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lire un extrait - Plongée Plaisir

1. ee aeoeeeenoeeeeeaea 192 e Les mod les de d sa uration 194 e Utilisation des tables MN90 FFESSM 209 e Les ordinateurs d aide UL 9 Les appareils sous pression 291 Les compresseurs 291 Les bouteilles tampons o ns nnnnnnn 299 e Les bouteilles de plong e 303 Les d tendeurs s es 310 Test de connaissances n 9 316 la d saturation 219 e Plonger en lacs d altitude 233 UL 10 Les acteurs de la plong e 318 e Les risques d accidents e La plong e de loisir en France 318 de d saturation 242 e Les syndicats professionnels 337 Test de connaissances n 7 256 e Des agences de certification internationales 342 UL 8 Connaissance du monde Test de connaissances n 10 343 subaquatique 261 e La classification des esp ces 261 UL T1 Aider l organisation R gne v g tal a aisieieeeieeen 262 des plong es 345 e R gne animal Les invert br s 263 e l embarcation e R gne animal Les vert br s 270 r gles et mat riel de s curit 345 e Approche des esp ces e Navigation et sites de plong e 350 SOUS MOTF NGS ooninoooeaneeeeenesseeeeeeee 281 e Les n UdS ooieoe 357 o Protection de la nature ss ananan 286 Test de connaissances n
2. CONNAISSANCES SUR LA PLONG E Les diff rents parcours en plong e Du point de vue de l orientation tous les sites ne sont pas d gale difficult Sans tre exhaustifs citons les principaux cas de figures Les plong es sur un sec ou une roche de faible dimension Ces plong es ne posent aucune difficult en mati re d orientation il suffit g n ralement de faire le tour du site Toutefois faites attention au courant ne vous laissez pas surprendre avec votre palanqu e Les plong es le long d un tombant L orientation le long d un tombant est simple II suffit de parcourir le tombant dans un sens main gauche par exemple et de revenir dans l autre main droite g n ralement plus faible profondeur pour adopter un profil correct Le soleil peut tre un point de rep re suppl mentaire Les plong es sur pave Dans de bonnes conditions eau claire courant faible s orienter sur une pave ne pose aucune difficult particuli re Il reste conseill que le mouillage soit attach bien haut pour faciliter son identification Sur un sec peu Plong e le long E de difficult d un tombant Sur un plateau ou sur des roches dispers es l absence de points de rep re significatifs peut tre un handicap faut adapter le parcours en carr en branches d toile en revenant plusieurs fois au mouillage etc 100 UL3 Incidence de la plong e sur le syst me nerve
3. 11 363 e Charte internationale du plongeur e Pr paration physique du plongeur 365 responsable secere 290 Synth se pr vention des risques et derniers conseils aux guides de palanqu e 369 2 me partie Direction de plong es d exploration 371 e Mat riel d alerte de s curit o Accueil des plongeurs 381 et de secours obligatoire AIR 372 e Choix du site de plong e 381 Les palanqu es n nneenneieeaneeeen 385 Diriger des plong es d exploration e Plan de secours mer bateau 388 titre b n vole niveau 5 373 e En cas d accident grave e 389 e La notion de directeur e Plan de secours plong es du bord 390 de plong e DP 373 e Fiche d vacuation de plongeur 391 e La notion d tablissement d APS 377 e VHF ASN et SMDSM oono 392 Les contr les sur site 0 00 00000 379 Publics particuliers 393 e Pr paration de la plong e 380 Test de connaissances n 12 394 Pour en savoir plus 397 Unit s de mesure et facteurs de conversion 0 0 398 Remerciements 409 Table des fiches aide m moire 399 Cr dits photographiques 0 0 2 409 O trouver l information o n 400 Collection Plong e Plaisir 410 Glossaire en
4. Le A j 7 Mei i E ge La j d kT gA Hia p 2 F D a MUR s re Sar museau pointu Atl M d Sar tambour Atl M d Oblade Atl M d Corb M d Dorade royale Atl M d Denti M d Atl Atl Atlantique M d M diterran e 212 NOTIONS ESSENTIELLES Les cosyst mes Un cosyst me peut se d finir comme tant l ensemble form par des tres vivants la bioc nose et leur environnement le biotope Ecosyst me tres vivants environnement Compl mentaire de la classification des esp ces la notion d cosyst me est essentielle pour Un guide de palanqu e car les esp ces ne se rencontrent pas n importe o Pour qu elles s installent et prosp rent dans un lieu donn il faut que les conditions de vie soient favorables e abondance de la nourriture ex les zones expos es aux courants sont g n ralement riches en faune e temp rature et salinit de l eau e uminosit les esp ces sont plus abondantes dans la zone des 10 m tres voire 20 m tres qu en profondeur e habitat ex certains nudibranches se nourrissent sur une esp ce particuli re d ponge en rep rant ce type d ponge vous augmentez vos chances de voir ces nudibranches recherchez la nourriture des hippocampes et vous les trouverez sans doute proximit e eic L approche du milieu par la logique d cosyst me donne du sens vos plong es et vous permet de trouver plus facilement les
5. 4 V Passage des brevets d enseignement Recycleur ou trimix formation PTH V explo encadrement enseignement Reprise de la plong e apr s accident C4 Pathologies devant faire l objet d une V valuation HANDISUB Handisub bapt me 2 m tres max Y Handisub passage PESH 6 PESH 40 V et toute immersion gt 2 m tres fl HI DOORNDIE BIENS JEUNES PLONGEURS moins de 14 ans Te toile de mer Aucun certificat m dical n est exig Passage plongeur Bronze Argent Or et exploration cas g n ral E Exploration plongeurs de 12 ans ou y V V g 13 ans titulaires du niveau 1 2e et 3e toile de mer Type Non contre indication la pratique de la plong e subaquatique Validit 1 an sauf prise r guli re de m dicaments op ration chirurgicale Si un certificat m dical prend fin au cours d un stage il reste valable jusqu la fin de celui ci Avertissement La FFESSM conseille aux membres et licenci s de privil gier chaque fois que possible le recours un m decin f d ral et ce m me dans le cas o le certificat de non contre indication peut tre d livr par tout m decin M Ou m decin sp cialis en m decine physique Sources R glement M dical CTN et r solutions du CDN de la FFESSM www ffessm fr Certificat non exig pour les bapt mes Cas g n ral certificat de non contre indication d livr par tout m decin Pour les plongeurs pouvant voluer au del de 20
6. audition d o part le nerf cochl aire le vestibule et les canaux semi circulaires organes jouant un r le dans l quilibre d o part le nerf vestibulaire La r union du nerf cochl aire et du nerf vestibulaire constitue le nerf auditif 3 canaux semi circulaires remplis de liquide gt o X ANTAR A NS saccule fen tre ge ovale e m e a T trier gt enclume 4 4 marteau e pQ vestibule Pa a Aie aa tympan oreille moyenne fen tre ronde trompe d Eustache X a gt muscles ANS 1 p ristaphylins We Q m cochl e vers le pharynx All oreille externe oreille moyenne oreille interne LA D SATURATION AIDE M MOIRE Plong es simples et successives Tables FFESSM MN90 Imaginons une immersion 10h avec une descente 19 m et une remont e lente au bout de 10 min puis une remont e 15 m min au bout de 46 minutes Sortie de l eau 10h 52 la palanqu e replonge 14 h pour 40 minutes 17 m plong e plong e simple successive intervalle gt 15 min et lt 12h 3m 5 min remont e lente temps de plong e D termination du GPS en fin Avec le GPS et l intervalle en surface de premi re plong e EE d termination de l azote r siduel 3 m DTR GPS Tableau 1 Evolution de l azote r siduel entre deux plong es Intervalles de surface Avec l azote r siduel et la profondeur de la deuxi
7. e La plong e de loisir en France En France l organisation de la plong e de loisir fait intervenir principalement e le minist re charg des Sports e des f d rations FFESSM FSGT e des syndicats professionnels ANMP SNMP SNEPL SMPS e l UCPA Union des centres de plein air Le minist re charg des Sports La plong e sous marine est plac e sous la tutelle du minist re charg des Sports qui assure son d veloppement au m me titre qu un ensemble d autres activit s sportives I propose des lois au parlement promulgue des d crets et des arr t s il fournit une aide humaine technique et financi re il organise des examens pour les moniteurs il veille ce que les meilleures garanties de s curit soient offertes aux pratiquants Pour l aider dans cette t che il a d l gu une partie de ses missions la FFESSM notion de d l gation Parall lement le Comit National Olympique et Sportif Fran ais CNOSF a cr en 2009 le Conseil interf d ral des activit s environnement sp cifique plong e ski alpinisme cano kayak afin d institutionnaliser une collaboration entre f d rations anse ORGANISATION DE LA PLONG E DE LOISIR EN FRANCE PAS D l gation Minist re Comit la FFESSM charg des sports National Olympique et Sportif Fran ais Conseil Inter f d ral des activit s environnement sp cifique F d rations Garantie de s curit de la pratique R gl
8. en bouche a Hyperventilation Baisse de la vigilance Favorise lessoufflement Limites atteintes Baisse de la temp rature centrale Le froid est un facteur favorisant les accidents de d saturation 147 156 CONNAISSANCES SUR LA PLONG E L immersion en scaphandre modifie sensiblement notre ventilation En particulier les tudes sur le sujet ont montr e Une diminution des volumes pulmonaires due un afflux sanguin vers le thorax voir le chapitre sur le c ur avec une redistribution d une partie du sang dans les vaisseaux pulmonaires Cela a aussi pour effet d augmenter le travail des muscles de la ventilation Ce ph nom ne est accentu par le port d une combinaison qui comprime plus ou moins la poitrine e Une r sistance ventilatoire accrue du fait du d tendeur qui rend plus difficiles les inspirations t te haute et les expirations t te basse Dans tous les cas la mise en bouche d un d tendeur oblige une expiration active Tous ces ph nom nes augmentent les risques de fatigue l effort e Une diminution de d bit maximal due l augmentation de la masse volumique viscosit de l air qui limite son coulement par la formation de turbulences Ce d bit est r duit de mani re significative d s 30 40 m pour atteindre 70 de sa valeur de surface une profondeur de 60 m Ainsi en plong e les d bits ventilatoires maximaux de sujets sains sont comparables ceux des sujets insuffisants
9. hui menac e de disparition car les p cheurs n avaient pas CONNAISSANCE DU MONDE SUBAQUATIQUE compris que quand ils taient faciles attraper c est qu ils se regroupaient pour se reproduire et qu il fallait les laisser en paix ce facteur s est ajout e une cause suppl mentaire que nous avons mis du temps identifier lors de la ponte les ufs sont transport s sur des milliers de kilom tres pour atteindre des zones propices aux alevins telles que les mangroves Les jeunes m rous y s journent alors leurs sept premi res ann es avant de rejoindre les eaux profondes et d atteindre la taille gigantesque que nous leur connaissons En ignorant ce ph nom ne l homme d truit les mangroves sans autres pr cautions pensant qu elles ne sont qu un obstacle au d veloppement industriel et touristique En oubliant leur r le fondamental de nurseries nous acc l rons encore la disparition de ces grands m rous 7 L encore quelle solution Il faut recr er ces habitats que nous avons d truits et r aliser quel point ils sont importants pour la sant des oc ans et l conomie humaine Nous ne pouvons pas nous permettre de prendre le risque d hypoth quer la vie sous marine en b tonnant sans cesse les c tes du littoral sur toute la plan te Il faut galement une prise de conscience globale du probl me de la surp che qui menace d extinction des dizaines d esp ces m rous thons espadons requins Avec pour cons
10. marines sur son passage Ces d chets s accumulent sur une surface repr sentant deux fois celle de la France Avec Jean Michel Cousteau aux les Fidji avant une plong e sur l extraordinaire r serve marine de Namena 1 Gyre Terme utilis dans le milieu marin pour d signer les structures tourbillonnaires caract ristiques de la turbulence oc anique l chelle d un bassin oc anique A plus petite chelle on parle de tourbillon 287 288 CONNAISSANCES SUR LA PLONG E 4 Quelles sont les solutions Philosophiquement la chose est simple noncer e ne pas surconsommer et n acheter que ce dont on a r ellement besoin e ne rien rejeter dans la nature C est une solution personnelle et individuelle qui ne requiert aucun changement industriel et aucune d cision politique Bien entendu il est n cessaire de disposer d emballages biod gradables et de produits recyclables mais ce qui compte avant tout c est de ne rien rejeter dans la nature pas plus sur terre et dans les airs que dans les rivi res fleuves et oc ans o tout finit en d finitive Il nous faut abandonner le r flexe du singe qui apr s avoir mang une banane rejette la peau par terre C est encore ce que nous faisons aujourd hui y compris dans les pays les plus d velopp s plastiques produits manufactur s polluants et autres substances sont encore trop souvent simplement rejet s dans la nature entass s dans des d
11. me plong e d termination de la majoration en minutes Avec le temps fictif d termination des paliers O fictif Tableau 2 D termination de la 2 plong e ai A de la majoration en minutes Profondeur de la 2 plong e DEMP ike temps r el 40 18 m 20 m major 19 soit 59 min 211 LA D SATURATION AIDE M MOIRE Ponge Profils exceptionnels ou anormaux Tables FFESSM MN90 Plong es cons cutives remont es rapides et interruptions de paliers constituent des profils risques qui doivent rester exceptionnels et involontaires PLONG ES CONS CUTIVES ou additives Intervalle en surface inf rieur 15 minutes C est la continuit de la premi re immersion Exemple 8 minutes apr s une plong e de 46 minutes 19 m la palanqu e se r immerge durant 5 minutes 10 m INTERRUPTIONS DE PALIER 3 minutes pour reprendre la proc dure et refaire en totalit le palier interrompu Exemple Plong e de 46 minutes 19 m interruption du palier au bout de 3 minutes LE TA REMONT ES RAPIDES Vitesse gt 17 m min 3 minutes pour tre redescendu demi profondeur et y rester 5 minutes Paliers minimum 2 minutes 3 m Exemple Au bout de 46 minutes 19 m erreur de proc dure et remont e rapide en surface 213 222 Pression suffisante Lancement du logiciel de calcul de la d saturation intervalle diff rent selon les ordinateurs 5 10 2
12. quence premi re des difficult s conomiques pour les p cheurs eux m mes La solution pour lutter contre cette surp che est la cr ation d aires marines prot g es Ce n est pas une id e nouvelle J ai vu aux les Fidii il y a de cela plusieurs ann es que quand un grand chef mourait une partie du r cif tait sanctuaris e et interdite la p che La raison tenait au fait qu un an apr s les habitants du village rendaient hommage leur chef d c d en faisant une grande f te qui n cessitait de disposer de beaucoup de poisson En proc dant ainsi ils taient certains de disposer de suffisamment de poisson De nombreux peuples p cheurs assurent leur nourriture future en prot geant certains territoires Aux Etats Unis la premi re aire marine prot g e n a rien voir avec la protection des esp ces marines A Cap Canaveral une grande partie de la zone situ e autour de l aire de lancement des fus es avait t interdite toute activit de plaisance et de p che pour prot ger les usagers d ventuelles retomb es Quelques ann es plus tard nous nous sommes rendu compte que cette zone tait devenue extr mement poissonneuse Les scientifiques ont alors tudi le ph nom ne et mis en avant l efficacit d une protection totale en mati re de repeuplement En peine trois ans certaines esp ces sont capables de renverser la tendance et de recommencer se d velopper 8 tes vous optimiste Oui je le suis N
13. respiratoires en surface 31 Nous pouvons en d duire que tous ces facteurs concourent favoriser l essoufflement du fait d une ventilation alv olaire insuffisante et d une fatigue accrue des muscles ventilatoires CH MOR CEPTEURS Lorsqu il y a une augmentation du taux de CO2 dans le sang art riel cela stimule des r cepteurs sensibles aux substances chimiques les ch mor cepteurs du bulbe rachidien ch mor cepteurs centraux et ceux de l aorte et des carotides ch mor cepteurs p riph riques Cela entra ne un m canisme de r gulation augmentation de la fr quence et de l amplitude ventilatoire jusqu ce que le taux de CO revienne la normale ANALYSE PAR LES CH MOR CEPTEURS TRONC C R BRAL z normale e Bulbe rachidien L pas d action prolongement de T la partie sup rieure Pn normale de la moelle pini re A Centre de r gulation Centres inspiratoire et Localisation des augmentation de la expiratoire Localisation des ch mor cepteurs fr quence et de ch mor cepteurs centraux p riph riques l amplitude ventilatoire diaphragme et autres muscles se contractent CONNAISSANCES SUR LA PLONG E AIDE M MOIRE pr i x Surpression pulmonaire ong p p LA SURPRESSION PULMONAIRE 1 SIGNES NEUROLOGIQUES PAR EMBOLIE C R BRALE Victime en tat de choc e pouls rapide e p leur ou teint violac e extr mit s refroidies Accompagn g n ralement de e c
14. visuel pr vient l utilisateur lorsque les batteries sont faibles signal bat clignotant ou low bat Le mode SURFACE offre les possibilit s suivantes Avant de s immerger e Planification des plong es il est possible de planifier vos immersions en soit en faisant d filer la courbe des temps de plong e sans palier mode Hire bon PLAN soit en simulant mode SIMULATION une plong e avec ou fonctionnement sans palier en tenant compte par exemple des plong es pr c dentes Il existe des syst mes Il s agit de possibilit s particuli rement utiles pour pr parer vos plong es boutons poussoirs i ou contacts humides et harmoniser une proc dure de d saturation entre utilisateurs d ordinateurs diff rents Cela permet de s accorder sur le profil de la plong e avant l immersion dive time dive time CEE Ir tft max depth decc info CM Signal de batterie faible Simulation param trage de l intervalle en surface 223 LA D SATURATION Pr vention Les tudes FFESSM comme celles du DAN Divers Alert Network font le m me constat si le risque d ADD est d sormais relativement faible de l ordre de 1 4 pour 10000 50 70 de ces accidents surviennent malgr le respect des proc dures Ainsi contrairement une id e largement r pandue croire qu il suffit de respecter les indications de son ordinateur pour se pr munir de tout risque d ADD est une erreur Dans ce cont
15. 0 secondes BIP NIZ BIP Selon type d ordinateur Mode SOS 24h Mode Erreur Mode Profondim tre LA D SATURATION PROFONDEUR AFFICH E Un ordinateur effectue ses calculs en fonction des variations de pression Il n utilise donc pas la notion de profondeur qui n est affich e qu titre d information pour le plongeur La conversion pression profondeur d pend de l talonnage de la machine Certains mod les consid rent une densit gale 1 eau douce d autres une densit de l ordre de 1 025 eau de mer D autres enfin testent la salinit de l eau l immersion ou proposent de s lectionner la densit voulue De plus bien que les capteurs lectroniques de pression soient plus fiables que les appareils m caniques ils ont tous une tol rance de pr cision de l ordre de ou 30 50 cm Il est donc logique de constater des diff rences entre ordinateurs d autant plus grandes que la profondeur est importante A 40 ou 50 m la profondeur affich e peut ainsi varier de 1 2 m selon l instrument utilis Cela doit nous inciter la prudence Utilisation d un ordinateur En surface avant de plonger Il est conseill de toujours mettre son ordinateur sous tension avant de plonger pour v rifier son bon fonctionnement et le niveau de charge des piles Celui ci s affiche en pourcentage exemple 34 6 ou sous forme de barrettes selon les mod les G n ralement un avertisseur sonore et ou
16. Alain FORET O 8 dition Guide de palanqu e P4 Directeur de plong e P5 Monitorats Editions GAP Collection Sports 2015 Sommaire IROAUC ON et a in 7 Pr face d Albert Falco ui 9 Mode A MIPIOI eme mm dun annee T 1 re partie Connaissances sur la plong e 13 UL 1 Pr rogatives du guide UL 4 La plong e sollicite de palanqu e 15 le syst me cardio vasculaire 131 o La plong e en France 15 Le C UF nisssssssssssssessssrssssresserressressse 131 e Les niveaux en plong e 00 00 0 20 e Les vaisseaux sanguins ooonnnnn 133 e Le directeur de plong e 00 0 0 26 e Le sang Un transporteur s 134 e Visite m dicale pr ventive 28 o La circulation du sang o on 136 e Pr rogatives du plongeur niveau 4 31 e Foramen ovale perm able 140 e Le guide responsable s s0 saann 36 e D shydratation et plong e 142 Test de connaissances n 1 50 e Froid et thermor gulation 144 Test de connaissances n 4 149 UL 2 Guider sa palanqu e 57 e La conduite de palanqu e 57 UL 5 Plong e et syst me e L orientation 60 respiratoire 151 o Flottabilit et quilibre 0100000000 66 e Les voies a riennes sup rieures 151 e Notions l mentaire
17. a bien Consignes avant la mise l eau 57 CONNAISSANCES SUR LA PLONG E L orientation A minima un guide de palanqu e se doit de trouver les sites indiqu s par le directeur de plong e et de ramener au point de d part la palanqu e dont il a la responsabilit II en va de la s curit des plongeurs et de l int r t de la plong e Cela passe par la ma trise des techniques d orientation L orientation avec rep res naturels 1 Le soleil 2 La c te 3 La profondeur du mouillage 4 Le courant 5 El ments caract ristiques sur le fond 6 Le parcours en plong e O doit tre le soleil par rapport la plong e en face dans le dos gauche droite La plong e se d roule t elle avec le tombant main droite main gauche ou bien autour d un pic rocheux Il est souvent judicieux de commencer la plong e en descendant jusqu l ancrage ancre corps mori Cela permet la fois de m moriser la conformation du terrain qu il faudra rechercher au retour et la profondeur du mouillage inutile en fin de plong e de rechercher l ancre sur 20 m si elle est pos e sur 15 m D s la surface lorsque l embarcation est stabilis e v rifiez s il y a du courant Pour cela vous pouvez tremper une palme dans l eau et sentir le courant sur la voilure ou observer l environnement et regarder par exemple les rides que forme l eau autour d une bou e mat rialisant le site Le plu
18. au del de 20 m Cds 2012 artificiel naturel Un manom tre ou un syst me quivalent permettant d indiquer la pression au cours de la plong e Un syst me gonflable au moyen de gaz comprim lui permettant de regagner la surface et de s y V maintenir gilet direct system AIDE M MOIRE Un quipement de plong e permettant d alimenter en gaz respirable un quipier sans partage d embout deux sources d air octopus Des quipements permettant de contr ler les caract ristiques personnelles de la plong e et de la remont e ordinateur ou profondim tre montre timer tables Un parachute de palier par palanqu e Le mat riel suivant est obligatoire pour l encadrant de palanqu e guide moniteur Milieu Milieu artificiel naturel Un manom tre ou un syst me quivalent permettant d indiquer la pression au cours de la plong e Un syst me gonflable au moyen de gaz comprim lui permettant de regagner la surface et de s y V maintenir gilet direct system Des quipements permettant de contr ler les caract ristiques de la plong e et de la remont e de T la palanqu e ordinateur ou ensemble profondim tre timer et tables Un quipement de plong e avec deux sorties ind pendantes V Deux d tendeurs ARE ler et 2e E Entretien du mat riel Les mat riels subaquatiques et quipements nautiques utilis s par les plongeurs sont r guli rement v rifi s et correctement entretenus D sinfecti
19. charges 5 Pourquoi a t on ce r flexe C est un r flexe ancestral ancr en nous Il est amplifi par la conviction que la dilution c est la solution Longtemps nous avons cru que les produits rejet s dans l air ou dans l eau se diluaient et disparaissaient Or ce n est pas vrai tout particuli rement pour les produits chimiques et les m taux lourds qui chaque jour s accumulent dans les oc ans L analyse du corps de baleines chou es dans le Pacifique Est a monir une contamination au PBDE Polybromodiph nyl ther un produit chimique utilis pour ignifuger les produits plastiques et les textiles que l on retrouve dans les jouets pour enfants les canap s etc Ces produits sont d abord pr sents dans l air puis ils p n trent dans l eau et entrent dans la cha ne alimentaire s accumulent dans les graisses des animaux en bout de cha ne et constituent une menace pour leur sant C est le cas aujourd hui pour de nombreuses esp ces de mammif res marins les grands dauphins vivant le long des c tes des Etats Unis les baleines fanons bien qu elles se nourrissent dans les eaux profondes les phoques et marsouins en mer du Nord etc Cela pr figure ce que nos enfants pourraient subir dans le futur Pour pr venir cela il faut un changement radical de logique industrielle en exigeant que les produits fabriqu s soient certifi s sans risque AVANT d tre mis sur le march Il ne faut plus attendre que le probl me se pos
20. de chaque contraction Cette augmentation est d tect e par des capteurs de pression baror cepteurs Le syst me nerveux r agit par r flexe en provoquant une bradycardie baisse de la fr quence cardiaque Phase 2 Action sur le volume d jection systolique La premi re action ayant une dur e limit e le corps essaie de trouver une solution plus durable en diminuant le volume d jection systolique Pour cela une seule possibilit diminuer la masse sanguine et donc perdre de l eau Des capteurs de volumes volo r cepteurs situ s sur l oreillette droite provoquent une diur se s cr tion de l urine De l eau passe de la circulation dans la vessie Ainsi le volume sanguin ayant diminu le corps retrouve un rythme cardiaque proche de la normale au bout de quelques dizaines de minutes Cela provoque une envie d uriner Ce m canisme est celui de la diur se d immersion diff rente de la diur se de lutte contre le froid mais dont les effets se cumulent en plong e De retour en surface le plongeur retrouve les conditions terrestres le sang reprend alors sa r partition habituelle dans le corps Mais du fait de la diur se d immersion il en r sulte une hypovol mie baisse du volume sanguin qui a pour effet de g ner l limination de l azote et de favoriser son accumulation dans certaines parties du corps augmentant alors les risques d accidents de d saturation De plus en cas d accident de d saturation cela cr e de
21. e pour tenter d y rem dier Il est irresponsable de la part des entreprises de se rendre compte trente ans apr s sa commercialisation qu un produit est dangereux Les gouvernements doivent en prendre conscience et modifier la r glementation en ce sens Les citoyens par leur vote et le choix des produits achet s pr f rentiellement doivent galement avoir une influence Mieux vaut pr venir que gu rir 6 En quelque sorte vous pr nez une prise de conscience globale de notre appartenance la plan te Oui Pendant des centaines d ann es nous avons vu la nature comme un assemblage de diff rentes esp ces sans lien entre elles la science identifiant et classant les diff rentes pi ces d tach es du syst me La disparition de certaines de ces pi ces nous fait aujourd hui prendre conscience que la nature est un tout et que pour que la plan te soit habitable nous avons besoin de chaque esp ce La nature nous fournit de l air respirable de l eau fra che de la nourriture des mati res premi res et un environnement agr able Nous devons donc prot ger sa biodiversit pour nous prot ger nous m mes A titre d exemple avec mes enfants Fabien et C line ainsi que les membres de mon quipe nous avons plong dans les eaux du Florida Keys National Marine Sanctuary en compagnie de m rous g ants Epinephelus itajara appel s galement loches Ils peuvent atteindre 2 50 m et peser plus de 300 kg L esp ce est aujourd
22. e toutes sortes rejet es la mer par les hommes avec de graves cons quences la clef diminution des r sistances aux maladies transmission des produits toxiques aux nouveau n s par le lait maternel d c s pr matur s Prot ger les oc ans c est nous prot ger nous m mes 3 Lors de vos exp ditions avez vous pu mesurer par vous m me l impact des rejets en mer Je prendrai l exemple des les du nord ouest Hawa les plus isol es au monde longtemps rest es vierges de toute influence humaine Partie int grante du syst me oc anique elles subissent l influence du gyre du Pacifique Nord un norme courant circulaire parcourant la plan te dans le sens des aiguilles d une montre D ouest en est il traverse le Pacifique Nord descend le long des c tes nord am ricaines puis d Am rique centrale et repart ensuite d est en ouest travers le Pacifique pour atteindre les c tes du Japon Historiquement ce courant charriait des bois flott s qui occasionnellement transportaient plantes et animaux peuplant alors les terres sur leur passage Ce lent processus de colonisation s effectuait sur des centaines d ann es R cemment j ai march sur les plages de l le de Laysan et j ai pu voir ce que le gyre du Pacifique Nord apporte aujourd hui seringues crans d ordinateur brosses dents jouets filtres de cigarettes plastiques de toutes sortes C est la Grande Poubelle du Pacifique affectant toutes les esp ces
23. e votre derni re plong e etc e Un rappel succinct du briefing du directeur de plong e le v tre le compl te il ne s y substitue pas e Une pr sentation d taill e de la plong e depuis la mise l eau jusqu la remont e Cette pr sentation ne doit pas tre uniquement technique elle doit donner envie de plonger Par exemple pour une plong e sur pave expliquez l histoire du naufrage pour une plong e le long d un tombant insistez sur l approche des esp ces comment faire pour voir le plus de choses etc e Un rappel des consignes de s curit oreilles profondeur max r serves d air et signes remont e lente paliers rester group s etc Chaque fois que cela est possible faites participer votre auditoire entamez une conversation vitez les monologues Avant la mise l eau proc dez aux v rifications pr alables e bouteille bien ouverte 2 ou 3 essais d inspiration expiration sur le d tendeur e direct system branch ventuellement gonfler un peu le gilet en surface e manom tre indiquant bien la pression dans la bouteille e masque sur le visage d tendeur en bouche Pr cisez que vous vous mettez l eau en premier puis que les membres de votre palanqu e se mettent l eau chacun leur tour votre signal Insistez sur l importance de bien v rifier qu il n y a personne en dessous avant de sauter et sur le signe Ok en surface apr s la mise l eau lorsque tout v
24. ementation de l activit Brevets d Etat Aide humaine technique et financi re Syndicats Depuis juin 2010 l Union des centres de plein air qui a cr un important secteur plong e est habilit e d livrer ses propres brevets de plongeurs 318
25. esp ces que vous recherchez Au final vous augmentez la satisfaction et la motivation des plongeurs que vous encadrez Les diff rents habitats Les fonds rocheux ce sont les plong es pratiqu es le plus souvent dans l h misph re Nord en Atlantique ou en M diterran e De nombreuses esp ces se fixent sur la roche et une vie intense s y d veloppe dans les anfractuosit s refuges de choix pour de nombreux animaux Le corralig ne formation calcaire cr e par de micro organismes Caract ristique de certaines zones m diterran ennes ses cavit s constituent un habitat privil gi par de nombreuses esp ces Les fonds coralliens caract ristiques des zones tropicales la vie y est intense et le plus souvent tr s color e Les herbiers v ritables nurseries riches en petits animaux ils doivent tre particuli rement pr serv s Les mangroves parties de c tes basses abrit es situ es en zone estuarienne et pourvues d une v g tation r sistant l immersion en eau sal e Elles abritent de nombreux juv niles Les fonds de sable souvent boud s ces fonds peuvent tre riches en vie R server plut t ces plong es des plongeurs d j passionn s La vie plusieurs Symbiose association intime et durable entre deux esp ces qui en tirent des b n fices r ciproques ex micro algues qui donnent leurs couleurs aux coraux Parasitisme relation biologique symbiotique dans laquelle le parasite tire seul un pr
26. essiter une vacuation vers des secours m dicalis s Le froid ayant cr une vasoconstriction p riph rique il est important que les vaisseaux se dilatent progressivement jusqu retrouver leur ouverture habituelle Sinon cela cr e un afflux sanguin brusque vers la p riph rie du corps au d triment des organes centraux avec un risque de malaise cardiaque C est la raison pour laquelle il ne faut pas passer ses mains sous l eau chaude ne pas boire d alcool et ne pas se frictionner Froid et plong e ee J ai froid PLONG E EN EAUX TR S FROIDES Dans les eaux tr s froides ex lacs d altitude le froid peut faire givrer les d tendeurs qui se mettent alors en d bit continu Le risque est la panne d air puis la noyade Si vous n tes pas familier de ce type de plong es suivez une formation sp cifique avant de les pratiquer Refroidissement Convection Eau Neutralit thermique 33 C 25 fois plus rapide Conduction 1 R duction des pertes caloriques Insuffisant 2 Production de chaleur l Insuffisant 3 Hypothermie que dans l air Ventilation Vasoconstriction Doigts gourds perte de p riph rique afflux sensibilit mains pieds de sang vers les diminution de l habilet organes centraux manuelle Apparition de l envie d uriner Frissons Troubles de la coordination Tremblements Difficult s maintenir le Crampes d tendeur
27. exte les accidents qui persistent malgr le respect du protocole de d saturation trouvent leurs causes principales dans l tat de fatigue ou de m forme du plongeur dans des erreurs de comportement ou dans l adoption de profils risque Ce constat am ne conseiller l int gration des quatre l ments suivants pour assurer une d compression s re 1 protocole 2 facteurs favorisants 3 comportement 4 profil 1 Respect du protocole de d saturation e La vitesse de remont e depuis le fond doit tre lente et r guli re de l ordre de 9 12 m min e Cette vitesse de remont e doit tre tr s lente l approche de la surface ou entre les paliers de l ordre de 6 m min Une des erreurs le plus souvent constat es consiste remonter rapidement comme un bouchon entre 3 m et la surface d s le palier achev e Les paliers doivent tre correctement effectu s temps respect profondeur stable 10 ANS D ENQU TE SUR LES ACCIDENTS DE D SATURATION ACCRO TRE LES PALIERS Pour les plong es avec tables il est conseill d utiliser la proc dure en vigueur dans le monde professionnel 80 prendre le temps de plong e imm diatement sup rieur Si vous utilisez un ordinateur de plong e param trez le pour qu il adapte la d saturation ou bien faute de mieux appliquez la proc dure pr conis e par Fructus et Sciarli augmentez d au moins 5 minutes les temps des paliers 3 ou 6 m fournis par l
28. g es sans palier 3 Un quipement de plong e muni de deux sorties ind pendantes La bouteille utilis e par le guide doit disposer de deux sorties ind pendantes En cas de fuite sur l un des robinets pendant la plong e il faut pouvoir le refermer sans perdre tout l air disponible et assurer 3 Les robinets doivent ensuite sa remont e sur la seconde sortie d air Cela rend inutilisables tre ind pendants les raccords propos s par certains fabricants qui permettent partir d une seule sortie d air d effectuer une d rivation vers deux premiers tages de d tendeur 4 Deux d tendeurs complets Param tres de plong e ordinateur 1 Gilet avec direct system 6 Parachute 5 de palier Manom tre de pression PR ROGATIVES DU GUIDE DE PALANQU E Mat riel de plong e obligatoire code du sport Milieu Milieu Tout plongeur doit disposer a minima de Un manom tre ou un syst me Un manom tre ou un syst me quivalent permettant d indiquer la pression au cours de la plong e permettant d indiquer la pression au cours Un manom tre ou un syst me quivalent permettant d indiquer la pression au cours de la plong e la plong e V Un syst me gonflable au moyen de gaz comprim lui permettant de regagner la surface et de s y maintenir gilet direct system Le m me mat riel est obligatoire pour les plong es en autonomie et les plong es Milieu Milieu encadr es
29. instrument 81 du protocole de d saturation bon tat Source Enqu te annuelle du Dr Bruno Grandjean g n ral http medical ffessm fr PANNE D AIR paliers amp La panne d air cons cutive une mauvaise gestion de 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Nombre d ADD minimum 1 A Conditions d exploration avec 47 57 58 58 45 43 59 59 67 d une bonne respect du profil et d saturation paliers remont e lente 10 m min son autonomie est responsable d une grande partie des accidents Elle conduit le plus souvent une remont e rapide ou l interruption des paliers En tant que guide de palanqu e vous devez tre seconde eulie ratent nt ba plong e moins particuli rement attentif ce risque insister sur le signe profonde que mi pression 100 bars et consulter r guli rement le la premi re manom tre ou l ordinateur gestion d air des membres de votre palanqu e Cela doit vous permettre de faire remonter chacun des plongeurs avec au moins 30 50 bars de r serve de s curit plus grande profondeur en d but de plong e pas d efforts pas de Valsalva la remont e gestion de l air CONNAISSANCES SUR LA PLONGEE Quelques esp ces de poissons osseux parmi les plus fr quemment rencontr es Poissons osseux Argent s Sar commun Atl M d Sar t te noire Atl M d
30. ix heliox PTH permettent de plonger l heliox helium oxyg ne ou au trimix azote helium oxyg ne Les espaces additionnels pr vus sont 0 70 m 0 80 m et au del de 80 m dans la limite de 120 m Qu est ce qu une aptitude Une aptitude peut se d finir comme une comp tence reconnue Cela signifie qu au del des brevets qui fournissent tout de m me une indication s rieuse le directeur de plong e doit tre capable d valuer les aptitudes du moment La connaissance des plongeurs et la lecture de leur carnet de plong e prise en compte de l exp rience acquise prennent alors une importance certaine quand remonte la derni re plong e Combien de plong es ce plongeur a t il son actif 1 L espace de 40 60 m est r serv aux plongeurs brevet s au sein de l Ecole de Plong e Fran aise FFESSM FSGT UCPA ANMP SNMP ou de la CMAS CONNAISSANCES SUR LA PLONG E Plong e AIDE M MOIRE CERTIFICAT M DICAL M decins M decins PSRS Tout m decin vaa dipl m s M decins gt f d raux Bori inscrit l Ordre FFESSM de m decine du sport one aise subaquatique generaliste Bapt me pack d couverte Fe 20 Aucun certificat m dical sauf handisub Tre licence hors comp tition et handicap Exploration air ou nitrox Passage niveaux 1 2 et 3 brevets nitrox qualifications PE PA PN PN C Encadrement et enseignement l air OU au nitrox Passage du niveau
31. m il est vivement conseill de consulter un m decin sp cialis en hyperbarie Pour les enfants il est demand une visite annuelle aupr s d un m decin du sport Certificat non exig pour les bapt mes Certificat de non contre indication vivement conseill Pour les handicap s physiques Z il est pr conis d avoir recours un m decin connaissant parfaitement les handicap s et la plong e CONNAISSANCES SUR LA PLONG E L quipement du guide de palanqu e En milieu naturel les guides de palanqu e doivent disposer d un quipement minimum code du sport ES Un syst me gonflable au moyen de gaz comprim leur permettant de regagner la surface et de s y maintenir G n ralement il s agit du gilet avec un direct system 2 Des quipements permettant de contr ler les caract ristiques de la plong e et de la remont e de la palanqu e Profondim tres timers tables et montres r pondent cette exigence Si vous utilisez un ordinateur pour g rer la d saturation de toute la palanqu e ayez l esprit que cet instrument suit le profil exact du plongeur contrairement aux tables qui consid rent un profil carr Vous devez donc vous assurer qu aucun moment de la plong e un des plongeurs n a volu une profondeur sup rieure la v tre Dans tous les cas il est souhaitable de prendre une marge de s curit et d effectuer des plong es restant largement dans la courbe des plon
32. nde expresse de la victime 164 180 UL6 Oreilles et plong e Si ge de l audition et de l quilibre fragiles extr mement sollicit es en plong e les oreilles m ritent toute notre attention Mieux en comprendre le fonctionnement permet d adapter son comportement en tant que guide de palanqu e dans le souci permanent de la pr vention des risques Description Une oreille se compose de trois grandes parties e l oreille externe avec le pavillon et le conduit auditif qui m ne la paroi ext rieure du tympan Ce conduit est en communication avec le milieu ambiant air en surface eau en immersion e l oreille moyenne ou caisse tympanique est d limit e par la paroi interne du tympan et par la fen tre ovale Elle contient trois osselets marteau enclume trier maintenus par des ligaments Elle communique avec le pharynx arri re nez par l interm diaire de la trompe d Eustache conduit g n ralement ferm qui s ouvre spontan ment toutes les 2 ou 3 minutes 1521 et lors de la d glutition en faisant intervenir les muscles p ristaphylins Le r le essentiel de ce canal de communication est d assurer la ventilation et l quilibre des pressions dans l oreille moyenne l trier solidaire de la fen tre ovale met en communication l oreille moyenne ei l oreille interne e l oreille interne est un labyrinthe empli de liquide Elle contient la cochl e avec la fen tre ovale et la fen tre ronde organe de l
33. nisme est le plus souvent un ensemble de plusieurs pistons en mouvement chacun l int rieur d un cylindre Lorsque le premier piston descend cela ouvre un clapet d aspiration par lequel l air ambiant s engouffre jusqu la limite de course du piston Puis il remonte ce qui ferme le clapet d aspiration Lorsque la pression dans le cylindre atteint le seuil de d clenchement du clapet de refoulement l air se d verse dans un autre cylindre plus troit que le pr c dent Cette diminution de volume entre les deux cylindres provoque une mont e en pression Le m me m canisme se poursuit en plusieurs tapes appel es tages jusqu atteindre la pression maximale pr vue 225 Exemples d augmentation de pression entre tages sur diff rents types de compresseurs La mont e de telles pressions 200 300 bars Sch ma symbolique des diff rents tats ne peut s effectuer que par tages successifs de la mati re chelles non respect es car les contraintes impos es en temp rature et en efforts m caniques ne peuvent tre support es ni par les mat riaux ni par les huiles Il existe cependant des compresseurs un tage pour un usage limit de faibles pressions exemple pistolet peinture solide liquide gaz gaz 1bar 2 bars 1 Etage ensemble cylindre piston 1er tage 2e tage 3 tage 4 tage 5 tage 225 ga IE 350 291 UL10 Les acteurs de la plong
34. ofit nourriture reproduction abri aux d pens de son h te ex anilocre fix e sur un poisson Mutualisme association durable entre deux esp ces n cessaire et b n fique aux deux ex an mone et poissons clowns Commensalisme relation entre une esp ce tirant sa nourriture de son h te d chets produits ou restes de nourriture sans contrepartie et sans dommage pour ce dernier an mone et bernard l ermite CONNAISSANCE DU MONDE SUBAQUATIQUE La vision de Jean Michel Cousteau 1 Quels changements avez vous vu appara tre au cours des six derni res d cennies En dehors du changement climatique je vois trois probl mes tous caus s par notre propre comportement e le fait que nous consid rions l oc an comme une poubelle e la destruction des habitats c tiers e la surp che La bonne nouvelle c est qu il y a des solutions Elles sont amen es par la science le bon sens commun une attention particuli re aux animaux qui sont des sentinelles un engagement profond envers ce que nous aimons l image de l incomparable beaut de la mer et nos enfants car ils repr sentent le futur 2 En quoi les animaux sont ils des sentinelles Les animaux et en particulier les animaux marins sont des sentinelles car ce qui leur arrive aujourd hui nous arrivera demain Par exemple les analyses faites sur les c tac s qui comme nous sont en bout de cha ne alimentaire montrent une concentration de substances d
35. on du mat riel Les tubas et d tendeurs mis disposition des plongeurs par les tablissements d APS doivent tre d sinfect s avant chaque plong e en cas de changement d utilisateur La FFESSM via sa commission m dicale et de pr vention medical ffessm fr indique La premi re des recommandations respecter est la d sinfection de cet embout buccal de fa on g n rale de toutes les pi ces pouvant tre contamin es par la salive en particulier lorsqu il vient juste d tre utilis Elle doit se faire avec un produit e action rapide e non toxique pour l homme e non agressif pour le mat riel e non polluant pour l environnement e si possible bon march Des produits comme l eau de javel dilu e au 1 10 sont proscrire il s agit d un caustique qui d nature le caoutchouc et corrode l aluminium de m me tous les produits base de glutarald hyde principe actif utilis pour la d sinfection des dispositifs m dicaux thermo sensibles ne sont pas adapt s ce type de d sinfection souhait e Plong e encadr e au del de 20 m m me mat riel obligatoire que pour les plong es en autonomie Cette d sinfection doit se faire par trempage pendant 15 min ce temps de trempage maximum garantit l action d sinfectante avec des produits base d ammonium quaternaire tels que e Esculase du laboratoire RivadisTM dilu 0 70 2 sachets de 35 g dans 10 litres d eau
36. onvulsions e troubles de la parole et ou de la vision e paralysies h mipl gie quadripl gie e paresth sies troubles de la sensibilit i j Sang fourmillements picotements m l la salive 2 SIGNES PULMONAIRES pas syst matique Emphys me du m diastin Emphys me sous cutan Pneumothorax Effraction alv olaire air dans la petite circulation Embolie oblit ration de vaisseaux sanguins par des bulles d air gaz Pneumothorax air gaz entre la pl vre Sch ma inspir par C Arzillier visc rale et la pl vre pari tale Emphys me air gaz dans les tissus CAUSES Blocage expiration Expiration insuffisante PREVENTION Pour Ne jamais bloquer soi l expiration ALERTER e Insister sur l expiration En mer VHF Canal 16 si remont e rapide ou VHF ASN Canal 70 CROSS e D velopper de bons A terre T l phone 15 SAMU automatismes Conform ment au d cret 88 531 du 2 mai 1988 e Vitesse de remont e SECOURIR 10 m min e Vigilance accrue OXYGENE 100 SAn 10 Wi m tres TA P TIT EEE A A ue DTA ASPIRINE proposer 500 mg maximum pour un adulte cs ALLONGER ET RECHAUFFER e Emp cher remont e panique Conform ment aux dispositions de l arr t du 22 juin 1998 modifi J Si eau trouble limiter Sujets conscients ni allergiques ni intol rants L aspirine est un m dicament il doit donc le nom bre de plongeurs tre prescrit par un m decin ou donn la dema
37. otre programme ducatif Ambassadeurs de l environnement porte ses fruits Les habitudes de consommation changent les comportements voluent dans le bon sens Les plongeurs et les moniteurs de plong e sont des t moins privil gi s qui par leur action au quotidien ont un r le important jouer Il nous faut pers v rer dans cette voie Jean Michel Cousteau en plong e aux les Fidji sur la r serve marine de Namena La faune fix e est en parfaite sant Photo Alain Foret 289 UL9 Les appareils sous pression Plonger avec de l air comprim suppose l utilisation de compresseurs de bouteilles tampons de bouteilles de plong e et de d tendeurs Sur ces th mes vous devez tre capable de r pondre aux questions des plongeurs que vous encadrez et les guider dans leurs choix Vous devez aussi pouvoir apporter votre aide dans les travaux de gonflage et lors des choix d investissements de votre club Les compresseurs Contrairement aux solides et aux liquides tr s peu compressibles les gaz se compriment ais ment Cette op ration consiste rapprocher les mol cules pour en faire tenir un plus grand nombre dans un m me volume Pour cela on utilise un compresseur Principe la mont e en pression En plong e les compresseurs que nous utilisons compriment de l air pour l amener progressivement de la pression atmosph rique la pression d sir e 176 200 230 ou 300 bars Le c ur du m ca
38. pH apr s dilution 10 5 0 5 e Hexanios du laboratoire AniosTM dilu 0 5 1 dose de 50 ml dans 10 litres d eau L avantage de ce produit est que apr s dilution le pH de la solution obtenue est neutre 7 0 5 ce qui en fait un produit non corrosif Cette liste est indicative et non exhaustive Notons galement la gamme de produits SeptiOne chez AbyssnautTM 43 UL2 Guider sa palanqu e Un plongeur niveau 4 est un guide de palanqu e qui doit tre comp tent en mati re de conduite de palanqu e et d orientation Il doit aussi veiller la flottabilit des plongeurs qu il encadre dans un double souci de s curit et de protection de la nature La conduite de palanqu e Conduire une palanqu e n cessite un apprentissage durant votre formation puis tout au long de votre pratique Le briefing En tant que guide de palanqu e vous serez amen pr senter la plong e et rappeler les consignes de s curit aux membres de votre palanqu e Ce briefing pour lequel vous devrez vous entra ner lors de votre formation contient g n ralement les points suivants e Une phase d accueil ou de prise de contact si vous ne connaissez pas les plongeurs Elle doit tre la fois sympathique et respectueuse afin de mettre en confiance vos interlocuteurs ex Bonjour je m appelle Eric et vous Je suis votre guide de palanqu e vous avez d j plong ici A quand remont
39. r 401 A d couvrir aux Editions GAP 412 Index th matique s sensnesinesesenn 403 Livres dit s et distribu s R f rences bibliographiques 406 par les Editions GAP ss sasaseisasan 414 CONNAISSANCES SUR LA PLONG E A quoi correspond la notion d espaces d volution Ce sont des zones de profondeur d finies par la r glementation Les espaces d volution pour la plong e l air sont les suivants 06m e0 12m e0 20m 0 40m T e ESPACES D VOLUTION ET APTITUDES e 0 60m AIR NITROX TRIMIX o _ HELIOX L acc s ces diff rents ENCADR AUTONOME espaces d volution d pend des aptitudes des plongeurs Le code du sport pr voit deux cat gories d aptitudes celles 5 PN prof max permettant de plonger encadr selon 0 par un encadrant de palanqu e PE et celle permettant de plonger en autonomie PA Par exemple un plongeur niveau 1 est r put avoir les aptitudes plonger encadr 20 m PE 20 et optionnellement celles plonger en autonomie 12 m PA 12 Le tableau de la page suivante pr sente les aptitudes et les brevets associ s A titre d information cela sort du cadre de ce livre voici quelques l ments compl mentaires e Les aptitudes plongeur nitrox PN et plongeur nitrox confirm PN C permettent de plonger au nitrox La profondeur maximum d volution d pend du pourcentage d O du m lange e Les aptitudes plongeur trim
40. s complications par un manque de fluidit du sang Hors de l eau Toute immersion provoquant D En une d shydratation il est a A no e e important de boire de l eau avant et surtout apr s chaque plong e m me sans sensation de soif facteur secondaire compression de 2 aaia Dre L immersion cr e une redistribution des masses sanguines vers le thorax avec pour cons quence une perte de liquides Sch ma de principe imag 143 LA PLONG E SOLLICITE LE SYST ME CARDIO VASCULAIRE Conduite tenir dans l eau D s les premiers signes d apparition du froid les plongeurs doivent le signaler et le guide de palanqu e mettre fin la plong e Le froid tant un facteur favorisant les accidents de d saturation il faut ventuellement accro tre le temps de paliers voir les proc dures de d saturation et en tout cas respecter une vitesse de remont e lente Dans la mesure du possible mieux vaut rester dans la courbe des plong es sans palier Conduite tenir en surface En cas de refroidissement s v re il est conseill de e d s quiper le plongeur le plus rapidement possible e le s cher sans frotter ni frictionner e lui mettre des v tements chauds et qui le prot gent du vent e l allonger avec une couverture e lui faire boire une boisson chaude et sucr e jamais d alcool e attendre le r chauffement progressif du corps et rester vigilant Les cas extr mes peuvent n c
41. s que jamais il faut d conseiller de plonger seul hypoxique T 2 T D Lu a n ne un N S pan a seuil de rupture d apn e temps Sans hyperventilation Sans hyperventilation la rupture d apn e due l augmentation de CO3 survient bien avant la syncope hypoxique due un manque d O LA R GLE DU TIERS TEMPS La r gle du tiers temps est une donn e indicative qui ne peut tre fournie que par un m decin le jour de l examen m dical Cela consiste demander au sujet debout de s hyperventiler son rythme jusqu la survenue d un malaise vertige picotements I Le temps d hyperventilation constat est alors divis par trois ce r sultat est communiqu l int ress en lui indiquant que cette dur e repr sente une dur e limite maximale d hyperventilation ne pas d passer 122 Ce test est donc r alis en surface et sous contr le m dical Allong dans l eau les grandement sup rieures et mettent le plongeur en danger valeurs obtenues sont Dans la plupart des cas une respiration abdominale profonde sur une dur e courte est suffisante partielles seuil de syncope hypoxique pressions seuil de rupture d apn e Avec hyperventilation Avec hyperventilation le taux de CO est abaiss anormalement en d but de plong e Le seuil de rupture d apn e est d cal il survient apr s le seuil de syncope hypoxique Les risq
42. s souvent il est conseill de commencer sa plong e contre courant de telle mani re qu en fin de plong e le courant ram ne la palanqu e au bateau Dans ce cas il faut veiller toujours faire surface devant le bateau Les roches ou reliefs caract ristiques sont des rep res essentiels Il est conseill de m moriser leur apparence non seulement dans le sens de l aller mais galement dans celui du retour car la forme d une roche peut tre tr s diff rente selon l angle de vue Les diff rents habitats zone de sable herbier aplomb rocheux roche isol e peuvent galement fournir de pr cieuses indications en fonction de leur situation par rapport au parcours suivi Sur les zones de sable il est possible de se rep rer l aide des lignes d ondulation qui forment des sortes de rides parall les Adoptez un parcours simple en vitant les changements de direction incessants A tout moment vous devez tre capable de r pondre cette question partir du point o je me situe o se trouve le bateau Sur un plateau ou sur des roches dispers es l absence de points de rep re significatifs peut tre un handicap Il est alors conseill d adapter le parcours en carr en branches d toile en revenant plusieurs fois au mouillage etc Dans tous les cas avant la plong e coutez attentivement les directives du directeur de plong e et au besoin n h sitez pas demander des pr cisions
43. s sur e Les voies a riennes inf rieures 153 les techniques de relevage 76 e La m canique ventilatoire 154 Vision subaquatique sseeesen 19 e Consommation d air et autonomie 157 e Animaux risques potentiels 86 o Les alv oles 160 e Autres risques du milieu 2 9 e Les risques de surpression Test de connaissances n 2 95 pulmonaire aim 161 e d me pulmonaire d immersion 165 UL 3 Incidence de la plong e e Les risques de noyade o o 166 sur le syst me nerveux n 00 100 Les changes gazeux o on 169 e Description et fonctionnement 101 e Les risques d essoufflement CO3 171 e R flexes et automatismes 104 Test de connaissances n 5 176 e Pr vention de la narcose l azote 105 e Stress et plong e noose 113 UL 6 Oreilles et plong e 180 e Pr vention de la crise d hyperoxie 116 e Description 180 e Pr vention de la syncope hypoxique 123 gt AUGINION esanian 181 o SAMDA 2 126 o Fonction d quilibre 0 00 0010100000a 181 Test de connaissances n 3 128 e Man uvres d quipression 182 e Les risques en plong e n 0an 186 Test de connaissances n 6 190 UL 7 La d saturation 000aene 192 e Une histoire des proc dures de d saiuration
44. tourn es tout enti res vers la d couverte du monde sous marin et donc le plaisir de la plong e Secourisme Automatismes Gestion du stress oxyeene 7 Syst me Nerveux sd Description fonctionnement lt oxyg ne Pr vention de l hyperoxie 4 Pr vention de l hypoxie azote ETATS Plong es au Nitrox Pr vention de y compris recycleur EME Paliers l O pur 7 Accidents de d saturation Surpression pulmonaire Ces l ments n cessitent une compr hension du syst me nerveux mais aussi des appareils cardio vasculaire et ventilatoire Ils sont donc trait s dans un autre chapitre INCIDENCE DE LA PLONG E SUR LE SYST ME NERVEUX RENDEZ VOUS SYNCOPAL DES 7 M TRES Enonc e par R J Sciarli en 1965 cette hypoth se expliqu e scientifiquement attribue une origine autre que l hypoxie dans certains cas de syncope en apn e comme celles constat es apr s une immersion de 20 30 secondes chez le chasseur sous marin entra n 1 Sans rapport avec un manque d oxyg ne cela mettrait en uvre des m canismes physiologiques complexes l approche d une zone critique dans les derniers m tres de la remont e Symboliquement R J Sciarli a retenu le chiffre 7 pour qualifier cet accident de rendez vous syncopal des 7 m tres Retenons qu une bonne condition physique ne met pas l abri d une perte de connaissance L accident est toujours possible souvent impr visible Plu
45. ues de l hyperventilation approche sch matique et imag e LA PLONG E SOLLICITE LE SYST ME CARDIO VASCULAIRE Foramen ovale perm able Foramen ovale perm able FOP oreillette gauche bulles silencieuses bulles silencieuses d oreillette surpression droite Foramen ovale Foramen ovale ouvert ferm Foramen ovale perm able FOP une communication shunt c ur droit c ur gauche pouvant laisser passer des bulles dans le sang art riel en cas d augmentation de pression dans le c ur droit effort en fin de plong e Valsalva la remont e etc 141 LA PLONG E SOLLICITE LE SYST ME CARDIO VASCULAIRE Un cas particulier la diur se d immersion En immersion la pouss e d Archim de s oppose la force de gravit cr ant un poids apparent nul Cela entra ne une redistribution des masses sanguines depuis les membres inf rieurs vers le thorax et l abdomen voir sch ma ci contre 71 Cette nouvelle r partition des liquides provoque une augmentation du volume sanguin central d environ 0 7 litre 81 Le c ur recevant plus de sang il doit s adapter pour retrouver un d bit cardiaque normal Deux actions de r gulation sont mises en uvre successivement diminution de la fr quence cardiaque puis r duction de la quantit de sang envoy e chaque cycle Phase 1 Action sur la fr quence Du fait de l afflux sanguin vers le c ur une plus grande quantit de sang est ject e lors
46. ux La plong e sollicite notre syst me nerveux c est une vidence Tout d abord elle n cessite un contr le de soi une gestion du stress particuli rement dans un r le de guide de palanqu e Ensuite par le fait de respirer de l air sous pression elle nous soumet aux effets narcotiques de l azote au del d une certaine profondeur De plus certaines plong es autrefois r serv es aux domaines militaire ou professionnel touchent aujourd hui les plongeurs de loisir Ce sont les plong es au Nitrox d s le niveau 1 et celles aux recycleurs partir du niveau 3 avec des risques li s l exc s hyperoxie ou au manque hypoxie d oxyg ne M me l apn e pourtant si m diatique et apparemment anodine sollicite notre syst me nerveux de mani re sp cifique Enfin les interventions face un accident de plong e dont la mise en uvre n est jamais souhait e mais auxquelles le bon sens nous dicte de nous pr parer n cessitent la compr hension de certains m canismes Il s agit en particulier du r le fondamental de l oxyg ne dans la survie des cellules nerveuses La connaissance des risques li s la plong e doit vous permettre de savoir les anticiper et les pr venir pour ne jamais y tre confront que ce soit pour vous m me ou pour les plongeurs d butants de niveau 1 ou de niveau 2 dont vous aurez la responsabilit Vous cr erez ainsi les conditions id ales pour que vos explorations sous marines soient

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