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Le dirigeant de PME-PMI et l`intelligence économique

1. Pr server co te que co te l information et disposer des meilleurs atouts pour la collecter et l exploiter au profit de l entreprise L information doit faire l objet d une gestion appropri e entre pr caution discr tion et rigueur L information doit tre sectorielle et donc r partie entre les divers p les de l en treprise partir du Service de veille informatique Les circuits de transmission et de distribution de l information doivent tre s curis s l extr me afin d viter toute fuite ou captation hostile De m me les employ s et partenaires de l entreprise doivent utiliser les in formations en leur possession avec une pr caution de tous les instants pour viter le vol et la divulgation de donn es qui pourraient mettre en difficult ou en p ril les activit s de l entreprise Gardez l esprit que certains concurrents sont pr ts tout pour obtenir des in formations de tout premier ordre strat giques concernant votre entreprise Ils peuvent m me aller jusqu aux d marches de d bauchages et d intimida tion chantage L essentiel de l intelligence conomique En quelques pages r sumons la nature m me de l intelligence conomique travers ses principes ses finalit s et ses m thodes Un tat d esprit adapt Tout d abord l intelligence conomique repose sur une mentalit particu li re Il faut faire preuve d une perce
2. d partementale de Seine Saint Denis Bobigny d partementale de Patrick CHABROL 01 60 79 65 02 l Essonne Evry Groupement de gendarmerie Gendarme d partementale des Patrick RETAILLEAI 01 40 97 44 55 Hauts de Seine Nanterre Groupement de gendarmerie Chef d escadron Jean Fran ois MORLON 01 48 96 30 02 Groupement de gendarmerie d partementale du Val de Marne Cr teil Lieutenant Marc CULOS 01 49 80 27 33 Groupement de gendarmerie d partementale du Val d Oise Cergy Adjudant chef Alain COLEAU 01 30 75 56 82 CGPME Ile de France ERRATUM Guide r dig par Pascal Le Pautremat en coop ration avec Patrice Lefort Lavauzelle Sous la direction de La Direction des affaires conomiques de la CGPME et du Secr tariat g n ral de la CGPME Ile de France Mention omise lors de l dition 2008 Imprim en France par l imprimerie Vincent Tours D p t l gal 1 trimestre 2008 LE DIRIGEANT DE PME PMI L INTELLIGENCE CONOMIQUE Les pr cautions prendre au sein d une PME PMI Alors que les tensions s accroissent au niveau international il a sembl utile la CGPME Ile de France de mettre jour ce guide dans le cadre du Sch ma R gional de D veloppement conomique et face aux mutations conomiques v cues par les PME en Ile de France Avec nos partenaires le Conseil R gional d Ile de France et Agefos PME Ile de France nous avons sou
3. La protection inteme et externe Ainsi pour la direction coll giale de Ventili il s agit d assurer la protection des infrastructures et du personnel de m me que la protection des p les d cisionnels et des informations qui en manent En second lieu il s agit aussi de disposer d un potentiel de recueil de l in formation Cela n cessite la mise en place d un service de veille informatique destin g rer l information Car faut il le rappeler les nouvelles technolo gies facilitent la diffusion des informations fausses ou v ridiques importantes ou d risoires Pierre Darmond le directeur de Ventili d cide alors de contacter quelques proches qui uvrent leur compte dans l intelligence conomique IE En m me temps il s interroge sur la forme du service envisag Doit il faire appel un sous traitant sp cialis dans l intelligence conomique ou au contraire constituer son propre p le d intelligence conomique au sein m me de son entreprise Finalement en tenant compte des divers conseils qui lui sont prodigu s il d cide de monter lui m me un service d IE au sein de Ventili Son choix d finitif tient compte aussi des capacit s budg taires de l entreprise capables de supporter un tel renforcement de ses moyens et d penses en la mati re Points Clefs Formation Penser au p le de veille informatique Les PME en fonction videmment de leurs capacit s financi res e
4. LE DIRIGEANT DE PME PMI L INTELLIGENCE CONOMIQUE Les pr cautions d usage dans l activit de la PME PMI vo CGPME F ledeFrance Le dirigeant de PME PMI et l intelligence conomique les pr cautions d usage dans l activit de la PME PMI Es CGPME Ile de France CGPME Conf d ration G n rale des PME R alisation et conception technique par la CGPME Ile de France EDITION 2008 Le Code de la propri t intellectuelle n autorisant aux termes des alin as 2 et 3 de l article L 122 5 d une part que les copies ou reproductions strictement r serv es l usage priv du copiste et non destin es une utilisation collective et d autre part que les analystes et les courtes citations dans un but d exemple et d illustration toute repr sentation ou production int grale ou partielle faite sans le consentement de l auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite alin a ler de l article L 122 4 Cette repr sentation ou reproduction par quelque proc d que ce soit constituerait donc une contrefa on sanctionn e par les articles L 335 2 et L 335 3 du Code de la propri t intellectuelle La version actualis e en 2008 du guide Le dirigeant de PME PMI et l Intelligence conomique Les pr cautions d usage dans l activit de la PME PMI fait l objet d un partenariat et d un cofinancement entre CGPME ledeFrance Ile
5. Mais pour certains acteurs t moins de la vie de l entreprise la notion d in formation est tort associ e au pouvoir Au m me titre que la comp tence 70 Pierre Darmond a donc lanc une v ritable campagne de sensibilisation du personnel pour rassurer et s inscrire dans une d marche p dagogique Les doutes et malentendus se sont alors vanouis et d sormais toute l entreprise Ventili travaille sereinement sans a priori vis vis de la direction avec laquelle le dialogue est permanent et toujours constructif Il faut aussi veiller une bonne diffusion une bonne circulation de linfor mation En vitant que les niveaux hi rarchiques interm diaires ne la conservent la court circuitent ou la r orientent de mani re arbitraire Car le partage de l information est essentiel pour le bon fonctionnement de l entre prise Il contribue tout simplement au respect du caract re collectif du travail entrepris En m me temps il faut que chacun soit convaincu de contribuer la veille et la collecte d informations De m me la direction qui reste quand m me l l ment d impulsion de la d marche collective doit elle tre convaincue de l utilit de la politique men e En d pit des risques concurrentiels le chef d entreprise de Ventili a mis longtemps avant d int grer les risques d attaque et de p n tration du syst me d information par des op rateurs mal intentionn s Apr s avoir constat une fu
6. tre innovante pour proposer des produits de diff rentes gammes et d une qualit toujours pr serv e voire am lior e qui tiennent compte des attentes des consommateurs de l volution du march qui la concerne En m me temps elle doit favoriser en interne l mergence de nouvelles m thodes pour un bon dynamisme collectif et une troite collabo ration Cela va de pair avec une attention particuli re port e la qualit des relations interservices la bonne ambiance dans l entreprise Un vecteur porteur pour assurer la fois dynamisme et productivit des employ s sereins et satisfaits de travailler dans de bonnes conditions Or ces principes pourtant l men taires font trop souvent d faut F d rateur meneur dhommes Pierre Darrmond s est entour d une quipe de direction la fois dynamique et en parfaite harmonie avec sa conception de la vie et de la primaut donn e aux valeurs humaines Est ainsi mise en avant la notion de transparence relationnelle Les moindres tensions ou incompr hensions sont naturellement mises plat au cours de discussions et n gociations tenues sereinement Ainsi les diff rends ont ils toujours pu tre g r s Cette politique du compromis et de la transparence a fini par devenir une culture d entreprise contre courant de la tendance g n rale En effet i 18 dans nombre de PME PMI les activit s p tissent de conditions et ambiances de
7. Le chef d entreprise a videmment un r le cl dans cette d marche Il insuffle une v ritable dynamique de pr caution de pr servation des acquis Il a aussi le devoir de prot ger son entreprise et ses actifs En cas de probl me majeur sa responsabilit civile et p nale peut d ailleurs tre engag e A l inverse les salari s d une entreprise doivent tre consid r s et se consid rer comme des acteurs de premier plan de leur propre structure L esprit d initiative la d marche collective ont alors une forte r sonance Ce qui nous am ne avant d aller plus loin d tailler la notion m me d intelligence conomique Qu est ce que l intelligence conomique Dans le prolongement de cette d marche m thodologique linformation devient un enjeu de rivalit s lorsqu elle se fait rare elle peut peut tre devenir le moyen de lutte dans un cadre de guerre par l information avec la perspective de conserver un avantage comp titif L intelligence conomique peut tre d finie comme la ma trise autant que la protection en clair la gestion de l information strat gique Ce qui revient dire que l intelligence conomique r unit des savoir faire qui s organisent autour de trois axes l un repose sur des actions offensives d fensives veille l autre sur la recherche des menaces et des sources d informations opportunes s curit conomique s ret protection du patrimo
8. Sans que cela n veille le moindre soup on de l employ de Ventili De telle sorte qu il divulgua des informations qui devaient logiquement rest es confidentielles Points Clefs Formation En bref En permanence la direction a le souci de prot ger la fois les infrastruc tures de l entreprise le personnel et les l ments mat riels et informels de ses activit s Pour cela les moyens technologiques permettent de mettre en place un dispositif de surveillance et de protection des points sensibles et strat giques cela s ajoute la parfaite connaissance du personnel Et lorsqu il s agit de faire appel des services ext rieurs de mani re ponctuelle ou r guli re la vigilance est alors l affaire de tous les employ s tous les niveaux pour viter toute effraction tout vol de document ou de mat riel Les employ s dont les capacit s d action sont fix es en parfaite concordance avec la direction doivent galement t moigner de vigilance et de prudence dans les relations externes avec le souci permanent de recouper l information et d viter tout risque de fuite et de r cup ration de donn es capitales Eric Chatran mit fin cette situation en se rendant son tour sur le blog de l informaticien de Ventili constatant ainsi la gravit de l affaire Jacques Letourneur convoqu le lendemain par Pierre Darmond fut inform des risques qu il faisait courir l e
9. c dents le domaine du secteur tertiaire avec la profusion la fois des services et des clients est une v ritable plate forme de menaces et de risques de fuite Mais s ajoutent cette premi re s rie de menaces les risques de viola tion des infrastructures de vol de documents sous quelque forme que ce soit On peut aussi tre expos l infiltration de v ritables espions au sein de l entreprise Autant de d fis auxquels Pierre Darmond et son quipe sont confront s A S curiser les locaux Face l espionnage et aux intrusions En mati re d intelligence conomique les PME PMI sont videmment les maillons faibles Eric Chatran responsable de l intelligence conomique et des questions de s curit de Ventili le sait pertinemment Elles sont d autant plus vuln rables qu elles misent g n ralement sur la recherche l efficacit sans pour autant se soucier de la protection des savoir faire du personnel et des infrastructures Initialement la direction de Ventili ne pr tait pas d attention particuli re la protection de son site Jusqu ce qu une effraction fut constat e au niveau de l entrep t de stockage des produits Au cours de la m me semaine des vols furent enregistr s Les enqu teurs de la gendarmerie sensibilis s et form s aux probl matiques s curitaires des entreprises ont relev suffisamment d l ments pour mettre en vidence quelques carences importantes dans la protect
10. es lorsque votre syst me est corrompu ou que vous avez perdu des informations cause d un virus Le principe de sauvegarde peut tre fastidieux Mais il fait toute la diff rence en cas de grave probl me informatique Il permet une reprise plus rapide des activit s de l entreprise On ne soulignera jamais assez la pertinence de la garantie d un service de maintenance de vos capacit s de d fense informatique Si les capacit s financi res de l entreprise le permettent il peut tre opportun de disposer de son propre service de maintenance Mais les principes l mentaires de protection des syst mes rel vent aussi des gestes quasi automatiques dont le co t est somme toute des plus r duits mises jour de s curit de votre syst me d exploitation via Internet par exemple configuration d anti spam de pare feu de qualit pour un montant r duit mais cyclique et r current En moyenne les mises jour se font toutes les semaines notamment lorsqu il s agit des antivirus es correctifs de logiciels de s curit Pour les versions de moteur antivirus le contr le de vuln rabilit ou non l application des politiques de s curit les configurations de firewalls les mises jour s effectuent tous les trimestres La situation est plus complexe lorsque vous souhaitez doter votre syst me d un niveau d authentification pour filtrer l acc s des donn es et informations dites sensibles L importa
11. est autoris que dans le cadre de statistiques globales En aucun cas il est permis de viser un employ particulier Attention par cons quent de ne pas aller l encontre de la libert individuelle par exc s de s curisation ou de tentation de basculement dans le tout contr le D autant plus que les key loggers permettent aussi et surtout d enregistrer la frappe de mots de code ou de num ros de cartes bancaires Ces derni res ann es la Justice traite de plus en plus de cas o des chefs d entreprise ont outrepass leurs droits en pla ant sous surveillance un ou une employ e La d couverte apr s espionnage du contenu d un disque dur d l ments sans aucun lien avec le domaine professionnel sert trop souvent de leitmotiv pour proc der au licenciement de l int ress e On ne peut en effet cautionner de tels comportements humainement thiquement r pr hensibles Pour autant les textes juridiques n interdissent pas clairement les contr les Ils doivent seulement tre faits en connaissance de l int ress non pas son insu Ainsi est il toujours imp ratif d agir en totale transparence vis vis des employ s C est d ailleurs le principe m me du bon fonctionnement d une entreprise En vertu d une communication fluide quasi naturelle entre les employ s et la direction Condition sine qua non pour tablir un v ritable lien de confiance et de coordination constructive autant que producti
12. est donc essentielle en mati re d intelligence conomique Aussi l ensemble du personnel doit il tre appel contribution et en retour recevoir des informations pr cises quant l tat du march l volution de la tendance conjoncturelle etc En clair tre r guli rement mis au courant de la situation de l entreprise tous les niveaux Les collaborateurs ne peuvent adh rer la politique de s curit mise en place qu condition d y tre sensibilis s par le biais notamment d une charte d utili sation En dehors de l intention frauduleuse r duite de toute vidence la formation sensibilisation des salari s contribue r duire les failles dans le syst me de s curit Car ne l oublions jamais le facteur humain est au c ur des activit s conomiques Il peut donc tre porteur comme il peut tre votre pire obstacle si vous ne faites pas preuve d ouverture d esprit et d attention Utiliser la formation professionnelle continue Pr server les informations vitales pour l entreprise n cessite l acquisition de comp tences sp cifiques individuelles et collectives une capacit clarifier les droits et les devoirs en mati re de formation et surtout l articulation entre la formation professionnelle les enjeux de l intelligence conomique et l volution professionnelle du salari 29 La signature de l Accord National Interprofessionnel le 20 septembre 2003 a permis la promulga
13. h tel Or durant son absence consid rez que sa chambre 81 82 fut visit e et ses documents copi s Un myst rieux visiteur diligent par un puissant concurrent venait d obtenir de pr cieuses informations profession nelles Points Clefs Formation Des rencontres double tranchant ll arrive m me que des rencontres apparemment fortuites conduisent votre interlocuteur vous harponner Au fil du temps car cela s inscrit sur le long terme il peut vous rendre tributaire de sa dite amiti de ses efforts pour vous venir en aide m me sur le plan personnel M fiance donc l gard des rencontres trop rapidement chaleureuses Une fois sur le lieu du Salon il faudra redoubler de vigilance et de prudence Gardez soigneusement vos affaires n exposez et ne d voilez rien de capital pour l entreprise que vous repr sentez Et si au cours de votre visite du Salon il vous arrive d entamer une discussion avec des repr sentants d autres concurrents prenez du recul par rapport ce qui peut vous tre dit en mati re de ventes de capacit s de production de ladite entreprise de diffusion l international de nombre de sites de production d employ s Si vous observez que votre interlo cuteur a tendance largement d voiler les activit s de son entreprise cela peut parfois tre tentant plus ou moins consciemment de parler des activit s de votre entreprise Et de la sorte sans prendre
14. oit nettement l importance de tout organiser selon des principes de pr caution Chaque employ de l entreprise son niveau doit veiller ne pas laisser tra ner des documents sensibles notes financi res rapports conclusions d entretien de partenariat etc Une rigueur m thodique autant que naturelle du moins doit elle tendre la devenir qui concerne aussi les lieux publics la discr tion doit rester de mise notamment en mati re de conversation t l phonique dans les trains La consultation de documents est tout aussi d licate car les papiers sont susceptibles d tre gar s ou vol s C est pourtant ce qui arriva un cadre subalterne du service commercial de Ventili La phase d licate des voyages Sans aucune pr caution d usage ni aucune discr tion le cadre de Ventili Fr d ric Auchoir revient d un voyage Paris par le train Il s empare de son t l phone portable et install tranquillement dans son si ge appelle son pouse Satisfait des n gociations rondement men es il s en f licite et d voile toute leur port e Ces n gociations concernaient un important client qu il a vu le matin m me Sans r fl chir il pr cise le volume de pi ces pr vues dans la commande et la valeur du montant qu il a pu obtenir au terme de n gocia tions serr es Il ne se doute m me pas que parmi les autres voyageurs du wagon se trouve un commercial d un groupe concurrent qui pr te
15. technique humain science culture quantit qualit concurrence coop ration Aussi le p le Renseignement doit il contribuer largement la prise de d cision en fonction des informations r unies et exploit es L information de toute vidence est au c ur de l intelligence conomique IE L entreprise doit donc consolider sa propre culture de l information en favorisant la mise en commun des informations Il est d ailleurs possible d identifier les principales sources d information les catalogues des concurrents les tudes techniques des ventilateurs les plus en pointe le suivi des divers brevets identifi s l volution des m thodes de production notamment dans les pays anglo saxons etc De mani re plus pr cise on peut m me distinguer les informations formelles et informelles comme en t moignent les tableaux suivants Fi SOURCES AVANTAGES INCONVENIENTS Presse Sp cialis e S lection plus ou moins fastidieuse Grand public Informations publi es consid r s Information comme d j mortes d pass es Ouvrages Synth ses denses Profusion des publications d informations Informations rapidement obsol tes Banques Exhaustivit N cessit de recouper l information de donn es facilit d acc s pour la valider informatis es Faible co t Peu de documents originaux des recherches Brevets Contie
16. tre assur es par des sp cialistes g o politiciens ind pendants ou par des cabinets uvrant dans ce domaine De m me il n est pas inopportun de solliciter le p le Risque pays du minist re des Affaires trang res Si vous en avez la possibilit tant mat rielle qu humaine vous pouvez cr er votre propre quipe de sp cialistes pour traiter ces questions Vous pouvez aussi effectuer quelques voyages l tranger dans les zones vis es ventuellement accompagn s par les organismes publics sp cialis s point d appui l international par exemple Si vous constatez que votre projet d extension commerciale se destine une zone instable en proie la guerre civile ou de tensions sociales tr s fortes vous jugerez alors pr f rable d annuler le projet ou de le porter sur une zone g ographique plus stable Inutile en effet d exposer votre personnel expatri un enl vement contre ran on ou de risquer les d tournements de marchandises sauf vous faire l aussi accompagner par des sp cialistes Points Clefs Formation Un rapport de l Institut des Hautes Etudes de la D fense nationale IHEDN paru en 2000 pr cise que pr s de 90 des entreprises interrog es reconnais sent voluer dans un contexte de guerre conomique Curieusement ce pourcentage tombe 50 lorsque les entreprises doivent exprimer une situation de menaces concurrentielles 83 Points Clefs Formation
17. v la impossible car l acc s tait verrouill par un mot de passe Confondu le coupable doit r pondre de ses actes devant la justice Apr s enqu te il s av ra que le suspect avait infiltr la soci t d entretien en se faisant embauch quelques mois le temps n cessaire pour venir plusieurs reprises au sein de Ventili Il n tait videmment pas un employ d entretien courant puisqu il s agissait d un sp cialiste de l espionnage industriel Au sein de Ventili il devait m me proc der la fouille minutieuse des poubelles la copie de documents Il livra le nom de son commanditaire un groupe concurrent Mais Pierre Darmond ne put intenter le moindre proc s au groupe concurrent par faute de preuves Leur agent n avait pas eu le temps suffisant pour mener son plan ex cution Points Clefs Formation Le principe de pr caution doit ainsi s tendre aux techniciens de surface plane autrement dit les femmes de m nage et autre personnel de nettoyage Dans une autre situation Eric Chatran se rendit compte que les deux techniciens charg s de la maintenance des photocopieuses revenaient un peu trop souvent sous pr texte que lesdites photocopieuses pr sentaient des probl mes r currents Intrigu il d couvrit qu en fait les employ s de la petite entreprise de maintenance venaient r cup rer les m moires de mini capteurs photographiques qui avaient
18. ILLY L espionnage industriel au c ur de la guerre mondiale du renseignement conomique m moire de ma trise de l Universit Lyon 2 ann e universitaire 1996 97 Donald L PIPKIN S curit des syst mes d information Protection globale des entreprises Pearson Education France 2000 Daniel ROUACH La veille technologique et l intelligence conomique PUF coll Que Sais Je r dition 2004 Sources lectroniques d information e Agence r gionale de d veloppement Paris Ile de France www paris region com e Agence r gionale d information strat gique et technologique de paris www arist ccip fr e Association nationale de la recherche technique www anrt asso fr e Centre d alerte et de r action aux attaques informatiques www cert ist com e Chambre R gionale de Commerce et d Industrie de Paris Ile de France www paris iledefrance cei fr e Club de la s curit de l information fran ais www clusif asso fr e Club informatique des grandes entreprises fran aises www cigref fr e Commission nationale de l informatique et des libert s www enil fr e Conf d ration g n rale des petites et moyennes entreprises www cgpme75 fr e Direction g n rale des douanes et droits indirects www douane gouv fr o Tracfin www tracfin minefi gouv fr e Direction r gionale de l industrie de la recherche et de l environnement www ile de france drire gouv fr e F d ration des professionnels de
19. appartient donc de recouper vos sources d informations quitte m me rencontrer les anciens employeurs pour valider votre avis Insistons d ores et d j sur la n cessit r currente de recouper l information la confirmer par des l ments de foi ou l infirmer par des preuves incontestables En aucun cas d o la difficult de l exercice ne doivent interf r s des jugements partisans Or il n est pas rare de recevoir de mauvaises informations sur un candidat de la part d un ancien employeur d pourvu d honn tet intellectuelle et dont l thique relationnelle est d testable Evidemment si vous constatez que le candidat a travaill auparavant chez un de vos concurrents directs il faut tre vigilant surtout si ledit concurrent conna t une situation conjoncturelle relativement d favorable II pourrait alors dans un contexte de tensions commerciales tenter de conna tre insidieusement vos perspectives de d veloppement d finitivement le dangereux candidat Autre cat gorie potentiellement risque celle des stagiaires La place des stagiaires Le Service des Ressources humaines de Ventili re oit en moyenne des dizaines de CV sinon par jour au moins par semaine Or selon les statistiques officiellement tablies en France la moiti des CV pr sentent des anomalies des falsifications Il est vrai que sur Internet il est m me possible d acheter de faux dipl mes Ils comporte
20. bien des cueils et forg pendant une dizaine d ann e son entreprise Celle ci b n ficie d sormais d un potentiel confortable Elle jouit d une parfaite cr dibilit sur le march national Initialement Pierre Darmond s est focalis sur un march national destin aux professionnels Puis gr ce la qualit de ses produits servi par ses p les de distribution il a peu peu tendu son march aupr s des consommateurs en g n ral En m me temps il a su diversifier ses produits et proposer plusieurs gammes Satisfait des r sultats il souhaite d sormais s implanter sur le march international En quelques ann es Ventili s est hiss parmi les entreprises nationales les plus en pointe dans le secteur de la ventilation Conjointement la direction a renforc progressivement ses quipes tant au niveau de la production que de la commercialisation distribution et enfin de la communication Et en permanence le directeur n a eu de cesse de fortifier un v ritable esprit d en treprise un esprit de groupe sinon de corps Pierre Darmond est convaincu que la r ussite de son activit repose avant tout sur la qualit des relations humaines au sein de son entreprise alors que la concurrence se montre de plus en plus rude et d loyale Points Clefs Formation Quelques principes basiques Pour tre efficace et durable l entreprise doit se montrer comp titive en sachant produire et vendre Elle doit
21. capacit s de m morisation de donn es avec des cartes de 512 Mo 4 8 GO Les PDA sont d sormais dot s de liaisons WiFi ou Bluetooth Ce qui les rend dans ce cas comparables des t l phones mobiles Si bien qu un cadre commercial de Ventili en d placement peut tre mis sur coute non seulement via son t l phone mobile mais aussi par le biais de son PDA Il peut alors devenir la cible de proc dures de pillage des informations enregistr es dans ses moyens de communication mobiles On le voit tous ces outils technologiques capables d une forte m morisation de donn es sont des cibles privil gi es pour de potentiels voleurs ou concurrents sans scrupule Rappelons nous l exemple de linterception de donn es par un sp cialiste c t de vous dans un transport en commun ou un lieu public Il faudra donc plut t stocker les donn es dans un endroit s r faire des copies sur CD par exemple soigneusement conserv es dans l en treprise Points Clefs Formation Savoir face une situation de crise A tous les niveaux il faut aussi pr voir des situations de crises De la pr vention sa gestion la crise est aussi une composante de la vie de l entreprise Il vaut donc mieux l apprivoiser la dompter plut t que l ignorer par crainte ou par simple n gligence en estimant tort que cela n arrive qu aux autres Lorsque des informations vous sont vol es ou sont alt r es le constat tout d ab
22. culturelles vis es En soit un ventilateur destin au march fran ais n aura pas les m mes caract ristiques qu un ventilateur destin au march asiatique par exemple march d autant plus difficile percer qu il est justement fortement soumis la mainmise des producteurs asiatiques Tout en proc dant au recueil et au classement des informations inh rentes au secteur d activit pr cit les responsables de la veille informatique sous la conduite d Eric Chatran sont aussi attentifs l volution m me des outils lectroniques et technologiques Autant d instruments leur disposition qui facilitent leur t che quotidienne Ainsi met on par exemple de plus en plus en avant l utilisation des flux RSS blogs qui permettent aux entreprises de mettre en uvre de nouvelles strat gies d information de veille et de micro marketing Une d marche qui s inscrit dans les nouvelles approches du management Points Clefs Formation Fr Il existe m me des programmes informatiques associ s des moteurs de recherche performant qui vous permettent de r aliser des requ tes afin de d couvrir par cat gories r f renc es par disciplines par zone et espace g o graphique les p les d int r t pour votre politique d entreprise Cela est d autant plus porteur que les PME et PMI sont plus sensibles leur environnement que les grandes entreprises Quant la possibilit de quantifier la valeur conomiq
23. de France CGPME IDF Le Conseil R gional IDF Agefos PME IDF Avec nos remerciements pour l appui du Commandement de la R gion de Gendarmerie Ile de France partenaire du programme d action Intelligence Economique Strat gique en faveur des PME franciliennes Sommaire LEdito du Pr sident de la CGPME Ile de France 6 L dito des Pr sident et Vice Pr sident du Conseil R gional d Ile de France 7 L dito des Pr sidents paritaires d Agefos PME Ile de France 8 E E E E ns nn fe g 1 Accompagner les mutations de la PME PMI 16 A Llntelligence conomique entre dans l entreprise 16 B D velopper le travail en quipe En PME 23 2 Prot ger ses infrastructures et le personnel 35 Securiser les locaux rsisisicis iein iiisisits ste oensasosdsterot essre siti sitere osinin ioa 35 B Bien conna tre son personnel 44 3 Ma triser et s curiser le p le informatique 20 11122011 2 52 A Un outil potentiellement vuln rable 52 B Assurer la veille informatique soesscesiessrissriiirassa 63 4 G rer l information et la communication 67 A Organiser et prot ger l information s ssssssssssssesrrsrssrsrssresresrrsreseesees 68 B Emploi du temps PDA et t l phonie mobile les limites 73 C Ma triser ses contacts avec l ext rieur 78 Conclusions hante RUN NAN a a nt 88 D RIQUE Rens E E 90 ANNEKE Sio reinee E nR EE E 97 Orientations bibliographiques 102 Sources le
24. de d marches d approche de concurrents Il y eut des ant c dents qui ont contribu rendre toute l quipe prudente Tous se souviennent en effet des tentatives de d bauchage de deux cadres Ceux ci s taient vus proposer de salaires largement sup rieurs Mais ce sont surtout les pressions psychologiques subies par l ancien directeur du Secteur de la Recherche qui sont rest es dans les m moires D stabilis en raison des menaces qui pesaient sur ses proches il avait du transmettre des donn es confidentielles un concurrent Puis il s en tait confi Pierre Darmond De connivence il avait alors communiqu au dangereux concurrent de fausses informations et forc ses interm diaires s exposer jusqu qu ils soient arr t s Un cas similaire s tait produit pour un technicien Mari il fut approch par une femme qui en r alit tait destin e le s duire et proc der par la suite un chantage affectif en le mena ant de tout d voiler son pouse Apr s une p riode o le technicien accepta de subir cette pression il finit par la r v ler sa direction qui fit bloc autour de lui Une action assez complexe fut alors men e pour confondre la myst rieuse s ductrice qui au final se r v la une fois de plus une professionnelle au service d un groupe concurrent Restait au technicien cras de culpabilit et de honte r gler le malaise avec son pouse Lorsque le
25. donn es pr sentes sur le march D autre part dans le but de prot ger le patrimoine de l entreprise l infor mation doit vous permettre galement d anticiper les ventuelles menaces auxquelles vous pouvez tre expos espionnage op rations de d stabilisa tion vandalisme vol actions terroristes notamment si vous travaillez dans des secteurs strat giques 89 86 au profit de la coordination des acteurs de l entreprise Rappelons si besoin est que l intelligence conomique exige un travail d quipe Elle contribue la mise au point de la strat gie et des tactiques destin es renforcer la place de l entreprise sur le march dans un envi ronnement fortement concurrentiel Ce qui repose donc sur des m thodolo gies soigneusement tablies en vertu des moyens humains des moyens d analyse et de la connaissance dont dispose l entreprise L informatique est alors un vecteur indispensable qui sert ce niveau la coordination et la concertation des divers acteurs de l entreprise Le principe de veille Il est la disposition de l intelligence conomique pour la qu te permanente d informations de donn es Il s applique en fait plusieurs niveaux au sein de l entreprise de mani re compl mentaire Si bien que l on remarque notamment la veille informatique la veille concurrentielle ou m me les veilles technologiques et sociales li es directement la gestion des ressources
26. effet viter tout vol de marchandises de donn es techniques et de composants sp cifiques Rien ne doit tre laiss au hasard M me l acc s aux toilettes doit tre scrupuleusement balis pour viter de surprendre un visiteur qui se dira alors perdu ou gar proximit du bureau d tudes Il ne faut pas douter du fait qu une op ration Portes ouvertes est par d finition une bonne opportunit pour les concurrents d sireux de d couvrir de l int rieur la soci t Ils peuvent aussi rep rer des employ s qui sond s par discussion apparemment innocentes peuvent para tre relativement mall ables et influen ables N anmoins la direction de Ventili peut se r jouir Aucune effraction ou situation anormale n a t observ e l occasion de ces journ es particuli res Mais cela n a pas toujours t le cas lors de visites d une d l gation trang re Visite d un client potentiel La prudence a pourtant toujours t de mise lorsque la soci t re oit une d l gation trang re et plus particuli rement quand il s agit d une d l gation asiatique Or il est arriv que certains membres d une d l gation chinoise derri re l image rassurante de personnes humbles envers leurs h tes admiratives devant les infrastructures visit es aient feint la curiosit pour s approcher de postes de travail r cup rer des l ments de mati re premi re m tallique avec de semelles aiman
27. enregistr tous les documents photocopi s par le personnel administratif de Ventili Une fois reproduits les documents taient vendus un concurrent russe Cette affaire fit par contre grand bruit Points Clefs Formation La technologie au service de l espionnage industriel Il faut tre vigilant quant la nature m me des personnes charg es de missions sp cifiques dans l entreprise Il existe une multitude de moyens technologiques qui rendent possibles pour n importe quelle personne inform e de leur utilisation toute activit d espion nage entre micros coutes t l phoniques cam ras miniatures st thoscopes exploitation des informations conserv es dans les puces RFID d peine un millim tre d paisseur qui permet galement le tra age distance L une des concr tisations de l espionnage les plus en vues est vraisembla blement celle des coutes t l phoniques 41 Les coutes t l phoniques Annie Baral responsable de la Communication et Alain Pautrat responsable de la Gestion de production n avaient jamais de souci avec leur t l phone Jusqu au jour o plusieurs reprises ils s tonn rent d entendre des gr sillements et une double tonalit en d crochant leur combin Parfois m me un tr s l ger sifflement se faisait entendre Ils firent part de la situation Eric Chatran qui proc da alors quelques tests lectroniques sur leur ligne av
28. es Cheval de Troie Trojan Horse Nom donn un programme type virus qui sous l apparence d un programme standard r ussit contourner le syst me de s curit informatique et p n trer les fichiers d sir s Il peut alors les consulter ou les d truire Chiffrement Confidentialit des donn es assur e par un m canisme de s curit Cl Composante d une proc dure de s curisation et de secret qui permet de coder ou chiffrer puis de d chiffrer un message partir notamment d algo rithmiques sym triques et asym triques Collecte D marche consistant r unir des informations th matiques non seulement par internet mais aussi par d autres canaux rencontres dialogues tables rondes etc Contr le d acc s Application d une authentification de personne autoris e pour acc der un lieu particulier ou un syst me informatique pr cis Cookie t moin Ce fichier est charg sur l ordinateur d un internaute partir de certains sites visit s Il vise reconna tre l ordinateur utilis lors de la consultation Cracker pirate Nom donn un sp cialiste en informatique qui en toute ill galit p n tre des syst mes d exploitation en violant les syst mes de s curit et ou copie des logiciels Cryptage Op ration visant au chiffrement d un message qui devient alors cod Il ne peut tre exploit que par son destinataire qui dispose des
29. gique Universit de Poitiers 2005 Gr goire DUPONT TINGAUD Les aspects illicites de l intelligence conomique Essai de d finition des zones grises de l infoguerre m moire de Dipl me d Universit de 3e Cycle en Analyse des menaces criminelles contemporaines Universit Panth on Assas Paris II ann e universitaire 2002 2003 J r me DUPR Renseignement et entreprises Intelligence conomique espionnage industriel et s curit juridique Lavauzelle coll Renseigne ment et Guerre Secr te 2002 Philippe GUICHARDAZ Pascal LOINTIER et Philippe ROS L infoguerre Strat gies de contre intelligence conomique pour les entreprises Dunod Paris 1990 Christian HARBULOT Intelligence conomique et guerre de l information Revue Mars 1999 Christian HARBULOT et Didier LUCAS dir La guerre cognitive Larme de la connaissance Lavauzelle coll Renseignement et guerre secr te Paris 2002 Fran ois Bernard HUYGHE L ennemi l re num rique PUF coll D fense et d fis nouveaux 2001 Fran ois JULLIEN Le d tour et l acc s Strat gies du sens en Chine et en Gr ce Grasset 1995 Herv LAROCHE et Jean Pierre NIOCHE L approche cognitive de la strat gie d entreprise Revue fran aise de gestion n 99 1994 Pascal LE PAUTREMAT Les nouveaux acteurs de la s curit des entreprises Raids d cembre 2002 Fr d ric LEROY Agr
30. il d couvrit ainsi qu officiellement ledit candidat avait t licenci par un des concurrents de Ventili mais qu en r alit il demeurait en contact troit avec sa direction En fait il avait t d tach de son entreprise afin de pouvoir incorporer Ventili d en assimiler les principes de fonctionnement et d y capter toutes les informations jug es n cessaires pour servir les int r ts du concurrent A terme cela pouvait conduire un v ritable affaiblissement de Ventili Eric Chatran s empressa de faire part de la situation Pierre Darmond qui en accord avec Mich le Attenet carta Points Clefs Formation Le recrutement une op ration d licate Lors de l embauche d un nouveau collaborateur la prudence doit tre de mise Il faut conna tre pr cis ment son exp rience et son pass professionnels sa situation au moment de l entr e de votre l entreprise ses objectifs et perspec tives Car il arrive qu un concurrent licencie officiellement un employ pour que celui ci postule ensuite aupr s de votre entreprise avec l objectif de pouvoir ainsi y capter des informations confidentielles Derri re un statut sans surprise peut donc se cacher un individu qui finalement s impr gne de votre organisa tion globale pour mieux cerner la politique de production de l entreprise du programme d ouverture l international etc Tout est possible en mati re de personne douteuse ou malhonn te Il vous
31. int ress s aux enjeux vitaux pour l entreprise en fortifiant un esprit de groupe ou de corps pour reprendre une expression militaire qui d finit la coh sion de la troupe d une m me entit En clair il s agit de contribuer au changement de la culture collective du personnel des diff rents services pour les aider se red ployer face aux nouvelles cibles du renseigne ment conomique C Ma triser ses contacts avec l ext rieur Au sein de Ventili gr ce aux nombreuses d marches de sensibilisation effectu es par la direction les employ s savent combien est pr cieuse la capacit faire preuve de curiosit Pas question de cantonner le suivi des nouveaut s scientifiques et des grandes manifestations de communication aux seuls charg s de ces m mes secteurs de Ventili C est bien l affaire de chacun des membres du personnel de Ventili Quel que soit leur niveau de responsa bilit ou d implication dans l entreprise Mais en retour il s agit aussi d tre vigilant face toute tentative adverse destin e d stabiliser Ventili ou affaiblir son potentiel productif et commercial Organisation d une journ e porte ouverte Ne serait ce que lorsque la soci t r alise une journ e portes ouvertes des r unions pr alables sont organis es Elles permettent de d signer les locaux accessibles ou non au publie de mettre en place un protocole de sur veillance et de s curit Il faut en
32. la protection et la surveillance des locaux concern s Sniffer Programme qui permet de saisir des donn es en circulation sur un r seau informatique Il vise aussi d tecter des mots de passe ou des l ments destin s violer les syst mes de s curit Spam Message envoy un groupe de personnes consid r comme nuisible par les programmes antivirus SSL Secure Socket Layer Proc dure de s curisation des changes sur internet qui repose sur l authentification l int grit et la confidentialit Strat gie Politique particuli re mise en place partir de diverses tapes et tactiques coordonn es afin d atteindre un objectif pr cis Syst me d information SI Ensemble programm pour traiter l infor mation Tactique Composante de la strat gie et qui combin e d autres facteurs contribue atteindre le but recherch Tiers de certification Structure de gestion et d attribution de cl s publiques des personnes identifi es et reconnues Tiers de confiance de certification ou de s questre Structure de gestion et d attribution de cl s de chiffrement ou d authentification 95 96 Veille informatique M thode consistant r unir des informations et ren seignements partir de mots cl s ou de serveurs pr cis Cela donne lieu dans un second temps une gestion et exploitation des informations tri es et s lectionn es en fonction du degr d importance et de pe
33. la vie de l entreprise et d testeront leur direction et ses repr sentants 23 24 Points Clefs Formation Lin des ressources humaines Le chef d entreprise et de mani re plus large l quipe directionnelle quelle qu en soit la forme et le volume doivent fa onner des liens entre les employ s entre les divers services pour cr er une v ritable dynamique de groupe Il est imp ratif de s appliquer des relations saines et sinc res En cr ant de v ritables liens socio professionnels fond s sur le respect et la confiance une solide capacit d coute non feinte et une d marche qui pr ne le dialogue r gulier et des efforts pour d samorcer tout malentendu la direction de l entre prise s inscrit alors dans une logique constructive En favorisant l investissement collectif dans la vie de l entreprise Pierre Darmond contribue la mont e en puissance de Ventili L entreprise ne peut tre viable que si le personnel s y sent bien et se sent concern par la productivit de l entreprise elle m me Pierre Darmond mart le ainsi souvent son credo Sa d marche consiste aussi venir discuter chaque semaine avec ses employ s en passant dans les ateliers En t moignant d un sinc re esprit d quipe la direction de Ventili entretient ainsi l mulation collective Elle doit aussi pour cela savoir encourager remercier f liciter son personnel Des signes de respect de corre
34. m thodique en fonction de ce que l on recherche des priorit s que l on se donne Il faut donc relever des d fis techniques permettant la fois de brasser mais surtout cibler la masse d informations prioritaires informations qui dans le m me temps doivent donc tre prot g es r 74 Personnel comp tent et motiv Qualit de l information recueillie 4 S lection en fonction du degr de pertinence 4 Cat gorisation 4 Analyse Traitement 4 Classement Stockage 4 Diffusion de l information 4 Prise de d cisions ou de choix strat giques Si d un c t le recueil de l information et son analyse sont pr cieuses il faut savoir aussi la prot ger en l int grant dans une politique de s curit des or ganisations de l entreprise Autant que possible il faut en effet viter toute compromission alt ration ou disparition de l information ou des connais sances La soci t Ventili est aussi sensible ce que la veille concurrentielle par exemple se fasse vite et soit simple en mati re de proc dure L entreprise Ventili tous les niveaux a bien int gr la notion de diffusion de l information et de communication interne Mais seuls 25 des employ s tous services confondus ont le r flexe du support papier les autres stockent leurs donn es sur leur ordinateur Ce qui est bien entendu un r flexe de c l rit et de simplicit dans la d marche Mais cela ex
35. march Ils ne sont pas seulement capables de produire des ven tilateurs bon march par exemple D sormais ils privil gient la production de qualit voire m me de haute qualit en s impr gnant des savoir faire des produits occidentaux fran ais en particulier La direction de Ventili sait que l affrontement concurrentiel entre les principaux constructeurs de ventilateurs du monde va devenir particuli re ment rude au regard des mutations climatiques r chauffement de l atmosph re et hausse des temp ratures moyennes Points Clefs Formation Privil gier la qualit Devant les exigences des consommateurs tout repose sur la qualit des produits gage de cr dibilit et donc de meilleure comp titivit Ce qui montre de toute vidence que l on peut tre aussi bien plac sur l chiquier internatio nal en proposant des produits de qualit y compris dans des secteurs qui jusqu alors n y taient pas fonci rement habitu s Le bon sens populaire n a t il pas retenu qu en fin de compte le bon march co te cher Tous ces aspects sont largement pris en compte par l quipe de direction de Ventili Et le service de communication interne de l entreprise insiste r guli rement sur ces points dans le courrier hebdomadaire interne Conjointement Pierre Darmond met l accent sur la centralisation de toutes les informations portant sur l volution du march Il a pour cela
36. me son efficacit et les r actions de certains de vos collaborateurs qui par exemple travaillent avec l ext rieur principalement par informatique Vous pouvez mener des actions pr alables dites d ing nierie sociale qui consistent vous faire passer pour une tierce personne en qu te d informations confidentielles Vous pourrez jauger le degr de prudence de m fiance et de perspicacit des employ s test s Dans le m me ordre d id es les moyens de s curisation des changes des donn es sensibles fichiers clients brevets plans etc doivent eux aussi tre HUE evusen permanence ll faut d ailleurs tre encore plus vigilant lorsqu il y a risque d acc s au r seau en interne comme externe par des personnes non autoris es Les changes sur Internet doivent alors faire l objet de protocoles s curis s de m me que les changes de donn es confidentielles Quant aux certificats il faut s assurer de la confidentialit des notions de bases de l instauration d une signature lectronique infalsifiable et de l instauration d un chiffrement On imagine la situation si des l ments confidentiels sont intercept s par un l ment ext rieur qui peut les r utiliser son profit les revendre un de vos concurrents Il n y a alors plus rien faire Si ce n est tenter de mesurer les cons quences en vous appliquant capter les volutions de vos concurrents Pr server la c
37. p riode o Ventili ne disposait donc pas encore en son sein d un service analogue Comble de malchance la soci t de service laquelle il s adressa tait guid e par le seul attrait financier Elle se r v la d pourvue de toute thique et respect l mentaire du secret professionnel ou de la confidentialit Sous la coupe d un important concurrent de Ventili l entreprise de gestion des ressources humaines n h sita pas contre de fortes indemnit s communiquer les coordonn es d employ s de Ventili susceptibles de correspondre au profil d actifs n cessaires au groupe concurrent Une fois ce dernier renseign il ne lui resta plus qu entrer en contact avec les int ress s Il leur fit des propositions s duisantes sur le plan financier pour les embaucher ou d baucher En quelques semaines Ventili perdit ainsi deux cadres et un technicien motiv s par les hausses de salaires et les avantages mat riels que leur proposait ledit concurrent Surpris d une telle succession de d parts en un laps de temps aussi r duit Pierre Darmond apr s avoir discut de la situation avec ses collaborateurs mena sa propre enqu te Il sollicita quelques proches uvrant eux m mes dans l in telligence conomique Ceux ei contact rent alors plusieurs reprises les anciens employ s de Ventili Pierre Darmond recoupa les informations obtenues en parall le Il fit ainsi a lumi re sur cette affaire qui fut r
38. pratiques strictement fictifs accompagn s de conseils pratiques afin de pouvoir d multiplier facilement les informations au sein d une entreprise Pour faciliter cette accessibilit nous accompagnons la r dition actualis e de l ouvrage d une parution bimestrielle de newsletters th matiques et op rationnelles destination des pme franciliennes Nous mettons galement en uvre des r unions de sensibilisation et de formation pour nos partenaires territoriaux en le de France Il s agit de cr er ainsi les lieux de relais et de ressources au service des salari s et des dirigeants des PME PMI sur les notions d intelligence conomique dans un contexte de concurrence de plus en plus vive loin parfois des notions m me d quit d thique et de respect de l Autre Nous souhaitons attirer l attention sur les risques de d rive et les menaces qu elles font peser sur les PME PMI prises de transparence et d int grit Jean Fran ois ROUBAUD Pr sident de la CGPME Ile de France L dito des Pr sident et Vice Pr sident du Conseil R gional d Ile de France Dans un environnement toujours plus incertain et mouvant la capacit pour les entreprises se saisir des opportunit s de march devient un l ment cl de leur comp titivit Les PME PMI v ritable poumon conomique de l Ile de France sont particuli rement concern es par cette nouvelle donne Ces entreprises l origine des principales
39. r s comme strat giques il veut quiper leur tour les divers espaces de travail d un syst me de vid o Mais cette d marche est mal accueillie par une minorit du personnel inqui te l id e d une d rive vers le tout s curitaire La direction met alors en avant l opportunit d largir le champ vid o au del des seuils d acc s l entreprise pour des raisons de s curit des employ s notamment dans les ateliers d assemblage des venti lateurs En outre elle souligne l conomie d chelle qui r sulte de la multi plication des cam ras Mais le comit d entreprise estime finalement que les mesures de s curit tablies conform ment la charte du travail et aux lois professionnelles sont tout fait suffisantes et ne n cessitent donc pas l extension outre mesure du r seau de vid o surveillance De surcro t la Commission nationale de l informatique et des libert s Cnil obligatoirement sollicit e pour donner son avis sur un tel projet met un avis n gatif puisqu il ne s agit pas d un domaine d activit s sensibles Pierre Darmond se plie alors aux directives publiques et le projet d extension fut abandonn 43 44 Points Clefs Formation Les limites de la surveillance vid o Syst matiquement il est primordial de prot ger les libert s individuelles et de respecter la vise priv e des salari s si bien que l autorisation d une vid o sur veillance dans les bure
40. s des politiques conduites par la R gion Ile de France Jean Paul HUCHON Daniel BRUNEL Pr sident du Conseil R gional Vice pr sident charg de la d Ile de France formation professionnelle du d veloppement conomique et de l emploi L dito des Pr sidents d Agefos PME le de France AGEFOS PME Ile de France accompagne les PME franciliennes depuis plus de 30 ans dans leurs enjeux emploi formation au quotidien Dans un contexte incertain et instable face aux nouveaux d fis n s d une concurrence internationale toujours plus dense appropriation par les PME de bonnes pratiques de l intelligence conomique est une priorit mettre en uvre Elle est ainsi garante du d veloppement des PME franciliennes et d une d marche reprise dans le pr sent guide fond e sur l appropriation et la formation de l ensemble des salari s En Partenariat avec la CGPME Ile de France et le Conseil R gional Ile de France l AGEFOS PME Ile de France vous pr sente ce guide r actualis sur les PME PMI et l Intelligence Economique C est avant tout un dispositif op rationnel qui vous permettra de mani re concr te et simple d appr hender cet enjeu cl garant de la protection des PME dans leurs activit s le renforcement de leur d marche qualit et la r duction de leur vuln rabilit Pr sent comme une chronique de la vie d une PME au quotidien ce guide est aussi un moyen de mettre en uvre de nouvelles appro
41. a fois inqui tantes et imm diates tensions au sein de l entreprise doutes du personnel l gard de la direction mauvaise image de marque de Pierre Darmond perte d influence de et de Ventili sur le march Pierre Darmond engagea une importante contre attaque en communication pour r tablir son avantage la situation Dans un premier temps il rassura certains employ s et prouva qu il n y avait aucune malversation et autres jeux financiers obscurs Ensuite il entama une v ritable campagne l encontre de cette vaste diffamation dont Ventili tait l objet Elle put tre finalement annihil e mais au terme d une longue proc dure judiciaire Vis vis du grand publie il fallut plus de temps pour relancer la demande Ce qui porta malgr tout un lourd pr judice sur les ventes et l image de marque de Ventili Cela peut n cessiter plusieurs mois voire plusieurs ann es avant que Ventili ne retrouve une place satisfaisante sur le march de la ventilation Ventili tentera de r habiliter son image de marque notamment par une co teuse campagne de communication et de presse Elle put en parall le en vertu de l enqu te d Eric Chatran remonter la source de cette campagne de discr dit un consortium de concurrents russe et chinois qui d sirait accaparer le march de Ventili en affaiblissant la PME fran aise Points Clefs Formation F F ace aux rumeurs et diffamations Le discr dit peut viser soit l e
42. ace d Alain JUILLET Economica collection LIntelligence Economique 2004 Philippe BAUMARD Strat gie et surveillance des environnements concurrentiels Masson coll Strat gies et Syst mes d Information 2007 Bernard BESSON et Jean Claude POSSIN Du renseignement l intelligence conomique D tecter les menaces et les opportunit s pour l entreprise Dunod Paris r dition 2001 Bernard BESSON et Jean Claude POSSIN L intelligence des risques IFIE Institut Fran ais de l Intelligence Economique coll Pratique de l IE 2005 Franck BOURNOIS et Pierre Jacquelin ROMANI L intelligence conomique et strat gique dans les entreprises fran aises Economica et IHEDN Paris 2000 Bernard CARAYON Intelligence conomique comp titivit et coh sion sociale Rapport parlementaire au Premier ministre La Documentation fran aise juin 2003 CLUSIF Club de la S curit de l Information Fran ais Panorama de la Cybercriminalit 2007 www clusif asso f Eric DELBECQUE L intelligence conomique Une nouvelle culture pour un nouveau monde PUF coll Questions judiciaires 2006 Marcel DETIENNE et Jean Pierre VERNANT Les ruses de l intelligence La m tis des Grecs Champs Flammarion 1993 S bastien DUBOIS L intelligence conomique de la th orie la pratique Le cas Syngenta Agro m moire de Master IECS Intelligence conomique et communication strat
43. ales sur Ventili Puis au fur et mesure il demanda des donn es de plus en plus sensibles notamment sur les perspectives de d veloppement de Ventili l ambiance au sein de len treprise etc Avec na vet le jeune informaticien r v la ce dont il avait entendu parler et confia sa perception de la vie de l entreprise Certes cela permit Pierre Darmond de voir que l ambiance globale tait satisfaisante Mais l indiscr tion du jeune informaticien tait videmment inqui tante dans l absolu Apr s plusieurs jours de ce type d changes Pierre Darmond convoqua l informaticien et lui r v la toute la dimension de leur contact par mails Le jeune homme fut estomaqu Il n avait pas pris conscience de la vul n rabilit de l entreprise en diffusant ainsi des informations qui au premier abord lui semblaient anodines Compr hensif Pierre Darmond mit en garde le jeune actif pour qu l avenir il se montre nettement plus r serv et prudent Jamais plus un tel incident ne se reproduisit En effet Eric Chatran quelques mois plus tard mit l preuve l int ress par mails Cette fois l informaticien vita de divulguer des informations sensibles ou d licates La le on avait port ses fruits Points Clefs Formation Savoir tester ses moyens de s curit Une fois que vous avez tabli des moyens de s curit et de surveillance apr s quelques temps d application de votre syst me sondez vous m
44. ance des locaux enregistraient la r activit des syst mes informatiques et vid os Tous les tests furent probants et l alarme fut chaque fois donn e en cas d intrusion dans des secteurs th oriquement clos Au niveau du magasin P Darmon d cida de prendre quelques pi ces afin de voir si les magasiniers tenaient bien la gestion de leur stock Deux jours apr s les faits le chef magasinier informa la direction que des pi ces avaient disparu Pierre Darmond se f licita de cette rigueur profes sionnelle du bon suivi des stocks et de l efficacit g n rale du syst me de surveillance de son entreprise 3 En France nombre d anciens agents de la Direction de la s ret territoriale DST ou de la Direction g n rale de la S curit de l Etat DGSE int grent ce type de soci t s Certains sont m me leur origine ST 38 Pour tre certain que tout est bien verrouill Pierre Darmond depuis son domicile et gr ce l ordinateur de son fils entra en contact avec le service informatique de Ventili Il se fit passer pour un journaliste conomique d sireux d obtenir des informations sur les activit s de l entreprise Pierre Darmond venait de faire embaucher depuis peu un jeune informaticien l occasion par cons quent de sonder sa conscience et sa discr tion profes sionnelles Pierre Darmond une fois le contact tabli obtint tout d abord conform ment sa demande des informations g n r
45. ans l entreprise les ordinateurs reli s l ext rieur par internet peuvent tre l objet d attaques de concurrents sous forme de virus informatiques et une v ritable plate forme pour le pillage de vos informations confidentielles En cons quence il faut s assurer de la sauvegarde r guli re des fichiers informatiques et veiller la mise jour et au renouvellement des programmes antivirus 4 G rer l information et la communication Pour l efficacit de son entreprise Pierre Darmond consid re qu i faut la fois g rer la communication interne et ma triser les flux d informations ext rieures Ces derni res se composent des l ments essentiels susceptibles d tre utiles dans le domaine d activit s de Ventili Il faut tre r ellement l coute de son environnement concurrentiel afin de bien s en impr gner le comprendre et s y adapter C est pourquoi la culture de Veille dite strat gique au sein de l entreprise a toute son importance Pour Ventili il s agit de suivre de pr s l volution technologique en mati re de ventilation non seulement dans les pays anglo saxons mais aussi asiatiques Quelles sont les mati res de plus en plus utilis es Quels types de moteurs la fois r sistants et silencieux arrivent sur le march Quelles sont les r gles europ ennes au niveau de la s curit du consommateur Quelles sont les analyses faites quant l volution du march des
46. arger des logiciels sur Internet Vous pouvez tre tent d utiliser des logiciels dits libres Des programmes facilement accessibles sur l Internet et que vous allez charger sur votre ordinateur lls sont attractifs car ils proposent divers types d application de la gestion de production la gestion d achats des questions logistiques la gestion du personnel Leur utilisation et modification ne n cessitent aucune licence d uti lisation Citons comme exemples les programmes OFBiz Value Sugar CRM ou ERP5 Qu est ce qu un spyware Le spyware est un programme informatique espion qui se charge dans la plus grande discr tion Il ne peut tre contr que par un syst me anti virus performant mis jour r guli rement Selon des tudes r centes 87 des ordinateurs des entreprises sont infect s par des spywares De m me avec le programme Rbot GR il est possible d tre espionn depuis la webcam d un PC L efficacit de ces divers syst mes est redoutable surtout lorsque l on sait que 60 des entreprises ignorent apr s coup qu elles ont t la cible d attaques particuli res Eric Chatran en accord avec la Direction tenta de proc der une p n tration du syst me informatique depuis l ext rieur pour s assurer de la qualit de la protection du r seau C est avec un r el soulagement qu il constata la qualit du syst me de s curit au terme de plusieurs tentatives de p n tra
47. aux ou au niveau de la machine caf sera toujours refus Aussi la direction peut elle si elle l estime opportun dans le cadre de ses activit s proc der la protection des donn es en mettant en place l utilisation de cl s d acc s de syst mes de cryptage de connexions s curis es ou encore de filtres internet A l inverse la direction peut choisir d installer une vid osurveillance dans des locaux o les salari s ne doivent pas se rendre sauf sur autorisation sp ciale En dehors de la protection des locaux et de mani re plus large du site de l entreprise il faut aussi appliquer quelques mesures de pr caution au niveau du personnel et par extension des clients visiteurs et candidats l embauche B Bien conna tre son personnel Gestion du personnel des employ s des coll gues Pierre Darmond et Mich le Attenet responsable des Ressources humaines sont convaincus de l importance de bien conna tre les personnes avec lesquelles Ventili est appel e travailler Les renseignements humains sont ce titre pr cieux et de plusieurs natures entretiens r guliers ou impromptus visites m dicales valuations annuelles suivis de carri re attention port e aux comportements et aux ventuels changements d attitude Mich le Attenet et les autres chefs de service sont d accord pour dire que le feeling psychologique le sens des relations humaines est avant tout le meilleur atout p
48. bles d une entreprise et les inciter conna tre le r gime g n ral de responsabilit qui est applicable de m me que les r gles des contenus informationnels et d utilisation des moyens de communication lectronique 39 40 directions de service les risques de fuite de perte ou d interception de donn es dites confidentielles en sensibilisant le personnel Avec la conviction permanente que l information est pr cieuse Elle est en effet un bien qui doit tre pr serv et non diffus aupr s de personne non accr dit e Il existe une cat gorie de personnels qu il faut a priori suivre avec pr caution les responsables d entretien et de maintenance du mat riel bureautique Le personnel de maintenance et d entretien Chez Ventili comme dans n importe quelle autre entreprise il est impossible de se passer des services de maintenance ou d entretien le r seau d lectri cit le parc de photocopieuses sans oublier les sanitaires et toilettes ni l entretien des bureaux et des ateliers Comme l accoutum e Ventili fait done appel de petites soci t s de service qui r guli rement viennent entretenir ou contr ler le mat riel Alors que l une d elles envoyait syst matiquement les m mes techniciens pour le nettoyage des locaux plusieurs secr taires s tonnent de voir un jour un nouveau venu parmi eux Se souvenant des appels la vigilance d Erie Chatran lors de la d
49. chaque connexion Mail Bombing D marche de malveillance qui consiste envoyer un nombre consid rable de messages une adresse de courrier lectronique M canisme de s curit Syst me mis en place partir de moyens lectroniques ou mat riels pour tablir une s curit informatique 93 94 Moteur de recherche Logiciel qui permet partir de mots cl s et de liens hypertextes de trouver tous les fichiers les images et vid os qui y sont associ s Patriotisme conomique Combinaison de capacit s conomiques et politiques pour attirer l activit productive haute valeur ajout e et mettre en valeur les capacit s d un pays dans un contexte de concurrence mondialis e Il repose sur les comp tences les savoir faire et les motivations culturelles et g o conomiques PDA Assistant personnel num rique pour Personal Digital Assistant Cet outil lectronique combine entre autres programmes agenda et r pertoire Pare feu firewall Programme de protection d un r seau interne face toute intrusion ext rieure De m me il interdit tout change non autoris entre l int rieur et l ext rieur Phishing Technique frauduleuse utilis e pour r cup rer des informations le plus souvent bancaires sur le net au d triment d internautes Elle repose sur l usurpation d identit d entreprise ou d institution bancaire par exemple Phreaker pirate du t l phone Personne qui p n
50. ches dans l entreprise en particulier dans le renforcement d objectifs communs aux employeurs et aux salari s face aux risques et vuln rabilit s qu elle rencontre A l instar de nos partenaires franciliens nous faisons de l intelligence conomique une de nos priorit s Favoriser l acc s ces nouveaux enjeux permettre une appropriation op rationnelle de sa d marche autant d l ments au service de la p rennit des entreprises et de leurs salari s par l acquisition de nouvelles comp tences Les Pr sidents paritaires d Agefos PME Ile de France Introduction Pourquoi ce guide La CGPME est persuad e qu il est aujourd hui urgent de renforcer la sensibilisation des PME aux probl mes de l intelligence conomique En effet plusieurs facteurs convergent pour d mon trer leur vuln rabilit en mati re de protection de l information Un nouvel environnement conomique Tout repose essentiellement sur la prise en compte d un nouvel environne ment conomique L conomie de march est travers e par diff rentes logiques conomiques qui rendent la pratique de l intelligence conomique incontournable En marge des circuits conomiques traditionnels on remarque les conomies dites parall les favorisant le d veloppement et l extension de commerces illicites trafics d tre humaines trafics d armes et de drogues et produits de contrefa on Et pour affiner l industrie de la co
51. cissement continu de la concurrence et un nombre grandissant d acteurs conomiques Ceux ci s af frontent pour la conqu te de march s dont le nombre l inverse n est pas extensible ni proportionnel Les enjeux de pouvoir avec la fin de la guerre froide et d un monde bipolaire se sont donc d plac s sur le camp conomique Au point de faire appara tre les puissants comme tant ceux qui disposent des ressources financi res les plus importantes et des meilleures strat gies de gestion atouts du pouvoir r el L Etat son niveau doit tre convaincu de s appuyer sur un tissu d entreprises nationales selon les crit res de nationalit conomique structuration financi re strat gies de recherche d veloppement territorialit environnement institutionnel origine culturelle du management Enfin dernier point essentiel il faut mettre en avant les notions d int res sement des employ s la vie de leur entreprise Car l tre humain est natu rellement le p le central des activit s conomiques Il doit le rester avec le souci de l excellence et de la pugnacit professionnelle 89 90 Lexique Analyse de s curit informatique computer security analysis M thode consistant faire le point sur tous les risques informatiques risques gradu s et les parades possibles au sein d une structure particuli re en tenant compte des imp ratifs organisationnels et des contraintes administratives et
52. cl s de d cryptage ou d chiffrement Ce syst me est couramment employ pour les op rations bancaires sur le net Cryptanalyse Ensemble des mesures de d cryptage sans connaissance pr alable des cl s de chiffrement Cela permet d valuer la s curit des programmes de chiffrement requis en cryptographie Cryptogramme Message devenu incompr hensible gr ce une proc dure de chiffrement Seuls les d tenteurs d une cl et d un algorithme peuvent le d chiffrer D sinformation Proc d par lequel on induit en erreur des personnes en falsifiant l information Ce qui est aussi consid r comme une op ration d in toxication g g2 D stabilisation Action reposant sur une combinaison de facteurs et de moyens destin e perturber s rieusement une personne une entreprise ou une institution et les activit s qui y sont li es Donn es strat giques Informations d importance capitale pour le bon fonc tionnement d une institution d une entreprise Entente de s curit Mise au point des r gles de s curit tablies dans les interactions avec la client le ou entre deux interlocuteurs institutionnels Espionnage Action qui consiste conna tre les modalit s ou caract ris tiques de fonctionnement d une institution de m me que sur sa politique commerciale par exemple Elle peut aussi se concentrer sur le facteur humain afin d obtenir des informations pr cises l insu de la
53. criminalit et de sp cia listes en mati re d analyse financi re criminelle A cet gard les PMI PME ne doivent pas h siter signaler leur brigade de gendarmerie de rattache ment tout fait suspect La gendarmerie contribue aux c t s des autres services de l Etat la protection du patrimoine physique et intellectuel la d tection des risques menaces ou vuln rabilit s qui p sent l chelon local Elle participe pleinement la sensibilisation des agents conomiques notamment des PME PMI souvent sous traitants de grandes entreprises En outre la gendarmerie s investit dans la dynamique de promotion de l in telligence conomique travers l action de l institut d tudes et de recherche sur la s curit des entreprises IERSE Cet organisme participe en effet la sensibilisation et la formation de chefs d entreprises de cadre de l adminis tration d lus et des r f rents r gionaux de la gendarmerie CGPME Ile de France La voix des PME en Ile de France La CGPME Ile de France est la seule organisation sp cifique aux dirigeants de PME franciliens La mobilisation constante de la CGPME permet d obtenir de v ritables avanc es pour gagner en souplesse avec le recours facilit aux heures suppl mentaires avec la r vision des seuils d effectif et la r duction des d lais de paiement Pour diminuer les charges notre engagement a port ses fruits avec la suppression de l Imposition Forfaitaire A
54. ction l mentaire des t moignages de reconnaissance qui en toute logique motivent les employ s consolident le travail d quipe et forgent un corps en mesure de faire face l adversit La concurrence d loyale via ses attaques plus ou moins directes nous y reviendrons est alors endigu e par une politique de s curit dans l entreprise Pierre Darmond appelle de surcro t chacun des employ s de l entreprise la vigilance en particulier les assistantes et les secr taires qui occupent des postes cl s entre les divers p les de l entreprise et l ext rieur avec lequel elles sont en prises directes Points Clefs Formation g P r server les comp tences perp tuer les savoir faire Au del du seul domaine de la veille informatique trop d entreprises sont victimes de leur manque d anticipation de pr vision et de r orientation en mati re de gestion des ressources humaines On le voit ne serait ce qu au niveau des d parts en retraite II faut assurer la transmission des savoir faire des comp tences minimales pour conforter le suivi des dossiers des secteurs cl s m me si en toute logique on ne pourra attendre de la part des nouveaux venus le m me degr d exp rience des salari s en passe de quitter le monde actif Conscience professionnelle responsabilit collective La d marche collective dont la dynamique d passe la simple somme de responsabilit s individuelles
55. ctroniques d information 105 Coordonn es util s 3 4 Anh Anh A RAA Anh 106 L Edito du Pr sident de la CGPME le de France Ce guide s inscrit dans un contexte d accroissement des tensions dans les relations conomiques internationales Il participe aux r ponses impuls es au niveau r gional par la CGPME Ile de France dans le cadre du Sch ma de D veloppement Economique R gional Nous avons souhait mettre accent sur les enjeux des mutations conomique en Ile de France et les risques accrus de vuln rabilit des PME Il leur est plus difficile aujourd hui de pr server un avantage comp titif C est pourquoi la CGPME Ile de France avec ses partenaires le Conseil R gional Ile de France et Agefos PME Ile de France jugent essentiel de faciliter acc s des PME PMI l intelligence conomique et ses applications au sein de l entreprise Une nouvelle version du guide a t actualis e afin de coller au plus pr s du contexte r gional Nous vous proposons un guide pratique Il ne s agit pas de basculer dans une tude excessivement technique sur la notion d intelligence conomique Nous avons d cid de nous adresser directement aux dirigeants qui au sein des PME et PMI sont en prise directe avec la r alit de la vie conomique et commerciale de plus en plus int gr e dans un march non plus seulement r gional ou national mais international Pour gagner en clart nous nous appuyons sur des cas de figure
56. de groupes de veille informatique concurrents Et qui se firent un malin plaisir d intercepter et court circuiter le programme des cadres de Ventili Les changes de mails permirent ainsi de d voiler le nouveau projet de Ventili Annie Baral responsable de la Communication s en rendit compte lorsqu elle re ut quelques semaines plus tard divers appels t l phoniques lui demandant des informations sur le nouveau ventilateur de Ventili Or th o riquement le projet tait encore confidentiel et Annie Baral n avait en aucune mani re lanc une campagne de promotion En quelques jours la cause de ces indiscr tions fut d couverte provoquant la col re de tous ceux qui au sein m me de l entreprise s appliquaient ne rien divulguer sur le projet 6 Cela est possible gr ce aux syst mes de gestion de contenu ou SGC en anglais Content Management System ou CMS La majorit des syst mes CMS offre la possibilit de cat goriser l information de l indexer d utiliser des taxonomies pour encore am liorer les m thodes de recherche On peut donc cr er des cat gories de contenus des sections ou rubriques voire des mots cl s favorisant l indexation Points Clefs Formation La faille informatique entre correspondants mal attentionn s et interception des informations Avec l explosion des sources d information par Internet ce sont autant de risques d tre infiltr s La vuln rabilit des syst mes inter
57. de proc der des d marches de d stabilisation furent quelque peu dissuad s Ils redoutaient l efficacit du p le d intelligence conomique dont disposait pr sent Ventili Au sein m me de l entreprise la mani re avec laquelle furent g r s les probl mes pos s par ces menaces contribua aussi convaincre les derniers sceptiques quant l utilit du p le d IE De son c t Pierre Darmond se f licita d avoir recrut Eric Chatran et de pouvoir s appuyer sur un solide r seau de relations ext rieures Le principe des audits constitue par ailleurs de potentielles ouvertures susceptibles d tre exploit es par des concurrents Deux cas de figure en t moignent Audit par un organisme externe Devant la r ussite de ses affaires Pierre Darmond envisage d obtenir la norme internationale ISO attribu e par l Organisation internationale de normalisation ou International organization for standardization en anglais mise en place en 1947 Cette norme appliqu e dans les domaines industriels et commerciaux peut en effet contribuer estime Pierre Darmond la consi d ration de Ventili sur le march international Le secr tariat de direction de Ventili fait alors appel un organisme sp cialis dans l attribution de la norme ISO Ventili fait donc l objet d un audit pour faire le point sur sa situation Des repr sentants de l organisme viennent plusieurs reprises dans l entreprise et prennent en compt
58. de production distribution ou des chantiers En d coulent une perte d image de marque une possible mise en cause sur le plan l gal Sans compter la remise en question des assurances g n rales de perte d activit ou li es aux cons quences de telles attaques virales On imagine par ailleurs ais ment les pertes de client le qui dans la plupart des cas n attend pas le retour la normale et s quipe aupr s d un concurrent ll est donc pr f rable pour l entreprise de proc der de mati re pr ventive plut t que curative Or les tudes r centes montrent que les entreprises s quipent de syst mes de protection performants seulement apr s avoir subi des attaques virales En France selon les chiffres tablis en 2002 2003 plus de 85 des entreprises victimes de sinistres de leur syst me informatique absorbent elles m mes les cons quences financi res avec leur propre tr sorerie g n rale Pour viter le pire Le progr s continu des nouvelles technologies ces derni res ann es conforte Pierre Darmond et David Brissard directeur du Service informatique de mettre l accent sur la protection de l outil informatique Ils dotent alors les divers ordinateurs de syst mes de sauvegarde et de s curit diff rents niveaux Ceci afin d viter l interception de donn es confidentielles En outre ils mettent l acc s aux ordinateurs sous accr ditation Seuls les utilisateurs clairement identifi s et d
59. e son domaine d activit s Points Clefs Formation Composantes de l intelligence conomique Veille concurrentielle commerciale Veille g opolitique Veille technologique brevet veille r glementaire Veille soci tale La veille concurrentielle permet de mieux conna tre les concurrents de cerner leurs d marches commerciales leur logique entrepreneuriale leur marketing techniques de vente de distribution parfois leurs r sultats et leurs perspectives La gestion de l information est donc essentielle pour le fonctionnement de Ventili Et l intelligence conomique est logiquement attach e la politique de l entreprise en mati re de ma trise de l information ainsi qu aux strat gies de surveillance des environnements A Organiser et prot ger l information Depuis les ann es 1990 Ventili n e la fin des ann es 1970 est de plus en plus confront e la n cessit de g rer une masse croissante d informa tions D ailleurs pour un quart des salari s il y a surinformation et donc incapacit en retour g rer et absorber cette information Pourtant on l a vu ces informations sont n cessaires puisqu elles contribuent une meilleure perception de l environnement socio conomique de l entreprise Le principe de veille traduit donc cet effort permanent de gestion de l information Ne sont conserv es que les informations utiles De la sorte la veille strat
60. e tous les l ments n cessaires la constitution du dossier Au terme de l tude Ventili finit par obtenir PISO Mais ni Pierre Darmond ni aucun employ de l entreprise ne sut qu un membre de l quipe charg e de l audit en avait profit pour tablir un v ritable bilan sur la situation conomique de Ventili bilan qui fut communiqu plusieurs de ses concurrents et qui leur permit de s impr gner du niveau de puissance commerciale et financi re de Ventili Autre situation appelant la r alisation d un audit la signature d un contrat d assurance Les services financiers de Ventili contactent un assureur qui accepte de couvrir l entreprise de Pierre Darmond Pour l tablissement du contrat diverses informations sont transmises l assureur En compl ment celui ci se d place et obtient aussi des donn es chiffr es sur le personnel les locaux le mobilier les biens de production Autant d l ments int grer dans le contrat Eric Chatran fut charg de suivre de pr s l exploitation des infor mations recueillies par l assureur Cette fois Pierre Darmond voulait viter une nouvelle fuite de donn es Pas question de laisser le champ libre des indiscr tions motiv es par la malveillance d un concurrent Le manque ventuel d thique et de professionnalisme de l assureur pourrait bien conduire la divulgation de renseignements confidentiels quelque industriel curieux Points C
61. ec un mat riel adapt C est ainsi qu il d couvrit que les lignes des deux directeurs de service de Ventili taient sur coute Avec Pierre Darmond il fit alors proc der un contr le de toutes les lignes t l phoniques et des combin s pour rep rer micro et metteur clandestins Enfin les l ments d tect s furent neutralis s mais jamais ils ne surent qui tait l origine de cette situation flagrante d espionnage Ils purent seulement se rassurer en observant qu il s agissait d amateurs Leur maladresse et les bruits t moins avaient attir l attention Depuis le contr le des lignes t l phoniques est effectu r guli rement 42 Points Clefs Formation L espionnage t l phonique source de toutes les d rives L entreprise et ses cadres les plus importants peuvent tre expos s des proc dures d coute t l phonique accomplies par des groupes trangers Les micros peuvent tre dissimul s soit dans le bureau des personnes soit dans le combin du t l phone ou encore cach dans le revers d une veste d un manteau la couture d un cartable etc Seul le passage des locaux au d tecteur et une fouille minutieuse ce qui n cessite de faire appel des sp cialistes permettent de d couvrir une proc dure d coute sauvage On peut aussi essayer de faire des recoupements apr s avoir observ semaines apr s semaines la mise en chec par exemple de projets commerciaux en consta
62. ecteur du Service informatique de Ventili tait tr s fier de son parc informatique Le mat riel tait performant les postes conforta bles Le personnel administratif et du d partement Recherche Conception tait satisfait Un syst me intranet d montrait galement sa parfaite utilit Seul impr vu de taille pour David Brissard l intrusion de virus depuis le poste internet Tout fut provoqu par un mail anodin qui en fait cachait un virus Une fois ouvert le mail lib ra le virus qui contamina tout le syst me informatique Au point de le rendre inop rant Plus aucune d marche ne pouvait tre effectu e Les postes informatiques taient inutilisables 95 06 David Brissard exprima sa surprise aupr s d Eric Chatran qui lui r pondit qu il avait eu le tort de m sestimer les potentielles attaques de virus informa tiques et de ne pas avoir remis jour les programmes de protection En effet David Brissard par souci d conomie n avait pas cru bon de renouveler les mises jour des anti virus en dotation dans l entreprise Si bien que la protection tait devenue bien fragile face des virus sans cesse renouvel s et de plus en plus d vastateurs Il regretta am rement son choix En effet cela entra na des co ts d immobilisation pour l entreprise en raison de la paralysie des services informatiques Cela se r percuta sur les activit s m mes de production et de distribution de l entreprise Tout fonctio
63. ernational A travers ce cas concret nous ferons le point sur les d fis majeurs et les menaces qui se pr sentent au personnel de l entreprise A noter d ailleurs que l accumulation des difficult s mises en lumi re dans le pr sent ouvrage est fortement improbable en un laps de temps aussi r duit Il faut donc les prendre en compte avec le recul n cessaire le but tant simplement d illustrer le propos A maintes reprises nous insisterons sur un imp ratif la qualit des relations humaines fond e sur une solide communication interne Le rep re de quatre semaines permettra de mettre l accent sur une trentaine de points essentiels au gr des th matiques suivantes environnement physique et humain domaine informatique communication information services externes De l d couleront une s rie de conseils de principes m thodologiques qui peuvent tre appliqu s pour assurer une bonne protection de l entreprise sur un march tant national qu international inscrit dans une logique de concurrence effr n e Synth tis es par les points clefs formation Pour que ce guide constitue un outil de formation efficace chaque partie est r sum e dans des Points Clefs Formation qui rassemblent les bonnes pratiques adopter en mati re d intelligence conomique Ils regroupent l essentiel des informations pouvant tre transmises au sein de l entreprise Ainsi avec ce guide le dirigeant dispose autant d un
64. erni re r union interservices les secr taires veillent ne laisser sur les bureaux aucun document sensible ou confidentiel Et elles ferment soigneusement tiroirs et armoires Pourtant le lendemain l une des secr taires se rend compte que des documents ont t d plac s qu une armoire de son bureau pourtant ferm e a t ouverte Justement apr s le passage du personnel de nettoyage Par un appel t l phonique au sein de la soci t de nettoyage Eric Chatran apprend avec stup faction que le soit disant nouvel employ ne fait pas partie de leur antenne mais aurait t envoy par une branche associ e D sireux de confirmer ses craintes Eric Chatran laisse sur son bureau des documents sans importance et glisse m me un cheveu au milieu des quelques feuilles Le lendemain en reprenant les documents empil s il constate que leur ordre n est plus le m me et que le cheveu t moin a disparu Preuve que les documents ont t consult s Devant ce cas de vol caract ris d informations la direction une fois pr venue proc de l installation d une mini cam ra Parfaitement dissimul e elle enregistre ce qui se d roule le soir dans le bureau l heure ou le personnel d entretien travaille Et l le nouveau venu de l quipe d entretien est film en train de fouiller non seulement les dossiers mais aussi de tenter de consulter les fichiers infor matiques de l ordinateur du bureau ce qui se r
65. es de protection Il vous faut juste la r duire au maximum Sinon les cons quences d une contamination sont clairement identifi es On distinguera notamment la perte d informations et de donn es d o une perte de temps cruciale lorsque des clients attendent leurs livraisons Qui n a pas connaissance d une entreprise dont le syst me informatique a t bloqu pr s de deux semaines en raison d un virus informatique Au point qu il faut EEE quasiment changer ou remodeler en profondeur tous les programmes et recon figurer les p les centraux Ainsi en 2003 pr s de la moiti des entreprises fran aises ont t touch es par des virus et plus de la moiti d entre elles soit environ 25 ont d cesser leurs activit s professionnelles au moins plusieurs heures en raison de pertes de donn es Cela a n cessairement un co t direct en raison de l intervention d une soci t d informatique sp cialis e Il faut en effet des experts pour proc der au remplacement possible du disque dur d un ordinateur purger la centrale informatique de l entreprise r installer des programmes etc On peut ais ment imaginer les cons quences sur les autres domaines cl s de l entreprise renouvellement des moyens de production r duction de l obsoles cence politique salariale en raison des retards de livraison des marchandises Des retards qui en cha ne peuvent bloquer d autres structures
66. es sont trouv s sans difficult parmi les informaticiens de Ventili jug s aptes remplir cette mission de confiance et d importance strat gique pour l entreprise Ils t moignent par ailleurs d une solide 8 En 2005 une filiale de la SNCF tait condamn e pour avoir mis en place un syst me de pointage de son personnel par empreinte biom trique une d marche jug e disproportionn e au regard de la r alit conomique de l entreprise incrimin e 63 64 exp rience professionnelle au sein de Ventili et connaissent parfaitement le secteur des ventilateurs Afin de renforcer leurs capacit s en mati re de gestion et d analyse des informations la Direction leur assure un stage de formation en concertation avec l Ecole de Guerre conomique et la F PIE v ritables p les d accompa gnement et de formation pour les PME PMI fran aises et fonctionnement Au terme d un stage d une semaine environ les deux informaticiens disposent dans un bureau sp cialement am nag de plusieurs unit s centrales Chacune d elle est reli e un moteur de recherche diff rent Les moteurs de recherche retenus sont jug s comme les plus m me d apporter les informations pertinentes En amont avec Eric Chatran et Pierre Darmont les deux informaticiens fixent une strat gie de s lection des mots cl s Ils orientent ainsi la nature des informations qui doivent tre retenues Jour apr s jour semaine apr s semaine
67. essionnel et l apprentissage avec V AGEFA PME de telle sorte que les jeunes acc dent tant au d veloppement professionnel que social Ces actions n cessitent des ressources c est pourquoi AGEFA PME est collecteur de la taxe d apprentissage selon le r gime de la convention g n rale de coop ration sign e avec le minist re de l ducation nationale et de la recherche le ler ao t 2005 AGEFA PME d veloppe ainsi des actions qui concernent l orientation l europ anisation des formations professionnelles la coop ration technologique la cr ation de dispositifs ducatifs multim dias Pour asseoir sa d marche les instances d AGEFA PME ont cr un observatoire qui a pour mission de mettre en perspective les pratiques actuelles de l apprentissage et de l enseignement professionnel au regard des actions qu elles souhaitent mettre en uvre F d ration des professionnels de l intelligence conomique F PIE Une cinquantaine de consultants sp cialis s dans le domaine de l intelligence conomique ont cr en juillet 2005 la F d ration des professionnels de l in telligence conomique F PIE v ritable syndicat professionnel pour un secteur d activit qui se met peu peu en place en France dont la pr sidence est assur e par l amiral Pierre Lacoste ancien directeur de la Direction g n rale de la S curit ext rieure DGSE entre 1982 et 1985 2 Le but de cette F d ration est d une part de promouvo
68. essivit concurrentielle taille de l entreprise et performance Actes de la dixi me conf rence de l Association Internationale de Management Strat gique Universit Laval Qu bec 2001 Didier LUCAS et Alain TIFFEREAU Guerre conomique et information Les strat gies de subversion Ellipses Paris 2001 Thibault du MANOIR DE JAYE Intelligence conomique utilisez toutes les ressources du droit Editions d Organisation r dition 2003 104 Daniel MARTIN et Fr d ric Paul MARTIN Cybercrime menaces vuln rabilit s et ripostes PUF coll Criminalit internationale 2001 Bruno MARTINET et Yves Michel MARTI L intelligence conomique Editions d Organisation r dition 2001 Henri MARTRE dir Rapport du groupe Intelligence conomique et strat gie des entreprises Commissariat g n ral du Plan La Documentation fran aise f vrier 1994 Armand MATTELART La communication monde Histoire des id es et des strat gies La D couverte 1999 Roger MONGEREAU Intelligence Economique risques financiers et strat gies des entreprises Conseil Economique et Social 2006 Jean Claude MORAND RSS Blogs Un nouvel outil pour le management M2 Editions coll Soci t 2005 Fr d ric MOSER et Marc BORRY Intelligence conomique et espionnage industriel C t s pile et face de l information Editions Luc Pire et L Harmattan 2002 Jo lle NOA
69. et tous les 2 ans Il est donc n cessaire d informer et de former le personnel d encadrement concernant les dispositions de la loi sur la formation professionnelle afin de pouvoir informer les salari s de leurs droits relatifs aux dispositifs li s aux comp tences DIF CIF VAE bilan de comp tences p riode de professionnalisation 21 28 La notion de gestion collective face aux menaces Au regard de la concurrence des entreprises chinoises Eric Chatran oriente sa collecte d informations sur la r alit de leur potentiel en mati re de com mercialisation de ventilateurs Il s applique aussi recueillir des informations sur les caract ristiques techniques desdits ventilateurs D o la n cessit d une gestion collective de l information entre collecte traitement et redistribution vers des alli s Pierre Darmond y est tr s attach sachant que le traitement des sources ouvertes n est videmment pas probl matique L accent doit tre mis sur la pr servation des moyens d informations ces derni res permettant de se pr server et de conserver son ind pendance sans tre vuln rable Points Clefs Formation Secteurs cl s de l entreprise Les risques de vuln rabilit p sent essentiellement sur les secteurs cl s de l entreprise savoir les infrastructures dites sensibles Bureaux d tudes p les de conception assemblage les t l communications et autres moyens d informa
70. eurs sensibles notamment li s la D fense nationale Cela se traduit par la mise en place de mesures de contr le des investissements trangers dans les grandes entreprises notamment dans le transport maritime dans le secteur de la p trochimie et des hydrocarbures de certains m dias Et sont d sormais consid r es comme particuli rement sensibles les secteurs de armement de la eryptologie des biotechnologies etc 87 88 Conclusion Loin de vouloir favoriser une approche alarmiste et propice un tout s curitaire l entreprise Ventili a tout de m me int r t faire face collective ment aux v ritables d fis conomiques qui se pr sentent elle dans le cadre de l internalisation toujours grandissante des changes La mondialisation des circuits conomiques contribue conforter les d marches de concurrence aigue Il faut donc insister sur les besoins de sur veillance notamment technologique Parall lement il faut viter les exc s de suspicion Il ne faut pas se laisser envahir par un sentiment de menace exacerb qui incite l entrepreneur proc der la surveillance m me de ses employ s en dehors parfois de l environnement professionnel Autre l ment de m thode garder l esprit le recoupement de linfor mation est indispensable Et plus d un titre en sollicitant plusieurs sources On peut ainsi valider de mani re transversale des donn es qui erron es peuvent c
71. financi res humaines et logistiques L analyse peut aussi tre effectu e au moment de la planification d un projet Analyse Traitement les informations r unies sont ensuite analys es r pertori es et trait es Certaines jug es finalement sans port e peuvent tre limin es Anti virus Programme informatique qui permet de d tecter identifier et liminer les virus de diverses cat gories pr sents dans votre syst me Audit de s curit informatique D marche qui conduit l examen et l valuation des moyens r els ou n cessaires pour assurer la s curit informatique au sein d une organisation Le but tant d assurer l int grit et la s curit des donn es Authentification Proc dure de v rification afin de s assurer si n cessaire du niveau de confiance entre l identifiant et la personne utilisatrice lors de l acc s un r seau un syst me informatique ou un logiciel Attaque informationnelle M thode offensive visant obtenir conform ment un plan pr d fini des informations de premi re importance Bluetooth Syst me d ondes radio lanc e en 1998 qui permet le lien sans fils d un assistant personnel d un t l phone ou d un ordinateur portable une oreillette ou un ordinateur fixe Cadenas Padlock Ic ne destin e informer qu une page web en cours de consultation est issue ou non d un serveur qui a recours au chiffrement des donn
72. garde vous transmettez des l ments pr cieux des donn es actuelles alors que ce que vous aurez entendu peut tre l inverse d pass grossi ou tout simplement faux L analyse risque pays Lorsque la sant de votre entreprise est solide que votre chiffre d affaire est assez consistant ou l inverse que vous connaissez des risques d asphyxie qui vous incitent largir votre march de distribution vous vous penchez sur de nouvelles zones g ographiques o vous pourriez tendre vos activit s Mais avant tout il vous faut r unir des informations pr cises sur l environ nement socio conomique et surtout politique des pays consid r s y a t il ou non risque de d stabilisation en raison de tensions intercommunautaires y a t il risque de guerre civile ou encore est ce que les Occidentaux sont accept s ou font ils l objet d une politique de rejet En cela il faut donc rassembler des informations relevant du secteur Risque pays Points Clefs Formation Gestion de l information L exploitation de l information exige l application de plusieurs tapes Collecte de l information brute Validation analyse et synth se de cette information Interpr tation et diffusion de l information source de connaissance Appui et soutien de l chelon d cisionnel qui est donc inspir par ladite information connaissance Les analyses risques pays peuvent
73. gique per oit l information comme un outil d anticipation et de d veloppement technologique Elle permet de bien suivre l volution du march international de la ventilation Points Clefs Formation Il existe trois cat gories majeures d informations Elles s inscrivent entre intelligence conomique et espionnage industriel L information dite blanche Librement accessible elle repr sente environ 80 de l information int gr e une logique de veille Par contre elle est g n ralement peu strat gique L information dite grise ll est plus difficile d y acc der De m me il n est pas vident de la valider Principal atout son caract re d anticipation Elle constitue 15 de l ensemble et focalise l attention des veilleurs 69 L information dite noire Il s agit de l information prot g e confidentielle avec une diffusion restreinte 5 de l ensemble des informations Elle concerne essentiellement les secteurs strat giques de l Etat En disposer r sulte d une action ill gale Comme l information la politique de veille int gre elle aussi plusieurs niveaux Points Clefs Formation Les divers niveaux de veille Veille ponctuelle Veille occasionnelle Veille syst matique ou p riodique Chez Ventili les responsables du p le de veille tiennent des fichiers dans lesquels figurent les noms des personnes qui apportent les informations
74. gl e devant les tribunaux Car les employ s d bauch s avaient aussi apport un certain savoir faire directement tir des activit s de Ventili et qui servaient alors de faire valoir Finalement confondue l entreprise de gestion des 31 32 ressources humaines fut discr dit e pour sa violation de la clause de confi dentialit Elle dut mettre la cl sous la porte cras e par une lourde amende et la perte d int grit de ses services Quant au groupe concurrent il dut galement s acquitter d une forte amende Mais il avait pr vu un tel volte face de Ventili Si bien qu il ne fut gu re inqui t par les cons quences de cette affaire qu il minimisa soigneusement Points Clefs Formation Les employ s de l entreprise Pour autant il ne faut pas syst matiquement se m fier des intentions des anciens employ s mais tout simplement r pondre une m thode de pr serva tion du p le strat gique de l entreprise Ce p le d passe les individus en tant que tels Mais il ne doit pas pour autant occulter le respect la personne On y revient toujours Par cons quent il est donc louable d appliquer une bonne gestion des moyens d identification Lheureux aboutissement pour Ventili de ces affaires contribua lui forger une image de soci t la fois rigoureuse et vigilante Elle d montra sa capacit d fendre efficacement ses int r ts propres Du coup les concurrents d sireux
75. hait coller au plus pr s du contexte r gional V ritable guide op rationnel nous nous appuyons sur des cas fictifs accompagn s de conseils pratiques ainsi que d une importante bibliographie et d une liste de sites sp cialis s
76. hine Interrogation qui obs de les Services Marketing et de Communication de Ventili La direction de son c t craint les r percussions n fastes pour l entreprise sachant que le territoire chinois rassemble un secteur consid rable de la contrefa on Un secteur qui b n ficie pleinement des principes de l espionnage industriel Il favorise la conception de produits comparables leur mod le occidental mais en moins bonne qualit et diffus sur le march fran ais En retour l entreprise fran aise qui privil giait la finition et la durabilit de son produit ne risque t elle pas de p ricliter C est pourquoi Pierre Darmond ne veut pas s exposer dangereusement en cherchant p n trer le march asiatique Points Clefs Formation i L a menace de la contrefa on Les statistiques de la Communaut Europ enne pour 2006 montrent que le nombre de saisies de marchandises portant atteinte des droits de propri t in tellectuelle de m me que le nombre d articles saisis a augment de mani re spectaculaire par rapport l ann e ant rieure Les fonctionnaires des douanes ont intercept en 2006 plus de 128 millions d articles contrefaits ou pirates au cours de 37 334 op rations de saisie En comparaison de l ann e ant rieure o les douanes avaient saisi 75 millions d articles l issue de 26 000 op rations ces chiffres traduisent une augmenta tion norme du nombre d articles saisis ainsi q
77. humaines Il est assur par un personnel qualifi et de confiance parfaitement r d au principe de l intel ligence conomique en contact troit avec la direction de l entreprise L intelligence conomique en France La France compar e aux pays anglo saxons notamment a tardivement adopt les principes m me de l intelligence conomique Le point de d part est marqu par la publication en 1994 du rapport du Commissariat G n ral du Plan intelligence conomique et strat gies des entreprises rapport dirig par Henri Martre ancien PDG de l Aerospatiale En 1997 est cr e l Ecole de guerre conomique l initiative de Christian Harbulot son directeur et du G n ral Pichot Duclos Tout concourt la prise en compte des affrontements autour d informations au niveau de la strat gie des entreprises sur fond de mondialisation des changes de plus en plus conflictuelle En d cembre 2003 Alain Juillet est nomm Haut Responsable charg de l intelligence conomique au sein du Secr tariat G n ral de la D fense Nationale SGDN R sultat d un choix politique inspir du rapport du d put Bernard Barrayon remis en juin 2003 au Premier Ministre et intitul intelli gence conomique comp titivit et coh sion sociale Depuis 2005 les actions gouvernementales s acc l rent avec la mise en place notamment des p les d intelligence conomique au sein des principaux Minist res Affaires trang res In
78. ige aussi une m thode de contr le de la fiabilit des mesures de s curit et du degr de vuln rabi lit du syst me d information On l a vu Eric Chatran peut proc der lui m me des tests de fiabilit Mais il est aussi possible d effectuer un audit de s curit pour mesurer la fiabilit de la protection tablie On peut alors apporter des modifications afin de rendre les mesures de s curit des syst mes plus performantes Points Clefs Formation Le l ment cl de l intelligence conomique Pour valider l information recueillie il faut utiliser des techniques d valua tion des grilles de validation et des recoupements pour tre certain que l in formation vis e est fiable Cette d marche de validation en fonction de l analyse et de la corr lation des l ments d information s inscrit donc dans une logique d entreprise Tout s int gre dans une probl matique en vertu des strat gies pr vues et applicables entre pr vision et prospective Compte tenu du caract re al atoire de certaines informations ou des changements observ s il faut aussi tre capable de r activit et d adaptation collective pour coller la conjoncture Le tout en sachant s appuyer sur l atout des technologies de l information et de la communication l ment r current sur lesquels se base l intelligence conomique En dehors des syst mes fixes l entreprise il est aussi des outils individuels
79. il a travaill comme charg de mission pour le minist re de la D fense puis le Minist re de l conomie des Finances et de l Industrie MINEFI en tant que collaborateur dans l application des strat gies d implantation d entreprise fran aise l tranger et les pays d accueil Puis il s est tourn vers la protection des donn es strat giques des entreprises fran aises publiques l international 15 16 1 Accompagner les mutations de la PME PMI L intelligence conomique est donc essentielle la bonne marche des activit s d une entreprise Insistons pr sent sur les sec teurs cl s pour une entreprise en conciliant approche th orique et exemple pratique en nous r f rant une soci t fictive A L intelligence conomique entre dans l entreprise Avant tout cernons la d marche de la direction de Ventili au travers d une rapide synth se concernant la cr ation puis la mont e en puissance de la soci t Savoir tre comp titif Pierre Darmond directeur de Ventili a une longue exp rience profession nelle dans le domaine commercial Il a occup divers postes de gestionnaire et de responsable dans des p les de direction de plusieurs grandes entreprises pendant pr s d une vingtaine d ann es Puis apr s une tude de march et maintes r flexions il s est lanc et a cr sa propre entreprise Tenant compte des enseignements tir s au gr de son parcours personnel il a vit
80. il fallait viter par ce biais toute intrusion dans les bureaux d tude o un nouveau mod le de ventilateur tait sur le point d tre lanc Des plans des donn es chiffr es auraient alors pu tre d rob s Avec toutes les cons quences que cela peut poser en mati re de violation de la propri t in tellectuelle de probable copie du projet par un groupe concurrent en Asie par exemple Points Clefs Formation S curisation interne et externe Gr ce des lectures appropri es des informations re ues directement du minist re de l Economie les employ s des PME PMI quelque soit leur poste de responsabilit peuvent prendre conscience de l importance de la notion de s curisation et de protection Cela vise la fois les infrastructures contre toute intrusion ou acte de malveillance et le personnel lui m me contre les pressions ext rieures chantage corruption d tournement d informations etc Une fois sensibilis e la question la direction d une PME PMI si elle n a pas les moyens financiers de mettre en place un syst me de s curit interne peut solliciter une soci t de renseignement priv e SRP qui se charge de la s curit conomique de l entreprise Par principe les SRP affirment ne jamais pratiquer EEE d espionnage En revanche leur action se focalise sur les informations sensibles dite grises par rapport aux informations dites noires c e
81. individuel la formation DIF Le DIF permet au salari de b n ficier d actions de formation d une dur e minimale de 20 heures par an cumulables sur 6 ans Les types de formation ligibles au DIF doivent relever soit des actions de promotion soit des actions d acquisition d entretien ou de perfectionnement des connaissances soit des actions de formation conduisant l acquisition de dipl mes d un titre finalit professionnelle ou d une qualification reconnue par une convention collective La p riode de professionnalisation L objectif de ce contrat de formation en alternance est de permettre aux salari s en place d acqu rir un dipl me un titre ou une qualification notamment ceux dont la qualification est inadapt e l volution des technologies et des organisations Le cong individuel de formation CIF Le CIF donne la possibilit un salari d obtenir un cong de formation et de b n ficier d actions d accompagnement et de conseil lui permettant de construire son projet professionnel et de rechercher les moyens les mieux adapt s pour le mettre en uvre en s appuyant notamment sur le bilan de comp tences et la validation des acquis de l exp rience VAE obtenir un dipl me changer de m tier se reconvertir ou encore se pr munir face aux in certitudes du march de l emploi L entretien professionnel Cet entretien est obligatoire pour toutes les entreprises
82. ine informationnel Le troisi me quant lui porte sur l influence et le management des perceptions Elle interpelle le personnel des entreprises sur les conduites tenir les principes minimums de pr caution qu il faut remplir Autant d l ments sur lesquels nous allons revenir L information strat gique int gre non seulement les donn es technolo giques mais aussi la sant financi re de l entreprise ses r seaux commerciaux ses m thodes de production et de distribution La collecte des informations relevant de l intelligence conomique est parfaitement l gale puisque 90 de ces informations sont libres d acc s via notamment les salons les colloques Restent 10 d informations qui peuvent tre obtenus par le jeu du renseignement Ce dernier est assur soit directement par les entreprises elles m mes soit par des soci t s de rensei gnement priv es En soit il s agit d obtenir des informations difficiles d acc s de mani re plus ou moins l gale Les m thodes d licates n cessitent parfois plus de temps pour pouvoir acc der aux informations vis es Certains pour obtenir les l ments recherch s n h sitent pas commettre des vols de documents acheter frauduleusement des informations s appliquer au jeu de la corruption Toute la d marche se focalise en fait sur des questions essentielles comment reconna tre la bonne information Comment disposer de cette information Tou
83. ion physique de l entreprise Ces militaires ont su convainere le directeur qu une autre approche de la s curit devait pr valoir Les constata 35 36 tions ont de surcroit permis de remonter en quelques semaines aux auteurs des cambriolages Face une telle situation Pierre Darmond tint une r union extraordinaire avec les chefs de service Tous taient convaincus qu il fallait r agir rapidement et ne plus restreindre d s lors la politique de s curisation Des syst mes d alarme furent install s pour pr venir toute nouvelle intrusion Au niveau du magasin un syst me de cartes d acc s fut instaur limitant ainsi l entr e aux seuls responsables des stocks et de leur gestion Dans les bureaux d tude et de l administration de l entreprise des cam ras furent plac es au niveau des acc s Enfin le port d un badge fut instaur d un commun accord entre la direction et les repr sentants du personnel Pierre Darmond et Eric Chatran voulaient ainsi trouver un compromis pour ne pas indisposer le personnel de ces services qui aurait pu croire une mise sous contr le de leur travail avec toutes les d rives que cela peut toujours engendrer v rifier le comportement au quotidien quantifier les allers et venues Il s agissait en fait de ne pas basculer dans la psychose ni dans un climat de s curisation excessive Une fois tout ce dispositif activ les vols ne se renouvel rent jamais plus Pour la direction
84. ipation des strat gies de ses concurrents Elle doit tre en mesure de r sister aux attaques auquel son propre syst me de communication son r seau infor matique autrement dit son patrimoine informationnel ses int r ts vitaux sont expos s Mais toute cette m thode ne peut exister sans le r le cl du facteur humain Et Pierre Darmond en a t de plus en plus convaincu au gr de son parcours professionnel C est un imp ratif qu il faut appliquer pour pouvoir de l pratiquer les m thodes intelligence conomique B D velopper le travail en quipe en PME Au pr alable tout repose donc sur le travail en quipe Le directeur de Ventili est convaincu qu il vaut mieux appliquer un principe participatif que directif dans sa propre structure Une r elle coop ration interservices une sinc re implication dans la vie de l entreprise la fluidit de communication entre les p les organisationnels et au sein de chacun d eux autant de qualit s loin d tre observ es de mani re large d plore Pierre Darmond dans les entreprise aujourd hui La conscience professionnelle premier l ment d IE Pierre Darmond n a eu de cesse de le r p ter au gr des r unions avec les divers chefs de service conscient que la conjoncture est la morosit au malaise social et donc l essoufflement des motivations Nous devons regonfler le moral de notre personnel de nos quipes Surtout
85. ir ce qui se tramait P Darmond avait des doutes sur la discr tion de ce dernier car des informations normalement confidentielles avaient t divulgu es aupr s de divers sous traitants sous traitants qui uvraient galement pour le concurrent russe Finalement confondu le comptable se confia peu coutumier d une telle situation conflictuelle et convaincu que tout cela devenait ing rable Pierre Darmond mit alors fin au contrat avec l agence de comptabilit et d cida de cr er en interne Ventili son propre service de comptabilit Voulant viter toute aggravation de l affaire Pierre Darmond pr f ra en rester l vis vis du concurrent peu scrupuleux Mais il ne manqua pas de faire tat de l incident aupr s de quelques contacts du minist re de l Economie des Finances et de l Emploi et d un ami employ la Direction g n rale de la Concurrence de la Consommation et de la R pression des Fraudes DGCCRF La brigade d enqu te sur les fraudes aux technologies BEFTT fut galement inform e Pierre Darmond pensait en avoir fini avec les difficult s de ce type Pourtant peu de temps apr s son entreprise fut confront e un nouvel incident comparable au niveau de la sous traitance en ressources humaines Conseill par un ami entrepreneur dans un autre secteur que le sien Pierre Darmond avait eru bon de se tourner vers un service externe en mati re de Gestion des ressources humaines une
86. ir une thique de l intelligence conomique et d autre part sensibiliser les entreprises fran aises afin qu elles acqui rent cette d marche m thodique enter protection et prospection de l information Ce qui int gre done l initiative de prot ger ses propres savoir faire et de conna tre ceux des entreprises trang res concurrentes terme cela devrait conduire la mise en place plusieurs coll ges associ s l un r unissant les chercheurs formateurs et enseignants un autre repr sentant les services publics un troisi me r unissant les prestataires susceptibles 12 Le secr tariat g n ral de la F PIE est dirig par Dominique Fonvielle d tre sollicit s par des entreprises enfin un Coll ge entreprises qui rassemble les entreprises clientes ou pratiquant l intelligence conomique A terme il s agit pour la F PIE de constituer une organisation r gionale avec la mise en place d une labellisation des prestations d Intelligence conomique et d un r f rentiel Les menaces qui p sent sur la vie conomique des PME PMI sont prises tr s au s rieux par les pouvoirs publics Au point que le minist re de l Int rieur a lanc un programme d intelligence conomique territoriale sous la responsa bilit directe des pr fets Par un volet d fensif il s agit d abord pour les pouvoirs publics via les services de police et des Renseignements g n raux de sensibiliser les entreprises aux risq
87. ire les relais de sa politique d exportation sur le march occidental En l occurrence il s agissait d une soci t chinoise un important producteur et vendeur chinois bas Hong Kong d sireux terme de licencier les deux tiers des effectifs de l entreprise Ventili et de conserver uniquement le d partement Recherche Devant une telle menace Darmond mit fin aux relations avec l actionnaire vitant ainsi un p ril bien plus grave que les difficult s auxquelles Ventili tait temporairement confront e 29 30 Points Clefs Formation L L a fiabilit des actionnaires en question Il faut tre prudent face la d marche de tout actionnaire tranger Dans un premier temps il peut investir quelques millions d euros salvateurs dans l entreprise gage de confiance et d assurance L avenir peut alors para tre comme nouveau prometteur Pourtant il peut arriver que la d marche de l actionnaire se radicalise notamment lorsqu il s agit d un actionnaire majoritaire en proc dant des licenciements et des restructurations destructrices de l entreprise Une fois la menace pass e Pierre Darmond soulag constate dans les semaines suivantes une reprise des ventes qui arrive ainsi point nomm Alors que les chefs de services sont r unis dans son bureau il tire le bilan de l affaire et rem more un autre pisode difficile qui contribua conforter sa d marche en mati re d i
88. it les toucher de plein fouet provenait d un service ext rieur aussi courant Face aux services externes aux interventions ext rieures Cela arriva en p riode de transition en une fin d ann e difficile et un faible red marrage en janvier Inquiet Pierre Darmond avait alors le sentiment d tre confront un d ficit chronique Il craignait que Ventili ne tienne pas le choc et soit oblig e de subir un plan social pr ventif avec mise au ch mage technique d employ s Aussi fut il tent d accepter un nouvel actionnaire tranger L actionnariat tranger Contrairement ses habitudes Darmond fit confiance dans un premier temps un actionnaire europ en Mais devant la facilit avec laquelle la collaboration semblait se sceller Pierre Darmond eut un doute sur les motivations et surtout les finalit s de la d marche de son correspondant Il mit alors Eric Chatran sur l affaire en lui demandant d obtenir toutes les informations possibles sur cet actionnaire un peu trop conciliant Quelques jours plus tard Eric Chatran d posait sur le bureau de Pierre Darmond un dossier aux l ments fracassants l actionnaire europ en tait en fait une couverture d un concurrent chinois qui s appliquait racheter des PME en mauvaise posture commerciale ou financi re pour les restructurer en devenant peu peu actionnaire majoritaire et en les remodelant dans son seul int r t Il s effor ait d en fa
89. ite quant un projet de p n tration du march sud m diterran en ce qui lui valut une perte de march s potentiels il a fini par admettre la n cessit de consolider un service appropri pour faire face de tels cas de figure Points Clefs Formation F mise en place d un p le de veille informatique La direction de l entreprise doit pouvoir compter sur la connaissance technique des experts et surtout disposer des capacit s financi res requises pour cr er d velopper et optimiser un tel service Car de fa on quasi permanente il faut ensuite adapter voire remodeler cette structure en tenant compte de l volution de l intelligence conomique Par la m me il faut savoir se remettre en cause en sachant toujours dresser un bilan avec les erreurs les besoins de r orienta tions les am liorations pouvant tre apport es etc Il faut bien r aliser quel point l entreprise comme n importe quel citoyen finalement volue dans un contexte marqu par le flux continuel d informa tions sachant que les flux d informations cr es doublent en volume tous les quatre ans Ce qui exige en retour une organisation rationnelle pour la g rer sinon la canaliser et si besoin l exploiter de mani re pr cise pour en tirer profit L entreprise doit s adapter au nouveau contexte et favoriser sa fonction Renseignement en reposant sur les syst mes binaires et compl mentaires dans ce secteur
90. l 01 53 85 67 14 Fax 01 53 85 60 49 Site Internet www iledefrance fr CRIE Charg de mission r gional l intelligence conomique Recette G n rale des Finances Services de coordination l intelligence conomique 94 rue r aumur 75104 Paris Cedex 2 T l 01 55 80 62 29 Fax 01 55 80 62 29 Etat major de la r gion de gendarmerie d Ile de France H tel National des Invalides BP 114 75326 Paris Cedex 07 Office Central de Lutte contre la Criminalit li es aux Technologies de l Information et de la Communication OCLCTIC 101 Rue des 3 Fontanot 92000 NANTERRE T l 01 49 27 49 27 Fax 01 40 97 88 59 E mail ocletic interieur gouv fr Pr fecture de la r gion Ile de France 29 33 rue Barbet de Jouy 75700 Paris T l 01 44 42 63 75 Fax 01 45 55 47 02 Site Internet www ile de france pref gouv fr R f rents intelligence conomique de la gendarmerie d partementale en Ile de France UNIT S Groupement de gendarmerie d partementale de la ville de Paris Paris CORRESPONDANTS Colonel Jean Pierre KOZLOWSKI T L PHONE 01 58 80 32 10 Groupement de gendarmerie d partementale de Seine et Marne Melun Chef d escadron Philippe MARIE 0164717111 Groupement de gendarmerie d partementale des Yvelines Versailles Lieutenant colonel Jean Fran ois ROYAL 01 39 67 50 02 Groupement de gendarmerie Lieutenant colonel
91. l oreille En quelques minutes il dispose de toutes les informations essentielles Il pr texte un d placement pour aller aux toilettes jette au passage un regard attentif sur les documents que le cadre de Ventili a d ploy devant lui sur sa tablette Le logo de l entreprise appara t clairement permettant ainsi au curieux coneurrent de voir qui il a faire Quelques instants plus tard il t l phone sa direction depuis une plate forme entre deux wagons Il met alors au point une op ration commerciale l gard du m me client de Ventili Le but tant de lui proposer pour le m me prix des ventilateurs qui appara tront plus performants En fin d apr s midi c est chose faite Le commercial fait parvenir un fax au client et double cette premi re approche d un appel t l phonique au directeur Sensible la dimension rapport qualit prix ce dernier finit pas annuler la pr commande pass e avec Ventili pour signer avec le concurrent Ce dernier profitait ainsi d une grave faute professionnelle de l agent commercial imprudent Si on l a vu on peut craindre les indiscr tions qui profitent aux groupes concurrents ceux ci peuvent aussi tenter d intimider ou de corrompre quelques uns de vos propres collaborateurs Les tentatives de corruption ou d intimidation La direction de Ventili s assure en permanence que les cadres et ing nieurs v ritables piliers de la soci t ne soient pas victimes
92. l heure de l mergence d une forte concurrence en provenance des pays d Asie du Sud Est Nous sommes dans une soci t o l individualisme est trop r pandu Paradoxalement c est m me devenu le mod le de r f rence en mati re de fonc tionnement social Or dans une entreprise o la r ussite d pend de l action collective il est videmment contraire au principe d int r t g n ral Le service de Communication interne doit notamment contribuer ce que chaque employ mais condition qu il se sente bien dans l entreprise puisse s investir dans les objectifs communs Mais faut il insister sur ce point l investissement de chacun ne doit pas tre motiv par un paternalisme opportuniste de notre part Etablissons des relations saines bas es sur la transparence la confiance Ce n est pas la pression psychologique qui doit tre l l ment moteur pour dynamiser l esprit collectif Il faut viter tout harc lement moral qui engendre en r action de plus en plus en proc dures judiciaires de la part des personnes qui en sont victimes Cela ne peut que nuire l entreprise tant au niveau de son image de marque qu en perte d nergie sans oublier le co t des r percussions judiciaires Si les relations sont artificielles forc es ou sous influence les employ s s appliqueront une survie professionnelle Ils prendront sur eux un temps pour pr server leur emploi Mais ils ne seront pas pour autant motiv s par
93. l intelligence conomique www fepie com e Financement et accompagnement des PME www oseo fr e Fondation d entreprises d di e l intelligence conomique www fondation prometheus org e Information conomique et sociale publique en Ile de France www oeil vif org e Observatoire de la s curit des syst mes d information et des r seaux WWW ossir org e Portail d intelligence conomique de la CCI www portail intelligence com e R seau de d veloppement technologique d Ile de France www idf tech net e Serveur th matique gouvernemental sur la s curit des syst mes d information www ssi gouv fr e Site de la mission du haut responsable en charge de l intelligence conomique www intelligence economique gouv fr 106 Coordonn es utiles Agefos PME Ile de France 11 rue H l ne 75849 Paris Cedex 17 T l 0826 301 311 Fax 01 40 08 16 09 Site Internet www agefos pme iledefrance com Brigade d Enqu tes sur les Fraudes aux Technologies de l Information BEFTI pour Paris et la Petite Couronne 92 93 94 122 rue du Ch teau des rentiers 75013 Paris T l 01 55 75 26 19 CGPME Ile de France 10 Terrasse Bellini 92806 Puteaux Cedex T l 01 47 78 78 35 Fax 01 47 78 77 52 E mail contact cgpme idf fr Site Internet www cgpme idf fr Conseil R gional d Ile de France Direction du d veloppement conomique et de emploi Charg de mission intelligence conomique et strat gique T
94. lectuelle Au m me titre qu un ouvrage un brevet un dessin un mod le ou un programme informatique rel ve du principe de la propri t intellectuelle Or aujourd hui les entreprises voluent dans un contexte o les cas de violation de la propri t intellectuelle les falsifications sont de plus en plus fr quentes Le d p t de brevet par exemple doit r pondre une strat gie de pr servation de la raison d tre m me de l entreprise qui en dispose afin d viter d tre copi e et pill e Il est imp ratif pour Ventili de s assurer du d p t de ses brevets de mani re rigoureuse pour les prot ger contre les pr dations A titre d exemple il peut y avoir tentative de d tournement de brevet C est ce qui arriva lorsqu un ing nieur de Ventili apr s plusieurs mois de travail r ussit mettre au point un ventilateur dot d une motorisation ultra silencieuse De surcro t les capacit s de ventilation de l appareil taient par ticuli rement performantes Or avant que la direction de Ventili proc de au d p t du brevet l ing nieur n h sita pas contacter un puissant concurrent pour lui vendre sa cr ation Finalement cela ne se fit pas Le concurrent la fois scrupuleux et h sitant ne donna pas suite Hi rarchiser l information On l a dit il faut aussi savoir pr server la qualit plut t que la quantit des informations recueillies Ce qui implique une classification
95. lefs Formation Sous traitance et externalisation Le recours au principe de la sous traitance et de l externalisation de certains services doit reposer au pr alable sur une parfaite connaissance des interlo cuteurs II faut privil gier des partenaires conomiques dont les activit s s ins crivent dans un r gime de transparence Le professionnalisme des sous traitants doit tre int gral et sans faille Dans le cas contraire les cons quences peuvent tre lourdes sinon d sastreuses d faut de pouvoir se rendre compte assez t t de la r alit du double jeu et des fuites qui peuvent s effectuer vos d pens Qu il s agisse d un sous traitant localis en France ou l tranger le principe de pr caution doit tre le m me Il est n anmoins plus d licat lorsque vous travaillez avec un sous traitant tranger Les imp ratifs de d lais de qualit des produits sont difficiles estimer tant que les premiers r sultats ne vous parviennent pas 33 34 Il faut donc bien s informer se renseigner sur la r putation dudit sous traitant Et tre l coute Connaissez vous des industriels m contents insatisfaits Quelle est la sant financi re de ce sous traitant Qui dispose du capital Y a t il un ou plusieurs actionnaires Une fois que vous estimez disposer d informations suffisamment larges et convaincantes vous pouvez prendre votre d cision quant au choix d un ventuel sous traitan
96. les informations collect es sont alors tre tri es r pertori es Elles sont s lectionn es nouveau et r sum es afin de dresser des bilans interm diaires puis pisodiques La quintessence en est transmise la Direction sous forme de dossiers synth tiques tandis que les d veloppements correspondants vont tre class s par th me par zone g ographique par degr d importance Ainsi le p le de veille put il archiver divers dossiers th matiques Certains portent notamment sur la r alit du march des ventilateurs en Afrique du Nord d autant plus l heure de la mise en avant des liens euro m diterra n ens Un autre fait le point sur la concurrence en Europe de l ouest un autre sur l volution climatique dans les pays de l h misph re nord sur les habitudes de consommation en mati re de rafra chissement d air air conditionn des populations occidentales etc Exploitation des informations En toute logique le secteur de la ventilation a des prolongements d tudes sociologiques pour conna tre les coutumes et habitudes de consommation Sur un plan plus technique et conceptuel la veille permet galement de collecter toutes les informations portant sur le ventilateur en tant que tel bien utilitaire qui b n ficie son niveau des progr s technologiques de l volution d une motorisation de plus en plus silencieuse avec une tude des diverses ergonomies des styles les plus en vue selon les aires
97. mettre l accent sur l im portance de la logique de pr caution Notion d autant plus importante que Ventili se tourne vers l international pour conqu rir de nouvelles parts de march Eric Chatran en profite notamment pour insister sur la duret du march international en termes de concurrence Il souligne le caract re offensif sinon agressif des concurrents Au d but l assembl e n tait gu re port e sur les 19 20 questions d intelligence conomique Certains jugeaient cela d risoire relevant de la fantasmagorie et du d lire s curitaire Mais au fur et mesure les employ s de l entreprise prirent la mesure des enjeux et d fis qui se pr sentent eux Ils ont r alis combien ils avaient eu des pr jug s et qu au final les imp ratifs de s curit conomique taient essentiels dans un contexte de concurrence Les employ s de Ventili sont bien conscients de l affirmation d une forte concurrence de dimension internationale en provenance de l Asie Si l offensive japonaise a surtout t palpable la fin des ann es 1980 c est d sormais l offensive de l conomie chinoise qui est au c ur de toutes les analyses et de toutes les appr hensions Points Clefs Formation Face l adversit Cela oblige une n cessaire r action de Ventili sachant que contrairement ce que l on pourrait croire les Chinois ne se focalisent pas sur la seule production bon
98. mique Les petites et moyennes entreprises s inscrivent dans la m me logique consolider leur assise sur un march de plus en plus prouvant en pr servant leurs acquis et en se projetant si possible vers de nouveaux march s La dynamique de l entreprise repose alors essentiellement sur ses capacit s obtenir des informations Celles ci sont en effet indispensables pour aiguiser une strat gie de d veloppement adapt e aux contraintes du march Une r volution technique Au c ur des mutations conomiques interviennent les Nouvelles Techno logies de l Information et de la Communication NTIC Avec le r seau Internet ce sont quelques six milliards de donn es qui deviennent accessibles Pour ne pas basculer dans la surinformation il faut savoir g rer trier et classer les donn es collect es et en retirer l essentiel Le nouveau si cle qui s ouvre nous r v le quel point les activit s conomiques reposent sur la commu nication virtuelle via Internet et les multiples r seaux int gr s utilisation croissante de moteurs de recherche contribue un recueil toujours plus rapide des informations notions el dans la vie des PME PMI Une profusion de donn es en temps r el qui pour tre exploit es exige rigueur et m thode pour ne pas tre d pass cras par le volume En m me temps il faut savoir tre vigilant pour surveiller et analyser le jeu des concurrents Le r le cl du chef d entreprise
99. modes d utilisation caract re priv ou professionnel Faut il privil gier la ventilation sur pied ou avec fixation murale Autant de th matiques que le service de veille doit prendre en compte pour rassembler le maximum d informations pertinentes Points Clefs Formation Tout repose donc sur des notions cl s telles que veille concurrentielle et strat gique intelligence comp titive culture d entreprise communication interne La veille concurrentielle est d autant plus importante que pr s de 70 des salari s de PME PMI d clarent ne pas conna tre ou m conna tre la concurrence Compte tenu de l volution du march Ventili au gr des NTIC s applique faire voluer son p rim tre d activit s en valuant la faisabilit d acquisi tions Elle envisage m me des alliances strat giques avec des partenaires publics ou priv s notamment en mati re de Contrats Recherche et D velop pement d ing nierie de brevets et de licences Mais finalement apr s m res r flexions Pierre Darmond renonce de tels cas de figure Il pr f re rester ind pendant et s en tenir sa propre politique d entreprise or 68 De surcro t Ventili met en valeur un r f rentiel la fois pr cis et porteur qui lui permet de faire des choix strat giques Il faut donc prendre en compte les crit res juridiques commerciaux technologiques g opolitiques de marketing r glementaires et concurrentiels d
100. nc des savoir faire transdisciplinaires veille s curit conomique et influence En bref Points cl s formation L intelligence conomique est la somme de tous les moyens destin s pr server les informations vitales pour l entreprise Afin d viter qu un concurrent s en empare pour les r utiliser son profit Il est important de souligner que l intelligence conomique ne peut tre r duite au seul espionnage industriel lorsque sont abord es les questions de rensei gnement et de concurrence d loyale Le r le du chef d entreprise Ma triser et prot ger l information de son entreprise Utiliser les moyens informatiques de veille d analyse et de protection Mener des recherches et avoir une d marche de prospective Les fondements de l intelligence conomique IE Gestion et protection de l information et des connaissances Influence et contre influence dans le but de finaliser la comp titivit S curiser la vie conomique de l entreprise et consolider l influence du pays patriotisme conomique Mode d emploi du guide Illustrations de probl mes concr ts L essentiel de notre tude porte sur le suivi pendant un mois environ d une soci t fictive insistons sur ce point sp cialis e dans la production et la distribution de ventilateurs Une entreprise de 20 employ s qui aspire diversifier ses march s s tendre l int
101. nce des antivirus En 2003 2004 quelques 4 240 883 valuations pratiqu es par les instances sp cialis es sur les capacit s de s curit informatique des entreprises ont r v l que 19 des sites informatiques taient vuln rables faute de mises jour r guli res Ce qui les exposait des attaques qui avaient 100 de chances d aboutir Chaque ordinateur doit tre dot d un pare feu ou firewall Et l on peut doubler la protection d un pare feu sur le p rim tre externe comme sur l ensemble du r seau L atout technologique Pierre Darmond fut confront un nouveau cas de fuites de donn es par le biais des outils technologiques d ordre priv Ainsi une secr taire de Ventili ne fut elle d masqu e qu au bout de quelques semaines Son com portement fut en effet jug suspect non seulement pas ses coll gues mais aussi parce qu elle semblait passer plus de temps utiliser son t l phone portable En fait apr s l avoir soigneusement observ et en recoupant les informations avec celles d autre secr taires Eric Chatran constata que la secr taire envoyait pas le biais de son t l phone portable le contenu des derniers contrats sign s par Ventili avec des clients de pays sud m diterra n ens Elle avait m me pris des photos des cha nes de montage avec son t l phone portable de nouvelle g n ration Les informations parvenaient son poux qui usait de ces atouts pour faire valoir les int r ts
102. nclusions publi es au terme de 7 mois d enqu te ont r v l que 158 PME PMI taient consid r es comme partiellement vuln rables et que 87 d entre elles avaient subi directement des actions hostiles Les secteurs les plus touch s concernent la m tallurgie l agroalimentaire la chimie plasturgie l informatique et le nucl aire De son c t la Gendarmerie nationale qui contribue au renforcement de la s curit des entreprises a mis en vidence les vuln rabilit s du secteur de l au tomobile et de l a ronautique soumis a des attaques r p t es acc s frauduleux au syst me informatique vols de mat riels sp cifiques intrusion dans les locaux de production Sans faire une fixation disproportionn e sur l conomie chinoise il est clair que P kin diligente une offensive g n ralis e en vue d une extension des int r ts chinois et des prises de contr le largi de pans entiers des conomies d Occident De surcro t la Chine est consid r e comme l espace cl en mati re de contrefa ons notamment de produits de luxe 4 J M P L espionnage conomique menace les PME in Le figaro 30 novembre 2005 v hicul es se faisaient les relais d une rumeur sur la mauvaise qualit de ses produits Elles soulignaient des probl mes r currents de gestion une exploi tation du personnel par une direction soup onn e de malversations Tout tait faux Mais les cons quences furent l
103. ndre en charge jusqu 6 jours de formation et 3 jours de conseil au profit des jeunes dirigeants d entreprise ou le bouquet d aides r gionales qui propose des PME en forte croissance de b n ficier d une subvention de 200 000 250 000 pour tre accompa gn es dans leur projet de d veloppement par des consultants experts conseil strat gique accompagnement l export investissement aide au recrutement Les entreprises sont galement encourag es se regrouper pour s organiser en r seaux monter des projets collectifs d celer des marges de productivit mutualiser les co ts de leur d veloppement notamment l international Ces projets ont souvent pour moteur ou condition de succ s une d marche d IES Un certain nombre d aides existe qui permettent de b n ficier de prestations d information et de formation de diagnostic d accompagnement individuel et collectif Les entreprises peuvent galement acc der des services mutualis s comme des plateformes de veille collaborative dans le cadre des programmes de d veloppement des fili res prioritaires Par ailleurs les p les de comp titivit soutenus par les pouvoirs publics et les acteurs acad miques et industriels des fili res d excellence franciliennes ont en charge la mise en uvre d outils de veille et ou des actions d intelligence conomique l usage de leurs membres Enfin une cellule r gionale d intelligence conomi
104. nes de l entreprise ne doit donc pas tre minimis e le risque z ro n existe pas Il faut sensibiliser le personnel et faire appliquer des r gles simples entre au todiscipline et rigueur professionnelle Car les risques se sont sensiblement largis avec la multiplication des outils nomades t l phones mobiles pda ordinateurs portables Les interceptions d informations le pillage des donn es confidentielles de votre ordinateur sont courants Le risque est d autant plus lev via les r seaux Wi Fi Wi Max liaisons Bluetooth postes nomades Le fait d avoir des collaborateurs quip s de moyens mobiles de pr sentation et de communication ordinateurs portables t l phones mobiles avec Wi Fi assistants doit donc tre scrupuleusement pris en compte Cela implique des pr cautions suppl mentaires L change par Internet des donn es importantes avec des clients ou pros pecteurs gestion de commande appel d offre etc par mails transferts de fichiers connexions extranet sont autant d op rations p rilleuses moins de disposer de lignes s curis es A l int rieur comme l ext rieur de l entreprise La onzi me tude annuelle publi e en 2006 du Computer Security Institute CSI men e aupr s de 600 entreprises am ricaines et accompagn e par le FBI souligne que 75 des pertes financi res des entreprises am ricaines seraient dues au cybercrime Virus et vol de donn es David Brissard dir
105. nnait au ralenti Ce quoi s ajout rent les co ts de restauration des syst mes et de r cup rations des donn es Il fallut d couvrir la nature m me et la source de l attaque in formatique Quel tait le type virus concern Quels d g ts avait t il caus s Avec quelles cons quences Peut on reconstituer le syst me informatique de l entreprise Une attaque tardivement identifi e peut provoquer une mise hors service de l entreprise de quelques heures plusieurs mois selon la gravit Au final Ventili dut payer une lourde facture pour remettre en service son pare informatique Sans compter les pertes commerciales provoqu es par l interruption de la gestion des commandes Points Clefs Formation L L e poids des menaces informatiques Les d g ts caus s par des virus informatiques peuvent tre consid rables Ils peuvent tre vit s gr ce une remise jour permanente des programmes de protection informatique et une bonne maintenance desdits syst mes La diversit des risques et des syst mes d information fait que vous devez donc concevoir votre politique de protection de la mani re la plus adapt e votre propre fonctionnement Ainsi par exemple si vous conservez sur vos syst mes informatiques des donn es confidentielles d importance strat gique vous devez naturellement en assurer la protection m me si le risque z ro n existe pas Il y a toujours risque d une faille dans vos proc dur
106. nnent pr s Compr hension parfois difficile de 80 des N cessit de traduire diverses informations langues trang res techniques Certains secteurs non couverts Sources Facilit d acc s Caract re restrictif ou limit d informations de ces informations l gales Etudes prestataires Informations de qualit Co t important 10 Rapport du Club informatique des grandes Entreprises fran aises CIGREF Intelligence conomique Les syst mes d information au c ur de la d marche mai 2003 T2 SOURCES j AVANTAGES INCONVENIENTS recherches Concurrents Informations Difficult s de s assurer de leur disponibles par le cr dibilit ou validit canal de la presse Acc s de difficult variable interne par le biais de leurs communica tions commerciales et financi res et lors des Journ es portes ouvertes Fournisseurs Possibilit d toffer Inscription dans le jeu des et sous traitants et valider des concurrents informations obtenues par d autres canaux Banques Exhaustivit Peu d l ments d cisifs ou d aide de donn es facilit d acc s la d cision informatis es Faible co t des Sources riches d informations Missions voyages d tudes Caract re on reux de la d marche Il faut done au gr de la collecte d informations tre capable de s lection ner les l ments int ressant
107. nnuelle d s 2009 S appuyant sur un r seau dense d entreprises et de Branches adh rentes la CGPME Ile de France est l interlocuteur des acteurs politiques et institu tionnels branches professionnelles r gionales syndicats de salari s organi sations consulaires universit s Faciliter la vie des PME Attentifs aux pr occupations et aux besoins quotidiens des PME la CGPME Ile de France les assiste et les conseille Cette d marche collective permet de briser l isolement de dirigeants en leur permettant de confronter leurs exp riences et leurs difficult s Ensemble ils participent des projets dans les domaines conomiques social fiscal de la formation et de l international Les solutions apport es par la CGPME Ile de France leur permettent de gagner du temps pour pouvoir se consacrer pleinement au d veloppement de leur entreprise Un r seau qui d fend les PME La CGPME Ile de France et toutes les CGPME d partementales sont pr sentes dans les institutions qui comptent pour les PME Conseil des Prud hommes Commission d partementale des imp ts Chambre de Commerce et d Industrie de Paris Tribunal de Commerce de Paris Tribunal des Affaires Sociales ASSEDIC CPAM CAF Universit s COTOREP L o des hommes et des femmes s engagent b n volement pour la d fense des PME et la prise en compte de leurs int r ts En adh rant dans une f d ration d partementale une PME b n ficie de services
108. ns une importante multinationale de production informatique avant d opter pour le monde plus intimiste d une PME Annie Baral responsable de la Communication Dipl m e d une Ecole de Communication elle a notamment t journaliste quelques ann es dans la presse avant d tre s duite par une implication profes sionnelle dans le milieu des PME PMI Alain Pautrat responsable de la Gestion de production suivi un cursus interdisciplinaire tout en occupant successivement divers postes responsabilit dans le secteur industriel Sp cialiste de m tallurgie et ami de Pierre Darmond dont il partage la conception de la vie entrepreneuriale il a d cid de mettre son savoir faire au profit de Ventili Fran oise Chenay pour le d partement Recherche Ing nieur sp cialiste de la chimie des mat riaux et d a raulique il fut Charg de cours l Universit pendant ses ann es de Doctorat Puis pr f rant le milieu plus concret de l entreprise il a t recrut par Pierre Darmond Georges Messonot pour le Service commercial Initialement autodidacte G Messonot s est peu peu sp cialis dans le secteur de la ventilation avec exp rience professionnelle de 25 ans d abord pour un gros producteur fran ais avant de rejoindre Ventili Enfin le dernier venu dans l entreprise Ventili Eric Chatran sp cialiste d intelligence conomique charg de mission Dipl m d Ecole de Commerce
109. nt des mentions estampilles et fausses signatures de responsables et directeurs des Ecoles ou Structures de formation Difficile dans ce cas d y voir clair De m me il n est pas ais de d celer au pr alable un candidat qui est un habitu du vol dans les caisses ou qui pratique assid ment la politique de n gociation de d part tous les deux ans Sauf si une fois encore la Direction met en avant l importance du renseignement humain en s informant en amont sur les ant c dents dudit candidat Elle peut alors confronter les donn es du candidat avec les informations obtenues indirectement aupr s des cabinets de recrutement d anciens coll gues de l int ress ete Eric Chatran une fois de plus tait l pour veiller au pire Et la pertinence de ses m thodes d investigations lui a permis de d couvrir la vraie nature d une stagiaire chinoise entr e depuis peu chez Ventili Comme elle s tait bien adapt e et faisait preuve de dynamisme et d initiative des t ches assez importantes lui furent rapidement confi es Or Eric Chatran la surprit en train de consulter des dossiers qu elle n avait en aucune mani re l autorisation de prendre en compte Son ordinateur portable fut fouill et l on d couvrit de multiples copies de dossiers confidentiels sur la production et les ventes assur es par Ventili Autant de documents qui taient destin l envoi lec tronique vers un destinataire chinois Une fois de
110. ntelligence conomique Eric Chatran tant le dernier venu dans l entreprise il lui conte l affaire sous le regard complice des autres chefs de service qui acquiescent Tous se rappellent de cet autre bien mauvais souvenir Comptabilit s et ressources humaines les risques de la sous traitance Deux ans auparavant pour des raisons de simplification de son fonctionne ment Pierre Vermond en accord avec ses principaux collaborateurs externalisa la gestion des Ressources humaines voir plus loin et la compta bilit de Ventili Il fit appel pour cette derni re une grande agence parisienne d experts comptables Or l agence g rait galement les fonds d un concurrent assez puissant dont le si ge social tait implant en Russie Influenc par l importance de son client et effray devant les pressions psychologiques et menaces qu il subissait le comptable accepta de communiquer des infor mations sur la gestion de Ventili Le concurrent au terme de quelques mois envisagea alors de racheter la petite soci t A la fois surpris et suspicieux devant la connaissance que le concurrent avait de sa situation financi re Pierre Darmond fit peu peu le rapprochement avec l externalisation de son service de comptabilit Aussi pour en avoir le c ur net sollicita t il les services d une agence sp cialis e dans l intelligence conomique Une enqu te fut men e en toute discr tion chez le comptable pour savo
111. ntrefa on et sa di versification il faut au pr alable que les responsables puissent r unir des in formations pr cieuses sur les produits de r f rence d o leur recours l espionnage conomique et toutes les possibilit s d action que cela comporte On assiste surtout des conqu tes commerciales de plus en plus agressives L ouverture des march s a favoris la multiplication des concurrents directs D sireuses de ne pas perdre pied dans leur propre secteur les entreprises d localisent vers les pays o le prix de revient de la main d uvre est plus attractif La situation est particuli rement pr occupante dans le domaine des secteurs dits strat giques o les mati res premi res haute valeur ajout e tels les produits nerg tiques la recherche li e aux nouvelles technologies sont touch s de plein fouet par une vive concurrence Si bien que la guerre conomique vise essentiellement les secteurs des industries de D fense des nergies des transports et de l a ronautique 1 Issue d Occident elle s est peu peu forg e d s le Moyen ge pour devenir une source de puissance en particulier pour les Cit s Etats puis les Etats nations de l poque moderne plus exactement entre les XV me et le XVIIR si cles 10 La guerre conomique est anim e par ces logiques avec un point commun le r le cl de l information et de la d sinformation Des PME au c ur de la guerre cono
112. ntreprise Profond ment affect par ce qu il avait provoqu il mit fin son blog 5 Apparus la fin des ann es 1990 les blogs connaissent d sormais une forte intensit Au point que l on parle m me de blogosph re 53 04 Points Clefs Formation Expos au double jeu Si vous tablissez un change r gulier avec un myst rieux interlocuteur faites attention qu il ne vous incite pas au fur et mesure d voiler peu peu des pans entiers des activit s de votre entreprise De sympathiques messages chang s ou m me quelques rencontres amicales peuvent vous tromper sur les r elles intentions de votre correspondant Contacts multiples Malgr tout quelques cadres de Ventili firent preuve d une imprudence comparable durant une semaine alors que certains d entre eux taient en d placement l tranger Par souci de c l rit ils travaillaient plusieurs sur les m mes documents Gr ce des logiciels de conception et de mise jour dynamique de sites web ils rendaient possible un v ritable travail collectif Ce qui les amena mettre en ligne le contenu de documents importants accessibles sur le portail internet de Ventili par mot cl Le tout confort par des changes de mails Ils se concertaient notamment sur les am liorations apporter un nouveau mod le de ventilateur v ritablement performant et sans gal sur le march Or leur d marche attira l attention
113. ntreprise soit son directeur via une campagne de diffamation et de d stabilisation Il faut alors au chef d entreprise un solide sang froid pour pouvoir prendre du recul par rapport la d sinformation Cette derni re peut n anmoins perturber les proches et les employ s eux m mes en cr ant le doute dans les esprits Est ce vraiment un homme qui a d tourn des fonds est il coupable de trafics d influence m ne t il vraiment une double vie etc Quoiqu il en soit l apaisement et le retour la normale n cessitent un long travail de fond en faveur d une v ritable r habilitation Ce qui nous conduit aborder pr sent un autre th me majeur pour la vie conomique de l entreprise celui de l information et de la communication au c ur par d finition des activit s socio conomiques 51 52 3 Ma triser et s curiser le p le informatique Au gr des points abord s pr c demment on la constat maintes reprises l l ment informatique est devenu un outil incon toumable Tant dans la vie priv e que le domaine professionnel Et l volution permanente des vecteurs informatiques conduit aussi de plus en plus d actifs rapporter du travail domicile gr ce aux ordinateurs portables Mais cela ne doit pas rendre pour autant les employ s corv ables merci pour l entreprise A Un outil potentiellement vuln rable L employ qui dispose ainsi d informations s expo
114. ommunication et l acc s l information Pierre Darmond ne cesse de le r p ter sa volont de renforcer le p le de renseignement de Ventili ne doit pas se traduire par une informatisation outrance de ce service Le facteur humain doit demeurer au c ur de l orga nisation Mieux vaut r duire estime t il avec l approbation des diverses Points Clefs Formation Fr politique de s curit de l entreprise pourquoi faire La politique de s curit propre votre entreprise repose tout d abord sur l estimation des biens prot ger et les risques qui y sont li s En m me temps tout le personnel doit tre sensibilis au n cessaire respect des r gles de s curit Cela est imp ratif car l entreprise est tenue des obligations l gales confor m ment aux lois r glements et accords professionnels qui peuvent engager la responsabilit du chef d entreprise C est particuli rement net lorsque des dommages sont caus s aux tiers La responsabilit de l employeur est alors engag e lorsque par exemple l un de ses salari s consulte un site internet illicite viole sciemment le droit d auteur ou proc de des op rations fraudu leuses par le biais de l outil informatique notamment Enfin de graves dommages peuvent tre caus s l entreprise notamment en cas d atteinte la confiden tialit ou la modification des donn es comptables Toutes ces situations doivent interpeller les responsa
115. ond de syst matiquement recouper l information de la valider par plusieurs canaux de confiance contacts humains diverses sources sans lien direct Eric Chatran pour cela fait jouer ses relations fiables qui uvrent pour leur propre compte dans l intelligence conomique sans aucun lien avec Ventili Et cela sans qu il y n ait conflit d int r t En agissant de la sorte l entreprise de Pierre Darmond d montre sa vigilance face toute menace susceptible d atteindre son potentiel Elle s impr gne tous les niveaux des nouvelles exigences du march Ventili a ainsi adopt en quelques semaines la logique de ma trise indispensable des informations b n ficiant en cela de l re de la m diatisation gr ce aux vecteurs des Nouvelles technologies de l information et de la Communication NTIC Points Clefs Formation Un atout La gestion strat gique de l information conomique En permanence Ventili doit s adapter au contexte de concurrence effr n e des changes L entreprise doit tre capable d acc der aux informations strat giques pour mieux anticiper les march s futurs et les actions des concurrents une d marche m thodologique qui peut tre r sum e par la notion de gestion strat gique de l information conomique A l inverse l entreprise doit s impr gner d une conjoncture d offensive dite g n ralis e Elle ne peut donc plus se limiter la seule compr hension et anti c
116. onduire de mauvais choix strat giques Voire m me de graves pr judices humains licenciements abusifs mauvaise perception de tel ou tel employ selon une rumeur id es pr con ues et infond es mauvais choix commerciaux selon des rumeurs ou une intoxication etc En fait l intelligence conomique ne peut tre efficace qu en reposant sur une culture de partage au sein de l entreprise Elle s exprime travers des choix clairement tablis en fonction de ses propres aspirations de ses priorit s et de la prise en compte de la r alit des menaces L intelligence conomique constitue donc bien une doctrine d action d anticipation et de pr vention qui combine les l ments issus du monde de l information du renseignement de la strat gie et bien entendu de l conomie Et par extension l entreprise doit s impr gner d une nouvelle r alit qui a toute son importance dans la conjoncture actuelle Elle doit tre convaincue qu en appartenant au secteur priv elle est n anmoins responsable d une nouvelle territorialit membre d une nouvelle strat gie au profit de l conomie nationale du patriotisme conomique L intelligence conomique s int gre donc dans la g o conomie sachant que les espaces sont en interrelations conomiques soit selon les principes du partenariat soit sur les bases de la concurrence Depuis trente ans le capitalisme conna t de profondes mutations avec un dur
117. ord n est pas n cessairement instantan Vous pouvez mettre du temps vous en rendre compte car les cons quences peuvent tarder se faire sentir 11 Le concept du PDA a t cr par la soci t Apple Computer au d but des ann es 1990 De m me si vos syst mes de surveillance et de s curisation ne sont pas actualis s les infiltrations sont facilit es et d autant plus lourdes de cons quences Le bilan peut se r v ler dramatique copie du listing des fichiers client le copies de donn es techniques de tous les ventilateurs produits par l entreprise planification et perspectives d ouverture de nouveaux march s noms des correspondants l tranger des sous traitants et revendeurs noms et coordonn es du personnel service par service Pourquoi ne pas imaginer un concurrent qui envoie de faux courriers par voie lectronique par exemple des clients de Ventili en annon ant une incapacit fournir les pi ces dans les d lais pr vus et en annulant m me des commandes Autant de cas de figure auxquels pensent souvent Eric Chatran et Pierre Darmond Mais jusqu pr sent ils se f licitent de ne pas y tre confront s au sein de Ventili Le management de connaissances Appel aussi knowledge management le management des connaissances est videmment pr cieux pour Ventili L entreprise s inscrit dans un environ nement caract ris par des flux importants d informations qui int g
118. ormit avec les r gles et principes tablis par le droit l thique et la d ontologie de l acquisition puis de l utilisation de l information Les conf rences font galement partie des sources d informations et pr sentent une valeur ajout e tr s importante dans la conduite d une d marche de veille strat gique Quelle que soit la nature de la manifestation vis e salon colloque ou conf rence le fait de s y rendre n cessite un minimum de pr cautions dans les d placements et s il s impose les conditions de l h bergement Georges Messonot cadre commercial de Ventili n est pas pr t d oublier son voyage au Salon national de la ventilation A bord du train il avait fait preuve de la plus grande vigilance pour ne pas risquer la perte ou le vol tant de son ordinateur portable que des documents de travail en sa possession Il avait pris garde ses voisins de peur que quelqu un prenne connaissance des documents papiers ou informatis s en utilisant un mat riel lectro nique adapt Il avait gagn son h tel la fois soulag et tout heureux d avoir chapp tout probl me Pour lui c tait une petite victoire Il se faisait tard Il avait faim Il d posa rapidement ses affaires dans sa chambre puis se rendit dans un restaurant du centre ville une bonne adresse que lui avait conseill un proche Autre moment critique pour vos documents sur papier ou informatique votre passage l
119. ot s d un code d acc s pr d fini peuvent travailler sur les postes informatiques Ce qui limite d autant les risques de fuites d infor mations 07 08 La protection des donn es contre une attaque informatique exige la mise jour perp tuelle des syst mes de protection informatiques Elle va n cessai rement de pair avec un personnel comp tent fin connaisseur et sensibilis s l importance de la protection des donn es dites confidentielles Points Clefs Formation i A vantages et limites du t l travail La mutation des outils de travail va de pair avec le march du travail lui m me qui voit s amplifier le recours au t l travail Consid r comme avantageux pour les entreprises il permet de ne pas renforcer le nombre de salari s permanents et plut t de solliciter des contractuels Mais ce type d activit s pr sente aussi des inconv nients En multipliant les contractuels la direction de l entreprise accentue les prises de risques les fuites ventuelles d informations ou m me leur interception Les collaborateurs ext rieurs en travaillant distance sont amen s se connecter au syst me interne de l entreprise d o une ouverture de risque en mettant en p ril la confidentialit de donn es En 2004 la moiti des collaborateurs d entreprises fran aises travaillaient avec des mots de passe et 35 d entre eux les communiquaient un tiers F a tentation de ch
120. our d samorcer une crise un malaise ou des malentendus Points Clefs Formation Conna tre parfaitement les membres du personnel Bien cerner son personnel ses coll gues c est aussi t moigner d une parfaite immersion dans son cadre professionnel Certes cela peut se r v ler insuffisant surtout si des doutes persistent Il est possible alors de proc der une surveillance assidue si l on pressent la fuite de secrets industriels de d tournements de marchandises Mais ce recours doit tre extr me et exceptionnel la d ontologie r prouve toute d rive li e une antipathie relationnelle toute obstination d sar onner un collaborateur pour des raisons personnelles et donc li es la subjectivit et l affectivit Prendre les gens comme ils sont doit faire partie des principes cl s dans la vie sociale Un principe qui aujourd hui est pourtant de plus en plus d pr ci et oubli Prudence dans les phases de recrutement Embauche d un nouveau collaborateur Les phases de recrutement pour Ventili comme pour toute entreprise sont des p riodes d terminantes autant que sensibles Mich le Attenet responsable des Ressources humaines prend donc tr s au s rieux ces moments de s lection terme ceux ci contribuent fortifier l quipe avec l int gra tion d un nouvel actif reconnu pour son potentiel professionnel Par d finition il s agit d un apport substantiel a
121. outil d autoformation que de formation de ses salari s 13 14 Carte d identit de l entreprise Ventili Toute ressemblance avec une soci t de m me nom d j existante est bien entendu fortuite Domaine d activit conception et vente de ventilateurs Nombre de salari s 20 Localisation Issy les Moulineaux proche banlieue parisienne Sous traitants pour la commercialisation des produits de Ventili Logique commerciale exportation March national et international Les personnages cl s de Ventili Pierre Darmond directeur de Ventili Homme d affaires avis disposant d une solide exp rience professionnelle il fait preuve d un fort esprit d initiative et d une capacit d adaptation naturelle Vif curieux il appr cie le travail d quipe et base le fonctionnement de son entreprise sur des principes de transparence et de respect mutuel avec l ensemble du personnel Pour lui la Femme l Homme les actifs sont les garants de l efficacit de l entreprise Mich le Aitenet responsable des Ressources humaines Dipl m e de sociologie elle a suivi un cursus compl mentaire en Gestion des Ressources humaines dans l enseignement sup rieur priv Elle fut enseignante de sociologie avant de se consacrer pleinement la vie d entreprise David Brissard directeur du Service informatique Ing nieur de formation il est passionn par sa sp cialit informatique et a travaill da
122. perc es scien tifiques technologiques et commerciales constituent le creuset de la cr ation d emplois En leur apportant une vision plus aff t e de leur march et de la concurrence l intelligence conomique repr sente un atout fondamental pour leur d veloppement Ce guide dit par la CGPME s inscrit parfaitement dans la d marche du Sch ma R gional de D veloppement Economique du Conseil R gional visant promouvoir l attractivit et la comp titivit des entreprises d Ile de France C est un outil concret p dagogique et pragmatique qui entend faire de l intelligence conomique une r alit au sein des PME PMI Pour cela bien plus que des recettes ou des techniques il cherche faire partager un nouvel tat d esprit La rudesse de la comp tition conomique loin de pousser au repli n cessite au contraire d adopter des strat gies de d ve loppement encore plus offensives L intelligence conomique demande audace et inventivit De plus en reposant sur la n cessaire sensibilisation de tous les salari s de l entreprise elle contribue replacer l homme au c ur des enjeux et donc l conomie au service du d veloppement humain Aujourd hui plus que jamais ce sont les femmes et les hommes de l entreprise qui font la diff rence Ils sont les cl s de la r ussite et donnent du sens au projet d entreprise C est en cela aussi que l intelligence conomique s inscrit dans les priorit
123. personne vis e Etreinte mortelle Expression utilis e pour d finir le blocage d un syst me informatique suite une attaque par virus ou par l interaction de deux programmes qui travaillent simultan ment sur deux types de fichiers qui auto bloquent les deux programmes Faille de s curit Le syst me informatique est d clar faillible Le d faut du programme est d couvert par des pirates informatiques hackers ou seript kiddies qui peuvent alors p n trer le r seau informatique G opolitique Etude des rapports entre les politiques des Etats et les espaces g ographiques et par extension des politiques engag es en fonction des besoins conomiques et militaires desdits Etats G o conomie Implication des politiques conomiques sur les espaces g ographiques naturels et humains Gestion des risques risk management Proc dure pr alable destin e mesurer les risques auxquels s expose une d marche commerciale une politique particuli re En cons quence de quoi sont tablies les mesures pr ventives proc dures de contr les op rations de couverture adapt es aux risques d finis insolvabilit de clients risques d accident d exploitation retards des fournisseurs inflation destruction de biens violation d un syst me informatis Gestion des risques informatiques Adoption de mesures destin es contrer le plus efficacement possible les risques informatiques pr d finis Habili
124. plus l affaire fut jug e devant les tribunaux Elle contribua alimenter le sentiment de potentielle vuln rabilit de l entreprise face des l ments hostiles int gr s tem porairement ou non dans sa propre structure Points Clefs Formation Encadrer et surveiller les stagiaires Par d finition le stagiaire doit tre rigoureusement encadr et cantonn des t ches pr cises sans tre un touche tout une petite main pratique pour un entrepreneur peu scrupuleux et qui souhaite ainsi disposer d un jeune actif potentiel pour combler temporairement son manque de personnel 47 48 EEE Il y a donc n cessit de respecter le stagiaire sa juste valeur sans l exploiter et lui permettre de s panouir dans un domaine pr cis Mais insistons sur ce point il doit pour cela tre clairement suivi coach pour reprendre un terme r pandu par un cadre de l entreprise Le plus d licat est la p riode qui s ouvre apr s plusieurs mois de pr sence dans l entreprise Les mesures de pr caution s estompent le stagiaire n tant plus consid r commun un l ment exog ne de l entreprise Et c est l qu en cas de malveillance pr m dit e de la part du stagiaire il peut y avoir vol d informa tions notamment dans le domaine de transfert de technologie A travers ces diverses cat gories de personnes potentiellement mena antes pour l entreprise on per
125. propres de son entreprise aupr s de concurrents de Ventili La secr taire fut licenci e pour manquement au principe de discr tion professionnelle Peu apr s Pierre Darmond transmit de nouvelles directives tous les employ s et cadres en les priant de ne pas utiliser de t l phone portable ni de cl USB personnels dans les bureaux d tudes ou au niveau des cha nes de production et d assemblage de l entreprise Points Clefs Formation Un large ventail de mat riel lectronique T l phone portable cl USB t l phone num rique pour ventuellement r cup rer des informations d importance conomique Autant d outils qui permettent le transfert d informations Mais aussi leur vol On signalera la possibilit depuis un ordinateur portable de pirater les donn es carnets d adresse SMS photos etc de t l phones mobiles On a noter aussi le syst me d ondes radio bluetooth qui rend possible le lien sans fil d un t l phone portable ou d un PDA une oreillette Toute une gamme technologique toute une liste de vuln rabilit s informatiques qu il est difficile de contr ler 7 Un ordinateur portable quip d une antenne d un cl USB d un logiciel canner peut d tecter touts les t l phones portables dans un rayon d une quinzaine de m tres alentours Le curieux peut y p n trer et voler toutes les donn es qui s y trouvent 61 62 Un autre cas de figure conduisit Pier
126. ption lucide r aliste du milieu de l conomie Il faut en effet bien comprendre que les activit s conomiques s int grent sur un ou plusieurs march s o les rapports de force sont quasiment permanents avec le risque d tre expos des op rations de d stabilisation concurren tielle De l il faut avoir conscience de l existence de menaces directes contre l organisation de votre propre entreprise par divers canaux humains tech nologiques ou commerciaux Avec la conviction qu il faut les pr venir D o l importance d tre capable d anticiper Confort par des moyens d action l gaux Votre m thode de protection qui est la fois strat gique et tactique doit imp rativement reposer sur des moyens l gaux au risque dans le cas contraire de vous faire rentrer dans le domaine thiquement et p nalement r pr hensi ble de l espionnage conomique Le r le capital de l information De toute vidence votre capacit d adaptation et de r action face toute forme de menace repose essentiellement sur l information le p le humain et relationnel port par l atout technologique En somme on retrouve les m mes vecteurs utilis s par vos concurrents et comp titeurs L information permet la fois de renforcer l organisation et le potentiel d action de votre entreprise Elles contribuent ce que vos connaissances soient optimales dans votre domaine d activit en fonction des
127. que territoriale doit tre organis e en 2008 afin de d celer en amont les menaces et les opportunit s n cessitant une r ponse rapide et coordonn e des pouvoirs publics afin de conforter les entreprises et les emplois de la r gion Renseignements Direction du d veloppement conomique et de l emploi Mission intelligence conomique et strat gique T l 01 53 85 57 23 fax 01 53 85 60 49 N 98 R gion de Gendarmerie Ile de France La Gendarmerie un acteur de la s curit conomique Prot ger et Conseiller Depuis 2005 le dispositif intelligence conomique de la gendarmerie se d cline de la direction g n rale jusque dans chaque d partement La chaine ainsi constitu e compos e de personnels sp cialis s s appuie sur un r seau d environ 4000 unit s r parties sur 95 du territoire national En Ile de France 120 brigades territoriales sont autant de points d entr e destin s satisfaire les besoins de s curit du public Ce maillage du territoire dans l espace est un atout notamment dans le domaine de la surveillance et du ren seignement Comp tente pour toutes les affaires de police judiciaire qui int ressent la s curit conomique vols de fret d ordinateur racket ete la gendarmerie a par ailleurs d velopp des expertises particuli res pour faire face aux nouvelles formes de la criminalit Elle dispose ainsi d enqu teurs N Tech nouvelles technologies pour lutter contre la cyber
128. qui contiennent des informations importantes voire parfois capitales 15 B Emploi du temps PDA et t l phonie mobile les limites Les nouvelles technologies facilitent la gestion quotidienne des emplois du temps et des informations professionnelles Leur vuln rabilit n en est que plus importante Points Clefs Formation r Au quotidien vous fa onnez votre emploi du temps tablissez des pr visions prenez des rendez vous Autant d activit s compl mentaires qui sont par d finition l objet de toute l attention d une concurrence d loyale En toute logique vous avez largement recours aux nouveaux moyens des NTIC dont nous avons d j parl Ce quoi s ajoute l assistant personnel num rique ou PDA pour Personal Digital Assistant 16 Interception et pillage de donn es quasi confidentielles Ce petit appareil num rique portable est en effet aujourd hui omnipr sent dans la vie active Il prend peu de place gr ce sa taille r duite comparable celle d une calculatrice Il offre une multitude de possibilit s agenda r pertoire t l phonique bloc notes avec un clavier incorpor et un style qui permet d intervenir directement sur l cran tactile Les nouvelles g n rations de PDA peuvent recevoir des outils multim dias vid o images en du t l phone Le PDA qui dispose d j d une m moire confortable peut aussi prendre en compte une carte m moire qui augmente encore ses
129. re Darmond mettre en place un syst me de surveillance Il voulait tout prix en avoir le c ur net sur le com portement jug suspect d un technicien qui semblait communiquer avec l ext rieur depuis son ordinateur via l internet Pour proc der d une certaine mani re une tra abilit de la journ e de travail de l employ la direction proc da la mise en place d agents infor matique assimil s de v ritables mouchards virtuels savoir les key loggers et les log trackers Le key logger enregistra toutes les frappes effectu es sur l ordinateur Ce qui permit de suivre l int gralit de la journ e de travail du salari Le log tracker pour sa part suivit l utilisation par employ du service internet en r pertoriant les divers sites et services visit s et sollicit s Ces mesures permirent de confondre le technicien qui tait en contact r gulier avec un concurrent de Ventili A plusieurs reprises il communiqua de la sorte des donn es techniques sur un nouveau projet de motorisation de ventilateur Cette motorisation sur le point d aboutir faisait partie des atouts dont voulait jouer Ventili pour tendre son march Certes Pierre Darmond put mettre fin au double jeu du technicien Mais il ne pouvait le licencier car sa m thode pour le confondre tait ill gale Points Clefs Formation Usage des key logger attention aux d rives ill gales Le recours aux key loggers et log trackers n
130. rent des connaissances nouvelles De l d coule une n cessaire gestion et organisa tion des connaissances Elles sont donc class es par grandes th matiques et contribuent rendre Ventili la plus concurrentielle possible et cela de mani re durable Car ce qui fait aussi la diff rence au del de la qualit du produit propos et de la gamme disponible c est la capacit de la soci t g rer ses ressources mat rielles et immat rielles Il faut donc avoir identifi le patrimoine informationnel et son r le en intelligence conomique et se munir des outils et m thodes qui permettent de le prot ger Car toute la d marche quotidienne de Pierre Darmond et des divers directeurs est guid e par des questions essentielles quelle est la r alit du march sur lequel me plac je Quels sont les concurrents auxquels je suis confront Repr sentent ils une r elle menace Y a t il de nouveaux produits D passent ils en performance ceux sur lesquels repose notre strat gie commerciale Ces produits mergents menacent ils nos perspectives de d veloppement rar 18 Points Clefs Formation Acqu rir une culture de la pr caution En amont il faut sensibiliser le personnel accr dit pour s appliquer ce type de fonction La r volution des mentalit s est donc essentielle Et sans doute la plus d licate faire aboutir Tout repose l encore sur la dimension des relations humaines en sensibilisant les
131. rer la permanence du service de veille Ce qui implique en parall le une r elle communication et harmonie des personnes en charge du secteur avant leur d part au profit de leurs successeurs d finitifs ou temporaires afin que les m thodes appliqu es soient pr serv es tout comme la gestion des r sultats et leur finalit Si l attention on l a vue se porte avec rigueur sur la collecte d informations le recueil de renseignement le suivi de l volution du march depuis les postes informatiques en surfant sur la Toile il faut par ailleurs tre attentif aux d marches qui peuvent tre remplies l ext rieur m me des infrastructures de l entreprise Points Clefs Formation L outil informatique est tout autant un formidable outil professionnel qu un Talon d Achille Il exige comp tence et professionnalisme doubl s de rigueur et d attention permanente pour savoir l utiliser dans toutes les dimensions Les progr s technologiques en font un moyen de communication et de stockage d informations en perp tuelle volution et transformation D o la n cessit de se tenir au courant de toutes les nouveaut s techniques des programmes performants Et de r fl chir aux solutions optimales pour sans cesse am liorer les capacit s du parc informatique En m me temps il s agit d tre vigilant face aux tentatives d infiltration frau duleuses et malintentionn es V ritables points faibles d
132. rtinence Virus Programme qui est charg de se r pandre dans un r seau travers les divers ordinateurs et qui peut s auto r pliquer en proc dant des op rations de nuisance plus ou moins graves du ralentissement de l unit la destruction de donn es Wi fi ou WIFI Wireless Fidelity R seau informatique sans fil destin initialement un fonctionnement en r seau interne Aujourd hui le WIFI permet une liaison haut d bit internet Ce r seau correspond la norme internationale 802 11 de l Institute of Electrical and Electronics Engineers La certification est d finie par Weca Wireless Ethernet Compatibility Association WLAN Wireless LA R seaux locaux sans fils Zone sensible Secteur strat gique d une entreprise primordial son bon fonctionnement Il conserve des informations et moyens mat riels qui doivent tre imp rativement prot g s et soumis des entr es sur accr ditation ANNEXES La actions du Conseil R gional d Ile de France Dans le cadre du Sch ma r gional de d veloppement conomique adopt en 2006 le Conseil r gional a engag de nombreuses initiatives pour encourager et appuyer la mise en uvre de l intelligence conomique et strat gique IES par les PME PMI d Ile de France En premier lieu l ensemble des aides individuelles aux entreprises permet aujourd hui d int grer des prestations d IES Ainsi le dispositif Cap Entreprise qui peut pre
133. s m dias s en m lent Sur un autre plan Ventili fut aussi la cible d une campagne de d sinforma tion v hicul e par des m dias qui s appliquaient de connivence avec un groupe concurrent de Ventili ternir son image de marque Les informations 49 Points Clefs Formation Expos au double jeu Une fois encore le facteur humain est essentiel ici Vous pouvez en effet rencontrer un individu ou une femme qui en fait proc de une premi re approche pour vous accrocher terme la personne peut obtenir des infor mations sans que vous en soyez n cessairement vous m me au courant votre insu elle peut proc der une r cup ration cibl e d informations en votre possession par le biais notamment de votre PDA ou de votre ordinateur portable Elle peut aussi s appliquer suivre vos d placements sur quelques semaines tenter de conna tre votre client le etc Un probl me d ampleur nationale Dans les PME PMI li es aux activit s sensibles il est de plus en plus fr quent que le personnel disposant d informations capitales soit l objet de pressions ext rieures Au point que depuis 2005 la Direction Centrale des Renseigne ments G n raux DCRG a mis en place une antenne sp cialis e pour suivre 934 entreprises et s assurer que les cadres n avaient pas t soumis d ventuelles d bauches De m me les v rifications portaient sur les piratages ou vols d or dinateurs Les co
134. s qui peuvent jouer sur la prise de d cision et sur la strat gie de l entreprise L information utile peut aussi int grer des donn es capitales de nature quasi vitales pour la prise de d cisions C est donc cette forme d information que la veille strat gique va tenter de capter en priorit Points Clefs Formation L Buts et objectifs de la collecte d informations ll s agit pour l entreprise d assurer syst matiquement la recherche et l exploitation de l information au m me eux aussi pr cis ment identifi s patrimoine immat riel Autant d imp ratifs qui doivent tenir compte de l envi ronnement national et international dans un contexte de comp titivit avec les enjeux conomiques que cela comporte Pourquoi D finir clairement les objectifs recherch s en fonction des enjeux titre que la protection et la d fense du EEE Quelles informations Quoi Quelles sont les informations privil gier Par qui Quelles sont les personnes charg es de r aliser ces recherches Quand Sur quelle dur e quel rythme selon quelle fr quence Comment Quels sont les moyens requis pour remplir ces d marches O Quelles sont les zones g ographiques ou les sources pr cises privil gier et auxquelles se limitent les recherches Combien Quel est le budget de l entreprise allou ou pr visionnel pour ce type d activit La propri t intel
135. se notamment dans les lieux publics d ventuelles tentatives de saisies de ses donn es Cela peut se r v ler catastrophique lorsqu il s agit d informations pr cieuses pour la strat gie de l entreprise C est pourquoi Pierre Darmond et Eric Chatran ne manquent pas d appeler la vigilance et l extr me prudence des d tenteurs d ordinateurs portables De m me sensibilisent ils les utilisateurs de postes informatiques sur les risques li s au recours l Internet Malgr tout la direction de Ventili d plora plusieurs incidents Les manipulations risques Les changes par Internet Jacques Letourneur informaticien et passionn par son travail est technicien au D partement Recherches de Ventili Motiv par les multiples possibilit s propos es par l Internet il d cide de tenir un journal profes sionnel qu il met en ligne en cr ant son blog Son site personnel d voile ainsi une v ritable chronique sur le milieu de l entreprise Ventili Gr ce un syst me de lecture perfectionn il met jour tous les commentaires des personnes qui visitent son site Et parmi eux un informaticien d un groupe concurrent fin psychologue proc de une op ration d approche de J Letourneur En usant de flatterie et d une passion affich e pour les ven tilateurs de Ventili il r ussit peu peu cr er un lien r gulier avec Letourneur au point de lui sous tirer insidieusement des informations techniques
136. sollicit les diverses composantes de l entreprise La place essentielle du renseignement La direction de Ventili insiste en effet pour que ses campagnes commer ciales reposent sur les renseignements recueillis en s impr gnant par exemple des attentes du public en mati re de ventilation Points Clefs Formation R pondre aux questions essentielles de la consommation Quels sont les types de ventilateurs les plus en vogue Quelle est la meilleure fourchette de prix pour ne pas dissuader le client Ces divers l ments loin d tre occasionnels ou ponctuels doivent tre r actualis s r guli rement en tenant compte du contexte social et conomique Au del de la seule sant des march s boursiers dont les variations sont g n ralement artificielles et passionnelles Les informations recueillies par Ventili doivent aussi prendre en compte les risques que repr sentent les jeux d influence les ventuelles d marches de d sinformation ou de d stabilisation de la part de ses puissants concurrents 21 22 Charg de d pouiller les informations de les classer et de les exploiter le service d Eric Chatran se pose des questions fondamentales est ce que les informations obtenues sont fiables Peut on baser notre strat gie commerciale notre d marche productive sur elles Aussi Eric Chatran prend il le soin de r p ter sans cesse ses deux colla borateurs que lui a d l gu s Pierre Darm
137. sp cifiques information protection formation s int gre un puissant r seau dialogue avec les responsables des f d rations afin de pouvoir r soudre rapidement ses difficult s renforce les messages destination des pouvoirs publics pour d fendre les PME fran aises La gestion paritaire de la formation professionnelle Une partie de la contribution due par les entreprises pour le d veloppement de la formation professionnelle continue est administr e par les partenaires sociaux au sein d organismes paritaires cr s par voie d accord collectifs et agr s par l Etat les organismes paritaires collecteurs agr s OPCA en particulier le premier OPCA interprofessionnel en Ile de France en termes de volume financier qui est AGEFOS PME Ile de France Ils g rent les dispositifs qui rel vent du pouvoir de d cision du chef d entreprise en accompagnant les entreprises et en finan ant leurs outils plan de formation 99 100 des salari s Droit Individuel la Formation parcours de formation plus longs avec notamment les p riodes de professionnalisation pour les salari s ou d marche de recrutement et de formation en alternance avec les contrats de professionnalisation Pour ce qui rel ve des cong s formation l initiative du salari cong de bilan de comp tences cong individuel de formation la gestion est r gionale et in terprofessionnelle FONGECIF Le d veloppement de l enseignement prof
138. st dire secr tes et d importance strat gique pour l entreprise Enfin retenons que les principales cat gories de risques sont les suivantes vol d informations usurpation d identit intrusions et utilisations de ressources syst mes pillage des ressources informatiques mises hors service des syst mes Toute entreprise peut disposer de son propre syst me d acc s l information en tenant compte des niveaux de responsabilit s des collaborateurs Par exemple au niveau informatique la gestion administrative des entr es et sorties peut reposer sur l usage de cl s de codes et de conventions Ainsi lorsqu un employ change de fonction ou de responsabilit ou quitte m me l entreprise il est pr f rable de modifier par exemple les codes et mots de passe pour viter plus ou moins long terme de graves d sagr ments L ancien employ pourrait communiquer ces codes d acc s ou en abuser par rancune Surveillance des locaux et du personnel Compte tenu des risques qu encoure une PME PMI il vous faut r guli re ment proc der l inventaire des biens et tester le syst me de s curit pour en relever les ventuelles failles Instauration de r gles de s curit Pour mesurer la qualit des syst mes de s curit de Ventili Pierre Darmond et Eric Chatran d cid rent en fin de journ e de simuler eux m me des intrusions tandis que deux collaborateurs depuis le poste de s curit et de surveill
139. t Tout doit reposer sur une confiance totale Ne laissez pas la place au moindre doute surtout si le sous traitant travaille avec quelques uns de vos principaux concurrents fran ais ou trangers En bref Il faut avoir conscience d tre potentiellement vuln rable face la Concurrence Le contexte commercial est inscrit dans une dimension conflictuelle des relations conomiques Avec des actions de concurrence souvent impitoyables voire d loyales Celles ci se traduisent par des missions de d stabilisation ou de neutralisation plus ou moins graves qu il faut savoir anticiper en adoptant des m thodes de travail adapt es Les m thodes d intelligence conomique reposent avant tout sur un esprit de d quipe et de coh sion forg par la communication et la transparence en sachant placer les relations humaines au centre du dispositif La force de l entreprise repose donc Sur la solidit d un climat de confiance entre les diff rents acteurs Sur la mise en valeur des comp tences individuelles et collectives La capacit d action des employ s d une entreprise en parfaite concordance avec la direction doit galement t moigner de vigilance et de prudence dans les relations externes avec le souci permanent de recouper l information et d viter tout risque de fuite et de r cup ration de donn es capitales 2 Prot ger ses infrastructures et le personne On l a vu avec les exemples pr
140. t es et tremper le bout de leur cravate dans un bac de peinture Un ing nieur de Ventili d l gu au responsable qui assurait la visite au profit de la d l gation se rendit compte de ce qui se passait Eric Chatran et Pierre Darmond furent tr s rapidement mis au courant et les suspects poursuivis en justice pour espionnage industriel Points Clefs Formation Vigilance lors de la visite de d l gations Dans un premier temps vous devez disposer des identit s de chacun des membres de la d l gation attendue Lors de sa visite il faut soigneusement encadrer ladite d l gation avec des cadres rompus ce type d exercice sans laisser para tre vigilance et rigueur En tout cas il ne faut rien laisser au hasard Une autre menace p se sur Ventili celle de la contrefa on Appr hension de la contrefa on Il faut en effet tre prudent dans la d marche d extension de notre influence commerciale temp re r guli rement Pierre Darmond Le directeur Ventili h site lancer sur le march chinois une nouvelle gamme de ventila teurs qui en Europe orientale et m diterran enne remporte pourtant un franc ra 80 succ s L entreprise fran aise avait ainsi r ussi mettre au point un ventilateur conciliant qualit des mati res robusticit et fort rendement sans consom mation nerg tique excessive Fruit r el d un succ s commercial le ventilateur doit il pour autant tre export jusqu en C
141. t rieur D fense Economie Finances et Industries et la cr ation d une f d ration des professionnels de l intelligence conomique La loi du 13 ao t 2004 ayant reconnu le r le de Chef d orchestre du d veloppement conomique aux r gions celles ci interviennent au travers des sch mas r gionaux de d veloppement conomiques SRDE en appui de lap propriation par les PME de l intelligence conomique En r sum Ainsi l intelligence conomique repose t elle essentiellement sur des m thodes offensives et d fensives qui permettent la coordination des actions de recherche de traitement et de transmission de l information haute valeur ajout e Celle ci est avant tout s lectionn e tri e puis distribu e pour tre ensuite exploit e ou utilis e par les principaux acteurs de l entreprise Ceux ci sont organis s en r seau interne et externe fournisseurs clients partenaires contacts l entreprise organis s autour de la direction responsable du management de l entreprise qui s assure de la pr servation de donn es strat giques de l entreprise appel es aussi m moire en r f rence des informations obtenues par le biais de l intelligence conomique L importance de l intelligence conomique est devenue telle qu elle est d sormais inscrite l chelle des relations inter tatiques Les Etats souhaitent ainsi prot ger les entreprises qui uvrent dans des sect
142. t de leur strat gie commerciale peuvent donc se doter d un p le de veille reli l Internet avec un prolongement attentif ce qui se cr e s crit dans leur secteur d activit non pas seulement sur le plan national mais aussi au niveau inter national Pierre Darmond d cide alors de recruter un charg de mission exp riment en s curisation d entreprise disposant d une formation juridique et fin connaisseur de toutes les dimensions de l intelligence conomique Il recherche un homme la fois de t te et de terrain capable de manager une quipe plurifonctionnelle Les candidatures affluent Car en tant que telle l intelligence conomique constitue un march porteur Au terme d une s rie d entretiens le directeur en concertation avec Mich le Attenet choisit un actif d une quarantaine d ann e Eric Chatran d sireux d agir dans le secteur priv apr s une longue exp rience dans le secteur publie Eric Chatran est s duit par le dynamisme de Ventili D s le d but de sa mission Eric Chatran s attache sensibiliser les employ s de Ventili aux principes de l intelligence conomique dans l entre prise ce titre il organise plusieurs s ances d information leur intention A raison d une heure hebdomadaire en fin de matin e pendant trois semaines cons cutives la direction tient une r union pl ni re o le Directeur Pierre Darmond et Eric Chatran prennent la parole pour
143. tant que l on est r guli rement devanc par des concurrents aupr s de ses propres clients Retenons que le recours aux coutes t l phoniques est strictement interdit dans le cadre priv Pour sa part la Justice proc de des coutes t l phoniques hauteur de 30 000 par an en moyenne Malgr des r gles juridiques tr s strictes en la mati re le recours aux coutes t l phoniques de fa on ill gale donc est n anmoins r pandue et source de toutes les d rives possibles Pour un chef d entreprise c est parfois la tentation clairement inacceptable de proc der l espionnage de certains de ses EEE cadres pour des raisons d ordre priv loin par cons quent d hypoth tiques craintes au niveau professionnel Ne parlons m me pas de celles inscrites dans les d rives du harc lement moral et sexuel Le probl me est pourtant de taille et bien r el actuellement en France La vid o surveillance pr cautions d emploi Depuis que le terrorisme est devenu une menace tangible les syst mes de vid osurveillance ont eu tendance gagner les entreprises au m me titre que les structures minist rielles et l ensemble des services publics Motiv par la d marche de certains de ses coll gues entrepreneurs Pierre Darmond d cide lui aussi de doter son entreprise d un syst me de surveil lance vid o important Ainsi outre les entr es des b timents et les quelques lieux consid
144. tation de s curit Droit par lequel un utilisateur peut avoir acc s des donn es ou des fichiers pr cis consid r s comme sensibles ou d importance strat gique Infiliration M thode qui consiste p n trer une structure particuli re de mani re clandestine ou occulte Interface s curitaire Ensemble des normes et m canismes de s curit pour permettre le contact et change avec une client le ou un interlocuteur particulier Internet R seau informatique interconnectant de couverture mondiale Intrusion D marche de violation d un syst me ou d un r seau dans le but de saisir des informations g n ralement confidentielles ou dans le but de com promettre le bon fonctionnement du r seau IP Internet Protocol Protocole d change d informations g n ralis sur le r seau Internet et les r seaux d entreprise IPsec IP Security Protocol S curisation des changes sur r seau IP par la mise en place d une authentification mutuelle et le chiffrement des donn es Key Loger Programme espion qui permet d enregistrer toutes les op rations informatiques effectu es sur un ordinateur donn frappe sauvegardes r alis es consultation de sites particuliers sur internet LAN R seau local dit interconnectant qui relie les quipements informa tiques d une structure priv e et g ographiquement r duite Log Fichier g r par un serveur et charg de m moriser les param tres de
145. te la difficult est l Lorsque l on parle de renseignement dans le secteur priv on trouve alors les notions d interception de piratage et de manipulation ce qui ne peut 11 12 aboutir terme qu une r volution des mentalit s et une r elle sensibilisa tion aux notions de pr vention d fense et attaque L conomie repose d sormais sur un maillage de r seaux plus ou moins oppos s au centre desquels la connaissance est la fois source d mulation dynamisme de l entreprise et de convoitise concurrence des entreprises Les grandes entreprises fran aises essentiellement dans les secteurs a ro nautique nerg tique pharmaceutique et industrialo militaire sont d sormais bien loties et capables de faire face D s lors l attention de la Conf d ration G n rale des PME se porte aujourd hui sur les PME PMI qu il faut sensibiliser la cr ation d un p le d intelligence conomique en leur sein Elle rejoint en cela les initiatives r gionales et gouvernementales se traduisant par l action simultan e du Conseil R gional d Ile de France du minist re de l Int rieur de l Agence pour la diffusion de l information technologique Adit des Agences r gionales d information strat gique et technologique Arist de l association fran aise pour le d veloppement de l intelligence conomique Afdie De mani re assez concise on retiendra que l intelligence conomique int gre do
146. tion En m me temps Erie Chatran sait combien tout syst me pr sente une faille qui peut tre astucieusement exploit e par un pirate informatique un hacker fin sp cialiste Reste que pour l essentiel le pare informatique de Ventili tait prot g contre les virus d sign s chevaux de Troie Ces programmes peuvent neutraliser les syst mes et surtout permettent au visiteur clandestin d ouvrir vos fichiers et de prendre connaissance des contenus Il lui est m me possible de mener des attaques informatiques vers d autres soci t s en utilisant vos propres syst mes ce qui vous place dans une situation extr mement d licate Cette seule id e donne des sueurs froides Pierre Darmond Points Clefs Formation Vuln rabilit potentielle d un ordinateur Une fois connect sur Internet chaque ordinateur est identifi par un num ro unique adresse IP Chacun d eux est donc susceptible de faire l objet d attaque cibl es par le biais de virus L installation d un syst me de s curit requiert les services d une soci t in formatique sp cialis e et fiable A terme il s agit de bloquer toutes les attaques automatis es r duire au maximum la prolif ration des virus et d tecter les intrusions dans les syst mes 59 60 Points Clefs Formation Les sauvegardes une mesure imp rative Le processus de sauvegarde doit tre syst matique Cela permet de r cup rer toutes vos donn
147. tion de la loi du 4 mai 2004 relative la formation professionnelle tout au long de la vie Les nouveaux objectifs assign s la formation professionnelle continue tout au long de la vie sont clairs permettre le maintien de l emploi par l adap tation des salari s au changements des techniques et l volution de emploi favoriser le d veloppement des comp tences et l acc s aux diff rents niveaux de qualification contribuer au d veloppement culturel conomique et la promotion sociale La loi prend galement en compte des avanc es significatives dans plusieurs domaines notamment la cr ation d un droit individuel la formation mis en uvre pour partie en dehors du temps de travail la mise en place d une p riode de professionnalisation pour les salari s accroissement des dispositifs financiers des entreprises et notamment des TPE PME 26 Points Clefs Formation L L e plan de formation de l entreprise Le chef d entreprise doit pr ciser dans un document d information la nature des actions propos es qui peuvent relever de trois cat gories des actions d adaptation au poste de travail des actions li es l volution des emplois ou participant au maintien dans l emploi des actions de d veloppement des comp tences 2 Voir galement en annexe l explication concernant le principe de gestion paritaire de la formation professionnelle Le droit
148. tions internet le personnel permanent et temporaire les relations publiques visites de d l gation actions financi res et boursi res OPA rachat et liquidation de pans de la soci t L entreprise Ventili prend en compte la r alit des risques auxquels elle peut tre confront e en fonction de son secteur d activit Les principales menaces rel vent du domaine de l lectronique avec les risques d interception de donn es informatis es ou transmises oralement le contr le des informations sur Internet et le vol d informations de techniques et m thodes de production L entreprise dans sa d marche d fensive doit adopter trois concepts d action prot ger son potentiel ses comp tences techniques son savoir faire ses infra structures pr server son influence et enfin s impr gner du sch ma de pens e de ses principaux concurrents perception management Mais Pierre Darmond souligne que le principe de pr caution ne doit d aucune mani re nuire la consid ration l gard des concurrents entre respect et m fiance En tout cas il ne faut jamais les sous estimer Il est pr f rable de les consid rer leur juste valeur et de se m fier de leur propre strat gie de d veloppement et des m thodes qu ils sont pr ts utiliser pour atteindre leurs objectifs En m me temps les diff rents chefs de service de Ventili taient loin d imaginer que la premi re menace qui deva
149. travail d plorables De cette mani re la m thode de Pierre Darmond rend son entreprise particuli rement attractive et dynamique A pr sent Pierre Darmond met en avant les mesures de protection non seulement du savoir faire de la production mais aussi des infrastructures A cela s ajoute sa volont de prot ger les employ s contre les pressions ext rieures et d viter toute fuite d informations Il a su s entourer de collaborateurs tous aussi attentifs cet aspect de protection pr servation de l entreprise Mich le Attenet responsable des Ressources humaines David Brissard directeur du Service informatique Annie Baral responsable de la Communication et Alain Pautrat responsable de la Gestion de production Fran oise Chenay pour le d partement Recherche et Georges Messonot pour le Service commercial On l a vu tous ont acquis au pr alable une exp rience professionnelle significative Au fur et mesure ils se sont sensibilis s aux questions d intelligence conomique au gr de colloques organis s ces derniers mois par le Minist re de l Economie des Finances et de l Emploi en collaboration avec la F d ration des profes sionnels de l intelligence conomique F PIE Au sein de Ventili apr s plusieurs r unions de concertation avec Pierre Darmond tous ont accept de privil gier la protection interne et externe de Ventili En clair ils sont devenus attentifs aux questions d intelligence conomique
150. tre les r seaux de t l communications via internet afin de pouvoir frauduleusement t l phoner en toute gratuit Pirate Hacker Cracker Terme qui d signe toute personne qui viole l int grit d un r seau informatique soit pour voler des programmes ou des fichiers soit pour dupliquer des donn es Pression psychologique Action de d stabilisation destin e soumettre un sentiment d ins curit la personne vis e A terme cela peut conduire un chantage reposant sur des crit res de menaces Proxy Service qui fragmente une communication tablie entre un serveur et un client Un premier contact est activ entre le client et le firewall suivi d un deuxi me entre ce m me firewall et le serveur R tro virus Virus destin contrer l action d un ou plusieurs logiciels antivirus Screenshot capture d cran Enregistrement de ce qui appara t l cran graphique texte dans un fichier donn S curit informatique M thode appliqu e partir d un ensemble de mesures technologiques administratives ou physiques afin de prot ger des biens informatiques et les informations qu ils contiennent selon le principe de la confidentialit Elle permet d assurer le bon fonctionnement du parc informatique d un service ou d une entit plus ou moins tendue Elle int gre donc les notions d habilitation accr ditation mots de passe le chiffrement pour la consultation sans oublier
151. u dynamisme de l entreprise Il est donc logique d tre la fois exigeant sur la personne recrut e mais aussi attentif quant sa fiabilit surtout dans des secteurs particuli rement marqu s par la concurrence Et lorsque l on demande Mich le Attenet sa m thode de recrutement elle r pond qu elle ne choisit pas un postulant en fonction de ses seuls dipl mes Elle est galement attentive son exp rience ant rieure dans la conception production de ventilateurs Eric Chatran lui pr cise alors de v rifier consciencieusement les informations communiqu es par le candidat Car ce dernier peut tr s bien se targuer d avoir une exp rience profession nelle qui en r alit n existe pas Pourtant en d pit de leurs pr cautions Eric Chatran comme Mich le Attenet eurent faire face un autre cas de figure difficilement d celable En effet un candidat retenu parmi les trente potentiellement capables brillait par son imposant savoir faire et sa parfaite connaissance du march de la ventilation Apr s quelques entretiens il apparaissait clairement que ce 45 46 candidat si dou faisait l unanimit Restait organiser un ultime entretien avec Pierre Darmond pour valider ou non son embauche au sein de Ventili Mais Eric Chatran pour tre certain de la fiabilit du candidat cherchait conjointement savoir si le candidat tait li ou non un groupe concurrent Apr s quelques semaines d enqu te
152. u une forte intensification des activit s des douanes dans ce domaine Participer un colloque ou un salon en France ou l tranger Comme nous l avons vu maintes reprises les membres de l entreprise Ventili sont attentifs ce qui se dit s crit et se pr pare dans l environnement imm diat ou p riph rique tant dans le domaine scientifique qu en mati re de communication En soit les colloques ou les salons sont des v nements cl s qui constituent d appr ciables atouts pour se faire conna tre comme pour obtenir des informations Points Clefs Formation impr gner de l environnement professionnel F En cela il faut qu votre niveau et en fonction du degr d implication dans la vie de notre entreprise vous vous fassiez le relais d informations sur les ma nifestations qui se tiennent non seulement sur le territoire r gional mais galement dans les plus lointaines sph res g ographiques y compris l tranger Lors de la tenue d une conf rence ou d un colloque qui peut int resser directement votre secteur d activit il faut y d p cher un collaborateur capable de vous en rapporter la quintessence Cela s int gre donc dans les techniques d acquisition des informations de terrain qu elles soient de sources humaines ou informelles En corr lation avec cette d marche m thodique plusieurs entr es il faut garder l esprit la n cessit d tre en conf
153. ue d une information ou l inverse son absence cela reste quasi impossible Mais il est possible de mettre en place un syst me de pilotage de l IE en proc dant un audit une valuation et au contr le qui au final permettent d apporter quelques corrections Evolution permanente du p le Une fois le secteur de veille informatique devenu op rationnel Eric Chatran n a de cesse de r fl chir largissement du potentiel du service Et peu peu il devient n cessaire de doubler l quipe de veille deux hommes qui seront deux femmes sous la conduite d Eric Chatran En m me temps il faut pr voir l volution professionnelle des personnes d l gu es pour ce secteur En effet il faut anticiper d ventuels d parts plus ou moins longs au gr de cong s de maternit de d missions ou de r orientation professionnelle des int ress s Autant de cas particulier qui implique de la part de la direction de 9 Un flux RSS ou fil RSS RSS Feed en anglais pour Really Simple Syndication syndication vraiment simple ou de Rich Site Summary Sommaire d un site enrichi est un format de contenu Web avec une mise jour permanente du contenu Cela est particumi ment fr quent sur les sites d informations ou sur les blogs profes sionnels ou semi professionnels 65 66 l entreprise r activit et pr vision de surseoir au poste susceptible d tre vacant Le but on l aura compris tant d assu
154. ues encourus d faut de disposer de solides mesures de protection notamment sur le plan informatique Par un volet offensif en prenant en compte le contexte d ext riorisation des activit s entrepreneuriales les pr fectures de r gion sont invit es mettre en place des r seaux d changes d informations avec les PME PMI Le tout s effectue en collaboration troite avec l Agence pour la diffusion de l information tech nologique ADIT qui appuie l action des pr fets Cette politique est initi e depuis 2004 partir de neuf pr fectures de r gion tests La mobilisation de la Pr fecture lle de France La Pr fecture labore et met en uvre le Sch ma R gional d Intelligence Economique en relation avec le Receveur G n ral des Finances le Tr sorier Payeur G n ral de la r gion Ile de France et en cas de n cessit le Haut Responsable pour l Intelligence Economique L objectif est notamment la pr paration d un plan r gional de s curit conomique au profit des PME PMI identifi es comme les plus vuln rables dans des secteurs strat giques le ren forcement de la place financi re de Paris ou encore la promotion aupr s des PME d une d marche de conqu tes l tranger dans des prises de positions financi res et strat giques T02 Orientations bibliographiques AFDIE Association fran aise pour le d veloppement de l intelligence conomique Mod le d intelligence conomique pr f
155. ve Enfin les moyens en surveillance mis en uvre par la direction doivent tre propor tionnels la r alit des risques encourus De m me il est opportun de pouvoir s appuyer de mani re assez dynamique pour ne pas dire offensive pour collecter des informations en vertu d un p le dit de veille informatique B Assurer la veille informatique S il y a un bien un secteur d terminant en mati re d intelligence conomique c est assur ment celui de la veille informatique Elle se d cline en plusieurs domaines compl mentaires veilles organisationnelle et r glementaire politique et administrative financi re concurrentielle et commerciale Le p le de veille Eric Chatran la demande de Pierre Darmond mit en uvre et pilota un dispositif de recueil d analyse et de diffusion de l information Parall lement il cr a un syst me de m morisation et de capitalisation des connaissances de Ventili Ces donn es pratiques et techniques constituent en effet le patrimoine m me de l entreprise Elles en assurent d une certaine mani re la p rennit sans que soient n glig s des apports nouveaux Elles doivent done tout prix tre prot g es Mise en place L entreprise Ventili mise donc sur la cr ation d un p le de veille informa tique Le Service de Gestion des ressources humaines en corr lation avec la Direction et le p le informatique d tachent cet effet deux personnes Les deux volontair

Le dirigeant de PME-PMI et l`intelligence économique

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