1. Les innovations du Traité de Lisbonne
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1. 19 CHAMP POSSIBLE D UNE INTERVENTION DE L UE D DI E AUX SSIG eon enerseenenseneenenven 19 ToOpeions Hon ede oe ao 20 24 0ptions l gislatives nsss Te te 20 A R glement s de l article etende 20 20 gt Une boite id es a priori plus DIVENOS 21 B Directive s de Particle 114 TRUE sss si nn nd nee 22 gt Un champ potentiellement OWert ss Sp ht dr eda EE 22 rares es te 22 Conclusion sss sn ko Lad 24 Introduction Le Trait de Lisbonne inscrit de nouveaux objectifs sociaux l Union europ enne tels qu une conomie sociale de march qui tend au plein emploi et au progr s social la lutte contre l exclusion sociale et les discriminations la solidarit entre les g n rations la promotion de la coh sion conomique sociale et territoriale et la solidarit entre les tats membres Une s rie de clauses dites horizontales pr voient que toutes les politiques de l Union europ enne doivent prendre en compte les exigences sociales et environnementales et ainsi assurer la coh rence entre les diff rentes politiques et actions de l Union D autres dispositions et d autres r f rences peuvent galement tre point es dans Le nouveau Trait europ en Ce nouveau contexte juridique dit de l apr s Lisbonne laisse entrevoir des possibles bases juridiq2. CJCE 24 juillet 2003 Altmark Trans GmbH C 280 00 rec 1 7747 V notamment CJCE 9 novembre 1995 Allemagne Commission C 426 93 rec l 3723 et CJCE 10 f vrier 2009 Irlande Parlement europ en et Conseil C 301 06 non encore publi au Recueil 30 Directive 2009 72 CE du Parlement europ en et du Conseil du 13 juillet 2009 concernant des r gles communes pour le marche int rieur de l lectricit et abrogeant la directive 2003 54 CE JOUE L 211 55 du 14 ao t 2009 22 membres de prendre les mesures appropri es pour atteindre es objectifs en mati re de coh sion conomique et sociale Il s agit l selon nous d autant de r f rences ad quates qui pourraient trouver s appliquer en tout ou partie aux SSIG Deuxi me exemple de th matique transversale r glement e par une directive march int rieur la qualit du service public La directive de 1997 sur le march int rieur des services postaux vise explicitement dans son intitul m me l am lioration de la qualit du service D coulant de la d finition m me du service universel postal v article 3 de la directive l exigence de qualit fait ainsi l objet de normes tout du moins pour le courrier transfronti re entre tats membres exprim es par rapport la dur e d acheminement des envois de la cat goris e normalis e la plus rapide annexe de la directive La question pourrait alors se poser si une telle a
3. dans la mesure o les SSIG sont susceptibles de r pondre l une ou l autre de ces qualifications juridiques S agissant en premier lieu de la qualification possible d un SSIG en SIEG le nouvel article 14 du trait sur le fonctionnement de l Union europ enne TFUE ancien article 16 du trait instituant la Communaut europ enne fait d sormais partie des dispositions d application g n rale qui doit inspirer l ensemble des actions et politiques de l Union europ enne Il offre de surcro t une base juridique explicite l Union europ enne pour l gif rer dans le domaine des SIEG v nfra tandis que le r gime de l ancien article 86 paragraphe 2 du trait CE est confirm par le nouvel article 106 paragraphe 2 du TFUE permettant ainsi une entreprise charg e de la gestion d un SIEG de d roger sous certaines conditions aux r gles du trait S agissant en second lieu de la qualification possible d un SSIG en SIG le protocole n 26 annex aux TUE et TFUE ci apr s le Protocole SIG innove Il introduit d sormais les concepts de SIG et de services non conomiques d int r t g n ral SNEIG dans le droit primaire de l Union europ enne Les protocoles font en effet partie int grante des trait s auxquels ils sont annex s et disposent ainsi de la m me valeur juridique que ces derniers PROTOCOLE n 26 Article premier Les valeurs communes de l Union concernant les services d int r
4. sur une croissance conomique quilibr e et sur la stabilit des prix une conomie sociale de march hautement comp titive qui tend au plein emploi et au progres social et un niveau lev de protection et d am lioration de Ja qualit de l environnement Elle promeut le progr s scientifique et technique Elle combat l exclusion sociale et les discriminations et promeut la justice et la protection sociales l galit entre les femmes et les hommes la solidarit entre les g n rations et la protection des droits de l enfant Elle promeut la coh sion conomique sociale et territoriale et la solidarit entre les tats membres Elle respecte la richesse de sa diversit culturelle et linguistique et veille la sauvegarde et au d veloppement du patrimoine culturel europ en L article 3 3 TUE nonce que l Union uvre pour le d veloppement durable de l Europe en se fondant notamment sur une conomie sociale de march hautement comp titive qui tend au plein emploi et au progres social On rappellera que cette r f rence a t acquise au d triment de celle un r gime assurant que la concurrence n est pas fauss e dans le march int rieur de l ancien article 3 1 sous g du trait CE m me si elle a t maintenue au sein du protocole n 27 sur le march int rieur et la concurrence Article 6 TUE 4 L Union reconna t les droits les libert s et les principes nonc s dans
5. gag es par la Cour de justice d effet direct vertical les particuliers peuvent invoquer le texte l encontre des Etats devant les tribunaux En revanche la directive n a pas d effet direct horizontal les particuliers ne peuvent invoquer le texte l encontre d autres particuliers devant les tribunaux S il est vrai que l article 114 TFUE se veut tr s ouvert en visant l adoption de mesures d harmonisation sans en imposer une cat gorie en particulier alors que l article 115 TFUE n autorise le Conseil qu adopter L effet direct est un principe d gag par la Cour de justice dans l arr t Van Gend en Loos 5 f vrier 1963 Il favorise la p n tration du droit de UE dans le droit national en faisant en sorte que les particuliers puissent invoquer une norme europ enne ind pendamment de l existence de textes nationaux Il rev t deux aspects l effet direct vertical et l effet direct horizontal Le premier joue dans les rapports entre les particuliers et l Etat le second joue dans les rapports entre particuliers 17 des directives d harmonisation il n en reste pas moins que la directive est l outil le plus adapte de par sa souplesse v nfra l exercice de rapprochement des l gislations nationales On notera cet gard que le protocole n 7 annex au trait d Amsterdam et portant sur l application des principes de subsidiarit et de proportionnalit indique que Toutes choses gales par ailleurs il convi
6. t conomique g n ral au sens de l article 14 du trait sur le fonctionnement de l Union europ enne comprennent notamment le r le essentiel et le large pouvoir discr tionnaire des autorit s nationales r gionales et locales pour fournir faire ex cuter et organiser les services d int r t conomique g n ral d une mani re qui r ponde autant que possible aux besoins des utilisateurs Ma diversit des services d int r t conomique g n ral et les disparit s qui peuvent exister au niveau des besoins et des pr f rences des utilisateurs en raison de situations g ographiques sociales ou culturelles diff rentes un niveau lev de qualit de s curit et quant au caract re abordable l galit de traitement et la promotion de l acc s universel et des droits des utilisateurs Article 2 Les dispositions des trait s ne portent en aucune maniere atteinte la comp tence des Etats membres pour fournir faire ex cuter et organiser des services non conomiques d int r t general Pour les SIEG l article 1 du Protocole nonce une sorte de mode d emploi dans l utilisation de l article 14 TFUE pour encadrer le l gislateur europ en dans la r daction des r glements qu il pourrait prendre dans ce domaine v infra Pour les SNEIG qualification que certains SSIG peuvent galement revendiquer l article 2 du Protocole SIG nonce une r serve de comp tence nationale le droit de l Union ne
7. Li y Pour en faciliter l analyse les instruments juridiques seront distingu s selon le caract re l gislatif qu ils pr sentent ou non au sens du nouvel article 289 TFUE c est dire selon qu ils sont adopt s ou non l issue d une proc dure l gislative ordinaire ou sp ciale 1 Actes de nature non l gislative gt Typologie a Communication interpr tative de la Commission En vertu de l article 288 TFUE la Commission adopte des recommandations et avis qui prennent souvent la forme d une communication sous des intitul s les plus divers comme par exemple les livres blancs et les livres verts l instar de ceux pr cit s adopt s sur le theme des SIG Afin toutefois d avoir une certaine valeur ajout e par rapport aux communications existantes en mati re de SSIG la Commission pourrait envisager l adoption d une communication interpr tative dans laquelle elle s engagerait sur l application des r gles de l Union aux SSIG en tirant les le ons et ou en faisant la synth se des r ponses aux questions fr quemment pos es et aux pr occupations qui se sont fait jour depuis 2008 via le service d information interactif d di aux SIG sur son site web b D claration recommandation avis r solution du Conseil et ou du Parlement europ en Toujours en vertu de l article 288 TFUE le Parlement europ en et le Conseil sont habilit s galement adopter des avis et recommandations qui peuvent prendre la forme d une d c
8. activit s non salari es et leur exercice le Parlement europ en et le Conseil statuant conform ment la proc dure l gislative ordinaire arr tent des directives visant la reconnaissance mutuelle des dipl mes certificats et autres titres ainsi gud la coordination des dispositions l gislatives r glementaires et administratives des tats membres concernant l acc s aux activit s non salari es et l exercice de celles ci En ce qui concerne les professions m dicales param dicales et pharmaceutiques la suppression progressive des restrictions est subordonn e la coordination de leurs conditions d exercice dans les diff rents Etats membres Pour ce qui concerne plus particuli rement la r alisation du march int rieur des services le l gislateur europ en dispose des articles 53 et 62 TFUE respectivement anciens articles 47 et 55 CE pour adopter des directives de coordination visant faciliter l acc s aux activit s de services et leur exercice C est sur la base de ces dispositions que la directive 2006 123 CE relative aux services dans le march int rieur a t adopt e On se souviendra cet gard qu au stade des travaux parlementaires portant sur la proposition de directive de la Commission il avait t envisag d exclure de son champ d application tous les services publics en g n ral et tous les services sociaux en particulier pour leur consacrer une directive autonome qui aurait donc pu tre f
9. la Charte des droits fondamentaux de l Union europ enne du 7 decembre 2000 telle gu adapt e le 12 d cembre 2007 Strasbourg laquelle a la m me valeur juridique que les trait s l L article 6 1 TUE conf re la Charte des droits fondamentaux de l Union europ enne CDFUE proclam e en d cembre 2000 a m me valeur juridique que les trait s Or cette Charte consacre plusieurs droits et principes qui sous tendent par essence m me le d ploiement et la mise en uvre des 5516 Il en est ainsi plus particuli rement et titre uniquement illustratif du droit la dignit humaine article 1 CDFUE et du principe de solidarit titre IV CDFUE qui d cline notamment les droits la s curit et l aide sociales article 34 CDFUE la protection de la sant article 35 CDFUE et l acc s aux SIEG article 36 CDFUE Article 9 TFUE Dans la d finition et la mise en uvre de ses politiques et actions l Union prend en compte les exigences li es la promotion d un niveau d emploi lev la garantie d une protection sociale ad quate la lutte contre l exclusion sociale ainsi qu un niveau lev d ducation de formation et de protection de la sant humaine L article 9 TFUE constitue clairement l expression d une clause sociale horizontale l instar des clauses quivalentes en mati re de lutte contre les discriminations de protection de l environnement ou des consommateu
10. les dispositions en question sont adopt es par le Conseil conform ment une proc dure l gislative speciale il statue galement l unanimit sur proposition de la Commission et apr s approbation du Parlement europ en Zales gt Ratio legis et conditions de mise en uvre Le trait de Lisbonne a maintenu pour l essentiel le dispositif de l ancien article 308 TCE avec le nouvel article 352 TFUE appel d sormais clause de flexibilit Aux termes de cette disposition la Commission peut proposer au Conseil d adopter apr s approbation du Parlement europ en qui n tait que consult avant le trait de Lisbonne des dispositions appropri es lorsqu une action de l Union para t n cessaire pour atteindre l un des objectifs vis s par les trait s mais que ces derniers n ont pas pr vu les pouvoirs d action cet effet C est en ce sens que cette base juridique est consid r e comme suppl tive gt Avantages amp Inconv nients Le recours l article 352 TFUE permet de suppl er l absence de base juridique claire ou explicite dans les trait s pour un champ d application potentiellement vaste celui des objectifs assign s l Union europ enne tels que vis s notamment l article 3 TUE m me si la Cour de justice en donne une interpr tation stricte Toutefois dans la mesure o il existe d sormais une base juridique bien identifi e pour les SIEG on peut douter de sa pertinence en ce dom
11. peut porter en aucune mani re atteinte la comp tence des tats membres pour fournir faire ex cuter et organiser ce type de services Titre ll de la premi re partie du TFUE consacr e aux principes V en ce sens Article 51 TUE Cela tant au del de son impact sur les SSIG par le biais de l exercice de qualification en SI E G on peut l gitimement se demander si le Trait de Lisbonne ne participe pas renforcer la sp cificit des SSIG en multipliant les r f rences qui valorisent le r le de ces services en ad quation avec les objectifs de l Union europ enne 2 Vers la reconnaissance du r le sp cifique des SSIG dans la r alisation des objectifs de l Union 2 Le Trait de Lisbonne ouvre pourtant la voie un nouveau contexte qui ne doit pas conduire seulement tenir compte des sp cificit s des SIG en g n ral et des SSIG en particulier mais aussi mettre en place un cadre juridique appropri qui valorise le r le des SSIG comme vecteur et instrument de mise en uvre des objectifs m mes de l Union europ enne Trois nouvelles dispositions introduites par le Trait de Lisbonne nous semblent plaider en ce sens l article 3 3 TUE l article 6 1 TUE et l article 9 TFUE Article 3 TUE L Union a pour but de promouvoir la paix ses valeurs et le bien tre de ses peuples 4 3 L Union tablit un march int rieur Elle uvre pour le d veloppement durable de l Europe fond
12. s curit juridiques B Contr le des aides d tat art 10884 et 109 TFUE La th matique du financement des SSIG peut conduire l Union europ enne intervenir au titre de sa politique de contr le des aides d tat ind pendamment du recours pr cit l article 10683 TFUE Deux voies l gislatives sont alors possibles 16 On pourrait penser galement la politique commune des transports titre VI l action de l Union dans le domaine de la sant publique titre XIV ou encore la nouvelle base juridique en mati re d nergie titre XXI 7 COM 2008 614 final du 8 octobre 2008 13 D une part en vertu du nouveau paragraphe 4 de l article 108 TFUE qui consacre ainsi la pratique existante la Commission peut adopter sur habilitation g n rale du Conseil des r glements dits d exemption par cat gorie qui visent dispenser de la proc dure de notification certaines cat gories d aides d tat l instar par exemple du r glement d exemption pour les aides la formation ou l emploi La question d un r glement d exemption pour les SSIG peut donc tre pos e De m me qu elle peut l tre aussi d autre part pour un r glement d exemption directement adopt par le Conseil comme ly autorise toujours l article 109 TFUE sur proposition de la Commission et apr s consultation du Parlement europ en 14 Partie III INSTRUMENTS JURIDIQUES D UNE INTERVENTION DE L UE D DI E AUX SSIG m
13. taire et la bonne gestion financi re il n en reste pas moins qu il ne nous semble pas impossible d envisager un All portant Rien n interdirait au Conseil europ en d en faire de m me bien que la pratique jusqu pr sent privil gie le recours aux conclusions de la pr sidence V d claration n 3 annex e au Trait de Nice relative l article 10 TCE Ibidem 16 sur une th matique plus substantielle comme celle des SSIG qui permettrait de lancer un message politique fort l adresse des acteurs et b n ficiaires des SSIG et contribuer une plus grande s curit juridique quant aux limites exactes de l application du droit de l Union ces services gt Avantages amp Inconv nients Les communications de la Commission et les d clarations r solutions du Parlement europ en et du Conseil ont pour point commun de ne pas rev tir de caract re contraignant Pour autant une communication interpr tative engage tout de m me la Commission qui l edicte et qui doit d s lors la respecter dans l exercice de ses autres pouvoirs notamment d cisionnels Quant la d claration r solution elle marque l engagement politique du Parlement europ en ou du Conseil qui l adopte m me si elle ne saurait les lier juridiquement L accord interinstitutionnel pr sente en revanche l avantage de pouvoir rev tir un caract re contraignant selon les termes m mes de l article 295 TFUE et si les trois institutions qui en son
14. 122 de la Constitution europ enne 2 V notamment en ce sens les prises de position du groupe PSE au Parlement europ en du Centre europ en des entreprises publiques et participation publique CEEP ou du Comit europ en de liaison des services d int r t g n ral CELSIG R glement CE n 1370 2007 du Parlement europ en et du Conseil du 23 octobre 2007 JOUE L 315 du 3 12 2007 p 1 18 Partie IV CHAMP POSSIBLE D UNE INTERVENTION DE L UE D DI E AUX SSIG A titre pr liminaire il convient d voquer la question de savoir quel type d approche privil gier en termes de strat gie l gislative pour appr hender le domaine des SSIG Deux grandes options sont alors possibles la premiere consisterait traiter de l ensemble des aspects de la question au sein d un seul texte port e g n rale approche du type instrument cadre l instar de la directive Services de 2006 ou de la proposition pr cit e de directive sur les droits des consommateurs la seconde consisterait adopter plusieurs textes traitant des SSIG avec deux sous options l une visant identifier les sp cificit s secteur par secteur approche sectorielle l instar de l approche privil gi e jusqu present par la Commission pour les services publics de r seaux lectricit gaz postes t l communications etc et l autre visant identifier des th mes transversaux approche th matique qualit du service droi
15. Pr sidence belge du Conseil de l Union europ enne Comment et jusqu o le Trait de Lisbonne peut il servir de base l gale en mati re de services sociaux d int r t g n ral AE public f d ral 2 trio be Vv S curit sociale CLL AVERTISSEMENT Les informations d crites dans ce document ne refl tent pas n cessairement la position ou l opinion de la Pr sidence belge ou de la Commission Europ enne Tous droits r serv s Table des mati res Sonen OS ann nine 3 Partie Fel fos ln A GAS 4 DE LA QUALIFICATION DES SSIG EN SIEG OU SNEIG1 Les innovations du Trait de Lisbonne 4 1 Les innovations du Trait de Lisbonne kes sedas ka kik kak ka Vojon kda 5 2 Vers la reconnaissance du r le sp cifique des SSIG dans la r alisation des objectifs de l Union 6 rr GG ASA eva VO 8 BASES JURIDIQUES D UNE INTERVENTION DE L UE D DI E AUX SSIG aaneen onenenensenenveneven 8 1 Bases juridiques vocation g n rale 9 A Base juridique SIEG articles 14 et 10682 TFUE e 9 Ratio legis et conditions de mise en BU sereen treten eelde 9 gt Avantages amp INCONVENIENS oda 10 B Bases juridiques March int rieur et Services articles 53 62 TFUE et 114 115 TFUE 11 gt Ratio legis et conditions de mise en QewVre use enenvenvenenvenvenerve
16. aine Par ailleurs cette base juridique pr sente le double inconv nient de faire statuer le Conseil l unanimit et de cantonner le Parlement europ en un r le d approbation dont les contours sont encore flous depuis l entr e en vigueur du Trait de Lisbonne et qui laisse penser qu il sera moins d velopp que celui de co d cideur qui lui est d volu dans le cadre de la proc dure l gislative ordinaire 5 Le recours l article 352 TFUE ne saurait notamment aboutir en substance une modification du trait en dehors des proc dures de r vision am nag es cet effet cf Avis n 2 94 de la Cour du 28 mars 1996 2 Bases juridiques th matiques ou sectorielles Outre les bases juridiques que l on peut consid rer vocation g n rale les trait s offrent de nombreuses autres bases juridiques plus cibl es dans leur champ d application et que l on peut pr senter comme ayant une vocation th matique ou sectorielle lorsqu elles s inscrivent dans la mise en uvre d une action ou politique interne de l Union A Une place part sera faite pour l action de contr le des aides d tat B A Mise en uvre d actions ou de politiques internes de l Union gt Panorama des bases juridiques sectorielles Il ne peut s agir ici que de rappeler que la mise en uvre de plusieurs actions ou politiques internes de l Union peuvent conduire l adoption d actes susceptibles d avoir un impact direct ou indirect dans
17. autre et l on peut ais ment imaginer qu emboitant le pas l initiative du Conseil le Parlement europ en adopte sa propre r solution ou rapport d initiative sur le m me th me et la Commission une nouvelle communication dont l objet de serait d en faire ressortir un engagement commun et une ligne juridique coh rente 2 Options l gislatives A R glement s de l article 14 TFUE gt Un champ a priori limit Le texte m me de l article 14 TFUE limite a priori le champ des r glements susceptibles d tre adopt s sur son fondement puisque son deuxi me paragraphe nonce que le Parlement europ en et le Conseil ne peuvent qu tablir des principes et fixer des conditions en r f rence au premier paragraphe de cette m me disposition savoir d une part les principes sur base desquels les SIEG fonctionnent et d autre part les conditions notamment conomiques et financi res r f rence ajout e par le trait de Lisbonne par rapport au texte de l ancien article 16 CE dans lesquels ces services fonctionnent tant pr cis que ces principes et conditions doivent poursuivre un but commun permettre aux SIEG en question 2 Ne sont pas reprises les options visant l adoption d une directive ou d cision de la Commission sur base de l article 10653 TFUE d un r glement ou d une d cision sur base de l article 114 TFUE et d une directive sur base de l article 115 TFUE pour les raisons explic
18. der s il ne s agit pas l d une obligation pour ces institutions dans la mesure o le present de l indicatif utilis etab issent ces principes et fixent ces conditions peut valoir imp ratif R f rence est faite la proc dure l gislative ordinaire PLO savoir l ancienne procedure dite de co d cision qui n cessite une proposition formelle de la Commission europ enne et qui met ensuite sur un pied d galit le Parlement europ en et le Conseil dans l laboration du texte final Si la pr rogative de la Commission de faire une telle proposition rel ve de sa seule discr tion non seulement il est toujours loisible au Conseil un ou plusieurs tats membres et au Parlement europ en de lui soumettre une proposition d acte mais le Trait de Lisbonne introduit galement une nouvelle source d initiative bien que non contraignante l initiative dite citoyenne Aux termes de l article 11 4 TUE Des citoyens de l Union au nombre dun million au moins ressortissants dun nombre significatif d tats 7 Article 294 TFUE Article 225 TFUE membres peuvent prendre l initiative d inviter la Commission europ enne dans le cadre de ses attributions soumettre une proposition appropri e sur des questions pour lesquelles ces citoyens consid rent qu un acte juridique de l Union est n cessaire aux fins d application des trait s Il n est pas impensable que le th me des SSIG se pr te une te
19. ement ouvert Le champ couvert par l article 114 TFUE est potentiellement large car il s agit d adopter des mesures d harmonisation des dispositions l gislatives r glementaires ou administratives des tats membres gui ont pour objet l tablissement et le fonctionnement du march int rieur Certes il r sulte de la jurisprudence qu un tel objet ne suffit pas pour justifier le recours cette base juridique et qu il faut pouvoir d montrer l existence d obstacles aux changes De plus l article 114 TFUE n est pas l expression d une comp tence g n rale pour r glementer le march int rieur Il n en reste pas moins que les mesures adopt es sur la base de l article 114 TFUE et singuli rement les directives d harmonisation sont un outil privil gi et efficace pour construire le march int rieur dans le respect des comp tences des tats membres et de leurs propres contraintes tant juridiques que politiques l exercice de transposition des directives leur permettant de prendre le temps n cessaire pr parer les transitions et les volutions requises dans leurs l gislations respectives a fortiori dans des domaines de comp tence partag e pr sentant un caract re sensible comme celui des SSIG gt Un corpus juridique de r f rence Le recours aux directives bas es sur l article 114 TFUE offre un corpus significatif de textes d j adopt s dans des domaines dits de service public et plus particuli rement dans les pr
20. ent de donner la pr f rence des directives plut t qu des r glements et des directives cadres plut t qu des mesures d taill es b R glement s Le r glement est un acte normatif nonc galement dans la nomenclature de l article 288 TFUE Il rev t une port e g n rale Il est obligatoire dans tous ses l ments et est directement applicable dans tous les tats membres Il n est soumis aucune mesure de r ception en droit national et conf re des droits et obligations des son entr e en vigueur Ses effets juridiques s imposent de mani re uniforme et simultan e dans les ordres juridiques nationaux Si l article 114 TFUE comme on vient de le voir laisse ouverte la possibilit d adopter aussi des r glements voire des d cisions d harmonisation en revanche l article 14 TFUE impose le recours l instrument du r glement Dans le cadre de l ancien trait portant Constitution pour l Europe qui a pr figur la modification de l ancien article 16 TCE en base juridique pour l gif rer dans le domaine des SIEG il avait t fait r f rence l adoption d une loi europ enne acte juridique pr sentant les m mes caract ristiques que le r glement au sens de l ancien article 249 TCE devenu article 288 TFUE L abandon par le Trait de Lisbonne de l appellation loi europ enne a conduit revenir l option du r glement alors m me que plusieurs initiatives politiques avaient appel rec
21. incipales industries de r seaux communications lectroniques nergie etc ce qui permet de se faire une id e sur comment le l gislateur europ en a appr hend ces secteurs et sur les th matiques auxquels il s est int ress toutes choses gales par ailleurs et sans que la sp cificit des SSIG ne puisse tre ni e par rapport aux services publics de r seaux Il est ainsi int ressant de noter que les directives en question pr sentent de nombreuses th matiques transversales dont il pourrait tre inspir pour une ou plusieurs directives sur les SSIG Sans pr tendre ici l exhaustivit on citera deux exemples tir s respectivement du secteur de l lectricit et des services postaux Premier exemple de th matique transversale r glement e par une directive march int rieur obligations de service public et protection des consommateurs Les directives sur le march int rieur de l nergie font une place particuli re aux obligations de service public en tablissant un lien avec la protection des consommateurs Il en est ainsi par exemple de l article 3 de la directive Electricit qui vise notamment instituer un service universel de l lectricit pour tous les clients r sidentiels avec extension possible aux PME si un tat membre devait en d cider ainsi garantir une protection adequate aux consommateurs vuln rables pour viter les coupures intempestives ou encore imposer aux tats
22. is s devrait porter en priorit Ainsi pour rappel trois th matiques sont elles nonc es en ce sens le r le essentiel et la grande marge de man uvre des autorit s nationales r gionales et locales pour fournir faire ex cuter et organiser les services d int r t conomique g n ral d une mani re qui r ponde autant que possible aux besoins des utilisateurs la diversit des services d int r t conomique g n ral et les disparit s qui peuvent exister au niveau des besoins et des pr f rences des utilisateurs en raison de situations g ographiques sociales ou culturelles diff rentes un niveau lev de qualit de s curit et quant au caract re abordable l galit de traitement et la promotion de l acc s universel et des droits des utilisateurs On remarquera que ces trois recommandations ont pour point commun de mettre en exergue le b n ficiaire direct du service qualifi d utilisateur et dont les besoins et les pr f rences doivent tre d ment pris en compte aussi bien par le l gislateur europ en que par les l gislateurs nationaux au demeurant dans l esprit du mandat commun ou du partage de responsabilit s d coulant du prescrit de l article 14 TFUE Ce faisant ces diff rents l ments d orientation s inscrivent dans la ligne d autres sources permettant de voir plus clair dans ce que peut recouvrir les principes et conditions de fonctionnement des SIEG On pensera en premie
23. it es supra en partie 20 d accomplir leurs missions savoir leurs missions d int r t conomique g n ral ou dit diff remment leurs missions de service public On pourrait en d duire que la comp tence de l Union est limit e en quelque sorte aux r gles de fonctionnement des SIEG et ne saurait s tendre par exemple un exercice quoiqu il en soit p rilleux de d finition des services publics ou des r gles d organisation non li es au fonctionnement proprement dit du service public Par ailleurs autre source de limitation les principes et conditions de fonctionnement doivent tre tablis sans pr judice de la comp tence qu ont les tats membres dans le respect des trait s de fournir de faire ex cuter et de financer ces services Cette r serve de comp tence au profit des tats membres est explicit e par le Protocole sur les SIG gt Une bo te id es a priori plus ouverte L article 1 du Protocole sur les SIG du Trait de Lisbonne se pr sente en effet comme une sorte de mode d emploi l attention du l gislateur europ en pour faire respecter l article 14 TFUE et en faire usage par la voie de r glements Sous couvert de vouloir pr ciser le contenu des valeurs communes de l Union relatives aux SIEG il comprend tout la fois un rappel des comp tences nationales et des indices de ce sur quoi l action de l Union et donc le contenu des principes et conditions susv
24. laration politique d une recommandation ou encore d une r solution non l gislative Le Conseil l initiative notamment de sa pr sidence et ou le Parlement europ en l initiative d un ou plusieurs groupes politiques pourrait ainsi aborder la question des SSIG pour tracer les orientations futures du d bat sur la base du nouveau contexte cr par le Trait de Lisbonne et inviter la Commission prendre position sur l opportunit et la faisabilit d une initiative l gislative en mati re de SSIG dans la ligne de son propre engagement de s en pr occuper pris dans le cadre de sa communication pr cit e d avril 2006 c Accord interinstitutionnel l article 295 TFUE consacre la pratique ant rieure des accords interinstitutionnels All qui avait t reconnue par le Trait de Nice comme d coulant du devoir de coop ration loyale entre les institutions de l Union Le Parlement europ en le Conseil et la Commission sont ainsi invit s proc der des consultations r ciproques et organiser d un commun accord les modalit s de leur coop ration A cet effet ils peuvent donc conclure des All dans le respect des trait s en ce sens qu ils ne peuvent ni modifier ni compl ter les dispositions de ces trait s S il est vrai que l emplacement et la lettre de l article 295 TFUE laissent penser que le contenu des All serait d ordre avant tout proc dural l instar de I All de 2006 sur la discipline budg
25. le qui concerne explicitement le champ des SIEG Contrairement l ancien article 16 TCE il ne peut donc tre contest comme base juridique pour l intervention du l gislateur europ en dans le champ des SSIG du moins pour ceux d entre eux susceptibles d tre qualifi s de SIEG qui sont les seuls SIG vis s par cette base juridique Quant au principal inconv nient il semble tenir la nature de l acte juridique que doit prendre obligatoirement l intervention du l gislateur sur base de l article 14 TFUE savoir un r glement v infra sous partie III Le recours l article 10683 TFUE pr sente quant lui un inconv nient d ordre politique la Commission agit seule sans consultation du Parlement europ en et sans avoir n gocier le texte avec le Conseil En d autres termes l gif rer de mani re g n rale dans le domaine des SSIG en dehors ventuellement de la th matique du financement par le truchement des aides d tat apparaitrait un exercice peu d mocratique La r f rence au moins 9 tats membres semble faire consensus au sein du Conseil V toutefois les r sultats attendus le 22 f vrier 2010 de la consultation publique de la Commission suite son Livre vert COM 2009 622 final du 11 novembre 2009 1 y aussi article 24 TFUE pour les conditions de mise en uvre de cette proc dure Directive 80 723 CEE de la Commission JOCE L 195 du 29 juillet 1980 telle que r vis e depuis lors et e
26. le champ des SSIG On en citera quatre sans pr tendre l exhaustivit et en les illustrant chacune d un exemple Harmonisation de la fiscalit indirecte article 113 TFUE voir modification en cours de la directive 2006 112 CE pour rendre ligible le logement social aux taux r duits de TVA Politique sociale titre X du TFUE voir la coordination des r gimes de s curit sociale Protection des consommateurs titre XV du TFUE voir discussion en cours sur la proposition de directive cadre relative aux droits des consommateurs qui aura vocation s appliquer notamment aux contrats de service conclus entre les professionnels et les consommateurs y inclus donc les contrats de prestation de services sociaux Coh sion conomique sociale et territoriale titre XVIII du TFUE voir modification en cours du r glement 1083 2006 CE pour rendre ligible au FEDER l acc s au logement des communaut s marginalis es gt Avantages amp Inconv nients Il n est pas n cessairement pertinent d tablir ici un bilan avantages inconv nients des diff rentes bases juridiques cit es sous cette rubrique mais plut t d insister sur le fait que le recours ses bases sectorielles ne peut tre que ponctuel et compl mentaire un ou plusieurs actes ayant vocation plus g n rale pour les SSIG pour r duire au mieux l parpillement des r glementations qui leur sont applicables et contribuer une plus grande clart et
27. lle initiative citoyenne Article 106 TFUE 2 La Commission veille l application des dispositions du pr sent article et adresse en tant que de besoin les directives ou d cisions appropri es aux tats membres Mais la Commission dispose galement de la possibilit de garder la main en utilisant les pouvoirs exceptionnels que lui reconna t l article 10683 du TFUE ancien article 8683 CE En vertu de cette disposition et afin de veiller l application des deux premiers paragraphes de l article 106 TFUE galit de traitement entre entreprises priv es et publiques r gime am nag des entreprises charg es de la gestion d un SIEG la Commission peut adresser en tant que de besoin les directives ou d cisions appropri es aux tats membres C est par exemple sur cette base juridique que la Commission a adopt en 1980 la directive dite transparence en mati re de relations financi res entre les tats membres et leurs entreprises publiques et en 1988 la premi re directive de lib ralisation dans le secteur des tel communications C est aussi sur cette base qu elle a adopt sa d cision relative aux aides d tat sous forme de compensations de service public octroy es certaines entreprises charg es de la gestion de SIEG gt Avantages amp Inconv nients Le principal avantage de recourir l article 14 TFUE tient ce qu il constitue une disposition d application g n ra
28. n dernier lieu dans le cadre du paquet dit Altmark ou Monti Kroes par la directive 2005 81 CE du 28 novembre 2005 JOUE L 312 du 29 novembre 2005 Directive 88 301 CEE de la Commission du 16 mai 1988 relative la concurrence dans les march s de terminaux de t l communications JOCEE L 131 du 27 5 1988 p 73 abrog e et remplac e par la directive 2008 63 CE de la Commission du 20 juin 2008 JOUE L 162 du 21 6 2008 p 20 3 D cision 2005 842 CE du 28 novembre 2005 JOUE L 312 du 29 11 2005 p 67 dans le cadre du paquet Altmark pr cit Argument que le Parlement europ en avait fait valoir en 1990 lorsque la Commission a tent de passer en force avec une proposition de directive de lib ralisation des march s du gaz et de l lectricit avant de reculer et de fonder sa proposition sur l ancien article 100 A du trait CE devenu ensuite article 95 CE aujourd hui article 114 TFUE 10 B Bases juridiques March int rieur et Services articles 53 62 TFUE et 114 115 TFUE Article 114 TFUE Sauf si les trait s en disposent autrement les dispositions suivantes s appliquent pour la r alisation de objectifs nonc s l article 26 Le Parlement europ en et le Conseil statuant conform ment la proc dure l gislative ordinaire et apr s consultation du Comit conomique et social arr tent les mesures relatives au rapprochement de dispositions l gislatives r glementaires et administra
29. nvenveneevenveneevenvenven 11 12 C Base juridique suppl tive article 352 TRUE sas sss ss ns o 12 gt Ratio legis et conditions de mise en QeWVTe ne 12 Avantages I OO I 12 2 Bases juridiques th matiques ou sectojlelless sss sss sis Rs su ulo ja sado aio 13 A Mise en uvre d actions ou de politiques internes de l Union 13 gt Panorama des bases juridiques sectorielles venvenvenenvenvenernenvenveneevenveneevenvenven 13 gt Avantages amp INCONVENIENS per ee dn 13 B Contr le des aides d tat art 10884 et 09 13 POMON pee EE alc il ende 15 INSTRUMENTS JURIDIQUES D UNE INTERVENTION DE L UE D DI E AUX SSIG 15 1 de Nat tile non l gislative sus ku a 16 Pr VS POO sm su ma en AS An MAS Sa 16 a Communication interpr tative de la Commission s ss esssses sssssessasesansevasonaesssaso 16 b D claration recommandation avis r solution du Conseil et ou du Parlement europ en 16 c Accord interinstitutionnel in l Ro 16 17 2 w PEERS de nature lESIS OLIVE a RARE SE TA 17 unel da o 17 dae 17 be R glemene s lisse RS 18 AV Reider 18 PORE a UA
30. ond e sur les m mes articles du trait 11 gt Avantages amp Inconv nients Des dispositions pr cit es celle de l article 115 TFUE pr sente le plus d inconv nients elle requiert une proc dure l gislative sp ciale qui ne donne au Parlement europ en qu un pouvoir de consultation au m me titre que le Comit conomique et social europ en et oblige le Conseil statuer l unanimit En revanche c est la proc dure l gislative ordinaire co d cision Parlement europ en Conseil et vote la majorit qualifi e qui trouve s appliquer pour les actes adopt s sur la base des articles 53 62 et 114 TFUE Toutefois la derni re de ces dispositions permet un choix plus ouvert d une part elle vise toute mesure et pas seulement une directive d autre part elle postule l harmonisation des l gislations nationales laquelle peut tre alors exhaustive et ne plus laisser de marge de man uvre aux tats membres et pas seulement leur coordination C Base juridique suppl tive article 352 TFUE Article 352 TFUE 1 Si une action de l Union para t n cessaire dans le cadre des politiques d finies par les trait s pour atteindre l un des objectifs vis s par les trait s sans que ceux ci n aient pr vu les pouvoirs d action requis a cet effet le Conseil statuant l unanimit sur proposition de la Commission et apr s approbation du Parlement europ en adopte les dispositions appropri es lorsque
31. ourir plut t l outil de la directive gt Avantages inconv nients Alors qu une directive laisse aux tats membres une certaine libert pour choisir la forme et les moyens d en transposer les objectifs le r glement est pour sa part obligatoire dans tous ses l ments et directement applicable dans tout tat membre sans requ rir le moindre exercice de transposition ou d insertion dans l ordre juridique interne D s lors son adoption par le Parlement europ en et surtout par le Conseil peut s en trouver plus difficile les tats membres tant presque par nature r ticents se livrer pieds et poings li s dans un domaine aussi sensible que celui des services publics en g n ral et des services sociaux en particulier Cela tant l exercice ne rel ve pas non plus du cas d cole ou de l impossible comme l a montr par exemple l adoption du r glement de 2007 relatif aux services publics de transport de voyageurs par chemin de fer et par route m me s il est vrai qu il aura fallu plus de 7 ans pour parvenir un accord entre les institutions sur ce texte Le risque peut donc tre celui de l enlisement de la discussion l gislative ou bien encore celui du texte a minima c est dire celui du plus petit d nominateur commun en termes d engagement politique et de contrainte juridique Ce qui n est peut tre pas n cessairement le but recherch pour s curiser le cadre r glementaire applicable aux SSIG 2 V article 111
32. ppement du march int rieur des services postaux de la Communaut et l am lioration de la qualit du service JOCE L 15 14 du 21 janvier 1998 telle que r vis e en dernier lieu par la directive 2008 6 CE du Parlement europ en et du Conseil du 20 f vrier 2008 JOUE L 52 3 du 27 f vrier 2008 33 Groupe de travail CEN n 51 Common Quality Framework for Social Services of General Interest 34 V lettre du Pr sident de la Commission au Pr sident du Parlement europ en du 17 d cembre 2009 en vue des auditions des candidats commissaires devant le Parlement europ en www europarl europa eu hearings 23 Conclusion Si le champ du possible est a priori large l analyse circonstanci e de la port e des bases juridiques et des r f rences figurant dans les trait s europ ens laisse appara tre en termes de strat gie l gislative en vue d appr hender la mati re des SSIG deux options possibles soit d dier un instrument cadre visant traiter de l ensemble de la mati re des SSIG soit au contraire adopter plusieurs instruments relatifs aux SSIG combinant la fois identification des sp cificit s sectorielles et approche transversale Si l option de recourir des instruments de nature non l gislative pose la question de leur plus value en termes de s curit juridique pour les prestataires celle de l option l gislative constitue n anmoins une bo te id es plus ouverte qu il n y para t prima facie et pour
33. pproche en termes de normes de qualit pourrait s appliquer dans certains secteurs de SSIG On renverra cet gard aux travaux de r flexion en cours dans le cadre du Comit europ en de normalisation CEN et il n est pas anodin de noter que le Pr sident Manuel Dur o Barroso a pr cis ment fait du th me de la qualit des services publics un de ses engagements politiques pour 2009 2014 Il nous semble enfin important de souligner que ces probl matiques pourraient devraient tre galement au c ur du dispositif du ou des r glements qui seraient adopt s sur la base de l article 14 TFUE On notera avec int r t que les dispositions similaires celles ci existantes pour le march int rieur du gaz naturel exception du service universel font actuellement l objet d une procedure pr judicielle devant la Cour de justice de l Union europ enne pour savoir si elles peuvent justifier la d termination par voie administrative de certains tarifs de r f rence lorsqu on est en pr sence d un march caract ris par l absence de conditions de concurrence effective V l affaire C 265 08 Federutility e a Autorit per l energia elettrica e il gas avec les conclusions de l Avocat g n ral Ruiz Jarabo Colomer du 20 octobre 2009 favorables une r ponse positive sous certaines conditions 3 Directive 97 67 CE du Parlement europ en et du Conseil du 25 d cembre 1997 concernant des r gles communes pour le d velo
34. r lieu la d claration n 13 relative l article 16 CE telle qu annex e au trait d Amsterdam 1997 et aux termes de laquelle il est pr cis que cet article doit tre mis en uvre dans e plein respect de la jurisprudence de la Cour de justice en ce qui concerne entre autres les principes d galit de traitement ainsi gue de qualit et de continuit de ces services De fait la jurisprudence de la Cour devrait permettre de guider le l gislateur dans la r daction des r glements de l article 14 TFUE l instar des grands arr ts Corbeau 1993 et Commune d Almelo 1994 qui apportent des pr cisions utiles sur l identification des principes auxquels doivent r pondre le fonctionnement d un SIEG et sur la n cessit pour celui qui en assume la gestion de b n ficier de 35616 19 mai 1993 Paul Corbeau Regie des postes C 320 91 rec 1 2533 7 CICE 27 avril 1994 Commune d Almelo e a C 393 92 rec 1 1508 21 conditions conomiquement acceptables ou encore de l arr t Altmark 2003 quant certaines conditions de financement de ces SIEG Enfin les diff rentes communications de la Commission consacr es aux SIG en g n ral et aux SSIG en particulier peuvent galement fournir des l ments de r f rences au l gislateur notamment l gard des caract ristiques sp cifiques d organisation des SSIG B Directive s de l article 114 TFUE gt Un champ potentiell
35. rait servir laborer des instruments prenant mieux en compte les caract ristiques sp cifiques d organisation des SSIG et ou en vue d adopter des mesures destin es rendre plus effectifs encore les droits fondamentaux sous jacents la mise en uvre des SSIG notamment en termes d acces ces services sociaux La finalit premi re des SSIG devrait tre de garantir toute personne le droit de jouir pleinement de ses droits fondamentaux 24 Personnes de contact pour cette note juridique S bastien KAYEMBE N KOKESHA sebastien kayembe minsoc fed be Marc MORSA marc morsa minsoc fed be Clr trio be Event co financed by the European Commission DG Employment Social Affairs and Equal Opportunities
36. rs La conjugaison de ces nouvelles dispositions et r f rences dans les trait s europ ens est d s lors propice l gitimer une discussion s rieuse sur l opportunit et la faisabilit d une intervention du l gislateur de l Union europ enne d di e aux SSIG Particle 9 TFUE est ins r dans le titre Il intitul Dispositions d application g n rale au m me titre que l article 14 TFUE Article 10 TFUE 5 Article 11 TFUE Article 12 TFUE Partie Il BASES JURIDIQUES D UNE INTERVENTION DE L UE DEDIEE AUX SSIG Les bases juridiques vocation g n rale 1 seront distingu es des bases juridiques vocation th matique ou sectorielle 2 1 Bases juridiques vocation g n rale A Base juridique SIEG articles 14 et 106 2 TFUE Article 14 TFUE Sans pr judice de l article 4 du trait sur l Union europ enne et des articles 93 106 et 107 du pr sent trait et eu gard la place gu occupent les services d int r t conomique g n ral parmi les valeurs communes de l Union ainsi qu au r le qu ils jouent dans la promotion de la coh sion sociale et territoriale de l Union Union et ses tats membres chacun dans les limites de leurs comp tences respectives et dans les limites du champ d application des trait s veillent ce que ces services fonctionnent sur la base de principes et dans des conditions notamment conomiques et financi res qui leur permettent d accomplir le
37. t l origine s entendent en ce sens 2 Actes de nature l gislative On ne pr sentera ci apr s que les deux hypoth ses les plus exigeantes en termes d engagement d mocratique et politique savoir la directive et le r glement tels qu adoptes sur les bases juridiques vocation la plus g n rale et en proc dure l gislative ordinaire par le Parlement europ en et le Conseil L hypoth se de la directive ou de la d cision adopt e par la Commission en vertu de ses pouvoirs exceptionnels tir s de l article 10683 TFUE n est donc pas abord e pour les raisons vis es supra gt Typologie a Directive s La directive est un acte normatif pr vu l article 288 TFUE Elle lie tout tat membre destinataire quant au r sultat atteindre tout en laissant aux instances nationales la comp tence quant la forme et aux moyens de sa mise en uvre En d autres termes la directive instaure une obligation de r sultat mais laisse libre les tats quant aux moyens prendre pour y parvenir L entr e en vigueur d une directive n entra ne pas en principe d effet direct dans les droits des tats membres C est la transposition c est dire l adoption en droit national des mesures destin es se conformer aux r sultats prescrits par la directive qui permet aux particuliers de se pr valoir de droits reconnus par celle ci Soulignons aussi qu l expiration du d lai de transposition la directive a sous certaines conditions d
38. tives des tats membres qui ont pour objet l tablissement et la fonctionnement du march int rieur Le Article 115 Sans pr judice de l article 114 le Conseil statuant l unanimit conform ment une proc dure l gislative sp ciale e apr s consultation du Parlement europ en et du Comit conomique et social arr te des directives pour le rapprochemem des dispositions l gislatives r glementaires et administratives des tats membres qui ont une incidence directe sur l tablissement ou le fonctionnement du march int rieur gt Ratio legis et conditions de mise en uvre Dans le cadre de la r alisation du march int rieur le l gislateur europ en dispose de deux bases juridiques g n rales pour adopter des mesures article 114 TFUE ancien article 95 CE ou des directives article 115 TFUE ancien article 94 CE relatives au rapprochement des r glementations nationales Si l utilisation de Particle 115 TFUE est devenue subsidiaire par rapport celle de l article 114 TFUE elle reste requise dans les domaines o cette derni re disposition ne peut pas s appliquer savoir la fiscalit la libre circulation des personnes et les droits et int r ts des travailleurs salari s L article 114 TFUE a ainsi t utilis pour instituer des r gles communes dans les principaux services publics dits de r seaux lectricit et gaz postes et t l communications Article 53 TFUE Afin de faciliter l acc s aux
39. ts du b n ficiaire du service financement du service etc Pr cisons que ces diff rentes approches ne nous paraissent pas s exclure n cessairement l une de l autre 1 Options non l gislatives La question essentielle qu il nous semble devoir tre pos e propos de l option consistant adopter un acte non l gislatif en mati re de SSIG est celle de la valeur ajout e qu un tel acte apporterait par rapport ceux existants d j dans ce domaine et singuli rement par rapport aux communications pr cit es de la Commission de 2006 et 2007 et aux rapports parlementaires qui s en sont suivis Nous avons d j voqu l hypoth se d une communication interpr tative dans laquelle la Commission prendrait davantage position que par le pass sur l articulation des r gles europ ennes avec les r gimes nationaux de SSIG v supra paragraphe 39 Une autre piste serait de viser l objectif d un accord interinstitutionnel caract re contraignant mais selon une strat gie en deux temps le Conseil prendrait tout d abord l initiative d une d claration recommandation r solution sur les SSIG en invitant le Parlement europ en et la Commission ouvrir une discussion interinstitutionnelle susceptible d aboutir n fine un All qui lui m me pourrait pr voir que certaines de ses dispositions deviennent progressivement et en tout ou partie contraignantes L encore ces diff rentes options ne sont pas exclusives l une de l
40. ues tant t g n rales tant t sp cifiques voire suppl tives en vue d adopter des mesures concernant les SIEG convient cependant d en mesurer la port e de mettre en balance leurs avantages et inconv nients bref de pr ciser la faisabilit de recourir ces bases juridiques et d envisager ensuite les types d instruments de nature l gislative et non l gislative les plus appropri s qui pourraient ainsi tre d ploy s dans la mati re des SSIG le champ possible d une intervention de l UE d di e aux SSIG Afin d en clairer le cheminement il convient de pr ciser d abord la qualification des SSIG en SIEG ou SNEIG I de pr senter et d analyser successivement les bases juridiques sur lesquelles pourrait se fonder une telle intervention II les instruments juridiques susceptibles d tre utilis s III et le champ qu elle pourrait couvrir IV Partie LA QUALIFICATION DES SSIG SIEG OU SNEIG 1 Les innovations du Trait de Lisbonne Le Trait de Lisbonne du 13 d cembre 2007 entr en vigueur le 1 d cembre 2009 n apprehende pas directement et sp cifiquement la question des services sociaux d int r t g n ral SSIG n amenage a fortiori aucune base juridique propre aux SSIG En revanche il pr sente un impact indirect sur les SSIG travers les innovations qu il introduit propos des services d int r t g n ral SIG et des services d int r t conomique g n ral SIEG
41. urs missions Le Parlement europ en et le Conseil statuant par voie de r glements conform ment la proc dure l gislative ordinaire tablissent ces principes et fixent ces conditions sans pr judice de la comp tence qu ont les tats membres dans le respect des trait s de fournir de faire ex cuter et de financer ces services Article 106 TFUE 1 eed 2 Les entreprises charg es de la gestion de services d int r t conomique g n ral ou pr sentant le caract re d un monopole fiscal sont soumises aux r gles des trait s notamment aux r gles de concurrence dans les limites o l application de ces r gles ne fait pas chec l accomplissement en droit ou en fait de la mission particuli re qui leur a t impartie Le d veloppement des changes ne doit pas tre affect dans une mesure contraire l int r t de Union gt Ratio legis et conditions de mise en ceuvre l article 14 TFUE dans sa version issue du Trait de Lisbonne est l expression d un partage de responsabilit s entre les tats membres et l Union europ enne pour veiller chacun dans leur domaine de comp tences respectif ce que les SIEG puissent fonctionner sur la base de principes et dans des conditions qui leur permettent d accomplir leurs missions Il revient au Parlement europ en et au Conseil d assumer la part de responsabilit incombant l Union en tablissant ces principes et en fixant ces conditions Il est possible de se deman
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