Le livret de bord des bâtiments
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1. fond s par Gilles Olive Lire ce sujet la contribution de Daniel Faur dans B tir thique et responsable Paris ditions du Moniteur 2007 140p XL XLGD et associ s livret de bord des b timents 01 03 2011 14 14 Pour structurer et d limiter les champs d tude plusieurs groupes de travail successifs ou simultan s pourraient tre lanc s de sorte que l ensemble des acteurs priv s et institutionnels concern s par cette r flexion puissent prendre part au d bat Par champ disciplinaire selon la liste voqu e plus haut devront ainsi successivement tre dress s un tat de l art ou survey un tat des besoin et une ou plusieurs propositions formalis es Pour finir et afin de ne pas attendre la synth se de ces tudes les questions strat giques devraient tre discut es d s l abord puis au fur et mesure de l avancement de la r flexion de sorte que les premiers r sultats formels b n ficient du positionnement choisi et de sa dynamique Contact Xavier Lagurgue T 01 48 06 44 00 E xlgd et associes wanadoo fr XL XLGD et associ s livret de bord des b timents 01 03 201 I2. tiques La demande d am lioration est telle qu une profonde remise en question du bien immobilier galement port e par l volution des NTIC est en train de s op rer qui tend dissocier par dur e de vie les composants du b ti L apparition d une documentation de suivi des volutions du b ti devient de fait une n cessit tant conomique qu environnementale Constat sur l tat des besoins Il est d sormais tabli que le secteur du b timent est responsable en France de la production de 123 millions de tonnes d quivalent CO2 qui repr sentent 23 des missions nationales de gaz effet de serre et de 42 5 de la consommation d nergie finale ce qui fait de ce secteur selon la loi Grenelle du 3 ao t 2009 le principal consommateur d nergie Le CO2 qui en moyenne selon Jean Marc Jancovici restera pr sent dans l atmosph re durant une centaine d ann e est consid r quant lui comme le principal gaz effet de serre sur le plan quantitatif avec un PRG pouvoir de r chauffement global de 69 9 3 de Nouvelles technologies de l information et de la communication 4 Source www manicore com documentation serre gaz html gt Source Citepa XL XLGD et associ s livret de bord des b timents 01 03 201 I 4 14 Les engagements pris par la France Kyoto en 1997 conduisent en 2003 le premier ministre fran ais alors en exercice Jean Pierre Raffarin reprendre la not
3. logique de march dynamique r glementer en faisant de la d marche un passage oblig ou encore certifier en pariant sur la diffusion des bonnes pratiques par la reconnaissance de l exemplarit Cette derni re solution avait pour cons quence de brider l invention et la cr ativit au profit de la normalisation des m thodes d valuation comme des proc d s et produits de construction C est pourtant celle qui au fond finit par s imposer avec pour cons quences de limiter tr s peu d op rations un niveau d exigence lev dans le tertiaire ou au contraire dans le logement de diffuser largement un relativement faible niveau de qualit environnementale La mise en place d un livret de bord qu appelle le progr s pour la qualit environnementale du patrimoine b ti pose ces m mes questions L objectif d utilit publique est de parvenir le plus rapidement possible la diffusion la plus large Faut il pour cela dans le contexte international actuel inscrire le projet dans une d marche normative et r glementaire par exemple au niveau d un pays ou de UE Ou bien au contraire faut il assurer sa diffusion via une dynamique de march du libre acc s de type Google earth La d finition concr te du mode op ratoire adopter pour faire avancer la r flexion d pendra de la r ponse que les premiers porteurs du projet apporteront cette question 8 Voir ce sujet la position des clubs D2C
4. quels sont les indicateurs utiles l expertise par type de biens de l habitat individuel l immeuble tertiaire Transaction immobili re quels sont les indicateurs utiles la transaction Quel serait l impact de la qualification du construit dans la tendance la mon tarisation du bien immobilier devenu placement financier Ma trise d uvre comment mettre en forme de fa on p renne les attendus documentaires utiles l architecture et l ing nierie lors de la transformation des immeubles existants Diagnostics nerg tiques r glementaires comment mettre en forme de fa on p renne les attendus documentaires utiles l tiquetage nerg tique et au bilan carbone pour un b timent existant histoire des techniques quels exemple faut il consid rer pour d crire le suivi de la qualit dans les domaines les plus avanc s industrie automobile a ronautique Quelles sont les passerelles m thodologiques existantes ou envisager entre l industrie et le b timent La normalisation est elle un passage oblig Droit de l environnement et droit de l urbanisme quelles modalit s d claratives envisager au vu de l arsenal l gislatif existant et de ses modalit s d application Les documents publics relatifs aux permis de construire peuvent ils tre maintenus accessibles sous contr les dans le livret de bord Un r gime d claratif sur une plateforme l gale est il envisageable et si oui comment Ecologie comment quali
5. 1 14 Le livret de bord par Xavier Lagurgue Architecte D P L G Agence d architecture XLGD et associ s Ma tre assistant l Ecole Nationale Sup rieure d Architecture Paris Val de Seine l universit Paris X master am nagement urbanisme et durabilit des territoires l institut de la construction et de l habitation au CNAM de Paris Un projet CB Richard Ellis et Artequation XL XLGD et associ s livret de bord des b timents 01 03 2011 2 14 Probl matique du livret de bord Lorsque j ach te une automobile neuve le concessionnaire me remet la documentation technique du v hicule et le carnet d entretien du constructeur Je dispose ainsi d un mode d emploi et d un calendrier de r visions et de travaux dont le respect conditionne la p rennit de mon achat Le jour de la revente mon prix s tablira notamment en fonction de la bonne tenue de ce carnet En mati re d industrialisation le retard du b timent sur l automobile est indiscutable pour d videntes raisons li es la nature des productions attendues Alors que l automobile se satisfait de s ries de v hicules identiques le b ti pr sente cette caract ristique d tre adapt son lieu d implantation et de constituer le produit complexe d une relation entre un programme singulier et un site unique Pour autant ses diff rences ne suffisent pas effacer la n cessit commune d un entretien n cessaire au bon f
6. 6 prescrit une m thode par facteurs pour d cider de la dur e de vie pr vue d un composant avec une probabilit prescrite de d faillance pr coce Source MARTEINSSON B Durability and the factor method of ISO 15686 1 Building research and information ISSN 0961 3218 2003 vol 31 n 6 pp 416 426 I page s article 12 ref Cat inist fr 12 Ce chiffre moyen on le voit demandera tre pr cis en distinguant la structure de ses quipements XL XLGD et associ s livret de bord des b timents 01 03 2011 7 14 Or sans m moire le b timent est amn sique et cette amn sie est renforc e par certains des acteurs dont l int r t propre est en particulier lors de la vente d un bien d ignorer le pass technologique du b ti afin de ne pas devoir en faire tat Depuis un peu plus de dix ans la l gislation se renforce d obligations successives en mati re de diagnostic des biens immobiliers La loi Carrez 1996 les diff rents diagnostic sanitaires amiante 1997 plomb 2007 termites 1999 l tiquetage nerg tique 2006 et 2007 les diagnostics installation gaz 2007 et lectrique 2009 le diagnostic venir relatif l accessibilit handicap pour les ERP 2010 constituent autant d avanc es en mati re de transparence dans leur domaine respectif Pour autant le b timent amn sique qui ignore son pass de travaux ignore galement son avenir oblig en mati re d quipement et de mise aux n
7. boration d un plus petit commun num rateur Ainsi en fonction du point de vue selon lequel on se place les questions suivantes apparaissent Faisons un tour d horizon pour en citer quelques unes Philosophie Comment arbitrer entre l int r t individuel de valorisation du bien l instant T et l int r t collectif de tra abilit de l information dans la longue dur e O la libert individuelle doit elle s arr ter pour laisser l information circuler au profit de l int r t 5 A rapprocher de la protection des donn es sur internet trait es par le Conseil de l Europe www coe fr de l expression des libert s trait es par la Commission Nationale de l Informatique et des Libert s CNIL etc Voir ce sujet le site de l AFIM Association fran aise des ing nieurs et responsables de maintenance XL XLGD et associ s livret de bord des b timents 01 03 2011 11 14 commun Sociologie quel sont les diff rents modes de cr ation de l information fr quence de maintenance gros travaux extensions par type et par fonction de l habitat individuel l quipement industriel Comment l information relative au b ti prend elle forme En quelle occasion dans quel but Comment d crire la dynamique du masqu et du montr quel est le statut de l information dans le rapport qualit prix dans l change marchand en g n ral et de la transaction immobili re en particulier Expertise immobili re
8. es concepteurs jusqu la notice de d construction Le livret de bord peut compiler dans un souci d excellence en mati re de performance environnementale certaines donn es issues d une GTC Le livret de bord assure le raccordement minimum protocole de compatibilit langage commun entre l ensemble des diff rents programmes existant de GMAO en particulier lors d un changement de propri taire Questionnement par champ disciplinaire En d pit de cet tat des besoins le livret de bord n existe pas encore car de multiples probl mes viennent freiner sa mise en place op rationnelle Commen ons par exemple par la question de la confidentialit des donn es Doter un b timent d un livret de bord revient remettre en question la s paration de l espace public et priv Jusqu ici architectes et constructeurs ont r gl ce probl me l aide d un dispositif constructif simple le mur Le mur parfois devenu enveloppe dans l architecture contemporaine cette capacit toute simple de diviser l espace D un c t la rue et l espace public de l autre l espace priv et ses diff rentes fonctions D un c t la fa ade ou ce que le b ti donne voir de ce qu il abrite de l autre l am nagement sp cifique la fonction publique ou priv e toujours interdit d acc s priori Pour passer de l espace public l espace priv un percement dans le mur un contr le d acc s une porte co
9. fier et quantifier les objectifs environnementaux en terme d conomie d nergie et de diminution des missions de GES que le livret de bord pourrait g n rer s il tait rendu obligatoire S il tait un outil consid r comme un avantage concurrentiel partiellement utilis en transaction par une partie seulement des acteurs Informatique quelles sont les caract ristiques existantes des principaux logiciels de GMAO Quelle forme donner au plus petit ensemble d informations communes Existe t il un protocole normatif permettant le transfert de donn es d un syst me logiciel un autre La cr ation de cette interface est elle techniquement envisageable de fa on agr ger le plus de donn es existantes possibles Fiscalit quelles implications attendre d un renforcement de XL XLGD et associ s livret de bord des b timents 01 03 2011 12 14 l information sur la fiscalit des biens immobiliers en terme de p nalisation mais aussi de bonification d aides Le r gime fiscal du bien Robien Borloo Scellier doivent ils appara tre dans le livret de bord S curit comment arbitrer entre la diffusion d information destination du bien public s curit incendie qualit environnementale etc et le risque accru de malveillance et d effraction Gestion technique quelles donn es issues des organes de gestion technique centralis s GTB GTC sont elles utiles au livret de bord Quelles donn es s
10. formatisation d autre part par le rel vement des exigences r glementaire Ainsi entre la RT 2005 qui aboutit une consommation moyenne pour un immeuble de bureau de 50KWH m 2 an et le BEPOS pr vu pour 2020 par le Grenelle 15 ann es se seront coul es qui ne correspondent m me pas la dur e de vie d une fa ade l g re Il ressort de cet tat des faits qu un b timent doit d sormais tre consid r dans notre soci t des techniques comme une singularit puisqu il agr ge sur un support morphologique p renne une quantit finie d quipements ph m res Ainsi durant ses 80 ann es de dur e de vie le b timent va d une part servir et fonctionner d autre part subir des transformations successives qui auront pour particularit de n tre la plupart du temps que partielle La reprise de l am nagement int rieur le changement du syst me de chauffage le renouvellement de l tanch it s encha nent ainsi de fa on discontinue sans rapport ni m moire des travaux ant rieurs sans implication coordonn es sur les diff rents niveaux d usage technique maintenance fonctionnement Il amp On s int resse de plus en plus la dur e de vie utile des b timents et de leurs composants ainsi qu aux besoins futurs en mati re de maintenance des m thodes op rationnelles utilis es pour planifier la dur e de vie utile commencent appara tre dans les normes Ainsi la norme ISO 1568
11. ion de facteur 4 apparue dans le premier rapport du Club de Rome La loi de programme du 13 juillet 2005 fixant les orientations de politique nerg tique implique d sormais de diviser par 4 les missions de C02 l horizon 2050 avec un premier objectif de stabilisation des missions en 2012 au niveau mesur en 1990 Concernant les b timents et bien que ces chiffres soient difficiles tablir pr cis ment compte tenu des variations d usage et d tat on a coutume d estimer que la consommation nerg tique finale d un b timent se r partit durant sa dur e de vie en 20 pour sa construction et 80 durant les 50 80 ann es que dure son exploitation Source facteur4 citepa historique 7 La Mission interminist rielle de l effet de serre Mies revoit la hausse son bilan des missions de gaz effet de serre depuis 1990 dans un rapport rendu public le 8 avril La Mies fait tat d une stagnation des missions fran aises de CO2 entre 1990 et 2001 apr s avoir annonc une baisse de 2 8 dans un bilan provisoire en novembre 2002 Le secteur r sidentiel tertiaire a vu ses missions augmenter de 17 et non pas de 14 comme la Mies l avait d abord annonc Il repr sente 19 des missions totales et arrive juste derri re les transports 26 et l industrie 21 La France est donc mal partie pour tenir son engagement de ne pas augmenter ses missions d ici 2008 2012 par rapport au ni
12. le b ti son enveloppe son isolation d une part les quipements lectriques et de CVC chauffage ventilation climatisation d autre part On parle ainsi respectivement au sujet de ces deux familles d efficacit nerg tique passive et active Les r glementations thermiques s encha nent depuis le premier choc p trolier 1975 1988 2000 2005 210 venir probablement report e 2012 19 Tous les b timents de l Etat et de ses tablissements publics seront soumis un audit d ici 2010 L objectif est partir du diagnostic ainsi tabli d engager leur r novation d ici 2012 avec traitement de leurs surfaces les moins conomes en nergie Cette r novation aura pour objectif de r duire d au moins 40 les consommations d nergie et d au moins 50 les missions de gaz effet de serre de ces b timents dans un d lai de huit ans Source LOI n 2009 967 du 3 ao t 2009 de programmation relative la mise en uvre du Grenelle de l environnement art 5 XL XLGD et associ s livret de bord des b timents 01 03 2011 6 14 D autre part on consid re que la dur e de vie d un b timent quivaut la dur e de vie d une partie de ses ouvrages essentiellement la structure Dans ce laps de temps les quipements qui vont de l enveloppe l ensemble des installations lectriques et de CVC voient leur cycle de vie se raccourcir au gr des progr s accomplis d une part par leur in
13. nstitue un point oblig de communication entre les deux espaces 3 DIUO dossier d interventions ult rieures sur l ouvrage 14 Gestion de la maintenance assist e par ordinateur XL XLGD et associ s livret de bord des b timents 01 03 2011 10 14 Cr er un livret de bord public revient dire d avantage sur le b timent que ce qu en disent ces murs c est dire son aspect ext rieur L architecture ainsi se trouve doubl e ou enrichie d une fa ade virtuelle que l on imagine d ambl e disponible sur internet Quelles donn es situer l ext rieur et quelles donn es placer l int rieur de ce nouveau mur en fonction des multiples usages qui pourront en tre fait Cette fa ade virtuelle que constitue le livret de bord n existera finalement en tant qu op rateur efficace qu condition d assumer la synth se et le recoupement de multiples angles d analyses Sans ordre ni hi rarchie les questions qui suivent traitent la fois des t ches effectuer des pr cautions prendre des connaissances acqu rir Notons cependant que quel que soit le niveau d avancement de telle ou telle arborescence de GMAO actuellement disponible sur le march les probl matiques soulev es par la mise en place d un protocole de transmission de l information dans la longue dur e pr sentent une complexit qui ne saurait tre r duite et qui m rite d tre remise plat dans la perspective d la
14. onctionnement de ces deux quipements dans la dur e Or sur ce point le b timent reste un parent bien loign et bien pauvre de l automobile Pas de documentation technique attach e la naissance du b ti encore moins de carnet d entretien Exception faite des DIUOE des avanc es basiques de la l gislation r cente loi Carrez diagnostics sanitaires et nerg tiques noblige ni ne permet d entretenir le bien et surtout de le transmettre en toute connaissance de cause Lire ce sujet l excellent article de Pierre CHEMILLIER l pop e de l industrialisation du b timent apr s la guerre 39 45 www developpement durable gouv fr conference_14 06 02 pdf DIUOE Dossier d interventions ult rieures sur ouvrages ex cut s Ce dossier est normalement du au ma tre de l ouvrage par les entreprises et la ma trise d uvre la fin du chantier Dans la pratique ne faisant pas l objet d une dotation financi re adapt e il se r sume la plupart du temps la compilation des DOE Dossier des ouvrages ex cut s et des plans de r colements XL XLGD et associ s livret de bord des b timents 01 03 2011 3 14 Les choses pourraient ainsi rester dans l tat si les exigences du d veloppement durable en g n ral et du plan climat 2004 en particulier ne venaient mettre en demeure le secteur du b timent de ma triser son bilan carbone et de r duire drastiquement ses consommations nerg
15. ont elles n cessaires l optimisation de la consommation nerg tique du b timent Quelles donn es sont elles n cessaires l optimisation du cycle de vie du b timent Strat gie de d veloppement du projet livret de bord La d marche HQEO telle qu elle vu le jour au fil des r unions de l ATEQUE entre 1993 et 1998 se destinait au plus grands nombre et devait prendre la forme d un mouvement en faveur de la qualit environnementale mouvement auquel chacun aurait t libre d adh rer des degr s divers L id e tait de toucher le plus grand nombre de fa on obtenir un r sultat faisant poids compte tenu du faible taux de renouvellement du parc immobilier d une part des engagements du protocole de Kyoto d autre part Les processus de labellisation et de certification soutenus par la demande politique ont indiqu une autre voie qui est celle de l exemplarit venue en compl ment des r visions successives de la r glementation thermique 7 La limitation d acc s d une partie de l information aux professions r glement es semble une solution minimum Encore faut il d terminer la liste de ces professions et leurs p rim tres d accessibilit respectifs XL XLGD et associ s livret de bord des b timents 01 03 2011 13 14 Les fondateurs du r f rentiel HQE s taient interrog s pour assurer la diffusion la plus large de l outil Valait il mieux susciter une
16. ormes La situation l avantage du vendeur est au d savantage de l acqu reur mais aussi de fa on plus large de l environnement puisqu elle entra ne une perte de contr le de l efficacit nerg tique du b timent et de l impact de son usage sur l environnement Proposition pour un livret de bord des b timents Accompagner chaque b timent d un livret de bord est une id e d j ancienne dont on trouve les pr misses d s les travaux pr paratoires l laboration du r f rentiel HQEO De quoi s agit il exactement En dotant le b timent d une m moire au sens informatique du terme les b n fices attendus sont les suivants les diff rents usagers b n ficient d un mode d emploi accessible et jour qui permet d am liorer la performance nerg tique d usage la vente du bien immobilier gagne en transparence les diff rents propri taires b n ficient mais aussi assument dans l int r t de l environnement donc dans l int r t public les travaux de r novation n cessaires au maintien des performances environnementales du b ti XL XLGD et associ s livret de bord des b timents 01 03 2011 8 14 les prises de d cisions relatives aux travaux effectuer voire au devenir de l difice sont facilit es ce qui aurait pour cons quences d agir de fa on diffuse sur l ensemble du secteur du b timent dans le cas d une application g n ralis e Le livret de bord re
17. prend le concept du carnet d entretien de la voiture mais sa complexit potentielle et ses objectifs de p rennit de l ordre du si cle lui conf rent des caract ristiques propres qui pelle m le et priori s num rent comme suit le livret de bord est informatis le livret de bord est accessible depuis internet avec diff rents niveaux de confidentialit le livret de bord poss de une version papier p renne obligatoirement jour lors d une vente et joint aux documents d enqu te pr alable et de cession le livret de bord est un tat civil du b timent il permet d acc der ses documents de naissance que constituent son dossier de permis de construire le livret de bord permet de conna tre le niveau d quipement l instant T d un b timent le livret de bord compile de fa on normalis e l ensemble des diagnostics r glementaires le livret de bord compile l ensemble des caract ristiques environnementales l instant T d un b timent labels tiquetage ACV etc le livret de bord permet de conna tre l histoire des transformations d un b timent comme un livret de sant pour un individu le livret de bord permet de compiler par ordre chronologique les documents graphiques et crits ayant traits ces transformations successives XL XLGD et associ s livret de bord des b timents 01 03 2011 9 14 le livret de bord compile des DIUO et l ensemble des prescriptions d
18. veau atteint en 1990 pris dans le cadre du protocole de Kyoto sur la lutte contre le r chauffement climatique Source www transfert net 8 Teller Jacques universit de Li ge www lema ulg ac be urba Cours Durabilite 06 LCA pdf XL XLGD et associ s livret de bord des b timents 01 03 2011 5 14 Jusqu ici les efforts incitatifs d marches HQE labels qualitatifs certifications et r glementaires encha nement des r glementations thermiques s taient surtout pr occup s des constructions neuves pour lesquelles la modification des habitudes constructives paraissait la plus facile Avec un taux de renouvellement du parc immobilier inf rieur 1 il appara t d sormais que pour esp rer atteindre les objectifs du facteur 4 en ce qui concerne le secteur du b timent le parc existant devra subir une campagne massive de r novation A d faut d agir sur l existant les b timents ant rieurs aux premi res r glementation thermique compteront encore pour 60 70 du domaine b ti en 2050 rendant illusoires les performances environnementales escompt es A Pissu du Grenelle l Etat s est ainsi engag donner l exemple en fixant pour son parc immobilier un calendrier serr de diagnostic nerg tique et de travaux de remise niveau Dans l tat actuel des connaissances les travaux qui visent am liorer l efficacit nerg tique des b timents se d crivent en deux familles qui concernent
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