Principe d`indépendance des législations et
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1. Au total le permis de construire ou la d claration pr alable peut comprendre une ou des prescriptions afin d imposer au p titionnaire de recourir des techniques plus respectueuses de l environnement sous r serve d une part qu il s agisse d un projet suffisamment important et d autre part que l utilisation des techniques pr conis es n ench risse pas excessivement le co t des travaux En outre il est rappel qu en vertu de la jurisprudence les prescriptions ne peuvent qu tre limit es et ne pas remettre en cause le projet Les crit res mettre en uvre quelles techniques et quel co t n cessitent un travail pr alable afin de d terminer selon le type de travaux suffisamment importants ce que l on peut conseiller et d faut de prise en compte imposer au stade de l autorisation d urbanisme Article 5 de la charte de l environnement Lorsque la r alisation d un dommage bien qu incertaine en l tat des connaissances scientifiques pourrait affecter de mani re grave et irr versible l environnement les autorit s publiques veillent par application du principe de pr caution et dans leurs domaines d attributions la mise en uvre de proc dures d valuation des risques et l adoption de mesures provisoires et proportionn es afin de parer la r alisation du dommage Par d cision du 19 juillet 2010 n 328687 mention ner dans les tables du recueil le Conseil d Etat a jug que ces der2. 2 Au stade de sa mise en uvre Dans les deux cas susmentionn s comme auparavant mais de fa on explicite la mise en uvre de l autorisation d urbanisme est subordonn e et de fa on nouvelle le d clenchement de son d lai de validit est report respectivement la r alisation d une formalit enqu te publique close ce qui ne prend donc pas en compte le d lai mis par le commissaire enqu teur pour rendre son avis et celui pris par le pr fet pour sa d cision ou l obtention de l autorisation au titre de l autre l gislation Ce m canisme permet de concilier un d lai d instruction r duit l affichage des responsabilit s de chaque service et une plus grande s curit juridique de l autorisation d urbanisme tout en n ob rant pas le d lai de validit de la premi re Il n cessite toutefois l obtention de plusieurs autorisations pour le m me projet inconv nient qui peut tre r duit par un certain nombre de m canismes comme on l a vu D Largement int gr e 1 Au stade de l autorisation 3 exemples du moins au plus int gr a Autorisation produire dans le dossier de permis de construire agr ment A cet gard le Conseil d Etat a jug que si le permis de construire ne peut tre l galement d livr sans cet sua lorsqu il est obligatoire l ill galit ventuelle de celui ci est sans influence sur la l galit du permis b Simple justificatif de d p t du dossier co mplet de demand
3. gles de construction et engager la proc dure p nale Mais leffectivit du contr le a posteriori d pend des effectifs quantit et formation qui lui sont consacr s cf A2 Outre le fait que l on privil gie certaines r gles de construction par rapport d autres on constate une sorte de rattrapage de ce que ces r gles ne sont pas sanctionn es par l autorisation d urbanisme En effet la validation d une tape ult rieure du dispositif de contr le est subordonn e la preuve du respect de ces r gles et non plus seulement une simple d claration au stade du d p t de la demande d autorisation d urbanisme Cette fa on de proc der semble traduire une h sitation de l Etat quant au bien fond du principe d ind pendance en la mati re En outre et surtout elle d place le probl me un moment construction r alis e o il est plus difficile r soudre Il conviendrait donc plut t de trancher dans un sens ou dans un autre 3 Si lorsque la d livrance d une autorisation administrative est subordonn e l accord pr alable d une autre autorit le refus d un tel accord qui s impose l autorit comp tente pour statuer sur la demande d autorisation ne constitue pas une d cision susceptible de recours des moyens tir s de sa r gularit et de son bien fond peuvent quel que soit le sens de la d cision prise par l autorit comp tente pour statuer sur la demande d autorisation tre invoqu s devan
4. gles se dessinent via un SCOT et ou un PLU loi ENE 16 Y compris int rieur voir sur le site officiel du GRIDAUH le rapport autorisations d urbanisme et patrimoine b ti int rieur 17 Aux termes de l article L 123 1 du code de l urbanisme dans sa r daction en vigueur la date de la d cision attaqu e Les plans locaux d urbanisme peuvent 1 Pr cise r l affectation des sols selon les usages qui peuvent en tre fait ou la nature des activit s qui peuvent y tre exerc es il ressort de ces dispositions que les plans d urbanisme peuvent d limiter pour des motifs d urbanisme des zones dans lesquelles l implantation de certains tablissements commerciaux est interdite ou r glement e CE 8 6 10 n 317469 et voir BJDU 1 2011 pages 23 26 pour les conclusions du rapporteur public et le commentaire de J r me Tremeau soulignant notamment le fait que l existence de la l gislation relative l am nagement commercial n emp che pas le PLU de r gir l implantation des commerces Le concept m me de d veloppement durable tr s vaste environnement social conomique dans lequel s inscrit de plus en plus le droit de l urbanisme implique un affaiblissement du principe d ind pendance justifi l origine par l absence de connexit des r gles entre elles Ainsi l largissement des objectifs du droit de l urbanisme notamment via les SCOT transports en commun consommation nerg tique et la
5. GRIDAUH le rapport sur la demande d informations ne figurant pas dans la compl tude r glementaire 1 Depuis la loi du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l exclusion art L 123 1 15 C Urb constructions et l am nagement de leurs abords et s ils ne sont pas incompatibles avec une d claration d utilit publique Article L 421 7 Lorsque les constructions am nagements installations et travaux font l objet d une d claration pr alable l autorit comp tente doit s opposer leur ex cution ou imposer des prescriptions lorsque les conditions pr vues l article L 421 6 ne sont pas r unies A ce titre outre les r gles d urbanisme dont le champ d intervention est de plus en plus large comme on le verra l autorisation d urbanisme contr le traditionnellement le respect d autres r gles de droit public dont les servitudes d utilit publique On note en outre que tel est le cas aussi en principe des travaux dispens s de toute formalit Article L 421 8 A l exception des constructions mentionn es au b de l article L 421 5 les constructions am nagements installations et travaux dispens s de toute formalit au titre du pr sent code doivent tre conformes aux dispositions mentionn es l article L 421 6 Mais compte tenu de l absence d autorisation pr alable le respect de ces dispositions est en pratique difficile contr ler b Article R 111 2 du code de l urbanis
6. construire comporte une pi ce exprimant l accord du gestionnaire du domaine pour engager la proc dure d autorisation d occupation temporaire du domaine public Tel n tait pas le cas avant la r forme du permis de construire o il tait n cessaire de produire l autorisation dans le dossier de permis 18 Art R 431 13 C Urb Cette modification semble opportune d s lors qu elle se rapproche de l esprit de la jurisprudence sur le d classement du domaine public l engagement de la proc dure de d classement suffisant toutes choses gales par ailleurs la d livrance de l autorisation 2 La mise en uvre de l autorisation d urbanisme est toutefois toujours subordonn e l octroi de l autorisation d occupation du domaine public mais contrairement ce que l on verra en C le d clenchement de son d lai de validit ne l est pas Cela s explique vraisemblablement par le fait que le d lai d instruction de l autorisation d occupation du domaine public soit deux mois en vertu de la loi n 2000 321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations est inf rieur celui du permis de construire Par ailleurs cette volution rend peut tre caduque la jurisprudence relative l exigence d un titre d occupation appropri la nature de l ouvrage difier renfor ant ainsi le principe d ind pendance C En partie int gr e Le code fait le lien entre la deman
7. de permis comprend un r c piss de d p t d une d claration pr sent e au titre de la loi du 19 juillet 1976 il r pond aux exigences de l ancien article R 421 3 2 sans qu il y ait lieu de rechercher si l installation en cause rel verait pour l application de la loi du 19 juillet 1976 non du r gime de la d claration mais de celui de l autorisation Ce dispositif a pour but d assurer une coordination des proc dures d instruction Toutefois le d lai d instruction du permis de construire est d sormais ind pendant de l enqu te publique sur l installation class e De m me le fait que l installation class e est soumise enqu te publique ne constitue pas un cas d exception la situation de permis tacite CE 23 04 03 Association vivre Endoume n 249918 20 CE 12 5 76 Epoux Leduc p 252 21 Art L 631 8 du code de la construction et de l habitation pour le changement d usage des locaux d habitation L 631 7 2 CE 8 1 97 n 163035 mentionn e dans les tables du recueil 2 CE 23 5 01 n 201938 mentionn e dans les tables du recueil Ane pas confondre avec les enqu tes publiques auxquelles sont soumis certains permis article R 423 20 C Urb 3 L article R 424 2 d n voquant pas ce type d enqu te publique Enfin le PLU peut r glementer jusqu l interdiction les conditions d implantation d une installation class e Dans ce cas le permis de construire doit respecter ces conditions
8. l Etat charg es de veiller au respect des r gles de protection des sites ou du patrimoine servitudes d utilit publique ou des r gles d accessibilit des handicap s et de s curit incendie dans les ERP qui sont des r gles de construction L aussi le d lai d instruction de l autorisation d urbanisme et son r gime situation d autorisation tacite ou non est d termin par l existence de ces accords ou autorisations obtenir En outre l ill galit de l accord entache d ill galit le permis de construire Il convient de citer enfin l mergence r cente en droit de l urbanisme de la s curit publique au sens de la s ret publique savoir la pr vention de la d linquance dans les op rations d am nagement et les tablissements recevant du public de 1 cat gorie notamment L article R 431 16 f impose la pr sence d une tude de s curit publique dans le dossier de permis de construire et l article L 111 3 1 interdit la d livrance du permis lorsque l autorit comp tente a constat apr s avis de la commission comp tente en mati re de s curit publique que l tude remise ne remplit pas les conditions d finies par le d cret n 1177 du 3 ao t 2007 Dans le cas vu en a seule l absence d agr ment obligatoire entache d ill galit le permis de construire alors que dans les cas vus en b et c l ill galit de l accord ou de l autorisation entache d ill g
9. Ile de France la construction d installations servant des activit s industrielles ne relevant pas de l Etat ou de son contr le doit tre soumise un agr ment d livr par le pr fet dans le cas o une convention relative aux modalit s locales de respect des objectifs d am nagement et de d veloppement du territoire et de la politique de la ville a t conclue entre la commune int ress e et l Etat que l article R 510 8 dispose par ailleurs que dans le cas o l agr ment est requis le permis de construire ne peut tre d livr que sur production de la d cision d agr ment qu il en r sulte que si le permis litigieux devait tre pr c d de cet agr ment intervenu le 20 mars 2000 sa l galit n tait pas pour autant subordonn e celle de ce dernier acte faute d tre pris pour son application que les moyens tir s de ce qu il n est pas tabli que le pr fet tait comp tent pour accorder l agr ment faute de certitude sur la r gularit de la convention conclue entre la commune d Issy les Moulineaux et l Etat et de ce que l agr ment aurait t d livr au vu d un dossier incomplet ne peuvent donc tre utilement invoqu s l encontre du permis de construire CE 16 6 04 n 254172 Art R 431 27 C Urb 30 Art R 431 19 C Urb 31 Respectivement art L 752 15 du code de commerce et L 425 6 C Urb 32 Art L 425 7 C Urb 33 Art R 424 2 g C Urb 34 A contrario CE 10 6 83 n 13315 autorit s de
10. PRINCIPE D INDEPENDANCE DES LEGISLATIONS ET AUTORISATIONS D URBANISME PAR FRANCIS POLIZZI VERSION SEPTEMBRE 2011 Ce principe impr gne notre droit public comme l a crit le professeur LEBRETON En ce qui concerne les autorisations d urbanisme le respect du principe d ind pendance pr sente l avantage d un d lai d instruction plus court et ou d une s curit juridique accrue A contrario en effet l int gration plus ou moins pouss e d autres proc dures ou r gles de droit public allonge le d lai d instruction exemple de la protection des sites et monuments historiques et ou accro t le risque juridique l ill galit d un avis et ou la mauvaise prise en compte de cette l gislation augmentant le risque d annulation de l autorisation d urbanisme dont on sait en outre que le taux de contestation par les tiers est lev L int gration a donc aussi pour cons quence en amont d augmenter les risques de refus l administration devant s assurer que l autorisation respecte un plus grand nombre de r gles et ou recueille l accord d un plus grand nombre d autorit s Le respect du principe d ind pendance en la mati re pr sente toutefois notamment l inconv nient suivant concourant souvent la r alisation des m mes op rations le p titionnaire ne comprend pas pourquoi elles sont hach es entre plusieurs r gimes de contr le LEBRETON pr cit et le cas ch ant soumises plusieurs guichets A cet gard le po
11. alit l autorisation d urbanisme L int gration est alors un facteur important d ins curit juridique C est pourquoi dans un but de plus grande s curit juridique il pourrait tre envisag d aligner le r gime de b et c sur celui de a accord ou autorisation joindre avant la d livrance 2 Au stade de l ach vement attestations du respect des r gles d accessibilit des personnes handicap es des r gles parasismiques et para cycloniques et r cemment de prise en compte de la r glementation thermique et de la r glementation acoustique par le ma tre d uvre ou par le ma tre d ouvrage Sinon la d claration attestant l ach vement et la conformit des travaux n est pas 38 valable Le recours une attestation tablie par une personne priv e pose le probl me de la comp tence de ces organismes et donc de leur formation L exp rience a montr aussi au moins dans un premier temps que ces organismes avaient tendance mettre des r serves dont la port e doit tre appr ci e et mesur e par l administration afin qu elle puisse en tirer les cons quences Or la conformit de la construction n est contr l e qu au regard de l autorisation d urbanisme laquelle comme on l a vu ne sanctionne pas ces r gles sauf dans les tablissements recevant du public En revanche ladministration pourrait utiliser ces r serves pour constater que la construction ne respecte pas les r
12. connexion accrue entre des documents diff rents SDAGE plan de d placements urbains et plan local de l habitat int grables au titre des orientations d am nagement dans le PLU en cas d intercommunalit entra ne une prise en compte en amont d autres r gles par l autorisation d urbanisme JP BROUANT Compte tenu des effets en aval au stade de l autorisation d urbanisme complexit ins curit juridique il convient de valider en amont le bien fond de ces int grations On le constate la tendance est clairement une int gration accrue d un certain nombre de r gles environnementales patrimoniales et soci tales nouvelles Cette volution est un facteur de complexit pour l autorisation d urbanisme qui sanctionne d sormais aussi ces r gles Si l volution est moins nette en ce qui concerne les proc dures relatives aux autorisations d urbanisme elle se fait dans la m me direction ll Des proc dures plus ou moins ind pendantes selon les cas mais qui traduisent elles aussi une tendance l int gration accrue notamment au stade de l ach vement Il s agit dans ce cas d une part d viter une trop grande ind pendance entre des proc dures li es des l gislations ind pendantes de l urbanisme mais opposables un m me projet et d autre part de r duire les effets pervers dus la complexit de l organisation administrative fran aise marqu e notamment par le partage des comp tences en
13. criptions voire de refuser un permis de d molir pour des travaux de d molition de nature compromettre la protection ou la mise en valeur du patrimoine b ti Contrairement aux dispositions du 1 alin a pour les autres autorisations d urbanisme ces dispositions ne sont applicables que si le projet est soumis permis de d molir z Mais si tel est le cas elles semblent s appliquer toute construction prot g e par l Etat ou non prot g e par la commune au titre de l article L 123 1 7 voir ci dessous ou non Ainsi au del du patrimoine prot g par l Etat pris en compte traditionnellement par l autorisation d urbanisme via les servitudes d utilit publique qui en d coulent la protection du patrimoine b ti fait d sormais partie int grante du droit de l urbanisme 12 Voir le rapport principe de pr caution et autorisation d urbanisme 13 Art L 111 6 2 et R 111 50 C Urb 14 Art L 421 8 C Urb pr cit 15 Voir sur le champ d application du permis de d molir Francis Polizzi Permis de construire et autres autorisations d urbanisme Mode d emploi Editions Berger Levrault mars 2010 b R gles opposables via un PLU On rappelle au pr alable les dispositions de l article L 128 1 7 du code de l urbanisme ouvrant la possibilit aux plans locaux d urbanisme d identifier et localiser les l ments de paysage et d limiter les quartiers lots immeubles espaces publics monuments sites et sec
14. d cision prise sur la d claration pr alable doit respecter les pr occupations d environnement d finies aux articles L 110 1 et L 110 2 du code de l environnement Le projet peut n tre accept que sous r serve de l observation de prescriptions sp ciales si par son importance sa situation ou sa destination il est de nature avoir des cons quences dommageables pour l environnement On note au pr alable que par rapport l ancien R 111 14 2 ces dispositions s appliquent aussi explicitement aux d cisions prises sur d claration pr alable Mais si ces dispositions posent un principe d obligation de respect des pr occupations d environnement d finies au code de l environnement elles ne concernent que les projets dont l importance la situation ou la destination sont de nature avoir des cons quences dommageables pour l environnement et ne permettent pas de refuser un permis ou de s opposer une d claration mais seulement de l assortir de prescriptions 1 Voir aussi TA Orl ans 9 11 10 n 0802195 AJDA 27 juin 2011 pages 1283 et 1284 Toutefois la substance des nouvelles dispositions est plus riche qu auparavant outre aux consid rations tr s g n rales de la loi du 10 juillet 1976 que l on retrouve dans les articles correspondants du code de l environnement elles renvoient aussi de v ritables normes m me si elles contiennent surtout des principes et notamment celui d action pr ventive
15. de d autorisation consid r e et la demande d autorisation d urbanisme mais pas avec l autorisation d urbanisme l issue de l instruction de cette demande Toutefois la mise en uvre de l autorisation d urbanisme d pend de l obtention de cette autorisation et l instruction de celle ci ou l obtention de l autorisation a un effet sur le d lai de validit de l autorisation d urbanisme 1 Au stade de l instruction de l autorisation d urbanisme a Cas o la demande de permis de construire ou la d claration pr alable vaut demande au titre d une autre l gislation Cela permet au p titionnaire d viter de d poser deux demandes distinctes autrefois deux autorit s distinctes le r gime de l article L 631 7 ayant t r cemment d centralis Ce dispositif n est en pratique envisageable que lorsque les pi ces n cessaires l instruction de l autorisation d urbanisme suffisent l instruction de l autre autorisation ce qui n est d ailleurs pas n cessairement le cas de l exemple susmentionn b De fa on plus int gr e autorisation ou d claration d installation class e En effet la demande d autorisation ou la d claration d installation class e fait partie de la composition du dossier de permis de construire et inversement le dossier de demande d autorisation d installation class e doit comprendre la demande de permis de construire Noter qu il a t jug que d s lors que le dossier de demande
16. e d autorisation d Re A commercial au dossier de permis de construire ou d autorisation de d frichement mais impossibilit de d livrer le permis de construire sans cette autorisation et pas de mise en uvre possible avant l expiration du d lai de recours contre la d cision de la CDAC ou en cas de recours avant la d cision de la CNAC Noter toutefois qu en vertu de l article L 752 18 du code de commerce le permis de construire ne peut m me tre accord avant l expiration du d lai de recours ou en cas de recours avant la d cision de la commission nationale Il conviendrait d s lors de modifier ces dispositions pour les harmoniser avec celles pr cit es de l article L 425 7 du code de l urbanisme En outre il existe des liens proc duraux d lai d instruction absence de situation de permis tacite en cas de refus de la CDAC Enfin l annulation de l autorisation d am nagement commercial entra ne l annulation du permis de construire c Dans le cadre de l instruction de l autorisation d urbanisme n cessaire accord ou autorisation d autorit s distinctes de l autorit comp tente en mati re de permis de construire 2 Art L 123 5 C Urb et CE 15 9 04 n 230665 ment ionn e dans les tables du recueil 77 Art R 431 16 C Urb 38 Consid rant que les articles R 510 1 et R 510 2 du code de l urbanisme pris en application de l article L 510 1 du m me code pr voient que dans la r gion
17. gement en r server une partie au logement social Article L 123 1 Les PLU peuvent 15 D limiter dans les zones urbaines ou urbaniser des secteurs dans lesquels les programmes de logements doivent comporter une proportion de logements d une taille minimale qu ils fixent b2 Commerce de proximit et autres Article L 123 1 7 7 bis du code de l urbanisme Les PLU peuvent identifier et d limiter les quartiers lots voies dans lesquels doit tre pr serv e ou d velopp e la diversit commerciale notamment travers les commerces de d tail et de proximit et d finir le cas ch ant les prescriptions de nature assurer cet objectif M me remarque que ci dessus en b1 en ce qui concerne le commerce cette fois Son appr hension par le droit de l urbanisme a pris une nouvelle dimension apr s celles relatives la r glementation de la destination et l encadrement de l installation des grandes surfaces Le PLU de Paris va au del puisqu il prot ge aussi l artisanat et l industrie Il se fonde pour cela sur les principes sous tendus par le code de l urbanisme Si cette vision a t contest e par le contr le de l galit auquel le tribunal administratif de Paris a donn raison la Cour administrative d appel de Paris a par un arr t devenu d finitif r tabli ces dispositions Par une d cision r cente le Conseil d Etat a d ailleurs valid cette interpr tation 3 Et d autres r
18. int d entr e la demande est parfois centralis quitte laisser plusieurs sorties les autorisations le cas ch ant apr s avoir travaill leur simplification comme cela a t fait pour les autorisations d urbanisme mais en les coordonnant le plus possible au moins par le d lai de validit de l autorisation d urbanisme exemple du changement de destination au sens du code de l urbanisme valant changement d usage au sens du code de la construction et de l habitation En r alit il y a deux mani res d envisager l application de ce principe en mati re d urbanisme au stade des r gles que l autorisation d urbanisme sanctionne l puis celui de la proc dure d instruction de celle ci et des liens qu elle a avec d autres proc dures 1 l Des r gles de plus en plus int gr es donnent au droit de l urbanisme un caract re de plus en plus g n raliste LEBRETON pr cit A Limites 1 L autorisation d urbanisme ne sanctionne pas les r gles de droit priv a Etant d livr e sous r serve des droits des tiers l autorisation d urbanisme ne sanctionne pas les servitudes de droit priv ou les r gles du droit civil II a ainsi t jug qu une autorisation d urbanisme peut tre l galement d livr e alors m me que le projet ne les respecte pas et inversement qu elle ne peut tre l galement refus e pour ce motif La solution est la m me pour une servitude de cour commune Ces stipulations e
19. ion de la m me mani re qu en cas de non respect d une autorisation d urbanisme Mais contrairement l instruction qui est un contr le a priori le contr le public du respect des r gles de construction en cours de chantier ou apr s ach vement n est pas organis par les textes Par ailleurs le non respect des r gles de construction ne peut tre constat que lorsque l administration a connaissance d une infraction le plus souvent non visible de l ext rieur Le contr le suppose enfin une formation ad quate des agents publics qui en ont la charge En cons quence ce contr le et le risque p nal qui en d coule est en pratique rare B Le droit de l urbanisme voit son champ d intervention s accro tre 1 Aux r gles traditionnelles a Article L 421 6 1 alin a et suivants du code de l urbanisme Article L 421 6 Le permis de construire ou d am nager ne peut tre accord que si les travaux projet s sont conformes aux dispositions l gislatives et r glementaires relatives l utilisation des sols l implantation la destination la nature l architecture les dimensions l assainissement des 5 Articles R 431 5 pour le permis de construire R 431 35 et R 441 9 pour la d claration pr alable R 441 1 pour le permis d am nager et R 451 1 pour le permis de d molir L autorit administrative saisie d une demande d autorisation d occupation du sol n a pas v rifier le titre donnant au p titio
20. me s curit et salubrit publiques mais renouvel es dans leur champ d application Article R 111 2 Le projet peut tre refus ou n tre accept que sous r serve de l observation de prescriptions sp ciales s il est de nature porter atteinte la salubrit ou la s curit publique du fait de sa situation de ses caract ristiques de son importance ou de son implantation proximit d autres installations Cet article d ordre public qui mentionne le projet s applique donc tant aux permis de construire comme auparavant que d sormais explicitement aux d clarations pr alables L importance de ses dispositions est donc au moins r affirm e voire renforc e Or d une part la s curit publique est une notion tr s largement entendue par la jurisprudence et d autre part la salubrit publique ne se manifeste pas seulement par l exigence au stade de l autorisation d urbanisme de dispositifs d assainissement Cette situation est un facteur d ins curit juridique Elle m riterait d tre clarifi e 2 S ajoutent de nouvelles r gles depuis la r forme du permis de construire et la loi engagement national pour le logement a R gles directement opposables al En partie certains principes jusque l cantonn s au droit de l environnement travers l article R 111 15 du code de l urbanisme et surtout l article 5 de la charte de l environnement Article R 111 15 Le permis ou la
21. ni res dispositions qui n appellent pas de dispositions l gislatives ou r glementaires en pr cisant les modalit s de mise en uvre s imposent aux pouvoirs publics et aux autorit s administratives dans leurs domaines de comp tence respectifs et notamment l autorit administrative lorsqu elle se prononce sur l octroi d une autorisation d livr e en application de la l gislation sur l urbanisme La loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l environnement et le d cret du 12 juillet 2011 contiennent des dispositions qui imposent l autorit comp tente d carter l application des r gles d urbanisme lors de l installation de certains dispositifs concourant au d veloppement durable avec toutefois un garde fou pour assurer l insertion de ces dispositifs dans le milieu environnant et des exceptions dans les secteurs ou b timents prot g s Outre la recentralisation justifi e par la n cessit de ne pas attendre que les PLU autorisent le cas ch ant ce type de dispositif qu elles impliquent ces r gles g n rales de l urbanisme consacrent une v ritable soumission aux pr occupations d environnement du droit de l urbanisme lequel en outre comme on le verra int gre de plus en plus de r gles environnementales a2 Protection du patrimoine b ti Article L 421 6 2 alin a du code de l urbanisme permettant de conditionner la d livrance du permis de d molir la r alisation de pres
22. nnaire qualit pour la d poser il appartient seulement au p titionnaire qui n a pas produire de documents justificatifs d attester lui m me avoir qualit pour pr senter la demande sur l ensemble des parcelles constituant le terrain d assiette du projet CAA Lyon 15 2 11 req n 09LY02155 Le moyen tir de ce que Mme B ne justifiait pas avoir t autoris e par l assembl e g n rale des copropri taires r aliser les travaux et m connaissait ainsi les prescriptions des articles R 423 1 du code de l urbanisme et 25 de la loi du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropri t des immeubles b tis ne parait pas en l tat de l instruction propre cr er un doute s rieux sur la l galit de l arr t contest CE 16 2 11 req n 341422 La v rification de la qualit du p titionnaire pour solliciter l autorisation n incombe plus l administration il suffit qu elle soit attest e ar le demandeur lui m me conclusions du rapporteur public sur CE 16 2 11 pr cit BJDU 2 2011 p 142 Voir sur le site du GRIDAUH le rapport sur l attestation de la qualit pour demander l autorisation 8 Pour une r gle fixant huit m tres la longueur de vue directe r server par rapport aux limites de propri t li e eu gard son objet la nature et la taille des pi ces CE 10 02 06 req n 259837 Rec CE tables p 10 97 Ce qui n est toutefois pas in luctable voir sur le site du
23. on ou faire la pr sente d claration pr alable Par suite en signant le formulaire le p titionnaire atteste automatiquement tre autoris faire sa demande ou sa d claration Cette question m rite toutefois quelques claircissements c Il faut toutefois noter que ces r gles peuvent tre plus ou moins reprises par le droit de l urbanisme Il a ainsi t jug qu aucune disposition l gislative ou r glementaire ne fait obstacle ce que les r gles et servitudes relatives l emprise au sol des constructions leur hauteur et le cas ch ant leur aspect ext rieur r gissent des situations qui font par ailleurs l objet d une r glementation en vertu des dispositions du code civil Si l on veut supprimer cette possibilit au motif notamment que la composition du dossier ne permet pas de contr ler le respect de ces r gles il convient de modifier le code et d en faire une r gle de construction cf 2 2 Depuis 1967 les r gles de construction ne sont pas sanctionn es par l autorisation d urbanisme Tel n est toutefois le cas qu en principe seulement car il y a une exception II D 1 et un temp rament II D 2 Par ailleurs l urbanisme r git aussi d sormais la taille de certains logements laquelle rel ve pourtant plut t des r gles de construction Certes le non respect des r gles de construction est passible de sanctions p nales qui peuvent tre tr s lourdes amendes d molit
24. t le juge saisi de cette d cision CE 26 10 01 n 216471 publi e au recueil Voir JP BROUANT AJDA n 1 2009 37 Art R 462 3 R 462 4 2 C Urb 38 Voir sur le site officiel du GRIDAUH le rapport sur l ach vement des travaux 3 Art L 462 1 C Urb Au total on constate que l application du principe d ind pendance en mati re d autorisations d urbanisme est tr s diversifi e et que cette diversit semble tre plus le fruit d une s dimentation que d une r elle volont II conviendrait en cons quence d engager une r flexion d ensemble dans le but de trouver au moins en ce qui concerne la proc dure le meilleur quilibre possible entre les pr occupations parfois contradictoires qui sous tendent les rapports entre le principe d ind pendance et les autorisations d urbanisme 10
25. t r gles de droit priv doivent sur le plan civil tre prises en compte en amont du projet le cas ch ant en n gociant des modifications contractuelles pour que celui ci leur soit conforme b La suppression du titre habilitant va dans le sens d une plus grande distanciation entre l autorisation d urbanisme et le droit priv Alors qu il exigeait du p titionnaire la production d un titre habilitant le code de l urbanisme pr voit d sormais que le dossier comprend seulement l attestation du ou des demandeurs qu ils 1 AJDA 20 mai 1993 pages 20 et suivantes CE 24 2 60 Sieur BOISMERY publi e au recueil p 149 CE 27 4 55 Sieur Richard publi e au recueil p 219 La circonstance qu une construction est partiellement implant e dans l emprise d une servitude de cour commune dont est grev le fonds du b n ficiaire au profit du fonds voisin est en elle m me sans influence sur la l galit du permis de construire d s lors que par ailleurs l implantation ne m conna t aucune des r gles de prospect institu es par les dispositions d urbanisme applicables CAA Paris 8 11 94 Romao Rui n 93PA0 1412 mentionn dans les tables du recueil remplissent les conditions d finies l article R 423 1 pour d poser une demande de permis o une d claration pr alable Les formulaires se bornent m me contenir la mention selon laquelle le p titionnaire atteste avoir qualit pour demander la pr sente autorisati
26. teurs prot ger mettre en valeur ou requalifier pour des motifs d ordre culturel historique ou cologique et d finir le cas ch ant les prescriptions de nature assurer leur protection d s lors que ces motifs semblent d passer le champ habituel des pr occupations du droit de l urbanisme b1 Logement social Article L 123 1 du code de l urbanisme Les PLU peuvent 16 D limiter dans les zones urbaines ou urbaniser des secteurs dans lesquels en cas de r alisation d un programme de logements un pourcentage de ce programme doit tre affect des cat gories de logements qu il d finit dans le respect des objectifs de mixit sociale Article L 123 2 Dans les zones urbaines ou urbaniser le plan local d urbanisme peut instituer des servitudes consistant b A r server des emplacements en vue de la r alisation dans le respect des objectifs de mixit sociale de programmes de logements qu il d finit Si l urbanisme r glemente les diff rentes destinations le logement social appartient la m me destination habitation que les autres types de logement Or depuis la loi SRU le droit de l urbanisme s est donn pour ambition de promouvoir voire d imposer la r alisation de logements sociaux Au del de la technique classique du terrain r serv le code pr voit donc d sormais notamment que le PLU dans un but de mixit sociale peut contraindre le constructeur r alisant du lo
27. tre autorit s d centralis es et autorit s de l Etat Il s agit ensuite au stade de l ach vement de v rifier qu un certain nombre de r gles ont bien t prises en compte Un panorama assez contrast des diff rents cas de figure est dress de l ind pendance l int gration A Totalement ind pendante L autorisation est ind pendante de l autorisation d urbanisme Exemple d claration pr alable de coupe ou abattage d arbres le cas ch ant laquelle devait tre produite au dossier de permis de construire avant la r forme du permis de construire On voit mal la logique de cette modification d s lors que cette autorisation rel ve toujours du code de l urbanisme et que l autorisation d urbanisme ne peut tre mise en uvre tant que la coupe ou l abattage d arbres n a pas fait l objet d une non opposition B Largement ind pendante La demande d autorisation figure dans la composition du dossier de permis de construire mais pas dans celle de la d claration pr alable mais pas l autorisation donn e l issue de l instruction de cette demande Par ailleurs si la mise en uvre de l autorisation d urbanisme d pend de l obtention de cette autorisation celle ci est sans effet tant sur le d lai de validit de l autorisation d urbanisme que sur sa l galit elle m me Exemple Lorsque le projet de construction porte sur une d pendance du domaine public 1 Le dossier joint la demande de permis de
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