desinfection des locaux et des fruits par fumigation de produits
Contents
1. Ne seront envisag s ici ni les produits pour lavage ni les peintures fongicides L utilisation de la technique de fumigation sera ensuite tudi e com me moyen de prot ger directement les fruits Essais de d sinfection des locaux La d sinfection de l atmosph re est r alis e avec les meilleurs r sul tats par fumigation d un produit fongicide La fum e agit sur les spores de moisissure en suspension dans Pair puis se d pose sur les parois et le sol Au cours d un essai pr liminaire un produit pour pulv risation base d orthoph nylph nol avait t test L exp rience n a pas t reprise ult rieurement le proc d de pulv risation pour la d sinfection atmosph rique ayant t abandonn au profit de la fumigation Le produit utilis garde n anmoins toute sa valeur dans d autres usages C est le proc d qui est en cause ainsi qu en t moigne le TABLEAU 1 TABLEAU 1 Contamination des locaux AVANT TRAITEMENT APR S TRAITEMENT TRAITEMENT Nombre de colonies Nombre de colonies par plaque de Petri par plaque de Petri Fumigation co 5 Pulv risation co 315 Le symbole indique que les plaques de Petri taient enti rement recouvertes de colonies Voir plus loin description des techniques ESSAIS DE D SINFECTATION PAR FUMIGATION 25 Une troisi me technique la n bulisation au moyen d un appareil du type Swingfog est peu employ e pour des raisons de2. La deuxi me a subi une fumigation raison de 5 g de produit commercial par m tre cube la troisi me raison de 0 5 g m Les r sultats des mesures de contamination sont donn s dans le TABLEAU 2 TABLEAU 2 Nombre de colonies se d veloppant sur les plaques de Petri total pour 6 plaques T MOIN 5 g m 0 5 g m Avant traitement 1 880 2 128 2 448 Apr s traitement 2 304 56 1 062 Apr s r agitation des fruits pourris 2 096 2 208 2 000 Les deux valeurs successives du t moin 1 880 et 2 304 montrent que les spores sont rest es en suspension dans Pair tandis que dans le cas de la fumigation 5 g m on men retrouvait que 56 sur 2 128 ce qui indique une r elle efficacit du traitement La dose de 0 5 g m para t insuffisante Un essai ult rieur nous a permis d valuer 2 g m la dose n ces ESSAIS DE D SINFECTATION PAR FUMIGATION 27 saire pour obtenir une d sinfection pratique mais non absolue de Pat mosph re d un local En effet la contamination r siduelle apr s 6 jours par rapport la contamination primaire a t la suivante Doses 0 5 g m 2 g m 4 g m 5 g m3 Contamination r siduelle 43 2 6 5 2 6 Il est noter que la mesure de la d sinfection a eu lieu 6 jours apr s le traitement et que le local a t ferm durant toute cette p riode Si Pon pr voit pour la fumigation une dur e limit e par exemple 1 ou 2 heures il faudra vraisemblablement augmenter l
3. occasion d une exp rience pr c dente Au jour choisi les fruits sont vivement remu s dans leurs caisses ce qui provoque la formation de nuages de spores La porte du local est ensuite herm ti quement ferm e 2 Mesure de la contamination Le lendemain on appr cie le nombre de spores en suspension dans lair au moyen de la m thode employ e par MOREAU 2 Des plaques de Petri contenant un milieu de culture g los Maltea Moser 1 r parties en divers endroits du local sont ouvertes pendant 10 minutes puis referm es et conserv es en 26 R HUET A LEDERGERBER ET A VANDERWEYEN incubateur 25 C Au bout de 4 jours on compte le nombre de colonies de champignons d velopp es sur ces plaques Les chiffres obtenus donnent une bonne id e de la contamination de atmosphere 3 D sinfection La d sinfection du local se fait selon le mode d emploi pr conis par le fabricant du produit fongicide Ce traitement est effectu d s que les plaques de Petri utilis es pour la mesure de la contamination ont t mises en incubation Un second local galement contamin mais non d sinfect sert de t moin pour toutes les mesures 4 Mesure de la contamination r siduelle Quelques jours apr s la d sinfection on mesure de nouveau le taux de contamination de l atmosph re par la m me m thode Trois chambres ont t utilis es pour cet essai L une servant de t moin n a donc subi aucune d sinfection
4. passer la concentration de r sidu tol r e sur les fruits RESUMEN Desinfecci n de locales y frutos mediante fumigaci n Los autores han estudiado la aplicaci n de las t cnicas de fumigaci n para la desinfecci n de locales y frutos contra los mohos Para la desinfecci n de locales las bombas fum genas a base de o fenilfenato de sodio son efectivamente eficaces En una estaci n de embalaje este tratamiento podr a utilizarse juntamente al encalado de las paredes con una pintura a base de albotene Para la desinfecci n de los frutos han sido obtenidos resultados con una dosis de 4 g m pudiendose eventualmente reducir a 3 g m a fin de que no se exceda la concentraci n del residuo tolerada en los frutos SUMMARY Room and fruit disinfection by fumigation Fumigation tests were run for room and citrus fruit disinfection Fumigation with sodium o phenylphenate cartridges gave good results for room disinfection In packinghouses a useful accessory practice would be to paint walls with a fungicidal albotene coating For fruit disinfection good results were obtained with 4 g m com mercial product The concentration could probably be reduced to 3 g m3 in order to avoid excessive deposits on the fruits ESSAIS DE D SINFECTATION PAR FUMIGATION 35 BIBLIOGRAPHIE Harvey D G E PENKETH 1957 The determination of small amounts of orthophenyiphenol The Analyst vol 82 p 498 MOREAU C 1953 Les
5. base d ortho ph nylph nol R alis sur des fruits identiques ceux de l essai 2 il a pour but de comparer l efficacit des deux sortes de traitements De plus il comporte un traitement annexe avec un bain ti de 35 C pour v rifier l int r t du chauffage du bain ESSAIS DE D SINFECTATION PAR FUMIGATION 29 Essai I Traitement d oranges Valencia Late par fumigation Fruits en provenance de station d emballage en tr s mauvais tat vrai semblablement carts de triage Protocole d essai Fumigation 100 g 50 m3 Fumigation 100 g 50 m3 Entreposage 113 fruits FR Entreposage 113 fruits FH Entreposage 113 fruits T Analyse teneur en orthoph nylph nol r siduel sur les fruits FH 3 7 mg kg de fruits FR 3 7 mg kg de fruits Entreposage E a re PERTES PAR POURRITURE E LOTS TEST S q Apr s Apr s 10 j 15 j T 16 4 20 0 9 FH 3 5 9 7 FR 3 5 5 3 30 R HUET A LEDERGERBER ET A VANDERWEYEN Essai II Traitement d oranges Valencia Late par fumigation Fruits en provenance de Marrakech d excellente qualit Protocole d essai Lavage triage demi ressuyage Fumigation Fumigation Fumigation 50 g 50 m3 100 g 50 m3 200 g 50 m3 Entreposage 150 fruits F 100 Entreposage 150 fruits F 200 Entreposage 150 fruits F 50 Entreposage 150 fruits T Analyse teneur en orthoph nylph no
6. DESINFECTION DES LOCAUX ET DES FRUITS PAR FUMIGATION DE PRODUITS FONGICIDES R HUET A LEDERGERBER et A VANDERWEYEN SOMMAIRE Introduction Essais de d sinfection des locaux Essais de d sinfection des fruits Conclusions Introduction Les d g ts caus s par les cryptogames parasites notamment Peni cillium digitatum Sacc et P italicum WEHM sur les fruits d agrumes en cours de transport et de stockage sont bien connus Leur importance justifie la mise en uvre de diverses techniques de protection Au Maroc on utilise g n ralement des bains fongicides dans les quels les fruits subissent un trempage plus ou moins long suivi d un rin age leau 5 Ils sont ensuite entrepos s dans des hangars ou charg s dans des cales de bateaux Ces locaux ainsi que l a montr MOREAU 2 3 4 sont fr quemment souill s par des spores de Penicillium et autres champignons provenant de cargaisons pr c dentes Le moindre Al Awamia 15 pp 23 35 avril 1965 24 R HUET A LEDERGERBER ET A VANDERWEYEN courant d air soul ve une poussi re de spores lesquelles se d posent sur les fruits La protection offerte par les d sinfectants n est plus suffisante apr s le rin age pour emp cher toute contamination Les fruits pr sentant de petites blessures seront facilement infect s Ainsi que l tablit MOREAU il s av re souhaitable sinon n cessaire de proc der une d sinfection de l atmosph re des locaux
7. champignons de l atmosph re des entrep ts de fruits Fruits vol 8 6 pp 255 259 MOREAU C 1961 A propos de la pollution fongique de Patmo sph re des entrep ts et des alt rations graves qui en r sultent Fruits et Primeurs de Afrique du Nord 318 pp 79 80 MOREAU C 1962 Causes conditions de d veloppement et traite tement des pourritures des agrumes Revue G n rale du Froid avril 10 p VANDERWEYEN A R HUET amp A LEDERGERBER 1964 Etude de traitements base d orthoph nylph nol contre les moisissures des agrumes Al Awamia 12 pp 75 87
8. es doses Essais de d sinfection des fruits La d sinfection des locaux par fumigation peut tre consid r e com me un moyen de protection des fruits qui s journent dans ces locaux pendant le traitement Les essais ci dessous permettent de se faire une id e de la valeur pratique de ce proc d 1 Mat riel Il existe depuis 1963 sur le march marocain des bombes fumi g nes destin es la d sinfection des chambres d entreposage Une bombe se pr sente sous forme d un cylindre en carton pourvu d une m che et rempli d une poudre blanche titrant 26 d orthoph nylph nol Si Pon allume la m che elle propage le feu jusqu la poudre laquelle entre en combustion en d gageant une fum e abondante 2 Traitements et r sultats On a donc pens que la fumigation pourrait remplacer le trempage des fruits dans une solution fongicide De plus le choix d une concentra tion convenable permettrait ventuellement de se passer du rin age et donc du ressuyage En 1964 la concentration en orthoph nylph nol technique a t port e 30 et l emballage a t r alis en m tal 28 R HUET A LEDERGERBER ET A VANDERWEYEN Dans ces essais on a veill ce que la surface enti re du fruit soit mise en contact avec la fum e A cet effet les fruits ont t dispos s en une seule couche dans des paniers en treillis m tallique Un train de paniers fut pos sur un trans orteur rouleaux
9. est de 12 mg On se trouve ici la limite de tol rance de la l gislation la plus rigoureuse Pertes l entreposage Dans l essai I les pertes par pourriture du t moin sont tr s lev es Cela s explique par la mauvaise qualit des fruits La protection exerc e par la fumigation n en appara t que plus efficace On note que les fruits trait s humides se conservent moins bien que les fruits trait s apr s ressuyage Cependant dans le cas le plus favorable on mesure 5 3 de pertes au bout de 15 jours d entreposage L essai II donne des r sultats moins vidents car les fruits sont de bonne qualit et le t moin ne pr sente que 9 de pertes au bout de 24 jours si bien que le traitement avec une bombe de 100 g donne des r sultats aberrants Le traitement avec une bombe de 200 g est le seul satisfaisant Les pertes sont r duites 5 1 au bout de 24 jours d en treposage L essai IJI pr sente un certain int r t plusieurs gards Il montre en premier lieu que les fruits trait s dans un bain ti de absorbent davan tage d orthoph nylph nol et se conservent mieux On ne rel ve que 3 3 de pertes au bout de 24 jours au lieu de 6 5 dans les fruits trait s 20 C Les fruits non rinc s b n ficient d une protection excellente mais la dose d orthoph nylph nol qu ils contiennent est sup rieure la limite de tol rance l gale de 10 mg kg Ils pr sentent peu de br lures On a observ lors d a
10. inclin dans une chambre de 50 m3 une corde reliant le premier panier avec l ext rieur de la chambre On pouvait de cette fa on par tractions p riodiques de la corde donner de l ext rieur un mouvement de va et vient aux paniers et simuler par exemple le passage des fruits dans un tunnel en continu Dans chaque cas apr s lavage et triage un lot correspondant de fruits a t simplement entrepos en tant que t moin des traitements Le lendemain du traitement un chantillon de 10 fruits par lot a t soumis l analyse afin de d terminer la quantit d orthoph nylph nol d pos sur l corce On a utilis la m thode spectrophotom trique de HARVEY et PENKETH 1 Les lots entrepos s furent par la suite soumis des comptages p rio diques de moisissures pour mesurer la progression de l infection 3 Protocole des essais Essai I essai pr liminaire destin d terminer si la fumigation peut se faire sur les fruits encore humides du lavage Une partie des fruits a donc t trait e humide et la seconde partie s che apr s une journ e de ressuyage La dose de produit commercial est de 100 g et les lots comptent 113 fruits Essai Il les fruits ont subi une demi journ e de ressuyage Certains sont encore humides Trois lots sont soumis la fumigation avec des doses croissantes de 50 g 100 g et 200 g de produit commercial Essai II il comporte un traitement classique par bain fongicide
11. l r siduel sur les fruits F 50 traces F 100 7 1 mg kg de fruits F 200 12 0 mg kg de fruits Entreposage m PERTES PAR POURRITURE y LOTS TEST S r s Apr s Apr s j 17 j 24 j 3 7 0 9 0 9 6 0 8 0 1 6 0 11 0 0 3 3 5 1 ESSAIS DE D SINFECTATION PAR FUMIGATION 31 Essar III Traitement d oranges Valencia Late par trempage Fruits en provenance de Marrakech d excellente qualit Lavage triage Bain base Protocole d essai Bain base T moin d orthoph nylph nol 5 20 C d orthoph nylph nol 5 35 C Entreposage Entreposage Entreposage Entreposage T FR FnR CR Analyse teneur en orthoph nylph nol r siduel sur les fruits T 0 0 FR 1 8 mg kg F n R 32 0 mg kg CR 4 2 mg kg Entreposage PERTES PAR POURRITURE z LOTS TEST S Apr s Apr s Apr s 10 j 17 j 24 j T 4 5 7 8 9 4 FR 2 1 3 6 6 5 FnR 0 5 1 1 2 2 CR 0 5 1 1 3 9 32 R HUET A LEDERGERBER ET A VANDERWEYEN 4 Discussion Teneur des fruits en orthoph nylph nol D un essai l autre la quantit d orthoph nylph nol d pos e sur les fruits est assez variable Pour une bombe de 100 g la teneur varie de 3 7 mg kg pour l essai I 7 1 mg kg pour l essai II Ces quantit s sont du m me ordre que celles qui restent sur les fruits sortant d un bain ti de 5 de fongicide du commerce apr s rin age Avec une bombe de 200 g la quantit d pos e sur 1 kg de fruits
12. prix de revient Parmi les produits pour fumigation deux pr sentations sont disponi bles sur le march marocain l une base d albot ne sous forme de briquettes que Pon doit faire fondre dans une marmite en t le au dessus d un feu vif et dont la fusion d gage une abondante fum e et Pautre base d orthoph nylph nol sous forme de bombe fumig ne incompara blement plus pratique Pour notre premier essai une poudre titrant 26 d orthoph nyl ph nol nous a t livr e en vrac on en p se une quantit donn e et on la tasse au fond d un r cipient m tallique dans lequel on plonge un cordon Bickford La seule manipulation n cessaire au moment de la fumigation consiste mettre le feu cette m che Depuis 1963 le produit est vendu dans le commerce sous forme de bombe fumig ne avec m che incorpor e et c est cette pr sentation qui a t utilis e dans les tudes de d sinfection des fruits voir p 27 L exp rience de d sinfection de locaux s est d roul e selon le sch ma suivant 1 Contamination d un local 2 Mesure de cette contamination 3 D sinfection 4 Mesure de la contamination r siduelle I Contamination de l atmosph re d un local Dans un local vide de capacit connue on dispose des caisses ouvertes remplies d oranges compl tement envahies de pourriture verte Ces fruits ont t contamin s artificiellement par une souche connue de Penicillium digitatum l
13. u fruit le traitement par fumigation est moins efficace que le traitement par bain Cependant au cours de nos essais une protection suffisante a pu tre obtenue avec une dose de 200 g de produit commercial dans une chambre de 50 m Cette dose ne peut tre d pass e car elle laisse sur les fruits une quantit d orthoph nylph nol qui se trouve la limite de la tol rance de la l gislation la plus rigoureuse Il est probable qu une dose de 150 g pour 50 m donnerait des r sultats pratiquement gaux Manuscrit d pos le 23 12 64 Ven ml jay UY las Dl at Lo gy UY glas a il al 538501 9 palo lll rai ja eel o LYI ea LIL olaa sd aa Jais ol ll ol Cs dai lame n Al edo ol rel ya ile del g ol Ke Cell 4 oi me Le ls de er gal glas gal de Jela LAJI me oler ol e e ela Qi oli 34 R HUET A LEDERGERBER ET A VANDERWEYEN R SUM Les auteurs ont tudi l application des techniques de fumigation la d sinfection des locaux et des fruits contre les moisissures Pour la d sinfection des locaux les bombes fumig nes base d or thoph nylph nate de sodium pr sentent une r elle efficacit Dans une station d emballage ce traitement pourrait tre utilis conjointement au badigeonnage des murs au moyen d une peinture base d albot ne Pour la d sinfection des fruits de bons r sultats ont t obtenus avec une dose de 4 g m pouvant ventuellement tre r duite 3 g m afin de ne pas d
14. utres exp riences que les oranges Valencia Late r sistent en g n ral mieux l effet de br lure que les autres vari t s Enfin on remarque que les fruits trait s chaud et rinc s r sistent mieux la pourriture que les fruits soumis la fumigation d une bombe de 200 g bien qu ils titrent trois fois moins d orthoph nylph nol On peut penser que l orthoph nylph nol retenu apr s fumigation n est pas aussi bien absorb par le fruit que l orthoph nylph nol dissous dans un bain Il se trouve simplement d pos sur la surface de P corce ce qui ESSAIS DE D SINFECTATION PAR FUMIGATION 33 expliquerait son efficacit moindre et aussi sans doute les diff rences trouv es entre les dosages des essais I et II une partie de Porthoph nyl ph nol ayant pu se trouver effac e de la surface du fruit au cours des manipulations Conclusion Au point de vue de la d sinfection des locaux les bombes fumi g nes base d orthoph nylph nate de sodium pr sentent une r elle effi cacit Il ne faut toutefois pas perdre de vue qu elles ne prot gent nulle ment contre une recontamination ult rieure Dans une station d emballage ce traitement pourrait tre utilis conjointement au badigeonnage des murs au moyen d une peinture fon gicide base d albot ne En tant que m thode de d sinfection des fruits nos exp riences montrent qu quantit gale d orthoph nylph nol retenu par l corce d
Download Pdf Manuals
Related Search