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Tisser la toile de l`émancipation

1. flexions appuient le fait d introduire ce nouvel outil de communication dans notre pratique professionnelle et militante Facebook permet d infor mer plus rapidement sur une r union d un groupe et de communiquer le travail effectu et comme cela Face book prend tout son sens Thomas Equipes populaires EN CONCLUSION Pour nous Facebook n est certaine ment pas l outil prioritaire pour com muniquer avec nos militants et sym pathisants ni pour les sensibiliser des actions et les amener s enga ger l est compl mentaire aux autres moyens de communication actuels On peut se r jouir de pouvoir utiliser et de d tourner un outil issu des mi lieux conomiques o la rentabilit est l axe primordial des fins sociales et communication pour une soci t plus juste C est ainsi que notre com munication s est adapt e ce nou veau m dia et ce nouveau support m me si elle reste fondamentalement la m me Il faut n anmoins rester at tentif favoriser une communication plus r elle afin que la relation et la di mension humaines ne perdent pas leurs sens premier et restent au c ur de nos actions I 1 Voir l analyse Entre Flashmob et r volutions GSM quid de la mobilisation 2 0 Eclairage sur les mo bilisations clairs Accessible en ligne sur www media animation be Entre Flashmob et re volutions GSM html 2 Le Flashmob terme anglais qui signifie Foule clair est une mani re de ras
2. CANTONS DE L EST VHS Rotenbergplatz 19 4700 Eupen 087 59 46 30 ormation et d Education Populaire du MOC arg des activit s ducatives et culturelles du MOC Jrganis s en quipes r gionales et communautaires nous appuyons travers la formation les activit s du MOC et des organisations qui le constituent Notre souci est de donner aux groupes et aux indivi dus les outils n cessaires leur engagement comme acteurs et ci toyens et de participer au d veloppement d une soci t d mocratique par une r elle d mocratisation du savoir et une valorisation de l ac tion collective Notre originalit r side essentiellement dans la philosophie de no tre travail et dans notre exp rience accumul e d une p dagogie par ticipative notamment travers l ISCO L ducation permanente est notre quotidien la formation notre sp cialit Contact Centre d Information et d Education Populaire Chauss e de Haecht 577 579 1030 Bruxelles T l 02 246 38 41 42 43 Fax 02 246 38 25 Courriel communautaire ciep be EL EDP Mouvement Ouvrier Chr tien Avec le soutien de f F D RATION WALLONIE BRUXELLES culture be
3. Les participants ont aussi d couvert comment et surtout pourquoi utiliser Facebook En effet sans une applica tion et une volont des utilisateurs il est difficile que notre intimit et vie priv e s y retrouvent comme par ma gie Il est n cessaire d encoder pr a lablement diff rents champs De plus il n y a aucune obligation de tous les remplir et il est possible d en changer tout moment ce qui permet de pr server sa vie priv e Les participants ont galement pris conscience qu il faut pr alablement r fl chir l usage de Facebook et tre conscient qu en s inscrivant on s expose une visibi lit exponentielle Facebook ne s en cache pas et renvoie m me la conscience de chacun lorsqu une photo ou un commentaire est publi J ai pu modifier les param tres de confidentialit et apporter les modifi cations que je souhaitais et cette ma tin e m a permis de comprendre Fa cebook dans sa globalit Guy pr sident MOC Charleroi Thuin Je n avais pas Facebook mais j en vois maintenant l utilit et comme j ai une adresse mail je pourrais utiliser Face book maintenant que J ai recu les ins tructions et un mode d emploi c est plus simple Marc des Equipes po pulaires 2 Une approche critique Pour d mystifier cet outil de commu nication qui occupe de plus en plus de place dans l action au quotidien un volet a t sp cialement consacr sa critique En effet tous les jours no
4. du web repr sente une op portunit saisir pour certains op ra teurs elle constitue parfois l unique option possible C est le cas de ces radios qui n ont pu obtenir leur part du g teau lors de l attribution des radio fr quences en mode analogique or chestr e par le Plan de fr quences de la Communaut francaise en 2008 Ne r pondant pas aux exigences du Plan ou tout simplement arrivant trop tard pour le partage une partie de ces radios ont trouv refuge sur le web Radio 48 par exemple la radio des tudiants li geois jouit depuis sa cr ation en 2004 d une audience grandissante sur la toile REPORTAGE PHOTO amp 72 RE lb li TF Mais l accessibilit du m dia n est pas seulement technico politique L outil est entre autres appr ci par les acteurs des radios du CIEP MOC pour son acc s ais et gratuit aux missions archiv es sur le site pour les ponts qu il permet entre l crit et la vid o et pour sa souplesse d utilisa tion et son mode d appropriation par la pratique et la r flexion sur l exp rience acquise Un micro enregis treur et c est parti Cette caract ris tique le rend manipulable par des non professionnels de l info du moins lorsque le m dia est utilis dans sa version la plus simple des missions pr enregistr es coutables via streaming ou par podcast Cependant la simplicit apparente n est qu un leurre si on veut passer la r alisation d missio
5. venir En attendant le plaisir de vous retrouver la rentr e je vous souhaite un t doux et chaud qui vous permettra de d connecter du train train quotidien I 1 www camping16 be 2 www sarahmaple com main htm o Analyse PAR P RINE BROTCORNE CHARG E DE RECHERCHES AU CENTRE DE RECHERCHE TRAVAIL amp TECHNOLOGIES DE LA FONDATION TRAVAIL UNIVERSIT epuis quelques ann es le r le D des m dias num riques en particulier celui d Internet dans la transformation des formes de d mocratie et de participation ci toyenne constitue un d bat en vogue Fortes de leur succ s les notions de participation citoyenne de e d mocratie et ou de citoyennet nu m rique sont utilis es tous azimuts sans que leur sens ne soit toujours clairement d fini et leurs enjeux una nimement partag s Cet article pro pose de mieux cerner les enjeux du d bat actuel ainsi que les contours de ces notions Personne ne le contestera la diffu sion des outils interactifs et collabo ratits dits du Web 2 0 comme Face book Twitter Youtube par exemple donne aux d bats publics une dimen sion in dite permettre tous les in ternautes ordinaires de s exprimer sur la toile et de prendre ainsi la pa role en public Autrement dit le Web dans sa version 2 0 a permis de d mocratiser l expression publique en rendant visibles des mani res plus li b r es de s exprimer Qu elles soi
6. La qualit de l information vous parait C Tr s satisfaisante C Satisfaisante C Peu satisfaisante C Insatisfaisante Les dossiers d analyse vous paraissent C Tr s satisfaisants C Satisfaisants C Peu satisfaisants C Insatisfaisants Quelle s rubrique s lisez vous r guli rement dans L Esperluette C Les dossiers d analyse C Les fiches p dagogiques C Les campagnes et la vie des r gions C L agenda en bref 3 th matiques que vous trouveriez int ressantes d aborder AUTRES Dans quel s secteur s tes vous engag b n volement ou professionnellement C Education permanente C Art et culture C Enseignement Formation C Insertion socioprofessionnelle C Enfance Jeunesse C Biblioth ques lectures publiques C Travail social TJ Autre a Mouvement en campagne a FOPES propose une forma tion universitaire dans le do maine de la politique cono mique et sociale destin e des adultes qui n ont pas eu la possibilit d entreprendre des tudes universi taires par la voie traditionnelle qui cherchent comprendre les m ca nismes de l conomie et les ph no m nes sociaux et qui veulent agir sur ces m canismes en vue de plus de justice et de solidarit Se former tout en travaillant est le pari de la FOPES depuis 35 ans gr ce la FOPES sa politique d ad mission Son organisation horaire la proximit avec les lieux et centres d int r t des tudiants accompa gnement de leurs efforts de forma ti
7. QU EN EST IL DE LA FRACTURE NUM RIQUE I y a six ans la R gion wallonne a lanc une vaste campagne pr nant nternet pour tous Son objectif tait de rendre accessible tout un chacun l acquisition d un ordinateur et de per mettre l acc s Internet pour tous C est ce qu on appelle la fracture nu m rique du premier degr Le pourcentage de m nages belges disposant d un ordinateur son domi cile tait alors de 57 selon les sources publi es par le SPF Econo mie 2006 Aujourd hui plus de 80 disposent d Internet et trois quarts l utilisent quotidiennement ou presque Une fracture num rique d une autre nature a t mise en vidence par dif f rentes tudes on parle alors de Seconde fracture num rique Les l ments pris en consid ration sont des in galit s selon diff rents cri t res socio conomiques socio d mographique et socio profession nels comme par exemple l ge le sexe le statut le niveau d tudes et l habitat Pour contrer cette fracture le plan f d ral 2010 2015 a t lanc avec comme objectif de permettre une meilleure utilisation des nouvelles technologies par tous Permettre une meilleure utilisation des TIC repr sente aussi un enjeu pour notre mou vement d ducation permanente En effet en tant que mouvement ouvrier et en ducation permanente nous ne REPORTAGE PHOTO amp 72 pouvons pas passer c t de ces changements soci taux et
8. la libert d ex pression e La cr ation d Ubi Free un syndicat virtuel fran ais d ve lopp fin des ann es 1990 par des travailleurs fran ais de l entreprise Ubi Soft en r action l absence de struc tures sociales au sein de l entreprise e Les performances de Sarah Maple artiste f ministe pro vocante utilisant ces nouveaux canaux de communication pour interpeller l opinion publique e Sans oublier les printemps arabes et les nombreux questionnements sur le r le jou par les r seaux sociaux dans l organisation de ces manifestations Ces actions ne sont qu un chantillon non repr sentatif de la diversit des causes d fendues par des initiatives plus originales et interpellantes les unes que les autres D s lors s il para t assez sens de constater que l utilisation d Internet permet d noncer publiquement une r volte un manque une frustration peut on pour autant parler d ac tions collectives organis es L Esperluette a choisi d aborder ce sujet comme une porte ouverte vers des exp riences d velopp es dans diff rentes f d rations CIEP avec la volont de conserver un regard critique sur l op portunit d exister dans cet espace vir tuel Il est d ailleurs assez vraisemblable que ces types de sujets occuperont encore nos r flexions et d bats En cette fin d ann e sociale nous vous proposons donc un sujet que nous aurons tr s cer tainement l occasion de d velopper dans les ann es
9. machines coudre ate liers Ce travail de recherche a t men en parall le au d veloppement de l OSEFM Pour l valuer une approche quantitative et qualitative a t choisie Une analyse des r sultats de la pre mi re promotion formation 2004 2008 a permis de constater un bon taux de r ussite des jeunes filles ins crite Parall lement des entretiens bio graphiques ont t r alis s aupr s de quatre jeunes filles qui avaient comme points communs la perte des parents le d racinement l asservissement des situations de violence et le rejet de la soci t Toutes insistent sur la qualit de lac cueil recu l OSEFM le non jugement l coute et le partage de v cu doulou reux sont surtout les l ments men tionn s Elles pointent aussi leurs diffi cult s de suivre une formation de trois ans leur r gularit et leur application aux cours leurs difficult s de compr hension et de concentration leur manque de motivation et de confiance en soi Elles rel vent aussi les progr s accomplis depuis leur entr e l OSEFM notamment le passage de la d pendance l autonomie mat rielle et intellectuelle Elles ont acquis des connaissances qui leur permettent de mieux comprendre la soci t des sa voirs faire en mati re d activit s g n ratrices de revenus de g rer leur bud get et leur m nage en mati re d ducation de leurs enfants Elles ont galement acquis un savoir tre
10. participative et a pour ambition de d velopper un outil d information al ternatif en collaboration directe avec les usagers des associations locales et des habitants de ces quartiers C est donc un outil enti rement d ve lopp pour eux et par eux dans le ca dre d ateliers d ducation perma nente REPORTAGE PHOTO amp 72 QUELQUES RECOMMANDATIONS Outiller les groupes sociaux les plus vuln rables l engagement citoyen et les accompagner pour leur donner les moyens d agir dans l espace pu blic par le biais des outils num riques tel est bien le c ur de la d marche d mancipation Individuelle et collec tive pr n e par ces associations qui ont saisi tout le sens de leur usage dans le travail d ducation perma nente Pour r ussir la mise en place d un nouveau dispositif de participation d mocratique et citoyenne support par des outils num riques il s agit bien entendu d abord de bien distinguer la fin des moyens il est essentiel avant toute chose d avoir une vision claire des objectifs d mocratiques au service desquels ces outils sont mis en place Une analyse pr alable des besoins dans le cadre du contexte local peut s av rer pertinent pour mettre en vidence le potentiel de d veloppement de la d mocratie num rique ainsi que ses freins ven tuels comme notamment le manque d expertise TIC des acteurs locaux Il est alors utile d accompagner de fa con appropri e une mont e en com
11. 3 Le podcasting ou podcasts est un moyen de diffusion de fichiers audio vid o ou autres sur Internet Par l entremise d un abonnement aux flux RSS il permet aux utilisateurs d couter en direct ou de t l charger automatiquement une mission audio ou vid o sur un lecteur audio ou un ordinateur 4 THIRION S Mai 68 Mai 08 le MOC Hainaut Centre lance un sacr pav dans la toile in L Es perluette n 56 avril juin 2008 p 16 17 5 Pour consulter et couter Radio Pav http radiopave be 6 Pour couter cette radio http radiopave be index php option com_con tent amp view article amp id 6 amp ltemid 5 7 www mocbw be index php option com_content amp view category amp id 3 amp layout blog amp lte mid 63 8 SZOC E Radios associatives libres comme une onde de choc in D mocratie 15 ao t 2007 www revue democratie be index php p lt art amp id 471 consult le 01 06 2012 9 Voir ce propos l article de BORDE Th Ave nir de la radio la Radio Num rique Terrestre RNT en question sd www mediascitoyens org Avenir de a radio la Radio html Consult le 01 06 2012 Analyse PAR GRAZIELLA FORTINO ANIMATRICE CIEP MOC CHARLEROITHUIN LES R SEAUX SOCIAUX UNE QUESTION D ENJEUX POUR LE MOUVEMENT int r t et l engouement actuels L pour les r seaux sociaux ont fait resurgir des vieux mythes tant dans le milieu de la militance que partout ailleurs mettant en
12. 72 PAR VIRGINIE DELVAUX DIRECTRICE DU CIEP SCO e terme r seau social d finit un ensemble d ac teurs reli s par des interactions sociales Cette no tion est donc loin d tre neuve mais depuis presque dix ans maintenant elle fait surtout r f rence au d veloppement de la technologie num rique via des outils In ternet comme Facebook Twitter Youtube etc Pour les associations collectifs citoyens mouvements sociaux comme les n tres se pose alors cette question in contournable ces nouvelles formes de communication et de mise en lien sont elles de r elles opportunit s pour agir efficacement sur la soci t Les exemples ne manquent pas pour illustrer ces nouvelles formes d expression collective Voici quelques uns accep tant les controverses que certaines de ces exp riences ont suscit es e La cr ation du site www lapetition be dans les ann es 2000 qui permet de diffuser gratuitement et simplement une p tition Ainsi d un simple clic Il vous est possi ble de soutenir des causes cologiques politiques cul turelles des droits de l Homme mais aussi des appels l aide en tout genre e La campagne d occupation virtuelle du 16 rue de la loi au d but 2011 en r action la crise politique belge Edito e connecter pour agir e Le d veloppement de collectifs d internautes comme Anonymous agissant de mani re virtuelle et physique sur des questions touchant selon eux
13. ajust es La rentabilit est plac e au second plan de l activit Une attention toute particuli re est d di e aux personnes d structur es mentalement en veillant une insertion digne et hu maine dans la soci t o prime surtout l conomique Comme l crit Pierre Reman le travail r alis par les professionnels et b n voles de Sant chez Soi est un v ritable combat avec toute l ambivalence que comporte le travail Rarement les deux p les qui caract risent le travail ne sont aussi extr mes que dans le cas de Sant chez Soi On n est pas dans une situation o le travail est l ger dans les deux sens du terme l ger dans ses exigences mais aussi l ger dans le sens ou le contenu de ce travail Ici le travail est lourd et le sens du combat profond Agir dans la crise enjeux de l enseignement de promotion sociale Le Colloque anniversaire du ler octobre 2010 avait comme objectifs de pr senter le travail au quotidien le contact avec le b n ficiaire de service les liens privil gi s d velopp s avec le malade mais aussi les moments d isolement du travail leur seul face au patient les multiples changements de contextes de travail le difficile exercice de la gestion du temps et des finances Le d bat a t organis autour de quatre th mes le travail l ar gent le temps la maladie cette occa sion les travailleurs et travailleuses de l asbl ont exceptionnellement tenu du
14. arcanes de l conomie d une entreprise sous la forme d un jeu Cette exp rience ayant depuis de nombreuses ann es fait ses preuves dans la formation ISCO a tout naturellement t recon duite pour le groupe IX qui a pu en suite aborder de mani re plus conceptuelle les diff rentes dimen sions propres la compr hension et l analyse des comptes et bilans de leur entreprise Actuellement le groupe poursuit la construction de son organisation interne que ce soit en groupe ou en sous groupes ISCO CNE TRANSCOM GROUPE CNE V SUIVI DE M MOIRE Un programme de travail et de m tho dologie active de la recherche a t mis en place d s octobre 2011 pour soutenir au mieux les tudiants dans leur processus de r alisation de recherches Les diff rents modules du pro gramme ont t d termin s et plani fi s en fonction des difficult s ren contr es par les tudiants et par leurs demandes concr tes relatives la sp cificit de leur propre travail de re cherche et de leur avancement Chaque journ e a t r alis e sui vant la m me m thodologie En ma tin e le travail s est d roul en groupe avec un bilan individuel de l avancement de chacun dans son processus de r alisation de re cherches et examen de son planning de travail Ensuite le groupe a b n fici d apports th oriques et pratiques suivis d un change collectif sur les r alisations de chacun afin de r pon dre l
15. aux places d ci sionnaires et peuvent ainsi influer sur les positions prises Les nouveaux mouvements sociaux et les secteurs devenus aujourd hui incontournables dans la vie conomique prennent ainsi leur place au sein du mouvement syn dical traditionnel L organisation syndicale mise aussi norm ment sur la formation poli tique et syndicale de ses membres notamment via le concours de CRI SOL L apprentissage de la solidarit de la d mocratie et de ses rouages la possibilit de d coder le monde conomique et politique la mise en forme de leurs revendications lhis toire sociale sont autant de cours qui permettent ainsi des militants ou sympathisants jeunes et moins jeunes de prendre leur place dans la soci t mais aussi dans le mouve ment syndical Ces deux aspects apparaissent comme des d fis relever pour les organisations syndicales belges L ducation permanente la formation citoyenne l agir ensemble sont des fondamentaux incontournables pour la mise en forme et en acte d un mo d le alternatif de soci t De m me l int gration r elle d une base non tra ditionnelle Jeunes ch meurs fem 3 RE LL Lal mes secteur non marchand et les d fis nouveaux pour les organisations syndicales en particulier l environne ment repr sentent une piste impor tante face aux enjeux actuels Enfin l articulation des mouvements sociaux citoyens et syndicaux ame nant chacun leur
16. de m me avec les r seaux sociaux LES R SEAUX SOCIAUX DES OUTILS DE MOBILISATION Plusieurs exp riences nous ont prouv utilit des r seaux sociaux pour mobiliser des personnes autour d une cause pour rassembler toute une r gion ou au niveau d un pays On peut pointer l exemple r cent des mobilisations dans les pays arabes lors du printemps arabe o les nou velles technologies ont permis aux personnes de se rassembler pour manifester leur opposition et pour contester le r gime en place Beau coup ont pr sent le Printemps arabe comme la r volution Facebook ou Twitter En Belgique aussi le recours aux nou veaux m dias pour se mobiliser se d veloppe notamment avec divers Flash MOB Lors de la longue p riode de crise politique les r seaux sociaux ont notamment permis de lancer un appel g n ral manifester face l absence de gouvernement apr s plus de 200 jours apr s avoir vot Cette manifestation SHAME avait comme but de rassembler la population du Nord et du Sud du pays de mani re neutre et pacifiste pour d noncer l immobilisme des par tis politiques et leur incapacit aboutir un accord gouvernemental uatre millions de personnes onnect es Facebook T NOUS Ces nouveaux outils de militance sont surtout utilis s par les jeunes notam ment pour se mobiliser collective ment ou pour r agir massivement pour un v nement ET L ACCESSIBILIT DANS TOUT CA
17. enrichir nos r flexions et logiques d action La Belgique et la Bolivie sont des pays tr s diff rents D un point de vue g ographique la diff rence saute aux yeux d s l atterrissage La Paz le plus haut a roport du monde qui culmine 4 000 m d altitude Ce es d fis qui nous ssemblent u Nord et au Sud contraste bien que saisissant n est pourtant pas l essentiel La diff rence majeure entre ces deux pays est avant tout d ordre socio conomique La Belgique reste un pays riche avec un syst me social la fois tendu et performant l inverse la Bolivie de meure le pays le plus pauvre d Am rique latine avec un syst me de s cu rit sociale qui ne touche qu une partie restreinte de la population Ces diff rences sautent aussi aux yeux dans les rues pauvres de la capitale Cette prise de conscience in vivo des diff rences entre les r alit s Nord et Sud est d ailleurs un des premiers int r ts de ce voyage d im mersion Pourtant par les rencontres avec les partenaires les changes et les d bats qui ont t possibles on est aussi frapp du ph nom ne contraire des points communs et des enjeux identiques entre ici et l bas qui se d gagent sur le terrain de la question sociale Il s agit l d un autre l ment fondamental de l exp rience propo s e par Solidarit Mondiale Au del des diff rences et d une r alit socio politique dont la complexit nous cha
18. et au sud de la plan te DATES 7 ET 8 JUILLET 2012 LIEU CENTRE CULTUREL DE LA MARLAGNE INFO ET INSCRIPTION EMILIE PAUMARD EMILIE CADTM ORG CADTM 345 AVENUE DE L OBSERVATOIRE 4000 Li ce T L 04 226 62 85 PROGRAMME EN LIGNE WWW CADTM ORG JOURN E D TUDE d actualit politique du CIEP en lien avec les lections communales DATE 5 OCTOBRE LIEU INSTITUT CARDIJN LOUVAIN LA NEUVE PROGRAMME VOIR WWW CIEP BE INDEX PHP P G amp ID 9 INFORMATION CIEP T L 02 246 38 41 Agenda Adresses des centres r gionaux du CIEP BRABANT WALLON boulevard Fleur de Lys 25 1400 Nivelles 007 21 89 91 BRUXELLES rue Pl tinckx 19 1000 Bruxelles 02 55738 35 CHARLEROI THUIN boulevard Tirou 167 6000 Charleroi 077312256 DINANT PHILIPPEVILLE rue E Dinot 21 Bte 6 5590 Ciney 083 212451 HAINAUT CENTRE La Louvi re rue du March 6 7100 La Louvi re 064 23 80 20 Mons rue Marguerite Bervoets 10 7000 Mons 065 35 39 63 HAINAUT OCCIDENTAL av des Etats Unis 10 Bte 8 7500 Tournai 069 88 07 64 Ath rue de Gand 28 7800 Ath 068 84 34 31 Mouscron rue St Pierre 52 7700 Mouscron 056 33 48 68 LI GE HUY WAREMME rue St Gilles 29 4000 Li ge 04 232 61 61 Huy av Albert 1er 6 4500 Huy 085 2 rI LUXEMBOURG rue des D port s 39 6700 Arlon 063721886785 NAMUR place l on 17 5000 Namur 081 22 68 71 VERVIERS rue du Centre 81 4800 Verviers 087 33 77 07
19. ex perts politiques lors des processus de d cision La d mocratie participative peut se manifester dans divers champs de la soci t et diff rents chelons du pouvoir C est toutefois au niveau lo cal que ces dispositifs sont les plus vivants du fait de leur proximit avec les citoyens En Belgique comme dans les autres pays euro p ens la d mocratie est avant tout pr Ar er repr sentative puisque les citoyens sont repr sent s par les lus Les dispositifs de participation sont donc souvent consultatifs et ne remplacent pas les outils traditionnels de d mo cratie en place lls agissent de fa on compl mentaire Ainsi les deux formes de d mocratie repr senta tive et participative se renforcent mu tuellement afin de rendre en quelque sorte les citoyens et les lus co res ponsables de la Cit et tout ce qu il S y passe ET LA E CITOYENNET DANS TOUT CA On entend alors par e citoyennet ou citoyennet num rique l ensem ble des activit s men es par le biais des technologies num riques qui fa cilitent les pratiques existantes ou cr ent de nouvelles pratiques dans le champ de la participation citoyenne au sens large du terme Autrement dit cette notion renvoie l id e selon laquelle les r seaux num riques sont susceptibles de d velopper voire de renforcer la participation des citoyens la vie sociale en g n ral dont la vie politique Si on veut affiner
20. laisse perplexe sur la facon de faire re conna tre la radio Tous les canaux de diffusion de l information newsletter r seaux sociaux sites In ternet de m me que les moyens d interactivit avec le public sont mo nopolis s pour donner un maximum de visibilit et de vitalit aux mis sions Le r sultat n est pas encore vraiment satisfaisant la conqu te de nouveaux auditeurs prendra encore du temps EN CONCLUSION Les potentialit s ducatives de com munication et de diffusion d id es et points de vue originaux font des ra dios num riques un moyen et un sup port im pertinents pour faire de l dur cation populaire Les exp riences men es sont g n ralement riches percutantes interpellantes et procu rent beaucoup de satisfaction ceux qui s y investissent r alisateurs et b n ficiaires confondus En outre son accessibilit et les possibilit s d interactivit avec le public contri buent son attractivit Toutefois ces caract ristiques bien que ver tueuses ne sont pas des conditions suffisantes et automatiques pour en faire un m dia mancipateur et mobi lisateur pour un large public Les m thodologies d animation jouent un r le dans la mise en place du processus d mancipation sur le web Outre des comp tences journalistiques pour traiter l information ad quatement l animateur doit mobiliser ses res sources et savoir faire en ducation populaire pour faire de ces radios de
21. laisser une partie de la population sur le carreau C est une nouvelle bataille culturelle que nous devons mener collective ment Ainsi comment peut on s inves tir collectivement face aux nouvelles technologies qui sont si vastes Quels sont les moyens les plus pertinents pour nos organisations et pour nos publics populaires Et pour mener quel type de travail en ducation per manente La f d ration CIEP MOC de Charle roi Thuin a d cid de se saisir de ces questions et s est pench e tout par ticuli rement sur Facebook Une for mation a ainsi t mise sur pied destination des militants et perma nents pour leur expliquer le fonction nement de Facebook les informer dans une d marche d ducation per manente et les former l utilisation et la ma trise de ce nouvel outil de communication Un autre objectif tait de d mystifier Facebook UNE FORMATION POUR LES PERMANENTS ET LES MILITANTS La formation proposait trois volets compl mentaires dans une optique d ducation permanente le tech nique la critique et les liens avec la militance Elle a rassembl un petit groupe entre 6 et 8 participants au tour de ces questions 1 Les aspects techniques de Facebook Durant ce module les participants ont test en direct les diff rentes possibilit s offertes par Facebook Par exemple comment remplir et mo difier les param tres de confidentia lit Comment partager un lien ou une information
22. p tence des divers acteurs locaux protagonistes du projet dans ce do maine Par ailleurs si la pr sentation des bonnes pratiques men es dans ce domaines par d autres collectivit s territoriales ou collectifs citoyens est un bon moyen au d but du projet pour f d rer les acteurs autour de ce type d initiatives il est toutefois es sentiel de lancer ensuite une d marche d exp rimentation ancr e dans le territoire qui s appuie sur les ressources et les expertises du ter reau local C est avec le tissu associa tif local et les citoyens qu il faut cher cher faire merger sur base d exemples d initiatives r ussies ail leurs un dispositif de participation citoyenne via les TIC ad quat et p renne pour le territoire Ceci impose de relever un d fi majeur qui est moins technologique que culturel ce lui de g n rer une nouvelle posture de travail davantage bas e sur la coo p ration et la co production de sa voirs et de services E 1 Pour plus de d tails sur cette question voir CAR DON D La d mocratie Internet promesses et limites Paris Seuil 2010 2 Voir notamment l ouvrage de DECOSTER D P sous la dir Gouvernance locale d veloppement local et participation citoyenne Bruxelles ULB IGEAT 2002 3 BROTCORNE P sous dir VALENDUC G Les outils num riques au service d une participation citoyenne et d mocratique augment e Rapport r alis pour TechnofuturTIC la
23. un peu la notion de e d mocratie renvoie alors en particulier l usage des technologies num riques dans le ca dre d activit s politiques ou en lien di rect avec le d bat public tandis que celle de e citoyennet se r f re aux activit s plus larges d expression d changes et ou d implication ci toyennes QUID DE LA PARTICIPATION l heure de l engouement pour le tout participatif une phrase un ou ll b Analyse mot m me un simple clic j aime bref toute manifestation aussi infime qu elle soit sur la toile est vite consi d r e de mani re un peu abusive comme un acte de participation Ci toyenne Un des cueils actuels est de faire un amalgame un peu rapide entre des degr s diff rents de parti cipation sur le Web qui ont en fait des implications tr s in gales en termes d engagement citoyen Il s agit donc de distinguer diff rents niveaux de participation des citoyens aux d bats publics On peut en rete nir trois Informer et diffuser l informa tion constituent le 1 niveau consul ter et d battre des propositions choix d cisions prendre sont le se cond niveau d lib rer et co d cider constituent le 3 niveau lors duquel les citoyens sont reconnus comme des acteurs part enti re du proces sus d cisionnel Les outils num riques sont d s lors cens s suppor ter voire amplifier ces diff rents niveaux de participation et en
24. une place dans la vie politique cono mique et sociale En outre un travail r alis conjointement avec femmes et hommes vise diminuer les vio lences conjugales et r duire l ins cu rit des femmes dans l espace public La place des femmes dans la soci t rev t sans doute encore de nom breuses autres facettes Les quelques exemples voqu s ci des sus indiquent que le chemin pour l galit est encore long La volont gouvernementale et le travail de ter rain des mouvements sociaux et f mi nistes constituent des espoirs de changement 1 La Bolivie conna t la mortalit infantile dans les 5 premi res ann es de la vie et le taux de mor talit de femmes en couches les plus lev s de l Am rique Latine On d nombre effectivement 42 16 d c s d enfants pour 1000 naissances ainsi qu un taux de mortalit des m res de 2 01 pour la p riode 2005 2010 Mouvement en campagne our r pondre au mieux aux contextes sociaux en muta tion nos projets de formation en ducation permanente avec des adultes ont toujours remis en ques tion les mod les ducatifs tablis et fait preuve d innovation sociale Ce onzi me cahier du CIEP fait le point sur les enjeux et les tensions ac tuelles de l exp rience ISCO dans le secteur culturel et entame une r flexion large sur la mani re de construire un processus de forma tion avec des adultes visant leur mancipation Ce Cahier propose une s rie d i
25. 0 REPORTAGE PHOTO amp 72 LE GENRE AU NoRD ET AU SUD L ESSENTIEL EN 5 JOURS une formation du Monde selon les femmes Cette formation va vous permettre d utiliser l approche genre et ses outils pour construire des processus et des projets Programme Concept de genre outils d ana lyse de genre genre et coop ration au d ve loppement genre et d veloppement durable genre et Intervention sociale genre et gestion du cycle du projet modes et strat gies de communication ducation populaire et mobi lisation pour l galit entre les femmes et les hommes valuation formative M thodologie P dagogie participative qui repose sur l exp rience des membres du groupe et qui alterne expos s exp riences du Sud et du Nord exercices pratiques sur base de grilles d analyse jeux heuristiques d bat supports audio visuels travail en sous groupe ma eutique cr ative Supports didactiques re mis aux participant es DATES DU 2 AU 6 JUILLET DU 9H15 17H LIEU BRUXELLES INFORMATION ET INSCRIPTION LE MONDE SE LON LES FEMMES T L 02 223 05 12 WWW MONDEFEMMES BE GENRE DEVELOPPEMENT FORMATIONS_ BASIQUES_ GENRE NORD SUD HTM RENCONTRES D T DU CADTM BELGIQUE Uni e s contre la dette Audit Annulation Autres politiques 9 ateliers 2 pl ni res 1 projection d bat 1 concert des rencontres pour S informer se for mer changer d battre sur les enjeux li s la dette publique au nord
26. 2012 18h Rue de la Lanterne Magique 32 B timent Dupriez local D 144 LLN e Mons cours le samedi 4 juillet 2012 19h MOC de Mons Rue Marguerite Ber voets 10 Examen d admission pour les personnes venant par la VAE Samedi 18 ao t 2012 10h Louvain la Neuve INFORMATIONS WWW UCLOUVAIN BE OPES OU PAR COURRIEL CHANTAL GRANDMAIRE UCLOUVAIN BE ou 010 47 39 07 u temps pour soi est une D des aspirations fortes expri m es par les femmes lors du Congr s de Vie f minine en 2010 Au jourd hui le temps des femmes subit encore de multiples pressions les femmes doivent assumer beaucoup plus que les hommes les t ches do mestiques et ducatives et d une ma ni re g n rale assurer une pr sence uand les femmes rient du temps aupr s des personnes vuln rables en l absence de services ad quats Elles sont nombreuses se retrouver dans des emplois temps partiel qui ne permettent pas toujours de mieux concilier et limitent l ind pen dance financi re Elles portent la res ponsabilit principale d articuler les diff rents rythmes de vie boulot cole loisirs transports etc et cette charge mentale n est pas sans cons quences sur leur sant phy sique et morale Que leur reste t il alors comme marge de man uvre pour souffler penser Soi S engager dans une activit qui les passionne en dehors de toute pression familiale ou professionnelle Qu on le veuille
27. Analyse n est pas encore descendue en rue que les travailleurs de tous pays ne s amusent pas et que les femmes n ont pas r cup r leur corps Au jourd hui Radio Pav propose des missions en direct lors d v ne ments li s l actualit lections etc ou encore lors de manifestations r gionales comme par exemple lors du Salon Mons Energy et se penche Sur un projet d missions r currentes La toute nouvelle et derni re arriv e sur la toile est la radio du Brabant wal lon Port e sur les fonts baptismaux l occasion de la campagne sur les lections communales de 2012 elle int gre les militants de la f d ration dans la conception et r alisation des missions propos es Appartenant au CIEP MOC elle revendique d em bl e sa libert pour viter d en faire un organe Institutionnel du mouve ment DU NUM RIQUE TERRE TERRE La naissance de radios sur le net semble premi re vue nettement moins compliqu e que celle v cue par les premi res radios libres pi rates dans les ann es 70 80 brico l es dans des bouts de salle de bain et l abri des patrouilles de la RTT La voie du num rique exige en effet peu de mat riel et permet de d mar rer imm diatement sans attendre une place sur la bande FM et dans le Plan fr quences Ce sont l quelques uns des arguments qui ont pr sid au choix du web pour la cr ation de Ra dio 28 Verviers Si louverture aux ondes
28. Bureau de d p t Bruxelles X ri P701162 _ Belgique Belgi P riodique trimestriel du CIEP MOC n 72 e avril e mai juin e 2012 ai Signe typographique qui repr sent EDITO 3 ANALYSE Tisser la toile de l mancipation Les m dias num riques comme outils de d mocratie participative 4 Web radios mancipation et participation en toile de fond 7 Quatre millions de personnes connect es Facebook ET NOUS 10 MOUVEMENT EN CAMPAGNE Des d fis qui nous rassemblent au Nord et au Sud 12 Femmes boliviennes entre violence et mancipation 15 La FOPES un Master en politique conomique et sociale 18 Quand les femmes parlent du temps 18 Contre la d gressivit du ch mage une honte pour les femmes 19 ENQU TE 17 VIE DE L ISCO Rapport d activit s ISCO 2011 2012 20 M MOIRE EN R SUM 24 EN R GIONS 25 EN BREF 26 AGENDA 27 REPORTAGE PHOTO amp 72 ent fois chant es amou reusement mille fois tra vers es distraitement ar pe e de gens en attente enva hies de voyageurs d j ailleurs ignorantes des travailleurs qui y partent ou y restent r v es par les architectes les peintres et les crivains les des odeurs ph m res et archipels des rencontres fugaces aspirations au voyage les gares s embarquent avec en train dans nos pages loin du train train quotidien REPORTAGE PHOTO amp
29. IEP Hainaut Picardie pour la septi me ann e cons cutive Cet v nement aux couleurs de la solidarit locale et inter nationale aura pour objectif la sensibilisation aux relations Nord Sud Solida rit Mondiale sera pr sente dans le village associatif pour pr senter le voyage d immersion 2012 au Sud Kivu organis au sein de la f d ration MOC du Hai naut Occidental avec des permanents et militants des diff rentes organisations constitutives QUINZAINE PALESTINIENNE NJAMBE LE MUR Du 6 au 19 octobre 2012 la quinzaine palestinienne est organis e en par tenariat avec les biblioth ques de Mouscron Estaimpuis Comines IABP Wal lonie picarde l ABP plate forme mouscronnoise et ABP Comines et le CIEP HO Au programme VIVEZ LES F TES DE WALLONIE DE MANI RE SOLIDAIRE ET QUITABLE Semaine du livre palestinien sensibilisa eii ET FNT S tion pr sentation et lecture le Du 14 AU 1 6 09 201 2 e 9 octobre de 19h 21h la MJC de P AE T z rue pu 1 AC e 18 octobre de 20h 22h la Biblio LACE L LON th que d Estaimpuis Contour de OT f l Eglise 2 amp 3 e 13 octobre de 10h 12h avec la par ticipation de Mohammed Aldirawi cri vain palestinien la Biblioth que de Mouscron rue du Beau Ch ne 20 e Vendredi 19 octobre 19h Free Palestine Festival avec l affiche Walnut Groove Bolino Magic Trio H roin Et bien d autres activit s durant ces 15 jours INFOS PRATIQUES PO
30. UR TOUS RENSEIGNEMENTS CONTACTEZ LE CIEP DU HAINAUT OCCIDENTAL JACKY QUINTART AV DES ETATS UNIS 10 BTE 9 7500 Tourna T L 069 88 07 69 COURRIEL JACKY QUINTART CIEP HO BE WWW MOC HO BE ULTIME D FENSE g DE M MOIRE ISCO Contre sign e par les FUNDP le 29 septembre 2012 INFO RITA D AGaRo au 02 246 38 42 COURRIEL RITA DAGARO CIEP BE WWW CIEP BE INDEX PHP P G amp ID 183 Co O comm em a w Ol Fo 5 Outh e Onie En bref nt chez Soi n combat uotidien PAR FLORENCE LORIAUX ET ANNE DEKEYSER CARHOP l occasion du 25 me anniver saire de l asbl Sant chez Soi le CARHOP a consacr un de ses Carnets cette association de soins et d aides domicile active sur la commune de Schaerbeek Cr e en 1985 Schaer beek Sant chez Soi a pour mission d as surer au domicile de toute personne g e malade ou d pendante des soins in firmiers et d hygi ne les concours n cessaires l accomplissement des actes essentiels de la vie Elle veille aussi aux soins relevant d auxiliaires m dicaux tout en tenant compte de l histoire du v cu des conditions conomiques sociales et psychologiques des patients dans une soci t o la difficult de vivre dignement est r currente Depuis plusieurs d cennies les soins et les services de sant se sont fortement d velopp s sous l effet de plusieurs fac teurs le vieillissement d mographique l allongement de l esp ra
31. a aussi sem beaucoup d espoirs en instituant des droits sociaux importants qu il reste cependant traduire dans les faits Parmi la population bolivienne la jeu nesse et les femmes sont les cat go ries les plus vuln rables Selon les re pr sentants d une organisation de jeunes rencontr e sur place la d lin quance le manque d emploi et l ac c s au logement y compris gaz et lectricit sont les probl mes qui rongent la jeunesse Avec une popu lation en Bolivie de 65 de jeunes g s de moins de 30 ans les d fis sont immenses Les femmes de leur c t luttent pour plus d galit no tamment en mati re salariale et une place gale dans la soci t Voir ce propos l article de Paul Blanjean p 15 La mortalit infantile et mater nelle reste importante ainsi que la violence intrafamiliale La Constitu tion a l aussi ouvert de nouvelles voies pour plus de reconnaissance de ces probl matiques Aujourd hui ces deux groupes sont tr s actifs Mouvement en campagne pour r clamer la mise en uvre de programmes nationaux sur ces th matiques En Belgique nous manifestons car la crise frappe nos entreprises je tant au ch mage de nombreux travail leurs Les rangs des travailleurs sans emploi grossissent et en m me temps les droits au ch mage sont de plus en plus restreints Les jeunes sont les principales victimes de ce syst me accumulant les jobs pr caires avec pour seul hori
32. ales Ainsi lorsque quelques rares tu diant e s candidat e s n obtiennent pas l adh sion et la confiance interne de leurs coll gues pour tre en position de combat sur les listes lectorales cela produit des effets de plusieurs types sur l engagement en formation soit un abandon liant ainsi directe ment leur sort aux enjeux de la forma tion elle m me soit au contraire le choix de rester dans le parcours de formation en cherchant d autres voies d engagements syndicaux Il faut noter galement a contrario de ces lectures partielles qui pourraient para tre n gatives que d autres par ticipant e s trouvent des voies d enga gements accentu s Ainsi l une des participantes est aujourd hui membre du Bureau journalier de sa centrale ce qui d note de la reconnaissance d un savoir faire et d une volution dans l engagement important D un point de vue moins individuel on peut pointer que le groupe compos main tenant d une quinzaine de membres trouve sa vitesse de croisi re et sem ble se stabiliser en se structurant et en d veloppant des solidarit s et des soutiens assez forts pour garantir une p rennit du groupe Il faut aussi mettre en exergue le gros travail de solidarit r alis par un sous groupe pour permettre un de ses mem bres de rester en phase et en ap prentissage malgr une p riode de maladie importante Un groupe donc qui maintient le cap d une formation exigeante et qui se s
33. avant le questionnement sur la transparence et le sentiment d impuissance De plus c est une vidence les r seaux sociaux bousculent nos modes et nos codes de communication Les fron ti res entre le priv et le public s en voient branl es parfois m me elles n existent plus r ellement ce qui cr e une peur chez certaines personnes Les m dias de masse y contribuent leur mani re en d shinformant le grand public sur les d rives et les dangers de Facebook Comme si Fa cebook tait un grand m chant loup dont il faut tous crins se m fier Il est n anmoins important de bien conna tre les d rives Elles sont tout fait possibles et m me r elles mais la responsabilit incombe prioritaire ment chacun de choisir ou non d uti liser les r seaux sociaux comme moyens de communication titre de comparaison nous avons cri au scandale lorsque le Web 0 2 Yahoo Google Youtube est venu s installer dans notre quotidien Avec le temps et sa g n ralisation son utilit et son int r t ont mis en vi dence des l ments int ressants et positifs pour notre quotidien pou vaient en tre retir s et m me notre travail de mobilisation de partage d in formations entre partenaires et as sociations pouvait en b n ficier Ils sont m me devenus des outils parfai tement int gr s dans nos pratiques professionnelles et quotidiennes sans que nous perdions notre esprit critique I peut en tre
34. cadre des cours l quipe p dago gique a trouv important de traiter de cette probl matique de facon concr te Un soutien m thodologique sur la lecture au cours d un module de cours a ainsi t apport aux tu diants ISCO VERVIERS 2 me ANN E En d but d ann e le groupe tait compos de moins d une dizaine d tudiants aux parcours profession nels personnels et scolaires tr s dif f rents Si la diversit des exp riences est un atout dans l apprentissage en formation lISCO tudiants et formateurs ont d et doivent encore faire preuve d initia tives originales et solidaires pour fa voriser la coh sion du collectif sur tout dans les t ches de formation qui sont demand es En mettant en place une action transversale entre la fili re Economie Histoire sociale et M thode de travail l quipe p dago gique a souhait cette ann e mon trer aux tudiants la richesse de croiser les regards pour analyser une situation donn e comme il est riche de b n ficier d expertises diff rentes de la part des tudiants dans la d marche de formation PISCO Enfin notons que par leur implication lISCO notamment via les stages plusieurs tudiants sont engag s QUELQUES STATISTIQUES PAR RAPPORT AU PUBLIC ISCO 2011 2012 R partion tudiants hommes femmes Ed Ea l a Social 6 Lieux d engagement a Syndical Culturel Coop ration au d veloppement 2 Pas d informat
35. demande du Gouvernement wallon 201 2 4 L asbl Le Monde des Possibles est un centre de formation au fran ais langue trang re et l in formatique pour personnes primo arrivantes Le blog du projet Dazibao est accessible sur http dazibao201 1 blogspot com Le Monde des Possibles 97 rue des Champs 4020 Li ge T l 04 232 02 92 Courriel emondedespossibles gmail com www possibles org 5 Pour en savoir plus sur l asbl Les Corsaires Cen tre d entreprises Euclides 34 36 rue du Chimiste 1070 Bruxelles T l 02 522 74 28 voir WWwW corsaires tv POUR EN SAVOIR PLUS e Les TIC un outil de subversion dos sier Axelle Ed Vie f minine n 146 f vrier 2012 Alphab TIC L alphab tisation contre la fracture num rique dossier Journal de l Alpha n 182 Janvier f vrier 2012 BROTCORNE P Les outils num riques au service d une participation citoyenne et d mocratique augment e Rapport r a lis pour TechnofuturTiC la demande du Gouvernement wallon sous dir de VA LENDUC G Namur 2012 DE GREEF V et MOINY J Ph Facebook ces amis qui vous veulent du bien Po litique Revue des d bats n 61 L intru sion lectronique octobre 2009 THOREAU Fr Facebook Twitter et la jeunesse arabe Politique Revue des d bats n 72 novembre d cembre 2011 Centre de Rercherche Travail amp Tech nologies de la Fondation Travail Uni versit FTU se
36. droit des minorit s Force est de constater que la Belgique et la Bolivie partagent certains traits ou d fis pos s aux organisations syndi cales Si les probl mes sont parfois les m mes les modalit s et le contexte diff rent Ainsi un des d fis essentiels pour la Bolivie concerne l conomie informelle une r alit par tag e par la plupart des pays pau vres Elle concerne la grande majorit des travailleurs 80 sans dis tinction de sexe et d ge En plus de conditions de travail tr s dures elle se caract rise par une quasi absence d acc s la s curit sociale et de protection en mati re de droits du travail Le secteur informel s est par ticuli rement d velopp avec la mise UNTASIS A SARNA OAT en place des programmes de r formes structurelles du Fonds Mon taire International FMI au milieu des ann es 1980 Ces politiques d aust rit ont alors frapp les travailleurs de plein fouet privatisation du secteur minier coupes dans les d penses pu bliques changement de l gislation du travail au profit du patronat en d tricotant leurs droits ou via des licen ciements massifs Avec l arriv e d Evo Morales la t te de l Etat une s rie d avanc es sociales ont t ac quises ces derni res ann es par exemple l attribution d une forme de pension minimale pour ces travail leurs qui n ont pas ou peu cotis L approbation de la nouvelle Constitu tion tr s progressiste
37. e cherche qui sera travaill e pendant plus d un an Au del de cette d marche qui repr sente le point culmi nant de la formation il est int ressant de rappeler que le groupe a ceci de particulier qu il est le premier avoir int gr les nouvelles modalit s du dispositif ISCO en termes de contrats p dagogiques d valuation et d exi gences administratives y a donc une tr s grande attention du groupe sur le d roulement de cette nouvelle formule ce qui soutient la philoso phie ISCO de coconstruction de la formation avec les tudiants les for mateurs et l institution Le groupe peut galement compter sur l implica tion de son d l gu qui joue la fois apport d activit s CO 2011 2012 un r le de repr sentant du groupe un r le de m diateur avec l quipe p da gogique ainsi qu un r le de soutien particulier aux tudiants qui en au raient besoin Ces diff rents l ments font de ce groupe un collectif solide solidaire et engag ISCO CNE TRANSCOM GROUPE VII 3 ANN E Si du point de vue du travail peu de choses extraordinaires sont rele ver puisque la formation suit son cours cours par cours Il convient de souligner la liaison entre cette forma tion et les engagements individuels des participants dans des actions col lectives et forc ment ici dans les ac tions syndicales Dans quelques cas on assiste un effet direct des lec tions syndic
38. e qui peuvent concerner d autres personnes et qu il ny a pas qu une seule mani re correcte de les dire Ce n est pas simple mais lorsque l on y arrive cela g n re un sentiment de fiert de la part de ceux qui ont v cu l exp rience radio La conception des dispositifs doit galement permettre la remise en question et l analyse cri tique sur des d bats de soci t Pour tre un m dia mancipateur la web radio doit v ritablement bousculer l auditeur dans ses certitudes et d peindre des r alit s pas toujours agr ables entendre DU RESSORT POUR LA MILITANCE L int gration de ce nouveau canal de communication et de diffusion vise aussi l acquisition d une plus grande visibilit l augmentation et la diversi fication de son auditoire Il n est pas toujours facile de savoir qui et com bien de personnes coutent les mis sions Toutefois les web radios du CIEP MOC s enorgueillissent de rece voir des messages d encouragement venant des quatre coins du monde Malgr ces avantages li s l acces sibilit technique du m dia sa gra tuit pour les utilisateurs si on omet le co t du mat riel informatique et des abonnements sa diffusion sans fronti res le pari de toucher une large audience ne semble pas n ces sairement gagn En effet la mon tagne d acteurs et d informations sur Internet et la pr sence croissante des m dias traditionnels sur le web en gendrent une norme concurrence qui
39. ec un regard en ducation permanente Mouvement en campagne et En r gions La vie de lISCO ainsi que deux parties plus informatives En Bref et Agenda Une fiche p dagogique d tachable et un reportage photo sont aussi au sommaire des num ros Dans le cadre de l valuation de nos activit s nous souhaiterions recueillir votre avis et vos suggestions en tant que lecteurs et lectrices Cette valuation nous permettra galement de nous rendre compte de comment L Esperluette r pond vos attentes et comment notre trimestriel pourrait mieux le faire D epuis 1994 le CIEP1SCO du MOC vous propose quatre fois par an son trimestriel L Esperluette Fin 2011 nous Merci de prendre quelques minutes pour r pondre au questionnaire ci dessous et de nous le renvoyer ensuite compl t Courriel francine baillet ciep be Fax 02 246 38 25 CIEP communautaire chauss e de Haecht 579 1030 Schaerbeek D avance un tout grand merci pour votre collaboration et vos pr cieux avis ITEMS REPONSES cocher la r ponse ad quate LECTURE de L Esperluette Vous lisez L Esperluette C En survol C Certains articles C Int gralement La mise en page de L Esperluette vous semble C Agr able C Correcte C Pourrait tre am lior e CONTENU de L Esperluette Le contenu de l Esperluette vous parait C Pertinent C Copieux En lien avec un travail d ducation permanente C Non pertinent C L ger C Pas en lien avec un travail d ducation permanente
40. ent dr les ou sarcastiques intimes ou po tiques motionnelles ou ration isser la tolle l anmancibadonz nelles ces nouvelles facons de parler sur la toile ont en commun de ne pas se soucier des exigences impos es par le format habituel de l expression caract re public comme la neutra lit du ton par exemple L arriv e de ces formes nouvelles de prises de pa role a ainsi conduit ce que l on ap pelle l largissement de l espace pu blic traditionnel DEUX ENJEUX MAJEURS Le ph nom ne d largissement de l espace public soul ve des questions importantes li es une redistribution des r les et du pouvoir non seule ment entre gouvernants et gouver n s mais aussi plus largement entre les professionnels de l information comme les journalistes d une part et les amateurs auteurs de propos en tout genre d autre part C est d abord autour de la question politique que les d bats se sont foca lis s L entr e de la d mocratie dans l re num rique est vite apparue comme une voie prometteuse non pour renverser radicalement la rela tion entre lus et citoyens mais du moins pour revoir le rapport de force traditionnel I est vrai que les r cents outils du Web 2 0 offrent des possibilit s in dites en termes de re distribution des r les tous les ci toyens peuvent d sormais changer de facon plus rapide et personnalis e avec les pouvoirs publics ils peuvent discu
41. es cons quences seront notamment plus violentes pour les cohabitants qui sont majoritairement des femmes En effet les femmes sont surrepr sent es dans le ch mage de longue dur e et dans le statut de cohabi tant une ch meuse sur deux est co habitante contre un ch meur sur trois Elles vont donc se retrouver tr s rapidement dans les cat gories d allocations les plus basses avec un forfait de 484 par mois pour une cohabitante De plus les derni res p riodes de ch mage au forfait ne se ront plus assimil es pour la pension sur base du dernier salaire perdu mais seulement sur base du droit mi nimum Quand on sait que 60 des femmes touchent moins de 1000 ce pouvoir du temps qui s exerce sur toutes les femmes Mais cela ne suf fit pas Le temps peut aussi tre en visag comme un outil essentiel pour atteindre l galit dans notre soci t Pour s en saisir encore faut il pou voir se lib rer de l emprise du temps se le r approprier individuellement et collectivement r sister et cr er des alternatives Ces diff rents enjeux autour du temps est au c ur de la Semaine d tudes de Vie F minine qui comprendra trois journ es de r flexions de d bats et d changes de pratiques Au programme des Conf rences pl ni res sur les Temps des femmes une question de pouvoirs et sur L exp rience des bureaux du temps des Temps cr atifs collectifs des Ateliers d appropriation r
42. eurs questions et les aider so lutionner leurs difficult s parfois orga nisation de plusieurs ateliers Divers contenus ont ainsi t travaill s la question de d part et l laboration d une hypoth se de recherche la re cherche bibliographique et l organi sation de la documentation la r colte de donn es quantitatives et qualita tives la m thodologie de l enqu te L apr s midi a t consacr un tra vail individualis en fonction des at tentes sp cifiques Les tudiants avaient alors l opportunit de travail ler dans une salle o plusieurs ordina teurs taient connect s Internet 12 tudiants ont d marr le disposi tif ce jour un tudiant a d j pr sent son m moire et 9 restent mo tiv s le finaliser 5 femmes 4 hommes Il est noter que tout au long du processus les tudiants se sont soutenus les uns les autres ISCO CSC ROBERT D HONDT GROUPE 2 ANN E Le groupe ISCO CSC est compos d une petite vingtaine de d l gu s syndicaux de centrales ouvri res de repr sentants de groupes interpro fessionnels de travailleurs dans des cellules de reconversion Apr s un an de formation le groupe a d r Vie de lISCO cemment se positionner sur la pour suite de lISCO pour les deux pro chaines ann es Apr s de nombreux changes et un travail men dans le cadre du cours de m thode sur lar gumentation d un choix dans son pro jet de formation la ma
43. financement d autres l ments sont point s comme la pu blicit et l appropriation de Facebook pour obtenir et d tenir le monopole sur un nouvelle part de march parmi les r flexions celle de Bruno sympa thisant au mouvement sur Mark Zu tenberg le fondateur de Facebook qui pr voit d acheter des parts de Skype Facebook n est pas dangereux Il suffit de rester prudent est en quelque sorte la conclusion g n rale des participants ce module Ainsi comme le fait justement remarquer un animateur du CIEP Charleroi Thuin tout le monde n a pas assez de recul face aux arnaques pub menson g res et la publicit sur Facebook peut influencer les personnes les plus fragilis es Hasan 3 Un outil pour les associations et les organisations du Mouvement R guli rement la question de l utilit de Facebook dans l action et la mili tance dans nos organisations revient Comment mon organisation peut tre visible sur Facebook Comment opti maliser ma page mon groupe ou mon profil Est il l outil de communica tion le plus int ressant Pour intro duire un nouvel outil de communica tion il semble pertinent d en discuter en quipe avant de se lancer R ponr dre aux questions qui quoi com ment pourquoi peut repr senter une premi re piste Certains participants soul vent des questions int ressantes comme Analyse Combien de temps faut il consacrer Facebook Caroline D autres r
44. gente de la loi du gendermainstreaming de 2007 Cette derni re impose d analy ser selon une grille sexu e les im pacts de chaque nouvelle loi afin de imiter les discriminations structu relles Deux mois plus tard aucune rencontre n est programm e et il ap para t de plus en plus urgent de met tre fin aux d g ts que provoquent les mesures d aust rit sur les plus pr caris e s W PLUS D INFORMATIONS VIE F MININE HAFIDA BACHIR PR SIDENTE COURRIEL PRESIDENTE NATIONALE VIEFEMININE BE T L 02 227 13 01 GSM 0487 27 67 37 WWW VIEFEMININE BE 1 BABILAS L L individualisation des droits dans l assurance ch mage dans Revue belge de S curit Sociale n 2 2e trim 2009 p 371 2 Femmes et hommes en Belgique Statistiques et indicateurs de genre Bruxelles Ed Institut pour l Egalit des Femmes et des Hommes 2011 p 70 REPORTAGE PHOTO amp 72 Vi de FISCO ISCO CNE TRANSCOM GROUPE VI 4 ANN E En entamant leur 4 me ann e de for mation le groupe VI voit petit petit se terminer son parcours lISCO Une attention toute particuli re a t port e par l quipe p dagogique et plus particuli rement par les forma teurs de m thode de travail pour ac compagner au mieux le lancement de la d marche de recherche sur une question sociale en lien avec leur en gagement syndical Les tudiants sont donc actuellement en train d identifier une hypoth se de r
45. in REPORTAGE PHOTO amp 72 de la formation mais galement au questionnement critique de la so ci t tapes n cessaires l manci pation individuelle et collective Marc Maesschalck philosophe l UCL et formateur lISCO d ve loppe une r flexion sur nos missions de formateurs Car former c est la borer un lieu de construction de la d mocratie et faire le pari sur lintelli gence de tous et toutes dans le cadre d une identit politique La premi re t che assumer est de construire une force collective qui soit capable d identifier ce qu elle veut dans le ca dre de nos formations Enfin dans la derni re partie les grandes lignes du d bat entre les partenaires actifs dans le champ de la formation d adultes sont aussi bauch es W CE CAHIER N 11 INTITUL LA FORMATION D ADULTES LABORATOIRE POUR L ACTION COLLEC TIVE EST T L CHARGEABLE EN LIGNE SUR WWW CIEP BE DOCUMENTS CAHIERCIEP 1 1 PDF OU LA DEMANDE AU SECR TARIAT DU CIEP ISCO au 02 246 38 41 O PAR COURRIEL COMMUNAUTAIRE CIEP BE ii Formation de coordinateurs de projets culturels et sociaux Brevet d aptitude la coordination de projets d organismes culturels et socioculturels OTTEUEEUT Enqu te onnez nous votre avis sur l Esperluette est important avons publi le 70e num ro Depuis mars 2003 les diff rentes rubriques qui le composent sont un Dossier d ana lyses sur une th matique av
46. ineurs Par la suite cette lite syndicale bolivienne et sa base se sont alors dirig es vers d autres sec Mouvement en campagne teurs notamment la production de la coca en y transposant leur tradition syndicale Une strat gie qu elle ap pliqua aussi dans les mouvements sociaux de quartier des r gions les plus abandonn es par l Etat r cr ant ainsi les bases d une tradition nou velle de solidarit d organisation et de luttes Cette nouvelle base a organis la r sistance lors des conflits de l Eau et du Gaz d s le d but des ann es 2000 contre les politiques de privati sation du gouvernement n olib ral de Lozada pr sident bolivien de l poque Ces conflits ont fait mer ger le mouvement l origine du chan gement de r gime politique Prenant confiance dans un combat pour la survie et la dignit ces mobilisations sociales se sont unifi es et organi s es pour porter en 2005 Evo Mo rales au pouvoir en r clamant la mise en uvre d un mod le de soci t plus juste La COB pourtant tr s affaiblie apr s 1985 a accompagn et suivi ce r veil N anmoins les structures de ce syndicat unique refl tent encore le pass industriel et syndical les postes importants tant toujours sta tutairement occup s par les repr sentants syndicaux des mines Dans la douleur parfois la COB est pour tant en train de muter les paysans les femmes le secteur informel sont petit petit admis
47. ion Tranches d ge Pas d information tudes l tranger 6 Niveaux d tudes s18 35ans 236 50 ans 51 ans et Enseignemen _ 7 t sup rieur 13 Certificat qualifiant 10 REPORTAGE PHOTO amp 72 dans l action du Mouvement Ouvrier Chr tien et dans celle de son ONG Solidarit Mondiale ISCO BRUXELLES 1 ANN E Suite quelques d sistements de derni re minute 12 tudiants ont par ticip au WE de lancement qui fut tr s dynamique et constructif Mal heureusement le groupe s est r tr ci tr s rapidement 8 personnes pour terminer en fin d ann e 6 1 homme 5 femmes Actuellement le groupe est tr s soud et tr s soli daire les tudiants ont d cid de mu tualiser le paiement du minerval pour cette ann e et celles venir Rapide ment l quipe p dagogique a mesur la conscience tr s politique des tu diants par rapport aux diff rents v cus L quipe p dagogique a not une grande implication dans tous les cours par exemple en Histoire lors de la r alisation de l arbre g n alo gique et du r cit de vie ce qui a mis en exergue le lien avec l histoire de l immigration v cu de g nocide Les cours de m thode se sont ap puy s sur les v cus sociopolitiques du moment prise de notes d une conf rence sur l approche sociolo gique au niveau des in galit s so ciales l cole recherche des id es principales dans
48. jorit du groupe a d cid de poursuivre le cur sus consid rant trouver FISCO les outils ad quats leur engagement syndical et une volont d aboutir une formation dipl mante noter que cette ann e le cours de ges tion de projets en action collective leur a permis d exp rimenter r elle ment les tapes de tout processus de cr ation de projet des attentes du groupe l valuation du dispositif La mise en place d une action au pro fit du T l vie a t un r el succ s tant du point de vue de l apprentis sage v cu du renforcement du col lectif que de l objectif que les tu diants s taient assign m me si de leur point de vue ils auraient sou hait b n ficier de plus de r pondant au Sein de l organisation syndicale ISCO CSC RoBERT D HONDT GROUPE B 1 ANN E Le groupe a d marr avec 13 tu diants Actuellement ils sont 10 2 femmes 8 hommes La constitution des sous groupes a n cessit une at tention particuli re de l quipe p da gogique compte tenu des diff rentes caract ristiques des tudiants contraintes g ographiques exp rience professionnelle et parcours scolaire Le groupe est tr s par ticipatit et l coute de tous et de toutes Le r sidentiel fut tr s constructif pour l identit particuli re du groupe en mati re de dynamique collective La mise en exergue de tensions a permis au groupe de grandir en maturit et lui a donn
49. l occasion de g rer un conflit de mani re constructive et po sitive Dans le cadre de tous les cours Eco nomie Droit Action collective chacun s investit norm ment dans le processus de formation temps ner gie ce qui donne beaucoup de plai sir et de stimulation l quipe p da gogique Vi de lISCO En Histoire par exemple les tu diants ont r alis l interview d un mili tant syndical il y a eu beaucoup de r activit sur le choix du t moin pr par l entretien et r alis une pr sen tation orale tr s int ressante En m thode des travaux collectifs sont r alis s en sous groupes compos s de mani re al atoire pour amener chacun travailler les uns avec les au tres Les formatrices sont particuli rement attentives faire ressortir les ressources de chacun quel que soit le niveau connaissances de base modes d apprentissage ISCO CHARLEROI 3 ANN E Voici quelques aspects qui ont mar qu l ann e 2011 2012 dans le groupe Charleroi tant au niveau des tudiants que de l quipe p dago gique Tout d abord pointons la par ticipation cette ann e du groupe en formation la Semaine sociale wal lonne organis e par le MOC en mars dernier et portant sur la probl ma tique de l am nagement du territoire Au travers de cette exp rience les tudiants ont pu la fois mobiliser des comp tences acquises dans le cadre de la formation prise de note
50. le respect d elles m mes et des autres la vie en soci t l abandon de certains mauvais comportements comme l agressivit la violence et le recours l alcool Ainsi l hypoth se et les sous hypoth ses mises se v rifient Gr ce la forma tion ces jeunes femmes ont retrouv la confiance en elle et en la vie Elles ont appris aimer et prendre soin de M moires en r sum En r gions leurs enfants Elles se sentent capa bles de g rer leur budget et leur m nage Elles veulent qu on les respecte elle ainsi que leurs enfants Cette re cherche m a permis de prendre dis tance par rapport ce projet dans le quel je suis fortement impliqu e d identifier les points forts et faibles de la d marche de formation De nouveaux horizons de r flexion pour l avenir ont galement t mis en vidence L im portance de prendre en consid ration le travail en r seau avec d autres acteurs de terrain a t un l ment important permet de renforcer l efficacit des actions C est pourquoi une cellule de m diation et de l orientation des vic times vers les services comp tents a t cr e en parall le des autres acti vit s de l OSEFM E CIEP Hainaut Occidental x couleurs du Sud F TE NoRD SuD Le 26 ao t 2012 Tournai aura lieu la f te des partenariats Nord Sud or ganis e l initiative de la Mutualit Chr tienne Hainaut Picardie et en collabo ration avec Solidarit Mondiale et le C
51. lisation moins que les espoirs n aient t exag r s En revanche malgr le constat d en semble relativement d cevant quelques associations d ducation permanente d veloppent des pos tures innovantes en termes d e ci toyennet Qu il s agisse d am liorer l image d un quartier de valoriser le tissu associatif local ou d entraider des personnes en situation de pr ca rit la plupart des dispositifs analy s s prennent appui sur les outils nu m riques pour renforcer l implication citoyenne y compris celle des per sonnes les plus loign es du num rique et pour consolider les liens so ciaux entre les membres d une localit ou d un quartier Par exemple le projet Dazibao vise utiliser le blog avec les demandeurs d asile en attente dans les centres ouverts de la Croix Rouge comme outil d interpellation de la soci t ci vile Men par l asbl Le Monde des Possibles en collaboration avec le Cripel ce projet a pour objectif d ins crire l atelier d apprentissage l usage de ce m dia dans le cadre plus large d une formation d ducation permanente visant au d veloppement d une citoyennet active en Belgique pour des demandeurs d asile WebTV cr e en 2011 par l asbl Les Corsaires Corsaires Tv propose un magazine mensuel sur les initiatives citoyennes qui mergent des quar tiers populaires Bruxelles en parti culier celui de Cureghem Ander lecht Son originalit elle est
52. lisation et d mancipation pr n s dans l ducar tion permanente Dans ce cadre l interpellation poli tique constitue un type sp cifique d mission r alis e par les web ra dios du CIEP MOC Ces missions permettent par exemple la rencontre et le dialogue directs entre un groupe de sans papiers et le repr sentant politique qui en a la charge minist rielle ou encore l interview des repr sentants de partis sur leurs pro grammes lectoraux dans le cadre de leur campagne lectorale La radio est un espace d changes d exp riences de savoirs de confrontations entre la parole de terrain et celle d ex perts La plupart de ces missions apportent un regard d cal sur des r alit s sociales souvent occult es Ainsi on peut donner un coup de projecteur sur des initiatives des vi sions de la soci t de gauche DES M THODOLOGIES D ANIMATION Pour que le travail d mancipation d interpellation et d analyse puisse s op rer il faut des conditions et des m thodologies d animation sp ci fiques l ducation populaire dans le cadre des web radios La simplicit du m dia ne doit pas faire fi de la ri gueur et la ma trise des sujets qui sont trait s si on veut produire des missions de qualit De ce point de vue rien de fondamentalement diff rent d un m dia classique Sauf que le format de podcast cumul au fait qu il ny ait pas de grille d mission pr tablie permet d appr
53. mosa e Assia NAJAM ISCO Bruxelles G n ral 2005 2008 La pratique de la natation par les femmes maghr bines Motivations et freins e Alphonsine YAMBA SAKINA ISCO Bruxelles D veloppement r gional 2003 2006 L insertion socioprofessionnelle des filles m res dans la commune de N Sele Kinshasa RDC Le 28 janvier 2012 e Pascale JEANGILLES ISCO Bruxelles G n ral 2000 2003 Peut on tout dire tout crire Le cas L F CELINE e Eric VANDENBERG ISCO Charleroi Animation Gestion 2005 2008 La violence en milieu hospitalier Le 24 mars 2012 e Lorenzo MARREDDA ISCO Interr gional Groupe V 2007 2011 Quels emplois pour les Titres Services et le brainstorming le projet OSEFM a volu Le public cible du projet est constitu de jeunes filles m res g es entre 14 et 20 ans ayant des enfants charge Les activit s g n r es par l OSEFM sont interd pendantes et per mettent de financer l association D une part le centre de formation dispense des cours th oriques et pratiques D au tre part une coop rative de produc tion fonctionne avec les jeunes femmes Les deux axes sont li s par les cours pratiques couture fabrication de produits de nettoyage fabrication de produits alimentaires qui constituent la fois une source de production et de revenus Depuis sa cr ation l associa tion a acquis progressivement les moyens mat riels n cessaires son fonctionnement locaux terrains pour les cultures
54. n les chiffres comme c est le cas dans toutes les soci t s on estime qu au moins sept femmes sur dix connaissent au moins durant un moment de leur vie des violences Multiformes ces vio lences peuvent tre d ordre physique morale sexuelle Elles proviennent souvent de l entourage direct de la victime voire de la famille Des viols l issue de soir es trop arros es des coups des insultes et d autres formes de violences accablent les Boliviennes Les femmes sont souvent m res de famille nombreuse Comme la contra ception est peu utilis e il n est pas rare d tre parent de 4 5 ou 6 en fants Les militantes f ministes poin tent une r sistance la contraception plus culturelle que religieuse Avoir une famille nombreuse repr sente aussi une assurance vieillesse Avant la r forme des pensions de 2011 les retraites n taient pay es qu aux seuls ex travailleurs du secteur for mel Aujourd hui encore 4 emplois sur 5 sont cependant dans le secteur informel o il n existe aucune contribu tion la s curit sociale La r forme int gre des assimilations des ann es pass es par les femmes l ducation des enfants mais aussi une forme de pension universelle de base le re venu de dignit L ducation des enfants et les t ches m nag res ne sont gu re partag es entre les deux parents M me apr s une longue journ e de travail la pr paration des repas et le soin des en fan
55. nce de vie qui ac centue les risques d accroissement de la morbidit et des incapacit s le progr s technique m dical qui accro t l offre et la demande de soins les normes sociales qui modifient les comportements des consommateurs en effet aujourd hui les personnes g es consomment plus que les vieux d hier Le projet de Sant chez Soi d velopp initialement par C cile Latour Antoine Harmant Joseph Wieme Lucie Vander vinne et Claire Leseul fait face un contexte de fermeture d h pitaux Ce genre d initiatives naft de la volont d un certain nombre de travailleurs licenci s pour des raisons conomiques de recr er le travail m dical en dehors des institu tions hospitali res Progressivement l as sociation est mise sur les rails et un dis positif de cr ation d emplois sub ventionn s pour les personnes sans em ploi est mis en uvre L association four nit une gamme de services qui Se carac t risent par une approche multi disciplinaire visant viter l hospitalisation par des services sanitaires et sociaux domicile Les soins sont donn s avec la comp tence des savoirs de chaque pro fession en partant de la vie et des at tentes des gens contrairement aux ser vices traditionnels soumis aux contraintes de subsides Du temps est pris pour r fl chir en quipe sur la situation globale de chacun des b n ficiaires Des solutions adapt es aux besoins de chacun sont chaque fois r
56. ns en direct ou de diffusion en continu qui n ces site un dispositif nettement plus la bor Leur co t financier important de plusieurs centaines d euros de l heure est hors de port e pour de nom breuses associations Cet l ment l constituera un enjeu important pour les radios associatives de demain dans la mesure o comme d aucuns le pr sagent nous assisterons dans les prochaines ann es la mort de la bande FM telle qu on la conna t au jourd hui Si cette vision se r alise la conversion au num rique sera in luc table pour toutes les radios Ce pas sage n cessitera un accompa gnement financier des radios associatives par les pouvoirs publics car elles ne pourront de par leur na ture m me b n ficier des recettes publicitaires dont profitent aujourd hui les radios commerciales et tatiques LA VOIX OFF AU C UR DE L INFO Les missions propos es par les web radios du CIEP MOC cherchent don ner la parole ceux qui en sont g n ralement priv s Un groupe d tu diants qui r alise des missions sur des sujets qui les concernent des jeunes d un CPAS qui s expriment au micro des apprenants de Lire et Ecrire qui partagent leurs exp riences des militants qui partent la rencontre de politiciens en cam pagne sont quelques illustrations des publics qui contribuent la r ali sation des missions Cette prise de parole est une tape importante dans les processus de mobi
57. nter ventions en lien avec le programme propos lors du Colloque organis par le CIEP en octobre 2011 Tout d abord ancien secr taire g n ral du MOC ancien permanent CIEP et toujours formateur Jean Daems s est pench sur l int r t et la pertinence du projet de formation avec des adultes comme l ISCO de puis ses origines dans les ann es 60 jusqu aujourd hui ent de sortir de presse a formation d adultes boratoire pour ction collective L ducation permanente repr sente plus que jamais un levier de transfor mation et de remise en question ainsi qu un rem de contre la r signation qu il est important d activer et de maintenir dans notre soci t Jean Blairon directeur de RTA Na mur propose une r flexion sur lop portunit pour un dispositif de forma tion en ducation permanente de s inscrire dans une r gion du champ acad mique dans la tension entre militance et certification St phanie Baudot et France Huart permanentes au CIEP communau taire d construisent la p dagogie mancipatrice au regard de la forma tion d adultes sur base du projet ISCO et tout particuli rement du groupe ISCO Femmes et d mocrar tie Les tapes du cheminement r a lis par les tudiants favorisent lam lioration de la confiance et de l estime de soi la capacit s exprimer dans toutes les sph res de la vie l insertion dans un collectif la mise en place d un groupe solide et solidaire au se
58. ofondir des sujets en relation avec un domaine pr d fini et de faire de v ritables dos siers sonores La structuration des missions la carte pr sente l avan tage de ne pas devoir construire ses missions dans l urgence Le temps de pr paration est important il donne l occasion de d finir avec les partici pants les th mes qui seront abord s les personnes qui s exprimeront les choix musicaux etc Ce n est parfois qu la 4 me rencontre que se produit l enregistrement qui conduira la r a lisation de l mission Prendre le temps est un param tre Indispensa ble pour permettre au public qui n a pas l habitude d tre sous les projec teurs de se sentir l aise face au mi cro et de d velopper ses propos Face des intervenants moins r d s aux pratiques du Journalisme radio phonique on aura tendance ne pas couper la parole de facon syst ma tique Ceci ne signifie toutefois pas que l on se contente simplement de recueillir la parole de personnes et n enl ve rien la n cessit de poser le cadre d une r flexion critique Cette dimension chamboule nos repr senta tions d auditeurs habitu s un temps d interview qui ne d passe souvent pas les 30 secondes L installation d un cadre ad quat l expression constitue une part importante du tra vail d animation car amener les per sonnes parler au micro n est jamais gagn d avance I faut partir du fait que toute personne a des choses dir
59. on permettent de relever ce d fi La formation dure trois 3 ans une an n e pr paratoire et deux ann es de Master horaire d cal et avec des activit s d centralises Bruxelles et a FOPES un Master n politique conomique et sociale r s de chez vous tout en travaillant dans diff rentes villes de Wallonie Elle comporte une ann e pr para toire et deux ann es de master Les cours se d roulent soit le samedi soit un jour de semaine Outre la jour n e de cours les tudiants sont te nus de se r unir un soir par semaine pour un travail en sous groupes Ils doivent en outre participer 2 week ends r sidentiels par an Les disposi tifs p dagogiques mis en place sont adapt s aux adultes travailleurs et engag s ils se basent fondamentale ment sur un apprentissage coop ra tif Collaboration entre le MOC et l UCL ce Master est galement ac cessible gr ce la Valorisation des Acquis de l Exp rience VAE ou par des passerelles accessibles cer tains dipl m s de Hautes Ecoles La formation b n ficie du Cong duca tion pay et du cong de formation Trois nouveaux cycles FOPES d une vingtaine d tudiants d marrent d s septembre 2012 en province du Luxembourg du Brabant wallon et du Hainaut Centre M DES S ANCES D INFORMATION e Libramont cours le samedi 6 juillet 2012 18h CSC de Libramont Rue du Vicinal 7 e Louvain la Neuve cours le mardi 20 juin et 16 ao t
60. ou non cette organi sation In galitaire des temps struc ture fortement nos existences dans la sph re priv e et sociale L exploita tion du temps des femmes au service des autres est une manifestation quo tidienne des syst mes de domination patriarcale capitaliste et raciste Un changement passera donc in vitable ment par la prise de conscience de ne honte es mesures d aust rit d ci d es par notre gouvernement touchent de mani re plus vio lente les femmes qui majoritaire ment subissent d j des in galit s SOCIo conomiques discrimination l embauche faiblesse des revenus types de contrat temps partiel pr caire dur e d termin e etc carts de salaire niveau de protec tion sociale ch mage pensions etc Cette situation inacceptable va d s lors encore s aggraver avec ces mesures La preuve nous en est donn e aujourd hui avec la d cision de la mise en uvre d s le ler no vembre du principe de d gressivit accrue du ch mage un principe pr vu lors de la formation du gouver nement Le principe de cette r forme est en fait tr s simple plus long temps une personne a travaill plus longtemps elle gardera ses alloca tions de ch mage intactes A l in ontre la d gressivit u ch mage our les femmes verse les personnes comptant peu d ann es de travail seront plus vite sanctionn es Au total presque la moiti des ch meurs seront touch s L
61. particu lier le degr le plus abouti de l enga gement citoyen aux affaires de la Cit UN ZOOM SUR LE TERRAIN Si l imaginaire collectif place beau coup d espoir dans le potentiel des outils num riques remodeler les formes actuelles de la d mocratie et de la participation citoyenne force est toutefois de constater qu en Bel gique francophone il existe encore peu d initiatives ce jour sur le ter rain qui saisissent pleinement les op portunit s qu oftrent ces outils en termes d changes d interactivit et de coproduction de savoirs et de ser vices au sein d un m me territoire C est en tout cas l une des conclu sions majeures d une r cente tude men e par la Fondation Travail Uni versit pour la R gion wallonne Selon cette tude la plupart des ini tiatives dans ce domaine rel vent da vantage d exp rimentations r centes que de dispositifs p rennes Le degr de participation reste faible la majo rit des initiatives initi es par les pou voirs locaux ou r gionaux se limitent la diffusion d informations et quelques changes avec et ou entre B l Analyse les citoyens mais aucun n offre de r els outils num riques de d mocra tie participative qui augmenteraient la participation d mocratique des ci toyens Rien ne vient donc conforter l hypoth se d un certain nombre de discours pr tant des effets vertueux la e d mocratie en termes d en gouement et de mobi
62. permettre l expression de minorit s redynamiser les modes de mobilisa tion et de participation et remotiver les militants des mouvements Toute fois en tant que vecteurs m dia eb radios mancipation et participation n toile de fond tiques li s aux technologies de l infor mation TIC les web radios susci tent chez de nombreux militants en gag s dans l ducation populaire et l associatif des questionnements Percevant d une part les nombreuses opportunit s du num rique comme canal d expression alternatif et bon march d mocratique novateur et sans fronti res ils ne sont pas moins interpell s par le foss qu il creuse en tre d une part ceux pour qui l acc s aux nouveaux m dias peut tre une source d panouissement d appren tissage de rencontre et d expression et d autre part les plus fragilis s les personnes g es les isol s pour qui l usage d un ordinateur n est pas ais ou possible pour des raisons mat rielles intellectuelles culturelles et ou techniques L enjeu n est pas seulement celui de l acc s aux web radios et aux TIC en g n ral pour les publics fragilis s Il porte galement sur l appropriation des m dias num riques comme outils et supports l mancipation sociale et culturelle des milieux populaires d une part en tant qu espace d mo cratique de construction de savoirs collectifs et d autre part comme es pace d informations n cessaires au travail en d
63. ppe en grande partie les m ca nismes de domination l uvre ca pitaliste raciste et patriarcale se res semblent aussi dans ce pays Ce va et vient permanent entre des r alit s si contrast es qu un oc an s pare et la prise de conscience d en jeux communs permet en retour de s interroger sur nos pratiques et lo giques d action Mais aussi sur les r ponses que les organisations du MOC tentent d apporter et de construire aux situations d injustices et d in galit s l uvre dans chacun de nos pays UN PARTENARIAT SYNDICAL La rencontre des principaux diri geants de CRISOL Corriente de Re novaci n Independante y Solidaridad Laboral courant id ologique au sein de la COB Centrale ouvri re boli vienne et syndicat unique en Bolivie fait partie des moments les plus int ressants de ce voyage Sur base de ces changes il nous a sembl int ressant de d velopper quelques l ments de r flexion sur les d fis pos s aux organisations syndicales dans le contexte de crise actuel En effet les solutions pr n es actuellement en Europe pour sortir de la crise et en particulier en Gr ce savoir une politique n olib rale drastique ont t test es dans les ann es 1980 en Am rique Latine et notamment en Bolivie Cette politique a chou et a connu un rejet des populations ce qui favoris le virage gauche de l Am rique latine Ch mage interculturalit discrimina tion
64. rant un mois un carnet de route dans le quel ils relataient leur pratique quoti dienne leurs difficult s mais aussi les motions li es des rencontres profes sionnelles Pour accompagner cet v nement le CARHOP a r alis un reportage photo graphique sur le quotidien des travailleurs ainsi qu une exposition retra ant l histoire de l association et les enjeux du secteur des soins domicile Cette publication sous la forme d un Cahier se situe dans le prolongement de la rencontre Diverses interventions des extraits choisis des carnets tenus par les travailleurs et un re portage photographique d Anne Dekey ser du CARHOP composent cet ouvrage original E POUR TOUTE INFORMATION MUTUALIT ST MICHEL BOULEVARD ANSPACH 111 115 1000 BRUXELLES T L 02 501 58 58 SITE WWW MC BE WWW CARHOP BE e sixi me Cahier du Cirtes traite des r les et enjeux de l enseignement pour adultes et de l enseignement tout au long de la vie en F d ration Wallonie Bruxelles Le nombre d inscrits dans cet enseignement dit de promotion so ciale est en augmentation constante m me si Georges Li nard et Joseph Pirson met tent en vidence les tensions et conflits qui traversent les politiques men es en faveur d un public diversifi et en particulier face des personnes socialement fragilis es Dans le contexte actuel il appara t n cessaire de s interroger sur les effets sociaux des mesures mises en place par l Etat et les en
65. re formel qui est le n tre Au del d un change d informations comment faire du CEC un lieu d appropriation collective de la formation O et com ment d passer le d couragement pour trouver ce qui va faire moteur pour rebondir et poursuivre Com ment tre un sous groupe efficace REPORTAGE PHOTO amp 72 Comment modifier le rapport la for mation pour faire transformation so ciale Des pistes sont donc actuellement en r flexion pour am liorer la qualit de la formation et faire du dispositif ISCO un projet construit avec l en semble des acteurs Plus particuli re ment l quipe p dagogique a d cid de proc der de mani re plus syst matique un change de pratiques face au d fi pos par le double objec tif de formation militante et d acquisi tion de comp tences chacun sera invit expliquer comment il int gre dans sa p dagogie une grille de lec ture de la militance et avec quels ou tils dans un objectif de partage de comp tences et de coh rence de l quipe p dagogique autour d un pro jet ISCO CNE TRANSCOM GROUPE IX 1 ANN E Le nouveau groupe compos de 23 tudiants a d but la formation comme son habitude par un s mi naire r sidentiel ce qui lui a permis de se constituer comme collectif en formation et ce qui a permis aux sous groupes de proposer des pistes d organisation Le r sidentiel est ga lement le moment d aborder pendant toute une journ e les
66. s r daction de synth se analyse cri tique de d bats et au travers de la synth se qui leur tait demand e pour les cours de Sociologie et Poli tique laborer des liens avec les contenus expos s par les interve nants et les mati res vues dans le ca dre de ces cours Les tudiants ont galement d couvert l action en r seau au travers du cours d action col lective par une double approche th orique d une part via la lecture de textes sur le sujet visant la compr hension des notions clefs li es l ac tion en r seau mais aussi et surtout en reliant ces notions la pratique que les tudiants ont du r seau dans leur terrain d action Au niveau de l encadrement p dago gique l quipe des formateurs de Charleroi a d velopp depuis deux ans un suivi individualis des tu diants en stage Chaque formateur accompagne un ou deux tudiants afin de les aider dans la r daction de leur rapport de stage tablir des liens entre les contenus de la forma tion et leurs actions sur le terrain et les amener inscrire leurs actions dans une d marche d acteur de chan gement De plus le cours de m thode a constitu un appui m thodo logique dans la recherche des informations et l criture du docu ment Par ailleurs interpell e de fa con r currente par les difficult s ex prim es par les tudiants concernant l appr hension et la compr hension de textes conceptuels propos s dans le
67. s recherches et son Bul letin La lettre Emerit sont accessibles sur WWW ftu namur org M dia Animation asbl d Education per manente et d ducation aux m dias ses r flexions analyses et tudes sont sur www media animation be Le Gsara atelier de productions audiovi suelles et asbl d ducation permanente www gsara be fr PAR ST PHANIE BAUDOT PERMANENTE AU CIEP COMMUNAUTAIRE ans le sillage de la r volution D num rique les web radios ont fait leur apparition au milieu des ann es 90 et connaissent depuis une dizaine d ann es un succ s gran dissant principalement aupr s d un public habitu communiquer sur la toile Mais leur usage en ducation populaire questionne les acteurs du monde associatif qui sont interpell s par les nombreuses potentialit s du num rique et les formes d in galit s qui y sont li es Nous analyserons les Initiatives des CIEP MOC qui d ve loppent et animent des web radios afin de voir comment ils r pondent cette tension pr sente au c ur des nouvelles technologies de l informa tion et de la communication Depuis quelques ann es on voit fleu rir des web radios dans le giron d as sociations et d organismes d duca tion permanente tels que le CIEP MOC En tant que moyens d ex pression de masse et d mocra tique les web radios semblent tre un outil prometteur pour construire du lien social diffuser des messages occult s dans les m dias classiques
68. s revendications leur public leur m thode leur combat pourrait dessiner l bauche d une mo bilisation plus unie face un mod le de soci t que chacun combat en partie Ainsi les mouvements syndi caux peuvent enfin saisir la possibilit de construire ce mod le ensemble en le r fl chissant par une solidarit internationale et nationale incontour nable face une crise et syst me conomiques qui eux sont mon diaux avec humilit et enrichis de l exp rience de chacun Ils peuvent aussi opter pour un repli dans le ca dre des fronti res nationales ou d in t r ts partiels d une base historique fragment e La tentation de ce repli est forte Le dialogue au niveau des organisations en interne au niveau national et international n est pas fa cile La fiert ou la m fiance sont l gitimes selon les histoires nationales et ou r gionales Il faut aussi pou Voir s organiser dans son pays construire son mouvement donner des outils ses militants et r fl chir ses valeurs l faut se conna tre avant de s ouvrir aux autres N anmoins notre sentiment est que nos combats ne peuvent plus souffrir du repli ou d h sitation car le temps presse en Bolivie comme en Bel gique W 1 Partenaire de Solidarit Mondiale depuis de nom breuses ann es CRISOL d veloppe principale ment la formation syndicale et politique Des cen taines de personnes b n ficient chaque ann e de ses formations qui favori
69. sembler des per sonnes dans un lieu public suite une mobili sation lanc e par Internet et pour y effectuer des actions originales convenues pr alablement avant de se disperser rapidement Les Flash mob sont les nouvelles mani res de rapidement mobiliser un ensemble de personnes qui ne se connaissent pas Par exemple un freeze en pleine gare un ar r t sur image un lancer de ballons une bataille d oreillers g ante ou une danse chor graphi e de foule sur une place Sources e Intervention de G rard Vallenduc chercheur la Fondation du travail universitaire FTU lors des Rencontres wallonnes de l Internet citoyen RE WICS 2010 e La bo te noire des usages d Internet dans Let tre Emerit Ed FTU deuxi me trimestre juin 2010 n 62 www ftu namur org fichiers Emerit62 pdfi Mouvement en campagne PAR PHILIPPE TAQUET RESPONSABLE PRESSE MOC ET DELPHINE LATAWIEC PERMANENTE CNE BRUXELLES BRABANT WALLON n novembre dernier un groupe de 11 personnes issues du MOC et de ses organisations constitutives ont particip un voyage d immersion en Bolivie orga nis par l ONG Solidarit Mondiale Au del du contexte politique bolivien de la d couverte des r alit s d un pays du Sud travers les projets me n s par les diff rents partenaires de Solidarit Mondiale ce voyage a per mis aussi de souligner les d fis com muns qui unissent les travailleurs du Nord et du Sud ainsi que d
70. sent l acc s des responsabilit s syndicales au sein de la COB ou au niveau politique emmes boliviennes ntre violence t mancipation PAR PAUL BLANJEAN SECR TAIRE R GIONAL DU CIEP MOC DE VERVIERS uelle est la situation des femmes en Bolivie Quels sont les rapports entre les hommes et femmes Le voyage d im mersion organis par l ONG Solidarit Mondiale en Bolivie a permis d aller la rencontre d associations parte naires qui travaillent ces questions mais aussi de d couvrir bien des gards la situation des femmes Dans les rues de La Paz d El Alto ou dans les villages de l Altiplano on croise des femmes en habits tradi tionnels tr s color s portant dans leur dos un enfant ou les aliments achet s au march o tout peut tre trouv des fleurs du poisson des l gumes Beaucoup de femmes y tra vaillent dans des conditions qui sont loin d tre id ales La sant des tra vailleuses des march s repr sente un des axes de travail de certains partenaires de l ONG notamment Cri sol Gregoria Apaza et Sentec dans la r gion d Oruro qui ont comme pro jet de d velopper une mutuelle de sant Ce n est sans doute pas par hasard que les soins aux m res et en fants en bas ge sont aujourd hui gra tuits La Bolivie connait encore au jourd hui une mortalit infantile importante ainsi qu un nombre lev de femmes mourant en couches M me s il est difficile de conna tre avec pr cisio
71. serv s aux femmes des Forums participatifs et des ateliers th matiques W LE PROGRAMME COMPLET EST DISPONIBLE SUR WWW VIEFEMININE BE SPIP PHP ARTICLE 2 327 EN PRATIQUE DATES 3 4 ET 5 JUILLET 2012 LIEU CENTRE SCOLAIRE ASTY MOULIN RUE DE LA P PINI RE 101 5002 NAMUR SAINT SERVAIS INSCRIPTIONS WWW VIEFEMININE BE SPIP PHP RUBRIQUE 4 7 3 POUR TOUTE INFORMATION VIE F MININE RUE DE LA POSTE 111 1030 BRUXELLES 164027227415 00 Mouvement en campagne de pension contre seulement 30 des hommes on mesure l impact d une telle mesure dans un contexte o l galit des revenus entre hommes et femmes est loin d tre atteinte et o l ind pendance finan ci re des femmes tout au long de leur vie est loin d tre garantie ce tableau les mesures d activation et les restrictions concernant la d fi nition d un emploi convenable Impos sibilit de refuser dans un rayon de 60 km des emplois qui impliquent une absence de plus de 12 heures ou des d placements de plus de 4 heures entre le domicile et le lieu de travail doivent encore tre rajout es LES FEMMES CONTINUENT AINSI PAYER UNE LOURDE CONTRIBUTION LA CRISE Le 8 mars dernier 18 organisations de femmes francophones et n erlan dophones ainsi que deux syndicats ont demand rencontrer Jo lle Mil quet Ministre de l Egalit des Chances pour mettre en place un au dit des mesures socio conomiques par la mise en application ur
72. t un centre de formation et une coop ra tive pour ces jeunes femmes J en suis aujourd hui la pr sidente Le point de d part de ma recherche s interroge sur comment rendre aux insertion socioprofessionnelle es filles m res la Commune de N Sele Kinshasa RDC jeunes filles de l uvre leur dignit ba fou e et leur donner les moyens de re trouver une place dans la soci t Mon hypoth se tait que pour retrouver une place dans la soci t ces jeunes filles devaient pouvoir devenir auto nomes la fois intellectuellement et conomiquement Deux sous hypo th ses sous tendaient cette r flexion Avec une formation de base entre leurs mains ces jeunes filles peu ou pas sco laris es pourraient mieux comprendre la soci t d fendre leurs droits g rer leur budget m nager s occuper de leurs enfants retrouver des valeurs et donner un sens leur existence En apprenant un m tier ou en ayant de pe tites activit s g n ratrices de revenus elles pourraient devenir plus autonomes financi rement Gr ce certaines m thodes participa tives comme l observation participante M MOIRES ISCO PR SENT S EN 2011 ET 2012 Les tudiants es ont pr sent et d fendu avec succ s leur m moire Nous tenons les f liciter Leurs r sum s sont publi s dans les pages de L Esper luette Le 18 juin 2011 e Annie GEORGE ISCO Namur G n ral 2006 2010 Quel est l envers de la d claration Li
73. tabilise dans la solidarit ISCO CNE TRANSCOM GROUPE VIII 2 ANN E On peut souvent pointer une difficult inh rente la deuxi me ann e de for mation un creux de motivation apr s une premi re ann e de d couverte de la formation et face un parcours qui est encore long cela vient s ajouter le contexte particulier des lections sociales qui g n rent toujours un surplus de travail au ni veau syndical ainsi qu un certain stress pr sence sur les listes com bativit par rapport aux autres syndi cats tre lu ou non D autre part la grille horaire propos e cette ann e a fait clater le cours de Droit ce qui a donn lieu la pr sentation du tra vail faire pour ce cours en septem bre mais sans s ance de cours pour y travailler et apporter un clairage p dagogique correspondant au ca lendrier des ch ances du travail re mettre et au volume du dossier d crypter Ces v nements ont suscit de nombreux changes entre les tu diants et au sein de l quipe p dago gique CEC et Equipes p dagogiques extraordinaires Des questionnements ont donc pu tre pos s et travaill s collectivement comme comment d passer le cadre institutionnel contrats p dagogiques comp tences travaux pour viter l indivi dualisation et la d responsabilisation L appropriation collective du proces sus tant n cessaire comment le pi loter tous ensemble dans le cad
74. ter critiquer les politiques pu bliques et voire m me parfois co par ticiper leur laboration L am liora tion potentielle de la qualit de ce es m dias num riques omme outils de d mocratie articipative dialogue gr ce aux technologies nu m riques pourrait ainsi donner da vantage de transparence la gou vernance ce qui renforcerait sa l gitimit et la confiance envers les lus et les institutions Toutefois ce renouvellement potentiel de lengage ment citoyen facilit par les outils num riques ne se limite pas seule ment la sph re politique Il a trait aussi la vie sociale en g n ral Ainsi aujourd hui n importe qui peut s exprimer sur la toile Cette diversit des formes d expression et d changes m ne souvent une su perposition des discussions d ordre priv et public Ce m lange de genres peut faire appara tre des types in dits de convivialit et de so lidarit qui prennent appui sur les ou tils num riques pour se rendre visi bles Ainsi voit on na tre l chelle des quartiers des actions collectives citoyennes autour ou gr ce au num rique De telles initiatives font mer ger une dynamique d changes de connaissances et ou de valeurs com munes ce qui renforce la coh sion sociale sur un territoire donn PARTICIPATION CITOYENNE ET D MOCRATIQUE QUELLE DIFF RENCE A la lumi re de ces enjeux il est d s lors utile de bien distinguer la par
75. tici pation citoyenne de celle plus stricte ment d mocratique Li e l origine l implication dans la sph re politique la notion de partici pation citoyenne a progressivement volu pour s tendre de mani re REPORTAGE PHOTO amp 72 plus large l engagement des ci toyens dans une action collective d in t r t g n ral qui am liore le vivre en semble entre les citoyens eux m mes et ou entre eux et les ac teurs locaux notamment les associa tions les collectifs au sein d un ter ritoire Qu il s agisse de se porter volontaire dans une association de se mobiliser lors d une manifestation sociale ou de soutenir le folklore lo cal toute implication dans une activit collective d int r t g n ral est un acte de participation citoyenne Elle d passe ainsi largement celle li e la sph re politique et signifie participer l am lioration du vivre ensemble en soci t La participation d mocratique consti tue quant elle la dimension poli tique de la participation citoyenne Elle concerne l implication des ci toyens dans les d bats et les actions qui sont traditionnellement du ressort des lus et cela notamment travers les m canismes de la d mocratie participative panels citoyens conseils de quartiers budgets parti cipatifs etc La particularit de ce m canisme est d associer les sa voirs d exp rience des citoyens ordi naires aux comp tences des
76. treprises Il est tr s important de d velopper dans une vision prospective de l enseignement et la formation tout au long de la vie EFTLV la fois des comp tences techniques et une culture g n rale contre les effets de d classement et la croissance des in galit s Ce Cahier fait partie d une collection cr e l initiative du Centre Interdisciplinaire de Recherche Travail Etat et Soci t de UCL le Cirtes qui a pour objectif de publier des tudes relatives aux rapports in galitaires qui caract risent nos soci t s ainsi qu aux politiques publiques qui permettent d y faire face I GEORGES LI NARD ET JOSEPH PIRSON AGIR DANS LA CRISE ENJEUX DE L ENSEIGNEMENT DE PROMOTION SOCIALE LOUVAIN LA NEUVE PRESSES UNIVERSITAIRES DE LOUVAIN 2012 CAHIER DU CIRTES N 6 L OUVRAGE EST DISPONIBLE EN LIBRAIRIE OU SUR LE SITE I6DOC AU PRIX DE 8 00 POUR LA VERSION IMPRIM E ET DE 5 00 lt POUR LA VERSION T L CHARGEABLE www 16Doc coM FR LIVRE GCOI 28001 1100519160 RENSEIGNEMENTS ANNE FRAN OISE BRAY FOPES CIRTES COURRIEL ANNE FRANCOISE BRAY UCL OUVAIN BE LA R VOLUTION DES RHUBARBES Houyet DATE VENDREDI 21 SEPTEMBRE 20H LIEU PLACE DU VILLAGE MESNIL E GLISE ORGANIS PAR LE COMIT DE VILLAGE L OCCA SION DU WEEK END DES ARTS D BRID S POUR EN SAVOIR PLUS HTTP REVOLUTIONDES RHUBARBES BLOGSPOT COM LA FORMATION D ADULTES retrouver du plaisir dans un monde d senchant 17 me Uni
77. ts sont majoritairement entre les mains des femmes Certains villages de l Altiplano sont surtout peupl s de personnes g es d enfants en bas ge et de femmes Les hommes et les jeunes sont partis tudier ou tra vailler la ville Dans certains cas ils ont quitt le pays afin de mieux ga gner leur vie Mais aujourd hui dans Mouvement en campagne les pays voisins les emplois offerts se trouvent dans la sph re priv e ou dans le service aux personnes Le vi sage de l immigration change Des femmes quittent le pays afin d occu per ces emplois Et pour les maris rest s au pays s occuper du m nage et des enfants constitue un v ritable choc culturel Le gouvernement de gauche essaye de r pondre tous ces d fis et diff rentes campagnes sont men es Mais le changement ne peut survenir sans un travail intense de mouve ments sociaux et tout sp cialement des mouvements f ministes DES ACTIONS CONTRE LES VIOLENCES ET POUR LA S CURIT El Alto le Centre de promotion des femmes de Gregoria Apaza parte naire de Solidarit Mondiale d ve loppe de multiples activit s avec les femmes l image de leur slogan ja mais genoux toujours debout Les formations professionnelles et des microcr dits permettent des femmes de trouver les voies de l au tonomie conomique gr ce la cr a tion de minr entreprises ou coop ra tives Les formations de leaders d opinion aident les femmes trouver
78. ucation populaire LES RACINES SOCIOCULTURELLES ASSOCIATIVES ET MILITANTES DES RADIOS DU CIEP MOC Trois f d rations du CIEP MOC ont mis en place des initiatives radiopho niques Radio 28 Verviers Radio Pav Mons et la radio du Brabant wallon Cette analyse se base sur une enqu te r alis e en mai 2012 aupr s des responsables de ces web radios Elle nous renseigne sur les REPORTAGE PHOTO amp 72 Analyse enjeux et opportunit s des radios nu m riques ainsi que sur les conditions de leur mise en uvre dans une pers pective d ducation populaire Radio 28 a vu le jour Verviers en 2007 apr s 3 ans de r flexion avec pour mission de permettre aux diff rentes associations du milieu socio culturel vervi tois ainsi qu tout un chacun de s exprimer Elle diffuse via des podcasts des missions la carte l actualit du monde intercul turel au travers d missions repor tages chroniques chansons et contes En 2008 le CIEP MOC de Mons a lanc son Pav dans la toile pour comm morer les 40 ans de mai 68 en collaboration avec le CARHOP A cette occasion tous les soirs du mois de mai 2008 la nouvelle web radio Radio Pav a consacr deux heures d mission en direct aux combats de mai 68 et les r sistances de 2008 avec la volont de poursuivre lhis toire convaincus qu il n est toujours pas interdit d interdire que la po sie ui 4 B A
79. ule de m thode de recherche a t mis en place en fin de formation lISCO avec le groupe IV de FISCO interr gional Le but de ces modules est de soutenir les tudiants dans la r alisation de leur m moire R gion _ Jour_ Ann e Charleroi Charleroi Jeudi a Action collective Verviers Verviers Vendredi 1 Action collective Ann e sociale 2011 2012 En septembre 2011 il y a 11 groupes en formation compos s de 147 tu diants Un groupe de m thode de recherche a t mis en place en fin de for mation lISCO avec le groupe V de lISCO interr gional Le but de ces modules est de soutenir les tudiants dans la r alisation de leur m moire gi Jour Ann e Interr gional Groupe V Lundi q Action collective Bruxelles Bruxelles Charleroi Charleroi Verviers Verviers Interr gional Mardi p Groupe VI Groupe VII Groupe VIII Groupe IX Groupe Groupe B VHS Action collective Action collective Action collective Action collective Action collective M moires en r sum PAR ALPHONSINE YAMBA SAKINA ISCO BRUXELLES D VELOPPEMENT R GIONAL n 1987 interpell e par le sort r serv aux jeunes filles qui apr s avoir subi des violences sexuelles et avoir eu une maternit non d sir e se retrouvaient rejet es par leur famille et par la soci t j ai cr dans la Commune de N Sele Kins hasa l uvre Sociale pour l Encadre ment des Filles M res OSEFM qui es
80. un texte sur le prin temps arabe synth se d changes d un d bat organis au MOC sur l im pact des d cisions gouvernementales sur les travailleurs Diverses ques tions telles que l attitude de neutralit de l animateur ont t mises en d bat Que faire face aux propos ra cistes Machistes Les tudiants ont pu s approprier le concept de justice par l analyse de situations qu ils jugent injustes au d part d une grille sp cifique et le concept d ac tion collective au d part d exemples issus dans et hors de l Europe Une visite du palais de justice est pro gramm e pour le mois de mai ISCO VHS Le groupe termine actuellement son parcours de formation la VHS Les 7 tudiants qui composent le groupe vont donc tout prochainement pr senter leur m moire action devant un jury pr sid par un repr sentant des FUNDP L enjeu est toujours pour la VHS de trouver des modalit s de re Vie de lISCO connaissance du parcours de la for mation en Communaut germano phone ce qui malgr ce que les r formes de Bologne voulaient nous faire croire ne sera pas aussi simple les principes europ ens de mobilit dans le champ de la formation sont donc encore am liorer dans nos propres Communaut s W Ann e sociale 2010 2011 Cette ann e il y avait 8 groupes en formation compos s de 143 tudiants Une pr sentation un peu plus pr cise de ces groupes est faite ci dessous Un mod
81. us sommes bombard s d informa tions via notamment la presse qui g n re des craintes chez les citoyens lambda On peut d s lors s interro ger Qu y a til derri re ce matraquage m diatique Est ce que tout simple ment notre forme de communication a volu et g n re des cons quences sur notre mani re de s informer pour certains ou pour d autres sur leur fa con de s exprimer en toute libert Mais ces l ments ne doivent pas cacher qu un produit comme Face book est un relais important avec le march et avec les annonceurs ce dont Facebook ne se cache pas comme le souligne Caroline d Alt o quand je publie un v nement pour un de nos soupers j ai 20 personnes qui sont venues par le biais de Face book Pour certains participants du module Facebook est aussi une soci t com Analyse merciale qui joue sur l affect des gens et leur cr dulit pour accumuler des profits N anmoins tous lui trouvent une certaine utilit Ce qui n emp che que des doutes et questionnements subsistent sur l impact conomique et la possible Bulle informatique comme en t moignent un militant syn dical Nous sommes tous derri re notre ordinateur J ai l impression que nous oublions l essentiel savoir le partage et la rencontre dans la vie r elle En plus je connais quelqu un on pouvait tout voir son adresse son num ro de t l phone et la vie priv e dans tout ca Lucien Concernant le
82. versit d Et des Formateurs d Adultes du CUNIC Le colloque r fl chira comment retrouver du plaisir former comment susciter le plaisir d tre form dans un contexte de plus en plus sombre tout en repla ant le cadre de l duca tion permanente et de l ISP en s interrogeant sur l ad quation entre demande du politique et r alit de terrain pour ouvrir le champ des possibles Des ateliers sont galement propo s s autour de D veloppement du pouvoir d agir des acteurs de l ISP Repenser le mi litantisme et l engagement et Piste pour une valuation positive et constructive id es aux politiques En parall le 12 s minaires sont galement propos s du 20 au 30 ao t sur des th matiques originales MODALIT S PRATIQUES DATE 24 AO T 2012 LIEU CENTRE PME CHAUSS E DE LODELINSART 41 7 GILLY INFORMATIONS T L 071 65 48 62 PROGRAMME ET INSCRIPTION WWW CUNIC BE FORFOR UE_201 2 HOME HTML COLLOQUE Accords d saccords et malentendus le sociologue comme m diateur dans l espace public Interventions en pl ni res et 3 ateliers Faire place la surprise dans l articulation entre la th orie et la pratique Le chercheur dans la cit Champ ou r seau DATES 18 ET 19 OCTOBRE 2012 LIEU FACULT S UNIVERSITAIRES SAINT LOUIS BRUXELLES PROGRAMME ACCESSIBLE SUR WWW FUSL CES BE INDEX PHP PAGE AGEN DAR amp VIEW 54 INFOS CENTRE D TUDES SOCIOLOGIQUES T L 02 211 79 7
83. vrais outils d mocratiques et d man Analyse cipation Par ailleurs les co ts finan ciers de fonctionnement que repr sente l utilisation du m dia dans son int gralit diffusion d missions en direct et en diff r cumul s aux co ts de diffusion que pourrait en trainer l obligation d une conversion au num rique pour toutes les radios dans les ann es venir doivent aussi retenir toute notre attention Les as sociations d ducation permanente ont investi l espace num rique pour qu il devienne un r el lieu de d mocra tie culturelle d mancipation et de construction de savoirs collectifs Cette pr sence ne doit en aucun cas tre mise mal par des contraintes et enjeux conomiques Enfin linaccessibilit Internet pour une frange de la population reste un enjeu crucial Cela implique de r sour dre la fracture num rique physique et financi re et d approfondir l ducation aux nouveaux m dias En attendant il est aussi possible que des militants se r unissent chez l un des leurs qui est connect un peu comme au d but de la radio o lon se r unissait chez le voisin pour couter tous en semble sa radio C est aussi cela la solidarit W 1 Nous tenons ici remercier Paul Blanjean et Gary Masson Samuel Thirion et Julien Gras Thierry Toussaint et Laurent Droussie de Inform Action pour avoir r pondu cette enqu te 2 Pour suivre les missions de Radio 28 www radio28 be
84. zon la pos sibilit d une carri re miett e Les femmes font galement partie des groupes particuli rement touch s par les effets de la crise Voir article de Vie f minine p 19 Dans une vo lont galitaire les mouvements de femmes d noncent le plafond de verre et les violences priv es souhai tent avoir un acc s plus important dans la vie politique et sociale et d sirent un meilleur quilibre entre vie priv e et vie professionnelle Les nou velles mesures d aust rit remettent aveugl ment en cause la s curit so ciale et le spectre de la crise grecque justifie les politiques les plus injustes pr carisant le statut des travailleurs Dans ce contexte se dessine la n cessit de construire une soci t et un mod le de d veloppement plus juste sur les ruines d un syst me qui jour apr s jour d montre ses limites En Bolivie ce changement est d j l uvre UN VIRAGE POLITIQUE En 1985 au moment de la mise en place en Bolivie des politiques n oli b rales via les r formes structurelles impos es par le FMI et la Banque mondiale la base syndicale historique la plus forte celle des mineurs a t d cim e par la fermeture de nom breuses mines dans le pays En Grande Bretagne la m me poque une bataille politique de la m me na ture a t engag e par Margareth Thatcher sur le front de la r volution conservatrice attaquant sans merci les syndicats forts comme celui des m

Tisser la toile de l`émancipation

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