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Revue MFP N°176 - Mutualité Fonction Publique

1. 20 pr vus pour la farine avant la fin de l ann e Le gouvernement annonce un panier des essentiels autour de 20 euros en partenariat avec la grande distribution Mais ce n est pas tout Le prix de l essence flambe et au 1 avril les tarifs du gaz ont augment en moyenne de 5 2 96 apr s 5 1 juillet 2010 et 9 7 au 1 avril 2010 Quant l lectricit son prix est aussi impact par la lib ralisation selon le rapport Champsaur cens fixer les prix de revente d EDF ses concurrents les prix devraient augmenter de 5 par an pendant cinq ans partir du 1e juillet prochain Rappelons que la lib ralisation du march tait cen s e faire jouer la concurrence pour faire baisser les prix La Revue de la MFP n 176 REVES Journ e mondiale de la s curit et de la sant au travail L e 28 avril a eu lieu la Jour n e mondiale de la sant et de la s curit au travail Une campagne internationale a t lanc e par le BIT pour promouvoir un travail s r sain et d cent sur le th me Syst me de gestion de la SST un outil de pr vention efficace pour des lieux de travail plus s rs Un rapport est consultable sur le site du BIT Sant des migrants Association internationale de la S curit sociale AISS a publi un num ro de Perspectives en politique sociale d di la sant des migrants dans le monde dont le nombre est estim par l ONU 214 mi
2. 01 47 53 62 84 ww ecoledesparents org Agir Avant que les plus pauvres ne meurent faute d acc der aux soins L es In galit s Sociales de Sant 185 ne font qu augmenter Ce constat tout le monde peut le faire Les d terminants qui conduisent cette situation sont nom breux et vari s L acc s aux soins est l un d eux mais comme le rappelle le dernier Bulletin pid miologique hebdomadaire de l invs les pathologies li es l envi ronnement sont pr pond rantes affirme le SMG dans un communiqu d avril Il d nonce les effets d annonces des Agences R gionales de Sant qui affir La Revue de la MFP n 176 ment de concert avec le minist re de la Sant faire de la lutte contre les ISS une priorit mais dont la politique men e va l encontre Le reste charge pour les malades ne cesse d augmenter les d passements d honoraires soutenus par les syndicats m dicaux de sp cialistes deviennent c urants les franchises m di cales s abattent sur les citoyens comme autant de mauvais coups qui font que plus de 25 de la population renonce se soigner faute de moyens financiers 28 Une situation d autant plus pr judiciable que se poursuit la paup risation des hopitaux publics et l ass chement bud g taire de l action m dico sociale Au moment o vont s engager les n go ciations conventionnelles entre la Caisse Nationale d Assurance Maladie et les syndicats lib r
3. Ji DE LA A MUTUALIT FONCTION PUBLIQUE F 3 en P W H M j Trimestriel N 176 Juin 2011 1 85 euro Abonnement 7 32 euros ISSN 1278 6497 FRAN AISE L assureur de toute une vie Et vous vous pouvez pr voir ce qui arrivera demain d avoir din entr 2002 En souscrivant une Assurance Pr voyance de GNP Assurances vous tes prot g en cas d arr t de travail d inva dit de de Se re marer d pendance et vos proches sont prot g s en cas de deces Plus de 14 millions de francais form confiance A CNP Assurances Faltes comme eux CNP Assurances partenaire des MUTUELLES DE LA FONCTION PUBLIQUE wiww enp fr avemr 2031 E M M Somma IRE ENGAGEMENT MUTUALISTE ASSEMBL E G N RALE DE LA MFP 2 3 La crise frappe la protection sociale CENTRE DE LA GABRIELLE 5 Les parents ont des comp tences Br ves 4 20 28 Sant PUBLIQUE CONFLITS D INT R T 6a8 Le Mediator face merg e d un iceberg PERTE D AUTONOMIE 2 Un droit universel PSYCHIATRIE 22 23 Aux prises avec la contrainte D OSSIER RADIOGRAPHIE DE LA VIE TUDIANTE 9 14 D gradation des conditions de vie Soct TE L GISLATION ET INTIMIT 15 17 Accoucher anonymement DUCATION NATIONALE 18 19 L h morragie continue Union EUROP ENNE SERVICES PUBLICS 24425 Le Trait de Lisbonne atout ou handicap NTERNATIONAL MATI RES PREMI RES 26 27
4. coordonner les activit s dites strat giques futur projet de loi sur la perte d autonomie r gime obligatoire activit s de conventionnement favoriser la convergence des mutuelles adh rentes pour solidifier l Union MFP afin de mieux d fendre leurs sp cificit s et leur identit mutualiste fonctionnaire au sein de la Mutualit francaise veiller la coh rence des regroupements des Mutuelles adh rentes gage de cr dibilit vis vis des employeurs publics et de p rennit du mouvement fonctionnaire face aux nouvelles r gles prudentielles et de solvabilit La Revue de la MFP n 176 REVES Le comit de pilotage du Centre d tude de la protection sociale Le tiers secteur gt 10 de l emploi salari L e num ro 1342 d Insee Premi re est consacr au poids conomique et en particulier l emploi salari dans les coop ratives mutuelles associations et fondations Il s l vait en 2008 9 9 de l ensemble des salari s en France soit 2 259 660 emplois r partis dans 163760 ta blissements En t te figurent les associations avec un effectif de 1 768170 salari s dont 46 96 dans le secteur de l action sociale Les mutuelles r gies par le Code de la Mutualit emploient 79990 personnes celles r gies par le Code des Assurances 39 820 La majorit des salari s du secteur coop ratif appartiennent des coop ratives de cr dit 164120 devant les coop ratives agricoles 68960 ta
5. 77 La Revue de la MFP n 176 EDUCATION NATIONALE lL hemorragie es 16 000 postes supprim s L cette ann e par le gouver nement de Nicolas Sarkozy le sont en toute coh rence avec les politiques men es par l Union europ enne qui n a d yeux que pour la libre concurrence Au point d avoir ray de son dictionnaire la notion m me de service public Pour Bernadette Groison secr taire g n rale de la FSU il n y a plus de marge possible Ce sont bien des postes devant l ves qui vont dispara tre Jusqu alors les sup pressions de postes taient moins visibles elles touchaient les rem pla ants et la scolarisation des petits D sormais chacun voit bien que ce sont des classes qui sont vis es et c est sans doute ce qui explique la mobilisation actuelle des parents d l ves et de certains lus explique la secr taire g n rale de la FSU Une rupture sans pr c dent Cette situation tait pr visible d s l annonce des restrictions budg taires par le gouvernement fin 2010 Le collectif des 25 O qui regroupe des syndicats dont UNSA Education le SGEN CFDT ou encore la FERC CGT avait alert les personnels les parents et les l ves par un communiqu en f vrier 2011 la rentr e 2011 ce seront 16000 postes suppl men taires qui seront supprim s malgr l augmentation des effectifs d l ves Les cons quences auront des effets imm diats sur la taille des classes dans le
6. aux soins et 65 96 se disent pr occup s par l avenir des jeunes en France Ces chiffres pourraient indiquer que les tu diants ont confiance dans leurs chances de s en sortir titre individuel mais sont conscients du peu de soutien dont ils b n ficient collectivement 75 96 des sond s pensent que les jeunes ne sont ni cout s ni reconnus par la soci t Et le fait que la p riode des tudes est un passage de pr carit si l on n a pas des parents ais s derri re soi para t compl tement assimil d faut d tre accept Pour faire voluer la situation des tudiants l Unef demande la cr ation d un statut sp cifique et d une allocation autonomie voir entretien id e qui pourrait tre l un des enjeux de la campagne pr sidentielle Martine Aubry l a partiellement reprise son compte au grand dam d une partie du PS pour qui cette mesure co teuse et pouvant tre assi mil e de l assistanat n est pas une priorit 77 allocations logement APL accord es par l tat 13 Les tudiants sont devant une alternative simple plus de petits boulots ou plus d pendre de leurs parents gt La Revue de la MFP n 176 Les moins de 25 ans paient le plus lourd tribut puisqu ils consacrent 22 de leurs revenus aux d pences de logement 18 5 pour les 25 29 ans contre 8 6 6 pour les 45 59 ans C est ce que l on nomme e taux d efforts Le taux d effort est dit net si les aides fi
7. gouvernementales pour rien Emmanuel Zemmouf pr sident de l Unef Que pensez vous de l action du gouvernement en faveur des tudiants depuis 2007 Il y a eu ces derni res ann es beaucoup de tables rondes de concertations et d annonces mais cela n a d bouch sur rien Apr s le plan Anciaux sur le logement le rapport Wauquiez le grand plan jeunesse de Martin Hirsch les d clarations de la ministre de l Enseignement sup rieur Val rie P cresse en juillet 2007 la seule mesure significative obtenue et l arrach a t la cr ation d un 10 mois de bourse la rentr e 2010 Et encore seuls 50 de cette rallonge ont t vers s au mois de septembre dernier le gouvernement pr voyant une application 10096 la rentr e prochaine Les tudiants font les frais de la rigueur Mesure embl matique la seule aide qui permet de r pondre aux besoins celle du Fonds national d aide d urgence aux tudiants a vu son budget baisser de 9 5 millions d euros en 2011 soir 20 de moins En mati re de logement Val rie P cresse vient d annoncer que les objectifs annuels de cr ation de logements tudiants taient d sormais tenus et m me d pass s Mettons les choses en perspective ce qu on voit c est que malgr les annonces les belles paroles et les consultations le gouvernement laisse faire La construction de logements a pris tellement de retard ces derni res ann es qu il faudrait pour atteindre les
8. large concertation sur la refonte du syst me L Agence de s curit sanitaire du m d cament des produits de sant devenue incluant les disposi tifs m dicaux Ces assises qui rassem bleront une cen taine de personnes m decins cher cheurs associations de malades industriels du m di cament repr sentants institution nels du syst me de sant ont pour rapporteur Edouard Couty ancien directeur de l Hospitalisation et de l organisation des soins DHOS Les groupes de travail mis en place devaient travailler notamment sur les conditions d octroi de l autori sation de mise sur le march AMM sur le syst me de surveil CONFLITS D INT R T AFSSAPS fut cr e en 1983 apres l affaire du sang contamin lance des m dicaments sur le d veloppement de l information sur les produits de sant Les pro positions qui en r sulteront devraient tre connues sous peu Et d boucher sur des r formes afin que pareil drame ne se repro duise pas Il faut esp rer que cette fois celles ci seront efficaces et r ellement appliqu es En effet on ne peut oublier que l Agence du m dicament devenue l Afssaps avait t cr e la suite des scandales du sang conta min et de l hormone de croissance Justement pour que de tels scandales ne se reproduisent pas Elle tait charg e de garantir l ind pendance la comp tence scientifique le bon fonc tionnement des tudes et
9. tabli avec les r flexions autour de la r vision des lois de bio thique ici l anonymat des donneurs de gam tes o ressurgit le principe id ologique qui fait primer les liens du sang sur les liens sociaux Enfin elles rap pellent qu opposer les uns aux autres n a jamais t un facteur de progr s social et que les efforts devraient tre recentr s sur l ac La Revue de la MFP n 176 L GISLATION INTIMIT compagnement des femmes concern es des familles d adoption et des enfants n s sous X Le psy chanalyste Christian Flavigny par tage cette perplexit quant la recherches des origines L ac couchement sous X wa en rien priv les enfants d une information utile leur panouissement les fameuses origines se cherchent pour tout un chacun d entre nous depuis les d sirs de nos parents de nous avoir eus comme leur enfant et non dans une attestation g n tique Il n y a pas de sp cificit au fait d tre n sous X et aucun pr judice d s lors qu a t organis e l adoption don fut une fracture sans doute mais il fut un geste louable puisqu il a donn sa chance l enfant et lui a ouvert une vraie destin e dans une autre famille celle qui construit son identit et forge son origine Actuellement seuls 1 5 des enfants n s sous X mani festent leur d sir de conna tre leurs origines aupr s du CNAOP mais ceux qui s exp
10. L galit P nibilit et stress L e num ro 74 a consacr son dossier aux entreprises qui font fausse route sur le stress alors que Xavier Bertrand pr sentait un bilan mitig des accords sur la pr vention dans les entreprises de plus de 1000 salari s Un tiers d entre elles seulement en effet ont engag un plan d actions Elles en restent souvent au diagnostic ou des mesures d accompagnement individuel La d n gation du lien souffrance et organisation du travail a la vie dure A lire aussi dans la rubrique Actualit s l article Service public des travailleurs sociaux en perte de rep res qui montre comment les assistants sociaux se voient contraints d appliquer dispositifs et m thodes de travail dict s par une logique ges tionnaire loin de l thique professionnelle Sous le titre Cancer la triple peine des cat gories d favoris es Sant et Travail revient sur plusieurs tudes publi es d cembre 2010 qui indi quent que la prise en charge m dicale du can cer s articule avec la cat gorie socioprofessionnelle du patient Le Grand angle est consacr la m decine du travail cible du patronat ww sante et travail fr La justice s en mele La fatigue de la modernit lo jar er mir Ladri ir rob r a magum tpe ora quam dne pA Deu deme erat pan EXIT Mock Ene LEE maintenant E r f rence au manifeste des 343 salopes de
11. Sp culation mode d emploi La REVUE DE LA MFP N 176 La Revue est dit e par La Mutualit Fonction Publique organisme r gi par le code de la Mutualit 62 rue Jeanne d Arc 75640 Paris Cedex 13 T l 0140775252 www mfp fr Directeur de la publication Marc Tranchat Directeur de la r daction Alain Arnaud R daction en chef d l gu e Incidences Comit de r daction Alain Arnaud Marc Tranchat S verine Simon Mich le Dessenne Ont particip la r daction Jacqueline de Grandmaison Mich le Dessenne Dante Sanjurjo Am lie Troussier Conception r daction r alisation et impression Incidences 21 rue Poulin 93100 Montreuil sous Bois T l 01 55 82 17 17 D p t l gal Juin 2011 N de commission paritaire 1107 M 06286 ISSN 1278 6497 Couverture photomontage Incidences Phovoir 1 Eo TORIAL uelle soci t sommes nous en train de laisser s installer sans r action la mesure des enjeux de demain et devrions nous oser dire d aujourd hui Tandis que les profits des entreprises du CAC 40 s talent la une des journaux que les revenus des grands patrons bondissent en moyenne de 24 96 et que certains osent s attribuer des augmentations allant jusqu 500 96 7 8 millions de personnes sont d sormais reconnues comme vivant sous le seuil de pauvret r duites penser leur existence au jour le jour Les d loca lisations qui commencent d ailleurs montrer le
12. cis dans l introduction V ronique t moigne A partir du moment o le handicap de Thomas a t clairement tabli sans cependant tre nomm je me suis plong e dans Dans le cadre du projet europ en ECLAS l id e de mettre en exergue les comp tences d velopp es par les parents d enfants en situation de handicap s est concr tis e en un livre les livres m orientant d j vers ceux sp cialis s dans l autisme J ai donc recherch des informations travers diff rents supports afin de mieux comprendre ce handicap pour m aider comprendre la souffrance de Flaurent explique Sophie Fran oise raconte pourquoi elle a accept de coop rer aux ateliers Jean Baptiste est entr au Centre de la Gabrielle en mai 2005 Lorsque le Centre a propos d effectuer acquises dans le cadre d ateliers ACORA j ai adh r car il me semble n cessaire de transmettre nos savoirs et de partager nos comp tences Jean Paul et Simone les parents de Frangois concluent en ces termes Quelles comp tences avons nous retenues de cette tranche de vie avec notre enfant atteint de triso mie 21 Ce r cit esp re vous les avoir d voil es Au del des savoirs savoir faire et savoir tre c est une mani re d tre au monde qui nous a t donn e en cadeau et nous en remercions notre Fran ois notre unique Chacune des pages loin du pathos nous emporte au del des id es recues et des sent
13. construction de liens de confiance Cela suppose du temps des soins de la patience des moyens Tout ce qui est d une certaine maniere cart par le projet gouvernemental Pierre Paresys souligne en outre le caractere normalisateur du projet tout vouloir protocoliser est dans la loi Or les demandes du patient de la famille du quartier sont diff rentes Comme les pratiques th rapeutiques des quipes professionnelles S ap puyant sur le rapport de l IGAS qui rel ve le caract re traumatisant de la contrainte Pierre Paresys traduit la motivation du projet de loi avec ironie l galisons l abus et le trau matisme et comme a c est r gl Sur le fond l USP et de nombreuses 23 organisations demandent le retrait du projet mais aussi l abrogation de toute loi imposant la contrainte qui selon eux doit rester l exception Fin f vrier 2011 un nouvel appel du Collectif des 39 titr Une d rai son d Etat a t lanc dans la presse La fronde contre le projet est telle qu il est probable que si la loi tait adopt e elle donnerait lieu de nouvelles r sistances voire de la d sob issance au nom des libert s publiques indi viduelles et de la sant des patients Car selon le Collectif des 39 cette loi excluera les plus d munis ceux qui ne rapportent rien ceux qui co tent trop cher D ores et d j les premiers dispositifs sont mis en place alors m me que le texte n est pa
14. de la visio conf rence est aussi avanc e mais sous r serve qu un proces verbal soit tabli dans chacune des salles utilis es N cessit encore de d ga ger des moyens humains et finan ciers En outre l utilisation de telles technologies porte une dimension pouvant favoriser le d veloppe ment de certains troubles mentaux voire de d lires Pour Jean Marie Grandjean l ab sence de moyens affili s c est comme si on disait on vous oblige vous soigner mais comme on n a pas de moyens on vous interdit de d lirer donc ne soyez pas malade D autant que certains malades ne sont pas conscient de leur d lire Pour ce m decin chef de l tablis sement de Rueil Malmaison il existe un fantasme d efficacit dans le projet de loi Et la contrainte des soins domicile pr sente un risque fort de devenir une machine automatique Durant les 15 pre miers jours donc hors intervention de la justice le m decin sera contraint tre tout puissant donc 10096 responsable face la soci t au patient et sa famille Une posture dont les psychiatres ne veulent pas Le vice pr sident de l USP pr voit que si elle est adopt e cette loi va g n rer des tensions une augmentation de la d fiance et de la peur voire de la vio lence car elle rend les quipes soi gnantes toute puissantes contra rio la m decine psychiatrique et la d ontologie qui s y accroche s inscrivent dans un processus de
15. de pr senter ces propositions la Mutualit francaise avait d pos plainte contre les laboratoires Servier Cette plainte pour escroquerie et tromperie aggrav e est motiv e par trois raisons la d fense des int r ts des adh rents mutualistes savoir 38 millions de Fran cais prot g s par une mutuelle de la Mutualit francaise la possibilit pour la Mutualit francaise d acc der toutes les pi ces du dossier d en tirer les enseignements et de faire des propositions pour qu un tel drame ne se reproduise pas le pr judice financier du remboursement du Mediator par les mutuelles de la Mutualit francaise RADIOGRAPHIE DE LA VIE ETUPIANTE REVENU M LOGEMENT SANT zu done TRANSPORTS 2 UR 1 Pr carit logement sant malgr l activisme affich du gouvernement et en particulier de la ministre de l Enseignement sup rieur Val rie P cresse les conditions de vie des tudiants conti nuent de se d grader Pourtant depuis des ann es l UNEF ne cesse d alerter sur le d veloppement de la pauvret en milieu tudiant Pour la 10 rentr e cons cutive les tudiants ont v cu une d gradation de leur pouvoir d achat et de leur situation sociale 1 h 2 as 1 LMDE de son c t publie r guli rement des chiffres ingui tants sur le renoncement aux soins que doivent s infliger les jeunes Comment suivre des tudes et les r
16. des contr les en ce qui concerne la fabrication les essais les propri t s th rapeutiques et l usage des m dicaments afin d assurer en particulier la protec tion de la sant publique la s curit des patients C tait en 1993 et le Mediator allait continuer pendant de longues ann es encore faire des victimes D Jacqueline de Grandmaison Dans un communiqu commun le Collectif interassociatif sur la sant CISS et l Association francaise des diab tiques AFD ont fait part de leurs r actions apr s une r union du comit de suivi sur l indemnisation des victimes du Mediator qui avait lieu le 28 mars au minist re de la Sant En substance ils demandent que soit garantie une indemnisation juste int grale et ind pendante des victimes Deux points essentiels sont soulign s Sur la cr ation d un fonds sp cialement d di par le laboratoire Servier pour les vic times dont le taux d incapacit de 5 24 est inf rieur celui exig pour acc der au m canisme de droit commun pr vu par l ONIAM le CISS et l AFD jugent inacceptable l exigence des laboratoires Servier de renon cement de la victime r clamer la r paration int grale des pr judices et celle de gestion directe du fonds par le laboratoire Dans un tel scandale sanitaire le fonds du laboratoire Servier doit tre g r de facon paritaire avec les associations de victimes et la pr sence de repr sentants d sign s pa
17. galement par la hausse des frais obli gatoires d cid e par le gouvernement frais d inscription prix du ticket de restauration uni versitaire s curit sociale tudiante elle a cette ann e atteint 2 496 en moyenne alors que l inflation est de 1 7 96 Faire des tudes devient de plus en plus inaccessible financi rement r sume l Unef Les parents la rescousse Cette hausse du co t des tudes met les tudiants devant une alternative simple rechercher de plus en plus de petits boulots ou accro tre leur d pen dance vis vis de leurs parents pour se loger se nourrir s habiller Selon la derni re enqu te de l Observatoire de la vie tudiante OVE men e en 2010 56 96 des tudiants ne vivent pas chez leurs parents et 54 d clarent recevoir de l argent de leur famille pour pouvoir tudier 371 euros par mois en moyenne 470 euros pour les plus de 23 ans En cette p riode de crise qui frappe les classes populaires mais aussi tr s largement les classes moyennes les familles peuvent avoir du mal suivre Pour les tudiants cela peut avoir un impact sur les choix d tudes en mati re de dur e des cursus et de d bouch s professionnels Certains vont m me renoncer leur formation Les conditions financi res n ont jamais t aussi d terminantes dans l acc s aux tudes depuis des ann es rel ve l Unef Ca a toujours t un frein mais il est de plus en plus fort alors qu on tai
18. galit Tandis que l cole publique est frapp e de plein fouet et en particulier dans des quartiers populaires l cole priv e n est touch e qu moiti moins Selon la FCPE la pro chaine rentr e les acad mies de Paris Cr teil et Versailles comp teront 7000 l ves suppl men Mutweb taires dans les coll ges et les lyc es pour 1 053 professeurs de moins Le Val de Marne subira la fermeture de 90 classes en l mentaire auxquelles s ajoute la suppression de 13 postes dits de moyens suppl mentaires lec ture ou langue dans les ex ZEP zone d ducation prioritaire Les ZEP ont en effet t ray es de la carte et remplac es par la notion de RAR R seau ambition r ussite Toutefois le nombre de RAR est nettement inf rieur celui des ex ZEP et a ainsi per mis au gouvernement de r duire le nombre de moyens suppl men taires affect s De l ambition pour l cole Les parents d l ves sont eux aussi particuli rement amers face ce qui est v cu comme un d man t lement lent mais continu de l cole publique La FCPE qui estime que l ducation doit rede venir ce qu elle n aurait jamais d cesser d tre l objectif prioritaire de l Etat a appel les parents organiser partout en France le 20 mai des nuits des coles pour demander l arr t des suppressions de postes dans l ducation La f d ration des parents d l ves a lanc dans le m me temps
19. ni celui des parents d l ves Le SNUipp FSU qualifie ces sup pressions de rupture sans pr c dent Ces fermetures de classes r sulteraient de 8967 suppres sions de postes pr vues dans les coles publiques au budget 2011 dont 5600 postes d enseignants affect s aux remplacements et 3367 postes devant l ves Mais on aurait tort de penser que seules les suppressions de postes d en seignants ont des cons quences 78 Suppressions de postes l cole priv e s en sort mieux que l cole publique sur l cole Le p ril guette tous les niveaux de l ducation natio nale d j fortement affect e par la disparition des IUFM qui fut le c ur de la formation des ensei gnants La rar fication des postes de rempla ants en l mentaire comme au secondaire engendre des situations pr judiciables pour les l ves qui se voient priv s de ma tre ou de professeur pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines UNSA Educa tion alerte aussi propos des CIO Centre d infor mation et d orientation A l instar de l ensemble des Services Acad miques des grands tablissements et des les CIO subis sent de plein fouet l appli cation de la R vision G n rale des Politiques Publiques travers des fermetures pures et simples ou des suppressions de postes de per sonnels administratifs D autant que la politique men e par le gouvernement a un relent prononc d in
20. paration avec le b b et pour proposer la maman de laisser un message ou des objets l attention de l enfant si elle le souhaite En mati re de contact sensoriel avec l enfant que se passe t il Comment savoir sl faut l viter ou le permettre si la femme ne pr cise pas ce qu elle souhaite HC Ces femmes qui portent leur enfant pendant toute la grossesse ont besoin de dire au revoir leur enfant juste apr s la naissance Apr s le contact disparait et elles disposent d un d lai de deux mois pour revenir sur leur d cision Le refus de voir l enfant est rare et s il sur vient le dialogue est alors primordial Devant des demandes inhabituelles on cherche comprendre entendre sans juger C est par ces changes que l on r pond naturellement ces questions et que les femmes peuvent accepter de quitter leur enfant D une mani re g n rale il faut faire en sorte que les choses soient claires pour tout le monde L anonymat est en ENTRETIEN AVEC train de disparaitre Dr Henri Cohen responsable du d partement m re enfant de l Institut Mutualiste Montsouris Observe t on des pathologies associ es comme le d ni de grossesse des r currences dans les histoires personnelles de ces femmes HC Cela ne rentre pas du tout dans le d ni de grossesse cela n a rien voir Le plus souvent ce sont des femmes en difficult s financi res sociales voire familiales Ce sont des personnes qui ont r f
21. partageaient pas ses d tracteurs Plus d un an apr s son entr e en vigueur qui les faits donnent ils raison une avanc e dans le sens depuis 1957 et le Trait de Rome on n avait rien dans les trait s pour demander la Commission europ enne de l gi f rer sur les services publics les SIEG en jargon europ en explique la pr sidente de l Intergroupe Ser vices publics au Parlement euro p en Frangoise Castex estime ainsi que le Trait de Lisbonne offre avec le Protocole 26 l arti cle 14 et la Charte des droits fon damentaux ni plus ni moins que des points d appui des fen tres de tir pour avancer vers ce droit positif M me si en l tat cela ne s curise rien du tout Le Trait permet par exemple de d roger au droit de la concurrence pour mener bien des missions de service public mais pr cise tout de suite apres que c est condi tion de ne pas aller contre le droit de la concurrence raison pour laquelle certains opposants ce trait disent qu il ne prot ge pas les services publics Et en effet dans le Trait de Lisbonne et dans le corpus des directives europ ennes il n y a pas de droit positif pour les services publics De fait admet la d put e ces points d appui n ont pas permis la moindre avanc e depuis plus d un an On en est encore leur inter pr tation La Commission dit on a fait entrer les SIEG dans le droit pri maire donc on peut les faire fo
22. pour tous L id e fait son chemin notam ment dans la pr paration des programmes poli tiques pour 2012 Nous revendiquons aussi une aide la recherche du premier emploi sur le mod le des bourses mais dont le montant serait calcul en fonction de la seule situation propre des tudiants Cela viterait que tant d tudiants acceptent des emplois pr caires ou des stages inutiles qui retardent leur obtention d un premier emploi stable celui ci arrivant aujourd hui en moyenne 27 ans Val rie P cresse a pris des mesures pour interdire les stages hors cursus mais le d cret d application pr voit une d finition tellement large du cursus que cela peut tre tout et n importe quoi Les engagements de d part ne sont pas respect s 74 Shutterstock L GISLATION INTIMIT anonymement Ph norn ne marginal mais persistant l accouchement lt dans le secret est une possibilit donn e des femmes en difficult de trouver une issue pour elle et leur enfant Un principe contest d fendu menac de disparition ccouchement sous X Ces termes portent en eux m mes toute la difficult d une telle situation ce qui devrait tre une rencontre est un vite ment Difficile alors d imaginer qu un tel acte puisse se vivre de facon d sinvolte ou puisse tre remplac par une proc dure dis cr te et non pas anonyme La discr tion se joue en r ponse au regard d autrui
23. s dossier au CNAOP qui jouera un r le d interm diaire et d accompa gnement gt tout en pr cisant Je ne pr conise pas les retrouvailles obli gatoires la m re n aura pas l obli gation de retrouver l enfant Pour tant ce qui est pr sent comme un simple am nagement dans l int r t de l enfant adopt signe rait pour d autres la disparition d une organisation pr vue pour prot ger des femmes dont un tel acte constitue l ultime recours et une d cision responsable envers l enfant na tre Myst rieuses origines Danielle Gaudry et Marie Pierre Martinet ont pr sent au nom du Mouvement fran ais pour le Plan ning familial le 26 janvier dernier un texte O exprimant l extr me inqui tude du MFPF vis vis du rapport Bar ges r v lateur du pri mat du lien biologique sur le lien social et affectif R pondant aux arguments de la d put e et de cer tains associations qui rappellent que le droit de connaitre ses ori gines est inscrit dans la Convention internationale des droits de l enfant le Planning familial s arr te sur la notion m me d origines L obli gation faite aux femmes de sortir de lanonymat choisi lors de leur accou chement disent elles interroge aussi le mythe de la transpa rence et jusqu o il pourrait conduire Que signifie le droit la v rit De quelle v rit parle t on car qui conna t vraiment cette V rit de sa naissance Un parall le est
24. suivre donc ww mutualite fr voyages 3 sn France p au ditions du Seuil l ou vrage d Eric Dupin nous emmene en voyage en France Dix sept voyages travers l hexagone l coute de nos concitoyens Autant de portraits ethnologiques d une nation infiniment diverse Se consa crant depuis des ann es l analyse politique Eric Dupin s est ici risqu une vaste exploration de terrain En voiture pied ou v lo le repor ter est parti la rencontre de cen taines de personnes de tous ges et de toutes origines exer ant mille m tiers On approche et d couvre des agriculteurs des ouvriers et des patrons des artistes et des commer cants des retrait s et des jeunes La Revue de la MFP n 176 des cur s et des agents immobiliers des n o ruraux et des banlieusards Tous parlent de leur quotidien de leur lieu de vie de leur travail ou de leurs r ves Le portrait ainsi bross de notre pays et de ses habitants est la fois vivifiant et cruellement contrast Un fil conducteur relie pourtant ces entre tiens ce que l auteur appelle la fatigue de la modernit Dans une France qui s est spectaculairement am ricanis e o les territoires sont de plus en plus sp cialis s le d sordre plan taire engendre une souffrance sociale tr s partag e La mondialisa tion est s v rement mise en accu sation l avenir apparait plus angois 20 sant que jamais Ces voyages sans parti pri
25. suppressions op r es entre 2007 et 2010 La moderni sation de l Etat sur fond de res trictions budg taires affecte clai rement le service de l int r t g n ral R formes pr cipit es pro c dures d shumanis es r ticences de certains minist res en mati re de m diation Telles sont quelques unes des critiques formul es dans le rapport 2010 du M diateur de la R publique une institution rem plac e par le D fenseur des droits Politiques publiques brouill es par l empilement l gislatif m connaissance des textes par les citoyens manque de moyens et de personnel qui se traduisent par un service d grad plus com plexe et moins accessible le docu ment pointe de nombreux dys fonctionnements de l action publique Les syndicats sont eux aussi tr s critiques sur le bilan de la Ils d noncent une logique purement comptable sans tudes d impacts pr alables et des cons quences sur le service rendu aux usagers Le deuxi me barom tre sur la qualit des services publics r v le un grand cart entre les indicateurs de satis faction des usagers et ceux de l ad ministration Dans plus de deux tiers des cas la satisfaction des usa gers est largement inf rieure la mesure de la qualit de la prestation de l administration C est dans ce contexte particuli rement tendu et de d gradation des conditions d exercice de ses missions que doit s analyser la situation de la
26. une p tition nationale sur son site Internet S E E r clamant la tenue sans d lai au parlement d un collectif budg taire pour augmenter le budget de l ducation nationale Bernadette Groison partage cette approche ce qui est en jeu c est videmment la question des moyens mais aussi la question de la politique ducative qui devrait tre mise en d bat dans la soci t Un bien commun national Entre RGPP suppression de postes diminution des moyens et gel des salaires au pr texte notamment de la dette publique les attaques r p t es contre le service public et contre les fonc tionnaires visent d cr dibiliser la pertinence du service public et instiller dans les esprits l id e que les services au public four nis par des prestataires priv s pourraient avantageusement le remplacer La secr taire g n rale de la FSU consid re que l orien tation du gouvernement est bien de couper les vannes aux services publics pour remettre en cause l exis tence m me du service public Une politique qui a d j eu ses effets en mati re d nergie de poste de t l communication dans le droit fil de celle de l Union euro p enne Les citoyens ont pu juger dans les faits que les privatisa 79 Phovoir images tions des services engendraient in galit s d acc s et augmentation des co ts Faut il rappeler qu en France l cole publ
27. 0000 constructions et 70000 r habilitations l horizon 2014 pour que 10 96 des tudiants soient log s en Crous Mais depuis du retard a t pris chaque ann e et il faudrait d sormais presque doubler le rythme annuel de construction Alors qu il fallait construire 5000 logements par an au d part il faudrait aujourd hui arriver 9700 Si nous avons pris du retard au d but nous avons d sormais atteint la vitesse de croisi re expliquait la ministre Val rie P cresse au journal 20 Minutes le 5 avril la veille d une conf rence nationale sur le logement tudiant Car pour la premi re fois cette ann e nous avons d pass les objectifs annuels du plan Anciaux avec pr s de 5000 nouvelles chambres 72 Ce sera encore le cas pour la rentr e 2011 Mais ce rythme le d ficit n est pas pr s d tre r sorb Le minist re annonce donc de nouveaux objec tifs dix ans Pour passer de 340000 680000 logements tudiants En attendant la ministre a annonc des mini mesures comme la possibilit pour les Crous de se porter caution pour les tudiants Kenoncement aux soins Pourtant selon un sondage r alis pour le minis t re le logement est la premi re pr occupation des tudiants dont 52 estiment que la situation dans ce domaine se d t riore 40 ont eu des difficult s pour se loger ces derni res ann es et 60 paient leur loyer gr ce au soutien de leurs parents L autre grand doma
28. 1971 qui revendiquaient le droit l avortement elles sont 343 avoir lanc l appel L galit maintenant 40 ans plus tard le 5 avril 2011 Universitaires syn dicalistes journalistes com diennes mili tantes f ministes avocates elles veulent atteindre l galit femmes hommes dans les t tes et dans les faits et demandent que les droits fondamentaux deviennent r alit Nous ne demandons pas la lune Nous exigeons juste l galit Les statuts de la mutuelle refont surface au Parlement europ en ans un communiqu la Mutualit Fran aise se f licite du signal donn par le Parlement europ en qui a adopt une large majorit de 386 voix le jeudi 10 mars 2011 la d claration crite sur l ins tauration de statuts europ ens pour les mutuelles les fondations et les associations Cette expression majo ritaire du Parlement europ en sera signifi e officiellement la Commis sion europ enne dans les prochains jours ce qui permettra au projet de statut de la mutuelle europ enne d tre r inscrit dans l agenda de la Commission Pour Etienne Caniard pr sident de la Mutualit Fran aise ce vote du Parlement europ en est une inci tation politique majeure pour que la Commission europ enne reprenne les travaux sur le projet de statut de mutuelle europ enne A terme avec l accord des Etats membres et du Parlement ces travaux pourraient aboutir l adoption d un tel statut A
29. Mutualit de la Tabuteau Fonction Publique Extraits du Rapport d activit 1 janvier 2010 LA MFP UN R LE REAFFIRME AU SERVICE DES MUTUELLES onform ment aux engagements pris lors de sa derni re Assembl e g n rale le 3 juin 2010 la MFP poursuivi sa d marche de refondation strat gique ancr e sur la volont des mutuelles de redonner du sens leur action commune au sein de la MFP dans un cadre identitaire et affinitaire r af firm Plus de deux ans de travail ont t n cessaires pour faire na tre la nouvelle union MFP livre 1 redonner du sens l action collective des mutuelles des trois fonctions publiques rechercher plus de clart et de coh rence entre elles resserrer les instances de gouvernance Cette d marche repose sur la s paration des activit s dites d int r t collectif objet de l union MFP livre 1 des activit s gestionnaires d tablissements qui restent dans l union existante devenue MFPASS Dans un contexte de r duction drastique des d penses publiques et d attaques du statut g n ral de la fonction publique la 3 MFP entend repr senter et d fendre les int r ts des Mutuelles et des agents publics qu elles prot gent au sein de la Mutualit fran caise renforcer leurs relations avec les employeurs publics et faire pr valoir la sp cificit de leur mod le de prise en charge globale sant pr voyance au sein de la Mutualit fran aise
30. abel m a La revue de la MFP est imprim e sur du papier MUTUALITE m La Revue de la MFP n 176 ENGAGEMENT MUTUALISTE J ASSEMBLEE GENERALE DE LA MEP La crise frappe AK HA SECRETAIRE GENERAL DE LA MFP N en 1956 Marc Tranchat a fait ses d buts dans la mutualit en devenant 27 ans d l gu d partemental MAIF du Rh ne responsabilit s qu il a assur es de 1983 1991 et durant lesquelles il continuait d exercer en qualit de professeur des coles puis d conome dans un tablissement accueillant des enfants en situation de handicap Lyonnais d origine il r side toujours Lyon il entre la MGEN du Rh ne en 1991 A partir de 1993 et jusqu en 2007 il occupe des fonctions de directeur d tablissements sanitaires et m dico sociaux de la MGEN Il est lu au Conseil d administration et au bureau de la MGEN en 2007 il est en charge du secteur sanitaire et m dico social Fin 2010 Marc Tranchat est lu secr taire g n ral de la MFP toujours pr sident de l UNEMH Union des tablissements mutualistes d hospitalisation il est membre du conseil d administration de la FNMF e contexte budg taire impose des r formes structurelles pour maitriser les d penses publiques Le gouvernement s est engag partir de 2011 ramener le d ficit 696 puis 4 696 en 2012 396 en 2013 et 296 en 2014 quelles que soient les conditions cono miques Une position qui s articule avec
31. accroissement du nombre des chambres d isolement l instauration de bracelets lectro niques l installation de cam ras de surveillance Un premier projet est adopt au prin temps 2010 par le Conseil des minis tres mais le Conseil constitutionnel inter vient pour qu un juge soit saisi en cas d hos pitalisation sous contrainte de plus de 15 jours L actuel texte en d bat contient entre autres une garde vue sanitaire de 72h des soins pouvant devenir ambulatoires une nouvelle typologie de placement contraignant le p ril imminent notion non d finie et la cr ation d un fichier national qui pourrait devenir un casier psychiatrique de toute personne ayant t sou mise ne serait ce qu une seule fois aux soins sans consentement Pour Jean Marie Grandjean m de cin chef et psychiatre l Etablis sement de sant mentale de la MGEN Rueil Malmaison ce projet de loi s inscrit dans un contexte s cu ritaire et vient apr s une action spec taculaire d un malade psychiatrique 22 Calendrier parlementaire 18 mai l assembl e 6 juin au S nat qui ne justifie pas des mesures plus contraignantes Dans son texte intitul La libert est aussi th rapeutique le Collectif des 39 d crypte le projet sur le fond et sur la forme Ce projet de loi s inscrit dans une strat gie de communication qui s appuie sur l amalgame fou dangerosit utilisant le d sarroi des fam
32. assurance maladie s est progressivement modifi l articulation entre le financement des r gimes obliga 2 L assembl e g n rale de la MFP se tient le 9 juin 2077 Paris au Salon de l Aveyron et sera suivie de celle de MFFASS Le secr taire g n ral Marc Tranchat y pr sente le rapport d activit qu s inscrit dans un contexte conomique et social toujours marqu la crise les r ductions budg taires et la suppression de milliers de postes de fonctionnaires La Revue vous en pr sente les grandes lignes toire et compl mentaire a vu son curseur se d placer en direction des organismes d assurance com pl mentaires et des m nages Longtemps affich hauteur de 7796 le taux moyen de prise en charge de la d pense courante glo bale de sant par le r gime obliga toire est d sormais de 75 5 96 Mais en dehors du gros risque affec tions graves ALD et hospitalisa tions le taux moyen de prise en charge du RO est estim 55 96 A l intervention solidaire et obli gatoire de l assurance maladie se substituent les couvertures com pl mentaires dont le co t rend leur acc s difficile voire impossible de plus en plus de Fran ais Et laloi de financement de la S curit sociale pour 2011 acte de nouveaux transferts de charges en direction des compl mentaires pour un montant de 340 millions d Euros et des m nages Pourtant le v ri table d fi reste celui de l avant crise pense
33. aux repr sentatifs le SMG demande ce que de r els moyens soient donn s la m decine g n rale pour faire reculer les ISS Www smg pratiques info Graphite koat eaan Heir 2621 c DD te talt EY 3 res avec 1 Darticipation b n vole tous 85 Campeurs dcation de residences appartements Jul 19 DWS ij lg Tarifs attractifs Activit s de plein air j tente du 10151 rs imbiance familiale t conviviale Assur s MAIF et FILIA MAIF Fonctionnaires personnels des tablissements publics et des organismes priv s but non lucratif caract re la que dans les secteurs d l enseignement formation recherche culture sant sports et loisirs action sociale et cologie Recevez gratuitement notre documentation en retournant ce bon au GCU Pommes no ne RES N SS Q SS SS SSS Adresse M E A postal roo BER dado bra en GROUPEMENT DES CAMPEURS UNIVERSITAIRES 72 ce Courcelles 75017 FARIS i AMF 5 U Kk A NM C E S Soci t du Groupe Matmut ELLE
34. ays Baltes en Roumanie etc c est la m me poli tique qui est mise en uvre Entre le marteau de Bruxelles et de Luxem bourg et l enclume des gouvernements nationaux l avenir des services publics appara t tr s sombre Pour l ancien directeur du Monde Diplomatique et pr sident d hon neur d Attac le salut peut seule ment venir d un acte unilat ral de rupture avec les textes europ ens de la part d un gouvernement qui serait appuy par une mobilisation populaire Cela constituerait une violation des trait s et provoquerait une crise europ enne Mais cette crise serait la bienvenue sur de telles questions et pourrait avoir un effet d entra nement dans d autres pays estime Bernard Cassen Ce serait une occasion de remettre plat les principes m mes de la construction europ enne non pas pour la d truire mais au contraire pour l emp cher de s autod truire le risque tant que 25 beaucoup de citoyens soient tent s de jeter le b b Europe avec l eau du bain de politiques europ ennes lar gement rejet es par les opinions publiques Les services publics ne sont pas le seul domaine s impose une d sob issance europ enne mais ils en sont le point d application le plus embl matique Faute de mouvements citoyens europ ens la mobilisation pour les services publics doit donc se d velopper au niveau national Dante Sanjurjo 1 T l chargeable sur http www francoise caste
35. ce dispositif d ducation th rapeutique ne sauraient se limiter aux enfants Ainsi sont r alis s au premier semestre 2011 des ateliers pour les parents Les th matiques abord es concernent la r alit de l exc s de poids les causes les cons quences les m ca nismes de l inactivit l activit et le r qui libre alimentaire Ils sont anim s par des pro fessionnels du Centre de la Gabrielle psychologue infirmi re ducateur sportif ducateur sp cialis Claude Ricour professeur de nutrition l h pital Necker est le respon sable scientifique du programme et Renata Chinalska Chomat directrice du p le adultes vie sociale et h bergement du Centre de la Gabrielle en est la chef de projet En savoir plus lire La Revue n 174 p 16 19 La Revue de la MFP n 176 MANT PUBLIQUE ntre 500 et 2000 d c s selon E les tudes des milliers de personnes hospitalis es les m faits du M diator ne sont mal heureusement pas termin s Ce m dicament fabriqu par les Labo ratoires Servier deuxi me groupe pharmaceutique fran ais apr s Sanofi Aventis qui le pr sentaient comme un m dicament efficace dans le traitement du diab te et des hypertriglyc rid mies a t prescrit pendant des ann es aux personnes d sireuses de perdre du poids Le principe actif contenu La Revue de fa MFP n 176 CONFLITS D INT R T Le Mediator face Responsable de centaines voire de milliers d hosp
36. ces march s des produits d riv s sont devenus compl tement fous explique Olivier de Schutter Les investisseurs institutionnels sont arriv s en masse sur ces march s et c est une conomie casino qui s est d velopp e avec des bulles sp culatives qui se d veloppent et puis qui explosent Avec des cons quences graves Les pays 26 d ficit alimentaire qui sont oblig s de d pendre des march s internatio naux pour s alimenter voient leur factures alimentaires augmenter de mani re consid rable lorsque les prix du riz du bl du mais augmentent brutalement de 50 ou 60 96 et tr s souvent ne peuvent pas payer cette augmentation Selon les d fenseurs de la lib ra lisation des march s agricoles les march s terme o l on sp cule sont d connect s du march au comptant o s effectuent les trans actions r elles C est vrai en th orie explique Paul Jorion anthropologue et auteur de Le capitalisme l ago nie Mais en r alit les acheteurs sur les march s au comptant fixent leurs positions en regardant comme objectifs les prix terme Or bl zinc panier de mati res premi res Autre ph nom ne r cent et m connu la d cision des Etats Unis en 2008 de sortir de la crise en impri mant des dollars a fait craindre que le billet vert perde de sa valeur Des universit s des h pitaux des munici palit s qui ont des r serves financi res en dollars explique Pa
37. de la mission impossible Tout l appareil lage communautaire trait s et ins atout ou RLE KA titutions a en effet t con u sur la base de la concurrence libre et non fauss e rappelle le professeur m rite l Universit Paris 8 et secr taire g n ral de l association M moire des luttes 2 La Commis sion et la Cour de justice de l Union europ enne constituent un bloc n o lib ral qui a toute latitude pour inter pr ter sa guise les rares et ambigus l ments de ce texte qui pourraient permettre un minimum de sanctua risation des services publics Quant au Conseil europ en qui r unit les chefs d tat et de gou vernement et d finit les orienta tions de la construction euro p enne avant d en confier la mise en ceuvre la Commission parfois en cod cision avec le Parlement europ en il ne faut rien en atten dre non plus Au nom de la rigueur rappelle Bernard Cassen les gouvernements qui le composent poursuivent tous chacun dans leur pays des politiques de privatisation de lib ralisation de chasse aux fonc tionnaires et de d mant lement de la chose publique En France la situa tion de l ducation et de la sant sans parler de celle des fonctions r galiennes de la justice et de la police s est d grad e de mani re acc l r e depuis l arriv e au pouvoir de Nicolas Sarkozy En Espagne en Gr ce en Irlande au Royaume Uni au Portugal dans les P
38. e et partir de la m me obsession s curitaire la loi sur les soins sans consentement a t adopt e par l assembl e nationale au printemps juste apr s le texte Loppsi 2 sur la s curit int rieure Une lame de fond quasi invisible emporte avec elle les libert s et d signe les plus fragiles comme cat gories dangereuses comme si surveiller et punir pouvait constituer un projet de soci t mobilisateur et permettant l int gration Le r gne du court terme du rendement imm diat du buzz m diatique de l motionnel a pris le pas sur la patiente construction d une soci t sachant prot ger et responsabiliser la fois Un r veil r publicain est d sormais urgent faute de sombrer dans un univers que nous avons encore peine imaginer alors m me que l histoire devrait nous avoir enseign qu attendre passivement ne m ne qu la barbarie La libert l galit et la fraternit sont des valeurs plus que jamais d actualit Elles doivent nous amener refuser la guerre aux pauvres et aux faibles qui se met en place dans de nombreux domaines de la vie et dans la protection sociale en particulier Alain Arnaud Pr sident g n ral de la MFP ERRATUM Dans le num ro 175 de a Revue nous avons pr sent le bureau de la nouvelle Union MFP livre 1 Denis Engelmann y repr sente la MNT et pas la MNH Denis Engelmann Comme nous l avions indiqu par erreur MNT issu de for ts durablement g r es certifi Eco l
39. e doit tre thique avant d tre conomique dans Lib ration du 20 septembre 2010 Pascal Lamy directeur de l OMC d fend au contraire le principe de la lib ralisation comme un devoir moral pour faire circuler la nourriture des terres d opulence aux terres de raret N en d plaise Pascal Lamy les flux internationaux de den r es alimentaires sont moins le ressort de relations bienveillantes entre nations que l objet de convoitises et strat gies financi res d nou es de consid rations thiques rappelle Laetitia Mailhes du Green Plate Blog La r ponse n est pas pour autant de fermer les fronti res comme l explique Michel Berho coirigoin paysan du syndicat ELB au Pays basque Il s agit de garantir au niveau du droit international la possibilit des tats ou groupes d tats de mettre en place les politiques agri coles et alimentaires les mieux adap t es leur population avec possibilit de protection aux fronti res C est seulement dans un tel cadre protecteur que les productions locales pourront survivre face aux exportations subventionn es des pays riches et nourrir les popu lations locales Cela implique aussi le d veloppement d une agriculture efficace Selon le rapport valuation internationale des sciences et tech niques agricoles au service du d ve loppement EITASD r alis en 2008 par 450 scientifiques pour la Banque mondiale il faut pour cela d velopper un
40. e du co t de la vie tudiante 45 3 est pres de quatre fois sup rieure l augmentation des aides sociales bourses et allocations loge ment APL accord es par l tat 4 1396 Le logement repr sente le premier poste de d pense avec plus de 5096 du budget mensuel en moyenne Les tudiants sont frapp s de plein fouet par l explosion des loyers dans le parc locatif priv explique l Unef avec 8 196 Paris et 70 Depuis 2001 l augmentation moyenne du co t de la vie tudiante 45 3 est pr s de quatre fois sup rieure l augmentation des aides sociales bourses et 5 6 en province et souffrent toujours de la p nurie de logements public du Crous avec peine 160000 places pour les 2 2 millions d tudiants L effet cumul de l explosion des loyers et l absence de r elle revalorisation des aides au logement a entrain le doublement du loyer restant charge pour un tudiant qui est pass en dix ans de 293 659 soit une augmentation de 124 91 gt Les tudiants sont particuli rement touch s par les hausses de loyers d une part parce qu ils occupent souvent de petites surfaces qui sont les plus ch res au m tre carr et d autre part parce que les biens lou s changent r guli rement d occu pant en raison de la mobilit propre aux cursus de formation ce qui permet aux bailleurs d aug menter les loyers entre deux baux L augmentation du co t de la vie tudiante s ex plique
41. e un tel dispositif en Champagne Ardenne dans le Centre et en le de France D au tres sollicit es par LMDE pourraient suivre En le de France depuis la derni re rentr e les bour siers des chelons 0 4 re oivent ainsi 100 euros d aide Ceux des chelons 5 et 6 sont exclus du dispositif car ils ont droit la CMU compl mentaire Aide la mutuelle une urgence L instauration d une aide la mutuelle est de plus en plus urgente Hausse du ticket mod rateur forfaits franchises d passements d honoraires pour les tudiants comme pour l ensemble de la population le reste charge n a en effet cess d augmenter ces derni res ann es et explique le renoncement aux soins pour ceux qui sont mal ou pas couverts par une mutuelle Une autre mesure utile serait la transformation des services de m decine pr ventive universi taire MPU en centres de sant proposant une offre de soins avec tiers payant comme cela se fait d j Grenoble par exemple voir encadr p 14 Un d cret de 2008 autorise les MPU se transformer en centres de sant rappelle Gabriel Szeftel mais on n assiste pas beaucoup de trans formations car cela demande un accompagnement budg taire sur les postes la configuration de l accueil et la communication destination des tudiants Et au contraire les financements des MPU n ont cess de baisser La LMDE demande un plan de mise en ceuvre national avec des financeme
42. emi re ligne en tant qu association de malades vous attendiez vous ce scandale du Mediator Nous n avons pas t surpris par l explosion de cette bombe M diator car cela faisait plusieurs mois que nous avions des chos extr mement pr occupants sur ce m dicament Nous savions aussi qu il y avait des tentatives pour touffer l affaire Aujourd hui tout le monde joue les vierges effarouch es on a l air de d couvrir le syst me alors que l on savait bien que l Afssaps fonctionnait de facon opaque avec des influences de professionnels et d industriels du m dicament Lorsque les laboratoires Servier ont propos d indemniser les victimes du Mediator sous certaines conditions en particulier l abandon de poursuites p nales votre association vivement protest Que demandez vous Le scandale continuait Comment accepter que Servier dicte ses conditions les crit res d indemnisation les modes d ex pertise alors qu il est coupable Nous avons demand la cr ation d un fonds national d indemnisation de toutes les victimes du benfluorex g r et abond par le laboratoire Servier qui ne doit pas faire des saupoudrages individuels francaise des diab tiques AFD 7 Gerard Raymond pr sident de l Association ET au cas par cas Les indemnisations doivent tre fa tes toute transparence dans le cadre de la loi fran aise Des Assises du m dicament sont en cours qu en attendez vous Nou
43. erme contrainte Jean Marie Grandjean rappelle que la plupart des malades forme une population d favoris e victime et pas coupable et pr cise que selon les chiffres officiels entre 20 et 25 des personnes hospita lis es en psychiatrie y restent faute de logement de place disponible en maison de retraite foyer maison d accueil sp cialis Alain Mercueil psychiatre et sp cialiste de la pr carit l h pital Sainte Anne Paris alerte nous sommes confront s des patients de plus en plus d socia bilis s Audience judiciaire Mais sans moyen La r forme rend obligatoire une d cision de justice au del de 15jours de soins contraints Concre tement une audience devra se tenir r unissant le patient et son avocat le pr fet le procureur et le juge des libert s Cela suppose le d placement du patient dans le cabinet du juge un transport financ par l tablissement avec deux accompagnateurs A cela s ajoute la difficult mentale dans laquelle peut tre plong le patient son ventuel mutisme Ce qui fait dire Jean Marie Grandjean que la machinerie sera lourde Le texte pr voit en alternative une justice foraine c est dire un d placement de toutes les parties sur le lieu de l hospitalisation du patient Le tribunal devra alors en assumer les co ts Ce qui n est pas acquis compte tenu de l tat actuel des finances de la justice L ven tualit de l utilisation
44. illes et la peur dans l opinion publique Le recours d sormais facile la disqualification des professionnels et notamment de ceux qui ont d ve lopp des logiques de soins ouvertes et d s gr gatives est sous jacent dans l esprit de ce texte organis autour de la r duction des soins aux seuls traitements m dicamenteux Le psychiatre Herv Bokobza l un des porte paroles du collectif des 39 rel ve que cette fa on de parler de la folie est honteuse La psychiatrie a besoin de soins de se montrer hos pitali re et non d endosser les habits du carc ral et du tout m dicament comme le sous tend ce texte de loi Pierre Paresys vice pr sident de l Union Syn dicale de la Psychiatrie et psychiatre l EPSM des Flandres Lille affirme que cette loi est symptomatique de l air du temps s curitaire elle s articule avec la poli tique conomique du gouvernement Car au del de l unanimit qui pr vaut pour d noncer ce texte en mati re de soins et de libert publique existe aussi une forte revendication de moyens en faveur d un fonctionnement d cent de la psychiatrie qui souffre cruellement de p nurie de personnel et de bud get Pierre Paresys comme Jean Marie Grandjean soulignent que laloi HPST n a rien pr vu pour elle Les conditions de la plupart des tablissements publics sont d sastreuses alors qu ils repr sen tent pour les plus fragiles le seul asile au sens premier du t
45. iments pr fabriqu s A lire pour com prendre et agir ensemble 1 Evaluation des Comp tences et des un travail sur nos comp tences Logiques d Acquisition Mich le Dessenne des Savoirs Consultable sur www centredelagabrielle fr PROGRAMME D DUCATION THERAPEUTIQUE Par la d cision du 21 janvier 2011 l ARS d Ile de France a autoris le programme d ducation th rapeutique men par le Centre de la Gabrielle ernadette Grosyeux directrice du Centre de la Gabrielle consid re cette autorisation comme une tape importante dans la recon naissance du travail effectu par le secteur m dico social en lien avec le secteur sanitaire La probl matique de l ob sit et de la nutri tion est une question essentielle consid rer au regard de l ensemble de la population et notamment des personnes en situation de handicap avec la collaboration de profes sionnels et d experts de ce secteur Le Centre de la Gabrielle Mutualit Fonction Publique Action Sant Social a mis en place un programme d ducation th rapeutique destination d enfants adolescents en situa tion de handicap mental l Institut M dico Educatif IME La m thodologie de ce pro gramme est de pr coniser une plus grande autonomie de ces enfants adolescents dans la prise en charge de leur trouble nutritionnel 5 et de les accompagner dans le changement de comportement en terme d alimentation et d activit physique Les actions de
46. ine de pr occupation est celui de la sant Entre 15 et 20 des tudiants ne sont couverts ni par une mutuelle tudiante ni par celle de leurs parents alors qu environ 9596 des Fran ais sont couverts Cela conduit des renoncements aux soins Quand on a pay son loyer qui repr sente 50 des ressources son inscription son mat riel il ne reste pas grand chose explique Gabriel Szeftel pr sident de La mutuelle des tudiants LMDE Les loisirs et la sant font partie des arbitrages faire Le rapport Wauquiez en 2007 reprenait la plupart des analyses et des propositions de LMDE mais il est quasiment rest lettre morte L Aide compl mentaire sant ACS vers e pour aider les tudiants souscrire une mutuelle a t doubl e par le plan Agir pour la jeunesse de Martin Hirsch en octobre 2009 Mais ce dispositif reste tr s peu utilis car il n est pas adapt aux tudiants regrette Gabriel Szeftel il est complexe demande des d marches aupr s de la CPAM que la plupart des tudiants ne connaissent pas et n cessite l ind pen dance fiscale des tudiants alors que la majorit d entre eux sont rattach s au foyer fiscal des parents Pour la LMDE il faudrait que l ACS puisse tre g r e par les mutuelles Et mieux encore que soit cr un ch que sant une aide sp cifique cibl e sur l tudiant et fl ch e pour l adh sion une mutuelle Certains conseils r gionaux ont mis en plac
47. ique et la que est aussi gratuite Elle est un bien commun pour les parents et les enfants d aujourd hui et a vocation contribuer la construction d adultes libres de comprendre penser agir et en mesure d acc der un emploi digne Elle est donc au coeur m me de la civili sation Sa d stabilisation ne peut qu accroitre les fractures sociales culturelles et territoriales que subit la population Mich le Dessenne 1 Au pr texte qu il s agirait d un particularisme fran ais l Union europ enne a remplac service public par service d int r t conomique g n ral et service d int r t g n ral sans qu aucune d finition et cadre l gislatif ne se rattache ces derniers De plus la directive services transpos e en France depuis janvier 2010 s applique partout compris pour la prise en charge des enfants jusqu 6 ans Lire les pr c dents num ros de La Revue rubrique Union Europ enne 2 L appel L cole est notre avenir lanc en octobre 2008 www uneecole votreavenir org 3 Texte de la p tition www fcpe asso fr 4 UNSA www aeti unsa org 5 Un communiqu de toutes les f d rations syndicales CFDT CFTC CGC CGT FO FSU SOLIDAIRES UNSA a appel l ensemble des agents des trois versants de la Fonction publique se mobiliser fortement le mardi 31 mai prochain La Revue de la MFP n 176 REVES e 343 femmes s engagent et demandent
48. ise st il vraiment naturel d tre parent Quel chemin parcourir de la procr ation la parentalit On en demande beaucoup aux parents sans se demander s ils d tiennent les cl s pour com prendre les cheminements du d veloppement de l enfant les tapes parfois difficiles franchir La parentalit requiert en r alit des comp tences et des savoir tre qui n ont rien d inn s En fait on ne na t pas parents on le devient Le jeu Chemins de parents cr par les Ecoles des parents et des ducateurs en coop ration avec la FIREA Formation information recherche sur l enfance et l adolescence est un outil de m diation aidant les parents parler de leur conception de l ducation du rapport aux enfants et aux adolescents de la vie de famille des pour l AISS un d fi essentiel affirm dans sa Strat gie sur l extension de la couverture de s curit sociale D une mani re g n rale l ins curit des migrants met en vidence la n cessit de promouvoir la justice sociale et d tendre la couverture de s curit sociale tous affirme l AISS Elle rappelle que les migrants en situation irr guli re en sont exclus Il s agit donc tout d abord de garantir les droits humains et sociaux fondamentaux de tous les migrants ind pen damment de leur statut de r sidence www issa int fre r ponses ducatives A commander aupr s de la 180 bis rue de Grenelle 75007 Paris
49. italisations de d c s de souffrances le scandale du Mediator permis de r v ler les dys fonctionnements et les conflits d int r ts existant dans le circuit du m dicament Etudes et rapports officiels confirment ces d rives dan gereuses pour la sant publique Aujourd hui des associations de malades des m decins les mutuelles attendent une remise plat du syst me qui garantisse transparence d mocratie et s curit sanitaire dans le Mediator le benfluorex est un anorexigene de la m me famille que ceux contenus dans les autres anorexigenes des labo ratoires Servier l Isomeride notam ment Or ces derniers ont t sus pect s d s les ann es 1980 et 1990 d tre l origine d hypertension art rielle pulmonaire Une com plication constat e avec les val vulopathies chez les patients sous Mediator L tude men e par la Caisse Nationale d Assurance Maladie des Travailleurs Salari s Cnamts fin 2009 avait confirm une augmen Phovoir tation de ce risque chez les patients trait s par benfluorex Plus de 2 mil lions de personnes auraient pris ce m dicament entre 1976 date de sa commercialisation et novembre 2009 o le M diator est enfin retir de la vente par l Afssaps Agence francaise de s curit sani taire des produits de sant 33 ans de mises en garde 33 ans o pourtant mises en garde de m decins et de scientifiques retrait du m dicament dans d au
50. l chi leur geste de mani re claire et courageuse Je trouve a tr s courageux de leur part d agir ainsi Mais je n ai pas pos de questions ces femmes sur leurs motivations car notre quipe respecte tout simplement leur souhait et le travail de fond est pris en charge par les associations qui accompagnent ces femmes Que pensez vous des modifications l gislatives ou des projets en la mati re apparus ces derni res ann es HC Ce qui m a surtout marqu c est le jugement r cent de la cour d appel d Angers qui a confi la garde d une enfant ses grands parents alors que sa m re avait accouch sous X Cette d cision a ferm la porte l accouchement sous X et je pense que d une mani re g n rale l anonymat est en train de dispara tre que ce soit en ce qui concerne cette question ou bien le don de gam tes J ai le sentiment que la soci t et les parlementaires font voluer les choses vers une identification des personnes donneuses si l on peut parler ainsi Je ne sais pas ce qui est bien ou mal mais le besoin des enfants de conna tre leurs origines g n tiques associ la disparition de l anonymat est un peu troublant Cette demande des jeunes est compr hensible mais ce qui peut am liorer grandement les choses c est la clart du discours des parents qui doivent donner des informations assez t t dans la vie de leur enfant sans trop attendre Il y a l une responsabilit importante des parents
51. le trait europ en qui pr voit que les Etats membres vitent les d ficits publics excessifs Mais la crise financi re mondiale a pro fond ment et durablement marqu la France chute de la croissance gel des salaires endettement record La Revue de la MFP n 176 et ch mage en hausse Pour ver rouiller les budgets le gouverne ment a pr sent le 16 mars 2011 en conseil des ministres un projet de r vision constitutionnelle relatif l quilibre des finances publiques qui serait soumis au vote de l As sembl e nationale et du S nat avant l t 2011 L heure est grave pour l assurance maladie Dans ce cadre l Assurance maladie est directement dans le collimateur Le d ficit pr visionnel en 2011 s tablit 14 5 Milliards d euros apr s un d ficit de 11 5 Milliards en 2010 Dans son rapport de juin 2010 la Commission des comptes de la S curit sociale pr cisait que en deux ans les d penses se seront accrues d environ 796 contre 1 5 96 pour les recettes Cet cart d volution de 5 5 points s appliquant des mon tants de l ordre de 300 Milliards d eu explique le creusement du d ficit du r gime g n ral Car la question structurelle est bien l la p nurie des recettes en raison notamment de la baisse du volume des cotisa tions vers es Ainsi implicitement au fil des r formes et des mesures de redres sement des comptes entre 2004 et 2010 le paysage de l
52. llions soit environ 3 96 de la population La couverture de s curit sociale des migrants est La Mutualit francaise d nonce le gel des cr dits a perte d autono mie m rite des r ponses la hauteur des enjeux tel est le titre du communiqu de la Mutualit fran caise du 18 avril 2011 A l heure ce d bat sur la prise en charge de la perte d autono mie est affich comme une priorit du gouver nement et un enjeu majeur pour la France les professionnels et les repr sentants des per sonnes g es d plorent ww mutualite fr les tours de passe passe financiers qui se jouent entre l Etat la CNSA et l assurance maladie au d triment des personnes g es en perte d autono mie h berg es en tablis sement Cons quen ces gel des cr dits de l assurance maladie dans tous les tablisse ments pour personnes g es voire baisse dans certains d entre eux donc diminution du nombre de postes de soignants alors que les la parentalit Chemins de Parents un jeu sur dans les tablissements pour personnes g es besoins d accompagne ment et de soins des personnes g es en ta blissement augmen tent et poursuite des diminutions des cr dits de la CNSA repris par lassurance maladie 100 M en 2010 apres 150 M en 2009 Communiqu sign par AD PA Fehap FHE Fnadepa Fnaqpa Fnapaef Fnar Les ain s ruraux Synerpa Unc cass Uniopss Mutualit Fran a
53. lyser les graves risques appa rus en termes de cardiotoxicit du Mediator Enfin le rapport souligne que les ministres charg s de la sant ont g r avec lenteur les d rembour sements d un m dicament service m dical insuffisant Plus grave encore la mission d en qu te l origine du rapport dit avoir eu connaissance de pressions exer c es par des personnes appartenant aux laboratoires Servier ou ayant des liens d int r t avec eux sur des acteurs ayant particip l tablissement de la toxicit du Mediator Pour l Igas La cha ne du m dica ment fonctionne aujourd hui de mani re ce que le doute b n ficie non aux patients et la sant publique mais aux firmes Et il aura fallu qu clate l affaire Mediator pour que 77 m dicaments soient mis sous surveillance par l Afssaps alors qu ils avaient tous obtenu une autorisation de mise sur le march Ce qui suscite une suspicion des patients qui elle aussi peut tre dangereuse l gard de la prise de m dicaments Actuellement l affaire Mediator se poursuit plusieurs niveaux D une part de nombreuses pro c dures civiles ou p nales sont en cours D autre part une mission parlementaire et une mission s natoriale s appuyant sur le rap port de l Igas poursuivent des investigations et des auditions gt Restaurer la d mocratie et la transparence ENTRETIEN AVEC Alors que vous tes en pr
54. mais s agit il de la m me intimit que celle qui est n cessaire dans l accouchement anonyme Certes l expression sous X manque d humanit mais son approche administrative a au moins le m rite d tre neutre Toutes ces r flexions sont au coeur des controverses actualis es par le rapport parlementaire de la d put e Brigitte Bar ges remis au Premier ministre le 19 janvier der nier Ce rapport demande entre autres un d bat sur la notion d ano nymat avec l intention de revoir 75 les textes de r f rence actuels Si la loi Royal de 2002 avait modifi le champ lexical en proposant le terme d accouchement secret et de remise pour adoption de l en fant plut t qu abandon l ano nymat total tait r affirm dans son principe Brigitte Bar ges pr f rerait un accouchement dans la discr tion ce qui est bien plus qu une nuance langagi re Il s agi rait de recueillir syst matiquement l identit de la m re ainsi que son dossier m dical lesquels seraient archiv s par le CNAOP Conseil national pour l acc s aux origines personnelles cr par la loi du 22 janvier 2002 Brigitte Bareges r pond ses d tracteurs qui s in qui tent de l utilisation ult rieure de ces archives Devenu majeur 1 Rapport de la mission parlementaire sur l accouchement dans le secret La Documentation francaise 2010 La Revue de la MFP n 176 gt l enfant pourrait avoir acc
55. nanci res pour le logement sont d duites de ces d penses Pour les plus de 60 ans ce taux d effort repr sente seulement 4 6 l int rieur m me des classes d ges les in galit s sont majeures entre tudiant dont le loyer est pay par les parents et le jeune qui doit lui m me subvenir ses besoins entre le retrait qui a termin de payer son pavillon et celui qui doit piocher dans sa retraite Ces vingt derni res ann es le co t du logement pour les plus jeunes s est nettement lev de 12 6 en 1984 18 5 en 2006 pour les 25 29 ans de 12 3 6 22 pour les moins de 25 ans gt Malgr les promesses gouvernementales le livr es la rentr e derni re et 8523 autres r nov es La Revue de fa MFP n 176 manque de logements pour les tudiants reste important notamment en le de France Seuls 160000 des 2 2 millions d tudiants sont h berg s en r sidence universitaire Crous les autres devant donc se loger dans le priv avec des conditions d acces difficiles caution garants et des prix qui flambent En effet les tudiants occupent souvent de petites surfaces les plus ch res au m tre carr et les loyers augmentent de facon exponentielle car ils sont r vis s chaque relocation entre deux ann es universi taires Un vrai frein aux tudes Le d ficit de logements tudiant n est pas pr s d tre r sorb Le Plan Anciaux en 2004 fixait l objectif de 5
56. nc tionner sans l gif rer davantage Nous nous disons au contraire que le Trait induit une obligation de l gi 24 f rer pour inscrire en droit d riv ses dispositions et celles du proto cole 26 et de la Charte des droits fon damentaux par le biais d une directive ou d un r glement In gal t des forces entre Parlement et Commission Pourquoi est il si difficile de mettre en place au niveau europ en un cadre protecteur pour les services publics afin qu ils ne soient pas contraints par le droits de la concur rence C est un probl me de volont estime Fran oise Castex Il y a m me une r ticence de la part de la droite europ enne qui veut voir dans la construction europ enne unique ment un march et le droit de la concurrence Au niveau institutionnel le combat se m ne entre forces in gales le Parlement n a pas d initiative l gislative et si la Commission fait le mort il ne se passe rien Et en attendant l ing rence de la Commis sion et de la Cour de justice continue Les tats et collectivit s locales continuent donc d avancer sans cadre clair et sous la menace per manente d actions des institutions europ ennes Parmi les opposants de toujours au Trait de Lisbonne Bernard Cassen estime que le combat pour les services publics que m nent au Parlement europ en les d put s de la GUE et du PSE bon nombre de ces derniers tant des convertis tr s r cents rel ve
57. ndis qu ils ne sont que 25520 en coop ratives de production Insee Premi re pr sente galement la r partition g o graphique de ces emplois et montre que le tiers secteur p se de 15 2596 dans le sud du Massif central et dans les Deux S vres et constitue parfois le premier employeur local exemple Longwy Berck ou Bergerac www insee fr rubrique Publications L es membres du comit de pilotage du Centre d tude de la protection sociale organisme cr dans le cadre du parte nariat entre la MFP et Europa de gauche droite Graham Garbutt Marius Profiroiu Alain Arnaud Robert Savy Patrick Brenner Jackie Fonfria Michel Senimon Jos Manuel Ruano Margot Bonnafous Anne Azma Pradeilles Christophe Bonnotte Jorge Torrents Colloques et rencontres e CIRIEC France organise Paris le 15 juin 18h30 un d bat avec Dani le Demoustier et Nadine Richez Battesti sur la place de l conomie sociale et solidaire dans les territoires Le jeudi 23 juin 14h30 une ren contre des acteurs et des cher cheurs de l Economie Sociale et Solidaire avec le prix Nobel d Eco nomie 2009 Elinor Ostrom aura lieu l amphith tre de la Macif 17 19 place Etienne Pernet Paris 15 Www ciriec france org 9 dition de la semaine de la coop ration l cole u 21 au 27 mars l OCCE Office Central de la Coop ration l Ecole et les Entreprises coop ratives ont organis cet v nement po
58. ns publiques une confiance absolue qui ne devrait pas tre trahie par des d ci sions comme celle de la cour d ap pel d Angers le 26 janvier dernier Confier une enfant n e sous X ses grands parents biologiques a de quoi surprendre m me si ce jugement a pu r jouir certaines associations luttant pour la fin de l anonymat D Am lie Troussier www planning familial org L accouchement sous X est dans l int r t de nfant C Flavigny Le Monde 8 02 11 Communication de Pierre Verdier remise mission parlementaire rapport e par Brigitte r ges Rapport d tape de Catherine Villeneuve Gokalp juin 2010 INED en partenariat avec le CNAOP 6 C Bonnet Geste d amour L accouchement sous X Odile Jacob 2001 SN m Comment se positionne t il par rapport l accueil de femmes souhaitant accoucher anonymement Henri Cohen Nous les accueillons de la m me mani re que le font tous les h pitaux publics Il y a quelques ann es une de nos assistantes sociales tait en lien direct avec des associations qui accompagnaient les femmes d sirant accoucher sous X donc nous avions r guli rement des patientes qui venaient dans ce contexte mais aujourd hui nous en voyons moins Il s agit d un suivi clas sique comme pour les autres accouchements mais une partie de notre quipe a recu une formation sp cifique Il y a en effet certaines r gles respecter en mati re d ac cueil de s
59. nstituent parmi l ensemble des assur s sociaux en France l une des cat gories sociales les moins bien couvertes aujourd hui ww mnt fr presse NGAGEMENT MUTUAL STE CENTRE DE LA GABRIELLE Les parents ont cxx des competences cb m Contrat vx PARDHI D ENFANT Me ti i mami aF oordonn par le Centre de la Gabrielle Mutualit Fonc tion Publique Action Sant Social et financ par le Fonds social europ en ce livre retranscrit les r flexions d une quinzaine de parents sur la mani re de d ve lopper des comp tences en termes de savoirs savoir faire et savoir tre Ainsi au travers de textes personnels sur leur appr hension du handicap ces parents invitent partager leur v cu et mieux comprendre le handicap Des parents agissants La m thodologie a t con ue par le Coll ge Coop ratif de Paris et les ACORA Ateliers Coop ratifs de recherche action Des ateliers ont ainsi t men s avec des parents d enfants en situation de handicap Ils disent leur histoire leurs motions et racontent com ment ils ont d velopp des com p tences Nous avons cout ces femmes et ces hommes qui ont d crit tout au long de ce parcours de recherche action collective comment ils ont t amen s inventer tre cr atifs et d velopper des situations de comp tences pour mieux jouer leur r le de parents et pour rendre la vie de leur enfant plus facile est il pr
60. nts et une int gration dans les contrats quadriennaux tat universit s Mais dans ces contrats la sant est le dernier boulon de la derniere roue du carrosse qu est la vie tudiante ironise le pr sident de LMDE Une offre de sant d di e aux tudiants permet au del du dentaire et de l optique pour atteindre l ambulatoire Les raisons en sont simples dans les grandes villes comme Paris le secteur 1 est de plus en plus r duit ce qui implique davantage de d passements d honoraires certains praticiens refusent le tiers payant d autres la CMU et cer tains tudiants n ayant pas assimil le syst me du m decin traitant n en ont pas et sont donc moins bien rembours s Ils paient parfois 30 ou 40 euros une consultation et sont rembours s moins de 10 euros explique Gabriel Szeftel Et on observe globalement depuis un an un rejet du syst me de sant parce que la solidarit nationale n est plus assur e quand une politique gouvernementale consid rant le soutien aux tudiants comme un devoir de solidarit ou au moins comme un investissement pour l avenir D Dante Sanjurjo de jeunesse LMDE et UNEF ne manque ni d humour ni d efficacit trait de faciliter leur acc s aux soins un moment o le renoncement aux soins va de plus en plus 13 La Revue de fa MFP n 176 La Revue de fa MFP n 176 ENTRETIEN AVEC RADIOGRAPHIE DE LA VIE ETUDIANTE Beaucoup d annonces
61. objectifs fix s par le gouvernement quasiment doubler le nombre de constructions et de r habilitations annuelles initialement pr vu De fait nous faisons face une politique de renon cement alors m me que le logement est un l ment constitutif du droit aux tudes Le gouver nement renonce une politique d ampleur qui consisterait mobiliser les moyens publics et r glementer le parc priv pour avancer vers la d mocratisation des tudes sup rieures Les cons quences sont imm diates la proportion d tudiants des milieux populaire dans le sup rieur est en train de diminuer Globalement le gouvernement d fend l id e que les tudiants doivent tre entrepreneurs de leur propre r ussite travailler pour financer leurs tudes mais au contraire cette politique les enferme dans leur d pendance que ce soit vis vis des parents ou de petits boulots Quelles sont vos principales revendications 300 000 jeunes sont sans emploi et sans le moindre minimum social car la fin de leurs tudes ils se retrouvent sans allocation ch mage puisqu ils n ont pas cotis ni RSA puisqu ils ont moins de 25 ans Ils vivent une situation de pr carit ral longe L urgence est la cr ation d un statut social des tudiants une pr voyance sociale particuli re organisant une couverture pour les jeunes en p riode de formation et d insertion pour que le droit aux tudes qui est li l autonomie soit effectif
62. oci t et vieil lissement enjeux d mographiques et financiers accueil et accompagnement des personnes g es stra t gie pour la couver ture de la d pen dance des personnes g es Ces groupes qui r unissent des experts des lus des partenaires sociaux des repr sentants d associations d usa gers sont au travail et devraient rendre leurs conclusions avant le mois de juillet Dans les r gions des d bats inter d partementaux ont eu lieu en mai avec l encore les acteurs concern s en concertation avec les pr fets et les directeurs des Agences r gionales de sant Ars Normalement la synth se de cette concertation devrait servir de base la r forme annonc e pour 2072 Ces d bats vont tre suivis de r u nions interr gionales pour d bou cher sur des propositions l encore d ici la fin du mois de juin Normalement la synth se de cette concertation devrait servir de base la r forme annonc e pour 2012 mais nombre d acteurs estiment que celle ci pourrait tre report e apres les lections pr sidentielles Ce qui n emp cherait peut tre pas de premi res mesures finan ci res d apparaitre l automne dans le projet de loi de financement de la s curit sociale de 2012 En ce mois de mai l heure est encore la r flexion et au travail pour tous ceux qui sont impliqu s dans cette concertation Cependant des prises de position se sont d j fait connaitre sou
63. oduits efficaces et de leur bon usage Ces propositions s articulent autour de trois grandes priorit s renforcer le par cours administratif du m dicament pr server les pratiques de prescription des professionnels de sant de l influence de l industrie pharmaceutique mettre en place une gouvernance du syst me La Revue de la MFP n 176 du m dicament saine et r active l op pos de celle qui permis le parcours sans encombres de l anorexig ne masqu des laboratoires Servier La mutualit veut notamment redonner du sens l au torisation de la mise sur le march AMM d un m dicament qui ne doit plus tre r duite un simple agr ment de com mercialisation Le b n fice clinique et la valeur ajout e th rapeutique par rapport aux traitements existants doivent tre d montr s Elle pr ne galement la r valuation et la surveillance des m dicaments apr s l AMM Le plan s at tache par ailleurs r former la politique conventionnelle liant l Etat l industrie pharmaceutique gt en conventionnant par produit et non plus par laboratoire afin de lever toute confusion entre logiques industrielles et sanitaires Autre proposition importante r duire l in fluence de l industrie pharmaceutique 8 sur les professionnels de sant par le r in vestissement de la sph re publique dans la formation initiale et continue et dans l information D p t de plainte Avant
64. pour lutter contre la surproduction alors que des milliers de paysans n ont plus acc s la terre Parall lement l objectif du Grenelle de l environnement de 20 de repas bios dans les cantines fran aises en 2012 semble hors de port e puisqu on est 2 en raison notamment de s rieux probl mes d approvisionnement La question n est donc pas celle des d bouch s mais celle des priorit s politiques La Revue de la MFP n 176 vu par exemple en juillet dernier une firme londonienne Armajaro acheter avec plus d un milliard de dollars de cash 7 de la production mondiale de cacao dans l espoir de faire monter les prix et de pouvoir couler ces stocks ensuite des prix tout fait lev s rappelle Olivier de Schutter rap porteur sp cial de l ONU pour le droit l alimentation dans un entre tien la cha ne TheRightToFood Mais il existe aussi une sp culation purement financi re de nombreux gestionnaires d actifs banques courtiers fonds de pension et d in vestissements placent le capital de leurs clients en Bourse mais couvrent ces investissements risqu s par des placements plus s rs sur le march des mati res premieres Ils ach tent et reven dent des contrats sur le march dit des produits d riv s ces outils financiers index s sur le cours des march s terme dans une forme de titrisation Ge qui s est pass depuis 2000 mais surtout depuis 2005 2006 c est que
65. r d autres organisations du syst me de soins La fonction publique malmen e Dans la situation de r duction des d ficits des finances publiques que conna t notre pays la politique de gestion des agents publics est au c ur de l action gouvernementale L enjeu majeur est la r forme de la sph re publique La mise en place de la loi organique sur les lois de finances LOLF en 2001 compl t e par la proc dure de r vision g n rale des politiques publiques RGPP de 2007 constituent les outils mis en place par les pouvoirs publics pour aboutir une r duction dras tique des moyens publics et donc du service public Des services publics d grad s Fermetures de classes de bureaux de poste de commissariats de casernes de tribunaux d h pitaux la grogne des m decins conseil des directeurs de prison des ensei gnants les contestations se mul tiplient du c t des usagers et des agents publics Selon un communiqu de la F d ration Hospitali re de France du 15 mars 2011 ce sont plus de 9800 emplois publics hospitaliers qui ont t supprim s en 2009 dont 5000 soignants Un chiffre qui devrait encore croitre en 2010 au vu de la contraction constat e de la progression des d penses de personnels dans les comptes des h pitaux publics En 2011 31 638 postes de fonction naires ne seront pas remplac s dont 16 000 dans l ducation natio nale Ces suppressions s ajouteront aux 100000
66. r le gouvernement Sur la cr ation d un fonds d di l indem nisation des victimes dont le taux d incapacit est sup rieur 2495 le CISS et l AFD deman dent que soit cr rapidement un fonds sp cifique g r par l ONIAM comme cela a pu tre fait pour les victimes des contaminations par l h patite C l occasion d une transfusion sanguine Tous les responsables potentiels doivent alimenter ce fonds sp cifique Le laboratoire Servier comme l Etat 1 Mi avril 2011 le ministre de la Sant a annonc la prochaine mise en place d un fonds public d indemnisation financ par l Etat Celui ci se r servant la possibilit de saisir la justice pour se faire rembourser par le laboratoire Servier car a t il soulign il n est pas question que la solidarit nationale paie la place du premier responsable LES 10 PROPOSITIONS DE LA MUTUALIT FRAN AISE fin d apporter sa contribution aux Assises du m dicament la Mutualit fran aise avance dix propositions Pour une politique de sant publique ind pendante des politiques industrielles Sans r forme en profondeur le risque est grand de voir grandir un sentiment de suspicion l gard du m dicament pr judiciable la sant publique sou ligne son pr sident Etienne Caniard Nos propositions visent moraliser et moder niser le circuit du m dicament en par ticulier via une plus grande s lectivit et la promotion de pr
67. riment tiennent souligner leur souffrance et s or ganisent en r seaux tels que la CADCO Coordination des actions pour le droit la connaissance des origines Pierre Verdier son pr sident explique que ce dont un enfant a besoin pour se retrouver c est de v rit c est le mensonge le non dit qui sont destructeurs Car qu on le lui ait dit ou non l enfant sait C est crit quelque part dans des dossiers dans des g nes et dans sa t te 9 Ce quoi l on peut r pon dre par les termes du Roger Hen rion issus de son rapport sur la question pr sent l Acad mie de 76 Seuls 7 5 des enfants n s sous x 5 adressent au Shutterstock m decine en avril 2000 Les enfants ont plus besoin d une histoire que d un nom Mais qu en est il des femmes qui sont amen es faire ce choix dif ficile Certaines se sont regroup es pour d fendre diverses revendi cations comme par exemple l al longement du d lai de r tractation possible actuellement de deux mois C est le cas de l Association des m res de l ombre mais elles ne sont pas repr sentatives d une majorit Difficile d ta blir un profil type de ces femmes comme l a constat l INED qui a recueilli quelques chif fres sur un chan tillon de 835 femmes la moiti ont moins de 25 ans un tiers plus de 30 ans une sur dix est mineure Beaucoup vivent sans le p re 73 96 49 96 sont sans enfant Elles
68. s coles les coll ges et les lyc es la scolarisation des enfants de deux et trois ans les l ves en difficult le fonctionnement des services et l offre d enseignement Le gouvernement fait le choix de la r gression Il a fait aussi ce choix en supprimant la formation initiale des enseignants entrainant ainsi d missions et effondrement du recrutement Dans le m me temps La Revue de fa MFP n 176 continue L ducation nationale est frapp e par une politique d aust rit qu ne dit pas son nom La rentr e de septembre 2077 sera en effet bien rude 16 postes seront supprim s Des classes seront ferm es les effectifs par classe s afficheront en hausse et des options disparaitront dans des lyc es la majorit parlementaire a d cid de favoriser l enseignement priv au d triment du service public Et les faits lui ont donn raison Le 26 avril le ministre de l Edu cation Luc Chatel annon ait sur RMC qu environ 1500 classes seraient ferm es dans le primaire la prochaine rentr e confirmant l valuation donn e la semaine pr c dente par le SNUipp FSU principal syndicat du primaire A 1 diff rence que M Chatel ajoutait qu il y aurait 25 l ves par classe en maternelle contre 27 dans les ann es 90 et 22 dans le primaire la rentr e assurant qu il y avait plus de professeurs et moins d l ves qu il y a quinze ans Ce qui n est ni le constat syndical
69. s diverses formes com muniqu s documents d orientations d bats sites Internet blogs Du c t des associations repr sentant les usagers etles malades des syn dicats de salari s de la Mutualit un consensus semble d ores et d j s tablir sur certains points Expression de nombreux courants familles patients personnes han dicap es personnes g es consom mateurs r unis en son sein le Col lectif interassociatif sur la sant Ciss a labor une position trans versale Celle ci met en avant des points cl s Parmi eux le fait que la question de la d pendance doit 27 s ins rer dans une approche plus glo bale et qu elle ne peut se r sumer une approche financi re elle sup pose de traiter les autres aspects droits fondamentaux des personnes maintien domicile accompagnement soutien aux aidants Par ailleurs la prise en charge pr coce de la perte d autonomie doit permettre de retarder la survenue des situations de d pen dance volutives et irr versibles Les quatre orientations de la Mutualit Le Ciss insiste aussi sur le fait que 5 millions de nos concitoyens ne disposent pas d une compl mentaire sant notamment parce que son co t est dissuasif Beaucoup plus ne sont pas en mesure d acqu rir une cou verture priv e du risque de perte d au tonomie C est pourquoi nous d fen dons la cr ation d un droit universel la compensation de la perte d a
70. s nous conduisent aussi des Frangais plus nombreux qu on ne le croit qui ont choisi de vivre diff remment souvent loin des grandes concentrations urbaines Eric Dupin est journaliste politique et auteur de plusieurs essais Ancien ditorialiste Lib ration il a col labor de nombreux titres de la presse frangaise Il publie actuelle ment des enqu tes dans le Monde Diplomatique Mi Site internet du livre oyagesenfrance info T PERTE D AUTONOMIE Un droit universel La concertation lanc e par le gouvernement est en cours Cependant un consensus existe entre les prises de position de la Mutualit des associations d usagers des syndicats la demande d un droit universel la compensation de fa perte d autonomie financ e par la solidarit nationale a r forme de la prise en L charge de la perte d auto nomie n a plus fait la une de l actualit ces derniers mois P riode lectorale v nements internationaux ont fait un peu oublier ce dossier pr sent comme prioritaire par le gouvernement la fin de l ann e 2010 Les pistes avanc es alors avaient suscit de nombreuses pol miques Le relatif silence qui a suivi ne signifie pourtant pas que rien ne se passe La concertation nationale lanc e par le gouvernement a d but au mois de f vrier avec la constitution de quatre groupes de travail plac s sous l gide d un comit interminist riel s
71. s adopt Le Collectif des 39 invite d s maintenant tous les psy chiatres refuser de participer l installation de ces dispositifs Le temps est propice lire ou relire l uvre de Michel Foucault Sur veiller et punir d crypte avec acuit la volont acharn e de contr le des corps et des esprits de toute soci t autoritaire qui pr fere la vengeance l humanit Aux antipodes d une R publique digne de ce nom Mich le Dessenne www collectifpsychiatrie fr www maiscestunhomme org www mgen fr WWW USp org 1 Lire La Revue n p 19 21 sur la r forme de l Ordonnance de 2 La Loi du 27 jui 1990 devait tre r vis e en 1995 3 En novembre 20 Grenoble un tudiant tait poignard par un malade menta en fugue 4 Lib ration le 28 f vrier 2011 175 La Revue de la MFP n 176 W ON EUROP ENNE SERVICES PUBLICS Le Trait de Lisbonne e Trait de Lisbonne d fend L il oui ou non les services publics Cette question a t au c ur des d bats concernant ce Trait sur le fonctionnement de l UE adopt par le Conseil europ en le 14 d cembre 2007 et h ritier du Trait constitutionnel europ en rejet par les Francais en 2005 Le Trait de Lisbonne est entr en vigueur le 1 d cembre 2009 Cette fois pour sa ratification les gou vernements francais et n erlandais n avaient pas pris le risque d un r f rendum L Irlande si E
72. s participons cette concertation et nous demandons la remise plat du syst me du m dicament Il faut remettre de la moralit et de la transparence dans les rouages du fonctionnement des institutions concern es Plusieurs d marches sont n cessaires l une de celles qui nous parait importante est de permettre aux associations de patients comme la notre de pouvoir tre dans la gouvernance de ces institutions D tre associ es aux structures de surveillance ce qui n est pas le cas actuellement afin de pouvoir tre des donneurs d alerte car nous serons capables de d noncer des modes de fonctionnement qui ne nous paraitront pas honn tes Nous voulons aussi que les d bats soient publics et surtout que les avis minoritaires soient connus de l en semble des acteurs Enfin il faut r glementer la participation de l industrie pharmaceutique qui ne peut tre juge et partie La d mocratie sanitaire ne doit pas tre qu un vain mot Si on nous donne les moyens d tre de v ritables acteurs nous le serons Nous nous y engageons La Revue de la MFP n 176 gt Les conclusions attendues d ici le d but de l t devraient aborder au del du cas du M diator la pharmacovigilance et les processus de mise sur le march des m di caments ainsi que les affaires de conflits d int r ts Enfin des Assises du m dicament ont t lanc es au mois de f vrier par le ministre de la Sant Objec tif engager une
73. sont rare ment ind pendantes financi re ment et d couvrent leur grossesse tardivement 7 sur 10 la per oivent apr s le d lai l gal de 16 semaines permettant l IVG 4 sur 10 apr s le 7 mois de grossesse et 40 femmes sur 835 sont arriv es l h pital sans savoir qu elles allaient accoucher La psychana lyste Catherine Bonnet 9 a inter rog 22 femmes ayant accouch sous X et plusieurs pr sentaient des signes de d ni de grossesse Unsi petit chantillon ne peut per mettre de g n raliser mais l on peut s interroger sur cet aspect qui pourrait expliquer la r action tardive emp chant l IVG Certaines souffraient de fantasmes infanti cides tr s difficiles avouer et de ph nom nes d effraction psy chique lors de l accouchement rappelant d anciens traumatismes ce qui n cessite un accompagne ment inform de la part des quipes m dicales Le v cu de ces femmes m le l intime des fac teurs environnementaux et la soci t se doit de les aider pr server leur dignit et celle de l en fant qu elles portent Les boites b b s qui ont ressurgi ces der ni res ann es en Europe rappellent les tours d abandon des si cles pass s et n emp chent pas des accouchements sauvages dans des lieux souvent sordides La France l Italie et le Luxembourg sont les derniers pays europ ens proposer une solution humaine aux quelque 600 femmes qui chaque ann e attendent des institutio
74. t phane Hessel ou Edgar Morin Et des milliers de signataires de l appel Mais c est un homme dopt e par l Assembl e A nationale en f vrier 2011 la r forme de la loi de 19900 sur les soins sans consen tement a t examin e le 10 mai par le S nat et adopt e le 11 mai alors que se tenait ses portes un rassemblement appel notamment par le Collectif des 39 contre la nuit s curitaire le collectif Mais c est un homme plusieurs syn dicats dont le SNPES PJJ de la FSU l Union Syndicale de la Psy chiatrie le Syndicat de la Magis trature le Syndicat de la m decine g n rale la LDH La mobilisation large et unitaire a d but il y a deux ans quand le gouvernement a annonc son intention de durcir les proc dures de soins sans consentement Mais pourquoi ren forcer la loi de 90 actualisation de la loi de 1838 qui pr voyait d j les soins contraints les hos pitalisations d office la demande du pr fet ou du maire quand l ordre public est menac et celles la demande d un tiers HDT Le r gne de l motion et de la d raison C dant l motion suscit e par la m diatisation d un fait divers san glant 9 le pr sident de la R pu blique prononce en d cembre 2008 un discours sur le renforcement La Revue de la MFP n 176 de la s curit et le contr le des personnes atteintes de troubles mentaux Il annonce un plan de s curisation des h pitaux psy chiatriques un
75. t en train de le r duire La proportion d tudiants des milieux populaires dans le sup rieur est donc en train de baisser Le gouvernement semble totalement indiff rent ces difficult s L an dernier il a voulu contraindre les tudiants choisir entre les alloca tions pour leur logement APL et l octroi d une demi part fiscale pour leurs parents La mobilisation a r ussi faire chouer ce projet mais les tudiants ne s en sor tent pas pour autant Selon l OVE seuls 27 96 n ont pas d activit r mun r e et 23 ne tra vaillent que l t 2296 travaillent plus de six mois par an 12 96 entre trois et six mois et 16 96 moins de trois mois Face cette situation l UNEF r clame notam ment la revalorisation de 10 du nombre et du montant des bourses et la cr ation de 50000 nou L UNEF demande a cr ation d un statut tudiant et d une allocation autonomie velles aides annuelles pour les tudiants non boursiers par le biais de l abondement du Fonds national d aide d urgence mois de 10 000 tudiants b n ficient de ce dispositif l heure actuelle En d pit de ces difficult s 77 des jeunes inter rog s par l Institut CSA pour la Jeunesse ouvri re chr tienne Joc se disent optimistes pour leur propre avenir Un optimisme relatif Mais pr s d un quart affirment ne pas vivre dans des logements d cents prix abordables pr s d un sur dix d clare ne pas avoir facilement acc s
76. t les Irlandais l ont rejet en 2008 Avant de le ratifier en 2009 lors d un second r f rendum Peut on dire aujourd hui si des avanc es conte nues sont dans ce texte fondamental de la construction europ enne et si elles permettent de mieux pr server les services publics Avis divergents Dans ce proc s du Trait de Lis bonne la parole est d abord la d fense Fran oise Castex d put e europ enne du parti socialiste europ en vient d crire en colla boration avec Pierre Bauby un essai Europe une nouvelle chance pour le service public 0 Le Trait de Lisbonne repr sente Faut il voir une avanc e dans la proposition 25 au projet de Single Market Act SMA du commissaire Barnier sur l approfondis sement du march int rieur qui pr voit une communication et un plan d action pour s curiser les SIEG Des rapports et des communications il y en a d j eu beau coup maintenant il faut du droit estime Francoise Castex Difficile quoi qu il en soit de voir dans ce SMA autre chose que ce qu il est d un c t une communication sur les services publics et de l autre un arsenal de mesures effectives pour le d veloppement du droit de la concurrence La Revue de la MFP n 176 L un des arguments des d fenseurs du Trait de Lisbonne suc cesseur du Trait constitutionnel europ en tait qu il devait assurer une meilleure protection des services publics Une opinion que ne
77. tissu dense de petites exploitations familiales dont les co syst mes incorporent animaux et arbres et dont les polycultures excluent l usage d intrants chimiques et une forte d pendance p troli re Promouvoir l agro cologie C est ce mod le celui de l agro cologie que d fend aussi ardem ment Olivier de Schutter dans son rapport tr s document sur le droit l alimentation du 20 d cembre 2010 au Conseil des droits de l Homme de l ONU Il faudrait enfin que les terres fer tiles du Sud ne soient pas accapa r es pour produire de l thanol pour nos voitures ou du soja pour l alimentation du b tail et que ces sent les achats de terres fertiles par des pays en d ficit alimentaire 27 comme la Chine qui accaparent gr ce leur puissance financi re des terrains l tranger pour assu rer leurs approvisionnements prix raisonnable A ces seules conditions les 5 milliards d hectares utilis s par l agriculture dans le monde arriveront nourrir les 9 milliards d humains pr vus en 2050 alors qu ils n arrivent pas nourrir les 6 milliards actuels Dante Sanjurjo 1 Fayard mars 2011 2 Seule la diversit peut nourrir le monde d du Linteau 2011 12 euros R ponses l OMC ouvrage collectif d une trentaine de paysans et d experts du monde entier en r action au texte de Pascal Lamy LA HAUSSE DES PRIX Le prix de la nourriture augmente 5 10 pour les p tes et 15
78. tres pays europ ens comme l Espagne et l Italie auraient d au moins faire valoir le principe de pr cau tion Mais il aura fallu le combat pugnace du docteur Ir ne Frachon pneumologue au CHU de Brest pour que ce nouveau scandale de sant publique clate Et c est la publication l t 2010 de son livre Mediator combien de morts qui a contribu la m diatisation de cette affaire Depuis un rapport de l Inspection g n rale des affaires sociales Igas remis au ministre Phovoir d un iceberg de la Sant Xavier Bertrand le 15 janvier dernier a r v l les dys fonctionnements mais aussi les conflits d int r ts l origine de ce trop long silence Les conclusions de ce rapport sont en effet acca blants aussi bien pour les labora toires Servier que pour l Agence fran aise de s curit sanitaire des produits de sant Afssaps Pour l Igas les laboratoires Servier auraient tout fait pour maintenir le Mediator sous une indication th rapeutique le diab te qui ne correspondait pas la r alit et pour faire oublier son apparte nance la famille des anorexig nes Quant l Afssaps le rapport pointe son inexplicable tol rance l gard d un m dicament sans efficacit th rapeutique r elle et sa non prise en compte des alertes r p t es sur le m susage du benfluorex Il d nonce galement le syst me de pharmacovigilance incapable d ana
79. u tonomie quelle qu en soit la cause financ e par la solidarit nationale Une posture et des propositions que l on retrouve dans les quatre orientations pour la prise en charge de la d pendance pr sent es par la Mutualit fran aise la fin du mois de mars Refusant un dispo sitif laiss aux seules mains de la sphere priv e en substitution imm diate ou progressive de la sph re publique la Mutualit francaise se prononce pour un sch ma de prise en charge le plus universel pos sible afin de garantir l acces le plus large et le plus quitable un m ca nisme de protection en ad quation avec les besoins et les capacit s de financement de chacun On est loin des pr conisations du rapport Rosso Debord et de cer taines pistes lanc es par le gouver nement L avenir dira s il est tenu compte de ces avis que l on devrait retrouver lors des conclusions de la concertation en cours Jacqueline de Grandmaison 1 Lire La Revue 175 pages 14 15 La Revue de la MFP n 176 PSYCHIATRIE Aux prises avec la Le projet de lo relatif aux droits et la protection des per sonnes faisant l objet d une prise en charge psychiatrique et aux modalit s de prise en charge fait l unanimit des professionnels de la sant mentale tous y sont oppos s A ceux ci s ajoutent des magistrats comme Serge Portelli C des d fenseurs des droits de l Homme des personnalit s comme S
80. ul Jorion ont alors couvert ce risque de baisse en investissant sur des contrats faits de paniers de mati res premi res tels l or le bl le zinc etc Leur prix augmentera si le dollar baisse puisqu il faudrait davantage de dollars pour acqu rir la m me quantit de biens Ce sont des sp culateurs d une qualit nouvelle Les march s terme ont t cr s pour permettre aux producteurs et aux distributeurs de se rencontrer pour planifier leur activit rappelle Paul Jorion Il faut interdire ces mar ch s ceux qui n ont rien faire Plusieurs types de sp culation existent celle sur les cours de mati res premi res celle financi re qui couvre les investissements risque par un m canisme de titrisation et enfin celle op r e aux tats Unis par un jeu sur la monnaie dollar Olivier de Schutter plaide aussi pour la fin de la d r glementation des march s et se r jouit du fait que les tats Unis et la Commission europ enne semblent commencer l envisager m me si le lobbying politique demeure tr s fort pour conti nuer de garder des march s tr s lib ralis s et viter cette r glementation lib ralisation et libre change responsables Pour mettre fin la sp culation il faudrait aussi revenir sur la lib ralisation des changes interna tionaux qui cr e les flux sur les quels elle s appuie Dans une tribune intitul e Le commerce international agricol
81. ur la 9 fois Objectif sen sibiliser les jeunes le monde ducatif et le grand public aux valeurs et principes de la coop ration et valoriser la p dagogie coop rative Ww occe coop rubrique Actions Participation des collectivit s locales la protection sociale compl mentaire dans la gestion des couvertures qu elles mettent en place au moyen de cahiers des charges Dimension sociale limit e qui ne permettra pas un r el d veloppement serve des m canismes de solidarit Elles s in qui tent que celle ci s exerce sur la base du Uni ter moins disant cono ans un communiqu de f vrier 2011 les mu tuelles professionnelles de la fonction publique territo riale f d r es au sein de l as sociation Uni ter d plorent la dimen sion sociale limit e du projet de d cret relatif la participation des collectivit s locales la protection sociale compl mentaire de leurs agents Elles regret tent qu il organise plus la concurrence entre op rateurs qu il ne cr e ou pr La Revue de la MFP n 176 mique et au d triment de l objectif social Possibilit de proposer des tarifs notoi rement sous valu s visant capter les bons risques sans souci de la viabilit de l ensemble du syst me Absence de dispositions visant impliquer les collectivit s territoriales des couvertures de pr voyance ni le maintien de couvertures de sant des agents territoriaux qui co
82. urs limites ont mis genoux des dizaines de milliers de salari s du secteur priv Les sup pressions d emplois dans la fonction publique se poursuivent sur la base de la seule logique conomique au m pris du sens du service public et des besoins des populations surtout des plus fragiles On n en finit plus d achever le service public de ridiculiser ses agents de paup riser l h pital et l cole laique et r publicaine de r duire les capacit s d intervention des collectivit s territoriales Tout est mis en uvre pour faire la part belle aux entreprises priv es qui lorgnent depuis si longtemps sur ces services d int r t g n ral qu elles veulent tout prix transformer en march s lucratifs La crise du capitalisme financier n en finit pas de faire des victimes et la sp culation bat son plein La jeunesse qui n est pas seule dans ce cas est condamn e ne plus envisager l avenir comme une promesse de progr s et d pa nouissement mais comme source d angoisses et certitude de pr carit Chacun a vu son niveau de vie baisser L acc s la sant devient un luxe au point de devoir renoncer se soigner Les jeunes des quartiers populaires sont cibl s par des politiques s curitaires qui ne tiennent pas compte de la dimension sociale de leur d sarroi et du cruel manque de sens leur vie Les lois et les d crets r formant et r duisant les droits des mineurs s empilent depuis ces derni res ann es Dans la m me vein
83. ussir quand le quotidien n est pas correctement assur Comment se projeter dans l avenir quand le ch mage frappe en plein c ur la jeunesse Cons quence la proportion d tudiants des milieux populaires dans le sup rieur est en train de baisser La Revue de fa MFP n 176 La Revue de fa MFP n 176 u 1 janvier 2011 la r forme de l universit port e par la ministre de l Enseignement sup rieur Val rie P cresse est partielle ment entr e en vigueur 73 universit s acc dent l autonomie avec un renforcement des pouvoirs du pr sident et du conseil d administration notamment en de budget et de gestion du personnel La r forme entra ne aussi une ouverture vers le monde de l entreprise qui pourra financer non seulement les tablissements via des fondations ou le m c nat mais aussi des projets particuliers comme des th ses de doctorat en change d avantages fiscaux Cette r forme va dans le sens de la privatisation de l enseigne ment universitaire et ne s attaque pas au coeur des probl mes des tudiants qui est celui de leurs conditions de vie Toujours plus de fra s Le co t de la vie tudiante a augment cette ann e de 4 396 soit 2 5 fois l inflation selon l Union nationale des tudiants de France Unef Pour 1 10 rentr e cons cutive les tudiants ont v cu une d gradation de leur pouvoir d achat et de leur situation sociale Depuis 2001 l augmentation moyenn
84. x org 2 Et co auteur avec Louis Weber de Elections europ ennes mode d emploi Le Croquant 2009 3 Lire Aur lien Bernier D sob issons l Union europ enne 1001 Nuits Paris 2011 La Revue de la MFP n 176 NTERNATIONAL MATI RES PREMI RES Speculation mode d emploi Plus d un milliard de personnes souffrent de la faim et tra giguement ce chiffre tend davantage augmenter qu diminuer La production mondiale suffirait pourtant nourrir tout le monde Ou est alors le probl me Les jeux sp culatifs et le libre change nouveau sont en cause es crises alimentaires qui ont L secou des pays du Sud ces derni res ann es en raison de la flamb e des cours des mati res premi res agricoles ont mis un coup de projecteur sur le r le jou par les sp culations Les cours alternent entre flamb es et plong es sur le march en dehors de toute r alit conomique Comment comprendre cette folie du march Il existe une premi re forme de sp culation tradition nelle d op rateurs commerciaux qui manipulent les cours On a VICTIMES GALEMEN Le triptyque m canisation intrants chimiques subventions sert de base la politique agri cole commune europ enne tourn e vers les march s mondiaux et encourageant la sp culation Les subventions ne vont pas l agriculture taille humaine et l on met en jach re des milliers d hectares de terres fertiles

Revue MFP N°176 - Mutualité Fonction Publique

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