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RAPPORT - Assemblée nationale

1. 6 Le Comit de la pr vention et de la pr caution cr en 1996 7 L InVS Institut de veille sanitaire cr en 1998 8 L AFSSET Agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail cr be en 200 srssecsssessunessess se ssnsnacssnsnaenesiastanesenteenesases 9 L INPES Institut national de pr vention et d ducation pour la sant cr en PSA PSP Re E 10 L IRSN Institut de radioprotection et de s ret nucl aire cr en 2001 le CAS OR TATONMrerecrr remsenssresenensnrens nt era ea es nn ae nee EEE EEEE EE 11 La Commission d valuation de l cotoxicit des substances chimiques remplac e par la Commission des produits chimiques et des biocides en 2004 12 Le Haut Conseil de la sant publique cr en 2004 209 209 209 209 210 211 212 213 213 213 218 219 220 221 225 230 231 233 233 234 234 236 237 237 13 Le BE HPLC Cor en 20 ous nET NANN NN 238 14 La Commission d tude de la toxicit des produits antiparasitaires usage agricole et des produits assimil s ss sssssssssssssssssne 239 B VERS UNE RESTRUCTURATION D ENSEMBLE esssssssserseosseeereessseeecosssseeeceseeeseeosseeese 239 II quelques exemples d alerte li s A LES CEN
2. 299 annexe 2 liste alphab tique des organismes et des personnes auditionnEs tenaient E 303 annexe 3 r flexions et suggestions du rapporteur au vu des conclusions des d bats dits du grenelle de l environnement 309 annexe 4 charte thers de glycol ASSOCIATION EUROP ENNE DES PRODUCTEURS DE SOLVANTS OXYGENES OSPA 336 annexe 5 glossaires ses 342 annexe 6 adresses internet des sites relatifs la sant et aux polluants d usage courant 366 annexe 7 INSTANCES EN CHARGE DES PRODUITS CHIMIQUES none eine du aie enap aE ee Rte 375 15 INTRODUCTION C est dans un contexte social marqu par une prise de conscience accrue des dangers pour la sant humaine pouvant r sulter de l usage courant ou m me exceptionnel de substances et produits chimiques et apr s le vote de la Charte de l environnement donnant au principe de pr caution la force d un principe constitutionnel que sont intervenues deux saisinesl de l Office parlementaire d valuation des choix scientifiques et technologiques l une sur les thers de glycol famille importante de solvants et l autre sur les polluants de grande consommation A la suite de tude pr alable laquelle proc de traditionnellement l Office ces deux saisines ont t refondues en une seule en limitant la
3. Par ailleurs l EGME pr sente la plus forte toxicit pour la reproduction tandis que le 1PG2EE 1 propyl neglycol 2 thyl ther le DEGEE et le TEGME ne pr sentent pas d effets TN Gt pins pey r su ftats rec Ias dthers de a smd s pr senteraient aucun profil g notoxique tumeurs malignes carcinomes du pr esi h patocarcinomes et ce r sult tat est pa non Bunin TF aus ieia des connaissances pour des raisons m canistiques mais cela est contest par d autres toxicologues is E pa t r retenue au niveau poropiti Il est noter qu exi uant leur canc r icit pour drepre en raison Te l nt des indice chez Phomme et des indications 1ez animal de 1 boratoire Ont t ainsi d clar s inclassables 1 PH le butylglycol EGBE et le 2 2PG1tBE Ce classement particulier ne isponibles ne permettent pas de conclure donn es d lexit des r sultats de la recherche ont t mis n des substances et un tiquetage harmonis par une vo ion des risques et des limitations pour la mise ch et les conditions d emploi des substances des ce com enne 67 548 CEE a d fini des crit res pour es ou non us eo int et en et trois du yoe gard i il faut p ved les ther T en et di phr abli i torieit ont t associ es e ea a ces there Mais pour seize sur dix neuf d entre eux dont la fabrication
4. 107 Les quatre thers de glycol du groupe la cat gorie 2 de l Union europ enne sont interdits au del de la concentration de 0 5 et ont t class s toxiques pour la reproduction de cat gorie 2 dans les produits destin s au public sauf dans les m dicaments les produits cosm tiques les combustibles et carburants et les couleurs pour artistes Et dans les pr parations destin es au public limitation 0 5 de la concentration des thers de glycol class s toxiques pour la reproduction de cat gorie 2 par la directive 67 548 CEE thers de glycol du groupe 1a v spendu pour un an l a col hylglycol at ep He n 0pe eo du Brow ei mit 1E EGEEA Par d cision de l AFSSAPS du 24 ao t 1999 ces m mes thers de glycol ont t interdits dans les m dicaments usage humain Il s agit de la premi re interdiction d thers de glycol Pat be de LAFSSAPS du 24 ao t 1999 ces m mes ethers col l exception du ph nylglycol et du do ba veut dim t s 1 dans les cosm tiques il n y a pas de r gleme a Plan d action interminist riel en 1999 tendant renforcer la r glementation prot geant les travailleurs de tous les agents reconnus toxiques pour la reproduction prot ger les femmes enceintes et les enfants na tre r viser la classification europ enne de certains thers de glycol et en des tudes compl menta
5. sai moyens pratiques de PF mise en uvre yip ce pr D velopper le m tier de c iller en environnement i la base des exp riences de Marseille de Strasbourg et de a pays europ ens Inciter l isolation de l habitat par des mesures fiscales excluant tout risque de confinement des locaux 10 Cr er dans les h pitaux des unit s sant environnement 11 Clarifier le dispositif de s curit sanitaire aus lInyg une seille carironnementale 282 b transformer l AFSSET en une agence de moyens sur le mod le de l AFSSA via l int gration des missions de l INERIS et de l INRS c confier l AFSSET r nov e les missions du BERPC Bureau d Evaluation des Risques de Produits Chimiques d d velopper les moyens de la Commission de la s curit des consommateurs notamment en cr ant aupr s d elle un observatoire des accidents et contaminations domestiques et confier une mission le soin d mettre des propositions sur son rapprochement avec l Institut national de la consommation d cr er des Agences r gionales de la sant environnementale et professionnelle regroupant toutes les institutions en charge d valuer les risques d origine environnementale dont les risques chimiques ASQA services de sant au travail en liaison troite avec les observatoires r gionaux de sant 12 thers de glycol Tirer les cons q
6. M Fran ois Goulard d put a 1 le caract re passionnant de l tude pr sent e et l int r t des r flexions men es par le rapporteur sur l organisation institutionnelle actuelle la fois lacunaire et prolifique centr e sur les aspects environnementaux sans prise en compte de la dimension sanitaire des questions pos es Cette situation appelle une r forme afin de simplifier le dispositif institutionnel et regrouper les moyens L am lioration du syst me d expertise passe par la recherche de garanties tant en ce qui concerne les comp tences nr 1 1 aie des experts dans des domaines o le vivier d exf fois tr s restreint et se limite quelques personnes une parti d Is sohta r sidant probablement dans l change d informations au niveau europ en La p nurie de toxicologues r sulte en grande partie des piloter efficacement le dispo difficult s rencontr es pour os formation de sp cialistes dans certaines disciplines mais aussi peut tre 391 En conclusion M Fran ois Goulard a estim que toutes les interrogations plus ou moins fond es appelaient des r ponses M Jean Yves Le D aut d put a tout d abord identifi plusieurs conclusions lui paraissant int ressantes telles que la necessite ka Aera Fe sciences de la D s n domaine dans lequ plus rapports de l OPEC T fon d j pr en particulier pour l pid miologie et
7. La nouvelle Agence nationale de la Recherche qui a dispos d s 2005 de 700 millions d euros de 825 millions d euros en 2007 disposera de 955 millions d euros en 2008 et contribuera d finir la strat gie de ce nouvel axe de recherche travers un programme sant environnement et sant travail SEST qui s inscrit dans le volet recherche du PNSE et comporte notamment des axes th matiques sur les Mise en forme Puces et num ros Mise en forme Puces et num ros 160 contaminants chimiques et sur les nanomat riaux et les nanotechnologies Le minist re charg de la recherche a cr de nouveaux postes pour ces tudes Mise en forme Puces et num ros L UTILISATION DES POLLUANTS ORGANIQUES PERSISTANTS Les pays d velopp s ont largement r duit ou supprim l usage de ces produits cause de leurs effets nocifs Par exemple celui du lindane insecticide anti poux qui a des effets neurologiques L usage du D D T est galement restreint En revanche l utilisation de polluants organiques persistants peut tre autoris e dans certains pays et sous certaines conditions Il arrive que le D D T soit interdit dans les cultures mais pas l int rieur des habitations ni pour impr gner une moustiquaire dans les pays o le paludisme est tr s pr sent comme cela tait not dans le rapport de l OPECST sur le risque pid mique Cette distinction s explique par des raisons co
8. P 3b 2PG 1MEA P 3b 1PG 2 ME P 3b 1PG 2 MEA P 3b 2PGIEE P 3b 2PGIEEA P 3b 2 PG 1BE P 3b 2 PG 1EE P 3b 2 PG 1PhE P 3b DPGME P 3b TPGME Classification de l Union europ enne substances class es d veloppement malformations cong nitales effets testiculaires 1 atteinte testiculaire 2 malformations cong nitales effets testiculaires 1 malformations cong nitales effets testiculaires 1 malformations cong nitales effets testiculaires 1 malformations cong nitales effets testiculaires malformations cong nitales effets testiculaires 1 groupe 3 du CIRC 2004 2 malformations cong nitales effets testiculaires 1 malformations cong nitales effets testiculaires 1 toxiques pour la reproduction ou le Sources 1 Pr Jean Paul GOULLE et Pr Claude BOUDENE novembre 2007 2 M Andr PICOT d cembre 2007 voir son audition 118 L ACTUALIT DES INTERROGATIONS DES TUDES DES RECHERCHES ET DES CONTR LES SUR LES THERS DE GLYCOL Les d cisions d interdiction de sept thers de glycol prises la suite de l expertise collective de 1999 n ont pas puis le sujet de la dangerosit des produits contenant des thers de glycol L exemple de l volution de la r glementation applicable la cosm tologie montre l tendue et les limites de l adaptabilit de la r glementation en r ponse aux d couvertes de la recherche et aux donn es de l pi
9. butylglycol EGBE aucun cas d an mie h molytique thers de glycol malformations associ es l exposition maternelle pendant les trois premiers mois de grossesse dans deux tudes l inverse aucune association une exposition professionnelle ou de loisir aux thers de glycol n a t montr e dans une tude am ricaine de cas t moins portant sur 538 cas d anomalies de fermeture du tube neural PRINCIPAUX THERS DE GLYCOL ET LEURS RISQUES TOXIQUES MAJEURS o a aa a REPROTOXIQUE S RIE GROUPE ABR VIATION REMARQUES Cat 2 Cat 3 E la EGME 2 d pression m dullaire atrophie testiculaire infertilit malformations cong nitales 1 oligospermie st rilit malformations 2 E la EGMEA 2 d pression m dullaire atrophie testiculaire infertilit malformations cong nitales 1 oligospermie st rilit malformations 2 E la EGEE 2 d pression m dullaire atrophie testiculaire infertilit malformations cong nitales 1 oligospermie st rilit malformations 2 E la EGEEA 2 d pression m dullaire atrophie testiculaire infertilit malformations cong nitales 1 oligospermie st rilit malformations 2 E 1b EGDME 2 groupe lb m mes effets que le groupe la mais moins marqu s malformations cong nitales toxicit 116 testiculaire 1 oli
10. e L volution de la production et de la commercialisation des thers de glycol en France 129 Face l estimation m me des subst s et leur limitation gt nvironnement il est important de mettre er is es les lieux de production les fili re ion et surtout l volution de ces ta facteurs bras l temps e si action aA a ve sn liaration A cet gard sur les neuf thers de glycol class s toxiques pour France Sur ces neuf substances six sont commercialis es en mais quatre ne le sont qu en quantit s marginales et certaines d entre elles quoique n jamais fabriq Se retrouvent comme co produits ou impuret s li es au proc d de fabrication d une autre substance Par comparaison avec les niveaux d utilisation des thers de glycol class s toxiques pour la reproduction en nce au d but des ann es 1990 savoir plusieurs milliers de tonnes les quantit s Na AIRES sont tr s dur es Par exemple en 2002 par en tant d conme solvant d ni en ne A 1 L da a oa A in A ph synt thers de glyco J I orie 2 qui sont Pre PE utilis s S pr ce p raae en secteur industriel et professionnel o les niveaux d exposition peuvent tre contr l s et r duits au plus bas niveau techniquement possible ur la ie et 3 oi 0 tant Quant aux thers de glycol non class s iea A pa reproduction ils demeurent des produits tr s
11. tat d entreprendre des recherches sur les risques auxquels les travailleurs et la population en g n ral sont expos s LE RENOUVEAU DE L EXPERTISE Les interrogations qui naissent pour mener bien une tude sur les polluants d usage courant dont les thers de glycol permettent d amorcer une r flexion sur la notion d expertise et plus particuli rement sur ce qu elle devrait tre en mati re de sant publique Aucune expertise n est possible en l absence d indicateurs de sant publique tudes pid miologiques donn es statistiques diverses sur les diff rentes maladies les causes de d c s rapprocher de l esp rance de vie sans handicap ou des ann es de vie perdues sans handicap 214 Selon la qu te men e il convient ensuite de hi rarchiser ces indicateurs Sur la base de ces l ments l a ia Le tre dre nie au am liorer la qualit de l expe pour lgs risques panaire alimentaires des produits de sant et i tout pre sur sant et l environnement In fine la gestion du risque d pend de l arbitrage politique gigs Ces organismes se doivent de respecter l thique de l expertise qui a motiv leur cr ation distinction entre experts et expertis s distinction entre experts et d cideurs excluant la fois la confrontation et la connivence qualification de l expert un expert doit tre reconnu par ses By apaes de l expert abse
12. AFSSET a rendu public un avis intitul Recommandations pour la qualit de l air dans les parcs de stationnement Apr s avoir relev la difficult de l valuation des risques sanitaires li s aux Ed de s ses c verts mea de Pai mis par tes es hors des pies r serv s montrer qu il ne para t pas une qualit de Pair compatible avec es mesures Aou une pr sence FA iea ka L AFSSET a retenu le monoxyde d azote NO comme le polluant le plus pertinent surveiller pour appr cier l volution de la qualit de l air dans les parcs de stationnement couverts En conclusion de son avis l AFSSET a mis des recommandations importantes grer la probl matique de la qualit de l air lors de la conception de nouveaux parcs de stationnement avec ses cons quences sur la ventilation des locaux respecter des crit res de qualit de l air permettant aux usagers comme aux professionnels d viter les effets li s aux expositions de courte Dg dur e au CO et au NO les effets li s aux expositions chroniques aux polluants pour lesquels un seuil d effet existe limiter l exposition moyenne aux polluants sans seuil NO particules benz ne induite par la fr quentation des parcs de stationnement couverts limiter eaei po wA d activit s Tp ATA r aliser des tudes de risques sp cifiques en cas de sources de pollutions particuli res
13. MIS PAR LES PRODUITS DE GRANDE CONSOMMATION LES POLLUANTS EMIS PAR L INDUSTRIE ELECTRONIQUE Cinq produits sont mis l index CHROME 2 z PLOMB MERCURE CADMIUM HEXAVALENT COMFOSES PROMES PBDE PBB CR VI e Nocif par inhalation et ingestion e Les PBDE e Accumulation dans pourraient agir comme Porganisme e Toxique par e Nocif par inhalation et perturbateurs A i Traverse les parois ai Dommages sur les inhalation ingestion endocriniens cellulaires A syst mes nerveux et Concentration dans la Accumulation dans les e Neurotoxiques et R i A Provoque de fortes A Risques circulatoire et sur les cha ne alimentaire par reins A reprotoxiques i i r actions allergiques reins le poisson e Risque de cancer par Transformation en PERES P dre et peut endommager 5 A e Effets canc rig nes Provoque des l sions exposition au chlorure de l ADN compos s toxiques suspect s au cerveau cadmium PBDF et PBDD en e Toxiques aussi pour phase d extrusion lors les animaux et les du recyclage plantes e Soudure des circuits e Retardateurs de i im i fl l DTU FESE MEN Lampes fluorescentes e Tubes cathodiques KESI Aaris B sua des connexions de e Traitements de circuits imprim s les Localisation relais et commutateurs Connexions de composants billes des one Composants visserie surface connecteurs les bo tiers BGA verres P Pp rev tements tubes lampes plasti
14. OR X R O R X 86 e Par la synth se par d shydratation d un alcool Le chauffage mod r vers 140 Celsius d un alcool en pr sence d un acide fort g n ralement l acide sulfurique provoque la d shydratation de l alcool avec formation d un ther oxyde Il s agit d une d shydratation intermol culaire d quation H 50 ROH HOR ROR H0 Le t trahydrofurane mentionn ci dessus peut tre synth tis par ce proc d partir du butan 1 4 diol mis en pr sence d acide sulfurique concentr LA PORT E DE LA SAISINE DE L OPECST Comme son habitude avant d entreprendre l tude du th me d une saisine l OPECST a r alis une tude pr alable pour examiner un certain nombre de points relatifs la pertinence des travaux mener gt Tout d abord le champ de l tude envisag e par 1 OPECST tait il bien conforme celui de ses missions En l occurrence la pr sente tude concerne largement les impacts de l utilisation des thers de glycol sur la sant Certes l OPECST a d j labor des rapports relatifs la sant ou traitant de certains aspects de la sant l occasion d un th me plus large Par exemple en 2002 le th me sant et climat a donn lieu des d veloppements dans le rapport sur Les changements climatiques en 2025 2050 et 2100 Toutefois il est noter que dans les tudes de l OPECST le th me de la sant
15. ceux ci Toutefois l article 4 de la directive cosm tique impose que la s curit des produits mis sur le march comme celle de leurs ingr dients ne soient plus valu es partir d exp rimentations animales mais gr ce la mise au point de m thodes d valuation alternatives Or toutes les donn es souhaitables pour appr cier les divers effets des ingr dients sur la sant ne sont pas toujours disponibles A ce stade la comparaison entre les produits de sant que sont les m dicaments et les cosm tiques aide percevoir les particularit s de la mise sur le march de ceux ci M DICAMENTS COSM TIQUES MISE SURLE ISTREMENT PAS D ENREGISTREMENT MARCH PR ALABLE PR ALABLE ICACIT EST L EFFICACIT N EST PAS OBLIGATOIRE OBLIGATOIRE B N FICE RISQU LE B N FICE e LES B N FICES N TANT E TH RAPEUTIQUE PAS INDISPENSABLES LE PEUT CONDUIRE PRODUIT COSM TIQUE NE ACCEPTER UN RISQUE DOIT PR SENTER AUCUN RISQUE Au cours du temps les instances en charge de la s curit des produits cosm tiques au niveau europ en se sont multipli es De 1977 1997 cette mission incombait au Comit scientifique des produits cosm tiques et non alimentaires SCCNFP En 2004 trois nouveaux comit s scientifiques ont vu le jour ainsi qu un groupe charg d assurer leur coordination e Le SCCP en charge des produits de consommation cosm tiques et autres qui comprend dix
16. de l air AVEG Association des victimes des thers de glycol BAT British and American Tobacco BEC Bureau europ en des substances chimiques ou ECB BERPC Bureau d valuation des risques des produits et agents chimiques BEUC Bureau europ en des unions de consommateurs BNCI Base nationale des cas d intoxication BNPC Base nationale des produits et compositions BPL Bonnes pratiques de laboratoire BRGM Bureau de recherches g ologiques et mini res CADA Commission d acc s aux documents administratifs ADAS Conseil pour les applications de l Acad mie des sciences CAP Centre antipoison CCLAT Convention cadre pour la lutte antitabac trait international de sant publique sous l gide de l Organisation mondiale de la sant OMS CCTIRS Comit consultatif sur le traitement de l information en mati re de recherche dans le domaine de la sant CDC la maladie CEA Commissariat l nergie atomique CEFIC Conseil europ en des industries chimiques European Chemical Industry Council C piDC Centre d pid miologie sur les causes m dicales de d c s de l Institut national de 359 la sant et de la recherche m dicale CES Conf d ration europ enne des syndicats CETE Centre d tudes techniques de l quipement CFA Comit fran ais des a rosols CFES Comit fran ais d ducation pour la sant CFQ Conf d ration fran aise de la quincaill
17. intitul de cette expertise collective l ambition plus modeste que celle de 1999 Cette expertise pose la question d j soulev e par la pr c dente la fois sur sa composition puisque la multidisciplinarit est encore moins respect e qu en 1999 et que notamment aucun sp cialiste de l valuation risques n a t sollicit pour faire partie du comit d CRE e n est plus la m me qu en 1999 et ne j p que Une autre question a t soulev e sur le conti d int r t ai par la pr sence d un repr sentant de l AFSSAPS alors m un es ARS nouveaux survenu Sms ones est b ne v L ris pri lyc l tude de EL ZEIN de E d j TT CE ci FA propos du syndrome t ratog nique Cette tude a t la premi re vidence une corr lation entre des o cong n perturbations cytog n tiques li es LC me q chez l enfant qui perdure apr s DE Pros maternelle Cette tude conforte l hypoth se d une atteinte g notoxique mettre en ales et des En 2004 l tude de Mme Michelle JANSEN de l Institut national des sci s de la sant environnementale nord am ricain d montre une action de type perturbateur endocrinien pour l EGME Des acides gras cha ne courte auxquels est apparent MAA le 164 m tabolite de l EGME sont capables de moduler la sensibilit des cellules aux stro et d riv s de la prog one et ce dans des proportion
18. l usage du tabac dans les lieux publics est totalement interdit les bars chichas se sont rapidement d velopp s et ont attir un public de jeunes qui y voient une occasion conviviale de partager une coutume exotique ressentie comme ludique Comme cela a t pr cis lors des auditions par le Pr Bertrand DAUTZENBERG et le Pr G rard DUBOIS fumer une seule chicha revient fumer environ une quarantaine de cigarettes en aspirant tr s fortement Contrairement une id e r pandue l eau pr sente dans cet ustensile n att nue en rien les m faits du tabac mais humidifie simplement les particules inhal es Ce simple constat devrait suffire condamner le d veloppement de la pratique encourag e par ces lieux mais l information sur les risques engendr s par les bars chichas n est absolument pas diffus e En outre il est m me craindre que la force de l lan de cette mode ne cause quelques difficult s lors de l entr e en vigueur de l interdiction de fumer dans tous les lieux publics le 1 janvier 2008 210 LES PISCINES D une mani re g n rale le chlore des piscines douches et jacuzzis est connu pour provoquer des agressions et des inflammations constat es sur les bronches des enfants fr quentant les piscines et une augmentation de la fr quence de l asthme L quipe du Pr Alfred BERNARD de l Unit de toxicologie de l Universit catholique de Louvain a mis en vidence l ass
19. odorat or une fois connue l existen manations il devient int ressant de savoir l identifier En effet b formald hyde se signale par une odeur cre qui ne tarde pas lorsque la concentration est forte provoquer des picotements oculaires et des irritations de la gorge et du nez voire d autres sympt mes d sagr ables en fonction du sujet le do e et Te avoir r qu 1 longuement ses manations la di est Fonds W se D d s ur ficult de mettre un terme cette 179 exposition appara t rapidement lorsqu il est constat que cette odeur provient de la colle de la moquette et de la plupart des meubles pr sents dans une pi ce D autant que l individu expos n est pas forc ment m me de remplacer imm diatement tout le mobilier suspect Comme les thers de glycol d j examin s plus haut dans la deuxi me partie du pr sent rapport le formald hyde est l objet de recherches qui ne sont pas encore toutes abouties notamment du point de vue pid miologique Le formald hyde est aujourd hui quasi unanimement reconnu comme un canc rog ne certain et la France agit pour que sa classification europ enne devienne plus s v re mais cette situation n enl ve rien au fait que la nocivit des manations du formald hyde est incontest e Un exemple extr me des m faits du formald hyde a t donn dans le livre de M Georges MEAR Ces maisons qui nous empoisonnent dans lequel il
20. ozone et le dioxyde de soufre tandis que pour la silice cristalline et les fibres les concentrations sont faibles En revanche les concentrations atmosph riques en dioxyde d azote sont le plus souvent sup rieures celles de l ext rieur en outre des pics sont observ s la nuit qui pourraient s expliquer par l utilisation de motrices diesel pour des travaux d entretien du fait de la 198 mpi de epar l lectricit du rail d alimentation pour pr server la En effet alors que les concentrations horaires de particules dans l air sont habituellement comprises entre 100 et 300 ug m elles peuvent aaia Daea at pl chaque station tant d va par rs osio o de fortes affluences entre 6 h et 9 h et entre 17h maximales aux heures et 21 h particules ont t identifi s Il Les constituants majeurs des le fer repr sentant jusqu 85 particules ai la jala sn sur e pares oni aen dis i aines tes Fe cine sup rieures celles mesur es l ext rieur Pour fixer des valeurs limites la qualit de l air int rieur urs pl ou benna le CSHPF a estim possible de r tas la air na s pour pa a par ia a de 1 dinars po le 4e le SO les particules J kar par Aa rep a p droit franea du 15 f vrier oA Il sera ici simplement rappel que pour les particules PM o la 199 Valeur limite journali re de 50 pg
21. t mesur s dans des mobi gt hom ts U et en France des taux de 70 pg m s logements avec parfois 1000 pg m pour j coureur Erki en CoV voir audition de l OQA T Les ald hydes sont des Rae dus la peau des muqueuses yeux nez gorge et de l arbre respir Le formald hyde Le seuil de d tection olfactif du formald hyde d odeur piquante correspond une concentration de 60 120 ug m En dessous d une concentration de 3000 ug m3 il n y aurait pas d effet sur la sant humaine Mais il existe une tr s grande variabilit d un individu l autre ex sympt mes oculaires d s 10 ypg m sympt mes respiratoires entre 6000 pg m et 36 000 ug m gt P peaa EN et 16 ug pour une pair Tu Fa Ces s valeurs t moignent d une pr occupation allant au del de ce qui tait commun ment admis car les effets irritants apparaissent des doses plus faibles que les effets canc rog nes Le formald hyde inhal est surtout absorb par les voies respiratoires sup rieures et tr s peu de gaz atteint les voies gt toires inf rieures Simplement des sifflements respiratoires sont Chez le sujet sain le formald h semble pas avoir de r le majeur dans l apparition de sympt mes respiratoires En revanche il peut 178 provoquer le d veloppement d un asthme professionnel par sensibilisation ou irritation D apr s l Acad mie de m decin
22. thers de glycol reprotoxiques ont pratiquement disparu et entre 1995 et 2005 seuls les thers de glycol non CMR ont subsist Ra observation est meot vis je w yia aa z en revanche perar d thers d ai pores pr r cosm tiques ont t trouv s e Avril 2004 Journ es de Pharmacologie de Strasbourg pr sentation des cas d insuffisances r nales irr versibles li es l absorption du diur tique Pilosuryl 2003 INRS LEMI tersi in vitro ae diners et en culture D e En cours le minist re du Travail a As lanc en 2001 une autre tude pid miologique coordonn veille sanitaire l InVS et r alis e par MINS ERM sur les glycol en milieu professionnel valuation du risque d a d veloppement intra ut rin chez les femmes lors d exposition aux thers de glycol pendant leur grossesse et mesure des cons quences de l exposition sur la fertilit masculine les r sultats taient attendus pour 2006 En cours valuation du risque de quatre thers de glycol par l INRS effets sur la sant humaine et risques pour le travailleur et par la Direction g n rale de la sant risques pour le consommateur 102 bte 72003 pour mener T I sur T TETA aux th ts glycol En collaboration avec re national de la sant et de la recherche m dicale FSSET a actualis en 2006 l expertise collective men e ies P INSERM en
23. B LES MISSIONS DU MOBILIER rrnrnrennerenemeeeneneenesreneeneneeneneeneseenesneneneneones 1 Les meubles du DES tapik cernere esiisa C LES MISSIONS DUES AUX COMPORTEMENTS smrrrnenrnrnneneneneenenrenerenenne 1 La fum e de tabac environnementale 2 Les d sodorisants d int rieur D LES MISSIONS LI ES AUX ACTIVIT S ssessmsenssneosneesmesneenneesneeneesncesecesneneennee 1 Le placard des produits m nagers a Les nettoyants multi usages b Les lave vitres c Une prise de conscience n cessa 2 L armoire de beaut 3 Le placard du bricoleur 4 Le placard du jardinier du dimanche IPE sans cnsaveneanenanenanend naes iai as rats near sia E LA CAMPAGNE NATIONALE SUR L AIR DES LOGEMENTS ss IL Les bo tes voyager 0 0 0 A LES TRANSPORTS EN COMMUN sssessssssessseossseeeeosssesecossssesecosseserocsssesecossseeseossseeseocsseeese 1 Les bo tes sur rail le m tro et les tr PA a E E ET 3 Avions 205 ains gares et r seaux souterrains B L AUTOMOBILE ss sssssseemnersonesennnnecccesnnnsseccccsennnssccessennnscseecsennsseecccsenssseccseene 1 L habitacle des automobiles 2 Les parcs de stationnement couverts 174 175 175 176 179 179 180 181 181 184 185 185 186 186 186 187 189 189 190 195 195 195 205 205 205 2
24. D cret no 98 aux soumises 403 Organisme dont VEAC de Mode de 5 Nom de la r cr ation Cadre Port e des Mode de pe d pend la A AE z s lection Mandat Champ Commission LOS Secr tariat fr quence de Pr sident Composition RS E 4 r glementaire travaux prod fonctionnem Commissio nomination d intervention 3 ou du Comit renouvellem des travaux uction ent n ou le eni des experts comit 1312 du 31 applications sont d cembre des bonnes coh rentes 1998 pratiques de avec labor l ensemble des Le Comit Le secr tariat D no 74 682 Le sous Ce comit est charg d homologation de la section 1er ao t 1974 directeur de la compos des 10 D no 94 359 des produits produits JO 4 ao t qualit et de la repr sentants des du 5 mai 1994 art antiparasitaires phytopharmac protection des ministres 62 1 D examiner usage eutiques du v g taux int ress s Ces les demandes agricole et des comit direction repr sentants sont d homologation des produits d homologation g n rale de nomm s par produits destin s assimil s est assur par l alimentation arr t du ministre tre mis en vente et la sous direction de la qualit et de la protection des v g taux direction g n rale de l alimentation au minist re de l agriculture et de la p che au minist re de l agriculture et de la p che es
25. De plus la modestie du budget comme de l effectif de l AFSSE lui donne peu de poids face nombre de ses partenaires institutionnels Il est r sult de ces divers l ments que les conventions pass es avec les organismes partenaires ont rev tu une trop grande h t rog n it sur de nombreux points essentiels De plus ces conventions ne semblent pas avoir fait l objet d un v ritable suivi A la suite de ce constat les deux inspections ont mis une s rie de recommandations Apr s avoir mis une r serve liminaire d importance savoir que les difficult s constat es lors de sa gen se et de ses premi res ann es que lan on a soulign es du seul point de vue de l expertise risquent fort de prendre de l ampleur Parmi les recommandations des deux inspections il est tr s vivement recommand de mettre en place une convention cadre de coordination entre l AFSSET et son r seau de r diger une charte de d ontologie propre l agence de faire de la d signation des experts et de la pr figuration de leurs travaux u d finie de mettre en place une direction scientif 271 UNE AFSSET EXEMPLAIRE Pour restructurer les instances en charge de la sant et de l environnement il reste maintenant s inspirer des multiples pistes nonc es ci dessus Sous r serve de l accomplissement de ces r formes tendant l am lioration des pratiques de l AFSSET il
26. EGMEA EGDME DEGDME TEGDME 1 PG2ME 1 PG2MEA Le DEGME a t class en cat gorie 3 pour le d veloppement En France ces substances sont interdites plus de 0 5 dans les produits de consommation destin s au grand public La classification est moins exigeante que dans certains pays R GLEMENTATION CONCERNANT LES TRAVAILLEURS LA PLUS CONTRAIGNANTE D EUROPE Un extrait de l enqu te SUMER publi e en 2005 montre l importance de l utilisation des thers de glycol dans plusieurs secteurs de l conomie 110 Les thers de glycol d riv s de l thyl ne glycol et du propyl ne glycol L usage des thers de glycol d riv s de l thyl ne glycol et du propyl ne glycol a t interdit dans les produits de grande consommation et les cosm tiques mais pas dans les produits professionnels Du fait du principe de substitution ils sont beaucoup moins fr quemment utilis s qu il y a quelques ann es et ne repr sentent en 2002 que 160 tonnes sur les 39 000 tonnes de la famille tudi e ici Etant donn le caract re socialement sensible du risque ther de glycol nous d crivons ici les conditions d exposition bien que dans l immense majorit des cas il n y ait pas de risque reprotoxique av r 434 000 personnes soit 2 5 des salari s sont expos s aux thers de glycol galement r partis entre les deux familles de produits 18 des salari s sont expos s des produits des deu
27. LEUR CARACT RE NOCIF POUR LA SANT 1 R duire significativement les rejets polluants dans tous les milieux La pr vention doit tre appliqu e en priorit pour les substances pr occupantes tant pour la sant que pour l environnement Le groupe propose donc qu un programme quantifi portant sur l ensemble des sources et des milieux et visant la r duction de certaines substances cibles notamment benz ne mercurel compos s du chrome hexavalent trichlor thyl ne soit d fini en 2008 et int gr dans le PNSEZ2 Le rapport de l OPECST a identifi ces m mes substances cibles et le rapporteur a propos par exemple la chasse au mercure hier quasi familier dont la haute toxicit est trop longtemps rest e m connue par un ramassage syst matique apr s campagne d information une tude approfondie sur le devenir du mercure associ aux amalgames dentaires l ajout des substances suivantes benz ne trichloro thyl ne dans les cibles 2 Se donner de nouvelles ambitions pour la pr servation de la qualit de l air Les mesures n cessaires un nouvel lan dans la politique de l air pourront tre formalis es dans une nouvelle loi dont la priorit sera la pr servation de la sant a Fixer de nouveaux objectifs quantifi s en mati re de pollution de lair ext rieur pour les NOx et l ozone le groupe demande que soit fix pour les particules 1 En coh rence
28. Le CSTB est l op rateur de l Observatoire La cr ation Le r de a ds wesp Tars Lis pomer un ponts lan l analyse Br votre rap te ria pise uns je d ampleur men e par ne nationale erts au e ses pesa pee tr s Fr et que vs il attendues l laboration et la NE en terme de sant publique des risques pollution de l air dans les environnements int rieurs et leur aa Les missions de OQAI sont fix es par une conventic minist res en charge du log n sign e par les ment de la sant de l environnement par QAI T ADEME et par le CSTB qui est op rateur de 1C ll te nes d animaux Lie ni Par amine et S le TESS les biocides la fum e de tabac 224 L OQAI actualise la a sanitaire mo i pe r Dr Pa SCCP ni me be lnie rr er ia mesures des eA d aide Ji Fra en centra isant et archivant l interpr ta plaintes li es la qualit de l air int rieur classant d abord soixante dix substances en 2002 puis en largissant cette liste en 2005 dont substances hautement prioritaires DE Pd Tariy tald hyde particules radon cinquante et une subs biocides champs lec ae na substances non prioritaires _ D dont DEP pins sulfan EEEN o aad w Simple emanation o Lol aux hote gs l importance du r le de POQAI est i structure La pr sente id montre que 4 arinta de ses travau
29. abord la diffusion d un produit naturel n est pas ipso facto sans danger Par exemple br ler de l encens c est peu pr s comme respirer au plus pr s d un pot d chappement du fait de l mission par cette combustion de benz ne de formald hyde et de phtalates tous produits dont l inspiration peut s av rer dangereuse pour la sant De m me le Papier d Arm nie base de benjoin dont l tiquette mentionnait en 2004 qu il tait le plus ancien assainissant naturel et en 2007 qu il est le plus ancien d sodorisant de lair ambiant d gage du formald hyde et du benz ne Cela n emp che pas le site Internet de ce produit d indiquer que Papier d Arm nie est soucieux de la sant et du bien tre de ses consommateurs et qu il a fait appel deux laboratoires d analyse accr dit s et reconnus ainsi qu des experts scientifiques de renomm e en toxicologie et en qualit de l air int rieur Mais le site ne r v le ni le nom de ces laboratoires ou de ces experts ni le r sultat desdites analyses En revanche ce site pr cise la rubrique L esprit Papier d Arm nie qu on attribue au benjoin des forces purifiantes dont le principal effet est d liminer toutes les motions et pens es impures et grossi res La description du produit Papier d Arm nie triple pr cise qu il assainit lair des chambres des malades dont on redoute d ouvri
30. ainsi ds l air ge pars de l i logements ce qui aurait t tr s utile pour le pr sent rapport Il r sulte de l tude men e que tous les logements sont expos s la pollution mais que la pollution n es logements concentrations est semblable pour certains logements S Papey des eent parc I 1l reste en n d terminer les nea De e ete A gt gements sont multi pollu s Tel est le cas en siias es gep a eea i gaz aa arne a si In ue it chimique entre l ozone provenant en g n ral 2 de l ext rieur et certains compos s organiques volatils pr sents dat classification europ enne r vis e AN les icules Ah a pe rot pon m bougies doi pa jrodalns PE sous Es ste et qu il y a surexposition aux particules l int rieur pr sents Fe i air ceux a acariens soni apparus t tr s uns Fa la literie Eo sira anmid t des logements er que le aap ae p et la dis pen encore peu pris en eap en miy que ye moisissures sont consid r es comme contaminants prioritaires au Canada et dans les pays nordiques du fait de leur lien avec l allergie asthme et certaines infections Pair l int rieur des loge a et a donn un acc s t a e un num ro vert pour commenter les r sultats de lair de leur logement aux personnes objets de l enqu te mais celui ci n a pas t tr s appel Pour une p
31. but ann ist es sur l incapacit AVA I pour ad aas aie des maladies en France c B a b Ce calcul devrait permettre d clairer les d cisions tendant identifier les priorit s de sant publique valuer l efficacit des ques environnementales en termes de gain sanitaire et caract riser e sanitaire associ avec l accumulat g ographique environnementales multiples et enfin am liorer la Avant Ja SERIE quelques substances pr sentes dans lair rticuli gt s pour la sant humaine il faut rappeler que m Fran ais passent au moins 70 90 de leur es l int rieur de locaux ou de moyens de transports et que l expositic des personnes l air est de 100 Parmi les polluants particuli rement actifs dans l air int rieur figurent un polluant r sultant d un comportement humain subi la si pee tabas A R PNA un nes r sultant des mat riaux Fe activi it de dures ou encore Fe pire da de aan substances phytopharmaceutiques appel es phytosanitaires ge courant et un m lange entre divers polluants le cas des particules f ve des Nr aao Ensuite le syndrome des b timents malsains Sick Building Syndrome ou SBS parfois confondu avec le premier ph nom ne d crit ci dessus qui se par de multiples sympt mes irritation et obstruction nasales se et irritation de la muqueuse des yeux de la gorge de la peau migraines l thargie t
32. c est dire des huit premi res semaines de la vie se forment les organes les testicules se diff rencient la plaque neurale cerveau se constitue puis le c ur L immaturit des d fenses syst mes enzymatiques non encore d velopp s et l absence de formation compl te des organes exemple le rein durant les six premiers mois d o un temps d limination plus lev des m dicaments accroissent la vuln rabilit tout x nobiotique 1 Substance trang re l organisme rais Par exemple la contamination par des substances en quantit infime comme les perturbateurs endocriniens issus de pesticides ou de phtalates durant les semaines de formation de l appareil urog nital de l embryon suffit induire de graves malformations et des pathologies d finitives Certaines tapes essentielles de l embryogen se ne durent que quelques jours voire une journ e ce qui signifie que peut tre retenue la journ e comme p riode critique l exposition ventuellement unique un produit toxique Cela a des implications importantes en ce qui concerne l exposition domestique des polluants qui est par nature le plus souvent de courte dur e Cela plaide pour une valuation globale de l exposition des personnes au lieu de la seule surveillance de la pollution des milieux un moment critique l individu peut accumuler des expositions venant de diff rents milieux d passant ainsi le seuil a
33. capants d sodorisants cires et lustrants d tergents d boucheurs assortis de phrases de risque sont les suivants NOCIF Xi a irrite Eviter tout contact direct avec la peau et les yeux Utiliser des gants et rincer en cas de projection Xn a empoisonne Ne pas avaler et viter de respirer ce produit EJ INFLAMMABLE a flambe facilement Utiliser ce produit loin d une flamme Eviter aussi les tincelles proximit ss CORROSIF a ronge Eviter tout contact direct avec la peau et les yeux Utiliser des gants et rincer en cas de projection DANGEREUX POUR L ENVIRONNEMENT a pollue Eviter de jeter ce produit n importe o D barrassez vous des emballages vides uniquement dans les endroits pr vus cet effet TOXIQUE T a intoxique gravement Attention Produit utiliser avec de grandes pr cautions et avec les moyens de protection mentionn s Ces pictogrammes sont assortis de phrases de risque R50 R59 et de phrases de s curit ou de conseils de prudence S56 S61 Le Syst me g n ral harmonis SGH de classification et d tiquetage des produits chimiques classe les dangers selon les rubriques canc rog nicit mutag nicit sur les cellules germinales et toxicit pour la reproduction et dans des cat gories 1A 1B et 2 Un pictogramme sp cifique signalant la canc rog n
34. champ raisonnable l Office a choisi d carter de ses investigations les polluants absorb s par l homme travers la cha ne alimentaire alors m me que s y retrouvent par exemple des concentrations de m taux toxiques mercure cadmium plomb ou des perturbateurs endocriniens comme les phtalates migrant des contenants au contenu Ce point rappel ici pour m moire ne sera pas trait dans le pr sent rapport d autant qu un pr c dent rapport de l Office a trait des m taux trace toxiques dits lourds et un autre rapport de la veille sanitaire Les m taux trace toxiques se retrouvent dans le milieu domestique hors de l alimentation C est le cas du mercure dans les thermom tres et surtout dans les barom tres toujours l air libre et dans certains d sinfectants du plomb certaines canalisations peintures anciennes la c ruse jouets et du cadmium contaminant apport par les fertilisants savoir les phosphates 134 Pour les m mes raisons la pr sence de polluants dans les m dicaments ou les effets polluants de m dicaments apr s usage les rejets humains d antibiotiques se retrouvent dans les bassins hydrologiques ont t galement cart s d autant qu un pr c dent rapport de l Office a trait de la qualit de l eau et un autre d j mentionn de la veille sanitaire En revanche les produits phytosanitaires biocides insecticides fongicides demeur
35. d alerte et d expertise en mati re de substances chimiques et de produits de nature pr senter des dangers et des risques pour la sant humaine puis de porter un jugement sur sa qualit et de sugg rer des propositions pour son am lioration Au pr alable certaines ambigu t s doivent tre dissip es comme celle r sultant d une confusion terminologique sur le mot environnement Environnement en fran ais n inclut pas obligatoirement la notion de modes de vie alors que la notion d environment en anglais comprend les modes de vie C est dans l acception fran aise que ce mot sera employ ici Avant de d cider d entreprendre l laboration du pr sent rapport une tude pr alable a permis l OPECST de r pondre un certain nombre de questions comme par exemple les questions pos es l OPECST ont elles d j re u des r ponses satisfaisantes Dans la n gative quelles approches choisir pour y r pondre Comment mesurer l impact sanitaire des polluants d usage courant Quelle est l actualit des interrogations des tudes et des recherches des contr les sur les thers de glycol et sur les autres polluants d usage courant Le d tail de ces r ponses sera donn ci dessous pour chacune des deux saisines dont la compl mentarit est vidente puisque pour l individu l usage d un ther de glycol ou d une autre substance 1 Voir en annexe 5 le
36. diat la France doit en analyser 11 l Allemagne 38 les Pays Bas 26 et le Royaume Uni 23 Ce travail d valuation devrait durer jusqu en 2009 Les critiques adress es au syst me REACH par les industriels Les industriels consid rent ce nouveau syst me comme trop complexe et d un co t lev de nature menacer la comp titivit des industries europ ennes Selon l Union des industries chimiques UIC voir son audition le co t total pour l industrie et les utilisateurs serait de 28 milliards d euros mais compris entre 2 8 et 5 2 milliards d euros selon la Commission et vraisemblablement de 4 milliards d euros avec un impact plus prononc sur les petites et moyennes entreprises que sur les grandes entreprises Des tudes d impact sectoriel ont galement t men es par la Commission En outre ce syst me va exiger des capacit s d expertise et d analyse tr s importantes dont il n est pas certain qu elles soient disponibles et op rationnelles Au del le partage des donn es recueillies variera selon la nature de celles ci e Les trois degr s de partage des donn es donn es fondamentales sur les dommages des substances conseils d utilisation informations n cessaires l identification de la substance publication syst matique par l Agence europ enne des produits chimiques donn es communiqu es sur demande sauf opposition des entreprises qui les ont fourni
37. gional du Nord Pas de Cal r gulation et de A i Rom dtrention cC Protection du Consommateur Ecole nationale de la sant publique ENSP 370 Energies durables en Ile de France EDIF Environmental working group Facult de pharmacie de Lille 2 Laboratoire de botanique F d ration des industries de la parfumerie FIPAR F d ra colles et adh sifs FIPEC Greenpeace France Greenpeace Luxembourg Groupe Somaro Haut comit de la sant publique HCSP H pital Jeanne de Flandre Service de chirurgie infantile INSERM expertise collective Inspection g n rale des affaires sociales IGAS Institut bruxellois pour la gestion de l environnement IBGE Institut Curie tion des industries des peintures encres couleurs http www edif asso fr JIwww cosmeticsdatabase com index php nothanks 1 http pharmacie univ lill http www social gouv fr htm minister igas http www ibgebim be http www curie fr ur Institut de radioprotection et de s ret nucl aire IRSN Institut de sant d veloppement publique d pid miologie et de isped Bordeaux II Institut de veille sanitaire In VS Institut fran ais de l environnement IFEN Institut national de l environnement industriel et des risques INERIS Institut national de la consommation Institut national de la sant et de la recherche m dicale INS
38. humaine et que certains usagers plus de deux heures par jour dans le r seau ferr francilien le CSHPF a j sible et souhaitable de d terminer des valeurs de r f rence des qualit in l ac nts dans le but d aturer la protection de la awiti de l ensemble des usagers y compris des plus sensibles d entre eux Pour cela il convient d appr cier les concentrations de PM o auxquelles sont expos s les rs au cours de leurs trajets y compris leurs passages dans les couloirs et sur les quais Le temps pass en ces lieux par un citadin ne repr sentant qu une fraction de sa journ e il faut d terminer pour ces enceintes des valeurs de r f rence exprim es sur un pas de temps horaire tout en s appuyant sur la valeur limite journali re cit e plus haut sans oublier de prendre en compte la notion d exposition cumul e des usagers subie par eux dans les diff rents environnements fr quent s au cours d une journ e Dans cette d marche le choix d une dur e de deux heures a t effectu ce qui conduit la valeur de r f ce choisie pour la qualit de l air permettre de prot ger au moins 90 des usagers Au terme de cet avis le CSHPF a recommand aux exploitants d intensifier les actions d identification des sources et de r duction d a rocontamination particulaire tout en S scrupuleusement l interdiction du tabagis demand un plan pluriannuel ge rie dans les enceintes ferrovia
39. industrie chimique CEFIC Jnion des entreprises pour la protection des jardins et des espaces verts UPJ Jnion des industries chimiques UIC Jnion des industries de la protection des plantes UIPP 308 Jnion f d rale des consommateurs UFC Que choisir World Wildlife Fund WWF France r ZMIROU NA VIER Denis 309 ANNEXE 3 R FLEXIONS ET SUGGESTIONS DU RAPPORTEUR AU VU DES CONCLUSIONS DES D BATS DITS DU GRENELLE DE L ENVIRONNEMENT A la demande des ONG le Pr sident de la R publique a mis en uvre un dispositif de d bat nomm Grenelle de l environnement destin identifier des propositions consensuelles ou arbitrer de la soci t civile Le rapport de l OPECST sur les substances chimiques d usage courant a donn lieu de nombreuses auditions sur quelques uns des th mes abord s par le d bat national et plusieurs personnalit s ou instances auditionn es se sont trouv es coopt es parmi les acteurs du Grenelle commencer par le Dr Alain GRIMFELD Pr sident du Comit de la pr vention et de la pr caution d sign Vice pr sident du Groupe Sant Environnement Il est donc int ressant de noter de fortes convergences entre les propositions du Grenelle et celles du pr sent rapport et d avoir bien pr sent l esprit que dans le cas du Grenelle elles sont le fruit d une r flexion associant durant quat
40. pour la pr vention des accidents des maladies professionnelles INRS nstitut national du cancer INCa aboratoire d hygi ne de la Ville de Paris r LORGUE Guy Maison de l allergie et de l environnement de Marseille Minist re de l Ecologie et du d veloppement durable Direction des tudes 307 et de l valuation environnementale Minist re de l Economie des finances et de l industrie Direction g n rale des us direction des industries et technologies du vivant chimie et mat riaux Minist re de la Sant et des solidarit s Direction g n rale de la Sant br vention des programmes de sant et de la gestion des risques DGS 2 Sous gestion des risques des milieux SD7 Mutualit sociale agricole MSA Jbservatoire de la qualit de l air int rieur OQAT Jbservatoire r gional de la sant de la r gion Nord Pas de Calais ORS Dbservatoire r gional de la sant de la r gion Provence Alpes C te d Azur Jffice fran ais de pr vention du tabagisme OFT Pr PICOT Andr Jr RABACHE Maurice R seau RSEIN Recherche sant environnement int rieur INERIS soci t fran aise de chimie SFC r SULTAN Charles syndicat de l industrie chimique organique de synth se et de la biochimie Solvants Producers Association OSPA op en des f d rations de l
41. poursuivre leurs actions visant am liorer les connaissances sur les propri t s de ces substances et se sont engag s aussi sur l innocuit de certains thers de glycol En outre le site Internet de l OSPA http www ethers de glycol com permet au public de s informer sur les thers de glycol A noter que la d claration de l acheteur distributeur l oblige fournir annuellement des informations tr s d taill es sur les utilisations finales des produits pour chaque client et sur l envoi effectif des pr cautions d utilisation L acheteur distributeur doit s engager ne pas vendre ses produits pour tre utilis s en tant que biens de consommation ou produits m nagers cosm tiques pesticides pr parations pharmaceutiques et m dicaments pr parations rentrant dans la fabrication de semi conducteurs ou enfin produits utilis s sans v rification ad quate du niveau d exposition En cas de non respect de ces diverses obligations le fournisseur est en droit d interrompre la vente des produits en cause l entreprise fautive Certains secteurs professionnels ont m me mis en place un syst me de tra abilit C est le cas pour le secteur des peintures avec la 1 Voir ces documents en annexe 4 siai at gorie 2 dets iss a tions cette apee a canter e F d ration puropiani ne commerces GE TECO les ma us na er Au terme de cet examen il a t estim que des dangers r
42. qui sont des terp nes les solvants halog n s hydrocarbures chlor s dichlorom thane ou chlorure de m thyl ne trichloro thyl ne le trichlo t trachloro thyl ne le perchlo chlorobenz ne les solvants particuliers amines amides DMF sulfoxydes DMSO Les noms usuels des glycols se terminent toujours par glycol mais les noms officiels de plusieurs d entre eux se terminent par thanol voir ci dessus la nomenclature et la classification selon le type de toxicit des principaux thers de glycol et en annexe 5 le glossaire des substances et produits chimiques Ces solvants pr sentent des risques pour la sant les affections communes l ensemble des solvants sont les effets neurotoxiques centraux brieux et narcose et p riph riques polyn vrites les irritations de la peau et des muqueuses des atteintes h pato r nales ou touchant la reproduction A noter que ces solvants pr sentent aussi des risques d incendie ou d explosion et des risques pour l environnement Les caract ristiques chimiques des thers de glycol au sein des thers oxydes Les thers de glycol font partie de la famille chimique des thers oxydes dont les principales caract ristiques chimiques simplifi es sont les suivantes Les ther oxydes autrefois d nomm s simplement thers ont pour formule g n rale R O R dont la structure dans l espace est la suiva
43. respectivement 49 et 22 substances fin 2004 Classement Symbole Seuil de concentration Phrase ue risque Concentration sup rieure ou gale Reprotoxique 0 5 1 T toxique R 60 et ou R 61 0 2 pour les gaz et vapeurs Concentration sup rieure ou gale iaa iii T U R 60 et ou R 61 0 2 pour les gaz et vapeurs Concentration sup rieure ou gale 5 dai iii wn adap R 62 et ou R 63 1 pour les gaz et vapeurs R 60 effet pouvant alt rer la fertilit R 61 risque pendant la grossesse d effets n fastes pour l enfant R 62 risque possible d alt ration de la fertilit R 63 risque possible pendant la grossesse d effets n fastes pour l enfant A titre d exemple pour l Union europ enne sont class es ainsi les substances suivantes canc rog ne mutag ne reprotoxique benz ne 1 2 s DDT 3 formald hyde 3 z trichloro thyl ne 2 3 thers de glycol DEGDME s 2 DEGME e 3 1PG2ME a z 2 1PG2MEA canc rog E confirm e l homme groupe 1 r Il appartient chaque Etat d tablir les seuils d exposition admis sur son territoire sad Le rapport du CSHPF sur les thers de glycol reprotoxiques a tabli qu une exposition la limite autoris e de 0 5 dans les produits de consommation induisait encore un risque particuli rement lev pour la femme enceinte dans des sc narios d exposition domestique banalis s et qu en cons
44. riodes de faibles eaux gestion collective de tas soit en construisant des stockages tout en respectant l cologie des hydrosyst mes et les priorit s d usage i R duire la consommation de nitrates et phosphore R sorption des points de d passement des 50mg l de nitrates et des FR run an j Faire de l agriculture un secteur exemplaire et am liorer sa comp titivit en all geant la charge nerg tique liser des bilans Suivre de mani re pr cise la consommation et nerg tiques des exploitations agricoles R aliser des conomies d nergie directes et indirectes tracteurs et machines b timent et serres la consommation d intrants siens lo o 2 fiscalit s sur ondes 4 Valorisa 1 durable de la ressource foresti re Privil gier la valorisation locale du bois dans les projets de i p PERA Joem et i an de territoire o ap la d marche des lu bo CRE pre ids 2010 pA te ire la import s Promouvoir le bois co mat riau dans la construction dans le cadre d un plan national en faveur du bois Adapter les normes de construction au mat riau bois Mettre en place un label de construction r alis avec le bois Reconna tre et valoriser les services environnementaux de la for t R mun rer les services environnementaux suppl mentaires rendus par la for t Comit s op rationnels Comit s op rationnels comprena
45. secondaires Cr er un Institut de Veille environnementale partir de l IFEN et du CITEPA pour avoir une vue d ensemble de la qualit des milieux et de l cosyst me Expologie la d velopper comme discipline scientifique L APPROCHE PAR LES PATHOLOGIES Apr s avoir rappel que diverses modalit s de recensement des pathologies au niveau national existent gr ce aux minist res en charge de la sant ou de l cologie aux assurances sociales au patronat les r sultats du recensement des substances les plus dangereuses seront examin s En combinant les trois approches d crites pr c demment savoir l approche par la substance chimique par les produits par les milieux il appara t qu il importe de recenser les pathologies les plus graves identifier leurs liens avec les polluants domestiques ou avec ceux utilis s en milieu professionnel en prenant en consid ration les sujets atteints enfants femmes enceintes hommes en ge de procr er personnes asthmatiques allergiques immuno d prim es ainsi que leurs pratiques de vie enfant proche d un animal trait avec un biocide par exemple rep rer les substances et les produits l origine de ces pathologies rep rer les substances contenues dans les produits identifi s s interroger sur l emploi des substances dangereuses a t il un caract re imp rieux identifier des substances ou des produ
46. thoxy thane CH4 H100 CH3 CH2 O CH2 CH3 ou C4H100 Dans le langage courant cet ther oxyde est souvent d sign sous le terme d ther ou ther sulfurique ou ther thylique Il a t utilis en m decine pour ses propri t s anesth siques et antiseptiques et pour sa capacit dissoudre les colles r sidus de pansements adh sifs Aujourd hui il est remplac pour l anesth sie humaine par des produits moins inflammables Actuellement il est surtout utilis comme solvant pour les extractions et les synth ses chimiques La premi re synth se aurait t r alis e par l alchimiste Valerius CORDUS en 1540 M thylterbutyl ther ou m thoxy 2 m thylpropane MTBE Ch HC C O CH CH Le MTBE de sa d nomination anglo saxonne methyltertiobutylether est utilis pour augmenter l indice d octane des carburants Son utilisation est remise en cause du fait de sa transformation dans l organisme humain en formald hyde mol cule mutag ne et canc rog ne chez l homme groupe 1 du CIRC N anmoins c est un bon produit de remplacement de l ther oxyde di thylique car en pr sence d oxyg ne il ne forme pas de peroxydes explosifs Les thers oxydes cycliques RS 4 Les poxydes Les poxydes ou oxacyclopropanes sont des thers cycliques trois atomes Ce sont des compos s utilis s en synth se organique du fait de leur forte r activit synth se d
47. ut Pasteur de Lille rique en produits PHYTOPARK Etude du LSTE de l ISPED sur les liens entre la maladie de Parkinson et l exposition aux pesticides Plant airpur association pour la biod pollution de l air int rieur r gions Pays de la Loire et Nord Pas de Calais Facult de pharmacie de Lille PNUE Programme des Nations Unies pour l Environnement PREBAT programme ADEME programme de recherche et d exp rimentation sur l nergie dans le b timent PRE EDIT programme ADEME programme de recherche et d innovation dans les transports terrestres PRIN UAL Programme de recherche interorganisme pour une meilleure qualit de l air l chelle locale Phase 1 PRIMEQUAL PREDIT Phase 2 PRIMEQUAL 2 Programme Alpha Risk Programme europ en sur les risques des faibles doses associ es de multiples expositions aux radiations Programme HERA Human and Environmental Risk Assessment on ingredients of household cleaning products cr par le CEFIC European Chemical Industry Council PROJET inter CRAM projet de pr vention de la MSA et de l Agence nationale d aide la personne R seaux PHYT ATTITUDE r seau de toxicologie de la MSA HYTOVEILLE r seau MSA r seau national de vigilance des pathologies professionnelles RENECOFOR REseau National de suivi long terme des ECOsyst mes FORestiers 1992 2022 ONF Francim r seau des registres du cancer 488 III
48. 1999 Le Dr Jeanne ETIEMBLE voir son audition qui supervisait cette le Faida pa bee ciel i fii col nouvelles ur alone ont sonin sa a pe aire Les nouvelles donn es publi es de la litt rature sont analys es comme n apportant pas d nts nouveaux Toutefois le Dr Robert GARNIER voir son audition membre du comit d experts Fe r ee tolh otie de Aa a mentio l d bat scientifique sur ce sujet reste ouvert Comme M Luc MULTIGNER charg de recherche l IN SERM N ER a run exprim aea i se de aey pi b s pouvant tre aie De Lun u a souli qui n est pas le cas Fr ri de prie rs iss s rie a Tomoe BPM pre au Be ous able de she dr nent l e cities te de gr org expos aible par exemple du fait de l EGBE pr sent dans les produit s nettoyants d usage courant lt 103 Elle a dout que des tudes pid miologiques men es sur l homme puissent jamais lever C expositions multiples prendre en compte p apai akain e P atente A qualit s min su du y pren ts contenant des thers de glycol Il a relev qu aucune audition des autres experts de l expertise collective conduite par l INSERM en 1999 n avait eu lieu De plus aucun sp cialiste de l valuation des risques n a t inclus dans le comit d experts et comme en 1999 aucun jugement n est port sur les risques ce que refl te l
49. 2 agents p l i D humain 69 agents ou m langes fin 2006 EETA T nitri asi nitrates le tric en de A le SAE EA 5 inga 245 agents Fe m anges Los Pann Prge pa T extraits de bitu diesel hydrocarbures yeliques issus oog gaz anier tetes res hs humain 1 a agent fin 2006 comme t moin AET La classification du CIRC n a pas de valeur r glementaire en France A la diff e de la du CIRC poia en pai sur les agents logiques sus contam mants sants rayons X et gamma radon UVA UVB 34 e La classification europ enne La classification r sultant de la directive 67 548 CEE du 27 juin 1967 modifi e classification emballage et tiquetage des substances dangereuses ne concerne que les substances chimiques Elle distingue trois cat gories Cat gorie 1 substances canc rog nes pour l homme 42 fin 2004 Cat gorie 2 substances fortement pr sum es canc rog nes pour l homme mais pour lesquelles il n existe aucune donn e sur l homme 777 fin 2004 Cat gorie 3 substances pr occupantes pour l homme effets canc rog nes possibles mais valuation pas satisfaisante 159 fin 2004 Les substances des cat gories 1 et 2 sont presque les m mes que celles des groupes 1 et 2A de la classification du CIRC mais le nombre des substances valu es est diff rent Le classement d une substance dans une cat gorie n est pas im
50. Commision des conditions 24 sept 1997 de travail dans JOCE noL l industrie 272 4 oct p sid rurgique CE 52 pour suivre l application par les Etats membres des textes d rivant de la directive du Conseil no 89 391 CEE du 12 juin 1989 D c no concernant la mise 95 319 CE de en aant ge Comit des la mesures visant hauts Commission Ch es responsables 12 juill 1995 l am lioration de la de l inspection JOCE no L s curit et de la du travail CE 188 11 ao t panta des travailleurs au 415 travail Comit phytosanitaire permanent des Communaut s europ ennes N 629 ASSEMBL E NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 TREIZI ME L GISLATURE Enregistr la Pr sidence de l Assembl e nationale le 23 janvier 2008 N 176 SENAT SESSION ORDINAIRE DE 2007 2008 Annexe au proc s verbal de la s ance du 23 janvier 2008
51. Goulard Sur ce point appuy la d marche propos e par M Jean Yves en soulignant que les nanotechnologies recouvraient des w s vari s a Mme Marie Christine Blandin s nateur rapporteur ayant observ que le public r clamait qu une information claire leur soit donn e en particulier sur l utilisation de nanomat riaux dans les 308 cosm tiques M Jean Yves Le D aut d put a not que les interrogations suscit es par la composition des cosm tiques ne justifiaient pas forc ment d adopter la m me attitude l gard d autres types d utilisation par exemple pour la fabrication des pneus Mme Marie Christine Blandin s nateur rapporteur a remarqu que l expertise posait la question de la confidentialit et du secret industriel sur la forme du nanomat riau utilis et donc de l acc s de l agence ce type d informations M Henri Revol s nateur pr sident s est d clar r serv s la cr ation d une Haute Autorit dans un domaine o on assiste une qu qu il partageait les pr occupations lif ration d instances et a in exprim es par M Jean Yves Le D aut propos des nanomat riaux soulignant la n cessit d identifier pr alablement les dangers sans pour autant g n raliser les risques potentiels Puis il a estim que l information des consommateurs sur les polluants devait tre am lior e avant de s
52. Instances en charge des produits chimiques France Europe international liste provisoire tablie par l AFSSET arr t e en octobre 2003 298 ANNEXE 1 LES SAISINES DE L OPECST 300 R E PU BIEL 1 0 ve ERANC CA SE Le 14 d cembre 2004 A guys Q l ROJ SENAT M Christian PONCELET Pr sident du S nat Petit Luxembourg 3ROUPE SOCIALISTE PR SIDENCE JE Kulat F TY LE PRESIDENT Monsieur le Pr sident Sur la suggestion de notre coll gue M le S nateur Claude SAUNIER j ai l honneur de soumettre au prochain Bureau du S nat une demande tendant en application du V de l article 6 ter de l ordonnance n 58 1100 relative au fonctionnement des assembl es parlementaires saisir l office parlementaire d valuation des choix scientifiques et technologiques de deux tudes la premi re relative l valuation scientifique des missions de polluants des produits de grande consommation la deuxi me sur les apports des sciences et des technologies au d veloppement durable Je vous prie d agr er Monsieur le Pr sident l assurance de mes sentiments les meilleurs Ela plos india R Jean Pierre BEL 15 rue de Vaugirard 75291 Paris Cedex 06 T l nhane N1 AI TA ITIO Thlinnmin A4 IASI ann amp COMMISSION DES AFFAIRES FCONOMIQUES T DU PLAN LE PR SIDENT 301 R PUBLIQUE FRAN AISE Monsieur Henri REVOL S nateur de la C te d Or Pr sident d
53. L enregistrement des 30 000 substances concern es est pr vu pour durer onze ans Actuellement seules 3 000 substances chimiques sur les 103 000 substances recens es dans l Union europ enne c est dire 3 ont t test es avant leur mise sur le march La r glementation actuelle des substances chimiques 103 000 substances Cette r glementation distingue les 100 196 substances existantes mises sur le march avant 1981 et figurant dans l inventaire europ en EINECS European INventory of Existing Chemical Substances de 1981 des 3 000 substances nouvelles mises sur le march apr s 1981 figurant elles dans l inventaire europ en des substances nouvelles La r glementation REACH 30 000 substances REACH a pour objet d harmoniser les exigences pour les substances existantes et les substances nouvelles tout en rendant le syst me plus efficace REACH n est pas un dispositif d autorisation de mise sur le march REACH repose sur l enregistrement obligatoire des substances partir de la communication de donn es par l industrie n entra nant pas une r ponse syst matique des autorit s publiques Cet enregistrement aupr s de la future Agence europ enne des produits chimiques s impose aux fabricants et aux importateurs de compos s au del de 1000 tonnes par an et aux fabricants et importateurs de substances canc rog nes mutag nes ou reprotoxiques CMR au del d une tonne p
54. O thers de g lycol thers monoalkyl s de l eyn pa tir r extrapolation l homme des r sultats oi de l animal nt fut tabli partir de la traduction d un rapport du ne Toxicit Ea 1 P Sonme der thers e El z FETA t M ciplinaire CICOLELLA vok son her de al i 94 H axe ma ce projet a mis en valeur que l exposition de la thers de glycol augmenterait la survenue de ts na tre notamment les becs Lea LA L axe 3 a consist CARPE une sitions les plus fortes r sultant de la peinture k iS la fabrication de circuits imprim s le ique et la fabrication de peintures De plus l utilisation ssive de produits d entretien peut conduire une exposition notable aux thers de glycol par passage cutan s les solutions thers de glycol L axe 4 n a pu aboutir du fait d impuret s di d thers de glycol test es pour d terminer les effets d sur la fabrication des cellules sanguines L axe 5 a montr que les thers de glycol n ont pas d effet ique par eux m mes sauf peut tre le butylglycol pour tudes in vitro et in vivo aboutissent des r sul res mais que leurs produits de bio transformation m tabolit s dans l organisme ald hydes ont cet effet avec une dur e de vie tr s limit e pineto L axe 6 portant sur l effet de la coexposition thers
55. Royaume Uni voir de substances chimiques d autant que cette transmission se poursuit au cours de l allaitement En effet les MERE persistantes accumul es dans l o limin es lorsque ses cas lors de la grossesse et de l al ment Il a t observ que plus les femmes avai ts ghi leurs propres concentrations en polychlorobiph nyles PCB ou en dioxines taient basses pour la plupart lipophiles sme de Ja Tomme au cours sa vie sont S iobilis es ce qui est le Dans l tude cit e ces chimiques ont t recherch s pestii re ienen phtalates bisph nol A retardateurs de flamme organo brom s TBBP A triclosan compos s perfluor s alkylph nols et muscs artificiels Ces groupes de substances sont pr sents dans des produits d usage tr s quotidien ordinateurs jouets parfums tee shirts et chaussures par exemple Les tableaux ci dessous r sument les principaux r sultats de l tude cit e de ORIGINE ET EFFETS DES SUBSTANCES CHIMIQUES D USAGE COURANT PR SENTES DANS LE SANG DU CORDON OMBILICAL Produits d usage courant Substance chimique incorpor e Effets sur la sant Appareils lectriques et industriels v hicules panneaux isolants textiles moquettes c bles clairages pi ces de mobilier mat riaux d emballage et d isolation polystyr ne Pi ces en polym res poxydiques cartes de circuits imprim s des ordinateurs et de
56. ambrette MA interdit dans l Union europ enne pour les cosm tiques depuis 1995 phototoxique neurotoxique Interf rences avec les syst mes de communication hormonale des poissons des amphibiens des mammif res cancers chez les souris Mx Produits d entretien industriel d tergents compos s d alkylph nols AP thoxylates Alt ration du d veloppement sexuel des mulsifiants comprenant des tensio actifs de nonylph nol NPE interdit dans les poissons impacts sur les organes sexuels nettoyants pour textiles et moquettes agents nettoyants dans l Union europ enne m les et sur la qualit du sperme des souris mulsifiants dans des solvants pesticides depuis 1992 agricoles Pesticides organochlor s DDT Diminution de populations animales canc rog ne possible pour l homme 2 B interdit mondialement en agriculture depuis CIRC 2004 mais de nombreuses d rogations Hexachlorobenz ne HCB interdit mondialement Casseroles antiadh sives rev tements Compos s perfluor s PFC dont PFOS Effets toxiques sur le foie du rat imperm ables ou anti t ches habillement PFOA pr sents dans lair int rieur perturbations endocriniennes effets sur le mobilier papeterie d veloppement chez le rat inhibition du syst me de communication intercellulaire 44 Rev tements de bo tes m talliques r cipients d eau r utilisables en plastique transparent biberons
57. aux produits e La combinaison entre le radon et le tabac 164 Le radon Rn est un gaz rare radioactif omnipr sent dans l environnement cro te terrestre roches sol eaux souterraines et eaux de surface gaz naturel mat riaux de construction En France le radon est surtout pr sent dans les terrains granitiques comme ceux du Massif armoricain ou du Massif central Deux des trois isotopes du radon sont des d sint grent en produits de filiation non gazeus Mi muth et a a oni l s AE sur a smetteurs alpha qui se se le polonium le articules Pal l air ii hi qu paroi Les sources d exposition de l homme sont toujours des espaces confin s comme le lieu de travail ou le domicile Ainsi pour une exposition continue une atmosph re contenant 37 kBq de Rn 222 une concentration de 180 Bq peut tre observ e dans les tissus adipeux Une partie de la dose de radon d livr e au poumon est ensuite d livr e au rein aux autres tissus aux os et la moelle osseuse Un contr le national des niveaux d exposition dans 800 logements a montr que les valeurs d exposition s chelonnent entre 3 et 1260 Bq m Mas Lu niveaux 4e near Der te eaa 1 radon avec le tabagisme dont certaines tudes ont m dispara trait chez les personnes qui dorment la fen tre ouverte Au total le risque de cancer du poumon induit par le radon au moins chez
58. azote Chromate de plomb Cum Ceddin solvant D DEGBE diethyl ne glycol butyl ther ou but coloration capillaire d sir r glemeni dans les cosm tiques lglycol h matotoxique solvant agents peintures pesticides usage Eee dr diethyl ne glycol butyl ther ac tate ou ac tate de butyldiglycol solvant v lisant geie ya iog cr mes pem rip visage et a t dose les cosm rs Dichlorodiph no DDT Dichlorom thane ou chlorure de m thyl ne Dichlorvos Dinis odie api a PCDD Dioxyde d azote NO2 Dioxyde de titane TiO2 nn E Dipropyl ne glycol m thyl ther ac tate ou ac tate de m thy dpdbneredl sel E l ne d Bb pr soie ou ac tate d thylglycol reprotoxique de orie 2 2 Ai et femmes gt lr sis ther ou Cenon absene de donn es toxicologiques E Mr ewh meyl iher ou AU e interm diaire de synth se que reprotoxique de cat gorie 2 hommes et femmes 346 IEA Lu glycol m thyl ther ac tate ou ac tate de m thylglycol reprotoxique cr mes thanol U E proposition fran aise de classement en CMR l canc rog nel mutag nes reprotoxiquel thers de glycol EDG thers diph nyles polybrom s EDP thylmercure F Fenpropidine Fenfropimorphe Formald hyde ou ald hyde formique gaz irritant canc rog ne U E niveau 3 CIRC groupe 1 Formol sabre aquen du formald hyde bromobiph
59. cancer AGRICAN Caen http www grecan org agrican html PROSIGN R seau RSEIN Recherche sant et environnement Soci t fran aise de chimie SFC chimique organique de synth se et de Syndicat de l industi iochimi OS Oxygenated solvents producers la biochimie Travaux de construction et de r novation http www travaux com UFC Que choisir http www quechoisir org nion des entreprises pour la protection des jardins et des aces verts UPJ http www upj asso fr Union des industries chimiques UIC Union des industries de la protection des plantes UIPP http www uipp org World Wide Fund for Nature WWF http www wwf fr Ne 375 ANNEXE 7 INSTANCES EN CHARGE DES PRODUITS CHIMIQUES Une liste tablie par l AFSSET en 2003 recense pr s d une cinquantaine d instances diverses en France six en Europe et trois l international Depuis cette date des commissions ont t supprim es mais d autres ont t cr es comme par exemple le plus r cemment l Agence des intrants commission nationale d valuation de l cotoxicit des substances chimiques Bureau des Substances et Pr parations Chimiques DPPR SDPD Arr 7 sept 2001 art 3 article 13 du d cret _no 85 217 du 13 f vrier 1985 pr sident choisi et nomm par le ministre charg de l Environnemen f Pr S RAULT Pro
60. charge de la veille de l alerte et de l expertise va compl ter les informations r unies et permettre de sugg rer des propositions d am lioration LA CR ATION SUCCESSIVE D INSTANCES DISPARATES La mission et les actions des principaux organismes en charge de la veille sanitaire sont examin es ci dessous et une liste des tr s nombreuses instances en charge des produits chimiques figure en annexe 7 220 Ces organismes quels que soient leur d nomination ou leur statut sont class s par ordre chronologique en fonction de leur date de cr ation afin de faire appara tre la logique de la construction ou du simple empilement r alis e et le cas ch ant les modifications ou les compl ments y apporter L INRS INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE ET DE SECURITE CR EN 1947 ET TRANSFORM EN 1968 La mission de cette association de la loi de 1901 plac sous la tutelle de la CNAMTS voir son audition et du minist re charg du travail consiste pr venir les risques professionnels notamment ceux li s l emploi de produits chimiques dangereux L INRS assume plusieurs missions strat giques recherche conseil dition formation dont celle des m decins du travail en liaison avec les caisses d assurance maladie A la demande des pouvoirs publics il contribue aux travaux nationaux et europ ens d valuation des propri t s dangereuses des substances et des pr parations chimiques Div
61. comme les stations service informer toutes les personnes expos es sur les risques identifi s valuer tous les cinq ans la qualit de Pair de parcs de stationnement couverts repr sentatifs Se la Rae sur ce moe mesures des concentrations m mieux caract riser la population expos e et ses modalit s d exposition ronnements Aion enire T habhin le de de Nota CE er Pere t l air captif d une tour de bureaux 209 LES BO TES LOISIRS LES BO TES TABAC LES DISCOTH QUES Comme d j voqu dans le pr sent rapport propos de la fum e environnementale la pollution provoqu e par le tabac l int rieur des discoth ques a pu atteindre des records comme cela est montr dans le tableau annex l audition du Pr Bertrand DAUTZENBERG II a t not qu un tel taux de pollution s il tait relev l ext rieur pourrait justifier l vacuation d une rue Mais pour d obscures raisons non seulement aucune mesure d urgence n a jamais t prise par quiconque mais en outre les discoth ques avaient obtenu un d lai de gr ce d un an pour continuer de contribuer favoriser la d t rioration de la sant publique alors m me que en 2006 les dirigeants de discoth ques avaient accept l id e de l interdiction du tabac en leurs locaux d s le 1 f vrier 2007 LES BARS CHICHAS Au moment m me o
62. cour de r cr ation d une cole maternelle des jardiniers municipaux ont contamin des enfants Comme l avait relev l OPECST en 2005 dans son rapport sur le renforcement de la veille sanitaire beaucoup de risques ne se segmentent pas En cons quence tout cloisonnement de l tude des divers milieux d utilisation des substances et produits chimiques serait artificiel et contre productif pour l tude des effets de ces substances et produits sur la sant humaine Est il possible d attendre du r glement REACH qu il mette fin l usage de toutes les substances nuisibles pour la sant Non car il va laisser d importantes difficult s subsister par exemple du fait du faible tonnage de substances dangereuses employ es par le secteur des cosm tiques celles ci chappent au contr le de REACH alors que les contacts avec la peau sont nombreux Mais il est vrai que la directive cosm tiques bien ant rieure REACH s applique toujours voir l audition de la Direction g n rale des entreprises du MINEFI Or PAFSSAPS voir son audition a montr qu une faible quantit d une substance donn e ne garantit pas une absence de danger Comme la contamination par l amiante ou celle due certains thers de glycol l ont montr l exposition une faible dose ou d une courte dur e ne garantit pas davantage une absence de risque Dans le cas d atteinte du d veloppement embryof tal caus pa
63. d analyse des particules PM2 5 mais galement de mani re urgente vers l extension de ces campagnes aux nanoparticules AUTOBUS La qualit de l air dans l habitacle des autobus est analogue celle de l habitacle des v hicules particuliers mais amoindrie par la densit de passagers et un confinement souvent sup rieur celui observ dans les automobiles AVIONS Dans la p riode r cente du fait du souhait d viter de diss miner dans le monde entier certaines maladies vecteur il n est plus rare de voir les h tesses de l air vaporiser g n reusement dans l habitacle et donc dans les poumons de tous les occupants de l avion un insecticide issu d une bombe g ante Ni le sourire de l h tesse ni l affirmation de l innocuit de cette op ration ne sont de nature convaincre du caract re inoffensif d un produit logiquement con u pour tuer L AUTOMOBILE L HABITACLE DES AUTOMOBILES e La pollution de l auto Une tude men e par l INSERM de mai juillet 2007 partir de deux v hicules quip s de capteurs roulant l un derri re l autre a permis de montrer par comparaison avec des capteurs install s sur le parcours que l air est plus pollu dans l habitacle des automobiles qu l ext rieur et que l air tait plus pollu dans l habitacle de la voiture suiveuse que dans la voiture de t te Deux polluants majeurs ont t identifi s les
64. de ylycol alcools industriels a montr que l exposition aux alcools diminue la vitesse de d gradation du butylglycol limitant ainsi l apparition des d riv s toxiques de celui ci et donc les risques li s aux thers de glycol eux m mes le pouvoir irritant du butylglycol et de l isopropylglycol mais leur absence de pouvoir sensibilisant risque d allergie cutan e e 1992 INRS Publication par PINRS d une Note ataire Les thers de glycol Etat actuel des connaissances Perspectives de recherche Cette note pr sente les huit axes du projet DS de recherche europ en regroupant quinze quipes de recherche cit ci dessus e 1994 deuxi me symposium international organis Pont Mousson en coop ration avec le NIOSH et le NIOH su dois au cours duquel seront pr sent s outre les r sultats de ce programme les travaux internationaux sur le sujet 40 communications orales et 40 posters 200 participants provenant de 17 pays Ce symposium tait plac notamment sous les parrainages de l Union europ enne de OMS du Centre International de Recherche contre le Cancer CIRC de l Agence pour la protection de l environnement des tats Unis de l Institut national de la science de la sant environnementale des tats Unis de l Association internationale de l hygi ne du travail Mais quelques jours avant l ouverture de ce symposium son auteur puis organis
65. de chaque campagne de mesurage Le CSHPF a relev l absence de donn es caract risant la ventilation et de celles relatives l efficacit du chaulage sur les teneurs en particules de type PM 0 mesur es en station En cons quence le CSHPF a encore demand la RATP que soient quantifi s les niveaux d exposition aux particules dans l ensemble des stations des enceintes ferroviaires souterraines et que soit l Le chaulage consiste traiter la chaux les tunnels dont les parois deviennent alors d une couleur blanc cass HE gt acc l r e la recherche des lignes caract ris es par les concentrations particulaires les plus lev es Le CSHPF a cependant not avec satisfaction le d veloppement du r seau eee el de la station si eu tation mentages individuels Mar ra sur meg pour n s Le CSHPF a incit la RATP intensifier ses campagnes de mesurage de l empoussi rement y compris des particules de type PM2 5 dans les salles d changes et les couloirs adapter les dispositifs de mesure afin d viter tout risque d cr ter les niveaux les plus lev s de particules surveiller de mani re accrue les teneurs en plomb nickel cadmium arsenic chrome fer et mangan se sans omettre d identifier le degr d oxydation du chrome Enfin le CSHPF a insist sur l indispensable p l valuation des performances de la ent l approfondissement des connaissances s
66. de glycol d j utilis s une quarantaine sur environ quatre vingts possibles ont bien t identifi s et que des I Cr ation d une commission d enqu te sur les cons quences de l exposition l amiante ou aux thers de glycol rapport fait au nom de la commission des affaires culturelles familiales et sociales par M Maurice GIRO d put Assembl e nationale XII l gislature n 2232 avril 2005 mesures protectrices ont t prises au fur et mesure en fo l volution de l actuel des connaissances des textes applicables et des impacts av r s des thers de glycol sur la sant humaine D s lors une tude de l OPECST sur les thers de glycol Une interdiction totale et a priori de l emploi de tous les thers de glycol actuellement connus semble se heurter une impossibilit technique Pour autant pour exprim de mani d veloppements circonsta de glycol d j utilis s peuve glycol seront vraisemblable autres i s car der nouveaux ns li s aux Tu appara tre et de nouveaux thers de ent porteurs eux aussi de dangers tenu de l tude pr alable connexe tablie en 2006 sur les polluants pr sents dans les produits de consommation courants examin e par l OPECST en m me temps que celle sur les thers de glycol il a t d cid par l Office de fondre en un seul rapport la aisine sur les thers de glycol et celle sur les
67. de trois mise sur le march int ress sur nouveaux nt Les agents des produits ans agricole ans de produits les questions membres charg s du issus du renouvelable un repr sentant renouvelable compos s en tout relevant delexpire la secr tariat g nie d une association Les ministres ou partie ses date assistent aux biomol culair de d fense des charg s de la d organismes comp tences laquelle aurait r unions de la e JO du 24 consommateurs Sant de la g n tiquement Elle peut normalement Commission f vrier 1993 un Consommation modifi galement pris fin celui et de la D fense tre consult e des membres sont consult s par toute qu ils sur ces personne remplacent nominations int ress e La publique Commission peut faire appel toute 2 407 2 Organisme dont Texte de Mode de 5 Nom de la r cr ation 5 Cadre Port e des Mode de pe d pend la RIT AE z s lection Mandat Champ i Commission ee Secr tariat fr quence de Pr sident Composition Re r glementaire travaux prod fonctionnem Commissio nomination d intervention 3 ou du Comit renouvellem des travaux uction ent n ou le eni des experts comit Commission MAAPAR Le secr tariat remplac par La directrice La directrice Cette commission a La des produits de la Arr 5 d c g n rale de g n rale de pour mission commission antip
68. des millions de consommateurs informer La coordination entre les messages de PINPES et ceux d autres organismes en charge des questions sant environnement doit tre assur e qu il s agisse du contenu m me du message ou des rythmes des diverses campagnes d information En outre sur les douze programmes en cours l INPES n en compte qu un seul relatif la sant environnementale SUGGESTIONS DU RAPPORTEUR Informer sur la sant et le logement Informer sur les dangers des logements trop propres Informer sur les expositions par exemple celles r sultant de l usage d un anti moustiques dans une chambre d un insecticide pour le jardin Brochures de l INPES augmenter leur tirage en passant d environ 500 000 pr s de 10 millions ordre de grandeur comparable celui des d pliants des grandes surfaces Audiovisuel y recourir davantage pour les campagnes de l INPES 236 L IRSN INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE A S RET NUCL AIRE CR EN 2001 LE CAS DU RADON L IRSN est un tablissement public caract re industriel et commercial plac sous la tutelle conjointe des minist res charg s de l environnement de la sant Lors de l tude pr alable le r le du radon comme polluant de l air int rieur n avait pas t trait non pas en fonction de l id e re ue qui consiste penser que ce qui est naturel n est pas dange
69. des travaux uction ent n ou le enit des experts comit marchandises Arr 17 d c dangereuses 1998 art 6 4 O Arr 12 mars 1999 art 1er JO 2avr 1999 p 4943 Le Comit institu par la ministre charg les directeurs charg Fr quence national de la loi no 98 535 de la Sant g n raux des d analyser les une fois par s curit du 1er juillet tablissements v nements trimestre la sanitaire 1998 relative publics qui susceptibles demande de au pr c dent ainsi d affecter la sant l un des renforcement que les pr sidents de la population directeurs de la veille sanitaire et du contr le de la s curit sanitaire des produits destin s l homme L no 98 535 1er juill 1998 art ter JO 2 juill et r gi par les dispositio de leurs conseils scientifiques les directeurs g n raux des tablissements publics qui pr c dent ainsi que les pr sidents de leurs conseils scientifiques de confronter les informations disponibles de s assurer de la coordination des interventions des services de l Etat et des tablissements publics plac s sou g n raux des tablissement s publics ou imm diateme nt en cas de d clencheme nt d une crise sanitaire 383 Organisme dont Texie de Mode de Nom de la d cr ation es Cadre Port e des Mode de Commission pend la
70. dical plus ou moins grave aux personnes qui se tournent vers eux Cependant les centres antipoison sont souvent d munis face aux tr s nombreux changements d appellations commerciales des produits sur le march et par une certaine r ticence des fabricants 246 communiquer aussi spontan ment et compl tement que possible la composition de leurs produits En effet la t che des centres antipoison est or l absence en France du d p t obligatoire de la composi ns commerciales la base de l INRS ne Semprona que n moins pr paratio de 5 des produits incrimin s dans les em ee A contactes par ki res anti ont permis de constater que les implantations sur le territoire de ces centres la r partition des r les entre eux la collecte et la communication des donn es le mode de fonctionnement quotidien m riteraient plusieurs r formes fort res mais s rem Herr r une Pa progressive des vocations pour ies pra antipoison alors que comme pour les toxicologues la fonction de ces personnels est essentielle as oo p ATAOE et l Fish Les veille sanitaire saisis e 1 aucune mesure pos ve a RTS onu pros centres n et sl ventres de toxico De plus cela se situe dan acteurs actuels y compris des prat ciens titulaires est grande L existant est donc fragile et toute nouvelle fermeture de HRNEES hs ar by rs nee me AE Il nabiy ae A 5 toxicologique m dicale Pai
71. diffusion permanente le mensuel a r agi en analysant trente cinq d sodorisants d int rieur a rosols vaporisateurs gels diffuseurs liquides diffuseurs lectriques bougies parfum es encens et huiles essentielles pour rechercher la pr sence ventuelle de substances canc rog nes ou allergisantes Les tests effectu s ont mis en valeur l mission de substances dangereuses parmi lesquelles des allerg nes ou irritants limon ne triplal coumarine g raniol benzald hyde cinnamald hyde 2 pin ne des muscs artificiels soup onn s d tre des perturbateurs endocriniens altone galaxolide tonalide traseolide des phtalates soup onn s d tre des perturbateurs endocriniens di thylphtalate du benz ne hydrocarbure canc rog ne impliqu dans les leuc mies et les lymphomes du formald hyde gaz irritant et canc rog ne certain du styr ne et du naphtal ne canc rog nes possibles pour l homme du tolu ne hydrocarbure aromatique neurotoxique et enfin des xyl nes dont le BHT butylhydroxytolu ne ou de l ac tald hyde qui sont des canc rog nes possibles ou encore du paradichlorobenz ne qui est un irritant respiratoire Face la diffusion volontaire de telles substances utilis es dans le but de dissiper des odeurs ou de rendre l atmosph re ambiante plus agr able Que choisir a rappel des v rit s m connues ou oubli es ou alert sur certains dangers 185 Tout d
72. els mettre au point un protocole d exposition M langes de produits m nagers informer sur leur danger L INFORMATION DU CONSOMMATEUR L information du consommateur r sulte de sources diverses comme l tiquetage comprenant les pictogrammes de danger des notices des produits des plaquettes d information grand public et galement de l ducation de la population et de l information sp cifique du travailleur L TIQUETAGE D apr s le minist re de la Sant l tiquetage devrait mieux indiquer la pr sence de substances sensibilisantes c est dire immunotoxiques allergies Dans l inventaire des divers placards des domiciles qui sera d taill e dans la troisi me partie du pr sent rapport le placard des produits m nagers l armoire beaut le placard du bricoleur et celui du jardinier du dimanche il appara t tr s vite que les tiquettes ne renseignent pas imm diatement un utilisateur sur les caract ristiques les dangers et les risques d un produit Or telle est pourtant la finalit de l tiquetage qu il ne faut donc pas h siter am liorer en le r formant de mani re approfondie pour les substances et produits pouvant affecter la sant Au del de la n cessit premi re de pouvoir lire l tiquette il appara t particuli rement utile et urgent de mentionner les risques d allergie les risques pour la femme susceptible d tre enceinte et cesser d acc
73. eni des experts comit Comit Premier articles D Charg d examiner interminist riel ministre 521 1 et D les propositions de la 521 2 du d actions consommation Code de la caract re consommatio interminist riel n faites en faveur des consommateurs et des usagers par le ministre charg de la Consommation apr s consultation du Groupe interminist riel de la consommation Il peut galement Comit Premier Mission R gi par le R le principal interminist riel ministre interminist riell d cret no 99 pr parer les de lutte contre e de lutte 808 du d cisions du la drogue et la contre la 15 septembre Gouvernement tant toxicomanie drogue et la 1999 D sur le plan national toxicomanie no 99 808 qu international en 15 sept 1999 ce qui concerne la i JO lutte contre d une 17 sept p part la production 13927 la transformation le transport la revente des produits stup fiants et les transaction 380 Organisme Texte de Nom de la goni cr ation Modelde Cadre Port e des Mode de pe d pend la AE CE z s lection Mandat Champ Commission Le Secr tariat fr quence de Pr sident Composition RS E 4 r glementaire travaux prod fonctionnem Commissio nomination d intervention 3 ou du Comit renouvellem des travaux uction ent n ou le eni des experts comit Comit Premier d cret no 98 Attributions interminist riel min
74. esse de A RE REEE SEE E E S S SS So LES pesticid ES rorrciiicricorii entorats nears roA ENEE en to ENEAN NENEN EEEE D LES POLITIOURS MENEE oyiniga ui sia anni net aiao ekraani deiae eoi ii 1 Le Code du traya ss ssssccaesss dos sosmeesc nesenereneces verrons Erissa 2 Les plans nationaux sant environnement et sant travail 3 L utilisation des polluants organiques persistants IMI les M langes chimiques A LES PARTICULES DONT LES NANOPARTICULES ses B LES EXPOSITIONS COMBIN ES sms IV LES SUBSTANCES DE SUBSTITUTION ooseeeeeeeeeeeeeeerereseersrerrersreree A LA SUBSTITUTION DE L AMIANTE sens B LA SUBSTITUTION DES SOLVANTS ssssesssesssossssesecosssseseocsseseeosssseecosssseseeossssesecssseseeosssee troisi me partie l air int rieur milieu d lection de polluants dangereux pour la sant humaine 139 143 143 143 144 145 147 148 150 151 153 153 158 159 159 159 160 162 162 163 166 145 I Les bo tes vivre A LES MISSIONS DES MAT RIAUX DE CO NSTRUCTION ET DE D CORATION 1 L valuation des missions des produits de construction et de d coration 2 Les compos s organiques volatils dont le formald hyde
75. et enfin la mise en place d un r seau Internet d information Mise en forme Puces et num ros LES COSM TIQUES L utilisation des cosm tiques est r gie par la directive 76 768 CEE dite directive cosm tique au texte de base plusieurs fois amend et actualis en permanence par des directives d adaptation au progr s technique Une r glementation rigoureuse s impose car l exposition sp cifique aux produits cosm tiques r sulte de leur mise au contact direct et quotidien avec diverses parties superficielles du corps humain piderme syst mes pileux et capillaire ongles l vres et organes g nitaux externes dents muqueuses buccales L absorption des produits cosm tiques par ces parties superficielles peut conduire une exposition syst mique poumons c ur tissus reins muqueuse intestinale foie L article 2 de la directive de 1976 affirme la primaut de la s curit les produits cosm tiques mis sur le march l int rieur de la 1 4 Communaut ne doivent pas tre susceptibles de nuire la sant humaine lorsqu ils sont appliqu s dans les conditions normales d utilisation Cette exigence de s curit est reprise par l article 7 qui pr cise que la s curit des produits cosm tiques repose sur celle des ingr dients qui les composent Cela r sulte de l valuation de leur structure chimique de leur profil toxicologique et des caract ristiques de l exposition
76. expressiori de mes sentiments les meilleurs aX ax w p Jean Paul EMORINE 15 ruc de Vaugirard 75291 PARIS CEDEX 06 T L PHONE O1 42 34 23 06 T L COPIE O 42 34 20 76 302 303 ANNEXE 2 LISTE ALPHABETIQUE DES ORGANISMES ET DES PERSONNES AUDITIONNES cad mie des sciences section de chimie cad mie des technologies cad mie nationale de m decine cad mie nationale de pharmacie FISE gence de l environnement et de la ma trise de l nergie ADEME gence de l environnement et de la ma trise de l nergie ADEME gence fran aise de s curit sanitaire des produits de sant AFSSAPS gence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail gence nationale de l habitat ANAH gence r gionale de l environnement et des nouvelles nergies d Ile de NE Iliance contre le tabac SCHIERI Andr 304 ssociation Haute qualit environnementale HQE ssociation pour la recherche th rapeutique anticanc reuse ARTAC ssociation scientifique et technique pour l eau et l environnement ASTEE TMO Nord Pas de Calais r BENSAUDE VINCENT Bernadette zureau d valuation des risques des produits et agents chimiques BERPC gt zureau europ en des unions de consommateurs BEUC aisse nationale d ass
77. glementation du transport des Son pr sident peut constituer des sous commissions charg es de pr parer certaines d lib rations Pour certaines questions de moindre importance ou en cas d urgence il peut galement d l guer l une de ces sous commissions le pouvoir d mettre un avis a Commission interminist riel e pour la pr vention et la protection contre les risques li s l amiante Premier ministre Arr 12 juill 1996 14 juill p 10649 JO ministre charg de la sant ou son repr sentant 389 Elle comprend do Le ministre charg de l ducation nationale ou son repr sentant 20 Le ministre charg de l enseignement sup rieur ou son repr sentant 30 Le ministre charg de la recherche ou son repr sentant 4o Le ministre charg du logement ou charg e de contribuer d finir animer et coordonner la politique du Gouvernement en mati re de pr vention et de protection de la population g n rale et des travailleurs contre les risques li s l amiante La commission interminist rielle suit et anime Elle peut en tant que de besoin apr s accord du pr sident entendre les organismes repr sentant les professionnel de l industrie de l amiante et du b timent les organisations patronales et syndicales les associations de d fense des consommate
78. glossaire IV des sigles et acronymes 18 chimique pr occupante pr sente dans l air int rieur alt rera de la m me mani re sa sant Autre point commun nombre de substances ou produits d usage courant plus ou moins dangereux en eux m mes peuvent faire courir de r els risques soit par un mauvais usage soit par l accumulation d usages de substances ou produits qui par un usage autonome n auraient entra n qu un risque limit voire inexistant LES QUESTIONS POS ES A L OPECST ONT ELLES D J RE U DES R PONSES LES THERS DE GLYCOL Champ d investigation environ 80 thers de glycol EDG tudes d j men es l expertise collective men e par l INSERM en 1999 actualis e par une nouvelle expertise collective de l INSERM en 2005 la demande de l AFSSE tudes en cours nombreuses les principales sont rappel es dans le I A de la deuxi me partie du pr sent rapport Mesures intervenues r glementations et interdictions successives des EDG reprotoxiques le nombre des thers de glycol concern s est pass de 4 9 Questions en suspens elles sont de deux sortes Celles auxquelles l OPECST ne peut pas r pondre par exemple parce qu elles n cessitent de nouvelles investigations chimiques toxicologiques pid miologiques est il certain que les quarante thers de glycol actuellement utilis s soient tous dangereux et dans quelle mesure et faut il subo
79. ice un aise n e nt comme aen pr suppos s de la mod l ns s peut AE tre pae L omnipr sence et le nombre des substances et des produits chimiques occasionnent d innombrables contacts conscients ou non avec ceux ci Ce contact peut tre professionnel donc contr l ou contr lable a ublic donc i lable Or il peut RATE que ation Ja plus large par Je publie soit la pius pema est ainsi ge certains solvants de peinture grar P d qui g ro l industriel mais aie de 90 lo protection par un bricoleur En milieu professionnel des niveaux de concentration dans l atmosph re ne pas d passer sont fix s il s agit des valeurs limites osition professionnelle VLEP indicatives pour 400 produits ou nn ss sga ds PES l amiante le benz ne no pr vues pour T bera Je pee et ne peuvent tre enr ses pot L ie Jen c distir ses De 1994 2003 la part des travailleurs expos s aux produits chimiques la multi exposition plus de trois produits et les expositions longues plus de deux heures par semaine ont augment Les solvants organiques ou min raux sont les substances les plus utilis es et de plus en plus avec 14 7 des salari s qui y sont expos s ils sont suivis par les tensioactifs principes actifs des d tergents utilis s par 9 5 des salari s Les effets sur la sant peuvent tre caus s aussi bien par une dose faible que par une do
80. interroger sur la pertinence de la proposition visant confier l OPECST une mission de veille sur r RER des mesures propos es h Grenelle de l environnement Mme Marie Christine Blandin s nateur rapporteur a propos de renoncer cette recommandation apr s avoir indiqu qu elle avait proc d au croisement des propositions mises dans le cadre du Grenelle de l environnement avec celles formul es dans le cadre du rapport que l Office lui a confi A J Sa Parar AA ah Maas ii t nee sur l InvS poieni voir ses missions ae Puis LS il a estim que si L id e de constituer des valeurs guides pour l air int rieur tait int ressante il fallait d signer l autorit charg e de les d terminer qui pourrait tre l AFSSET et privil gier une approche fond e sur les dangers y compris ceux des faibles doses sans se laisser enfermer dans les limites techniques des appareils de mesure M Bruno Sido s nateur a observ que dans ce domaine ds a la ss Ne ia m be RE un A pas me Lu humaine puis rer les ptas IX Pire du sut jn P p dont le caract re extr mement tardif de l alarme M Fran ois Goulard d put a estim que la mise en place d une structure de veille et de recherche au niveau europ en n tait pas envisageable court terme et que dans ces conditions il convenait de se montrer plus pragmatique en s orientant vers l tabl
81. le domaine sant environnement L INPES a notamment men en 2005 une campagne sur les risques de l utilisation quotidienne de produits chimiques en milieu domestique avec l dition d un d pliant de pr vention en 50 000 exemplaires Encore peu connu du grand public qui s impr gne pourtant peu peu de ses messages l INPES a diffus des affiches des plaquettes ou des conseils que des millions de consommateurs ont pu conna tre sans pour autant pr ter attention au nom de l auteur de ces indispensables messages touchant la sant et l environnement 235 Cette relative m connaissance n est pas seulement le fait du grand public car lorsqu il a t demand certaines personnes entendues de porter une appr ciation sur l action men e par l INPES elles ont demand quoi correspondait ce sigle Compte tenu de l ampleur des lacunes constat es dans le domaine sant environnement il semble que 1 pourrait mieux utiliser le savoir faire de PIN notamment en impulsant des actions d information de tr s grande ampleur qui appara t n cessaire et pour la r alisation de laquelle l INPES appara t tre un des organismes les mieux arm s co ion bien s r que des financements la hauteur de l enjeu soient associ s l extension de son r le Il a t sugg r que la diffusion des messages de l INPES d j importante devienne massive c est dire la hauteur
82. le fumeur a t consid r comme faible dans les conditions de l exposition domestique alors que ce risque est av r pour les expositions les plus fortes L Acad mie de m decine estime que les risques des effets nocifs du radon sont vingt fois plus lev s chez les fumeurs confirm s Le CIPR recommande d agir sur les habitats lorsque la entration de radon s y situe entre 200 et 600 Bq m L OMS consid re que ce risque est inacceptable partir de 1000 Bq m 46 Le Conseil sup rieur d hygi ne et de sant publique CSHPF a listingu plusieurs niveaux d action souhaitable savoir 400 Bq m3 pour As D eselon et eu ous pou P Habite 7 7 De 400 1000 Bq m es tandis qu au del de 1000 0 Bq m pom del tre ekaa Enfin une plage d finir caract riserait l insalubrit C est pourquoi l information du public a t consid r e prioritaire notamment en recommandant l a ration r guli re des locaux o du radon pourrait stagner N anmoins comme l a relev le Haut comit de la sant p n HCSP sur la base d un risque proportionne du radon le plus important existerait pour les conditions d int pa les concentrations du radon sont inf rieures aux niveaux d action pour la raison que le parc correspondant est tr s vaste Au cours des auditions votre rapporteur a not que PIRSN a d cid d acc l rer la prise de conscience
83. les thers de glycol pour lesquels des substitutions allant dans les sens de la pr caution sont possibles 12 Nanomat riaux manufactur s leur appliquer les r gles de s curit sanitaire communes 13 Eduquer informer et responsabiliser sur tous les aspects du th me sant environnement 15 Instaurer dans chaque r gion des journ es de collecte des substances et produits chimiques dangereux pour la sant 16 Appliquer avec rigueur les lois et r glements relatifs au tabagisme actif et passif interdictions normes d aspiration de la fum e 295 17 Limiter l activit sur place des pressings situ s dans des galeries commerciales iper de r cup rateurs de vapeurs d hydrocarbures toutes les stations service et les pistolets de leurs pompes matiquement de serrures les placards contenant des produits dangereux pour la sant Puis l Office a adopt les recommandations ainsi modifi es et autoris la publication du rapport 296 297 LISTE DES ANNEXES Annexe 1 Saisines Annexe 2 Liste alphab tique des organismes et des personnes auditionn s Annexe 3 R flexions et suggestions du rapporteur au vu des conclusions des d bats dits du Grenelle de l environnement Annexe 4 Charte thers de glycol OSPA Annexe 5 Glossaires Annexe 6 Adresses Internet des sites relatifs la sant et aux polluants d usage courant Annexe 7
84. les plus dangereuses notamment pour les enfants La France pourra aussi proposer aux autres Etats dans le cadre de sa pr sidence une initiative visant l introduction des niveaux d exigence du r glement REACH dans une convention internationale 3 Anticiper les risques li s aux nanomat riaux Le groupe propose que soit organis e une conf rence de consensus scientifique puis l D bat Public en 2008 Un Comit de concertation associant toutes les parties prenantes sera mis en place Un effort de recherche portant sur l am lioration des connaissances concernant les nanoparticules manufactur es sera r alis En l absence de connaissances quant leur impact sanitaire l exposition aux nanomat riaux ou nanoparticules manufactur es devrait par pr caution tre r duite au maximum pour les salari s Le coll ge des ONG propose d en interdire toute commercialisation dans les applications alimentaires les produits d hygi ne corporelle produits cosm tiques et mentaires Le coll ge des employeurs pr f re une approche au cas par cas l Si juridiquement possible par rapport l OMC ui entre in mise en ap ice une rein sp cifique nn et le recours un processus d autorisation via la r glementation europ enne 4 Pr venir les risques naturels et technologiques b timents bles aux lt Andie programm Le groupe conseille qu un plan d action sur les risques sanitaires ti
85. lieux de loisirs Elle a soulign qu il tait important de i conscience que l air int rieur n est rien d autre que de l air ext rieur confin Bura ran berae x f hoea is Me us de la harge d une grande ont notamment latils ceux do re A milieu relev s dans be habitats taient Nbre professionnel devraient conduire prise en compte d s la construction des b risques importants de cancer du poumon r si 289 radon et tabac et sur l int r t de renforcer les campagnes anti tabac dans les r gions o le radon est le plus pr sent Mme Marie Christine Blandin s nateur rapporteur a ensuite elev les risques li s aux produits renferm s dans les divers placards de tout habitat le placard de la m nag re le placard beaut hygi ne et cosm tique le placard du bricoleur celui du jardinier ou du m canicien du dimanche de plus en plus de produits contenant des substances missives Elle a d plor que trop de risques soient pris par des bricoleurs travaillant sans porter de masque alors que des quipements de s curit leur seraient impos s pour la m me activit dans un cadre professionnel Mme Marie Christine Blandin s nateur rapporteur a ainsi voqu les risques pour la sant humaine d coulant de certains por de construction ou de d coration du mobilier et con nt et des activit s des individus occupant un local taient cens
86. lt mesures visant 41 Organisme dont ICAC de Mode de Nom de la d cr ation Cadre Port e des Mode de ae pend la PP z n s lection Mandat Champ gt Commission c s Secr tariat fr quence de Pr sident Composition ee E 3 r glementaire travaux prod fonctionnem E ommissio nomination d intervention ou du Comit renouvellem des travaux uction ent noule eni des experts comit promouvoir l am lioration de la s curit et de la sant des travailleurs au travail D c no 95 319 CE de Comit des la hauts Commission responsables 12 juill 1995 de l inspection JOCE no L du travail CE 188 11 ao t D c du Conseil 9 juill 1957 JO no 28 31 ao t 1957 mod par D c Organe du Conseil 11 mars permanent pour la s curit et la Bar JO salubrit dans i les mines de a houille et les re a industries p ng extractives CE 74 326 CEE du Conseil 414 Organisme dont VEAC de Mode de 5 Bam deia d pend la eatoni s lection Mandat Champ cadie Fons Mode de Commission Commissio Secr tariat fr quence de Pr sident Composition nomnaton d intervention r glementaire travaux prod fonctionnem ou du Comit noue renouvellem des cenis des travaux uction ent comit ant 27 juin 1974 JOCE no L 185 9 sept D c no Commission 97 645 CECA mixte pour de la l harmonisation
87. me nerveux et des expositions professionnelles pesticides COPERT Computer Program to calculate Emissions from Road Transport de l Agence europ enne de l environnement IER Surveillance m dicale des risques professionnels r alis e en 2003 par le l exposition de pr s de 50 000 salari s aux produits CMR Enqu te SUA minist re du Travail s PRIMEQUAL Enqu te VESTA financ e par le programme EUBEES programme europ en sur les risques sanitaires et environnementaux des missions de biocides GerES German Environmental Survey programme de l Agence f d rale allemande de l environnement portant sur l exposition de la population aux contaminants pr sents dans l environnement GerES IV termin en 2006 HABIT AIR 1 et 2 programmes de diagnostic de la qualit de l air int rieur des logements de l Obs ire national de la qualit de l air int rieur OQAI du CSTB la r gion pilote est le Nord Pas de Calais HERA Human and Environmental Risk Assessment on ingredients of household cleaning products Les sentinelles de l air programme de l APPA portant les puces ADN PHYT AIR Projet de la r gion Nord Pas de Calais de l ADEME et du FEDER sur les capacit s puratoires des plantes d int rieur PHYTO AIR programme de l ATMO Nord Pas de Calais et de I comprenant l Etude de la contamination du compartiment at phytosanitaires de la r gion Nord Pas de Calais 2003 2005
88. mise sur le march des biocides la directive 99 45 CE du 31 mai 1999 actualisant la directive 88 379 CEE classement et tiquetage des pr parations m langes LA R GLEMENTATION DE L USAGE DES POLLUANTS ORGANIQUES PERSISTANTS POP Dans le cadre du Programme des Nations Unies pour le d veloppement PNUE la convention de Stockholm ratifi e par la France et entr e en vigueur en 2004 a r glement l usage des douze mol cules connues sous le nom de polluants organiques persistants Mise en forme Puces et num ros Mise en forme Puces et num ros 144 POP En mars 2005 la premi re Conf rence des parties r unie Punta del Este Uruguay a ajout quatre nouvelles mol cules cette liste Substances chimiques toxiques pour les hommes et les animaux les polluants organiques persistants mettent des ann es se d composer se propagent dans l environnement sur de tr s longues distances jusqu aux glaces polaires et s accumulent dans les organismes vivants et les cha nes alimentaires Actuellement ces mol cules peuvent se ranger dans les groupes chimiques suivants les insecticides dichlorodiph nyltrichloro thane ou D D T hexachlorocyclohexane HSC m lange d isom res dont le lindane l endrine l aldrine la dieldrine le chlordane l heptachlore le toxaph ne la chlord cone k pone le mirex les fongicides hexachlorobenz ne ou HCB les p
89. ne semblaient pas coordonn es Des suggestions ou recommandations sur ces aspects seront propos es dans la partie du rapport traitant de la mission d alerte exerc e par les centres antipoison et les centres de toxicovigilance 24 2 L APPROCHE PAR LE MILIEU DE VIE TRAVAIL DOMICILE AUTRES MILIEUX DE LA VIE QUOTIDIENNE Les approches recueillant des connaissances sur ces divers milieux ne sauraient s exclure lorsqu il s agit de cerner les atteintes subies par la sant humaine du fait de substances chimiques En effet les doses absorb es durant le temps de travail vont se cumuler avec celles re ues en dehors de l activit professionnelle En outre ces approches peuvent s enrichir mutuellement En effet la meilleure observation des pathologies dans le milieu de travail peut faire gagner un temps pr cieux pour l identification des effets d une substance dangereuse pr sente galement dans les milieux de vie extra professionnels C est galement sur le lieu de travail qu ont t d finis des seuils de danger des valeurs limites ne pas d passer Cependant cette approche ne peut tre transpos e telle quelle car le monde du travail industriel est essentiellement compos d hommes adultes en bonne sant et dans le meilleur des cas b n ficiant de la vigilance de la m decine du travail Dans son Recueil des principaux probl mes de sant en France de 2002 tabli d apr s les rapports La
90. ne seront connus qu au d but de l ann e 2008 8 ue 5 RATP a tout Py m me reconnu que m niveau de 500 ug m atteint dans le RER pouvait grimper aux heures de pointe jusqu 800 ug m3 i elements sont g anc da larations de la RATP st 0 sq seii mes cel de normes no a gos iias D et qu aucune ie ie sp ci ique n avait jamais t observ e chez les quelque 20 000 agents de la RATP travaillant en souterrain Les l ments obtenus d s 2001 et compl t s jusqu en 2007 semblent tr s loign s des affirmations initiales de la RATP De plus u un doses ne dc He is cs par la PATE lanc e en 2002 par la RATP et t PInVS s sur T causes Tr E se salari s au A ris e ou SDAN Bui ce comment comparer paw causes Fa do d une opulatien io se taifomont active un ensemble de population comportant un pourcentage important de malades et de personnes g es Sur la cha ne parlementaire PUBLIC S nat lors de l mission Bouge la France du 4 d cembre 2007 le responsable du 204 que nn E esi sur le site Ine l usager pourra lire les r sultats relatifs peu pr s le taux des autres ventilation comport par heure ait un D A roe Een ue fois 205 En fait pour l ensemble des r seaux et installations consid r es il appara t indispensable de s orienter non seulement vers la g n ralisation des campagnes de mesures et
91. nocives son action polluante sur lair ext rieur conduisent recommander de passer d une culture de la pr vention une culture de la pr caution au service de tous et pour y parvenir partag e par tous La n buleuse des organismes actuels aux statuts modes de travail budgets et tutelles tous diff rents aux missions tant t superpos es tant t de champ trop restreint appelle simultan ment une rationalisation de l difice non pas pour r aliser des conomies mais pour donner ressources humaines et moyens au champ fragile de la sant environnementale nr La r novation de la d marche et des instruments appelle une loi de clarification et d encadrement de l expertise tte loi devra tre l occasion d un vrai d bat sur la s paration des devenir la victime expiatoire de la mauvaise nouvelle qu elle fut la premi re conna tre oique ayant cart du champ du pr sent rapport les aliments l eau distribu e par le r seau les m dicaments et les ondes lectromagn tiques et apr s avoir fondu en une seule saisine celle d une ambition lev e celle d expertiser l expertise l OPECST a tent Le un depuis dosag Ps ol in i les questions es dd ramen a quelques id es trop Ee Loin de d livrer une v rit en quelques propositions oubli es en qen mois l Office a tent d us un rapport taun type es nee l Fr au ju w pas pi lis m me aux pere er
92. organismes et des personnes auditionn s et tome II les comptes rendus de ces auditions 2 Voir en annexe 4 la charte des thers de glycol Se Conclusion face l impossibilit patente pour 1l OPECS d valuer de faire valuer ou m me de recenser les valuations de ble des substances chimiques pr sentes sur le march sous la forme de tel ou tel produit et face l inutilit d entreprendre ne serait ce qu une partie symbolique de cette t che d mesur e parall lement la mise en ee du Las PAR a a hit P e s il n nie ai mial identifi sai e Ce milieu n est autre que lair int rieur des diff rentes existence humaine les bo tes vivre D s l abord une pren re que la ane de ee II la pan on wong et par i t que le contr le de cet environnement rel ve largement du domaine de la sph re priv e Quant aux risques la sant r sultant de l environnement int rieur plusieurs approches non exclusives les unes des autres sont possibles Ainsi le Centre interna onal de recherche sur le cancer CIRC voir son audition a iden 1e la fum e de tabac environnementale N leur fanille DA de l air int rieur des habitats 23 LES DIVERSES APPROCHES POUR R PONDRE AUX QUESTIONS POSEES L valuation des dangers caus s ou non par une substance chimique peut tre tent e partir de diverses approches Par la substance chimique
93. ou l ag pra ne daa Lai LOO tonnes avent HPV il n existe ds devenus cla ASA os sion l EGDEE na thers de vi te ir ae pah la A p hena ce qui concerne les consommateurs t ont portes d v uer le ere de kermt eri a Ean Lu e n Mais il ne faut pas oublier que tous ces examens effectu s dans un but de classification et d tiquetage doivent par ailleurs faire l objet d une tion de risque dans le cadre du r glement europ en 793 93 relatif aux substances existantes Une fois la classification pour l tiquetage op r e et l valuation de risque effectu e il reste d finir les limitations relatives la mise sur le march et l emploi de ces substances La mise sur le march des substances o La mise sur le march des toxiques pour la reproduction La mise sur le march des en ee pour la reproduction est glement e par la directive europ t fran ais en 1997 elle interdit la mise disposition du grand public des produits class s Epoa bjm pour la ary os 1 2 a La mise sur le march des produits canc rog nes mutag nes et reprotoxiques E Le pe aai T pe sant tin ia mise sur le r PAFSSAPS a interdit l importation aas mise sur ka ma h titre atuit ou on reux la amp a titre Le Pour les cosm tiques PE tiques de l EGMEA fs DEGDME du TEGDME 128 e Les utilisations professionnelles d
94. port e globale de l tude aux risques et dangers pour la sant humaine des thers de glycol et des polluants d usage courant pr sents dans lair int rieur mais en l tendant l valuation de l expertise publique et des choix op r s en mati re de sant environnementale Le pr sent rapport commencera par resituer l int r t du th me sant environnement d apparition relativement r cente par rapport aux pr occupations de l OPECST et par rapport aux polluants d usage courant propos desquels il est indispensable de clarifier quelques notions de base avant d en mesurer l impact sanitaire Puis seront trait s en deuxi me partie les thers de glycol et les polluants d usage courant d une mani re g n rale avant d aborder en troisi me partie la pr sence des polluants d usage courant dans l air int rieur Enfin en quatri me partie sera trait le th me de la seconde phrase de l intitul du pr sent rapport savoir la pertinence de l expertise relative la sant environnementale Puis des propositions de recommandations seront faites pour tirer les le ons des oublis ou erreurs ventuellement constat s dans l Voir en annexe 1 le texte des deux saisines l appr hension des impacts sanitaires des thers de glycol comme des polluants d usage courant pr sents dans l air int rieur 14 Le sens de la Sage sa suivie Pal ce sta saci du constat cur
95. poss dent une toxicit De Eu certaines missions toxiques sont per ues comme a sent le neuf a sent le propre dit on en les respirant i Fod de l habitacle des automobiles neuves r sulte de la pr sence de compos s organiques volatils de m me un habitat tr s me ah tre Panused FAR c est ont dangereux pour la mat riaux de construction totalement sains le CSTB voir audition n en a num r que tr s peu dont la terre cuite et le rev tement de sol coul Pour leur part le Pr Denis CHARPIN et Mme Corinne MANDIN de l INERIS animatrice du r seau RSEIN ont soulign le danger de ces missions voir leurs auditions SUGGESTIONS DU RAPPORTEUR Mois informer sur leur existence dans pe dans endroits_humides cuisines et nanomat riaux laborer des fiches leur composition leurs rejets leur cycle de vie encore d terminer pour les nanomat riaux ee Sur les a marn ns ri ques sp 1 procr er Valeurs guides d On etag pr cisant pour les moquettes les tapis le mobilier les peintures Mercure alerter sur les graves dangers li s au mercure perceptible par l odorat humain ce mercure est pr sent 50 gt en milieu domestique sous forme de thermom tres qui peuvent se briser et de barom tres dans lesquels le mercure est l air libre et passe facilement l tat de vapeur LES NOTIONS DE M
96. pour le d veloppement embryo foetal en cas d exposition domestique von saute CMEGEEA D nscisas TREGEE Painting 1 5 EDEER Lass siue SNECSE Ewein JS ECEE A NEGHE Fotisip 3 EGNE o 1 LA o 1030 10020 0000 IR indice d Risqes Dose d exposition cul Dose de R firetce Source A CICOLELLA Effets des thers de glycol sur la reproduction Gyn cologie obst trique et fertilit 2006 Quant l action mener contre les niveaux excessifs d exposition aux polluants il faut avoir pr sent l esprit que contrairement une id e re ue l impact le plus efficace en terme d am lioration de la sant publique sera obtenu en r duisant tout au long de l ann e les niveaux moyens de pollution et non en cr tant les pics de pollution au moyen d alertes Il faut savoir galement qu il est impossible de mettre en vidence un niveau collectif moyen une sorte de seuil en de duquel des effets sanitaires ne seraient plus observables En fait l impact sanitaire d une exposition est fonction de l incidence appel e aussi pr valence de base des affections en cause et de leur gravit de l importance des exc s de risque associ s cette exposition et de la pr valence de l exposition sachant que pour l air la pr valence ne peut tre que de 100 chaque individu respirant sans interruption e L exposition des individus constitue un tout Il r sulte des auditions com
97. pr sident de l ann e ou publique par l article 55 Chacun des ou de leur dispositions la section qui ne de pr sidents de 10 Huit membres renouvellement l gislatives ou peut s acquitte pas l ordonnance section assure d sign s sur prop Les membres r glementai galement des rapports du 7 ao t pendant un propos s constituer des qui lui sont 1832 Son groupes de demand s statut actuel travail dont peut apr s r sulte des ce mi dispos Conseil sup rieur d hygi ne publique de France Section Section des eaux pr sident M Levi Yves v pr sident M Ballay Denis 396 1 Sur proposition de l Acad mie nationale de m decine M Queneau Patrice de l Acad mie nationale de pharmacie M Lafont Olivier de l Acad mie des sciences M Decamps Henri du Conseil national de l ordre des m decins M Duham Conseil sup rieur d hygi ne publique de France Section Il Section des milieux de vie Section des milieux d vie pr sidente sabdie vice p sidet M Gamier Robert 2397 1 Sur proposition de l Acad mie nationale de m decine M le professeur Dubois G rard de l Acad mie nationale de pharmacie M le professeur Guignard Jean Louis de l Acad mie des sciences M le profes
98. professionnels des ch ant desin de sa chacune des services publics et opinions propre organisations de consommateurs agr es au niveau national pour ester des pouvoirs publics pour tout ce qui a trait a divergentes Si la demande en est faite par le tiers au moins des membres d un coll ge le d tail des votes de ce c initiative ou la demande de la majorit d un des deux coll ges ou de la majorit du bureau Il tient au moins quatre s ance 394 Organisme dont VEAC de Mode de 5 Nom de la r cr ation 5 Cadre Port e des Mode de pe d pend la Pr CE z s lection Mandat Champ Commission Le Secr tariat fr quence de Pr sident Composition RS z 4 r glementaire travaux prod fonctionnem Commissio nomination d intervention 3 ou du Comit renouvellem des travaux uction ent n ou le eni des experts comit Conseil Institu par le ministre I Les quatorze Le Conseil Le conseil sup rieur de la l article 40 I charg du membres sup rieur de la sup rieur se pr vention des de la loij travail ou jmentionn s au 10 pr vention des r unit au risques no 76 1106 d faut par le de l article R 231 risques moins une professionnels du pr sident de la 16 sont professionnels fois par an 6 d cembre section sociale 10 Le directeur participe sur 1976 relative du Conseil des relations du l laboration de la convocation a
99. propri t s int ressantes Ce sont des compos s dont la toxicit est imparfaitement explor e ce qui n cessite d tre prudent Les thers de glycol Les thers de glycol objets de cette partie du pr sent rapport sont des d riv s de l thyl ne glycol compos deux atomes de carbone ou du 1 2 propyl ne glycol compos trois atomes de carbone Ce sont des liquides incolores et volatils qui d gagent une odeur agr able Ils se dissolvent dans l eau et dans les graisses mol cules amphiphiles et traversent de ce fait facilement la barri re cutan e et les muqueuses Comme d j signal ils sont beaucoup utilis s comme solvants vernis peinture colles d tergents traitements anticorrosion fluides de coupe d graissant mais aussi dans des produits domestiques nettoyants pour vitres cosm tiques et parfois pharmaceutiques Les thers de glycol pr sentent une toxicit imm diate toxicit aigu assez faible irritations l gers effets neurotoxiques En revanche long terme pour des personnes manipulant de grandes quantit s de ces solvants notamment les ouvriers des usines on peut observer des atteintes graves dans le foie et les reins le sang mais surtout dans la reproduction tant f minine que masculine mais aussi dans la sant de la descendance des personnes intoxiqu es Plusieurs thers de glycol sont interdits d importation dans l Europe Parmi les principaux effets toxique
100. quence cette valeur devait tre reconsid r e car n tant pas suffisamment protectrice D apr s l INRS voir ses auditions les produits chimiques les plus pr occupants sont ceux qui sont toxiques pour la reproduction des niveaux d exposition qui ne donnent pas d autres signes de toxicit N anmoins les canc rog nes vrais chez l homme comme le chlorure de vinyle le benz ne l amiante la silice cristalline le chrome hexavalent certaines amines aromatiques sont incontestablement des produits tr s pr occupants du fait justement de leur canc rog nicit pour l homme Au terme de ce survol des diverses approches possibles il doit tre rappel que la pr sence dans les lieux de vie de substances chimiques poss dant un potentiel dangereux n entra ne pas directement un risque pour la sant En effet ce risque n existera qu en fonction de l exposition et de la dose re ue D o l int r t de l approche r cente par l expologie qui pr sente l avantage de poser la question du sc nario de mise en contact et qui renvoie dos dos les expertises insuffisantes voire complaisantes et les alarmes sans fondement Enfin la classification europ enne appara t incompl te En effet elle ne prend pas en compte les perturbateurs endocriniens dont la mise en vidence n est intervenue qu apr s la mise en place de ladite classification Or il appara t de plus en plus vident que ces
101. recherches int ressant directement la double saisine de l Office figurent pour les relations entre la pollution atmosph rique et la l tude po MNENE entre fac eurs envi dite Du nettoyage du sol pouvait constituer une source non n gligeable d thers de glycol 142 dre op Pe la SF RS iah Ae AE un ini majeur dais vie Apt Pis H pour les m canismes toxicologiques et la sant R le des interactions particules diesel fum e de cigarette dans la physiopathologie des remodelages bronchiques et alv olaires des i a s athies chroniques obstructives BCO Effet des j sur le d velappemeni de la r action inflammatoire istat s d une exposition combi Tak de l nfl Baa a T chez lasti matique allergique l at In rable aux polluants que son d hydes dans l air r le comme les parcs de stati f abitacles d automobile et les biblioth ques pr sentent des taux lev s d ald hydes auxquels les asthmatiques sont tr s sensibles le formald hyde est un polluant sp cifique de l environnement int rieur d o des recommandations r glementer l usage des produits contenant particuli rement dans les locaux d enseignement et de tr les fabricants informer sur les missions de f produits Health as ee le pro nee er ou in EUROPE pour tudi Gr r valuations int gr es des risques et leurs interac
102. ro qu il d se forgeant ainsi une opinion puisque apr s one n a cess d r pour corriger les erreurs commises et fixer de hp Vs re atteindre dans de meilleures conditions Mais face ignes de troubles de la sant ont t relev s parfois orand nombre de substances chimiques 2 lical puis dans le sang de tout aluit comme aussi nee des malformations uro g nitales comme encore la eapi de ra ap del PEE E REE comme a enii a saie consommateurs des soci t s industrialis es ne sont qu optimisme et promotion d un monde sans soucis 276 C est pourquoi au terme de c a tour re et rs en Pr dd pourq i A l heure o il est promis q l environnement seront traduites dans la r alit entam bien avant celui du Grenelle et fini juste apr s ses prg mais hoari tes t moigne de nombreuses r en oi quelques id es d plorer n mais de pus lucides et de responsabi nu de r concilier dans l esprit de certains tion et les capacit s d innovation a 278 PROPOSITIONS DE RECOMMANDATIONS 1 Appliquer le principe de pr caution l emploi des substances ou produits chimiques d usage courant pr sents dans l environnement quotidien et entra nant des risques pour la sant tendre l application du principe de pr caution la sant humaine dans sa globalit Modifier la Charte de l environnement en cons quence A l int r
103. s PNSE Plan national Sant environnement PNUE Programme des Nations Unies pour l environnement REACH Registration Evaluation Authorisation and Restriction of Chemicals enregistrement valuation autorisation et restrictions relatifs aux substances chimiques R seau RSEIN Recherche sant et environnement int rieur INERIS RIPs REACH implementation projects RIVM Institut n erlandais pour la sant publique et l environnement 364 SAMU Service d aide m dicale urgente SCCNFP Scientific Committee on Cosmetic products and Non Food Products intended for consumers SCOB Syndicat de la chimie organique de base SFC Soci t fran aise de chimie SGAE Secr tariat g n ral des affaires europ ennes SGH Syst me g n ral harmonis de classification et d tiquetage des produits chimiques voir aussi GHS SICOS Syndicat de l industrie chimique organique de synth se et de la biochimie SPORT Strategic partnership on REACH testing partenariat strat gique pour l tude de REACH SURCHIM Syndicat de la chimie du traitement de surface et de l hygi ne industrielle TGAP Taxe g n rale sur les activit s polluantes TNO Centre de recherche n erlandais en charge notamment de l environnement et de la sant UFC Que choisir Union f d rale des consommateurs UIC Union des industries chimiques UIPP Union des industries de la protection des plantes UMIH Union des m t
104. s pour assurer le meilleur niveau de qualit scientifique de ces travaux tout en examinant les conditions dans lesquelles sont conduites les expertises de l AFSSE notamment le respect des r gles de d ontologie scientifique et les r gles internes de l tablissement La mission a donc examin non pas la valeur scientifique des travaux produits par l AFSSE mais les proc dures suivies par l agence et les m thodes de travail mises en uvre 269 Le constat r sum de cette inspection conjointe remis en janvier 2006 a t le suivant Les moyens de l AFSSE Au cours des ann es 2002 2004 pour conduire ses expertises l AFSSE n a pas dispos de moyens adapt s ses besoins ni en cr dits ni en personnel Les m thodes d expertise de l AFSSE ont pr sent des insuffisances C est ainsi que les d lais assign s par certaines saisines n taient pas r alistes et que beaucoup d entre elles dict es par l urgence ont cr un climat peu favorable une bonne administration des saisines Bien plus les missions du conseil scientifique ont t mises en suspens et les rappels qu il a mis sur la lenteur de la mise en place des comit s d experts sp cialis s CES n ont trouv qu un faible cho Plus grave au lieu de s appuyer sur ces comit s d experts sp cialis s ceux ci ont t supplant s par le recours quasi exclusif des groupes de travail instances
105. s en dehors du p rim tre que la loi de 1998 a d termin pour l AFSSA et dont le risque est valu par la Direction g n rale de l agriculture et de alimentation DGAL pourraient figurer dans le rapport de l Office dans la mesure o ces produits sont largement utilis s par le jardinier amateur De m me les produits cosm tiques et d hygi ne se trouvent dans le champ d investigation du pr sent rapport d abord comme cela a t vu plus haut parce que certains d entre eux contiennent des thers de glycol et ensuite parce que nombre de ces produits sont missifs dans l air int rieur Mise en forme Puces et i num ros LA PORT E DE LA SAISINE DE L OPECST L intitul de la saisine de l OPECST mentionne les missions de polluants des produits de grande consommation sans op rer de distinction quant leur date de mise sur le march ni quant aux quantit s produites ce qui constitue des motifs d exclusion dans le syst me REACH Le champ de la saisine de POPECST sur les polluants d usage courant est donc bien plus large que celui de REACH De plus l articulation de cette saisine avec celle relative aux thers de glycol conduit aux remarques suivantes actuellement seuls quarante thers de glycol sur environ quatre vingt ont t exploit s L exploitation des quarante autres suppose une valuation au sens de REACH au dessus d un certain tonnage peut tre certains d entre e
106. sant en France 1994 1998 et 2002 le Haut Comit de la sant publique a relev page 157 que la quasi totalit des agents canc rog nes pour l homme ont l origine t identifi s dans des populations expos es professionnellement dont l amiante Pour les thers de glycol ce sont des intoxications aigu s dans le secteur de la fabrication des cols de chemises qui ont r v l les effets neurologiques de ces substances puis des effets h matologiques et testiculaires ont t constat s par des m decins du travail chez des personnes expos es des concentrations fortes d thers de glycol Plus r cemment le drame des ouvri res mexicaines contamin es dont les enfants ont t victimes de malformation m me les enfants n s et con us apr s le temps d exposition a r v l l imp rieuse n cessit d une meilleure prise en compte des risques La succession des activit s au cours de la journ e ou des circonstances fortuites m lant diverses activit s montre qu une s paration trop rigide entre les divers milieux de vie n a pas lieu d tre les doses re ues au cours du temps de travail se cumulent avec celles re ues dans les transports au cours des loisirs ou domicile e les doses diffus es l occasion d un usage professionnel peuvent contaminer un public impr vu C est ainsi qu en pulv risant des biocides sur une haie jouxtant la
107. secr taire Elle re oit 1989 art 2 du Arr t du 1998 p 1029 sont d sign s le chef du communication des au directeur 29 d cembre trouver par arr t service des dossiers de l action 1989 art 2 arr t du 4 parmi les industries de base d accidents r gionale et directeur de mars 2003 membres de la et des biens d appareils de la petite et l action dur e de trois commission d quipement pression Elle peut moyenne r gionale et ans chaque le directeur des tre saisie par industrie ou le de la petite et renouvellement hydrocarbures Arr t du 29 directeur de la moyenne de cette le directeur du d cembre 1989 art s ret des industrie et du derni re pour gaz 2 le dir installations directeur de en constituer le nucl aires la s ret des bureau selon la installations comp tence nucl aires dont rel Elle p Commission de institu e par pr sident membres du Ces personnes charg e C La Un la s curit des l article 13 de nomm par Conseil d Etat et et experts sont consom art L commission commissaire consommateurs la loi no 83 d cret en des juridictions de d sign s par le 224 2 tablit chaque du 660 du conseil des l ordre ministre charg d mettre des avis ann e un Gouverneme 21 juillet ministres administratif ou de la et de proposer toute rapport de nt d sign 1983 relative judiciaire Elle conso
108. sodorisants pour les cuvettes de toilette L ARMOIRE DE BEAUT Ce placard contient des laques des teintures des vernis des dissolvants des parfums dont les missions sont parfois tr s pr sentes dans l air int rieur Pour la F d ration des industries de la parfumerie FIPAR voir son audition les ingr dients des produits cosm tiques mis en cause par des ONG des articles de presse ou des missions de t l vision ne sont utilis s que pour le b n fice des consommateurs C est ainsi que les parab nes prot gent les produits cosm tiques contre toute contamination bact rienne de m me pour le ph noxy thanol EGPHE qui est un autre conservateur Un seul phtalate le di thylphtalate DEP est utilis par l industrie cosm tique afin de rendre impropre la boisson l alcool pr sent dans les produits cosm tiques et cela r sulte de l application des prescriptions des autorit s sanitaires Tant l AFSSAPS que le SCCP europ en ou le CIR am ricain ont estim que l utilisation du DEP dans les parfums ou cosm tiques ne posait aucun probl me jusqu une teneur maximale de 15 or les taux d utilisation dans les parfums mis en cause par Greenpeace ces derni res ann es sont inf rieurs 2 Quant aux sels d aluminium un rapport conjoint AFSSAPS AFSSA InVS de 2003 affirme que en l tat actuel des connaissances les sels d aluminium utilis s dans les antiperspirants ne peuvent t
109. sugg r la cr ation d un groupe de travail entre l ducation nationale le minist re de la Recherche et celui de istrie voire celui de l Ecologie pour trouver une solution cet important noble Interrog sur le m me th me le Pr Guy LORGUE ancien Professeur des coles nationales v t rinaires a d plor qu une quinzaine d ann es aient t perdues conduisant l industrie fran aise recruter aujourd hui des toxicologues anglais ou am ricains et a insist sur la n cessit de renforcer le caract re pluridisciplinaire de la toxicologie Maintenir les postes de toxicologues fran ais dans les instances internationales Ne nommer que des toxicologues sur les postes de toxicologues dans les instances internationales Maintenir ou recr er une chaire d enseignement de la toxicologie au Conservatoire national des arts et m tiers 245 Multiplier les laboratoires de toxicologie LA PAUP RISATION DES CENTRES ANTIPOISON Le r seau des centres antipoison fran ais rassemble dix acteurs de premier plan de la s curit sanitaire qui poss dent les donn es sur l intoxication humaine accidentelle ou chronique Mais les moyens financiers des centres antipoison ne sont ni la hauteur de leurs missions ni garantis en effet ils d pendent des budgets tendus des Centres hospitaliers r gionaux qui les h bergent Il est rappel qu au niveau national l organisati
110. sultant des thers de glycol d j utilis s une quarantaine sur environ quatre vingts possibles ont t identifi s et que les mesures prises au fur et mesure en fonction de l tat des connaissances des textes applicables et des impacts av r s des thers de glycol sur la sant bunain ont laiss se produire des contaminations en raison d une c wonnan que sur des certitudes et avec des d lais t de paer proactive qu i mieux arbitrer en mati re de a G cui mil orer Te connaissances sur e l valuation des expositions aux thers de glycol sur la descendance e les effets vasculaires et Pinsuffisance r nale chez Phomme e la perturbation endoc e canc ro bi non seulement des thers de glycol exprim m ri ais P a exf re po Pre a circor car encore une fois de nouveaux dangers li s aux thers de glycol d j 132 utilis s peuvent appara tre et de nouveaux thers de glycol seront vraisemblablement porteurs eux aussi de dangers autres Il appara t donc bien qu il aurait t illogique et incomplet de mener l tude sur les polluants de consommation courante en excluant les thers de glycol de son champ et exp ditif de renoncer toute tude sur les thers de glycol alors que la question de leur utilisation est volutive et pr occupe juste titre l opinion publique C est pourquoi l Office apr s avoir cart l id e d un rapport auto
111. t de nuisance propre une substance ou un produit donn Un risque est la probabilit d tre expos un danger Une exposition est la mani re selon laquelle un individu est au contact d une substance 16 2 QUESTIONS ET NOTIONS SUR DES POLLUANTS D USAGE COURANT Lors de la pr sentation de l tude pr alable votre Rapporteur a propos l Office de regrouper en un seul rapport les th mes des deux saisines pour inventorier le contenu des placards produits dangereux d un domicile ordinaire dont le placard des produits m nagers le placard du bricoleur et le placard du jardinier du dimanche sans oublier l armoire d hygi ne et de cosm tiques et l armoire pharmacie avec ses accessoires dont le thermom tre mercure appr cier l tiquetage le mode d emploi et les usages normaux et anormaux des produits rang s dans ces placards valuer les moyens utilisables pour mesurer la dangerosit sur la sant humaine des polluants de grande consommation rencontr s dont les thers de glycol et ce notamment dans l air int rieur valuer l expertise publique fran aise dans son cadre europ en en ce domaine valuer les choix scientifiques et technologiques op r s Dans sa s ance du 20 mars 2006 l Office a d cid de traiter en un seul rapport les th mes des deux saisines sous l intitul suivant Risques et d
112. t mis en place pour la p riode 2006 2009 e Les produits phytopharmaceutiques Il s agit des substances actives et des pr parations en contenant destin es prot ger les v g taux contre les organismes nuisibles exercer une action sur les processus vitaux des v g taux assurer la conservation des produits v g taux d truire les v g taux ind sirables ralentir ou pr venir une croissance ind sirable des v g taux Les produits phytopharmaceutiques sont soumis une obligation de contr le depuis la directive 91 414 CEE du 15 juillet 1991 et le d cret n 94 359 du 5 mai 1994 Ils doivent obtenir une autorisation de mise sur le march du minist re charg de l agriculture apr s avis de l AFSSA L tiquetage la composition et la commercialisation de ces produits sont l objet d enqu tes de la DGCCRE qu il s agisse de produits destin s au grand public ou de produits professionnels e Les biocides Soumis la directive de 1998 transpos e en 2004 les biocides sont actuellement l objet d un plan national de contr le de la DGCCRE portant sur vingt trois types de produits biocides produits de protection du bois des fluides des ouvrages de ma onnerie des d sinfectants et des antiparasitaires Une liste communautaire devrait voir le jour dans une dizaine d ann es Mise en forme Puces et num ros 159 En attendant les biocides ne font pas l objet d une autorisation de m
113. thers de glycol pour lesquels le calcul de l exposition bas e sur une p n tration de 100 pouvait conduire un risque pour le consommateur Les sept thers de glycol utilis s en 2005 par l industrie cosm tique sont S rie E EGPhE ph nylglycol EGBE butylglycol DEGBE butyldiglycol DEGEE di thyldiglycol a marge de s curit chez omme est calcul e selon les recommandations IL ge d t chez l h cul lon l d du CSPC Comit scientifique des produits de consommation sc nario d exposition maximalisant prenant en compte une concentration maximale de 1 dans tous les produits cosm tiques utilis s dans une journ e S rie P DPGME m thyldipropyl negly 1 2PGIME 2 m thy een 1 m thyl ther TPGME m thyltripropyl ne glycol Il r sulte de l tude de l AFSSAPS que conservateur F n pr se une em gi a au moins 100 a ta objet de limitation de sa concentration 2 maximum dans les teintures non dilu es avant application coloration non oxydante et 4 dans les teintures capillaires dilu es 50 avant utilisation Le DEGBE butyldiglycol utilis dans les teintures capillaires pr tes l emploi la concentration de 9 pour lequel des effets h patotoxiques n phrotoxiques et h matotoxiques ont t observ s chez l animal fortes doses doit pour pr senter une marge de s curit d au moins 100 chez l homme voir son util
114. ti s rie P pee S S sisti sur la n cessit de wendi aussi en compte la trans fe des mol cules dans l organisme ce qui ne peut tre reproduit en laboratoire En conclusion de cette premi re partie Mme Marie Christine Blandin s nateur rapporteur a rappel que dans le domaine des risques pour la sant des polluants pr sents dans l environnement T r quotidien l absence de preuve d un effet n tait pas la preuve de l absence d effets Elle a enfin attir l attention des membres de 1l Office sur les y do la sbertuton g un A ot E un autre Pra an h conna t a et du temps important n cessaire pour mener bien les analyses BIR a aa fo m me si i ee A avaient dabord mi a les Surco te ais we maianersit pir d enxen r glementat el ma is Ron Ch is mig Blandin k sue ere a ie propos sur REACH et la p nurie de ues aire En aA si e F de produ nce ne pouvait assumer sa part d expertise cela accro trait le risque du d veloppement de sortes de pavillons de complaisance pour l analyse Mme Marie Christine Blandin s nateur rapporteur a relev que les investigations syst matiques sur la qualit de l air int rieur taient relativement r centes alors que tout individu passe au moins 80 de son temps l int rieur des diverses bo tes que constituent les habitats les bureaux les moyens de transport a riens souterrains ferroviaires routiers et les
115. toutes les pr cautions n cessaires En outre les commentaires accompagnant certains pictogrammes font seulement passer l utilisateur de l ignorance la perplexit et finissent par l inciter se d barrasser n importe o et n importe comment d un produit dangereux En effet lire sur l emballage d un produit m nager dangereux pour l environnement viter de jeter ce produit n importe o d barrassez vous des emballages uniquement dans les endroits pr vus cet effet ne dicte pas vraiment une action concr te L expression endroit pr vu cet effet traduit surtout l embarras du r dacteur qui a renonc crire la d chetterie probablement parce qu il n en existe pas partout ou dans des conditions d acc s tellement probl matiques que la premi re poubelle venue finira par en tenir lieu A cet gard les plaquettes d information grand public r dig es par l INPES voir son audition et d taill es ci dessous apparaissent mieux con ues Enfin pour un consommateur d sireux de disposer d une information compl te sur toutes les caract ristiques d un produit les pictogrammes et les phases de danger qui y sont associ es les fiches toxicologiques de l INRS voir ses auditions constituent un remarquable gisement d information SUGGESTIONS DU RAPPORTEUR Emballages de produits dangereux afin de toujours attirer l attention sur cette cat gorie part
116. transports en commun empreinte cologique bilan caibone x 332 a Associer la carte d tudiant une carte de transport en commun proposition pertinente concernant la omette de viser lair int rieur des lieux iences de la nature tous voles dans T ane des sciences one Fr k l biologie e et l ous ro Dee m primaire secondaire et sup rieur en le compl tant syst matiquement par des approches de terrain et des classes vertes Formations professionnelles et continues gt Renforcer l enseignement de l cologie et du d veloppement l environnement ing nieurs art ati sant environnement dans la formation de pa du gets et du secondaire Ajouter la missio n cessit d un autre regard sur les ar du r ppait de l OPE CS T Les enseignants sont pour leur part concern s par la transmission des savoirs sur le sujet une certaine conception de l hygi ne de et les nieis au service m tiers de l en L insertion du d velo at continue concerne plus largement l es des dette Pour les aeo pa bema Aror i cu 1S He mi en eve d a aa seulement un r s au a c EA A Pour les d cideurs publics et priv s d velopper les formations e es tr s i cologie et d veloppement environnement p Cette le pourrait se ATF par re dois i on de dpn durable Des universit s des m tiers de l environnement form
117. travaux uction ent n ou le eni des experts comit Commission plac e Le secr tariat C envir art Le pr sident de Cette Commission Ses membres charg e d valuer La Les membres d tude de la aupr s dul de la L 531 4 et la Commission comprend dix huit sont nomm s les risques li s la Commission d missionnair diss mination ministre Commission L 531 5 est nomm par membres par arr t diss mination d tude de lales ou des produits charg de est assur par D cret no arr t conjoint un repr sentant conjoint des volontaire diss mination d c d s sont issus du g nie l Agriculture le minist re 93 235 du 23 des ministres des industries ministres d organismes des produits remplac s biomol culaire et du charg de f vrier 1993 charg s de mettant en oeuvre charg s de g n tiquement issus du g nie dans les ministre l Agriculture portant l Agriculture et des organismes l Agriculture et modifi s biomol culair m mes charg de assist du cr ation de la de g n tiquement de Elle contribue en e peut tre conditions l Environne minist re Commission l Environnemen modifi s l Environnement outre l valuation consult e par toutefois le ment charg de d tude de lat pour une un repr sentant pour une des risques li s la tout ministre mandat des l Environneme diss mination dur e de trois de la production dur e
118. un HE re ka DDA S en Lol berat on avec insiti de m decine du travail et l Observatoire de la sant 289 Tel fut le cas aussi de Mme Denise SCHNEIDER habitante de Bourg Pie re des aian de sels n Meia onra de M tal Blanc batteries en peri ss n aa Wire en LA ee Fesin is Tribunal de reco onnu Au vu de ces deux cas parmi d autres ne serait il pas pr f rable que la puissance publique entende au plus t t les justes dol ances en amont se donne le moyens de la veille et de l expertise pour que tout ne se r gle pas tardivement et dans la douleur en Justice Le cas de M Andr CICOLELLA voir son audition est PARIN SE Aa du ss he Marsan dans p aS compte tenu de son r le le au sein de l INRS d un sur un Panpa son rar l C puis le CSHPF j at au sein AN pour charte de p aeea et d un dispositif ere de traiter les gonfllts ivant survenir dans la conduite de projets qui sont par nature sensibles Parmi les autres personnes ou organismes ayant jou un r le dans les alertes sant environnement au cours des derni res ann es il faut citer l UFC Que choisir le Collectif thers de glycol l INPES le Pr BELPOMME WWF Crtonp ace Alliance contre le tabac le Comit national contre le tabagisme l Office fran ais contre le tabagisme l Institut national de la consommation l OQAI le BEUC les Observatoires r giona
119. 000 cancers variation nombre de cas nombre de cas Hommes 97 000 161 000 66 Femmes 73 000 117 000 60 Total 170 000 278 000 63 Dans cette croissance du nombre de cas 45 r sulteraient des volutions d mographiques croissance et vieillissent de la population et 55 seraient dus une progression de la fr quence des cancers ge constant Aucune politique de sant publique ne saurait s en d sint resser e Pas d augmentation des cancers chez l enfant en France sur la p riode 1990 1999 les cancers les plus fr quents sont les leuc mies les tumeurs c r brales r nales ou osseuses alors qu une telle augmentation est constat e sur le plan europ en de 1970 1990 Seule l exposition aux radiations ionisantes a une responsabilit d montr e Les champs lectromagn tiques d extr mement basse fr quence les pesticides et la pollution atmosph rique g n r e par le trafic automobile sont suspect s e Explosion pr visible du nombre de cancers du poumon chez les femmes dans les vingt ans venir alors que ce type de cancer tait pratiquement inexistant dans cette population e Anomalies de l appareil g nital pour les deux sexes e Anomalies lors du d veloppement intra ut rin Si e D t rioration du syst me nerveux dont augmentation de l occurrence de la maladie de Parkinson en cas d exposition professionnelle certains produits en particulier aux pestici
120. 06 HI Les bo tes loisirs A TES BOITES A DABAG e E EI ET EEE T Les D COR ES ee enr a ans net dre ess NENESE EUELA 2 Les bars a CDAS monster rennes P A a e e l ae a a E E ER E PA BOITES JOURTS EE EAE EEEE E E EE cles quatri me partie La recherche la veille l alerte et l expertise face aux thers de glycol et aux polluants de l air int rieur I quelques principes de s curit sanitaire A LES OBJECTIFS A ATTEINDRE sr B LE RENOUVEAU DE L EXPERTISE eesseeessccseecescssecccccccseececcssececccossececcsseeececcssecceccsseeeee IL quelle restRucturation pour les acteurs de la s curit en sant environnement ss A LA CR ATION SUCCESSIVE D INSTANCES DISPARATESsssmmnsesneesmeemesneenne 1 l INRS Institut national de recherche et de s curit cr en 1947 et transform en 1968 erererserenene 2 Le C S T B Centre scientifique et technique du b timent cr en 1947 et l O Q A I Observatoire de la qualit de l air int rieur cr en 2001 3 La Commission de la s curit des consommateurs CSC cr e en 1983 4 Les ORS Observatoires r gionaux de sant cr s en 1984 5 L INERIS Institut national de l environnement industriel et des risques industriels et scientifiques cr en 1990
121. 13 1439 4494 O4 9 6p OIT plug AxOujau 7 3P 2121908 109413 KW ap 387902 VINDA DWV v 98 6017 jouey3 xoyIouu 7 109418 you AN94 DA AASNI eppnsn POYJO WON pnsn MON uone Iqy uone Iqy 1094719 44 SYAHLA XAVdIDNRId SAA ALIOIXOL 4Q AdAL 41 NOTAS NOILLVOLMISSV 19 LI TANLVIONAIWON er Pa DEUXI ME PARTIE LES ETHERS DE GLYCOL ET LES POLLUANTS DE L AIR INT RIEUR LES THERS DE GLYCOL L une des deux saisines de l Office porte sur Les probl mes pos s par la fabrication industrielle des thers de glycol notamment du point de vue des enjeux conomiques et de la protection des consommateurs La commission des Affaires conomiques et du plan du S nat l origine de cette saisine a souhait que soient rassembl es les informations scientifiques permettant d valuer la toxicit ventuelle de ces solvants en r ponse aux inqui tudes de certains mouvements associatifs pr occup s par les risques toxicologiques de l exposition aux thers de glycol Cette saisine est consid rer au regard de la seconde sur les polluants d usage courant Cela signifie que les thers de glycol seront analys s aussi comme une famille embl matique de substances chimiques de par le d veloppement de leurs utilisations et l volution des r glementations les concernant Un aspect sera plus particuli rement d velopp savoir la mani re dont les diff rentes expertises ont t men es et leurs recomma
122. 43 4419d 9 59 80T argwost jouedoid 7 Axoyjou 7 ap 3423992 109413 oup doid your ap e3902 VAINIOd T 86 LOT 7 arms jouedoid 7 Axoou T 109413 ougjfdoid pyw ANTOdZ 9 Tt EpI Goueystxogs xous xonq 2 2 2 1094131 nq S 0S ZT1 QoueysAxopolAxogaAxou9 2 7 7 10941811 Ayo v LI tCT epAgotxogs xomnq 2 z 9p 2181998 10934181P 1Knq ap 218208 S tEZIT one Gomotxomnq z z 104 fp 1Gnq 9 66 ZZI Jouey9 xouyd z 1094181 ua T LO TII pla xopnq z P 371992 109413 Ain sp 3121292 T 9L TIL joueurs xopnq 7 109413 nq L 6S 601 joues xodo1dosr 109478 p doidos 9 ST 90L0t aptya xodoid z sp sue 109413 pAdoid u 3p 3383998 6 0 LO8T joueyr9xodoid 7 109413 1Xdoid u UESYPOPEXOEN A 18 ST 1094181 puq ANGOAL OHNIP 9 SE ZIT 10uey Kxoyig Kxoyxoyw ZFz Z 10041319 pw JWDAL OUN 9 96 LIT eRyatxopau z siq 3p sp xo 10394121P KWI qna9aad DIPIN P L 9E TIL lkyaAxous 2 siq sp 2pAxo 1094 181p AP 44q94q OIPAIP 0 06 LIT joueya Axogolxou3 7 7 1094 131p 1K43 4494 DPA LL TII ouen Axoya xogou 7 7 10941321P 9u AN944 DPW T p1 679 SULYIJ XOYIJIP ZT 109413 1Ay9rp qadoa OP auey 9AXOIoUP ZT 109413 you ANd94 ONP q 6 ST IIL a19AxouI9 7 P 2781908 109418 14433 9181908 vaoa oAy S 08 OTI loueyi5x0u19 7 1094
123. 5 Il serait rendre souhaitable de les SICAP Ar E Cette r forme n cessitera le renforcement des effectifs la cr ation de postes p giek ce es re Li gt une dan plan pluriann postes pouvant constit me formation de personnels infirmiers a al oo d i une 248 onstitution et l entretien d une base de donn es sur les produits et les ca positions ime souhaitable able r seau de les centres de toxico Quant la toxicovigilance ce rapport e d assurer une couverture territoriale par un v i toxicovigilance de maintenir et renforcer 1 1 de cr er dans l avenir de nouveaux CTV pour aboutir centre par r gion m tropolitaine plus deux centres pour les quatre d partements d outre mer de d velopper des r seaux locaux de correspondants et de constituer localement des quipes capables de maintenir la p rennit de la veille sanitaire Enfin devrait tre organis le fonctionnement national de la toxicovigilance Quant l animation nationale de la toxicovigilance le onp rapport de la mission InVS A dur a ban de Ron Lui miss i nest _environnement d tr agricole m dicaments ato ds Cette fonction d alerte pourrait concerner aussi Basy nie aux nie description di iaria R des intoxications valuation de pol iques d poem mises en uvre enfin le Comit pourrait galement NE aux autres vigilances notam
124. 70 171 TROISI ME PARTIE L AIR INTERIEUR MILIEU D ELECTION DE POLLUANTS DANGEREUX POUR LA SANT HUMAINE L air ambiant est le lieu de pollutions insoup onn es et donc le terrain pertinent pour des tudes toxicologiques compl tes La pollution de lair se d finit comme l introduction par l homme directement ou indirectement dans l atmosph re et les espaces clos de substances ayant des cons quences pr judiciables de nature mettre en danger la sant humaine et provoquer des nuisances olfactives excessives Une tude n erlandaise a valu la perte de sant annuelle associ e des maladies environnementales les effets long terme des particules dans lair repr senteraient environ 60 des maladies en lien avec les pollutions tandis que la pollution de l air int rieur tabagisme passif radon humidit atteindrait 6 Ces maladies environnementales ne repr senteraient que 5 du poids total des maladies aux Pays Bas Une autre tude sur le nombre de d c s dus la pollution atmosph rique en Autriche en France et en Suisse value ce nombre 6 des d c s totaux soit 20 000 d c s annuels Enfin un groupe d experts r uni par 1 AFSSE en 2004 a estim l impact sur la sant d une exposition chronique aux particules fines entre 6 et 11 de la mortalit par cancer du poumon de 600 1 100 d c s et entre 5 et 7 de la mortalit par maladie cardio respi
125. 8 2 5 CAS 11 77 3 Effets toxiques suspect s preuves insuffisantes T fabrication elles ne se retrouvent pas dans le produit final la question de l exposition des consommateurs ne se pose donc pas La charte de l PA pour la protection des utilisateurs et des travailleurs r 1399 les pren ont sign et progres vement mis en see sous engagement poursuivre la mise en u 1996 daposi possibilit s de substi Les thers de glycol non class s toxiques pour la reproduction propanol 2 qui ee m proc d de Fabricatio piar map qu les n s est pas toxique p pour la ot ion Il en est a fortiori de m me pour les pr parations qui en contiennent Ceci est galement valable pour l ac tate de m thoxy 1 propanol 2 et son isom re f 339 LOSPA met la disposition du public des informations sur les thers de glycol par l interm diaire du site Internet http www ethers de glycol com Bruxelles le 1 mars 2004 Sign Phil Davison Peter Botschek Pr sident de OSPA Secr taire g n ral de OSPA 340 ANNEXE D claration de l Acheteur Distributeur Ethers de glycol class s toxiques pour la reproduction cat gorie 2 Dans le cadre de la politique de OSPA l Association des Producteurs de Solvants Oxyg n s sur les thers de glycol mentionn s ci dessus nous nous engageons dans la mesure de nos possibilit s fournir annuellement
126. 89 LE PLACARD DU BRICOLEUR Le bricoleur est la fois le r parateur domicile l int rimaire en b timent tous corps d tat et le m canicien amateur Souvent press plus ou moins outill et non soumis aux r gles s imposant aux professionnels il peut avoir tendance s affranchir de toutes les r gles de s curit et de prudence notamment sans s inqui ter de la ventilation du local o il bricole Le placard du bricoleur comprend g n ralement une partie consacr e aux activit s de garagiste du dimanche incluant les produits nettoyants pour voiture parmi lesquels l UFC Que choisir a discern en 2001 deux produits exc dant de 700 fois la dose d exposition de r f rence tablie par la CSC Parmi les substances se retrouvant dans des produits utilis s pour le bricolage ou la m canique et pouvant pr senter des dangers pour la sant figurent des thers de glycol colles encres peintures vernis du formald hyde colles des bois agglom r s des moquettes des mousses isolantes ur e formol et autres rev tements de sol des rev tements muraux des c tones dissolvants d graissants et des terp nes essence de t r benthine De plus l encore la localisation m me de ce placard dans l habitat souvent situ dans le garage attenant la cuisine peut constituer en elle m me un facteur aggravant Lors de l audition de CASTORAMA il a t sign
127. ABLIR UNE HARMONIE ENTRE ENVIRONNEMENT ET SANT HUMAINE 1 Elaborer un Plan National Sant Environnement 2 Le groupe demande que ce plan soit labor en 2008 en associant Pensemble des parties prenantes et voit son champ largi la prise en compte de th matiques compl mentaires probl matiques sous analys es dans le premier PNSE nouvelles technologies nouvelles pathologies quit environnementale Il approfondira ou compl tera les mesures pr sent es ci dessous et pr voira un volet sp cifique pour l enfant Ici appara t comme le sugg re le rapport de l OPECST l approche diff renci e par cible les asthmatiques les enfants la femme enceinte et son b b en d veloppement les immuno d prim s rel vent de pr cautions particuli res 2 D velopper une politique ambitieuse de substitution et d innovation Le groupe propose une politique volontariste de substitution sur les produits les proc d s les syst mes de production et l usage qui associe recherche publique et priv e finalis e et actions des entreprises et des centres techniques qui seront soutenues Les priorit s de cette politique retenues seraient valuation a priori des risques prise en compte d s la conception des impacts ventuels sanitaires environnementaux sociaux et soci taux notamment en termes d utilit d innocuit et de s curit en vue d une interdiction ou d une restriction des substances pr occu
128. AFSSE InVS Il rappelait que l InVS estimait que en mati re de sant environnementale il n est g n ralement pas possible de s parer surveillance alerte et valuation du risque hormis l valuation a priori des substances et des produit Ce rapport voyait en l AFSSE une erreur de conception structurelle et pr conisait la cr ation d un Groupement d int r t public GIP substances et produits chimiques pour faire face aux besoins d expertise du programme europ en REACH et rem dier l insuffisance inqui tante des moyens de la toxicologie 266 LES CHOS D UNE DISSENSION AU SEIN DE L AFSSE Ces dissensions sont apparues lors de la d mission de son directeur scientifique le Professeur Denis ZMIROU la mi 2005 Il ressort de la lecture de la presse Le Monde du 9 juin 2005 l exclusion de toute autre source ce stade que le Professeur ZMIROU a entendu adresser un appel pressant pour que soient analys es les causes des imperfections s rieuses d nonc es par lui et qu il y soit port rem de rapidement Parmi ces imperfections absence de parution du d cret fixant les modalit s de coordination par l AFSSE des missions d valuation conduites par les autre organismes de recherche absence d arbitrage minist riel pour apaiser les tensions entre l AFSSE et les autres organismes trop faibles moyens en personnel pr carit excessive des empl
129. ARGE DE S CURIT DE DOSE ET D EXPOSITION Comme d j indiqu l valuation du risque s effectue en quatre tapes l identification du potentiel dangereux les substances ou les produits polluants l estimation de la relation dose effet ou dose r ponse l impact sur l organisme l valuation des expositions la population concern e et la caract risation du risque synth se des trois premi res tapes 1 L IDENTIFICATION DES SUBSTANCES ET DES PRODUITS POLLUANTS L tude d un toxique suppose de s assurer de l identit de celui ci puis d en valuer la quantit La chimie analytique a accompli des progr s consid rables dans cette voie La spectrom trie de masse coupl e aux chromatographies en phase gazeuse ou en phase liquide ou l mission plasma inductif permet au chimiste d identifier de mani re formelle les substances pouvant pr senter un danger pour l homme gr ce la d tection de concentrations tr s faibles de toxiques D sormais les progr s fulgurants des techniques spectroscopiques ont permis de passer successivement de l unit de poids du milligramme 10 grammes au milieu du si cle dernier au microgramme 10 grammes vers 1960 puis rapidement au nanogramme 10 grammes et enfin de nos jours au picogramme 10 grammes Cette plus grande sensibilit des techniques a permis la mise en vidence du danger de substances dont on m connaissait l impa
130. CY 1 Jacques ABRAINI 2000 chez l animal tolu ne modifie l activit d exploration et la respiration m me de tr s faibles concentrations produisent des effets si Isabelle ah I 1997 et T voir son audition l tude des effets des produits phytosanitaires dans leurs conditions 141 en 2005 un on commun Aaaa E e des toxiques de la vie de tous les jours ation des risques des produits et agents himiqt F C voir son audition pour tudier notamment les biocides dec produits de protection antiparasitaires L INSERM va se concentrer les liens entre la recrudescence de certains cancers et l exposition des malades des polluants atmosph riques m nagers ou alimentaires sans oublier que le tabac 80 des cancers du poumon et l alcool ont un impact majeur dans ce domaine Les liens entre pesticides et cancers du sein de la prostate et du syst me nerveux doivent tre tudi s Les tudes pid miologiques auront recours aux moyens biologiques ani cancer Pr bi genomigue qui permet de S ont les effets des champs Le Fe des champs i radiologie industrie tn tendront loue champ aux virus aux bact ries ou aux champignons E Tont la ue bad Bsa de n cessaires aux Pee Ni afa aux Pere de F environnement pour surveiller la qualit de l air afin de minimiser les risques pour la sant et l environnement Parmi les
131. Commission sp cialis e de 5ao t 1997 sp cialis e de terminologie et Arr 5ao t terminologie et de de n ologie de 1997 gt JO n ologie de la la chimie et des 23 juill 1997 chimie et des mat riaux p 12493 en mat riaux a pour application du d cret no 96 602 du 3 juillet 1996 relatif l enrichisseme nt de la langue fran aise D no 96 602 mission A d tablir l inventaire des cas dans lesquels il est souhaitable de compl ter le vocabulaire fran ais compte tenu des besoins exprim s 387 Organisme Nom del dont ar Mode de Cad Port e d Mode d c re d pend la PR SR ee s lection Mandat Champ a orroe des ES ommission commissio Secr tariat fr quence de Pr sident Composition nomnaton d intervention r glementaire travaux prod fonctionnem ou du Comit renouvellem des travaux uction ent n ou le eni des experts comit 3 juill 1996 3 4 de recueil art 4 et 7 JO 5 juill 1996 p 10169 Commission ministre D no 95 La commission est Les membres charg e L avis de la La interminist riell charg des 477 27 avr compos e de dix de la d tudier les commission commission e des d p ts Hydrocarbur 1995 JO membres commission et diverses questions interminist rielle peut d hydrocarbures es 29 avr le directeur des leurs suppl ants relatives aux des d p ts entendre mati res sont no
132. E O E EE LS 54 4 La relation dose effet ou dose r ponse 56 Se L ERPOSMION soon E E este ses se sean a ae eeds ts sss tone 59 C L INFORMATION DU CONSOMMATEUR sssssmneemennsesscesennnessseesennnssseescennssee 66 FR PLU D D I D E E E E E 67 2 Les pictogrammes de danger sesei cenie sereisas 68 3 Les notices des produits sus ossessesensi nesanesenosnecnseseneenuese sonne see 72 4 Les plaquettes d information grand public ss 72 EN E PE E E E S E 73 6 L information du travailleur ss 74 deuxi me PARTIE LES thers de glycol et les polluants d TR a I dunes inein tandis 77 L Les thers de glycol eocena 77 A LA PORT E DE LA SAISINE DE L OPECST sens 86 B L TAT DE LA RECHERCHE SUR LES THERS DE GLYCOL res 92 C L IMPACT DES TUDES ANT RIEURES SUR L UTILISATION DES THERS DE EPA O PA T E A E E tirent ess are nass en sc seneban ete nnsuaamesstaseta teste 105 1 Rappel de la r glementation relative aux thers de glycol 106 2 Classification europ enne des thers de glycol dangereux 109 3 R glementation concernant les travailleurs la plus contraignante d Europe 109 D LES DANGERS DE L EXPOSITION PROFESSIONNELLE AUX ETHERS DE GLYCOL 113 E L ACTUALIT DES INTERROGATIONS DES TUDES DES RECHERCHES ET DES CONTR LES SUR LES THERS DE GLYCOL semer 118 1 La r glementation applicab
133. EGEE chez l animal 1972 Etude EG STENGER montrant l innocuit reprotoxique du PGME et justifiant sa pr conisation comme produit de substitution 1979 Deuxi me publication K NAGANO sur la toxicit reproductive des thers de glycol EGME EGMEA EGEE EGEEA chez l animal 1 STENGER EG et al Zur Toxikologie des Athylenglykol Mono thyl thers Arzneimittelforschung 1971 Jun 21 6 880 885 2 STENGER EG Toxicity of propyleneglykol monomethylether Arzneimittelforschung 1972 Mar 22 3 569 74 3 NAGANO K et al Testicular atrophy of mice induced by ethylene glycol mono alkyl ethers Sangyo Igaku 1979 Jan 21 1 29 35 93 Aux tats Unis d Am rique plusieurs tudes confirment les effets toxiques des thers de glycol de la s rie E tandis que ceux de la s rie P nettement moins toxiques sont consid r s comme des produits de substitution e Mai erte portant st i X onant que les effets reptotoniiies constat s cher l animal puissent exister galement chez l homme e Juillet 1982 ECETOC le centre de toxicologie de l industrie chimique europ enne publie un rapport concluant que extrapolation l homme des donn es de l exp rimentation animale est fond e 1983 Deuxi me alerte aux tats Unis d Am ri ue nr UX res Pi ape greni causer des ction vhe les Lots de ira des Fa ne Res sur les risques pour la die
134. ERM unit 625 Groupe d tude de la reproduc homme et les mammif res GERHM nnes inserm fr Institut national de pr vention et d ducation pour la sant n inpes sante fr Institut national de recherche et de s curit pour la ion des accidents du travail et des maladies professionnelles INRS pr vent Institut national du cancer INCa http www e cancer fr L Or al http www loreal fr Laboratoire d hygi ne de la Ville de Paris portail Environnement a32 Le Quotidien du m decin http www quotimed com et Lust pement et de l valuation industrie Direction ce des a don des tie et technologies du vivant chimie et mat riaux http www industrie gouv fr M re de la sant et des solidarit s Direction g n rale de la sant Service de la pr vention des programmes de sant et de la gestion des risques dgs 2 Sous direction de la gestion des risques des milieux Sd7 Mutualit sociale agricole MSA Observatoire de la qualit de l air int rieur OQAI Observatoire r gional de la sant de la r gion Provence Alpes C te d azur Office fran ais de pr vention du tabagisme OFT Oxygenated solvents producers association OSPA Pr Charles SULTAN http mww criigen orq Dr Maurice RABACHE http atctoxicologie free fr Programme agriculture et cancer du centre r gional de lutte contre le
135. ET AUX POLLUANTS DE L AIR INT RIEUR Dans les trois premi res parties de ce rapport sont apparues les ambitions les limites et les insuffisances des m thodes de mesure de l impact sur la sant humaine des thers de glycol et des polluants de l air int rieur En m me temps les besoins d valuation des dangers r els comme des risques importants sont all s grandissants Les diff rents acteurs en cause m ritent maintenant d tre examin s un par un car l apparition r cente graduelle et difficile du th me sant environnement fait que c est en ordre dispers qu une r ponse a t apport e ou non aux exigences de sant publique Il n y a pas eu apparition d ensemble d une nouvelle probl matique facile appr hender suivie d une r flexion et d une r ponse r fl chie et structur e mais t tonnements ind cisions approches successives et progressives juxtapositions voire improvisations Souvent l lan fut donn par une crise sanitaire ajoutant un peu d affolement dans la construction collective d un m ccano g ant sans plan d ensemble ni de d tail aux pi ces d origines diverses et dont plusieurs l ments majeurs d assemblage manquaient De ces organismes d pend pourtant l efficacit de la recherche de la veille de l alerte et de l expertise en sant environnementale Dans le rapport de l OPECST paru en 2005 sur Le renforcement de la veille sanitaire et d
136. FSSET en vue de I P laboration Tu un 1 prog ra eee de Lu Gont kay eie sur sant seraient encore qe Un arr t a t pris le 28 substances toxiques pour la r TEGDME Une charte avec les industriels responsables de la mise sur le march de ces substances a t labor e Des mesures d interdiction ont frapp des produits de sant des tiques et des produits usage v t rinaire voir ci Mars 2004 Conclusion de l tude de M Luc MULTIGNER voir son audition coordonn e par l InVS et r alis e par l INSERM sur sitis la fertilit masculine eia effectu e chez des hommes expos s avant 1995 la RATP et la Mairie de Paris lanc e en 2001 par le minist re charg du travail L exposition professionnelle des produits contenant des thers de glycol est associ e une atteinte de la qualit s minale sans modification des niveaux circulants d hormones de la reproduction C est la premi des salari s ne subiss re fois qu un tel effet est mis en vidence chez ant plus d exposition actuelle En fait M Luc MULTIGNER a men une tude en 1999 et une autre diri cette date sur des hommes expos s professionnellement des de glycol et ces deux tudes ont abouti des conclusions similai es les thers ycol sont aussi pr sents aujourd hui qu il y a vingt ans dans 20 du total des produits utilis s mais apr s 1990 les
137. GLOSSAIRE DES TERMESCHIMIQUES ET M DICAUX AMM autorisation de mise sur le march ARfD dose de r f rence aigu BPC bonnes pratiques chimiques BPF bonnes pratiques de fabrication BPL les principes de bonnes pratiques de laboratoire constituent un mode d organisation couvrant l ensemble des aspects organisationnels et op rationnels li s la r alisation des essais de s curit non cliniques sur les produits chimiques Ils ont pour but de garantir la qualit la reproductibilit et l int grit des donn es g n r es des fins r glementaires afin que celles ci puissent tre reconnues au niveau international sans qu il soit n cessaire de reproduire les tudes CMR canc rog ne mutag ne et ou toxique pour la reproduction DJA dose journali re admissible ou reference dose ou minimal risk level ou tolerable daily intake DL 50 ou dose l tale dose provoquant la mort de 50 des animaux soumis une dose unique d une substance ou d un produit DMENO dose minimale avec effet nocif observ ou LOAEL Low Observed Adverse Effect Level DSENO dose sans effet nocif observ ou NOAEL No Observed Adverse Effect Level ERU exc s de risque unitaire de cancer cancer potency factor ou slope factor GPA gestion par activit LMR limite maximale de r sidus NAEO niveau acceptable d exposition pour l op rateur en mati re d application de pr parations phytopharmaceutiques ou AQEL Acceptable Op
138. NCI Banque nationale des cas d intoxication h berg e par le centre antipoison de Paris BNPC Banque nationale des produits et compositions h berg e par le centre antipoison de Nancy CORINAir Coordination de l information sur l environnement dans le domaine de l air inventaire CITEPA l chelle europ enne Inventaire SECTEN du CITEPA polluants organiques persistants POP et autres ORFILA serveur aliment par la base SEPIA la disposition des interlocuteurs habilit s des CRAM des Directions r gionales du travail et de l emploi et des Centres antipoison pour les renseigner sur la composition chimique des pr parations industrielles La base SEPIA est elle me aliment e par la collecte d informations aupr s des industriels sur les pr parations chimiques RNHE Registre national des h mopathies malignes de l enfant RNTSE Registre national des tumeurs solides de l enfant 1 Cit s dans les conclusions du rapporteur ou par les personnes entendues SEER Surveillance Epidemiology and End Results TELET OX base de donn es sur la toxicit pour l homme des produits phytosanitaires H pital Programmes de recherche AGRICAN Etude du GRECAN du LSTE et de la MSA sur le risque de cancer en milieu agricole AGRICE Groupement g r par l ADEME pour d velopper les bioproduits solvants v g taux CERENAT CEREPHY Etude du LSTE de l ISPED sur le lien entre les tumeurs du syst
139. OFFICE PARLEMENTAIRE D VALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES RAPPORT Sur Risques et dangers pour la sant humaine de substances chimiques d usage courant thers de glycol et polluants de l air int rieur valuation de l expertise publique et des choix op r s Tome I Conclusions du rapporteur par Mme Marie Christine BLANDIN S nateur D pos sur le Bureau de l Assembl e nationale D pos sur le Bureau du S nat par M Claude BIRRAUX par M Henri REVOL Premier Vice pr sident de l Office Pr sident de l Office SOMMAIRE troduction 25 222222 in NEEE PREMI RE PARTIE Le passage de La pr vention la pr caution ET L INT R T DU TH ME SANT ENVIRONNEMEN D ondennelesfameuenemannetsininiente I questions et notions sur des polluants d usage courant A LE CARACT RE COMPL MENTAIRE DES DEUX SAISINES DE L OPECST B LES QUESTIONS POS ES A L OPECST ONT ELLES D J RE U DES Ae e restes E E ne san edit esge ets gente sele dede l t ados d est 1 Les th rs de S oul ietses 2 Les polluants d usage courant C LES DIVERSES APPROCHES POUR R PONDRE AUX QUESTIONS POS ES 1 L approche par la substance chimique N L approche par les cat gories de produits ou par les produits w L approche par le milieu de vie travail domicile autres milieux de la vie MODE eocscrcrniieri
140. SOT IGE janvier 2006 IGAS n 2005 191 IGE n 05 064 240 mettre en ple pour ce dossier les dispositions juridiques qui devaient les comit s d expe aient pas prises le conseil l poque de cette saisine il t itions dont on ne peut contester l int r t mais qui auraient du tre conduites par les experts eux leur mission puisque portant sur des sujets de nature scientifique En outre le deuxi me avis de juin 2005 rendu par l AFSSE nouveau sur la t l phonie mobile est intervenu alors qu il n existait toujours pas de comit xperts capable de prendre en charge cette saisine De plus les d clarations publiques d int r t montraient des liens directs ou indirects de trois experts sur les dix avec un op rateur t l phonique Enfin le rapport de ces experts a t produit en f vrier 2005 et l avis de l AFSSE tabli seulement en juin D o un ent global tr s critique des inspections sur les travaux de l AFSSE en mati re de t l phonie mobile Les deux inspections ont galement relev que l AFSSE qui a pour mission de coordonner l expertise n a pas t en mesure d exercer le r le de t te de r seau qui lui tait assign Les inspections expliquent cela par la grande diversit de statuts et de m tiers des partenaires d sign s de l agence aggrav par le fait que la notion de t te de r seau ne repose sur aucune d finition
141. Secr tariat fr quence de Pr sident Composition Seo ia MANS champ r glementaire travaux prod fonctionnem Commissio p nomination d intervention g H pIo operae ou du Comit renouvellem des travaux uction ent n ou le eni des experts comit comit les membres de cr aupr s de la technique de droit de la Commission toxicovigilance commission nationale de gt n a pas t nationale de toxicovigilance cr toxicovigilance et de constituer une un repr sentant cellule permanente de chacun des d experts en centres antipoison toxicologie pouvant pilotes charg s de en cas de la coordination manifestations interr gionale toxiques et en situation d urgence valuer les risques pour l homme et proposer les mesures pr Comit Le secr tariat loi no 2002 ministre de la 10 Onze membres charg d assurer la Pour technique du comit est 303 du sant de droit coordination des l exercice de national de assur par la 4mars 2002 repr sentant actions de ses missions pr vention direction relative aux l tat pr vention et le Comit g n rale de la droits des le directeur d ducation pour la technique sant malades et g n ral de sant et de leur national de la qualit du l enseignement et financement C pr vention syst me de de la recherche au sant publ art L peut d cider sant art 79 minist re de 1217 3 A cette fin de constituer JO 5 mars l agriculture ou il veille au t
142. TRES ANTIPOISON CAP ET LES CENTRES DE TOXICOVIGILANCE CTV 1 La p nurie de toxicologues 2 T0 la s curit sant environnement 2 La paup risation des centres antipoisOnM ss ssee B L INSTITUT NATIONAL DE LA CONSOMMATION ET L UFCusnsssssssssssssssssssnne C DES LANCEURS D ALERTE D UNE ALERTE SANS PANIQUE sessssssee IV une t te de r seau en charge de l expertise sant environnement A L EXEMPLE DE L AFSSET 1 Les difficult s de la mission de l AFSSET seresse 2 Le rapport des quatre inspections 3 Les chos d une dissension au sein de l AFSSE 4 L appr ciation de l OPECST sur l AFSSE en 2005 et sur l AFSSET en 2006 2007 5 L valuation des m thodes de travail scientifique de l AFSSE B UNE AFSSET EXEMPLAIRE conclusion propositions de recommandations examen du rapport par l office 242 242 245 249 257 260 264 264 264 265 266 266 268 271 273 278 286 242 s ls list d s ANNEXES 55555000 tbe dous dede desGer ete sado ete ts 297 annexe 1 Les saisines de l OPECST
143. VRE A l int rieur des bo tes vivre que sont les espaces d habitation et les espaces de travail divers l ments influent sur la qualit de l air int rieur Il s agit d abord des missions des mat riaux de construction puis de celles des mat riaux de d coration du mobilier des comportements et des activit s 175 LES MISSIONS DES MAT RIAUX DE CONSTRUCTION ET DE DECORATION L VALUATION DES MISSIONS DES PRODUITS DE CONSTRUCTION ET DE D CORATION Pour valuer les missions chimiques et odorantes des produits de construction et de d coration le CSTB voir son audition a mis en place deux laboratoires Le laboratoire POLLEM traque les polluants chimiques mis par les produits de construction et de d coration Il caract rise les missions de compos s organiques volatils et d ald hydes des produits de construction afin d en valuer l impact sanitaire Le laboratoire E SENS mesure les odeurs mises par les produits de construction et de d coration gr ce une quipe de nez humains sp cialement entra n s Ces deux laboratoires fonctionnent partir des travaux du Comit europ en de normalisation CEN et de l Organisation internationale de normalisation ISO Il s agit tout d abord de proposer des chantillons de produits de construction dans des conditions strictes pr l vement emballage transport stockage puis de quantifier leurs missions chimiques parti
144. a conception et l valuation des politiques et strat gies de pr vention et de s curit sanitaire fournir aux pouvoirs publics des r flexions prospectives et des conseils sur les questions de sant publique Le Haut Conseil est aussi consult sur les d crets en Conseil d Etat fixant les r gles g n rales d hygi ne notamment en mati re de salubrit des 238 habitations des agglom rations et de tous les milieux de vie de Phomme de lutte contre la pollution atmosph rique d origine domestique article L 1311 1 du Code de la sant publique LE B E R P C CR EN 2005 La mise en uvre de REACH suppose une adaptation des organismes nationaux de contr le des substances chimiques Des dossiers d valuation de substances chimiques seront confi s chaque tat en fonction du poids de l industrie chimique de chaque pays Face cette volution chaque tat de l Union europ enne r agit sa mani re La Finlande par exemple a vot une loi aux effets proches de ceux de REACH pour s entra ner appliquer cette nouvelle r glementation avant l ch ance r elle en associant l activit de deux instituts qui auparavant se consacraient l un l homme et l autre l environnement Ce pr c dent a probablement inspir l INRS et l INERIS qui ont d cid de cr er le Bureau d valuation des risques des produits et agents chimiques B E R P C association de la lo
145. a fertilit f minine e 2000 Encyclop die m dicale et chirurgicale toxicologie athologie professionnelle Article de M Andr CICOLELLA Ethers de glycol Une exposition maternelle de courte dur e aux thers de glycol du groupe la peut induire un risque sur le d veloppement embryof tal Les seuils d effet chez l homme sont probablement plus bas que chez l animal en raison d une limination plus lente des m tabolites toxiques Les ri portent sur le d es li s aux thers de glycol des groupes 1b et 2 veloppement embryof tal Une connaissance plus syst matique de la pollution de l eau appara t galement souhaitable en raison des niveaux de pollution qui ont pu d j tre mesur s En raison de leur toxicit de l importance des populations expos es et du niveau d exposition de celles ci on peut s interroger sur le r le de certains thers de glycol c t d autres cat gories de substances comme les perturbateurs endocriniens dans les diverses atteintes de la reproduction D une fa on g n rale la meilleure pr vention passe par une politique de sub tion des thers de glycol les plus toxiques par les thers de glycol les moins toxiques e Lancement d un programme pilot par M Andr CICOLELLA voir son audition et le Dr Jean Claude SOUFIR du service Biol gie de la Reproduction de l H pital B
146. a possibilit de s lectionner des produits de construction ou de d coration les plus faiblement missifs possibles De son c t l AFSSET vient de publier un protocole sur la qualification des produits de construction sur la base de leurs missions en compos s organiques volatils LES COMPOS S ORGANIQUES VOLATILS DONT LE FORMALD HYDE Les compos s organiques volatils formald hyde ac tald hyde benz ne styr ne tolu ne limon ne trichloro thyl ne sont pr sents dans de nombreux mat riaux laques vernis peintures colles parquets cires Parmi ces compos s le benz ne et le formald hyde sont des agents canc rog nes certains groupe 1 du CIRC comme cela a t vu plus haut propos des travaux de recherche La forte pr sence du formald hyde dans les locaux a incit le retenir comme objet d tude particuli rement significatif dans le pr sent rapport TS Rappel sur les ald hydes Les sources principales d missions d ald hydes se trouvent l int rieur des locaux produits de construction et de d coration activit s d entretien et de bricolage Les taux de concentration l int rieur peuvent tre deux dix fois sup rieurs ceux mesur s l ext rieur Les sources principales en taient les mousses ur e formol isolant thermique maintenant interdites et sont actuellement les meubles en panneaux de par icules res taux de 24 936 pg m ont
147. age courant au motif de la mise en place de REACH Sans compter que d portants d lais des ann es seront 153 encore n cessaires pour que les valuations op r es du fait de REACH aient quelque impact en mati re de protection de la sant Mise en forme L Europe au del de REACH et l international ue Les priorit s environnementales de l Europe pour 2006 comprenaient un volet Environnement et sant pr voyant que la Commission europ enne se pencherait tout particuli rement sur les pesticides le mercure et le Syst me d information sur l environnement et la sant A l occasion de la Conf rence internationale sur la gestion des produits chimiques et du 9 Forum interminist riel mondial sur l environnement tenu en 2006 Duba cent ministres de l environnement et de la sant ont adopt une Approche strat gique de la gestion internationale des produits chimiques S A I C M en anglais ambitionnant de promouvoir une production et une utilisation de produits chimiques moins nuisible pour la sant et l environnement l horizon 2020 gr ce notamment un service de conseil aux pays sur l valuation des risques l tiquetage le traitement des stocks de produits obsol tes le d ploiement de plans nationaux de gestion des produits chimiques financ s par un fonds de soutien la formation de personnels comp tents en mati re de s curit chimique et de gestion des risques
148. aines de la SNCF des teneurs en PMio comprises entre 60 ug m 250 ug m y ont t mesur es Pour valuer l exposition d un usager il a pu tre utilis une enqu te conduite par la RATP en 1997 d o il ressort qu un usager des enceintes ferroviaires y passe rarement plus de deux heures par jour a rendu milieux de vie du CSH ique adopt e Pn Shi 2003 section _ sasiku des dns a dat le CSHPF a recommand d acc l rer les campagnes de mesurage des particules PM u li s n s lignes caract ris es par les concentrations particulaires les plus lev es d int grer dans l exploitation du r seau permanent SQUALES les stations pr sentant les concentrations particulaires les plus importantes de poursuivre les investigations relatives la composition des particules enfin le Conseil a sugg r l exploitant la mise en place d un conseil s que et technique s appuyant sur des experts de la qualit de l air 2e 4 Il a enfin vivement incit la RATP renforcer ses efforts d interpr tation concernant l origine des ph nom nes de pollution et mettre en uvre dans les meilleurs d lais des solutions correctives Le m me jour le CSHPF a rendu un avis sur la SNCF lui recommandant propos des particules PM 9 de r aliser une surveillance p renne sur les quais d au moins deux gares parisiennes choisies parmi celles de Lyo
149. al que cette enseigne avait proc d la substitution syst matique de tous les thers de glycol dans ces produits en application de l avis de la Commission de la s curit des consommateurs CSC voir son audition LE PLACARD DU JARDINIER DU DIMANCHE L InVS et la MSA voir leurs auditions respectives ont men des travaux sur les substances phytosanitaires La r gion Nord Pas de Calais a alert sur les exc s dans l usage des produits phytosanitaires domestiques lors du Forum de Lille Le jardin dans tous ses tats en octobre 1997 relay par le Forum de Nantes en d cembre 19909 190 Substances phytosanitaires voire phytopharmaceutiques pour les uns fongicides herbicides insecticides pour les autres l intensit de leur emploi conduit examiner les impacts de ces produits sur la sant humaine voir les auditions de l Union des entreprises pour la protection des jardins et des espaces verts UPJ et de l Union des industries de la protection des plantes UIP Les produits phytopharmaceutiques utilis s par les jardiniers amateurs repr sentent 10 du total de l usage de ces produits En outre pour le particulier malgr les nouveaux conditionnements il existe un risque de forcer les doses Parmi les substances se retrouvant dans des produits phytopharmaceutiques utilis s pour le jardinage amateur comprenant l entretien des plantes d appartement et pouvant pr senter des dang
150. alement les tudes ont t suivies d effet avec la modification des textes existants ou l laboration de nouvelles normes l exception notoire de l absence de remise en cause du seuil de 0 5 dans les produits usage domestique L IDENTIFICATION D UN PRODUIT CANC ROG NE MUTAG NE REPROTOXIQUE PARTIR DES TEXTES R GLEMENTAIRES Au niveau europ en le texte concernant la pr vention et le contr le des risques professionnels engendr s par les substances et agents canc rog nes et mutag nes est la directive du 28 juin 1990 90 394 CEE Elle a t recodifi e en 2004 37 transpos e en droit fran ais par le d cret du 1er f vrier 2001 qui prend aussi en compte les substances toxiques pour la reproduction CMR Les articles R 231 56 du code du travail et suivants correspondent ce d cret Tous ces textes sont en g n ral bas s sur les m mes principes D finition des produits CMR par les tats en prenant en compte l ensemble des donn es existantes valuation des risques identification de la nature du produit du degr et de la dur e de l exposition dans l entreprise pour en appr cier le risque cette identification devant tre r p t e r guli rement Obligation de substitution des produits canc rog nes mutag nes reprotoxiques par d autres substances ou proc d s non dangereux ou moins dangereux si cela est techniquement possible Sinon prescription de mesu
151. aluer R LE RESPECTIF DES TATS ET DE L AGENCE EUROP ENNE DES PRODUITS CHIMIQUES agence europ enne assist e d un r seau europ en d agences et d instituts e plans des substances valuer e recommandations s nat sur les substances valuer e enregistrement e coh rence de l valuation la France souhaiterait que Pagence soit responsable de avis et recommandations sur les l valuation autorisations et les restrictions Par rapport au syst me ant rieur REACH a invers la charge de la preuve les autorit s publiques ne sont plus tenues d identifier et de g rer les probl mes de s curit des substances chimiques c est aux fabricants et aux importateurs d acqu rir des connaissances sur les substances et de g rer les risques qu elles peuvent pr senter y compris les risques non identifi s au d part et port s ensuite leur connaissance par les utilisateurs Mise en forme Les biocides et REACH Puces et num ros Depuis mars 2004 les nouveaux biocides introduits sur le march doivent faire l objet d une proc dure d autorisation comme cela est la norme pour les m dicaments Cela concerne les produits atteignant une tonne commercialis e par an 30 000 substances existantes sont concern es sidig Dans cette immense t che l analyse de 750 substances est consid r e comme prioritaire et 400 ont d j t valu es Par pays dans l imm
152. angers pour la sant humaine de substances chimiques d usage courant thers de glycol et polluants de l air int rieur valuation de l expertise publique et des choix op r s LE CARACT RE COMPL MENTAIRE DES DEUX SAISINES DE L OPECST A travers les deux saisines de l Office se manifeste une inqui tude grandissante sur les effets sur la sant humaine insidieux ou non de substances ou produits chimiques peu ou mal identifi s 1 Voir en annexe 5 le glossaire I des substances et produits chimiques des produits pour le bricolage des herbicides insecticides et des m dicaments TT Il s agit l d une question de sant environnementale Selon l O M SI la sant environnementale comprend les aspects de la sant humaine y compris la qualit de la vie qui sont d termin s par les facteurs physiques chimiques biologiques sociaux psychosociaux et esth tiques de notre environnement Elle concerne galement la politique et les pratiques de gestion de r sorption de contr le et de pr vention des facteurs environnementaux susceptibles d affecter la sant des g n rations actuelles et futures La double saisine de l Office porte sur l identification de substances chimiques ou de produits dangereux et sur la nature de leurs effets sur l homme Au del de cette identification plus ou moins ais e le pr sent rapport ambitionne d abord de d crire le syst me fran ais de veille
153. ans protection pour anesth sier les poissons Sade aire thylglycol EGEE an mie mod r e chez un quart des 53 ouvriers d une usine chinoise de lamin s de cuivre employant un diluant ces troubles h matologiques cessant deux mois et demi apr s la r duction drastique des niveaux de contamination m thylglycol EGME diminution des globules rouges ou de l h moglobine chez 12 travailleurs sur les 29 expos s thers du groupe la et leurs ac ta EGEEA diminution du volume de t asso augmentation de la pr valence de l oligospermie n de l azoos chez des peintres et des travailleurs de l industrie des conducteurs tes EGN E EGMEA PARE d riv s des thers du groupe la et de leurs ac tates EGME EGMEA EGEE EGEEA st rilit spermogramme alt r tude de cas t moins en Belgique 115 thers du groupe la et leurs ac tates EGME EGMEA EGEE EGEEA fausses couches chez des ouvri res am ricaines de l industrie micro lectronique thers du groupe 1 EGME EGMEA EGEE EGEEA EGDME retards la conception chez des femmes ta wanaises travaillant en photo lithographie m thylglycol ac tate EGMEA hypospadias avec scrotum bifide une laborantine allemande de vint deux ans fortement expos e a donn naissance trois ans d intervalle deux gar ons porteurs de la m me anomalie
154. apparaissait plut t comme une cons quence d un choix scientifique ou technique par exemple la t l phonie mobile et la sant ou comme une alerte le risque pid mique que comme le sujet central 87 i re ues convient de ee les pr rogatives Cet Offi Arra le Parle ent sur Ent con TT de Ta a sur a ts pea jeit re scienti ique de m me les d cisions pour orienter ou non les ches vers tel ou tel ther de glycol sont bien des d cisi scientifiques do ae sur le bien fond ventuel d une HORS entrain ms Mee certains thiers de glycol peuvent tre des degr s divers dsg ereux pour la sant humaine et qu il importe d en tirer toutes les cons quences tant pour les travailleurs que pour les consommateurs qui consciemment ou inconsciemment sont ou pourraient tre au contact de ces substances ou de produits en contenant 88 Or la prednes d thers de glycol dans de nombreux produits d usage courant n a pas t prise en compte pendant de longues anr dangerosit de certains thers lieu des mesures de restric certains thers de glycol s Par la suite une prise de conscience graduelle de la e glycol est intervenue et elle a donn ion voire d interdiction des usages de A ce stade de sa r flexion av l laboration du pr sent rapport sur les the demand notamment nt d entreprendre ou non s de gl
155. ar 2 oie onia aa par Ja ee C tanta l exc s de risque unitaire est Ikg j c est dire la probabilit individuelle ra ie oii une os tion cumul e sur la dur e d une vie enti re gale 1mg kg j de produit toxique Pour la voie respiratoire l exc s de risque unitaire est l inverse de la oncentration dans lair et s exprime en ug m c est dire la probabilit individuelle th orique de contracter un cancer pour une concentration de produit toxique de 1 ug m dans lair inhal par un individu pendant toute sa vie Dans son expertise collective de 1999 sur les thers de glycol DRE a aaa que dans la AT dey pad les eindes ip sur de pl p rt du temps De plus il peut ne pas venir l esprit de collecter certaines donn es plus importantes encore que les donn es recueillies de prime 59 abord Ainsi il sera plus r v lateur d tudier les effets des pesticides sur la sant dans une vigne trait e en s int ressant non seulement aux personnes qui ont pulv ris ces produits mais aussi celles qui sont pass es travailler leur suite dans les rangs de la vigne A cet gard l actuelle et conflictuelle gestion des s quelles du chlord cone utilis pour le traitement des bananeraies antillaises pose le probl me non seulement de la non pr caution mais aussi de l valuation du sc nario de contamination de chacun des acteurs riverains et utilisateurs et donc
156. ar an contre 10 kg dans le projet initial Des exemptions d enregistrement sont pr vues pour les substances d j r glement es ou pour celles pr sentant des risques tr s faibles Mise en forme Puces et num ros Mise en forme Puces et num ros 146 Pour une m me substance et pour les polym res les entreprises OU consortiums aux fins d enregistrement et partager les r sultats de leurs tests sur les animaux e Substances extr mement pr occupantes substances ayant da peon graves t irr ve rsibles sur ie pa humaine ou sur l environnement perturbateurs endocriniens S ces sai sont soumises autorisa ion tant pour leur Toute s agit plus que 7 TN signifie a DA m me lorsque des alternatives s res me Ja substitution ne s impose pas strictions ou des interdictions de fabrication sur le march pourraient tre d cid es Par ailleurs des d utilisation et ou de mise e Trois niveaux dans l valuation valuation des programmes d essai pr venir les essais inutiles sur les animaux valuation des dossiers v rification de leur conformit aux valuation des substances siste e Demandes d valuation L Agence europ enne des produits chimiques mettra des recommandations sur les substances prioritaires valuer Les tats pr pareront des plans glissants pour les substances qu ils souhaitent v
157. ar exemple en cas d accident comme un incendie une inondation ou encore de surdosage d erreur de manipulation En l tat actuel des investigations de votre rapporteur il semble que mise part la Commission de la s curit des consommateurs l occasion de saisines ponctuelles aucun organisme ne soit syst matiquement en charge de cela Pourtant 1l est pr visible que lors d un incendie la mousse de polyur thane de fauteuils mettra de l acide cyanhydrique C est pourquoi les pompiers ne cessent de r clamer l diction de normes pour ce type d ameublement Au del des produits eux m mes un point essentiel doit tre voqu le r le du lanceur d alerte et la n cessit de donner un statut protecteur au lanceur d alerte en droit fran ais En effet il est arriv de nombreuses fois qu une personne soit l origine d une alerte r elle sur une substance ou un produit alors que le danger de ceux ci n tait encore pas du tout d montr ou pas suffisamment convaincante pour que des conclusions pratiques en soient tir es publique entre la se ce sont des ann es voire des dizaines d ann es en s pouletit Dans ce genre de situation il peut advenir au donneur d alerte situ l int rieur d u nisme ayant une perception diff rente de la pertinence imm diate de ladite alerte de se trouver d abord isol puis harcel voire licenci En cons
158. arasitaires commission 2001 JO l alimentation l alimentation au d tablir les normes peut faire usage est assur par 13 d c est nomm e minist re de d homologation des appel en tant agricole la sous pr sidente de l agriculture et de sp cialit s que de direction de la la commission la p che antiparasitaires besoin des qualit et de la Le directeur usage agricole experts protection des g n ral de la c est dire de choisis en v g taux au minist re de l agriculture et de la p che sant au minist re charg de la sant Le directeur g n ral de la concurrence de la consommation et de la r pression des fraudes au minist d finir des types de formules pour lesquels l efficacit est admise dans des conditions d emploi pr cises Elle doit aus raison de leur comp tence et cr er des groupes de travail sp cialis s Liste des experts ext rieurs Mme Annette Berard ing nieure du g nie rural des eaux et des for ts Yves comit d experts sp cialis microbiologie lt lt Arr t du 3 septembre 2003 portant nomination aux comit s d experts sp cialis s plac s aupr s de l Agence fran aise _de s curit sanitaire des aliments Dur e de 3 ans 408 Mm e Vernozy Rozand Chnristine pr sidente M Bonnin Alain M Brug re Hubert M Carlin Fr d ric M
159. arler des retardateurs de flamme divers impr gnant nombre des l ments de l habitacle ou encore des comportements des passagers tabagisme usage de d sodorisants d int rieur ou enfin des passagers eux m mes d sodorisants corporels parfums laques ou de leurs v tements r cemment sortis du pressing par exemple Enfin la bonne odeur de neuf r sulte tout comme dans l habitat des missions de mat riaux colles et solvants non encore dissip es Le fait de devenir client ne doit pas priver du droit d tre inform sur la nature des substances missives employ es par le constructeur LES PARCS DE STATIONNEMENT COUVERTS La pollution chimique urbaine provenant de la circulation automobile est l origine d effets sanitaires qui se manifestent m me de faibles niveaux de pollution Cet air ext rieur est d encore moins bonne qualit l int rieur des lieux confin s que sont les parcs de stationnement automobiles Jusqu au 31 d cembre 2004 les parcs de stationnement couverts ont t soumis la r glementation relative aux installations class es pour la UE protection de l environneme iff rents selon la taill parcs de 250 1000 v hicules un r gime d claratif au dessus de 1000 v hicules un r gime d autorisation Au 1 janvier 2005 dle r gime d claratif a t supprim et les parcs de eni sont aea des I 1OoeyaNt a r de ces parcs En mai 2007 l
160. astes sur l enfant Cette limite de 0 5 est celle appliqu e toutes les pr parations toxiques pour la reproduction de cat gorie 1 ou 2 elle ne repose pas sur une valuation pr cise du risque des thers de glycol Cette r serve a d ailleurs t exprim e sans d tours par le directeur technique de la soci t SIGMAKALON peintures AVI lors de son audition par la Commission de la s curit des consommateurs avant son avis relatif aux thers de glycol de novembre 2000 Le directeur technique estime que la r glementation devrait interdire les thers de glycol les plus dangereux car la limite actuelle de 0 5 est arbitraire 1992 en Su de le KEMI provoque l interdiction de quatre thers de glycol EGEE EGEEA EGME EGMEA R glement 93 793 CEE du 23 mars 1993 concernant l valuation et le contr le des risques pr sent s par les substances existantes parmi les 140 substances existantes valuer et contr ler par priorit figurent quatre thers de glycol EGEE EGEEA EGME EGMEA Directive 94 60 CEE du 20 d cembre 1994 transcrite en droit fran ais par l arr t du 7 ao t 1997 modifi modifiant la directive 76 769 CEE du 27 juillet 1976 limitation de la mise sur le march et de l emploi de certaines substances et pr parations dangereuses substances alt rant la fertilit dans l esp ce humaine ou causant des effets toxiques sur le d veloppement de l esp ce humaine
161. at de fatigue toux li s l occupation des locaux et pouvant notamment provenir de facteurs chimiques comme les compos s organiques volatils COV dont le formald hyde la fum e de tabac le monoxyde et le dioxyde de carbone le dioxyde d azote l ozone Ce syndrome est surtout observ chez les occupants de b timents climatis s r cents ou r nov s d autant que certains syst mes ont t con us pour r utiliser en partie l air extrait ues de l air ambiant celles du b timent ration Parall lement aux caract risti et rs es fs pee olfactif fo hygrothermique humidit fekis entre 40 et 50 absence de risques pour la sant D s lors la d marche HQE se propose d atteindre six cibles gestion des risques de construction pour viter les partic i organiques volatils compos s al a dont le formald hyde compos s aromatiques compos s nee Fa se dit en chimie organique d un compos chimique contenant du ont la structure est en cha ne ouverte et non en cycle 174 gestion des risques de pollution par les quipements gr ce au bon fonctionnement et au bon entretien des quipements de combustion et des quipements a roliques chaudi re ventilation gestion des risques de pollution par l entretien et l am nagement des b timents en vitant les mat riaux exigeant beaucoup d entretien e
162. ateur sera licenci de l INRS pour faute lourde Ce trop d rangeant personnage n est autre que M Andr CICOLELLA voir son audition dont l omnipr sence sur le sujet n a d gal que la vision anticipatrice qu il a eue et pour laquelle il a t p nalis Le Conseil de prud hommes la Cour d appel de Nancy confirm e par la Cour de cassation en 2000 estimeront la d cision injustifi e et cela fondera la premi re jurisprudence de la Cour de cassation sur la protection des lanceurs d alerte Apr s ces victoires judiciaires ni les communications scientifiques ni les interdictions d utilisation ne remettront en cause la pertinence de l alerte lanc e Les actes de ce symposium seront publi s en 1996 sous la responsabilit de son organisateur Dans les publications les plus importantes figuraient celles issues du programme INRS dont l tude europ enne du Dr Sylvaine CORDIER de l INSERM voir son audition sur Grossesse et environnement valuant l impact de l exposition aux thers de glycol ce qui a abouti la premi re mise en vidence de malformations chez l enfant la suite d une exposition maternelle aux thers de glycol et celle de M R VINCENT valuant l exposition subie cinquante cinq types de postes de travail gr ce des milliers de pr l vements atmosph riques et urinaires et montrant que les postes les plus expos s taient ceux de nettoyeurs d avions lors des cha
163. ation d une grande agence de l environnement Le positionnement inadapt de l AFSSE la conception erron e de l architecture pour les domaines mal couverts d j voqu s sant du 267 uvre ne permel enjeux snvironRetentany et T attentes ie ra soci t co l ouverture du cha l Dit e ne urpi a une l environnement dans les me S y fii sultant pour une part des regroupe ients my services et t d o or anisme actuels et d autre t de lac n de nouvelles uni f d une v ritable capacit d alerte et de pr conisation autonomes Enfin suivant en cela l avis des quatre inspections l OPECST recommandait de recourir la formule du GIP Groupement d Int r t Public pour l valuation des substances et produits chimiques compte tenu de l ampleur des probl mes et de leur extr me diversit Les deux saisines actuelles offrent aujourd hui compl ter l appr ciation critique sur le r le de l AFSSET de 20 005 2006 et donc de respecter l esprit sinon la lettre des articles 3 et 4 de la loi de 1998 Les appr ciations des personnes entendues sur PATIRE sont assez diverses Il va sans dire que sa Directrice g n rale FROMENT VEDRINE a mis en valeur les progr s ni jat l AFSSET depuis sa cr ation extension de sa mission obtention de cr dits et de personnels suppl mentaire nombreuses tudes lanc es Parmi ces travaux figurent des plaquettes sur le th me sant
164. ations et pe nee a va aa pa acquis pa nce la formation en alternance et le droit indi l la gt de r environnement cycle de vie Ps rene i p r 334 soc P i aa et n saia ion la protection d l er vitgnnement gt Renforcer les formations d experts dans certaines mati res o cette capacit fait d faut toxicologie cotoxicologie pid miologie cologie G INFORMATION DES CITOYENS ET DES CONSOMMATEURS Les consommateurs doivent tre acteurs des mutations environnementales gt Soutenir les efforts des medias dans la voie de l ducation et de la sensibilisation l environnement et imposer certaines exigences la t l vision et aux radios publiques dans leur cahier des charges 336 ANNEXE 4 CHARTE ETHERS DE GLYCOL Association europ enne des producteurs de solvants oxyg n s OSPA Les producteurs d thers de glycol membres de l OSPA veulent rappeler par la pr sente charte les engagements qu ils ont pris et les actions qu ils m nent depuis plusieurs ann es pour supprimer les risques li s aux thers de glycol class s toxiques pour la reproduction Les thers de glycol Les thers de glycol sont des solvants et constituent une famille vari e de plus de 30 substances diff rentes Ils ont des propri t s physico chimiques voisines mais n ont pas tous les m mes caract ristiques techniques ni les m mes profils de toxicit C e
165. bes effets doses sans seuil et surtout des courbes effets doses avec seuil seules ces derni res permettant la mise en uvre de mesures de pr vention gr ce la fixation de concentrations limites Cependant si cela est n cessaire cela n est pas suffisant et n exon re pas d une v ritable d marche de pr caution prenant en compte les dur es d exposition 2 LA MARGE DE S CURIT e La d termination de la marge de s curit Lorsqu une substance est identifi e comme dangereuse mais que son usage n est pas jug impossible et donc pas totalement interdit pour autant il est tudi si cet usage est possible moyennant le respect d une marge de s curit Une fois d termin e la quantit de substance non dangereuse il lui est appliqu un coefficient multiplicateur important pour en autoriser l usage contr l Le Comit scientifique des produits de consommation CSPC a recommand de calculer la marge de s curit respecter pour une utilisation de produits par l homme selon des crit res propres l utilisation de s ries de produits Par exemple pour les produits cosm tiques le sc nario d exposition prend en compte l ensemble de tous les produits cosm tiques utilis s dans une journ e par exemple le seuil d thers de glycol ne pas d passer est alors estim partir d une concentration de 1 dans chaque produit Au del l AFSSAPS a demand aux industriels de r aliser d
166. ble DJA exprim e en mg kg j c est dire la quantit de toxique retenue sa valeur maximale du fait de populations dites sensibles l inad quation ventuelle de la dur e de l tude le avec effet nocif observ t nocif observ DSENO ou usage ventuel d une dose minim DMENO ou LOAEL au lieu d une dose sans e NOAEL l inad quation ventuelle de la voie d exposition observ e voie respiratoire au lieu de la voie orale par exemple etc de risque m la rar d expos n ee Fr une coude 58 e Les effets toxiques sans seuil d innocuit Il s agi fets mutag nes et canc rog nes g notoxiques pour lesquels la fr quence est proportionnelle la dose Ces effets peuvent appara tre quelle que soit la dose re ue par ganisme En fait une seule mol cule peut provoquer des changements dans une cellule celle ci se trouvant alors l origine d une lign e canc reuse Par exemple avec les aflatoxines produites par des cacahu tes mal conserv es Les valeurs toxicologiques c rence sans seuil d innocuit sont fix es en fonction de l exc s de risque unitaire ERU de cancer qui peut tre d fini comme la limite sup rieure de la probabilit suppl mentaire par rapport un sujet non expos qu un individu contracte un cancer s il est expos toute sa vie une unit de dose du compos chimique canc rog ne Pour l exposition P
167. ble du salari par le m decin du travail Cet examen doit tre renouvel au moins une fois par an Le dossier m dical des salari s expos s un agent CMR Ce dossier pr cise la nature du travail effectu la dur e des p riodes d exposition notamment les expositions accidentelles et les r sultats des examens m dicaux Ce dossier doit tre conserv 50 ans apr s la cessation de l exposition Une attestation d expositions cosign e par l employeur et le m decin du travail est remise chaque salari ayant t expos un CMR lorsqu il quitte l entreprise Source Enqu te SUMER 2002 2003 Premi res synth ses ao t 2005 LES DANGERS DE L EXPOSITION PROFESSIONNELLE AUX ETHERS DE GLYCOL D apr s le Pr Claude BOUD NE ancien Pr sident de l Acad mie nationale de m decine et le Pr Jean Paul GOULL de l Acad mie nationale de m decine qui ont adress l Office une contribution particuli rement compl te et actuelle sur le th me du 114 ionnelle aux thers tre inventori es S il ba connu m se age r p t e sans protection i i cutan es dermites paarl ci n existe pas d abiaro document es de sensibilisations cutan es ni respiratoires effets allergiques Quant aux tudes publi es outre celles d j cit es plus haut troubles cognitifs chez trois ouvri res re une con rte de l Or gon manipulant cet ther s
168. canalisations contenant de la soude caustique ou de l acide sulfurique concentr en 1999 le perchlor thyl ne des machines de nettoyage sec des laveries dont les manations domicile partir du textile nettoy peuvent tre mortelles en 1995 les mousses d isolation pour le b timent base d ur e et de formol qui d gagent du formald hyde pendant des ann es et peuvent rendre un logement insalubre en 1985 les bouchons de s curit dont la difficult d ouverture galement sugg r certains utilisateurs des transvasements irr fl chis 227 I LES AVIS DE LA CSC EN MATI RE DE RISQUES CHIMIQUES AVIS Ann e Les risques pour les enfants de l eau de Javel ou de ses substituts 2005 Les produits chimiques de traitement de l eau des piscines priv es 2002 Les thers de glycol 2000 Les d chets radioactifs dans la laine de verre 2000 Les poudres colorantes pour maux uranium appauvri 2000 Les produits phytosanitaires diluer dans l eau 2000 Les emballages vides de produits d entretien 2000 Les d boucheurs chimiques de canalisations 1999 Les thermom tres mercure 1998 Les produits chimiques de ramonage 1997 Les moustiquaires impr gn es d insecticides dont la K Othrine 1997 La qualit de l eau et de l air des piscines publiques couvertes 1997 pr sence de chloramines dont trichlorure d azote Le benz ne dans les
169. caract res et apposer des labels n gatifs sur leur emballage Risques d allergies les mentionner sur les tiquettes Etiquetage europ en l enseigner d s l cole primaire m me s il est inconnu des adultes l heure actuelle Site Internet unique sur les substances et produits dangereux pour la sant en d velopper un sous responsabilit publique regroupant des renseignements d taill s LES PICTOGRAMMES DE DANGER e Les pictogrammes alertant sur les substances dangereuses En application de la classification environnementale nonc e dans la directive du Conseil n 67 548 CE du 27 juin 1967 et ses mises jour concernant le rapprochement des dispositions l gislatives r glementaires et administratives relatives la classification l emballage et l tiquetage des substances dangereuses six pictogrammes sont actuellement utilis s pour alerter l utilisateur sur les dangers de certains produits E explosif F F extr mement inflammable facilement inflammable O comburant 69 C corrosif Xn nocif ou Xi irritant T T tr s toxique toxique N dangereux pour l environnement e Les pictogrammes alertant sur les produits m nagers dangereux Les principaux symboles de danger sur les produits m nagers eau de Javel lessives produits vaisselle d graissants d tachants d tartrants nettoyants pour les toilettes d sinfectants d
170. carburants 1997 Il appara t que la quasi totalit de ces avis entrent dans le champ d investigation du pr sent rapport 228 IT LES AVIS DE LA CSC SUR LES PRINCIPAUX PROJETS DE D CRET RELATIFS A DES PRODUITS CHIMIQUES OBJET date date de l avis du d cret D cret Mousse ur e formol MUF 1985 1988 D cret tiquetage substances dangereuses 1985 1988 D cret Solvants dans les colles 1986 1987 D cret Ignifugeants textiles 1987 1990 D cret S curit des jouets 1989 1989 D cret Poppers 1989 1990 D cret Po les mobiles p trole lampant 1 1991 1992 D cret Liquides de refroidissement 1993 1995 D cret Inflammabilit meubles rembourr s 1994 non paru D cret Inflammabilit articles de literie 1994 D cret G n rateurs d a rosols 1 1995 D cret Aires collectives de jeux dont traitement aux 1996 1996 CCA D cret G n rateurs d a rosols 2 1996 1997 D cret Certains articles de literie 1999 2000 D cret Po les mobiles p trole lampant 2 2000 2000 D cret Colorants azo ques dans textiles et cuirs 2 2003 2003 D cret Po les mobiles p trole lampant 3 2004 2004 L encore un tr s grand nombre de ces avis concernent le th pr sent rapport 230 LES ORS OBSERVATOIRES R GIONAUX DE SANT CREES EN 1984 Sous la tutelle de l tat et du conseil r gional ces 26 observatoires regroup s dans la F d
171. cceptable L enfant Un enfant n est pas un petit adulte Encore moins un petit mod le d adulte plus r sistant que le grand 80 des alv oles pulmonaires sont form es apr s la naissance L enfant change davantage que l adulte avec l environnement durant les dix premiers mois de sa vie l enfant boit deux fois et demie plus d eau qu un adulte ramen aux poids respectifs de chacun et absorbe quatre fois plus de nourriture Il est davantage expos aux poussi res qu il avale souvent Enfin si l interdiction des phtalates dans les jouets est une bonne initiative elle n vite en rien ni la contamination pr natale et ses dommages via l exposition maternelle ni des contaminations ult rieures si la composition des jouets n est pas soumise un contr le permanent L APPROCHE PAR L VALUATION DU RISQUE SANITAIRE CUMULATIF LI DES EXPOSITIONS ENVIRONNEMENTALES MULTIPLES Cette valuation peut r sulter de l addition de plusieurs risques pris un un dite valuation du risque agr g e ou d expositions combin es dans lesquelles jouent les interactions entre les substances dite valuation du risque cumulatif ou int gr se Les m thodes d valuation du risque cumulatif pour la sant li es des expositions combin es butent sur le caract re limit des connaissances scientifiques actuelles D o le silence des guides m thodologiques nationaux sur les m thodes
172. ce jour les donn es de la campagne nationale sur les logements constituent la premi re Ans nu sur es m in Pair dans le parc de Nec 4 A s une pi ce et temps ot de cette pollution et de valeurs position pa e penei poe polluant d S par la population au cont logiques de r f rence Ont t mesur s le monoxyde de carbone les compos s le Mens Ses le keap w B iia le res les 600 questions sur la pollut P mission et de situations telles que p i Tentretien de t sssentiels cu tilisation de bougies d encens pr sence PA penar a d animaux domestiques air ext rieur ont t pos es aux habitants Des situations tr s dive s ont t tudi es allant du logement ibre au ch teau soit 567 logements au total repr sentatifs des 24 millions de r sidences principales en France Ce travail comprenait un questionnaire sant recensant les indicateurs de l allergie et les probl mes respiratoires Lors de son audition Mme S verine KIRCHNER a indiqu qu au d but de chaque enqu te les personnes s tonnaient qu une pollution 19 int rieure soit recherch e et montraient qu elles avaient bien assimil le discours sur les conomies d nergie mais que les r gles d hygi ne de base s tiolaient Cette tude a pris d abord en compte la pollution extr mement porine caus e par le tabagisme celles ANEA aux pan ue construction
173. ceux de l habitat des bureaux ou des divers moyens de transport comme nombre d appareils t l visions ordinateurs sont impr gn s de retardateurs de flamme Cependant la s curit contre l incendie ne saurait s acheter par le renoncement la qualit de l air respir D ailleurs en mati re d incendie les pompiers ne cessent d alerter sur la nature des mat riaux employ s Les enfants quant eux risquent de subir ces missions de polluants d s la cr che la maternelle ou l cole primaire du fait d un mobilier tout neuf fortement missif en formald hyde ventuellement plac dans des tablissement scolaire r cemment achev s qui ont pu tre consid r s comme des lieux mod les aux normes de haute qualit environnementale jusqu la veille de leur ameublement LES TAPIS Si le mobilier peut contribuer la d t rioration it de lair r le pouvoir de nuisance d l ments de celui ci comme les tapis ne vient pas imm diatement l esprit L UFC Que choisir voir son audition s est pench e sur le r le des u comme l ments de la pollution de lair int rieur l pollution n 425 avril 2005 pour relever tout d abord qu il n exi France de labels de qualit basses missions pour les rev tements de sol l inverse de l Allemagne du Danemark et de la Finlande Les tests effectu s par la revue ont mis en vidence que pr
174. compos de coordonner son avis aux int ress ou des produits la direction des 278 du interminist riel douze membres l laboration des ministres le ministre de chimiques industries 25 mars 1981 des produits respectivement textes relatifs la int ress s l Industrie chimiques mod par chimiques est d sign s par r glementation des dans un d lai d cide s il y a textiles et D cret no 88 d sign par Le ministre charg produits chimiques d un mois au lieu de diverses au 415 19 avril arr t du de la Sant l exclusion des plus consulter le minist re de 1988 JO 23 Premier Le ministre de m dicaments D no 90 groupe l industrie avril 1988 ministre l Int rieur usage humain et 206 7 mars interminist rie D cret no 90 La pr sidence Le ministre des de faire toutes 1990 art 1er des produits 206 7 mars de cette Affaires propositions Chaque chimiques 1990 JO 9 commission est trang res concernant ann e le Lorsqu il est mars 1990 confi e pour Le ministre charg l utilisation des groupe saisi le D cret no 98 une dur e de du Travail moyens techniques interminist rie groupe 1312 31 trois ans M le Le ministre charg de contr le des produits s assure que d cembre professeur de Le groupe intermin chimiques les 1998 JO 1er Fellous Marc l Environnement tablit un dispositions janvier 1999 Le ministre ch rapport relatif qui lui sont
175. concentrations de particules cent fois sup rieures celles mesur es en zone urbaine En outre l extrapolation de ces r sultats l homme est difficile De plus il faut souligner que l essentiel des tudes men es concerne les effets court terme de la pollution atmosph rique sur la fonction respiratoire et non les effets long terme LES EXPOSITIONS COMBIN ES Au del des substances chimiques prises isol ment l impact des m langes chimiques doit tre analys gr ce notamment aux mod les pharmacocin tiques PBKB permettant de pr dire le comportement d une substance en m lange comme les expositions combin es Par exemple l exposition combin e aux polluants et au bruit accro t elle le danger de la pollution chimique L exposition combin e aux solvants styr ne aux polluants ototoxiques tolu ne styr ne trichlor thyl ne thyl benz ne monoxyde de carbone et au bruit accro t les atteintes auditives ce qui devrait tre pris en compte pour l tablissement de valeurs guide pour l exposition au bruit l exposition combin e aux substances chimiques et au bruit environnement urbain affecte les syst mes cardiovasculaires et respiratoires Par ailleurs une cartographie des polluants est en cours de r alisation par l Observatoire de la qualit de l air int rieur ce qui permettra de hi rarchiser les polluants m me s il est difficile d aller ensuite jusqu
176. contaminer les ri baos ou li Ad aux Ailes sera finalis r plus largement il hae d examiner la situation des sols tr s contamin s par les pesticides sur tout le territoire 6 Accro tre la vigilance pour les populations risques L ensemble des actions doit viser notamment assurer une meilleure quit environnementale et une pr vention pour toutes les populations en 317 particulier celle des enfants Cette priorit de notre pays et tre un moteur d acelem pour L ensemble H la population Un r pertoire des zones ou populations pr sentant des cumuls d exposition importants sera constitu sous deux ans A l issue de cette premi re tape des actions de pr vention devront tre mises en oeuvre Ps centres miar FREE si soins de recherche clinique et d ducation A Pre si por ern a ue atteints d affections potentiellement li es des PURE envitonmementales Les oae en cours pade atteints d asthme ou alle gies afin d valuer les risques et de ie conseils adapt s fournissant de bons r sultats ce dispositif devrait tre g n ralis l ensemble du territoire 7 L approche cibl e par type de population Cette ss ds a inspir les pr co ations du rapporteur tant sur la 8 L approche environnementale pour prot ger la sant moins a Le ee de APE ce Fusil une_ so veille entr es de substances risque des r gles qui les entourent et de l
177. convient de reprendre le chantier l o il avait t interrompu lors de la cr ation de cette agence lorsqu il s agissait de doter l AFSSE comme cela avait t fait pour l AFSSA d un noyau d expertise fondateur Le succ s de l AFSSA tient largement aux moyens qui ont t mis sa cr ation Il appara t logique de donenr l AFSSET des moyens semblables Les missions aujourd hui exerc es par l INRS et l INERIS devraient tre confi es une AFSSET renforc e et une r organisation profonde de ces deux instituts mise l tude Par voie de cons quence les missions du BERPC fond et anim par l INRS et l INERIS seraient galement d volues l AFSSET L AFSSET s inscrivant dans un dispositif r nov de veille d valuation et de recherche pourrait ainsi devenir la premi re Agence de la pr caution Elle r pondrait la n cessit d anticipation des risques sanitaires li s l tat de l environnement pr cieux outil pour la d cision politique en amont de l accumulation des victimes ogo CONCLUSION A la lumi re des investigations conduites sur plus de deux ann es l aide de la litt rature scientifique disponible et de l audition de pr s de quatre vingt dix personnes r put es les plus autoris es en la mati re la question des risques engendr s par les substances chimiques d usage courant dont les thers de glycol et les polluants de l air int r
178. ct comme les dioxines De la sorte il est possible de d terminer des concentrations infimes ce qui permet ce qui impose m me de s int resser aux effets toxiques dont les effets canc rog nes de faibles doses de polluants Cependant pour valuer les effets d aussi faibles concentrations les sp cialistes extrapolent les r sultats de toxicit connus pour les fortes doses gr ce aux exp rimentations animales notamment Mais cette extrapolation comporte les risques inh rents l emploi de mod les math matiques lin aires comme ceux de l Environmental Protection Agency EPA souvent repris par OMS Il existe un d bat parmi les scientifiques sur la validit biologique de cette SR extrapolation lin aire des fortes doses aux faibles doses les toxicologues estimant que ces mod les sont biologiquement inexacts En effet en ce domaine il est essentiel de tenir compte des variations individuelles d limination et de transformation m tabolique ainsi que des nombreux m canismes adaptatifs de d fense faute de quoi les mod les math matiques risquent de ne produire que des d c s virtuels et donc une surestimation de l valuation du risque tudi Pour am liorer de tels r sultats une troite collaboration entre le toxicologue analyste l pid miologiste le statisticien et toutes les quipes cliniques concern es est essentielle C est seulement cette condition que pourront tre tablies des cour
179. cteur adjoint et directeur des tudes de l ORS PACA a regrett que la loi du 11 ao t 2004 relative la politique de sant publique ait un peu cass l lan des plans sant tat r gion puisque c est de nouveau l tat qui prend la main SUGGESTIONS DU RAPPORTEUR 231 Harmoniser les donn es sant environnement r colt es par tous les observatoires r gionaux de sant D velopper au niveau national un tableau de bord sant environnement inspir de celui de l ORS PACA D finir des indicateurs sant environnement communs toutes les r gions qu elles d clineraient r gionalement L INERIS INSTITUT NATIONAL DE L ENVIRONNEMENT INDUSTRIEL ET DES RISQUES INDUSTRIELS ET SCIENTIFIQUES CR EN 1990 Il a pour mission de pr venir les risques que les activit s conomiques font peser sur la sant la s curit des personnes et des biens ainsi que sur l environnement Les risques li s la production l utilisation et l limination des substances chimiques entrent dans ce cadre A la demande du minist re charg de l environnement PINERIS instruit les dossiers de notification des substances et pr parations chimiques existantes au sein des programmes de l Union europ enne et de l OCDE L INERIS n a pas la capacit de s autosaisir Son financement dont la quart provient des entreprises fluctue en fonction des al as budg taires 20 en 2006 C est u
180. d valuation du risque cumulatif pour la sant li des expositions combin es Pour beaucoup d instances scientifiques internationales comme pour l AFSSET voir son audition l tude des cons quences pour la sant d expositions complexes des agents physiques chimiques ou biologiques est devenue absolument n cessaire Le projet europ en INTARESE 2006 2011 tend tudier les valuations int gr es et les risques li s aux stress environnementaux et leurs interactions et valuer les expositions humaines combin es Il est primordial de mener de telles recherches L tude des cons quences sur la sant des expositions multiples complexes appara t indispensable Cela est confirm par l AFSSET dans son tude intitul e Evaluation du risque sanitaire cumulatif li des expositions environnementales multiples LA CLASSIFICATION DES AGENTS ENVIRONNEMENTAUX CANC ROG NES MUTAG NES ET REPROTOXIQUES AGENTS CMR La classification des agents environnementaux canc rog nes Les mol cules toxiques sont class es en fonction du niveau de preuve de leur effet canc rog ne sur l homme ou sur l animal Il existe trois classifications principales celle du CIRC celle de l Union europ enne et celle de l EPA l agence de l environnement am ricaine De ces classements d coulent des obligations d tiquetage so PA oae nes en quatre groupes EN a te nd Groupe
181. d miologie LA R GLEMENTATION APPLICABLE LA COSM TOLOGIE Elle repose sur la directive 76 769 CEE modifi e sept fois jusqu au 27 f vrier 2003 A compter de 1977 les industriels ont eu l obligation de donner des informations quantitatives et qualitatives sur les substances qui devraient tre clairement pr sent es sur les produits ou dans les publicit s Ce n est que depuis 2000 que les industriels ont du faire appara tre la liste compl te des ingr dients qui doivent tre inscrits selon l ordre d croissant de leurs quantit s sauf ceux pr sents en quantit inf rieure 1 qui peuvent tre mentionn s dans le d sordre Les appellations des substances doivent tre celles anglophones ou latines retenues dans l inventaire arr t par le Commission europ enne et l industrie Au del de la septi me modification de la directive cosm tique en 2003 un d cret du 11 mars 2005 a oblig les industriels indiquer la date limite de conservation pour un produit se p rimant en moins de trente mois assortie de la mention utiliser de pr f rence avant fin et pour les produits se conservant plus de trente mois la dur e d utilisation sans dommage pour le consommateur doit tre soulign e par la mention apr s ouverture En outre vingt six substances allerg nes doivent tre obligatoirement signal es sans compter les substances allerg nes propres aux cr mes solaires ou aux t
182. de dont Fe Mode de Nom de la cr ation re Cadre Port e des Mode de pe d pend la RIT AE P s lection Mandat Champ i Commission ee Secr tariat fr quence de Pr sident Composition Lee r glementaire travaux prod fonctionnem Commissio nomination d intervention ou du Comit renouvellem des travaux uction ent n ou le des experts se ent comit Commission Arr 13 juin sp ciale de 1979 JO s curit des 7 juill 197 transports de gaz Conseil organisme Le secr tariat R gi par les ministre Le Conseil Il a pour objet de Le ministre Le Conseil National de la consultatif du Conseil articles D charg de lajnational de la permettre la charg de la national de la Consommation plac national de la 511 1 consommation consommation est confrontation et la consommatio consommatio aupr s du consommation D 511 17 du ou son compos concertation entre n assure lajn en ministre est assur par Code de la repr sentant D un coll ge de les repr sentants publicit des formation charg de la les services du consommatio consommateurs et des int r ts avis du pl ni re est consommati ministre n usagers dont les collectifs des Conseil convoqu par on charg de la membres sont consommateurs et national de la le ministre consommation nomm s pour une usagers et les consommatio charg de la dur e de trois ans repr sentants des n et le cas consommatio sur proposition de
183. de conduire une exposition dans la mesure o cela est techniquement possible par une substance une pr paration ou un proc d qui n est pas ou qui est moins dangereux pour la sant ou la s curit des travailleurs C est la substitution En juin 2006 l AFSSET a t saisie par le minist re du travail en application de l action 4 9 du Plan Sant Travail 2005 2009 d une tude sur la substitution des agents CMR de cat gories 1 et 2 LA SUBSTITUTION DE L AMIANTE Les m faits de l usage contr l d un produit dangereux Cette question de la substitution remet instantan ment en m moire le drame de l amiante analys en d tail dans des travaux parlementaires de r f rence r cemment Le drame de l amiante en France Comprendre mieux r parer en tirer des le ons pour l avenir Mission d information commune des six commissions permanentes du S nat n 37 2005 2006 et ant rieurement pour l OPECST L amiante dans l environnement de l homme ses cons quences et son avenir par le d put Jean Yves LE DEAUT et le s nateur Henri REVOL n 329 Assembl e nationale XI me l gislature et n 41 S nat 1997 1998 Sans y revenir en d tail dans le pr sent rapport il suffit de rappeler que les effets nocifs des fibres d amiante sur les poumons ont t signal s par des publications scientifiques d s le d but du XX me sigte si cle que d s 1918 les compagn
184. de grossesses d s le stade intra ut rin le d veloppement de l embryon puis du f tus qu elles porteront puis la sant de leur enfant Face ce ph nom ne galopant les campagnes d information seront elles assez d monstratives La derni re en date dont le minist re de la Sant avait un temps retard la diffusion voir sur le site www toxic corp fr la campagne diffus e par l Alliance contre le tabac et l INPES explicite de mani re percutante le cynisme mercantile et sournois des industriels du tabac dont l objectif premier consiste rendre totalement d pendants de jeunes na fs qui ne voient dans le racket quotidien dont ils sont victimes qu une des premi res manifestations de leur libert alors qu il s agit d un asservissement durable 184 SUGGESTIONS DU RAPPORTEUR Dangers du tabagisme les montrer Fumoirs laborer des normes drastiques Co t des journ es d hospitalisation li es au cancer du poumon les_faire financer par les industriels du tabac ce qui r duira d autant le d ficit de la S curit sociale LES D SODORISANTS D INT RIEUR En d cembre 2004 l UFC Que choisir n 421 d cembre 2004 a lanc une alerte sur les d sodorisants d int rieur qu elle a qualifi s de polluants d ambiance En effet devant l essor de nouveaux produits d sodorisants destin s la plupart des pi ces dont le salon avec une action de
185. de recherches Sciences humaines conomiques et Marseille IFREMER Institut fran ais de recherche pour l exploitation de la mer IGAS Inspection g n rale des affaires sociales 362 IGE Inspection g n rale de l environnement INC Institut national de la consommation INC a Institut national du cancer INCI International Nomenclature of Cosmetic Ingredients Nomenclature internationale des ingr dients cosm tiques INERIS Institut national de l environnement industriel et des risques industriels et scientifiques INPES Institut national de pr vention et d ducation pour la sant INRA Institut national de la recherche agronomique INRETS Institut national de recherche sur les transports et leur s curit INRS Institut national de recherche et de s curit INSEE Institut national de la statistique et des tudes INSERM Institut national de la sant et de la recherche m dicale InVS Institut de veille sanitaire IPSN Institut de protection et de s ret nucl aire ucl aire IRSN Institut de radioprotection et de s r ISPED Institut de sant publique d pid miologie et de d veloppement IUT Institut universitaire de technologie KEML Inspection nationale des produits chimiques su doise LEHAP Local Enviro l environnement et la ent and Health Action Plans plans d action locaux pour LEPID Laboratoire d pid miologie des rayonnements ionisants d
186. des Mais pour le CIRC il y aurait augmentation des cancers de l enfant en France entre 1990 et 1999 de m me une augmentation est constat e sur le plan europ en de 1970 2000 1 par an pour le cancer de l enfant et 1 5 par an pour le cancer de l adolescent avec une acc l ration de cette tendance De plus l id e que cette augmentation n ait pas t observ e en France est remise en cause par une tude r cente de l ORS Ile de France De prime abord les donn es semblent divergentes selon les sources consult es En r alit ces divergences r sultent surtout de diff rences de pr sentation ou de m thodologie C est en partie pourquoi les conclusions de l Institution national du cancer INCa celles de l Acad mie de m decine l Acad mie des sciences ou de l Institut national de veille sanitaire In VS ne recoupent pas celles du Pr Dominique BELPOMME dans son M morandum de l Appel de Paris voir leurs auditions La diff rence vient du fait que dans un cas sont prises en compte les donn es pid miologiques tandis que dans l autre cas une alerte de sant publique est construite sur un bruit de fond inqui tant r sultant de donn es non exhaustives Cela illustre en partie le changement de regard induit par le passage d une logique de pr vention une logique de pr caution L APPROCHE PAR LES POPULATIONS SENSIBLES L embryon et le f tus Au cours du stade embryonnaire
187. des dangers du radon et a men des actions en con ence Ses efforts sont encourager car le sous sol de nombre de r ion fran aises met du radon que ce danger est mal connu qu il doit tre valu village par village et m me plut t maison par maison mais que facteur encourageant il est relativement Des propositions de recommandations pour due au radon ont t faites plus haut avec la pr sentat ion des missions de 166 LES SUBSTANCES DE SUBSTITUTION La d couverte d effets n fastes pour la sant humaine de substances ou de produits chimiques dangereux mais utiles pose toujours la question de la possibilit de leur remplacement par une autre substance un autre produit tout aussi utile mais non dangereux D o les questions traditionnelles la substitution est elle possible dans quels d lais quel co t avec quel nouvel impact sur la sant Pour les substances utilis es en milieu professionnel le principe de la substitution est pos par une directive europ enne de 1992 qui prescrit chaque fois que cela est possible de remplacer les substances canc rog nes par d autres pr sentant les m mes garanties techniques et un risque moindre pour la sant C est ce que traduit le code du travail article R 231 56 2 en imposant aux employeurs le remplacement des agents canc rog nes mutag nes ou toxiques pour la reproduction CMR1 et 2 classification europ enne susceptibles
188. des doses re ues Enfin la collecte de certaines donn es domestiques est totalement e Par exemple en cas de vaporisation d un anti moustique dans une chambre une nuit pass e dans cette pi ce peut quivaloir l absorption d autant de pesticides que le total de ceux pr sents dans l eau de boisson absorb e au cours de toute une ann e Par ailleurs le c l bre adage de Paracelse 1493 1541 Tout est poison Rien n est poison Le poison c est la dose tr s souvent cit et admis comme une v rit ternelle m rite d tre diversement nuanc voire totalement contredit En effet si on l interpr te comme la dose d un seul poison re ue en une seule fois le danger du cumul des doses dans le temps est oubli Aujourd hui on peut consid rer que c est aussi la p riode qui fait le poison S il s agit d entendre la dose de divers poisons pris un un le cumul des doses en un m me instant ou dans le temps de ces divers poisons est oubli de m me que les interactions entre eux Enfin le mot la dose sugg rant une gradation allant de la dose tre dangereuses de laisser entendre tort qu une dilution peut suffire pour venir bout de l effet d un poison ce qui est inexact d autant plus que certains n ont m me pas d antidotes et de masquer que des effets mortels peuvent r sulter de doses minimes d un produit qui ne ressemble pas un poison pa
189. des peintures murales peuvent entra ner jusqu 350 000 ug m3 le lendemain de l application certaines mettant encore entre 2000 et 25 000 ug m3 deux semaines plus tard De plus Que choisir souligne qu une peinture dont l emballage mentionne sans thers de glycol peut en r alit en contenir et que la norme NF Environnement ou l colabel europ en n apparaissent pas li s de faibles missions Enfin l absence d odeur n est pas un gage de non toxicit il faut donc continuer d a rer m me lorsque l odeur a disparu De plus la rapidit de s chage est sans rapport avec la vitesse de disparition des polluants du Bod de a et le AE ada iy t d j d ni se ccupations concernant l air int rieur quant aux pays nordiques ils ont adopt des techniques de mesure et des labels de qualit pour les bons Beea C est d s 2000 que I UFC l air ieur avec une premi re sagde S peux k gements ekok en compte les pratiques de consommation li es 254 De plus l UFC a aussi mis au point un kit d analyse pour ses re au prix 96 ce a a constitu une Au e aan D at que le form hyde st pere A Tao En 2003 un test sur les peintures a t men mettant en vidence ission par certaines peintures de quantit s lev es d thers de sci sai eh et ce encore dar semaines di Ro de s L UFC a galement m
190. des substances envisag es tonnage par an 1 10t 0 100 t 100 1000 t gt 1000 t estimation du nombre de 20 000 4 600 2 800 3 600 substances d lai d enregistremen t apr s l entr e 11 ans 11 ans 6 ans 3 ans en vigueur du r glement valuation de s curit non oui oui oui chimique y compris substances CMR gt It an 150 Les n gociations ayant pr c d l adoption du syst me REACH en 2007 ont t fort longues et mouvement es Pour les industriels l enjeu consistait retarder l adoption de REACH en minimiser la port e et surtout en r duire le co t Ces objectifs ont t diversement atteints selon les industries concern es Par ailleurs m me en supposant une application de REACH la plus satisfaisante possible le nombre de substances valuer y compris avec des d lais tr s longs fait qu il n est pas possible de compter dans l imm diat ni m me dans un avenir proche sur l application de REACH pour prot ger les populations contre les effets n gatifs de tel ou tel effet d une substance ou produit sur la sant publique Il est vrai que de nombreuses substances ont d j t valu es mais le nombre de celles encore valuer est bien plus consid rable et de plus des substances nouvelles apparaissent chaque jour Les instruments techniques pour mener ces valuations ne sont pas encore mis en place et auront du mal l tre e
191. e 1906 en France dans un rapport d un inspecteur du travail la premi re alerte sur le danger de la fibre d amiante est lanc e 1997 le mat riau amiante est interdit en France Entre temps des milliers et des milliers de personnes ont t contamin es tel point que 100 000 morts sont pr visibles d ici 2025 seule France tant pr cis que d autres pays continuent utiliser de 1983 de m me At n ont t ie en pa Pourtant d s 1999 le groupe de travail constitu par le s nateur Marcel DENEUX comprenait le sp cialiste fran ais de la question climat et sant M Jean Pierre BESANCENOT directeur de recherche au laboratoire Climat et sant du CNRS Dijon A l occasion du Sn ue ie antar ge La des a RES Tribunal de grande instance de a a reconnu ie 10 mars 2004 l gitimit d un lanceur d alerte savoir M Yves VEDRENNE pr sident du Syndicat national de l apicultur ifestement d alerte et la fonction d Yves VEDRENNE para t de plus lui faire l obligation d alerter sn v rit et sn Ce fut le cas de M retomb es de plomb de M 1000 ppm de plomb dans le sol pap son nd ion 20 p ppm ds le i oie sa ses truies et discr dit par ses coll gues agriculteurs indemnis s eux depuis toujours en compensation le d signant comme un mauvais leveur Apres dra aar de lesit contre
192. e environ 3 6 de la population est susceptible d avoir d velopp des anticorps contre le formald hyde vraisemblablement apr s exposition cutan e des tiques En outre les enfants en particulier asthmatiques sont p plus sensibles Depuis 1995 le formald hyde est class parmi les produits nes par Phomme du groupe 1 par le CIRC voir son is 20C l Union europ enne La France a saisi la commission europ enne d une demande de classement en 1 dans la mesure o le formald hyde peut causer le cancer par inhalation phrase de risque R 49 pouvant causer le cancer par inhalation Dans cette attente depuis le 1 janvier 200 le ses missions commencent peine tre connus du grand public est pourtant pr sent dans de tr s nombreux ne de la vie quotidienne et ses pa ii a ariaa oncore dara elles peuvent envahir un parquet une bi biahe un jeu i atupit s un Pea ou un b rceau n est souvent autre que celle du formald hyde Il peut tre gale pr sent dans la colle servant fixer un rev tement de sol une moquette par exemple Chacun est conduit respirer du formald hyde chez lui ou sur son lieu de travail dans un h tel une salle de sf cle ce qui jusqu pr sent n a pas t signal du tout et encore moins mentionn comme pouvant pr senter un danger pour la sant Un des rares avantages du formaldehyde est qu il est FREE par l
193. e solvants dans les produits d capants de nettoyage d quipement de fabrication dans l industrie lectronique dans les peintures Il a t observ que l utilisation des DBE brouillait la vision L encore les donn es toxicologiques sont peu abondantes Le dim thylsulfoxide DMSO la place de solvants comme le dichlorom thane ou les thers de glycol dans le domaine du d capage Ce produit peut provoquer des irritations cutan es et des effets sur le syst me nerveux central La aussi les donn es toxicologiques sont rares et le niveau d exposition envisageable est inconnu Les effets 169 t nc rog nes ou sur le syst me immunitaire du DMSO demeurent La substitution par le solvant N m thylpirrolidone Jug id al en 1999 ce solvant est apparu reprotoxique en 2005 re ane tait he poa d et Ayt ni Enfin il doit tre soulign que doit tre absolument vit e Cette consid ration sous tend tout le rapport de l Office Enfin il a t dit plus haut dans le cadre du contr le des substances extr mement pr occupantes par le syst me REACH que ces substances ne sauraient tre autoris es que s il n existe pas de substances ou de technologies de substitution Faut il rappeler que les thers de glycol sont eux m mes des produits de substitution employ s pour remplacer d autres solvants le solvants chlor s jug s plus dangereux lt
194. e Conseil pour les applications de l Acad mie des sciences CADAS dans leur rapport commun n 9 tat de la recherche toxicologique en France rappelant lui m me que plusieurs alertes avaient d j t lanc es notamment en 1979 en 19802 et 19873 insistant sur le nombre insuffisant d experts toxicologues fran ais reconnus au niveau international Le rapport de 1998 voyait dans l existence d une expertise reconnue en mati re de toxicologie un enjeu strat gique Il y tait relev la disparition progressive des quipes du secteur public impliqu es dans l valuation du risque toxique en particulier dans le domaine des substances existantes le nombre d experts nationaux ind pendants des industriels capables de repr senter les positions fran aises est dangereusement r duit laissant nos partenaires trangers un champ pratiquement libre pour la d fense de leurs int r ts nationaux En conclusion le rapport de 1998 avait recommand notamment l introduction de notions simples de toxicologie d s le lyc e pour sensibiliser l ensemble de la population aux probl mes de toxicologie l introduction de notions de toxicologie dans les grandes coles d ing nieur en chimie et en biologie 1 Sciences de la vie et de la soci t Rapport au Pr sident de la R publique F GROS F JACOB et P ROYER 1970 2 tat 1978 des moyens dont disposait l industrie pharmaceutiqu
195. e POMS pour les populations sensibles dans 90 des cas Qu am ricain dans 75 des habitations et le se des logements La maison la plus saine avait un j et la moins saine chait un taux de lt ant aux concentrations en COV elles d passaient le seuil l allemand dans 54 aux de concentration de 6 938 pg m Pour Que choisir la solution pour obtenir un logement sain r side dans la ventilation l abandon des formulations en sols cires vaporisables bombes d poussi rantes et si possible l absence de travaux r cents Enfin la revue estime que la pollution ext rieure proximit du lieu d habitation ne joue aucun r le En revanche la pr sence de garages domicile engendre de fortes teneurs en tolu ne du fait de vapeurs d essence ou la pr sence d autres polluants en raison d une activit de bricolage qui y est parfois men e Surtout la persistance de toutes les manations dans les habitats pendant des ann es constitue un facteur de danger m connu Que td a aussi men on tests sur tas RET Que choisir gt n 404 mar t l attention sur l impor nce de la polluti r e par les pentis murales notamment le jour et le lendemain de l plication mais parfois encore tr s pr sente plus de deux semaines plus tard Ainsi alors qu un int rieur sain ne doit pas exc der 200 pg m de COV norme am ricaine
196. e certains plastiques et des r sines En revanche en tant qu agents alkylants donneurs de groupements organiques hydrocarbon s beaucoup d entre eux en particulier l oxyde d thyl ne CH O CH sont souvent des produits mutag nes et canc rog nes Ainsi l oxyde d thyl ne agent de d sinfection courant milieu hospitalier traitement des pices conduit chez l homme des leuc mies Le t trahydrofurane THF H C CH H C CH O Le t trahydrofurane ther oxyde cyclique cinq cha nons est un solvant incorpor dans les r sines colles et vernis Il est utilis en chimie comme solvant d extraction et milieu r actionnel Il semble peu toxique mais son odeur particuli re peut fortement incommoder certaines personnes hypersensibilit olfactive aux produits chimiques Les thers couronnes Repr sentation tridimensionnelle HC CH HC O CH O O H C CH H C CH O O H C O CH HC ch 84 Un exemple d ther couronne C est une famille chimique de d couverte assez r cente qui avec les cryptates a valu le Prix Nobel de chimie en 1987 MM Charles J PEDERSEN Donald J CRAM et Jean Marie LEHN CNRS Strasbourg Les plus simples ont 4 5 ou 6 ponts oxyg ne Leur cavit centrale permet de pi ger des cations tels que Na Lit K NH4 d o leur utilisation comme agents chelatans Des thers couronnes plus complexes ont de 8 30 atomes d oxyg ne et peuvent avoir des
197. e d marche environnementale volontaire des exploitations e jusqu un niveau A de haute valeur environnementale HVE fond sur un r f rentiel simple constitu d indicateurs de r sultats id ad b Objectif 50 des exploitations certifi es en 2012 sur une base volontaire Donner un bonus aux jeunes s installant d embl e en niveau HVE ou agriculture biologique via notamment un soutien public l amor age des fili res effets ae des Lt t ne ra sols dans les formations D velopper chaque fois que possible les formations alternatives aux sanctions Accro tre les financements du d veloppement rural et de lagro environnement l occasion du bilan de sant de la PAC en 2008 c Promouvoir l organi un territoire Dr d Lancer d s 2008 un grand programme de recherche appliqu e et ae yE m ar due sena Le Ph gages P oduction int g e pa io de re en RE Let AT OE SN e Adapter la politique g n tique des semences et races stiques aux nouveaux enjeux Constituer une annexe au catalogue pour les semences anciennes f Lancer une politique nationale de r habilitation des sols agricoles et de d veloppement de la biodiversit domestique cultiv e et naturelle dans les exploitations R organiser et d velopper le r seau d pid mio surveillance abeilles Une mission parlementaire sera install e afin de faire des propositions op ratio
198. e emploi entre les tudes men es par les organismes existants De son cot le Dr FROMENT VEDRINE a rapidement souhait dresser un tat des lieux des diverses agences en charge des aspects sant environnement et la liste qu elle a tabli qui comprend pr s d une soixantaine d organismes et commissions divers voir en annexe 7 la liste cit e laisse songeur Il est vident que la remise en ordre de ce foisonnement s impose avec la suppression des redondances ventuelles entre les comp tences diverses Toutefois ce travail aurait du pr c der et non suivre la cr ation de l AFSSE en 2001 transform e en AFSSET en 2005 L largissement au secteur du travail des attributions de l agence r pond un souci de coh rence mais en l occurrence ce changement majeur est intervenu alors que l AFSSET tait loin d avoir trouv son quilibre L VALUATION DES M THODES DE TRAVAIL SCIENTIFIQUE DE L AFSSE De sa cr ation en mai 2001 jusqu l automne 2005 l AFSSE a suscit diverses interrogations En r action par lettre de mission en date du 14 octobre 2005 le ministre de l cologie et du d veloppement durable et le ministre de la Sant et des solidarit s ont demand respectivement l Inspection g n rale de l Environnement et l Inspection g n rale des Affaires sociales de dresser un bilan des m thodes de travail scientifique de l AFSSE et d identifier des axes de progr
199. e fois le Transcutol retir de sa formulation L AFSSAPS a estim qu il s agissait de cas de consommation abusive De leur c t M Andr CICOLELLA le Collectif thers de glycol et l UFC Que Choisir consid rent au contraire que cette toxicit r nale pouvait tre d duite des donn es exp rimentales L application de la d marche d valuation des risques conduit en effet calculer un indice de risque sup rieur la valeur rep re de 1 Sur cette base l autorisation de mise sur le march n aurait donc pas du tre donn e En outre les laboratoires pharmaceutiques ne doivent plus utiliser de Transcutol dans l laboration de produits administr s par voie orale Cette num ration de nombreux travaux retra ant l tat de la recherche montre que les tudes sur les thers de glycol sont nombreuses que plusieurs sont r centes et que d autres tudes sont actuellement en cours Il appara t aussi que de multiples effets des thers de glycol sur la sant existent et que des questions nouvelles majeures sont apparues comme celles de la permanence des effets pour les atteintes de la reproduction et la mise en vidence d une atteinte g n tique chez l enfant apr s exposition maternelle Un rapport de l INRS sur les essais in vitro montrant une atteinte du cycle cellulaire et une aneuplo die publi sur le site de l INRS en novembre 2005 et non pris en compte dans le rapport de P INSERM c
200. e l Office parlementaire d valuation des choix scientifiques et technologiques PALAIS DU LUXEMBOURG Paris le 15 d cembre 2004 R f Ce 7591 pb Monsieur le Pr sident En qualit de Pr sident de la commission des affaires conomiques j ai t saisi d une demande d enqu te sur la fabrication et l utilisation de produits cosm tiques comportant certains thers de glycols pr sent e par l Association des accident s de la vie Ces substances pr sentes notamment dans les a rosols d sodorisants paraissent en effet de nature rec ler des dangers pour les consommateurs C est pourquoi eu gard au caract re technique de la question la Commission des Affaires conomiques apr s en avoir d battu a souhait que l Office parlementaire de l valuation des choix scientifiques et technologiques puisse valuer les probl mes pos s par la fabrication industrielle des thers de glycols notamment du point de vue des enjeux conomiques et de la protection des consomm teurs Je vous saisis donc de cette demande en vous pr cisant qu au cours des d bats en commission il a t vivement souhait que cette valuation soit strictement limit e aux thers de glycols et ne soit pas tendue toute mol cule chimique faisant l objet d une quelconque contestation En esp rant que vous voudrez bien apporter une r ponse favorable cette demande je vous prie de croire Monsieur le Pr sident l
201. e l TIRSN LNE Laboratoire national d essai LSTE Laboratoire de sant travail environnement de l ISPED Universit de Bordeaux IT MEDD Minist re de l Ecologie et du d veloppement durable m thodologie COPERT MIES Mission interminist rielle de l effet de serre MSA Mutualit sociale agricole 363 NASA National Aeronautics and Space Administration Administration nationale pour l a ronautique et l espace NCEH National Center for Environmental Health National Environment and Health Action Plan Plan national d action t et sant NIEHS National Institute of Environmental Health Sciences NIOSH National Institute for Occupational Safety and Health NRC National Research Council OCDE Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques OFPT Office fran ais de pr vention du tabagisme OGM Organisme g n tiquement modifi OMC Organisation mondiale du commerce OMS Organisation mondiale de la sant ONG Organisation non gouvernementale OPEPS Office parlementaire d valuation des politiques de sant OQAI Observatoire de la qualit de l air int rieur ORS Observatoire r gional de la sant ORS PACA Organisation r gionale de la sant de la r gion Provence Alpes C te d Azur and Health Administration Administration de la s curit et de is d Am rique OSPA Oxygenated solvents producers association Association des producteurs de solvants oxyg n
202. e les tudes relatives aux ts sur la reproduction le cas des thers glycol apport ntraire la preuve de la pertinence de l exp rimentation animale pour anticiper les risques chez l homme Cela est d montr par la coh rence des r sultats obtenus sur toutes les esp ces test es malformation atrophie tes Le diff rences d int t Lu a iea opt ga on 3 54 Enfin il faut garder l esprit que comme l ont soulign le Pr Claude BOUD NE ancien Pr sident de l Acad mie nationale de m decine et le Pr Jean Pierre GOULL membre de l Acad mie nationale de m decine voir son audition tous deux professeurs de toxicologie si ces tudes in vitro facilitent la compr hension des m canismes de toxicit elles ne permettent pas elles seules de conclure sur la nocivit ou l innocuit d une substance pour la sant humaine A cet gard votre rapporteur observe que si l homme est diff rent de l animal un organisme entier est encore plus diff rent d une cellule isol e et estime que m me quand les mod les ne sont pas utilisables une alerte comme celle lanc e par ce chercheur de Roscoff ayant observ des d sordres dans la division cellulaire des oursins en pr sence de glyphosate m rite davantage l approfondissement et la mise au point de protocoles am lior s que la suppression de ses cr dits de recherche 3 LA DOSE s La dose est la quantit d une substance c
203. e pour ses tudes de toxicologie P DOSTERT M BRUNEAU pour la Direction g n rale de la recherche scientifique et technique DGRST 3 Relancer la toxicologie professionnelle en France D FURON C LESNE pour le Minist re de la Recherche et de l enseignement sup rieur 1987 244 la cr ation d une sorte de quatri me cycle en toxi niveau national pour favoriser l closion d un petit nombre d experts toxicologues la cr atio e probl me de masse tique pe pe pne a w discipline car il existe en France un potentiel de recherche consid rable et d excellence dans des a hes de la toxicologie comme la chimie analytique et m tal olati la pharmacologie la g n tique l immunologie les neurosciences et l pid miologie Qv en est il en 2007 Lors de l audition de l Acad mie nationale de pharmacie le Pr Bernard FESTY Pr sident nt environnement de cette acad mie a jug sinistr e la totigologi fran aise mais a estim qu il serait possible de faire merger en deux ans une g n ration de jeunes toxicologues si un signal politique tait donn associant le nouvel int r t port cette discipline la cr ation d emplois Pour sa part M Jean PELIN Directeur g n ral de l Union des industries chimiques UIC a estim lors de son audition qu un d ficit d environ 400 toxicologues appara t face aux besoins de REACH et il a
204. e substances Les utilisations professionnelles des produits chimiques dangereux sur les lieux de travail sont r glement es par le code du travail qui impose aux utilisateurs professionnels d val isques ostes de travail et de mettre en uvre pa mesures de rote ve pae lan le code un tr i galement les al profess ionnelle pour a rej D produc s 1993 aux substances ol les PEI a e sont yeur d faut der ce ranforomieni aw niveau de confinement d ts qui doivent tendre vers des proc d s clos S gr ition ne peut tre vit e une valuation a priori des risques est r alis e sous la responsabilit de l employeur et ce pour chaque poste de travail concern les ci est pos un Dans le m me esprit ce d cret ou les femmes allaitantes ne peuvent t s des postes de t ail les exposant des ares a s toxiques pour la reproduction Certes ces dispositions concernent le monde du travail qui n est pas l objet du pr sent rapport mais les pr cautions prises pour les thers de glycol rep r s comme dangereux dans l univers professionnel ne sont pas sans faire na tre quelques craintes sur les pr cautions non pr vues pour les thers de glycol utilis s dans le milieu extra professionnel et dont les dangers n ont pas encore t s de ges o AAN he n a peut tre pas pu viter l exposition S s Ci ae akra ae une ou de nay
205. eintures capillaires 119 Enfin un d cret du 18 janvier 2006 permet aux consommateurs de demander et d obtenir des fabricants des informations compl mentaires sur les effets ind sirables de leurs produits ou sur les concentrations de certaines substances A cet effet le COLIPA association europ enne de l industrie de la parfumerie cosm tique a mis en place un site Internet http wWwww european cosmetics info Les mill simes des deux d crets mentionn s ci dessus 2005 et 2006 montrent bien que ce secteur est en volution permanente et que le souci de protection du consommateur existe mais comme vont le montrer les exemples ci dessous tout risque pour celui ci de servir de cobaye n est pas d finitivement cart LA POLICE SANITAIRE EXERC E PAR L AFSSAPS FACE L UTILISATION D THERS DE GLYCOL DANGEREUX DANS LES COSM TIQUES Dans ce cadre l AFSSAPS a t conduite saisir en 2001 sa commission de cosm tologie pour l interroger sur les thers de glycol utilis s par l industrie cosm tique dans les cr mes pour le corps ou pour le visage les produits capillaires et les produits de maquillage Dans ces produits les thers de glycol sont utilis s comme solvants solubilisants promoteurs d absorption cutan e conservateurs ou bact ricides La commission de cosm tologie de l AFSSAPS a demand aux industriels de r aliser des tudes sur le passage transcutan des
206. ement effectu es Au vu de ces progr s mais aussi de leur lenteur et de leur l n sep p assur ne pe lni gl is d E EA du s comit s d apoi non respec pe de l expertise E A et dans les r gles e po nal e l valuation des risques en hk del valuation des don at Il serait donc ga re us un autorit _ n Dor pmts pa dian r s rene mat 264 UNE T TE DE R SEAU EN CHARGE DE L EXPERTISE SANT ENVIRONNEMENT Apr s la constatation de l absence en France d une expertise ind pendante concernant le domaine de la sant en 1998 et la cr ation de l Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments AFSSA de l Institut de veille sanitaire InVS l Agence fran aise de s curit environnementale AFSSE a t cr e en 2001 et est devenue l AFSSET avec l extension de sa mission la sant au travail en novembre 2005 L EXEMPLE DE L AFSSET Actuellement pr s de 85 de l activit de l AFSSET r sulte de saisines de ses autorit s de tutelle minist res charg s de l environnement de la sant ou du travail plus de 72 projets sur appel d offres en cours l AFSSET concernant le programme sant environnement de plus l Agence a r pondu trois programmes de la Commission europ enne et a t retenue pour d eux d entre eux Parmi les initiatives de l AFSSET sont citer la commande de l actualisation de
207. en des tests sur les nettoyant les d sodorisants m nagers et les tapis i pentachloroph nol tant souvent pr sents dans ces produits et aucune information du consommateur n tant assur e L UFC Que choisir a galement test les meubles en agglom r les parquets et les moquettes la suite de toutes ces peA Paii a souhait Pais r bebe it serait poau font ane pour w r unir DU J fu r multiformes de certains os ou ceux multifactoriels de certaines quant la chbipasttion des produ s il serait souhait bis d alori au del avec la prise en compte de l air sihis t au cours de la vie du produit changements de temp rature soleil ozone A cet k mi l UFC a es tests d analyse du comportement d un p it auquel ajout e de l eau sur une surface de verre et en pre Lotion dudit produit jes uelles et sur la pr sence de tel ou tel produit chimique De plus les notices sont r dig es en tr s petits caract res Ar gels douche PUFC a du formald hyde D une mani re g n rale l UFC s attache prendre en id ration les effets cumulatifs Par ex le l emploi du gel douche s accompagne de celui du parfum de l usage d un produit de nettoyage De plus il prend tr s au s rieux les allergies dans la mesure o elles redoublent actuellement chez les enfants Aux yeux de l UFC il serait souhaitable de combler le vide
208. ences et leur libert 5 Tout cela m rite d bat en vue d une rationalisation kar La see Li savoirs d de l expression de la demande Hit QUELQUES EXEMPLES D ALERTE LI S LA S CURIT SANT ENVIRONNEMENT LES CENTRES ANTIPOISON CAP ET LES CENTRES DE TOXICOVIGILANCE CTV LA P NURIE DE TOXICOLOGUES D s le rapport de l OPECST en 2005 relatif l application de la loi n 98 535 du ler juillet 1998 relative au renforcement de la veille sanitaire et du contr le de la s curit sanitaire des produits destin s l homme l OPECST a not que l insuffisance du vivier des experts pouvait constituer un frein voire une menace comme dans le cas de la toxicologie Les auditions men es par votre rapporteur ont confirm ce point Dans les centres antipoison il ne resterait plus qu une dizaine de toxicologues d exp rience poss dant une vision globale sur la toxicologie L absence de perspectives d avenir dans ce domaine dissuade les jeunes de s y consacrer Or d apr s l INRS l valuation compl te d une substance chimique par un toxicologue repr sente une ann e de travail Et sur les 100 000 substances existantes mises sur le march avant 1981 il s agit d en valuer 30 000 commercialis es plus d une tonne par an dont les propri t s dangereuses sont ignor es 65 Depuis 1994 140 valuations sur les 30 000 ont t engag es Toutes les
209. ent la suite de plusieurs cas s v res d insuffisance r nale dont un mortel cons quence de la reformulation de ce ARMES en yearn un Sir 1 sly DEGEE a pos la question dans cette pathologie par ailleurs en autre ther de glycol P EGBE icit r nale Sals pe upara a un on AE Lies c mene nl TaS qui n cessiterait d i tre rene es eire chez l homme Enfin autre l ment nouveau la mise en vidence d un effet de perturbation endocrinienne pour ME question du lien avec le cancer du sein et plaide pour une valuation plus compl te d un tel effet de cet ther de glycol et de ses homologues g A la lumi re des quatre vingt dix auditions organis es par votre rapporteur et dont les comptes rendus constituent le tome II du pr sent rapport certains doutes ou inqui tudes existent comme indiqu par exemple par INSERM Le Collectif thers de glycol ou M Andr CICOLELLA souhaitent que soient trouv s au plus t t les moyens de r agir temps pour identifier les dangers des substances n glig es tandis que d autres interlocuteurs se veulent rassurants Ainsi pour l Union des industries chimiques UIC de moins en moins d thers de glycol dangereux sont pr sents sur le march et pour le SICOS2 OSPA ce grand probl me est compl tement sous contr le LES POLLUANTS D USAGE COURANT Champ d investigation plus de 100 000 substances chi
210. ent et urgence pour choisir le num ro de t l phone composer pour joindre soit le centre antipoison soit le SAMU ne peut que nuire au caract re de r flexe de l action accomplir De plus plusieurs tests effectu s par votre rapporteur lui ont appris que le temps d attente au standard t l phonique d un centre antipoison n est pas n gligeable SUGGESTION DU RAPPORTEUR Plaquettes de l INPES ajouter les immuno d prim s la liste des personnes sensibles L DUCATION Pour l ducation nationale il serait souhaitable de revisiter le contenu des programmes scolaires de revoir quelques comportements li s au d roulement de certains travaux pratiques et de d cider de certains am nagements ee SUGGESTIONS DU RAPPORTEUR Contenu des programmes y inclure par exemple la compr hension de l tiquetage des produits Stockage des produits d finir ses conditions Protections dans les salles de travaux pratiques de physique chimie ad quation des gants et autres protections surtout les lunettes aux substances utilis es pr sence de hottes aspirantes qui devrait tre imp rative Interdire dans les travaux pratiques l utilisation de produits CMR comme le benz ne ou le chrome hexavalent chromates dichromates anhydrides de chromique ainsi que des produits tr s toxiques comme le mercure m tal liquide qui passe l tat de vapeur D versement ventuel des subs
211. entant agricole et des scientifique nt de la pour une dur e les experts dont toxicit directe ou le pr sident produits mixte commission de trois ans les noms suivent indirecte vis vis de la assimil s des domicili dans d tude de la renouvelable M Alabouvette de l homme et des commission mati res les locaux de toxicit des M le docteur s animaux ainsi que demande au fertilisantes et l Institut produits professeur Rico sciences des dangers que ministre des supports de national de la antiparasitaire est nomm naturelles peut pr senter leur charg de culture recherche s usage pr sident directeur du dispersion dans l agriculture agronomique agricole et d honneur laboratoire de l environnement de pourvoir Versailles et des produits recherche sur la D son par le bureau assimil s des flore pathog ne remplacemen des produits mati res dans le so t jusqu au antiparasitaire fertilisantes et renouvelleme s et des des supports nt pr vu de la mati res de culture commission JO 7 La septembr commission compte d 406 Organisme dont Texte de Mode de Nom de la d cr ation gt Cadre Port e des Mode de Commission pend la Secr tariat fr quence de Pr sident Composition Seo ia manoal champ r glementaire travaux prod fonctionnem Commissio p nomination d intervention g P ou du Comit renouvellem des
212. environnement et la r alisation d un colloque international sur la toxicologie qui eut un retentissement positif En revanche la Directrice g n rale tait la premi re se plaindre de la non parution du d cret donnant l AFSSET autorit sur les agences sant environnement pour leur commander un travail qui jusqu alors d pendait davantage des bonnes relations entretenues avec tel ou tel groupe de chercheurs que du pouvoir de l AFSSET d orienter les recherches des autres agences fut ce titre ponctuel En outre il est toujours possible de multiplier le nombre d agences ainsi que le nombre d expertises sur tous les th mes souhaitables mais des difficult s humaines apparaissent rapidement savoir l troitesse du gisement d experts en sant environnement et a fortiori l exigu t de ce milieu en experts ind pendants 268 Si la cr ation de l AFSSET a permis de r pondre quelques questions pos es dans le pr sent rapport le nombre comme la complexit de celles ci a conduit constater que les limites actuelles de l action de l AFSSET qui avaient t diagnostiqu es d s sa conception par nombre de parlementaires dont le d put Andr ASCHIERI et le s nateur Claude HURIET Celui ci avait notamment insist norm ment sur la n cessit absolue d affecter PAFSSET les moyens de l INERIS pour qu elle ne parte pas de rien et qu il n y ait pas doubl
213. epter les tiquetages imparfaits de produits import s le caract re rigoureux de cet tiquetage pouvant en faire un crit re de pr sence ou non sur le march national En outre m me si cela est loign de la culture publicitaire actuelle il serait judicieux d apposer des labels n gatifs sur certains produits pour souligner leurs dangers voire m me de rendre r pulsifs les emballages de produits nocifs Un tr s grand nombre de personnes entendues a critiqu les imperfections des tiquetages actuels et beaucoup d entre elles ont propos des solutions Ainsi l tiquetage de certains produits de coproduits et non sur celle de leurs missions en compos s organiques volatils A l inverse de tr s rares personnes ont all gu l impossibilit d am liorer l tiquetage sur des produits au conditionnement de taille restreinte b tons de rouge l vres par exemple alors m me que certains contiennent du plomb une personne a m me estim qu il tait inutile d am liorer l tiquetage voire m me d y avoir recours puisque le consommateur ne comprend rien la liste des substances entrant dans la composition d un produit SUGGESTIONS DU RAPPORTEUR 68 tiquetage l tendre toutes les substances et tous les produits y compris les produits import s tiquettes n tiqueter qu avec des caract res lisibles Produits __ dangereux imprimer leur tiquette en gros
214. er aussi contre eux car ils ne sont peut tre pas l abri d une r importation ult rieure de tels produits Les facteurs de s curit sont tablis au minimum 100 10 pour extrapoler de l animal l homme et 10 pour tenir compte de la sensibilit au sein de l esp ce humaine Les organismes divergent pour ce qui est des facte suppl mentaires Par exemple l OMS comme l tat de Californie na un Beep En de Rs ol 14 E ia une substance r d niigi d une subsi tance ou d un os k k ei st ral de u apr s la contamination de la population et d encourager des suhstitutie successives quasi commerciales de produits dont l absence de toxicit ne r sulte que de l inexistence ou de l insuffisance SUGGESTION DU RAPPORTEUR L autre L Pee Pime que A principaux one mis vidence ee l animal le sont aussi chez l homme Il appara t c ire revoir ME or g Keps au Por tre on nl mis en vos ia r pake ton anim gen se tant de fa on de plus en plus vraisemblablement li e un v nement survenu au stade f tal Les techniques nouvelles de toxico g nomique sont parfois pri es comme Dre se Mie i animale Outre le fait que BG donn es manquent il ne semble pas rem en Paa pes es connaissances d envisager un basculement total en rempla ant l exp rimentation animale par celles ci Les tudes sont d velopper En ce qui concern
215. erator Exposure Level l Cit s dans les conclusions du rapporteur ou par les personnes entendues 356 PBT substances persistantes bio accumulatives et toxiques voir vPvB PM particule de diam tre a rodynamique m dian DAM inf rieur 2 5 pm PM particule de diam tre a rodynamique m dian DAM inf rieur 10 um ppm parties par million PSA antig ne sp cifique de la prostate QSAR Quantitative Structure Activity Relationship utilisation de m thodes math matiques pour valuer la toxicit et l cotoxicit des substances REC ratio d exposition critique ou marge d exposition margins of exposure REXAO retour d exp rience et d apprentissage organisationnel LE tes permetttant d viter les VLE valeur limite d exposition exposition de quinze effets toxiques imm diats ou court terme toxicit aigu VLEP valeur limite d exposition professionnelle soit la totalit s effets toxiques moyen ou long terme VME valeur limite de moyenne d exposition exposition de huit heures d un poste de travail permettant d viter le vPvB substances tr s persistantes et tr s bio accumulatives voir PBT VTR valeur toxicologique de r f rence IV GLOSSAIRE DES SIGLES ACRONYMES AASQA Association agr e de surveillance de la qualit de l air ADEME Agence de l environnement et de la ma trise de l nergie ADEPHY Chambre syndicale des fabricants de p
216. erie CHRU Centre hospitalier r gional universitaire CIRAD Centre de coop ration internationale en recherche agronomique pour le d veloppement CIRC Centre international de recherche sur le cancer IARC International Agency for Research on Cancer CIRE Cellule interr gionale d pid miologie CITEPA Centre interprofessionnel technique d tudes de la pollution atmosph rique CNAM Conservatoire national des arts et m tiers CNAMITS Caisse nationale d assurance maladie des travailleurs salari s CNCT Comit national contre le tabagisme c VEVA Centre national d tudes v t rinaires et alimentaires CNIL Commission nationale de l informatique et des libert s CNR Comit national des registres CNRS Centre national de la recherche scientifique COLIPA The European Cosmetic Toiletery and Perfurmery Association Comit de liaison de la parfumerie COMTOX Commission d tude de la toxicit minist re de l Agriculture CONSEXPO Consi humaine un produit imer Exposure outil de mod lisation pour appr cier l exposition COPERT Mod le europ en de l Agence europ enne de l environnement CORPEP Cellule d orientation r gionale sur la pollution de l eau par les phytosanitaires CPA Comit permanent amiante CPAG Coatings and Paints Advisory Group 360 CPP Comit de la pr vention et de la pr caution CREDOC Centre de recherche pour l tude et l obs
217. ers pour la sant figurent nombre d insecticides d herbicides et de fongicides De plus l encore la localisation m me de ce placard dans l habitat souvent situ dans le garage attenant la cuisine quand a n est pas dans la cuisine m me peut constituer en soi un facteur aggravant L ensemble des activit s et comportements li s aux placards et armoires inventori s ci dessus laisse entrevoir une somme consid rable d ventualit s d exposition des polluants d usage courant qui exige une approche par scenario pour adopter une v ritable attitude de pr caution LA CAMPAGNE NATIONALE SUR L AIR DES LOGEMENTSI La r cente campagne nationale sur les logements men e par l OQAI voir son audition ambitionnait d valuer l tat de pollution du parc de logements fran ais partir d un chantillon dans le but d identifier les risques sanitaires associ s de dresser un bilan des causes des pollutions observ es et de recommander des mesures de pr vention l Campagne nationale logements 2003 2005 tat de la qualit de lair dans les logements en France contacts Observatoire de la qualit de l air int rieur 21 novembre 2006 100 inq huit personnes iffisant compte tenu ssio ie sur un r seau de no et vs sous traitants en a des besoins Pour sa premi re campagne nationale tr s interdisciplinaire l Observatoire a fait appel une centaine d experts A
218. ers textes r glementaires d signent l INRS pour participer aux activit s r glementaires d valuation des substances nouvelles d valuation des risques de classification et d tiquetage des substances chimiques existantes de collecte d informations sur les compositions des pr parations chimiques dangereuses d valuation des substances et produits biocides et de collecte d informations sur les produits biocides Cependant des critiques ont pu tre mises l encontre de PINRS sur son absence d ind pendance tant au sujet du risque amiante il a t l origine de la cr ation du Comit Permanent Amiante que du risque thers de glycol notamment lors de l annulation elle m me annul e du symposium international organis par M Andr CICOLELLA en 1994 et du licenciement de celui ci quelques jours avant l ouverture du symposium dont il pr sidait le comit scientifique et le comit d organisation dans des conditions sur lesquelles la Cour de Cassation s est prononc e clairement en faveur de M CICOLELLA 221 La composition de son conseil d administration pour moiti repr sentants des employeurs et pour moiti repr sentants des syndicats de salari s peut en effet l gitimement tre consid r e comme induisant un conflit d int r t puisque l organisme est cens valuer les risques induits par les entreprises si geant audit conseil Au sujet des the
219. ervation des conditions de vie CRIIREM Centre de recherches et d information ind pendantes sur les rayonnements lectromagn tiques CSC Commission de la s curit des consommateurs CSHSP Conseil sup rieur d hygi ne et de sant publique CSPC Comit scientifique des produits de consommation CSRSE Comit scientifique des risques sanitaires et environementaux Commission europ enne CSTB Centre scientifique et technique du b timent CTBA Centre technique du bois et de l ameublement CTV Centre de toxicovigilance CYPRES Centre d information du public pour la pr vention des risques industriels et la protection de l environnement DDASS Direction d partementale des affaires sanitaires et sociales DDE Direction d partementale de l quipement DEA Dipl me d tudes approfondies DEPA Danish Environmental Protection Agency DGCCRE Direction g n rale de la consommation de la concurrence et de la r pression des fraudes DGS Direction g n rale de la sant DIREN Direction r gionale de l environnement DNO Directive nationale d orientation DRASS Direction r gionale des affaires sanitaires et sociales DRE Direction r gionale de l quipement DRIRE Direction r gionale de l industrie de la recherche et de l environnement ECETOC European Centre for Ecotoxicology and Toxicology of Chemicals Eco Emballages TE EHESP Ecole des Hautes tudes en sant publique EPA Envir
220. es donn es confidentielles utilisation d une substance mode d laboration quantit produite Les industriels s inqui tent galement de l interf rence entre l application de REACH et les droits de propri t intellectuelle ainsi Mise en forme Puces et num ros 149 que de la diff rence de traitement entre les produits import s incorporant des substances chimiques non contr l es car ni fabriqu es ni utilis es pour fabriquer un produit en Europe et les produits europ ens e Calendrier d laboration et d entr e en vigueur de REACH REACH a t propos par la commission europ enne le 29 octobre 2003 adopt en premi re lecture par le Parlement europ en le 17 novembre 2005 l accord politique du conseil de la comp titivit a t donn le 13 d cembre 2005 la traduction d une position commune effectu e pour mai 2006 la deuxi me lecture au Parlement est intervenue le 24 octobre 2006 et l adoption d finitive le 13 d cembre 2006 Le 18 d cembre 2006 le Conseil environnement a adopt ce texte l unanimit J O de l Union europ enne du 30 d cembre 2006 L application du r glement REACH a d but le 1 juin 2007 Pour l enregistrement des substances le tableau ci dessous montre que les effets de l entr e en vigueur du syst me REACH sont loin d tre imm diats et que certaines questions ne sont pas r solues Calendrier et priorit s d enregistrement
221. es tudes sur les effets de certains thers de glycol en prenant comme base de calcul de l exposition une p n tration de 100 des cosm tiques dans la peau A l inverse de I a priori co it peuvent tre af extr mement pr cise cell consistent au contraire croire ou esp rer qu u compte sieurs facteurs de pruden e peut suffire pr munir d un danger certain Cela signii ie que le risque n est pas inii coup s r mais seulement de mani re suppos e en se fiant la marge retenue pour ne laisser que peu de chance au danger de la substance de se concr tiser en risque pour la sant istant penser que les marges de ivement et donc fix es de mani re les ci comme il a t mentionn ci dessus l valuateur fixant la marge ce qui d pendra beaucoup des accidents ou maladies d j caus s par la substance ou le produit et aussi de l cho de l inqui tude fond e ou irrationnelle du public face telle substance ou tel produit Ainsi il advient que la marge de s curit d Am rique soit dix fois sup rieure celle retenue aux tats Unis retenue en France Pour relativiser encore la d termination des marges retenues par un pays ou un autre il faut savoir que certains pays destinent l exportation des produits moins s v rement contr l s que ceux destin s au march local mais de m me apparence ce qui risque d ailleurs de se retourn
222. es assainir Mme Marie Christine Blandin s nateur rapporteur a souhait que la vaste tude de l OQAI sur lair int rieur et les pathologies qui pourraient y tre associ es soit sui d une tude pid miologique Elle a regrett que les fabricants s abritent derri re la conformit de leurs produits sans s int resser davantage aux effets de ceux ci sur la sant Ainsi en est il des tapis et des moquettes dits missifs dont tout le monde ignore qu ils n cessitent une longue a ration avant leur installation ou apr s leur pose dans l habitation Mme Marie Christine Blandin s nateur rapporteur a ainsi que certains voisinages n taient pas sans risques stations e benz ne pressings des galeries commerciales tichio tisienes exploitations agricoles ou viticoles pesticides Elle a mentionn l inqui tude grandissante de chirurgiens urog nitaux et d endocrinologues constatant l augmentation des malformations uro g nitales et aussi des cas d ind terminisme sexuel ce qui pourrait r sulter de l emploi de phtalates et de pesticides Ces constatations conduisent pr coniser des mesures de protection de la femme en ge de procr er plut t que de la seule femme enceinte a signal que les personnes v g tariennes seraient encore es du fait de leur consommation triple de fruits et l gumes plus att trait s 290 Abordant la derni re partie du
223. es besoins d analyse des substances chimiques comme le grand nombre de toxicologues que cette t che exigera font craindre plusieurs personnes entendues que le BERPC simple association de la loi de 1901 soit consid rablement sous dimensionn par rapport l immensit des besoins et que son statut soit trop fragile pour lui permettre d avoir une r elle ind pendance SUGGESTION DE RECOMMANDATION Cr er un groupe de travail ducation nationale agences de toxicologie et industrie pour r fl chir la formation du nombre important de toxicologues exig s par REACH Transf rer l AFSSET renforc e la mission du BERPC LA COMMISSION D TUDE DE LA TOXICIT DES PRODUITS ANTIPARASITAIRES A ____USAGE AGRICOLE ET DES PRODUITS ASSIMILES Sous la tutelle du ministre charg de l agriculture des experts ind pendants valuent les risques des pesticides pour la sant et pour l environnement et participe la mise sur le march des produits antiparasitaires VERS UNE RESTRUCTURATION D ENSEMBLE L examen de la multiplicit des organismes charg s d une mani re ou d une autre de missions li es la sant et l environnement la gen se de leur cr ation comme l histoire de leur v cu montrent plus qu il ne serait souhaitable le caract re d empilement de l ensemble de cette construction en d pit d efforts louables mais tr s r cents et donc tr s tardifs face aux 240 ur
224. es comr 256 l ne inhal a pour organe i En l occurrence le taux de oo ne mesur pai r air tait dx fois sup rieur la valeur guide fix e par l OMS Ce qui conduit noter que les tats Unis d Am rique et le Danemark ont interdit Piasta iig de nouveaux press TS utilisant our b b Taw tous ces cas de lavage L UFC a vivement d plor qu il ait fallu deux ans pour retirer un produit de la vente tandis que l autre produit incrimin n a toujours pas t retir Pourtant d s 1944 une tude a montr le caract re n phrotoxique des thers de glycol A noter qu en 2003 l UFC a encore men des tests sur deux thers de glycol pr sents dans les peintures l eau puis d autres tests en 2005 PES Re comme Teu Lopare e Lans de P intenragor i sur les a et A ue concern s Aux yeux de INC comme de l UFC le principe de pr caution constitue une bonne base d action 257 En conclusion il serait tr s souhaitable que pour toutes les questions sant environnement le citoyen soit consid r comme un majeur et non comme un mineur ou comme un g neur un emp cheur de polluer fond qu il suffirait de rassurer en le ber ant de communication SUGGESTION DU RAPPORTEUR Pr voir un interlocuteur pour une pollution constat e sur la voie publique par exemple en cas de ravalement d un immeuble DES LANCEURS D ALERTE L hist
225. es fibres c ramiques r fractaires ont t longtemps consid r es tort comme un substitut non dangereux de l amiante et que des mesures pour s en prot ger ne sont toujours pas prises LA SUBSTITUTION DES SOLVANTS Quant aux thers de glycol c est en 2000 que la Commission de la s curit des consommateurs a pr conis la substitution compl te des thers de glycol de la s rie thyl nique s rie E par ceux de la s rie propyl nique s rie P ou par toute autre substance Mais des travaux ult rieurs notamment l expertise collective de l INSERM en 2006 ont montr qu il ne faut pas pour autant consid rer les thers de glycol de la s rie P comme inoffensifs A cet gard votre Rapporteur insiste sur le fait que l absence de preuve d un effet n est pas la preuve de l absence d effet e Quelques exemples des limites de l innocuit des substitutions de solvants Les nettoyants aqueux la place des produits traditionnels comme les coupes p troli res et les solvants chlor s pour le nettoyage industriel et le d graissage des pi ces m talliques Ces nettoyants aqueux contenant des tensio actifs et des thers de glycol sont des m langes complexes qui peuvent provoquer des irritations cutan es oculaires et des allergies Or tr s peu de donn es toxicologiques sur les nettoyants aqueux et sur les expositions ceux ci existent Les esters d acides dicarboniques DBE la place d
226. es p riodes le rendent plus vuln rable que d autres exp ubstance peut conduire Lys des seuils de anges alors m me Ta m seuil initial n avait pas a hear dd ue a Bpen tard A kA enad Tel Saal amita ess m me d une substance do fait s son oo paa mais qui pour regagner son domicile effectue un trajet d une heure ou plus dans les encombrements l int ri icule itres Termes dont l air sera plus pollu que l air ext rieur et dans lequel elle i n est ess so Le arriv e son pen situ es habitats cette oi che isi une maquette avec une colle et des TN mi nn rit un de de dus ou en br la nt Hate or ni ves pa a aux n venhtelt niant po bains ou l usage d un dakor Dans ces conditions l exposition totale d une journ e peut comme dangereux par les urs des auditions se sont notamment inqui t s de ce cumul des doses le Collectif eth s de d es la ve cg on Lo la Aan des et r pere onie ie Firer 2 66 2 SUGGESTIONS DU RAPPORTEUR Grossesses en milieu professionnel cr er un registre de leur Suivi Femmes en ge de procr er comme la connaissance de l tat de grossesse arrive trop tard pour se pr munir contre des contaminations professionnelles et que l information sur cet tat rel ve de la sph re priv e c est donc la femme en ge de procr er qui do
227. esque tous les tapis provoquent une contamination de Pair non n able durant parfois un mois apr s leur d ballage Il peut s agir d missions de compos s organiques volatils de formald hyde au del de 200 ug m de benz ne au del de 2 ug m d thers de glycol ou d ammoniac Certains tapis peuvent mettre jusqu 770 pg m de teneur en compos s organiques volatils et semi volatils trois jours apr s leur d ballage et presque deux ou trois fois ce taux juste apr s leur d ballage Surtout la plupart des tapis n cessitent une exposition l air libre durant deux trois semaines apr s leur achat 181 Or comme d j soulign cela n est pr conis nulle part ne figure pas sur une tiquette n est pas recommand par le vendeur et est la plupart du temps difficilement praticable o exposer le nouveau tapis l air libre A noter que si l odeur de l ammoniac est tr s d sagr able au del d ailleurs de son r el danger pour la sant la forte odeur de neuf d un tapis mise par le phenylcyclohexine sous produit du solvant utilis pour fixer les fibres ne signale pas un danger pour la sant Si certains tapis peuvent tre pos s sans le moindre d lai dans une chambre d enfant ou dans un foyer comptant des allergiques sans d gager aucune pollution d tectable l autre extr me il existe aussi des tapis aux motifs d coratifs sp cialement con us p
228. et a sugg r la saisine de l OPECST 4 Une tude men e par l OPECST serait peut tre de nature acc l rer la prise de conscience des dangers des thers de glycol ou am liorer l accomplissement des missions de pr caution de pr vention et de protection relevant de divers organismes 5 L opinion publique appara t partiellement alert e il reste mieux l informer et l duquer face aux dangers de certains thers de glycol et cela passe davantage par les minist res les caisses d assurance maladie les employeurs les associations de consommateurs que par l OPECST Nombre de personnes entendues par votre rapporteur au cours de la premi re s rie d auditions ont relev que l accent particulier mis sur les dangers des thers de glycol en France par rapport aux dangers quivalents d autres substances chimiques apparaissait comme un ph nom ne franco fran ais peu compris l tranger du fait de sa singularit difficilement justifiable selon certains Pour autant l Office a conclu la n cessit de l laboration d un rapport de l OPECST sur les thers de glycol En effet l utilisation des thers de glycol comme les recherches sur ceux ci tant en volution constante les l ments ci dessous vont le montrer la veille et l alerte sur ce th me demeurent d actualit Au terme de son tude pr alable l Office a estim que certains dangers r sultant des thers
229. et leur suppos e innocuit seront signal s dans le pr sent rapport Pour ce faire il a t not que la m me substance incorpor e dans divers produits peut l tre sous des appellations diff rentes C est le cas en particulier dans le secteur des cosm tiques o une m me substance peut avoir t r pertori e sous une trentaine d appellations diff rentes comme cela a t soulign par le Dr Monique MATHIEU NOLF du Centre antipoison de Lille voir page 5 de son audition m me si certains industriels se d fendent de recourir de telles pratiques Pour sa part le Pr Armand LATTES Pr sident de la Soci t fran aise de chimie SFC qui promeut une chimie verte soutient que la substitution de tous les thers de glycol est possible au prix d un effort de recherche accru voir audition C est en effet un enjeu de soci t que de passer d une chimie regard e parfois avec raison de fa on sourcilleuse une chimie de pr caution d innovation par la substitution tourn e vers le d veloppement durable 34 L APPROCHE PAR LES CAT GORIES DE PRODUITS OU PAR LES PRODUITS Le nombre des produits contenant des substances dangereuses pour la sant humaine est bien plus important que celui des substances elles m mes De plus il est fr quent que l appellation des produits change tous les deux trois ans pour des raisons commerciales sans que la composition du produit soit r ellement diff rente
230. et produits d obturation dentaire blancs bisph nol A BPA Toxique suppos pour les organes reproducteurs des petits animaux m les et femelles Reprotoxiques de Union europ enne cat gorie 3 Alt ration de la structure et des moyens de communication neurom diateurs du cerveau modification du syst me immunitaire de l activit enzymatique des syst mes reproductifs m les et femelles chez des animaux escargots poissons grenouilles mammif res P tes dentifrices d odorants cosm tiques textiles jouets d tergents savons antiseptiques bains de bouche Triclosan d sinfectant antibact rien Tr s toxique pour les organismes aquatiques directive 67 548 Effets sur les enzymes du foie chez le rat r sistance multidrogue bact rienne dont antibiotiques entra nant des infections nosocomiales mortelles Source Toxiques en h ritage Bas Greenpeace international WWF Royaume Uni septembre 2005 des substances chimiques dangereuses dans le sang du cordon ombilical Greenpeace Pays iS e Des substances chimiques contaminant l enfant Aper u des effets potentiels sur la sant de la contamination chimique de l enfant Groupe trouv s dans preuves en preuves chez effets possibles chez chimique dont laboratoire Phomme Penfant exemples Alkylph nols Cordon ombilical Imitation des Troubles de la 3 strog nes reproduction et du Octylph
231. et qualit de l air int rieur 6 Cr er des valeurs guides pour l air int rieur et des valeurs guides d missivit des substances et objets 7 Instaurer des exigences uniformes sant environnement pour tous les produits mis sur le march 8 Reconna tre chaque citoyen un droit d investigation sur son environnement int rieur habitat et lieux de vie et d velopper le m tier de conseiller en environnement int rieur 9 Cr er dans les h pitaux des unit s sant environnement Donner aux centres antipoison un statut et des financements p rennes 10 Clarifier le dispositif de s curit sanitaire un Institut de veille environnementale soit en sion de veille environnementale soit en cr ant adossant PINVS une r transformer l AFSSET en une agence de moyens avec des possibilit s suppl mentaires confier 1 AFSSET r nov e les missions du BERPC velopper les moyens de la Commission de la s curit des cr er des Agences r gionales de la sant environnementale et professionnelle 11 Ethers de glycol Tirer les cons quences des deux expertises collectives r alis es par INSERM en 1999 et en 2006 Evaluer le nombre des victimes de l emploi des thers de glycol yer des femmes en ge de lisation d thers de glycol laborer un rapport compl mentaire de l IGAS sur l emploi des thers de glycol Interdire
232. eur contr le 9 Le probl me des L audition de la DGCCRF a montr une Fe conscience du probl me mais des formations et des effectifs 31 tes actualit s sur les it des probl mes La pr sidence fran aise de l Union europ enne est une opportunit pour tre exemplaire pour renforcer la dyna pour promouvoir au niveau bonne conduite rnational de nouvelles r gles de 10 Le Grenelle sugg re un Comit de concertation sur les nanomat riaux manufactur s ainsi que toute commercialisation dans les applications alimentaires les produits d hygi ne corporelle les produits cosm tiques et vestimentaires m ttre en ci three des mat riaux non alu s tenir l expertise distance des int r ts priv s pour ne pas renouveler les errements de l usage contr l promu par un Comit permanent amiante C P A m langeant la puissance publique les scientifiques et les industriels 11 Les pr conisations du Grenelle et du rapport se rejoignent it pour faire de la recherche une prio sociales Le rapporteur rappelle que le principe de pr caution doit tre un moteur de qualit de vie et de projets de recherche et non un frein au v ritable progr s C PR VENIR OU ANTICIPER LES RISQUES LI S AUX PRODUITS AUX TECHNIQUES ET AUX MODIFICATIONS DE L ENVIRONNEMENT 310 1 R duire Putilisation des phytosanitai
233. fesseur d Universit 376 Dix repr sentants de l Etat savoir Un repr sentant du ministre charg de l Environnement Un repr sentant du ministre charg de l Economie et des Finances Un repr sentant du ministre charg de l Industrie Un repr sentant du ministre charg de la S lection des experts sur c V par BSPC La commission est saisie par le ministre charg de l Environnement a Des dossiers techniques accompagnant les d clarations de substances chimiques nouvelles ou ceux demand s par ce ministre aux producteurs ou importateurs de substances chimiques a R glementation relative au contr le des produits chimiques notamment Directive 67 548 CEE R glement 793 93 CEE Directive 76 769 CEE Tous les avis sont publiques sur site MEDD Rapport d activit galement sur le site du MEDD R unions mensuelles Le pr sident de la commission d signe au sein de celle ci un rapporteur auquel il confie l examen du dossier Dans le cas o la nature de l affaire le justifie il peut faire appel un expert n appartenant pas la commission Le rapp 377 Organisme dont ee Mode de Nom de la d cr ation sn Cadre Port e des Mode de Commission epend la Secr tariat fr quence de Pr sident Composition Pecon Mandat champ r glementaire travaux prod fonctionnem Commissio p n
234. gences constat es alors que souvent la sant de nombre d individus et m me de leur descen dance tait alt r e ou menac e 1e en sant environnementale n a rien d ais nt de nombreuses disciplines e trologie la m decine omath matiques l conomie la ue Les RES les donn es ou le recul T est vrai que la prati qu pour passer de la jaen ner es la rt Cela aa par les le ons tirer d exp riences HART r ussies Ironnement landes et su dois nts us Ci ou de ous nouveaux aa niaan A cet gard l initiative nov a peut tre marqu un tournant Les principes de s cu servir de guide une io ambiti m thodes d action des organismes qui ont fait preuve d e efficacit ns la CORAN Je he tante ga consomma A r LN minist res s leur existence ne suffit pas encore leur faut il des moyens carences s l AFSSET des codes internes de d ontologie accessibles leurs salari s des garanties d ind pendance la fois structurelles probl me 241 du BERPC manant pour partie de l industrie et sous statut associatif de 1901 et fonctionnelles v rification des cohortes d experts et des proc dures mises en oeuvre par une Haute a De jig i les minist res ont conserv des comit s divers aupr s d eux f clairer tant t pour arbitrer apr s valuation cas de ait ce par manque de confiance dans les Ag
235. giques puis op rationnelles seront entreprises pour identifier en premier lieu puis am liorer ces situations L air ext rieur n est pas l objet direct du pr sent rapport N anmoins comme l air int rieur n est autre que de l air ext rieur confin les changes air ext rieur air int rieur conduisent s int resser aux cas des pesticides agricoles et viticoles r pandus dans lair tude AGRICAN voisinages suspects exemple pressings stations d essence lieux interm diaires entre air ext rieur et sph re priv e parcs de stationnement couverts a roports gares Le rapporteur pr conise 1l ou mises en place pour celles non r glement es actuellement 313 le suivi syst matique de la qualit de Pair de ces lieux publics Pobligation de renifleurs pour les pistolets des pompes essence des normes plus exigeantes pour les pressings et leur lim activit s non missives de polluants de Pair dans commerciales itation aux b Accro tre la surveillance et la pr vention de la qualit de lair int rieur Les attributions du Conseil National de l Air seront largies lair int rieur Le groupe propose qu une surveillance r guli re de la pollution de l air int rieur dans les lieux de vie consid r s risque du fait d une forte concentration de population notamment lieux publics ou professionnels de fortes ou longues expositions o
236. gospermie malformations 2 malformations cong nitales d pression m dullaire toxicit testiculaire malformations cong nitales 1 oligospermie malformations 2 toxicit testiculaire 1 Atteinte fertilit masculine 2 d pression m dullaire toxicit testiculaire malformations cong nitales 1 Atteinte lympho de atteintes testiculaires malformations 2 atteintes testiculaires 2 d pression m dullaire malformations cong nitales toxicit testiculaire 1 h matotoxique t ratog ne atteintes testiculaires 2 h matotoxique h molyse 1 2 atteinte testiculaire peu marqu el h matotoxique 2 h matotoxique h molyse 1 2 E 1b EGDEE 1b DEGME E 1b DEGEE E 1b DEGDEE E 1b DEGDME E 1b TEGME E 1b TEGDME E 1b EGnPE E 2 EGnPEA E 2 EGiPE 2 EGBE E EGBEA E 2 EGphE E 3a DEGBE E 3a DEGBEA E 3a TEGEE E 3a TEGBE P 3b 2PG 1ME h matotoxique h molyse 1 2 groupe 3 du CIRC 2004 2 h matotoxique 2 h matotoxique h molyse 12 neurotoxique 2 h matotoxique h molyse 1 2 atteinte testiculaire peu marqu e 1 h matotoxique h molyse 2 h matotoxique h molyse 1 h matotoxique h molyse 1 malformations cong nitales effets testiculaires 1 117 atteinte testiculaire 2
237. himique pr sent e la barri re biologique de l individu expos dose externe ou l ayant travers e dose interne par unit de poids corporel et par unit de temps mg kg j videmment l exposition d une seule personne une seule substance et une seule fois ne correspond pas souvent la r alit v cue sauf dans des cas d intoxications aigu s C est donc surtout le cumul des doses qui est consid rer Il faut galement prendre en compte les expositions connexes de plusieurs personnes par exemple la m re et son enfant via la p riode f tale l exposition r p t e une m me substance par exemple en cas d exposition professionnelle et domicile la m me substance l exposition conjugu e plusieurs substances les expositions des m langes de substances Dans tous ces cas le cumul des doses intervient et c est la dose totale re ue qui doit tre consid r e pour valuer ses impacts sur la sant Ayant pris en compte le cumul des expositions celui ci ne peut manquer de conduire l tude du cumul des doses L exemple de la m re et de son enfant via la p riode f tale montre qu il peut y avoir exposition connexe de plusieurs personnes De m me lorsqu une personne fume non seulement le f tus qu elle porte 55 galement autour d elle la ou les pe peut en p tir mais compte en ws de la semaine d son an puisque certain
238. i de 1901 structure commune ces deux instituts le BERPC est notamment destin donner une visibilit l expertise fran aise comme cela avait t souhait dans le Plan sant au travail et devenir un interlocuteur privil gi des autorit s nationales et europ ennes dans le cadre de REACH Compos de toxicologues d co toxicologues et d ing nieurs physico chimistes sp cialistes des expositions le BERPC travaille depuis la mi 1985 sur l valuation r glementaire des substances biocides Il peut para tre tonnant que le gouvernement n ait pas pris l initiative pour imaginer la forme que devait prendre la r ponse aux nouveaux et consid rables besoins d analyse r sultant de REACH travers par exemple l extension des missions et des moyens de l AFSSET De plus il semble que les chercheurs travaillant pour le BERPC conservent la possibilit de continuer travailler pour leur organisme d origine ce qui semble difficile vu la charge de travail r sultant de REACH M me une simple contre expertise ou une expertise documentaire repr sentent des tudes lourdes Enfin il n existe pas au BERPC une charte de d ontologie dont la n cessit semble s imposer encore davantage qu ailleurs 239 Certes la r volution que constitue la mise en uvre de REACH la cr ation du BERPC d s 2005 t moigne de la r activit de l INRS comme de l INERIS Cependant l ampleur d
239. ic tre pour valuer ii PEGI cit reproductive de la descendance apr s exposition maternelle Ce programme fut arr t brutalement par la direction de l INERIS en 2000 C est le type d effet chez l homme qui sera mis en vidence par EL ZEIN en 2002 e Novembre _ __2000 Commission de la s curit des consommateurs CSC Avis relatif aux thers de glycol 11 2000 voir son audition A la suite d une saisine par l UFC Que choisir voir son audition en 1996 faisant cho aux inqui tudes d un consommateur suspectant la nocivit pour la sant des peintures AVI 3000 contenant des thers de glycol le ne de M n CROISY et de M Andr CICOLELLA a servi de base l avis de la CSC Avis en faveur d une substitution compl te des thers de glycol des groupes 1 2 et 3a de la s rie thyl nique s rie E par des Shera le g pa ue ke s rie puit 1 ne reco onia y e revue Fame d us ere a mais que les industriels ne sont pas en mesure de supprimer du jour au lendemain la totalit des thers de glycol Selon le type d effets constat s chez l animal le rapport pr alable l avis classe les thers de glycol en trois grands groupes Groupe 1 toxicit reproductive chez le m le chez la femelle toxicit pour le d veloppement de l embryon et du f tus Groupe 2 effets sur le d veloppement Groupe 3 pas de toxicit reproductive mais
240. icit figurera sur les tiquettes Les exemples de pictogrammes actuellement utilis s et reproduits ci dessus montrent que ceux ci sont multiples de couleur vive propres attirer l attention qu ils sont souvent plusieurs tre juxtapos s sur une m me tiquette mais que cette large gamme de pictogrammes ne suffit pas emp cher les accidents Une observation rapide de ces pictogrammes permet de supposer qu en d pit de leurs graphismes simplificateurs ces pictogrammes ne sont pas de nature tre instantan ment d chiffr s par les utilisateurs Ainsi le petit pictogramme N dangereux pour l environnement repr sentant un poisson chou aupr s d un arbre d nud ne semble pas imm diatement compr hensible pas plus d ailleurs que la signification de la lettre N qui le d signe Autre exemple la sorte de cerceau enflamm signifiant comburant ne renverra que tr s Ts peu d utilisateurs leur dictionnaire pour y d couvrir que comburant se dit d un corps qui en se combinant avec un autre corps op re la combustion de ce dernier le combustible Petit Robert Par ailleurs la juxtaposition de plusieurs pictogrammes loin de renforcer leur message global d alerte finit par l affaiblir l utilisateur concluant simplement ce produit est dangereux attention mais renon ant recenser pour sa protection toutes les facettes de ce danger et donc mettre en uvre
241. iculi re de d chet un liser tout autour de l tiquette pourrait renvoyer la couleur du conteneur d chets adapt ou encore symboliser l obligation de d p t dans une d chetterie Perturbateurs endocriniens les substances ou produits relevant de cette classification encore cr er devraient faire l objet d un pictogramme sp cifique 12 LES NOTICES DES PRODUITS Elles comprennent des phrases de risque et des conseils de prudence correspondant aux dangers physico chimiques explosif comburant inflammable aux dangers pour la sant toxique nocif corrosif et au danger pour l environnement elles donnent parfois des conseils sur la conduite adopter en cas d accident Le minist re de la Sant voir son audition souhaiterait rendre l laboration de notices syst matique dans la r glementation europ enne LES PLAQUETTES D INFORMATION GRAND PUBLIC Comme d j signal l INPES a r alis en 2005 une plaquette sur les produits m nagers destin e servir de mod le pour des plaquettes ult rieures Pour les produits m nagers cette plaquette distingue donc entre les pr cautions avant l emploi Stockez les produits m nagers dans de bonnes conditions Rangez les produits hors de port e des enfants Lisez et suivez toutes les consignes figurant sur l tiquette Ne les transvasez jamais dans un autre r cipient surtout alimentaire les pr cautions l u
242. iers et des industries de l h tellerie VMC Ventilation m canique contr l e 366 ANNEXE 6 ADRESSES INTERNET DES SITES RELATIFS LA SANT ET AUX POLLUANTS D USAGE COURANT 60 millions de consommateurs http www 60millions mag com Acad mie des sciences http www academie sciences fr Acad mie des technologies http www academie technologies fr Acad mie nationale de m decine http www academie medecine fr Acad mie nationale de pharmacie http www acadpharm org Agence de l environnement et de la ma trise de l nergie ADEME http www ademe fr Agence fran aise de s curit sanitaire des produits de sant AFSSAPS http afssaps sante fr Agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail AFSSET http www afsset fr AFSSET site sur la substitution des agents chimiques http www enjeux cmr fr Agence nationale de l habitat ANAH http www anah fr nale de l environnement et des nouvelles nergies Agriculture pour la chimie et l nergie AGRICE Alliance contre le tabac Alsace sant au travail http www ast67 org 2 Annuaire europ en des soci t s cosm tiques http www european cosmetics info Association pour la recherche th rapeutique anticanc reuse ARTAC Association Peau et itifique technique pour l environnement ASTEE Base de donn es bibliographiques m dicales Bureau d valuation des risques des produi
243. ies d assurances am ricaines refus rent d assurer les travailleurs de l amiante que la premi re r glementation est de 1931 au Royaume Uni mais de 1977 en France que le premier cas de cancer du poumon attribu l amiante date de 1935 que la quantification du ri 1955 et que en 1965 le isque li l amiante est catalo n comme majeur aux tats Unis d Am rique et que en m me temps les m les sed critiqu concevoir une protection i hs ni et wA die Surtout deux le ons majeures sont retenir du drame de Pamiante 1 La m thode de Pusage contr l ne fonctionne pas pour diminuer un que En effet qu il est possible de ma tris l l aie HE mat riau ot eux alo que quelques fibres S constitue Lane la ais rs puii oie tation L effet sur la sant diff r de ou te ans a permis cette imposture Par dessus tout ce risque est alors ntai is la charge des personnes en con gt les 100 000 futures vi amiante S CPA dont la composition incluait des industriels viciait le processus d s son origine La substitution irr fl chie d un produit un autre Enfin le cas de l amiante montre que ce n est pas parce que un instant T un produit est consid r comme un produit de substitution voire comme le produit de substitution id al qu il est 168 consid rer d finitivement comme inoffensif pour l avenir C est ainsi que l
244. ieur appara t comme devant tre une r elle pr occupation de sant publique Pour y faire face il s agit de recueillir les connaissances sur des substances et des produits avant que ceux ci du fait de certains dangers qu ils rec lent ne fassent courir des risques pour la g n ration qui les utilise et parfois m me pour sa descendance La recherche et la veille sont indispensables La qualit de l expertise qui renseigne les pouvoirs publics qui arbitrent doit tre tr s minutieusement prot g e et sans cesse am lior e Les chercheurs les industriels les responsables politiques les ducateurs les journalistes les citoyens et les consommateurs ont tous leur r le jouer A partir d exemples fran ais et trangers des enseignements tir s des erreurs commises des alertes rest es sans cho des occasions manqu es des recherches n glig es tandis que des catastrophes sanitaires se produisaient par ailleurs il faut accepter de toujours remettre en question les mani res de proc der pour que le d veloppement durable soit d abord au service de la sant La connaissance est une chose la pr vention qui en d coule peut souvent permettre d atteindre certains bons r sultats mais le recours toujours plus rapide et sans cesse accru de nouveaux produits leurs interactions le confinement toujours plus prononc de l existence de l homme moderne dans des lieux clos l air charg d missions
245. ieur de la classification europ enne des substances chimiques cr er une nouvelle cat gorie celle des perturbateurs endocriniens qui se justifie par la particularit des modes d actions de ces substances tr s r pandues exigeant des approches particuli res 2 Elaborer un projet de loi sur l alerte et l expertise dans le domaine de la sant environnementale afin de garantir l coute et la protection des lanceurs d alerte citoyens professionnels dont les chercheurs le plus en amont possible l ind pendance et la transparence des expertises la qualit des relations entre le syst me de s curit sanitaire et environnementale et les usagers 3 Proc der en France la substitution de toutes les substances et produits d j substitu s dans un pays tranger 279 gt Mettre en uvre le principe de substitution pour les substances reconnues pr occupantes CMR 1 2 et 3 les perturbateurs endocriniens les substances neurotoxiques et immunotoxiques 4 Augmenter le potentiel de la recherche en sant environnement en particulier da le secteur p th matiques novatrices toxicog nomique toxicochimie nanotoxi ie nombre de chercheurs sp cialis s dans ce domaine cr dits attribu s la pr vention bases de donn es et a d velopper les sciences de la pr caution toxicologie expologie cotoxicologie pid miologie valuation des risques pour la sa
246. inist riel notamment les pour les structure de 25 juin 1948 ministre comprend les directives fixant la questions de coordination modifi en ministres charg s position fran aise coop ration est dernier lieu des Affaires au sein du Conseil conomique sp cialement par le d cret trang res de des ministres de europ enne charg e en no 77 1057 l Economie des l Union europ enne DGCI liaison avec du Finances du Plan et des autres l ensemble des 20 septembre de l Industrie du organes pr vus par administrations 1977 art 2 Commerce des les textes pr pare int ress es JO 22 sept Affaires les d cisions du de pr parer les p 4666 D europ ennes gouvernement d lib rations no 48 1029 ainsi que les concernant du Comit 25 juin 1948 autres ministres l application des interminist riel JO 27 juin int ress s textes eux m mes et de veiller p 6194 ou des leur ex cution Comit unique interprofession organisme nel pour le habilit cet d veloppement effet par le de la formation ministre dans les charg des transports de transports 382 Organisme dont VEAC de Mode de 5 Nom de la r cr ation Cadre Port e des Mode de pe d pend la AE CE z s lection Mandat Champ Commission LOS Secr tariat fr quence de Pr sident Composition RS E 4 r glementaire travaux prod fonctionnem Commissio nomination d intervention 3 ou du Comit renouvellem
247. ion de la loi chacun de ces tablissements n gocie avec l agence la mise disposition de celle ci de ses comp tences et de ses moyens d action conventions pass es avec l INERIS l INSERM 3 et que le m me d cret en Conseil d tat devait fixer galement les modalit s selon lesquelles l agence coordonne et organise les missions d valuation conduites par les autres organismes intervenant dans son champ de comp tence Or cette seconde s rie de dispositions n est pas intervenue ce qui compromet l action de l AFFSET En outre lors de l extension des missions de l AFSSE au milieu du travail au cours de l t 2005 les moyens suppl mentaires correspondants lui ont ils t octroy s Votre rapporteur a tenu visiter les nouveaux locaux de l AFSSET Maisons Alfort le 25 janvier 2006 et a entendu sa Directrice g n rale qui a confirm que les instruments juridiques manquent l AFSSET pour v ritablement commander aux autres A titre anecdotique il a t observ ce jour l que l AFSSET l instar de PEPA am ricaine am nageant dans son nouvel immeuble travaillait cette poque dans des locaux r nov s o par endroits les fortes missions des produits de d coration ne pouvaient manquer d indisposer rapidement les occupants LE RAPPORT DES QUATRE INSPECTIONS Ce rapport avait beaucoup insist sur les difficult s de principe pos es par l interface
248. ions commerciales Il reste n anmoins le probl me de l impact des m tabolites des thers de glycol qui eux ne sont pas pris en compte Les effets sur la reproduction animale concernent d abord la fertilit dans la sv o une toxicit testiculaire a t tablie chez l animal avec l EGME I EGEE et leurs ac tates EGMEA EGEEA le DEGDME l KENNE et le TEGDME En revanche l absence d effets pr occupants a t mise en vidence pour l EGnPE n propylglycol l EGBE le DEGEE le TEGME le 1PG2ME et le 2PGI1EE thylpropyl neglycol L encore doit tre signa rise en l e la faille de l absence de p compte des m tabolites E donne par amp e un m ta olite acide ABA dont l effet est t ratog ne sur une culture d embryon de rat pour des concentrations non sup rieures celles pr sentes chez l homme En ce sts concerme PLOREME la ne il a t montr ans le d veloppement et des a avec les thers de glycol su A on EG EE EGEEA EGDME DEGME Les malformations en r sultant touchent de nombreux organes anomalies digitales exenc phalie fente palatine dysplasie caudale malformations cranio faciale anomalies squelettiques axiales et parfois morts f tales En revanche pour l EGnPE l EGBE l EGHE exylglycol le DEGEE le TEGME et le 2PG1EE il a t conclu l absence d effets pr occupants
249. ions sensibles femmes enceintes embryons f tus nouveau n s enfants et le r le des environnements risque stations service garages parcs de stationnement gares et tunnels souterrains habitacles d automobiles piscines bars discoth ques biblioth ques exploitations agricoles villes certains territoires contamin s e Facteurs de risques environnementaux et g n tiques des leuc mies aigu s chez Penfant INSERM Jacqueline CLAVEL 1996 les cas avaient significativement plus souvent et plus longtemps habit un logement mitoyen d une station service ou d un garage les effets augmentant avec la dur e d exposition r sidentielle aux hydrocarbures o Risques neurologiques chez l enfant li s l exposition au m thylmercure en Guyane fran aise INSERM Dr Sylvaine CORDIER 1996 r le toxique probable du m thylmercure sur les fonctions neurologiques et intellectuelles dans ces populations e Effets sur la sant de l exposition aux sous produits de d sinfection de l eau gt INSERM Rachel NADIF 1997 l observation de la sant de nageurs confirm s en piscine au contact avec des produits chlor s a montr une proportion lev e de sympt mes d irritation nasale oculaire et laryng e et d asthme fr quentes infections O R L fr quentes irritations ou infections de la muqueuse pharyng e o Etude sur l exposition aux herbicides et les cons quences sur le d veloppemen
250. ique strat gique dans lequel l industrie chimique 151 europ enne se situe au premier rang mondial 28 du march un exc dent commercial de 12 milliards d euros 1 7 million d emplois en 2000 Ces consid rations ont aussi pes dans le libell m me de la saisine de l OPECST par la Commission des affaires conomiques du S nat sur les thers de glycol qui a mis sur le m me plan les enjeux conomiques et la protection des consommateurs mais citant en premier les enjeux conomiques Mise en forme L appr ciation critique de REACH Puces et num ros Comme d j d crit ci dessus la r glementation fran aise des produits chimiques repose sur plusieurs piliers de r glementation que REACH vient de remplacer Toutefois REACH ne s appliquera qu aux substances chimiques utilis es en quantit sup rieure une tonne voire exceptionnellement des substances employ es en quantit moindre si les pouvoirs publics en tablissent la n cessit Mais ce crit re du tonnage national en apparence pertinent en termes d environnement peut perdre toute signification par exemple si une quantit importante du tonnage autoris l est sur un seul site Qu en est il alors de la protection de la sant des travailleurs De plus qu en est il si de faibles doses d une substance non enregistr e suffisent produire des effets sur la sant C est ainsi que en raison du faible to
251. ir au regard de ces deux th mes l valuation de l expertise publique en sant environnement Mme Marie Christine Blandin s nateur rapporteur a soulign qu elle avait proc d plus de quatre vingt dix auditions dont le compte rendu exhaustif valid par les personnes entendues constituera le Tome II du rapport Elle a indiqu que l ensemble du rapport tait sous tendu par l id e de faire voluer le contexte de la sant publique en passant de la simple pr vention la pr caution qui est la fois un principe d action un moteur de recherche et une exigence d approche scientifique rigoureuse Le rapport comprend quatre parties un rappel des notions de base de la mesure des impacts de l environnement sur la sant missions marges de s curit exposition examen des questions soulev es par l utilisation des thers de glycol et par celles de divers produits polluant l air int rieur des r flexions partir d exemples de pollutions de l air int rieur de divers types d espaces de vie habitats transports loisirs et enfin un examen critique des structures qui veillent expertisent conseillent en mati re de s curit sanitaire environnementale 287 Abordant la question des thers de glycol Mme Marie Christine Blandin s nateur rapporteur a rappel la nature de ces solvants leur multiplicit et l ampleur de leurs utilisations industrielles et domestiques kp a i
252. ires 1e r gionaux pour la qualit de Paie PROA et en ru avec les plans ie d placement urbains PDU En mai 2003 la section des milieux de vie du CSHPF a rendu deux avis l un sur la RATP et l autre sur la SNCF Le conseil a recommand de aux fr quentations les ne renard identifier des lignes comportant les concentrations particulaires les plus lev es mesurages dans les rames dans les couloirs et les salles d changes aux heures de forte affluence l occasion des campagnes sur la cartographie de l empoussi rement du r seau souterrain SNCF au moyen de pot FRA NS sur un pas de pipa journalier Pour obtenir les meilleures donn es possibles sur la qualit de l air dans les enceintes ferroviaires souterraines d Ile de France la RATP a mis en place le r seau permanent SQUALES stations Ch telet et Franklin Roosevelt et la RATP comme la SNCF ont e1 pris des campagnes de mesurages sp cifiques ainsi que des travaux de cartographie de l empoussi rement Les polluants recherch s travers ces mesures sont le monoxyde de carbone CO le dioxyde de carbone CO2 les oxydes d azote a l ozone O3 le He de soufre Lee les la Ces campagnes de mesurage ont montr dans les stations urbaines de fond des concentrations quivalentes celles observ es l ex rieur pour le monoxyde de carbone et inf rieui ares aux valeurs gt xt rieures pour l
253. irs publics Le rapporteur consid re que les CMR rel vent de ce cas Face l urgence six axes fondateurs doivent tre pos s le principe de pr caution le principe de substitution la prise en compte explicite de la politique environnementale en tant que composante d une politique de sant le lien fort entre sant environnementale et sant de l cosyst me la n cessit d une gouvernance et d une d mocratie participatives le principe du pollueur payeur Sur la base de ce constat le Groupe 3 Instaurer un environnement respectueux de la sant propose des actions impliquant les professionnels de la sant et de l environnement mais aussi les acteurs conomiques les collectivit s territoriales et les citoyens pour rechercher des convergences scientifiques une meilleure gouvernance et un appui aux d cisions publiques 1 Tel que d fini dans la charte constitutionnelle Lorsque la r alisation d un dommage bien qu incertaine en l tat des connaissances scientifiques pourrait affecter de mani re grave et irr versible l environnement les autorit s publiques veillent par application du principe de pr caution et dans leurs domaines d attributions la mise en uvre de proc dures d valuation des risques et l adoption de mesures provisoires et proportionn es afin de parer la r alisation du dommage 311 A S ASSURER D UNE COH RENCE D ACTION GLOBALE VISANT T
254. isation limit e au niveau europ en dans les teintures capillaires non dilu es une concentration maximale de 9 chez l animal fortes doses Fr effets a pam 4 di avec I EE la puret non contr l e et des effets toxiques r naux graves chez l homme doit pour pr senter une marge de s curit g au moins 100 chez l homme voir sa concentration maximale limit e 1 5 dans tous les produits ren os l re des produits hygi ne buccale dans lesquels le DE I s tre utilis du tout De plus il est recommand d TR p D E d une puret sup rieure 99 5 et contenant moins de 0 2 d thyl ne glycol nu Lai mi sur la Lise es ces rs a et irons rl d PA S 15 ed Re une d cision de sanitaire sant le DEGBE et le na t notifi e ils Comm sion europ enne dans le naras d D pun de sauvegarde De plus une pr sentation de l valuation de ces trois thers de glycol et des propositions de r glementation pour 1 EGBE et le DEGBE a 121 t effectu e par l AFSSAPS en avril 2004 au groupe de travail permanent des produits cosm tiques de la Commission europ enne COMCOS Au del du seul cadre des thers de glycol utilis s par l industrie des cosm tiques il est indispensable pour recadrer l int r t des recherches actuelles sur les thers de glycol et sur les substitutions possibles de ces substa
255. ise sur le march certains produits n tant m me soumis aucune r glementation LES POLITIQUES MEN ES LE CODE DU TRAVAIL A l int rieur du code du travail figurent des dispositions r glementant l exposition des substances nuisibles pour la sant Ces dispositions sont actualis es en fonction de l volution des connaissances et de la perception plus ou moins imm diate que le Gouvernement en a Toutefois ainsi que l a confirm tout r cemment devant le S nat le 22 janvier 2008 la secr taire d tat charg e de la solidarit en r ponse une question de votre rapporteur Les dispositions sur les risques chimiques n ont pas disparu du code du travail elles ont simplement bascul dans la partie r glementaire depuis la refonte du code du travail intervenu la fin de l ann e 2007 LES PLANS NATIONAUX SANT ENVIRONNEMENT ET SANT TRAVAIL Parmi les axes du Plan national sant environnement PNSE de 2004 figure l am lioration de la ma trise des risques li s aux substances chimiques A l int rieur du deuxi me objectif particulier du PNSE intitul Pr venir les pathologies d origine environnementale et notamment les cancers deux actions prioritaires sont pr vues le renforcement des capacit s d valuation des risques sanitaires de substances chimiques dangereuses et la r duction des expositions professionnelles aux agents canc rog nes mutag nes et reprotoxiques
256. issement de coop rations avec quelques pays europ ens disposant d un bon niveau d expertise dans le domaine tudi avec une sp cialisation selon les mol cules Apr s avoir indiqu que dans le cas de l amiante l alerte des ministres avait t faite par des personnes de leur entourage et non par les responsables Mme Marie Christine Blandin s nateur rapporteur a d plor que les alertes pouvant r sulter de con dicaux ne soient pas imm diatement relay es aupr s du minist re charg de la sant Le Mme Marie Christine Blandin s nateur rapporteur a propos une nouvelle r daction des recommandations ayant fait l objet de r serves de la part des membres de l Office 1 a iid le principe de pr caution l emploi des substances n asage courant pr sents dans l enviror A Do et entra nant des risques pour la sant Modifier la Charte de l environnement en tendant l application du principe de pr caution la sant humaine dans sa glob 2 Elaborer un projet de loi sur l alerte et l expertise dans le domaine de la sant environnementale 3 Proc der en France la substitution de toutes les substances et produits d j substitu s dans un pays trange Mettre en uvre le principe de substitution pour les substances reconnues pr occupantes 4 Augmenter le potentiel ia ee ma en pmte 5 R concilier conomies d nergie
257. issibles nationale de pharmacie M le professeur Chiron 90 ean Paul de l Acad mie des sciences M le professeur Orth G rard du Conseil na Conseil sup rieur d hygi ne publique de France Section IV Section de la radioprotection Section de la radioprotection p sidet M Arengo Andr Vice pr sident M Barbey Pierre 400 1 Sur proposition de l Acad mie nationale de m decine M Aurengo Andr de l Acad mie nationale de pharmacie M Ducousso Roger de l Acad mie des sciences M Bonin Andr du Conseil national de l ordre des m decins Mme Le Gulu 401 Organisme dont Texte de Mode de Nom de la r cr ation gt Cadre Port e des Mode de Commission gepena la Secr tariat fr quence de Pr sident Composition econ Vandat champ r glementaire travaux prod fonctionnem Commissio nomination d intervention ou du Comit renouvellem des travaux uction ent n ou le eni des experts comit Conseil Le bureau 7 D M le professeur sup rieur de la direction Andr Aurengo d hygi ne g n rale de la service central de publique de sant est m decine France charg du nucl aire h pital Section IV secr tariat de La Piti La Section de la ce groupe de Salp tri re vice radioprotection travai
258. istre 36 du suivre pour 16 janvier l application de la l application de 1998 D no convention CIAC la convention 98 36 sign e Paris le interdisant les 16 janv 1998 13 janvier 1993 de armes art ier 3 conna tre des chimiques JO 18 janv difficult s li es p 813 son application et d mettre des propositions en vue de les r soudre notamment en cas de manquement l obligation de con Comit Premier d cret no 93 charg de d finir interminist riel ministre 276 du d animer et de pour 3 mars 1993 coordonner la l environnement modifi par le politique conduite d cret _ no 94 par le 47 du Gouvernement en 11 janvier mati re 1994 JO d environnement et 19 janv de pr vention des p 990 risques technologiques et naturels majeurs Le comit interminist riel adopte les 381 Organisme dont Texte de Mode de Nom de la d cr ation 5 Cadre Port e des Mode de Commission pend la Secr tariat fr quence de Pr sident Composition Secun MANS ame r glementaire travaux prod fonctionnem Commissio p nomination d intervention g P ou du Comit renouvellem des travaux uction ent n ou le eni des experts comit programmes d action relatifs l int g Comit Premier Secr tariat d cret no 48 Pr sid par le le Comit Il labore interminist riel ministre g n ral SGCI 1029 du Premier interm
259. it pren et pee keer brut jusqu a ors sur la seule pr vention lues C est un ner les moyens de preuves et S y compris l appareil on du fait de osit aux solvants d autres risques r sultant des polluants de lair int rieur de ones encourus par ie sant d b pria Cela conduit revoir les processus d alerte et d expertise dans la continuit de la r flexion entam e par l Office sur ce th me avec le colloque de d cembre 2005 et en examiner les cons quences en termes de d nes scientifiques l enjeu tant de construire les sciences de l anticipation se PREMI RE PARTIE LE PASSAGE DE LA PREVENTION A LA PRECAUTION ET L INTERET DU THEME SANTE ENVIRONNEMENT Au pr alable doivent tre d finis des termes qui reviennent sans cesse dans ce rapport savoir ceux de substance de produit de danger de risque et d exposition D autant que les mots substance et produit comme les mots danger et risque sont souvent employ s les uns ou les autres dans le langage courant Les d finitions donn es ne sont pas celles du dictionnaire mais sont simplement destin es faciliter la lecture Une substance est un l ment chimique l tat naturel ou obtenu par tout proc d de production Un produit est un assemblage de substances provenant de la transformation d une ressource naturelle par un traitement chimique Un danger est une propri
260. it tre tenue l cart de certaines substances ou produits Logo d alerte destin aux femmes enceintes sur les emballages largir la gamme des marques y ayant recours Malformations cr er au moins un registre de leur suivi par r gion tudes d expologie en r aliser pour analyser plus finement jusqu la journ e l exposition aux substances et produits chimiques 4 LA RELATION DOSE EFFET OU DOSE R PONSE La relation dose effet est le lien entre la dose de substance dangereuse mise en contact avec l organisme et l occurrence d un effet toxique Ce lien se traduit par un indice ou une valeur toxicologique de r f rence VTR qui pr cise le risque de survenue d un effet pour une dose d termin e Il doit tre rappel qu il existe des effets toxiques seuil et des effets toxiques sans seuil e Les effets toxiques seuil d innocuit Ce sont les effets aigus et les effets long terme non mutag nes non canc rog nes non g notoxiques dont la gravit est proportionnelle la dose En dessous d une certaine dose la toxicit n appara t pas il est convenu qu existe alors un seuil d innocuit N anmoins il faut rappeler qu un tel seuil dict tort pour les fibres d amiante sous l appellation d usage contr l fut fatal de tr s nombreuses victimes Pour une exposition orale ou cutan e il s agit de la dose journali re admissi
261. itaires sur les enfants Les effets sur la fertilit masculine ou f minine recouvrent les effets n fastes sur la libido le comportement sexuel les diff rents aspects de la spermatogen se ou de l ovogen se ou sur l action hormonale ou la r ponse physiologique qui perturberaient la capacit de la f condation la f condation elle m me ou le d veloppement de l ovule f cond y compris l implantation Depuis les catastrophes caus es par les m dicaments Thalidomide et Di thylstilbestrol DES est survenue une prise de conscience des risques embryonnaires et f taux d une exposition chimique maternelle A partir d exp rimentations animales un classement des donn es de toxicit pour la reproduction a t effectu sr Cat gorie 1 substances connues pour alt rer la fertilit dans l esp ce humaine et ou pr senter une toxicit pour le d veloppement sur la base d tudes pid miologiques respectivement 2 et 15 substances fin 2004 Cat gorie 2 substances devant tre assimil es des substances alt rant la fertilit humaine et ou pr sentant une toxicit pour le d veloppement mises en vidence par des tudes animales de niveau de preuve lev respectivement 14 et 39 substances fin 2004 Cat gorie 3 substances pr occupantes pour la fertilit humaine ou et pour le d veloppement sur la base d exp rimentations animales niveau de preuve inf rieur celui de cat gorie 2
262. ition a ot insist sur l int r t des registres du cancer dont la p rennit est bien plus importante que l exhaustivit L efficacit de l InVS pourrait tre am lior e par un suivi des financements au del des quatre ann es pr vues pour des programmes de recherche par la possibilit de r pondre aux besoins en pid miologie gr ce des tudes comportementales et par la mise au point d une m thodologie permettant d tudier les interactions entre les polluants L AFSSET AGENCE FRAN AISE DE S CURIT SANITAIRE DE _ L ENVIRONNEMENT ET DU TRAVAIL CR E EN 2001 Apr s la constatation de l absence en France d une expertise ind pendante concernant le domaine de la sant en 1998 et la cr ation de l Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments AFSSA de l Institut de veille sanitaire InVS l Agence fran aise de s curit environnementale AFSSE a t cr e en 2001 et est devenue l AFSSET avec l extension de sa mission la sant au travail en novembre 2005 C est un EPA tablissement public caract re administratif Des d veloppements particuliers sur les d buts de cette agence figurent supra au chapitre IV L INPES INSTITUT NATIONAL DE PR VENTION ET D DUCATION POUR LA SANT CR EN 2002 Sous la tutelle du ministre charg de la sant cet tablissement public met notamment en uvre des politiques de pr vention et d ducation dans
263. itre v C sant son repr sentant d veloppement temporaire publ art L le directeur coordonn des des 1417 3 g n ral de la programmes et commissions Les sant _ou son actions projet s ou ou des 384 Organisme dont VEAC de Mode de 5 Nom de la r cr ation j Cadre Port e des Mode de pe d pend la AE CE z s lection Mandat Champ Commission c Lo Secr tariat fr quence de Pr sident Composition RS E 4 r glementaire travaux prod fonctionnem h ommissio nomination d intervention 3 ou du Comit renouvellem des travaux uction ent n ou le eni des experts comit membres du repr sentant mis en oeuvre par groupes de Comit le directeur les travail technique g n ral de sp cialis s et national de l urbanisme faire appel pr vention des experts mentionn s C sant aux 40 et 50 publ art R de l artic 796 22 Il tablit c Commission Formation D no 82 450 ministre charg Parmi les charg e d examiner centrale de sp ciale du 28 mai 1982 de la fonction repr sentants de les D no 95 10 6 l hygi ne et de Conseil art 16 publique ou en l administration janv 1995 art 8 la s curit sup rieur son absence sont membres de probl mes relatifs de la par le directeur droit l hygi ne la fonction g n ral de le directeur s curit du travail publique de l administration g n ral de et la m decine de l Etat et de la fonction l administ
264. its de substitution Quelques points saillants se d gagent e Augmentation annuelle du nombre des cancers entre 1978 et 2000 en particulier des cancers de la prostate et du sein le cancer est la deuxi me cause de mortalit en France et la premi re cause de mortalit pour les personnes g es de moins de 65 ans Alors que l on dispose de donn es chiffr es concernant l volution des cancers au cours des derni res d cennies les autres pathologies en progression hypof condit st rilit malformations n onatales troubles endocriniens allergies insuffisance r nale sont moins pr cis ment document es Pour POMS en 2006 24 des maladies sont caus es par des expositions environnementales qui peuvent tre vit es Un tiers de ces maladies touche des enfants de moins de cinq ans Quant au cancer selon P INSERM l augmentation de l incidence des cancers en France entre 1980 et 2000 est estim e environ 60 Cette augmentation est due en partie au vieillissement de la population mais lorsque ce taux d incidence est standardis sur France Cette augmentation peut r sulter la fois d un meilleur diagnostic d une surveillance plus efficace de la population comme d une susceptibilit plus importante d velopper la pathologie Qu en est il exactement 1 INSERM expertise collective 2005 Approche m thodologique du lien avec l environnement 2 1980 2
265. l AFSSET cr e en 2001 A l occasion de plus de 360 avis dont une soixantaine sur des projets de d cret cette commission a eu l occasion de se pencher sur des substances chimiques dangereuses pour la sant dans la vie quotidienne voir ci dessous en annexe 7 la liste des avis de la CSC en mati re de risques et de produits chimiques notamment sur les polluants chimiques en 2005 dont l eau de Javel qui contient du chlore actif d o des accidents graves notamment en cas de m lange avec d autres produits et dont les emballages sous forme de berlingots ont pu inciter certain t irr fl chis dans des r cipients non Pera st non iiguet d eau les produits d sinfectants chlor s pour piscine en 2002 les thers de glycol dont la commission a estim apr s une expertise confi e l INERIS que des mesures de substitution des thers de glycol de la s rie E par des thers de la s rie P devaient intervenir que la pr sence de ces thers devait toujours entra ner un tiquetage informatif obligatoire mettant en garde les hommes en ge r er contre d ventuelles atteinte de la fertilit et les femmes tes ou pu es kar tre come Je ri ne yengen les De ind se a s d jardiniers amateurs limiter me ni i l tanch it de Tarn pe g aires iness dus ss oe ii a da les sS exclus du b n fice Pa pie mentio les produits de d bouchage de
266. l expertise collective de 2006 sur les thers de glycol l INSERM l accent mis sur les recherches relatives au formald hyde le CSTB le Centre technique du bois et de l ameublement CTBA voir leurs auditions respectives et l INSERM ont t saisis sur celles relatives aux Risques sanitaires li s aux missions de compos s organiques volatils par les produits de construction et d am nagement int rieur octobre 2006 devant d boucher sur la labellisation des mat riaux en fonction de leurs missions de COV de formald hyde et sur la base de crit res sanitaires avec mention sur l tiquetage sur l laboration de valeurs toxicologiques de r f rence De plus l Agence a labor des fiches de vulgarisation sur Sant et environnement enjeux et cl s de lecture 2005 LES DIFFICULT S DE LA MISSION DE L AFSSET La loi de 2001 disposait dans un article devenu l article L 1335 3 1 du Code de la sant publique qu un d cret en Conseil d tat I Panneaux de cloisons plafonds et rev tements de plafonds rev tements de sol rev tements muraux l ments de cloison de ma onnerie et les produits d isolation 265 devait 1 fixer la liste des tablissements publics de l tat qui apportent leur concours permanent l agence d cret du 1 mars 2002 devenu l article R 795 2 du code de la sant publique 2 que dans un d lai d un an au plus tard apr s la publicat
267. l neglycol isom re b ta reprotoxique de cat gorie 2 1PG2MEA I propyl ne glycol 2 m thyl ther ac tate ou ac tate de 2 m thylpropyl neglycol reprotoxique de cat gorie 2 1 tert butoxy 2 propanol ou PGtBE 1 3 butadi ne synonymes vinyl thyl ne divinyle 2 butoxy thanol 2 thoxy thanol 2 m thoxy thanol 2 PG1 BE terbutylpropyl neglycol canc rog ne de groupe 3 CIRC 2004 2 PGIEE thylpropyl ne glycol 2PGIME 2 propyl ne glycol 1 m thyl ther ou m thoxypropan ou 1 m thylpropyl neglycol isom re alpha 2 ol 2 PGIMEA 2 propyl ne glycol 1 m thyl ther ac tate A Ac tate de 2 thoxy thyle Ac tate de 2 m thoxy thyle Ac tate d thyle Acide chlorhydrique Acide d soxyribonucl ique ADN Acide haloac tique AHA Acide perfluoro octano que APFO ou PFOA voir aussi PTFE Acide sulfurique Acide trichloroisocyanurique Acrol ine Acryamides Adenosine triphosphate ATP Ald hydes 1 Cit s dans les conclusions du rapporteur ou par les personnes entendues 344 Aldrine Alkyl ph nol thoxylate APEO Amiante Ars nite de sodium Ars nite de soude Atipam zole Atrasine B Benz ne hydrocarbure aromatique canc rog ne du groupe 1 CIRC Biocides FER A BPA moquettes Fr te ieta EN ils pour et Cadmium CCA cuivre chrome arsenic protecteur du bois Chloramines Chlorane Chlordane painoaan Chlorothalonil Chlorure d
268. l pr sident de la Groupe de section travail radioprotection du permanent Conseil sup rieur d hygi ne publique de France Mme la docteure Jacqueline Clavel INSERM unit 170 Le Groupe R gi par les le Groupe Un arr t du interminist riel articles _D interminist riel de la 5 d cembre de la 522 1 consommation a 1989 Arr consommation D 522 4 du pour mission de 5 d c 1989 Code de la coordonner et JO 13 d c consommatio d animer la politique p 15461 a n de la cr en son consommation A sein un cette fin il est Groupe charg interminist rie de proposer aux sur la 402 Organisme dont Texie de Mode de Nom de la cr ation re Cadre Port e des Mode de pe d pend la AE CE z s lection Mandat Champ Commission ee Secr tariat fr quence de Pr sident Composition Lee r glementaire travaux prod fonctionnem Commissio nomination d intervention ou du Comit renouvellem des travaux uction ent n ou le eni des experts comit ministres int ress s s curit les mesures domestique propres am liorer charg la protection et notamment l information de j de contribuer au d veloppeme nt des essais sur la s curit des produits et de participe Groupe Le secr tariat Institu par le Le pr sident du Le groupe est charg de Il transmet Le ministre interminist riel est assur par d cret _ no 81 groupe
269. la question des crit res d identification des priorit s de sant publique Parmi les crit res habituellement retenus figurent le nombre de malades ou de morts les in galit s entre les personnes milieu de travail localisation de l habitat qualit de l habitat la sensibilit de l opinion publique Le dernier de ces trois crit res devrait r sulter des deux premiers Mais que ce soit ou non le cas il est carter comme n tant qu une simple r sultante ou l inverse seulement l expression d une peur irrationnelle Les deux premiers crit res doivent tre analys s ensemble Le second va d signer les lieux o il est n cessaire d agir tandis que le premier crit re va d signer les priorit s d action entre ces lieux ce sera donc le crit re retenu dans le pr sent rapport tout en notant qu il existe aussi des pathologies sans tra abilit faute d enqu te sur le sujet Du point de vue du nombre de malades ou de morts caus s par eux l alcool et le tabac constituent des priorit s Seul le tabac concerne l air int rieur Comment agir efficacement contre ce fl au sale donc le in ds l ir ne s les plus enfum s coth ee et les Teacs Curie PE avant Ru et la est miana tabli que des substances chimiques tes s dans le sang du cordon ombilical Nul ne nc J tonnent du contact de la m re avec Fou f oc TI o pour audition al le WWE du
270. laires et respiratoires et au cancer du poumon Les particules inf rieures 10 ug PM10 ont un impact sur la morbidit respiratoire De nombreuses tudes ont t men es sur les missions diesel sur les hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP sur les m taux lourds ou les fibres min rales ainsi que sur leurs combinaisons avec les pollens A cet gard il faut souligner que la taille des pollens ne permet pas leur passage dans les voies a riennes sous glottiques mais que les particules diesel d un diam tre de 30 60 nm donc capables de p n trer dans le poumon profond peuvent absorber l allerg ne majeur du pollen de gramin es d o l asthme pollinique De plus il a t suppos que les 1 Les nanoparticules sont les particules de diam tre a rodynamique compris entre 1 et 100 nanom tres elles sont aussi appel es particules ultrafines PUF 163 particules diesel pourraient potentialiser voire initier la r action allergique probablement du fait en particulier des hydrocarbures aromatiques polycycliques contenues dans les particules diesel En zone urbaine les particules ultrafines de l air int rieur et de Pair ext rieur proviennent essentiellement du trafic routier Des effets canc rog nes ont t constat s sur certaines esp ces animales mais pas sur d autres et il s agissait en g n ral d expositions chimiques sur un temps tr s long environ deux ann es des
271. lar es au b ce m leurs travaux ou de leur carri re et que les Moui nent des ei pa 218 QUELLE RESTRUCTURATION POUR LES ACTEURS DE LA S CURIT EN SANTE ENVIRONNEMENT Un premier constat s impose les missions de production de connaissances d exploitation de donn es de veille d alerte et d expertise sont tr s clat es entre diff rents organismes Pourtant l article 3 de la loi n 98 535 du 1 juillet 1998 avait fait obligation au Gouvernement de remettre au Parlement dans le d lai d un an un rapport proposant la restructuration des organismes de droit public propre viter une confusion des missions et la dispersion des moyens de la veille sanitaire Mais ce rapport est encore attendu pr s de dix ann es plus tard A part le transfert des comp tences du Conseil sup rieur d hygi ne publique de France CSHPF et de celles du Haut Comit de la sant publique HCSP remplac en 2002 par le Haut Conseil de la sant au Haut Conseil de sant publique en 2004 la simplification n a pas sembl constituer une priorit Le rapport de l OPECST de 2005 avait not aussi que le foisonnement comprenait des recouvrements de champs de comp tences INPES et minist res et AFSSA mais n excluait pas des zones blanches ou zones non couvertes en d pit des juxtapositions de comp tences multiples c est ainsi que la Commission de la s curit des consommateurs CSC ne
272. le la cosm tologie 118 2 La police sanitaire exerc e par l AFSSAPS face l utilisation d thers de glycol dangereux dans les cosm tiques ss se 119 IL Les POLLUANTS D USAGE COURANT dans l air int rieur A LA PORT E DE LA SAISINE DE L OPECST ssmnmnenennensenenenennesoneneeneeenenneneones B L TAT DE LA RECHERCHE SUR LES POLLUANTS DE L AIR INT RIEUR ss C LA R CLEMENTA PI snnnmienmenninnmteninnnnensninndanenntinn 1 La r glementation des produits chimiques en France 2 La r glementation de l usage des polluants organiques persistants POP 3 Le syst me REACH Registration Evaluation Authorization and restriction of CHemicals ou enregistrement valuation autorisation et restriction des produits CHIMIQUES snccnssnonennenteenesnesssenneesv es esse see a La r glementation actuelle des substances chimiques 103 000 substances b La r glementation REACH 30 000 substances ss c Les biocides et REACH sississsarseesssuesescnnasenaonsenasensesess csecn sasasesar e d Les critiques adress es au syst me REACH par les industriels e Approche politique s ssssessssesossossesosssesesossoesesosseesesossoeossossoesesossesosseeseeee f L appr ciation critique de REACH ssssssesssenssssesessesseessee g L Europe au del de REACH et l international
273. les sont in gaux selon les produits d innombrables corps de contr le existent ce qui dilue d j l efficacit de leur action d nu e par ailleurs de strat gie d ensemble Ce contr le des produits en circulation rel ve du champ de la subsidiarit et se trouve donc hors de port e de REACH nouvelle proc dure peut aussi repr senter en favo sant la fois l abandon de produits peu rentables le resserrement de la g produits les regroupements de structures de recherche de tests voire d ent ses das renonciation certains changements artificiels ui is s tous les deux ou trois ans qui est en outre de nature am lior consommateurs Apr s le vote du Parlement europ en cologistes ont regrett le renoncement l obl Bi dp ira A cette REACH vid e i ution par de vagues engagements pr sent e comme une victoire des consommateurs et de la d fense de R environnement la sant est la aps asee A a eume A Li la suite si jen Alle panne P re de pes aux aar sur lee pa gistr es par elles et leur dire Vous avez voulu les profits ar d triment de la sant vous avez ruin notre sant et vous serez ruin es vous m mes Pour discerner le vrai du faux dans l ensemble des questions voqu es ci dessus POPECST a consid r qu il ne pouvait se d sint resser des effets sur la sant et l environnement des substances chimiques d us
274. lle d alerte et d expertise pour les probl mes de sant li s aux perturbations de l environnement Ses avis sont publics Ce comit appara t d embl e fond sur de bons principes de fond comme de fonctionnement respect du principe de pr caution prise en compte du co t public d une absence de d cision par exemple pour l asthme et l allergie dont le co t repr sente environ deux milliards d euros par an ind pendance r sultant de la possibilit d autosaisine qualit des avis li e la maturation collective du texte de ceux ci L INVS INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE CR EN 1998 L InVS a quatre missions principales la surveillance et l observation permanente de l tat de sant de la population la veille et la vigilance sanitaire l alerte sanitaire et la contribution la gestion des situations de crise sanitaire C est un EPA tablissement public caract re administratif L article L 1413 3 du Code de la sant publique pr cise les diligences accomplir pour remplir ces quatre missions L InvS s int resse autant aux habitats qu aux lieux professionnels Il est relever que cet institut n a not aucune remont e d alerte de la part de la population sur les pesticides et pas davantage sur les thers de glycol pr sents dans l air int rieur Le Dr Laurence CH RI CHALLINE coordinateur du programme de recherche sur le cancer l InVS voir son aud
275. m en 2005 ne pas franchir plus de trente cinq fois par an partir de 2005 avec des marges d d passement allant de 50 en 2000 et diminuant de 10 par an jusqu atteindre 0 en 2005 et ne pas d passer plus de sept fois par an partir de 2010 Valeur limite annuelle de 40 ng m e en 2005 avec une marge de d passement en 2000 diminuant de 5 2005 cette limite annuelle tant port e 20 M en 1 2010 La fixation de ces valeurs limites est particuli rement importante dans la mesure o les effets sur la sant d une exposition aux particules d pendent de leur toxicit li e leurs caract ristiques propres de la sensibilit des individus concern s et de la qualit de l environnement ambiant Cette she eos atteint re at deux cible es le ponmon et a et e niveaux moyens de caen ion des eeni A cet gard des tudes am ricaines ont montr que la survie dix ans et es ans hpn hagr E Poa an ct e encore qd valuer les expos id li cette etpantion De we S la ne oa hate des entes dans ces enceintes souterraines est diff rente de un danger sp cifique certain mais inconnu ce jour des particules des r seaux souterrains La question s est donc pos e d identifier la part de chacune des sources de la pollution particulaire que sont tant Vexple tation ferroviaire que les voyageurs ou l air ext rieur Il est appar
276. m e Carpentier Brigitte M Catteau Michel M Cerf Olivier M Colin Pierre Mm e Cornu Marie Mm e De Buyser Marie Laure comit d experts sp cialis r sidus et contaminants chimiques et physiques AFSSA 409 M Andr Fran ois pr sident M Badot Pierre Marie M Baert Alain M Belegaud Jacques M Boisset Michel M Bordet Fran ois Mme Budzinski H l ne M Cooper Jean Fran ois Mme Dragacci Sylviane M Feidt Cyril Mme Fenet comit d experts sp cialis mat riaux au contact des denr es alimentaires AFSSA Arr t du 3 septembre 2003 portant nomination aux comit s d experts sp cialis s plac s aupr s de l Agence fran aise _de s curit sanitaire des aliments Dur e de 3 ans 410 M Feigenbaum Alexandre pr sident Mme Bourelle Fran oise M Camus Pierrick M Desobry St phane M G rard Jean Fran ois Mme Gontard Nathalie M Hoellinger Henri M Lafon Dominique M Larroque Michel Mme Macherey Anne C comit d experts sp cialis additifs ar mes et auxiliaires technologiques Arr t du 3 septembre 2003 portant nomination aux comit s d experts sp cialis s plac s aupr s de l Agence fran ai
277. me des documents consult s que la notion d exposition ne saurait tre artificiellement scind e entre le 05 milieu professionnel et d autres milieux alors que la seule approche possible consiste partir de l individu expos pour appr cier r ellement l impact sur sa sant des diverses expositions auxquelles il a t soumis au cours d une journ e d une ann e de sa vie professionnelle ou de sa vie enti re M me s il est plus facile de traiter de l exposition en milieu professionnel car les donn es y sont plus ais ment observables et peuvent tre recueillies pour un grand nombre d individus l exposition d un individu d passe ce strict cadre La scission artificielle entre les expositions r sultant de la vie professionnelle et celles dues la vie priv e recoupe en partie celle tout aussi artificielle op r e entre l air ext rieur et l air int rieur Aucune de ces deux scissions n est pertinente En r alit chacun est expos totalement et involontairement Pair qu il respire il y est expos ventuellement dans son activit professionnelle expos en raison de ses activit s de loisir expos dans son habitat du fait d activit s quotidiennes cuisine m nage lavage entretien du mobilier des rideaux activit s de bricolage de jardinage ludiques sans oublier l exposition r sultant de l ameublement des v tements ou encore des cosm tiques S ajou
278. ment la cos o a tox agricole et gal A formation et d information li es la aaao na et die shahara de intoxications La mission a aussi propos que les responsabilit s de gestion et a j e la direction g n rale ission nation le de toxicovigilance et iit technique de toxicovigilance P Inys ii r AFSSE bus ie Co Enfin l activit d exploitation pid miologique de la Banque aale des cas d intoxication BNCI h berg e par le centre antipoison de Paris serait confi e l InVS 249 SUGGESTIONS DU RAPPORTEUR Pour les Centres antipoison CAP affecter de pr f rence des infirmiers confirm s plut t que des internes la permanence t l phonique des centres antipoison revoir l implantation sur le territoire des centres antipoison et en diminuer le nombre cr er une base de donn es commune aux centres antipoison syst matiser le retour d information des pompiers aux CAP en cas d empoisonnement rendre obligatoire le d p t de la composition commerciale des produits m me si beaucoup de ceux ci figurent sur la base INRS car seulement environ 5 des produits li s aux empoisonnements ont une composition commerciale rendue publique pour nourrir la base de donn es des CAP faire saisir les donn es de leurs produits par les industriels eux m mes L INSTITUT NATIONAL DE LA CONSOMMATION ET L UFC La fonction d alerte relative a
279. min es dans ce rapport certaines substances particuli rement dangereuses en elles m mes et en terme de sant publique Sont consid r es comme particuli rement dangereuses les substances canc rog nes mutag nes et toxiques pour la reproduction CMR qui sont les substances valu es en priorit par l Union europ enne notamment dans le cadre du r glement REACH A l heure de l mergence d un p le de comp tences international neurosciences il serait int ressant d y faire figurer les neurotoxiques 28 4 Les substances canc rog nes C sont les substances et pr parations qui par inhalation ingestion ou p n tration cutan e peuvent provoquer un ou plusieurs cancers ou en augmenter la fr quence Les substances mutag nes M sont les substances et pr parations qui par les m mes voies peuvent produire des d fauts g n tiques h r ditaires ou en augmenter la fr quence Les substances toxiques pour la reproduction R sont les substances et pr parations qui par les m mes voies peuvent produire ou augmenter la fr quence d effets nocifs non h r ditaires dans la prog niture ou porter atteinte aux fonctions ou capacit s reproductives Dans la mesure du possible au del de l examen de quelques substances chimiques seuls quelques produits consid r s comme les plus dangereux ou consid r s comme les plus dangereux compte tenu du d calage entre leur r el danger
280. miques et bien davantage de produits des milliers de marques tudes d j men es en d pit des nombreuses tudes fran aises les principales sont rappel es dans le II C dans la deuxi me partie du pr sent rapport les investigations effectu es sont loin d avoir balay le vaste champ des substances en circulation ni celui de leurs cons quences possibles sur la sant humaine De plus beaucoup des tudes men es n cessitent des prolongements des actualisations ou des ann es d observation avant d aboutir des r sultats non contestables tudes en cours en compl ment des tudes d j men es il sera rappel au paragraphe Recherche comme dans les d veloppements consacr s la description du syst me REACH que des milliers d tudes restent entreprendre Mesures en projet ou intervenues la mise en place du syst me europ en REACH qui aura de nombreuses retomb es en France Questions en suspens celles qui chappent l OPECST comme l valuation m me des substances et des produits chimiques et celles du ressort de l OPECST comme l identification des substances ou produits chimiques ayant d j caus des dommages sur la sant humaine ou suspect s de risquer de le faire L efficacit du syst me de veille d alerte et d expertise mis en place est elle m me d emp cher l mergence de nouveaux risques I Voir en annexe 2 la liste alphab tique des
281. mis de ramener leurs utilisations des niveaux tr s faibles en comparaison de ceux du d but des ann es 1990 o la consommation annuelle en France atteignait plusieurs milliers de tonnes De nombreux producteurs ont abandonn leurs fabrications Les quantit s d thers de glycol class s toxiques pour la reproduction de cat gorie 2 commercialis es en France ne repr sentaient en 2002 qu environ 3 des quantit s de 1993 Il demeure n anmoins quelques applications industrielles pour lesquelles ce jour aucun substitut n a t trouv et pour lesquelles ces thers de glycol toxiques pour la reproduction sont indispensables Ainsi en 2002 ont t vendus en France de l EGME utilis en tant qu interm diaire de synth se chimique de l EGEE utilis comme solvant d extraction pour la fabrication d une mati re active pharmaceutique de l EGDME et du DGDME utilis s comme solvants dans des proc d s de synth se chimique L EGEEA et le TEGDME ne sont pas vendus en France D s lors que ces substances ne sont plus utilis es que comme interm diaires de synth se chimique ou pharmaceutique ou comme solvants dans des proc d s de dim thylique du di thyl neglycol DEGME CAS 111 96 6 Ether dim thylique du tri thyl ne glycol TEGDME CAS 112 49 2 1 Ac tate de l ther m thylique de l thyl ne glycol EGMEA CAS 110 49 6 2 CAS 1589 47 5 i CAS 70657 70 4 4 CAS 107 9
282. mm s conditions d hydrocarbures titre premi res et des par arr t du d tablissement est requis au consultatif hydrocarbures ou ministre charg d impact sur la cours des toute son repr sentant des s curit des proc dures personne pr sident hydrocarbures approvisionnements suivantes dont elle un repr sentant sur proposition et de protection agr ment des jugera la secr taire du ministre d installations installations pr sence g n ral de la qu ils p troli res dans lesquelles utile d fense nationale repr sentent Ils de donner un avis sont log s des Art 5 La i peuvent en tant sur les conditions produits commission un repr sentant que de besoin de r alisation des p troliers se r unit au du ministre charg et sur stocks strat g strat giques moins une de la sant dir autorisation du conform ment fois par an pr sident se faire accompagner de con aux dispositions de l article sur convocation de son pr sident Commission interminist riell e du transport des mati res dangereuses D cret no 95 1029 du 13 septembre 1995 388 la Commission interminist rielle du transport des mati res dangereuses est appel e donner son avis dans tous les cas o la loi ou les r glements l exigent elle est galement amen e tudier les projets de r forme de la r
283. mmation mesure de nature son activit par le ministre la s curit comprend en apr s avis des am liorer la Ce rapport est charg de la des outre des ministres pr vention des pr sent au consommatio consommateu personnes int ress s et risques en mati re Pr sident de n si ge 386 Organisme dont Texie de Mode de Nom de la cr ation es Cadre Port e des Mode de Commission gepena la Secr tariat fr quence de Pr sident Composition econ Mandal champ r glementaire travaux prod fonctionnem Commissio nomination d intervention ou du Comit renouvellem des travaux uction ent n ou le enit des experts comit rs L no 83 appartenant aux sont choisis en de s curit des la R publique aupr s de la 660 21 juill organisations raison de leurs produits et au commission 1983 art 13 professionnelles comp tences de rechercher et Parlement Il Il peut dans JO 22 juill aux associations en mati re de de recenser les est publi au les quatre 1983 nationales de pr vention des informations de Journal jours d une p 2262 consommateurs et risques toutes origines sur officiel Les d lib ration devenu des experts les dan avis de lalde la l article L commission commission 224 1 du sont annex s provoquer Code de la ce rapport une seconde consommatio ainsi que les d lib ration n suites donn es ces Commission arr t du la
284. mmission d tude de la toxicit des produits antiparasitaires usage agricole et des produits assimil s Comtox demeurait sous la tutelle du ministre de l agriculture battant ainsi en br che le principe de s paration entre l valuation et la gestion du risque dans la mesure ensuite o l AFSSA n avait comp tence dans le domaine des produits phytosanitaires que si des r sidus de ces produits se retrouvaient dans les aliments C est pourquoi apr s une s rie de rapports sur la pr sence de r sidus de pesticides dans les milieux avec lesquels l homme est en contact les ministres en charge de l cologie de la sant de l agriculture du commerce et de la consommation ont d cid en 2003 de cr er un Observatoire des r sidus de pesticides ayant notamment pour mission de rassembler toutes informations sur les r sidus de pesticides et d estimer les niveaux d exposition des populations Cet observatoire est un comit de pilotage associant la DGS le DGAL la DE la DGCCRE l AFSSE l AFSSA et l IFEN ainsi que en tant que de besoin d autres instituts et agences publics concern s Au cours de l identification des pathologies caus es dans divers milieux par des substances et des produits chimiques les qualit s et les lacunes du syst me fran ais et europ en public et priv collectif et individuel de veille et d alerte sont d j en partie apparues Un tour d horizon des organismes en
285. muable et d pend de l valuation des groupes d experts Ainsi le perchloro thyl ne utilis dans les m tiers du pressing pourrait a minima tre class C M R en passant de la cat gorie 3 la cat gorie 2 au niveau europ en ce qui rejoindrait la classification dans le groupe 2A par le CIRC La classification europ enne a valeur r glementaire en France et figure dans le code du travail Quant la liste des Produits chimiques canc rog nes mutag nes toxiques pour la reproduction Classification r glementaire elle figure dans une brochure de l INRS publi e en 2006 qui reprend la liste des substances figurant l annexe I de la directive 67 548 CEE modifi e annexe I de l arr t du 20 avril 1994 modifi Classification de l Union europ enne e concentration Concentration sup rieure ou gale 0 1 R 45 ou R 49 Canc rog ne 1 T toxique 35 Concentration sup rieure ou gale Canc rog ne 2 T 0 1 R 45 ou R 49 Concentration sup rieure ou gale 1 Canc rog ne 3 Xn nocif R 40 Mutag ne 1 T Concentration sup rieure ou gale R 46 0 1 Mutag ne 2 T Concentration sup rieure ou gale R 46 0 1 Mutag ne 3 Xn Concentration sup rieure ou gale 1 R 68 Tableau comparatif des divers syst mes de classification de la toxicit des substances selon le niveau de preuve de leur canc rog nicit exposition long terme faibles do
286. n du Nord ou de La D fense Il a encourag la SNCF poursuivre ses investigations relatives l empoussi rement au moyen d une m thode gravim trique et non optique permettant un suivi des concentrations massiques horaires Le CSHPF a recommand aussi des investigations sur les oxydes d azote et sur les hydrocarbures aromatiques mono et polycycliques et que soit mieux caract ris e la nature chimique des avec une a era ai PAE Y ek tous les preab recuei m de et un Mr Fe er d interpr tation sur l origine des pollutions et la mise en uvre dans les meilleurs d lais de solutions correctives En mai 2005 la section Milieux de vie du CSHPE a rendu un autre avis sur la RATP notant que les donn es recueillies entre 2001 et 2003 n avaient pas permis d identifier de fa on exhaustive les points probl me et que manquaient les donn es synth tiques de statistiques descriptives n cessaires Toutefois le r seau SQUALES et les campagnes de mesurage effectu es sur vingt stations ont confirm que les technologies de freinage et de roulement constituaient la source majeure des concentrations de particules mesur es De plus le CSHPF a estim que pouvait tre d finitivement cart e l influence des concentrations particulaires ext rieures et des conditions m t orologiques ce qui entra ne l inutilit d installer syst matiquement une station de mesure l ext rieur du r seau souterrain lors
287. n EPIC tablissement public caract re industriel et commercial ce qui peut poser des probl mes de conflit d int r ts Les r sultats des tudes command es par les clients priv s appartiennent ceux ci Cependant si une alerte s av re n cessaire du fait d un danger imm diat le probl me est signal si le danger n est pas imminent l enseignement tir du cas concern est rendu anonyme et l INERIS peut adresser des recommandations aux personnes concern es L INERIS poss de une charte de d ontologie r gissant les relations entre cet institut et ses clients Il reste compl ter celle ci par des dispositions s appliquant aux relations entre la direction de PINERIS et ses chercheurs Au moment de la cr ation de l AFSSET il avait t propos par plusieurs parlementaires notamment par le s nateur Claude HURIET et le d put Andr ASCHIERI de faire de l INERIS la structure de base ous s inspirant en cela du m canisme de cr ation des gences Lou n avaient pa t D os partir de rien Ba de boud l P AFSSAPS et ls dueno du m dicament avait t supprim e en cons quence 233 SUGGESTION DU RAPPORTEUR Charte de d ontologie la compl ter par des dispositions r gissant les relations entre la direction de l INERIS et ses chercheurs LE COMIT DE LA PR VENTION ET DE LA PR CAUTION CR EN 1996 Des personnalit s scientifiques exercent une fonction de vei
288. n France compte tenu de la p nurie de toxicologues La parade face cela a consist pr voir des d lais ce qui tait certes r aliste mais retardait d autant la pleine application de REACH Une autre parade a consist s attacher des crit res de tonnage pour soustraire des substances et donc des produits l application de REACH au motif qu au dessous de certains tonnages le risque n existait pas Ce crit re du tonnage est d ailleurs inop rant lorsqu il s agit de nanoproduits pour lesquels il ne faudrait pas prendre en consid ration leur tonnage mais plut t leur surface si un seuil devait tre fix les concernant Mise en forme Approche politique Puces et num ros La France le Royaume Uni et l Allemagne ont insist aupr s du pr sident de la Commission europ enne M Romano PRODI par une lettre du 20 septembre 2003 sur la n cessit de concilier la protection de la sant et de l environnement avec la comp titivit de l industrie chimique europ enne Cette intervention des plus hautes autorit s politiques de ces tats le Pr sident de la R publique fran aise M Jacques CHIRAC le Premier ministre britannique M Tony BLAIR et le Chancelier allemand M Gerhard SCHR DER a constitu une innovation dans l laboration d une r glementation europ enne dans un secteur tr s technique Cela peut s expliquer par le fait que le secteur de la chimie est un secteur conom
289. n normale d un produit d entretien peut contribuer de mani re importante la pollution de l air int rieur L UFC avait alors souhait le retrait du march des deux produits les plus polluants le contr le par les autorit s sanitaires des produits similaires parfum s au savon de Marseille l laboration de r glementations ou de recommandations l initiative des fabricants et la conduite d tudes de grande envergure sur les produits d entretien Les lave vitres Comme d j indiqu propos de l action de l UFC Que choisir d s 1995 sept lave vitres ont t test s Votre rapporteur souligne ici encore le danger m connu pour la sant humaine de quelques polluants d usage courant notamment des compos s organiques volatils li s une activit de nettoyage ou d entretien de la maison Une prise de conscience n cessaire Dans l habitat la localisation m me des placards de rangement des produits voqu s ci dessus peut constituer en elle m me un facteur aggravant A titre d exemple quelques substances et les produits en contenant sont viter 187 thers de glycol nettoyants pour vitre d graissants savons liquides soude caustique d boucheurs d vier d capants de four trichlor thyl ne d tachants etc tolu ne d sodorisants d air int rieur hydrocarbures aromatiques cires liquides paradichlorobenz ne blocs d
290. nce de rs d pend port aux industriels concern s ununication de vated les es pa de directe d le d cideur Une fois le respect de ces principes acquis trois degr s l expertise des connaissances par des A4 conna tre d incertitudes et par la suite l expertise des d cisions prises souvent appel e valuation et rarement op r e Si votre Rapporteur insiste sur les conditions de l expertise c est parce que selon la formule du Pr Claude GOT une expertise incompl te en mati re de sant publique peut constituer un risque majeur Pour revenir au cas particulier de l expertise en mati re de sant et d environnement la notion d expertise a t au c ur des dissensions qui ont agit l AFSSET partir de l ann e 2005 Pour la directrice g n rale de cette us la comp tence et l ind pendance de l expert doivent n h i le nombre d experts est trop restreint dans certains domaines Pour l ancien directeur scientifique de l Agence qui partage ces objectifs oix final des experts pouvait incomber faute de mieux au conseil sieni jue de l Agence PEA PE au service TP Ta d cision publique A cet gard trois pr occupations majeures sont apparues relatives la reconnaissance de l expertise et des experts l ind pendance de l expi comme des experts et la proc dure retenir pour l experti
291. nces de prendre un peu de recul pour consid rer le fait que les thers de glycol ont d j eux m mes t utilis s massivement pour remplacer d autres solvants les solvants chlor s jug s plus dangereux Quant aux solvants aromatiques tolu ne benz ne ils font peur et leur emploi est donc tr s r duit re Fa Ds ae la Aaga ion la on aeaea es e face ce see moins pt aent la m saventure consists Sgen n une pa d le de repartis n z ro mais qu e a de t does se situer joa i istoire de l utilisation de nouvelles sub ces et de la aissance e de leurs effets I ait de ne pas r personne n a sciemment le d sir UX at un autre encore nu n cessitent donc autant d indes due toute autre has ns Pipi son pete a tenu k sage avec ne A s ont t he Le et T Tir PPT 1e plus dange eux ont t remplac s par des d riv s consid r s comme moins toxiques soit des thers de glycol de la s rie propyl nique soit des substances appartenant d autres familles on aux effets Lis des thers de glycol sur r sa 16 FREE da ju u au coma mais ces de n a que ies expositions aigu s fortes doses Les thers de glycol toxiques peuvent avoir des effets chez l homme ou chez l animal les recherches ne sont pas aussi avanc es e garde ne pas transposer dans les deux registres et il faut prenc d un domaine l autre ce qui ne
292. nclusion il doit tre d abord rappel que comme le f tus a un corps bien plus petit que celui d un adulte il est inqui tant de constater que les niveaux de substances chimiques lipophiles rapport s sa masse de graisse sont quivalents ceux mesur s chez la m re d autant plus qu un f tus est bien moins riche en graisse qu un adulte Ensuite m me si les effets n fastes long terme de nombre de substances chimiques d usage courant ne sont pas prouv s ce jour leur innocuit long terme n est pas davantage tablie Il serait prudent de consid rer qu une substance chimique ne peut tre mise sur le march que pr c d e par un rapport toxicologique approfondi de ses effets sur la sant humaine Le principe de pr caution oblige ce renversement de la charge de la preuve 48 LA MESURE DE L IMPACT SANITAIRE DE POLLUANTS D USAGE COURANT La m thodologie de l valuation des risques pour la sant humaine est n e aux tats Unis d Am rique au d but des ann es 1980 des travaux du Scientific committee on Problems of the environment puis elle a t d velopp e par le National Research Council NRC et par l United States Environmental Protection Agency US EPA puis par l Union europ enne L valuation des risques sanitaires est l utilisation des faits scientifiques pour d finir les effets sur la sant d une exposition d individus ou de populati
293. ndations mises en uvre Apr s avoir relev la pr sence des thers de glycol dans nombre de produits de consommation courante et leur utilisation par de larges secteurs d activit les thers de glycol seront situ s l int rieur de la famille des solvants et leurs caract ristiques chimiques seront d taill es Les thers de glycol sont pr sents dans de larges gammes de produits de consommation courante peintures encres vernis peintures pour artistes teintures colles et adh sifs produits d entretien lave vitre d cape four produits pour moquettes liquides pour la vaisselle d colleurs de papiers peints d capants d tachants textiles 18 fluides de coupe produits phytosanitaires herbicides carburants a ronautiques produits photographiques r v lateurs produits cosm tiques colorations d oxydation shampoings laques cr mes d frisantes produits pour le visage et le corps parfums d sodorisants m dicaments De nombreux secteurs d activit utilisent des thers de glycol vernissage m tallique fabrication d emballage m canique peintures sur mati res plastiques industrie automobile peintures de finition industrie a ronautique peintures industrie navale industrie du b timent peintures de charpentes de b timents imprimerie s rigraphie offset tampographie industrie du meuble fabricati
294. neuf membres physico chimistes toxicologues g n ralistes toxicologues sp cialistes en canc rogen se dermatologues allergologues pharmacologues pharmacocin ticiens en charge des risques pour la sant et Pe ENIHR en charge des risques pour la sant mergents ou r cemment iden ifi s L action de ces trois comit s est li e celle de la Direction g n rale Les membres de ces trois comit s sont guid s par trois r gles de conduite l ind pendance la transparence et la confidentialit solaires seuls les ingr dients de la liste peuvent tre utilis s pour telle ou telle fonction es des listes de produits interdits dits de lamexe ID ou sde produi its aut s avec restriction ou recommandation Toutefois lui seul ce dispositif ne saurait suffire assurer pleinement la s curit du consommateur ela signifie que le produit co de la peau n est qu une sorte de r sidu t sique de ses ingr dients pi interactions doit tre valu ainsi que son e fet s sur la biodisponibi lit cuta n e 156 A titre d exemple l volution d une mulsion cinq minutes apr s son application est la suivante AU MOMENT DE APRES LING CONCENTRATION APPLICATION i Menores se EAU 80 0 HUILE 15 75 TENSIOACTIF 5 25 D s lors pour valuer la s curit d un produit cosm tique il faut prend
295. ngements de peintures car les produits appliqu s n taient pas arr t s par les combinaisons de travail Quant la tr s vaste tude du Dr Z 1 CICOLELLA A HARDIN B JOHANSSON G Glycol ethers new data new questions Occupational Hygiene 1996 vol 2 2 CORDIER S et al Congenital malformation and exposure to glycol ethers Epidemiology 1997 8 4 355 363 3 VINCENT R et al Exposure assessment to glycol ethers by atmosphere and biological monitoring Occup Hyg 1996 2 79 90 06 ELIAS de l INRS elle a mis en vidence pour la premi re fois un effet g notoxique des m tabolites des thers de glycol Bien qu il s agisse l de la premi re tude pid miologique faisant tat d un impact sur les enfants de travailleurs expos s que le niveau d exposition valu en entreprise soit parfois quivalent celui auquel des effets sont observ s chez l animal M Andr CICOLELLA a d plor qu aucune exploitation ne soit faite par les pouvoirs publics de ces r sultats et que les premiers r sultats sugg rant une atteinte g notoxique ne d clenchent pas non plus d tude compl mentaire Novembre 1997 Commission de la s curit des consommateurs CSC Rapport de M Andr CICOLELLA valuation des risques pour les consommateurs li s aux thers de glycol comprenant une classification des principaux thers de glycol utilis s en fonction de leurs effets
296. nnage concern les cosm tiques chappent REACH alors que ces produits sont en contact permanent avec la peau or pour des produits de tonnage significatif cet important degr d exposition suffirait entra ner un contr le plus approfondi dans le cadre m me de REACH Il y a l une contradiction m me si les cosm tiques sont soumis par ailleurs la directive cosm tiques Qu en est il galement des populations sensibles nouveau n s enfants femmes enceintes asthmatiques allergiques immuno d prim s et de la protection du d veloppement de l embryon et du f tus Qu en est il enfin des nanomat riaux manufactur s aujourd hui consid r s comme des substances banales puisqu il n est pas tenu compte de leurs particularit s de forme et de taille Ces interrogations prennent un relief particulier du fait de la pr sence des minist res fran ais charg s de l environnement de l industrie et du travail dans les n gociations et qui semblent 152 consid rer avoir obtenu des arbitrages quilibr s tandis que le minist re de la sant a t quasiment absent des n gociations sur REACH Est ce une nouvelle manifestation du fait que ce minist re n int gre g n ralement pas assez la pr vention dans sa conception de la sant De plus REACH value des substances et non des produits Or le contr le des produits en circulation reste structurer en France Les contr
297. nnelles d ici 2009 pour un plan d urgence abeilles g Changer de strat gie vis vis des produits phytosanitaires T fin 2010 et r duction de moiti d ici fin 2012 des produits pour lesquels il mwexiste pas de substitution Se fixer un objectif de r duction de moiti des usages des pesticides t la diffusion des m thodes alternatives et sous r serve de leur mise au point Amplifier l effort de recherche publique notamment par l affectation de 9 M un programme sp cifique de 1 ANR et r orienter des programmes de l INRA vers le d veloppement des pratiques utilisant peu d intrants D velopper un programme sp cifique des agences de l eau sur les aires d alimentation des captages et adapter leurs ressources financi res cet effet En ce qui concerne la s paration des r les de vendeur et de prescripteur deux approches se sont exprim es celle d une s paration plus ou moins totale et celle propos e par la FNSEA d une obligation de ion crite du vendeur Etant soani la grande capacit de communication Een airain et entreprises Interdire sauf d rogations l pandage a rien r seau quand i proc de it des traitements noter que VNF a r cemment annonc l abandon de certains produits dangereux h D velopper une irrigation conome en eau Adapter les pr l vements aux ressources soit en diminuant les pr l vements pendant les p
298. nols Lait maternel 8 P Immunotoxique d veloppement N lph nol s Se b a de Troubles immunitaires Cancers Bisph nol A Cordon ombilical Imitation des Associ s au Troubles de la strog nes syndrome reproduction et du Sang du cordon 8 7 P a i polycystique de d veloppement ombilical Immunotoxique r s CARTES PM Troubles immunitaires Fluide de fertilit f minine amniotique Chromosomes f taux 6 anormaux Tissu placentaire Lait maternel Ovaires d adulte Sang d adulte Retardateurs Sang du cordon Perturbateurs Troubles de la de flamme ombilical des hormones reproduction et du brom s Lin bit D T d veloppement PBDE i Tissus adipeux hormones TEEPA des seins strog nes Atteintes du syst me HRCD nerveux Sang d adulte Neurotoxiques xk k Graisse d adulte Promoteurs de Cancers canc rogen se Organo tains Sang d adulte Inhibiteurs des Troubles de la Nar a i enzymes reproduction et du Dibutyl tain Foie d adulte s P d veloppement Tributvl tain Perturbateurs y hormonaux Troubles immunitaires Triphenyl tai PAPER Immunotoxique Cancers s Promoteurs de canc rogen se Ptalates Sang et urine Inhibiteurs des Associ s au Troubles d la DEHP d enfant enzymes d veloppement reproduction et du r matur des seins d veloppement DINP Sang et urine Perturbateurs P ae PP d adulte hormonaux P endometriose Troubles immunitaires DEHP des Immunotoxique q
299. nom du fournisseur les informations suivantes Utilisation s finale s des produits par chaque client ex solvant industriel interm diaire de synth se chimique Confirmation de l envoi chaque client des pr cautions d utilisation telles que d crites dans les documents relatifs la s curit En outre nous nous engageons nous assurer que ces produits ne sont pas vendus pour tre utilis s en tant que biens de consommation produits m nagers cosm tiques formules pesticides pr parations pharmaceutiques et m dicaments l utilisation comme solvant interm diaire absent de la composition du produit fini est cependant accept e pr parations photor sistantes pour la fabrication de semi conducteurs produits utilis s sans v rification ad quate du niveau d exposition Nous sommes conscients que si nous ne fournissions pas en temps utile toutes les informations requises nom du fournisseur celui ci se r serve le droit d interrompre la vente des produits susmentionn s notre entreprise NOM DE L ENTREPRISE SIGNATURE FONCTION DATE sadis 342 ANNEXE 5 GLOSSAIRES 343 I GLOSSAIRE DES SUBSTANCES ET PRODUITS CHIMIQUES DES PRODUITS POUR LE BRICOLAGE DES HERBICIDES INSECTICIDES ET DES M DICAMENTS 1 PG2EE 1 propyl ne glycol 2 thyl ther ou propyl neglycol thyl ther 1 PG2ME 1 propyl ne glycol 2 m thyl ther ou 2 m thylpropy
300. nome de l OPECST sur les thers de glycol a trait largement de ces substances chimiques l int rieur du rapport sur les autres polluants d usage courant dont ceux de l air int rieur Mise en forme Puces et num ros 133 LES POLLUANTS D USAGE COURANT DANS L AIR INT RIEUR Des produits que nous c toyons tous les jours sans vraiment les conna tre Vincent LAFL CHE Directeur g n ral adjoint de l INERIS Pr sident du BERPC Cette seconde saisine de l Office a pour origine le Groupe socialiste du S nat qui a souhait que l Office puisse proc der L valuation scientifique des missions de polluants des produits de grande consommation Qu est ce qu un produit de grande consommation mettant des polluants Lors de l examen de l tude pr alable en 2006 l Office a retenu les substances contenues dans des produits utilis s quotidiennement dans les environnements autres que professionnels et entra nant des effets dangereux sur la sant humaine Le nombre de ces substances tant tr s lev il a t d cid d embl e d exclure les aliments et les m dicaments du champ du rapport de l Office De m me n ont t retenus que les polluants les plus largement utilis s et entra nant les effets sanitaires les plus graves Afin de respecter l esprit de la saisine sur les polluants d usage courant y compris bien s r les thers de glycol et de lui conserver un
301. nomiques les pesticides alternatifs sont quatre sept fois plus co teux que le D D T De m me le mirex produit polluant tr s efficace contre les termites a encore chapp une interdiction totale Les Nations Unies valuent cependant ses d g ts sur la sant humaine 30 milliards de dollars par an Les effets sur la sant des insecticides les plus puissants ne sont pas voqu s ici pour m moire mais pour relever que pour endiguer la r cente pid mie de Chikungunya la maladie qui tord les articulations La R union qui a touch 204 000 personnes pr s de 25 de la population de l le et provoqu 125 d c s bilan au 10 mars 2006 le recours plusieurs insecticides est apparu comme la solution la plus efficace dans l imm diat Un larvicide le T m phos a d abord t utilis Mais ce produit devant tre bient t retir du march europ en a t remplac par un produit biologique le B T I Bacillus thuringiensis israelensis qui entra ne parfois des irritations ou des intoxications Le Deltam thrine a I Le risque pid mique Assembl e nationale n 2327 douzi me l gislature S nat n 332 2004 2005 rapport pr sent au nom de l OPECST par M Jean Pierre DOOR d put et Mme Marie Christine BLANDIN s nateur sieis cticides montre assez la de lle on ne se Fe J ut a t employ en uate paie ne on d il difficult d utili n d i mettant en
302. non officielles dont l existence soi disant provisoire a tout de m me entra n le recrutement de pr s de 250 experts Les inspections g n rales ont fortement critiqu cette pratique estimant que l agence avait pris le risque d hypoth quer le travail des experts par des irr gularit s de forme sur lesquelles pourrait s arr ter un juge en cas de contentieux Tel fut le cas pour le rapport relatif la t l phonie mobile 2003 Les comit s d experts sp cialis s mis en place tardivement n ont pas couvert pour autant tous les besoins de l agence Trois des quatre CES existant en 2006 n ont t constitu s qu en 2005 ce qui signifie que l agence n avait pas jusque l les moyens de fonctionner normalement Les inspections ont aussi soulign le caract re limit des champs de comp tence des CES cr s dans la mesure o les milieux sols et eaux n ont pas t attribu s Les deux inspections ont vivement critiqu le fait que les listes d experts propos s aux tutelles pour nomination par arr t minist riel aient t insuffisamment renseign es sur les prises d int r ts indirects Le rapport des inspections d veloppe particuli rement les d ficiences m thodologiques survenues l occasion du traitement du dossier t l phonie mobile 1 valuation des m thodes de travail scientifique de l AFSSE Rapport pr sent par Thierry DIEULEVEUX IGAS et Jacques ROUS
303. nt ques li ji fr Aata atte au i d mission ui ne nes ds consensi IS Cenaines ONG proposent 1 pai ee i ut dej jeune ge Le ge pa ioa meta une r serve sur ces mesures D RENFORCER ET PARTAGER LES CONNAISSANCES DANS LE DOMAINE DES LIENS ENTRE LA SANT ET L ENVIRONNEMENT 1 Changer d chelle dans le domaine de la recherche et de valu ins et asseoir l expertise l i est daah wi paraa _ outils de pr diction et d aide la sques des substances chimiques y es l exp rimentation animale ogiques permettant de d pister gt sp ces et individus n l Plus g n ralement la s de conception des produits de production et de substitution doit tre d velopp e Pour changer de dimension dans la recherche en sant et AET g mena aei en toxicologie et en valuation de l exposition 2 wie certaines Ce changement e chelle dans une crit res d excellence et id pais permeti ternational et sorme p teur B que pe in e hi ultats doivent tre connus et p s ipp nu un ons pu lic a t accord La cr ation d un Haut Conseil de l Expertise est une propositi n consensuelle afin de garantir la transparence la d ontologie et les m thodologies de l expertise Certaines ONG souhaiteraient y inclure la notion d alerte et asf ion de l Agence Fran aise de S curit Sanitaire de l en agence de moyens sur le mod le de sanitaire des Aliment
304. nt et pour l environnement ion tde pate par jees i 4 proj ts r Ea N Bs Lu ence aux niveaux europ en et international en Dents pereca et kepe c E pa g c d velopper un for Disease Control and preventionl CDC aux Unis d han d d velopper la m decine enviro de pathologies en priorit les regi ementale et ses outils registres es des cancers au moins un par e d velopper la formation initiale et la formation compl mentaire ofessionnels de sant environnement traditionnels m decins param dicaux hygi nistes et nouveaux ing nieurs architectes 280 stes sp cial istes en pr vention ing nieurs DRIRE professionnels 5 Cr er des valeurs guides pour lair int rieur assorties de contr les pour tous les tablissements accueillant du public missivit des substances et objets en gt l am nagement des tablissements ilier d neue per np ps mot 6 Instaurer des exigences uniformes sant environnement pour tous les produits mis sur le march y compris les produits import s Instaurer la transparence des tiquettes notamment pour signaler la pr sence de nanomat riaux manufactur s ET la pr sence de produits ou substances risque pour certaines populations sensibles leur appliquer les r gles de ts sur deux ans et sur deux esp ces ayati tout usage ae mr ou a i
305. nt 2004 2008 C est donc not ammont la e A ces dors et en raise n de arilo re ses soins Sur un autre plan il est noter que l OPECST ne voit a son i estigati reint a priori par des poursuites ia cours puisque Te Las tations baad haaie Es e nv commissions d enq ne cherche pas ans proc dures en cours il nsii i te A a qu une expe ii uc paure mettete au Aer de ky Fin ce de ss atteinte ini tieuse ou m t en 1992 d une femme expo lieu de travail un atelier de s En une autre nus nes He EU indiciaire PAR de band nuisil 90 Au terme du tour d horizon accompli lors de son tude pr alable aux cinq questions pos es ci dessus 1 OPECST a r pondu en mars 2006 1 Il existe plusieurs tudes ant rieures pouvant clairer les parlementaires comme le ferait une tude sp cifique de l OPECST certaines de ces tudes sont r centes et d autres en cours d actualisation 2 Plusieurs de ces tudes ont eu un impact effectif sur la r glementation applicable et sur la r alit v cue 3 Les l ments d information recueillir par l OPECST lui m me ne pourraient surclasser ceux rassembl s par les tudes ant rieures la possibilit d opter pour un angle nouveau d tude par exemple celui propre une commission d enqu te ou une mission d information a t tudi e par l Assembl e nationale qui a conclu par la n gative
306. nt tous les partenaires du secteur install s avant le 15 d cembre sous l autorit du Ministre de l Agriculture et regroup s par ensemble de th matiques Agriculture biologique For t et fili re bois dans le cadre des assises de la for t Agriculture cologique et productive sous groupe certification environnementale qualit des produits qualit des territoires mesures 1 2 et 3 sous groupe recherche d veloppement veille mesures 4 5 et 6 sous groupe conomie d intrants y compris nergie mesures 7 8 9 et 10 Mission parlementaire plan abeilles F CITOYENS ET CONSOMMATEURS RESPONSABLES DUCATION FORMATION ET INFORMATION ve de travail ad hoc tablira d ici 6 semaines au sp cifique d veloppant les points ci dessous plus tard un pro o r Le groupe veillera l importance de lier le th me de l ducation de la ap et a pi aia ai ABa at au r Reset EA pa i nement veillera iques de la ville et des quartiers enter a a connaissance pa l articulation de ses propositions avec les pol d favoris s Education l environnement et au d veloppement durable de gt Int grer le d veloppement durable aux strat gies des universit s laborer un plan vert pour les campus et labelliser universit s et grandes coles sur la base de crit res de d veloppement durable performance nerg tique des b timents acc s par les
307. nte O k pm a a S 120 Ce sont des solvants aprotiques qui ne donnent pas de protons H Ria Solubles la fois dans l eau et les graisses tr s utiles en synth se organique comme milieu r actionnel dans les conditions standards les thers oxydes sont pour les premiers termes des liquides volatils Leurs temp ratures d bullition sont tr s inf rieures celles des alcools Cela n est plus vrai pour les thers de glycol qui ont un haut point d bullition La solubilit dans l eau des thers oxydes ayant des cha nes carbon es courtes est tr s grande jusqu quatre atomes de carbone mais devient tr s faible au del de douze atomes de carbone Du fait de leur miscibilit avec beaucoup de produits organiques et certains produits min raux ces thers oxydes sont tr s utilis s comme solvants Cette mol cule d ther oxyde pr sente deux liaisons covalentes carbone oxyg ne et deux doublets libres sur l atome d oxyg ne qui peut aussi fixer un proton en donnant un cation oxonium charg positivement G R 0 R H 2 R OH R Il peut y avoir rupture de la liaison C O en pr sence d halog nures d hydrog ne principalement avec l acide iodhydrique ou bromhydrique a ed ei RX R OH EE D i u R X ROH H 82 gt Trois exemples d thers oxydes Les thers oxydes aliphatiques non cycliques ther oxyde di thylique galement appel oxyde de di thyle ou
308. nyle Hex ie Lu cane HBCD Hexnehlorocyclohesane HCH thyl net tramine Hydrocarbures re polycycliques HAP ou HPA Hydrog ne sulfur SH2 ou sulfure de dihydrog ne I Isothiazolinone appellation courante Kathon qui n est qu une des appellations commerciales m lange de deux thiazolinones chlor e 75 et non chlor e 25 Lawsone naphthoquinone produite par Lawsonia Inermis henn Limon ne terp ne constituant naturel du citron irritant et allergisant Mangan se Mercure Rs M thane M thyl thylc tone ou butan ercure ou cation m M noxyde d azote Monoxyde de carbone CO 348 N Naphtal ne Nickel Nitrosamines PBDE diph nyi ier pere me Pendim thaline Pentachloroph nol PCP Perchlorate d ammonium perturbateur endocrinien airbags de voitures Perchloro thyl ne ou t loro thyl ne ou perchlo Perfluoro octane sulfonate PFOS Pesticides organochlor s POC voir lindane dichloro diph nyltrichloro thane DDT D RE glycol monom thyl ther ac tate ou ac tate de Phtalates Plomb Pb Polluants organiques persistants POP Polychlorobiph nyles PCBs Ea tes Pol 349 Q Quinol ine Radon Ra Retardateurs de flamme polybrom s voir thers dyph nylitiques polybrom s EDP hexabromocyclodod cane HBCD tetrabromobisph nol A TBBP A S rie E s rie des thers de glycol th
309. ociation entre l asthme et le chlore en comparant le nombre de piscines par habitant au nombre de cas d asthme chez les enfants de 13 14 ans dans vingt et un pays europ ens Il en ressort qu chaque piscine suppl mentaire par 100 000 habitants l asthme augmente de 2 7 De plus ce risque concernerait aussi la fr quentation r guli re des piscines ciel ouvert Il est probable que la forte concentration de chlore dans les dix centim tres au dessus de la surface de l eau endommage les voies respiratoires Des chercheurs italiens de l Universit de G nes ont montr en 2007 que les jeunes nageurs pratiquant la comp tition sont presque deux fois plus sensibilis s aux a ro allerg nes que la population g n rale et que plus de la moiti d entre eux souffre d une hyper r activit bronchique En France il est apparu r cemment que dans le souci d liminer les irritations possibles dues aux chloramines issues de la combinaison chimique entre le chlore et des substances organiques comme la transpiration la salive ou l urine un nouveau proc d a t mis au point pour d chloraminiser l eau des piscines au moyen de rampes ultraviolets Ces quipements ont d j t assez largement install s dans nombre de piscines mais ce nouveau proc d semble receler en lui m me un danger savoir l mission de chlore dans l eau et dans l air des piscines D s lors les usagers les
310. oire des relations sant environnement est ponctu e par des alertes non entendues et par les m saventures de lanceurs d alerte dont le r le m ritoire d claireur semble rester marqu par le caract re n gatif alarmant du message initial qu ils d livrent et non point valoris par la soci t qui en b n ficie Celui qui lance l alerte d range souvent en de de certains int r ts conomiques il rompt l ordre tabli Sa vigilance est parfois v cue comme une mise en cause de ceux qui n ont rien vu venir Son plaidoyer ne s inscrit dans aucune proc dure Il transgresse souvent la hi rarchie Dans une organisation le lanceur d alerte appara t davantage comme un fauteur de trouble que comme un facteur de progr s moins d avoir le caract re bien tremp plus il se manifeste sans tre entendu plus il est en souffrance et moins il est agr able de l couter Dans la liste d j trop longue des alertes sant environnement mal cout es peuvent tre rappel s l amiante le mercure les vagues de chaleur en ville les thers de glycol Or a priori pourquoi l alerte devrait elle tre rejet e Ne serait t il pas toujours plus facile de montrer le caract re erron d une alerte exag r e ou m me injustifi e que de parer aux cons quences sanitaires d une alerte lanc e trop tard ou non prise au s rieux 238 Pour ceux qui doutent de cette affirmation deux dates et un chiffr
311. ois strat gie h sitante de la direction de l Agence hypertrophie bureaucratique ing rence de la direction de l Agence dans la production scientifique interpr tation ou pr sentation des faits sugg r es aux chercheurs d parts de chercheurs de qualit d courag s par cette situation Pour sa part la Directrice g n rale de l AFSSET estime dans un entretien avec le Journal de l environnement 30 janvier 2006 que le point de discorde avec M Denis ZMIROU concernait la d finition de l expertise scientifique Lorsque nous r alisons un appel d offres d experts nous cherchons des experts qui soient comp tents c est dire qui aient publi des articles dans des revues scientifiques comit de lecture mais aussi qui soient ind pendants Une vision que ne partageait pas Denis ZMIROU qui se focalisait sur la comp tence des experts Pour moi les experts ne doivent pas avoir de liens avec le milieu expertis concern C est d licat on est souvent confront la pauvret du nombre d experts De nombreux domaines couverts par l AFSSET sont des domaines orphelins notamment celui de la t l phonie mobile L APPR CIATION DE L OPECST SUR L AFSSE EN 2005 ET SUR L AFSSET EN 2006 2007 Au del des premi res appr ciations port es en 2005 par l OPECST et rappel es ci dessus une proposition de l OPECST allait jusqu la fusion de l AFSSA et de l AFSSET sans attendre la cr
312. omination d intervention g P S ou du Comit renouvellem des travaux uction ent n ou le eni des experts comit Comit de la MEDD service de la Arr t du 30 fix e par d cision fonction de veille et Le Comit de pr vention et recherche et juillet 1996 du ministre de d alerte sur la pr vention de la des affaires portant l environnement l ensemble des et de la pr caution conomiques cr ation du D cision du 8 ao t questions pr caution direction comit de la 1996 et du 7 juillet d environnement pourra g n rale de pr vention et 2003 susceptibles d avoir mettre des l administration de la Monsieur le des incidences sur avis soit par et du pr caution Docteur Denis la sant humaine auto saisine d veloppemen JO du 8 ao t BARD vice Ce comit assure soit la ti 1996 pr sident ENSP galement une demande du Rennes expertise dans ministre de Monsieur Paul l valuation des l environneme Henry risques li s nt Il pourra BOURRELIER l environnement sur en tant que de ing nieur retrait la sant Son champ besoin se du Corps des de r unir en Mines Paris formation Madame Sylvaine sp cialis e en COR faisant appel professeur des experts Alain Grimfeld notamment en Comit fran ais d accr ditation COFRAC Association r gie par la loi du 1er juillet 1901 le COFRAC a t cr le 2 mai 1994 l instigation des pouvoirs V ritable service public vir
313. on de circuits imprim s industrie textile et teinturerie ponts et chauss es produits bitumineux emballage transformation maroquinerie chaussures entretien lavage de voiture coiffure parfumerie sas industries m tallurgiques et m talliques fraisage tournage rabotage agriculture la France est le troisi me consommateur mondial de pesticides et le pre mate p 5 a a pandus sur les 18 millions d hectares de terres cultiv es a ronautique jet fuel photographie industrie pharmaceutique excipients oa P e A kopa sign thers de que be ar pi ep per u La ies utili S miin UTS I ex pi RUN 80 bnsa des aiher de dt dont oh ont Situation des thers de glycol au sein des solvants organiques Un solvant sans risque a n existe pas plaquette documentaire INRS 2005 Parmi les substances chi iques les plus pr occupantes se trouvent le les les solvants oxyg n s th alcools RAA FR gra thy ques yop atome de raion en Ca et ceux a i s rie P TR en C3 esters esters carboxyliques ac tates lactates soit plus de 52 des solvants utilis s en France 80 les solvants hydrocarbon s hexane hydrocarbures aromatiques dont le benz ne le tolu ne le xyl ne les solvants p troliers dont les essences sp ciales type White spirits ainsi que l essence de t r benthine le limon ne
314. on de la toxicovigilance est d finie par le d cret n 99 841 du 28 septembre 1999 et comporte la Commission nationale de toxicovigilance et le Comit technique de toxicovigilance Cette Commission nationale a pour mission de donner des avis au ministre charg de la sant en mati re de lutte et de pr vention contre les intoxications d informer le CSHPF des travaux de recherche en cours et de coop rer aux missions de l Institut de veille sanitaire Enfin elle doit d finir les principes et le contenu d une formation g n rale en toxicologie clinique Pour sa part le Comit technique de toxicovigilance a pour mission de constituer une cellule permanente d experts en toxicologie de centraliser et d analyser les donn es de toxicovigilance d valuer les risques encourus par la population et d en informer la Commission nationale et le cas ch ant les centres antipoison Face au danger des substances et produits divers les centres antipoison se trouvent en premi re ligne car ils doivent d une part pouvoir renseigner par t l phone les personnes d j en situation de danger ou en tat de d tresse et d autre part accueillir et soigner et constituer des bases de donn es partir des cas observ s Pour ce faire ils sont aid s par les donn es fournies par les fabricants et seuls les centres antipoison ont la possibilit d acc der aux formulations compl tes des produits ayant caus un probl me m
315. onforte les interrogations sur ce type d atteinte L IMPACT DES TUDES ANT RIEURES SUR L UTILISATION DES THERS DE GLYCOL L utilisation des thers de glycol est assez largement r glement e Les r sultats des recherches sur ces substances influent sur cette r glementation 106 RAPPEL DE LA R GLEMENTATION RELATIVE AUX THERS DE GLYCOL Directive substances 67 548 CEE du 27 juin 1967 modifi e transcrite en droit fran ais par l arr t du 20 avril 1994 modifi classification emballage et tiquetage des substances dangereuses concernant notamment 20 thers de glycol dont 9 class s toxiques pour la reproduction donc interdits dans les produits usage du grand public Directive 76 769 CEE du 27 juillet 1976 modifi e limitation de la mise sur le march et de l emploi de certaines substances et pr parations dangereuses Directive 88 379 CEE du 7 juin 1988 modifi e transcrite en droit fran ais par l arr t du 21 f vrier 1990 modifi classification emballage et tiquetage des pr parations dangereuses L arr t de 1990 pr voit que au del de 0 5 des quatre thers de glycol du groupe la class s toxiques pour la reproduction de cat gorie 2 doivent figurer sur l emballage l indication de danger toxique le symbole de danger t te de mort et les phrases de risque R6 Peut alt rer la fertilit et R61 Risques pendant la grossesse d effets n f
316. onmental Protection Agency Agence de protection de l environnement am ricaine EPST Etablissements publics caract re scientifique et technologique FAO Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture Food and Agricultural Organization FARRE Forum de l agriculture raisonn e et respectueuse de l environnement FEDER Fonds europ en de d veloppement r gional FIPAR F d ration des industries de la parfumerie FIPEC F d ration des industries des peintures encres couleurs colles et adh sifs FISIAQ Finnish Society of Indoor Air Quality and Climate FNATH F d ration nationale des accident s du travail et handicap s FNES F d ration nationale d ducation pour la sant FNORS F d ration nationale des observatoires r gionaux de la sant FSC Forest Stewardship Council GerEsS German Environment Survey Etude sur l environnement en Allemagne GHS Globally Harmonized System of Classification and Labelling of Chemicals voir auss i GRECAN Groupe r gional d tude sur le cancer HCSP Haut comit de la sant publique HQE Haute qualit environnementale IBGE Institut bruxellois pour la gestion de l environnement ICL Indoor Climate Label Danemark garantie de la faible mission de particules et de COV des mat riaux de construction IFEN Institut fran ais de l environnement IFR SHESS AM Ins sociales de la sant d Ai titut f d ratif
317. ons des mat riaux ou des situations dangereuses L InVS et l INERIS voir leur audition ont publi des guides techniques inspir s du rapport princeps publi aux Etats Unis d Am rique et d composant l valuation des risques en quatre tapes identification des dangers d termination de la relation exposition risque valuation des expositions caract risation du risque tape de synth se Cependant cette m thode partant des effets observ s pour tablir des relations exposition risque prend en compte le m lange atmosph rique et non un polluant sp cifique LA NOTION D MISSION Trop peu d informations sont communiqu es sur les missions des substances et produits nocives pour la sant humaine M me les pays trangers qui informent sur les missions des produits Su de Allemagne informent davantage sur les dangers de celles ci pour l environnement que sur leurs retomb es pour la sant humaine Dans le m me esprit la Charte de l environnement a exclu les dommages sur la sant des applications juridiques du principe de pr caution Il convient de s int resser aux missions de toutes les substances et de tous les produits qu elles soient ou non perceptibles par les sens De plus l attention doit tre attir e sur les effets inconnus de polluants perceptibles les moisissures de l habitat sont rep rables mais il est peu connu que certaines d entre elles
318. onstituent autant de points tr s discut s Pour r soudre tout ou partie de ces probl mes l id e de la l expertise Il s agit maintenant de v ci dessus par les organismes ou experts charg s d une mission d expertise il le e environnement et sant Sans ni les on et e aea de se mettre dl ru sur la cation de la terminologie employ e avant de se lancer dans l Voir en annexe 3 Les r flexions et suggestions du rapporteur au vu des conclusions des d bats dits du Grenelle de l environnement 217 Au terme des auditions de 1 OPECST il appara t que chacun est emandeur d expertises mais que les exigences impos es celles ci varient fortement c est pourquoi il est plus facile de se mettre d accord sur la n cessit de mener une expertist les modalit s de r alisation de lad ple d ailleurs montr que les querelles et les mises en cause en nsnit propos des modalit s Ainsi bien souvent le choix des experts sulter comme l ampleur de leurs r f rences sont contest s le rythme m me de leurs travaux est suspect A l int rieur m me des modalit s d expertise il est singulier d observer que nombre d expertises en consistent en un recensement analytique i ii mais he E en une no 2 I ls il serait bon que la participation de doctorants comme celle de chercheurs plus avanc s D va
319. our les enfants mais qui n cessitent sans que cela soit indiqu un mois d a ration avant installation tant leurs missions de compos s organiques volatils et d ammoniac sont intenses LES MISSIONS DUES AUX COMPORTEMENTS LA FUM E DE TABAC ENVIRONNEMENTALE Comme dans le Plan national sant environnement seul sera consid r ici le tabagisme passif qui est une composante de l environnement au sens de milieu de vie et se distingue en cela du tabagisme actif qui constitue une exposition volontaire relevant du comportement individuel Le tabagisme passif est le fait d inhaler involontairement la fum e de tabac environnementale provenant des cigarettes ou cigares pipes ou narguil s qui se consument ainsi que la fum e exhal e par un ou plusieurs fumeurs La fum e respir e directement par le fumeur courant principal a une composition tr s diff rente de celle qui s chappe lat ralement de la cigarette courant secondaire ou de celle rejet e par le fumeur courant tertiaire La fum e du courant secondaire contient davantage de toxiques monoxyde de carbone oxydes d azote et de canc rog nes goudrons benz ne que celle du courant principal La dangerosit provient du cumul des dur es d exposition sur une journ e et surtout tout au long de la vie INPES voir son audition tes Cette fum e contient plus de 4000 substances parmi lesquelles monoxyde d azote benz ne mon
320. oxyde de carbone ammoniac acide cyanhydrique m taux lourds Cette fum e est class e comme canc rog ne certain groupe 1 par le CIRC voir son audition et augmente le risque de cancer du poumon des personnes non fumeurs expos es L embryon le f tus le nourrisson l enfant les personnes s de maladies cardiaques ou respiratoires sont particuli rement sensibles la fum e de tabac accro t les risques de mort subite chez le nourrisson tes d asthme et d otites chez le nourrisson et l enfant et les risques de maladie cardiaque 25 et de cancer principalement du poumon chez les adultes En 1999 l Acad mie de m decine estimait entre 2 500 3 000 s et plusieurs centaines de milliers d infections par an la mortalit et les pathologies li es au tabagisme Pour le Professeur Claude GOT Le tabagisme est la premi re cause de mort pr matur e et vitable Ces divers rappels imposent de retenir la fum e de tabac environnementale comme la substance chimique tudier par priorit dans le pr sent rapport En effet tant les morts directes dues au tabac que la sence notamm font de celui une cause majeure de danger comme de conscience progresse aid e les casinos les cercl h tels et les restau ot pa a 4e sait pourquoi une ol d une ann e alors que le seuil de pollution du la fum e tab ttei lieux he rec s
321. pantes Cette politique de substitution doit galement prendre en compte l efficacit la disponibilit et les risques sur la sant et l environnement l Le coll ge des employeurs propose de retenir tout de suite les substances extr mement pr occupantes au sens du r glement REACH Canc rog nes Mutag nes toxiques pour la Reproduction de cat gories 1 et 2 CMRI CMR2 Polluants Organiques Persistants POP Persistants Bio accumulants et Toxiques PBT tr s Persistants et tr s Bio accumulables vPvB les autres coll ges proposent d y ajouter simultan ment les CMR3 les perturbateurs endocriniens les neurotoxiques qui doivent faire galement l objet des priorit s de pr vention ie 3 Renforcer le principe de responsabilit environnementale pollueur payeur et les contr les de Le concurrence fois des pe bi ici et ailleurs et la fragii st Leandie C est pourquoi le rapporteur pr conise l harmonisation des exigences REACH augmentation des contr les sur les marchandises import es une formation accrue sur les risques de certaines substances colorants textiles phtalates dans les jouets les moyens des corps de contr le des noie pipan et Lie e de r les actifs dans le domaine des substances chimiques soient PAE renforc s 313 B R DUIRE DRASTIQUEMENT L MISSION ET LA DISPERSION DANS LES MILIEUX AIR EAU SOLS ET S DIMENTS DES POLLUANTS CONNUS POUR
322. par les produits qui la contiennent par les marques recouvrant ces produits par le milieu d usage des substances et produits par les pathologies li es aux substances et produits par les populations sensibles par l valuation du risque sanitaire ou encore par la classification des agents environnementaux canc rog nes En ce qui concerne l air int rieur il r sulte des travaux du CIRC comme de ceux de l Environmental Protection Agency EPA nord am ricaine que quatre cat gories d organismes vivants de substances et de ph nom nes physiques sont susceptibles d tre canc rog nes les biocontaminants les compos s chimiques leurs m langes dont les particules fines et les agents physiques L APPROCHE PAR LA SUBSTANCE CHIMIQUE L analyse a priori des effets de toutes les substances chimiques appara t impossible vu leur tr s grand nombre et cependant la n cessit d une telle analyse s impose Toutefois une analyse a priori ne saurait pas forc ment pr voir tous les effets d coulant parfois tr s long terme de l utilisation d une substance Traditionnellement le risque sanitaire environnemental des substances chimiques est identifi et valu substance par substance Parfois sont effectu es des valuations de risque associ pour obtenir une vision des risques au cours du temps pour toutes les sources tous les compartiments environnementaux et toutes les voies d exposition Seules seront exa
323. particules PM et le dioxyde d azote NO2 Or ceux ci sont susceptibles de provoquer des g nes respiratoires et des troubles cardiaques Alors qu il ne faut pas d passer 130 microgrammes d azote par m tre cube d air le taux constat dans cette tude a 206 atteint souvent les 400 microgrammes par m tre cube et m me 1700 microgrammes par m tre cube dans l automobile situ e dans le sillage du pot d chappement de la voiture de t te De plus il convient de rappeler que depuis la suppression du plomb dans les carburants automobiles l quilibre thermique du pot catalytique n tant pas atteint sur de courtes distances et pendant une courte dur e les gaz d chappement mettent du benz ne ce qui produit un effet contraire celui recherch par ce nouvel quipement D j de nombreuses publications allemandes s inqui tent de l l vation croissante des concentrations de benz ne dans l air des villes fort trafic automobile L air d a ration des habitats urbains est donc de plus en plus charg de benz ne e L auto pollution En plus de la pollution provenant de l air ext rieur existent des pollutions g n r es par le v hicule lui m me ses propri taires ou ses passagers missions de COV des mat riaux du v hicule neuf ou des produits utilis es pour le nettoyer de particules diffus es par les circuits de climatisation et de chauffage plus ou moins bien entretenus sans p
324. parvenait pas embrasser tout son champ de comp tence Ce rapport avait critiqu vivement la cr ation de l AFSSE agence aux comp tences potentielles tr s larges et aux moyens des plus r duits sans rapport avec les objectifs fix s dont les comp tences comportent de nombreuses interfaces non rationalis es avec la plupart des organismes pr existants Un rapport sur la rationalisation du syst me d expertise dans le domaine de comp tence de l AFSSE devait tre tabli dans les deux ans Le rapport de l OPECST de 2005 avait trouv surprenant que six ans apr s la cr ation des agences sanitaires des mati res non plac es dans le champ de comp tence de telle ou telle agence puissent encore exister Tel tait le cas des produits chimiques dont l analyse n a t ni organis e ni m me pr vue dans une perspective de risque g n ral Ce rapport soulignait avec raison que la distinction entre le milieu professionnel et le milieu de la vie quotidienne tait de plus en 219 plus d pourvue de consistance la m me substance peut tre utilis e en usine la maison par un bricoleur ou par des personnels charg s de l entretien ou du nettoyage etc le recours incontr l l amiante a indiqu il y a d j longtemps que beaucoup de risques ne se segmentent pas Le rapport avait aussi attir l attention sur les produits phytosanitaires dans la mesure d abord o la Co
325. personnes entendues ont confirm la p nurie de toxicologues plus ou moins br ve ch ance Il est galement apparu que le terme toxicologue renvoyait des r alit s diverses selon les interlocuteurs d o une source de malentendus importante En effet pour certains un toxicologue est un m decin pour d autres un pharmacien pour d autres un chimiste ayant re u une formation sp cifique pour d autres encore une alliance de tout cela incluant en outre une certaine dur e de pratique Pour donner une id e de l ampleur de ce malentendu certaines personnes soutiennent qu il suffirait d insister sur la toxicologie au cours d une ann e d un cursus m dical ou pharmaceutique d autres rappellent 243 l affirmation suivante la toxicologie s apprend en deux le ons la premi re dure une heure et la seconde une dizaine d ann es La mise en place du syst me REACH va exiger un nombre important de toxicologues dans chaque pays europ en Pendant des ann es la France a pu para tre bien plac e dans cette discipline mais actuellement les formations se rar fient avec le d part de toxicologues la retraite et la disparition de certains lieux d enseignement de cette discipline complexe Ce fut le cas par exemple avec la suppression de la chaire de toxicologie au Conservatoire national des arts et m tiers Pourtant une alerte avait t lanc e d s 1998 par l Acad mie des sciences et par l
326. peut I e Les effets chez l homme actualisation en 20 6 Ils agit d effets 2 aigus PTS sur k er et de canc rog i t sun he au DEGDME dim thyl P col ou diglyme Pour les femmes il peut s agir d anomal des iles menstruels ainsi que d une diminution de la fertilit ou encore de risque d avortements spontan s comme cela r sulte d tudes am ricaines men es dans les entreprises de l industrie des semi conducteurs FEA EGMEA Outre ces deux s ries d effets il a t observ au Mexique comme d j mentionn plus haut un syndrome malformatif particulier comportant des anomalies faciales des r ductions des membres et des retards mentaux ces malformations r sulteraient le l exposition professionnelle des m res pendant leur grossesse un m lange d EGME et d thyl ne glycol Quant la canc rog nicit il a t voqu un anormalement lev de cancers des testicules et ue a la kad yi IBM notamment Corbeil GM E leurs ac tates ainsi qu au DEGDME entre se et 1994 La preses a Orto un large cho ce ph nom ne mais aucun r sultat n est T L expertise collective conduite par I INSERM les quelques i n es sur ko CE enire he ju es comme n ous oi pi ie apie P oa sur un effet canc rog ne potentiel des thers de glycol s de g notoxicit pour l ensemble des di s
327. plus habituels des bassins de natation tels les ma tres nageurs les sportifs de haut niveau les groupes scolaires les b b s nageurs et leurs m res paraissent comme autant de populations plus ou moins menac es par ce choix technologique malencontreux D j l heure actuelle les ma tres nageurs souffrent plus fr quemment de sinusite de rhume chronique et de douleurs de la gorge que la population g n rale 1 Le chlore est un canc rog ne chez le rat 211 L INRS a travaill sur ce th me et uvr pour que progresse la prise de conscience de ce danger sans pour autant s riger en lanceur d alerte Une tude de cette question a alors t confi e l AFSSET Sans attendre les r sultats de cette tude votre rapporteur souhaiterait que soit dress un tat des piscines quip es ou non de rampes ultraviolets qu un recensement pr cis des maux ventuellement constat s soit effectu aupr s des populations menac es dont en tout premier lieu les ma tres nageurs et les nageurs professionnels pour appr cier l volution de leur tat de sant et pour que sans tergiverser les usagers des piscines soient tenus inform s du risque ventuellement encouru par eux lors de la fr quentation de ces bo tes eau qui ne doivent pas devenir des bo tes attrapes du fait d un silence trop longtemps gard Enfin l OQAI a effectu une recherche documentaire sur la qualit de l air dan
328. polluants C est pourquoi comp En effet il aurait t illogique et incomplet de mener l tude sur les polluants de consommation courante en excluant les thers de glycol de son champ et exp ditif de renoncer toute tude sur les thers de glycol alors que la question de leur utilisation est volutive et pr occupe juste titre l opinion publique L Office a donc d cid de ne pas retenir l id e d un rapport autonome de l OPECST sur les thers de glycol mais de traiter largement de ces substances chimiques l int rieur du rapport sur les autres polluants d usage courant dont ceux de l air int rieur 69 L TAT DE LA RECHERCHE SUR LES THERS DE GLYCOL De nombreuses tudes existent ou sont en cours de r alisation qu il est impossible de les citer toutes ici Cependant il est instructif de retracer la progression de la connaissance sur les thers de glycol Rapports et tudes sur les thers de glycol e 1938 Premi re publication sur un cas d intoxication professionnelle par l EGME C PARSONS et M PARSONS 1967 Institut national de recherche et de s curit pour la pr vention des accidents du travail et des maladies professionnelles ANRS Fiche toxicologique sur les risques li s aux expositions professionnelles aux thers de glycol 1971 Premi re publication EG STENGER sur la toxicit reproductive des thers de glycol
329. possible toxicit reproductive et effets sur le d veloppement de certaines impuret s La CSC recommande la mise en place d un tiquetage informatif des pr parations destin es au grand public ent qu en cas de ns r se pr caution quitte r viser ult rieurement sa PR Cela a conduit la CSC prendre en consid ration les donn es exp rimentales animales m me si elles ne sont pas toujours transposables l homme plut t que d attendre les r sultats d enqu tes pid miologiques pour le moment inexistantes Et la CSC a rappel que le cas de l amiante devrait tre exemplaire en sant publique pour agir 100 La CSC met galement en garde contre la substitution de produits dangereux par d autres produits potentiellement aussi dangereux e Novembre 2002 Conseil sup rieur d hygi ne publique de France CSHPF Les thers de dans les produits de consommation et la sant _ Un groupe d experts Lara ren par le e FE ARIRON voir son auditior SEENT i de la se ont re av eia yeni ne sd mii pas TE TT comme un rapport final tra ter en nee Tar e ae une ia questi niv au de concenirahon t par me A paa pa s les recommandation n a pas t suivie d une init de l Union europ enne Ces recommandations ont t traduites par des compl ments au plan g action interminist riel ae ur ae A jo un vekt en r A
330. pour autant Inversement un produit de traitement du bois bien connu la toxicit reconnue et d nonc e depuis plusieurs ann es a chang de composition sans changer de nom commercial Pour tablir une nomenclature des produits le caract re mouvant de la composition des produits comme le caract re volutif de leurs appellations rend tr s difficile voire impossible le travail des centres antipoison et compromet la communication entre eux Une attitude plus prononc e de coop ration est attendue des industriels qui estiment pour leur part coop rer d j tr s largement Pour faciliter la compr hension des consommateurs la composition des produits ne devrait pas pouvoir tre indiqu e en texte libre Ont notamment insist en ce sens lors de leur audition le Dr Robert GARNIER du Centre antipoison de Paris le Dr Monique MATHIEU NOLF du Centre antipoison de Lille pages 5 et 6 de son audition et pour le minist re de l environnement M Pablo LIBREROS qui a d plor que personne ne se sente plus responsable des produits en circulation page 4 de son audition Certains professionnels comme ceux de la F d ration des industries des peintures encres couleurs colles et adh sifs FIPEC ont fait valoir en r ponse que la coop ration tr s large des industriels atteignait des limites lorsqu ils taient sollicit s pour le m me objet par plusieurs acteurs publics diff rents dont les demandes respectives
331. pour cette substance avec la strat gie europ enne Jid fines un objectif terme de 10 microgrammes m3 avec comme premi re tape dont la date est fixer 15 microgrammes m3 Le coll ge des employeurs soutient galement le principe de cette r duction des missions et haite qu il s inscrive dans le cadre communautaire Au del certaines ONG proposent de fixer de fa on volontariste des objectifs pour les 35 principaux polluants atmosph riques pour lesquels l OMS a publi des valeurs guides Le groupe demande qu un Plan Sant Transport pour les sources mobiles prenne place dans le PNSE2 Un r quilibrage vers d autres modes de transport moins polluants qu il s agisse du fret ou du transport de passagers doit tre favoris Une action qu il convient de pr parer en large concertation serait souhaitable afin de permettre un renouvellement des flottes captives la pollution de l air dans les villes constituant une priorit Le groupe s accorde sur le fait que les performances environnementales des installations de chauffage du domestique l industriel soient renforc es au cours de l ann e 2008 en pr tant une attention particuli re au chauffage au bois Plus largement un volet particules sera individualis dans le programme de r duction des missions de polluants atmosph riques Pour les zones expos es des niveaux lev s de pollution points noirs des actions m thodolo
332. pour lequel l effort doit notamment porter sur l tablissement de registres de maladies tr s en amont la recherche d une meilleure gouvernance en faisant voluer l AFSSET fortement d stabilis e apr s l tu due sur les t l phones mobiles et en d gageant les moyens n cessaires sans pour autant modifier la position de l IRSN qui doit garder sa sp cificit la poursuite des tudes sur l air int rieur car si certains risques sont identifi s comme ceux li s au radon d autres le sont beaucoup moins comme le danger des moisissures par exemple Il a estim que la pr sentation des risques li s aux thers de glycol avait t compl te notamment travers le rappel da la port e des deux expertises collectives intervenues Il a galement consid r que il s est d clar en d saccord avec la proposition visant cr er une Haute Autorite oe T aa Kenr so tenu d j to la une nouvelle aut t aux po teen il ant n cessaire pe mieux organiser l alerte et de doter les donneurs d alerte d un statut notamment au sein des entreprises agissant des nanomat riaux adopter une position g n rale de m fiance leur gard serait reproduire les m mes erreurs constat es ropos des OGM Il faut donc privil gier comme pour les OGM une se au cas par cas selon la taille la forme l utilisation et les de diss mination des nanomat riaux M Fran ois
333. pr sentant les nationale ainsi travail en constituer en travail en ses groupes 1976 relative par un membre d partements que les agriculture participe son sein des agriculture de travail est au du Conseil minist riels et la membres de la l laboration de la groupes de assur par les d veloppeme d Etat vice mutualit sociale commission politique nationale travail pour services de la nt de la pr sident de la agricole nationale sont de pr vention des l tude des direction des pr vention commission d termin s ainsi nomm s pour risques questions qui affaires des accidents d sign sur qu il suit trois ans par professionnels dans entrent dans sociales avec du travail C proposition du a au titre du arr t du les professions le domaine de lorsque ces trav art L vice pr sident minist re charg ministre charg agricoles C trav sa instances 231 1 3 du Conseil du travail le de l agriculture art R 231 25 al comp tence traitent de d Etat directeur des 1 Ces groupes questions 1 En qualit de relations du travail A cet effet elle e de travail relatives vice pr sident ou son peuvent tre l application de de la repr sentant consult s au l article L 233 commission lieu et place 5 du code du M Dominique de la travail Lato commission lorsque celle ci leur a don 393 Organisme g Texte
334. production accrue en mati re Pare par ea masque ar laboration de normes d missivit du soutien aux fili res propres de traitement du bois tuvage vitant le recours des produits de traitement trop souvent riches en substances canc rog nes mutag nes et reprotoxiques Il faut lancer simultan ment et d s maintenant des op rations de i f lencher un effet continue et initiale pompan de Je diversifier pa ue trs Il faut agir sur l offre et sur la demande 325 2 Mesures op rationnelles ement progressif d atteindre 20 de produits biologiques tion collective en commen ant la restauration collective x ana en ee Maa ru et en free cette b Passer en agriculture biologique 6 de la SAU en 2010 et viser 20 en 2020 aei surfa gt S la a du bio pa lasi aires sd at ation vies pia urs de la PAC en 2008 sera l occasion d une tion du piemier et du ut re jer G _ Par ailleurs le cr dit d imp t en faveur de l agriculture biologique sera doubl d s 2008 et le cas ch ant des ressources compl mentaires pourront tre mobilis es Un comit de pilotage sp cifique auquel sera notamment associ e la grande distribution sera mis en place Le rapport de POPECST n aborde pas l alimentation 3 Promouvoir l organisation des act sur le territoire s agricoles et non agricoles a Mettre en place d s 2008 un
335. quence il appara t tr s souhaitable que soit tabli un cadre pl La oit eag mme seoti un Mead pi Il est ant pour un ne de sep ou une institution voire pout KA ewe More ou Sa paee mis en cause par un nent ns de voir Pa FAR en ou pe m me ue fa vitalit dudit arguila Encore une fois des exempl inspirer une nouvelle l gislation fran Aux Tia iie T Am rigue il existe le Lincoln Act ou False d agences sont habilit es lle les pi s contre les 1e ceux ci ont pris Pi initia ive de d noncer un epee de nature porter atteinte la sant la leur ou celle d une partie de la population ou l environnement Au Royaume Uni le Public Interest Disclosure Act de 1999 permet tous les employ s du public comme du priv de d noncer par lt A gt exemple un danger pour la sant la s curit l environnement Il incombe au divulgateur d apporter la charge de la preuve Cette loi a inspir l Australie la Nouvelle Z lande et l Afrique du Sud En h pour l instant une senle m ne r sulte que e figue qui T pae pe r d bats i _ cela devant m me aller jusqu entra ner des cons quences sur le droit de licenciement dont la rigueur en est att nu e Par la suite un jugement du Tribunal de us sta ice de norida a pre que c ta it des la preuve que les ttes sur l absence risque pr l insecticide Gaucho avaient t correct
336. ques les c bles A e Alliages teneur B n ficie de certaines Composites e Composites Solution de 5 D 5 renforc e en tain exemptions e Nickel e Chrome trivalent e A voir au cas par cas remplacement A A 2 F 2 argent ventuellement A d faut conception e C ramiques e C ramiques 138 en cuivre zinc bismuth etc diff rente des produits Polybromodiph nyl thers Polybromobiph nyles Source Industrie et Technologies 139 L TAT DE LA RECHERCHE SUR LES POLLUANTS DE L AIR INTERIEUR La recherche r cente ou actuelle en environnement et sant porte fr quemment sur les cons quences des polluants sur la sant humaine Les quelques exemples ci dessous illustrent pour nombre d affections la diversit des substances ou produits concern s et les associations nocives entre substances ou produits hydrocarbures dont les hydrocarbures aromatiques polycycliques m thylmercure produits chlor s herbicides dioxine tabac et fum e de cigarettes particules diesel et fum e de cigarette solvants compos s du plomb thers de glycol pesticides gaz d chappement d automobiles tolu ne associ au bruit l existence de quelques usagers professionnels et ou domestiques identifi s comme subissant des effets nocifs agriculteurs dont ouvriers viticoles m caniciens ma tres nageurs et nageurs en piscine l identit des populat
337. queur est soit la substance chimique elle m me l un de ses m tabolites ou son association avec une mol cule cible ADN prot ines telles que l albumine l h moglobine Toutefois cette valuation individuelle de l exposition humaine conna t plusieurs limites car elle n cessite la participation active des individus et des appareillages sp ciaux ce qui g n re des probl mes d thique et de co t Bien plus certains bio marqueurs peuvent tre des m tabolites communs plusieurs substances ou n tre pr sents que de mani re passag re et donc ventuellement absents lors de pr l vements Les relations dose r ponse tant inconnues pour la plupart des substances le r sultat obtenu sera difficile exploiter Enfin comment d duire des bio indications la part de l exposition telle substance relevant exclusivement de la situation tudi e 1 M tabolite produit de transformation d une substance dans l organisme spis e La mesure collective de l expos Il s agit cette fois de d duire l exposition humaine de la teneur examin en prenant des pr caut m thodologiques 1 ou es encore partir de PA nage miens de mod lis l lis perm d utiliser des Gi c ou milieux environnementaux la mo lisation est souvent accompa e d une simulatio doses moyennes journali res absorb es par l homme Comme la mesure aapi w hosiyat bin hp
338. r glementaire de l Union curopenae en mati re kea oren d entretien et de pon ectionner l tiq cosm tique est l i i g En effet elle a emp rhie pas certaines ises par la soci t capillaires qui n h site pas figurer tous les colorants poss composition de chaque teinture e dans la liste mentionnant la L UFC a aussi observ que des produits m nagers diff rents sont utilis s dans les lieux publics c est ainsi que le savon liquide pour les mains qui y est employ peut contenir du formald hyde parce que cela aide sa conservation D ailleurs il existait m me chez L Or al un produit douche incorporant du formald hyde dont la production est maintenant arr t e g n ralement la compositi ne soit pas indiqu e et qu il soit simplement possible d o il techn ue loi ne des travailleurs sont mis au contact desdits produits ic indii par exemple qu un produit peut entra ner des maladies sp cifiques chez les femmes L UFC d plore que Ces mentions faciliteraient les tudes mener sur les quipements de protection individuels gants Au sujet des si les textiles nettoy s l san it c quelques heures d un b b dans une chambi dont E ales ie revenaient du pressing s du Grenelle de le cas des espaces clos que i uz a t baa trav De plus l environnement l automne 2007 ituent souvent les centr
339. r parations est quant lui d fini par l arr t du 9 11 2004 Le rep rage de ces produits et pr parations gr ce l tiquetage doit entra ner la mise en place de mesures de pr vention d finies par le d cret du 1 f vrier 2002 modifi Cette d marche est n cessaire mais ne recouvre pas toutes les situations puisque lors du processus de production les produits utilis s se transforment et se d gradent pouvant alors faire appara tre de nouvelles substance susceptibles d tre canc rog nes les gaz d chappement diesel la silice les huile min rales si elles sont port es haute temp rature Ces expositions ne font pas toujours l objet de mesures de pr vention ad quates alors qu elles concernent un grand nombre de salari s L arr t du 5 janvier 1993 modifi transpose l annexe 1 de la Directive europ enne canc rog nes et mutag nes 2004 37 CE Il d finit la liste des pr parations et proc d s susceptibles d tre canc rog nes Il ne prend actuellement en compte que cinq situations de travail potentiellement canc rog nes Il ne retient pas un certain nombre de travaux cit s dans le groupe 1 et 2A du Centre international de recherche sur le cancer CIRC pour lesquels des tudes pid miologiques ont montr un exc s de cancers fabrication et r paration de bottes et chaussures fonderies de fer et d acier m tier de peintre industrie du caoutchouc fabrication de me
340. r de l analyse de pr l vements d air r alis s apr s un jour trois jours et vingt huit jours de conditionnement en chambre d essais d mission Dans cette chambre les param tres environnementaux temp rature humidit relative renouvellement de l air et vitesse de l air la surface de l chantillon sont contr l s Les polluants sont pi g s sur des supports sp cifiques puis analys s chromatographie en phase gazeuse pour les COV ou en phase liquide pour les ald hydes Ensuite les mesures effectu es en chambre d essais sont transpos es en concentrations d exposition dans une pi ce t moin selon divers scenarii r alistes de ventilation et d utilisation des produits Enfin les produits de construction test s sont class s en fonction de leurs caract ristiques sanitaires produits missifs faiblement missifs ou tr s faiblement missifs 176 Ces tests sont particuli rement importants pour les rev tements int rieurs les produits de cloisonnage ou d isolation les colles et enduits ou les peintures Ces tests permettent aux industriels d orienter leur production vers des produits moins missifs et de communiquer s ils le souhaitent sur les performances de leurs produits En effet les industriels sont seuls propri taires des r sultats de l analyse Quant aux prescripteurs architectes architectes d int rieur d corateurs et aux utilisateurs ils ont ainsi l
341. r des thers de glycol des expositions de courte dur e peuvent induire un impact s v re qui peut se r v ler l ge adulte Beaucoup de personnes entendues ont critiqu les cloisonnements op r s entre les divers milieux les diverses expositions tandis que certaines au contraire ne comptaient pas remettre en cause leurs habitudes de travail ou leur sch ma de pens e li s par exemple l tude exclusive de lair ext rieur et non celle de l air int rieur sans pouvoir expliquer pour autant ce que l air int rieur pourrait tre d autre que de l air ext rieur confin C est ainsi que l Institut fran ais de l environnement IFEN voir son audition a constat sans souhaiter y rem dier par lui m me qu il n existe pas d quivalent de l IFEN pour l air int rieur et que le CITEPA voir son audition a insist sur son int r t exclusif pour Ifa l tude des particules primaires or 80 des particules de l air sont des particules secondaires c est dire celles remises en circulation ou transform es A l inverse la prise de conscience de la n cessit de supprimer ces cloisonnements est l origine de la naissance d une discipline scientifique qui est la science de l valuation de l exposition appel e aussi expologie SUGGESTIONS DU RAPPORTEUR Mission de IFEN l tendre lair int rieur Champ d investigation du CITEPA l tendre aux particules
342. r exemple les fibres d amiante ou l tat physique de nanoparticules Dans le m me sens il a pu tre observ que m me des niveaux relativement faibles de pollution pouvaient augmenter des effets court terme sur la sant hospitalisation mortalit C est le cas par exemple pour des niveaux d exposition des pollutions de l air ext rieur inf rieures aux valeurs limites d exposition 5 L EXPOSITION lt 60 L exposition est le contact entre un organisme vivant et une situation ou un agent dangereux L valuation de l exposition doit suivre une m thodologie rigoureuse comprenant l identification des personnes expos es ge sexe caract ristiques physiologiques sensibilit s et pathologies effectifs emploi du temps l identification des voies de p n tration des agents toxiques orale respiratoire cutan e transplacentaire la caract risation de Pexposition intensit dur e fr quence L valuation de l exposition humaine une substance peut tre individuelle ou collective e La mesure individuelle de l exposition Pour mesurer les doses re ues il est possible de privil gier le point de contact avec la dose externe ou mieux de rechercher la quantit de substance ayant travers les barri res biologiques c est dire la dose interne qui est identifi e gr ce un bio marqueur d exposition dans le sang les urines la peau le cheveu A noter que ce bio mar
343. r les fen tres et est assortie d une rubrique Les avis des consommateurs ne faisant tat que d une tr s large satisfaction globale apparente quatre toiles sur cinq m me si la lecture de nombre d avis les opinions sont parfois extr mement critiques LES MISSIONS LI ES AUX ACTIVIT S LE PLACARD DES PRODUITS M NAGERS D apr s le Dr Robert GARNIER du Centre antipoison de Paris voir son audition les produits m nagers sont l origine de 21 des accidents recens s par le centre Ceux ci sont souvent caus s par des m langes ou par des d conditionnements de produits mais les missions m mes de ces produits ne sont pas sans danger 186 Les nettoyants multi usages L UFC Que choisir a analys en 2004 dix huit produits d entretien multi usages commercialis s en France et a constat que certains polluaient gravement l air int rieur des habitations En effet douze des dix huit produits mettent encore plus de 500 ug m de compos s organiques volatils quatre heures apr s leur application et deux les nettoyants multi usages au savon de Marseille de marque Ajax et de marque Saint Marc des dix huit produits mettent encore pr s d 1 mg m de COV quatre heures apr s leur application au lieu de 200 ug m norme aux tats Unis d Am rique Il s agit l de niveaux d exposition lev s et m me tr s lev s dans le second cas montrant que l utilisatio
344. r un minimum de temps du parquet flottant avant sa mise en vente Il n existe encore rien sur r Putilisation du E AEN reste e L UFC Que choisir D s 1995 l UFC avait attir l attention sur les thers de glycol avec le test de huit peintures et de sept lave vitres ce qui avait uivi de nombre d ar s de presse et de la plainte de deux personnes expos es ces substances pendant leur grossesse du fait d une pommade contre l acn et d un travail dans un atelier de ra pl n 1999 En 1998 et en 2001 d autres tests de Que choisir ont port sur la pr sence d thers de glycol dans des cr mes hydratantes dans des shampoings et des produits solaires En 2001 l UFC publiait un article sur les thers de glycol pratiques mais toxiques Que choisir n 385 septembre 2001 en indiquant que leur toxicit va de redant ble quasi nulle Sur les soixante cinq produits domestiqu seize contenaient des sn Bojat dont Ja Commiss s curit des fi voir ceux des PA ooh la CSC Que choisir a galement saine sur le plan e ha aux tats Unis d es et en Allemagne L enqu te a port sur les compos s organiques volatils COV et sur les ald hydes L analyse a l l omnipr sence de la pollution chimique avec du formald hyde pr sent partout des concentrations sup rieures aux recommandations d
345. rapport Mme Marie Christine Blandin s nateur rapporteur a vivement appel de ses v ux la rationalisation de l difice consacr la sant et l environnement Pour cela elle a recommand que l AF rt e dans sa mission et que des regroupements soient op p 1 recommand par la proposition de loi du s nate San du Grenelle de l environnement Qu en outre une Toi vienne cr er une haute autorit de l expertise veillant la transparence des int r ts auxquels sont li s les experts plut t qu la vaine qu te d experts ind pendants de tout Mme Marie Christine Blandin s nateur rapporteur a souhait que soit donn un statut aux donneurs d alerte l instar de ce qui existe d j aux Etats Unis d Am rique et au Royaume Uni En conclusion Mme Marie Christine Blandin s nateur rapporteur a insist sur l exigence de co responsabilit en mati re de sant et d environnement les pouvoirs publics les industriels et les citoyens ayant chacun un r le jouer Pour leur part les citoyens doivent a rer les locaux qu ils site me sur Fame ne leurs placards apprendre ure les Mme Marie Christine Blandin s nateur rapporteur a alors soumis au vote de l Office l adoption d une vingtaine de propositions et recommandations Apr s que M Henri Revol s nateur Pr sident eut f licit le rapporteur pour la qualit de son travail un d bat s est engag
346. ration et pr vention dans publique de la fonction la fonction publique publique ou son de l tat et de repr sentant proposer des le directeur du actions communes budget ou son l ensemble des repr sentant administrations e le directeur des relations du travail 385 Organisme dont VEAC de Mode de 5 Nom de la r cr ation Cadre Port e des Mode de Commission gepena la Secr tariat fr quence de Pr sident Composition Pecon Mandat champ r glementaire travaux prod fonctionnem Commissio q p nomination d intervention g P ou du Comit renouvellem des travaux uction ent n ou le eni des experts comit Commission La direction de Arr 19 f vr Un pr sident Sont membres de La commission est Les avis de la La centrale des l action 1974 JO un vice droit de la consult e dans tous commission commission appareils r gionale et de 27 f vr p pr sident un commission les cas o son sont adress s tablit un pression la petite et 2294 mod rapporteur le directeur de intervention est par le r glement moyenne en dernier g n ral un l action r gionale pr vue par les pr sident int rieur qui industrie lieu par Arr rapporteur et de la petite et r glements en Arr t du 29 est soumis 29 d c 1997 g n ral adjoint moyenne industrie vigueur d cembre l approbation JO 22 janv et un
347. ration nationale des observatoires r gionaux de la sant FNORS contribuent l am lioration de l information sur l tat de sant et les besoins des populations r gionales partir de la collecte de donn es statistiques et r alisent des tudes de sant environnementale L laboration d indicateurs synth tiques de l tat de sant de la population a t confi e la suite d un appel d offre de la DGS l INSERM et PORS Ile de France Ces travaux ont d but la mi 2005 et taient pr vus pour durer deux ann es A titre d exemple de l action des Observatoires r gionaux de sant l ORS PACA a t entendu voir son audition et nombre de suggestions mises par lui pourraient servir de base l am lioration de l action de ces observatoires En particulier les tableaux de bord sant environnement TBSE tablis par l ORS PACA pourraient devenir un instrument extr mement utile s il existait autant de tableaux de bord r gionaux que d observatoires et condition galement que la m thodologie d laboration desdits tableaux puisse permettre une lecture d ensemble A noter que l ORS PACA remplit galement une fonction de production de connaissances A travers l laboration de fiches habitat l ORS PACA synth tise ses observations sur l air int rieur relatives au radon aux COV aux thers de glycol au formald hyde au tabagisme Le Dr Pierre VERGER dire
348. ratoire de 3000 5000 d c s tude men e sur 76 agglom rations fran aises regroupant 15 millions de personnes g es de 30 ans ou plus Pour l Europe 100 000 d c s et 725 000 ann es de vies perdues par an seraient attribuables l exposition aux particules fines L importance de ces chiffres traduisant l impact de la pollution de l air sur la mortalit situe la gravit du probl me qui ne TE peut manquer d tre rapproch du droit de respirer un a l air ext rieur de celle de l air r mai on n t s pas inqui tudes sur la qualit de l air int rieur l Observatoire de la qual de lair int rieur OQAI voir son audition a montr dans son tude r cente que la pollution est majoritairement d ori ine ro les concentrations de polluants tant souvent plus lev es l int rieur du logement qu l ext rieur produits de construction et de tout autre produit pr sent dans l habitat plan d action en sant environnement 2004 2010 de la une priorit europ enne C est galement une des actions prioritaires de POMS Europe A a gr k tests r alis s par ee ris Seh sir gt ee A paei recueillies interpr ter Pour y rem dier PAFS S ET a parer P labo tion de valeurs guides pour la qualit de l air int rieur vege sur r hase de la m thodologie d velopp e par l OMS E gional de la sant Ile de France ont d
349. rdonner une telle certitude toute restriction de leur usage Et les questions auxquelles l OPECST peut tenter de r pondre la lumi re des donn es existantes toutes les tudes internationales ont elles t prises en compte A t on suivi une approche recherchant valuer les risques ou bien seulement dress un inventaire des dangers prouv s Des expertises ont elles t men es pour r pondre la question des risques encourus l Voir dans le tome II du pr sent rapport l audition du Dr Jeanne ETIEMBLE Co ion face la quarantaine d thers de glycol d velopp s industriellement des dangers ont t identifi s et des mesures d interdiction ou de limitation ont t prises Pour l avenir de nouveaux thers de glycol sont susceptibles d tre mis sur le march L efficacit des syst mes de veille d alerte et d expertise mis en place est elle m me de garantir l innocuit de ceux en circulation et d emp cher l mergence de nouveaux risques Les connaissances nouvelles apparues par exemple celles r sultant des tudes El ZEIN en 2002 ou MULTIGNER en 2007 font appara tre un pes t ane sur ia ri re P E ue an g ne pe isi tes d s personnes expos es une sitiasion qui it donc se rapprocher de celle observ e chez les enfants de femmes ayant t expos es au distilb ne entra nant un cancer du vagin chez leurs me le retrait d un m dicam
350. re ition internationale de 2001 sur adopt e le 17 f vrier 2004 En d posant la cinquanti me ratification n cessaire la France a permis l entr e en vigueur de la Convention de Stockholm au pr r trimestre 2004 162 LES M LANGES CHIMIQUES LES PARTICULES DONT LES NANOPARTICULESI Les particules sous forme solide ou liquide en suspension dans l air int rieur ce sont des polluants atmosph riques compos s d un m lange complexe de substances organiques et min rales Ces particules proviennent aussi bien des activit s de cuisine de m nage que du tabagisme ou du bricolage mais galement par exemple du trafic routier ext rieur aux locaux des fum es diverses Elles peuvent aussi tre la r sultante d interactions en particulier en pr sence d ozone La taille des particules d termine en partie leur impact sur la sant humaine En effet plus les particules sont petites plus elles p n trent profond ment dans les voies respiratoires et plus leurs effets nocifs risquent d tre prononc s La pr sence de particules dans un domicile accro t le risque de mortalit due des maladies respiratoires chez les b b s et chez l enfant perturbe le d veloppement des fonctions pulmonaires aggrave l asthme provoque de la toux des bronchites Les particules fines inf rieures 2 5ug PM2 5 sont l origine du d veloppement de la mortalit due aux maladies cardiovascu
351. re consid r s comme un toxique canc rog ne 188 es ee a La Kaime insiste sur a rs ne d te est aie ds at tenu itaires AFSSAPS minist re de la Sant Enfin ces autorit s sanitaires peuvent tout moment et sans ition ordonner le retrait d un produit du march Parmi les substances se retrouvant dans des produits u la beaut toilette soins des cheveux et des o S maq pouvant pr senter des dangers pour la sant buis figurent n anmoins des c tones dissolvants de vernis ongles des parab nes des thers de glycol des allergisants par exemple ceux issus de teintures capillaires p ph nyl nediamine tolu ne 2 5 diamine ou tolu ne 2 5 diamine sulfate p aminoph nol o aminoph nol Au del des pr cautions prises pour assurer la s curit du consommateur la profession comporte galement des promoteurs de produits dits naturels qui font de l absence des substances suspectes un argument de vente Par exemple la promotion d une lotion pour la peau soulignera Compo aranti sans Paraben Allerg ne PEG Ph noxy thanol Si htalate ther de glycol Paraffine A noter que ce cr neau du march n est pas sans attrait conomique L Or al ne vient il pas de racheter Bodyshop De plus l encore la localisation m me de ce placard dans l habitat peut constituer en elle m me un facteur aggravant 1
352. re 2004 gle e dans les P RA ues pr S EGBE dans les teintures PARA du dibutoxy thanol DE dans les teintures capillaires pr tes l emploi et du di thoxy ol DEGEE comme excipient dans les cr mes pour le visage et le corps en fixant des concentrations maximales Il appara t donc que les thers de glycol sont r glement s de e date et kap le dons ti dues re leur se volue en la e rassurant hE t arag votre ve ur a ent l la F d ration des indusi ies Pa naa FIPAR en juillet 2005 la description de l adaptation rapide de l industrie aux d couvertes de la recherche semblait pouvoir carter tout danger Cependant la fin de novembre 109 2005 l AFASSAPS a pris une d cision t moignant de la pr sence d thers de glycol dangereux dans des produits cosm tiques En outre l AFSSAPS poursuit des recherches sur les phtalates et le musc dans les parfums le formald hyde et les lib rateurs de formald hyde la lawsone contenue dans le henn et les nanoparticules CLASSIFICATION EUROP ENNE DES THERS DE GLYCOL DANGEREUX Cette classification en constante volution est actuellement la suivante Toxiques pour la reproduction de cat gorie 2 arr t du 7 ao t 1997 modifi effets d montr s chez l animal et toxicit probable pour l esp ce humaine de six thers de glycol de la s rie E et de trois de leurs ac tates Il s agit de EGEE EGEEA EGME
353. re en compte les conditions d exposition pr vues une concentration pertinente valuer l exposition puis l assortir d un facteur de s curit et encore conna tre la globalit de l exposition Le produit cosm tique doit tre inoffensif pour le consommateur une fois l ensemble de ces prises en compte effectu Il convient donc de s int resser la quantit de substances qui sera inhal e parfums produits pulv ris s ing r e rouges l vres absorb e travers la peau produit solaires cr mes corporelles absorb e travers les muqueuses produits d hygi ne intime produits de maquillage ou pour le contour des yeux et ce alors m me que certains facteurs d exposition ne sont ni pr visibles ni ma trisables Tel est le cas de la mani re dont est appliqu le produit du m susage pr visible du produit de l exposition au soleil plus ou moins intense des zones cutan es sur lesquelles le produit a t appliqu Pour illustrer la complexit de l valuation d un produit cosm tique il suffit d num rer les param tres prendre en compte pour valuer la seule exposition cosm tique type de produit cosm tique concentration des divers ingr dients dans le produit mani re de l appliquer pulv risation lav apr s le contact massage quantit de produit utilis chaque application fr quence des applications 157 site ana
354. re mois les employeurs les syndicats les ONG les collectivit s territoriales et l Etat Cette diversit les renforce Une des suggestions du rapporteur sera donc que l OPECST s engage suivre dans la dur e le devenir des pr conisations communes au pr sent rapport et au Grenelle Cela est d autant plus int ressant que le principe de pr caution inscrit dans le Pr ambule de la Constitution promu par les ONG mis en avant par le Pr sident de la R publique et h las encore suspect aux yeux de certains acad miciens a t dans les d bats du Grenelle le moteur d une exigence de recherche accrue l l Dans la suite du texte apparaissent en italiques et en gras les r flexions et suggestions du rapporteur en contrepoint du texte final du Grenelle de l environnement 310 INSTAURER UN ENVIRONNEMENT RESPECTUEUX DE LA SANT Synth se et principales mesures Les impacts sur la sant humaine des d gradations de l environnement sont pour certains scientifiquement valid s pour d autres suffisamment document s pour m riter une action visant en r duire les risques pour les derniers enfin soup onn s voire encore inconnus mais potentiellement suffisamment graves pour exiger une vigilance soutenue Il est ici sugg r que la certitude n est plus la condition sine qua non pour prendre des mesures Un faisceau d indices et d alertes convergentes doit engendrer l action des pouvo
355. relate que la maison totalement d cor e en bois qu il avait fait construire pour abriter sa retraite est devenue pour sa femme et lui un instrument de torture Leur tranquillit comme leur sant ont t durablement compromises par les manations auxquelles ils sont devenus hypersensibles Interrog sur les d sagr ments li s la nocivit de ce produit un repr sentant des fabricants entendu a indiqu que chacun savait qu il fallait laisser a rer une quinzaine de jours voire un mois une pi ce dans laquelle une moquette venait d tre pos e et que cette pr caution devait d ailleurs s tendre aux tapis Pour autant ni les vendeurs de ces produits ou articles ni les tiquettes figurant sur ceux ci ne mentionnent de pr s ni de loin le caract re imp rieux de telles pr cautions ni surtout la raison profonde de celle ci LES MISSIONS DU MOBILIER LES MEUBLES Tant les meubles anciens que les meubles modernes peuvent tre sources d missions nuisibles pour la sant Pour les premiers cela peut r sulter d un entretien intensif comme l encaustiquage r gulier et pour les seconds cela provient de leur mati re m me souvent des panneaux de particules agglom r es du lamell coll la colle qui les maintient mettant 180 ventuellement pendant des ann es du formald hyde dans l air des pi ces ou du formica par exemple En outre tous les si ges modernes qu il s agisse de
356. res et interdire les plus dangereux Un plan pr voyant notamment des actions de g n ralisation des syst mes de production int gr e le d veloppement de l agriculture biologique et l volution des pratiques agricoles visera la r duction progressive de l utilisation des produits phytosanitaires Certains membres du groupe demandent un objectif de r duction de 50 moyen terme D autres pensent que cette approche est partielle car ne prenant pas en compte l valuation b n fices risques ils estiment pr f rable d am liorer et de d velopper de nouveaux itin raires agricoles par la recherche et l exp rimentation sans indiquer de chiffrage a priori Les produits contenant des substances pr occupantes seront supprim s progressivement Le coll ge des employeurs propose pour ce faire une substitution au cas par cas en fonction de l valuation des risques et de l existence de produits de substitution ceci conduisant une r vision p riodique de la liste couverte par le Plan Interminist riel de R duction des Risques li s aux Produits Phytosanitaires Le coll ge des ONG sugg re une interdiction r glementaire dans un d lai de 5 ans Le champ de cette mesure n a pas fait l objet d un consensus dans le groupe Le groupe propose que la vente pour usage domestique et l utilisation dans les lieux publics des produits contenant des substances pr occupantes soit interdite d s 2008 Le p rim tre des p
357. res pour prot ger les travailleurs par vase clos si cela est techniquement possible ou par tout autre proc d afin que le niveau d exposition soit le plus bas possible Diminution au maximum du nombre de travailleurs expos s D veloppement des mesures d hygi ne et de protection individuelle Pr cautions prendre pour le stockage la manipulation et l limination des produits canc rog nes qui doivent se faire sans risque 112 Informations aupr s de salari s et de leurs repr sentants sur le risque encouru individuellement ou collectivement notamment en cas d accident ou d incident susceptible d entra ner une exposition anormale Mise en place d une surveillance clinique et biologique pendant et apr s l exposition Le code du travail L article R 231 56 du code du travail dispose que est consid r comme agent canc rog ne mutag ne ou reprotoxique CMR toute substance ou pr paration class e CMR cat gorie 1 ou 2 ainsi que toute substance toute pr paration et tout proc d d fini comme tel par arr t du Minist re du travail et de l agriculture La classification CMR est d finie dans l annexe 1 de l arr t du 20 avril 1994 modifi L tiquetage des produits CMR est d fini par les phrases de risque respectivement R40 R45 R49 pour les canc rog nes R46 Res pour les mutag nes R6o et R61 pour les reprotoxiques L tiquetage des p
358. reux mais parce que les polluants issus de substances ou de produits chimiques acquis dans le commerce taient davantage dans les pr occupations liminaires de l Office que les gaz Cependant le danger du radon est tr s r el m me si la prise de conscience de la r alit et de l importance de celui ci ne s est nettement amplifi e qu au cours de ces derni res ann es Pour l IRSN lui m me cette pr occupation n est devenue majeure que r cemment En effet dans plusieurs r gions de France la pr sence du radon dans les habitats a un impact certain sur la sant C est pourquoi l IRSN a mis au point un diagnostic radon qu il importe d tendre et surtout d assortir de proc d s de rem diation d autant que ceux ci ne sont pas tr s difficiles mettre en uvre Il s agit pour l essentiel d organiser une ventilation p renne des locaux o stagne le radon L action mener est multiforme qu il s agisse de l analyse de l impact sant environnement de ce gaz d une meilleure connaissance des r gions villes b timents ou celui ci est particuli rement pr sent de l information du public ou de celle des professionnels de la sant du b timent et de l immobilier Au del du d terminisme g ologique entra nant la pr sence de radon le comportement humain a un r le jouer pour r duire les risques li s au radon gr ce l a ration ou en s abstenant de causer des poll
359. ricants des produits mis en cause Tel a t le cas par exemple en 2006 des d sodorisants d int rieur l au sujet des d odorants ou s est effondr e quasi instantan ment la suite d une alerte lanc e par Que choisir et public industriel et commercial cr en 1966 financ 70 par ses recettes na gr ce la vente du Ses mensuel 60 millions de n niveau pe aa ne magazine fj Bheji pipi oui ie a Consoma d L INC proc de des analyses de la composition annonc e des produits en saisissant pen Epea APEERE car ei ne pa de Die La be fait appel des toxicologues ext rieurs pr analyser les S F tants n yes un contenait un vers done viter a priori selon PINC Ices ia pr sents sur le march a u x a RE i Si CA g mi TE E mh FE d ri on aussi Lors de son au ition M ric BRIAT er Hate de ne i hi hannamar et s est pea sur Pu util t Fos i sh anc cosm tologie a pr cis que qe 4 pi sen e dans S EEA st poep et ai S ma ceux e dani r tude r alis e Pour l avenir PINC souhaite travailler davantage s Lair air pr han sur les enr en sure o projet au co t moyens d enqu ter sur ce ie Au sujet du formald hy cente de l UFC Que choisir sur les rev tements de de pe quait notamment qu il tait n cessaire de stocke
360. rise de conscience plus grande les professionnels de la construction auraient un r le jouer d autant que les informations sur la qualit sanitaire des produits de construction manquent Face la demande de personnes souhaitant que l air int rieur de leur logement soit analys par l OQAI la situation varie selon les r gions car il 194 n existe pas d organisation pour la gestion des plaintes relatives la qualit de lair Celles ci peuvent tre instruites soit par les mairies le Laboratoire central de la Pr fecture de police de Paris le Laboratoire d hygi ne de la Ville de Paris voir son audition la Direction d partementale des affaires sanitaires et sociales ou l OQAI Au sujet des ventilations en g n ral et de la ventilation contr l e l OQAI a relev que la non conformit des installations aux normes tait fr quente et que beaucoup d installations ne fonctionnent pas normalement L OQAI a engag une tude sur la gestion de l ouverture des fen tres dans les lieux d accueil et les locaux d enseignement cole maternelle et primaire coll ge et lyc e sur la base de capteurs de confinement Par ailleurs des tudes ont t lanc es sur les lieux de vie pour les enfants montrant une sous ventilation g n rale et une pr sence de substances polluantes sup rieure celle constat e dans les logements L importante campagne nationale de l OQAI e
361. roduits concern s par ces deux mesures fait d bat dans le groupe Certains demandent que la publicit pour les usages non professionnels soit interdite pour ces produits cette position ne faisant pas consensus Concernant l pandage a rien il y a consensus sur son interdiction avec une possibilit de d rogation pour des cas tr s sp cifiques encadrer tr s strictement Certains demandent l absence totale de d rogation 1 Objectif exprim en indice de fr quence de traitement 2 P rim tre faisant l objet des m mes divergences que dans le nota 2 320 2 Engager une dynamique nouvelle sur les substances chimiques et les produits et leur impact sur la sant Conditions de Travail dans le domaine sant environnement pourrait tre accru Dans un souci de concurrence loyale obligation devrait tre faite aux importateurs de produits hors Union Europ enne de pr ciser la composition chimique des produits qu ils commercialisent et les contr les sur ces importations comme sur l ensemble de la cha ne doivent tre accrus Une mesure suppl mentaire propos e par certains syndicats et ONG consiste apposer un label Reach sur les produits Le groupe estime qu un effort collectif de d veloppement de l offre d coproduits est indispensable particuli rement dans le domaine des produits grande consommation en favorisant les produits qui permettent de r duire l exposition aux substances
362. roduits d entretien d sinfectants pesticides et d hygi ne AFISE Association fran aise des industries de la d tergence de l entretien et des produits d hygi ne industrielle AFNOR Association fran aise de normalisation AFSSA Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments AFSSAPS Agence fran aise de s curit sanitaire des produits de sant AFSSE Agence fran aise de s curit sanitaire environnementale devenue AFSSET AFSSET Agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail AIR NORMAND AISD Association des industries des savons et des d tergents AISE Association internationale de la savonnerie de la d tergence et des produits d entretien ANACT Agence nationale pour l am lioration des conditions de travail ANR Agence nationale de la recherche APPA Association pour la pr vention de la pollution atmosph rique ARC Association pour la recherche sur le cancer 1 Cit s dans les conclusions du rapporteur ou par les personnes entendues 358 ARH Association r gionale hospitali re ARTAC Association pour la recherche th rapeutique anti canc reuse ASN Autorit de s ret nucl aire ASPA Association pour la surveillance et l tude de la pollution atmosph rique en Alsace ATDSR Agency for Toxic Substances and Disease Registry Atlanta Etats Unis d Am rique ATMO F d ration nationale des associations agr es de surveillance de la qualit
363. roduits industriels les polychlorobiph nyles ou PCBs liquides r frig rants pour transformateurs lectriques ignifugeants les contaminants form s lors de la combustion incompl te des produits organiques base de carbone et d hydrog ne comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques HPA ou lors de la combustion de produits organiques en pr sence d une source de chlore comme les plychlorodibenzo dioxines PCDDSs et les polychlorodibenzo furanes PCDFSs Les d riv s brom s correspondants devraient ult rieurement tre inclus dans cette classification Au terme d une tude sur les effets nocifs de ces produits ceux ci pourraient tre inclus dans la liste des produits interdits Certains de ces polluants organiques persistants sont contenus dans des produits d usage courant ou sont pr sents dans l air int rieur LE SYST ME REACH REGISTRATION EVALUATION AUTHORIZATION AND RESTRICTION OF CHEMICALS OU ENREGISTREMENT VALUATION AUTORISATION ET RESTRICTION DES PRODUITS CHIMIQUES Ce projet de r glement europ en assorti d une proposition de directive de la Commission europ enne avait pour objet de renforcer les Mise en forme Puces et num ros sidis connaissances sur la toxicit des substances chimiques afin de mieux g rer les risques li s leur production et leur utilisation L adoption de ce r glement par le Parlement europ en est intervenue le 13 d cembre 2006
364. rrence et de la r pression DGCCREF Minist re de l Economie des finances et de l emploi cole nationale de la sant publique ENSP nergies durables en Ile de France EDIF acult de pharmacie de Lille II Laboratoire de botanique f d ration des industries de parfumerie FIPAR d ration des industries des peintures encres couleurs colles et adh sifs sreenpeace France sroupe SOMARO PROSIGN Taut Comit de la sant publique HCSP 306 1 pital Jeanne de Flandre Service de chirurgie infantile nspection g n rale des affaires sociales IGAS nstitut bruxellois pour la gestion de l environnement IBGE Les ertes nstitut Curie Institut de radioprotection et de s ret nucl aire IRSN nstitut de sant publique pid miologie et de d veloppement de l Universit ISPED nstitut de veille sanitaire In VS nstitut fran ais de l environnement IFEN nstitut national de la consommation 60 millions de consommateurs INC nstitut national de la sant et de la recherche m dicale INSERM nstitut national de la sant et de la recherche m dicale INSERM Unit 625 nstitut national de l environnement et des risques INERIS nstitut national de pr vention et d ducation pour la sant INPES nstitut national de recherche et de s curit
365. rs de glycol l INRS reconna t qu en 2006 sur les huit familles de solvants existantes seulement trois d entre elles ont t bien tudi es ce jour les thers de glycol les solvants chlor s et les solvants aromatiques D ores et d j il est reconnu que parmi les cinq familles de solvants encore tudier des lacunes d tiquetage et de connaissance demeurent pour les alcools les esters et les c tones par exemple l incidence sur la f condit de l thanol et de l ac tate d thyle LE C S T B CENTRE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DU B TIMENT CR EN 1947 ET L O Q A I OBSERVATOIRE DE LA QUALIT DE L AIR INT RIEUR CR EN 2001 Sous la tutelle du minist re charg de l environnement le CSTB r alise des tudes sur les effets des b timents sur la sant et l environnement air int rieur qualit des produits de construction Il coordonne les activit s de l Observatoire de la qualit de l air int rieur qui dresse un tat des lieux des expositions aux pollutions de l air des lieux de vie logements bureaux coles espaces de loisirs Le CSTB est concern par le th me du pr sent rapport deux titres au moins d une part pour l analyse des mat riaux non missifs et d autre part du fait qu il abrite l OQAI Quant l analyse des mat riaux le CSTB peut jouer un r le tr s utile en effectuant des analyses permettant d aboutir un tique
366. s en y incorporant de aluation des Risques des Produits himiques cette proposition ne fait pas consensus au sein du groupe c 2 Changer d approche dans la surveillance et la veille envi onnementale et sanitaire 1e grovpe ul en us une paa na surveillance r el de nouveaux i i Man Mere e re aux sanitaires d j exist t 4 met ATAA Lis ours de bi 3 D velopper la formation et l information L information et la formation du public et des professionnels doivent tre renforc es et tous les acteurs d la eer d Saro T nv e s apa sur Fa A Jo m h en sant et f les iea ail un ne avec c e envi on nement devra ae ces th mes E PROGRAMMES AGRICULTURE COLOGIQUE ET PRODUCTIVE ET VALORISATION DURABLE DE LA RESSOURCE FORESTI RE 1 Les enjeux L avenir est la mise en place d une agriculture cologiquement productive qui d fend sa comp titivit par la qualit environnementale de 324 gt ses modes de production L enjeu pour la p riode venir est de profiter de la v sa de l ensemble agro alimentaire fran ais pour faciliter et acc l rer cette strat gies doublement gagnantes une production accrue qui permi mieux pr server la biodiversit et favoriser les services environnementaux Aap inii les voir L kyt domes upy du a conduit 5 ii CTBA CSTB et des foii CASTORAMA La volont du Grenelle d une
367. s figurent 85 e des troubles de la fertilit e des cytop nies sanguines atteintes des globules rouges des globules blancs ou des plaquettes g n ralement r versibles qui disparaissent l arr t de l exposition e une atteinte g n tique certains thers p n trent dans les cellules jusqu au noyau et en modifient le patrimoine g n tique gt Proc d s de fabrication des thers oxydes e Par la synth se de WILLIAMSON Selon la m thode de WILLIAMSON un halog nure d alkyl R X avec X C Br ou D est trait par un anion alcoolate R 0 ou ph nate Ar O _ E R O1 R X R O R X L ion alcoolate est form partir d un alcool par exemple par l action d un m tal alcalin sodium Na potassium K ou par action d hydrure H Les ions alcoolates ne sont pas stables dans l eau aussi on effectue la r action dans l alcool correspondant l alcoolate On peut utiliser aussi d autres solvants polaires comme le dim thylsulfoxyde DMSO ou le dim thylformamide DMF La synth se de WILLIAMSON est limit e aux halog nures primaires en effet pour les halog nures secondaires ou tertiaires la r action concurrente d limination devient majoritaire Le rendement est souvent tr s faible Il existe des synth ses de WILLIAMSON intermol culaires ou intramol culaires ces derni res conduisant la formation d thers cycliques comme indiqu ci dessus R
368. s postes de t l vision Retardateurs de flamme brom s 2 des 3 PBDE interdits dans l Union europ enne en 2004 D ca PBDE HBCD TBBP A Pr sents dans l air int rieur Soup ons de probl mes comportementaux et d apprentissage chez les enfants expos s in utero Alt ration des fonctions d apprentissage et mn moniques chez les animaux Perturbateurs strog niques organes sexuels et thyro de Effets toxiques sur le syst me immunitaire Textiles moquettes c bles Plastiques textiles Retardateurs de flamme brom s TBBP A Pvc jouets rev tements du sol en vinyle c bles lectriques v tements imperm ables papiers peints peintures colles cosm tiques vernis ongles parfums Solvants ou agents fixateurs parfums lotions cosm tiques Phtalates assouplissants DEHP DINP DEP Effets reprotoxiques chez l homme et la femme Effets anti androg nes reprotoxiques testicules d veloppement pr coce des seins affecte le d veloppement sexuel des b b s m les Interdiction dans les jouets et les articles de pu riculture Union europ enne 1999 2005 sda Exposition par inhalation contact cutan ou oral Produits d entretien d tergents de lessive d sodorisants savons com tiques parfums musc artificiel HHCB musc xyl ne Mx musc c tone Mk tonalide AHTN galaxolide HHCB Pr sents dans l air int rieur musc
369. s consid rables l hypoth se d un risque accru de cancer hormono d pendant sein ov en particulier pour des femmes qui seraient expos es l E alors q prendraient concomitamment des traitements bases d si i contraception orale traitement substitutif de l exposition a f qu elles font appara t sue pro jol m i potentiellement important oup es dans l Association de victi Les a reg Pt es de la e Fo DE Le Collectif thers de Adad os ka kad a de Ds toxiques devraient t dits rtise de la CSC et du remplacement exist pas r pondu la mor savoir l tendue question des victimes pr on Bn en consi i gt S I l d exposition ont t lev s et les effets chez l homme sont en UNGE avec les donn es animales A inverse les industriels consid rent que PINSERM a bien cern toute la question que REACH compl tera par des valuations ne et ue oies ai sniper ns hdi is 105 gt l Agence fran aise de s curit sanitaire des produits de sant AFSSAPS suit les produits contenant du glycol dans sa commission de cosm tologie Elle a lanc des tudes sur le DEGEE excipient commercialis sous le nom de Transcutol la suite d accidents atteintes r nales et comas li s une consommation de Pilosuryl dont l autorisation de mise sur le march a t suspendue en juin 2003 puis r tablie en juin 2004 un
370. s hu au aient Lau entra ner hp A noter que depuis le 1 janvier 2008 devant les caf s et les restaurants se multiplient des terrasses fumeurs prot g es des intemp ries dans lesquelles la recherche du confort et de la chaleur cr ent nouveau des lieux dont ni les conditions d acc s ni celles de leur ventilation ne sauraient les assimiler des fumoirs au sens des textes applicables C est juste titre que le Pr Bertrand DAUTZENBERG OFT le Pr G rard DUBOIS Alliance contre le tabac le Dr Philippe MOUROUGA INCa et le rapport de l IGAS r dig par Mme Bernadette ROUSSILLE voir leurs auditions respectives ont stigmatis la non application de la loi n 91 32 du 10 janvier 1991 relative la lutte contre le tabagisme et l alcoolisme Mais si des am liorations sont aujourd hui constat es la suite du d cret n 2006 1386 du 15 novembre 2006 fixant les conditions d application de l interdiction de fumer dans les lieux affect s un usage collectif des volutions n gatives sont d plorer comme l accroissement spectaculaire du nombre de jeunes filles fumeuses qui laisse d ores et d j pr voir une vague de d c s par cancer du poumon dans cette population d ici une vingtaine d ann es ce qui est un v ritable probl me de sant publique Avant m me l arriv e de ce terme in luctable et tragique il est probable que nombre d entre elles compromettront lors
371. s les piscines probl matique des polluants issus des produits de traitement de l eau les patinoires probl matique de gaz mis par les surfaceuses et les gymnases L Observatoire a aussi men des tudes sur le parc de piscines et de patinoires et a labor un protocole d enqu te pour les gymnases encore tr s peu tudi s en France LES BO TES JOUETS Les bo tes jouets sont voqu es ici comme elles auraient pu l tre plus haut dans les missions li es aux activit s autour du placard jouets En effet malheureusement nombre de jouets ne sont pas au dessus de tout soup on quant leur impact sanitaire sur les enfants A ce propos peuvent tre cit s les soldats de plomb et tous les jouets recouverts de peinture base de plomb les poup es au corps et aux joues adoucis par les phtalates phtalates qui assouplissent aussi certains jouets fluorescents Pourtant les normes semblent toujours arriver un peu apr s coup et les importations de jouets de pays trangers chappent souvent aux contr les vigilants de la DGCCREF voir son audition S ajoutent cela dans les bo tes jouets les divers maquillages tatouages ou peintures dits pour enfants certes aptes les s duire mais en r alit pas toujours vraiment con us pour eux ni surtout pour le respect de leur sant 212 QUATRI ME PARTIE LA RECHERCHE LA VEILLE L ALERTE ET L EXPERTISE FACE AUX THERS DE GLYCOL
372. s sur l extraordinaire mop ner pa ki dans la conduite d tudes PRE EP faisant douter de l efficacit de la pr vention Mme Marie Christine Blandin s nateur rapporteur a rappel les deux expertises collectives sur les thers de glycol men es par l INSERM en 1999 et en 2006 et les tudes qui les ont pr c d es tout en regrettant que l expertise de 1999 ait port sur les dangers et non sur les risques et que celle de 2006 n ait fait qu actualiser partiellement la premi re tout en n gligeant certaine internationales Elle a regrett l absence d analyses concernant les victimes pass es des thers de glycol Mme Marie Christine Blandin s nateur rapporteur a insist sur la complexit des organismes divers en charge des substances chimiques pr sentes dans l environnement et risquant d alt rer la sant ainsi que sur l troitesse du r seau des toxicologues fran ais Elle a mentionn que nombre d thers de glycol taient class s comme dangereux notamment d un point de vue reprotoxique par le Centre international de recherche sur le cancer CIRC comme par on europ enne et face cela le discours apaisant de l industrie chimique rappelant que le maximum de pr cautions tait pris et que le risque li ces produits souvent consid r s comme irrempla ables tait Blandin s nateur rapporteur a in ction existant enire thers lt en de
373. se lev e par une exposition unique que par une exposition r p t e ils peuvent tre imm diats ou diff r s avec une faible tra abilit entre un polluant et ses effets r versibles ou irr versibles Enfin doit tre soulign e une limite de l tude sur les impacts des polluants sur la sant humaine l exposition un niveau tr s faible d une substance polluante peut imposer des conditions d observations impossibles mettre en uvre en pratique m me si la population expos e est tr s importante De plus il est artificiel de traiter de l exposition des personnes sans distinguer parmi celles ci plusieurs groupes particuli rement sensibles embryons f tus nourrissons jeunes enfants femmes enceintes personnes g es asthmatiques bronchitiques chroniques cardiaques immuno d prim s 264 Des tudes ont ainsi mis en vidence que les asthmatiques environ 12 de la population fragile fran aise 6 des enfants en cours pr paratoire plus de 10 en classe de 3 sont dix fois plus sensibles que les sujets normaux les rhinitiques ont une r ponse bronchique aux expositions potentialis e par l inhalation pr alable d ozone ce qui n appara t pas chez les sujets normaux les personnes atteintes de maladie cardiovasculaire chronique environ 15 de la population fragile fran aise connaissent une sensibilit li e aux fluctuations des niveaux de pollution d
374. se _de s curit sanitaire des aliments Dur e de 3 ans 411 Mme Parent Massin Dominique pr sidente M Arsac Fran ois M Atgi Claude M Benhamed Mohamed M Delaforge Marcel Mme Dupouy Guiraute V ronique M Fillaudeau Luc Mme Kanny Gis le Mme Kolf Clauw Martine Mme Lacoste Flor aMi Organisme Nom de la goni Ru Modelde Cadre Port e des Mode de Commission ps Secr tariat fr quence de Pr sident Composition RE A ET r glementaire travaux prod fonctionnem ou du Comit houle renouvellem des experts des travaux uction ent comit enm AFSSA Arr t du 3 M Alcayd septembre Gilbert 2003 portant pr sident nomination M Baleux aux comit s Bernard d experts M Beaudeau sp cialis s Pascal plac s aupr s M Boudenne de l Agence Jean Luc fran aise de M Cabillic Pierre s curit Jean sanitaire des M Carr Jean aliments Mme Casellas Dur e de 3 Claude ans M Chambon Paul M Crampon Norbert M Delattre Jean comit d experts Marie sp cialis eaux Mme Dubrou pr paration et la Comit p g d mise en oeuvre des consultatif pour 74 325 CE du texes d rivant de la la s curit Conseil directive du Conseil l hygi ne et la 27 juin 1974 jos 89 391 CEE du protection de la JOCE no L 12 jum 1989 sant sur le lieu 185 9 juill p concernant la mise de travail CE 15 ue
375. se scii ntifique Les enseignements tirer de cette journ e d audition pour le domaine environnement et sant sont les suivants face au besoin accru d expertise ressenti par la soci t la fonction d expertise doit tre valoris e pour attirer des jeunes et 216 constituer un vivier d experts li s la recherche et de professionnels du secteur industriel en particulier pour valuer des risques Porgane d expertise doit tre ind pendant vis vis du d cideur comme du secteur priv l expert ou le coll ge d experts doit galement tre ind pendant identification et r solution des conflits d int r t protection vis vis de l institution laquelle l expert appartient l expertise gagnerait tre plus ouverte sur la soci t transparence des proc dures suivies de la m thodologie adopt e et communication autour des avis rendus l expertise collective peut garantir la pluridisciplinarit et l ind pendance condition d tre une synth se d battue et non la simple juxtaposition d expertises individuelles l expert doit clairer le d cideur sans se substituer lui l expertise doit s ouvrir l international experts trangers experts fran ais consult s par l or la sions la place faite aux opinions divergentes d experts normalisation de l expertise ou l harmonisation des d d expertise c
376. seil sup rieur d hygi ne publique de France CSHPF de se pencher sur la situation des usagers des transports ferroviaires souterrains pour en particulier tudier la possibilit de fixer des valeurs guides de qualit de l air en ces lieux En avril et mai 2001 le CSHPF a rendu deux avis recommandant d s avril 2001 d am liorer les connaissances sur les habitudes de fr quentation d tendre la surveillance des concentrations des particules PMno de tester la possibilit technique des mesurages de dresser une typologie des liens et des stations d appr cier l exposition des usagers gr ce des mesurages individuels ou gr ce des dispositifs portables de mieux caract riser la nature chimique des particules PM d tendre ces tudes et surveillances l ensemble des enceintes ferroviaires souterraines de toutes les agglom rations fran aises sans omettre de retracer l ensemble de ces r sultats dans un rapport annuel 196 En mai 2001 le CSHPF a galement rendu un avis sur l laboration de valeurs guides de qualit de l air dans les enceintes ferroviaires souterraines partant de la consid ration selon laquelle les particules constituent un polluant majeur des r seaux ferr s souterrains et que dans les r seaux ferr s souterrains franciliens les teneurs horaires de par port RME Pa 4e tons m id pour la protection de la sant
377. seruniris eissits ts trinnar EENEN ns aa ets d esse e nes noete ss es 08606060 5 L approche par les pathologies ss ssssssssssssssssssssse un L approche par les populations sensibles A L approche par l valuation du risque sanitaire cumulatif li des expositions environnementales multiples 7 La classification des agents environnementaux canc rog nes mutag nes et reprotoxiques agents CMR ss sssssssssssssssssesessssssssee a La classification des agents environnementaux CaNC TOZ NES ss b La classification des agents environnementaux mutag nes ss c La classification des agents environnementaux toxiques pour la TEproductiOn sssssssssssssssssssesenenseseseseneneneneneenesesseseececeseeeseneseseseseses D L IDENTIFICATION DES PRIORIT S DE SANT PUBLIQUE sr 15 16 16 18 18 20 22 22 24 25 27 30 31 32 32 36 36 40 Pages II LA MESURE DE l impact sanitaire DE POLLUANTS d usage courant 48 AcLA NOTION D MISSION issncininneniiens nnnnrnnneniinntenenitenennennnnisiese 48 B LES NOTIONS DE MARGE DE S CURIT DE DOSE ET D EXPOSITION sm 50 1 L identification des substances et des produits polluants 50 2 La marge d S CUTI sssssssssssdssscscossenssesesene see trootseccaecenenras ossgstassss 200 0ee 51 P
378. ses Union eur Canc rog ne chez Phomme 1 i a t tn probable 2 A 2 B1 et B2 chez l homme Canc rogene possible 2B 3 c chez l homme Inclassable 3 7 D Probablement non 4 9 E Canc rog ne La classification du CIRC et la classification europ enne sont proches mais non identiques Elles sont volutives mais peu souples C est ainsi que m me s il s appuie sur de solides tudes un tat europ en peut tre mis en minorit lorsqu il demande un changement de groupe ou de cat gorie de la classification d une substance Cela a t le cas pour un ther de glycol EGBE que la France avait propos de 30 gt classer en canc rog ne de cat gorie 3 mais cette proposition fut rejet e par l Union europ enne SUGGESTION DU RAPPORTEUR Classifications __ retenues par l Union europ enne les harmoniser avec celles du CIRC La classification des agents environnementaux mutag nes Les substances mutag nes sont class es en trois cat gories Cat gorie 1 substances mutag nes pour l homme Cat gorie 2 substances fortement pr sum es mutag nes pour l homme Cat gorie 3 substances pr occupantes pour l homme La classification des agents environnementaux toxiques pour la reproduction La toxicit pour la reproduction comprend l alt ration des fonctions ou de la capacit de reproduction chez l homme ou la femme et l induction d effets n fastes mais non h r d
379. seur Laubier Lucien du Conse 398 Organisme dont VEAC de Mode de 5 Nom de la r cr ation Cadre Port e des Mode de pe d pend la AE CE z s lection Mandat Champ Commission LOS Secr tariat fr quence de Pr sident Composition RS E 4 r glementaire travaux prod fonctionnem Commissio nomination d intervention 3 ou du Comit renouvellem des travaux uction ent n ou le eni des experts comit Conseil Le bureau 7 C Mme la docteure sup rieur de la direction Isabella Annesi d hygi ne g n rale de la Maesano publique de sant est INSERM France charg du Mme la docteure Section ll secr tariat de Nadia Bennedja Section des ce Sous SCHS de milieux de vie groupe de Marseille sous groupe de travail Mme Val rie Bex travail laboratoire Moisissures d hygi ne de la dans l habitat ville de Paris Est nom M le professeur du groupe de travail pr sident de ce Fr d ric de Blay caract re sosgoue CHU de permanent travel M le Strasbourg B timent sant professeur Denis M le professeur Caillaud CHU Denis Caillaud ClemontFerand CH Conseil pr sident M 1 Sur proposition sup rieur Perronne d hygi ne Christian de l Acad mie publique de vice pr sident nationale de France M Rosenheim m decine M le Section Ill Michel professeur Denis Section des Fran ois maladies de l Acad mie transm
380. si t pionr concern es Re Ce rapport a rappel que les missions des centres antipoison les ns SE er ra CTV sont la fois de veille rticulation entre ces deux dimensions l activit de r ponse ss lu genc T une beaien Fom qui ndre l ge de la retraite dans les Paea Je SA heri p assez v que si les missions de r ponse t l phonique l urgence et de toxicovigilance sont intimement li es toutes deux ne se con oivent que dans un contexte hospitalier de la nt ile ont ie envisag s par ie paneme cit pa un sui ap ara t ni savoir maintenir les treize structures reos en r s m peu riea P nentaires Fout all ger le co t financier de cet oi ment A k pu li e l urgence des infirmiers sp cialis s pourraient recevoir une formation en toxicologie m dicale pour r pondre la place des internes aux appels t l phoniques Pour mener bien cette r forme il pourrait tre appropri de mutualiser les ressources notamment par la centralisation des appels et la r cup ration des gardes hors heures et jours ouvrables pour ces deux aspects et par l encouragement au regroupement avec les vigilants hospitaliers Il serait indispensable de simplifier la gestion des appels par la cr ation d un num ro national unique et le renforcement des liens entre les CAP et les centres 15 bascule automatique des appels de toxicologie arrivant dans les centres 1
381. sont n gatifs mais en m me WE elle ni concernant plusieurs tests et met en vde nee une eee Meme pi m ibvlltes e Les effets sur l animal Quant aux effets sur r animal le s agit d effets i aes d effets sffets ao N s aig S et Marre ont t maintes fois d cri its ee Nu re eoon gs mise jor a ous pour Fe sant cent cinquante documents documents il par es PEGPhE et d DEGBE ISS i que ie sen e ps h maties des rongeurs FEGBE per 100 Jis sup rieure celle des h maties humaines le caract re hypoplasiant m dullaire chez l homme pot lEGDME c rat une to g ym es du TEGDME et du DEGDME l observation de ces effets n a pu tre d crite avec de nd concentr tions d thers de glycol elle a de Lu motoxicit Tapar pon manque de donn es classifications dans retenus par la Commission europ enne et le CIRC ie a confirm la 104 toxicit testiculaire du DEGDME du TE ot la meril ME m thyltriglycol et du prop neglycol elle a montr aussi une absence s femelles pour le DEGBE le DEGDME TE ME et une absence weite papane pon le DEGBE et le EGEE n es pour l EGME ent f tal elle a ppement f tal une res nce Beffe S S sur vo api od on du DE et des effets du seul isom re b ta du PGI ME ou 2 hylpr neglycol sur le d veloppement f t al or cet isom re est minoritaire dans les pr parat
382. sque toxique par l analyse des dangers ou par l analyse des risques Dans cette expertise collective les articles relatifs l valuation des risques ont t publi s en annexe mais non pris en compte dans les conclusions du rapport Les auteurs de ces articles MM Andr CICOLELLA et Pascal EMPEREUR BISSONET n ont pas t retenus dans le groupe d experts Cet exemple illustre la n cessit du respect de la multidisciplinarit dans la composition d un comit d experts A la suite de ces recommandations un plan d action interminist riel allant m me au del de celles ci a t mis en uvre la r glementation relative la protection des travailleurs vis vis des agents canc rog nes mutag nes ou reprotoxiques a t renforc e elle vise les neuf thers de glycol class s reprotoxiques impose l obligation de substituer ces substances des substances moins dangereuses lorsque c est techniquement possible et interdit d exposer les femmes enceintes ou allaitantes aux agents toxiques pour la reproduction tout en garantissant la r mun ration des int ress es la classification europ enne de plusieurs thers de glycol a t effectu e l valuation des risques de quatre thers de glycol EGBE EGBEA 2PGIME 2PGIMEA a t entreprise par la France la r alisation de deux tudes pid miologiques l une sur la fertilit masculine et l autre sur l
383. st arriv e point nomm pour rappeler qu actuellement aucun contr le ne porte sur l hygi ne des b timents1 qu il y a un manque de connaissance sur les situations de pollution l chelle d un parc de b timents et donc qu il est impossible d en d duire des d cisions de sant publique Certes des valeurs guide concernant l air int rieur li es la sant sont en pr paration par l AFSSET et par l OMS mais pour l instant aucune valeur limite n existe pour l air int rieur sauf pour l amiante et le radon De plus seuls sont connus les impacts sur la sant de certaines substances dont le tabac l amiante le radon le monoxyde de carbone Enfin le grand public doit tre sensibilis la n cessit de veiller la qualit de lair int rieur 1 D marche globale de pr vention sanitaire concernant la qualit de l air int rieur fiche INPES 21 novembre 2006 195 LES BO TES VOYAGER LES TRANSPORTS EN COMMUN LES BO TES SUR RAIL LE M TRO ET LES TRAINS GARES ET R SEAUX SOUTERRAINS D s octobre 2000 des mesures effectu es l int rieur des enceintes ferroviaires souterraines dans le cadre de la mise en uvre du plan r gional de la qualit de l air PRQA d Ile de France ont mis en vidence des niveaux lev s de particules en suspension dans le m tro et le r seau express r gional RER La Direction g n rale de la sant a alors charg le Con
384. st ce qui explique qu ils ne sont pas tous interchangeables et qu un grand nombre d entre eux sont propos s la vente Tous ne sont pas fabriqu s et les quantit s commercialis es de ceux qui le sont sont tr s variables Les thers de glycol class s toxiques pour la reproduction Neuf thers de glycol sont class s toxique pour la reproduction de cat gorie 2 Aucun d entre eux n est produit en France Parmi ces neuf substances six d entre elles ont t commercialis es dont quatre le restent en quantit marginale L EGMEA n est pas fabriqu e et le m thoxy 2 a Effets toxiques av r s chez l animal l Ether thylique de l thyl ne glycol EGEE CAS 110 80 5 et son ac tate EGEEA CAS 111 15 9 Ether m thylique de l thyl ne glycol EGME CAS 109 86 4 Ether dim thylique de l thyl ne glycol EGDME CAS 110 71 4 Ether 337 propanol 12 ainsi que son ac tate ne sont jamais fabriqu s en tant que tels mais se retrouvent comme co produits impuret s li s au proc d de fabrication du m thoxy 1 propanol 24 Par ailleurs l ther m thylique du di thyl ne glycol DEGME S est class toxique pour la reproduction de cat gorie 3 L utilisation en France des thers de glycol class s toxiques pour la reproduction Une politique active de substitution des thers de glycol class s toxiques pour la reproduction a t mise en uvre Elle a per
385. substances peuvent expliquer la fois la croissance des atteintes la reproduction et celle des cancers hormonod pendants Leur mode d action est encore l objet de d bats mais il appara t que leur action toxique ne suit pas obligatoirement le vieux principe de toxicologie c est la dose qui fait le poison puisqu une action faible dose peut avoir un impact plus fort qu forte dose et que l impact combin de perturbateurs endocriniens peut tre plus fort que celui d duit d une simple r gle d additivit de leurs effets respectifs Par ailleurs ces perturbateurs endocriniens peuvent avoir un impact autre qu une atteinte la reproduction ou l apparition de cancers par exemple une entrave au bon d veloppement neurologique par perturbation des hormones thyro diennes De l d coule l int r t de cr er une classification des substances chimiques par 40 rapport leur capacit de perturbation du syst me endocrinien comme l Union europ enne a commenc le faire SUGGESTION DU RAPPORTEUR Classification europ enne des substances chimiques cr er une nouvelle classification portant sur les perturbateurs endocriniens en plus des classifications des canc rog nes des mutag nes et des toxiques pour la reproduction L IDENTIFICATION DES PRIORIT S DE SANT PUBLIQUE Pour choisir les th mes objets du pr sent rapport et les substances consid rer en priorit s est pos e
386. sur des crit res de toxicit chimique Ensuite c est un crit re quantitatif de produc d termine l valuation et non un crit re de toxi t des raie dl semble tre admis qu il est plus important d v un produit abondamment diffus plut t qu un autre diffus en moindre quantit Ce qui pr suppose des toxicit s quivalentes pour les deux produits ou encore une toxicit moindre du produit abondant m me si la r alit est autre P Les pr suppos s de ce raisonnement implicite font l impasse sur l extr me danger que peuvent repr senter aussi des produits fabriqu s ou import s en de tr s faibles quantit s dont il n est pas exclu qu ils soient plus dangereux que des produits fabriqu s en des quantit s plus grandes re Fe qu que url ien age a x Are d en tee qu un Ride fictif de os ne pond rotor a Le caract re europ en de ce syst faire dispara tre son insuffisance intri e fictif n est pas de nature que Le tableau ci dessous illustre partir du cas des polluants mis par fi industrie lectronique et mis l index le plomb le mercure le nt et les compos s brom s les risques les ions et les solutions de remplacement valuer rep rer et identifier De tels tableaux pourraient tre tablis pour chacun des produits de grande consommation mettant des polluants s lectionn s par le rapport de l Office EXEMPLE DE POLLUANTS
387. t nomm pr sident de la section produits phytopharmace utiques du comit d homologation de l Agriculture sur proposition le cas ch ant de ces ministres Le comit d homologation des produits antiparasitaires usage agric de v rifier qu ils sont conformes aux r gles adopt es sur proposition de la commission institu e l article 3 ci de 404 Le Le sous dire 405 Organisme dont VEAC de Mode de Nom de la d cr ation Cadre Port e des Mode de Commission pend la Secr tariat fr quence de Pr sident Composition Seo ia manoal champ r glementaire travaux prod fonctionnem Commissio p nomination d intervention g P ou du Comit renouvellem des travaux uction ent n ou le eni des experts comit La Commission MAAPAR Le secr tariat Arr t du 27 M le 48 membres Cette commission En cas de d tude de la g n ral de la juillet 2001 professeur l Sont nomm s est charg e d mission de toxicit des commission et relatif la Marzin est membres de la d examiner les radiation ou produits assur composition nomm commission pour produits pr sent s de d c s d un antiparasitaires conjointement et au pr sident de la une dur e de trois l homologation du expert ou d un usage par la structure fonctionneme commission ans renouvelable point de vue de leur repr s
388. t de lymphomes non hodgkiniens et sarcomes des tissus mous Situation au Vietnam CIRC Maxwell Mise en forme Puces et num ros 140 PARKIN 1997 presque toute la population a t expos e l Agent Orange contenant de la dioxine qui induit un risque de cancer Exposition maternelle aux solvants susceptibilit g n tique et risque de fente orale INSERM Dr ine CORDIER voir son audition 1998 augmentations de risques de bec de li vre avec la consommation de tabac et d alcool par la femme enceinte ou l exposition de celle ci des solvants oxyg n s chlor s p troliers des compos s du plomb aux rayonnements lectromagn tiques d extr mement basses fr quences aux thers de glycol t moin mement d ri sets s la Mu agricole INSERM Ch istophe TZOURIO pros une association appara t entre la maladie de Parkinson et le m tier g agriculteur ou l exposition professionnelle aux pesticides sl Les et mol culaires de l absorption de la compos s pr ser noires la n ie les gaz rer d automobiles s nt de puissants toxiques provoquant des cancers des alt rations du syst me immunitaire des risques cardiovasculaires des dimi ns de la fertilit chez l homme et la femme des malformations chez les nouveaux n s J M pe et s preia ti i rme an or ra part peA du pe 1e et du bruit et r influence du genre NAN
389. t en cartant les produits d entretien nocifs gestion des risques de pollution par le radon dont la concentration doit tre inf rieure 200 becquerels par m tre cube d activit radon recommandation OMS gestion des risques de pollution de l air neuf pollu gr ce des ventilations double flux cr ant une l g re surpression la filtration ou l absorption des polluants et le confinement des locaux en cas de pollution accidentelle gestion de contr le de la ventilation de lair gr ce un renouvellement suffisant mais aussi faible que possible pour r duire les besoins de chauffage de l air neuf Pour appr hender la diversit des situations v cues dans des airs int rieurs de qualit s diverses l approche retenue par le pr sent rapport part de l id e que l individu respire au cours de chaque journ e lair int rieur de diff rents milieux qui pourraient tre consid r s comme autant de cat gories de bo tes les bo tes vivre logements et bureaux comprenant elles m mes de nombreuses sous bo tes ou placards les bo tes voyager automobiles et autobus leurs tunnels et leurs parcs de stationnement m tro et trains leurs tunnels et leurs gares avions et leurs a roports et les bo tes loisirs piscines patinoires gymnases discoth ques bars chichas mus es dont les caract ristiques sanitaires seront rappel es ci dessous LES BO TES VI
390. tage des mat riaux notamment du point de vue de leur missivit A cet gard pour l instant une premi re approche aboutit des r sultats un peu d cevants savoir que seuls cinq produits dont la terre cuite et le rev tement de sol coul destin aux collectivit s sont des mat riaux totalement sains Ce sont les industriels qui adressent au CSTB les produits contr ler et qui sont ensuite propri taires des r sultats re opposition alors qu ils sont compl mentaires L analyse des mat riaux pourrait aboutir une labellisation recommandant par exemple certains d entre eux pour les b timents de construc de conia a JOU tre r aj hr Pra labels dants ent publics leurs protocoles d valuation et a res m ne s Le est noter que le CSTB est favorable la d marche de on de pro etenue pu Tabi canit et donc une baisse des Fan re Enfin le CSTB regrette de ne pouvoir conseiller les architectes imum d mission des mat riaux Rechercher le niveau mi notamment du bois Fen tres instaurer un tiquetage qualitatif A B C D E Mat riaux de construction les labelliser HQE ou missions minimales l pendants pour les mat riaux les g n ra Son statut r sulte d une convention quinquennale_ entre les minist res charg s du logement de la sant et de l cologie l ADEME l ANAH et le CSTB
391. tances chimiques l gout Pinterdire mais aussi indiquer les bonnes destinations pour s en d barrasser L INFORMATION DU TRAVAILLEUR L cart entre la qualit de l information donn e au travailleur et celle donn e au consommateur est trop important au d triment de ce dernier Mais au niveau europ en la France est isol e dans la revendication d une am lioration sur ce point Les questions qui se posaient sur les thers de glycol et les polluants d usage courant travers les notions de base d approches de classification et de mesure de l impact sanitaire des substances et produits ayant t largement explicit es la deuxi me partie du pr sent rapport va traiter successivement des thers de glycol et des polluants de Pair int rieur JI SO91A19S 19813SqV ewy SYA 1 T 6b 86bS7 SaISUOSIp 2BUEfoUu 109418 ouartdoiduy you AWN9d1 8 8 S7000 SaIiOSI p ouer 109413 ua Adoidip 19 449dQ Od P4 8 p6 06SE SauiOSI p 2Suejou 109413 aug doidp fou 4NW9dq Dd PA t SE OLL C aguost jouedoid 7 Axousyd 7 109413 ugj do1d u34 4ud19d7 Ddud 8 99 T IS C aguost jouedoid 7 Axoynq 7 109413 auatdoid Anq 4H419dt Dda 9 pT 6E8DS C aguost jouedoid 7 Axoui9 1 ap ayege 109413 ouap doid jAj2 p 2121908 Va 9d7 OdAV t 20 69ST C aguost pouedoid 7 Axoui9 T 109413 9u24do1d 1
392. tent cela les nombreux habitacles de transport fr quent s automobile m tro train avion et les lieux confin s ou clos li s ces divers modes de transport tunnels parcs de stationnement souterrains couloirs du m tro gares a roports L num ration ci dessus montre la difficult de rassembler pour un individu les donn es retra ant l ensemble des expositions auquel il est soumis ce qui illustre imm diatement le caract re lacunaire des donn es existant ce jour dans les pays d velopp s et plus forte raison la tr s large absence de donn es pour les habitants des pays mergents ou ceux des pays en voie de d veloppement A la multiplicit des lieux d exposition s ajoute l effet combin des diverses expositions et cela a t encore moins analys car l tude d un tel effet est bien plus complexe que celle d une exposition unique Pour autant c est la fois le cumul de l ensemble des expositions et l impact des produits en m langes effets de synergie qu il faut prendre en compte car c est cet ensemble qui alt re la sant de l individu A cet gard il ne faut pas oublier que deux produits dont l usage attentif est sans danger peuvent devenir nocifs voire tr s dangereux lorsqu ils sont par exemple respir s en m me temps du fait de leur pr sence fortuite simultan e ou de leur m lange non r fl chi effets de synergie L exemple de l emploi rapproch s
393. tilisation Ouvrir avec pr caution et vitez de respirer directement le produit Ne jamais avaler de produit A rez votre logement tous les jours de l ann e 15 minutes matin et soir Portez des gants en bon tat Ne m langez pas et n utilisez pas plusieurs produits la fois Utiliser la bonne dose de produit Respectez les conseils de rin age indiqu s par le fabricant les bons r flexes en cas de probl me En cas d ingestion de contact avec la peau d inhalation de projection dans les yeux S il s agit d un accident appelez le centre antipoison d une urgence appelez le SAMU 15 ou le 112 et les pr cautions apr s emploi Jeter les emballages vides ferm s S il reste du produit dans l emballage ne pas le vider dans la nature mais se rendre en d chetterie 73s De plus il est indiqu que les femmes enceintes les parents de jeunes enfants les asthmatiques et les personnes g es doivent faire encore plus attention Les conseils dispens s par cette plaquette sont de nature viter bien des m susages ou des accidents Deux r dactions laissent toutefois un peu perplexe Dans les pr cautions avant l emploi l vocation du transvasement possible d un produit m nager dans un r cipient alimentaire pr sente le risque d en voquer la possibilit pratique m me si celle ci est d conseill e En op rer dans l affolement probable entre accid
394. tions pour d velopper des mod les d valuation d expositions humaines combin es programme d but en 2006 pour une dur e de cinq ans avec une participation fran aise a143 LA R GLEMENTATION LA R GLEMENTATION DES PRODUITS CHIMIQUES EN FRANCE Cette r glementation repose sur la directive 67 548 CEE du 27 juin 1967 modifi e d claration des substances nouvelles et classification des substances canc rog nes ou pr occupantes notification avant mise sur le march la directive 76 769 CEE du 27 juillet 1976 modifi e une trentaine de fois limitation de la mise sur le march et de l emploi de substances et pr parations dangereuses les substances canc rog nes font l objet de restrictions imm diates la directive 88 379 CEE du 7 juin 1988 modifi e classification des pr parations dangereuses la directive 91 155 CEE du 5 mars 1991 syst me d information sp cifique aux substances dangereuses le r glement 93 793 CEE du 23 mars 1993 valuation et contr le des risques des substances existantes 140 environ sont valuer comp tence du minist re charg de l environnement l homme et l environnement sont concern s le r glement 94 1488 CE du 28 juin 1994 valuation des risques pour l homme et pour l environnement la directive 98 8 CE du 16 f vrier 1998 transpos e par le d cret 2004 187 du 26 f vrier 2004 valuation et
395. tomique au contact du produit peau muqueuse zone fragile surface cutan e totale au contact du produit dur e du contact br ve longue en fonction du rin age ou non du produit application sur des zones cutan es expos es au soleil sage pr visible du produit qui peut augmenter l exposition igestion type de consommateurs enfant individu la peau sensible quantit s susceptibles de p n trer dans l organisme estimation du nombre de consommateurs potentiels a pte e de n orne aucun effet us es chimiques pour l esp ce la plus sensible e hs pr i ibilisation cutan e ou la eng sensibi isation locale la toxicit pibohtonidus la mutag nicit ga otoxicit la perin xicit ou la phot irritation locale la puto ri i ne dh jaan es s es les rces a r toxino a k pe sur le balise de la toxicit chronique et ses effets sur la reproduction de la canc rogen se En des Bar a Le les en ne pee nocifs Rs ne sa amp Ar ma ces m votre r Aa mi a y 1S pos es En ne e d i expos s D prof om sur gp cosm tiques et la sant seule une lettre 158 tardive de regrets ne contenant aucun l ment de connaissance a t vers e au d bat LES PESTICIDES Sous l appellation de pesticides sont compris les produits phytopharmaceutiques et les biocides Un plan de r duction des risques li s aux pesticides a
396. toxiques subaigus et subchroniques d croissants 1 2 3a 3b C est la premi re tude appliquant la d marche d valuation des risques aux thers de glycol 1997 INSERM Etude de M Luc MULTIGNER voir son audition Exposition aux thers de glycol et fertilit masculine 1997 Publication de D SAAVEDRA sur quarante quatre cas d enfants malform s anomalies faciales oculaires ORL musculo squelettiques neurologiques dont les m res ont t expos es PEGME et l thyl ne glycol dans une usine mexicaine de fabrication de condensateurs Ces femmes utilisaient sans gants et sans masque des bains d lectrolyse contenant 85 d EGME Ces malformations seront ensuite d sign es sous l appellation de syndrome t ratog nique de Saavedra En 2002 cette tude a t poursuivie EL ZEIN plusieurs ann es apr s la cessation de l exposition sur quarante et un enfants issus de vingt huit femmes Six d entre eux expos s in utero durant tout ou partie de la grossesse pr sentaient les m mes types de malformation que la cohorte des quarante quatre cas Quant aux enfants non expos s in utero Six pr sentaient des malformations principalement g nitales cryptorchidie organes g nitaux de petite I ELIAS Z et al Genotoxic and or epigenetic effects of some glycol ethers results of different short term tests Occup Hyg 1996 2 187 212 07a taille pieds palm s j
397. ts et des agents chimiques BERPC 368 Bureau europ en des produits chimiques Bureau europ en des unions de consommateurs BEUC Caisse nationale d assurance maladie des travailleurs salari s CNAMTS Castorama Centers for Disease Control and Prevention agence nationale am ricaine pour la sant ntipoison de Lille Centre hospitalier r gional Centre antipoison de Paris h pital Fernand Widal Centre international de recherche sur le cancer CIRC Centre interprofi nnel technique d tudes de la pollut EPA Centre scientifique et technique du b timent CSTB Chemical reaction http www chemicalreaction org Chemical Secretariat relatif REACH http www chemsec org reach reach fr start_index1024 htm 369 CNRS d partement chimie http www pre cnrs gif fr dossiers cmr htm ati Comit de la pr vention et de la pr caution CPP http www ecologie gouv fr Comit fran ais des a rosols CFA Commission de la s curit des consommateurs CSC http www securiteconso org Commission europ enne lec europa eu health ph risk committees 04 scher 04 scher_fr htm http ec europa eu health ph risk committees 04 sccp 04 sccp fr him Conf d ration europ enne des syndicats CES Conf d ration fran aise de la quincaillerie CFQ Conseil national de l ordre des architectes Conseil r
398. tuel le COFRAC a pour objet de proc der l accr ditation selon les normes fran aises europ ennes ou 378 Organisme T dont exe de Mode de 5 Nom de la r cr ation j Cadre Port e des Mode de pe d pend la A AE P s lection Mandat Champ Commission Le Secr tariat fr quence de Pr sident Composition RS K 4 r glementaire travaux prod fonctionnem Commissio nomination d intervention 3 ou du Comit renouvellem des travaux uction ent n ou le eni des experts comit publics pour internationales en permettre la vigueur de mise en l ensemble des oeuvre de la organismes de loi no 94 442 certification et du 3 janvier notamment de ceux 1994 comp tents en modifiant le mati re Code de la consommatio n en ce qui concerne la cer le COFRAC est officiellement charg d inspecter pour le compte du Groupe interminist riel des produits chimiques v no 58 les laboratoires d clarant appliquer les bonnes pratiques de laboratoire lors de la r alisation d essais non cliniques destin s 379 Organisme dont ee Mode de Nom de la cr ation se Cadre Port e des Mode de Commission gepena la Secr tariat fr quence de Pr sident Composition econ Mandat champ r glementaire travaux prod fonctionnem Commissio p nomination d intervention g P ou du Comit renouvellem des travaux uction ent n ou le
399. u cet gard que le mat riel roulant syst me de freinage usure des roues du ballast ventil tion les caract ristiques des stations et des gares et n des r seaux taient les ipaux l ments de la Pent pollution Par exemple les mat riaux uti pour le frein la RATI contiennent du mangan se du fer de l aluminium du silicium du chrome du plomb du cuivre et du nickel Le fer est l l ment pr dominant il provient des mat riaux de freinage et de l abrasion due au roulement Sont ment retrouv s du baryum du silicium de l aluminium du magn sium du zinc du soufre et du mangan se 200 Il faut ajouter tout cela le carbone l mentaire et le cuivre provenant des syst mes de guidage le carbone organique et le soufre provenant des pneus et des syst mes de freinage Pour r duire ces pollutions des am liorations de la ventilation ont t mises en uvre dans les stations et dans les trains et des proc d s exp rimentaux de nettoyage des tunnels et des voies ont t test s Par la suite la r novatic j ic des syst mes de vent ation plus aut avec r tention des particules fines permettant de diviser par deux les concentrations en particules u wen PORN moins Fete E aes nd rs a in Roosevelt situ es sur deux lis es concentrations quatre IStatee francilien de qualit de l air Airparif Quant aux diff rentes gares souterr
400. u rs out Commission nationale n animale de l exp rimentatio ministre charg de la Recherche et du ministre charg de l Agriculture D no 87 848 19 oct 1987 art 27 JO 20 oct 1987 membre du Conseil d tat en activit ou en retraite d sign pour six ans par le vice pr sident du Conseil d tat l Est nomm pr sident de la Commission nationale de l exp rimentatio n animale M Lafouge Philippe conseiller d Etat d sign par le 390 Huit repr sentants de l Etat nomm s pour trois ans renouvelables par arr t conjoint du ministre de l Agriculture et du ministre charg de la Recherche sur proposition de chacun des ministres int ress s savoir a Un repr sentant du ministre charg Cette commission donne son avis sur tout projet de modification de la l gislation ou de la r glementation relative l exp rimentation animale Elle peut galement tre consult e par les ministres aupr s desquels elle est plac e donner des avis et faire En cas de partage de voix la voix du pr sident est pr pond rant e La Commission nationale de l exp rimentat ion animale rend au ministre charg de l agriculture un avis pour l approbation des formations des personnes appel es utiliser des animaux des La Commission nationale de l exp rimentat ion animale se r unit de
401. u contr le de la s curit sanitaire des produits destin s l homme application de la loi du ler juillet 1998 n 2108 Assembl e nationale n 185 S nat avaient t examin s le r le de l AFSSA dans la s curit sanitaire des aliments et celui de l AFSSAPS dans la s curit des produits de sant et propos e une classification n cessaire Le pr sent rapport a examin la s curit sanitaire de certaines substances chimiques d usage courant savoir les thers de glycol et les polluants de l air int rieur mais il est apparu que cette s curit l tait 213 tr s loin de d pendre de la connaissance et de la vigilance d un seul organisme Pour autant l approche de cette derni re partie du rapport s inscrit dans le prolongement de celle du rapport de 2005 et pour l essentiel l OPECST approfondit les principes qu il avait d gag s il y a deux ans QUELQUES PRINCIPES DE S CURIT SANITAIRE LES OBJECTIFS A ATTEINDRE Seront retenus ici la n cessit d une architecture administrative coh rente et efficace de la distinction entre veille sanitaire et pid miologie de la s paration entre l valuation et la gestion du risque du respect de trois principes par les agences de sant environnementale ind pendance comp tence transparence du devoir pour l tat de prendre des mesures aptes liminer ou limiter les dangers du devoir pour l
402. u d accueil de populations particul vuln rables jeunes enfants personnes g es ou malades soit pro ace partir de 2008 Les actions i nt alors mises en oeuvre rapidement sur la base de l impact s ch ant de valeurs guides En ce qui concerne l habitat la r duction des missions de substances nocives partir des mat riaux de construction et de d coration est une priorit ea je ee aie la Ep au iai AE et parie d opens st erei de re orientations ite fonder sur le renforcement de la d marche volontaire actu L air int rieur est au c ur Va Pigra pi PO rie e b eaboraton 316 3 R duire les in galit s face au bruit LC s de en terre I et devra tre obtenue dans les 5 ans venir Lan mise en place ob ervatoires du bruit dans les grandes agglom rations permettant la concertation est favoriser La question de l interdiction des atterrissages et d collages de nuit dans les a roports est une question complexe le coll ge des ONG est favorable une telle interdiction 1e MOSEN Pi de re ve re resso urbains devra tre combl rapidement U ar re ma s m dicamenteux sera mis en place ee das risques aiia aux 5 Traiter les pollutions historiques des sols 4 000 sites font l objet d une surveillance et d une gestion tandis estime que 400 ue sites aie air Agi sar au _ A ais captage R a que l extractio
403. u d tat vice travail ou son politique nationale du ministre d veloppeme pr sident du repr sentant de pr vention des charg du nt de la pr vention des accidents du travail C trav art L 231 3 C trav art R 231 14 231 24 2 Le mandat des personnes d sign es en raison de leur co Conseil sup rieur 20 Le directeur g n ral de la sant ou son repr sentant 30 Le directeur de la S curit Sociale ou son repr sentant risques professionnels C trav art R 231 14 al 1 A cet effet il est consult sur les projets de loi ou de r g travail Il est r uni obligatoireme nt sur la demande de la moiti de ses membres L ordre du jour de la r union est fix par le ministre Sauf urgence l ordre d 395 Organisme dont et Mode de Nom de la cr ation es Cadre Port e des Mode de Commission gepena la Secr tariat fr quence de Pr sident Composition econ Mandat champ r glementaire travaux prod fonctionnem Commissio nomination d intervention ou du Comit renouvellem des travaux uction ent n ou le eni des experts comit Conseil instance direction a pour origine Le ministre Le conseil es membres du II est charg Pour l tude Tout membre sup rieur consultative g n rale de la le Comit charg de la sup rieur conseil d mettre des avis de chaque qui sans d h
404. u fait de l existence d un lien entre les particules et l infarctus du myocarde Au del de ces cat gories bien identifi es il existe de fortes in galit s entre les individus face aux cons quences de la pollution atmosph rique sur leur sant Enfin en l tat actuel des connaissances il n est pas possible d tablir de relation exposition risque propre un type de polluant Pour estimer la dose li e une exposition par exemple la dose absorb e par un individu ayant peint un plafond un scenario vraisemblable est labor soit un temps d exposition de quatre heures dans ce cas pr cis Le risque pour le d veloppement embryo f tal est pris en compte partir d une exposition de courte dur e soit la journ e L indice de risque est obtenu en divisant la dose li e l exposition par la dose de r f rence DRP Il appara t que dans des utilisations banales de produits de consommation l indice de risque pour le d veloppement embryo f tal atteint des niveaux extr mement lev s allant jusqu 10 000 comme le montre le tableau ci apr s 1 Ainsi en 1997 l tude de type cologique ERPURS Ile de France a montr pour la p riode 1991 1995 des liens marqu s entre les particules ou le NO et l asthme se traduisant par des hospitalisations ou des visites domicile 64 A Calella Gym coogie Csr mique amp Panti me DMS nan Tableau 6 Evaluation des risques
405. ubles et b nisterie etc Le seul crit re des substances class es et des proc d s list s dans la r glementation n est donc pas toujours suffisant Il faut aussi prendre en compte les contextes professionnel et technique dans lesquels les substances sont utilis es transform es ou produites pour avoir une image plus compl te du risque canc rog ne LA SURVEILLANCE DE L EXPOSITION AUX AGENTS 113 CANC ROG NES MUTAG NES REPROTOXIQUES DANS LE DROIT FRAN AIS La formation et l information des salari s sur les risques repr sent s par les agents CMR Elles doivent tre organis es par l employeur en collaboration avec le Comit d hygi ne de s curit et des conditions de travail CHSCT et le m decin du travail Le CHSCT et le m decin du travail doivent tre inform s le plus rapidement possible des expositions anormales La liste actualis e des travailleurs employ s dans les activit s qui comportent un risque pour la sant ou la s curit Cette liste est tenue par l employeur avec indication si cette information est disponible de l exposition laquelle les travailleurs ont t soumis Le m decin du travail a acc s cette liste Il y a interdiction de faire travailler des femmes enceintes ou allaitantes avec les substances av r es toxiques pour la reproduction L affectation des travaux exposant un agent CMR Elle est subordonn e l examen pr ala
406. uccessif d un produit d boucheur pour canalisations basique soude potasse puis d un produit acide d clenche une r action chimique violente de m me ee la d sinfection d une cuvette de toilettes avec de l eau de Javel pr alablement nettoy e l aide d un produit m nager acide Harpic par exemple provoquera un d gagement de chlore Cl2 ces deux situations tr s banales continuent d entra ner des accidents mortels Aucune des personnes entendues ne nie la n cessit de prendre en compte l ensemble des expositions et chacune reconna t la n cessit d approfondir les connaissances encore lacunaires sur ce th me Pour le Pr Bertrand DAUTZENBERG Pr sident de l Office fran ais de pr vention du tabagisme OFT voir son audition le tabac est lui m me d j un cocktail de diff rents produits environ 3000 et la pr sence de sa fum e dans l air aggrave souvent les effets d autres produits L Institut de radioprotection et de s ret nucl aire IRSN voir son audition a indiqu que tel est aussi le cas pour le radon dont les effets sur la sant cancer du poumon sont aggrav s par la pr sence dans l air de la fum e de tabac Quant au Dr Pierre LEBAILLY du programme AGRICAN il a soulign que parfois des expositions sont trop complexes et trop rares pour que l pid miologie puisse jouer un r le SUGGESTIONS DU RAPPORTEUR Air int rieur des habitats r
407. uences des deux expertises collectives r alis es par l INSERM en 1999 et en 2006 valuer le nombre des victimes de l emploi des thers de glycol malformations st rilit infertilit atteintes neuronales ou h matologiques insuffisances r nales cancers Exclure la possibilit d employer des femmes en ge de procr er des postes de travail li s l utilisation d thers de glycol 284 place des pressings situ s dans des galeries non li es l em ubstances ou produits ne par exemple Limiter l actix ommer aux produits dang 285 286 EXAMEN DU RAPPORT PAR L OFFICE L Office a proc d l examen du rapport de Mme Marie Christine Blandin s nateur rapporteur sur Les risques et dangers pour la sant humaine de substances chimiques d usage courant thers de glycol et polluants de l air int rieur Evaluation de l expertise publique et des choix op r s Mme Marie Christine Blandin s nateur rapporteur a rappel que ce rapport faisait suite une triple demande deux saisines l une de la commission des Affaires conomiques et du Plan du S nat sur les thers de glycol l autre du Groupe socialiste du S nat sur valuation scientifique des missions de polluants des produits de grande consommation et la traduction logique de la synth se de ces deux saisines lors de leur tude pr alable de l Office savo
408. uipements Cancers S Promoteurs de m dicaux associ s des maladies du E canc rogen se foie des reins et des poumons Muscs Lait maternel Inducteurs Associ s des Troubles de la artificiels d enzymes robl mes reproduction et du Sang d adulte y P P hormonaux et d veloppement Musc xyl ne ET Perturbateurs du eue Musc c tone hormonaux me l s naak Cancers AHTN HHCB A Ja connaissance du rapporteur l effet canc rog ne possible chez l enfant n a jamais t prouv alors que l effet canc rog ne possible l a t chez les animaux Groupe trouv s dans preuves en preuves chez effets possibles chez chimique dont laboratoire l homme l enfant exemples Paraffines Graisse d adulte Inhibiteur des Cancers chlor es communication C12 60 s intercellulaires C23 43 Toxiques pour le foie les reins la thyro de et les tissus lympho des Promoteurs de canc rogen se A Ja connaissance du rapporteur l effet canc rog ne possible chez l enfant n a jamais t prouv alors que l effet canc rog ne possible l a t chez les animaux Source Toxiques en h ritage des substances chimiques dangereuses dans le sang du cordon ombilical Greenpeace Pays Bas Greenpeace international WWF Royaume Uni septembre 2005 Comme le rel ve Greenpeace m me s il n existe pas a
409. ujourd hui de certitudes sur les effets n fastes des substances chimiques trouv es dans le sang du cordon ombilical sur la croissance et le d veloppement de l enfant na tre l exposition continuelle du f tus en d veloppement de faibles doses d un m lange complexe de substances chimiques persistantes bioaccumulables et bioactives est un motif s rieux d inqui tude Par simple pr caution toutes les mesures possibles doivent tre prises pour viter une telle exposition dans le ventre maternel Cela ne peut se faire qu en supprimant l exposition de la m re ces substances chimiques c est dire en faisant dispara tre les substances chimiques particuli rement dangereuses des produits que nous utilisons tous les jours et en fin de compte de l environnement dans lequel nous vivons 2 T Et ce d autant plus que La Commission europ enne consid re aujourd hui l apparition de probl mes de d veloppement et d apprentissage comme un probl me de sant publique important Certaines entreprises ont d j choisi de communiquer en ce sens les meubles IK A les v tements Hennes amp Mauritz H amp M Samsung Nokia Sony auraient d cid de ne plus utiliser de substances chimiques dangereuses Les r sultats de l tude cit e interpellent aussi la puissance publique voire les instances d cernant certains labels thiques ou verts sur la transparence de leurs contr les En co
410. ur les sources de pollution particulaire dans les stations compte tenu de leurs comportements sp cifiques En conclusion le CSHPF a consid r que le r sultat obtenu justifiait un plan d action de r duction des concentrations AT EEA dans b r seau Lo ts nd er Aon la RATP et a arr up nc par es Le de benas re uaaa phere cette sp cificit du mode ferroviaire est connue et se retrouve dans tous les r seaux du m tro en France en Europe et dans le monde a cru bon d indiquer la RATP La RATP a pr cis en outre que le taux de poussi re pl l ext rieur est de l pr re de a00 ug m sur d aux 347 ug m que si R pr conis ce qui te d montrer voir page 17 d T avis sur yp valeurs guides de mai 2001 303 En revanche dans le RER ce taux atteint 500 ug m ce qui pa peria ba p niveaux PT mais t19 RATP s est kong FAR que de panat minutes Par ailleurs une tude m trologique r alis e entre 2003 et 2005 aupr s dei 280 s 7 BALT eoma bai le S aurait montr q c e autre tude encore en cours or sur 2 000 2 atent dis p moi t travaillant actuellement dans les espaces souterrains sugg rerait d j que la sant respiratoire des personnels t availlant dans les en s ferroviaires souterraines des m tros et des RER serait comparable celle des autres salari s de l entreprise travaillant hors de ces espaces mais les r sultats d finitifs
411. urance maladie des travailleurs salari s CNAMTS Castorama entre antipoison de Lille Centre hospitalier r gional universitaire Centre antipoison et de toxicovigilance de Paris H pital Fernand Widal Centre international de recherche sur le cancer CIRC OMS Centre interprofessionnel technique d tudes de la pollution atmosph rique Centre r gional de lutte contre le cancer Fran ois Baclesse de Caen griculture et cancer de Basse Normandie AGRICAN Centre scientifique et technique du b timent CSTB Centre technique du bois et de l ameublement CTBA CICOLELLA Andr Collectif Ethers de glycol ssociation des accident s de la vie FNATH des mutuelles de France FMF nationale de la mutualit fran aise FNMF 305 tional des professionnels de la m decine du travail SNPMT DT IBM Corbeil Commission de la s curit des consommateurs CSC Comit de la pr vention et de la pr caution CPP Comit fran ais des a rosols CFA Comit national contre le tabagisme CNCT Conf d ration europ enne des syndicats CES Conf d ration fran aise de la quincaillerie CFQ Conseil national de l Ordre des architectes Conseil r gional du Nord Pas de Calais Conseil sup rieur d hygi ne publique de France CSHPF Direction g n rale de la consommation de la concu
412. usqu douze ans apr s l exposition de leur m re Ces malformations taient de m me nature mais de moindre gravit que celles des enfants expos s pendant la grossesse Pour la premi re fois une corr lation a t not e entre les anomalies cong nitales et les aberrations chromosomiques observ es sur les cellules sanguines des enfants 1998 Etude du National Toxicology Program montrant le caract re canc rog ne de PEGBE des tudes subs quentes mettront en vidence les effets vasculaires de PEGBE infarctus osseux et oculaires thrombose e Octobre 1999 INSERM Rapport d expertise collective Ethers de glycol quels risques pour la sant comprenant des recommandations Conclusion de l INSERM certains thers de glycol ont des effets toxiques sur l homme fonction de reproduction masculine ou f minine alt ration des fonctions ou des capacit s de reproduction effets n fastes non h r ditaires sur la descendance Consid r comme un bon rapport sur l identification des dangers des thers de glycol il a pu tre estim qu en d pit de son intitul cette expertise collective n avait pas valu les risques des thers de glycol Or si le danger est la caract ristique intrins que d une substance le risque est la probabilit d occurrence de la survenue de ce danger A cette occasion appara t clairement la divergence de m thode pour analyser un probl me de ri
413. utiles pc repr sentaient en 2000 400 000 tonnes au niveau euro ilis es en France en 1999 130 e L utilisation des thers de glycol sur les lieux de travail Afin de favoriser l utilisation professionnelle des solvants un guide de bonnes pratiques destin aux utilisateurs d thers de glycol a t labor En outre pour que l interdiction des thers de glycol class s toxiques pour la reproduction de cat gorie 2 soit respect e l OSPA a labor en 2004 une Charte thers de glycol qui impose tout acheteur et d abord aux distributeurs de signer un engagement de ne pas utiliser ces substances dans des produits destin s au public La Charte thers de glycol labor e par les producteurs d thers de glycol membres de l OSPA a relay l accord volontaire de 1996 qui exigeait des acheteurs dont les distributeurs sous peine de non livraison de ne pas utiliser des thers de glycol class s toxiques la reproduction dans les produits destin s au public et avait limit de mani re absolue l usage des thers de glycol class s toxiques pour la reproduction de cat gorie 2 aux applications industrielles pour lesquelles aucun substitut n avait encore t trouv De plus les acheteurs doivent rendre compte chaque ann e aux producteurs de l application de cette charte Quant aux thers de glycol class s non toxiques pour la reproduction les producteurs se sont engag s
414. utions cumulatives comme celles dues au tabagisme SUGGESTIONS DU RAPPORTEUR Informer sur le radon dans l enseignement et en g n ral Informer sur le radon les professionnels de sant 237 Informer sur le radon les professionnels de l immobilier D finir des normes valeurs guides pour le radon Diagnostic habitat y introduire la recherche du radon Habitat la suite du diagnostic radon effectu par l IRSN conduire des actions de rem diation Lutte contre les effets du radon favoriser l installation de ventilateurs LA COMMISSION D VALUATION DE L COTOXICIT DES SUBSTANCES CHIMIQUES REMPLAC E PAR LA COMMISSION DES PRODUITS CHIMIQUES ET DES BIOCIDES EN 2004 Sous la tutelle du ministre charg de l environnement elle value les dossiers de notification des substances nouvelles et value galement les risques des substances existantes class es prioritaires LE HAUT CONSEIL DE LA SANT PUBLIQUE CR EN 2004 Le Conseil sup rieur d hygi ne publique de France CSHPF et le Haut Comit de la sant publique ont fusionn en 2004 pour former le Haut Conseil de la sant publique dont les missions sont de contribuer la d finition des objectifs professionnels de sant publique et valuer la r alisation des objectifs nationaux de sant publique fournir aux pouvoirs publics l expertise n cessaire la gestion des risques sanitaires l
415. ux fois par an Elle peut en outre tre exceptionnell ement r unie sot la demande du ministre de la recherche ou du ministre de l agriculture sot la demande de la moiti de ses membr La Commission de la toxicovigilance pas cr e ce jour donc minimum de d veloppem ent R 145 5 11 du Code de la sant publique 391 A ce titre elle a pour mission de donner des avis au ministre charg de la Sant en mati re de lutte et de pr vention contre les intoxications d informer le Conseil sup rieur d hygi ne publique de France des travaux de recherches en cours dans le 392 Organisme dont Texte ce Mode de Nom de la r cr ation gt Cadre Port e des Mode de Commission gepena la Secr tariat fr quence de Pr sident Composition econ Vandal champ r glementaire travaux prod fonctionnem Commissio nomination d intervention ou du Comit renouvellem des travaux uction ent n ou le eni des experts comit Commission Le secr tariat article 32 de pr sid e par le Elle se compose Le vice la Commission La nationale de la la loi no 76 ministre charg en outre de pr sident de la nationale d hygi ne commission d hygi ne et de commission 1106 du de l agriculture Six membres commission et de s curit du nationale peut s curit du nationale et de 6 d cembre ou d faut re
416. ux seront ils alors class s comme dangereux 135 Le sch ma suivant fait ressortir l articulation entre les deux saisines de l OPECST et REACH par rapport l valuation des substances Situation en 2007 Situation en 1981 avant REACH apr s REACH 100 000 97 000 70 000 substances chimiques substances chimiques non valu es substances chimiques non valu es non valu es crit re d exclusion chronologique mise sur le Re march ant rieure 1981 crit re d exclusion quantitatif produite en quantit inf rieure une tonne saisine thers de glycol saisine polluants d usage courant 80 thers de glycol 3 000 substances 30 000 substances chimiques valu es chimiques valu es dont 40 thers de glycol exploit s dont les polluants organiques persistants 9 nocifs d montr s Devant l impossibilit pratique d valuer les 100 000 substances chimiques actuelles des crit res d exclusion ont t imagin s pour REACH D abord un crit re chronologique permettant d carter les produits mis sur le march avant 1981 quelle que soit leur nocivit puis un crit re quantitatif cartant les produits mis sur le march en quantit inf rieure une tonne Cette observation conduit constater qu il existe un renoncement tenter d valuer tous les produits chimiques pr sents 136 sur le march et que ce renoncement n est pas fond
417. ux de la sant sans compter des individus isol s directement concern s par des nuisances 260 Bien entendu ces divers personnes ou organismes interviennent des titres divers et il est souvent difficile de marquer une c sure nette entre leur r le d ducation de formation et d alerte puisque aussi bien un individu peut prendre conscience d un danger signal au cours d une campagne d information ce qui deviendra pour lui une alerte dans la mesure o il peut s apercevoir seulement ce moment l que ses habitudes de consommation ou d utilisation ont pu mettre sa sant en danger Il existe plusieurs organismes en charge de l alerte La question se pose de savoir si leurs missions sont ou non redondantes et si leurs actions juxtapos es permettent de relayer toutes les alertes utiles A l inverse les alertes lanc es par ceux ci sont elles toutes pertinentes Outre les organismes officiels l alerte peut galement r sulter d acteurs autres comme les ONG les associations la presse sp cialis e des individus D UNE ALERTE SANS PANIQUE Quelle que soit la qualit de la r glementation et des organismes destin s donner l alerte sur des substances chimiques ou des produits utilis s normalement il semblerait qu aucune investigation syst matique ne soit pr vue en cas d utilisation anormale Au premier abord cela ne choque pas mais cette utilisation ne manque jamais d intervenir p
418. ux produits polluants d usage courant est galement accomplie pour partie par l Institut national de la consommation avec sa revue 60 millions de consommateurs et l UFC avec sa revue Que choisir Certes la mission d alerte n est pas proprement parler dans la mission de ces deux organismes mais la diffusion d informations gr ce leurs journaux mensuels s appuyant sur des enqu tes et tests ind pendants joue de facto et de mani re tr s efficace une fonction d alerte de l opinion publique m me si la pertinence desdites alertes est plus ou moins violemment contest e par les fabricants de produits ventuellement d nonc s dans ces publications Les critiques g n ralement adress es aux enqu tes et tests ind pendants ne sont pas d gale valeur Parfois 1l s agit simplement de signaler que les protocoles d essai suivis pour mener les tests ne sont pas rendus publics Cette critique n a donc de pertinence qu en cas de d faillance desdits protocoles mais le plus souvent les personnes 250 entendues ont reconnu le s rieux des tests men s soit par l UFC soit par l INC A partir du moment o les ventes au num ro de ces ma atteignent un public important et par d finition soucieux de sa s curit CO de sa sant une alerte lanc e dans ces publications a un effet imm diat voire un effet massif qui ne peut manquer d appara tre disproportionn voire irrationnel aux fab
419. ventuellement sur le cas des salari s de l entreprise IBM Corbeil Essonnes Plan d action interminist riel du 26 f vrier 2003 dit plan thers de glycol prolongeant le plan de 1999 et destin mettre en uvre les recommandations de l avis de CSHPF du 7 novembre 2002 notamment en am liorant les connaissances sur l exposition de la population et sur les HE ve en os se la T au public d thers di xi de chartes par les Sodasteiels dil s ri dent ne pas 108 une campagne d information de l I chimiques et les moyens de pr vention nr 7 ii in suffi ances r nales e d a Fo Mn vendus Pas d alerte permettant de retrouver le maximum de cas d insuffisance r nale 2004 Pour la Pro fois uns en pomos l ensemble de Paaa publi pour am liorer la sant des Fran ais dans ses asp li s ironnement comprenant une action 20 consistant renforcer les t s d valuation des risques sanitaires des substances ues dangereuses dont les thers de glycol les pesticides et les une action 23 tendant la r duction des expositions les aux agents canc rog nes mutag nes et reprotoxiques CMR A la mi 2007 la mise en uvre de ce plan d clin en un plan national et des pli te ns a fait l objet d un rapport Evaluatic p Tn du Pla Rappo que fran aise a mis rapportent et le Dr Jean Fran ois CAILLARD s travail en septemb
420. x est pourtant urgent et important pour la sant environnementale 225 SUGGESTIONS DU RAPPORTEUR L OQAI lui donner un statut Donner l OQAI des moyens d intervention sur le terrain pour donner suite ses valuations Moyens de l OQAI les accro tre et les p renniser Donn es rassembl es par l OOAI en faciliter l acc s Supprimer les redondances entre les missions des diverses agences environnement sant charg es de l air int rieur sans pour autant faire de l tude de l air int rieur la chasse gard e de l OQAI car certains aspects li s l air int rieur peuvent tre mieux trait s par telle ou telle autre agence LA COMMISSION DE LA S CURIT DES CONSOMMATEURS CSC CR E EN 1983 Apr s enqu tes auditions et expertises en laboratoire cette commission met des avis partir des requ tes dont elle est saisie par toute personne physique ou morale Elle labore aussi des fiches de pr vention et s adresse directement au public communiqu s de presse campagnes nationales de pr vention d un risque particulier Son champ d activit comprend tout produit ou service destin directement au consommateur final l exclusion des produits relevant d agences sp cialis es savoir les m dicaments et les produits de sant ou de soins corporels AFSSAPS des aliments AFSSA et des substances chimiques pouvant se retrouver dans l environnement relevant de
421. x familles 55 des expositions durent moins de deux heures par semaine 93 des expositions sont faibles ou tr s faibles Des protections individuelles sans protection collective sont plus souvent mises disposition que pour les autres reprotoxiques Les gants prot gent la fois des salissures li es ces activit s et du contact toxique avec les produits 69 des salari s expos s sont des hommes Secteurs conomiques exposant le plus leurs salari s le commerce et la r paration automobile 15 soit 42 900 salari s la chimie caoutchouc plastique 6 soit 14 500 salari s la construction 4 soit 32 200 salari s les services op rationnels 4 soit 27 600 salari s Cat gories professionnelles les plus expos es les m caniciens auto qualifi s 15 soit 24 600 salari s les ouvriers de l imprimerie presse dition 12 soit 8 800 salari s les nettoyeurs 8 soit 28 700 salari s les ouvriers de production qualifi s du travail des m taux 7 5 soit 12 200 salari s les ouvriers qualifi s du second uvre du b timent 6 9 soit 22 900 salari s Source Enqu te SUMER 2002 2003 Premi res synth ses ao t 2005 111 Lors de l tude pr alable l OPECST s tait demand si les r sultats des tudes et recherches avaient bien t pris en compte par la r glementation applicable Or un premier examen des textes et r glementations existant a montr que g n r
422. ycol l Office s tait 1 si une ou plusieurs tudes ant rieures sur ce th me pouvaient r pondre aux interrogations soulev es par la saisine de l OPECST si ces tudes taient r centes et compl tes 2 si les conclusions de ces ventuels travaux avaient t suivis d effets 3 si les l ments Lost recueillir par l OPECST pouvaient tre plus comple x des tudes pr c dentes ou si plus modestement la mani re pi one l tude sous un angle nouveau pouvait la justifier 4 si une urgence imposait une tude de ce th me par Le si ne mr n conscience i E dare b sarai th kad io Fr ne comme au Tem de ces substances Pour r pondre ces questions ult s S normatifs af as et i baa rature s scientifique disponible De T a quatre vi C lifi ont t been PA Pour appr cier l opportunit de la saisine relative aux thers de glycol votre Rapporteur a tenu rappeler les principes pos s par la A L ERS et de da ee Rice aa les n lev is de rasti et pa bien tre d tre f e sur les plans les d cisions et activit s eos d aes la fois l environnement et la sant de Participer aux processus de d cisions Ces principes se sont traduits en 1999 par I gement de nombre de pays laborer des plans d action nationaux pour l environnement et la ce qui s est traduit pour la France par le Plan national sant environneme
423. ygi ne caract re sant consultatif Sant nomme comprend quatre sup rieur sont ou question le motif l gitime publique de scientifique d hygi ne pour chaque sections nomm s par recommandations pr sident deln a pas France et publique section parmi la section des arr t du et d exercer des la section particip aux technique tabli par le les membres eaux ministre charg missions d signe un ou travaux de la plac e d cret du de celle ci un la section des de la Sant d expertise en plusieurs section aupr s du 10 ao t 1848 pr sident et un maladies Seules peuvent particulier en rapporteurs laquelle il ministre organisme qui vice pr sident transmissibles tre nomm es mati re de qui peuvent appartient charg de la avait lui En cas la section des les personnes pr vision tre choisis lors de trois Sant et m me d absence du milieux de vie qui n ont pas d valuation et de en dehors de r unions comp tente succ d au pr sident le la section de la d pass l ge gestion des risques la section et cons cutives dans le Conseil vice pr sident radioprotection de soixante huit pour la sant de du conseil ou de quatre domaine de sup rieur de le suppl e dans I Chaque ans la date de l homme sup rieur Le r unions dans la sant sant institu ses fonctions section comprend leur d signation Sans pr judice des
424. yl nique S rie P s rie des thers de glycol propyl niques Styr ne Sulfures organiques T Tabac c ne certain T l n butyl ther absence de donn es toxicologiques j pin n apa aa pr absence de donn es rot sp IA TBBP A T trachloro thyl ne ou trichlo PARENT spa b 2 3 7 8 TCDD dioxine de Seveso TP tripropyl ne glycol m thyl ther ou m thyltripopyl neglycol Tributyl tain TBT ereinek itan Trichlorobenz ne Trichlorure d azote NC13 Trihalom thanes THM Vinchlozoline White spirits canc rog ne 7 Z olithes silicates synth tiques Produits pour le bricolage Decapex d capant de peinture Xyloph ne Fipronil in PHP ar lis comme excipient sp cialit de phytoth rapie contenant du vier 2004 f suspension de son autorisation de mise sur le march 391 gt II GLOSSAIRE DES BASES DE DONN ES PROGRAMMES DE RECHERCHE ET R SEAUX Bases de donn es Base de donn es CAREX exposition des ouvriers aux polluants Base de donn es INIES CSTB caract ristiques environnementales et sanitaires des produits de construction Base de donn es SCORE sant site commun d observation r gionale en sant Etat FNORS CNAMTS CCMSA CANAM InVS INSERM Base EPHI Environmental Public Health Indicators projet du CDC d Atlanta d identification d indicateurs de dangers environnementaux et d effets sanitaires B

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