Les indicateurs de R&D et d`innovation pour le suivi des SRI. E
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1. cent les projets r gionaux visant renforcer leurs avantages comparatifs fond s sur leur sp cialisation cf article de D W Versailles page 9 Notes et comptes rendus Bien qu utiles les indicateurs macro conomiques ne permettent pas de refl ter la vari t des territoires ni d aborder les indicateurs de suivi des actions r gio nales ou encore de mesurer les effets des politiques locales Les indicateurs et donn es micro conomiques sont donc devenues n cessaires bien qu il soit difficile de les g n raliser et surtout de p renniser leur acc s autrement que part des tudes ad hoc Ces donn es plus fines parfois qualitatives sont des barom tres servant au pilotage quotidien de l action publique Syst me de collecte des donn es dans le contexte des strat gies r gionales d innovation mise en place d un syst me d information adapt Le recueil de donn es enqu te reporting des op rateurs locaux sur les actions men es provenant d une grande vari t d op rateurs n cessite de structu rer le syst me d information permettant la collecte et l harmonisation des donn es ainsi que leur actualisa tion r guli re conception de nouveaux indicateurs suppose la La nature du syst me d information d pend du choix des indicateurs et des donn es jug es pertinentes mais dans le m me temps le syst me d information mis en place devient progressivement une contrainte pour faire voluer les collec2. tion contrast e de leur visibilit scientifique sur 3 disciplines mar qu e par des caract ristiques qui les diff rencient sur trois disciplines sp cifiques les sciences pour l ing nieur les math matiques la phy sique En effet en sciences pour l ing nieur on constate une progression impor tante de l indice d impact obser v entre 2004 et 2008 comparativement la moyenne des autres sites figure 6 page B Par contre les sites de la classe 4 se d marquent par leur visibilit potentielle faible en physique et leur visibilit r elle faible en math matiques en 2008 par rapport aux autres sites voir figure 6 page B Ces sites sont galement moins dynamiques en termes de production puisque leurs volumes de publications toutes disciplines confondues augmentent moins vite que pour les autres Ce constat existe pour la quasi totalit des disciplines en particulier en sciences pour l ing nieur figure 6 page B E classe 4 constitu e de B sites est largement s agit d universit s r centes respectivement cr es en 1979 Universit de Savoie 1995 Universit Bretagne Sud et 1970 Universit de Picardie ATELIER OST CEA 10 nei 2011 Notes et comptes rendus Figure 4 Les indicateurs de trajectoires les plus discriminants de la classe 2 Donn es Thomson Reuters et traitements OST variation de 2004 2008 Var en de l indice Var en de l indice Var en de l indice Var en du nombr
3. tutionnels dans la conception de la politique publique Plus concr tement elle force faire voluer des outils de monitoring de politique publique HE Proposition pour une typologie des sites de la recherche publique fond e sur la visibilit et la trajectoire de leur production scientifique Par Mickael BENAIM OST et BETA et Val rie MERINDOL OST et CERNA Mickael benaim obs ost fr valerie merindol obs ost fr ans le cadre d une tude commandit e par le minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche des indicateurs d crivant la pro duction et la visibilit scientifique de 41sites fran ais de la recherche publique et de l enseignement sup rieur ont t labor s par l OST La d finition des sites a t bas e sur l impl mentation territoriale et urbaine des diff rentes institutions de recherche Ces sites de la recherche et de l enseignement sup rieur repr sentent donc un construit combinant une double dimension les institutions et le territoire partir des indicateurs bibliom triques obtenus voir encadr sur les indicateurs et donn es retenus cet article propose une typologie des sites de recherche et d enseignement sup rieur La construction de typologie selon la m thode des analyses en composantes princi pales permet de constituer des classes partir de leurs similitudes et de leurs diff rences sur un en semble de variables li es la caract risation de l
4. L approche retenue du diagnostic aux indicateurs DIAGNOSTIC ORIENTATIONS Contribution au f d velop conomique ANALYSE DE COH RENCE ET PERTINENCE l innovation El ments de 2 diagnostic ORL Innovation par les clusters usages clusters El ments de gt El ments de diagnostic MACRO OBJECTIFS Ressources pour Soutenir l approche Coop ration inter Comp tences pour l animation des p les PROCESSUS D IDENTIFICATION DES INDICATEURS Objectifs Ressources Indicateurs Sources Objectifs gquantifi s Ressources indicateurs Sources quantifi s pr ra Ti Objectifs Fa jinne 3 Ressources Indicateurs Sources Frm RT is gt Objectifs 9 Dae Ressources Indicateurs Sources y mm pd Objectifs anie Ressources Indicateurs Sources DEO gt antifi s D es m a aan T Les indicateurs leurs limites Ct la suite ari t des sources fraicheur des donn es capacit saisir les indicateurs les plus perti nents pour comprendre les causalit s et les corr lations entre variables qui d terminent l innova tion complexifie l interpr tation Tous ces l ments semblent solliciter un appel la prudence dans l utilisa tion des indicateurs et des mesures pour le manage ment des politiques d innovation Pourtant dans l exp rience de la r gion Provence Alpes C te d Azur la prise de d cision bas e sur des
5. l ments objectifs d analyse porte ses fruits Et cela autant en termes d efficacit de l action que pour le processus inclusif et participatif entre les acteurs participants la d marche L approche choisie est d affronter les difficult s men tionn es ci dessus travers l ouverture l change et le questionnement constant de la m thode et de ses r sultats Une collaboration suivie avec les diff rents clients de l observatoire les experts ainsi que les r gions impliqu es dans des d marches similaires est essentielle pour limiter les risques inh rents l inter pr tation des donn es Par exemple pour apprivoiser les d rapages potentiellement intrin s ques l interpr tation des donn es quantitatives le choix de la r gion est d y associer chaque fois que cela est possible des enqu tes qualitatives et la v rifi cation de l analyse par l change avec les acteurs sur le terrain Le barom tre des entreprises innovantes ou l tude sur les performances conomiques des entre prises accompagn es la cr ation en repr sentent des exemples concrets Cet exercice permet d quilibrer et de rendre plus fins les diagnostics et les pr conisations op rationnelles L articulation volontairement men e entre analyse et conception des actions fait de l observatoire un v ri table laboratoire d outils et d id es pour le diagnostic au ser vice des op rateurs Dans cette perspective les partenar
6. au SRI Ces organismes doivent disposer d une forte l gitimit au sein du sys t me r gional d innovation Cette l gitimit repose sur plusieurs dimensions e une comp tence dans la collecte et la gestion de ces donn es e une confiance entre les op rateurs et le collecteur Notes et comptes rendus e une transparence sur l utilisation des donn es e une relation hi rarchique entre le collecteur et l op rateur principal du SRI Cette l gitimit institution nelle est essentielle e une connaissance parfaite des acteurs du syst me e un langage commun l ensemble des parties nomenclature concert e La cr ation de l Observatoire r gional de l innovation ORION en Provence Alpes C te d azur illustre parfaite ment les probl matiques voqu es lors de cet atelier choix des indicateurs pertinents collecte de donn es et processus concert et partenarial entre les acteurs d un territoire pour les construire et les utiliser cf section suivante m ORION l Observatoire R gional de l Innovation en Provence Alpes C te d Azur par Gabriella FIORI M diterran e Technologies fiori medliterranee technologies com Vers la cr ation d un observatoire r gional par un concours al atoire de circonstances de volont s et d v nements parfois hasardeux Celle de l observatoire de l innovation de Provence Alpes C te d Azur ORION ne fait pas exception Son point de d part a t le lancem
7. coton les quantit s de linge qu ils peuvent se procurer par le commerce du vin sont bien plus int ressantes que celles qu ils seraient capables de pro duire eux m mes L analyse est identique pour ce qui concerne l analyse de la production d innovation pour autant qu on se concentre alors sur des aspects technologiques Deux blocs d arguments sont alors identifi s du point de vue positif les domaines o un territoire un secteur ou une firme vont se distinguer par leurs forces relatives et du point de vue n gatif par leurs faiblesses relatives La logique de sp cialisation conduit alors mettre en place une concentration de capacit s dans les domaines porteurs de forces relatives et abandonner les autres domaines Dans tous les cas la logique de sp cialisation suppose de faire des choix et de s y tenir Une difficult importante renvoie la d finition de ce s choix et aussi aux horizons temporels associ s En d pit de certaines apparences il semble certain que les territoires disposant d un large ventail de choix sont tr s peu nombreux Ils repr sentent de v ritables ex ceptions l chelle de l Europe A l chelle de biens immat riels comme la production scientifique la d marche demeure identique mais elle n ob it pas tout fait aux m mes ressorts L analyse se concentre sur la qualit et la nature du service fourni et 10 Notes et comptes rendus sur les co ts associ s aux moy
8. d une part Conclusion ette classification met donc en vidence que les CC peuvent tre largement distingu s et class s selon les dimensions de la visibilit et de la dynamique scientifiques Les distinctions qui mergent sont parfois associ es certaines disci plines dans d autres cas elles concernent l ensemble des activit s de sciences dures sans distinction Si les sp cificit s disciplinaires jouent un r le impor tant pour comprendre des dynamiques propres aux sites elles Pour aller plus loin Notes et comptes rendus e et pour les r gions compos es de plusieurs sites universitaires des diff rences entre les r gions dispo sant de sites universitaires aux caract ristiques h t rog nes c est dire appartenant des classes diff rentes comme Rh ne Alpes et des r gions caract ri s es par des sites disposant de caract ristiques relati vement homog nes au moins du point de vue des indi cateurs bibliom triques utilis s dans l tude n en constituent donc qu un l ment Enfin si la taille des sites universitaires est souvent associ e un facteur de r ussite visibilit et ou dynamique cette classifi cation met en vidence que la taille des sites et la visi bilit scientifique mesur e l aune des citations ne sont pas n cessairement reli es Des sites modestes en volum trie disposent parfois d une visibilit r elle ou potentielle importante sur certaines d
9. du moment Les deuxi mes contraintes sont directement associ es aux m thodologies mettre en uvre La collecte des donn es comme les m thodologies pour construire les indicateurs constituent plus ou moins un d fi en parti culier lorsque l on se situe un niveau micro conomique ou encore au niveau de l analyse quantita tive de l impact conomique d une mesure de politique publique Face aux contraintes m thodologiques il faut parfois accepter que toutes les actions de politiques publiques ne puissent faire l objet de mesure ou du moins ne puisse faire l objet que d une mesure partielle L arbitrage entre le co t de construction des indica teurs et leur pertinence pour mesurer le ph nom ne observer devient donc de plus en plus une tape cru ciale Sur ce point voir l tude r alis e par l ADE de juillet 2010 sur les diagnostics et sch mas r gionaux d innovation r alis s dans les r gions fran aises Quels types indicateurs demand s tant macro conomiques que micro conomiques impliquant des m thodes de col lectes adapt es es indicateurs envisag s se situent aux niveaux Les indicateurs macro conomiques sont n cessaires pour construire des index r gionaux et permettre ainsi aux collectivit s locales de positionner leur territoire dans un espace de comparaison nationale et ou euro p enne Ces indicateurs permettent de dresser un por trait de la r gion un instant t
10. lioration de leurs prestations e enfin les entreprises et les structures de recherche pour les aider maitriser leur environnement Quels types de prestations r ali s es l observatoire se traduit fondamentalement au travers des prestations r alis es et des publi cations Pr sa premi re ann e d existence l offre de 1 L index de l innovation en PACA qui perp tue la lanc e du diagnostic r gional de l innovation en recueil lant et analysant les principaux indicateurs macro co nomiques en mati re d innovation et en les comparant avec ceux relatifs aux performances d autres r gions fran aises et europ ennes Cet index permet de r ali ser un arr t sur image sur le positionnement de la r gion au sein de l chiquier europ en et un bilan de son volution en mati re d innovation Cet exercice se base aujourd hui sur des indicateurs et des donn es issus des principales sources nationales et europ ennes INSEE Eurostat OST L int r t de ces donn es comporte toutefois certaines limites Les indi cateurs disponibles aupr s des sources les plus stables et fiables pr sentent deux inconv nients majeurs tout Notes et comptes rendus d abord ils se focalisent davantage sur la R amp D surtout industrielle et moins sur l innovation non technologique ensuite ils n gligent des variables cl s de l innovation comme la cr ativit et le design la socialisation et la valeur cr e pour et pa
11. mise en place d un march pour les comp tences est une cause et une cons quence fonda mentale de l attractivit le succ s se mesure quand un territoire attire spontan ment les chercheurs et les ing nieurs qui cherchent un emploi ou une formation dans un domaine pr cis de sp cialisation Le territoire am liore son attractivit au fur et me sure que le cercle vertueux de l agglom ration se met en place Toute la question renvoie alors l ancrage dans le territoire Les facteurs g n riques de localisa tion cf tableau page B doivent alors se d cliner pour soutenir la d marche de sp cialisation Si les pouvoirs locaux investissent dans des actifs relocalisables alors ils n auront pas d pens efficacement l argent de leurs contribuables Les pouvoirs publics doivent trouver des points d ancrage mat riels Traduire la sp cialisation intelligente en indicateurs ette logique d intervention publique se traduit Cr des indicateurs Il importe de conserver l esprit qu aucun indicateur ne va permettre de d velopper une analyse concr te du domaine de sp cia lisation choisir pour toutes les raisons qui ont d j t indiqu es mais les indicateurs peuvent aider construire une vision compar e du territoire par rap port aux autres Le m me raisonnement peut aussi s appliquer l analyse de l ancrage local et la propen sion la relocalisation Notes et comptes rendus Facteurs g n riqu
12. potentielle et r elle sur 3 disciplines sites Chamb ry Lorient Vannes et Amiens Ils se caract risent par de fortes progressions de leurs indices d impact observ en biologie appliqu e et en biologie fondamentale Leurs indices d impact esp r en science pour l ing nieur et en science de l univers progressent aussi nettement entre 2004 et 2008 figure 4 page D A noter aussi une visibilit scienti fique r elle forte de ces trois sites en math matiques sup rieure la moyenne mondiale de 25 Enfin cette classe est aussi caract ris e par une augmentation du nombre de publications pour les sciences de l univers et les sciences pour l ing nieur plus importante que la moyenne des 41sites figure 5 page 17 a classe 2 comprend seulement trois jeunes contrario cette classe se caract rise aussi par une visibilit scientifique r elle et potentielle de la produc tion des sites en recherche m dicale bien moindre que pour les autres sites figure 5 page T Mulhouse repr sente lui seul la classe 3 Le site est marqu par une forte production en chimie une forte visibilit r elle et potentielle en sciences pour l ing nieur mais une faible dynamique de production sur 5 ans comparativement aux autres sites Toutes discipines Biologie fondamentale Sciences de l univers m Moyenne g n rale La classe 4 des sites marqu s par une progression de leur pro duction moins rapide et une posi
13. un socle de partenariats solides avec d autres Obser vatoires les financeurs et les structures d accompagnement Cela implique en particulier la mise en coh rence des con trats d objectif et des indicateurs de r sultat et de r a lisation tablis pour les diff rentes structures financ es Notes et comptes rendus par les pouvoirs publics avec la SRI Cette coh rence doit se mat rialiser galement par la standardisation et par la num risation des supports de reporting pour faciliter la r colte et le traitement de l information Si le tableau de bord se compose d une cinquantaine d indicateurs organis s par macro objectifs et actions dont le nombre a t tabli sur la base d un bilan entre besoin d information disponibilit des donn es et co ts d acquisition faisant l objet d une analyse approfondie la mission de l Observatoire est aussi de produire des synth ses qui rendent l information imm diatement assimilable par les d cideurs Tous les livrables mentionn s m me s ils sont de nature diff rente se nourrissent les uns des autres et concour rent fournir des l ments utiles au pilotage strat gique du syst me de l innovation et en faire mieux appr hender les enjeux subjacents que la cible soit les d cideurs les entreprises ou les membres de PACA Innovation La relation entre les tudes les diagnostics les objectifs et les indicateurs peut tre synth tis e par le sch ma suivant Figure 1
14. T et CERNA Mickael benaim obs ost fr valerie merindol obs ost fr La cr ation des SRI quelles incidences sur la d finition des besoins en indicateurs ont principalement concern les trois th mes suivants la multiplicit des besoins d indica teurs dans le cadre du suivi des strat gies r gionales d innovation le contenu de ces indicateurs et enfin la collecte des donn es es d bats qui se sont d roul s pendant l atelier Multiplicit des besoins en termes d indicateurs namique pour encourager l laboration de strat gies r gionales d innovation SRI Les R gions fran aises en concertation avec les autres collectivit s territoriales et les repr sentants de l Etat ont alors entam des r flexions sur leurs strat gies n 2007 l Union europ enne a impuls une dy L laboration de ces strat gies a t initi e selon des agendas diff rents en fonction des contextes locaux mais pour chacune des r gions elle s est inscrite dans le cadre des conditions mises pour l obtention des financements du FEDER 2007 20B La constitution des SRI s appuie sur une phase de diagnostic puis sur la formalisation d une strat gie et son op rationnalisation par une s rie d actions concr tes Progressivement au sein de la plupart des r gions les SRI sont devenues des priorit s en termes de politiques de d veloppement conomique Compte tenu des d lais impos s par la Commission europ enne la plup
15. art des travaux de diagnostic et d laboration des SRI ont relay au second plan les r flexions sur les indicateurs telles que leurs port es r elles la signification de ces derniers les niveaux et les usages pertinents pour lesquels ils devraient tre utilis s Toutefois avec la formalisation des SRI le d veloppement des indicateurs pour le pilotage des ac tions publiques locales a fait progressivement l objet de plus d attention Le choix et le nombre des indicateurs requi rent de g rer la tension entre plusieurs con traintes de nature diff rente Les premi res contraintes sont li es aux diff rents niveaux de demandes d indicateurs avec des tendances parfois contradictoires Au niveau du suivi du SRI la vari t des besoins peut conduire une inflation de demandes d indicateurs Il faut des indicateurs permettant un diagnostic suivi et approfondi des capacit s r gionales un suivi r gulier des actions des collectivit s locales et enfin des indica teurs de r sultat Cette inflation de la demande consti tue d autant plus une tendance que la communication institutionnelle locale implique de plus en plus l usage d indicateurs vari s pour refl ter les sp cificit s et les forces r gionales Dans le m me temps les processus de d cisions politiques au niveau local requi rent un nombre limit d indicateurs facilement appropriables sur des donn es tr s r centes et dont l usage est adap t aux besoins
16. atiale quand des territoires investissent dans les technologies port e g n rale ou dans la combinaison de plusieurs technologies port e g n rale pour en tre des leaders les terri toires suiveurs investissent seulement dans la co invention des applications ou dans leur diffusion des chelles sp cifiques En pratiquant ainsi les acteurs entrent plus facilement dans l cosyst me et trouvent leur place dans une strat gie de R amp D et d innovation La question de la sp cialisation se pose alors pour d ter miner la meilleure strat gie pour investir en S amp T et en particulier pour arbitrer entre le saupoudrage d efforts fragment s sur plusieurs domaines et la concentration des efforts et des budgets La d marche de sp cialisation intelligente insiste sur l importance des processus bottom up Les recommandations mises par les experts du groupe KG soulignent l impossibilit de mettre en place le plan issu d une logique hi rarchique et administra tive ou de d velopper la d marche en relation avec un exercice de prospective mobilisant des expertises exo g nes sur des technologies cl s Le processus suppose en revanche de mettre en uvre une analyse strat gique semblable celle que r alisent les entreprises qui d cident de se doter d un portefeuille de comp tences et de capacit s Les experts sugg rent c est leur terme exact de faire r f rence au processus de d c
17. ation d tudes sp cifiques en poussant plus loin l analyse des r sultats obtenus Enfin ils ont aid identifier les objectifs strat giques pour suivre dans le cadre de la SRI es indicateurs ont accompli leur t che Ils ont Ce travail a enclench un processus qui se r v lera aussi important et dur able que le diagnostic lui m me l adh sion et l appropriation de la d marche par les d cideurs politiques et les accompagnateurs l innova tion Parmi les diff rentes tudes r alis es dans le cadre du diagnostic deux d entre elles m ritent d tre mention n es pour leur impact sur l laboration de la SRI e l enqu te lanc e aupr s des entreprises innovantes de la r gion afin d en d tecter les besoins en accom pagnement et e celle visant caract riser l offre de services des structures d accompagnement locales La r alisation de ces tudes a conduit un constat poignant les besoins des entreprises innovantes financement acc s au march ressources humaines et formation ne trouvaient qu une r ponse partielle dans l offre d accompagnement r gionale ax e priori Notes et comptes rendus tarrement sur la fourniture des services technolo giques Les acteurs locaux sont pass s alors du constat sa traduction en objectifs strat giques et op rationnels mettre en ad quation l offre et la demande d accompa gnement afin d am liorer les performances des entre prises r giona
18. ationnelle concr te Cette contribution va d tailler dans un premier temps cette logique en relation avec les concepts ordinaires de l analyse conomique la notion d avantage concurren tiel puis la singulariser au niveau des politiques euro p ennes Dans un second temps elle va identifier les outils de politique publique pertinents pour cette d mar che puis caract riser leurs crit res d valuation Que signifie sp cialisation ans l usage courant le terme sp cialisation renvoie aux sp cificit s des contributions des D acteurs ou des territoires qui concourent la production d une activit particuli re Les acteurs ou les territoires doivent se sp cialiser dans les activit s qui leur procurent un avantage comparatif cette sp cialisation permet de produire au meilleur co t et de vendre avec la meilleure marge commerciale et donc d acheter les biens conomiques produits ailleurs Cette approche est applicable sur plusieurs chelles territo riales A titre d illustration cela conduit consid rer que l Aquitaine a int r t se sp cialiser dans la produc tion de vin et l Angleterre dans la production de drap de lin ou de coton les changes qui s ensuivent permet tent aux anglais de consommer un vin meilleur que celui qu ils seraient capables de produire localement si c tait possible M me pour les habitants du Bordelais qui seraient ventuellement capables de produire du lin ou du
19. cientifique ne se traduit pas dans la dynamique de l innovation Le gap qui singu larise l cart d investissements en R amp D entre les Etats Unis et l Europe ne se r duit pas Des clairages quali tatifs ont t introduits par les contributeurs la con f rence SciTECH Europe 2010 pour nuancer ces appr ciations Ainsi par exemple l id e largement r pandue que les universit s am ricaines se situent dans une d marche d excellence m conna t que celles qui sont r ellement engag es dans une logique d excellence en recherche repr sentent une part tr s limit e du total des tablissements d enseignement sup rieur et de recherche sur le sol am ricain Seulement 4 universit s am ricaines repr sentent elles seules 5 de la mobilit mondiale totale des 1000 meilleurs scienti fiques en informatique NSF 2010 Si la situation am ri caine tait transpos e l Europe cela signifier ait que seulement quelques universit s europ ennes se caract risent par une strat gie d excellence en mati re de recherche dans un domaine pr cis Il devient alors difficile d imaginer qu il y aura plus d une quinzaine d universit s g n ralistes en mati re de recherche l chelle de l Europe enti re Le discours n est pas facile entendre et rompt avec les pratiques ordinaires Cet article entend r pondre deux questions Qu ap porte le concept de sp cialisation intelligente Quelle est sa port e op r
20. cts observ et esp r sont normalis s 1 II faut donc comprendre lorsque l indice d impact relatif est sup rieur l unit les publications de l acteur ont une meilleure visibilit que la visibilit moyenne des publications dans la m me discipline Les indicateurs relatifs la dynamique d volution dans le temps de la production scientifique sont mesur s par les variations en pourcentage entre 2004 et 2008 du volume de publications scientifiques et par les variations en pourcentage des indices d impacts observ et esp r sur la m me p riode La taille de la production scientifique mesur e par le volume de publications en 2008 a t utilis e comme variable illustrative sur chaque classe de sites universitaires Les indicateurs ont t construits sur la base enrichie de l OST d velopp e partir du Web of Science Une nomenclature en 8 disciplines scientifiques a t utilis e pour chaque variable construite Pour plus de d tail voir la note m thodologique du rapport de OST Indicateurs de sciences et de technologies di tion 200 www obs ostfr section annexes obtenues pour l ensemble des sites et ceci quelles que soient les disciplines concern es Seuls les indicateurs de trajectoires variations des indices d impacts et de la production scientifique entre 2004 et 2008 ne sont pas clivants pour ces sites car ils se situent dans la La r partition des sites fran ais de l ense
21. d un march de comp tences dans le domaine retenu pour la sp cialisation chercheurs ing nieurs etc Cette premi re d marche traduit la gestion efficace des co ts de transaction inh rents la d marche particuli re d un territoire La seconde dimension renvoie des incitations pour que les acteurs de la R amp D d un territoire soient actifs dans le processus de sp cialisation Cela suppose d abord que les acteurs publics locaux soulignent les effets pervers ne pas tre assez sp cialis et accompagnent ensuite cette prise de conscience en favorisant l mergence d une strat gie commune pour le territoire Les indicateurs portent dans ces deux cas sur l ancrage territorial Les indicateurs de la politique de S amp T por tent alors sur l analyse des deux familles de co ts d opportunit qui d crivent respectivement les dangers d une trop faible sp cialisation et les risques relatifs une relocalisation ventuelle La recherche d une sp cialisation pertinente des terri toires pose ainsi l enjeu de la constitution d indicateurs fond s sur des nomenclatures fa on Les conven tions statistiques conduisent g n ralement mettre en place des nomenclatures qui vont devenir des outils pour construire les indicateurs Quand ces nomencla tures sont construites collectivement et donc recon nues elles se figent souvent avec le temps Les exigences en termes de sp cialisation et d analy
22. e Mobilit intelligente et durable Risques s curit et suret Sant et bien tre Industries culturelles et num r igues C est ainsi qu en fin 2009 se dessinait la SRI de PACA les bases d un syst me de suivi et d valuation de la politique d innovation venaient d tre jet es et la cr a tion de l observatoire r gional de l innovation tait men tionn e comme le premier chantier de la SRI Le Conseil R gional et l Etat mar quaient ainsi leur volont explicite de se doter d un outil de pilotage de la mise en uvre de la strat gie et confiaient M diterran e Technologies le mandat pour sa cr ation La mise en uvre de l obser vatoire ses missions nition de sa mission Collecter organiser et restituer des informations permettant d or ien ter soutenir et mesurer la politique d innovation en R gion et l identification de ses cibles E a structuration d ORION a d marr par la d fi Le postulat de d part a donc t que l observatoire constituait avant tout un fournisseur de services Des services qui sont aujourd hui propos s tous les ac teurs de l innovation pour lesquels disposer des don n es pertinentes pouvaient constituer un appui la prise de d cision e les services de l Etat et de la R gion d abord pour la conception et la mise en uvre des politiques d innova tion e les membres du r seau PACA Innovation pour le pilotage de leurs actions sur le terrain et l am
23. e Var en du nombre d mpact observ en d mpactesp r en d impact observ en de publications en de publications en Biologie appliqu e Sciences pour l ing nieur Biologie fondamentale Sciences de l univers Sciences pour l ing nieur cologie E Moyenne de la classe Moyenne g n rale Figure 5 Les indicateurs de visibilit potentielle et r elle les plus discriminants de la classe 2 Donn es Thomson Reuters et traitements OST donn es 2008 Indice d impactobserv Indice d impact esp r Indice d impact observ en Math matiques en Recherche m dicale en Recherche m dicale m Moyenne de la classe M Moyenne g n rale 17 ATELIER OS T CEA Notes et comptes rendus Figure 6 Les indicateurs de visibilit les plus contrast s pour la classe 4 Donn es Thomson Reuters et traitements OST donn es 2008 105 Indice d impact observ en Math matiques Indice d impact esp r en Physique m Moyenne dela classe Moyenne g n rale Figure 7 Les indicateurs de trajectoires les plus discriminants pour les sites de la classe 4 Donn es Thomson Reuters et traitements OST variation de 2004 2008 Evolution du nombre de publications en Sciences pourl ing nieur m Moyenne de la classe La classe 5 des sites la fois dynamiques en production mais relativement peu visibles ompos e de 7 sites la 5 classe comprend C des sites dynamiques en termes de publica tions dans presq
24. ens mis en uvre L investigation se concentre alors sur les d terminants de la sp cialisation en particulier il s agit de s interro ger sur les d terminants des ph nom nes d agglom ra tion et sur la gestion des co ts de transaction fond s sur la proximit g ographique L analyse conduit ima giner que les territoires doivent interpr ter la d marche de sp cialisation l aune de leur position pour chaque dimension de R amp D cr ation de connaissances scientifiques de technologies et d innovation concr tes comme de processus de production Ces l ments se traduisent dans la figure 2 page 1 Cela se traduit par la s lection de domaines d excel lence particuliers Il demeure alors possible d opter pour une strat gie de sp cialisation verticale ou hori zontale La strat gie verticale conduit int grer toutes les activit s de la R amp D et de l innovation du plus amont au plus aval La strat gie horizontale vise quant elle sp cialiser les acteurs du territoire dans une tranche de ces activit s donc dans une des lignes ou dans un de ses sous ensembles La transition de la cr ation de connaissance la cr a tion de valeur conomique suppose de concr tiser trois conditions e am liorer l accumulation des capacit s technolo giques avec des effets positifs sur la performance conomique et soci tale e cr er de nouvelles structures productives et de nouveaux avantages concurren
25. ent en 2005 d ARISE Accelerating Regional Innovation Strategies un projet financ dans le cadre du 6 PCRD pour le d veloppe ment d outil d valuation des politiques d innovation r gionales et de suivi des Strat gies R gionales de l Innovation SRI Ce projet a t coordonn par M di terran e Technologies association en charge de pro mouvoir et de soutenir l innovation en r gion et aujour d hui coordinateur du r seau PACA Innovation Le sou tien de la Commission a t motiv par la prise de cons cience que la comp titivit de l Europe se joue fonda mentalement sur l aptitude des territoires innover et par cons quent mettre en place des politiques effi cientes d appui l innovation En effet le crit re d effi cience c est dire la capacit obtenir les meilleurs r sultats possibles sous la contrainte de ressources T outes les aventures commencent et voluent financi res de plus en plus limit es s affirme aujour d hui comme un enjeu incontournable Les d cideurs doivent en tenir compte pour la mise en place d une planification et d un suivi en continu des r sultats de leurs politiques ARISE a permis de constituer le bagage de rep res indispensables pour pouvoir affronter ces d fis et les avatars de la cr ation de l observatoire Ensuite une nouvelle tape a t marqu e en 2008 par la n gocia tion mi parcours des fonds FEDER par la Commission Europ enne Face aux perfor
26. es de localisation et d agglom ration e Infrastructures physiques transports t l communications etc e Infrastructures de soutien aux PME incubateurs centres techniques p pini res d entreprises etc e Capital social capital incor por el r seaux clusters e Capital financier structures de pr t de garantie soci t s de capital risque etc e Capital de connaissance ji de R amp D support l innovation et la cr ation d entreprise formation au niveau universitaire offices e Esprit d entreprise e Capital administratif performance et r activit e transfert de technologie e Qualit de vie services de sant vie culturelle cadre de vie d veloppement durable etc e Capital humain et vivier de comp tences e Climat conomique g n ral cr ation et fermeture d entreprises import export taux de ch mage local taux de croissance local etc e Intelligence territoriale prospective budgets publics de soutien aux activit s mergentes et aux d mons trateurs veille technologique intelligence march s etc Evaluer et guider les d cisions de politique publique suppose alors deux dimensions La premi re recouvre tout ce qui facilite la d marche d agglom ration en faveur de la sp cialisation Les indi cateurs porteront alors sur des effets de seuil cri tiques sur la gestion des conomies d chelle sur un territoire sur la pr sence d investissements critiques et sur la mise en place
27. eurs productions scientifiques Une typologie en 7 classes a t construite qui permet de distinguer les sites sur trois dimensions la visibili t scientifique la taille de la production scientifique et enfin les trajectoires d volution sur 5 ans de 2004 2008 pour les publications des sites fran ais Les 14 indicateurs de visibilit scientifique potentielle et r elle de la production scientifique de chaque site ainsi que les volutions en pourcentage entre 2004 et 2008 de la taille de la production et des indicateurs de visibilit ont servi de variables clivantes pour construire la typologie Le volume de publications Scientifiques en 2008 a t utilis comme variable illustrative c est dire de variable caract risant les classes de sites de la recherche publique sans toucher leur composition Rapport d indicateurs institutionnels r gionalis s pour la France OST juin 200 http www obs ostfr fr le savoir faire etudes en ligne travaux 2010 rapport d indicateurs institutionnels regionalises pour la france html Certains sites sont regroup s afin d avoir une relative homog n i t sur l espace r gional C est le cas notamment pour le Nord Pas de Calais Calais o sont regroup es les universit s de la r gion Le nombre de classes s lectionn es est relativement lev par rapport au nombre de sites Pour choisir le nombre de classes le crit re de la plus grande h t r
28. facteurs de production travail capital structure de co ts etc Faire la diff rence suppose de trouver la bonne combi naison de facteurs dans un domaine particulier et de l associer la bonne gouvernance Le passage de la sp ciali sation la sp cialisation intelligente quelles impli cations A S amp T suppose de remplir des conditions s v res en mati re d chelle de contenu et de masse critique Ce n est pas qu une question de budget C est une question de combinaison Les conomistes illustrent le ph nom ne de sp cialisation en r f rence aux inno vations de port e g n rale qui ont r volutionn notre cosyst me En tant qu inventions le moteur explo sion la dynamo de production d lectricit ou les micro processeurs se diffusent largement dans l conomie et conduisent des applications que l on peut consid rer tteindre la fronti re d efficience en mati re de 11 Connaissance HUET localement ensuite comme leurs cons quences directes par exemple les locomotives ou la r volution de la micro informatique C est une forme de propagation horizon tale qui d pend de compl mentarit s entre inventions et applications Les nouvelles connaissances accrois sent de fa on incr mentale ou radicale le march des technologies ou d placent la fronti re des retours sur investissements Les conomistes du groupe K4G transposent cette analyse sous une forme sp
29. iats avec d autres institutions aux niveaux r gional national et europ en constituent une brique essentielle pour la vie de l obser vatoire qu il s agisse de l valuation et du suivi des politiques d innovation que des besoins en mati re d ac compagnement ou d identification de nouveaux indica teurs Notes et comptes rendus Par cons quent l Observatoire souhaite renforcer les liens de partenariat avec les instances europ ennes tout comme avec l OST l INSEE OSEO ou avec des par tenaires locaux comme l ORM Observatoire R gional des M tiers et PACA Mode d Emploi ou la CRESS Centre R gional de l Economie Sociale et Solidaire et de tisser ou poursuivre les collaborations avec d autres r gions europ ennes et fran aises engag es dans des d marches similaires l instar de la Basse Autriche la r gion de Navarre ou la Bretagne dans le cadre du projet Scinnopoli le Languedoc Roussillon et le Nord Pas de Calais Hi MEDITERRANEE TECHNOLOGIES www mediterranee technologies com Un corollaire important de l activit de l Observatoire est l labora tion d une strat gie de communication permettant l appropriation des analyses et des activit s de l observatoire par les diff rents clients Cette strat gie s articule dans notre projet par des publica tions l organisation de conf rences et un travail d change continu avec les diff rents acteurs r gionaux 3 Projet Interreg IV financ par la C
30. ignement sup rieur et de la recherche La classe 1 des sites forte visi bilit potentielle et r elle mais des trajectoires d volution mod r es Cette classe regroupe un ensemble d institu tions disposant d une tr s forte visibilit poten tielle et r elle de leurs publications scientifiques En effet les valeurs des indices d impacts esp r s et im m diats sont plus lev s que la moyenne des valeurs a premi re classe est constitu e de D sites moyenne des valeurs obtenues pour les 4 sites Une analyse plus d taill e permet d identifier que les D sites de la classe 1se distinguent en particulier par une visibilit potentielle et r elle plus lev e que pour les autres sites en biologie fondamentale et en sciences de l univers Pour chacun de ces indicateurs de visibilit les sites de la classe 1 obtiennent un positionnement international sup rieur la moyenne mondiale figure 3 page b Notes et comptes rendus Figure 3 Les indicateurs les plus discriminants caract risant la classe 1 Donn es Thomson Reuters et traitements OST donn es 2008 l4 y Indice d impactesp r Indice dimpactobserv Indice d impactesp r Indice d impactobserv Indice d impactobs erv Biologie fondamentale Toutes disciplines E Moyenne de la classe La classe 2 des sites dont la progression est forte tant pour leur production que pour leur visibilit scientifique
31. ique s appuyant sur une sp cialisation intelli gente des territoires La m me logique a d j t promue par d autres institutions La Banque mondiale par exemple en fait la promotion sous le terme de nouvelle politique industrielle Elle explique que les d terminants de la croissance ne sont jamais g n raux ou g n riques mais presque toujours sp cifiques Ceci renvoie aussi au rapport Barca 2009 qui argumente en faveur de logiques bottom up et d une adaptation des politiques publiques pour tenir compte des sp cifi cit s locales La cons quence directe est que les ac teurs centraux europ ens ou nationaux reconnaissent qu ils ne peuvent pas imposer de fa on exog ne une rationalit bureaucratique la construction d avantages comparatifs fond s sur la sp cialisation des actifs Le groupe d experts a soulign l absence de sp cialisa tion au sein de l Union europ enne et son corollaire en termes de duplication des comp tences scientifiques technologiques et industrielles Duplication et non sp cialisation sont per ues comme deux facteurs impor tants de la faible comp titivit des territoires Cela suppose de prendre conscience du d ficit de R amp D europ en de ses causes et de ses implications En 2008 l Europe repr sente 32 5 des publications mondiales alors que les Etats Unis n en repr sentent que 244 rapport de l OST 207 Le poids de l Europe en termes de production s
32. isciplines M ADE 2010 Etude sur l volution des diagnostics et des strat gies r gionales d innovation dans les r gions fran aises dans le cadre des PO FEDER 2007 20B Andersson Th and al 2009 The role of community research policy in the Knowledge based economy Report of an Expert group to the European Commission released Nov f 2009 Foray D David P A amp Hall B 2009 Smart specialisation the concept Knowledge economists policy brief n 9 juin Les strat gies r gionales d innovation de la Bretagne de la r gion PACA et Basse Normandie e http www bretagne innovation tm fr Donnees cles2 Etudes et enquetes2 Diagnos tic du Systeme d Innovation en Bretagne e http www pacainnovation com uploads media Strat gie R gionale de Innovation en Provence Alpes Cote d Azur pdf e http www miriade innovation fr upload editeur SRI pdf Travaux du groupe d experts Knowledge for growth http ec eur opa eu invest in research monitoring knowledge en htm Page internet sur la politique europ enne en mati re de R amp D et sur strat gie de Lisbonne http ec eur opa eu invest in research index en htm Indicateurs de sciences et de technologies rapport de l Obser vatoire des Sciences et des Techniques dition 20 D Editions Economica http www obs ost fr fr le savoir faire etudes en ligne travaux 200 rapport biennal edition 20 D html Notes et comptes re
33. les Ceci a conduit la red finition de l offre r gionale de services et la formation des ac compagnateurs organis e par le r seau PACA Innova tion Le diagnostic a permis galement de mettre en exergue que en d pit d une conomie tr s polyvalente qui rend difficile l identification des avantages comp titifs de la r gion PACA pr sente des atouts sp cifiques Ceux ci d coulent de la fertilisation crois e qui peut s instaurer par la combinaison de comp tences fortes issues de disciplines et champs d activit s diff rents comme la sant la micro lectronique l a ronautique l nergie la culture la gestion des risques la chimie les sciences humaines et sociales En effet l une des forces des acteurs locaux repose sur leur capacit d velopper des collaborations et des changes fructueux au sein des p les de comp titivit et des P les R gionaux d innovation D veloppement Economique et Social Prides Leur coop ration permet la construction de projets d innovation en d cloisonnant le fonctionnement par fili re L analyse des comp tences des briques technologiques et des connaissances scientifiques pr sentes en r gion a conduit la d tection de cinq potentiels domaines d activit s strat giques sur lesquels les collectivit s locales ont d cid d investir leurs ressources et d ac compagner une d marche collective Il s agit des do maines suivants Habitat durable et cologie urbain
34. mances peu flatteuses des r gions fran aises dans la consommation des cr dits FEDER en faveur de l innovation la Commission les a incit es s engager dans un processus de structura tion de leur strat gie Ce qui pouvait se traduire pour beaucoup de r gions comme un pensum est devenu pour la R gion Provence Alpes C te d Azur une r elle oppor tunit saisir T PACA Innovation est le r seau des accompagnateurs publics et parapublics l innovation en Provence Alpes C te d Azur www pacainnovation com L laboration d une strat gie ne pouvait se faire qu partir d un tat des lieux du syst me r gional de l inno vation r alis sur la base d un panier d indicateurs cibl s Un premier travail de r colte et d analyse des indica teurs quantitatifs li s l innovation a ainsi t lanc par M diterran e Technologies en collaboration avec des repr sentants de l Etat et de la R gion Deux objec tifs taient vis s dresser un premier constat objectif du potentiel et des performances en mati re d innova tion de la r gion et les comparer avec d autres r gions fran aises et europ ennes sur la base d un certain nombre de crit res de ressemblance population PIB secteurs d activit s Les effets de l utilisation des indicateurs dans le cadre du diagnostic r gional permis d envoyer des signaux et amen les acteurs locaux pointer les questions appro fondir travers la r alis
35. ndus Collection Notes et Comptes rendus xt Notes et Comptes rendus n 1 octobre 2010 Ateliers Innovation et territoires en collaboration OST CEA Exploiter les donn es et indicateurs pour positionner les capacit s de R amp D et d innova tion des r gions XX Notes et Comptes rendus n 2 janvier 2011 Ateliers Innovation et territoires en collaboration OST CEA Les indicateurs pour mesurer le poids d un op rateur de R amp D sur un territoire XX Notes et Comptes rendus n 3 juillet 2011 Ateliers Innovation et territoires en collaboration OST CEA Les indicateurs de R amp D et d innovation pour le suivi des SRI gt Les tudes de l Observatoire des Sciences et des Techniques www obs ost fr reposent sur les comp tences et le travail de l ensemble de l quipe Observatoire des Sciences et des Techniques 21 boulevard Pasteur 75015 Paris T l 01 44 39 06 80 Fax 01 45 48 63 94 www obs ost fr Directrice de publication Ghislaine Filliatreau R dactrice en chef Val rie M rindol R alisation Marie Laure Taillibert Point de contact Marie Laure Taillibert marie laure taillibert obs ost fr ISBN en cours 22
36. nnels des doctorants de la r gion Toutefois toutes les tudes r alis es partagent le m me objectif approfondir la connaissance du sys t me r gional de l innovation pour ventuellement pr voir et mettre en place des actions destin es orien ter la politique publique d innovation et l action du r seau 4 Le tableau de bord de la SRI il s agit d un outil de suivi et de pilotage de la mise en uvre de la Strat gie R gionale de l Innovation Structur sur la base des objectifs et des actions de r alisation de la SRI trois types d indicateurs sont r colt s a des indicateurs d impact qui visent mesurer l aboutissement des macro objectifs strat giques fix s par la R gion et l Etat comme par exemple la cr ation d emploi la croissance de la valeur ajout e le potentiel d innovation les d penses publiques et priv es en innovation des indicateurs relatifs l attractivite b des indicateurs de r sultat li s davantage aux ob jectifs des actions sp cifiques et c des indicateurs de r alisation relatifs aux modalit s de mise en uvre des actions et leur ach vement En termes d architecture fonctionnelle de l obser va toire l alimentation des indicateurs du tableau de bord implique la structuration d un syst me de collecte de donn es robuste qui part de l identification des sources et des modalit s les plus efficaces de r colte par exemple une plateforme web et s ancre sur
37. og n it interclasse et homog n it intra classe a t retenu C est pour quoi 3 sites isol s forment eux seuls 3 groupes Notes et comptes rendus Les indicateurs utilis s es indicateurs de visibilit scientifiques utilis s sont l indice d impact observ deux ans et l indice d impact esp r deux ans calcul s en 2008 L indice d impact observ correspond au ratio des parts de citations 2 ans de l acteur pour les publications de l ann e 2008 dans une dis cipline rapport es la part de publications de l acteur pour l ann e 2008 dans cette discipline Cet indicateur refl te donc la visibilit scientifique r elle des publications mesur e l aune du nombre moyen de citations obtenues sur une p riode donn e dans la m me discipline L indice d impact esp r correspond quant lui la part de citations 2 ans obtenues par les articles des journaux correspondants toujours en 2008 rappor t e la part de ses publications dans les m mes disciplines Cet indice mesure en quelque sorte le potentiel de visibilit scientifique d un article dans les r seaux acad miques ou encore la capacit publier dans des revues notori t scientifique G n ralement l indice d im pact esp r tend favoriser davantage les publications de recherches fondamentales qu appliqu es les pre mi res ayant davantage de facilit publier dans des revues prestigieuses Par construction les indices d impa
38. ommission europ enne dont les partenaires sont Bretagne FR Flanders BE Lower Austria AT coordinateur Navarra ES Nyugat Dunantul HU Provence Alpes C te d Azur FR Pugli IT Schleswig Holstein DE Wielkopolska PL Notes et comptes rendus Les r gions et l initiative Smart Specialization une nouvelle approche des politiques publiques Par David W VERSAILLES PHARE Universit Paris I Panth on Sorbonne amp l Space Institute LLC Warthon Business School david dwsv fr Le contexte d mergence du concept de smart speciali zation a logique de sp cialisation intelli gente Smart specialisation a t introduite par le groupe d experts en charge de d velop per les attendus du trait de Lisbonne relatifs au posi tionnement de l Europe comme conomie de la con naissance Les crit res introduits visent traduire une strat gie de croissance bas e sur l innovation et sur la connaissance d o le nom du groupe qu avait dirig Dominique Foray en 2009 Knowledge for growth K4G La d marche repose surtout sur la capacit construire une dynamique partir des forces et des faiblesses locales dans le cadre de la gestion des ressources budg taires rares et identi fier le potentiel qui peut tre articul avec les apports ext rieurs pour faire gagner des territoires Cette d marche justifie donc une v ritable r flexion strat g
39. ouverte utilis par tout entrepreneur pour positionner son acti vit On se situe alors dans le cadre g n ral du manage ment strat gique d fini pour le secteur priv dans la tradition de Michael Porter Le discours actuel conduit reconnaitre que le r le des acteurs publics dans la politique publique ne se situe pas dans les choix de domaines de sp cialisation L action publique consiste donc pour une part impor tante servir d interm diaire favorisant les connexions entre acteurs qui d tiennent une connaissance propice faciliter le processus de d couverte entrepreneurial En aucun cas le rempla cer ou le brider Aider ce processus de d couverte est central car si tous les territoires europ ens pays et ou r gions entrent en concurrence pour atteindre la fronti re d efficience en mati re de S amp T alors la tr s grande majorit des acteurs et des territoires vont rater l objectif Les budgets et le temps qu ils y auront consacr s auront t gaspill s Dans ce contexte il est significatif que tous les auteurs qui pr nent la sp cialisation intelligente se limitent la constater a posteriori Ils ne d crivent pas les pro cessus de d cision qui permettent d y conduire Ils entretiennent aussi un silence loquent sur la fa on d viter la d sertification de certaines r gions et for ment le v u d une r partition quilibr e des capacit s de S amp T en Europe Ils indiquent que des poli
40. r les usagers ou la prise en compte de nouvelles formes d innovation comme l inno vation sociale et solidaire Par ailleurs le probl me de la rapidit de l actualisation de ces donn es se pose comme le fait que ces indica teurs ne refl tent pas la totalit de la diversit territo riale l ment pourtant fondamental pour construire les politiques de d veloppement conomique r gional Ces sujets constituent aujourd hui autant de champs de r flexions pour l volution du p rim tre de l obser va toire 2 Le barom tre des entreprises innovantes en Provence Alpes C te d Azur r alis la suite de l enqu te men e aupr s des entreprises r gionales innovantes lors du diagnostic de l innovation r alis en 2009 le barom tre conjugue une enqu te quantitative conduite aupr s de 5000 PME une enqu te qualitative aupr s d un panel de 30 entreprises qui sera compl t e par un diagnostic pour chacune des entreprises du panel L articulation entre les tudes et l usage op rationnel des r sultats fait du barom tre l pitom de l esprit d ORION l observation et l analyse des donn es n ont de sens que par leur traduction en solutions op ration nelles de soutien aux entreprises et aux autres acteurs de l innovation 3 Les tudes elles peuvent concerner des sujets diff rents de l analyse des performances conomiques des entreprises accompagn es la cr ation l analyse des d bouch s professio
41. rs de cet atelier en proposant une synth se des d bats Ensuite trois focus sp ci fiques sont r alis s L article de Gabriella Fiori pr sente l exp rience men e en PACA travers les processus de cr ation de l Observatoire r gional ORION Puis OST en partenariat avec le CEA a organis le David W Versailles PHARE et Space Institute pr sente ensuite les principes fondateurs de l initiative europ enne smart sp cialization Il souligne notam ment les incidences possibles d une telle approche tant en termes de politique publique que de mesures du ph nom ne Enfin un article r dig par Mickael Benaim OST et BETA et Val rie M rindol OST et CERNA pr sente une typologie des sites de la recherche publique en France construite sur la base d indicateurs bibliom triques pour huit disciplines scientifiques Cette ap proche permet de montrer la diversit des sites de recherche publique au sein des r gions en termes de sp cialisation taille visibilit et trajectoire d volution de leur production scientifique Sommaire Edito Rene Synth se des pins x i BIER du D mai 201 sm ji ORION l Observatoire one l innovation en PACA Les r gions et nine omane Specialisation m i Proposition pour une typologie des cites de la i herche ne des Notes et comptes rendus Synth se des d bats de l atelier du 10 mai 2011 Par Mickael BENAIM OST et BETA et Val rie MERINDOL OS
42. se des avantages comparatifs modifient la donne Tout l enjeu aujourd hui concerne la possibilit de construire d construire et reconstruire des nomenclatures adapt es chaque contexte territorial et aux sp cialisations choisies Dans une telle perspective les nomenclatures ne repr sentent plus n cessairement une r f rence commune Elles voluent pour devenir une r f rence sp cifique un acteur ou un territoire en fonction de ses propres objectifs Les deux dimensions voqu es plus haut conduisent l expression de nouveaux besoins en mati re d indica teurs Par exemple avec des indicateurs qui permettent de refl ter la combinaison potentielle des connais sances scientifiques comme des indicateurs de multi disciplinarit qui peuvent devenir des instruments de mesure int ressants d s lors que les territoires vont chercher se positionner sur des domaines mer gents La notion de sp cialisation intelligente ne constitue pas une r volution conceptuelle Le mot recouvre sim plement une r alit banale qui prend acte de l impossi bilit prescrire un domaine de sp cialisation pour un territoire La sp cialisation intelligente a cependant quelques incidences majeures Tout d abord elle ren Notes et comptes rendus force la pression des territoires prendre l initiative pour se positionner Sur leurs avantages comparatifs Ensuite elle conduit pr ciser le r le des acteurs insti
43. sur la base de don n es facilement disponibles et de r aliser ainsi des analyses compar es dans le temps et dans l espace Ces indicateurs sont des outils de monitoring du sys t me r gional Bien que la disponibilit des indicateurs soit relativement importante au niveau macro conomique la vari t des besoins issue de l labora tion des SRI implique la construction de nouveaux indi cateurs pour mieux cerner certains domaines d activi t s de l innovation En particulier la n cessit de couvrir les besoins suivants e caract riser l activit innovante des entreprises au sein des r gions y compris les entreprises faiblement intensives en technologies e mesurer l innovation non technologique exemple innovation or ganisationnelle et mar ketino e quantifier l internationalisation de la R amp D et de l innovation montants re us du PCRD par exemple Des besoins sp cifiques se font aussi sentir pour mieux cerner les domaines de sp cialisation des r gions tant sur les plans industriel et technologique que scienti fique Les nomenclatures classiques sont insuffi santes pour cerner les sp cialisations territoriales s agirait alors de pouvoir construire des nomenclatures fa on adapt es aux r alit s r gionales en mati re de sp cialisations et de priorit s th matiques Ce type d approche se r v le d autant plus n cessaire que les initiatives europ ennes smart specialization renfor
44. tes de donn es et la construction d indicateurs Ainsi la relation entre le syst me d infor mation mis en place et le choix des indicateurs n est pas unilat rale Il s agit plut t d une co volution constante entre les deux dimensions Un syst me d information initialement mal con u peut contraindre dans la dur e les indicateurs qui seront utilis s dans le cadre du suivi du SRI La pertinence de l indicateur doit tre troite ment arbitr e en fonction de la r alisation des objectifs La nature du besoin doit donc tre au c ur des r flexions pour alimenter le syst me d information r gio nal La conception du syst me d information est encore complexifi e par la multiplication des agences et ou entit s r gionales en charge des politiques de soutien l innovation Le processus de r colte des donn es im plique une totale collaboration entre ces diff rentes agences entit s qui n ont la plupart du temps pas les m mes pr rogatives int r ts tutelles objectifs besoins et mode d valuation mais qui doivent pourtant partager a minima une m me strat gie sur un terri toire La constitution d indicateurs communs peut aider construire cette vision partag e Certaines r gions se sont dot es d une gouvernance adapt e la mise en uvre de leur strat gie au tra vers de la cr ation d observatoires de comit s de suivi et de pilotage Ces acteurs ont galement en char ge la collecte des donn es utiles
45. tes discisplines appliqu e cologie Sciences pour l ing nieur Sciences pourl ing nieur Sciences pourl ing nieur Moyenne de la classe M Moyenne g n rale Figure 9 Les variables de visibilit les plus discriminantes pour la classe 5 Donn es Thomson Reuters et traitements OST donn es 2008 indice d impact esp r Indice d impact observ en Chimie en Biologie fondamentale M Moyenne de la classe Moyenne g n rale 19 Enfin 2 autres sites repr sentent eux seuls des classes distinctes Il s agit des sites de e Troyes repr sentant lui seul la classe 6 le site de Troyes est marqu par une faible taille de sa produc tion une faible visibilit r elle et potentielle Les trajec toires sont la baisse pour les indicateurs de visibilit dans presque toutes les disciplines e Corse repr sentant lui seul la classe 7 dont la taille et la visibilit sont trop faibles pour que les dyna miques observ es soient r ellement significatives ATELIER OS T CEA Si l on consid re les facteurs de dynamiques et de visi bilit comme les variables d terminantes pour la classi fication ces deux sites ainsi que le site de Mulhouse constituent des cas atypiques 0 400 000 l degr s Carte 1 Repr sentation cartogra phique des classifications des sites fran ais et des volumes de publications en 2008 Source Thomson Reuters traitements OST R alis e avec QGis 16 Notes et comp
46. tes rendus La r partition territoriale des classes de sites et leur ana lyse en fonction de la taille de leur production scienti fique territoire fran ais Elle donne aussi une informa tion sur la localisation et la taille globale de la production scientifique de chaque site Premier constat les sites de la classe 1b n ficient de volumes de publi cations importants en particulier en chimie o le vo lume de publications en 2008 est presque deux fois sup rieur au volume de publications moyen dans cette discipline au sein des autres sites Ces sites se situent pour une bonne part dans le sud de la France l excep tion des sites situ s en Ile de France Saclay Paris Est et le site autres Ile de France et du site strasbour geois a carte Lpr sente les 7 classes de sites sur le NB Les cercles sont proportionnels aux volumes de publications scientifiques toutes disciplines confondues en 2008 et les num ros corres pondent aux classes d appartenance cf Typologie d crite plus haut Les sites de Saclay et Reste le de France sont dans la classe 1tandis que le site Paris Est est dans la classe 4 Les DOM COM ne sont pas repr sent s ici classe 5 20 Les classes 2 et 5 correspondent d avantage de petits sites La classe 4 est plus h t rog ne en termes de volum trie Enfin on constate une diversit de contextes r gionaux e l existence de r gions mono ou multi sites universi taires
47. tiels e installer les bases pour mobiliser de nouvelles con naissances scientifiques qui g n rent ensuite la dyna mique vertueuse de transformation productive et la cr ation de nouveaux avantages concurrentiels Le choix d une trajectoire de sp cialisation suppose que celle ci soit mise en rapport avec le positionnement des acteurs dans la chaine de cr ation de valeur Le choix de sp cialisation conduit anticiper sur l importance conomique des activit s concern es Toute cette d marche implique donc qu il ne suffit pas d analyser seulement la nature innovante de la connaissance cr e il devient indispensable d valuer les liens entre sp cialisation scientifiques et technologique et cr ation des avantages concurrentiels Le plus important se situe dans la logique d articulation des connaissances avec tous les actifs incorporels anciens et mergents Notes et comptes rendus Figure 2 Cycle de sp cialisation et de localisation de la connaissance D pr ciation Ancrer localement Le point critique de toute analyse de sp cialisation est donc assez simple r sumer aucune relation lin aire ou d terministe ne part de la cr ation de connaissances pour expliquer la cr ation de nouveaux produits ou processus sur la base du changement technologique et des innovations L incidence majeure se situe au niveau de la gouvernance des acteurs publics comme priv s et du choix d une combinaison particuli re de
48. tiques de coh sion pourront ventuellement corriger les d fauts les plus importants issus du processus d agglo m r ation Le r le des politiques publiques au prisme de la sp cialisation intelligente modalit s d accompagnement des d cisions de e r le des pouvoirs publics est circonscrit aux L sp cialisation des acteurs eux m mes Trois domaines de responsabilit s pour les pouvoirs publics locaux se d gagent alors e identifier les investissements compl mentaires Notes et comptes rendus requis pour les sp cialisations qui mergent e Mettre en place les mesures incitatives qui permet tent d encourager les entrepreneurs et les autres orga nisations enseignement sup rieur organismes de recherche d couvrir les sp cialisations pertinentes e Orienter les investissements publics en faveur de la sp cialisation en respectant les fondamentaux de la logique bottom up Les deux premiers items de la liste renvoient un pro bl me de coordination Les effets d agglom ration doi vent se comprendre travers le r le d un territoire comme n ud au sein d un r seau de compl mentarit s et travers les divers r les possibles dans le r seau Les pouvoirs publics y trouvent une forte l gitimit leur intervention L attractivit des territoires se tra duit par un effet d entrainement sur l activit de S amp T et sur la vie conomique Les conomistes ont mis en vidence que la
49. ue toutes les disciplines entre 2004 et 2008 5 sur 8 disciplines mais dont la visibilit scientifique potentielle et r elle est comparati vement plus faible que pour les autres sites De plus leur trajectoire en termes de visibilit s affaiblit entre Var en de l indice d impactobserv en Sciences pourl ing nieur Evolution du nombre de publications Toutes disciplines m Moyenne g n rale 2004 et 2008 En effet les indices d impact esp r et observ sont en forte baisse dans presque toutes les disciplines 5 sur 8 disciplines Ainsi ces sites se si gnalent par une relativement faible capacit publier dans des revues forte notori t Des raisons tr s diverses peuvent expliquer cette situation comme l insertion r cente dans les r seaux internationaux ou le caract re tr s appliqu de la recherche r alis e ren dant plus difficile la valorisation des r sultats dans des revues plus fondamentales repr sentant g n ralement les revues les plus cit es ATELIER OST CEA 10n 2011 Notes et comptes rendus Figure 8 Les variables de trajectoire les plus discriminantes pour la classe 5 Donn es Thomson Reuters et traitements OST variation de 2004 2008 Evolution du nombre Evolution du nombre de Evolution du nombre Var en de l indice Var en de l indice 20 L de publications _____ publications Biologie _______ lt de publications ________ d impactobserv _______ _ d impactesp r ____ Tou
50. www obs ost fr OBSERVATOIRE DES SCIENCES ET DES TECHNIQUES au service de tous les acteurs de R amp D NOTES ET COMPTES RENDUS juillet 2011 n 3 Atelier Innovation et territoires en collaboration OST CEA Edito D mai dernier le troisi me atelier Innovation et Territoires Cette plateforme partag e regroup une vingtaine de participants autour de la th matique des indicateurs pertinents pour le suivi et l valuation des strat gies r gionales d innovation SRI Sylvie Huguet Bretagne D veloppement Innovation Gabriella Fiori M diter ran e Technologies et Emmanuelle Tixier Conseil r gional de Basse Normandie ont pr sent leurs exp riences en la mati re Les questions inh rentes la combinaison des chelles d analyse micro meso macro conomiques et la construction de p rim tres th matiques et sectoriels pour laborer les indicateurs ont t au centre des d bats Les besoins concernent aussi bien les indica teurs de suivi des actions r gionales que ceux relatifs aux impacts de ces initiatives sur l activit des acteurs de l innovation La vari t des besoins tend donc cro tre les discussions ont port sur l inflation des indicateurs requis la difficult de collecte des donn es et enfin la n cessaire l gitimit des organismes en charge du suivi du SRI pour assurer cette collecte Cette nouvelle e publication reprend les principaux l ments voqu s au cou
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