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GUIDE ASA VERSION FINALE_080923

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1. r pondant la d finition des zones humides donn e par l article L 211 1 du Code de l environnement OU des actions sp cifiques restauration am nagement gestion sont justifi es par les fonctions et les services rendus par ces espaces dans le cadre d une gestion int gr e du bassin versant et leur int r t au regard d enjeux tels que la pr servation de la ressource en eau le maintien ou la restauration de la biodiversit la protection ou la restauration de paysages la valorisation cyn g tique ou touristique Ces zones sont d limit es par le pr fet selon une proc dure identique aux zones d rosion et aux aires d alimentation des captages d eau Code rural art L 114 1 et R 114 1 et s Le SAGE peut galement proc der leur identification Code de l environnement art L 212 5 1 Ces zones peuvent englober les zones humides dites zones strat giques pour la gestion de l eau v 9 3 Une circulaire est en pr paration pour pr ciser ces dispositions Page 125 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Remarque la d limitation de ces zones humides d int r t environnemental particulier relevant des modalit s d finies l article R 114 3 du Code rural elle ne requiert pas une d limitation selon les crit res et modalit s de l article R 211 108 du Code de l environnement qui vise am liorer l efficacit de la police de l eau
2. cet effet ATTENTION Les s diments pi gent les pollutions par les m taux En cas de doute sur leur qualit une analyse pr alable est indispensable En cas de soumission des travaux la police de l eau l tude d incidences du dossier d autorisation ou de d claration doit prendre en compte la toxicit des s diments Code de l environnement art R 211 14 rubr 3 2 1 0 Pour les op rations d entretien group des cours d eau le plan de gestion ne peut pr voir le d p t ou l pandage des produits de curage que moyennant une valuation de leur innocuit vis vis de la protection des sols et des eaux Code de l environnement art L 215 15 Il Dans tous les cas il convient de respecter le r glement sanitaire d partemental type Circ 9 ao t 1978 art 159 2 6 qui pr cise que l pandage des boues de curage des plans d eau foss s et cours d eau est interdite moins de 50 m des immeubles habit s ou occup s habituellement par des tiers des zones de loisirs et des tablissements recevant du public et proximit des voies de communication n est possible que si leur composition n est pas incompatible avec la protection des sols et des eaux notamment en ce qui concerne les m taux lourds et autres l ments toxiques qu elles peuvent contenir Cette compatibilit est appr ci e par r f rence la norme AFNOR relative aux boues d puration des eaux us es urbaines tant en ce qui concerne la
3. Conditions de r alisation des travaux Dans ces zones un programme d actions visant restaurer pr server g rer et mettre en valeur de fa on durable les zones est mis en place par le pr fet Code de l environnement art L 211 3 Il 4b Code rural art R 114 6 et s Ce programme pr cise les mesures promouvoir par les propri taires parmi un certain nombre d actions couverture v g tale travail du sol gestion des intrants et produits phytosanitaires diversification des cultures maintien ou cr ation des haies restauration et entretien des couverts v g taux mares plans d eau et zones humides les objectifs atteindre selon le type d action et de zones consid r es les aides publiques pouvant tre accord es les effets escompt s sur le milieu et les indicateurs permettant de les valuer Certaines des mesures du programme d action peuvent tre rendues obligatoires par le pr fet dans un d lai de trois ans apr s la mise en place de ce programme lequel peut faire l objet d une r vision compte tenu des r sultats obtenus Remarque les zones humides d int r t environnemental font l objet de subventions sous la forme de mesures agri environnementale et d exon ration fiscale exon ration de 100 96 de la part communale de la taxe fonci re sur les propri t s non b ties 3 Zones humides strat gique pour l eau ZSGE D finition Les Zones Strat giques pour la Gestion de l
4. 65 Proc s verbal Chaque d cision avec indication du r sultat du vote ainsi que de la date et du lieu de r union est constat e par un proc s verbal sign par le pr sident en annexe duquel doivent figurer le texte soumis approbation et la feuille de pr sence En outre un registre des d lib rations cot et paraph par le pr sident est conserv au si ge de l association o il peut tre consult par toute personne qui en fait la demande 3 2 Syndicat 66 R le Le syndicat a un r le primordial en ce qu il dispose d une comp tence g n rale Il est charg de r gler toutes les questions dont la r solution n est pas confi e une autre autorit par des textes r glementaires ou par les statuts 67 Composition Le syndicat est exclusivement compos de membres de l association lus par l assembl e Il convient d insister sur le fait que seuls les propri taires de parcelles incluses dans le p rim tre de l association sont ligibles En aucun cas une autre personne m me agissant en qualit de repr sentant d un propri taire ne saurait tre valablement nomm e 68 Personnes morales D s lors qu elles sont propri taires d un terrain situ dans le p rim tre de l association les personnes morales communes conservatoires groupements fonciers peuvent tre lues membres du syndicat au sein duquel elles sont alors repr sent es par une personne physique d sign e cet effet 69 Nombre des mem
5. d Avec le soutien des Membres permanents du Forum des Marais Atlantiques pa e n oM M o Aa unn Rochefort Charentes AGRICULTURE Charente Martine CONSEIL GENERAL la d mocratie participative Gi di CHARENTE s ele na ironde AQUITAINE P E oitou VENDEE UM CONSEIL GENERAL m La gestion des zones humides TER S As ssociations Syndicales jut 2 qu wot m an ns ene l M 2 Ion de P Dre ye ne dem e i ae Cah jg hip abe all fy tla ete a a be 7L LZ y Ut 247 J th dy ge m7 vel a e C ler fe ae t Les pee s Aft e 4 i a lt a yet s tr gl ot y 2 aduer rr ait ay OD gt yy PP gO ug Wf uU y bow c a NSX y y h ab Le fot 2 j AND c Le PLA jo g3 XP pt ut 4 pu Le Uv p an fw 1 l ye of get 4 we jut P A E i le uw by Pas y AU ipa 772 Vint yet be jw GO vg ap fay yn jd y 10 u Hf gt gh ll uum aga fue yu wee l i wt le pe 7 Ht gO o hho fa A u J W jul Hu n a AN un I 4 lt L 220 gt un 5 GS 5 Li Forum des Marais Atlantiques BP 40214 Quai aux vivres 17304 Rochefort Cedex 33 0 5 46 87 08 00 www forum marais atl com Septembre 2008
6. gt autres consultations notamment les services de l Etat gt projet ventuellement modifi gt arr t d approbation gt notification au maire Codes de l environnement article L 562 3 562 9 Art L 562 3 Apr s enqu te publique et apr s avis des conseils municipaux des communes sur le territoire desquelles il doit s appliquer le plan de pr vention des risques naturels pr visibles est approuv par arr t pr fectoral Art L 562 4 Le plan de pr vention des risques naturels pr visibles approuv vaut servitude d utilit publique Il est annex au plan d occupation des sols Le plan de pr vention des risques naturels pr visibles approuv fait l objet d un affichage en mairie et d une publicit par voie de presse locale en vue d informer les populations concern es Page 122 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Le contenu du dossier Code de l environnement art R 562 3 e note de pr sentation secteur g ographique nature des ph nom nes cons quences e document graphiques d limitant les zones expos es e r glement dictant les r gles applicables dans chacune des zones projets nouveaux et constructions existantes interdiction ou autorisation sous condition mesures de pr vention de protection et de sauvegarde prendre par les collectivit s et les particuliers 1 2 Les r gles nationales d urbanisme Certaine
7. la valorisation des zones humides stipule dans son article 127 a pr servation et la gestion durable des zones humides sont d int r t g n ral Cette disposition pr cise que les associations sont destin es la pr servation et la restauration des zones humides notamment le maintien et la gestion des dispositifs hydrauliques collectifs favorables aux zones humides Cette orientation refl te l volution de la perception des marais en mettant en avant le caract re de pr vention environnementale sans entrer toutefois dans une logique purement cologiste Les syndicats tels qu ils fonctionnent l heure actuelle ont pour principale mission la gestion du r seau hydraulique et ils ont encore un r le jouer dans ce domaine Ce changement de fonctions refl te l volution g n rale qui existe en zone humide la recherche d un quilibre entre un objectif de d veloppement conomique et de pr servation des milieux quilibre impliquant un entretien au quotidien du marais que l association syndicale de propri taires est la plus apte effectuer M me si leurs fonctions se sont modifi es au cours du temps les associations syndicales continuent tre des structures actives en marais Elles refl tent l attachement des maraichins leur territoire et d montrent leur pouvoir de rassemblement autour de la d fense de leur marais Le marais n est plus un lieu de conqu te mais un milieu qui n cessite une gestion int
8. si ger au sein du syndicat lus locaux experts repr sentants d associations ou d tablissements publics Par ailleurs il peut tre judicieux de pr voir la pr sence aux r unions des membres suppl ants du syndicat en vue de leur permettre d une part de faire entendre leur point de vue et d autre part de faciliter leur int gration future pour le cas o ils seraient amen s remplacer un titulaire 75 Financeurs Tout organisme qui subventionne des quipements hauteur de 15 96 au moins du montant total du co t des travaux par exemple le conseil g n ral peut sa demande participer avec voix consultative aux r unions du syndicat pendant la dur e de l op ration financ e 76 Repr sentation En cas d emp chement un membre du syndicat peut se faire repr senter uniquement par un autre membre par son locataire ou par son r gisseur Dans l hypoth se particuli re d une indivision ou d un d membrement de propri t la procuration est susceptible de profiter selon le cas tout indivisaire au nu propri taire ou l usufruitier 77 Jamais une m me personne n est autoris e d tenir un nombre de pouvoirs sup rieurs au cinqui me du nombre des membres en exercice du syndicat Afin d viter la pr dominance de tel ou tel un plafond plus faible peut tre fix par l interm diaire des statuts 78 Forme et contenu du mandat Chaque mandat doit tre donn par crit Il est revocable et ne peut
9. Une tude men e sur l ensemble de ces territoires n cessiterait un travail consid rable pour prendre en compte la sp cificit de tous ces milieux Aussi nous nous limiterons dans ce guide l tude des marais littoraux dans un sens large englobant aussi bien les zones d estuaires les vasi res estuaire de la Loire et Gironde et les pr s sal s ou schorres situ s dans la partie haute des estuaires ou des baies que les marais agricoles et les marais saum tres am nag s situ s sur le littoral de la Manche et de la Loire Atlantique Ces milieux peuvent tre percus comme un espace coh rent et pr sentent une certaine unicit soumis une histoire commune celle de leur humanisation 1 Les origines du mouvement national de conqu te des marais littoraux Les marais littoraux m me s ils peuvent paraitre naturels du fait de l absence parfois de tout signe de pr sence humaine ont t occup s et exploit s d s le N olithique en Europe du Nord Cependant les difficult s d acc s de vie en marais et de mise en valeur des ressources ont fait que les populations ont voulu tr s t t les am nager pour les rendre plus viables De nombreuses causes expliquent la conqu te des espaces maritimes En premier lieu les marais conquis constituent de nouveaux espaces mis la disposition de la population Cette fonction d h bergement a fortement jou pendant les p riodes de forte croissance d mographique notamment au xvill si cle
10. compenser l impact apr s mise en uvre des mesures correctives Elles sont uniquement pr vues pour les autorisations Ces mesures compensent une fonctionnalit biologique ou d usage perdu du fait de l activit ou des travaux Il s agit alors de restaurer ou de cr er une fonctionnalit quivalente b Les conseils Ne proc dez pas au d marrage des travaux sur cours d eau avant d avoir accompli les formalit s administratives n cessaires et r ceptionn la notification d autorisation ou de d claration arr t lettre administrative N oubliez pas l autorisation des propri taires riverains si vous intervenez sur leur propri t Remarque les comp tences des SATESE Service d Assistance Technique aux Exploitants de Stations d Epuration ont t tendues notamment suite la la oi sur l eau de 2006 CGCT art L 3232 1 1 Outre le domaine de l assainissement les SATESE sont d sormais comp tentes en mati re de protection de la ressource en eau pour la production d eau potable et de protection des milieux aquatiques Un d cret d application n 2007 1868 du 26 d cembre 2007 pr cise que dans ce domaine l assistance technique porte sur la d finition des actions de protection et de restauration des zones humides entreprises dans les conditions pr vues par l article L 211 7 du Code de l environnement et des op rations group es d entretien r gulier des cours d eau pr vues par l article L 215 15 du m me Code CGCT a
11. galement possible de tenir compte de la nature des activit s pratiqu es levage culture chasse et pourquoi pas du volume de l eau consomm e 158 R vision des bases de calcul Dans l hypoth se ou il est estim opportun de proc der une modification de la r gle de calcul jusqu alors en vigueur le projet labor par le syndicat accompagn d un tableau indiquant la participation demand e chacun en vue de l alimentation de la caisse commune doit tre d pos pendant quinze jours au si ge de l association oU un registre est tenu la disposition des membres en vue de recevoir leurs observations Ce n est qu ensuite qu est prise une d cision finale dont le contenu est notifi chaque propri taire par le pr sident de l association La r vision des modalit s de contribution des membres au financement de l association n est pas impossible mais elle n cessite le respect d une proc dure relativement lourde 159 D biteur de la taxe Juridiquement les redevances sont dues par les propri taires qui sont membres de l association au premier janvier de l ann e consid r e En d autres termes les mutations de propri t ne produisent effet qu compter de l exercice qui suit celui au cours duquel elles interviennent Il revient au c dant vendeur donateur et au cessionnaire acheteur donataire de d terminer entre eux la mani re dont ils entendent r gler le probl me vis vis de l association s
12. le budget annuel et le cas ch ant le budget suppl mentaire et les d cisions modificatives le compte administratif le rapport d activit tabli annuellement par le pr sident de l association avec indication de la situation financi re et analyse du compte administratif les ordres de r quisition du comptable pris par le pr sident ajouter ventuellement le r glement int rieur Dans un d lai de deux mois a compter de la r ception le pr fet peut par demande express ment motiv e solliciter la modification des actes re us A d faut pour l association d obtemp rer dans le d lai de 30 jours le pr fet est autoris proc der d office la modification souhait e Page 67 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires En l absence de demande de modification les actes sont ex cutoires d s affichage au si ge de l association ou notification aux int ress s La transmission au pr fet peut tre effectu e par voie lectronique dans les conditions fix es par le d cret en Conseil d Etat pr vu l article L 2131 1 du Code g n ral des collectivit s territoriales Les actes autres que ceux dont la transmission est obligatoire mais dont le pr fet peut demander la communication tout moment sont ex cutoires de plein droit d s leur affichage au si ge l association ou leur notification aux int ress s TITRE IV DISPOSITIONS FINAN
13. tait r gie par la loi p che travaux en fray re vidange de plans d eau pisciculture 2 L tablissement et l instruction du dossier Les l ments constitutifs d un dossier sont d crits dans les articles R 214 6 et suivants pour les autorisations et R 214 32 et suivants pour les d clarations R 214 41 dispositions communes du Code de l environnement Le dossier doit examiner toutes les rubriques de la nomenclature Eau susceptibles d tre concern es par le projet La proc dure d instruction est d termin e par le s seuil s le s plus contraignant s Page 117 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Code de I environnement art R 214 6 proc dure d autorisation l toute personne souhaitant r aliser une installation un ouvrage des travaux ou une activit soumise a autorisation adresse une demande au pr fet du d partement ou des d partements ou ils doivent tre r alis s Il Cette demande remise en sept exemplaires comprend 1 le nom et l adresse du demandeur 2 l emplacement sur lequel l installation l ouvrage les travaux ou l activit doivent tre r alis s 3 la nature la consistance le volume et l objet de l ouvrage de l installation des travaux ou de l activit envisag s ainsi que les rubriques de la nomenclature dans lesquelles ils doivent tre rang s 4 un document a indiquant les incidences directes et indirecte
14. Comment r aliser des travaux sur cours d eau Statut de l coulement concern Une circulaire donne une d finition de ce qu est un cours d eau ou un foss en tenant compte de la jurisprudence Circ DE SDAGF 2 mars 2005 non publi e au Bulletin officiel pr sence et permanence d un lit naturel l origine distinguant ainsi un cours d eau d un canal ou d un foss creus par la main de l homme mais incluant dans la d finition un cours Page 99 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires d eau naturel l origine mais rendu artificiel par la suite sous r serve d en apporter la preuve ce qui n est pas forc ment ais la permanence d un d bit suffisant une majeure partie de l ann e appr ci au cas par cas par le juge en fonction des donn es climatiques et hydrologiques locales et partir de pr somptions au nombre desquelles par exemple l indication du cours d eau sur une carte IGN dans ce cas elle doit tre compl t e par une analyse de terrain Si vous ne connaissez pas le statut de votre coulement envoyer une lettre la MISE accompagn e d un jeu de photos Vous pouvez d j pr senter les travaux que vous envisagez de r aliser des formulaires trous d crivant les travaux sur cours d eau sont disponibles la MISE Dans ce cas joignez la localisation de l coulement sur une carte au 1 25 000 et un extrait cadastral Il vous sera r
15. La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires La d cision de transformation est prise par le pr fet qui dispose en la circonstance d un pouvoir d appr ciation TITRE VII DISSOLUTION Pour les associations autoris es Article 35 Dissolution volontaire La dissolution de l association peut tre demand e par d cision de l assembl e extraordinaire des propri taires prise la majorit des propri taires repr sentant au moins les deux tiers de la superficie ou celle des deux tiers des propri taires repr sentant plus de la moiti de la superficie La d lib ration relative la dissolution de l association est transmise l autorit administrative qui dispose de deux mois compter de sa r ception pour l approuver A l issue du d lai r glementaire le silence conserv par le pr fet vaut d cision implicite de rejet Article 36 Dissolution d office En outre l association peut tre dissoute d office par d cision motiv e du pr fet lorsque l objet pour lequel elle a t constitu e a disparu elle est sans activit r elle en rapport avec son objet depuis trois ans son maintien fait obstacle la r alisation de projets d int r t public dans un p rim tre plus vaste que le sien elle connait des difficult s graves et persistantes entravant son fonctionnement Les conditions dans lesquelles l association est dissoute ainsi que la d volution du passif e
16. cennies les marais littoraux connaissent de nouvelles formes d utilisation comme l exploitation des ressources nerg tiques l aquaculture le tourisme Or cette diversification a soulign la fois les limites d une exploitation effr n e et la concurrence entres les activit s pr sentes sur un espace de plus en plus r duit La surexploitation et la transformation radicale des milieux ainsi que l aggravation des pollutions ont caus la perte irr m diable des qualit s paysag res cologiques et des particularit s culturelles des r gions de marais Certains marais sont devenus des espaces disqualifi s qui servent de d charges recoivent des pandages de remblai quand ils n ont pas t totalement ass ch s C est partir du d but des ann es 1960 que la destruction de ce milieu naturel a t d nonc e d abord par des individus isol s sensibles ces volutions et se rattachant souvent au courant naturaliste agronomes ornithologues chasseurs propri taires fonciers etc L engagement de ces pr curseurs a bien souvent t l origine de la cr ation de structures Page 15 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires associatives ou institutionnelles Ils ont jou un r le essentiel de sensibilisation du public aux enjeux pr sents dans ces milieux et de pression aupr s de l Etat Depuis 1970 la communaut scientifique a d montr que la disparition des
17. chements sont apparues Gr ce aux techniques d endiguement et de drainage import es de Hollande l ass chement de nombreux espaces mar cageux dans toute la France a pu tre r alis au cours de la premi re moiti du xvil si cle En raison des difficult s techniques et des contraintes naturelles les grandes soci t s d ass chement ont commenc tre confront es la fin du xvi divers checs L accumulation de ces difficult s a plong ces soci t s dans une crise financi re et institutionnelle Mais apr s une p riode de ralentissement le d but du xvii si cle a t marqu par une reprise des conqu tes des marais et un certain enthousiasme pour ce genre de travaux est r apparu Ces volutions ont trouv un cho aupr s du pouvoir royal qui a d s lors repris son soutien aux dess chements avec a d claration du 14 juin 1764 Or la grande nouveaut en cette fin de xviii Si cle est constitu e par l engagement direct de la monarchie dans la conqu te des marais L impulsion vient enti rement de l administration royale qui se contentait auparavant de seulement fixer un cadre r glementaire en conc dant les travaux des soci t s 2 LE Vassor M thode g n rale et particuli re puis e dans la v ritable source pour le dess chement des marais et des terres noy es Paris 1788 Page 14 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires d ass cheme
18. e chue et de l ann e courante sur les recettes loyers fruits et revenus des terrains compris dans les p rim tre syndical d un privil ge qui prend rang imm diatement apr s celui de la contribution fonci re et s exerce dans les m mes formes Les cr ances de toute nature dont l association est titulaire envers l un de ses membres sont garanties par une hypoth que l gale sur les immeubles dont l int ress est propri taire dans le p rim tre syndical Lors de la mutation d un bien compris dans son p rim tre avis doit en tre donn l association dans les conditions pr vues l article 20 de la loi n 65 557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropri t des immeubles b tis afin qu elle puisse faire opposition pour obtenir le paiement des sommes restant dues par l ancien propri taire Les recettes sont destin es faire face aux d penses suivantes int r ts et annuit s d amortissement des emprunts restant dus frais g n raux d exploitation d entretien et d am nagement des ouvrages appartenant l association frais de construction et d installation de nouveaux ouvrages frais de fonctionnement et d administration g n rale de l association r mun ration de services rendus par des tiers dans le cadre de conventions conclues avec eux comblement d ventuels d ficits constitution de r serves en vue de faciliter le financement d investissements exceptionnels Article
19. l Etat ou aux collectivit s territoriales Sur l instauration de ces servitudes voir 8 3 3 Certains travaux peuvent tre interdits ou tre soumis d claration pr alable du pr fet dans la mesure o Une zone humide d int r t environnemental ZHIE a t d limit e par le pr fet Une zone humide d int r t strat gique pour l eau a t d limit e par un SAGE l int rieur d une ZHIE Une servitude a t d limit e l int rieur de la ZSGE Une circulaire est en pr paration pour pr ciser ces dispositions Remarque la d limitation de ces zones humides d int r t environnemental particulier relevant des modalit s d finies l article R 114 3 du Code rural elle ne requiert pas une d limitation selon les crit res et modalit s de l article R 211 108 du Code de l environnement qui vise am liorer l efficacit de la police de l eau Page 127 sur 133 Liste des textes de r f rence 1 Articles du Code de l Environnement Article L 211 1 I sur la d finition des zones humides Article L 211 3 Il 4 sur les zones humides d int r t environnemental particulier Article L 211 5 et L 211 7 sur le r gime g n ral et gestion de la ressource notamment la d claration d int r t g n ral de travaux Article L 211 12 et R 211 96 et s sur les servitudes de r tention de r tention des crues de mobilit des cours d eau des zones humides strat giques pour l eau Article R 211 108 sur le
20. la suite de son abandon de poste 213 Servitudes Dans le m me ordre d id e il peut tre utile dans la perspective de permettre l entretien de certains ouvrages de laisser subsister les servitudes dont sont grev s les terrains soustraits du p rim tre syndical Par ailleurs le r tr cissement de l assiette des redevances induit n cessairement charges gales l augmentation de la somme appel e tre vers e par les propri taires demeur s membres de l association 214 Menus am nagements Enfin les changements de moindre ampleur peuvent tre sollicit s soit par le syndicat soit par le dixieme au moins des propri taires Ils sont adopt s par l assembl e sp cialement convoqu e cet effet 215 Agr ment pr fectoral Quelles qu elles soient les modifications envisag es ne deviennent effectives qu apr s agr ment pr fectoral publi et notifi aux propri taires int ress s de la m me mani re que l acte cr ateur de l association En la mati re la prudence est de rigueur En effet contrairement l habitude le silence conserv par le pr fet pendant le d lai de deux mois ne vaut pas approbation implicite de la d cision qui lui a t transmise mais au contraire refus d ent riner la solution retenue 216 La route qui conduit vers une modification statutaire s apparente davantage au parcours du combattant qu une promenade de sant Raison suppl mentaire pour envisager lors de la mise en conform
21. le troit du pr fet dont l approbation est requise pour que le document labor puisse acqu rir une valeur normative 149 Au moment de pr ciser le statut du personnel rien n interdit de renoncer faire uvre originale et de s inspirer de la r glementation con ue destination des agents de la fonction publique Ce n est pas parce que les employ s de l association ne sont pas fonctionnaires qu ils ne peuvent pas tre trait s de la m me mani re que s ils l taient 150 Plut t que de laisser au pr sident une enti re libert d appr ciation propice des d rives tant il est parfois difficile de r sister la tentation de c der telle ou telle pression il est pr f rable de mettre en place des m thodes concours examen d aptitude audition par un jury garantes de l impartialit du choix 151 Par l interm diaire du contrat de travail conclu entre l employeur lassociation et l employ sont d finis les droits et les obligations de chacun Au moyen d un crit doivent notamment tre fix s la dur e de la convention d termin e ou ind termin e et du temps de travail temps complet ou partiel annuel ou saisonnier la nature du poste les modalit s de calcul et le montant de la r mun ration les r gles applicables en mati re de cong s de formation de discipline de cumul d emplois 152 L entr e en vigueur de la r glementation nouvelle ne remet pas en cause les recrutements effectu s a
22. ou de risques technologiques justifient que soient interdites ou soumises des conditions sp ciales les constructions et installations de toute nature permanentes ou non les plantations d p ts affouillements forages et exhaussements des sols Les cartes des zones inond es les atlas de zones inondables sont report s ainsi que les plans ou annex s Les Plans de Pr vention des Risques d Inondations ont valeur de servitudes d utilit publique et sont ce titre annex s au PLU Le rapport de pr sentation expose la nature des risques connus sur la commune et la fa on dont le PLU les prend en compte Page 121 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 3 Les outils de gestion du risque d inondation 3 1 Le Plan de Pr vention des Risques d Inondations PPRI Objectifs e interdire ou limiter les implantations humaines en fonction de l intensit et de la localisation du risque e pr server les champs d expansion des crues e sauvegarder l quilibre des milieux naturels Code de l environnement article L 562 1 Ces plans ont pour objet en tant que de besoins 1 de d limiter les zones expos es aux risques d y interdire tout type de construction d ouvrages d am nagement ou d exploitation agricole foresti re artisanale commerciale ou industrielle ou de prescrire les conditions dans lesquelles ils doivent tre r alis s utilis s ou explo
23. pas de proc dure administrative Cours d eau Soit absence de formalit administrative Soit d claration au titre de la police de l eau Soit autorisation o au titre de la police de l eau o au titre de la protection de la nature un formulaire compl ter est disponible la MISE pour savoir si vous tes concern 4 Le financement Si le lin aire est suffisamment important et si les travaux de curage et d entretien du cours d eau entrent dans le cadre d un projet collectif l chelle d une commune ou par un groupement de plusieurs riverains ou agriculteurs des financements peuvent tre obtenus aupr s de l Agence de l Eau du Conseil G n ral et des services de l Etat Aucune aide ne sera attribu e un particulier Quand r aliser un curage R alisation des travaux en p riode d assec estival naturel selon les p riodes suivantes mi octobre mi novembre sur les cours d eau de 1 cat gorie mi octobre mi f vrier sur les cours d eau de 2 cat gorie piscicole Pendant la p riode des travaux la continuit hydraulique du cours d eau sera maintenue L intervention sur le cours d eau doit tre con ue de fa on qu il ne soit pas n cessaire de pratiquer une p che de sauvegarde de la faune piscicole ni de d placer les poissons Page 107 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 5 Conseils et pr cautions techniques d usage pour le curage 1 R
24. sulte t elle pas non moins videmment de la n gligence a entretenir et r curer convenablement les canaux De la difficult d y faire concourir les nombreux int ress s difficult que vous prouvez pour le moindre travail qui concerne plusieurs propri taires Est il un seul de vous aussi qui n ait senti l avantage le besoin d une autorit propre suppl er ce d faut d accord entre ces m mes propri taires et faciliter l ex cution des ouvrages qu ils d sireraient faire confectionner C est par ces termes que M Le Terme sous pr fet de Marennes en Charente Maritime s est adress en 1826 aux propri taires des marais de Brouage afin de d noncer la d gradation de ces marais et les d ficits de gestion commune dont ils souffraient Dans ce discours prononc lors de la r union des propri taires de marais pour l organisation syndicale tablie par le r glement g n ral sur les marais de l arrondissement de Marennes il a invoqu le n cessaire regroupement des propri taires au sein d organisations collectives Il a tent d obtenir leur consentement la cr ation d une structure associative permettant de d passer les d ficits d une gestion hydraulique purement individuelle Ces quelques phrases pr sentant toute la complexit des marais et de leur gestion sont encore pertinentes aujourd hui V ritables mar cages ou simples mares les zones humides frangaises subissent depuis plusieurs mill naires de for
25. 1 Les raisons de l intervention Il faut intervenir afin d assurer de bonnes conditions d coulement des eaux dans le lit mineur des cours d eau afin de pr server voire d am liorer l ensemble des fonctions de la ripisylve v g tation des berges afin de pr venir le risque de formation d emb cle afin de pr voir le recours des interventions plus lourdes terme 2 Les m thodes d intervention I faut proc der a en ayant le souci permanent de n intervenir que lorsque cela est r ellement utile Ne coupez jamais sans justification un arbre bien enracin qui penche sur la rivi re il contribue la protection des berges et pr sente un int r t esth tique N abattez pas un arbre d p rissant ou mort lorsqu il ne pr sente pas encore un r el danger d emb cle il constitue un lieu de refuge pour la faune insectes pics chauves souris chouettes Prenez un soin particulier rep rer et prot ger par la pose d un tuteur les jeunes arbres au moment des op rations de d broussaillement planter et entretenir un arbre co te cher lorsque la nature s en charge autant en profiter en l aidant un peu Dans tous les cas abstenez vous d enlever les souches a En am liorant l tat de la ripisylve D gagez les jeunes plants qui repr sentent l avenir abattage s lectif claircies etc Favorisez les esp ces efficaces dans la consolidation des berges aulnes saules fr nes Favorisez les
26. 1 voix 1 d l gu commune 1 voix Ce mode de fonctionnement a l avantage de limiter les co ts de fonctionnement r cup ration de la TVA sans exclure les pr sidents de syndicat de marais du cercle de d cision La discussion reste ouverte pour d terminer si le d l gu repr sentant d un syndicat qui peut tre le pr sident lui m me a un pouvoir de d cision ou simplement de concertation Pr cautions les statuts du SIABV datent de 1986 et le contr le de la l galit a volu depuis Si dans les statuts du SIABV il tait explicitement crit que es associations syndicales de marais seront repr sent es au comit syndical par un d l gu d sign par le conseil municipal il n est aujourd hui plus permis de d signer directement un membre du syndicat de marais Les statuts peuvent pr voir que e choix du conseil municipal peut porter sur tout citoyen r unissant les conditions requises pour faire partie d un conseil municipal Article L5212 7 du CGCT rien n emp chant par la suite que ce citoyen soit une personne du marais Remarque cette souplesse n est en revanche pas autoris e pour les d l gu s d un EPCI au sein d un SM e choix de l organe d lib rant de l EPCI ne peut porter que sur l un de ses membres ou sur tout conseiller municipal d une commune membre Article L5711 1 du CGCT Page 93 sur 133 CHAPITRE IV Recueil des pratiques reglementaires et administratives se rapport
27. 5 du Code de l environnement le pr fet peut prescrire toutes les mesures utiles pour r duire les risques Page 112 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 2 Comment r aliser un remblai 1 phase la demande Adressez une note explicative a la MISE d crivant le type de remblai pr vu volume mat riau hauteur objectifs du remblai plan de situation une chelle ad quate 2 phase la r nonse de la MISE d claration autorisation pouvant tre accompagn es de mesures compensatoires par exemple un d blai compensatoire quivalent au volume remblay dans une zone d expansion de crues absence de formalit administrative i Simultan ment v rifiez linnocuit des mat riaux de remblai Elle sera valid e par Observatoire R gional des Mat riaux du Laboratoire R gional des Ponts et Chauss es Page 113 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 1 La r glementation Dans le cadre de la pr vention du risque d inondation les collectivit s peuvent tre amen es a cr er des barrages ou des digues de protection pour des zones d ja urbanis es Ces ouvrages Sont soumis aux dispositions du Code rural de la loi sur l eau et de ses textes d application doivent tre compatibles avec les dispositions du SDAGE et du SAGE n cessitent g n ralement une proc dure de D claration
28. Ces marais qui ont r sist la mise en culture succomberont ils finalement sous le coup de la d prise agricole Le marais redeviendra t il mar cage Le d sir partag par les acteurs du marais mais aussi par les pouvoirs publics de pr server ces espaces laisse esp rer que cela n arrivera pas Compte tenu de ce double constat d clin amorc du marais et volont de le pr server il faut chercher des solutions pour retrouver une gestion efficace du marais Plusieurs pistes peuvent tre propos es l une d elle la refonte juridique du statut des associations syndicales a t d cid e au niveau national par une ordonnance et un d cret Cette volution va dans le bon sens mais ne sera pas suffisante en elle seule pour garantir la p rennit des marais il faut qu elle s accompagne d autres mesures notamment gt les collectivit s doivent devenir des structures relais des syndicats de marais gt les acteurs de la gestion du marais syndicat et ou collectivit s doivent se regrouper Il ne faudrait pas voir dans ces propositions la disparition des syndicats de marais Une telle d cision serait mal venue quand la loi en leur conf rant le statut d tablissement public caract re administratif reconnait officiellement que ces structures sont les plus aptes pour g rer le marais Il s agit plut t de les faire voluer et de les doter d outils et de moyens adapt s au contexte moderne Diff rentes form
29. Eau ZSGE correspondent des espaces Code de l environnement art L 212 5 1 dont la nature de zone humide r pond la d finition donn e a l article L 211 1 du Code de l environnement dont la pr servation ou la restauration contribue aux objectifs de qualit et de quantit d eau fix s dans les sch mas directeurs d am nagement et de gestion des eaux SDAGE en particulier ceux garantissant le bon tat ou le bon potentiel cologique et chimique des eaux douces de surface le bon tat chimique et quantitatif des eaux souterraines la pr vention de la d t rioration de la qualit des eaux la pr vention des risques d inondation des exigences particuli res issues de l application d une l gislation communautaire relative la protection des eaux la conservation des habitats ou des esp ces directement d pendants de l eau ou la protection de zones de captage d eau potable actuelles ou futures Page 126 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Conditions de r alisation des travaux L identification d une ZSGE dont le r le dans l atteinte des objectifs DCE est reconnu au sein du territoire d un SAGE a pour objet l instauration de servitudes d utilit publique par exemple interdiction de drainage de remblaiement ou de retournement de prairies ou la prescription de modes d utilisation du sol sp cifiques dans les baux ruraux de terrains appartenant
30. Or ce motif d mographique a pour corollaire un motif conomique l acquisition de nouvelles terres des fins de culture pour nourrir cette population croissante Avec une croissance d mographique importante et la n cessit d augmenter la production agricole l ass chement des marais est apparu comme La Solution Am nag es ces terres tr s productives permettent de r aliser des cultures c r ali res sur de vastes espaces b n ficiant de m canismes d irrigation et peuvent aussi tre utilis es pour le p turage et la saliculture activit essentielle cette poque Outre les raisons d mographiques et conomiques la conqu te des marais tient principalement des raisons hygi nistes surtout partir du xviii si cle D s le d but de l re chr tienne les zones humides vont tre percues comme des r gions hostiles insalubres et improductives et vont tre partiellement d laiss es L atmosph re des marais la putr faction des eaux stagnantes les nombreuses maladies qui s y d veloppent la st rilit des terres sont autant d l ments qui expliquent que les intellectuels philosophes peintres politiques ont tres t t associ les marais au mal Cette perception a t radicalis e par les physiocrates au XVIII si cle en v hiculant une image tr s n gative des marais Ce sont en effet les m decins les juristes les historiens et de mani re globale les intellectuels qui vont condamner ces espaces e
31. actuellement urbanis es d une commune Elle est approuv e conjointement par le conseil municipal et le pr fet apr s enqu te publique Code de l urbanisme article L 124 1 Les communes qui ne sont pas dot es de plan local d urbanisme peuvent laborer le cas ch ant dans le cadre de groupements intercommunaux une carte communale pr cisant les modalit s d application des r gles g n rales d urbanisme 2 La prise en comte dans les documents d urbanisme du risque d inondation L article L 121 1 du Code de l urbanisme fixe la liste des objectifs auxquels doivent r pondre les documents d urbanisme Ils doivent notamment d terminer les conditions permettant d assurer la pr vention des risques De quelle mani re Le zonage Les zones naturelles d expansion des crues n ont pas vocation tre ouvertes l urbanisation classement en zone N Le r glement Les constructions autoris es en milieu urbain doivent r pondre certaines prescriptions exemple plancher hors d eau Les documents d urbanisme ont galement pour vocation d afficher les risques Code de l urbanisme article R 123 11 Les zones U AU A et N sont d limit es sur un ou plusieurs documents graphiques Les documents graphiques du r glement font en outre appara tre s il y a lieu b Les secteurs ou l existence de risques naturels tels qu inondations incendies de for t rosion affaissements boulements avalanches
32. cision du syndicat ou de l assembl e des propri taires 94 Pouvoirs Les principales missions du pr sident sont l laboration annuelle du rapport d activit dont la pr sentation chaque assembl e des propri taires est obligatoire la tenue jour de l tat nominatif des propri taires a convocation des membres aux r unions de l assembl e des propri taires et du syndicat ainsi que la pr paration et l ex cution des d cisions prises par lesdits organes le recrutement la gestion et l affectation du personnel de l association dont il est en outre charg de fixer le montant de la r mun ration En droit le pr sident dispose du pouvoir de choisir d ventuels collaborateurs En fait rien ne lui interdit de solliciter l avis du syndicat propos d un sujet qui rev t une importance non n gligeable la conservation et la tenue la disposition du public des actes de l association Page 36 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Plus g n ralement le pr sident est le repr sentant l gal en m me temps que l ordonnateur de l association 95 Vice pr sident Juridiquement le pr sident exerce seul sa fonction Le vice pr sident n est pas l pour l aider dans sa t che mais uniquement pour le remplacer en cas d absence ou d emp chement provisoire ou d finitif Lorsque le retour aux affaires du pr sident est exclu il appartient au syndicat de pro
33. class s par d cret au titre de l article L 432 6 du Code de l environnement la liste des esp ces migratrices de poisson 6 Les Arr t s Arr t pr cisant les crit res de d finition et de d limitation des zones humides en application des articles L 214 7 1 et R 211 108 du Code de l environnement en cours de r daction Arr t s fixant la liste des esp ces prot g es en France les esp ces v g tales Arr 20 janvier 1982 les mollusques Arr 23 avril 2007 les crevisses autochtones Arr 21 juillet 1983 les amphibiens et les reptiles Arr 19 novembre 2007 Page 130 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires les tortues marines Arr 14 octobre 2005 les insectes Arr 23 avril 2007 les oiseaux Arr 17 avril 1981 les mammif res terrestres Arr 23 avril 2007 les poissons Arr 8 d cembre 1988 dont l esturgeon Arr 20 d cembre 2004 la faune marine invert br s Arr 20 d cembre 2004 7 Les Directives Directive 92 43 CEE du Conseil du 21 mai 1992 concernant la Conservation des Habitats Naturels ainsi que la Faune et la Flore Sauvages 8 Autres textes r glementaires Le SDAGE Loire Bretagne article 42D41b a 42D51f et 42D51c Demande que les zones d expansion des crues de fr quence centennale soient pr serv es de tout remblaiement Page 131 sur 133 FORUM DES MARAIS ATLANTIQUES
34. concentration en m taux lourds du produit pandu que celle du sol destin le recevoir Page 108 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires En cas d incompatibilit l op ration de curage devra faire l objet d une d claration au pr fet qui arr tera apr s avis des services comp tents les conditions d limination des boues de curage La destination des s diments sera fonction des r sultats de cette analyse Si l absence de produits toxiques est v rifi e les produits du curage seront r gal s ou pandus dans le respect de la r glementation sur les terrains situ s proximit des zones d enl vement en retrait de la rive Les d p ts ne devront pas former des tas Les mat riaux seront r gal s en dehors de secteurs cologiquement sensibles pr sence d esp ce s prot g e s A ce titre les d p ts ne devront en aucune fa on conduire au comblement de d pressions humides disparition nivellement de microtopographie locale Si les s diments sont contamin s il sera proc d leur neutralisation ou destruction en fonction de la technique la plus appropri e Leur destination sera fonction de la r glementation en vigueur L ouverture g n r e par le s point s d acc s au cours d eau sera remis en tat la fin du chantier replantation si n cessaire limitation de la fr quentation du site par des engins motoris s en particulier Page 109 sur 133
35. d partement de dont la liste et la d signation cadastrale figurent en annexe des pr sents statuts Les droits et obligations li s l existence de l association sont attach s aux immeubles compris dans le p rim tre syndical et les suivent en quelques mains qu ils passent En cas de transfert de propri t ou de jouissance obligation est faite au propri taire d informer le cessionnaire ou le locataire de la situation des parcelles en cause et des ventuelles servitudes qui en d coulent Le pr sident de l association tient jour l tat nominatif des propri taires des immeubles inclus dans le p rim tre syndical ainsi que le plan parcellaire correspondant Afin de lui permettre de satisfaire cette exigence toute mutation de propri t lui est notifi e par le notaire qui en fait le constat Article 2 Objet L association a pour objet la construction la restauration l am lioration l entretien la surveillance et la gestion des ouvrages et installations dont est compos le r seau hydraulique situ dans le p rim tre syndical ajouter ventuellement la d finition et la gestion des niveaux d eau dans l int r t g n ral des propri taires eu gard aux saisons aux conditions climatiques et aux besoins des divers usagers la lutte contre les esp ces envahissantes ajouter galement les missions sp cifiques qui taient jusqu alors celles de l association sous r serve qu elles soient c
36. d Int r t G n ral et ou de D claration d Utilit Publique en cas d expropriation 2 La cr ation d ouvrages sp cifiques de protection a Lorsque aucune autre solution n est techniquement envisageable suppression d un goulet d tranglement dans le lit majeur sur inondation en zone naturelle d expansion de crue il peut tre envisag pour prot ger des zones d j urbanis es particulierement menac es de cr er des ouvrages sp cifiques des protections tels que barrage d cr tement de crue amont bassin cr teur digues parall les au cours d eau a Les incidences hydrauliques environnementales etc de tels ouvrages tant multiples et complexes un dossier loi sur l eau s rieusement tudi est n cessaire l instruction de la demande a L importance des enjeux et des impacts conduit g n ralement mobiliser plusieurs rubriques de la nomenclature Eau soumettant le projet Autorisation a Depuis un d cret n 2007 173 du 11 d cembre 2007 des dispositions ont renforc les exigences relatives la s curit des ouvrages hydrauliques une tude de danger est n cessaire pour les retenues de classe A ou B et pour les digues de classes A C Code de l environnement art R 214 6 et R 214 115 R 224 117 Des r gles imp ratives s appliquent l ex cution des travaux et la premi re mise en eau Code de l environnement art R 214 119 et s l exploitation et la surveillan
37. dans les zones de r tention temporaire des eaux de crues ou de ruissellement afin de r duire les crues ou les ruissellements dans des secteurs situ s en aval dans les zones de mobilit du lit mineur d un cours d eau en amont des zones urbanis es afin de pr server ou de restaurer ses caract res hydrologiques et g omorphologiques essentiels En application de la loi DTR une troisi me cat gorie de servitude est applicable aux zones humides strat giques pour l eau sur cette notion v 9 3 La cr ation et la d limitation de Page 123 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires cette servitude est effectu e par le SAGE et non par arr t pr fectoral comme pour les deux autres selon une proc dure pr cis e par d cret Conditions de r alisation de travaux en zone de servitudes La r alisation de travaux ou d ouvrages incompatibles avec ces zones et qui ne sont pas soumis autorisation ou d claration au titre de l urbanisme peuvent tre soumis aupr s des autorit s comp tentes en mati re d urbanisme une d claration pr alable par l arr t cr ant la zone pour les zones de r tention il s agit des travaux et ouvrages qui en raison de leur nature de leur importance ou de leur localisation sont susceptibles de faire obstacle au stockage ou l coulement des eaux pour les zones de mobilit des cours d eau il s agit des travaux de protectio
38. divers la mise en valeur des propri t s 3 Si les trois premiers objets sont classiques en ce qu ils englobent ceux pr existants le quatri me est plus original dans la mesure o il offre la facult aux associations de r aliser des actes de gestion Ainsi il ne serait pas contraire la loi qu une association accepte de jouer les interm diaires entre les propri taires de terres libres et les candidats leur exploitation voire assure la promotion d une activit particuli re par exemple le pastoralisme 4 I ne faut toutefois pas en d duire que le pass doit tre oubli Pour les associations en place l op ration consiste rajeunir mettre en conformit ce qui m rite de l tre Il ne s agit pas de d molir pour reconstruire mais de proc der aux am nagements qui s imposent 5 L difice repose sur les statuts ventuellement compl t s par un r glement int rieur Auxiliaire des statuts le r glement int rieur ne saurait tre un fourre tout ou seraient regroup es p le m le les dispositions qui n auraient pas trouv place ailleurs Il ne doit ni faire double emploi avec les statuts ni tre le r ceptacle de r gles arbitrairement d class es Un savant dosage doit tre respect entre les mesures essentielles de nature statutaire et celles de moindre calibre susceptibles d alimenter le r glement int rieur A en croire les textes officiels ce sont les modalit s de recrutement du personnel et d org
39. ea 36 4 ACTIVIT S DE L ASSOCIATION cssecccceseeccccesceccccscccccucecccnesceceueeecs 37 4 1 TRAVAUX ET MARCH S ETC CT mile ttes COTE CO ETE i less 37 4 2 SERVITUDE S A coto ren cies cece eed reete tee Een eee ee mede Ege 40 2 3 PARTENARIATS En tir cree eder rever etae nn SN 42 5 PERSONNEL DE L ASSOCIATION csssccccecsecccceteeccccecccccessccecceseeccuees 43 6 FINANCEMENT DE L ASSOCIATION ccccseececceseeccccececcecsecceccsecceaees 45 7 CONTR LE DEL ASSOCIATION 5 c a eror eni Venerat onbustesvesganasuctess 47 8 UNION D ASSOCIATIONS cccccccceseeccccseecccccececceseeccccescececsecceccetecceunes 49 9 FEDERATION D ASSOCIATIONS SYNDICALES eeeeeee eere enn 50 10 FUSION D ASSOCIATIONS ccccescececceseeccccesccccesceccncsecceasecceceenecceanes 51 11 MODIFICATION DES STATUTS ccseeecccccssccccetccccccesceceusecceceetecceanes 52 12 TRANSFORMATION D UNE ASSOCIATION CONSTITUEE D OFFICE EN ASSOCIATION AUTORISEE T MORE St ue es lice 53 13 DISSOLUTION DE L ASSOCIATION cccccceseececcscececceceeceeseccecceneeceanes 54 MOD LE DE STATUTS sss usse eene nentenenentn tnit nts 57 INDEX ALPHAB TIQUE en 75 CHAPITRE III LES FORMES DE REGROUPEMENT ET DE PARTAGE DES COMP TENCES ENTRE LES ASSOCIATIONS SYNDICALES DE PROPRI TAIRES EN ZONES HUMIDES ET LES COLLECTIVIT S INTRODUCTION 1 0 00 0000000000000 qnn tnn nrttnnntenntennttnnttnnn enne 81 COMP TENCE HYDRAULIQUE UNE RE
40. esp ces qui am liorent les paysage buisson fleuri et baies et qui procurent un abri et une ressource de nourriture pour la faune aub pine glantier cornouiller fusain prunellier bourdaine saules etc Favorisez les esp ces susceptibles de fournir du bois d oeuvre merisier noyer fr ne Afin d am liorer leur qualit un lagage des branches bases peut tre pratiqu Supprimez progressivement les arbres inadapt s aux berges peupliers hybrides pic as etc Plantez et bouturez des saules ou des aulnes au niveau des berges attaqu es par l rosion et non prot g es par des arbres Evitez les esp ces v g tales qui sont ind sirables robinier faux acacia peupliers de culture r sineux a En pr venant le risque de formation d emb cles Supprimez les troncs et les branches mena ant de se coucher dans la rivi re Page 110 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Elaguez les branches qui penchent sur la rivi re et qui retiennent les d chets Taillez les buissons dont les branches envahissent le lit 3 Les techniques de g nie v g tal Les recommandations g n rales pour r aliser des am nagements ouvrages de restauration et ou confortement de pied de berge R alisation des am nagements Pour moyen de confortement ou de restauration de berge tressage fascine utilisez des saules buissonnants Il est indispensable que les branches de
41. est cruciale tant il est vident qu elle d termine l quilibre des forces au sein de l association 44 Repr sentation Les membres de l association peuvent participer lassembl e personnellement ou s y faire repr senter par toute personne de leur choix Au moment de d signer un mandataire le choix du propri taire ne peut pas tre t l guid La solution qui consistait r server le b n fice des procurations aux membres de l association ou plus g n ralement une cat gorie d termin e de personnes doit tre bannie Sauf justifier d une habilitation crite quiconque doit tre admis si ger l assembl e en lieu et place d un propri taire 45 Ce n est qu au stade du nombre de pouvoirs d tenus par une m me personne que sont apport es des restrictions Tout d abord le seuil maximal est r glementairement fix au cinqui me des membres en exercice de l assembl e Ensuite un plafond peut tre d fini par l interm diaire des statuts Afin d viter toute ambiguit il est prudent d indiquer si le d compte doit tre op r en pouvoirs ou en voix Une chose est d tre admis se pr valoir de 5 pouvoirs susceptibles de servir de support 15 voix autre chose est d tre limit la d tention de 5 voix 46 Convocation Selon la p riodicit pr vue par les statuts les propri taires sont invit s se r unir l initiative du pr sident de l association par courrier postal ou lectronique t l cop
42. est de contribuer la mise en place et l entretien d ouvrages hydrauliques En principe chaque association n est comp tente qu Page 37 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires l int rieur du p rim tre syndical Ce n est qu exceptionnellement lorsque les am nagements envisag s ne peuvent pas tre implant s sur le territoire soumis son autorit que l association est admise intervenir hors de ses limites territoriales La question qui se pose alors est de savoir si le support foncier des ouvrages m rite de demeurer autonome ou au contraire doit tre englob dans le p rim tre syndical 101 Nature juridique des travaux Tous les travaux effectu s par l association syndicale dans le cadre de l exercice de ses missions quelles que soient leur nature et leur importance sont des travaux publics En cons quence ils sont soumis aux r gles des march s publics et en cas de difficult le contentieux est de la comp tence des juridictions administratives 102 Commission d appel d offres Chaque association doit obligatoirement tre dot e d une ou plusieurs commissions d appel d offres caract re permanent Par ailleurs une commission sp ciale peut tre constitu e pour la passation d un march d termin La composition et les modalit s de fonctionnement de la commission d appel d offres sont imp rativement fix es par voie statutaire Selon les prescriptions
43. gestion tabli certifi exact par le tr sorier payeur g n ral ou le receveur des finances doivent tre arr t s par le syndicat au plus tard le 30 juin de l ann e qui suit l exercice consid r pour tre transmis au pr fet avant le 15 juillet Les comptes sont approuv s d s lors qu ils ne se heurtent pas l opposition de la majorit des membres du syndicat Dit autrement en cas de partage galitaire des voix l adoption est r put e acquise 7 Contr le de l association 175 Les associations syndicales ne disposent pas d une enti re libert d action Elles sont plac es sous la surveillance du pr fet ou de son repr sentant sous pr fet au profit duquel a t officiellement consentie une d l gation de pouvoir Page 47 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 176 Transmission des actes Obligation est faite a chaque association de transmettre au pr fet la quasi totalit des actes dignes d int r t a savoir les d lib rations de l assembl e des propri taires le rapport d activit tabli par le pr sident avec indication de la situation financi re de l association et analyse du compte administratif les bases de r partition des d penses le budget annuel le compte administratif les ordres de r quisition du comptable le r glement int rieur 177 Modalit s de transmission L acheminement des documents vers la pr fectu
44. la premi re assembl e est suivi de l organisation imm diate d une seconde session Une autre m thode consiste au moyen d une convocation unique inviter les membres participer une assembl e dont chacun sait qu elle sera d pourvue d effet pour ne pas dire fictive ainsi qu une autre post rieure au cours de laquelle auront lieu les v ritables d lib rations Autant de techniques dont la r gularit est douteuse En bonne logique c est en fonction du r sultat de la d marche initiale que l assembl e est ou non nouveau convoqu e dans un d lai susceptible d tre r duit quelques jours au gr des statuts Il est dommage que la difficult n ait pas t r solue une fois pour toutes par les pouvoirs publics 52 Dans les faits les l galistes suivront la lettre les prescriptions r glementaires ce qui les conduira proc der en deux temps D autres continueront de recourir un syst me dont la r gularit n est pas garantie sachant qu en cas de contestation c est le juge et lui seul qui confirmera ou infirmera la validit du proc d 53 la suite d une deuxi me convocation l assembl e d lib re valablement quel que soit le nombre de membres pr sents ou repr sent s 54 Majorit Dans tous les cas les d cisions sont adopt es la majorit des membres pr sents ou repr sent s tant pr cis qu en cas d galit la voix du pr sident est pr pond rante 55 Mode de scrutin S
45. les autorit s judiciaires permet que puissent valablement tre dress s des proc s verbaux 141 Sanctions Une chose est de r pertorier les comportements r pr hensibles autre chose est de prononcer des sanctions En possession de la preuve d une infraction l association a toute latitude pour classer le dossier ou engager des poursuites afin d obtenir la punition du fautif et la r paration du pr judice subi 142 chaque association de d cider si le maintien en place d un garde ou la cr ation d un tel poste au besoin avec le concours d une ou plusieurs de ses voisines est judicieux 143 Statut professionnel Sur un plan institutionnel le personnel de l association a le statut d agent contractuel de droit public Toutefois les employ s de l association ne sont pas fonctionnaires Ils ne sont soumis ni aux r gles de la fonction publique d Etat ni celles de la fonction publique territoriale 144 titre exceptionnel des conventions de droit priv peuvent tre conclues en vue de la r alisation de certaines missions caract re purement technique La facult de recourir des contrats de cette nature doit tre utilis e avec discernement Tout abus expose la restitution la convention de son caract re public 145 Cumul d emplois Parmi les postulants un emploi peuvent ventuellement figurer des fonctionnaires la double condition qu ils aient obtenu une autorisation de cumul et que les deux activit s n
46. marais entra ne des ruptures d quilibres cologiques essentiels touchant l alimentation des eaux souterraines la pr vention des inondations la stabilisation du littoral et l exploitation de la biomasse Les populations rurales portent aussi un autre regard sur ces milieux Apr s les avoir d consid r s pendant longtemps elles les int grent aujourd hui afin de satisfaire une nouvelle forme de revendication une qualit de vie meilleure Pouss s par ces organisations militant pour la protection de l environnement et de nombreux avertissements scientifiques les pouvoirs publics ont commenc prendre conscience des disparitions et des d gradations subies par les marais littoraux Un mouvement de protection des espaces littoraux s est d velopp depuis une trentaine d ann es sur la base d initiatives associatives et d avanc es l gislatives Diverses techniques de pr servation sont l tude dans les marais maritimes tant au niveau national qu international L id e de ces mesures est d assurer non seulement l entretien cologique des espaces mais aussi leur restauration en y maintenant des activit s traditionnelles L objectif des pouvoirs publics et des collectivit s locales est d sormais devenu la conservation des marais maritimes sur le littoral fran ais dans le cadre du d veloppement durable Les espaces maritimes semblent devenir des espaces vou s la conservation patrimoniale et l am lioration de leurs cara
47. milieu entre les op rations banales qui doivent pouvoir tre r alis es ais ment l initiative du syndicat et celles exceptionnelles qui n cessitent d tre d battues en assembl e 62 Modifications statutaires Dissolution Les d cisions susceptibles d exercer une influence d terminante sur le fonctionnement de l association red finition de l objet extension ou r duction du p rim tre d placement du si ge social changement de d nomination ainsi que celles de nature entrainer sa disparition sont de la comp tence de l assembl e des propri taires Eu gard leur gravit certaines d lib rations doivent tre adopt es une majorit qualifi e voir infra n 206 et s 63 Adh sion une union Fusion Parmi les d cisions importantes qui doivent tre soumises l approbation de l assembl e des propri taires figurent l adh sion une union d associations ainsi que la fusion avec une ou plusieurs autres associations de m me nature Page 32 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 64 Election des membres du syndicat L lection des membres titulaires et suppl ants du syndicat incombe l assembl e des propri taires Il en est de m me de la fixation du principe et du montant des indemnit s susceptibles d tre allou es tous ceux qui s investissent dans le fonctionnement de l association membres du syndicat pr sident vice pr sident
48. naturelle ou un site class Bien qu tablissement public l association n est pas au dessus des lois Il lui faut respecter les diverses r glementations mises en place notamment celle relative la police de l eau Page 41 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 4 3 Partenariats 131 Contractualisation Les associations repli es sur elles m mes sont condamn es l asphyxie La complexit de la r glementation et des techniques le co t des op rations d envergure obligent les associations entretenir des relations privil gi es avec divers partenaires le plus souvent institutionnels aptes leur fournir aide et assistance En dehors de l intervention de l Etat le moyen juridique de nouer des contacts avec les tiers consiste conclure des contrats La vertu des conventions est que dans le respect de l ordre public tout est possible Dans le cadre des n gociations pr alables chaque partie doit pr senter son point de vue et ses attentes et v rifier leur compatibilit avec les propositions faites par son interlocuteur Une fois trouv un terrain d entente le contrat traduit ce que seront les droits et les obligations des signataires Il faut prendre conscience que les conventions ont force de loi entre ceux qui participent leur tablissement En cas de manquement aux engagements souscrits le fautif s expose des sanctions notamment sous la forme du versement d une
49. organisme qui apporte a une op ration une subvention d quipement au moins gale a 15 du montant total des travaux participe sa demande avec voix consultative aux r unions du syndicat pendant toute la dur e de l op ration ajouter ventuellement Sont galement admis participer aux d lib rations avec voix consultative les personnes suivantes Par exemple le garde marais ou les suppl ants chaque s ance le syndicat peut nommer parmi ses membres un secr taire ajouter ventuellement Au sein du syndicat sont constitu s les coll ges suivants Indiquer alors le champ de comp tence de chaque coll ge le nombre de membres les modalit s de d signation et de convocation Chaque coll ge met des propositions destin es tre soumises au vote du syndicat convoqu en r union pl ni re Article 12 D lib rations Le syndicat d lib re valablement sur les questions inscrites l ordre du jour lorsque plus de la moiti de ses membres sont pr sents ou repr sent s Dans l hypoth se o ce seuil n est pas atteint le syndicat est nouveau convoqu sur le m me ordre du jour dans le d lai de Il d lib re alors valablement sans condition de quorum Les d cisions sont adopt es la majorit des voix des membres pr sents ou repr sent s En cas d galit la voix du pr sident est pr pond rante Les d lib rations sont sign es par le pr sident et un autre membr
50. ou d ouvrages d int r t commun les associations syndicales autoris es ou constitu es d office peuvent se grouper en unions Ordonnance V Art 47 FUSION Deux ou plusieurs associations syndicales autoris es ou constitu es d office peuvent tre autoris es fusionner en une association syndicale autoris e Ordonnance V Art 48 2 Comment arbitrer entre fusion et union de syndicats La discussion entre fusion ou union doit tenir compte notamment de l chelle de territoire la plus fonctionnelle pour choisir entre l union ou la fusion de syndicats de marais il faut se demander quelle chelle territoriale le travail sera le plus efficace Par exemple dans un secteur o les marais sont de tr s grande taille une fusion de syndicat aboutirait la cr ation d un syndicat tellement tendue qu il en serait ing rable Dans ce cas une union de syndicats semble plus adapt e A l inverse dans un contexte de syndicats de faible p rim tre comme c est le cas dans les marais du Nord Loire une fusion aboutirait une structure de taille moyenne qui resterait tr s op rationnelle le nombre optimal de structures alors que la fusion diminue le nombre de structures par exemple dix associations syndicales de marais peuvent fusionner en trois associations l union augmente le nombre de structures puisqu elle conserve les structures existantes en y ajoutant une nouvelle si l on reprend le m me exemple on passe d
51. ouvert SMO En revanche les pr sidents de syndicats de marais ne peuvent pas si ger au comit syndical d un SI ou d un SMF tandis qu ils peuvent tre repr sent s au comit syndical d un SMO a Solution n 1 un syndicat intercommunal ou un SMF et des syndicats Des syndicats Les pr sidents ne d cident plus d E Fan ur NC m KT SRE x e p i r ln X aUos I Travaux WE ana a a aN Syndicat intercommunal e Commune comp tence a R Syndicat comp tence b y Les lus d cident R cup ration de la TVA b Solution n 2 un syndicat mixte ouvert aariin les pr sident E et les lus G iun oe Rye J i Pas de r cup ration 4 7 e Commune comp tence a a de la TVA Syndicat comp tence b On le voit aucune des deux solutions n est parfaite On ne peut pas imaginer d poss der les pr sidents de leur pouvoir de d cision solution n 1 et il serait dommage de se priver de la r cup ration de la TVA solution n2 Des adaptati ons originales ont t trouv es pour concilier les avantages des deux solutions Page 91 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 4 Le choix de la compl mentarit le SIEAGH du Cur et le SYHNA Dans le Nord Aunis le choix a t fait de jouer sur la compl mentarit en travaillant avec trois niveaux d organisation Le nive
52. par le pr fet l association peut choisir de solliciter l arbitrage du tribunal administratif auquel il revient alors de dire ce que la loi oblige faire ou ne pas faire Le pr fet ne dispose pas du pouvoir absolu d imposer son point de vue I agit sous le contr le du juge 181 Les associations ne b n ficient pas d une totale libert d action Rien ne doit tre cach au repr sentant de l Etat dans le d partement En cas d adoption d une d cision jug e inad quate l association n a pas d autre solution que de modifier sa position initiale ou d introduire une action en justice Les associations syndicales sont des tablissements publics qui ne sauraient impun ment s affranchir de leurs obligations l gales et r glementaires Tout franchissement de la ligne blanche les expose une intervention pr fectorale annonciatrice d un retour forc dans le droit chemin 182 Approbation tacite De tout cela il r sulte que les d cisions prises par l association ne deviennent d finitives qu une fois coul le d lai de deux mois pendant lequel le pr fet peut requ rir une modification observation faite que le silence conserv post rieurement l envoi des actes vaut approbation tacite En la circonstance le pr fet qui ne dit mot consent Page 48 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 183 Approbation expresse Dans les situations o il importe qu une d cision rev
53. pondu la fois sur le statut de l coulement et sur la proc dure administrative ventuelle laquelle vos travaux seront soumis 3 Statut de l coulement concern Foss pas de proc dure administrative Cours d eau Soit absence de formalit administrative Soit d claration au titre de la police de l eau Soit autorisation o au titre de la police de l eau o au titre de la protection de la nature un formulaire compl ter est disponible la MISE pour savoir si vous tes concern Si vous ne connaissez pas le statut de votre coulement envoyer une lettre la MISE accompagn e d un jeu de photos Vous pouvez d j pr senter les travaux que vous envisagez de r aliser des formulaires trous d crivant les travaux sur cours d eau sont disponibles la MISE Dans ce cas joignez la localisation de l coulement sur une carte au 1 25 000 et un extrait cadastral Il vous sera r pondu la fois sur le statut de l coulement et sur la proc dure administrative ventuelle laquelle vos travaux seront soumis Attention il existe une d finition sp cifique des cours d eau pour l application de la mise en ceuvre de la conditionnalit des aides agricoles notamment pour ce qui concerne l application des bandes enherb es le long des cours d eau cf Code rural article D 615 46 et arr t du 31 juillet 2006 Journal officiel 2 ao t 2006 Foss pas de proc dure administrative L entretien des fo
54. pour le d bit moyen annuel de la ligne d eau entre l amont et l aval de l ouvrage ou de l installation d claration rubrique 3 2 2 0 Installations ouvrages remblais dans le lit majeur d un cours d eau autorisation si la surface soustraite est sup rieure ou gale 10 000 m2 d claration si la surface soustraite est comprise entre 400 et 10 000 m D Doit tre compatible avec les dispositions du SDAGE Le SDAGE fixe les objectifs de pr vention de l exposition aux crues des personnes et des biens ll pr conise d interdire les implantations humaines dans des zones les plus dangereuses et de pr server les zones d expansion des crues pour r duire les risques dans les secteurs expos s Il pr conise de contr ler strictement l extension de l urbanisme dans les zones inondables Doit tre conforme avec le r glement du SAGE s il existe et tre compatible avec les orientations de son plan d am nagement et de gestion durable de la ressource en eau Code de l environnement art L 121 5 2 et R 212 46 212 47 Peut tre soumis au Code de l urbanisme lors qu il y a un PLU Doit respecter les prescriptions du POS ou du PLU si le terrain n est pas inondable ni susceptible d tre inond S il est d montr qu un remblai aggrave l intensit des crues le responsabilit du maitre d ouvrage est susceptible d tre recherch e par application du Code civil article 645 En outre au titre de la loi sur l eau article L 211
55. proc de la nomination du pr sident et du vice pr sident fonctions incompatibles avec celle d agent salari de l association En dehors de la s ance initiale le syndicat est convoqu par le pr sident ajouter ventuellement une fois tous les au moins jours l avance par pr ciser le mode de convocation La convocation indique la date l heure le lieu et l ordre du jour de la s ance Le syndicat peut galement tre r uni l initiative du tiers de ses membres ou la demande du pr fet En cas de carence du pr sident la convocation est faite d office par le pr fet aux frais de l association l occasion des r unions tout membre du syndicat peut se faire repr senter par un autre membre son locataire ou son r gisseur En cas d indivision ou de d membrement de propri t les membres du syndicat sont admis donner mandat dans la premi re hypoth se un autre indivisaire et dans la seconde au nu propri taire ou l usufruitier Une m me personne ne peut en aucun cas d tenir un nombre de pouvoirs sup rieur au cinqui me du nombre des membres en exercice du syndicat CHREN Le mandat de repr sentation est crit et r vocable Il ne vaut que pour une seule r union Au plus tard au d but de chaque r union le pr sident v rifie la r gularit des mandats en sa possession Page 61 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires L
56. que soit concu un dispositif de nature viter tant l exc s que la p nurie A chaque association eu gard au contexte qui est le sien de faire preuve d imagination pour que puissent tre concili s au mieux les int r ts des diff rentes parties en pr sence leveurs irrigants conchyliculteurs chasseurs p cheurs protecteurs de la nature 128 Information des int ress s Rappelons que pour viter toute mauvaise surprise chaque propri taire est tenu lors du transfert de la propri t vente donation ou de la jouissance location des immeubles lui appartenant d informer son interlocuteur de l existence et de la consistance des servitudes 129 Servitudes conventionnelles Outre les servitudes d origine l gale ou statutaire les associations comme tout un chacun peuvent n gocier l tablissement de prescriptions compl mentaires avec les propri taires de parcelles situ es en dehors du p rim tre syndical l est parfois utile pour parachever l oeuvre entreprise dans laire g ographique o comp tence lui est reconnue que l association puisse acc der certains terrains Seul un accord avec le titulaire du droit de propri t est susceptible de servir de fondement juridique une telle pr rogative 130 Servitudes subies Indiquons galement que l association est elle m me contrainte de subir les servitudes administratives li es par exemple l inclusion de son p rim tre dans une r serve
57. que chaque mutation doit tre notifi e l association afin qu opposition puisse tre faite sur le prix lequel est alors affect prioritairement l apurement du passif de l ancien propri taire 163 Modalit s de recouvrement Le pr sident de l association est l ordonnateur des recettes et des d penses Les fonctions de comptable sont exerc es par un agent public d sign par le pr fet sur proposition du syndicat apr s avis du tr sorier payeur g n ral L avantage est que le recouvrement des cr ances de l association s effectue comme en mati re de contributions directes ce qui est de nature inciter les d biteurs acquitter leur d En outre en l absence de paiement l association b n ficie d un privil ge sur les r coltes fruits loyers et revenus des terrains inclus dans le p rim tre syndical ce qui signifie qu elle n est pas englu e dans la masse des cr anciers envers lesquels le propri taire est redevable mais qu elle a vocation tre d sint ress e avant quiconque sur les richesses produites directement ou indirectement par les immeubles situ s dans son aire d action 164 P nalit s de retard En revanche l association ne dispose pas du pouvoir d instaurer des p nalit s de retard l encontre des mauvais payeurs 165 Ressources diverses En dehors des redevances dues par les membres et des subventions de toutes origines les ressources de l association comprennent les dons et legs le
58. r glementaires la commission est n cessairement plac e sous l autorit du pr sident auquel il revient de d signer au moins deux autres membres parmi ceux du syndicat Toutefois rien ne s oppose ce que la commission r unisse un nombre plus important de membres titulaires ou suppl ants 103 Les statuts doivent tablir en s inspirant ventuellement du code des march s publics les modalit s d lection des membres et le cas ch ant des suppl ants ainsi que les conditions de remplacement d un titulaire d finitivement emp ch par un suppl ant ordre d une liste suppl ant affect sp cifiquement un titulaire d signation par le pr sident les conditions de convocation des r unions les r gles de quorum et de reconvocation l ouverture ou non de la commission certaines personnes qualifi es avec voix consultative le mode de d lib ration de la commission l attribution ou non d une voix pr pond rante au pr sident e contenu du proc s verbal de r union 104 Code des march s publics Au lieu de faire ceuvre originale l association peut proc der par renvoi au code des march s publics sans omettre de pr ciser quel type d tablissement public elle souhaite s identifier 105 Plut t que de faire ex cuter les travaux par un prestataire de services l association a la facult d en confier la r alisation des membres de son personnel Que ce soit de mani re permanent
59. raison des difficult s d exploitation une grande partie de la population a vu dans les grands travaux d endigage la solution leur probl me d inondation et ont appuy ce choix malgr la r ticence de quelques maraichins Toutefois ces am nagements de dess chement tr s lourds repr sentaient un co t consid rable en mati re d entretien Ainsi pour faire face aux difficult s de gestion des ouvrages r alis s les propri taires se sont r unis d s le xv si cle au sein de Syndicats de marais et ont mis en commun leurs moyens d action Page 16 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 5 Les groupements de propri taires un mod le traditionnel de gestion tendant a voluer A la diff rence des d frichements d initiative surtout individuelle et temporaire la mise en valeur des zones humides a t l origine men e dans le cadre d actions collectives En raison de l ampleur des travaux r aliser tels que l am nagement des cours d eau ou les op rations de dess chement de marais et leurs impacts sur les structures fonci res les acteurs locaux ont tr s vite ressenti la n cessit de se regrouper Ainsi les premiers am nagements en marais ont t initi s par des exploitants s unissant pour assurer l ass chement de parcelles restreintes pour les utiliser des fins de culture ou de paturage C est la force des bras des paysans que plusieurs centaines d hec
60. re t che est de d finir les travaux r aliser une seconde est de d terminer la technique utiliser afin d obtenir le r sultat recherch Autrement dit ma trise d ouvrage et maitrise d oeuvre ne doivent pas tre confondues 109 chaque association eu gard ses objectifs et ses moyens d tablir le partage entre les op rations dont elle entend conserver l exclusivit et celles auxquelles elle est dispos e renoncer 110 Visite des travaux Quel que soit le proc d utilis l association a une obligation de r sultat Pendant le cours des op rations le pr fet peut s il l estime opportun faire proc der des visites sur les lieux 111 R ception des travaux Une fois les travaux achev s il est proc d leur r ception par le pr sident de l association en compagnie de membres du syndicat d sign s cet effet Le pr fet ainsi le cas ch ant que la collectivit territoriale sur le domaine de laquelle a t r alis l ouvrage sont inform s de la date de la manifestation et de la facult qui est la leur de S y faire repr senter 112 Ex cution d office Dans l hypoth se o l association est d faillante le pr fet apr s avoir fait constater sur place par le service comp tent que le d faut d entretien est de nature nuire gravement l int r t public peut mettre le syndicat en demeure de rem dier la situation Faute de r alisation des travaux requis dans le d lai imparti
61. repr sentant au moins les deux tiers de la superficie 224 La d lib ration ainsi vot e est transmise au pr fet qui dispose d un d lai de deux mois pour se prononcer observation tant faite que son silence vaut non pas approbation mais refus d ent riner le choix op r par les membres de l association 225 Dissolution forc e En dehors de toute intervention interne le repr sentant de l tat dans le d partement a le pouvoir de prononcer d office la dissolution dans les quatre cas suivants disparition de l objet absence d activit r elle pendant une p riode de trois ans difficult s graves et persistantes s opposant au bon fonctionnement entrave la r alisation de projets d int r t public dans un p rim tre plus vaste que celui de l association 226 Le pr fet a un droit de regard sur l activit des associations syndicales autoris es Toutefois ce n est que lorsque sont constat es des anomalies graves que peut tre provoqu e la mort de l association d faut de r union de l assembl e des propri taires ou d tablissement du budget inexistence du syndicat absence de pr sident Au surplus afin d liminer tout risque de suspicion obligation est faite au pr fet de motiver l arr t par lequel il met fin la vie d une association 227 Bien entendu l information est port e la connaissance des propri taires soit par le pr sident sabordage volontaire soit par le pr fet dissolut
62. s rien n interdit de reproduire le contenu particulier des statuts soumis r vision d s lors qu il n est pas incompatible avec ce qu exige l ordonnance du 1 juillet 2004 Ainsi l am lioration l entretien et la gestion du r seau hydraulique ou la d finition et le contr le des niveaux d eau peuvent utilement tre maintenus parmi les missions imparties l association Il est galement opportun de s interroger sur l adjonction de buts compl mentaires l image de la lutte contre les esp ces envahissantes 18 Attention cependant profiter du changement pour op rer un bouleversement de l objet expose devoir respecter la proc dure applicable en cas de constitution d une association c est dire notamment devoir faire pr c der l op ration d une enqu te publique mieux vaut progresser par tapes d abord r aliser la mise en conformit puis une fois celle ci valid e proc der une v ritable modification Le s r est que la red finition de l objet doit tre plac e au centre des d bats tant elle conditionne l avenir de l association Page 25 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 1 3 Si ge de l association 19 Le domicile de l association est un l ment essentiel de sa personnalit en ce qu il permet tous de savoir o s adresser pour entrer en contact avec ses repr sentants En outre il constitue un lieu de r f rence pour l accomplissemen
63. similaire l article R 214 6 l exception du texte soulign et au 4 d de l ajout selon lequel Ce document est adapt l mportance du projet et de ses incidences 3 Les proc dures suivre avant d entreprendre des travaux Il appartient au demandeur de justifier si son projet est soumis ou non ces proc dures et de fournir un dossier d incidences si besoin est proc dure d autorisation Il est n anmoins souhaitable que le service charg de la police de l eau et de la p che soit consult d s la pr paration du projet pour d finir la proc dure r glementaire adapt e au projet et donner un avis pr alable Page 118 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires phase demandeur service police de l eau Consultation informelle du service charg D finition de la proc dure facultative de la police de l eau par d p t d un dossier Instruction technique et juridique de pr sentation du projet pr alable Ir glementaire 1 Fourniture des dossiers 2 Instruction technique et juridique 3 Consultation interservices ventuelle 4 ventuellement suite la consultation interservices note compl mentaire ou correction du dossier r glementaire 5 Si proc dure de d claration police de l eau Si le dossier est complet et recevable le service charg de la police de l eau envoie au deman
64. 0 Composition Le syndicat est compos de titulaires et de suppl ants lus pour une dur e de par l assembl e des propri taires parmi ses membres ajouter ventuellement Le renouvellement des membres du syndicat est op r de la mani re suivante Un membre du syndicat absent sans motif reconnu l gitime lors de trois r unions cons cutives peut tre d clar d missionnaire par le pr sident Le membre titulaire du syndicat qui est d missionnaire qui cesse de satisfaire aux conditions d ligibilit ou qui est emp ch d finitivement d exercer ses fonctions est remplac par un suppl ant d sign par le syndicat MEARI EACE jusqu l lection dun nouveau titulaire laquelle doit intervenir lors de la r union de l assembl e des propri taires la plus proche Les fonctions du membre du syndicat ainsi nomm cessent la date laquelle celles de son pr d cesseur avaient vocation prendre fin Les membres du syndicat titulaires et suppl ants sont d sign s au premier tour de scrutin la majorit absolue des voix des membres pr sents et repr sent s et au second tour la majorit simple lls sont r ligibles et demeurent en fonction jusqu l installation de leurs successeurs Article 11 Fonctionnement La premi re r union du syndicat est convoqu e et pr sid e par le plus g de ses membres Lors de cette s ance et de celle qui suit chaque nouvelle lection le syndicat
65. 0 m ou dont le volume de la retenue est sup rieur 5 000 000 m autorisation Autres vidanges de plans d eau dont la superficie est sup rieure 0 1 ha hors op ration de ch mage des voies navigables hors piscicultures Code de l environnement art L 431 6 hors plans d eau en eaux closes art L 431 7 d claration Les vidanges p riodiques de ces derniers plans d eau font l objet d une d claration unique Remarque d autres rubriques peuvent galement tre concern tel le remblaiement du lit mineur ou majeur ou la submersion de zones humides v 5 1 Dans le dossier police de l eau devront tre tudi s plus particulierement les points suivants 1 Conception de l ouvrage tude des sols mat riaux de l ouvrage mat riaux compact s mat riaux drainants pente stabilit tanch it ancrage d versoir pour les crues exceptionnelles contre canal ventuel piste de service en cr te de digue ou sur une risberme c t aval piste de service en pieds de berge bande libre de v g tation ligneuse sur 10 m de part et d autre des pieds de talus am nagements contre les mammif res fouisseurs etc 2 Dimensionnement du busage de la rivi re devant laisser le passage au d bit d bordant actuel 3 __ Fonctionnement pour diff rentes crues 4 Simulation en cas de crue exceptionnelle simulation d onde de rupture vuln rabilit laval al as et risques o Informati
66. 1 Nature de l association 27 tablissement public administratif L association syndicale de propri taires qu elle soit autoris e ou constitu e d office est un tablissement public administratif c est dire une personne morale de droit public charg e de rendre un service d int r t g n ral Contrairement aux tablissements publics de coop ration intercommunale les associations syndicales ne sont pas rattach es aux collectivit s infra tatiques r gion d partement mais directement l Etat par le biais du pr fet auquel elles sont tenues de rendre compte de leur activit au moyen de la transmission de divers documents d lib rations de l assembl e des propri taires bases de r partition des redevances syndicales budget compte administratif rapport annuel d activit En cas de dysfonctionnement le pr fet dispose du pouvoir de modifier les d cisions prises par l association ou de rem dier ses carences en faisant ex cuter d office certains travaux 28 Pouvoirs de l association Dot es de la personnalit juridique les associations syndicales peuvent dans le respect de la r glementation acqu rir vendre changer emprunter hypoth quer transiger agir en justice bref conclure les m mes actes et participer aux m mes op rations que tout un chacun 29 Les statuts de l association fondent son existence mais galement d finissent les modalit s de son fonctionnement En la mati re l ordo
67. 2 Conservatoire r gional des espaces naturels 132 Consultation crite 36 209 Contrat de travail 151 Contribution directe 163 Convocation 46 51 79s 94 103 Cours d eau 2 Cr dit de paiement 168 Cumul d emplois 145 151 D c s 31 D l gation de pouvoirs 95 106 136 175 D lib ration 27 46 65 103 176 D mission 85 D nomination voir nom Page 75 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires D partement 27 36 47 132 D penses 60 87 157 166 170 176 Dess chement 16 Directeur 89 Dissolution 62 73 114 194 221s Domaine public 116 Donation 31 85 128 159 165 Dur e 25 Echange 28 31 Emprunt 28 61 87 165 212 Enqu te publique 18 209 211 Esp ce envahissante 17 187 Etablissement public 27 Ex cution d office 27 112 Faute grave 153 F d ration d associations 196s F d ration d partementale des chasseurs 132 Feuille de pr sence 65 88 Fonction publique 143 Formation 151 Fusion d associations 63 201s Garantie 160s Garde marais 138s Hypoth que 28 161 Inaptitude 153 Incompatibilit 90 145 Indemnit 64 96s Indivision 37 76 Infraction 138 Insalubrit 16 Lac 2 Legs 165 Licenciement 153 Liquidation 228s Location voir bail Mairie 11 Maitre d ceuvre 108 Maitre d ouvrag
68. 25 Budget Le budget de l association est l acte par lequel sont pr vues et autoris es les recettes et les d penses annuelles de l association Il est propos par le pr sident et doit tre vot en quilibre r el par le syndicat Le budget est tabli en section de fonctionnement et en section d investissement II est divis en chapitres et en articles Les cr dits sont vot s chapitre par chapitre ou si le syndicat en d cide ainsi article par article Le pr sident peut effectuer des virements d article article au sein d un m me chapitre Page 69 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires ajouter ventuellement Les dotations budg taires affect es aux d penses d investissement peuvent comprendre des autorisations de programme et des cr dits de paiement vot s par le syndicat sur proposition du pr sident Avant le 31 d cembre de l ann e pr c dant l exercice le projet de budget pr par par le pr sident est d pos au si ge de l association pendant 15 jours L op ration est annonc e par voie d affichage ou tout autre moyen choisi par le pr sident auquel les membres de l association peuvent faire part de leurs observations Accompagn d un rapport explicatif labor par le pr sident et des ventuelles observations pr sent es par les membres de l association le budget est ensuite vot par le syndicat avant le 31 janvier de l ann e de l exercice puis tr
69. C Le syndicat mixte ouvert Des collectivit s territoriales communes ou EPCI qui assument une partie de la comp tence du syndicat se regroupent avec la personne morale de droit public qu est une association syndicale de marais statut ASA pour former un syndicat mixte ouvert SMO Syndicat mixte ouvert SMO Commune prenant la comp tence a CDC ayant la comp tence a ESS Syndicat gardant la comp tence b SYNDICAT MIXTE OUVERT Exemple le SYHNA Syndicat Mixte de Coordination Hydraulique du Nord Aunis R sum les trois formes disponibles de regroupement impliquant les collectivit s et ou les syndicats Niveau des Syndicats syndicats Niveau des Collectivit s communes EPCI a9 ein E23 Syndicat mixte ouvert syndicat communes et ou EPCI syndicats syndicats C forme que prend le regroupement Page 90 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 2 Des modes de fonctionnements qui pr sentent des avantages inconv nients Un syndicat intercommunal et un syndicat mixte ferm fonctionnent de la m me mani re dans la mesure ou ils sont tout deux issus du regroupement de collectivit s la nuance tant que pour le second il y des EPCI parmi ces collectivit s En tant que regroupement de collectivit ces deux formes juridiques b n ficient du fond de compensation de la TVA autour de 15 ce qui n est pas le cas pour un syndicat mixte
70. CI RES Article 24 Ressources de l association Les ressources de l association comprennent les redevances dues par les membres les dons et legs le produit de la cession d l ments d actifs les subventions quelle qu en soit l origine les revenus des biens meubles et immeubles lui appartenant le produit des emprunts le cas ch ant l amortissement les provisions et le r sultat disponible de la section investissement ajouter ventuellement le produit des conventions de prestations de services conclues avec des tiers tout autre produit aff rent aux missions d finies par les statuts Les redevances syndicales sont tablies annuellement et r parties entre les propri taires conform ment l int r t de chacun l ex cution des missions de l association Pr ciser la base sur le fondement de laquelle ont vocation tre effectu s les calculs par exemple indiquer si elles sont proportionnelles la superficie d tenue par chaque membre a l int rieur du p rim tre syndical et ou la quantit d eau pr lev e Pouvoir appartient au syndicat de modifier tout moment la base de r partition des d penses Le projet accompagn d un tableau avec indication pour chaque membre de la proportion suivant laquelle il contribue au financement d un m moire explicatif pr cisant les l ments sur le fondement desquels ont t effectu s les calculs et d un registre destin rece
71. COMPOSITION DES R LES ENTRE SYNDICATS ET COLLECTIIVITES 1 1 J J deii esee Ri 83 REGROUPEMENT DES SYNDICATS DE L UNION FAIT LA FORCE A LA FUSION FAIT LA FORCE 85 1 LE REGROUPEMENT UNE IDEE DIFFICILE A FAIRE ENTRER DANS LES MENTALITES 85 2 COMMENT ARBITRER ENTRE FUSION ET UNION DE SYNDICATS 86 REGROUPEMENT IMPLIQUANT COLLECTIVIT ET SYNDICAT eene 89 1 LA PALETTE DE SOLUTIONS TROIS FORMES JURIDIQUES POSSIBLES 89 2 DES MODES DE FONCTIONNEMENTS QUI PR SENTENT DES AVANTAGES INCONVENIENTS9 3 LE CHOIX DE LA COMPL MENTARITE LE SIEAGH DU CURE ET LE SYHNA 92 4 LE CHOIX DE LA REPRESENTATIVITEE LE SIABV DU NORD MEDOC 93 Page 6 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires CHAPITRE IV RECUEIL DES PRATIQUES REGLEMENTAIRES ET ADMINISTRATIVES SE RAPPORTANT AUX TRAVAUX EN ZONES HUMIDES INTRODUCTION nn ess ss sees so comesessooee 97 ACTIVIT S ET TRAVAUX SUR LES COURS D EAU NON DOMANIAUX mmmmnrnrrenenrnrnenenerrenenenenee 99 1 LA R GLEMENTATION cccccsccsccescesceeccesccseescesccseescesecrsseseesceseeaeessee 99 2 COMMENT R ALISER DES TRAVAUX SUR COURS D EAU 99 3 STATUT DEL ECOULEMENT CONCERN eene 10100 ENTRETIEN ET RESTAURATION DE COURS D EAU NON DOMANIAUX eene nent et etes nnn 103 1 LA PROPRI T DES BERGES ET DU LIT D UN COURS D EAU 103 2 LA PROC DURE DE DECLARATION
72. D INT R T G N RAL DIG 104 ENTRETIEN D UN COURS D EAU nr 105 1 LES PRECAUTIONS PRENDRE cerent ene tre trennen 105 2 YEAIPROCEDURE 55 nerd essce teta en aee eee Ud 106 3 STATUT DE L COULEMENT CONCERN cccccsceescesceseeesceseeseeescesseaeees 107 4 LE FINANCEMENT cc ceccecceeccecceccesccsecsecescesscacescesscesecaseecesscsecacessense 107 5 CONSEILS ET PRECAUTIONS TECHNIQUES D USAGE POUR LE CURAGE 108 ENTRETIEN ET PROTECTION DES BERGES ns 110 1 LES RAISONS DE L INTERVENTION c ccccsscescescceseescesccsceacescesceaeeseee 110 2 LES M THODES D INTERVENTION c cccccscsesceeesscescesccsceseessceseessesees 110 3 LES TECHNIQUES DE G NIE VEGETAL rennes 111 LE REMBLAIEMENT D UN TERRAIN nn nr esse ss so ssennn ee 112 1 LEREMBLAIEMENT PEUT TRE SOUMIS R GLEMENTATION 112 2 COMMENT R ALISER UN REMBLAI ccccsccescesecsscesceceeseeecessceseeseeeses 113 BARRAGES ET DIGUES DE PROTECTION LES CONTRAINTES ET OBLIGATIONS eee 114 1 LA R GLEMENTATION ccccccceeccsccesceeccesecsseescesecseescesccraceseescnseeaeeesee 114 2 LA CR ATION D OUVRAGES SP CIFIQUES DE PROTECTION 114 3 LA R ALISATION D UN BARRAGE OU D UNE DIGUE DE PROTECTION 115 LES PROCEDURES DE D CLARATION ET D AUTORISATION meer 117 1 LA MISE EN UVRE cecceccccscescesecscesceeccsccsecsscesccaseacesscsceacessensceaeesses 117 2 D TABLISSEMENT ET L INSTRUCTION DU DOSSIER en 117 3 LES
73. FORUM DES MARAIS ATLANTIQUES E La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Guide de mise en conformit des statuts des Associations Syndicales de Propri taires en zones humides Par Jean Marie SOEUR a ChE Hau ott fo dd Le CAT T o Maite s d cont f r nges sia osi aU bro ite ple rt hy m s p ad ycetdes scienc de Poitie Hf A fue ed Z Comit di Vir rin Met eet Techni ue hse rare la puits UU Forum nr Mata At ntiques Le fd a C Zu e wd AU i JA sri pn j ut e os Fa 44 qoot yee le ae 4 7 72 7 it faethe 4 Jump le Clad un a5 D C mum CO lt L pees CO X Co un 5 TC D E Li ne cU 1 AV ae ath idl fen a Mut e P pr at P ov z Nr ip iy Uy Jf y dv jud Al ae Wo 5 Pre ua t uei ge ON Lut un ae j r XO fe pret ob LAMP ut ttt git pu Lu UM g we m wu t o 73 I SN Lo QN EN A h wee ye uy dy n Ne pt u oe Ot ia Ii je pot fe vt Zr y Ja t G 9 fe He ol 7 A uU f unn 4t at 0 Td Aie 1 A 1 t ye wt Di le pr LL 4 A 4 Jl al hr AV hd JU Septembre 2008 LI pt fb GO AM SUR we hi 6 oft yu t Vaa ol Ju uf Chapitre L historique des Associations Syndicales de Propri taires Gilbert MIOSSEC amp Raphaelle LUCOT Forum des Marais Atlantiques Chapitre Il Guide de mise en conformit des statuts des Associations Syndicales de Propri taires en zones humides Jean Marie GILARDEAU Maitre de conf ren
74. La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 1 Textes applicables Les associations syndicales de propri taires sont aujourd hui r gies par l ordonnance n 2004 632 du 1 juillet 2004 et le d cret n 2006 504 du 3 mai 2006 textes qui sont venus r former en profondeur un r gime qui du fait de l anciennet et des modifications successives des dispositions jusqu alors applicables tait devenu peu compr hensible L objectif principal est d harmoniser au niveau national la forme et le fonctionnement des associations syndicales A de rares exceptions pr s dur e nomination d office des membres du syndicat pouvoir de substitution du pr fet transformation dissolution dont mention est plus amplement faite ci apr s au fil des commentaires les associations syndicales autoris es ASA et les associations syndicales constitu es d office ASCO sont gouvern es par les m mes r gles en sorte que ce qui vaut pour les unes vaut pour les autres 2 Red finition de l objet L occasion a t mise profit pour red finir le r le des associations une kyrielle de buts pr cis mais restrictifs ont succ d des missions g n rales savoir la pr vention des risques naturels ou sanitaires des pollutions ou des nuisances la pr servation la restauration et l exploitation des ressources naturelles l am nagement et l entretien des cours d eau lacs ou plans d eau voies et r seaux
75. PROCEDURES SUIVRE AVANT D ENTREPRENDRE DES TRAVAUX 118 LES DOCUMENTS D URBANISME LA PRISE EN COMPTE DU RISQUE D INONDATION serres 120 1 LES DIFF RENTS DOCUMENTS D URBANISME eerte 120 2 LAPRISE EN COMPTE DANS LES DOCUMENTS D URBANISME DU RISQUE D INONDATION 121 3 LES OUTILS DE GESTION DU RISQUE D INONDATION mme 122 Page 7 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires TRAVAUX DANS CERTAINES ZONES HUMIDES DELIMITEES 1 ZONES HUMIDES DELIMITEES POUR L APPLICATION DE LA RUBRIQUE 3 3 1 0 DE LA NOMENCLATURE BAe riz ol he rM uA en oly tenet EE 2 ZONES HUMIDES D INT R T ENVIRONNEMENTAL eue 3 ZONES HUMIDES STRAT GIQUE POUR L EAU ZSGB ANNEXES 1 ARTICLES DU CODE DE L ENVIRONNEMENT cerner eeererenrenreneen ee 2 ARTICLES DU CODE DE L URBANISME eerte 3 i ARTICLES DU CODE DE CIVIL s itecto Pv e S 4 XBIUCDBSDUACODERURAE Ste Rud detti lors END SHE 5v CbBS C IBCULAIBES S ecce accedet reper etitm T 6 gt TBS ARBRE TE Set a orae o caters rol t wad S 7 LES DIRECTIVES d ete basti RR fe ster oie o e eie eMe doe 8 AUTRES TEXTES REGLEMENTAIRES c cccceccesseccecesceecesseccecvsceesvaceecese Page 8 sur 133 CHAPITRE L historique des Associations Syndicales de Propri taires La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Si la perte des marais provient de celle des canaux qui les alimentaient celle ci ne r
76. a qualit de membre de l association se transmet de plein droit en m me temps que la propri t des parcelles incluses dans le p rim tre syndical l absence de mention particuli re dans le contrat qui sert de support la passation de pouvoir ne saurait permettre l acc dant la propri t de contester son adh sion l association L unique voie de recours pour ceux qui constatent avec surprise l originalit de leur situation juridique consiste mettre en jeu la responsabilit du pr c dent propri taire et du r dacteur de l acte qui ont manqu l un et l autre leur devoir d information 33 Information de l association Parall lement l op ration doit tre notifi e au pr sident de l association afin qu il puisse d une part proc der la mise jour du fichier des membres de l association et d autre part faire opposition en vue d obtenir le paiement des sommes restant ventuellement dues par l ancien propri taire De la sorte les convocations aux r unions et les appels de redevances pourront tre achemin s vers celui qui a rejoint le groupe plut t que vers son pr d cesseur 34 Conseil pratique Dans un souci d efficacit peut tre n est il pas inutile de prendre contact avec la chambre d partementale des notaires et les offices proches du p rim tre de l association dans le but d attirer leur attention tant sur l existence du p rim tre syndical que sur les obligations qui en d coulent 35 En clai
77. ai sup rieur est ill gal 41 Date des r unions Dans la perspective de faciliter pour chacun la programmation long terme de son emploi du temps la date des r unions peut galement tre d finie statutairement par exemple le troisi me samedi d octobre ce qui a pour corollaire de rigidifier le syst me 42 Composition de l assembl e En principe l assembl e est destin e r unir l ensemble des propri taires de terrains inclus dans le p rim tre syndical Toutefois les dispositions normatives laissent place l adaptation il est notamment possible de subordonner la participation aux assembl es la justification d un int r t minimum En particulier facult est offerte de pr voir dans les statuts qu en dec d un seuil de superficie par exemple un hectare ou de contribution la d pense les propri taires ne seront pas autoris s si ger l assembl e L avantage est d viter dans les secteurs g ographiques ou les terrains sont tr s morcel s et les propri taires nombreux d une part d avoir une assembl e pl thorique dont le quorum ne serait jamais atteint lors d une premi re r union et d autre part que la majorit puisse tre d tenue par des membres peu int ress s par le fonctionnement de l association Cependant afin d viter les abus pouvoir est conf r aux petits propri taires de se regrouper Page 29 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taire
78. aires d apporter leur aide au syndicat En effet si elles ne s engagent pas pour une action concr te le syndicat risque a terme d tre dissous et la commune devrait alors s y substituer enti rement On assiste ainsi la mise en place d un partage informel et forc des comp tences entre syndicats et collectivit s Ce partage se fait au coup par coup quand le besoin s en fait sentir pour la restauration d un ouvrage l entretien d un tier Pour clarifier la relation entre le syndicat et sa collectivit il serait int ressant que cette d l gation de comp tences soit formalis e et tendue l ensemble du p rim tre du syndicat Ces dossiers repr sentent une surcharge de travail pour des petites communes qui ne disposent pas toujours des moyens suffisants pour les traiter efficacement C est pourquoi il y a un int r t vident mutualiser les moyens en se regroupant Pour tre op rationnel le transfert de comp tence hydraulique doit s accompagner d un transfert de la propri t des ouvrages Ce double transfert constitue une mini r volution dans la vie du marais et n est accept que si des gages de confiance sont donn s par les collectivit s En retour les collectivit s ont besoin de la connaissance pr cise du fonctionnement hydraulique des marais que d tiennent les membres des syndicats elles doivent les associer la prise de d cision Les uns ne pourront donc pas se passer des autres et r ciproquement un
79. alement les m mes difficult s par exemple la probl matique de l envasement concerne tous les marais bas et celle de l vacuation des eaux de l amont concerne tous les marais hauts Il semblerait int ressant que les pr sidents communiquent davantage entre eux sur ces aspects L int r t administratif et financier du regroupement est vident la mise en commun du personnel ou du mat riel g n re des conomies d chelle par exemple en vitant de devoir faire appel un secr taire pour un nombre restreint de propri taires Page 85 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires gt le probl me de la transmission des syndicats de marais s en trouvera facilit un moins grand nombre de syndicats implique de trouver moins de repreneurs qui tr s souvent font d faut gt le regroupement des syndicats r pond au souhait formul par les collectivit s d avoir un interlocuteur unique et fiable avant d apporter des financements ils refuseront dor navant de subventionner des actions isol es faute de pouvoir arbitrer entre des dizaines de demandes similaires Conscient des simplifications qu apporterait une diminution du nombre d associations syndicales de propri taires le l gislateur a pr vu d autoriser le rapprochement de syndicats par deux modalit s l union ou la fusion UNION Pour faciliter leur gestion ou en vue de l ex cution ou de l entretien de travaux
80. anisation du travail qui ont vocation tre extraites des statuts voir infra n 148 et s La r novation des statuts qui doit imp rativement tre achev e avant le 6 mai 2008 est poursuivre dans deux directions D une part il est indispensable de respecter la lettre la nouvelle r glementation d autre part il peut tre judicieux de proc der l actualisation de certaines mesures devenues obsol tes ou inappropri es Page 23 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 6 C est dans cette double perspective que doit tre entrepris l examen des actuels statuts Un tri est op rer entre les r gles Certaines sont utilisables en l tat d autres vont devoir tre modifi es 7 ll ne faut pas confondre mise en conformit et modification La mise en conformit ne doit pas aboutir un v ritable bouleversement des statuts ant rieurs S il devait en tre ainsi il serait indispensable de mettre en oeuvre la proc dure sp cifique pr vue pour une telle op ration voir infra n 206 et s Dans les faits la fronti re est mince entre les ajustements susceptibles de figurer sous l appellation mise en conformit et ceux qui excedent ce cadre A vouloir trop en faire le risque est que le pr fet lorsque l ouvrage lui sera pr sent pour approbation estime que l itin raire suivi n est pas le bon 8 Le pr sent guide vise indiquer la marche suivre afin de rend
81. ansmis avant le 15 f vrier au pr fet A d faut de respect de l ch ancier r glementaire le pr fet met le syndicat en demeure de r gulariser la situation dans un d lai de 15 jours En cas d inaction du syndicat le pr fet r gle lui m me le budget et le rend ex cutoire dans un d lai de deux mois Lorsque le pr fet constate que le budget n est pas vot en quilibre r el tant en section de fonctionnement qu en section d investissement sur la base de recettes et de d penses valu es de fa on sinc re il informe l association de l anomalie relev e dans un d lai de 30 jours compter de la r ception dudit budget II dispose du m me d lai pour proposer les mesures n cessaires au r tablissement de l quilibre budg taire et demander au syndicat une nouvelle d lib ration laquelle doit intervenir dans les quinze jours qui suivent la communication des suggestions pr fectorales A d faut pour le syndicat d obtemp rer le pr fet r gle et rend ex cutoire le budget dans un d lai de quinze jours par arr t notifi au pr sident et au comptable de l association Dans l hypoth se o un cr dit n cessaire l acquittement des dettes exigibles ou la pr servation d un ouvrage menac de destruction ou la pr vention des cons quences nuisibles l int r t public susceptibles d tre engendr es par un d faut d entretien n est pas inscrit au budget le pr fet met en demeure le syndicat de proc der la modification
82. ant aux travaux en zones humides Le domaine de l eau est large et complexe Il a donn lieu a de nombreux textes r glementaires sur l eau et la p che souvent ardus comprendre Trois lois fondatrices celle de 1964 1992 et de 2006 ont pos les jalons de la politique de l eau en France Ces lois ont t codifi es dans la partie l gislative du Code de l environnement livre II titre 1 Elles ont donn notamment lieu plusieurs d crets d application souvent modifi s depuis leur premi re laboration et qui sous tendent actuellement l action de la police de l eau le d cret n 2006 880 du 17 juillet 2006 relatif aux proc dures d autorisation et de d claration rempla ant l ancien d cret n 93 742 du 29 mars 1993 d sormais codifi dans le Code de l environnement aux articles R 214 2 et suivants le d cret n 2006 881 du 17 juillet 2006 relatif la nomenclature des op rations soumises autorisation ou d claration d finition des installations ouvrages travaux et am nagements soumis une proc dure administrative rempla ant l ancien d cret n 93 743 du 29 mars 1993 d sormais codifi dans le Code de l environnement sous l article R 214 1 du Code de l environnement Ces nouveaux textes s appliquent depuis le 1 octobre 2006 La loi p che de 1984 et ses textes d application ont galement t codifi dans le Code de l environnement livre IV titre 3 Notes pr liminaires N
83. ar les Associations Syndicales de Propri taires 1 l ments principaux 13 Les statuts doivent regrouper tous les l ments permettant d identifier pr cis ment l association savoir le nom l objet le si ge et la liste des immeubles inclus dans le p rim tre syndical 1 1 Nom de l association 14 G n ralement la d nomination de l association tait d j pr sente dans les statuts Il suffit de la reproduire l identique dans la nouvelle version 1 2 Objet de l association 15 Adaptation Compte tenu du r am nagement de la liste des missions limitativement assign es aux associations syndicales de propri taires il convient d adapter la formulation ant rieure eu gard aux nouvelles exigences En d autres termes les fonctions jusqu alors imparties l association doivent tre imp rativement rattach es l un ou l autre des objectifs r glementaires 16 Objet g n ral Pour prendre un exemple significatif de nombreuses associations avaient pour objet le dess chement des marais ou leur assainissement l poque il importait de lutter contre l insalubrit de ces secteurs Aujourd hui la pr servation des zones humides tant jug e primordiale il est n cessaire de garder l aspect salubrit en retirant la mise sec ce qui dans les nouvelles orientations peut se traduire par pr vention contre les risques sanitaires 17 Objet sp cial Au del des g n ralit
84. au 1 est celui des syndicats de marais Au niveau 2 on trouve un syndicat intercommunal le SIEAGH du Cur Syndicat Intercommunal d Etudes d Am nagement et de Gestion Hydraulique du Cur Ce syndicat intercommunal prend en charge les travaux d entretien et de restauration comme il est habilit r cup rer la TVA les frais d entretien sont optimis s Enfin pour que les pr sidents puissent tre associ s aux d cisions il a t cr un Syndicat Mixte Ouvert de Coordination Hydraulique du Nord Aunis le SYHNA c est le niveau 3 Ce SMO est une instance de d cision elle n a que tr s peu de frais de fonctionnement 9 000 euros ainsi le fait que cette structure ne puisse pas r cup rer la TVA n a que peu de r percussions I OD Syndicat intercommunal le SIEAGH du Cur gt ANN Syndicat mixte ouvert le SYNAH LE SIEAGH BT LE SYNAH Commune prenant la comp tence a ES Syndicat gardant la comp tence b Ce mode de fonctionnement est certes int ressant mais il pr sente le d savantage de multiplier les structures Il s applique donc des marais morcel s ou de grande taille Niveau 1 les syndicats Niveau 2 le syndicat intercommunal d I Syndicat intercommunal FCTVA Niveau 3 le syndicat mixte ouvert Niveau 1 les syndicats Niveau 2 le syndicat intercommunal LES TROIS NIVEAUX D ORGANISATION Page 92 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de P
85. auf disposition contraire des statuts les votes n ont lieu scrutin secret qu en cas de demande des membres pr sents ou repr sent s r unissant au moins le tiers des voix Page 31 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 56 Consultation crite Ordinairement convoqu s en assembl e les propri taires peuvent titre d rogatoire tre consult s par crit ce qui vite d avoir les r unir et est susceptible de faciliter l adoption de certaines d cisions dans la mesure o l absence de r ponse quivaut une approbation du projet soumis au vote L avantage d une telle solution est att nu par le fait que les documents n cessaires l information des membres de l association doivent imp rativement leur tre transmis par lettre recommand e avec demande d avis de r ception Par ailleurs le pr fet le tiers des membres de l association ou la majorit du syndicat peut toujours exiger la tenue d une r union l o tait envisag e une consultation crite 57 II revient chaque association de d cider si elle entend ou non s octroyer la possibilit de recourir la consultation crite L absence de mention expresse dans les statuts interdit de faire usage de ce mode de vote 58 En cas d option en faveur dudit proc d il est prudent d indiquer dans les statuts le type de d lib rations propos desquelles la proc dure crite a vocation tre mise en ceu
86. avorisant ces volutions L ass chement des marais a ainsi trouv des fondements et tait invoqu comme une conqu te faire sur le n ant au profit tant du bien particulier que du bien g n ral 2 Des si cles de dess chement des marais une politique affirm e par la royaut et l Etat N cessitant des besoins de financements consid rables peu d ass chements ont t men s de mani re individuelle par des paysans Seules les seigneuries religieuses ou laiques disposaient des moyens n cessaires pour pouvoir r aliser la conqu te des marais littoraux A la suite des guerres de Religion les ass chements et les endiguements vont se succ der avec l appui des seigneurs R alis s l origine de mani re ponctuelle les ass chements ont connu un essor consid rable au cours des XVII et XVIII si cles devenant un enjeu majeur pour la monarchie En tant que cons cration de plus d un mill naire d volution ces deux si cles constituent ainsi la p riode cl de l ass chement des marais maritimes qui se voit dot d un cadre r glementaire et l gislatif l chelle du pays Cette volont s est concr tis e dans l dit royal de Fontainebleau du 8 avril 1599 dans le cadre duquel le roi Henri IV a accord des facilit s conomiques fiscales et sociales pour ceux qui s engageaient dans cette d marche En raison des avantages octroy s aux entreprises se langant dans ces travaux de v ritables soci t s de dess
87. bres Le nombre des membres titulaires et suppl ants est librement fix par les statuts 70 Dur e du mandat en est de m me pour la dur e du mandat Diverses solutions sont envisageables Le renouvellement des membres du syndicat peut intervenir en bloc en fin d ch ance Il est galement possible d organiser des renouvellements partiels par moiti par tiers par quart intervalles r guliers La volont de privil gier la stabilit ou l apport r gulier de sang neuf orientera le choix Il est remarquer que la dur e des fonctions de membre du syndicat est totalement ind pendante de la p riodicit des assembl es de propri taires Tout au plus peut il tre judicieux de veiller la concordance des dates Ainsi il serait maladroit de r unir une assembl e tous les deux ans et de fixer trois ans ou cinq ans la dur e du mandat des membres du syndicat 71 Modalit s de vote Les modalit s du vote l issue duquel sont lus les membres titulaires et suppl ants du syndicat sont imp rativement fix es par voie statutaire Le nombre de tours le type de scrutin par liste ou uninominal la majorit requise simple ou qualifi e sont autant de questions qui doivent tre r solues dans le cadre des statuts de mani re aussi fonctionnelle que possible afin que le doute soit r duit n ant 72 Vote par correspondance Afin de favoriser la participation au vote des propri taires inaptes ou peu enclins se d pla
88. c der au plus vite la nomination d un nouveau pr sident l int rim assur par le vice pr sident n ayant pas vocation s terniser Tant qu il est en poste le pr sident est priv de la facult de d l guer le moindre pouvoir au vice pr sident L un et l autre se succ dent jamais ils ne se partagent les t ches Le remplacement du pr sident par le vice pr sident est automatique il ne n cessite l accomplissement d aucune formalit Pendant la p riode transitoire o il est la t te du syndicat le vice pr sident doit se contenter d exp dier les affaires courantes dans l attente de l arriv e d un pr sident lu En r alit en r gime de croisi re les pr rogatives du vice pr sident sont quivalentes celles de n importe quel membre du syndicat 96 Indemnisation Mat riellement les indemnit s susceptibles d tre per ues par le pr sident et le vice pr sident en contrepartie de leur activit doivent faire l objet d une d cision de l assembl e des propri taires En la mati re le syndicat est incomp tent Il incombe a l assembl e de d lib rer non seulement sur le principe du versement d une r mun ration mais galement sur son montant Le statut financier des dirigeants du syndicat ne peut en aucun cas tre d fini en petit comit il doit tre d termin au vu et au su de tous La question m me si elle est d licate ne saurait tre occult e Les t ches imparties au pr sident sont consommatri
89. ce des ouvrages art R 214 122 et s Ce corpus minimal est compl t par des r gles sp cifiques art R 214 126 et s selon les classes de barrages et digues v S 6 3 noter l enqu te publique est conjointe avec celle n cessit e par la D claration d Int r t G n ral DIG des travaux et la D claration d Utilit Publique DUP Page 114 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 3 La r alisation d un barrage ou d une digue de protection Barrages et digues rel vent au titre de la police de l eau du r gime de l autorisation ou de la d claration pr fectorale apr s enqu te publique et avis du Conseil D partemental de l Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques Depuis la r forme de la police de l eau deux rubriques distinctes ont t cr es pour les barrages d une part pour les digues d autre part Une troisi me rubrique concerne sp cifiquement les vidanges des retenues Rubrique 3 2 5 0 Sur les barrages de retenues et digues de canaux Ddclasse A B ou Cf autorisation Declasse D d claration Rubrique 3 2 6 0 Sur les digues l exception des digues de canaux digues de protection contre les inondations et submersions autorisation digues de rivi res canalis es d claration Rubrique 3 2 4 0 Sur les vidanges de plans d eau vidanges issus de barrages de retenue dont la hauteur est sup rieure 1
90. cer il est possible de compl ter la r union par un vote par correspondance Il est alors n cessaire de d finir dans le d tail la proc dure suivre transmission des bulletins condition d ouverture des enveloppes Signalons que le vote Page 33 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires ne peut jamais intervenir int gralement par correspondance La tenue d une r union est toujours imp rative 73 D signation d office est noter que si la mise en place d un syndicat est impossible faute de candidatures en nombre suffisant le pr fet ne dispose pas du pouvoir de proc der une d signation d office En pareil cas l unique solution consisterait provoquer la dissolution anticip e de l association La r gle n est absolue que pour les associations autoris es S agissant des associations constitu es d office c est dire celles impos es aux propri taires contre leur gr le pr fet dans l hypoth se ou les membres n gligeraient ou refuseraient de cr er un syndicat est habilit proc der des nominations d office au besoin en faisant appel des personnes ext rieures l association 74 Personnalit s invit es incombe chaque association d opter ou non pour la participation de tiers aux travaux du syndicat avec voix consultative C est dans le cadre des statuts que doivent tre d sign es les cat gories de personnes susceptibles d tre invit es
91. ces la Facult de Droit et des Sciences Sociales de Poitiers Membre du Comit d Orientation Scientifique et Technique du Forum des Marais Atlantiques Chapitre III Les formes de regroupement et le partage des comp tences entre les associations syndicales de marais et les collectivit s Gilbert MIOSSEC Forum des Marais Atlantiques et Baptiste SANSON GIP Loire Estuaire Chapitre IV Recueil des pratiques r glementaires et administratives se rapportant aux travaux en zones humides Gilbert MIOSSEC Forum des Marais Atlantiques et Olivier CIZEL Juriste sp cialis en droit de l environnement et membre du Groupe National Zones Humides Sommaire CHAPITRE I L HISTORIQUE DES ASSOCIATIONS SYNDICALES DE PROPRIETAIRES INTRODUCTION 2 p iecencesceccsssceccescsccccesceceeescees 11 DE LA RECONQU TE A LA PRESERVATION DES ZONES HUMIDES eerte 13 1 LES ORIGINES DU MOUVEMENT NATIONAL DE CONQU TE DES MARAIS LITTORAUX 13 2 DES SI CLES DE DESSECHEMENT DES MARAIS UNE POLITIQUE AFFIRM E PAR LA ROYAUT ET LETAT eRe Oe eT a ME C E RE EN ELE 14 3 DE LA CONQU TE A LA SAUVEGARDE LE NOUVEL ENJEU DE LA GESTION EN MARAIS 15 4 LE ROLE ESSENTIEL DES ACTEURS COLLECTIFS EN MARAIS LITTORAUX LES ASSOCIATIONS SYNDICALES DE MARAIS UN H RITAGE DU PASSE TOUJOURS ACTIF 16 5 LES GROUPEMENTS DE PROPRI TAIRES UN MOD LE TRADITIONNEL DE GESTION TENDANT A EVOLUER oc ceccescseccesccescesscsceescesccesccsecssceaecaecsec
92. ces de temps les frais occasionn s tant par les d placements sur les lieux de r union et de travaux que par les contacts prendre avec de multiples interlocuteurs membres de l association administration collectivit s territoriales sont en constante augmentation Ignorer le ph nom ne conduirait d courager les meilleures volont s Le moyen d viter la suspicion des uns et la frustration des autres est de mettre la question au menu de celles discut es collectivement 97 Les indemnit s vers es ne doivent tre confondues ni avec les remboursements de frais ni avec un salaire La pr sidence d une association ne constitue pas un m tier Les sommes octroy es sont comparables celles percues par les lus locaux auxquelles il peut d ailleurs tre fait r f rence en mati re de modalit s de calcul 98 Dans la mesure ou en l absence de vacance du pouvoir le vice pr sident est inactif il n y a gu re de motif de lui allouer une indemnit en dehors des p riodes o il suppl e le pr sident d faillant 4 Activit s de l association 99 La principale activit des associations syndicales consiste r aliser des travaux conformes leur objet Pour accomplir au mieux leur mission elles b n ficient de pr rogatives particuli res sous forme de servitudes et sont de plus en plus conduites tablir des partenariats avec des tiers 4 1 Travaux et march s 100 La raison d tre des associations syndicales
93. ciation 25 est possible de pr voir un terme l existence de l association syndicale mais ce n est pas obligatoire Concr tement la fixation d une date d extinction obligera le moment venu proc der la reconduction de l association ce qui aura pour effet d alourdir le formalisme et de faire courir le risque d un oubli synonyme de fonctionnement irr gulier Pour leur part les associations constitu es d office sont d pourvues de terme sauf dans l hypoth se ou lors de leur mise en service forc e il leur en aurait t fix un 2 2 Objectifs de l association syndicale 26 L action des associations syndicales est tr s fortement encadr e Elles ne peuvent intervenir que pour l entretien et la cr ation d ouvrages dans le cadre de leur objet Cependant dans le souci de l gitimer l action de l association et de la rendre plus compr hensible il est envisageable au moyen d un article d pourvu de r elle port e juridique de d cliner les buts qu elle se propose d atteindre Les d clarations de principe peuvent avoir une vertu p dagogique mais il faut savoir r sister la tentation d une utilisation abusive Dans l hypoth se o un objectif rev t une r elle importance pourquoi ne pas l inclure dans l objet de l association A l inverse quoi bon faire tat de consid rations g n rales susceptibles de ne pas r sister l usure du temps ou de fournir mati re discussion voire contentieux
94. ciation sont des agents contractuels de droit public d pourvus de tous droits tre titularis s dans la fonction publique L association peut en outre faire appel a raison de leur comp tence a des agents de droit priv avec lesquels elle conclut des contrats a dur e d termin e ou ind termin e ajouter ventuellement Les conditions de recrutement du personnel et les modalit s d organisation du travail sont d finis par l interm diaire d un r glement int rieur dont le contenu est d termin par le syndicat Article 22 Garde marais Le syndicat peut nommer un garde s marais PTE charg s de contr ler le respect des prescriptions l gales r glementaires et statutaires Chaque garde est commissionn par le sous pr fet Il pr te serment devant le tribunal d instance du ressort Indiquer ventuellement les missions pr cises confi es au garde et les modalit s d exercice de son action Le garde rend compte de son action au syndicat eU auquel il revient de d cider de la suite donner aux infractions constat es par l interm diaire de proc s verbaux CHAPITRE IV CONTR LE ADMINISTRATIF Article 23 Transmission des actes de l association au pr fet Sont transmis au pr fet les actes suivants les emprunts et les march s exception faite de ceux pass s selon la proc dure adapt e au sens de l article 28 du Code des march s publics les bases de r partition des redevances syndicales
95. ct res cologiques mais sans les sanctuariser car l activit humaine est indispensable au maintien de leurs valeurs L id e est d y permettre une gestion int gr e dans le cadre plus g n ral de d veloppement durable qui semble s affirmer et sous tend les volutions actuelles en marais Apr s des mill naires de dess chement l histoire des marais littoraux fait l objet d un renversement de tendance et l volution de l appr hension de ces espaces d un point de vue plus environnementaliste semble se confirmer Ce mouvement labor l origine par des penseurs naturalistes refl te l essor de l id ologie de conservation de la nature en tant que force sociale et politique Il a permis de poser un regard neuf sur ces espaces vides et de renverser la tendance au profit de la protection des marais littoraux dans une vision plus globale de d fense des zones humides naturelles Or comme nous venons de le voir les espaces de marais sont des zones humanis es et qui n cessitent pour leur entretien une pr sence humaine permanente afin que leur gestion soit assur e mission que les associations syndicales de propri taires tendent assurer 4 Ler le essentiel des acteurs collectifs en marais littoraux les associations syndicales de marais un h ritage du pass toujours actif La sp cificit des conditions de vie en marais littoraux a d s les premi res colonisations influenc les relations sociales qui s y sont d velopp es En
96. cument l chelle communale remplace le POS Il exprime un projet communal notamment par le biais de projet d am nagement et de d veloppement durable et une politique globale d am nagement I d finit en outre le droit des sols et des zones dites urbaines U urbaniser AU agricoles A naturelles N Le PLU est labor et approuv par la collectivit apr s enqu te publique Les services de l Etat interviennent lors de la proc dure d laboration par le biais du port connaissance de l association la proc dure et du contr le de l galit a posteriori Code de l urbanisme article L 123 1 et suivants Les plans locaux d urbanisme comportent un r glement qui fixe en coh rence avec le projet d am nagement et de d veloppement durable les r gles g n rales et les servitudes d utilisation des sols permettant d atteindre les objectifs mentionn s l article L 121 1 qui peuvent notamment comporter l interdiction de construire d limitent les zones Page 120 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires urbaines ou a urbaniser et les zones naturelles ou agricoles et foresti res a prot ger et d finissent en fonction des circonstances locales les r gles concernant l implantation des constructions La carte communale La carte communale est un document adapt aux petites communes situ es en milieu rural permet de d finir les parties
97. d pourvue de signification En direction de l int rieur les membres de l association et de l ext rieur les associations objet similaire implant es dans d autres secteurs g ographiques elle indique la volont de jouer l ouverture plut t que la fermeture 10 Fusion d associations 201 D finition la diff rence de l union la fusion a pour cons quence de faire disparaitre les associations qui optent en sa faveur Deux ou plusieurs associations d cident de ne faire qu une Les associations qui acceptent de renoncer leur individualit peuvent tre aussi bien autoris es que constitu es d office sachant que dans la mesure o la fusion est une op ration volontaire elle se traduit n cessairement par la naissance d une association autoris e 202 Objet Les tablissements pr existants s effacent au profit d une structure neuve certes construite sur le m me mod le que ses devanci res mais au sein de laquelle chaque propri taire doit apprendre composer avec de nouveaux venus En r alit la fusion n entre pas en concurrence avec l union Elle est destin e satisfaire d autres besoins en particulier rem dier la carence de micro associations qui ne peuvent trouver de salut qu en acceptant de mourir pour mieux renaitre la t te d un p rim tre r am nag avec un nombre de propri taires accru 203 Droits et obligations L association issue de la fusion poursuit l oeuvre de ses devanci res dont tous l
98. de l association I labore chaque ann e un rapport d activit lequel doit imp rativement faire mention de la situation financi re de l association et comporter une analyse du compte administratif Chaque membre peut demander tout moment consulter ce document au si ge de l association ainsi que lors de la r union de l assembl e des propri taires Il prend tous les actes relatifs la pr paration la passation l ex cution et le r glement des march s de travaux de fournitures et de services qui lui sont d l gu s par le syndicat Il constate les droits de l association et liquide les recettes I pr pare et rend ex cutoire les r les l exception du comptable il recrute g re et affecte le personnel Il fixe les conditions de sa r mun ration Avec l autorisation du syndicat il agit en justice pour le compte de l association Page 63 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires I tient a jour l tat nominatif des propri taires des immeubles inclus dans le p rim tre de l association ainsi que le plan parcellaire Il veille la conservation de tous les documents qui int ressent l association Par d l gation de l assembl e des propri taires il modifie les d lib rations chaque fois que le pr fet en fait la demande Il rend compte de ces modifications lors de la plus proche r union ou consultation crite de l assembl e des propri taires a
99. de souplesse la formule a t abandonn e D sormais les organes de l union sont comparables ceux des associations qui la composent L assembl e r unit les d l gu s des associations membres lus par le syndicat de chacune d entre elles En r gle g n rale le poids de chaque association varie en fonction soit de l tendue de son p rim tre soit du nombre de ses membres A l assembl e s ajoutent un syndicat et un pr sident 193 Financement de l union Financi rement les caisses de l union sont aliment es par les cotisations vers es par les associations adh rentes Ces recettes sont compl t es par les r mun rations percues en contrepartie de la fourniture de services 194 Modifications statutaires La modification des statuts de l union ainsi que sa dissolution sont subordonn es une d cision prise par la majorit des associations repr sentant au moins les deux tiers de la superficie ou par les deux tiers des associations repr sentant plus de la moiti de la superficie 195 Lorsqu une association est d j membre d une union il n est pas inutile de profiter de la mise en conformit des statuts pour faire mention de cette appartenance 9 F d ration d associations syndicales 196 D finition Les f d rations d associations de propri taires ne doivent pas tre confondues avec les unions La f d ration n est pas un outil de d cision ou d ex cution mais de r flexion Trop souvent les associations vi
100. des propri taires de marais sur un ensemble g ographique pr sentant une certaine unit se sont regroup es en vue d en assurer le dess chement puis la gestion A l origine d s le Moyen Age ces associations avaient un caract re purement volontaire et n taient pas institu es d ou une tr s grande diversit dans leur mode d organisation et de fonctionnement Leur existence s est g n ralis e partir du xvii si cle principalement dans le marais poitevin Ce syst me associatif s est r pandu pendant deux si cles sur toute la fa ade atlantique mais C est particuli rement au d but du xiX si cle avec la r gularisation de leur organisation qu il va connaitre une g n ralisation Deux lois relatives aux associations syndicales a loi du 16 septembre 1807 et la loi du 21 juin 1865 compl t es post rieurement par diverses dispositions ont permis de confirmer l gitimer et g n raliser les droits et usages traditionnels de ces associations Selon cette r glementation trois formes d associations syndicales sont d finies en fonction du degr de libert d adh sion les associations syndicales libres fruits de la volont unanime des propri taires les associations syndicales autoris es qui sont cr es la demande de propri taires majoritaires contraignant la minorit adh rer leur projet et les associations syndicales forc es institu es par l Etat et pour lesquelles l adh sion est obligatoire Quelle que soit
101. deur un r c piss de d claration avec copie au maire et au pr fet qui vaut autorisation de r alisation noter depuis la r forme de la police de l eau intervenue en 2006 Code de l environnement art R 214 33 et R 214 35 un accus de r ception est fourni dans les 15 jours au d clarant l avisant que sa d claration est incompl te ou si celle ci est compl te de la possible d opposition du pr fet le pr fet peut s opposer dans un d lai de deux mois une d claration de travaux compter de sa r ception en pr fecture s il estime celle ci non conforme aux exigences l gales 5 Si proc dure d autorisation police de l eau r alisation d une enqu te publique par la pr fecture consultation du Conseil D partemental de l Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques prise en compte des observations et r daction d un projet d arr t pr fectoral par le service charg de la police de l eau arr t pr fectoral ou refus motiv D lai total pour l ensemble de la proc dure 3 mois environ D s que l autorisation est donn e le projet peut tre r alis sous r serve que les autres proc dures ventuelles aient t men es bien exemple permis de construire fouilles arch ologiques pr ventives autorisation de passage servitudes etc Attention le d faut d autorisation ou de d claration expose certaines sanctions amendes poursuites judiciaire
102. deux tiers de la superficie ou celle des deux tiers des membres repr sentant plus de la moiti de la superficie En cas d approbation le projet est ensuite soumis enqu te publique Les autres modifications statutaires font l objet sur proposition du syndicat ou du dixi me des propri taires d une d lib ration de l assembl e des propri taires convoqu e en session extraordinaire cet effet Elles sont adopt es la majorit des voix des membres pr sents ou repr sent s La d lib ration est transmise au pr fet qui dispose d un d lai de deux mois pour autoriser l op ration ou s y opposer Le silence conserv par le pr fet l issue du temps qui lui est imparti pour prendre position vaut rejet La d cision pr fectorale est notifi e au pr sident de l association auquel obligation est faite de la porter la connaissance de chaque propri taire Article 32 Extension du p rim tre syndical Les propositions qui tendent accroitre la superficie du p rim tre syndical de plus de 7 ou relatives l absorption de parcelles pour lesquelles n a pas t recueilli l accord crit de tous les propri taires peuvent tre pr sent es par le syndicat le quart des membres de l association une ou plusieurs des collectivit s locales dont le territoire sert de support au p rim tre syndical ou le pr fet ainsi que par les propri taires d immeubles non encore soumis l autorit de l association En premier lieu le pr
103. e 108 116 March s 87 100s Page 76 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Mise en demeure 12 112 172 179 Mod le type 12 Modification statutaire 7 18 62 194 206s Mutualit sociale agricole 154 Niveau d eau 17 125s 137 188 Nom 14 62 Notaire 32 34 Nue propri t 38 76 Nuisances 2 Objet 15s 26 62 115 189 207 225 Opposition 33 162 Ordonnateur 94 163 Ordre du jour 46 51 Ouvrages 23 100 105 116 137 Parc naturel 132 Partage 31 Partenariat 131s Pays 132 P nalit de retard 164 P rim tre syndical 11 21s 25 30 48 62 100 121 129 161 163 207s Personne morale 36 68 91 187 Personnel 5 94 105 137s Plan parcellaire 23 Plan d eau 2 Plantation 122 Police de l eau 126 130 Pollution 2 Pr fet 7 10 12 27 47 56 73 80 110s 148 163 172 174s 191 205 208 211 215 219 222s Pr sident 11 20 33 46 54 60 64s 78 80 83 87s 89s 102 111 147s 158 163 166 191s 226s Privil ge 163 Proc s verbal 65 103 139 Procuration voir repr sentation Proposition 199 Provision 165 Publicit 11 Quorum 50 53 82 103 Rapport d activit 27 60s 94 176 R c piss 177 R ception des travaux 111 Recettes 60 87 170 193 R colte 163 Recrutement 148 Rectification 22 173 180 Recu
104. e DIG La DIG r pond quatre objectifs e permettre l acc s une propri t priv e e officialiser la d pense de fonds publics sur des terrains priv s e ventuellement faire participer les riverains aux travaux article L 151 36 du Code rural e assurer des travaux d entretien sur un lin aire relativement important pour assurer une gestion globale et coh rente des milieux Comment faire une DIG La DIG se fait sur la base d un projet qui est soumis enqu te publique et qui donne lieu un arr t pr fectoral d clarant l int r t g n ral des travaux Les modalit s de d roulement de la proc dure sont d finies par les articles R 151 40 H 151 49 du Code rural Une telle proc dure n est pas n cessaire si la collectivit est propri taire des terrains riverains Contenu d un dossier DIG Ces dispositions n cessitent la constitution par les soins de la collectivit du dossier pr vu l article H 151 41 du Code rural savoir e un plan indiquant la situation des travaux e une notice expliquant le projet pr cisant notamment l int r t g n ral e l valuation sommaire des d penses par cat gorie de travaux e une d lib ration du conseil municipal ou syndical sollicitant la d claration d int r t des travaux approuvant le projet et sa prise en charge financi re Si la collectivit souhaite faire participer les propri taires riverains au financement ce dossier doit tre compl t par
105. e dix onze structures La fusion va dans le sens d une simplification alors que l union complexifie l empilement structurel les comp tences prises en charge ce dernier crit re est pr pond rant Si les syndicats n ont pas transf r de comp tence aux collectivit s et qu ils veulent travailler ensemble le r sultat de ce regroupement pourra tre l union Mais si les syndicats ont choisi de transf rer une partie de leur comp tence aux collectivit s l union est une solution incompl te cf sch mas ci dessous Page 86 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires a situation avant transfert de comp tence l union est une solution int ressante Union de WS syndicats X Comp tence gt 1 de marais Hydraulique b situation apres transfert de comp tence l union est une solution incomplete Partage de la comp tence hydraulique en a b a Il faut trouver X N lt j d autres CR el regroupement L gende H Commune Commune prenant la comp tence a N Syndicat ayant comp tence FR Syndicat gardant la comp tence b Conclusion la forme de regroupement de syndicats la plus pertinente dans un contexte local est la fusion de syndicats Page 87 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Nous avons vu que la forme de regroupement de syndicat la plus int ressante dans un contexte local tai
106. e du syndicat Accompagn es de la feuille de pr sence sign e par tous les participants la r union elles sont conserv es au si ge de l association par ordre de date dans un registre c t et paraph par le pr sident dont la consultation est ouverte toute personne qui en fait la demande Article 13 Pouvoirs Dot d une comp tence g n rale le syndicat d lib re notamment sur les projets de travaux et les modalit s d ex cution de ces derniers les march s qui en raison de leur nature ou du co t de l op ration doivent lui tre soumis pour approbation le budget annuel et le cas ch ant le budget suppl mentaire et les d cisions modificatives le r le des redevances syndicales et les bases de r partition des d penses entre les membres de l association les emprunts pour la souscription desquels comp tence lui a t conf r e par l assembl e des propri taires e compte de gestion et le compte administratif la cr ation de r gies de recettes et d avances lautorisation donn e au pr sident d agir en justice le transfert au pr sident de la responsabilit de certains march s les contrats de toute nature conclure avec des personnes publiques ou priv es en vue de faciliter la r alisation de l objet de l association autres que ceux soumis la r glementation des march s publics e contenu du r glement int rieur Page 62 sur 133 La gestion des zones hu
107. e nouvelle forme de travail est en train de naitre Page 84 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 1 Le regroupement une id e difficile faire entrer dans les mentalit s Si on peut comprendre qu autrefois les hommes d un marais ne c toyaient que rarement ceux des marais voisins il est plus qu tonnant de constater qu un si cle plus tard des pr sidents de marais qui sont voisins de quelques kilom tres seulement et qui sont confront s aux m mes difficult s ne travaillent pas ensemble voir se connaissent peine Et alors qu autrefois il fallait un clusier se d pla ant pied pour chaque marais la voiture offre aujourd hui des possibilit s nouvelles de gestion commune Ces deux exemples volontairement caricaturaux soulignent que le mode de gestion tr s individualiste des marais a perdur depuis la cr ation des syndicats compte tenu de leurs difficult s actuelles il est temps de le remettre en cause Pour un regard ext rieur le regroupement de syndicats semble d un int r t vident mais cette vidence s estompe si l on se place du point de vue d un pr sident de syndicat de marais Cent cinquante ans d histoire ont enracin les hommes dans leur marais respectif et il est difficile de leur faire accepter de travailler ensemble Il faut tenir compte du poids des querelles familiales des conflits de gestion de niveau d eau entre syndicats hauts et syndica
108. e ou titre occasionnel les associations peuvent avoir int r t embaucher des salari s auxquels il sera demand de proc der l entretien et la r paration des ouvrages hydrauliques Au moment de faire un choix les avantages et les inconv nients de chaque formule doivent tre soigneusement valu s 106 Mandat Une autre solution consiste pour l association donner mandat un tiers d agir en son nom et pour son compte Lorsqu au sein de l association le savoir faire ou le temps font d faut il est sage de confier autrui la mission de pourvoir l entretien du r seau hydraulique En particulier la d l gation peut tre consentie une union d associations ou un syndicat mixte mieux apte qu une structure isol e faire face la situation Le recours une collaboration ext rieure a un co t qu il convient de ne pas n gliger La prudence Page 38 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires commande avant de faire appel quiconque de mesurer l impact financier de l op ration projet e 107 Il faut avoir l esprit que transmettre une tierce personne le pouvoir d agir c est renoncer totalement ou partiellement ses propres pr rogatives Un arbitrage est op rer entre la tranquillit que procure le transfert de comp tences et la volont de conserver la ma trise des d cisions prendre 108 Ma trise d ouvrage et ma trise d oeuvre Une premi
109. e selon que l amputation d passe ou non le seuil fatidique de 7 96 de la superficie initiale Lorsque l enjeu est faible mission peut tre confi e au syndicat de prendre parti Dans la situation inverse le pouvoir de d cision appartient l assembl e des propri taires qui statue la m me majorit que dans l hypoth se o lui est pr sent e une demande d extension de p rim tre voir supra Page 52 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires n 209 En revanche la mise en uvre de l op ration n est jamais subordonn e la r alisation pr alable d une enqu te publique 212 La sortie de l association est d actualit chaque fois qu une partie du territoire syndical est gagn e par l urbanisation Est ce que les propri taires de parcelles sur lesquelles sont difi es des constructions doivent demeurer membres de l association Lorsque la r ponse la question est n gative les partants deviennent trangers l association Toutefois ils demeurent redevables jusqu complet remboursement de la quote part des emprunts contract s pendant la p riode au cours de laquelle ils taient membres de l association L exclusion d un immeuble du p rim tre syndical ne vaut pas solde de tout compte A chaque propri taire au moment de son d part de se renseigner sur la situation financi re de l association afin de ne pas tre surpris par la persistance d obligations non teintes
110. e soient pas incompatibles En revanche interdiction est faite aux associations de recourir aux services de personnel int rimaire Le b n volat n est pas exclu mais il doit tre limit l accomplissement de t ches ponctuelles ce qui oblige r server les postes permanents aux personnes auxquelles est vers e une r mun ration Page 43 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 146 Comme toujours en mati re de droit du travail la r glementation est abondante et les prescriptions respecter sont multiples Pr alablement a l embauche de quelqu un il est imp ratif de prendre connaissance de l int gralit du dispositif applicable tel qu il r sulte du d cret n 2006 504 du 3 mai 2006 147 Modalit s de recrutement Le recrutement est effectu par le pr sident selon les modalit s d finies par les statuts ou plus simplement par le r glement int rieur 148 R glement int rieur C est propos du personnel qu est officiellement envisag le recours un r glement int rieur Afin d all ger les statuts diverses mesures peuvent tre rel gu es dans un document compl mentaire Ainsi en va t il des conditions de recrutement et de travail du personnel de l association le tout bien entendu sous r serve du respect scrupuleux de la r glementation g n rale du travail La d cision de cr er ou non un r glement int rieur incombe au syndicat lequel agit sous le contr
111. e soigneusement d finie afin de savoir qui fait quoi 189 Objet de l union Avant de prendre une d cision d finitive il convient de porter une attention particuli re l objet de l union tel qu il r sulte de ses statuts afin de v rifier sa compatibilit avec celui de l association candidate l adh sion 190 Droits et obligations des membres Au surplus les nouveaux arrivants doivent savoir qu ils rejoignent le groupe pour le meilleur et pour le pire Il n est pas possible pour les membres d lire les actions de l union qui les int ressent et de r cuser les autres L union Page 49 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires n offre pas une carte au sein de laquelle pourraient tre op r s des choix mais un menu unique a adopter ou a rejeter en bloc 191 Proc dure est ind niable que le fait d adh rer ou non une union m rite r flexion L enjeu n a pas chapp aux pouvoirs publics qui exigent que la d cision soit prise dans les m mes conditions que s il s agissait de cr er ou de dissoudre une association voir infra n 223 La d cision finale incombe au pr fet dont l arr t est notifi aux associations int ress es puis par le pr sident de ces derni res leurs membres 192 Organes de l union Jusqu alors les unions taient administr es par un comit o si geaient des repr sentants des diverses associations regroup es En raison de son manque
112. e sont report s ici que les r f rences et commentaires aux textes r glementaires int ressant les travaux en zones humides au sens de la d finition de la oi sur l eau du 3 janvier 1992 Code de l environnement art L 211 1 l dont les crit res de d finition et de d limitation ont t pr cis s par d cret n 2007 135 du 30 janvier 2007 Code de l environnement art R 211 108 et par un arr t technique de mise en ceuvre de ces crit res ainsi qu une circulaire d accompagnement devant tre publi s au 2 semestre 2008 Ce travail a t r alis sur la base des informations juridiques existantes au 31 avril 2008 Elle int gre notamment les modifications survenue l occasion de la nouvelle loi sur l eau et les milieux aquatiques LEMA de d cembre 2006 et ses textes de mise en oeuvre ainsi que les d crets d application de loi sur le d veloppement des territoires ruraux publi s partir de 2007 Page 97 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Les activit s et travaux sur les cours d eau sont encadr s par la r glementation 1 La r glementation Les berges et le lit mineur des cours d eau appartiennent aux propri taires riverains Ce n est pas le cas de l eau qui s y coule Ainsi toute personne envisageant des travaux sur un cours d eau est concern e par cette fiche Ces travaux peuvent tre soumis une proc dure administrative li e a la
113. e un plan de financement par cat gorie de travaux e les crit res de r partition des frais la charge des riverains e Ja liste des propri taires concern s et le co t des travaux pour chacun des propri taires Si les op rations comprennent la construction de digues ou autres ouvrages sur des propri t s priv es et d faut d accord amiable avec les propri taires la collectivit devra solliciter la D claration d Utilit Publique des Travaux en vue de permettre l acquisition des terrains par voie d expropriation Elle saisira le Service des Domaines en vue d valuer les biens et les indemnit s verser noter que l enqu te publique en vue de la DIG et de la DUP est commune aux deux proc dures Remarque pour les op rations group es d entretien des cours d eau prises en charge par les collectivit s locales l enqu te publique pr vue pour la D claration d Int r t G n ral est men e conjointement avec celle pr vue pour la proc dure Loi sur l eau La d claration d int r t g n ral a dans ce cas une dur e de validit de cinq ans renouvelable Code de l environnement art L 215 15 Page 104 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires L entretien peut tre soumis a r glementation 1 Les pr cautions a prendre Le lit des cours d eau appartient aux propri taires riverains qui sont tenus r glementairement d en assurer un entretien r gulier C
114. eil des actes administratifs 11 Page 77 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Redevance syndicale 21 27 87 157s 213 R gie 87 R gion 27 132 R gisseur 176 Registre des d lib rations 65 88 R glement int rieur 5 148 176 Repr sentation 44s 68 76 91 94 106 R seau hydraulique 17 23 106 R serve naturelle 130 Ressources naturelles 2 R vocation 93 Risques naturels et sanitaires 2 16 Sanction 140s 153 Secr tariat 137 Section 170 S curit sociale 154 Servitude 21 120s 213 Si ge 19s 48 60 62 65 87 158 172 184 Site class 130 Soci t voir personne morale Sous pr fet 175 Subvention 75 156 167 Superficie 42 157 194 209 218 223 Suppl ant 69 74 86 103 Syndicat 10 56 61 64 66s 91 93s 102 111 148 157s 163 167 170s 192 200 208s 223 Syndicat mixte 106 135 Taxe syndicale voir redevance syndicale T l copie 46 Transaction 28 Tr sorier payeur g n ral 163 174 Travaux 87 100s 137 Union d associations 63 106 132 185s Urgence 183 Usufruit 38 76 Vente 28 31 85 128 159s Vice pr sident 64 95 98 Voix 43 74s 83s 103 210 Page 78 sur 133 CHAPITRE Ill Les formes de regroupement et le partage des competences entre les associations syndicales de marais et les collectivit s La gestion d
115. eilleur des cas les syndicats peuvent continuer d assurer un minimum d entretien mais des co ts exorbitants le montant des tudes d passant parfois celui des travaux et dans des d lais tr s longs plus de trois ans entre l mergence du projet et sa r alisation compl te Pour les autres les marais ne sont plus entretenus Les membres des syndicats sont d courag s ils ont l impression qu on veut les emp cher de faire leur travail alors que parall lement on ne cesse de leur pr cher l importance de la conservation des zones humides Beaucoup sont nostalgiques de l ge d or du marais qu ils ont connus tant jeunes ils souhaiteraient revenir cet tat r volu et sont peu r ceptifs au d fi d un renouvellement qui permettrait de faire perdurer les marais Une v ritable volution des mentalit s ne pourra avoir lieu que lorsque la gouvernance des marais sera transmise la nouvelle g n ration Reste savoir si les anciens du marais r ussiront aussi transmettre leur tr s fort attachement au marais le jour ou ils se d feront de leurs responsabilit s syndicales la transition est d j amorc e pour pallier leur incapacit technique montage du dossier ou financi re demande de subvention les pr sidents se tournent naturellement vers leurs communes respectives Les communes sont alors plus ou moins contraintes Page 83 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri t
116. elle constitue une zone humide tout territoire exploit ou non habituellement inond ou gorg d eau douce sal e ou saum tre de fa on temporaire ou permanente et dont la v g tation quand elle y existe est domin e par des plantes hydrophiles pendant au moins une partie de l ann e Cette d finition tr s g n rale permet d sormais de les d signer mais ne permet pas toutefois d appr cier les sp cificit s de chaque lieu A l chelle de l ensemble du territoire francais les zones humides sont tr s diverses et plusieurs cat gories de zones humides sont identifi es En fonction de leur situation g ographique et de la dominante douce ou sal e de l eau on distingue d une part les zones humides continentales et d autre part les zones humides marines et c ti res caract ris es par un lien indissociable avec la mer Les marais acqui rent en effet la qualit de marais littoral en raison de leurs caract res physiques et g ographiques interaction des milieux proximit avec la mer et effets de celle ci sur leur composition salinit v g tation sp cifique etc et leur dynamique fonctionnelle Les zones humides d importance majeure ifen Source lfen ONZH 2006 littoral atlantique littoral m diterran en vall es alluviales plaines int rieures 8 tourbi res Wo 100 km e 7 md LO I Page 12 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires
117. elon des modalit s compr hensibles par les seuls initi s Sans doute n est il pas superflu dans une majorit de situations de proc der une redistribution pr cise des r les par voie de convention 135 Adh sion un syndicat mixte Les syndicats mixtes constituent un interlocuteur privil gi des associations syndicales Non seulement facult leur est offerte de s adresser une telle structure en vue de la r alisation de travaux mais en leur qualit d tablissement public les portes du syndicat ne leur sont pas ferm es L o la coop ration est intense et permanente la logique commande de provoquer l adh sion de l association au syndicat Ainsi elle a son mot dire au moment o est d cid e l orientation donner au groupement La question relative la participation de l association un syndicat mixte rev t une importance qui la pr dispose tre d battue en assembl e 136 D l gation de pouvoirs Le stade ultime du transfert de comp tence consiste pour l association d l guer autrui le soin d accomplir les missions qui sont les siennes Le risque est qu trop renoncer exercer ses pr rogatives l association s expose perdre sa l gitimit puis disparaitre Page 42 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 5 Personnel de l association 137 Dans la perspective de l ex cution des t ches mat rielles dont l accomplissement est n ces
118. embre du Comit d Orientation Scientifique et Technique du Forum des Marais Atlantiques Sommaire analytique INTRODUCTION l CARTE D IDENTIT A B L MENTS OBLIGATOIRES 13 Nom de l association 2 Objet de l association 3 Si ge de l association 45 Liste des immeubles inclus dans le p rim tre syndical 53 Plan du p rim tre syndical L MENTS FACULTATIFS 13 Dur e de l association 2 Objectifs de l association syndicale Il MODE D EMPLOI A B C D E F G H 1 J K L M NATURE DE L ASSOCIATION MEMBRES DE L ASSOCIATION ORGANES DE L ASSOCIATION 19 Assembl e des propri taires a Fonctionnement de l assembl e b Comp tence de l assembl e 29 Syndicat 39 Pr sident ACTIVIT DE L ASSOCIATION 19 Travaux et march s 29 Servitudes 3 Partenariats PERSONNEL DE L ASSOCIATION FINANCEMENT DE L ASSOCIATION CONTR LE DE L ASSOCIATION UNION D ASSOCIATIONS F D RATION D ASSOCIATIONS FUSION D ASSOCIATIONS MODIFICATIONS STATUTAIRES TRANSFORMATION D ASSOCIATION CONSTITU E D OFFICE EN ASSOCIATION AUTORIS E DISSOLUTION DE L ASSOCIATION 1 2 13 26 13 22 14 15 18 19 20 21 22 23 24 26 24 25 27 229 27 29 30 38 39 98 40 65 40 58 59 65 66 88 89 98 99 136 100 119 120 130 131 136 137 154 155 174 175 184 185 195 196 200 201 205 206 216 217 220 221 229
119. embres sont pr sents ou repr sent s Lorsque le quorum n est pas atteint une seconde r union sur le m me ordre du jour doit tre organis e dans le d lai statutairement fix en g n ral quelques jours la suite d une deuxi me convocation les d lib rations peuvent valablement avoir lieu quel que soit le nombre d absents 83 Majorit Les d cisions sont prises la majorit des membres du syndicat pr sents et repr sent s avec voix pr pond rante au pr sident 84 Personnalit s invit es Bien videmment au moment de calculer tant le quorum que la majorit abstraction est faite des personnes invit es participer la r union sans voix d lib rative 85 D mission Un membre du syndicat absent sans motif reconnu l gitime lors de trois r unions cons cutives peut tre d clar d missionnaire par le pr sident Le d sint r t manifest par une personne suffit justifier sa mise l cart Des absences r it r es sont de nature rendre difficile l atteinte du quorum et provoquer la multiplication des convocations Le moyen d y rem dier consiste pour le pr sident provoquer le d part anticip des membres d faillants Tout membre peut galement choisir de lui m me de se retirer du syndicat Les fonctions de membre du syndicat cessent automatiquement en cas de perte de la qualit de propri taire La vente ou la donation pure et simple des immeubles situ s dans le p rim tre de l association
120. erre anse de l Aiguillon vers 1960 et baie des Veys vers 1970 Ce mouvement long et g n ralis le dess chement est en cours d infl chissement voire d inversion La rupture est m me tr s brutale l chelle historique car les derniers am nagements la fin des ann es 1990 ont t fortement condamn s Cette remise en cause des op rations de dess chement repose sur l extinction des fondements sur lesquels cette politique reposait mais aussi sur une volution de nos soci t s Ce d sint r t pour de nouvelles conqu tes sur la mer et m me leur refus complet s explique par la conjonction de multiples causes parmi lesquelles on trouve la baisse de la pression agricole le fait que les agriculteurs pr f rent accro tre leurs rendements plut t que la superficie pour augmenter leur production la sensibilisation la pr servation des richesses biologiques des espaces humides le d veloppement d un cotourisme etc D autre part les motifs hygi nistes de conqu te ne sont plus justifi s l radication du paludisme et l am lioration des connaissances scientifiques sur ce milieu ont fait que les marais ne sont plus condamn s pour leur caract re malsain Au del m me de la disparition des fondements ayant justifi des dess chements effr n s dans la seconde partie du xx si cle les marais ne sont plus per us comme des lieux improductifs bien au contraire Parall lement aux activit s agricoles depuis quelques d
121. es changements ayant affect les marais et le r le que jouent les associations syndicales de propri taires il convient au pr alable de d finir les contours de notre champ d tude et notamment des espaces concern s par le terme g n rique de marais 1 Le TERME C E R glement g n ral et notice sur les marais de l arrondissement de Marennes de 1826 Saint Pierre d Ol ron LOCAL r dition 1987 320 p Page 11 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Le terme de zone humide recouvre dans la r alit une large gamme de milieux naturels parmi lesquels les lacs tangs vasi res lagunes mangroves marais salants vall es alluviales marais et ruisseaux mares et mar cages prairies et terres inondables Traduit de l anglais wetlands ce terme a permis de d finir sous un concept global l ensemble des espaces pr sentant un caract re commun il s agit de toutes les tendues de terrains ou de territoires dont la composition et le fonctionnement sont principalement affect s par la pr sence d eau et ceci quelle que soit la configuration des lieux La formalisation sous le concept g n rique de Zones Humides permet de mieux appr hender la diversit de ces espaces Ainsi le l gislateur fran ais depuis la loi sur l Eau du 3 janvier 1992 peut laborer des r gles applicables l ensemble des espaces humides regroup s sous une d finition commune selon laqu
122. es droits et obligations lui sont transmis A ce propos il est indispensable de v rifier la concordance des r gles par lesquelles taient ant rieurement gouvern es les associations fusionn es En l absence de similitude il convient de proc der a l ajustement des dispositions disparates modalit s de participation aux votes base de calcul de la redevance syndicale 204 Proc dure Eu gard ses effets la d cision doit tre prise par l assembl e des propri taires de toutes les associations candidates la fusion dans les m mes conditions que s il s agissait d adh rer une union voir supra n 191 205 Agr ment pr fectoral La fusion ne devient effective qu apr s agr ment pr fectoral et accomplissement des formalit s requises publicit notification aux int ress s Page 51 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 11 Modification des statuts 206 Les r gles auxquelles ob issent les associations syndicales ne sont pas immuables Toutefois la r gle du jeu d finie initialement ou dans le cadre de la mise en conformit des statuts doit tre aussi stable que possible afin que tant les membres de l association que ses partenaires habituels ou occasionnels sachent en permanence quoi s en tenir 207 Extension du p rim tre syndical Changement d objet Les modifications statutaires dans la mesure o elles int ressent l ensemble des membres de
123. es naturelles sites class s et les espaces remarquables du littoral concurrence des trois quarts de leur montant sous condition d un engagement de gestion pour une dur e de 18 ans conforme aux objectifs de conservation de ces espaces d finis par d cret CGI art 793 exon rations de droit de mutation titre gratuit et d ISF pour les parcs nationaux r serves naturelles site Natura 2000 site class espace remarquable du littoral sous condition d un engagement du propri taire de g rer sa propri t dans un objectif de d veloppement durable conform ment aux dispositions propres la nature de l espace prot g D 28 juin 1930 modifi par D n 2007 746 9 mai 2007 Journal officiel 10 mai d ductions de l imp t sur le revenu dans les parcs nationaux les r serves naturelles les sites class s les espaces class s par arr t pr fectoral de protection de biotope les espaces Natura 2000 zone sp ciale de conservation et zone de protection sp ciale et les espaces remarquables du littoral soit sans limitation du montant des d penses engag es pour maintenir et prot ger le patrimoine naturel sous condition que ces espaces b n ficient du label d livr par la Fondation du patrimoine en application de l article L 143 2 du Code du patrimoine et que les d penses ait fait l objet d un avis favorable d un service de l Etat Direction r gionale de l environnement DIREN CGI art 156 3 I
124. es zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires L entretien et la gestion des marais ont relev jusqu ce jour de la seule comp tence des associations syndicales de marais Ce mode de fonctionnement qui s est r v l efficace pendant plus d un si cle a aujourd hui atteint ses limites Alors que le fonctionnement des syndicats de marais est demeur presque inchang depuis leur origine ces cinquante derni res ann es ont t marqu es par des bouleversements majeurs ayant des r percussions sur les marais nouveau mod le agricole productiviste complexification de la r glementation sur l eau prise en compte des enjeux environnementaux De cette volution a deux vitesses il r sulte que les syndicats de marais ont des difficult s pour mener bien certaines de leurs fonctions Ils sont par exemple dans l incapacit de r nover des ouvrages hydrauliques sans aide ext rieure tant sur le plan financier besoin de subvention que sur le plan technique montage des dossiers R sultat depuis quelques ann es certains marais p riclitent lentement faute d entretien du r seau et des ouvrages Or la bonne gestion hydraulique et la mise en valeur agricole sont fortement interd pendantes en terres de marais si la premi re est d faillante la seconde tend rapidement devenir impossible puis dispara tre un marais qui n est plus exploit ne tarde gu re mourir et sa richesse cologique d croitre
125. especter les dimensions initiales Le curage se limitera a la recherche d un chenal d coulement qui respecte les dimensions initiales du tron on m me sur les secteurs anciennement recalibr s pour favoriser l auto curage La diversit des fonds en forme et en nature sera conserv e Le curage des atterrissements se bornera l cr tement des parties mises sec lors de l tiage du cours d eau Si les atterrissements sont compos s exclusivement de s diments fins vases ou limons la technique de l aspiro dragage sera privil gi e Il sera fait appel pr f rentiellement des soci t s sp cialis es dans ce type de travaux Le mat riel devra tre adapt par godet louche 2 Faites attention aux berges Les travaux seront r alis s partir de la rive La v g tation des berges herbac e ou arbustive sera conserv e ou restaur e int gralement par replantation des lagages ou des rec pages raisonn s seront possibles Les travaux ne devront pas g n rer de modification du profil en travers des cours d eau les berges ne seront en aucun cas touch es 3 Attention au proche environnement du curage La suppression d emb cles accompagne souvent les op rations de curage Le curage de la zone amont d un emb cle sera effectu avant son retrait afin de r cup rer les s diments d pos s ou les flottants pi g s par l obstacle Le cas ch ant les d tritus seront d pos s dans un endroit autoris
126. eul le premier est d biteur A leur gr les int ress s peuvent s en tenir cette solution pr voir que l arrivant remboursera int gralement au sortant la somme dont le paiement lui sera r clam ou se r partir la charge de la redevance au prorata du temps pendant lequel chacun aura t propri taire au titre de l ann e du transfert 160 Garanties Diverses mesures sont destin es pr munir les associations contre le peu d empressement parfois manifest par certains d biteurs payer ce qu ils doivent 161 Hypoth que l gale Tout d abord les cr ances dont les associations sont titulaires envers leurs membres sont garanties par une hypoth que l gale sur les immeubles du d biteur inclus dans le p rim tre syndical En cas de d faut de paiement l association sous Page 45 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires r serve d accomplir les formalit s requises dispose du pouvoir de provoquer la vente forc e des biens des propri taires r calcitrants et de pr lever sur le prix ce qui lui est d Certes la proc dure est complexe manier mais en brandir la menace peut tre de nature inciter les mauvais payeurs regagner le droit chemin 162 Droit d opposition Au lendemain de la vente d un immeuble compris dans le p rim tre syndical le risque serait que le c dant r pugne r gler d ventuels arri r s de cotisations Pour viter cela il est pr vu
127. extraction modification des ph nom nes de s dimentation incidences sur les coulements notamment en p riode de crues incidence sur les milieux et les bioc noses Ces l ments seront analys s dans le document d incidence le cas ch ant a Faites pr ciser le statut de l coulement concern cours d eau ou foss Une circulaire donne une d finition de ce qu est un cours d eau ou un foss bas e sur des d cisions de jurisprudence Circ DE SDAGF 2 mars 2005 non publi e au BO Voir 1 2 Page 106 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Sont consid r s comme cours d eau les coulements r f renc s sur la carte IGN au 1 25 000 et sur la banque BD Carthage ainsi que ceux d finis comme tels dans les remembrements post rieurs mars 1993 tude pr alable ou tude d impact Si vous ne connaissez pas le statut de votre coulement envoyer une lettre la MISE accompagn e d un jeu de photos Vous pouvez d j pr senter les travaux que vous envisagez de r aliser des formulaires trous d crivant les travaux sur cours d eau sont disponibles la MISE Dans ce cas joignez la localisation de l coulement sur une carte au 1 25 000 et un extrait cadastral Il vous sera r pondu la fois sur le statut de l coulement et sur la proc dure administrative ventuelle laquelle vos travaux seront soumis 3 Statut de l coulement concern Foss
128. fet organise la consultation des seuls propri taires dont les terrains sont destin s tre ajout s au p rim tre syndical Lorsque plus de la moiti des propri taires repr sentant au moins les deux tiers de la superficie ou les deux tiers des propri taires repr sentant plus de la moiti de la superficie sont favorables l adh sion l association le projet donne lieu enqu te publique Ensuite l op ration est soumise l approbation de tous les propri taires int ress s c est dire ceux d j membres de l association et ceux ventuellement appel s le devenir La d cision est prise la majorit des propri taires repr sentant au moins les deux tiers de la superficie ou des deux tiers des propri taires repr sentant plus de la moiti de la superficie Les extensions qui n ont pas pour cons quence d augmenter de plus de 7 96 la contenance du p rim tre syndical et pour lesquelles a t obtenu l accord unanime de tous les propri taires int ress s sont examin es par le syndicat qui se prononce la majorit de ses membres La d lib ration de l assembl e ou du syndicat est transmise au pr fet qui dispose d un d lai de deux mois pour autoriser l extension ou s y opposer Le silence conserv par le pr fet l ssue du temps qui lui est imparti pour prendre position vaut rejet La d cision pr fectorale est notifi e au pr sident de l association auquel obligation est faite de la porter la connaissa
129. gr e et permanente fond e sur une meilleure coop ration entre tous les acteurs A ce titre la question du r le jouer des associations syndicales de propri taires pour mettre en uvre cette gestion int gr e se pose et parall lement celle des conditions de l volution de ces structures C est notamment afin de r fl chir sur ces orientations que le Forum des Marais Atlantiques a r alis cette tude tant en relation avec de nombreuses associations syndicales sur la fa ade atlantique Il faut noter que cette tude se r f re particuli rement aux associations syndicales intervenant sur la fagade atlantique et plus particuli rement celles intervenant en Loire Atlantique Vend e Charente Maritime et Gironde bien que des regroupements de propri taires de type associations syndicales telles que prescrites par la loi de 1865 existent sur toute la France leur nombre est particuli rement important Cette analyse sur l ouverture des associations syndicales vers la gestion int gr e devrait pouvoir tre transpos e par exemple aux associations intervenant en Manche mer du Nord nomm es Wateringues ou aux associations syndicales intervenant sur des marais plus continentaux Page 18 sur 133 CHAPITRE Il Guide de mise en conformit des statuts des Associations Syndicales de Propri taires en zones humides Par Jean Marie GILARDEAU Maitre de conf rences la Facult de Droit et des Sciences Sociales de Poitiers M
130. i taires collectivit territoriale ou un groupement de collectivit s territoriales Les travaux sont alors r alis s aux frais de l autorit publique substitu e avec participation de l association selon des modalit s d finies par convention A tout moment l association peut demander qu il soit mis fin la substitution Il incombe au pr fet eu gard aux capacit s de l association d accepter ou de rejeter sa requ te L association est propri taire des ouvrages qu elle r alise en qualit de maitre d ouvrage et ce titre en assure l entretien ajouter ventuellement Toutefois s agissant de la propri t en sera attribu e au d tenteur du terrain qui en constitue le support Les ouvrages construits ou g r s par l association dans le cadre de son objet peuvent tre situ s sur le domaine public de l Etat ou sur celui des collectivit s territoriales ou de leurs groupements En fin d occupation les ouvrages sont soit incorpor s gratuitement au domaine public apr s remise constat e par proc s verbal soit d molis afin de permettre la restauration ou la r habilitation des lieux ajouter ventuellement L association peut effectuer les travaux suivants par exemple curage des foss s l int rieur du p rim tre syndical M sur le territoire des communes de au profit de ses membres M au profit de La fourniture de services par l association donne lieu la conclusion d une con
131. i taires repr sentant au moins les deux tiers de la m me superficie le projet est soumis enqu te publique et les propri taires dont les immeubles sont convoit s sont consult s dans les m me conditions que s il s agissait de cr er une nouvelle association L agrandissement du p rim tre syndical devient irr alisable d s qu il se heurte une opposition suffisante 210 Une fois la premi re phase de la proc dure achev e la d cision appartient l assembl e laquelle doivent tre invit s participer les potentiels arrivants Attention il ne s agit pas d une assembl e ordinaire mais d une r union semblable celle organis e au moment de la constitution d une association ce qui signifie en particulier qu abstraction est faite des seuils de superficie ou de contribution la d pense qui ouvrent droit au vote ou en fonction desquels est d termin le nombre de voix attribu chacun Pour l occasion tout propri taire quel qu il soit dispose d une voix En outre tous ceux qui ne s opposent pas l extension du p rim tre sont r put s y tre favorables Autant de r gles de nature modifier sensiblement l quilibre des forces en pr sence 211 R duction du p rim tre syndical Si l objectif est non pas d accroitre l tendue du p rim tre syndical mais au contraire de la r duire l initiative peut tre prise par le pr fet le syndicat ou le propri taire de la parcelle consid r e Le formalisme vari
132. ie ou remise en main propre d une convocation avec mention du lieu du jour de l heure et de l ordre du jour de la s ance Quel que soit le nombre de potentiels participants tous doivent tre rassembl s au m me endroit Il n est pas concevable pour faciliter la t che des organisateurs de multiplier les lieux de r union Le contenu de l ordre du jour est primordial dans la mesure o seules les questions qui y sont inscrites sont de nature donner lieu d lib ration Les autres sujets peuvent tre voqu s mais sans facult de vote L envoi ou le port du document doit tre ant rieur de quinze jours au moins la tenue de la r union 47 Personnalit s invit es Le pr fet ainsi que l ex cutif des communes sur le territoire desquelles s tend le p rim tre de l association doivent tre avis s de l existence de la r union et de la facult qui est la leur d y assister ou de s y faire repr senter Il ne faut pas confondre le r le d observateur privil gi ainsi offert aux pr fets et aux maires lesquels demeurent d pourvus du pouvoir de voter et celui de membre actif de l assembl e r serv au Page 30 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires d partement ou aux communes en leur qualit de propri taires de biens inclus dans le p rim tre syndical 48 Liste des membres La liste nominative des membres de l assembl e doit tre d pos e au si ge de l association
133. iennes d cid es au jour le jour au gr des besoins les frais exceptionnels m ritent d tre tal s dans le temps selon un ch ancier pr d fini 169 R gles budg taires Budg tairement les associations sont astreintes au respect de r gles tr s strictes dont le d tail est fourni par le d cret du 3 mai 2006 Dans le cadre de la mise en conformit des statuts il est permis de s interroger sur ce qu il est pertinent de faire Mention peut tre faite de l ensemble du dispositif dans les statuts Ainsi nul n ignore la mani re dont il convient de proc der mais le revers de la m daille est l alourdissement du mode d emploi de l association Une autre solution consiste ne faire figurer dans les statuts qu un court r sum des textes applicables et renvoyer leur version int grale pour plus de pr cisions Ce que les statuts perdent alors en p dagogie ils le gagnent en l g ret 170 Vote du budget Le budget est divis en deux parties relatives l une aux recettes et l autre aux d penses lesquelles doivent imp rativement tre vot es en quilibre En outre le budget comporte deux sections consacr es respectivement au fonctionnement et aux investissements Au sein de chaque section sont distingu s des chapitres qui correspondent aux principaux domaines d action de l association eux m mes subdivis s en articles en fonction des missions pr cises imparties l association Le budget est en principe vot chapi
134. ion Remarque les travaux de consolidation ou de protection des berges des cours d eau par des techniques autres que v g tales vivantes ne sont pas soumis autorisation ou d claration Les travaux effectu s sur les berges des canaux peuvent galement tre effectu s librement noter d autres rubriques connexes l op ration d entretien peuvent trouver s appliquer si l entretien du cours d eau provoque un ass chement de zone humide par exemple 3 3 1 0 ou si les produits de curage constituent des remblais en lit mineur rubr 3 1 1 0 ou majeur 3 2 2 0 Comment r aliser un curage 2 La proc dure I faut partir d un constat initial d finir quel est le probl me difficult d coulement des eaux envasement a Pr alablement tous travaux analysez les enjeux justifiant l enl vement de mat riaux risque av r pour la s curit des personnes et des biens maintien d un chenal de navigation libre coulement des eaux les causes de l envasement ou de l atterrissement envisagez des solutions pr ventives pour traiter les causes limitation de la sur calibration des cours d eau auto curage par pose de d flecteurs restauration d une dynamique naturelle effacement d un seuil ou d un busage Identifiez les incidences des travaux sur le milieu r cepteur sur le site mais galement l amont et l aval de la zone d extraction risque d rosion r gressive en r action l
135. ion d office Page 54 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 228 Liquidation de l association appartient au syndicat ou en cas de d faillance de ce dernier pour cause d inexistence ou de m sentente a un liquidateur nomm par le pr fet de d terminer les modalit s de d volution de l actif et du passif Les anciens membres de l association demeurent redevables des dettes proportion de leur contribution ant rieure aux recettes jusqu extinction totale sauf si une collectivit territoriale ou un organisme quelconque accepte de porter secours aux victimes du naufrage et de reprendre son compte les obligations qui taient jusqu alors celles des propri taires des parcelles incluses dans le p rim tre syndical 229 Lorsque survient la mort d une association il est recommand de proc der aussi vite que possible sa liquidation effective afin d viter que le processus traine en longueur et que s aggravent les risques de litiges Page 55 sur 133 Page 56 sur 133 L gende gEt ei aie Meise proposition optionnelle noir sur fond gris claire ajout ventuel soulign en noir italique commentaire TITRE I DISPOSITIONS G N RALES Article 1 Membres et p rim tre Sont r unis en association syndicale autoris e JATEK ita iis d nomm e les propri taires d immeubles b tis ou non situ s sur le territoire des communes de dans le
136. ire des associations autoris es et des associations constitu es d office toutes deux tablissements publics En revanche l acc s de l union est ferm aux associations syndicales libres groupements de droit priv 187 Le regroupement est d autant plus naturel que les objectifs poursuivis sont identiques lutte contre les esp ces envahissantes par exemple L union est une personne morale distincte de ses membres lesquels conservent au moins juridiquement une totale autonomie 188 Taille de l association Consid ration doit tre port e la dimension du groupe Plus les adh rents sont nombreux plus le poids de l union est important Toutefois il importe de ne pas perdre de vue que les risques de divergences et de pesanteurs administratives augmentent en m me temps que le volume de la collectivit Sur le terrain il y a place pour plusieurs vari t s d unions Il est aujourd hui difficilement concevable qu l chelle d un bassin versant ou d une aire g ographique coh rente plusieurs associations puissent s ignorer alors que l volution globale du marais d pend des d cisions prises par les unes et les autres notamment en mati re de gestion des niveaux d eau L mergence d unions de taille r duite n est pas incompatible avec la constitution de supra structures charg es de proc der des tudes complexes ou de fournir des services techniques performants En tout tat de cause la r partition des r les doit tr
137. ires propri taires indiff rentes Bilans et perspectives aideront chacune a mieux comprendre le contexte dans lequel elle volue et les voies emprunter pour faire en sorte que les marais connaissent des lendemains qui chantent 199 Analyse spatiale l image de ce qui existe dans de multiples domaines les associations gagneraient nouer des contacts avec des homologues Dans un cadre d partemental r gional ou communautaire la mutualisation des exp riences des tudes des enqu tes conduites ici ou l serait profitable toutes L analyse et la synth se des travaux r alis s isol ment ou en commun sont propices l tablissement d avis de recommandations de propositions de nature influencer tant les d cisions adopter par les pouvoirs publics que les actions entreprendre par les associations Le chantier est vaste La r ussite d pend de la capacit des responsables pr f rer le partage et le d bat au repli sur soi 200 Nul besoin de mention sp ciale dans les statuts pour rejoindre une f d ration En dehors du versement d une cotisation les f d r s ne sont tenus d aucune obligation autre que morale en sorte que le syndicat dot d une comp tence g n rale pour administrer l association dispose du pouvoir de d cider tout moment de son adh sion une ou plusieurs structures f d ratives A titre symbolique l affirmation statutaire de l envie de dialogue avec d autres associations n est pas
138. irs si elle proposait qui le souhaite la r alisation hors p rim tre syndical de tous travaux de terrassement 119 Par ailleurs il n est pas envisageable de proc der des investissements en mat riel ou au recrutement d employ s seule fin de r pondre une demande qui ne se situerait pas dans le prolongement de l activit syndicale Au surplus la fourniture de services par l association doit donner lieu l tablissement d une convention par l interm diaire de laquelle sont consign s les droits et les obligations de chacun 4 2 Servitudes 120 D finition Afin de pouvoir mener bien la mission qui lui est impartie l association b n ficie de servitudes g n rales et particuli res Il convient de rappeler qu une servitude est une contrainte impos e un terrain dans l int r t des fonds voisins ou du public 121 Servitudes l gales Comme tout un chacun l association profite des servitudes institu es par la loi Ainsi sans qu il soit besoin de le pr ciser dans les statuts sont automatiquement autoris s sur les propri t s priv es le passage des engins m caniques et le d p t des produits de curage et de faucardement L unique particularit est qu une servitude de passage peut grever en vue de l entretien des ouvrages qui les traversent les cours jardins parcs et enclos attenant ou non aux habitations m me en dehors du p rim tre syndical 122 Servitudes statutaires Les servitudes l gales dont
139. ises discussion Dans les 15 jours de la r ception du courrier adress fin de consultation crite le pr fet le tiers des membres ou la majorit du syndicat peut exiger l organisation d une r union de l assembl e des propri taires Article 9 Pouvoirs L assembl e lit les membres du syndicat ainsi que leurs suppl ants En session ordinaire ou extraordinaire l assembl e d lib re sur le rapport relatif l activit de l association et sa situation financi re labor par le pr sident le montant maximum des emprunts susceptibles d tre conclus l initiative du syndicat et la souscription des emprunts dont l importance exc de le seuil ainsi fix le principe et le montant des indemnit s de fonction destin es tre allou es aux membres du syndicat au pr sident et au vice pr sident la r vocation des membres du syndicat ajouter ventuellement Ja facult pour le syndicat de d l guer des tiers certaines de ses comp tences les propositions de modifications statutaires ou de dissolution de l association l adh sion une union ou la fusion avec une autre association syndicale autoris e ou constitu e d office l adh sion un syndicat mixte toute question qui lui est soumise en application d une loi ou d un r glement Page 60 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires CHAPITRE Il SYNDICAT Article 1
140. it toutes les facettes des probl mes r soudre afin de ne pas avoir y revenir par la suite 12 Transformation d une association constitu e d office en association autoris e 217 Les associations constitu es d office ne sont pas condamn es conserver perp tuit le statut qui est le leur A condition d en manifester le d sir facult leur est offerte de solliciter leur transformation en associations autoris es Dans la mesure o les modalit s de fonctionnement des unes et des autres sont voisines sinon semblables il n est pas s r que le jeu en vaille la chandelle N anmoins le sujet ne doit pas tre occult tant un gain d autonomie f t il plus symbolique que r el n est jamais d daigner 218 Proc dure La possibilit de desserrer l treinte pr fectorale n est offerte qu aux associations qui justifient d un fonctionnement r gulier La proposition de transformation tablie par le syndicat doit recevoir l approbation de l assembl e des propri taires qui se prononce de la m me mani re que s il s agissait de cr er une association autoris e un homme une voix absence d opposition au projet agr ment majorit des deux tiers des Page 53 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires propri taires repr sentant plus de la moiti de la superficie ou majorit des propri taires repr sentant plus des deux tiers de la superficie 219 Agr me
141. it s 2 de d limiter les zones qui ne sont pas directement expos es aux risques mais ou des constructions des ouvrages des am nagements ou des exploitations agricoles foresti res artisanale commerciale ou industrielle pourraient aggraver des risques ou provoquer de nouveaux et y pr voir des mesures d interdiction ou des prescriptions 3 de d finir les mesures de pr vention de protection et de sauvegarde qui doivent tre prises dans ces zones par les collectivit s publiques dans le cadre de leurs comp tences ainsi que celles qui peuvent incomber aux particuliers 4 de d finir dans ces zones les mesures relatives l am nagement l utilisation ou l exploitation des constructions des ouvrages des espaces mis en culture ou plant s existants la date d approbation du plan qui doivent tre prises par les propri taires exploitants ou utilisateurs Code de l environnement article L 562 8 Dans les parties submersibles des vall es et dans les autres zones inondables les plans de pr vention des risques naturels pr visibles d finissent en tant que de besoin les interdictions et les prescriptions techniques respecter afin d assurer le libre coulement des eaux et la conservation la restauration ou l extension des champs d inondation z Elaboration des PPRI Code de l environnement art R 562 1 et s arr t de prescription gt projet de PPRI gt enqu te publique gt consultation des maires
142. jouter ventuellement il peut d l guer certaines de ses attributions un directeur nomm par lui et plac sous son autorit Le pr sident certifie sous sa responsabilit le caract re ex cutoire des d cisions prises par l assembl e des propri taires le syndicat et lui m me lesquelles sont conserv es au si ge de l association par ordre de date dans un registre pr vu cet effet Ledit registre cot et paraph par le pr sident peut tre consult par toute personne qui en fait la demande Le vice pr sident suppl e le pr sident absent ou emp ch TITRE Ill FONCTIONNEMENT CHAPITRE I TRAVAUX ET MARCH S Article 16 Nature L association est comp tente pour entreprendre tous les travaux susceptibles de contribuer la r alisation de l objet qui est le sien Elle proc de notamment la surveillance et l entretien r gulier du r seau hydraulique et des ouvrages dont elle a la charge Pour chaque association pr ciser la nature sp cifique des op rations sur lesquelles elle entend mettre l accent curage faucardement enl vement des emb cles destruction des esp ces envahissantes restauration des berges pr servation des diques des cluses des vannes ma trise des niveaux d eau ajouter ventuellement Si les foss s priv s et les am nagements qu ils supportent ponts passages ne sont pas suffisamment entretenus au point de nuire au bon coulement g n ral des eaux l association p
143. l association doivent tre vot es en assembl e des propri taires Les plus lourdes de cons quences savoir celles qui ont une influence non n gligeable sur la composition du p rim tre syndical ou qui sont relatives l objet de l association n cessitent le respect d une proc dure particuli re caract ris e par une relative complexit 208 Pouvoir d initiative La proposition d extension du p rim tre de l association ou de changement d objet doit avoir pour auteur le syndicat le quart au moins des propri taires une collectivit territoriale sur tout ou partie du territoire de laquelle l association est comp tente ou le pr fet Liste laquelle il convient d ajouter s agissant d un projet d agrandissement les propri taires des parcelles dont l inclusion dans la sph re syndicale est envisag e 209 Dans l hypoth se o la superficie promise tre englob e dans le p rim tre de l association n exc de pas 7 de celle qui y figure d j et o par crit les propri taires int ress s ont manifest leur intention d adh rer l association la d cision est prise par le syndicat la majorit de ses membres Dans les autres cas condition d tre adopt en r union ou la suite d une consultation crite des propri taires par les deux tiers des propri taires repr sentant plus de la moiti de la superficie destin e tre adjointe au p rim tre originel soit par plus de la moiti des propr
144. l n y a pas d inconv nient a revendiquer la comp tence de la mutualit sociale agricole 6 Financement de l association 155 Sources de financement Selon la formule consacr e l argent est le nerf de la guerre la r alisation de travaux a un co t Les principales sources de financement de l association sont d une part les subventions de toutes provenances collectivit s territoriales Union europ enne et d autre part les redevances dues par les membres 156 Aides et subventions mesure que les zones humides ont t jug es dignes d int r t diverses aides ont t institu es afin d en faciliter la conservation Il appartient aux associations syndicales d tre particulierement attentives aux fonds publics l octroi desquels elles sont en droit de pr tendre et l accomplissement des formalit s exig es des candidats au versement Il serait dommage par m connaissance ou par n gligence de rater l opportunit que constitue l attribution d une subvention destin e faciliter l ex cution de tel ou tel type d am nagement 157 Redevances syndicales L une des particularit s des associations est qu elles sont autoris es percevoir des redevances taxes aupr s de leurs membres La base de r partition des d penses est tablie par le syndicat eu gard l int r t que pr sente pour chaque propri t l action de l association R f rence est souvent faite la superficie poss d e par chacun Il est
145. la date de l heure du lieu et de l ordre du jour de la s ance Les convocations peuvent galement tre envoy es par t l copie ou courrier lectronique ou encore tre remises en main propre En cas d urgence le d lai de convocation peut tre r duit 5 jours Selon le m me proc d le pr fet et l ex cutif des communes sur le territoire desquelles s tend le p rim tre de l association sont avis s de la tenue de la r union et de la facult qui est la leur d y assister ou de d l guer un repr sentant Au plus tard au d but de chaque s ance le pr sident v rifie la r gularit d ventuels mandats Lors de toute r union le pr sident d signe un ou plusieurs secr taires d faut pour le pr sident de proc der aux convocations requises le pr fet y pourvoit d office aux frais de l association Article 8 D lib rations L assembl e ne peut valablement d lib rer que sur les questions inscrites l ordre du jour et SOUS r serve que le total des voix des membres pr sents et repr sent s soit au moins gal la moiti plus une du total des voix de l ensemble des membres Dans l hypoth se ou le quorum n est pas atteint l assembl e est nouveau convoqu e sur le m me ordre du jour dans un d lai de L assembl e d lib re alors valablement sans condition de quorum Les d cisions sont adopt es la majorit des voix des membres pr sents et repr sent s En cas de partage gal la voix du
146. la forme adopt e les objectifs de ces associations sont identiques il s agit d assurer le dess chement des marais l assainissement des terres humides et insalubres le curage l approfondissement le redressement et la r gularisation des canaux et cours d eau domaniaux ainsi que l irrigation et le drainage Page 17 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Le r le de ces associations est primordial et s est confirm avec le temps l origine les associations syndicales ont t cr es pour des raisons purement conomiques fond es sur le dess chement de nouveaux marais tout comme l entretien et la restauration des ouvrages existants Cependant depuis un si cle et l mergence dans la conscience collective d une nouvelle perception des marais les syndicats sont de plus en plus sensibles aux questions environnementales Leurs fonctions premi res restent essentiellement l entretien et la restauration des r seaux hydrauliques mais ils jouent aussi un r le environnemental en pr conisant tant le respect des esp ces et milieux sensibles que la lutte contre les esp ces envahissantes Cette transformation a t consacr e par l adoption de la oi n 2005 157 du 23 f vrier 2005 relative au d veloppement des territoires ruraux dite loi DTR Cette derni re dans le chapitre Ill d di aux dispositions relatives la pr servation la restauration et
147. la perspective que nul n ignore l existence de la mise en conformit l v nement donne lieu publicit L arr t pr fectoral par lequel sont approuv s les nouveaux statuts est publi au recueil des actes administratifs du d partement affich la mairie des communes sur le territoire desquelles s tend le p rim tre syndical et notifi l association concern e Au surplus obligation est faite au pr sident de porter l op ration la connaissance de chaque membre de l association Le meilleur moyen de repartir sur des bases solides et saines est que tous les propri taires int ress s sachent avec pr cision de quelle mani re va fonctionner l association laquelle ils appartiennent 12 D lai pour agir Chaque association est tenue de proc der la mise en conformit avant le 6 mai 2008 Au del de cette date les associations d faillantes s exposeront tre mises en demeure par le pr fet d avoir r gulariser la situation Faute d obtemp rer dans le d lai de 3 mois le rajeunissement des statuts sera op r par l administration qui fera usage d un mod le type Les associations qui souhaitent pr server leur identit en d duiront qu il leur faut agir pendant qu il en est encore temps Les autres ne doivent pas ignorer que leur n gligence les expose devoir rev tir un habit r alis en s rie et par cons quent pas n cessairement taill leurs mesures Page 24 sur 133 La gestion des zones humides p
148. le pr fet dispose du pouvoir d ordonner leur ex cution d office aux frais de l association 113 Substitution Plus g n ralement lorsque la t che accomplir exc de les capacit s de l association le pr fet peut confier l Etat ou une collectivit territoriale le soin de prendre le relais pour une dur e d termin e 114 Il va de soi que si la carence ou l incomp tence de l association ne rev t pas un caract re ponctuel le transfert une collectivit territoriale des pr rogatives syndicales est annonciateur d une prochaine dissolution 115 Charg es d une mission de service public les associations sont plac es sous surveillance En cas de manquement leurs obligations elles s exposent devoir s effacer au profit de plus efficace qu elles Pour r elle qu elle soit la menace ne p se que sur les associations qui se d sint ressent en tout ou en partie de l objet pour lequel elles ont t constitu es 116 Appropriation des ouvrages L association est propri taire des installations qu elle r alise en tant que maitre d ouvrage Le principe connait deux exceptions Les am nagements qui ont pour support le domaine public y sont n cessairement englob s En outre titre d rogatoire il peut tre pr vu que certaines cat gories d quipements appartiendront non pas Page 39 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires a l association en sa qualit de per
149. le rappel n est pas inutile peuvent tre compl t es par des servitudes statutaires interdiction de planter et ou de r aliser certains am nagements restrictions l utilisation des chemins En la mati re la vigilance est de rigueur Seules les obligations dont mention est express ment faite dans les statuts ont tre respect es par les membres de l association 123 Contenu de la servitude Un soin particulier doit tre apport la r daction du paragraphe par lequel sont apport es des restrictions la libert individuelle tant sont redouter des litiges entre l association et ceux qui ont peu de go t pour la discipline Chaque Page 40 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires servitude doit tre vis e et son contenu d fini avec une extr me pr cision par exemple dimension des buses utiliser en cas de r alisation d un ouvrage sur un foss syndiqu 124 Mise en ceuvre des servitudes De m me attention doit tre port e aux modalit s de mise en oeuvre des servitudes dont l association est d tentrice B n ficier d un droit de passage est une chose p n trer sur une propri t en est une autre La prolif ration des fermetures en tout genre portails cha nes barri res doit inciter les associations d finir les moyens susceptibles de permettre l exercice effectif des servitudes dont elles disposent par exemple sous forme de la fournit
150. mides par les Associations Syndicales de Propri taires extension ou la r duction du p rim tre de l association lorsque comp tence lui est reconnue en la mati re ajouter ventuellement a d l gation de certaines comp tences l organisme de son choix l adh sion une f d ration d associations syndicales CHAPITRE III PR SIDENT Article 14 Nomination Le pr sident et le vice pr sident sont lus par le syndicat lors de la premi re r union qui suit chaque renouvellement Le vote a lieu scrutin secret e SE WI NEWEST SEE FERRIC Lors du premier tour la d signation intervient la majorit absolue des membres pr sents et repr sent s En tant que de besoin un second tour est organis lors duquel l lection est prononc e la majorit relative Le pr sident et le vice pr sident sont r ligibles Chacun demeure en fonction jusqu l installation de son successeur x Le pr sident et le vice pr sident per oivent une indemnit a raison de leur activit si l assembl e des propri taires en d cide ainsi par une d lib ration qui en fixe le montant pour la dur e du mandat Article 15 Pouvoirs Le pr sident convoque les membres aux r unions de l assembl e des propri taires et du syndicat Il pr pare et ex cute les d lib rations de l assembl e des propri taires et du syndicat I est le chef des services de l association et son repr sentant l gal I est l ordonnateur
151. mpte administratif g la cr ation des r gies de recettes et d avances h l autorisation donn e au pr sident d agir en justice Page 35 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 88 Registre des d lib rations Les d lib rations sign es par le pr sident et un autre membre du syndicat auxquelles est annex e la feuille de pr sence sign e par les participants a la s ance sont consign es par ordre de date dans un registre sp cialement pr vu a cet effet Le recueil des actes de l association est paraph par le pr sident et peut tre consult au si ge de l association par toute personne qui en fait la demande 3 3 Pr sident 89 D un point de vue terminologique la d nomination pr sident a t pr f r e celle de directeur d sormais employ e pour d signer le membre du personnel ventuellement charg de faire proc der l ex cution mat rielle des d cisions prises par les autorit s comp tentes et de superviser au quotidien le fonctionnement des services de l association Toutes les associations sont dot es d un pr sident En dehors des plus importantes rares seront celles qui prouveront le besoin d embaucher un directeur 90 Incompatibilit s est noter que pour viter le m lange des genres les fonctions de pr sident et de vice pr sident sont incompatibles avec celle de salari de l association Entre d cideur ou ex cutant il fa
152. n des berges remblais endiguements et affouillements des constructions ou installations et d une mani re g n rale tous les travaux ou ouvrages susceptibles de faire obstacle au d placement naturel du cours d eau pour les zones humides strat giques pour l eau le pr fet peut par arr t interdire aux propri taires et exploitants de proc der tout acte de nature nuire la nature et au r le ainsi qu l entretien et la conservation de la zone Pourront ainsi tre prohib s le drainage le remblaiement ou le retournement de prairies Le pr fet peut s opposer la d claration de travaux dans un d lai de deux mois Les travaux et ouvrages ne peuvent commencer avant la fin de ce d lai Le pr fet peut galement s opposer a des travaux incompatibles avec ces zones lorsqu ils sont soumis autorisation ou d claration au titre de l urbanisme Dans ce cas l autorit comp tente en mati re d urbanisme ne peut autoriser les travaux qu en cas d accord du pr fet Celui ci peut s y opposer ou demander des modifications dans un d lai de deux mois L instauration de ces servitudes ouvre droit indemnit lorsque celle ci cr e un pr judice mat riel direct et certain Un droit de d laissement rachat des terrains par l administration encadr dans le temps est cr au profit du propri taire d une parcelle grev e par la servitude Remarque pour les terrains compris dans une zone de servitude appartenan
153. nce de chaque propri taire Page 72 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Article 33 R duction du p rim tre syndical L immeuble qui pour quelque cause que ce soit n a d finitivement plus d int r t tre compris dans le p rim tre syndical peut en tre retir la demande de l autorit administrative du syndicat ou du propri taire La proposition de retrait est soumise l assembl e des propri taires qui se prononce la majorit des propri taires repr sentant les deux tiers de la superficie o celle des deux tiers des propri taires repr sentant plus de la moiti de la superficie Lorsque la parcelle dont l exclusion est envisag e a une superficie inf rieure 7 de celle sur laquelle s tendait jusqu alors le p rim tre de l association l assembl e peut confier l examen du projet au syndicat qui statue la majorit de ses membres La d lib ration est soumise pour approbation au pr fet qui dispose de deux mois pour faire connaitre sa position L absence de manifestation expresse de volont dans le d lai imparti au pr fet pour prendre position vaut refus d agr ment La d cision pr fectorale est notifi e au pr sident charge pour lui d informer les membres de l association Les propri taires des fonds retir s du p rim tre de l association restent redevables de la quote part aff rente aux emprunts contract s par l association alor
154. ndicales de Propri taires Article 27 Comptable Les fonctions de comptable de l association sont confi es soit un comptable direct du tr sor soit un agent comptable d sign par le pr fet sur proposition du syndicat apr s avis du tr sorier payeur g n ral CEE ER ERE ENTRE SEE Le comptable est charg seul et sous sa responsabilit de proc der au recouvrement de tous les revenus de l association et de toutes les sommes qui lui sont dues ainsi que d acquitter les d penses ordonnanc es par le pr sident jusqu concurrence des cr dits r guli rement accord s Il ne peut subordonner ses actes de paiement une appr ciation de l opportunit des d cisions prises par le pr sident ajouter ventuellement En contrepartie du service fourni par le comptable du tr sor l association est redevable d une contribution dont le tarif est fix par arr t du Ministre en charge du Budget et du Ministre de l Int rieur TITRE V PARTENARIATS Article 28 Adh sion une union d associations L association est membre de l union suivante indiquer le cas ch ant les principaux droits et obligati Par une d lib ration prise en assembl e extraordinaire par la majorit des propri taires repr sentant au moins les deux tiers de lal superficie ou par les deux tiers des propri taires repr sentant plus la moiti de la superficie l association peut d cider d adh rer une union d associations sy
155. ndicales dont l objet est onforme celui qu elle a elle m me mission de poursuivre Article 29 Adh sion a une f d ration d associations L association est membre de la f d ration suivante CUA LETE IE E E l assembl e des propri taires a la majorit des voix des membres pr sents ou repr sent s l association peut adh rer une f d ration d associations syndicales Article 30 Adh sion un syndicat mixte L association est membre du syndicat mixte suivant COUR EIIE A assembl e extraordinaire la majorit des propri taires repr sentant au moins les deux tiers de la superficie ou par les deux tiers des propri taires repr sentant plus de la moiti de la superficie l association peut d cider d adh rer un syndicat mixte dont l objet est conforme i qu elle a mission de poursuivre TITRE VI MODIFICATIONS Article 31 Modifications des statuts Les propositions de modifications statutaires relatives un changement d objet peuvent tre pr sent es l initiative du syndicat du quart des membres de l association d une ou de Page 71 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires plusieurs collectivit s territoriales dont le sol sert de support au p rim tre syndical ou du pr fet Le projet est soumis l assembl e des propri taires dont la d cision est prise la majorit des membres repr sentant au moins les
156. nnance du 1 juillet 2004 et le d cret du Page 27 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 3 mai 2006 imposent le respect d un certain nombre de r gles susceptibles d tre am nag es ou compl t es en fonction des besoins de chaque association 2 Membres de l association 30 Les associations syndicales autoris es r unissent les propri taires des parcelles comprises dans leur p rim tre d action Autrement dit un propri taire est membre de l association parce que son terrain fait partie de la zone g ographique concern e Les personnes sont r unies en consid ration non pas de leur identit mais des biens qu elles poss dent 31 Changement de propri taire en d coule que le changement de titulaire du droit de propri t se traduit automatiquement par le remplacement du partant par l arrivant Peu importe la nature de l acte vente donation partage change apport en soci t ou de l v nement d c s qui est l origine de la mutation de propri t A tout coup l ancien propri taire c de la place au nouveau 32 Information du nouveau propri taire D un point de vue pratique il importe que l information soit port e la connaissance de l entrant Le c dant et le notaire r dacteur de l acte doivent conjuguer leurs efforts pour que le b n ficiaire du transfert de propri t n ignore rien de la situation qui va tre la sienne Dans la mesure ou l
157. nsf r e pour les entretiens importants du r seau et les travaux de restauration des ouvrages le syndicat continuant d assurer l entretien courant et la gestion hydraulique Plusieurs motifs justifient la d l gation des comp tences les collectivit s ont tout int r t pr server leurs marais la prise de conscience r cente des fonctions li es aux zones humides et des enjeux qui en d coulent a montr que leur gestion d passe les seules consid rations agricoles Si l on estime que les marais repr sentent un patrimoine naturel commun il parait normal que les collectivit s s investissent dans la gestion de ce patrimoine au m me titre qu elles entretiennent d autres biens publics comme les routes ou les espaces verts Au del de la sensibilit environnementale propre chaque lu l estimation de la valeur marchande des services rendus par leur marais devrait suffire pour justifier un engagement de leurs communes en faveur de ces infrastructures naturelles Enfin la mise en lumi re du fort potentiel touristique de ces marais suscite un regain d int r t des lus pour ces espaces qu ils red couvrent sous un nouveau jour les syndicats ne peuvent plus g rer seuls leurs marais l apparition d un cadre juridique complexe et fluctuant li l eau prend les associations syndicales de marais au d pourvu face aux nouvelles exigences r glementaires tudes d incidences proc dures d autorisations Dans le m
158. nstr 3 d c 2007 BOI 5 D 4 07 soit du montant des frais de restauration et de gros entretien effectu s dans ces espaces en vue de leur maintien en bon tat cologique et paysager sous condition de recevoir l accord pr alable de l autorit administrative comp tente CGI art 31 l 2 c quinquies CGI Ann Ill art 2 duovicies et Ann Ill art 2 tervicies Page 102 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Remarque suite la LEMA de 2006 les dispositions relatives a l entretien des cours d eau terme rempla ant celui de curage vieux fond vieux bord ont t refondues Les principes applicables restent toutefois globalement inchang s 1 La propri t des berges et du lit d un cours d eau Le lit des cours d eau non domaniaux appartient aux propri taires riverains jusqu au milieu Code de l environnement art L 215 2 L entretien du lit et de la v g tation des berges est de la responsabilit des propri taires riverains Code de l environnement art L 215 14 ou et des propri taires du droit de p che Code de l environnement art L 432 1 Remarque depuis la LEMA de 2006 des op rations group es d entretien r gulier d un cours d eau canal ou plan d eau peuvent tre men es dans le cadre d un plan de gestion tabli l chelle d une unit hydrographique coh rente et compatible avec les objectifs du sch ma d am nagement et de gestion de
159. nt rieurement La situation du personnel en poste n a pas vocation tre modifi e Tout au plus des ajustements seront ils op rer l ou le besoin s en fera sentir 153 Pouvoir disciplinaire Charg du recrutement le pr sident est galement investi du pouvoir disciplinaire En cas de manquement leurs obligations les membres du personnel s exposent des sanctions qui peuvent aller jusqu au licenciement pour faute grave La rupture anticip e du contrat de travail peut galement avoir pour cause l inaptitude physique ou professionnelle 154 Statut social D un point de vue social les salari s ont vocation tre soit affili s la mutualit sociale agricole soit assujettis au r gime g n ral de la s curit sociale selon que l objet de l association est ou non agricole La formulation l gale n est gu re satisfaisante A proprement parler les associations dont la mission est v ritablement agricole sont rarissimes La r alisation et l entretien d ouvrages hydrauliques m me si l eau a le plus souvent une finalit agricole abreuvement des animaux irrigation des cultures ne sont pas des activit s agricoles Sans doute convient il de faire une interpr tation moins rigoureuse et de consid rer que d s lors que sont effectu s des am nagements susceptibles de faciliter la Page 44 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires pratique de l agriculture i
160. nt pr fectoral Enfin la r alisation de l op ration est subordonn e l obtention d une autorisation pr fectorale 220 Juridiquement la transformation ne provoque aucune rupture dans la vie de l association C est le m me tablissement public compos des m mes membres comp tent sur le m me territoire dot du m me objet qui poursuit sa route Tout au plus est il opportun d organiser une mise en conformit des statuts afin de tenir compte du changement intervenu 13 Dissolution de l association 221 Les associations sont le plus souvent de vieilles dames qui paraissent immortelles Telle n est pas la r alit juridique 222 Associations constitu es d office Les associations syndicales constitu es d office ne sont nullement maitresses de leur destin seul le pr fet dispose du pouvoir de provoquer leur disparition 223 Dissolution volontaire L initiative de provoquer volontairement la disparition d une association syndicale autoris e ne peut tre prise que par deux au moins de ses membres Il n entre dans les pr rogatives ni du syndicat ni du pr fet de lancer la proc dure La d cision de poursuivre dans la voie de la dissolution doit tre adopt e par l assembl e des propri taires dans les m mes conditions de majorit que s il s agissait de proc der une cr ation ou une extension de p rim tre deux tiers des propri taires repr sentant plus de la moiti de la superficie majorit des propri taires
161. nt sans s engager financi rement Le r le de l tat va voluer du statut d incitateur l gislatif et fiscal celui d intervenant direct A partir de cette poque une v ritable administration du dess chement est institu e dans le cadre de laquelle les intendants des provinces sont les maitres d oeuvre des op rations et sont aid s par des techniciens Toutefois la R volution a marqu la fin de deux si cles d une politique de dess chements de grande envergure des marais maritimes Depuis le XIX si cle les motifs ayant suscit leur conqu te jouent beaucoup moins et le nombre d op rations de dess chements a fortement r gress Sous Napol on l Etat a continu prendre en charge les travaux mais a d l gu souvent ce droit des concessionnaires ou des associations syndicales de propri taires 3 Dela conqu te la sauvegarde le nouvel enjeu de la gestion en marais La conqu te des marais maritimes s est poursuivie jusqu nos jours gr ce aux progr s techniques refl tant le lien essentiel existant entre la domination de la nature et les progr s techniques Avec l volution des techniques de pold risation et une fiscalit exon rant les marais dess ch s de taxes fonci res la conversion des marais en terres agricoles a continu pendant le d but du xx si cle et de mani re ponctuelle dans la seconde moiti du si cle o seuls quelques milliers d hectares ont t conquis baie de Bourgneuf Marquent
162. ode de l environnement art L 215 15 Lors de travaux d entretien plusieurs cas peuvent se pr senter e travaux ne n cessitant ni d claration ni autorisation pour des op rations d entretien classiques r alis es par leur propri taires et d finis l article L 215 14 du Code de l environnement v 2 1 sous r serve qu ils ne soient pas ex cut s dans des fray res et zones de croissance et d alimentation piscicole rubr 3 1 5 0 v ci dessous pour un curage d coulement ayant un statut de foss e travaux soumis la police de l eau Code de l environnement art R 214 1 rubrique 3 2 1 0 entretien de cours d eau ou canaux n cessitant Soit un volume de s diments extrait de plus de 2 000 m autorisation Soit un volume inf rieur ou gal 2 000 m dont la teneur des s diments extraits est sup rieure ou gale un niveau de r f rence S1 autorisation dont la teneur des s diments extraits est inf rieure un niveau de r f rence S1 d claration Remarque dans tous les cas l autorisation est valable pour une dur e qui ne peut tre sup rieure dix ans Elle prend galement en compte les ventuels sous produits et leur devenir rubrique 3 1 5 0 travaux dans le lit mineur d truisant les fray res les zones de croissance ou les zones d alimentation de la faune piscicole des crustac s et des batraciens ou dans le lit majeur d un cours d eau tant de na
163. ompatibles avec la nouvelle r glementation Et plus g n ralement la participation aux op rations d int r t g n ral ou particulier conformes sa mission Le tout dans la perspective de o pr venir les risques naturels et sanitaires les pollutions et les nuisances o pr server et restaurer les ressources naturelles et la biodiversit o contribuer de mani re durable au d veloppement conomique social et environnemental du marais notamment en facilitant la mise en valeur des propri t s Page 57 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Article 3 Si ge Le si ge de l association est fix a o les pr sents statuts sont d pos s avec facult pour toute personne int ress e de les consulter Article 4 Nature L association est un tablissement public caract re administratif Elle est r gie par les pr sents statuts ajouter ventuellement compl t s par le r glement int rieur ci annex ainsi que par les r glementations qui lui sont applicables notamment l ordonnance n 2004 632 du 1 juillet 2004 le d cret n 2006 504 du 3 mai 2006 et l article L 211 2 du Code des juridictions financi res L association peut acqu rir vendre changer emprunter hypoth quer transiger et agir en justice dans les conditions indiqu es ci apr s L association agit sous le contr le du pr fet TITRE Il ORGANISATION DE L ASSOCIATION A
164. on du public en cas d incident 6 Etude des risques d rosion externe et interne br che affouillement renard glissement fissure etc et de rupture affouillement par la rivi re volution des m andres Les classes des barrages de retenues et digues de canaux sont pr cis es l article R 214 112 du Code de l environnement Elles tiennent compte tout la fois de la hauteur de la retenue ainsi que du volume d eau retenue Les classes des digues sont pr cis es l article R 214 113 du Code de l environnement Elles tiennent compte tout la fois de la hauteur de la digue et le nombre de personnes concern es dans la zone prot g e Page 115 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires r tr cissement du lit risque g otechnique rosion interne etc Vieillissement et dur e de vie de l ouvrage dans des conditions de mise en eau ponctuelles Surveillance inspection visuelle ordinaire en crue post crue ooo 4 Entretien moyen formation du personnel description Diagnostic et r paration O Estimation d taill e du co t de l ouvrage Page 116 sur 133 1 La mise en ceuvre Une obligation r glementaire pour un projet susceptible d avoir un impact sur l eau les milieux aquatiques les zones humides et les lits d inondation des cours d eau Les travaux ayant un impact sur les eaux s
165. orm du jour de la r ception op ration laquelle il peut se faire repr senter En tant que de besoin le m me avis est adress la collectivit territoriale sur le domaine public de laquelle les travaux ont t ex cut s Dans l hypoth se ou l association interrompt les travaux entrepris ou laisse sans entretien les ouvrages dont elle a la charge le pr fet dispose du pouvoir de faire proc der par le service comp tent une v rification de l tat des lieux Si la carence constat e est de nature nuire gravement l int r t public le pr fet indique au syndicat les travaux dont la r alisation est jug e n cessaire et le met en demeure de les effectuer dans un d lai d termin En cas de d faillance le pr fet ordonne aux frais de l association l ex cution d office et d signe pour diriger et surveiller l op ration un agent charg de suppl er le pr sident du syndicat Lorsque l urgence le justifie l ex cution d office peut tre prescrite imm diatement Dans l hypoth se ou le pr fet constate apr s mise en demeure que l importance des ouvrages ou des travaux publics exc de les capacit s de l association sans que cela remette en cause son aptitude r aliser son objet il peut d cider par arr t de substituer l association pour une dur e d termin e en tout ou partie l Etat ou sur leur demande une Page 65 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propr
166. ourra par lettre recommand e avec demande d avis de r ception mettre le propri taire en demeure d effectuer les travaux requis dans le d lai de A d faut de r alisation de l op ration dans le d lai imparti l association pourra faire proc der son ex cution aux frais du propri taire d faillant En sa qualit d tablissement public l association est soumise au respect des r gles du code des march s publics applicables aux collectivit s territoriales Article 17 Commission d appel d offres Est constitu e une commission permanente d appel d offres compos e du pr sident et de membres titulaires et membres suppl ants d sign s par le syndicat en son sein ajouter ventuellement A l occasion des r unions tout membre de la commission peut se faire repr senter par un membre de ladite commission ou du syndicat Le mandat de repr sentation est crit et revocable Il ne vaut que pour une simple r union Page 64 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires pr sident convoque les membres de la commission d appel d offres par simple lettre ECC Re ECENE MEME UE EME eee La commission peut valablement d lib rer lorsque pr voir les conditions de quorum des membres sont pr sents ajouter ventuellement ou repr sent s Lorsque le quorum n est pas atteint le pr sident proc de une nouvelle convocation dans le d lai de Le
167. pendant les quinze jours qui pr c dent chaque r union afin que d ventuels nouveaux propri taires puissent se faire conna tre et demander l actualisation du fichier L information est port e la connaissance du public par voie d affichage dans chacune des communes du lieu de situation des immeubles inclus dans le p rim tre syndical 49 Bien que tr s contraignant le formalisme doit tre scrupuleusement respect La l galit des d cisions prises en assembl e en d pend 50 Quorum la suite d une premi re convocation l assembl e ne peut valablement d lib rer que lorsque le total des voix des membres pr sents ou repr sent s est au moins gal la moiti plus une des voix Il est remarquer que r f rence est faite non pas aux membres de l association mais aux voix susceptibles d tre exprim es Concr tement le quorum peut tre atteint avec un nombre relativement faible de participants d tenteurs chacun de plusieurs voix 51 Reconvocation En cas d chec de la tentative initiale l assembl e est nouveau convoqu e sur le m me ordre du jour dans des d lais fix s par les statuts Voil une r gle source de difficult s Concr tement rares sont les hypoth ses o le quorum est imm diatement atteint Afin d viter la multiplication des formalit s et l augmentation des frais une solution est de faire se succ der br ve ch ance deux r unions Le constat du faible nombre de participants
168. pensable Toutefois les rectifications ne doivent pas conduire une modification substantielle de l aire d action de l association Plus pr cis ment lorsque l enjeu exc de 7 du volume total des immeubles syndiqu s il ne s agit plus d une simple mise jour mais d une extension de vaste ampleur subordonn e au respect d une proc dure appropri e voir infra n 206 et s 1 5 Plan du p rim tre syndical 23 Les textes imposent que les statuts contiennent la liste des propri t s incluses dans le p rim tre syndical mais n exigent pas formellement l adjonction d un document cartographique Toutefois dans la mesure ou par ailleurs obligation est faite au pr sident de l association de tenir jour le plan parcellaire l impasse ne saurait tre faite sur un outil apte permettre la visualisation des limites du territoire syndical de la r partition de la propri t entre les divers intervenants et de l emplacement du r seau hydraulique et des multiples ouvrages qu il supporte 2 l ments secondaires 24 Les l ments fondamentaux d identification de l association peuvent tre enrichis de mani re en faciliter le bon fonctionnement Ainsi r f rence peut tre faite la dur e de l association au plan du p rim tre syndical et aux objectifs g n raux poursuivis par l association Page 26 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 2 1 Dur e de l asso
169. police de l eau les dispositions concernant la proc dure et la nomenclature des activit s soumises autorisation ou d claration selon la nature des travaux sont codifi s au Code de l environnement art L 214 1 L 214 8 art R 214 1 R 214 151 a la police de la p che Voir remarque ci dessous a la l gislation de la protection de la nature les esp ces prot g es Code de l environnement art L 411 1 et s et R 411 1 et s les sites Natura 2000 avec notamment l exigence d une tude d valuation des incidences pour les travaux soumis la nomenclature Eau Code de l environnement art L 414 1 et s et R 414 1 et s Remarque depuis la r forme de la police de l eau en juillet 2006 et la nouvelle oi sur l eau et les milieux aquatiques de d cembre 2006 le droit de l eau et celui de la p che ont t harmonis s Concr tement a proc dure d autorisation ou de d claration applicable certains travaux cr ation de plans d eau pisciculture extensive travaux en fray res ne d pendent plus que de la seule police de l eau nomenclature et proc dure la loi sur la p che reste notamment applicable pour ce qui concerne la d finition des piscicultures et des eaux closes ainsi que du d lit de pollution des eaux ou de destruction des fray res Certains exemples de travaux sur cours d eau sont trait s sp cifiquement dans les fiches suivantes curage entretien de berges remblais etc 2
170. pr sident est pr pond rante Page 59 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Le vote n a lieu a scrutin secret qu en cas de demande manant du tiers au moins des membres pr sents et repr sent s CAEN EUST E ST ULT 62 0 encore tous les votes ont lieu scrutin secret Toute d lib ration est constat e par un proc s verbal sign par le pr sident portant indication du r sultat ainsi que de la date et du lieu de la r union Au proc s verbal sont annex s la feuille de pr sence et le texte de chaque d lib ration soumise discussion ajouter ventuellement en dehors des hypoth ses ou il s agit d lire le syndicat les membres de l assembl e peuvent tre consult s par crit Le contenu de la d lib ration soumise au vote ainsi que les documents informatifs sont adress s chaque membre par courrier recommand avec demande d avis de r ception Le m me courrier indique le d lai imparti au destinataire pour proc der par envoi recommand avec demande d avis de r ception au vote sachant que le d faut de r ponse crite en temps utile vaut approbation de la d lib ration Les d lib rations sont adopt es la majorit des voix Elles sont constat es par un proc s verbal sign par le pr sident portant indication du r sultat des votes Au proc s verbal sont annex s la r ponse de chaque membre ainsi que le texte des d lib rations soum
171. produit des cessions d l ments d actifs les revenus des biens meubles ou immeubles de l association le produit des emprunts le cas ch ant l amortissement les provisions et le r sultat disponible de la section investissement tout autre produit aff rent aux missions statutaires 166 D penses Les d penses de l association sont ordonn es par le pr sident et ex cut es par le comptable 167 Autorisations de programme peut tre judicieux de pr voir l adoption par le syndicat de programmes pluriannuels d investissements ce qui permet d anticiper budg tairement les op rations destin es tre r alis es a court ou moyen terme et d entreprendre aussit t que possible les d marches aupr s de partenaires publics en vue d obtenir l allocation de subventions 168 Cr dits de paiement Les autorisations de programme peuvent tre compl t es par le vote de cr dits de paiement sous forme d un plafond dans la limite duquel sont susceptibles d tre engag es les d penses Dans un souci de saine gestion il n est pas satisfaisant de naviguer vue Les am nagements d envergure cr ation ou restauration d un missaire principal d une digue notamment en raison de leur cout ne s improvisent pas Ils n cessitent en amont l laboration d un plan de financement A la diff rence des d penses Page 46 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires quotid
172. r les associations syndicales ont vocation r unir uniquement des propri taires l exclusion de toute autre personne En particulier les occupants de parcelles inscrites dans le p rim tre syndical exploitants agricoles p cheurs chasseurs ne peuvent pr tendre devenir membres de l association qu la condition de justifier d un titre de propri t 36 Personnes morales L acc s de l association est ouvert tant aux personnes physiques qu aux personnes morales Qu il s agisse de groupements priv s soci t s civiles immobili res groupements fonciers agricoles associations de protection de la nature ou publics d partement communes Conservatoire de l espace littoral et des rivages lacustres tous d s l instant o ils d tiennent des parcelles situ es dans le p rim tre Page 28 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires syndical sont de potentiels membres de l association au sein de laquelle ils sont repr sent s par une personne physique habilit e a cet effet 37 Indivision Lorsque plusieurs personnes sont propri taires d un m me bien dans le cadre d une indivision abstraction est faite de chacun au profit du groupe consid r dans son entier 38 D membrement de propri t Enfin en cas de d membrement de la propri t entre un nu propri taire titulaire du droit d ali ner vendre donner le bien et un usufruitier d tenteur du pouvoir d
173. re les statuts existants compatibles avec le droit en vigueur sachant que le document revu et corrig est destin constituer tant une carte d identit qu un mode d emploi de l association 9 Date d entr e en vigueur des nouveaux statuts Chronologiquement les anciens statuts ont vocation continuer de produire effet jusqu leur remplacement par une nouvelle version 10 Proc dure suivre Le travail mat riel de mise aux normes doit tre entrepris par le syndicat auquel il incombe de pr senter une proposition de r daction l assembl e des propri taires qui d lib re selon les modalit s jusqu alors en vigueur Une fois adopt s par l association les nouveaux statuts sont transmis au pr fet lequel dispose de deux mois pour se prononcer L agr ment pr fectoral ne peut tre qu expr s ce qui signifie que le silence conserv pendant le d lai imparti pour prendre position vaut d sapprobation Dans l hypoth se o le pr fet demande l association de revoir sa copie les propri taires doivent tre reconvoqu s afin d ent riner les modifications pr conis es Afin d viter la multiplication des r unions il est conseill de faire pr c der le vote en assembl e d une consultation officieuse des services pr fectoraux Ainsi le syndicat peut il rem dier aux imperfections signal es avant de soumettre l ensemble des propri taires un texte conforme aux exigences l gales et r glementaires 11 Publicit Dans
174. re peut s effectuer par envoi postal mais galement par voie lectronique sous r serve de l homologation d un syst me reconnu fiable Un autre moyen de satisfaire aux exigences l gales consiste proc der au d p t des actes lequel est constat par la remise d un r c piss 178 Modification des actes ll est ais d en d duire que le pr fet est omnipr sent dans la vie des associations Son r le est d autant plus d terminant qu il dispose d sormais de la facult de demander dans un d lai de deux mois la modification des d cisions prises La mesure n est pas anodine en ce que le pr fet est dot non seulement du pouvoir de v rifier la l galit des d cisions mais galement de celui de r former les actes entach s d une irr gularit 179 Absence de pouvoir de substitution En revanche le repr sentant de l tat dans le d partement est priv de la facult de se substituer l un ou l autre des organes d une association autoris e en vue de lui imposer l adoption de tel ou tel acte Ce n est qu en pr sence d une association constitu e d office que le pr fet est admis apr s mise en demeure rest e lettre morte d cider en lieu et place de l instance d faillante 180 Rectification d office Faute pour l association d obtemp rer dans le mois qui suit la sollicitation le pr fet est autoris proc der d office la rectification souhait e Plut t que d accepter les modifications sugg r es ou impos es
175. requise dans le d lai d un mois En l absence de r sultat le pr fet proc de l inscription d office du cr dit manquant Faute pour le syndicat de tenir compte de la d cision pr fectorale lors de l tablissement des r les le pr fet modifie autoritairement le montant des redevances de facon garantir le paiement de toutes les d penses inscrites au budget Lorsque le pr sident ne mandate pas le paiement d une dette exigible le pr fet le met en demeure de faire le n cessaire dans le d lai d un mois En cas de non r gularisation de la situation le pr fet proc de d office par l interm diaire d un arr t qui tient lieu de mandat Article 26 Comptes administratifs et de gestion L arr t des comptes de l association est constitu par le vote du syndicat sur le compte administratif pr sent par le pr sident accompagn d un rapport explicatif et sur le compte de gestion tabli certifi exact par le tr sorier payeur g n ral ou le receveur des finances et transmis par le comptable de l association au plus tard le 1 juin de l ann e suivant l exercice Le vote du syndicat intervient au plus tard le 30 juin de la m me ann e Les comptes sont arr t s d s lors qu une majorit de voix ne s est pas d gag e contre leur adoption Un exemplaire du compte administratif est transmis au pr fet au plus tard le 15 juillet de l ann e suivant l exercice Page 70 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Sy
176. ropri taires 5 Le choix de la repr sentativit le SIABV du Nord M doc Le SIABV regroupe 11 communes sur le territoire desquelles on trouve 9 syndicats Son territoire est celui du bassin versant des marais cette logique de bassin versant permet d impliquer davantage de communes que les seules communes dont une partie du territoire est en marais Ce syndicat intercommunal est venu s ajouter une union des marais qui a perdur mais dont le r le se limite aujourd hui celui d une mise en commun par l interm diaire d un secr tariat Ce syndicat intercommunal tait l origine un syndicat mixte ouvert il a volu en SI pour pouvoir b n ficier du Fond de Compensation de la TVA La r ussite de ce syndicat est d avoir su int grer les pr sidents de syndicats de marais au comit syndical du syndicat intercommunal Ils y sont repr sent s de mani re indirecte par un d l gu nomm par le conseil municipal Le sch ma suivant explique le fonctionnement du comit syndical Comit syndical du SIABV Concr tement le SIABV c est 11 communes Soit 20 pers 9 syndicats au comit syndical Pour les d l gu s syndicats commune d signe 2 d l gu s 7 communes d signent d l gu 3 communes n ont pas de d l gu Repr sentant du syndical Le Conseil municipal Repr sentant de la commune Pour les d l gu s communes Chaque commune a son d l gu 1d l gu syndicat
177. rt R 3232 1 2 Page 101 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires c Les financements Des financements sp cifiques peuvent tre obtenus aupr s de l Agence de l Eau du Conseil G n ral ou des services de l Etat pour certains types de travaux lutte contre les inondations restauration ou am nagement de cours d eau si le lin aire concern par les travaux est suffisant d marche collective souhait e Par ailleurs des exon rations et r ductions fiscales sont susceptibles de s appliquer exon ration de taxe fonci re pour les landes et prairies humides figurant sur une liste dress e par le maire exon ration de 100 dans un espace prot g zones humides d int r t environnemental particulier site du Conservatoire du littoral parc national r serve naturelle parc naturel r gional site class arr t de biotope site Natura 2000 ou exon ration de 50 pour celles faisant l objet d un contrat d engagement de 5 ans de la part du propri taire Code g n ral des imp ts art 1395 D Instr 15 octobre 2007 BOI 6 B 2 07 de 100 96 pour les espaces compris dans un site Natura 2000 y compris les zones humides Code g n ral des imp ts art 1395 E Instr 15 octobre 2007 BOI 6 B 1 07 mod par Instr 14 f vrier 2008 BOI 6 B 1 08 exon ration de droits de succession et de donation pour les espaces compris dans les parcs nationaux r serv
178. rticle 5 Organes L association a pour organes administratifs l assembl e des propri taires le syndicat et le pr sident En dehors des attributions conf r es l assembl e les affaires de l association sont r gl es par le syndicat CHAPITRE ASSEMBL E DES PROPRI TAIRES Article 6 Composition L assembl e se compose des propri taires de parcelles situ es dans le p rim tre de l association En cas de d membrement de propri t le nu propri taire est sauf accord contraire conclu avec l usufruitier seul membre de l association L assembl e g n rale r unit tous les propri taires de parcelles incluses dans le p rim tre de l association ajouter ventuellement dont la superficie est sup rieure CREUSE e EI EAS EB Les propri taires de terrains d une contenance inf rieure ce seuil ou qui n atteignent pas ce seuil sont autoris s se grouper afin d atteindre le minimum requis et ainsi de pouvoir participer l assembl e g n rale Lors du vote chaque propri taire dispose d une voix CRIME NE ETES MEMINI Eee a d tailler par r f rence des seuils de superficie ou de contribution la d pense Tout propri taire peut d signer pour le repr senter le mandataire de son choix En aucun cas une m me personne n est autoris e d tenir un nombre de pouvoirs sup rieur au cinqui me Page 58 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taire
179. s du nombre des membres en exercice de l assembl e des propri taires RES BONED Le mandat est crit revocable et donn pour une unique r union Article 7 Organisation des r unions L assembl e des propri taires se r unit en session ordinaire tous les deux ans Ce SENS SN ajouter ventuellement au cours du semestre ou le En dehors des r unions p riodiques l assembl e peut tre convoqu e en session extraordinaire la demande du syndicat du pr fet ou de la majorit des membres en vue d tudier toute question qui releve de sa comp tence Elle peut galement tre r unie l initiative du pr fet ou de la majorit des membres lorsqu il s agit de mettre fin pr matur ment au mandat des membres du syndicat La liste des membres de l assembl e ajouter ventuellement avec indication du nombre de voix d tenu par chacun est dress e et tenue jour par le pr sident et est d pos e pendant 15 jours au si ge de l association avant chaque r union ajouter ventuellement ou consultation crite L annonce du d p t est affich e dans chaque commune sur le territoire desquelles s tend le p rim tre de l association Tout nouveau propri taire apte justifier de son droit si ger l assembl e est fond exiger la rectification de la liste ainsi publi e Le pr sident convoque l assembl e par courrier adress chaque membre quinze jours au moins avant la r union avec mention de
180. s en vue d atteindre le seuil requis et ainsi de prendre part l assembl e La o le seuil a t fix a un hectare les propri taires respectifs de 5 000 m 4 000 m et 2 000 m peuvent faire cause commune en vue d acc der la qualit de membre actif de l association Reste alors d signer parmi eux celui qui sera le porte parole du groupe II r sulte de cette r gle qu aucun propri taire ne peut a priori tre ray de la liste des participants l assembl e Tous doivent syst matiquement tre convoqu s afin de permettre aux plus d munis de rechercher des alliances 43 Pond ration des voix En outre il est noter qu il est possible de ne pas conf rer la m me influence tous les propri taires si geant l assembl e Les crit res de superficie ou de contribution aux d penses peuvent tre utilis s pour pond rer le poids des voix d tenues par chacun Selon la contenance des immeubles lui appartenant ou le montant de la redevance syndicale acquitt e le propri taire dispose d une ou de plusieurs voix En la mati re il n y a nul inconv nient reconduire les normes jusqu alors en vigueur De la sorte seront vit s les d bats que ne manquerait pas de susciter une modification substantielle de la r gle du jeu A l oppos il est envisageable compte tenu de l volution de la structure des propri t s de red finir l tendue des pouvoirs conf r s aux uns et aux autres A n en pas douter la question
181. s remise en tat des terrains Page 119 sur 133 1 Les diff rents documents d urbanisme Le Sch ma de Coh rence Territoriale SCOT Le Sch ma de Coh rence Territoriale SCOT est un document dans lequel les collectivit s mettent en coh rence et coordonnent leur politique en mati re d urbanisme d habitat et de d veloppement conomique Cet outil permet de mieux ma triser l environnement en prenant en compte les effets du d veloppement sur l environnement et notamment la pr vention des risques Code de l urbanisme article L 122 1 et suivants Les sch mas de coh rence territoriale exposent le diagnostic tabli au regard des pr visions conomiques et d mographiques et des besoins r pertori s en mati re de d veloppement conomique d agriculture d am nagement de l espace d environnement d quilibre social de l habitat de transports d quipements et de services II pr sente le projet d am nagement et de d veloppement durable retenu qui fixe les objectifs des politiques d urbanisme en mati re d habitat de d veloppement conomique de loisirs de d placement des personnes et des marchandises de stationnement des v hicules et de r gulation du trafic automobile lls appr cient les incidences pr visibles de ces orientations sur l environnement A ce titre ils d finissent notamment les objectifs relatifs la pr vention des risques Le Plan Local d Urbanisme PLU Ce do
182. s temporaires et permanentes du projet sur la ressource en eau le milieu aquatique l coulement le niveau et la qualit des eaux y compris de ruissellement b comportant lorsque le projet est de nature affecter de facon notable un site Natura 2000 au sens de l article L 414 4 l valuation de ses incidences au regard des objectifs de conservation du site C justifiant le cas ch ant de la compatibilit du projet avec le sch ma directeur ou le sch ma d am nagement et de gestion des eaux et de sa contribution la r alisation des objectifs vis s l article L 211 1 ainsi que des objectifs de qualit des eaux pr vus par l article D 211 10 d pr cisant s l y a lieu les mesures correctives ou compensatoires envisag es Les informations que doit contenir ce document peuvent tre pr cis es par un arr t du ministre charg de l environnement Lorsqu une tude d impact ou une notice d impact est exig e en application des articles R 122 5 H 122 9 elle est jointe ce document qu elle remplace si elle contient les informations demand es 5 les moyens de surveillance pr vus et si l op ration pr sente un danger les moyens d intervention en cas d incident ou d accident 6 les l ments graphiques plans ou cartes utiles la compr hension des pi ces du dossier notamment de celles mentionn es aux 3 et 4 L article R 214 32 du Code de l environnement relatif la proc dure de d claration est
183. s accompagne de la sortie imm diate de l ancien propri taire tant de l association que du syndicat La cause de la fin anticip e du mandat peut aussi tre un emp chement d finitif d exercer les fonctions de membre du syndicat incapacit physique ou mentale 86 Suppl ance Quel que soit l v nement l origine de la cessation des fonctions l ancien membre est remplac par un suppl ant d sign selon les modalit s d finies par les statuts par ordre d inscription sur la liste par d lib ration du syndicat II faut imp rativement un d part pour qu un suppl ant puisse avoir acc s aux r unions du syndicat avec voix d lib rative Il est prudent de noter que l int ress n a pas vocation remplacer son pr d cesseur pour la dur e du mandat restant courir Un nouveau titulaire doit tre lu aussi t t que possible par l assembl e des propri taires convoqu e cet effet 87 Comp tence Le syndicat d lib re notamment sur a les projets de travaux et leur ex cution b les march s qui en raison de leur nature ou de leur co t doivent lui tre soumis pour approbation c le budget annuel et le cas ch ant le budget suppl mentaire et les d cisions modificatives d le r le des redevances syndicales et les bases de r partition des d penses entre les membres de l association e les emprunts dans la limite du montant fix par l assembl e des propri taires f le compte de gestion et le co
184. s crit res de d finition et de d limitation des zones humides Article L 212 5 1 sur les zones humides d int r t strat gique pour la gestion de l eau Article L 214 1 L 214 11 et R 214 2 R 214 151 d finissent le r gime d autorisation et de d claration au titre de la police de l eau Article L 214 7 1 sur la d limitation de zones humides pour faciliter l application de la rubrique 3310 de la nomenclature Eau Article R 214 1 reproduit la nomenclature des travaux ayant des effets sur les milieux aquatiques et sui sont soumis autorisation ou d claration rubriques 3110 remblais en lit mineur 3140 consolidation ou protection des berges 3150 travaux en zones de fray res 3210 entretien des cours d eau et canaux 3220 remblais en lit majeur 3240 vidanges de plans d eau 3250 barrages et digues de canaux 3260 digues 3310 remblaiement et ass chement de zones humides Articles R 214 115 et s sur la s curit des ouvrages hydrauliques Articles L 215 14 et s sur l entretien des cours d eau Articles L 411 1 et s et R 411 1 et s et sur les esp ces prot g es Articles L 414 1 et s et R 414 1 et s sur les sites Natura 2000 Art L 562 1 et s et R 562 1 et s sur les Plans de pr vention des risques naturels Page 129 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 2 Articles du Code de l Urbanisme Art R 111 2 sur le refus de permis de cons
185. s d cisions sont prises la majorit ajouter ventuellement des deux tiers ou des trois quarts des membres pr sents ajouter ventuellement ou repr sent s ommission fonctionne dans les conditions pr vues dans le code des march s publics pour les communes de moins de 3500 habitants le pr sident disposant des habituellement d volus au maire ajouter ventuellement Peuvent galement participer avec voix consultative aux r unions de la commission d appel d offres les personnes suivantes ajouter ventuellement Une commission sp ciale peut tre constitu e sur d cision du syndicat qui en fixe la composition et les modalit s de fonctionnement en vue de la passation d un march d termin Les d lib rations de la commission d appel d offres font l objet d un proc s verbal sign par le pr sident et les membres pr sents dont l original accompagn de la feuille de pr sence sign e par les participants est conserv au si ge de l association Article 18 R gime des travaux Le pr fet peut faire proc der quand il le juge opportun la visite des travaux et faire v rifier l tat d entretien des ouvrages de l association Les frais des visites et v rifications sont la charge de l association Apr s ach vement des travaux il est proc d leur r ception par le pr sident de l association assist des membres du syndicat d sign s par lui cet effet Le pr fet est tenu inf
186. s eaux lorsqu il existe L autorisation d ex cution de ce plan de gestion au titre de la police de l eau a une validit pluriannuelle Les SATESE peuvent apporter leur conseil technique v 1 4 En cas de carence la collectivit peut se substituer aux propri taires riverains Code de l environnement art L 215 16 Pour cela elle doit soit passer une convention avec les riverains soit solliciter aupr s du pr fet la D claration d Int r t G n ral des travaux DIG Elle est pr vue par l article L 211 7 du Code de l environnement et les articles L 151 36 L 151 40 du Code rural Attention Les travaux pr vus lors d une DIG peuvent activer certaines rubriques de la nomenclature et par suite les soumettre d claration ou autorisation par exemple si le volume des produits du curage d passe un certain seuil et ou si les travaux occasionnent une modification du profil en long ou en travers du cours d eau Remarque depuis la r forme de la nomenclature en 2006 l ancienne rubrique 610 concernant sp cifiquement les travaux effectu s par les collectivit s locales en dessus d un seuil financier n existe plus On a consid r que cette rubrique faisait doublon avec d autres et c est la raison pour laquelle celle ci a t supprim e Page 103 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires 2 La proc dure de D claration d Int r t G n ral DIG Pourquoi faire un
187. s qu ils en taient membres jusqu complet remboursement de la dette La r duction du p rim tre n affecte pas l existence des servitudes qui demeurent n cessaires l accomplissement par l association de ses missions ou l entretien des ouvrages dont elle a la charge Lorsque l association d tient des installations situ es sur une parcelle soustraite son autorit celles ci sont remises sauf convention contraire au propri taire sortant Article 34 Fusion Par d lib ration prise en assembl e extraordinaire par la majorit des propri taires repr sentant au moins les deux tiers de la superficie ou par les deux tiers des propri taires repr sentant plus de la moiti de la superficie deux ou plusieurs associations peuvent d cider de fusionner La fusion ne devient effective qu apr s avoir t approuv e par le pr fet dont la d cision est publi e et notifi e aux propri taires dans les m mes conditions que s il s agissait de la cr ation d une nouvelle association ajouter ventuellement Article 34 bis Transformation de l association en association autoris e L association peut par d lib ration de l assembl e extraordinaire des propri taires prise par la majorit des membres repr sentant au moins les deux tiers de la superficie ou par les deux tiers des membres repr sentant plus de la moiti de la superficie demander tre transform e en association syndicale autoris e Page 73 sur 133
188. s r gles du r glement national d urbanisme Code de l urbanisme art R 111 1 et s obligent le maire refuser un permis de construire ou le d livrer sous conditions dans certaines circonstances Ainsi en l absence d un PPRI l article H 111 2 du Code de l urbanisme pr voit que le permis de construire peut tre refus si le projet est de nature porter atteinte la s curit des personnes et des biens En outre les affouillements d une profondeur sup rieurs 2 m et les exhaussements d une hauteur sup rieurs 2 m sont soumis d claration pr alable si leur superficie est sup rieure ou gale 100 m2 Code de l urbanisme art R 421 23 sont soumis autorisation pr alable si leur superficie est sup rieure ou gale 2 ha Code de l urbanisme art R 421 2 Ces dispositions sont susceptibles d tre rendues plus contraignantes par le PLU Elles ne sont pas applicables si les travaux effectu s sont n cessaires l ex cution d un permis de construire 1 3 Les servitudes de r tention des crues de mobilit des cours d eau des zones humides strat giques pour l eau Pr sentation des servitudes Code de l environnement art L 211 12 compter de la oi Bachelot sur les risques du 30 juillet 2003 deux nouvelles servitudes tendant pr venir le risque d inondation peuvent tre cr es par arr t pr fectoral apr s enqu te publique Code de l environnement art R 211 96 et s
189. s saules vivants utilis es dans ces renforcements soient bien appliqu es au sol et en contact direct avec de la terre v g tale pour pouvoir s enraciner L enfoncement des pieux utilis s dans ces techniques doit tre r alis par battage m canique pour garantir un bon fonctionnement et une r sistance suffisante aux crues Cette op ration se r alise en g n ral l aide d une cloche adapt e sur un brise roche et fix e une pelle hydraulique Il peut tre n cessaire de disposer une cl ture entre la rive et les renforcements en techniques v g tales du fait de la pr sence de b tail qui peut occasionner des d g ts importants Les ouvrages de protection du pied de berge fascine tressage sont g n ralement plac s au niveau des moyennes eaux La solidit de certains d entre eux peut tre augment e par l utilisation de g otextiles nattes filtrantes On utilisera notamment pour les boutures r aliser sur les renforcements plusieurs esp ces de saules afin d obtenir une diversit maximale Entretien des ouvrages L entretien d pendra surtout de la situation de l ouvrage dans le cours d eau et du d veloppement v g tal souhait Le d veloppement de la v g tation des ouvrages en pied de berge peut devenir exub rant et n cessiter une intervention pour maintenir une certaine section d coulement Pour cela proc dez tous les 3 5 ans une coupe s lective des rejets entravant l coulement des eaux Un entre
190. saire la r alisation de son objet l association au lieu de recourir aux services de professionnels ind pendants peut pr f rer recruter du personnel Au minimum l association doit faire face des t ches administratives et l entretien des ouvrages hydrauliques dont elle a la charge En cons quence il est n cessaire de d terminer qui il va revenir d assurer le secr tariat d effectuer les travaux sur le terrain et de g rer les niveaux d eau 138 Garde marais Dans la mesure o la qualit de l action des associations d pend pour une large part du respect de la discipline collective il n est pas inutile de proc der des contr les r guliers dans le but de d celer les anomalies et les comportements d viants La surveillance g n rale du p rim tre syndical est parfois confi e un garde marais Afin d viter toute m prise il est indispensable de pr ciser l tendue exacte de sa comp tence et de v rifier s il est officiellement habilit constater d ventuelles infractions 139 La pr sence du garde sur le terrain a une double vertu D une part elle permet de faire uvre de p dagogie envers ceux qui ne mesurent pas la gravit de certains actes ouverture d une barri re divagation d un chien D autre part elle est de nature dissuader les ventuels candidats une exaction 140 Proc s verbaux Un commissionnement par un repr sentant de l Etat compl t par une prestation de serment devant
191. secesecaceasessceaecaeeescesecteecseeasease 17 CHAPITRE II GUIDE DE MISE EN CONFORMITE DES STATUTS DES ASSOCIATIONS SYNDICALES DE PROPRIETAIRES EN ZONES HUMIDES INTRODUCTION 10 8 5 50 55 055 000 000 CW Eneeesissessenosed scan potus nua count sain nuo 23 CARTE D DENTITE ss J seen iiit ito ttt tans ot stas tb d dag nese 25 LEMENTS PRINCIPAUX seraient iaie 25 LI NOM DBE E ASSOCIATION sistema danseuse 25 1 2 OBJET DE L ASSOCIATION sise ener ener nennen nnne nnns 25 1 3 SI GE DE L ASSOCIATION eee rente ntns 26 1 4 LISTE DES IMMEUBLES COMPRIS DANS LE P RIMETRE SYNDICAL 26 1 5 PLAN DU P RIMETRE SYNDICAL eere 26 2 ELEMENTS SECONDAIRES cette tente tette ttti tto nd 26 2 1 DUR E DE L ASSOCIATION esee 27 2 2 OBJECTIFS DE L ASSOCIATION SYNDICALE eere 21 Page 5 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires MODE D EMPLOI inner 27 1 NATURE DE L ASSOCIATION cccccceseeccccescecccceseeccccesceccueececceseeceanes 27 2 MEMBRES DE L ASSOCIATION ccseeccccccsececcetcececcesecceceeececcsecceuees 28 3 ORGANES DE L ASSOCIATION cscecccceseeccccescccceseececcseecensesccccuueecees 29 3 1 ASSEMBLEE DES PROPRIETAIRES sccccscscecccccsceccecsscccccsssccescssecces 29 3 2 SYNDICAT 23 nn EE Ra ee Satie ahi devi t ode Te ee VU 33 3 9 PRESIDENTA 4 Ses eae edet mere e ES
192. somme d argent 132 L int r t bien compris de tous est que les divers intervenants connaissent avec pr cision l tendue tant de ce qu ils doivent que de ce qui leur est dd Ainsi lorsque sont conclus des accords entre une association et la r gion le d partement un pays une communaut de communes une commune le Conservatoire de l espace littoral et des rivages lacustres le Conservatoire r gional des espaces naturels la F d ration d partementale des chasseurs une union d associations l tablissement public charg de la gestion d un parc naturel un tablissement public de coop ration intercommunale ou tout autre organisme il est prudent de consigner par crit la consistance des prestations r ciproques afin que nul n ignore ce qu il est en droit d attendre de la convention et corr lativement les devoirs qui sont les siens 133 Trop souvent en pratique l opacit l emporte sur la clart au point que plus personne ne conna t exactement l tendue de ses pr rogatives et des contraintes qui en r sultent L impr cision ne peut qu tre source de fausses appr ciations et de d convenues D s lors que l enjeu est de taille le bon sens commande de d finir ou de red finir avec minutie la port e r elle des contrats venir ou en cours d ex cution 134 Exemple n est pas rare que la propri t et l entretien des chemins et lev es qui sillonnent le marais soient r partis entre l association et la commune s
193. sonne morale mais un ou plusieurs de ses membres Afin d viter toute quivoque les statuts doivent num rer pr cis ment les biens l appropriation desquels lassociation renonce et d signer tout aussi pr cis ment les propri taires dans le patrimoine desquels ils ont vocation tre englob s Sauf situation exceptionnelle l association n a gu re de raisons de se priver de la propri t d ouvrages difi s dans l int r t de tous 117 Travaux r alis s pour le compte d autrui Lorsqu elle dispose des engins et du personnel ad quats l association peut ventuellement proposer ses services des tiers Une telle activit doit demeurer marginale Le but principal de l association n est pas et ne saurait tre d entrer en concurrence avec les entreprises de travaux publics Ce n est qu titre accessoire de mani re occasionnelle qu est envisageable la mise disposition d autrui des moyens mat riels et humains dont dispose l association Encore faut il pour que l op ration puisse se concr tiser qu elle soit permise par une disposition statutaire qui en fixe les limites dans l espace dans le temps et quant la nature de la prestation susceptible d tre fournie 118 Ainsi l association apte effectuer le curage des foss s peut faire b n ficier ses membres de sa comp tence en la mati re Il en va de m me pour la consolidation d une digue ou l entretien d un chemin En revanche elle outrepasserait ses pouvo
194. ss s y compris celui des r seaux de drainage sont dispens s de toutes formalit s Cours d eau Page 100 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires soit absence de formalit administrative Soit d claration au titre de la police de l eau Soit autorisation o au titre de la police de l eau o au titre de la police de la protection de la nature un formulaire compl ter est disponible la MISE pour savoir si vous tes concern a Les prescriptions d accompagnement Les activit s et travaux sur cours d eau peuvent donner lieu dans les dossiers de d claration ou d autorisation certaines prescriptions d accompagnement mesures pr ventives destin es pr server les milieux aquatiques et la ressource piscicole par des actions limitant l impact des travaux exemple traitement avant rejet dans les eaux organisation d une p che de sauvegarde du poisson mesures correctrices destin es limiter l impact des travaux ou les risques d impacts accidentels associ s Elles permettent de retrouver des caract ristiques similaires celles du cours d eau faisant l objet des travaux maintenir un niveau quivalent de la diversit des coulements reconstituer la v g tation riveraine minimiser le lin aire influenc rest proche du lin aire initial privil gier les p riodes de moindre sensibilit du milieu aquatique mesures compensatrices destin es
195. t l tat ou aux collectivit s locales et faisant l objet de baux ruraux ces collectivit s locales peuvent prescrire au preneur certaines clauses tendant pr venir les inondations ou pr server les zones humides Page 124 sur 133 1 Zones humides d limit es pour l application de la rubrique 3 3 1 0 de la nomenclature Eau D finition Le pr fet a la possibilit de d limiter toute ou partie des zones humides du d partement Code de l environnement art L 214 7 1 en concertation avec les collectivit s territoriales et leurs groupements dans la mesure o cette d limitation est de nature faciliter l application de la rubrique 3 3 1 0 sur le remblaiement et l ass chement des zones humides Conditions de r alisation des travaux Dans ces zones ainsi d limit es la proc dure d autorisation ou de d claration ainsi que les seuils de la nomenclature sont identiques ceux applicables aux zones humides non d limit es Ces derni res restent soumises la rubrique 3 3 1 0 Une circulaire est en pr paration pour pr ciser ces dispositions Remarque la d limitation est effectu e en prenant en compte les crit res pos s par l article R 211 108 du Code de l environnement pr cis s par l arr t technique paraitre 2 Zones humides d int r t environnemental D finition Les zones humides d int r t environnemental particulier correspondent des espaces Code de l environnement art L 211 3 Il 4a
196. t de l actif sont d termin es soit par le syndicat soit d faut par un liquidateur nomm par le pr fet Les propri taires membres de l association sont redevables des dettes de l association jusqu leur extinction totale sauf ce qu elles soient prises en charge par une collectivit territoriale ou un organisme tiers Pour les associations constitu es d office Article 35 La dissolution de l association ne peut tre d cid e qu l initiative du pr fet Page 74 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Absence 85 95 Action en justice 28 87 Affichage 11 48 184 Amortissement 165 Apport en soci t 31 Article 170 Assainissement 16 Ass chement voir dess chement Assembl e des propri taires 10 27 40s 60 85 93s 136 176 204 207 218 222s Association constitu e d office 1 25 73 179 186 201 217s Association libre 186 Autorisation de programme 167 Avis 199 Bail 38 76 128 B n volat 145 Budget 27 87 169s 176 226 Chapitre 170 Chemin 118 122 134 Code des march s publics 103s Coll ge 81 Commission d appel d offres 102 Communaut de communes 132 Commune 36 47s 68 132 134 Comptable 163 166 176 Compte administratif 27 60 87 174 176 Compte de gestion 87 174 Cong 151 Conservatoire de l espace littoral et des rivages lacustres 36 68 13
197. t de multiples formalit s 20 En pratique il peut tre tentant de faire coincider le si ge de l association avec le domicile de son pr sident En r gle g n rale il s agit d une fausse bonne solution dans la mesure ou l association serait promise tre nomade au gr des changements de dirigeants ce qui ne serait pas de nature simplifier les d marches entreprendre dans le cadre de son fonctionnement 1 4 Liste des immeubles compris dans le p rimetre syndical 21 Il est exig que la liste des immeubles compris dans le p rim tre syndical soit annex e aux statuts Par immeuble il faut entendre tous les terrains aussi bien batis que non b tis Le fait que ledit document ne soit pas totalement int gr dans les statuts n en diminue pas l importance Il s agit d un l ment fondamental puisque seules les parcelles dont mention est faite sont r put es incluses dans le p rim tre syndical N oublions pas que l exercice des servitudes et la perception des taxes sont limit s aux terrains soumis l autorit de l association De ce point de vue la moindre erreur ou omission serait lourde de cons quences en ce qu elle priverait l association de tout pouvoir sur les immeubles non inscrits sur la liste jointe aux statuts 22 Rectifications Le moment est sans doute opportun pour proc der au toilettage du p rim tre afin d en exclure les biens qui n ont plus rien y faire et d y ajouter ceux dont l annexion est indis
198. t la fusion de syndicats Il reste chercher quelles sont les solutions offertes pour associer et faire travailler ensemble les syndicats et leurs collectivit s qui ont pris en charge une part de leur comp tence hydraulique 1 La palette de solutions trois formes juridiques possibles Trois solutions existent chacune comportant des avantages et des inconv nients le syndicat intercommunal le syndicat mixte ouvert ou le syndicat mixte ferm a Le syndicat intercommunal Syndicat intercommunal UN vocation vocation multiple unique SIVOM SIVU Commune prenant la comp tence a SSS o Syndicat gardant la comp tence b E lt lt e D a4 Z Es oO Z un Exemple Le SIABV du Nord M doc Syndicat Intercommunal d Am nagements des Bassins Versants b Le syndicat mixte ferm Dans le cas o la comp tence du syndicat a t partag e avec des communes mais galement des EPCI communaut de commune ou communaut urbaine la loi a pr vu que les communes et les EPCI peuvent se regrouper pour former un syndicat mixte ferm 3 Syndicat mixte ferm gt D SMF Commune prenant la comp tence a CDC ayant la comp tence a BK Syndicat gardant la comp tence b SYNDICAT MIXTE FERME Exemple le Syndicat d Am nagement Hydraulique du Sud Loire SAH Sud Loire La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires
199. t leurs arguments ont t repris par le pouvoir royal A la fin du si cle l insalubrit de l eau et de l air les pid mies paludisme et la mortalit qu elles engendrent reviennent r guli rement dans l aargumentation en faveur des ass chements Par cons quent la condamnation des espaces naturels laiss s l tat naturel va tr s vite se faire entendre au profit de la pold risation et de l ass chement Page 13 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires La mise en valeur des marais par la pold risation l endiguement ou le drainage repose sur des fondements socio conomiques qui sont communs l ensemble de ces espaces mais certains d entre eux ont t plus pr gnants selon les poques Il faut noter aussi que les grandes p riodes d ass chements et notamment le xvii et le xviii si cle sont mettre en parall le avec l histoire politique Celle ci d pend fortement d une r gion l autre mais un d nominateur commun peut tre facilement identifi la stabilit de la vie politique Il est incontestable que les grands am nagements ont t r alis s en p riode de paix et ont beaucoup souffert des p riodes de troubles pendant lesquelles l entretien des digues ne pouvait tre r alis C est pour ces raisons que des grands am nagements ont seulement pu tre men s apr s les guerres de Religion partir de la fin du xvi si cle le contexte conomique et social f
200. tares de terres ont pu tre conquis en marais et qu une multitude de canaux ont pu tre creus s Dans les marais am nag s les propri taires se sont alors regroup s pour en assurer l entretien Pour perdurer et tre exploit s conomiquement les marais exigent un entretien permanent et notamment un contr le du bon fonctionnement du r seau hydraulique Dans le cas contraire comme cela a t constat en temps de guerre un marais abandonn se transforme vite en un mar cage inaccessible et improductif pour l homme Les exploitants en tant que propri taires ont vite compris l enjeu que repr sentent le bon entretien de leurs foss s et la bonne manipulation de leurs ouvrages Or la propri t en marais tant tr s morcel e des probl mes de gestion sont apparus d s la fin des premiers travaux de dess chement La complexit des ouvrages exigeait des propri taires de marais qu ils aillent au del de leur simple responsabilit personnelle et agissent dans un cadre plus global En raison de la sp cificit de ce milieu alliant eau et terre les op rations de gestion et de structuration du r seau hydraulique impliquent des co ts d entretien importants et ont induit des solidarit s indispensables Ainsi des unions de propri taires se sont rapidement organis es autour des questions relatives l entretien Ce sont pour ces diverses raisons que les premi res associations syndicales de marais organismes permettant la r union
201. te rapidement un caract re d finitif il peut tre utile de prendre directement contact avec le service administratif comp tent afin de n gocier une approbation expresse de l acte consid r La mission du pr fet ne consiste pas entraver le bon fonctionnement de l association mais au contraire garantir la r gularit et l efficacit de son action D s lors il n y a nulle raison qu en cas d urgence soit refus le feu vert imm diat une d lib ration dont il serait pr judiciable de retarder la mise en uvre 184 Ex cution des d cisions Enfin les d cisions ne deviennent ex cutoires qu apr s avoir t r guli rement affich es au si ge de l association et ou notifi es individuellement aux int ress s L encore l accomplissement instantan des formalit s requises contribue acc l rer l effectivit des d cisions prises 8 Union d associations 185 Selon l adage L union fait la force D s lors que les op rations entreprendre exc dent la comp tence ou les capacit s financi res de l association l une des solutions consiste faire cause commune avec d autres structures de m me type 186 Il est noter que l adh sion une union ne peut r sulter que de la volont exprim e par une association de se lier d autres Jamais une association ne peut tre contrainte de rejoindre une union contre son gr Au sein du groupe sont admises des structures de m me nature juridique c est d
202. tes pressions Objets de rejets tant consid r s comme insalubres et inutiles puis de convoitises conomiques les marais littoraux profitent d un regain d int r t de la part des pouvoirs publics et de l ensemble de la population L id e qui semble merger depuis quelques ann es est que la gestion int gr e de ces espaces doit tre mise en oeuvre L attrait conomique environnemental et social dont profitent des marais induit l id e que le d veloppement conomique d un marais ne doit pas se faire au d triment de l environnement Inversement la pr servation des richesses en marais ne peut tre r alis e en refusant toute humanisation du milieu est d sormais n cessaire de poursuivre ces objectifs de mani re parall le dans le cadre d une vision globale de d veloppement Pour cela cette d marche de conciliation des int r ts en pr sence et de gestion coordonn e doit tre adopt e Or qui d autres que les associations syndicales en marais en charge de la gestion hydraulique au nom de l int r t g n ral seraient le mieux m me d atteindre ces objectifs Voil de mani re tr s succincte les orientations et questions qui ont conduit l laboration de ce guide Cette pr sentation est largement insuffisante et ne permet pas de visualiser tous les enjeux en pr sence d autant plus que l organisation et le fonctionnement des marais r sultent d une histoire longue de plusieurs si cles Ainsi avant d envisager l
203. tien r gulier des ouvrages coupe s lective tous les 5 ans est b n fique la v g tation s il est r alis entre octobre et mars revitalisation de la v g tation et renforcement de l ouvrage Dans le cas o vous souhaitez remplacer progressivement les saules ou compl ter la v g tation pr sente par d autres essences proc dez un rec page r gulier des saules pour favoriser les autres esp ces ou laissez voluer naturellement louvrage et intervenez uniquement dans le cadre d un programme d entretien de l ensemble du cours d eau Page 111 sur 133 1 Le remblaiement peut tre soumis a r glementation Selon le contexte un remblai Q peut tre soumis plusieurs rubriques de la nomenclature des op rations soumises autorisation ou d claration Code de l environnement art R 214 1 rubrique 3 3 1 0 Sur le remblaiement des zones humides autorisation si le remblai d passe 10 000 m2 d claration s il est compris entre 2 000 et 10 000 m2 rubrique 3 1 1 0 Sur les remblais dans le lit mineur d un cours d eau constituant un obstacle l coulement des crues autorisation constituant un obstacle la continuit cologique qui entra ne soit une diff rence de niveau sup rieure ou gale 50 cm pour le d bit moyen annuel de la ligne d eau entre l amont et l aval de l ouvrage ou de l installation autorisation soit une diff rence de niveau sup rieure 20 cm mais inf rieure 50 cm
204. tre par chapitre par le syndicat qui peut galement demander qu il soit adopt article par article 171 Documents budg taires D un point de vue mat riel de multiples documents doivent tre tablis budget pr visionnel compte administratif compte de gestion puis soumis l approbation du syndicat selon un ch ancier minutieusement rythm par les textes r glementaires 172 ch ancier Plus pr cis ment le projet de budget labor par le pr sident doit tre d pos au si ge de l association avant le 31 d cembre de l ann e qui pr c de l exercice auquel il se rapporte Le document ainsi mis la disposition des membres de l association pendant quinze jours est destin leur permettre de pr senter d ventuelles observations Le m me projet accompagn d un rapport explicatif et des remarques faites par les int ress s est ensuite vot par le syndicat avant le 31 janvier puis transmis au pr fet avant le 15 f vrier Faute de respect des d lais impartis le pr fet dispose du pouvoir de mettre le syndicat en demeure d agir voire en cas de carence de le suppl er 173 Rectifications Lorsque le pr fet constate que le budget vot par le syndicat n est pas en quilibre pouvoir lui est reconnu d intervenir afin de contraindre l association rectifier le tir 174 Compte administratif et compte de gestion Le compte administratif pr sent par le pr sident en compagnie d un rapport explicatif et le compte de
205. tre utilis que pour une seule r union Sa validit est v rifi e par le pr sident avant le d but des d lib rations 79 Organisation interne Par l interm diaire des statuts doivent tre fix es les modalit s d organisation interne du syndicat notamment la p riodicit et le lieu de tenue des r unions ainsi que les d lais et modes de convocation En la mati re sans doute convient il d viter une trop grande rigidit N anmoins l impasse ne saurait tre faite sur des questions dont d pendent le bon fonctionnement du syndicat et la r gularit des d cisions qu il est conduit prendre 80 Convocations En r gle g n rale le syndicat est convoqu l initiative du pr sident II peut galement l tre la requ te du pr fet ou du tiers de ses membres 81 Coll ges En tant que de besoin le syndicat peut tre subdivis en coll ges sp cialis s comp tents pour un type d action d termin Les colleges ne disposent pas du pouvoir de Page 34 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires d cision leur r le consiste pr parer les dossiers sur lesquels le syndicat est ensuite appel se prononcer Dans l hypoth se o des coll ges sont cr s les statuts doivent d finir avec soin l tendue de leurs comp tences ainsi que les r gles auxquelles ob it leur fonctionnement 82 Quorum Le syndicat d lib re valablement lorsque plus de la moiti des m
206. truire en cas d atteinte a la s curit publique Art L 122 1 et s sur les SCOT Art L 123 1 et s sur les PLU Art L 124 1 et s sur les cartes communales Art R 421 19 et R 421 23 sur les affouillements et exhaussements 3 Articles du Code Civil Article 645 du Chapitre I sur les servitudes qui d rivent de la situation des lieux 4 Articles du Code rural Articles L 114 1 et R 114 1 et s sur les programmes d actions dans les zones humides d int r t environnemental Articles L 151 36 L 151 39 et R 151 40 R 151 45 sur les travaux ex cut s par les collectivit s locales et leurs groupements 5 Les Circulaires Circulaire sur la mise en application du d cret n 2007 882 du 14 mai 2007 relatif certaines zones soumises contraintes environnementales et modifiant le code rural en cours de r daction Circulaire sur les conditions de mise en uvre des dispositions de l arr t du 24 juin 2008 pr cisant les crit res de d finition et de d limitation des zones humides dans le cadre de l application des r gimes d autorisation ou de d claration des installations ouvrages travaux et activit s et sur les conditions d tablissement des zones strat giques pour la gestion de l eau article L 212 5 1 du Code de l environnement en cours de r daction Circulaire DE SDAGF du 2 mars 2005 sur la d finition des cours d eau Circulaire DE SDGE BPDPF CCG n 426 du 24 juillet 20 02 fixant dans certains cours d eau
207. ts bas des carts de richesse entre syndicats ou simplement de l appartenance deux communes diff rentes Ces conflits priv s doivent tre d pass s Les syndicats sont aujourd hui face un choix crucial soit ils d cident d abandonner certaines de leurs habitudes et de leurs privil ges pour faire front commun dans une solidarit inter syndicat soit ils persistent vouloir fonctionner individuellement et ils ne pourront pas subsister tr s longtemps La dissolution effective d un premier syndicat et celle imminente d un second sont l pour rappeler que la disparition des syndicats n est pas une fiction avanc e pour inciter au regroupement mais bien une r alit Certains pr sidents ont d ailleurs compris l int r t de se regrouper depuis longtemps et ont entam des d marches en ce sens sans en voir l aboutissement Les raisons en faveur d un regroupement sont multiples gt les marais d une m me entit g ographique forment une unit coh rente et facilement d limitable Ils sont soumis des r gimes hydrographiques comparables et font partie du m me bassin versant Plus g n ralement si chaque marais a ses propres sp cificit s leur fonctionnement hydraulique r pond une m me logique globale vacuer le trop plein d eau hivernal et conserver un minimum d eau en t dans les canaux pour abreuver les b tes et assurer le regain Etant soumis une m me logique hydraulique les marais connaissent g
208. ture d truire les fray res de brochet destruction de plus de 200 m de fray res autorisation dans les autres cas d claration dans les autres cas D Remarque depuis la r forme de la police de l eau la loi sur la p che ne r git plus les travaux en fray res lesquels ont t int gr s au sein de la nomenclature Eau Ces travaux ne sont Un arr t du 9 ao t 2006 Journal officiel 24 sept 2006 pr cise les niveaux relatifs 10 l ments et compos s traces en mg kg de s diment sec analys sur la fraction inf rieure 2 mm Arsenic 30 Cadmium 2 Chrome 150 Cuivre 100 Mercure 1 Nickel 50 Plomb 100 Zinc 300 PCB totaux 0 680 HAP totaux 22 800 Page 105 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires donc plus soumis qu la seule police de l eau exception faite du d lit de pollution de l eau Code de l environnement art L 432 2 et du d lit de destruction des fray res Code de l environnement art L 432 3 dont la d finition est pr cis e par les articles R 432 1 R 432 1 5 qui restent encore rattach s la police de la p che rubrique 3 1 4 0 Consolidation ou protection des berges par des techniques autres que v g tales vivantes sur une longueur sup rieure ou gale 200 m autorisation Sur une longueur sup rieure ou gale 20 m mais inf rieure 200 m d clarat
209. ules de regroupement partage des comp tences avec les collectivit s sont propos es par la loi et ont t mises en oeuvre ces vingt derni res ann es dans certains territoires de marais Leur analyse devrait permettre de trouver la solution la mieux adapt e pour des contextes locaux Page 81 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Trois exigences doivent guider la recherche d une solution gt les syndicats de marais doivent rester les acteurs incontournables de la gestion du marais Comment assurer les transitions n cessaires sans les d poss der gt le contexte local va jouer et l approche sera diff rente si nous sommes en pr sence de syndicats de petites tailles ou non Dans un souci de rationalisation il faut viter de multiplier les structures certaines formes juridiques de regroupement offrent des avantages fiscaux non n gligeables dont il faudra tenir compte Page 82 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Historiquement la comp tence hydraulique appartenait int gralement au syndicat de marais les propri taires du marais g raient leur espace comme bon il leur semblait et la collectivit n avait pas intervenir Aujourd hui on s achemine vers une d l gation d une partie de cette comp tence depuis les syndicats de marais vers les collectivit s territoriales G n ralement la comp tence est tra
210. uperficielles ou souterraines les milieux aquatiques les lits d inondation des cours d eau et les zones humides sont soumis proc dure de d claration ou d autorisation au titre de la police de l eau ou de la police de la p che Il est de la responsabilit de chacun de confronter son projet quel qu il soit l article R 214 1 du Code de l environnement afin de voir si ce projet est concern par certaines rubriques de la nomenclature Eau Les articles L 214 1 L 214 11 du Code de l environnement d finissent le r gime d autorisation et de d claration au titre de la police de l eau La liste des travaux soumis autorisation ou d claration Nomenclature Eau figurent sous l article R 214 1 du Code de l environnement Les dispositions relatives la proc dure administrative et l tude d incidence sont pr cis es aux articles R 214 2 et suivants Attention Les seuils indiqu s dans la nomenclature Code de l environnement art R 214 14 doivent prendre en compte l impact de l ensemble des travaux d j r alis s ou projet s par un m me demandeur et concernant un m me milieu aquatique Code de l environnement art R 214 42 Les travaux en milieux aquatiques ne sont plus soumis du point de vue de la proc dure d autorisation ou de d claration la loi p che ils sont d sormais uniquement r gis par la loi sur l eau La nomenclature int gre d sormais certains types de travaux qui avant la r forme
211. ure syst matique d un double des cl s ou de la formule num rique apte garantir l acc s chaque parcelle 125 R partition de la ressource en eau Dans la mesure o l association est le plus souvent charg e d assurer la gestion de l eau v hicul e par l interm diaire des ouvrages syndiqu s il peut tre opportun de d finir des modalit s pr cises d utilisation La raret de la ressource ne permet pas que puissent tre op r s des pr l vements illimit s Certes la cl de r partition entre les divers usagers est un sujet qui f che N anmoins occulter le probl me ne contribuerait qu exacerber les conflits Certains statuts pr voient que l eau dont est riche le marais ne doit pas tre achemin e en dehors du p rim tre syndical Une telle mesure doit elle ou non tre reconduite A chacun de d cider 126 De m me ne serait il pas judicieux de soumettre certaines op rations en consid ration de leur nature ou du volume d eau destin tre consomm un r gime de d claration ou d autorisation calqu sur celui applicable au titre de la police de l eau Le dispositif pourrait tre affin afin de tenir compte de la p riode de l ann e ou est envisag le pr l vement ou de la mani re dont il est effectu naturel pompage 127 Au moins autant que de l entretien des ouvrages hydrauliques la survie des marais d pend du maintien toute poque de niveaux d eau satisfaisants Raison suffisante pour
212. ut choisir L un ne va pas avec l autre 91 Nomination Le pr sident et le vice pr sident sont d sign s par le syndicat parmi ses membres en ce comprises les personnes morales qui sont admises par l interm diaire de l un de leurs repr sentants diriger l association La d signation intervient lors de la premi re r union cons cutive chaque lection de nouveaux membres du syndicat Ladite r union est convoqu e et pr sid e par le plus ag des membres lus Afin de ne pas laisser place l incertitude les statuts doivent imp rativement d finir avec pr cision les modalit s du scrutin S agissant de la nomination d une personne il est sans doute judicieux de pr voir un vote bulletin secret solution de nature viter la naissance de conflits inh rents la r v lation aux yeux de tous du choix effectu par les uns et les autres Par ailleurs lorsque le syndicat r unit un nombre pair de membres le moyen de sortir de l impasse dans l hypoth se d une r partition galitaire des voix doit tre envisag 92 Dur e du mandat Le mandat du pr sident s ach ve avec celui des membres qui l ont lu Il en r sulte que lorsque le syndicat est soumis un renouvellement partiel un nouveau pr sident doit tre d sign apr s chaque lection y compris dans la situation o les sortants sont reconduits dans leurs fonctions 93 R vocation Le pr sident n est pas inamovible Il s expose tre r voqu par d
213. utiliser l immeuble ou de le donner en location les portes de l association sont ouvertes au premier au d triment du second Toutefois d un commun accord les int ress s peuvent convenir d inverser les r les et pr voir que ce sera l usufruitier plut t que le nu propri taire qui sera membre de l association Il est noter que les statuts sont impuissants a organiser la r partition des r les entre le nu propri taire et l usufruitier Les int ress s et eux seuls ont pouvoir de d cider lequel d entre eux aura la qualit de membre de l association Dans l hypoth se o jusqu alors la qualit de membre aurait t statutairement conf r e l usufruitier il n y a pas d autre solution que de proc der la rectification qui s impose tout en avertissant l actuel participant aux assembl es qu il va tre sacrifi au profit du nu propri taire sauf conclure une convention avec ce dernier lui octroyant la facult de conserver les pr rogatives qui taient ant rieurement les siennes 3 Organes de l association 39 Au sein de chaque association l assembl e des propri taires le syndicat et le pr sident se partagent les r les 3 1 Assembl e des propri taires a Fonctionnement de l assembl e 40 P riodicit des r unions Conform ment aux nouveaux textes en vigueur l assembl e des propri taires doit se r unir au moins tous les deux ans tout d lai inf rieur entre chaque r union est valide tout d l
214. vent dans l ignorance de ce qui se fait ailleurs et des volutions induites par la modification des textes des mentalit s et des techniques Il ne saurait tre question de sacrifier la gestion quotidienne garante de la p rennit des secteurs de marais mais il ne peut tre que b n fique de se projeter dans l espace et dans le temps 197 Objet Bien que toutes diff rentes les zones humides ont des points communs Le savoir faire accumul chaque chelon local m rite d tre diffus La confrontation des points de vue entre partenaires r gionaux nationaux mais aussi internationaux est de nature contribuer l mergence de solutions transposables en tous lieux Ainsi il serait dommage de ne pas appliquer en Vend e une m thode de lutte contre les esp ces envahissantes qui a fait ses preuves en Charente Maritime en baie de Somme en Espagne ou en Irlande Pourquoi ne pas transposer en France des r gles juridiques qui ont donn toute satisfaction aux Pays Bas 198 Analyse temporelle Par ailleurs dans un monde en perp tuel mouvement il est imp ratif d envisager l avenir pour anticiper ce qui doit l tre Les transformations climatiques le d clin d esp ces embl matiques anguille l accroissement de la fr quentation touristique les batailles suscit es par la convoitise de l eau ne peuvent pas laisser les associations de Page 50 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri ta
215. vention sp cifique par l interm diaire de laquelle sont d finis les droits et obligations de chacune des parties notamment le montant de la r mun ration verser par le b n ficiaire de la prestation CHAPITRE Il SERVITUDES Article 19 Servitudes l gales Dans le p rim tre syndical l association b n ficie des servitudes d tablissement d am nagement de passage et d appui pr vues par les articles L 152 1 et suivants du Code rural et l article L 321 5 1 du Code forestier ajouter ventuellement Pour l entretien des ouvrages suivants situ s en dehors du p rim tre syndical l association b n ficie d une servitude de passage sur les parcelles ci apr s d sign es Sp cialement les propri taires sont tenus d accepter le passage sur les parcelles leur appartenant des personnes et des engins n cessaires la bonne ex cution des travaux il leur incombe galement de recevoir sur leur terrain le produit du curage des foss s Article 20 Servitudes statutaires Indiquer ici les servitudes particuli res par exemple interdiction de planter ou de construire proximit du r seau syndical interdiction de pr lever l eau sans autorisation pr alable ou afin de l acheminer en dehors du p rim tre syndical Page 66 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires CHAPITRE Ill PERSONNEL Article 21 Statut professionnel Les agents de l asso
216. voir les observations des int ress s est d pos pendant 15 jours au si ge de l association L op ration est annonc e par affichage dans chacune des communes sur le territoire desquelles s tend le p rim tre syndical par publication dans un journal d annonces l gales du d partement ou par tout autre moyen au choix du syndicat l expiration du d lai de 15 jours ci dessus mentionn le syndicat examine les observations pr sent es par les membres de l association puis arr te les nouvelles bases de r partition des d penses Notification de la r vision ainsi op r e est faite aux membres de l association par le pr sident Page 68 sur 133 La gestion des zones humides par les Associations Syndicales de Propri taires Les redevances sont dues par les membres appartenant l association au premier janvier de l ann e de leur liquidation Des redevances sp ciales sont tablies pour toutes les d penses relatives l ex cution financi re des jugements et transactions Conform ment aux bases de r partition les r les sont successivement pr par s par le pr sident vot s par le syndicat et rendus ex cutoires par le pr sident Le recouvrement des cr ances de l association s effectue comme en mati re de contributions directes L ordonnateur met le titre de recettes dont un volet est adress au contribuable avec avis des sommes payer L association b n ficie pour le recouvrement des redevances de l ann
217. vre b Comp tences de l assembl e 59 L assembl e des propri taires d lib re sur les principaux sujets dont d pendent le pr sent et le futur de l association 60 Rapport d activit Chaque ann e le pr sident est tenu d tablir un rapport explicatif sur l activit et la situation financi re de l association destin fournir d une part des informations sur les actions conduites et d autre part une analyse du compte administratif lequel retrace les diff rentes d penses d investissement et de fonctionnement ainsi que les recettes per ues Le contenu du rapport est pr sent aux participants lors des assembl es de propri taires En outre un exemplaire peut en permanence tre consult au si ge de l association par tout membre qui en fait la demande L attention du pr sident doit tre attir e sur l obligation qui lui incombe de consigner par crit ce qu il fait et les moyens financiers qu il met en ceuvre pour le faire 61 Emprunts Afin de faciliter le fonctionnement de l association il est possible de d finir un seuil en dec duquel la souscription d emprunts plut t que de n cessiter une d cision de l assembl e des propri taires est de la comp tence du syndicat De la limite fix e d pendent les comp tences respectives de l assembl e et du syndicat La solution retenue ne doit pas conduire priver totalement l assembl e de ses pr rogatives Concr tement la difficult consiste trouver le juste

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