Développement des marchés publics :
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1. lisation moins co teux 15 20 moins cher que le march public par un b n fice raisonnable limit une part d autofinancement li l investissement b n vole et au recours au m c nat et une absence de d rive inflationniste inh rente au m canisme de fixation des prix dans le march public gt De plus aucune contrainte l gislative fran aise ni europ enne n impose le recours syst matique la N_ AN D VELOPPEMENT DES MARCH S PUBLICS commande publique Loin d interdire les subven tions la l gislation europ enne impose seulement un certain degr de formalisme aux conventions qui les r gissent elle exige que ces subventions fassent l objet d un acte de mandatement permettant de clarifier la demande formelle de la puissance pu blique Cette obligation a conduit la France adop ter un cadre juridique euro compatible de r gle mentation des subventions via le nouveau mod le de Convention Pluriannuelle d objectifs CPO intro duit par la circulaire du 18 janvier 2010 Les effets n gatifs induits par la g n ralisation des march s publics Si la recherche d efficience et de transparence est l gitime elle s av re pourtant impuissante justifier les effets induits d sastreux de la syst matisation du recours la commande publique sur les associations et les activit s qu elles mettent en uvre savoir gt En bridant l initiative associative les march s publics freinent la capaci2. logique de march octobre 2009 Position politique de l Uniopss f vrier 2009 Les associations de solidarit face aux logiques de mise en concurrence mut asso D VELOPPEMENT DES MARCH S PUBLICS Pa conformer aux exigences de temps de volumes de rendements Il peut se traduire par une modification importante du statut fiscal des associations du fait de la corr lation des trois imp ts TVA Imp t sur les soci t s et Contribution conomique territoirale Cette fis calisation cr e un risque d ass chement des finan cements compl mentaires issus du m c nat en privant les associations de la facult d mettre des re us fiscaux devenant ainsi paradoxalement en core plus d pendantes de leurs financeurs publics La commande publique peut aussi s accompagner d une appropriation du patrimoine immat riel des associations Certaines collectivit s lancent des appels d offres en reprenant dans leur cahier des charges un projet initi sur leur territoire par une association et un savoir faire acquis par des an n es de mise en uvre d une activit Les logiques de march s contiennent le risque de d courager les b n voles par la complexit des proc dures la perte du sens d une activit qui apparait dict e par la puissance publique et non plus issue de l initiative associative et qui perd sous ce mode de contractualisation bon nombre des sp cificit s d actions non lucratives puisque des a
3. LA VOIX DU MOUVEMENT ASSOCIATIF Les pouvoirs publics recourent de plus en plus aux mar ch s publics pour financer les activit s associatives d laissant les modes de contractualisation sous forme de subvention Convention Pluriannuelles d objectifs Selon l enqu te CPCA France Active r alis e en janvier 2012 une association employeuse sur cinq 21 a conclu un march public avec au moins l un de ses financeurs Ces march s publics sont pass s majoritairement avec les communes les intercommunalit s et avec les d partements et dans une moindre mesure avec les autres organismes publics les r gions l Etat L importance du recours aux march s publics aug mente avec la taille de l association 35 des asso ciations ayant plus de 50000 euros de budget ont conclu au moins un march public et en fonction du secteur d activit environnement 55 d veloppe ment conomique 39 action sociale 26 1 Enqu te Associations comment faites vous face la crise France Active CPCA janvier 2012 NZ Les raisons invoqu es par les financeurs qui optent pour ce mode contractuel sont une recherche d efficacit de la d pense publique Pour les financeurs publics la commande publique est per ue comme une garantie de transparence un moyen de rationaliser le financement des acti vit s associatives de r duire les co ts et d aug menter par la mise en concurrence l efficience des projets a
4. conomique et construction sociopolitique appr ciation de la mise en uvre des clauses sociales dans les march s publics Rapport final d cembre 2009 mut asso D VELOPPEMENT DES MARCH S PUBLICS la r ponse aux march s publics formation la commande publique veille collective mise dis position de documents administratifs de r ponses et co r daction des r ponses En parall le inciter les acteurs associatifs se regrouper ou mutuali ser la r ponse des march s publics Inciter et sensibiliser les acteurs associatifs lin t r t de d clencher une d marche contentieuse d s lors que les crit res du march sont estim s insuffisants et de contester la marchandisation en d montrant leur savoir faire Inciter au recours la commande publique sociale ment responsable et transparente avec crit res so ciaux et environnementaux pr vus dans le code des march s publics prise en compte de la qualit de l emploi dans les crit res de s lection des march s publics et aujourd hui largement sous utilis e sans doute du fait d une insuffisante volont politique Environnement ducation l environnement aupr s des coll ges et lyc es tudes d impacts environnementaux de plus en plus souvent r alis par des bureaux d tudes qui peuvent s tendre la mise en uvre de politiques publiques Loisirs et ducation populaire Classes de d couverte et s jours vacances R al
5. cteurs marchands peuvent tout aussi bien y r pondre En cela elles peuvent conduire d na turer la sp cificit des associations en leur faisant perde leur identit Les march s publics contribuent d grader la qua lit de l emploi dans les associations Les contrats ponctuels ou de trop courte dur e impliquent le recours des charges ajustables sous trai tance CDD la d stabilisation des salari s et de l organisa tion au sein de la structure Plus g n ralement les march s publics entrainent une perte de l ancrage local de l activit 5 A 7 Pistes et propositions Plusieurs pistes et solutions sont envisageables face la d ferlante des march s publics dans le secteur associatif gt Proposer aux acteurs associatifs et leurs parte naires publics un acte de mandatement cl en main qui valorise l initiative de l association tout en lui confiant la gestion d un Service d Int r t Econo mique g n ral SIEG par le biais de droits exclusifs ou droits sp ciaux Cette solution juridique est en cours d exploration par la CPCA et l Uniopss gt Sensibiliser les techniciens de collectivit s territo riales l int r t et aux modalit s de mise en place de CPO former les cadres et techniciens territo riaux et d velopper une doctrine partag e sur la pertinence de la subvention comme outil de finan cement euro compatible des activit s associatives gt Pro
6. gislation europ enne qu elles m connaissent D autres facteurs la fois conjoncturels et structurels peuvent aussi expliquer cette tendance gt La mont e en puissance des collectivit s territo riales dans le financement des associations carac t ris e par une culture dominante de la commande publique de leurs techniciens gt Un contexte g n ral de valorisation des vertus de la commande publique comme en t moigne le rap port Langlais Pour un partenariat renouvel entre l Etat et les associations de juin 2008 qui nonce La mise en concurrence doit tre pr f r e chaque fois que les circonstances s y pr tent d une part parce qu elle oblige l administration mieux formu ler ses besoins d autre part parce qu elle engage l association dans une d marche de r sultat gt La tendance l assimilation de la subvention un acte contractuel engendr par la loi d avril 2000 qui impose la signature d une convention d s lors que la subvention exc de 23000 euros par an dans un objectif de transparence Le fait de ne plus entrevoir la subvention comme un acte unilat ral rend la dis tinction avec le march public plus difficile Ces raisons ne se justifient pas toujours gt La baisse des co ts invoqu e pour justifier le recours aux march s publics ne se v rifie pas concr tement Au contraire Pour plusieurs rasions la convention de subvention s av re tre un mode de contractua
7. isation de diagnostics territoriaux sur les poli tiques ducatives Plan ducatif local activit s socio linguistiques NZ Actions de formation destination de publics sp cifiques Formation insertion Secteur de la formation professionnelle Ateliers et chantiers d insertion Accompagnement des demandeurs d emploi Accompagnement des b n ficiaires du revenu de solidarit active Logement Accompagnement social li au logement march s publics inter associatifs Social m dico social socio judiciaire tablissements d accueil de la petite enfance Activit s socio judiciaires de soutien dans les centres de r tentions administratives Secteur de la pr vention sp cialis e Accompagnement socio ducatif des personnes incarc r es Intervention sociale domicile Placement ext rieur des d tenus peines alterna tives tentatives de passage en march s publics avort es par le lobbying des r seaux Plate forme d accueil des demandeurs d asile PADA mut asso LA VOIX DU MOUVEMENT ASSOCIATIF
8. poser un mod le de convention pluriannuelle d objectifs simplifi pour les activit s non cono miques et pour les subventions inf rieures au seuil de minimis de 50 000 euros sur trois ans qui ne sont pas oblig es de respecter les exigences de formalisme impos es par la l gislation europ enne mandatement mais pour lesquelles aucun mo d le de conventionnement n existe propre favo riser le recours la subvention gt Inciter les financeurs publics aux proc dures plus souples et moins formalis es que les march s pu blic type proc dures adapt es article 30 du code des march s publics ou proc dures n goci es possibilit de confier un march un seul op ra teur sans publicit ni mise en concurrence gt Favoriser le recours l appel projets sous r serve d un cadre juridique respectueux de la produc tion d innovation et de l acc s quitable aux ser vices des associations Cet appel projets pourrait constituer une troisi me voie mi chemin entre la commande publique et la subvention gt Reconna tre et soutenir la fonction d appui des t tes de r seaux leurs membres y compris dans 4 Note du Conseil d analyse strat gique n 256 d cembre 2011 Les appels projets application aux politiques de l emploi Note Opale Cnar Culture Hors les murs Secteur culturel sub ventions ou march s publics janvier 2011 CRIDA les clauses sociales entre rationalit
9. ssociatifs une recherche de s curit juridique Ce sentiment d ins curit juridique tient la difficult de concilier le droit fran ais de la com mande publique et droit de la concurrence de l UE en effet alors que le crit re de distinction entre march s publics et subvention est l initiative de l association lacte de mandatement n cessaire pour respecter le droit de la concurrence implique une demande formelle de la puissance publique 2 Communiqu de presse de la CPCA de septembre 2006 un nouveau code pas assez clair sur la sp cificit associative La Vie Associative num ro 11 Le financement des associations septembre 2008 Mode d emploi de la Convention Pluriannuelle d objectifs Pour des relations partenariales s curis es et pertinentes entre asso ciations et pouvoirs publics CPCA Mars 2001 mut asso RA Un mod le de Convention Pluriannuelle d objectifs CPO euro compatible propos par la circulaire du 18 janvier 2010 permet de lever cette ins curit Mais il est complexe peu appliqu sur le terrain et fait l objet de nombreuses incompr hensions tant de la part des pouvoirs publics que des acteurs associatifs certains ayant pu le consid rer comme une menace pesant sur le r gime de la subvention Les collectivit s territoriales elles ne se le sont pas appropri et continuent de recourir de mani re de plus en plus syst matique la commande publique invoquant une l
10. t d innovation sociale des associations et fragilisent leurs activit s Ils peuvent aussi alt rer la fonction d mocratique des associations capacit de contre pouvoir de vigie Quasi syst matiquement la commande publique conduit une perte de qualit du dialogue entre acteurs publics et associatifs Les premiers consi d rant les seconds comme des prestataires et non plus comme des partenaires librement associ s la mise en uvre de l int r t g n ral gt La g n ralisation des appels d offres et des d l gations de services publics se traduit par une mise en concurrence entre les associations elles m mes et avec le secteur lucratif Elle contient un risque de disparition des petites associations formalisme rigoureux et contraignant qui entraine d impor tantes charges administratives et peut d courager l investissement b n vole et de concentration des associations pouvant conduire au monopole d as sociations de grande taille et une offre format e gt Le recours aux appels d offres impose de nouvelles logiques de gestion dont l application de crit res quantitatifs de performance et l adoption d outils n cessaires pour valuer le co t r el de chaque action le prix devant quivaloir la contrevaleur conomique du service rendu Dans le secteur de l intervention sociale cela peut se traduire par un risque de s lection des b n ficiaires pour se 3 La Vie Associative n 12 Associations et
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