Québec ES D
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1. de 2 Zi ute Cahier technique 87 06 Chantal Perrault Qu bec 33 DUMM Institut national de sant publique du Qu bec 4835 avenuc Christaphe Colomb bureau 200 u Montr al Qu bec H2J 3G8 LIE ENQU TE SANT QUEBEC 1987 T l 514 597 0606 Que 505 boul de Maisonneuve ouest Bureau 400 Montreal Quebec H3A 3C2 fe 7 514 842 5320 LES MESURES DE SANT MENTALE POSSIBILIT S ET LIMITES DE LA M THODOLOGIE UTILIS E Cahier technique 87 06 Chantal Perrault D cembre 1987 Cette enqu te est men e par le minist re de la Sant et des Services sociaux et les D partements de sant communautaire sous la direction de Aline Emond TABLE DES MATIERES Ed ee PREMIERE PARTIE CADRE CONCEPTUEL ET CHOIX DES VARIABLES Y Trois g n rations de chercheurs trois cadres conceptuels 1 1 Premi re g n ration causalit endo g ne et cas trait s 1 2 Deuxi me generation environnement social et d tresse psychologique 1 3 Troisi me g n ration causalit multi pie et syndromes sp cifiques Cu CM Om a Ce Le et Lu Le cadre conceptuel du volet sante mentale de l enqu te Sant Qu bec L tat de sant _ co yon 3 1 Les troubles psychologiques 3 1 1 Les troubles psychologiques l DR had int die us 3 1 2 Les id es et les gestes suicidat SS nha ho alps ee tas a PNR Mu 3 1 3 Les troubles psychologiques se TOTES ee a 3 2 Le2. 1 Groupe de travail charg de la r vision du volet sant mentale l t 1986 Premiere partie Cadre conceptuel et choix des variables 3 1 3 Les troubles psychologiques s v res Sont qualifi s de s v res les troubles mentaux par ticulierement handicapant et dont le pronostic a l heure actuelle est mauvais Bien que leur preva lence soit relativement faible les co ts sociaux et fi nanciers qu ils generent sont normes Le cadre de l enqu te se pr te mal l exploration de ces probl mes L chantillonnage exclut les institu tions et d autre part les individus directement concer n s sont difficilement rejoignables par un question naire auto administr Les instruments retenus ne permettront que d tablir la distribution de certains probi mes avec l aide du r pondant du foyer Les troubles psychologiques s v res ainsi identifies sont la d ficience mentale d autres troubles cognitifs s v res la d pression des troubles psychotiques de longue dur e 3 2 Le bien tre psychologiques sant mentale positive La sant selon l Organisation Mondiale de la Sant est un tat de bien tre physique et psychologique Elle ne saurait se d finir uniquement par la n gative c est dire par l absence de maladie ou d infirmit En sant mentale une telle d claration rencontre beaucoup de r sonance D une part la tradition psychanalytique a toujours laiss entendre que la sant me
3. des entit s globales dont certaines composantes sont plus importantes que d autres comme facteurs de protection contre la d tresse psychologique et les comportements suicidaires L enqu te recueille de l information sur les 4 composantes suivantes la participation la vie sociale de l entourage la satisfaction face l entourage l acc s un e confident e l acc s de l aide en temps de crise i 4 2 1 La participation a la vie sociale de l entourage A la suite du Health insurance Study Donald 1978 la fr quence annuelle des interactions sociates avec la parent et les amis est tudi e et confront e avec une mesure d isolement social sur les 2 derniers mois 4 2 2 La satistaction face l entourage C est la satisfaction qu une personne trouve l int rieur de ses diverses relations qui donne une id e de utilisation qu elle fera de son r seau social en p riode de stress et non pas seulement la pr sence d un conjoint d enfants d une parent ou d amis Evidemment si on n a ni Conjoint ni amis ni famille on se trouve dans l impossibilit de les utiliser en temps de stress mais le fait d tre entour ne garan tit pas qu on ait assez confiance dans son entourage pour s appuyer sur lui quand surviennent les difficul t s La mesure de la qualite du support social informel pose toujours un probleme d interpr tation puisqu il Premiere partie Cadre conceptuel et choix des variables s
4. chelles de sant mentale ca pables d identifier des tats d pressifs et anxieux et donnant un indice fiable de d tresse psychologique qu il est possible de relier aux conditions pr sentes dans l environnement Devait on uliliser des questionnaires capables de diagnostiquer les syndromes eux m mes tels les troubles d pressifs d pression majeure mineure r actionnelle les troubles de l anxi t phobies pa niques etc A la suggestion de A H Leighton principal investiga teur du Stirling County Study et de H B Murphy les chercheurs d cident de retenir la premi re option et de mesurer la d tresse psychologique versant n ga tif et le bien tre psychologique versant positif li tait en 1981 trop t t pour recommander l utilisation d instruments permettant l identification de diagnos tiques sp cifiques dans une population tr s large et surtout dans le cadre d une enqu te g n rale La va hdit et la fiabilit des instruments m ritaient encore certaines analyses et les co ts seraient prohibitifs si l on retenait la m thode de l Epidemoiogical Catch ment Area Program Le volet sant mentale de Sant Qu bec vient donc rejoindre les recherches de la deuxieme generation li s agit de mesurer pour l ensemble du Quebec cer tains aspects de ja sante mentale des 15 ans et plus au moyen d instruments d j employ s aux m mes fins dans des enqu tes semblables Les d termi nants de l environneme
5. pondre aux besoins des planificateurs et des d ci deurs et d obtenir des donn es compl mentaires celles que nous poss dons d ja sur diff rents as pects de la sant des Qu b cois et des Qu b coises tant dans le domaine des affections physiques que psychologiques Les d terminants de la sant l tat de sant ainsi que ses cons quences ont t pris en compte Les renseignements actuels sur l tat de sant sont insuffisants Les informations dont on dispose sont principalement ax es sur les cas pris en charge par le syst me de soins Les tats morbides qui ne font pas appel au syst me officiel comme l autom dica tion les facteurs de risque les cons quences a tong terme des affections trait es ou pas ne font l objet d aucune cueillette syst matique Le projet de Sant Qu bec est en cours depuis 1980 Des l arr t de l enqu te Sant Canada en 1979 et m me durant sa r alisation la faible repr sentation r gionale de l chantillon qu b cois et le nombre restreint de m nages justifiaient d j un tel projet Contenu de l enqu te L utilit la pertinence et ia comparabilit des rensei gnements avec d autres sources d information ont servi de base au choix des th mes et des questions retenues De plus l ensemble s inscrit dans la conti nuit de l Enqu te Sant Canada Enfin pour la pre mi re enqu te de sant au Qu bec les instruments et les questions proviennent presque enti
6. t facie de mastriser mes emotions ide ne pas me sentir pogn is an dedans 1 2 3 4 d La ve t plut t annuyeuse 1 2 3 4 amp Mon moral tait plut t bas 1 2 3 4 J tais tenduie sur les nerfs 1 2 3 4 g Jame sus sential de bonne humeur et coeur leger 1 2 3 4 h Je me sus sentiet passablement seulle 2 3 4 Ja d faire des efforts pour contr ler mes motions pour ne pas me sentir pogn le en dedans i 2 3 4 ll s est passe des tas de choses interessantes 2 3 4 k Je me suis fait du souci propos de ma sant 2 3 4 E Je me suis sentia puis tel usa SOUT 2 3 4 m Je m sus sentis suffisamment datenduiei 3 A Je me suis sentia umdle et appr cie 1 2 3 4 24 Modifications Les chercheurs du projet pilote ont retenu le contenu des 14 premi res questions de Dupuy tout en modi fiant le nombre et la formulation des questions Donc seuls les indicateurs subjectifs d adaptation psycho logique auxquels on a ajout un septi me indicateur celui de la satisfaction relationnelle ont t utilis s L enqu te de Toronto avait fait des choix compara bles en se basant sur une consultation personnelle avec Dupuy Les dimensions retenues par Sant Qu bec sont 1 P nergie 5 le stress ressenti 2 le contr le des 6 la perception de motions l tat de sant 3 l humeur g n ral 7 l isolement motion 4 l int r t face a la vie nel Les questions passent de
7. t pour mo extr mement stressant 1 plut t stressant 2 assez stressant 3 pas stressant 4 1 VOUS NAVEZ JAMAIS ETE MARIEIEI OU N AVEZ JAMAIS VECU EN UNION LIBRE PASSEZ Q 104 103 Mon conjoint o ma conjointe est Qu Non dec d la t 2 w Passez Q 104 S ou cela a ete pour mo extr memen stressant plut t stressant 2 assez stressant 3 pas stressant 4 104 Guelquun qw mest tr s cher autre Qu Nor que Monima conjomtial est d c d 2 Passez Q i05 extr mement strassant piut t stressant 25507 stressant pas strassant S ou cela at pour mo WAS 28 6 Les questions sur les v nements anciens QAA section XIII Les changements importants dans la vie questions 93 a 96 Pour les raisons expliqu es dans la premi re partie de ce document 4 questions ont t integr es dans le QAA sur des v nements de d stabilisation fami liale majeurs survenus avant que le r pondant n ait atteint l ge de 12 ans ann es de pr adolescence Les v nements retenus sont le d c s du p re ou de la m re la s paration ou le divorce des parents le placement en famille d accueil notre connais sance des questions sur ce genre d v nements ap portent une information pertinente el peu commune dans les enqu tes de sant mentale Les questions ont t choisies avec prudence L information est ponctuelle et non mena ante ainsi nous avons vit de poser des questions sur l abus sexuel
8. dans chacune des UPE choisies au hasard 13 700 logements ont ainsi t tir s La liste des logements priv s de chacune des UPE choisies a t compl t e par numeration sur le ter rain Les num rations precedent les vagues de col lecte de donn es La cueillette La cueillette d information se fait par entrevue directe aupr s des m nages dont le logement a t choisi et par questionnaire auto administre La collecte se d roule sur 8 vagues tout au cours de l annee 1987 pour tenir compte de la saisonnalit des probl mes de sant Les 13 700 logements choi sis sont r partis egalement entre chacune des 8 va gues Par cette proc dure chacune des r gions so cio sanitaires chacun des DSC et un huiti me des UPE choisies sont visit s chacune des vagues l0 logements sont tir s par UPE et par vague TABLE DES MATI RES Organisation de l enqu te La r alisation de cette enqu te est une entreprise unique c est dans un processus de concertation avec un nombre important de partenaires du r seau des services de sant et des services sociaux du Mi nist re et des universit s du Qu bec que l op ration a pu tre men e bien N de l initiative des planifi cateurs minist riels suite leurs besoins de don n es le projet a d abord fait l objet d un premier d veloppement d objectifs et d un contrat avec l h pital Douglas pour l laboration d un instrument de sant mentale Dans un deux
9. et il Unite de recherche psycho sociale Centre hospitaher Douglas Verdun 1985 LINK B DOHRENWEND B Formulation of Hypo theses about the True Prevalence of Demoraliza tion in the United States in Mental Hness Estima tes for the United States in the Eighties Praeger New York 1980 p 114 132 LIPMAN R RICKELS K COVI L et al Factors of Symptom Distress in Archives of Genera Psychia try 1969 21 328 338 NATIONAL INSTITUTE OF MENTAL HEALTH Mea sure Instruments of the Epidermological Catch ment Area Program Phase fl St Louis Health Study NEUGEBAUER R The Reliability of Life Events Reports in Donhrenwend B S et Donrenwend B P Stressful Life Events and their Contexts Pro dist New York 1981 PARLOFF M KELMAN H FRANK J Comfort Ef fectiveness and Self Awareness as Criteria of Im provement of Psychotherapy in American Journal of Psychiatry 1954 111 343 351 SEILER L H The 22 Item Scale Used in Field Stu dies of Mental lliness a Question of Method a Question of Substance and a Question of Theory in Journal of Health and Social Behavior 1973 14 252 264 SROLE L Measurements and Classifications in So cio psychiatric Epidemiology Midtown Manhattan Study 1954 and Midtown Manhattan ReStudy I 1974 in Journal of Health and Social Behavior 1975 15 347 364 33 Bibhographie TOUSIGNANT M DENIS G LACHAPELLE R Some Considerations C
10. lant pour les grandes variables socio economiques age sexe ducation revenu occupa tion statut matrimonial la valeur p reste inf rieure lt 0 001 pour ces trois crit res 22 Le questionnaire de llfeld a ete traduit en francais par les chercheurs du projet pilote de l ESQ L absence de diff rences significatives entre les r ponses des francophones et des anglophones permet de penser que la fiabilit de la version fran aise est comparable celle de la version anglaise Le calcul des scores Dans l Enqu te de Chicago lfeld tablit sa quotation comme suit chacune des r ponses aux 29 ques tions est not e de O 3 jamais 0 de temps en temps 1 assez souvent 2 tr s souvent 3 La somme des scores obtenus par un individu est di vis e par le score maximum 29 X 3 et multipliee par 100 pour l obtention d un score standardise sur cent Lors du projet pilote de Sant Qu bec le calcul a t fait de fa on diff rente Afin d taler les r ponses et de pouvoir mieux saisir les sous groupes Kovess 1985 l cart de pointage entre les r ponses de vient jamais 0 de temps en temps 1 assez souvent 3 souvent 5 Pour la presente enqu te la quotation sugg r e par Held est utilis e Score PSI E Q30 Q58 X 100 3 x 29 A l aide d une analyse factorielle lifeld a tent de faire ressortir quatre composantes psychologiques Les questions concernant la sym
11. rement de questionnaires ou d enqu tes utilis s ou r alis s dans des contextes comparables ceux pr vus par la pr sente Nous voulions viter le plus possible les questions non valid es aupres de la population dans le cadre de cette premi re enqu te La d finition du contenu s est appuy e sur trois sour ces principales le contenu de l Enqu te Sant Canada les l ments de l enqu te pilote r alis e en 1983 dans les territoires des DSC de Verdun et de Rimouski les objectifs particuliers labor s par les res ponsables du dossier au ministere de la Sante et des Services sociaux et les recommanda tions de groupes de travail sur l laboration des questionnaires Le travail de diff rents comit s a permis de finaliser la liste des sujets a traiter et des questions a retenir Le libell des questions a d parfois tre r vis pour des raisons de dur e des questionnaires et de faci lite de comprehension pour le questionnaire auto administre De m me sur recommandation de con sultants ou de groupes de travail certains sujets n ont pas t inclus dans cette premi re enqu te voir le tableau 1 pour la liste des sujets retenus et a revoir Les sujets non retenus feront l objet de con sultations plus tendues aux fins d une future en qu te et les th mes retenus seront analys s quant leur valeur de prediction pour les objectifs vis s TABLE DES MATIERES TABLE DES MATIERES III A A
12. Pour les v nements survenus plus d un an avant l administration du questionnaire la litt rature a d montr que la m moire des r pondants concernant les dates et l motion ressentie tait peu fiable Les questions ont donc t formul es sous forme de ren seignement d ordre d mographique auquel il suffit de r pondre par un oui ou un non EC A A A A A XII LES CHANGEMENTS IMPORTANTS DANS LA VIE Quand j tais enfant avant l ge de douze 112 ans ENCERCLEA VOTRE A PONSE Cia Non 93 Ma mare est d c d e 1 2 94 Mon p re est d c d 1 2 95 Mes parents se sont s par s ou ont divorc 1 2 95 Ja t Dlacdie en foyer nourncier ou en tamie d accueil 1 2 7 Les questions sur l int gration sociale QAA section XI Votre vie en g n rale questions 84 91 section XVI Le travail question 136 La question 84 essaie d valuer pour la derni re an n e la fr quence des interactions sociales du r pon dant et de son entourage La question 85 tente d valuer pour les derniers deux mois la fr quence des temps libres pass s seul ou avec d autres Les questions 86 87 88 et 89 valuent sur une echelle de 1 4 la satisfaction du r pondant quant sa vie sociale en g n ral et sa satisfaction quant ses relations avec son conjoint ses amis ses en fants Les questions 90 et 91 essaient d identifier la presence ou l absence d un confident et la pr sence ou l absence d une source d aide co
13. agit d une mesure hautement subjective De plus la relation cause effet si elle existe va dans quel sens Est on plus vuln rable aux tats d pressifs parce qu on n a pas d amis ou bien les sympt mes persis tants d irritabilit et de d couragement souvent li s l tat d pressif loignent ils les amis Des questions utilis es lors du projet pilote de l ESQ seules ont t conserv es les questions dont les r ponses avaient g n r des r sultats statistiques si gnificatifs ou encore dont l interpr tation pr tait peu confusion li s agit de la satisfaction de la personne quant sa vie sociale en g n ral ses rapports avec ses amis ses rapports avec son conjoint ses rapports avec les personnes du milieu de travail 4 2 3 L acc s un e confident e ind pendamment de la taille de son r seau social l acc s un e confident e en qui on a confiance semble tre un des l ments pr ventifs importants de d sorganisation psychologique en temps de crise L ESQ a donc inclus une question pour v rifier la pr sence ou l absence d un e confident e au sein du r seau social des individus 4 2 4 L acc s a de l aide en temps de crise L acc s de l aide concr te organisation d pan nage aide financi re etc semble r duire les risques de d compensation psychiatrique et l l vation de la detresse psychologique Une question sur le sujet a ete ajoutee 18 DEUXIEME PAR
14. et les limites m thodologiques des instruments retenus pour mesurer l tat de sant psychologique des Qu b cois Pour ne pas alourdir le texte nous n y faisons que tres peu de ref rences bibliographiques Les textes qui ont servi a l laboration de ce cahier sont regrou p s dans la bibliographie selon les grandes divisions de la table des matieres Au moment de l enqu te et de la r daction de ce cahier l au teure Madame Chantal Perrault occupait le poste de conseil l re en sant mentale au DSC de Maisonneuve Rosemont A A Fl AE e NM PREMIERE PARTIE Cadre conceptuel et choix des variables 1 Trois g n rations de chercheurs trois cadres conceptuels En Am rique du Nord on tente depuis plus de cent ans de mesurer l tat de sant mentale c est dire d estimer a l int rieur d une population donn e la prevalence de divers probl mes de sant mentale et les risques associ s l occurrence de ces probl mes Si le but reste toujours le m me la d finition de ce qu est un probleme de sant mentale varie sous effet combin des vents id ologiques dominants et des difficult s du parcours m thodologique Afin de mieux saisir les choix de Sant Qu bec nous r su merons bri vement la d marche conceptuelle et m thodologique de trois g n rations de chercheurs Dohrenwend et Dohrenwend 1982 dont l objectif tait de mesurer l tat de sant mentale des popula tions et d en d couvri
15. la forme interrogative a la forme affirmative et pour chacune des sept dimen sions une question explore le pendant positif et une question ie pendant n gatif L interview choisit parmi 4 r ponses possibles a chaque question De plus la p riode de r f rence devient l ann e pr c dant l administration du questionnaire Aussi suite toutes ces modifications l chelle de bien tre Sant Qu bec BESQ bien qu inspir e de l chelle de Dupuy est une chelle originale dont la validite doit tre evaluee Mesures et criteres d valuation L opposition des paires Une des particularit s des chelles de sant mentale positive est d explorer l affect positif et affect n gatif d une dimension psychologique Ainsi pour explorer la perception subjective du niveau d nergie le BESQ demande au r pondant de qualifier chacune des deux d clarations suivantes QAAa Je me suis senti e plein e d entrain et d nergie 1 Presque jamais 2 Moins de la moiti du temps 3 Plus de la moiti du temps 4 La plupart du temps QAAI Je me suis senti e puis e us e e bout 1 Presque jamais 2 Moins de la moiti du temps 3 Plus de la moiti du temps 4 la plupart du temps Certains auteurs ont fait valoir qu il existe une cer taine ind pendance entre les mesures d affect positif et negatif Par contre dans l enqu te Sant Canada les coefficients gamma entre les scores positifs et n gat
16. les pertes de m moire fr quentes et importantes peuvent renvoyer a des probl mes de sant mentale mais aussi a des proble mes d ordre neurologique ou cerebro vasculaire Il faudra donc les interpr ter a la lumi re de l ge et des autres probl mes chroniques physiques d cla r s d La question 45bb est bas e sur des crit res du DSM Hl servant identifier les troubles schizophr ni ques Un oui a cette question identifie probablement un individu porteur de troubles schizophreniques Par contre les individus qui en sont leur premier pi sode hallucinatoire depuis moins de 6 mois ne seront pas identifi s De plus d autres crit res doivent tre pr sents pour retenir un diagnostic pr cis 5 Les questions sur les v nements stressants r cents QAA section XIII Les changements importants dans la vie questions 97 104 Nous expliquons ailleurs dans ce cahier comment s est op r le choix des huit v nements retenus premi re partie 4 1 1 Tout comme dans Sant Ca nada et le projet pilote de PESQ les questions sur les v nements r cents sont int gr es au QAA Mais alors que ces deux enqu tes se contentaient de re censer les evenements la pr sente enqu te de mande aux repondants de qualifier le stress ressenti s inspirant en cela du questionnaire de la vague 2 du Epidemiological Catchment Area Program qui rete nait deux qualificatifs possibles v nement tr s stressant v nement pas
17. mesure 8832 Avez vous des enfants vous ENCEACLEZ VOTRE R PONSE Ou f Non 2 m Passez Q 89 b Si QUI comment trouvez vous tes relations Que vous avez avec eux Tr s satisfasantas 1 Plut t satisfaisantes 2 Plut t msatisfaisantes 3 Vraiment ingatisfasantes 4 ri Im Hmmm _ re mn a A ee Aa am a nr 89a tes vous actuellement mari le ou vivant an umen libre Qu 1 Non 2m Passez 0 90 bi Si OUL comment trouvez vous votre relation de couple Tras satisfaisante Plut t satisfaisante 2 Plut t insatrsfarsante 3 Vraiment imsatisfaisante 4 390 Y a t il dans votre entourage ou dans votre familia quelquun qui vous pouvez vous confiar parier horement da vos probl mes Oui 1 Non 2 91 Y a tril dans votre entourage ou dans votre famille quaiquun qui peut vous aider vous tes mal prisia Qui 1 Non 2 See A ee a LE A A XVI LE TRAVAIL AEP LV 136 tes vous aid te par votre sup rieur Qu votre contremaitre Qu par vos compagnonsicompagnes de travail lorsque vous rencontrez des chfficult s dans votre travail Toujours Souvent Queiquefo s Rarement Jarnais A lin Bibliographie Premi re partie Le cadre concceptuel et choix des variables AMERICAN PSYCHIATRIC ASSOCIATION Diag nostic and Statistical Manual of Mental Disorders third edition DSMIN 1980 dition francaise Ma nue diagnostique et statistique des troubles men taux Masson Paris 1985 BOZ
18. r pondre out ou non Elles vitent ainsi toute tentative de qualifica tion quant au nombre de gestes pos s et quant au contexte de vie dans lequel ces gestes auraient pu tre pos s Nous tentons ainsi de diminuer la sous d claration D autre part l observation des donn es pr liminaires indique que pour ces questions ie nom bre des non r ponses est inf rieur 4 Les questions telles que formul es visent a docu menter l occurrence pendant la derniere ann e et pendant les ann es ant rieures d id es suicidaires s rieuses et de tentatives de suicide Vi LE SUICIDE ENCERCLER VOTRE R PONSE Qui Nor 59 Vous est il d j arriv de penser SERIEUSEMENT 4 vous suicider l vous eniever ja viel 1 2 Passez 4063 60 Cala sest l pass au cours des 12 dermers mois 1 2 6l Aver vous d j fait une tentative de suicide essay de vous eniaver la vig 1 2 Passez 063 62 Cela sest il pass au cours des 12 derniers mois 1 2 9 TABLEAU SCORAGE DE L CHELLE DE BIEN TRE DIMENSIONS AFFECT POSITIF i AFFECT NEGATIF TOTAL QAA 92 t Presque li Mains 1H Plus de IV La plu Presque li Moins IH Plus de IV La plu jamais de la moi la moiti part du jamais de la moi la moiti part du t du du temps temps tie du du temps temps 1 Energie a Je me suis sentia Je me suis senti e pleinie d entrain et puis e us te bout d nergie 2 Contr le I m a t facile de
19. tale ORI 451 et remplac les troubles motifs quel conques par 4 questions plus pr cises Y a t il quelqu un dans le foyer qui pr sente un probl me de d pression p riodes de grande nervosit ou d irritabilit p riodes de confusion ou de perte de m moire fr quentes et impor tantes p riode de 6 mois ou plus avoir des visions entendre des voix ou penser que quelqu un l espionne Ces questions permettront de diff rencier certains des probl mes psychologiques s veres Toutefois pour interpr ter les r sultats une certaine prudence sera de mise pour les raisons que voici a Au Qu bec le langage populaire a tendance re grouper sus le vocable d pression un ensemble de troubies psychologiques assez s rieux pour nuire au fonctionnement habituel d un individu mais qu on ne peut associer ni la folie psychose ni aux toxicoma nies Le mot d pression semble donc recouvrir pour te commun des mortels auquel appartient nos r pondants un ensemble de d sordres n vrotiques 27 Deuxi me partie Les instruments de mesure b La grande nervosit et l irritabilit sont des symp tomes communs a plusieurs syndromes psychiatri ques comme par exemple les depressions les trou bles de l anxi t et divers troubles psychotiques Les r sultats indiqueront sans doute la distribution de symptomes assez s rieux pour tre rapportes par le repondant du foyer c Les tats de confusion et
20. A AE A D TERMINANTS Mr un a er habitudes de vie ant c dents environnement HABITUDES DE VIE consommation d alcool eusage du tabac eactivit s physiques eusage de v hicules moteurs esommeil eprevention feminine eusage des drogues ANTECEDENTS ant c dents personnels eant c dents familiaux pme vi mee CGR A PARA in ri N E i i ENVIRONNEMENT etravail erevenu eage eSexe escolarit esoutien social eevenement stressants NEAR oR ieee ne A FA RN He a a oe ee Tabieau 1 CONSEQUENCES physique percu observ consommation positif n gatif psychologique cons quences sur la fonctionnalit social SUJETS SP CIFIQUES SANT PHYSIQUE CONSOMMATION eprofessionnels rencontr s lieu de consultation elimitation d activit eprobl mes de courte dur e eproblemes chroniques eaudition vision eaccidents blessures eincapacit s eperception g n rale AN TT ere eusage de m dicaments SANT PSYCHOLOGIQUE CONS QUENCES SUR LA FONCTIONNALIT eSuicide etroubles psychologiques sant mentale positive journ es d incapacit besoin d aide impact sur les r les em AEE AS ms Set a a mee e eme eee eme pyrenees _ SANT SOCIALE probl mes sociaux oi en te U pe ny A Themes non retenus dans l enqu te de 1987 et a examiner pour une enqu te subs quente e Etat de la sant mentale des enfants de
21. TIE Les instruments de mesure Deuxi me partie Les instruments de mesure ne ala en Dans cette deuxi me partie nous reprendrons les AAA limites des instruments retenus Les questions Gu suvent portant sur divers aspects de votre sante La fa on dont vous vous tes sentis durant la derners semaine a pu a ig Sait tra diff renta de calle dont vous vous datas sential lanneg passes Sont trait s ici Pouvez vous nous dire avec quelle fr quence AU COURS DE LA DERNIERE SEMAINE j A ENCERCLER VOTRE R PONSE Les instruments de mesure de l tat de sant men A age i De temos 1507 Tras tale comes stomps joue aguen 30 Vous tes vous sentie raientuie E P i i Le Psychiatric Symptom Index de F W lfeld ee A 3t Avez vous Bu des tourdissements e L echelle de bien tre de ESQ Ou Impression que vous allez Les questions sur les id es et t ICI a j i q S elles ges es Suci 32 Avez vous sent que votre cosur dalres pace he ou Ab sans avoir 4 r N ait d effort physique e Les questions sur les probl mes psychologi 33 Avez vous eu des difficult s ques s v res vous concentrar 1 2 3 4 34 Vous tes vous sential d sesp r iei en Les instruments d A pensant taven r i 2 3 u m S i reperage des determinants 35 Vous tes vous sente seulie t 2 3 psycho sociaux sp cifiques la sant mentale 36 Avez vous eu des blancs de f j Lun memor e Les questions sur les v n
22. ZINI L TESSIER R Support social et sant Trait d Anthropologie m dicale l institution de la sant et de la maladie publi sous la direction de J Dufresne F Dumont et Y Martin Presses de l Universit du Qu bec Institut Qu b cois de re cherche sur la culture Presses universitaires de Lyon 1985 p 905 939 BROWN G W HARRIS T Social Origins of De pression Tavistock Londres 1978 BRYANT F B VEROFF J Dimensions of Subjec tive Mental Health in American Men and Women in Journal of Health and Sociai Behavior 1984 25 116 135 CHARRON M F Le suicide au Qu bec analyse statistique Minist re des affaires sociales Servi ces des tudes pid miologiques 1981 CHENARD L DROUIN D LEVASSEUR M Me sure de l tat de sant document de travail du co mit d analyse de Sant Qu bec Sant Qu bec document interne 1985 DEAN A et TANSIG M Measuring Intimate Sup port the Family and Confidant p 117 128 in Lin N Dean A Ensel W Socia Support Life Events and Depression Academic Press 1986 DOHRENWEND B P DOHRENWEND B S Pers pectives on the Past and Future of Psychiatric Epi demiology in American Journal of Public Health 1982 72 1271 1279 DOHRENWEND B P DOHRENWEND B S Socia Status and Psychological Disorder John Wiley and Sons New York 1969 31 DOHRENWEND B P DOHRENWEND B S Sex Differences and Psychiatric Disorders in A
23. aling of Life Events in Archi ves of General Psychiatry 1971 25 340 347 RADLOFF LS The CES D Scale a Self Report Depression Scale for Research in the General Po pulation in Applied Psychological Measuremetns 1977 1 385 401 ROBINS L N HELZER JE CROUGHAN J et al National Institute of Mental Health Diagnostic In terview Schedule its History Characteristics and Validity in Archives of General Psychiatry 1981 38 381 389 ROSENTHAL D KETY S S The Transmission of Schizophrenia Perganom Press New York 1968 32 SCHWAB J J SCHWAB M E Socio Cultural Roots of Mental Iliness an Epidemiological Survey Pien num Medical Book co New York 1978 SPITZER R L Introduction in American Psychia tric Association Diagnostic and Statistic Manual of Mental Disorders Third Edition DSM ili 1980 p 1 12 SROLE L LANGNER T S MICHAEL S T et al Mental Health in the Metropolis the Midtown Man hattan Study McGraw Hill Book co New York 1962 WEISSMAN M M KLERMAN G L Epidemiology of Mentai Disorder in Archives of General Psy chiatry 1978 35 705 712 WETHINGTON E KESSLER R C Perceived Sup port Received Support and Adjustment to Stress ful Life Events in Journal of Health and Social Be havior 1986 27 78 89 Deuxi me partie les instruments de mesure BARRERA M Distinctions between Social Support Concepts Measures and Models in American Journal of Co
24. ans la population tudi e la fr quence des indivi dus 1 vraisembiablement porteurs d un diagnostic psychiatrique 2 risque moyennement lev 3 risque faible Principales utilisations Recherche sur les origines sociales du stress Chercheur principal Leonard L Perlin du Laboratoire des tudes socio environnementales National institute of Men tal Health Lieu R gion m tropolitaine de Chicago Echantillon 2299 adultes de 18 64 ans r si dant domicile Questionnaire administr par intervieweurs lfeld 1976 Projet pilote de l enqu te Sant Qu bec Cher cheure principale Viviane Kovess de l Unit de recherche psycho sociale de l H pital Dou glas Lieu Territoires des DSC de Rimouski et Ver dun Echantillon 3138 personnes de 15 ans et plus r sidant domicile Questionnaire auto administre Kovess 1985 La validation Consid rant te Hopkins Symptom Distress Checklist bien valid Held utilise telle quelle sa version abr g e dans l Enqu te de Chicago fl prend soin toute fois d en v rifier certains l ments qui visent confir mer la validit de la liste r duite selon les 3 crit res suivants je recours aux services d un professionnel de la sant pour probl mes de sant mentale du rant la derni re ann e la consommation de psychotropes pendant la derni re semaine je degr de nervosit not par l intervieweur En contr
25. bien tre psychologiques sant mentale positive Des d terminants 4 1 Les v nements stressants 4 1 1 Les v nements r cents 4 1 2 Les v nements anciens 4 2 Le support social variable tampon 4 2 1 La participation a la vie sociale de l entourage 4 2 2 La satisfaction face l entou EL Er EEE Ae 4 2 3 L acc s un e confident e 4 2 4 L acc s de l aide en temps de ENSE 2 5 dow ee a He eas A 0 A UN LA A 6 14 15 15 16 16 16 17 17 17 17 18 DEUXIEME PARTIE LES INSTRUMENTS DE MESURE 1 Pa EEE ee Ep BEE BEE SEE Se Se SEE A A Sr Br Br Be Be Le Psychiatric Symptom index PS de F W Ilfeld E fa TE rer re 2 L chelle de bien tre de Sant Qu bec BESOI seh kok drid a au 3 Les questions sur les id es et les gestes suicidaires 4 Les questions sur les probl mes psychologiques s v res 5 Les questions sur les v nements stressants r cents 6 Les questions sur les v nements ANCIENS N secs Ret eds a 7 Les questions sur lint gration sociale BIBLIOGRAPHIE TABLE DES MATIERES 20 21 23 gt 27 27 28 28 31 PR FACE L enqu te Sant Qu bec a t command e par le minist re de la Sant et des Services sociaux con jointement avec les trente deux 32 d partements de sant communautaire DSC Elle a pour but de r
26. cation des troubles psychiatri ques bas sur un ensemble de crit res objectifs pr cis n cessaires la pose d un diagnostic et qui font consensus chez les cliniciens quelle que soit l cole de pens e psychanalyse behaviorisme etc laquelle ils se rattachent Ce code a permis le d veloppement d instruments dont l objectif est d identifier dans la population des syndromes sp cifiques selon les crit res du DSM Le Diagnostic Interview Schedule DIS mis au point par une equipe de chercheurs sous la direction du Dr Lee Robins est le pius connu de ces instruments Le 14 DIS fut utilis dans l enqu te de sant mentale me n e aux Etats Unis dans cing r gions diff rentes par le National institute of Mental Health fe Epidemiolo gical Catchment Area Program Ce type de recherche qui en est encore a ses d buts est fond sur le concept suivant les problemes de sant mentale sont multiples se manifestent selon un mode sp cifique et ont une tiologie propre 2 Le cadre conceptuel du volet sant mentale de enqu te Sant Qu bec L enqu te Sant Qu bec s inscrit dans un cadre conceptuel o l on consid re la sant comme le r sultat d un processus d adaptation entre homme et son milieu C est un processus dyna mique c est dire que les l ments qui le com posent peuvent s influencer mutuellement sans qu il y ait in arit Il implique une interrelation complexe entre la biologie humaine le
27. donn es de l enqu te et servir d instruments de r f rence pour la planifi cation des enqu tes subs quentes pr vues pour 1992 et 1997 line Emond Directeure de l enqu te INTRODUCTION Un des objectifs de Sant Qu bec est de mesurer l tat de sant mentale des Qu b cois Dans tous les pays l valuation de l tat de sant mentale est d un int r t certain Des discussions d ordre conceptuel et m thodologique persistent car le consensus sur les composantes irr ductibles de la sant et de la maladie mentale reste parachever De plus la fiabilit et la validit des instruments de mesure varient selon les objectifs a atteindre Les r sultats obtenus dans les grandes enqu tes de sant mentale sont donc tributaires du cadre conceptuel retenu et des limites des instruments de mesure utili Ses ll y a au Qu bec une p nurie de donn es utiles la planification des services et a l approfondissement de nos connaissances en sant mentale C est dans ce contexte que l on doit voir l effort de Sante Que bec pour arriver a une mesure de la sant mentale des Quebecois Pour aider les planificateurs et les futurs utilisateurs de la banque de donn es la direction de l ESQ a donc d cid de publier ce 6e cahier technique qui a pour objectif 1 de pr ciser le cadre conceptuel dans lequel s inscrit le volet sant mentale de l enqu te et le choix des variables 2 de pr senter les possibilit s
28. ec autrui bien tre physique 4 Des d terminants Tout comme l tat de sant physique l tat de sant mentale varie selon les grands indicateurs socio d mographiques en particulier le sexe l ge le re venu le statut matrimonial Mais d autres l ments s ajoutent ces d terminants et ont une influence sur diff rentes composantes de la sant Il s agit par ticuli rement des v nements stressants et du sup port social 4 1 Les venements stressants La recherche en sant mentale a identifi certains v nements comme source de stress pouvant ac cro tre la vuln rabilit de d velopper ult rieurement des troubles psycho sociaux ou psychologiques Depuis le d but des ann es 70 diff rentes enqu tes de sant mentale essaient de mesurer l impact de certains de ces v nements dits stressants citons en particulier l enqu te Sant Canada le projet pilote de PESQ la vague 2 du Epidemiological Catchment Area Program Nous n avons retenu que certains v nements stres sants mesurer Certains chercheurs pensent que tout v nement heureux ou malheureux qui en traine un changement dans la vie de l individu est source de stress donc de vuln rabilit D autres pen d ESQ Enqu te Sante Qu bec pour plus d information sur l en quete pilote le lecteur doit se r f rer au Cahier technique no 5 sent au contraire que le lien de cause effet n a t etabii que pour un nombre res
29. ements stressants i rape 37 Avez vous perdu inter t ou ies questions sur integration sociale plaise dans votre vis s xuelis 2 3 4 38 an transp r6 sans avoir travartia fort ou avor au trop chaud 2 3 4 R 2 ie tes d 1 Le Psychiatric Symptom Index PSI Cane Tr ee OC de FW llfeld 40 Vous ates vous santia tendule ou 3 A SOUS pression 1 2 QAA Question Dale auto adrunistr section 41 Vous tes vous lass tal emporter V Divers probl mes personnels 30 58 noe ee gt 3 4 42 Avez vous au l estomac d rang ou Le PSI est une version abr g e du Hopkins Symptom a RER k 2 Distress Checklist une chelle de sant mentale een comprenant 54 items d une symptomatologie signifi E E REN aa ae cative sur le plan clinique et qui recouvre selon son aii 2 4 auteur 4 volets sp cifiques nl eae 2 3 4 la symptomatologie depressive 467 Avez vous eu des dfficult s vous souvenir des choses 1 2 3 la symptomatologie anxieuse 47 Avez vous eu des difficuit s la symptomatologie agressive vous endormir ou rester ae t bl ti endorme 1 2 3 4 la Symptomatologie es troubles Cognitis 48 dre pieur fac lament ou vous s vous sentia sur le point de a Sate ey 2 pteurer 1 2 3 4 Des 54 items originaux lifeld limine les sympt mes i f 49 Avez vous su de la difficult a somatiques qui pou raient avoir une cause organique reprendra votre souffle 2 3 et retient pour
30. es femmes La s paration d avec les parents dans l en fance a ses r percussions pendant l adolescence et le placement en famille d accueil semble tre asso ci de nombreux probl mes d adaptation chez les adolescents Etant donn le nombre de personnes rejoint par l enqu te Sant Qu bec nous avons pens qu il serait int ressant de v rifier si les repon dants dont l enfance a t marqu e par un v ne ment majeur de d stabilisation familiale sont plus susceptibles que d autres de pr senter des sympt mes de d tresse psychologique Les v nements retenus sont le d c s de la m re le d c s du p re Premiere partie Cadre conceptuel et choix des vanables 17 Le divorce ou la s paration des parents Le placement en famille d accueil 4 2 Le support social variable tampon Parmi les nombreux d terminants sociaux et psychiques de la sant et de la maladie un as pect revient avec insistance chez les chercheurs et praticiens provenant des horizons les plus di vers Pimpact sur la sant de la pr sence ou de l absence d int gration sociale de r seaux so ciaux d interaction et de support auxquels les in dividus ont ou non acces Bozzint et Tessier 1985 Le support social semble agir comme tampon buffe rer et r duire le risque d impact d des conditions d favorables ou des v nements stressants Les termes support social et r seaux sociaux r f rent
31. expression troubles psychologiques a t rete nue car elle a l avantage d tre plus pr cise que pro bl mes de sant mentale et moins m dicale que troubles mentaux 3 1 1 Les troubles psychologiques l gers Le qualitatif l ger renvoie ici a des troubles parfois associ s une grande intensit de souffrance psy chologique mais qu il est presumement possible de pr venir ou de gu rir a l aide d une infrastructure l g re de soins et de services Les tats depressifs et les tats anxieux tant ies plus r pandus nous avons retenu pour mesurer l intensit de la d tresse psy chologique une chelle de sant mentale fond e en grande partie sur la symptomatologie des tats d pressifs et des tats anxieux voir 2e partie H s agit bien d identifier une symptomatologie et non d identifier des diagnostics de d pression d anxi t ou autre pour ce niveau de pr cision il aurait fallu des instruments capables de cerner les diagnosti ques 3 1 2 Les id es et les gestes suicidaires Le suicide est un probl me majeur au Qu bec et dans la plupart des soci t s occidentales chez les jeunes et les personnes g es il semble en progres sion constante L enqu te Sant Qu bec tente donc de conna tre la pr valence vie et sur 12 mois des id es et des gestes suicidaires cela permettra par la suite de formuler des hypoth ses de recherche et de mieux cibier la pr vention du suicide
32. hantillon a un score gal ou sup rieur 20 sott une symptoma tologie lev e tandis que dans le projet pilote de l ESQ 15 de l chantillon quivaut a un score gal ou sup rieur a 30 Kovess 1985 L cart n est pas expliqu a date M pour le PSI ni pour les autres chelles de sant mentale ii n existe de crit res ob jectifs permettant de pr ciser a quel niveau de symp tomatologie un individu bascule de la sant dans la maladie Cette difficult est inh rente a l utilisation des chelles et a t soulign e maintes reprises par diff rents auteurs L tablissement des seuils ou cut points est donc laiss la discr tion des con cepteurs Les populations symptomatologie lev e varient de 8 25 selon les chelles utilis es et les populations tudi es Pour palier ce probleme et viter d avoir determi ner un seuil critique de symptomatologie nous sug g rons de faire des analyses sur les scores partir des quintiles de la population tudi e Symptoma Enqu te de Enqu te Sant tologie Chicago Qu bec Elev e 15 20 1er quintile Moyenne 25 20 2e quintile Basse 60 20 3e quintile 20 4e quintile 20 5e quintile On sait que plus le niveau de symptomatologie s l ve plus le risque d tre en s rieuses difficult s s accro t On sait aussi que les conditions socio culturelles de l environnement ont une influence mar quante bien que mal comprise sur la sy
33. ieme temps une enqu te pilote a ete planifi e sous la coordination du Douglas et du minis tere avec la participation active des d partements de sant communautaires de Rimouski et de Verdun Suite a cette exp rience les DSC ont uni leurs efforts ceux du minist re de la Sant et des Services so ciaux pour r aliser l enqu te Sant Qu bec 1987 Les deux parties se sont entendues pour confier la gestion du projet a un directeur d enqu te plac sous la responsabilit d un comit d administration Ce dernier est forme de six 6 membres repartis egale ment entre les deux parties Ils ont ie mandat de s as surer de la qualit scientifique et technique de Fen qu te d actualiser l op rationalisation du projet a l aide des ressources humaines des deux entit s et de superviser le travail du directeur de l enqu te La methodologie a t d velopp e grace a la colla boration du Bureau de la Statistique du Qu bec L elaboration des questionnaires et du cadre d ana lyse ont fait l objet de recommandations de groupes de travail formes de repr sentants des DSC du mi nist re et des universit s La collecte et la saisie des donn es ont t octroyees apres appel d offre a une firme privee S rie de cahiers techniques La s rie de cahiers techniques dont la pr sente pu blication fait partie explique differents l ments de l enqu te Sant Qu bec Ces documents visent a renseigner les utilisateurs des
34. ifs ne variaient que de 0 10 0 15 et pour l chelle de Dupuy l ind pendance des scores posi tifs et n gatifs n a pas t d montr e Ware et al 1979 Lors de l analyse les chercheurs v rifieront qu l int rieur de chaque paire l encerclement des r ponses ou Il pour une question correspond len cerclement lil ou IV pour la question pair e Le pr test fait a ce stade sur les donn es pr liminaires a notre disposition semble montrer l opposition des af fects n gatifs et positifs dans chaque paire a l excep tion de la perception de l tat de sant Autres crit res de validation Si l chelle du BESO a une capacit comparable celle d autres chelles il devrait y avoir selon la litt rature entre les repondants qui ont un bas niveau de bien tre psychologique et ceux qui ont un niveau lev de bien tre psychologique des differences statistiques significatives pour ce qui est dela pr sence d un probl me de sant chroni que du niveau de revenu Ces relations pourront tre valuer lors de l analyse Le premier rapport sur les donn es de l enqu te fera tat des mesures de validation et de fiabilit afin d ai der les futurs utilisateurs lors de leurs analyses plus pouss es sur le sujet Scorage de l chelle BESQ Notre m thode de scorage est similaire a celle que Dupuy utilise pour le calcul de ses indicateurs d adaptation motionnelle Fazio 1977 Pour les questio
35. ins et services Elle semble tre un indicateur de premi re importance pour es timer le risque d atteinte clinique dans des sous groupes de Ja population expos s 4 certaines si tuations chroniques ou v nementielles La d tresse psychologique est a l ensemble des pro bi mes de sant mentale ce que la fi vre est a l ensemble des maladies infectieuses un sympt me mesurable signe evident d un probl me de sant mais qui ne peut lui seul clairer sur l tiologie et la s v rit du probl me sp cifique auquel il se rattache 1 3 Troisi me g n ration causalit multiple et syndromes sp cifiques Diverses recherches ont mis en vidence que pour certains probl mes de sant mentale l environne ment psychosocial tait un d terminant important alors que pour d autres probl mes l h r dit sem blait tre le facteur primordial Pour progresser dans la connaissance tiologique il faut trouver le moyen d estimer dans une population la fr quence de syndromes sp cifiques Mais on ne peut identifier de syndrome sp cifique s il n y a pas consensus d une majorit de cliniciens sur ce que constituent les crit res objectifs et irr ductibles de la Sp cificit d un syndrome Le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disor ders Third Edition DSM III adopt en 1980 par l American Psychiatric Association tente de r sou dre en partie ces probl mes C est un code d identifi cation et de classifi
36. ion 1973 HOLLINGSHEAD A B REDLICH F C Social Class and Mental lliness a Community Study John Wiley and Sons New York 1958 Bibliographie in JAHODA M Current Concepts of Positive Mental Health Basic Books New York 1958 JARVIS E Insanity and Idiocy in Massachusett Re port of the Commission on Lunacy 1855 R di tion Harvard University Press Cambridge Mass 1971 KOVESS V Les indicateurs de sant mentale Unit de recherche psycho sociale Centre hospitalier Douglas Verdun 1982 KOVESS V Evaluation de l tat de sant de la po pulation des territoires des DSC de Verdun et de Rimouski tomes et H Unit de recherche psycho sociale Centre hospitalier Douglas Verdun 1985 LEMAY M J ai mal ma mere Editions du Jour Montr al 1980 LEIGHTON D HARDING J S MACKLIND B et al The Character of Danger Stirling County S tudy Basic Book New York 1963 LIN N DEAN A ENSEL W Social Support Life Events and Depression Academic Press 1986 LINK B DOHRENWEND B Formulation of Hypo theses about the True Prevalence of Demoraliza tion in the United States in Mental illness Estima tes for the United States in the Eighties Praeger New York 1980 p 114 132 MORRELL S A HIMMELFARB S WRIGHT K Prevalence of Depression and its Correlates in Ol der Adults in American Journal of Epidemiology 1983 117 2 173 185 PAYKEL E S et al Sc
37. les quatre dimensions mentionnees 50 Avez vous manqu d app tit 2 3 plus haut les sympt mes que son analyse factorielle 51 Avez vous d eviter ges endroits i ae A Civites O nos r a isol comme tant les plus significatifs La s lec que cela vous faisait peur r 2 3 4 tion op r e tl reste 28 questions auxquelles Ifeld en 52 Vous ou sential ag tdie ou nerveuxise in t ajoute une sur le sentiment de solitude Ces 29 ques __ is D M AM ee s 1 P M _ tions deviennent le Psychiatric Symptom Index Il Tea Bra Von eue mE 7 A feld 1976 54 Vous tes vous sentia negat fivel envers les autres 1 2 3 4 Comme dans les autres chelles de sant mentale ete ie 5 te PSI distribue des scores de sant mentale calcu de Vois es vous EP Dour d s l s partir d un ensemble de questions r ponses choses sans Importance 2 3 z AA 2 57 Avez des difti S ferm es portant sur une vari t de sympt mes psy prendre des decisions S 2 5 a chologiques cu physiques que l on pense etre les a 58 Avez vous eu des tensions ou des radeurs dans votre Cou votre dos une vari t de d sordres psychiatriques principale SE aus Ricca 3 ment d ordre n vrotique A a ELROD 21 Deuxi me partie Les instruments de mesure Comme dans les autres chelles de sant mentale l objectif vis par Ilfeld est de se servir de la quantit et de la qualit des sympt mes rapportes pour tablir d
38. maitn 1 J ai d faire des efforts des mo ser mes motions de ne pour contr ler mes mo tons pas me sentir pogneie tions pour ne pas me sen en dedans tir pcgn te en dedans 3 Humeur Je me suis senti e de le Mon mora tait plut t bas g n ral bonne humeur et te coeur l ger 4 Inter t j I s est pass des tas de d La vie a t plut t en face la choses int ressantes nuyeuse vie 5 Stress res m Je me suis senti e sufti 11 J tais tendute sur les 3 2 1 0 sent samment d tendule nerfs 6 Perception b Je n ai pas eu de pro k Je me suis fait du souci de l tat bl me avec ma sant avec ma sant de sant h Je me suis sentife passa biement seul a 7 Isolement n Je me suis senti e motionnel aim e et appr ci e ainseiu ap sjueunu sul se7 anjed awaxnag 4 Les questions sur les probl mes psychologiques s v res QRI section Vil Probl mes de sant chroniques questions 45 45m 45y 45z 45bb Reprenant la m thodologie de l Enqu te Sant Ca nada l enqu te qu b coise recense les probl mes de sant chroniques au sein de chaque m nage Ces informations sont fournies par le r pondant du m nage Le questionnaire de l Enqu te Sant Canada identifiait deux probl mes de sant mentale la d ficience mentale les troubles motifs quelconques sauf la d fi cience mentale Nous avons gard la question sur la d ficience men
39. meri can Journal of Sociology 1976 81 1447 1454 DOHRENWEND B P DOHRENWEND B S et al Symptoms Hassiess Social Supports and Life Events Problems of Confounded measures in Journal of Abnormal Psychology 1984 Vol 93 2 222 230 DONALD C A WARE J E BROOK RH et al Conceptualization and Measurement of Health for Adults in the Health Insurance Study Vol IV Rand Corporation R 1987 HEW Santa Monica 1979 EATON W W REGIER D A LOCKE B Z et al The Epidemiological Catchment Area Program of the National Institute of Mental Health in Public Health Report 1981 96 4 319 326 ENSEL W WOELFEL M Measuring the instru mental and Expressive Functions of Social Sup port p 129 152 in Lin N Dean A Ensel W So cial Support Life Events and Depression Academic Press 1986 ENQUETE SANTE CANADA La sant des Cana diens rapport de l Enqu te Sant Canada Statis tique Canada Division de la sant Ottawa 1981 FARIS R E OUNHAM H W Mental Disorders in Urban Area an Ecological Study of Schizophrenia and other Psychoses 1939 University of Chicago Press Chicago 1965 GOTLIEB B H Social Networks and Social Support Sage Publications BEverly Hills 1981 HOLMES T H RAHE R H The Social Readjust ment Rating Scale in Journal of Psychosomatic Research 11 213 218 FRANK J D Persuation and Healing John Hopkins University Press Baltimore 1961 2e dit
40. mmunity Psychology 1986 14 4 413 445 CARMINES E G ZELLER R A Reliability and Vali dity Assessment Sage Publications Beverly Hills 1979 DEROGATIS L LIPMAN R COVI L et al Di mensions of Out Patient Neurotic Pathology Com parison of a Clinical Versus an Empirical Assess ment in Journal of Consulting and Clinical Psychology 1970 34 164 171 DONALD C A WARE J E BROOK RH et al Conceptualization and Measurement of Health for Adults in the Health Insurance Study Vol IV Rand Corporation R 1987 HEW Santa Monica 1979 DUPUY H J The Research Edition of the General Psychological Well Being Schedule document non publi du National Center for Health Statistics Hyattsville 1980 FAZIO A F A Concurrent Validational Study of the NCHS General Weill Being Schedule U S Depart ment of Health Education and Welfare DHEW Pu blication HRA 78 1347 1977 ILFELD F W Further Validation of a Psychiatric Symptom Index in a Norma Population in Psy chological Reports 1976 39 1215 1228 ILFELD F W Psychological Status of Community Residents along Major Demographic Dimensions in Archives of General Psychiatry 1978 35 16 724 KOVESS V Les indicateurs de sant mentale Unit de recherche psycho sociale Centre hospitalier Douglas Verdun 1982 KOVESS V Evaluation de l tat de sant de la po pulation des territoires des DSC de Verdun et de Rimouski tomes
41. moins de 15 ans e Mesures bio m dicales ex cholest rol glucose pression art rielle etc e Alimentation Comportements sexuels e Sant des travailleurs nenn een PAIN AO la ne 1 Cette liste s inspire du mod le de l Enqu te Sant Canada M thode d enqu te La population vis e par l enqu te qu b coise de 1987 est l ensemble des m nages priv s de toutes les r gions socio sanitaires du Qu bec l exclusion de la r gion 10 Nouveau Qu bec et des r serves indiennes L echantilionnage des m nages s est fait partir d unit s primaires d chantillonnage UPE Ces uni tes ont t tablies apr s un d coupage du Qu bec en onze 11 regions socio sanitaires puis en trente deux 32 DSC Chacun des trente deux 32 DSC a t d coup en aires g ographiques Ces aires sont form es d un secteur de denombrement ou d un re groupement de secteurs de d nombrement contigus Dans les DSC urbains les aires g ographiques qui deviennent des UPE sont plut t form es d un flot d un c t d ilot ou d un regroupement de ceux ci Pour chaque DSC un chantillon deux degr s est tir Le premier degr consiste tirer al atoirement un chantillon d UPE dont la probabilit d tre tir e est proportionnelle au nombre de logements priv s de l UPE selon le recensement de 1981 a partir des aires g ographiques d finies Le deuxi me degr consiste tirer al atoirement des logements priv s
42. mptomatolo gie de la d tresse psychologique Dans nos soci t s post industrielles les conditions socio cultureiles de environnement voluent Comme il est pr vu de r p ter p riodiquement certaines des mesures de ESQ il serait int ressant d observer l volution des caract ristiques environnementales parall lement a l volution des scores de d tresse psychique a l int rieur des quintiles de population 2 L chelle de Bien tre de Sant Qu bec BESQ Votre bien tre QAA questions 92a 92n Origine L chelle de Bien tre de Sant Qu bec s inspire du General Well Being Scale de H J Dupuy cr aux Etats Unis en 1969 pour le National Center for Health Statistics et utilis entre autres dans deux enqu tes d envergure le National Health and Nutrition Examination Survey 1971 1974 le Health insurance Study 1974 L chelle de Dupuy est un instrument dont le but est de mesurer le bien tre psychologique ou la sant mentale positive L chelle originale comprenait 25 questions explorant diverses composantes du bien tre psychologique L chelle de Dupuy a t bien valid e et elle est consid r e comme une des bon nes chelles de mesure de bien tre psychologique D autre part on a compar sa capacit d identifier les niveaux de symptomatologie avec d autres instru ments echelles de sant mentale n gative et sa performance se compare avantageusement aux au tres En
43. ncr te en cas de crise De plus la question 136 vient apporter une pre cision sur le support que l individu per oit dans son milieu de travail lorsqu il rencontre des difficult s A partir de ces questions des indices d int gration so ciale pourraient tre d velopp s AAA SAA RRE XI VOTRE VIE EN GENERAL Les questions qui suivent portent sur les relations avec les gens qui vous antourant et sur ia satisfaction face votre via 84 is combien de fois avez vous particip des rancontres avec votre parent vos amis ou des connaissances LER VOTRE REPONSE Plus d une fois par semaine Une fois par semaine Au mons une fois par mois Environ 1 fois par ann e Jamais in bu WN 85 Dirnez vous que vous avez pass votre temps libra Presque enti rem nt seulle t Plus de la moiti du temps seule 2 A pau pr s la moiti seulle et la moiti avec d autres 3 Plus de ta mores du temps avec d autres Presque enti rement avec d autres 5 rrr OEA ORT ee SS TS DA A O O PS CR UC 86 Comment trouvez vous votre vie sociale Tr s satisfaisante Plut t satsfasante Piutd t insatisfaisante Vraiment insatisfaisante BON 873 Avez vous des amis Qui Non 2 Passez Q 88 b S OUI en g r rai tes vous satisfatie de vos rapports avec vos amis Tr s satisfaitial Plut t satisfaitia Plut t insatisfaitia Vrairnant insatis fatio amp 767 8 29 Deuxi me partie Les instruments de
44. nostiques Ces cheiles tentent d estimer la fr quence des gens ayant des sympt mes assez nombreux et ou intenses pour se classer dans un groupe tres probablement risque d tre a un niveau de d tresse psychologique qui n cessite rait une intervention Radioff 1977 Les chelles de sant mentale ont t largement uti lis es dans plus de soixante enqu tes de sant men tale le Stirling County Study au Canada et le Midtown Manhattan Study aux Etats Unis en sont des exem pies bien connus Toutefois une revue critique de l ensemble de ces enqu tes men e par Link et Dohrenwend pour le President s Commission on Mental Health conclut les echelles de sante mentale donnent une me sure indirecte et impr cise de la pr valence des problemes de sant mentale Par contre elles donnent un indice fid le et valide de ce que cer tains qualifient de demoralisation et d autres de d tresse psychologique 1 Au Qu bec l expression je suis d moralis renvoyant surtout a l tat d pressif nous pr f rons employer le terme d tresse psychologique pour la suite de ce texte Premiere partte Cadre conceptuel et choix des variables la pr valence de la d tresse psychologique sem ble associ e de facon constante et consistante a l ge au sexe au statut matrimonial aux condi tions conomiques d favorables aux problemes de sant mentale la maladie physique chronique et au recours aux so
45. ns concernant l affect positif les r ponses sont cod es comme suit presque jamais moins de la moiti du temps plus de la moiti du temps la plupart du temps w D Pour l affect n gatif les questions sont cod es l in verse presque jamais moins de la moiti du temps plus de la moiti du temps la plupart du temps O M 25 Deuxi me partie Les instruments de mesure Les points s additionnent de 0 6 pour chaque paire on fait ensuite la somme des r sultats des patres sur l chelle BESO on obtient donc un score entre 0 et 42 voir tableau scorage de l chelle de bien tre Un score lev 35 a 42 indique une adaptation motionnelle positive 3 Les questions sur les id es et les gestes suicidaires QAA section Vi Le suicide questions 59 62 Les questions sur les id es et les gestes suicidaires n ont pas t test es lors du projet pilote de ESQ Elles ont t formul es et r dig es par Michel Tousi gnant investigateur principal d une recherche d en vergure sur les comportements suicidaires de c g piens de la r gion de Montr al Cette tude a permis entre autres de v rifier que des questions claires et pr cises sur le sujet ne semblatent entrainer ni sous d claration des faits ni vitement non r ponses Les questions sont int gr es au QAA dont la confi dentialite est assur e Elles cherchent a documenter des faits pr cis pour lesquels il suffit de
46. nt psycho social ont t choi sis partir des r sultats de recherches ant rieures ou concurrentes Pour emprunter une image g ogra phique disons que Sant Qu bec a pour objectif de dresser une carte de certains probl mes de sant mentale et des accidents du terrain psycho social qui selon les connaissances actuelles semblent en n fluencer le parcours Par la suite on peut esp rer que cartes en mains les chercheurs formuleront des hy poth ses qui donneront lieu d autres tudes qui ap profondiront encore nos connaissances en sant mentale Les variables de sant physique et mentale sont identifi es et justifi es dans le cahier technique 87 03 Source et justification des questions utilis es dans l enqu te Sant Qu bec Pour ne pas r p ter ce qui est d j fait nous insisterons dans ce cahier sur les raisons qui ont pr sid au choix des variables et des instruments retenus 15 Premi re partie Cadre conceptuel et choix des variables 3 L tat de sant 3 1 Les troubles psychologiques L expression troubles psychologiques s applique toute mamfestation chez un individu d un comporte ment associ de la souffrance psychologique et une diminution de la capacit d accomplir des t ches usuelles Cette d finition est tr s proche de la defini tion des d sordres mentaux du DSM IH Elle couvre aussi bien les tats de crise r actionnelle que les troubles schizophr niques L
47. ntale est caract ri s e par l expression d une nergie interne qui lorsqu elle n est pas refoul e permet la personne humaine de r aliser ses aspirations intellectuelles sexuelles et motionnelles D autre part la tradition des sciences sociales soutient qu il n y a pas de limi tes aux possibilit s de r alisation de la personne hu maine pour peu que l environnement lui soit favora ble La sant mentale peut se d tinir comme une force dynamique aux multiples composantes telles que la capacit de faire face au stress de contr ler ses emotions d utiliser son nergie etc Si ces compo santes sont identifiables on peut donc en principe mesurer leur contribution relative l tat de sant Depuis 1960 un certain nombre de chercheurs se sont consacr s la mesure de la sant mentale posi tive 16 A la suite de l enqu te Sant Canada qui avait tent en 1979 de mesurer le bien tre psychologique des Canadiens l quipe du Douglas a propos d inclure une mesure de sant mentale positive des Quebe cois fond e sur ta perception subjective de sept di mensions du bien tre psychologique qui chacune ont un p le positif et un p le n gatif Positif Negatif energie puisement contr le des envahissement des motions motions bon moral d couragement ennul stress ressenti sentiment d isolement motionnel soucis de sant int r t face a la vie absence de stress bonne relation av
48. oncerning the Validty and Use of the health Opinion Survey in Journal of Health and Social Behavior 1974 15 241 252 TOUSIGNANT M HANNIGAN D BERGERON L Le mal de vivre comportements et id ations suici daires chez les c g piens de Montr al Sante mentale au Qu bec 1984 9 2 122 133 WARE J E JOHNSTON SA DAVIES AVERY A et al Conceptualisation and Measurements of Health for Adults in the Health Insurance Study Vol HI Mental Health Rand Corporation R 1987 3HEW Santa Monica 1979 Gouvernement du Qu bec Minist re de la Sant et des Services sociaux
49. particulier les questions 1 a 14 expiorent les ver sants positifs et negatifs de six indicateurs subjectifs d adaptation psychologique le niveau d nergie 2 questions il le contr le des motions 3 questions iH l tat du moral 2 questions IV l int r t face a la vie 2 questions V le stress ressenti 3 questions Vi la perception de l etat de sante 2 questions euxi me partie Les instruments de mesure D Deuxi me parte Les instrumeniS GB eer 22 2 a Pour chacune de ces 14 questions il y a 6 reponses possibles et toutes les questions se rapportent au mois pr c dant l administration du questionnaire Les questions 15 18 demandent au r pondant de se noter de 1 10 du n gatif au positif pour les di mensions Ill V et VI Les questions 19 24 explo rent le pass du r pondant pr valence vie et pr valence d un an pour documenter l occurence de probl mes de sant mentale et le recours aux servi ces de sant et aux services sociaux La question 25 explore la tendance du r pondant discuter ses pro bl mes personnels avec ses amis ou des membres de sa famille 7 r ponses possibles XH VOTRE BIEN TRE 392 Maintenant pouvaz vous nous dre comment vous vous tes sentilej en g n ral ENCERCLEA VOTRE R PONSE Moins de ia Plus de Presque moiti du moiti du La pupa a Je me suis sentia plainiat dentram et d nergie a 4 b Je na pas eu de probleme avec ma sant 1 2 3 4 c lima
50. ptomatologie d un tat d pressif sont les suivantes QAA 30 34 35 37 39 43 47 48 49 50 53 Les questions concernant fa symptomatologie d un tat anxieux sont QAA 31 32 38 40 42 44 45 49 51 52 58 Les questions identifiant des sympt mes agressifs QAA 41 54 55 Les questions identifiant des sympt mes d ordre co gnitif sont QAA 33 36 46 57 Deuxi me parte Les instruments de mesure lt xA _ __ _ _ nn ml A AUAUMMaM a a OO m a aaraa Si certains chercheurs le souhaitent ils pourraient lors de l analyse tenter de v rifier l aide d une ana lyse factorielle par exemple si ces questions cou vrent bien ces facteurs dans l chantillon qu b cois ou se servir d algorithmes pour explorer ces dimen sions a partir des donn es de l enqu te Les seuils ou cut points de symptomatologie Comme la plupart des chelles de sant mentale le PSI essaie de d partager les r pondants haute moyenne et basse symptomatologie lifeld explique que c est en utilisant comme guide des tudes pid miologiques ant rieures qu il a d fini arbitrairement ses regroupements La symptomatologie lev e est celle exhib e par les 15 de l chantillon ayant cot le plus haut la symptomatologie moyenne celle ex hib e par les 25 suivants et la symptomatologie basse celle des 60 ayant obtenu les scores les plus bas Dans l enqu te de Chicago 15 de l c
51. r les d terminants et les cons quences 1 1 Premi re g n ration causalit endog ne et cas trait s Cette premi re g n ration na t avec les tudes de Jarvis en 1855 et meurt avec la deuxi me guerre mondiale C est partir de l tude des dossiers de patients qu ont t formul es les premi res hypoth ses sur la distribution des probl mes de sant men tale dans la population Croyant en la nature endo g ne de la maladie mentale cette g n ration a surtout contribu mettre en relief l existence de fac teurs associ s au recours aux soins et services el l importance de la fr quence des cas non diagnosti qu s et non trait s dans la population g n rale 1 2 Deuxi me g n ration environnement social et d tresse psychologique L arm e am ricaine a eu sur la recherche en sant mentale en Am rique du Nord un impact important Lors de la guerre de 39 45 tous les soldats recrut s pour les combats outre mer durent d abord tre certi fi s en bonne sant physique et mentale Le plus grand nombre de rejets eut pour cause un probi me de sant mentale Weissman et Klerman 1978 De plus beaucoup de soldats suppos s en bonne sant mentale d velopp rent suite l exposition aux com bats ou aux camps de prisonniers des troubles psy chiatriques Ce dernier ph nom ne est un des fac teurs qui a permis de remettre en cause la nature endog ne de la maladie mentale et de soulever des hypoth
52. s compor tements individuels et les diff rents aspects de l environnement physique social et conomique L tat de sant ici n est pas appr ci par la seule condition dans laquelle l organisme se trouve mais rev t un caract re fonctionnel comme r sultat d un processus d adaptation que l on peut v rifier par la capacit de l individu d exercer ses activit s habituelles Ch nard et al 1985 A l int rieur de ce cadre pour ce qui est du volet sant mentale les objectifs prioritaires rejoignent le mod le g n ral de l enqu te qui par rapport l tat de sant tente d en saisir les d terminants et les con s quences Ils sont estimer la pr valence des troubles psychologi ques les plus courants identifier les l ments du milieu environne ment associ s cette pr valence valuer l impact de ces troubles sur le fonc tionnement des individus En 1981 le minist re de la Sant et des Services so ciaux confiait l Unit de Recherches psycho sociales du C H Douglas le mandat de choisir des in dicateurs de sant mentale qui rencontreraient ces objectifs de proposer les instruments ad quats sus ceptibles d identifier les probl mes recherch s et de mesurer leur impact L quipe du Douglas consciente du d veloppement de la recherche dans ce secteur et des travaux du Epidemiological Catchment Area Program se ques ttonne alors sur deux options possibles Devait on utiliser des
53. ses sur le r le jou par un environnement d favorable dans le d clenchement des probl mes de 13 Premiere partie Cadre conceptuel et choix des variables sant mentale Quelques ann es plus tard les tra vaux de Selye sur le stress viendront renforcer et ali menter cette orientation Recrutement et probl mes subs quents aux com bats ont amen le Army Research Branch conce voir des instruments simples et efficaces economi ques et rapides capables de suppl er au jugement clinique et d tablir des seuils de vuln rabilit aux probl mes psychiatriques C est ains que se sont d velopp s les check lists ou listes de sympt mes qui devaient inspirer les questionnaires a partir desquels furent construites les chelles de sant mentale utili s es dans les enqu tes de sant mentale men es en Am rique du Nord Par la suite plusieurs chercheurs se sont int ress s la recherche des liens entre l exposition a des v nements stressants et a diverses conditions socto economiques d une part et le risque de developper des probl mes de sant mentale d autre part Durant les annees 50 une remise en question de l objectivit des diagnostics psychiatriques et la faci lite du mode d emploi des check lists de l arm e am ricaine accel rent le d veloppement des chel les de sant mentale fond es sur l identification d un ensemble de sympt mes plut t que sur Fidentifica tion de crit res diag
54. tr s stressant Pour dis perser l ventail des r ponses qualifiant le stress res senti notre questionnaire pr sente un choix de 4 r ponses v nement extr mement stressant plut t stressant assez stressant pas stressant Deuxieme partie Les instruments de mesure AAA CTE a XHI LES CHANGEMENTS IMPORTANTS DANS LA VIE suite Au cours des douze 12 darniers mois ENCEACLER VOTRE R PONSE 97 Ja d m nag en dehors de ma ville ou Cu Non de mon village 3 2 wm Passer Q98 sxtr mameant strassant plut t stressant assez strassant Das stressant S our cota a et pour mor amp yn Non 98 1 2 mPassez 3099 Ja pris ma retrata ext mement stressant piutdt stressant 45582 stressaan pas stressant S Out cela et pour mo hu Non 2 Passez 2 100 99 Ja perdu mon empio extr rmemeant strassant plut t strassant assez stressant pas stressant Si ou cela a t pour mot Eu Ko 100 Ja divorc ou je me suis s pardiel Ou Non de mon conjoint ma conjatntel 2 wm Passez Q 101 S oui cela a t pour moi extr mement stressant 1 plut t stressant 2 assez stressant 3 pas stressant 101 Ja at gravement malade Co Non 1 2 w Passez 40 102 S oul cala a t pour mo extr mement stressant 1 plut t stressant 2 assez stressant 3 pas stressant 4 102 Quelquun dans mon foyer a t Ou Non gravemant malade 1 2 Passez Q 103 St oui cela a
55. treint d v nements et que dans l tat actuel de nos connaissances il faut viter d en r pertorier un trop grand nombre Selon la litt rature les corr lations statistiques significatives ne paraissent en g n ral que pour les v nements qui entrainent pour l individu une perte importante ou un bouleversement notable de son mode de vie 4 1 1 Les v nements r cents Aussi pour les fins de ESQ 8 v nements r cents c est dire qui se sont produits au cours des 12 der nier mois ont t retenus L enqu te pilote en avait tudi s 17 Ces huit v nements sont parmi les onze cot s sur l chelle de Holmes et Rahe comme les plus susceptibles d entra ner un stress s v re Les v nements retenus sont le d m nagement en dehors de sa r gion la perte d un emploi r gulier le d but de la retraite une grave maladie personnelle la maladie grave d un membre de la famille la s paration ou le divorce le d c s d un conjoint le d c s d une personne ch re autre que le conjoint 4 1 2 Les v nements anciens De plus FESQ colligera des donn es sur quatre v nements de d stabilisation familiale qui se seraient produits dans l enfance avant l ge de 12 ans et que plusieurs auteurs affirment tre des facteurs de risque pour le d veloppement de troubles psycholo giques persistants L influence du d c s de la m re a t mise en vidence dans la depression chez l
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