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Appui à la mise en place d`un dispositif de suivi - Inter

1. Des ressources pour l valuation Des rep res pour l action Titre n de r f Appui la mise en place d un dispositif de suivi valuation des effets et de l impact des d marches de Conseil l Exploitation Familiale au Burkina Faso Cas du CAGEF D dougou et de PUPPA du Nayala Toma 323Asev Commanditaire Afdi Consultant Patrick Dugu et Guy Faure Note de commentaires du consultant En r alisant une tude appuy e par le F3E vous vous tes notamment engag r diger une note de commentaires sur le processus d tude tel que vous l avez v cu Cette note doit tre r dig e et remise avec le rapport final de l tude Cette note est utile plusieurs titres elle vous permet de prendre un peu de recul et de faire le point sur l tude qui vient de s achever elle nourrit le dispositif de suivi valuation capitalisation du F3E lequel dispositif contribue am liorer la qualit des tudes que le F3E accompagnera dans le futur elle alimente plus globalement le b n fice collectif en apportant des l ments aux r flexions que le F3E m ne sur les m thodologies d tudes partir des tudes qu il soutient Si le contenu de cette note reste libre le F3E souhaiterait toutefois avoir des l ments de r ponse sur les questions suivantes notamment pour avoir des l ments de comparaison avec d autres notes de commentaires 1 La d marche g n rale
2. Charrettes asines Ce nombre est obtenu en faisant la somme du nombre de charrettes de FO apport es dans les parcelles qui re oivent ce type de fumure Nombre de charrettes de FO apport es Bovin faire le calcul n n Ce calcul permet de comparer l efficacit de r cup ration des d jections animales des producteurs entre eux et la progression de chaque producteur d une ann e l autre Il se calcule en divisant le nombre total de charrettes de FO par le nombre Total bovins figurant dans le tableau du 2 Pour l ensemble des apports hors parcage tournant valuer la surface recevant r ellement de la FO Ha Il s agit d une estimation de la surface proc der culture par culture et faites la somme Mais g n ralement une seule parcelle ou 2 re oivent de la FO dans les exploitations du Nayala En plus des apports de FO en charrette le producteur fait il du parcage tournant dans ses champs Cocher une case et donner la surface parqu e et la culture correspondante g n ralement il y a une seule parcelle parqu e Indicateur utilisation des engrais min raux pour 2011 Remplir le tableau culture par culture commencer par celles qui re oivent habituellement des engrais le ma s le riz Il faut calculer la dose en kg ha pour chaque apport d engrais et chaque culture Surface totale recevant de l engrais s s ha ll suffit de faire la somme des surfaces du tableau Quantit totale d
3. Nombre sacs par type de c r ales seressesse Total n0 gt vente Nombre sacs par type de c r ales eresersee Total n et revenu obtenu ou pr vu en FCFA Le CEF a t il permis de mieux commercialiser les surplus de c r ales Oui __ Non _ Si Oul expliquez Pourquor sise nn Re nn ler na em Par nn er nn einen ee S il y a un d ficit de c r ales le producteur value combien de sacs de c r ales ses achats pour compl ter sa r colte et nourrir correctement sa famille gt Achat jusqu la r colte prochaine octobre 2012 Nombre sacs par type de c r ales sersesesee Total o s sacs et somme d argent pr voir pour cela en FCFA sssesssnssesessssesesessseseeee 8 2 Projets du chef d exploitation court et moyen terme pour son exploitation et ou sa famille A remplir en novembre 2011 1 passage Quels sont les projets court terme dans l ann e venir que le chef d exploitation avait programm de r aliser avant la campagne 2011 en avril mai 2011 qui doivent mobiliser une partie de ses revenus les lister par ordre de priorit 1 2 3 X Ces projets de court et moyen termes ont ils t discut s dans le cadre des s ances CEF Oui __ Non I 73 A remplir en mars 2012 2 passage Avec les diff rentes sources de revenu de votre exploitation avez vous pu r aliser le ou les projets court terme que vous vous
4. sa disposition il s agit des mat riels qu il utilise en 2011 sans avoir besoin de les louer donc en propri t ou pr t s par un tiers ami fr re Autres mat riels correspond motopompe pulv risateur en propri t etc mais pas le petit mat riel comme pioches dabas Animaux d levage en propri t pour tous les actifs de familiaux Remplir le tableau Pour les bovins on ne compte pas les veaux lt 1 an On fait la somme des bovins de trait bovins d levage On fait la somme des moutons et ch vres adultes gt 1 ne Les nes correspondent la somme des nes de trait et des nes d levage Autres animaux d levage noter uniquement les levages qui ont une importance en termes de revenu volailles diverses type et nombre exemple 40 poules pondeuses am lior es Capital hors foncier du chef d exploitation CE et de sa famille proche en d but de campagne 2011 juin 2011 Par famille proche on entend tous les actifs de l exploitation agricole et les personnes g es la charge du Chef d exploitation Compter uniquement les quipements fonctionnels d une certaine valeur motos v los v hicules groupe lectrog ne et poste TV Le nombre de t les est un indicateur de richesse il faut distinguer les logements et les magasins compter le nombre de constructions et le nombre de t les correspondant aux deux types de construction Vergers fruitiers et autres plantations choisisse
5. Jumelle c est dire une exploitation qui lui ressemble pour ces crit res de structure videment il sera impossible de trouver une exploitation jumelle parfaite qui pr sente exactement la m me surface cultiv e le m me nombre d animaux le m me type de mat riel mais il faut essayer de s en approcher L exploitation Jumelle ou T moin ne doit pas avoir particip une s ance CEF On peut choisir ces exploitations T moin dans les villages proches des villages avec CEF ou dans des quartiers loign s dans les m mes villages Si on les cherche dans des villages voisins il faut prendre des villages T moin qui ressemblent aux villages avec CEF m me type de sol proximit donc m me pluviom trie La distance entre ces deux villages doit tre limit e quelques kilom tres pas plus de 10 km 5 3 3 Les fiches de suivi et les indicateurs retenus La base des fiches de suivi est la m me pour les exploitations en CEF des deux OP Annexe 4 Dans la mesure o le CAGEF a une exp rience dans le calcul des marges brutes des cultures et que ce travail est d j r alis pour les toutes les exploitations en CEF il a t int gr dans le suivi valuation Nous n expliciterons pas ici le d tail les rubriques des fiches de suivi dont le mode d emploi est pr sent en Annexe 5 On explicitera les objectifs des principales rubriques et les indicateurs d valuation a La fiche de suivi point de r f
6. Kg ha Calcul faire en divisant la quantit totale d engrais ci dessus par la surface concern e par la surface totale cultiv e figurant au 84 Suivi du plan de campagne pour les productions v g tales remplir entre novembre 2011 Y a t il eu des modifications entre les activit s de productions v g tales r alis es en 2011 et le plan de campagne labor en mai juin 2011 assolement surface par culture utilisation des engrais techniques culturales non r alis es Noter les modifications majeures Il suffit de bien pr ciser par crit les diff rences en commen ant par les plus importantes Si le producteur n est pas en mesure de faire cette comparaison il faut juste crire il ne se rappelle pas de son plan de campagne Productions animales Y a t il eu des changements dans les techniques d levage li s votre participation au CEF Indiquez uniquement les changements techniques dus au CEF S il n a rien dire dans ce domaine ne rien crire Pouvez vous valuer l argent que vous avez gagn avec l levage Il s agit d une estimation sur les b n fices obtenus par l levage durant une ann e pour les petits ruminants cela correspond peu pr s aux ventes pour le bovins cela correspond en gros aux ventes les charges importantes d alimentation et de sant Revenus issus des prestations de labour sarclage m canique buttage en FCFA par type de prestation et au total
7. Nom Fonction Organisme Localisation Philippe SOME Animateur R seau s c FEPABE Ouagadougou Gestion Marc PETITDAN Assistant technique AFDI Ouagadougou Projet FISONG jusqu en juin 2011 D sir Charg de mission suivi FEPABE Ouagadougou YERBANGA valuation Augustin Conseiller en gestion CEF CAGEF D dougou BICABA Roger COMBIA Conseiller en gestion CEF CAGEF D dougou Antoine TIAHO Conseiller en gestion CEF CAGEF D dougou Tamini CISSE Agriculteur pr sident CAGEF D dougou K ra Elie FOFANA Agriculteur secr taire CAGEF D dougou Kari g n ral Mr Abel Agriculteur adh rent CAGEF D dougou Donkouy Naziko DAKUO Agriculteur adh rent CAGEF D dougou Massala Daouda OURA Agriculteur secr taire UPPA Toma g n ral Nayala Tidjani Ali KI Animateur provincial CEF UPPA Toma Nayala Salika Sia ZA Animatrice UPPA Toma d partementale Nayala suppl ante CEF Zakaya Animateur projet 3P UPPA Toma BANHORE Nayala Issa OURA Agriculteur adh rent UPPA Toma Siena CEF Nayala Jean Louis PARE Agriculteur adh rent UPPA Toma Siena CEF Nayala Mr Amidou Agriculteur adh rent UPPA Toma Biba CEF Nayala Seydou SO Agriculteur adh rent UPPA Toma Biba CEF Nayala Marc GANSORE Pr sident FEPA B Ouagadougou 67 Annexe 3 B Liste des participants l atelier d octobre 2011 et des personnes rencontr es Participant la formation sur le suivi des effets et impacts du CEF en octobre 2011 au centre Paul Zoung
8. Vente du sorgho 4 ha car il pr f re consommer le mil et le ma s vente via l UGCPA et autres d bouch s Vente du s same mais les 2 5 ha en 2010 ont tr s peu produit du fait d une maladie sur le s same dont la cause n est pas encore identifi e projet de recherche avec l ONG Diobass Vente de petits ruminants afin d en r duire le nombre en saison des pluies pour faciliter le gardiennage pr voit d en vendre une dizaine d ici juin 2011 Les contraintes de l exploitation Gros probl me d infestation du striga Il sait que si le sorgho et le mil alternent sur la m me parcelle cela va empirer Il lui manque un b uf de trait et un quipement complet pour travailler avec deux paires de BdT Peu de disponibilit en fumure organique car il doit faire garder ses bovins par un leveur faute de berger disponible dans sa famille 58 volutions depuis 1998 Abandon de la culture du coton en 2010 quand il a pu obtenir le cr dit engrais ma s par l UGCPA Avant le coton se justifiait par la possibilit d obtenir des cr dits engrais r partir entre coton et ma s en avait fait en 2007 2008 2009 Il mach te plus de c r ales A constituer un troupeau bovin progressivement A acheter une moto et a construit sa maison Ila pu prendre en charge la scolarisation des ses petits fr res Projets D velopper l levage de la volaille C est possible car il habite un peu l
9. en FCFA 1 4 Pa TEGS individuel FCFA sarclage FO achet charrettes m canique Parcage transport amp Cout total en FCFA en FCFA 1 2 3 4 5 6 7 6 2 Productions v g tales et performances technico conomiques des cultures principales 83 Cultures Surface Production Prix unitaire du Produit brut gt charges Marge Marge gt charges en Marge Marge sur Rendement Remarques 2011 totale en Kg produit FCFA en FCFA par op ration brute brute ha intrants 2 sur intrant ha en kg ha ou ha ou en sacs par kg ou par culture nelles totale intrant sacs ha sac 1 totale 1 2 3 4 5 6 7 84 7 Changement de pratiques pour les cultures principales depuis l adh sion au CEF _ remplir fin 2011 Y a t il eu des changements dans vos techniques culturales et de gestion de l eau et du sol en dehors de l usage des intrants et des semences s lectionn es depuis votre participation au CEF avant cela ces techniques taient absentes ou tr s peu d velopp es dans votre exploitation Oui _ Non _ Si OUI citer les 3 plus importantes 1 la plus importante 2 3 en donnant des chiffres d volution Depuis 3 ans utilisez vous Plus _ Autant _ Moins _ d intrants engrais herbicides insecticide au champ et de stockage semences am lior es pour vos cultures que par le p
10. Il peut ainsi valuer s il aura un solde mon taire qu il pourra utiliser pour acheter de l engrais et des herbicides au comptant en juin juillet qui constituent une grosse sortie d argent et r aliser d autres investissements 61 Les contraintes de l exploitation Baisse de la fertilit du sol car il cultive sur des terres d frich es depuis 1999 et sableuses Il sait que ses apports de fumure organique ne couvrent pas une surface suffisante volutions depuis 1998 Augmentation progressive de la taille du troupeau bovin et du nombre de paires de bovins de trait en 1999 il avait en tout 20 bovins cela approche les 70 en comptant les bovins de trait Constitution d un troupeau ovin ce n tait pas fr quent dans la r gion avant Diversification des cultures pas seulement ma s et coton Ila acquis une parcelle en ville et y a construit une maison Projets Ila pens acheter un tracteur mais aujourd hui il pense plut t acqu rir un v hicule car cela peut tre plus rentable Cet agriculteur un peu g souhaite pr parer sa retraite c est dire garder un niveau de revenu suffisant sans d pendre enti rement de ses enfants Une bonne gestion du troupeau bovin peut lui permettre d atteindre cet objectif Ila aussi le souci de c der dans de bonnes conditions son exploitation ses enfants qui veulent rester au village Appuis re us en 2010 en plus du CEF Cr dit intrants par so
11. Nombres de moutons adultes et ch vres adultes Nombre de jeunes bovins lt 2 ans Nombres de jeunes moutons lt 1 an et jeunes ch vres gt 1 an Calcul de l quivalent total bovin ou UBT Selon la r gle suivante Bovins de trait et d levage 1 jeune bovin 0 5 nes toutes cat gories 0 5 moutons et ch vres adultes 0 1 et jeunes Moutons et jeunes ch vres 0 05 Nombre de truies porcs femelles sn n snnn00100 Nombre de porcs engraiss s par an Autres animaux d levage d importance ss 81 Mat riels de culture attel e en propri t ou en confiage sa disposition Type nombre Type Nombre Charrue Charrette asine Semoir traction animale Charrette bovine Houe manga sarcleurs ou Tracteur triangle Corps butteur Autres 3 Capital hors foncier du chef d exploitation et de sa famille proche en d but de campagne 2011 juin 2011 Nombre de motos Nombre de v los Autres v hicules ou mat riels non agricoles importants sesessesseeseseseeseses Nombre de constructions t l es et nombre de t les Late logements t l s et total de t les Magasins t l s et total de t les Vergers fruitiers surface en ha ou nombre d arbres fruitiers si plus de 10 arbres s ss s sssnn1s101010100 gt Autres plantations eucalyptus surface ou nombre d arbres si plu
12. Si QO ide quelles TACONS Lima ent Matane sde A R AAEE nn een Indicateur valorisation de la fumure organique Nombre de fosses fumi res composti res utilis es en 2011 Nombre total de charrettes asines de FO apport es aux champs en 2011 Charrettes asines Nombre de charrettes de FO apport es Bovin faire le calcul Pour l ensemble des apports hors parcage tournant valuer la surface recevant r ellement de la FO Ha En plus des apports de FO en charrette le producteur fait il du parcage tournant dans ses champs Oui avec son troupeau __ Oui avec le troupeau d un leveur __ Non _ Si OUI sur quelle surface est parqu e ha et quelle s culture s sont concern es 71 Indicateur utilisation des engrais min raux pour 2011 Culture recevant des Surface recevant Quantit en Kg Dose en Kg ha engrais de l engrais en ha Faire le calcul s NPK Ur e Ur e Ur e Surface totale recevant de l engrais ha Quantit totale d engrais NPK Ur e utilis e kg Importance de la surface fertilis e par rapport la surface totale cultiv e en faire le calcul 6 Suivi de la Pr vision de campagne pour les productions v g tales remplir en novembre 2011 au 1 passage Y a t il eu des modifications entre les activit s de productions v g t
13. ZONE o nhin Village de sssnsnssnossessensseesesese NOM du Chef d exploitation CE s s nssssnnsesennsnssseseessseesesesne NOM de l adh rent au CEF si diff rent du CE s s nsssnsssnsnnsesnnssesssenrsesnnse Lien de parent avec le chef d exploitation s seses0e00 Date d adh sion au CEF mois ann es usssssesssersrerererss Date l shdel enqu tlessnsasites O aanananaresesensararesese nmiubuennas Lisonidenain 1 Activit s men es dans le cadre du CEF jusqu maintenant fin 2011 Fr quence du suivi du module ou de la formation Type d activit s nom du module de Combien de fois depuis Combien de fois depuis la formation ou de l outil de gestion l adh sion au CEF janvier 2011 utilis 2 Structure et capital de l exploitation en d but de campagne 2011 juin 2011 Nombre d actifs familiaux permanents dont le CE 0 n 0 Nombre g actifs familiaux faire le calcul Actifs en comptant 1 par actif permanent et 0 5 pour les enfants tudiants qui travaillent aux champs pendant les vacances Nbre de salari s permanents dont berger Co t annuel du salari permanent FCFA 0 Nbre de bouches nourrir permanents les enfants a charge en ville Nombre de b ufs de trait auesse Nombre d nes de trait Nombre d nes d levage Nombre de bovins d levage gt 2 ans 0
14. arbres en indiquant le type d arbres manguiers eucalyptus citronnier A ne remplir que lorsque le nombre d arbres d passe 10 par esp ce Surface cultiv e en 2011 Surface totale cultiv e en 2011 faut remplir le tableau et faire la somme des deux colonnes les c r ales et les autres cultures puis la somme 1 2 pour obtenir la surface cultiv e totale On consid re ici uniquement les parcelles de la famille sous gestion du chef d exploitation sans tenir compte des parcelles individuelles dont le nombre et la surface sont plus variables que la surface sous gestion du Chef d exploitation Surface en r serve en 2011 jach re cultivable friche On fait la somme des parcelles en r serve qui sont encore cultivables exclure les surfaces trop d grad es qui ne seront jamais remises en culture 13 Surface que l agriculteur a pr t ou lou un tiers ami famille voisin en 2011 On fait la somme des parcelles appartenant au producteur enqu t suivi mais qui ont t cultiv es par un tiers un paysan du village ou vivant ailleurs Celui ci a pay une location ou pas on exclut ici les pr ts de terre aux femmes du CE ou au sein de sa famille Surface cultiv e 2011 Total actif familial T_ACTFAM gt faire le calcul Exemple un agriculteur a cultiv 6 5 ha 3 ha de ma s 1 ha de coton 1 ha de sorgho et 1 5 ha de s same Sa famille compte 4 actifs familiaux permanents et 2 coll giens x 0 5 soit 5 ac
15. carts entre le programm et le r alis Enqu te de perception il s agit de demander aux acteurs leurs perceptions et leurs points de vue par rapport une ou plusieurs activit s propos es par un projet formation conseil technique fourniture d intrants C est une approche qualitative de ce que le producteur ressent ou observe Selon l origine de la personne qui m ne l enqu te les avis mis par les b n ficiaires seront plus ou moins objectifs valuation des effets d une action on cherche ici analyser ou valuer les effets d une action obtenus dans le court terme par ses b n ficiaires les exploitations agricoles les familles Pour cela il est n cessaire de quantifier pr cis ment les r sultats issus de la mise en uvre des activit s changements de pratiques volution des rendements ou de la production totale ou du revenu L valuation n est possible que si les r sultats obtenus sont compar s des r f rences r gionales d j tablies par exemple dans la r gion d intervention le rendement en ma s est en moyenne de 2 5 t ha les ann es bonne pluviom trie ou des t moins que l on aura observ s parcelle t moin exploitation t moin Impact L impact d une action repose sur un certain nombre de changements Ces changements peuvent tre positifs et attendus mais galement n gatifs et non voulus voire inattendus OCDE 2000 L impact correspond donc un
16. une posture tr s diff rente de bon nombre d agriculteurs qui selon eux attendent les premi res pluies pour r fl chir ce qu ils vont faire durant la campagne agricole et pour trouver les moyens n cessaires la mise en culture de leurs champs 25 Tableau 4 Les diff rentes phases du cycle de gestion pour l tablissement du plan de campagne et l utilisation de la production de c r ales Phases du cycle Gestion du grenier Plan de campagne de gestion Pr vision e Calcul des besoins en c r ales e Pr vision de l assolement planification e valuation du d ficit ou du surplus surface et des besoins en e Action programm e pour faire moyens et facteurs de face au d ficit ou pour valoriser le production surplus R alisation e Achat de c r ales si d ficit e Mise en place des cultures e Vente du surplus dans le cas contraire e Utilisation raisonn e du stock de base Suivi e Enregistrement des quantit s e Enregistrement des consomm es achet es et pratiques culturales et des vendues au fur et mesure du d penses engag es pour cycle annuel chaque culture parcelle Bilan et e A r aliser au d but de la p riode e Analyse des performances valuation des nouvelles r coltes de chaque culture parcelle e Comparaison entre le e Comparaison entre le programm et le r alis programm et le r alis b Une am lioration de la gestion des productions
17. Changement de pratiques pour les cultures principales depuis l adh sion au CEF remplir fin 2011 Y a t il eu des changements dans vos techniques culturales et de gestion de l eau et du sol en dehors de l usage des intrants et des semences s lectionn es trait s apr s depuis votre participation au CEF 22 On s int resse ici aux techniques culturales labour non labour et paillage sarclage m canis semis en sec ou pr coce etc et d am nagement des champs cordons bandes enherb es etc Utilisez vous Plus _ Autant _ Moins _ d intrants pour vos cultures que par le pass On envisage ici les deux possibilit s soit une augmentation d utilisation d intrants c est dire de plus fortes doses ou de plus grandes surfaces concern es soit la r duction de cette utilisation en essayant de savoir si le CEF a amen le changement augmentation diminution selon le type d intrant ou si cela a t conseill par quelqu un d autre ou caus par d autres facteurs comme l augmentation ou la diminution de prix l indisponibilit de l intrant ou autres raisons Dans les deux cas changement de pratiques culturales et changement dans l usage des intrants il faut tre le plus objectif possible et laisser parler le producteur On doit relever ici les changements importants et durables pas l essai d une seule ann e constat s depuis que le producteur est dans un groupe CEF Utili
18. UPPA NAYALA 1 Activit s formation animation suivies dans le cadre du CEF _ remplir fin 2011 Fr quence du suivi du module ou de la formation Type d activit s Combien de fois depuis l adh sion au CEF Combien de fois depuis janvier 2011 Module gestion du grenier Module pr vision de campagne Autres activit s r alis es dans le cadre du CEF 2 Structure et capital de l exploitation en d but de campagne 2011 juin 2011 Nombre d actifs familiaux permanents dont le Chef d Exploitation ou CE e ssss Nombre d enfants scolaris s pouvant aider dans les champs pendant les vacances Nombre total d actifs familiaux T_ACTFAM s 0 000 Nombre de salari s permanents dont berger Nombre de bouches nourrir nesesssesssseesessessesss Mat riels de culture attel e en propri t ou confi s au chef d exploitation Co t annuel du salari permanent FCFA s Type nombre Type Nombre Charrue Charrette asine Houe manga sarcleurs triangle Charrette bovine Semoir Corps butteur Animaux d levage en propri t pour tous les actifs familiaux Type nombre Type Nombre Bovins de trait Moutons ch vres 69 Bovins d levage nes Total Bovins Porcs AUE Sieira a Capital hors foncier du chef d exploita
19. cette op ration culturale ma s riz sorgho Emploi de semences de vari t s am lior es et certifi es Cela est facilit par la production locale de ces semences dans le cas de l UPPA du Nayala renouvellement des semences tous les 3 ans Au stade actuel et comme pour le module gestion du grenier le module plan de campagne s adresse aux agriculteurs pas n cessairement alphab tis s Les animateurs ne fournissent pas de supports papiers fiche carnet mais apportent des fa ons de raisonner en plusieurs tapes correspondant aux diff rentes s ances du module Le recours l crit est toujours possible et dans ce cas l animateur propose la structure de tableaux afin d organiser la prise de note et les calculs par exemple le nombre de sacs d engrais acheter pour chaque parcelle qui en recevra 24 L UPPA du Nayala envisage d initier le suivi des activit s de production c r ali re de 6 exploitations par groupement comme cela se fait au CAGEF et dans d autres dispositifs CEF du R seau Gestion au Burkina Faso L Union fournira des fiches de suivi de cultures afin d enregistrer les d penses les investissements en travail et autres ressources Fumure animale et les productions de fa on aboutir au calcul de la marge d gag e par culture Cette d marche va n cessiter que les animateurs d gagent du temps pour cela v rification des donn es enregistr es calcul et analyse des marges brutes re
20. d exploitation peut avoir une premi re id e des r sultats de la campagne agricole qui vient de d marrer en fonction des dates de semis du degr de d veloppement des cultures c Apporter des informations aux producteurs Les informations techniques apport es par les animateurs ou dans le cadre d changes entre producteurs occupent une place importante dans les s ances d animation de groupe surtout pour le module plan de campagne Les recommandations apport es par les animateurs correspondent aux techniques vulgaris es dans la r gion Pour les responsables de l Union un animateur doit bien conna tre et comprendre ces r f rences techniques Dans le cas contraire il doit les acqu rir s informer aupr s de personnes ressources des techniciens de l agriculture et de la recherche II ne peut pas r pondre toutes les questions pos es par les participants au CEF mais il doit conna tre les bases de l agriculture et savoir chercher l information aupr s de personnes ressources Les agriculteurs sont tr s demandeurs de ce type d informations car ils consid rent que le contexte de production volue et qu il faut savoir s adapter Certaines innovations dont ils ont entendu parler peuvent leur tre utiles herbicide surtout pour la riziculture nouvelles vari t s de sorgho Bon nombre de recommandations peuvent appara tre dat es ou anciennes et d j largement connues des agriculteurs par ex
21. e Des ressources pour l valuation Des rep res pour l action ra LA RECHERCHE AGRONOMIQUE POUR LE D VELOPPEMENT tude r alis e avec l appui du F3E pour Afdi Rapport final et annexes 323Asev Appui la mise en place d un dispositif de suivi valuation des effets et de l impact des d marches de Conseil l Exploitation Familiale au Burkina Faso Cas du CAGEF D dougou et de PUPPA du Nayala Toma F vrier 2012 Patrick Dugu et Guy Faure CIRAD UMR Innovation TA C 85 15 34398 Montpellier cedex 5 http umr innovation cirad fr http www cirad fr Fonds pour la promotion des Etudes pr alables des Etudes transversales et des Evaluations F3E 32 rue Le Peletier 75009 Paris France T 33 0 1 44 83 03 55 e F 33 0 1 44 83 03 25 e f3elf3e asso fr e www f3e asso fr Association loi 1901 Organisme de formation professionnelle n 1 175 33 664 75 depuis Le 30 06 2000 N Siret 410050678 00029 Code APE 913 E Rapport de l tude appui la mise en place d un dispositif de suivi valuation des effets et de l impact des d marches de Conseil l exploitation familiale au Burkina Faso Cas du CAGEF D dougou et de UPPA du Nayala Toma PREAMBULE Ce rapport rassemble tous les l ments mobilis s pour concevoir un dispositif de suivi valuation et de mesure des effets et impacts SE MI du Conseil aux Exploitations Familiales CEF qui sera mis en uvre par deux organisati
22. et des exploitations t moin il est n cessaire de d finir en d but de processus de suivi valuation une liste restreinte d indicateurs de mesure Un indicateur correspond l expression d une r alit comme l effet ou l impact obtenu par une action de d veloppement qui est facilement mesurable Un indicateur est une variable de nature quantitative c est dire une grandeur susceptible de prendre plusieurs valeurs dans le temps et dans l espace ou qualitative Il repr sente un moyen simple pour mesurer un r sultat pour refl ter les changements associ s une intervention ou pour aider valuer les performances Halley et al 2007 Selon ces auteurs un indicateur doit tre Sp cifique mesurer effectivement ce qu il est cens mesurer Mesurable Simple mesurer et v rifiable un co t acceptable Accept Il y a accord sur les indicateurs entre les personnes concern es R aliste Il est facile obtenir Un indicateur donne une image de la r alit mais n est pas toujours facile interpr ter par exemple l augmentation de la surface cultiv e cf infra De ce fait il est n cessaire de coupler les mesures d impact avec indicateurs quantitatifs avec des enqu tes plus qualitatives entretiens individuels ou de groupe afin de pouvoir comprendre les changements observ s dans les exploitations les groupes CEF ou les OP Certains indicateurs sont faciles rensei
23. etc 65 Suggestions pour la poursuite du CEF Il fait partie d un groupe CEF compos de 14 agriculteurs qui sont jour de leur cotisation Pour donner plus de coh sion au groupe ils exp rimentent la vente group e de c r ale Il a adh r en en 2004 quand il a vu que le CEF tait utile son fr re et qui tait membre du groupe auparavant Synth se Cet agriculteur a cherch diversifi ces activit s agricoles et d levage et a abandonn la culture du coton jug e peu r mun ratrice Toutefois il doit passer par des membres du GPC pour acqu rir des engrais et des herbicides Les rendements obtenus sont faibles moyens du fait des al as pluviom triques surtout en 2007 L arachide et le ma s arrivent des rendements satisfaisants en ann e pluviom trique normale La taille de ses troupeaux bovin ovin caprin progresse r guli rement et il attribue cela aux formations re ues dans le domaine de la zootechnie et de la sant v t rinaire La culture du s same commence lui poser des probl mes et les rendements sont faibles ainsi que la marge ha Malgr cela il consid re que son cout de production est faible et que l on peut continuer prendre le risque d en faire de grande surface 66 Annexe 3 Listes des personnes rencontr es Annexe 3 A Listes des personnes rencontr es lors de la premi re mission avril 2011
24. levage li s votre participation au CEF Indiquez uniquement les changements techniques dus au CEF S il n a rien dire dans ce domaine ne rien crire Atteinte des objectifs fix s avant la campagne agricole 2011 Autosuffisance alimentaire remplir entre f vrier et avril 2012 Indiquer les 2 derni res ann es pendant lesquelles vous avez d acheter des c r ales votre production n ayant pas t suffisante sosssesoeseese Il est possible que le producteur a toujours t autosuffisant depuis qu il est CE Le tableau du 8 8 1 reprend le module gestion du grenier le producteur doit donc tre capable de le renseigner il faut peut tre lui demander de venir avec son cahier o il a not ses calculs Dans la dernier colonne bilan bien crire le ou le en gros en cas d exc dent ou de d ficit Si l agriculteur ne cultive pas et ne consomme pas lui et sa famille de grande quantit de riz gt sac de 50 kg an on ne renseignera pas la ligne riz Il en est de m me pour le fonio gt stock de s curit Nombre de sacs par type de c r ales Il s agit d un stock permettant de couvrir les besoins apr s la r colte 2012 au cas o pratique ancienne qui existe rarement gt vente nombre de sacs par type de c r ales et total toutes les c r ales et revenu obtenu ou pr vu en FCFA nssssosses0s00 Il s agit de savoir combien le producteur pense gagne
25. ne les producteurs s investir plus dans la production de fumure Les surfaces concern es par les vari t s s lectionn es Les pratiques d utilisation des engrais surface fertilis e par rapport la surface totale etc La rubrique la plus importante de la fiche de suivi concerne l autosuffisance alimentaire Cette rubrique permet l animateur d valuer si l agriculteur ma trise l outil gestion du grenier On fait ici l hypoth se que les exploitations en CEF qui b n ficient de formations sur les pratiques culturales la planification des activit s agricoles et la gestion de la production atteindront plus facilement que les exploitations T moin l autosuffisance alimentaire et seront en mesure de d gager des surplus de c r ales commercialisables La derni re rubrique de la fiche de suivi correspond une valuation qualitative du CEF et de certains de ses effets Les outils enseign s sont ils ma tris s par le producteur Les b n ficiaires du CEF prennent ils des responsabilit s Le suivi se termine par des questions ouvertes qui permettent aux producteurs d expliquer d autres effets du CEF qu ils ont constat s et qui n ont pas t abord s dans les questions pr c dentes Il est aussi demand aux b n ficiaires du CEF de citer des effets n gatifs s ils en ont constat s comportements plus individualistes remise en question des relations de solidarit entre les familles les
26. ponse n nana in al tnt M ter rade Rides 5 Changement de pratiques agricoles depuis l adh sion au CEF remplir apr s la campagne agricole 2011 Y a t il eu des changements dans vos techniques culturales et de gestion de l eau et du sol en dehors de l usage des intrants et des semences s lectionn es depuis votre participation au CEF avant cela ces techniques taient absentes ou tr s peu d velopp es dans votre exploitation Oui __ Non _ Depuis 3 ans utilisez vous Plus _ Autant _ Moins __ d intrants engrais herbicides insecticide au champ et de stockage semences am lior es pour vos cultures que par le pass Si c est Plus quels intrants sont concern s par ordre de priorit 1 2 3 Si il y a eu r duction Moins de l usage des intrants de quels types d intrant s agit il par ordre de priorit 1 2 3 Cette augmentation est elle li e au CEF Oui _ Non _ Si r duction ceci est li au CEF Oui _ Non _ Si ce n est pas cause du CEF qui vous a amen augmenter ou diminuer l usage de ces intrants Bien expliquer les volutions augmentation diminution pour les diff rents types d intrants l engrais NPK L Ur e les insecticides au champ les insecticides de stockage les herbicides Indicateur rotation assolement gt des c r ales dans l assolement 2011 calcul Le CEF vous a t il aid choisir l assolement 2011 Oui _ Non _
27. proc der de la m me fa on mais en indiquant le type de prestation 20 Exemples pour la sole de coton buttage 3 ha 9 000 transport r colte 3 ha 6 000 Semences achet es en Kg en FCFA on ne prend pas en compte la valeur de la semence autoproduite Fertilisant Sacs de NPK Sacs Ur e Charrettes de FO achet es amp Co t total en FCFA Premi re case noter le nombre de sacs de NPK de sacs d ur e et ventuellement le nombre de charrettes asines de FO achet es fumure organique ou animale si charrette bovine il faudra proc der la conversion dans le cas de parcage de troupeau peul contractuel on notera uniquement la d pense occasionn e par ce contrat de parcage la somme donn e l leveur la valeur du paiement en nature come les sacs de sel de c r ales si cela se produit 2 case noter les valeurs en FCFA correspondantes Exemple pour la ligne culture de ma s avec NPK Ur e un peu de FO achet e et le parcage d un troupeau d un leveur 4 NPK 60 000 2 UR 28 000 6 CH 9 000 parcage 15 000 Herbicide insecticides Noter uniquement le produit et le co t pas les litres sachets etc Main d uvre occasionnelle repas Noter la d pense totale pour la sole en additionnant les d penses de main d uvre occasionnelle Ce que le CE leur donne en esp ces et les d penses en nature le co t des repas le paiement en sacs de ma s la r colte Cf Carnet de suivi des
28. que les exploitations t moin l autosuffisance alimentaire et seront en mesure de d gager des surplus de c r ales commercialisables L analyse de la planification des projets avant la campagne agricole 2011 et de leur r alisation apr s la vente des productions permet d appr cier la capacit de pr vision et d laboration de projets ou d investissements par le chef d exploitation On fait ici l hypoth se que les exploitations en CEF sont plus facilement en mesure de tenir ce type de raisonnement Mais la concr tisation des projets en d but 2012 sera fortement perturb e par la mauvaise pluviom trie 2011 La derni re page de la fiche de suivi 89 10 11 correspond une valuation qualitative du CEF et de certains de ses effets Les outils enseign s sont ils ma tris s par le producteur les b n ficiaires du CEF prennent ils des responsabilit s au sein des associations villageois et autres Le suivi se termine par des questions ouvertes qui permettent aux producteurs d expliquer d autres effets du CEF qu ils ont constat s et qui n ont pas t abord s dans les questions pr c dentes Il est aussi demand aux b n ficiaires du CEF de citer des effets n gatifs s ils en ont constat s Ce point a fait l objet d une longue discussion avec les participants de l atelier d octobre 2011 qui consid raient que le CEF ne pouvait avoir que des effets positifs Les impacts n gatifs sont plut t rechercher dans les c
29. rence des exploitations CEF de l UPPA du Nayala Il est important de bien pr ciser les modules et formations que les producteurs en CEF ont suivi au moins durant l ann e 2010 2011 81 de la fiche de suivi La suite du questionnaire permet de quantifier les moyens de production et le capital de l exploitation et de la famille 82 et 83 Lorsque que l on sera amen valuer l volution de l exploitation entre l ann e de r f rence 2011 12 et les ann es suivantes des indicateurs comme le nombre de moyens de locomotion de maisons et magasins t l s et la surface en verger pourront tre mobilis s pour appr cier l volution du capital des exploitations A partir du relev des surfaces par culture et de l valuation du nombre d actifs travaillant dans l exploitation il est propos en fin 83 de calculer la surface cultiv e par actif qui constitue un bon indicateur La partie la plus importante du suivi est le 85 o il est demand aux producteurs d expliciter les changements de pratiques dans leur exploitation depuis qu ils ont adh r au CEF Cette partie qualitative bas e sur les d clarations comprend quelques indicateurs mesurables comme Le nombre de charrettes de fumier apport es au champ par ann e Pour pouvoir comparer les exploitations entre elles et valuer la progression de la production de FO l indicateur Nombre de charrettes de FO apport es bovin a t retenu On fait ici l
30. 3 derni res ann es Si OUI citer les 3 plus importantes 1 la plus importante 2 3 8 R sultats obtenus apr s la campagne agricole 2011 8 1 Autosuffisance alimentaire partir des c r ales remplir en mars 2012 Indiquer les 2 derni res ann es pendant lesquelles vous avez d acheter des c r ales votre production n ayant pas t suffisante nossssses1ss L objectif d autosuffisance c r ali re sera t il atteint apr s la r colte 2011 OUI _ Non _ 78 Le tableau ci dessous doit aider le CE r pondre Reliquats de la Quantit s Besoins de la famille Bilan en kg ou campagne 2010 en r colt es en en ajoutant les dons sacs surplus kg sacs 2011 en kg en kgousacs noter ou sacs d ficit noter Ma s Sorgho Mil Riz fonio S il y a un surplus de c r ales cette ann e 2011 12 en kg ou sac quoi est il destin gt stock de s curit Nombre sacs par type de c r ales seeren Total a n gt vente Nombre sacs par type de c r ales serrsersee Total n et revenu obtenu ou pr vu en FCFA En cas de vente qui allez vous vendre les c r ales S il y a un d ficit de c r ales le producteur value combien de sacs de c r ales ses achats pour compl ter sa r colte et nourrir correctement sa famille gt Achat jusqu la r colte prochaine octobre 2
31. Figure 1 Diversit des impacts du CEF Le dispositif de conseil outils m thodes conseillers animateurs e 3 2 2 Analyse de l volution des performances des exploitations b n ficiant du CEF Les exploitations agricoles voluent en permanence et s adaptent en fonction de l apparition de nouvelles conditions de production et de commercialisation par exemple la demande r cente en s same des exportateurs asiatiques bas s au Burkina Faso Cette volution du contexte agro cologique social et conomique am ne les agriculteurs innover et faire face aux contraintes majeures qui apparaissent Par exemple face la baisse de fertilit des sols et au d veloppement de l rosion hydrique et du ruissellement les agriculteurs r agissent Toma par des techniques de cordons pierreux et de za D dougou par une meilleure int gration agriculture levage Le CEF peut favoriser ou acc l rer ces processus d adaptation ou de changement Mais il sera toujours difficile de faire la part dans une exploitation b n ficiant du CEF entre l impact du CEF sensu stricto et les processus d adaptation qu une majorit d agriculteurs mettent en uvre au niveau d une petite r gion pour faire face aux probl mes rencontr s De plus les agriculteurs sont en relation avec d autres sources d information et d autres dispositifs de conseil diff rents du CEF dont on souhaite valuer l impact Cela am ne proposer deux ty
32. Il s agit de faire la somme des revenus que le producteur obtient en travaillant avec son ses attelages s dans les champs des autres par type de prestation et faire la somme Revenus issus des prestations de transport en FCFA an Idem que pr c demment Atteinte des objectifs fix s avant la campagne agricole 2011 Autosuffisance alimentaire remplir entre janvier mars 2012 Indiquer les 2 derni res ann es pendant lesquelles vous avez d acheter des c r ales votre production n ayant pas t suffisante sosssssoeseess Il est possible que le producteur a toujours t autosuffisant depuis qu il est CE 24 Le tableau du 10 1 reprend le module gestion du grenier le producteur doit donc tre capable de le renseigner il faut peut tre lui demander de venir avec son cahier o il a not ces calculs Dans la dernier colonne bilan bien crire le ou le en gros en cas d exc dent ou de d ficit Si l agriculteur ne cultive pas et ne consomme pas lui et sa famille de grande quantit de riz gt sac de 50 kg an on ne renseignera pas la ligne riz gt stock de s curit Nombre de sacs Il s agit d un stock permettant de couvrir les besoins apr s la r colte 2012 au cas o pratique ancienne qui est tomb e en d su tude gt vente nombre de sacs total toutes les c r ales et revenu obtenu ou pr vu en FCFA EIEN Il s agit de savoir combien le producteur pe
33. c r ali res Nos diff rents interlocuteurs ont bien explicit les changements dans les pratiques de gestion des productions c r ali res apr s qu ils aient suivi le module gestion du grenier La quantit de c r ales n cessaire par jour tait probablement connue du chef d exploitation avant le CEF mais l estimation des besoins sur des p riodes plus longues la semaine le mois l ann e apparait comme nouvelle fa on de g rer Les agriculteurs se sont rendu compte de l importance des dons et des autres quantit s de c r ales li s aux usages sociaux Ils consid rent aujourd hui qu ils gaspillent moins de c r ales et qu il y a une meilleure planification ou organisation des pr l vements effectu s par les responsables du grenier L coute et le dialogue entre ces personnes g n ralement le chef d exploitation sa ou ses femmes sont renforc s Les d cisions relatives aux quantit s pr voir par jour pour la consommation et pour les sorties non r guli res sont prises en commun la confiance est retrouv e dans bien des cas En janvier ou f vrier les participants au CEF ont une meilleure appr ciation du bilan c r alier annuel et peuvent valuer le surplus commercialisable ou le d ficit Les 4 exploitations visit es ont toutes calcul un bilan positif ce qui est assez courant apr s une ann e pluviom trique acceptable comme 2010 car les c r ales constituent plus de 80 de la surface cultiv e
34. cultures CAGEF Exemple pour le ma s le CE a pay en argent 15 000 CFA pour le sarclage 35 000 FCFA pour la r colte et a donn pour la fin de la r colte un sac de ma s estim 10 000 FCFA et a d pens pour 5 000 FCFA de repas pour la main d uvre de ces divers travaux soit un co t en main d uvre occasionnelle total de 65 000 FCFA pour le ma s Total charges op rationnelles 1 somme des charges de location des terres Prestation labour autres prestations en TA Semences achet es engrais NPK et Ur e herbicides et Insecticides main d uvre occasionnelle Total charges en intrants 2 somme des charges de semences achet es engrais NPK et Ur e herbicides et Insecticides FO fumure organique provenant de l exploitation la quantit de FO apport e par culture et provenant du troupeau de l exploitant ou obtenue gratuitement est exprim e en charrette asine si charrette bovine il faudra proc der la conversion Les achats de FO sont noter dans la colonne Fertilisants mais pas dans cette colonne la derni re du tableau 6 1 Productions v g tales et performances technico conomiques des cultures principales Ce tableau est la suite du tableau 6 1 ATTENTION garder le m me ordre des cultures 1 2 dans la premi re colonne La production totale est exprim e en Kg si le producteur peut donner ce chiffre coton s same peut tre ou en sacs Dans ce cas il faut consid rer l
35. de l tude ou de l appui 1 1 Quel est votre avis sur le d roulement global de la d marche de l tude ou de l appui dans ses diff rentes tapes de la pr paration de votre offre de services la validation du rapport final en passant par les missions et restitutions L tude a b n fici d s le d part d une importante documentation transmise par Afdi portant sur les dispositifs de CEF mis en uvre par les OP qu elle appuie La r union de cadrage de f vrier 2011 a permis de bien comprendre les objectifs de l appui d Afdi Projet FISONG OP et la posture d Afdi en termes d accompagnement des OP renforcement de leurs capacit s dans divers domaines dont le suivi valuation des activit s et la mesure des effets et des impacts du CEF La mobilisation des partenaires d Afdi au Burkina Faso a t effective pour ce qui concerne la compr hension des dispositifs de conseils qu ils ont mis en place Les agriculteurs membres des deux OP cibl s et b n ficiant du CEF ont t aussi tr s disponibles pour r pondre nos questions et expliquer leur int r t participer cette activit d appui conseil 1 2 Avez vous rencontr des difficult s particuli res Si oui lesquelles 29 D s la r union de cadrage il est apparu difficile de concilier un objectif de mesure scientifique et quantitative des effets et impacts du CEF avec la nature des moyens mobilisables pour r aliser cette mesure les
36. de l valuation des impacts du conseil 10 1 5 Les actions de l AFDI dans le domaine du conseil agricole CEF et le projet FISONG OP 11 2 PARTIE LES TERMES DE REFERENCE ET METHODOLOGIE DE L ETUDE 13 2 1 Rappel des termes de r f rences rsmtiin tit ne Man Ain hr fr dt di te 13 2 2 M thodologie mie tien A ec diner tnt NEA 14 2 3 Prise en compte des tudes ant rieures 15 3 PARTIE LES BASES THEORIQUES DE LA MESURE DES EFFETS ET DES IMPACTS D UN PROJET OU D UNE ACTION INNOVANTE LE CAS DU CEF 17 3 1 Rappels de quelques d finitions iii 17 3 2 Les principes m thodologiques de l valuation des effets et impacts du CEF sssssnssenensssee0ss0 18 3 2 1 Diversit des effets et des impacts 18 3 2 2 Analyse de l volution des performances des exploitations b n ficiant du CEF 1 3 2 Les diff rentes phases du suivi valuation et de la mesure des impacts sssnnnssssensseensseneesseene 5 32 1 Lesuivi des activit s finement sn rm ner tienntertsn nr ies tente are tete 5 3 2 2 Les changements de pratiques techniques et gestionnaires observables dans les EXPIGITATIONS RE nement en Mean de sera nom rente Diese ne fret sv nan enr re la TE tee de sua 5 3 2 3 Les effets de ces changements sur les performances des exploitations et le comportement des b n ficidir s sisi deena i aa a
37. e D te sde kengyeteszimouonui eanna neta ENN 3 Activit s r alis es dans le cadre de UPPA et du groupement Quelles activit s r alis es vous dans le cadre de votre groupement UPPA Nayala depuis 2 ans 4 Structure et capital de l exploitation en d but de campagne 2011 juin 2011 Nombre d actifs familiaux permanents dont le Chef d Exploitation ou CE e sss Nombre d enfants scolaris s pouvant aider dans les champs pendant les vacances Nombre total d actifs familiaux T_ACTFAM s 0 00 Nombre de salari s permanents dont berger Co t annuel du salari permanent FCFA Nombre de bouches nourrir nssssssssssssssesesssrssseese Mat riels de culture attel e en propri t ou confi s au chef d exploitation Type nombre Type Nombre Charrue Charrette asine Houe manga sarcleurs triangle Charrette bovine Semoir AUTES Semen eine COFPSDUUEUE NU LL M ee Animaux d levage en propri t pour tous les actifs familiaux Type nombre Type Nombre Bovins de trait Moutons ch vres Bovins d levage nes Total Bovins Porcs AUTT S mL Ed 75 Capital hors foncier du chef d exploitation et de sa famille proche en d but de campagne 2011 juin 2011 Nombre de motos Nombre de v los Autres v hicules ou mat riels non agricoles importants sesess
38. ensemble de changements qui durent et qui peuvent tre effectifs et observables durant l action en fin de projet ou apr s coup tude d impact II s agit d valuer l impact d une activit ou d un ensemble d activit s d un projet ou programme apr s plusieurs ann es de fonctionnement effectif L tude ou la mesure d impact peut tre men e par des personnes ext rieures au projet avec un degr variable de participation des agents de d veloppement et des b n ficiaires des activit s Ces derniers sont sollicit s par enqu te pour fournir les donn es sur les changements survenus directement par les agents charg s de la mise en uvre des activit s avec la contribution des b n ficiaires Il s agit alors d une auto valuation ou valuation interne Les impacts sont de diff rentes natures impacts technico conomiques sur l exploitation agricole en termes de rendement de production de surface cultiv e de revenu etc impact social pour la famille la communaut villageoise l OP concern rapports sociaux modifi s et am lior s r duction du nombre de conflits meilleur fonctionnement des groupements etc impact conomique local et national mergence d une fili re ou d une OP d veloppant des services accroissement des activit s du secteur bancaire des agro fournisseurs et commer ants divers paiement d imp ts et taxes venant abonder le budget de l tat 17
39. eux une prise de risque conomique en cas de mauvaise pluviom trie D autres activit s de l Union viennent conforter cette strat gie de vente group e des produits et d am lioration qualitative et quantitative de la production Production de semences certifi es de sorgho mil s same Ceci procure de bons revenus pour les agriculteurs semenciers membres de l Union De plus les autres membres de l Union et les voisins peuvent acqu rir facilement des semences de qualit D veloppement de la culture du s same cette culture se d veloppe depuis peu dans cette province pour la vente Le conseil aux exploitations familiales cf infra Synth se les contraintes la production Pour les agriculteurs rencontr s la baisse de la fertilit du sol constitue la principale contrainte la production agricole et se combine avec le renforcement des al as pluviom triques Les sols peu fertiles pauvres en mati re organique sont plus s chants conservent moins bien l eau le ruissellement et l rosion y sont plus importants que dans des sols riches en humus Les al as climatiques se traduisent par des poches de s cheresse des d ficits hydriques qui retardent l installation des cultures campagne 2010 et affectent les rendements surtout les s cheresses de fin de campagne pour le sorgho Mais les agriculteurs craignent aussi les exc s d eau et les inondations de fin ao t qui peuvent d truire l
40. exploitation ayant peu pr s les m mes caract ristiques mais ne suivant pas le CEF appel e exploitation T moin Le travail va consister suivre ces bin mes d exploitations pendant plusieurs campagnes agricoles afin de voir si certaines d entre elles progressent plus rapidement On commencera par choisir les 10 exploitations en CEF selon des crit res proches de ceux que l on a propos s pour le CAGEF Ensuite on recherche dans un village ou un quartier proche des quartiers des exploitations CEF les exploitations T moin c est dire des exploitations qui ressemblent aux exploitations CEF pour les principaux caract ristiques de structure surface quipement place de l levage Les Fiches de suivi et les indicateurs retenus Les rubriques suivantes sont communes aux dispositifs de SE MI propos s aux 2 OP L volution des exploitations entre l ann e de r f rence 2011 12 et les ann es suivantes sera caract ris e par l volution du capital moyens de locomotion b timents effectifs de bovins etc et l valuation de la surface cultiv e par actif Ensuite il sera demand aux producteurs d expliciter les changements de pratiques dans leur exploitation depuis qu ils ont adh r au CEF Cette partie qualitative bas e sur les d clarations comprend quelques indicateurs mesurables comme Le nombre de charrettes de FO apport es an au total et par bovin On fait ici l hypoth se que le CEF am
41. fait d adh rer au CEF formalise un lieu d changes qui permet de confronter les exp riences entre agriculteurs qui souhaitent voluer Une certaine mulation se cr e entre les exploitations du groupe CEF sans vouloir tous faire la m me chose voir un agriculteur s investir dans la construction d une nouvelle fosse fumi re ou l am nagement d un champ donne du courage aux autres membres du groupe Les agriculteurs rencontr s consid rent qu ils ont progress dans la fa on de conduire leurs cultures du fait d une meilleure planification des activit s 27 e Am liorer l utilisation des intrants et d gager des surplus c r aliers commercialisables Selon les responsables de l Union le rappel des recommandations techniques par les animateurs et les confrontations d exp riences des participants au CEF permettent d am liorer l usage des intrants m me si les quantit s utilis es restent ce jour modestes Il faudrait appr cier par exemple le recours aux semences am lior es dans ces groupes et voir s il est plus fr quent que dans les exploitations non participantes au CEF Un accent est mis sur la valorisation de la fumure organique FO principalement d origine animale La quantit pandue de FO en nombre de charrettes ramen e au nombre de bovins de l exploitation est elle plus importante dans les exploitations en CEF Pour l Union le CEF vise d abord am liorer le niveau de s curit aliment
42. fait de coton mais arrive trouver de l engrais cr dit via des producteurs membres du GPC 3 Perception du CEF et impacts d clar s Selon cet agriculteur il faut d abord bien g rer ce que l on a en main les productions les terres les animaux etc afin d assurer les besoins de la famille nourriture sant cole etc Avant on travailler sans pr voir et sans se pr parer le CEF nous appris voluer dans ce domaine Gestion des productions de c r ales Avec le CEF il value plus pr cis ment les besoins familiaux consommation et dons Pour cela il pr f re battre une partie de la r colte et garder le nombre de sacs n cessaires pour l ann e 12 selon ses calculs Il peut facilement ensuite valuer les surplus commercialiser 9 sacs de ma s sont d j pr vus pour la vente 18 sacs de mil sorgho sont encore disponibles pour le march mais il va attendre juillet aout pour avoir une pr vision des r coltes de la campagne 2011 12 Lorsqu il vend des c r ales il verse l argent sur un compte afin de faire face aux d penses venir Plan de campagne et suivi des cultures La mesure des surfaces des parcelles constitue un des premiers acquis du CEF C est la base pour ensuite valuer les besoins en intrants raisonner des doses d engrais bien appliquer les herbicides L laboration du plan de campagne d bute par le choix d assolement et la d termination de la surface cultivable op
43. g n rations etc Les exploitations membres du CAGEF remplissent un carnet de suivi des cultures qui sera mobilis pour calculer les charges op rationnelles et les marges brutes MB ha et MB ha sur intrant Pour les exploitations T moin membres de l UPPA du Nayala on demandera leurs responsables s ils ont une connaissance du CEF et si oui comment ils per oivent cette activit r alis e dans le cadre de son Union Traitements et analyses des donn es du suivi Dans le cas du CAGEF on cherchera caract riser les changements op r s et les volutions des performances des exploitations en CEF d une ann e l autre puisqu il n y a pas de comparaison avec me des exploitations T moin Les volutions pourraient tre appr ci es partir de la 2 ann e Mais il est n cessaire de synth tiser les informations obtenues la 1 ann e Un mod le de r daction de synth se par exploitation est propos en deux parties la premi re partie pr sente les principaux l ments de la structure de l exploitation et les indicateurs cl s qui seront utilis s les ann es suivantes la 2 partie consiste reporter sous la forme d un texte libre ce que le CEF a permis de r aliser d ajuster d adapter durant la campagne selon le t moignage de l agriculteur et la perception du conseiller animateur Avec le suivi r alis entre novembre 2011 et avril 2012 il est possible de comparer les performances obtenues
44. hypoth se que le CEF am ne les producteurs s investir plus dans la production de FO en construisant des fosses en stabulant plus longtemps les bovins ou achetant du fumier 36 Les surfaces concern es par les vari t s s lectionn es dans la mesure o UPPA Nayala mais aussi le CAGEF ont mis l accent sur le renouvellement tous les 3 ans des semences des cultures principales comme gage d une am lioration des rendements Les pratiques d utilisation des engrais seront quantifi es en consid rant l ensemble des parcelles des cultures fertilis es Pour valuer l volution de ces pratiques d ann e en ann e on propose de calculer l importance de la surface fertilis e par rapport la surface totale La rubrique la plus importante de la fiche de suivi concerne l autosuffisance alimentaire partir des c r ales Le CEF dans le cas de UPPA du Nayala s est donn comme objectif d am liorer ce niveau d autosuffisance Cette rubrique 88 1 permet l animateur d valuer si l agriculteur ma trise l outil gestion du grenier Mais c est en comparant le niveau d autosuffisance entre les exploitations en CEF et les exploitations t moin que l on pourra appr cier les effets du CEF dans ce domaine On fait ici l hypoth se que les exploitations en CEF qui b n ficient de formations sur les pratiques culturales la planification de l assolement et la gestion de la production atteindront plus facilement
45. impact environnemental volution des ressources naturelles en qualit et quantit eau sol v g tation faune etc r duction ou augmentation des pollutions pouvant avoir des effets sur la sant humaine et animale 3 2 Les principes m thodologiques de l valuation des effets et impacts du CEF L valuation des effets et impacts du CEF ne peut pas se concevoir sans une bonne connaissance des dispositifs de conseil objectifs activit s dur e d intervention type de conseil individuel de groupe mixte Lorsqu il s agit d une auto valuation les personnes charg es de l valuation connaissent parfaitement le dispositif de conseil mais peuvent manquer d objectivit surtout pour les valuations qualitatives 3 2 1 Diversit des effets et des impacts a Au niveau des exploitations et des familles b n ficiaires du CEF Effets et impacts directs Les impacts vont d pendre des activit s r alis es dans le cadre du CEF Par exemple UPPA du Nayala oriente le conseil vers l am lioration de la production des c r ales pluviales et la gestion des r coltes Les activit s de conseil dans le domaine de l levage sont de ce fait limit es et occupent peu de temps dans les animations De ce fait les effets du CEF sont d abord rechercher dans le domaine de la production gestion des c r ales Toutefois l accroissement de la production des c r ales meilleurs rendements plus de surfaces ventuellement et la meill
46. la gestion du troupeau sur la production du ma s est rapide d s la 1 ann e 3 2 3 Les impacts de ces changements On consid re que les impacts d une action de conseil sont obtenus apr s une p riode de 3 5 ans quand les changements op r s dans l exploitation ont t p rennis s et de ce fait ont pu aboutir des r sultats cons quents et stabilis s Il n est pas toujours facile de faire la distinction entre les effets et les impacts dus une action de conseil un producteur Il faut retenir que les effets constituent un r sultat obtenu rapidement et li s un changement de pratique observable sans que l on soit s r qu ils vont se reproduire chaque ann e Par contre un impact correspond un changement durable dans la fa on de produire et de g rer une exploitation Qu il s agisse de la mesure des effets ou des impacts il est toujours difficile de faire la part des choses quand on analyse une exploitation adh rente entre la contribution sp cifique du CEF et celle li aux volutions du contexte et de l environnement 3 3 Les indicateurs de mesure des effets et des impacts du CEF 3 3 1 La notion d indicateur Les moyens mobilisables pour r aliser le suivi valuation qui d bouche apr s quelques ann es sur la mesure des impacts du CEF sont g n ralement limit es Afin de ne pas s engager dans des suivis ou enqu tes complexes et co teuses en temps aupr s des exploitations b n ficiaires
47. labourer la charrue maintenant a profite mieux aux cultures alors qu avant je pr parais le sol la houe manga scarifiage Ilma pas augment ses achats d engrais par contre il ach te de la fumure organique intrant essentiel pour lui I consid re que les exploitations en CEF ayant suivi ce module vont plus attention certaines recommandations techniques comme la densit de semis en g n ral trop faible en nombre de poquets ha les p riodes optimales d intervention pour le semis les entretiens etc Suggestions pour la poursuite du CEF Synth se cet agriculteur raisonne l augmentation de son revenu et la s curit alimentaire familiale en cherchant la fois accroitre la surface cultiv e gr ce la main d uvre changer contre des labours en prestation et les rendements Au stade actuel il a surtout raisonn le premier l ment de strat gie Mais l augmentation du nombre de b ufs de trait passage de 2 4 et peut tre 6 a un impact sur la disponibilit en fumure organique 54 Annexe 2 Fiches d entretien avec 4 chefs d exploitation en CEF au CAGEF Ces entretiens ont t r alis s en avril 2011 Ils portent principalement sur les r sultats obtenus par les exploitations lors de la campagne agricole 2010 11 et sur les avis mis par les producteurs au sujet de l int r t et les effets du CEF Exploitation N 1 Village de Koumana dans le dispositif CEF depuis 1998
48. les chefs d exploitation doivent assurer la s curit alimentaire de la famille et pouvoir aider des proches dans le besoin 22 D un point de vue conomique il est souvent pr f rable de ne pas devoir acheter des c r ales en p riode de soudure les prix sont alors lev s trouver la tr sorerie et acheter les c r ales prennent du temps une p riode o les travaux agricoles ont d but Dans bien des r gions et en particulier dans la province du Nayala les c r ales correspondent la premi re source de revenu des exploitations Vu les conditions pluviom triques le coton ne se d veloppera pas dans cette province du moins pas dans la zone de Toma et les cultures pluviales de diversification ont du mal prendre de l importance dans l assolement s same arachide ni b m me si cela serait souhaitable d un point de vue agronomique Du fait de la nouvelle loi sur l organisation des OP la FEPA B et ses Unions se sont positionn es sur les c r ales pluviales en cr ant en 2006 l Union nationale des producteurs de c r ales du Burkina Faso UNCB De ce fait les activit s de ces OP doivent am liorer les performances de cette fili re tout en contribuant l am lioration des r sultats globaux des exploitations membres en consid rant si possible les diff rentes activit s de production Le module gestion du grenier concerne 6 groupements de l UPPA Nayala 3 par d partement et au total un
49. les qualit s agronomiques Il existe aussi en cas de pr sence de bas fonds inondables des r serves de terres rizicoles dans la mesure o cette culture tait jusqu maintenant peu pratiqu e Les appuis apport s la fili re riz par les services du Minist re de l agriculture depuis 3 ans expliquent le d veloppement de cette culture lorsque les conditions hydriques et p dologiques sont rassembl es La culture continue sans jach re ou avec une courte dur e de jach re entra ne une baisse de fertilit du sol surtout sur les glacis et les hauts de pente les plus expos s au ruissellement et l rosion Ceci a amen les agriculteurs accorder de plus en plus d importance la valorisation de la fumure animale et aux techniques de gestion contr le du ruissellement des eaux pluviales cordons pierreux demi lunes et za b Les exploitations agricoles les syst mes de production L agriculture est orient e vers la production c r ali re pluviale associ e l levage des petits ruminants et des bovins Les c r ales sorgho puis mil et un peu de ma s peuvent couvrir 80 90 de l assolement dans le cas o l exploitation ne cultive pas de riz en bas fond De ce fait cette quasi monoculture ne favorise pas l entretien de la fertilit du sol surtout du point de vue des apports d azote peu de l gumineuse moins de 10 de l assolement et du contr le du Striga hermontica consid r comme le principal parasite pa
50. mat riels qu il utilise en 2011 sans avoir besoin de les louer donc en propri t ou pr t s par un tiers ami fr re Autres mat riels correspond motopompe pulv risateur en propri t etc mais pas le petit mat riel comme pioches dabas Animaux d levage en propri t pour tous les actifs de familiaux Remplir le tableau Pour les bovins on ne compte pas les veaux lt 1 an On fait la somme des bovins de trait bovins d levage On fait la somme des moutons et ch vres adultes gt 1 ne Les nes correspondent la somme des nes de trait et des nes d levage Autres animaux d levage noter uniquement les levages qui ont une importance en termes de revenu volailles diverses type et nombre exemple 40 poules pondeuses am lior es Capital hors foncier du chef d exploitation CE et de sa famille proche en d but de campagne 2011 juin 2011 Par famille proche on entend tous les actifs de l exploitation agricole et les personnes g es la charge du Chef d exploitation Compter uniquement les quipements fonctionnels d une certaine valeur motos v los v hicules groupe lectrog ne et poste TV Le nombre de t les est un indicateur de richesse il faut distinguer les logements et les magasins compter le nombre de constructions et le nombre de t les correspondant aux deux types de construction Vergers fruitiers et autres plantations choisissez soit la surface en ha soit le nombre d
51. nourrir correctement sa famille gt Achat jusqu la r colte prochaine octobre 2012 Nombre sacs par type de c r ales sessesesee Total sacs et somme d argent pr voir pour cela en FCFA ssessesssessnsesessesesessreseese 10 2 Les autres projets et objectifs de court et moyen terme A remplir en novembre 2011 1 passage Quels sont les projets court terme dans l ann e venir que le chef d exploitation avait programm de r aliser avant la campagne 2011 en avril mai 2011 qui doivent mobiliser une partie de ses revenus les lister par ordre de priorit 1 2 3 2 3 X Ces projets de court et moyen termes ont ils t discut s dans le cadre des s ances CEF Oui _J Non _ A remplir en mars 2012 2 passage Avec les diff rentes sources de revenu de votre exploitation avez vous pu r aliser le ou les projets court terme que vous vous tiez fix s en avril mai 2011 Projet s courte terme non r alis abandonn ou pr vu apr s la campagne Prochaine En nine 11 Connaissances acquises 11 1 Ma trise d outils de gestion Apr s le suivi des modules de formation l agriculteur Peut il calculer seul les entr es besoins et bilans de c r ales Oui _ Non _ labore t il son plan de campagne seul OUI _ Non _ Conna t il la surface de ses principales parcelles en ha OUI _ Non _ les a t il mesur es OUI __ Non _ 11 2 Autre
52. objectif commun aux diff rents acteurs de viser la durabilit des dispositifs orientent la fa on dont les gestionnaires du CEF vont concevoir leur dispositif de conseil objectifs et le contenu du CEF Face cette diversit d exp riences et de contextes d intervention il est n cessaire avant de vouloir valuer les impacts du conseil sur les exploitations et les communaut s rurales de bien caract riser ces dispositifs et d en comprendre les origines 1 4 Les difficult s de l valuation des impacts du conseil Outre son co t la deuxi me question relative au CEF concerne l valuation des impacts d un tel conseil sur les exploitations agricoles les familles et plus largement les communaut s rurales dans lesquelles il s ins re Faure et al 2011 De Rom mont et al 2011 La plupart des valuations d impact ont t men es de fa on qualitative dans les quelques r gions ou pays o le CEF a t mis en uvre B nin Cameroun Burkina Faso etc Giraudy et Legile 2005 Halley des Fontaines et al 2006 Il s agissait d un travail d expertise reposant sur des entretiens semi directifs d assez courte dur e et ou en nombre limit Des enqu tes de perception FNGN 2006 et les entretiens semi directifs ont montr que les producteurs ayant adh r ces dispositifs CEF sont g n ralement satisfaits par les outils et la d marche propos s Ils appr cient beaucoup le fait qu ils peuvent enfin compter sur la vis
53. par l chantillon des exploitations CEF de UPPA Nayala avec celles des exploitations t moin Un mod le de fiche de synth se utiliser pour chaque bin me CEF T moin est propos En fin de campagne 2011 2012 les animateurs doivent tre en mesure d identifier pour les diff rentes exploitations suivies les changements majeurs op r s en 2011 Certains changements seront probablement imputables au CEF pour l exploitation qui a suivi la d marche et mis en pratique les outils de gestion propos s Dans les deux OP l appui apporter aux conseillers et animateurs d partementaux concerne le lancement du suivi d exploitations mais surtout la phase du traitement de donn es et d analyse qualitative des changements op r s et des causes de ces changements C est chaque conseiller et animateur de r diger en quelques phrases ce qu il a r ellement observ en termes d volution des pratiques dans ces exploitations Cet exercice n est pas facile car les conseillers animateurs sont d une certaine mesure juge et partie En conclusion les limites et les atouts du dispositif propos Les limites du dispositif de suivi valuation con u avec les repr sentants des deux OP seront probablement La difficult d attribuer certains changements la mise en uvre des principes et outils du CEF M me si le CEF a pu entra ner des modifications notables dans la fa on de conduire l exploitation les effets dus c
54. pluviales sorgho mil 82 0 5 ha d arachide 0 5 ha de ni b et 0 5 ha de s same gt 1 4 ha actif e 2 paires de BdT ce qui est largement suffisant 8 5 ha de culture mais il peut les faire travailler en alternance 2 charrues 1 houe manga gt il arrive faire des prestations de service labour contre travail de sarclage e levage non demand Pratiques culturales habituelles ou innovantes Labour sarclage m canique Niveau de s curit alimentaire en 2010 11 Suite la campagne 2010 11 la r colte sur les 7 ha de sorgho et mil est valu e 40 sacs rendement faible moins de 6 sacs ha manque de pluies en d but de saison Mais il a besoin pour la famille de 20 sacs Il pense pouvoir vendre 20 sacs mais il n a pas encore d cid de la p riode et il peut aussi en garder une partie pour un autre stock de s curit report sur la prochaine p riode de consommation octobre 2011 septembre 2012 Sources de revenu actuelles __ Sorgho principalement ensuite arachide s same et ni b Labour en prestation de service le paiement de la prestation se fait sous forme de travail manuel pour le sarclage de ses cultures fid lise la main d uvre temporaire et n a pas besoin de pr voir de la tr sorerie pour cela Projets Acheter une 3 paire de b ufs de trait pour d velopper les prestations de service et accroitre sa surface cultiv e il b n ficie en change de main d uvre pour le sarclage de
55. pluviosit peut an antir les efforts d un producteur en CEF surtout s il a opt pour une intensification mobilisant des intrants et ii le rench rissement des prix des intrants Le principal atout de cette proposition est sa relative simplicit et donc son co t limit en temps de travail Cela la rend acceptable pour les deux OP qui ne sont pas en mesure d embaucher du personnel additionnel Mais cet atout constitue aussi une limite Le nombre d exploitations suivies ne permet pas un traitement statistique ou m me le calcul de moyennes Il faut voir ce dispositif exp rimental comme un moyen pour les OP de renseigner les volutions de certaines exploitations qui ont suivi le CEF L augmentation du nombre d exploitations peut tre envisag e dans un deuxi me temps en recrutant des tudiants stagiaires Mais dans un premier temps il est n cessaire que les animateurs les conseillers et l quipe d appui rodent la m thode et si besoin la fasse voluer en la simplifiant ou en modifiant certaines rubriques du suivi Lors de l analyse des donn es du suivi de la 1 campagne il sera possible de distinguer au moins deux groupes d exploitations en plus du groupe t moin au Nayala Les exploitations qui ont bien valoris les outils de gestion propos s et ont t int ress es par le panel des innovations techniques propos es ou par les rappels des recommandations techniques classiques Les exploitations q
56. projet de trois ans intitul La ma trise du conseil agricole par les Organisation Paysannes un moyen efficace de pr vention et de gestion des risques cofinanc par l AFD FISONG OP L objectif g n ral de ce projet est de s curiser et d augmenter la production vivri re et le revenu des populations rurales par l am lioration de la capacit de pr vision et de gestion des risques des paysans de sept organisations paysannes d fenseurs d un mod le de d veloppement bas sur la modernisation des agricultures familiales paysannes Il s agit notamment pour ce projet amp De d velopper une d marche de r flexion et de formation de groupe adress e un grand nombre de paysans proposant une progressivit dans la ma trise et la compr hension des th mes propos s La mise en application alternera r unions de groupe et action individuelle de chaque paysan dans son exploitation amp De rendre accessible une information technico conomique et sur les march s facilitant la prise de d cision des exploitants familiaux amp De d velopper d accompagner et de former la r flexion strat gique des OP partenaires pour ancrer le CEF dans le dispositif d appui conseil aux paysans et adapter les objectifs vis s aux moyens disponibles 12 2 PARTIE LES TERMES DE REFERENCE ET METHODOLOGIE DE L ETUDE 2 1 Rappel des termes de r f rence Le projet FISONG OP a inscrit dans ses activit s la mise e
57. salari s la journ e Coton 11 ha production totale faible selon lui 11 5 t environ 1 t ha 35 Ma s 8 ha sorgho 5 ha dont 3 ha pour la semence 13 ha de c r ales 42 S same 5 ha arachide 2 ha 8 paires de b ufs de trait dont une partie est confi e des voisins _ Troupeau bovin de 50 t tes au moins s dentaire Foncier il dispose d une r serve de terre mais sur des collines 2 Fonctionnement actuel et volutions Pratiques culturales habituelles ou innovantes Il met l accent sur la fertilisation min rale du coton ma s et sorgho semences en prenant un cr dit avec son GPC et ach te des engrais au comptant des agriculteurs du village qui ont besoin de tr sorerie 15 sacs en tout en 2010 pour le ma s La fumure de son troupeau couvre une surface de 2 ha chaque ann e 1 ha par le parcage nocturne tournant r alis en saison s che 1 ha avec le fumier produit dans 4 fosses au champ le troupeau revient toujours a cot du grand champ la nuit et toute l ann e Pas de confiage un peul pour pouvoir r cup rer les d jections de ses animaux N utilise pas syst matiquement les herbicides car il a constat que cela abimai t la qualit du sol lorsque le champ ne re oit pas de fumure organique Les herbicides sont apport s une ann e sur deux sur les champs Niveau de s curit alimentaire en 2010 11 Toujours autosuffisant vu les surfaces cultiv es II consomme surtou
58. solde mon taire il peut faire un cr dit la banque pour pr parer la campagne agricole Si par contre le solde mon taire est bien sup rieur aux d penses il va r aliser une nouvelle construction pour lui ou un membre de sa famille pr vu pour son fr re en saison s che 2011 62 C est en travaillant avec le conseiller qu il a commenc acheter des engrais au comptant afin de limiter son endettement Am lioration des pratiques culturales et de gestion de la fertilit Avec le CEF il a beaucoup appris du point de vue technique il cite la fabrication du fumier compost l alimentation compl mentation des animaux d levage les moutons en particulier le calendrier de vaccination il vaccine lui m me sa volaille Selon lui les formations et l laboration du plan de campagne ont un effet sur leurs choix techniques et l organisation du travail Respect du calendrier semis temps sarclages sans retard important parcelles mieux entretenues que celles des voisins jamais la m me culture deux ann es de suite sur une m me parcelle utilisation des semences am lior es certifi es il est producteur de semences de sorgho Suggestions pour la poursuite du CEF Pourquoi est il rest participant au CEF depuis 1999 Les choses voluent et la production agricole doit faire face de plus en plus de contraintes II faut s informer sur les innovations techniques les opportunit s de commercialisation de nouvelles cult
59. thodologiques Bernard T Delarue J De Rom mont A Faure G 2010 Proposition technique pour l valuation des impacts du Conseil l exploitation familiale au B nin Montpellier CIRAD 38 p Bourou M Havard M Wey J Kamga A 2007 Analyse comparative des exp riences d appui aux exploitations familiales agricoles au nord Cameroun Montpellier CIRAD 80 p De Rom mont A Faure G Macombe C 2011 Evaluation of the impacts of learning processes of a global extension approach in Benin different potential impacts for different types of farmers In Leena Savisalo Ed 20th European Seminar on Extension Education ESEE 2011 Private public partnerships for advisory services in Europe 30th August 3rd September 2011 Kirkkonummi Finland Proceedings Kirkkonummi JTO School of Management p 204 210 European Seminar on Extension Education 20 2011 08 30 2011 09 03 Kirkkonummi Finlande Faure G Rebuffel P Violas D 2011 Systemic evaluation of advisory services to family farms in West Africa Journal of Agricultural Education and Extension 17 4 325 339 Giraudy F Legile A 2005 Rapport de mission d appui au volet Conseil de gestion du projet d am lioration et de diversification des syst mes d exploitation PADSE B nin AFD Paris 58 p 43 Halley des Fontaines D Akplogan G Coulibaly Y Liagre L 2006 tude de d finition d indicateurs de r sultats et de mesure d impacts du Conseil l
60. tiez fix s en avril mai 2011 Projet 5S a COUT terme S ANS SA nu nie tels tas 9 Connaissances acquises par le CEF 9 1 Maitrise d outils de gestion Apr s le suivi des modules de formation suivis dans le cadre du CEF le chef d exploitation Peut il calculer seul les entr es besoins de c r ales et faire le bilan Oui _ Non _ labore t il sa Pr vision de campagne seul sans l aide de l animateur Oui __ Non _ Conna t il la surface de ses principales parcelles en ha Oui _ Non _ les a t il mesur es Ouil __ Non _ 9 2 Autres connaissances acquises 10 Prise de responsabilit En 2011 l agriculteur occupait il des postes de responsabilit s Agricole cole sant village Oui _ Non _ SiOuiles citer isa a RS nest te cn 11 Autres impacts du CEF non abord s dans la discussion remplir en f vrier ou mars 2012 Autres impacts positifs pour vous et votre famille Selon vous le CEF peut il avoir des impacts n gatifs chez les autres b n ficiaires du CEF que vous connaissez donner des exemples sans indiquer le nom des personnes concern es 74 FICHE POINT DE REFERENCE EXPLOITATION TEMOIN A L UPPA NAYALA JUIN 2011 MARS 2012 Village de Groupement UPPA nsesessssssssesessese NOM du Chef d exploitation ssssssssesseesenseses sese Chef d exploitation depuis quelle ann e e e ssssssesssessssssssssessesese Membre d un groupement UPPA Nayala depuis quelle ann
61. un cycle annuel ou selon une autre p riodicit Il convient de savoir si les formations et les diff rentes s ances de travail individuelles et collectives avec les b n ficiaires ont bien eu lieu et aux dates programm es Ce suivi se r alise concr tement par le remplissage de tableaux afin d valuer la participation des b n ficiaires les retards ventuels dans la programmation des activit s les difficult s rencontr es etc Le syst me de suivi ne doit pas tre complexe afin de ne pas mobiliser trop de temps des conseillers et animateurs Par ailleurs il doit faire l objet d une analyse par les responsables des dispositifs pour qu il soit utile et permette des r orientations pour le cycle annuel de CEF venir Il est facile mettre en uvre pour un conseil de groupe o les activit s CEF prennent la forme d animations formations qui rassemblent plusieurs b n ficiaires en un lieu donn souvent 1 ou plusieurs groupes par village taux de pr sence liste des b n ficiaires etc Dans le cas d un conseil individuel ou mixte individuel collectif le suivi devient plus complet et se rapporte chaque b n ficiaire 3 2 2 Les changements de pratiques techniques et gestionnaires observables dans les exploitations Le CEF quels que soient son contenu et sa forme a pour objectif d amener les b n ficiaires faire voluer leurs exploitations en fonction des objectifs qu ils se fixent et ou de faire face de nouve
62. une exploitation du groupe CEF et son responsable explique sa programmation et surtout les solutions qu il a trouv es pour faire face aux besoins en moyens de production identifi s pr alablement En fonction des l ments de solution propos s et de leur faisabilit l animateur peut proposer cet agriculteur de r viser son assolement et ses choix techniques Chaque participant est amen faire le m me exercice pour son exploitation mais l animateur n a pas le temps disponible pour passer en revue les plans de campagne de chaque adh rent Ces 3 s ances sont aussi consacr es des changes entre participants sur les bonnes pratiques qui permettent de valoriser au mieux les surfaces cultiv es ainsi que le temps de travail et les intrants que les exploitations sont en mesure d investir Ces rappels techniques ont t chaque fois voqu s par les 4 agriculteurs lors des entretiens ainsi que par les animateurs CEF et les responsables de l Union Selon nos interlocuteurs La gestion des r coltes est importante mais il faut avant tout assurer un bon niveau de production et pour cela certaines techniques doivent tre mises en uvre En fait les informations sur les bonnes pratiques peuvent tre discut es plusieurs moments dans le processus de conseil formation Dans les s ances du module plan de campagne l animateur fait un rappel des bases techniques de la production qui sont souvent compl t s pa
63. 012 Nombre sacs par type de c r ales serseseree Total o s sacs et somme d argent pr voir pour cela en FCFA sessesssnsensesssseseseesreseeee 8 2 Projets du chef d exploitation court et moyen terme pour son exploitation et ou sa famille A remplir en novembre 2011 1 passage Quels sont les projets court terme dans l ann e venir que le chef d exploitation avait programm de r aliser avant la campagne 2011 en avril mai 2011 qui doivent mobiliser une partie de ses revenus les lister par ordre de priorit 1 2 3 X A remplir en mars 2012 2 passage Avec les diff rentes sources de revenu de votre exploitation avez vous pu r aliser le ou les projets court terme que vous vous tiez fix s en avril mai 2011 Projet 5 a court terme FANS ARR D Sn una 9 Perception du CEF Avez vous connaissance de l activit de CEF mis en place par UPPA Nayala dans un village cot du votre Oui _ Non _ Si Oui Pouvez expliquer en quoi cela consiste que font les producteurs et productrices dans ces PFOUP MENTS CERF SRE nine nat a a e sine sentait tte cena qeust ele doelese die Unes TNE Den 10 Prise de responsabilit En 2011 l agriculteur occupait il des postes de responsabilit s Agricole cole sant village Oui y Non STOUrI S CIE RS A nm nan Te 80 FICHE POINT DE REFERENCE SUIVI EVALUATION DU CEF au CAGEF JUIN 2011 MARS 2012
64. 09 2010 le groupe des exploitations CEF les membres de l Union qui ne sont pas associ s au CEF qui n ont probablement pas entendu parler de cette d marche pour cela on choisira des villages t moin proches des villages CEF les exploitations T moin L UPPA Nayala propose de suivre 20 exploitations 10 en CEF et 10 T moin raison de 6 exploitations 3 3 par animateurs d partementaux et 2 exploitations 1 1 suivies par l animateur r gional Dans ce cas aussi les chantillons sont de petite taille cela facilitera l apprentissage du travail de SE MI mais limitera la port e des r sultats Ce sera une approche au cas par cas avec impossibilit de faire un traitement statistique Chaque cas d tude est constitu d un bin me comprenant une exploitation CEF et une exploitation ayant peu pr s les m mes caract ristiques mais ne suivant pas le CEF appel e exploitation T moin Le travail va constituer suivre ces bin mes d exploitations pendant plusieurs campagnes agricoles afin de voir si certaines d entre elles progressent plus rapidement ou font face plus facilement aux difficult s qui concernent toutes les exploitations de la r gion par exemple la mauvaise pluviom trie en 2011 Cet chantillon est de petite taille il pourrait tre augment par la suite si UPPA du Nayala avait recours des tudiants par exemple Les crit res de choix des exploitat
65. 1 2 Structure d exploitation 6 actifs permanents aide des enfants lors des cong s scolaires 21 75 ha de culture en 2010 gt 3 7 ha actif ce qui est tr s important recours la main d uvre temporaire mais pas de salari s permanents culture extensive comme le s same pr f r e Coton 3 ha 14 S same 7 ha 32 arachide 2 ha ni b 0 5 ha tournesol essai 0 25 ha gt 12 75 ha de cultures non c r ali res Ma s 3 75 ha Sorgho 3 ha mil 2 ha riz 0 25 ha gt c r ales 9 ha soit 41 de la surface cultiv e 2 paires de b ufs de trait 2 charrues 2 triangles sarcleurs 2 butteurs 1 charrette avec ne Bien quip mais fait travailler les paires de bovins en alternance malgr la grande surface pr parer levage bovin en progression depuis 2005 3 vaches troupeaux de petits ruminants Foncier important car il est natif du village propri taire terrien mais ses terres sont sableuses peu fertiles Fonctionnement actuel et volution Pratiques culturales habituelles ou innovantes Coton et ma s b n ficient d engrais min raux obtenus cr dit via le groupement de producteurs de coton La vente du coton doit assurer le remboursement du cr dit engrais pour les deux cultures un peu de NPK sur le ni b Usage des herbicides sur presque toute la surface afin d taler la p riode du 1 sarclage r alis l aide de la houe manga Herbicide aussi sur le s same avant le la
66. 5 charrettes pis et a besoin actuellement de 10 charrettes pour l alimentation de la famille e Vente 20 sacs de riz paddy et de 13 sacs de sorgho dont 8 en semences e Attend de voir le d but de campagne 2011 pour d cider de vendre encore plus de c r ales Sources de revenu actuelles C r ales sorgho riz Animaux mais pas r gulier car petit troupeau bovin plut t petits ruminants et nes Les contraintes de l exploitation e Manque de mat riels e Forte pression du striga sur le sorgho pense qu en apportant plus de fumure cela r soudra les probl mes Projets Avec l augmentation progressive du nombre d actifs aide des scolaris s durant les cong s il a augment sa surface cultiv e de 9 ha 10 25 ha et envisage de passer 12 ha car il ya encore de la 47 terre dans le village pour lui riz 1 2 ha ajouter 1 ha de ni b pur d o projet court de terme d acheter une 2 paire de BdT et d avoir un quipement complet pour les deux paires Appuis re us en 2010 ou venir Engrais et herbicide riz via son groupement la DPA 2010 et en projet en 2011 Engrais sorgho via PUPPA pour 3 ha commande de 6 NPK 3 ur e 50 a cr dit 50 d avance Perception du CEF et impacts d clar s Module Gestion du grenier des c r ales La formation re ue nous ouvre les yeux on calcule mieux la quantit de c r ale n cessaire la famille l quivalent de 10 charrettes en pis on g
67. An inerte ar at 6 3 2 3 Les impacts de ces changements nn 6 3 3 Les indicateurs de mesure des effets et des impacts du CEF 6 3 3 1Lamotion d indicateurs sise ends nine title nent ae ae tes 6 3 3 2 La typologie d s indicateurs meee ineei rn nt ne ne rent arte es dt tarte 8 4 PARTIE PRESENTATION DES DEUX DISPOSITIFS DE CONSEIL ET PERCEPTION DES EFFETS ET IMPACTS DU CEF PAR LES BENEFICIAIRES CONSEILLERS ET ANIMATEURS 11 4 1 Le CEF dans les exploitations conseill es par le CAGEF sssnnnsssnnssenenssenensseoeesseressserensseressseeenso 11 4 1 1 Les conditions de la production agricole ss 11 4 1 2 Les activit s de CEF mises en place par le CAGEF nssssnnssennnssesensseensserensserensseennsserenssreenno 13 4 1 3 Perception de l impact du CEF par les animateurs responsables de l Union et b n ficiaires nine ne nn ta a Te Er ne ne on Te etes tn 15 4 2 Le CEF l UPPA du Nayala erinnern inner a aE a aa e aa Aaaa EESE 19 4 2 1 Les conditions de la production agricole ss 19 4 2 2 Le CEF mis en place par PUPPA du Nayala sssosonnsnsnssesssensesssseserensssssseserenrnssssenerersnsssseeeeeesa 22 4 2 3 Perception de l impact du CEF par les b n ficiaires les animateurs et responsables de URIQN een eea ETa ATAA E nent E E E E E A etes 25 5 PARTIE PROPOSITION D UN DISPOSTIF EXPERIMENTAL DE SUIVI EVALUATION ET DE MESURE DESEFFETSET IMPACTS DU CEF iei a iae aiaia d
68. Direction Provinciale de l Agriculture et SOBAGES pour la fili re riz de bas fond projet d appui la r g n ration des sols UPPA et autres f d rations de groupements Ce besoin de commercialisation des exc dents c r aliers explique l engouement des agriculteurs pour la vente group e et les contrats de vente organis s par l UPPA du Nayala sorgho avec le PAM et l ONG Catholic Relief Service s same semence etc Afin de bien comprendre l insertion du CEF dans le programme d activit s de UPPA du Nayala il est important de prendre en compte les acquis obtenus par les autres services mis en place depuis quelques ann es par cette structure La commercialisation des c r ales par PUPPA du Nayala La commercialisation group e des c r ales a d but apr s la r colte 2008 suite une demande du PAM pour un sorgho blanc de bonne qualit gustative La r gion de Toma est r put e pour la qualit de son sorgho blanc et la FEPA B en partenariat avec UPPA du Nayala s tait engag e livrer 200 t de sorgho au PAM Ce premier contrat a t honor hauteur de 157 t soit 78 de la commande L exp rience s est poursuivie avec le PAM en 2009 10 241 t vendues et en 2010 11 179 t vendues d but avril 2011 les achats aux producteurs se poursuivaient cette p riode cela s ajoutent 32 t de ni b Un autre acheteur le Catholic Relief Service CRS a pass un contrat d achat de 150 t de mil selon les m mes m canismes q
69. EF jusqu maintenant fin 2011 Type d activit s pr ciser toutes les formations ou modules suivis par le producteur durant les s ances CEF collectives ou individuelles ainsi que les nouveaux outils ou nouvelles pratiques de gestion mises en uvre Structure et capital de l exploitation en d but de campagne 2011 mai 2011 Objectif faire l inventaire des facteurs de production et du capital avant la campagne 2011 Il s agira pour le conseiller d amener le chef d exploitation se rappeler de ce qu il disposait en d but de campagne agricole Nombre d actifs familiaux permanents dont le CE s ssssss0 il s agit des personnes de la famille qui travaillent durant toute la campagne agricole au champ ou pour le troupeau ou tout type d levage Le nombre d actifs familiaux est calcul en additionnant le nombre d actifs familiaux permanents 0 5 x le nombre d enfants scolaris s qui travaillent aux champs pendant les vacances Exemple le CE ses deux femmes 1 fils permanent 4 actifs 0 5 x deux enfants au coll ge D dougou gt soit un total de 5 actifs familiaux pour la campagne 2011 18 Les salari s permanents ne sont pas membres de la famille a priori et sont pay s pour le travail accompli cela peut concerner quelques mois par an juin septembre ou mai novembre pour les cultures selon les contrats toute l ann e pour les bergers salari s Nombre de bouches nourrir permane
70. Exploitation Familiale et du Conseil de Gestion aux OP B nin Burkina Faso Mali IRAM Paris amp Montpellier AFD Paris 41 p Halley des Fontaines D Faure G Rigourd C 2007 Manuel de suivi valuation des dispositifs de conseil l exploitation familiale Livret A cadrage m thodologique pr alable l laboration d un dispositif de suivi valuation du CEF Paris IRAM 37 p Halley des Fontaines D Faure G Rigourd C 2007 Manuel de suivi valuation des dispositifs de conseil l exploitation familiale Livret B d marche d laboration d un dispositif de suivi valuation du CEF Paris IRAM 31 p 3 Divers Bourou M Havard M 2011 volution des dispositifs de services agricoles au Nord Cameroun Grain de sel 52 53 35 36 Collectif 2010 Le PEA Sorgho blanc UPPA Nayala Djamen Nana P Djonnewa A Havard M Legile A 2003 Former et conseiller les agriculteurs du Nord Cameroun pour renforcer leurs capacit s de prise de Cahiers Agricultures 12 4 241 245 Djamen Nana P Havard M Wey J 2011 L volution du conseil agricole au Nord Cameroun source d incertitudes pour les conseillers Cahiers agricultures 20 5 370 375 Dugu P ed Faure G ed 2003 Le conseil aux exploitations familiales actes de l atelier 19 23 novembre 2001 Bohicon B nin Montpellier Edition Colloques CIRAD 78 p 1 disque optique num rique CD ROM Faure G Rebuffel P Violas D 2011 Une analyse
71. F CAGEF JUIN 2011 MARS 2012 Annexe 7 Fiche de synth se du suivi du bin me d exploitations UPPA Nayala JUIN 2011 MARS 2012 Annexe 8 Note de commentaire du consultant Synth se du rapport volution du conseil agricole au Burkina Faso Suite au d sengagement de l tat de l appui direct aux producteurs une diversit d acteurs contribue conseiller les agriculteurs des agro industries soci t s cotonni res des firmes priv es agro fournisseurs des ONG et des organisations de producteurs OP Diverses m thodes sont d velopp es mettant en avant la participation et la formation des producteurs les champs coles Farm Field School les plateformes d innovation le renforcement des cha nes de valeur le conseil l exploitation familiale CEF etc Le CEF vise fournir au chef d exploitation des outils qui lui seront utiles pour mieux g rer son exploitation Les outils sont divers animation de groupe recours l crit enregistrements calculs analyses de r sultats nouvelles fa ons de raisonner etc Cette approche s appuie sur les principes de la gestion i pr voir programmer les activit s ii suivre leurs mises en uvre iii valuer les r sultats obtenus et en tirer des enseignements amorcer un nouveau cycle de production L exp rience acquise dans ce domaine montre le besoin de mettre en avant le renforcement des capacit s d apprentissage des agriculteurs et non pas des outils c
72. F et fournir les informations 33 n cessaires au SE MI Le CAGEF s engage rendre anonymes toutes les donn es issues du suivi Leur carnet de suivi des cultures carnet remis par le CAGEF devra tre complet il constituera une base de travail pour le SE MI Les exploitations du SE MI doivent avoir suivi au moins une fois les modules de base du CEF en particulier celui sur la gestion des r coltes de c r ales et celui sur la constitution du plan de campagne Les exploitations du SE MI doivent repr senter une certaine diversit des exploitations b n ficiaires du CEF ne pas se limiter aux grandes exploitations les mieux dot es en moyens et facteurs de production La grande majorit des exploitations en CEF membres du CAGEF sont autosuffisantes en c r ales et ce crit re ne peut pas orienter le choix des exploitations On pourrait choisir les 20 exploitations dans les 3 cat gories suivantes Exploitation jeune et mal quip e mais en voie de progression Exploitation moyenne relativement bien quip e en traction animale en phase de croissance Grande exploitation avec projet s bien d fini s Ces crit res seront affin s par l quipe de conseillers du CAGEF en lien avec le responsable du R seau Gestion b A PUPPA du Nayala Il est possible ici de distinguer deux populations d exploitations les membres de l Union et b n ficiaires du CEF depuis 2007 mais aussi des d butants de 2008 20
73. UPPA Nayala auxquels se sont joints des conseillers CEF de la FNGN un conseiller et des responsables de l UGCPA BM qui re exp rimentent depuis peu une d marche CEF Cet atelier s est d roul sur deux jours La 1 journ e a t consacr e des formations sur le fonctionnement des exploitations les indicateurs de me performances et les principes de l valuation des effets et impacts d un projet La 2 journ e a t consacr e dans un premier temps a pr sent la proposition de dispositif de SE MI comprenant explication des fiches de suivi Ensuite deux groupes ont t constitu s autour des repr sentants des deux OP afin qu ils am liorent et modifient les propositions pr sent es tant pour la nature du dispositif constitution des chantillons d exploitations suivies calendrier de travail que des outils qu il mobilise fiches calculs simples etc Phase 5 La finalisation du dispositif et des outils de suivi valuation a t r alis e en novembre sur la base des propositions faites durant l atelier d changes du mois d octobre pr c dent Les fiches de suivi ont t envoy es courant novembre aux deux OP via le responsable du r seau gestion avec des modes d emploi Annexes 4 et 5 Une note expliquant la proc dure de constitution des chantillons d exploitations suivre a t envoy e la m me p riode L ensemble de ces documents sont repris dans ce rapport Ce travai
74. UPPA du Nayala ne propose pas de supports papiers aux participants Pour chaque question trait e gestion de la production de c r ales planification de la prochaine campagne agricole l animateur va se baser sur un cas concret d une exploitation dont le responsable est pr sent et se porte volontaire pour donner les informations n cessaires Les s ances sont aussi un lieu d changes entre participants qui sont amen s chacun donner leurs points de vue relater les changements de pratiques techniques et gestionnaires qu ils ont effectu s dans leur exploitation et au niveau de leur famille Le conseil est r alis en groupe il n y a pas de s ance de conseil individuel planifi e entre l animateur et chaque membres des groupes CEF qu il appuie L objectif de la FEPA B et de l UPPA du Nayala est de pouvoir toucher un nombre important d exploitations agricoles en mobilisant peu de ressources humaines et financi res c est dire les indemnit s des animateurs b Le Module gestion du grenier L UPPA du Nayala fait partie des 3 premi res unions de la FEPA B avoir exp riment un conseil l exploitation familiale qui repose sur des animations de groupe ou formations actions de groupe d agriculteurs et d agricultrices Cette forme de conseil s est focalis e pendant deux ann es sur la gestion de la production c r ali re ou gestion du grenier Ce choix s explique par 4 l ments Culturellement
75. a quelques ann es du fait d une m sentente entre les adh rents dans certains villages et de la d ception de certains qui pensaient que le CAGEF serait en mesure de leur fournir des cr dits des subventions ou des dons en nature quipements etc De plus partir de la 4 ann e de participation au CEF la cotisation annuelle prix de la prestation de conseil passe de 5 000 10 000 FCFA ce qui peut avoir un effet dissuasif Le d veloppement des activit s de conseil en groupe peut aussi expliquer cette d fection Apr s 4 ann es de suivi et de participation aux formations certains adh rents peuvent consid rer avoir assimil tout ce que le CEF peut leur apporter au moins les outils de gestion et les informations de base Au contraire des agriculteurs en CEF depuis 1999 argumentent l int r t de rester dans le dispositif afin de poursuivre les changes avec le conseiller et les coll gues du groupe et du fait que le CAGEF renouvelle ses formations et peut r pondre la demande Selon ces anciens adh rents de nouvelles questions apparaissent baisse du prix du coton partir de 2006 maladie sur le s same etc qui impliquent de trouver des solutions individuellement mais aussi en r fl chissant en groupe Pour eux l investissement de 10 000 FCFA an est bien rentabilis 18 4 2 Le CEF PUPPA du Nayala 4 2 1 Les conditions de la production agricole a Les conditions physiques L agriculture de la province
76. a base d une enqu te et d un change avec les responsables d un chantillon d exploitations en CEF dans les deux OP et pour UPPA du Nayala un groupe d exploitations t moin sera int gr au dispositif de suivi valuation Cette enqu te comprend des questions ferm es visant la quantification de certains l ments de l exploitation et de ses performances et des questions ouvertes Dans ce cas les conseillers ou animateurs devront retranscrire ce que leur disent les chefs d exploitation avec le plus d objectivit possible Le SE MI se d roulera deux p riodes de l ann e i Apr s la campagne agricole entre octobre et d cembre pour r capituler les surfaces faire l inventaire des moyens de production noter les changements de pratique etc Pr voir une deux heures d entretien selon la complexit du questionnaire plus simple pour PUPPA Nayala que pour CAGEF mais dans ce dernier cas le conseiller pourra s appuyer sur le carnet de suivi des parcelles 31 ii Entre f vrier et avril lorsque les chefs d exploitation ont une bonne appr ciation de leur surplus ou d ficit c r alier des productions vendues ou vendre coton s same pr voir un entretien de 1 2 heures par exploitation Les questionnaires ont t pr sent s en pl ni re puis r vis s lors d un travail de groupe sp cifique chaque OP Les entretiens avec les exploitations suivies n cessiteront au moins deux passages pa
77. a iaa e a a a aa a iaaa 30 5 1 Cadrage de la conception du dispositif de SE MI 30 5 2 Qui va r aliser le suivi valuation ire 31 5 3 Le contenu du suivi valuation sise 31 5 3 1 valuer les changements op r s dans les exploitations agricoles 31 5 3 2 Constitution des chantillons pour le SE MI selon les OP 33 5 3 3 Les fiches de suivi et les indicateurs retenus sssesssssssssessssssrissriisriesrsssresssrssssessesesesee 36 5 4 Letraitement de done S einet dintin mans ren a eu 38 5 4 TLe cas du CAGER ndri a e iiaa aiai aai er ete ne aie aai eaaa d a iant 38 5 4 2 Le cas de UPPA Nayala ii Tea ioaea EE aa Erea aieeaii kint 39 5 4 3 Lesappuis Jorgani Set seserinis ae ieia aaae aa eaaa les dormir tar title ata 39 5 5 Estimation du temps n cessaire au suivi valuation sssssessseensseeenssessnssrnnsserenssernnssrennssne 40 5 6 Limites et atouts du dispositif de SE MI propos 40 CONCLUSION LISTES DES ANNEXES Annexe 1 Fiches d entretien avec 4 chefs d exploitation en CEF UPPA du Nayala Annexe 2 Fiches d entretien avec 4 chefs d exploitation en CEF au CAGEF Annexe 3 Listes des personnes rencontr es et des participants l atelier de formation et d change d octobre 2011 Annexe 4 Propositions de fiches de suivi pour l ann e de r f rence 2011 12 Annexe 5 Modes d emploi des fiches de suivi Annexe 6 Fiche de synth se du suivi des exploitations CE
78. a surface cultiv e 3 bovins de trait BdT un quipement complet 1 attelage complet pour 11 5 ha avec possibilit de changer un b uf de temps en temps 1 charrette asine et 3 nes 7 bovins d levage adultes confi s un leveur peul permet d assurer le renouvellement des bovins de trait Troupeau de petits ruminants une 30 aine Agriculteur plein temps ma onnerie au village en saison s che Foncier R serve en terre de 10 ha environ qui sont cultivables pas trop mauvaises 2 Fonctionnement actuel et volutions Pratiques culturales habituelles ou innovantes La fertilisation min rale se limite aux 2 ha de ma s Pour la fumure organique il ne peut compter que sur les 3 BdT s dentaires non confi s et les petits ruminants Mais il r cup re dans le village les ordures m nag res des familles qui ne les apportent pas aux champs et les d chets de fabrication de la bi re traditionnelle Le travail du sol se fait avec la houe manga 1 ha par jour en d fon ant les buttes de l ann e pr c dente S il a du temps il fait un labour en billon avec le corps butteur Niveau de s curit alimentaire en 2010 11 Depuis qu il est participe au CEF il n a jamais manqu de c r ales et n en a jamais achet es Avec 2 ha de ma s et 1 ha de mil dont la production est r serv e pour la consommation familiale il a de quoi nourrir les 12 personnes charge Sources de revenu actuelles
79. ableau Quantit totale d engrais NPK Ur e utilis e en kg Il suffit de faire la somme des surfaces du tableau Importance de la surface fertilis e par rapport la surface totale cultiv e en Le calcul de ce s obtient en divisant la surface totale recevant de l engrais par la surface totale cultiv e en 2011 et en multipliant par 100 Exemple L agriculteur met de l engrais sur 1 ha de ma s et 1 ha de sorgho la surface totale recevant de l engrais est de 2 ha Il cultive en tout 1 ha de ma s 3 ha de sorgho dont 1 seul re oit de l engrais 2 ha de mil et 0 5 ha de s same Dans cette exploitation la surface fertilis e repr sente 31 de la surface totale cultiv e 1 1 1 3 2 0 5 x100 ou 2ha 6 5hax100 31 Suivi de la Pr vision de campagne pour les productions v g tales remplir en novembre 2011 1 passage Y a t il eu des modifications entre les activit s de productions v g tales r alis es en 2011 et le plan de campagne labor en mai juin 2011 assolement surface par culture utilisation des engrais techniques culturales non r alis es Noter les modifications majeures Il suffit de bien pr ciser par crit les diff rences en commen ant par les plus importantes Si le producteur n est pas en mesure de faire cette comparaison il faut juste crire il ne se rappelle pas de son plan de campagne Productions animales Y a t il eu des changements dans les techniques d
80. adrer des stages d tudiants cela devrait relever du R seau Gestion Les responsables des OP consid rent que les tudiants sauf s ils sont originaires de la r gion ont du mal comprendre les r alit s de terrain ils ne ma trisent pas toujours la langue locale Cette possibilit de recourir des tudiants n a pas t totalement rejet e Il revient au r seau gestion et au projet FISONG OP d en tudier la faisabilit et de l exp rimenter dans un premier temps en recrutant par exemple un tudiant pour travailler avec le CAGEF et un autre avec UPPA du Nayala Il faudra tudier les possibilit s de recruter des tudiants stagiaires de l cole d agriculture de Matourkou cole qui a pass un accord cadre avec la FEPA B p riode et dur e de stage dans les cursus objectifs p dagogiques des stages 5 3 Le contenu du suivi valuation 5 3 1 valuer les changements op r s dans les exploitations agricoles Le suivi valuation repose sur deux principes par discussion avec les producteurs participant au suivi valuation on notera sur les fiches de suivi les changements op r s dans leur exploitation durant l ann e coul e et en particulier ceux qui sont imputables au CEF ces changements peuvent tre valu s par des indicateurs cf fiches de suivi de type quantitatif nombre de charrettes de fumier apport es ou qualitatif prise de responsabilit Le suivi valuation se fera principalement sur l
81. agricole Nombre d actifs familiaux permanents dont le CE sss00 il s agit des personnes de la famille qui travaillent durant toute la campagne agricole au champ ou pour le troupeau ou tout type d levage Le nombre total d actifs familiaux T_ACTFAM est calcul en additionnant le nombre d actifs familiaux permanents 0 5 x le nombre d enfants scolaris s qui travaillent aux champs pendant les vacances Exemple le CE ses deux femmes 1 fils permanent 4 actifs 0 5 x deux enfants au coll ge D dougou gt soit un total de 5 actifs familiaux pour la campagne 2011 12 Les salari s permanents ne sont pas membres de la famille priori et sont pay s pour le travail accompli cela peut concerner quelques mois par an juin septembre ou mai novembre pour les cultures selon les contrats toute l ann e pour les bergers salari s Nombre de bouches nourrir permanents les enfants charge en ville Il s agit de consid rer toutes les personnes de la famille sauf les enfants non sevr s qui consomment des c r ales du grenier Des enfants tudiant en ville peuvent emmener leurs c r ales en sacs avec eux Ils sont dans ce cas consid rer comme bouches nourrir Si le berger salari ou le salari permanent est nourri sur le grenier il faut le consid rer comme bouches nourrir Mat riels de culture attel e en propri t ou en confiage sa disposition il s agit des
82. aire de ses membres et de leurs familles L UPPA du Nayala oriente ce service vers la production de c r ales pluviales et en particulier le sorgho car elle estime qu il y a des marges de progression possibles dans les exploitations Cette Union provinciale regroupe 8 000 membres dont 50 de femmes et le CEF qui aujourd hui a un caract re exp rimental concerne une centaine d exploitations seulement Mais pour l Union l accroissement des quantit s de c r ales produites et donc commercialis es et le d veloppement de services associ s la fourniture cr dit d engrais les semences constituent des objectifs prioritaires L Union consid re que le CEF peut contribuer cette strat gie mais elle est bien consciente qu il faudrait augmenter le nombre d agriculteurs agricultrices form s aux outils de gestion qu elle propose actuellement Synth se UPPA Nayala L exp rience de l UPPA du Nayala dans le domaine du conseil aux exploitations agricoles est r cente Il est difficile d en valuer les effets aujourd hui mais les agriculteurs ont su expliquer tr s clairement les objectifs et le contenu des deux modules constitutifs du CEF auxquels ils ont particip Les responsables de l Union et les animateurs CEF consid rent le conseil qu ils d veloppent comme une animation de groupe et donc un lieu d changes entre producteurs qui sont par ailleurs tous membres d un groupement de l Union Les outils de gestion propos s son
83. ales r alis es en 2011 et la Pr vision de campagne labor e en mai juin 2011 par le chef d exploitation assolement surface par culture utilisation des engrais techniques culturales non r alis es Noter les modifications majeures 7 Productions animales Y a t il eu des changements dans les techniques d levage depuis les 3 derni res ann es Si OUI citer les 3 plus importantes 1 la plus importante 2 3 Ces changements sont ils dus au CEF Oui __ Non _ Si Non Qui vous a incit faire ces changements de techniques d levage 8 Atteinte des objectifs fix s avant la campagne agricole 2011 8 1 Autosuffisance alimentaire partir des c r ales remplir en mars 2012 Indiquer les 2 derni res ann es pendant lesquelles vous avez d acheter des c r ales votre production n ayant pas t suffisante nonsrsesnsen L objectif d autosuffisance c r ali re sera t il atteint apr s la r colte 2011 OUI _ Non _ 72 Le tableau ci dessous doit aider le CE a r pondre Reliquats de la Quantit s Besoins de la famille Bilan en kg ou campagne 2010 en r colt es en en ajoutant les dons sacs surplus kg sacs 2011 en kg en kgousacs noter ou sacs d ficit noter Ma s Sorgho Mil Riz fonio S il y a un surplus de c r ales cette ann e 2011 12 en kg ou sac quoi est il destin gt stock de s curit
84. and nombre de producteurs Les formations en groupe et les moments d changes entre producteurs ont pris plus d importance car l intervention d un conseiller aupr s d un collectif permet de toucher plus de personnes que le conseil individuel Aujourd hui le conseil individuel occupe moins de place dans les dispositifs mais reste n cessaire lorsque le producteur souhaite modifier notablement l orientation de son exploitation d velopper un projet impliquant un investissement financier et donc une prise de risque Dans certains cas le CEF est bas exclusivement sur des sessions de formation et d animation de groupe cf les exp riences de CEF mis en uvre par la FEPA B Ces nouvelles orientations r pondent aussi au souci de r duire le co t du CEF Les bailleurs de fonds sont tr s sensibles ce point Il est difficile aujourd hui de concevoir un dispositif de CEF o un conseiller viendrait en appui 20 40 ou m me 60 exploitations par an Le co t du conseil est alors sup rieur 60 000 ou 100 000 FCFA par exploitation si l on int gre les frais de d placement les salaires etc Pour r duire le co t du conseil et de ce fait accro tre le nombre d exploitations concern es par un technicien plein temps le conseil de groupe a pris plus d importance et le recours des animateurs endog nes ou animateurs paysans a t exp riment et retenu dans bien des situations Les objectifs des bailleurs de fonds mais surtout l
85. angements de l expression du potentiel de production fertilit techniques du sol nutriments eau EN n Si adoption de ces vari t s am lior es gt Adoption d innovations am lioratrices l agriculteur y trouve son int r t Augmentation de la quantit Cultures mieux entretenues gt am lioration du d herbicide ha en kg rendement possible sachets ou litres Ou accroissement possible de la surface cultiv e par actif sans augmentation de rendement volution de la quantit Si augmentation forte probabilit d accroissement d engrais ha volution de la quantit de Fumure organique ha des rendements sauf accidents pluviom triques dans ce cas la rentabilit de l investissement en engrais et FO n est pas n cessairement assur e Gestion durable des sols Surface en ha mise en jach re an Plantation d arbres Surface avec am nagements anti rosifs en ha volution de la quantit de Fumure organique ha moyen terme am lioration de la fertilit du sol sur une partie de l exploitation et augmentation de la production mais court terme cela va d pendre de l volution de la surface cultiv e suite la mise en jach re D pendra du type d arbres et de plantation Effets positifs sur la production la fertilit du sol Effets positifs sur la production la fertilit du sol Utilisation du mat riel de traction animale S
86. ant leurs revenus pargn s et en faisant moins recours syst matiquement au cr dit de campagne 1 cas rencontr Cela semble possible pour les exploitations qui ont accumul du capital sous forme de b tail bovins et petits ruminants qui constitue aussi une source de revenu Pour l un des adh rents interview s cette source de revenu est quivalente celle des productions v g tales valeur de l autoconsommation non prise en compte Les conseillers comme les agriculteurs soulignent que le CEF entra ne un changement de comportement des b n ficiaires dans la gestion des revenus des ressources et facteurs de production meilleure utilisation moins de gaspillage Am liorer la technicit des agriculteurs Les divers interlocuteurs agriculteurs et conseillers mettent en avant l int r t des changes de groupe et avec le conseiller pour am liorer leur niveau de connaissances techniques Comment semer le s same selon le type de sol quelle est la date de semis optimale Les domaines d apprentissage sont divers et les adh rents ont toujours mis en avant l int r t des formations en productions animales que le CEF a int gr domaine dans lequel ils avaient le plus de carences Les adh rents qui se retirent du dispositif CEF Les conseillers et responsables du CAGEF soulignent le turn over des adh rents qu ils consid rent comme une contrainte leur travail et en limite l impact Les abandons ont t nombreux il y
87. aspille moins on suit mieux la consommation Cela lui permet de mieux planifier les ventes p riode et quantit Il est surtout demandeur d un conseil pour vendre meilleur prix son surplus car il a toujours un surplus c est sa principale source de revenu Il souhaite que l Union ach te de plus grandes quantit s de c r ales consommation et semences car les prix sont lev s avec elle Module plan de campagne Suivi en 2010 avant la campagne Cette formation animation permet de bien se pr parer Pr parer son mat riel ses moyens de production temps Respecte les dates de semis pas de retard il est plus organis et entretient plus rapidement ses champs Il connait l int r t des vari t s am lior es sorgho Selon lui en voyant l tat des cultures on sait dans le village qui est dans les groupes CEF Les formations sont les lieux d changes d acquisition d information mais surtout des bases techniques de la conduite des cultures Les rappels sont important pour nous mais surtout pour nos jeunes m me sur des choses bien connues comme les cordons pierreux les fosses fumi res Ces changes donnent du courage et de l mulation entre nous Suggestions pour la poursuite du CEF Comment associer les jeunes et les femmes des exploitations des groupes CEF cela est il envisageable probl me du nombre de participants Besoin de formation technique sur l utilisation des herbici
88. ass Si c est Plus quels intrants sont concern s par ordre de priorit 1 2 3 Si il y a eu r duction Moins de l usage des intrants de quels types d intrant s agit il par ordre de priorit 1 2 3 Cette augmentation est elle li e au CEF Oui _ Non _ Si r duction ceci est li au CEF Oui _ Non _ Si ce n est pas cause du CEF qui vous a amen augmenter ou diminuer l usage de ces intrants Bien expliquer les volutions augmentation diminution pour les diff rents types d intrants engrais NPK L Ur e les insecticides au champ les insecticides de stockage les herbicides Utilisation de semences am lior es surface en ha avec semences s lectionn e par culture en 2011 Indicateur rotation assolement gt des c r ales dans l assolement 2011 calcul Si Oui de quelles Indicateur valorisation de la fumure organique Nombre de fosses fumi res composti res utilis es en 2011 Nombre total de charrettes asines de FO apport es aux champs en 2011 Charrettes asines Nombre de charrettes de FO apport es UBT faire le calcul Pour l ensemble des apports hors parcage tournant valuer la surface recevant r ellement de la FO Ha En plus des apports de FO en charrette le producteur fait il du parcage tournant dans ses champs Oui avec son troupeau __ Oui avec le troupeau d un leveu
89. at riels de culture attel e en propri t ou en confiage sa disposition il s agit des mat riels qu il utilise en 2011 sans avoir besoin de les louer donc en propri t ou pr t s par un tiers ami fr re Autres mat riels correspond motopompe remorque tracteur pulv risateur en propri t etc mais pas le petit mat riel comme pioches dabas Capital hors foncier du chef d exploitation et de sa famille proche en d but de campagne 2011 juin 2011 Par famille proche on entend tous les actifs de l exploitation agricole et les personnes g es charge du CE Compter uniquement les quipements fonctionnels d une certaine valeur motos v los v hicules groupe lectrog ne et poste TV Le nombre de t les est un indicateur de richesse il faut distinguer les logements et les magasins compter le nombre de constructions et le nombre de t les correspondant aux deux types de construction Vergers fruitiers et autres plantations choisissiez soit la surface en ha soit le nombre d arbres en indiquant le type d arbres manguiers eucalyptus citronnier A ne remplir que lorsque le nombre d arbres d passe 10 par esp ce Foncier et surface cultiv e en 2011 19 Surface totale cultiv e en 2011 cf tableau du 6 1 Il faut remplir le tableau du 6 1 pour calculer la surface totale cultiv e en 2011 le producteur n ayant pas n cessairement ce chiffre en t te On ne consid re ici uniquement les
90. bonnes pratiques semis pr coces fertilisation min rale et organique etc Le Tableau ci apr s pr sente des sources d erreurs et les techniques d enqu te pour les limiter exclusion des erreurs d criture et de calcul des fausses d clarations des producteurs Les sources d erreur Les possibilit s de les limiter Mauvaises estimations et limiter le temps d enqu te 1H30 ou 2H scinder le 1 d clarations erron es des entretien en 2 soit 2 passages en d cembre producteurs s assurer que le producteur connait la surface de ses Mauvaise valuation des parcelles et les a install es en mesurant longueur largeur surfaces ne pas oublier une parcelle surtout pour coton car la pes e est globale lors de l entretien calculer de suite le rendement ce qui Mauvaise valuation des permet de revenir sur la d claration de production si productions ma s gt 1 000 kg ha ou 10 sacs ha ou gt 3000 kg ha ou 30 sacs cela m rite d tre discut discuter les quantit s d intrants si elles sont tr s Mauvaise valuation des diff rentes de celles recommand es pour cela il faut faire charges un petit calcul annexe de la dose d engrais lha par culture par exemple si 5 sacs NPK et 3 sacs Ur e par ha de ma s cela parait trop important les charges de main d uvre et de prestations sont souvent sous estim es par oubli revenir en fin de remplissage du tableau 6 1 sur ce point
91. bour qui est r alis tardivement gt obtenir un sol propre au moment du semis Il privil gie les travaux du sol rapides labour en billon et surtout passage de la houe manga pour casser les buttes de l ann e pr c dente gt selon lui c est efficace et tr s rapide Labour plat r serv au ma s et l arachide Il consid re qu il a beaucoup progress dans le domaine de la production et de l utilisation de la fumure organique i fabrique du compost fumier en fosse en saison des pluies arrosage naturel ii il ne confie plus ses bovins aux peuls de fa on garder toute la fumure animale pour ses champs les bovins dorment aux champs en saison s che gt parcage tournant valorisation des r sidus de culture Pour l entretien des bovins en fin de saison s che il r alise des grands stocks de pailles de c r ales 55 Niveau de s curit alimentaire en 2010 11 Le ma s est la culture qu il privil gie pour assurer la s curit alimentaire de sa famille et de ses proches il est amen donner beaucoup de c r ales pour aider les voisins en difficult gt Cela n cessite de trouver chaque ann e l engrais pour cette c r ale En 2010 11 pas de probl mes d approvisionnement c r alier Sources de revenu actuelles Le coton d gage peu d argent mais en fait il assure le remboursement du cr dit engrais essentiel pour la production de ma s L arachide pour les petits besoins possibilit de ven
92. brute par atelier d levage Correspond bien l objectif recherch par l agriculteur Mais son volution ne d pend pas seulement des r sultats du CEF changement de pratiques techniques et gestionnaires mais aussi des conditions de pluviom trie d acc s aux intrants Calcul complexe si les effectifs sont petits comparaison interannuelle d licate Marge brute sur intrant pour les cultures volution de la marge brute sur intrant ha par culture La marge brute sur intrant correspond au produit brut le co t des intrants Cet indicateur a t retenu par le R seau Gestion du Burkina pour pouvoir comparer les performances d une culture entre exploitations sans prendre en compte la main d uvre temporaire dont le montant peut fluctuer beaucoup Total marges brutes productions v g tales Total marges brutes volution de la somme des marges brutes des productions v g tales PV volution de la somme des marges brutes PV actif Total Marges brutes productions v g tales PV et Production animales A plus simple calculer que le revenu agricole permet de comparer des exploitations entre elles ou les r sultats d une exploitation selon les ann es si le nombre d actifs a volu notablement indicateur se rapprochant le plus du revenu agricole mais le calcul des marges des ateliers d levage de ruminants cycle long est complexe mesurer Investissement e
93. btenu assez d argent mis en banque ou sous forme d animaux d levage qui constitue son pargne moto v hicule maison t l e tracteur verger poulailler troupeau bovin ATTENTION pour certains paysans assez ais s l achat d une moto peut tre un objectif de court terme surtout s ils ont une pargne pour d autres moins ais s c est seulement un objectif de moyen terme 10 Avec les diff rentes sources de revenu de votre exploitation avez vous pu r aliser le ou les projets court terme que vous vous tiez fix s en juin 2011 Projet s court terme r alis sessssssssssee0o0soroesos000000 Projet s court terme non r alis abandonn ou pr vu apr s la campagne prochaine On ne s int resse ici qu la r alisation effective ou non des projets court terme ce point est abord en mars avril 2012 au 2 passage lorsque le Chef d exploitation a partag son revenu de l ann e entre diff rents besoins investissements ou projets Connaissances acquises Ma trise d outils de gestion Apr s le suivi des modules de formation l agriculteur Peut il calculer seul les entr es besoins et bilans de c r ales Oui _ Non _ labore t il son plan de campagne seul OUI _ Non _ Conna t il la surface de ses principales parcelles en ha OUI _ Non _ Les a t il mesur es OUI _ Non _ Il faut que vos r ponses soient les plus objectives possibles afin de voir si le CEF fera pro
94. cart du village Avec un peu d argent il peut construire un poulailler Il va en discuter avec le conseiller CAGEF Appuis re us en 2010 en plus du CEF Membre de l UGCPA qui lui a octroy un cr dit engrais en 2010 6 sacs NPK et 2 sacs Ur e Cette quantit est fonction de sa demande et de la quantit de c r ales qu il a livr e l UGCPA pour la vente group e de 2009 10 3 Perception du CEF Gestion des productions de c r ales gestion du grenier Module suivi et appr ci Il est toujours autosuffisant en c r ales Son probl mes n est pas de bien g rer les productions il sait le faire mais de produire plus d am liorer ses rendements Plan de campagne et suivi des cultures Le plan de campagne est utile pour se pr parer temps C est le module important du CEF Le bilan sur les marges brutes de la campagne pr c dente est int ressant mais en fait le plan de campagne venir se raisonne en fonction des prix de vente possibles on a tous une id e de la tendance des prix Pour le coton s est plus facile car le prix est annonc avant le semis Par exemple si le prix d achat pour la prochaine campagne se situe entre 225 et 250 FCFA kg l agriculteur pr voit de faire du coton Lors de la s ance avec le conseiller pour laborer le plan de campagne pr vue en mai il va avoir les calculs de marges brutes pr visionnelles Le suivi des cultures se fait en notant les travaux et surtout le
95. ce sans d pendre totalement de ses enfants gt levage bovin et verger de manguiers Avant cela il souhaite maintenir la surface cultiv e environ 20 ha pour assurer les besoins de sa famille et pouvoir investir dans l levage 3 Perception du CEF et effets impacts d clar s Pendant 2 ou 3 ans il enregistrait des informations dans le cadre du CEF sur 4 cahiers suivi de tr sorerie et compte d exploitation 56 suivi du grenier suivi du troupeau enregistrement des ventes naissances pertes etc suivi des cultures Aujourd hui seul le cahier de suivi des cultures est tenu jour et fait l objet d un travail avec le conseiller Le suivi du grenier a t simplifi et il note les entr es et sorties sur un cahier mais cela n est pas remis au conseiller Gestion des productions de c r ales Il a opt pour battre toutes ses c r ales et les stocker en sacs pour avoir une bonne mesure des quantit s disponibles Cela permet aussi de mieux contr ler les sorties la consommation et de limiter les gaspillages Cette fa on de proc der la mise en sac est venue d changes au sein du groupe CEF dont il fait partie et du module gestion du grenier Il dispose d un cahier de suivi du grenier ses stocks de c r ales o il note les entr es et les sorties Il ne proc de plus des ventes pr coces de c r ales juste apr s les r coltes car ce n est pas r mun rateur et il dispose d autres cultu
96. ce sociale Acc s facilit l information et aux services 10 4 PARTIE PRESENTATION DES DEUX DISPOSITIFS DE CONSEIL ET PERCEPTION DES EFFETS ET IMPACTS DU CEF PAR LES BENEFICIAIRES LES CONSEILLERS ET LES ANIMATEURS 4 1 Le CEF dans les exploitations conseill es par le CAGEF Cette partie travail a t r dig e partir des entretiens avec les conseillers les responsables du CAGEF agriculteurs adh rents comme le Pr sident le secr taire g n ral etc et des agriculteurs b n ficiaires du CEF Lors de ces entretiens on a mis l accent sur i le fonctionnement actuel des exploitations agricoles et leurs volutions en lien avec les activit s de conseil et ii la perception que nos interlocuteurs avaient du conseil Le fonctionnement du CAGEF ses volutions et sa strat gie de d veloppement n ont pas t abord s en tant que tel le rapport d valuation prospective du CEF dans la province du Mouhoun J C CLAUS et D TRAORE AMBRE Afdi juin 2007 aborde ces points 4 1 1 Les conditions de la production agricole a Les conditions physiques Les adh rents du CAGEF dont les 4 agriculteurs rencontr s se situent dans la r gion de la Boucle du Mouhoun et en majorit au sud de D dougou Une minorit r side au nord de D dougou village de Massala et autres Mais tous se situent en zone de production de coton m me si une partie d entre eux n en cultivent plus Les conditions pluviom triques varient en
97. cela on peut commencer remplir les parties 8 2 et 8 3 de la fiche de suivi point de r f rence des exploitations en CEF UPPA du Nayala surface b tail mat riel surfaces cultiv es en 2011 Annexe 4 Pour synth tiser les informations ainsi obtenues on remplira la colonne du milieu du tableau 5 Tableau 5 Choix des exploitations T moin N 2 jumelles des exploitations en CEF N 1 Exploitation en CEF N 1 Exploitation T moin ou Jumelle N 2 Nom du chef d exploitation l aedaensau n enee in seas asen riene iis Age o o o n l S iaaiiai anse rss ans Nom du Village Vilage Liiris Village Z n Combien de km entre villages 1 et 2 EE EEEE kms Nombre d Actifs familiaux ACUS Fiedem Actifs permanents Surface totale cultiv e dont surface sorgho POEA ha total cultiv en 2011 eiue ha sorgho aat ha total cultiv en 2011 Vaari ha sorgho Nombre de paire de b ufs de trait Nombre de charrues qui labourent en m me temps en d but de saison agricole Nombre de charrettes Nombre de bovins d levage adultes Nombre de petits ruminants adultes Diff rences majeures entre ces deux exploitations selon vous T moin N 2 sur les points suivants L exploitation en CEF N 1 se diff rencie de sa jumelle non CEF A partir de ces connaissances il est possible de choisir pour chacune des 10 exploitations en CEF l exploitation T moin ou
98. cotonni re caract ris e par des al as pluviom triques que les agriculteurs arrivent plus ou moins g rer sauf dans le cas des inondations de milieu ou fin de saison des pluies Par exemple l utilisation de la houe manga pour la pr paration du sol avant semis en cassant les billons de la campagne pr c dente est de plus en plus fr quente Cette technique est beaucoup plus rapide que le labour plat et en billon et permet de semer bonne date La baisse de la fertilit du sol et l infestation des parcelles de c r ales par le striga sont plus souvent voqu es comme les contraintes principales Ceci explique les diverses strat gies des agriculteurs pour acheter des engrais min raux en s appuyant principalement sur les groupements coton 4 1 2 Les activit s de CEF mises en place par le CAGEF a le dispositif et les principes de base Le CAGEF est une organisation de 140 et 150 producteurs pilot e par un bureau d agriculteurs membres lus L activit du CAGEF est focalis e sur le Conseil l exploitation familiale CEF qui est mis en uvre par 3 conseillers salari s Pour b n ficier du conseil et donc de l appui d un conseiller l adh rent doit s acquitter d une contribution annuelle qui varie selon son anciennet dans le dispositif 6 000 11 000 FCFA an comprenant le prix de prestation la cotisation annuelle de 1000 FCFA OP Chaque conseiller est responsable d une zone g ographique Les adh rent
99. d exploitations UPPA Nayala JUIN 2011 MARS 2012 Villages assmminensn Village sonaannnnn 3 Caract ristiques des deux exploitations et indicateurs de performance Nom du Chef d exploitation T moin EXPLOITATION CEF EXPLOITATION TEMOIN Nombre d actifs familiaux T ACTFAM Nombre de bouches nourrir Nombre de bovins au total Nombre d attelages bovins fonctionnel Nombre total de t les tous types de b timents confondus Autres biens en propri t s autres que l levage et les champs Surface cultiv e en 2011 en ha Surface par actif familial Surface en ha avec semences s lectionn e en de la surface cultiv e des c r ales dans l assolement Nombre de fosses fumi res fonctionnelles Nbre de charrettes de fumure organique apport es dans les champs Nbre de charrettes de FO par bovin Importance de la surface cultiv e recevant de l engrais Dose moyenne d engrais sur la surface fertilis e kg ha Production totale en c r ales en sacs surplus commerciale en sacs Quantit de c r ale qu il faudra acheter d ici la prochaine r colte 4 Changements principaux constat s dans les deux exploitations Exploitation CEF Expliquer si le CEF contribuer ces changements Exploitation T moin Expliquer l origine de ces changements 28
100. d roulent avec les m mes chefs d exploitation ou leurs repr sentants L objectif de ce module est d am liorer la pr paration de la campagne agricole qui s tale sur plusieurs mois de la saison s che afin que l agriculteur soit pr t temps Il comprend 3 phases compl mentaires qui font l objet d une s ance chacune S ance 1 La pr vision de l assolement de fa on faire face aux besoins de la famille et si possible aux projets que peuvent se fixer les chefs d exploitation comme l achat d un bien d quipement pour l exploitation paire de b ufs mat riel ou la famille construction moto etc S ance 2 L valuation des besoins en facteurs et moyens de production en consid rant l assolement fix la s ance pr c dente les intrants la main d uvre temporaire qui devra s ajouter aux actifs familiaux la location d attelages si besoin Cela se traduit par une estimation des quantit s n cessaires et des sommes d argent correspondant chaque type de d penses Les participants sont amen s bien identifier les actifs familiaux en 23 augmentation ou pas selon la scolarisation les mariages etc afin de voir s il est possible ou non de maintenir ou d augmenter la surface cultiv e et si besoin de la r duire S ance 3 La derni re s ance une ou deux semaines apr s la pr c dente consiste finaliser le plan de campagne L animateur pour cela s appuie sur le cas d
101. d tails les activit s de formation animation et de conseil individuel et de groupe qu ils r alisent selon un cycle annuel des enqu tes ont t r alis es aupr s de 8 exploitations adh rentes au CEF 4 par OP pour bien comprendre i les conditions de production contraintes opportunit s ii les activit s agricoles et d levage qui supportent les besoins de la famille et permettent aux chefs d exploitation d atteindre leurs objectifs en soulignant les r sultats obtenus sources de revenu taux de couverture des besoins alimentaires iii les apports du CEF en termes d informations d acquisition d outils de gestion de fa ons de raisonner diff remment iv les changements qu ils ont op r s dans leur exploitation tant dans le choix des techniques de production agriculture et parfois levage que dans la fa on de g rer les revenus les r coltes et les ressources disponibles v les changements que les producteurs consid rent comme li s au CEF suivi de 2 modules pour l UPPA Nayala suivi de la d marche dans son ensemble au CAGEF cf 4 Partie Il a t difficile de faire la part des choses entre les changements imputables au CEF sauf peut tre dans le cas du module gestion du grenier et ceux li s aux volutions de l environnement de la production depuis ces derni res ann es baisse des revenus issus du coton mise en place de projets de production de semences de c r ales et de s sa
102. der les projets individuels comme le sien concernant l achat d une motopompe et l irrigation de compl ment Synth se Cet agriculteur consid re qu il a bien progress depuis un an gr ce au CEF mais aussi aux divers appuis et opportunit s commerciales fili re riz avec DPA et SONAGES UPPA S same sorgho Le recours au cr dit de campagne va tripler entre 2010 et 2011 et cela constitue une prise de risque en cas d al as pluviom triques pour une exploitation qui a un capital levage limit Mais les revenus extra agricoles comme ceux de la chasse lui assurent une certaine garantie de remboursement du pr t 50 Exploitation N 1 Village de Sienna dans le dispositif CEF depuis 2008 Structure d exploitation 7 actifs et 15 personnes nourrir 11 ha de cultures pluviales pas de bas fond 6 ha de sorgho 4 ha de mil dont 1 en contrat semence 1 ha arachide soit 1 57 ha actifs et 90 de c r ales pluviales 2 paires de BdT charrue houe manga butteur charrette et ane levage d ovins et de volaille 1 vache en plus des 4 bovins de trait Dispose d une r serve en terre de 4 ha Bon niveau de formation pasteur dans son glise Pratiques culturales habituelles ou innovantes Sur 11 ha 5 ha ont t labour s la charrue en 2010 il a pourtant deux paires de BdT mais il les fait travailler en alternance pour ne pas trop les fatiguer Am nagement d un ha de terre avec
103. des car c est nouveau pour nous pour le riz et il y a eu des accidents sur les cultures du fait d une mauvaise utilisation Besoin de formation en sant animale car tout le monde a des animaux dans le groupe CEF Synth se Exploitation assez bien dot e en moyens et facteurs de production qui assure r guli rement l approvisionnement en c r ales de la famille Les c r ales constituent la principale source de revenu r gulier L intensification par l usage d engrais min raux d bute gr ce aux facilit s offertes par l Union et la DPA mais l agriculteur veut aussi mettre l accent sur une meilleure valorisation des ressources disponibles fumure animale et refus ordures gestion du ruissellement par les cordons pierreux Le projet de l exploitant d accroitre mod r ment la surface cultiv e est bien nonc mais il implique l achat d une 2 paire quip e donc la constitution d un revenu annuel cons quent tr s bonne r colte et probablement la vente de quelques animaux d levage 48 Exploitation N 2 Village de Biba dans le dispositif CEF depuis janvier 2010 Structure d exploitation e Sactifs e 3 ha de sorgho mil 2 ha de riz de bas fond ma s 1 ha inond 1 ha de s same semencier arachide 0 5 ha ni b 0 25 ha soit 7 75 ha au total et 1 55 ha actif e Les c r ales pluviales sans le riz ne repr sentent que 51 e 1 paire de BdT quip e gt 7 75
104. des cordons pierreux car les pierres sont loin Sur les zones s chantes il regroupe les restes de r sidus de sorgho moins d 1 ha technique du paillis Il a pratiqu dans le temps le za jusqu 1 ha mais ensuite il a abandonn cette pratique tr s couteuse en travail et p nible Il a d m nag pour se mettre un peu l cart village investissement important dans les constructions depuis 2 ans de ce fait il est pass de 2 1 fosse fumi re Niveau de s curit alimentaire en 2010 11 Depuis 10 ans il a connu une seule ann e de p nurie 2005 pour laquelle il a d acheter des c r ales La s curit alimentaire est assur e pour cette campagne et le surplus commercialisable ne va exc der 5 sacs l ann e pr c dente 2009 10 il avait d gag un surplus de 13 sacs en ann e moyenne sans accident pluviom trique comme en 2010 il d gage un surplus de c r ales variant de 10 20 sacs Sources de revenu actuelles Vente d arachide 10 sacs Vente de sorgho pour faire face au mariage de sa s ur 5 sacs Vente du mil en contrat semence tr s bien r mun r 550 FCFA kg ce qui lui donne un revenu ha correct 220 000 FCFA malgr un rendement tr s bas 4 sacs ha environ 400 kg ha Pas plus de 2 ovins vendus par an Les contraintes de l exploitation Projets Sol peu fertile manque de tr sorerie pour acheter suffisamment d engrais gt parcelles infest es de striga pour lutter contre ce parasite il faudrai
105. dre t t Le s same 10 15 sacs 37 000 FCFA sac est devenu la 1 source de revenu m me si les rendements sont faibles C r ales peu de vente et toujours en p riode de soudure lorsqu il a assur l essentiel de la consommation familiale et a d j une id e de l tat des cultures nouvellement sem es Les contraintes de l exploitation Sols sableux peu fertiles et faible possibilit de pratiquer la jach re car ses r serves en terres se situent sur des sols encore plus marginaux que ceux qu il cultive aujourd hui Zones de pente avec ruissellement et pertes de sols et nutriments Striga Appuis re us en 2010 en plus du CAGEF Membres du groupement de producteurs de coton volution depuis 1998 Il a commenc avec une seule paire de b ufs et deux actifs donc sur une petite surface augment la surface cultiv e r guli rement gr ce aux herbicides la culture attel e et au paiement de salari s journaliers Le s same est devenu il y a quelques ann es la principale source de revenu Projets A court terme augmenter le nombre de paires de b ufs de trait acheter un bovin en plus chaque ann e pour arriver 3 paires de b ufs et pourquoi pas 4 paires Cela pourra se faire avec les revenus du s same A moyen terme d velopper des activit s qui demandent pas trop de travail et procurent un revenu r gulier Il veut pr parer la p riode de sa vie la retraite o il aura moins de for
106. du Nayala est caract ris e par une pluviom trie de type sah lo soudanien avec une moyenne annuel d environ 650 mm Plus de 90 des pluies se r partissent sur 4 mois seulement juin juillet ao t et septembre De ce fait l obtention d un bon rendement est conditionn e entre autres par un semis bonne date si possible en juin pour les cultures pluviales ou durant la 1 quinzaine de juillet pour les cultures de bas fond riz et les esp ces et vari t s cycle court ni b s same etc Les unit s de paysage sont plus ou moins bien repr sent es selon les territoires villageois Hauts de pente cuirass s ou tr s gravillonaires impropres aux cultures Glacis faible pente lieu principal de production des c r ales pluviales sorgho mil et de l gumineuses arachide ni b Bas de pente plus argileux plus fertiles et propices au ma s et au sorgho mais avec des risques d inondation en cas de grosses pluies au mois d ao t ou d but septembre Bas fond propice la culture de riz et au mara chage en saison s che si les ressources en eau sont suffisantes et pas trop en profondeur La pression fonci re dans les deux villages visit s est forte mais pas aussi importante que sur le Plateau central du Burkina Faso Des chefs d exploitation d clarent avoir quelques ha de r serves de terres cultivables pour les cultures pluviales certainement loign s du village et dont nous n avons pas pu appr cier
107. e centaine d exploitations membres Il comprend 3 s ances qui sont positionn es apr s la p riode des r coltes entre janvier et f vrier S ance 1 mesurer la quantit de c r ales rentr e dans le grenier la quantit par type de c r ales selon diff rentes unit s de mesure locales charrette pis et pour le grain sac grand mod le bol tine S ance 2 valuer les besoins en c r ales pour un cycle annuel complet jusqu aux prochaines r coltes en consid rant les besoins alimentaires de la famille les dons les usages caract re social qui s ajoutent la consommation ordinaire S ance 3 tablir le bilan en f vrier entre le disponible et les besoins annuels afin d valuer selon les cas de figure i le surplus de c r ales que le chef d exploitation sera en mesure de vendre il peut d cider aussi de constituer un stock de s curit pour l ann e suivante ou ii le d ficit en c r ales et donc le besoin de programmer un achat ou contracter un pr t en nature au sein de la grande famille Les fiches d entretien avec les 4 chefs d exploitation rencontr s Sienna et Biba pr sentent leur niveau d autosuffisance c r ali re et les impacts au cas par cas du module gestion du grenier Annexe 1 c Le module Plan de campagne Le module plan de campagne a t ajout au module pr c dent partir d avril 2010 Il est organis en 3 s ances d animation formation qui se
108. e d analyse bibliographique et de cadrage de l tude janvier mars 2011 a permis de pr ciser les attentes des commanditaires de l tude que sont Afdi et le R seau Gestion Pour cela une r union s est tenue dans les locaux d Afdi Paris en f vrier 2011 Il ressort de ce cadrage que le dispositif de suivi valuation et de mesure des impacts SE MI devait tre con u avec les acteurs du conseil les responsables des OP les conseillers et les animateurs de fa on participative en s appuyant sur leurs comp tences Le dispositif de SE MI doit tre g rable par les OP et ne doit pas demander la mobilisation de moyens humains suppl mentaires Le suivi valuation doit donc s int grer dans les dispositifs actuels de CEF moyen constant Phase 2 Compr hension du fonctionnement des dispositifs de CEF retenus et analyse qualitative des effets et impacts du CEF mission de terrain 3 au 10 avril 2011 Cette mission avait pour objectif de comprendre les objectifs et les contenus des dispositifs de CEF au CAGEF et PUPPA du Nayala Pour cela et apr s avoir consult la documentation disponible sur ces deux exp riences des entretiens ont t r alis s avec diff rentes cat gories d acteurs concern s par le CEF re les responsables des deux OP disponibles lors de la 1 mission ont explicit les objectifs du CEF et la place que ce service occupe dans leur organisation les conseillers et animateurs ont d crit en
109. e de l exploitation le CEF peut amener certains producteurs proc der des changements plus radicaux dans leur exploitation qui vont modifier la fois sa structure et son fonctionnement les d cisions strat giques On peut citer par exemple le d veloppement d un atelier d levage intensif poulailler production laiti re embouche ou du mara chage en investissant dans l achat de terre et d quipements motopompe Ces situations sont relativement rares mais peuvent faire l objet d une approche de conseil sp cifique visant aider l agriculteur tudier la faisabilit de son projet 3 2 3 Les effets de ces changements sur les performances des exploitations et le comportement des b n ficiaires Les changements de pratiques sont entrepris par les producteurs en vue d am liorer les r sultats technico conomiques de l exploitation et par cons quence les conditions de vie de leur famille Les effets correspondent aux r sultats obtenus de ces changements sur un pas de temps court sans que l on soit s r qu ils se reproduisent les ann es suivantes Par exemple le changement du mode de gestion du troupeau en ne le confiant plus des leveurs va accro tre la production de fumure animale au niveau de l exploitation d s la 1 ann e le nombre de charrettes de fumure animale pandues dans les champs va augmenter et l effet engendr sera une augmentation de la production de ma s L effet du changement dans
110. e du cheptel vif les diff rents levages Les exploitations membres du CAGEF remplissent un carnet de suivi de culture qui sera mobilis pour remplir les tableaux du 86 relatifs aux charges op rationnelles et aux marges brutes Annexe 4 En concertation avec le r seau gestion et le CAGEF on a retenu les indicateurs de performances conomiques par culture qui sont d j utilis s dans cette OP Marge brute ha et Marge sur intrant c La fiche de suivi point de r f rence des exploitations T moin du l UPPA du Nayala Cette fiche reprend les m mes rubriques que celle relative aux exploitations CEF de PUPPA Nayala que nous avons explicit e plus haut On rel vera aussi le changement de pratiques agricoles que le producteur a pu r aliser ces 3 derni res ann es mais sans faire r f rence au CEF puisqu a priori il n est pas en relation avec ce type de conseil La rubrique autosuffisance alimentaire est identique celle de la fiche exploitation en CEF On demandera au producteur s il a une connaissance du CEF 89 et si oui comment il per oit cette activit r alis e dans le cadre de son Union 5 4 Le traitement de donn es Avant l exploitation des fiches de suivi il est n cessaire que les conseillers et animateurs v rifient la qualit de leur remplissage Toutes les rubriques ont elles t bien renseign es Dans le cas o le producteur n a pas chang de pratique il est pr f rable de le ment
111. e m me type de sacs pour l exploitation et conna tre le poids d un sac de grain de ma s sorgho mil ni b riz paddy Pour l arachide il faudra savoir si ce sont des sacs d arachide coque ou arachide graine 21 L estimation de la production correspond toute la r colte ce qui est stock la maison vendu diff rentes p riodes donn aux r colteurs etc Si besoin il faut aussi int grer ce qui est consomm en frais si c est important en quantit Sinon on ne prend pas cela en compte Prix unitaire du produit prendre le prix moyen tel que calcul chaque ann e par le CAGEF Pour traiter assez rapidement les donn es il faut statuer sur ce prix moyen assez vite Le prix du coton est le prix de march on ne peut pas conna tre en mars ou avril s il y aura une ristourne ventuelle en mai juin Les calculs des marges sont conformes ceux pratiqu s par le CAGEF La colonne Remarques permet de noter les l ments d explication lorsque le r sultat obtenu est tr s diff rents de la moyenne r gionale rendement ou marge ha tr s faible ou tr s lev cause d accidents comme les inondations un semis tr s tardif attaques d oiseaux de sauteriaux ou autres d pr dateurs s cheresse combin e un semis tardif mauvais usage d herbicides tr s faible fertilit du sol etc rendement ou marge ha tr s lev cause d un apport exceptionnel de FO la combinaison optimale des
112. e qu il disposait en d but de campagne agricole Nombre d actifs familiaux permanents dont le CE s ssssss0 il s agit des personnes de la famille qui travaillent durant toute la campagne agricole au champ ou pour le troupeau ou tout type d levage Le nombre total d actifs familiaux T_ACTFAM est calcul en additionnant le nombre d actifs familiaux permanents 0 5 x le nombre d enfants scolaris s qui travaillent aux champs pendant les vacances Exemple le CE ses deux femmes 1 fils permanent 4 actifs 0 5 x deux enfants au coll ge D dougou gt soit un total de 5 actifs familiaux pour la campagne 2011 Les salari s permanents ne sont pas membres de la famille priori et sont pay s pour le travail accompli cela peut concerner quelques mois par an juin septembre ou mai novembre pour les cultures selon les contrats toute l ann e pour les bergers salari s Nombre de bouches nourrir permanents les enfants charge en ville s agit de consid rer toutes les personnes de la famille sauf les enfants non sevr s qui consomment des c r ales du grenier Des enfants tudiant en ville peuvent emmener leurs c r ales en sacs avec eux Ils sont dans ce cas consid rer comme bouches nourrir Si le berger salari ou le salari permanent est nourri sur le grenier il faut le consid rer comme bouches nourrir Mat riels de culture attel e en propri t ou en confiage
113. eau bovin ATTENTION pour certains paysans assez ais s l achat d une moto peut tre un objectif de court terme surtout s ils ont une pargne pour d autres moins ais s c est seulement un objectif de moyen terme Avec les diff rentes sources de revenu de votre exploitation avez vous pu r aliser le ou les projets court terme que vous vous tiez fix s en juin 2011 Projet s court terme non r alis abandonn ou pr vu apr s la campagne prochaine On ne s int resse ici qu la r alisation effective ou non des projets court terme ce point est abord en mars 2012 lorsque le CE a partag son revenu de l ann e entre diff rents besoins investissements ou projets Connaissances acquises Maitrise des outils de gestion Apr s le suivi des modules de formation l agriculteur Peut il calculer seul les entr es besoins et bilans de c r ales Oui _ Non _ labore t il son plan de campagne seul OUI _ Non _ Conna t il la surface de ses principales parcelles en ha OUI _ Non _ Les a t il mesur es OUI _ Non _ 25 Il faut que vos r ponses soient le plus objectives possibles afin de voir si le CEF fera progresser le producteur les ann es suivantes 2012 2013 Les rubriques pr c dentes doivent vous permettre de r pondre OUI ou NON selon les cas Les m mes questions seront pos es dans un an mars 2013 Autres connaissances acquises savoir faire savoirs Il s agit de citer le
114. effectif gt besoin de temps d espaces et de ressources alimentaires b Accroissement du capital personnel _ Habitations motos et autres v hicules Terrains en ville lotis ou non lotis construits ou non Impacts sociaux changement de comportement dans sa famille et par rapport son entourage a Changements de comportements au sein de la famille Accorder plus d attention aux besoins des membres de sa famille qualit de repas par exemple Mieux g rer les revenus pour entretenir temps les quipements anticiper mais aussi r partir les revenus entre les actifs adultes de la famille et l pargne Accorder plus d importance et respecter les travailleurs de la famille les salari s journaliers Mieux se concerter avec les membres de sa famille pour faire le plan de campagne organiser le travail etc __ Responsabiliser certains actifs familiaux selon les activit s qui les motivent Accorder plus de temps l exploitation et sa famille remise en cause du lundi f ri b Prise de responsabilit diff rents niveaux Dans son groupe CEF dans les autres groupements au niveau du village et de la commune Les Impacts environnementaux les effets des changements de pratiques gestionnaires et techniques sur les ressources naturelles n ont pas t abord s en tant que tels dans les entretiens surtout si on se r f re des niveaux d passant la parcelle cultiv e le bassin versant les u
115. egistrement de nombreuses donn es qui seront partiellement valoris es L adh rent note sur son carnet de suivi des cultures toutes les d penses qu il engage intrants r mun ration de la main d uvre salari e et frais de nourriture au champ pour ces personnes le cas ch ant les dates des travaux les accidents aux cultures et la production ainsi que la surface cultiv e Le carnet est remis aux conseillers qui calculent pour chaque adh rent les marges brutes et marges brutes sur intrants obtenues par culture et pour l ensemble de ses productions v g tales principales 9 cultures pluviales sont concern es coton conventionnel et OGM ma s sorgho mil arachide ni b haricot s same past que et riz Des analyses de groupe par zone compl tent cette analyse et leurs r sultats sont discut s durant des r unions de bilan de campagne Les r sultats individuels sont pr sent s chaque adh rent par le conseiller lors de la s ance plan de campagne sous la forme d un tableau qui comporte pour 14 chaque culture suivie la surface S le produit d activit PA le montants des intrants et des autres charges le total des charges op rationnelles CO la marge brute totale par culture et pour l ensemble des productions v g tales la marge brute ha PA CO S et la marge sur intrant ha PA Intrants ha Lors cette s ance l agriculteur peut comparer les marges brutes pour chaque culture et disc
116. emple pour ce qui concerne la production de fumure en fosse et les techniques culturales du sorgho comme la densit de semis Mais les participants consid rent que ces recommandations doivent tre pr sent es aux jeunes qui arrivent dans le m tier et rappel es aux agriculteurs plus anciens Ces pr sentations suscitent des d bats non pas seulement sur l int r t des techniques en soit mais sur leur faisabilit grande chelle la parcelle ou la sole de sorgho et sur les risques qu elles peuvent amener comme l endettement si l agriculteur utilise beaucoup d engrais achet cr dit d Susciter des changes entre agriculteurs le sentiment d appartenir un collectif qui progresse Le groupe des participants au CEF constitue un lieu de d bat et d changes Les animateurs consid rent que ces groupes deviennent attractifs pour les autres producteurs du village ou de l Union Lors des s ances d animation formation d autres personnes viennent couter Le nombre de participants d passe souvent 15 ou 20 et des demandes d adh sion aux groupes CEF sont enregistr es Ceci peut s expliquer par i les choix m thodologiques p dagogiques et d outils propos s qui ne n cessitent pas de r aliser des enregistrements crits r guliers et ii le peu de temps que l agriculteur doit investir pour suivre et participer aux s ances de groupe De plus la cotisation demand e chaque participant est modeste 500 FCFA an Le
117. en moyenne et la premi re source de revenu On peut donc consid rer deux types d effet de la mise en uvre de l outil gestion du grenier Un ajustement de la consommation en c r ales avec une r duction des gaspillages et surtout des ventes dispers es et de petits volumes qui sont g n ralement mal pay s Le recours des ventes de c r ales par petites quantit s pour r soudre des probl mes ponctuels serait donc moins fr quent et les agriculteurs annoncent pour des petites d penses des membres 26 de la famille achat de dolo etc on pr f re aujourd hui trouver d autres sources de revenu que la vente de c r ales maintenant on respecte le grenier Une commercialisation des surplus c r aliers plus tardive dans la saison s che qui am nerait une meilleure r mun ration donc moins de ventes pr coces Mais ceci reste confirmer car les agriculteurs ont besoin de rentr es d argent pour faire face aux frais de scolarisation de sant etc et disposent rarement d une pargne en num raire pour cela Il s av re selon les dires des agriculteurs en CEF rencontr s que les derni res ventes de c r ales se font juste avant le d but des r coltes en juillet et jusqu mi ao t Cette strat gie n est pas seulement d ordre commercial rechercher le plus haut prix mais constitue un l ment de s curisation pour le prochain cycle annuel de consommation de c r ales A cette p riode le chef
118. en termes de s curit alimentaire et r alisation de leurs projets On pourra ainsi comparer ces performances avec celles qu ils obtiendront en 2012 L animateur inscrit les dates d enqu te ou de passage en d but de page 1 il y a priori 2 passages faire mais cela peut atteindre 3 ou 4 passages si cela est n cessaire Le premier passage avant fin d cembre consiste conna tre la structure de l exploitation du amp 1au86 Le deuxi me passage se fera entre mars et avril 2012 lorsque le producteur aura tir les enseignements de la campagne agricole 2011 vente ou achat de c r ales Il faut interroger l agriculteur sur une dur e maximale de 2 heures pour garder son attention c est l animateur de r partir les questions entre les deux passages Il est pr cis dans le questionnaire les questions poser au 2 passage mars 2012 La date d adh sion l ann e au Groupement UPPA est importante pour savoir ce que les producteurs ont obtenus comme appui de cette l Union Activit s men es dans le cadre du groupement UPPA Type d activit s pr ciser toutes les formations et appui obtenus dans le cadre du groupement Structure et capital de l exploitation en d but de campagne 2011 mai 2011 Objectif faire l inventaire des facteurs de production et du capital avant la campagne 2011 Il s agira pour l animateur d amener le chef d exploitation se rappeler de ce qu il disposait en d but de campagne
119. engrais NPK Ur e utilis e en kg Il suffit de faire la somme des surfaces du tableau Importance de la surface fertilis e par rapport la surface totale cultiv e en Le calcul de ce s obtient en divisant la surface totale recevant de l engrais par la surface totale cultiv e en 2011 et en multipliant par 100 Exemple L agriculteur met de l engrais sur 1 ha de ma s et 1 ha de sorgho la surface totale recevant de l engrais est de 2 ha Il cultive en tout 1 ha de ma s 3 ha de sorgho dont 1 seul re oit de l engrais 2 ha de mil et 0 5 ha de s same Dans cette exploitation la surface fertilis e repr sente 31 de la surface totale cultiv e 2 1 1 3 2 0 5 x100 ou 2ha 6 5hax100 31 Suivi de la campagne agricole 2011 pour les productions v g tales remplir entre Novembre 2011 au 1 passage Y a t il eu des modifications entre les activit s de productions v g tales r alis es en 2011 et ce que le chef d exploitations avait pr vu de faire pour 2011 assolement surface par culture utilisation des engrais techniques culturales non r alis es Noter les modifications majeures Il suffit de bien pr ciser par crit les diff rences en commen ant par les plus importantes Si le producteur n est pas en mesure de faire cette comparaison il faut juste crire il ne se rappelle pas de son plan de campagne 15 Productions animales Y a t il eu des changements dans les techniques d le
120. er de suivi des cultures suivi de la main d uvre et qui int resse la plupart des activit s de l exploitation comme c est le cas au CAGEF les cultures principales et dans une moindre mesure l levage Le conseil qui au d but tait individuel int gre de plus en plus des animations et formations de groupe Le CEF men dans le cas d animation de groupes qui repose toujours sur les bases de la gestion mais ne fait pas recours l enregistrement et l analyse de donn es Cette d marche a t d velopp e par Afdi partir de 2005 dans le cadre d un partenariat avec la FEPA B Elle comprend aujourd hui deux modules la gestion de la production de c r ales ou gestion du grenier et la r alisation d un plan pr visionnel de campagne Le contenu de ces modules est d velopp dans l analyse du CEF l UPPA de Nayala 4 partie Afdi a mis en vidence les limites d un CEF reposant sur des outils complexes et l enregistrement de nombreuses donn es que le conseiller doit traiter analyser et mobiliser par la suite dans le cadre 11 d une s ance avec le producteur adh rent au CEF Elle met aussi en vidence la difficult pour les OP de s approprier une d marche trop complexe surtout en termes de durabilit du service autonomisation progressive prise en charge d une partie du co t intervention grande chelle Pour tenter de lever les obstacles identifi s Afdi met en uvre depuis juillet 2010 un
121. es cultures de bas de pente sauf le riz La baisse de fertilit des sols est li e une forte limitation de la pratique de la jach re une utilisation en faible quantit des engrais relativement r cente pour certains agriculteurs et risqu e en cas de s cheresse un apport limit de fumure animale qui concerne souvent moins de 10 de la surface cultiv e L augmentation de la production des c r ales constitue pour les agriculteurs rencontr s un objectif prioritaire qui passe par un accroissement de la surface cultiv e lorsque cela est encore possible et ou par une augmentation des rendements par l am lioration ou les changements de pratiques r alisation temps des op rations meilleure valorisation des d jections animales utilisation des vari t s am lior es etc Pour les agriculteurs cela implique d une part une meilleure gestion des ressources naturelles disponibles dont l eau pluviale des revenus et des productions actuelles et 21 d autre part des appuis en termes de formation de conseil et d acc s aux facteurs de production subventionn s ou cr dit 4 2 2 Le CEF mis en place par l UPPA du Nayala a le dispositif et les principes de base Le CEF PUPPA repose sur des animateurs paysans c est dire des producteurs membres de UPPA qui restent agriculteur agricultrice mais consacrent du temps pour animer les groupes CEF et former leurs membres Actuellement le dispositif c
122. es modifications de pratiques peuvent tre att nu s par des facteurs qui ont fortement marqu la campagne agricole pluviom trie d ficiente accroissement des prix des intrants Le principal atout de cette proposition est sa relative simplicit ce qui devrait la rendre acceptable pour les deux OP qui ne sont pas en mesure d embaucher du personnel additionnel Mais cet atout constitue aussi une limite Le nombre d exploitations suivies ne permet pas un traitement statistique ou m me le calcul de moyennes Il faut voir ce dispositif exp rimental comme un moyen pour les OP de renseigner les volutions de certaines exploitations qui ont suivi le CEF re Lors de l analyse des donn es du suivi de la 1 campagne il sera possible de distinguer au moins deux groupes d exploitation en plus du groupe t moin au Nayala i les exploitations qui ont bien valoris les outils de gestion propos s ii les exploitations qui bien qu ayant particip aux s ances de CEF n ont pas vraiment modifi leurs pratiques techniques et gestionnaires Apr s deux ou 3 ann es de suivi et m me en gardant cet chantillon r duit les deux OP avec l appui du R seau Gestion seront en mesure de t moigner de l volution de la cat gorie d exploitations en CEF sous la forme d un fascicule crit pr sentant chaque cas Les principaux indicateurs propos s ci dessus seront pr sent s Ce type de rendu peut aussi s accompagner d un t moigna
123. essay de relever Synth se Le CEF se d marque des approches de vulgarisation technique de masse qui se focalisent sur le transfert de technologies et de mat riel v g tal sans aborder les questions de la gestion des exploitations et du renforcement des capacit s des agriculteurs dans ce domaine Le Conseil l Exploitation Familiale est une d marche globale qui renforce les capacit s des paysans et de leur famille suivre leurs activit s analyser leur situation pr voir et faire des choix valuer leurs r sultats Il prend en compte les aspects techniques conomiques sociaux et si possible environnementaux de leurs activit s Atelier de Bohicon 2002 Cette d marche est reconnue comme pertinente par les b n ficiaires cf fiches d entretien Annexes 1 et 2 mais elle est consid r e par les d cideurs les d veloppeurs et les bailleurs de fonds comme co teuse Le nombre d exploitations touch es par un conseiller plein temps peut varier entre 40 et 100 par an selon le nombre d activit s constitutives du CEF Si le CEF est men uniquement sous la forme d animation formation de groupes ce chiffre peut tre d pass Il serait utile pour PUPPA du Nayala de chiffrer le temps pass par un animateur pour accompagner plusieurs groupes en CEF Mais quelle que soit la d marche de CEF retenue les valuations du CEF sont ce jour qualitatives et bas es sur les appr ciations des b n ficiaires sans q
124. est en mesure de calculer par jour par mois et pour l ann e la quantit de c r ale qu il doit consacrer l alimentation de sa famille 7 bols par jour Il connait mieux maintenant les correspondances entre les diff rentes unit s de mesure et de transport bol sac en grain charrette en pis Il maitrise les calculs de quantit s r colt es et de pr vision de consommation et de vente Module plan de campagne Suivi en 2010 avant la campagne Le module l a amen valuer ses besoins surtout en engrais l o c est indispensable riz ma s une partie du sorgho En 2010 il a r duit la surface cultiv e et limit le recours la location d attelages et de main d uvre temporaire Il est pass de 12 ha avant environ 8 ha Le fait d augmenter d 1 ha son assolement pr visionnel pour la campagne 2011 12 a t raisonn en fonction de la tr sorerie qu il a conserv pour la main d uvre et l achat d herbicides riz Ilarrive calculer ses besoins mais aussi suivre ses d penses Il est en mesure de calculer son besoin en cr dit pour l achat d engrais Il veut pour cela passer par la COOPEC Coop rative d pargne et de cr dit pour obtenir un cr dit de 300 000 FCFA 20 sacs d engrais subventionn s x 13 500 FCFA sac En 2010 il avait limit le montant de ce cr dit 100 000 FCFA Suggestions pour la poursuite du CEF Augmenter la taille du groupe d exploitations en CEF Abor
125. et 2 coll giens x 0 5 soit 5 actifs familiaux La surface cultiv e en 2011 par actif 6 5 5 1 3 ha Conditions pluviom triques de la campagne 2011 L animateur coche une case mais peut ajouter un commentaire libre ensuite pour expliquer le d roulement de la saison des pluies 2011 dans l exploitation suivie ceci est important pour comprendre la situation alimentaire du producteur et de sa famille Changement de pratiques agricoles depuis l adh sion au CEF remplir fin 2011 Y a t il eu des changements dans vos techniques culturales et de gestion de l eau et du sol en dehors de l usage des intrants et des semences s lectionn es trait s apr s depuis votre participation au CEF On s int resse ici aux techniques culturales labour non labour et paillage sarclage m canis semis en sec ou pr coce etc et d am nagement des champs cordons bandes enherb es etc Utilisez vous Plus _ Autant __ Moins _ d intrants pour vos cultures que par le pass On envisage ici les deux possibilit s soit une augmentation d utilisation d intrants c est dire de plus fortes doses ou de plus grandes surfaces concern es soit la r duction de cette utilisation en essayant de savoir si le CEF a amen le changement augmentation diminution selon le type d intrant ou si cela a t conseill par quelqu un d autre ou caus par d autres facteurs comme augmentation ou la diminution de prix l indis
126. eure gestion des produits peuvent avoir un effet sur les performances de l levage de l exploitation adh rente au CEF augmentation des effectifs si les c r ales ont d gag un revenu meilleure compl mentation en saison s che si la production de r sidus de r colte a augment Les exploitations concern es sont toutes de type familial et les impacts attendus concernent aussi les conditions de vie de la famille s curit alimentaire meilleure capacit faire face aux autres d penses indispensables scolarisation sant augmentation du solde mon taire permettant de r aliser des projets d am lioration de l habitat ou des investissements pour l exploitation etc La constitution d un capital en lien avec l agriculture verger troupeau principalement pour faire face des besoins importants dans l avenir ou pr parer sa retraite et surtout aider ses enfants rentrer dans la vie active comme agriculteur ou dans une autre profession peut tre un impact observ imputable en partie au CEF Le CEF peut amener certains chefs d exploitation disposant r guli rement d un solde mon taire investir en vue de diversifier leurs activit s et donc les sources de revenu Cela peut concerner les activit s agricoles ateliers d levage et non agricoles achat d un v hicule de transport figure 1 d apr s Bernard et al 2010 Les impacts directs du CEF correspondent aux effets des changements r alis s par le
127. exemple ce qui peut expliquer des mauvaises performances ou des pratiques peu en ad quation avec les objectifs du CEF 39 5 5 Estimation du temps n cessaire au suivi valuation Dans le cas de UPPA du Nayala il est pr vu que chaque animateur d partemental suive 3 bin mes dont 6 exploitations Il faudra compter 1 2 journ e de travail complet pour l identification d une exploitation T moin La fiche de suivi est relativement simple mais les animateurs n ont pas d exp rience dans ce domaine Il faudra compter pour chacun des deux passages environ 1H 1H30 d entretien avec les producteurs Il est possible que le temps de d placement soit aussi important que le temps d enqu te De ce fait il est fortement conseill aux animateurs de travailler dans deux exploitations CEF ou t moin situ es dans le m me village chaque sortie Apr s l entretien avec le producteur il faut pr voir 30 mn la maison au calme pour v rifier les diff rentes r ponses En cas me de besoin des corrections pourront tre apport es au 2 passage entre mars et avril Le travail d analyse des donn es et de synth se n cessite au moins 1 heure de travail par exploitation Tableau 6 Estimation du temps de travail par conseiller d partemental pour le SE MI PUPPA Nayala en 1 ann e Activit s Temps de travail par Temps de travail total exploitation CEF et T moin Rep rage des exploitations t moi
128. f au CEF uniquement il est donc n cessaire de comparer les volutions des performances des exploitations b n ficiant du conseil pendant une dur e suffisamment longue entra nant des changements significatifs et durables avec celles d un groupe d exploitations t moin n tant pas en relation directe ou indirecte avec le dispositif de conseil Cette comparaison peut tre biais e si les deux groupes d exploitation CEF et T moin sont trop diff rentes au d part de l tude A0 du point de vue de leur structure et ou de leur fonctionnement donc de leurs performances figure 3 Si le groupe d exploitations avec CEF est mieux dot en moyens et facteurs de production quipement b tail main d uvre qualit et surface du foncier cultivable que le groupe t moin il est vident que la diff rence de revenu ou de capital 5 ans plus tard ne sera pas seulement imputable au fait d avoir particip au CEF Les 2 exploitations bien dot es en moyens de production peuvent plus rapidement progresser ou faire face des crises cologiques ou conomiques graves Par exemple en cas d accidents pluviom triques elles peuvent vendre quelques bovins d levage pour faire face aux d penses familiales sans avoir besoin de vendre les quipements de culture attel e et les animaux de trait Dans ce cas de figure la diff rence observ e et mesur e entre ces deux groupes d exploitations l ann e An ne pe
129. fix s par les OP 2 La m thodologie utilis e et les r sultats 2 1 De fa on g n rale pouvez vous d crire la m thode que vous avez utilis e pour la r alisation de cette tude en insistant sur le comment vous avez proc d concr tement id e de capitalisation plus que sur un compte rendu chronologique La m thodologie est pr sent e dans le corps du rapport Vu le temps imparti il n tait pas possible de tester les outils de suivi valuation propos s et qui ont t remani s par les repr sentants des OP lors d un atelier d change Toutefois on a appr ci par enqu te qualitative la perception que nos interlocuteurs avaient des effets et impacts du CEF 2 2 Quels sont d apr s vous les points forts et les limites de la m thode et des outils utilis s pour l tude Les relations avec les conseillers animateurs et agriculteurs b n ficiaires du CEF ont permis d avoir une bonne connaissance de ce qui se faisait sur le terrain avec leurs r ussites et faiblesses Les limites de l tude sont rechercher dans le niveau de formation des b n ficiaires des responsables d OP pour qui le travail de suivi valuation n est pas chose courante 3 Les suites 3 1 Quelles seraient vos recommandations pour faciliter les suites de l tude son appropriation par la structure qui en tait porteuse et par ses partenaires Certains l ments de r ponse sont dans le rapport de l tude Il convien
130. ganique 32 charrettes est pandue uniquement sur le champ de ma s Il a construit avec l appui du projet PDLO deux fosses fumi re en 2004 Avant il se contentait de ramasser la poudrette dans les enclos Niveau de s curit alimentaire en 2010 11 Le mil et le ma s sont r serv s en partie pour la consommation familiale Le dernier achat de c r ale remonte 1999 depuis il est autosuffisant Sources de revenu actuelles Vente des c r ales sorgho ma s et mil 1 source de revenu Vente de s same Vente de moutons Les contraintes de l exploitation Difficult implanter la culture du s same mauvaise lev e si les pluies apr s semis sont trop violentes ou trop espac es sol sec et d veloppement d une maladie qu il n arrive pas contr ler gt mais pas de remise en question du s same dans l assolement Manque de fumure pour les c r ales ma s et sorgho volutions depuis 2004 Arr t de la culture du coton en 2008 Insertion du s same dans l assolement depuis plusieurs ann es 64 D veloppement de l levage du mouton en 2004 2 adultes aujourd hui 30 idem pour les ch vres A pu constituer un noyau d levage bovin mais il faudrait qu il ach te d autres vaches A construit un magasin t l et achet une moto Projets Pour 2012 il voudrait d velopper l levage de volaille Envisage de construire une maison Appuis re us en 2010 en plus du CEF Na pas
131. ge oral sous la forme d un film vid o donnant la parole au chef d exploitation Au del de ces tudes de cas les responsables et le personnel des OP auront acquis une exp rience en mati re de suivi valuation Ils seront en mesure de retracer les volutions d un petit nombre d exploitations qui ont suivi le CEF et d appr cier les changements qu elles ont op r s Le R seau Gestion et le projet FISONG OP Afdi qui accompagnent la mise en place de ce dispositif pourront tout moment faire voluer le dispositif en fonction des difficult s rencontr es l objectif principal tant qu il soit appropriable par les OP Pour aller plus loin dans la mesure des effets et impacts du CEF il faudrait adjoindre au travail de suivi valuation internalis dans les OP un dispositif d tudes sur un grand nombre d exploitations qui n cessiterait des moyens humains et financiers hors de port e des OP De plus l heure actuelle il serait difficile de constituer des chantillons de grande taille car le nombre d exploitations en CEF par OP est relativement r duit 1 PARTIE LE CONTEXTE DE L ETUDE 1 1 Les organisations de producteurs au c ur des dispositifs d appui l agriculture Comme dans tous les pays d Afrique subsaharienne le d veloppement agricole a t organis au Burkina Faso partir des ann es 1960 selon les grandes r gions agro cologiques et par fili res de production Le conseil agricole a t fortemen
132. gner comme la prise de responsabilit de l adh rent au CEF dans une OP Oui Non si Oui date et type d OP mais il est difficile d affirmer que cette prise de responsabilit aura un effet impact positif sur son exploitation Toutefois l chelle de la r gion l engagement d un nombre plus important d agriculteurs dans les OP en tant que responsables constitue un r sultat int ressant en soit L interpr tation de l effet impact obtenu peut tre dans certains cas difficile alors que sa mesure ne pose pas de probl me a priori Par exemple la surface totale cultiv e par an ou la surface cultiv e par actif familial par an peuvent avoir augment Mais comment interpr ter cela Pour certains agriculteurs l augmentation de la surface cultiv e correspond un progr s et un r sultat positif L agriculteur consid re qu il a t en mesure de mobiliser les facteurs de production n cessaires cette augmentation la terre en premier lieu la force de travail l quipement et les intrants dans le cas d un d but d intensification des syst mes de culture De cette augmentation de surface il esp re aboutir un accroissement de la production mais cela ne se r alise pas toujours Il est possible que le producteur ayant sem une grande surface ne soit pas en mesure ensuite de r aliser dans les temps les sarclages et autres entretiens Dans ce cas le rendement obtenu peut baisser ainsi que la marge brute de la cultu
133. gresser le producteur les ann es suivantes 2012 2013 Les rubriques pr c dentes doivent vous permettre de r pondre OUI ou NON selon les cas Les m mes questions seront pos es dans un an mars 2013 Autres connaissances acquises savoir faire savoirs Il s agit de citer les autres domaines comme de nouveaux savoir faire de nouvelles techniques culturales de nouvelles vari t s mais aussi de nouvelles capacit s parler en public ainsi que de nouveaux savoirs ou les connaissances sur les cultures les maladies etc Il faut noter ce que dit le producteur uniquement Prise de responsabilit Ce 8 ne doit pas poser de probl mes 11 Mode d emploi de la fiche point de r f rence pour les exploitations TEMOIN PUPPA NAYALA JUIN 2011 Mars 2012 Ce mode d emploi est con u pour les animateurs UPPA du Nayala pour renseigner le mieux possible les fiches du dispositif de suivi valuation du CEF en comparant des exploitations en CEF avec des exploitations membres de groupements UPPA Nayala Le mode d emploi suit les rubriques de la fiche de suivi Le texte en gras correspond celui qui se trouve dans la fiche de suivi P riode d enqu te Cette enqu te a pour objectif de conna tre ce que les producteurs TEMOIN ont r alis en 2011 quelle est leur situation en termes d quipement de foncier et de biens mat riels visibles leur capital en d but de campagne 2011 et quelles sont leurs situations
134. hangements de comportement ou d organisation du travail au sein des familles et des communaut s rurales Les b n ficiaires du CEF pourraient r duire les dons en nature et remettre en question les liens de solidarit entre les familles les g n rations La main d uvre familiale pourrait tre plus fortement mobilis e tout au long de l ann e et certains actifs adultes perdraient une partie de leur autonomie mais ce constat irait l encontre du constat fait par nos interlocuteurs 4 partie disant que le CEF am liore le dialogue entre les membres de la famille b La fiche de suivi point de r f rence des exploitations CEF du CAGEF 37 Cette fiche comprend les m mes rubriques que la fiche pr vue pour l UPPA du Nayala On y a ajout certains l ments ou indicateurs quantifiables du fait de l exp rience et du savoir faire des conseillers du CAGEF Le d nombrement des effectifs d levage est plus d taill que dans le cas pr c dent Cela permettra d avoir une meilleure estimation du nombre d UBT et donc du potentiel de production en fumure animale Mais cela constitue un indicateur de capital ou de richesse assez pr cis car dans la r gion de D dougou une bonne partie du solde agricole est investie dans l levage On fait ici l hypoth se que si le CEF a un effet sur les performances des productions v g tales activit principale de ces exploitations cela aura un impact positif sur la taill
135. id rant les ventes d j r alis es avant le passage de mars 2012 ainsi que les ventes qu il compte faire avant ao t 2012 Dans ce cas il donnera une estimation de l argent qu il pense obtenir gt Achat S il y a un d ficit de c r ales estimer avec l agriculteur la quantit qui sera achet e en prenant en compte ce qui a d j t achet avant l enqu te Faites aussi une valuation de la somme d argent n cessaire tous les achats de c r ales Les autres projets et objectifs de court et moyen terme Quels sont les projets court terme dans l ann e venir que le chef d exploitation avait programm s de r aliser avant la campagne 2011 en avril mai 2011 qui doivent mobiliser une partie de ses revenus les lister par ordre de priorit 1 2 3 Il faut noter ici ce que le producteur avait comme projets lorsqu il a fait sa Pr vision de campagne en mai 2011 On entend par projets court terme tout ce qu il envisageait de faire avec les revenus issus de la r colte 2011 donc des achats de mat riels de v los animaux construction r aliser entre novembre 2011 et juin 2012 Quels sont les projets moyen terme dans 2 4 ans les lister par ordre de priorit 1 2 3 Il s agit l des projets que le producteur se fixe pour les ann es futures en 2013 2014 2015 lorsqu il aura obtenu assez d argent mis en banque ou sous forme d animaux d levage qui cons
136. ie de la synth se pr sente les principaux l ments de la structure de l exploitation et les indicateurs cl s qui seront utilis s les ann es suivantes La 2 partie consiste reporter sous la forme d un texte libre ce que le CEF a permis de r aliser d ajuster d adapter durant la campagne selon le t moignage de l agriculteur et la perception du conseiller animateur 5 4 2 Le cas de PUPPA du Nayala Avec le suivi r alis entre novembre 2011 et avril 2012 il est possible de comparer les performances obtenues par l exploitation CEF avec celle consid r e comme son t moin On propose en annexe 7 un fiche de synth se utiliser pour chaque bin me CEF T moin En fin de campagne 2011 2012 ce n est pas tant les donn es quantitatives qui sont les plus importantes car l exploitation en CEF aura d but dans le conseil depuis un an et les effets du CEF pourront tre limit s Par contre il est important que l animateur puisse identifier pour les deux exploitations les changements majeurs op r s en 2011 Certains changements seront probablement imputables au CEF pour l exploitation qui a suivi la d marche et mis en pratique les outils de gestion propos s Vu la taille des chantillons d exploitations suivies le calcul de moyennes pour le groupe CEF et le groupe t moin n aurait pas de sens Comme pour la situation CAGEF on travaille sur des cas d tudes dont le suivi sur deux ou 3 ans permettront de me
137. if pr sent dans ce rapport comme exp rimental Le R seau Gestion et le projet FISONG OP Afdi qui accompagnent la mise en place de ce dispositif pourront tout moment faire voluer le dispositif en fonction des difficult s rencontr es et des opportunit s L objectif principal tant qu il soit appropriable par les OP d ici un ou deux ans Les le ons de cette exp rimentation devront tre tir es en 2013 afin d appr cier sa p rennit son ancrage dans les OP voire son extension future Le renforcement des capacit s des OP constitue un objectif central afin qu elles puissent en m me temps i d velopper et renouveler leurs approches de conseil aux exploitations familiales et ii mieux rendre compte de l impact de l appui conseil formation le CEF apport aux producteurs Avec le dispositif propos actuellement elles devraient tre en mesure de pr senter dans 2 ou 3 ans une diversit de cas d exploitations qui ont progress gr ce au CEF mais aussi d autres qui ont eu plus de mal voluer La comparaison des exploitations des bin mes CEF et T moin dans le cas de UPPA du Nayala devrait tre tr s enrichissante Pour aller plus loin dans la mesure des effets et impacts du CEF il faudrait adjoindre au travail de suivi valuation internalis dans les OP un dispositif d tudes sur un grand nombre d exploitations qui n cessiterait des moyens humains et financiers hors de port e des OP De plus l he
138. il individuel mais aussi aux animations de groupe La d marche du CAGEF comprend plusieurs phases dans un cycle annuel Des r unions de sensibilisation dans les villages pour expliquer les objectifs du CEF et susciter de nouvelles adh sions 13 Un ensemble de formations que les nouveaux adh rents vont suivre Ces formations sont regroup es par segment th matique i La gestion du grenier et de la commercialisation des c r ales surtout pour les agriculteurs qui n arrivent pas toujours assurer les besoins c r aliers de la famille ii L am lioration de la productivit des cultures le calendrier cultural les techniques de pr paration du sol les itin raires techniques recommand s densit de semis en particulier les am nagements anti rosifs l agroforesterie et en pr paration une formation sur le choix des cultures assolement et gestion des rotations iii La diversification des activit s de production et des sources de revenu l embouche ovine et bovine la sant animale l entretien du b tail et les cultures fourrag res l int gration levage agriculture et la valorisation de la fumure animale Des formations et s ances de groupes pour former puis aider les agriculteurs remplir les cahiers de suivi des cultures des visites intra et interzones au mois de septembre chaque ann e favorisent les changes entres les membres du CAGEF et avec d autres OP ou projets en pr vision
139. illage de Massala dans le dispositif CEF depuis 2004 1 Structure d exploitation _Sactifset 5 inactifs 10 consommateurs Surface cultiv e en 2010 7 75 ha gt 1 55 ha actifs Ma s 0 75 sorgho 2 5 ha mil 2 ha 5 25 ha de c r ale 68 S same 2 ha 26 ni b 0 25 ha arachide 0 25 ha tournesol essai avec projet l gumineuses 6 Il a abandonn le coton qui donne une marge faible et beaucoup de travail 1 paire de BdT avec un charrue houe manga et corps butteur Charrette ne Petit troupeau bovin 1 vache et 3 jeunes Troupeau de petits ruminants important 40 t tes dont 30 moutons Foncier il peut d fricher pour un nouveau champ car il dispose de 10 ha en jach re d au moins 9 ans 2 Fonctionnement actuel et volutions Pratiques culturales habituelles ou innovantes Pr paration du sol la houe manga pour casser les billons et gagner du temps sur la majorit des parcelles le labour la charrue est surtout utilis apr s jach re et semis du s same t te de rotation La charrue sert aussi r aliser les pare feux en fin de saison des pluies autour des champs des habitations et des lieux prot ger Fertilisation min rale pour le ma s et un peu sur ni b il se d brouille pour le prendre cr dit avec des amis qui sont dans le groupement coton Utilise des herbicides sur ma s et sorgho et s approvisionne aupr s du GPC La production de fumure or
140. ion est l accroissement de son revenu d la vente de c r ales Couverture des autres besoins de la famille Taux de scolarisation des enfants de la famille Taux de couverture des autres besoins Assurer les frais de scolarit des enfants dans le primaire et aussi ensuite selon les cas Am liorer les conditions de vie des membres de la famille les besoins sont tr s variables selon l ge des enfants et les al as de sant Investissement non agricoles Achat de biens personnels moto v lo Achat de biens v hicule terrain lotis productifs Am lioration des conditions de vie contribue aussi au fonctionnement de l exploitation transport commercialisation participation r union Accro tre le revenu mon taire activit s de transport location de maisons Am lioration de l habitat Nombre de constructions t l es pour le logement Nombre de constructions t l es pour le stockage Am lioration des conditions de vie des membres de la famille Am lioration des conditions de stockage de la production s curit Lorsque les projets de construction sont r alis s il n y a plus qu assurer l entretien donc plus d volution observable Prise de responsabilit et reconnaissance sociale Prise de responsabilit dans les OP et associations existantes Cr ation de nouvelles activit s sociales et professionnelles Reconnaissan
141. ionner en crivant pas de changement que de laisser l espace de r ponse vide Il en est de m me pour les exploitations qui ne poss dent pas tel quipement ou tel type d levage dans ce cas il est pr f rable de mettre 0 que de laisser la case vide Le remplissage des fiches doit refl ter la bonne connaissance que les conseillers animateurs ont des exploitations retenues dans le dispositif de suivi valuation 5 4 1 Le cas du CAGEF Dans le cas du CAGEF on cherchera caract riser les changements op r s et les volutions des performances des exploitations d une ann e l autre puisqu il n y a pas de comparaison avec des exploitations t moin Il n y a pas non plus lieu d tablir des comparaisons entre exploitations en CEF pour une ann e donn e Chaque exploitation a ses caract ristiques propres et se situe dans un contexte particulier De plus la taille de l chantillon est r duite et les exploitations CEF suivies vont tre dispers es dans des zones aux potentialit s et pluviom tries un peu diff rentes Le traitement des donn es doit s attacher expliquer pour chaque cas s il y a eu des changements et s ils sont li s au CEF 38 Les volutions pourraient tre appr ci es partir de la 2 ann e Mais il est n cessaire de synth tiser les informations obtenues la 1 ann e On propose de r diger une synth se en deux parties selon un mod le pr sent en annexe 6 La premi re part
142. ions Il n est pas le lieu ici de faire un inventaire de tous les projets ou exp riences relatifs au conseil aux exploitations agricoles men s au Burkina Faso Dans tous les cas l objectif de ces projets est de renforcer les capacit s des agriculteurs afin qu ils g rent mieux leur exploitation ou certains l ments ou ateliers de production qui la constituent On peut ainsi comprendre qu une OP qui d veloppe une activit de commercialisation des c r ales et de warrantage accordera plus d importance dans son dispositif de CEF la gestion de la production et des r coltes de c r ales Dans ce cas les questions li es l levage ne sont pas n cessairement prises en compte De m me une soci t cotonni re vise par la mise en place d un conseil appropri am liorer globalement les conditions de production meilleure gestion des sols et du travail afin que les exploitations puissent obtenir des revenus cotonniers qui soient acceptables pour les deux parties le producteur la soci t cotonni re Aujourd hui ces exp riences reposent en grande partie sur la formation des producteurs et sur l organisation d changes entre eux sur les fa ons de produire mais aussi de g rer Initialement les d marches propos es reposaient sur l enregistrement de nombreuses donn es relatives aux principales cultures mais aussi la tr sorerie des exploitations la gestion du travail ou encore l volution des effectifs des t
143. ions du SE MI sont Toutes les exploitations du SE MI sont membres d un groupement de l UPPA Nayala 34 Les chefs d exploitation doivent se porter volontaires et s engager dans le processus pendant au moins 3 ans les exploitations qui sont en CEF s engagent continuer adh rer au CEF pendant deux ou 3 ans les exploitations T moin qui ne suivent pas le CEF s engagent r pondre aux questions des animateurs durant cette m me p riode L UPPA du Nayala s engage rendre anonymes toutes les donn es issues du suivi Les 10 exploitations en CEF doivent avoir suivi au moins une fois les modules de base du CEF c est dire le module gestion du grenier et le module pr vision de la campagne Comment proc der aux choix des exploitations Il faut commencer par choisir les 10 exploitations en CEF Pour cela il faut prendre en compte les crit res pr c dents et ensuite des crit res de structure d exploitation en distinguant les 3 cat gories suivantes Jeune agriculteur avec exploitation pas ou mal quip e en culture attel e mais en voie de progression _ Exploitation moyenne relativement quip e en traction animale en phase de croissance Grande exploitation avec projet s bien d fini s Ces crit res seront affin s par l quipe d animateurs en lien avec le responsable du R seau Gestion Il faut ensuite faire une enqu te rapide pour mieux conna tre ces 10 exploitations pour
144. ite r guli re d un conseiller Ils appr cient aussi les s ances de travail en groupe qui leur permettent d acqu rir des informations de nouvelles connaissances et surtout d entreprendre 10 une analyse r flexive sur leurs propres pratiques techniques et gestionnaires Dans le travail men avec le CAGEF et l UPPA du Nayala cette analyse qualitative des impacts du CEF a t r alis e chez quelques producteurs qui ont particip au CEF cf 8 2 2 la m thodologie et la 4 partie Mais la demande actuelle des responsables d OP des structures de d veloppement et des bailleurs porte sur la mesure et la quantification des impacts du conseil Dit autrement selon ces acteurs il convient de savoir ce que pourrait rapporter un investissement dans un dispositif de CEF les impacts pouvant concerner les exploitations participant directement au CEF mais aussi les exploitations proches du m me village du m me groupement ainsi que les OP dont les membres ont b n fici de ce type de me conseil La 3 partie du rapport pr sentera les difficult s r aliser cette mesure des effets et des impacts du CEF Certains effets et impacts sont a priori quantifiables un accroissement de surface cultiv e une augmentation de rendement une r duction du prix de revient d une production une volution de marge brute ou de revenu agricole D autres effets ne sont pas quantifiables comme l am lioration des connaissances des producteurs
145. l ensemble de ses activit s Ces d marches s appuient sur les principes de la gestion qui sont utiles tous les types d entreprise valuer les actions pass es pr voir les actions futures les planifier suivre les actions mises en uvre valuer les r sultats obtenus Ces d marches ont t mises au point dans les ann es 90 par la recherche INERA CIRAD dans quelques villages puis transf r es des op rateurs de d veloppement comme la SOFITEX ou le projet PDRI HKM Ensuite divers organismes comme Afdi la SNV et les OP avec lesquelles ils collaboraient se sont inspir s de ces d marches en les adaptant leurs situation d intervention Suite l atelier de Bohicon B nin 2002 de capitalisation des exp riences de conseil de gestion exploitation un r seau gestion a t constitu au Burkina Faso pour favoriser les changes entre les organismes OP et Ong qui envisageaient de poursuivre la mise au point et l adaptation des d marches de conseil en fonction des attentes des producteurs et des moyens disponibles ressources humaines et financi res C est cette p riode que la terminologie CEF conseil l exploitation familiale a t retenue afin de r server celle de CDG conseil de gestion l appui apport aux gestionnaires des OP gestion du fonctionnement de l OP sensu stricto mais aussi des services qu elles d veloppent 1 3 Diversit des exp riences de Conseil aux exploitat
146. l de conception d un dispositif de SE MI a t perturb quelque peu par la d mission de l assistant technique Afdi du projet FISONG OP en juin et des probl mes de sant du consultant durant ce mois L tude a repris en d but octobre lorsque Afdi a pu organiser la poursuite des activit s du projet apr s avoir d cid de ne plus recourir un nouvel assistant technique 2 3 Prise en compte des tudes ant rieures La conception de ce dispositif exp rimental de SE MI a pris en compte les travaux ant rieurs Giraudy et Legile 2005 Claus et Traor 2007 Halley des Fontaines et al 2007 a et b Bernard et al 2010 Ces travaux constituent un ensemble de propositions tr s compl tes mais qui n ont pas pu tre mises en uvre par les projets de d veloppement et encore moins par des OP Seul le travail d valuation des impacts du CEF qui se d roule dans le cadre d un projet de recherche au B nin partir de l exp rience du PADSE a pu tre mis en place depuis 2010 Ils disposent de ressources financi res et humaines ind pendantes du projet de d veloppement PADYP qui fait suite au PADSE et poursuit la mise en place du CEF au B nin Suite la r union de cadrage avec Afdi en d but d tude f vrier 2010 il a t retenu de travailler de la fa on la plus participative possible en 15 essayant de combiner une certaine rigueur scientifique et l appropriation du dispositif de SE MI par les OP pari que l on a
147. lage m canique buttage en FCFA par type de prestation et au total nonsensessssereses1 CRAS rs h runs FCFA TR ET FCFA Estimation des revenus issus des prestations de transport en FCFA an 10 Atteinte des objectifs fix s avant la campagne agricole 2011 10 1 Autosuffisance alimentaire partir des c r ales entre f vrier et avril 2012 Indiquer les 2 derni res ann es pendant lesquelles vous avez d acheter des c r ales votre production n ayant pas t suffisante L objectif d autosuffisance c r ali re sera t il atteint apr s la r colte 2011 OUI _ Non I Le tableau ci dessous doit aider le CE a r pondre Reliquats de la Quantit s Besoins de la Bilan en kg ou campagne 2010 r colt es en famille en sacs surplus en kg sacs 2011 en kg ajoutant les dons noter SE ou sacs en kg ou sacs d ficit noter Ma s Sorgho Mil Riz fonio S il y a un surplus de c r ales cette ann e 2011 12 en kg ou sac quoi est il destin gt vente Nombre sacs par type de c r ales sereseesee Total et revenu obtenu ou pr vu en FCFA UN Le CEF a t il permis de mieux commercialiser les surplus de c r ales Oui _ Non I Si Oui expliquez pourquoi S il y a un d ficit de c r ales le producteur value combien de sacs de c r ales ses achats pour compl ter sa r colte et
148. leurs changement de comportement etc 1 5 Les actions d Afdi dans le domaine du conseil agricole CEF et le projet FISONG OP Depuis une quinzaine d ann es Afdi Picardie Pays de Loire bureau national a promu le CEF au sein de plusieurs OP du Burkina Faso dans le cadre d un partenariat paysans paysans Ces projets visent faire acqu rir les bases de la gestion des agriculteurs membres de ces OP Les exp riences les plus anciennes ont t men es D dougou initialement avec l UPPM c r ales coton et levage l origine de la cr ation du CAGEF et Ouahigouya avec la FNGN mara chage Daurios 2008 Claus et Traor 2007 En 2002 Afdi est l origine de la cr ation du R seau Gestion qui vise faire changer les responsables de dispositifs CEF Ce r seau est une structure informelle dont l adh sion repose sur le volontariat la participation aux travaux du r seau r union travaux de capitalisation et une cotisation annuelle Sans rentrer dans le d tail des sp cificit s de chaque dispositif on peut les regrouper selon 3 types Le CEF qui s est principalement focalis sur une fili re de production comme le mara chage la FNGN dans ce cas l ensemble des questions que le chef d exploitation peut rencontrer n est pas trait les cultures pluviales l levage ou de fa on sommaire Le CEF qui int grait au d part un nombre important d outils cahier de caisse cahi
149. lles contraintes Cela se concr tise par des changements de pratiques dans deux domaines compl mentaires La conduite technique des productions les pratiques techniques Cela ne concerne pas n cessairement toutes les activit s de production et va d pendre des objectifs et des orientations strat giques du dispositif CEF Certaines structures vont mettre l accent sur les productions v g tales pour un syst me de culture sp cifique les cultures pluviales les cultures mara ch res Les changements et les effets impacts seront d abord valuer pour ces productions La gestion conomique de l exploitation ou de certaines activit s l chelle de la campagne ou du cycle annuel les pratiques gestionnaires courantes et les d cisions tactiques Les changements dans ce domaine vont tre li s aux activit s men es ce domaine par le CEF et les outils de gestion propos s aux b n ficiaires gestion de la production c r ali re plan de campagne Les changements de pratiques gestionnaires les nouvelles fa ons de g rer sont plus difficilement observables que les changements de techniques surtout lorsque les agriculteurs n utilisent pas les supports crits fiches cahiers d enregistrement et d analyse Les changements portent sur les fa ons dont les agriculteurs raisonnent pr voir tudier la faisabilit suivre et valuer les r sultats 5 La gestion moyen terme ou le changement de strat gi
150. ma trisent l informatique et les traitements de donn es sous Excel Un conseiller touche entre 60 et 70 exploitations par an Les 3 conseillers salari s du CAGEF travaillent plein temps 29 5 PARTIE PROPOSITION D UN DISPOSTIF EXPERIMENTAL DE SUIVI EVALUATION ET DE MESURE DES EFFETS ET IMPACTS DU CEF Cette proposition a t finalis e lors de l atelier de formation changes d octobre 2011 Elle tient compte des avis mis par les responsables des dispositifs de CEF dans les deux OP A ce stade il faut consid rer que cette nouvelle activit de suivi valuation au sein de ces OP sera exp rimentale et donc ne concernera qu un nombre r duit d exploitations b n ficiaires du CEF Ce choix r alis par nos interlocuteurs provient du fait qu ils ne peuvent pas mobiliser de ressources humaines et financi res suppl mentaires Ils devront compter sur celles d volues actuellement au CEF On pr sentera ci apr s les principaux l ments du dispositif de SE MI retenu en distinguant les deux OP qui ont d velopp des d marches de conseil diff rentes Les fiches de suivi et leurs modes d emploi sont pr sent s en Annexes 4 et 5 5 1 Cadrage de la conception du dispositif de SE MI Les responsables des deux OP ont milit en faveur d une exp rimentation d un SE MI qu ils seraient en mesure de mettre en uvre et de valoriser Pour eux la collecte de donn es est co teuse en temps de travail et l analyse de donn e
151. me diversit des modes de commercialisation de ces productions dont via des OP etc Chaque enqu te exploitation a fait l objet d une fiche de synth se Annexes 1 et 2 Sur la base de ce mat riau un travail collectif avec les conseillers animateurs et les responsables d OP a t men pour d gager selon leurs exp riences les principaux changements qu ils observaient dans les 14 exploitations qu ils conseillent Sur cette base une premi re liste d indicateurs de changement en lien avec les CEF a t labor e lors de travaux de groupe en fin de s jour dans les deux OP Phase 3 Une premi re bauche de dispositif de suivi valuation et mesure d impacts SE MI a t labor e en mai Montpellier et envoy e aux diff rents parties prenantes de l tude le projet FISONG OP le r seau gestion les techniciens et responsables des deux OP Afdi France Une partie de ces acteurs ont mis des propositions d am lioration de ces propositions Phase 4 La 2 mission au Burkina Faso 15 au 22 octobre 2011 a consist travailler dans un premier temps avec le projet FISONG et le R seau Gestion sur diff rents sc narios ou dispositifs de SE MI qui ont t ensuite expos s lors d un atelier d changes et de formation rassemblant une quinzaine de participants liste Annexe 3 La majorit des participants cet atelier taient des responsables conseillers et animateurs des deux OP volontaires CAGEF et
152. me tant que ce probl me n est pas r gl Suggestions pour la poursuite du CEF Il serait int ressant de faire une animation formation sur la gestion des revenus mon taires Cet agriculteur n aime pas garder chez lui l argent liquide et d s qu il a une certaine somme il ach te des animaux bovins ou petits ruminants Il se demande si c est une bonne chose et s il pourrait faire autrement Participe au CEF depuis 1998 et verse une cotisation annuelle de 10 000 FCFA an Son groupe comprenant au d part 8 personnes mais aujourd hui 4 sont jour de leur cotisation et b n ficient du conseil Synth se Cet agriculteur cherche diversifier ses activit s agricoles et d levage tout en conservant environ les 2 3 de la surface cultiv e en c r ales Il est conscient qu il faut am liorer ses pratiques d entretien de la fertilit bien qu il dispose d une r serve en terre mais qui est plus loign e que ses champs actuels Le ma s d gage la meilleure marge brute l ha mais il le cultive sur de petites surfaces car il a peu acc s l engrais pas de coton en 2010 et produit peu de fumure animale Pour lui le Conseil doit permettre d valuer la faisabilit d un projet comme l investissement dans un poulailler 60 Exploitation N 3 Village de Dankuy dans le dispositif CEF depuis 1999 2000 1 Structure d exploitation 7 Actifs 31 ha cultiv s en 2010 gt 4 4 ha actifs il emploie des
153. ments de m thodologie pour d finir de fa on participative avec les paysans les indicateurs retenir pour chaque domaine ainsi que les outils les plus appropri s pour les renseigner Il participera cette d finition Le consultant appuiera Afdi et les deux OP mettre en place un dispositif en ad quation avec les ressources humaines et financi res des deux OP CAGEF et UPPA du NAYALA Sous la responsabilit d Afdi et en partenariat avec le R seau Gestion l tude doit permettre de proposer un dispositif de suivi des effets et d impact du CEF dans deux organisations paysannes membres du r seau gestion au Burkina Ce dispositif vise apporter des l ments objectifs sur la r alit de l impact du CEF Identifier des changements dans un certain nombre de domaines l exploitation le producteur et sa famille la structuration du monde rural avec notamment un effet indirect sur les exploitations voisines et les OP sur l engagement des acteurs dans le dispositif V rifier la dimension novatrice du CEF tel qu il est conduit par les OP avec l appui d Afdi Affiner la strat gie du R seau Gestion en mati re de CEF Fournir des donn es objectives sur les effets impacts du CEF afin que les OP et Afdi puissent construire un argumentaire permettant de mobiliser les d cideurs Etat burkinab AFD autres bailleurs 13 2 2 M thodologie L tude a t men e selon 5 phases Phase 1 Une p riod
154. module gestion du grenier et le plan pr visionnel de la campagne agricole module pr vision de la campagne Pour ces deux th matiques le CEF est r alis lors d animations de groupe ou de formations actions de groupe lors de 3 sessions de 3 h environ pour chaque module L animation formation est assur e par des animateurs d partementaux qui sont aussi agriculteurs agricultrices et membres de OP Cette animation a lieu en saison s che Elle s accompagne d changes sur les pratiques agricoles sur les innovations adopt es par certains membres du groupe en CEF permettant d am liorer la production et de valoriser au mieux l investissement en travail et en intrants Le CEF concerne des producteurs non alphab tis s car le recours l crit est facultatif La perception des effets et des impacts du CEF dans les deux OP Au CAGEF les producteurs et conseillers consid rent que le CEF renforce l autonomie et les capacit s de gestion des agriculteurs Le CEF les am ne changer leurs fa ons de g rer les activit s de production mais aussi les d penses de la famille Cela se traduit par une meilleure gestion des revenus des ressources et facteurs de production meilleure utilisation moins de gaspillage Les agriculteurs et conseillers mettent en avant l int r t des changes de groupe pour am liorer leur niveau de connaissances techniques Les domaines d apprentissage collectifs sont divers ainsi des formati
155. moyens tant ceux d j mis en place dans les deux OP pour le CEF sans ajout de moyens additionnels les salari s conseillers du CAGEF et les animateurs de l UPPA du Nayala avec leurs moyens de fonctionnement de base La position des responsables des deux OP a t de limiter les ambitions et la taille du dispositif de suivi valuation de fa on ne pas surcharger les conseillers et animateurs en travail afin de ne pas compromettre les activit s qu ils consid raient comme prioritaire animer le CEF et pour UPPA du Nayala r aliser en plus d autres activit s d appui aux membres de l OP commercialisation approvisionnement La participation des responsables du CEF dans les deux OP a t limit e par i le fait qu ils devaient comprendre les principes de la mesure et de l valuation des impacts du CEF activit s qui ne leur ne sont pas habituelles et ii les difficult s de coordination entre les OP le R seau Gestion et les acteurs du projet FISONG OP suite la d mission de l assistant technique coordonnateur du projet en juin 2011 qui n a pas t remplac par la suite 1 3 Si c tait refaire quelles modifications sugg reriez vous Il aurait t possible de travailler concomitamment sur deux aspects Comment faire voluer les dispositifs de CEF en fonction de la vision qu en ont les responsables des OP Quel suivi valuation est n cessaire pour faire voluer ces dispositifs et atteindre les objectifs
156. n 2 jour 1 5 jours 1 passage 2 jour 3 jours R vision des fiches la maison bureau 30 mn 2 jour 2 passage 2 jour 3 jours R vision des fiches la maison bureau 30 mn 7 jour R daction fiche de synth se 1h 1 jour TOTAL 9 5 jours Ce temps est indicatif car il va d pendre de la localisation des exploitations Par exemple si les 3 exploitations CEF se situent dans le m me village le temps global de d placement sera r duit g n ralement un animateur d partemental intervient pour le CEF dans deux villages Les animateurs pourront aussi combiner les d placements pour le suivi valuation avec ceux pr vus pour d autres activit s dans ces villages r unions de groupes CEF et autres Pour le CAGEF l estimation en temps de travail incluant les d placements ne devrait pas tre plus importante qu au Nayala bien que la fiche de suivi soit plus compl te Une partie du travail d enregistrement est d j r alis e dans le cadre du CEF tel qu il est mis en uvre aujourd hui puisque les carnets de suivi de culture fournissent des donn es qui seront reprises dans le SE MI 5 6 Limites et atouts du dispositif de SE MI propos pour chaque OP Les limites du dispositif de suivi valuation con u avec les repr sentants des deux OP ont t entrevues lors de la rencontre du mois d octobre Le suivi repose sur les d clarations des producteurs M me s ils ont compris l int r t de cet exercice leurs d cla
157. n mat riel Nombre de mat riels ou valeur de l ensemble du mat riel de l exploitation Les investissements dans ce domaine ne se font pas chaque ann e il faut voir l volution sur un pas de temps assez long Investissement dans l levage et constitution d un capital Effectifs par type d levage ou valeur des animaux d levage Effectifs de ruminants en UBT 1 petit ruminant 0 1 UBT L achat d animaux et l augmentation des effectifs indiquent l existence d un solde mon taire au niveau de l exploitation Le revenu issu de l levage est difficile calculer et peut fluctuer beaucoup d une ann e l autre surtout si les effectifs sont petits Achats d animaux d levage dans une ann e Autres investissement productifs Nombre d arbres fruitiers ou ha de verger Un revenu assez r gulier chaque ann e peut tre valu en p riode de croisi re apr s la p riode juv nile Tableau 3 Liste des indicateurs des effets et impacts socio conomiques au niveau de la famille Th me Indicateurs Effets recherch s et Interpr tations possibles S curit alimentaire Taux de couverture des besoins et des demandes en c r ales alimentaires de la famille Autosuffisance alimentaire assez fr quente mais elle doit aussi tre assur e en ann e mauvaise pluviom trie Ce qui importe aussi au chef d exploitat
158. n groupement coton mais il essaye d acheter des intrants au comptant 3 Perception du CEF et impacts d clar s Le CEF lui a donn l envie d crire de calculer de pr voir Il remplit le carnet de suivi des cultures fournit par le CAGEF mais note aussi sur un cahier les principales d penses pour la famille et son troupeau afin d valuer au mieux les besoins de tr sorerie sur l ann e cf infra Gestion des productions de c r ales Cela ne lui pose pas de probl mes car il est autosuffisant et a bien estim ses besoins annuels 50 sacs car il compte large et il doit donner aux n cessiteux Plan de campagne et suivi des cultures Il commence labor son plan de campagne d s la p riode de r colte Ann e N en fonction des quantit s produites et de celles qu il va vendre 100 coton et s same une partie du ma s les bovins Il mobilise une somme de 500 000 fr pour distribuer de suite aux actifs familiaux Il fait ensuite une valuation pr cise des besoins pour ses cultures de l ann e suivante N 1 et pour son troupeau pour une ann e ainsi que les d penses familiales obligatoires et venir scolarit Par exemple pour la prochaine campagne 2011 12 r paration outils 100 000 fr engrais 200 000 fr herbicides 150 000 fr main d uvre temporaire 300 00 fr entretien troupeau et berger 150 000 fr scolarit et sant de la famille 300 000 fr sauf cas grave Si l estimation des d penses est sup rieure au
159. n place d un dispositif de suivi d impact des d marches CEF dans au moins deux organisations paysannes membres du r seau gestion au Burkina L appr ciation et si possible la mesure quantification de l impact du CEF a pour but de v rifier sa pertinence afin notamment de le faire reconna tre comme une composante des dispositifs de conseil agricole et d assurer des financements p rennes A ce jour chaque OP membre du r seau gestion dispose d un syst me de suivi des activit s men es dans le cadre du CEF afin d en tablir un bilan apr s chaque cycle annuel de conseil nombre de participants par journ e de formation listes des activit s r alis es etc Mais il n existe pas de dispositif de suivi valuation en mesure d tablir les effets du CEF sur les performances ou le fonctionnement des exploitations concern es Les l ments de TDR seront repris du document de l appel d offre Dans ce contexte Afdi sollicite une expertise externe pour l aider laborer le dispositif de suivi d effets impact des d marches CEF dans les deux OP retenues et proposer le type d animation n cessaire dans la dur e Pr ciser v rifier l objectif du dispositif Formuler les questions auxquels ce dispositif doit aider apporter des r ponses Valider ces propositions avec les participants et acteurs int ress s par les r sultats Identifier et prioriser les effets suivre Le consultant donnera les l
160. n point commun l int r t pour les innovations techniques est bien inscrit dans les deux dispositifs Il vient conforter les am liorations de la gestion des r coltes et revenus et de planification des activit s Les b n ficiaires comme les conseillers et animateurs des deux dispositifs consid rent qu il faut associer ces d marches de gestion des formations techniques qui am nent les producteurs changer ou faire voluer leurs pratiques culturales et d am nagement de leurs parcelles Des m thodes et des ressources humaines diff rentes UPPA du Nayala le CEF est apport lors de s ances d animation de groupe Apr s ces s ances les chefs d exploitation doivent tre en mesure d appliquer les outils de gestion enseign s L animateur peut occasionnellement rencontrer les b n ficiaires du CEF mais rien n est planifi dans ce sens Ces outils de gestion ne reposent pas sur l enregistrement de donn es mais les b n ficiaires peuvent s aider de l crit en notant les calculs r alis s pour le bilan c r alier ou le plan pr visionnel de campagne Un animateur endog ne niveau BEPC est charg d animer les s ances de formation en saison s che il travaille quelques jours par mois durant cette p riode pour le CEF et touche environ 30 35 producteurs par an Au CAGEF le CEF repose sur un conseil individuel 2 s ances par an par b n ficiaire et un conseil de groupe Les conseillers travaillent plein temps et
161. naut s rurales mais surtout les OP qui mettent en uvre le CEF peuvent faire voluer leurs pratiques gestionnaires leurs fa ons de travailler en valorisant les acquis obtenus par le CEF Cette tude s est focalis e sur les effets et impacts directs du conseil sur les exploitations b n ficiaires La difficult majeure de l valuation des impacts est de pouvoir diff rencier les changements qui sont imputables directement au CEF et les autres qui sont provoqu s par des volutions du contexte de production comme la mise en place de nouveaux services cr dit approvisionnement de nouvelles fili res ou encore la rar faction des terres cultivables et les al as climatiques Afin de mesurer uniquement les effets et impacts du CEF il faudrait pouvoir comparer les changements observ s dans deux populations d exploitations qui avant la mise en place du conseil obtenaient des r sultats similaires et pr sentaient des caract ristiques proches une population t moin non touch e par le CEF et une population d exploitations b n ficiaires du CEF Apr s une ou plusieurs ann es d application du conseil on fait l hypoth se que les carts de r sultats mesur s entre les exploitations de ces deux populations sont imputables au CEF Cette m thodologie scientifiquement rigoureuse implique de r aliser des suivis d exploitations dans le temps sur plusieurs ann es et sur un nombre important de cas Pour cela il est n cessaire d identifie
162. nit s de mise en valeur du terroir villageois Les b n ficiaires du CEF ne mettent pas en avant ce type d impact surtout pour ces espaces Mais il appara t dans l apport du CEF en termes de changement de pratiques de fertilisation et la place qu il accorde aux techniques d entretien des sols et de r habilitation des terres d grad es 17 Synth se sur la perception des effets et des impacts du CEF au CAGEF Renforcer l autonomie et les capacit s de gestion des agriculteurs Selon nos interlocuteurs le CEF doit amener l agriculteur changer sa fa on de g rer ses activit s de production mais aussi les d penses de sa famille et ses revenus Les agriculteurs rencontr s ont d velopp une bonne capacit pr voir et concevoir le plan de campagne La pr vision se focalise sur les activit s de productions v g tales parfois l levage mais certains int grent aussi les pr visions de d penses non compressibles de la famille sur un cycle annuel l cole l habillement Annexe 2 Dans tous les cas la pr vision des besoins c r aliers semble bien d velopp e mais la majorit de ces exploitations doit facilement atteindre l autosuffisance alimentaire vu les surfaces cultiv es en c r ales actuellement Le conseil doit donc plut t s int resser l valuation des surplus c r aliers commercialisables et aux pratiques de commercialisation Les agriculteurs peuvent essayer d tre plus autonomes en mobilis
163. ns d autres exploitations c L acc s aux march s Toutes les exploitations commercialisent une partie de leurs productions v g tales animales pour i faire face aux besoins des membres de la famille la scolarisation laquelle les agriculteurs sont tr s attach s dans cette r gion la sant l am lioration de l habitat les moyens de d placement v los moto pour le chef exploitation etc me ii investir dans la production renouvellement du mat riel achat d une 2 paire de b ufs de trait et de nouveaux mat riels aratoires iii investir pour les plus ais s dans des activit s non agricoles boutiques Mais avant cela l objectif de tout chef d exploitation est d assurer l alimentation de sa famille et donc de disposer des quantit s suffisantes en c r ales et peut tre aussi en graines de l gumineuses arachide ni b pour tre autosuffisant durant une ann e enti re Pour les agriculteurs rencontr s la quantit n cessaire cette autosuffisance int gre les besoins de parents ou de proches qui sont en difficult s personnes malades ou g es les dons les consommations en cas de f tes et de r ception de tiers Les agriculteurs peuvent facilement aller vendre leurs c r ales sur les march s locaux du village de Toma etc d L acc s aux services Depuis 2008 les appuis l agriculture dans la province du Nayala se sont d velopp s et diversifi s
164. ns le cadre du CEF qu elles ont mis en place l objectif est de renforcer les capacit s des OP dans ce domaine Un dispositif exp rimental sera test petite chelle pendant 2 ans avant son extension ventuelle Le dispositif de SE MI discut et amend Le SE MI se d roulera deux p riodes de l ann e Apr s la campagne agricole entre octobre et d cembre pour r capituler les surfaces faire l inventaire des moyens de production noter les changements de pratique etc Entre f vrier et avril lorsque les chefs d exploitation ont une bonne appr ciation de leur surplus ou d ficits c r aliers des productions vendues ou vendre coton s same Le suivi valuation sera effectu par les 3 conseillers pour le CAGEF et les 3 animateurs d partementaux plus l animateur r gional pour l UPPA du Nayala Le recours des tudiants pouvant aider recueillir et analyser les donn es du suivi valuation a t discut Les OP ne se sentent pas en mesure d encadrer des stages d tudiants selon elles cet encadrement devrait relever du R seau Gestion La premi re ann e de suivi 2011 2012 constitue le point de r f rence C est apr s le 2 suivi entre novembre 2012 et avril 2013 que l on pourra avoir une premi re approche de me l volution des exploitations b n ficiaires du CEF La m me proc dure sera reconduite en 3 ann e Les chantillons d exploitations Le CAGEF a consid
165. nse gagner d argent en vendant le surplus de c r ales de la r colte 2011 soit en consid rant les ventes d j r alis es avant le passage de mars 2012 ainsi que les ventes qu il compte faire avant ao t 2012 gt Achat S il y a un d ficit de c r ales estimer avec l agriculteur la quantit qui sera achet e en prenant en compte ce qui a d j t achet avant l enqu te Faites aussi une valuation de la somme d argent n cessaire tous les achats de c r ales Les autres projets et objectifs de court et moyen terme Quels sont les projets court terme dans l ann e venir du chef d exploitation qui doivent mobiliser une partie de ses revenus les lister par ordre de priorit 1 2 3 Il faut noter ici ce que le producteur avait comme projets lorsqu il a fait son plan de campagne en mai 2011 On entend par projets court terme tout ce qu il envisageait de faire avec les revenus issus de la r colte 2011 donc des achats de mat riels animaux construction r aliser entre novembre 2011 et juin 2012 Quels sont les projets moyen terme dans 2 4 ans les lister par ordre de priorit 1 2 3 Il s agit l des projets que le producteur se fixe pour les ann es futures en 2013 2014 2015 lorsqu il aura obtenu assez d argent mis en banque ou sous forme d animaux d levage qui constitue son pargne moto voiture maison t l e tracteur verger poulailler troup
166. nsennsnsssesressseesesesne VAR naines moemensse 1 Caract ristiques de l exploitation et indicateurs de performance Nombre d actifs familiaux Nombre de bouche nourrir Nombre total d UBT ruminants Nombre d attelages bovins fonctionnel sesssssssssssssesessssssseee Nombre total de t les tous types de b timents confondus Autres biens en propri t s autre que l levage et les champs ssnsnnssssnnnssenennssenennesserensserrenssee Surface cultiv e en 2011 Surface par actif familial Somme des marges brutes des productions v g tales nsssnennssesenessenesnsseoenesserenssenennnsserenssenes Surface en ha avec semences s lectionn e en de la surface cultiv e des c r ales dans l assolement 2011 0 0 Nombre de fosses fumi res fonctionnelles Nbre de charrettes de fumure organique apport es dans les champs sssssnsss000s00 Nbre de charrettes UBT Importance de la surface cultiv e recevant de l engrais Dose moyenne d engrais sur la surface fertilis e kg ha 0 00 Production totale en c r ales en sacs 00 surplus commerciale en sacs Quantit qu il faudra acheter d ici la prochaine r colte en sacs 2 Changements principaux constat s dans l exploitation et relation avec le CEF 27 Annexe 7 Fiche de synth se du suivi du bin me
167. nt cette p riode cf choix des exploitations 32 Mars Avril Mars Avril Mars Avril 50 1 2011 gt 2012 2012 gt 2013 2013 Ann e ant rieure Ann e de r f rence Ann e Ann e de N 1 AR N 1 N 2 2011 12 2012 13 2013 12 EN M Figure 6 P riodicit du suivi valuation sur 3 campagnes agricoles successives les rectangles noirs correspondent aux p riodes d entretien avec les producteurs volontaires 5 3 2 Constitution des chantillons pour le SE MI selon les OP a Au CAGEF Le CAGEF a consid r qu il ne pouvait pas suivre et enqu ter des exploitations t moin sans CEF car il n a pas la l gitimit pour cela Structurellement tous les membres du CAGEF sont en CEF des stades plus ou moins avanc s Il a donc t retenu le principe valuer les progr s et changements op r s dans des d exploitations membres du CAGEF qui ont d but dans ce type de conseil r cemment et qui resteront dans le dispositif au moins pendant deux campagnes agricoles 2012 et 2013 On ne pourra donc pas comparer le groupe d exploitations avec CEF avec un groupe t moin l id e ici est de faire du cas par cas et de mettre en vidence que certaines exploitations en CEF ont progress plus vite que d autres Le CAGEF propose de suivre 20 exploitations en CEF r parties dans diverses zones et distribu es entre les 3 conseillers Cet chantillon est de petite taille car les responsables du CAGEF on
168. nts les enfants charge en ville s agit de consid rer toutes les personnes de la famille sauf les enfants non sevr s qui consomment des c r ales du grenier Des enfants tudiant en ville peuvent emmener leurs c r ales en sacs avec eux Ils sont dans ce cas consid rer comme bouches nourrir Si le berger salari ou le salari permanent est nourri sur le grenier il faut le consid rer comme bouches nourrir Calcul de l quivalent total bovin ou UBT Il s agit d avoir une estimation en nombre d UBT Unit de b tail tropical ou l quivalent d un bovin adulte pour appr cier la capacit de production de fumure animale par l exploitation On appliquera la r gle simplifi e Nombre d UBT en juin 2011 Nombre de bovins de trait et d levage adulte male et femelle x 1 Nombre de jeunes bovins males et femelles x 0 5 Nombre d nes de trait et d levage x 0 5 Nombre de moutons et ch vres adultes x 0 1 nombre de jeunes Moutons et jeunes ch vres X 0 05 Exemple une exploitation avec 4 b ufs de trait 2 nes de trait 1 ne femelle 13 moutons adultes de plus d un an et 6 moutons et ch vres de moins d un an correspond 4X1 3x0 5 13x0 1 6x 0 05 7 1 UBT Autres animaux d levage d importance noter uniquement les levages qui ont une importance en termes de revenu volailles diverses type et nombre Exemple 40 poules pondeuses am lior es M
169. omplexes d enregistrement et d analyse de donn es Contexte institutionnel et m thodologie Cette tude financ e par le F3E s inscrit dans le cadre du projet La ma trise du conseil agricole par les Organisation Paysannes un moyen efficace de pr vention et de gestion des risques Ce projet financ par l AFD FISONG OP est mis en uvre par Afdi au Burkina Faso et en Guin e et plusieurs OP Les objectifs du projet sont entre autres i de d velopper une d marche de r flexion et de formation de groupe adress e un grand nombre de paysans proposant une progressivit dans la ma trise et la compr hension des th mes propos s et ii de d velopper d accompagner et de former la r flexion strat gique des OP partenaires pour ancrer le CEF dans le dispositif d appui conseil aux paysans et adapter les objectifs vis s aux moyens disponibles Dans ce contexte Afdi a sollicit une expertise externe pour l aider laborer un dispositif de suivi d effets impacts des d marches CEF dans les deux OP retenues CAGEF UPPA Nayala membre de la FEPA B L tude doit proposer des l ments de m thodologie pour d finir de fa on participative avec les paysans les indicateurs retenir pour chaque domaine ainsi que les outils les plus appropri s pour les renseigner L tude a t men e en 5 phases Phase 1 Une p riode d analyse bibliographique et de cadrage de l tude janvier mars 2011 en conce
170. omprend Un animateur provincial qui coordonne le CEF forme et accompagne les animateurs d partementaux et g re d autres activit s pour UPPA deux animateurs d partementaux dont une femme qui ont chacun en charge l animation de deux groupements deux animateurs suppl ants dont une femme qui peuvent aider ou remplacer les animateurs d partementaux titulaires Les animateurs d partementaux sont aussi mobilis s pour d autres activit s de l Union et continuent travailler dans leur exploitation Ces animateurs ne sont pas salari s mais re oivent une indemnit mensuelle pour les d dommager du temps qu ils consacrent au CEF en saison s che Le CEF repose sur deux modules cf infra qui comprennent chacun 2 3 s ances de d animation de groupe par an rassemblant au moins un repr sentant de chaque exploitation adh rente au CEF Un groupe CEF rassemble une quinzaine d exploitations C est g n ralement le chef d exploitation qui participe aux s ances Il peut y participer seul ou avec un membre de sa famille sa femme ou un enfant responsable des champs L Union fait un suivi de la participation des membres des groupes CEF aux diverses s ances Le conseil ne repose pas sur l enregistrement de donn es De ce fait un agriculteur non alphab tis peut y participer Mais l animateur encourage les participants prendre des notes faire les calculs dans un cahier s ils le peuvent A ce jour
171. on Ces recommandations rejoignent le cadrage propos par Afdi au d but de cette tude Le dispositif de SE MI sera g r par les OP dans le cadre du CEF qu elles ont mis en place l objectif est de renforcer les capacit s des OP dans ce domaine Un dispositif exp rimental sera test petite chelle pendant 2 ans avant son extension ventuelle Il sera raisonn en fonction des sp cificit s et des attentes de chacune des OP 30 5 2 Qui va r aliser le suivi valuation Au stade actuel il est propos que le suivi valuation soit effectu par les 3 conseillers pour le CAGEF et les 3 animateurs d partementaux plus l animateur r gional pour UPPA du Nayala Dans la mesure du possible le remplissage des fiches de suivi pourra se faire de concert avec les chefs d exploitation participant au SE MI s ils ma trisent l crit Les cahiers de suivi des cultures que remplissent les producteurs CEF du CAGEF seront mis contribution Par ailleurs chaque OP s est engag e d signer une personne qui sera charg e de superviser le SE MI en plus de ses activit s actuelles et de garder le contact avec les structures d appui r seau gestion projet FISONG OP Les responsables des deux OP devraient finaliser cette r partition des t ches d but 2012 Le recours des tudiants pouvant aider recueillir et analyser les donn es du suivi valuation a t discut Les OP ne se sentent pas en mesure d enc
172. on sur les exp riences de conseil agricole au Mali Montpellier CIRAD TERA 91 p 1 disque optique num rique CD ROM Rueff M 2010 Vers une meilleure compr hension des syst mes d exploitation pour un renforcement du conseil l exploitation familiale des organisations paysannes au Burkina Faso M moire de fin d tudes ENSAT Afdi 127 p 45 LISTES DES ANNEXES Annexe 1 Fiches d entretien avec 4 chefs d exploitation en CEF UPPA du Nayala Annexe 2 Fiches d entretien avec 4 chefs d exploitation en CEF au CAGEF Annexe 3 Listes des personnes rencontr es et des participants l atelier de formation et d change d octobre 2011 Annexe 4 Propositions de fiches de suivi pour l ann e de r f rence 2011 12 Annexe 5 Modes d emploi des fiches de suivi Annexe 6 Fiche de synth se du suivi des exploitations CEF CAGEF JUIN 2011 MARS 2012 Annexe 7 Fiche de synth se du suivi du bin me d exploitations UPPA Nayala JUIN 2011 MARS 2012 Annexe 8 Note de commentaire du consultant 46 Annexe 1 Fiches d entretien avec 4 chefs d exploitation en CEF UPPA du Nayala Ces entretiens ont t r alis s en avril 2011 Ils portent principalement sur les r sultats obtenus par les exploitations lors de la campagne agricole 2010 11 et sur les avis mis par les producteurs au sujet de l int r t et les effets du CEF Exploitation N 1 Village de Biba dans le dispositif CEF depuis janvier 2010 S
173. ons et changes sur les productions animales ont t progressivement int gr s dans le CEF Selon les enqu tes qualitatives r alis es lors la 1 mission il appara t que le CEF permet de mieux choisir les cultures en fonction des capacit s d investissement du type de terrain des opportunit s commerciales d am liorer la productivit des syst mes de culture de changer les pratiques techniques et de mieux satisfaire les besoins de la famille alimentation et besoins de base de mieux g rer l pargne ou le solde conomique restant apr s avoir r alis les d penses indispensables d tre plus autonome de mieux comprendre les r sultats pr sent s et les informations re ues d accro tre progressivement le capital de l exploitation et du capital familial ou personnel de changer les comportements au sein de la famille de l OP et de la communaut villageoise prise de responsabilit diff rents niveaux L exp rience de l UPPA du Nayala dans le domaine du conseil aux exploitations agricoles est r cente Il est difficile d en valuer les effets actuellement mais les agriculteurs ont su expliquer tr s clairement les objectifs et le contenu des deux modules constitutifs du CEF Les outils de gestion propos s sont mis en uvre par les chefs d exploitation mais ils servent aussi renforcer le dialogue au sein de la famille Il s agit pour eux de faire voluer les comportements pl
174. ons professionnelles agricoles au Burkina Faso le CAGEF bas D dougou et UPPA du Nayala Toma Il a t labor partir des changes avec les producteurs techniciens et animateurs qui b n ficient ou mettent en uvre le CEF dans ces organisations Il a b n fici de l exp rience acquise par les membres du R seau Gestion au Burkina Faso soutenus par Afdi Toutefois la question du suivi valuation et de la mesure des impacts du conseil agricole et du CEF en particulier avait t peu abord e par l ensemble des participants cette tude jusqu pr sent Leur priorit pour le moment tait de mettre en place la d marche de CEF et de l adapter en fonction des attentes des b n ficiaires et des sp cificit s agro conomiques de chaque OP Cette tude a t commandit e par Afdi et a t financ e par le F3E Fonds pour la promotion des tudes pr alables des tudes transversales et des valuations Elle ne constitue pas une valuation des dispositifs CEF mais propose un processus de construction participatif d un dispositif de SE MI que les OP vont mettre en place durant la saison s che 2011 12 Les responsables des deux OP concern es consid rent cette nouvelle activit comme une exp rimentation qui n cessitera d tre accompagn e afin de proc der aux ajustements faire chemin faisant De ce fait ce rapport d tude n mettra pas des propositions sur la fa on dont les deux dispositifs CEF pour
175. oton 1 3 c r ales 1 3 autres cultures Calculer les surfaces pour chaque culture par la mesure Pour bien calculer des quantit s d intrants apporter selon des doses connues recommand es et ou choisies par l agriculteur Pour mesurer les rendements obtenus en charrettes pis ha ou sacs grains ha Am liorer la productivit des syst mes de culture changer les pratiques techniques Augmentation de la production utilisation de la fumure organique en nombre de charrettes en surface couverte construction de plusieurs fosses fumi res plus grande pr sence ou retour des bovins sur l exploitation d o besoin de les compl menter et les affourrager en saison s che Respect du calendrier agricole travailler temps Respect des densit s de semis Utilisation plus fr quente des semences am lior es Mise en place d am nagements anti rosifs si les sols sont d grad s rod s sur des pentes Impacts conomiques les changements dans les fa ons de g rer les moyens de production et les produits revenus a b c d Satisfaction des besoins de la famille alimentation et besoins de base Meilleure gestion du stock de c r ales moins de gaspillages r duction du paiement en nature en c r ales aux salari s journaliers Commercialisation des productions Mieux commercialiser les productions surtout les c r ales valuation de la quantit vendre d s le mois de janvier et
176. parcelles de la famille sous gestion du chef d exploitation sans tenir compte des parcelles individuelles dont le nombre et la surface sont plus variables que la surface sous gestion du CE Surface en r serve en 2011 jach re cultivable friche On fait la somme des parcelles en r serve qui sont encore cultivables exclure les surfaces trop d grad es qui ne seront jamais remises en culture Surface que l agriculteur a pr t ou lou un tiers ami famille voisin en 2011 On fait la somme des parcelles appartenant au producteur enqu t suivi mais qui ont t cultiv es par un tiers un paysan du village ou vivant ailleurs Celui ci a pay une location ou pas on exclut ici les pr ts de terre aux femmes du CE ou au sein de sa famille Surface cultiv e 2011 actif familial faire le calcul Exemple un agriculteur a cultiv 6 5 ha 3 ha de ma s 1 ha de coton 1 ha de sorgho et 1 5 ha de s same Sa famille compte 4 actifs familiaux permanents et 2 coll giens x 0 5 soit 5 actifs familiaux La surface cultiv e en 2011 par actif 6 5 5 1 3 ha Conditions pluviom triques de la campagne 2011 Le conseiller ou l enqu teur coche une case mais peut ajouter un commentaire libre ensuite pour expliquer le d roulement de la saison des pluies 2011 dans l exploitation suivie ceci est important pour comprendre les r sultats du tableau du 6 2 Productions v g tales 2011 bilan tablir entre d cembre 2011 e
177. part les exploitations et les villages d tudes selon les r gles mises ci dessus Il est alors possible de faire des analyses statistiques Donc en toute rigueur il faudrait pour mener bien cette mesure des impacts du CEF S lectionner les villages avec des exploitations en CEF qui vont b n ficier de ce service pendant plusieurs ann es S lectionner des villages t moin o les conditions de production sont le plus proches possibles de celles des villages avec CEF Dans les deux types de villages s lectionner des exploitations qui pr sentent au moins des caract ristiques de structure similaires surface assolement cheptel quipement Avant d initier le suivi valuation et la mesure de l impact du CEF sur plusieurs ann es il faut v rifier que les deux groupes d exploitations avec et sans CEF sont comparables Cette m thodologie s applique lorsque le dispositif de suivi valuation de l impact du CEF est mis en place au d marrage d un programme de CEF ou apr s une courte p riode de rodage du programme un an par exemple 3 2 Les diff rentes phases du suivi valuation et de la mesure des impacts On distingue 4 phases dans le suivi valuation et la mesure des effets et impacts d une action de d veloppement comme le CEF 3 2 1 Le suivi des activit s Ce suivi est mis en place dans la majorit des projets de fa on plus ou moins compl te afin de rendre compte des activit s men es sur
178. pes de comparaison qui permettent de mieux cerner l impact du CEF sensu stricto a Comparaison exploitation CEF avant apr s Un agriculteur participant un dispositif CEF pendant plusieurs ann es va acqu rir de nouvelles comp tences dans la gestion technique et conomique de son exploitation On peut esp rer ou constater que son revenu agricole va augmenter mais il sera difficile d attribuer cette progression aux changements occasionn s uniquement par le CEF figure 2 d apr s rapport de mission AFD Cirad B nin 2010 AO Ave Figure 2 Sch ma d volution du revenu ou du capital d un groupe d exploitations b n ficiant du CEF Si l on mesure un accroissement du revenu mon taire de l exploitation sur une p riode de n Ann es ou de son volume de production ou du capital d tenu les causes de cet accroissement peuvent tre diverses am lioration des prix de vente des produits agricoles sur les march s qui s appliquent tous les producteurs bonnes conditions pluviom triques durant cette p riode A0 An subvention des engrais par l tat etc Par ailleurs il est probable que cette progression ne soit pas lin aire car les al as pluviom triques sont le plus souvent la premi re source de variation des rendements donc de la production et des revenus agricoles ou autres indicateurs conomiques b Comparaison exploitation CEF et exploitation t moin Pour valuer l impact relati
179. ponibilit de l intrant ou autres raisons Dans les deux cas changement de pratiques culturales et changement dans l usage des intrants il faut tre le plus objectif possible et laisser parler le producteur On doit relever ici les changements importants et durables pas l essai d une seule ann e constat s depuis que le producteur est dans un groupe CEF Utilisation de semences am lior es surface en ha avec semences s lectionn es par culture en 2011 Noter le nom de la culture et le nom de la vari t si le paysan s en rappelle et le nombre d ha correspondant le coton n est pas prendre en compte On consid rera uniquement les vari t s et les surfaces correspondant aux achats des semences s lectionn es donc pas les semences autoproduites donn es Exemple sorgho framida 1 ha Indicateur rotation assolement gt des c r ales dans l assolement 2011 calcul Ce est calcul partir des donn es du tableau du 3 en divisant Total C r ales par Surface totale cultiv e en saison des pluies en 2011 1 2 Indicateur valorisation de la fumure organique Nombre de fosses fumi res composti res utilis es en 2011 Les fosses sont la maison ou plus rarement aux champs composti re on ne compte que les fosses qui ont t effectivement remplies puis vid es avant la campagne agricole 2011 Nombre total de charrettes asines de FO apport es au
180. pour un attelage e Elevage 2 BdT 22 petits ruminants Pratiques culturales habituelles ou innovantes Am nagement en cordons pierreux et demi lunes sur 2 ha sur les 5 ha qu il consid re dans son exploitation comme des terres s chantes Production de fumure organique avec 2 fosses fumi res soit au total 52 charrettes Augmente la disponibilit en fumure en achetant aux enfants des bouses s ches au moins l quivalent de 10 charrettes Niveau de s curit alimentaire en 2010 11 Autosuffisant apr s la campagne 2010 11 du fait d une bonne r colte de riz chaque ann e sauf une ann e avec inondations le sorgho mil fournit d j en 2010 9 charrettes pis soit 36 sacs de grain de 100 Kg alors qu il lui faut 18 sacs pour ses besoins familiaux et sociaux Le surplus de sorgho 10 sacs a t vendu via l UPPA Il a gard 14 sacs paddy de riz en cas d impr vus Sources de revenu actuelles C r ales riz gt vente d une centaine de sacs paddy pour acheter une moto s same semence vente avec UPPA Vente des produits de chasse qui constitue un revenu r gulier sur plusieurs mois de saison s che p riode de chasse il dispose d un permis gt 200 000 FCFA Vente de petits ruminants en fonction des besoins Les contraintes de l exploitation Manque de mat riel et d une autre paire pour accroitre la surface cultiv e Projets Apr s la bonne r colte de riz pass e il veut passe
181. producteurs ont abandonn le coton depuis quelques ann es 15 des adh rents en 2009 mais avec l augmentation du prix d achat du coton en 2011 ils pourraient revenir vers cette culture Le s same a t adopt par les agriculteurs en moyenne 13 de l assolement des adh rents et certains le consid rent comme la premi re culture de vente dans ce cas le s same peut d passer 20 de leur surface cultiv e Les c r ales ma s sorgho mil constituent la plus grosse partie de l assolement 47 en moyenne ce qui pose des probl mes d entretien de la fertilit et de gestion du parasite Striga hermontica La part 11 des c r ales peut d passer 60 de la surface cultiv e comme cela a t valu dans deux exploitations visit es Les c r ales constituent une priorit pour les agriculteurs de la r gion i c est la base de l alimentation familiale ii elles constituent une source de revenu importante parfois plus importante que le coton ou le s same et iii elles jouent un r le important dans les relations sociales les dons les aides aux plus d munis dans les villages la solidarit intrafamiliale L levage bovin est pr sent dans la majorit des exploitations d abord pour la traction bovine Les agriculteurs rencontr s ont suivi une trajectoire d volution classique en zone cotonni re Annexes 1 et 2 fiches d entretien En d but de carri re ils poss daient au mieux une paire de b ufs de trait e
182. qu un du village ou de la r gion Dans les deux cas changement de pratiques culturales et changement dans l usage des intrants il faut tre le plus objectif possible et laisser parler le producteur On doit relever ici les changements importants et durables pas l essai d une seule ann e sur une petite surface Utilisation de semences am lior es surface en ha avec semences s lectionn es par culture en 2011 Noter le nom de la culture et le nom de la vari t si le paysan s en rappelle et le nombre d ha correspondant le coton n est pas prendre en compte On consid rera uniquement les vari t s et les surfaces correspondant aux achats des semences s lectionn es donc pas les semences autoproduites donn es Exemple sorgho framida 1 ha Indicateur rotation assolement gt des c r ales dans l assolement 2011 calcul Ce est calcul partir des donn es du tableau du 8 3 en divisant Total surface en C r ales par Surface totale cultiv e en saison des pluies en 2011 1 2 Indicateur valorisation de la fumure organique 14 Nombre de fosses fumi res composti res utilis es en 2011 les fosses sont la maison ou plus rarement aux champs composti re on ne compte que les fosses qui ont t effectivement remplies puis vid es avant la campagne agricole 2011 Nombre total de charrettes asines de FO apport es aux champs en 2011
183. qui constituent la grosse d pense familiale car a priori il n ach te pas de c r ale Suggestions pour la poursuite du CEF Le fait de reprendre chaque ann e le m me module par exemple la gestion du grenier ne lui pose pas de probl me car la formation est un moment d changes entre paysans Progressivement on se renforce mutuellement Le CEF s est bien mais il faut le coupler des appuis Par exemple nos femmes sont tr s prises par la transformation des c r ales en farine car il manque des moulins au village Elles ont moins de temps que nous pour participer aux formations CEF et autres et m me pour discuter avec les chefs d exploitation de la gestion Synth se Exploitation disposant d une grande surface de terre 11 ha cultiv s 4 en jach re mais de mauvaise qualit Mais cette grande superficie permet de s curiser l alimentation de la famille Les ventes via l Union sont aussi recherch es Le chef d exploitation n a pas vraiment de projets labor s car il doit finir son d m nagement et ses nouveaux b timents qui ont mobilis ses revenus mon taires Il serait int ressant de voir comment d velopper le petit levage volaille mais aussi planifier les travaux d am lioration des sols 52 Exploitation N 2 Village de Sienna dans le dispositif CEF depuis 2008 Structure d exploitation 6 actifs et 12 personnes nourrir Surface cultiv e 8 5 ha 7 ha de c r ales
184. qui va compliquer le d veloppement en leur sein d un conseil agricole pluri th matique n cessaire des exploitations combinant plusieurs activit s La polyculture levage est pr sente dans la grande majorit des exploitations de ce pays 1 2 Le conseil aux exploitations familiales au Burkina Faso Le conseil agricole au Burkina Faso a t longtemps focalis sur la vulgarisation technique au moins jusqu la fin des programmes Formation et Visite la fin des ann es 90 soutenus par la Banque Mondiale Cette approche a permis d obtenir des r sultats dans diff rents domaines usage des engrais et herbicides ma trise de la culture attel e intensification d une culture comme le ma s etc mais elle ne permettait pas de traiter de l am lioration de la gestion technique et conomique de l exploitation consid r e comme un syst me complexe combinant diff rentes activit s Plus r cemment l approche champ cole Farmer field school a renouvel la vulgarisation de masse en accordant plus de place la formation des producteurs et leur participation changes de savoirs et de savoir faire Mais cette d marche ne traite pas non plus de la gestion de l exploitation Les exp riences de conseil la gestion de l exploitation sont anciennes au Burkina Faso Elles visent fournir au chef d exploitation celui qui prend les d cisions dans l exploitation des outils qui lui seront utiles pour g rer
185. r qu il ne pouvait pas suivre et enqu ter des exploitations t moin sans CEF tous les membres du CAGEF sont en CEF Il a donc t retenu le principe d valuer les progr s et changements op r s dans 20 exploitations membres du CAGEF qui ont d but dans ce type de conseil r cemment et qui resteront dans le dispositif au moins pendant deux campagnes agricoles On ne pourra donc pas comparer le groupe d exploitations avec CEF avec un groupe T moin l id e ici est de faire du cas par cas et de mettre en vidence que certaines exploitations en CEF ont progress plus vite que d autres pourquoi et comment Les crit res de choix des exploitations du SE MI sont a priori 4 Le volontariat et l engagement dans le dispositif de SE MI pendant au moins 3 ans Leur carnet de suivi des cultures devra tre complet il constituera une base de travail Les exploitations du SE MI doivent avoir suivi au moins une fois les modules de base du CEF Les exploitations du SE MI doivent repr senter une certaine diversit des exploitations b n ficiaires du CEF ne pas se limiter aux grandes exploitations les mieux dot es en moyens et facteurs de production L UPPA du Nayala propose de suivre 20 exploitations 10 en CEF et 10 T moin qui sont membres de l UPPA mais ne b n ficient pas des animations de groupe du CEF Chaque cas d tude est constitu d un bin me comprenant une exploitation CEF et une
186. r __ Non __ Si OUI quelle surface est parqu e ha et quelle s culture s sont concern es Indicateur utilisation des engrais min raux pour 2011 Quantit totale d engrais NPK ur e utilis e kg Surface concern e l ha Importance de la surface fertilis e par rapport la surface totale cultiv e en n n Dose moyenne sur la surface fertilis e calcul s0 010001 Kg ha Dose moyenne sur la surface totale cultiv e calcul Kg ha 8 Suivi du plan de campagne pour les productions v g tales remplir en novembre 2011 1 passage Y a t il eu des modifications entre les activit s de productions v g tales r alis es en 2011 et le plan de campagne labor en mai juin 2011 assolement surface par culture utilisation des engrais techniques culturales non r alis es Noter les modifications majeures 9 Productions animales Y a t il eu des changements dans les techniques d levage li s votre participation au CEF Si OUI citer les 3 plus importantes 1 la plus importante 2 3 En comparaison avec les revenus issus des cultures vos animaux tous types d levage confondus vous rapportent ils par an Moins __ Autant _ Plus _ que les productions v g tales Pouvez vous valuer l argent que vous avez gagn avec l levage e usnsssssesssessreseeseresses FCFA Estimation des revenus issus des prestations de labour sarc
187. r an d environ deux heures chacun figure 5 Les modes d emploi des fiches de suivi pr sent s en annexe me 5 pr cisent ce qu il convient de noter au 1 passage apr s les r coltes et au 2 passage Avril Mars Ann e de r f rence AR 2011 12 Production amp R colte 2011 Gestions des produits 2011 1 2 Entretien Entretien surface R sultats Mat riel Bilan Intrants alimentaire techniques Figure 5 Positionnement des entretiens du SE MI dans le calendrier annuel des exploitations La premi re ann e de suivi 2011 2012 constitue le point de r f rence C est apr s le 2 suivi entre novembre 2012 et avril 2013 que l on pourra avoir une premi re approche de l volution des exploitations b n ficiaires du CEF La m me proc dure sera reconduite en 3 ann e figure 6 Nous n avons pas retenu le principe d une enqu te r trospective qui chercherait voir comment les exploitations en CEF depuis 3 ans ou plus ont volu car il semble difficile selon nos interlocuteurs de demander aux producteurs de se rappeler ce qu ils faisaient lors des campagnes 2007 ou 2008 On a retenu le principe du suivi sur plusieurs ann es qui permet aux conseillers animateurs et aux producteurs d valuer chaque ann e les progr s r alis s et les difficult s rencontr es Le suivi sur plusieurs ann es n cessitera que les exploitations en CEF continuent de participer au conseil dura
188. r d argent en vendant le surplus de c r ales de la r colte 2011 soit en consid rant les ventes d j r alis es avant le passage de mars 2012 ainsi que les ventes qu il compte faire avant ao t 2012 Dans ce cas il donnera une estimation de l argent qu il pense obtenir gt Achat S il y a un d ficit de c r ales estimer avec l agriculteur la quantit qui sera achet e en prenant en compte ce qui a d j t achet avant l enqu te Faites aussi une valuation de la somme d argent n cessaire tous les achats de c r ales Les autres projets et objectifs de court et moyen terme Quels sont les projets court terme dans l ann e venir que le chef d exploitation avait programm s de r aliser avant la campagne 2011 en avril mai 2011 qui doivent mobiliser une partie de ses revenus les lister par ordre de priorit 1 2 3 Il faut noter ici ce que le producteur avait comme projets lorsqu il a fait sa Pr vision de campagne en mai 2011 On entend par projets court terme tout ce qu il envisageait de faire avec les revenus issus de la r colte 2011 donc des achats de mat riels de v los animaux construction r aliser entre novembre 2011 et juin 2012 Quels sont les projets moyen terme dans 2 4 ans les lister par ordre de priorit 1 2 3 Il s agit l des projets que le producteur se fixe pour les ann es futures en 2013 2014 2015 lorsqu il aura o
189. r de 2 3 ha de riz la terre de bas fond semble disponible Par le biais de la fili re riz DPA et groupement il souhaite acheter cr dit 20 sacs d engrais dont 10 sacs sont pr vus pour le ma s et le sorgho Il veut viter d acheter l engrais sur le march sans subvention comment il l a fait en 2010 ce qui coute environ 40 50 plus cher que l engrais subventionn Il veut acheter une 2 paire de b ufs avec les revenus de la campagne agricole 2011 12 il esp re avoir encore une grosse r colte de riz comme en 2010 Pour s curiser la production de riz de bas fond il envisage d acheter une motopompe mais c est un projet non valu techniquement d bit de la pompe disponibilit en eau dans les puisards 49 Appuis re us en 2010 ou venir Engrais riz via son groupement et la DPA 2010 et en projet en 2011 Appui via les programmes s same et commercialisation du sorgho de PUPPA s Perception du CEF et impacts d clar s Module Gestion du grenier des c r ales Malgr une autosuffisance alimentaire assur e tr s r guli rement il consid re qu avant la mise en application des recommandations du module il gaspillait trop de c r ales Le module a permis selon lui d augmenter le surplus c r alier commercialisable et donc son revenu A la r colte il est en mesure de calculer la quantit de c r ale qu il rentre la concession en charrettes ayant un volume constant Il
190. r des apports des agriculteurs participants Soit rappel es dans les discussions sur la 1 s ance du module gestion du grenier sur l valuation des productions de la campagne qui vient de s achever pour expliquer les niveaux de production et de rendement obtenus exprim s en nombre de sacs ou de charrettes ha re Les entretiens avec les 4 agriculteurs et les animateurs mettent en avant certaines recommandations techniques qu ils consid rent comme tr s importantes dans le contexte de la r gion de Toma Respect des p riodes des interventions culturales semis entretien sarclage d mariage Respect des densit s de semis consid r es par les animateurs comme souvent trop faibles cela peut tre li une mauvaise lev e un ressemis pas ou mal r alis Apports de fertilisants sur les cultures les plus exigeantes ou lorsque la pression du striga devient forte Les animateurs mettent l accent sur la valorisation de la fumure animale et l augmentation de sa production quitte acheter de la fumure ou de la poudrette de parc d autres exploitations et m me des bouses s ches de bovins ramass es dans les parcours Am nagements des sols d grad s cordons pierreux si des blocs de cuirasse sont disponibles non loin pratique du za et creusement de demi lunes Travail du sol le labour la charrue est recommand par les animateurs surtout pour certaines cultures qui r pondent bien
191. r les indicateurs qui permettent de mesurer ou valuer les changements observables dans les deux groupes d exploitations avec CEF et sans CEF ou t moin Ces indicateurs sont de 3 types Les impacts d ordre technique au niveau des productions les impacts conomiques au niveau de l exploitation les impacts sociaux au niveau de la famille Les dispositifs de conseil l exploitation familiale dans les deux OP Au CAGEF le CEF combine i un travail interactif entre l agriculteur adh rent et le conseiller CAGEF ou conseil individuel avec deux rendez vous au minimum dans l ann e avant la campagne pour discuter du plan pr visionnel de campagne en fonction des r sultats ant rieurs et pendant la saison agricole pour s entretenir de la r alisation des activit s programm es et ii une animation de groupe qui correspond des formations sur les bases de la gestion sur les techniques de production cultures levage etc r parties sur plusieurs sessions Les outils de base utilis s par les agriculteurs sont le plan de campagne et suivi des cultures qui permet de calculer les rendements les prix de revient les marges brutes ha et sur intrant ha pour les principales cultures Ces r sultats sont discut s lors de sessions de groupe A PUPPA du Nayala FEPA B le CEF s est focalis sur deux th matiques qui concernent une majorit d adh rents cette OP l am lioration de la s curit alimentaire familiale
192. r les producteurs rencontr s L levage constitue la fois un capital une pargne une activit de production d bouchant sur des revenus naissance vente des m les adultes une source appr ci e de fumure organique et un fournisseur d nergie La traction bovine est fortement d velopp e suite aux divers programmes de soutien depuis les ann es 1960 70 en particulier le centre de formation la culture attel de To Les exploitations rencontr es poss dent toutes au moins une paire de b ufs de trait et pour certaines leur principal projet court terme est d en acqu rir une suppl mentaire Les agriculteurs 19 sont tr s attach s la pr paration du sol avant semis qui permet selon eux d assurer une bonne lev e un bon d veloppement des cultures pendant le premier mois du cycle v g tatif Le labour la charrue est consid r comme plus efficace que le travail aux dents la houe manga scarifiage superficiel Les recommandations techniques sont anciennes pr paration du sol semis en ligne bonne densit fertilisation d sherbage bonne date Quelques innovations sont apparues plus r cemment comme l usage des herbicides pour l instant en riziculture de bas fond des semences s lectionn es et les techniques d am nagement anti rosif des terres s chantes Aucun des agriculteurs rencontr s n a voqu de pratiques d intensification de l levage embouche lait mais cela peut exister da
193. ra plus des effets que des impacts dans la mesure o la mise en place du CEF est r cente dans cette Union a Renforcer les capacit s de gestion des agriculteurs Les deux modules sont construits selon les principes du cycle de gestion 1 Pr voir planifier l activit gt 2 mise en uvre et suivi de l activit gt 3 valuation des r sultats obtenus Mais pour le moment les deux modules ont privil gi la phase pr vision planification Tableau 4 La r alisation des activit s est bien s r du ressort de l agriculteur tout comme le suivi qui est effectu dans la plupart des cas de fa on qualitative sans une prise de donn es par crit La phase de bilan n est pas formalis e mais les agriculteurs sont amen s discuter lors d un nouveau cycle annuel 2011 12 des acquis obtenus lors des ann es pr c dentes 2010 2011 etc Les concepteurs et animateurs du CEF au niveau de la FEPA B ont voulu amener les agriculteurs se projeter dans un avenir court terme au plus 6 12 mois c est dire d velopper un raisonnement pr visionnel Pr voir permet i d orienter les d cisions prendre dans les mois venir et ii de se pr parer bonne date pour la future campagne agricole les achats d intrants ou pour les ventes des surplus de c r ales ou les achats ventuels Cette anticipation dans le processus de prise de d cision et de pr paration des activit s correspond selon nos interlocuteurs
194. raient voluer dans le futur Le rapport comprend une synth se et 5 parties La 1 partie pr sente le contexte g n ral du d veloppent des services de conseil agricole au Burkina Faso La 2 partie rappelle les l ments principaux des termes de r f rence de l tude et de la m thodologie mise en uvre La 3 partie pr sente les l ments de base d un dispositif id al de suivi valuation des impacts d un projet ou d action innovante dans le cas de figure o les moyens ne seraient pas un facteur limitant possibilit de recruter du personnel temporairement par exemple et o le nombre de b n ficiaires serait relativement important La 4 partie pr sente les deux dispositifs CEF et la perception des effets et impacts du CEF qu en ont les b n ficiaires les conseillers et les animateurs La 5 partie est consacr e l explicitation du dispositif de suivi valuation tel qu il a t approuv lors de l atelier de travail d octobre 2011 Sommaire SYNTHESE DU RAPPORT isinisneioe mel state mie tiens niet ie ascendante ee tete s 1 1 PARTIE LE CONTEXTE DE L ETUDE 4 5 naria ei eae iaaa aaeei ti ariana Eaa Res a lists 8 1 1 Les organisations de producteurs au c ur des dispositifs d appui l agriculture 0s0000000 8 1 2 Le conseil aux exploitations familiales au Burkina Faso 8 1 3 Diversit des exp riences de Conseil aux exploitations 9 1 4 Les difficult s
195. rana N Nom et Pr noms Organisation TAMINI Ciss CAGEF Bicaba Fiero CAGEF FOFANA Elie CAGEF BICABA Augustin CAGEF TIAHO Antoine CAGEF Combia Roger CAGEF Togo Hermann FNGN OUEDRAOGO Ibrahim FNGN GANAME Ousseini FNGN Congo Emmanuel FNGN OLIOINImIU IR IN A O e KI Ali Tiguiani UPPA Nayala FEPA B N OURA Daouda Pagui UPPA Nayala FEPA B Ww KOUTOU Hami UPPA Nayala FEPA B pa P PARE Siaka UPPA Nayala FEPA B UT OURA Ousseini UPPA Nayala FEPA B ea SIA Zalika UPPA Nayala FEPA B KONKOBO Sayouba UGCPA Sidib Adama UGCPA DAKIO Benaza UGCPA BONZI Y zouma UGCPA Dombou Laurent UGCPA N o0 Ko N O N Personnes rencontr es en plus des participants la formation Clotilde KY Repr sentante Afdi Burkina Faso Ouagadougou Mr Birba Coordonnateur Charg FEPA B Ouagadougou du suivi op rationnel Judith SOMBA Charg e de mission Agence Acord Ouagadougou 68 Annexe 4 Propositions de fiches de suivi pour l ann e de r f rence 2011 12 FICHE POINT DE REFERENCE Vilage d n ncen nn ae JUIN 2011 MARS 2012 Groupement UPPAL NOM du Chef d exploitation ssssseesessensenseses sese Date d adh sion au CEF mois ann es usssssessserssreresers Date s de l enqu te snn nn0nn0000 EXPLOITATION CEF A L
196. ration des d jections animales des producteurs entre eux et la progression de chaque producteur d une ann e l autre Il se calcule en divisant le nombre total de charrettes de FO par le nombre d UBT calcul dans le 2 Pour l ensemble des apports hors parcage tournant valuer la surface recevant r ellement de la FO Ha Il s agit d une estimation de la surface proc der culture par culture et faite la somme En plus des apports de FO en charrette le producteur fait il du parcage tournant dans ses champs Le tableau 6 1 doit indiquer si le producteur a contractualis avec un leveur pour faire parquer son troupeau co t en FCFA mais il peut faire parquer son propre troupeau dans ses champs afin d viter de transporter de la FO 23 Indicateur utilisation des engrais min raux pour 2011 Quantit totale d engrais NPK ur e utilis e kg Surface concern e n s ha Il suffit de reprendre les donn es du tableau 6 1 Importance de la surface fertilis e par rapport la surface totale cultiv e en 2 2 Ce ratio en se calcule en divisant surface avec engrais min raux par surface cultiv e totale figurant au 8 4 Dose moyenne sur la surface fertilis e calcul s ssssns0000 Kg ha Calcul faire en divisant la quantit totale d engrais ci dessus par la surface concern e par les engrais min raux Dose moyenne sur la surface totale cultiv e calcul
197. rations peuvent tre approximatives du fait d oublis d erreurs 40 d valuation surtout dans le cas de UPPA du Nayala o les chefs d exploitation ont rarement recours l crit Dans le cas des grandes exploitations membres du CAGEF il est difficile pour le chef d exploitation de se rappeler avec pr cision de tous les l ments constitutifs de son exploitation Le carnet de suivi des cultures s il est bien tenu doit limiter les risques d erreur Ce qui est parfois difficile valuer dans ce type d exploitation est l ensemble des quantit s produites et leurs destinations car les ventes dons etc se font en plusieurs fois Il sera toujours difficile d attribuer certains changements ou certaines volutions la mise en uvre des principes et outils du CEF Le producteur op re des modifications dans la fa on de conduire ses activit s ou son exploitation dans son ensemble en fonction d un ensemble de connaissances et d informations celles obtenues via le CEF celles issues de son environnement socio conomique volution des prix en particulier et institutionnel des nouveaux projets et opportunit s M me si le CEF a pu entra ner des modifications notables dans la fa on de conduire l exploitation les effets dus ces modifications de pratiques peuvent tre att nu s ou contrecarr s par des facteurs qui ont fortement marqu la campagne agricole comme i la r partition des pluies une mauvaise
198. rd es en d tails Le CAGEF tant focalis sur la mise en uvre d un service de conseil aux exploitations n a pas vocation ou pour objectif de contribuer l am lioration de la commercialisation des produits Certains membres du CAGEF sont aussi membres d OP ou groupements qui travaillent dans ce domaine comme l UGCPA BM Tous les adh rents producteurs de coton sont de ce fait membres d un GPC groupement de producteurs de coton et donc de l UNPC B Ces GPC constituent la principale source d approvisionnement en engrais des agriculteurs qui l obtiennent cr dit Le cr dit engrais concerne le coton et dans une moindre mesure le ma s Ce pr t de campagne qui concerne au moins deux cultures est rembours par pr l vement direct du GPC sur la vente du coton graine Les agriculteurs ont donc l impression que le b n fice obtenu par la culture cotonni re est toujours tr s faible parce qu ils ne calculent pas la marge brute r elle du coton et du ma s sauf dans le cas des adh rents du CAGEF Depuis quelques ann es la production de semences de vari t s s lectionn es de c r ales et s same s est d velopp e dans cette r gion dans le cadre de projets d appui la production vivri re associant des OP Les agriculteurs interview s font presque tous r f rence ce type de production consid r e comme r mun ratrice 12 Synth se les contraintes la production Le CAGEF intervient dans une r gion
199. re Pour d autres cette augmentation de surface cultiv e cela ne veut pas dire grand chose car l objectif atteindre n est pas de cultiver une grande surface mais d accro tre sa production globale et surtout la somme des marges brutes des activit s De plus l entretien durable de la fertilit du sol sur une grande surface est plus difficile assurer que sur une surface r duite ou raisonnable il faut pour cela suivre le ratio nombre de bovins ha cultiv ou le nombre de kg d engrais ha cultiv 3 3 2 La Typologie des indicateurs Si l on se limite valuer les effets et impacts du CEF au niveau d une exploitation b n ficiant de ce service on peut consid rer 3 groupes d indicateurs Les impacts d ordre technique au niveau des productions les impacts conomiques au niveau de l exploitation les impacts sociaux au niveau de la famille Dans les tableaux suivants on propose une liste d indicateurs et des l ments de discussion sans pr juger ce stade de la pertinence de les mobiliser dans le dispositif de SE MI qui sera exp riment par les deux OP partenaires Tableau 1 Liste d indicateurs des effets et impacts techniques l chelle de la parcelle Th me Indicateurs Effets recherch s et Interpr tations possibles volution de la quantit de Si bon choix des vari t s le gain de rendement est semences am lior es ha possible mais des contraintes peuvent limiter Ch
200. recherche d une bonne p riode de vente si possible limitation des ventes en petites quantit s Mieux g rer l pargne ou le solde conomique restant apr s avoir r alis les d penses indispensables Moins de gaspillage en termes de consommation de c r ales Meilleure utilisation des ressources en travail cf changements de techniques par une gestion directe des bovins une valorisation du travail familial en saison s che d o probablement plus de fumure gt am lioration des rendements Cela conduirait globalement l augmentation du solde mon taire ce qui permet d pargner soit sous forme d animaux d levage soit plus rarement en num raire sur un compte bancaire Diversifier les activit s en saison s che Valoriser le travail de saison s che si on n a pas d activit s en vue extra agricoles entretien des animaux les stabuler en avril production de fumure organique embouche pr paration de la campagne l avance 16 e tre plus autonome mieux comprendre les r sultats pr sent s les informations re ues Savoir enregistrer ce qui est important Savoir calculer et comparer des r sultats Impacts conomiques volution du capital de l exploitation et de la famille a Accroissement progressif du capital de l exploitation Meilleur quipement de l exploitation Augmentation de la taille des troupeaux bovins et petits ruminants jusqu un certain point car si gros
201. res de vente arachide et ni b d octobre d cembre s same en janvier f vrier ensuite le coton Plan de campagne et suivi des cultures Il remplit r guli rement le carnet de suivi des cultures mais il ne fait pas les calculs lui m me Il attend le retour du conseiller Chaque ann e il discute avec le conseiller de son plan de campagne et en particulier du choix d assolement en fonction des r sultats obtenus la campagne pr c dente Le choix des cultures et des surfaces sont fonction de l tat pr visible du march Il est probable qu en 2011 la surface en coton augmentera si le prix annonc est la hausse Dans tous les cas il gardera toujours une surface minimale en coton car il pr f re prendre son cr dit engrais via cette fili re Il a une fois pris un cr dit COOPEC pour son engrais mais c est plus simple avec le groupement coton Am lioration des pratiques culturales et de gestion de la fertilit Les s ances de CEF en groupe lui ont permis d acqu rir beaucoup d informations par le conseiller des personnes ressources mobilis es par le CAGEF v t rinaire sp cialiste en levage et les changes avec ses coll gues agriculteurs production de compost et de fumier choix des semences s lectionn es entretien des animaux de trait de la volaille et des animaux en g n ral Ils ont parl de l agroforesterie mais cela ne s est pas concr tis en actions ou essais Pour lui l argent ne fait pa
202. rformances avec celles qu ils obtiendront en 2012 L animateur inscrit les dates d enqu te ou de passage en d but de page 1 il y a priori 2 passages faire mais cela peut atteindre 3 ou 4 passages si cela est n cessaire Le premier passage avant fin d cembre consiste conna tre la structure de l exploitation du amp 1au86 Le deuxi me passage se fera entre mars et avril 2012 lorsque le producteur aura tir les enseignements de la campagne agricole 2011 vente ou achat de c r ales Il faut interroger l agriculteur sur une dur e maximale de 2 heures pour garder son attention c est l animateur de r partir les questions entre les deux passages Il est pr cis dans le questionnaire les questions poser au 2 passage mars 2012 La date d adh sion au CEF est importante pour savoir ce que les producteurs ont suivi comme modules et formation dans le cadre du CEF Activit s men es dans le cadre du CEF jusqu maintenant fin 2011 Type d activit s pr ciser toutes les formations ou modules suivis par le producteur durant les s ances CEF collectives ou individuelles ainsi que les nouveaux outils ou nouvelles pratiques de gestion mises en uvre Structure et capital de l exploitation en d but de campagne 2011 mai 2011 Objectif faire l inventaire des facteurs de production et du capital avant la campagne 2011 Il s agira pour l animateur d amener le chef d exploitation se rappeler de c
203. rmet pas de se faire une bonne appr ciation de l impact du CEF AO Rev Figure 3 Comparaison de l volution du revenu ou du capital d un groupe d exploitation avec CEF et d un groupe d exploitations T moin Sans CEF Il convient donc de constituer en d but de processus d valuation du CEF en ann e AO deux chantillons d exploitations les plus proches possibles en termes de structure de capital d tenu et de fonctionnement donc de performances technico conomiques En toute rigueur le groupe d exploitations T moin devrait tre constitu d exploitations n tant pas influenc es par le dispositif CEF et donc devraient tre localis es dans des villages n h bergeant pas ce type de conseil Mais les conditions de production pour ces deux chantillons doivent tre les plus proches possibles pluviom tries comparables m mes conditions agro p dologiques par exemple pr sence de bas fond pr sence et r les du b tail similaires etc Revenu capital Figure 4 Comparaison de l volution du revenu ou du capital d un groupe d exploitations CEF et d un groupe d exploitations T moin obtenant des r sultats comparables en d but d tude AO Plus la taille des 2 groupes d exploitations est importante plusieurs centaines d exploitations par groupe avec et sans CEF si possible plus l valuation de l impact sera pr cise si l on a pris soin de bien choisir au d
204. roupeaux Mais l enregistrement des donn es avait tendance prendre le pas sur la r flexion et l utilisation des r sultats qui pouvaient d couler du traitement de ces donn es De plus les conseillers ou formateurs passaient beaucoup de temps aider les agriculteurs remplir les cahiers de gestion de leur exploitation et parfois ils se substituaient eux pour cela L autonomie des agriculteurs vis vis d outils de gestion propos s n tait pas toujours acquise Dans bien des cas les cahiers d enregistrement taient partiellement renseign s et le traitement des donn es tait totalement d volu aux conseillers agricoles Sur la base de ces constats les promoteurs du Conseil aux Exploitations Familiales cherchent aujourd hui mieux raisonner la conception des dispositifs d appui aux agriculteurs selon diff rentes orientations les outils et le CEF doivent tre con us en combinant les attentes des chefs d exploitation et celles des gestionnaires des dispositifs qui en assurent directement ou via des projets le financement les OP les firmes agro industrielles etc les outils doivent tre ma trisables par les producteurs afin d viter que le conseiller se substitue eux Il s agit d abord que les producteurs fassent voluer leurs pratiques gestionnaire mais aussi techniques et sociales De ce fait les outils ont eu tendance se simplifier afin qu il soit plus facilement utilisables par un plus gr
205. rrettes de FO apport es Bovin faire le calcul Pour l ensemble des apports hors parcage tournant valuer la surface recevant r ellement de la FO Ha En plus des apports de FO en charrette le producteur fait il du parcage tournant dans ses champs Oui avec son troupeau _ Oui avec le troupeau d un leveur __ Non _ Si OUI sur quelle surface est parqu e ha et quelle s culture s sont concern es 77 Indicateur utilisation des engrais min raux pour 2011 Culture recevant des Surface recevant Quantit en Kg Dose en Kg ha engrais de l engrais en ha Faire le calcul s NPK Ur e Ur e Ur e Surface totale recevant de l engrais ha Quantit totale d engrais NPK Ur e utilis e kg Importance de la surface fertilis e par rapport la surface totale cultiv e en faire le calcul 6 Suivi de la campagne agricole 2011 pour les productions v g tales remplir en novembre 2011 au 1 passage Y a t il eu des modifications entre les activit s de productions v g tales r alis es en 2011 et ce que vous aviez pr vu de faire en avril mai 2011 avant les pluies assolement surface par culture utilisation des engrais techniques culturales non r alis es Noter les modifications majeures 7 Productions animales Y a t il eu des changements dans les techniques d levage depuis les
206. rtation avec Afdi Phase 2 Compr hension du fonctionnement des dispositifs de CEF retenus et analyse qualitative des effets et impacts du CEF 1 mission au Burkina Faso Phase 3 Une premi re bauche de dispositif de suivi valuation et de mesure d impacts SE MI a t labor e en mai et envoy e diff rentes parties prenantes de l tude Phase 4 La 2 mission au Burkina Faso a consist travailler dans un premier temps avec le projet FISONG et le R seau Gestion sur diff rents sc narios de dispositif de SE MI qui ont t ensuite expos s et retravaill s lors d un atelier d changes et de formation rassemblant une quinzaine de participants membres des OP afin d aboutir une proposition sp cifique chaque situation Phase 5 la finalisation du dispositif et des outils de suivi valuation a t r alis e en novembre sur la base des propositions faites durant l atelier d changes d octobre Les fiches de suivi ont t envoy es courant novembre aux deux OP accompagn es de modes d emploi L ensemble de ces documents sont repris dans ce rapport Les principes m thodologiques de l valuation des effets et impacts du CEF Les impacts du CEF concernent les exploitations agricoles b n ficiaires impacts directs mais aussi les autres exploitations non b n ficiaires qui ont pu par des changes avec les premi res acqu rir de nouveaux savoir faire impacts indirects Enfin les commu
207. s autres domaines comme de nouveaux savoir faire de nouvelles techniques culturales de nouvelles vari t s mais aussi de nouvelles capacit s parler en public ainsi que de nouveaux savoirs sur les cultures les maladies etc il faut noter ce que dit le producteur uniquement Prise de responsabilit Ce ne doit pas poser de probl mes Autres impacts du CEF non abord s dans la discussion remplir en mars 2012 Autres impacts positifs du CEF pour vous et votre famille Il faut laisser parler le producteur en lui demandant de revenir sur des points peu d velopp s ou non abord par les questions pr c dentes Elles traitent bien des changements techniques des outils de gestion acquis ou enseign s de la s curit alimentaire mais apr s la campagne 2011 Selon vous le CEF peut il avoir des impacts n gatifs chez vous si oui donner des exemples Il faut laisser parler le producteur en lui expliquant qu il peut y avoir un m lange d effets positifs et n gatifs les premiers tant a priori plus cons quents Selon vous le CEF peut il avoir des impacts n gatifs chez les autres b n ficiaires du CEF que vous connaissez donner des exemples sans indiquer le nom des personnes concern es Il faut laisser parler le producteur et noter les situations r ellement v cues 26 Annexe 6 Fiche de synth se du suivi des exploitations CEF CAGEF JUIN 2011 MARS 2012 NOM du Chef d exploitation CE s s nssssnns
208. s connaissances acquises 12 Prise de responsabilit En 2011 l agriculteur occupait il des postes de responsabilit s Agricole cole sant village Oui _ Non _ SiOuiles citer 13 Autres impacts du CEF non abord s dans la discussion remplir en f v 2012 Autres impacts positifs pour vous et votre famille Selon vous le CEF peut il avoir des impacts n gatifs chez les autres b n ficiaires du CEF que vous connaissez donner des exemples sans indiquer le nom des personnes concern es Annexe 5 Modes d emploi des fiches de suivi Mode d emploi de la fiche point de r f rence pour les exploitations en CEF PUPPA NAYALA JUIN 2011 Mars 2012 Ce mode d emploi est con u pour les animateurs UPPA du Nayala pour renseigner le mieux possible les fiches du dispositif de suivi valuation du CEF en comparant des exploitations en CEF avec des exploitations membres de groupements UPPA Nayala Le mode d emploi suit les rubriques de la fiche de suivi Le texte en gras correspond celui qui se trouve dans la fiche de suivi P riode d enqu te Cette enqu te a pour objectif de conna tre ce que les producteurs en CEF ont r alis en 2011 quelle est leur situation en termes d quipement de foncier et de biens mat riels visibles leur capital en d but de campagne 2011 et quelles sont leurs situations en termes de s curit alimentaire et r alisation de leurs projets On pourra ainsi comparer ces pe
209. s d penses r alis es pour chaque parcelle dans le carnet Am lioration des pratiques culturales et de gestion de la fertilit Les conseillers organisent r guli rement des formations pour le groupe CEF du village en particulier sur la production et valorisation de la fumure organique la conduite des levages volaille embouche ovine et bovine l entretien des bovins de trait Une exploitation en CEF arrive mieux s organiser surtout en d but de campagne Selon cet agriculteur on voit la diff rence entre ces exploitations et les autres du village usage des semences certifi es est plus important les semis sont faits bonne date les engrais sont apport s selon les recommandations des conseillers et techniciens Diversification des activit s Avec le CAGEF il a fait une ann e de l embouche ovine pour une vente avant la f tes de la Tabaski b liers Il n a pas renouvel l exp rience car il manque de temps Il ne se rappelle plus de la marge 59 obtenue par animal afin de la comparer avec ce qu il gagne avec la ma onnerie en saison s che si l embouche est pr vue cette p riode Pour cet agriculteur la diversification des activit s est un bon th me d animation et de conseil Comme beaucoup de producteurs de la r gion il a opt pour le s same culture qui demande peu de travail et peut tre sem e apr s les autres Mais avec cette maladie il ne souhaite plus faire de grande surface de s sa
210. s dans vos techniques culturales et de gestion de l eau et du sol en dehors de l usage des intrants et des semences s lectionn es depuis 3 ans avant cela ces techniques taient absentes ou tr s peu d velopp es dans votre exploitation Oui __ Non _ 76 Depuis 3 ans utilisez vous Plus _ Autant __ Moins _ d intrants engrais herbicides insecticide au champ et de stockage semences am lior es pour vos cultures que par le pass Si c est Plus quels intrants sont concern s par ordre de priorit 1 2 3 Si il y a eu r duction Moins de l usage des intrants de quels types d intrant s agit il par ordre de priorit 1 2 3 Qu est ce qui vous a amen augmenter ou diminuer l usage de ces intrants Bien expliquer les volutions augmentation diminution pour les diff rents types d intrants engrais NPK L Ur e les insecticides au champ les insecticides de stockage les herbicides Indicateur rotation assolement gt des c r ales dans l assolement 2011 calcul Si vous avez chang votre assolement ces derni res ann es abandon ou r duction de la surface d une culture nouvelles cultures Pourquoi Indicateur valorisation de la fumure organique Nombre de fosses fumi res composti res utilis es en 2011 Nombre total de charrettes asines de FO apport es aux champs en 2011 Charrettes asines Nombre de cha
211. s de 10 arbres s s sssnssssnsssssss1s1 4 Foncier et surface cultiv e en 2011 Surface totale cultiv e en 2011 cf tableau 6 ha dont surface que l agriculteur a emprunt ou lou ha Surface en r serve en 2011 jach re cultivable friche ha Surface que l agriculteur a pr t ou lou un tiers ami famille voisin en 2011 ha Surface totale cultiv e 2011 actif familial faire le calcul secsec 5 Conditions pluviom triques de la campagne 2011 Pour vos diff rentes cultures consid rez vous la pluviom trie de la campagne 2011 comme Tr s mauvaise Mauvaise __ dans la Moyenne __ Bonne tr sbonne Expliquer Votre r ponse sr nier nn al ni nn rit nr ire enter 82 6 Productions v g tales 2011 bilan tablir entre d cembre 2011 et mars 2012 6 1 Charges aux cultures intrants et fumure organique Charges en FCFA par culture cr dit ou au comptant Location Prestation Autres Semences Fertilisant Herbicide main d uvre Totales gt charges en FO prov nant Cultures du CE Surface A gt 2 de de la famill Soi des de labour prestations Achet s Sacs de NPK en FCFA Occasionnelle Charges intrants 2 A arami Fe pas ha terres ha FCFA en TA kg FCFA Sacs Ur e Insecticide repas op rationnelles a o Has Le id amps a ha et buttage Charrette de
212. s demande des comp tences particuli res alors que leurs priorit s sont i le renforcement des capacit s de gestion des chefs d exploitation membres de l OP ii l augmentation progressive du nombre d exploitations concern es par le CEF iii la formation la demande des adh rents CAGEF la circulation des informations l organisation des changes au sein des groupes CEF et entre les groupes iv pour UPPA Nayala la mise en uvre d autres programmes compl mentaires commercialisation des produits approvisionnement en intrants est centrale les animateurs ne travaillent pas plein temps pour le CEF et doivent se consacrer d autres activit s Dans cette conception il faut tre r aliste et prendre en compte la disponibilit en temps des conseillers et animateurs Des suivis ou enqu tes trop d taill s et mobilisant beaucoup de temps de travail de ces personnes risquent de nuire la qualit du CEF sensu stricto et aux autres activit s dont ils ont la charge Un grand nombre de donn es est difficile analyser et valoriser Tous les participants consid rent qu il est n cessaire d exp rimenter la m thode de SE MI propos e ci apr s pendant quelques ann es avant d tendre le dispositif Les responsables des deux OP demandent que soit organis un accompagnement de la mise en place du suivi valuation par le R seau Gestion le projet FISONG OP d Afdi ce projet se cl turant dans 18 mois envir
213. s exploitations b n ficiant de ce service Mais la difficult majeure est de pouvoir diff rencier les changements qui sont imputables directement au CEF et les autres qui sont provoqu s par des volutions du contexte de production comme la mise en place de nouveaux services cr dit approvisionnement de nouvelles fili res ou projets Toutes choses qui sont a priori ind pendantes du service de CEF 18 b Au niveau d autres acteurs individuels et collectifs Les impacts indirects Il est souvent mis en avant que l effet du CEF peut d passer le groupe des exploitations directement concern es les adh rents au dispositif de conseil Du fait des changes au sein des communaut s villageoises des groupements de producteurs les agriculteurs ayant acquis de nouvelles comp tences et savoir faire gr ce au CEF peuvent en faire b n ficier leurs voisins ainsi que les membres de leurs OP Les nouvelles fa ons de g rer les exploitations peuvent aussi amener les responsables et le personnel des OP s inspirer de ces nouvelles pratiques pouvant am liorer la gestion globale des OP et des services qu elles proposent suivi des co ts calcul de marge Les adh rents un dispositif CEF qui ont acquis de l exp rience dans le domaine de la gestion peuvent aussi contribuer faire voluer le dispositif de conseil lui m me en faisant des suggestions et en identifiant de nouveaux besoins de formation ou d outils de gestion 19
214. s se constituent en groupes CEF selon la proximit g ographique si possible un groupe pour un village Le nombre d adh rents par groupe est variable de 4 14 pour les entretiens r alis s Le CEF combine un travail interactif entre l agriculteur adh rent et le conseiller CAGEF ou conseil individuel lors de deux rendez vous au minimum dans l ann e i Avant la campagne agricole mai pour discuter des r sultats obtenus par les cultures principales pour la campagne pr c dente et travailler la finalisation du plan de campagne que l agriculteur a commenc baucher ii pendant la saison de production le conseiller s entretient avec l agriculteur sur les activit s agricoles mises en uvre l tat des cultures les difficult s rencontr es etc Une animation de groupe qui correspond des formations sur les techniques de production cultures levage des changes d informations et de r sultats Dans un groupe on peut retrouver des adh rents dont la dur e de participation au CEF est tr s diff rente Le CAGEF essaye d accro tre le nombre d adh rents en menant des r unions de sensibilisation sur l int r t du CEF On peut donc retrouver dans un m me groupe des adh rents qui d butent dans ce domaine et qui vont ma triser progressivement les outils de gestion propos s par les conseillers et d autres qui sont rest s adh rents depuis plus de 10 ans et sont attach s la fois au conse
215. s tout les changes et la formation c est une richesse Suggestions pour la poursuite du CEF Pas abord A Koumana le nombre d adh rents au CEF s l ve 30 et 7 Laho village voisin Il participe depuis 1998 et verse une cotisation annuelle de 10 000 FCFA an Synth se Cet agriculteur maintient une grande surface cultiv e car ses terres sont pauvres et les rendements faibles moyens Il privil gie pour cela les techniques qui font gagner du temps Mais sur une partie de l exploitation il tente d am liorer la fertilit du sol par des apports de fumure organique Le ma s d gage toujours la meilleure marge brute car il b n fice de la fumure organique et min rale et des meilleurs sols Son projet d augmentation du cheptel bovin va conforter cette strat gie tout en pr parant sa retraite Sa participation au CEF l a amen d une part mieux planifier ses activit s tant dans le domaine de la commercialisation des produits de la gestion de la consommation en c r ales et d autres part changer certaines de ses pratiques culturales 57 Exploitation N 2 Village de Kari dans le dispositif CEF depuis 1998 1 Structure d exploitation 6actifs 11 5 ha cultiv s en 2010 gt 1 9 ha actif S same 2 5 ha Ni b 1 ha arachide 0 5 ha tournesol 0 5 ha avec projet gt 4 5 ha 39 Pas de coton en 2010 __ Sorgho 4 ha ma s 2 ha mil 1 ha gt 7 ha de c r ales soit 61 de l
216. sation de semences am lior es surface en ha avec semences s lectionn es par culture en 2011 Noter le nom de la culture de la vari t si le paysan s en rappelle et le nombre d ha correspondant le coton n est pas prendre en compte On consid rera uniquement les vari t s et les surfaces correspondant aux achats des semences s lectionn es donc pas les semences autoproduites donn es Exemple sorgho framida 1 ha Indicateur rotation assolement gt des c r ales dans l assolement 2011 calcul Ce est calcul partir des donn es du tableau 6 1 C r S ches somme ma s sorgho mil riz surface totale cultiv e Indicateur valorisation de la fumure organique Nombre de fosses fumi res composti res utilis es en 2011 les fosses sont la maison ou plus rarement aux champs composti re on ne compte que les fosses qui ont t effectivement remplies puis vid es avant la campagne agricole 2011 Nombre total de charrettes asines de FO apport es aux champs en 2011 Charrettes asines Ce nombre est obtenu en faisant la somme du nombre de charrettes de la colonne achat des intrants dont FO et la colonne FO provenant de l exploitation pour l ensemble des cultures recevant de la FO du tableau 6 1 Nombre de charrettes de FO apport es UBT faire le calcul s s n0 Ce calcul permet de comparer l efficacit de r cup
217. sement cf fiche d entretien ou laborer une demande de pr t Le recours au cr dit est assez rare car les adh rents CAGEF sont pour la plupart membres des GPC et b n ficient des cr dits intrants de la fili re coton SOFITEX UNPCB Certains adh rents sont aussi membres d un groupement de l UGCPA qui a mis en place en 2008 un service de cr dit engrais c r ales 4 1 3 Perception de l impact du CEF par les animateurs responsables de l Union et b n ficiaires Un exercice collectif a t organis avec les conseillers et les agriculteurs responsables du CAGEF afin d tablir une liste d impacts attribuables au CEF par domaine de gestion de l exploitation agricole Cette liste n est pas hi rarchis e Impacts techniques les changements de pratiques pour produire a LE CEF permet de mieux choisir les cultures en fonction du type de terrain des opportunit s Augmentation de la part du ma s dans l assolement si l agriculture dispose de sols corrects et de fertilisants min raux et organiques cette augmentation correspond une r duction de la part du sorgho mil Augmenter la part du s same et intensifier cette culture am lioration du rendement mais un probl me de maladie apparu r cemment n a pas t r solu actuellement R duction de la place occup e par le coton 15 b Faire un lien entre assolement et rotation le CAGEF conseille un assolement du type 1 3 c
218. ses champs Perception du CEF et impacts d clar s Module Gestion du grenier des c r ales depuis 2008 Avant le suivi de ce module il avait toujours besoin d acheter des c r ales pour compl ter son stock pour l alimentation de la famille EN 2009 10 il arrive d gager un exc dent qu il vend et il peut acheter une charrue La gestion des stocks c r aliers tait mal organis e avant Il n y avait de calcul de mesure et de pr vision Pour 12 personnes il me faut 8 bols jours soit 20 sacs an Il estime le surplus de c r ales commercialisables 20 sacs mais ne sait pas 4 avril 2011 comment il va les mobiliser il pense en vendre une partie pour acheter 4 sacs d engrais et il souhaite constituer un petit stock de s curit de c r ales au cas o la campagne 2011 12 ne serait pas bonne Module plan de campagne Suivi en 2010 avant la campagne 53 on sait mesurer les surfaces des champs l assolement se fait en fonction de cela Rien ne sert de cultiver une trop grande surface Mais en fait il est pass de 5 ha cultiv s 8 ha cultiv s car entre temps il a achet la charrue Avec ce module on discute des techniques les plus utiles et devenues incontournables m me si elles sont couteuses en travail produire plus de fumure organique en construisant plusieurs fosses fumi res Il insiste sur le changement de technique li ce module 3 s ances de formation change par exemple je pr f re
219. sssesseseseeseses Nombre de constructions t l es et nombre de t les Denis logements t l s et total de t les Magasins t l s et total de t les Vergers fruitiers surface en ha ou nombre d arbres fruitiers si plus de 10 arbres ssssnsssnn1s101000100 Autres plantations eucalyptus surface ou nombre d arbres si plus de 10 arbres e ssssnsnsss1ses110s0 3 Surface cultiv e en 2011 C r ales Ha Autres Cultures Ha Sorgho S same Ma s arachide Mil Ni b haricot Riz Autre auas Total c r ales 1 Total autres cultures 2 Total des surfaces cultiv es en saison des pluies 2001 1 2 Surface que l agriculteur a d emprunter ou louer en 2011 ha Surface en r serve en 2011 jach re cultivable friche ha Surface que l agriculteur a pr t ou lou un tiers ami famille voisin en 2011 Ha Surface cultiv e 2011 1 2 Total actif familial T_ACTFAM faire le calcul 4 Conditions pluviom triques de la campagne 2011 Pour vos diff rentes cultures consid rez vous la pluviom trie de la campagne 2011 comme Tr s mauvaise Mauvaise __ dans la Moyenne _ Bonne tr sbonne Expliqu r votre r ponse rss Min at mins A ANR en er E OEE EAEE na 5 Changement de pratiques agricoles depuis les 3 derni res ann es remplir apr s la campagne agricole 2011 Y a t il eu des changement
220. stitution aux agriculteurs Ceci oriente le CEF vers un conseil plus individuel mais fournit l Union et la FEPA B des r f rences technico conomiques sur les principales cultures c r ali res dans cette zone d intervention Cette volution est confirmer mais elle demandera du temps aux animateurs Il convient de ne pas transformer les animateurs et conseillers en enqu teurs Autrement dit il ne faut pas mettre en avant le travail de recueil de donn es dans le CEF mais plut t les processus d apprentissage collectifs et individuels La FEPA B avait initialement opt pour un CEF sous forme d animations de groupes ce qui peut permettre de toucher un grand nombre d agriculteurs avec peu de moyens Il est tout fait possible de former les producteurs au calcul et l utilisation de la marge brute dans ce cadre sans avoir besoin de noter toutes les donn es de charge et de produit pour l ensemble des parcelles de l exploitation 4 2 3 Perception de l impact du CEF par les b n ficiaires les animateurs et responsables de l Union Dans ce paragraphe nous avons repris les d clarations des animateurs des responsables de l Union et des agriculteurs participant au CEF concernant les effets et les impacts des deux modules de conseil sur le fonctionnement des exploitations b n ficiaires Les avis des agriculteurs b n ficiaires sont pr sent s plus pr cis ment dans les fiches d entretien Annexe 1 Au stade actuel on discute
221. syst mique des dispositifs de conseil l exploitation familiale en Afrique de l Ouest Systemic analysis of management advice for family farms in West Africa Cahiers agricultures 20 5 364 369 Faure G Dugu P Beauval V 2004 Conseil l exploitation familiale exp riences en Afrique de l Ouest et du Centre Paris GRET 127 p Guide pratique GRET Faure G Kleene P 2004 Lessons from new experiences in extension in West Africa Management advice for family farms and farmer s governance Journal of agricultural education and extension 10 1 37 49 Faure G Dugu P Rebuffel P 2008 Repenser les dispositifs de conseil l exploitation familiale en Afrique de l Ouest Paris Inter r seaux d veloppement rural 6 p Havard M Djamen P Legile A 2007 Conseil aux exploitations familiales en zone de savane du Cameroun In Gafsi Mohamed ed Dugu Patrick ed Jamin Jean Yves ed Brossier Jacques ed Exploitations agricoles familiales en Afrique de l Ouest et du Centre enjeux caract ristiques et l ments de gestion Versailles Ed Quae p 376 Synth ses 44 Havard M Coulibaly Y M Dugu P 2006 Etude de capitalisation des exp riences de conseil agricole au Mali Montpellier CIRAD Atelier de capitalisation des exp riences de conseil agricole au Mali et dans la sous r gion 2006 04 04 2006 04 06 Sikasso Mali Havard M Coulibaly Y M Dugu P 2006 tude de capitalisati
222. t lors de d animation de groupe avec des animateurs qui sont eux m mes agriculteurs En saison s che ils elles travaillent quelques jours par mois pour le CEF et touchent environ 30 35 producteurs par an Apr s ces animations les chefs d exploitation doivent tre en mesure d appliquer les outils de gestion propos s et discut s collectivement Au CAGEF le CEF repose sur un conseil individuel 2 s ances par an par b n ficiaire et un conseil de groupe Les conseillers travaillent plein temps et ma trisent l informatique et les traitements de donn es sous Excel Un conseiller touche entre 60 et 70 exploitations par an Cadrage de la conception du dispositif de SE MI Il convient de prendre en compte la disponibilit en temps des conseillers et animateurs Des suivis ou enqu tes trop d taill s et mobilisant beaucoup de temps de travail de ces personnes risquent de nuire la qualit du CEF et aux autres activit s dont ils ont la charge De plus un grand nombre de donn es est difficile analyser et valoriser Tous les participants consid rent qu il est n cessaire d exp rimenter la m thode de SE MI propos e pendant quelques ann es avant d tendre le dispositif Les responsables des deux OP demandent que soit organis un accompagnement de la mise en place du suivi valuation par le R seau Gestion et le projet FISONG OP d Afdi ce projet se cl turant dans 18 mois environ Le dispositif de SE MI sera g r par les OP da
223. t apr s 10 ou 20 ans ou plus de travail ils d tiennent un troupeau de 5 50 t tes de bovins d levage Il faut noter le d veloppement de l levage des moutons dans ces exploitations membres du CAGEF qui ont b n fici de formations organis es pour cela dans le cadre du CEF L levage est aussi de plus en plus mobilis par les agriculteurs pour entretenir la fertilit du sol et le confiage des troupeaux bovins aux leveurs Peul est de moins en moins fr quent L intensification des syst mes de culture est partielle Si usage des engrais et des herbicides progresse surtout les herbicides les agriculteurs cherchent aussi accro tre les surfaces cultiv es De ce fait les doses et le de la surface recevant de la Fumure Organique et des engrais ne doivent pas augmenter La disponibilit en terre dans cette r gion permet encore cette strat gie d accroissement de la surface cultiv e Cette extensification va aussi d pendre du choix des cultures les agriculteurs qui veulent mettre l accent sur le ma s optent pour une intensification bien raisonn e surface limit e labour la charrue herbicide engrais et si possible fumure organique L accroissement des surfaces en s same ou en sorgho correspond une strat gie d extensification moins de travail et d investissement financier par ha c L acc s aux march s et aux services Les contraintes de commercialisation des productions n ont pas t abo
224. t du ma s Il lui faut 50 sacs par an pour l ensemble de ses besoins familiaux et sociaux Sources de revenu actuelles Productions v g tales 50 de son revenu et Productions animales 50 mais c est plus variable que pour les cultures Coton pour un revenu assur et l acc s aux engrais mais la marge est faible car il y a trop de charge Il a repris la culture du coton en 2009 il n en a pas cultiv en 2007 et 2008 S same il consid re que cela d gage un gros revenu mais la marge l ha est faible Ma s la meilleure marge brute presque chaque ann e mais la surface est limit e par les besoins importants en intrants engrais de cette culture Petits ruminants il constitue un lot d animaux adultes en avril mai de fa on obtenir un bon prix et une somme d argent en une seule fois Cela r duit la taille du troupeau et facilite le gardiennage en saison des pluies __ Bovins les ventes sont moins r guli res et s effectuent plut t en novembre d cembre lorsque les animaux sont en bon tat vente des femelles et des b ufs de trait en fin de carri re et des males adultes Cet agriculteur fait une valuation de ses d penses annuelles familiales scolarit sant achats divers constructions renouvellement de l quipement Apr s avoir proc der aux ventes de ses productions v g tales et animales il r partit son revenu selon les divers postes de d penses il dispose d un compte bancaire
225. t estim que faire plus allait nuire la qualit du CEF actuellement mis en place De plus le CAGEF essaye de r pondre des demandes individuelles en conseil et d veloppe des collaborations dans le domaine de la recherche d veloppement exp rimentation tournesol le tout avec le m me personnel La petite taille de l chantillon facilitera l apprentissage du travail de suivi valuation mais limitera la port e des r sultats Ce sera une approche au cas par cas avec impossibilit de faire un traitement statistique Il y a eu un renouvellement important des adh rents au CEF depuis 2006 Sur 160 adh rents en 2007 77 avaient d but dans le CEF en 2006 On propose donc de retenir des exploitations ayant adh r au CEF si possible tout r cemment afin de pouvoir tablir un point de r f rence apr s une ann e compl te de suivi du CEF Ainsi les tudes de cas pourraient concerner des exploitations en CEF qui ont d marr en 2010 Si l on ne peut pas en trouver 20 dans ce cas on compl tera l chantillon du suivi avec des exploitations ayant d but en 2009 et si besoin en 2008 Cet chantillon est de petite taille il pourrait tre augment par la suite si le CAGEF avait recours des tudiants par exemple Les crit res de choix des exploitations du SE MI sont a priori Les chefs d exploitation doivent se porter volontaire et s engager dans le processus pendant au moins 3 ans c est dire continuer adh rer au CE
226. t marqu par la vulgarisation de techniques d intensification de la production travail du sol semis en ligne vari t s am lior es etc Des appuis cons quents avaient t d ploy s par l tat et l aide ext rieure pour faciliter l quipement des exploitations en mat riels de culture attel e Ces appuis ont t organis s par les structures publiques de d veloppement ORD puis CRPA SOFITEX etc Le d sengagement progressif de l tat de l appui direct aux producteurs partir des ann es 90 suppression des CRPA a eu comme cons quence une r duction importante du nombre de conseillers agricoles dans les campagnes A partir des ann es 1990 les organisations de producteurs OP se sont constitu es et ont progressivement mis en place des services pour leurs membres Elles ont aussi t des partenaires majeurs et m me des ma tres d uvre de projets de d veloppement Elles ont t de plus en plus amen es collaborer avec la recherche Certaines OP organis es autour de grandes fili res comme le coton les produits mara chers les c r ales ma s sorgho riz ont pu mettre en place des services de fa on relativement autonome sans recourir uniquement des financements ext rieurs et en travaillant de concert avec les institutions bancaires et de microfinance Du fait de la r forme du statut des OP au Burkina Faso celles ci sont de plus en plus amen es se positionner sur une fili re de production ce
227. t mars 2012 Charges aux cultures intrants et fumure organique On consid rera si possible toutes les cultures sauf les essais tournesol et celles dont la surface est lt 0 25 ha On prendra en compte que les cultures de saison des pluies donc pas le mara chage de saison s che Une culture ma s sorgho coton mil arachide ni b en pur soja past que riz etc peut comprendre une ou plusieurs parcelles Le mil correspond au mil p nicilaire La sole d une culture est d finie comme la surface des parcelles de cette culture S il y a plusieurs parcelles de coton par exemple on fera la somme des surfaces et la somme des intrants des diff rentes parcelles partir du carnet de suivi des cultures CAGEF On ne prend pas en compte les surfaces des parcelles individuelles des femmes ou des jeunes arachide coton c r ale qui a priori ne rentrent pas dans la gestion collective du revenu et du grenier de l exploitation Location des terres premi re case noter le nombre d ha concern s qui est souvent diff rent de la surface totale de la culture en 2011 dans la 2 case on note le montant de la location Tous les co ts sont exprim s en FCFA donc inutile de noter chaque fois FCFA mais pour plus de lisibilit laisser un espace entre les milliers et les centaines exemple 5 500 15 500 Idem pour prestation de labour pay e a un tiers Autres prestations en TA traction animale sarclage m canique buttage transport
228. t mis en uvre par les chefs d exploitation mais ils servent aussi renforcer le dialogue au sein de la famille II s agit pour eux de faire voluer les comportements plut t que d appliquer des recettes toutes faites m me si les animateurs mettent souvent en avant les r f rences ou recommandations techniques qu il serait bon d appliquer sur l ensemble des surfaces cultiv es et tout particuli rement les c r ales pluviales Comparaisons des deux dispositifs de CEF L objectif global du CEF dans les deux OP est similaire am liorer les conditions de vie des agriculteurs et de leur famille en renfor ant les capacit s de gestion des chefs d exploitation et si possible des actifs qui travaillent avec eux Toutefois les orientations et les contenus du CEF sont diff rents Activit s cibl es A PUPPA Nayala le CEF est orient vers l am lioration de la production des c r ales et la r alisation de l autosuffisance alimentaire par les familles L UPPA Nayala cherche ainsi accro tre le volume de c r ales qu elle sera en mesure de commercialiser de fa on r guli re Aux CAGEF ce sont l ensemble des activit s productives de l exploitation qui sont a priori vis es mais un 28 accent est mis sur les principales productions v g tales La prise en compte de l levage est r cente mais est tr s demand e par les b n ficiaires elle se traduit par l organisation de formations U
229. t que chaque OP exp rimente ce dispositif de suivi valuation et le fasse voluer afin qu elle puisse se l approprier Il est fort possible que l on aboutisse quelque chose de beaucoup plus simple qui prenne la forme 30 d une auto valuation de fin de campagne ou de cycle annuel de CEF et d outils de communication qui permettent aux OP de faire conna tre leurs acquis dans le domaine du CEF et des effets qu il entra ne t moignages crits ou vid o des b n ficiaires qui ont progress plus ou moins rapidement 3 2 Quels aspects th matiques m thodologiques de cette tude trouveriez vous int ressant de valoriser via un atelier d change par exemple voire d approfondir et comment Si cela se faisait seriez vous ventuellement pr t vous y impliquer Il existe ce jour diff rentes initiatives de capitalisation sur le conseil agricole en Afrique de l Ouest dans diff rents domaines des tudes d valuation des dispositifs de conseil une tude d impact du CEF au B nin dans le cadre des projets PADSE termin et PADYP en cours la mise en place d un r seau conseil agricole qui devra d battre des volutions du conseil depuis ces dix derni res ann es Il apparait logique que cette tude puisse contribuer ces diff rentes formes de r flexion et capitalisation 31
230. t selon lui apporter 3 sacs de NPK ha de sorgho Sol pierreux s chant Tr s mauvaises lev es en 2010 plusieurs resemis dus aux al as de pluies en juin 2010 la faible fertilit du sol n aide pas la lev e 51 D velopper l levage de volaille Am liorer progressivement la fertilit du sol Appuis re us en 2010 ou venir Contrat semence de mil avec l Union Perception du CEF et impacts d clar s Module Gestion du grenier des c r ales depuis 2008 Selon l agriculteur on gaspille moins de c r ales qu avant car on ne comptait pas On arrive pr voir les ventes l avance mais il pr f re vendre le plus tard possible quand le prix est lev et quand il est s r qu il aura des c r ales pour la p riode de soudure Cela ne concerne pas les ventes contractuelles avec l Union qui sont bien pay es et dont la date de livraison est fix e en mars avril Module plan de campagne Suivi depuis 2010 e l est utile pour nous pousser pr parer la campagne plus rapidement que les autres ceux qui ne sont pas en CEF e note toutes les d penses des champs mais que fait il de ces donn es ensuite e La programmation de la campagne venir n est pas encore termin e le 4 avril 2011 il doit calculer les besoins en intrants engrais pour le mat riel il sait qu il doit trouver 50 000 FCFA dabas r vision mat riels II a une bonne estimation des frais de scolarisation
231. tifs familiaux La surface cultiv e en 2011 par actif 6 5 5 1 3 ha Conditions pluviom triques de la campagne 2011 L animateur coche une case mais peut ajouter un commentaire libre ensuite pour expliquer le d roulement de la saison des pluies 2011 dans l exploitation suivie ceci est important pour comprendre la situation alimentaire du producteur et de sa famille Changement de pratiques agricoles remplir fin 2011 Y a t il eu des changements dans vos techniques culturales et de gestion de l eau et du sol en dehors de l usage des intrants et des semences s lectionn es trait s apr s depuis 3 ans On s int resse ici aux techniques culturales labour non labour et paillage sarclage m canis semis en sec ou pr coce etc et d am nagement des champs cordons bandes enherb es etc Utilisez vous Plus _ Autant _ Moins _ d intrants pour vos cultures que par le pass On envisage ici les deux possibilit s soit une augmentation d utilisation d intrants c est dire de plus fortes doses ou de plus grandes surfaces concern es soit la r duction de cette utilisation en essayant de conna tre les raisons de ces volutions augmentation diminution selon le type d intrant Par exemple l augmentation ou la diminution de prix l indisponibilit de l intrant la faible efficacit de certains intrants ou d autres raisons On peut demander si ces changements ont t conseill s par quel
232. timale fonction des moyens disponibles Par exemple pour 2011 il veut passer de 5 75 10 ha car il dispose de la terre pour cela et de la tr sorerie pour louer un tracteur pour la pr paration du sol 20 000 25 000 FCFA ha Malgr les mauvais r sultats du s same en 2010 il envisage d en faire 4 ha en utilisant de la semence am lior e et en louant un tracteur Il utilise le cahier de suivi des cultures mais laisse le conseiller faire les calculs et la synth se Am lioration des pratiques culturales d levage et de gestion de la fertilit La formation et les conseils re us par le CAGEF sur l levage du mouton lui ont permis de progresser et d avoir un troupeau productif donc des ventes r guli res formation sur la sant et le calendrier de vaccination avec un v t rinaire travaillant dans le cadre du CEF Avec le CAGEF on revoit les bases de l agriculture on discute des techniques qu il faut d velopper C est bien d avoir des fosses fumi res mais il faut savoir les utiliser Il souligne aussi que les changes avec le conseiller l ont amen am nager 0 25 ha de mauvaise terre avec des cordons pierreux Cet agriculteur comme ces coll gues rencontr s consid re que l on peut voir la diff rence entre une exploitation qui suit le CEF et les autres du village par la qualit de l entretien des cultures l importance accord e la pr paration du sol et l utilisation de la fumure organique
233. tion et de sa famille proche en d but de campagne 2011 juin 2011 Nombre de motos Nombre de v los Autres v hicules ou mat riels non agricoles importants sesessessesseeeseeseses Nombre de constructions t l es et nombre de t les Msn logements t l s et total de t les Magasins t l s et total de t les Vergers fruitiers surface en ha ou nombre d arbres fruitiers si plus de 10 arbres s ns snsssnn1s101000100 Autres plantations eucalyptus surface ou nombre d arbres si plus de 10 arbres e ssssssnsss1s1s110000 3 Surface cultiv e en 2011 C r ales Ha Autres Cultures Ha Sorgho S same Ma s arachide Mil Ni b haricot Riz Autre Total c r ales 1 Total autres cultures 2 Total des surfaces cultiv es en saison des pluies 2001 1 2 Surface que l agriculteur a d emprunter ou louer en 2011 ha Surface en r serve en 2011 jach re cultivable friche ha Surface que l agriculteur a pr t ou lou un tiers ami famille voisin en 2011 Ha Surface cultiv e 2011 1 2 Total actif familial T_ACTFAM faire le calcul 4 Conditions pluviom triques de la campagne 2011 Pour vos diff rentes cultures consid rez vous la pluviom trie de la campagne 2011 comme Tr s mauvaise Mauvaise __ dans la Moyenne _ Bonne tr sbonne Expliquer Votre r
234. titue son pargne moto v hicule maison t l e tracteur verger poulailler troupeau bovin ATTENTION pour certains paysans assez ais s l achat d une moto peut tre un objectif de court terme surtout s ils ont une pargne pour d autres moins ais s c est seulement un objectif de moyen terme 16 Avec les diff rentes sources de revenu de votre exploitation avez vous pu r aliser le ou les projets court terme que vous vous tiez fix s en juin 2011 Projet s court terme r alis ssesssssssssses0ossoroesos000000 Projet s court terme non r alis abandonn ou pr vu apr s la campagne prochaine On ne s int resse ici qu la r alisation effective ou non des projets court terme ce point est abord en mars avril 2012 au 2 passage lorsque le Chef d exploitation a partag son revenu de l ann e entre diff rents besoins investissements ou projets Perception du CEF R pondre Oui ou Non Et si la r ponse est Oui demander au producteur de vous expliquer ce que c est le CEF A quoi cela sert il connait il des voisins qui le suivent les gens sont ils content de cela Prise de responsabilit Ce ne doit pas poser de probl mes 17 Mode d emploi de la fiche point de r f rence suivi valuation du CEF au CAGEF JUIN 2011 MARS 2012 Ce mode d emploi est con u pour les conseillers du CAGEF pour renseigner le mieux possible les fiches du dispositif de s
235. tre le nord et le sud de la zone CAGEF et en fonction des ann es entre 700 et 900 mm Les al as pluviom triques constituent une contrainte pour les producteurs en d but de saison des pluies car ils retardent souvent les travaux de pr paration du sol et de semis Mais aussi en fin ao t et d but septembre p riode des inondations qui peuvent d truire une partie des cultures La baisse de la fertilit du sol est constat e par la plupart de nos interlocuteurs du fait de sols peu fertiles l origine et des faibles apports de fumure min rale et organique depuis leur mise en culture Des r serves en terre existent dans certaines familles mais il est probable qu elles se situent sur des sols marginaux sableux ou pentus La pratique de la jach re n est pas mise en avant par les agriculteurs comme une technique d avenir certainement du fait de la difficult trouver des terres d fricher de bonne qualit b Les exploitations agricoles les syst mes de production Cette r gion fait partie du vieux bassin de production cotonnier du Burkina Faso et la part du coton dans les assolements a r gress ces derni res ann es environ 1 3 de la surface cultiv e pour l ensemble des adh rents CEF en 2009 et 2008 contre 50 en 2006 Rapports R sultats de la campagne CAGEF La zone nord a t particuli rement concern e par cette baisse de la surface en coton du fait de conditions pluviom triques moins favorables Certains
236. tructure d exploitation e 7 actifs un enfant berger pour 10 25 ha cultiv s en 2010 soit 1 46 ha actifs e quipement 1 seule paire de bovins de trait BdT avec attelage charrue sarcleur charrette ne e _Assolement Mil 3 ha sorgho 5 ha dont 1 ha pour la semence avec UPPA ma s 1 ha inond riz bas fond 1 ha arachide 0 25 ha gt c r ales pluviales 87 de l assolement e levage 8 bovins adultes dont 2 BdT petits ruminants levage asin traditionnelle pour vendre les males 40 000 FCFA Pratiques culturales habituelles ou innovantes e Le travail sol labour est important mais il a qu un seul attelage pour 10 25 ha donc impossibilit de tout labourer et pratique donc le semis direct mil et sorgho sur une partie des champs e Pas d utilisation de fumure min rale en 2010 sur les c r ales pluviales sauf sur 1 ha de sorgho semence garce au cr dit de l Union 3 sacs NPK 1 ur e e Fumure min rale herbicide sur riz de bas fond en 2010 pour la premi re fois du fait de l appui la fili re riz subvention engrais par la DPA e mise beaucoup sur la fumure organique au moins 2 fosses la maison en apportant 100 charrettes an Il ach te les bouses de bovins dess ch es apport es par des vendeurs son domicile ses vendeurs les ramassent dans la brousse Niveau de s curit alimentaire en 2010 11 e Autosuffisant chaque ann e sauf une ann e avec inondations en g n ral plus de 1
237. ttre en vidence i des changements de pratiques techniques et gestionnaire imputables au CEF et ii les am liorations de performances qui en d coulent 5 4 3 Les appuis organiser La r alisation du suivi des exploitations selon le sch ma propos ne devrait pas trop poser de probl mes surtout au CAGEF o les conseillers disposent d une exp rience dans ce domaine Pour l UPPA Nayala m me si le suivi est all g une phase d apprentissage sera n cessaire L animateur du R seau Gestion et l animateur provincial de PUPPA accompagneront chaque animateur dans au moins une exploitation et aux deux p riodes retenues fin des r coltes novembre et p riode de bilan mars avril Dans les deux OP l appui apporter aux conseillers et animateurs d partementaux devra tre plus cons quent pour la phase du traitement de donn es et d analyse qualitative des changements op r s et des causes de ces changements La deuxi me partie de la fiche de synth se n est pas constitu e de questions ferm es et c est chaque conseiller et animateur de r diger en quelques phrases ce qu il a r ellement observ en termes d volution des pratiques dans ces exploitations Cet exercice n est pas facile car les conseillers animateurs sont dans une certaine mesure juge et partie Ils doivent tre objectifs et noter par exemple que le producteur n a pas pu ou pas su mettre en place les outils de gestion bilan c r alier par
238. ue ceux mis en place avec le PAM 20 Le PAM s est engag acheter des c r ales l Union pendant 5 ans tant que les crit res de quantit et de qualit seront respect s Les prix d achat contractualis s avec ces organismes sont plus lev s que ceux du march local ou national pour des dates de livraison et paiement en mars et avril 17 500 FCFA sac de sorgho pour la campagne 2008 09 17 300 FCFA sac pour 2009 10 15 500 FCFA sac pour 2010 11 le sac p se environ 90 kg 100 kg Les autres services mat riels l approvisionnement en intrants la production de semences le d veloppement du s same Le bon d roulement de l activit de commercialisation des c r ales a renforc la cr dibilit de UPPA Ainsi la COOPEC Coop rative d pargne et de cr dit lui a octroy en 2009 10 un cr dit pour acheter 6 tonnes d engrais pour le sorgho Cet engrais est rembours par les producteurs la livraison des c r ales pr l vement direct Cet engrais a t achet un fournisseur s rieux bonne qualit du produit mais un prix non subventionn car le sorgho ne fait pas partie des cultures pouvant b n ficier des subventions de l tat L achat group d engrais permet toutefois de n gocier un prix plus int ressant que celui du march local Toma Les agriculteurs sont tr s demandeurs d un appui pour l approvisionnement en engrais pour les c r ales pluviales cr dit m me si cela correspond pour
239. ue l on ait pu valuer les effets et impacts qu il engendre Ceci est li en grande partie la complexit de ce type d valuation Les r sultats d un suivi valuation int grant si possible la mesure des impacts du CEF peuvent tre utiles aux OP engag es dans cette d marche pour Rendre compte leurs adh rents en particulier les membres qui ne b n ficient pas du service de conseil mais qui veulent savoir si cela est vraiment utile leurs coll gues b n ficiaires Piloter et si besoin r orienter le dispositif de CEF Rendre compte aux partenaires qui contribuent au financement du conseil Mettre en avant les acquis obtenus tant par l OP que par les agriculteurs b n ficiaires m me si le Suivi valuation S E concerne dans un premier temps un nombre limit d exploitations 16 3 PARTIE LES BASES THEORIQUES DE LA MESURE DES EFFETS ET DES IMPACTS D UN PROJET OU D UNE ACTION INNOVANTE LE CAS DU CEF 3 1 Rappels de quelques d finitions Le suivi des activit s il s agit de rendre compte de ce qui a t r alis par un projet qui labore de fa on r guli re un programme pr visionnel d activit s taux de r alisation des formations planifi es nombre de participants surfaces r alis es ou quantit s commercialis es dans le cas d un programme d appui une fili re etc On rel ve ce qui a t r alis et on calcule le taux de r alisation On cherche ensuite expliquer les
240. ui bien qu ayant particip aux s ances de CEF n ont pas vraiment modifi leurs pratiques Apr s deux ou 3 ann es de suivi et m me en gardant cet chantillon r duit les deux OP avec l appui du R seau Gestion seront en mesure de t moigner de l volution de la 1 cat gorie d exploitations en CEF sous la forme d un fascicule crit pr sentant chaque cas Les principaux indicateurs propos s ci dessus y seront pr sent s Ce type de rendu peut aussi s accompagner d un t moignage oral sous la forme d un film vid o donnant la parole au chef d exploitation 41 Au del de ces tudes de cas les responsables et le personnel des OP auront acquis une exp rience en mati re de suivi valuation Ils seront en mesure de retracer les volutions d un petit nombre d exploitations qui ont suivi le CEF et d appr cier les changements qu elles ont op r s En Conclusion Le travail de conception participative du dispositif de suivi valuation et de mesure des effets et impacts du CEF devait prendre en compte d une part les avanc es m thodologiques actuelles 3 Partie et d autre part les moyens et les capacit s d intervention des deux OP Les changes avec les responsables des OP ont montr leurs soucis de ne pas surcharger le programme de travail des agents charg s de mettre en uvre le suivi valuation du CEF qui sont aussi les conseillers et animateurs des groupes CEF Il faut donc consid rer le disposit
241. uivi valuation du CEF Le mode d emploi suit les rubriques de la fiche de suivi Le texte en gras correspond celui qui se trouve dans la fiche de suivi P riode d enqu te Cette enqu te a pour objectif de conna tre ce que le producteur en CEF a r alis en 2011 quelle est sa situation en termes d quipement de foncier et de biens mat riels visibles son capital en d but de campagne 2011 et quelles sont ses performances en termes de production marges revenus et de s curit alimentaire On pourra ainsi comparer ces performances avec celles qu il obtiendra en 2012 Le conseiller inscrit les dates d enqu te ou de passage en d but de page 1 il y a priori 2 passages faire mais cela peut atteindre 3 ou 4 passages si cela est n cessaire Le premier passage avant fin d cembre consiste conna tre la structure de l exploitation du amp 1au86 Le deuxi me passage se fera entre mars et avril 2012 lorsque le producteur aura tir les enseignements de la campagne agricole 2011 vente ou achat de c r ales et d animaux Il faut interroger l agriculteur sur une dur e maximale de 2 heures pour garder son attention c est au conseiller r partir les questions entre les deux passages Il est pr cis dans le questionnaire les questions poser au 2 passage mars 2012 La date d adh sion est importante pour savoir ce que le producteur a suivi comme module ou formation Activit s men es dans le cadre du C
242. ure actuelle il serait difficile de constituer des chantillons de grande taille car le nombre d exploitations en CEF par OP pour les deux cas retenus dans cette tude est relativement r duit 42 Bibliographie consult e 1 Documents relatifs au CEF au Burkina Faso Afdi Mise en place d une activit Conseil l Exploitation Familiale CEF la FEPA B document de travail Afdi Guide pratique de mise en place d une activit CEF dans une OP Document de travail Bicaba A Combia R Tiaho A 2010 R sultats de la campagne 2009 2010 Votre Analyse de groupe cultures d hivernage CAGEF Les documents relatifs aux campagnes pr c dentes sont disponibles Claus J C et Traor D 2007 valuation prospective du conseil l exploitation familiale CEF dans la province du Mouhoun au Burkina Faso Ambre Conseil amp Afdi Daurios J 2008 Les dynamiques du CEF dans les 6 OP du R seau gestion Burkina Faso R seau gestion amp Afdi 52 p FEPA B et Afdi La gestion des greniers au Burkina Faso am liorer la capacit de pr vision et de gestion des risques des paysans FNGN 2006 L valuation de l impact du conseil de gestion de la FNGN 58 p Rebuffel P Faure G 2000 mergence d un dispositif de conseil d exploitation g r au sein de la fili re cotonni re burkinab Atelier R f rences technico conomiques et conseil aux exploitations agricoles 1999 09 01 Montpellier France 2 Documents m
243. ures Le travail en groupe et les changes avec le conseiller sont tr s utiles pour cela Dans son village le groupe CEF comprend 4 agriculteurs ils peuvent se retrouver ensemble seuls ou avec le conseiller du CAGEF Les formations de groupe anim es par le conseiller ou un prestataire se font dans un village voisin afin de rassembler plus de participants Pourquoi le groupe CEF dans son village n a pas attir plus de 4 paysans La m thode et les outils propos s demandent d enregistrer des informations de faire quelques calculs Cela r duit le nombre de participants et rebutent certains D autres avancent le fait que le CEF demande beaucoup de temps Selon lui cet investissement est tr s utile et facilement rentabilis tout comme la cotisation de 10 000 FCFA an Synth se Cet agriculteur est assez ais et malgr la taille de son exploitation la diversit de ses activit s l importance des charges intrants main d uvre il est en mesure de faire une valuation probablement fiable de son solde mon taire agricole annuel et des d penses pr voir pour la campagne agricole et l ann e venir Le troupeau bovin constitue un capital important une source de revenu et produit une grande quantit de fumure Avec 50 t tes il serait possible de d passer les 2 ha fum s par an 50 t tes 30 tonnes de d jections mati re s che mises la nuit au parc ou dans l enclos 63 Exploitation N 4 V
244. urface labour e en ha par attelage Le labour n est pas toujours corr l une augmentation de rendement valuer la bonne valorisation de l attelage en int grant les prestations de service ha travaill s chez les autres Surface cultiv e volution de la surface totale cultiv e surface volution de la Accroissement global de la production mais pas n cessairement de la marge brute des productions v g tales si le co t en main d uvre est lev Possibilit de baisse du rendement si mauvais cultiv e par actif entretien des cultures Am lioration de la productivit du travail familial mais cela d pendra de l importance de la main d uvre salari e Assolement rotation volution de la part des l gumineuses dans l assolement volution des surfaces portant toujours la m me culture monoculture Plut t favorable moyen et long terme d un point de vue agronomique mais court terme la somme des marges brutes peut baisser si la l gumineuse se vend mal Chercher limiter la monoculture et m me la rotation c r ale c r ale pour limiter la prolif ration du striga Tableau 2 Liste d indicateurs des effets et impacts conomiques au niveau de l exploitation Th me Indicateurs Effets recherch s et Interpr tations possibles Marge brute volution de la marge brute ha par culture volution de la marge
245. ut t que d appliquer des recettes toutes faites Pour les producteurs b n ficiaires le CEF permet de renforcer leurs capacit s de gestion pr voir ne pas gaspiller etc en produisant mieux et en am liorant l utilisation des productions c r ali res d am liorer l utilisation des intrants afin de d gager des surplus c r aliers commercialisables de susciter des changes entre agriculteurs et d avoir des informations utiles Ce qui donne selon les b n ficiaires le sentiment d appartenir un collectif qui progresse Comparaisons des deux dispositifs de CEF L objectif global du CEF dans les deux OP est similaire am liorer les conditions de vie des agriculteurs et de leur famille en am liorant les capacit s des chefs d exploitation et des actifs familiaux Toutefois les orientations et les contenus du CEF sont diff rents A UPPA Nayala le CEF est orient vers l am lioration de la production des c r ales et la r alisation de l autosuffisance alimentaire par les familles L UPPA Nayala cherche ainsi accro tre le volume de c r ales qu elle sera en mesure de commercialiser de fa on r guli re Au CAGEF ce sont les principales productions 3 v g tales qui sont prises en compte et plus r cemment l int gration agriculture levage et l am lioration des productions animales Les m thodes et les ressources humaines sont diff rentes l UPPA du Nayala le CEF est appor
246. uter avec le conseiller de ses r sultats techniques et conomiques Le temps de travail des actifs familiaux n est pas pris en compte dans des calculs d indicateurs du fait de la complexit de son enregistrement mais il peut tre int gr de fa on qualitative dans les discussions Il faut noter que les marges ainsi calcul es ne correspondent pas aux marges r elles r alis es par l agriculteur sauf pour le coton car le prix de vente de chaque production est le m me pour toutes les exploitations et toutes les zones prix de r f rence fix par le CAGEF Le prix du coton retenu est celui du 1 choix qui lui est le m me pour tous L agriculteur est amen faire l valuation de ses r sultats pour les principales cultures et pr ciser les principales contraintes rencontr es qui peuvent tre r currentes comme la faible fertilit de ses terres A partir de l tablissement de ce bilan des informations disponibles pr vision de prix des produits dont celui du coton qui est alors connu prix des intrants et des moyens et facteurs de production que l agriculteur peut facilement mobiliser il labore avec l aide du conseiller son plan de campagne Celui ci est consign dans un cahier d tenu par l agriculteur sans enregistrement au CAGEF c Conseil la demande Un adh rent qui a d j une certaine ma trise des outils de gestion peut demander son conseiller un appui ponctuel pour discuter d un projet d investis
247. vage depuis les 3 derni res ann es Noter les changements les plus importants et le nom l organisme ou la personne qui a conseill le producteur pour cela R sultats obtenus apr s la campagne agricole 2011 Autosuffisance alimentaire remplir entre f vrier et avril 2012 Indiquer les 2 derni res ann es pendant lesquelles vous avez d acheter des c r ales votre production n ayant pas t suffisante sosssesseseess Il est possible que le producteur a toujours t autosuffisant depuis qu il est CE Le tableau du 8 1 permet de savoir si le producteur pourra ou non d gager un surplus ou s il devra acheter des c r ales Dans la dernier colonne bilan bien crire le ou le en gros en cas d exc dent ou de d ficit Si l agriculteur ne cultive pas et ne consomme pas lui et sa famille de grande quantit de riz gt sac de 50 kg an on ne renseignera pas la ligne riz Il en est de m me pour le fonio gt stock de s curit Nombre de sacs par type de c r ales Il s agit d un stock permettant de couvrir les besoins apr s la r colte 2012 au cas o pratique ancienne qui existe rarement gt vente nombre de sacs par type de c r ales et total toutes les c r ales et revenu obtenu ou pr vu en FCFA sssssssssss000 Il s agit de savoir combien le producteur pense gagner d argent en vendant le surplus de c r ales de la r colte 2011 soit en cons
248. visite des am nagements anti rosifs et de r cup ration des sols d grad s dans la r gion de Djibo Le CAGEF r fl chit la mise en place d un segment motorisation pour aider les agriculteurs qui poss dent un tracteur ou envisagent d en acheter un afin de les aider mieux g rer cet quipement conditions de rentabilit entretien des quipements etc Le CAGEF peut organiser des formations selon les demandes des adh rents comme cela a t fait pour la gestion des syst mes d levage et faire aussi appel des comp tences particuli res v t rinaire Les anciens adh rents doivent suivre au moins un segment par an b Outils utilis s en conseil individuel le plan de campagne et le suivi des cultures Dans le pass le CAGEF avait propos plusieurs cahiers d enregistrement de donn es cahiers de caisse de suivi des cultures de suivi du troupeau de suivi du temps de travail Progressivement ces enregistrements syst matiques ont t d laiss s par les adh rents et seul le carnet de suivi des cultures a t conserv En fait les adh rents surtout les plus anciens peuvent continuer enregistrer des informations sur les activit s de production ou sur les d penses besoins de la famille dans leur propre cahier ou agenda cf fiche entretien Le CAGEF et ses conseillers accordent aujourd hui plus d importance l acquisition des pratiques de gestion les fa ons de raisonner plut t qu l enr
249. x champs en 2011 Charrettes asines Ce nombre est obtenu en faisant la somme du nombre de charrettes de FO apport es dans les parcelles qui re oivent ce type de fumure Nombre de charrettes de FO apport es Bovin faire le calcul 0 Ce calcul permet de comparer l efficacit de r cup ration des d jections animales des producteurs entre eux et la progression de chaque producteur d une ann e l autre Il se calcule en divisant le nombre total de charrettes de FO par le nombre Total bovins figurant dans le tableau du 2 Pour l ensemble des apports hors parcage tournant valuer la surface recevant r ellement de la FO Ha Il s agit d une estimation de la surface proc der culture par culture et faite la somme Mais g n ralement une seule parcelle ou 2 re oivent de la FO dans les exploitations du Nayala En plus des apports de FO en charrette le producteur fait il du parcage tournant dans ses champs Cocher une case et donner la surface parqu e et la culture correspondante g n ralement il y a une seule parcelle parqu e Indicateur utilisation des engrais min raux pour 2011 Remplir le tableau culture par culture commencer par celles qui re oivent habituellement des engrais le ma s le riz Il faut calculer la dose en kg ha pour chaque apport d engrais et chaque culture Surface totale recevant de l engrais s s ha ll suffit de faire la somme des surfaces du t
250. z soit la surface en ha soit le nombre d arbres en indiquant le type d arbres manguiers eucalyptus citronnier A ne remplir que lorsque le nombre d arbres d passe 10 par esp ce Surface cultiv e en 2011 Surface totale cultiv e en 2011 faut remplir le tableau et faire la somme des deux colonnes les c r ales et les autres cultures puis la somme 1 2 pour obtenir la surface cultiv e totale On consid re ici uniquement les parcelles de la famille sous gestion du chef d exploitation sans tenir compte des parcelles individuelles dont le nombre et la surface sont plus variables que la surface sous gestion du Chef d Exploitation Surface en r serve en 2011 jach re cultivable friche On fait la somme des parcelles en r serve qui sont encore cultivables exclure les surfaces trop d grad es qui ne seront jamais remises en culture Surface que l agriculteur a pr t ou lou un tiers ami famille voisin en 2011 On fait la somme des parcelles appartenant au producteur enqu t suivi mais qui ont t cultiv es par un tiers un paysan du village ou vivant ailleurs Celui ci a pay une location ou pas on exclut ici les pr ts de terre aux femmes du CE ou au sein de sa famille Surface cultiv e 2011 Total actif familial T_ACTFAM gt faire le calcul Exemple un agriculteur a cultiv 6 5 ha 3 ha de ma s 1 ha de coton 1 ha de sorgho et 1 5 ha de s same Sa famille compte 4 actifs familiaux permanents

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