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1. bovin a t congel e puis broy e en une seule fois afin d obtenir des fibres inf rieures 25 mm Les mati res ont t conserv es en chambre froide 4 C pendant la totalit de la dur e de l essai Chaque chantillon de sous produits animaux a t broy Un m lange a ensuite t r alis avec les sous produits animaux les graisses de flottation les graisses de cuisson et le sang aux proportions pr vues industriellement dans la recette d introduction Ce m lange a t congel la dur e du test tant trop longue pour pouvoir conserver ces mati res en chambre froide m me 3 C La quantit n cessaire a ensuite t d congel e deux fois par semaine 48 h 5 C puis 24 h temp rature ambiante puis hygi nis e 70 C pendant 1 heure dans un r cipient ferm en tuve Le proc d de m thanisation en r acteur pilote Le principe de l essai repose sur la simulation d un r acteur bi tape comportant deux r acteurs digesteurs en s rie de type infiniment m lang Le premier r acteur R1 est aliment par le m lange d introduction Le digestat extrait du r acteur R1 digestat primaire sert d alimentation au deuxi me r acteur R2 quivalent au post digesteur Les r acteurs R1 et R2 cuves cylindriques thermostat es quip s d un syst me d agitation reli un moteur rotatif sont maintenus respectivement 43 et 37 C Les param tres de fonctionnement du pilote sont identiques2. contr l es et ou dans les conditions d emploi pr conis es n est r alisable Par ailleurs la r alisation de tests d efficacit agronomique sur les matrices de digestats produits l chelle du pilote s est r v l e difficilement envisageable au regard des quantit s de mati res disponibles De plus des essais sur des produits de composition loign e de celle du futur ensemble de produits ORGALAND n ont pas t jug s pertinents L Anses confirme ces consid rations Il convient de souligner que la r partition des trois formes d azote ammoniacal nitrique et organique dans les produits ORGALAND au terme des m langes de mati res premi res et des traitements biologique et thermiques devra tre renseign e avec pr cision En effet si l azote est majoritairement sous forme ammoniacale les apports doivent tre pr conis s avec prudence compte tenu des risques de phytotoxicit notamment en p riode climatique froide de sortie d hiver peu favorable l action nitrifiante des bact ries du sol r cepteur Les pertes d azote par volatilisation ammoniacale devront galement tre prises en compte et des mesures de gestion appropri es propos es notamment pour le stockage des produits chez les utilisateurs ainsi que pour le mat riel d pandage L efficacit agronomique des digestats de m thanisation reste ce jour encore peu document e dans la bibliographie Des essais aux champs utilisant du digestat commencent tre
3. rents intrants ont t analys s leur r ception apr s m lange et stockage avant et apr s hygi nisation pour les sous produits animaux et une estimation de la contamination microbiologique de la ration pr par e pour alimenter le pilote a t r alis e en cons quence Il convient de souligner que l impact de la cong lation des chantillons de fumier de bovin et des sous produits animaux sur l abattement des pathog nes n a pas t consid r Seules deux matrices de digestats issues du test pilote ont t analys es sur les crit res microbiologiques Il s agit du digestat brut et du digestat brut s ch 70 C pendant une heure Sur la base du suivi des param tres microbiologiques r alis sur diff rentes matrices au cours des tapes du proc d pilote m lange des intrants digestat brut apr s m thanisation digestat s ch les conditions des traitements thermique et de digestion ana robie mises en uvre permettent un abaissement des taux de contamination des agents pathog nes et l obtention d un produit de meilleure qualit microbiologique que celle des intrants N anmoins les analyses microbiologiques conduites sur les digestats brut et s ch mettent en vidence la pr sence de Clostridium perfringens spores et formes v g tatives des taux sup rieurs aux crit res en vigueur pour l homologation mais aussi une contamination en ent rocoques au regard du seuil de r f rence pour les culture
4. age obligatoire En outre la teneur en azote total devra tre d clin e sous les formes organique et ammoniacale N anmoins il convient de souligner que la variation importante des plages de teneur en azote 1 5 en phosphore 1 5 et en potassium 1 7 propos es dans le cadre de la pr sente demande d homologation conduit des flux en l ments fertilisants inf rieurs 12 kg par ha aux flux de r f rence ou au contraire excessifs 450 630 kg par ha par rapport aux besoins des cultures Dans certaines situations l apport d azote pourrait galement s av rer excessif par rapport la r glementation en vigueur Directive Nitrate et arr t s pr fectoraux Ainsi la Anses Dossier n 2013 0698 ORGALAND variabilit importante des plages de concentrations d finies pour les l ments fertilisants NPK conduit in vitablement des incidences majeures au regard de l efficacit fertilisante des produits ainsi que des usages et conditions d emploi li s leur utilisation Autres l ments d appr ciation des b n fices La valorisation agricole des digestats de m thanisation contribue la gestion de l azote dans une logique globale des territoires en valorisant l azote organique en particulier celui issu des effluents d levage et en diminuant le recours l azote min ral Efficacit des produits La production des produits ORGALAND n tant pas encore effective aucun essai en conditions
5. anses alimentation environnement travail LE DIRECTEUR GENERAL 3 Anses Dossier n 2013 0698 ORGALAND Maisons Alfort le 18 avril 2014 AVIS de l Agence nationale de s curit sanitaire de l alimentation de l environnement et du travail relatif la demande d homologation de la gamme de produits ORGALAND mati res fertilisantes r sultant de la transformation de produits organiques issus d exploitations agricoles d industries agro alimentaires et d abattoirs d velopp es pour tre produites sur l unit de m thanisation METHALANDES L Agence nationale de s curit sanitaire de l alimentation de l environnement et du travail Anses a notamment pour mission l valuation des dossiers de mati res fertilisantes et supports de culture Les avis formul s par l Agence comprennent l valuation des risques sanitaires que l utilisation de ces produits peut pr senter pour l homme l animal ou l environnement l valuation de leur efficacit sur les v g taux ainsi que celle de leurs autres b n fices ventuels une Synth se de ces valuations assortie de recommandations portant notamment sur leurs conditions d emploi PR SENTATION DE LA DEMANDE L Agence a accus r ception d une demande d homologation au titre des mati res fertilisantes de l ensemble de produits ORGALAND de la soci t SAS METHALANDES pour laquelle conform ment l article R 255 1 1 du Code rural et de la p che ma
6. aux de lavage des camions 1 2 produites sur le site de m thanisation Trois principaux types d effluents d levage seront m thanis s sur le site du lisier de canard dans une proportion de 70 80 principalement issu des activit s de gavage du fumier de bovins dans une proportion de 15 25 majoritairement en provenance des exploitations d levage de vaches laiti res des fientes de volaille dans une proportion de 3 10 r cup r es au sein des levages de poulets pintades volailles festives et cailles dans une faible proportion 0 5 2 des d jections de poissons d levage principalement des truites La plupart de ces mati res est actuellement directement utilis e selon un plan d pandage Par ailleurs les fili res r gionales porcine abattage des porcs production de jambon de Bayonne avicole abattage des volailles production de foie gras et piscicole filetage salage et tranchage des truites g n rent sang d chets graisseux et morceaux de poissons Les mati res organiques destin es tre valoris es sur l unit seront les suivantes du sang de porcs et de volailles issu des abattoirs locaux des graisses de parage graisses solides g n ralement issues de l activit de d coupe des graisses de fabrication de plats cuisin s du gras de charcuterie et de viande des graisses et morceaux de poissons principalement truites des visc re
7. avage des camions de transport de biomasse Des bact ries hydrolytiques fermentatives ac tog nes m thanog nes nitrifiantes et d nitrifiantes interviendront dans les diff rentes tapes du proc d ainsi que deux additifs technologiques floculant et complexant En outre le site sera quip de diff rentes installations de pr ANS n 2013 0698 ORGALAND traitement des intrants hygi nisation et post traitements du digestat brut s paration de phase par centrifugation traitement biologique ultrafiltration osmose inverse et vapo concentration Les intrants L approvisionnement en mati res premi res de l unit favorisera un circuit local Il convient de noter que la signature des contrats d exclusivit d finitifs tablis avec les leveurs fournisseurs d effluents d levage est en cours Concernant les industries agro alimentaires celles ci attendaient le d but de la construction de l unit de m thanisation f vrier 2014 avant de s engager La liste des agriculteurs engag s et la liste des industries agro alimentaires ayant sign une lettre d intention ainsi que les contrats et les lettres d intention ont t communiqu s Toutefois il n est pas indiqu si cette liste est exclusive La ration entrante sera constitu e par des effluents d levage d origine agricole et piscicole 86 88 des sous produits animaux issus d abattoirs et d industries agro alimentaires 11 13 et des e
8. aximale an Ma s 2310 9000 Au printemps avant semis C r ales de Soit avant l hiver avec implantation 1845 7425 d une interculture soit au printemps printemps avant semis Lux ias Entre ao t et octobre avant C r ales d hiver 1485 7425 implantation Colza moyen Juillet Ao t avant implantation Tournesol 1650 8250 Mars Avril avant implantation Carottes Mars septembre avant semis Avril juillet avant semis puis selon Haricots 2640 9000 d veloppement 1 Mai f vrier avant semis puis selon Poireaux 2310 9000 d veloppement Choux 1980 9000 Mars f vrier avant semis puis selon d veloppement Mars juin avant semis puis selon Oignons 2310 9000 d veloppement iina Mai ao t avant semis puis selon C leris 1650 8250 d veloppement F vrier septembre avant semis Paans LE esp puis selon d veloppement Arbres fruitiers 1485 7425 Mars Juin avec la floraison Vigne 1254 6270 Janvier Mars avec la floraison La dose maximale d apport prise en compte pour l valuation de l innocuit des produits de l ensemble s l ve 9 tonnes par hectare et par an CONSID RANT LE MODE DE FABRICATION DES PRODUITS ET LA QUALIT DE LA PRODUCTION Proc d de fabrication l chelle industrielle L unit METHALANDES assurera la m thanisation digestion ana robie d un m lange de mati res organiques issues des levages industries agroalimentaires et abattoirs locaux compl t par les eaux de l
9. ceux qui seront mis en place sur l unit industrielle Apr s plusieurs phases d adaptation des r acteurs la phase de fonctionnement stabilis a t men e sur 53 jours soit 8 semaines afin d tre dans les m mes conditions que celles de l unit industrielle L chantillonnage de digestat brut a t r alis en fin de phase de fonctionnement stabilis sur trois semaines cons cutives Les post traitements du digestat brut Compte tenu de la quantit limit e de digestat brut produite l tape de s paration de phase n a pu tre effectu e qu une seule fois en fin de test Pour cela le deuxi me r acteur R2 a t vidang et la totalit du digestat brut utilis e La s paration de phase a t conduite par centrifugation centrifugeuse de laboratoire 20 C pendant 3 heures 8000 tours par minute Un digestat solide 25 de mati re s che et un digestat liquide une siccit de l ordre de 1 5 ont t obtenus Le s chage du digestat solide l chelle industrielle sera mis en uvre dans un s cheur sur une 70 C pendant une heure afin d obtenir un produit 88 de mati re s che Dans le cadre du test pilote seul un s chage en tuve a pu tre r alis ce qui ne permet pas d atteindre la siccit de 88 voulue dans les m mes conditions de temps et de temp rature 1 h 70 C Cependant il a t d cid de r aliser le s chage 70 C pendant 1 h sur le digestat solide et de r ali
10. e micropolluants divers et de microorganismes pathog nes pour l homme les animaux et l environnement Le demandeur indique que les effluents d levage proviendront d exploitations agricoles dont le statut sanitaire est connu Il convient de noter qu un arr t de livraison de ces mati res devra tre effectu d s lors qu un probl me sanitaire chez les leveurs sera signal Un dossier d agr ment sanitaire est en cours d laboration afin de prouver les bonnes conditions sanitaires de l unit de m thanisation et l agr ment devrait tre obtenu la mise en service de l unit Une copie de cet agr ment devra tre communiqu e d s r ception Par ailleurs des incertitudes relatives la liste des fournisseurs de mati res entrantes sur l unit demeurent en particulier pour les industries agro alimentaires La liste exhaustive de l ensemble des fournisseurs devra tre communiqu e et la preuve de leur engagement apport e En outre les sp cifications affich es dans le cahier des charges tabli pour chaque type d intrant devront tre d taill es Les additifs technologiques mis en uvre au cours du proc d de fabrication ne sont pas de nature engendrer un risque pour l homme ou l environnement au regard de leur teneur d clar e N anmoins aucune information n est disponible ni sur la nature chimique du polym re floculant mis en uvre au cours de l tape de s paration de phase ni sur ses monom res
11. entre 1 et 5 pour l azote et le phosphore 1 et 7 pour le potassium sont demand es Les sp cifications d un produit de l ensemble telles que d crites sur le formulaire cerfa 11385 arr t du 21 12 1998 annexe l dans le cadre de la pr sente demande d homologation reposent sur des valeurs th oriques L essai pilote mis en place ne permet pas de prendre en compte les effets des post traitements appliqu s la fraction liquide du digestat brut produit sur les propri t s physico chimiques et agronomiques du m lange final Aussi la repr sentativit de ces caract ristiques peut difficilement tre consid r e comme acceptable au regard du futur ensemble de produits ORGALAND Constance de composition des produits de l ensemble L tude de constance de composition ne peut pas tre r alis e dans le cadre du pr sent dossier la production industrielle de la gamme de produits ORGALAND n tant pas effective ce jour Le dossier technique indique que le b timent d di la fabrication de l ensemble de produits finis sera quip de 4 silos couloirs de stockage en vrac La dur e de stockage sur le site de fabrication sera de 3 4 mois maximum avant la commercialisation En outre la fiche d information de l ensemble de produits indique une dur e maximale de stockage par l utilisateur de 12 mois l abri des intemp ries Un argumentaire d velopp par le p titionnaire souligne que l homog n it l in
12. es cultures additionn e d un apport de mati res organiques stabilis es L efficacit potentielle des produits ORGALAND n cessitera d tre confirm e par des essais conduits en conditions contr l es et ou en conditions d emploi prescrites Anses Dossier n 2013 0698 ORGALAND Conclusions sur le mode d emploi des produits Le mode d emploi d crit par le demandeur n cessite d tre modifi au regard des donn es pr sent es dans l ensemble du dossier technique Les produits ORGALAND ne devront pas tre utilis s sur cultures l gumi res mara ch res et sur toutes cultures dont les aliments consomm s en l tat sont en contact avec le sol ainsi que sur prairies et gazons Les r glementations nationales et europ ennes relatives aux engrais ainsi que les bonnes pratiques agricoles de fertilisation s appliquent aux produits ORGALAND Par ailleurs les doses d apport des produits devront tre ajust es en fonction du besoin des cultures et des teneurs en l ments fertilisants des sols Afin de limiter la volatilisation ammoniacale l utilisation de mat riels d pandage adapt s au tonnage pandre devra tre privil gi e CONCLUSIONS En se fondant sur les donn es soumises par le p titionnaire et valu es dans le cadre de la pr sente demande ainsi que sur l ensemble des l ments dont elle a eu connaissance l Agence nationale de s curit sanitaire de l alimentation de l environne
13. espect des crit res d innocuit tablis pour les ETM HAP et PCB pour homologation des mati res fertilisantes Ces r sultats devront n anmoins tre confirm s et un suivi r gulier a minima semestriel des teneurs en ETM HAP et PCB dans les lots de production devra tre mis en place Les lots non conformes sur l un de ces crit res devront tre cart s de la commercialisation Une attention particuli re devra tre port e sur les param tres Cu et Zn connus pour tre pr sents des teneurs importantes dans les d jections animales et les d chets d industries agro alimentaires Les analyses microbiologiques ont t conduites sur les effluents d levage lisiers de canard et fumier de bovin et les sous produits animaux d industries agro alimentaires notamment le sang volaille et porc et les mati res grasses animales graisse de parage graisse de canard destin s tre transform s sur l unit de m thanisation Sur la base des teneurs en pathog nes dans ces intrants et des l ments de la litt rature le demandeur a propos une estimation de la concentration en microorganismes dans le digestat brut issu de la digestion ana robie sur l unit Par ailleurs la qualit microbiologique des intrants du test pilote lisier de canard fumier de bovin fientes de volaille sang sous produits animaux graisse de flottation graisse de cuisson et de diff rentes matrices de digestats produites a t suivie Les diff
14. estat transform par l unit METHALANDES d s sa mise en service et en accord avec la Direction G n rale de l Alimentation un dossier de demande d homologation a t constitu et transmis l Agence Ce dossier pr sente les d tails de la fabrication de l ensemble de produits et repose sur la d monstration de son innocuit et de son efficacit d une part sur la base de publications scientifiques de rapports crits par des groupes de travail mis en place par l ADEME l Agence Internationale de l Energie ou des retours d exp riences de pays Europ ens et d autre part sur des analyses r alis es sur les mati res entrantes qui approvisionneront l unit METHALANDES Parall lement cette d marche d homologation un dossier d agr ment sanitaire est en cours de r alisation afin de prouver les bonnes conditions sanitaires de l unit de m thanisation Cet agr ment sera obtenu la mise en service de l unit Au cours d une rencontre avec la soci t SAS METHALANDES venue pr senter son dossier d homologation l Anses a soulign que son valuation pouvait difficilement se baser sur les seuls calculs th oriques ou donn es de la bibliographie celles ci tant par ailleurs encore limit es dans le cas des digestats de m thanisation Aussi l Agence a consid r que des donn es d analyse issues d une production pilote repr sentative du futur ensemble de produits ORGALAND taient requises Un test pilote a ain
15. hore potassium de mati res organiques biod grad es et d eau Le digestat brut ainsi produit subira une s paration de phase solide liquide r alis e en une seule tape par deux centrifugeuses d canteurs AN n 2013 0698 ORGALAND La fraction solide 26 de mati re s che sera trait e thermiquement pendant environ une heure par s chage l air chaud entre 100 et 70 C jusqu un taux de mati re s che de 88 Le s cheur sera compos de deux tapis perfor s et superpos s et fonctionnera des temp ratures s levant jusqu 150 C La fraction liquide 1 5 de mati re s che sera concentr e gr ce des traitements biologique d gradation biologique des collo des par oxyg nation puis membranaire ultrafiltration osmose inverse suivis d un traitement par vapo concentration du retent t d osmose inverse Ces diff rents traitements permettront de r cup rer les l ments min raux principalement azote potassium et oligo l ments dans le concentr t d vapo concentration Ceux ci seront r incorpor s la fraction solide s ch e du digestat de fa on homog ne pour obtenir l ensemble de produits ORGALAND 60 de mati re s che Il convient de souligner que la faisabilit technique de l tape de traitement biologique de la fraction liquide devra tre renseign e en termes de carbone disponible pour la d nitrification Le proc d de microscreening pr alable au traitement biolog
16. ique devra galement tre pr cis La production annuelle est estim e 12000 tonnes de produits ORGALAND et chaque lot de commercialisation correspondra la production trimestrielle soit environ 3000 tonnes Le syst me de management de la qualit de la fabrication et de la tra abilit des mati res premi res et des lots de production propos est d crit de mani re compl te et consid r comme satisfaisant Les proc d s seront automatis s et les param tres de production seront enregistr s en continu Un contr le de type HACCP sera mis en place La s lection et le contr le des mati res entrantes sur l unit seront r alis s conform ment aux dispositions de l arr t du 10 novembre 2009 relatif aux prescriptions applicables aux installations de m thanisation soumises autorisation Article R 511 9 du Code de l environnement ainsi qu aux prescriptions de l arr t pr fectoral d autorisation d exploitation 13 ao t 2012 et l agr ment sanitaire R glement CE n 1069 2009 sur les sous produits animaux compl t par le r glement d application UE n 142 2011 qui sera d livr la mise en service de l unit Une copie de l arr t pr fectoral d autorisation d taillant la port e et les conditions g n rales de l autorisation a t communiqu e il devra en tre de m me pour l agr ment sanitaire Le demandeur pr cise que des analyses en particulier mati re s che mati re o
17. irs Les eaux de lavage des camions de livraison des mati res organiques sur site seront galement ajout es la ration entrante Ces produits organiques d origine agricole et agro alimentaire seront valoris s dans une unit de m thanisation actuellement en cours de construction pour produire une mati re r siduaire organique le digestat brut L ensemble de produits ORGALAND r sultera des diff rentes tapes de traitement du digestat brut Les produits seront destin s la fertilisation azot e phosphat e et potassique am lioration de la nutrition des plantes 1 ADEME Agence de l Environnement et de la Ma trise de l Energie Anses Dossier n 2013 0698 ORGALAND Les caract ristiques garanties pour la gamme de produits d finies par le demandeur sont les suivantes en massique sur produit brut except le pH PE Teneur ou plages de teneurs garanties Caract ristiques j pour l ensemble de produits Mati re s che 60 pH 6 9 N total 1 5 P205 total 1 5 K20 total 1 7 Les produits ORGALAND seront sous forme solide pr ts l emploi et utilisables en pandage en plein pour les usages pr sent s ci dessous Usages et conditions d emploi demand s formulaire cerfa 11385 du 10 janvier 2014 Dose par apport Nombre Cultures en kg ha d apport par Epoques d apport minimale m
18. le Le test pilote mis en place la demande de l Agence a permis d obtenir un digestat brut partir de mati res premi res chantillonn es chez les agriculteurs et les industries agro alimentaires fournisseurs de la future unit de m thanisation Ce digestat brut a t caract ris d un point de vue physico chimique et microbiologique apr s avoir subi une s paration de phase par HACCP Hazard Analysis Critical Control Point 3 COFRAC COmit FRan ais d ACcr ditation Anses Dossier n 2013 0698 ORGALAND centrifugation et un s chage l tuve de la fraction solide En revanche les post traitements traitement biologique ultrafiltration osmose inverse et vapo concentration qui seront appliqu s la fraction liquide de la production industrielle n ont pas pu tre conduits l chelle du pilote pour des raisons techniques Les intrants et leur pr paration La ration entrante pilote pr sente quelques diff rences avec la ration industrielle Ainsi le lisier de canard repr sente 65 des intrants totaux contre 70 80 l chelle industrielle les d jections de poissons d levage sont absentes et les eaux de lavage des camions d approvisionnement sont remplac es par de l eau Les chantillons d effluents d levage lisier de canard fumier de bovin et fientes de volailles ont t conserv s s par ment en chambre froide environ 5 C La totalit de l chantillon de fumier
19. men s et les retours d exp rience sont encore relativement r duits Le dossier biologique pr sente une synth se des principaux r sultats disponibles La fraction liquide du digestat est comparable un engrais sous forme ammonitrate avec un rendement quivalent pour les cultures La fraction solide se rapproche plut t d un amendement de fond en comparaison avec des fumiers avec un apport n cessaire en azote inf rieur pour un rendement souvent sup rieur Le p titionnaire a galement s lectionn cinq tudes en fonction des essais aux champs r alis s sur cultures c r ali res et de ma s Les r sultats de la fertilisation par du digestat sur des cultures de ma s de c r ales de printemps et d hiver rapport s sont les suivants la fertilisation par du digestat a pour atout un meilleur taux d utilisation de l azote par les cultures par rapport une fertilisation avec des effluents d levage ou de composts une fertilisation par du digestat apporte un effet positif sur les plantes le rendement des cultures est meilleur en comparaison avec des effluents d levage et des composts la mati re organique stabilis e contenue dans le digestat permet de ne pas immobiliser l azote une augmentation de l activit enzymatique du sol est constat e Le demandeur consid re que la fertilisation avec les produits ORGALAND serait donc comparable une fertilisation min rale en termes d apport azot et de rendement d
20. ment et du travail estime que A La production obtenue l chelle pilote ne peut pas tre consid r e comme repr sentative de la production envisag e l chelle industrielle La caract risation et les sp cifications de l ensemble de produits ORGALAND reposent sur des valeurs th oriques Les effets des post traitements appliqu s la fraction liquide du digestat brut produit l chelle pilote sur les propri t s physico chimiques et agronomiques du m lange final ne peuvent pas tre consid r s comme repr sentatifs En cons quence il n est pas possible d extrapoler les caract ristiques retenues dans le cadre de la pr sente demande d homologation l ensemble de la production De m me la constance de composition des produits de l ensemble ne pourra tre tudi e et d montr e que lorsque la production industrielle sera effective B Les donn es analytiques disponibles sur les matrices de digestats issus de la production pilote compl t es par les estimations des teneurs en contaminants chimiques et biologiques obtenues par calculs th oriques ne sont pas suffisantes pour s assurer que l innocuit des produits ORGALAND vis vis de la sant publique et de l environnement est tablie C La nature des mati res premi res entrantes envisag es pour tre transform es sur l unit de m thanisation ainsi que les caract ristiques des proc d s de transformation digestion ana robie et post traitement
21. ment la premi re ann e de fonctionnement de l unit puis semestriellement les ann es suivantes Ces fr quences de contr le de qualit microbiologique sont jug es satisfaisantes mais il conviendra galement d analyser les teneurs en Clostridium perfringens sur chacun des lots de commercialisation compte tenu de la qualit d indicateur d hygi nisation de Clostridium perfringens vis vis d autres agents pathog nes de r sistance quivalente Dans le cas d un d passement de la valeur de 100 Clostridium perfringens spores ou formes v g tatives par gramme de produit le niveau de contamination en microorganismes dont Clostridium perfringens est un indicateur devra tre v rifi en fonction d une tude de danger et analyse de risque sp cifique La mati re fertilisante ORGALAND r sultera de la transformation m thanisation suivie de post traitements dun m lange de mati res organiques issues d effluents d levage et de sous produits animaux d industries agroalimentaires et d abattoirs L ensemble des substances contenues dans ces intrants n est pas connu de mani re exhaustive Il n est donc pas possible d identifier l int gralit des dangers au sens du R glement CE n 1272 2008 Compte tenu de la nature r siduaire des produits le port de gants V tements masque et lunettes de protection appropri s sera impos R sidus et s curit du consommateur Les l ments requis dans les dossiers de dema
22. n place sur une p riode de un an une volution des produits ne pouvant tre exclue M thodes d chantillonnage et d analyse Les m thodes d chantillonnage d crites dans le cadre du dossier technique pour constituer les chantillons soumis l analyse sont pertinentes compte tenu des proc d s de production continue de la matrice consid r e et des essais r alis s Les analyses de caract risation physico chimiques et microbiologiques ainsi que celles des l ments fertilisants des l ments traces m talliques et des compos s traces organiques seront r alis es par un laboratoire accr dit COFRAC sur le programme 108 Il est rappel que aux carts admissibles pr s la conformit de chaque unit de commercialisation de l ensemble de produits aux teneurs garanties sur l tiquette est requise et que ces carts admissibles ne peuvent pas tre exploit s de mani re syst matique CONSID RANT LES INFORMATIONS RELATIVES L INNOCUIT DES PRODUITS DE L ENSEMBLE Mati res premi res et proc d de fabrication Les mati res premi res envisag es effluents d levage sous produits animaux de cat gorie 3 issus de l industrie agroalimentaire et d abattoirs locaux et eaux de lavage des camions de livraison ne rentrent pas dans le cadre de la r glementation sur la classification des substances et pr parations dangereuses R glement CE n 1272 2008 Elles peuvent n anmoins constituer une source d
23. nde d homologation des mati res fertilisantes et supports de culture permettent de conduire une valuation a priori pour le consommateur uniquement pour les contaminants pour lesquels des valeurs de r f rence ont t d termin es Ces valeurs de r f rence pourraient elles m mes voluer la lumi re de donn es m thodologiques techniques scientifiques et r glementaires r centes Par ailleurs les crit res microbiologiques requis pour l homologation ne sont pas respect s pour Clostridium perfringens et les ent rocoques dans le cadre de l ensemble des usages demand s De plus les teneurs en Clostridium perfringens sont sup rieures la valeur seuil de la norme NF U 44 095 et sont susceptibles d entra ner un risque pour le consommateur NF U 44 095 Amendements organiques Composts contenant des mati res d int r t agronomique issues du traitement des eaux AFNOR mai 2002 10 14 Anses Dossier n 2013 0698 ORGALAND En cons quence les cultures pour lesquelles un contact direct entre le produit et les parties consommables du v g tal est attendu cultures mara ch res et l gumi res notamment devront tre exclues des usages autoris s Devenir dans l environnement et cotoxicit des produits de l ensemble Seule une synth se bibliographique renseignant l innocuit des digestats de m thanisation vis vis de l environnement et des agro syst mes a t pr sent e par le demande
24. on de l ensemble de produits ainsi que dans le dossier technique El ments relatifs l efficacit intrins que et au mode d action Les revendications de l ensemble de produits sont bas es sur la nature de ses l ments de composition apport d l ments fertilisants et de mati res organiques ainsi que sur les caract ristiques du processus de m thanisation L argumentation d velopp e par le demandeur pr cise que la digestion ana robie ainsi que les post traitements appliqu s au digestat brut obtenu conservent en totalit les quantit s de phosphore potassium et azote initialement pr sentes dans les mati res entrantes L azote organique pr sent dans les mati res entrantes subit une min ralisation pouss e l accessibilit de l azote pour les plantes est alors am lior e tout comme celle des autres nutriments ce qui r duit galement le risque de lessivage L ensemble de ces l ments est en accord avec les donn es de la litt rature rapport es dans la synth se bibliographique pr sent e par le demandeur Par ailleurs au regard des donn es communiqu es dans le dossier technique les effets nutritionnels de l azote du phosphore du potassium du magn sium du calcium du cuivre et du zinc sont justifi s par les flux en l ments fertilisants En cons quence les param tres N P205 K 0 MgO CaO Cu et Zn seront retenus comme l ments fertilisants d clarables devant faire l objet d un tiquet
25. potentiels II conviendra donc de caract riser la nature chimique du floculant et de sp cifier les monom res et ou r ticulants r siduels dans le polym re Anses Dossier n 2013 0698 ORGALAND Etude toxicologique des produits de l ensemble Une revue de l tat des connaissances sur le devenir des l ments traces m talliques ETM des micropolluants organiques HAP et PCB et des pathog nes au cours de la m thanisation a t r alis e De plus les teneurs de ces contaminants ont t mesur es dans diff rentes mati res entrantes issues d installations engag es d livrer leurs sous produits organiques l unit de m thanisation Diff rentes matrices issues du test pilote ont galement t analys es sur ces param tres Les teneurs en l ments traces m talliques et en compos s traces organiques ont t mesur es dans des lisiers de canard ainsi que dans un fumier de bovin issues d exploitations agricoles engag es d livrer leurs effluents l unit de m thanisation Les teneurs en ETM ont galement t mesur es sur le digestat brut le digestat solide s ch 7 h 100 C et le digestat liquide issus du test pilote Pour les HAP et PCB seul le digestat brut a t analys L ensemble des l ments de la litt rature des donn es analytiques obtenues sur les intrants et des estimations par des calculs th oriques de teneurs dans l ensemble de produits ORGALAND sont en faveur du r
26. rable cette demande Marc MORTUREUX Mots cl s ORGALAND ensemble de produits production pilote digestat de m thanisation digestion ana robie s paration de phase liquide solide post traitements FGAM
27. rganique et N total d chantillons de lots par type de mati res organiques entrantes seront r alis es par l exploitant dans un laboratoire d di sur site Chaque lot de l ensemble de produits sera analys par un laboratoire ind pendant et accr dit COFRAC pour le programme 108 les param tres physico chimiques et agronomiques les l ments traces m talliques les compos s traces organiques et les crit res microbiologiques seront mesur s Par ailleurs l exploitant tiendra un registre informatique reprenant l ensemble des informations de production et d exp dition des produits conserv au minimum 10 ans et tenu la disposition de l inspecteur des Installations Class es La gestion des non conformit s envisag e est consid r e comme pertinente Celles ci s appr cieront par rapport aux caract ristiques d finies dans le cahier des sp cifications techniques et apr s analyse des chantillons de produits par un laboratoire ind pendant et agr Dans le cas d un risque sanitaire av r l ensemble du lot concern sera isol et envoy vers une fili re alternative transformation sur une plateforme de compostage ou destruction dans un centre de r ception des d chets de classe Il Proc d de fabrication l chelle pilote La mise en service de l unit de m thanisation n tant pas encore effective aucune production industrielle de la gamme de produits vis e par la demande d homologation n est disponib
28. ritime l avis de l Anses est requis La soci t SAS METHALANDES projette la construction et l exploitation d une unit de m thanisation assurant la valorisation de mati res organiques en vue de produire du biogaz et une mati re r siduaire organique le digestat brut L ensemble des autorisations administratives n cessaires la construction et l exploitation du site ont t obtenues La construction du site r gion Aquitaine a d marr en f vrier 2014 pour une mise en exploitation fin 2014 d but 2015 La m thanisation est un proc d naturel de d gradation partielle de la mati re organique en l absence d oxyg ne et sous l action combin e de plusieurs types de microorganismes En outre le site sera quip de diff rentes installations de pr traitements des intrants hygi nisation et post traitements du digestat brut s paration de phase par centrifugation s chage de la fraction solide traitement biologique de la fraction liquide ultrafiltration osmose inverse et vapo concentration Les produits organiques valoris s seront majoritairement d origine agricole principalement du lisier de canard compl t par du fumier bovin et des fientes de volaille Des d chets organiques provenant d industries agro alimentaires ou d abattoirs locaux seront galement ajout s au m thaniseur Anses Dossier n 2013 0698 ORGALAND Afin d anticiper la mise sur le march en tant que produit du dig
29. s de ces mati res organiques permettent de soutenir les revendications propos es pour l ensemble de produits ORGALAND N anmoins l absence de r sultats analytiques permettant la caract risation de l ensemble de produits la variabilit des plages de teneurs en l ments fertilisants ainsi que les conditions d emploi propos es ne permettent pas de juger du niveau de leur efficacit et de la pertinence des sp cifications agronomiques retenues pour l ensemble des produits pouvant relever de la pr sente demande d homologation Aussi les l ments de marquage obligatoire et les doses d emploi propos s pourraient s av rer non pertinents en regard des caract ristiques des produits et certains autres param tres pourraient tre n cessaires L efficacit de l ensemble de produits ORGALAND n cessite d tre caract ris e et confirm e par des essais conduits en conditions contr l es et ou en conditions d emploi prescrites Anses Dossier n 2013 0698 ORGALAND En cons quence l Agence nationale de s curit sanitaire de l alimentation de l environnement et du travail consid re que les l ments disponibles sont insuffisants pour permettre l Agence de finaliser l valuation de la demande d homologation pr sent e pour l ensemble de produits ORGALAND en termes de caract risation de constance de composition d innocuit et d efficacit L Agence n est donc pas en mesure de proposer un avis favo
30. s de digestats brut et s ch test s sont de plus sup rieures la valeur seuil d finie dans la norme NF U 44 095 On observe galement suite au traitement thermique appliqu au digestat brut 70 C 1h des teneurs en spores de Clostridium perfringens atteignant 10 par unit de poids g Cependant la teneur en mati re s che obtenue l chelle du pilote pour le digestat solide s ch 28 est bien inf rieure celle pr vue l chelle industrielle 88 90 et un effet concentration doit probablement tre consid r L observation d un abattement en Clostridium perfringens lors de la mise en uvre du proc d industriel meilleure dessiccation addition du concentr t d vapo concentration du digestat liquide est donc possible m me s il est difficile de pr voir pr cis ment l impact de la mise en route du proc d industriel par rapport au pilote sur l ensemble des tapes du process En cons quence au regard de l ensemble des donn es relatives la qualit microbiologique des digestats l usage des produits de la gamme ORGALAND devra tre proscrit sur toutes cultures pour lesquelles les denr es produites sont en contact avec le sol cultures l gumi res et mara ch res Par ailleurs le dossier technique pr cise que chaque lot de commercialisation de l ensemble de produits ORGALAND sera analys par un laboratoire ind pendant et accr dit COFRAC pour les crit res microbiologiques trimestrielle
31. s et restes de d coupes des boues graisseuses d industries agro alimentaires Les diff rentes tapes du proc d Les sous produits animaux d industries agro alimentaires cat gorie C3 et les eaux de lavage des camions d approvisionnement subiront une hygi nisation 70 C pendant une heure conform ment au R glement UE n 142 2001 portant application du R glement CE n 1069 2009 Les mati res grasses animales seront pr alablement broy es afin d obtenir des particules de taille inf rieure 12 mm L ensemble des intrants sera alors m lang et plac dans les digesteurs grandes cuves ferm es chauff es et brass es labri de la lumi re La temp rature de digestion s l vera 43 C et le pH sera compris entre 6 5 et 8 et un brassage r gulier et continu sera mis en place afin d homog n iser les diff rents substrats Compte tenu du dimensionnement pr vu les mati res organiques resteront un minimum de 30 jours dans les digesteurs La biomasse ainsi dig r e sera plac e dans des post digesteurs maintenus 37 C qui permettront la d gradation des mati res organiques restantes Le temps de s jour moyen dans les post digesteurs sera de 23 jours portant le temps de s jour total 53 jours dans la phase de digestion La transformation des mati res organiques par digestion ana robie conduit la formation d une mati re dig r e le digestat brut compos e de mati res min rales azote phosp
32. s les plus sensibles l gumes fraises et en staphylocoque coagulase De plus le crit re Listeria monocytogenes n a t recherch que dans 1 g de produit alors que pour un pandage sur l gumes fraises les requis de l homologation imposent leur recherche dans 25 g Il convient galement de noter qu aucune m thode analytique n est indiqu e dans les rapports d analyse concernant la recherche des larves et ufs de n matodes et pour ce dernier param tre il est pr cis que sa d termination a t confi e un prestataire externe non accr dit 4 HAP Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques fluoranth ne benzo a pyr ne benzo b fluoranth ne 5 PCB PolyChloroBiph nyles 9 14 Anses Dossier n 2013 0698 ORGALAND Par ailleurs il convient de souligner que les analyses microbiologiques r v lent une grande variabilit et une faible reproductibilit des r sultats Les m thodes devraient tre adapt es afin de r duire les incertitudes de mesures La contamination en staphylocoques observ e peut selon le demandeur s expliquer par un biais analytique li la m thode de mesure utilis e par le laboratoire Cet argumentaire serait coh rent avec l absence de contamination en staphylocoques dans les m langes d intrants effluents sous produits animaux rapports d analyse non disponibles Pour ce qui concerne le param tre Clostridium perfringens les teneurs mesur es dans les chantillon
33. s n a pas t consid r Par ailleurs les pertes d azote ammoniacal au cours du s chage de la fraction solide du digestat brut n ont pas t renseign es En particulier il n est pas pr cis si l tape de s chage conduite l chelle industrielle comportera un syst me de stripping pi ge azote Caract risation du produit retenu comme repr sentatif de la gamme de produits La caract risation physico chimique de l ensemble de produits ORGALAND repose d une part sur l analyse des chantillons de digestat brut digestat solide s ch 7 h 100 C et digestat liquide issus de la production pilote voir le descriptif du test pilote au point pr c dent et d autre part sur des calculs th oriques r alisation technique des post traitements successifs appliqu s la fraction liquide du digestat impossible l chelle d un test pilote Les pertes en azote et en phosphore induites par les diff rentes tapes de post traitement du digestat liquide ont notamment t prises en compte Des valeurs th oriques en l ments fertilisants et l ments traces m talliques dans l ensemble de produits ORGALAND sont ainsi obtenues Le demandeur pr cise que le fonctionnement l chelle industrielle aura des impacts sur les concentrations finales en l ments fertilisants en particulier sur l azote et le phosphore En cons quence dans le cadre de la pr sente demande d homologation des plages de concentrations
34. ser les analyses microbiologiques sur ce digestat s ch m me si la siccit n tait pas celle attendue En effet en laissant s cher le digestat plus longtemps ou une temp rature sup rieure l abattement microbiologique pourrait tre plus important et non repr sentatif de ce qui se passera sur le site de production industrielle En revanche les analyses chimiques ont t r alis es sur le digestat solide s ch plus de 88 Pour atteindre cette siccit le digestat a t s ch pendant environ 7 h 100 C Anses Dossier n 2013 0698 ORGALAND Essai pilote versus proc d industriel L quivalence entre les proc d s aux chelles pilote et industrielle n est pas tablie Le m lange des intrants utilis pour alimenter le pilote pr sente quelques diff rences avec la recette envisag e l chelle industrielle et les post traitements appliqu s la fraction liquide du digestat de la production industrielle n ont pas pu tre conduits l chelle du pilote En effet compte tenu des contraintes techniques li es notamment au dimensionnement d un test pilote seuls la digestion ana robie et les traitements du digestat brut par centrifugation et s chage thermique peuvent tre reproduits l chelle pilote En outre l impact de la cong lation des chantillons de fumier de bovin et des sous produits animaux de l essai pilote sur leurs caract ristiques physico chimiques et microbiologique
35. si t mis en place dans un centre technologique en environnement et ma trise des risques Le pr sent avis est fond sur l valuation par l Agence du dossier d pos l Anses pour cette gamme de mati res fertilisantes conform ment aux exigences du Code rural et de la p che maritime de l arr t du 21 d cembre 1998 et du guide pour l homologation des Mati res Fertilisantes et Supports de Culture formulaire cerfa n 50644 01 et sous r serve de l utilisation des produits dans le respect des bonnes pratiques agricoles BPA SYNTH SE DE L VALUATION Les donn es prises en compte sont celles qui ont t jug es valides par l Anses L avis pr sente une synth se des l ments scientifiques essentiels qui conduisent aux recommandations mises par l Agence et n a pas pour objet de retracer de fa on exhaustive les travaux d valuation men s par l Agence Apr s consultation du Comit d experts sp cialis Mati res Fertilisantes et Supports de Culture r uni le 8 avril 2014 l Agence nationale de s curit sanitaire de l alimentation de l environnement et du travail met l avis suivant CONSID RANT L IDENTIT DES PRODUITS L ensemble de produits ORGALAND sera obtenu partir de deux grandes familles d intrants des effluents d levage principalement du lisier de canard compl t par du fumier bovin et des fientes de volaille et des sous produits d industries agro alimentaires et d abatto
36. ur Les r sultats disponibles ne mettent pas en vidence de risques inacceptables pour l environnement Cependant les travaux portant sur l cotoxicit de digestats restent encore tr s peu nombreux et n tudient pas la relation effet dose Aussi il n est pas possible de juger de l innocuit des produits ORGALAND pour l environnement et les organismes y vivant sur la base des seuls l ments de la litt rature et en l absence de donn es issues de tests d impact Sur la base des valeurs th oriques d termin es dans le cadre de la caract risation des produits ORGALAND et des doses d apport revendiqu es 9000 kg maximum ha an l apport maximal annuel en N et en PO repr sente 450 kg ha Aussi afin de r duire les risques d eutrophisation des milieux aquatiques dans le cadre des bonnes pratiques agricoles il conviendra de respecter une zone sans apport de produits a minima de 5 m tres quip e d un dispositif v g talis permanent CONSID RANT LES INFORMATIONS RELATIVES L EFFICACIT DES PRODUITS DE L ENSEMBLE Caract ristiques biologiques des produits Effets revendiqu s L effet revendiqu pour l ensemble de produits ORGALAND concerne la fertilisation azot e phosphat e et potassique formulaire cerfa 11385 du 10 janvier 2014 Un effet secondaire d amendement activation biologique du sol et l am lioration des propri t s physiques du sol est galement pr sent dans la fiche d informati
37. variance et la stabilit des produits seront assur es par la constance des intrants et de la recette entrante en qualit et en quantit sans saisonnalit ainsi que par les caract ristiques des proc d s de m thanisation pr et post traitements appliqu s Il convient toutefois de noter que la qualit des effluents d levage pourra notamment tre influenc e par les conditions climatiques variables au cours des saisons N anmoins la ma trise des diff rentes tapes du proc d de digestion ana robie ainsi que celle des phases de s paration concentration des mati res produites peuvent permettre une constance de la production par rapport aux bornes des plages d clar es ANS n 2013 0698 ORGALAND Les donn es compl mentaires pr sent es par le demandeur relatives l homog n it du digestat brut issu de la production pilote ainsi que les r sultats d une tude de stabilit conduite sur le m lange form par un digestat solide s ch et un concentr t d vapo concentration produits sur des unit s de m thanisation en fonctionnement diff rentes ne sont pas consid r s comme recevables la composition de ces produits tant trop loign e de celle du futur ensemble de produits ORGALAND La d monstration de l homog n it et de l invariance de la production industrielle devra tre communiqu e En outre une tude de la stabilit en conditions r elles de stockage chez l utilisateur devra tre mise e
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