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et des DRJSCS - Le site du ministère de la Ville, de la Jeunesse et

1. Pour le ski et le snowboard la d livrance d une telle attestation est express ment pr vue respectivement aux articles A 212 192 du code du sport et 28 2 de l arr t du 25 octobre 2004 fixant les conditions d obtention de la partie sp cifique du brevet d Etat d ducateur sportif du 1 degr option ski alpin RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 37 4 1 Les deux partis pris de la mission IGAS IGJS 4 1 1 Le caract re indissociable de l examen des demandes de LE et des demandes de LPS 118 La mission IGAS IGJS estime que l int r t premier de l inter d partementalisation r side dans la concentration de l expertise relative aux APS aux formations et aux qualifications professionnelles En effet si la proc dure administrative est assez lourde et n cessite un certain apprentissage la v ritable technicit r side dans la connaissance des APS et des dipl mes titres et formations trangers Or cette expertise est commune aux dossiers de LE et de LPS 119 La mission IGAS IGJS estime donc qu il serait inutile de confier l instruction des demandes de LE pour une APS une direction X et les demandes de LPS relevant de la m me APS une direction Y Elle consid re donc que l instruction des demandes de LE et de LPS pour une APS donn e est indissociable et que le service qui les traite doit tre le m me 4 1 2 Le d p t de la demande et de la d livrance de la carte professi
2. n0 n0an0an0annaan 77 2 4 1 Pr sentation du sc nario N 2 2er siheessisseenresteesnerennissenemibi test ess este d teenteesne EES 77 2 4 2 Modalit s de mise en uvre du sc nario n 2 77 2 4 3 Avantages et inconv nients du sc nario N 2 ssssssseesesrresirsresrsserrissrreresresresressesreses 78 2 4 4 Position de la mission IGAS IGJS sssssseeeeessseessesssesssesssesssssssssssssssesssesssesssesssess 78 Je CONCLUSION 2eme amenant not nee dalle tree rene 81 ANNEXE 6 LES RESEAUX D EXPERTS issues 83 1 LES RESEAUX D EXPERTS SONT ACCEPTES CAR DEJA PRATIQUES MAIS DOIVENT ETRE REDEFINIS POUR ETRE AMPLIFIES issues 83 1 1 Les pratiques ant rieures de r seaux en font accepter l id e mais des r serves sont perceptibles reniri entree rire rene nie de me netenrnn es ae Motard DRE 83 1 2 La notion polys mique de r seau d experts recouvre globalement trois mod les 84 1 3 La d finition retenue est celle qui fait appara tre l op rationnalit 00 00100a00n00000a0000aa 84 1 4 Un r seau national cit en exemple ss 84 2 LES MISSIONS SUSCEPTIBLES D ETRE INTER DEPARTEMENTALISEES ONT ETE LISTEES SUR LE TERRAN rent N Era e SA E E E EE Ee AA Sae Eaa ENE Ae ETE nn een ET E Monet 85 2 1 Les exemples donn s par le terrain ss 85 2 2 Les modes d inter d partementalisation ss 87 2 2 1 Le r p rag des actions 8 annee nee iiaii toner 87 2 22 Le re
3. Cette distinction m me si elle reste pertinente dans certaines situations et notamment dans l organisation interne des directions en particulier pour les prestations et services en mode guichet est difficilement applicable en mati re d inter d partementalisation des missions et t ches des DRISCS et DDCS PP dans la mesure O e elle soul ve d importants probl mes pratiques li s la n cessit de transmettre au moins deux fois les dossiers instruire entre la direction b n ficiaire et la direction prestataire a minima une fois dans un sens pour instruction une seconde fois en retour pour signature par la direction responsable Rares sont par ailleurs aujourd hui les dossiers d mat rialis s et ou les proc dures reposant sur des syst mes d information partag s parmi les cinq mesures expertis es par la mission l instruction des demandes de subventions Acs est la plus d mat rialis e Ces aller retour papier induisent des d lais suppl mentaires alors m me que l administration est souvent contrainte d instruire et de r pondre au demandeur dans des d lais pr cis et courts impos s par la r glementation cf la r glementation europ enne dans le cas de la mesure libre prestation de service libre tablissement e elle est l origine d une perte de sens et d int r t du travail pour les agents auxquels il est alors demand de r aliser des t ches purement administratives
4. 32 33 34 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 19 2 1 D l gations de signature pr fet de r gion DDCS PP Selon le MIOMCTI aucune disposition normative ne permet au pr fet de r gion de d l guer sa signature au DD pour des motifs de lisibilit et d efficacit de l action de l Etat Le pr fet de r gion n a pas autorit sur le DD il assure le pilotage r gional avec le DR et le pr fet de d partement assure la mise en uvre avec le DD et le cas ch ant titre exceptionnel avec le DR La possibilit pour une DR de mettre en uvre des comp tences rares ou sp cialis es sous l autorit fonctionnelle du pr fet de d partement constitue la seule d rogation ce principe Confier aux DD des missions des DR reviendrait positionner les DD en UT des DRJSCS sc nario explicitement exclu par le Gouvernement qui a fait le choix d une action d partementale interminist rielle La mission IGAS IGJS a constat que cette modalit M2 fait l objet de nombreuses pratiques sur le terrain notamment en mati re de formation conventions de d l gation de gestion pr voyant une d l gation de signature du DRJSCS en tant qu autorit acad mique au DDCS PP Selon le MIOMCTI ce montage juridique n est pas valable car la mise en uvre d une convention de d l gation de gestion n entra ne pas de d l gation de signature du d l gant au profit du d l gataire Par ailleurs dans la
5. La mise en uvre de ces coop rations n cessite en principe un examen en comit de l administration r gionale CAR Au del de ces coop rations organis es par des dispositions r glementaires certains textes confient une m me mission la fois la DDCS PP et la DRJSCS alimentant la confusion quant la d termination de la structure comp tente C est notamment le cas du CAEPMNS dont l organisation des stages de formation peut relever indiff remment de la DRJSCS ou de la DDCS PP en vertu de l arr t du 26 mai 1983 relatif l exercice de la profession de maitre nageur sauveteur cf annexe 4 ll La formation est une comp tence la fois de pilotage et de mise en uvre confi e explicitement l chelon r gional par le I de l article 3 du d cret du 10 d cembre 2009 sur les DRISCS 75 76 77 78 79 80 22 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 Enfin les textes remettent parfois totalement en cause la distinction entre pilotage et mise en uvre fondement de la r partition des comp tences issue de la R ATE Par exemple ils confient l chelon d partemental une mission de planification travers l laboration des plans d partementaux d accueil d h bergement et d insertion des personnes d favoris es cf article L 312 5 3 du CASF A contrario conform ment l ordonnance du 23 f vrier 2010 cf 1 1 3 1 le pr fet de r gion est
6. confier une DDCS PP l exercice d une comp tence de mise en uvre pour le compte de la DRJSCS ce sch ma est galement juridiquement tr s fragile En effet les DRISCS ne peuvent sous peine d alimenter la confusion se voir octroyer par d rogation la r partition des comp tences tablie par la R ate des comp tences de mise en uvre pour ensuite d l guer via l inter d partementalisation l exercice de ces comp tences aux DDCS PP Cette situation est paradoxale octroi d une comp tence en principe d partementale mise en uvre la DRISCS qui d l gue ensuite son exercice aux DDSC PP Ce type d inter d partementalisation permet certes de renouer avec la r partition des comp tences reconnue par les textes le niveau d partemental est alors nouveau charg de la mise en uvre mais de mani re fragile les d l gations de gestion sont transitoires 10 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 artificielle la DRJSCS demeure l autorit juridiquement comp tente et peu lisible identification difficile de la direction comp tente Il existe donc un paradoxe entre l expertise juridique et les constats faits lors des d placements de la mission sur le terrain qui ont permis de rendre compte de pratiques s inscrivant dans le cadre de cette hypoth se pour certaines initi es par l administration centrale tarification des tablissements sociaux dans la quasi totalit des r gions
7. des DRJSCS et DDCS PP raison d une proposition au minimum par grand domaine coh sion sociale au sens large sports jeunesse ducation populaire et vie associative excluent les fonctions supports dans l attente des travaux en cours pilot s par le SGG et les fonctions ICE dans l attente des travaux de l IGAS et de l IGJS en cours 54 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 e demander que les trois autres propositions concernent des r seaux d experts au sens que le pr sent rapport donne cette expression raison d une proposition au minimum par grand domaine pr cit Recommandation n 11 Afin d initier la d marche d inter d partementalisation la mission IGAS IGJS pr conise un plan d action volontariste visant court terme e faire remonter par les DRJSCS les propositions de missions inter d partementalisables manant du terrain e et mettre en uvre les conclusions de la mission pour les cinq mesures expertis es St phanie Fillion Vincent Maymil C line Mounier Pierre Fran ois RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 55 Les recommandations de la mission Autorit N Recommandation Ech ance responsable Le minist re de l Int rieur doit clarifier et mieux faire conna tre le cadre juridique de l inter d partementalisation Pour ce faire il doit laborer et diffuser en lien avec le SGG un guide juridique de l inter d part
8. par la DRISCS la DDCS du Rh ne M2 cette d l gation r sultant de l intrication ancienne et pr existante la RATE des missions entre l ex direction r gionale de la jeunesse et des sports DRJS et l ex direction d partementale de la jeunesse et des sports DDJS du chef lieu de r gion La solution retenue lors de l exercice de r partition des moyens auquel ces directions se sont livr es en 2009 a consist laisser les deux emplois la DRJSCS tout en permettant aux deux agents concern s d exercer leurs fonctions au sein de la DDCS du Rh ne On peut en conclure en l esp ce que le transfert de la mission n a donc pas t compens par un transfert d emplois mais par une mise disposition permanente des agents charg s de cette mission il s agit donc l d une contrepartie en trompe l il puisque la mission reste exerc e par les agents de la direction qui l exer aient pr c demment En r gion Alsace la gestion des bourses du brevet d aptitude aux fonctions d animateur BAFA BAFD est une mission d partementale qui est centralis e la DRJSCS depuis le 1 janvier 2011 94 bourses ont t attribu es en 2010 et cette t che formation des publics traitement administratif engagement de cr dits a occup 0 2 ETP En l esp ce l exercice de la mission par la DRISCS n a pas t compens par une r faction parall le des moyens en personnel de cr dits de fonctio
9. 36 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 e instruction du dossier par l administration et tude de la conformit aux normes fix es par le texte e r daction et publication d un acte administratif par l autorit comp tente soit ici une autorisation pr alable l ouverture au public de l enceinte sportive concern e d livr e par le pr fet de d partement La segmentation des op rations laisse apparaitre une possible application des outils juridiques recens s pour la mise en uvre de l inter d partementalisation Ainsi le m canisme d inter d partementalisation entre DDCS PP pr vu l article 7 du d cret n 2009 1484 du 3 d cembre 2009 relatif aux DDI a t il t tudi par la mission IGAS IGJS Mais sa forme il suppose un arr t du Premier ministre parait peu compatible avec le caract re al atoire des homologations d enceintes sportives pr vues dans un avenir proche De plus ce m canisme suppose n cessairement l identification pr alable des comp tences particuli res recherch es pour permettre ensuite dans l arr t du Premier ministre la d signation pr cise des DDI en charge des missions ainsi d finies A la lourdeur formelle s ajoute donc une lourdeur du travail pr alable disproportionn avec le gain attendu sauf proc der une r partition arbitraire des charges de travail Le m canisme de la d l gation de gestion parait plus souple puisqu il est d fini dans le d cret
10. 38 39 40 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 13 Dans un deuxi me temps apr s avoir rencontr le directeur r gional de la DRJSCS de Haute Normandie afin de pr ciser et tester sa m thode de travail la mission s est rendue dans deux r gions Alsace et Rh ne Alpes pour recueillir des r actions sur la premi re liste des missions inter d partementalisables tablie avec les DAC et des propositions nouvelles Dans chaque r gion la mission a rencontr le pr fet de r gion ou son repr sentant le DRJSCS et le DDCS PP du d partement chef lieu Bas Rhin et Rh ne ainsi que le pr fet et le DDCS PP d un autre d partement de la r gion Haut Rhin et Dr me La mission a dans un troisi me temps rencontr les deux DAC supports des minist res sociaux charg es des ressources humaines DRH et des finances direction des affaires financi res informatiques immobili res et des services DAFIIS afin de recueillir leur avis notamment sur la question des compensations possibles l inter d partementalisation Dans un quatri me temps la mission a conjointement avec le SG list et tudi l ensemble des diff rentes propositions d inter d partementalisation faites au niveau central et au niveau local pour choisir d en expertiser cinq Trois concernent le champ du sport homologation des enceintes sportives demandes de libre tablissement et de libre prestation de service d ducate
11. DRJSCS pour tout ou partie des DDCS PP de la r gion dont volume d activit lt 50 dossiers annuels DDCS PP urbaine pour DDCS PP rurale dont volume d activit D l gation de gestion examen de la convention lt 50 dossiers de d l gation en CAR annuels DRIJSCS pour DDCS PP chef lieu de r gion dont volume d activit lt 50 dossiers annuels DDCS PP urbaine pour DDCS PP rurale dont volume d activit lt 50 dossiers annuels NB pas de d l gation de signature Mission IGAS IGJS Centralisation des t ches administratives au niveau r gional pr servation de la proximit Mutualisation des t ches administratives au sein d une seule DDCS PP prestataire pr servation de la proximit Conservation de la proximit sans segmentation de la proc dure R partition concentr e des volumes d activit et meilleure mobilisation des comp tences sans segmentation de la proc dure Segmentation de la proc dure risques de perte de temps et alourdissement de la proc dure nombreux aller retour entre direction b n ficiaire et prestataire Aucun territoire ligible en pratique absence de DDCS PP chef lieu avec volum trie faible Perte de la proximit requise avec les partenaires locaux et les organismes demandeurs Inter d partementalisation non pertinente contre productivit perte d efficaci
12. e 4 en Alsace exclusivement dans le Bas Rhin e 2 en cours de traitement en r gion Centre exclusivement dans le Loir et Cher e 339 en Rh ne Alpes 83 Au sein m me de la r gion Rh ne Alpes les diff rences entre d partements sont importantes Pour 2011 notamment e Ain l Ard che la Dr me et la Loire ne comptent aucune demande de LE ni de LPS e le Rh ne fait tat de 2 demandes de LE la Savoie 3 et la Haute Savoie 7 tandis que les demandes de LPS sont de 10 en Savoie et 10 en Haute Savoie e Is re quant elle examine 327 demandes de LE dont 39 hors activit s environnement sp cifique et 45 demandes de LE dont 18 hors activit s environnement sp cifique cf tableaux 3 et 4 6 Equitation boxe natation en cours basket en cours 7 Escalade et tennis de table 84 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 L h t rog n it du nombre de dossiers trait s et le fait que certaines DDCS PP soient tr s peu sollicit es plaident pour la mission IGAS IGJS en faveur d une mutualisation de la gestion des dossiers 85 2 2 2 La technicit des dossiers et de la proc dure L instruction des demandes de LE LPS repose sur une expertise forc ment rare car tr s pr cise C est a priori aupr s des professeurs de sports qu elle peut tre trouv e Ces personnels se trouvent en nombre limit dans les directions notamment les DDCS PP De plus compte tenu du champ que
13. explicit es dans la circulaire du ministre charg des sports n DS DCS1 2010 145 du 5 mai 2010 relative l exercice des fonctions relevant de l article L 212 1 du code du sport par les ressortissants communautaires ainsi que dans un guide de proc dure galement relatif la proc dure d quivalence de dipl mes applicable aux ressortissants extra communautaires 1 2 2 Le libre tablissement une proc dure proche du droit commun applicable aux ducateurs sportifs nationaux l exception du recours la CRQ et des activit s environnement sp cifique 56 Le r gime de la libert d tablissement s applique aux ressortissants communautaires qui souhaitent s tablir en France pour y exercer la profession d ducateur sportif Un ressortissant de l Union europ enne UE qui souhaite s tablir en France doit faire une d claration pr alable au pr fet du d partement dans lequel il veut exercer titre principal sauf pour les activit s s exer ant en environnement sp cifique voir infra 3 mois l avance et justifier de sa connaissance de la langue fran aise Dans les 5 ans suivant la d cision de reconnaissance des qualifications et l octroi d une carte professionnelle d ducateur sportif cf article R 212 88 le migrant doit renouveler sa d claration et sa carte professionnelle Le pr fet est inform de tout changement de l un des l ments qui y figurent cf article R
14. instruction du 8 septembre 2009 232 Le CREPS prend sa charge toutes les d penses induites par les formations 3 L ORGANISATION DES CAEPMNS PEUT AISEMENT ETRE DAVANTAGE INTER DEPARTEMENTALISEE QU ELLE NE L EST AUJOURD HUI 3 1 L inter d partementalisation de l organisation du CAEPMNS est d j pratiqu e et peut tre g n ralis e droit constant 233 Non seulement les textes en vigueur permettent aux candidats aux CAEPMNS dene aps r sider daans le d partement dans lequel est organis le stage de recyclage mais les textes et la pratique montrent que le CAEPMNS peut tre et est effectivement aujourd hui organis indiff remment par les DRJSCS ou les DDCS PP voire les CREPS et accueillent des candidats en provenance de d partements r sidant dans d autres d partements que celui du lieu de stage Ainsi e analyse d un chantillon de 52 offres de stages de CAEPMNS faites en 2010 montre que 28 d entre elles pr voyaient une inscription des candidats en DDCS PP 19 en DRIJSCS et 5 en CREPS e en r gion Alsace 12 des 110 stagiaires pour 106 certificats d livr s provenaient d autres r gions et d partements de France dont 10 de Franche Comt et de Lorraine 60 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 e en r gion Rh ne Alpes les sessions de CAEPMNS organis es par chaque DDCS PP ou par la DRISCS pour le d partement du Rh ne ont accueilli de nombreux stagiaires r sidant dans de
15. 208 Les ducateurs sportifs MNS titulaires d un dipl me conf rant le titre de MNS d livr par le minist re charg des sports ou non sont tenus de suivre un stage de recyclage tous les cinq ans en vue de garantir le niveau de leurs comp tences notamment en mati re de sauvetage et de s curit 209 L arr t du 26 mai 1983 Instructions relatives l organisation des examens de ma tres nageurs sauveteurs et l exercice de la profession compter du ler janvier 1984 instaure l obligation de recyclage quinquennal pour les MNS L obtention du CAEPMNS prouve aux employeurs d un MNS qu il est toujours apte exercer sa profession Le titulaire d un de ces dipl mes doit obtenir dans la cinqui me ann e civile suivant l obtention du dipl me ou du pr c dent certificat la formation est r serv e aux personnes ayant le statut de MNS l issue d un stage d une dur e minimum de trois journ es cons cutives soit 24 heures organis en principe par la DRIJSCS un certificat d aptitude l exercice de la profession Ce stage est organis par le directeur r gional en collaboration avec les f d rations sportives et organisations professionnelles si geant au jury 210 La circulaire de la direction des sports n 83 164 B du 14 d cembre 1983 relative l organisation de l examen de ma tres nageurs sauveteurs et l exercice de la profession compter du ler janvier 1984 pr voit com
16. ETRE INTER DEPARTEMENTALISEES ONT ETE LISTEES SUR LE TERRAIN 2 1 Les exemples donn s par le terrain 395 Lors de l examen de la cartographie des missions puis de la liste des missions ventuellement inter d partementalisables avec les diff rents interlocuteurs cf introduction du pr sent rapport une relative convergence est apparue dans l identification des actions et missions pouvant faire l objet d une inter d partementalisation par le m canisme du r seau d experts Ces missions seraient les suivantes e dans le domaine du sport acc s des personnes handicap es aux pratiques sportives le d veloppement ma tris des sports de nature la pr vention du dopage 86 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 la pr vention des incivilit s et la lutte contre la violence dans le sport la cr ation d emplois et la professionnalisation insertion et l ducation par le sport ainsi que l acc s aux pratiques sportives de publics sp cifiques d sign s par le sigle sport ducation mixit citoyennet SEMC e dans le domaine social la protection juridique des majeurs l h bergement d urgence les questions administratives et financi res relatives aux budgets aux comptes administratifs aux conventions l interm diation locative les vacances adapt es organis es la maltraitance Ja lutte contre les discriminations Ja conduite des co
17. IGJS N 11 I 19 e la modalit M3 une DDCS PP agit pour le compte de tout ou partie des DDCS PP de la r gion sur une comp tence d partementale Sur la base de cette d finition pr cise et au regard des conclusions des expertises men es la mission IGAS IGJS a d termin les facteurs favorables et d favorables de l inter d partementalisation Ainsi alors que les risques de perte de proximit et d attractivit constituent des freins certains cette d marche la raret de l expertise et la disparit des volumes d activit entre territoires apparaissent comme des crit res pertinents Enfin les analyses ont galement conduit la mission IGAS IGJS ne pas consid rer comme op rationnelle la distinction traditionnelle entre back et front office en vue de proc der telle ou telle inter d partementalisation La mission IGAS IGJS a pu galement constater la grande complexit du cadre juridique de l inter d partementalisation fond sur une r partition des comp tences peu claire entre DRJSCS et DDCS PP En outre elle a observ que chaque modalit de l inter d partementalisation fait l objet d un fondement juridique diff rent plus ou moins fort et plus ou moins souple Ainsi alors que la modalit M1 DR agit pour DD est largement promue par les textes la modalit M2 DD agit pour DR est juridiquement tr s fragile et la modalit M3 DD agit pour DD induit un formalisme juridique Enfin la
18. Isabelle Thibout directrice du service de l ex cution financi re du contr le et de l audit RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 61 DRJSCS de Haute Normandie Jacques Murat directeur r gional DRJSCS de Haute Normandie Guillaume Pain responsable du p le jeunesse coh sion sociale Philippe Leblond conseiller d animation sportive au p le sport Rh ne Alpes Pr fectures Marc Chall at secr taire g n ral pour les affaires r gionales Alain Marc pr fet pour l galit des chances du Rh ne Pierre Andr Durand pr fet de la Dr me Jean Claude Bastion pr fet valuateur d partement du Rh ne Agn s Varnat charg e de mission coh sion sociale SGAR Rh ne Alpes DRJSCS Alain Parodi directeur r gional Fran oise May Carle directrice r gionale adjointe DDCS DDCS du Rh ne Gilles May Carle directeur d partemental Fr d ric Fournet chef du p le p le vie associative sports protection des usagers C cile Delano chef du service solidarit DDCS de la Dr me Alain Bleton directeur d partemental Dominique Inizan directeur d partemental adjoint Isabelle Bogelmann chef du service des politiques de solidarit Olivier Bouleux chef du service des politiques ducatives et de la citoyennet Danielle Rabier Bouleux chef du service des politiques territoriales Alsace Pr fectures Pierre Etienne Bisch pr fet de l Alsace et du Bas Rhin St phane Guyon secr taire
19. Le d p t de la demande et de la d livrance de la carte professionnelle restent du ressort de la direction b n ficiaire 37 4 2 L inter d partementalisation partielle sc nario 1 est inop rante car la proc dure d instruction des demandes LE LPS constitue un tout indivisible nnan 38 4 2 1 L inter d partementalisation selon un sch ma back office front office n est pas Un SC NATLO Op rANT seoa oee nn mien enr nest 38 4 2 2 L inter d partementalisation d un segment du processus d instruction des demandes de LE LP n est pas un sc nario op rant eseseeeeseereesesreeserriesererssresresressenreses 38 4 3 L inter d partementalisation de la totalit sc nario 2 de la mission est pertinente 39 4 3 1 L inter d partementalisation des demandes de LE LPS selon une logique inter r gionale sc nario 2 bis parait particuli rement appropri e et s appliquerait selon M1 et M3 40 4 3 2 L inter d partementalisation infra r gionale des demandes de LE LPS sc nario 2 ter est possible mais parait moins adapt e et plut t favorable M1 et aux APS dont l exercice est r parti sur l ensemble du territoire ssssssessseesseessesssessssssssssssesssrsssesssesssees 41 5 SYTNHESE TCONCLUSION ss brie a E AA E A A ane te aa de taste nes 42 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 5 ANNEXE 3 L INTER DEPARTEMENTALISATION DE L HOMO
20. agit de la modalit se rapprochant le plus de la notion d inter d partementalisation au sens strict per ue comme une d marche visant mettre en place des coop rations entre d partements 1 1 1 4 Les r seaux d experts constituent un cas particulier En dehors de ces trois modalit s les r seaux d experts constituent un autre type d inter d partementalisation qui se superpose aux trois modalit s car pouvant relever alternativement de l une ou l autre de ces derni res ils ne sont en g n ral pas ou peu formalis s La formulation r seau d experts ne r pond ni pr cis ment la notion de r seau ni celle d expert mais illustre une forme de coop ration Ces experts sont d ailleurs plut t des sp cialistes Cette formule a n anmoins t conserv e par la mission IGAS IGJS car elle est employ e par le terrain Deux formes de r seaux d experts peuvent tre distingu es dans le cadre d une inter d partementalisation e le r seau d experts fond sur le mod le des experts nationaux consistant d signer un r f rent interd partemental en vue d assurer une coordination sur tel ou tel sujet par exemple la m diation lors d v nements festifs e identification d experts r f rents ou personnes ressources pour l exercice de comp tences rares ces personnes assurant dans leur domaine de comp tence et en plus des fo
21. de coordination souvent exerc e par le niveau r gional entre agents ayant les m mes objectifs professionnels au niveau r gional et aux niveaux d partementaux Il vise de fa on plus ambitieuse mettre en uvre l interactivit des l ments d une organisation en diff rents points ce qui est la d finition d un r seau au sens du Petit Robert apr s avoir d termin les comp tences requises pour le faire c est dire la notion d expertise RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 91 425 A ce titre la construction des r seaux d experts suppose la mobilisation de l ensemble des acteurs concern s X 426 Les actions conduire souvent indiqu es de fa on globale par les ministres dans les programmes et les directives nationales d orientation doivent tre pr cis ment identifi es et class es par ordre de priorit puis si possible quantifi es par les d cideurs locaux pr fets directeurs de fa on savoir si les capacit s de r ponses locales sont la hauteur voulue 427 De m me doivent tre identifi es les comp tences localement disponibles pour mener bien ces actions 428 La conclusion de ces deux temps d analyse permet d envisager ou non de faire appel des comp tences ext rieures la circonscription administrative consid r e le d partement la r gion et en m me temps de pr voir les compensations l change de prestations dont l hypoth se se dessi
22. des comp tences entre pr fets de r gion et de d partement et entre DRJSCS et DDCS PP 50 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 3 3 2 Le r le fondamental des acteurs locaux les DDCS PP proposent la DRJSCS pilote et anime la d marche le CAR valide 218 Une fois la d marche et les outils bien tablis par le niveau central il revient aux pr fets et aux directeurs d partementaux et r gionaux de faire vivre l inter d partementalisation 3 3 2 1 La DRJSCS doit animer et piloter la d marche d inter d partementalisation 219 L inter d partementalisation doit venir des directions lorsqu elles estiment qu un besoin est mal ou pas couvert ou a contrario lorsqu elles disposent d une expertise rare dont elles pensent qu elle peut servir d autres directions 220 Les directeurs d partementaux doivent pouvoir changer sur les missions inter d partementalisables en confrontant leurs besoins aux ressources r gionales de fa on r guli re La mission IGAS IGJS situe cette animation r gionale de l inter d partementalit sous l gide de la DRIJSCS Ainsi la DRJSCS et les DDCS PP de la r gion l initiative de la premi re doivent dresser en amont de toute d cision une cartographie des coop rations existantes des besoins nouveaux et tudier en fonction de la r partition des comp tences et des effectifs dans les directions de la r gion les nouvelles coop rations possibles 221
23. identifient en effet eux aussi des r seaux d experts pour e sport et handicap CREPS de la r gion Centre Bourges e sports de nature CREPS Sud Est site de Vallon Pont Arc e sport et sant CREPS Auvergne Vichy e sport ducation mixit et citoyennet par fusion des pr c dents PRN sport ducation insertion et sport famille et pratiques f minines CREPS Sud Est site d Aix en Provence 412 Ces p les sortaient du champ et des d lais d investigation de la mission IGAS IGJS Cette derni re s interroge cependant sur leur articulation avec les r seaux inter d partementaux qu elle sugg re de d velopper RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 89 413 Le rep rage des actions inter d partementaliser quelles qu en soient la forme et l intensit et le rep rage des comp tences au service de ces actions doit conduire la pose de la premi re pierre de l difice de coop ration le dialogue avec les agents concern s 2 2 3 Le dialogue initial avec les agents 414 La volont de coop ration est la condition sine qua none de pratiques d inter d partementalisation Des outils doivent tre mis son service qui s additionnant les uns aux autres permettent la construction des m canismes d inter d partementalisation Ces outils concernent un premier niveau celui de l agent avec son chef de service puis celui des chefs de service entre eu
24. la R ATE et la RGPP de produire leurs effets ils sont surtout soucieux de valoriser les mutualisations horizontales des fonctions supports au niveau d partemental entre DDI cf introduction Ils mettent d abord en avant les synergies d partementales et s ils acceptent l animation par les DRJSCS des r seaux m tiers c est avec beaucoup de r serve Pour autant l inter d partementalisation notamment dans sa modalit M3 DD agit pour DD n est pas davantage pl biscit e Outre l argument de la proximit d j cit les pr fets rencontr s rappellent qu ils sont amen s tablir des priorit s locales Ils ont souvent dit la mission IGAS IGJS que si ces priorit s taient dict es par les baisses d effectifs ils privil gieraient les missions r galiennes au d triment de celles pr sentant moins de risques juridiques et contentieux Ainsi une exception pr s les pr fets rencontr s estiment que l inter d partementalisation ne peut que r pondre provisoirement la r duction des moyens pour des missions sans enjeux d partementaux la solution passe d abord pour eux par l abandon de missions la priorisation des missions restantes et la polyvalence des agents A l inverse les repr sentants de l association des directeurs d partementaux et adjoints des DDCS DDPP et DDCSPP est plus encline tudier l inter d partementalisation Ils estiment que cette d marche peut tre un moyen
25. le nombre de CAEPMNS d livr s en 2010 s tablit 106 Tableau 9 R partition des CAEPMNS dans la r gion Alsace et temps agent correspondant DRISCS RE Nb de CAEPMNS d livr s en EN Nb de Nb de stages Nb de journ es agent 2010 Er ne a Source r gion Alsace 214 Ces informations fournies par la DRJSCS Alsace montrent que m me si c est la DRJSCS qui tait organisatrice des quatre stages qui se sont d roul s dans la r gion en 2010 les deux DDCS PP ont contribu chacune pour son d partement cette organisation Dans une petite r gion comme l Alsace avec deux d partements et un CREPS la solution retenue consiste confier l offre de formation en CAEPMNS au CREPS d Alsace qui organise avec son quipe des sessions dans chaque d partement Il s appuie quand les comp tences existent sur les personnels techniques volontaires des DDJSCS 215 L Alsace est donc d j dans la logique d inter d partementalisation expos e au 3 2 dans la mesure o le CREPS joue le r le pivot pr conis Un all gement des charges que repr sentent pour les DDCS PP la participation de leur agents aux sessions de formation pourrait simplement consister r duire le nombre de sessions ex une seule par an et par d partement 3 sessions au lieu de 4 en augmentant le nombre de stagiaires par session dans la limite d un nombre maximum d terminer cf 3 2 216 En r gion Rh
26. ne Alpes le nombre de CAEPMNS d livr s en 2010 s tablit 341 Tableau 10 R partition des CAEPMNS dans la r gion Rh ne Alpes et temps agent correspondant DRISCS Ba pour le 69 CUP ER ER ARS CAEPMNS d livr s a Le DS 2 NT Source R gion Rh ne Alpes DRISCS et DDCS PP 217 En dehors de la DRJSCS qui conform ment la modalit M1 organise les sessions de CAEPMNS pour le compte de la DD chef lieu 69 il n existe aujourd hui aucune d marche institutionnelle d inter d partementalisation dans la r gion Rh ne Alpes dans la mesure o chaque DDCS PP organise son ou ses propres stages Mais cette r gion est dans une situation oppos e celle de la r gion Centre pr sent e ci apr s dans la mesure o la demande de stages de CAEPMNS est importante dans chaque d partement ce qui justifie que chaque DDIJS PP organise son ou ses propre s stage s L offre de formation est bien r partie m me si l on peut s interroger sur les carts de productivit constat s 7 journ es agent pour 42 stagiaires dans un d partement contre 50 journ es agents pour 70 stagiaires dans un autre Le nombre total de journ es agent mobilis es pour l ensemble de la r gion en 2010 s l ve 188 soit environ 80 d un ETP Certaines DDCS PP ont recours aux services d un CREPS 01 07 42 73 74 g n ralement pour la seule gestion financi re du stage et d autres non 26 38 69 R
27. partementalis La demande serait adress e par l organisme demandeur au pr fet du d partement d o elle provient d partement b n ficiaire Ensuite une transmission de la demande serait r alis e via le syst me d information vers la direction prestataire Un tel point d entr e serait plus lisible pour l organisme demandeur celui ci transmettant son dossier dans son propre d partement sans pour autant constituer une lourdeur administrative dans la mesure o la d mat rialisation de la demande permettra un transfert rapide du dossier vers l agent prestataire en charge de l tape 1 de la proc dure 329 Le point de sortie de la proc dure ne serait pas inter d partementalis Le pr fet du d partement d o mane la demande de subvention conserverait juridiquement sa comp tence en mati re de visa lors de l engagement financier de signature des notifications ou conventions et de signature lors des tapes de liquidation et mandatement Tout collaborateur b n ficiant de la d l gation de signature du pr fet au sein du d partement peut intervenir la place du pr fet PDEC DDCS PP etc en vertu de l article R 121 21 CASE En revanche aucune d l gation de signature vers le d partement prestataire ne serait pr voir cette inter d partementalisation ne serait donc pas assortie d un transfert de responsabilit 330 En effet outre le fait que les possibilit s de d l gation de sig
28. pour compte d autrui ce qui nuit l attractivit de la direction prestataire e chaque dispositif chaque politique chaque budget et chaque b n ficiaire ob it des r gles de gestion si sp cifiques et s inscrit dans un cadre partenarial si singulier qu il est tr s complexe voire impossible sauf au prix d un alourdissement de la proc dure susceptible de se traduire par une perte d efficacit de segmenter en deux niveaux et deux sites le ou les processus administratifs associ s e elle pr sente enfin le risque d j cit en particulier dans la modalit M1 DR agit pour DD de se traduire par une d vitalisation de la DDCS PP assurant le front office Parmi les mesures expertis es par la mission IGAS IGJS l inter d partementalisation des demandes de LE LPS et de l instruction des demandes de subventions Acs excluent donc pour les raisons ci dessus expos es l introduction du distinguo front office back office en l esp ce c est la totalit du processus qu il est sugg r de faire exercer par une DDCS PP urbaine au b n fice de sa voisine rurale 2 1 3 Les facteurs favorables l inter d partementalisation sont identifier et promouvoir par le niveau r gional A contrario la mission IGAS IGJS a identifi deux facteurs favorables linter d partementalisation 2 1 3 1 La raret des comp tences Ainsi en est il de l exigence d un
29. que la DDCS PP ayant un gros volume absorbe l activit de celle g ographiquement proche dont l activit est faible Dans les petites directions c est souvent une fraction modeste d ETP qui assume certaines missions ou g re certains processus en plus d autres missions et t ches alors que dans les grandes directions c est un ou plusieurs ETP qui se consacre la m me mission du simple fait qu elle g n re un volume d activit notamment en nombre de dossiers instruire plus voire beaucoup plus lev Parmi les cinq mesures expertis es par la mission quatre d entre elles pr sentent de grandes diff rences de volumes dans le nombre de dossiers trait s l instruction et le suivi administratif des demandes de subventions Acs l homologation des enceintes sportives la mesure libre tablissement libre prestation de service et le CAEPMNS mais de fa on moins nette Il s agit l de t ches d instruction de dossiers ou de prestation de service qu il peut tre int ressant pour une DDCS PP ayant peu de dossiers ou d usagers de confier une DDCS PP M3 ou une DRISCS M1 ayant un fort volume de dossiers ou d usagers Ceci n est envisageable qu en l absence d un besoin affirm de proximit cf 2 1 1 1 C est l encore le niveau r gional qui est le mieux plac pour identifier les carts d activit et en tant que RBOP susciter les coop
30. rait taient des facteurs favorables son inter d partementalisation Malgr des d lais tr s contraints l administration doit r pondre sous un mois une demande de LPS et sous 3 mois une demande de LE la mission IGAS IGJS a consid r que l informatisation en cours la mise disposition d une base nationale op rationnelle en 2012 et le recours des experts nationaux taient de nature faciliter les coop rations en mati re de LE LPS L article 2 du d cret n 2009 1540 du 10 d cembre 2009 relatif l organisation et aux missions des directions r gionales de la jeunesse des sports et de la coh sion sociale permet de confier une DRJSCS des missions des DDCS PP de la r gion En outre l article 18 et le 11 de l article 43 du d cret sur les pr fets de 2004 autorise la d l gation de signature entre le pr fet de d partement et le DRJSCS de la r gion RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 43 154 N anmoins compte tenu du droit commun de l exercice de la profession d ducateur sportif en France et des comp tences pr fectorales en mati re de s curit des usagers et de contr le des tablissements et des ducateurs sportifs qui y travaillent la mission IGAS IGJS a estim que le d p t de la demande de LE LPS doit se faire dans la DDCS PP b n ficiaire dans lequel le professionnel exercera titre principal ainsi que la d livrance de la carte professionnelle en cas de LE
31. rations inter d partementales pertinentes 121 122 123 124 125 126 127 32 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 2 1 4 C est partir d une analyse des m tiers des comp tences et des processus que la d marche d inter d partementalisation doit se d velopper Nombre des propositions d inter d partementalisation qui ont t faites la mission IGAS IGJS taient justifi es par le fait qu il n y avait plus ou qu il n y aurait bient t plus de personnel en nombre ou en qualit capable de remplir la mission ou de r aliser la t che cf AAH logement social droit des femmes Mais lorsque la mission a tudi dans le d tail les conditions pr cises de mise en uvre de la proposition il s av rait le plus souvent que l inter d partementalisation tait techniquement et juridiquement peu r aliste ou qu elle allait l encontre du principe de proximit et ou de l attractivit de la direction A l inverse d autres facteurs ind pendants du seul probl me d effectifs ont t mis en avant notamment la raret des comp tences ou la disparit de volume d activit entre directions Le crit re de l absence de moyens humains disponibles ne peut en effet suffire justifier une mesure d inter d partementalisation il est th orique et non op rant dans un contexte de rar faction g n ralis e des moyens et risque d ouvrir la perspective de fauss
32. rentes aux cr dits qui lui sont d l gu s dans le cadre de sa mission Par d rogation l article 59 il n gocie et conclut au nom de l Etat toutes conventions avec les collectivit s territoriales ou leurs tablissements publics Lorsqu une convention a un champ d application limit un seul d partement le pr fet de ce d partement re oit du pr fet charg de la mission interd partementale d l gation pour la n gocier et la conclure au nom de l Etat II Pour l ex cution de la mission interd partementale qui lui est confi e conform ment aux dispositions du I ci dessus le pr fet peut d l guer sa signature dans les conditions pr vues l article 43 Selon le MIOMCTI le pr fet charg par le Premier ministre d une mission interd partementale de coordination anime et coordonne l action des pr fets int ress s mais ne peut prendre de d cisions opposables ressortissant de leur comp tence La d signation d un pr fet coordonnateur ne modifie pas la r partition des comp tences entre les autorit s d concentr es l exception de la gestion des cr dits le pr fet coordonnateur assure la programmation et est ordonnateur secondaire des d penses aff rentes aux cr dits qui lui sont d l gu s dans le cadre de sa mission de la n gociation et de la conclusion de conventions avec les collectivit s territoriales ou leurs tablissements publics 1 2 2 D l gations de gestion Selon le MIOMCT
33. un sp cialiste en DDCS PP Elle pourrait s av rer particuli rement pertinente lorsque la r gion fait face peu de demandes et que la DRJSCS b n ficie d un nombre de professeurs de sports relativement important avec le p le formation certification la DRJSCS parait plus m me de d velopper une expertise solide que les DDCS PP 151 Si la d l gation de gestion entre les directeurs d partementaux et le directeur r gional est possible dans ce cas la mission IGAS IGJS lui pr f re l engagement de service vis en CAR car s il peut galement s accompagner d une d l gation de signature des pr fets de d partement aux DRISCS avec les effets positifs sur les d lais qu elle entraine il est plus souple et l outil naturel des coop rations infra r gionales entre le niveau r gional et le niveau d partemental 152 Dans cette hypoth se d inter d partementalisation infra r gionale la mission IGAS IGJS estime que M1 est plus pertinente que M3 car elle offre des supports juridiques plus souples et efficaces en mati re de gestion des d lais et que la DRJSCS peut mutualiser les capacit s d expertise des LE LPS avec sa mission de formation certification 5 SYTNHESE ET CONCLUSION 153 L analyse de la gestion des demandes de LE LPS d ducateur sportif a montr que la forte variation du nombre de dossiers d pos s d un d partement l autre et la tr s grande technicit que leur instruction requ
34. utilis lors de la proc dure d instruction et de suivi administratif n cessitant donc des relations troites entre l agent instructeur et l agence comptable 283 L agent v rifie par ailleurs l identit du tiers puisque toute personne b n ficiant de financement public doit tre inscrite au r pertoire SIRENE II veille galement respecter le principe d interdiction de financer un tiers en liquidation judiciaire 284 L agent utilise les lettres types d livr es par le syst me d information accus de r ception lettre de transmission la DRJSCS la DDCS PP ou au si ge de l Acs lettre type de relance pour les pi ces manquantes 1 3 1 3 Etape 2 instruction de la demande 285 L instruction de la demande comprend des t ches de back office t ches administratives et de front office t ches pouvant n cessiter des contacts avec l organisme demandeur 26 Acs Guide de l ordonnateur secondaire 2011 7 GIS PRO est la version r nov e du syst me d information GIS Il est progressivement d ploy dans l ensemble des d partements 68 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 286 La phase d instruction consiste tout d abord examiner l opportunit et la r gularit du projet front office L agent qui en a la charge doit notamment veiller au respect du principe de sp cialit des tablissements publics l Acs devant financer des actions qui en
35. 212 89 il s agit des informations relatives l tat civil au lieu d exercice l tablissement d exercice l adresse Le pr fet peut d livrer au d clarant dans les 3 mois suivant la r ception de son dossier complet cf article R 212 90 2 et sous r serve que certaines conditions de comp tences et d honorabilit soient remplies cf infra une carte professionnelle d ducateur sportif cf article R 212 89 vY Pour ce faire le pr fet doit v rifier si le d clarant est titulaire d une attestation de comp tences ou d un titre de formation d livr par un Etat membre ou admis en quivalence par un Etat membre qui r glemente l activit ou s il justifie de deux ann es d exercice lorsque la profession n est pas r glement e dans l Etat membre d origine cf article R 212 90 Garantissant la comp tence de son titulaire en mati re de s curit des pratiquants et des tiers dans l activit consid r e 2 Et enregistr au r pertoire national des certifications professionnelles dans les conditions pr vues au II de l article L 335 6 du code de l ducation Article 1 de l ordonnance n 2008 507 du 30 mai 2008 portant transposition de la directive 2005 36 CE du Parlement europ en et du Conseil du 7 septembre 2005 relative la reconnaissance des qualifications professionnelles Un ressortissant d un Etat membre de la Communaut europ enne ou d un autr
36. ANALYSE JURIDIQUE MODALITE N 3 nn sinenmemuntinine nent anti 19 3 1 Fondement juridique de l inter d partementalit ss 20 3 2 Modalit s d exercice de l inter d partementalit ss 20 3 2 1 D l gations de signature pr fets de d partement DDCS PP en charge de la comp tence inter d partementalis e 20 3 2 2 Inter d partementalisation par arr t du Premier ministre ou inter d partementalisation par d l gations de gestion 7 21 ANNEXE 2 L INTERDEPARTEMENTALISATION DES DOSSIERS DE DEMANDES DE LIBRE ETABLISSEMENT LE ET DE LIBRE PRESTATION DE SERVICES LPS D EDUCATEUR SPORTIF anier nn ment nu detre tbe lai en In 23 1 LE CADRE LEGISLATIF ET R GLEMENTAIRE DU LE ET DE LA LPS D EDUCATEUR SPORTIF 23 1 1 La LE et la LPS permettent aux ressortissants d un Etat membre de travailler dans un autre Etat membre soit en s y tablissant soit en proposant leurs services tout en restant tabli dans leur pays d origine ss 23 1 2 Le code du sport compte de nombreux articles relatifs au LE et la LPS et leur mise en UVRE S o AE ERORE EEr nn in nent tn nt nr re tn nn 23 1 2 1 La l gislation et la r glementation fran aises font du pr fet de d partement la ch ville ouvri re du dispositifs fish ee nat ns rtirtnerde hate ntett 23 1 2 2 Le libre tablissement une proc dure proche du droit commun applicable aux ducateurs sportifs nat
37. BAFD g r s par la DDCS du Rh ne pour le compte de la DRISCS de Rh ne Alpes etc Les supports juridiques pour mettre en uvre M2 sont la d l gation de gestion et l examen en CAR Ils ne permettent pas la d l gation de responsabilit d l gation de signature du pr fet de r gion De fa on g n rale tant donn que cette modalit n est pas explicitement pr vue dans les textes M2 pr sente une certaine ins curit juridique gt _Modalit 3 alors que les possibilit s de d l gation de signature des pr fets de d partement vers la DRJSCS sont largement ouvertes dans le cadre de M1 on observe que celles ci sont restrictives lorsqu il s agit d une inter d partementalisation DDCS PP agit pour une autre DDCS PP En effet les d l gations de signature des pr fets de d partement vers la DDCS PP exer ant la comp tence inter d partementale sont limit es aux cas pr vus par arr t du Premier ministre pour des missions qui compte tenu de ce formalisme doivent donc tre permanentes et clairement d finies En revanche la d l gation de gestion reste toujours possible avec examen en CAR pr alable pour parachever la formalisation Dans les faits seuls des r seaux d experts non formalis s ont t observ s sur le terrain par la mission En conclusion M1 est la modalit la plus simple mettre en uvre car son champ d application couvre l ensemble des missions des DDCS PP en s appuyant sur toute
38. DDCS PP et des DRISCS RAPPORT TOME 2 ANNEXES tabli par St phanie Fillion Vincent Maymil Inspectrice et inspecteur g n ral des affaires sociales C line Mounier Conseill re g n rale des tablissements de sant Pierre Fran ois Inspecteur g n ral de la jeunesse et des sports Octobre 2011 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 3 Sommaire ANNEXE 1 CADRE JURIDIQUE DE L INTER DEPARTEMENTALISATION ssec 9 1 ANALYSE JURIDIQUE MODALITE N 1 snnrereresrecenererenesneeerenesneneeneeneneeresnns 12 1 1 Fondement juridique de l inter d partementalit ss 12 1 1 1 Sous hypoth se n 1 la DR intervient en appui la DD pour des comp tences d exp rtise notamm nt ie reei ie en aime anne le en en an nette M 12 1 1 2 Sous hypoth se n 2 la DR se substitue totalement la DD pour la mise en oeuvre d une comp tence d partementale 12 1 2 Modalit s d exercice de l inter d partementalit ss 14 1 2 1 D l gations de signature pr fet de d partement DRJSCS 14 1 22 D l gations de Sest1oni ir sn tie fetes tiens a ieur an e aeey 16 1 2 3 A tres Outils re na en te dem nes ane dre fem re peer ee eme 17 2 ANALYSE JURIDIQUE MODALITE N 2 ssisssonesesmestenssennenteetiieteiteeeeieettesdeeeteee 18 2 1 D l gations de signature pr fet de r gion DDES PP RRRR 19 2 2 D l gations de gestion ss 19 3
39. DDCS PP pr vu l article 7 du d cret n 2009 1484 du 3 d cembre 2009 relatif aux DDI a t il t tudi par la mission IGAS IGJS Mais sa forme il suppose un arr t du Premier ministre parait peu compatible avec le caract re al atoire des homologations d enceintes sportives pr vu dans un avenir proche De plus ce m canisme suppose n cessairement l identification pr alable des comp tences particuli res recherch es pour permettre ensuite dans l arr t du Premier ministre la d signation pr cise des DDI en charge des missions ainsi d finies A la lourdeur formelle s ajoute donc une lourdeur du travail pr alable disproportionn avec le gain attendu sauf proc der une r partition arbitraire des charges de travail 52 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 195 Le m canisme de la d l gation de gestion parait plus souple puisqu il est d fini dans le d cret de 2004 pr cit comme l acte par lequel un ou plusieurs services de l Etat confient un autre service de l Etat pour une dur e limit e ventuellement reconductible la r alisation pour leur compte d actes juridiques de prestations ou d activit s d termin es concourant l accomplissement de leurs missions 196 Mais il se heurte lui aussi comme le pr c dent la question de la d finition des prestations ou des activit s d termin es concourant l accomplissement de leurs missions car en r alit celles ci ne
40. DDI Le compte rendu du CAR n a pas vocation tre opposable dans la mesure o il n est pas rendu public mais s impose aux administrations Dans le cas d une inter d partementalisation un examen en CAR permet d officialiser la d l gation de gestion ou l engagement de service Ces supports juridiques alternatifs la d l gation de signature n emportent aucune d l gation de responsabilit de la part du d l gant ils sont de valeur juridique in gale rarement connus peu ou mal utilis s et n ob issent aucune r gle d emploi pr cise et partag e Sous ces r serves la d l gation de gestion reste avec l examen en CAR le support juridique appropri commun toutes les modalit s de l inter d partementalisation La d l gation de gestion est d ailleurs apr s la d l gation de signature l outil pr sentant la plus forte valeur juridique il est pr vu par d cret contrairement l engagement de service pr vu par simple circulaire Recommandation n 1 Le minist re de l Int rieur doit clarifier et mieux faire conna tre le cadre juridique de l inter d partementalisation Pour ce faire il doit laborer et diffuser en lien avec le SGG un guide juridique de l inter d partementalisation visant d terminer clairement les supports juridiques adapt s chaque mode de coop ration et laborer par ailleurs des conventions types n cessaires leur mise en uvre Recommandation n
41. DR Parmi les cas d inter d partementalisation pr sent s la mission aucun ne fait l objet de contreparties Cinq exemples peuvent tre cit s l appui de cette affirmation 7 Par exemple la tarification des tablissements sociaux doit r pondre la r gle des 60 jours et en g n ral les services prestataires utilisent totalement cette p riode pour instruire les dossiers et transmettent la DRJSCS les d cisions pour signature l extr me limite des d lais r glementaires ne lui permettant pas toujours de juger de la pertinence de la proposition budg taire et ne lui laissant pas d autre choix que de signer en aveugle La mission a conscience que cette r versibilit accro t la complexit dans la r partition des comp tences mais celle ci est consubstantielle la R ATE qui a introduit le principe de modularit des organisations 187 188 189 190 191 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 43 La tarification des tablissements et services sociaux qui constitue d sormais une comp tence r gionale continue tre concr tement r alis e dans les DDCS PP par les agents qui assuraient pr c demment cette mission cette organisation reposant sur une d l gation de gestion sign e entre le directeur de la DRJSCS et le directeur de la DDCS PP approuv e par le pr fet de r gion et le pr fet de d partement En l esp ce afin de ne pas les muter les agents tari
42. DR pour DD d passent largement le champ de l expertise et de l appui technique pour s tendre une grande partie des comp tences d partementales de mise en uvre des politiques publiques Cette interpr tation large est coh rente avec le guide des relations entre le niveau r gional et le niveau d partemental du 26 mars 2010 mais galement avec la r cente synth se des missions des DDI Ces deux documents explicitent en effet cette sous hypoth se en expliquant que la r partition g n rale des missions entre DD et DR ne fait pas obstacle ce que le niveau r gional puisse mettre en uvre par exception des comp tences de niveau d partemental lorsque celles ci exigent des comp tences rares et sp cialis es qu il n est pas possible de mettre disposition dans chaque d partement L intervention du niveau r gional s inscrit alors dans le cadre de la comp tence g n rale du pr fet de d partement dans la mise en uvre des politiques publiques Concernant la fronti re entre les notions de pilotage et de mise en uvre le MIOMCTI souligne que le d cret du 29 avril 2004 modifi ne d finit pas les notions de pilotage et de mise en uvre mais distingue les comp tences associ es chaque chelon le pilotage r gional assimil la responsabilit de l ex cution des politiques de l Etat dans la r gion article 2 recouvre substantiellement deux aspects le pouvoir d instruction et le dr
43. Dans ce cas l instruction n a lieu qu une fois et l agent v rifie ensuite chaque ann e l usage de la subvention tout en pr voyant des avenants annuels Cependant cet outil implique une visibilit budg taire de la part du financeur Les projets port s par l organisme doivent s inscrire dans la dur e et celui ci doit tre reconnu pour la qualit de ses interventions RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 71 306 Au titre de la politique de la ville plus de 2 300 organismes 20 du total ont t subventionn s pour la premi re fois en 2009 repr sentant 8 des montants de subventions allou s par l Acs au titre de la politique de la ville Les nouveaux organismes sont surtout pr sents dans le champ des th matiques Education et acc s aux savoirs de base et Emploi et d veloppement conomique Ils ne portent en g n ral qu une seule action La stabilit des organismes subventionn s pose la question de la pluri annualit des subventions via des CPO 15 des organismes subventionn s par l Acs durant les 3 derni res ann es ont sign une CPO source Acs 1 3 2 4 Les demandes CUCS ou hors CUCS 307 Les demandes hors CUCS repr sentent moins de 10 des demandes Elles offrent une plus grande marge d interpr tation pour l agent qui doit davantage analyser le dossier Les demandes hors CUCS interviennent hors territoire CUCS mais restent tr s li es aux quartiers de la
44. En revanche l acte qui cl ture l instruction relative la reconnaissance des qualifications attestation pour le LE et r c piss de LPS doit tre de la responsabilit de la direction prestataire via une d l gation de signature 155 Ainsi la mission IGAS IGJS a tudi plusieurs possibilit d inter d partementalisation de l instruction des dossiers comprise partir du d p t du dossier jusqu au r c piss de LPS et l attestation de reconnaissance des qualifications pour le LE Au terme de son analyse elle estime qu au del de l instruction administrative des dossiers les directions prestataires auraient un vrai int r t d velopper une v ritable expertise au fond sur une APS ou quelques APS en particulier toujours en lien avec les conseillers techniques sportifs aupr s des ligues r gionales ou comit s r gionaux des f d rations sportives et des inspecteurs coordonnateurs Si la d signation de la DRJSCS ou d une DDCS PP de la r gion pour traiter la totalit des demandes d une r gion est possible la mission IGAS IGJS lui pr f re une solution permettant v ritablement de capitaliser cette expertise tr s technique sur quelques directions au niveau national par exemple celles o exercent les inspecteurs coordonnateurs travers e soit l inter d partementalisation de la totalit de la gestion des demandes de LE LPS au profit d une DRJSCS voire 2 ou 3 DRISCS en France l instar
45. Le Conseil d Etat entendu Le conseil des ministres entendu Article 1 La d l gation de gestion est l acte par lequel un ou plusieurs services de l Etat confient un autre service de l Etat pour une dur e limit e ventuellement reconductible la r alisation pour leur compte d actes juridiques de prestations ou d activit s d termin es concourant l accomplissement de leurs missions Article 2 La d l gation de gestion fait l objet d un document crit qui pr cise la mission confi e au d l gataire les modalit s d ex cution financi re de la mission ainsi que les obligations respectives des services int ress s Ce document fixe les conditions dans lesquelles il est rendu compte de l ex cution de la d l gation La d l gation de gestion est publi e 80 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 Article 3 Le document mentionn l article 2 est sign par les chefs des services int ress s S agissant des services d concentr s plac s sous l autorit du pr fet la d l gation de gestion est soumise son approbation Article 4 Modifi par D cret n 2005 436 du 9 mai 2005 art 19 V JORF 10 mai 2005 Le document mentionn l article 2 peut pr voir que le d l gataire est charg de la gestion de cr dits Dans ce cas il exerce la fonction d ordonnateur pour le compte du d l gant Ce document peut pr voir que le d l gataire exerce la fonction d ordonnateur de recettes pou
46. R ATE il fait suite aux r cents rapports sur ces sujets Apr s plusieurs changes avec la mission le secr tariat g n ral des minist res des affaires sociales SG a pr cis la commande et l a formalis e l occasion du s minaire des DDCS et DDCSPP des 21 23 juin 2011 dans les termes suivants A l initiative du secr tariat g n ral des minist res charg s des affaires sociales SG l Inspection g n rale des affaires sociales et l Inspection g n rale de la jeunesse et des sports r alisent une mission d appui dont le principal objet est l organisation de l interd partementalit Il s agit d identifier les missions pour lesquelles il serait envisageable et pertinent d organiser la mobilisation des ressources m tiers dans un cadre de coop ration associant plusieurs DDCS PP et ou la DRJSCS Autrement dit comment peut on mobiliser des agents d tenant une comp tence et affect s dans une DDCS PP ou la DRJSCS et les faire intervenir pour aider une autre DDCS PP dans l exercice de ces missions Outre l identification des missions pour lesquelles cela peut s av rer pertinent les deux inspections devront en analyser les conditions juridiques La mission d appui proposera galement des modalit s op rationnelles et un cadre conventionnel qui permettrait de poser les r gles de fonctionnement Cet exercice doit s entendre dans le respect du sch ma de comp tences Ce plan
47. Une fois les coop rations d finies la DRJSCS doit jouer son r le d animateur r gional et en lien avec la ou les directions prestataires informer la ou les direction s b n ficiaire s de la fa on dont sont trait s les dossiers les ventuelles volutions r glementaires et faire vivre l change de pratiques A cet gard les DRISCS doivent organiser des r unions r guli res sur le th me de l inter d partementalisation voire mettre en place une instance d di e Recommandation n 7 Dans le cadre de r unions r guli res sur le th me de l inter d partementalisation ou d une instance d di e r aliser sous l gide de la DRJSCS avec les DDCS PP la cartographie r gionale des besoins des directions en termes de missions pas ou mal remplies des expertises rares pr sentes et des coop rations existantes ou cr er cf recommandation 3 3 3 2 2 Des r gles communes et une formalisation la carte de linter d partementalisation doivent cr er les conditions de la confiance 222 Une fois r alis e cette cartographie et l identification d une ou des direction s qui pourrai en t tre prestataire s il est indispensable que les services prestataire s et b n ficiaire s se mettent d accord au fond sur la fa on de g rer le dossier et de r pondre aux demandes Une mise au point pr alable sur la politique permet aux services d tre sur la m me ligne et de traiter le dossier de f
48. a rencontr s ou qui lui ont t sugg r s Les actions conduire souvent indiqu es de fa on globale par les ministres dans les programmes et les directives nationales d orientation doivent tre pr cis ment identifi es et class es par ordre de priorit puis si possible quantifi es par les d cideurs locaux pr fets directeurs de fa on savoir si les capacit s de r ponses locales sont la hauteur voulue De m me doivent tre identifi es les comp tences localement disponibles pour mener bien ces actions La conclusion de ces deux temps d analyse permet d envisager ou non de faire appel des comp tences ext rieures la circonscription administrative consid r e le d partement la r gion et en m me temps de pr voir les contreparties l change de prestations dont l hypoth se se dessine RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 39 168 Un tel dispositif de r seaux d experts se structure donc de proche en proche en permettant une valorisation des comp tences m tiers des agents et une concentration de leur expertise ou de leurs savoir faire 169 Cette construction pragmatique rep rage des comp tences politique de formation etc suppose un pilotage et une l gitimation qui font apparaitre d une part le CAR et le pr fet de r gion d autre part la DRJSCS comme les cl s de vo te d un syst me applicable aux trois modalit s retenues par la mission IGAS IGJS 2 3 6 Co
49. arr t du ou des ministres dont il rel ve de missions d tude d expertise d appui technique la ma trise d ouvrage de pr vention d alerte de contr le et d inspection technique et de pr paration d actes administratifs relevant de l Etat sous r serve des dispositions de l article 7 du d cret n 2009 1484 du 3 d cembre 2009 relatif aux directions d partementales interminist rielles Selon le MIOMCTI l article 24 du d cret du 29 avril 2004 modifi autorise un transfert de comp tences d un service d concentr un autre l autorit administrative comp tente le pr fet de d partement n est toutefois pas modifi e Il doit tre r serv aux cas de substitution de la DR la DD pour la mise en uvre d une comp tence d partementale sous hypoth se 2 En revanche cette disposition ne fait r ellement sens que dans l hypoth se o une DR intervient au del de sa r gion au b n fice des DD Au sein de la r gion les m canismes classiques de d l gation de signature du pr fet de d partement au DR soit la combinaison des articles 18 et 43 apparaissent plus efficaces et conomes Cet article ne s applique qu aux comp tences d partementales Pour le MIOMCTI il appara trait en effet baroque qu une DD charg e de la mise en uvre se voit confier la mission d une DR charg e du pilotage car les DD n ont pas pour fonction d assurer le pilotage des politiques publiques Pour ce qui es
50. celles devant donner lieu simplification transfert celles dont le cadre est en forte volution cf r gionalisation suite aux travaux du SGG celles qui font l objet d un travail de la part de la DGME cf centre national pour le d veloppement du sport CNDS et celles pour lesquelles l inter d partementalisation n appara t pas pertinente pour diverses raisons Cinq missions processus sont apparus in fine int ressants analyser La mission IGAS IGJS et le SG se sont accord s pour que soit tudi e la faisabilit de ces cinq mesures Trois concernent le champ du sport homologation des enceintes sportives demandes de LE LPS d ducateur sportif organisation du CAEPMNS une porte sur la politique de la ville proc dure d instruction et de suivi administratif des demandes de subventions Acs et la derni re est de nature transversale constitution de r seaux d experts Plusieurs remarques peuvent tre faites sur les conditions d laboration de ce choix final et sur le contenu des entretiens qui y ont conduit e comme d j dit les DAC ouvertes la d marche d inter d partementalisation n ont g n ralement pas t en mesure d mettre beaucoup de propositions op rationnelles elles ont t relativement neutres sur les modalit s de l inter d partementalisation mais attentives la mise en uvre effective des politiques publiques et la consolidation de leurs r sultats pe
51. cessaires une DRJSCS agit pour le compte des DDCS PP de sa r gion une DRISCS agit pour le compte de DDCS PP ext rieures sa r gion S agissant de la premi re possibilit la d finition large des missions des DRJSCS dans le d cret du 10 d cembre 2009 combin e l autorit fonctionnelle dont b n ficie ipso facto le pr fet de d partement sur les DR intervenant dans son champ de comp tence autorise cette modalit M1 avec possibilit de d l gations de signature du pr fet de d partement vers le DRJSCS La d l gation de signature s apparente une d l gation de responsabilit permettant la DRJSCS d exercer l int gralit de la mission y compris le cas ch ant en prenant des d cisions en lieu et place du d l gant Un passage en CAR s av re une option pertinente voire suffisante eu gard l existence d un arr t de d l gation de signature De plus des engagements de service doivent pr ciser les modalit s d intervention de la DR et les objectifs de r sultat associ s Ce sch ma est couramment utilis pour les DREAL DIRECCTE et DRAC qui de fa on g n rale mettent en uvre des missions sous l autorit fonctionnelle des pr fets de d partement Hors d l gation de signature les d l gations de gestion peuvent tre utilis es tout comme les engagements de service dans la mesure o leur champ d application n est pas limit aux directions structur es en UT DT Ces outils permett
52. comp tences aux DDCS PP Cette situation est paradoxale octroi d une comp tence en principe d partementale mise en uvre la DRJSCS qui d l gue ensuite son exercice aux DDSC PP Ce type d inter d partementalisation permet certes de renouer avec la r partition des comp tences reconnue par les textes le niveau d partemental est alors nouveau charg de la mise en uvre mais de mani re fragile les d l gations de gestion sont transitoires artificielle la DRJSCS demeure l autorit juridiquement comp tente et peu lisible identification difficile de la direction comp tente 1 L engagement de service et la d l gation de gestion peuvent tre assortis d une d l gation de signature Ils ne constituent pas en eux m me une d l gation de signature 13 se Pere A Il s agit du sch ma retenu pour l exercice de la mission de tarification des tablissements sociaux 84 85 86 87 88 89 24 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 Il existe par cons quent une contradiction entre ce qui ressort de l expertise juridique qui souligne la fragilit de M2 DD agit pour DR et les constats faits lors des d placements de la mission sur le terrain qui ont permis de rendre compte de nombreuses pratiques s inscrivant dans le cadre de cette modalit La mission IGAS IGJS a en sus relev que certaines d entre elles taient formellement ill gales puisqu elles consis
53. comp tent pour arr ter la tarification des tablissements sociaux alors m me qu il s agit d une comp tence de mise en uvre Ces dispositions peuvent favoriser des pratiques interd partementales dans la mesure o les ressources permettant d accomplir ces missions ne se trouvent pas toujours au sein des directions juridiquement comp tentes C est le cas pour la tarification des tablissements sociaux Ces diverses d rogations t moignent des limites de la r partition des comp tences tablie entre DRISCS et DDCS PP Il est difficile en pratique de distinguer pr cis ment les notions de pilotage coordination de celles de mise en uvre Les fronti res entre ces deux types de comp tences sont donc floues et mouvantes pouvant m me cr er des situations dans lesquelles les directions elles m mes ne savent pas si telle ou telle mission rel ve du niveau r gional ou d partemental Le cadre juridique des missions des DRJSCS et des DDCS PP manque ainsi de clart et de lisibilit L inter d partementalisation peut donc appara tre en fonction de son objet et de ses modalit s comme une d marche perturbatrice renfor ant l illisibilit de la r partition des comp tences s il s agissait par exemple pour une DDCS PP de r aliser des t ches de pilotage pour le compte de la DRJSCS ou l inverse comme un palliatif permettant de r duire la complexit introduite par les textes s il s agissait par exemple pour
54. compens es de fa on simple d concentr e et peu formaliste 203 L exercice d une mission d une direction par une autre peut aussi g n rer des d penses de fonctionnement pour la direction prestataire d penses qu elle peut estimer l gitime de voir rembours es ou support es par la direction b n ficiaire Les t moignages recueillis sur le terrain et les exemples de transferts de mission pr cit s montrent e que tous les cas d inter d partementalisation de missions ne g n rent pas des d penses suffisantes pour justifier la mise en place d un m canisme de contrepartie il en est notamment ainsi des r seaux d experts r f rents personnes ressources RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 47 que les principaux postes de d penses justifiant des compensations sont les frais de d placement par exemple le d fraiement des membres des jury de concours le d placement d un agent de contr le de la DRJSCS dans un d partement les frais d affranchissement courriers adress s par une direction aux stagiaires d une formation ou aux candidats une autorisation comme dans le cas de la mesure LE LPS et du CAEPMNS ou des menus frais divers tels que ceux li s une location de salle par exemple salle d examen ou de formation ou aux communications t l phoniques 204 Les compensations en cr dits de fonctionnement s inscrivent dans un cadre budg taire cloisonn En effet les cr
55. cret n 2009 1540 du 10 d cembre 2009 relatif l organisation et aux missions des directions r gionales de la jeunesse des sports et de la coh sion sociale dispose que les politiques sportives portent notamment sur l acc s la pratique sportive le sport de haut niveau et le sport professionnel la formation et la certification dans le domaine des activit s physiques ou sportives le d veloppement ma tris des sports de nature le d veloppement de la m decine du sport la pr vention du dopage et la lutte contre les trafics de produits dopants le recensement et la programmation des quipements sportifs la pr vention des incivilit s et la lutte contre la violence dans le sport Les DRJSCS sont galement comp tentes en mati re de politiques de jeunesse de vie associative et d ducation populaire qui portent notamment sur la s curit des usagers accueillis dans les accueils collectifs de mineurs L article 3 d taille leurs missions en mati re de formation initiale et continue 66 L article 4 du d cret n 2009 1484 du 3 d cembre 2009 relatif aux directions d partementales interminist rielles dispose que la DDCS met en uvre le politiques relatives la promotion et au contr le des activit s physiques et sportives au d veloppement maitris des sports de nature la pr vention de incivilit s et la lutte contre la violence dans le sport au contr le de la qualit ducative des accueils collectifs
56. d action est structur en trois axes ajustement des missions au regard de la nouvelle organisation territoriale de l Etat d finition des organisations cibles en DR et en DD et allocation des moyens pilotage et mise en uvre des politiques 32 33 34 35 12 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 En parall le des changes que la mission IGAS IGJS avait d j commenc nouer avec les administrations centrales et la d finition de sa m thode de travail avec les services territoriaux de l Etat le SGG a diffus le 17 juin 2011 un document de synth se des travaux qu il avait conduit avec les minist res m tiers cf pi ce jointe n 1 Ce document est notamment venu apporter des pr cisions sur les missions incombant aux DDCS PP dans leurs diff rents domaines de comp tence et sur l articulation entre l chelon r gional et l chelon d partemental Sur ce dernier point le SGG a ouvert un certain nombre de pistes d inter d partementalisation au sens donn par la pr sente mission ce concept Le choix par la mission IGAS IGJS des th mes d inter d partementalisation expertiser m me si l un d entre eux rejoint une des pistes voqu es par le SGG demandes de libre tablissement LE libre prestation de service LPS d ducateur sportif a t fait ind pendamment du document du SGG En effet cela n tait pas la commande qui lui avait t pass e initialemen
57. d cret Re entre niveaux r gional sous la condition Taney o deei carae f 8 EE DRJSCS du 10 d l gation de et d partemental dans d un arr t du gt Ea d cembre 2009 gestion la synth se des ministre comp tent synth ses du SGG confiant la mission la DR M2 DD Oui sur des missions agit pour Non pr vue Non bien identifi es et pour Oui Non DR une dur e limit e Pr vue l article 7 du d cret DDI du 3 d cembre 2009 Pr vue l article 69 du d cret pr fet de 2004 pour des actions 4 runatan Oui article 7 du limit es dans le temps dispositif tr s decret DDL du 3 Oui sur des missions M3 DD RPO d cembre 2009 UE 4 sp cifique car d une En a bien identifi es et pour agit pour eocen n cessit d un arr t une rotee Oui Non DD p st d sfet du Premier ministre ee eS pre 43 de l article 43 du Ct nOn ES MISSIONS ES d cret pr fet de 2004 services et d autre part ne permet pas au pr fet coordonnateur de prendre des d cisions opposables en lieu et place des pr fets concern s par la coordination Her Sans objet Non Non Oui Non Source Mission IGAS IGJS NB le p le de comp tence n est pas un outil op rant car il s agit d un support juridique infra d partemental 98 99 100 101 102 28 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 2 L EXPERTISE DE CINQ MESURES A PERMIS D IDENTIFIER D
58. d l gation de gestion comme instrument de droit commun des contreparties RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 56 Le SGG doit tablir et diffuser un mode d emploi pr sentant la d finition de l inter d partementalisation ses avantages ses limites et ses outils le guide des supports juridiques voqu la recommandation n 1 pouvant tre annex ce document Ce mode d emploi devra imp rativement rappeler que l inter d partementalisation n est pas une nouvelle r forme et qu elle ne modifie pas la r partition des comp tences entre pr fets de r gion et de d partement et entre DRJSCS et DDCS PP Dans le cadre de r unions r guli res sur le th me de l inter d partementalisation ou d une instance d di e r aliser sous l gide de la DRJSCS avec les DDCS PP la cartographie Directeurs r gionale des besoins des directions en termes de missions DRIJSCS imm diate pas ou mal remplies des expertises rares pr sentes et des DDCS PP Premier semestre 2012 coop rations existantes ou cr er cf recommandation 3 Assurer la direction b n ficiaire la qualit du service rendu par la direction prestataire en se mettant d accord au Directe rs pr alable sur des r gles communes d instruction des E ne DDCS PP imm diat dossiers et en formalisant la coordination selon les besoins 3 DRJSCS des acteurs en pr sence S curiser la situation des agent
59. d pos e la pr fecture b n ficiaire le pr fet du d partement b n ficiaire signe l acte final Simplement le pr fet aurait la facult dans la composition de la commission de faire appel une comp tence ext rieure par le simple changement de l arr t de d signation des membres de la CCDSA 191 C est donc ici la modification d une partie d un d cret relative la composition d une commission d partementale qui pourrait permettre aux pr fets par leurs arr t s de d signation nominative des membres de la dite commission d introduire des modalit s d inter d partementalisation 5 SYNTHESE ET CONCLUSION 192 L homologation des enceintes sportives est une proc dure de police administrative Elle en rev t donc certaines des caract ristiques e d p t par le demandeur d un dossier strictement compos au regard d un texte r glementaire e instruction du dossier par l administration et tude de la conformit aux normes fix es par le texte e r daction et publication d un acte administratif par l autorit comp tente soit ici une autorisation pr alable l ouverture au public de l enceinte sportive concern e d livr e par le pr fet de d partement 193 La segmentation des op rations laisse apparaitre une possible application des outils juridiques recens s pour la mise en uvre de l inter d partementalisation 194 Ainsi le m canisme d inter d partementalisation entre
60. de chaque direction mettant disposition des usagers des informations relatives au d roulement de la proc dure aux documents remplir demande et scanner justificatifs ainsi que l adresse lectronique o envoyer le dossier pour chaque APS L usager devrait tre inform de la direction qui instruirait son dossier pour des changes ult rieurs 103 La d mat rialisation du dossier et la num risation des pi ces du dossier par chaque candidat devrait tre mise en uvre La direction des sports a confirm la mission IGAS IGJS qu au m me titre qu un Etat est en droit de demander au migrant de traduire un certain nombre de documents il peut lui demander de scanner les pi ces de son dossier un envoi papier peut tre conserv La num risation totale du dossier faciliterait les changes de dossiers entre directions avec la CRQ et avec les experts le cas ch ant Cette d mat rialisation est en cours cf 2 4 3 104 La mise en place de courriers types comme c est le cas pour la DDCS de l Is re avec P application ad hoc FORMS et la DRJSCS PACA par exemple est galement une mesure de nature faciliter le d roulement du processus A ce titre le logiciel EAPS permet d ores et d j l dition de certains documents selon un mod le harmonis 105 Afin de gagner du temps et si les pi ces transmises le permettaient il paraitrait galement int ressant que la direction prestataire pu
61. de ce qui existe pour les activit s environnement sp cifique e soit l inter d partementalisation de la totalit de la gestion des demandes de LE LPS au profit d une DDCS PP voire 2 ou 3 DDCS PP en France s il existe un p le d expertise des synergies et ou une volont de d velopper une expertise sur une ou quelques APS 156 L identification de la DRJSCS ou de la DDCS PP comp tente devrait tre rapproch e du lieu d exercice des inspecteurs coordonnateurs 157 Ces inter d partementalisations ne n cessiteraient pas obligatoirement de phase d exp rimentation mais pourraient utilement se servir des exp riences des r gions Provence Alpes C te d Azur PACA et Rh ne Alpes En revanche le pilotage de la DS serait indispensable afin e de mettre en avant les avantages de l inter d partementalisation en mati re de LE LPS e et surtout d identifier les directions pilotes sur telle ou telle APS en lien fort avec les services d concentr s cette t che devrait tre facilit e par la production en routine compter de 2012 de statistiques relatives la gestion des LE LPS 158 Enfin ces inter d partementalisations n ont de sens que si les d lais de traitement des demandes ne sont pas diminu s projet en cours de discussion au niveau europ en RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 44 Tableau 3 El ments de volum trie concernant les demandes de LE remplir par la DRJ
62. de d centralisation par exemple la gestion des conseils de famille elles sont instruites dans un autre cadre notamment la mission du s nateur Eric Dolig e les effectifs cibles trait s par le SG avec les DAC concern es partir d une enqu te nationale lanc e fin mai 2011 D roulement de la mission Les travaux de la mission se sont d roul s en cinq phases Elle a dans un premier temps rencontr les directions d administration centrale m tiers concern es direction g n rale de la coh sion sociale DGCS direction des sports DS direction de la jeunesse de l ducation populaire et de la vie associative DJEPVA secr tariat g n ral du comit interminist riel des villes SG CIV agence nationale pour la coh sion sociale et l galit des chances Acs afin d tablir avec elles une premi re liste des missions des DDCS PP susceptibles d tre inter d partementalis es Elle a galement rencontr afin de traiter des probl mes g n raux et juridiques pos es par l inter d partementalisation le SGG et la direction de la modernisation de l administration territoriale DMAT du minist re de l Int rieur de l Outre mer des Collectivit s territoriales et de l immigration MIOMCTT Lettre du 17 juin 2011 relative la r organisation des missions des services d concentr s de l Etat Exemples accueil v hicules de services locaux imprimerie etc 36 37
63. de d velopper valoriser et conserver les comp tences au niveau d partemental Ils mettent en avant les crit res d inter d partementalisation relatifs la concentration d une expertise rare et au maintien d une r ponse de proximit au niveau d partemental Souplesse adaptabilit pragmatisme et ancrage local sont les conditions de r ussite mises en avant par les repr sentants de l association 1 1 3 Les pratiques observ es dans les r gions visit es par la mission IGAS IGJS sont rares et peu formalis es Cons quence directe des r serves mises par les interlocuteurs de la mission IGAS IGJS les pratiques observ es sont peu nombreuses peu formalis es et se limitent M2 DD agit pour DR et aux r seaux d experts Elles sont surtout d velopp es dans le secteur de la jeunesse et des sports et mises en uvre par la DRJSCS et la DDCS PP du chef lieu de r gion ceci s expliquant par la proximit g ographique de ces deux structures et ou par des raisons historiques telle que la recomposition fonctionnelle dans les services jeunesse et sports 1 1 3 1 La majorit des pratiques observ es rel ve de la modalit DD agit pour DR Dans les r gions visit es la mission IGAS IGJS a constat que les pratiques mentionn es par les interlocuteurs relevaient majoritairement de la modalit M2 DD agit pour DR A titre d exemple la DDCS du Rh ne agit pour le compte de la DRISCS de Rh ne Alpes su
64. de dossiers traiter d une part et de la n cessit de connaissances pointues sur un champ tendu d autre part l ensemble des interlocuteurs de la mission IGAS IGJS a consid r pertinente une concentration de l expertise Pour les directions qui seraient amen es r aliser l instruction technique des dossiers pour d autres directions l inter d partementalisation pourrait devenir un facteur d attractivit au travers du d veloppement d une expertise rare sur telle ou telle activit L encore la solution r side donc dans un compromis et seule une analyse au cas par cas de chaque mission de ses enjeux des conditions de son exercice par les agents en charge de sa mise en uvre et des processus de travail associ s permet de valider ou non les contraintes d attractivit et de doser les am nagements qui peuvent lui tre apport s 8 T s agit de la v rification des aptitudes et des connaissances des maitres nageurs sauveteurs poursuivre l exercice de leur activit professionnelle tout particuli rement en mati re de s curit 110 111 112 113 30 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 2 1 2 Le distinguo front office back office n est pas suffisamment op rant pour inter d partementaliser A ce stade de la r flexion la mission IGAS IGJS estime n cessaire d aborder la question de la distinction traditionnelle entre front office et back office
65. de mineurs et la s curit physique et morale des mineurs qui y sont accueillis Par ailleurs elle concourt la formation la certification et l observation des m tiers et de l emploi dans les domaines des sports de la jeunesse et de l ducation populaire ainsi que dans le champ social 2 LES PRATIQUES ET LES CRITERES DE L INTER DEPARTEMENTALISATION DES DEMANDES DE LE LPS 67 Ce n est qu partir de 2010 que la proc dure d instruction des demandes de LE a t d concentr e aux DDCS PP Auparavant elles instruisaient les demandes des ressortissants communautaires qui voulaient s installer temporairement en France LPS cependant que le niveau central instruisait les demandes ant rieurement qualifi es de demandes d quivalence et devenues demandes de libre tablissement De fait les DDCS PP ont peu de recul et de pratiques quant la gestion des demandes de LE 68 Il n existe pas encore de statistiques fiables au niveau national mais d apr s la direction des sports les demandes de LE et de LPS concernent essentiellement six domaines d activit il s agit des m tiers de la forme de la natation de l quitation des activit s physiques pour tous du ski et du surf 69 La CRQ a t saisie d une soixantaine de demandes de LE LPS Elle a propos syst matiquement les deux types de mesures de compensation sauf pour l environnement sp cifique europ en Le
66. demandes de subventions Acs et la derni re est de nature transversale constitution de r seaux d experts Ces analyses figurent en annexe Le pr sent rapport rend compte de la complexit de la situation des r sistances des acteurs et des conditions de la r ussite d une d marche d inter d partementalisation Les constats L ensemble des investigations de la mission IGAS IGJS au niveau central et dans les r gions visit es ainsi que les analyses men es sur les cinq mesures s lectionn es permettent de d gager certains constats Du fait de sa complexit et des risques de confusion avec des notions proches telles que r gionalisation ou mutualisation l inter d partementalisation n cessite au pr alable une d finition claire sur la base de ses modalit s de mise en uvre La d finition adopt e par la mission est la suivante l inter d partementalisation est une forme de coop ration entre services territoriaux de l Etat qui exclut tout transfert de comp tences droit constant et qui ob it trois modalit s possibles e la modalit M1 une DRJSCS agit pour le compte de tout ou partie des DDCS PP de la r gion sur une comp tence d partementale e la modalit M2 une DDCS PP agit pour le compte de la DRJSCS et pour tout ou partie des DDCS PP de la r gion sur une comp tence r gionale 8 9 10 11 12 13 14 4 RAPPORT IGAS N RM2011 156P
67. des cr dits du programme 147 seraient concern s action unique cumul d actions renouvellements subventions sup rieures 23 000 etc 351 Les directions d partementales ligibles pour b n ficier de cette inter d partementalisation seraient celles pr sentant un faible volume d activit inf rieur 50 dossiers annuellement instruits 2 4 2 Modalit s de mise en uvre du sc nario n 2 2 4 2 1 La modalit M1 352 Il a t rapport par la mission que la DRISCS de l Ile de France peut parfois tre amen e intervenir en renfort d une direction d partementale confront e une augmentation de son volume d activit Dans cette hypoth se la DDCS PP conserve l instruction et le suivi administratif des dossiers mais ponctuellement la DRJSCS est susceptible d intervenir via une habilitation informatique temporaire permettant d acc der au volet d partemental de GIS PRO Cette inter d partementalisation ne n cessite pas de formalisation particuli re et ne sera donc pas d velopp e dans le cadre de la pr sente expertise 353 En dehors de cette hypoth se l inter d partementalisation consisterait ici confier une DRIJSCS la prise en charge de la totalit de la proc dure d instruction et de suivi administratif des demandes de subventions back office et front office Le d partement b n ficiaire serait ainsi totalement dessaisi de la proc dure l exception
68. des directions d partementales Sur le fondement de ces analyses la mission IGAS IGJS a s lectionn cinq mesures dans le cadre d une d marche it rative 2 2 1 Les directions d administration centrale et les services territoriaux de l Etat puis le SG sont intervenus dans la d marche de s lection La s lection des missions susceptibles d tre inter d partementalis es s est faite en plusieurs tapes expos es dans l introduction du pr sent rapport Apr s avoir rencontr les DAC et visit deux r gions la mission a conjointement avec le SG list et tudi l ensemble des diff rentes propositions d inter d partementalisation faites au niveau central puis lors des premiers d placements au niveau local Au final sur 55 propositions d inter d partementalisation initialement recens es 45 ont dans un premier temps t retenues une fois limin es les propositions hors sujets par exemple probl me relevant d une gestion de projet probl me de processus ou de syst me d information Sur ces 45 missions neuf ont t regroup es dans une cat gorie particuli re intitul e r seaux d experts 128 129 130 131 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 33 La mission a ensuite analys chacune des 36 missions restantes avec ses correspondants au SG au regard des objectifs qui lui avaient t fix s Ainsi ont t successivement limin es les missions ICE
69. dipl mes fran ais En revanche elle tient jour et communique aux services territoriaux une liste d experts qui repr sentent les directions techniques des f d rations sportives elles m mes en lien avec les f d rations internationales une liste d inspecteurs coordonnateurs d un dipl me dans une discipline sportive ces r f rents ont des missions relatives l harmonisation des formations et des travaux des jurys des dipl mes et animent un r seau national sur leur domaine de comp tences Ils sont tous volontaires et sont affect s soit en administration centrale soit dans les services territoriaux 113 De plus le bureau des m tiers des dipl mes et de la r glementation C1 au sein de la sous direction de l emploi et des formations de la DS suit les questions relatives aux LE et LPS et informe r guli rement les services d concentr s des volutions relatives aux demandes de LE LPS Les recours sont trait s par la mission juridique de la DS en lien avec le bureau C1 et les services territoriaux 1 Sur les 73 inspecteurs coordonnateurs recens s au 8 juin 2011 30 travaillaient en DDCS ou DDCS PP 19 en CREPS et 14 en DRISCS 36 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 3 24 L utilisation de la d l gation de signature 114 De fa on sch matique la reconnaissance de l ad quation des qualifications du ressortissant communautaire aux exigences fran aises passe par
70. du dossier la demande de pi ces compl mentaires l envoi de l accus de r ception pour les dossiers de LE l envoi d une demande d informations compl mentaires formelle pour les demandes de LPS la reconnaissance de la langue fran aise la v rification de l honorabilit etc un front office constitu de l expertise technique relative l examen des titres dipl mes formation qualifications et exp riences des migrants au regard des exigences fran aises en lien avec les experts nationaux sus mentionn s La mission IGAS IGJS consid re que cette segmentation n est pas pertinente car elle serait source de confusion pour le migrant confront deux directions elle serait d valorisante pour la direction et les agents charg s du back office elle serait contre productive car les t ches administratives et techniques sont li es par exemple c est au cours des entretiens avec les demandeurs sur leur exp rience quest valu e la maitrise de la langue les changes lors de la constitution du dossier permettent de mieux comprendre la demande du migrant et le cas ch ant de l orienter vers une demande de LE plut t que de LPS etc elle g n rerait des allers retours et de la coordination entre directions prestataire et b n ficiaire alors que les d lais d instruction sont contraints 4 2 2 L inter d partementalisation d un segment du processus d instruction des deman
71. du surf La note d information relative au contenu et aux modalit s d organisation des mesures de compensation applicables aux ressortissants communautaires pour l activit de surf du directeur des sports dat e du 28 mars 2011 synth se de ce travail a t diffus e aux pr fets de d partements DDCS PP DRIJSCS et CREPS de toute la France Elle pr voit que c est la DRJSCS d Aquitaine qui organise l preuve d aptitude dans le domaine du surf pour l ensemble du territoire national Le candidat est alors valu par un jury d sign et pr sid par le DRJSCS d Aquitaine ou son repr sentant 76 Le stage d adaptation quant lui doit s effectuer dans une cole labellis e par la F d ration fran aise de surf situ e dans le d partement dans lequel le migrant a proc d sa d claration 77 Un travail d harmonisation des pratiques est actuellement coordonn par la DS avec les f d rations sportives concernant notamment la natation le judo l quitation le canyonisme et le tennis de table 78 Si cette pratique d inter d partementalisation pertinente sur le principe eu gard l expertise de la DRJSCS Aquitaine dans le domaine du surf fonctionne il convient de l inscrire dans un cadre r glementaire correct Ainsi l article 24 du d cret n 2010 146 du 16 f vrier 2010 modifiant le d cret n 2004 374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des pr fets l organisation et l act
72. en coh rence avec le r le des DDCS PP relatif l autorisation d exercice des ducateurs sportifs nationaux e et parce que le niveau central a consid r que l instruction des demandes de LE et de LPS tait davantage li e l autorisation et aux conditions d exercice qu la certification la charge des DRJSCS travers la d livrance des cartes professionnelles la garantie de la s curit des pratiquants et des tiers dans le secteur des APS comp tence traditionnelle des pr fets dans leur d partement le contr le des ducateurs sportifs pouvoir de police administrative 95 Par ailleurs un ducateur sportif est dans la tr s grande majorit des cas rattach un tablissement d APS tablissement qui lui aussi doit se d clarer aupr s de la DDCS PP et peut galement faire l objet de contr les par le pr fet de d partement La connaissance par la DDCS PP de la structure du profil de poste attendu de l environnement local etc peut faciliter l analyse des qualifications du migrant au regard des comp tences attendues 8 Le stage d adaptation et l preuve d aptitude doivent donc tre organis s de sorte permettre au pr fet de se prononcer dans les d lais requis N anmoins lorsque le stage ou l preuve d aptitude n cessitent des conditions particuli res pr sence de neige par exemple ils sont de fait r alis s dans un calendrier contraint par de
73. es D partement 2008 2009 2010 DDCSPP Haut Rhin 0 0 0 DDCS Bas Rhin 0 0 1 170 La pr vision pour 2011 est de deux homologations en cours e Fn r gion Centre le nombre d homologations depuis trois ans s tablit trois D partement 2008 2009 2010 DDCSPP Cher 0 0 0 DDCSPP Eure et Loir 0 1 0 DDCSPP Indre 0 0 0 DDCS Indre et Loire nr nr nr DDCSPP Loir et Cher 0 0 0 DDCS Loiret 1 1 0 171 La pr vision pour 2012 est d une homologation au moins RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 49 En r gion Rh ne Alpes le nombre d homologations depuis trois ans s tablit 24 2008 2009 2010 DDCS Ain 2 0 0 DDCS PP Ard che 0 0 0 DDCS Dr me 3 0 1 DDCS Haute Savoie 0 0 1 DDCS Is re 3 3 2 DDCS Loire 0 0 0 DDCS Rh ne 5 2 1 DDCS PP Savoie 0 1 0 172 Ces actions venir peu nombreuses non connues pour la r gion Rh ne Alpes rel vent des pr fets de d partement et mettent en uvre les commissions consultatives d partementales de s curit et d accessibilit CCDSA elles concernent donc les DDCS et DDCS PP 3 LE PREFET DE DEPARTEMENT EST L AUTORITE COMPETENTE POUR DELIVRER L HOMOLOGATION AU TERME DUNE PROCEDURE D INSTRUCTION ET DE CONSULTATION 173 Quelle que soit la capacit de l enceinte sportive concern e le pr fet de d partement est seul habilit prendre l arr t d homologation
74. et tablissements publics le sujet de la pr vention des risques naturels a fait l objet d un examen particulier dans les travaux du groupe sur les missions des DDT M Les propositions visent mettre en uvre le principe d un d veloppement du travail en r seau la modernisation de l application du droit des sols est engag e Elle se traduit par des volutions juridiques poursuivant la simplification des proc dures et par une d mat rialisation des proc dures d instruction ayant recours aux outils s omatiques une r forme de la fiscalit de l urbanisme est en cours enfin l efficacit et la coh rence de la politique environnementale sont renforc es par un rapprochement des services d partementaux de l office national de la chasse et de la faune sauvage ONCFS et de l office national de l eau et des milieux aquatiques ONEMA avec les DDT M pour l exercice de leur mission de police les volutions concernent dans le domaine de la jeunesse et de la vie associative la suppression des conseils d partementaux de la jeunesse des sports et de la vie associative CDISVA est envisag e pour que les phases de consultations pr alables aux d cisions des pr fets de d partement en mati re d agr ments des associations de jeunesse et d ducation populaire et de mesures administratives concernant les animateurs et directeurs d accueils collectifs de mineurs ACM soient mises en uvre par le conseil r gional de la jeunes
75. et des tablissements sociaux Cet article pr voit explicitement l hypoth se d inter d partementalisation de l appui ou de l expertise via des mutualisations r gionales Le niveau r gional tant l chelon de pilotage d appui et d expertise cette possibilit d inter d partementalisation semble en coh rence avec les missions classiques d une DR en application de la circulaire du Premier ministre n 5285 du 19 mars 2008 selon laquelle La circonscription r gionale devient le niveau de droit commun du pilotage des politiques de l Etat sur le territoire L organisation de l administration d partementale ob it une logique diff rente Elle doit tre con ue pour r pondre aux besoins des citoyens sur le territoire 1 12 Sous hypoth se n 2 la DR se substitue totalement la DD pour la mise en oeuvre d une comp tence d partementale Selon les termes du 1 de l article 2 du d cret relatif aux DRJSCS Dans la r gion sous l autorit du pr fet de r gion et sous r serve des comp tences des pr fets de d partement la direction r gionale de la jeunesse des sports et de la coh sion sociale exerce les missions suivantes 1 Elle assure le pilotage et la coordination des politiques sociales sportives de jeunesse de vie associative et d ducation populaire et leur mise en uvre pour ses comp tences vis es au 1 du pr sent article et aux 1 et 2 de l article 3 A ce
76. et du sport les DRJSCS e agr ent les centres de formation sur pr sentation d un dossier d agr ment e re oivent les dossiers individuels de candidature e organisent l examen ou en d centralisent l organisation au niveau d partemental 58 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 e d livrent un livret de formation chaque candidat retenu e _instruisent les demandes de validation des acquis de l exp rience e nomment et financent le fonctionnement du jury qui est pr sid par un fonctionnaire de cat gorie A et est compos parts gales des formateurs et cadres techniques dont la moiti au moins sont des agents de l Etat et de professionnels du secteur d activit employeurs et salari s e tablissent les arr t s d attribution des dipl mes ou les unit s capitalisables et d livrent le dipl me aux personnes qui l ont obtenu 223 Les organismes de formation sont les tablissements publics de formation relevant de l Etat centres de ressources d expertise et de performance sportives CREPS certaines coles de la f d ration fran aise de natation il existe 25 coles r gionales des activit s de la natation et des structures de formation relevant d une association sportive ou d une soci t sportive tous doivent tre habilit s par la DRJSCS 2 2 Le stage et la d livrance du CAEPMNS sont normalement organis s par les DRJSCS mais ils peuvent aussi l tre
77. et les m tiers du niveau d partemental elle permet de capitaliser les exp riences et donc d offrir un meilleur service rendu et particuli rement lorsqu elle se traduit par la modalit M3 DD agit pour DD linter d partementalisation renforce le niveau d partemental en permettant aux DDCS PP de remplir la totalit de leurs missions La mission IGAS IGJS sugg re au vu de ce qui pr c de le plan d action suivant Il conviendrait d une part e exp rimenter l inter d partementalisation des demandes de subventions de l Acs sur la base du volontariat des directions ligibles e de g n raliser deux mesures LE LPS CAEPMNS via un pilotage par la DS e de s appuyer s agissant de l homologation des enceintes sportives sur les travaux en cours visant la modification de la r glementation pour assouplir les r gles de repr sentation dans les CCDSA e de promouvoir imm diatement les r seaux d experts Il conviendrait d autre part de e diffuser le pr sent rapport sous couvert de leur pr fet tous les directeurs de DRJSCS et de DDCS PP e demander aux DRJSCS l occasion de cette diffusion de faire chacune dans les 4 6 mois suivants un minimum de six propositions d inter d partementalisation ob issant la modalit M3 DD agit pour DD ou d faut M1 DR agit pour DD e demander que trois de ces six propositions portent sur des missions m tiers
78. finir un seuil optimal permettant la fois de rendre un service de qualit et de rentabiliser les moyens humains et mat riels n cessaires l organisation des journ es de formation En tout tat de cause si concentrer les dossiers peut permettre une meilleure galit de traitement cela passe par le maintien d un examen au cas par cas des dossiers et un respect du seuil o l efficience c de le pas la standardisation au d triment de la qualit Par ailleurs concentrer la gestion de certains dossiers sur une direction c est permettre aux agents qui en sont charg s d entretenir leur expertise sur un sujet voir de la d velopper c est particuli rement vrai lorsque le nombre de dossier traiter est tr s limit cf l homologation des enceintes sportives ou la gestion des demandes de LE LPS l exception de certaines activit s cibl es Enfin l inter d partementalisation participe l am lioration du service public et du service rendu l usager Car elle permet l administration d apporter des r ponses plus fond es en vitant le saupoudrage de comp tences en concentrant l expertise et en l am liorant et de rationnaliser son action gain de temps et de moyens De plus elle assure une certaine continuit de service il y a au moins une direction comp tente sur chacun des secteurs d intervention des DDCS PP dans la r gion 3 1 3 L inter d partementalisation est r ver
79. g n ral de la pr fecture du Haut Rhin DRJSCS Pascal Etienne directeur r gional Brigitte Dempt directrice r gionale adjointe Mim Rohimun secr taire g n ral Fran ois Xavier Claudel responsable du p le politiques sociales et d veloppement territorial Damien Kleinmann adjoint au directeur charg du p le des politiques sportives Philippe Vandais responsable du p le formation certification emploi Myriam Champeau responsable de la mission des politiques ducatives et de jeunesse Th r se Chassain responsable adjoint du p le formation certification emploi Marie Hortense Haegy responsable de la mission des politiques sociales Pierre Mosthoff mission d appui Martine Roegel m decin conseiller Mich le Schneider charg e des relations avec l Acs 62 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 DDCS PP DDCS du Bas Rhin Eve Kubicki directrice d partementale V ronique Masse Prein directrice d partementale adjointe Xavier BOOS chef de service ville jeunesse sports Emeline CERF chef de service protection sociale et juridique Emilie MAMCARZ chef de service h bergement logement DDCSPP du Haut Rhin Patrick L H te directeur d partemental V ronique Ducoulombier cheffe du service inclusion sociale solidarit s et fonctions sociales du logement Thomas Guthmann chef du service jeunesse sport vie associative galit int gration Laurent Dupuy responsable du p le sports quipem
80. galement laborer une convention comportant des objectifs et indicateurs d taill s 301 Lorsque la subvention d passe 23 000 l examen r alis par l agent est donc plus approfondi en particulier l analyse financi re En outre le suivi du circuit de signature induit par le recours la convention peut tre lourd 302 Toutefois les subventions sup rieures 23 000 ne sont pas les plus fr quentes En effet au total sur les 30 000 actions subventionn es en 2009 au titre de la politique de la ville pr s de 16 000 le sont pour moins de 5 000 Les actions subventionn es entre 0 et 2 999 constituent 36 du total des actions subventionn es On constate donc une forte concentration des actions sur les montants les plus faibles source Acs A titre d exemple en r gion Alsace la DDCS du Bas Rhin a trait 28 subventions sup rieures 23 000 contre 456 inf rieures ce montant pour l ann e 2010 En r gion Rh ne Alpes la DDCS de l Is re a quant elle trait 51 subventions sup rieures 23 000 en 2010 contre 563 subventions inf rieures ce montant source GIS PRO 1 3 2 3 Les renouvellements de subventions 303 Lors d un renouvellement de subvention la circulaire du Premier ministre du 24 d cembre 2002 pr cit e pr cise que l organisme demandeur est dispens de reproduire les renseignements et documents figurant dans son dossier permanent de demande de subvention
81. guide des relations DR DD sur les engagements de service Le concours des directions r gionales notamment travers leurs unit s territoriales est pr cis par des engagements de service Le DR devra pr senter aux pr fets de d partement des engagements de service qui seront arr t s par le pr fet de r gion L engagement de service vise expliciter la contribution de la DR dans son ensemble l action conduite par l Etat sous l autorit du pr fet de r gion et des pr fets de d partement dans les diff rents domaines et en particulier dans la gestion des crises et dans son action coordonn e avec celle des collectivit s territoriales et des acteurs locaux Ces engagements de service auront pour objectif de r pondre du mieux qu il est possible aux besoins territoriaux des pr fets de d partements au travers des unit s territoriales et des services r gionaux des DR concern es Ils pourront porter sur une obligation de r sultat ou sur la mise disposition de moyens identifi s et devront se fonder sur une d marche de performance avec la d finition d indicateurs de r sultats atteindre 2 ANALYSE JURIDIQUE MODALITE N 2 Rappel de la modalit gt Une DD agit pour le compte de la DR et pour toutes ou partie des DD de la r gion sur une comp tence r gionale Selon le MIOMCTI M2 heurte frontalement les principes d organisation de l administration territoriale de l Etat d finis
82. il en est de m me en Ari ge 30 dans le Cantal et 5 dans l Aveyron source GIS PRO En 2009 les 15 d partements suivants ont allou plus de la moiti des montants totaux de subvention Nord Seine Saint Denis Bouches du Rh ne Rh ne Essonne Val d Oise Yvelines Pas de Calais Hauts de Seine Paris Seine Maritime Val de Marne Seine et Marne R union et Guadeloupe source Acs 321 Cette vari t des volumes d activit constitue le d terminant de l inter d partementalisation de cette proc dure au profit des d partements dont le volume d activit est faible 322 Une telle d marche d inter d partementalisation permettrait une optimisation et rationalisation conomie d chelle de la proc dure gr ce une r partition plus concentr e des volumes d activit sur le territoire et une meilleure mobilisation des comp tences En outre pour l Acs cette d marche r duirait le nombre d interlocuteurs sur le terrain et conduirait une meilleure qualit de service pour les organismes demandeurs En effet cette proc dure tant tr s encadr e par l Acs via un syst me d information impliquant un certain degr de technicit ainsi qu une solide capacit d expertise la r alisation de cette mission sera plus efficace si le d partement pr sentant une faible volum trie la d l gue un d partement qui ma trise en principe mieux cette proc dure du fait d un volume d
83. l gation de gestion ne conviennent en l esp ce en ei a e EA EAE AE e RA 51 4 2 La r forme projet e du d cret de 1995 relatif la CCDSA peut tre l occasion d y introduire des possibilit s d inter d partementalisation ss 51 5 SYNTHESE ETCONCLUSION anne er A Re ne ne en ere rene 51 ANNEXE 4 L INTER DEPARTEMENTALISATION DE L ORGANISATION DU CERTIFICAT D APTITUDE A L EXERCICE DE LA PROFESSION DE MAITRE NAGEUR SAUVETEUR CAEPMNS tn ane ten nan dia foin Gent 53 1 LE CERTIFICAT D APTITUDE A L EXERCICE DE LA PROFESSION DE MAITRE NAGEUR SAUVETEUR CAEPMNS A POUR BUT DE CONTROLER L APTITUDE A EXERCER LA PROFESSION DE MAITRE NAGEUR SAUVETEUR MNS esse EEr aae a Kea SAAE EE eba EA EErEE ae eea 53 1 1 Les dipl mes ouvrant droit au statut de ma tre nageur sauveteur d livr s par le minist re des sports articles D212 20 et 212 21du code du sport ss 53 1 2 Le statut de ma tre nageur sauveteur MNS eee 54 1 3 Le certificat d aptitude l exercice de la profession de ma tre nageur sauveteur CAEPMNS oeiia e At tes de Merad A E O E R 55 T3 R glementation os eree aee aA te mienne 55 32A Volumet enra ra ee A e a A E e a a Es 55 2 LES DRJSCS LES DDCS PP ET LES CREPS PEUVENT TOUS TROIS JOUER UN ROLE DANS L ORGANISATION ET LA DELIVRANCE DES BP JEPS AAN ET DES CAEPMNS rs 57 2 1 Il appartient en principe aux DRISCS d organiser mat riellement l ensemble du processus d examen et de d
84. l expiration duquel il l informera de sa d cision en tout tat de cause avant la fin du deuxi me mois qui suit la r ception du compl ment d informations Dans le cas o il ne proc de pas la v rification des qualifications un r c piss de d claration de prestation de services qui lui permet d exercer son activit sur le territoire national Dans le cas o il proc de la v rification des qualifications sa d cision soit de lui d livrer le r c piss soit de le soumettre une preuve d aptitude lorsque cette v rification fait ressortir qu il existe entre ses qualifications professionnelles et les qualifications professionnelles requises sur le territoire national une diff rence substantielle de nature nuire la s curit des b n ficiaires de la prestation de services afin de v rifier si les connaissances qu il a acquises au cours de son exp rience professionnelle sont de nature couvrir cette diff rence Dans tous les cas la prestation de services doit pouvoir intervenir dans les trois mois suivant la r ception du dossier de d claration complet 64 1 3 La comp tence des DRJSCS et des DDCS PP en mati re de LE et de LPS Elle provient de la comp tence g n rale des directions en mati re de politiques relatives aux sports la certification formation et en mati re de s curit des usagers RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 27 65 Ainsi l article 2 du d
85. la d marche la mission IGAS IGJS consid re que l inter d partementalisation doit faire l objet d une animation r gionale dynamique Trois recommandations visent explicitement cet objectif dont les deux premi res peuvent tre mises en place imm diatement Les DRJSCS peuvent r aliser sans d lai avec les DDCS PP une cartographie r gionale des besoins des directions en termes de missions pas ou mal remplies d expertises rares pr sentes et de coop rations existantes ou cr er Ceci peut tre fait dans le cadre du pilotage par les DRJSCS de l inter d partementalisation travers des r unions r guli res avec les DDCS PP ou dans le cadre d une instance d di e En outre le comit de l administration r gionale CAR doit tre rig d s pr sent en instance de validation des projets d inter d partementalisation Un quilibre des charges doit tre recherch entre la ou les direction s prestataire s et la ou les direction s b n ficiaire s par des m canismes d objectivation des prestations ressources humaines ou de contreparties cr dits de fonctionnement 23 24 25 26 27 28 6 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 Ces recommandations formul es par la mission IGAS IGJS prennent en compte la fois les conclusions des analyses men es les r serves mises par les acteurs de terrain et la complexit de la probl matique entravant le d veloppement des pr
86. la mise disposition de la pratique des directions prestataires seraient de nature faciliter l instruction des dossiers et r duire les d lais La direction des sports est en train de travailler l dification de la base nationale de donn es et d un logiciel sp cifique la gestion des demandes de LE et LPS ARQUEDI pour lesquels les agents des DDCS PP devraient tre form s compter de juin 2012 111 Dans ce cadre les informations seront communicables d une direction l autre et permettront un change des pratiques l chelle nationale De plus pour un migrant donn une direction pourra le cas ch ant savoir si une ou des demandes ont t d pos es et la ou les r ponses qui y ont t apport es En outre cet outil permettra de produire des statistiques Ces derni res devraient confirmer l h t rog n it des volumes trait s entre d partements et permettre d identifier les directions pilotes sur une APS donn e 112 Il existe d j des outils au service des DDCS PP dans leur travail d instruction qui pourront bien videmment toujours tre activ s si la mission tait inter d partementalis e Compte tenu du caract re fortement volutif de la liste de r f rence des dipl mes et titres dans les diff rents Etats de l Union europ enne dans le domaine sportif la DS ne propose pas de liste de dipl mes titres et formations des diff rents Etats qui quivalent aux
87. la palette des supports juridiques disponibles Pour autant cette modalit va l encontre de la r partition des comp tences entre niveau r gional et d partemental puisqu elle peut conduire donner une mission de mise en uvre la DRJSCS le pr fet de d partement demeurant l autorit administrative comp tente A l inverse M2 qui constitue galement une atteinte la r partition des comp tences r gionales et d partementales n est pas mentionn e par les textes Pour autant les principales pratiques observ es par la mission rel vent de cette modalit Enfin s agissant de M3 cette modalit est la plus conforme l objectif d inter d partementalisation mais elle se heurte au formalisme juridique requis un arr t du Premier ministre si elle implique une d l gation de responsabilit 2 Les supports juridiques de l inter d partementalisation Pour tre r guli re une d l gation de signature doit tre pr vue par une disposition l gislative ou r glementaire habilitant une autorit administrative investie de la comp tence d l guer sa signature dans une mati re d termin e un d l gataire pr cis ment d fini CE 8 f vrier 1999 Service d partemental d incendie et de secours du Var n 179 862 Les d l gations de signature ne sont pas possibles entre pr fets au niveau r gional comme d partemental dans le but de ne pas confondre les responsabilit s des pr fets qui repr sen
88. la taille deux d partements pour l une six pour une autre huit pour la troisi me que par la pr sence ou non d un tablissement public de formation CREPS 153 L examen des flux d usagers a montr que sur ce plan galement l inter d partementalisation tait une r alit l enjeu pour le public concern tant ici celui de l autorisation d exercer une profession titre permanent ou saisonnier selon les situations mais enjeu majeur dans tous les cas 154 En revanche les modalit s de mise en uvre ont montr une certaine diversit celle ci va de la planification organis e par la DRJSCS en Alsace avec appui logistique du CREPS et collaboration des agents des DDCS PP l organisation autonome par les DDCS PP avec ou sans la collaboration du CREPS dans les deux autres cas 155 Cette diversit a t soumise une analyse de la performance dont les r sultats montrent clairement que des gains en ETP sont possibles avec une rationalisation accrue passant par une coordination des calendriers la fixation de seuils au moins indicatifs pour le nombre de stagiaires par session et par le respect des normes r glementaires relatives au programme des sessions 156 Une modification des textes relatifs au CAEPMNS datant de presque trente ans arr t et circulaire de 1983 pourrait permettre cette rationalisation en m me temps que de clarifier les possibilit s d inter d partementalisation 157 En conclusion l
89. les directions et leurs agents elle doit tre la plus transparente possible pour les usagers et les partenaires 1 1 2 2 L inter d partementalisation s opposerait la stabilisation des missions et des structures La r ticence des DDCS PP rejoint un souhait partag par l ensemble des acteurs locaux et d j relev dans les pr c dents travaux des inspections g n rales relatifs la R ATE qui vise faire une pause Tant les services territoriaux de l Etat que les pr fectures et les DAC ont mis en avant la succession rapide voire la superposition de r formes qui ont profond ment remani l administration d concentr e de l Etat R ATE RGPP et cr ation des ARS pour ne citer que les plus r centes et les plus visibles dans un contexte de fluctuation des p rim tres des portefeuilles minist riels ont g n r la cr ation de structures o cohabitent des cultures professionnelles diff rentes une nouvelle r partition des missions et le repositionnement des acteurs tout cela en maintenant et en garantissant la continuit du service public Le caract re interminist riel des DDI notamment cr e des probl mes sp cifiques qui s ajoutent la baisse des effectifs multiplication des budgets op rationnels de programmes BOP empilement de textes absence de priorisation des missions entre minist res gestion parall le des plafonds d emplois et absence de mobilit des agents Ces r organisations majeu
90. livrance des dipl mes du minist re des sports ouvrant droit au statut de MNS sauf quand elles d cident de le d l guer aux DDCS PP 57 2 2 Le stage et la d livrance du CAEPMNS sont normalement organis s par les DRISCS mais ils peuvent aussi l tre au niveau d partemental en fonction des situations locales 58 2 3 Les agents des DRISCS et DDCS PP qui organisent le stage du CAEPMNS agissent parfois pour le compte des CREPS iii 58 6 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 3 L ORGANISATION DES CAEPMNS PEUT AISEMENT ETRE DAVANTAGE INTER DEPARTEMENTALISEE QU ELLE NE L EST AUJOURD HUI eines 59 3 1 L inter d partementalisation de l organisation du CAEPMNS est d j pratiqu e et peut tre g n ralis e droit constant ses 59 3 2 L inter d partementalisation de l organisation du CAEPMNS pourrait tre ais ment promue en d signant les DRISCS comme pivots de cette formation 60 4 CONCLUSION EAE EAEE nn SA ER RER ee ta 62 ANNEXE 5 L INTER DEPARTEMENTALISATION DE LA PROCEDURE D INSTRUCTION ET DE SUIVI ADMINISTRATIF DES DEMANDES DE SUBVENTIONS DE L ACSE 63 T DESCRIPTION DELA PROCEDURE nt nie nn fente ti tnt it nt 63 1 1 Les textes juridiques applicables ss 63 1 1 1 La loi n 2006 396 du 31 mars 2006 pour l galit des chances et le d cret n 2006 945 du 28 juillet 2006 modifi fixent les r gles d organisation de l Acs codifi es au sein du code de l a
91. mais ne peuvent tre conduits sans votre concours Aussi nous vous serions reconnaissants de bien vouloir assurer une mission conjointe IGJS amp IGAS dont l appui sera pr cieux pour l ensemble de la d marche engag e par le secr tariat g n ral des minist res sociaux en particulier sur les points suivants e Documenter en tant que de besoin l impact des transferts de missions propos es par le groupe de travail pilot par la Secr tariat g n ral du gouvernement SGG sur l volution des missions des DDCS PP e identifier et documenter des volutions possibles plus longue ch ance dans les missions des DRJSCS et des DDCS PP e identifier les missions qui peuvent tre organis es sur une base de coop ration entre DRIJSCS et DDCS PP ou entre DDC PP en tablir les principes d organisation et les modes op ratoires Cette mission devra tre men e en troite liaison avec le secr tariat g n ral et les directions d administration centrale donneuses d ordre des services territoriaux charg s de la coh sion sociale de la jeunesse et des sports Le directeur du cabinet du Ministre Le directeur du cabinet de la Ministre de l Education nationale des Solidarit s et de la Coh sion sociale de la Jeunesse et de la Vie associative b t Gilles LAGARDE La Directrice du cabinet du Ministre de la Ville udith JIGUET Thomas DEG Copies J r me FILIPPINI Directeur adjoint
92. mesure o la d l gation de signature ne peut tre valablement accord e que par un d l gant ayant autorit sur le d l gataire CE 18 mai 1984 n 00691 03082 05584 et 08122 le DR ne peut d l guer sa signature au DD y compris lorsqu il agit en tant qu autorit acad mique Aucun texte n habilite donc un DR d l guer sa signature un DD 2 2 D l gations de gestion La d l gation de gestion est possible en cas de recours la modalit M2 Cet outil est d ailleurs utilis dans la majorit des r gions dans le domaine de la tarification des tablissements sociaux Cette comp tence r gionale est alors confi e aux DD via des conventions de d l gation de gestion entre la DR et la DD Selon le MIOMCTI cette comp tence de tarification avait t dans des conditions exp ditives et sans r elle concertation avec les minist res attribu e au pr fet de r gion dans le cadre de l ordonnance de coordination de la loi HPST Constatant que les DR ne disposaient pas des ressources et comp tences pour assurer cette mission la DGCS avait dans la circulaire du 26 avril 2010 prescrit un dispositif de d l gation de signature du pr fet de r gion aux pr fets de d partement sans base juridique Pour pallier les difficult s rencontr es la DMAT avait propos la DGCS une circulaire compl mentaire corrective pr conisant des d l gations de gestion entre DR et DD qui intervient pour son compte circulaire du 1
93. mission IGAS IGJS a d plor la m connaissance voire la mauvaise utilisation des supports juridiques de l inter d partementalisation qui en r sulte d l gations de signature d l gations de gestion engagements de service examen en CAR suivi de la d cision du pr fet de r gion ceux ci ne faisant pas l objet de r gles d emploi pr cises et partag es Sur le terrain la mission IGAS IGJS a observ le scepticisme voire l hostilit des acteurs rencontr s directeurs r gionaux et d partementaux agents pr fets et la quasi inexistence de pratiques inter d partementales En effet pour ces acteurs l inter d partementalisation accroit l illisibilit de la r partition des comp tences alors m me que la priorit aujourd hui devrait tre de faire une pause dans les r formes en vue de stabiliser les structures En outre l inter d partementalisation est souvent vue comme un moyen de pallier les probl mes de ressources humaines voire une tape vers la r gionalisation Dans un tel contexte la mission IGAS IGJS a d termin des conditions de r ussite fond es sur la n cessit de convaincre les acteurs locaux via la promotion des avantages de l inter d partementalisation tant en termes de renforcement de l chelon d partemental de valorisation des comp tences de qualit du service rendu l usager que de r versibilit et modularit Au del il s agit galement de d velopper les m cani
94. ne doit en tout tat de cause pas conduire d vitaliser les DDI ni revenir sur la r partition des comp tences pr fet de d partement pr fet de r gion Elle doit au contraire permettre chaque chelon de se concentrer sur son c ur de m tier et d apporter sa valeur ajout e 3 Les adaptations en cours a Des ajustements court terme Plusieurs ajustements ont t engag s dans la sph re des DDPP les missions d instruction en mati re d urbanisme commercial ne rel vent plus des services de la concurrence de la consommation et de la r pression des fraudes int gr s dans les DDPP La nouvelle r gle de partage des comp tences dans le domaine a t rappel e aux pr fets par une instruction nationale du secr taire g n ral du Gouvernement du 17 d cembre 2010 un plan d actions pr sent aux directeurs d partementaux interminist riels comp tents le 1 d cembre 2010 permet de renforcer progressivement la coordination du pilotage des contr les alimentaires notamment en mati re de concertation sur les instructions de contr le d enregistrement des donn es de compte rendu des moyens ou de formation enfin s agissant de l exercice des missions d inspection des installations class es pour la protection de l environnement le principe du commissionnement des inspecteurs sur un territoire couvrant au moins la r gion a t valid et la mutualisation au niveau r gional des fonctions d
95. ne peut tre mise en uvre en l absence d arr t du Premier ministre d finissant les DDI et les missions concern es Par cons quent l arr t du Premier ministre est une condition n cessaire mais pas suffisante la d l gation de signature 43 44 45 46 47 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 21 Hors application de l article 7 du d cret DDI ex d l gations de gestion le DD charg d exercer des missions inter d partementales n est pas plac sous l autorit fonctionnelle de chacun des pr fets de d partement int ress s Comme le rappelle la circulaire du Premier ministre du 13 d cembre 2010 relative l application du d cret n 2010 146 du 16 f vrier 2010 modifiant le d cret du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des pr fets une convention de d l gation de gestion n a pas pour effet de transf rer des attributions entre services d concentr s et n implique donc pas d autorit fonctionnelle du pr fet sur le service prestataire C est la raison pour laquelle il n est pas possible aux pr fets de d partement b n ficiaires de d l guer leur signature la DD prestataire Ainsi alors que les possibilit s de d l gation de signature des pr fets de d partement vers la DR sont largement ouvertes dans le cadre de M1 on observe que celles ci sont tr s strictes lorsqu il s agit de pr voir une inter d partementalisation DD agit pour DD 3 2 2 Inter d
96. niveau d expertise technique pointu ou de comp tences sp cifiques voire d une habilitation parfois li e l appartenance un corps disposant de pouvoirs propres Parmi les mesures analys es par la mission IGAS IGJS les r seaux d experts et la mesure libre tablissement libre prestation de service rel vent au premier chef de cette cat gorie il en va de m me mais de fa on moins pr gnante pour l instruction des demandes de subvention Acs et l homologation des enceintes sportives 114 115 116 117 118 119 120 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 31 Dans ce cas la sp cialisation va de pair avec la raret des agents qui la poss dent et l impossibilit d exiger de chaque direction qu elle dispose ou entretienne en son sein tout le spectre des qualifications aussi bien dans des domaines techniques par exemple analyse financi re et comptable pour l tude des budgets des associations connaissance des conditions d octroi de l allocation adulte handicap ou AAH que sur des segments de politiques publiques par exemple sports et handicap lutte contre les discriminations L rosion des effectifs combin e l absence de mobilit g ographique impos e ont pour cons quences une rar faction et une r partition al atoire des comp tences Beaucoup de services territoriaux de l Etat notamment les plus petits n ont pas ou plus la masse critiq
97. par l analyse des outils utiliser parler trop t t des outils est abstrait et contre productif La structuration des coop rations inter d partementales est avant tout conditionn e par l diction des quelques grands principes dont la mise en uvre correspond au final seulement quelques outils juridiques ou administratifs 2 2 4 Le respect de plusieurs principes 419 Tous les acteurs ont soulign les l ments suivants e _l inter d partementalisation des r seaux quelle qu en soit la forme et quelle que soit la densit des prestations mutualis es ou chang es est un m canisme d ajustement d accompagnement aux situations locales et non une fin en soi 90 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 e aucun mod le ne peut pr exister qui ne serait d fini par les acteurs locaux eux m mes des solutions con ues par exemple au niveau national et qui auraient vocation tre plaqu es indistinctement sur les territoires ne peuvent convenir tant la diversit des situations locales est grande e le dialogue local entre les directions notamment est n cessaire plut t que la recherche de solutions intra muros dans le p rim tre troit de chaque direction e un pilotage r gional est requis pour l gitimer les nouvelles pratiques pour trancher entre les hypoth ses ventuellement propos es pour assurer la transparence et pour quilibrer les nouvelles constru
98. partementalisation par arr t du Premier ministre ou inter d partementalisation par d l gations de gestion M3 est tr s encadr e juridiquement mais la d l gation de gestion constitue un outil pertinent pour certains types de missions processus e si la mission le processus inter d partementaliser est pr cis si elle fait l objet d un consensus si les futures DD charg es de missions inter d partementales sont identifiables sur la base de crit res objectifs et qu l inverse les autres DD se sont engag es tre dessaisies la d l gation de gestion est certes juridiquement possible mais l arr t du Premier ministre arr t modificatif de l arr t du 12 janvier 2010 sur le fondement de l article 7 du d cret DDI est plus adapt Il permet de placer directement sous l autorit du pr fet le service du d partement voisin auquel est confi e une mission inter d partementale La DD qui n est pas concern e n intervient plus du tout dans le dispositif contrairement aux autres outils Il faut dans ce cas pr voir une concertation interminist rielle assur e par le SGG e Si la mission le processus inter d partementaliser n cessite au contraire une modularit dans l espace et dans le temps et si les d cisions prendre ne n cessitent pas une d l gation de signature des pr fets de d partement pour la DD la d l gation de gestion est plus adapt e La d l gation de gestion
99. politique de la ville 1 3 2 5 Les demandes provenant des organismes en redressement judiciaire 308 Il s agit d une proc dure fr quente Dans ce cas l instruction est jug e prioritaire car la proc dure est alors destin e maintenir des emplois L agent doit v rifier la justification N 1 et obtenir le dernier jugement du tribunal de grande instance TGI statuant sur le redressement Il int gre une clause particuli re clause type de paiement dans la convention quel que soit le montant de la subvention 1 4 La proc dure et son environnement 1 4 1 Les relations avec les organismes demandeurs 309 Les organismes demandeurs sont tr s vari s associations caisses des coles CCAS centres sociaux et culturels missions locales maisons de l emploi collectivit s territoriales goupement d int r t public GIP CAF chambres de commerce ou des m tiers tablissements scolaires h pitaux P le emploi tablissements priv s etc En 2009 les associations repr sentaient 40 du total des subventions vers es source Acs 310 L instruction et le suivi administratif des dossiers supposent une bonne connaissance de l organisme demandeur Plus particuli rement l examen de l opportunit du projet notamment sa qualit peut rendre n cessaire des visites sur place Le nombre de d placements varie selon les dossiers Dans le d partement de l Eure et Loir les visites aupr s des organismes demand
100. recouvre l instruction des dossiers de LE LPS il est peu probable de b n ficier de deux sp cialistes de la m me APS dans une seule direction 86 En effet l instruction des demandes de LE LPS n cessite de conna tre les APS et les qualifications titres dipl mes n cessaires leur mise en uvre par un ducateur sportif ainsi que les formations des autres pays de l Union europ enne Cela recouvre 87 plus de 80 APS m me si les demandes sont a priori plut t concentr es sur certaines d entre elles 27 Etats avec des formations des titres et dipl mes des syst mes de reconnaissances d exp rience tous diff rents par exemple certains Etats permettent leur collectivit s territoriales de d livrer des titres et dipl mes alors que d autres Etats a contrario ne r glementent pas la profession d ducateur sportif etc Enfin la proc dure elle m me est relativement complexe puisqu elle recouvre deux parties distinctes 88 l une purement administrative compte de nombreuses t ches proc dure diff rente entre LE et LPS cf partie 1 l autre purement d expertise technique 2 2 3 La g ographie ou le climat la saisonnalit de l exercice des APS l attractivit g n rale des territoires Trois autres crit res d inter d partementalisation semblent se d gager certaines APS parce qu elles ne peuvent s exercer que dans des conditions g ogra
101. s elle doit intervenir dans le cadre des travaux de construction budg taire annuels Outre la lourdeur des proc dures qu elle g n re cette solution n est adapt e qu au cas d un transfert d finitif de mission dans la mesure o le transfert des cr dits qu elle induit a vocation ne se produire qu une seule fois et tre lui m me d finitif elle suppose en outre que les d penses induites par la mission transf r e sont pr cis ment valu es et que leur montant ne varie pas dans le temps si les budgets de la direction b n ficiaire et de la direction prestataire rel vent d un m me programme et d un m me responsable de BOP comme c est le cas des DDCS PP entre elles pour le programme 333 qui h berge les cr dits de fonctionnement de toutes les DDI la DDCS PP prestataire peut th oriquement voir compens es les d penses qu elle fera pour le compte d une autre direction puisque les cr dits aff rents sont g r s au niveau r gional par le pr fet de r gion constitu en BOP et au niveau d partemental par le pr fet de d partement constitu en unit s op rationnelles UO Un tel sc nario suppose un accord entre les pr fets dont rel vent les deux DDCS PP concern es et un examen en CAR si les budgets de la direction b n ficiaire et de la direction prestataire rel vent de deux programmes diff rents comme c est le cas des transferts de missions entre DRJSCS programme 124 et DDCS
102. sente une capacit d accueil gale ou sup rieure 30 000 spectateurs si elle est de plein air et 8000 si elle est couverte cf article A 312 11 166 Au total le nombre des enceintes sportives assujetties l homologation est selon la direction des sports s appuyant sur le recensement des quipements sportifs de 1350 dont 1105 couverts de plus de 500 places et 245 de plein air de plus de 3000 places 2 2 Nombre d op rations venir flux 167 Toute modification permanente d une enceinte sportive homologu e de son environnement ou de son am nagement n cessite la d livrance d une nouvelle homologation cf article L312 6 d s lors des proc dures d homologation devront n cessairement tre nouveau conduites dans les ann es venir en plus de celles relatives des cr ations nouvelles 168 Le nombre et la localisation de ces homologations ne peuvent tre d termin s actuellement avec pr cision mais l estimation de la direction des sports est de 30 60 op rations par an aussi bien pour les homologations faisant suite une modification permanente que pour celles relatives des cr ations nouvelles d o le caract re tr s approximatif de l estimation 169 Les chiffres recueillis aupr s des services lors des visites de la mission IGAS IGJS confirment grossi rement ces fourchettes e En r gion Alsace une seule homologation est recens e au cours des trois derni res ann
103. sont pas exerc es par un service mais pour une grande partie par une commission d partementale savoir la CCDSA 197 La CCDSA est pr cis ment d finie par le d cret n 95 260 du 8 mars 1995 relatif la commission consultative d partementale de s curit et d accessibilit Sa modification est actuellement envisag e dans le cadre d un groupe de travail pilot par le minist re de l Int rieur 198 Le directeur de la DDCS PP en charge des homologations d enceintes sportives dans son d partement fait partie de cette commission Actuellement il s agit strictement du DDCS PP du d partement concern 199 Le DDCS PP ou son suppl ant sont donc suppos s poss der les comp tences n cessaires la conduite de la proc dure y compris dans la phase qui rel ve en fait de la CCDSA Or la mission IGAS IGJS a pu constater que les comp tences requises ne sont plus disponibles dans l ensemble des d partements En cons quence elle estime qu il convient de pouvoir aller les rechercher l o elles existent 200 A cette fin la modification envisag e du d cret pr cit permettrait d explorer la piste d une plus grande souplesse dans la d signation par les pr fets des membres de leur commission d partementale Cette d signation pourrait ne plus ob ir une r gle d irr dentisme d partemental mais permettre la mobilisation de la comp tence recherch e Ainsi un article du d cret sus mentionn permett
104. terminante de rechercher un quilibre entre les directions quant aux charges et b n fices qu elles tirent de l ensemble des transferts de missions Le SGG et la DGME exp rimentent actuellement un m canisme dit de compensation aux niveaux r gional et national entre les entr es et les sorties d agents relevant de diff rents programmes budg taires Ce m canisme a vocation s appliquer aux mobilit s intra d partementales mobilit s internes une DDI ou entre DDI d un m me d partement En r gion Rh ne Alpes il a t pr sent la mission comme inop rant du fait de la r sistance de certains minist res accepter de proc der aux compensations 46 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 201 La mise en place d un tel m canisme suppose que la DRJSCS en compl ment de son r le de responsable du BOP 124 et de r partiteur des emplois dresse une cartographie des actions d inter d partementalisation Sch matiquement cela reviendrait pour le niveau r gional tablir un tableau de ce type ligne exerce cette mission pour le compte de colonne Formations BAFA BAFD 20 jours agent an Contr le des tablissements d APS et des ACM 20 jours agent an Gestion des bourses BAFA BAFD 5 jours agent an R f rent sport handicap 10 jours agent an R f rent lutte contre le dopage 6 jours agent an Contr le des tab
105. une DRJSCS d intervenir sur des missions de pilotage pour le compte de la DDCS PP 1 2 2 Le cadre juridique est plus ou moins incitatif en fonction des modalit s de l inter d partementalisation Alors que la modalit M1 DR agit pour DD est promue par les textes la modalit M2 DD agit pour DR est juridiquement fragile et la modalit M3 DD agit pour DD se heurte un cadre juridique formaliste cf annexe 1 1 2 2 1 La modalit DR agit pour DD est la plus encadr e juridiquement et la plus simple mettre en oeuvre Les textes pr voient deux possibilit s e une DRJSCS agit pour le compte des DDCS PP de sa r gion e une DRJSCS agit pour le compte de DDCS PP ext rieures sa r gion article 24 du d cret du 29 avril 2004 modifi sous r serve d un arr t du ministre comp tent confiant la mission la DRJSCS et avec la possibilit d une d l gation de signature au profit du directeur r gional S agissant de la premi re possibilit les textes pr voient explicitement linter d partementalisation en mode M1 DR agit pour DD qu il s agisse de comp tences de pilotage ou de mise en uvre dans l hypoth se o l chelon d partemental ne dispose pas des ressources n cessaires En effet la d finition large des missions des DRJSCS dans le d cret du 10 d cembre 2009 article 2 combin e l autorit fonctionnelle dont b n ficie le pr fet de d partement sur les DRISCS inte
106. une base nationale op rationnelle en 2012 et le recours des experts nationaux taient de nature faciliter les coop rations en mati re de LE LPS RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 35 140 N anmoins compte tenu du droit commun de l exercice de la profession d ducateur sportif en France et des comp tences pr fectorales en mati re de s curit des usagers et de contr le des tablissements et des ducateurs sportifs qui y travaillent la mission IGAS IGJS a estim que le d p t de la demande de LE LPS ainsi que la d livrance de la carte professionnelle en cas de LE doivent se faire dans la DDCS PP b n ficiaire dans laquelle le professionnel exercera titre principaL En revanche lacte qui cl ture l instruction relative la reconnaissance des qualifications attestation pour le LE et r c piss de LPS doit tre de la responsabilit de la direction prestataire via une d l gation de signature 141 La mission IGAS IGJS a tudi plusieurs possibilit d inter d partementalisation de l instruction des dossiers comprise partir du d p t du dossier jusqu au r c piss de LPS et l attestation de reconnaissance des qualifications pour le LE Au terme de son analyse elle estime qu au del de l instruction administrative des dossiers les directions prestataires auraient un vrai int r t d velopper une v ritable expertise au fond sur une APS ou quelques APS en particulier to
107. 011 156P IGJS N 11 I 19 21 1 2 Le cadre juridique actuel de l inter d partementalisation constitue un maquis peu incitatif Le cadre juridique de l inter d partementalisation ainsi que les supports permettant de la mettre en uvre ne sont pas clairs et manquent de lisibilit Les textes en vigueur constituent un maquis dans lequel il est difficile pour les pr fets et les services territoriaux de l Etat de se retrouver Cette complexit constitue l vidence un frein l inter d partementalisation 1 2 1 Les textes ne donnent pas une vision claire et lisible de la r partition des comp tences entre DRJSCS et DDCS PP 1 2 1 1 Les DRJISCS exercent en principe des missions de pilotage coordination et les DDCS PP des missions de mise en uvre La r partition des comp tences entre DRJSCS et DDCS PP est pr cis e dans le d cret du 10 d cembre 2009 relatif l organisation et aux missions des DRJSCS dans le d cret du 3 d cembre 2009 relatif aux DDI et dans le d cret du 29 avril 2004 modifi relatif aux pouvoirs des pr fets l organisation et l action des services de l Etat dans les r gions et d partements Ces textes posent le principe de r partition suivant les DRJSCS sont charg es des missions de pilotage et de coordination alors que les DDCS PP mettent en uvre les politiques publiques 1 2 1 2 Cette r partition des comp tences est cependant peu claire et lisible Tout d abord le
108. 1 mai 2010 Ce dispositif implique que les actes opposables soient sign s par le pr fet de r gion ou ses d l gu s car la d l gation de gestion n emporte pas transfert d attribution Le Conseil d Etat n a pas eu l occasion de se positionner sur la question de la tarification des tablissements sociaux Le MIOMCTI souhaite que la comp tence de tarification redescende terme au niveau d partemental en coh rence avec la philosophie de la R ATE et afin de r soudre les nombreuses difficult s rencontr es sur le terrain Cela implique un vecteur l gislatif ou une d l galisation La seconde option pr sente l avantage de faire redescendre au niveau r glementaire la d signation de l autorit comp tente pr fet de d partement ce qui permettrait au pr fet de r gion d exercer le cas ch ant son droit d vocation dans ce domaine 3 ANALYSE JURIDIQUE MODALITE N 3 Rappel de la modalit gt Une DD agit pour le compte de toutes ou partie des DD de la r gion sur une comp tence d partementale 35 36 37 38 39 40 41 42 20 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 3 1 Fondement juridique de l inter d partementalit L article 7 du d cret n 2009 1484 du 3 d cembre 2009 relatif aux DDI pr voit une proc dure d inter d partementalisation par l interm diaire d un arr t du Premier ministre Une direction d partementale intermini
109. 184 185 186 42 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 Enfin en cas de d l gation de gestion qui est le support le plus facile mettre en uvre le d l gant conserve la responsabilit des d cisions prises Cela signifie qu il a toujours la possibilit de ne pas suivre les pr conisations du service instructeur m me si dans les faits certains d lais peuvent rendre ce droit du d l gant difficilement op rationnel Cette question peut se r gler si les services se mettent d accord au pr alable sur la fa on de g rer les dossiers et s ils changent pendant l instruction le cas ch ant Ainsi l inter d partementalisation doit se d velopper dans un climat de confiance cf 3 3 2 qui permette l autorit d l gante de s engager sereinement et en toute connaissance de cause notamment en cas de d l gation de gestion Non seulement l inter d partementalisation est r versible mais elle est galement modulable Ses modalit s sont en effet g om trie variable et ne sont pas tanches entre elles au sens o ind pendamment des cinq cas expertis s l une ou l autre de ces modalit s peut s appliquer de fa on pertinente dans une r gion ou entre deux ou plusieurs d partements de cette r gion alors qu une autre modalit pourra tre pertinente dans la r gion voisine ou entre d partements voisins du fait de leur histoire administrative propre et ou de leurs caract risti
110. 2 Sans attendre la diffusion de ce guide les directions d administration centrale doivent promouvoir prioritairement e la d l gation de gestion comme support de l inter d partementalisation car elle allie souplesse simplicit et solidit juridique e la modalit M3 DD agit pour DD plus conforme l esprit de la R ATE et la notion d inter d partementalisation ou d faut M1 DR agit pour DD RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 Tableau 1 Tableau r capitulatif des supports juridiques correspondants chaque modalit Fondement juridique D l gation de de l inter signature pr fet D l gation de gestion rame DRE Z A CAR de service d partementalit vers chef de service Oui Pr vue l article 2 du d cret DRJSCS du 10 2 hypoth ses On Si desinis ons Oui via un d cembre 2009 DR agit pour DD de Pr vue l article 24 la r gion article 18 et 11 de l article 43 du bien identifi es et pour une dur e limit e l exception des engagement de service en Cas de d l gation de M1 DR ce lecit p reier a 2 a 000 missions d expertise et signature d une Es avril 2004 modifi 6 agit pour DR ait pour DD de conseil dont l inter part Oui DD SaN Y g t po d partementalisation compl mentaire Mentionn e dans le autres r gions article ue x gt est organis e par d autre part en guide des relations 24 du m me
111. 2 Bien que tr s pratiqu e la modalit DD agit pour DR est juridiquement fragile Cette modalit est juridiquement fragile double titre e lorsque l inter d partementalisation consiste confier une DDCS PP l exercice d une comp tence de pilotage pour le compte de la DRJSCS cette modalit va l encontre de Pesprit et des textes de la R ATE En effet alors que M1 DR agit pour DD est explicitement mentionn e par exception la r partition des comp tences et si l chelon d partemental ne dispose pas des ressources n cessaires M2 DD agit pour DR n a pas t envisag e par les textes Il est donc juridiquement possible pour une DRJSCS d exercer une comp tence de mise en oeuvre mais l inverse il n est pas pr vu m me si lexclusion n est pas explicite qu une DDCS PP puisse exercer une comp tence de pilotage La mission IGAS IGJS n a pas relev de pratique relevant de ce cas de figure e Lorsque l inter d partementalisation consiste confier une DDCS PP l exercice d une comp tence de mise en uvre pour le compte de la DRJSCS ce sch ma est galement juridiquement tr s fragile En effet les DRISCS ne peuvent sous peine d alimenter la confusion d ensemble se voir octroyer par d rogation la r partition des comp tences tablie par la R ATE des comp tences de mise en uvre pour ensuite d l guer via l inter d partementalisation l exercice de ces
112. 27 mai 2005 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 49 3 3 L inter d partementalisation ne peut se d velopper que dans un cadre volontariste et de confiance 3 3 1 Le niveau central doit lancer les dynamiques r gionales 213 Aujourd hui il n existe au niveau national aucun mode d emploi de linter d partementalisation qui n a d existence concr te on l a vu qu travers quelques initiatives locales consistant essentiellement mettre en uvre des r seaux informels d experts Les acteurs de terrain ne sont ni aid s ni accompagn s dans leur d marche et le niveau r gional ne joue qu un r le modeste faute de mode d emploi et de mandat pour le faire Si la mise disposition d un guide juridique sera de nature faciliter les initiatives locales la mission IGAS IGJS estime que le niveau central via le SGG doit aller plus loin en tablissant et promouvant un mode d emploi de la coop ration inter d partementale qui pourrait s il le juge souhaitable d passer le seul secteur JSCS 214 Compte tenu de la complexit du sujet et des r ticences qu il g n re une impulsion nationale est indispensable l inter d partementalisation doit tre promue comme une modalit d organisation nouvelle et de collaboration renforc e entre services territoriaux de l Etat Il est indispensable de leur montrer qu il ne s agit pas d une nouvelle r forme mais simplement d une modalit de travai
113. 7 T Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE INSPECTION GENERALE INSPECTION GENERALE DES AFFAIRES SOCIALES DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS N RM2011 156P N 11 1 19 Mission relative l inter d partementalisation des missions des DDCS PP et des DRIJSCS RAPPORT TOME 1 tabli par St phanie Fillion Vincent Maymil Inspectrice et inspecteur g n ral des affaires sociales C line Mounier Conseill re g n rale des tablissements de sant Pierre Fran ois Inspecteur g n ral de la jeunesse et des sports Octobre 2011 1 2 3 4 5 6 7 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 3 Synth se Le cadre et le d roulement de la mission IGAS IGJS Par lettre du 4 mai 2011 les directeurs de cabinet des ministres de l ducation nationale de la jeunesse et de la vie associative des solidarit s et de la coh sion sociale de la ville et des sports ont demand l IGAS et l IGJS de conduire une mission d appui conjointe relative l exercice des missions des DRJSCS et DDCS et leurs volutions Cette mission rel ve du plan d action plus g n ral labor par le secr tariat g n ral des minist res charg s des affaires sociales SG et intitul L ad quation missions moyens des services d concentr s charg s de la jeunesse des sports et de la coh sion sociale DRJISCS DDCS DDCSPP Apr s une importante phase d
114. 83 Par ailleurs deux observations temp rent l ouverture la notion de r seaux d experts e ces positions n ont t exprim es que pour certains domaines de l action de l Etat ceux des politiques ducatives ou culturelles de la pr vention ou de l animation e elles ont parfois donn lieu des d veloppements sur le th me de la r ciprocit ou de la comparabilit des prestations ventuellement chang es 384 A partir de ces deux derniers points r ciprocit et comparabilit des prestations un r seau existant au plan national pouvant tre identifi comme un r seau d experts a parfois t cit comme exemplaire par sa souplesse son efficacit et sa p rennit il s agit du r seau dit des inspecteurs coordonnateurs qui sera bri vement pr sent 31 Toutefois les t moignages de plusieurs agents ont montr quelques limites lorsque l augmentation des consultations d un agent reconnu expert ou sp cialiste par ses pairs entraine des surcharges de travail pour lui sans valorisation ni reconnaissance particuli re 84 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 1 2 La notion polys mique de r seau d experts recouvre globalement trois mod les 385 Les trois mod les sont les suivants e Je travail en r seau qui consiste pour des agents exer ant les m mes missions fonctions ou t ches dans des services diff rents changer des informations notamment sur leurs
115. 87 Le premier de ces m canismes article 7 est particuli rement lourd puisqu il exige une identification pr cise des services auxquels confier la mission puis un arr t du Premier ministre Et dans les deux m canismes article 7 comme d l gation de gestion l intervention d une commission strictement d partementale dans la phase d instruction introduit un obstacle particulier et dirimant 4 2 La r forme projet e du d cret de 1995 relatif la CCDSA peut tre l occasion d y introduire des possibilit s d inter d partementalisation 188 Une r flexion est actuellement men e sur les modifications apporter au d cret n 95 260 du 8 mars 1995 relatif la CCDSA Un groupe de travail interminist riel conduit par le minist re de l Int rieur direction de la s curit civile se r unit dans ce but depuis fin 2010 189 L volution des r gles actuelles de composition de la CCDSA pourrait introduire des possibilit s de mutualisation Ainsi la participation ventuelle du DRJSCS pourvu d un suppl ant serait de nature concentrer l expertise n cessaire et la mobiliser plus r guli rement De m me la participation d un directeur de DDCS ou de DDCSPP de la r gion au lieu du directeur de DDCS PP du d partement pourrait pr senter la m me opportunit 190 Aucune de ces formules ne serait contraignante puisqu en toute hypoth se la proc dure serait inchang e et la demande serait toujours
116. AN o TOTAL Source direction des sports 1 2 Le statut de ma tre nageur sauveteur MNS 205 Les dipl mes professionnels qui conf rent le titre de MNS sont e le dipl me d Etat de MNS e le brevet national sauveteur secourisme aquatique BNSSA par d rogation Ce dipl me d livr par le minist re de l Int rieur et par celui de la Jeunesse et des Sports est destin aux personnes souhaitant s orienter uniquement vers la surveillance et le sauvetage aquatique en tant qu activit saisonni re Les dipl m s doivent suivre tous les 5 ans un recyclage diff rent du CAEPMNS e le BEESAN instaur par arr t du 20 septembre 1989 L arr t du 18 d cembre 2007 portant cr ation de la sp cialit activit s aquatiques du brevet professionnel de la jeunesse de l ducation populaire et du sport pr voit l abrogation du BEESAN au ler janvier 2011 cette abrogation a t repouss e au ler janvier 2013 e le certificat de sp cialisation sauvetage et s curit aquatique associ au BP JEPS activit s Aquatiques AA qui sera abrog le ler janvier 2013 et au DE JEPS perfectionnement sportif ou au DES JEPS performance sportive e l unit d enseignement sauvetage et s curit en milieu aquatique au sein des dipl mes nationaux d enseignement sup rieur e le BPJEPS AAN instaur par arr t du 8 novembre 2010 206 La circulaire de la direction
117. APPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 5 A terme il conviendrait que le SGG tablisse et diffuse un mode d emploi de linter d partementalisation en vue de la d finir de pr ciser ses avantages ses limites et ses outils Pourrait tre y annex un guide juridique labor par le minist re de l Int rieur afin de clarifier et mieux faire conna tre le cadre juridique Sans attendre la diffusion de ce mode d emploi et de ce guide juridique la mission IGAS IGJS pr conise que les minist res charg s des affaires sociales des sports et de la vie associative promeuvent en priorit la modalit M3 DD agit pour DD plus conforme l esprit de la R ATE et de l inter d partementalisation ou d faut M1 DR agit pour DD la d l gation de gestion comme support de la d marche d inter d partementalisation en raison de sa souplesse de sa simplicit et de sa solidit juridique Ce support devra tre utilis comme instrument de droit commun des contreparties lorsque les missions inter d partementalis es induisent des d penses de fonctionnement significatives pour le prestataire Il convient par ailleurs d appuyer les travaux relatifs l inter d partementalisation sur une r flexion r gionale sur les m tiers les comp tences l optimisation des moyens et la rationalisation des processus vV S curiser les relations entre prestataire et b n ficiaire en vue de conso
118. APPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 57 218 En r gion Rh ne Alpes l offre semble donc naturellement bien r partie et adapt e la demande les croisements de stagiaires entre d partements cf infra montrent que cette r gion s inscrit d j largement dans une logique d inter d partementalisation modalit M3 On observe par ailleurs que le ou les CREPS contrairement la r gion Alsace ne joue pas un r le pivot 219 En r gion Centre le nombre de CAEPMNS d livr s en 2010 s tablit 104 Tableau 11 R partition des CAEPMNS dans la r gion Centre et temps agent correspondant DRISCS D partement DE le Total CAEPMNS d livr s JE 2010 la DR S 1 Sans Sans objet 7 RE a SO Source R gion Centre 220 En dehors de la DRJSCS qui conform ment la modalit M1 organise les sessions de CAEPMNS pour le compte de la DD chef lieu 45 il n existe aujourd hui aucune d marche institutionnelle d inter d partementalisation dans la r gion Centre dans la mesure o chaque DDCS PP organise son propre stage sans se pr occuper d optimiser chaque session notamment en nombre de stagiaires Si cette multiplicit des stages pr sente l avantage d offrir aux candidats de la r gion Centre une grande souplesse dans le choix de la date du stage qu ils suivront et une prestation de proximit elle pr sente cependant l inconv nient vident de la dispersion des moye
119. AUTRES FREINS AINSI QUE DES FACTEURS FAVORABLES A L INTER DEPARTEMENTALISATION Dans les parties 2 1 et 2 2 la mission IGAS IGJS s appuie sur des exemples qui seront d velopp s dans la partie 2 3 et en annexes 2 1 Il existe des freins et des facteurs favorables la d marche d inter d partementalisation De nombreux facteurs ou crit res d favorables ou favorables l inter d partementalisation ont t indiqu s la mission ou identifi s par elle lors des entretiens qu elle a eus diff rents niveaux L absence ou l insuffisance des moyens ont souvent t avanc es comme motifs d inter d partementalisation 2 1 1 Les freins l inter d partementalisation n cessitent une analyse au cas par cas 2 1 1 1 La perte de proximit Questionn s sur les avantages et inconv nients de l inter d partementalisation de certaines missions aujourd hui exerc es par les DRJSCS ou les DDCS PP de nombreux interlocuteurs de la mission ont mis en avant le risque de perte de proximit qu elle induirait n cessairement Le risque appara t comme r el pour toutes les missions qui exigent de fr quents changes et contacts physiques entre les responsables et ou agents d une direction et les partenaires de cette direction Ainsi en va t il des changes avec les collectivit s territoriales pour les dispositifs cofinanc s cf subventions Acs avec les associations op rateurs locaux et clubs sportifs pour
120. DCS PP selon la modalit M2 DD agit pour DR dans la plupart des r gions fran aises alors que la comp tence revenait selon les textes aux DRJSCS selon un montage juridique fragile et par nature provisoire cf partie 1 2 2 2 De ce fait non seulement les DDCS PP conservent des agents pour accomplir cette mission mais encore des agents sp cialis s dont le savoir faire sert galement au financement des autres tablissements dont la DDCS PP a la charge Ainsi pour certaines DDCS PP aux effectifs limit s l inter d partementalisation peut permettre de conserver une masse critique et donc participer de leur attractivit 3 1 2 L inter d partementalisation valorise les comp tences et les m tiers au niveau d partemental et offre un meilleur service rendu L inter d partementalisation est un moyen de lutter contre la d vitalisation des DDCS PP en conservant des agents de corps techniques et ou de sp cialistes de certains secteurs mais surtout de les valoriser voire de les attirer Si la cr ation des DRJSCS s est traduite aux dires des personnes rencontr es par une certaine fuite des experts ce mouvement n est pas inexorable Par exemple concentrer l expertise de l homologation des enceintes sportives sur une DDCS PP de la r gion mission qui demande une certaine technicit offre une visibilit l agent ou aux agents qui en est charg et place la DDCS PP en position d interlocuteur de t
121. DDCS PP ou DDT peuvent tre charg es de la saisie dans le logiciel GIS PRO et de l ex cution financi re 280 Compte tenu des forts enjeux d ordre public li ces dossiers et de la concentration de leur traitement au niveau du cabinet du pr fet la mission IGAS IGJS a exclu le FIPD du champ d application d une ventuelle inter d partementalisation La proc dure expertis e ici ne comprend donc que les cr dits politique de la ville correspondant au programme 147 1 3 1 2 Etape 1 traitement de la demande 281 Dans un premier temps l agent comp tent accuse r ception de la demande et examine sa recevabilit Cet examen porte sur la conformit du dossier aux missions et aux priorit s de l Acs la v rification de la comp tence du niveau d instruction sollicit la constitution du dossier compl tude signature La d mat rialisation du d p t de la demande par l organisme demandeur est un projet en cours de mise en uvre 282 La cr ation ou la mise jour du fichier tiers tenu par l agence comptable seule habilit e valider la saisie des donn es relatives un tiers dans le progiciel comptable CPWIN Comptabilit Publique sous Windows constitue la seconde t che r aliser CPWIN est un progiciel comptable qui permet d effectuer l ensemble des op rations financi res engagement financier liquidation mandats etc Il est interfac avec l outil informatique GIS PRO
122. I la d l gation de gestion permet un service de l tat de confier un autre service de l tat la r alisation pour son compte d actes juridiques de prestations ou d activit s d termin es concourant l accomplissement de ses missions Il s agit d une forme de sous traitance de prestations entre services de l tat 1 2 2 1 Sous hypoth se n 1 la DR intervient en appui la DD pour des comp tences d expertise notamment Ce type d inter d partementalisation ne n cessitant pas a priori de d l gation de signature de la part du pr fet de d partement l laboration d une convention de d l gation de gestion constitue un outil adapt qui offre une grande souplesse 20 21 22 23 24 25 26 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 17 Selon le MIOMCTI le m canisme de la d l gation de gestion peut juridiquement s appliquer lorsque la comp tence inter d partementalis e est de l expertise ou du conseil d cret n 2004 1085 du 14 octobre 2004 relatif la d l gation de gestion dans les services de l Etat N anmoins il n appara t pas le plus pertinent dans la mesure o les textes organisant les directions r gionales pr voient d j l exercice d une mission d appui et de conseil En effet le 4 de l article 2 du d cret DRJSCS donne la base juridique n cessaire l intervention de la DR en appui de la DD Cette intervention peut t
123. LOGATION DES ENCEINTES SPORTIVES ini rre eaaa e ee aa etaa aeee e Aa EA datesne sta neb ent nne dette bte eus 47 1 L HOMOLOGATION OBLIGATION LEGALE VISE A ASSURER LA SECURITE DES USAGERS 47 LROPISINEN RTE ES A Re tee ane One et PRES ete 47 12 Objets sans en ARR ns Ra A ARR LA den let En Rae 47 2 LES CONDITIONS DE SON APPLICATION LIMITENT LE NOMBRE DES ENCEINTES SPORTIVES CONCERNEES ET SPECIFIENT LES PROCEDURES iah ne aeres aesae Enie e n e Ses Ee ar ESEE ORE TESE 48 2 1 Nombre d enceintes concern es stock ses 48 2 2 Nombre d op rations venir flux ses 48 3 LE PREFET DE DEPARTEMENT EST L AUTORITE COMPETENTE POUR DELIVRER L HOMOLOGATION AU TERME D UNE PROCEDURE D INSTRUCTION ET DE CONSULTATION 49 3 1 L instruction de la demande fait intervenir une commission d partementale la CCDSA 49 3 2 La consultation de la commission d partementale est un point nodal de la proc dure 50 4 LA POSSIBILITE D INTER DEPARTEMENTALISATION REPOSE SUR LA COMPOSITION DE LA COMMISSIONS ne Er re TR et Se en Te ARR de Re nn Rene Ne Tele Ut Le 50 4 1 Deux m canismes connus et th oriquement possibles sont en fait d application difficile 50 4 1 1 La mise en uvre de l article 7 du d cret du 3 d cembre 2009 relatif aux DDI 50 4 1 2 La d l sationde SestiOn i ecseri neee eeren oee yia aeee ate e anA E bride etre 50 4 1 3 Ni l article 7 du d cret du 3 d cembre 2009 ni la d
124. Minist res charg s des affaires sociales Direction g n rale de la coh sion sociale Sabine Fourcade directrice g n rale Virginie Magnant adjointe la directrice g n rale chef du service des politiques d appui Maryse Chaix sous directrice professions sociales emploi territoires Cyril Duwoye adjoint au chef du bureau animation territoriale 60 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 Direction des sports Annick Wagner adjointe au directeur Claudie Sagnac sous directrice de l action territoriale Annie Lambert Milon chef du bureau de la coordination des certifications et du service public de formation Audrey Perusin chef du bureau des m tiers des dipl mes et de la r glementation Denis Roux chef du bureau des quipements sportifs Anne Dambeza charg e de mission commission de reconnaissance des qualifications H l ne Fortin charg e de mission bureau des quipements sportifs Mathilde Gouget sous direction de l action territoriale Direction de la jeunesse de l ducation populaire et de la vie associative Michel Delagr e charg de mission aupr s du directeur Direction des affaires financi res informatiques immobili res et des services Fran ois Carayon directeur Luc Paraire directeur de projet relations avec les r seaux Direction des ressources humaines Mich le Kirry directrice Yves Le Nozahic adjoint au sous directeur de la gestion du personnel Minist re de l Econo
125. OP puisqu elle n emporte pas transfert de cr dits et ne change ni la nature de ces derniers ni leur service affectataire Elle s applique donc aux trois modalit s de l inter d partementalisation d finies par la mission IGAS IGJS Dans ce m canisme la direction A DRJISCS ou DDCS PP accorde une d l gation de gestion la direction B DRJSCS ou DDCS PP d l gation qui fait l objet d un document crit approuv par le ou les pr fets concern s autorisant la direction B imputer directement des d penses sur le budget de la direction A Contrairement la compensation en construction budg taire la d l gation de gestion est adapt e aux cas o les transferts de mission ne sont pas d finitifs et ou aux cas o les d penses induites par la mission transf r e sont susceptibles de varier d une ann e sur l autre La d l gation de gestion pr sente donc de nombreux atouts e elle s affranchit des barri res entre programmes et entre minist res et rend donc possibles les trois modalit s de l inter d partementalisation e elle permet de calibrer pr cis ment le montant des transferts financiers puisque c est la d pense elle m me qui g n re le remboursement et non une estimation ex ante e elle repose sur une proc dure qui est d centralis e et n implique ni change avec le niveau central ni validation par ce dernier e elle constitue une mesure de gestion sans effet sur la construc
126. PMNS il conviendrait pour l essentiel d riger plus explicitement les DRJSCS en pivot de l offre de stage afin qu elles r partissent les stages et les stagiaires de fa on optimiser l offre et l adapter aux moyens disponibles 238 Les DRISCS tirent leur l gitimit r guler l offre de leur r le de pilotage pr vu par les textes mais il peut aussi arriver compte tenu du r le d volu par ailleurs aux CREPS qu une DRJSCS trouve avantage d l guer ce r le l un d entre eux Les CREPS ont en effet vocation du fait de leur positionnement supra r gional et de leur mission r glementaire d organisation des formations professionnelles dans les domaines des activit s physiques ou sportives programmer et r partir en liaison avec les DRJSCS l offre de formation entre les r gions et d partements sur la base des besoins estim s par la DRJSCS ainsi qu organiser les sessions de formation Cf d cret n 2011 630 du 3 juin 2011 relatif aux centres de ressources d expertise et de performance sportive RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 61 239 Cette mesure d organisation consistant d signer les DRJSC comme pivot de l offre de formation CAEPMNS en liaison avec les CREPS trouverait sa place dans une instruction abrogeant la circulaire de 1983 qui s av re p rim e sur un certain nombre de points notamment sur le r le des tablissements publics de formation Il c
127. PP programme 333 et vice versa il appartient aux responsables de chacun de ces programmes de se mettre d accord sur le principe et le montant du transfert et d obtenir de la direction du budget et du Parlement qu ils ent rinent ces transferts en loi de finances annuelle ou de les r aliser en gestion par d cret de transfert 208 209 210 211 212 48 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 Les compensations en gestion peuvent en revanche tre r alis es ais ment gr ce la d l gation de gestion Le d cret n 2004 1085 du 14 octobre 2004 relatif la d l gation de gestion dans les services de l Etat cf pi ce jointe n 2 pr voit non seulement qu un service peut exercer une mission par d l gation d un autre service mais aussi que dans ce cas le service prestataire peut si la d l gation de gestion le stipule imputer directement les d penses aff rentes cette mission sur le budget du service b n ficiaire Conform ment l article 4 de ce d cret le d l gataire peut en effet tre charg de la gestion des cr dits et exerce alors la fonction d ordonnateur pour le compte du d l gant Selon les informations obtenues par la mission mais qu elle n a pas v rifi es in situ le logiciel Chorus autoriserait ce type de transaction La d l gation de gestion pr sente la particularit de s affranchir des cloisonnements entre programmes et entre B
128. SCS Rh ne Alpes pour 2010 et au premier semestre 2011 Nombre de Nombre de Nombre Nombre de stages preuves stages preuves demandes de LE refus es de LE saisines de d adaptation d aptitude d adaptati d aptitudes pr fet recours DD concern es LE d pos es accord es la CRQ CRQ CRQ on pr fet SEE 200 ra E E E N once Re EE orn e e E E a E E a E OE E N poean EE a e E e E C Accompagnateur en moyeme monge 3 e ae Pe OOo a e a e a e a a e E ae Disciplines ps o Cora se CR a E S Accompagnateur en moyenne montagne a o ooo oa SSS SSS a a a o a a 2u owa a o a y S S T T S cea e e EE E a EEEIEE 2 A PR RE NL EN E O O o PT a ee PR ee a j ka O er EU E ni ie Discipline sportive gym RE PR ER 2010 quitation 1 Zn e e a FC Te ne EC 2011 ni LS win EE 2 fsa e E e E a E E E aE a E RE E a e e T T a Ee O OOO a OOO E EEE EEE S C E a a a xn 2010 TOTAL ID 2010 TOTAL TOUTE ACTIVITE DE EE a T a E REGION 201 TOTAL TOUTE ACTIVITE Co e e NE HE CE RHONE ALPES en cours d instruction RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 45 Tableau 4 El ments de volum trie concernant les demandes de LPS remplir par la DRJSCS Rh ne Alpes pour 2009 2010 2011 demandes de LPS LPS stages d adaptation preuves d aptitudes DDCS PP LPS d pos es accord es r
129. a mission IGAS IGJS a fond son expertise de l inter d partementalisation consid rant que cette d marche pouvait s envisager pour les d partements ayant une activit inf rieure 50 dossiers instruits annuellement La r novation en cours du syst me d information GIS PRO constitue d ailleurs un levier en faveur de cette inter d partementalisation 21 L chantillon sur lequel a port l tude de la mission et l absence de donn es nationales disponibles n ont pas permis la mission d identifier ces r gions 160 161 162 163 164 165 166 167 38 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 Sur la base de ce constat la mission IGAS IGJS a b ti deux sc narii l inter d partementalisation partielle avec segmentation des op rations d instruction et de suivi administratif des demandes de subvention sc nario n 1 et l inter d partementalisation totale sc nario n 2 Le support juridique est le m me quel que soit le sc nario envisag savoir la d l gation de gestion A chacun de ces deux sc narii ont t appliqu es les modalit s M1 DR agit pour DD et M3 DD agit pour DD Le bilan avantages inconv nients en a t dress Le sc nario d inter d partementalisation partielle selon les modalit s M1 DR agit pour DD ou M3 DD agit pour DD n a pas paru convaincant la mission Les avantages de la centralisation des t ches administratives sont en e
130. a on harmonis e en respectant la pratique de l autorit d l gante mais au del en se forgeant des r gles communes Cela peut tre formalis dans un document partag par les prestataires et les b n ficiaires posant les r gles du jeu Il peut tre compl t par des changes en cours d instruction mais forc ment tr s limit s car cela ne doit pas conduire alourdir la proc dure Les r unions de coordination et le rapport d orientation budg taire en mati re de tarification sont un exemple de formalisation pr alable 223 224 225 226 227 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 51 Il parait important que ce document officialisant l inter d partementalisation convention de d l gation de gestion par exemple puisse pr ciser en tant que de besoin les coordinations mises en place cette occasion Afin de rester pragmatique et de ne pas complexifier la mise en uvre la mission IGAS IGJS estime que les modalit s d organisation de l inter d partementalisation doivent tre laiss es l appr ciation des acteurs Il parait vident eu gard aux missions en jeu et aux r ticences exprim es que l inter d partementalisation n cessite l accord pr alable des pr fets concern s et une confiance mutuelle des services L tablissement de r gles communes et le rattachement de la proc dure associ e au document officialisant l interd partementalisation convention de d l
131. a jeunesse son int gration et son engagement dans la soci t le d veloppement de son autonomie sa mobilit internationale Elles portent galement sur la qualit ducative des loisirs collectifs des enfants et des jeunes et la s curit des usagers accueillis dans les accueils collectifs de mineurs la formation et la certification dans le domaine de l animation la promotion de l ducation populaire aux diff rents ges de la vie le d veloppement de la vie associative la formation et la reconnaissance des b n voles et la promotion du volontariat Dans l exercice des comp tences mentionn es aux alin as pr c dents la direction r gionale de la jeunesse des sports et de la coh sion sociale contribue l insertion sociale et professionnelle de la jeunesse et des personnes vuln rables ainsi qu l acc s au logement de ces derni res personnes Le 1 de l article 2 voquant explicitement le pilotage et la coordination des politiques sociales sportives de jeunesse de vie associative et d ducation populaire et leur mise en uvre pour ses comp tences vis es au 1 du pr sent article ceci permet de d montrer qu un grand champ des comp tences DD est potentiellement couvert La liste des comp tences est par ailleurs tr s exhaustive et l usage du notamment plaide en faveur d une interpr tation souple A la lecture de cet article il semble donc que les possibilit s d inter d partementalisation
132. a mission IGAS IGJS consid re que sur la base de l chantillon des trois r gions tudi es qui r v le des pratiques et des situations tr s contrast es e il appara t aujourd hui possible dans les r gions o le nombre de stagiaires par d partement et par session est inf rieur 20 30 cf r gion Centre de concentrer dans un ou plusieurs d partements d une m me r gion voire de r gions diff rentes proches l organisation mat rielle des sessions NS e l inter d partementalisation de cette organisation pourrait contribuer une telle optimisation et donc ce faisant r duire les charges que ces sessions induisent pour les DDCS PP 158 La g n ralisation de l inter d partementalisation pourrait donc tre mise en uvre selon les modalit s M3 DD agit pour DD ou d faut M1 DR agit pour DD dans les r gions dans lesquelles la DS mettrait en vidence que l offre de formation n est aujourd hui pas optimale cf r gion Centre 2 34 Proc dure d instruction et de suivi administratif des demandes de subventions Acs concentrer les volumes d activit en pr servant la proximit 159 Apr s avoir analys la proc dure d instruction et de suivi administratif des demandes de subventions de l Acs la mission IGAS IGJS a constat une tr s grande diversit des volumes d activit entre d partements Cette disparit des volum tries constitue le crit re sur lequel l
133. ace l inter d partementalisation C est le cas par exemple pour le CAEPMNS et l homologation des enceintes sportives 217 Dans d autres cas cela peut passer par de l appui et de l accompagnement ponctuels la d marche d animation locale devant revenir la DRJSCS Ainsi dans un contexte particulier o l inter d partementalisation pourrait s organiser extra r gionalement la mission IGAS IGJS pr conise que la DS aide les services territoriaux de l Etat identifier les directions disposant de comp tences particuli res informer des disparit s de volumes traiter mettre en lien les directions qui souhaitent inter d partementaliser avec celles qu ils l ont d j fait etc On peut galement imaginer que l Acs fournisse des donn es de volum trie des dossiers trait s par d partement d une r gion partir de son syst me d information En dehors de ces cas tr s limit s le niveau central doit se concentrer sur son r le majeur d impulsion Recommandation n 6 Le SGG doit tablir et diffuser un mode d emploi pr sentant la d finition de l inter d partementalisation ses avantages ses limites et ses outils le guide des supports juridiques voqu la recommandation n 1 pouvant tre annex ce document Ce mode d emploi devra imp rativement rappeler que Pinter d partementalisation n est pas une nouvelle r forme et qu elle ne modifie pas la r partition
134. activit plus important 2 1 2 Un syst me d information en cours de r novation 323 Une grande partie de la proc dure d instruction et de suivi administratif est d mat rialis e dans le cadre du syst me d information GIS en cours de r novation sur l ensemble du territoire d ploiement total pr vu pour fin 2011 d but 2012 324 Ce syst me d information permet l dition automatique des courriers des notifications et des conventions ainsi qu une s curisation de la proc dure Il conserve galement la m moire des l ments ayant conduit la d cision fonctionnalit utile pour le suivi et l instruction des dossiers ult rieurs relatifs au m me demandeur 325 Le syst me d information est le m me quel que soit le niveau d instruction avec des entr es par niveau par exemple un agent de la DRJSCS peut saisir les donn es pour le compte d un agent de la DDCS PP il suffit pour cela d une habilitation informatique lui permettant d avoir acc s l entr e d partementale 74 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 326 La r novation de ce syst me d information s accompagne d un projet de d mat rialisation de la demande de subvention saisie directe en ligne par l organisme demandeur via un dossier CERFA sp cifique et donc suppression de la saisie par l agent Les donn es saisies dans le formulaire d mat rialis seront directement exploitables dans le cadre
135. agnement des clubs et des comit s d partementaux dans l laboration de leur projet sportif et ducatif la pr servation de la s curit des pratiquants dans le domaine de la politique de la ville la gestion et l animation des dispositifs d partementaux d intervention de l agence nationale pour la coh sion sociale et l galit des chances Acs la gestion du processus d attribution des subventions de l Acs dans le domaine de l h bergement et du logement o le d ploiement de la strat gie gouvernementale du logement d abord qui consiste faire de l h bergement une exception et de l acc s un logement adapt ou ordinaire la r gle les outils de mise en uvre de cette politique sont au nombre de trois l laboration d une programmation pluriannuelle qui fera l objet d une synth se r gionale l ad quation entre l offre et la demande par les SIAO services int gr s d accueil et d orientation y compris en p riode hivernale l instruction du dialogue de gestion qui pr pare la contractualisation entre les pr fets de r gion et les op rateurs locaux o la mise en uvre des fonctions relatives au logement social et la gestion du contingent pr fectoral to 72 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 dans le domaine des personnes vuln rables et des personnes handicap es le suivi de l activit des services mandataires et des mandataires individuels l instruction et les propositi
136. aiisnent 46 3 3 L inter d partementalisation ne peut se d velopper que dans un cadre volontariste et de CONNIANCE PT MER MR E Rd a REED See n ne VOUS E D Ce LR RARE E een E ln ee 68 49 3 3 1 Le niveau central doit lancer les dynamiques r gionales sseeeeeeeeeeeeeereseeerereereeee 49 3 3 2 Le r le fondamental des acteurs locaux les DDCS PP proposent la DRJSCS pilote et anime la d marche le CAR valide ss 50 CONCEUSION ET PLAN D ACTION ne tt ann Rate nette En 53 LES RECOMMANDATIONS DE LA MISSION een 55 LETTRE DEMISSION Et hi ne anus nt rie fn ns nie nan 57 LISTE DES PERSONNES RENCONTREES OU INTERVIEWEES seeeseeeresrerreresrreeren 59 SIGLES UTILIS ES Se ne A ed tn A RC Meet Red e nee en ANUS 65 LISTE DES PIECES JOINTES 25e dm ne ee a E T EE E 67 PIECE JOINTE N 1 NOTE DU SGG DU 17 JUIN 2011 RELATIVE AUX MISSIONS DES DDI69 PIECE JOINTE N 2 DECRET N 2004 1085 DU 14 OCTOBRE 2004 RELATIF A LA DELEGATION DE GESTION DANS LES SERVICES DE L ETAT 79 29 30 31 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 11 Introduction Cadrage de la mission Par lettre jointe au pr sent rapport dat e du 4 mai 2011 les directeurs de cabinet des ministres de l ducation nationale de la jeunesse et de la vie associative des solidarit s et de la coh sion sociale de la ville et des sports ont demand l inspection g n rale des affaires sociales IGAS et l inspection g n rale de la jeunesse et des s
137. ale de la jeunesse et des sports directions d partementales des territoires d l gu d partemental la vie associative direction g n rale de la coh sion sociale direction g n rale de la modernisation de l Etat direction de la jeunesse de l ducation populaire et de la vie associative direction de la modernisation de l administration territoriale directive nationale d orientation directions r gionales des affaires sanitaires et sociales DR AL DRH DRJS DRIJSCS DS ETP FEJ FIPD FONJEP GIP GPEC ICE IGAS IGJS JSCS JSVA LE LPS MIOMCTI MNS PACA PEDEC PEJA PRN PTP R ATE RGPP SAF SG CIV SEMC SG SGG TGI UE UO UT RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 direction r gionale de l environnement de l am nagement et du logement direction des ressources humaines direction r gionale de la jeunesse et des sports direction r gionale de la jeunesse des sports et de la coh sion sociale direction des sports quivalent temps plein fonds europ en pour la jeunesse fonds interminist riel de pr vention de la d linquance fonds jeunesse ducation populaire groupement d int r t public gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences inspection contr le valuation Inspection g n rale des affaires sociales Inspection g n rale de la jeunesse et des sports jeunesse sports coh sion sociale jeunesse sports vie associative libre tablissement l
138. ant la d signation par le pr fet de d partement du DRJSCS ou d un DDCS PP de la r gion et d un suppl ant qui est souvent le sp cialiste recherch serait de nature permettre l inter d partementalisation mode M1 ou M3 de l homologation des enceintes sportives RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 53 Annexe 4 L inter departementalisation de l organisation du certificat d aptitude l exercice de la profession de maitre nageur sauveteur CAEPMNS 1 LE CERTIFICAT D APTITUDE A L EXERCICE DE LA PROFESSION DE MAITRE NAGEUR SAUVETEUR CAEPMNS A POUR BUT DE CONTROLER L APTITUDE A EXERCER LA PROFESSION DE MAITRE NAGEUR SAUVETEUR MNS 201 R f rences Code du sport articles R 212 1 212 2 212 3 sur les dispositions g n rales en mati re d obligation de qualification et d enseignement du sport 1 1 Les dipl mes ouvrant droit au statut de ma tre nageur sauveteur d livr s par le minist re des sports articles D212 20 et 212 21du code du sport 202 Cr en 2001 le Brevet professionnel de la jeunesse de l ducation populaire et du sport BP JEPS est class au niveau IV bac professionnel il atteste de la possession des comp tences professionnelles indispensables l exercice du m tier d animateur dans le champ de la sp cialit obtenue Le BP JEPS est d livr au titre d une sp cialit disciplinaire pluridisciplinaire ou li e un champ particulier Les exigences pr ala
139. appui de conseil technique et de formation m tier sera renforc e Pour les DDCS les ajustements concernent dans le domaine de la jeunesse et de la vie associative la r partition des enveloppes de subventions dites postes FONJEP ainsi que la mise en uvre et le suivi du programme europ en jeunesse en action et du programme FEJ fonds europ en pour la jeunesse rel veront exclusivement des DRISCS dans le domaine du sport l instruction pour le compte du pr fet de d partement des conventions entre clubs professionnels et associations amateurs supports sera assur e par les DRISCS D s 2012 l ensemble des missions relatives aux quipements sportifs seront concentr es au niveau r gional op rations de recensement conseils aupr s des collectivit s gestion de l ensemble des tapes de traitement des demandes de subventions au tie du CNDS quipement hormis les d clarations qui continueront tre re ues et examin es par les DDCS dans le domaine de la prise en charge des personnes vuln rables et de l h bergement et du logement la mise en place d un sch ma r gional opposable sur l ensemble de la r gion dont les orientations auront t valid es en CAR constituera une modalit de travail nouvelle pour les d partements et un positionnement nouveau pour les services de l Etat vis vis des partenaires dans le domaine des personnes handicap es l implication dans le pilotage de T AAH co
140. ar le niveau d partemental en 2009 source Acs 1 2 3 2 Le pr fet de d partement est le d l gu d partemental de l Acs 273 Les articles L 121 15 et R 121 21 du CASE pr cisent que le repr sentant de l Etat dans le d partement est l ordonnateur secondaire de l Acs pour les programmes d intervention et les cr dits qui lui sont d l gu s par le directeur g n ral 274 Le d l gu d partemental comme le d l gu r gional pour les cr dits r gionaux assure l instruction des demandes de financement et des dossiers de convention Il attribue les subventions allou es par l agence et signe avec l organisme demandeur les conventions dont ces subventions sont assorties 1 2 3 3 Le statut de d l gu d partemental adjoint de l Acs recouvre des situations vari es constituant une premi re source de complexit et d illisibilit 275 Dans environ la moiti des d partements le DDCS PP est d l gu d partemental adjoint de l Acs Dans l autre moiti on constate des situations tr s h t rog nes e dans six d partements le pr fet d l gu l galit des chances PDEC est charg de cette fonction e dans 16 d partements il s agit du sous pr fet la ville e dans cinq cas il s agit du sous pr fet d arrondissement e dans 21 d partements le secr taire g n ral de la pr fecture s est vu confier ce r le e ct enfin dans trois d partements la mis
141. arch du travail dynamique h liotropisme r gion tr s peupl e etc Ainsi il est possible que certaines APS fassent l objet de davantage de demandes dans certaines DDCS PP par exemple Une direction pourrait alors se charger de la gestion des dossiers pour l ensemble de la r gion ou au del ex pour les sports de combats En l absence de statistique ce postulat reste n anmoins th orique 2 2 4 Les gains attendus un renforcement de la comp tence des agents une plus grande attractivit des DDCS PP un meilleur service rendu 89 L inter d partementalisation de l instruction des demandes de LE LPS permettrait de concentrer la mission dans la direction o se trouve l expertise au d part ou de concentrer les dossiers afin de d velopper une expertise et de sp cialiser une direction avec pour corollaire la valorisation de la direction et de l agent ou des agents qui en sont charg s Au del un flux de dossiers suffisant permettrait d entretenir la comp tence 90 En outre cette concentration de l expertise devrait permettre e de gagner du temps une pratique irr guli re de cette mission n cessitant de se replonger dans la r glementation et de mettre jour le r seau des interlocuteurs e de donner une meilleure visibilit l usager car une direction serait chef de file sur une APS ceci dans le respect de la proximit la demande tant faite dans le d partement d exercice princi
142. arche 2 3 Sc nario n 1 une inter d partementalisation partielle de la proc dure 2 3 1 Pr sentation du sc nario n 1 333 L inter d partementalisation partielle consiste inter d partementaliser certaines t ches via une segmentation de la proc dure d instruction et de suivi administratif des demandes de subvention sur le mod le back office front office 334 Cette option cible donc l inter d partementalisation des t ches administratives exclusivement back office traitement de la demande tape 1 saisie de l instruction dans GIS PRO fin de l tape 2 engagements et mandatement tapes 3 4 et 5 et actualisation du dossier dans GIS PRO fin de l tape 6 335 En revanche les tapes impliquant des t ches de front office ne seraient pas inter d partementalis es examen de l opportunit de la demande examen de la qualit de l action financer avis sur la subvention et d termination de son montant suivi du dossier examen de la justification de la subvention relations avec les acteurs locaux du CUCS et les organismes demandeurs etc Il s agit de la majorit des t ches r aliser dans les tapes 2 et 6 336 Tous les types de demandes correspondant une mobilisation des cr dits du programme 147 seraient concern s action unique cumul d actions renouvellements subventions sup rieures 23 000 etc 337 Les directions d partementa
143. artementales des directions d partementales interminist rielles surveillance des crues pr vision et transmission de l information sur les crues concernant les bassins hydrographiques et les cours d eau police de l eau transport fluvial police de la navigation sur le domaine public fluvial et gestion du domaine public fluvial etc I L article 69 du d cret du 29 avril 2004 modifi pr cise les conditions de mise en uvre des comp tences inter d partementales des pr fets de d partement mais cette disposition s applique exclusivement des actions de coordination limit es dans le temps et ne concerne que la comp tence des pr fets et non les missions des services Ce support juridique n a donc pas t examin de mani re plus approfondie par la mission IGAS IGJS 90 91 92 93 94 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 25 1 2 3 Les supports juridiques de l inter d partementalisation sont vari s mais m connus et n ob issent pas des r gles d emploi pr cises et partag es La principale difficult rencontr e par les acteurs en vue de la mise en place d une inter d partementalisation r side dans le manque de clart et la complexit des diff rents supports juridiques existants d l gation de signature d l gation de gestion engagements de service examen en CAR puis d cision du pr fet de r gion d autant que les possibilit s d utilisation de ces supports varien
144. assurer l ad quation des missions aux moyens affirmer le c ur de mission des directions d partementales interminist rielles et leurs champs d intervention prioritaires pr ciser l articulation entre directions r gionales et directions d partementales dans l exercice de ces diff rentes missions et en cons quence am liorer les processus de travail apporter de n cessaires adaptations dans la nature et l exercice de certaines missions RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 71 1 Les missions des directions d partementales interminist rielles Les travaux conduits permettent d affirmer la place et le r le de ces directions d partementales dans la mise en oeuvre territoriale des politiques publiques et dans l action de l Etat au b n fice de l ensemble de ses interlocuteurs et partenaires collectivit s associations entreprises usagers Echelon de proximit de l administration territoriale les directions d partementales constituent le niveau essentiel de mise en uvre des politiques publiques en relation directe avec l usager et le tissu associatif Par ailleurs le regroupement dans un cadre interminist riel des diff rents services concern s dans les trois domaines que sont la coh sion sociale la protection des populations et les territoires vise garantir la coh rence dans la mise en uvre rationaliser et simplifier pour ses diff rents interlocuteurs les relations avec l ad
145. ataires pour le compte du d partement C c est le d partement le plus proche du CUCS d o mane la demande qui pourrait intervenir en cette qualit 372 Enfin afin d optimiser les circuits de signature un syst me de signature parapheur lectronique serait indispensable dans la continuit de la r novation du syst me d information car cela permettrait de parachever la d mat rialisation de cette proc dure Apr s analyse de la base de donn es GIS PRO transmise par l Acs les d partements suivants pourraient potentiellement tre concern s liste non exhaustive chiffres 2010 Alpes de Haute Provence Hautes Alpes Ari ge Aveyron Cantal Creuse Gers Lot Loz re Ni vre Pyr n es Atlantiques Hautes Pyr n es Deux S vres Toutefois ces informations doivent tre utilis es avec pr caution dans la mesure o la mission IGAS IGJS n a pu s entretenir avec les directions ventuellement ligibles compte tenu de l absence de DDCS PP pr sentant un volume d activit inf rieur 30 dossiers instruits annuellement dans les r gions visit es RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 v Cette d marche devrait pr voir des modalit s concr tes d accompagnement des agents et des directions 373 Tout d abord le syst me d information GIS PRO constitue un outil indispensable pour les prestataires permettant de pallier le risque de d gradation de la qualit de la gestion des dossi
146. ation applicable quasiment tous les champs coh sion sociale sport jeunesse et d clinable sous une large gamme de possibilit s allant du simple change de savoir faire ou de connaissance la conduite concr te d actions d termin es sur le terrain 137 Dans les cinq analyses pr sent es l applicabilit des trois modalit s retenues par la mission IGAS IGJS a t recherch e plut t que de privil gier a priori l une ou l autre des modalit s 2 3 L analyse des cinq mesures montre que l inter d partementalisation est possible dans des conditions techniques propres chacune d elles 138 Les cinq analyses d taill es et leurs conclusions font chacune l objet d une annexe pr sent es dans les annexes 2 6 2 3 1 Gestion des demandes de LE LPS d ducateur sportif d velopper une logique inter r gionale sur le mod le des activit s environnement sp cifique 139 L analyse de la gestion des demandes de LE LPS d ducateur sportif a montr que la forte variation du nombre de dossiers d pos s d un d partement l autre et la tr s grande technicit que leur instruction requ rait taient des facteurs favorables son inter d partementalisation Malgr des d lais tr s contraints l administration doit r pondre sous un mois une demande de LPS et sous 3 mois une demande de LE la mission IGAS IGJS a consid r que l informatisation en cours la mise disposition d
147. ation d outils aptes faire fonctionner ces nouveaux syst mes coop ratifs 388 Cette d finition issue des changes avec les acteurs de terrain correspond clairement celle donn e par le dictionnaire r partition des l ments d une organisation en diff rents points 1 4 Un r seau national cit en exemple 389 La fonction et le r seau d sign e sous le nom d inspecteur coordonnateur des disciplines sportives li es aux dipl mes de la jeunesse et des sports a t cr e au d but des ann es 1990 en cons quence de la mise en uvre des brevets d Etat d ducateur sportif dans les disciplines sportives arr t du 30 novembre 1992 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 85 390 Plusieurs caract ristiques peuvent en tre retenues e la fonction est exerc e sur la base du volontariat e elle donne lieu une d signation apr s s lection des candidatures par la direction d administration centrale concern e autrefois la d l gation aux formations aujourd hui la direction des sports e la fonction est exerc e pour un temps limit 3 ans et reconductible e les missions sont pr cis ment d finies par la circulaire du 27 octobre 1994 et par la circulaire du 31 janvier 2006 qui adapte le dispositif des coordonnateurs aux brevets professionnels de la jeunesse de l ducation populaire et du sport BP JEPS 391 Ces missions donnent un contenu la notion d
148. ation d une enceinte sportive se distingue de l obligation de d claration cf article L 312 2 qui p se sur tout propri taire d un quipement sportif hors usage exclusivement familial L quipement sportif est lui m me pr cis ment d fini tout bien immobilier appartenant une personne publique ou priv e sp cialement am nag ou utilis de mani re permanente ou temporaire en vu d une pratique sportive et ouvert aux pratiquants titre gratuit ou on reux cf article R 312 2 Les enceintes sportives sont quant elles des tablissements recevant du public au sens de l article R 123 2 du code de la construction et de l habitation dont l acc s est susceptible d tre contr l en permanence et qui comporte des tribunes fixes ou provisoires cf article R 312 8 1 2 Objectifs 162 La proc dure d homologation par ses exigences r glementaires cf article R 312 12 vise d une part s assurer de la conformit de l enceinte et des ouvrages qui la composent aux dispositions et normes techniques relatives la construction la desserte et l acc s des b timents qui leurs sont applicables et d autre part du respect de toute prescription particuli re rendue n cessaire par la configuration de l enceinte son environnement ou l usage auquel elle est destin e Ces exigences permettent aux pouvoirs publics de v rifier que la s curit du public est assur e au regar
149. ations cibles des DRISCS et des DDCS renforcement des comp tences m tiers une harmonisation et mise en coh rence des commandes et demandes des six autorit s minist rielles des administrations centrales et des agences adress es aux services territoriaux tude d impact pr alable chaque nouvelle demande d une direction d administration centrale animation et accompagnement des quipes de direction des DRISCS et DDCS par le secr tariat g n ral des minist res sociaux en lien avec le COMEX enfin un plan d am lioration des conditions de travail des personnels plan d actions pour l am lioration des conditions de travail plan de formation des personnels conduit par le secr tariat g n ral des minist res sociaux Dans le p rim tre des comp tences des DDT MI plusieurs domaines sp cifiques font court terme l objet de r flexions dans le domaine des fonds structurels europ ens une adaptation des r les respectifs des niveaux r gionaux et d partementaux en mati re de gestion des dispositifs des axes 3 et 4 du fonds europ en agricole pour le d veloppement rural FEADER sera engag e l automne 2011 dans le domaine de la for t une r flexion est en cours depuis f vrier 2011 sur l volution de l organisation de la mission de soutien aux investissements forestiers en fonction des enjeux forestiers du territoire et en prenant en compte la gestion des comp tences sp cialis es des agents l in
150. atiques Elles visent donc faciliter une mise en uvre rapide de l inter d partementalisation dans les territoires en fonction de leurs besoins Conclusion et plan d action L inter d partementalisation se justifie particuli rement dans un contexte o e la RGPP pr voit le non remplacement d un agent sur deux partant la retraite e la r organisation des services territoriaux de l Etat se fait sans mobilit g ographique impos e e certaines comp tences se rar fient De ce fait la localisation des comp tences ne correspond plus celle des missions et il devient n cessaire d aller chercher les comp tences l o elles se trouvent La mission consid re donc que l inter d partementalisation est une r ponse pertinente faisable et utile quoique partielle aux difficult s des services territoriaux de l Etat D une part elle peut facilement tre mise en uvre via la d l gation de gestion hors r seau d experts D autre part elle valorise les comp tences et les m tiers du niveau d partemental elle permet de capitaliser les exp riences et donc d offrir un meilleur service rendu et particuli rement dans la modalit M3 DD agit pour DD l inter d partementalisation renforce le niveau d partemental en permettant aux DDCS PP de remplir la totalit de leurs missions La mission IGAS IGJS sugg re au vu de ce qui pr c de le plan d action suivant Il conviendrait d une
151. au PAS elle pr cise le r le des DRJSCS et le r le des DDCS PP Ces derni res en tant qu experts de proximit doivent tre positionn es dans une mission d accompagnement de projets et de recensement des besoins identifi s localement La d signation d un r f rent d partemental est souhait e Dans cet exemple la s lection des projets accompagner et la d finition de l accompagnement sont effectuer au sein de la DDCS PP La charge de travail en r sultant est mettre en regard des moyens disponibles dans la direction d partementale ou aller rechercher aupr s d autres directions g ographiquement proches soit sous la forme de personne ressources soit sous la forme d change de prestations 406 Le rep rage des actions pr cises ventuellement inter d partementalisables au sein des missions assurer par les structures ne semble donc pas pr senter de difficult s particuli res 2 2 2 Le rep rage des comp tences 407 Le rep rage des comp tences allouer ces actions dispose lui aussi de m canismes facilement utilisables 408 Celui de la notori t en est un et fonctionne souvent par solidarit entre les agents il trouve toutefois certaines limites des agents reconnus comme experts par leurs pairs s inqui tent de la charge de travail que cela repr sente voire restreignent leurs contributions et parfois attendent des retours 409 Ceci renforce
152. au Secr taire g n ral du Gouvernement Emmanuelle WARGON Secr taire g n rale des minist res charg s des affaires sociales RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 59 Liste des personnes rencontr es ou interview es Inspection g n rale des affaires sociales C cile Courr ges Maryse Fourcade Pierre Gauthier Gildas Le Coz Alain Lopez Pierre Naves Inspection g n rale de la jeunesse et des sports Patrick Lavaure Daniel Watrin Secr tariat g n ral des minist res sociaux Emmanuelle Wargon secr taire g n rale Thierry Breton charg de mission animation et coordination des r seaux Eric Ledos charg de mission animation et coordination des r seaux Mireille Vedeau Ulysse charg e de mission animation et coordination des r seaux Secr tariat g n ral du Gouvernement J r me Filipini directeur adjoint au Secr taire g n ral du Gouvernement Fr d ric Gueudar Delahaye chef de service Pierre Al go t charg de mission cadres dirigeants de l Etat Olivier Mary charg de mission coordination g n rale organisation territoriale dossiers immobiliers et budg taires p le R ATE Alice Robichon charg e de mission coordination g n rale organisation territoriale dossiers immobiliers et budg taires p le R ATE Cabinet du minist re de la Ville Laurent Hottiaux directeur de cabinet Marion Bazaille chef du p le r novation urbaine Luce Vidal chef du p le d veloppement social
153. au cours de laquelle sont v rifi es la composition mat rielle du dossier fonction administrative mais aussi la validit du contenu des pi ces fonction technique par l intervention des membres de la CCDSA ou le cas ch ant de sa sous commission sp cialis e pour l homologation Le terme de cette phase est l information par la DDCS PP donn e au propri taire soit que l enceinte est susceptible d tre homologu e soit que des travaux ou mises en conformit sont n cessaires e La seconde phase qui suppose ventuellement les compl ments au dossier est celle de l avis d finitif de la CCDSA appuy e souvent par une visite sur place elle se conclut par lavis favorable ou non donn au pr fet pour l homologation 177 La CCDSA appara t clairement comme le point nodal de la proc dure 50 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 3 2 La consultation de la commission d partementale est un point nodal de la proc dure 178 La consultation de la CCDSA est obligatoire et celle de la CNSES s y ajoute parfois 179 Le d cret n 95 260 du 8 mars 1995 institue la CCDSA et en fixe notamment les attributions la composition et la structuration en sous commissions Le directeur d partemental des affaires sanitaires et sociales ainsi que le directeur d partemental de la jeunesse et des sports aujourd hui le DDCS ou le DDCSPP sont obligatoirement membres de la commission Ils y sont nomm s ainsi que le
154. au niveau d partemental en fonction des situations locales 224 Selon l arr t du 26 mai 1983 les DRJSCS organisent normalement la formation La circulaire de 1983 indique aussi que le stage est en principe organis par la DR mais qu en fonction des situations locales ce stage peut tre organis dans les m mes conditions au niveau d partemental 225 Selon ce m me arr t les DDCS PP peuvent organiser les stages de formation et d livrent le certificat d aptitude l issue du stage sur proposition de l quipe de formateurs Selon la circulaire de 1983 Les dossiers d inscription doivent tre d pos s aupr s du directeur d partemental et les stagiaires re oivent un certificat d aptitude la profession de ma tre nageur sauveteur d livr par le directeur d partemental 226 L analyse faite supra des trois r gions visit es par la mission IGAS IGJS montre que deux de ces trois r gions Centre et Rh ne Alpes laissent largement la main aux DDCS PP pour l organisation de l offre de formation en stage de CAEPMNS 2 3 Les agents des DRJSCS et DDCS PP qui organisent le stage du CAEPMNS agissent parfois pour le compte des CREPS 227 Ce sont les DRISCS ou les DDCS qui organisent mat riellement le stage cette organisation consistant pour l essentiel trouver et r server une piscine pour la dur e du stage recruter des intervenants pour faire passer les tests se
155. bles sont fix es par l arr t de chaque sp cialit Il existe notamment une sp cialit Activit s aquatiques BP JEPS AA qui a remplac le brevet Etat d ducateur sportif option activit s de la natation BEESAN mais qui sera supprim e compter du ler janvier 2013 pour tre remplac e par la sp cialit Activit s aquatiques de la natation BP JEPS AAN 203 La pr paration ce dipl me est assur e par des organismes de formation habilit s par les directions r gionales de la jeunesse des sports et de la coh sion sociale 204 Le BPJEPS AAN est un dipl me d Etat d livr par le minist re des sports il donne son titulaire le titre de ma tre nageur sauveteur MNS Tableau 6 Nombre de dipl m s ouvrant droit au statut de MNS d livr s par le minist re des Sports au niveau national Dipl me ann e 2008 2009 2010 BEESAN 1175 1 041 Certificat de sp cialisation sauvetage et s curit aquatique associ au BP JEPS au DE JEPS et au DES 0 JEPS TOTAL 1175 1 041 805 Source direction des sports 54 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 Tableau 7 Nombre de dipl mes ouvrant droit au statut de MNS d livr s en 2010 par les DRISCS et DDCS PP des trois r gions visit es par la mission Dipl me ann e Centre LE Apos BEESAN E 1 Certificat de sp cialisation sauvetage et s curit aquatique associ au BP JEPS au DE JEPS et au DES JEPS BE JPS A
156. c de des t ches administratives de saisie de la demande dans le syst me d information GIS PRO back office Pour ce faire il ne peut utiliser l habilitation informatique d un autre utilisateur du syst me d information Il doit saisir l objet pr cis du financement actions subventionn es publics b n ficiaires lieu de d roulement CUCS hors CUCS modalit s d ex cution dur e etc Le budget saisi doit tre fid le au dossier de demande L agent doit choisir la bonne ligne budg taire et classer l action dans l item pr vu par la nomenclature Acs tout en respectant le principe d annualit budg taire 288 Toutes les demandes instruites ne font pas l objet d une attribution de subvention Ainsi en r gion Centre pour l ensemble des d partements 223 dossiers ont t instruits mais rejet s en 2009 contre 186 en 2010 sur un total de plus de 1 000 dossiers instruits chaque ann e La situation est tr s variable selon les territoires Le nombre de subventions accord es n est donc pas r v lateur du nombre de dossiers instruits par l agent qui constitue un indicateur plus pr cis pour valuer sa charge de travail Ainsi alors que le nombre de subventions vers es dans le Cher repr sente 78 dossiers instruits volume d activit a priori faible la charge totale d instruction pour les agents est gale 119 dossiers 41 rejets source GIS PRO 1 3 1 4 Etape 3 engagement
157. c dures budg taires lourdes et X g Kla d PEET D peu incitatives car g n ratrices d effets p rennes voire d finitifs e la CAP nationale doit approuver la mutation ce qui engendre notamment d importants d lais et la DRH minist rielle doit ensuite la formaliser e agent doit tre mono mission afin de ne pas priver la direction qu il quitte de sa force de travail sur les autres missions qu il exerce 197 A d faut de mutation la compensation peut prendre la forme d un transfert d emploi ainsi que de la masse salariale correspondante l agent exer ant la mission transf r e reste alors affect dans sa direction d origine mais la direction prestataire voit son plafond d emploi augmenter d un agent tandis que la direction b n ficiaire voit son plafond d emploi r duit d autant Ce jeu d criture permet ensuite la direction prestataire de recruter un agent si elle n est pas d j en surnombre par rapport l effectif de r f rence tel qu il sera d termin au vu de l enqu te RH lanc e en 2011 tandis que la direction b n ficiaire perd un poste et subira donc plus ou moins long terme un d part non remplac Cette solution est rendue possible et moins lourde que celle de la mutation par l existence du BOP 124 g r par les DRJSCS qui peuvent donc proc der directement leur niveau des arbitrages sur la r partition des emplois Outre l obstacle du caract r
158. ce bannir le terme mutualisation trop connot e pour lui pr f rer le terme de coop ration 1 1 1 3 L inter d partementalisation peut ob ir trois modalit s distinctes vV La modalit M1 une DRJSCS agit pour le compte de tout ou partie des DDCS PP de la r gion sur une comp tence d partementale Cette modalit d inter d partementalisation doit tre distingu e de la r gionalisation dans la mesure o la DDCS PP b n ficiaire conserve sa comp tence Seul l exercice d une mission est d l gu la DRISCS prestataire A l inverse une r gionalisation consisterait transf rer juridiquement cette comp tence la DRJSCS provoquant un dessaisissement total de la DDCS PP La r gionalisation d une comp tence au sens propre du mot ne peut donc par d finition tre faite droit constant puisqu elle induit n cessairement et contrairement linter d partementalisation une modification de la r partition formelle des comp tences et non des t ches entre les DRJSCS et les DDCS PP 46 47 48 49 16 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 vV La modalit M2 une DDCS PP agit pour le compte de la DRJSCS et pour tout ou partie des DDCS PP de la r gion sur une comp tence r gionale vV La modalit M3 une DDCS PP agit pour le compte de tout ou partie des DDCS PP de la r gion sur une comp tence d partementale Il s
159. ce des DIRM en mati re de d livrance des titres de qualification maritime est confirm e Les DDTM qui sont les services au contact du public pourront assurer l instruction des titres les plus simples pour le compte des DIRM Des conventions de d l gation de gestion formaliseront les relations entre les DIRM et les DDTM l automne 2011 le minist re de l int rieur invitera les pr fets de r gion associer le pr fet maritime au comit d administration r gionale lorsque celui ci traitera de sujets maritimes d int r t commun RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 b L a ondissement de la r flexion dans certains domaines sp cifiques Dans le domaine de la coh sion sociale de la jeunesse et des sports les acteurs centraux et d concentr s attestent des difficult s de pilotage et de mise en uvre des politiques publiques par les quipes territoriales depuis la mise en place des nouvelles structures r gionales et d partementales Pour r pondre cette situation les minist res sociaux en liaison avec le secr tariat g n ral du Gouvernement et les autres minist res concern s mettent en uvre sur toute l ann e 2011 un programme d actions comprenant des mesures visant am liorer l ad quation des moyens et des missions afin de conforter les capacit s d intervention des services simplification des processus r partition plus ad quate des moyens humains sur le territoire d finition des organis
160. cf article R 312 10 et R 312 11 apr s une phase d instruction et la consultation d une commission d partementale ou nationale 3 1 L instruction de la demande fait intervenir une commission d partementale la CCDSA 174 La demande d homologation de l enceinte sportive doit tre adress e par le propri taire de cette enceinte au pr fet du d partement dans lequel elle est implant e Elle doit tre d pos e au moins huit mois avant la date pr vue d ouverture au public 175 Le dossier de demande d homologation sa composition son cheminement ainsi que les d lais de son traitement sont tr s pr cis ment d finis dans le code du sport cf article A 12 2 et suivants Une instruction n 94 098 du 31 mai 1994 puis une instruction n 96 110 du 28 juin 1996 du ministre de la jeunesse et des sports ont compl t les informations pour les services instructeurs Cette instruction de 1996 comporte plusieurs annexes l une r capitule notamment la d finition de toutes les notions utilis es enceintes sportives tribunes spectateurs debout places individualisables postes de surveillance une autre propose un mod le d arr t pr fectoral d homologation une troisi me pr sente un sch ma des proc dures Cette instruction est le document op rationnel de r f rence des services 176 La proc dure d instruction comprend elle m me deux phases e la premi re est une phase d homologabilit
161. cialis c est le cas pour la plong e la sp l ologie et le parachutisme sont saisis syst matiquement pour avis le directeur technique national de la discipline sportive et l organisation professionnelle concern es Dans le cadre des activit s se d roulant en environnement sp cifique europ en la commission de reconnaissance des qualifications peut proposer au pr fet de soumettre le d clarant une preuve d aptitude pas de choix avec un stage d adaptation En sus de ces cinq activit s reconnues par UE comme relevant bien d un environnement sp cifique la France compte cinq disciplines environnement sp cifique suppl mentaires le surf le cano kayak pour les rivi res de classe sup rieure 3 la voile au del de 200 milles le canyonisme et le vol libre 61 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 Le pr fet peut ensuite demander au d clarant de se soumettre cette preuve dont les modalit s sont d finies par arr t du ministre charg des sports 62 1 2 4 La libre prestation de service une proc dure acc l r e qui ne d bouche pas sur la d livrance d une carte professionnelle La libre prestation de service est la possibilit pour un ressortissant europ en l galement tabli dans un Etat membre pour exercer la profession d ducateur sportif d exercer la m me profession en France de fa on temporaire et occasionnelle sans y tre tabli 63 Un res
162. contreparties en personnel sont nombreux et puissants Par choix minist riel la reconfiguration d ensemble des effectifs des directions r gionales et d partementales qui est intervenue au cours des ann es 2009 et 2010 et qui tait li e tant la cr ation des ARS qu la transformation des DRASS DDASS DRJS DDJS en DRISCS et DDCS PP s est d roul e sans mobilit g ographique impos e Ce principe qui reste aujourd hui en vigueur constitue le premier frein objectif la compensation des charges de personnel induite par l inter d partementalisation de certaines missions D autres freins existent e la gestion statutaire individuelle des agents qui s exerce naturellement l int rieur de chaque corps et qui repose donc s agissant des affectations sur le principe de la centralisation nationale Les commissions administratives paritaires CAP se tiennent au niveau national et les actes de gestion notamment les mutations m me demand es et ou accept es par un agent sont d cid es ce seul niveau e les cr dits de r mun ration des agents d une m me direction r gionale ou d partementale sont rattach s des BOP diff rents d s lors qu ils rel vent de minist res et donc de programmes diff rents agents du minist re du logement mis disposition des DRISCS et DDCS PP pour la mission logement social agents de pr fecture pour la mission d accueil et d int gration des demand
163. couristes MNS g rer les relations avec les stagiaires envoi des courriers tablissement et remise des certificats assurer parfois certaines formations r glementation s curit et superviser les op rations Dans cette activit les DRJSCS et DDCS PP agissent parfois en qualit de structures associ es de formation SAF 228 En effet afin d assurer une proximit g ographique entre le lieu de formation et les stagiaires les CREPS peuvent s appuyer sur une DDCS PP sous r serve de l accord du pr fet de d partement ou sur une DRJSCS pour mettre en uvre partiellement ou totalement une ou plusieurs formations qui mobilisent les moyens propres ces services sous l appellation de structures associ es de formation SAF L action des CREPS se limite aujourd hui essentiellement la gestion financi re des stages de CAEPMNS 23 7 Auparavant nomm es services associ s de formation RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 59 229 Un CREPS peut ainsi d velopper son activit de formation en s appuyant sur une ou plusieurs SAF implant es ou non dans la r gion de son si ge Ces SAF peuvent tre associ es tout ou partie d une formation Afin d viter toute confusion un service d concentr ne s associera qu un seul CREPS pour cr er une seule SAF 230 Jusqu en 2009 les SAF ne concernaient que les directions d partementales Lors de la restructura
164. ction sociale et des familles 63 1 1 2 Le d cret n 2009 1484 du 3 d cembre 2009 relatif aux directions d partementales interminist rielles confie aux DDCS PP une mission dans le domaine de la politique de 1 Veste Min Mrs tisse cd Mines mine ft est nt Pat tte 63 1 1 3 Le d cret n 2009 1540 du 10 d cembre 2009 relatif l organisation et aux missions des DRJSCS confie galement ces directions des missions dans le domaine de la politique de la ville en citant explicitement l Acs 64 1 1 4 Des circulaires encadrent les relations financi res entre l Etat et les associations 64 1 2 Les diff rents niveaux d instruction et de suivi administratif 65 1 2 1 El ments g n raux de volum trie 65 1 2 2 Les niveaux national et r gional 65 123 Le niveau d partemental een nat nn tintin tt Min it Et 66 1 3 Le d roulement de la proc dure au niveau d partemental 67 1 3 1 Cette proc dure mobilise des comp tences juridiques comptables et bureautiques de la part du service qui en a la charge 67 1 3 2 La vari t des types de demandes 69 1 4 La proc dure et son environnement ss 71 1 4 1 Les relations avec les organismes demandeurs 71 1 4 2 Les relations avec les collectivit s territoriales partenaires 71 1 5 Les moyen
165. ctions mutualis es voire pour en exiger la quantification Le comit de l administration r gionale et le pr fet de r gion apparaissent clairement comme les cl s de vo te du syst me 420 La d clinaison de ces principes appuy e sur la liste des actions accomplir et la cartographie des comp tences mobilisables constitue une quation plusieurs inconnues g rable uniquement au plan local De plus le plan local en question fait lui m me l objet d un param trage sp cifique selon qu il s agisse de constructions bilat rales ou multilat rales entre directions d partementales ou de constructions r gionales bien diff rentes selon que la r gion soit constitu e de deux d partements Alsace Nord Pas de Calais Haute Normandie et collectivit territoriale de Corse ou de huit d partements Ile de France Midi Pyr n es Rh ne Alpes Le traitement de cette quation donne la nature de l outil utiliser 2 2 5 Une diversit d outils disponibles 421 Seuls les outils les plus souples peuvent convenir ces constructions d l gation de gestion conventions bi ou pluri lat rales sch mas d organisation ou chartes r gionales de mutualisation examin es en CAR engagements de service cf annexe 1 422 Les supports souples faisant l objet d un examen en CAR l instar de l engagement de service sont promouvoir Ce dernier instrument utilisable dans la modalit M1 seulem
166. cun texte ne pr voit une d l gation de signature du niveau r gional vers le niveau d partemental 73 Pour rem dier ce manquement aux textes une simple d l gation de gestion entre le directeur de la DRJSCS et le directeur de la DDCS de l Is re pourrait tre mise en place sans d l gation de signature Elle pr senterait donc l inconv nient de faire remonter la signature des d cisions au pr fet de la r gion Rh ne Alpes 74 Une deuxi me solution consisterait confier non plus la DDCS mais au pr fet de l Is re la gestion des demandes de LE et LPS concernant les activit s du ski nordique et alpin de l alpinisme et de la sp l ologie Il s agirait donc de modifier la comp tence territoriale d un pr fet Pour ce faire il faudrait modifier l article R 212 90 via un d cret en conseil d Etat et conseil des ministres pour permettre au pr fet de l Is re d agir au del de son d partement 2 1 2 La DRJSCS d Aquitaine une inter d partementalisation inter r gionale de l preuve d aptitude en mati re de surf 75 Les DDCS PP de la c te Atlantique et la DRJSCS d Aquitaine en lien avec le centre de ressources d expertise et de performance sportives CREPS de Talence et sous l gide de la DS ont travaill l harmonisation des mesures de compensation soit l organisation des preuves d aptitude et des stages d adaptation relatives aux demandes de LE et de LPS dans le domaine
167. d j constitu lors de la premi re demande et ayant vocation rassembler l ensemble des documents fournis par l organisme en vue de leur conservation par l administration Ce dossier permanent permet d viter l agent de demander plusieurs fois les m mes pi ces ou documents probants dont la validit est permanente L organisme subventionn doit en revanche produire un compte rendu d activit comprenant un compte rendu financier ou les derniers comptes approuv s Ces l ments doivent permettre l valuation par l agent en charge de la proc dure de l action d j subventionn e 304 Pour l agent la proc dure est donc la fois simplifi e et complexifi e il n a certes pas besoin de proc der des ressaisies si les donn es l gales et administratives n ont pas chang es mais il doit int grer le bilan et faire une proposition financi re Pour ce faire il devra examiner avec un soin particulier la justification En effet la reconduction de la subvention n est pas automatique en particulier si les indicateurs de la convention n ont pas t atteints 305 Des conventions pluriannuelles d objectifs CPO sont parfois sign es Comme le pr cise en effet la circulaire du 1 d cembre 2000 relative aux CPO les conventions doivent pouvoir tre pluriannuelles d s lors qu elles apparaissent plus aptes renforcer l efficacit globale du financement que le syst me de la convention annuelle
168. d signe le responsable la constitution de p les de comp tence a pour objet la conduite durable d actions communes plusieurs services d concentr s de l Etat dans la r gion ou le d partement La mise en place de r seaux m tiers anim s par une DR ne rentre pas dans ce cadre Un p le de comp tences est mis en place par un pr fet Un p le commun plusieurs d partements impliquerait donc une mise en uvre par une d cision interpr fectorale ce qui appara trait excessivement lourd compar l organisation d un r seau m tiers d cid e suite son examen en CAR les r seaux d experts informels constat s sur le terrain notamment dans le domaine du sport pourraient tre formalis s non pas via des p les de comp tence mais via une convention un sch ma d organisation ou un document cadre discut et arr t suite un examen en CAR Le CAR assiste le pr fet de r gion dans l exercice de ses attributions il est consult sur les orientations strat giques de l tat dans la r gion et examine les moyens n cessaires la mise en uvre des politiques de l tat tat major de l tat dans la r gion il associe autour du pr fet de r gion les pr fets de d partement et les directeurs r gionaux Son compte rendu mat rialise les d cisions du pr fet de r gion valant instruction tant pour les acteurs r gionaux que pour les pr fets de d partement et indirectement les DDI Par aill
169. d des risques d incendie et de panique des risques li s l activit et de la solidit de l ouvrage 163 Sur ce dernier point la mise en uvre de la proc dure a t assortie son origine de l exigence d un audit de v tust pour toutes les installations construites avant le ler janvier 1979 Cette obligation a t en partie la cause de reports successifs de la date de plein effet de la loi qui a t en d finitive le ler juillet 2004 48 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 2 LES CONDITIONS DE SON APPLICATION LIMITENT LE NOMBRE DES ENCEINTES SPORTIVES CONCERNEES ET SPECIFIENT LES PROCEDURES 2 1 Nombre d enceintes concern es stock 164 L obligation d homologation fix e par la loi cf article L 312 5 porte sur des cat gories d finies d enceintes sportives e _s agissant des tablissements sportifs de plein air seuls doivent tre homologu s ceux dont la capacit d accueil exc de 3000 spectateurs total des places assises individualisables dans les tribunes fixes et provisoires e s agissant des tablissements sportifs couverts seuls doivent tre homologu s ceux dont la capacit d accueil exc de 500 spectateurs 165 La consultation de la commission nationale de s curit des enceintes sportives CNSES cf article A 312 10 est obligatoire avant d livrance de l homologation par le pr fet de d partement d s lors que l enceinte sportive concern e pr
170. de 2004 pr cit comme l acte par lequel un ou plusieurs services de l Etat confient un autre service de l tat pour une dur e limit e ventuellement reconductible la r alisation pour leur compte d actes juridiques de prestations ou d activit s d termin es concourant l accomplissement de leurs missions Mais il se heurte lui aussi comme le pr c dent la question de la d finition des prestations ou des activit s d termin es concourant l accomplissement de leurs missions car en r alit celles ci ne sont pas exerc es par un service mais pour une grande partie par une commission d partementale savoir la CCDSA commission consultative d partementale de s curit et d accessibilit La CCDSA est pr cis ment d finie par le d cret n 95 260 du 8 mars 1995 Sa modification est actuellement envisag e dans le cadre d un groupe de travail pilot par le minist re de l Int rieur Le directeur de la DDCS PP en charge des homologations d enceintes sportives dans son d partement fait partie de cette commission Actuellement il s agit strictement du DDCS PP du d partement concern Le DDCS PP ou son suppl ant sont donc suppos s poss der les comp tences n cessaires la conduite de la proc dure y compris dans la phase qui rel ve en fait de la CCDSA Or la mission IGAS IGJS a pu constater que les comp tences requises ne sont plus disponibles dans l ensemble des d par
171. de LE LPS la mission IGAS IGJS estime qu il serait pertinent sur le mod le des activit s environnement sp cifique de confier la gestion de toutes les demandes de LE LPS pour une APS donn e ou quelques APS e une ou quelques DDCS PP pour l ensemble des DDCS PP de France M1 e ou une ou quelques DRJSCS pour l ensemble des DDCS PP de France M3 135 M3 ou M1 pourraient s appliquer ind pendamment le choix d une direction prestataire s op rant en fonction notamment de la pr sence de sp cialistes d une APS ou de la sp cificit g ographique des territoires 136 Le choix des supports juridiques passent par le caract re p renne ou non de la mission inter d partementalis e 4 3 1 1 Les APS pour lesquelles l expertise est concentr e sur quelques territoires notamment celles pour lesquelles l exercice est li des conditions g ographiques et ou climatiques 137 Cette inter d partementalisation est envisageable par exemple dans le cas d une DDCS PP ou d une DRJSCS c ti re qui traiterait des demandes de LE LPS dans le domaine du surf du kitesurf planche a rotract e ou de la voile pour le compte de toutes les DDCS PP de France Elle pourrait galement s envisager pour le canyoning ou le cano 138 Cette inter d partementalisation pourrait se traduire par la prise d un arr t du Premier ministre M3 ou du ministre en charge des sports M1 car elle corre
172. de compensation 129 Il s agit de l inter d partementalisation de l organisation des preuves d aptitude et des stages d adaptation qui existe d j selon la modalit M1 Cette solution pr sente un avantage certain car la DRIJSCS organise des preuves d aptitude et des stages d adaptation dans le cadre de sa mission de formation certification ce qui n est pas le cas de la DDCS PP Le nombre de stages et d preuves d aptitude li es aux demandes de LE LPS sont marginales en comparaison de ceux organis s par la DRIJSCS dans le cadre des cursus de formation Le surco t pour la DRISCS d une int gration des mesures de compensation pour le compte des DDCS PP location de mat riel et d quipement par exemple mobilisation de moyens humains est donc marginal pour les DRISCS On peut n anmoins imaginer que la DDCS PP ou les candidats prennent en charge le co t des preuves 130 Compte tenu que les DDCS PP sont r glementairement charg es de concourir la formation la certification et l observation des m tiers et de l emploi dans les domaines des sports de la jeunesse et de l ducation populaire ainsi que dans le champ social lorsque la coop ration se limite la r gion une simple d cision apr s un examen en CAR suffit 131 En revanche lorsque l inter d partementalisation se fait en dehors de la r gion cf l exemple de la DRJSCS Aquitaine sus mentionn les outils juridiques
173. de l inter d partementalisation RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 35 108 Elles disposent d une marge de man uvre tol r e par la Commission europ enne mais conditionn e pour requalifier les demandes de LPS en demandes de LE lorsque l activit est saisonnalis e La Commission europ enne admet si le ressortissant communautaire s installe effectivement dans le pays o il veut exercer que les demandes soient consid r es comme des demandes de LE et non de LPS Elle tol re galement lorsque l APS est exerc e tr s peu de temps dans l ann e pour des raisons climatiques consubstantielles que les demandes soient consid r es comme des demandes de LE et non de LPS La commission ne fournit aucune r f rence et encore moins de norme en la mati re C est une pratique qui a t rapport e la mission IGAS IGJS notamment la DDCS de l Is re en ce qui concerne les activit s environnement sp cifique par nature saisonnalis es 109 Ainsi les directions dans leur mission de conseil des migrants en amont du d p t de leur demande peuvent orienter leur choix avec raison et proportionnalit conform ment la position de la commission europ enne 3 2 3 La mise disposition d une base de donn es nationale op rationnelle courant 2012 et le recours des experts nationaux d j possible 110 De la m me fa on l informatisation de la proc dure son harmonisation et surtout
174. demande de LE doit tre rendue sous trois mois si le dossier est complet et quatre mois maximum La d cision du pr fet de d livrer une carte professionnelle intervient dans un d lai de trois mois compter de la pr sentation du dossier complet du d clarant Ce d lai peut tre prorog d un mois par d cision motiv e cf article R 212 90 2 du CS 32 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 92 La direction des sports confirme que le d lai dans lequel les mesures de compensation doivent tre organis es n est pas sp cifi par les textes mais il r sulte du d lai tr s contraint dans lesquels doit imp rativement intervenir la d cision du pr fet soit quatre mois maximum pour les demandes de LE et trois mois dans le cas de la LPS 93 Par ailleurs la Commission europ enne envisage de modifier la directive 2005 36 CE et notamment de raccourcir les d lais de r ponse de l administration S ils taient encore r duits il parait peu possible qu une inter d partementalisation totale ou partielle de la gestion des LPS soit envisageable 3 1 2 La n cessit de la proximit n est pas vidente 3 1 2 1 La pertinence du traitement des demandes de LE LPS par le niveau d partemental 94 La d cision de confier les missions de LE au niveau d partemental en sus des demandes de LPS a t prise e compte tenu des missions des pr fets de d partement relatives la protection des usagers
175. des d marches des associations dans le cadre des proc dures de d livrance agr ment 1 2 Les diff rents niveaux d instruction et de suivi administratif 1 2 1 El ments g n raux de volum trie 267 Les subventions allou es par l Acs en 2009 au titre de la politique de la ville programme 147 s l vent plus de 320 millions repr sentant pr s de 30 000 actions et plus de 10 000 organismes subventionn s les associations en constituent les deux tiers le reste se composant pour P essentiel des collectivit s territoriales et d op rateurs locaux tels que les CCAS centres communaux d action sociale les missions locales etc source Acs 1 2 2 Les niveaux national et r gional 268 Le niveau national est comp tent pour les subventions finan ant des projets de dimension nationale Le directeur g n ral de l Acs a en mati re d attribution de subventions une d l gation limit e 90 000 Au del de ce montant le conseil d administration est comp tent 269 Avant la R ATE les directions r gionales de l Acs taient en charge de la proc dure d instruction r gionale D sormais ces directions sont int gr es au sein des DRJSCS en application de l article 1 du d cret n 2009 1540 du 10 d cembre 2009 relatif aux DRJSCS qui dispose que dans chaque r gion la direction r gionale de la jeunesse des sports et de la coh sion sociale est cr e par fusion de la dir
176. des de LE LP n est pas un sc nario op rant 4 2 2 1 La segmentation de la proc dure serait contre productive On pourrait imaginer que seules certaines t ches qu elles soient administratives ou techniques de la proc dure d instruction des demandes de LE et de LPS soient inter d partementalis es par exemple la v rification de la langue fran aise ou de l honorabilit ou la validit juridique des titres et dipl mes La mission IGAS IGJS consid re que cette segmentation n est pas pertinente car elle serait source de confusion pour l usager si la t che inter d partementalis e le mettait en lien avec une direction prestataire forc ment diff rente de la direction b n ficiaire elle pourrait peser sur les d lais si elle n cessitait des changes entre prestataire et b n ficiaire il n est pas vident qu elle ferait gagner beaucoup de temps d instruction la direction b n ficiaire et par cons quent elle ne g n rerait pas d conomie de moyens 16 Cf tableau 5 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 39 128 Ainsi la mission IGAS IGJS exclut toute hypoth se d inter d partementalisation partielle une exception pr s Il s agit de l organisation des mesures de compensation qui pr sente la particularit d tre totalement d tachable du reste du processus d instruction et que les DDCS PP sont incapables de mettre en uvre 4 2 2 2 Le cas particulier des mesures
177. des missions de mise en uvre cf 1 2 1 En effet l inter d partementalisation et notamment ses modalit s M1 DR agit pour DD et M2 DD agit pour DR peuvent rendre encore moins lisible la r partition des comp tences la fois pour les agents les partenaires collectivit s locales associations etc et les usagers Le croisement de missions entre les niveaux r gional et d partemental en confiant des missions d partementales la DRJSCS ou des missions r gionales la DDCS PP peut donc tre une source de confusion De m me que confier le dossier d une DDCS PP X une DDSC PP Y M3 peut g n rer de l ambig it voire de l opacit pour les usagers et les partenaires de ces directions Voire pour des DDCS PP d une autre r gion 50 51 52 53 54 55 56 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 17 L inter d partementalisation est d autant plus mal per ue par les acteurs qu elle se mettrait en place dans un contexte de modularit qui permet aux pr fets de r partir avec une certaine marge de man uvre une partie des missions De fait les directions d partementales si elles tiennent un discours prudent et mitig du type pourquoi pas ont davantage mis en avant les inconv nients de l inter d partementalisation Par cons quent la mission IGAS IGJS estime que si l inter d partementalisation doit se traduire par du gagnant gagnant pour
178. des points d entr e d p t de la demande et de sortie signature par le pr fet 354 La mise en uvre de la modalit M1 se heurte dans le cadre de ce sc nario n 2 des limites importantes imposant de r duire son champ d application En effet cette modalit pourrait conduire des probl mes d enchev trement des niveaux d instruction les niveaux r gionaux et d partementaux intervenant sur des dossiers mobilisant des cr dits diff rents cloisonnement des niveaux d instruction Cette option risque donc de complexifier l architecture de l Acs tablie pour la mise en uvre de cette proc dure tout en rendant illisible les r partitions de comp tence 355 Par cons quent seules les DDCS PP situ es au chef lieu de r gion et pr sentant un faible volume d activit seraient ligibles Ce mode d inter d partementalit serait en effet le plus simple mettre en uvre du fait de la proximit de ces deux structures potentialit s de mutualisations et de leur positionnement g ographique identique vis vis de l organisme demandeur et des partenaires Par ailleurs la mise en application concr te du dispositif est facilit e par le fait que le pr fet de r gion est galement pr fet du d partement chef lieu circuit de signature simplifi etc 2 4 2 2 La modalit M3 356 La modalit M3 consisterait pour une DDCS PP intervenir pour le compte d une autre direction d partementa
179. des sports n 83 164 B du 14 d cembre 1983 relative l organisation de l examen de ma tres nageurs sauveteurs et l exercice de la profession compter du ler janvier 1984 pr voit e que les examens conduisant la d livrance du dipl me de MNS sont organis s par les directeurs r gionaux du temps libre de la jeunesse et des sports e qu il est possible de d centraliser au niveau d partemental tout ou partie de l examen e que les dossiers doivent tre d pos s la direction d partementale du lieu de domicile du candidat e que les dates de l ensemble des preuves sont fix es par les directions r gionales e que les membres du jury sont d sign s et convoqu s par le directeur r gional e que le directeur r gional demande chaque repr sentant des organisations si geant au jury d examen plusieurs propositions de sujet e que le choix final du sujet incombe au directeur r gional RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 55 1 3 Le certificat d aptitude l exercice de la profession de ma tre nageur sauveteur CAEPMNS 1 3 1 R glementation 207 L obligation g n rale de qualification est pr vue par l article L 212 1 du code du sport qui dispose par ailleurs dans ses articles R 212 85 et R 212 86 que les ducateurs sportifs sont tenus de se d clarer aupr s du pr fet du d partement dans lequel ils comptent exercer leur activit
180. deux phases e la reconnaissance des qualifications au regard des titres et dipl mes et ou de l exercice des ressortissants communautaires e la formalisation de l accord du pr fet pour l exercice du professionnel dans le d partement 115 La mission s est interrog e sur le fait de savoir si la premi re phase du processus donnait lieu un acte individuel opposable et donc une possible d l gation de signature entre le pr fet de d partement et un chef de service DR ou DD e Concernant les demandes de LPS les textes sont clairs Selon les cas le pr fet notifie au ressortissant communautaire cf article R 212 93 du CS soit une demande motiv e d informations compl mentaires soit un r c piss de d claration de prestation de services soit sa d cision de le soumettre une preuve d aptitude Il existe bien un acte formel le r c piss de d claration de LPS par lequel le pr fet reconna t que les qualifications du ressortissant communautaire lui permettent d exercer en France A nsi tout le processus d instruction des demandes de LPS hors d p t de dossier jusqu au r c piss peut faire l objet d une d l gation de signature dans le respect des textes relatifs cet objet e Concernant les demandes de LE la v rification des qualifications fait bien l objet d une instruction particuli re cf article R 212 90 du CS C est la d livrance de la carte professionnelle qui pe
181. dits de fonctionnement courant des DRJSCS sont inscrits dans l action n 6 du programme n 124 Conduite et soutien des politiques sanitaires sociales du sport de la jeunesse et de la vie associative g r par la DAFIIS des minist res sociaux les cr dits de fonctionnement courant des DDCS PP sont pour leur part comme ceux de l ensemble des DDI inscrits au programme n 333 Moyens mutualis s des administrations d concentr es g r par les services du Premier ministre 205 La compensation peut tre organis e deux stades de la proc dure budg taire soit en construction budg taire c est dire au moment o les budgets annuels des services territoriaux de l Etat sont fix s par l administration centrale ou par le pr fet de r gion responsable de BOP pour les cr dits de fonctionnement des DDI relevant du programme 333 dans le cadre du dialogue de gestion soit en cours de gestion c est dire au fil des d penses engag es au cours d une m me ann e budg taire 206 La compensation en construction budg taire consiste doter la direction B d s la constitution de son budget annuel des cr dits n cessaires pour couvrir les d penses qu elle engagera pour le compte de la direction A Les compensations en construction budg taire pr sentent des rigidit s qui les rendent peu souhaitables 207 La mise en uvre de cette solution repose sur le ou les responsables de programmes ou de BOP concern
182. du service h bergement et logement Annick Villanfin IASS responsable du p le solidarit Jean Raoul Baudry conseiller sport Fran oise Creach conseill re d ducation populaire et de jeunesse Benoite Rottier agent charg de l instruction des dossiers administratifs de la politique de la ville RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 63 Marilyn Verdier conseill re sport Philippe Niquet conseiller d ducation populaire et de jeunesse repr sentant CGT SNPJS Bertrand P tr conseiller d animation sportive repr sentant UNS A ducation Andr Alix repr sentant FO SNTMA Fr d ric Beiguilmaw repr sentant CFDT finances Elodie Marti repr sentant SNISPV Association des directeurs d partementaux et adjoints des DDCS DDPP DDCSPP Didier Mamis pr sident de l association directeur d partemental DDCSPP de Savoie Robert Simon vice pr sident de l association directeur d partemental DDCS du Val de Marne IGAS RAPPORT N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 65 AAH ACM Acs ANRU APS ARS BAFA BAFD BEESAN BNSSA BOP BP JEPS CAEPMNS CAF CAP CAR CASF CCAS CCDSA CNDS CNSES COPIL CPO CPWIN CREPS CRQ CS CUCS DAC DAFIIS DDASS DDCS PP DDI DDJS DDT DDVA DGCS DGME DJEPVA DMAT DNO DRASS Sigles utilis s allocation adulte handicap accueil collectif de mineurs agence nationale pour la coh sion sociale et l galit des chances agence nationale pour la r novat
183. du syst me d information en vue de l instruction du dossier Au del de cette d mat rialisation de la demande le syst me d information r nov appel GIS PRO permettra l agent de faire des requ tes facilitant le suivi du dossier et de constituer un fonds documentaire pour chaque dossier CUCS bilans financiers etc facilitant les changes d informations Enfin une partie de GIS PRO favorisera l instruction partenariale avec les collectivit s territoriales gr ce un module collaboratif possibilit pour le chef de projet ville d acc der au dossier permettant aux diff rents financeurs d avoir une vision globale des demandes et de leur traitement ainsi qu une meilleure coordination entre acteurs Etat collectivit s territoriales organismes demandeurs 327 Compte tenu des nombreuses fonctionnalit s de ce syst me d information permettant une forte d mat rialisation de la proc dure cet outil constitue un levier dans un cadre interd partemental caract ris par l loignement entre prestataire et acteurs locaux Sa r novation permet d ailleurs un v ritable gain de temps sur les t ches administratives au profit de t ches d instruction et de suivi plus forte valeur ajout e 2 2 Le support juridique de l inter d partementalisation 2 2 1 Cette inter d partementalisation n implique pas de d l gation de signature 328 Le point d entr e de la proc dure ne serait pas inter d
184. e 2009 relatif aux directions d partementales interminist rielles confie aux DDCS PP une mission dans le domaine de la politique de la ville 259 Le 1 du I de l article 4 du d cret pr cise I La direction d partementale de la coh sion sociale est comp tente en mati re de politiques de coh sion sociale et de politiques relatives la jeunesse aux sports la vie associative et l ducation populaire 260 64 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 ce titre elle met en uvre dans le d partement les politiques relatives 1 la pr vention et la lutte contre les exclusions la protection des personnes vuln rables l insertion sociale des personnes handicap es aux actions sociales de la politique de la ville aux fonctions sociales du logement la lutte contre les discriminations et la promotion de l galit des chances Les actions sociales de la politique de la ville couvrent les missions relevant de l Acs en mati re de politique de la ville mais excluent celles assur es par l agence nationale pour la r novation urbaine ANRU au titre des cr dits d investissement de cette m me politique et dont la mise en uvre territoriale incombe aux DR AL et aux DDT 261 262 1 13 Le d cret n 2009 1540 du 10 d cembre 2009 relatif l organisation et aux missions des DRJSCS confie galement ces directions des missions dans le domaine de la po
185. e Etat partie l accord sur l Espace conomique europ en b n ficiaire de la reconnaissance de ses qualifications professionnelles doit avoir les connaissances linguistiques n cessaires l exercice en France de la profession envisag e RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 25 vV Le pr fet proc de une comparaison entre les qualifications attest es par le migrant et les 57 qualifications requises en France S il estime qu il existe une diff rence substantielle de niveau il saisit la commission de reconnaissance des qualifications CRQ La commission de reconnaissance des qualifications peut proposer au pr fet sous un mois de soumettre le d clarant une preuve d aptitude ou un stage d adaptation d une dur e maximum de 3 ans cf article R 212 90 1 Il s agit des mesures de compensations dont il sera fait tat tout au long de cette annexe Le pr fet peut ensuite demander au d clarant de choisir entre ces 2 modalit s cf article R 212 84 Le d clarant ne doit pas avoir t condamn pour les crimes et d lits pr cis s l article L 212 9 du code du sport ni avoir fait l objet d une interdiction d exercer par le pr fet cf article L 212 13 1 2 3 Le cas particulier des activit s s exer ant dans un environnement sp cifique un pr fet comp tent pour la France enti re Il s agit des activit s qui s exerce nt dans un en
186. e cadrage avec le SG n cessaire pour d finir l inter d partementalisation l objet de la mission d appui conjointe IGAS IGJS a t pr cis Son travail a consist tudier la faisabilit de l inter d partementalisation identifier s lectionner puis analyser quelques missions ou proc dures pour lesquelles il serait pertinent d envisager cette d marche L inter d partementalisation vise organiser la mobilisation des ressources m tiers dans un cadre de coop ration associant plusieurs DDCS PP et ou la DRJSCS Pour ce faire la mission IGAS IGJS a travaill en lien avec les directions d administration centrale Acs DGCS DS DJEPVA SGCIV SGG DMAT DRH DAFIIS et s est rendue dans une r gion pour pr ciser sa m thode de travail Haute Normandie puis dans trois r gions Alsace Rh ne Alpes Centre au sein desquelles elle a visit six d partements Ces divers d placements ont conduit la mission IGAS IGJS analyser cinq mesures dans le but de d terminer la faisabilit et la pertinence d une ventuelle inter d partementalisation trois concernent le champ du sport homologation des enceintes sportives demandes de libre tablissement et de libre prestation de service d ducateur sportif organisation du certificat d aptitude l exercice de la profession de ma tre nageur sauveteur une quatri me porte sur la politique de la ville proc dure d instruction et de suivi administratif des
187. e de cette proc dure sont relativement faibles A titre d exemple en r gion Centre ces d penses varient selon le d partement entre 1 000 et plus de 6 000 au titre de l ann e 2010 En r gion Rh ne Alpes la DDCS de l Is re a d pens 2 465 en 2010 pour environ 600 dossiers trait s annuellement Dans ce d partement les cr dits sont r partis de la mani re suivante d placements et h bergements 1 200 affranchissements 400 papiers et reprographies 20 t l phone 845 Ces cr dits sont g n ralement inscrits au BOP 333 Les frais d affranchissement sont parfois support s par les directions de projet des CUCS c est le cas dans le d partement du Loiret par exemple RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 73 2 EXPERTISE DE LA FAISABILITE ET DE LA PERTINENCE D UNE INTER DEPARTEMENTALISATION 2 1 Les leviers de l inter d partementalisation de la proc dure d instruction et de suivi administratif des demandes de subvention de l Acs 2 1 1 Un volume d activit tr s variable selon le d partement 320 La vari t des enjeux des territoires au regard de la politique de la ville conduit des volum tries tr s diff rentes selon les d partements Pour ne citer que quelques exemples alors que la DDCS du Rh ne a instruit plus de 1 000 dossiers en 2010 environ 1 500 pour la Seine Saint Denis le nombre de dossier instruits en Creuse s est lev moins de 15
188. e et de r pression des fraudes et dans certains d partements de services concourant la pr vention de certains risques permet d affirmer l unit de l Etat et de renforcer ses fonctions d information de pr vention et de contr le Avec des comp tences techniques scientifiques juridiques et conomiques regroup es l Etat dispose sur le plan d partemental dans une m me direction de l expertise n cessaire la protection des consommateurs et la gestion d alertes de plus en plus fr quentes et complexes aliments contamin s produits manufactur s dangereux pizooties c Dans le domaine des territoires Le c ur des missions des directions d partementales des territoires et le cas ch ant de la mer DDT M est de contribuer au d veloppement et l quilibre des territoires tant urbains que ruraux Ces missions prioritaires r sultent d engagements politiques de la volont du l gislateur ainsi que du cadre communautaire Il s agit notamment de la mise en uvre de la strat gie nationale de d veloppement durable et du Grenelle de l environnement de la loi de modernisation de l agriculture et de la p che ainsi que du Grenelle de la Mer pour les DDTM Elles peuvent tre regroup es autour de cinq th mes dans le domaine de l conomie agricole la gestion des aides de la politique agricole commune et dans le cadre de la mise en oeuvre de la loi de modernisation agricole le renforcement des missio
189. e individuel de l inter d partementalisation qui reposerait sur quelques sp cialistes et la difficult valoriser les fonctions inter d partementalis es Par exemple certaines DDCS PP interviennent sur la politique de la ville et d autres pas comme dans le Haut Rhin certaines pr fectures ont conserv l accueil et l insertion des immigr s et l accueil des demandeurs d asile alors que d autres ont confi ces missions la DDCS PP 57 58 59 60 18 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 Elles rappellent en outre comme d autres acteurs l ont fait que l inter d partementalisation pr existait la R ATE en ce qui concerne la DRJS direction r gionale de la jeunesse et des sports et la DDJS direction d partementale de la jeunesse et des ports dans la ville chef lieu de r gion sous le nom de recomposition fonctionnelle Beaucoup insistent sur le fait que les DDCS PP sont impact es par la r duction du nombre de postes et que l inter d partementalisation ne serait qu un palliatif des effets n gatifs de la RATE Pour elles l inter d partementalisation pourrait donc se r sumer vouloir d shabiller Pierre pour habiller Paul Ainsi les r flexions sur l inter d partementalisation sont elles pollu es par les questions de l insuffisance et de la r duction des effectifs qu il s agisse de ceux relevant du champ de la coh sion sociale postes vaca
190. e l identification d actions concr tes et des comp tences pour les conduire sur le terrain ainsi que le choix d un mode de mobilisation de ces comp tences 2 2 Les modes d inter d partementalisation 401 La mise en uvre de processus d inter d partementalisation par change de temps de travail d agents suppose d une part l identification d actions sp cifiques pouvant tre r alis es ou mieux r alis es par des agents n appartenant pas la structure demanderesse dite b n ficiaire et d autre part l identification des comp tences recherch es Elle suppose galement en plus d une volont partag e de coop ration la mise en uvre d outils permettant cette coop ration 2 2 1 Le rep rage des actions 402 Les missions des services sont notamment nonc es dans les programmes 177 pr vention de l exclusion et insertion des personnes vuln rables 157 handicap et d pendance 219 sport 163 Jeunesse et vie associative etc pr cis es dans une directive nationale d orientation DNO qui d cline les priorit s d action et les objectifs op rationnels Les budgets op rationnels de programme BOP portent les moyens financiers accord s ces actions au niveau d un territoire d termin la r gion De plus de nombreuses circulaires d taillent les pr conisations minist rielles aux services 403 Ce sch ma que l on retrouve l identique pour l ensemble des mi
191. e multi missions de beaucoup d agents et de l ins cabilit des emplois la limite de cette solution est inh rente la cons quence irr m diable qu elle induit pour la direction b n ficiaire la perte d un emploi 198 On comprend que dans ces conditions les transferts de missions ne s accompagnent aujourd hui d aucune compensation en personnel ou seulement de contreparties purement formelles ou en trompe l il comme voqu plus haut pour la tarification des tablissements sociaux ainsi que les formations BAFD en r gion Rh ne Alpes 199 Ces freins peuvent tre contourn s par un dispositif r gional de suivi des prestations crois es consistant tenir une comptabilit des missions que chaque agent d une direction exerce pour le compte d une autre direction que la sienne et organiser un m canisme r gional dans lequel chaque direction b n ficiaire ou prestataire verrait ainsi les apports et b n fices qu elle retire de l inter d partementalisation objectiv s et affich s 200 Il s agirait donc en l esp ce de cr er une sorte de m canisme de troc en temps agent organis dans le cadre d une chambre de compensation r gionale Cette solution n cessite toutefois e d valuer au moins de fa on approximative la quotit de temps de travail que repr sente chaque mission transf r e pour la direction prestataire e de tenter sans en faire pour autant une condition d
192. ection r gionale de la jeunesse et des sports de la direction r gionale des affaires sanitaires et sociales pour ses services comp tents en mati re de coh sion sociale et de la direction r gionale de l Agence nationale pour la coh sion sociale et l galit des chances Ces agents qui repr sentaient lors du transfert dans les DRJSCS un volume de 147 ETP ont t int gr s dans le cadre de gestion des personnels contractuels des minist res des affaires sociales La DRJISCS instruit les demandes pour le compte du pr fet de r gion d l gu r gional de l Acs article R 121 21 du CASF Elle intervient exclusivement sur des cr dits r gionaux 270 Ces deux niveaux d instruction sont marginaux 66 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 271 Dans le cadre de la pr sente expertise la mission IGAS IGJS cible exclusivement les cr dits d partementaux de l Acs 1 2 3 Le niveau d partemental 1 2 3 1 Le niveau d partemental est le niveau d instruction de droit commun 272 En 2009 93 des actions sont financ es par le niveau d partemental 6 par le niveau r gional et 1 par l agence nationale Le niveau d partemental constitue donc le principal niveau d instruction M me si 94 des organismes ont t subventionn s par un seul niveau il est possible pour un m me organisme de recevoir des subventions instruites des niveaux diff rents Plus de 277 millions ont t vers s p
193. efus es demand s par le pr fet demand es par le pr fet concern es 2009 2010 2011 TOTAL PE 2009 2010 2011 TOTAL DDCSPP Ard che 2009 2010 2011 TOTAL DDCS Dr me DDCS ISERE 2009 2010 201 1 TOTAL oo on d d DCSL oire 2009 2010 2011 TOTAL DCS Rh ne Canyonisme 1 1 i Vol libre Re esEaEaEEE TOTAL Rem T Vol libre e t r e S DDOS AATE TOTAL 7 a D PS TOTAL 0 gt D a a S S o GC D A E A A M A oo E a E e e e E E 209 TOTALTOUMEACTIVME f a 41 ES w ar a o S 2011 TOTAL TOUTE activite do o 65 ooa doo ooo pour le m me requ rant 1 recours en annulation et 1 en r f r la v rification de la langue fran aise et la v rification de l honorabilit SAVOIE RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 46 Tableau 5 La v rification de la langue fran aise et de l honorabilit La v rification de la langue fran aise peut tre assur e par la direction prestataire La v rification de la langue fran aise peut tre faite aupr s de la direction b n ficiaire au moment du d p t de la demande ou par la direction prestataire lors de l instruction du dossier La mission propose de retenir cette seconde approche pour des raisons de simplification ne pas multiplier les interlocuteurs et d efficacit la direction prestataire aura n cessairement davantage d occasions d changer avec le migrant que la direction b n ficiaire Conform ment au pr
194. ement pour les personnes handicap es L ensemble de ces mesures a vocation orienter l action des services et leur articulation sur le terrain Cette feuille de route sera mise en uvre par les minist res concern s selon diff rents vecteurs adaptation l gislative ou r glementaire lorsque cela est n cessaire circulaires d cisions ad hoc RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 79 Pi ce jointe n 2 D cret n 2004 1085 du 14 octobre 2004 relatif la d l gation de gestion dans les services de l Etat NOR ECOX0400238D Le Pr sident de la R publique Sur le rapport du Premier ministre et du ministre d Etat ministre de l conomie des finances et de l industrie Vu le d cret n 47 233 du 23 janvier 1947 autorisant les ministres d l guer par arr t leur signature modifi par le d cret n 97 464 du 9 mai 1997 Vu le d cret n 59 178 du 22 janvier 1959 relatif aux attributions des ministres Vu le d cret n 62 1587 du 29 d cembre 1962 modifi portant r glement g n ral sur la comptabilit publique Vu le d cret n 2004 374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des pr fets l organisation et l action des services de l Etat dans les r gions et les d partements Vu le d cret n 2004 617 du 29 juin 2004 relatif aux modalit s et effets de la publication sous forme lectronique de certains actes administratifs au Journal officiel de la R publique fran aise
195. ement des t l proc dures dans la gestion de la politique agricole commune le transfert de l instruction et du contr le des dossiers d installations de d chets inertes aux DREAL envisag au cas par cas dans les d partements o ces missions ne sont plus assur es le domaine de l ing nierie a roportuaire pour lequel une r forme a t mise en place au ler janvier 2011 Cette r forme transf re au minist re de la d fense les missions d ing nierie a roportuaire non sp cialis e effectu es par les subdivisions bases a riennes des DDT M et au service national d ing nierie a roportuaire les missions sp cialis es le service technique des remont es m caniques et des transports guid s d cret n 2010 1580 du 17 d cembre 2010 qui a int gr au ler janvier 2011 les bureaux ant rieurement en DDT M avec maintien de la sp cificit de l le de France les autorisations de transports exceptionnels pour lesquelles la d mat rialisation des proc dures et l exercice de la mission sur un mode r gional ou interd partemental devraient permettre de r soudre le probl me de taille critique L ajustement des missions mer des DDTM est aussi en cours la modification des textes permettra d but 2012 de transf rer aux DDTM les comp tences actuelles des directions interr gionales de la mer DIRM en mati re de d rogations aux conditions de qualification maritime dans le cadre de l embarquement la comp ten
196. ementalisation Premier visant d terminer clairement les supports juridiques MIOMCTI SGG semestre adapt s chaque mode de coop ration et laborer par 2012 ailleurs des conventions types n cessaires leur mise en uvre Sans attendre la diffusion de ce guide les directions d administration centrale doivent promouvoir prioritairement e la d l gation de gestion comme support de linter d partementalisation car elle allie souplesse simplicit et solidit juridique DAC imm diate la modalit M3 DD agit pour DD plus conforme l esprit de la R ATE et la notion d inter d partementalisation ou d faut M1 DR agit pour DD Fonder la d marche de l inter d partementalisation sur une r flexion conduire au niveau r gional sur les m tiers les Directeurs Premier comp tences l optimisation des moyens et la DRIJSCS trimestre rationalisation des processus cf recommandation 7 DDCS PP 2012 D velopper et promouvoir sous l gide de la DRJSCS en liaison avec les DDCS PP un m canisme r gional de suivi Directeurs Premier des prestations crois es en personnel inspir du mod le DRIJSCS trimestre propos par la mission DDCS PP 2012 Sans attendre la diffusion du guide mentionn dans la pr conisation n 1 pour les seules missions induisant des d penses significatives de fonctionnement pour le prestataire ce qui exclut le cas des r seaux d experts imm diate promouvoir la
197. ements seraient ligibles La mission IGAS IGJS insiste galement sur la n cessit de r unir les conditions de r ussite d velopp es en annexe Seule cette phase d exp rimentation permettra in fine de d terminer la faisabilit et la pertinence de la d marche en particulier au regard des enjeux li s la proximit entre le prestataire et le terrain 2 3 5 R seaux d experts une inter d partementalisation possible par une forte animation r gionale et la r novation du management La notion de r seau d experts tel qu il peut tre con u dans une perspective d inter d partementalisation n est pas seulement la pratique du service rendu entre agents par des solidarit s de diverses natures Il n est pas non plus le syst me plus labor de coordination souvent exerc e par le niveau r gional entre agents ayant les m mes objectifs professionnels au niveau r gional et aux niveaux d partementaux Il vise de fa on plus ambitieuse mettre en uvre l interactivit des l ments d une organisation en diff rents points ce qui est la d finition d un r seau au sens du Petit Robert apr s avoir d termin les comp tences requises pour le faire c est dire la notion d expertise A ce titre la construction des r seaux d experts suppose la mobilisation de l ensemble des acteurs concern s La mission IGAS IGJS donne en annexe diff rents exemples de r seaux d experts qu elle
198. enaires locaux Les t ches correspondant au back office ne n cessitant pas de proximit il pourrait tre pertinent de les confier une autre direction dans l hypoth se d une volum trie faible centralisation des t ches administratives au sein d une seule structure 345 Ce sc nario se heurte cependant de nombreux obstacles 2 3 3 2 Inconv nients 346 Ce sc nario impliquant une segmentation de la proc dure g n rerait un loignement g ographique entre l agent charg des t ches de front office t ches maintenues dans la direction b n ficiaire et l agent prestataire en charge des t ches de back office Cet loignement pourrait induire des allers retours tr s nombreux entre les deux directions dans la mesure o il n est pas possible de segmenter la proc dure en deux parties back office en amont front office en aval les t ches de back office intervenant toutes les tapes de la proc dure Les allers retours interviendraient donc entre l tape 1 et 2 entre la fin du traitement de la demande et le d but de l instruction au sein m me de l tape 2 entre l examen de la demande et la saisie dans GIS PRO et au sein de l tape 6 entre le suivi du dossier et son actualisation dans GIS PRO Ces allers retours alourdiraient la proc dure et provoqueraient des pertes de temps et d efficacit non n gligeables en particulier lors des tapes 2 et 6 tape
199. endant on peut consid rer que g n ralement dans les d partements ne pr sentant pas un volume d activit lev deux agents sont en charge de la proc dure sur la base du sch ma suivant e un agent de cat gorie A ou B est charg des t ches suivantes t ches front office examen de l opportunit et de la qualit de la demande tape 2 hors saisie dans GIS PRO examen de la justification tape 6 hors actualisation du dossier dans GIS PRO Le plus souvent cet agent est galement charg au del de cette proc dure de l animation territoriale de la politique de la ville e un agent de cat gorie B ou C est charg des t ches purement administratives t ches back office traitement de la demande tape 1 saisie du dossier dans GIS PRO suite l instruction r alis e par l autre agent tape 2 engagements et mandatement en lien avec l agence comptable de l Acs et le pr fet du d partement tapes 3 4 et 5 actualisation de GIS PRO dans le cadre du suivi et de la justification de la subvention en lien avec l examen r alis par l autre agent tape 6 318 Ces agents rel vent g n ralement du BOP 124 BOP commun l ensemble des minist res sociaux ou du BOP 307 BOP g r par le minist re de l Int rieur 1 5 2 D penses de fonctionnement 319 Les d penses de fonctionnement frais de d placement frais d affranchissement etc mobilis es dans le cadr
200. ent para t particuli rement int ressant Il est connu des administrations r gionales et d partementales il est propice la transparence voire la quantification des actions et des moyens il peut faire l objet d une version pr visionnelle et d une version sous forme de bilan Les supports juridiques qui s en inspirent op rationnels la fois pour les modalit s M1 et M3 doivent tre promus y compris le cas ch ant un engagement de service r nov adapt M3 423 Le r seau d experts est susceptible de porter plusieurs d finitions ce qui permet aux acteurs locaux de retenir celle s qui convient nent le mieux aux sp cificit s locales qu ils identifient notamment par la cartographie des actions et la cartographie des comp tences mobilisables La construction de tels r seaux s apparente un jeu de puzzle on peut commencer par un angle un bord une identit de couleur l important est de trouver l assemblage d une pi ce l autre pour les rendre solidaires et parvenir la figure souhait e Ces r seaux sont donc d s lors adaptables toutes les modalit s et tout particuli rement M3 3 SYNTHESE ET CONCLUSION 424 La notion de r seau d experts tel qu il peut tre con u dans une perspective d inter d partementalisation n est pas seulement la pratique du service rendu entre agents par des solidarit s de diverses natures Il n est pas non plus le syst me plus labor
201. ent l intervention de la DRJSCS sur tout ou partie de la mission d une DDCS PP selon des modalit s concert es sans autoriser cependant la d l gation de responsabilit Les textes favorisent donc la mise en uvre de la modalit 1 qui constitue toutefois une exception au principe de la R ate en confiant la DRJSCS une mission de mise en uvre elle est par ailleurs la modalit allant le plus vers la r gionalisation des missions processus Quelques pratiques ont t constat es par la mission par exemple en Alsace la DRJSCS participe des contr les d ACM durant les p riodes strat giques gt Modalit 2 cette modalit est juridiquement fragile double titre D une part lorsque Pinter d partementalisation consiste confier une DDCS PP l exercice d une comp tence de pilotage pour le compte de la DRJSCS cette modalit va l encontre de l esprit et des textes de la R ate En effet alors que MI est explicitement mentionn e par exception la r partition des comp tences et si l chelon d partemental ne dispose pas des ressources n cessaires M2 n a pas t envisag e par les textes Il est donc juridiquement possible pour une DRJSCS d exercer une comp tence de mise en oeuvre mais l inverse il n est pas pr vu m me si l exclusion n est pas explicite qu une DDCS PP puisse exercer une comp tence de pilotage D autre part lorsque l inter d partementalisation consiste
202. ents et accueil de mineurs V ronique Mateus responsable du p le jeunesse vie associative int gration et galit Centre Pr fectures Michel Camux pr fet du Centre et du Loiret Nicolas Basselier pr fet du Loir et Cher Philippe Jamet secr taire g n ral de la pr fecture du Loir et Cher DRJSCS Patrick Bahegne directeur r gional Brigitte Giovannetti directrice r gionale adjointe Nadia Bensrhayar chef du service d veloppement social territorial Pascal Blum chef du service certification formation emploi Dieudonn Dondasse chef du service sport de haut niveau et vie sportive Florence Cavaillon IASS certification formation emploi des professions param dicales Sophie Cordina correspondante administrative et financi re politique de la ville C line Didier professeur de sport Christine Dumans conseiller d animation sportive Rodolphe Legendre charg de strat gie prospective observation communication DDCS PP DDCS du Loiret Patrick Donnadieu directeur d partemental Didier Aubineau directeur d partemental adjoint Nadine Laplanche responsable du p le galit des chances et protection des publics Guillaume Pichard charg des dossiers ducateurs et tablissements sportifs homologations manifestations sportives sur la voie publique DDCSPP du Loir et Cher Didier Gu riaux directeur d partemental Alix Barboux directrice d partementale adjointe S verine Gergaud responsable
203. er les directions pilotes sur telle ou telle APS en lien fort avec les services territoriaux de l Etat cette t che devrait tre facilit e par la production en routine compter de 2012 de statistiques relatives la gestion des LE LPS 143 Enfin ces inter d partementalisations n ont de sens que si les d lais de traitement des UE gt a 5 i 2 1 demandes ne sont pas diminu s projet en cours de discussion au niveau europ en 2 3 2 Homologation des enceintes sportives assouplir les conditions de nomination dans les commissions d partementales 144 L homologation des enceintes sportives est une proc dure de police administrative Elle en rev t donc certaines des caract ristiques e d p t par le demandeur d un dossier strictement compos au regard d un texte r glementaire 19 Cf annexe 3 le Livre Vert moderniser la directive sur les qualifications professionnelles qui porte sur l ensemble du champ de l ordonnance 2005 36 CE relative la reconnaissance des qualifications professionnelles propose dans le champ du sport entre autres une r duction des d lais administratifs de gestions des demandes de LE LPS l acc s partiel une profession dissocier le ski du snowboard et l all gement des dispositions en fonction de la nationalit propositions qui seraient de nature remettre en cause l organisation actuelle 145 146 147 148 149 150 151
204. ers r sultant de l loignement g ographique vis vis de l organisme demandeur et des partenaires locaux Par cons quent la bonne ma trise par les agents de ce syst me d information est un pr alable ne pas n gliger qu ils agissent pour le compte de leur propre d partement ou pour celui du d partement b n ficiaire Des formations fr quentes devraient donc tre propos es Les DRJSCS 30 pourraient coordonner ces formations et plus globalement changer les bonnes pratiques 374 Enfin une animation nationale de l inter d partementalisation est indispensable Afin de communiquer sur la d marche et permettre une bonne circulation de l information une instruction de l Acs destin e aux d l gu s territoriaux permettrait de mettre en exergue les atouts de linter d partementalisation les crit res et les modalit s concr tes de mise en uvre de la d marche L Acs en lien avec les DRISCS pourra galement utilement participer l identification des territoires ligibles Tableau 12 r capitulatif des 4 options expertis es Directions Support NS Tinites Conclusion de la ligibles juridique mission IGAS IGJS Inter d partementalisation partielle M1 sc nario n 1 Inter d partementalisation partielle M3 sc nario n 1 Inter d partementalisation totale M1 sc nario n 2 Inter d partementalisation totale M3 sc nario n 2 Source
205. es bonnes solutions dans la mesure o il a pour cons quence de d placer le probl me d un service l autre Il en va de m me mais dans une moindre mesure du caract re saisonnier d une activit dans une DDCS PP qui la conduirait obtenir de la DRJSCS ou d une autre DDCS PP ayant une charge moindre un renfort temporaire en agents Ce crit re n est en dehors du cas particulier des fonctions de contr le habilitations rares et des fonctions d expertise cf supra pas pertinent d s lors que la DDCS PP de renfort est elle m me confront e des probl mes d effectifs De fa on g n rale les vacances de postes et les r ductions d effectifs s ils peuvent logiquement constituer le facteur d clenchant d une d marche d inter d partementalisation ne peuvent en aucun cas en sous tendre la r flexion et la r alisation car ce sont les m tiers et les comp tences et ou la n cessit de rationaliser les processus qui peuvent seuls guider la d marche la rendre r aliste et l gitime Cette affirmation n exclut pas que des gains en temps agents soient possibles Recommandation n 3 Fonder la d marche de l inter d partementalisation sur une r flexion conduire au niveau r gional sur les m tiers les comp tences l optimisation des moyens et la rationalisation des processus cf recommandation 7 2 2 Le processus de s lection a conduit choisir cinq mesures repr sentatives de l action
206. es morini eni nine nn nt a ne Matin 30 2 2 4 Les gains attendus un renforcement de la comp tence des agents une plus grande attractivit des DDCS PP un meilleur service rendu 31 3 LES CONTRAINTES ET LES LEVIERS DE L INTER DEPARTEMENTALISATION DES DEMANDES DE L SBPS ES AS MR ES a a Re ts ee ge ne RS A Ann te An Ge AN tee LA 31 3 1 Les contraintes l inter d partementalisation et leurs limites 00 0000nn0nonnonnnananean eeann 31 3 11 L respect d s d lais sr etes ie e i din rm re enr 31 3 1 2 La n cessit de la proximit n est pas vidente 32 3 2 Les leviers et les facteurs de r ussite de l inter d partementalisation 0 n000010000a00a0nane 34 3 2 1 L informatisation et la num risation des demandes de LE et de LPS devrait p rm ttre de gagner du temps senunni eieiei a eea E E ie eee hiiuet 34 3 2 2 La requalification lorsque c est possible des demandes de LPS en demandes de D DE N E N A E A E A 34 3 2 3 La mise disposition d une base de donn es nationale op rationnelle courant 2012 et le recours des experts nationaux d j possible 35 3 2 4 L utilisation de la d l gation de signature 36 4 LES 2 SCENARII D INTER DEPARTMENTALISATION ss eissesessereserreeesesssnesesssnesssssnnss 36 4 1 Les deux partis pris de la mission IGAS IGJS 37 4 1 1 Le caract re indissociable de l examen des demandes de LE et des demandes de LPS 37 4 1 2
207. es r unions ou sur les propositions d une instance technique r gionale de coop ration entre DDCS PP et DRJSCS Recommandation n 10 Faire du comit de l administration r gionale CAR l instance de validation des projets d inter d partementalisation labor s conjointement par la DRJSC et les DDCS PP 230 231 232 233 234 235 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 53 Conclusion et plan d action La r flexion sur l inter d partementalisation se justifie particuli rement dans un contexte o e la RGPP pr voit le non remplacement d un agent sur deux partant la retraite e la r organisation des services territoriaux de l Etat se fait sans mobilit g ographique impos e e certaines comp tences se rar fient De ce fait la localisation des comp tences ne correspond plus celle des missions et il devient n cessaire d aller chercher les comp tences l o elles se trouvent Apr s une phase d incertitude sur l int r t et la faisabilit de l inter d partementalisation la mission IGAS IGJS est arriv e la conclusion que si l inter d partementalisation est une r ponse partielle aux difficult s de moyens que connaissent les DRJSCS et DDCS PP elle est cependant pertinente faisable et utile D une part elle peut facilement tre mise en uvre via la d l gation de gestion hors r seau d experts D autre part elle valorise les comp tences
208. eurs hors d placements CUCS ont n cessit une quinzaine de d placements au cours de l ann e 2010 pour un total d passant 200 dossiers instruits 1 4 2 Les relations avec les collectivit s territoriales partenaires 311 Cette proc dure s inscrit dans un cadre contractuel Le cofinancement de la subvention entre l Etat et une ou plusieurs collectivit s territoriale s est en effet syst matique Il s agit en g n ral de communes ou de regroupements de communes Le dossier de subvention fait donc l objet d une instruction par l Etat pour le compte de l Acs et d une instruction au sein de la collectivit territoriale cofinan ant la subvention Le plus souvent ces instructions sont cloisonn es Des coop rations peuvent toutefois exister 312 Il existe dans 19 d partements un syst me d information commun poliville web mais dont les fonctionnalit s sont tr s limit es Ce syst me d information en cours de suppression est progressivement remplac par un module collaboratif pr vu par GIS PRO 72 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 313 La d cision d attribuer la subvention est prise lors du comit de pilotage COPIL du CUCS concern regroupant en principe l Etat et les collectivit s territoriales signataires du CUCS L agent en charge de la proc dure peut donc tre amen se d placer en COPIL et participer aux comit s techniques du CUCS 314 Dans le d partement de
209. eurs la r glementation impose que certaines d cisions du pr fet de r gion fassent l objet d une consultation pr alable du CAR Le d faut de consultation qui constitue une formalit substantielle peut entra ner l annulation de l acte correspondant pour vice de proc dure Les d cisions prises suite une consultation en CAR n ont pas vocation tre opposables dans la mesure o le compte rendu n est pas rendu public mais s impose aux administrations Par ailleurs une interpr tation large du champ d application des engagements de service permet d envisager cet outil pour proc der ce type d inter d partementalisation pour laquelle la DR agit pour le compte du pr fet de d partement 27 28 29 18 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 En effet selon le MIOMCTI l engagement de service est applicable aux directions qui ne sont pas structur es sous forme d unit s ou d l gations territoriales Il ne s agit pas d un instrument juridique aucun texte r glementaire ne le pr voyant Ce sont les circulaires du Premier ministre et notamment le guide des relations DR DD qui font r f rence ce mode de relations L engagement de services est applicable toutes les DR intervenant pour le compte des DD qu elles disposent d UT ou non Ce mode de relations vient en compl ment des modalit s voqu es infra d l gation de signature d l gation de gestion et expertise Extrait du
210. eurs d asile agents charg s des missions Acs au sein des DDCS PP e le caract re ins cable d un agent et d un emploi de nombreux agents exercent simultan ment ou de fa on s quentielle plusieurs missions au sein de leur direction et il n est pas possible de ne muter qu une fraction d agent ou de n ouvrir qu une fraction d emploi Les conditions qui doivent tre r unies pour que la compensation du transfert d une mission d une direction une autre puisse prendre la forme d une mutation sont donc tr s restrictives e agent charg de la mission doit tre volontaire pour changer d affectation e l agent charg de la mission doit tre r mun r partir des cr dits inscrits sur le programme de soutien 124 qui h berge l ensemble des cr dits de r mun ration des agents des minist res de la coh sion sociale de la jeunesse des sports et de la vie associative Dans la n gative il faut que les cr dits de r mun ration aff rents soient transf r s d un Les cr dits de r mun ration des agents des DRISCS et DDCS PP sont rattach s au programme n 124 Conduite et soutien des politiques sanitaires sociales du sport de la jeunesse et de la vie associative 77 Agents qui rel vent soit du BOP 124 soit du BOP 307 g r par le minist re de l Int rieur RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 45 programme l autre ce qui induit la mise en uvre de pro
211. expertise e synth se des informations disponibles en mati re d volution des m tiers des pratiques du march de l emploi et des d bouch s professionnels li s la sp cialit du dipl me e coordination de l offre de certification et harmonisation de l offre de formation e veille concert e avec les partenaires sur la r glementation des dipl mes e information et conseil e valuation e une lettre de mission est adress e chaque coordonnateur d un BP JEPS nouvellement cr 392 Quant au fonctionnement il est r gi par un principe nonc dans l instruction la fonction de coordination est reconnue par le chef de service et int gr e dans la charge de travail et le planning pr visionnel de travail annuel du coordonnateur 393 Ce dispositif qui soustrait un temps de travail d un agent sa structure d affectation DDCS DDCSPP DRJSCS tablissements publics administration centrale notamment lorsqu il pr side les jurys l ext rieur n a pas connu jusqu pr sent la connaissance de la mission IGAS IGJS de difficult majeure de fonctionnement 394 Plusieurs des r gles de fonctionnement de ce r seau peuvent inspirer la structuration venir de r seaux inter d partementaux le mode de d signation la d finition de l expertise l int gration de la mission au plan annuel de travail la lettre de mission la mutualisation 2 LES MISSIONS SUSCEPTIBLES D
212. ffet moindres que les inconv nients provoqu s par la lourdeur des proc dures nouvelles et les pertes de temps ainsi engendr es Par cons quent la mission IGAS IGJS a jug le sc nario d inter d partementalisation partielle trop peu pertinent pour tre retenu Le sc nario d inter d partementalisation totale a t lui aussi d clin selon les deux modalit s M1 DR agit pour DD et M3 DD agit pour DD La modalit M1 dont le champ d application a t limit aux DDCS PP situ es dans le chef lieu de r gion est apparue inapplicable en l absence de directions d partementales ligibles ayant une volum trie inf rieure 50 dossiers instruits En revanche la modalit M3 bien que pr sentant certains inconv nients a t retenue par la mission IGAS IGJS titre exp rimental et sous plusieurs conditions Cette hypoth se vite une segmentation contre productive de la proc dure tout en permettant de concentrer les volumes d activit et de mieux mobiliser les comp tences Elle se heurte cependant des obstacles importants dans la mesure o elle peut contrevenir aux besoins de proximit impliqu e par la proc dure Elle est en ce sens unanimement condamn e par les acteurs locaux Par cons quent l exp rimentation pr conis e par la mission IGAS IGJS serait dans un premier temps limit e aux d partements dont le volume d activit est inf rieur 30 dossiers annuellement trait s une quinzaine de d part
213. ficateurs des ex DDASS aujourd hui DDCS PP sont rest s affect s administrativement et physiquement dans ces directions si bien que le transfert de la mission de tarification de la DDCS PP vers la DRJSCS peut tre qualifi de formel et ne s est accompagn d aucune contrepartie en personnel ni en cr dits de fonctionnement Dans la plupart des r gions et d partements visit s les agents des corps techniques et les inspecteurs en poste la DRJSCS sont amen s participer en particulier l t la mission de contr le des tablissements d APS et des ACM qui fait l objet d un plan annuel labor par chaque DDCS PP Ce pr t de temps agent peut tre plus que marginal En Alsace par exemple il repr sente en 2011 e en mati re d tablissements d APS six agents conseillers d animation sportive de la DRIJSCS ont proc d 23 contr les d une dur e de quatre heures environ chacun temps de trajet compris ce qui repr sente donc un total environ 12 jours de travail pour un agent e en mati re d ACM quatre agents conseillers d ducation populaire et de jeunesse conseillers techniques et p dagogiques sup rieurs sont intervenus sur 15 journ es Ces prestations d agents de la DRJSCS au profit des DDCS PP ne sont pas valoris es par la DRISCS et ne donnent pas lieu contrepartie En r gion Rh ne Alpes les formations BAFD constituent une comp tence r gionale d l gu e
214. fication et celui de la formation elle comprend un imp ratif de d lai de r ponse l usager et la formalisation d une d cision pr fectorale Son analyse r v le que sont d j mis en place des syst mes d inter d partementalisation r le de la DDCS de l Is re et de la DRJSCS d Aquitaine dans certains contextes sp cifiques 133 La proc dure d homologation des enceintes sportives rel ve de la police administrative r le exerc par une commission la commission consultative d partementale de s curit et d accessibilit ou CCDSA dont la composition peut constituer un levier de Pinter d partementalisation 134 L organisation du CAEPMNS pose la question de l articulation entre les r les respectifs des directions r gionales des directions d partementales et de l tablissement public de formation qu est un CREPS centre de ressources d expertise et de performance sportives dans une r gion ou inter r gion 135 Les subventions de l Acs illustrent une famille particuli re d action des administrations d concentr es les d cisions d octroi d aides financi res au terme d une proc dure d instruction de dossiers Cette probl matique est enrichie ici par le pilotage central exerc par un tablissement public national l Acs dont les pr fets sont les d l gu s r gionaux ou d partementaux 136 Les r seaux d experts repr sentent quant eux une forme de mutualis
215. fin 2011 de missions d ing nierie publique concurrentielle en application de la mesure RGPP correspondante dans le domaine de l nergie en application de la mesure de simplification de la r glementation relative aux ouvrages d lectricit l exercice des missions correspondantes et les moyens en quivalent temps plein ETP qui y sont affect s seront supprim s dans le domaine de la construction il est pr vu une r forme des modalit s de fonctionnement des sous commissions s curit des commissions d partementales de s curit et d accessibilit pour ce qui concerne les infrastructures fluviales la r forme du r seau g r par Voies Navigables de France VNF suppose horizon 2013 une r organisation des treize services mis disposition de VNF dont sept DDT en valuant leurs missions et en distinguant celles qui rel vent de l Etat de celles confi es l exploitant dans le domaine de l organisation des examens du permis de conduire le comit interminist riel de la s curit routi re a valid un ajustement de l organisation des services de l Etat et la modernisation de leur fonctionnement guichet unique par d partement renforcement du pilotage national et local des services en charge de l ducation et de la s curit routi res dans le domaine de la pr servation des esp ces v g tales et animales des groupes de travail sont en cours pour r fl chir l articulation de l action des DREAL DDT M
216. financier 289 L agent est charg d engager la d cision de subvention au plan juridique et financier L engagement financier est une r servation des cr dits dans l application comptable CPWIN qui permet de couvrir l engagement juridique cf tape 4 L engagement financier doit toujours pr c der l engagement juridique c est dire la signature de la notification ou de la convention par l ordonnateur secondaire le pr fet de d partement 290 L agent instructeur cl ture l instruction Le responsable de service valide l instruction s assurant ainsi de la disponibilit des cr dits Par cette validation il r serve les cr dits dans l outil GIS PRO L ordonnateur secondaire vise alors le dossier dans GIS PRO ce qui d clenche l engagement financier par transfert automatique des donn es de l outil GIS PRO vers l outil comptable CPWIN 1 3 1 5 Etape 4 engagement juridique notification ou convention 291 Les notifications et conventions sont les seuls documents opposables en cas de contestation par l une ou l autre partie Ce sont donc des documents importants qui doivent tre r dig s de mani re tr s pr cise Il existe des mod les types dans GIS PRO permettant l agent un gain de temps non n gligeable RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 69 292 Les notifications actes unilat raux sont utilis es pour les subventions d un montant inf rieur 23 000 Elles s
217. gation de gestion par exemple sont de nature cr er les conditions de la confiance Mais ce sont les acteurs locaux et eux seuls qui doivent d cider du degr de formalisation qu ils souhaitent Recommandation n 8 Assurer la direction b n ficiaire la qualit du service rendu par la direction prestataire en se mettant d accord au pr alable sur des r gles communes d instruction et en formalisant la coordination selon les besoins des acteurs en pr sence 3 3 2 3 Le cadre d exercice des agents charg s de missions inter d partementales doit tre s curis Cr er les conditions de la confiance passe galement par la s curisation de l emploi des ressources humaines Ainsi les agents charg s d une mission pour le compte d une autre direction doivent ils travailler dans un cadre balis o les r gles sont clairement pos es La mission IGAS IGJS estime qu il est n cessaire que la ou les fiche s de postes de s agent s charg s d une mission inter d partementalis e mentionne nt explicitement cette mission de prestation au service d autres directions La quotit de temps de travail d di e cette mission doit autant que possible tre valu e et port e dans la fiche de poste Des objectifs sp cifiques cette mission doivent tre fix s en lien avec les directions b n ficiaires et discut s en entretien annuel d valuation ou dans le cadre d un contrat d objectifs pour les pe
218. gion cf r gion Rh ne Alpes notamment d ment clairement l assertion selon laquelle les stages de CAEPMNS doivent n cessairement pour des raisons de proximit avoir lieu dans le d partement de r sidence Ajoutons que pour une partie des stagiaires c est la collectivit qui les emploie qui paie les frais de stages 243 S agissant de la deuxi me objection la mission consid re qu elle est mineure dans la mesure O e dans les faits des stagiaires exer ant dans d autres d partements que celui o les stages sont organis s participent d j ces stages e le d paysement de la formation n emp che pas de l illustrer par des exp riences de terrain transposables d un d partement l autre 244 L encore le nombre de stagiaires qui d s aujourd hui n h site pas se d placer dans la r gion voisine ou dans un autre d partement de la r gion cf r gion Rh ne Alpes notamment invalide clairement cette objection 62 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 245 S agissant de la perte d attractivit pour le d partement l argument semble peu op rant d s lors que le CAEPMNS s adresse des professionnels qui sont la plupart du temps d j install s professionnellement ils ne viennent pas chercher un emploi via ce stage et qui ont l obligation l gale de suivre cette r vision de leurs connaissances 246 A l objection enfin du risque d un nombre trop le
219. ibre prestation de service Minist re de l Int rieur de l Outre Mer des collectivit s territoriales et de l immigration ma tre nageur sauveteur Provence Alpes C te d Azur Pr fet d l gu l galit des chances programme europ en jeunesse en action p le ressource national personnel technique et p dagogique r organisation de l administration territoriale de l Etat r vision g n rale des politiques publiques structures associ es de formation secr tariat g n ral du comit interminist riel des villes sport ducation mixit citoyenne secr tariat g n ral des minist res charg s des affaires sociales secr tariat g n ral du gouvernement Tribunal de grande instance Union europ enne unit s op rationnelles unit territoriale RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 67 Liste des pi ces jointes Pi ce jointe n 1 Note du SGG du 17 juin 2011 relative aux missions des DDI D cret n 2004 1085 du 14 octobre 2004 relatif la d l gation de Pi ce jointe n 2 J gestion dans les services de l Etat RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 69 Pi ce jointe n 1 Note du SGG du 17 juin 2011 relative aux missions des DDI Libert Libert galit Frater Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE PREMIER MINISTRE LE SECR TAIRE G N RAL DU GOUVERNEMENT Madame et messieurs les secr taires g n raux des minist res Mesdames et messieurs les pr fets Me
220. ie une DRJSCS une comp tence relevant des DDCS PP d une autre r gion RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 41 139 L un des avantages de ces hypoth ses est que le pr fet de d partement peut d l guer sa signature au directeur d partemental de la DDCS PP ou au directeur r gional de la DRJSCS prestataire Cette d l gation de signature permet de d gager la direction b n ficiaire de toute responsabilit dans la gestion des dossiers et de gagner du temps la direction prestataire d livrant elle m me les actes relatifs la reconnaissance des qualifications De plus l arr t du Premier ministre M3 ou du ministre en charge des sports M1 donne une visibilit et une reconnaissance certaine la DDCS PP ou la DRJSCS prestataire et aux agents charg s de la mission inter d partementalis e Enfin ces solutions permettent qu une DDCS PP ou qu une DRJSCS agisse pour le compte de DDCS PP ext rieures la r gion 140 Ainsi pour les APS dont l exercice est localis la mission IGAS IGJS pr conise une inter d partementalisation inter r gionale via la prise d un arr t du Premier ministre ou du ministre des sports selon la modalit M3 ou M1 plut t que via une d l gation de gestion toujours possible mais moins pertinente au regard des d lais de traitement des dossiers 4 3 1 2 Les APS pour lesquelles l exercice est r parti sur tout le territoire national sans lien avec des condi
221. ignature est l acte par lequel une autorit disposant d une comp tence d termin e autorise un ou plusieurs agents qui lui sont subordonn s signer des actes en ses noms lieu et place sous son contr le et sa responsabilit Il s agit d une mesure interne d organisation du service Selon le 11 de l article 43 du d cret du 29 avril 2004 modifi relatif aux pouvoirs des pr fets le pr fet de d partement peut donner d l gation de signature notamment en mati re d ordonnancement secondaire pour les mati res relevant de leurs attributions et dans le cas pr vu au dernier alin a de l article 18 aux chefs de services d concentr s des administrations civiles de l tat dans la r gion et aux responsables de leur unit s et d l gations territoriales En application de ces dispositions le pr fet de d partement peut donner d l gation de signature au DRJSCS pour l exercice des missions relevant de sa comp tence 16 17 18 19 16 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 A noter que ce dispositif existe dans le d cret consacr aux DREAL A l occasion de l examen du d cret DRAAF par le Conseil d Etat la section de l administration a retir du projet la mention d autorit fonctionnelle qui figurait explicitement dans le projet du gouvernement au motif qu elle tait acquise En effet la section de l administration du Conseil d tat a disjoint la mention d un alin a pr cisant les mis
222. incipe de proportionnalit l exigence linguistique ne doit pas d passer ce qui est objectivement n cessaire pour l exercice de la profession C est pourquoi l examen linguistique un entretien dans le code du sport n est pas syst matique Il ne peut tre impos que lorsque le migrant n est pas en mesure d attester par la production de certains documents d une connaissance suffisante de la langue cf annexes I1 12 2 a et I1 12 3 des articles A 212 182 et A 212 182 2 du CS Il n existe pas de questionnaire type de fait les DDCS PP v rifient la maitrise de langue via les changes notamment t l phoniques avec le migrant Etant donn que la maitrise de la langue n est pas syst matique et qu elle s appr cie au gr des changes avec le migrant la mission IGAS IGJS consid re qu elle ne doit pas tre dissoci e du reste du processus et fait donc partie de la totalit de la mission inter d partementaliser La v rification de l honorabilit peut tre assur e par la direction prestataire Les migrants signent une d claration sur l honneur seul document exig pour les demandes de LPS au regard des d lais de proc dure De plus dans le cadre de la transposition de la directive 2005 36 CE l article 776 du code de proc dure p nale a t modifi afin de permettre aux autorit s comp tentes fran aises de d livrer le bulletin n 2 du casier judiciaire aux autorit s comp ten
223. ion pas obligatoirement l chelle d une DDCS PP mais l chelle des DDCS PP d une r gion L exemple de la participation des DDCS PP un certain nombre de commissions d partementales o elles repr sentent l Etat est tr s probant Aujourd hui d j toutes ne peuvent plus assumer ce r le Le fait de pouvoir envoyer un agent d une autre DDCS PP participer aux r unions permettrait que l Etat via les DDCS PP soit repr sent l o il doit l tre c est d ailleurs l une des propositions de la mission IGAS IGJS concernant l homologation des enceintes sportives Confier une mission un autre d partement c est s assurer que le niveau d partemental couvre la totalit des politiques publiques et ne n glige pas les missions li es l ducation et la pr vention que les interlocuteurs de la mission IGAS IGJS ont parfois jug abandonn es C est galement s assurer que les missions ne remontent pas la r gion Lorsque l expertise est rare mais qu elle existe au niveau d partemental inter d partementaliser selon la modalit M3 DD agit pour DD permet de conserver l exercice de la mission cet chelon C est ce que la mission IGAS IGJS propose dans le cadre des r seaux d experts et de l homologation des enceintes sportives C est d ailleurs l objectif qui a t poursuivi quand la tarification des tablissements sociaux a t confi e aux D
224. ion des services de l Etat dans les r gions et d partements permet qu un ministre via un arr t confie une DRIJSCS une comp tence relevant des DDCS PP d une autre r gion Par cons quent la mission pr conise que la note du 28 mars 2011 soit remplac e par un arr t du ministre en charge des sports et qu il vise express ment l article 24 du d cret sus mentionn pour confier la DRJSCS l organisation des preuves d aptitude en mati re de surf pour le compte de toutes les DDCS PP de France 79 Au del de ces cas particuliers de fa on plus g n rale et sans parler d inter d partementalisation les DRISCS peuvent jouer leur r le d animation r gionale Ainsi le chef du p le emploi et formation de la DRJSCS Alsace coordonne les personnels d partementaux en charge des dossiers de LE LPS et a organis quelques r unions avec les deux DDCS PP de la r gion pour changer mutualiser les expertises et harmoniser les pratiques RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 29 2 2 Les crit res et les gains attendus de l inter d partementalisation des demandes de LE LPS 80 Compte tenu de la faiblesse du nombre de dossiers de demandes de LE LPS et de leur forte technicit la mission IGAS IGJS s interroge sur l int r t de confier au niveau central la gestion des demandes de LE LPS comme c tait le cas pour les demandes de LE avant 2010 De fait le niveau central via la CRQ notamment
225. ion urbaine activit s physiques et sportives agence r gionale de sant brevet d aptitude aux fonctions d animateur brevet d aptitude aux fonctions de directeur brevet d Etat d ducateur sportif option activit s de la natation brevet national sauveteur secourisme aquatique budget op rationnel de programme brevet professionnel de la jeunesse de l ducation populaire et du sport certificat d aptitude l exercice de la profession de maitre nageur sauveteur caisse d allocations familiales commissions administratives paritaires comit de l administration r gionale code de l action sociale et des familles centres communal d action sociale commissions consultatives d partementales de s curit et d accessibilit centre national pour le d veloppement du sport commission nationale de s curit des enceintes sportives Comit de pilotage conventions pluriannuelles d objectifs comptabilit Publique sous Windows centre de ressources d expertise et de performance sportives commission de reconnaissance des qualifications code du sport contrat urbain de coh sion sociale direction d administration centrale direction des affaires financi res informatiques immobili res et des services direction d partementale de l action sanitaire et sociale direction d partementale de la coh sion sociale et de la protection des populations direction d partementale interminist rielle direction d partement
226. ional et d partemental dans la synth se des synth ses Oui 2 hypoth ses DR agit pour DD de la r gion article 18 et 11 de l article 43 du d cret pr fet de 2004 DR agit pour DD autres r gions article 24 du m me d cret sous la condition d un arr t du ministre comp tent confiant la mission la DR Oui sur des missions bien identifi es et pour une dur e limit e l exception des missions d expertise et de conseil dont l inter d partementalisation est organis e par l article 2 du d cret DRJSCS du 10 d cembre 2009 Oui via un engagement de service en cas de d l gation de signature d une part compl mentaire d autre part en cas de d l gation de gestion Non pr vue Non Oui sur des missions bien identifi es et pour une dur e limit e Pr vue l article 7 du d cret DDI du 3 d cembre 2009 Pr vue l article 69 du d cret pr fet de 2004 pour des actions de coordination limit es dans le temps dispositif tr s sp cifique car d une part concerne la comp tence des pr fets et non les missions des services et d autre part ne permet pas au pr fet coordonnateur de prendre des d cisions opposables en lieu et place des pr fets concern s par la coordination Oui article 7 du d cret DDI du 3 d cembre 2009 n cessit d un arr t du PM 3 de l article 43 du d cret pr fet de 2004 Oui sur des mission
227. ionaux l exception du recours la CRQ et des activit s environnement Sp CIFIQue fireinio etana te tte fn latines het Ni stest 24 1 2 3 Le cas particulier des activit s s exer ant dans un environnement sp cifique un pr fet comp tent pour la France enti re 25 1 2 4 La libre prestation de service une proc dure acc l r e qui ne d bouche pas sur la d livrance d une carte professionnelle 26 4 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 ES PS EAE E N EAEE E nn ntm E E ENN 27 2 1 Il existe d ores et d j des pratiques d inter d partementalisation mais elles ne sont pas toutes conformes la r glementation ss 27 2 1 1 La r gion Rh ne Alpes une inter d partementalisation entre la DRJSCS et la DDES d l Is re H nin nn rt ne mdr slt Amie tte at tn dant 27 2 1 2 La DRJISCS d Aquitaine une inter d partementalisation inter r gionale de l preuve d aptitude en mati re de surf eeeeeseseeeeseereesesressesrissersisseestssresesetssrestesreseesresss 28 2 2 Les crit res et les gains attendus de l inter d partementalisation des demandes de LE LPS Le LR A M A Re M ee ne de tds nee ne 29 2 2 1 Un volume d activit tr s diff rent d un d partement l autre sseeseeeneeeeeeeeeeee 29 2 2 2 La technicit des dossiers et de la proc dure 30 2 2 3 La g ographie ou le climat la saisonnalit de l exercice des APS l attractivit p n r le gt des territoir
228. isse commencer travailler au fond m me si le dossier tait incomplet L instruction du dossier pourrait ainsi commencer avant que les d lais r glementaires ne courent C est d ailleurs une pratique qui a t rapport e la mission IGAS IGJS 106 A ce titre une tude pr cise du type des analyses de processus r alis es par la DGME des diff rentes t ches et processus de gestion des demandes de LE LPS permettrait sans doute d am liorer son efficience 3 2 2 La requalification lorsque c est possible des demandes de LPS en demandes de LE 107 Les directions ont int r t traiter des demandes de LE tant donn qu elles disposent d un d lai plus long pour rendre leurs r ponses que lorsque ce sont des demandes de LPS 1 Le logiciel EAPS qui vient d tre enti rement refondu permet notamment car il a des fonctionnalit s relatives aux tablissements d APS d diter les cartes professionnelles quelle que soit la qualit du d clarant personnes ayant obtenu leur dipl me en France ressortissants communautaires dont les qualifications ont t reconnues et ressortissants extra communautaires ayant obtenu l quivalence de leur dipl me avec un dipl me fran ais et les r c piss s de d claration de prestation de services 1 Le terme prestataire fait r f rence la direction ayant la charge de r aliser la mission ou des t ches pour le compte de la direction b n ficiaire
229. l Eure et Loir les d placements li s au CUCS ont n cessit entre 20 et 30 d placements au cours de l ann e 2010 pour un total d passant 200 dossiers instruits 1 5 Les moyens mobilis s dans le cadre de cette proc dure 1 5 1 Moyens humains 315 La proc dure mobilise peu d agents dans les directions d partementales dont le volume d activit est moyen ou faible En g n ral elle implique une fraction d ETP de cat gorie A ou B et une fraction d ETP de cat gorie B ou C En r gion Centre le nombre d ETP total mobilis quelle que soit la cat gorie est situ par d partement entre 1 et 2 9 pour un volume d activit moyen compris entre 80 et 250 dossiers instruits annuellement Dans le Loiret la proc dure mobilise 0 5 ETP cat gorie A et 1 ETP cat gorie B 316 La proc dure mobilise davantage d agents dans les directions d partementales dont le volume d activit est lev En r gion Alsace dans le d partement du Bas Rhin plus de 600 dossiers instruits en 2010 les moyens humains mobilis s repr sentent 5 6 ETP 2 4 de cat gorie A 1 5 de cat gorie B 1 7 de cat gorie C Il en est de m me en r gion Rh ne Alpes o le d partement de l Is re mobilise 5 ETP pour environ 600 dossiers instruits en 2010 317 La r partition des comp tences entre agents nombre d agents et cat gories mobilis s et les m thodes de travail varient fortement d un d partement l autre Cep
230. l article 18 du m me d cret est galement applicable Sauf d rogation pr vue par d cret en Conseil d Etat et sous r serve des dispositions de l article 69 le pr fet de d partement a autorit fonctionnelle sur un chef de service d concentr des administrations civiles de l Etat dont l action s tend au del du d partement et pr sente en tout ou partie un caract re interd partemental pour la part de son activit qui s exerce dans les limites du d partement 14 Sur l applicabilit du 11 de l article 43 aux DRJSCS structures sans UT ni d l gations territoriales le MIOMCTI estime qu une lecture combin e des articles 18 et 43 du d cret du 29 avril 2004 modifi est clairante L autorit fonctionnelle du pr fet de d partement sur le DRISCS r sulte des dispositions de l article 18 du d cret du 29 avril 2004 modifi relatif aux pouvoirs des pr fets dont le dernier alin a pr voit que le pr fet de d partement a autorit fonctionnelle sur un chef de service d concentr des administrations civiles de l tat dont l action s tend au del du d partement et pr sente en tout ou partie un caract re interd partemental pour la part de son activit qui s exerce dans les limites du d partement cf infra 15 L autorit fonctionnelle constitue une autorit pour emploi le pouvoir d instruction et le pouvoir de d l guer sa signature lui sont associ s La d l gation de s
231. l attribution des financements Etat subventions tarification conventionnement des tablissements sociaux Ainsi en va t il galement des changes avec les usagers lorsqu un service de l Etat sert une prestation individuelle intervient dans son attribution aide sociale aux personnes g es handicap es et sans domicile fixe ou d livre un document ou un titre cf dipl me certificat d aptitude carte professionnelle Dans le premier cas le besoin de proximit n est pas seulement li la g ographie mais r sulte de l organisation institutionnelle et des principes de d centralisation et de d concentration qui obligent les communes d partements et r gions d une part et services de l Etat d autre part travailler ensemble coop rer voire co piloter certaines politiques qui de fait sont locales Dans le second cas le besoin de proximit est essentiellement g ographique puisque la proximit se mesure alors par la distance ou le temps de trajet qui s pare une administration de ses usagers Notons que dans le cadre des politiques JSCS la proximit s applique de fa on pr dominante plut t vis vis des partenaires des services territoriaux de l Etat que des usagers Il convient de garder en m moire que la proximit constitue l un des principes fondateurs de la R ATE La circonscription r gionale devient le niveau de droit commun du pilotage des politiques de l Etat sur le territoire alors q
232. l coop rative qui ne remet pas en cause la r partition des comp tences issue de la R ATE Ses avantages doivent tre mis en avant maintien des missions des services territoriaux d veloppement des comp tences locales am lioration du service rendu etc au m me titre que les outils de mise en uvre avec leur limite Il ne s agit pas de faire croire que Pinter d partementalisation va r pondre tous les probl mes des services territoriaux mais de tenir un discours transparent elle peut permettre de continuer remplir certaines missions aujourd hui parfois abandonn es voire de mieux assurer les autres quand l heure actuelle il n y a d ores et d j plus d agents comp tents 215 Ce discours v rit sur l inter d partementalisation doit venir de l administration centrale car elle est la seule partir du travail de la pr sente mission pouvoir expliquer le concept et les modalit s fort complexes on l a vu de mise en uvre Pour autant il est indispensable que l inter d partementalisation reste volontaire et parte du terrain L administration centrale doit se contenter de donner les outils et de promouvoir la d marche voire de conseiller les services territoriaux sur des aspects tr s pr cis en cas de besoin 216 Dans certains cas les DAC doivent s approprier la d marche et la faciliter Cela peut passer par la modification de textes permettant de mettre en pl
233. l que local Le sujet est d autant plus sensible que la cr ation r cente des ARS et de leurs d l gations territoriales a fr quemment t v cue par les agents des services territoriaux de l Etat du secteur social sant comme une premi re et importante tape de la d vitalisation des ex directions r gionales et d partementales des affaires sanitaires et sociales DRASS DDASS notamment pour les cadres de cat gorie A La cr ation des DRJSCS a galement t v cue comme d vitalisante pour les DDCS PP les DRJSCS ayant alors d apr s les acteurs rencontr s par la mission IGAS IGJS attir les agents les plus jeunes et les plus dynamiques S agissant du CAEPMNS la mission IGAS IGJS consid re que l argument ne peut pas tre retenu dans la mesure o la proposition d inter d partementalisation qui est faite ne vise pas retirer l ensemble des DDCS PP l organisation des sessions de CAEPMNS mais la concentrer sur une ou quelques unes d entre elles selon des crit res li s la g ographie de la r gion la localisation de la demande et des installations nautiques et la d mographie r gionale des ma tres nageurs sauveteurs S agissant de l homologation des enceintes sportives le nombre de dossiers est trop faible pour que cette mission puisse tre consid r e comme attractive S agissant de la mesure de libre tablissement libre prestation de service et compte tenu du faible nombre
234. la mer 2 L articulation entre chelon r gional et chelon d partemental L articulation entre les deux chelons de l administration territoriale et leur compl mentarit repr sentent un enjeu particulier pour ce qui concerne les missions confi es aux DDI et les conditions de leur mise en uvre D j d crites dans le Guide pour les relations de travail entre le niveau r gional et le niveau d partemental diffus par le secr tariat g n ral du Gouvernement en mars 2010 les modalit s d articulation entre ces deux niveaux sont r affirm es l aune de l exp rience La R ATE a en effet sensiblement modifi l organisation des services d partementaux mais aussi celle des services r gionaux de l Etat De nouvelles directions ont ainsi t cr es DREAL DIRECCTE DRISCS et les responsabilit s d volues aux administrations r gionales sous l autorit des pr fets de r gion ont t renforc es La r gion est ainsi le niveau de pilotage de droit commun des politiques publiques mises en oeuvre par le d partement Il peut galement tre un niveau de mutualisation adapt pour l exercice de certaines missions ou la mise en commun de certaines expertises La r partition g n rale des missions entre directions d partementales et directions r gionales ne fait pas obstacle ce que le niveau r gional puisse mettre en uvre par exception des comp tences de niveau d partemental lorsque celles ci exige
235. la responsabilit des managers locaux dans le rep rage des comp tences qui peut tre facilit dans de nombreux domaines par l identification de correspondants ou r f rents laquelle proc dent les chefs de service la demande des bureaux d administration centrale En effet la plupart des circulaires minist rielles demandent de telles d signations dans un but de suivi d application des politiques Ces pratiques entra nent sinon des expertises au moins des sp cialisations et sont souvent confort es par des actions de formation sp cifique 410 A titre d exemple la circulaire du 11 mars 2010 de la ministre de la sant et des sports relative l acc s des publics prioritaires la pratique sportive demande au DRJSCS de d signer un coordonnateur r gional pour chacune des th matiques sport ducation mixit s citoyennet et sport et handicaps le m me texte sugg re au DDCS PP la d signation d un r f rent d partemental La mission IGAS IGJS souhaite faire observer sur ce point que l administration centrale doit accepter dans certains cas qu il n y ait qu un r f rent inter d partemental par r gion 411 De plus les p les ressources nationaux PRN implant s par la direction des sports dans certains centres de ressources d expertise et de performance sportives CREPS au cours des derni res ann es permettent galement ces d marches de rep rage des comp tences Les quatre PRN
236. le de mani re bilat rale ou multilat rale afin de prendre en charge la totalit de la proc dure d instruction et de suivi administratif des demandes de subventions back office et front office 357 Comme pour le sc nario d inter d partementalisation partielle le sch ma le plus opportun pour envisager cette modalit consisterait se fonder sur la compl mentarit entre les d partements urbains et les d partements ruraux au regard des enjeux de la politique de la ville 78 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 2 4 3 Avantages et inconv nients du sc nario n 2 2 4 3 1 Avantages 358 Les b n fices attendus de l inter d partementalisation totale r sident essentiellement dans une r partition plus concentr e des volumes d activit g n r e par le sch ma selon lequel une direction volume d activit lev intervient pour le compte d une direction dont la volum trie est tr s faible pour toutes les tapes de la proc dure dessaisissant par cons quent la direction b n ficiaire hors points d entr e et de sortie 359 L inter d partementalisation totale a galement le m rite d viter une segmentation de la proc dure option contre productive cf sc nario n 1 La direction prestataire en tant charg e de l ensemble de la proc dure a donc vocation constituer un guichet unique interd partemental en mati re de gestion des demandes de subven
237. les ligibles pour b n ficier de cette inter d partementalisation seraient celles pr sentant un faible volume d activit inf rieur 50 dossiers annuellement instruits 2 3 2 Modalit s de mises en uvre du sc nario n 1 2 3 2 1 La modalit M1 338 La modalit M1 consisterait pour une DRJSCS dans la mesure o celle ci constitue galement un niveau d instruction des subventions de l Acs intervenir pour le compte d une direction d partementale afin de r aliser les t ches administratives de back office r sultant de la proc dure d instruction et de suivi administratif des demandes de subventions 339 Il s agirait d une centralisation des t ches administratives au niveau r gional au profit d une ou plusieurs directions d partementales de la r gion 2 3 2 2 La modalit M3 340 La modalit M3 consisterait pour une DDCS PP intervenir pour le compte d une autre direction d partementale afin de r aliser les t ches administratives de back office r sultant de la proc dure d instruction et de suivi administratif des demandes de subventions 341 Ce mode d exercice de la comp tence peut tre bilat ral la DDCS PP intervient pour le compte d une autre DDCS PP ou multilat ral la DDCS PP intervient pour plusieurs DDCS PP 76 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 342 Le sch ma le plus opportun pour envisager cette modalit consisterait se fonder
238. lider la confiance entre les directions mettant en uvre l inter d partementalisation Dans le prolongement de cette clarification et promotion de la d marche la mission IGAS IGJS consid re qu il est indispensable de bien encadrer les relations entre prestataires et b n ficiaires cette s curisation tant garante de la confiance entre les acteurs concern s Pour ce faire deux recommandations sont formul es Il s agit tout d abord pour les directions prestataire s et b n ficiaire s de d terminer pr alablement l inter d partementalisation des r gles communes et de formaliser la coordination entre les acteurs en pr sence selon leurs besoins Ces pr cautions sont de nature permettre d assurer la qualit du service rendu par le prestataire tout en garantissant la confiance indispensable entre b n ficiaire et prestataire En outre il s agit de s curiser la situation de l agent prestataire notamment en mentionnant explicitement la prestation inter d partementalis e au sein de la fiche de poste de l agent concern La gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences mise en place au sein des services territoriaux de l Etat doit permettre une passation de savoirs lorsque l agent prestataire sait qu il va quitter sa direction d origine yY D velopper une animation r gionale de l inter d partementalisation Au del des actions de clarification promotion et s curisation de
239. lisation compte tenu de la multiplicit des interlocuteurs et de l int r t mutualiser les donn es en la mati re A nsi elle consid re que cette v rification ne doit pas tre dissoci e du reste du processus et fait donc partie de la totalit de la mission inter d partementaliser RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 47 Annexe 3 L inter d partementalisation de l homologation des enceintes sportives 1 L HOMOLOGATION OBLIGATION LEGALE VISE A ASSURER LA SECURITE DES USAGERS 159 R f rences Code du sport articles L 312 5 L 312 10 R 12 8 R 312 15 D 312 26 1 1 Origine 160 C est l v nement dramatique 18 morts plus de 2000 bless s de l effondrement d une tribune provisoire au stade de football de Furiani Haute Corse en mai 1992 qui a entrain l intervention du l gislateur Ainsi la loi n 92 652 du 13 juillet 1992 a compl t la loi n 84 610 du 16 juillet 1984 relative l organisation et la promotion des activit s physiques et sportives APS en y cr ant un nouveau chapitre consacr la s curit des quipements et des manifestations sportives cf article L 312 5 et suivants du code du sport L homologation avec ses r gles particuli res est ainsi venue s ajouter aux r gles g n rales issues du code de l urbanisme et du code de l habitation applicables aux tablissements recevant du public 161 L obligation d homolog
240. lissements d APS et des ACM 30 jours agent an Gestion des bourses BAFA BAFD 5 jours agent an R f rent lutte contre le dopage 6 jours agent an Contr le des tablissements d APS et des ACM 10 jours agent an Gestion des bourses BAFA BAFD 5 jours agent an R f rent sport handicap 10 jours agent an Nombre total de missions et temps agent correspondant 2 missions pour 3 DD 75 jours agent an 1 mission pour la DR 20 jours agent an 1 mission pour 2 DD 20 jours agent an 1 mission pour 2 DD 12 jours agent an 202 Cette solution souple et facile mettre en place vise au premier chef faire conna tre les prestations rendues par chaque direction A un stade plus avanc de l inter d partementalisation qui entrainera une mobilisation importante d ETP il conviendra de s interroger sur la n cessit d quilibrer les prestations les mesures analys es par la mission IGAS IGJS n taient de ce point de vue pas significatives En phase de mont e en charge seule la transparence est une condition sinon suffisante au moins n cessaire de la d marche Recommandation n 4 D velopper et promouvoir sous l gide de la DRJSCS et en liaison avec les DDCS PP un m canisme r gional de suivi des prestations crois es en personnel inspir du mod le propos par la mission 3 2 3 Les d penses de fonctionnement peuvent tre
241. litique de la ville en citant explicitement l Acs Le 1 de l article 2 du d cret dispose que Dans la r gion sous l autorit du pr fet de r gion et sous r serve des comp tences des pr fets de d partement la direction r gionale de la jeunesse des sports et de la coh sion sociale exerce les missions suivantes 1 Elle assure le pilotage et la coordination des politiques sociales sportives de jeunesse de vie associative et d ducation populaire et leur mise en uvre pour ses comp tences vis es au 1 du pr sent article et aux 1 et 2 de l article 3 ce titre dans la r gion elle en d finit les conditions et veille la coh rence de l application des orientations et instructions donn es par les ministres Les politiques sociales mentionn es au pr c dent alin a portent notamment sur la pr vention et la lutte contre les exclusions la protection des personnes vuln rables l acc s l h bergement de ces derni res l int gration sociale des personnes handicap es les actions sociales de la politique de la ville la pr vention et la lutte contre les discriminations la promotion de l galit des chances la formation et la certification dans le domaine des professions sociales et la certification dans le domaine des professions de sant non m dicales Contrairement au d cret relatif aux DDI le pr sent d cret fait explicitement r f rence l Acs dans le second alin a de
242. management eeseeeeseereesisrresterreseesresresresressesees 38 2 3 6 Conclusion de l analyse des cinq mesures esesesseesessesseesrestesresresrrstssresresresseseeses 39 3 L INTER DEPARTEMENTALISATION PASSE PAR UNE ACTION VOLONTARISTE DE PROMOTION DE SES ATOUTS ET DE RECONNAISSANCE DES CHARGES INDUITES PAR LES PRESTATIONS CROISEES 39 3 1 L inter d partementalisation pr sente des avantages qu il faut promouvoir s s sss 0 39 3 1 1 L inter d partementalisation renforce le niveau d partemental en permettant aux DDCS PP de remplir la totalit de leurs missions 40 3 1 2 L inter d partementalisation valorise les comp tences et les m tiers au niveau d partemental et offre un meilleur service rendu eseeseeeeeseeeseseesrssetsrrsresresrrsserrrsseseresesss 40 3 1 3 L inter d partementalisation est r versible et modulable 41 3 2 L inter d partementalisation appelle l objectivation des charges induites par les prestations crois es ressources humaines et des contreparties cr dits de fonctionnement 42 3 2 1 Aujourd hui les mesures d inter d partementalisation existantes ne sont pas IdeNtIM SS tnt Ronnie lis met E tee Pitt nette durite 42 3 2 2 En mati re de ressources humaines il convient a minima d objectiver les charges 44 3 2 3 Les d penses de fonctionnement peuvent tre compens es de fa on simple d concentr e et peu formalistessessfanenanmmnenniulntanininnnar
243. me dans le cas du dipl me de MNS e que les examens conduisant la d livrance du dipl me de MNS sont organis s par les directeurs r gionaux du temps libre de la jeunesse et des sports qu il est possible de d centraliser au niveau d partemental tout ou partie de l examen e que les dossiers doivent tre d pos s la direction d partementale du lieu de domicile du candidat e que les dates de l ensemble des preuves sont fix es par les directions r gionales e que les membres du jury sont d sign s et convoqu s par le directeur r gional 1 3 2 Volum trie 211 Il n existe aucune statistique nationale sur le nombre des candidats au CAEPMNS ou de CAEPMNS d livr s par les DRJSCS et DDCS PP ni sur les ressources agents cr dits consomm es pour ce recyclage Selon l enqu te tablissements r alis e chaque ann e par la direction des sports 13 centres de ressources d expertise et de performance sportives CREPS sur un total de 16 auraient contribu en 2010 l organisation de stages ayant abouti la d livrance de 2 558 CAEPMNS Ce chiffre constitue donc un minimum 212 En 2010 551 CAEPMNS ont au total t d livr s dans les trois r gions visit es Tableau 8 Nombre de CAEPMNS d livr s dans les trois r gions visit es Rh ne Alpes Source r gions visit es 56 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 213 En r gion Alsace
244. mie Direction g n rale de la modernisation de l Etat Clarisse Pamies cheffe de projet Alexandrine Hommage Ferroussier charg e de mission RGPP Fanny Corman quipe appui DGME Minist re de l Int rieur Direction de la modernisation et de l action territoriale Philippe Castanet sous directeur de l administration territoriale S bastien Jallet chef du bureau de l organisation et des missions de l administration territoriale Yann G rard adjoint au chef du bureau de l organisation et des missions de l administration territoriale Laurent Petiau bureau de l organisation et des missions de l administration territoriale Secr tariat g n ral la ville Pascal Florentin secr taire g n ral adjoint Guillaume de Chanlaire sous directeur interminist rialit et op rateurs Michel Didier chef de la mission de la formation de l animation des r seaux et des ressources Gr gory Valot responsable du d partement Acs contractualisation Agence nationale pour la coh sion sociale et l galit des chances R mi Frentz directeur g n ral Michel Villac secr taire g n ral Fr d ric Callens directeur de cabinet Ka s Marzouki responsable du p le ma trise d ouvrage des syst mes d information d interventions Gabrielle de Nada llac directrice des affaires financi res et du contr le Marc di Stefano directeur des syst mes d information de l organisation et des m thodes
245. ministration et l acc s aux services Sur cette base les misions des directions d partementales interminist rielles qui constituent leur c ur de m tier sont les suivantes a Dans le domaine de la coh sion sociale Le coeur des missions des directions d partementales de la coh sion DDCS est le maintien ou le d veloppement du lien social et la protection des populations vuln rables Cela se fait par la mise en uvre de politiques sp cifiques d veloppement de la vie associative des activit s physiques et sportives politiques de la jeunesse et de l ducation populaire h bergement et acc s au logement et par des actions ciblant des publics particuliers femmes jeunes populations d favoris es personnes handicap es personnes inunigr es et sur la d clinaison des ces politiques sur les territoires de la politique de la ville Ces missions sont articul es autour de six th mes dans le domaine de la jeunesse et de la vie associative les accueils collectifs protection des mineurs et qualit ducative le d veloppement de la vie associative l engagement et l autonomie des jeunes notamment par le service civique l information jeunesse les politiques partenariales locales et le soutien aux associations agr es JEP dans le domaine du sport le d veloppement de la pratique sportive licenci e pour apporter une r ponse aux besoins identifi s des territoires et des diff rents publics l accomp
246. n implique pas que le pr fet d l gant ait autorit fonctionnelle sur le service prestataire Elle peut tre conclue entre des entit s n ayant aucune relation hi rarchique entre elles ce qui favorise le d veloppement de d marches de coop ration interminist rielle Enfin un passage en CAR peut permettre de formaliser davantage une d l gation de gestion RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 23 Annexe 2 L interd partementalisation des dossiers de demandes de libre tablissement LE et de libre prestation de services LPS d ducateur sportif 1 LE CADRE LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE DU LE ET DE LA LPS D EDUCATEUR SPORTIF 1 1 La LE et la LPS permettent aux ressortissants d un Etat membre de travailler dans un autre Etat membre soit en s y tablissant soit en proposant leurs services tout en restant tabli dans leur pays d origine 48 La libre circulation des personnes est un droit communautaire fondamental il signifie que tout professionnel d un Etat membre peut exercer son activit professionnelle dans un autre Etat membre dans les m mes conditions que les nationaux du pays d accueil 49 Il a pour corollaire la libert d tablissement et la libre prestation de services Le trait CE pose le principe de la libre circulation des personnes et des services sous ses deux formes la personne ou l entreprise peut e soit s tablir dans un autre tat membre libert d tablissemen
247. nature vers le prestataire sont juridiquement trop limit es il semble peu lisible et d licat compte tenu de la politique publique dont il est question de transf rer la responsabilit de la proc dure vers un autre d partement 2 2 2 Le support juridique le plus adapt est la d l gation de gestion 331 L inter d partementalisation n cessite une grande modularit tant dans l espace que dans le temps en fonction des volutions des territoires ligibles la politique de la ville Dans un tel contexte la d l gation de gestion constitue l outil le plus adapt quelle que soit la modalit M1 ou M3 retenue Le terme prestataire fait r f rence la direction ou l agent ayant la charge de r aliser des t ches pour le compte de la direction b n ficiaire de l inter d partementalisation RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 75 332 Il s agit en effet d une solution interm diaire qui ne pr sente pas la rigidit de l arr t du Premier ministre supposant une p rennit des t ches d l gu es article 7 du d cret du 3 d cembre 2009 relatif aux DDI tout en permettant un cadrage formel entre acteurs entre DDCS PP b n ficiaire et DDCS PP prestataire en cas d option M3 entre DDCS PP b n ficiaire et DRJSCS prestataire en cas d option M1 via une convention de d l gation de gestion dont l examen en CAR pourrait s av rer pertinent afin de renforcer de la d m
248. nclusion de l analyse des cinq mesures 170 Apr s avoir analys l inter d partementalisation de cinq mesures la mission IGAS IGJS pr conise l exp rimentation dans les r gions ligibles de la proc dure d instruction et de suivi administratif des demandes de subventions de l Acs une g n ralisation de l inter d partementalisation pour les quatre autres missions investigu es tant donn que des formes de coop ration existent d j pour trois d entre elles pour deux missions homologation des enceintes sportives et CAEPMNS des modifications de textes permettant de mettre en uvre ou de g n raliser l inter d partementalisation pour trois missions LE LPS CAEPMNS demandes de subventions de l Acs une aide et ou un appui d une DAC la DS l Acs pour faciliter la mise en uvre de l inter d partementalisation identification des directions potentiellement prestataires b n ficiaires notamment l utilisation de la modalit M3 soit DD agit pour DD Acs CAEPMNS ou de M1 soit DR agit pour DD LE LPS homologation des enceintes sportives voire des trois modalit s dans le cas des r seaux d experts 3 L INTER DEPARTEMENTALISATION PASSE PAR UNE ACTION VOLONTARISTE DE PROMOTION DE SES ATOUTS ET DE RECONNAISSANCE DES CHARGES INDUITES PAR LES PRESTATIONS CROISEES 3 1 L inter d partementalisation pr sente des avantages qu il faut promouvoir 171 Malgr le
249. nctions qu elles exercent au sein d une direction la veille et le conseil destination d agents d autres directions par exemple l acc s des personnes handicap es aux pratiques sportives et les vacances adapt es organis es 1 1 2 Les acteurs rencontr s par la mission IGAS IGJS sont sauf exception sceptiques voire oppos s la d marche d inter d partementalisation Les DAC ouvertes la d marche d inter d partementalisation n ont g n ralement pas t en mesure d mettre beaucoup de propositions op rationnelles elles ont t relativement neutres sur les modalit s de l inter d partementalisation Dans la pr sente partie la mission IGAS IGJS s attache donc faire tat de la position des acteurs de terrain 1 1 2 1 L inter d partementalisation accentuerait le manque de lisibilit de la r partition des comp tences entre services territoriaux de l Etat Les personnes rencontr es ont volontiers jou le jeu consistant r fl chir de fa on ouverte sur l inter d partementalisation Toutefois si les arguments de la proximit et de la perte d attractivit ont souvent t avanc s pour ne pas entrer dans la d marche tort ou raison cf 2 1 1 les directions ont galement mis en avant le risque de confusion qu elle pouvait engendrer dans la r partition des comp tences tablie entre la DRJSCS charg e de missions de pilotage coordination et les DDCS PP exer ant
250. ne 429 Un tel dispositif de r seaux d experts se structure donc de proche en proche en permettant une valorisation des comp tences m tiers des agents et une concentration de leur expertise ou de leurs savoir faire 430 Cette construction pragmatique suppose un pilotage et une l gitimation qui font apparaitre d une part le CAR et le pr fet de r gion d autre part la DRJSCS comme les cl s de vo te d un syst me applicable aux trois modalit s retenues par la mission IGAS IGJS M1 M2 M3
251. ne La question de la valorisation notamment indemnitaire des agents charg s de missions inter d partementalis es sortait du champ de la mission IGAS IGJS qui ne l a donc pas investigu e Recommandation n 9 S curiser la situation des agents charg s des missions inter d partementalis es en formalisant leur intervention dans un document 52 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 3 3 2 4 L inter d partementalisation doit tre port e par le CAR 228 On l a vu le niveau national a un r le d impulsion Les DRJSCS en lien troit avec les DDCS PP doivent animer les d marches d inter d partementalisation Mais la mission IGAS IGJS pense qu il est n cessaire qu elles s inscrivent dans un cadre officiel qui permet la validation juridique des accords entre directions cf partie 1 et leur donne une valeur symbolique forte 229 En sus du r le de la DRJSCS un second niveau d animation consisterait donc confier au pr fet de r gion via le CAR la responsabilit de promouvoir d ent riner coop rations existantes et de d cider coop rations nouvelles des coop rations inter d partementales Cette transparence dans les modalit s de coop ration doit tre valoris e et valid e en pr sence de l ensemble des acteurs son plus haut niveau En ent rinant la d marche d inter d partementalisation le CAR lui donnera ses lettres de noblesse Pour ce faire il pourra s appuyer sur d
252. nnement des DDCS PP de la r gion La gestion des bourses BAFA BAFD est galement assur e par la DDCS du Rh ne pour le compte de l ensemble des DDCS PP de la r gion Sous forme d une d l gation de gestion assortie d une d l gation de signature du DRJSCS au DDCS PP ce qui n est pas sans poser des probl mes de nature juridique comme indiqu dans 1 2 192 193 194 195 196 44 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 Des exemples de r seaux d experts dans lequel un agent d une DDCS PP ou de la DRISCS est identifi comme coordonnateur ou r f rent dans un domaine sp cialis ont galement t cit s par les directions rencontr es par la mission IGAS IGJS cf 1 1 1 4 Cette forme de mutualisation de l expertise est en g n ral spontan e car li e au fait qu un agent est un moment donn et par le hasard des mutations et de la carri re sp cialis dans un domaine pr cis et que cette sp cialisation est utile aux autres directions de la m me r gion dans la mesure o elles ne disposent pas elles m mes en leur sein d un agent ayant une telle sp cialisation Selon les t moignages recueillis par la mission cette mise en commun de l expertise ne donne pas lieu des contreparties entre la ou les directions b n ficiaires et la direction prestataire 3 2 2 En mati re de ressources humaines il convient a minima d objectiver les charges Les freins aux
253. nq mesures retenues pour expertise Pour autant il ne faut pas en d duire que d autres missions ne sont pas inter d partementalisables En effet e l impr paration des esprits la multiplicit des travaux en cours sur les missions des DRIJSCS et des DDCS PP notamment ceux pilot s par le SGG et l absence de mode d emploi pr existant en mati re d inter d partementalisation expliquent sans doute que les propositions recueillies par la mission IGAS IGJS taient dans l ensemble hors le cas particulier des r seaux d experts peu pertinentes ou inadapt es e comme il est dit dans la partie 3 de ce rapport la clarification des concepts l identification des outils et la d finition d un mode d emploi devraient permettre d ouvrir le champ des possibles Les cinq mesures que la mission IGAS IGJS a expertis es doivent donc tre consid r es comme des cas d tude susceptibles de donner lieu transposition et de 34 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 d gager des enseignements utiles pour construire un mode d emploi n cessairement inter minist riel de l inter d partementalisation 2 2 2 Les mesures choisies illustrent de fait plusieurs familles de l action quotidienne des DDCS PP 132 La proc dure LE LPS s inscrit dans l application du droit europ en souvent encore m connue voire redout e par son apparente complexit Elle concerne la fois le champ de la certi
254. ns titres et dipl mes fran ais Or les dossiers de demandes de LE et LPS sont techniques et concernent les qualifications et l exp rience des ressortissants communautaires L exigence de connaissances en mati re de contenu des formations est au moins aussi importante que celles relatives la r glementation de l exercice d une APS En mati re de LE LPS l expertise demand e aux services porte sur des dipl mes trangers et non pas sur des dipl mes fran ais Les DRJSCS sont effectivement comp tentes pour les seconds et n ont aucune information sur les premiers mais pas plus que les DDCS PP 98 De plus les DRJSCS peuvent selon les cas compter davantage de professeurs de sports que les DDCS PP dans leurs effectifs et donc remplir cette mission de fa on plus efficace Le directeur de la DRISCS est le sup rieur hi rarchique des professeurs de sports qui exercent des fonctions de conseillers techniques sportifs aupr s des ligues r gionales ou comit s r gionaux des f d rations sportives il est donc possible qu il puisse mobiliser leur expertise sur les APS plus facilement qu une DDCS PP 99 Ainsi la mission IGAS IGJS consid re que la reconnaissance des qualifications dans le cadre des demandes de LE LPS peut l gitimement tre r alis e par les DRJSCS ce qui est notamment le cas pour les professionnels param dicaux La gestion des demandes de LE LPS des professionnels param dicaux est confi e au ni
255. ns en mati re d accompagnement et de promotion des fili res performantes ainsi que celles relatives la promotion d une agriculture durable et au renouvellement des exploitations agricoles agr ment des installations de jeunes agriculteurs et gestion du foncier RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 73 dans le domaine de l am nagement durable des territoires la mise en uvre de capacit s et comp tences d animation locale et la mobilisation d une expertise territoriale et conomique en vue d un d veloppement durable des territoires le portage aupr s des collectivit s des enjeux de l Etat et l appui au plan b timent dans le domaine de l environnement la gestion des milieux et la pr servation de la biodiversit Natura 2000 la mise en uvre des polices de l environnement dont la police de l eau la pr vention des risques technologiques et naturels et la pr vention des pollutions dans le domaine du logement le d veloppement d une offre de logements diversifi e et de qualit apportant une r ponse globale au besoin de logement dans le domaine de la mer la gestion int gr e du littoral la mise en uvre de la police de l environnement en mer de la police de la navigation et de la police des ports et contr le des p ches Comp tence transverse la participation la gestion de crise constitue naturellement une mission prioritaire pour les directions d partementales des territoires et de
256. ns et d un nombre de stagiaires par stage nettement moindre qu en r gion Rh ne Alpes 221 Le temps de travail consacr l organisation du CAEPMNS reste globalement modeste 48 journ es agent toutes cat gories confondues pour l ensemble de la r gion Il est tr s variable d une DDCS PP l autre et comme dans les deux autres r gions n est pas corr l au nombre de Stagiaires ce qui peut s expliquer par la plus ou moins grande implication des agents de chaque DDCS PP dans les actions de face face p dagogique 2 LES DRJSCS LES DDCS PP ET LES CREPS PEUVENT TOUS TROIS JOUER UN ROLE DANS L ORGANISATION ET LA DELIVRANCE DES BP JEPS AAN ET DES CAEPMNS 2 1 Il appartient en principe aux DRJSCS d organiser mat riellement l ensemble du processus d examen et de d livrance des dipl mes du minist re des sports ouvrant droit au statut de MNS sauf quand elles d cident de le d l guer aux DDCS PP 222 Selon les textes en vigueur cf articles R 212 32 A 212 19 R 212 29 R 212 30 et R 212 31 du code du sport arr t du 26 mai 1983 circulaire de la direction des sports n 83 164 B du 14 d cembre 1983 relative l organisation de l examen de ma tres nageurs sauveteurs et l exercice de la profession compter du ler janvier 1984 instruction n 02 170 JS du 11 octobre 2002 relative aux modalit s de mise en uvre du brevet professionnel de la jeunesse de l ducation populaire
257. ns le nouvel environnement administratif issu de la RATE Cet examen a t conduit dans le cadre de trois groupes de travail correspondant chacune des cat gories de direction DDCS PP DD CS PP et DDTM auxquels participaient les administrations centrales concern es tant secr tariats g n raux que directions m tiers des repr sentants des op rateurs nationaux des pr fets de r gion et de d partement des directeurs r gionaux et bien s r des directeurs d partementaux La r flexion a t conduite en articulant troitement l analyse des missions et de leur volution compte tenu notamment des orientations adopt es au niveau national ou communautaire en mati re de politiques publiques des arbitrages rendus dans le cadre de la r vision g n rale des politiques publiques RGPP de l impact de certaines volutions techniques t l proc dures l analyse des moyens le terme moyens tant entendu de mani re g n rale comme renvoyant aux effectifs comp tents la prise en compte de l organisation administrative issue notamment de la R ATE articulation entre les pr fets de r gion et les pr fets de d partement relations des directions r gionales avec les d partementales cr ation des agences r gionales de sant ARS Trois axes ont ainsi t retenus pour am liorer les conditions d exercice de leurs missions par les directions d partementales interminist rielles et notamment
258. ns les deux r gions pr cit es afin de consolider les informations d j recueillies et d analyser sur le terrain les cinq missions retenues Loiret et Loir et Cher Dans le d partement du Loir et Cher les syndicats ont leur demande t re us par la mission Elle a galement adress aux trois r gions visit es DRJSCS et toutes les DDCS PP un questionnaire destin compl ter son analyse et ses donn es sur les cinq missions expertiser Elle a enfin rencontr les repr sentants de l association des directeurs d partementaux et adjoints des DDCS DDPP DDCSPP 4 Quatre questionnaires hors r seau d experts ont t envoy s aux 16 d partements des trois r gions visit es et aux trois DRJSCS concern es 41 14 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 Au terme de ses rencontres et des travaux d analyse et de synth se qui ont suivi et compte tenu des pr requis l inter d partementalisation qu elle a identifi s la mission IGAS IGJS a t conduite produire non pas un guide pratique de l inter d partementalisation comme cela lui avait t initialement demand par le SG mais un rapport rendant compte de la complexit de la situation des r sistances des acteurs et des conditions de la r ussite d une telle d marche Eu gard la faiblesse des pratiques num riquement et qualitativement et la complexit des supports existants l examen de chacune des cinq mesures anal
259. nstituera un axe nouveau de travail en ce qu il favorisera le positionnement RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 75 des services de l Etat aupr s des partenaires pr sents au sein des MDPH et permettra la juste ad quation entre la situation des personnes et les diff rentes allocations propos es dans le domaine du contr le et de l inspection les plans de contr le des DDCS s effectueront dans le cadre d un programme r gional labor pour l ensemble des secteurs accueil collectif de mineurs ACM tablissements d activit s physiques et sportives APS service civique Acs tablissements sociaux En outre le principe de modularit permet d adapter certaines missions aux circonstances locales dans le cadre des orientations nationales et r gionales En effet diff rentes actions engag es il y a plusieurs ann es ne constituent plus des priorit s nationales mais peuvent garder tout leur sens l chelle locale Il revient aux pr fets DRJSCS et DDCS PP en fonction des possibilit s locales de d cider de les poursuivre notamment lorsqu elles constituent un levier pour r pondre localement des besoins sociaux pr alablement identifi s Pour les DDT les ajustements concernent le renforcement du travail en r seau au niveau interr gional et interd partemental permettant une meilleure connaissance et un meilleur suivi des fili res agricoles les gains d efficience attendus avec le d velopp
260. nt des comp tences rares et sp cialis es qu il n est pas possible de mettre disposition dans chaque d partement L intervention du niveau r gional s inscrit alors dans le cadre de la comp tence g n rale du pr fet de d partement dans la mise en uvre des politiques publiques Dans ce cadre les logiques de front office accueil information orientation de back office instruction des dossiers de lieu d expertise ind pendant du lieu d exercice de subsidiarit sont rechercher en prenant toutefois garde ne pas provoquer ou cr er dans l exercice des missions de doublons entre les chelons d partementaux et r gionaux Eu gard la complexit tant technique et conomique que juridique de certaines missions et compte tenu de la diversit des territoires il s agit de mieux mobiliser les expertises rares sur des probl matiques qui ne sont pas rencontr es avec la m me intensit dans tous les d partements d une 74 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 m me r gion Cela peut se traduire selon les cas par une meilleure articulation de l exercice des missions entre directions r gionales et directions d partementales ou par des mutualisations inter d partementales c est dire entre DDI sans remont e de la comp tence au niveau des directions r gionales permettant de d velopper le travail en r seau La bonne articulation entre chelon r gional et chelon d partemental
261. nt ind pendante du lieu dans lequel se d roule le stage n cessaire l obtention du CAEPMNS 235 La mutualisation des comp tences n cessaires l organisation des sessions de CAEPMNS se justifie par ailleurs par le fait que l organisation du CAEPMNS doit reposer sur un coordonateur titulaire du BEESAN personnel qualifi dont tous les services d partementaux ne disposent pas n cessairement parmi leurs professeurs de sport 236 Aujourd hui une DDCS PP peut organiser une session ou plusieurs pour son propre compte et avec ses propres moyens mais pas le compte d une autre DDCS PP Seule la DRJSCS peut le faire pour le compte des DDCS PP Rien ne s oppose donc aujourd hui dans les textes l inter d partementalisation de l organisation du CAEPMNS selon les trois modalit s possibles de celle ci DRISCS agissant pour le compte de la ou des DDCS PP sur une comp tence d partementale DDCS PP agissant pour le compte de la DRISCS sur une comp tence r gionale c est d j le cas pour le CAEPMNS DDCS PP agissant pour le compte d une autre DDCS PP sur une comp tence d partementale 3 2 L inter d partementalisation de l organisation du CAEPMNS pourrait tre ais ment promue en d signant les DRJSCS comme pivots de cette formation 237 Une seule mesure qui est du ressort de l administration centrale devrait permettre de favoriser l inter d partementalisation de l organisation du CAE
262. ntales ses 32 2 2 1 Les directions d administration centrale et les services territoriaux de l Etat puis le SG sont intervenus dans la d marche de s lection sseeseeeeeseeseereeseseieserrrssessrrsresresresreerss 32 2 2 2 Les mesures choisies illustrent de fait plusieurs familles de l action quotidienne des DDE SPP Sinoie eienn ae e in tata nains nt Me die te 34 2 3 L analyse des cinq mesures montre que l inter d partementalisation est possible dans des conditions techniques propres chacune d elles 34 2 3 1 Gestion des demandes de LE LPS d ducateur sportif d velopper une logique inter r gionale sur le mod le des activit s environnement sp cifique 34 2 3 2 Homologation des enceintes sportives assouplir les conditions de nomination dans les commissions d partementales esseeeeseeeeeseeeeseseteserrtsstesrsstestesttsesrissetetssrentestesresreset 35 2 3 3 Certificat d aptitude l exercice de la profession de ma tre nageur sauveteur rationnaliser l organisation en la confiant moins de d partements 37 10 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 2 3 4 Proc dure d instruction et de suivi administratif des demandes de subventions Acs concentrer les volumes d activit en pr servant la proximit 37 2 3 5 R seaux d experts une inter d partementalisation possible par une forte animation r gionale et la r novation du
263. ntentieux e dans le domaine de la jeunesse le programme europ en Jeunesse en action PEJA information jeunesse les programmes favorisant l engagement ou l initiative des jeunes Envie d agir et programmes locaux le conseil et l accompagnement p dagogique des organisateurs d accueils collectifs de mineurs la r partition des enveloppes de subvention dites postes FONJEP fonds jeunesse ducation populaire les politiques ducatives locales la m diation lors d v nements festifs rave party e dans le domaine de la vie associative l accompagnement des associations par le r seau existant des d l gu s d partementaux la vie associative DDVA 396 Beaucoup de ces missions s inscrivent dans des logiques d ducation de pr vention et d information Ainsi par leur nature m me elles risquent une certaine rel gation quantitative et qualitative si de nouvelles modalit s de coop ration ne sont pas mises en uvre et si chaque direction devant des diminutions d effectifs finit par ne plus les consid rer comme des priorit s 397 Pour certaines de ces missions des d cisions importantes ont t prises qui sont expos es dans la lettre du secr tariat g n ral du gouvernement SGG du 17 juin 2011 relative la r organisation des missions des services d concentr s de l Etat Ces dispositions portent notamment sur l volution des com
264. nts r ductions continues ces derni res ann es et application de la r gle du un sur deux ou de ceux que les autres minist res pr tent aux DDCS PP Un certain nombre d interlocuteurs craint que l on ne demande aux agents d tre davantage polyvalents compte tenu de la r duction des postes mais surtout que l inter d partementalisation ne se traduise par des transferts de missions aux r gions devenues les seules en capacit de les exercer Cet argument est largement partag l inter d partementalisation et particuli rement sa modalit M1 DR agit pour DD tant per ue par les acteurs rencontr s comme une tape vers la r gionalisation pure et simple c est dire un transfert de missions A ce titre la note SGG du 17 juin les conforte dans cette volution qu ils redoutent Pour autant malgr cette crainte les interlocuteurs d partementaux pr f rent bien souvent se r f rer la r gion et non pas un autre d partement lorsqu il s agit de mettre en place des coop rations Paradoxalement la r gion leur appara t in fine comme l gitime pour mettre en commun changer et venir en aide aux autres directions y compris en prenant son compte certaines de leurs missions Ils vont m me plus loin la DRJSCS est vue comme tant la plus quitable pour r partir les moyens se partager compte tenu de son r le de responsable des budgets op rationnels de programmes RBOP Pour beaucoup si une e
265. oit d vocation article 2 et le pouvoir de r partition des cr dits des BOP entre actions et entre d partements article 21 la mise en uvre des politiques nationales et communautaires qui rel ve de l chelon d partemental article 9 En termes administratifs le pilotage renvoie la d clinaison territoriale des politiques aux orientations strat giques et la r partition des cr dits entre d partements tandis que la mise en uvre est associ e aux d cisions opposables d cisions administratives individuelles notamment la contractualisation avec les collectivit s territoriales d partementales ou infra d partementales et l allocation des cr dits aux b n ficiaires L intervention de la DR dans la mise en uvre de comp tences d partementales n implique en r alit aucune concurrence entre les DR et les DD dans l exercice d une mission car le pr fet de d partement r partit l exercice des missions par le biais des arr t s de d l gation de signature qu il accorde aux chefs de service via l article 43 du d cret du 29 avril 2004 modifi 9 10 1 14 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 e Le premier alin a de l article 24 du d cret de 2004 relatif aux pouvoirs des pr fets permet galement l exercice par une DR d une mission d partementale exerc e par une DD Un service d concentr d une administration civile de l Etat peut tre charg par
266. ombreuses les DRISCS habilit es organiser les mesures de compensation sont limit es eu gard l implantation g ographique de structures de 10 formation pouvant organiser ces mesures 1 cf circulaire n DGOS RH2 2011 169 du 11 mai 2011 relative la mise en uvre de la d concentration des proc dures d autorisation d exercice et de libre prestation de services professions param dicales notamment les annexes 2 et 5 34 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 100 Ainsi il appara t la mission IGAS IGJS que si la proximit au sens d une instruction des demandes de LE LPS par les DDCS PP est int ressante car compl mentaire avec leurs missions de contr le notamment elle n est pas incontournable et la gestion des demandes de LE LPS peut tre r alis e par les DRJSCS en lien avec leur mission de formation certification 101 La mission IGAS IGJS a donc analys l inter d partementalisation des demandes de LE LPS d ducateur sportif selon les modalit s M3 et M1 cf infra 3 2 Les leviers et les facteurs de r ussite de l inter d partementalisation 3 2 1 L informatisation et la num risation des demandes de LE et de LPS devrait permettre de gagner du temps 102 Si elle tait mise en place l inter d partementalisation devrait tre la plus transparente pour l usager Ainsi une information simple devrait tre disponible sur le site de chaque pr fecture et
267. on claire et lisible de la r partition des comp tences entre DRJSCS et DDCS PP ins 21 1 2 2 Le cadre juridique est plus ou moins incitatif en fonction des modalit s de l inter d partementalisation ss niet fses then eee Eee EEEREN EEE ral den pile EE EEA 22 1 2 3 Les supports juridiques de l inter d partementalisation sont vari s mais m connus et n ob issent pas des r gles d emploi pr cises et partag es 25 2 L EXPERTISE DE CINQ MESURES A PERMIS D IDENTIFIER D AUTRES FREINS AINSI QUE DES FACTEURS FAVORABLES A L INTER DEPARTEMENTALISATION seen 28 2 1 Il existe des freins et des facteurs favorables la d marche d inter d partementalisation 28 2 1 1 Les freins l inter d partementalisation n cessitent une analyse au cas par cas 28 2 1 2 Le distinguo front office back office n est pas suffisamment op rant pour inter d p rtementaliser es ent inner dodte tuent nn dt dima de mr er 30 2 1 3 Les facteurs favorables l inter d partementalisation sont identifier et promouvoir par le niveau r gional ss 30 2 1 4 C est partir d une analyse des m tiers des comp tences et des processus que la d marche d inter d partementalisation doit se d velopper sssesssssssesssssssssssssressssssesssees 32 2 2 Le processus de s lection a conduit choisir cinq mesures repr sentatives de l action des directions d parteme
268. onnelle restent du ressort de la direction b n ficiaire 120 La mission IGAS IGJS estime que le d but et la fin de la proc dure doivent demeurer dans la DDCS PP du lieu d exercice principal 121 La n cessit pour toute personne d sirant exercer en tant qu ducateur sportif sur le territoire national qu il soit ressortissant communautaire ou fran ais de se d clarer dans le d partement o il va exercer principalement est justifi e par des exigences de s curit et de qualit de service Par ailleurs la d livrance de la carte professionnelle correspond l accord par le pr fet adress au professionnel d exercer dans son d partement apr s validation de ses qualifications professionnelles et de son honorabilit Elle permet aux DDCS PP de tenir jour le fichier des ducateurs sportifs exer ant dans leur d partement en lien direct avec les contr les sus mentionn s 122 Ainsi il parait en l tat actuel des comp tences des DDCS PP peu pertinent de transf rer le d p t de la candidature Par ailleurs et nonobstant les ventuelles modifications qui pourraient affecter la d livrance de la carte professionnelle il parait logique qu elle soit d livr e par le pr fet du d partement dans lequel la personne va exercer de fa on principale Le d p t des candidatures et la d livrance de la carte professionnelle restent donc du ressort de la direction b n ficiaire 123 En conclusion lors
269. ons au pr fet de r gion des principaux l ments de tarification l animation interminist rielle de la politique d insertion sociale et professionnelle des personnes handicap es qui inclut le suivi des maison d partementales des personnes handicap es MDPH le pilotage de l allocation aux adultes handicap s AAH et la repr sentation de l Etat dans les diff rentes instances ence qui concerne la population immigr e l instruction et les propositions au pr fet de r gion des principaux l ments de tarification des centres d accueil de demandeurs d asile CADA et des centres provisoires d h bergement CPH la participation la mise en uvre des programmes r gionaux d insertion des populations immigr es PRE b Dans le domaine de la protection des populations Le c ur des missions des directions d partementales de la protection des populations DDPP est de prot ger le consommateur en garantissant un haut niveau de s curit sanitaire de son alimentation le bon fonctionnement des march s et la loyaut des transactions Ces directions r pondent aux attentes de plus en plus fortes des consommateurs vis vis de l Etat en exer ant principalement des activit s de contr le d inspection et d enqu te dans le cadre de programmes europ ens nationaux ou r pondant des particularit s locales Le rapprochement des services de l Etat en charge des contr les en mati re d alimentation de consommation de concurrenc
270. ont rar fi es Il s agit alors une fois ces personnes identifi es de leur demander d assurer dans leur domaine de comp tence et en plus des fonctions qu elles exercent au sein d un service la veille et le conseil voire la formation aux agents des autres services Mais il peut s agir aussi de conduire effectivement sur le terrain des actions de son domaine de comp tence au b n fice d une ou de plusieurs autres directions Ceci se traduit par la modalit M3 ou M1 Ce mod le fait gagner des ETP ou au moins du temps agent dans la mesure o seul un service et un agent investissent et ma trisent le sujet Ici c est plut t le param tre de la rar faction des ressources humaines qui active cette structuration 1 3 La d finition retenue est celle qui fait appara tre l op rationnalit 386 De fa on synth tique l id e g n rale est celle de vivier permettant de faire appel des comp tences rares ou sp cialis es pour mener des actions pr alablement d finies Ceci suppose dans tous les cas une m thodologie de d finition des comp tences recherch es ainsi que de leur raret ou degr de sp cialisation dans un territoire donn et en parall le une m thodologie d identification des actions pouvant tre men es par la mutualisation 387 Quant l appel il voque m me confus ment la n cessit de nouveaux modes de mobilisation des comp tences et de coop ration et donc l identific
271. ont sign es uniquement par le pr fet ordonnateur secondaire Les conventions sont quant elles utilis es pour les subventions sup rieures ce montant entre l organisme demandeur et le pr fet Elles font l objet d un circuit de signature sp cifique puisqu elles doivent tre sign es par les deux parties Le mandat de paiement est mis apr s r ception de la convention sign e Afin d assurer un meilleur suivi de la circulation de ces pi ces les dates d envoi et de retour de la convention sont saisies par l agent dans GIS PRO 1 3 1 6 Etape 5 liquidation et mandatement 293 La liquidation est g n r e automatiquement dans l outil comptable CPWIN lors du visa du dossier dans GIS PRO par l ordonnateur secondaire Le bon payer d livr alors dans CPWIN g n re automatiquement le bordereau de mandats et le ou les mandat s de paiement correspondants Le bordereau de mandats est sign par l ordonnateur secondaire 1 3 1 7 Etape 6 suivi administratif hors contr les sur place 294 Comme l tape 2 le suivi administratif de la demande comprend des t ches de back office et de front office 295 Le suivi administratif assur par l agent consiste r diger d ventuels avenants attribuer des subventions compl mentaires etc La circulaire du Premier ministre du 24 d cembre 2002 pr voit explicitement ce suivi la subvention devant tre utilis e conform ment l objet pour leq
272. onviendrait par ailleurs et accessoirement que la direction des sports syst matise son niveau la parution d une offre de formation en CAEPMNS dans le calendrier national annuel des formations 240 L attention de la mission a t attir e sur les cons quences possibles du projet issu des travaux interminist riels sur les services d concentr s pilot s par le secr tariat g n ral du gouvernement de suppression des missions de formation en face face p dagogique actuellement exerc es dans le cadre des SAF par les conseillers d animation sportives des DDCS PP Les CAEPMNS ne seront pas les seules formations touch es par cette suppression qui va obliger les DRJSCS et DDCS PP d une part et les CREPS d autre part revoir la r partition des r les et charges entre eux Cette suppression si elle est susceptible de se traduire par une augmentation du prix de session qu il est demand aux candidats aux CAEPMNS de r gler dans la mesure o elle conduirait les CREPS d s lors qu ils ne feront plus appel aux agents des DRISCS et DDCS PP pour les activit s n cessitant un face face p dagogiques facturer d avantage de temps agent est par ailleurs sans impact sur l int r t d une inter d partementalisation consistant concentrer les sessions de formation au niveau r gional ou dans un ou plusieurs d partements d une m me r gion 241 L attention de la mission a galement t attir e sur qua
273. ous les acteurs du dossier dans la r gion L inter d partementalisation peut m me devenir un facteur d attractivit pour une direction au travers du d veloppement d une expertise rare C est d ailleurs d j le cas historique de la DDCS de l Is re et de son p le montagne qui peut notamment attirer les professeurs de sport tant donn que sa notori t d passe le cadre r gional voire national dans le contexte de reconnaissance des qualifications au niveau europ en 177 178 179 180 181 182 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 41 En centralisant l expertise sur une direction on favorise la capitalisation et l harmonisation des pratiques La direction prestataire qui aura plus de dossiers que si elle n agit que pour son propre compte aura davantage d exp rience pourra mieux comparer les situations et peut tre prendre des d cisions plus quitables Cela peut tre vrai pour toutes les d cisions qui font grief Le regroupement de dossiers permet galement une certaine rationalisation des proc dures comme la DDCS de l Is re et la DRISCS de PACA Pont fait pour les demandes de LE LPS des activit s environnement sp cifique et donc un gain de temps pour les agents Cette rationalisation peut galement passer par une meilleure utilisation des moyens disponibles Par exemple les sessions de CAEPMNS comptent en r gion Centre entre 13 et 25 stagiaires on peut imaginer d
274. p rage des COMP TENCES rose ermrsenete sert ete nent ET E TEO EEEE ia on 88 2 2 3 Le dialogue initial avec les agents 89 2 2 4 Le respect de plusieurs principes 89 2 2 5 Une diversit d outils disponibles ss 90 3 SYNTHESE ET CONCLUSION si titre sait a tirs tint e a a E attentes te 90 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 9 Annexe 1 Cadre juridique de l inter d partementalisation SYNTHESE Le cadre juridique de l inter d partementalisation ainsi que les supports permettant de la mettre en uvre ne sont pas clairs et manquent de lisibilit Les textes en vigueur constituent un maquis dans lequel il est difficile pour les pr fets et les services d concentr s de se retrouver Cette complexit constitue l vidence un frein l inter d partementalisation 1 Les modalit s de l inter d partementalisation Par hypoth se quelle que soit la modalit retenue ne peuvent tre exerc es par une DDCS PP ou par une DRIJSCS pour le compte d une autre direction que les missions que les textes leur confient expr ssement d cret n 2009 1540 du 10 d cembre 2009 relatif l organisation et aux missions des DRJSCS et d cret n 2009 1484 du 3 d cembre 2009 relatif aux directions d partementales interminist rielles DDD SModalit 1 les textes pr voient deux possibilit s d inter d partementalisation dans l hypoth se o l chelon d partemental ne dispose pas des ressources n
275. p tences respectives des niveaux r gionaux et d partementaux RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 87 398 Ainsi dans les ajustements court terme mentionn s par ce texte pour les DDCS PP il est indiqu pour le secteur jeunesse et vie associative la r partition des enveloppes dites postes FONJEP ainsi que la mise en uvre et le suivi du programme europ en jeunesse en action PEJA et du programme FEJ fonds europ en pour la jeunesse relevant du conseil de l Europe rel veront exclusivement du DRISCS 399 Certaines autres missions sont concern es soit par des r formes l gislatives soit par des r flexions internes l administration sur des volutions possibles C est le cas pour l information jeunesse en cons quence de la loi 2009 1437 du 24 novembre 2009 relative l orientation la formation professionnelle tout au long de la vie avec notamment la mise en uvre de conventions pour l organisation du service public de l orientation territorialis d cret 4 mai 2011 C est le cas galement pour le r seau national des DDVA o la r flexion inclut l ventuelle cr ation d une fonction de d l gu r gional la vie associative supposant la d finition de son r le et son articulation avec les DDVA 400 Quelle que soit la re d finition des missions et leur niveau r gional d partemental de mise en uvre celles ci doivent tre assum es ce qui suppos
276. pal voir infra e de rendre un meilleur service rendu l usager en vitant un parpillement des instructions 91 Compte tenu de ce qui pr c de la mission IGAS IGJS fait l hypoth se qu en sus de l aide indispensable des professeurs de sports qui exercent des fonctions de conseillers techniques sportifs aupr s des ligues r gionales ou comit s r gionaux des f d rations sportives et des inspecteurs coordonnateurs les directions peuvent d velopper une connaissance approfondie d une voire quelques APS et des qualifications qui y sont attach es Ces p les de sp cialisation pourraient ensuite acqu rir une expertise sur les titres et dipl mes de l UE en lien avec les experts sus mentionn s De fait et compte tenu de la localisation des inspecteurs coordonnateurs notamment les directions prestataires pourraient pr f rentiellement tre celles dans lesquelles ces experts sont affect s 3 LES CONTRAINTES ET LES LEVIERS DE L INTER DEPARTEMENTALISATION DES DEMANDES DE LE LPS 3 1 Les contraintes l inter d partementalisation et leurs limites 3 1 1 Le respect des d lais e La r ponse une demande de LPS doit tre rendue sous un mois si le dossier est complet et sous trois mois maximum Dans tous les cas la prestation de services doit pouvoir intervenir dans les trois mois suivant la r ception du dossier de d claration complet cf article R 212 93 du CS e La r ponse une
277. par exemple En effet la concentration de l expertise au sein d une m me r gion ne serait pas aussi b n fique qu une inter d partementalisation centr e sur une voire quelques directions en France meilleure optimisation et rationalisation des proc dures 145 Cette hypoth se s attacherait pr f rentiellement des APS pour lesquelles l exercice est relativement r parti sur le territoire et l expertise plus r pandue par exemple l quitation les m tiers de la forme ou les activit s physiques pour tous Elle concernerait un nombre de demandes beaucoup moins important que dans le sc nario 2 bis Afin de capitaliser au moins sur l instruction administrative elle devrait sauf exception pr sence d un sp cialiste dans une autre direction par exemple s organiser autour d une direction qui concentrerait les demandes r gionales pour toutes les APS 146 Elle se traduirait comme suit e une DDCS PP traite les demandes de LE LPS des DDCS PP de la r gion pour toutes les APS e ou la DRJSCS traite les demandes de LE LPS des DDCS PP de la r gion pour toutes les APS 147 M3 ou M1 pourraient s appliquer ind pendamment mais les supports juridiques favorisent M1 42 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 4 3 2 1 L inter d partementalisation selon M3 148 Compte tenu de ce qui pr c de et m me si elle est juridiquement possible l inter d partementalisation M3 via un arr t d
278. par le CMPP conseil de modernisation des politiques publiques et les textes de r f rence notamment le d cret relatif aux pr fets et aux services territoriaux du 29 avril 2004 modifi Dans ce cadre la DR assure des missions de pilotage pour le compte du pr fet de r gion et titre exceptionnel des missions de mise en uvre pour le compte des pr fets de d partement Dans ce dernier cas la DR est suppos e assurer directement la mission Dit autrement les DD ne doivent pas exercer de missions de pilotage et les DR ne doivent pas exercer de missions de mise en uvre si c est pour les d l guer aux DD L un des objectifs centraux de la r forme comme le Conseil d Etat l a rappel en plusieurs occasions demeure d am liorer la lisibilit et l accessibilit du service public par le citoyen Contrairement M1 la mise en uvre de M2 conduirait une confusion des r les entre les chelons d concentr s En effet la r partition g n rale des missions entre DD et DR ne fait pas obstacle ce que le niveau r gional puisse mettre en uvre par exception des comp tences de niveau d partemental lorsque celles ci exigent des comp tences rares et sp cialis es qu il n est pas possible de mettre disposition dans chaque d partement L intervention du niveau r gional s inscrit alors dans le cadre de la comp tence g n rale du pr fet de d partement dans la mise en uvre des politiques publiques 30 31
279. part e exp rimenter l inter d partementalisation des demandes de subventions de l Acs sur la base du volontariat des directions ligibles e de g n raliser deux mesures LE LPS CAEPMNS via un pilotage par la DS e de s appuyer s agissant de l homologation des enceintes sportives sur les travaux en cours visant la modification de la r glementation pour assouplir les r gles de repr sentation dans les CCDSA e de promouvoir imm diatement les r seaux d experts Il conviendrait d autre part de e diffuser le pr sent rapport sous couvert de leur pr fet tous les directeurs de DRJSCS et de DDCS PP e demander aux DRJSCS l occasion de cette diffusion de faire chacune dans les 4 6 mois suivants un minimum de six propositions d inter d partementalisation ob issant la modalit M3 DD agit pour DD ou d faut M1 DR agit pour DD e demander que trois de ces six propositions portent sur des missions m tiers des DRISCS et DDCS PP raison d une proposition au minimum par grand domaine coh sion sociale au sens large sports jeunesse ducation populaire et vie associative excluent les fonctions supports dans l attente des travaux en cours pilot s par le SGG et les fonctions inspection contr le valuation dans lattente des travaux de l IGAS et de l IGJS en cours RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 7 e demander que le
280. phiques et climatiques particuli res ex mer montagne rivi re n cessit de neige ou de beau temps sont concentr es sur certains territoires De ce fait les demandes de LE et de LPS sont d ores et d j centr es sur les DDCS PP des d partements concern s On peut donc supposer que l expertise relative ces APS est davantage d velopp e dans ces directions C est en partie pour ces raisons que le l gislateur a par d rogation au principe sus mentionn confi deux pr fets en particulier la gestion des demandes de LE et LPS pour les activit s environnement sp cifique quel que soit le lieu d exercice des professionnels sur le territoire national un autre crit re pourrait tre la saisonnalit de l activit ainsi le vol libre le cano ou le canyionisme par exemple se pratiquent plut t aux beaux jours les demandes de LE LPS peuvent de ce fait tre regroup es sur certaines p riodes de l ann e Une concentration des dossiers dans une seule direction pourrait permettre une plus grande comparaison des dossiers une mobilisation exclusive ou majoritaire des agents sur cette analyse pour un temps d termin dans l ann e et donc in fine une meilleure analyse des dossiers En l absence de statistique ce postulat reste n anmoins th orique RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 31 e Jes territoires sont plus ou moins attractifs pour les demandeurs par exemple r gion limitrophe m
281. ports IGJS de conduire une mission d appui conjointe relative l exercice des missions des directions r gionales de jeunesse des sports et de la coh sion sociale DRJSCS et directions d partementales de la coh sion sociale DDCS et leurs volutions Cette lettre fixait trois objectifs la mission e Documenter en tant que de besoin l impact des transferts de missions propos es par le groupe de travail pilot par la Secr tariat g n ral du gouvernement SGG sur l volution des missions des DDCS PP e identifier et documenter des volutions possibles plus longue ch ance dans les missions des DRJSCS et des DDCS PP e identifier les missions qui peuvent tre organis es sur une base de coop ration entre DRJSCS et DDCS PP ou entre DDC PP en tablir les principes d organisation et les modes op ratoires La mission confi e l IGAS et l IGJS rel ve par ailleurs du troisi me axe d analyse d un plan d action plus g n ral labor par le secr tariat g n ral des minist res charg s des affaires sociales SG et intitul L ad quation missions moyens des services d concentr s charg s de la jeunesse des sports et de la coh sion sociale DRJSCS DDCS DDCSPP Ce plan d action est li aux travaux concomitants du secr tariat g n ral du gouvernement SGG relatifs la mise en uvre de la r organisation de l administration territoriale de l Etat
282. pratiques Ce mod le doit tre promu mais il rel ve du r le traditionnel d animation qui incombe tout responsable sectoriel national ou r gional voire de fa on plus spontan e de l intelligence et de l initiative collective En principe il n y a donc pas l sujet inter d partementalisation e le r seau d experts souvent cit sur le terrain avec l exemple des inspecteurs coordonnateurs des disciplines sportives li es aux dipl mes de la jeunesse et des sports vise confier des experts d une discipline sportive des fonctions de veille synth se information conseil mais aussi de coordination et d valuation au niveau national Ce mod le consiste pour l administration centrale d l guer certaines de ses t ches notamment en l esp ce la coordination et l valuation un expert national identifi Transpos au niveau r gional cela reviendrait d signer un r f rent qui ferait de la coordination sur tel ou tel sujet c est dire une mission qui incombe normalement la DRJSCS au titre du pilotage et de la coordination Ceci est la modalit M1 expert situ la DRJSCS ou M2 expert situ dans une DDCS PP Ce mod le ne fait pas gagner des ETP mais permet d animer des dispositifs plus efficacement Ici c est plut t le param tre de la comp tence qui active cette structuration e l identification d experts personnes ressources r f rents dans des domaines dans lesquels les comp tences se s
283. que la mission voque une inter d partementalisation totale ou partielle de la demande de LE ou de LPS elle entend l instruction de l ensemble du dossier l exception de son d p t et de la d livrance de la carte professionnelle pour les demandes de LE ainsi que de l ventuel accueil du candidat ces deux tapes de la proc dure 15 Toute personne d sirant exercer l une des fonctions mentionn e l article L 212 1 et titulaire des dipl mes titres finalit professionnelle ou certificats de qualification inscrits sur la liste arr t e par le ministre charg des sports pr vue l article R 212 2 doit en faire pr alablement la d claration au pr fet du d partement dans lequel elle compte exercer son activit titre principal article R 212 85 124 126 127 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 4 2 L inter d partementalisation partielle sc nario 1 est inop rante car la proc dure d instruction des demandes LE LPS constitue un tout indivisible 4 2 1 L inter d partementalisation selon un sch ma back office front office n est pas un sc nario op rant Ce sc nario consiste inter d partementaliser la proc dure via une segmentation entre t ches de back office et t ches de front office sur le mod le suivant un back office constitu des t ches administratives telles que la v rification du caract re complet
284. ques en particulier g ographiques Les modalit s de la coop ration inter d partementale sont donc consid rer comme la carte En tout tat de cause ce sont bien les acteurs locaux qui doivent d cider en concertation de mettre en commun telle ou telle mission selon une organisation et des moyens qui r pondent leurs besoins propres cf 3 3 2 3 2 L inter d partementalisation appelle l objectivation des charges induites par les prestations crois es ressources humaines et des contreparties cr dits de fonctionnement Quelle que soit la modalit de l inter d partementalisation d s lors qu une direction r gionale ou d partementale exerce une mission pour le compte d une ou plusieurs autre s direction s la question se pose de savoir comment la ou les direction s b n ficiaire s doit conc der une contrepartie la direction prestataire En effet cette derni re r alise la mission en consommant ses propres ressources humaines et ou financi res et cette consommation suppl mentaire soul ve in vitablement la question des compensations 3 2 1 Aujourd hui les mesures d inter d partementalisation existantes ne sont pas identifi es Comme cela a d j t dit la mission IGAS IGJS a constat dans les trois r gions visit es que quelques missions avaient d ores et d j t inter d partementalis es essentiellement selon les modalit s M1 DR agit pour DD et M2 DD agit pour
285. r les missions relatives la gestion des formations conduisant aux dipl mes du brevet d aptitude aux fonctions de directeur BAFD et l organisation des jurys correspondants A nsi ces missions sont assur es par la DDCS du Rh ne pour toutes les DDCS PP de la r gion pour le compte de la DRISCS La DRJSCS de Rh ne Alpes a galement d l gu la gestion des formations des sports de montagne environnement sp cifique alpinisme ski etc la DDCS de l Is re 66 67 68 69 70 20 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 Par ailleurs dans toutes les r gions visit es et conform ment aux dispositions nouvelles introduites par l ordonnance n 2010 177 du 23 f vrier 2010 prise en application de la loi HPST du 21 juillet 2009 la tarification des prestations fournies par les tablissements et services sociaux financ s par le budget de l Etat ou par les organismes de s curit sociale est d sormais arr t e chaque ann e par les DRISCS par d l gation des pr fets de r gion et non plus par les DDCS PP par d l gation des pr fets de d partements comme c tait le cas des directions d partementales des affaires sanitaires et sociales DDASS Or conform ment aux instructions donn es par la DGCS les op rations de tarification continuent tre concr tement r alis es dans les DDCS PP en leur qualit d ex DDASS par les agents qui assuraient pr c demment cette mission ce
286. r le compte du d l gant Un exemplaire du document est transmis au comptable assignataire des d penses du d l gant ainsi qu au membre du corps du contr le g n ral conomique et financier plac aupr s de lui Article 5 Il peut tre mis fin tout moment la d l gation de gestion l initiative d un des chefs de service signataires mentionn s l article 3 sous r serve du respect d un pr avis de trois mois Article 6 Le Premier ministre le ministre d Etat ministre de l conomie des finances et de l industrie le ministre de la fonction publique et de la r forme de l Etat et le secr taire d Etat au budget et la r forme budg taire sont responsables chacun en ce qui le concerne de l application du pr sent d cret qui sera publi au Journal officiel de la R publique fran aise Par le Pr sident de la R publique Jacques Chirac Le Premier ministre Jean Pierre Raffarin Le ministre d Etat ministre de l conomie des finances et de l industrie Nicolas Sarkozy Le ministre de la fonction publique et de la r forme de l Etat Renaud Dutreil Le secr taire d Etat au budget et la r forme budg taire Dominique Bussereau 7 E T Libert Egalit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE INSPECTION GENERALE INSPECTION GENERALE DES AFFAIRES SOCIALES DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS N RM2011 156P N 11 1 19 Mission relative l inter d partementalisation des missions des
287. rcer une profession titre permanent ou saisonnier selon les situations mais enjeu majeur dans tous les cas 249 Ce sont en revanche les modalit s de mise en uvre qui ont montr une certaine diversit celle ci va de la planification organis e par la DRJSCS en Alsace avec appui logistique du CREPS et collaboration des agents des DDCS PP l organisation autonome par les DDCS PP avec ou sans la collaboration du CREPS dans les deux autres cas 250 Cette diversit a t soumise une analyse de la performance dont les r sultats montrent clairement que des gains en ETP sont possibles avec une rationalisation accrue passant par une coordination des calendriers la fixation de seuils au moins indicatifs pour le nombre de stagiaires par session et pour le respect des normes r glementaires relatives au programme des sessions 251 Une modification des textes relatifs au CAEPMNS datant de presque trente ans arr t et circulaire de 1983 pourrait permettre cette rationalisation en m me temps que clarifier les possibilit s d inter d partementalisation 252 En conclusion la mission IGAS IGJS consid re que sur la base de l chantillon des trois r gions tudi es qui r v le des pratiques et des situations tr s contrast es e il appara t aujourd hui possible dans les r gions o le nombre de stagiaires par session est inf rieur 20 30 cf r gion Centre de concentrer dans un ou plusieurs d par
288. re conclue entre des entit s n ayant aucune relation hi rarchique entre elles 95 96 97 26 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 L engagement de service est applicable toutes les DR intervenant pour le compte des DD qu elles disposent d unit s territoriales UT ou non Ce support peut donc tre utilis exclusivement pour proc der des inter d partementalisations de type M1 DR agit pour DD Ce sont notamment la circulaire du Premier ministre du 7 juillet 2008 relative l organisation de l administration d partementale de l Etat et le guide pour les relations de travail entre le niveau r gional et le niveau d partemental du 26 mars 2010 qui font r f rence ce mode de relations Le concours des directions r gionales notamment travers leurs unit s territoriales est pr cis par des engagements de service Le DR devra pr senter aux pr fets de d partement des engagements de service qui seront arr t s par le pr fet de r gion extrait du guide des relations DR DD Le CAR assiste le pr fet de r gion dans l exercice de ses attributions Il est consult sur les orientations strat giques de l tat dans la r gion et examine les moyens n cessaires la mise en uvre des politiques de l tat Son compte rendu mat rialise les d cisions du pr fet de r gion et vaut instruction tant pour les acteurs r gionaux que pour les pr fets de d partement et indirectement les
289. re formalis e soit par une d cision du pr fet de r gion cons cutive un examen en CAR soit par une d cision du pr fet de d partement prise avec l aval du pr fet de r gion Elle peut galement prendre la forme d une entente implicite entre DR et DD avalis e par le pr fet de d partement Une d l gation de gestion n est donc pas indispensable dans ce cas 1 222 Sous hypoth se n 2 la DR se substitue totalement la DD pour la mise en uvre d une comp tence d partementale Les d l gations de gestion permettent galement de proc der des inter d partementalisations DR agit pour DD En l absence de d l gation de signature la d l gation de gestion ne vaut pas d l gation de signature la signature sera maintenue au sein de la DD 1 2 3 Autres outils Selon le MIOMCTI si rien ne s oppose la cr ation de p les de comp tences interd partementaux le p rim tre du p le de comp tences est dans les faits davantage ax sur l chelon infra d partemental Cette modalit appara t peu pertinente au regard du travail d animation de r seaux m tiers que les DR doivent assurer et qui doit r pondre au besoin d appui technique DR DD En effet aux termes de l article 28 du d cret de 2004 modifi Pour la conduite durable d actions communes plusieurs services d concentr s de l Etat dans la r gion ou le d partement le pr fet peut constituer un p le de comp tence dont il
290. res n ont pas fait l objet d un accompagnement jug suffisant par les acteurs rencontr s Ainsi la majorit des interlocuteurs de la mission IGAS IGJS ont ils plaid d faut d une pause dans l application des changements engag s contre la survenue de toute nouvelle r forme et en faveur d une stabilisation des missions Plus exactement ils ont souhait que soient clarifi es les missions actuellement confi es chaque direction puis stabilis es au moins le temps que chacun trouve sa place Compte tenu de ce climat la mission IGAS IGJS estime indispensable que Pinter d partementalisation soit per ue pour ce qu elle est c est dire non pas une nouvelle r forme mais une forme de coop ration Elle pr conise que l chelon central via le SGG explicite aux services territoriaux de l Etat ce que recouvre cette nouvelle modalit de travail cf infra 1 1 2 3 L inter d partementalisation ne servirait qu r parer les erreurs de la R ATE et favoriserait la r gionalisation Les organisations syndicales que la mission IGAS IGJS n a rencontr es que dans un seul d partement leur demande d noncent en sus de ces arguments la coupure des DDI avec les minist res m tiers d une part et avec les DRJSCS d autre part et son corollaire suppos la pr fectoralisation et l abandon de leurs agents par ces minist res Elles mettent en avant par ailleurs le caract r
291. rmet de reconna tre formellement les qualifications professionnelles et d autoriser l exercice cf article R 212 89 du CS En attendant que le logiciel EAPS permettre d diter des cartes portant mention des seules conditions d exercice l exclusion des dipl mes la DS avait demand aux services de d livrer une attestation de libre tablissement La mission fait l hypoth se que la reconnaissance des qualifications en mati re de LE donne toujours lieu cette attestation cette d cision pouvant faire grief Ainsi tout le processus d instruction des demandes de LE hors d p t de dossier jusqu cette attestation peut faire l objet d une d l gation de signature dans le respect des textes relatifs cet objet Elle est suivie de la d livrance d une carte professionnelle par la DDCS b n ficiaire cf 4 1 2 116 La mission IGAS IGJS estime que compte tenu notamment des gains de temps qu elle permet la d l gation de signature doit tre utilis e lorsqu elle est juridiquement possible voir infra 4 LES 2 SCENARII D INTER DEPARTMENTALISATION 117 La mission IGAS IGJS a analys deux scenarii d une part l interd partementalisation d une partie de l instruction des demandes de LE LPS soit une inter d partementalisation partielle sc nario 1 d autre part l inter d partementalisation de la totalit de l instruction des demandes de LE LPS sc nario 2
292. rmettant de rendre compte aux ministres et au Parlement e les autorit s en charge de la politique de la ville SG CIV et Acs ont t moign d une certaine coute et de prudence face aux innovations propos es e hors cas particulier des r seaux d experts la mission IGAS IGJS n a pas pu s appuyer sur des exemples de bonnes pratiques les quelques pratiques observ es tant de plus fragiles juridiquement cf partie 1 e la mission IGAS IGJS observe l absence de dispositif de remont e d informations sur les pratiques existantes e la plupart des propositions d inter d partementalisation pr sent es par les DDCS PP sur le terrain ont t fond es par la diminution des effectifs d j constat e ou venir et par le souci de trouver des solutions si possible p rennes e c est souvent le secteur du sport qui a fait l objet de propositions peut tre en raison de la vari t de ses finalit s sant int gration sociale ducation vie associative et de ses modalit s r glementation certification accompagnement de projets individuels ou associatifs e en revanche le secteur coh sion sociale n a pas fait l objet de propositions pertinentes sans doute du fait que les pr fets consid rent que la protection des populations fragiles ne peut actuellement tre inter d partementalis e La d marche incr mentale suivie par la mission IGAS IGJS d bouche sur une s lection de ci
293. rsonnels techniques et p dagogiques de la jeunesse et sports L agent est toujours sous la responsabilit de son sup rieur hi rarchique au sein de la direction prestataire et est valu par lui Ce dernier prend l avis des directions b n ficiaires sur la r alisation des objectifs fix s avec eux Enfin il parait n cessaire que le responsable hi rarchique de l agent charg de la mission inter d partementalis e soit inform soit par l agent soit par la direction b n ficiaire et selon des modalit s d finir tableaux de suivi de l activit etc des demandes qui lui sont faites Cela doit lui permettre d ajuster la charge de travail de l agent au regard de ses autres missions Le texte officialisant l interd partementalisation convention de gestion par exemple entre directions peut utilement rappeler ces l ments ici encore en fonction du besoin de formalisation des acteurs Enfin la confiance passe par une relative stabilit des organisations mises en place L id al serait de b n ficier d au moins deux agents comp tents par mission inter d partementalis e et par direction prestataire Compte tenu des ressources disponibles cela parait peu r aliste La gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences GPEC mise en place au sein des directions doit permettre une passation de savoirs par compagnonnage partir du moment o l agent comp tent sait qu il quitte sa direction d origi
294. rtains inconv nients a t retenue par la mission IGAS IGJS titre exp rimental et sous plusieurs conditions Cette hypoth se vite une segmentation contre productive de la proc dure tout en permettant de concentrer les volumes d activit et de mieux mobiliser les comp tences Elle se heurte cependant des obstacles importants dans la mesure o elle peut contrevenir aux besoins de proximit impliqu e par la proc dure Elle est en ce sens unanimement condamn e par les acteurs locaux 379 Par cons quent l exp rimentation pr conis e par la mission IGAS IGJS serait dans un premier temps limit e aux d partements dont le volume d activit est inf rieur 30 dossiers annuellement trait s une quinzaine de d partements seraient ligibles La mission IGAS IGJS insiste galement sur la n cessit de r unir les conditions de r ussite d velopp es en annexe Seule cette phase d exp rimentation permettra in fine de d terminer la faisabilit et la pertinence de la d marche en particulier au regard des enjeux li s la proximit entre le prestataire et le terrain RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 83 Annexe 6 Les r seaux d experts 1 LES RESEAUX D EXPERTS SONT ACCEPTES CAR DEJA PRATIQUES MAIS DOIVENT ETRE REDEFINIS POUR ETRE AMPLIFIES 380 Certains des interlocuteurs de la mission IGAS IGJS ont parfois voqu les r seaux d experts comme une possibilit d inter d partemen
295. rte de proximit est pr sente dans chacune des quatre mesures hors r seaux d experts d inter d partementalisation expertis es par la mission IGAS IGJS tout particuli rement dans les mesures relatives l instruction des demandes de subvention Acs et au CAEPMNS Il a parfois fallu trouver un compromis ce qui montre que seule une analyse au cas par cas de chaque mission de ses enjeux de ses b n ficiaires et des processus de travail associ s permet de valider ou non le besoin de proximit et de doser les am nagements qui peuvent lui tre apport s 2 1 1 2 La perte d attractivit pour les DDCS PP et leurs agents L encore plusieurs des interlocuteurs de la mission ont fait valoir le risque de perte d attractivit pour les services territoriaux de l Etat qu induirait n cessairement linter d partementalisation de certaines missions aujourd hui exerc es par les DRISCS ou d autres DDCS PP L argument vaut essentiellement pour les DDCS PP car c est sur elles que dans la modalit M1 DR agit pour DD p se le risque de voir les agents privil gier une affectation en DRISCS plut t qu en DDCS PP au motif que le m tier y est plus int ressant et ou les fonctions plus vari es et ou les responsabilit s plus importantes Cette probl matique est troitement li e au risque de d vitalisation des DDCS PP sur lequel l attention de la mission IGAS IGJS a t plusieurs fois attir e tant au niveau nationa
296. rtementalisation serait utile afin de d gager d ventuelles perspectives d am liorations 368 Les conclusions de cette valuation pourraient permettre de d terminer si l inter d partementalisation totale de la proc dure en mode M3 est faisable et pertinente et si celle ci doit tre davantage d velopp e l avenir v Cette d marche devrait pr server les relations de proximit entretenir avec les acteurs de terrain 369 La direction prestataire serait charg e de la totalit de la proc dure t ches de back office et de front office et r aliserait les diff rentes t ches selon son organisation interne nombre d agents impliqu s et cat gories mobilis es Toutefois dans l hypoth se o plusieurs agents auraient en charge cette proc dure au sein de la direction prestataire il pourrait tre pertinent de confier un seul agent l ensemble des dossiers manant du d partement b n ficiaire Ceci permettrait galement une plus forte lisibilit aupr s du terrain l agent pouvant par ailleurs cumuler des rendez vous concernant plusieurs dossiers lors d un m me d placement 370 L exp rimentation serait utile pour d terminer l impact de cette inter d partementalisation sur les relations avec les organismes demandeurs et les partenaires locaux En ce sens il serait pertinent que les prestataires recensent le nombre de d placements dans le d partement b n ficiaire ainsi que les
297. rtiers de la politique de la ville promouvoir l galit des chances et la diversit lutter contre les discriminations g rer le service civil volontaire g rer le fonds interminist riel de pr vention de la d linquance FIPD 256 Le d cret du 28 juillet 2006 modifi fixant les r gles d organisation administrative de l Acs cf d cret n 2009 1356 du 5 novembre 2009 dispose que l agence est administr e par un conseil d administration compos de repr sentants de l tat de repr sentants du Parlement et des collectivit s territoriales et de personnalit s qualifi es 257 L agence comprend une direction nationale en charge notamment de la conduite des programmes et des interventions Elle exerce galement ses missions au niveau r gional via les pr fets de r gion DRJSCS et au niveau d partemental par l interm diaire des pr fets de d partement qui s appuient soit sur les services de la pr fecture soit sur la DDCS PP Le directeur g n ral de l Acs ordonnateur principal d l gue les cr dits correspondant aux d penses d concentr es Les pr fets de r gion et de d partement sont ordonnateurs secondaires 258 Ces dispositions l gislatives et r glementaires sont codifi es dans le code de l action sociale et des familles partie l gislative articles L 121 14 L 121 19 partie r glementaire articles R 121 13 R 121 26 1 1 2 Le d cret n 2009 1484 du 3 d cembr
298. rtinente Elle suppose toutefois la satisfaction de plusieurs conditions relatives notamment au rep rage des comp tences n cessaires cf tome 1 du rapport 184 Mais surtout elle suppose un lourd formalisme puisque supposer les conditions pr c dentes remplies c est un arr t du Premier ministre qui serait n cessaire Cet arr t devrait pr ciser les DDCS PP concern es et galement les missions concern es les directions d partementales interminist rielles et les missions concern es sont d finies par arr t du Premier ministre Or les missions concern es sont pour partie exerc es non pas par un service mais par une commission la CCDSA 185 Cette difficult apparait galement avec le deuxi me m canisme la d l gation de gestion 4 1 2 La d l gation de gestion 186 La d l gation de gestion est pr cis ment nonc e dans le d cret n 2004 1085 du 14 octobre 2004 cf pi ce jointe 2 du tome 1 Elle ne n cessite pas d intervention minist rielle et se n gocie de gr gr entre services y compris ventuellement la DRJSCS et ne s labore qu avec l accord des pr fets Elle peut dissocier l instruction du dossier de la signature de l arr t d homologation car elle ne vaut pas d l gation de signature RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 51 4 1 3 Ni l article 7 du d cret du 3 d cembre 2009 ni la d l gation de gestion ne conviennent en l esp ce 1
299. rvenant dans son champ de comp tence autorise cette modalit avec possibilit de d l gation de signature du pr fet de d partement vers le directeur r gional article 18 et 11 de l article 43 du d cret du 29 avril 2004 modifi 81 82 83 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 23 Hors d l gation de signature des d l gations de gestion peuvent tre utilis es tout comme des engagements de service Ces outils permettent l intervention de la DRJSCS sur tout ou partie de la mission d une DDCS PP selon des modalit s concert es sans constituer cependant une d l gation de responsabilit via une d l gation de signature Le passage en CAR permet quant lui de valider l engagement de service ou la convention de d l gation de gestion M1 DR agit pour DD est donc la modalit la plus encadr e juridiquement et la plus simple mettre en oeuvre car son champ d application couvre l ensemble des missions des DDCS PP tout en s appuyant sur toute la palette des supports juridiques disponibles Pour autant cette modalit va l encontre de la r partition de principe des comp tences entre niveau r gional et d partemental puisqu elle peut consister d l guer une mission de mise en uvre l chelon r gional L intervention de cet chelon s inscrit alors dans le cadre de la comp tence g n rale du pr fet de d partement dans la mise en uvre des politiques publiques 1 2 2
300. s r seaux d experts non formalis s constituent une pratique souvent cit e en exemple Des pratiques de r seaux d experts ont t cit es en particulier dans le domaine du sport sport et handicap en Alsace et en Haute Normandie DD agit pour DR sports de nature en Alsace DR agit pour DD pr vention des incivilit s et lutte contre la violence dans le sport en Haute Normandie DR agit pour DD Le caract re informel de ces r seaux est le plus souvent pr sent comme un atout 1 1 3 4 Pour la totalit des cas observ s il n y a pas de contreparties entre direction s b n ficiaire s et prestataire s La mission IGAS IGJS a constat que les pratiques observ es ne faisaient pas l objet de contreparties aussi bien en termes de moyens humains qu en termes de cr dits de fonctionnement Des changes de bons proc d s sont cependant parfois constat s la DRJSCS effectue par exemple des missions de contr le pour la DDCS PP et cette derni re tarifie les tablissements sociaux pour le compte de la DRJSCS Ces changes spontan s ne font pas l objet d une quantification pr cise Loi n 2009 879 du 21 juillet 2009 portant r forme de l h pital et relative aux patients la sant et aux territoires HPST Cf article L 314 1 du code de l action sociale et des familles CASF Instructions DGCS du 26 avril et du 11 mai 2010 71 72 73 74 RAPPORT IGAS N RM2
301. s bien identifi es et pour une dur e limit e R seaux d experts Sans objet Source Mission IGAS IGJS NB le p le de comp tence n est pas un outil op rant car il s agit d un support juridique infra d partemental 1 2 12 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 1 ANALYSE JURIDIQUE MODALITE N 1 Rappel de la modalit gt Une DR agit pour le compte des DD de la r gion sur une comp tence d partementale Sous hypoth se n 1 la DR intervient en appui la DD pour des comp tences d expertise notamment Sous hypoth se n 2 la DR se substitue totalement la DD pour la mise en uvre d une comp tence d partementale 1 1 Fondement juridique de l inter d partementalit 1 1 1 Sous hypoth se n 1 la DR intervient en appui la DD pour des comp tences d expertise notamment Selon les termes du 4 de l article 2 du d cret n 2009 1540 du 10 d cembre 2009 portant sur les DRJSCS Dans la r gion sous l autorit du pr fet de r gion et sous r serve des comp tences des pr fets de d partement la direction r gionale de la jeunesse des sports et de la coh sion sociale exerce les missions suivantes 4 Elle apporte son expertise et son appui technique aux pr fets de d partement notamment en mati re de contr le et d inspection des accueils collectifs de mineurs des tablissements d activit s physiques et sportives
302. s charg s des missions inter Decisis d partementalis es en formalisant leur intervention dans un Pn oen DDCS PP imm diate DRISCS Faire du comit de l administration r gionale CAR l instance de validation des projets d inter Pr fets en lien d partementalisation labor s conjointement par la DRJSC avec les directeurs imm diate et les DDCS PP DRIJSCS Afin d initier la d marche d inter d partementalisation la mission IGAS IGJS pr conise un plan d action volontariste visant court terme e faire remonter par les DRJSCS les propositions de i missions inter d partementalisables manant du imm diate terrain et mettre en uvre les conclusions de la mission pour les cinq mesures expertis es RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 57 Lettre de mission 232 Minist re de l ducation nationale de la jeunesse et de la vie associative Minist re des solidarit s et de la coh sion sociale Minist re de la ville Minist re des sports 4 MA 2011 Le directeur du cabinet du Ministre de l Education nationale de la jeunesse et de la vie associative Le directeur du cabinet de la Ministre des solidarit s et de la coh sion sociale Le Directeur du cabinet du Ministre de la ville La Directrice du cabinet de la Ministre des sports Monsieur le Chef de l inspection g n rale des affaires sociales Monsieur le Chef de l inspection g n rale de la jeunes
303. s d partements diff rents que celui de la DDCS PP organisatrice Ainsi la DDCS de la Loire 42 a t elle accueilli 11 stagiaires provenant d autres d partements dont 2 d un d partement ext rieur la r gion sur un total de 45 CAEPMNS d livr s la DDCS de Savoie 73 a accueilli 21 stagiaires provenant d autres d partements de la r gion dont 11 issus de la seule Haute Savoie sur un total de 42 CAEPMNS la DDCS de l Is re 38 a accueilli 12 stagiaires issus d autres d partements dont 1 issu d un d partement situ hors de la r gion sur un total de 70 CAEPMNS la DDCS de l A n 01 a accueilli 16 stagiaires ext rieurs au d partement sur un total de 34 CAEPMNS la DDCSPP de l Ard che a accueilli 16 stagiaires ext rieurs au d partement dont 2 r sidant hors r gion Rh ne Alpes sur un total de 26 CAEPMNS la DDCS de la Dr me 26 a accueilli 11 stagiaires ext rieurs au d partement dont 1 hors r gion sur un total de 23 CAEPMNS e en r gion Centre 15 des 104 stagiaires ayant obtenu leur CAEPMNS en 2010 r sidaient dans un d partement ext rieur celui dans lequel le stage se tenait 234 La seule obligation qui p se sur les titulaires du CAEPMNS porte sur la d claration de leur lieu d exercice puisqu ils sont tenus par le code du sport comme cela a t dit supra de se d clarer aupr s du pr fet du d partement dans lequel ils comptent exercer leur activit Cette d claration est claireme
304. s des d partements concern s par l inter d partementalisation et la DD en charge de la comp tence inter d partementalis e Le pr fet de d partement peut donner d l gation de signature notamment en mati re d ordonnancement secondaire 3 Pour l exercice des missions qui leur sont confi es dans les conditions fix es l article 7 du d cret n 2009 1484 du 3 d cembre 2009 relatif aux directions d partementales interminist rielles aux directeurs des directions d partementales interminist rielles dont l action s tend au del du d partement et pr sente en tout ou partie un caract re interd partemental pour la part de son activit qui s exerce dans les limites du d partement Selon le MIOMCTI cette d l gation de signature n est pas induite par l arr t du Premier ministre elle n est possible que parce qu elle est pr vue express ment par l article 43 du d cret du 29 avril 2004 modifi Dans l hypoth se o l inter d partementalisation concerne galement des DD situ es dans d autres r gions les pr fets de ces d partements peuvent donner d l gation de signature une DD qui n est pas pr sente dans leur r gion Le responsable de la DD charg e d exercer des missions dans plusieurs d partements est dans ce cas plac sous l autorit fonctionnelle de chacun des pr fets de d partement int ress s Il convient toutefois de souligner que la d l gation de signature
305. s donn es ext rieures aux services d concentr s de l Etat saisons et ne permettent pas n cessairement de r pondre aux exigences r glementaires D apr s la direction des Sports la commission europ enne admet une tol rance dans ces cas l A la connaissance de la mission il n existe aucun contentieux sur ce point en France En tout tat de cause y compris dans ces cas particuliers l instruction des dossiers doit quant elle toujours respecter les d lais r glementaires cf le Livre vert moderniser la directive sur les qualifications professionnelles actuellement en cours d tude dans les Etats membres pr voit de r duire les d lais de moiti D autres propositions relatives l acc s partiel une profession dissocier le ski du snowboard all gement des dispositions en fonction de la nationalit seraient de nature remettre en cause l organisation actuelle RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 33 3 1 2 2 Les atouts des DRJSCS en mati re d instruction des demandes de LE LPS 96 Si l instruction des demandes de LE LPS est li e l exercice des professionnels et aux fonctions de contr le et de s curit des usagers des DDCS PP la mission IGAS IGJS s est interrog e sur le lien entre la v rification des qualifications dans ce cadre et la mission de formation et de certification des DRJSCS 97 Les DRJSCS b n ficient d une expertise importante en mati re de formatio
306. s fondamentales de la proc dure n cessitant des contacts r guliers entre deux agents charg s du back office et du front office 347 Cette segmentation de la proc dure entre deux directions est en outre susceptible d engendrer des ph nom nes de d responsabilisation et de d valorisation du travail de l agent charg de r aliser des t ches administratives inter d partementalis es d sincarn es g ographiquement loign es des t ches de front office dont la r alisation est maintenue au sein du d partement b n ficiaire 2 3 4 Position de la mission IGAS IGJS rejet de toutes les modalit s de l inter d partementalisation partielle 348 L inter d partementalisation partielle conduisant un alourdissement de la proc dure et une perte de son efficacit elle ne peut constituer une option recevable Elle ne peut donc tre pr conis e par la mission quelle que soit la modalit M1 ou M3 retenue RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 77 2 4 Sc nario n 2 une inter d partementalisation totale de la proc dure 2 4 1 Pr sentation du sc nario n 2 349 L inter d partementalisation totale consiste inter d partementaliser l ensemble des tapes de la proc dure tapes 1 6 du traitement de la demande la justification qu il s agisse donc de t ches de back office ou de front office 350 Tous les types de demandes correspondant une mobilisation
307. s le cadre de M3 DD agit pour DD puisqu elle n cessite un arr t du Premier ministre 1 2 3 2 Les autres supports juridiques d l gation de gestion engagement de service et examen en CAR sont m connus ou mal utilis s Hors d l gation de signature il existe trois types de supports juridiques alternatifs permettant de proc der des inter d partementalisations sans transfert de responsabilit La d l gation de gestion permet un service de l tat de confier un autre service de l tat la r alisation pour son compte d actes juridiques de prestations ou d activit s d termin es concourant l accomplissement de ses missions Il s agit donc d une forme de sous traitance de prestations entre services de l tat Le d cret n 2004 1085 du 14 octobre 2004 relatif la d l gation de gestion dans les services de l Etat cf pi ce jointe n 2 pr cise les modalit s de mise en uvre de cet outil dont le champ d application couvre l ensemble des missions des services territoriaux de l Etat mais pour une dur e en principe limit e ventuellement reconductible Elle fait l objet d un document crit une convention qui pr cise la mission confi e au d l gataire les modalit s d ex cution financi re de la mission ainsi que les obligations des services int ress s Elle n implique pas que le pr fet d l gant ait autorit fonctionnelle sur le service prestataire Elle peut donc t
308. s missions qui compte tenu de ce formalisme doivent tre permanentes et clairement d finies Hors application de l article 7 du d cret du 3 d cembre 2009 le directeur d partemental charg d exercer des missions interd partementales n est pas plac sous l autorit fonctionnelle de chacun des pr fets de d partement int ress s Les d l gations de signature ne sont donc pas autoris es En revanche la d l gation de gestion reste toujours possible tout comme l examen en CAR qui permet de parachever la formalisation de l inter d partementalisation Cette modalit M3 DD agit pour DD se heurte donc au formalisme juridique requis un arr t du Premier ministre d s lors qu elle doit s accompagner d une d l gation de signature Le cadre juridique favorise donc surtout M1 DR agit pour DD En revanche la possibilit de d l gation de responsabilit dans le cas de M3 DD agit pour DD est tr s r duite Enfin les cas de M2 DD agit pour DR pourtant les plus r pandus ne doivent pas tre encourag s ni par l administration centrale ni par les pr fets si l on ne veut pas accro tre la confusion et laisser se d velopper des pratiques juridiquement contestables 14 Cette proc dure n a l heure actuelle t utilis e qu une seule fois pour les directions d partementales des territoires DDT notamment pour les missions suivantes arr t du 12 janvier 2010 relatif aux missions interd p
309. s mobilis s dans le cadre de cette proc dure ss 72 S t Moyens humans 2800 er ne nn Mn ar nn ee el 72 1 5 2 D penses d fonctionnement scsi ttltrst dents eia 72 2 EXPERTISE DE LA FAISABILITE ET DE LA PERTINENCE D UNE INTER DEPARTEMENTALISATION 73 2 1 Les leviers de l inter d partementalisation de la proc dure d instruction et de suivi administratif des demandes de subvention de l Acs nnnonononnennnnnonnnaennnriensseeseeseesreseesreeen 73 2 1 1 Un volume d activit tr s variable selon le d partement 73 2 1 2 Un syst me d information en cours de r novation 73 2 2 Le support juridique de l inter d partementalisation ss 74 2 2 1 Cette inter d partementalisation n implique pas de d l gation de signature 74 2 2 2 Le support juridique le plus adapt est la d l gation de gestion eseeseeeeeeeeeeeeeeeee 74 2 3 Sc nario n 1 une inter d partementalisation partielle de la proc dure 75 2 3 1 Pr sentation du sc nario nel siriene es ne a rae eene EEE SE DEEI EEEE EE a 75 2 3 2 Modalit s de mises en uvre du sc nario n 1 75 2 3 3 Avantages et inconv nients du sc nario n 1 76 2 3 4 Position de la mission IGAS IGJS rejet de toutes les modalit s de linter d partementalisation partielle ss 76 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 7 2 4 Sc nario n 2 une inter d partementalisation totale de la proc dure
310. s pr fets ont syst matiquement suivi l avis de la commission 2 1 Il existe d ores et d j des pratiques d inter d partementalisation mais elles ne sont pas toutes conformes la r glementation 2 1 1 La r gion Rh ne Alpes une inter d partementalisation entre la DRJSCS et la DDCS de l Is re 70 Il existe une inter d partementalisation de la DRJSCS de Rh ne Alpes vers la DDCS de l Is re et plus particuli rement son p le montagne qui par d l gation instruit toutes les demandes de LE et LPS relatives au ski et ses d riv s l alpinisme et la sp l ologie pour le compte du pr fet de r gion sachant que le pr fet de cette r gion est lui m me charg d instruire les demandes pour la France enti re concernant ces activit s environnement sp cifique Une convention de d l gation de gestion a t sign e le 15 avril 2011 entre le pr fet de la r gion Rh ne Alpes et le pr fet de l Is re en ce sens 28 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 71 Cette convention pr voit un transfert de comp tence l article 5 disposant que le d l gataire est autoris subd l guer sous sa responsabilit la signature des actes juridiques r alis s pour le compte du d l gant 72 Cette convention est ill gale car un pr fet ne peut d l guer qu un chef de service et non un autre pr fet et qu il ne peut y avoir de d l gation de signature sans texte or au
311. s pratiquants titre d occupation principale ou secondaire de fa on habituelle saisonni re ou occasionnelle sous r serve des dispositions du quatri me alin a du pr sent article et de l article L 212 2 du pr sent code les titulaires d un dipl me titre finalit professionnelle ou certificat de qualification 1 24 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 52 Ces fonctions peuvent tre exerc es temps plein ou de fa on temporaire et occasionnelle Toutefois lorsque l activit concern e ou la formation y conduisant n est pas r glement e dans l Etat d tablissement le prestataire doit l avoir exerc e dans cet Etat pendant au moins deux ann es au cours des dix ann es qui pr c dent la prestation Cet article est soumis des conditions d application particuli res lorsqu il existe une diff rence substantielle de niveau entre la qualification dont les int ress s se pr valent et celle requise 53 Cet article est issu de l ordonnance n 2008 507 du 30 mai 2008 portant transposition de la directive 2005 36 CE relative la reconnaissance des qualifications professionnelles 54 Les conditions d application de l article L 212 7 ont t pr cis es dans le d cret n 2009 1116 du 15 septembre 2009 pris pour l application des dispositions de l article L 212 7 du code du sport codifi dans le code du sport dans les articles R 212 84 et suivants 55 Elles ont galement t
312. s r actions mitig es recueillies sur le terrain la mission IGAS IGJS au terme de ses analyses estime que les avantages de l inter d partementalisation existent bien au del d un simple colmatage de la R ATE Il s agit souvent de pr server voir de renforcer les directions d partementales cela ne se traduit certes pas n cessairement au niveau de chaque DDCS PP mais peut participer de la consolidation de l chelon d partemental dans sa globalit Au niveau d une r gion il revient aux acteurs locaux de se r partir les missions inter d partementalis es de telle fa on que chaque direction y gagne ou y trouve un apport ou d faut n y perde pas en moyens ou en int r t des t ches 40 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 3 1 1 L inter d partementalisation renforce le niveau d partemental en permettant aux DDCS PP de remplir la totalit de leurs missions L ensemble des interlocuteurs de la mission IGAS IGJS l a dit il devient particuli rement difficile pour les DDCS PP de remplir la totalit de leurs missions Et des facteurs objectifs conduisent penser que la situation pourrait s aggraver parce que les missions croissent l exemple de l AAH a t souvent cit et parce que les r ductions d effectifs vont se poursuivre Dans un tel contexte l inter d partementalisation est l un des moyens qui peut permettre aux DDCS PP de couvrir la totalit du champ de leur miss
313. s textes rendent possibles certaines coop rations entre les niveaux r gional et d partemental qui bouleversent le principe g n ral de r partition des comp tences Le 4 de l article 2 du d cret du 10 d cembre 2009 relatif aux DRJSCS pr cise que la DRJSCS apporte son expertise et son appui technique aux pr fets de d partement notamment en mati re de contr le et d inspection des ACM des tablissements d APS et des tablissements sociaux A l inverse le V de l article 3 du m me d cret dispose que dans le domaine de la formation le DRISCS peut solliciter le concours des personnels et des moyens des DDCS PP de la r gion en accord avec les pr fets des d partements concern s Enfin le II de l article 4 du d cret du 3 d cembre 2009 sur les DDI pr cise que la DDCS PP concourt 1 l identification et la prise en compte des besoins prioritaires de sant des populations les plus vuln rables et la lutte contre les toxicomanies et les d pendances 2 la pr vention du dopage 3 A la planification et la programmation des quipements sociaux et sportifs 4 la pr vention des crises et la planification de s curit nationale 5 A l insertion professionnelle des jeunes et des personnes vuln rables 6 A la formation la certification et l observation des m tiers et de l emploi dans les domaines des sports de la jeunesse et de l ducation populaire ainsi que dans le champ social
314. s trois autres propositions concernent des r seaux d experts au sens que le pr sent rapport donne cette expression raison d une proposition au minimum par grand domaine pr cit RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 9 Sommaire SYNTHESE 25m dus mini de dt le nt dan EE eme tie Este due 3 INTRODUCTION eine ts ne tn Mat een ere mean at ru retient t ee ue mn 11 1 L INTER DEPARTEMENTALISATION EST AUJOURD HUI UNE DEMARCHE PEU ACCEPTEE ET PEU PRATIQUEE NOTAMENT EN RAISON D UN CADRE CONCEPTUEL ET JURIDIQUE COMPLEXE 15 1 1 L inter d partementalisation peut rev tir diverses formes mais elle n est ni naturelle ni r pandue sur l terrains tent AATE Ai Mortier ele E r 15 1 1 1 L inter d partementalisation est une coop ration qui doit tre entendue droit constant et peut se d finir par ses modalit s de mise en uvre 15 1 1 2 Les acteurs rencontr s par la mission IGAS IGJS sont sauf exception sceptiques voire oppos s la d marche d inter d partementalisation sseeseeeeeseeereereeresreeresresserresee 16 1 1 3 Les pratiques observ es dans les r gions visit es par la mission IGAS IGJS sont rares et peu TOrMalNS S shsssesennensinem mme ennemi ttes aaa ea aeaii 19 1 2 Le cadre juridique actuel de l inter d partementalisation constitue un maquis peu 1E1111 PE EOE EE ed lee lee OEE td eee E S end la O taire ras le etant dite 21 1 2 1 Les textes ne donnent pas une visi
315. sdames et messieurs les directeurs d partementaux interminist riels Objet Missions des directions d partementales interminist rielles Le Premier ministre a souhait que soit conduit d s les premiers mois de fonctionnement des nouvelles directions d partementales interminist rielles un examen critique de leurs missions Cet examen a t r alis dans le cadre de trois groupes de travail correspondant chacune des cat gories de directions qui se sont r unis sous l gide du secr tariat g n ral du Gouvernement Je vous prie de trouver ci joint le document de synth se de ces travaux H tel de Matignon 57 rue de Varenne 75700 PARIS T l phone 01 42 75 80 80 70 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 R forme de l administration territoriale de l Etat La mise en uvre des politiques publiques par l administration territoriale Les missions des DDI Synth se Juin 2011 La r forme de l administration territoriale de l Etat R ATE a profond ment modifi l organisation et les missions des services de l Etat D s les premiers mois de mise en uvre concr te de cette r forme et de fonctionnement de cette nouvelle organisation le secr tariat g n ral du Gouvernement a engag la demande du Premier ministre et en liaison troite avec les minist res concern s un examen des missions des nouvelles directions d partementales interminist rielles DDI et des conditions de leur exercice da
316. se des sports et de la vie associative CRISVA courant 2012 dans le domaine du sport l agr ment des associations sportives ne sera plus d livr par les DDCS et sera remplac par une condition d affiliation une f d ration sportive nationale agr e par l Etat courant 2012 Les missions de formation en face face p dagogique actuellement exerc es dans le cadre de services associ s de formation SAF par les conseillers d animation sportive CAS en DDCS PP seront progressivement supprim es 2012 2013 La gestion des demandes de libre 78 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 tablissement LE et de libre prestation de service LPS des ressortissants communautaires pourra faire l objet d un transfert vers les DRISCS ou d une mutualisation interd partementale 2012 dans le domaine de l h bergement et du logement et celui des personnes vuln rables et des personnes handicap es l important travail d analyse effectu par la direction g n rale de la modernisation de l Etat DGME en lien avec des services d concentr s r gionaux et d partementaux issus de deux r gions sur des processus d instruction et de d cision identifi s comme chronophages va entra ner terme des mesures de simplification non dans le p rim tre de la mission mais sur la gestion de l instruction et le positionnement des acteurs Ainsi notamment des demandes d autorisation pour les enfants du spectacle et des cartes de stationn
317. se et des sports Objet Mission d appui conjointe IGAS IGJS relative exercice des missions des DRJSCS et DDCS et leurs volutions Suites aux diff rents travaux auxquels vos deux inspections g n rales ont particip mission relative la mise en place des directions r gionales de la Jeunesse des Sports et de la coh sion sociale et mission inter inspection de retour d exp rience sur la mise en place des directions d partementales interminist rielles le besoin d analyser les missions les moyens et les cadres d organisation mobilis s par les DRJSCS et des DDDCS PP pour les assurer a t clairement identifi Les travaux conduits sous l gide du SGG comme ceux du groupe de travail sports plus sp cifiquement sur la question des fonctions port es par les CAS et les IJS fourniront des premiers l ments de r ponse Cette r flexion doit cependant tre largie Un chantier sur les organisations cibles a t engag Le premier r sultat de ce travail sera de faire un bilan de la situation de chaque DRISCS et de chaque DDCS PP et d estimer les moyens a minima n cessaires pour accomplir leurs missions en termes d effectifs et de comp tences m tiers ainsi que de modalit s d organisation entre les chelons r gionaux et d partementaux 58 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 Ce travail permettra galement de renforcer le dispositif actuel d allocation des moyens Ces travaux sont essentiels
318. sible et modulable Comme on l a vu l inter d partementalisation propos e par la mission IGAS IGJS se fait droit constant C est dire qu elle ne remet pas en cause la r partition des comp tences entre pr fets et entre services territoriaux de l Etat Ainsi dans ses propositions la mission IGAS IGJS a veill ce que l autorit comp tente ne soit pas modifi e Quels que soient les cas de d l gations tudi s la comp tence reste attach e l autorit d l gante Par ailleurs les supports juridiques disponibles permettent soit dans de rares situations que l autorit comp tente d l gue sa signature et donc sa responsabilit soit qu elle d l gue une t che de gestion en conservant sa responsabilit Dans tous les cas nul ne peut contraindre l autorit comp tente d l guer sa signature ou sa gestion c est elle seule qui prend sa d cision au vu des avantages et inconv nients offerts par la d l gation De plus l exception des cas o un arr t du Premier ministre M3 soit DD agit pour DD via l article 7 du d cret du 3 d cembre 2009 ou de certains ministres M1 soit DR agit pour DD via l article 24 du d cret du 29 avril 2004 modifi est pris ces d cisions de d l gations sont a priori toujours limit es dans le temps En tout tat de cause celui qui d l gue le d cide de son propre chef et peut mettre fin la d l gation d s qu il le souhaite 183
319. sion est accomplie par un membre du cabinet du pr fet 276 Un manque de clart certain r sulte de cette situation 1 2 3 4 La structure d partementale charg e de la proc dure est variable selon le territoire pr fecture ou DDCS PP constituant une seconde source de complexit et d illisibilit 277 Le choix de la structure comp tente en mati re d instruction et de suivi administratif des demandes de subvention Acs DDCS PP ou pr fecture est du ressort de chaque pr fet de d partement Cette situation constitue une seconde source d illisibilit 278 Dans le cadre de la pr sente expertise la mission IGAS IGJS cible exclusivement les DDCS PP Avant la R ate seule la pr fecture du d partement tait comp tente RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 67 1 3 Le d roulement de la proc dure au niveau d partemental 1 3 1 Cette proc dure mobilise des comp tences juridiques comptables et bureautiques de la part du service qui en a la charge 1 3 1 1 Remarque pr alable la mission IGAS IGJS a exclu le FIPD du champ de son analyse 279 Dans le cadre du FIPD en application de l article 5 de la loi n 2007 297 du 5 mars 2007 relative la pr vention de la d linquance on distingue les actions vid o protection et les actions hors vid o protection La s lection et l instruction en opportunit des projets se font le plus souvent par le cabinet du pr fet Les
320. sions ce titre chaque pr fet peut d l guer sa signature ce responsable ainsi qu ses subordonn s dans les mati res relevant de leurs attributions RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 15 e Lorsque la DR intervient pour le compte de DD situ es dans la m me r gion le 11 de l article 43 du d cret de 2004 relatif aux pouvoirs des pr fets pr voit que Le pr fet de d partement peut donner d l gation de signature notamment en mati re d ordonnancement secondaire 11 Pour les mati res relevant de leurs attributions et dans le cas pr vu au dernier alin a de l article 18 aux chefs des services d concentr s des administrations civiles de l Etat dans la r gion et aux responsables de leurs unit s et d l gations territoriale 12 La circulaire du Premier ministre n 5316 du 7 juillet 2008 souligne que certaines DR accomplissent des missions sous l autorit fonctionnelle du pr fet de d partement soit partir du si ge r gional soit par l interm diaire d implantations territoriales constituant des unit s territoriales Ces DR sont ainsi la fois au service du pr fet de r gion dans leurs comp tences r gionales et au service de chacun des pr fets de d partement pour les missions relevant de la comp tence de ces derniers 13 Le 11 de l article 43 du d cret de 2004 relatif aux pouvoirs des pr fets tant applicable aux DRISCS le dernier alin a de
321. sions exerc es sous l autorit du pr fet de r gion et sous l autorit fonctionnelle des pr fets de d partement d une part et les missions exerc es sous l autorit du ministre d autre part estimant que la r daction d une telle synth se tait malais e et susceptible de cr er de la confusion La section n a pas souhait r introduire dans le corps du d cret la mention expresse de l autorit fonctionnelle des pr fets de d partement au motif qu il appara t vident que cette autorit s exerce chaque fois que la DRAAF se voir confier une mission relevant de la comp tence du pr fet de d partement Elle a cependant admis l utilit d ajouter l article 3 le chapeau sous l autorit du pr fet de r gion e Le dernier alin a de l article 18 du d cret de 2004 relatif aux pouvoirs des pr fets est applicable sous r serve des dispositions de l article 69 du m me d cret qui d crit les comp tences inter d partementales des pr fets de d partement I Lorsqu une politique int resse plusieurs d partements le Premier ministre peut par arr t et pour une dur e limit e ventuellement reconductible confier au pr fet de l un de ces d partements une mission interd partementale de coordination II Le pr fet auquel a t confi e cette mission anime et coordonne l action des pr fets des d partements int ress s Il assure la programmation et est ordonnateur des d penses aff
322. smes compensatoires aux charges induites ressources humaines et fonctionnement par la d l gation d une mission une direction prestataire qui intervient pour le compte d une direction b n ficiaire Enfin la mission IGAS IGJS constate que la d marche d inter d partementalisation ne pourra se d velopper sans un cadre volontariste et de confiance entre acteurs impliquant une impulsion de l administration centrale mais surtout une animation r gionale dynamique et une implication forte des DDCS PP concern es Les recommandations du rapport Apr s une phase d incertitude sur l int r t et la faisabilit de l inter d partementalisation la mission est arriv e la conclusion que si l inter d partementalisation est loin d tre la recette miracle pour faire face aux difficult s de moyens que connaissent les DRJSCS et DDCS PP elle est cependant faisable et utile Sur la base de ces diff rents constats la mission IGAS IGJS a formul les principales recommandations suivantes v Clarifier mieux faire conna tre et encourager la d marche d inter d partementalisation L inter d partementalisation ne pourra se d velopper sans une clarification de son cadre juridique et la promotion de ses qualit s Par cons quent la mission IGAS IGJS formule cinq recommandations sur ce point pouvant tre mises en uvre en deux phases 15 16 17 18 19 20 21 22 R
323. son article 4 263 Elle apporte son concours au d l gu de l Agence nationale pour la coh sion sociale et l galit des chances dans la r gion pour la mise en uvre des missions de cet tablissement elle assure le secr tariat du comit r gional pour la coh sion sociale et l galit des chances 1 1 4 Des circulaires encadrent les relations financi res entre PEtat et les associations Le 3 me alin a de l article L 121 14 du CASF dispose que L agence m ne directement des actions ou accorde des concours financiers apr s optimisation des cr dits de droit commun notamment dans le cadre d engagements pluriannuels aux collectivit s territoriales aux tablissements publics de coop ration intercommunale comp tents et aux organismes publics ou priv s notamment les associations qui conduisent des op rations concourant ces objectifs Elle veille une mise en uvre quitable de ces cr dits sur l ensemble du territoire national RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 65 1 1 4 1 Circulaire du Premier ministre du 24 d cembre 2002 relative aux subventions de l Etat aux associations 264 Cette circulaire d finit le cadre des relations financi res entre les associations et l Etat ou les tablissements publics plac s sous sa tutelle Elle pr voit explicitement les diff rentes tapes de la proc dure La demande formul e par l association doit entrer dans le champ de la politiq
324. sont les m mes que dans le cas d une inter d partementalisation totale via la modalit M1 avec les avantages et les inconv nients qui leur sont propres 4 3 L inter d partementalisation de la totalit sc nario 2 de la mission est pertinente 132 La mission IGAS IGJS a tudi deux cas de figure au sein du sc nario 2 une inter d partementalisation qui d passe les fronti res d une r gion sc nario 2 bis une inter d partementalisation infra r gionale sc nario 2 ter 133 Apr s analyse elle conclut que l inter d partementalisation inter r gionale est la meilleure solution U L article D 211 76 8 du code du sport dans sa r daction issue du d cret du 3 juin 2011 pr voit que Le conseil d administration des CREPS d lib re notamment sur le tarif des prestations propos es par l tablissement notamment pour l organisation des preuves d aptitude mentionn es aux articles R 212 90 l et R 212 93 8 D cret n 2009 1484 du 3 d cembre 2009 relatif aux directions d partementales interminist rielles 40 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 4 3 1 L inter d partementalisation des demandes de LE LPS selon une logique inter r gionale sc nario 2 bis parait particuli rement appropri e et s appliquerait selon M1 et M3 134 Compte tenu de la n cessit de concentrer l expertise relative aux APS et des diff rences de volum trie dans les demandes
325. sortissant de l UE qui souhaite effectuer une LPS en France doit faire une d claration pr alable au pr fet du d partement o le d clarant compte fournir la majeure partie de la prestation sauf pour les activit s environnement sp cifique voir supra 3 mois l avance et justifier de sa connaissance de la langue fran aise en particulier afin de garantir l exercice en s curit des activit s physiques et sportives et sa capacit alerter les secours Cette d claration est accompagn e d un certain nombre de pi ces dont l examen permet au pr fet de v rifier le cas ch ant les qualifications du migrant Cette d claration doit tre renouvel e tous les ans Le pr fet est inform de tout changement de l un des l ments qui y figurent cf article R 212 92 Lors de la premi re prestation le pr fet peut v rifier les qualifications professionnelles du d clarant titulaire d une attestation de comp tences ou d un titre de formation d un Etat membre ou admis en quivalence par un Etat membre ou s il justifie de 2 ann es d exercice au cours des dix ann es pr c dant la prestation cf article R 212 92 Dans le mois qui suit la r ception du dossier de d claration le pr fet notifie au prestataire selon le cas cf article R 212 93 le cas ch ant une demande motiv e d informations compl mentaires ainsi que le d lai suppl mentaire rendu n cessaire avant
326. spond une relative permanence des missions et une p rennit dans leur objet 1 Toutes les demandes de LE LPS d pos es en France concernant les activit s environnement sp cifiques sont confi es un seul pr fet la mission IGAS IGJS pr conise de confier les demandes de LE LPS une direction en France DJSCS ou DDCS PP et non un pr fet ce qui n cessiterai la prise d un d cret en conseil d Etat et conseil des ministres Elle entend donc ici le terme mod le comme exemple d inter d partementalisation inter r gionale mais pas dans ses modalit s pratiques 7 L article 7 du d cret n 2009 1484 du 3 d cembre 2009 relatif aux DDI permettrait de confier une DDCS PP via un arr t du Premier ministre la gestion des demandes de LE LPS pour le compte d une ou de plusieurs DDCS PP Dans le cadre de la prise d un arr t du Premier ministre le 3 de l article 43 du d cret n 2010 146 du 16 f vrier 2010 modifiant le d cret n 2004 374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des pr fets l organisation et l action des services de l Etat dans les r gions et d partements autorise galement une d l gation de signature 7 L article 24 du d cret 2010 146 du 16 f vrier 2010 modifiant le d cret n 2004 374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des pr fets l organisation et l action des services de l Etat dans les r gions et d partements permet qu un ministre via un arr t conf
327. ssions peut tre illustr par deux exemples celui du parcours animation sport PAS dispositif d acc s la qualification et l emploi de jeunes en difficult et celui de l acc s des publics prioritaires la pratique sportive 404 La circulaire du 5 juillet 2011 relative au PAS s inscrivant dans les priorit s minist rielles du programme 219 et de la DNO d cline avec pr cision le r le des DRJSCS et celui des DDCS PP en prenant appui sur les d crets concernant les unes et les autres Ainsi la DRJSCS doit elle piloter le programme organiser le montage financier assurer la consolidation des financements mobilisables Les DDI doivent pour leur part organiser le rep rage des jeunes susceptibles d entrer dans le dispositif et leur accompagnement personnalis Dans cet exemple si on voit difficilement une DDCS PP agir pour le compte de la DRJSCS dans les fonctions attribu es celle ci il est tout fait possible d envisager qu un agent de la DDCS PP devienne personne ressource de la probl matique accompagnement des jeunes vers l emploi 88 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 405 La circulaire du 11 mars 2010 relative l acc s des publics prioritaires la pratique sportive d veloppe les objectifs de cette politique publique et en donne galement les modalit s d organisation administrative une annexe est consacr e au r le des acteurs Comme la pr c dente relative
328. st rielle peut exercer certaines des missions d finies aux articles 3 4 et 5 dans plusieurs d partements Dans ce cas le directeur est plac sous l autorit fonctionnelle de chacun des pr fets des d partements int ress s Les directions d partementales interminist rielles et les missions concern es sont d finies par arr t du Premier ministre Cette proc dure n a l heure actuelle t utilis e qu une seule fois pour les DDT arr t du 12 janvier 2010 relatif aux missions interd partementales des DDI Impliquant un arr t du Premier ministre elle semble assez lourde mettre en uvre Au vu de cet arr t cette proc dure est galement applicable lorsque l inter d partementalisation concerne des DD situ es dans une autre r gion que la DD exer ant la mission processus inter d partementalis L inter d partementalisation est galement pr vue l article 69 du d cret de 2004 relatif aux pouvoirs des pr fets cf modalit 1 3 2 Modalit s d exercice de l inter d partementalit 3 2 1 D l gations de signature pr fets de d partement DDCS PP en charge de la comp tence inter d partementalis e Lorsque l article 7 du d cret DDI est utilis comme fondement juridique de Pinter d partementalisation le 3 de l article 43 du d cret de 2004 relatif aux pouvoirs des pr fets pr voit explicitement des possibilit s de d l gations de signature entre les pr fet
329. sur la compl mentarit entre les d partements urbains et les d partements ruraux au regard des enjeux de la politique de la ville Plus pr cis ment les d partements urbains forts enjeux comprenant de nombreux CUCS et des quartiers sensibles pr sentent souvent un volume d activit important en mati re de subventions Acs A l inverse les d partements plus ruraux pr sentent par d finition des enjeux moindre au regard de la politique de la ville et par cons quent un volume d activit moins lev au titre de cette proc dure Dans un tel sch ma la DDCS PP du d partement urbain serait la direction prestataire exer ant la mission pour le compte de la DDCS PP du d partement rural 2 3 3 Avantages et inconv nients du sc nario n 1 2 3 3 1 Avantages 343 Le sc nario n 1 permettrait du fait du maintien des t ches de front office au sein du d partement b n ficiaire la pr servation des relations de proximit entre l agent charg de l analyse du dossier les partenaires locaux et les organismes demandeurs 344 Ce sc nario est en effet fond sur une segmentation de la proc dure entre les t ches back office ne n cessitant pas de relations avec les organismes demandeurs et les partenaires locaux et les t ches front office regroupant les tapes de la proc dure pouvant impliquer des d placements et contacts avec les organismes demandeurs et les part
330. t art 43 du trait CE e soit offrir ses services par del les fronti res dans d autres tats membres tout en restant tablie dans son pays d origine libert de prestation art 49 du trait CE 50 Tous les m tiers du sport rel vent du syst me g n ral de reconnaissance des qualifications Il existe cependant des m canismes de compensation pour tenir compte de la diversit des situations dans l UE stage d adaptation ou preuve d aptitude 1 2 Le code du sport compte de nombreux articles relatifs au LE et la LPS et leur mise en uvre 1 2 1 La l gislation et la r glementation fran aises font du pr fet de d partement la cheville ouvri re du dispositif 51 Le fondement de la LE et de la LPS dans le domaine sportif est l article L 212 7 du code du sport qui pose que les fonctions mentionn es au premier alin a de l article L 212 1 peuvent tre exerc es sur le territoire national par les ressortissants des Etats membres de la Communaut europ enne ou des Etats parties l accord sur l Espace conomique europ en qui sont qualifi s pour les exercer dans l un de ces Etats cf fiche technique du Parlement europ en Par convention les termes mesures de compensation renvoient dans cette annexe au stage d adaptation et preuve d aptitude Seuls peuvent contre r mun ration enseigner animer ou encadrer une activit physique ou sportive ou entrainer se
331. t de la proc dure Inter d partementalisation non pertinente contre productivit perte d efficacit de la proc dure Pas d exp rimentation en l absence de territoire ligible Exp rimentation de 30 dossiers annuels afin d valuer la faisabilit et la pertinence de l inter d partementalisation 3 Au del de cette question de formation l Acs doit pr voir une habilitation informatique permanente pour les agents prestataires au titre de du ou des d partement s pour lesquels ils exercent la prestation RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 81 3 CONCLUSION 375 Apr s avoir analys la proc dure d instruction et de suivi administratif des demandes de subventions de l Acs la mission IGAS IGJS a constat une tr s grande diversit des volumes d activit entre d partements Cette disparit des volum tries constitue le crit re sur lequel la mission IGAS IGJS a fond son expertise de l inter d partementalisation consid rant que cette d marche pouvait s envisager pour les d partements ayant une activit inf rieure 50 dossiers instruits annuellement La r novation en cours du syst me d information GIS PRO constitue d ailleurs un levier en faveur de cette inter d partementalisation 376 Sur la base de ce crit re la mission IGAS IGJS a b ti deux sc narii l inter d partementalisation partielle avec segmentation des op rations composant la proc d
332. t des missions de mise en uvre confi es par exception une DR elles doivent effectivement tre assur es par la DR sans quoi la d rogation aux r gles de r partition des missions entre DR et DD n aurait plus lieu d tre En r sum pour M1 les modalit s juridiques pertinentes sont donc soit l article 24 DR fait pour DD d autres r gions soit le 11 de l article 43 combin l article 18 DR fait pour DD de la r gion Dans les deux cas une d l gation de signature est possible 1 2 Modalit s d exercice de l inter d partementalit 1 2 1 D l gations de signature pr fet de d partement DRJSCS 1 2 1 1 Sous hypoth se n 1 la DR intervient en appui la DD pour des comp tences d expertise notamment Les d cisions prises dans ce cadre ne sont en principe pas opposables donc la d l gation de signature est un outil inadapt 1 2 1 2 Sous hypoth se n 2 la DR se substitue totalement la DD pour la mise en uvre d une comp tence d partementale e Lorsque la DR intervient pour le compte de DD d autres r gions le pr fet peut d l guer sa signature au chef du service d concentr charg d une des missions mentionn es au premier alin a de l article 24 du d cret de 2004 relatif aux pouvoirs des pr fets Le second alin a dudit article pr voit en effet que Le responsable du service est plac sous l autorit fonctionnelle de chaque pr fet pour lequel il exerce ces mis
333. t en fonction de chacune des trois modalit s laquelle ils s appliquent 1 2 3 1 L usage de la d l gation de signature support a priori adapt linter d partementalisation est en r alit tr s contraint Pour tre r guli re une d l gation de signature doit tre pr vue par une disposition l gislative ou r glementaire Les d l gations de signature ne sont pas possibles entre pr fets au niveau r gional comme d partemental pour respecter les responsabilit s des pr fets qui repr sentent chacun l Etat et les ministres dans leurs territoires respectifs Au del la d l gation de signature est possible dans deux cas pr cis pr vus par les textes cf 1 2 2 e entre pr fets de d partement et directeur de DRJSCS 11 de l article 43 conjugu aux articles 18 et 24 du d cret du 29 avril 2004 modifi e entre pr fets de d partement et directeur de DDCS PP d un autre d partement article 7 du d cret du 3 d cembre 2009 sur les DDI et 3 de l article 43 du d cret du 29 avril 2004 modifi La d l gation de signature qui constitue une d l gation de responsabilit est a priori un bon outil de mise en uvre de l inter d partementalisation puisqu elle confie en totalit une mission une direction prestataire et permet galement de r duire les d lais en diminuant le nombre d aller retours entre le d l guant et le d l gataire Pour autant sa mise en uvre est tr s contrainte dan
334. t et la mission a fait l hypoth se que cette expertise avait t faite pr alablement dans le cadre des groupes de travail SGG auxquels participaient les directions d administration centrale DAC concern es Il a par ailleurs t convenu avec le SG que n entraient pas dans le champ de la mission e les fonctions supports leur mutualisation est d j instruite dans le cadre de l instance nationale pilot e par les services du Premier ministre elles feront l objet de sch mas r gionaux et d partementaux de mutualisation e Ja fonction inspection contr le valuation ICE elle est tudi e sur le champ de la coh sion sociale par la mission IGAS relative l tat des lieux de la fonction ICE dans les agences r gionales de sant ARS les DRJSCS et les DDCS PP et par une mission IGJS qui analyse pour sa part la fonction ICE dans le secteur jeunesse sport vie associative JSVA e l inter r gionalisation qui m me si elle pr sente des probl matiques communes avec l inter d partementalisation rel ve cependant d une analyse diff rente e les mesures relatives au dialogue et au contr le de gestion une mission interminist rielle a t mandat e sur ce champ e les processus de travail mis en uvre dans le r seau jeunesse sport et coh sion sociale JSCS ils sont analys s par une mission pilot e par la direction g n rale de la modernisation de l Etat DGME e les mesures
335. taient mettre en place des d l gations de signature entre pr fet de r gion et pr fet de d partement voire directement entre directeur r gional et directeur d partementaL En effet les textes n autorisant aucune d l gation de signature de l chelon r gional vers l chelon d partemental les supports juridiques pour mettre en uvre M2 DD agit pour DR sont limit s la d l gation de gestion ventuellement assortie d un examen en CAR Malgr les possibilit s de recourir des d l gations de gestion cette modalit M2 DD agit pour DR n tant pas pr vue dans les textes elle pr sente une forte ins curit juridique et son utilisation doit par cons quent tre d courag e 1 2 2 3 Le cadre juridique de la modalit DD agit pour DD ne favorise pas son utilisation via une d l gation de signature Alors que les possibilit s de d l gation de signature des pr fets de d partement vers la DRISCS sont largement ouvertes dans le cadre de M1 DR agit pour DD on observe que celles ci sont tr s restrictives lorsqu il s agit de pr voir une inter d partementalisation en mode M3 DD agit pour DD En effet les d l gations de signature des pr fets de d partement vers le directeur de la DDCS PP prestataire sont limit es aux cas pr vus par un arr t du Premier ministre article 7 du d cret du 3 d cembre 2009 relatif aux DDI et 3 de l article 43 du d cret du 29 avril 2004 modifi pour de
336. talisation Cette alternative a d ailleurs t voqu e aussi bien dans la perspective de b n ficier dans le d partement du concours d agents issus de services d autres d partements que de partager la comp tence d un ou plusieurs agents du service d origine avec les directions d partementales d autres d partements 381 Toutefois ces positions d ouverture sont loin d tre g n rales et deux observations les temp rent Mais c est surtout la notion m me de r seaux d experts qui a fait l objet de d bats et a d tre clarifi e 1 1 Les pratiques ant rieures de r seaux en font accepter l id e mais des r serves sont perceptibles 382 Les constats qui motivent une appr ciation positive des r seaux d experts sont fond s sur l animation ou la coordination exerc es par le niveau r gional ou sur l existence de groupes th matiques de comit s techniques sur des sujets ou des dispositifs pr cis d ailleurs parfois pr vus par des textes Dans ces cas la structure pyramidale traditionnelle reste le mod le elle est en effet capable de productions diverses et utiles mutualisation des pratiques mise au point d outils partag s Ce mode de fonctionnement n est pas celui de l inter d partementalit avec l exercice d une comp tence d un service par et pour un autre service toutefois il pr sente un r el atout pour envisager de nouvelles modalit s de coop ration 3
337. te tenu de la r ticence unanime des directions d partementales vis vis de cette d marche la mission IGAS IGJS pr conise que l inter d partementalisation totale en mode M3 soit imp rativement soumise une phase d exp rimentation visant valuer sa faisabilit et pertinence pratique en particulier au regard des enjeux de proximit v La phase d exp rimentation devrait tre tr s encadr e 365 Cette exp rimentation serait cibl e sur les d partements pr sentant un volume d activit faible moins de 30 dossiers annuels instruits au titre du programme 147 En fonction des r sultats de ces exp rimentations une augmentation du seuil 50 dossiers pourrait tre envisag e dans un second temps RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 79 366 Entre 10 et 15 d partements pourraient tre concern s pour le seuil de 30 dossiers annuels dont pr s du tiers pr sente un volume d activit inf rieur 15 dossiers annuels Seules des DDCSPP sont a priori concern es Compte tenu du faible nombre de d partements ligibles l exp rimentation permettrait d valuer la valeur ajout e de la d marche 367 Il serait opportun pour l Acs de pr voir un an apr s le d but des exp rimentations une valuation de l inter d partementalisation via les m canismes de contr le interne et d audit Au del une valuation de la qualit du syst me d information GIS PRO au regard de Pinter d pa
338. tementalisation n implique aucune modification de la r partition des comp tences et des pouvoirs entre pr fets de r gion et pr fets de d partement d une part et entre DRJSCS et DDCS PP d autre part au regard du d cret n 2009 1540 du 10 d cembre 2009 relatif l organisation et aux missions des DRJSCS du d cret n 2009 1484 du 3 d cembre 2009 relatif aux directions d partementales interminist rielles DDI et du d cret n 2004 374 du 29 avril 2004 modifi relatif aux pouvoirs des pr fets l organisation et l action des services de l Etat dans les r gions et d partements Il s agit par cons quent pour une ou plusieurs direction s dite s prestataire s d exercer une mission pour le compte d une ou plusieurs direction s dite s b n ficiaire s La direction b n ficiaire reste juridiquement la direction comp tente Elle peut d ailleurs d cider tout moment de reprendre l exercice de cette mission 1 1 1 2 L inter d partementalisation ne doit pas tre confondue avec la notion de mutualisation Les fonctions supports n ont pas t tudi es par la mission IGAS IGJS mais les travaux en cours sur la mutualisation de ces fonctions taient pr sents dans l esprit des interlocuteurs qui souvent confondaient les deux notions Or l inter d partementalisation se veut plus large que la mutualisation et orient e vers les fonctions m tiers Il faut donc en l esp
339. tements En cons quence elle estime qu il convient de pouvoir aller les rechercher l o elles existent A cette fin la modification envisag e du d cret pr cit permettrait d explorer la piste d une plus grande souplesse dans la d signation par les pr fets des membres de leur commission d partementale Cette d signation pourrait ne plus ob ir une r gle d irr dentisme d partemental mais permettre la mobilisation de la comp tence recherch e Ainsi un article du d cret sus mentionn permettant la d signation par le pr fet de d partement du DRISCS ou d un DDCS PP de la r gion et d un suppl ant qui est souvent le sp cialiste recherch serait de nature permettre l inter d partementalisation DR agit pour DD ou DD agit pour DD de l homologation des enceintes sportives 2 En effet le nombre d homologations venir d pend des d cisions des collectivit s territoriales d cisions elles m mes conditionn es par la mobilisation de financements RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 37 2 3 3 Certificat d aptitude l exercice de la profession de ma tre nageur sauveteur rationnaliser l organisation en la confiant moins de d partements 152 L analyse des textes a montr que l inter d partementalisation du CAEPMNS tait possible L observation des pratiques indique qu elle est mise en uvre dans les trois r gions fort diff rentes de l chantillon de la mission IGAS IGJS tant par
340. tements d une m me r gion voire de r gions diff rentes proches l organisation mat rielle des sessions e l inter d partementalisation de cette organisation pourrait contribuer une telle optimisation et donc ce faisant r duire les charges que ces sessions induisent pour les DDCS PP 253 La g n ralisation de l inter d partementalisation pourrait donc tre mise en uvre dans les r gions dans lesquelles la DS mettrait en vidence que l offre de formation n est aujourd hui pas optimum cf r gion Centre RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 63 Annexe 5 L inter d partementalisation de la proc dure d instruction et de suivi administratif des demandes de subventions de l Acs 1 DESCRIPTION DE LA PROCEDURE 1 1 Les textes juridiques applicables 1 1 1 La loi n 2006 396 du 31 mars 2006 pour l galit des chances et le d cret n 2006 945 du 28 juillet 2006 modifi fixent les r gles d organisation de P Acs codifi es au sein du code de l action sociale et des familles 254 L article 39 de la loi du 31 mars 2006 cr e l Acs agence nationale pour la coh sion sociale et P galit des chances tablissement public administratif se substituant au fonds d action et de soutien pour l int gration et la lutte contre les discriminations 255 Les missions et objectifs de cette agence sont vari s renforcer l action de l Etat en faveur des habitants de qua
341. tent chacun l Etat et les ministres dans leurs territoires respectifs Pour d roger au principe de la comp tence territoriale d un pr fet fix par le d cret du 29 avril 2004 modifi il est n cessaire de prendre un d cret en Conseil d Etat et conseil des ministres Au del la d l gation de signature est possible dans deux cas pr cis pr vus par les textes entre pr fets de d partement et DRJSCS 11 de l article 43 article 18 et article 24 du d cret du 29 avril 2004 sur les pr fets et entre pr fets de d partement et DDCS PP d un autre d partement article 7 du d cret du 3 d cembre 2009 sur les DDI et 3 de l article 43 du d cret du 29 avril 2004 sur les pr fets La d l gation de signature qui constitue une d l gation de responsabilit est a priori un bon outil de mise en uvre de l inter d partementalisation puisqu elle permet de confier en totalit une mission une direction prestataire cette d l gation lib re totalement la direction d l gante de toute responsabilit et valorise l action de la direction d l gataire et permet galement de r duire les d lais en diminuant le nombre d aller retours entre le d l guant et le d l gataire Pour autant sa mise en uvre est tr s contrainte dans le cadre de M3 puisqu elle n cessite un arr t du Premier ministre De fa on g n rale les supports juridiques alternatifs la d l gation de signature d l gation de gestion e
342. terface POLMAR POLMAR terre fera sous l gide du MEDDTL l objet d une expertise permettant de clarifier les conditions de mise en uvre en particulier pour ce qui concerne les moyens de stockage terre la question des relations entre l tablissement national des invalides de la marine ENIM et les services de l Etat fera l objet d une r flexion sp cifique l occasion du bilan en 2012 de la convention liant le MEDDTL l ENIM sur les missions op r es par les services DDTM pour le compte de ENIM c Les cons quences des volutions des politiques publiques moyen et long terme Pour les DDPP dans le domaine des inspections sanitaires en abattoir un groupe de travail sp cifique a t mis en place par la direction g n rale de l alimentation afin de r fl chir une nouvelle r partition des comp tences entre acteurs D autres chantiers y compris r glementaires sont galement ouverts sur le sujet Un calendrier de travail a t pr sent le 22 septembre 2010 par la direction g n rale de l alimentation RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 De nombreuses politiques publiques mises en uvre par les DDT M sont appel es voluer Pour les DDCS dans le domaine de la gestion des aides de la PAC certains soutiens seront supprim s avec l volution de la PAC apr s 2013 d autres devraient tre simplifi s par une r vision des modes de soutien europ ens les DDT M n exerceront plus d ici
343. tes des autres Etats membres qui sont saisies de demandes de reconnaissances par des ressortissants communautaires ayant acquis leur qualification en France dans ce cas Etat membre d origine Par r ciprocit leurs autorit s comp tentes des autres Etats membres sont autoris es d livrer l quivalent du B2 aux autorit s comp tentes fran aises L change de ces informations a vocation s op rer dans l IMI International Market Information System syst me d information du march int rieur Il s agit d un outil lectronique permettant aux Etats membres de collaborer afin d appliquer la l gislation relative au march int rieur L IMI devrait tre largi l ensemble des professions dont la profession d ducateur sportif d ici fin 2012 Ainsi terme les directions devraient pouvoir b n ficier d une d claration sur l honneur d un extrait de casier judiciaire fran ais si la personne a r sid en France avant sa demande et de l quivalent de son pays d origine Actuellement d apr s les informations de la direction des Sports les migrants fournissent eux m mes les documents attestant de leur honorabilit La v rification de l honorabilit peut tre op r e par la direction prestataire comme par la direction b n ficiaire Mais compte tenu du syst me d information actuel la mission IGAS IGJS estime que cette tape plaide galement en faveur de l inter d partementa
344. tion budg taire le montant des cr dits transf r s pouvant donc varier d une ann e sur l autre pour correspondre pr cis ment la r alit des prestations servies e elle est tr s peu formaliste ni d cret ni arr t La mission IGAS IGJS insiste cependant sur le fait que la mise en place d une d l gation de gestion incluant d l gation de l ordonnancement des d penses ne vaut que pour linter d partementalisation de missions qui induisent des d penses significatives pour le prestataire Il convient donc de l exclure dans le cas des r seaux d experts qui e ne g n rent en principe pas ou peu de d penses de fonctionnement e doivent conserver un caract re spontan et volontaire donc gratuit en termes de ressources humaines Recommandation n 5 Sans attendre la diffusion du guide mentionn dans la pr conisation n 1 pour les seules missions induisant des d penses significatives de fonctionnement pour le prestataire ce qui exclut le cas des r seaux d experts promouvoir la d l gation de gestion comme instrument de droit commun des contreparties 3 Une d l gation de gestion peut tre conclue entre des chefs de services relevant d un m me minist re notamment lorsqu il ne leur est pas possible de conclure une d l gation de signature 31 Et la circulaire d application de la direction du budget et de la direction g n rale de la comptabilit publique n CD 1166 du
345. tion de l Acs 2 4 3 2 Inconv nients 360 La principale limite de ce sc nario r side dans le fait qu une telle d marche contrevient la n cessit de maintenir des relations tr s troites avec le terrain tant avec les partenaires locaux au sein notamment des CUCS qu avec les organismes demandeurs En effet la proc dure est fond e sur une instruction et un suivi impliquant une connaissance fine du terrain examen en opportunit n cessitant des d placements vari s 361 En raison de ce besoin de proximit ce sc nario est unanimement condamn par les acteurs de terrain rencontr s par la mission IGAS IGJS 2 4 4 Position de la mission IGAS IGJS 2 4 4 1 L option inter d partementalisation totale avec modalit M1 est rejet e 362 Les DDCS PP concern es sont les directions des chefs lieux de r gion pr sentant un faible volume d activit inf rieur 50 dossiers annuels instruits par an Aucune DDCS PP chef lieu de r gion ne se trouve dans cette situation Cette option n est donc pas retenue par la mission 2 4 4 2 L option inter d partementalisation totale avec modalit M3 est retenue sous certaines conditions 363 La position de la mission IGAS IGJS est de ne pas rejeter cette option en raison de la meilleure r partition des volumes d activit qu elle pourrait g n rer via une concentration dans certains d partements sans segmentation de la proc dure 364 Cependant comp
346. tion du r seau des CREPS il a t n cessaire d en cr er avec les DRJSCS de certaines r gions d pourvues de CREPS Dans ce cas les principes les proc dures et les modalit s restent les m mes qu en DDCS PP mais avec la n cessit suppl mentaire de mettre en place un strict cloisonnement entre les personnels p dagogiques charg s pour les uns des missions d habilitation et de certification et pour les autres de la mission de formation pour le compte de la SAF 231 Une convention de coop ration cf annexe n 1 de la circulaire n DS DSC2 2010 237 du 5 juillet 2010 relative la mise en uvre de la certification et de l offre de formation professionnelle dans le champ de l animation du sport est alors obligatoirement pass e entre le directeur de l tablissement public de formation et le DDCS PP pour une SAF d partementale ou le DRJSCS pour une SAF r gionale Cette convention doit au minimum pr ciser les points suivants e le r le et les responsabilit s des acteurs notamment les liens des personnels p dagogiques qui seront d ordre fonctionnel avec le directeur de l tablissement public de formation et resteront hi rarchiques avec le chef du service sur lequel s adosse la SAF e les ressources et modalit s d intervention des personnels e les modalit s de gestion e Jes moyens logistiques mis disposition du service porteur e les formations concern es par le service porteur au regard de l
347. tions g ographiques et ou climatiques 141 Cette inter d partementalisation est envisageable par exemple dans le cas o une DDCS PP ou d une DRJSCS compte un sp cialiste ou expert d une APS particuli re ou qu elle souhaite d velopper une expertise sur une APS sans que des conditions climatiques ou g ographiques ne puissent garantir un minimum de p rennit de l activit par exemple le judo ou la gym 142 Compte tenu de ce relatif manque de stabilit la d l gation de gestion entre une DDCS PP ou une DRJSCS et toutes les DDCS PP de France serait alors la meilleure solution car plus souple et volutive que les arr t s sus mentionn s Elle permet de d l guer l instruction des demandes de LE LPS quelle que soit l APS concern e mais sans d l gation de signature 143 Ainsi pour les APS dont l exercice est diss min la mission IGAS IGJS pr conise une inter d partementalisation inter r gionale M3 ou M1 via une d l gation de gestion 4 3 2 L inter d partementalisation infra r gionale des demandes de LE LPS sc nario 2 ter est possible mais parait moins adapt e et plut t favorable M1 et aux APS dont l exercice est r parti sur l ensemble du territoire 144 La mission IGAS IGJS estime que cette concentration de l expertise en interne la r gion serait une solution par d faut si une issue inter r gionale ne pouvait tre trouv e faute de directions prestataires volontaires
348. titre dans la r gion elle en d finit les conditions et veille la coh rence de l application des orientations et instructions donn es par les ministres Les politiques sociales mentionn es au pr c dent alin a portent notamment sur la pr vention et la lutte contre les exclusions la protection des personnes vuln rables l acc s l h bergement de ces derni res l int gration sociale des personnes handicap es les actions sociales de la politique de la ville la pr vention et la lutte contre les discriminations la promotion de l galit des chances la formation et la certification dans le domaine des professions sociales et la certification dans le domaine des professions de sant non m dicales Les politiques sportives portent notamment sur l acc s la pratique sportive le sport de haut niveau et le sport professionnel la formation et la certification dans le domaine des activit s physiques ou sportives le d veloppement ma tris des sports de nature le d veloppement de la 3 4 5 6 7 8 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 13 m decine du sport la pr vention du dopage et la lutte contre les trafics de produits dopants le recensement et la programmation des quipements sportifs la pr vention des incivilit s et la lutte contre la violence dans le sport Les politiques de jeunesse de vie associative et d ducation populaire portent notamment sur l information de l
349. traite toujours des demandes d quivalence pour les ressortissants non communautaires et de reconnaissance des qualifications pour les communautaires quand les services d tectent une diff rence substantielle de niveau Les demandes sont d pos es aupr s des pr fectures de d partement puis le dossier est remont le cas ch ant la DS N anmoins la mission IGAS IGJS ayant vocation faire des propositions sur l inter d partementalisation des missions elle n a pas tudi cette option 2 2 1 Un volume d activit tr s diff rent d un d partement l autre 81 Il n y a pas encore de statistique nationale mais la direction des sports estime partir des dossiers de LE instruits par elle en 2009 qu environ 300 dossiers ont t d pos s en 2010 pour les LE et les LPS en France Par ailleurs malgr l absence de donn es nationales on sait que le nombre de demandes est tr s diff rent d une r gion l autre et d un d partement l autre La mission IGAS IGJS l a constat dans les r gions visit es Tableau 2 Nombre de dossiers de LE LPS d pos es dans les 3 r gions visit es en 2010 2011 RS o 2010 0 0 Alsace 2010 0 0 t Sa 2011 2 encows 0 5 2010 Rh ne Al 2010 O 2011 Source DRJSCS et DDCS PP des 3 r gions chiffres fournis en septembre 2011 82 Ainsi dans les trois r gions visit es par la mission en 2011 les demandes de LE sont au nombre de
350. tre cons quences n gatives qu entrainerait l inter d partementalisation essentiellement sous l angle de la perte de proximit e les candidats au CAEPMNS qui ne r sident pas dans le ou les d partement s dans lequel se tiendrait la session devraient se d placer sur une plus longue distance voire supporter des frais pour leur h bergement pendant les trois jours de stage e la formation ne pourrait plus comme l autorise l existence d une partie optionnelle dans le contenu du stage contenir une s quence propre au d partement dans lequel les stagiaires exercent leur m tier ex visite du SAMU e attractivit du d partement en p tirait e le nombre de stagiaires par session de formation si l offre de formation est concentr e en un seul ou quelques lieux pourrait tre trop lev et nuire la qualit p dagogique du stage 242 Si la premi re de ces cons quences constitue un inconv nient r el dans la mesure o l inter d partementalisation est en l esp ce susceptible d induire un d placement et donc un surco t pour l usager la mission ne consid re cependant pas au regard de l organisation g n rale de la formation continue en France et des contraintes qu elle induit pour nombre de ses stagiaires qu il s agit d un inconv nient dirimant Le nombre de stagiaires qui d s aujourd hui n h site pas se d placer dans la r gion voisine ou dans un autre d partement de la r
351. trent dans le champ de ses missions Il v rifie galement la qualit de l action propos e coh rence faisabilit et la comp tence du porteur de projet Il proc de ensuite un examen du budget de l organisme charges produits pour valuer la surface financi re de l organisme d penses de personnel charges financi res notamment les agios subventions d exploitation pour analyser si l organisme d pend de subventions publiques ou s il a d autres sources de financement Il veille par ailleurs l euro compatibilit puisqu en dessous du seuil de 200 000 sur 3 ans seuil non applicable lorsque la demande mane de collectivit s territoriales ou d autres organismes publics l aide apport e par Etat une association ne fausse pas la concurrence Il calcule ensuite le montant de la subvention soit partir de l examen du budget pr visionnel de l action et de l appr ciation de son co t global cas le plus fr quent doubl d un examen du compte rendu financier de N 1 s il s agit d un renouvellement soit l aide d un bar me Enfin l agent doit veiller respecter le code des march s publics il ne peut instruire une demande de subvention s il s agit en r alit d une commande publique 287 Dans la continuit de l examen de l opportunit et de la r gularit du dossier l agent g n ralement distinct de celui charg de l examen en opportunit pro
352. ts exer ant des missions ducatives techniques et p dagogiques Il prend la forme d un plan d action tenant lieu de contrat d objectifs arr t d un commun accord avec le chef de service partir d une proposition labor e par l agent laquelle doit tre conforme aux orientations d finies par le chef de service 417 Ce m canisme est donc propre accueillir des l ments d inter d partementalisation identification des actions mener au b n fice d une autre structure que celle d appartenance identification des comp tences mettre en uvre dans ce but Il est transposable d autres cat gories d agents que les PTP et existe d ailleurs d j sous diverses formes lettre de mission entretien annuel d objectifs ou d valuation Il ne modifie pas la situation administrative de l agent qui continue relever de son chef de service lequel continue tre comp tent entre autre pour l valuation et la priorisation des actions Ce m canisme interne la structure prestataire d une action identifie au b n fice d une autre ou plusieurs autres la nature et le volume de la prestation accord e 418 Au del de cette phase les nombreux changes conduits par la mission sur le th me des r seaux d experts ont surtout montr que la structuration des coop rations inter d partementales ne peut se poursuivre exclusivement au vu des r actions enregistr es sur le terrain
353. tte organisation reposant sur des d l gations de gestion en principe provisoires sign es entre les pr fets de r gion et les pr fets des d partements Il s agit donc d une inter d partementalisation en mode M2 DD agit pour DR 1 1 3 2 Quelques pratiques relevant de la modalit DR agit pour DD ont t observ es mais aucune relevant de la modalit DD agit pour DD La modalit M1 DR agit pour DD est tr s fr quemment choisie par les acteurs pour proc der des inter d partementalisations dans le domaine de l ICE qui ne fait toutefois pas partie du champ de la mission IGAS IGJS Ainsi la DRJSCS d Alsace participe durant l t la mise en uvre des contr les pilot s par les deux DDCS PP du Bas Rhin et du Haut Rhin dans le champ des accueils collectifs de mineurs ACM et des tablissements d activit s physiques et sportives APS dans une optique de mise en commun et de renfort d effectifs durant la p riode estivale Il en est de m me en Haute Normandie En revanche aucune pratique relevant de la modalit M3 DD agit pour DD n a t constat e Il est en effet historiquement et culturellement difficile pour certains d partements visit s de concevoir l exercice d une comp tence par le d partement voisin car ceci suscite rapidement des craintes face d ventuels risques de fusion l Ard che absorb e par la Dr me le Haut Rhin absorb par le Bas Rhin etc 1 1 3 3 Le
354. u Premier ministre parait peu op rante car e contrairement aux p les d expertise qui avec le temps et compte tenu du nombre de dossiers peuvent se constituer dans les directions traitant des demandes pour des APS dont l exercice est li des conditions climatiques il parait difficile de fixer des sp cialistes et des comp tences des autres APS non li es des conditions climatiques et g ographiques dans une direction donn e e Jes organisations pouvant tre tr s diff rentes d une r gion l autre par exemple chaque DDCS PP de la r gion peut traiter les demandes de quelques APS ou une DDCS PP peut traiter la totalit des demandes de la r gion pour toutes les APS 149 Ainsi pour cette hypoth se d inter d partementalisation infra r gionale M3 la mission IGAS IGJS propose l utilisation de la d l gation de gestion bien qu elle ne puisse s assortir de d l gation de signature pour sa souplesse et son volutivit 4 3 2 2 L inter d partementalisation selon M1 150 L inter d partementalisation via la modalit M1 peut elle aussi s organiser en infra r gional la DRIJSCS pouvant tre charg e de tout ou partie des demandes de LE LPS des APS pour le compte de tout ou partie des DDCS PP de la r gion Compte tenu de la n cessit de concentrer l expertise la mission IGAS IGJS pr conise que la DRJSCS concentre l ensemble des demandes pour toutes les DDCS PP sauf pr sence d
355. ue L organisation d partementale ob it une logique diff rente Elle doit tre con ue pour r pondre aux besoins des citoyens sur le territoire La proximit avec les usagers appara t donc comme inscrite dans les g nes du niveau d partemental et donc comme un d terminant fort des missions des DDCS PP De la m me fa on la R ATE a t l occasion de r affirmer la n cessit d un lien de proximit entre les services de l Etat et les collectivit s locales a t retenu le principe selon lequel l administration territoriale de l Etat l chelon d partemental devait tre organis e partir des besoins prioritaires de la population et devait faciliter un dialogue efficace avec les lus locaux gt 16 Circulaire premier ministre n 5285 SG du 19 mars 2008 17 Circulaire premier ministre n 5316 SG du 7 juillet 2008 103 104 105 106 107 108 109 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 29 Si le besoin de proximit doit tre pris en consid ration dans l analyse et le choix des missions inter d partementalisables puisque les trois modalit s possibles de l inter d partementalisation conduisent n cessairement loigner les usagers et partenaires de la DRJSCS ou de la DDCS PP b n ficiaire il ne doit cependant pas pour autant tre utilis comme pr texte pour refuser a priori d inter d partementaliser une mission Cette probl matique du risque de pe
356. ue d intervention de l administration concern e Dans un souci de bonne gestion administrative et de pr servation des int r ts l gitimes des associations la circulaire rappelle qu il importe que les d lais d instruction et de notification soient les plus brefs possibles surtout en cas de cofinancements Selon les termes de la circulaire l instruction des dossiers de demande de subvention doit permettre d effectuer les v rifications n cessaires la garantie d une bonne utilisation des cr dits d intervention 265 En mati re de suivi administratif la circulaire souligne la n cessit de contr ler la bonne utilisation de deniers publics et subordonne le versement de toute nouvelle subvention la v rification de la r alisation des actions subventionn es ant rieurement Pour assurer un bon suivi elle recommande la mise en place de tableaux de bord et un renforcement des instruments de pilotage 1 1 4 2 Circulaire du Premier ministre du 18 janvier 2010 relative aux relations entre les pouvoirs publics et les associations conventions d objectifs et simplification des d marches relatives aux proc dures d agr ment 266 Cette circulaire est fond e sur trois axes la clarification des r gles relatives aux relations financi res entre collectivit s publiques et associations la s curisation des conventions d objectifs laboration d un mod le unique et d un nouveau formulaire de demande la simplification
357. ue leur permettant de disposer ou d entretenir toutes les comp tences n cessaires l exercice de leurs missions Ainsi dans le Loir et Cher hors politique de la ville et logement la DDCS PP ne dispose t elle plus que de six agents huit en plafond d emploi mais six effectivement pr sents pour traiter de l ensemble du champ social dont un seul de cat gorie A La seule solution pour faire face une telle situation est de mettre en commun les comp tences rares soit en demandant aux directions qui poss dent un sp cialiste d exercer certaines missions des directions qui n en poss dent pas nous nous situons l sur le champ des trois modalit s soit lorsque la mission ne n cessite que des actions ponctuelles et limit es dans le temps en identifiant le sp cialiste d un sujet au niveau r gional et en le d signant comme r f rent ou personne ressource dans son domaine d expertise C est bien entendu le niveau r gional qui est le mieux plac pour cartographier les besoins et l existant en comp tences rares r partir en cons quence les missions entre les directions et ou conduire une politique de gestion des ressources humaines et de formation permettant d acqu rir ou de d velopper la ou les expertises manquantes cf infra 2 1 3 2 Les carts de volume d activit entre directions L existence de volumes d activit tr s disparates entre DDCS PP peut justifier notamment sur des processus complets
358. uel elle a t accord e 296 La justification est une tape importante du suivi administratif puisqu elle est une condition indispensable pour le renouvellement de la subvention Six mois apr s la fin de l ex cution de l action une demande de bilan est faite l organisme demandeur qui doit fournir un certain nombre d l ments financiers et physiques Sur cette base l agent proc de un examen et saisit la justification dans GIS PRO saisine du statut justifi apr s r ception du compte rendu financier v rification du montant r ellement attribu v rification de la signature exploitation des donn es chiffr es en cas de renouvellement mission ventuelle d un titre de remboursement etc 1 3 1 8 Les comp tences mobiliser par les agents sont vari es 297 Le niveau d expertise requis pour r aliser cette proc dure est variable selon le dossier et selon la t che r aliser Dans tous les cas l agent doit mobiliser une comp tence m tier solide objectifs acteurs gouvernance dispositifs de la politique de la ville Au del des connaissances juridiques budg taires et comptables sont indispensables Enfin compte tenu de l importance du syst me d information chaque tape de la proc dure la ma trise de celui ci est imp rative 1 3 2 La vari t des types de demandes 1 3 2 1 Demande action unique ou cumul d actions 298 Le regroupement des actions dans
359. ujours en lien avec les conseillers techniques sportifs aupr s des ligues r gionales ou comit s r gionaux des f d rations sportives et des inspecteurs coordonnateurs Si la d signation de la DRISCS ou d une DDCS PP de la r gion pour traiter la totalit des demandes d une r gion est possible la mission IGAS IGJS lui pr f re une solution permettant v ritablement de capitaliser cette expertise tr s technique sur quelques directions au niveau national par exemple celles o exercent les inspecteurs coordonnateurs travers e soit l inter d partementalisation de la totalit de la gestion des demandes de LE LPS au profit d une DRJSCS voire 2 ou 3 DRJSCS en France l instar de ce qui existe pour les activit s environnement sp cifique e soit l inter d partementalisation de la totalit de la gestion des demandes de LE LPS au profit d une DDCS PP voire 2 ou 3 DDCS PP en France s il existe un p le d expertise des synergies et ou une volont de d velopper une expertise sur une ou quelques APS 142 Ces inter d partementalisations ne n cessiteraient pas obligatoirement de phase d exp rimentation mais pourraient utilement se servir des exp riences des r gions Provence Alpes C te d Azur PACA et Rh ne Alpes En revanche le pilotage de la DS serait indispensable afin e de mettre en avant les avantages de l inter d partementalisation en mati re de LE LPS e et surtout d identifi
360. une seule demande est encourag afin d optimiser la proc dure instruction unique et viter les ph nom nes de saupoudrage Le cumul d actions est donc tr s fr quent 299 En 2009 au titre de la politique de la ville plus de 5 000 organismes ont eu plusieurs actions subventionn es par l Acs soit 44 des organismes financ s Le montant m dian allou par action est quasiment identique quel que soit le nombre d actions port es par les organismes environ 4000 La grande majorit des organismes cumulant plusieurs actions 63 ont un positionnement sur plusieurs th matiques d intervention source Acs 70 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 1 3 22 Subventions inf rieures ou sup rieures 23 000 300 La circulaire du Premier ministre du 24 d cembre 2002 relative aux subventions de l Etat aux associations pr voit que jusqu au seuil fix 23 000 par le d cret n 2001 495 du 6 juin 2001 pris en application de l article 10 de la loi n 2000 321 du 12 avril 2000 et relatif la transparence financi re des aides octroy es par les personnes publiques aucune pi ce comptable n est joindre l appui du dossier d ment rempli En revanche au del de ce seuil la production des derniers comptes approuv s est demand e accompagn s du rapport d activit et du rapport du commissaire aux comptes lorsque l organisme est dans l obligation d y recourir L agent doit
361. ure d instruction et de suivi administratif des demandes de subvention sc nario n 1 et l inter d partementalisation totale sc nario n 2 Le support juridique est le m me quel que soit le sc nario envisag savoir la d l gation de gestion A chacun de ces deux sc narii ont t appliqu es les modalit s M1 et M3 Le bilan avantages inconv nients en a t dress 377 Dans les deux hypoth ses ainsi d finies pour le sc nario d inter d partementalisation partielle aussi bien celle o la DRJSCS est le prestataire pour une ou plusieurs DDCS PP b n ficiaires M1 que dans celle o une DDCS PP est le prestataire pour une ou plusieurs autres qui sont b n ficiaires M3 les avantages de la centralisation des t ches administratives ont paru moindres que les inconv nients provoqu s par la lourdeur des proc dures nouvelles et les pertes de temps ainsi engendr es Par cons quent la mission IGAS IGJS a jug le sc nario d inter d partementalisation partielle trop peu pertinent pour tre retenu 378 Le sc nario d inter d partementalisation totale a t lui aussi d clin selon les deux modalit s M1 et M3 La modalit M1 dont le champ d application a t limit aux DDCS PP situ es dans le chef lieu de r gion est apparue inapplicable en l absence de directions d partementales ligibles ayant une volum trie inf rieure 50 dossiers instruits En revanche la modalit M3 bien que pr sentant ce
362. urs sportifs organisation du certificat d aptitude l exercice de la profession de ma tre nageur sauveteur ou CAEPMNS une quatri me porte sur la politique de la ville proc dure d instruction et de suivi administratif des demandes de subventions Acs et la derni re est de nature transversale constitution de r seaux d experts Ces mesures ne pr sentaient a priori pas d enjeux particuliers en termes de masse financi re de volum trie des dossiers ou d quivalents temps plein ETP mobilis s leur choix est le r sultat de filtrages successifs que le rapport explique et qui d bouchent in fine sur des enseignements exploitables et g n ralisables Les trois r gions et des d partements choisis permettaient de couvrir une large gamme de situations e Jes deux extr mes en nombre de d partements deux pour l Alsace et huit pour Rh ne Alpes e des r gions pr sentant des caract ristiques la fois rurales et urbaines e des d partements dans lesquels on trouve des DDCS et DDCSPP e deux r gions frontali res e des directeurs de DDCS PP ayant des origines professionnelles vari es pr fecture services v t rinaires jeunesse et sports action sanitaire et sociale e une r gion sp cifique en termes d activit sportive du fait de sa g ographie montagne La mission s est enfin dans un cinqui me temps d plac e en r gion Centre o elle a rencontr les m mes responsables que da
363. urs suppl ants par le pr fet et sont n cessairement des agents de cat gorie A ce qui conditionne le choix du suppl ant 180 Enfin le d cret ouvre la possibilit pour le pr fet de cr er des commissions sp cialis es dont une pour l homologation des enceintes sportives et d en confier ventuellement la pr sidence au directeur d partemental en charge du sport 181 Le cumul de l obligation de consultation de la commission d partementale et de l obligation de pr sence en son sein du directeur d partemental limite actuellement les possibilit s d inter d partementalisation Ces derni res restent n anmoins th oriquement envisageables avec les outils habituels de l inter d partementalisation 182 Mais c est surtout la r forme en cours du d cret de 1995 qui permettrait d ouvrir des possibilit s 4 LA POSSIBILITE D INTER DEPARTEMENTALISATION REPOSE SUR LA COMPOSITION DE LA COMMISSION 4 1 Deux m canismes connus et th oriquement possibles sont en fait d application difficile 4 1 1 La mise en uvre de l article 7 du d cret du 3 d cembre 2009 relatif aux DDI 183 Dans un contexte o se cumulent la rar faction des comp tences en mati re d quipements sportifs et notamment d homologations des enceintes et le faible nombre des op rations d homologation la mise en uvre d un m canisme qui permet une DDCS PP d exercer certaines missions pour d autres apparait comme une solution pe
364. v de stagiaires par session de formation la mission r pond qu il convient de d finir un nombre optimum de stagiaires par session les chiffres de 20 et de 30 ont t cit s localement et de programmer dans un ou plusieurs d partements un nombre suffisant de sessions tenant compte du niveau de la demande et sa localisation De fa on g n rale l inconv nient de la perte de proximit pourra tre ais ment contourn par la prise en compte des caract ristiques g ographiques distances et moyens de transports nombre et localisation des installations nautiques et d mographiques densit de population g n rale et des MNS r gionales dans le choix du ou des d partements charg s d organiser le CAEPMNS Un compromis est enfin trouver entre l optimisation des ressources et la qualit du service 4 CONCLUSION 247 L analyse des textes a montr que l inter d partementalisation du CAEPMNS tait possible L observation des pratiques indique qu elle est mise en uvre dans les trois r gions fort diff rentes de l chantillon de la mission IGAS IGJS tant par la taille deux d partements pour l une six pour une autre huit pour la troisi me que par la pr sence ou non d un tablissement public de formation CREPS 248 De plus l examen des flux d usagers a montr que sur ce plan galement l inter d partementalisation tait une r alit l enjeu pour le public concern tant ici celui de l autorisation d exe
365. veau r gional et s organise pour certains aspects selon une logique d inter r gionalit La mission IGAS IGJS note que dans une proc dure certes diff rente le minist re en charge de la sant a fait le choix de confier aux pr fets de r gion sauf par exception aux pr fets de d partement la d cision d exercer en libre tablissement pour les professionnels param dicaux apr s un examen des dossiers de LE par des commissions situ es au niveau de la DRJSCS sauf par exception par une commission nationale Compte tenu du niveau de sp cialisation demand pour l examen des dossiers du champ concern plus de 20 professions et de la composition des commissions les pr fets dans une logique inter r gionale peuvent faire appel des sp cialistes de certaines professions et ou professionnels sp cifiques enseignants par exemple d autres r gions De plus pour les demandes de LPS c est le ministre qui est comp tent pour leur donner une suite positive ou n gative Il s appuie sur l avis d une des commissions r gionales d sign e par arr t pour chaque profession Ainsi si pour les demandes de LE chaque commission r gionale mise en place est comp tente pour sa propre r gion il existe une forme d inter r gionalisation pour l examen des demandes de LPS compte tenu du faible nombre de demandes et de la forte technicit des dossiers Enfin part pour les professions num riquement les plus n
366. ventuelles difficult s r sultant de l loignement g ographique Ces d placements pourraient toutefois ne pas tre tr s nombreux compte tenu du faible nombre de dossiers que le prestataire devrait instruire sur une ann e pour le compte du b n ficiaire Le nombre de d placements varie galement en fonction du type de demandes lorsque le m me organisme demandeur cumule plusieurs actions ou dans l hypoth se de renouvellements de subventions les d placements pourraient tre r duits ces types de demande sont d ailleurs fr quents Au del le syst me d information GIS PRO pourra constituer un moyen facilitant les relations avec les partenaires locaux Le module collaboratif qu il institue constitue une avanc e importante et devra tre utilis par les d partements s engageant dans l inter d partementalisation 371 Il importe galement de souligner que le CUCS d o provient la demande n est pas n cessairement plus proche du chef lieu du d partement dans lequel il est localis et qui est par d finition le si ge de la DDCS PP que du chef lieu d un d partement voisin susceptible d avoir la qualit de prestataire La probl matique du d placement doit donc tre examin e au cas par cas en fonction de la localisation du CUCS concern par la demande Cette localisation pourrait m me permettre de d terminer la DDCS PP prestataire En effet si les d partements A et B sont ligibles pour tre prest
367. vironnement particulier impliquant le respect de mesures de s curit particuli res et dont seule la d tention d un dipl me permet l exercice cf article L 212 2 L article R 212 91 num re ces activit s s exer ant dans un environnement sp cifique reconnu au niveau europ en Il s agit 58 du ski et ses d riv s de l alpinisme de la plong e subaquatique du parachutisme de la sp l ologie Dans ces cas un arr t du ministre charg des sports d signe le pr fet comp tent nationalement aupr s duquel le d clarant doit d poser sa demande cf article R 212 88 59 60 Ainsi les demandes de LPS et de LE concernant le ski alpin ski nordique de fond et leurs activit s d riv es l alpinisme par l activit de guide de haute montagne et la sp l ologie doivent se faire aupr s du pr fet de la r gion Rh ne Alpes cf articles A 212 184 A 212 192 1 A 212 221 A 212 215 la plong e subaquatique et le parachutisme doivent se faire aupr s du pr fet de la r gion Provence Alpes C te d Azur ou PACA cf articles A 212 193 A 212 209 Dans le cas des activit s du ski et de l alpinisme l expertise du p le national des m tiers de l encadrement du ski et de l alpinisme et les organismes de concertation sp cialis s sections permanentes du Conseil sup rieur des sports de montagne est sollicit e Lorsqu il n existe pas d organisme sp
368. x et avec les pr fets de d partement puis enfin celui du niveau r gional Cette construction appara t conditionn e pour le premier niveau par la reconnaissance des m tiers et comp tences et la mise en uvre de techniques de management manifestant cette reconnaissance 415 Quelques constats de terrain et certains t moignages d organisations repr sentatives du personnel montrent que la reconnaissance des m tiers n est pas partout acquise et qu il est attendu des agents des diff rents corps de faire preuve de polyvalence et d interchangeabilit Or l efficience attendue des nouvelles structures DRISCS et DDCS PP passe par la mise en synergie des comp tences qu il faut pour le moins conna tre et reconna tre avec des m thodes admises de part et d autre Des outils permettant le dialogue doivent tre utilis s 416 Tel est le cas titre d exemple du contrat d objectifs appliqu dans un certain nombre de services selon les t moignages recueillis Ce m canisme a t instaur par une instruction 93 063 du 23 mars 1993 du ministre de la jeunesse et des sports relative aux missions des personnels techniques et p dagogiques PTP Il n a pas t remis en cause par les textes r cents relatifs l organisation du temps de travail dans les DDI arr t du 27 mai 2011 et circulaire SGG du 30 mai 2011 qui a soulign la sp cificit des corps des minist res charg s de la jeunesse et des spor
369. xamen en CAR et d cision du pr fet de r gion engagements de service n emportent aucune d l gation de comp tence et de responsabilit de la part du d l gant ils sont de valeur juridique in gale peu utilis s et n ob issent aucune doctrine d emploi pr cise et partag e Sous ces r serves la d l gation de gestion reste avec l examen en CAR le support juridique appropri commun aux trois modalit s de l inter d partementalisation La d l gation de gestion est d ailleurs apr s la d l gation de signature l outil pr sentant la plus forte valeur juridique d cret du 14 octobre 2004 relatif la d l gation de gestion dans les services de l Etat contrairement l engagement de service pr vu par simple circulaire Son champ d application couvre l ensemble des missions des services d concentr s mais pour une dur e limit e ventuellement reconductible RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 Fondement juridique de l inter d partementalit D l gation de signature pr fet vers chef de service D l gation de gestion Examen en CAR Tableau 1 Tableau r capitulatif des supports juridiques correspondants chaque modalit Engagements de service Pr vue l article 2 du d cret DRJSCS du 10 d cembre 2009 Pr vue l article 24 du d cret pr fet du 29 avril 2004 modifi Mentionn e dans le guide des relations entre niveaux r g
370. xpertise est rare la DRJSCS sera la plus m me de la r partir quitablement en fonction des besoins des DDCS PP Le discours ambivalent entendu par la mission IGAS IGJS a donc finalement souvent commenc par une d nonciation du risque de r gionalisation pour aboutir des propositions d inter d partementalisation selon la modalit M1 DR agit pour DD La mission estime par cons quent que le niveau central doit s appuyer sur sa d finition de l inter d partementalisation tout comme les DRJSCS en tant qu animateurs r gionaux doivent le faire leur niveau Elle propose que soit promue en priorit la modalit M3 DD agit pour DD et qu elle soit appliqu e en vue dans toute la mesure du possible d am liorer le service rendu par l chelon d partemental 7 Par exemple les effectifs des directions r gionales de l environnement de l am nagement et du logement DR AL non honor s ou non remplac s pour le logement social postes vacants de d l gu es d partementales aux droits des femmes 61 62 63 64 65 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 19 1 1 2 4 Deux positions tranch es et oppos es le corps pr fectoral et l association des directeurs d partementaux et adjoints des DDCS DDPP et DDCSPP Si la majorit des pr fets de r gion et de d partement rencontr s partagent les remarques et craintes des autres acteurs et notamment la n cessit de laisser le temps
371. ys es par la mission est pr sent sous forme d annexes au pr sent rapport qui traite pour sa part des aspects plus g n raux de l inter d partementalisation 42 43 44 45 RAPPORT IGAS N RM2011 156P IGJS N 11 I 19 15 1 L INTER DEPARTEMENTALISATION EST AUJOURD HUI UNE DEMARCHE PEU ACCEPTEE ET PEU PRATIQUEE NOTAMENT EN RAISON D UN CADRE CONCEPTUEL ET JURIDIQUE COMPLEXE 1 1 L inter d partementalisation peut rev tir diverses formes mais elle n est ni naturelle ni r pandue sur le terrain L inter d partementalisation est un concept r cent pouvant facilement tre confondue avec des notions proches telles que la r gionalisation ou la mutualisation La premi re t che de la mission IGAS IGJS a donc consist d finir pr cis ment ce concept travers trois modalit s Cet effort de d finition est d autant plus important que dans le contexte actuel d empilement des r formes les interlocuteurs de la mission IGAS IGJS ont estim que l inter d partementalisation tait au mieux int ressante tudier au pire contre productive Par cons quent peu de pratiques ont t observ es dans les r gions visit es 1 1 1 L inter d partementalisation est une coop ration qui doit tre entendue droit constant et peut se d finir par ses modalit s de mise en uvre 1 1 1 1 L inter d partementalisation doit tre entendue droit constant L inter d par

et des DRJSCS - Le site du ministère de la Ville, de la Jeunesse et

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