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Organisation et le fonctionnement d`une bibliothèque

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1. importants fonds mal connus des utilisateurs et sous utilis s DESCRIPTEURS biblioth que Cour de Cassation Conseil d Etat greffe service documentation structure conservateur ABSTRACT The library of the State Council and that of the Supreme Court of Appeal have exited for two centuries They contain all of the important ancients and modern collections In spite of the prestige which shelters these institutions they suffer from many problems an insufficient integration within these institutions and an isolation from other repositories of documentation nonexistent or insufficient relationships with external documentation networks important collections wich are under utilised or remain entirely unknown to the researcher KEY WORDS library supreme Court of Appeal State Conncil clerc documentation service structure conservation SOMMAIRE R sum A S raCt e rca ten eee 1 Avant propos A ane dattes tee sat R ere 5 Remerciements miis ita ee cg 7 o o i terser eetere teeteneeenserentetrertre nternet 8 PREMIERE PARTIE 1 LE CONSEIL D ETAT 4 1 HIStOriquUe nenene nnn nn nenen nnen unnn nn 10 1 2 Mission et organisation du Conseil d Etat 10 1 3 Visite dans les services et entretiens 1 1 4 Organisation documentaire du Conseil d Etat 12 1 4 1 les services de documentation 13 1 4 2 le service de presse 13 1 4 3 le service informatique 13 4 4
2. 5 quai de l Horloge PARIS t l 44 32 64 38 COUR DE CASSATION Bibliotheque Le Conservateur Jeudi 11 septembre Matin Mlle Kervistin d pouillement du courrier et bulletinage des p ridodiques Mme Cordier M Kon temps libre pour la r daction de son m moire Apr s midi Mlle Kervistin catalogage et indexation des microfiches des th ses M Fourny M Kon livres anciens catalogues restauration expositions Mlle Tillier Vendredi 12 septembre Matin Mlle Kervistin d pouillement du courrier et bulletinage des p ridodiques Mme Cordier M Kon temps libre pour la r daction de son m moire Apr s midi Mile Kervistin catalogage et indexation des microfiches des th ses M Fourny M Kon synth se de son stage la biblioth que claircissements sur des questions diverses qui seront expos es dans son m moire Mlle Tillier 5 quai de l Horloge PARIS t l 44 32 64 38 Le Conservateur COUR DE CASSATION Bibliotheque PROGRAMME DE LA SEMAINE DU 8 AU 13 SEPTEMBRE Mile Kervistin magasinier sp cialis stagiaire nomm e compter du 1er septembre 1997 M Kon l ve de l Enssib en stage du ler au 19 septembre 1997 Lundi 8 septembre Matin Apr s midi Mlle Kervistin participation la r organisation des collections dans le grand magasin et au nettoyage des ouvrages Mme Lambert et Mme Rivi re M Kon synth se de la visite des greffe
3. accueil et installation de Mlle Kervistin laisser passer service des traitements M Foumy M Kon greffe des pourvois avec repr sentation obligatoire Apr s midi Mlle Kervistin et M Kon visite de la cour pr sentation des chambres Mile Badja Mlle Camin pr sentation des locaux de la biblioth que salle de lecture salle Tronchet magasins Mlle Badja Mlle Camin collections du Bulletin des arr ts de la Cour de cassation Mlle Badja Mlle Camin _ P riodiques et ouvrages anciens manuscrits collections iconographiques Mme Lambert Madame Rivi reRivi re principes du rangement des collections probl mes de conservation Mme Lambert Mme Rivi re Mardi 2 septembre Matin Mlle Kervistin pr sentation de ses activit s par Mme Lambert M Kon greffe des pourvois sans repr sentation Apr s midi Mlle Kervistin et M Kon bulletinage des p riodiques d pouillement du courrier pr sentation du classement des ouvrages dans la salle de lecture et des catalogues sur fiches accueil des lecteurs Mme Cordier Mercredi 3 septembre Matin Apr s midi Mlle Kervistin pr sentation de leurs activit s communes par Mlle Badja et Mlle Camin M Kon commission d indemnisation commission de r vision Mlle Kervistin et M Kon dossiers de loi intercalation des publications a feuillets mobiles journaux officiels sur microfiches CD Rom Mme Cordier
4. me si cle 30000 ouvrages post rieurs 1900 Les collections contemporaines couvrent la totalit des diff rents domaines du droit fran ais et le droit des institutions europ ennes 2 2 1 2 Les ressources humaines Le service de la biblioth que compte ce jour 9 personnes le Conservateur un biblioth caire adjoint une secr taire agent administratif 33 un adjoint administratif principal et un magasinier sp cialis charg s de la salle de lecture un magasinier en chef et deux magasiniers sp cialis s charg s de l quipement et de la manutention un magasinier en chef charg s de l entretien des collections anciennes Rattach la premi re pr sidence de la Cour de Cassation le personnel de cette institution est caract ris par son appartenance a diff rents minist res En effet par deux arr t s pris le 12 juin 1984 la biblioth que de la Cour a t inscrite dans la liste des services techniques et biblioth ques relevant du ministere de l ducation nationale ou d un autre d partement minist riel dans lequel le corps de corps des biblioth caire adjoints et le corps des magasiniers de biblioth que ont vocation servir 2 2 1 3 Les services En raison de la pyramide des emplois un seul biblioth caire adjoint cinq magasiniers et de la pr sence de personnel relevant du minist re de la justice l ensemble du personnel l exception de la secr taire participe aux activit s d accueil d
5. En 1994 la biblioth que aurait acquis pour 87 000 F de codes soit 10 de son budget total Cette situation que nous avons constat e galement la Cour de Cassation r tr cit l offre documentaire et r duit sensiblement les possibilit s d achat diversifi En qualit le Conservateur observe que les acquisitions sont souvent d pourvues de continuit du fait de l absence d une politique g n rale s appuyant sur un document de r f rence 4_ Une charte documentaire par exemple 15 Analyse de la nature des acquisitions monographies Droit francais public et priv 40 Brochures et codes JO 17 Autres brochures 10 Culture g n rale 8 Droit europ en 6 Fonds CE 6 Droit international 5 Dictionnaires et annuaires 4 Th ses 1 Economie 3 Total 100 Le cadre de classement est fond sur des lettres Il a t adopt au Conseil d Etat depuis la seconde guerre mondiale et r git l ensemble des acquisitions de monographies effectu es par le Conseil Ce plan de classement adopt par les autres bibliotheques sp cialis es qui nous re u en stage semble tre le type de classement maison dans les structures documentaires o l essentiel de la documentation rel ve d un m me domaine Le syst me classique de classement du type Dewey ou CDU ne serait pas adapt car la quasi totalit des collections se retrouverait sous une m me rubriq
6. La section du contentieux qui est l organe par lequel il exerce sa fonction de juridiction supr me de l ordre administratif Le syst me judiciaire fran ais comporte deux ensembles ind pendants de juridiction les tribunaux de l ordre judiciaire comprenant tous ceux qui sont plac s sous le contr le de la Cour de Cassation jugent les litiges entre personnes priv es et appliquent les r gles de droit civil commercial du travail etc Ils sont comp tents pour conna tre les crimes d lits et contraventions relevant du droit p nal les juridictions de l ordre administratif dont le Conseil d Etat est l chelon supr me connaissent des litiges de droit publique opposant l administration aux personnes priv es La r partition des comp tences entre ces deux ordres de juridictions peut soulever des difficult s qui sont r solus par le Tribunal des Conflits compos en nombre gal de magistrat de la Cour de Cassation et de membres du 10 1 3 Visites dans les services et entretiens Hormis la biblioth que laquelle nous tions principalement rattach s et Monsieur le Conservateur que nous rencontrions r guli rement pour faire la synth se de nos entretiens nous avons t re us dans plusieurs services du Conseil d Etat et du Conseil Constitutionnel notamment la Section de l int rieur la Section du Contentieux la Section du rapport et des tudes Le service des travaux documentaires suivi d un entretien a
7. a re u sa d nomination actuelle de la loi du 4 ao t 1956 Les missions qui lui sont imparties sont num r es par les articles R 134 18 du Code de l organisation judiciaire Pour ce qui concerne les magistrats un effectif budg taire de dix huit emplois d auditeurs la Cour de Cassation doit permettre de les assumer Dix greffiers en chef le plus souvent titulaires de la ma trise en droit apportent leur concours l ex cution des t ches du service qui plac sous l autorit du Premier Pr sident est dirig par un conseiller Dans une large mesure les activit s du S D E diff rent en fonction de la nature de la juridiction ou de l organisme b n ficiaire de ses prestations Cour de Cassation Juridictions du fond Autres praticiens du Droit qu ils rel vent ou non de l administration 2 2 4 1 Activit s au profit de la Cour de Cassation Pour le compte de la Cour de Cassation le S D E intervient en amont et en aval des arr ts 38 2 2 4 1 1 En amont Il s agit du moins pour les cing chambres civiles non seulement de proc der entre elles la r partition des dossiers l orientation mais surtout de leur apporter une aide a la d cision Quoique fond e sur l ordonnance du Premier Pr sident d finissant les attributions des chambres autres que la chambre criminelle l orientation des affaires ne manque pas d tre souvent d licate Les difficult s rencontr es sont en
8. bases internes au Conseil d Etat la base ARIANE et la base JADE 1 4 3 1 Ariane Cette base contient dans ses fonds nationaux l ensemble des analyses de jurisprudence faites par le centre de documentation depuis 1985 en ce qui concerne le Conseil d Etat les tribunaux administratifs et le Tribunal des conflits depuis 1989 en ce qui concerne les Cours administratives d appel les analyses des articles des revues d pouill es par le centre de documentation ainsi que les r f rences des conclusions publi es dans les revues depuis 1989 Le texte int gral des conclusions d affaires de Section et d Assembl e depuis 1992 le texte int gral des arr ts du Conseil d Etat et de la plupart de ceux du Tribunal des conflits les d cisions du Pr sident de la section du contentieux en mati re de reconduite la fronti re ainsi que certains avis rendus par le Conseil d Etat Ces fonds sont mis jour tous les mois 3 Source plan de classement de la jurisprudence administrative produit par centre de documentation du Conseil d Etat 13 1 4 3 2 Jade La base jade contient l essentiel de la jurisprudence administrative soit pour le Conseil d Etat les grands arr ts ant rieurs a 1967 les arr ts et avis reproduits au Recueil Lebon depuis 1967 ainsi que pour la p riode post rieure 1985 la plupart des in dits Les arr ts rendus sont introduits dans les bases dans les deux mois de leur lecture d f
9. tre successivement consult par le pr sident de la chambre au moment de la distribution des affaires ou son d l gataire le conseiller rapporteur l avocat g n ral et le conseiller doyen Syst matique ce travail d aide la d cision peut tre compl t de mati re ponctuelle propos d une affaire d termin e sur demande de recherche s adress e au S D E par l un ou l autre de ces magistrats de la Cour 2 2 4 1 2 En Aval L obligation d assurer l impression aux fins de publication des d cisions du Tribunal de Cassation tait nonc e lors de l institution de cette juridiction et d s l an V la cr ation de deux bulletins tait d cid e l un int ressant la mati re civile l autre le droit p nal Trois ans plus tard tait per ue l opportunit d ajouter au texte de l arr t une analyse exacte pr sentant la question tranch e c est dire une notice en t te de laquelle figuraient bient t des mots cl s 42 Tout naturellement des sa cr ation par la Loi du 23 juillet 1947 le service du fichier central futur service de documentation et d tudes tait charg de classer sous une s rie unique de rubriques les sommaires des d cisions Tel est sinon lacte de naissance du moins celui de la cons cration officielle de la nomenclature de la Cour da Cassation cet instrument indispensable de recherche documentaire constitue depuis 1947 un catal
10. Conseil d Etat Les d cisions de cette juridiction ont autorit de la chose jug e et ne peuvent faire l objet d aucun recours 11 quelle organisation et quelle fonctionnement souhaiteriez vous pour combler les points d insatisfaction A travers les r ponses recueillies nous avons constat que la biblioth que est tr s peu fr quent e Cette situation est moins li e l organisation de la biblioth que qu aux attributions particuli res et aux besoins souvent sp cifiques des services Pour la pr paration d un rapport annuel ou d un avis demand au Conseil d Etat en raison du th me du rapport ou du domaine pr cis de l avis donner les Conseillers ont recours soit au service des travaux documentaires soit un document acquis sp cialement et susceptible de r pondre ce besoin ponctuel Ils peuvent encore recourir une biblioth que sp cialis e comme la Biblioth que Cujas ou celle des sciences politiques 1 4 L organisation documentaire du Conseil d Etat L organisation documentaire du Conseil d Etat est caract ris e par l existence de quatre services qui de pr s ou de loin remplissent une partie de la fonction documentaire les services de documentions le service de presse le service informatique et la biblioth que 1 4 1 Les services de documentation Ces services sont en fait des structures d tude charg es de r diger a priori les analyses des d cisions de la juridiction administrative On dist
11. ENSSIB n avaient pas con u pour nos coll gues du DPSSIB et nous des modules appropri s une solide formation de base Qu ils en soient ici sinc rement remerci s Introduction Trois 3 grandes institutions fran aises nous ont accueilli dans le cadre de notre stage le Conseil d Etat l institut International d Administration Publique la Cour de Cassation Dans chacune de ces institutions un planning tenant compte de deux imp ratifs a t labor le besoin de nous faire acqu rir la pratique du m tier aupr s des personnes qui l exercent d ja les besoins sp cifiques nos responsabilit s futures notamment la mise en place et la gestion d une structure documentaire Une quatrieme institution la Cour des Comptes dans laquelle nous poursuivrons le stage au mois d octobre ne sera pas prise en compte dans ce m moire la date de la remise de ce travail tant ant rieure la p riode du d roulement de ce dernier stage Bien que notre s jour dans les trois institutions nous ait apport des acquis consid rables de la pratique du m tier de biblioth caire notre analyse se limitera au Conseil d Etat et la Cour de Cassation dont le fonctionnement institutionnel est plus proche de celui de la Cour Supr me de C te d Ivoire notre employeur La premi re partie de notre rapport sera consacr e au Conseil d Etat et la seconde la Cour de Cassation PREMIERE PARTIE Le Conseil d Etat 1 LECONSEIL D ET
12. Lebon destin s a la fois aux membres et aux salles du Conseil 1 4 4 2 La mise disposition des collections Trois outils permettent aux usagers internes et externes de la biblioth que d exploiter les collections les fichiers les salles de lecture les lieux de stockage 18 a Les fichiers Quatre fichiers sont la disposition des utilisateurs le fichier des d cisions contentieux g n ral et fiscal et des avis du Conseil d Etat class selon l ordre du recueil Lebon le fichier de d pouillement des p riodiques re us la Fondation National des Sciences Politiques le fichier des ouvrages de la biblioth que auteurs et anonymes d une part mati re de l autre le fichier des p riodiques re us au Conseil d Etat Cet instrument est tr s peu utilis observe le Conservateur dans son rapport pour des raisons li es une absence g n rale de signal tique En effet ces fichiers sont mal plac s mal claires et d pourvus de mode d emploi b les salles de lecture et de travail La biblioth que du Conseil d Etat pr sente la particularit d tre clat e entre une salle centrale des salles annexes plus ou moins sp cialis es Un ensemble de trois salles la salle des colonnes la salle des quotidiens la salle des p riodiques forme le principal centre de ressource documentaire pr sente 20 000 volumes qui sont cens s constituer l essentiel de la documentation n cessaire aux membres
13. a Monsieur Serge BOUFFANGE Conservateur des biblioth ques responsable de la biblioth que du Conseil d Etat ses collaborateurs et Mile LE FIER DE BRAS du service coop ration et relations internationales pour leurs conseils attentifs tout au long de l encadrement dont nous avons b n fici pendant notre stage dans cette haute juridiction Nous sommes profond ment reconnaissants Monsieur St phane COTTIN informaticien documentaliste et juriste responsable du service de documentation du Conseil Constitutionnel pour la justesse des conseils et la pertinence de ses recommandations qui nous ont t particuli rement pr cieux et qui nous le seront davantage dans l exercice de responsabilit s futures Nos remerciements s adressent tout aussi particuli rement Madame Francine HENRY conservateur des biblioth ques responsable de la biblioth que de l Institut International d Administration Publique ainsi qu ses collaborateurs pour les conditions mat rielles et morales de travail tr s agr ables dans lesquelles nous tions et pour leur participation active l laboration de ce m moire Que Mademoiselle TILLIER conservateur des biblioth ques responsable de la biblioth que de la Cour de Cassation et son quipe trouvent ici l expression de toute notre gratitude pour leur contribution au bon d roulement de notre stage au sein de cette institution Enfin ce travail n aurait jamais pu tre r alis si nos encadreurs de l
14. achats de fourniture et celles li es aux fluides aux telecommunications la reprographie l informatique aux mobiliers la biblioth que marge sur les budgets des servies concern s 22 activit s de la biblioth que par le Conseil et r ciproquement une m connaissance de l activit du Conseil par les services de la biblioth que a M connaissance des activit s men es par la biblioth que La biblioth que appara t comme peu connue du reste du Conseil principalement des services mais aussi des membres y a cela plusieurs raisons le ph nom ne est courant du fait de la complexit des t ches qui pr ludent la mise disposition des documents partie merg e de l iceberg des biblioth ques il est difficile de concevoir que dix personnes travaillent v ritablement dans une biblioth que alors que la moiti seulement est en contact avec le public l loignement g ographique des services de la biblioth que accessible uniquement par un petit escalier en colima on en est une des raisons cela s ajoute un facteur conjoncturel la marginalisation du service En effet le service de la biblioth que et des archives au Conseil d Etat des degr s moindres dans les autres institutions qui nous ont re us en stage sont encore per us comme un service gestionnaire de papier qui enl ve les dossiers dont l utilit ne se fait plus sentir et qui ordonne des livres sur des tag res Cette vis
15. allou e pr cise l article 149 1 par d cision d une commission qui statue souverainement 2 1 2 5 2 Organisation S agissant de l organisation de la Commission d indemnisation l article R 40 3 dispose que parmi les magistrats d sign s pour composer la Commission le bureau de la Cour de cassation d signe celui qui est charg d en exercer la pr sidence ainsi que son suppl ant pour la dur e de l ann e judiciaire Si un magistrat d sign cesse de faire partie de la Commission d part la retraite par exemple il est proc d a son remplacement qui produit effet jusqu l expiration de l ann e en cours Les fonctions de secr tariat et de greffe de la Commission sont remplies par un secr taire du greffe de la Cour de cassation art R 40 4 Les fonctions de minist re public sont remplies par le parquet g n ral pr s la Cour de cassation En l tat actuel de son organisation la Commission des indemnisations en mati re de d tention provisoire est compos e comme suite dans ses deux formations Pr sident Monsieur le Premier Pr sident de la Cour de cassation Titulaires Premi re formation Pr sident un conseiller Pr sident suppl ant un conseiller Un conseiller r f rendaire Deuxi me formation Pr sident un conseiller 31 Pr sident suppl ant un conseiller Un conseiller r f rendaire Membres suppl ants deux conseillers et un conseiller r f rendaire M
16. ancien et organise pour ses membres des visites de biblioth ques prestigieuses 36 Elle est pr sid e par le Premier de la Cour avec pour vices pr sidents le Procureur G n ral le premier avocat g n ral honoraire et l inspecteur g n ral des biblioth ques La tr sorerie est assur e par le Secr taire g n ral de la premi re pr sidence ayant pour adjoint un conseiller r f rendaire Le Secr tariat g n ral de l association est assur par le Conservateur de la biblioth que L int r t que la Cour port aux fonds g r s par la biblioth que travers ces deux structures commission et association peut amener penser que la biblioth que occupe une place de choix au sein de la Cour 2 2 3 La biblioth que au sein de la Cour Comme ses coll gues affect s au service des autres grands corps de l Etat le biblioth caire est un fonctionnaire marginal que l on peut difficilement comparer aux autres personnels Ni magistrat ni employ de bureau il est inclassable mais indispensable car troitement li au destin de l institution En effet si la biblioth que est au service de l institution elle peut tre galement un instrument de prestige Dans l histoire de la biblioth que de la Cour le biblioth caire a longtemps occup un position mal d finie Ses fonctions ont toujours fait de lui un personnage part Les premiers biblioth caires de la Cour Malherbe nomm la Cour le 24 juillet 1800 et Lebret
17. du Conseil dans l exercice de leurs activit s Il s agit principalement d usuels de monographies et de p riodiques Deux salles th matiques l une situ e place Valois est consacr e la documentation fiscale et l autre dans la salle d nomm e Bouffandeau vou e la documentation europ enne les principaux usuels quelques monographies et la jurisprudence de la Cour de justice des Communaut s europ ennes La salle Parodi est cens e combiner elle aussi une salle de travail et une salle de documentation Tr s utilis e par les usagers de la biblioth que cette salle est inadapt e au stockage de documents Faute d tag res en nombre suffisant les volumes s entassent s y m langent et deviennent inutilisables 19 A ces salles il convient d ajouter la biblioth que des commissaires du gouvernement le points de documentation des salles de s ance et d instruction la documentation dans les services c Les lieux de stockage A l clatement des salles de travail r pond la dispersion des espaces de stockage La Soupente situ e au 2 me tage abrite le fonds historique et les p riodiques anciens La cave dite des 30 000 conserve la majorit de la s rie Belles Lettres 4 4 4 3 Les ressources humaines Le service charg de la gestion de la biblioth que et des archives du Conseil compte dix emplois budg taires un personnel scientifique des biblioth ques le Conservateur tro
18. effet nombreuses et d origines tr s vari es en premier lieu comme il en est ainsi pour toute op ration de classement il existe dans la d limitation des attributions des chambres civiles telle que d finie par le Premier Pr sident des rubriques fronti res par exemple celles qui conduisent analyser le caract re civil ou commercial d un contrat vente cautionnement ou encore v rifier la qualit de commer ant des parties une convention ensuite les demandeurs au pourvoi proposent tr s g n ralement soit plusieurs moyens de cassation soit en cas de moyen unique plusieurs branches de sorte qu il est n cessaire de distinguer parmi les griefs pr sent s celui ou ceux qui paraissant pr pond rant s ou d terminant s doit ou doivent emporter le choix de la chambre destinataire du dossier consid r enfin lorsqu il y a distorsion entre le fond du contentieux et la nature juridique du ou des moyen s de cassation soutenu s notamment s il s agit de grief s tenant la r gularit de la proc dure il convient d appr cier leur valeur et leur importance susceptibles si elles sont v rifi es d avoir pour r sultat l attribution du dossier la deuxi me chambre civile sp cialis e en mati re proc durale 2 A V gard de la chambre criminelle le r le tenu par le S D E est en l tat relativement limit puisqu exclusivement orient vers la publication des d cisions rendues en mati re
19. es selon l ch ancier suivant Tables civiles 3 tomes O Tome I absence contrat de travail d j publi O Tome Il contrat judiciaire mutualit sortie de presse f vrier mars 1994 O Tome III nantissement warrant sortie de presse courant juin juillet 1994 Prix de souscription pour les 3 tomes broch s et reli s qui ne peuvent tre vendus s par ment 3000 F Tables p nales 2 tomes O Tome I lettres A E sortie de presse mars 1994 O Tome II lettres F W sortie de presse juin juillet 1994 Prix de souscription pour les 2 tomes qui ne peuvent tre vendus s par ment 1 200 F ee nt VON nie US nes a a EN Ve SU A SE NO DE SU i M ME NE M LUN MS NE nn MN DE DE a A M M A MON M ER US NON A AU se MS ND DS EY mi a aS BON DE SOUSCRIPTION retourner au Journal officiel 26 rue Desaix 75727 PARIS CEDEX 15 OUI je souhaite recevoir exemplaire s des OUI je souhaite recevoir exemplaire s des 3 tomes broch s et reli s des Tables Analytiques 2 tomes broch s et reli s des Tables Analytiques Quinquennales Civiles au prix de 3 000 F Quinquennales P nales au prix de 1 200 F AAA sernenns Ras Code postal i seneceters VIe ns ne men A E A cr A Ci joint mon r glement par ch que postal ou bancaire l ordre du Journal officiel Signature Date Prix non assujetti la T V A 83 2
20. p nale 13 Tous les dossiers avec ou sans repr sentation obligatoire destin s aux chambres civiles ne sont pas transmis par le greffe de la Cour au S D E En effet sont adress es directement aux chambres d une part des proc dures relatives des contentieux tr s bien circonscrits expropriation lections par exemple d autre part des pourvois manifestement irr guliers aboutissant des d cision d irrecevabilit ou de d ch ance 39 En d pit de la r elle complexit de cette t che les propositions faites en ce domaine par le S D E aux chambres civiles sont agr es dans la quasi totalit des cas Le r sultat de l orientation est mat rialis par l application chaque proc dure d un code qui correspondant a la mati re retenue et impliquant le choix de la chambre destinataire est m moris informatiquement Indispensable comme d j indiqu l orientation des proc dures l analyse des moyens de cassation soutenus repr sente aussi l amorce du travail d aide la d cision dont le S D E a la charge Ainsi que l noncait un Premier Pr sident 18 pour all ger autant que possible le fardeau impos aux magistrats de la Cour et faciliter l instruction des dossiers il convient non seulement de conna tre le contenu des pourvois mais aussi de se pr munir contre les risques de contrari t de jurisprudence et cette fin rapprocher les dossiers de m me na
21. rable de la pratique du m tier nous a permis de comprendre que la th orie enseign e dans les tablissements de formation sont d une application difficile sur le terrain La gestion d une structure documentaire appelle remise constante en cause du syst me en place pour corriger les dysfonctionnements de m me l analyse des nouveaux besoins pour une meilleure adaptation de la structure au besoins actuelles des usagers s impose 47 BIBLIOGRAPHIE CODES code p nal Paris d Dalloz 1997 code proc dure p nale Paris d Dalloz 1997 code civil Paris d Dalloz 1997 code de proc dure civile Paris d Dalloz code de l organisation judiciaire Paris d Dalloz 1997 code administratif Paris d Dalloz 1997 DICTIONNAIRES ET LEXIQUES CORNU G le vocabulaire juridique Paris PUF collection Monchretien EDITION NATIONALE ADMINISTRATIVE ET JUDICIAIRE Dictionnaire des comp tences de juridictions fran aises OUVRAGES GENERAUX KERNALEGUEN F Institutions judiciaires Paris litec 1994 VINCENT J La justice et ses institutions Paris Pr cis dalloz STEFFANI BOULOC Proc dure p nale Paris Pr cis dalloz VINCENT G Proc dure civile Paris BUFFELAN J P Informatique documentaire Edition de l espace europ en LEVASSEUR G Droit p nal g n ral et proc dure p nale Georges Levasseur Albert Chavane Jean Montreuil 11 d Paris Sirey 1994 371 p
22. s de 250 collections de Lebon dont 200 sont destin es aux membres du Conseil et 44 aux diff rentes salles les distributions il s agit la fois de la distribution des quotidiens des JO des revues en plusieurs exemplaires AJDA RFDA de la distribution des codes Chapus et Odent aux nouveaux membres du Conseil En salle renseignements et communication des documents situ s en magasins entretien des photocopieurs entretien du t l copieur et distribution des t l copies L exercice de plusieurs de ces activit s qui ne rel ve pas objectivement des attributions de la biblioth que d tourne le personnel de leurs activit s premi res d orientation de renseignement de communication des documents acquis et conserv s par la biblioth que d acc s la documentation ext rieure 1 4 4 4 Le budget de la biblioth que Le budget du service de la biblioth que et des archives du Conseil d Etat s levait en 1996 hors gel et ventuels annulations de 1 000 000 F Ce budget pr sente trois caract ristiques c est un budget grev de lourdes d penses fixes qui ne laisse qu une marge de manoeuvre tr s troite marge que r duisent encore les conditions commerciales des fournisseurs 21 1 4 4 4 1 Un budget grev par de lourdes d penses fixes Un tel budget li uniquement aux d penses documentaires n est pas n gligeable pour une biblioth que de la taille de celle du Conseil d Etat mais dans la prati
23. 10 h 30 Entretien avec M CLERET Attach principal d administration au Service des travaux documentaires 14h Assistance la s ance de la 4 1 re sous sections Salle du content eux Mardi 17 juin 11k Entretien avec M GENTOT Pr sident de la section du contentieux Mercredi 18 juin 10h 30 Entretien avec M COTTIN Biblioth caire au Conseil Constitutionnel 2 rue Montpensier Paris ler T l 01 40 15 30 00 14h i Assistance la s ance de la 5 3e sous sections Salle du contentieux Pace du Bleis Royal 75100 Paris Cedez T 40208000 Fileeple 40208360 Jeudi 19 juin 14 h 30 Vendredi 20 juin 15h Lundi 23 juin 15h Mardi 24 juin 10h Assistance la s ance de l Assembl e G n rale Salle d Assembl e g n rale Entretien avec M THERY Pr sident de la section du rapport et des tudes Entretien avec M OUARDES Secr taire de la Section de l Int rieur Entretien avec M BEAL Secr taire adjoint du contentieux suivi d un entretien avec Mme FLAMENCOURT Responsable du greffe et d un entretien avec Melle BUROLLAUD Responsable du service des analyses Le Conservateur COUR DE CASSATION Bibliotheque PREGRAMME DE LA SEMAINE DU 1ER AU 5 SEPTEMBRE Mlle Kervistin magasinier sp cialis stagiaire nomm e compter du ler septembre1997 M Kon l ve de l Enssib en stage du ler au 19 septembre 1997 Lundi 1er septembre Matin
24. 15 006 COUR DE CASSATION o Paris le 17 juin 1996 sica 2 imienin el Cos JL CM 573 AIDE A LA DECISION MEMOIRE INFORMATISEE DES MOYENS STATISTIQUES SUR LA BASE MISTRAL au ler juin 1996 Pour 40574 pourvois toutes chambres confondues mem ome m am mm m e e a e e a aa ne m met a e a a a e e ae e O O E O O ee ee me ee me ame Nombre de i maillons diff rents 36 767 rapprochements diff rents 7 667 regroupements diff rents 4 628 donn es de jurisprudence apr s suppression des pourvois termin s en 1991 Source C T I de Versailles Melle DENERI l Jean LEONNET COUR DE CASSATION Paris le 15 juin 1996 E E SCZ JL CM 237 411 ANNEES 1994 1995 ARRETS PUBLIES AUX BULLETINS et ARRETS DIFFUSES sur la B D J CASSATION Arr ts Diffus s non retenus par la base CASS Arr ts Publi s Totaux INCA Formation Assembl es pl ni res Chambres mixtes Chambres civiles Premi re civile Deuxi me civile Troisi me civile Commerciale Sociale Chambre criminelle TOTAUX DES DECISIONS PUBLIEES 1994 os 1607 Civ 428 Crim 2035 1995 ns 1830 Civ 404 Crim 2234 TOTAUX DES ARRETS DIFFUSES 1994 3432 Civ 620 Crim 4252 1998 Jane 3156 Civ 708 Crfm 3864 AVIS
25. 3 1 base de donn es ARIANE 13 1 4 3 2 base de donn es JADE 14 4 4 4 la biblioth que eer 14 1 4 4 1 les collections et les services 16 1 4 4 1 1 nature des collections 16 1 4 4 1 2 les Services 18 1 4 4 2 la mise disposition 18 1 4 4 3 les ressources humaines 20 1 4 4 4 le budget de la biblioth que 21 1 4 4 4 1 un budget grev par de lourdes d penses fixes 22 1 4 4 4 2 une marge de manoeuvre tr s troite 22 1 4 4 4 3 une marge de manoeuvre r duite par les conditions peu favorables des fOUrNISSeEUTS sicher tees 22 1 4 4 5 la biblioth que au sein et l ext rieur du Conseil eii rd 22 1 4 4 5 1 au sein du Conseil 23 a m connaissance des activit s men es par la biblioth que 23 b m connaissance des activit s du Conseil par la biblioth que 1 4 4 5 2 les relations avec le r seau documentaire ext rieur 24 DEUXIEME PARTIE 2 LA COUR DE CASSATION 2 1 Pr sentation de la COUFr ssse 26 2 1 1 les attributions de la COUT 27 2 4 2 A ele ant 27 2 1 2 7 O A a oes 27 2 1 2 2 le parquet g n ral 27 2 1 2 3 greffe des pourvois avec repr sentation obligatoire 28 2 1 2 3 1 attribution 28 2 1 2 3 2 organisation 28 2 1 2 3 3 fonctionnement 29 2 1 2 4 greffe des pourvois sans repr sentation obligatoire 29 2 1 2 4 1 organisation 29 2 1 2 4 2 quelques types
26. 4268 CONSULTATION SUR PLACE PRET PEB OUI NON NON E N S S B ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES SCIENCES DE L INFORMATION ET DES BIBLIOTHEQUES DPSSIB Dipl me Professionnel Sup rieur en Sciences ce l information et des biblioth ques Rapport de stage pr sent par KONE MAMADOU sous a direction de 4 Mr Serges BOUFFANGE Conservateur de la biblioth que cu Conseil d Etat etde lo 2 Mile Annick TIL JER Conservateur de la biblioth que de Cour de Cassation BIBLIOTHEQUE DE L ENSSIB 1996 1997 E N S S I B ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES SCIENCES DE L INFORMATION ET DES BIBLIOTHEQUES DPSSIB Dipl me Professionnel Sup rieur en Sciences de l information et des biblioth ques Rapport de stage pr sent par KONE MAMADOU rb ane sous la direction de 1 Mr Serges BOUFFANGE Conservateur de la biblioth que du Conseil d Etat et de 2 Mile Annick TILLIER Conservateur de la biblioth que de Cour de Cassation AGA 1996 1997 DPS F A RESUME La biblioth que du Conseil d Etat et celle de la Cour de Cassation existent depuis deux si cles Elles renferment toutes d importants fonds anciens et modernes Malgr le prestige des institutions qui les abritent elles souffrent de plusieurs maux une insuffisante int gration dans ces institutions et une coupure des autres structures internes des relations inexistantes ou insuffisantes avec le r seau documentaire ext rieur
27. AT Le programme de stage mise en place pendant notre s jour au Conseil d Etat s est av r tres instructif eu gard l historique aux missions et l organisation de cette institution Il l tait encore davantage s agissant de l organisation et du fonctionnement de sa biblioth que 1 1 Historique Le Conseil d Etat trouve son origine dans le Conseil du Roi de l Ancien R gime qui dans ses diverses subdivisions exer ait d j des t ches administratives et quelques fonctions contentieuses Dans sa forme actuelle le Conseil d Etat a t cr par la loi du 22 Frimaire An VII 15 d cembre 1799 Tr s li e Napol on qui elle doit son prestige cette institution sujette de nombreuses menaces de disparition chaque nouveau pouvoir lui reprochant son troite collaboration avec le pr c dent a su r sister pour ne conna tre une stabilit qu partir de la loi du 24 mai 1872 Depuis le 21 novembre 1875 cette institution est d finitivement install e au Palais Royal son si ge actuel 4 2 Missions et Organisation du Conseil d Etat Le Conseil est la fois conseiller juridique du gouvernement et juge de l administration ll a aussi une fonction d tude et de rapport Pour assurer cette triple fonction il est organis en plusieurs sections Cinq 5 sections administratives par lesquelles il exerce son r le purement consultatif de conseiller du gouvernement ainsi que sa mission de rapports et d tudes
28. Cassation est comp tente en mati re civile commerciale financi re conomique sociale et p nale Ces diff rents domaines de comp tence sont repartis entre des formations de la Cour organis es en chambres 2 1 2 Organisation On distingue dans l organisation de la Cour le si ge pr sid par le Premier Pr sident de la Cour de Cassation et le Parquet g n ral dirig par le Procureur G n ral 2 1 2 1 Le si ge Le si ge compte pr s de cinquante personnes hormis le personnel des greffes civils le Premier Pr sident six D l gu s du Premier Pr sident sont charg s d examiner les requ tes fond es sur l article 1009 1 du nouveau code de proc dure civile le secr tariat g n ral de la premi re pr sidence le service administratif le service de gestion financi re et le service int rieur de la Cour le service des traitements le service d exploitation informatique et bureautique le service de la refonte des applications informatiques les gardes r publicains les huissiers le club 2 1 2 2 Le parquet g n ral Le parquet g n ral comprend environ 32 personnes le Procureur G n ral le Premier Avocat g n ral 9 Voir annexe relative aux attributions des chambres de la Cour de Cassation autres que la chambre criminelle 27 le secr tariat g n ral le greffier en chef le service g n ral le service p nal le service civil les huissi
29. LAUBADERE Andr de Trait de droit administratif Tome 1 13e d Paris LGDJ 1994 975p 23 cm FRANCE Conseil d Etat Jurisprudence du Conseil d Etat Paris la documentation Fran aise 1994 55 p AUCOC L on Le Conseil d Etat avant et depuis 1789 Paris Imprimerie Nationale p 345 ESCOUPE P Les grands corps de l Etat Paris PUF 1971 LETOURNEUR Maxime BAUCHET Jacqueline MERIC Jean Le Conseil d Etat et les Tribunaux administratifs Paris d Armand COLLIN 1970 Collection U PICCA G COBERT L La Cour de Cassation Paris PUF 1986 126 p n 2282 TREFFEL Jacques Les centres de documentations et les nouvelles technologies de l information PARIS Documentation francais 1994 371 p ASSOCIATION DES BIBLIOTHECAIRES FRANCAIS Le m tier de biblioth caire d cercle de la librairie 519 p BROCHURES ARTICLES ET TEXTES DE LOI Bicentenaire de la Cour de Cassation Paris La documentation frangaise 1997 Annuaire de la Cour de Cassation Paris Documentation fran aise 1991 Incendie de la Cour de Cassation nouveaux d tails Gazette des 48 tribunaux 1871 pp 237 238 Le tribunal et la Cour de Cassation 1790 a 1990 Volume jubilaire Paris Litec 1990 LAURENCE annie Gestion d un service de documentation 1990 ouvrage interne de la bib de l A P BOUFFANGE Serge La fonction documentaire au Consell d Etat MISSONNIER B Biblioth que et biblioth caire
30. RA deed aS Se ea ee ead 1994 25 1995 15 Ordonnances 1994 ss 27 1995 xx 33 Tribunal des Conflits 1994 16 a 1995 16 Jean L onnet COUR DE CASSATION a Paris le 11 juin 1996 Bruise de ET D A JL CM 133 411 SITUATION BASES CASS et DIVA du C N 1 J EUROPEENNE DE DONNEES AU 31 12 1995 Nombre d arr ts BASES Publi s Diffus s TOTAL en cs musee ee ou me om en em mn eo me one ue nus one me mue on ou mue me ee ce me ne me en ou en ne en em me me em eri e Base CASS 97 868 53 639 151 507 Chambre criminelle 12 967 11 052 24 019 Chambres civiles 84 901 42 587 127 488 Base DIVA Cour de Cassation S D E Fiches auteurs ean LEONNET Diffusion tous auditeurs et greffiers en chef Par s E at f fe rs NEA nc Se w Ta CONSEIL D ETAT Cellule de coop ration internationale ACCUEIL AU CONSEIL D ETAT de M Mamadou KONE Auditeur la Cour supr me d Abidjan C te d Ivoire tudiant l Ecole nationale sup rieure des sciences de l information et des biblioth ques Programme en stage du 2 au 28 juin 1997 la Biblioth que Vendredi 13 juin 14h Assistance A la s ance de la 2 6e sous sections Salle du contentieux 18 h Entretien avec M MANDELKERN Pr sident de la Section de l Int rieur f A y AV Evry tj Lundi 16 juin
31. T en vue d une harmonisation et d une coh rence des actions entreprises au titre de la restructuration documentaire et informatique de la Cour Supr me En ce qui concerne le calendrier des travaux de l tude pr alable les participants la s ance de travail ont convenu ce qui suit a laboration et signature d un convention des le 30 septembre 1997 au plus tard entre la Cour Supr me et l Agence de la F rancophonie b r alisation des tudes pr alable d s la premi re semaine du mois de novembre 1997 c D p t du document final relatif l tude pr alable le 31 janvier 1998 au plus tard Fait Paris le 25 Juillet 1997 KONE MAMADOU Copie M Zalinski AF DGCJ MM Vignacq et Barbier Wiesser minist de la Coop Mme Henry et Mlle Boisier ITAP MM le Pr sident de la C S RCI et VE BOUA Mme DU FRESNEL Mme Barth l my CEAN
32. arfaite harmonie entre ses diverses formations de jugement chambres sections ou divisions de chambres de m me il se r v le imp ratif d op rer entre les dossiers un tri judicieux de fa on r duire les d lais d instruction tout le moins d viter que ceux ci ne s allongent exag r ment par l effet d un contentieux de masse de plus en plus difficile ma triser Pour r aliser l objectif ainsi d crit le S D E ne peut utiliser les m thodes manuelles qui eussent t insuffisantes compte tenu de l importance num rique des documents consulter Seule la mise en m moire automatis e c est dire g r e par ordinateur de l analyse faite par le S D E des griefs port s contre les d cisions attaqu es permet d obtenir l efficacit indispensable une correcte identification des dossiers rapprocher en fonction de crit res juridiques Il va de soi que pour tre performante cette m moire automatis e suppose le respect de certaines r gles d analyse il est n cessaire que la formation d un probl me juridique pr cis soit effectu e puis m moris e selon une norme pr tablie La Cour de Cassation disposant depuis 1947 d une nomenclature destin e faciliter l identification des arr ts il est apparu exp dient d utiliser pour la mise en m moire des moyens de cassation ce m me outil de recherche documentaire dont la structure sera ult rieurement d crite Cette m moi
33. ati res trait es Quel est le sens en effet d une subdivision consacr e la fois aux dommages de guerre aux pensions et l enseignement 17 peu coh rent dans la pratique trop chronologique et insuffisamment th matique l int rieur des panneaux les volumes sont rang s dans un ordre chronologique d arriv e au Conseil deux ditions successives d un m me ouvrage se trouvent parfois loign es de plusieurs niveaux trop unificateur il impose pour tous les sujets le m me m trage lin aire disponible cette contrainte a entra n abandonner la lettre B au profit des mati res fiscales C 1 4 4 1 2 Les services sa mission de base la collecte et la mise disposition de documents dans les salles la biblioth que du Conseil d Etat ajoute une s rie de services peu connus ou reconnus pour la plupart mais qui mobilisent une part non n gligeable de l nergie du service Certaines rel vent du fonctionnement normal d une biblioth que les recherches bibliographiques le pr t entre biblioth ques les achats d urgence D autres sont sp cifiques au Conseil courses en biblioth ques ou en librairie abonnements et distributions de p riodiques pour les sections et les services achats et distribution d ouvrages pour les membres du Conseil Chapus Odent certains codes dans les services instruments de travail le Bottin la gestion de 250 collections du recueil
34. d affaires dispens es de la repr sentation obligatoire 30 2 1 2 4 2 fonctionnement 30 2 1 2 5 commission d indemnisation en mati re de d tention pr ventive 30 2 1 2 5 1 attributions 30 2 1 2 5 2 organisation its 31 2 1 2 5 3 fonctionnement 32 2 2 la biblioth que de Cour 32 2 2 14 OLAS AO ii ica 33 2 2 1 1 les collections 33 2 2 1 2 Les ressources humaines 33 2 2 1 3 les services 34 2 2 2 fonctionnement 35 2 2 2 4 le DUO sia io dla 35 2 2 2 2 la commission de la bibliotheque et de la sauvegarde des fonds ANCIENS einen ones 36 2 2 2 3 Association pour la sauvegarde des livres de la biblioth que de la Cour 36 2 2 3 la biblioth que au sein de la Cour 37 2 2 4 le service de documentation 38 2 2 4 1 activit au profit de la Cour 39 2 2 4 1 1 en 11109 ee 39 2 2 4 1 2 en aval 42 2 2 4 2 activit s au profit des autres b n ficiaires 46 2 2 4 2 1 les juridictions du fond 46 2 2 4 2 2 les autres praticiens du droit 47 CONCLUSION sscccssscsnscessssersscesescessrnscsssecesecessarsassnensnresanecsusseeseanensesenss 47 Annexes annexe annexe annexe annexe 1 Bon de commande des arr ts de la Cour 2 Les statistiques du Service de la documentation et des Etudes 3 Planning du d roulement du stage au Conseil d Etat et la Cour de ca
35. de la Cour de Cassation M moire de DCB Enssib 1992 LE CONSEIL D ETAT Organisation r le et m thode de travail Paris Bureau d information du public du Conseil d Etat 1987 D cret n 63 766 du 30 juillet 1963 relatif l organisation et fonctionnement du Conseil d Etat Cdroms et Bases de donn es consult s Bases interne la Cour de Cassation NOMOS civil 1 civil 2 p nal Base interne au Conseil d Etat Ariane Jade 49 ANNEXES SERVICE DU PREMIER MINISTRE JOURNAUX OFFICIELS 26 rue Desaix 75727 PARIS CEDEX 15 T l 16 1 40 58 77 77 LES ARR TS DE LA COUR DE CASSATION Les bulletins des arr ts de la Cour de Cassation sont depuis 1986 imprim s et diffus s exclusivement par la Direction des Journaux officiels Chaque num ro comporte un index alphab tique Les bulletins sont disponibles sur abonnement Pour vous abonner compl tez le bon ci dessous et adressez le la Direction des Journaux officiels service Diffusion Promotion 26 rue Desaix 75727 PARIS CEDEX 15 Le BON DE COMMANDE A anni tintin or inst Hasta ne Num ro et rUe AA A daeussassnasdesectvsenatereseascsscssctavessiede donne abrace ion Code postal arises A O dt TARIFS 1996 Forfait frais exp dition M tropole Outre Mer Etranger Abonnements d un an cochez la ou les cases de votre choix O Arr ts civils parution mensuelle ccccscscseseessssssesecsscssesss
36. docu mentaire et convenir au besoin d un calendrier des tapes futures de l volution dudit dossier Le repr sentant de la Cour Supr me a rappel que la haute juridiction ivoirienne qu il repr sente projette la cr ation en son sein d une structure documentaire comprenant une biblioth que centrale une centre de documentation des unit s documentaires aupr s de chacune des trois chambres de la Cour la mise en place d une banque de donn es utilisant les nouvelles technologies de l information Dans le cadre de ce projet la Cour Supr me a sollicit le concours de l Agence de la Francophonie pour le financement des tudes pr alables la r alisation de la structure envisag e La Cour Supr me de C te d Ivoire a par ailleurs sollicit le Minist re de la coop ration pour la formation du futur responsable de la structure documentaire ainsi que deux autres agents appel s servir sous son autorit Apr s ce pr alable Monsieur VE BOUA s est pr occup de savoir l tat d avance ment actuelle de ce dossier R pondant aux pr occupations du repr sentant de la Cour Supr me Monsieur Zalinski de l Agence de la Francophonie a indiqu que Le projet pr sent par la Cour Supr me a t agr e par I Agence de la Francophonie L Agence de la Francophonie a accept de financer sur son programme de 1997 la r alisation de l tude pr alable pour un montant total de cent vingt m
37. e CASS lorsqu ils ne figurent pas aux bulletins b n ficient d un enrichissement r duit puisque limit un simple titre d ailleurs court sans sommaire ni pr c dent jurisprudentiel La base CASS qui la diff rence des deux bulletins des arr ts rassemble les mati res civile et p nale contient des r f rences doctrinales commentaires et notes que ne mentionnent pas les bulletins des arr ts Si le S D E prend ainsi une tr s large part aux travaux pr alables la r alisation de chacun des deux principaux supports de diffusion des arr ts de la Cour il est encore responsable d autre publications ayant le m me objet savoir Le bulletin d information de la Cour de Cassation bimensuel sur lequel figurent de nombreux sommaires des arr ts de la Cour mais aussi quelques d cisions en texte int gral accompagn es de rapports de conseillers ou de conclusions d avocats g n raux le bulletin du droit du travail trimestriel regroupant selon les m mes modalit s les arr ts de la chambre sociale Les tables p riodiques qui civile ou p nale sont maintenant quinquennales les derni res parues int ressant la p riode 1980 1984 Loin d tre une simple compilation des index mensuels ou annuels ces tables qui sont le r sultat d un effort approfondi de synth se sans qu il soit possible de 2 Art 131 17 du Code de l organisation judiciaire se d partir d un
38. e renseignement et de recherche des documents dans la salle de lecture de la bibliotheque Les acquisitions la gestion du budget l organisation du travail la pr paration des dossiers et des expositions rel ve de la comp tence du conservateur Le biblioth caire adjoint est charg du catalogage de la cotation de l inventaire de l indexation et de l inscription l inventaire des ouvrages de la biblioth que Pour le catalogage des nombreux ouvrages du 19 si cle qui n ont pas encore t trait s ainsi que pour la catalogage des th ses sur microfiches le biblioth caire adjiont est aid par deux des magasiniers sp cialis s qui un bon niveau de culture g n rale DEUG N Journal officiel du 21 juillet 1984 34 La Cour a b n fici en 1996 de la pr sence d un l ve de l Ecole des chartes venu y accomplir son service national qui a achev le catalogage des ouvrages anciens En 1997 1998 un second l ve de l Ecole des Chartes accueilli dans les m mes conditions sera charg de compl ter par un index auteur et un index mati re le catalogage des manuscrits qui a t r alis au d but du Xx me si cle 2 2 2 Le fonctionnement Les activit s de la biblioth que sont fort vari es en dehors des t ches traditionnelles li es l acquisition des ouvrages et bulletinage des p riodiques la biblioth que assure en effet la gestion des collections d ouvrages et de p riodiques d pos s dans les
39. effe criminel Apr s midi Mlle Kervistin et M Kon Typologie des collections p riodiques et livres anciens et contemporains th ses brochures codes M Fourny Vendredi 4 septembre Toute la journ e Mlle Kervistin et M Kon Circuit du livre inventaire cotation catalogage indexation M Foumy 5 quai de l Horloge PARIS t l 44 32 64 38 PROJET DE MISE EN PLACE D UNE STRUCTURE DOCUMENTAIRE A LA COUR SUPREME DE COTE D IVOIRE COMPTE RENDU DE SEANCE DE TRAVAIL DATE vendredi 25 juillet 1997 de 15 heure 15 16 heure 45 LIEU si ge de l Agence de la Francophonie Quai Andr Citro n 75015 Paris THEME tat d avancement du projet de cr ation de l unit documentaire de la Cour Supr me de C te d Ivoire changes d informations tablissement de la listes des mtervenants calendrier de la r alisation de l tude pr alable PARTICIPANTS 1 Monsieur Stanislas Zalinski Agence de la Francophonie DGCJ 2 Monsieur VE BOUA Directeur du cabinet du Pr sident de la Cour Supr me de C te d Ivoire coordonnateur du projet 3 Monsieur Kon Mamadou stagiaire futur responsable de structure documentaire A titre introductif et de rappel Monsieur VE BOUA repr sentant la Cour Supr me de C te d Ivoire a indiqu qu il r pond a l invitation de l Agence de la Francophonie pour faire le point de l tat d avancement du dossier relatif la mise en place de la structure
40. ers les gardes r publicains La Cour ainsi compos e est saisie par des pourvois d pos s aupr s des diff rents greffes pour leur mise en tat Trois services ont retenu notre attention le greffe des pourvois avec repr sentation obligatoire celui des pourvois sans repr sentation obligatoire et la Commission d indemnisation pour d tention pr ventive 2 1 2 3 Greffe des pourvois avec repr sentation obligatoire Principe dans les proc dures devant la Cour de Cassation la repr sentation par le minist re d un avocat et obligatoire sauf dans les cas express ment pr vus par la loi art 973 du code de proc dure civile 2 1 2 3 1 Attribution Mise en tat des pourvois pour toutes les affaires dans les quelles la repr sentation par le minist re d un avocat de l ordre des avocats du Conseil d Etat et de la Cour de Cassation est obligatoire 2 1 2 3 2 Organisation Ressources humaines 15 personnes dont un greffier en chef un greffier de 1 grade trois adjoints administratifs neuf agents administratifs et un agent des services techniques R partition du personnel 4 personnes la banque d accueil 10 personnes pour le traitement des dossiers 1 personne pour le d pouillement du courrier 28 2 1 2 3 3 Fonctionnement Le greffe fonctionne selon le syst me dit de verticalisation du travail La banque d accueil re oit les d clarations de pourvoi et les m moires des parties elle accueille renseigne et
41. ille francs 120 000 FF Le minist re de la coop ration a accept de s associer la r alisation de l tude pr alable Cette intervention du minist re de la coop ration dans l tude pr alable sur ses fonds propres permet un red ploiement de l enveloppe budg taire du projet et la prise en compte de l ensemble du volet formation L enveloppe retenu sera reparti comme suit cent mille pour l tude pr alable vingt mille pour la formation Concernant la r alisation de l tude pr alable la soci t M moire et D veloppement Monsieur M BAN a t retenu comme expert pour les aspects immobiliers et budg taires ainsi que l ensemble des questions relatives aux archives de la Cour Supr me Mademoiselle Sylvie Boisier du Minist re de la Coop ration sera charg de l aspect organisation et information de ladite tude La structure documentaire de Cour Supr me sera dot e du logiciel Edibase de la soci t Volt La Cour devra pendre les attaches du CNDJ dot du m me logiciel pour la formation initiale du responsable de son centre de documentation Monsieur Coutreau interviendra ult rieurement pour une formation au perfectionnement Le repr sentant de la Cour Supr me en intervenant de nouveau a salu l implication du Minist re de la Coop ration dans la r alisation de l tude pr alable Il a galement approuv les intervenants retenus ainsi que la r partition des taches entre eu
42. indispensables aux besoins de notre projet et ce dans les plus prestigieuses institutions administratives et judiciaires fran aises savoir le Conseil Constitutionnel l Institut International d Administration Publique la Cour de Cassation et la Cour des Comptes Ce travail est galement le r sultat d une r flexion m rie avec l aide tres appr ci e de nos ma tres de stage et des personnes vers qui ils ont jug opportun de nous orienter pour en savoir davantage Il refl te une tentative de th orisation de l exp rience pratique qu il nous a t donn de vivre dans les Annexe relatif au compte rendu de s ance de travail du 25 07 1997 l Agence de la Francophonie diff rents organismes qui nous ont accueillis Ces exp riences tout en r pondant aux pr occupations de nos responsabilit s futures nous permettent d apporter des claircissements utiles aux notions qui nous ont t enseign es pendant l ann e scolaire Deux des trois institutions au sein desquelles nous avons effectu notre stage et dont l organisation et fonctionnement sont tr s proches de ceux de la Cour Supr me de C te d ivoire retiendront notre attention au titre de ce rapport C est dans ce cadre d une analyse de lorganisation et du fonctionnement des unit s documentaires du Conseil d Etat et de la Cour de Cassation qu il faut replacer ce qui suit REMERCIEMENTS Nous tenons tout particuli rement exprimer notre gratitude
43. ingue le service charg exclusivement des affaires fiscales et celui des affaires administratives Le domaine fiscal est en effet tr s sp cifique et demande des comp tences particuli res D un point de vue purement documentaire le Conseil d Etat poss de un des dispositifs de documentation les plus perfectionn s Deux caract ristiques le distinguent des autres structures documentaires Les utilisateurs sont directement les personnes charg es de la documentation Les rapporteurs et les autres juges du Conseil traitent eux m mes leurs dossiers D coulant de cette premi re caract ristique et malgr la multiplicit et le cloisonnement des services charg s de la documentation les prises de d cision sont effectu es 12 de la mani re la plus directe possible On ne sent pas l information circuler elle est simplement mise disposition 1 4 2 Le service de presse En troite collaboration avec le service informatique ce service est charg de d pouiller analytiquement des p riodiques fran ais et trangers Les analyses se retrouvent sur une base de donn es interrogeable en texte libre 1 4 3 Le service informatique Ce service g re les applications d aide la d cision des magistrats du Conseil Il est compos de praticiens et de techniciens comp tents dans les divers domaines des d cisions pour lesquelles les juges ont recours leurs services Pour la gestion des donn es le centre de documentation utilise deux
44. inist re publique deux avocats g n raux Secr tariat un greffier et un agent administratif 2 1 2 5 3 Fonctionnement La Commission est saisie par voie de requ te dans les 6 mois de la d cision de non lieu de relaxe ou d acquittement devenue d finitive La Commission statue une d cision non motiv e qui n est susceptible d aucun recours de quelque nature que ce soit art 149 2 Le requ rant peut tre entendu sur sa demande et l indemnit allou e est la charge de l Etat L Etat dispose d un recours contre le d nonciateur de mauvaise foi ou le faux t moin par la faute du quel la d tention a t provoqu e ou prolong e Aux cot s de ces acteurs de la circulation de l information documentaire la Cour de Cassation la Biblioth que et le service de la documentation et des tudes assurent l essentiel de la fonction documentaire de l institution 2 2 La biblioth que L histoire de la biblioth que de la Cour de Cassation ne peut tre dissoci e de celle de l institution laquelle elle appartient Cr e quelques ann es peine apr s la Cour de Cassation et empreinte des traces de son pass elle constitue une v ritable m moire de la Cour par la richesse de ses collections et la longue tradition issue de presque deux si cles de fr quentation La biblioth que a c l br son bicentenaire en 1990 Elle a t con ue et organis e en fonction des besoins des magistrats et des fonctionnaires de la Cour Cet
45. initive pour la commission de cassation des pensions les d cisions reprises au Lebon depuis 1967 Cette base contient galement les d cisions des cours administratives d appel celles des tribunaux administratifs et les d cisions du Tribunal des Conflits 1 4 4 La biblioth que A premi re vue il ne serait pas absurde de classer la biblioth que du Conseil d Etat parmi les plus prestigieuse structure documentaire sp cialis e en droit administratif l image du prestige de la haute juridiction administrative qui la renferme Cependant les reformes envisag es les travaux entam s au moment de notre s jour dans cette institution et les observations du Conservateur de cette biblioth que dans son rapport laissent entrevoir quelques malaises En effet depuis une vingtaine d ann es et particuli rement depuis 1991 pr cise le rapport du Conservateur la biblioth que du Conseil d Etat a suscit divers rapports qui tous des degr s divers t moignent par leur nombre et la concordance de leurs observations des difficult s qu prouve le Conseil d Etat faire de sa biblioth que un outil efficace C est la lumi re de certains constats et surtout des observations critiques du Conservateur dans son rapport que nous analyseront l organisation de la biblioth que du Conseil d Etat 14 1 4 4 1 les collections et les services de la biblioth que 4 4 4 1 1 La nature des collections Les collections de la biblioth q
46. ion ext rieure du service traduit particuli rement au Conseil d Etat les ambiguit s et les d fauts d information r ciproques relatifs l activit de la biblioth que b m connaissance de l activit du Conseil par la biblioth que Si le personnel de la biblioth que peut titre individuel avoir connaissance des moindres d tails de la vie du Conseil le service en que tel appara t en retrait par rapport l institution dans son ensemble au secr tariat g n ral et au centre de documentation Les liens avec le secr tariat g n ral doivent tre renforc s pour a titre d exemple permettre la biblioth que de disposer des adresses jour des membres du Conseil dans la perspective d une bonne gestion de la collection Lebon 23 C est paradoxalement avec le centre de documentation et le service des travaux documentaires que les liens paraissent les plus distendus alors m me qu ils auraient d tre particuli rement resserr s Cette situation est encore plus accrue la Cour de Cassation o le service de documentation et des tudes est coup des services de la biblioth que Au Conseil d Etat les exemples ne manquent pour illustrer cette situation les documents produits par le service des travaux documentaires les fascicules sont attribu s de mani re tr s irr guli re la biblioth que il y a manque de concertation sur les produits documentaires communs o compl mentaires de deux services q
47. is agents des corps techniques des biblioth ques biblioth caires adjoints de cat gorie B et six agents administratifs du Conseil d Etat de cat gorie C La moyenne d ge du personnel hors conservateur tait de 50 ans en f vrier 1996 Un seul des trois biblioth caires adjoints est m me d exercer sa fonction avec l autonomie qu elle requiert le second a fait valoir ses droits la retraite en avril 1996 et le troisi me s occupe des archives Les locaux d volus au personnel de la biblioth que souffrent dans leur ensemble d un loignement par rapport aux salles publiques et d une absence de v ritable espace de travail des agents de salle Des t ches nombreuses et complexes relevant pour certaines de l activit normale d un service d archives et d une biblioth que tant pour d autres sp cifiques au Conseil sont r alis es par ce personnel al les activit s normales d une biblioth que se r sument par les entr es s lection commandes le traitement des documents intellectuel jusqu a leur mise en rayon et sur fichier physique quipement et reliure Ttitrage d une subdivion du plan de classement de biblioth que qui couvre les documents de culture g n rale 20 la comptabilit la gestion des p riodiques la gestion des mises a jour b les activit s sp cifiques au Conseil d Etat en service interne la gestion des recueils Lebon La biblioth que a en charge la gestion de pr
48. ivre qui a accept de financer une partie des restaurations d ouvrage anciens la biblioth que dispose galement d environ 150 000 F pour la restauration d ouvrages anciens A la diff rence du Conseil d Etat l association pour la sauvegarde des livres anciens de la biblioth que A S L A B assiste financi rement les activit s de restauration des fonds anciens 2 2 2 2 La Commission de la biblioth que et de la sauvegarde du fonds anciens La Cour de Cassation a institul en 1990 une Commission de magistrats charg s de participer l laboration de la politique documentaire et de faire des propositions pour am liorer le fonctionnement de la biblioth que Elle comprend un pr sident actuellement un premier avocat g n ral honoraire un vice pr sident un conseiller de la Cour six membres tous des conseillers r f rendaires le Conservateur de la biblioth que 2 2 2 3 Association pour la Sauvegarde des Livres de la Biblioth que de la Cour de Cassation Cr e le 10 mai 1993 en application de la loi de 1901 cette association a pour vocation d aider la conservation la pr servation et la valorisation des fonds anciens de la biblioth que Elle est reconnue par la fondation de France Elle a d j permis gr ce aux cotisations de ses adh rants et la collecte de fonds provenant du m c nat la restauration d une cinquantaine d ouvrages pr cieux Elle r alise des expositions destin es faire conna tre le fonds
49. notre attache principale dans diff rents services de traitements de l information notamment les greffes greffe des pourvois avec repr sentation obligatoire greffe des pourvois sans repr sentation obligatoire la commission d indemnisation pour d tention provisoire et la commission de r vision le parquet g n ral et le greffe criminel le service informatique de la Cour le service de documentation et des tudes Pour la synth se de l exp rience pratique v cue la Cour de Cassation le d veloppement qui suit apres une sommaire pr sentation de la Cour 2 1 sera consacr aux services de l institution qui assurent les fonctions documentaires la biblioth que 2 2 et le service de la documentation et des tudes 2 3 2 1 Pr sentation de la Cour de Cassation Cr e par la loi du 27 novembre et celle du 1er d cembre 1790 le Tribunal de Cassation a pris la d nomination de Cour de Cassation aux termes du s natus consulte du 28 Flor al An 12 28 mai 1804 La Cour de Cassation est comp tente pour conna tre des d cisions rendues en dernier ressort par les juridictions de l ordre judiciaire La Cour n examine que les points de droit et non pas les faits dont l appr ciation appartiennent souverainement aux juridictions inf rieures Sa qualit de juge supr me lui conf re les attributions des plus tendues et une organisation cons quente 26 2 1 1 Les attributions de la Cour La Cour de
50. oc dure en mati re lectorale notamment Le contentieux des inscriptions sur les listes lectorales en mati re d lection politique art 996 et suiv du CPC Les lections professionnelles art 999 et suiv du CPC Les d sistements Le redressement civil des surendett s L indemnisation des contamin s du VIH L expropriation pour cause d utilit publique les affaires prud homales etc 2 1 2 4 3 Fonctionnement D s r ception des dossiers des greffes ou secr tariats des juridictions o le pourvoi a t form le dossier est trait v rification des formalit s l gales d ordre public Le greffe s occupe de la notification des pi ces aux parties Une fois en tat le dossier est transmis un fonctionnaire du service de la documentation et des tudes qui proc de au tri pour le remettre en suite au magistrat charg de la suite de la proc dure 2 1 2 5 La Commission d indemnisation en mati re d tention provisoire 2 1 2 5 1 Attributions Aux termes de l article 149 et suiv du code de proc dure p nale une indemnit peut tre accord e la personne ayant fait l objet d une d tention provisoire au cours d une proc dure termin e son gard par une d cision de non lieu de relaxe ou d acquittement devenu d finitive lorsque cette 30 d tention lui a caus un pr judice manifestement anormal et d une particuli re gravit Cette indemnit est
51. ogue permanent ob issant des r gles pr cises dont l application stricte est le gage de sa coh rence les in vitables modifications tant toujours effectu es avec beaucoup de prudence et apr s une r flexion approfondie Pr sent es par ordre alphab tique les rubriques principales 368 civiles et 310 p nales en 1990 qui illustrent dans leur grande majorit les divisions du Droit sont elles m mes fractionn es en sous rubriques leur tour subdivis es aussi loin qu il est possible et n cessaire C est dans cette nomenclature que sont puis s les titres des analyses des arr ts Il s agit d une suite de mots ou d expressions qui allant du g n ral au particulier permettent d identifier le contenu de l information donnant ainsi au chercheur lecteur la possibilit de prendre connaissance avec facilit de la solution d un probl me juridique d termin ou du moins de la lui sugg rer A ce premier l ment de l enrichissement de l arr t s ajoute le sommaire dont la r daction doit tre concise exacte et claire et qui doit refl ter avec pr cision toute l information port e par la d cision Enfin la mention de pr c dent s jurisprudentiel s permet d illustrer sur le s point s de droit tranch s la doctrine de la Cour de Cassation soit que celle ci ait maintenu sa position ant rieure dans le m me sens soit qu elle lait fait voluer rapprocher soit enco
52. on 12 septembre 1800 au 21 f vrier 1829 sont d anciens religieux comme nombre de leur collegues au lendemain de la R volution leur successeurs du 19 me si cle Denevers 1829 Rogron 1867 et Gallien 1868 sont des juristes parfois minents C est partir du dernier quart de si cle que l on verra appara tre des biblioth caires choisis parmi des archivistes pal ographes form s l cole des chartes G belin 1871 Richou 1876 Cazelle 1944 Le biblioth caire de la Cour est rest pendant longtemps un fonctionnaire sous surveillance dont l autonomie tait tout fait limit e Son emploi du temps tait organis en fonction des magistrats Jusqu en 1984 il tait plac sous l autorit d un directeur qui il rendait compte de sa gestion ainsi que de ses projets d achat 37 Aujourd hui la biblioth que de la Cour est rattach a la premi re pr sidence de la Cour Si au demeurant l organisation et le fonctionnement de la biblioth que sont encore empreints de son volution historique espaces et bureaux insuffisants et inadapt s d possessions fr quentes de la biblioth que de ses magasins au profit d autres services le Conservateur est aujourd hui la personne sous la responsabilit effective de laquelle fonctionnent les services de cette structure 2 2 4 Le service de documentation Cr e par la loi du 23 juillet 1947 en tant que Fichier central de jurisprudence le service de documentation et d tudes S D E
53. on diff rente outre les arr ts publi s aux bulletins elle inclut depuis 1987 d autres d cisions choisies pour le compte du C N I J par des magistrats honoraires de la Cour 18 Tous les membres de la chambre criminelle participent la r daction de la notice int ressant l arr t par eux rapport sommaire et m me titre le S D E limitant son intervention l aspect purement technique 19 Art R 131 17 du Code de l organisation judiciaire 2 Ainsi par exemple pour l ann e 1990 sur 14 620 d cisions consid r es comme n tant pas de pure forme 8 060 ont t m moris es dont 2 345 r l vaient de la cat gorie des arr ts destin s la publication 44 Le succ s d audience c est dire de consultation de cette base ne se d ment pas en 1991 7 800 heures soit 60 d augmentation en six ans de 1986 a 1991 Dissemblables quant au nombre des arr ts mentionn s par chacun d eux ces deux supports diff rent encore dans leur pr sentation Seuls les bulletins sont assortis d index mensuels et annuels mati re civile ainsi que d index mensuels et d une table annuelle mati re p nale qui destin s permettre l identification des d cisions concr tisent l application de la nomenclature en incluant non seulement le s titre s plac s en t te de chaque arr t dits principaux mais aussi ceux de r f rence pr c d s d un ast risque Les arr ts m moris s sur la bas
54. oriente les usagers du greffe Les dossiers d pos s sont enregistr s et repartis entre les agents charg s du traitement Par souci d efficacit les dossiers sont transmis aux agents par tranche de num ros Ceux ci v rifient les dossiers la lumi re des articles 975 et suivants du code proc dure civile une fois en tat 19 le dossier transmis au service de la documentation et des tudes SDE pour la suite de la proc dure La d claration du pourvoi porte sous peine d irrecevabilit la signature de l avocat 2 1 2 4 Greffe des pourvois sans repr sentation obligatoire Ce service est charg de la mise en tat des pourvois form s dans les mati res pour lesquelles une disposition sp ciale dispense les parties du minist re d un avocat au Conseil d Etat et la Cour de cassation art 983 du CPC Contrairement aux pourvois avec repr sentation obligatoire pour lesquelles la d claration du pourvoi est faite sous peine d irrecevabilit au greffe de la Cour de cassation les pourvois sans repr sentation obligatoire sont form s au secr tariat ou greffe de la juridiction qui a rendu la d cision attaqu e 2 1 2 4 1 Organisation Ressources humaines 12 personnes dont un greffier de 3 grade neuf agents administratifs animent ce service 10 Accomplissement des formalit s requises par les articles 975 982 du CPC 29 2 1 2 4 2 Quelques types d affaires dispens es de la repr sentation obligatoire La pr
55. que il est grev par des postes d penses fixes qui ont tendance cro tre plus vite que l inflation les p riodiques et ouvrages mettre jour repr sentent frais de reliure compris 80 des d penses 1 4 4 4 2 Une marge de manoeuvre tr s troites La v ritable marge de manoeuvre dont dispose la biblioth que pour acqu rir de la documentation de fa on active est environ de 160 000 F Il convient de relever que les distributions d ouvrages Bottin administratif r pertoire de l administration Chapus codes divers sont imput es sur cette somme A titre de comparaison cet actif est inf rieur de moiti celui des biblioth ques comparables notamment la Cour de Cassation o le taux est de 54 1 4 4 4 3 une marge r duite par des conditions peu favorables des fournisseurs En f vrier 1996 les conditions commerciales consenties la biblioth que par ses principaux libraires taient environ de 10 ce qui est nettement inf rieur la moyenne constat e g n ralement 17 en dessous du prix public de vente 1 4 4 5 La biblioth que au sein et l ext rieur du Conseil d Etat La biblioth que semble insuffisamment int gr e au Conseil et l ext rieur au r seau documentaire 1 4 4 5 1 Au sein du Conseil Le rapport du Conservateur sur les fonctions documentaires du Conseil fait tat d une double observation sur ce point une m connaissance des Pour les d penses de personnel ou de formation les
56. re informatis e des moyens M I M d abord appel e Gestion intellectuelle des moyens G I M O par opposition la gestion mat rielle confi e au greffe fait l objet d un traitement informatique sp cifique 17 Article R 131 16 du Code de l organisation judiciaire le S D E de la Cour da Cassation assure le classement m thodique de tous les pourvois ll analyse et met en m moire informatique les movens de cassation aux fins notamment de faciliter les rapprochements entre les affaires en cours 41 qui initi en 1984 pour le contentieux attribu la chambre commerciale a t tendu en 1989 la premi re chambre civile ainsi qu la chambre sociale en 1991 et 1992 successivement aux deuxi me et troisi me chambres Ce recours un proc d technique moderne est en effet appr ci tr s positivement par les membres de la Cour qui en b n ficient En outre dans le m me souci d viter que ne devienne insupportable l effort demand aux magistrats de la Cour le S D E s est attach a abr ger les travaux de recherches pr alables l laboration des rapports notes projets d arr ts et conclusions en joignant aux proc dures un dossier documentaire comprenant les pr c dents jurisprudentiels et les l ments utiles de doctrine Ce dossier v ritable fil conducteur qui dans son int gralit accompagne jusqu au d lib r la proc dure elle m me peut ainsi
57. re qu elle ait effectu un revirement contrat 43 A l exception des sommaires r dig s par les conseillers r f rendaires mais susceptibles d tre revus par le S D E ce dernier est le ma tre d oeuvre de I enrichissement et plus g n ralement a la responsabilit de la parution des bulletins des arr ts de la Cour Depuis 1986 l impression de ces deux publications est confi e aux Journaux officiels dont la direction est commune au Centre Nationa de l informatique juridique C N J Ce service public caract re industriel et commercial repr sente un autre partenaire de la Cour de Cassation puisque depuis le d cret du 24 octobre 1984 qui ent rine les conclusions du rapport LECLERCA il assure la gestion de la base de donn es juridiques informatis e CASS action dont la commercialisation est r alis e par la soci t EUROPEENNE DE DONNEE JURIDIAL Il existe donc actuellement deux supports de diffusion de la doctrine de la Cour de Cassation l un sur papier les deux bulletins des arr ts l autre sur base informatique CASS Ces deux modalit s ne sont pas rigoureusement identiques En effet Les bulletins contiennent seulement les d cisions dont la publication est propos e par le pr sident de chaque chambre La base CASS d j consid rable par son volume 121 000 arr ts au 1er d cembre 1991 est le r sultat d une s lecti
58. s travail personnel pour la r daction de son m moire Mlle Kervistin catalogage et indexation des microfiches des th ses M Foumy M Kon pr paration des commandes ouvrages et p riodiques et suivi des factures Mlle Tillier Mardi 9 septembre Matin Apr s midi Mlle Kervistin participation la r organisation des collections dans le grand magasin et au nettoyage des ouvrages Mme Lambert et Mme Rivi re M Kon organisation et fonctionnement de la Cour travail personnel d apr s les ouvrages et p riodiques de la Biblioth que Mlle Kervistin catalogage et indexation des microfiches des th ses M Fourny M Kon gestion du budget Mlle Tillier Mercredi 10 septembre Matin Apr s midi Mlle Kervistin participation la r organisation des collections dans le grand magasin et au nettoyage des ouvrages Mme Lambert et Mme Rivi re M Kon histoire de la biblioth que de la Cour travail personnel d apr s les travaux de Mme Missonnier et de M Roze Mlle Kervistin catalogage et indexation des microfiches des th ses M Fourny M Kon accueil des lecteurs et recherches bibliographiques utilisation des CD Rom Mme Cordier 5 quai de l Horloge PARIS t l 44 32 64 38 COUR DE CASSATION Bibliotheque Le Conservateur Jeudi 4 septembre Matin Mlle Kervistin pr sentation de ses activit s par Mme Rivi re M Kon parquet g n ral et gr
59. six chambres de la Cour ainsi que dans certains bureaux la totalit de l intercalation des publications feuillets mobiles soit une trentaine de collections d pos es dans la biblioth que et dans les diff rentes chambres de la Cour le d pouillement du journal officiel la distribution aux magistrats la plupart ne disposant pas de bureaux et tant contraint de travailler leur domicile de collections de bulletins des arr ts de la Cour de Cassation l achat et la distribution des codes aux magistrats 1000 environ par an la formation des magistrats et fonctionnaires de la Cour l interrogation des diff rents Cdrom de la salle de lecture l archivage des articles de p riodiques concernant les activit s les d cisions et les magistrats de la Cour la r alisation d expositions visant valoriser et faire conna tre ses collection anciennes 2 2 2 1 Le budget Comme au Conseil d Etat le budget de la Cour est grev par des d penses fixes relatives l acquisition des codes distribu s aux magistrats de la Cour par les abonnements aux mises jour et aux p riodiques 35 En 1997 le budget d acquisition de la biblioth que s l ve 750 000 F sur lesquelles sont imput s les achats des codes Ce budget a en charge la reliure des collections de p riodiques affect s aux chambres et aux magistrats 110 000 F Depuis trois ans gr ce une convention pass e avec la Direction du l
60. souci vigilant d troite fid lit aux d cisions mentionn es permettent de la Cour de Cassation au cours de la p riode consid r e dans toutes les mati res de droit priv 2 2 4 2 Activit s au profit des autres b n ficiaires 2 2 4 2 1 Les juridictions du fond A l gard des juridictions du fond les prestations du S D E qui sont centr es autour de la notion de recherches documentaires dans le domaine juridique peuvent tre r parties en deux groupes tant t le S D E proc de de telles recherches pour le compte de ses mandants tant t il rend plus ais es leurs propres investigations 2 2 4 2 2 les autres praticiens du droit Les praticiens du droit autres que les magistrats appartenant aux juridictions de fonds peuvent tre attributaires des prestations du SDE Les uns les juridictions de l ordre administratifs les services de la Chancellerie le sont titre gratuit Les autres un grand nombre d diteurs sp cialis s certains cabinets d avocats les organisations professionnelles ainsi que les entreprises commerciales ou industrielles souscrivent des abonnements payants en r sum les activit s du SDE se r partissent autour de deux grands axes assurer la diffusion de la doctrine de la Cour vers l ext rieur d une part contribuer au meilleur fonctionnement 46 Conclusion Les situations v cues aussi bien au Conseil d Etat qu la Cour Cassation tout en nous apportant un acquis consid
61. ssation 4 Compte rendu de s ance de travail avec les partenaires financiers de l Agence de la Francophonie AVANT PROPOS La formule choisie pour le d roulement de notre stage n est pas le fait d un hasard En effet la Cour Supr me de C te d lvoire a projet de cr er en son sein une unit documentaire comprenant une biblioth que centrale avec des structures documentaires aupr s de chacune des trois 3 chambres de la cette haute juridiction un centre de documentation une banque de donn es utilisant les nouvelles technologies de l information B n ficiant a cet effet du concours de l Agence de la Francophonie pour le financement des tudes pr alables la r alisation de la structure envisag e la Cour Supr me de C te d Ivoire a parall lement sollicit et obtenu du Minist re de la Coop ration la formation dans une cole sp cialis e du futur responsable de la susdite structure A la fin de cette formation la coordination du projet de la Cour Supr me de C te d Ivoire s est convenu avec ses partenaires l Agence de la Francophonie et du Minist re de la Coop ration que la personne form e sera troitement associ e toutes les tapes de l tude pr alable aux c t s des experts et de tout autre intervenant d sign s par eux Nos formateurs ainsi que les responsables de l ENSSIB n ont m nag aucun effort pour nous trouver des stages susceptibles de nous faire acqu rir des exp riences
62. sssescetseecereseere 1112 F O Arr ts criminels parution mensuelle 815 F O Index annuel des arr ts civils ss 95 F O Table annuelle des arr ts criminels cccsecssssccescecccsessssssesnssecsssenesers 70 F O Bulletin d information jurisprudence doctrine communications parution bimensueglle ooonocicinnnocaononecrnoroonaccnnonanoononrocnrorno narco nracanonanarocanones 424 F C Bulletin trimestriel du Droit au travail si 77 F Abonnements mixtes O Arr ts civils criminels parutions mensuelles table et index INN 1692 F 1975 F O Arr ts civils criminels parutions mensuelles table et index annuels bulletin d information 0 ecssssssessescssscsccceseeeceesnsseaeensesnees 2019 F FONCTION NOM SIGNATURE ET CACHET Votre r glement est adresser l ordre de la Direction des Journaux officiels 26 rue Desaix 75727 PARIS CEDEX 15 20 mars 1994 JOURNAL OFFICIEL DE LA R PUBLIQUE FRANCAISE 4335 BON DE SOUSCRIPTION concernant a LES TABLES ANALYTIQUES DE LA COUR DE CASSATION 1985 1989 Ces ouvrages qui ne constituent pas une simple compilation mais une recomposition analytique de la jurisprudence de la Cour de Cassation effectu e par des conseillers honoraires et des auditeurs et greffiers en chef du Service de Documentation et d Etudes sont le r sultat d une r flexion approfondie permettant de prendre connaissance sans aucune incertitude de la doctrine de la Cour Ces tables seront publi
63. te structure documentaire s adresse en cons quence un public bien d termin mais elle accueille aussi les lecteurs ext rieurs en particulier les historiens du droit qui viennent mener leurs recherches sur le fonds ancien 32 Le fonds ancien de la biblioth que de la Cour qui regroupe pres de 8000 ouvrages ant rieurs au 19 si cle constitue un ensemble tout fait remarquable mais il est encore mal connu Maltrait au cours des si cles par l incendie de 1871 d un part les d m nagements intempestifs et les stockages p rilleux de l autre il fait l objet d un inventaire et d un catalogage syst matique qui viennent a peine d tre achev s Hormis l importance de son fonds ancien qui fait sa sp cificit l organisation et le fonctionnement de la biblioth que de la Cour de Cassation sont peu de chose pr s semblables ce que nous avons constat e au Conseil d Etat Toutefois la biblioth que de la Cour de Cassation pr sente des sp cificit s au regard de son organisation son fonctionnement et sa place au sein de la Cour 2 2 1 Organisation L analyse de l organisation de la biblioth que de la Cour portera sur trois points les collections les ressources humaines et les services 2 2 1 1 Les collections Les collections de la biblioth que actuellement r pertori es portent sur environ 42000 ouvrages repartis comme suit 400 manuscrits 8000 ouvrages du 15 et du 18 me si cle 4000 ouvrages du 19
64. ture et soulevant les m mes probl mes juridiques en particulier informer les conseillers rapporteurs d j saisis de l arriv e d affaires posant des questions analogiques celles qu ils ont traiter d tecter les questions fondamentales et ainsi op rer un premier tri entre les affaires o la solution para t s imposer et qui rel veraient normalement des formations restreintes des chambres et des affaires plus complexes qui m riteraient d tre jug es en formation normale voir en chambre mixte ou en assembl e pl ni re La pertinence de cette d finition n a cess de se v rifier au fur et mesure que croissait le nombre des proc dures d f r es la Cour 14 En 1989 les contestations par les cing chambres des propositions d orientation manant du S D E ont t l g rement inf rieures 140 dossiers alors que pendant cette m me ann e le total des proc dures trait es par le S D E a t sup rieur 14 000 5 gt s 5 15 Aucun code n est commun deux ou plusieurs chambres 16 Discours prononc au cours de l audience solennelle du 6 1 1983 40 doublement en dix ans et que selon le m me ordre de grandeur augmentait le volume des affaires termin es du fait m me de cet encombrement se multiplient les facteurs susceptibles de g n rer des risques de contrari t de jurisprudence alors que la fonction normative de la Cour lui impose de maintenir la plus p
65. ue 5 Donn es de 1994 d apr s les travaux de Yves Delbart stagiaire de l Institut regional d administration de Lille 8 Biblioth que de la Cour de Cassation celle de PITA P celle de la Cour des Comptes 16 Plan de classement de la biblioth que A Annuaires C Fiscalit imp ts finances publiques D Questions militaires F G Economie nouvelles technologies H L galisions trang res Conseils d Etat trangers Territoires d outre mer et anciennes colonies immigr s J Droit civil K Droit commercial droit p nal et proc dure p nale L Droit constitutionnel Institutions internationales droit international public et priv Droit social droit du travail Dommages de guerre Pensions Enseignement Statistiques et bibliographies Dictionnaires Droit administratif do OO D VO 2 Travaux publics urbanisme environnement Ce plan de classement peut pr senter des anomalies auxquelles il faut rem dier L utilisation de ce cadre de classement au Conseil d Etat a fait l objet d un certain nombre d observations dans le rapport du Conservateur de la biblioth que qui rel ve qu il est herm tique quel lien peut on tablir entre la lettre P et les statistiques De m me on peut se demander pourquoi les collections de droit constitutionnel et celles du droit international priv sont regroup s sous la lettre L d pass et ne correspond plus aux concepts appliqu s aujourd hui aux m
66. ue du Conseil d Etat peuvent tre estim es environ 110 000 volumes occupant 2 5 kilom tres lin aires Ces collections peuvent tre divis es en trois ensembles qui correspondent des tapes diff rentes de l histoire de la biblioth que a le fonds ancien ouvrages des XIXe d but XXe si cle est tr s remarquable et constitu de quelques acquisitions r trospectives et des attributions provenant de minist res int rieur et instruction publique ll repr sente environ 4 10eme des collections totales du Conseil c les collections r centes compos es de monographies de p riodiques 120 titres d les usuels dont les encyclop dies les dictionnaires les collections d ouvrages juridiques et les jurisclasseurs droit administratif A ces ensembles structur s correspondants aux principales salles de consultation ou de travail s ajoutent les l ments documentaires diss min s dans le Conseil salles de sections salles de r unions bureaux de pr sidents secr tariat de sections services Ces collections tant les plus utiles et les plus demand es concentrent les attentes et critiques des usagers de la bibliotheque En nombre les acquisitions annuelles du Conseil d Etat repr sentent pr s de 2000 volumes inscrit l inventaire ce chiffre ne repr sente pas plus de 1000 titres par an La forte diff rence constat e entre les volumes et les titres provient des acquisitions multiples d un m me ouvrage
67. ui sont pourtant des maillons de la m me cha ne documentaire de l institution 1 4 4 5 2 Les relations avec le r seau documentaire ext rieur Hormis trois ou quatre tablissements parisiens auxquels le Conseil emprunte des documents la biblioth que est tr s peu int gr e dans le r seau documentaire Du fait de ses responsables successifs et de son rattachement administratif elle est plac e hors de tout r seau institutionnel catalogue national des p riodiques ou associatif association des biblioth caires fran ais Association des biblioth ques sp cialis es En r sum l analyse critique de l organisation et du fonctionnement de la biblioth que du Conseil d Etat laisse appara tre plusieurs l ments de dysfonctionnement Une profonde refonte a t d cid e et programm e de Janvier 1996 1998 Les diff rentes remarques et propositions concernant cette refonte de la biblioth que ont t d un int r t particulier pour nos responsabilit s futures Nous avons t sensibilis s sur ce qui est n cessaire dans le fonctionnement d une structure documentaire ce qu il faut corriger dans ce fonctionnement pour faire d une biblioth que un outil qui r pond aux attentes des usagers 24 DEUXIEME PARTIE La Cour de Cassation 25 2 LA COUR DE CASSATION A la Cour de Cassation nous avons effectu un stage du 1er au 19 septembre Le programme de ce stage nous a conduit hormis les services de la bibliotheque
68. vec le responsable de ce service le secr tariat de la Section de l int rieur et celui du contentieux le greffe de la Section du Contentieux et le services des analyses de ladite Section le centre de documentation et la biblioth que du Conseil d Etat Le programme du stage a pr vu l assistance des s ances de jugement de la premi re de la troisi me et de la sixi me sous section ainsi qu l assistance une Assembl e G n rale du Conseil qui r unit toutes les Sections et qui est l instance supr me du Conseil Les visites effectu es dans ces diff rents services se sont av r es tr s instructives deux points de vue D abord les entretiens que nous avons eu avec les Pr sidents des Sections et avec les responsables des autres services nous ont permis de comprendre l organisation et le fonctionnement du Conseil d Etat dans la pratique Ensuite les r ponses aux diff rentes questions que nous avons pos lors des entretiens nous ont galement permis de cerner les types de rapports que les responsables de services et le personnel technique d institution judiciaire peuvent entretenir avec la structure documentaire de l institution Nous avons pos trois s ries de questions aux Pr sidents des Sections et aux responsables de service fr quentez vous souvent la biblioth que l organisation et le fonctionnement actuel de la biblioth que vous apportent ils la satisfaction que vous attendez de cette structure
69. x savoir mademoiselle Sylvie Boisier du minist re de la coop ration pour le volet organisation et infor mation la Soci t M moire et D veloppement pour le volet immobilier et budg taire ainsi que les probl mes li s aux archives Monsieur VE BOUA a rappel sur la n cessit que le document final produire par les experts soit un document unique fixant les caract ristiques techniques de la structure documentaire projet e le co t des investissements r aliser le budget de fonctionnement de la structure A cet gard le repr sentant de la Cour Supr me a exprim la n cessit d une collaboration troite des intervenants ainsi qu une coordination de leurs actions Dans le m me ordre d id e il a souhait ardemment que l intervention de Mademoiselle Sylvie Boisier du minist re de la coop ration et celle de Monsieur M ban de la soci t M moire et D veloppement puissent se faire en m me temps ou tout au moins de mani re simultan e Le repr sentant de la Cour Supr me a demand que Monsieur Kon futur responsable de la structure documentaire soit associ troitement a la r alisation de I tude pr alable Il a inform l Agence de la Francophonie d un projet national d informatisation de la Cour Supr me confi au Bureau National d Etude Technique un organisme ivoirien Monsieur VE a souhait que les intervenants l tude pr alable puissent avoir des s ances de travail le BNE

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