Open access - ORBi - Université de Liège
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1. iffet dec a a prop sito de los mu de cad veres O ciudadela de la iaba su acci n esterilizante Sus ara la institucionalizaci n del arte ntradicci n con lo que dec a apor iuseol gica para esta obras fuera nta identificar estrategias de musei yuto analizando las iniciativas que sistiremos sobre momentos de fun intervenci n de Dubuffet sus resis 1s formas museogr ficas Alej ndose modelos de la poca en la museo useo ideal con una sensibilidad alores y preocupaciones del medio to En busca del museo ideal et anti museo museo personal 92 LA RECHERCHE D UN MUS E ID AL 65 92 2 SEM 2010 nn Ira s Y A Na a OS LA E pe LOY C LINE MUS ALISER L ART CONCEPTUEL DE SETH SIEGELAUB LAWRENCE WEINER P tradition le mus e d art donne la primaut l objet Partefact L uvre est con templer exposer conser ver dans son int gralit mat rielle et de ce fait dans son int grit Lart conceptuel comme d autres courants de la fin du xx si cle d veloppe cependant un rapport autre la mat rialit de l objet Il ne lui accorde plus le premier r le Comment d s lors dans un environnement mus al profond ment ancr dans le respect de l objet r soudre le dilemme pos par un tel mouvement en vitant un d tournement de l uvre Apparu dans le courant des ann es soixante l art conceptue2. tre Ainsi le travail mat rialis ne constitue pas la finalit de l uvre mais une concr tisation du concept qui servira alors de ferment au d veloppe ment de l id e chez le visiteur Prenons l exemple d un bon de caisse accompagn de la mention Figurative by Dan Grabanr et imprim dans un magazine grande diffusion entre une publi cit de lingerie et une autre pour une marque de tampons hygi niques Lencart n est nullement consid rer comme un objet jug pour ses qualit s plastiques mais davantage comme un document suscitant une r flexion ou un questionnement sur la consommation La constatation de Daniel Buren r v le un des m canismes ma jeurs de la mus ologie d objet Bien que l attitude contemplative soit troitement li e au mus e d art certains mouvements dont l art conceptuel rejettent une telle position La f tichisation qu elle en courage conditionne notre rapport l objet ce qui d nature notre perception des uvres conceptuelles Pour reprendre les termes de Buren ces travaux ne sont plus regard s comme des vecteurs id els ou comme des r ceptacles du concept mais comme une fin en soi S ensuivent alors une incompr hension vis vis des uvres ainsi qu une rupture entre la volont des artistes et la mise en exposition de leurs uvres Incorporer des travaux requ rant une attitude diff rente de la contemplation n cessite peut tre la modification de la logique li e l ob
3. Poinsot Jean Maro 1999 Quand l uvre a lieu L art expos et ses r cits au toris s Gen ve Villeurbanne d Institut d art contemporain Schiele Bernard amp Koster Emlyn 1998 La R volution de la mus ologie des sciences Lyon Presses universitaires de Lyon Szeemann Harald 1972 Probl mes du mus e d art contemporain en Occident Museum XXIV 1 p 5 32 Weil Stephen 1989 La v ritable res ponsabilit du mus e Les id es ou les choses p 433 449 vol 2 in Vagues Une anthologie de la nou velle mus ologie sous la direction d Andr e Desvall es Lyon d W 109 MUS ALISER L ART CONCEPTUEL LOY C 93 111 2 SEM 2010 CULTURE amp MUS ES N 16 OOO KONE de exponer las Obras vendedor de arte real reali D s sa naissance l art conceptuel veut pous aoo del es ser les limites de l art en abandonnant la mati re au profit du importancia a la concept Ce principe adopt par les artistes a des cons quences sur l LOs en a objetc la mani re d exposer dans les ann es soixante dix C est dans ce de Siegelaub 4 m s irr contexte que Seth Siegelaub marchand d art proche des concep i tan otra i n p maner tuels r alise les expositions catalogues Ces pr sentations se ma museolog a de De lo q nifestent principalement dans l espace du catalogue et non plus i Titulo Expon sage dans un espace tridimensionnel telle une galerie D un
4. uvre et sous tendent l exis Clouteau 2004 34 Ils sont jug s la s documents usage priv mais rem it conserv dans les collections S LE MUS E yse des l ments constitutifs de l uvre pr sent nous demander quelle im oncept dans le mus e d art Dans le r ements repr sent s au sein de l insti s qui y sont conserv es la mat rialit est expos e comme telle Le mus e tat originel et la restaurer si n ces ntentions de l artiste ou du groupe ne 102 SER L ART CONCEPTUEL 93 111 2 SEM 2010 eE amp MUS ES N 16 if F la A E a A f a Y 4 he 4 f 41 e E E E sont g n ralement pr sent es que par le biais d outils d interpr tation C est souvent gr ce la pr sence de ceux ci que le visi teur peut se forger une opinion ou du moins tre clair sur tel ou tel aspect de l uvre Appliqu e l art conceptuel cette atti tude reviendrait contempler par exemple une affiche de Victor Burgin Possession 1976 pour la qualit de son lettrage de son agencement ou de l impression Le concept s en trouverait amoin dri Sans compter qu il r gne au sein de l institution mus ale une n cessit de fixer les choses Cela engendre des situations quelque peu incongrues face aux uvres conceptuelles Reprenons l exemple de One and Three Chairs de Joseph Kosuth L uvre est r gie par un certificat expliquant comment le travail doit
5. vidence une cat gorie singuli re d objets les exp ts textuels Les travaux conceptuels sont en effet consti tu s de certificats propositions commentaires et d clarations De nombreux artistes ont jou sur l importance de l crit commentant leurs travaux et r digeant une multitude de textes en relation avec Part qu ils laborent Kosuth 1991 Buren 1991 Ces documents permettent de d velopper des approches diff rentes de la cr ation conceptuelle Ils entretiennent un rapport particulier l uvre Pour certains artistes tout document fait partie int grante de l uvre C est le cas de Douglas Huebler qui va jusqu d clarer que ce que je dis fait partie de l uvre d art Harrison amp Siegelaub 1969 203 Pour d autres ils rev tent une valeur plus documentaire relatant le souvenir d une action ou apportant de plus amples explications et pr cisions Ainsi la seule trace conserv e des Oral Conversa tion de lan Wilson est la lettre dat e et sign e relatant l entretien venant d avoir lieu Dans une troisi me configuration ils sont la fois uvre et commentaire Les reproductions de d finitions accom pagnant les blow ups de Kosuth constituent un fragment de l uvre et n existent qu en tant que tel Elles permettent l artiste de jouer sur la redondance pour souligner que la forme mat rielle n est pas importante Ces crits peuvent donc tre consid r s comme partie de l uvre ou selon l
6. 111 2 SEM 2010 CULTURE amp MUS ES N 16
7. Seth Siegelaub 3 Cette notion d artefact comme illus tration est corrobor e par le carton d invitation qui stipule bien qu il n y a pas d objets au sein de l exposition D ailleurs huit travaux sont seule ment pr sent s pour trente deux uvres mentionn es 4 Pour reprendre les deux exemples cit s il est signal dans le Catalogue que l emplacement exact de l uvre de Buren sera annonc chaque se maine dans un hebdomadaire fran ais En ce qui concerne Joseph Kosuth le catalogue mentionne que l ou vrage de Joseph Kosuth est situ sur la Route 70 14 4 kilom tres au nord est de Portales New Mexico se trou vant droite de la route Siegelaub 1969 n p 5 Siegelaub explique ainsi qu il a essay 6 7 d viter de nuire aux conditions de vision en gardant l exposition aussi uniforme que possible en ne comp tant pas sur une information verbale ext rieure comme les introductions de catalogue les titres th matiques etc Harrison amp Siegelaub 1969 202 La d marche de mus alisation est dans ce cas analys e en tant que processus scientifique comprenant le travail de pr servation de re cherche et de communication On pensera notamment certains affichages sauvages de Daniel Buren ou la parution de propositions de Kosuth dans des journaux quotidiens 8 Graham Dan Untitled Figurative 1968 9 Daniel Buren accompagne r guli re ment ses travaux de docume
8. agenc sous la artiste est attribu suivant l ordre a MUS ALISER LAR LOY C 93 111 CULTURE de M que cr atrice influenc e par la phi canisation Je pense notamment une s rie de travaux sur des d fini fin de mettre l accent sur la percep bjet ou d une id e Titled Art as o Sol LeWitt qui utilise le pro a non objectalit est pr n e il n en at riel reste pr sent Les artistes qua une multitude de moyens afin de t donc l uvre sculpture livre d ar crit mural performance etc allant on formelle l uvre n existant que on L objet expos n est d s lors plus es mais pour sa potentialit vo ne and Three Chairs de Joseph Ko ties une chaise une photographie duction de la d finition dudit objet ze sa forme qu il soit en bois ou en _a redondance mise en vidence par rage le concept et la perception que gt une chaise l une uvre d art conceptuelle dans ervons une mutation du rapport ent de son statut La mat rialit de mus e inverse ainsi le rapport objet dements du mouvement Il convient r solution cette inversion inten int un d tournement du concept et ation serait de s inspirer de la mu _e sciences et de soci t pour viter bjet mat riel Une bauche de telles e aux origines du mouvement roches des artistes tentent de mettre rs leurs expositions Ces derni res Jurrait tre une pr sentation d
9. cr ation plus grande chelle Par exemple en 1992 Joseph Kosuth est invit au Brooklyn Museum pour mon ter une exposition temporaire Sur le th me de la libert artistique The Play of the Unmentionable regroupe alors une s lection de pi ces de la collection choisies par l artiste L exposition s apparente ici en quelque sorte une uvre de grande envergure englobant d autres objets d art Dans le m me ordre d id es nous pouvons galement voquer Peter Greenaway cin aste qui apporte un clai rage nouveau La Ronde de nuit de Rembrandt en la transformant en spectacle anim Les uvres s lectionn es par les deux ar tistes participent de cette mani re un concept plus large en tant que fragments Mais elles nen demeurent pas moins objets d art avec toute l attention que ce statut implique savoir que les artistes ne pouvaient pas en disposer librement sans aucune restriction 103 MUS ALISER L ART CONCEPTUEL ELOY C 93 111 2 SEM 2010 CULTURE amp MUS ES N 16 A contrario nous pouvons remarquer que les mus es de sciences et de soci t tissent des liens diff rents voire inverses entre objet mat riel et concept Dans ces institutions les objets sont au service d une id e plus g n rale qu il s agisse de retracer l histoire d une soci t ou d expliquer un ph nom ne scientifique particu lier Dans ce cas les institutions mus ales multiplient les approches par les artefacts repro
10. des lque sorte un lieu de jugement de connaissance ie flexion Ce parall lisme pose de nouvelles e Eo en A d une telle application de la EREA i a a Sens Cene d marche n cesalteralecile une conception nouvelle du pens Cette d marche n cessiterait rang san mus e d art Le changement de statu o A ifiera t il d s lors le d roulement des mission quel pe au mus e Et qu exposerait en eta 2 me bas sur la mus ologie d id es Le mouvement en 0 e a les mus es de sciences pr sentent des iodo a i dre d art particuli res issues du mouvement conceptuel C E Universit de Li ge i 14 juin 2007 Manuscrit re u le 14 juin 20 7 Version r vis e re ue le 27 f vrier O 2 version r vis e re ue le 7 d cembre i 00 Article accept pour publication le 11 d cem 106 MUS ALISER L ART CONCEPTUEL LOY C 93 111 2 SEM 2010 CULTURE amp MUS ES N 16 NOTES 1 l origine si l uvre devait subir un d placement les propri taires n taient nullement dans l obligation de transporter la chaise en question Il suffisait de prendre n importe quel Si ge disponible sur place de le pho tographier et de les disposer suivant les indications de l artiste 2 O objects O painters O sculptures 4 artists 1 Robert Barry 1 Douglas Huebler 1 Joseph Kosuth 1 Lawrence Weiner 32 works 1 exhibition 2000 catalogs 4 52 st New York 5 31 Ja nuary 1969 212 288 5031
11. e Sans mat rialisation l uvre existe toujours De ce point de vue nous pourrions galement attribuer l objet le statut d artefact docu mentaire en ce sens qu il transmet le concept C est la raison pour laquelle les artistes conceptuels recourent une diversit de documents textes formes etc permettre d acc der au message principal Ils multiplient les sources de diffusion l exemple de Weiner qui nonce son concept sous la forme d crit mural pla quettes et drapeaux ils accordent une flexibilit dans la mat ria lisation comme Joseph Kosuth et ses chaises afin de mettre en vidence le concept qui fait uvre LE MUS E D ART VERS UN LIEU DE JUGEMENT DE CONNAISSANCE L regard port sur les expositions catalo gues de Siegelaub et sur le mouvement qu elles pr sentent sou l ve de nombreux questionnements tant sur les uvres qui manent de l art conceptuel que sur leur mus alisation Les dif f rents l ments et rapports d velopp s ci dessus tendent d montrer que l institution mus ale dans sa conception actuelle peut difficilement montrer conserver tudier et expliquer l art conceptuel si elle reste dans une logique objectale La proposition voqu e en introduction est d viter d accorder le premier r le l objet mat riel en s inspirant de la mus ographie d id es telle qu elle est pratiqu e dans les mus es de sciences et de soci t En nous basant
12. est souvent un certificat sous la forme d une lettre adress e l acqu reur C est ce dernier que revient le choix de f rents l ments et l mat rialiser ou non l uvre Ainsi dans un de ses statements E montrer que l instit F o d velo l artiste explique que la pi ce peut tre r alis e par lui ou par une f peut difficilement ton mus ale c tierce personne mais qu elle ne doit pas n cessairement tre r a conceptuel si elle r A conserv lis e Il y stipule galement que chacune de ces possibilit s ala E La proposition Pla dans une log m me valeur et correspond chaque fois l intention de l artiste le premier r le Te o troc Il appartient l acqu reur ventuel de pr ciser les conditions de E d id es telle quel Es die ce r alisation de l uvre Siegelaub 1969 n p La libert est donc KE quete est pratiqu e dar de soci t En no laiss e d ex cuter ou non le concept de le moduler Pour Straight E s ologie d rl E gie de Jean Davallon Davallon E gues de Siegelaub et sur le mouver A l ve de nombreux questionnemer manent de Part conceptuel que su 5 104 MUS ALISER L ART CONCEPTUEL LOY C 93 111 2 SEM 2010 CULTURE MUS ES N 16 105 MUS ALISER L ART CON ELOY C 93 111 2e CULTURE amp MUS marquer que les mus es de sciences _ diff rents voire inverses entre s ces institutions les objets sont au le
13. est v ritablement l exposition L exp rience de January 5 31 1969 se poursuit par deux pr sentations du m me type se d roulant dans les mois qui suivent Lors de March 1 31 1969 le marchand d art convie trente et un artistes dont Joseph Kosuth Sol LeWitt ou encore lan Wilson lui envoyer la proposition d un travail Cette derni re est reprise dans un catalogue agenc sous la forme d un calendrier chaque artiste est attribu suivant l ordre alphab tique un jour du mois 5 MUS ALISER L ART CONCEPTUEL LOY C 93 111 2 SEM 2010 A ti non de mars au cours duquel il lui est propos de A Se p son projet Par exemple Joseph Kosuth s engage r a es restent Idea as Idea Investigation 3 le 18 mars Quelques es blanches suite au non envoi de propositions d as E 2 rticipation ces cr ateu LeWitt Malgr ce refus de pa ic S galement AOA dans ER par le HR se E i anuary Show quelq blanches dat es Si lors du J i tration est le ca ne ie ici le seul lieu de monstra r sent s dans la galerie ici a on Il n existe aucune assurance que les ns soient ve ro O E i sn diali donc marche de Siegelaub se ra i visuelle des uvres La d mar a ns 2 vaux mat rialis s dans P en ne pr sentant plus de tra gt ereer Ad D clinant toujours le m me ee ad oo osition catalogue du marchand est July August da pro a ces trois mois onze artistes sont invit s r a E stalle un jets r partis
14. id es w la strat gie objectale gt OSITIONS LOGUES SIEGELAUB DVANTES tuel s accompagne d un d veloppe es particuli res Ces pr sentations graphie traditionnelle offrent une 94 L ART CONCEPTUEL 3 111 2 SEM 2010 2 Ss ca a Z nama r approche en accord avec les travaux bas s sur le principe de la primordialit de l id e par rapport la mat rialit de l objet Elles sont majoritairement l uvre de critiques d art et de marchands ayant soutenu le mouvement d s son apparition Parmi ces ac teurs promouvant alors l art conceptuel se d tache un personnage central Seth Siegelaub Proche de nombreux artistes ce mar chand d art new yorkais est conscient que l art conceptuel requiert une forme nouvelle de pr sentation Suite cette r flexion lui vient l id e de concevoir ce que l on nomme commun ment des expositions catalogues Parce que la mat rialisation des concepts en objets sp cifiques est secondaire un espace tridimensionnel n est pas requis ou rest du moins pas n cessaire leur pr sen tation Le principe est simple il s agit d exposer les uvres concep tuelles dans l espace d un catalogue Les artistes diffusent ainsi leurs travaux sous la forme de sch mas croquis photographies etc La plupart des propositions ne seront pas concr tement mat rialis es Cette exp rience novatrice est pr c d e de November 1965 r unissant vingt huit propositions de
15. intention de l artiste ventuel de pr ciser les conditions de zelaub 1969 n p La libert est donc concept de le moduler Pour Straight 104 a __ISER L ART CONCEPTUEL 93 111 2 SEM 2010 E amp MUS ES N 16 is the Gate but Water finds its own Level Grand Curtius de Li ge 2009 le concept est pr sent la fois sous la forme d un texte coll sur une des grandes baies du mus e de plaquettes m tal liques et de drapeaux flottant sur les ponts de la ville L institution mus ale a donc choisi de mat rialiser le concept mais dans des temporalit s diff rentes Le texte est d finitif tandis que les dra peaux sont pr sents uniquement au moment de l inauguration Cependant tous les l ments qu ils soient permanents ou tem poraires ont pour l artiste la m me valeur car ils participent tous la propagation du concept Ce qui est consid r comme authentique est le concept trans mis gr ce au certificat En accord avec le mouvement conceptuel l id e est l uvre m me primordiale Elle acquiert le statut d uvre dans le sens o c est ce concept qui doit tre conserv et expos En tant que mat rialisation de celui ci l objet rev t deux statuts la fois distincts et compl mentaires Il n est pas enti rement uvre en tant que tel mais est quand m me un avatar de celle ci Comme l a d clar Weiner la pi ce n a pas besoin d tre r alis
16. l uvre l objet mat rialis et le catalogue Pr cisons les choses Les uvres conceptuelles comme toute cr ation artistique sont destin es tre montr es d une mani re ou d une autre et donc n cessitent un support de diffusion Ce dernier prend la forme du catalogue choisi pour sa facilit de reproduction et d envoi mais aussi pour son caract re tr s mus al Dans l esprit du commissaire cette publication n est pas consid r e comme secondaire l exposition Elle est r elle ment la pr sentation publique d id es de concepts qui pr valent sur la concr tisation mat rielle De ce fait elle est con ue comme un espace bidimensionnel dans lequel sont agenc s divers travaux conceptuels repr sent s principalement par leurs propositions Ces derni res forment une partie de l uvre conceptuelle dont la r alisation concr te n est pas visible pour le public T moignages de son existence elles sont le support de la cr ation permettant 97 MUS ALISER L ART CONCEPTUEL C LINE LOY 93 111 2 SEM 2010 CULTURE amp MUS ES N 16 FR i Re Den SE RSS A a EE PER rs z Sna D a o ME Erin a Pa e rs ar 72 LOS a A es a or ES mms de mn A em TE Ae Em Dee aa LE mure A ae EURE nz e PA pra Er AS TI E w TE Ceibo a mr e O PeT RTS i 54 n j l artiste Dans les d acc der au concept g n ral mis
17. mus e p 337 378 in Vagues Une anthologie de la nouvelle mu s ologie sous la direction d Andr Desvall es Lyon d W D otte Jean Louis 1993 Le Mus e l origine de l esth tique Paris d de L Harmattan Desvall es Andr 1992 Vagues Une anthologie de la nouvelle mus olo gie Lyon d W r flexion Concepts fondamentaux de mus ologie p 19 56 in Museo logy Back to Basics Mus ologie Revisiter nos fondamentaux Work ing Papers QSS 38 Morlanwelz d ICOM Mus e royal de Mariemont Drouguet No mie 2007 Quand Par tiste contemporain joue au mus o graphe CeROART Publication en ligne lt http ceroart revues org index358 html gt Page consult e le 10 ao t 2010 loy C line 2006 L Art conceptuel et son exposition au sein du mus e Regard critique partir de trois ar tistes conceptuels Marcel Brood thaers Daniel Buren Joseph Kosuth M moire de licence Histoire de l art arch ologie musicologie Uni versit de Li ge loy C line 2007 Linstitutionnali sation de l art Essai critique sur l ap proche mus ographique face aux uvres contemporaines Le cas de l art conceptuel et des livres d ar tiste ArtGFact 26 p 25 28 Falgui res Patricia 2000 L exposi tion immat rielle Notes pour une histoire Art Press 21 p 60 63 Gob Andr 2009 Le jardin des Viards ou les valeurs de la m
18. qu il s agisse de retracer l histoire in ph nom ne scientifique particu s mus ales multiplient les approches 1s et autres documents et ce pour jel De plus il est fr quent que les tes pour cr er des productions sp sations pour appuyer une d marche mmes la Grande Halle de la Vil uvres d art pour enrichir son dis hommes et animaux L exposition 1 au Mus um d histoire naturelle nce et fiction les diff rents avatars nt dans l art Ce m me ph nom ne ns ethnographiques o certains ar oser un autre regard sur l ethnogra d un th me qui les touche Pour citer e orpheline cherche ailleurs meilleur s e qu b cois de Culture populaire ane Double vie aux objets partici entaire Les ustensiles li s la fabri it t m tamorphos s en bestiaire Les objets ont ainsi t assembl s ement libre FUEL DANS LE MUS E _ sur le rapport multiple entre artefact ions nous poser la question du sta 1 Il semble que ce dernier recouvre affet se r v ler en tant que document tique artistique de Lawrence Weiner hypoth se Lorsqu une institution ac artiste le seul l ment authentique un certificat sous la forme d une lettre t ce dernier que revient le choix de Ainsi dans un de ses statements e peut tre r alis e par lui ou par une 2 ne doit pas n cessairement tre r a que chacune de ces possibilit s a la 1 chaque fois l
19. Lawrence Weiner au sein d un m me ouvrage Mais elle se concr tise principalement en trois expositions datant de 1969 January 5 31 1969 March 1 31 1969 et July August September 1969 La premi re est probablement celle qui se rapproche le plus d une exposition classique Regrou pant quatre artistes new yorkais elle ne pr sente aucun objet ni peinture ni sculpture selon le carton d invitation Seuls quelques travaux sont pr sent s au sein de l espace de la galerie mais les sentiel r side en la pr sence d un catalogue Chaque artiste se voit attribuer dans la publication quatre pages agenc es selon une configuration pr cise Deux pages sont consacr es des photo graphies qui ne correspondent pas n cessairement aux travaux expos s la troisi me consigne la liste de huit uvres et enfin la quatri me page reprend une d claration de l artiste Les uvres expos es par l entremise du catalogue ne sont pas concr tis es mat riellement Les objets savoir les travaux mat rialis s sont dans ce cas consid r s comme des illustrations tout au plus en compl ment du catalogue Ce dernier ne comprend aucune intro duction ou explication du commissaire de l exposition Il n a pas pour fonction de fournir des informations suppl mentaires qu elles soient historiques biographiques ou critiques Il n est a priori ni un souvenir emporter chez soi ni un ouvrage destin une tude approfondie du mouvement Il
20. Papers ss 38 Morlanwelz d ICOM Mus e royal de Mariemont Drouguet No mie 2007 Quand l ar tiste contemporain joue au mus o graphe CeROART Publication en ligne lt http ceroart revues org index358 html gt Page consult e le 10 ao t 2010 loy C line 2006 LArt conceptuel et son exposition au sein du mus e Regard critique partir de trois ar tistes conceptuels Marcel Brood thaers Daniel Buren Joseph Kosuth M moire de licence Histoire de l art arch ologie musicologie Uni versit de Li ge loy C line 2007 Linstitutionnali sation de l art Essai critique sur l ap proche mus ographique face aux uvres contemporaines Le cas de Part conceptuel et des livres d ar tiste Art amp Fact 26 p 25 28 Falgui res Patricia 2000 Lexposi tion immat rielle Notes pour une histoire Art Press 21 p 60 63 Gob Andr 2009 Le jardin des Viards ou les valeurs de la mus a 1 lisation CeROART Publication en ligne lt http ceroart revues org 2 index1326 html gt Page consult e le 10 ao t 2010 t Gob Andr amp Drouguet No mie S 2006 La Mus ologie Histoire d ve o loppements enjeux actuels Paris Armand Colin Godfrey Tony 2003 L Art conceptuel l Paris d Phaidon Harrison Charles amp Siegelaub Seth 1969 On exhibitions and the World rt at large Studio In
21. S positions catalogues de Siegelaub est e uvre objet qui s exerce au sein de cette attitude n est pas poursuivie par quiert les uvres conceptuelles Il ne ss de la d marche de Siegelaub et des difficilement se concevoir sans uvres ant de l art conceptuel exposer uni juit en estomper le concept et donc se les artistes souhaitent l objet est re 3n et l id e qu il v hicule est rel gu e tons d s lors une inversion des ob ouvement qui s opposait justement t sa f tichisation et une attitude de 100 LISER L ART CONCEPTUEL 93 111 2 SEM 2010 LE amp MUS ES N 16 A ART EE ET Al a me TR n r A ss DE e EP ET a ny 4 El nt E contemplation l gard de ce dernier Daniel Buren explique ainsi les difficult s rencontr es et provoqu es par un tel comportement qui d teint in vitablement sur l attitude des visiteurs m mes Beau coup m ont reproch et me reprochent encore le r ductionnisme quasi absolu de mon travail La raison principale de ces cri tiques et qui r v le particuli rement ceux qui les prof rent est caus e par l habitude que les gens ont de regarder une peinture ou un objet expos comme une fin en soi Autrement dit de regarder le mat riau visuel que j emploie comme un tableau Buren 1991 291 C est qu trop regarder les objets dans leur mat rialit on peut arriver perdre de vue leur v ritable raison d
22. app sont majoritairement l uvre d ayant soutenu le mouvement teurs promouvant alors l art con central Seth Siegelaub Proct chand d art new yorkais est con une forme nouvelle de pr sen vient l id e de concevoir ce qu expositions catalogues Parce q en objets sp cifiques est secon n est pas requis ou n est du mc tation Le principe est simple il s tuelles dans l espace d un catalog travaux sous la forme de sch m plupart des propositions ne sero f Cette exp rience novatrice r unissant vingt huit proposition m me ouvrage Mais elle se cc expositions datant de 1969 Jam et July August September 196 celle qui se rapproche le plus d pant quatre artistes new yorkai ni peinture ni sculpture selon le travaux sont pr sent s au sein d sentiel r side en la pr sence d ur attribuer dans la publication q configuration pr cise Deux pag graphies qui ne correspondent expos s la troisi me consigne la quatri me page reprend une d expos es par l entremise du cat mat riellement Les objets sav dans ce cas consid r s comme compl ment du catalogues Ce de duction ou explication du comm pour fonction de fournir des infor soient historiques biographique un souvenir emporter chez soi r approfondie du mouvement Il e L exp rience de January 5 31 sentations du m me type se d rc Lors de March 1 31 1969 le ma artistes dont Joseph Kosuth Sol lui envoyer la proposition d un ti dans un catalogue
23. ce l entr e sr premi re tape de mus alisation avan cons y ros ng msi not de l art conceptuel idos Je pe RE il serait int ressant d aborder E a l institutio de ces expositions catalogues Par la suite FR En ee z biais du catalogue ont t O termi PoR dd institutions mus ales Une fois l exposition ai LONDE ce Sa en question pourrait acqu rir gris y qe ea ea de historique relatant une action pass e Bien al 7 a gr ments de cr ations conceptuelles ces E contiennen pa Aaa ne sont pas pour autant ae MEN t ou accidentellement invisibles Moeglin Sa d 06 TA tant que t moignages A N a pri t r partis dans e ee P parole hp Georges Pompidou ee e ser pre de chaque exposition conserv E aital les r serves del biblioth que a PO e a es 2 9 egards PUIS Ns a bl ol pira as expos es dans des Node eee s de cartels Elles subissent donc O biet Rda s alisation et acqui rent de ce fait le statut d o Ja E er Aira n est plus l exposition mais devient son par r sultat du processus de mus alisation EPT L UVRE LE CONCEPT L OBJET ET LE MUS E f PORT DANS CEUVRE CONCEPTUELLE ET OBJET MAT RIEL QUEL RAP LE MUS E D ART i ub est e d montrent les expositions catalogues s i de Den de paradigme uvre objet qui s exerce ewar SS E a endant cette attitude n est pas RS p sede qui acquiert les ceuvres conceptue a ee don eu de traces de la d marche de Siegelau e ma ERE A d art peut difficilement se conce
24. contempler pa Burgin Possession 1976 pour agencement ou de l impression 1 dri Sans compter qu il r gne au 4 n cessit de fixer les choses Cela peu incongrues face aux uvres ce de One and Three Chairs de Jose un certificat expliquant comment mode d emploi contient en fait gn es d une documentation sa coup e d un dictionnaire Le certif disposer une chaise dans l espace in situ et la pr senter avec l agrandi ces prescriptions y sont indiqu es un siege se trouvant sur place C la perception que nous avons d un chaise particuli re a t utilis e pou l ment unique d authentification 1 de l uvre est donc conserver L remplac Or lors d un pr t de l que le mus e d place l enti ret des Le fait que le travail soit reproduit l authenticit du concept et donc li ainsi d tre en accord avec le prin Dans ce cas ci en voulant conserver travestit l essentiel de la proposition Ce rapport symptomatique entre quand des interventions particuli re la demande de l institution Les o alors le support d une cr ation plus en 1992 Joseph Kosuth est invit au ter une exposition temporaire Sur le The Play of tbe Unmentionable regr pi ces de la collection choisies par lar ici en quelque sorte une uvre de d autres objets d art Dans le m me galement voquer Peter Greenaway c rage nouveau La Ronde de nuit de R en spectacle anim Les uvres s
25. d uvre de l art sont sou la qualit du dessin du traitement c Ils refl tent en g n ral un savoir rte le g nie de l artiste C est l une ient de les conserver en l tat Les ancepts Ce n est plus un savoir faire Elles apparaissent uniquement au tration initi par le catalogue Elles ifestation mais le catalogue en per accessible au spectateur remment des interrelations usuel exposition Le plus souvent l objet de l attention mus ale C est autour nn Il se place au sommet du triangle wec la pr sentation qui n a aucune is dans la perspective des mus es oncept remplace ici l objet mat riel 1 secondaire voire accessoire e mani re primordiale dans les rap 1sid r la limite du champ exposi ompl mentaire le catalogue prend ns les relations et inversement ce stitutif de la pr sentation Pobjet accessoire Cette inversion fait cho t riel refl t e travers l art concep O AAA x LART CONCEPTUEL 3 111 2 SEM 2010 RO MIS FES N 16 LE CATALOGUE COMME D MARCHE DE MUS ALISATION La r alisation d une exposition catalogue mettant en avant les principes de l art conceptuel n a pu exister que gr ce au concours du marchand d art et des artistes Il est vrai que les publications de Seth Siegelaub sont le reflet d une poque et seule la situation en dehors des limites institutionnelles les a probablement rendues possibles Le r le du marchand est ici p
26. de Paris la diff projets sont concr tis s mat anique point de rassemblement le catalogue Dans ce dernier 1x accompagn s de deux pho es sur leurs emplacements Seth Siegelaub fonctionnent s propositions mat rialisation ibl es dans un catalogue qui La d nomination des exposi 1x dates durant lesquelles elles une certaine syst matisation a on de proc der pour parvenir e varie Ainsi si January 1 31 pr sentation de Part concep es deux autres se d veloppent ialit s diff rentes March 1 31 ravail est r alis ou non un temporelle n est envisageable catalogue permet d s lors le m me espace temps inacces rocessus pourrait s apparenter _esquelles les artefacts ne sont rapport particulier que sur la ber 1969 par contre les uvres lit trois mois mais ne coexis talogue se transforme alors en r union spatiale des travaux n n est pas envisag e comme f CONCEPTUEL 11 2 SEM 2010 support de m diation compl mentaire la pr sentation Elle n est pas r ductible un auxiliaire d exposition En d autres termes le catalogue n est pas comme de coutume subordonn l expo sition d une s rie d objets Il est premier voire autosuffisant Moeglin Delcroix 1996 108 Tel que l explique Siegelaub dans mon esprit l exposition existait tout fait compl tement dans le catalogue Moeglin Delcroix 1997 142 A travers l exemple des expositions catalog
27. ductions et autres documents et ce pour transmettre le message essentiel De plus il est fr quent que les mus es fassent appel aux artistes pour cr er des productions sp cifiques ou empruntent des cr ations pour appuyer une d marche particuli re Ainsi B tes et bommes la Grande Halle de la Vil lette en 2007 utilise certaines uvres d art pour enrichir son dis cours sur les relations entre hommes et animaux L exposition Dragons entre science et fiction au Mus um d histoire naturelle en 2006 pr sente entre science et fiction les diff rents avatars de cet tre mythique si pr sent dans l art Ce m me ph nom ne se retrouve dans les expositions ethnographiques o certains ar tistes sont sollicit s pour proposer un autre regard sur l ethnogra phie ou une facette diff rente d un th me qui les touche Pour citer un exemple le collectif Farine orpheline cherche ailleurs meilleur est invit en 2003 par le mus e qu b cois de Culture populaire Trois Rivi res afin d offrir une Double vie aux objets partici pant la transformation alimentaire Les ustensiles li s la fabri cation et l alimentation ont t m tamorphos s en bestiaire fantastique par le collectif Les objets ont ainsi t assembl s superpos s de mani re totalement libre STATUTS DE L OBJET CONCEPTUEL DANS LE MUS E Au regard de la r flexion sur le rapport multiple entre artefact uvre et concept nous pouvo
28. e mani re rence Wiener g n rale cette pratique mise en place par Siegelaub engendre des f Claves Exvosieie questionnements sur l importance de l objet au sein de exposi f APOsICI n c tion art et de l institution mus ale Ces derni res accordent Partefact un r le pr pond rant qui est amoindri par les artistes conceptuels Les expositions de Siegelaub et de mani re plus g n rale l art conceptuel nous pr sentent ainsi une autre vision de l exposition plus proche de la mus ologie d id es Titre Mus aliser l art conceptuel de Seth Siegelaub Lawrence Weiner Mots cl s Mus alisation exposition catalogue objet concept 3 i uvre j En the very outset conceptual art attempted A to push back the boundaries of art by leaving the matter itself to one side in favour of the concept The principle adopted by the art 4 ists impacted on how they exhibited in the seventies It was in this context that the art dealer Seth Siegelaub working in close col E laboration with conceptual artists produced the exbibition cata f logues In these publications art was placed in the space of a E catalogue rather than in a tri dimensional space like an art gal A lery In a general sense the idea pioneered by Siegelaub raises 4 ig questions about the importance of the object in museum type in a i stitutions These give a preponderant role to the artefact which is a 14 played down by conceptual arti
29. elate galement le cas de la photographie de la chaise A chaque d placement du blow up la chaise doit tre photographi e in situ Or l auteur explique qu il y a d j eu exposition de l uvre avec une diff rence de fond entre Pin situ et la photo le repr sentant conserver une photographie appartenant un blow up de Kosuth devient contradictoire puisque la photo doit repr senter lob jet dans l exposition m me o l uvre est montr e Clouteau 2009 9 13 Ce spectacle s est d roul au Rijks museum d Amsterdam du 2 juin au 6 ao t 2006 14 Exposition du 5 avril au 6 novem bre 2006 la Grande Galerie de volu tion Dragons entre science et fiction retrace et analyse tous les types de repr sentations de cet hybride tra vers le temps et l espace et son im plication symbolique Voir ce sujet le catalogue de l exposition 2006 Cf bibliographie 15 Exposition du 20 juin 2003 au 3 oc tobre 2004 Le sujet de l artiste mus ographe a t trait par No mie Drouguet dans le cadre du colloque Exposer et communiquer Des u vres des artefacts des id es Li ge Bruxelles du 24 au 26 octobre 2007 Il est galement l objet d un article publi en ligne en 2007 sur le site du CeROART Drouguet 2007 Cf biblio graphie MUS ALISER L ART CONCEPTUEL LOY C 93 111 2 SEM 2010 CULTURE amp MUS ES N 16 R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES Absal
30. elf to ept The principle adopted by the art bibited in the seventies It was in this Seib Siegelaub working in close col artists produced the exbibition cata s art was placed in the space of a ri dimensional space like an art gal gt idea pioneered by Siegelaub raises nce of the object in museum type in gt nderant role to the artefact which is l artists Siegelaub s exhibitions and lly give us another vision of the exhi eology of ideas iceptual Art From Seth Siegelaub to om exbibition catalogue object con conceptual siempre quizo rechazar los referencia al concepto mas que a la _vo consecuencias en las maneras 110 _ ER L ART CONCEPTUEL 93 111 2 SEM 2010 amp MUS ES N 16 de exponer las obras en los a os setenta Asi Seth Siegelaub vendedor de arte realiza exposiciones cat logos Las muestras se realizan dentro del espacio del cat logo y no mas en un espacio tradicional tal como la galer a Esta manera de hacer cuestiona la importancia del objeto en la exposici n de arte y en el museo Los museos dan m s importancia a los artefactos Las exposiciones de Siegelaub de manera general de arte conceptual nos presen tan otra visi n de lo que es una exposici n que se parece a la museolog a de ideas T tulo Exponer el arte conceptual de Seth Siegelaub y Law rence Wiener Claves Exposici n cat logo objeto concepto obra 111 MUS ALISER L ART CONCEPTUEL LOY C 93
31. en place par ts peu rares cas o il y a mat rialisation January 2 PR a vent tre consid r s comme des a I mani re secondaire lls ne pr valent pas sur tes on r f renc es par les propositions Ils ne a a gt o na tant qu illustration comme un exemple par rialisation de l uvre j jer dr ps triangulaire est instaure entre les nn ses a position Aucun na de signification sans Ses E pot tefois un r le bien distinct le catalogue en tant qu a quelle qu elle des propositions En r gle g n rale une ae e a soit n est en aucun Cas consid r e comme bai nd ception se pr sente toutefois jos ee Soi de ee ste lepoon l instar de toute es tation le catalogue est pr sentement SE vibes des uvres Il ne peut tre envisage comme u E ti re mais ne peut exister en tant qu mo AA e a a a valoriser un D a e TNE de l art sont sou ncept et non un savo S a a es et expos s pour la qualit du dessin du E n savoir des surfaces ou des mat riaux etc Ils re PE nd eo faire artistique et en quelque sorte a abat ere des raisons pour lesquelles il convient de les sense uvres conceptuelles sont des concepts Ce de pi De qui est pr n mais une r flexion Elles apparal bai em re qu ip sa por mnt np le catalogue en per istent en dehors de cette m LL certaine concr tisation accessible p sr a pon Le rapport est ici institu diff remment z n t voqu es au sein d une exposition Le plu prep us ou Parte
32. es New Mexico se trou vant droite de la route Siegelaub 1969 n p 5 Siegelaub explique ainsi qu il a essay d viter de nuire aux conditions de vision en gardant l exposition aussi uniforme que possible en ne comp tant pas sur une information verbale ext rieure comme les introductions de catalogue les titres th matiques etc Harrison amp Siegelaub 1969 202 6 La d marche de mus alisation est dans ce cas analys e en tant que processus scientifique comprenant le travail de pr servation de re cherche et de communication 7 On pensera notamment certains affichages sauvages de Daniel Buren ou la parution de propositions de Kosuth dans des journaux quotidiens 8 Graham Dan Untitled Figurative 1968 9 Daniel Buren accompagne r guli re ment ses travaux de documents tels 107 les photos souvenirs et autres com mentaires 10 Ivan Clouteau aborde de mani re approfondie le statut et le r le de ces certificats et notations dans un article de Culture Mus es 2004 Il y relate par ailleurs l exp rience d un conser vateur qui inventorie les certificats tant donn leur valeur de t moigna ges des pi ces conceptuelles Clou teau 2004 33 11 On pensera aux cartels explicatifs audio guides et autres supports per mettant de donner une explication g n rale de l uvre sans en pertur ber la vision 12 Au sujet de la m me uvre Ivan Clou teau r
33. es cas davantage comme des supports de m diation Au sein des exp ts textuels est r serv e une place pr dominante aux certificats et modes d emploi Ceux ci sont les ga rants des bonnes conditions de pr sentation selon les intentions de l artiste et de l authenticit de la pi ce Ils peuvent tre envisa g s comme une mat rialisation de l uvre et sous tendent l exis tence de la chose montr e Clouteau 2004 34 Ils sont jug s la plupart du temps comme des documents usage priv mais rem placent l objet habituellement conserv dans les collections OBJET VERSUS CONCEPT DANS LE MUS E Dans la continuit de l analyse des l ments constitutifs de l uvre conceptuelle nous pouvons pr sent nous demander quelle im portance est accord e au concept dans le mus e d art Dans le cas de la majorit des mouvements repr sent s au sein de l insti tution mus ale et des uvres qui y sont conserv es la mat rialit prime l id e L uvre d art est expos e comme telle Le mus e s engage la conserver en l tat originel et la restaurer si n ces saire L id e g n rale et les intentions de l artiste ou du groupe ne 102 MUS ALISER L ART CONCEPTUEL LOY C 93 111 2 SEM 2010 CULTURE amp MUS ES N 16 A sont g n ralement pr sent es q tation C est souvent gr ce la teur peut se forger une Opinion ou tel aspect de l uvre Appliq tude reviendrait
34. fact est au centre de l attention mus ale E dc de lui que se construit l exposition Il se place pp depa des rapports Il est en relation avec la pr sen pee con d tre sans lui du moins dans la perspectiv pa d ard En qualit d uvre le concept remplace ici Pobje en p rel ue dans une position secondaire ee E m et e E se positionne de mani re se aa n on rts alors qu il est souvent consid r la limite du a pe pa Ce qui tait jug comme compl mentaire le catalogu is Ps e a importante dans les relations t R A a Ein a comme constitutif de la pr sentation 10D i i ion fait cho devient compl mentaire voire accessoire Cette inversion Pinversion concept objet mat riel tuel refl t e travers l art concep 98 A MUS ALISER L ART CONCEPTUEL LOY C 93 111 2 SEM 2010 A CULTURE amp MUS ES N 1 E PA 3 ie qu Re EE ESE a E Ta ta e Je D CPE LE CATALOGUE COMME D La r alisation d une e principes de l art concep du marchand d art et de de Seth Siegelaub sont le en dehors des limites ins possibles Le r le du m pas en faveur d un marcl fusion de lart conceptue de jouir d une certaine lit Il convient toutefois d demander si elle peut t mus alisationt Peut on sions de pr servation rec assimil es au mus e Il seulement une part de f diation Ils ne pr sentent et par l des uvres m d informations sur celles i
35. fonction une fois celle ci termin e Il laisse pourtant une trace de ce qui s est produit et des diff rentes pro positions qui ont t labor es au cours des trois expositions De ce fait le catalogue assure galement en quelque sorte la m moire de l uvre M me si toutes les op rations conf r es au mus e sont applicables ici s agit il pour autant d une d marche durant laquelle l objet a fortiori le concept est enlev de l envi ronnement dans lequel il fonctionne afin de devenir une source de savoir dans un lieu o r side d sormais l information bas e sur ce m me objet Maranda 2009 251 La notion d enl ve ment ou d arrachement n a pas vraiment de sens pour Part contem porain Il n emp che que les uvres d art contemporaines peuvent devenir ou non musealia selon leur incorporation au mus e Bien que la d marche de Siegelaub s effectue en dehors de l ins titution mus ale nous pouvons supposer toutefois qu elle permet aux uvres d acqu rir une r alit culturelle sp cifique Des vall es Mairesse Delaroche 2009 37 par l environnement les entourant Les travaux ne sont plus en effet pr sent s dans un 99 MUS ALISER L ART CONCEPTUEL ELOY C 93 111 2 SEM 2010 CULTURE amp MUS ES N 16 ini l ments te usue mais par leur tase EMC ei Ae ds isc CO dications propositions d clarations etc da Pe d oor is t cr Lexposition catalogue peut d ed
36. irtuelles dans lesquelles sens ane s un rapport particu cessibles ensemble et dan r s o Lors de July August September 1969 par contre les es xistent dans une m me temporalit trois mois mais ne Fes ae as en un m me lieu Le catalogue se transfor TS AS un o unique permettant la r union spatiale des a Dans les trois cas la publication n est pas envisag e 96 S MUS ALISER L ART CONCEPTUEL C LINE LOY 93 111 2 SEM 2010 CULTURE amp MUS ES N 16 gt aiae as A EER a E PU 11254 m 27 E A AY A A gE D paina en a IO CRE FE S support de m diation compl me pas r ductible un auxiliaire d le catalogue n est pas comme de sition d une s rie d objets Il e Moeglin Delcroix 1996 108 Te mon esprit l exposition existait 1 catalogue Moeglin Delcroix 1 travers l exemple des exposi bition de concevoir une expositiot d artefact L intention du marchan finition du Principe expositionne t rialit des uvres Il sagit som la d couverte de l art conceptuel c savoir la pr sentation de concep cessaire mat rialisation de ceux c du catalogue Par ce proc d Sieg m me de l art conceptuel en resp fondement de leur mouvement de nature visuelle il ne demanda d exposition mais un moyen qui pr de l art Harrison amp Siegelaub 1 cipe a fait quelques mules Une e reprenant au sein d une publication tuelles Par le rassemblement de C par ses auteur
37. jet inh rente au mus e d art Tel que le pr disait Jean Louis D otte le mus e d art contempo rain n est plus le lieu du jugement esth tique mais d une nouvelle forme de jugement de connaissance D otte 1993 393 Cette r flexion de Jean Louis D otte est avant tout une critique vis vis d un mus e o priment valeur marchande et cote de l artiste Cepen dant nous entrons effectivement dans une nouvelle re o certains mouvements ne sont plus jug s esth tiquement parlant Dans cer tains cas il ne s agit plus de venir contempler les uvres contem poraines pour les prouesses plastiques et le g nie cr ateur qu elles repr sentent mais de nous interroger sur la nature de l art son sta tut sa place dans la soci t C est d ailleurs l un des fondements de l art conceptuel faire r fl chir sur le monde de l art l importance des objets etc La rencontre esth tique contemplative se transfor merait alors en une communication une discussion une r flexion 101 MUS ALISER L ART CONCEPTUEL LOY C 93 111 2 SEM 2010 CULTURE amp MUS ES N 16 permettant au public de comprendre les principes de tels mouve ments Dans ce sens le mus e d art contemporain peut devenir le lieu d une forme de jugement de connaissance non pas du march ou de la valeur d un artiste mais de Part et de la soci t en g n ral Dans cette analyse du rapport uvre objet il est galement important de mettre en
38. l Ustes participent de cette mani re u que fragments Mais elles n en demeu avec toute l attention que ce statut impl ne pouvaient pas en disposer libreme 103 2 MUS ALISER L ART CONC ELOY C 93 111 2e S CULTURE MUS E endre les principes de tels mouve art contemporain peut devenir le lieu nnaissance non pas du march ou je l art et de la soci t en g n ral ort uvre obijet il est galement e une cat gorie singuli re d objets x conceptuels sont en effet consti 5 commentaires et d clarations De Pimportance de l crit commentant multitude de textes en relation avec 1991 Buren 1991 Ces documents approches diff rentes de la cr ation an rapport particulier l uvre Pour nt fait partie int grante de l uvre r qui va jusqu d clarer que ce que t Harrison amp Siegelaub 1969 203 valeur plus documentaire relatant portant de plus amples explications trace conserv e des Oral Conversa e dat e et sign e relatant l entretien troisi me configuration ils sont la s reproductions de d finitions accom th constituent un fragment de l uvre l Elles permettent l artiste de jouer mer que la forme mat rielle n est pas it donc tre consid r s comme partie davantage comme des supports de s textuels est r serv e une place pr modes d emploi Ceux ci sont les ga de pr sentation selon les intentions de la pi ce Ils peuvent tre envisa an de l
39. l conna t son plein essor entre 1967 et 1972 Malgr cette p riode d apog e relativement courte il n est pas tomb en d su tude et inspire encore actuellement de nombreux artistes Cette influence persistante le mouvement la tire de son principe de base la pr minence du concept sur la mat rialit de l uvre De la sorte les artistes mettent le d sir d chapper au mercantilisme touchant le monde artistique L originalit de l art conceptuel tient en la renon ciation de l esth tique de l objet d art et de sa supr matie au pro fit de la formulation d un concept l origine de la cr ation Mati res couleurs formes deviennent secondaires consid r es comme des vecteurs permettant d acc der aux id es L interpr tation de cette pr dominance id elle plut t que mat rielle varie selon les artistes Ils ont tous en commun une r flexion sur le statut de l art qu ils abordent diff remment selon leurs origines ou affinit s Certains comme le groupe Art amp Language axent leur conception artistique sur la th orisation de Part S ensuivent alors des mani festes articles ou conf rences pour expliquer leur perception 93 MUS ALISER L ART CONCEPTUEL LOY C 93 111 2 SEM 2010 MOTTE m ven m w vem m m D autres d veloppent une pratique cr atrice influenc e par la phi losophie ou les processus de m canisation Je pense notamment Joseph Kosuth qui base toute une
40. n mus e d art Le mouvement en lui m me comme ntent des ph nom nes Des uvres jouvement conceptuel Ou les deux C E Universit de Li ge er 2009 embre 2009 e 11 d cembre 2009 106 SER L ART CONCEPTUEL 93 111 2 SEM 2010 amp MUS ES N 16 NOTES 1 l origine si l uvre devait subir un d placement les propri taires n taient nullement dans l obligation de transporter la chaise en question Il suffisait de prendre n importe quel si ge disponible sur place de le pho tographier et de les disposer suivant les indications de l artiste 2 O objects O painters O sculptures 4 artists 1 Robert Barry 1 Douglas Huebler 1 Joseph Kosuth 1 Lawrence Weiner 32 works 1 exhibition 2000 catalogs 44 52 st New York 5 31 Ja nuary 1969 212 288 5031 Seth Siegelaub 3 Cette notion d artefact comme illus tration est corrobor e par le carton d invitation qui stipule bien qu il n y a pas d objets au sein de l exposition D ailleurs huit travaux sont seule ment pr sent s pour trente deux uvres mentionn es 4 Pour reprendre les deux exemples cit s il est signal dans le catalogue que l emplacement exact de l uvre de Buren sera annonc chaque se maine dans un hebdomadaire fran ais En ce qui concerne Joseph Kosuth le catalogue mentionne que l ou vrage de Joseph Kosuth est situ sur la Route 70 14 4 kilom tres au nord est de Portal
41. n n est plus le lieu du juge forme de jugement de conn r flexion de Jean Louis D ot d un mus e o priment valeu dant nous entrons effectivem mouvements ne sont plus jug tains cas il ne s agit plus de POraines pour les prouesses f repr sentent mais de nous int tut sa place dans la soci t C l art conceptuel faire r fl chi des objets etc La rencontre e merait alors en une communic anne MUS ALISER LOY C 93 CULTURE amp ssemblement et l ajout d l ments d clarations etc dans un cadre catalogue peut donc dans un sens de mus alisation avant l entr e gt n de Part conceptuel au sein de essant d aborder en quelques mots atalogues Par la suite les uvres ue ont t acquises par des collec s ales Une fois l exposition termi pourrait acqu rir un autre statut latant une action pass e Bien qu ils r ations conceptuelles ces catalo e sont pas pour autant les uvres ment invisibles Moeglin Delcroix nages d un moment original du d r partis dans des collections pri entre Georges Pompidou poss de chaque exposition conserv dans Kandinsky Les catalogues sont ainsi des regards Puis lors de r trospec aub sont expos es dans des vitrines illes subissent donc elles m mes un acqui rent de ce fait le statut d objet us l exposition mais devient son te e mus alisation LE CONCEPT A ET LE MUSE Las BJET MAT RIEL QUEL RAPPORT DAN
42. ndications compl menta le cas de July August Se une meilleure compr her artistiques de chacun P d une certaine mani re tion ad quates au mouve que celle de l exposition tain r le de conservation Siegelaub S il est exposit gue ne rev t plus cette fo pourtant une trace de ce positions qui ont t lat ce fait le catalogue assu moire de l uvre M n mus e sont applicables i durant laquelle l objet a ronnement dans lequel il de savoir dans un lieu c sur ce m me objet Ma ment ou d arrachement n porain Il n emp che que devenir ou non musealic Bien que la d marche c titution mus ale nous po aux uvres d acqu rir us vall es Mairesse Delaro entourant Les travaux ni MUS LOY CULTU s en place par l artiste Dans les January Show les exp ts peu fragments de l uvre mais de ent pas sur les cr ations qui sont ne sont tout au plus per us qu en cemple parmi d autres d une ma aur entre les composants de l ex nm sans l autre mais chacun a tou gue en tant qu exposition pr sente ale une exposition quelle qu elle gt comme une uvre d art Une ex d l artiste porte la casquette de mu sut alors y avoir des nuances position l instar de toute pr sen ent consid r comme un support ag comme une uvre part en qu exposition sans la pr sence si t repr sente quant lui une vant d illustration pour valoriser un es chefs
43. ns nous poser la question du sta tut de l objet dit conceptuel Il semble que ce dernier recouvre plusieurs statuts Il peut en effet se r v ler en tant que document ou en tant qu uvre La pratique artistique de Lawrence Weiner ET Dr DR A ps is the Gate but Water finds its ow 2009 le concept est pr sent coll sur une des grandes baies liques et de drapeaux flottant sur mus ale a donc choisi de mat r temporalit s diff rentes Le texte peaux sont pr sents uniquemen Cependant tous les l ments q poraires ont pour l artiste la m la propagation du concept Ce qui est consid r comme a mis grace au certificat En accord l id e est l uvre m me primordia dans le sens o c est ce concept q En tant que mat rialisation de cel la fois distincts et compl mentaires en tant que tel mais est quand m n la d clar Weiner la pi ce n a p mat rialisation l uvre existe touj pourrions galement attribuer Ie mentaire en ce sens qu il trans pour laquelle les artistes conceptue documents textes formes etc p principal Ils multiplient les source Weiner qui nonce son concept sc quettes et drapeaux ils accordent lisation comme Joseph Kosuth et vidence le concept qui fait uvre DE CONNAISS e regard port permet d approfondir cette hypoth se Lorsqu une institution ac k quiert une des uvres de l artiste le seul l ment authentique qu elle poss de
44. nts tels 107 14 AO AM muss 107 MUS ALISER L ART CON LOY C 93 111 2 S CULTURE amp MUS I ane certaine analogie entre le mode et la nature m me de Part concep rmulation s appuie sur la relation aux d marches Aucune n accorde fact mais ce dernier constitue en art la r flexion et ou au concept itue donc la limite de l objet ren ter De ce fait le type de rapport ament se modifier Nous ne sommes ique proprement parler mais dans entre l uvre le cr ateur et le pu _r les artistes conceptuels peut tre unicative dans le sens o nous y es approches objet documents tet par l l uvre Nous trouvons nus es de sciences et de soci t o e mani re diversifi e pour permettre ate du sujet Par ses rapports Fob n r sultent la mus alisation de l art trevue la fronti re entre mus olo es _s ologie d id es et art conceptuel il che plus ad quate du mouvement l exposer l uvre conceptuelle dans sant le mouvement conceptuel peut mus es de sciences en un lieu pr sion dans lequel le questionnement ontinue d exister Il deviendrait en igement de connaissance et de r a de nouvelles interrogations sur les lication de la mus ologie d id es aux nterrogations qui resteront ici en sus terait elle une conception nouvelle du tde statut des uvres et des exp ts sulement des missions telles qu elles wexposerait en r alit u
45. on Patrick 2006 Dragons entre science et fiction Paris Jean Pierre Monza Alberro Alexander amp Stimson Blake 1999 Conceptual Art A Critical An tbology Cambridge MIT Press Bernier Christine 2002 LArt au mus e De l uvre l institution Paris d L Harmattan Buren Daniel 1991 Les crits 1965 1990 Bordeaux d du Mus e d Art contemporain Burnham Jack 1970 Alice s Head Reflections on Conceptual Art Art forum p 37 43 Carl Andr Robert Barry Douglas Hue bler Joseph Kosuth Sol LeWitt Robert Morris Lawrence Weiner The Xerox Book 1968 Catalogue d exposition New York Siegelaub amp Wendler Claura MicheD et Siegelaub Seth 1973 L art conceptuel XX si cle 41 p 156 159 Clouteau van 2004 Activation des uvres d art contemporain et pres criptions auctoriales Culture Mu s es 3 p 23 44 Clouteau Ivan 2009 Comment pen ser l erreur en r gie d art contempo rain CeROART Publication en ligne lt http ceroart revues org index1181 html gt Page consult e le 10 ao t 2010 Couture Francine 2007 Exposer l art contemporain Modifier les mani res de faire et les valeurs du mus e Art amp Fact 26 p 29 30 Davallon Jean 1999 L Exposition l uvre Strat gies de communica tion et m diation symbolique Paris d de L Harmattan Deloche Bernard 1983 L uvre d art au
46. p Mu s es 3 p 139 162 Moeglin Delcroix Anne 1996 Du catalogue comme uvre d art et in versement Cabiers du mus e natio nal d Art moderne 56 57 p 95 117 Moeglin Delcroix Anne 1997 Esth tique du livre d artiste 1960 1980 Paris Jean Michel Place Mollet Vi ville Ghislain 1995 Art mi _nimal et conceptuel Gen ve Skira Poinsot Jean Marc 1999 Quand l uvre a lieu L art expos et ses r cits au toris s Gen ve Villeurbanne d Institut d art contemporain Schiele Bernard amp Koster Emlyn 1998 La R volution de la mus ologie des Sciences Lyon Presses universitaires de Lyon Szeemann Harald 1972 Probl mes du mus e d art contemporain en Occident Museum XXIV 1 p 5 32 Weil Stephen 1989 La v ritable res ponsabilit du mus e Les id es ou les choses p 433 449 vol 2 in Vagues Une anthologie de la nou velle mus ologie sous la direction d Andr e Desvall es Lyon d W Desvall es Andr Mairesse Fran ois amp Deloche Bernard 2009 Appel and After Cambridge MIT Press 108 MUS ALISER L ART CONCEPTUEL e No LOY C 93 111 2 SEM 2010 Le R LART CON CULTURE amp MUS ES N 16 93 111 2 CULTURE amp MUS r flexion Concepts fondamentaux de mus ologie p 19 56 in Museo logy Back to Basics Mus ologie Revisiter nos fondamentaux Work ing
47. r pond rant Il ne joue pas en faveur d un march de l art il contribue avant tout la dif fusion de l art conceptuel Le statut de Seth Siegelaub lui permet de jouir d une certaine libert dans l laboration de ces expositions Il convient toutefois de se questionner sur son action et de se demander si elle peut tre consid r e comme une d marche de mus alisation Peut on attribuer de telles r alisations les mis sions de pr servation recherche exposition et ou communication assimil es au mus e Il est ais d assigner ces catalogues non seulement une part de pr sentation mais aussi une part de m diation Ils ne pr sentent en effet pas seulement des propositions et par l des uvres mais ils regroupent aussi toute une s rie d informations sur celles ci d clarations d artistes photographies indications compl mentaires sur la position g ographique dans le cas de July August September 1969 etc Ces l ments offrent une meilleure compr hension de l art conceptuel et des d marches artistiques de chacun Par son action le commissaire participe d une certaine mani re la recherche de conditions de monstra tion ad quates au mouvement Dans une temporalit plus longue que celle de l exposition nous pouvons aussi noncer qu un cer tain r le de conservation peut tre attribu la d marche de Seth Siegelaub S il est exposition durant la p riode pr vue le catalo gue ne rev t plus cette
48. s rie de travaux sur des d fini tions ou images redondantes afin de mettre l accent sur la percep tion que le spectateur a d un objet ou d une id e Titled Art as Idea as Idea Universal 1967 ou Sol LeWitt qui utilise le pro c d de s rialit Cependant si la non objectalit est pr n e il n en demeure pas moins que l objet mat riel reste pr sent Les artistes qua e moyens afin de lifi s de conceptuels utilisent une multitude d transmettre l id e le concept et donc l uvre sculpture livre d ar tiste feuille dactylographi e crit mural performance etc allant parfois jusqu la d mat rialisation formelle l uvre n existant que dans la pens e ou la conversation L objet expos n est d s lors plus jug pour ses qualit s plastiques mais pour sa potentialit vo quer une id e Par exemple One and Three Chairs de Joseph Ko suth 1965 est divis en trois parties une chaise une photographie de la chaise in situ et une reproduction de la d finition dudit objet Peu importent la beaut du si ge sa forme qu il soit en bois ou en plastique le principal est que la redondance mise en vidence par la multiplicit des supports d gage le concept et la perception que nous avons de ce que doit tre une chaise Au moment de l int gration d une uvre d art conceptuelle dans l institution mus ale nous observons une mutation du rapport l objet engendrant un changement de son
49. s comme un mus e somme Herrmann Reymond amp UVRE OBJET MAT RIALIS CATALC Au del de leur Configuration su expositions de Seth Siegelaub r sid tenu entre trois l ments constitutif et le catalogue Pr cisons les chose comme toute cr ation artistique sc d une mani re ou d une autre et do diffusion Ce dernier prend la forme facilit de reproduction et d envoi n tr s mus al Dans l esprit du commi pas consid r e comme secondaire ment la pr sentation publique d id e Sur la concr tisation mat rielle De ci un espace bidimensionnel dans leque conceptuels repr sent s principaler Ces derni res forment une partie de r alisation concr te n est pas visible de son existence elles sont le SUPPO 97 TO DT i MUS ALISER L ART CON C LINE LOY 93 111 CULTURE amp Must pos de coricr tiser ou non uth s engage r aliser Art as nars Quelques pages restent ositions d artistes comme Sol an ces cr ateurs se retrouvent ion par le syst me de pages Show quelques travaux sont lieu de monstration est le ca gt que les projets soient v rita xt des lors la seule manifestation e Siegelaub se radicalise donc at rialis s dans un espace tri m me concept la derni re ex July August September 1969 sont invit s r aliser des pro nsi Joseph Kosuth installe un ati re en g n ral Part comme xique tandis que Daniel Buren ians la ville
50. statut La mat rialit de l uvre reprend le dessus et le mus e inverse ainsi le rapport objet concept constituant un des fondements du mouvement Il convient de se demander s il existe une r solution cette inversion inten tionnelle ou non en pr venant un d tournement du concept et de s inspirer de la mu donc de l uvre Une proposition serait s ologie d id es des mus es de sciences et de soci t pour viter de donner le premier r le l objet mat riel Une bauche de telles nes du mouvement r alisations peut tre constat e aux origi l poque o certains acteurs proches des artistes tentent de mettre en avant les concepts travers leurs expositions Ces derni res offrent un aper u de ce que pourrait tre une pr sentation d id es artistiques hors de l espace vou la strat gie objectale LES EXPOSITIONS CATALOGUES DE SETH SIEGELAUB UNE S RIE D EXPOSITIONS INNOVANTES La naissance de lart conceptuel s accompagne d un d veloppe ment d expositions temporaires particuli res Ces pr sentations d cal es par rapport l expographie traditio 4 MUS ALISER L ART CONCEPTUEL LOY C 93 111 2 SEM 2010 CULTURE amp MUS ES N 16 Se a le Je MOT Vs ct dE TE Ni e e ri Di gt nnelle offrent une E en EN LS ARA pret ai ec EE Heat Henriot FREE TE 7 FETE 3 approche en accord avec les tr primordialit de l id e par r
51. sts Siegelaub s exhibitions and E IP conceptual art more generally give us another vision of the exbi f i bition more closer to a museology of ideas il Title To Musealisate Conceptual Art From Seth Siegelaub to IN Lawrence Weiner A Key words Musealization exhibition catalogue object con E y cept artwork A Se ne ir art AS Tr Ja ue ws E arte conceptual siempre quizo rechazar los l mites del arte dando la preferencia al concepto mas que a la materia Este principio tuvo consecuencias en las maneras E 1 A 110 i MUS ALISER L ART CONCEPTUEL he o LOY C 93 111 2 SEM 2010 E MUS ALISER LA CULTURE amp MUS ES N 16 D OURS ELOY C 93 11 i CULTURE 1aissance l art conceptuel veut pous andonnant la mati re au profit du ar les artistes a des cons quences sur ann es soixante dix C est dans ce marchand d art proche des concep atalogues Ces pr sentations se ma s l espace du catalogue et non plus nel telle une galerie D une mani re en place par Siegelaub engendre des tance de l objet au sein de l exposi nus ale Ces derni res accordent nt qui est amoindri par les artistes de Siegelaub et de mani re plus g pr sentent ainsi une autre vision de la mus ologie d id es 2ptuel de Seth Siegelaub Lawrence xposition catalogue objet concept e very outset conceptual art attempted of art by leaving the matter its
52. sur le tableau des trois formes de mu s ologie de Jean Davallon Davallon 1999 113 nous pourrions 105 MUS ALISER L ART CONCEPTUEL LOY C 93 111 2 SEM 2010 CULTURE amp MUS ES N 16 de en effet formuler l hypoth se mp a ei sa ss si sition de ces institutions e ature T D fondement de cette formulation S m s ae l objet quivalente dans les deux d marc a la une place primordiale l artefact mais ce 2 o quelque sorte le point de d part la ra a L uvre d art conceptuelle se situe donc la SE g a paja ota sq arde mesh ne sommes l objet et l uvre va gale t see AR une rencontre PERA a E Pr une sorte de communication entre i siens 10 ic La d marche adopt e par les artistes concep F a qualifi e de communicative dans sh es es a trouvons une multiplication des ee o je fase a afin de transmettre le concept et par l uvr de EN nr a Dent r sentation est envisag e de e ei appr hension plus ad quate du s s Fee jet et par les d marches qui en r sultent a mu a A peut donc tre entrevue la fronti re entr ie d objet et mus ologie d id es An g pis en parall le mus ologie d id es et sn semble se dessiner une approche plus ad quate poa permettant de conserver et Js el paca a int grit Le mus e exposan l a pros it l image des mus es de a pe LES nant l interaction et la discussion dans leque oo a suscit par les conceptuels continue d exister
53. ternational 178 917 p 202 203 4 Herrmann Gauthier Reymond Fabrice amp Vallos Fabien 2008 Art concep tuel Une entologie Paris Ed Mix e January 5 31 1969 1969 Catalogue de d l exposition New York Seth Siege laub 1e July August September 1969 1969 Cata 9 logue d exposition New York Seth Siegelaub 5 Kosuth Joseph 1991 Art after Philosophy el and After Cambridge MIT Press 108 L ART CONCEPTUEL 3 111 2 SEM 2010 amp MUS ES N 16 Mairesse Fran ois 2002 Le Mus e temple spectaculaire Une histoire du projet mus al Lyon Presses uni versitaire de Lyon Maranda Lynn 2009 Museology back to basics Musealization p 251 258 in Museology Back to Basics Mus ologie Revisister nos Jfondamentaux Working Papers ISS 38 Morlanwelz d ICOM Mus e royal de Mariemont March 1 31 1969 1969 Catalogue d ex position New York d Seth Siege laub Mi ge Delphine 2004 Textes de m diation des uvres et citation de la parole de l artiste Culture amp Mu s es 3 p 139 162 Moeglin Delcroix Anne 1996 Du catalogue comme uvre d art et in versement Cahiers du mus e natio nal d Art moderne 56 57 p 95 117 Moeglin Delcroix Anne 1997 Esth tique du livre d artiste 1960 1980 Paris Jean Michel Place Mollet Vi ville Ghislain 1995 Art mi nimal et conceptuel Gen ve Skira
54. travers le monde Ainsi J pen ar tar comme anneau contenant l inscription Mati re CIECIA Daniel B ren id e comme id e au Nouveau Mexique tandis Pena La diff roc de des affichages sauvages dans la ville de o ns os de March 1969 la totalit des projets sont FR nt riellement durant l exposition Mais l unique point de rass re des uvres demeure nouveau le catalogue as pie pho sont mentionn s les diff rents travaux DEEN s B P tographies et d informations pratiques denia A A itions s de Seth Siegelau Les expositions catalogue D E dalisation toutes o le m me principe des ne portes qui ssembl es dans un artielle des uvres sont ras Pet koos abla l espace de pr sentation A a gt De f rence aux dates dur E tions fait constamment r i st matisation 2 la sorte une certaine sy se d roulent recourant de der out parvenir i t s Seule la fa on de proc der po et une certaine neutralit ta le Anal January 131 i eh isation de l id e varie Ainsi si l objectif d une valorisation i h ete 1969 s apparente davantage une pr sentation de a p it tialit s diff rentes des temporalit s et des spa denga Eun Ait orele nes cis et aucune simultan it temp ne Jour precis E logue permet d s lors le iff tions Le catalogue p ntre les diff rentes cr a A E cces al des uvres en un m me espace as a sible dans la r alit Ce type de processus api o sont aux expositions v
55. tre ex cut Ce mode d emploi contient en fait les d finitions seules accompa gn es d une documentation savoir la d finition de l objet d coup e d un dictionnaire Le certificat explique que le mus e doit disposer une chaise dans l espace d exposition la photographier in situ et la pr senter avec l agrandissement de la d finition Seules ces prescriptions y sont indiqu es Il importe surtout de prendre un si ge se trouvant sur place C est l id e de la d finition et de la perception que nous avons d un objet qui pr vaut et non quelle chaise particuli re a t utilis e pour le projet Le certificat comme l ment unique d authentification permettant la re concr tisation de l uvre est donc conserver Le reste peut voire doit tre remplac Or lors d un pr t de l uvre en question il est arriv que le mus e d place l enti ret des l ments y compris la chaise Le fait que le travail soit reproduit sous diverses formes garantit l authenticit du concept et donc l int grit de l uvre Il permet ainsi d tre en accord avec le principe m me mis par l artiste Dans ce cas ci en voulant conserver tout prix un objet le mus e travestit l essentiel de la proposition Ce rapport symptomatique entre objet et concept s estompe quand des interventions particuli res d artistes se d veloppent la demande de l institution Les uvres conserv es deviennent alors le support d une
56. ues se dessine lam bition de concevoir une exposition d art sans la pr sence mat rielle d artefact Lintention du marchand est en ad quation avec la d finition du principe expositionnel nonobstant l apparente imma t rialit des uvres Il sagit somme toute de proposer au public la d couverte de l art conceptuel dans des conditions appropri es savoir la pr sentation de concepts et de propositions sans la n cessaire mat rialisation de ceux ci dans un espace qui est celui du catalogue Par ce proc d Siegelaub traduit au mieux la nature m me de l art conceptuel en respectant l esprit des artistes et le fondement de leur mouvement Parce que le travail n avait pas de nature visuelle il ne demandait pas les moyens traditionnels d exposition mais un moyen qui pr senterait les id es intrins ques de l art Harrison amp Siegelaub 1969 202 Notons que ce prin cipe a fait quelques mules Une entologie est parue r cemment reprenant au sein d une publication des uvres conceptuelles tex tuelles Par le rassemblement de ces travaux elle est consid r e par ses auteurs comme un mus e portatif en guise de livre en somme Herrmann Reymond amp Vallos 2008 13 UVRE OBJET MAT RIALIS CATALOGUE QUEL RAPPORT Au del de leur configuration surprenante la particularit des expositions de Seth Siegelaub r side dans le rapport troit entre tenu entre trois l ments constitutifs
57. us a lisation CeROART Publication en ligne lt http ceroart revues org index1326 html gt Page consult e le 10 ao t 2010 Gob Andr amp Drouguet No mie 2006 La Mus ologie Histoire d ve loppements enjeux actuels Paris Armand Colin Godfrey Tony 2003 L Art conceptuel Paris d Phaidon Harrison Charles amp Siegelaub Seth 1969 On exbibitions and the World at large Studio International 178 917 p 202 203 Herrmann Gauthier Reymond Fabrice amp Vallos Fabien 2008 Art concep tuel Une entologie Paris d Mix January 5 31 1969 1969 Catalogue de l exposition New York Seth Siege laub July August September 1969 1969 Cata logue d exposition New York Seth Siegelaub Kosuth Joseph 1991 Art after Philosophy ET DE dr ei NET A ART E Fee A A TMA AS E e Le M ru C2 Mairesse Francois 2002 Ze Mus e temple spectaculaire Une histoire du Projet mus al Lyon Presses uni versitaire de Lyon Maranda Lynn 2009 Museology back to basics Musealization f p 251 258 in Museology Back to Basics Mus ologie Revisister nos fondamentaux Working Papers ss 38 Morlanwelz d ICOM Mus e royal de Mariemont March 1 31 1969 1969 Catalogue d ex position New York d Seth Siege laub Mi ge Delphine 2004 Textes de m diation des uvres et citation de la parole de l artiste Culture am
58. voir sans pic a la elles Or s agissant de l art conceptuel ie su d art mat rie lo conduit en estomper le concept E o qn rse de ce que les artistes souhaitent Re us l uvre dr de l attention et l id e qu il v hicule est es cg m o Nous assistons des lors une inversion a De T ia ments du mouvement qui s opposait ess de de semer de l objet sa f tichisation et une attitu ce 100 MUS ALISER L ART CONCEPTUEL LOY C 93 111 2 SEM 201p CULTURE amp MUS ES N contemplation l gard les difficult s rencontr qui d teint in vitableme COUP m ont reproch et quasi absolu de mon tr tiques et qui r v le pa caus e par l habitude qu un objet expos comme le mat riau visuel que j e 291 C est qu trop reg peut arriver perdre de travail mat rialis ne cor concr tisation du concept ment de l id e chez le y Caisse accompagn de la et imprim dans un maga cit de lingerie et une aut niques Lencart n est nulle pour ses qualit s Plastique suscitant une r flexion ou 1 La constatation de Dani jeurs de la mus ologie di Soit troitement li e au mus conceptuel rejettent une t Courage conditionne notre perception des uvres co de Buren ces travaux ne s id els ou comme des r ce fin en soi S ensuivent alc uvres ainsi qu une rupture en exposition de leurs u une attitude diff rente de 1 modification de la logique 1 Tel que le pr disait Jean Loi rai
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