Home

Recherche des méthodes de contrôle et de valorisation du bambou

Contents

1. r Source parc national Je suis pass observer toutes les semaines l volution de la touffe 22 e Suivis et interpr tations des r sultats du 1 essai chimique RESULTATS Exp rimentation Pas de Pas de Dess chement Dess chement Pas de OBSERVES changement changeme sur 3 m tres sur 50 cm de changement de nt de des tiges plus des tiges coloration coloration a riennes sur a riennes sur du feuillage du la tige la tige inject e feuillage inject e Apr s un mois d observation on remarque que les tiges a riennes se dess chaient sur 3 5 m tres en partant du sol mais que le feuillage n avait pas chang de coloration Le temps d observation est trop court pour avoir des r sultats concluants cependant avec la dose prescrite le feuillage aurait d d j changer de coloration Il semblerait que le glyphosate n aurait pas les m mes principes actifs que sur les autres herbes Cette m thode de contr le de la population des bambous donne des premi res indications mais il faudrait continuer les observations sur au moins un an Co t de l application de la m thode chimique une tige inject e EFFECTIFS COUT DU TEMPS COUT TOTAL MATERIEL PASSE HORAIRE SUR LE TERRAIN Ouvriers 1 omn me re Mat riels 50 ml glyphosate Seringue Gant et cache nez J ai r alis le calcul approximatif du co t de l application de la m thode de contr le chimique On observe que le monta
2. 36 38 40 e Fournet J 2002 Flore illustr e des phan rogames de Guadeloupe et de Martinique 2 dition Gondwana Editions P 2 538 Goudet J P 1975 Plantations exp rimentales d esp ces papetieres en c te d Ivroire Bois et for ts des opiques P 3 27 Janzen Daniel H 1976 Why bamboos wait so long to flower Annual Review of Ecology and Systematics P 347 391 Khan M A Waheed 1972 Porpagation of Bambusa vulgaris its scope in forestry Indian Forester P 359 362 Mc Clure F A 1951 Bamboo in Latin America Turrialba P 100 102 Mc Clure F A 1966 The bamoos a fresh prospective Cambridge MA Harvard University Press P 347 Medina J C Ciaramello D 1965 The effect of culm age on the paper making qualities of Bambusa vulgaris Bragantia Campinas P 411 435 Mayaguez PR U S Departement of Agriculture Federal Experiment Station in Puerto Rico P 39 Rahman M A 1988 Perspectives of bamboo blight in Bangladesh Indian Forester P 726 736 Regional Housing Centre 1961 Bamboo in Indonesia RHC 2 Bandung Indonesia Regional Housing Centre P 28 Revue Sciences et Avenir dossier sp cial N 618 P 46 51 Aout 1998 U S Department of Agriculture Forest Products Laboratory 1850 Prosperties of some bamboos cultivated in Western Hemisphere Rep D1765 Madison WI P 34 Le glyphosate http biogassendi ifrance com biogassendi editobiofr htm htt
3. Si cette association voit le jour elle pourrait utiliser environ 500 tiges par an ce qui correspond une petite quantit par rapport la densit de bambou pr sente au bord des routes de la zone central du parc national Les travaux d am lioration de l axe routier de la Travers e permettraient de couper des grandes quantit s de bambou qui pourraient donc en partie leur tre r serv s e R colte du bambou Selon l artisan producteur Damien LABALLE la coupe des bambous doit s effectuer 3 jours apr s la pleine lune afin que les tiges soient plus r sistantes aux attaques des champignons et des chenilles Elles doivent tre coup es lorsque les chaumes prennent une teinte jaune orang e qui d termine le degr de maturit des tiges 33 e Quelques exemples d objets fabriqu s en bambou Inspir de la nature l artisan producteur Damien LABALLE laisse libre cours son imagination afin de donner naissance aux uvres d art expos es ci dessous Mod le KANNOT Mod le KALAJAH Mod le BOULAT PLAT Source Rasdam kl asion Source Rasdam kl asion Source Rasdam kl asion 2 Pr sentation de l entreprise SOFUNAG locale de fabrication de fertilisant La SOFUNAG SOci t de FUmure NAturelle de Guadeloupe est une soci t dont l activit principale est la fabrication de fertilisants base des d chets verts et de d chets organiques L entreprise fabrique galement des amendements calciques e
4. TT n Michael JUSSIAUME ss TM a D jipoia LESE ba rd i x qu re i IET RE EG L E Recherche des m thodes de controle et de valorisation du bambou dans la zone centrale du parc national de Guadeloupe Licence professionnelle Protection de l environnement option Gestion durable et valorisation des ressources naturelles Source Parc National de Guadeloupe Sommaire Remerciements Introduction I Pr sentation de la Guadeloupe ERN SRERMEEMMMMMMEEEMEEEEEEEmRIEEIEIEMEEMMMMMMMMMEMMMMMMMMMMM B Le milieu naturel inner tet tote ttt et tt eee toten trees second ES CAE Us 3 2 La g ologie et la composition des sols 3 3 Les types de v g tation 5 A Historique du parc national de Guadeloupe 7 B La superficie du parc NOTION nm oriente orne de 7 C Organisation fonctionnelle eene 8 D Le financement du parc national 8 CP orere oi oE qa IU duet mE MEMDHI EE M MUI 9 F Les diff rentes activit s du parc emere 10 G La politique g n rale du parc ne nenne 11 H Les trois axes de recherche du sch ma d am nagement 11 I Pr sentation de quelques animaux prot g s du parc
5. j ai r alis une clef simplifi e de d termination Voir annexe 3 A La r alisation des analyses chimiques pour suivre l volution du glyphosate dans les cosyst mes Pour une ventuelle extension de la m thode chimique dans la zone prot g e du parc national de Guadeloupe des analyses chimiques sont indispensables Pendant la phase exp rimentale je n ai pas pu b n ficier d analyse car celle ci n tait ni programm e ni budg tis e Les touffes de bambou ne se d veloppant non loin des rivi res des analyses compl mentaires devraient tre effectu es sur l eau sur les diff rents horizons des sols sur les crustac s et les poissons des rivi res Ces analyses nous auraient fourni des indications sur la biod gradabilit v ritable du glyphosate dans les conditions cosyst miques tropicales 21 Nous avons contact le laboratoire LDA 26 qui nous communiqu le prix des analyses et nous a expliqu qu il tait capable de d tecter la pr sence de la mol cule m re le glyphosate et de la mol cule de d gradation le AMPA Acide amino M thyl Phosphonique dans l eau et dans le sol Q Co ts des analyses de terre et de sol r alis s par le laboratoire LDA 26 ANALYSES PRIX Analyse d eau 1000 ml 115 Analyse de sol 100 g 121 Pour les analyses d eau le laboratoire pr conise de pr lever les chantillons divers endroit de la rivi re puis les congeler En ce qui concerne les analyses
6. la for t offrent des abris o peuvent s instaler des communaut s aquatiques qui y trouvent une nourriture abondante ouassous crevette d eau douce crabes de rivi re fig 14 poissons les esp ces les plus communes sont le Gobesiox et le mulet insectes repr sent s par plus de 20 esp ces libellules col opt res ph m res J L activit co touristique Fig 15 Les chutes du Carbet Source parc national Fig 14 Le crabe de rivi re Source M JUSSIAUME L activit touristique a connu un grand d veloppement en Guadeloupe ces deux derni res d cennies Les co touristes public particuli rement int ress par les activit s de d couvertes et de pleine nature constituent une cat gorie de visiteurs en constante augmentation Le Parc national rec le trois des sites les plus fr quent s de la Guadeloupe les Chutes du Carbet fig 15 500 000 visiteurs an la Soufri re 300 000 visiteurs an et la Route dela Travers e 400 000 visiteurs an Cette fr quentation de masse fait peser de s rieuses menaces sur la qualit m me des sites aujourd hui proches de la saturation Pour r soudre la contradiction apparente entre l objectif de protection et celui d accueil du public sur les grands sites le parc national entend promouvoir le d veloppement de l cotourisme 13 Pour ce faire l tablissement a opt pour les actions suivantes Offrir au public des possibilit s de
7. par les colons lors de leurs arriv s sur l ile puis il a t plant pour d limiter la for t domaniale dans les ann es 50 Deux esp ces Bambusa vulgaris shrad et le Bambusa multiplex Fig 17 subsistent dans la zone centrale du parc Selon la litt rature le Bambusa multiplex est une esp ce qui serait indig ne la Guadeloupe et ne repr sente pas de menace pour la conservation de la biodiversit Par contre le bambusa vulgaris shrad est une esp ce envahissante qui repr sente une menace pour le d veloppement des esp ces locales Bambusa multiplex Bambusa vulgaris shrad Fig 17 Photo des 2 esp ces pr sentes dans la zone centrale Source Michael JUSSIAUME A Le Bambusa vulgaris shrad dans la zone centrale du parc national Le Bambusa vulgaris shrad a t plant abondamment le long de la route de la Travers e Fig 18 lors de sa construction Aujourd hui les grandes touffes de bambou uniformisent le paysage du bord de route et d naturent son identit caraibe De plus d apr s la revu de Sciences et Avenir de Ao t 1998 sous un hectare de bambous on peut trouver 187 Km de rhizomes qui peuvent rester fertiles pendant 10 ans dans les sols Fig 18 Le bambou plant le long de la route de Travers e En Martinique le ph nom ne a pris une autre ampleur sa Source parc national r partition s est tendue l ensemble de l ile avec des densit s tr s importantes Pour palier l invasio
8. a perdu son tage caract ristique Deux esp ces dominent cette for t le mangle montagne Clusia mangle et le laurier rose Podocarpus coriaceus e La savane d altitudes d altitude de 1100 m elle se compose principalement d herbac s fleurs lob lia Lob lia guadeloupensis le lis jaune des hauts Calolisianthus frigidus la violette des hauts Viola stipularis divers brom liac es et des lycopodes Sur la plate forme du crat re dans le brouillard presque permanent nous trouvons des bryophytes accompagn es de lichens e La mangrove La mangrove est une for t littorale inond e en permanence ou seulement certaines i p riodes par de l eau douce ou sal e En Guadeloupe les zones de mangrove Fig 5 couvrent environ 8 000 hectares situ es pour 80 d entre elles autour du Grand Cul de Sac marin et de part et d autre de la Rivi re Sal e Depuis 1987 une R serve Naturelle g r e par l tablissement du Parc national prot ge 3 700 hectares de i Fig 5 Les pal tuviers rouges mangrove parmi les plus repr sentatifs de ce Source parc national milieu II Pr sentation du Parc National de Guadeloupe A Historique du Parc National de Guadeloupe La volont de prot ger et de mettre en valeur le massif montagneux de la Basse Terre s est manifest e d s 1970 par la cr ation du Parc Naturel de Guadeloupe sur l initiative du Conseil G n ral La gestion de ce Parc sans support juridique ni l
9. articles 2 3 et 4 Cette interdiction ne s applique pas aux incin rations but agricole pratiqu es conform ment la r glementation en vigueur ARTICLE 2 L usage du feu pour les besoins de l alimentation est autoris dans les aires de pique nique am nag es de Beausoleil de la Cascade aux Ecrevisses de Corossol du Bras David et du Petit Bras David des chutes du Carbet ainsi que dans les limites du camp scout de Piolet d s lors qu il se fait dans des barbecues pr vus cet effet l exclusion de tout autre dispositif de fortune ARTICLE 3 L utilisation d un r chaud ou d une lampe gaz ou p trole pour les besoins de l alimentation ou de l clairage est a Guadeloupe A Mondiale m de a Biosph re E Parc National E tit N 2005 026 AUTORISATION D UTILISATION D HERBICIDE EN ZONE CENTRALEDU PNG D cret N 89 144 du 20 f vrier 1989 cr ant le parc national de la Guadeloupe Art 18 BENEFICIAIRE L quipe du secteur de la Travers e du Parc national de la Guadeloupe sous la responsabilit du chef de secteur Micha l JUSSIAUME EST AUTORISEE couper deux touffes de bambou en zone centrale du Parc national dans le secteur de la Travers e sur l ancienne route foresti re de Grosse Montagne Parc National A utiliser du ghyphosate par l application ou par injection de la Guadeloupe A faire vacuer hors de la zone centrale les deux touffes de bambous coup es par M
10. d couvrir la nature fig 16 et d velopper un comportement de respect chez les visiteurs nitier un projet touristique global pour l ensemble aec de la Basse Terre Fig 16 D couverte de la nature par les touristes Source parc national Encourager les pratiques de qualit de la part des prestataires touristiques Maitriser le d veloppement des activit s de pleine nature l int rieur de la zone centrale III Probl matique des esp ces v g tales envahissantes dans la zone centrale du parc national de Guadeloupe 1 Qu est ce qu une esp ce envahissante Les esp ces envahissantes peuvent tre d finies comme tant des esp ces exog nes esp ces import s dont l introduction provoque ou est susceptible de provoquer des nuisances l environnement la biodiversit ou la sant humaine Les esp ces dites envahissantes pr sentent g n ralement une croissance et une multiplication rapide 2 Pr sentation des esp ces v g tales envahissantes en zone centrale du Parc National Le tableau ci expose les esp ces v g tales qui pr sentent un caract re envahissant en zone centrale du PNG ainsi que leur degr s d envahissement 4 14 3 D termination d une chelle des degr s d envahissement L valuation de la menace passe par une classification des esp ces suivant leurs impacts sur le patrimoine naturel une chelle des degr s d envahissement a t tablie par C LAVERGNE
11. de sol les chantillons de terre 100g devront tre r alis s dans les diff rents horizons du sol aux alentours des touffes trait es De plus il est souhaitable de fournir au laboratoire un chantillon du produit utilis pour l limination de la touffe S7 La formation des ouvriers pour la coupe des bambous Lors de la coupe des bambous nous avons constat que les tiges de bambou contenaient de grande quantit d eau ce qui compliquait la coupe la tron onneuse De plus les tiges n tant pas m res les fibres du bambou clataient et risquaient de blesser les Ouvriers D apr s cette constatation 1l serait n cessaire que les ouvriers b n ficient d une formation pour la coupe des bambous secs ainsi que les jeunes afin d viter tous accidents E Calcul de la densit des bambous Pour des motifs conomiques il est n cessaire de savoir s il serait plus int ressant de livrer les bambous broy s la SOFUNAG ou de livrer les tiges enti res Il conviendrait de trouver ou calculer la densit du bambou pour comparer les co ts entre le traitement de 1 m de bambou et le traitement d une tonne de bambou 28 VI R glementation et impacts du glyphosate sur l environnement A La R glementation et la biod gradabilit du glyphosate dans la directive europ enne La biod gradabilit se d finit comme la potentialit d une substance subir un processus de biod gradation Du point de vue r glementaire depu
12. des gramin es Poaceae comme la canne sucre le bl le riz ou le mais Le bambou comprend 80 genres et compte plus de 1 300 esp ces Il se dispose morphologiquement Fig 19 de la mani re suivante T 105 Gaine de chaume ia ai shoes V E Turon EN E E m Uu Eu MS E y Sn S Tii zar H Rhizomes A Racines Fig 19 La morphologie du bambou Source http www aebfrance com bambou botanique description html v La tige Le bambou est une gramin e dont la tige peut atteindre 20 m de hauteur avec un diam tre basal variant de 5 35 cm La tige peut tre droite courb e ou sans ramification Les entres n uds inf rieurs mesurent de 25 45 cm de long La tige est creuse et ligneuse 17 v Le chaume Certains des bourgeons du rhizome vont se d velopper et donner des chaumes Fig 20 Il est g n ralement creux cloisonn au niveau des noeuds Il est de couleurs variables vert jaune noir et peut tre stri ou tachet Parfois les entre noeuds sont renfl s ou cannel s Les plus gros chaumes peuvent atteindre les 35 m tres de haut pour un diam tre de 15 25 cm A la diff rence d un tronc qui s accro t en diam tre le chaume se d plie comme une canne t lescopique 1 m en 48 heures dans de bonnes conditions climatiques et atteint ses dimensions d finitives en une saison Des gaines entourent le chaume sa naissance Certaines tombent lorsque le ch
13. du Conservatoire National Botanique de MASCARIN Elle est stratifi e de la mani re suivante l Esp ce potentiellement envahissante Esp ce naturalis e mais dont l ampleur de la propagation n est pas connue ou reste encore limit e Elle peut galement tre envahissante dans d autres r gions ou d autres les tropicales L esp ce reste surveiller et radiquer si le risque devient r el 2 Esp ce envahissante se propageant uniquement dans les milieux perturb s par les activit s anthropiques avec une densit moyenne Ces esp ces ne pr sentent pas pour le moment une menace pour les milieux indig nes L extension de l esp ce est surveiller dans le milieu naturel 3 Esp ce envahissante se propageant spontan ment la fois dans les milieux anthropiques semi naturels et naturels avec une densit plus ou moins importante Ces esp ces repr sentes une menace potentielle sur les cosyst mes indig nes esp ce surveiller et dont la population doit tre contr l e dans les milieux naturels 4 Esp ce fort potentiel envahissant dominante ou co dominante dans les milieux semi naturels et les milieux naturels Ces esp ces ont un impact direct ou connu sur les cosyst mes indig nes sur une surface relativement importante Elles devront imp rativement faire l objet d une strat gie de contr le dans les milieux naturels 15 IV Le Bambusa vulgaris shrad En Guadeloupe le bambou a t import
14. laboratoire Il y a en effet une vidence directe que le glyphosate inhibe la transcription de l ARN chez les animaux une concentration qui se situe bien au dessous du niveau qui est recommand pour l application en pulv risation de la sp cialit commerciale La transcription a t inhib e et le d veloppement embryonnaire a t retard chez des oursins apr s une exposition de faibles concentrations de l herbicide D La d gradation du glyphosate en une mol cule plus dangereuse pour l environnement La biod gradation du glyphosate g n re un m tabolite l Acide Aminom thylphosphonique AMPA plus dangereux pour l environnement et les usages de l eau que la mol cule m re en particulier parce que sa dur e de demi vie est beaucoup plus importante Les autres donn es physico chimiques ne sont pas encore connues ce qui d ailleurs met en lumi re les faiblesses actuelles de la proc dure d homologation et de mise sur le march des pesticides 3l E La dangerosit du glyphosate pour l organisme humain La National Coalition for Alternatives to Pesticides NCAP a relev dans la litt rature scientifique plusieurs effets n fastes sur la sant et le milieu vivant S1 la mol cule seule ne peut p n trer dans les cellules les formules d sherbantes dans lesquelles elle est utilis e incorporent des adjuvants qui la rendent active sur la vie cellulaire D o sa dangerosit VIZ ri La bombe retardemen
15. pis constitutifs d une inflorescence compos e Ils sont multiflores bisexu s et mesurent jusqu 3 cm de long Ils sont group s en panicules compos es d velopp s feuill s ou non On remarque sur cette esp ce que les n uds les plus bas portent des anneaux de racines adventives et que les tiges ont des couleurs diff rentes allant du vert au marron en rapport avec leur degr de maturit v La floraison La floraison reste myst rieuse elle se produit des intervalles tr s longs souvent elle est gr gaire et touche la m me esp ce dans le monde entier Apr s avoir fleuries les chaumes se dess chent On suppose qu il existe une horloge interne capable de programmer la floraison Souvent la plante meurt laissant parfois ses pieds un semis de nouvelles plantules qui donneront une nouvelle g n ration de bambou avec une variabilit g n tique aboutissant de nouveaux cultivars D La floraison et le mode de propagation Le Bambusa vulgaris pr sente deux types de floraisons une dite gr gaire car tous les individus fleurissent en m me temps dans une vaste unit biog ographique homog ne et l autre dite sporadique les individus fleurissants isol ment L esp ce ne fleurit qu une fois et meurt G n ralement il s coule 12 18 mois entre le d but de la floraison et la r alisation finale du fruit qui est assez l ger pour tre diss min par le vent La diss mination de semences se produit probablement au m
16. recouvrent toutes parties du corps de l utilisateur combinaison gants chapeau et des bottes e Un dosage tr s pr cis e Des p riodes s cheresse ou hivernage respecter pour viter le lessivage du produit e Apr s la manipulation du produit bien se laver les mains ainsi que les mat riels qui ont t en contact avec celui ci Dosage L industriel Monsanto pr conise pour le traitement de 100 m de mauvaises herbes de m langer 50 ml de Roundup Bio Force 360 dans 5 1 d eau Pour le dosage nous avons estim l envergure du feuillage de la touffe plus de 100 m puis nous avons suivi les recommandations indiqu es sur le mode d emploi Pour une meilleure diffusion du produit dans l herbe j ai inject du glyphosate pur dans les chaumes creux des bambous O R alisation du protocole 1 essai chimique Conform ment la suggestion de Monsieur SSL LE i al IBS ci F injection de glyphosate Fig 24 dans le chaume des bambous pour leur radication Nous avons donc choisi une tige bien form e de 10 cm de diam tre et de 15 m de hauteur situ e au milieu d une touffe d environ 50 tiges Apr s la perforation de la tige le plus pr s possible des rhizomes j ai inject l aide d une seringue 50 ml de glyphosate pur dans le chaume entre les 2 derniers noeuds de la tige situ au milieu de la touffe m La quantit inject e a t valu e en fonction de la surface foliaire pis 24 L injection de glyphosate
17. IENTS N cessit d tre proche d un acc s routier Possibilit d vacuer et de valoriser POUr vacuer les tiges les tiges Consommation importante de temps et de main d oeuvre M thode qui pr sente le moins d impacts sur l environnement p me co t lev par rapport aux autres protocoles Pas de possibilit de valorisation Traitement appliqu sur des touffes isol es loin de tous acc s Utilisation d un herbicide chimique en zone prot g e Gain de temps car pas de coupe ni d vacuation des tiges M thode pr sentant un danger potentiel pour les cosyst mes Le traitement peut tre lessiv dans les eaux de surface en cas de fortes pluies suivant le traitement Pr sence de point de captage d eau potable Possibilit de valoriser les tiges Co t d application le plus lev des autres m thodes Consommation de temps et de main d oeuvre Co t plus lev 26 6 Les outils compl mentaires pour l extension des protocoles A La r alisation de fiche de recensement pour compl ter la cartographie SIG J ai propos un mod le de fiche de relev voir Annexe 2 afin que les gardes moniteurs rel vent leurs observations de bambous sur le terrain A l aide des points GPS qui seront relev s par les gardes moniteurs les touffes seront pr cis ment localis es et une cartographie pourra tre r alis e Cependant les gardes moniteur devront tre quip s de GPS G og
18. LABALLE Damien artisan travaillant le bambou Habitation Beausoleil Miitiran DESCRIPTION DE l OP RATION F 97120 Saint Claude Alert par M A Rousteau du laboratoire de Biologie V g tale de l UAG le Parc national a T l phone fait r aliser une tude pr alable d valuation de la menace des esp ces v g tales invasives 0590 80 86 00 dans le Parc national en 2003 rapport DESS C sar DELNATTE qui a t pr sent e en T l copie Comit Scientifique le 17 octobre 2003 l 0590 80 05 46 Lors du Comit Scientifique du 2 d cembre 2004 M A Rousteau a de nouveau alert le Parc national sur le caract re potentiellement invasif du Bambou Bambou vulgaris et du Pin caraibe Le Comit Scientifique du 1 mars 2005 a approuv de tester l limination du Bambou le long de la route de la Travers e par herbicide Le Parc national de la Guadeloupe a donc pris la d cision de rechercher des m thodes d limination du bambou en coordination avec le service Connaissance et Gestion des milieux naturels et les agents du secteur de la Travers e en concertation avec les membres du Comit Scientifique et le laboratoire de biologie v g tale Trois m thodes seront test es chacune sur une touffe de bambou sous la direction du chef du secteur de la Travers e ou du chef d quipe Modeste SALIGNAT l M thode m canique Coupe rase de la touffe et coupe hebdomadaire des rejets avec couverture de la souche par un plasti
19. Le chaume est la partie du bambou qui se situe entre les n uds 1ls sont g n ralement de couleur vert vif pendant la croissance puis jaunissent lors de leurs maturations Ils sont de forme cylindrique et mesure de 15 20 cm de long pour un diam tre compris entre 6 et 8 cm Ils sont parfois pourvus d une gaine basale de couleur marron qui tombe sur le sol quand le chaume grandi R alis par COUDAIR K vin Licence Professionnelle Protection de l Environnement R alis par COUDAIR K vin BAMBOU Fiche de recensement N Fiche de recensement N Fiche de recensement N Fiche de recensement N Fiche de recensement N Nom de l observateur Nom de l observateur Nom de l observateur Nom de l observateur Nom de l observateur Localisation Localisation Localisation Localisation Localisation Secteur Secteur Secteur Secteur Secteur Lieu dit Lieu dit Lieu dit Lieu dit Lieu dit Rep re Rep re Rep re Rep re Rep re Coordonn es GPS Coordonn es GPS Coordonn es GPS Coordonn es GPS Coordonn es GPS Esp ces Esp ces Esp ces Esp ces Esp ces Bambusa vulgaris Bambusa vulgaris Bambusa vulgaris Bambusa vulgaris Bambusa vulgaris shard shard shrad shard shard Bambusa multiplex Bambusa multiplex Bambusa multiplex Bambusa multiplex Bambusa multiplex Temps d acc s Temps d acc s Temps d acc s Temps d acc s Temps d acc s S
20. Puis afin que les bambous ne fassent pas de photosynth se nous avons recouvert la souche restante d une b che de couleur noire Pour observer l volution de la m thode m canique je PRE I Fi suis pass toutes les semaines EX S L application de cette m thode ne pourra tre Fig 23 Le tron onnage la base de la tige utilis e que sur des tiges de bambou qui sont situ es Source parc national non loin d un axe routier afin de permettre leurs vacuations et leurs valorisations 20 e Suivis et interpr tations des r sultats RESULTATS Exp rimentation Pas de rejets Pas de Pas de Pas de OBSERVES l rejets rejets rejets Brunissement des radines adventives Apr s un mois d observation on remarque qu il n y a pas de rejets Cette m thode de contr le de la population de bambou donne une premi re indication satisfaisante mais 1l faudrait encore au moins une ann e d observation pour mettre des avis concluants et envisager son expansion Co t de l application de la m thode m canique d une touffe d environ 35 tiges de bambou EFFECTIFS TEMPS COUT PASSE SUR HORAIRE LE TERRAIN I EMO LLL LLL LL I4 Avec le calcule approximatif du co t de l application de la m thode m canique on remarque que le total s l ve un montant de 174 soit 4 97 par tige coup e Cette m thode pr sente le 2 co t les plus lev s par rapport aux autres m thodes de contr le mais c est la seu
21. SOFUNAG devrait disposer d une autorisation pour le traitement des boues d puration d origine urbaine Ces boues n ont pas de consistance et seront difficile en tas uniforme pour subir la d gradation par les micro organismes Mr VILLEMIN directeur de la soci t pense pouvoir utiliser des bambous broy s grossi rement comme un liant permettant de tenir le m lange afin d optimiser la fermentation l air libre Cela lui permettrait d viter d importer les produits chimiques habituellement employ s pour les traitements 36 Mulching Le mulching est une technique utilis e en agriculture qui consiste disposer des v g taux en cours de d composition sur des cultures au stade de germination afin de limiter l vapotranspiration d enrichir les sols en l ments min raux et de prot ger les plantes contre les rayonnements solaires Je pense que les bambous broy s s ils se d composent tr s lentement pourront tre utilis s comme mulch par les agriculteurs et comme une sorte de paillage emp chant le d veloppement de mauvaises herbes dans les parterres par les particuliers Ce proc d permettrait aux agriculteurs de faire des conomies en eau pendant la p riode de s cheresse 4 R flexions et analyses pour l optimisation des syst mes de valorisation Dans l optique d optimiser les syst mes de valorisation un certain nombre de connaissances sur la mati re premi re sont indispensables notamment La composi
22. ach s ou peu visibles ne se regroupent pas en c nes ou en fleurs Demi vie le temps a exig pour la moiti de la quantit de substance pour tre r duit par des processus normaux Epidermique Couche unicellulaire externe imperm able qui prot ge les organes a riens des v g taux sup rieurs Epiphytes Se dit d un v g tal telles certaines orchid es quatoriales qui vit fix sur des plantes mais sans les parasiter Frang Ce qui forme une bordure frange c ti re frange d cume Gr gaire Qui vit ou se d veloppe en groupe Hygrophile Organismes inf od s des biotopes caract ris s par une forte hygrom trie atmosph rique Inhiber Supprimer ou ralentir toute possibilit de r action toutes activit s chez quelqu un LD50 La dose qui tuera approximativement 5046 des sujets Lycopode Plante cryptogame ressemblant une mousse M sophile D signe une esp ce ou une communaut croissant dans un biotope au sol neutre et pr sentant des conditions moyennes de temp rature et d humidit M tabolite Substance r sultant de la transformation d une mati re organique au d une r action m tabolique M tabolisme Ensemble des r actions biochimiques qui se produisent au sein de la mati re vivante et par lesquelles certaines substances s laborent anabolisme ou se d grade en lib rant de l nergie catabolisme M sozoique Ere g ologique correspondant aux syst me trias jurassique
23. aume a termin sa croissance Languetie Les relele SE a tE S Pi x E aen is apis Lm Act imi vg T C haunme H yep e E a Le Tons Ip Se z M E EL zb RD m n ee amp nm E A LE p En oss PLE ET lr aare LE s i 3 H fig 20 La morphologie du chaume Source CROUZET 199 Y Le feuillage Les chaumes portent des rameaux garnis de feuilles de dimensions variables stri es et de couleurs diff rentes Elles peuvent tre d truites par la s cheresse ou le froid et se renouvellent r guli rement Certaines cellules de l piderme peuvent en s allongeant former des poils Le bord des feuilles est pourvu de poils peu abondants et qui n ont pas de r le particulier contrairement aux poils s cr teurs Ils sont constitu s par plusieurs cellules form es par la multiplication de la Fig 21 Cellule pidermique cellule pidermique fig 21 initiale Source Photographie en lumi re r alis e par D GARNIER v Le rhizome Tous les bambous poss dent des tiges souterraines appel es rhizomes du grec rhysa qui signifie racine Le rhizome fig 22 se compose des bourgeons et des racines Le rhizome du bambusa vulgaris shrad se sch matise de la mani re suivante 18 Systeme racmaire tracant e XA i Es Racines S bn EN pa rai wA E Hri T m RE M L Fig 22 le rhizome Source CROUZET 1998 v Les pillets Les pillets sont des petits
24. bambous les plus respectueuses de l environnement en fonction des conditions de terrains Dans ce cadre les objectifs de la pr sente fude sont de R aliser des recherches bibliographiques sur les ventuels impacts des m thodes de contr le pressenties sur l environnement Tester et valuer les m thodes de contr le de la population de bambou les plus respectueuses de l environnement Rechercher et proposer d ventuelles pistes locales de valorisation des tiges de bambou I Pr sentation de la Guadeloupe A G n ralit s e Situation g ographique de la Guadeloupe dans les Antilles L archipel de la Guadeloupe appartient aux Petites Antilles Fig 1 qui forment OCEAN ATLANTIQUE l arc oriental de la r gion cara bes Celle io Re ci comprend deux groupes d les les Grandes Antilles et les Petites Antilles ANGUILLA Saint Martin UAR j Saint B art l emy T e Saint Kitts Nevis Z4 JAMAIQUE lt x ANTIGUA qui s tirent des iles Vierges au nord l le y GRANDES ANTILLES Montserrat de la Grenade au sud sur pr s de 1 000 GUADELOUPE Marie Galante Km entre le 19 et le 12 degr s de Bc DOMINIQUE MARTINIQUE Iles du Vent latitude nord PETES ANTILLES OTELE 1 Ce groupe tropical s parant l oc an 5d s Iles sous le Vent SAINT VINCENT BARBADE atlantique l Est de la mer des caraibes Aruba GRENADINES 2 2 Curacaa l ouest se pr sente com
25. connaitre L inflorescence se compose en pis feuill s ou non entre noeuds d pourvus de poils ou velus vers le sommet Licence Professionnelle Protection de l Environnement e Les n uds Les n uds sont des minces cloisons en forme d anneau qui s parent les chaumes Les n uds sont rapproch s d o partent verticalement de nombreux rameaux Selon la phase de croissance ils sont recouvert d un anneau de poiles bruns Leurs diam tres sont compris entre 6 et 8 cm v v ERIS iil TIT TT nm Yn 1 TELE ERR LEA LR LRULEl HIM IL RH LS EAU OL LS LU LU Lu Lt Lu so i 1 z l bd iy i nik AGED ad g e Y B esr yen eo wuli nn e Les tiges Les tiges la taille adulte peuvent atteindre une hauteur maximale de 6 8 m e Les gaines basales Les gaines basales sont fendues d un c t en observant autour du chaume arrondies fortement stri es et poilus en bordure sup rieur e Inflorescence Le bambou situ dans les Antilles n a pas une inflorescence marqu e cependant il n est pas mentionn sur les ouvrages de botanique antillaise que cette esp ce fleurit dans les conditions tropicales R alis par COUDAIR K vin Clef de d termination simplifi e des bambous Bambusa vulgaris shrad e Les feuilles Les feuilles sont le plus souvent de couleur vert pale vert vif ont une longueur de 15 35 cm et largeur de 4 5 cm Elles sont imparipenn es c est dire qu
26. e Parmi les esp ces terrestres on trouve Les ramiers ordinaires devenus tr s rares des colibris des moucherolles la grande aigrette fig 10 des perdrix le pic de Guadeloupe esp ce end mique des passereaux Plusieurs esp ces de grives le moqueur corossol le moqueur grivotte moqueur trembleur grive pied jaunes Fig 10 La grande aigrette Source parc national Les batraciens Fig 11 appr cient tout particuli rement l humidit ambiante qui peut atteindre 90 Il existe 4 esp ces de grenouilles dont 2 sont end miques la Guadeloupe et une esp ce de crapaud introduite la fin du 19 si cle comme pr dateur des hannetons dont la larve est un ravageur de canne sucre Fig 11 Les batraciens Source parc national Les anolis La for t guadeloup enne ne rec le pas de serpent Les reptiles les plus communs sont les anolis Fig 12 petits l zards de couleur verte Les iguanes pr f rent les r gions s ches et n habitent pas la for t humide Fig 12 Les anolies 12 Source parc national Les tortues Mise part les tr s nombreuses esp ces de poissons ange perroquet m rous chirurgien coffre et d invert br s oursins lambis toiles de mer les animaux les plus remarquables restent les tortues marines fig 13 qu il est de moins en moins rare de rencontrer amp Les animaux aquatiques Les nombreuses rivi res et plan d eau de
27. e dans le Parc des animaux non domestiques quel que soit leur stade de d veloppement De d truire ou d enlever des oeufs ou des nids de blesser de tuer ou d enlever un animal non domestique De troubler ou de d ranger sciemment des animaux non domestiques cris bruits jets de projectiles chutes de pierres D introduire des graines semis plants greffons ou boutures d esp ces v g tales ne se trouvant pas dans le Parc national sa cr ation De d truire couper mutiler arracher enlever des v g taux non cultiv s ou leurs fructifications Y Y Y V Y Le pr l vement la d tention le transport et la vente des v g taux et des animaux sont interdits dans la zone du parc national Tout travail public ou priv susceptible d alt rer le caract re du Parc national est interdit Les activit s industrielles commerciales mini res et artisanales nouvelles sont interdites Un certain nombre de r gles ont t dict es afin que la fr quentation du Parc national par le public ne soit pas n faste l environnement comme Pas de d chets Pas de camping Pas de bivouacs Pas de p che Pas de lavage Pas de pr l vements d animaux Pas de bruit Pas de chien sur les sentiers m me en laisse Pas de pr l vements de v g taux F Les diff rentes activit s du parc B Activit s scientifiques Le garde moniteur r guli rement son cosyst mes Dans ce parcourt tudie le
28. echture Urbanisme amp Cr ation en partenariat avec le service d veloppement durable du Parc National se mobilise pour l inscription du bambou dans le forum de la valorisation du bois Cette intervention a pour objectif d introduire le bambou dans diff rents ouvrages r alis s en bois En effet le bambou mat riel cologique qui n cessite le huiti me de l nergie qu il faut pour produire la m me quantit de b ton le cinqui me de l acier Cette piste peut tre approfondie pour une valorisation sur le long terme Combustible Situ non loin de la soci t la SOFUNAG l usine thermique du Moule fonctionne en incin rant la bagasse et le charbon Lorsque c est la p riode de r colte de la canne l usine fabrique de l nergie lectrique avec les r sidus de canne provenant des distilleries et de l usine sucri re de Gardel En dehors de la r colte canni re l industriel importe du charbon minier puis produit de l nergie lectrique partir de celle ci Nous savons que lors de la combustion du charbon une grande quantit de carbone est lib r e dans l atmosph re et contribue l effet de serre Je pense que si nous obtenons la valeur calorifique du bambou il serait tr s int ressant de r aliser des tests sur sa combustion S il s av re que la combustion du bambou pr sente un int r t pour la production d nergie renouvelable d autres perspectives feront leurs apparitions Structurant Prochainement la
29. elle de Sol Le glyphosate n est pas en g n rale en activit dans le sol et n est pas habituellement absorb du sol par les plantes Persistance et agents de d gradation Le glyphosate subit des transformations dans le sol pour des dur es variables selon la texture du sol et le contenu de mati re organique La demi vie de la mol cule peut s tendre de 3 130 jours durant ce laps de temps 1l est fix sur la mati re organique et les argiles Ensuite les microorganismes du sol le d gradent le glyphosate en AMPA Acide Amino M thyl Phosphonique qui est le produit de la d gradation interm diaire puis son tour est biod grad en l ments simples w I mpact sur l eau Solubilit Glyphosate se dissout facilement dans l eau Lorsqu il atteint les eaux naturelles le glyphosate dispara t rapidement dans l eau par adsorption des s diments et par biod gradation De la m me facon que dans le sol le glyphosate est ensuite biod grad en produit de d gradation interm diaire AMPA son tour compl tement biod grad en l ments simples par les microorganismes De plus le glyphosate est difficile liminer par les fili res classiques de potabilisation Eaux de surface Les tudes ont examin s le glyphosate et les r sidus d acides Amino methyl phosphonique dans l eau apr s application en for t de Colombie ont permis de d montrer que les concentrations taient basses Par contre ils ont trouv des r sidu
30. elles ne sont pas face face sur les ramuscules D une forte composition en silice elles ont au touch une texture lisse soyeuse et sont dentell es sur les bords Elles poss dent une nervure centrale saillante et 6 8 paires de nervures secondaires parall les e Les chaumes Le chaume est la partie du bambou qui se situe entre les noeuds ils sont g n ralement de couleur vert vif pendant la croissance puis jaunissent lors de leurs maturations Ils sont de forme cylindrique et mesure de 25 35 cm de long pour un diam tre compris entre 10 et 15 cm Ils sont parfois pourvus d une gaine basale de couleur marron qui tombe sur le sol quand le chaume grandi Licence Professionnelle Protection de l Environnement Bambusa multiplex e Les feuilles Les feuilles sont le plus souvent de couleur vert pale vert vif ont une longueur de 5 15 cm et largeur de 2 3 cm Elles sont imparipenn es c est dire qu elles ne sont pas face face sur les ramuscules Du fait de la taille des feuilles elles ont une densit plus importante sur les ramuscules D une forte composition en silice elles ont au touch une texture lisse soyeuse et sont dentell es au bord Elles poss dent une nervure centrale saillante et 4 6 paires de nervures secondaires parall les Eu 7 on ia Ju SC RP ER 2 Ce 1 Li rrelii hi FR Y Pa Lp gola dantes t ni WEIN ge aate fut rigat ra purgare momo iHa e Les chaumes
31. es esp ces vivant dans des biotopes arides Bibliographie amp Le Parc National e http wwweuadeloupe parcnational com e Atlas du parc National de Guadeloupe Date d dition D cembre 2003 Minist re de l cologie et du d veloppement durable e Sch ma directeur d am nagement du parc national de la Guadeloupe Premiers l ments pour la politique paysag re de la Basse Terre Analyse des richesses paysag res et de leur vuln rabilit Proposition pour la prise en compte du patrimoine et des paysages dans l am nagement du tour de l ile Date d dition D cembre 1997 amp Les Bambous e http www bambou bambous com e http www cite sciences fr francais ala cite expo tempo bambou e http www aujardin info plantes bambou php e http www regart ch bambou bambou html e http www aebfrance com e http www bambousaie com e Bartel A 2001 Guide des plantes tropicales 3 dition Edition Ulmer P 384 e Bounet O 1997 Le bambou Bambusa vulgaris une esp ce en vahissante etude pr liminaire P 10 e DELNATE C sar 2003 La Gauadeloupe face aux esp ces allochtones Etude pr alable d volution de la menace des esp ces v g tales invasives dans le parc national de Guadeloupe DESS Ressources Naturelles et environnement Promotion 2002 2003 e Escolano Jaime O Semana Jos A 1970 Bag and wrapping papers from kauayan killing Bambusa vulgaris Schrad Philippine Lumberman P
32. et cr tac Le m sozoique s tend de 245 65 millions d ann es Monocotyl done Les monocotyl dones constituent une classe dont les principales familles sont les gramin es les liliac es les orchidac es et les palmiers Piedmont Au pied d un massif montagneux Philodendrons Plantes d ornement originaire d Am rique tropical aux feuilles enti res ou profond ment d coup es Panicule Inflorescence en grappe ressemblant un pi mais dont les fleurs sont p dondul es Pantropical D signe un type de distribution g ographique qui concerne des groupes taxonomiques pr sents dans l ensemble des r gions tropicales de la biosph re P doncule Structure allong e et droite portant un organisme vivant ou reliant deux organes ou deux partis d un corps R sistivit Caract ristique d une substance conductrice num riquement gale la r sistance d un cylindre de cette substance de longueur et de section unit Rhizome Tige souterraine vivace mettant des tiges dress es et des racines Stercoraire se dit d une esp ces animale ou v g tale qui vit sur les excr ments coprophile ou qui s en nourrit coprophage Subduction Enfoncement d une plaque lithosph rique de nature oc anique sous une plaque adjacente de nature oc anique ou continental Taxonomique Science des lois de la classification classification d l ments concernant un domaine une science X rophile D signe l
33. f rents horizons du sol et leurs uniformit s permettent aux plantes de s enraciner en profondeur et donc de r sister au manque d eau Les sols ferrelitiques compacts Sol kaolinite ou halloysite Ces sols s apparentent aux sols ferralitiques friables par ses constituants et certaines propri t s mais ils sont nettement plus compacts moins friables et moins perm ables Les sympt mes d hydromorphie sont plus fr quents et plus prononc s Il peut s agir de zones presque planes mauvais drainage externe ou de collines accident es mais en climat g n ralement moins humide que les sols ferralitiques friables Les sols bruns rouilles halloysite Ces sols d rivent de d p ts de tufs perm ables en climat relativement humide avec des saisons s ches La couleur brun rouille est assez caract ristique de ces sols de m me que l aspect luisant et peu eras de l halloysite ou des hydroxydes de fer peu ou pas cristallis s Les min raux primaires alt rables sont visibles dans tous les profils et abondant dans certains horizons En climat humide saison s che peu marqu e il y a une transition vidente vers les sols allophane qui donnent au sol une apparence limoneuse Les sols vertiques ou vertisols Ces sols sont tr s argileux avec une dominance de montmorillonite mais peu d hydroxydes de fer La coloration est fonc e sur 20 40 cm en surface puis beige olive ou beige jaune en profondeur Les vertisols qui c
34. gie et la composition des sols e La g ologie L arc insulaire des Petites Antilles doit son existence la subduction de la cro te oc anique atlantique sous la plaque caraibe Vers l Est l arc externe d pourvu de volcan actif est compos d ile soubassement volcanique et recouvrement s dimentaire r cent La Grande Terre Marie Galante Saint Martin et Saint Barth l my en font partie La D sirade quand elle serait le t moin unique aux Petites Antilles d un arc ancien M sozoique recouvert par un calcaire ancien e Les compositions et les caract ristiques des sols de la Guadeloupe La composition des sols des iles de Guadeloupe est assez vari e Leurs compositions d pendent des facteurs climatiques ambiants et de l altitude Les sols de la r gion ont subi diverses alt rations physiques chimiques et biologiques qui ont donn naissance plusieurs types de sols notamment Les sols ferralitiques friables Ils constituent la majeure partie des sols des piedmonts ou les flancs escarp s des montagnes de la Guadeloupe et ses d pendances La mise en place de ces formations est tr s ancienne et l alt ration a pu se poursuivre durant de longue p riode Les sols sont profonds fortement argilis s sur une grande paisseur et la plupart des min raux alt rables ont disparu La capacit en eau utilisable par les plantes semble peu importante et la dessiccation en p riode s che est rapide L paisseur des dif
35. i res et a la physionomie des for ts hygrophiles plus en altitude Tr s largement d frich e par l homme on y trouve maintenant des bananeraies des cultures vivri res Cette for t se caract rise par une grande diversit de strates compos es de lianes d piphytes d arbustes et d arbres Nous retrouvons dans ce type de for t les esp ces suivantes l acajou grande feuille Swietena mahogani lacajou rouge Cedrela mexicana l acajou blanc Simaruba amara le courbaril Hymenaea courbaril le bois doux Phoebe longata l acajou amer Cedrela odorata le bois de rose Cordia alliodora Les piphytes sont repr sent es par diff rents types de Philodendrons et diverses brom liac es Fig 4 Foug re arborescente Source parc national e La for t hygrophile se trouve entre 250 850 m d altitude elle fait partie des richesses patrimoniales du Parc National C est une for t extr mement humide par la fr quence de ses pr cipitations et par un couvert forestier retenant l humidit Nous retrouvons des esp ces comme l acomat boucan Sloanea caribaea le gommuier blanc Dacryodes excelsa divers ch taigniers Sloanea dentata truncata berteriana De facon g n rale ce type de for t est constitu d arbres tr s grands allant jusqu 40 m de hauteur avec de larges contreforts racinaires e La for t ra bougrie d altitude sup rieure 850 m c est une formation dense humide et rabougrie qui
36. ieux avec la politique du parc sur la protection de notre environnement au d veloppement durable et la strat gie de valorisation des tiges de bambou Cependant ces r sultats ne s appuient que sur un mois d observation alors qu il faudrait une ann e pour mettre des conclusions Pour l instant cette m thode a prouv son efficacit m me si elle n est applicable que sur les touffes de bambou situ es proximit des axes routiers En ce qui concerne la m thode chimique de contr le de la population de bambou qui devrait tre utilis e sur les touffes situ es loin des axes routiers nous avons vu qu il n y avait pas encore de r sultat satisfaisant ce stade de l exp rimentation Nous pouvons avoir des interrogations sur les doses appliqu es ainsi que sur le temps trop cours d observation De plus des recherches approfondies sur les impacts du glyphosate sur l environnement me permettent de remettre en cause l utilisation de cette mati re active dans un milieu prot g Je pense que le comit scientifique du parc national de la Guadeloupe devrait avoir une profonde r flexion sur la r alisation des protocoles chimiques Le glyphosate est la mati re active l plus utilis e dans le monde mais ses impacts sur le long terme sont m connus Toute fois il est possible qu il existe d autres mol cules qui auraient moins d impacts sur les cosyst mes et sur la sant humaine et qui montreraient plus d efficacit L avis d au
37. imites pr cises a t confi e l Office National des For ts ONF d j gestionnaire des for ts publiques Dans ce cadre de nombreux quipements d accueil et d information ont t r alis s entre 1970 et 1989 L objectif premier tait l accueil du public en milieu naturel Tr s vite il est apparu n cessaire d assurer les conditions d une protection p renne de cet ensemble remarquable D s 1979 une mission d tude a t mise en place dont le travail a eu pour r sultat la cr ation en 1989 du Parc National de Guadeloupe B La superficie du Parc National D une surface de 19 300 ha le parc national de la Guadeloupe est le plus vaste espace prot g des Petites Antilles Sa zone centrale prot ge des for ts primaires parmi les plus belles et les mieux pr serv es de la Caraibe La zone centrale du Parc Dans la zone centrale Fig 6 du parc la loi de 1960 a cr des territoires compos s de plusieurs zones sp cificit s par rapport aux autres pays europ ens auxquelles s applique un type de protection diff rent d nomm es HAREE uad M Fig 6 La zone centrale du parc national Source Parc National La zone centrale du Parc D repr sente 17 300 ha soit 10 du territoire de l archipel et les 2 3 de la for t tropicale de Basse Terre le massif montagneux comptant 30 000 ha La zone p riph rique fig 7 B Elle couvre trois communes en C te sous le vent Pointe Noire Bouilla
38. is 1993 la directive europ enne 93 21 CEE a introduit un chelon suppl mentaire dans la notion de biod gradabilit et ainsi on distingue les termes de biod gradable et facilement biod gradable Une substance est consid r e comme facilement biod gradable si le test de biod gradabilit utilis d montre qu elle est d grad e dans un milieu aqueux artificiellement ensemenc avec des microorganismes un niveau sup rieur 7096 dans un intervalle de temps de 28 jours Le glyphosate est assur ment biod gradable dans le sol comme dans l eau mais les tests effectu s montrent qu il n est pas facilement biod gradable c est dire que plus de 28 jours sont n cessaires pour assurer une biod gradation plus de 70 En terme de l gislation la mention facilement biod gradable ne s applique pas au glyphosate mais ceci ne remet pas en cause son caractere biod gradable B La r glementation du parc national sur l utilisation d un herbicide chimique dans la zone prot g e L article 18 du d cret N 89 144 du 20 f vrier 1989 cr ant le parc national de Guadeloupe explique que sauf autorisation du directeur de l tablissement public qu il est interdit d utiliser des insecticides des herbicides des phytocides et des pesticides ou tous autres produits toxiques pour d truire des animaux ou v g taux m me dans un but agricole ou forestier Dans ce m me d cret l article 19 stipule que le directeur de l tabl
39. ise en place du protocole nous avons choisi une autre touffe de 35 tiges ayant les m mes caract ristiques que le protocole m canique Puis nous avons coup toutes les tiges et l aade d un pinceau j ai enduit de glyphosate la souche restante Comme pour les autres protocoles je suis pass toutes les semaines afin de suivre l volution de la touffe e Suivis et interpr tations des r sultats RESULTATS Exp rimentation Pas de Pas de Apparition D part de D part de OBSERVES changement changement des rejets nouveaux nouveaux vigoureux rejets rejets sur les noeuds des chaumes Le tableau de relev hebdomadaire nous permet de constater qu apr s un mois d observation cette m thode tait la moins efficace et la plus potentiellement dangereuse pour l environnement Car en cas de forte pluie suivant le traitement le produit peu tre emport par les eaux puis se retrouver dans l cosyst me et dans les robinets de la population Q Co t de l application de la m thode m canique et chimique TEMPS EFFECTIFS COUT DU PASSE COUT TOTAL MATERIEL SUR LE HORAIRE TERRAIN Ouvier A y Heures 10 16000 Mat riels 2 tronconneuses 4 Heures 1 T Eau 00 500 ml glyphosate 13 00 Pinceau Gant et cache nez 187 00 Apr s avoir r alis un calcul approximatif de l application de la m thode m canique et chimique on s aper oit que c est la m thode de contr le de la population des bambous
40. issement public peut prendre toutes les mesures utiles pour assurer la protection d esp ces animales ou v g tales dont la conservation s av re n cessaire C Les impacts du glyphosafe sur l environnement v L avis de l industriel Le site http www mansanto fr de Monsanto explique que son herbicide base de glyphosate vendu sous la marque de Roundup est biod gradable et sans impacts notables sur l environnement De plus les tudes scientifiques r alis es par les laboratoires de Mansanto montrent que le elyphosate ne s accumule pas dans les tissus et qu il est peu absorb par les organismes test s mammif res Il est tr s facilement limin par les urines puisque tr s soluble dans l eau et par les f ces 99 96 est excr t dans les 168 h 29 v La contre expertise ind pendante L ouvrage intitul Glyphosate in the environnement n est pas du m me avis que l industriel Dans cet ouvrage une sch matisation des impacts sur l environnement Fig 25 a t publi e et pr sent e ci dessous CR uan Metellus SO b M D rive Lm v 2 ERE md Scd watabolismi N f Ruissellement DLL Absorption racinaire dures URFAC m unen z Ta ijel p dr e Errn MT D gradation Adsorption d sorption chimique Lessivage AUX PROFONDE Fig 25 Impacts du ghyphosate sur l environnement Source Glyphosate in the environnement ir dana la plante v I mpact sur le sol Activit R sidu
41. le m thode avoir le moins d impact sur l environnement et permettre valorisation des tiges Lors du prochain conseil d administration ces informations devront tre prise en compte pour le vote des nouveaux budgets 2 Z protocole L application de la m thode chimique une tige inject e Avant et apr s la r alisation de ces protocoles j aurais souhait effectuer des analyses de sol dans un rayon de 5 m aux alentours des touffes trait es Faute de moyens et de temps je n ais pas pu r aliser ces analyses qui auraient permis de v rifier la biod gradabilit du glyphosate dans un environnement tropical Monsieur CABIDOCHE p dologue l INRA et membre du comit scientifique du parc national nous a sugg r l injection du glyphosate dans le chaume des bambous pour leur limination Cette m thode serait employ e pour les touffes se trouvant dans des zones difficiles d acc s et ne pr senterait pas de possibilit de valorisation des tiges 2 O Mat riels n cessaires pour la manipulation Un bidon de 1 litre de glyphosate Nom commercial Roundup Une seringue gradu e de 20 ml Une chignole ou perceuse portative L quipement de protection gants et cache nez O R gles de s curit et dosage du glyphosate Le glyphosate est une mati re active qui compose un herbicide non s lectif vendu sous la marque de Roundup Sa manipulation n cessite des r gles de s curit notamment e e port des habits qui
42. mbou Pour une utilisation par l usine thermique du Moule la connaissance du pouvoir calorifique du bambou est indispensable Il nous permettrait de faire une comparaison entre le pouvoir calorifique du charbon et celui des bambous ainsi que leurs missions de carbone dans l atmosph re 37 e Discussion Il nous manque actuellement la composition chimique et le pouvoir calorifique du bambou Lorsque le Parc aura acquis ces connaissances il pourra selon les r sultats tre envisag ou non de mettre en place des tests pour la valorisation des grandes quantit s de bambous en bord de route La d cision de mettre en place les m thodes de contr le de la population de bambou grande chelle devra tre discut et approuv par le comit scientifique du Parc Ensuite les essais de valorisation architecture amendement compost mulch combustible devrons tre approuv s et budg t s par le conseil d Administration de l tablissement avant d envisager le passage un traitement grande chelle Je pense que ce projet de valorisation est viable sur le long terme et qu il faudrait orienter le service de d veloppement durable dirig par Mr Daniel SYLVESTRE vers cet axe de travail 38 Conclusion Apr s un mois d observation des diff rentes m thodes de contr le de la population du bambou dans la zone centrale du parc national de Guadeloupe nous avons constat que c est la m thode m canique qui correspondait le m
43. me une v ritable d As GRENADE TOBAGO Enr guirlande d les d ilots et de rochers baign s par des mers chaudes et le plus souvent frang s de r cifs coralliens Margarita Tortuga J pi JELA Fig 1 Les Antilles Source http www martinique nature com photos carte antilles 001 php e L archipel de la Guadeloupe D une surface total de 1 708 Km l archipel de la Guadeloupe regroupe 5 les qui sont aussi appel es d pendance Les Saintes compos s de 9 lots dont deux sont habit s Marie Galante 158 Km la D sirade 2 km de large sur 11 de longs St Martin St Barth l my Cependant depuis le r f rendum du 7 D cembre 2003 leurs statues devraient voluer prochainement Tant t calcaires tant t volcaniques les les da 0 offrent une extr me vari t de formes de EU TT Potloiss GRA ERRI reliefs de climats de paysages ou de mode bes VieuxBourg Me La D d occupation du sol L ile principale Fig 2 compos e de deux les la Basse Terre et la Grande Terre qui sont s par es par un troit bras de mer dans la mangrove la rivi re sal e La Basse Terre travers e par une haute chaine montagneuse d origine volcanique o culmine le volcan actif de la Soufri re 1467 m est le plus haut sommet de l arc antillais La Grande Terre est un plateau calcaire Fig 2 L ile principale et ses d pendances d origine corallienne Sans erand relief elle Source http www quid fr de
44. mesmo partial seria pesada de conqu ncias para saude de populacao de Guadalupe Perspectivas locais de valorizacao sao propostas para caules que sao situados nao distante de um acesso radiativo Para os toufos loitaines seria preferivel ter profunda uma reflexao relativa a sua a eliminacao no zona centrale do parque national Actualmente situacao nao ainda comparavel da Martinica o que deixa um tempo de reflexao ao comit cientifico do cometer pr juizos irreversibles sobre ambiente Glossaire Adventive Se dit d un organe qui se d veloppe en un endroit diff rent de son lieu de croissance ordinaire et notamment d une racine qui pousse le long d une tige Adjuvant Substance qui renforce l action principale d un produit ARN Acide Ribonucl ique form d une seule chaine de nucl otides indispensable la synth se des prot ines partir du programme g n tique port par l ADN Basal Qui constitue une base de quelque chose Biotope L ensemble des tre vivant du milieu Brom liac e Plante monocotyl done d Am rique tropicale souvent piphyte aux feuilles pineuses telle que l ananas le billbergia le tillandsia Chaume D signe les tiges des Poac es Gramin es Cultivar D signe toute vari t v g tale r sultant d une s lection d une mutation d une hybridation et cultiv e Calcicole Qui prosp re sur un sol riche en calcaire Cryptogame Plante dont les organes reproducteurs c
45. n de l espace par les bambous les agents de l ONF Office National des For ts ont utilis de grosses quantit s d herbicides chimiques mati re active le Dalaphyte utilis raison de 5 Kg par touffe qui liminaient radicalement les touffes de bambou ainsi que tous les v g taux environnants Ces pratiques ont t abandonn es car ce produit t retirer de la vente en 1998 16 Actuellement les agents de l ONF de la Martinique rasent les tiges de bambou les empilent sur les souches et les br lent Les chaumes sont br l s et sous l effet thermique les racines et les jeunes pieds sont tu s Cette m thode a prouv e sont efficacit s mais d truit galement l activit microbienne du sol Cependant elle n est pas applicable dans la zone centrale Voir l Arr t N 2000 02 portant sur la r glementation de l usage du feu l int rieur du parc national Voir Annexe 1 B Le bambou dans son territoire d origine Son aire de distribution naturelle est le Sud de l Asie Le Bambou est une esp ce dite pantropicale elle est vuln rable au froid mais s accommode de nombreux types de sol et de conditions d humidit Toutefois une humidit importante est un facteur pr dominant pour la propagation des rhizomes L esp ce supporte une inondation de courte dur e et son cycle de vie est de 20 40 ans C Les caract ristiques morphologiques du Bambou Le bambou est une herbe g ante Il fait partie de la famille
46. national 12 J L activit co touristigue nene 13 III Probl matique des esp ces v g tales envahissantes dans la zone centrale du parc national 1 Qu est ce qu une esp ce envahissante 14 2 Pr sentation des esp ces v g tales invasives en zone centrale du parc nati onal l4 3 D termination d une chelle des degr s d envahissement 15 IV Le bambusa Vulgaris shrad A Le Bambusa vulgaris shrad dans la zone centrale du parc nationdl 16 B Le bambou dans son territoire d origine essen 17 C Les caract ristiques morphologiques du bambou 17 D La floraison et le mode de propagation 19 V Pr sentation et suivis des m thodes de contr le de la population des bambous dans la zone centrale du parc national 1 1 protocole L application de la m thode m canigue 20 2 Z protocole L application de la m thode chimique une tige inject e 21 3 3 protocole L application de la m thode chimique 10 des tiges inject es 23 4 4 protocole L application de la m thode m canique et chimigue 24 5 Les avantages et les inconv
47. ngement de coloration du feuillage Cette m thode de contr le de la population de bambou donne des premi res indications mais il faudrait continuer les observations sur au moins un an Co t de l application de la m thode chimique 1096 des tiges inject es TEMPS EFFECTIFS COUT DU PASSE COUT TOTAL MATERIEL SUR LE HORAIRE TERRAIN LM ml TE LR 8i Seringue Heure Gant et cache nez Ce tableau du co t approximatif engendr par l injection de 10 des tiges d une touffe nous permet d avoir une premi re indication On remarque que la m thode de contr le chimique 10 des tiges inject es co te 2 fois plus ch re que le 1 essaie chimique et consomme 6 fois plus de temps De plus apr s 1 mois d observation la m thode n a pas prouv son efficacit et s av rerait potentiellement dangereux pour l environnement 4 ne rofocole L application de la m thode m canique et chimique Mr Jacques FOURNET botaniste de l INRA la retraite auteur de La flore illustr e des phan rogames de Guadeloupe amp de Martinique et membre comit scientifique du Parc National de Guadeloupe a propos que pour la destruction des bambous il fallait enduire la souche restante de glyphosate apr s la coupe O Mat riels n cessaires pour l application Un bidon de 1 litre de Roundup glyphosate Des coutelas Des tron onneuses Un pinceau 24 O R alisation du protocole 3 essai chimique Pour la m
48. nients des diff rentes m thodes 26 6 Les outils compl mentaires pour l extension des protocoles 27 VI R glementation et impacts du glyphosate sur l environnement A R glementation et biod gradabilit du glyphosate dans la directive europ enne 29 B La r glementation du parc sur l utilisation dun herbicide en zone prot g e 29 C Impacts du glyphosate sur l environnement 29 D La d gradation du glyphosate en une mol cule dangereuse pour l environnement 31 E La dangerosit du glyphosate pour l organisme huma in 32 VII Les perspectives de valorisation 1 Pr sentation d un artisan producteur 33 2 Pr sentation de l entreprise SSOFUNAG de fabrication de fertilisants 34 3 Les autres pistes de valorisation 36 4 R flexions et analyses pour l optimisation des syst mes de valorisation 3 COCO o EI mE 39 Annexe Glossaire Bibliographie Remerciements Je voudrais sinc rement remercier toute l quipe du secteur de la Travers e du parc national et particuli rement Mr Michael JUSSIAUME chef de secteur pour m avoir dans un premier temps accept en stage et dans un deuxi me temps pour le temps qu il m a consacr ainsi que pour les info
49. nt de cette op ration s l verait 7 41 Cette m thode de contr le de la population des bambous serait 2 fois inf rieure au montant de l application du 3 protocole et permettrait un important gain de temps Cependant la m thode chimique pr senterait des risques non n gligeables sur les cosyst mes 3 P protocole L application de la m thode chimique 10 des tige inject es 2 essai chimique nous avons choisi une autre touffe d environ 60 tiges de bambou proc dant les m mes caract ristiques que vu pr c demment Puis j ai inject 9 ml de glyphosate dans 10 des tiges de la touffe soit 6 tiges Nous avons volontairement choisi d injecter 10 des tiges d une touffe car cette proportion pourrait tre r ellement mise en oeuvre par les gardes moniteurs sur le terrain Je suis pass toutes les semaines pour relever les ventuels changements 23 e Suivis et interpr tations des r sultats RESULTATS Exp rimentation Pas de Dess chement Brunissement Pas de Pas de OBSERVES changement des tiges des racines changement changement a riennes sur adventives 1 20 m rejets Le feuillage reste vert Apr s un mois d observation on remarque que les tiges a riennes se dess chaient sur 1 20 m tre en partant du sol mais que le feuillage restait toujours verdoyant Le temps d observation est trop court pour avoir des r sultats concluants Cependant avec le dosage prescrit j aurai d j d observer le cha
50. nte Vieux Habitants Soit une superficie de 16 200 ha Au total le Parc s tend sur 11 communes Vieux habitants Bouillante Pointe Noire Lamentin Petit Bourg Goyave Capesterre Belle Eau Trois Rivi res Gourbeyre Saint Claude et Baillif Fig 7 La zone p riph rique Source parc national C L Organisation fonctionnelle Le Parc National dont le si ge est Saint Claude se compose de plusieurs entit s Le Secr tariat g n ral La mission Biodiversit dirig e par Mme BIGNAND regroupe le service scientifique le service d quipements de travaux et le service communication et l ducation l environnement La mission D veloppement Durable dirig par M SILVESTRE regroupe le service Grands Sites Ecotourisme le Service Am nagement Paysage SIG Service d Information G ographique Le programme Leader II C te Caraibe et le plan de d veloppement durable de la c te sous le vent Les services territoriaux sur le terrain 3 secteurs sont identifi s la Soufri re la Travers e et Grand Cul de Sac Marin GCSM Les gardes moniteurs de chaque secteur sont supervis s par des chefs de secteur Les services communications et p dagogies de l environnement sont charg s des relations avec les m dias de mettre en place des manifestations pour le grand public de g rer le site Internet de cr er des d pliants et autres outils p dagogiques pour informer et sen
51. onstituent les sols de la Grande Terre se forment g n ralement dans les r gions s ches sur les mat riaux volcaniques mais essentiellement sur des tufs volcaniques marins Ces sols se contractent fortement en p riode s che en s miettant en surface et se fissurant largement en profondeur Les sols allophanes andisols Les sols allophanes se d veloppent sur une vaste zone situ e autour du massif de la soufri re et des hauteurs de Vieux Habitants jusqu au hauteur de Capesterre Terre et de Sainte Marie Dans les r gions soumises une pluviom trie importante les sols ne se dess ches jamais sauf parfois tout fait en surface On constate alors la formation de substances argileuses tr s particuli re nomm s allophanes dont les propri t s d absorption d eau sont consid rables Les sols d alluvions En Guadeloupe les alluvions n occupent que de faibles superficies dans les fonds de vall es Dans les r gions de volcanisme r cent ils sont de nature sableuse ou caillouteuse Dans les r gions de volcanisme ancien les alluvions sont plus argileuses en partie en relation avec les sols ferralitiques dont elles d rivent renferment toujours une proportion d argile montmorillonite En Grande Terre les sols alluviaux sont des vertisols g n ralement hydromorphie temporaire ou permanente en profondeur 3 Les types de v g tation de l ile e La for t s che du littoral La C te Sous le Vent est une t
52. oupe d une touffe de bambou nous avons constat qu une grosse quantit de mati re premi re tait mobilis e Face cette observation et la r glementation du parc interdisant de br ler des mati res dans la zone centrale nous avons cherch valoriser les tiges de bambou Dans un premier temps j ai contact un artisan producteur Damien LABALLE qui fabrique divers objets et accessoires en bambou afin de savoir s il serait int ress pour valoriser les tiges Si la m thode m canique est appliqu e sur les touffes de bord de route l artisan devrait b n ficier d une autorisation Voir Annexe 4 pour venir r cup rer les tiges Puis dans un deuxi me temps j ai contact l entreprise SOFUNAG Environnement qui produit des composts base de d chets verts pour connaitre leurs avis concernant l incorporation des bambous dans les composts 1 Pr sentation d un artisan producteur Damien LABALLE pratique l artisanat d art depuis une dizaine d ann e Il y a six ans il d cide de ne plus travailler que le bambou une mati re qu il affectionne particuli rement Artisan producteur il con oit et fabrique ainsi divers objets et accessoires en bambou pour l am nagement et la d coration d int rieur L artisan sera capable de travailler environ 150 tiges par an ce qui correspondrait 3 touffes de 50 tiges de bambou Prochainement Il projette de monter une association avec d autres artisans qui travaillent le bambou
53. oyen de la force de gravit de l eau des oiseaux et des rongeurs comme dans le cas d autres gramin es et d autres types de bambou 19 V Pr sentations et suivis des m thodes de contr le de la population des bambous dans la zone centrale du parc national Face l expansion de la population des bambous le comit scientifique du parc a sugg r d exp rimenter 4 protocoles de contr le Afin de disposer d l ments de comparaison sur l efficacit de ces m thodes nous avons mis en place ces protocoles qui sont 1 protocole M thode m canique 2 protocole M thode chimique 1 tige inject e protocole M thode chimique 10 des tiges inject es Protocole M thode m canique et chimique g me 4 me 1 1 protocole L application de la m thode m canique Pour les touffes de bambou qui sont situ es moins de 100 m de la route de la travers e nous avons r alis la coupe m canique des tiges au niveau des rhizomes O Mat riels n cessaires pour la coupe e Des coutelas e Des tron onneuses e Une b che de couleur noire O M thode employ e pour la coupe Pour la coupe de la touffe de bambou d environ 35 tiges les agents du parc national ont tron onn Fig 23 la base des tiges de bambou afin de faire tomber les tiges une une Puis l aide des coutelas nous avons sectionn les branches a riennes et calibrer les tiges en longueur de 3 m tres pour faciliter leur transport
54. p assoc wanadoo fr erb glyphosate htm http www hc sc ec ca food aliment mh dm ofb bba nfi ani f ofb 097 255 a html http ehp niehs nih gov docs 2005 7728 abstract html http www pmra arla gc ca francais highlights 1n2005051 1 f html http pubs nrc cnrc gc ca tfc t c80608 5 html http www i sis org uK GTARWTHfr php Cluzeau Sophie Parternelle Marie Christine Lhoutellier Clair Index Phytosanitaire Acta 36eme dition P 327 328 Ann e 2000 Cruzado H J Muzik T J Kennard W C 1961 Control of bamboo in Puerto Rico by herbicides Weeds P 20 26 Art et Bambou http www kl asion com Licence Professionnelle Protection de l Environnement Session 2004 2005 e Les n uds Les n uds sont des minces cloisons en forme d anneau qui s parent les chaumes Selon la phase de croissance ils sont recouvert d un anneau de poiles de couleur brun Leurs diam tres sont compris entre 10 et 15 cm IH 3 160 HUE t3 g4 15 bu inl TP en P TERT ATTIRENT Te TT ITU TT TUR Ili VEL LET LLL LA TEA LT e Les tiges Les tiges la taille adulte peuvent atteindre une hauteur maximale de 15 20 m e Les gaines basales Les gaines basales sont fendues d un c t en observant autour du chaume arrondies fortement stri es et poilus au bord sup rieur e Inflorescence Le bambou situ dans les Antilles n a pas une inflorescence marqu e cependant si il fleurit quelques crit res permettront de la re
55. partements html mode de est aussi beaucoup plus s che tail amp dep 971 amp style2map MER DES Terre de canne sucre elle est aujourd hui presque totalement d frich e Tr s urbanis e elle abrite la capitale conomique r gionale Pointe Pitre et son agglom ration ainsi que les principaux complexes touristiques B Le milieu naturel 1 Le climat L le de la Guadeloupe b n ficie d un climat tropical humide rythm par des aliz s qui soufflent du secteur Est pendant presque toute l ann e Le relief conditionne les pluviom tries qui sont plus importantes sur la Basse Terre que sur la Grande Terre li e son relief plat e Les deux saisons qui d terminent le cycle des pr cipitations G La saison s che qui s tend de d cembre avril c est le car me Les temp ratures moyennes s chelonnent de 25 29 C La saison humide ou hivernage s tend de mai novembre Cette saison se caract rise par de fortes pr cipitations Les temp ratures sont en moyenne sup rieures celle de la saison s che C est cette p riode que les cyclones et les temp tes sont les plus fr quents e Ler gime pluviom trique dans parc national de Guadeloupe Dans le parc national les pr cipitations sont gradu es en fonction de l altitude et des tages de v g tation Il peut tomber 3 m d eau an dans la partie basse 300 m d altitude et jusqu 12 m d eau an au sommet de la Soufri re 1467 m 2 La g olo
56. que noir afin d augmenter la temp rature et limiter la photosynth se 2 M thode chimique l aide de la ghyphosate a coupe rase de la touffe et application de ghyphosate au pinceau sur les sections des tiges coup es b Injection de ghyphosate dans une chaume entre deux noeuds form s sur une tige de la touffe Evacuation des tiges Dans les 2 m thodes 1 et 22 les tiges coup es seront vacu es afin d viter les risques de rejet Monsieur LABALLE Damien artisan travaillant le bambou Montmain 97180 SAINTE ANNE Tel 0590 85 40 06 port 0690 76 47 57 est autoris vacuer hors de la zone centrale les tiges de bambou coup es par l quipe du secteur de la Travers e Conditions particuli res Une valuation pr cise des doses de mati re active mise dans le milieu naturel sera r alis e pour les m thodes 2a et 2b Un rapport pr cis d valuation des m thodes test es sera remis et discut au Comit Scientifique Le suivi des souches sera assur pendant au moins deux ans Autorisation valable de mai 2005 d cembre 2005 Fait Saint Claude le 2 mai 2005 Le Directeur Yves BRUGIERE
57. qui pr sente le montant le plus lev 187 Cette m thode consomme beaucoup temps est tr s co teuse et de plus repr sente un danger imminent pour l environnement et la sant humaine si ce protocole tait tendu l ensemble de la zone centrale 25 7 Discussion sur les m thodes de contr le de la population des bambous La p riode d tude tant trop courte pour prendre de d cision finale ces observations donnent des premi res indications sur les co ts et sur les r sultats pour chaque m thode employ e Par ailleurs apr s un mois d observation j ai constat que le protocole m canique tait la m thode qui correspondait la plus avec la mission de pr servation du patrimoine cologique du parc national de Guadeloupe Cette m thode s est av r e efficace pour le moment mais elle reste applicable que sur les touffes situ es non loin d un axe routier Je pense que pour les touffes lointaines le comit scientifique du parc national devrait avoir une profonde r flexion sur les m thodes de contr le des populations des bambous pour ne pas commettre des dommages irr versibles sur l environnement 5 Les Avantages et les inconv nients des diff rentes m thodes de contr le Suite la r alisation des protocoles de contr le de la population des bambous j ai constat l mergence des avantages et des inconv nients qui sont pr sent s dans le tableau ci dessous METHODES APPLIQUEES AVANTAGES INCONVEN
58. raphique Position System De plus selon les conditions m t ologiques et topographiques 1l arriverait que les GPS ne puisse pas fonctionner Un relev manuel sur une carte IGN Indice G ographique National viendrait alors compl ter la fiche de terrain E La r alisation d une cartographie des bambous a traiter Avant l extension de la m thode de contr le qui sera la plus efficace et la plus respectueuse de l environnement le SIG Syst me d Information G ographique du parc devrait acqu rir des photos satellites de la zone centrale du parc Gr ce cet outil informatique les gardes moniteurs pourront estimer les stocks de bambou et optimiser les syst mes de valorisation Une r solution de 10 cm X 10 cm est possible avec le satellite QUICK BIRD mais son co t reste tr s lev par rapport au budget du parc Cependant une r solution moindre pourrait tre suffisante 1 m X 1 m Cette acquisition serait pr voir au budget de l ann e 2006 EU La mise en place d une clef de d termination simplifi e Selon l ouvrage La flore illustr e de la Guadeloupe amp de la Martinique de Jacques FOURNET il y a la pr sence de deux esp ces de bambou le Bambusa vulgaris shrad et le Bambusa multiplex Afin d viter des confusions entre les jeunes tiges de Bambusa vulgaris shrad et les touffes de Bambusa multiplex les gardes moniteurs devraient disposer d une clef de d termination simplifi e des bambous A l aide de cet ouvrage
59. rces naturelles Pour une gestion durable des ressources naturelles il faut r glementer limiter voire enrayer les pr l vements divers dans la zone centrale du Parc eau fleurs foug res Il est n cessaire d avoir une meilleure connaissance de ces pratiques aussi bien sur le plan cologique impact r el sur l esp ce ou les milieux que sur le plan socio conomique et culturel Ces donn es paraissent d autant plus importantes consid rer que l tablissement met l accent sur le d veloppement durable dans sa zone p riph rique 11 I Pr sentation de quelques animaux prot g s du Parc Dans la zone centrale du parc national tous les animaux sont int gralement prot g s Mais certains animaux d fait de leurs faibles taux de reproduction font l objet d une attention particuli re notamment 9 Les mammif res Cette classe d animaux est peu repr sent e Malgr l exiguit du territoire l insularit la pr sence pr datrice de l homme on peut quand m me trouver Le racoon Fig 9 La chauve souris repr sent e par 10 esp ces dont 2 sont end miques la Guadeloupe La mangouste import e des Indes en 1887 pour lutter contre les rats et qui ravageaient les champs de canne sucre L agouti fortement d cim par l homme est menac de disparition en Guadeloupe Fig 9 Le racoon Source Parc national 9 Les oiseaux Ceux ci occupent une place de choix dans la for t guadeloup enn
60. recherches scientifiques fait apparaitre deux th matiques principales v Le dilemme relatif la probl matique de conservation d accueil et des cons quences sur la gestion des milieux naturels Y La connaissance du patrimoine naturel l chelle des l esp ces inventaires cartographies et des cosyst mes Le milieu essentiellement forestier tropical insulaire la culture antillaise la fr quentation touristique continue cr ent pour le Parc national de la Guadeloupe un certain particularisme Ainsi les recherches sont sp cifiques l espace naturel guadeloup en et les connaissances acquises sont uniquement transposables dans la r gion Caraibe H Les trois axes de recherche du Sch ma Directeur d Am nagement Une meilleure connaissance du patrimoine naturel guadeloup en Il faut conna tre les diff rentes esp ces v g tales et animales que l on peut trouver dans le Parc national de la Guadeloupe i Une recherche adapt e des probl mes de gestion Les milieux naturels sont soumis des conditions environnementales changeantes d origine naturelle ruption volcanique cyclones ou humaines agriculture en vall e de Vieux Habitants fr quentation touristique voluent et se modifient plus ou moins brutalement L tablissement public doit maintenir cette diversit des paysages des esp ces animales et v g tales tout en assurant sa mission d accueil Une gestion durable des ressou
61. rmations indispensables l laboration de ce pr sent dossier Je tiens remercier et Mr Jean Luis DIMAN ing nieur d tude l INRA UR APC Institut National de Recherche Agronomique Domaine de Duclos et Mr Claude LORY professeur documentaliste du lyc e agricole de convenance Baie Mahault pour les compl ments d informations qu ils ont pu me fournir Je tiens aussi remercier Mme Soazig LEMOINE qui est chercheur l unit de biologie marine de l universit Antilles Guyane pour avoir mis ma disposition des documents indispensables ntroduction La Guadeloupe est une le de la caraibe dont le massif montagneux de la Basse Terre constitue une r serve de biosph re unique au monde prot g e par la zone centrale du parc national Actuellement cette biodiversit est menac e par le d veloppement envahissant d esp ce introduite au d triment d esp ce locale Alert par Mr A ROUSTEAU du laboratoire de biologie v g tale de l UAG Universit des Antiles et de la Guyane et membre du Comit Scientifique du parc national de la Guadeloupe sur le potentiel envahissant de l esp ce Bambusa vulgaris shrad dans la zone centrale du parc il a t d cid d exp rimenter diff rentes m thodes de contr le de la population des bambous Devant cette constatation le comit scientifique du Parc National ainsi que INRA Institut National de Recherche Agronomique tudient des m thodes de contr le de la population des
62. roite bande littorale fig 3 diversement escarp e Des projections volcaniques ont rapidement t d blay es par les torrents et la mer pour donner des anses et des coul es ruptives Ces zones sont caract ris es par la s cheresse la salinit de l air du sol la force du vent et lensoleillement Pour supporter ces conditions difficiles les plantes prennent des formes et des dispositifs qui leur permettent de s adapter au milieu Elles cherchent le meilleur endroit pour se fixer et le meilleur moyen de g rer leur approvisionnement en eau En C te Sous le Vent on trouve une v g tation qui d passe rarement 20 m de haut exemple le raisinier bord de mer Coccolobauvifera le poirier Tabebuia pallida Fig 3 la bande c ti re Source Parc National e La v g tation des plages sableuses se compose de raisiniers Cocolo bauvif ra Des patates bord de mer Ipomoea pes caprae gros chiendents Stenotaphrum secundatum e La for t x rophile s panouit sur les terrains secs et calcaires avec une faible couche de terre nous retrouvons des plantes calcicoles Gommier rouge Bursera simaruba divers poiriers pays Tabebuia pallida heterophylla le bois de cannelle Cannella winterana e La for t m sophile La for t m sophile se caract rise par la pr sence de foug res arborescente Fig 4 se d veloppe sur des sols ferralitiques une altitude d environ 500 Elle re oit des pr cipitations r gul
63. s fig 8 secteur et cadre il est charg de Collecter des donn es le terrain inventaire faune flore sur R aliser des chantillonnages et des suivis de certaines populations Mettre en place les protocoles de suivis d esp ces animales ou v g tales Participer des comptages ou des suivis particuliers organis s par le comit scientifique Participer des groupes de travail th matiques d animation Participer la gestion des esp ces Activit s d animations Afin que le public respecte cet environnement il est n cessaire de communiquer avec lui pour qu il soit bien inform A ce titre le garde moniteur Fig 8 Accueille et informe les groupes d enfants sur le terrain et intervient dans les coles Produit des outils d animations films documents p dagogiques CD Rom Sensibilise le public sur les sites Fig 8 Le garde moniteur Source parc national Fig 8 Le garde moniteur Source parc national 10 B Activit s de surveillance Le garde moniteur Fig 8 est commissionn et asserment Il veille la pr vention des infractions et l application de la loi Il peut verbaliser en cas d infraction En g n ral quatre agents sont affect s par secteur Fig 8 Le garde moniteur Source parc national amp La Politique g n ral du Parc La politique g n rale du Parc National en terme d tudes et de
64. s dans les eaux de surface et dans les s diments apr s la premi re pluie 30 En Guadeloupe la ressource provient essentiellement des eaux de surface d o l interrogation sur l utilisation du glyphosate En effet la majeure partie des captages alimentant les r seaux d eau potable et agricole sont situ s en aval de la zone centrale du parc national La r serve en eau de la Guadeloupe Uv I mpact sur l air Volatilisation le Glyphosate ne s vapore pas facilement donc a tr s peu d impact sur la qualit de l air N anmoins tant donn sa forte hydrosolubilit et en cas d vaporation de gouttelettes pendant l application il pourrait tre d tect dans les eaux de pluie v I mpacts sur la flore sauvage Les laboratoires ne sont pas encore capables d valuer sur le long terme les impacts du glyphosate sur la flore sauvage cependant ils ont constat des effets graves sur la photosynth se des algues F A Anton M Ariz The Science of the total environment Supplement 1993 v I mpacts sur la faune sauvage Selon M J Morgan et J W Kicentjuk Bull environ Contamin Toxicol 1992 48 772 780 la faune sauvage et les animaux domestiques se trouvent fortement affect s de la pr sence de glyphosate Les laboratoires ind pendants ont montr que ce produit tait toxique pour les g nes et compliquaient la reproduction chez les divers organismes e Exp rimentations des effets du glyphosate sur les animaux de
65. s organismes s ils taient utilis s dans la composition des composts Il serait donc pr f rable d utiliser un broyeur lames qui hacherait le Bambou De plus si les bambous taient broy s grossi rement Mr CERIL suppose que les morceaux de bambou seraient coupants ce qui repr senterait des risques de blessure lors de la mise en sac et de l utilisation par les clients uu Tarification des prestations de la SOFUNAG La SOFUNAG applique deux tarifs normalement pour le traitement des d chets verts Une tarification au volume 5 50 m Une tarification au poids 33 tonne Compte tenu de la structure creuse du bambou il serait n cessaire de comparer ces deux tarifications et d envisager un broyage avant transport Le co t du traitement ainsi que celui du transport devront tre budg tis s par le parc si la m thode m canique continue prouver son efficacit Discussion Pour l instant Mr CERILE avance des arguments n gatifs en ce qui concerne l incorporation du bambou dans les composts S il s av re que les bambous ont un int r t nutritionnel pour les cultures je pense que la soci t de fumure naturelle de Guadeloupe pourrait changer son point de vue 35 3 Les autres pistes de valorisation Vu les qualit s exceptionnelles de cette mati re premi re d autres perspectives de valorisation pourront tre envisag es notamment gl L architecture Actuellement le cabinet d architecture Achit
66. sibiliser le public et les scolaires D Le financement du parc national L essentiel des recettes provient de subventions du Minist re de Am nagement du Territoire et de l Environnement MATE Le conseil G n ral de la Guadeloupe contribue aussi au fonctionnement du Parc national Le parc re oit aussi des subventions de l Europe l Etat de la R gion et du D partement pour la r alisation d op rations d investissement v Le budget du parc Le budget en Euros de l exercice 2001 s levait MATE 1 981 837 20 en fonctionnement et frais de personnel 686 020 en investissement Autres ressources 381 122 54 autres minist res conseil r gional conseil g n ral E La r glementation La r glementation est la m me pour tous les Parcs Nationaux de France l exception de certaines particularit s li es aux sp cificit s naturelles ou culturelles des territoires C est le d cret 89 144 du 20 0289 qui nonce la r glementation du parc national de la Guadeloupe et interdit certaines activit s comme La chasse qui est interdite l int rieur du parc national Le port la d tention ou l usage de toutes armes feu ou pouvant tre utilis es pour la chasse ainsi que des munitions sont aussi interdits sur toute l tendue du parc La p che est interdite l int rieur du parc 9 Pour la protection de La faune la flore les min raux et les fossiles il est interdit D introduir
67. t calco magn sien pour redresser le PH des sols e Les principaux domaines d activit de la SOFUNAG Environnement Le coeur de m tier de la soci t s appuie sur deux comp tences principales Y La transformation de d chets organiques fiente de poule mati res stercoraires provenant de l abattoir boues d puration des rhumeries et des distilleries et des d chets vers r sidus de l lagage 1ssus des producteurs de d chets que sont les collectivit s les industriels ou le milieu agricole Par des proc d s biologiques l entreprise produit du compost pour tre utilis comme fertilisants et amendements destin s l agriculture Y La prestation de service intellectuel en vue de conseiller ou d orienter les producteurs de d chets vers les fili res plus respectueuses de l environnement La SOFUNAG est la seule entreprise de fabrication de composts de l ile donc nous nous sommes adress s elle afin de savoir s il envisagerait utiliser les bambous dans la fabrication des composts 34 Mr Friz CERIL responsable de production nous a expliqu que le broyeur Fig 26 dont disposait la soci t tait constitu de marteaux Fig 27 et non des lames Fig 26 Le broyeur Fig 27 Les marteaux du broyeur Source Michael JUSSIAUME Parc National Par cons quent ce type de broyeur craserait les fibres des bambous au lieu de les couper tr s finement ce qui rendrait tr s longue la d composition des fibres par les micro
68. t multipli e par 3 En outre pour permettre une meilleure application de cet herbicide un surfactant l amine polyoxy thyl ne POEA est incorpor sa formulation La DL 50 de ce surfactant est trois fois inf rieure celle du glyphosate c est dire une toxicit multipli e par trois c3 2 amp Cancer et sant humaine Facteur de risque L American Chemical Society a publi en mars 2002 les r sultats inattendus de l quipe cycle cellulaire et d veloppement du CNRS de Roscoff Ainsi l innocuit du glyphosate se trouve de plus en plus s v rement remise en cause surtout depuis que son lien avec la d r gulation de l activit cellulaire Le glyphosate incorpor dans le pesticide Roundup provoque une anomalie sur le r gulateur de la division cellulaire dont la d faillance est l origine de cancer chez l homme Ils ont prouv que le glyphosate est toxique pour les cellules placentaires humaines tuant une grande proportion de celles ci apr s 18 heures d exposition des concentrations inf rieures celles qui sont employ es en agriculture 7 Conclusion sur le caract re contaminant du glyphosate Le glyphosate est donc bien une mol cule persistante et potentiellement mobile En outre sur le plan toxicologique plusieurs recherches prouvent que le glyphosate n est pas sans impact sur les cosyst mes et la sant humaine 32 VII Les perspectives de valorisation Lors de la c
69. tion chimique du bambou Pour int grer la composition des composts il est n cessaire de connaitre la composition chimique des bambous Je me suis rendu au LAPRA Laboratoire d Analyse Professionnelle R gional Agricole et le technicien du laboratoire m a expliqu que pour effectuer des analyses physico chimiques 1l fallait amener un chantillon de 2kg de bambou broy feuilles et tiges Afin que parc national dispose d l ments de comparaisons financiers j ai demand la secr taire du laboratoire de me pr parer 3 devis des formules d analyses qu il propose Le Menu Amendement Organique Prise ne charge pr paration chantillon ge prep mati re s che PH mati re organique azote total phosphore potassium calcium magn sium r alis au tarif de 108 50 Voir Annexe 5 Le Menu Amendement Organique Oligo prise en charge pr paration chantillon mati re s che PH mati re organique azote total phosphore potassium calcium magn sium azote nitrique et oligo l ments fer zinc mangan se r alis au tarif de 125 63 Voir Annexe 5 Le Menu Amendement Organique complet prise en charge pr paration chantillon mati re s che PH mati re organique azote total phosphore potassium calcium magn sium azote nitrique et oligo l ment fer zinc mangan se r sistivit capacit de r tention en eau R alis au tarif de 162 75 Voir Annexe 5 D Le pouvoir calorifique du ba
70. tres scientifiques seraient les bienvenus pour viter des dommages irr versibles sur un cosyst me unique au monde Lors du d roulement de cette tude nous avons trouv de nombreuses perspectives locales de valorisation potentielle artisanat composts combustible architecture structurant mulching mais ces pistes ne pourront tre mises en place que si le parc national effectue des analyses compl mentaires indispensables pour int resser les industriels Cette tude est la premi re sur le sujet en Guadeloupe cependant le parc national de Guadeloupe en partenariat avec le laboratoire de biologie v g tale de UAG devrait continuer les observations et les recherches afin d aboutir une solution viable sur le long terme et respectueuse de l environnement 39 r Mr A ROUSTEAU ma tre de conf rence UAG Universit Antilles Guyane et membre du comit scientifique du parc national de Guadeloupe a alert ce m me comit sur le potentiel envahissant des bambous dans la zone centrale du parc Suite cette suggestion nous avons exp riment diff rentes m thodes m caniques et chimiques de contr le de la population des bambous Puis apr s avoir effectu des recherches bibliographiques approfondies sur le glyphosate et ses impacts sur l environnement nous avons valu le risque grande chelle d une application des m thodes chimiques sur la biodiversit et la sant humaine En effet la ressource q
71. ui sert alimenter les points de captage en eau potable et agricole transite par la zone centrale du parc national Une contamination m me partielle serait lourde de cons quences sur la sant de la population de Guadeloupe Des perspectives locales de valorisation sont propos es pour les tiges qui sont situ es non loin d un acc s routier Pour les touffes lointaines il serait pr f rable d avoir une profonde r flexion concernant leurs liminations dans la zone centre du parc national Actuellement la situation n est pas encore comparable celle de la Martinique ce qui laisse un temps de r flexion au comit scientifique du parc national pour ne pas commettre des dommages irr versibles sur l environnement Translation in Portugese O SR A ROUSTEAU soberano de confer ncia universidade e membro de comit cientifico do parque national Guadalupe alerto este mesmo comito sobre potential que invade ferve na zona central do parque Apos esta sugestao experimentamos differentes m todos mec nicos e quimicos de controlo populacao dos bambus Seguidomente apos ter efectuado investigacoes bibliographicas exaustivas sobre o glifosato e os seus impactos no ambiente avaliamos o risco a grande escala de uma aplicacao dos m todos quimicos sobre biodiversidade e a saude humana Com efeito o recurso que serve para alimetar os pontos de captage de agua potavel e agricola transta pela zona central do parque national Uma contaminacao
72. urface approximative Surface approximative Surface approximative Surface approximative Surface approximative Nombre de tige Nombre de tige Nombre de tige Nombre de tige Nombre de tige O Moins de 15 O Moins de 15 O Moins de 15 O Moins de 15 O Moins de 15 Ll Entre 35 et 50 Ll Entre 35 et 50 Ll Entre 35 et 50 Ll Entre 35 et 50 Ll Entre 35 et 50 O Plus de 50 O Plus de 50 O Plus de 50 O Plus de 50 Ll Plus de 50 Observations Observations Observations Observations Observations R alis par COUDAIR K vin Reserve Mondiale de la Biosphere Parc National de la Guadeloupe Habitation Beausoleil Monteran F 97120 Saint Claude Telephone 0590 80 86 00 T l copie 0590 80 05 46 a Guadeloupe amp Parc National ARRETE N 2000 02 Portant r glementation de l usage du feu l int rieur du Parc National Le Directeur de l Etablissement Public charg de la gestion du Parc National de la Guadeloupe VU les articles R 241 35 et R 241 36 du Code Rural livre II relatifs aux pouvoirs r glementaires du Directeur du Parc National VU le d cret n 89 144 du 20 f vrier 1989 cr ant le Parc national de la Guadeloupe et notamment son article 34 2 Vu l avis du 19 octobre 1999 de la Commission Permanente du Parc national de la Guadeloupe ARTICLE ler Il est interdit de porter ou d allumer du feu sur tout le territoire du Parc national en dehors des lieux et des conditions fix es aux

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

取扱説明書 取扱説明書    HP DL160 G5 2TB SATA STORAGE SERVER (AJ674A) Network Storage Server  Paxar 7410 Printer User Manual  Lenovo ThinkCentre M75e  NAD T751 Receiver  Camión de obra y carretera  Bedienungsanleitung Instruction manual    童 里居夢 - 株式会社ショーワ  

Copyright © All rights reserved. Failed to retrieve file