Téléchargez
Contents
1. France ce n est pas sans Surprise et sans un certain moi que certaines entreprises m c nes se trouvent aujourd hui confront es des redresse ments fiscaux en mati re de cotisation sur la valeur ajout e des entreprises CVAE Certains services de v rification rejetteraient en effet syst matiquement la d duction des d penses de m c nat pour la d termination de la valeur ajout e servant au calcul de la CVAE au motif semble t il que ces d penses ne constitueraient pas la contrepartie d un service rendu et ne pourraient donc pas figurer parmi les services ext rieurs vis s l article 1586 sexies du CGI 2 L enjeu des redressements n est pas anecdotique d s lors que la CVAE constitue le deuxi me l ment pr pond rant de taxation de la contribution conomique territoriale et qu elle frappe en pratique les redevables dont le chiffre d affaires hors taxes est sup rieur ou gal 500 000 Beaucoup d entreprises risquent donc d tre concern es sur tout si l on se r f re aux derni res statistiques publi es par l association Admical aux termes desquelles on observe une mont e en puissance du m c nat d entreprise Ainsi en 2012 40 000 entreprises dont 32 ayant moins de 20 salari s auraient eu des activit s de m c nat avec des contributions avoisinant globalement 1 9 milliard d euros Les PME repr sentent d sormais 93 des m c nes et l Admi cal attribue ce nouvel engouement l engageme2. lieu d une d duction du r sultat imposable est totalement indiff rent au d bat de fond Cette r duction est m me port e 90 pour lessommes vers es par lesentreprises pour l acquisition d un bien culturel reconnu tr sor natio nal ou d une uvre d int r t patrimonial majeur au profit d une collection publique En effet c est la technique de la r duction d imp t utilis e par le l gislateur pour pratiquement doubler dans le r gime de droit commun l avantage fiscal conf r au m c nat par rapport au Parrainage qui impose que les versements ne soient pas corr lativement d ductibles pour la d termination du b n fice imposable de l entreprise afin d viter un cumul d avantages fiscaux I reste que les d penses de m c nat comme d ailleurs les d penses de parrainage constituent comptablement des char ges d exploitation dont les praticienss accordent en absence de pr cision au plan comptable g n ral pr coniser la comptabilisation comme des dons dans le compte 623 Autres services ext rieurs publicit publications relations publi ques M mento comptable Francis Lefebvre 2013 n 849 1 9 Pour autant toutes les d penses qui figurent dans les frais g n raux ne sont pas n cessairement d ductibles pour le calcul de la valeur ajout e fiscale cet gard les dispositions de l article 1647 B sexies du CGI dans leur version applicable jusqu au 1 janvier 2010 et celles actuelle
3. m c nat du minist re de la culture et de la communication 7 On le voit l affirmation selon laqueile le m c nat serait exclusif de toute contrepartie est largement att nu e par la lo et l doctrine fiscale et d ailleurs dans ta pratique il est de fait que les organismes d int r t g n ra qui Soilicitent des dons ont plus ou moins contraints de consentir des avantages directs o indirects aux entreprises m c nes Pour autant l existence de contreparties plus ou moins ta ITS ET n reccslreriet Mie ane leur mantan get SUIS EL TECESSSIrTETIeNt In KETS Gars EUT MONT est elle i m vd kar b kd 23713 15 nature permettre la d duction des d penses de m c nat pour le calcul de la valeur ajout e I nous semble que la r ponse cette interrogation est plus ais e apporter dans le cadre de la r daction de larti cle 1586 sexies du CGI issue de la loi 2009 1673 du 30 d cembre 2009 d terminant le calcul de la valeur ajout e de la CVAE que pour celle r sultant de l article 1647 B sexies du m me Code dans sa r daction en vigueur lusqu au 1 janvier 2010 relatif au calcul du plafonnement de la taxe professionnelle en fonction de la valeur ajout e 8 Atitre liminaire on observera que le fait que le m c nat ouvre droit pour la g n ralit des entreprises depuis la loi 2003 709 du 1 ao t 2003 une r duction d imp t gale 60 des sommes vers es dans la limite de 5 du chiffre d affaires au
4. BASE 20 n 250 21 f vrier 2013 12 Tant sur la base du nouveau texte que sur celle de la garantie doctrinale de l article L 80 A alin a 2 du LPF les entreprises m c nes paraissent donc en mesure de faire chec d ventuels redressements fiscaux devant le juge de l imp t Si par extraordinaire ce n tait pas le cas une correction l gislative serait vraiment opportune pour pr voir express ment la d ductibilit fiscale de la vateur ajout e des d penses de m c nat afin de rendre coh rentes toutes les dispositions fiscales avec la volont claire du l gislateur de 2003 de privil gier et non pas de p naliser le m c nat par rapport au parrainage En effet cette volont des pouvoirs publics de promouvoir le m c nat des entreprises comme financement alternatif ou compl mentaire aux cr dits publics ne se d ment pas En t moigne notamment la r ponse de la ministre de la culture et de la communication du 2 octobre 2012 JO AN p 5374 faite dans le cadre du d bat sur les niches fiscales par laquelle elle exprime son opposition toute remise en cause d une loi qui a permis d associer financements priv s et budgets publics dans la r alisation de tr s nombreux projets utiles la collectivit
5. Fiscal ces O Question d actualit TVA droits d duction ER eg el PSE Mini CVAE et d penses des holdings 3 assiduit du salari 9 de m c nat 15 ISF valuation Introduction de nouvelles technologies consultation des comptes courants s d S CHOS aroraa i enca d as oci s rn 4 9 ngon ES ent 17 En Bref eeann 5 En Bref sssr 11 5 o cial Chiffres cl s Mobilit externe s curis e noice desprix aont20 5 assurance Ch mage a 7 y Utilisation des r seaux Projets sociaux pendant le temps Simplification de la vie de travail ann 8 des entreprises ac 13 fiscal social TVA un holding peut d taxer ses frais li s l acquisition de titres par une filiale se wg G Le Conseil d Etat admet qu un holding mixte puisse sous certaines conditions d duire la TVA grevant les d penses qu il a expos es en vue d une prise de participations r alis e par une de ses filiales ISF pr cisions sur l valuation des comptes courants d tenus dans des soci t s en difficult _ p 4 Fi La valeur descomptes courants d associ s d tenus dans desentreprisesen difficult doit correspondre aux possibilit s r elles de remboursement de la soci t compte tenu de sa situation financi re laquelle inclut la valeur de ses actifs immobiliers CVAE et d penses de m c nat des redressements contestables 4 p 15 Q Un praticien s interroge sur la l galit de la position ad
6. IrIS IS Fa E rE jE UT 13 oase d une interpr tation mesur e de la Cr F37 pourrait tre consid r que entreprise b n ficie toujours en retour de son m c ne d un service m me si celui ci n est pas en totale ad quation avec son versement La messe n est donc pas dite pour les nombreuses entre prises qui pourront justifier gr ce notamment la production de conventions l existence de contreparties devant le juge de l imp t TT Quoi qu il en soit cet effort dintelligibilit des textes pour admettre le bien fond des d ductions des d penses de m c nat ne devrait plus tre n cessaire pour le calcul de la CVAE En effet l article 1586 sexies du CGI qui r git d sormais la mati re pr voit que sont notamment d ductibles pour le calcul de la valeur ajout e les services ext rieurs diminu s des rabais remises et ristournes obtenues Le nouveau texte ne fait donc plus r f rence l exigence d une consommation de biens et de services en provenance de tiers mais la notion comptable de services ext rieurs qui s entend de l aveu m me de l administration et SOUS r serve des restrictions l gales applicables certains loyers de l en semble des charges comptabiliser dans les comptes l 1 629 du plan comptable g n ral et notamment au compte 623 publicit publications relations publiques dont on a vu qu il doit enregistrer pr cis ment les d penses de m c nat BOI CVAE
7. de mani re positive L entreprise m c ne esp re de facto toujours que son enga gement financier lui restituera une contrepartie en termes de valorisation de son image en interne aupr s de son personnel en externe aupr s du public et bien s r de sa client le Au demeurant la loi elle m me et la doctrine fiscale ont dans un souci de r alisme admis sous certaines conditions et limites la possibilit d accorder aux m c nes des contre parties autres qu immat rielles Ainsi l article 17 de la loi 99 1172 du 30 d cembre 1999 codifi l article 238 bis du CGI a permis aux entreprises de signer leurs op rations de m c nat puisque le fait pour une entreprise versante d associer son nom aux op rations r alis es n est pas consid r comme une contrepartie susceptible de la priver du dispositif Par ailleurs par voie de doctrine l administration tol re m me Certaines contreparties publi promotionnelles d s lors qu il existe Une disproportion marqu e entre la valeur des sommes vers es et la valeur de la prestation rendue Inst 26 avril 2000 4C 2 00 n 8 10 reprise au BOI BIC RICI 20 30 10 20 n 10 12 septembre 2012 M me si l administration n a pas quantifi officiellement la notion de disproportion marqu e dans la pratique la condi tion de disproportion est admise lorsqu il existe un rapport de t 4 entre la valeur des biens et services remis et celle du don voir le site de la mission
8. nt des m c nes de vouloir tisser des liens avec les acteurs de leur territoire pour le rendre attractif et rayonnant 3 M me s il est r cent et in dit en l absence de toute prise de position doctrinale et jurisprudentielle officielle ce jour le sujet n est pas totalement novateur puisque lors de la 13 conf rence annuelle du panorama des redressements fiscaux tenue le 6 juin 2011 FR 45 11 Gp 13 le repr sentant de l administration s tait d j prononc par identit de motif en faveur de l exclusion des d penses de m c nat pour le calcul de la valeur ajout e sous l empire des anciennes dispositions de l article 1647 B sexies du CGI r gissant le calcul du plafonne ment valeur ajout e de la d funte taxe professionnelle Pour faire courtet simple selon l administration seules les d penses de sponsoring ou de parrainage seraient d ductibles le la valeur ajout e l exclusion des d penses de m c nat qui ne comportent pas de contrepartie pour l entreprise et qui ne sont d ailleurs pas d ductibles des r sultats puisqu elles don GES gt he A ur rr rit d Tastate NEAL HEU Un credit d Imp t r 4 L J 4 my pa a A Creteftift ges Arar HHE a E a miraj jP Irr a gistirneta ee e constat restrictii s appuie sdis GOLE SUT la distinction 5 1 TITI Te D RATIO R FPS kadrid FI f lantar 10 ea ATIT raditionnelle do neS Par amete du 6 lanier 2008 relal d ia terminologie con
9. omique et financi re selon laquelle le m c nat est effectivement un soutien mat riel ou financier apport sans contrepartie directe de la part du b n ficiaire une uvre ou une personne pour l exercice d activit s pr sentant un caract re d int r t g n ral alors que le parrai nage est un soutien mat riel apport par une personne physique o morale une manifestation une personne un produit o une organisation en vue d en retirer un b n fice direct 5 Dans sa conception th orique et historique il est vrai que le m c nat constitue une pure lib ralit alors que le parrainage est la r mun ration d une prestation publicitaire rev tant un caract re lucratif _ Mais dans le domaine d intervention des entreprises qui lt ignore la philanthropie trang re l int r t social une Op ration de m c nat ne saurait jamais tre totalement d sint ress e et si une soci t est admise comprendre dans ses charges le co t d une telle Op ration c est bien parce qu il existe a minima pour elle certaines contreparties immat riel les voire mat rielles Comme le professeur Macqueron l indique fort propos dans son article paru au Bulletin des Associations Francis Lefebvre 1 09 M c nat et abus de biens sociaux une liaison dangereuse une op ration de m c nat ne saurait en principe tre contraire l int r t social si elle permet l entreprise de communiquer
10. opt e par certains v rificateurs qui refusent syst matiquement la d duction des d penses de m c nat pour la d termination de la valeur ajout e servant au calcul de la CVAE La mobilit volontaire s curis e et l indemnisation au titre de l assurance ch mage mode d emploi p 7 Q L Un dic pr cise les conditions dans lesquelles lessalari s en p riode de mobilit volontaire s curis e peuvent b n ficier des allocations de ch mage jusqu leur r int gration dans leur entreprise d origine en cas de cessation involontaire de leur nouvelle activit De trop nombreuses connexions Facebook justifient le licenciement zaet p 8 Un salari qui se connecte quotidiennement des r seaux sociaux et sa messagerie personnelle pendant les heures de travail commet une faute justifiant son licenciement fi Bihebdomadaire Abonnement revue service internet Editions Fra NCIS Lefebvre associ acc s gratuit 213 68 ann e ISSN 0150 5467 CVAE M c nat et valeur ajout e r cit d un imbroglio fiscal Par Jean Pierre Laval avocat au barreau de Paris associ du cabinet TZA T Alors que sous l gide du minist re de la culture et de la Communication le Gouvernement c l bre actuellement le 10 anniversaire de la loi 2003 709 du 1 ao t 2003 relative au m c nat aux associationset aux fondations dite loi Aillagon qui a donn un nouvel essor au m c nat en
11. s de l article 1586 sexies du m me Code fixent de mani re limitative lescharges qui doivent tre prises en compte pour le calcul de la valeur ajout e T Pour le calcul du plafonnement de la taxe profession nelle en fonction de la valeur ajout e l article 1647 B sexies ancien du CGI n autorisait strictement la d duction des consommations de biens et de services qu la condition qu elles soient en provenance de tiers Sur ce fondement le Conseil d Etat avait pu refuser la d duction d une indemnit vers e par un constructeur dans le cadre de la garantie d cennale d s lors que cette indemnit ne r mun re aucun bien ni service CE 4 ao t 2006 n 267150 9 et 10 s s St fonci re Ariane RJF 11 06 n 1370 avec chronique Y B nard p 962 concl S Verclytte BDCF 11 06 n 135 L administration s est videmment appuy e sur cel arr t pour estimer que le m c nat constitue toujours un simple soutien mat riel une uvre et que entreprise n acquiert en change ni bien ni service par l interm diaire de cette d pense L argument ne manque pas totalement de pertinence m me si comme on a voqu pr c demment la diff rence d une indemnit s che vers e un tiers le m c nat comporte toujours pour l entreprise versante des contreparties qui doi Onventionset minima f PA x i Ur b r 2 Fe Otro u 1 nm te A De D VETIL G alieurs etre valories da CONVENTIO ss Ju leg Lam Sal 4 pen ms Py
Download Pdf Manuals
Related Search