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actes des assises academiques - Académie de Clermont
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1. Les l ves suivaient auparavant un cursus BEP en 2 ans baccalaur at professionnel en 2 ans maintenant ils arrivent en baccalaur at professionnel en fin de classe de troisi me De plus les programmes se sont r orient s vers des textes classiques litt raires surr alisme etil n y a plus de textes fonctionnels Si l intention d ouverture 79 80 est louable cela peut tre l origine d un grand cart par rapport aux attentes des l ves Besoin d une liaison 3 me LP certaines initiatives se doivent d tre d velopp es Des fili res professionnelles choisies par d faut par recherche de la proximit g ographique plus que pour l int r t de la mati re enseign e et de la fili re les enseignants ont l impression d tre dans une situation difficile g rer se sentent professeurs de lyc e avec un public qui n en est pas Dans les formations de salari s l effectif est de 15 apprenants maximum l individualisation possible et la demande mane des employeurs et des apprenants Toutefois le nombre est pas uniquement invoquer pour comprendre les difficult s Il faut tre plus cr atif On veut faire rentrer tous les jeunes dans un moule on a du mal proposer des parcours adapt s Souci du manque d app tence des l ves pour les savoirs propos s comment cr er l envie de Eviter de leur proposer les m mes contenus et d marches que ceux qui les ont mis en chec Les entrepri
2. Recentrage sur les formations visant la ma trise des comp tences cl s et accompagnant le projet d insertion professionnelle R novation de l offre de services en faveur de la ma trise des comp tences cl s Ce programme s adresse prioritairement aux personnes de premiers niveaux de qualification ne ma trisant pas le socle des comp tences cl s et souhaitant concr tiser un projet d insertion dans l emploi L entr e dans le dispositif Voir Powerpoint diapositive 5 Les personnes concern es doivent faire l objet d une orientation s inscrivant dans un projet concert d insertion dans l emploi formul e par les conseillers des agences de p le emploi des missions locales des Cap emploi ou des structures charg es d accompagner les personnes en vue d une insertion dans l emploi 12 Circulaire du 03 01 2008 relative la politique d intervention du minist re charg de l emploi en faveur de l acc s aux comp tences cl s des personnes en insertion professionnelle http www travail emploi sante gouv fr publications picts bo 29022008 TRE_20080002_0110_0003 pdf 69 70 Les actions de formation propos es Voir Powerpoint diapositives 6 7 8 Elles visent la ma trise d une ou plusieurs des comp tences cl s suivantes en lien direct avec le projet d insertion dans l emploi des personnes communication en fran ais culture math matique et comp tences de base en sciences et technologies culture num ri
3. Se d barrasser du Minotaure la lecture apprivois e Durant tout le temps consacr l enqu te men e sur la lecture des adolescents du lyc e professionnel mes repr sentations personnelles du lyc en de la voie professionnelle l gard de la lecture n ont cess d voluer J estimais comme l avance Christian Baudelot que ces jeunes taient des lecteurs entretenant un rapport exclusivement ordinaire la lecture comme c est le cas des coll giens en partance pour la classe de seconde g n rale En fait s en tenir une conclusion aussi partielle serait porter atteinte la consid ration accorder aux caract ristiques propres la population scolaire des lyc es professionnels Effectivement les jeunes qui ont accept de participer la pr sente enqu te affichent un ge moyen d environ dix neuf ans ce qui indique une maturit d ordre chronologique affirm e doubl e d une maturit d ordre actif acquise par une exp rience r aliste du monde du travail obtenue par seize semaines de stages professionnels obligatoires Ces deux grands crit res de la population sond e la placent dans une cat gorie sp cifique pour laquelle la lecture r ussit jouer un r le multiple culturel d identification d approfondissement d un sujet cher et de r sonance scripturale Certes au sein des soixante trois jeunes concern s par l enqu te une minorit d l ves scolaris s dans la fili re industrielle demeure en retrait de la l
4. 5 Toujours selon les th ories de la psychologie sociale les enseignants se comportent diff remment envers ces personnes sans en avoir conscience Or il semblerait que leur comportement influence en retour le comportement des personnes en difficult Ainsi leurs r sultats viendraient conforter les croyances des enseignants la boucle est boucl e Il est tr s important de rappeler ici que les enseignants ne sont pas conscients des diff rences de comportements qu ils op rent en fonction des l ves C est ce qu on appelle l effet Pygmalion Voir Powerpoint Les contextes d apprentissage avec des publics en difficult diapositive 6 et qui a t d crit pas Rosenthal ou encore l auto r alisation des proph ties les attentes des enseignants quant aux r sultats ou performances des publics en difficult s les font se comporter de telle fa on qu en retour les jeunes confortent leurs attentes Il semble donc important que les professionnels connaissent ces m canismes afin de rep rer des situations mena antes pour ces publics et notamment en valuation pour qu ils puissent adapter leurs pratiques professionnelles L Estime de Soi Le concept d Estime de Soi EDS Voir Powerpoint Les contextes d apprentissage avec des publics en difficult diapositives 7 et 8 est souvent celui qui vient l esprit lorsqu on parle de personnes en situation d illettrisme LEDS est elle le rem de contre l chec Les travaux de D
5. Apprendre apprendre 15 02 11 i e quid ii d entr e un diff rents rois NOUS CONTACTER 25022011 SET PLAND ACC S Formation des accompagnants 2 PRESSE PAPIER Lecture de Florenca AUBENAS NOIR TOUS LES V NBMENTS Donn es transferees depuis www cri auvergne org 68 La page d accueil du site s organise autour de courts messages qui se succ dent autour des savoirs de base illustr s par des photographies repr sentant des situations du quotidien Une cartographie de l offre de formation sur la r gion Auvergne se d cline en d partement puis en zones g ographiques avec un inventaire des actions d accompagnement et de formation des publics avec le nom des organismes associations et leurs coordonn es Un agenda rappelle les rendez vous locaux r gionaux voire nationaux sur la th matique de l illettrisme au sens large La rubrique en rayons actualis e toutes les 3 semaines propose des ressources r centes ou incontournables documents p dagogiques sites romans logiciels que l on peut emprunter au CRI Derri re l intitul presse papier on trouve la lettre d information du CRI mensuelle Parmi les rubriques existantes et pour r pondre aux participants cette deuxi me journ e un zoom est fait sur les ressources en ligne o l on peut trouver le compte rendu des changes p dagogiques propos s par le CRI www cri auvergne org sites www cri auvergne org files CONSEIL echa
6. Iech 20 CL gr ae S Mercredi 15 et Jeudi 16 d cembre 2010 La lecture apporte a l homme pl nitude le discours assurance et l criture exactitude Francis Bacon philosophe anglais du XVI me si cle Mercredi 15 D cembre Ouverture des Assises page 9 Des clairages Illettrisme et probl matique intervention de Herv Fernandez Agence Nationale de Lutte Contre l illettrisme page 13 Emergence de l illettrisme l cole Karim Touahmia Inspecteur de l ducation nationale charg de l adaptation et de la scolarisation des l ves handicap s page 17 Le r le de l cole maternelle dans la pr vention de l illettrisme Laurent Dubien Inspecteur de l Education nationale Premier degr charg de mission acad mique Maternelle page 22 Les adolescents faibles lecteurs et leur rapport la lecture Josiane Morel professeur l IUFM de Clermont Ferrand d partement des Lettres page 29 Des ressources des dispositifs des actions Le centre de ressources illettrisme la pr vention et l exp rimentation travers un exemple d action Mots et m mes St phane Gard page 34 Lire et faire lire Pascale Gilles coordinatrice Allier de La ligue d partementale de l Enseignement page 37 Coup de pouces cl Jocelyne Revollet Boutheina Yahia repr sentantes de l Association pour favoriser l galit des chances l cole page 39 Compte rendu des ateliers Pr ven
7. Les trouver c est possible les formaliser pour les faire conna tre et partager c est indispensable et plus productif que d imaginer sans cesse de nouveaux dispositifs Lis an E SS wv Ke to purar a o EES Ge en E Las SES C3 es VE on es as C3 C est ce que propose le Forum Permanent des Pratiques de l ANLCI Convention MEN ANLCI L ANLCI s engage mettre disposition des cadres du minist re toutes les informations sur l organisation du Forum Permanent des Pratiques en r gion VANLCI diffusera les kits des bonnes pratiques labor s en r gion Mais comment faire plus plus efficacement et plus rapidement pour faire reculer l illettrisme de mani re significative Nous avons pour y contribuer entrepris depuis quelques ann es un travail in dit le Forum Permanent des Pratiques gr ce l appui du Fonds Social Europ en Il s agit tout simplement de chercher ce qui marche dans tous les domaines de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme pour r pondre concr tement aux questions que se posent tous ceux qui ont d cider et agir sur le terrain comment faire que faire quels sont les bons outils Comment par exemple mettre en place et animer des actions autour du livre et de la lecture pour les enfants de 5 11ans Pour les apprentis en CFA comment mettre en place une action pour consolider leurs savoirs de base Co
8. diapositive 2 En France cette recommandation donne lieu l tablissement dans le cadre de la scolarit obligatoire d un socle commun de Connaissances et de Comp tences Minist re de l ducation nationale et de mesures en faveur de l acc s aux comp tences cl s pour une insertion professionnelle Minist re de l conomie des finances et de l emploi Le dispositif comp tences cl s Il est mis en uvre par la DIRECCTE Auvergne service public de l Etat en r gion qui assure sous l autorit du Pr fet de r gion le pilotage et la coordination des politiques publiques du d veloppement conomique de l emploi du travail de la concurrence et de la protection des consommateurs Public cibl Voir Powerpoint diapositives 3 et 4 Le minist re en charge de l emploi a d fini des orientations nationales en faveur de l acc s aux comp tences cl s favorisant une meilleure insertion professionnelle au travers trois axes D limitation du champ des b n ficiaires au profit des personnes inscrites dans un projet d insertion professionnelle ou de maintien dans l emploi s appuyant financi rement sur les employeurs et les OPCA pour ces derni res Le projet professionnel de la personne pourra tre l acc s une formation pr qualifiante l acc s une formation qualifiante la r ussite un concours professionnel de niveau V l acc s un contrat en alternance un contrat aid ou l acc s l emploi durable
9. il disait au possible nous sommes tenus alors oui nous l avons vu en mati re de pr vention de l illettrisme au possible l cole maternelle est tenue Intervention de Josiane Morel professeur l IUFM de Clermont Ferrand d partement des Lettres Les lyc ens de la voie professionnelle et leur rapport la lecture Nous sommes nourris par les livres et ce sont eux qui nous habitent le plus longtemps Jean Louis Curtis Questions la litt rature 1973 En guise d introduction L tude que je vais voquer aujourd hui est certes vieille de quelques ann es lorsque j enseignais au lyc e Sainte Claire Deville Issoire mais elle reste int ressante dans ses conclusions En effet portant sur le rapport la lecture des l ves qui poursuivent leur scolarit en lyc e professionnel elle risque de mettre bas certaines id es re ues Souvent orient s par d faut ces jeunes int grent la voie professionnelle avec des pr jug s plut t d favorables l encontre de l enseignement g n ral et plus pr cis ment l gard de la discipline des lettres Effectivement c est lors du cours de fran ais que ces l ves tablissent des liens avec l univers livresque et par cons quent avec celui de la lecture Par le biais de r ponses apport es un questionnaire et de quelques entretiens cibl s des l ves ont t amen s voquer leurs pratiques lecturales et les sens qu ils leur assoc
10. l apprentissage du langage oral Point n 11 Informer et impliquer les parents d l ves Les participants s accordent dire qu une liaison forte avec les parents d l ves est n cessaire Dans les faits ils rencontrent toutefois des difficult s rencontrer les parents des l ves les plus fragilis s o En maternelle ceux ci sont souvent mal l aise lors de leur venue l cole lorsqu il s agit d inscrire leur enfant Ils participent assez peu aux r unions d information collectives qui sont organis es en d but et en milieu d ann e o Les parents des l ves en lyc e professionnel sont le plus souvent d mobilis s la rupture entre l cole et la famille est souvent bien r elle Des actions particuli res sont signal es o en ZEP Clermont Plaine une information sur le m tier d l ve et celui de parent d l ve a t initi e o En Haute Loire la cr ation d un livret d accueil de l l ve l cole maternelle est en cours o Les cahiers de vie de classe avec des textes et des photographies qui expliquent aux familles les activit s de la classe constituent un outil int ressant et peuvent favoriser un dialogue entre l enfant et ses parents Proposition aider les quipes d cole cr er des outils de communication avec les familles livret d accueil modalit s de correspondance par exemple Bilan de l atelier Les participants soulignent la richesse des changes qui ont pu avoir lieu
11. Le cadre national de r f rence de l ANLCI produit d s 2002 publi en 2003 rappelle toutes les cartes n cessaires qu il faut avoir en main pour prendre la pr vention et la lutte contre l illettrisme par tous les bouts champs d interventions r le des pouvoirs publics des entreprises des partenaires sociaux de la soci t civile Couvrir tous les champs certes mais en faisant porter les efforts l o il le faut vraiment Et pour cela il faut des chiffres un chiffre global permettant de mesurer l ampleur du ph nom ne puis des analyses pour connaitre les principales caract ristiques des personnes confront es ce probl me Voir PowerPoint diapositives 5 et 6 Or en 2001 nous ne disposions d aucun chiffre pr cis seulement d une estimation sur la base d une enqu te d clarative En effet aussi curieux que cela puisse para tre il n y avait jamais eu en effet en France de v ritable enqu te pour mesurer l ampleur du ph nom ne Comment combattre efficacement un probl me dont on ne connait pas exactement l tendue Depuis 2000 on disposait certes d une indication concernant les jeunes avec les tests r alis s par le minist re de la D fense lors de la journ e d appel de pr paration la d fense JAPD qui concerne tous les garcons et filles de 17 ans ayant t recens s 4 9 d entre eux sont d j confront s l illettrisme selon les chiffres de 2008 Une enqu te sp cifique pour mesurer Voir P
12. a Apr s la lecture Affirmations Opinions Avis de l auteur Sa ou mes justifications ER PE EE ES PE EE 3 Propositions d action l chelle des bassins identifier un professeur ressource form sur ces questions de lecture compr hension qui pourrait tre r f rent ou coordonateur pour un ou plusieurs tablissements Professeur r f rent Maitrise de la langue Ce professeur pourrait avoir diverses missions participer et aider au rep rage des faibles lecteurs identification pr cise des difficult s rencontr es aider les enseignants dans leur classe d finir pour ces l ves faibles lecteurs des projets d aide et de rem diation appropri s prendre en charge au sein des tablissements en partenariat fort avec les quipes p dagogiques les l ves qui n cessiteraient des interventions sp cifiques coordonn es int gr es l enseignement et contractualis es Mener une r flexion sur la lecture et le pratiques de lecture dans toutes les disciplines l chelle d une quipe p dagogique volontaire d un tablissement qu est ce que lire en fran ais math matiques histoire g ographie sciences enseignement professionnel Pourquoi lit on en fran ais math matiques histoire g ographie sciences enseignement professionnel Comment lit on en fran ais math matiques histoire g ographie sciences enseignement professionnel Mener ce m me type de r
13. er v i Eis Kc wm en La P Las cr uw ES an an t pour aller bonne heu re Un entant de six ans doit tre au lit le soir huit heures et demie S il a du mal s endormir s il a peur laissez la porte entr ouverte pour le rassurer Veil lez ce que la chambre soit bien a r e Il y a dans ce th me quelques points qui m ritent l attention dans nos pratiques quotidiennes La double solitude de certains l ves Bernard Lahire l cole et la famille n entretiennent pas de connivence ce qui fragilisent ces l ves et peut les installer dans un conflit de loyaut difficile surmonter Les conditions non scolaires de l apprentissage des pratiques cognitives et langagi res qui rendent familier ou non le rapport avec le langage r flexif propre l cole Pour les familles d origine trang re la demande des enseignants de parler le fran ais la maison n est pas toujours judicieuse En effet un usage approximatif et al atoire de la langue fran aise n aide pas les enfants Il est pr f rable qu ils pratiquent une langue d origine riche vocabulaire et structur e syntaxe pour nommer et dire Par ailleurs cette posture permettra de valoriser un bilinguisme m connu de l cole l acculturation l crit est une probl matique importante pour des l ves qui le c toient peu dans la sph re familiale Le r le de l cole
14. flexion mais entre des professeurs des coles et des professeurs du secondaire afin d avoir chacun une plus grande lisibilit sur l apprentissage de la lecture sur les pratiques pour conforter les comp tences cole primaire coll ge lyc e de lecture les exigences de lecture pour chaque cycle Ce travail pourrait donner lieu une publication diffus e tous les enseignants de l acad mie Favoriser inciter une implication plus grande des familles de l environnement imm diat collectivit s locales par exemple de l l ve Au sein de la classe D velopper la fluence de lecture La fluence de lecture capacit lire avec aisance rapidement sans erreurs et avec une intonation adapt e 50 doit tre davantage objet d enseignement et ce quel que soit le cycle scolaire consid r cf tests JAPD un jeune sur cinq rencontre des difficult s de lecture compr hension en raison de d ficiences de fluence En effet il est av r que le faible lecteur est celui qui consacre trop de temps l activit de d chiffrage qui mobilise l essentiel de ses comp tences cela au d triment de la compr hension Si on organise des activit s pour assurer cette comp tence il est n cessaire de s interroger sur le type de textes que l on va utiliser il ne s agit pas que ces textes deviennent des obstacles une meilleure acquisition de cette comp tence longueur complexit r f rent inconnu Enseig
15. l cole primaire il s impose et concerne tous les enseignants depuis l arriv e de l enfant en maternelle jusqu son acc s au baccalaur at Une participante voque le r le tr s b n fique que peut jouer le corps la pratique th trale pour exprimer des id es qui seront ensuite traduites par de l oral puis de l crit des cercles d improvisation th trale sont pr sent s comme ce qui favorisera l effort d expression La question de la rivalit entre deux langues celle de l enseignement et celle qui est parl e la maison a t abord e Cette rivalit est viter Si les parents parlent une langue trang re correcte chez eux si l enfant apprend en classe dans la langue de l enseignement qui lui est dispens il pourra au fil des ann es cultiver un bilinguisme qui est un atout Les enseignants ne doivent pas nourrir d id es n gatives propos du langage des parents ni supposer automatiquement que l on ne parle pas fran ais la maison Les parents de l enfant n ont pas s astreindre parler la langue des enseignants car ils prendraient le risque de s exprimer maladroitement donc de mal communiquer et de ne pas transmettre une langue structur e Qu ils s expriment dans la langue dont ils ma trisent les r gles De quelque langue que ce soit ce qui est formateur pour l enfant c est d entendre une langue structur e Dans le m me ordre d id es les valeurs pr sentes au c ur de l cole ne seront au
16. les r gles sont connues il s agit de mettre en uvre les programmes 2008 dans toutes les classes mais aussi de poursuivre et d am liorer la mise en place de l aide personnalis e l cole maternelle selon des modalit s adapt es aux jeunes enfants La dur e les horaires et les m thodes utilis es doivent proc der d une politique de pr vention bien con ue A cette fin le document intitul L aide personnalis e l cole maternelle document publi au plan acad mique peut servir de point d appui aux quipes p dagogiques En conclusion de cette deuxi me partie nous pouvons retenir que la r forme de l cole engag e en 2008 nous permet d sormais de combiner une approche universelle et une attention particuli re pour tenter de r duire les in galit s dues la naissance un moment o elles ne sont pas encore discriminantes Le r le particulier de l cole maternelle Voir Powerpoint diapositive 7 Dans cette troisi me partie nous aborderons le r le particulier de l cole maternelle Rappelons tout d abord que le choix effectu de scolariser tous les enfants dans des coles maternelles repr sente un co t important pour la collectivit Les derniers chiffres publi s par le minist re de l Education nationale dans sa revue L Etat de l cole montrent que le co t annuel par l ve de maternelle s levait 5370 euros en 2009 Ces chiffres s expliquent en grande partie par la part du co t de l encad
17. mique et d finir les actions conduire ensemble sur les territoires en mati re de pr vention et de prise en charge de l illettrisme Le plan acad mique de pr vention de l illettrisme reprenant ces actions sera d fini au cours du premier trimestre 2011 Le syst me scolaire fran ais doit favoriser la r ussite de tous et nous devons relever ce d fi aussi difficile que passionnant pour participer la construction d une cole et d une soci t solidaire qui r ponde aux attentes de chacun vis vis de l ducation Ce plan acad mique repr sente une co construction puisque le travail de l ducation nationale s int gre dans la construction du Plan r gional de Pr vention que vous mettez en place Monsieur le Pr fet avec la Direction de la Jeunesse des sports et de la coh sion sociale l ducation nationale se f licite de ce partenariat qui ne peut que donner davantage de sens au travail de chacun Intervention de Patrick Stefanini pr fet de la r gion Auvergne Vous tes r unis aujourd hui pour les premi res Assises acad miques d di es la lutte contre l illettrisme organis es par le Rectorat d Acad mie de Clermont Ferrand et je me r jouis d tre pr sent vos c t s En tout premier lieu je soulignerai que l ann e 2010 a t d terminante pour la mobilisation des acteurs publics sur la question de l illettrisme l chelle nationale en particulier l Education nationale L Agence nationale d
18. on ne traitera que 10 du probl me global La politique de lutte contre l illettrisme n est pas une politique zon e concernant des secteurs particuliers sur tout le territoire rural aussi bien qu urbain le probl me existe et doit tre pris en compte L analyse des chiffres de l enqu te IVQ r v le galement que pr s de 80 des personnes confront es l illettrisme parlaient uniquement le fran ais la maison l ge de cinq ans Il faut donc faire cesser la confusion illettrisme immigration qui a t trop longtemps pr sente dans beaucoup d esprits et ne pas ne plus confondre lutte contre l illettrisme et politique linguistique en faveur des migrants Les deux politiques sont n cessaires mais elles ne se confondent pas Les tenaces id es re ues ce propos ont fait perdre beaucoup de temps la lutte contre l illettrisme car on a souvent organis des formations linguistiques en croyant organiser des actions contre l illettrisme Lorsqu une personne ne parle pas le fran ais cela se voit cela s entend Et il est d autre part tout fait compr hensible de ne pas parler spontan ment une langue qui n est pas sa langue maternelle et tout fait naturel de chercher l apprendre Les personnesillettr es elles ont honte de ne plus savoir lire crire et compter elles dissimulent leurs difficult s font tout pour se rendre invisibles et bien s r ne vont pas se rendre spontan ment vers les dispositifs existants qui d
19. professeurs en LP formateurs d adultes professionnels 4 Encourager les jeunes tre plus mobiles g ographiquement 5 Concevoir des parcours diff renci s pour les l ves en difficult s en tuilant les temps de classe avec un travail sp cifique assur par un formateur sp cialis sur une dur e limit e 6 Recentrer les objectifs p dagogiques sur la formation de tous Pourquoi les comp tences de certains jeunes s rodent elles au cours de la scolarit Les l ves les plus en difficult mobilisent tellement d attention et d nergie lire d chiffrer qu ils n ont plus l nergie n cessaire pour comprendre apprendre 7 Veiller assurer des formations plus r guli res en entreprise en particulier en direction des personnels les moins qualifi s partir d une gestion des ressources humaines r nov e Apprendre d tecter les probl mes Elaborer des aides des strat gies pour contourner la difficult codes couleurs pictogramme ne r soud pas le probl me de fond Un encouragement financier pour motiver les chefs d entreprise est n cessaire Hausse encourageante des budgets formation des entreprise 0 9 obligatoire mais on est 3 8 Inciter les enseignants s engager sur des programmes de rencontre europ ens qui permettent de croiser les regards sur ces probl matiques Atelier 2 Traiter les difficult s langagi res et faire retrouver l envie d apprendre des adolescents en situatio
20. v le tre un bon moyen d acc der aux repr sentations de la langue que construisent ces apprenants adultes Le passage de segmentations d ordre visuel des segmentations prenant en compte les propri t s de l oral recoupe ce qui a pu tre observ ant rieurement chez les enfants Besse Jean Marie Qui estillettr d crire et valuer les difficult s se servir de l crit Paris Retz 2003 223 p ill 22 x 17 cm Questions d crit Savoirs Bibliogr ISBN 2 7256 2311 1 R sum Les personnes illettr es bien qu ayant suivi une scolarit en fran ais pendant au moins 5 ans ne parviennent pas comprendre un texte sur la vie quotidienne ou transmettre un message par crit Propose un ensemble d outils d valuation des publics en situation d illettrisme Descripteurs illettrisme France alphab tisation Cote 374 9BES Tsiganes et gens du voyage du terrain l cole Journ es de l int gration 8 10 avril 1997 Clermont Ferrand Clermont Ferrand CRDP d Auvergne 1998 214 p Documents actes et rapports pour l ducation ISBN 2 86619 178 1 Descripteurs nomadisme scolarisation Tsiganes illettrisme int gration scolaire Cote 377 31TSI 4 OUTILS EXERCICES Benoit Abdelkader Odile Thi baut Anne Savoir lire au quotidien apprentissage de la lecture et de l criture en fran ais Hachette 2005 143 p ISBN 2 01 155387 3 R sum Savoir lire au quotidien est un manuel d appre
21. ves parler sur ce qu ils ont fait pour se d tacher du faire justement Ceci est d autant plus important l cole maternelle qu on est souvent oblig d entrer par le faire par l activit L l ve va rentrer dans les apprentissages s il devient conscient de ce qu il a fait de pourquoi il l a fait de comment il l a fait de 27 28 pourquoi c est r ussi et de comment il a fait pour r ussir C est dans ce d collement par rapport l exp rience que le langage d vocation prend toute sa place devenir l ve c est finalement tre capable de cette exp rience au second degr c est tre capable de faire certains usages du langage Neuvi me point coh rence et continuit longitudinales Voir Powerpoint diapositive 14 I ne faut pas croire que l annexe au programme a r solu les probl mes de progression Il faut qu il y ait une appropriation en quipe de cet outil pour voir comment localement on peut pr ciser la progressivit et la continuit des apprentissages il y a des choses pr ciser par exemple sur les sons tudi s sur le vocabulaire tudi chaque niveau sur les histoires les albums les textes m moris s Mais cette id e de progression il ne faut pas que les enseignants se la repr sentent comme du bout bout ce n est pas parce que les l ves ont fait telle chose en petite section que c est d finitivement derri re eux en moyenne section Il faut donner du corps l approc
22. 133 p ISBN 2 86627 042 8 R sum L ensemble des textes pr sent s ici constitue une part des contributions de chercheurs et de praticiens qui sont intervenus dans le cadre du Printemps de la lecture action men e par le r seau CR CDDP pour sensibiliser le grand public de la r gion aux probl mes de l illettrisme Descripteurs illettrisme lecture Cote 372 4HOR L Illettrisme constats et actions Arras UDAF 1992 102 p R sum Cet ouvrage aborde l illettrisme comme ph nom ne social puis examine les causes et les cons quences et enfin se conclut sur les actions et m thodes a mener Descripteurs illettrisme chec scolaire Cote 374 9ILL El Hayek Caravans rail Christiane Illettrisme de l enjeu social l enjeu citoyen Paris La Documentation Fran aise 1998 298 p En toutes lettres ISBN 2 11 004072 6 R sum Au travers d une quarantaine de contributions organis es en six parties cet ouvrage dresse un tableau d ensemble de l volution des pratiques de lutte contre l illettrisme IlI propose ainsi une s rie de r flexions sur les vis es et les retomb es des exp riences locales d crivant l laboration progressive de m thodes et d outils adapt s la mise en place de dispositifs de concertations et d op rations men es en partenariat Les deux derni res parties centr es sur l laboration d outils de positionnement et sur diverses d marches p dagogiques regroupent pa
23. Martinot d finissent l EDS comme correspondant la valeur que l on s accorde en tant que personne une valuation ou une estimation globale de nous m mes sur nous m mes quel point nous nous approuvons nous nous aimons Pour D Martinot l image de soi de l l ve joue un r le fondamental dans ses apprentissages scolaires Que cette image soit positive et l l ve surmontera beaucoup mieux les difficult s qu il rencontre qu elle soit n gative et c est l inverse qui se produit Or cette image de soi se construit dans la relation de l l ve l enseignant et elle est directement li e au r le et l importance que ce dernier attribue l valuation des performances de l l ve Mais contrairement aux id es re ues les personnes en difficult ne poss dent pas une EDS n gative parce qu elles mettent en place des strat gies de protection de leur EDS Il s agit donc de comprendre que l EDS et la r ussite ne sont pas forc ment li es et augmenter artificiellement l EDS sans relations avec leurs r sultats pour redonner confiance peut avoir des cons quences inverses que celles attendues sur l implication des personnes dans leurs apprentissages L encore il est essentiel de conna tre les strat gies de protection de l EDS afin de mettre en place des contextes d apprentissage vitant le recours ces strat gies On d finit plusieurs strat gies de protection de l EDS qui sont des freins aux progr s personnels
24. a coch dans le syst me informatique v rifier Le rep rage a donc besoin d tre affin Contact R SEAU DES MISSIONS LOCALES D AUVERGNE Animation r gionale Auvergne 7 rue de la Halle 63800 COURNON D AUVERGNE T l 04 73 84 97 13 Fax 04 73 84 97 08 Mail ampa arml auvergne wanadoo fr Intervention de Fabienne Vidal conseill re en formation GRETA du Velay Dans le cadre de leur mission de formation continue les Greta ont depuis leur cr ation affirm leur positionnement sur le volet de l insertion professionnelle Parce que les difficult s lire crire comprendre un message de la vie quotidienne peuvent freiner l acc s l emploi la professionnalisation la qualification les Greta d auvergne ont d velopp un pole de comp tence qui nous permet d accueillir et de traiter tout moment selon des modalit s souples et individualis s des besoins sp cifiques en mati re d illettrisme et ce quelque soit le public demandeurs d emploi jeunes et adultes salari s Ainsi nous avons men des formations savoirs de base pour les DE dans le cadre de cr dits IRILL DRTEFP DDTEFP a Ateliers de lutte contre l illettrisme pour un public orient par diff rents prescripteurs notamment pole emploi travailleurs sociaux Au travers de diff rents modules r appropriation des savoirs de base Expression orale au travers de l actualit Vie quotidienne de Code de la
25. accueil de la petite enfance dans les circonscriptions d action m dico sociale comme les consultations nourrissons de la Protection Maternelle Infantile re oivent de nombreuses familles souvent en difficult avec leurs enfants de moins de 6 ans Ces sont de fait des endroits privil gi s o le temps d attente des familles est propice aux changes avec leurs enfants Nous avons propos d investir ces lieux d accueil avec une professionnelle de la petite enfance form e la lecture haute voix Objectifs Favoriser la rencontre des enfants avec le livre accompagner la m diation parentale dans la familiarisation pr coce de l enfant avec l objet culturel Par des moments de lecture voix haute aux tout petits initi s par le professionnel rendre les parents t moins de l change qui se produit leur permettre de partager ce moment cl avec leur enfant ce qui se vit dans cette rencontre entre un tout petit et un moment de r cit Leur proposer s ils le d sirent de s emparer eux m mes des livres et de lire leurs enfants afin de d couvrir le plaisir des r cits des mots et ainsi favoriser leur app tit et leur curiosit Lire des livres des tout petits participe d un veil aux mots aux images et l imaginaire dans une langue construite celle du r cit avec une structure introduction r cit et conclusion une construction grammaticale et un vocabulaire qui la distinguent de celle qui accompagne
26. afin de d crire les forces internes et ou externes traduisant le d clenchement la direction l intensit et la persistance du comportement Vallerand amp Thill 1993 Pour ce qui nous concerne nous nous appuyons sur les travaux de Deci et Ryan 1985 qui distinguent deux types de motivation suivant qu elle est impos e ou non La motivation intrins que l action est conduite uniquement par l int r t et le plaisir que l individu trouve l action sans attente de r compense externe La motivation extrins que l action est provoqu e par une circonstance ext rieure l individu punition r compense pression sociale obtention de l approbation d une personne tierce Ces deux types de motivations sont compl t s par un troisi me tat l amotivation L amotivation l individu a le sentiment d tre soumis des facteurs hors de tout contr le L amotivation se distingue de la motivation extrins que par l absence de motivation li e au sentiment de ne plus tre capable de pr voir les cons quences de ses actions Pour Deci et Ryan ces motivations s organisent entre elles suivant une chelle continue de r gulation ou d auto d termination Continuum d auto d termination Motivation R gulation intrins que intrins que ze R gulation int gr e Motivation R gulation identifi e extrins que R gulation introject e R gulation externe Amotivation Absence de r gulation Absence de r gu
27. attribution causale c est dire sur les explications que l on donne aux v nements qui nous touchent montrent que la fa on dont les enseignants vont attribuer la r ussite ou l chec des l ves peut avoir des r percussions sur le v cu et l avenir scolaire des l ves Bessoux amp Pansu 2003 De m me pour C Dweck 2010 Il est remarquable de voir combien les enfants sont sensibles ces messages et combien ils sen pr occupent Cette psychologue explique que la conception de l intelligence v hicul e par les enseignants au travers de leurs renforcements a des cons quences Si l intelligence est per ue par des apprenants comme un tout immuable avec des capacit s d termin es ou bien comme quelque chose qui se construit avec des al as et des erreurs salutaires la pers v rance et les performances seront tr s diff rentes Elle insiste sur la n cessit de valoriser les efforts en situation d chec ou de r ussite tous les l ves en g n ral pouvant vivre les deux situations Elle souligne l importance d amener consid rer les erreurs comme source d apprentissage et de pr f rer des buts d apprentissage centr s sur les cheminements pour r aliser une t che plut t que des buts de performances centr s sur les r sultats et les capacit s Le travail de groupe la coop ration Le travail de groupe et l int gration des publics en difficult dans ces travaux est un des probl mes que rencontre chacun d
28. classe et trois la maison pour des questions de temps et de tranquillit Ils ne sont majoritairement pas inscrits une m diath que six d entre eux et n empruntent donc aucun ouvrage Les deux l ves qui r pondent positivement l inscription une m diath que affirment emprunter des rythmes mensuel et trimestriel 31 32 a Les lecteurs scolaires On d nombre douze lyc ens 19 pour lesquels la lecture correspond soit une activit purement scolaire soit une corv e trois gar ons dont un issu de la fili re industrielle et les deux autres de la fili re tertiaire et neuf filles Tous les livres qu ils lisent ils les ont lus dans un but scolaire et la quantit varie de 2 7 livres nomm s Dans ensemble des livres qu ils ont lus pour l cole ils parviennent d terminer des pr f rences pour sept d entre eux qu ils justifient par roman pistolaire histoire suspense vrai amour action motion Parmieux dixne sontpasinscrits la m diath que maistrois de ces dix pratiquent des emprunts au centre de documentation et d information de leur tablissement Deux de ces onze l ves n aiment lire nulle part deux seulement en classe et les sept autres chez eux pour des raisons de rythme et de concentration Sept expriment leur raison de lire uniquement li e au contexte scolaire ou alors ils lisent pour se cultiver ou approfondir un sujet qui leur est cher Un l ve sur les onze du groupe
29. culture g n rale Mais pargnons ce temps si pr cieux qu on d pense trop souvent dans les v tilles de l orthographe dans les pi ges de la dict e qui font de cet exercice une mani re de tour de force et une esp ce de casse t te chinois Voir Powerpoint diapositive 1 De la cr ation du coll ge unique en 1975 au d cret du 11 juillet 2006 instituant le socle commun de connaissances et de comp tences la France cherche installer un bloc de scolarit incompressible repr sentant selon la formule de Christian Baudelot et Roger Establet Le niveau monte 1989 un smic culturel Ce qui se traduit aujourd hui par ce que les l ves doivent savoir la fin de la scolarit obligatoire Deux mesures apparemment loign es marquent le milieu de la d cennie 1980 1990 la cr ation du Groupe Permanent de Lutte contre Illettrisme GPLI anc tre de l ANLCI et la cr ation du Baccalaur at Professionnel Bac Pro Cette concomitance de faits s inscrit dans un large mouvement de recherche d augmentation du niveau g n ral de formation et de besoins en savoirs de base pour engager des reconversions professionnelles De plus il est int ressant de rappeler que la France a longtemps refus d admettre dans les enqu tes internationales l existence du ph nom ne illettrisme Posture sans doute influenc e par l illusion de la permanence des acquis et la croyance en les vertus irr versibles de l alphab tisation Il y a quelques j
30. de Monsieur le Recteur G rard Besson Je suis heureux d ouvrir ces journ es consacr es l illettrisme J ai grand plaisir saluer au nom du Recteur qui m a charg de le repr senter tous les participants ces assises acad miques les acteurs de la pr vention de l illettrisme dans l acad mie de Clermont Ferrand Je remercie particuli rement les organisateurs et les intervenants Ces assises ont pour objectifs de mieux identifier le ph nom ne de l illettrisme et mieux le faire connaitre se donner les moyens d informer les apprenants les prescripteurs et les responsables d entreprise Pour cela il est essentiel de mobiliser les cadres pour contribuer la r flexion et l action renforcer la formation sous ses divers aspects d velopper les actions partenariales Ce sujet nous concerne tous et ne doit pas rester l affaire des sp cialistes La pr vention de l illettrisme s inscrit bien s r dans un contexte europ en Mireille Lacombe conseill re g n rale du Puy de D me membre du Comit des r gions de l Union europ enne nous parlera demain d un avis qu elle a fait voter au parlement europ en pour faire reculer l illettrisme J aimerais maintenant replacer cette grande manifestation dans son contexte national et r gional Le 23 mars 2010 au salon du livre le ministre de l ducation Luc Chatel rappelait les causes multiples de l illettrisme la fois sociales culturelles et conomique
31. de fond et de longue dur e sur l oral Ce travail de fond et de longue dur e ne rel ve pas seulement de la petite ou de la moyenne section Ce n est pas parce que les l ves vont commencer travailler de fa on un peu analytique le code en grande section qu il faut ne pas poursuivre avec eux le travail sur l oral L cole l mentaire devrait d ailleurs aussi se saisir de cette question et continuer proposer un enseignement de l oral Ce travail de fond doit tre men avec les trois formes de langage qui sont manipul es l cole Le langage en situation ou langage d accompagnement de l action c est dire le langage ordinaire Deuxi me langage que Ton manipule en classe c est le langage hors situation ou langage d vocation qui t moigne d j d une prise de distance Ce langage que certains appellent aussi l oral scriptural car il s agit d une forme d oral qui est assez proche de l crit dans la pr cision de l explicitation m me s il subsiste dans cet oral quelques formes typiques de l oral Enfin la troisi me forme de langage que Ton manipule l cole c est le langage crit celui que l on voudrait obtenir par exemple avec les dict es l adulte Cette forme de langage n cessite une structuration syntaxique qui est celle du fran ais crit une pr cision lexicale totale et une organisation textuelle li e aux intentions et aux situations de communication on n crit pas le m me texte selon que l on r dige
32. des l ves et augmentent les difficult s scolaires Jouer sur les comparaisons avec les autres C est attribuer la r ussite des autres des capacit s hors norme g nie d o la stigmatisation parfois des premiers de classe On vite donc de se comparer eux de les prendre comme mod le on ne s inspire pas de 75 76 leurs des comportements susceptibles cependant de nous faire progresser Cons quence maintien du niveau scolaire Se comparer des l ves qui r ussissent moins bien que soi Cela permet de s autoriser faire moins bien faire moins d effort Cons quence baisse du niveau scolaire Explication des checs Ne pas s estimer responsable des checs Cons quence ne pas analyser ses erreurs et ne pas en tirer profit Ne pas penser que l on contr le ce qui nous arrive si l on pense que l on ne peut pas agir sur les choses il y a une diminution de la motivation intrins que et donc une augmentation des difficult s scolaires Jouer sur ses go ts sa personnalit Faire de l auto handicap se prot ger par anticipation On cr e des obstacles sur le chemin de sa propre performance et cela a pour cons quence de renforcer sa propre valeur n gative II faut donc trouver quelque chose pour que l chec anticip soit associ un manque de capacit R ussir avec un obstacle augmente le m rite le meilleur obstacle c est souvent une diminution des efforts r ussir sans effort e
33. des difficult s pour s adapter la mondialisation et passer une conomie fond e sur la connaissance en se basant notamment sur le constat que plus d un tiers de la main d uvre europ enne est faiblement qualifi e II conclue qu il est donc n cessaire d adopter un cadre europ en d finissant des comp tences de base pour l ducation et la formation tout au long de la vie Ce travail a notamment abouti une recommandation du parlement europ en et du conseil du 18 d cembre 2006 sur les comp tences cl s Les comp tences cl s en tant que connaissances aptitudes et attitudes appropri es chaque contexte sont fondamentales pour chaque individu dans une soci t fond e sur la connaissance Elles comportent une valeur ajout e au march du travail la coh sion sociale et la citoyennet active en apportant flexibilit et adaptabilit satisfaction et motivation Parce qu elles devraient tre acquises par tous la pr sente recommandation propose un outil de r f rence aux tats membres pour assurer que ces comp tences cl s soient pleinement int gr es dans leurs strat gies et leurs infrastructures en particulier dans le cadre de l ducation et de la formation tout au long de la vie La pr sente recommandation d finit un cadre de r f rence de huit comp tences cl s et d critles connaissances aptitudes et attitudes essentielles qui sont attach es chacune d elles Les huit comp tences cl s Voir Powerpoint
34. des formateurs ou des enseignants qui travaillent avec des publics en difficult et avec les apports th oriques de la Psychologie Sociale Face des personnes en difficult on a tendance parler de personnes peu motiv es mais qu est ce que la motivation Comment g rer les checs et les r ussites des publics en difficult comment complimenter et soutenir Comment travailler avec des publics qui ont mauvaise r putation Comment valuer des personnes en situation difficile Comment travailler en groupe avec des personnes en situation difficile Regard sur l atelier Regard sur l atelier jorma ANNEXES 86 Ressources bibliographiques et sitographiques 1 RECHERCHES R FLEXIONS SUR L ILLETTRISME Contre l illettrisme quelles ambitions autosaisine Clermont Ferrand Conseil conomique et social r gional 2000 112 p Descripteurs illettrisme Cote 372 1CON Gilles Annie De l illettrisme aujourd hui apports de la recherche la compr hension et l action Reims CRDP de Champagne Ardenne 2003 228 p ISBN 2 86633 360 8 R sum Cet ouvrage resitue l illettrisme dans sa complexit sociale mais en accordant une large place la compr hension et la volont d agir dont il fournit plusieurs exemples II lui restitue son histoire issue d un accompagnement caritatif et combatif de la mis re en France et pour le moment rapport e la probl matique de l chec scolaire Les
35. enseignants appel s travailler dans le sens d une pr vention ont besoin de s informer de r fl chir de soutenir leur demande de formation L ouvrage propos peut les y aider Descripteurs illettrisme politique de l ducation Cote 374 9DEL Bentolila Alain De l illettrisme en g n ral et de l cole en particulier Paris Plon 1996 217 p 23 cm Collection En g n ral et en particulier Titre de couv De l illettrisme et de l cole ISBN 2 259 18428 6 R sum Etude approfondie sur la mesure le d veloppement et les causes de l illettrisme mais aussi interrogation sur la responsabilit de l cole et sur les possibles solutions de lutte contre ce fl au Descripteurs illettrisme France apprentissage cognitif quipe ducative apprentissage de la lecture exclusion sociale chec scolaire relation enseignant apprenant pr vention sanitaire Cote 374 9BEN Besse Jean Marie L crit l cole et l illettrisme Magnard 1995 118 p 25 x 15 cm Les guides Bibliogr ISBN 2 210 71957 7 R sum Apr s plus d un si cle de scolarisation obligatoire o en est on des pratiques effectives de lecture et d criture dans nos soci t s comment expliquer l existence de cet important pourcentage d adultes en grande difficult dans le maniement de l crit qu on d signe sous le terme d illettr s Descripteurs illettrisme Cote 374 9BES Horizons lecture CRDP Nancy 1988
36. est dans ce domaine majeur pour d velopper la compr hension des fonctions de l crit et la familiarit de ses usages source de motivation pour apprendre lire Or la qualification d un parent ne d pend pas de son niveau d instruction Nous devons nous rappeler de ce principe Combien de personnes ont des parcours scolaires r ussis tandis que leurs parents ne sont pas ou peu all s l cole Il s agit surtout d une posture d un soutien moral de mise en situation de travailler de conditions mat rielles Les actions dites d accompagnement la scolarit ou d aides aux devoirs mises en place en particulier dans les secteurs de l ducation prioritaire participent quelques fois et d une certaine fa on la disqualification des parents et des attentes accrues de l cole Nous avons renvoyer tous les parents la possibilit d investir la fonction d accompagnement de leur enfant Le travail personnel la maison est directement li au point pr c dent Si les enseignants d s l cole l mentaire puis au coll ge proposent des devoirs n cessitant de la compr hension de textes ou des recherches ils mettent en place les conditions pour accentuer les diff rences entre les l ves qui pourront tre accompagn s et ceux qui seront seuls face une t che complexe De m me le jeune colier qui doit apprendre seul une le on se trouve face une difficult importante qui n cessite l aide d un tiers Malgr la circu
37. et qui doivent apprendre une langue trang re et celle de ceux qui n ont jamais t scolaris s les analphab tes tre confront l illettrisme c est en effet ne pas ma triser la lecture l criture le calcul pour pouvoir de mani re autonome dans des situations courantes de la vie quotidienne au travail chez soi faire un ch que lire la maison le mot que la ma tresse a mis dans le cartable de l enfant prendre connaissance d une convocation d un avis d une consigne d hygi ne ou de s curit calculer des quantit s c est ne pas maitriser la base de la base apr s avoir t pourtant scolaris dans notre pays Et justement parce que les personnes en situation d illettrisme ont toutes t scolaris es tout le monde pense qu elles maitrisent au moins cette toute premi re marche du socle commun de comp tences Or il n en est rien Voir PowerPoint diapositives 2 3 et 4 Pour confirmer l accord sur ces d finitions simples nous avons r uni les quelques 150 institutions qui composent les instances de l ANLCI nous avons pris quelques mois pour mettre plat les probl mes couter confronter les points de vue afin d tre s rs qu au bout de la d marche nous aurions un base commune solide une d finition partag e Un travail essentiel pour qu chaque rencontre on ne passe pas la plus grande partie du temps revenir sans cesse sur ces questions et qu on puisse se consacrer l essentiel l action
38. l ducation et le Labratec Nice CRDP de Nice 1992 465 p ISBN 2 86629 239 1 R sum Communications de chercheurs en sciences de l ducation sur l illettrisme expression orale et crite son impact sur la socialisation les m thodes d alphab tisation le d veloppement de la pens e logique et conceptuelle Point sur les innovations dans ce domaine L illettrisme dans le monde Descripteurs illettrisme alphab tisation expression orale apprentissage de l criture apprentissage de la lecture chec scolaire Cote 374 8ACT 2 LUTTE CONTRE L ILLETTRISME L COLE Van Grunderbeeck Nicole Les difficult s en lecture diagnostic et pistes d intervention Montr al Ga tan Morin d 1994 159 p Bibliogr p 151 155 Index R sum Description de deux mod les de r f rence l acte de lire et l acquisition de la lecture Ax sur l observation continue et le diagnostic informel des aspects du savoir lire permet d entreprendre un diagnostic des capacit s de lecture d un l ve en difficult Pistes pour am liorer l habilet de lecture des l ves en difficult selon les profils relev s Pr sentation en trois grandes parties 1 SAVOIR LIRE L acte de lire Apprendre lire 2 L OBSERVATION ET EVALUATION INFORMELLE DU SAVOIR LIRE La d marche suivre pour effectuer un diagnostic Le diagnostic des difficult s en lecture du d butant Diff rents profils de lecteurs en difficult 3 LES PISTE
39. ligne sur le site Lettres histoire http www3 ac clermontfr pedago lettres histoire lectureaulp docspdfetdoc enseigner 20la 20comprehension 20au 20 Ip doc 8 D autres exemples de pratiques sont pr sent s en ligne sur le site lettres histoire http www3 ac clermont fr pedago lettres histoire lectureaulp lalectureaulp htm Exemple pr sent le guide d anticipation Les l ves avant la lecture d un texte se prononcent sur diff rentes affirmations relatives au th me du texte cf Textes explicatifs informatifs argumentatifs et se pr parent d fendre leur opinion donc doivent la justifier avec des arguments Lecture du texte en groupe confrontation des opinons personnelle groupe celle d fendue par l auteur Cela suppose que l l ve reprenne les affirmations sur lesquelles il s est prononc recherche ce qu en dit l auteur dans son texte opinion et justifie par des l ments pr cis du texte Si d saccord avec l auteur retour au texte v rification de leurs opinons et adoption ou non de la position de l auteur Int r t faire merger leurs repr sentations leurs pr suppos s Attention ne pas proposer des affirmations ponctuelles qui conduiraient les l ves r pondre je sais je ne sais pas Activit et document l ve donnez votre avis sur les affirmations suivantes et justifiez les par un argument Avant la lecture Affirmations Opinions Ma ou mes justifications ER PE EE
40. pauvres doivent tre gomm s par une connaissance plus exacte et plus juste des uns et des autres que seules des rencontres ou rendez vous m nag s peuvent favoriser Le lien entre les deux univers est concevoir comme un auxiliaire pour pr parer les l ves aux apprentissages scolaires et l entretien de ceux ci les parents en reconnaissant ce que font leurs enfants l cole les professeurs en identifiant les progr s et en valorisant toutes les comp tences des l ves pourront donner aux enfants l envie d apprendre et de fortifier leurs apprentissages En fait ce temps de la discussion a tourn autour de la n cessit dans laquelle se trouvent les adultes de r duire les effets de la fracture sociale au lieu d y participer La coordination entre toutes les instances susceptibles d aider ces l ves et leur famille est indispensable L inflation des actions dans le milieu urbain prend le risque d tre contre productive La continuit entre l cole et les propositions d aide la scolarit ne doivent en aucun cas surcharger l emploi du temps des enfants ou les d tourner des apprentissages fondamentaux Le projet d cole doit tre con u et articul sur le projet de r seau sur tout le secteur Les dispositifs d aide qui peuvent tre initi s par des centres sociaux se construisent en harmonisation avec les PPRE et les pr conisations qu ils noncent pour aider les l ves Si des animateurs sont engag s il est bon qu ils t
41. personnes frapp es par ce fl au Selon la d finition de l UNESCO de 1958 est analphab te toute personne qui n a jamais appris lire et crire Lillettrisme fonctionnel est le fait de n avoir jamais acquis correctement le niveau de lecture d criture et de calcul n cessaire dans la vie quotidienne selon le principe de l galit des chances rappelle que les objectifs du Plan ducation et Formation 2010 qui pr voyait une r duction de 20 du pourcentage d l ves pr sentant des difficult s de lecture et d criture sont loin d tre atteints et mentionne que dans le nouveau cadre strat gique pour la coop ration europ enne dans le domaine de la formation g n rale et de la formation professionnelle ducation et formation 2020 aussi un niveau de r f rence des performances moyennes europ ennes correspondant crit res de r f rence europ ens a t fix d ici 2020 la proportion de personnes g es de 15 ans ayant une ma trise insuffisante de la lecture des math matiques et des sciences devrait descendre sous le niveau des 15 demande en outre une d finition europ enne de l illettrisme pr conise de promouvoir l change de bonnes pratiques au niveau europ en notamment en favorisant les changes entre les autorit s locales qui ont beaucoup d velopp des strat gies de lutte contre l illettrisme Un registre de bonnes pratiques pourrait tre mis en place par la cr ation d un forum permanent de bo
42. r gulier afin que les l ves atteignent un degr d autonomie compatible avec une vie scolaire non assist e Cet objectif du devenir l ve est aujourd hui au c ur des nouveaux programmes 2008 Enfin des acquisitions cognitives doivent aussi tre propos es il s agit de permettre aux l ves d analyser de mettre en relation des faits de mettre en relation du neuf avec du d j appris de faire appel leur m moire par la r citation de textes et de jolies phrases Ce domaine m riterait sans doute d tre davantage exploit qu il ne l est actuellement Le respect strict des programmes Voir Powerpoint diapositive 9 Nous l avons dit pr c demment l cole maternelle doit mettre en uvre l int gralit des programmes 2008 tout le programme mais rien que le programme et pas plus que le programme Il y a en effet parfois des pressions pour aller plus loin et plus vite Il ne s agit pas de freiner les individus rappelons ici que la classe de grande section est la seule classe du syst me ducatif tre cheval sur deux cycles et que cette sp cificit permet d j de prendre en compte les diff rences de rythmes d apprentissage Mais il ne s agit s rement pas d amener l chec une partie des l ves du groupe classe en voulant faire acqu rir trop pr cocement certaines notions A l cole maternelle il faut veiller ne pas confondre enseignement pr matur et pr vention La pr cocit n est sans doute pa
43. rage Voir Powerpoint diapositive 2 une Cellule de Veille Educative CVE par bassin tude des dossiers pr conisation et validation de solution des plates formes d insertion et de d couverte professionnelle et des parcours individualis s de formation prise en charge des jeunes Dans l acad mie de Clermont Ferrand les plateformes d insertion sont implant es dans des lyc es professionnels et accueillent les l ves sans qualification et sans solution Elles leur proposent un accompagnement au projet professionnel en vue d int grer une formation qualifiante en lyc e professionnel ou en alternance Pour optimiser ce dispositif le Rectorat et l Association des Missions Locales d Auvergne AMPA ont sign le 18 d cembre 2007 une convention r gionale de partenariat afin de mieux conna tre rep rer et accompagner ces jeunes La Cellule de Veille Educative Voir Powerpoint diapositive 3 L implantation des CVE dans chaque bassin en partenariat avec l ensemble des acteurs de l insertion et de la formation garantit une bonne prise en compte des r alit s locales Ainsi la connaissance l accompagnement et le suivi des jeunes se trouvent am lior s par les regards crois s des participants CIO tablissements scolaires missions locales MGI services sociaux GRETA CFA DRAAF PJJ Les accompagnements sont donc multiples et compl mentaires De m me la mutualisation des donn es permet la fois de resserrer le mai
44. romans th matique adolescente 14 mobilisent des int ress s parce qu ils d veloppent de la sinc rit dans une ambiance r aliste et dure propice la r flexion Les romans policiers 13 accrochent les lecteurs pour les atmosph res nigmatiques et myst rieuses ainsi que pour le suspense en permanence soutenu Stephen King avec une repr sentation de 8 5 pla t lui aussi gr ce au suspense et l action qui scandent la fiction de ses romans Les romans r gionalistes ruraux 8 5 int ressent par leur r alisme mais aussi parce que pour certains ils mettent la r gion Auvergne l honneur Le XIX si cle 4 est lu par l interm diaire de Victor Hugo avec Les Mis rables de Guy de Maupassant avec Pierre et Jean et de Jules Verne avec L le myst rieuse Pour ces trois romans les lecteurs avancent des arguments touchant la fiction consid r e comme une belle histoire Une lectrice a lu un roman anglais 1 5 comme pr f r parce que cette lecture lui a permis d am liorer son anglais Les familles de lecteurs Les lecteurs pr caires Il s agit de neuf gar ons 14 5 tous scolaris s dans la fili re industrielle g de dix huit vingt ans Ils appartiennent aux enqu t s qui ont le plus n gligemment compl t le questionnaire propos et participent de la sorte fortement aux taux d absence de r ponse pr c demment voqu s Depuis leur sc
45. salari s TH citons l ESAT de Moulins avec un financement de l Unifaf le cat Les Horizons au Puy avec un financement de l AGEFOS PME En Auvergne environ 500 stagiaires par an suivent des formations illettrisme propos s par les greta On retrouve une majorit d hommes en formation de salari s et d avantage de femmes dans les formations destination des demandeurs d emploi Contact r um TER DU VELAY SS Greta du Velay Lyc e Charles et Adrien Dupuy La roche Arnaud BP 120 43003 Le Puy en Velay T l 04 71 09 80 20 Fax 04 71 09 80 38 Mail greta velay greta fr 65 66 Intervention de Pascale Montel coordinatrice p dagogique du Centre de Formation d Apprentis Sp cialis Voir le diaporama Pl ni re Jeudi 16 d cembre E Pascale Montel i Coordinatrice p dagogique du Centre de Formation d Apprentis Sp cialis L apprentissage adapt un tremplin pour emploi ASSISES ACAD MIQUES POUR LA PREVENTION DE L ILLETTRISME e ER CONSEI EN Cuties Uien Bost Fawr DH gef ip h EL R PUBLIQUE FRAN AISE Formation et p dagogie adapt e mise en place de la formation Organisation de la formation en fonction des possibilit s du jeune de la formation choisie e de l valuation de positionnement Enseignement g n ral CFAS ASSISES ACAD MIQUES POUR LA PREVENTION DE L ILLETTRISME Enseignement professionnel CFA interpro t i BTB agricole Ed
46. 09 2010 le CSN de Clermont Ferrand a convoqu 15 935 90 14 465 se sont pr sent s sur le site le plus proche de leur domicile Voir Powerpoint diapositive 5 MOPATE Modernisation de la passation des tests Voir Powerpoint diapositives 6 7 et 8 Ce logiciel permet d administrer le test de fran ais d une fa on compl tement automatis e Ils sont pr sent s sur un cran Toutes les explications illustr es d exemples sont donn es par une pr sentatrice qui pr cise son but et la confidentialit des r sultats Les tests se d roulent en 5 s quences sur 35 minutes Sch matiquement on peut les repr senter ainsi Confirmation de l existence des mots affich s 5 secondes pour r pondre Questions partir d un programme de cin ma 30 secondes pour r pondre Confirmation de l existence des mots affich s 5 secondes pour r pondre Questions partir d un texte litt raire prise de connaissance du texte pendant 3 minutes et r ponse aux questions 30 secondes 5 Les deux mots affich s se prononcent ils de la m me mani re est une preuve de vitesse le temps de r ponse est enregistr et doit tre inf rieur 5 secondes A ON L objectif est de mesurer chez les jeunes Fran ais le niveau de difficult s li es l illettrisme Ce test vise en effet rep rer chez les faibles lecteurs trois ensembles majeurs les connaissances lexicales orales est ce que ce mot existe d c lent une i
47. 5 SITOGRAPHIE Sur Eduscol pages consacr es la pr vention de l illettrisme ressources activit s de classe http eduscol education fr cid52346 plan de prevention de l illettrisme a l ecole html Bien Lire http www bienlire education fr ANLCI outils et ressources http www anlci gouv fr id editions CRI http www cri auvergne org Des outils qu b cois pour lire et crire Pr vention de l illettrisme et l ve en difficult de lecture des et acqu rir des connaissances Minist re de l ducation du Qu bec 2003 www bienlire education fr 02 fiche asp Site portail de l espace qu b cois francophone consacr l alphab tisation 91 ER www gref bretagne con illettrisme illettrisme lillettrisme view Portail francophone de l alphab tisation au Qu bec Espace Alpha partager ce qui marche pour pr venir et lutter contre l illettrisme espacealpha cdeacf ca les_actualites lire php article 3345 Sur Canal U nombreuses r flexions clairages sur la lecture http www canal u tv smilesearch search r lecture Avis du Comit des r gions sur le th me Faire reculer l illettrisme Penser une strat gie europ enne ambitieuse pour pr venir l exclusion et promouvoir l panouissement personnel 2010 C 175 07 LE COMIT DES R GIONS rappelle que le ph nom ne de l illettrisme et de l analphab tisme est pr sent dans tous les pays du monde avec 960 millions de
48. ASSOCIATION REGIONALE DES MISSIONS LOCALES ET PAIO D AUVERGNE Pr sident e M Alain MARTINET Ville COURNON D AUVERGNE Mel ampa arml auvergne wanadoo fr Nom de la structure ANIMATION REGIONALE AUVERGNE Animateur trice Mme Nathalie CLOUX Ville COURNON D AUVERGNE M l ampa arml auvergne wanadoo fr 98 99 Actes des assises de l illettrisme Conception et diffusion DAFPIC GIP Service communication Photographies CRDP et service communication DAFPIC GIP Impression Rectorat de Clermont Ferrand Mai 2011 300 exemplaires Acc s internet www ac clermont fr acad Clermont Ferra ___ MINIST RE DE L DUCATION NATIONALE DE LA JEUNESSE ET DE LA VIE ASSOCIATIVE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR ET DE LA RECHERCHE Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE
49. CP dit il et comment nous comporter vis vis de lui et dans un groupe Discussion et changes autour de la stigmatisation et des st r otypes autour de la notion d Estime de Soi et autour des actions et des comportements mettre en uvre face ces publics en difficult R flexion autour de la question de la prise en charge de ce type d apprenants Doit on cr er un contexte diff rent pour ces personnes en difficult Comment faire face aux checs et aux r ussites des personnes en situation d illettrisme Quels compliments utiliser et quoi dire pour favoriser les efforts de ces personnes Doit on diminuer le niveau pour qu elles puissent s adapter Importance de l utilisation de renforcements ou de compliments l gard de ces personnes Apr s des questionnements de la part de certains enseignants j ai d velopp certains apports th oriques sur les travaux de l attribution de la r ussite et de l chec des l ves et sur les travaux autour des renforcements des buts fix s aux l ves et des feed back Int r t du travail de groupe et de l valuation avec ces publics en situation d illettrisme Apr s des questionnements de la part de certains enseignants j ai d velopp certains apports th oriques sur les travaux autour de l apprentissage coop ratif et de l valuation sans menace et sur le d veloppement de l autonomie Propositions D velopper des formations sous forme de modules destin es
50. IER MISSION LOCALE DU VELAY PAIO DE MAURIAC MISSION LOCALE POUR L INSERTION DES JEUNES MISSION LOCALE ESPACE JEUNE DE MOULINS ET SA REGION MISSION LOCALE RIOM LIMAGNE COMBRAILLES MISSION LOCALE DES HAUTES TERRES MISSION LOCALE DE LARRONDISSEMENT DE THIERS MISSION LOCALE ESPACE JEUNES DE VICHY CUSSET ET DE SA REGION MISSION LOCALE DE LA JEUNE LOIRE ET SES RIVIERES M Fr d ric OUDIN M Daniel COUBETERGUE Mme Jo lle IGNACIO M Guy Jo l REBOISSON Mme Dani le GRANOUILLET Mme Isabelle VALLEE M Marc LIABEUF Mme Maryse GALVAING M Pierre BASSOT Mme Dominique TAJANA Mme Fran oise MATHEY Mme M Christine BARTHOMEUF Mme Dominique UHLEN TOURNEYRE Mme Fr d rique SABY M Abdelkader RAILANE AMBERT AURILLAC BRIOUDE CLERMONT FERRAND COURNON D AUVERGNE ISSOIRE LE PUY EN VELAY MAURIAC MONTLUCON MOULINS RIOM SAINT FLOUR THIERS VICHY YSSINGEAUX ambert paio wanadoo fr mission locale d aurillac wanadoo fr ml brioude free fr accueil missionlocale clermont com mission locale cournon wanadoo fr contact mission locale issoire com DirectionMLV wanadoo fr PAIO MAURIAC wanadoo fr avenir jeunes mission locale asso fr espace jeunes moulins wanadoo fr accueilml mission locale riom fr mlhautesterres stflour orange fr Mission locale EJ Thiers wanadoo fr missionlocale ejvichy wanadoo fr accueil mljeuneloire org Nom de la structure
51. L approfondissement de la r forme de 2008 Voir Powerpoint diapositive 5 Venons en la deuxi me partie de l expos Ce nouveau plan de lutte contre l illettrisme s inscrit in vitablement dans la continuit et l approfondissement de la r forme de l cole primaire initi e en 2008 Pourquoi parler d approfondissement Parce la r forme de l cole est en place depuis deux ans et que les enseignants ont maintenant bien identifi les dispositifs qui peuvent les aider pr venir l illettrisme l aide personnalis e les stages de remise niveau les valuations nationales en CE1 et en CM2 l valuation des acquis des l ves en fin d cole maternelle Toutefois les objectifs de la r forme ne se sont pas encore atteints pour s en convaincre il suffit de se r f rer aux r sultats de l enqu te PISA qui viennent d tre publi s Rappelons que lors de la mise en place de la r forme le ministre avait fix des objectifs chiffr s ambitieux puisqu il s agissait de r duire par trois en cinq ans le taux d chec la sortie de l cole l mentaire Il s agissait galement de r duire de fa on cons quente le poids des d terminismes sociaux Il nous faut sans aucun doute continuer progresser dans ces deux domaines car pr venir l illettrisme c est bien s inscrire dans cette double lutte Il s agit l d une ambition extraordinaire pour l cole maternelle qui scolarise aujourd hui tous les enfants de France Cette premi re c
52. Les participants d cident de centrer leur r flexion sur les points qu ils jugent les plus importants Relev de conclusions Point n 1 Le parler professionnel des ma tres Le discours du maitre doit en permanence tre mod lisant En maternelle il est tr s important de travailler sur le phras qui doit tre ralenti et sur la th tralisation Le maitre doit aussi faire preuve d une r elle qualit lexicale pour la reformulation des propos de l l ve Le ma tre doit veiller ne pas employer que des questions ferm es pour susciter un v ritable espace d changes Ce parler professionnel n est pas inn il s acquiert progressivement et doit tre travaill comme une v ritable comp tence professionnelle Pour les jeunes enseignants il serait important d observer et d analyser les pratiques des enseignants plus chevronn s Proposition en formation initiale tout comme en formation continue il serait n cessaire de proposer des modules de formation sur ce sujet Point n 3 Proposer un travail de fond et de longue dur e sur l oral Les participants s accordent a dire que l apprentissage de la langue orale constitue certes la priorit des priorit s l cole maternelle mais que son enseignement doit perdurer l cole l mentaire au coll ge et au lyc e o Les programmes de 2002 invitaient les enseignants du cycle 3 de l cole primaire initier des d bats organis s dans leurs classes Cette pratique co
53. S D INTERVENTION Un aper u des approches de r ducation Enseigner lire des l ves ayant des difficult s d apprentissage La r ducation de la lecture selon diff rents profils d l ves Goigoux Roland Puslecki Jean Marie Les difficult s de compr hension en lecture 1 mieux les comprendre pour mieux intervenir Vid ocassette Bordeaux CRDP Aquitaine France Acad mie de Bordeaux CASNAV 2002 1 cassette vid o Dur e 54 mn 1 livret 35 pl Bibliogr R sum Conf rence de Roland Goigoux professeur des universit s l IUFM d Auvergne R flexions sur la mise en oeuvre de pratiques p dagogiques r pondant au probl me de la compr hension de la lecture Il aborde les th mes suivants 1 Quelques caract ristiques des comportements d l ves en difficult 2 La question de la lecture et les param tres propres la langue crite 3 Le questionnaire comme modalit privil gi e de l valuation de la compr hension en lecture une d marche pertinente 4 instaurer une p dagogie qui donne aux l ves les outils pour comprendre comment on r ussit le traitement du questionnaire Hubat Blanc Anne Marie R apprendre lire au coll ge d chiffrer d coder raisonner Amiens CRDP de l acad mie d Amiens 2005 176 p ISBN 2 86615 295 6 R sum L cole a un r le jouer dans la pr vention de l illettrisme en adaptant son enseignement tous ses usagers Ce dernier ouvrage d une s
54. a Direction r gionale de la Jeunesse des Sports et de la Coh sion sociale laquelle j ai confi le portage de la lutte contre l illettrisme en Auvergne par l interm diaire de sa charg e de mission r gionale Brigitte Th venot Des travaux importants ont t conduits en 2010 dans le cadre de l illettrisme en Auvergne travaux auxquels le Rectorat s est associ et qui permettent aujourd hui l ensemble des acteurs que nous sommes de mieux appr hender ce fl au l chelle de l Auvergne d tre en ordre de marche pour agir de mani re plus efficace sur l ensemble du territoire r gional de d gager des pistes de travail int ressantes et pertinentes L tat des lieux et le diagnostic r alis s cette ann e ont point un certain nombre d atouts mais aussi certaines faiblesses que le plan r gional en cours de finalisation prendra en compte afin que l action publique r ponde mieux aux besoins des personnes en situation d illettrisme Je rappelle que l Auvergne est une des seules r gions en France a ne pas tre dot e de plan r gional de pr vention et de lutte contre l illettrisme Ce retard s explique sans doute par le fait que l Auvergne est moins touch e que d autres r gions par l illettrisme J y vois pour une part et je veux vous en remercier un indice de la qualit du syst me ducatif dans notre r gion Ce retard va tre combl d s janvier 2011 et je profite de ma pr sence aujourd hui pour confirmer qu u
55. a parole tous les enfants Dans le grand groupe la tentation c est pour ne pas avoir de silence de donner la parole ceux qui la demandent alors que dans le petit groupe on peut prendre le temps de travailler avec tous les enfants Onzi me point l information et l implication des parents On ne pourra sans doute pas avancer dans la pr vention de l illettrisme sans leur compl te adh sion sans leur compl te compr hension L cole ne peut pas se d charger sur les parents de ce qu elle doit faire mais on peut aussi esp rer qu elle peut induire certaines attitudes ou certains comportements favorables ce qu elle veut faire Il ne faut pas avoir de scrupule en particulier en d but d cole maternelle informer les parents sur l importance des changes langagiers qu ils doivent avoir avec leurs enfants Certains parents le font naturellement d autres ne le font pas et cela fait toute la diff rence Il serait sans doute souhaitable de d velopper des argumentaires pour aider les parents de leur faire visionner des petites s ances vid o simplement pour montrer dans des r unions de parents comment on peut faire avec le livre que l enfant rapporte le soir comment on peut faire quand on habille l enfant Il y a des ATSEM qui discutent avec les enfants de fa on tr s pertinente lorsqu elles les aident s habiller en petite section elles pourraient tout fait tre donn es en exemple Il s agit simplement de dire vous voyez
56. a production intellectuelle se consacre la probl matique de l ducation en France Il appara t comme Tun des observateurs les plus attentifs de l volution du syst me ducatif Dans ce contexte il a port tout son int r t sur les liens entretenus entre les coll giens et lyc ens et la lecture Dans son uvre Et pourtant ils lisent dit aux ditions du Seuil en 1999 il d montre l enjeu national que repr sente la lecture De son enqu te longitudinale men e sur une dur e de quatre ann es il ressort que les coll giens et lyc ens lisent et que l on peut r ussir ses tudes sans tre lecteur mais qu il est aussi possible d tre lecteur et de ne pas valider son cursus Comme Fran ois de Singly il affirme que l cole r ussit former des lecteurs experts noter que ces diff rentes positions mises par des chercheurs qui ont enqu t sur le terrain aupr s de cohortes importantes et dans des dur es longues allant jusqu cinq ans semblent actuellement remises en cause par les r sultats r cents de l OCDE Qui CROIRE Protocole de travail La seconde tape de la pens e transite par l application d une m thodologie appropri e facilitant l exploration de l univers lectural des jeunes du lyc e professionnel Les outils sp cifiques mis en place pour recueillir les informations sont formalis s d une part par un questionnaire d autre part par des entretiens La troisi me tape du raisonnement d limite le c
57. aire de mani re pragmatique en collant la r alit 1 Le Forum des pratiques de l ANLCI est organis sous la forme d un travail collaboratif tr s rigoureux et contraignant mais largement accept a l chelon national et r gional un travail qui a re u l appui du Fonds Social Europ en dans le cadre de l change des bonnes pratiques 2 Aujourd hui 25 kits du praticien sont disponibles mis en ligne sur le site de l ANLCI www anlci gouv fr Intervention de Karim Touahmia Inspecteur de l ducation nationale charg de l adaptation et de la scolarisation des l ves handicap s Emergence de I illettrisme l cole Introduction et contexte L entr e dans la th matique illettrisme et cole m rite un d tour par quelques rep res sur l cole La France vit depuis la fondation de l cole r publicaine par les lois Ferry dans l illusion d une soci t alphab tis e entretenant l id e qu un apprentissage scolaire est acquis pour toute l existence Or les objectifs de Jules Ferry taient loin de se limiter aux objectifs d apprentissage des outils de la langue comme le montre cet extrait du discours de Jules Ferry prononc au Congr s p dagogique des directeurs et directrices d Ecole normale et des inspecteurs primaires le 2 avril 1880 Aussi messieurs ce que nous vous demandons tous c est de nous faire des hommes avant de nous faire des grammairiens D veloppez donc de pr f rence chez vos l ves la
58. ans 74 1 des salari s sont des ouvriers non qualifi s 14 5 sont des ouvriers qualifi s 52 7 d entre eux travaillent temps plein Contact ke OPCA FAF propret Agence de Toulouse 21 avenue Didier Daurot 31000 Toulouse Alix Meilleroux T l 05 34 66 59 63 Intervention de Marie Savre formatrice au centre de formation du b timent Dabert Clermont Ferrand Psychologie sociale rupture et chec scolaires En guise d introduction Apr s une exp rience professionnelle de formatrice et coordinatrice en Insertion et Formation Professionnelle au Greta je suis devenue formatrice en Fran ais Histoire G ographie au Centre de Formation des Apprentis du B timent et Travaux Publics de Clermont Ferrand d s 2001 Par ailleurs j animais des formations concernant des publics adultes en difficult ou des publics en Insertion Avec mes coll gues d ann e en ann e nous avons rencontr des probl mes p dagogiques avec des jeunes de plus en plus en difficult Il s agissait notamment de publics en situation d illettrisme int gr s dans des groupes d apprentis h t rog nes c toyant des jeunes ayant quitt le lyc e ou poss dant des dipl mes de niveau IV Depuis longtemps l id e de terminer mon cursus universitaire germait et les pr occupations de mes coll gues que je partageais m ont amen e reprendre mes tudes et a int gr un Master Il en Psychologie Sociale l Universit de Clermont Fer
59. ants perdent pied et surtout beaucoup plus grave perdent confiance en eux d s l ge de 7 ans La plupart n arrive pas s en relever alors que le Coup de Pouce Cl utile dans les premiers mois est finalement assez facile donner Depuis 1994 chaque ann e une valuation est assur e Si les pouvoirs publics notamment l Education nationale et Acs mais aussi des m c nes priv s soutiennent ces initiatives c est en raison de cette mesure des effets 92 des enfants chappent l chec en lecture ils sont donc bons moyens ou faibles lecteurs 80 des enfants une confiance en soi am lior e C est l effet de rituels et de proc dures prouv es s rieuses et faciles mettre en uvre par les animateurs qui b n ficient de formations de l Apf et d un accompagnement La r ussite de cette action repose galement sur l implication des parents Notre objectif est de leur demander d tre des supporters de leurs enfants et de soutenir leurs efforts Quelques mots encore les parents signent un contrat en mairie de mani re solennelle en pr sence et avec un mot du maire et de l Inspecteur de l Education nationale Des engagements pr cis mais tenables avec l aide des enseignants et des animateurs par manque de temps je n en d velopperai qu un Chaque soir chaque parent s engage consacrer au moins quelques minutes son enfant pour s int resser son travail scolaire qu as tu fait aujourd hui qu as tu app
60. ation de ressources p dagogiques au travers de 2 antennes pr venir et conseiller ou sur site de professionnalisation des acteurs de la formation et de l insertion professionnels et b n voles d animation de groupes de travail d accompagnement dans l ing nierie de formation sollicitations des services de l Etat des collectivit s des OPCA ou encore des employeurs services RH de mutualisation entre professionnels au sein d un r seau national Le site D Centre Ressources Illettrisme Auvergne Mozilla Firefox Jelg Fichier Edition Affichage sue Marque pages Qutis 2 D X o hm mwncrranerqreorg DREUE EES P L Les plss visit s D buter avec Firefox laune centre Ressources Mettrisme RISME AUVERGNE Pratiques Culturelles Formation des acteurs Formation des salari s LES LIEUX DE FORMATION EN AUVERGNE Signature du Plan r gional de pr vention et de lutte contre l illettrisme en Auvergne H Apr s une phase pr paratoire conduite en l 2010 l chelle r gionale et d partementale r unis sant d une part les AGENDA acteurs de la pr vention et d autre part ceux intervenant sur la maitrise des savoirs de base le plan r gional de pr vention et de lutte contre CCC l illettrisme a t pr sent le 13 janvier 2011 en Pr tecture lire la suite L HMJVSOD 1214556 HEN 12 13 D N indigo 810 333435 EN RAYON
61. ation vers lequel se tourner pour assurer ces formations Int r t du bouche oreille par retour d exp rience des salari s Comment former les conseillers qui vont en entreprise pour parler de ces probl mes Quels sont les mots employer C est encore un sujet un peu tabou Trouver un questionnement pr texte pour d pister puis utiliser des documents professionnels pour former Deux moments cl s en amont concernant l ing nierie de projet pour accompagner les entreprises et en aval pour assurer la mise en uvre des formations Un obstacle parfois de la part des chefs d quipe car dans le cadre d une nouvelle organisation lib rer le salari 250 heures peut tre difficile sur le terrain comme toute formation Certains salari s ont la crainte de retourner l cole presque un tiers d entre euxl Certains organismes GIP font cet accompagnement Avis des professeurs de lyc e professionnel sur la formation tout au long de la vie Impression d tre confront s une injonction paradoxale h t rog n it des classes objectifs de pr parer des dipl mes bac pro trois ans pour tous On ne peut pas faire de formation personnalis e comme on en parlait ce matin dans une classe de 30 l ves certains ne peuvent en sortir que par l chec M me en stage les maitres de stage trouvent que les jeunes sont en difficult s interrogent sur la fa on de les aider progresser et c est un ph nom ne r cent
62. catives et si l on ajoute ce chiffre les moyens d volus par les collectivit s territoriales l insertion sociale et professionnelle cela repr sente des dispositifs normes qui se juxtaposent plus qu ils ne s articulent entre eux Je crois qu il faut pr sent mettre le focus sur l enfance l adolescence l ambiance familiale et la situation conomique des parents pour percer le myst re de l illettrisme qui d signe des personnes qui sont passer sur les bancs de l cole mais n ont pas de familiarit avec l crit et la lecture la compr hension d un texte I n y a pas un profil unique de l illettr mais plut t une multitude de cas de figure qui refl tent la complexit du rapport l crit La pr vention permet de s attaquer aux racines du mal et la formation tout au long de la vie de combler la faille du d part de la scolarit ensuite il s agit de redonner confiance celles et ceux qui font l effort de formation en les int grant dans la vie sociale et professionnelle Pour cela il est n cessaire d laborer une d finition europ enne de l illettrisme dans les orientations strat giques communautaires r gissant le fonds social europ en le niveau local etr gional estle mieux plac pour mettre en coh rence des moyens autour d objectifs strat giques et de programmes d actions correspondant aux besoins des territoires urbains ou ruraux 4 Ce qui a suscit ma motivation pour m engager avec vigueur sur le sujet de
63. ce n est pas difficile vous tes capables tout le monde est capable simplement il faut prendre le temps de le faire r guli rement a Cela changerait sans doute beaucoup de choses II ne s agit pas de faire du paternalisme en pensant qu il y a certains parents incomp tents et qu on va leur apprendre tre de meilleurs parents il s agit simplement comme avec les enfants de d voiler les implicites de ce qui fait l efficacit Dernier point l information et l implication des partenaires Il semble ici n cessaire de mieux coordonner l intervention des partenaires avec les apports de l cole Si l on prend l exemple de l association Lire et faire lire il semblerait important de se questionner comment sont choisies les histoires Qui les choisit On ne peut pas choisir une histoire simplement parce qu elle fait plaisir celui qui la lit Quel profit les enfants vont ils en tirer Quel lien vont ils faire avec le travail r alis en classe Y aura t il une continuit Ces questions m ritent sans doute d tre davantage pos es En conclusion En mati re d illettrisme il y a parfois un peu de d faitisme ou de d sint r t et nous entendons souvent la formule l impossible nul n est tenu En conclusion je vous livre la formule de Martin HIRSCH que je trouve plus positive il s exprimait alors sur la grande pauvret mais je crois que son expression pourrait s appliquer aussi bien la lutte contre l illettrisme
64. chantillon d l ves sont particuli rement d sarmants Les enseignants ont galement t d favorablement surpris Le m me test a t propos des classes de 4 me et de 3 me ordinaires Les r sultats sont tr s diff rents Globalement les l ves poss dent l ensemble des connaissances et des rep res sollicit s Pourquoi voquer ce test Parce qu il r v le o en est une partie des l ves les plus en difficult scolaire et qui vont terminer leur formation dans 2 ou 3 ann es Ce manque de rep res ne favorisera pas leur insertion Il contribuera les 20 loigner de l crit Il n est pas possible de d velopper longuement ce point qui rev t pourtant des enjeux importants dans le rapport de ces jeunes un patrimoine et une culture commune Pour clore ce paragraphe on peut s interroger sur l attestation du palier 2 du socle commun pour le Certificat de Formation G n rale qui retient 5 comp tences sur les 7 en cartant les langues vivantes trang res et la culture humaniste En effet une des probl matiques des situations d illettrisme est la capacit des individus se rep rer dans le monde Par ailleurs la fr quentation banale de l crit n cessite un patrimoine culturel dont les rep res historiques g ographiques et civiques font partie Dans ce domaine il apparait que certains l ves en grande difficult scolaire pr sentent des fragilit s sur lesquelles nous pouvons agir Pour conclure Nou
65. contraignantes plus exigeantes du fait de normes de d marches qualit qui imposent plus de tra abilit donc plus d crits ce qui menacent terme l employabilit des salari s les plus fragiles Les entreprises ont pris conscience qu elles ne pouvaient plus contourner l illettrisme de leurs salari s avec leur OPCA elles b tissent leur plan de formation en int grant des actions cibl es Des accords cadre avec l aref btp le faf propret ont conduit la mise en uvre par les greta d actions sp cifiques destination des salari s de ces secteurs Parce que ce sont souvent des publics peu ou pas demandeurs de formation l amont l accompagnement l valuation bref l ing nierie de formation est tr s importante Pour l aref par exemple une analyse du poste de travail du salari est faite dans l entreprise par le formateur Cela lui permet de mieux comprendre les composants de la situation de travail du salari actions r aliser leurs enchainements les outils utilis s les r sultats attendus les flux d information utiliser restituer en centre apr s une phase de positionnement le formateur construit des s quences qui s appuient la fois sur la documentation en usage dans l entreprise convocation de chantier fiches techniques contrat de travail et sur une base de donn es m tier fourni par l aref Enfin les greta d auvergne r alisent des actions dit de maintien des acquis destination de
66. conviendrait de r guler Nous assistons en effet actuellement la valorisation dans les classes de l entr e dans l crit au d triment de l oral domaine qui devrait pourtant rester prioritaire mais o nous trouvons rarement un travail de fond et de longue dur e L anticipation du travail sur le code atteste aussi parfois d une certaine incompr hension des programmes De la m me fa on les activit s li es l apprentissage du vocabulaire activit s qui ont tendance juste titre d ailleurs se d velopper restent souvent centr es sur des listes de mots appris hors sc nario Les enseignants ont de plus en plus conscience que les l ves ont besoin d acqu rir du vocabulaire Ils essaient d en introduire parfois en situation mais finalement ils ne conservent de ces mots que la trace crite les mots servent alors seulement tiqueter le monde Cette dimension est n cessaire mais non suffisante Ces mots ne sont pas pris dans des contextes s mantiques dans des r seaux de significations dans des phrases et d une certaine fa on ils sont un peu inertes Derni re d rive qu il conviendrait de r guler la multiplication des valuations sur des bases crites mais une incapacit assez g n rale des ma tres dire comment parlent les enfants car ils ne se dotent pas des outils ad quats pour valuer de mani re pr cise les acquisitions langagi res de leurs l ves 25 26 Troisi me point le n cessaire travail
67. conviendrait sans doute de travailler de mani re plus pr cise et plus r guli re Cinqui me point l enseignement organis de la syntaxe Voir Powerpoint diapositive 13 Sur cette question les choses paraissent peut tre plus simples La progression est plus vidente les enfants vont passer progressivement du mot phrase pour les plus petits parleurs qui arrivent l cole la pseudo phrase compos e de seulement deux mots tels que maman partie puis ils produiront des phrases simples et enfin des phrases complexes La question de la phrase complexe c est la question de l articulation de ses l ments les uns avec les autres et l apprentissage des introducteurs de complexit les conjonctions le parce que le quand ou le qui Mais pour tre capable de produire des phrases complexes encore faut il en avoir entendues nous retrouvons ici l importance du parler professionnel mod lisant mais aussi de l coute r guli re de beaux textes ixi me point une entr e progressive et mesur e dans l crit Les objectifs sont ici bien d finis par les programmes D abord et avant tout un objectif d acculturation une approche patrimoniale et culturelle mais aussi une approche linguistique rendue possible par la richesse de la litt rature de jeunesse Nous sommes d sormais en capacit de construire des parcours de lecture intelligemment pens s de la petite section la grande section Ensuite la qu
68. coordonn es des jeunes envoy leur tablissement scolaire via l organisme dont ils d pendent Direction R gionale de l Alimentation de l Agriculture et de la For t Rectorat Direction dioc saine de l enseignement catholique Les non scolaris s sont re us en entretien individuel par un personnel du centre du service national form cet effet Les coordonn es de ces jeunes en difficult sont envoy es apr s leur accord aux autorit s comp tentes et aux organismes de r insertion Le taux de d tect s est de 8 2 10 6 ensemble de la France DOM en Auvergne avec une tendance plus lev e chez les jeunes hommes par rapport aux jeunes filles Les profils 1 et 2 difficult s s v res repr sentent 2 10 dans la R gion alors qu au niveau national ils atteignent 5 10 des d tect s Voir Powerpoint diapositives 13 14 15 et 17 Conclusion ll est constater que depuis la mise en place du syst me MOPATE 2 ans l cart entre l Auvergne et les r sultats nationaux se r tr cit La standardisation des conditions de passation et de correction semble donner une mesure plus fine du niveau d illettrisme Afin d assumer son r le et de s engager pleinement dans la lutte contre ce probl me le CSN de Clermont Ferrand anticipe sur les contacts prendre dans le cadre de la mise en place prochaine des plates formes de d crochage Nous souhaitons une collaboration troite entre les diff rents acteurs et vous pou
69. cturation la capitalisation la cat gorisation l acquisition d outils et de m thodes de travail N oublions pas enfin que les mots sont mieux r utilis s s ils sont d j en m moire et en relation avec d autres mots il convient donc de faire des rappels r guliers et de refaire des liens entre des mots que Ton a d j appris Enseigner le lexique de mani re organis e suppose aussi que les ma tres se dotent d une progression rigoureuse l annexe des programmes fixe d j des rep res qu il convient de garder en t te Au d part il est essentiel d enseigner le vocabulaire au plus pr s des besoins de la communication en situation scolaire les mots qui voquent le mat riel de l cole ou les actions r alis es l int rieur de la classe par exemple Puis viendra le temps de l exploration du monde plus lointain La progression va du plus familier vers le plus abstrait d une certaine fa on Si l on parle en grande section des mots qui disent les motions qui disent les sentiments on est toujours dans le v cu des enfants mais on est sur quelque chose de moins concret Par ailleurs il y a une autre mani re de regarder la progression en mati re de vocabulaire c est la nature des mots que l on va choisir de travailler avec les enfants Les noms les verbes les adjectifs qualificatifs mais aussi dans un deuxi me temps les adverbes et les mots grammaticaux les pr positions les conjonctions les d terminants etc sur lesquels il
70. d action conduite par l cole El mentaire Jacques Pr vert d Yzeuref cole du premier degr en RRS Ce dispositif de partenariat cole famille est ensuite analys par le Directeur de l cole Mr Cognet Plusieurs questions sont ensuite propos es la salle afin de nourrir le d bat et les changes de pratiques Quelles pratiques familiales efficaces Quels savoirs construire entre l cole et la maison Comment trouver un langage commun Quels espaces de parole pour les parents Quels partenariats possibles Les parents dans l cole jusqu o Deux temps compl mentaires se sont alors succ d Untemps de questionnement par rapport en particulier l exemple vid o projet pour comprendre et partager Un temps de formulation des principes retenir pour agir en direction des familles les plus fragiles Relev de conclusions Les questions formul es n ont pas toutes trouv de r ponse Ceci peut sans doute s expliquer en partie par le contexte professionnel d exercice des participants pratique 1er degr et recherche de transposition 2nd degr Cependant les participants se sont entendus pour mettre en avant le mot CONFIANCE Les principes mettre en avant pour favoriser l implication des familles I semble n cessaire de redonner ou donner leur place aux parents dans la scolarit de leur enfant gr ce la m diation de l enseignant D velopper chez les parents un sentiment
71. d un forum permanent de bonnes pratiques Dans le cas des strat gies d velopper en faveur des jeunes il faudrait prendre en compte la typologie des difficult s de lecture afin d apporter une r ponse adapt e aux besoins r els 13 d int grer la lutte contre l illettrisme comme l un des objectifs transversaux de la version r vis e de la strat gie de Lisbonne apr s 2010 14 de soutenir travers le Fonds social europ en les entreprises et les administrations qui mettent en place des programmes de formation pour leurs salari s souffrant d illettrisme en y int grant des modalit s de d tection appropri es qui garantissent au mieux le respect de la sph re priv e de l employ et la protection de son identit 15 de soutenir des initiatives de formation pour adultes r pondant aux besoins des citoyens souffrant d illettrisme fonctionnel qui n ont pas d activit professionnelle r mun r e 16 d inscrire la lutte contre l illettrisme dans les orientations strat giques communautaires r gissant le Fonds social europ en 17 d laborer une d finition europ enne de l illettrisme incluant l illettrisme fonctionnel 18 de retenir les niveaux r gional et local comme les niveaux les mieux plac s pour mettre en coh rence des moyens autour d objectifs strat giques et de programmes d actions en tablissant les m canismes interr gionaux et suprar gionaux de coordination susceptibles de garantir l application convergente
72. de comp tence est un objectif de premier ordre Il semble n cessaire de privil gier des rencontres parents enseignant o le discours de ces derniers ne soit pas jugeant Une communication tripartite parents enfant enseignant normale et naturelle est favoriser avec l objectif de d velopper un langage commun en direction de l l ve Les rencontres informelles ont toute leur place c t des r unions plus formelles Penser a estime de soi de l l ve est un pr alable incontournable Une analyse syst mique le triangle famille enfant ou l ve enseignant est consid rer comme un tout Intervenir sur un de ces l ments peut tre b n fique aux deux autres Les mots cl s mis en avant par les participants sont DIALOGUE et COMPLEMENTARITE Des freins la mise en place en particulier dans la perspective d une analyse comparative entre ler et 2nd degr Le nombre d l ves diff rent entre cole primaire et coll ge ou lyc e L loignement des familles pour certains coll ges et lyc es 6 Le film projet lors de l atelier est en ligne l adresse suivante http reaap03 over blog com article 6824582 html Il s agit du dernier reportage composant ce film et qui concerne l cole Jacques Pr vert d Yzeure Le manque d informations concernant les contextes ducatifs des l ves La n cessit de partager une m me vision d quipe Des questions qui restent pr ciser Quel cadre
73. de son enfant retirer de l argent d un distributeur automatiqu ASSISES ACAD MIQUES POUR LA PRE 56 Intervention du capitaine Somrah centre du service national de Clermont Ferrand Les valuations en lecture dans le cadre de la Journ e d appel de pr paration la d fense JAPD Introduction La loi du 28 octobre 1997 mandate le minist re de la d fense et des anciens combattants de r aliser la JAPD au profit des jeunes Fran ais Parmi les volutions proches l accent sera mis sur la citoyennet mais galement sur la d tection des jeunes en difficult avec un signalement plus syst matique aux autorit s comp tentes et aux organismes de r insertion L valuation en lecture sont des donn es essentielles pour le minist re de l ducation nationale afin d tablir un plan global de lutte contre l illettrisme Nous remercions le Rectorat de nous avoir invit lors des ces Assises pour vous expliquer notre action dans ce domaine Les sites de JAPD en Auvergne Au nord de la r gion d Auvergne dans le d partement de l Allier le CSN dispose de deux sites JAPD l cole de gendarmerie Montlu on et le d tachement air de Varennes sur Allier Dans le Puy de D me le g e R giment d infanterie Clermont Ferrand et le 28 r giment des transmissions Issoire Pour le Cantal et la Haute Loire un tablissement scolaire dans chaque d partement accueille la JAPD Voir Powerpoint diapositive 3 Pour l ann e 20
74. des lecteurs scolaires ne lit pas autre chose que les livres prescrits par l cole tandis que les dix jeunes restants lisent des magazines principalement t l visuels le journal local La Montagne Les lecteurs utilitaristes lls repr sentent seize l ves sur soixante trois soit 28 5 de l ensemble de la population sond e Ils ont lu de deux neuf livres depuis leur scolarisation au lyc e professionnel ce qui correspond une moyenne d environ trois livres annuels Pour eux l activit de lecture s assimile une activit scolaire mais aussi la d tente Ils recherchent donc dans la lecture accro tre leur culture tout en se distrayant Sur ces seize l ves r pertori s on d nombre cinq gar ons dont 3 de la fili re industrielle et onze filles toutes scolaris es dans la fili re tertiaire Seuls deux d entre eux un gar on industriel et une fille tertiaire sont inscrits la m diath que mais sept de la totalit empruntent des rythmes mensuels et semestriels au centre de documentation et d information de leur tablissement Ils pr f rent majoritairement lire chez eux plut t qu en classe m me si l un d eux avoue n aimer lire nulle part Ils voquent les ambiances de d tente de calme et de tranquillit qui favorisent la lecture la maison Deux d entre eux ne lisent rien d autre que des livres en petit nombre cependant Quand il s adonne la lecture de supports crits diff rents du li
75. desdits moyens Ils doivent tre soutenus par les niveaux nationaux et europ ens pour cr er des plans d acc s de tous la lecture l criture et aux comp tences de base Il convient surtout de veiller ce que les autorit s nationales comp tentes proc dent de mani re coordonn e dans la d finition de leurs objectifs strat giques et la fixation de leurs programmes Par principe il convient de rendre visible la contribution de l tat des collectivit s des acteurs de l conomie et de la soci t civile 19 de proposer que les administrations des collectivit s territoriales montrent l exemple en lan ant des programmes de formation pour les personnes souffrant d illettrisme parmi leur personnel en int grant ces programmes les modalit s de d tection appropri es et en mettant en place des formations pour les personnels qui pr sentent des difficult s dans leur travail Ces programmes pourraient tre soutenus financi rement par l Union europ enne 20 de favoriser le d veloppement de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme dans le monde du travail Au niveau des entreprises en sensibilisant les chefs d entreprise la politique contractuelle aux accords de branches et accords interprofessionnels sur fonds de p r quation permettant la r alisation de programmes de formation de s curiser des parcours professionnels de valider les acquis professionnels Au niveau des salari s en informant les sala
76. diation pour la lecture LIREBEL apporte une aide individualis e au travail de l l ve et permet l enseignant de mettre en place une p dagogie diff renci e Organis en s ances qui permettent de travailler sur le mot la phrase Descripteurs p dagogie diff renci e apprentissage de la lecture lecture secondaire premier cycle illettrisme p dagogie cognitive pr vention sanitaire Cote CD802 584LIR Boular s Mich le Grand Cl ment Odile Conjugaison progressive du fran ais avec 400 exercices Paris CLE 2000 223 p ISBN 2 09 033881 4 Descripteurs illettrisme conjugaison enseignement du fran ais langue trang re Cote 840 377BOU Versinger Nicole Dossiers d initiation au calcul pour les cours de femmes analphab tes Paris Documentation migrants 69 p ISBN 2 240 00001 5 R sum Exercices pour apprendre les nombres de 1 a 9 puis de10 a 100 leur criture comment les additionner et les soustraire Premi re approche des nombres d cimaux de la multiplication et de la division Descripteurs illettrisme migrant calcul num rique alphab tisation formation des adultes apprentissage de base Analphab tisme Eliade Bernard Michard Gilbert Exercices de soutien pour r ussir Dijon CRDP Dijon 1989 135 p ISBN 2 86621 116 2 R sum Ces exercices d apprentissage ou de r apprentissage de la langue fran aise crite et orale sont destin s assurer une mei
77. dividus agissent en tant influenc s par les autres ou peuvent se comporter diff remment selon les contextes dans lesquels ils voluent Voir Powerpoint Les contextes d apprentissage avec des publics en difficult Elle part du principe que l individu est vu comme un tre changeant au fur et mesure de ses confrontations des situations sociales et ses interactions avec ses tiers Le postulat de base de mon propos est donc que les professionnels ayant travailler avec des publics en difficult peuvent trouver des moyens d action en agissant sur les contextes d apprentissage dans leur classe ou dans l aide qu ils fournissent ces jeunes 73 La Motivation Une partie des publics re us au Centre d apprentissage du B timent sont des gar ons en difficult s et parfois en situation d illettrisme En assistant au conseil de classe j ai pu constater combien la formule manque de motivation pouvait tre r currente Face ces publics on a ainsi souvent tendance parler de personnes peu motiv es mais qu est ce que le concept de MOTIVATION La motivation en contexte scolaire est un tat dynamique qui a ses origines dans les perceptions qu un l ve a de lui m me et de son environnement et qui l incite choisir une activit s y engager et pers v rer dans son accomplissement afin d atteindre un but Pintrich amp Schrauben 1992 La motivation repr sente le construit hypoth tique utilis
78. dont les situations de vie en dehors de l cole ne sont pas favorables aux apprentissages du dire lire crire et ce pour de multiples raisons probl mes d expression orale de culture de rapport la langue crite et orale familles en d tresse probl mes conomiques parents qui manquent de confiance en leurs comp tences qui sont d munis face l entr e dans la lecture qui ont des difficult s pour investir la scolarit de leur enfant 39 40 Ce sont des enfants qui en dehors de l cole n ont pas de contact avec l crit et voluent dans un d sert culturel Ce sont ces l ves de CP que G rard CHAUVEAU a nomm il y a plus de 20 ans enfants fragiles en lecture criture C est eux et leurs parents que s adresse le Coup de Pouce Cl Pour contribuer la lutte contre cette in galit sociale majeure l Apf a choisi de d velopper les clubs Coup de Pouce Cl Ces clubs offrent aux enfants fragiles de disposer des m mes atouts des m mes droits du temps avec une personne bienveillante qui aide cing enfants r ussir chaque jour de nombreuses activit s de lecture et d criture et cela en y prenant plaisir Que se passe t il dans un club Un club c est un moment quotidien qui se situe dans le temps p riscolaire dans la classe de CP cinq enfants sont choisis par leur enseignant partir d un profil fourni par l Apf De novembre juin le soir apr s la classe de 16h30 18h00 c
79. e Participants 20 personnes 7 professeurs des coles qui exercent dans une classe ou une cole maternelle 3 professeurs de coll ge 2 professeurs de lyc e professionnel 1 professeur documentaliste qui exerce en coll ge 3 inspecteurs de l Education nationale charg s de circonscription du premier degr 3 conseillers p dagogiques du premier degr D roulement de l atelier En pr ambule Monsieur Dubien rappelle les points de vigilance qu il a pr sent s dans son intervention du matin et sur lesquels il lui semble possible d agir d s l cole maternelle 1 SD M 1 P D 9 10 11 12 Utiliser un parler professionnel de qualit R guler certaines d rives dans les pratiques professionnelles Proposer un travail de fond et de longue dur e sur l oral Proposer un enseignement organis du lexique Proposer un enseignement organis de la syntaxe Entrer progressivement et avec mesure dans l crit Viser des objectifs langagiers dans toutes les activit s D velopper les aspects m thodologiques Assurer la coh rence et la continuit des apprentissages Varier les modes de regroupement des l ves Informer et impliquer les parents d l ves Informer et impliquer les partenaires de l cole Monsieur DUBIEN pr sente alors l objectif de cet atelier trouver des pistes d actions qu il serait possible de mettre en uvre Tous les points ci dessus voqu s ne seront pas trait s faute de temps
80. e Motiver apprendre Paris PUF Croizet J C amp Leyens J P 2003 Mauvaises r putations R alit s et enjeux de la stigmatisation sociale Paris Armand Colin Darnon C 2008 Des conflits pour apprendre Grenoble PUG Dweck C 2010 Changer d tat d esprit Une nouvelle psychologie de la r ussite PSY MARDAGA Joule R V amp Beauvois J L 1987 Petit trait de manipulation l usage des honn tes gens PUF Grenoble Leyens J P 1983 Sommes nous tous des psychologues Approche psychosociale des th ories implicites de la personnalit Broch Martinot D amp Toczek M C 2004 Le d fi ducatif Paris Armand Colin 77 ATELIERS Atelier 1 Maintenir les savoirs de base tout au long de la vie et s curiser les parcours professionnels Animateur Brigitte Th venot Charg e de mission r gionale Direction r gionale de la Jeunesse des Sports et de la Coh sion sociale Secr taire Val rie Husar principale du coll ge Jules Romains Ambert Nombre des participants une trentaine Vari t des statuts repr sent s professeurs de lyc e professionnel formateur de GRETA conseiller en formation continue chefs d tablissement IEN repr sentants d entreprise D roulement de l atelier Tour de table Introduction DRJSCS Auvergne Charg e de mission r gionale lutte contre l illettrisme avec la projection d un Powerpoint Maintenir les savoirs de base tout au long d
81. e contexte scolaire aux familles en toute qui tude accueil et visite du coll ge par des l ves de CM2 accompagn s de leurs parents soir e festive avec des plats de pays diff rents confectionn s par les familles cours d alphab tisation pour les parents volontaires Il faut donner et entretenir chez les parents l image d une cole qui re oit les l ves pour leur donner un niveau de connaissances et de comp tences partir des besoins particuliers des l ves l analyse de ces besoins tient compte de l origine du statut social de l enfant de ces conditions de vie 51 52 Agir sur les repr sentations des enseignants est primordial faire sortir les enseignants de la bulle que constitue leur classe qu ils sachent comment vivent leurs l ves dans quels lieux avec quelles contraintes changerait le regard qu ils portent sur les l ves qui doivent b n ficier d am nagements et de la meilleure compr hension p dagogique pour acc der aux contenus scolaires La synergie qui peut tre tablie entre l cole en g n ral les familles et des partenaires sociaux des associations est pr sent e comme la plus souhaitable pour une meilleure efficacit Le CUCS clermontois est exemplaire en ce sens qu il associe toujours la parentalit ses actions En fait les deux syst mes de repr sentations celui que les parents ont du milieu scolaire et celui que les enseignants nourrissent des familles vivant dans des quartiers
82. e de la probl matique de l illettrisme au sein de la MGI Les jeunes sortis du syst me scolaire sans solution Pas de jeunes rep r s en situation d illettrisme mais des jeunes pr sentant tout au plus des difficult s langagi res Accompagnement renforc dans le domaine de la maitrise de la langue dans le cadre des plates formes d insertion Les jeunes en situation de d crochage Voir Powerpoint diapositive 6 Parents environnement familial et parcours scolaire Li L enfant heureux et en bonne sant a Votre enfant Dr Las entre AU COUPS cu roes omar o or DEES coup et comme il l cole qu il s en te Un enfant de six ans doit tre au lit us 7 ww ES co furar e Ce en peri oS er ler a os on le soir huit heures et demie S il a du mal s endormir s il a peur laissez la porte entr ouverte pour le rassurer Veil lez ce que la chambre soit bien a r e 61 62 Pas d illettrisme mais plut t des jeunes en difficult s scolaires Accompagnement renforc en fran ais avec la mise en place d un Parcours Individualis de Formation Conclusion Sur les 1300 jeunes signal s la moiti est prise en charge sur des dispositifs relevant de la Mission G n rale d insertion A l issue des actions conduites 100 des ces jeunes ont une solution d insertion formation
83. e fait les excluent trop souvent si elles ne sont pas accompagn es Ceci est d autant plus grave que l enqu te Information Vie Quotidienne r v le aussi qu il y a en France deux fois plus de personnes confront es l illettrisme que de personnes concern es par l apprentissage du Fran ais langue trang re Enfin pr s de 60 des personnes confront es l illettrisme exercent une activit professionnelle et ont su se constituer un capital de comp tences sans avoir recours l crit en d veloppant des strat gies de contournement 8 de ceux qui sont dans l emploi 15 des demandeurs d emploi sont dans ce cas Agir ensemble pour faire reculer l illettrisme Voir PowerPoint diapositives 11 17 L ANLCI est un groupement d int r t public interminist riel et interpartenarial dont le but essentiel est de produire ce qui manque ceux qui peuvent d cider ceux qui peuvent agir et de les engager travailler d une mani re d cloisonn e en faisant cause commune R unir pour mieux agir Cette m thode de travail est particuli rement exigeante car elle oblige chaque institution changer parfois bouleverser ses habitudes pour coller la r alit des personnes concern es qui ne constituent pas un public fig une fois pour toutes mais des personnes dans des situations bien diff rentes qui un moment de leur vie pas le m me pour tous s enfoncent petit petit dans l illettrisme A toutes il faut pro
84. e la vie et s curiser les parcours professionnels changes d exp riences et questionnement Formation aux comp tences cl s en situation de travail dans le secteur de la propret volution des formations Aujourd hui un croisement s effectue entre les comp tences cl s et les r f rentiels des Certifications de qualification professionnelle On peut donc pr voir une volution pr visible des contenus p dagogiques pour former et qualifier les salari s Financement doubl Un besoin est ressenti au sein de nombreux Organismes Paritaires Collecteurs Agr s la professionnalisation des formateurs Des parcours de 250 heures soit deux demi journ es de 3 heures deux fois par semaine soit5 jours cons cutifs sont propos s Comment entrer en contact avec les entreprises les sensibiliser la probl matique de l illettrisme pour leur proposer ce type d action Comment les aider rep rer ces salari s en difficult Les entreprises ne sont pas tr s l aise pour ces rep rages et sont contentes de d l guer Dans le cadre de l laboration du plan r gional de pr vention et de lutte contre l illettrisme r flexion en cours au sein de la DIRECCTE Auvergne et de la DRUSCS pour mobiliser les OPCA OPCA industrie agro alimentaire mise en uvre de l outil MSF maitrise des savoirs fondamentaux depuis peu l exemple du FAF propret Pour le moment quelques exp riences Labellisation d un r seau d organismes de form
85. e lutte contre l illettrisme dont je salue la pr sence aujourd hui a t la cheville ouvri re de cette mobilisation et son expertise sur un sujet aussi sensible n est plus d montrer Est il besoin de rappeler l article L 111 1 du code de l ducation qui affirme L cole garantit tous les l ves l apprentissage et la ma trise de la langue fran aise Toutefois en d pit des moyens engag s les r sultats ne sont pas toujours la hauteur des objectifs puisque l on constate un nombre croissant de personnes touch es par ce ph nom ne d ann e en ann e L enqu te IVQ Information Vie Quotidienne de l INSEE indique de surcro t que la pr valence de l illettrisme augmente avec l ge Le r cent rapport du conseil de l orientation pour l emploi 30 novembre 2010 je le cite signale que Parmi les difficult s dont souffrent certaines personnes l illettrisme constitue sans doute l une des plus limitantes dans la vie professionnelle Il est un fait aujourd hui que la s lectivit du march du travail carte un nombre croissant de personnes qui ne maitrisent pas les comp tences fondamentales lire crire compter et qui n ont plus acc s des emplois dits non qualifi s Lillettrisme constitue un obstacle non seulement au maintien dans l emploi mais aussi la progression professionnelle En second lieu mon propos insistera sur le partenariat efficace qui s est instaur entre les services du Rectorat et l
86. e m am liore de moi m me et voila a voudrait dire d arr ter d crire en texto c est mon grand fort ou crire tout en abr g sans que ce soit abr g m me sans que ce soit inlisible M S Est ce que cela va te poser des probl mes dans ta vie future Adrian SGrement que oui si je veux continuer dans mes tudes ou etcetera M S Dans le domaine professionnel Adrian Oui quelquefois l exemple de mes feuilles quand je dois marquer ce que j ai fait la secr taire a parfois du mal me relire donc c est vrai que a pose quelques petits soucis Souvent elle vient me demander de lui dire ce que j ai fait parce que bon elle peut pas me relire et elle aimerait bien que ce soit mieux je pense comme peu pr s tout le monde pour mieux arriver me relire mais bon voil M S Est ce que tu penses qu il te faut des exercices moins difficiles que les autres pour y arriver ou pas Adrian Non parce que c est pas le fait que c est compliqu que j arrive pas y faire c est surtout que quand j cris on arrive pas me relire derri re Les exercices me posent pas de probl mes c est surtout pour les corriger que les personnes apr s elles ont des probl mes M S Est ce qu il y a des mots qu utilisent les formateurs avec toi qui t nervent Adrian Non rien pas grand chose c est que je cherche au plus facile et donc les mots employ s sont les plus faciles M S Qu est ce qui te motive dan
87. e qui assure la coordination des travaux r gionaux et l interface avec l agence nationale ANLCI Un nombre croissant de personnes qui ne ma trisent pas les comp tences fondamentales lire crire compter sont cart es d un march du travail de plus en plus s lectif et n ont plus acc s des emplois dits non qualifi s Je souhaiterais souligner maintenant la qualit et l efficacit du partenariat qui s est instaur entre le Rectorat et la DRJSCS lequel a permis de conduire des travaux importants en 2010 en Auvergne et de d gager des pistes de travail int ressantes et pertinentes L tat des lieux et le diagnostic r alis s cette ann e ont apport des l ments de compr hension sur la situation de l Auvergne et les besoins des territoires en mati re de lutte contre l illettrisme Comme l a annonc M le Pr fet de r gion l ouverture de ces journ es nous allons proposer en janvier 2011 un plan pluriannuel de pr vention et de lutte contre l illettrisme lors d un prochain comit de pilotage r gional l ensemble des acteurs l instar de toutes les r gions fran aises Ce plan r gional int grera le plan acad mique afin d viter le risque d empilement des dispositifs et il comportera deux th mes majeurs Pr venir l rosion la perte des acquis Maintenir les savoirs de base en milieu professionnel Des publics cibles b n ficieront des actions prioritaires du plan r gional telles que les jeunes L
88. ectifs langagiers dans toutes les activit s Toutes les activit s peuvent en effet servir de support des apprentissages langagiers soit dans une phase de d couverte soit dans une phase de r emploi Toute s ance en classe devrait donc avoir deux objectifs langagiers L un d ordre lexical quels sont les mots que l on va introduire ou que l on va r employer Par exemple dans les s ances d activit s motrices tout le mat riel que l on utilise toutes les actions motrices que l on met en uvre c est du rappel c est du r emploi partir d un certain moment mais encore faut il le faire consciemment avec tel l ve un jour avec tel autre un autre jour avec ceux que l on n entend pas r guli rement Un autre objectif serait de jouer sur des vecteurs de communication en vraie grandeur pour motiver des retours sur activit sur exp rience les cahiers de vie de la classe les affichages etc Si on se dit des choses et que l on sait que des traces vont tre gard es quelque part que les parents pourront les regarder l activit langagi re prend imm diatement une autre dimension Mais il existe un domaine sans doute plus porteur que les autres pour mettre en place des activit s langagi res il s agit de la d couverte du monde Chez le jeune enfant les acquisitions lexicales sont en effet tr s li es l volution de ses repr sentations du monde de ses connaissances sur le monde Ce domaine tr s riche partir des approches sens
89. ecture livresque mais une grande majorit pratique et parvient consid rer la lecture telle une activit distrayante Cela signifie outre les rumeurs alarmistes sur l tat de la lecture des jeunes que ceux qui int grent la voie professionnelle se r concilient progressivement avec la lecture Cette volution correspond une prise de conscience du statutimportantde l crit acquise parle biais d une reconsid ration plus positive de la scolarit En effet les l ves du lyc e professionnel retrouvent souvent confiance en eux et parviennent mieux s adapter au nouvel espace scolaire qu est le lyc e professionnel parce que les rythmes de travail qui y sont appliqu s correspondent davantage ceux de leur horloge interne Ainsi apprivoisent ils ou r apprivoisent ils petit petit la lecture qu ils pratiquent des fins scolaires mais essentiellement des fins personnelles Ce retour massif vers la pratique lecturale s effectue parall lement l entr e dans le monde adulte et l univers professionnel Les lyc ens de la voie professionnelle lisent ils atteignent m me parfois un rapport savant la lecture qui a su arr ter leur int r t pour un motif esth tique li l criture Je pense que les jeunes du lyc e professionnel n cessitent plus de temps d attention et d coute que les lyc ens classiques et qu partir du moment o ils sont parvenus vacuer ou r soudre partiellement leurs probl mes personnels nombre
90. entre les personnels du premier et du second degr s pr sents cet atelier ainsi que l int r t de partager des pratiques priori tr s loign es Au final ils constatent que les probl matiques de pr vention de l illettrisme sont assez similaires tous les stades de la scolarit Si certaines pistes de pr vention sont sp cifiques chaque niveau certaines peuvent par contre tre d velopp es de mani re commune Regard sur l atelier 46 Atelier 2 Implication des familles dans les apprentissages langagiers t moignages partir d exemples Animateur Philippe Ducloux IEN Moulins 1 Secr taire Philippe Cury Conseiller p dagogique Moulins 1 Participants 21 personnes 3 coll gues du premier degr CPAIEN enseignants de CLIS 14 coll gues du second degr Lyc e Professionnel Coll ge 4 personnes repr sentant le milieu social et associatif associations de parents Ligue de l enseignement CAF D roulement de l atelier Mr Ducloux commence par une br ve introduction privil giant l entr e sociologique pour situer le cadre g n ral de la probl matique Quelles relations cole famille dans la perspective d une pr vention de l illettrisme Le postulat accept par tous est le suivant l implication des familles visant renforcer le lien entre les parents et l cole peut avoir un impact positif sur le rendement scolaire des l ves Mr Ducloux propose ensuite un exemple
91. entre nous Faut il cr er des groupes de niveau homog ne ou bien faut il que les plus comp tents aident les moins comp tents Les apprenants peuvent ils eux m mes en interagissant augmenter leurs connaissances ou leurs comp tences C est tout l enjeu d avoir conscience des freins ou des probl mes li s au travail de groupe afin de les contrer et de conna tre les th ories et les techniques autour du travail coop ratif Voir Powerpoint Les contextes d apprentissage avec des publics en difficult diapositives 11 13 Il existe notamment une m thode d velopp e par Aronson en 1971 au sein des universit s du Texas et de Californie nomm e le Jygsaw Teaching ou la classe puzzle qui s inscrit dans l apprentissage coop ratif comme galement la m thode de la controverse C Darnon 2009 Le Jigsaw Teaching ou enseignement puzzle correspond un dispositif particulier de coop ration qui se d roule en plusieurs phases avec une r partition des t ches entre les l ves Cette technique a t d velopp e par Elliot Aronson en 1971 au sein des universit s du Texas et de Californie Ce dispositif peut tre organis aupr s d un grand groupe d l ves une classe enti re divis en plusieurs sous groupes coop ratifs Dans cette situation chaque l ve est inscrit dans un sous groupe Dans un premier temps l enseignant donne tous les sous groupes le m me travail Ce travail correspond au puzzle g n
92. er tout prix que les personnes qui en sont victimes ne basculent dans l exclusion sociale J attire votre attention sur une donn e qui doit inciter l ensemble des acteurs d velopper des actions de pr vention 26 des allocataires de l ex RMI se trouveraient en situation d illettrisme soit plus de 4 600 personnes pour l Auvergne Vous l avez compris le sort des futures g n rations est entre vos mains et le recul du fl au de l illettrisme se joue dans et hors les murs de l cole Ce combat passe mon sens par la meilleure articulation possible de l action de l Education nationale l ouverture l action des autres services de l tat des collectivit s territoriales des entreprises des partenaires associatifs et des parents d l ves Intervention d Herv Fernandez secr taire g n ral de l Agence Nationalede Lutte contre l illettrisme La volont de faire de la lutte contre l illettrisme une priorit de l action dans notre pays a t tr s fortement tr s unanimement exprim e et partag e par del toutes les diff rences Mais pour clairer les choix des d cideurs pour passer l action il faut pouvoir concr tement disposer d informations claires solides et pr cises Depuis 2001 nous pouvons mesurer combien les choses se sont claircies pr cis es tout en se simplifiant dans leur formulation II n tait pas facile alors de dire simplement ce qu tait l illettrisme en quelques mots tant les concepts
93. es l ves par un mot ou par une phrase Les questions ouvertes privil gier leurs offrent la possibilit de r pondre par des phrases La reformulation des propos des l ves est un mode d intervention de l enseignant souvent rappel comme conseil p dagogique comme la reformulation des consignes par les l ves Pour les plus jeunes la reformulation par l enseignant de leur r ponse ou proposition est une voie int ressante Le parcours d l ves en grande difficult scolaire l ves en SEGPA Les l ves orient s en Section d Enseignement G n ral et Professionnel Adapt pr sentent des difficult s graves et persistantes L objectif des enseignements adapt s est de les amener au terme du coll ge acc der une formation qualifiante de niveau 5 et de leur faire acqu rir les comp tences du socle commun de connaissances et de comp tences au moins jusqu palier 2 avec la pr sentation du Certificat de Formation G n rale CFG Au cours de mes visites dans les classes de SEGPA j ai observ que les l ves poss daient peu de rep res historiques g ographiques spatio temporels Ces rep res sont pourtant pour eux des atouts pour leur future insertion sociale et professionnelle ainsi que pour leur participation citoyenne Pour prouver ces observations j ai propos un test simple des classes de 4 me et 3 me SEGPA du d partement du Puy de D me Le test voir page 21 et ses r sultats sur un premier
94. es Le sociologue cite trois aspects importants prendre en compte la cr ation de la presse gratuite et la multiplication des actes lecturaux sur cran la lecture concurrenc e par la multiplication d autres activit s de loisirs les hommes pr f rent les fictions audiovisuelles de films de s ries de jeux vid o plut t que les fictions litt raires que continuent encore de privil gier les femmes lectrices Les travaux d Olivier Donnat pr sentent un incontestable int r t dans la lutte de la pr vention contre l illettrisme parce qu ils constituent une photographie fiable et caract ristique des pratiques lecturales des Fran ais permettant de r fl chir en amont aux actions d velopper au sein du syst me scolaire pour favoriser le plaisir de la lecture tout au long de la vie Francois de Singly Fran ois de Singly est un sociologue fran ais n en 1948 Il occupe un poste de professeur en sociologie l Universit Descartes de la ville de Paris Son domaine de recherche s int resse tout particuli rement la sociologie de la famille au rapport entre les hommes et les femmes et l ducation Le laboratoire qu il a cr Centre de Recherches sur les Liens Sociaux compte parmi ses chercheurs une quipe sp cifiquement impliqu e dans la sociologie de l ducation C est par ce biais l que Fran ois de Singly s int resse aux modes de vie des adolescents et plus exactement leur rapport la lecture Dans le
95. es en lecture est en augmentation dans l Union europ enne Il est pass de 21 3 en 2000 24 1 en 2006 Ce constat inqui tant n cessite une mobilisation accrue des institutions europ ennes 3 rappelle que les objectifs du Plan ducation et Formation 2010 qui pr voyait une r duction de 20 du pourcentage d l ves pr sentant des difficult s de lecture et d criture sont loin d tre atteints et mentionne que dans le nouveau cadre strat gique pour la coop ration europ enne dans le domaine de la formation g n rale et de la formation professionnelle ducation et formation 2020 aussi un niveau de r f rence des performances moyennes europ ennes correspondant crit res de r f rence europ ens a t fix d ici 2020 la proportion de personnes g es de 15 ans ayant une ma trise insuffisante de la lecture des math matiques et des sciences devrait descendre sous le niveau des 15 demande en outre une d finition europ enne de l illettrisme 4 rappelle que le niveau local est le plus m me d valuer et de rechercher des solutions au fl au de l illettrisme car c est souvent le premier point de contact des personnes illettr es 93 94 5 rappelle que le Fonds social europ en qui dans plupart des pays membres de l Union soutient des programmes de lutte contre I illettrisme est l instrument financier ad quat mais qu il est mal ou peu utilis en raison d un manque de cadre d orientations strat giques
96. es familles galement seront concern es la volont tant d agir de mani re pr ventive contre le fl au de l illettrisme Enfin l effort sera port sur les adultes en milieu professionnel les demandeurs d emploi et les personnes en insertion Cette action d envergure n cessite le meilleur maillage de tous les acteurs concern s et je remercie l ensemble des professionnels pr sents cette journ e d avoir contribu ce travail 55 Intervention de Brigitte Th venot Direction r gionale de la Jeunesse des Sports et de la Coh sion sociale charg e de mission r gionale Auvergne Illettrisme et probl matique Voir le diaporama re Jeudi 16 D cembre ON DE L ILLETTRISME A Libert galir Froserntat REPUBLIQUE FRANCAISE MINIST RE DE LA SANT ET DES SPORTS Brigitte Th venot Charg e de mission r gionale Direction R gionale Jeunesse et Sport et Coh sion sociale Illettrisme et probl matique ASSISES ACAD MIQUES POUR LA P Quelle r ponse apporter et pourquoi Permettre tous tous les ges de la vie de r acqu rir de consolider la base de la base NTION DE L ILLETTRISME Un socle fonctionnel qui regroupe les comp tences de base lecture criture calcul n cessaires pour faire face de mani re autonome des situations simples de la vie courante circuler faire ses courses prendre un m dicament utiliser un appareil suivre la scolarit
97. es orient s sur 1 formation mais 12 des jeunes rep r s Le rep rage A partir de la fiche de rep rage les charg s d accueil des Missions Locales participent ce rep rage car ils peuvent identifier les jeunes qui ont des difficult s remplir cette fiche e La r alisation du CV e La prise d offre Et bien s r lors de l entretien phase courte le jeune qui dit que l cole n est pas son truc Le rep rage est difficile car le jeune met en place des strat gies de contournement il n a pas le temps de remplir la fiche il la ram nera la prochaine fois Le rep rage est un pr alable essentiel l orientation Pour aider ce rep rage les conseillers ont particip une action de sensibilisation au rep rage mise en uvre par le Centre Ressources Illettrisme et la Direction r gionale de la Jeunesse des Sports et de la coh sion sociale Malgr tout aborder cette question avec le jeune reste difficile pour le conseiller car renvoi l orientation et n cessite d identifier au pr alable les partenaires sur un territoire Le travail du projet n cessite g n ralement d tre retravaill avec le jeune car l accompagnement et la construction du 11 Voir annexe 3 63 64 parcours du jeune en situation d illettrisme sont difficiles et se font dans la dur e Il y a g n ralement des ruptures dans le parcours d accompagnement Le jeune a des difficult s reconnaitre et accepter de mettre des actio
98. estion de la compr hension des textes Certes il faut lire beaucoup d histoires aux enfants mais ce n est pas parce qu ils auront entendu quinze fois la m me histoire qu ils l auront comprise Pour travailler la compr hension il faut beaucoup parler avec les enfants des histoires et parler sur les histoires Le troisi me objectif consiste faire acc der les l ves l une des caract ristiques de l crit sa stabilit il faut qu la fin de l cole maternelle les enfants aient compris qu un texte crit reste stable Et les ressorts de cette stabilit de l crit c est qu il y a un code qui nous permet de transcrire de l crit en oral et que ce code a les m mes r gles pour tout le monde Quand on voit le m me crit et qu on sait lire on doit tous dire la m me chose Cette compr hension de cette caract ristique l est quelque chose qui doit tre acquis en fin de grande section Le quatri me objectif est de produire des phrases et des textes destin s tre lus En fin de grande section les l ves doivent avoir compris que l on n crit pas comme on parle La dict e l adulte permet de travailler cette dimension il faut sans doute l utiliser davantage Dernier objectif qui doit tre poursuivi avec mesure et progressivit l entr e dans l tude du code le travail sur les syllabes le travail sur les sons le travail sur les lettres les correspondances lettres sons etc Septi me point des obj
99. estion du lexique Proposition 2 Dans les circonscriptions du premier degr syst matiser les formations relatives la question du langage oral en g n ral et du lexique en particulier Point n 10 Varier les modes de regroupement des l ves Les participants s accordent sur le fait qu il convient de ne pas d crier syst matiquement l organisation en grand groupe classe celle ci pr sente des avantages pour observer pour socialiser pour partager des moments culturels couter une histoire par exemple Ils s accordent galement dire qu une diff renciation p dagogique s impose dans le domaine de l oral tous les l ves n ont pas les m mes besoins et les carts entre eux sont consid rables et ce d s l arriv e l cole maternelle l faut donc continuer d velopper des modes de regroupement par petits groupes ateliers de langage voire plus individuels pendant l aide personnalis e qui constitue un excellent moyen de pr vention et de rem diation par rapport la probl matique du langage Sur les autres niveaux de la scolarit il existe galement des possibilit s pour aider les l ves PPRE en coll ge accompagnement personnalis en lyc e Proposition utiliser le DVD Apprendre parler en formation initiale et continue pour montrer cf nombreuses s ances film es dans des classes les modalit s de mises en uvre par les enseignants de s ances sp cifiquement consacr es
100. ets de r gion les Recteurs les Pr sidents de conseil r gionaux et de plus en plus les partenaires sociaux et les Conseils g n raux pour qu l chelon d un territoire on puisse apr s un diagnostic commun se r partir les t ches ordonner les moyens pour tre le plus efficace possible en vitant que tous fassent la m me chose et que des pans entiers de l action soient d laiss s Aujourd hui vingt deux plans r gionaux sont sign s et mis en uvre avec l appui des charg s de mission r gionaux de l ANLCI De plus en plus la politique de lutte contre l illettrisme s inscrit comme une part essentielle des politiques d ducation de formation tout au long de la vie de formation professionnelle et de lutte contre les exclusions sans jamais tre la propri t exclusive d aucun acteur C est le partage du travail des ressources qui est le secret de l efficacit en mati re de pr vention et de lutte contre l illettrisme Faire de ce qui marche sur le terrain la source des recommandations pour agir Voir PowerPoint diapositives 18 26 Chercher trouver et faire conna tre ce qui marche Pour r pondre aux probl mes qui se posent dans tous les domaines pr vention insertion volution professionnelle des r ponses concr tes existent un peu partout sur le terrain des intervenants d veloppent des modes d action efficaces pour r pondre la diversit des difficult s et des situations des personnesillettr es
101. fiction pour se clore sur la production crite Descripteurs alphab tisation lecture apprentissage de la lecture formation des adultes Cote 374 9DIA Verbunt Gilles Les Obstacles culturels aux apprentissages guide des intervenants Futuroscope Cedex CNDP 1994 184 p 21 cm Guides et r pertoires Bibliogr ISBN 2 240 70873 5 R sum L origine culturelle tant un facteur d terminant dans les processus de transmission des savoirs il importe que les formateurs pour adultes puissent prendre en compte la fois les diff rences culturelles etles situations de passage d une culture l autre Ce guide s appuie sur les exp riences des formateurs du Fonds d aide sociale et du Groupe permanent de lutte contre l illettrisme Descripteurs formation des adultes relation interculturelle formation r currente Cote 377 31VER Balas Bernard Les repr sentations de l crit par l adulte apprenant lecteur scripteur l exemple de la copie d crit Les 89 90 relations crit oral Dans Spirale 044 10 2009 p 143 158 Bibliogr p 156 158 R sum L auteur travaillant avec des adultes en situation d analphab tisme s int resse la fa on dont ils se repr sentent la langue crite et pour ce faire leur fait copier un texte pour analyser ensuite de quelle fa on ils le segmentent lorsqu ils le copient La copie de texte prise ici comme indicateur des processus psycholinguistiques qui la commandent se r
102. hamp d observation en pr sentant les caract ristiques propres aux adolescents du lyc e professionnel enqu t Voir Powerpoint diapositives 12 14 La quatri me tape de la r flexion expose les diff rentes donn es recueillies aupr s du terrain en voquant les pratiques de lectures les pratiques d emprunts et les repr sentations associ es la lecture Voir Powerpoint diapositives 15 27 La cinqui me tape passe par l interpr tation des informations recueillies Celle ci permet de distinguer quatre grandes familles de lecteurs scolaris s au lyc e professionnel Voir Powerpoint diapositives 28 42 Les r sultats de l enqu te Les lectures des adolescents Voir Powerpoint diapositives 17 27 Les fictions port e l gendaire 18 5 remportent le plus fort succ s au sein des lectures priv es ce que justifient des arguments tels idoles poque et valeurs la fascination du monde des loups passionnant l gendaire magique irr el Occupent la seconde position les romans port e historique 16 dont les lecteurs appr cientles accents motionnels profonds et l ancrage dans un pass certes romanc mais qui constitue une base historique r aliste Les romans dits contemporains 16 comme par exemple Le ma tre des chim res de Yann Queff lec ou Miette de Loana touchent l attention des lecteurs par leurs caract ristiques r alistes sensibles affectives cologiques Les
103. he spiralaire pour revenir sur des apprentissages d j effectu s sans faire bien s r exactement la m me chose que l ann e pr c dente Dixieme point les modes de regroupements Observons tout d abord l int r t du grand groupe qui permet l observation du comportement langagier mis en uvre par d autres enfants C est une chance pour les faibles parleurs pour ceux qui sont d croch s en langage de voir agir avec le langage leurs camarades plus avanc s C est une autre forme de mod le que celui du maitre mais c est un mod le tout aussi important Autre int r t du grand groupe il permet la socialisation car faire classe c est faire soci t d une certaine fa on En effet on ne peut pas demander aux enfants d tre dans du vivre ensemble s ils n ont pas des moments de vie collective o ils ont des changes langagiers Enfin le grand groupe favorise le partage de moments culturels une histoire entendue dans le grand groupe a une saveur que n a pas une histoire entendue simplement en t te t te avec un adulte Mais le grand groupe a aussi ses limites et il faut tout prix trouver des solutions pour mettre en place des groupes de langage r duits afin de pouvoir parler avec les enfants et les faire parler D abord parce que ce sont des conditions de s curisation pour beaucoup de petits parleurs Ce sont aussi des conditions favorables pour le ma tre pour contr ler les prises de parole des l ves pour s assurer qu il donne l
104. hoisissent des ateliers entre autre celui de LFL Le CNCS durant les vacances scolaires des ateliers LFL sont propos s et les enfants viennent sur inscription Les coles peuvent s inscrire durant le temps scolaire et font 30 min de visite de l expo 30 min atelier LFL et 30 min atelier cr ation La maison Mantin durant les vacances scolaires des animations pour les enfants et adolescents sont propos es et durant le temps scolaire Lire et faire lire et les pr ts La Ligue de l Enseignement met disposition des b n voles et des structures suivant les d partements des livres des th tres d image un tapis histoire des expositions 37 38 Les livres nous proposons aux b n voles les ouvrages de divers v nements comme lire en f te sac de pages le prix chronos les livres choisi pour les interventions au CNCS les livres de Lire c est partir Une s lection sur les 20 ans des droits de l enfant est mise disposition Tous ces ouvrages sont mis disposition gratuitement aux b n voles et aux structures Le th tre d image mis disposition gratuitement des structures l histoire est intitul e le turban du sultan Le tapis histoire mis disposition gratuitement aux structures le tapis est bas sur l histoire les babouches d Abou Kassem Les expositions mises disposition gratuitement aux structures Comment un livre vient au monde Tous mes droits d e
105. ient De m me ils ont t consult s sur leurs modes d emprunts ainsi que sur leurs lectures autres celles qui concernent les journaux magazines ou bandes dessin es Alors que des hypoth ses de d part fond es sur l exp rience professionnelle et le contact fr quent avec cette population scolaire laissaient attendre des pratiques lecturales pr caires voire inexistantes avec un rapport fort loign la lecture le d pouillement des r ponses fournies d voile des pistes bien diff rentes obligeant r viser les orientations premi res Les l ves du lyc e professionnel sauraient ils donc apprivoiser la lecture Quelles sont les caract ristiques exactes de leurs usages de lecteurs Quel rapport entretiennent ils la lecture Tels se pr sentent les grands axes autour desquels se propose de graviter la pr sente r flexion grace a une d marche de recherche tant quantitative qu ethnographique dont les tapes passent par une enqu te de terrain aux r v lations surprenantes A l entr e du d dale entre hypoth ses et probl matique M thodologie de travail Je suis partie de l hypoth se premi re que les lyc ens de la voie professionnelle constituaient tous de petits lecteurs surtout contraints l activit lecturale pratiqu e en classe de fran ais Effectivement jusqu pr sent je m tais davantage pr occup e de la mise en didactique des prescriptions du programme officiel d enseignement p
106. illettrisme l universit de Lyon 2 et le centre INFFO ISBN 2 2107 1970 4 R sum Les diff rents acteurs participant la r flexion sur l illettrisme chercheurs en sciences humaines enseignants formateurs se sont rencontr s pour noncer et confronter leurs recherches et leurs pratiques Descripteurs illettrisme Cote 379ILL 87 88 Lahire Bernard L invention de l illettrisme rh torique publique thique et stigmates Paris La D couverte 1999 432 p 24 x 16 cm Textes l appui ISBN 2 7071 3154 7 R sum L auteur entend relativiser la question de l illettrisme sans en nier pour autant la r alit en analysant les grandes phases de construction publique du probl me mais aussi et surtout la rh torique des discours sur l illettrisme II s appuie pour cela sur un corpus tr s tendu la presse r gionale et nationale les discours provenant des diff rentes associations de lutte contre l illettrisme Descripteurs illettrisme France Geffroy Marie Th r se Lutter contre l illettrisme rapport la Ministre de l Emploi et de la solidarit et la secr taire d tat la formation professionnelle 2002 Paris La Documentation Fran aise 2002 80 p Rapports officiels Descripteurs illettrisme Cote 374 9GEF Mucchielli Arlette Parler lire s affirmer exister pr venir et d passer l illettrisme actes du colloque organis du 15 au 17 mai 1992 par la section sciences de
107. initiale ou par alternance formation adulte GRETA ou une proposition d accompagnement par la Mission Locale Dans l acad mie la MGI ne met pas en place de dispositifs particuliers de lutte contre l illettrisme Son rep rage et son traitement ne d pendent pas de cette derni re Contact r d wE GiP RL ave Europ DE LA JEUNESSE Formation et Insertion Professionnelle ET DE LA VIE ASSOCIATIVE MINIST RE DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR ET DE LA RECHERCHE Adresse Rectorat 3 avenue Vercing torix 63033 Clermont Ferrand Cedex 01 T l phone 04 73 99 35 30 T l copie 04 73 99 35 11 Coordonnatrice acad mique Nom Fran oise Chapon E mail ce mgi ac clermont fr Intervention de Madame Nathalie Cloux Lewandowski association des missions locales Les missions locales et la prise en charge des jeunes en situation d illettrisme Deux missions pour l AMPA Association R gionale des Missions Locales d Auvergne a Mettre en uvre le programme d animation r gional d fini dans l accord cadre avec l Etat et la R gion Assurer l animation et la coordination du r seau En Auvergne il y a 14 Missions Locales qui interviennent sur 160 lieux d accueil Actions des missions locales Les Missions Locales mettent en uvre un accompagnement global des jeunes sortis du syst me scolaire g s de 16 25 ans Dans accueil global on entend travailler avec les jeunes sur son insertion professio
108. inq enfants de CP se retrouvent avec un animateur et pratiquent des activit s culturelles autour de la lecture toutes fond es sur une approche ludique La s ance se d roule toujours de la m me mani re elle est ritualis e codifi e et construite autour de plusieurs s quences que les enfants aiment retrouver chaque soir Les enfants et l animateur commencent par go ter ensemble et l animateur aide chacun des enfants s exprimer sur sa journ e de classe ce qu il a fait a aim a appris Les 4 autres enfants apprennent tour de r le couter Ensuite ils consacrent 10 15 minutes faire le travail donn par le ma tre en sortant du club ils seront en r gle avec l Ecole L animateur les aide et les soutient Les enfants peuvent s entraider La plupart des enfants du Coup de Pouce Cl n auraient probablement personne chez eux 17h00 pour les tayer dans ce travail essentiel Puis durant 30 minutes ils apprennent en s amusant Ce temps est consacr des jeux et activit s autour de la lecture criture un rituel d ouverture la phrase surprise 4ou 5 activit s courtes de lecture criture type m mory Loto production collective d crit Jeu de sons et chaque soir un petit temps individualis que l on appelle le travail deux Le but est que chaque enfant r ussisse chaque soir plusieurs activit s de lecture ou d criture qu il en soit heureux et f licit Je n insiste pas
109. ion l valuation de la formation D roulement de la formation en amont rencontre avec l entreprise et le salari pour la formalisation des attentes de l entreprise l analyse du poste et recueil de documents professionnels Phase de positionnement valuation du niveau d entr e et restitution des r sultats Phase de formation 2 fois 3 heures par semaine pour un parcours de 250 heures Soit un an environ Phase de mutualisation des supports p dagogiques R alisation de sc narii et conception d outils p dagogiques mutualis s sur une banque de donn es g r es par le cabinet RECIF au plan national Les supports professionnels et les situations professionnelles servent de base l apprentissage la lecture criture et communication orale des salari s 90 de r ussite et l envie d aller plus loin Dispens e hors des horaires de travail la formation implique un r el engagement de la part du stagiaire un taux d assiduit de 90 l atteinte des objectifs et surtout l envie de poursuivre la formation t moignent de la motivation et des r sultats 71 72 Pour soutenir l action et les efforts des entreprises le FAF Propret finance la formation etles r mun rations des stagiaires Pour information 2000 salari s du secteur de la Propret ont suivi la formation aux crits professionnels depuis 1999 En 2009 57 6 des salari s qui ont suivi cette formation sont des femmes dont 46 3 d entre elles ont plus de 45
110. ion maternelle infantile R seau d Ecoute d Appui et d Accompagnement des Parents Fondation solidarit SNCF D marche Il s agit pour la lectrice de proposer aux enfants une diversit d albums de litt rature jeunesse pr alablement s lectionn s afin de leur permettre de choisir eux m mes lorsqu ils sont en ge de le faire le livre qui leur sera lu individuellement au sein du groupe Pour les tr s jeunes enfants la lectrice choisit elle m me l ouvrage et en offre la lecture l enfant sous le regard du parent T moignage du m decin de la consultation Pour diverses raisons j ai trouv la maman plus d tendue et tr s enthousiaste pour la lecture puisqu elle le fait tous les jours la maison Ce qu elle n a pas fait pour ses 2 a n s semble t il en tout cas pas si pr cocement Elle a pris de l assurance et les interactions avec son b b sont de bonne qualit Je pense que le support livre y a particip 35 36 Contact Directrice Danielle ASPERT direction cri auvergne org Si ge administratif 6 rue du Clos Notre Dame 63000 Clermont Ferrand Tel 04 73 90 48 16 Fax 04 73 90 48 17 www cri auvergne org Antenne Conseil Public Info La Gauthi re 04 73 24 83 77 Antenne Pr vention si ge administratif CRI Intervention de Pascale Gilles Association Lire et faire Lire d partement de l Allier Lire et faire Lire une pr sence sur les territoires A l chelle nationa
111. ionnelle et continue La ma trise de la lecture et de l criture tant un corollaire indispensable tout processus ducatif l Union europ enne doit compl ter et coordonner l action des tats membres pour intensifier sa lutte contre l illettrisme afin de respecter ce droit l ducation 10 rappelle que l valuation des besoins de formation au sein des programmes de formation tout au long de la vie notamment dans les administrations et les entreprises sont privil gier afin de d tecter les personnes en situation d illettrisme fonctionnel et de pouvoir leur permettre de ma triser les comp tences cl s En effet nombre de personnes illettr es dans l emploi mettent en place des strat gies d vitement afin de cacher leur illettrisme 11 l illettrisme facteur d exclusion et de pauvret rend difficile la participation des citoyens toute activit professionnelle limite leur participation la vie d mocratique et sociale et entrave gravement leur panouissement personnel etla d fense de leurs droits B Les mesures envisager La pr vention l insertion des jeunes et l volution professionnelle Le Comit des r gions pr conise 12 de promouvoir l change de bonnes pratiques au niveau europ en notamment en favorisant les changes entre les autorit s locales qui ont beaucoup d velopp des strat gies de lutte contre l illettrisme Un registre de bonnes pratiques pourrait tre mis en place par la cr ation
112. ionnels du livre et les documentalistes proposant des m thodologies et des d marches d apprentissages pour lutter contre l illettrisme des adultes Une s lection de supports de lecture 270 fiches descriptives de presse livres et autres supports est propos e sur le c d rom d accompagnement Descripteurs ge adulte lecture illettrisme Cote 028 01PEL 5 LITT RATURE DE JEUNESSE Garnier Fernand Strintz Fr d rique Illettr Ignorant Vif argent 1986 40 p ill en coul 30 x 21 cm Paroles essentielles ISBN 2 86662 008 9 R sum Un p re de famille perd son travail parce qu il ne sait pas lire et apprend lire gr ce la tendre complicit de son jeune fils En 2e partie d finitions statistiques t moignages sur l illettrisme Descripteurs analphab tisme Cote A GAR Balaert Ella La lettre d chir e Flammarion 1997 119 p couv ill en coul 17 cm Castor poche 579 ISBN 2 08 164486 X ISSN 0763 4544 R sum St phane a treize ans et redouble sa 6 me Ses r sultats toujours faibles d solent sa m re qui l l ve seule Personne ne conna t le secret de St phane qu il cache farouchement sous des allures d sinvoltes ou agressives il ne sait pratiquement pas lire Adrien le petit qui impose son amiti St phane pourra t il l aider Maman comprendra t elle enfin le drame de son fils li la disparition de son p re Descripteurs illettrisme Cote R BAL
113. is voulu apprendre et voil M S As tu fait des progr s et peux tu encore en faire Adrian J en fait d j quelques uns mais je pourrais en faire plus avec de l entra nement M S Est ce que tes coll gues savent que tu as ces difficult s Adrian Oui vu que j ai suivi des classes un peu particuli res CLISS SEGPA des classes o la plupart des gens ont des difficult s comme moi L orthographe c est pas du tout a mais vis vis des autres vu qu ils avaient les m mes difficult s Il y en a qui arrive pas du tout me relire il y en a qui ont l habitude de me relire qui y arrive mais bon il y a pas mal de fautes et c est pas toujours compr hensif M S Qu est ce que les autres pensent de toi Adrian Rien parce qu ils me connaissent en dehors j ai des difficult s de lecture et d criture mais ils savent tr s bien qu c t je suis la personne que je suis Ceux que je vois n ont jamais vu mes difficult s et part sur les textos o ils arrivent voir l qu il y a pas mal de fautes ils y font m me plus gaffe M S Et ta famille qu en pense t elle Adrian Elle aimerait bien que je m am liore mais enfin bon a restera comme a On va essayer mais bon faut le temps suite page suivante 81 82 M S Que pensent tes formateurs ou tes professeurs Adrian Toujours la m me question le soutien Ca on est toujours en train de m en proposer mais il faudrait que j
114. isme bras le corps la Propret a form en onze ans plus de 2000 personnes Des formations cr es et financ es par le FAF Propret l Organisme Paritaire Collecteur Agr de la Branche Paris et dans toutes les r gions de France Un investissement cons quent de la profession Le FAF Propret a investi 4 469 000 euros en 2009 pour lutter contre l illettrisme ce qui correspond 113 450 heures de formation Cette somme est importante car elle a repr sent 21 des fonds de la professionnalisation l ann e derni re et 4 fois plus que l engagement initialement pr vu par les partenaires sociaux 2004 De nombreuxillettr s quelque soit le secteur professionnel On estime en effet 9 le nombre d illettr s en France chiffre ANLCI Aucun secteur professionnel n est pargn mais pour la Propret apprendre lire et crire le fran ais est une priorit pour ins rer des personnes qui viennent d horizons et de pays divers 250 heures de formation bas es sur des situations v cues Mises en place depuis onze ans maintenant les formations financ es par le FAF Propret via les contributions annuelles des employeurs aident les salari s qui ont des difficult s de ma trise de la langue fran aise qu il s agisse de lecture ou d expression Intitul es crits professionnels ces formations s appuient sur des situations v cues sur le lieu de travail comme par exemple lire les tiquettes des produits se rep rer a
115. isme pr sentent quelques points de convergence Tout d abord le respect du droit l ducation droit reconnu au niveau international mais aussi le respect des besoins des enfants ce que certains appellent le droit vivre pleinement leur enfance II s agit ici de respecter leurs besoins physiologiques tels que le mouvement l alimentation le sommeil les rythmes de vie quotidiens Cela induit galement le respect de leurs besoins psychologiques et notamment leur s curit affective La lutte contre les handicaps scolaires constitue aussi un point de convergence de ces politiques publiques II s agit le plus souvent de lutter contre les cons quences de la pauvret cela reste encore un d fi relever au 21 me si cle dans nos soci t s modernes II s agit aussi de lutter contre les in galit s culturelles et sociales qui am nent la construction de handicaps scolaires pour aider les enfants faire face aux exigences de la scolarit obligatoire Enfin le d veloppement des politiques de la famille et de l emploi appara t syst matiquement dans les plans de lutte contre l illettrisme d velopp s par nos voisins Les conomistes savent en effet tr s bien qu un pays aura une plus grande chance de d veloppement si la totalit de sa population en ge d tre active peut acc der l emploi Or aider les familles acc der l emploi c est en particulier aider les femmes acc der l emploi Ces po
116. l radication de l illettrisme c est le constat de la pauvret qui gagne les familles et dont je suis le t moin dans mon mandat local Ce constat partag par mes coll gues europ ens On ne peut pas rester indiff rents la mis re et l humiliation de personnes qui souffrent dans leur vie quotidienne et font vivre leur traumatisme leurs proches comme cette m re de famille qui ne re oit pas d aides sociales car elle ne sait pas cocher les bonnes cases de son document L ann e 2011 sera consacr e la lutte contre la pauvret et l exclusion sociale il faut une mobilisation de tous pour faire conna tre les bonnes pratiques de lutte contre l illettrisme qui commencent porter leurs fruits dans les pays de l Union qui ont engag des plans de d tection de ce fl au 9 Voir annexe 2 59 60 Intervention de Brigitte Lagrange d l gu e d partementale de la Mission g n rale d insertion La place de la Mission G n rale d Insertion dans la lutte contre I illettrisme La Mission G nrale d Insertion La Mission G n rale d Insertion s inscrit pleinement dans le cadre de la promotion de l galit des chances est une mission r galienne de l Education Nationale Elle vise lutter contre le d crochage scolaire et participer au rattrapage des jeunes sortis du syst me scolaire sans solution et sans qualification travers l accompagnement de tous Voir Powerpoint diapositive 1 La Mission G n rale d Insertio
117. laire de 1956 interdisant les travaux crits la maison le travail crit permet de ne pas cr er de diff rences entre les l ves s il se limite des exercices d entra nement et de syst matisation d activit s faites en classe De nombreuses exp riences et actions ont t conduites pour favoriser la proximit des parents avec les enjeux des apprentissages scolaires Par exemple l invitation de parents observer une s ance de lecture en Cours Pr paratoire en direct ou en vid o suivie d un change sur l accompagnement du soir Ces rencontres permettent de soulager les parents sur leur capacit suivre la scolarit de leur enfant et de dire l importance du soutien et du t moignage d int r t pour le travail scolaire C est une mani re de pr venir chez les enfants les conflits de loyaut et le sentiment de double solitude voqu s en introduction Agir sur l apprentissage de la langue L apprentissage de la lecture ne peut pas tre isol de l oral de la r daction et de l tude de la langue Faisons un rapide d tour sur des domaines p dagogiques qui ne sont pas directement l objet de cette contribution et inspir des travaux de Viviane Bouysse L oral est la base pour l apprentissage de la lecture La r daction incite une perception pr coce de la diff rence entre l oral et l crit L activit de r daction engage examiner autrement les textes et exige la mise en uvre de processus de type m talinguistiq
118. lation absence compl te de motivation R gulation externe le comportement de l individu est r gul par des sources de contr le ext rieures la personne telles des r compenses mat rielles ou des contraintes impos es par une autre personne R gulation introject e l individu commence int rioriser les contraintes externes en se culpabilisant notamment L action n est pas encore librement choisie puisque l individu agit pour viter une cons quence d sagr able qu il s impose en se culpabilisant R gulation identifi e m me si l activit au final est r alis e des fins externes elle devient valoris e et importante pour l individu qui s identifie alors cette activit R gulation int gr e l activit est coh rente avec le concept de soi de la personne qui peut alors s approprier l action et trouver des sources d auto motivation compl mentaires la source externe l origine de l action R gulation intrins que l action est conduite uniquement par l int r t et le plaisir que l individu trouve l action sans attente de r compense externe Selon Deci et Ryan la motivation la plus favorable l implication dans les apprentissages est la motivation intrins que elle est tributaire du fait que les individus doivent penser qu ils sont autonomes qu ils ont choisi qu ils sont capables et qu ils sont soutenus dans leur choix Ce sont sur ces aspects de la motivation que des professionnels peuven
119. le Plus de 5530 structures permettent plus de 250 000 enfants de b n ficier de lectures faites par plus de 12 000 b n voles A l chelle r gionale Plus de 95 structures permettent plus de 2 500 enfants de b n ficier de lectures faites par plus de 220 b n voles A l chelle d partementale Sur le d partement de l Allier on compte 59 structures savoir 36 coles maternelles et l mentaires et 23 autres structures centres sociaux accueils de loisirs IME cr ches Plus de 500 enfants profitent des interventions des 137 b n voles de Lire et Faire Lire Lire et faire Lire des actions Des formations La Ligue de l Enseignement met en place des formations associatives elles sont gratuites pour les b n voles et les responsables qui font parti de Lire et Faire Lire Cela permet chacun de rencontrer d autres lecteurs b n voles et de pouvoir changer sur les diff rentes exp riences C est un temps d apprentissage ludique et convivial Plusieurs th mes ont pu tre abord s lire en quartier prioritaire gestion de groupe psychologie de l enfant le conte initiation au techniques de lecture de respiration Des grands v nements Les 10 ans de Lire et faire lire nous avons f t la 10 me rentr e scolaire de lire et faire lire tout au long de l ann e des ateliers p dagogiques ont t propos s et ainsi que des animations Le prix chronos Les liens de la F
120. le Mazeron IA IPR de lettres Nombre des participants une trentaine Vari t des statuts repr sent s conseill re d ducation populaire et de jeunesse enseignants de coll ges et de SEGPA de PLP documentalistes d l gu g n ral de la Ligue de l Enseignement animateur principal adjoint de coll ge IEN IG et IA IPR charg de mission de politique de la ville ducation prioritaire formatrices IUFM D roulement de l atelier La probl matique est rappel e comment agir au sein de l cole et en troite collaboration avec les partenaires municipaux et sociaux pour pr venir et lutter contre l illettrisme qu il soit diagnostiqu ou qu il s impose sournoisement au fur et mesure que les enfants et adolescents avancent dans le cursus scolaire Madame Fonteneau Principale Adjointe au coll ge Jules Ferry Vichy apporte le t moignage de l action mise en uvre pour contrer le constat d illettrisme ou de difficult s scolaires invalidantes concernant un pourcentage significatif d l ves issus de milieux d favoris s 16 des l ves viennent d une ZUS Zone Urbaine Sensible plus de 45 d l ves appartiennent des milieux qui souffrent d une grande pr carit sociale et culturelle La d cision de monter une FIL Formation d Initiative Locale est prise dont la vis e consiste favoriser l insertion des enfants puis long terme des parents gr ce une meilleure ma trise de la langue fran aise L action entrep
121. les faits journaliers particuli rement dans les milieux culturellement d favoris s Ces objectifs se d clinent diverses chelles Al chelle des familles Faire entrer le livre et au del tout objet culturel dans des milieux ou des familles parfois tr s loign es du monde de l crit Favoriser l veil du jeune enfant dans les domaines langage sensori moteur imaginaire Favoriser l acc s l crit et aux r cits notamment par l coute ludique d histoires et la manipulation des livres Aider les parents s emparer eux m mes des livres et lire leurs enfants tout en les respectant dans leur cheminement propre Fid liser les parents en cr ant ainsi des rendez vous r guliers des rep res s curisants Orienter et ainsi permettre aux familles de re d couvrir les lieux de lecture publique existants Al chelle des professionnels Permettre de sensibiliser les professionnels concern s la lecture aux tout petits ses enjeux Al chelle des territoires Cr er des passerelles entre les familles le livre et les lieux de lecture publique impulser une politique durable autour du livre et du tout petit de cet veil au langage et l imaginaire diff rentes chelles du territoire Lieu Les Ancizes et Saint Eloy les Mines Comit de pilotage Centre de ressources illettrisme Auvergne Conseil G n ral 63 Biblioth que d partement de pr t du Puy de D me et Protect
122. litiques visent donc souvent prendre en charge la petite enfance c est dire par d finition g n rale les enfants g s de 0 6 ans afin de lib rer les m res de la garde de leurs enfants En France cet objectif est de fait un peu moins important qu ailleurs car l cole maternelle remplit ce r le depuis d j tr s longtemps Cela contribue peut tre expliquer que la d mographie fran aise est l une des plus riches de l union europ enne et que le taux de travail f minin s av re aussi tr s lev Nous voyons donc ici que notre cole maternelle si elle joue un r le scolaire vident tient aussi un r le social important Des points de divergence Voir Powerpoint diapositive 4 Les tudes publi es cit es il y a quelques instants laissent aussi appara tre des points de divergence dans les strat gies mises en uvre pour lutter pr cocement contre l illettrisme La premi re grande diff rence se situe dans l approche choisie pour organiser l accueil pr l mentaire Certains pays c est le cas de la France privil gient une approche centr e sur la pr paration l cole l accent est mis sur les premiers apprentissages et sur le devenir l ve D autres pays l inverse ont fait le choix d une approche centr e sur une p dagogie plus sociale et plus globale qui s int resse plus l enfant qu 3 Cette intervention prend en compte les l ments voqu s lors de conf rences par Monsieur Philippe Clau
123. llage autour du d crochage et d avoir une connaissance commune des parcours des jeunes qui dans l acad mie b n ficient sans d lai d une prise en charge Cette derni re vite les risques de rupture sociale et r duit le temps souvent trop long de l insertion professionnelle 10 S inscrivant dans le cadre des Assises consacr es la pr vention et la lutte contre l illettrisme cette pr sentation ne rend pas compte de l ensemble des actions conduites par la MGI mais uniquement des dispositifs li s cette probl matique La prise en charge des jeunes les dispositifs Voir Powerpoint diapositives 4 et 5 Tous ces dispositfs s adressent des jeunes de plus de 16 ans Session d information et d orientation Objectif Permettre l l ve d laborer un projet professionnel r aliste et pertinent partir d un bilan Public vis Jeunes dipl m s ou non sans projet d fini ou imm diatement r alisable Organisation La session d information et d orientation est pr par e et mise en uvre sous la responsabilit du chef d tablissement d accueil en liaison avec le CIO et les coordonnateurs de la MGI Elle comporte quatre phases R alisation d un bilan individuel approfondi Exploration accompagn e des milieux professionnels enqu tes visites D couverte des conditions d exercice des m tiers et professions en entreprise Choix d un projet de formation et laboration d une strat gie de r alisation D
124. lleure insertion professionnelle des jeunes en difficult Cette m thodologie du soutien associe r flexion th orique et analyse des r sultats Descripteurs fran ais langue chec scolaire p dagogie de soutien illettrisme Cote 840 378ELI Guide des ressources en mati re de lutte contre l illettrisme Marseille CRDP CLAP PACA 1993 50 p 6 fiches ISBN 2 86614 278 X R sum Le guide r gional pr sente les nombreuses initiatives existantes quel que soit leur champ ou leur niveau d intervention en mati re de lutte contre l analphab tisme et l illettrisme Il s agissait travers l envoi d un questionnaire l ensemble des milieux associatifs des organismes de formation et des tablissements scolaires de recenser les diff rentes actions destin es divers publics enfants jeunes et adultes Les fiches produites l ont t partir des retours obtenus Les contributions manent des divers acteurs travaillant dans ce domaine Descripteurs illettrisme alphab tisation formation des adultes analphab tisme apprentissage de la lecture dispositif d insertion pr vention sanitaire Cote 374 9GUI Pelloquin Elisabeth Keller Yannick La lecture partag e guide p dagogique et s lection de supports de lectures pour adolescents et adultes 2003 Poitiers CRDP de Poitou Charentes 2003 ISBN 2 86632 546 X R sum Guide p dagogique pour les enseignants les formateurs les profess
125. mier nonc au plus pr s des mots de l enfant et un deuxi me nonc un niveau un tout petit peu plus lev L attention port e par l enseignant au langage des l ves ne signifie toutefois pas une mise sous contr le qui conduirait la d pendance l enseignant surveillant et r gulant de mani re tatillonne l activit langagi re des l ves La bienveillance de l enseignant doit encourager les initiatives des l ves sans les bloquer Il convient aussi sans doute de sensibiliser les enseignants l importance des modes de questionnement des questions ferm es conduisent des r ponses minimalistes de la part des l ves alors que des questions plus ouvertes induisent naturellement des phrases plus compl tes voire plus complexes Enfin soulignons l importance des liens langagiers op r s par le ma tre lorsqu il rappelle des formules des phrases entendues il y a peu ou lorsqu il fait des citations de textes qui ont t lus pr c demment Cette id e au fond qu il y a des formes linguistiques des formes langagi res qui sont toujours vivantes et qui sont r utilisables On voit bien l que l on est au plus pr s des usages du langage des parents les plus cultiv s les plus attentifs au langage mais d une certaine fa on c est bien le r le des ma tres de l cole maternelle que de mettre en sc ne ce genre de chose l int rieur de l institution scolaire pour tous les l ves Deuxi me point des d rives qu il
126. mment un chef d entreprise peut il organiser une action de lutte contre l illettrisme Etc Des acteurs des intervenants des responsables qui tous de mani re souvent isol e travaillaient sur le m me territoire sur le m me probl me ont eu l occasion de se retrouver pour participer ensemble une production commune un kit du praticien v ritable mode d emploi pour agir En mai dernier l ANLCI pour la premi re fois a pu proposer des modules de formation labor s en puisant dans ces ressources L objectif aujourd hui est que ce patrimoine commun soit de plus en plus utilis partout et par tous pour qu on arrive enfin faire en sorte que la pr vention et la lutte contre l illettrisme changent d chelle dans notre pays Que ces ressources ne soient pas un c t mais qu aux c t s pr cis ment des acteurs de terrain d cideurs et organisations publics et priv s se les approprient sans c der la tentation de construire chacun de son c t son dispositif particulier La lutte contre l illettrisme a besoin et b n ficie aussi de plus en plus du soutien et de l implication des personnalit s de plus en plus nombreuses de plus en plus marquantes qui ont la capacit de mettre l accent sur ce probl me et qui mettent leur notori t les ressources de leurs fondations au service de cette grande cause Informer informer sans cesse mobiliser et surtout se mobiliser pour agir ensemble massivement dans la dur e Et toujours le f
127. mmunes les d partements et les r gions Depuis plusieurs ann es j ai pu appr cier l volution de l attitude des institutions europ ennes vis vis des pouvoirs locaux et r gionaux Quand on est membre du CDR on a l obligation d aller aussi bien vers les lus fran ais que vers ceux des collectivit s des autres Etats membres qui portent des projets et des valeurs que nous partageons ce sont ces projets et ces valeurs qui feront conna tre l Europe aux fran ais et leur permettront de comprendre qu ils ont la chance de vivre dans la plus grande d mocratie du monde 2 Dans le monde 960 millions de personnes sont illettr s En Europe 2 jeunes sur 6 ont du mal lire et 20 des lecteurs de 17 ans sont rep r s comme inefficaces Les plus de 45 ans sont galement affect s par l illettrisme En France c est 10 de la population fran aise qui est concern e par ce fl au soit quelques 3 millions d adultes de 18 65 ans 15 des demandeurs d emploi seraient concern s soit 300 000 personnes 3 Dans mon avis d initiative du Comit des R gions je d montre que c est la pauvret et l exclusion sociale qui est le principal facteur d illettrisme fonctionnel difficult s dans le travail complications dans la vie quotidienne tactiques d vitement pour dissimuler cette forme de handicap malgr les moyens publics engag s En France l Etat consacre plus d un milliard d euros la lutte contre les difficult s scolaires et du
128. n 32 la politique de pr vention et de lutte contre l illettrisme devrait s inclure de plus en plus dans les politiques de droit commun pour que chaque politique publique puisse directement ou indirectement y participer de mani re p renne 33 pr s de 10 ans apr s le lancement de la strat gie de Lisbonne les collectivit s locales et r gionales ont un r le jouer comme fournisseurs d ducation tout au long de la vie mais aussi comme acteurs de la vie sociale et conomique des pays membres en tant qu employeurs et fournisseurs de services Le fl au de l illettrisme les touche directement dans leur mission de services au public Il faut attirer leur attention sur les exemples de bonnes pratiques en annexe encourager les changes appeler un dialogue avec les acteurs concern s permettant ainsi l association des niveaux locaux et r gionaux la conception et la r alisation des initiatives au niveau europ en Il ANNEXES Graphique 2 Jeunes g s de 15 ans ayant de faibles comp tences en lecture dans l Union europ enne et dans certains pays tiers sur l chelle de compr hension de l crit du PISA en 2000 et 2006 source OCDE Liste des missions locales et contacts MISSION LOCALE LIVRADOIS FOREZ MISSION LOCALE DE L ARRONDISSEMENT D AURILLAC MISSION LOCALE DU BASSIN D EMPLOI DE BRIOUDE MISSION LOCALE DE CLERMONT COMMUNAUTE MISSION LOCALE DU SECTEUR DE COURNON BILLOM MISSION LOCALE DES JEUNES DU VAL D ALL
129. n Bonaparte 1 1 Louis XIV e La Premi re Guerre Mondiale 6 2 e La Seconde Guerre Mondiale 20 7 3 Quelle est la capitale de L Italie 39 36 e L Espagne 37 36 L Allemagne 27 23 L Angleterre 39 29 4 Nombre de kilom tres e Entre Clermont Ferrand et Paris 24 14 O environ 200 km O environ 1 200 km O environ 400 km O environ 2 000 km Entre Clermont Ferrand et Lyon 29 22 O environ 200 km O environ 1 200 km O environ 400 km O environ 2 000 km e Entre Clermont Ferrand et Marseille 13 5 O environ 200 km O environ 1 200 km O environ 400 km O environ 2 000 km O environ 800 km O environ 800 km O environ 800 km 21 22 Intervention de Laurent Dubien Inspecteur de l Education nationale Premier degr Charg de mission acad mique Maternelle Le r le de l cole maternelle dans la pr vention de l illettrisme Mesdames Messieurs Mon propos porte sur le r le de l cole maternelle dans la pr vention de l illettrisme et il a modestement comme unique fonction de nous aider r pondre la commande que Monsieur le Ministre de l Education nationale nous a adress e au printemps dernier J organiserai mon propos autour de quatre axes Voir Powerpoint diapositive 2 Le premier pour nous loigner un tout petit peu de notre microcosme franco fran ais et pour simplement nous rendre attentif au fait que ce
130. n a donc deux finalit s r duire le nombre de sorties sans qualification du syst me ducatif pr parer tous les l ves de plus de seize ans une qualification reconnue en vue d une insertion sociale et professionnelle durable La MGI veille sur les sorties sans qualification de toutes origines coordonne et g re ces sorties au niveau acad mique et d cide des structures mettre en place dans les tablissements avec leur collaboration En d autres termes c est la MGI qui dispose des moyens et qui implante les structures et ce sont les tablissements qui se chargent de la mise en uvre des actions 1300 jeunes environ font l objet d un signalement aupr s de la MGI Son action est aujourd hui largement soutenue et renforc e par le Fonds d exp rimentation pour la Jeunesse qui a r pondu favorablement au dossier propos Pr venir le d crochage scolaire et organiser les collaborations pour suivre les jeunes d crocheurs et les jeunes sortis du syst me scolaire depuis moins de un an dans le cadre de l appel projet lanc par Martin Hirsch Contexte de travail de la Mission G n rale d Insertion Afin d aider les tablissements publics locaux d enseignement EPLE assumer pleinement la responsabilit du suivi de leurs l ves le Rectorat a mis en place via la MGI un dispositif d accompagnement qui repose sur trois piliers unrecensement informatis des situations sorties d crochage base du rep
131. n de fragilit de rupture scolaire Animateur Marie Savre formatrice au CFA du b timent Clermont Ferrand Secr taire Marie Savre formatrice au CFA du b timent Clermont Ferrand Nombre des participants une soixantaine Vari t des statuts repr sent s professeurs de lyc e professionnel formateur de GRETA conseiller en formation continue chefs d tablissement IEN repr sentants d entreprise L intervention g n rale s est appuy e sur les l ments d velopp s autour de la psychologie cognitive et ses apports et a t introduite par une br ve pr sentation de l exp rience conduite au centre d apprentissage du B timent Mise en place d un soutien accompagnement au CFA Fiche de positionnement Rendez vous avec le jeune Contrats d objectifs aspects comportementaux et ou cognitifs Travail personnel et engagement Atelier en perspective Suivi des jeunes Echanges avec les formateurs Ecoute de l enregistrement d un apprenti M tallier de 19 ans ayant obtenu un CAP en lyc e professionnel Lire page X Scolaris en SEGPA apr s avoir suivi une CLISS classe d int gration scolaire Aujourd hui il est en Brevet Professionnel en trois ans et risque de ne pas obtenir son examen en raison de ses difficult s A l coute d Adrian un l ve aux comp tences langagi res fragiles M Savre Depuis quand tu as des difficult s pour lire et crire Adrian Depuis le CP j ai jama
132. ne proposition de plan pluriannuel interviendra au cours d un comit de pilotage r gional que je pr side le 13 janvier 2011 Dans un souci de lisibilit de l action publique ce plan r gional de pr vention et de lutte contre l illettrisme int grera le plan acad mique afin d viter la juxtaposition de dispositifs nuisible la compr hension des acteurs sur le terrain La r gion devrait ainsi disposer d un cadre strat gique d action ayant recueilli l aval des principales autorit s publiques en charge de cette politique et je f licite toutes celles et tous ceux d entre vous qui ont apport une pierre l difice Deux th mes majeurs dans ce futur plan r gional Pr venir l rosion la perte des acquis Maintenir les savoirs de base en milieu professionnel Les publics cibles sont tout naturellement les enfants les jeunes les familles parce qu il est essentiel d intervenir le plus en amont possible pour viter de reproduire ce qui peut devenir un v ritable handicap social et vous avez un r le de tout premier plan en votre qualit d enseignants de formateurs d inspecteurs et de personnels p dagogiques Mais il faut galement porter l effort collectif sur les adultes en milieu professionnel les demandeurs d emploi et les personnes en insertion Des outils existent qu il convient de mobiliser et d utiliser de la mani re la plus efficace pour agir collectivement et faire reculer l illettrisme Il s agit d vit
133. ner la compr hension Il existe aujourd hui un large consensus pour consid rer que la lecture est un processus actif et interactif de construction de sens qui fait intervenir de multiples facteurs Pour aider les l ves dans leurs d marches de lecteur un changement de perspective didactique s impose Si l on veut am liorer la compr hension en lecture on ne peut se limiter valuer et exercer la lecture silencieuse Il faut apprendre aux l ves comment s y prendre pour comprendre Les processus mettre en uvre varient selon le type de texte abord et selon l objectif de la lecture C est donc une diversit de strat gies de compr hension qui doit leur tre enseign e de mani re explicite Amener les l ves consid rer le livre ou le texte comme autre chose qu un objet scolaire mais comme objet de discussion de d bat d change entre pairs sous la conduite d un adulte Ces initiatives sont de nature susciter une motivation lire qui ne soit pas simplement un geste individuel mais une fa on de s inscrire dans une communaut la classe qui apprend ensemble au d part de textes que ceux ci soient litt raires d opinion ou informatifs Atelier 4 Synergie construire l cole et au coll ge entre trois leviers d action les programmes les dispositifs d accompagnement et le projet d tablissement du temps scolaire et p riscolaire Animateur Crist le Mazeron IA IPR de lettres Secr taire Crist
134. nfant dit s par rue du monde Contacts Allier 04 70 46 45 21 Pascale Gilles pgilles daf laligue03 org Cantal 04 71 48 42 58 Patricia Rumin accueil fal15 org Haute Loire 04 71 02 02 42 Marie Pillon lireetfairelire43 free fr Puy de D me 04 73 91 00 42 Philippe Beraud usep63 fal63 org Intervention de Bouthe n Yahia et Jocelyne Revollet repr sentantes de l Association pour favoriser l galit des chances l cole En une dizaine de minutes je vais tenter de vous pr senter bri vement l Apf e Association pour favoriser l galit des chances l cole et le dispositif Coup de Pouce Cl Une association L Apf e est reconnue comme une association compl mentaire de l enseignement public Cr e par des enseignants militants l Apf e a son si ge Lyon mais il s agit d une association nationale puisqu il existe des clubs Coup de Pouce Cl dans 65 d partements Ses objectifs sont de contribuer la pr vention de l illettrisme et d agir pour que chaque enfant ait droit un parcours scolaire r ussi Pour cela elle d veloppe le Coup de pouce Cl club de lecture et d criture action d accompagnement l apprentissage de la lecture pour les enfants de cours pr paratoire que leurs enseignants jugent fragiles dans cet apprentissage Cet outil l Apf le diffuse et le soutient gratuitement dans toutes les villes et les coles qui en font la demande formation des animateur
135. nges_pedagogiques pdf le programme r gional de professionnalisation des acteurs de la coh sion sociale http www cri auvergne org programme de formation cri une vid o en ligne sur la formation des salari s labor e et propos e en partenariat avec les agefos pme http www cri auvergne org opca la pr sentation de notre lettre d information Lettre informations Presse Payasx x 2 gt os etos Janvier Iettieme et FOAD gt 07 Janvier Enjeux etr a D pratque FOAD ant 14 Janvier l analyce ede janvier gt Bq PIS gt eR s families Contact voir page 36 Intervention de Michelle Charpille responsable des politiques d insertion et de formation sp cifiques au P le Entreprises Emploi Economie de la DIRECCTE Auvergne Le dispositif comp tences cl s Le contexte En mars 2000 le Conseil europ en de Lisbonne assigne a l Union europ enne l objectif strat gique de devenir l conomie de la connaissance la plus comp titive et la plus dynamique du monde capable d une croissance conomique durable accompagn e d une am lioration quantitative et qualitative de l emploi et d une plus grande coh sion sociale Pour cela les syst mes europ ens d ducation et de formation doivent s adapter tant aux exigences de la soci t de la connaissance qu la n cessit d am liorer le niveau et la qualit de l emploi En effet le Conseil europ en de Lisbonne reconna t que l Europe rencontre
136. nnelle mais galement sur les freins cette insertion tenir compte des probl matiques sant logement mobilit et non maitrise des savoirs de base l Education nationale et les Missions Locales ont eu la volont de renforcer leur coop ration pour favoriser la mise en synergie de nos moyens dans un esprit de compl mentarit afin d am liorer le service aux jeunes et de faciliter l insertion et les transitions entre formation initiale et emploi Dans ce cadre les Missions Locales participent aux cellules de veille ducatives et au SSO mis en uvre par le Rectorat 450 jours pris en charge Les Missions Locales ont galement un partenariat avec le Centre du service national pour les Journ es d appel de pr paration la d fense En effet les jeunes sont orient s vers les Missions Locales lors de la JAPD En Auvergne par an ce sont pr s de 10 000 jeunes qui sont re us en 1 accueil et plus de 20 000 jeunes sont accompagn s En 2009 sur ces 10 000 jeunes en 1 accueil 649 sont rep r s pour maitrise des savoirs de base non acquis soit 6 de ces 1 accueil 59 sont des hommes 41 sont des femmes Niveau 6 et5 bis 56 R partition sur le territoire Puy de D me 45 Allier 27 Cantal 13 Haute Loire 15 141 jeunes ont t orient s sur 1 formation de type lutte contre illettrisme soit 22 des jeunes rep r s 80 jeunes suivent une action de formation soit 57 des jeun
137. nnes pratiques d int grer la lutte contre l illettrisme comme l un des objectifs transversaux de la version r vis e de la strat gie de Lisbonne apr s 2010 d inscrire la lutte contre l illettrisme dans les orientations strat giques communautaires r gissant le Fonds social europ en I RECOMMANDATIONS POLITIQUES LE COMIT DES R GIONS Principes et remarques g n rales En finir avec les confusions sur la d finition de l illettrisme 1 rappelle que le ph nom ne de l illettrisme et de l analphab tisme est pr sent dans tous les pays du monde avec 960 millions de personnes frapp es par ce fl au Selon la d finition de l UNESCO de 1958 est analphab te toute personne qui n a jamais appris lire et crire Le terme illettrisme d signe quant lui l tat des personnes qui malgr un passage par l institution scolaire durant une p riode d termin e n ont pas atteint les comp tences de lecture d criture et de calcul consid r es comme essentielles par le syst me ducatif correspondant et sont de ce fait d munies face l crit Une forme particuli re d illettrisme est distinguer l illettrisme fonctionnel savoir le fait de n avoir jamais acquis correctement le niveau de lecture d criture et de calcul n cessaire dans la vie quotidienne selon le principe de l galit des chances 2 indique sur la base des tudes PISA conduites par l OCDE que le nombre de jeune poss dant de faibles comp tenc
138. ns pour progresser Repr sentation n gative des apprentissages La peur d chouer une nouvelle fois Renvoi une image n gative de soi Uhabitude de faire avec donc pourquoi changer L orientation sur des actions de formation est souvent compliqu e Pour le jeune ce n est pas une pr occupation et surtout il vient de sortir du syst me scolaire donc formation renvoie dans son esprit cole et chec Le refus du jeune de la formation est soit clairement exprim soit constat par le conseiller par une rupture momentan e de l accompagnement et de sa demande r it r e de trouver un emploi Le conseiller doit retravailler le projet professionnel du jeune orienter ses recherches d emploi sur des m tiers qui ne solliciteront pas trop l crit la lecture et donc parfois n cessite de faire le deuil d IPP L accompagnement Il se met en uvre par des solutions adapt es On constate que m me une d marche spontan e de formation n est pas suffisante pour garantir la motivation dans la dur e Souvent le jeune quitte la formation et revient la Mission Locale car il veut travailler et il estime qu il n a pas besoin de formation L image de soi que renvoie le groupe fait peur au jeune Bilan au niveau des Missions Locales Il s agit essentiellement de mieux int grer le rep rage dans les pratiques de conseillers car pour 60 des 649 jeunes identifi s comme n ayant pas acquis les savoirs de base le conseiller
139. nserve un int r t aux yeux des participants et peut continuer trouver sa place dans les activit s propos es aux l ves en histoire g ographie instruction civique en litt rature etc Les programmes du cycle 2 et du cycle 3 comportent par ailleurs une partie d di e sp cifiquement l enseignement du langage oral qui devrait donc continuer pouvoir tre initi 43 44 dans toutes les classes o Aulyc e les d bats sont explicitement encourag s en classe de seconde dans le domaine de l instruction civique Proposition prendre en compte la transversalit du langage oral dans toutes les formations disciplinaires propos es aux enseignants Point n 4 enseignement raisonn et organis du lexique Les participants s accordent dire que le manque de lexique peut g n rer des difficult s importantes pour les l ves et ce tous les niveaux de la scolarit maternelle l mentaire coll ge lyc e l para t n cessaire de travailler le lexique en anticipation de toute s ance de lecture pour viter que les l ves ne buttent sur des mots inconnus ou incompris surtout dans les zones d ducation prioritaire et dans les lyc es professionnels l faut toutefois viter les blocages et d dramatiser la situation dans un premier temps certains enseignants s attachent faire comprendre l id e g n rale du texte tudi partir et en fonction du contexte puis reviennent ensuite sur le lexiq
140. nstat suivant l illettrisme n est pas le probl me exclusif des jeunes car il touche toutes les classes d ge et surtout les plus de 45 ans la r partition territoriale complexe de l illettrisme rend toute g n ralisation difficile Les statistiques indiquent n anmoins une forte pr sence dans les zones urbaines affect es par des dynamiques d exclusion et dans les zones rurales offrant peu d acc s aux services illettrisme ne concerne pas que les exclus du monde du travail puisqu il est d montr que la moiti des personnes confront es l illettrisme ont un emploi illettrisme et l immigration ne peuvent se confondre puisque les trois quarts des illettr s parlent uniquement la langue du pays d accueil cing ans apr s leur arriv e La lutte contre l illettrisme ne doit donc pas tre confondue avec la politique linguistique en faveur des migrants la lutte contre l illettrisme est une composante essentielle de la formation tout au long de la vie l illettrisme n affecte pas de la m me mani re les hommes et les femmes de diff rentes tranches d ge Il est dans certains cas n cessaire de tenir compte de la dimension de genre pour apporter une r ponse efficace ce probl me 9 rappelle que la Charte des Droits fondamentaux qui a acquis force juridique contraignante depuis l entr e en vigueur du Trait de Lisbonne garantit dans son article 14 le droit l ducation ainsi qu l acc s la formation profess
141. nsuffisance langagi re l automaticit de la lecture le mot se prononce t il de la m me fa on indique une aisance ou non la lecture La reconnaissance des mots doit se faire de fa on rapide et non consciente les traitements complexes programme de cin ma et texte informent sur le degr de compr hension d un document Le d faut d expertise analyse et les difficult s maintenir son attention sont les principales causes d chec dans ce cas d exercice Les appel s disposent d une t l commande individuelle reli e l ordinateur qui enregistre toutes leurs r ponses L enregistrement de ces donn es permet de faire imm diatement le point sur les d tect s Rappel sur la signification des profils Profil 1 ces jeunes ne disposent pas de m canismes efficaces de traitement des mots crits et manifestent une compr hension tr s d ficiente ce sont de quasi analphab tes Profil 2 d ficit de compr hension sans doute li un niveau lexical tr s faible Profil 3 malgr un niveau de lexique correct la lecture reste laborieuse par manque d automaticit dans le traitement des mots a Profil 4 jeunes capables de lecture voix haute Ils ont un niveau de lexique correct mais comprennent mal ce 57 58 qu ils lisent Profil 0 pas de difficult s majeures de lecture Voir Powerpoint diapositive 9 10 11 et 12 Les D tect s scolaris s font l objet d un tat mensuel avec les
142. nt plus de 45 ans et le pourcentage augmente avec l ge Si 5 des 18 25 ans sont concern s on passe plus de 15 au del de 55 ans Cela signifie donc que ceux qui sont mal l aise avec la lecture l criture le calcul d s la sortie du syst me scolaire vont voir leurs difficult s augmenter avec l ge et que la pr vention est essentielle pour viter que l illettrisme ne prenne racine d s l enfance Combattre l illettrisme c est bien s r trouver des solutions pour permettre aux adultes de sortir de cette situation mais c est aussi tout faire pour le pr venir d s l enfance et m me d s la toute petite enfance tout au long de la scolarit intervenir le plus t t possible lorsque des jeunes se r v lent en grande difficult avec les comp tences de base car on sait que ce probl me va s accentuer tout au long de la vie si rien n est fait pour y rem dier L exploitation de l enqu te de l INSEE par l ANLCI montre en outre que plus de la moiti des personnes confront es l illettrisme vivent dans des zones rurales ou faiblement peupl es 10 seulement vivent dans les zones urbaines sensibles ZUS mais alors que dans la population g n rale le taux d illettrisme est de 9 il est en revanche de 18 dans les ZUS La politique dans les Zones Urbaines Sensibles doit donc comprendre une tr s forte composante de pr vention et de lutte contre l illettrisme m me si dans le cadre de la politique de la ville et dans les ZUS
143. nt raisonn et syst matique pour ne pas en rester une approche al atoire par le bain de langage Il s agit d tendre et de structurer le lexique Lors de visites en CP j ai observ dans des coles situ es dans des quartiers d favoris s des s ances qui duraient longtemps ettr s co teuses cognitivement car les l ves avaient un d ficit lexical important Ainsi ils ne savaient pas nommer les choses simples de leur environnement auxquelles l enseignante faisait r f rence pour l tude d un son Par exemple elle a du nommer elle m me le tabouret le parquet Agir sur sa posture et sur son registre de discours d enseignant La qualit de parole de l enseignant dans son action professionnelle est un facteur important II n est pas rare d observer dans des contextes scolaires o les difficult s d apprentissage sont tr s pr sentes un registre de discours visant une forme de connivence langagi re Or d s l entr e en maternelle la qualit de la parole de l enseignant porte plusieurs enjeux Le parler del enseignantestun mod le et une r f rence pour les l ves etleur rapport la langue La syntaxe le lexique l articulation voire le rythme doivent permettre aux l ves de se r f rer au niveau de langue des apprentissages de la langue orale et crite Les l ves ont besoin de c toyer r guli rement un fran ais de type langue d apprentissage Les modes de questionnement utilis s d terminent les r ponses d
144. ntissage de la lecture et de l criture qui s adresse un public de grands adolescents ou d adultes L ouvrage s appuie sur des documents authentiques et s organise autour de 3 paliers et 5 th mes qui servent de ciment pour construire les apprentissages linguistiques et inter culturels Les 5 th mes partent de l exp rience de l apprenant en situation de migration identit famille espace temps sant hygi ne corps alimentation environnement vie scolaire des enfants administration aide sociale tri s lectif travail recherche contrat normes de s curit Descripteurs enseignement du fran ais alphab tisation illettrisme formation des adultes enseignement du fran ais langue trang re Cote 840 377 SAV Pour l acc s de tous la lecture l criture et aux comp tences de base Valoriser les pratiques mutualiser les exp riences d velopper des modes d action efficaces forum permanent des pratiques DVD vid o Lyon Agence Nationale pour la lutte contre l illettrisme 2005 1 DVD PAL 1 CD ROM 1 notice R sum Contient des informations et des recueils d exp riences utiles aupr s des publics enfants et adultes Descripteurs illettrisme lecture expression crite Cote 379 4POU S nechal Anne Marie Lirebel professionnel niveau d butant C d rom Poitiers Chrysis 2005 1 CD ROM 1 livre 184p Fran ais windows 98 2000 windows XP R sum Outil de rem
145. olarisation au lyc e professionnel c est dire depuis pr s de trois ann es ils affirment pour cinq d entre eux n avoir lu aucun livre pour l un d entre eux ne pas se souvenir pour trois d entre eux avoir lu un livre titre scolaire Six n expriment aucune pr f rence de lecture puisqu ils n ont cit aucun support livre deux autres avouent de m me n avoir pas appr ci le livre lu pour la classe le neuvi me a contrario dit avoir aim le livre lu en classe parce qu il se pr sentait sous la forme d un ouvrage ludique dont l int r t du jeu pr sent a su retenir l attention mais l ouvrage ne fait pas l objet d une citation de titre en tant que tel Quatre sur les neuf gar ons lecteurs pr caires consid rent la lecture comme un travail exclusivement scolaire Trois caract risent la lecture comme une corv e et l un d eux tablit un lien de cause effet entre activit scolaire A et corv e D La lecture obtient pourtant le statut d une distraction personnelle pour deux de ces lyc ens qui ne lisent cependant aucun livre ils consid rent donc ici la lecture partir d autres supports crits diff rents du livre Effectivement tous ces non lecteurs de livres sont huit lire des magazines journaux et bandes dessin es Quatre seulement fournissent des raisons de lire la raison F pour approfondir un sujet qui vous est cher est cit e deux reprises Quatre n aiment lire nulle part deux appr cient de lire en
146. ole cole part enti re a toute sa place et doit prendre toute sa place dans cette lutte Pr venir l illettrisme c est aussi s attaquer aux cons quences scolaires des in galit s sociales et culturelles cons quences qui touchent d abord le langage Voir Powerpoint diapositive 6 Le langage oral en tout premier lieu car les diff rences entre les l ves sont tr s grandes leur arriv e l cole maternelle Mais aussi leur sortie chacun sait bien que le nombre de mots connus par un enfant est d terminant pour l apprentissage de la lecture Or ce nombre varie du simple au quadruple Il nous faut donc porter une attention particuli re l enseignement du lexique les outils propos s r cemment par la DGESCO outils qui ont t mis en ligne sur le site Eduscol peuvent nous aider progresser dans ce domaine N oublions pas que le langage est un outil de communication beaucoup moins universel qu on ne semble le dire II s agit de la langue orale mais aussi de la culture crite celle de notre cole et au dela celle de notre soci t L cole maternelle doit pr parer l l ve acc der une culture scolaire qui est essentiellement une culture de l crit Tout l art des enseignants de maternelle c est justement de faire passer les enfants d un langage familier un langage plus labor qui aboutira une forme proche du langage crit que certains vont m me jusqu d nommer le langage scriptural Pour r ussir
147. ondation Nationale de G rontologie FNG avec Lire et faire lire sont anciens la FNG ayant contribu la r flexion qui avait conduit la cr ation de notre association Depuis plusieurs ann es dans certains d partements des b n voles Lire et Faire ont mis en place le Prix Chronos de litt rature cr en 1996 par la FNG L objectif est de sensibiliser gr ce au livre les jeunes au parcours de vie aux relations entre les g n rations aux solidarit s entre les ges et faire d couvrir que Grandir c est vieillir et vieillir c est grandir 40 000 jeunes de la maternelle au lyc e et adultes font aujourd hui partie du jury Chronos et votent bulletin secret Le prix Po sie Gr ce a un partenariat avec Le Printemps des po tes des lecteurs volontaires lisent de septembre mi f vrier les textes de 5 recueils au cours des s ances de lecture Lire et faire lire Parmi ces 5 recueils les lecteurs doivent choisir un laur at en r pondant la question suivante Quel livre souhaiteriez vous voir entre les mains des enfants Pour faire un choix les lecteurs doivent se souvenir du ressenti et des r actions des enfants en tenant compte de leurs exp riences dans la classe Des partenariats LeCentre de l Illustration durantles vacances scolaires des animations pour les enfants et adolescents sont propos es et durant le temps scolaire les coles int ress es r serve des visites au Centre de l Illustration et c
148. onnel des ma tres on voit d ailleurs qu un certain nombre d entre eux savent tr s bien en jouer et que quand ils savent ma triser ce parler professionnel ils sont en m me temps attentifs au parler des l ves il n y a pas l un sans l autre Revenons sur les caract ristiques d un bon parler professionnel c est d abord un langage de qualit ni b b ni sous norm C est aussi un parler relativement lent assez bien articul voire caricaturalement articul o les mots sont bien d tach s o l on s efforce de construire des phrases compl tes d aller au bout de ses phrases m me si ces phrases ne sont pas des phrases complexes Il n y a en effet rien de pire pour les l ves les plus fragiles que des phrases non termin es o l adulte repart en permanence sur une autre piste Un parler professionnel de qualit c est aussi prendre le temps de donner une forme correcte aux intentions de l enfant Quand un l ve tente de dire quelque chose a un propos non abouti la premi re n cessit pour qu il y ait de la communication avec ses camarades c est de reformuler ses propos pour qu ils soient intelligibles pour les autres C est une forme d cho correctif pour l enfant m me si on ne lui demande pas syst matiquement de reformuler Ceci tant il est aussi n cessaire certains moments de lui proposer de redire Cette reformulation langagi re effectu e par l enseignant peut s effectuer a deux niveaux diff rents un pre
149. orielles et sensitives partir de toute la connaissance de l univers du vivant des objets techniques qui nous entourent va permettre d apprendre nommer le monde mais aussi analyser le monde Huiti me point une vigilance accrue par rapport aux aspects m thodologiques L cole maternelle peut sans doute travailler plus qu elle ne le fait aujourd hui la question de la m morisation Il serait sans doute souhaitable de faire davantage encore m moriser aux l ves des textes de qualit des textes qui en valent la peine des comptines des chansons mais aussi des extraits de textes bien structur s qui comportent un lexique tendu et une syntaxe riche Mais on ne m morise pas que pour r citer par c ur il faut aussi arriver remobiliser les l ments que l on a m moris s dans d autres situations que le par c ur il faut apprendre r employer les jolies formules rencontr es Autre aspect m thodologique qui n est pas du m me ordre c est ce qu Elisabeth Beautier appelle la secondarisation le fait qu au fond l cole il faut rarement prendre les choses au premier degr C est toujours au del de ce que l on fait qu il y a quelque chose d int ressant il faut toujours d passer le faire pour voir ce qu il y a apprendre derri re D une certaine fa on elle dit que l cole est une exp rience de second niveau o le monde est appris o le monde est tudi I faut donc en permanence aider les l
150. our amener les l ves du lyc e professionnel lire au moins pour la classe parce que je raisonnais selon la supposition d une forte absence de lecture plut t que de m interroger sur les lectures personnelles afin de les exploiter comme tremplin possible pour acc der l tat de lecture savante Pourtant quelques indices souvent oraux rep r s au cours de conversations hors du temps scolaire ont sem quelques doutes dans mon esprit et il s est alors r v l primordial de clarifier mes id es en enqu tant concr tement aupr s des lyc ens de la voie professionnelle pour parvenir d terminer quels r les la lecture pouvait jouer dans leur existence tant scolaire que personnelle Le pr sent travail apporte quelques pistes qui permettent de situer les engagements lecturaux pris par les lyc ens de la voie professionnelle Apports th oriques La premi re tape de la r flexion chemine dans le labyrinthe th orique et met au jour quelques fils investigateurs suivre pour d m ler la complexit des rapports entretenus la lecture par les lyc ens professionnels Voir Powerpoint diapositives 2 11 Trois r f rents scientifiques Olivier Donnat Olivier Donnat est docteur es sciences conomiques et il occupe actuellement le poste de responsable du programme Pratiques et consommations culturelles au Minist re de la culture et de la communication Il est aussi charg de cours l institut des tudes politique
151. our faire la classe DVD apprendre parler Sceren o Documents d accompagnement des programmes le langage l cole maternelle qui va tre r dit prochainement pour tre mis en conformit avec les programmes 2008 de l cole maternelle Sceren Sur le territoire ducatif il existe des zones plus fragiles que d autres il semble n cessaire tous d avoir des indicateurs fiables les valuations nationales CE1 et CM2 peuvent fournir des l ments int ressants puisque la dimension lexicale est valu e L valuation acad mique Grande Section proposera cette ann e plusieurs exercices d valuation relatifs au lexique les noms les verbes d action les adjectifs l semblerait que beaucoup d l ves a tous les niveaux de scolarit manquent de vocabulaire pour exprimer leurs motions et leurs ressentis En maternelle ces sujets s abordent peut tre plus facilement la litt rature de jeunesse offre de nombreuses possibilit s pour engager les l ves dans cette voie Pour les plus grands l histoire des arts semble tre une piste d exploitation int ressante Dans l acad mie la recherche men e par Didier Jourdan professeur des universit s par l interm diaire du programme Apprendre a mieux vivre ensemble peut galement donner quelques pistes d actions int ressantes Proposition 1 Cr ation d un groupe de travail d partemental ou acad mique pour d velopper des outils de formation sur la qu
152. ours d but d cembre 2010 ont t publi s les r sultats aux valuations PISA Programme International pour le Suivi des Acquis des l ves 2009 Jean Claude Emin ancien sous directeur de la DEPP et ancien Secr taire G n ral du HCEE propose l analyse suivante Une dispersion des performances des l ves plus marqu e en France que dans la plupart des autres pays comparables notamment en lecture ce qui doit nous rappeler que notre syst me ducatif fait tr s et surtout trop appel au redoublement dont on sait bien aujourd hui qu il nuit aux l ves faibles et aux l ves issus des cat gories d favoris es Toujours en lecture la l g re baisse de la performance moyenne depuis 2000 est due au fait que la proportion de nos l ves peu performants a sensiblement augment de 15 pr s de 20 ph nom ne d autant plus notable que celle des l ves aux performances les plus faibles a pratiquement doubl pour atteindre 8 en 2009 l oppos au d but et la fin de la m me p riode la proportion des l ves qui peuvent tre consid r s des degr s divers comme des lecteurs comp tents est rest e la m me Le d crochage de plus en plus accentu d une proportion croissante de nos l ves les plus faibles semble ainsi se confirmer Les r sultats de ces valuations nous rappellent qu une part non n gligeable des l ves de 15 ans ont un niveau de lecture tr s faibles facteur propice des sit
153. owerPoint diapositives 7 8 9 et 10 En ce qui concerne les adultes en 2004 2005 a t introduit dans l enqu te INSEE Information Vie Quotidienne IVQ des Fran ais le module de mesure r alis par l ANLCI dit module ANLCI pour mesurer l illettrisme sur lequel nous avions travaill avec nos partenaires et notamment l universit Lyon 2 depuis 2001 Le r sultat est impressionnant en France 3 1 millions de personnes g es de 18 65 ans sont confront es l illettrisme Soit 9 de ceux qui y ont t scolaris s Un chiffre qui suscite la r action l indignation mais qui doit avant tout tre un outil pour mobiliser dans l action Un chiffre qui doit aussi tre affin pr cis pour pouvoir orienter l action l o il le faut vraiment C est pourquoi afin d en savoir plus sur les personnes confront es l illettrisme nous avons l ANLCI travaill sur l chantillon de 10 000 personnes partir duquel l enqu te Information Vie Quotidienne avait t r alis e par l INSEE afin de produire le plus rapidement possible les informations n cessaires pour clairer les choix des d cideurs quel est l ge des personnes confront es l illettrisme o vivent elles que font elles quelle langue utilisaient elles dans leur enfance D s 2006 nous avons pu rendre disponibles ces donn es essentielles qui ont bouscul un certain nombre d id es re ues Sur l ge tout d abord la moiti des personnes concern es o
154. parcours des enfants les plus vuln rables doit aussi continuer tre d velopp e L aide personnalis e constitue d sormais un outil formidable pour aider cette personnalisation notamment pour d velopper des interactions langagi res avec les l ves les plus faiblement parleurs Autre point sur lequel des progr s doivent encore tre r alis s il s agit de la liaison p dagogique avec le cours pr paratoire Bien souvent limit e de simples visites des changes ou la r alisation de projets communs la liaison entre la grande section et le cours pr paratoire devrait pouvoir prendre une dimension plus p dagogique Les enseignants concern s doivent faire porter la r flexion sur des questions professionnelles quelles sont les connaissances des l ves sur tel ou tel sujet Quelles sont leurs habitudes de travail Quels outils ont ils utilis s Sur quels supports p dagogiques ont ils travaill s ou vont ils travailler Concr tement sur quoi est il possible d agir Voir Powerpoint diapositive 12 Abordons enfin le quatri me axe de l expos sur quoi est il possible d agir d s l cole maternelle pour pr venir l illettrisme Premier point le parler professionnel des ma tres Il est difficile de mobiliser les enseignants sur des vecteurs plus p dagogiques s ils ne sont pas capables d abord de ma triser leur propre parler en situation professionnelle Le langage c est en effet le premier outil professi
155. particuli rement novateur puisque les recherches relatives aux apprentissages tudient rarement en quoi et comment les contextes contexte social en g n ral mais aussi le contexte m me de la classe r gulent le traitement de l information des l ves des enseignants et les conduites sociales susceptibles de d couler de ce traitement Or la sp cificit de la pens e humaine est bien de prendre place dans un contexte culturel et social et ce travers les diff rentes insertions sociales des individus Ainsi la psychologie sociale prend en compte le fait que les rapports humains ne se d roulent jamais en dehors de tout contexte social Les individus occupent des positions sp cifiques dans la soci t dans l institution dans l cole ou dans une situation d apprentissage donn e et ces positions jouent un r le fondamental sur les interactions et les relations que les individus d veloppent entre eux Les notions interactions et apprentissage sont donc intimement li es et sont indissociables d s lors que l objet d tude concerne un apprentissage En effet les apprentissages en situation scolaire mettent en jeu des personnes des acteurs ils g n rent des interactions ou sont la cons quence d interactions s inscrivent dans des contextes sociaux et alimentent une d marche impliquant des dynamiques de d veloppement et de changements individuels et ou collectifs En conclusion la psychologie Sociale consid re ainsi que les in
156. poser la solution la mieux adapt e chacune au bon moment le plus vite possible Si nous voulons que l illettrisme recule vraiment dans notre pays il faut que tous les d cideurs ministres chefs d entreprise responsables patronaux syndicaux administratifs associatifs aient leur disposition un mat riel d information d aide la d cision et l action qui permette de gagner du temps qui vite que chacun dans son institution dans son organisation ne fasse de son c t ce qui peut tre produit en commun Avec tous nos partenaires nous nous effor ons de produire et de mettre disposition au fur et mesure des besoins et des avanc es ces outils n cessaires la d cision et l action Notre challenge aujourd hui est que chacun s en empare Etant donn la complexit du probl me de l illettrisme il n y aura jamais un dispositif unique parfait venu d en haut manant d une seule source qui correspondra la diversit de toutes les situations Il n y aura jamais un seul organisme qui pourra mettre en uvre lui seul les actions n cessaires Pr venir l illettrisme d s l enfance tout au long de la scolarit comme vient de s y engager tr s fortement le ministre de l Education Nationale Luc Chatel ne rel ve pas des m mes responsables que lutter contre l illettrisme en entreprise mais les deux politiques sont n cessaires Voir PowerPoint diapositives 2 3 et 4 Elles sont m me plus proches l une de l autre q
157. production 26 de pr voir d accorder une attention sp cifique la population f minine et particuli rement aux travailleuses d ge m r susceptibles de pr senter un taux d illettrisme fonctionnel sup rieur en raison de diverses dynamiques d exclusion 27 de promouvoir un syst me europ en d valuation de l illettrisme incorporant des indicateurs et des m thodologies d valuation communs pour tous les pays membres de l Union europ enne 28 de promouvoir une int gration et une coordination des efforts en mati re de formation continue d apprentissage formel et de formation des adultes afin de mettre en place une strat gie commune de r duction de l illettrisme fonctionnel 95 96 C Conclusion des changes avec les acteurs de terrain 29 la lutte contre l illettrisme est une composante essentielle de la politique de formation tout au long de la vie formation initiale et formation continue Elle ne se confond pas avec la politique linguistique en faveur des migrants II s agit de favoriser l acc s de tous l criture au calcul et aux comp tences de base 30 elle am liore la performance conomique de l entreprise et facilite l volution professionnelle et personnelle des salari s Plus l aise au travail ils le seront aussi dans la vie 31 la formation de base permet d anticiper les changements et de pr venir les ruptures professionnelles Elle conforte les plus fragiles et pr vient les risques d exclusio
158. que apprendre apprendre communication en langue trang re Bilan en Auvergne Voir Powerpoint diapositives 9 10 11 12 13 14 Bilan au 30 novembre 2010 Les personnes orient es sur la r gion Auvergne 973 personnes orient es vers les formations comp tences cl s 337 hommes 34 64 et 636 femmes 65 36 pour un pr visionnel annuel de 4 000 personnes environ ASSISES ACAD MIQUES POUR LA PREVENTION DE L ILLETTRISME Dont 16 33 de personnes en situation de handicap Dont 228 personnes en parcours 100 H soit 23 43 iak Contact Direction r gionale des entreprises Direccte rm AUVERGNE DIRECCTE Auvergne Centre d affaires Gergovia 65 BD Fran ois Mitterrand BP 414 63011 Clermont Ferrand Cedex 1 T l 04 73 43 14 14 Mail michelle charpille travail gouv fr Intervention d Alt Meilleroux OPCA FAF propret responsable r gionale de l agence de Toulouse L exp rience d une branche professionnelle dans la lutte contre l illettrisme Apprendre lire au travail Entre 2008 et 2009 le nombre de salari s form s aux crits professionnels a doubl 57 6 des salari s sont des femmes dont la majorit a plus de 45 ans Plus de 400 en trois ans pr s de 200 en une ann e les formations des salari s aux crits professionnels ont augment de fa on spectaculaire depuis 2006 Premier secteur professionnel avoir pris le probl me de l illettr
159. r l organisation cognitive de l action Seule cette mise en r flexion des l ves permettra d acc der des apprentissages bien construits et bien compris Enfin si l cole maternelle doit continuer jouer un r le dans la d tection des difficult s mission qu elle assume depuis fort longtemps il lui faut aussi aujourd hui prendre toute sa place dans la pr vention de ces difficult s c est sans doute ici qu il nous faudra encore accentuer nos efforts pour faire prendre conscience aux enseignants de maternelle du r le important qu ils peuvent jouer dans ce domaine Des finalit s L cole maternelle doit aussi se recentrer sur ses finalit s propres Voir Powerpoint diapositive 8 Elle doit continuer proposer des acquisitions culturelles tant du point de vue des connaissances sur le monde que des mots pour nommer le monde II existe en effet de grandes diff rences entre les l ves dans ces domaines l cole maternelle doit permettre de compenser et d att nuer ces diff rences car si elle ne le fait pas qui le fera L cole maternelle doit aussi offrir des acquisitions langagi res et linguistiques tous les l ves afin qu ils soient en capacit de s exprimer avec pr cision dans un langage structur Il s agit l d un objectif essentiel et d une priorit absolue qui n est malheureusement pas encore mise en uvre dans toutes les classes Les acquisitions m thodologiques doivent aussi faire l objet d un apport
160. r glementaire Quels moyens L accompagnement ducatif est il une r ponse possible Une question qui appara t comme centrale Comment remettre en confiance certaines familles dans l int r t des l ves Bilan de l atelier Le consensus de tous les participants s tablit afin d affirmer que ce travail prend du temps et de l nergie qu il n cessite de p renniser les actions et de les penser en coh rence les unes avec les autres 47 48 Atelier 3 Pratiques pour conforter les comp tences de base l cole au coll ge et au lyc e Professionnel lecture et compr hension Animateur Dominique Jouannet IEN Lettres histoire Secr taire Dominique Jouannet IEN Lettres histoire Participants 80 personnes Public PLURIEL professeurs des coles professeurs de coll ge de lyc e professionnel formateurs de GRETA et de CFA intervenants en milieu carc ral repr sentants du monde associatif La r flexion a t ax e sur les comp tences de lecture en raison de la dur e de l atelier qui ne permettait pas d envisager les comp tences d criture et le lien entre lecture criture La r flexion a t lanc e avec une rapide mise au point Voir le Powerpoint Lire et comprendre un enjeu essentiel de notre enseignement La discussion s est ensuite engag e en trois temps 7 Emergence de points de vue tr s proches entre les diff rents participants sur les difficult s rencontr es Pr
161. r exemple des textes sur des guides de rep rage de l illettrisme les tendances de la formation de base et ses outils l apport de diverses m thodes de r apprentissage de lecture criture la d marche Dialogue un cours par correspondance pour adultes en situation d illettrisme une exp rience canadienne de formation l alphab tisation les activit s de l atelier Ecler crire communiquer lire exprimer r fl chir Plus g n ralement cet ouvrage s appuie sur une partie des changes et ateliers d velopp s lors de l universit d t 1996 Instrument de r flexion strat gique et p dagogique il vise aussi la sensibilisation des collectivit s territoriales et des charg s de projets la prise en compte de cette dimension de l insertion dans les politiques de d veloppement local Descripteurs illettrisme ducation sp cialis e ducation permanente m thode p dagogique formation des adultes insertion professionnelle Cote 374 9ELH Barr de Miniac Christine L illettrisme de la pr vention chez l enfant aux strat gies de formation chez l adulte Paris Cedex 05 INRP 1997 385 p ISBN 2 7342 0568 8 R sum Cet ouvrage propose une analyse th orique et scientifique des situations d illettrisme et des actions de lutte et de pr vention Articulant th orie et pratique il d montre et explique la complexit des processus psychologiques et socio culturels sous jacents l acc s l approp
162. ral Il peut s agir par exemple d laborer une synth se g n rale sur un th me Puis chaque l ve est donn un travail sp cifique r aliser Dans un second temps le travail r alis individuellement est expos au sein de chaque petit groupe Ce dispositif contraint chacun des l ves enseigner aux membres de son sous groupe ce qu il a appris compris ou r alis dans la phase individuelle Les membres des diff rents sous groupes tudient individuellement un th me un morceau du puzzle et font ensuite une pr sentation leur groupe cela correspond la construction collective du puzzle Source D apr s Marie Christine TOCZEK UNIVERSIT2 Blaise Pascal Clermont Ferrand UFR de Psychologie Sciences Sociales et Sciences de l Education IUFM Laboratoire PAEDI Processus d Action des Enseignants http tel archives ouvertes fr docs 00 52 88 50 PDF HDR MCT_ Note_de_synthA_se _16_ 11 2009 pdf Des auteurs tels que Davidson mettent en vidence la n cessit d l ments indispensables l efficacit des dispositifs coop ratifs la pr sence d une t che commune des groupes restreints l interd pendance positive la responsabilit individuelle et l accent sur des comportements coop ratifs plut t que sur des comportements comp titifs Bibliographie Bessoux P amp Pansu P 2003 Quand les enseignants jugent leurs l ves Paris PUF Bourgeois E amp Galand B 2006 S
163. rand sous la responsabilit de Delphine Martinot J ai eu en outre la chance d effectuer mon stage l IUFM d Auvergne avec Serge Thomazet enseignant chercheur responsable du d partement Aide la Scolarisation des l ves Handicap s Le sujet que j ai trait dans mon m moire portait sur le point de vue des professeurs des coles propos de l aide personnalis e mise en place l cole primaire Cette ann e universitaire a r pondu mes attentes plus d un titre Tout d abord th oriquement j ai trouv des r ponses toutes les questions que je me posais sur la fa on d agir avec des publics en difficult sur plusieurs aspects Ensuite l id e d un soutien accompagnement que je pourrais proposer au CFA BTP dans lequel je travaille s est construite peu peu gr ce l enqu te que je menais aupr s des professeurs des coles primaires Les apports de la Psychologie Sociale dans mes pratiques La psychologie sociale En 1965 Brown d finit la psychologie sociale comme l tude des processus mentaux et des comportements des individus d termin s par les interactions actuelles ou pass es que ces derniers entretiennent avec d autres personnes II s agit donc d une discipline o Ton tudie de fa on syst matique les interactions humaines et leurs fondements psychologiques La psychologie sociale de l ducation s int resse ainsi aux liens qu entretiennent les interactions et les apprentissages ce qui est
164. ravaillent en liaison avec ce que les enseignants font et d finissent pour aider les l ves en difficult La notion de liaison tant sur le plan de l harmonisation entre les actions que sur le plan de la transmission des informations d un cycle l autre assurant l l ve le plus t t possible les aides dont il a besoin est capitale Informer non pas pour discriminer bien s r mais pour faire d marrer le plus t t possible les actions d accompagnement la scolarisation La question de la langue sous toutes ses formes parl e entendue crite est prioritaire Elle doit faire l objet de la pr occupation de tous les acteurs qui agissent aupr s de ces enfants quelle que soit la situation scolaire quelle que soit la discipline Le professeur de fran ais ne doit pas tre le seul responsable de ce domaine les l ves eux m mes doivent prendre en consid ration l apprentissage de la langue dans toutes les mati res L atelier fait r f rence des groupes de parole instaur s d s l cole maternelle pour enrichir le vocabulaire oral avant le processus d apprentissage de la lecture On rappelle que la langue d enseignement dont use le professeur pour transmettre les connaissances est d terminante Cette langue doit tre apprise par les l ves avec l aide de tous les enseignants rendus conscients de cet enjeu dans le processus d appropriation des contenus disciplinaires Le probl me ne concerne pas que les enseignants du cycle 3 de
165. rement puisque les enseignants des coles maternelles fran aises sont aujourd hui recrut s l identique des autres enseignants au niveau du master et pay s en cons quence en cat gorie A de la fonction publique ce qui n a pas toujours t le cas dans le pass Ce co t lev qu il ne s agit pas ici de remettre en cause oblige cependant des devoirs 4 http eduscol education fr pid23523 cid48415 s approprier le langage decouvrir l ecrit html 23 24 Selon la formule consacr e d sormais bien connue l cole maternelle est aujourd hui devenue une cole part enti re et ne peut donc rester une cole enti rement part Des obligations Elle se doit de respecter les programmes d finis au plan national Elle doit aussi se pr occuper de l valuation des acquis des l ves si l valuation est aujourd hui bien entr e dans le quotidien des pratiques le bilan des acquis des l ves en fin de GS reste g n raliser cf circulaire 2008 155 du 24 11 2008 La question de l efficacit de l enseignement dispens l cole maternelle doit elle aussi tre pos e Il s agit aujourd hui de sortir du faire en vitant la seule centration sur l action pour pouvoir dire le faire en accordant une attention l organisation verbale de l action ce qui est parfois obtenu chez les plus petits gr ce la m diation de l enseignant pour au final pouvoir penser le faire c est dire s attache
166. ri s du droit individuel la formation et en leur permettant d acc der des conseillers en formation pour les orienter 21 d inclure dans le programme de l Ann e europ enne de lutte contre la pauvret et l exclusion la question de la lutte contre l illettrisme qui est un facteur aggravant de l exclusion sociale 22 de favoriser l acc s la presse imprim e ou lectronique et l ducation aux m dias pour les jeunes notamment ce qui leur permettra de d velopper leur sens critique et de se familiariser avec la culture de l crit pour une meilleure adaptation au monde moderne 23 de lancer une campagne de communication de l Union europ enne concernant ce fl au Une telle initiative pourrait contribuer lever le tabou de l illettrisme et inciter les personnes concern es demander de l aide 24 d am liorer les m canismes de formation des citoyens souffrant d illettrisme fonctionnel qui faute d activit professionnelle ne sont g n ralement pas r pertori s comme tels et risquent d tre exclus des programmes de formation Il s agit de cat gories comme les ch meurs de longue dur e les employ s de maison etc 25 d am liorer la formation permanente de cat gories de travailleurs ind pendants comme certains petits agriculteurs ou petits propri taires de fa on am liorer leurs comp tences cl s et supprimer l illettrisme qui agit comme un frein au d veloppement conomique de certains secteurs de
167. riation et la mobilisation de l crit que ce soit sous l angle de la lecture de l criture ou du calcul Descripteurs illettrisme alphab tisation formation des adultes apprentissage de la lecture chec scolaire pr vention sanitaire Cote 374 9BAR Rivi re Jean Philippe Bentolila Alain L illettrisme la France cach e Paris Gallimard 2001 219 p 18 x 11 cm Folio Index ISBN 2 07 041486 8 R sum Des milliers de Fran ais adultes ont d insurmontables difficult s lire et crire cause d un faible apprentissage et d un rare usage L illettrisme est l une des formes les plus pernicieuses de l in galit culturelle sociale et professionnelle et de l exclusion La lutte contre l analphab tisme a masqu celle contre l illettrisme Descripteurs illettrisme Cote 374 9RIV Blind Camille Fr d rique L Illettrisme en toutes lettres textes analyses entretiens t moignages Charenton Flohic 1999 230 p Expressions ISBN 2 84234 073 6 R sum Cet ouvrage fait le point sur l illettrisme aujourd hui l cole en entreprise en milieu carc ral et expose les moyens de lutte mis en uvre par des organismes publics Minist re de la Justice priv s entreprises ou b n voles Restos du c ur Secours populaire fran ais Ont particip Alain Bentolila Daniel Pennac Laure Adler Catherine Flohic Paul Messerschmitt V ronique Leclercq Descripteurs illettrisme chec
168. rie consacr e aux difficult s de lecture et aux proc dures de r apprentissage adapt es propose des activit s de nature et de niveaux tr s divers de fa on permettre ces travaux dans les classes h t rog nes Descripteurs lecture compr hension didactique d cloisonnement p dagogie litt rature de jeunesse enseignement du fran ais expression crite Cote 840 371HUB Fabre Michel L Enfant et les fables Paris PUF 1989 280 p P dagogie d aujourd hui 24 Bibliogr ISBN 2 13 042251 9 R sum Commentaires sur la fable laquelle est redonn e une fonction p dagogique Elle pourrait tre utilis e dans la lutte contre l illettrisme par la transition qu elle repr sente entre le r cit et l criture Descripteurs fable chec scolaire compr hension lecture conte message science linguistique Cote 372 92FAB Huot H l ne Et voila pourquoi ils ne savent pas lire Paris Minerve 1985 194 p ISBN 2 86262 256 7 R sum Causes de l chec de l enseignement du fran ais Propositions pr cises mieux r partir l apprentissage de la lecture et de l criture sur les deux ou trois premi res ann es de l cole l mentaire renoncer la polyvalence des instituteurs et lever leur niveau de formation Descripteurs syst me ducatif apprentissage de la lecture fran ais langue formation des enseignants expression crite chec scolaire illettrisme cole l men
169. ris Ils s engagent le f liciter pour chaque apprentissage nouveau Ils lui donnent un petit go ter pour le club Coup de Pouce Cl Ils regardent m me s ils ne peuvent pas bien les lire les traces crites des activit s du club sur le cahier Ils viennent assister des s ances de club pour couter regarder observer imiter copier des activit s du club et ainsi soutenir avec les animateurs et les enseignants les efforts de leur enfant Enfin le Coup de pouce Cl s inscrit en synergie et en compl mentarit d autres actions sur un territoire l chelle locale L Apf e est la disposition de toutes les circonscriptions et coles de l acad mie L Apf est une association compl mentaire de l enseignement public et a sign une convention le 29 03 2011 avec le minist re de l Education nationale Je vous remercie de votre attention Contacts Site apfee asso fr Association agr e par l ducation Nationale en tant Ou association ducative compl mentaire de l enseignement public Coordonn es Si ge social 18 rue Joseph Serlin 69001 Lyon T l 04 72 00 31 60 Tic 04 72 07 70 81 41 ATELIERS Atelier 1 Pr vention de l illettrisme l cole maternelle sur quoi agir Animateur Laurent DUBIEN IEN charg de mission acad mique maternelle Secr taires Pierre MARTINET IEN circonscription de Clermont Gergovie Christine FOURNET FAYAS conseill re p dagogique Clermont Vill
170. rise prend appui sur les possibilit s qu offre l ACSE Agence nationale pour la Coh sion Sociale et l galit des Chances dans le cadre d un CUCS Contrat Urbain de Coh sion Sociale que la politique de la ville dresse en faveur des quartiers en difficult d o viennent une partie des l ves du coll ge Jules Ferry Vichy Ce type de contrat est op ratoire sur trois ans ventuellement reconductible et il d finit les priorit s d action dans les quartiers urbains les plus d favoris s Pour que le contrat soit tabli l tablissement a propos un projet qu il a pr sent dans une note d intention la commission charg e de l examiner l a retenu si bien que des moyens ont t accord s pour passer la r alisation Les grandes lignes du projet consistent former des adultes qui seront les acteurs de l insertion vis e selon quatre axes Qu est ce qu un l ve en difficult En quoi la ma trise de la langue est elle d terminante Quels sont les outils du diagnostic des difficult s et de l am lioration de cette ma trise qui peuvent tre mutualis s Comment faire entrer les parents dans ce processus d accompagnement Elaboration d un projet commun de rem diation Ouvrir des ateliers pour les adultes Parmi les acteurs de l action est pr vu un adulte relais mis disposition par la ville pour faire la liaison entre le centre social du quartier et le coll ge Les intervenants sollicit s pour les contenus d
171. route ces ateliers ont eu pour objectifs de concourir la ma trise de la lecture de l criture et du calcul d velopper la socialisation et la communication avec autrui dans la vie quotidienne et son environnement d velopper des capacit s relatives l insertion dans l emploi dans l entreprise Action sp cifique destination de public de moins de 26 ans orient s par les missions locales pour permettre ainsi de r apprendre les savoirs de base et de d velopper les comp tences cl s dont ils ont besoin pour s ins rer plus durablement notamment ds leur vie professionnelle a venir Ces actions sp cifiques n existent plus aujourd hui le public illettr est accueilli d sormais sur le dispositif comp tences cl s port galement par les greta d auvergne Toujours dans le cadre de cr dits IRILL DRTEFP DDTEFP nous menons des actions dans le milieu p nitentiaire 2 actions avec le greta de Riom un chantier cole une formation qualifiante 1 action au Puy en Velay pr paration au Cap cuisine Nous conduisons galement des actions pour des b n ficiaires de minima sociaux c est le cas aujourd hui au greta des Monts du Cantal gr ce un financement du conseil g n ral Ces diff rentes actions requi rent une forte sp cialisation des quipes des greta qui se sont professionnalis es Ainsi nous r pondons aujourd hui aux demandes de formation des entreprises Les organisations du travail deviennent plus
172. s aide au suivi valuation annuelle Elle agit en partenariat avec les municipalit s et l Education nationale Cet outil est issu de la recherche et particuli rement des travaux de G rard Chauveau qui participe notre conseil scientifique dans lequel nous cherchons am liorer encore l efficacit des clubs avec Dominique GLASMAN Anne Marie CHARTIER Choukri BEN AYED Fran oise LORCERIE etc En 2009 2010 le Coup de Pouce Cl Cl existait dans 243 villes avec 1851 clubs b n ficiant 9436 enfants et leurs parents tr s concern s par l action Comment est n le Coup de Pouce Le club Coup de Pouce Cl est le fruit des recherches men es par G rard Chauveau Selon lui l enfant apprend lire en 3 temps Le premier est celui qui pr c de l enseignement syst matique et officiel de la lecture l cole obligatoire C est ce qu un enfant fait d couvre acquiert avant m me l ge de 6 ans dans le domaine de l crit Le deuxi me inclut les activit s et les acquis de l enfant l cole C est le temps scolaire proprement dit Le troisi me temps d apprentissage comporte tout ce qu un enfant de 6 7ans fait le soir le week end avec des crits et avec des personnes qui lisent et crivent C est le moment o il revoit compl te conforte ce qu il a tudi pendant sa journ e d colier avec son enseignant C est le temps p ri scolaire Pour G rard Chauveau il faut intervenir fortement sur ce troisi me
173. s doyen du groupe premier degr de l Inspection G n rale de l Education nationale et par Madame Viviane Bouysse Inspectrice G n rale de l Education nationale ses apprentissages Pour lutter efficacement contre l apparition de l illettrisme le pari consiste sans doute aujourd hui a tenir compte de ces deux approches sans vouloir les opposer La deuxi me diff rence se situe au niveau de la population qui est cibl e par ces politiques publiques Certains pays ont fait le choix d un acc s universel aux institutions la France fait ici figure d avant gardiste et d exemplarit dans la mesure o quasiment tous les enfants g s de 3 6 ans fr quentent aujourd hui l cole maternelle D autres pays notamment les pays anglo saxons ont une approche plus cibl e sur des publics s lectionn s une priorit d accueil est accord e aux populations les plus d favoris es Remarquons tout de m me au passage que depuis la r forme de l cole primaire de 2008 le syst me ducatif fran ais s est dot lui aussi d un outil pour cibler un petit peu plus son action sur des publics a besoins ducatifs particuliers il s agit bien videment de l aide personnalis e En conclusion de cette premi re partie il faut souligner que m me si les choix op r s par les diff rents pays laissent appara tre des diff rences l objectif ternel reste la compensation des in galit s de d part entre les enfants Cet objectif est partag par tous
174. s ann es 1990 il m ne une enqu te sur la lecture des tr s jeunes adolescents g s de douze ans Fran ois de Singly estime que c est partir de cet ge l que la prescription parentale s ach ve et que les lecteurs de douze ans ne subissent plus niles incitations ni les obligations des adultes Dans son ouvrage Lire 12 ans Une enqu te sur les lectures des adolescents observatoire France loisirs de la lecture dit chez Nathan en 1989 le sociologue d montre l influence des aspirations l autonomie des jeunes adolescents sur leurs pratiques de lecture Celles ci peuvent tre totalement abandonn es ou alors constituer un libre choix d oisivet La dimension in dite de la recherche de Fran ois de Singly r side dans la prise en compte du r le de l cole dans le rapport la lecture Il souligne combien il est indispensable de cultiver au sein m me de l institution scolaire les plaisirs et la joie de lire pour installer durablement des pratiques culturelles de lecture Christian Baudelot Christian Baudelot est professeur m rite de sociologie au d partement de sciences sociales de l cole normale sup rieure Paris et chercheur au CNRS Ancien l ve de l cole normale sup rieure de la rue d Ulm le sociologue est agr g de lettres classiques et docteur es sociologie Il s int resse tout particuli rement la sociologie de l ducation et s inspire beaucoup de l uvre de Pierre Bourdieu Une grande part de s
175. s ce qu ils te disent Adrian Je sais pas pas grand chose M S Est ce que tu appr cies le travail de groupe Adrian Oui a m a jamais d rang en groupe ou seul c est quand m me du travail alors c est pas la joie non plus Et sur un exercice je peux apporter la r ponse aussi bien que la personne d c t chacun regarde la question qui les int resse le plus et r pond la question M S Pour toi une note a repr sente quoi Adrian Si elle est bien on est content si elle est nulle c est pas terrible et sinon on fera mieux la prochaine fois c est bien ce qu on se dit toujours M S Ca sert quoi selon toi d tre not ou valu Adrian Pas grand chose non a d pend y a des travail a fait plaisir d avoir une bonne note on sait qu on a bien travaill dessus mais des fois on n en a rien faire et le fait qu il y a une note on n en n a rien faire non plus Un exemple d une de ses copies de Fran ais a t objet d analyse Voir Powerpoint diapositive 3 projet e sur cran Discussion changes autour du cas et de ses difficult s jug es comme de l illettrisme par certains enseignants et pas par d autres difficult s d finir la limite entre faible maitrise du langage crit et illettrisme mais est ce essentiel dans le travail conduire aupr s des jeunes dis en difficult s Discussion autour de ce que peut ressentir ce jeune en difficult depuis le
176. s de la ville de Toulouse En tant que sociologue au d partement des tudes de la 29 30 prospective et des statistiques du minist re dont il d pend Olivier Donnat s occupe pr cis ment d tudier les pratiques culturelles des Fran ais Lorsque l tat fran ais lance cette enqu te dans les ann es 1970 c est pour r pondre un besoin d claircissements imp rieux sur la connaissance des pratiques culturelles du peuple fran ais auxquelles jusqu alors nul ne s tait int ress L enqu te est sollicit e par le Minist re de la culture qui reprend r guli rement l activit d observation d but e en 1973 poursuivie en 1981 1988 et 1997 puis relanc e en 2008 Olivier Donnat est l auteur d un premier ouvrage publi en 1994 aux ditions La D couverte intitul Les Fran ais face la culture De l exclusion l clectisme et d une deuxi me tude conduite en 2003 Regards crois s sur les pratiques culturelles publi par la documentation fran aise Son regard de sociologue l am ne s interroger sur les pratiques lecturales appliqu es par les Fran ais II constate lors de sa derni re enqu te qui s est d roul e du 29 novembre 22007 au 10 f vrier 2008 que la proportion de non lecteurs est pass e de 27 30 entre 1997 et 2007 Cependant cette baisse ne signifie pas forc ment avec certitude que les Fran ais lisent moins en raison d une modification du contexte dans lequel voluent les personnes enqu t
177. s disposons d analyses des facteurs de risque d aboutir des situations d illettrisme Nous pouvons agir sur quelques uns Et pour citer Martin Hirsch dans une r cente intervention Au possible nous sommes tenus L ambition d une irr versibilit des acquis de base pour tous est un axe fort de l Ecole Aujourd hui comme hier l enjeu est individuel mais aussi collectif comme nous le rappellent ces propos extraits d une conf rence p dagogique de 1904 sur la n cessit de lire La lecture est d une n cessit capitale diff rents points de vue Du point de vue social il est d une importance capitale que le citoyen soit capable de lire avec intelligence Tout d abord lors d un vote il est n cessaire que l lecteur puisse discerner dans un article politique dans une profession de foi dans un discours si les id es exprim es sont justes ou fausses ainsi il pourra voter selon ses propres int r ts sans risque de se laisser leurrer par des phrases creuses des mots sonores des promesses illusoires irr alisables Voir Powerpoint diapositives 6 et 7 QUESTIONNAIRE SEGPA novembre 2010 Nombre de r ponses justes sur 67 l ves de 3 Nombre de r ponses justes sur 45 l ves de 4 me 1 Que repr sentent les jours f ri s suivants e Le 1er Mai 15 10 e Le 8 Mai amp Le 14 Juillet 20 3 e Le 11 Novembre 2 Dans quel si cle se situent les personnages ou les v nements suivants Napol o
178. s et pr sentait son plan de lutte contre l illettrisme l cole qui a pour mission d instruire tous les enfants de la R publique ne peut pas se d sint resser de ce fl au Elle le peut d autant moins que les r centes valuations de CM2 montrent qu un l ve sur cinq ne ma trise pas les savoirs fondamentaux notamment dans les milieux d favoris s Voil pourquoi j ai d cid de mener une action volontariste au c ur de l cole afin de pr venir l illettrisme Dans chaque acad mie un charg de mission a t charg de construire un plan acad mique de pr vention de l illettrisme et court terme d organiser des Assises avant les vacances de No l Je remercie Dominique Jouannet pour son engagement dans le pilotage de cette mission que lui a confi le Recteur Organis es sur 2 jours ces assises prennent en effet dans l acad mie de Clermont une ampleur exceptionnelle Chaque journ e s articule sur une th matique particuli re celle d aujourd hui agir l cole pour pr venir l illettrisme dans le premier degr et le second degr celle de demain agir aupr s des jeunes adultes et des adultes en situation d illettrisme d gag s de l obligation scolaire Chaque matin e sera consacr e des interventions en pl ni re et l apr s midi un travail en ateliers qui laissera aux 300 participants acteurs et partenaires de l ducation des temps d changes essentiels pour baucher les pistes du plan acad
179. s la voie de la r ussite Il s agit l d un cueil viter absolument la pr vention de l illettrisme ce n est pas l anticipation des apprentissages qui rel vent du programme de l cole l mentaire Si nous nous engagions dans cette voie il y aurait un risque majeur de provoquer de la difficult et de stigmatiser certains l ves Une p dagogie adapt e Voir Powerpoint diapositive 10 L cole maternelle doit continuer comme elle l a toujours fait mettre en uvre une p dagogie sp cifique une p dagogie adapt e une p dagogie qui donne aux enfants ce dont ils ont r ellement besoin c est dire du temps pour apprendre du temps pour s exercer du temps pour manipuler et du temps pour s entra ner avec profit Or les constats r alis s aujourd hui dans les classes laissent appara tre un d veloppement exag r des fiches photocopi es au d triment de ces d marches exploratrices on passe bien souvent directement l abstraction sans accorder une place suffisamment importante la manipulation et l exploration du r el Si cette p dagogie particuli re l cole maternelle celle qui a fait bien souvent sa force et sa r ussite continue tre partout mise en place alors le r le de l cole maternelle se trouvera de fait encore davantage valoris 5 http www education gouv fr cid23049 mene0800916c html Des axes de travail privil gier Voir Powerpoint diapositive 11 La personnalisation des
180. scolaire dyslexie alphab tisation exclusion sociale Cote 374 9ILL Vogler Jean L illettrisme et l cole chec de Condorcet Toulouse Sedrap 2001 95 p 19 x 12 cm A propos 2 ISBN 2 84117 333 X R sum Au lendemain du Conseil des ministres du 11 janvier 1984 les Fran ais apprennent qu il y a encore des illettr s parmi eux Comment est ce possible apr s un si cle de scolarit obligatoire En quoi l cole est elle concern e Telles sont les principales questions auxquelles ce livre tente de r pondre Descripteurs chec scolaire illettrisme France alphab tisation Cote 374 9V0G Johannot Yvonne Illettrisme et rapport l crit PUG 1994 217 p 22 x 14 cm HC histoire Bibliogr Index ISBN 2 7061 0594 1 R sum l crit et son support privil gi le livre furent les piliers de la culture dont nous sommes issus Ils ont t per us comme les lieux de la coh rence culturelle C est leur r le qui est actuellement remis en question L illettrisme et les discours qui l accompagnent sont analys s en fonction des modifications profondes qui branlent le statut de l crit Descripteurs illettrisme Cote 374 9JOH Andrieux Francis Illettrismes quels chemins vers l crit Les actes de l universit d t du 8 au 12 juillet 1996 Magnard 1997 360 p Guides Magnard Organis e par le Minist re du Travail et des Affaires Sociales groupement permanent de lutte contre l
181. sentation par des enseignants de LP de diff rentes pratiques d velopp es et mises en ceuvre en classe groupe de travail acad mique enseignement strat gique de la lecture utilisation de la carte heuristique pour d bloquer la compr hension Propositions d actions Des constats partag s Difficult s des professeurs enseignant dans le secondaire identifier les obstacles que rencontrent les faibles lecteurs La formation des professeurs n aborde pas les m canismes de lecture de compr hension puisqu en th orie ils travaillent avec des l ves qui maitrisent la lecture De ce fait lorsqu ils sont face un l ve qui lit mais ne comprend pas ce qu il lit ils se sentent d munis Tous les participants dressent un m me portrait du faible lecteur Difficult s d passer le traitement litt ral et local de l information ils lisent pour rechercher une information pr cise localis e un endroit pr cis du texte Par cons quent ils sont en situation d chec lorsqu il s agit de construire le sens global du texte identifier une information non pas litt rale mais synonyme d duire des informations de celles pr sentes dans le texte traitement des inf rences Par ailleurs ils ne retournent pas syst matiquement au texte pour v rifier leur compr hension du texte Le faible lecteur ne planifie pas n adapte pas sa lecture en fonction du type de texte et du projet de lec
182. ses ont besoin de recruter des jeunes elles rencontrent le m me probl me de manque d envie D calage entre les programmes et les attentes des entreprises La formation tout au long de la vie devient une obligation de l entreprise mais si d s le d but il faut rattraper un retard de formation c est inqui tant Dans le secteur de la propret on arrive amener un plus au salari qui peut tre b n fique en mati re d volution professionnelle Relev de conclusions 1 Mettre en place de mani re op rationnelle les conditions n cessaires au rapprochement du monde professionnel et de l cole M me s il est difficile de faire r ver pour certains secteurs propret IAA il convient de permettre aux jeunes de se projeter de valoriser certains emplois faire connaitre les parcours de r ussite les perspectives d volution et d panouissement dans l entreprise B mol il existe toujours des postes non qualifi s et ils sont difficiles pourvoir 2 D velopper l ouverture des structures d un lyc e des apprenants adultes pour favoriser la mixit des publics adultes apprentis et impulser une mulation L effondrement de la situation sociale et familiale de certains l ves le cumul des probl mes sociaux et scolaires n cessite dans certains cas une orientation des jeunes vers des structures d accompagnement qu il convient de conna tre et de ma triser 3 Savoir partager les savoir faire des diff rents intervenants
183. st per u comme une forme d intelligence Cons quences diminution de la motivation intrins que et une augmentation des difficult s scolaires Les l ves faibles utilisent l auto handicap ce qui accentue leur d sengagement scolaire Il y a disparition de la motivation intrins que la motivation extrins que peut tre maintenue par du soutien cours particuliers L absent isme peut appara tre a ce niveau Le d sinvestissement est v cu comme un choix de la personnalit l l ve dit moi je n aime pas l cole parce que Les parents disent vous comprenez il est comme Cela La red finition des normes sociales Cr ation d un groupe au sein de la classe pour tre respect par et pour son chec La valorisation est obtenue par l exclusion les convocations les punitions Cons quence valorisation de la dimension anti scolaire leader n gatif augmentation des difficult s scolaires adh sion des valeurs antisociales absent isme G rer les situations d chec et de r ussites complimenter Les professionnels confront s des publics en difficult sont toujours pr occup s de valoriser et de soutenir les individus mais concr tement quels mots utiliser Comment leur expliquer leurs r ussites ou leurs checs Comment choisir des renforcements adapt s pour les complimenter Voir Powerpoint Les contextes d apprentissage avec des publics en difficult diapositives 9 et 10 Les travaux sur l
184. sujet essentiel s inscrit dans un ensemble de pr occupations qui sont largement partag es par nos voisins aussi bien l chelle de l union europ enne qu l chelle de l OCDE et cela m me si notre organisation de la scolarit pr l mentaire est assez diff rente de celles des autres pays Le deuxi me pour rappeler que la pr vention de l illettrisme n est pas un sujet compl tement nouveau II s agit surtout aujourd hui d un approfondissement de la r forme de l cole engag e depuis 2008 Le troisi me axe portera sur le r le particulier de l cole maternelle qui est devenue aujourd hui une cole part enti re base de la scolarit obligatoire et qui se doit de participer pleinement l atteinte de notre objectif commun celui d amener tous les l ves ma triser le socle commun de connaissances et de comp tences Enfin le dernier point nous permettra d identifier quelques leviers d action sur lesquels il est sans doute possible d agir d s l cole maternelle pour esp rer pr venir les situations d illettrisme et ne pas avoir ensuite les traiter Une probl matique partag e par nos voisins Des points de convergence Voir Powerpoint diapositive 3 Si l on se r f re aux tudes qui ont t publi es notamment celles publi es par l OCDE en 2001 et 2006 et qui s intitulent Petite enfance grands d fis on s aper oit que les politiques publiques de nos voisins en mati re de lutte contre l illettr
185. sur le sujet 6 souligne que dans le contexte de crise conomique et de l emploi la ma trise des comp tences cl s est plus que jamais n cessaire pour acc der au march du travail La lecture et l criture sont des comp tences fondamentales pour l avenir comme le d montre une tude r alis e par le CEDEFOP selon laquelle en 2015 75 des emplois n cessiteront des qualifications moyennes ou lev es 7 constate que l application de la strat gie de Lisbonne qui devait faire de l Union europ enne l conomie de la connaissance la plus avanc e du monde a eu tendance cibler les plus qualifi s toutefois une conomie fond e sur la connaissance et l innovation ne peut pas reposer uniquement sur une avant garde constitu e de professionnels tr s qualifi s il est essentiel que l ensemble du march de l emploi ma trise les comp tences cl s qui permettent d acc der a l apprentissage et la formation continue De plus cette strat gie ne peuttenir ses objectifs conomiques si des poches de quasi sous d veloppement subsistent en Europe La lutte contre l illettrisme est donc galement un imp ratif conomique pour l Union europ enne En finir avec les id es re ues 8 Le Comit des r gions et les acteurs de terrain consid rant qu il est opportun de caract riser le profil des personnes susceptibles de souffrir d illettrisme et qu il est n cessaire d viter les ventuels st r otypes li s cet tat font le co
186. sur les comp tences cl s Madame Charpille responsable des politiques d insertion et de formation sp cifiques la Direccte et ici pr sente nous pr sentera le dispositif comp tences cl s Pour terminer je voudrais insister sur le fait que ce Plan acad mique de lutte contre l illettrisme s int gre dans la construction plus large du Plan r gional de pr vention Plan port par le Pr fet de r gion et pilot par la Direction r gionale de la jeunesse des sports et de la coh sion sociale plac e sous la responsabilit de Monsieur Barillet ici pr sent Monsieur le Directeur l ducation nationale se f licite de ce partenariat qui ne peut que donner davantage de sens au travail de chacun Intervention de Yannick Barillet directeur r gional de la Jeunesse des Sports et de la Coh sion sociale En tout premier lieu je tiens remercier M le Recteur de l acad mie de Clermont Ferrand de cette invitation une manifestation telle que les Assises acad miques d di es la lutte contre l illettrisme L ann e 2010 a connu une mobilisation importante de l ensemble des acteurs publics sur la question de l illettrisme l chelle nationale et je salue tout particuli rement l action de l Education nationale Monsieur le Pr fet de r gion a confi d but 2010 la responsabilit de la conduite de la politique de lutte contre l illettrisme la DRUSCS par l interm diaire de Brigitte THEVENOT charg e de mission r gional
187. t intervenir afin d augmenter la motivation des jeunes en difficult ou bien de tenter d emp cher qu elle ne diminue Il s agit par exemple de r fl chir aux objectifs aux feed back aux explications que l on donne lorsqu on propose des t ches effectuer Le second concept qui concerne la motivation est celui de l engagement comment engager des publics en difficult ou en situation d illettrisme dans des apprentissages Selon J L Beauvois amp R V Joule Seuls les actes nous engagent Nous ne sommes donc pas engag s par nos id es ou par nos sentiments mais par nos conduites effectives Ces auteurs montrent que l engagement dans une t che ou dans des apprentissages peut tre amorc et qu il est d autant plus important qu il est choisi librement formalis et public Faire face des publics qui ont mauvaise r putation Selon J P Leyens les st r otypes sont des croyances partag es concernant les caract ristiques personnelles d une groupe de personnes Les recherches sur cette th matique indiquent que ces croyances sont largement partag es y compris par les individus qui les rejettent Il se trouve que les publics en situation d illettrisme sont victimes de st r otypes et les l ves appartenant ce groupe sont porteurs d un stigmate et ont la r putation d tre moins performants au niveau scolaire Voir Powerpoint Les contextes d apprentissage avec des publics en difficult diapositives 2
188. t toujours un registre plus tendu que celui du vocabulaire actif celui que l on est capable de mobiliser de mani re pertinente en situation Mais attention il ne suffit pas d enseigner seulement ce que veulent dire les mots ce qui reviendrait uniquement tiqueter le monde il faut aussi enseigner comment on se sert des mots Conna tre le sens des mots n est d ailleurs pas suffisant compte tenu que beaucoup de mots sont polys miques et comme disait Evelyne Charmeux ce ne sont pas les mots qui donnent du sens au texte c est le texte qui donne du sens aux mots Il faut donc veiller ne pas installer des repr sentations fig es dans la t te des enfants pour au contraire jouer avec eux avec le langage D une certaine fa on d s qu un enfant commence pouvoir jouer sur les mots il y a quelque chose qui est gagn dans son rapport au langage Pour enseigner le lexique les ma tres peuvent mettre en place deux types de s ances diff rentes Tout d abord des s ances int gr es celles o le ma tre va apporter du vocabulaire en faisant autre chose a peut tre en jouant dans une s ance de motricit ou de d couverte du monde Ces s ances permettent d ancrer les mots dans des situations et de donner du sens aux acquisitions Mais il faut aussi proposer r guli rement des s ances sp cifiques de langage qui devraient figurer syst matiquement dans l emploi du temps des classes Celles ci sont essentielles pour la stru
189. taient alors encore insuffisamment en prise avec la r alit et c tait pourtant un des pr alables essentiels une politique de lutte contre l illettrisme adapt e aux besoins On ne peut en effet organiser et mettre en uvre une politique efficace si on n est pas d abord d accord sur ce dont il s agit si chacun de ceux qui peuvent tre partie prenante de cette politique mais dont ce n est pas l unique responsabilit ne disposent pas de donn es tr s claires utilisables rapidement pour int grer cette pr occupation dans leur propre action Ce fut l une des premi res t ches de l Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme groupement d int r t public cr en octobre 2000 install en 2001 de commencer produire ce qui manquait afin que la lutte contre l illettrisme se d ploie a la hauteur des besoins Et d abord d finir Mais pas tout seuls parce qu on ne peut organiser une politique adapt e aux besoins si l on ne s est pas mis bien au clair ensemble en croisant les approches des experts des d cideurs et des op rateurs Tous ceux qui dans leur c ur de m tier ou de responsabilit ont faire avec l illettrisme en collant au plus pr s la r alit des situations v cues par les personnes directement concern es Il fallait en finir avec les confusions entre l illettrisme et d autres situations diff rentes entre la situation de ceux qui ne parlent pas le fran ais les immigr s qui ont un probl me linguistique
190. taire Cote 374 9HUO Pour une meilleure r ussite scolaire guide des actions d accompagnement GPLI 1988 141 p En toutes lettres 8 GPLI Groupe permanent de lutte contre l illettrisme 8 av S gur 75007 Paris R sum Ce guide est une contribution th orique et pratique la mise en uvre d actions de pr vention de l illettrisme Principaux th mes tudi s la petite enfance la lecture la pluralit des strat gies utiliser les supports techniques Descripteurs illettrisme chec scolaire exclusion sociale r ussite Cote 374 9POU Guernier Marie C cile Sautot Jean Pierre Vuillermoz Annie l crit en questions bibliographie De la galaxie Gutenberg l infosph re Dans Lire au lyc e professionnel 056 03 2008 p 38 42 R sum Bibliographie s lective qui pr sente des ouvrages sur l histoire de l criture de l alphabet et des relations entre cultures et critures des livres analysant les rapports entre les jeunes et l crit la ma trise de l crit et de l orthographe travers l usage des nouvelles technologies de la communication Descripteurs lecture expression crite p dagogie cognitive illettrisme Li geois Jean Pierre Minorit et scolarit le parcours tsigane 1 Toulouse CRDP Midi Pyr n es 1997 316 p Interface ISBN 2 86565 192 4 R sum Enqu te sociologique consacr e la scolarisation des enfants des Tsiganes et voyageurs en Europe L o
191. tant que possible jamais pr sent es comme oppos es celles qui sont v cues par l enfant dans son milieu familial en milieu rural savoir conduire le tracteur est aussi important qu tre capable de lire un roman chez les Roms la transmission des savoirs ne s effectue que par la famille elle ne peut tre assur e par des tiers Pour obtenir que l enfant soit curieux de ce que l cole lui apprend et lui apporte il convient de ne pas le mettre dans la position de renier ses origines pour y parvenir Jeudi 16 d cembre Agir aupr s des jeunes adultes et des adultes pour traiter illettrisme 54 Intervention de Christian F licit D l gu acad mique la formation initiale et continue de l Acad mie de Clermont Ferrand En mars 2010 au Salon du livre le Ministre de l ducation nationale a lanc un plan de lutte contre l illettrisme Dans chaque acad mie un charg de mission a t d sign avec pour missions d organiser des Assises de l illettrisme et de construire la suite un Plan acad mique de pr vention de l illettrisme Pour l Acad mie de Clermont Ferrand il s agit de Dominique Jouannet IEN du second degr Lettres Histoire G ographie Les objectifs assign s ces Assises sont donc pluriels mieux identifier le ph nom ne de l illettrisme et mieux le faire connaitre se donner les moyens d informer les apprenants les prescripteurs et les responsables d entreprise sur des objectifs pou
192. temps car c est l que les in galit s sociales et culturelles sont les plus fortes L enfant apprend lire dans un r seau d apprentissage et pour r ellement apprendre lire il a des besoins comprendre quoi lui sert cet apprentissage vivre en dehors du temps scolaire dans sa vie familiale et sociale des moments et des actes de lecture importants motivants valorisants Apr s la mise en place de clubs a Colombes dans les ann es 1990 l Apf a d velopp une ing nierie qui permet de garantir la reproductibilit des clubs Coup Pouce Cl sur l ensemble du territoire Depuis longtemps d j nous savons tous combien la r ussite scolaire de chaque enfantesttributaire de son environnement familial culturel et social Certains enfants baignent d s leur plus jeune ge dans un environnement quotidien tr s porteur pour leurs apprentissages et leur r ussite scolaire Quand ils arrivent au CP le plus souvent s ils ne savent pas d j lire ils sonten situation d apprendre a lire et a crire quasi naturellement De leurs parents de leur milieu ils ont h rit les codes qui leur facilitent le passage la culture de l crit En revanche de nombreux autres enfants n ont pas cette chance Je n voque pas ici les enfants ayant des troubles des d ficiences ou des perturbations que ce soit de l attention de la m moire ou du raisonnement Je parle d enfants tout fait ordinaires excusez le mot mais
193. tes sp cifiques L action des professionnels de sant Aupr s des enfants ayant des troubles sensoriels et des troubles du langage action culturelle et ducative des associations et des services publics de proximit Les d marches aupr s des tout petits L accompagnement la scolarit n Les loisirs ducatifs rencontres non formelles avec la lecture l criture et toutes les autres formes d expression et de communication Limplication des parents loign s de l crit Laterritorialisation des projets ducatifs et la formation des partenaires locaux d apr s le Cadre National de r f rence de l Agence nationale de lutte contre l illettrisme Des ressources Elles sont disponibles l emprunt pour les adh rents r f renc es dans une base de donn es et class es par domaines ouvrages th oriques outils vid os abonnements th matiques sitographies bibliographies dossiers th matiques Des rencontres formations Programme de sensibilisation de formations et de professionnalisation des acteurs de la coh sion sociale labor par le Centre Ressources Illettrisme Rencontres formations conf rences organis es en partenariat avec le Centre Ressources lllettrisme Des appuis techniques et p dagogiques Possibilit d accompagner sur site des structures organismes et ou collectivit s L action Mots et m mes Appel projet Fondation SNCF 2009 Origine du projet Les lieux d
194. tion de l illettrisme l cole maternelle sur quoi agir page 43 Implication des familles dans les apprentissages langagiers t moignages partir d exemples page 46 Pratiques pour conforter les comp tences de base l cole au coll ge etau lyc e professionnel lecture etcompr hension page 48 Synergie construire l cole et au coll ge entre trois leviers d action du temps scolaire et p ri scolaire page 51 Jeudi 16 D cembre Ouverture de la journ e page 53 Etat des lieux l illettrisme et l Auvergne Illettrisme et probl matique B Th venot charg e de ANLCI page 56 Un indicateur de la situation en Auvergne la Journ e d Appel et de Pr paration la D fense JAPD et les tests de lecture capitaine Somrah centre du service national de Clermont Ferrand page 57 L illettrisme une question europ enne Mireille Lacombe conseill re g n rale du Puy de D me membre du Comit des r gions de l Union europ enne auteure d un avis d initiative intitul Faire reculer l illettrisme page 59 La prise en charge des jeunes d gag s de l obligation scolaire et des adultes des acteurs La Mission G n rale d Insertion Brigitte Lagrange d l gu e d partementale de la MGI page 60 Les missions locales Nathalie Cloux Lewandowski association des missions locales page 63 Les GRETA Fabienne Vidal conseill re en formation continue au GRETA du Velay et V ronique Valadier formatrice a
195. tous les enseignants connaissent bien ces activit s ces jeux L atout majeur du club c est que durant ce temps les enfants ne sont que cing et que l animateur a du temps pour eux II anime relance encourage f licite chacun Dans le protocole la s ance se termine toujours par la lecture d une histoire lue par l animateur C est l quivalent de ce que les parents de milieu socioculturel favoris font en lisant leur enfant une histoire avant le sommeil ou un autre moment de la journ e Dans le cadre des clubs Coup de Pouce Cl les enfants b n ficient d un abonnement une revue et ils re oivent en fin d ann e un cahier de vacances En r sum chaque soir 1h30 pour apporter des enfants qui ne les auraient pas du tout ou pas compl tement les ingr dients de r ussite que re oivent chez eux naturellement les enfants de milieux plus favoris s C est dire donner plus ceux qui ont le moins Il s agit donc de soutenir le travail de l Ecole de mettre de l engrais pour permettre aux graines sem es pendant la classe de pousser Dans les clubs Coup de Pouce Cl on joue avec les mots on enrichit son vocabulaire on consolide les apprentissages effectu s en classe et on d veloppe le go t et el plaisir de lire On ne fait pas l cole apr s l cole mais on contribue aux c t s de l cole la r ussite de l enfant Mais nous savons tous que sans ce soutien chaque ann e des dizaines de milliers d enf
196. ture A ces constats cognitifs se greffent des constats socio affectif probl me de la motivation qui d passe l activit de lecture et renvoie l cole dans sa globalit du sens de l activit de lecture de son int r t pour le faible lecteur Les enseignants face cela se sentent d munis Comment donner sens la lecture aupr s de ces l ves qui s ils ne s investissent pas dans les activit s ne pourront conforter leurs comp tences de lecteur Importance de mettre en uvre d autres pratiques de lecture que celles qui renvoient le faible lecteur ses checs ses difficult s r el enjeu en lyc e professionnel mais galement mis en avant par les professeurs de coll ge notamment de SEGPA Importance de donner un autre statut la lecture on ne lit pas pour r pondre des questions un questionnaire de lecture la lecture n est pas uniquement une activit scolaire li e au cours de lettres La lecture donne acc s aux connaissances n cessaires sa formation professionnelle toutes les autres disciplines Pr sentation d exp riences Un enseignement de la lecture strat gique Utilisation de la carte heuristique pour faciliter la lecture et la compr hension Encadrer les activit s de lecture et amener l l ve se questionner tout au long de sa lecture Groupe acad mique de travail et production de ressources synth ses d exp riences dans un ouvrage Enseigner la compr hension en LP en
197. u GRETA Val d Allier page 65 Le Centre de Formation d Apprentis Sp cialis Pascale Montel coordinatrice p dagogique du CFAS page 66 La prise en charge des jeunes d gag s de l obligation scolaire et des adultes des ressources des actions Le centre de ressourcesillettrisme ing nierie et pratiques culturelles Danielle Aspert directrice du Centre de ressources illettrisme page 67 Le dispositif comp tences cl s Michelle Charpille responsable des politiques d insertion et de formation sp cifiques DIRECCTE Auvergne page 69 Une exp rience d une branche professionnelle OPCA FAF propret Alix Meilleroux responsable de l agence de Toulouse page 71 Une exp rience en Centre de Formation d Apprentis Marie Savre formatrice en CFA page 73 Compte rendu des ateliers Maintenir les savoirs de base tout au long de la vie et s curiser l insertion professionnelle page 79 Traiter les difficult s langagi res et faire retrouver l envie d apprendre des adolescents en situation de fragilit de rupture scolaire page 81 Annexes page 85 Intervention de Patrick Stefanini pr fet de r gion mercredi 15 d cembre d ra J gt al Ouverture des Assises mercredi 15 d cembre Premiers ateliers mercredi 15 d cembre Atelier jeudi 16 d cembre Mercredi 15 d cembre Agir l cole pour pr venir l ilettrisme ler et end degr Intervention de Gilbert Cambe directeur de cabinet
198. u on ne peut l imaginer Les l ves dont l Education nationale a la charge sont aussi des enfants dont les parents parfois sont eux m mes en grande difficult avec l crit et tr s loin du monde scolaire En mettant en vidence les r sultats mesurables aupr s des enfants de l exp rimentation Actions ducatives Familiales mises en uvre avec le Minist re de la Jeunesse et des Solidarit s actives c est une nouvelle mani re d agir pour permettre aux parents d accompagner leurs enfants vers la r ussite scolaire mais aussi de multiplier les chances pour toute la famille qui va se d velopper Un des premiers objectifs me semble t il c est donc que tous les d cideurs dans toutes les institutions publiques et priv es soient sensibilis s ce probl me grave qui touche notre pays comme tous les autres pays industrialis s et qu ils puissent mesurer la part qu ils ont prendre dans la pr vention et la lutte contre l illettrisme une politique d int r t g n ral qu ils ne peuvent mener bien qu ensemble Au niveau national l ANLCI constitue ainsi le point de jonction de rencontre de production et le c ur d un vaste r seau de travail en commun pour plus de 150 institutions et organismes partenaires Au niveau territorial au plus pr s du terrain nous avons mis au point concr tement cette m thode de travail avec les plans r gionaux de pr vention et de lutte contre l illettrisme Il s agit d engagements sign s par les Pr f
199. u projet sont les CEMEA Centre d Entrainement aux M thodes d Education Active qui assumeront les contenus de formation de la journ e du 24 janvier repr sentations des enseignants lecture silencieuse lecture voix haute prise de conscience de l utilit de la lecture JL Trente personnes sont attendues pour b n ficier de la formation Relev de conclusions partir de cet expos des remarques et des r flexions se font jour qui pr sentent des constats et des pr conisations qui pourraient rem dier aux difficult s que les diff rents interlocuteurs disent rencontrer sur le terrain Si l on agit trop dans le sens de la rem diation on prend le risque de stigmatiser le public concern Oppressante celle ci peut donner envie certains enfants ou adolescents de masquer leurs difficult s La pr vention est pr f rable ne pas attendre pour agir On s accorde penser qu une attention particuli re et un suivi orient s vers ce type d l ves doivent tre pr sents tout le long du cursus L action aupr s des familles reste difficile l adulte relais ne peut pas r soudre l cart qui s pare l univers dans lequel vivent certaines familles et l univers scolaire Les parents n auront pas envie de venir dans les tablissements si les contacts sont toujours associ s des r primandes adress es aux enfants ou l annonce de r sultats alarmants Des initiatives constituent des solutions capables de faire conna tre l
200. uations de grandes difficult s face l crit l ge adulte Voir Powerpoint diapositive 2 L illusion de la permanence des acquis est sans doute d passer par une premi re pr vention rechercher dans la qualit des pratiques ordinaires pour assurer une forme d irr versibilit des acquis de base formule inspir e par une intervention de Viviane Bouysse ceux qui permettent d assurer l autonomie de l individu dans son environnement quotidien Le titre de cet expos Emergence de l illettrisme l cole est inspir de l id e que la non permanence des acquis due une relation pisodique avec la langue crite et que la fragilit des acquis entra nent des risques de situations d illettrisme chez les adultes L exemple de l crit d un l ve de 14 ans en 5 me SEGPA illustre ce propos Voir Powerpoint diapositive 3 La place des parents et de l environnement familial dans le parcours scolaire Quand on voque ce sujet c est en g n ral pour voquer la place des parents dans les milieux d favoris s Depuis fort longtemps le minist re de l ducation nationale sen pr occupe comme le montre ces images d une brochure de la fin des ann es 1960 Voir Powerpoint diapositives 4 et 5 Parents environnement familial et parcours scolaire L enfant heureux et en bonne sant a Votre enfant J cone dem entre au cours n ds e _ pr paratoire _ ES tw 3
201. uc nat LP EREA Annexes IME Contact Centre de formation des Apprentis Sp cialis Auvergne 38 bis Avenue de la r publique 63100 Clermont Ferrand T l 04 73 90 12 12 Intervention de Danielle Aspert directrice du Centre ressources illettrisme Auvergne Ressources ing nierie pratiques culturelles Pr sentation du Centre ressources illettrisme Auvergne partir d une navigation sur le site internet www cri auvergne org En pr alable la directrice du centre ressources illettrisme fait un rappel de d finition concernant les savoirs de base Les interventions pr c dentes notamment de la recherche pr sent e par l IUFM hier et les chiffres de la JAPD aujourd hui concernent principalement des pratiques de lecture Or lorsque l on parle d illettrisme il ne faut pas oublier la communication orale la production d crits l utilisation des outils math matiques les rep res spatio temporels et les activit s de raisonnement Structure associative le C R I Auvergne est un outil dimension r gionale au service la fois des d cideurs institutionnels des professionnels et du grand public en relation avec la Charg e de mission r gionale illettrisme B Th venot Dans le cadre la fois de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme il d cline des missions de sensibilisation et d information sur la probl matique de l illettrisme de conseils de mise disposition et d anim
202. ue L tude de la langue doit tre conduite explicitement Les raisonnements sur la langue s automatisent par la pratique r guli re menant peu peu l autonomie de l l ve l automatisation se fait par l entra nement comme le calcul mental et par des situations vari es permettant d appr hender le sens L apprentissage de la lecture a suscit des d bats sur les m thodes Ces derni res sont elles en cause dans les difficult s lire et dans les situations d illettrisme Les m thodes ont bien s r un impact sur la qualit de l apprentissage Mais il s agit de rappeler qu enseigner et en particulier la lecture rel ve d une comp tence professionnelle illustration de ce propos par un extrait du film de Coline Serreau Saint Jacques La Mecque La priorit pour pr venir les situations d illettrisme se concentrera sur les comp tences du palier 2 du Socle commun de connaissances et de comp tences avec pour objectif de savoir lire pour apprendre et pour satisfaire d autres besoins Il s agit alors d acqu rir les comp tences d un lecteur expert automatisation du d chiffrage inf rences interpr tation compr hension fine et d acqu rir des strat gies du lecteur polyvalent lecture fonctionnelle litt raire documentaire et dans toutes les disciplines Pour clore cette partie sur l apprentissage de la langue il estn cessaire de s int resser au lexique Agir sur le lexique c est l aborder par un enseigneme
203. ue particulier qui peut poser probl me Il semble important de travailler tr s t t sur la cat gorisation des mots cf les travaux de Roland Goigoux et Sylvie C be II faut en effet nourrir la m moire verbale qui retient des listes de mots capacit limit e mais surtout la m moire s mantique qui dispose d une plus grande capacit de stockage par l organisation et la hi rarchisation des mots entre eux ex le caniche fait partie de la famille des chiens ceux ci font partie de la famille des animaux 4 pattes etc Sur la m moire se r f rer l ouvrage d Alain Lieury La m moire de l l ve en 50 questions chez Dunod 1998 l faut certes enseigner ce que veulent dire les mots tiqueter le monde mais il est galement important d enseigner comment on se sert des mots o comment sont ils construits travail sur les radicaux et les suffixes o Comment peut on les mettre en relation les uns avec les autres travail sur les synonymes et les antonymes Il semble important que chaque cole se dote d une programmation sur le lexique quels sont les l ments lexicaux que l on doit aborder sur un point donn Les enseignants sont demandeurs d outils utilisables facilement pour traiter ce sujet Concernant le lexique des outils existent o Ressources pour enseigner le vocabulaire l cole maternelle sur le site Eduscol voir notamment les 10 principes op rationnels qui y sont d crits o Ressources p
204. un r cit un questionnaire ou une liste de consignes Ces trois registres doivent tre travaill s l cole maternelle m me s il est bien vident que la r ception pr c de toujours la production les enfants ne produiront jamais des formes langagi res qu ils n ont jamais entendues C est d abord le ma tre qui a la responsabilit de faire vivre et de produire ces formes avant que les enfants soient eux m mes capables de les produire On rejoint l le probl me des cons quences scolaires des carts socioculturels entre les enfants avant d arriver l cole certains enfants sont familiers des deux derni res formes de langage voqu es alors que d autres ne les ont jamais entendues Quatri me point un enseignement organis du lexique Pour reprendre la formule d Elisabeth Calaque universitaire qui a beaucoup travaill sur les questions du lexique il convient de mettre en place un enseignement raisonn et syst matique qui carte les approches accidentelles L enseignement du lexique ne peut pas tre seulement r alis l occasion den il doit se planifier et se structurer Il y a donc une n cessit nourrir les m moires verbale et s mantique des enfants avec ce rappel encore que la compr hension pr c de et exc de toujours la production On comprend toujours plus de mots qu on en produit spontan ment On est bien l dans le registre que les sp cialistes appellent le registre du vocabulaire passif qui es
205. ur e une six semaines Les SIO sont mises en place la mi septembre pour les l ves sans solution Elles peuvent aussi tre organis es n importe quel moment de l ann e d s que des besoins sont identifi s Cycle d Insertion Professionnelle par Alternance Objectif Pr parer les jeunes une insertion scolaire et professionnelle r ussie en les aidant faire le point sur leurs acquis leurs capacit s leurs centres d int r ts pour construire un projet coh rent acqu rir les pr requis n cessaires l entr e dans un cursus de formation professionnelle ou d insertion et pr parer la r alisation de leur projet Public vis Jeunes de 16 ans 18 ans en risque de sortie du syst me scolaire sans qualification Organisation Ouvert d octobre a juin il permet des entr es et sorties permanentes Scolarit en alternance Dur e L objectif prioritaire tant d ins rer le jeune dans un cursus adapt conduisant une premi re qualification ou dans la vie professionnelle la dur e de fr quentation du CIPPA ne correspond pas forc ment une ann e scolaire MODAL Objectifs Maintenir les acquis scolaires en individuel ou collectif en atelier p dagogique Elaborer un projet de formation et ou d insertion r aliste par le biais de l alternance en d veloppant l autonomie du jeune Organiser des d marches pour la recherche d une formation ou d un emploi Techniques de Recherche d Emploi Prise en compt
206. uvrage est constitu par le rapport de synth se que J P Li geois a pr sent la Commission europ enne en 1986 Les chiffres ont t r actualis s Le bilan et les recommandations de ce rapport ont t suivis d effets et la r solution adopt e en mai 1989 par le Conseil europ en et les ministres de l ducation figure en annexe Descripteurs illettrisme Tsiganes scolarisation Cote 377 31LIE 3 ADULTES ET ILLETTRISME Alphab tisons nous l adulte et l apprentissage de la lecture 1 Poitiers CRDP 1988 201 p Lecture et r ussite ISBN 2 86632 269 X R sum L objectif de ce document est de faciliter la relation d aide l apprentissage de la lecture par les adultes favoriser l apprentissage de la lecture c est dire viser d velopper la capacit de r fl chir et de s exprimer sur sa propre r alit Les auteurs ont voulu explorer diverses modalit s d intervention aupr s de l adulte Descripteurs alphab tisation lecture illettrisme apprentissage de la lecture ducation permanente ge adulte Cote 374 9ALP Diaz Violette De la n cessit au plaisir de lire Contribution la lutte contre l illettrisme Poitiers CRDP 1989 198 p Lecture et r ussite ISBN 2 86632 299 1 R sum Collaboration entre les associations et les structures engag es dans la lutte contre l illettrisme cet ouvrage propose des fiches d valuation d apprentissage des tudes de textes et de livres de
207. ux ils savent se rendre tr s disponibles aux enseignements qui leur sont dispens s et m me aux disciplines comme le fran ais gr ce auxquelles ils parviennent se frayer un chemin personnel qui les conduit lire Ainsi lorsque l existence les fait parfois manquer du manque jusqu l touffement l institution scolaire leur apprend comment apprivoiser la lecture pour quitter sa vie et l changer contre l esprit du songe 33 34 Intervention de St phane Gard Mission pr vention du Centre de ressources illettrisme Auvergne Une action Mots et m mes Le Centre de ressources illettrisme Auvergne Des objectifs Agir avec les diff rents partenaires travaillant aupr s de la famille l cole et l enfant afin de pr parer l entr e dans les premiers apprentissages Conforter et consolider les comp tences de base tout au long de la scolarit obligatoire pour pr venir les situations d illettrisme Des missions informer conseiller orienter communiquer faire conna tre susciter accompagner valuer former innover imaginer concevoir cr er du partenariat coordonner participer Cinq domaines d action L action de l cole L anticipation ducative tourn e vers la r ussite des apprentissages la ma trise de l crit et plus globalement de la langue fran aise La vigilance et la r activit aux difficult s individuelles Les strat gies adapt es aux contex
208. vant tre mobilis s associer les cadres du syst me ducatif la r flexion et l action renforcer la formation sous ses divers aspects d velopper les actions partenariales Le Plan acad mique en cours d criture s appuiera sur changes qui ont eu lieu hier et qui auront lieu aujourd hui lors des ateliers mis en place dans le cadre de ces assises ces ateliers constituant un espace d change o les acteurs scolaires et les partenaires de l ducation nationale peuvent librement s interroger r fl chir des actions conduire ensemble pour lutter contre l illettrisme En effet ce plan est co construire avec les diff rents partenaires et s articulera autour de deux axes premier axe la pr vention de l illettrisme cadre de l obligation scolaire deuxi me axe la prise en charge des jeunes et des adultes en situation d illettrisme adultes d gag s de l obligation scolaire Ces deux axes qui constituent le cadre de chacune des deux journ es de ces Assises Il faut souligner que en parall le de ces travaux en Acad mie une r flexion nationale est men e diff rents niveaux sur la prise en charge des jeunes mais aussi et surtout des adultes en situation d illettrisme par les diff rents organismes de formation et en particulier par le r seau de la formation continue l ducation nationale Cette r flexion d bouche sur un certain nombre d actions Je pense notamment aux travaux men s
209. vec les panneaux ou l aide d un plan remplir une fiche de liaison communiquer avec le client etc Gr ce cette m thode le salari peut mesurer chaque jour ses progr s ce qui lui vite de se d courager pendant les 250 heures que dure le cycle La professionnalisation du secteur de la propret est telle aujourd hui qu il n est plus possible d exercer ce m tier sans les acquis de base Les m tiers de la Propret deviennent ainsi de plus en plus techniques et pointus avec une utilisation de mat riel sp cifique et n cessitent une autonomie accrue Ces formations sont alors des tremplins pour donner acc s des parcours plus techniques et avec eux la reconnaissance du savoir faire professionnel par le biais des Certificats de Qualification Professionnelle L exemple de l action conduite avec le Greta de Clermont Ferrand Retenu par le FAF Propret pour conduire des actions de formations aux crits professionnels aupr s de salari s d entreprises adh rentes le Greta a accompagn plus de 85 salari s depuis 2003 Le dispositif est structur en 5 phases la phase de diagnostic r alis e par le conseiller du Faf Propret et les responsables d entreprise La phase de rep rage des salari s r alis e par l entreprise avec le concours du Faf Propret ventuellement la phase d information r alis e dans le cadre d une r union entreprises Faf Propret et Greta et salari s volontaires la r alisation de la format
210. vez comptez sur nous d s pr sent pour r pondre vos sollicitations Contact MINIST RE DIRECTION ne erer DU SERVICE NATIONAL Centre du Service National de Clermont Ferrand Capitaine SOMRAH Chef du Bureau Appel et de Pr paration la D fense BAPD 7 rue Auger 63000 Clermont Ferrand Tel 04 73 99 25 62 Intervention de Mireille Lacombe conseill re g n rale du Puy de D me membre du Comit des r gions de l Union europ enne auteure d un avis intitul Faire reculer l illettrisme Penser une strat gie europ enne ambitieuse pour pr venir l exclusion et promouvoir l panouissement personnel Questions pos es 1 Quel est votre r le au sein du comit des R gions de l UE 2 A partir du travail que vous avez r alis sur l illettrisme pouvez vous nous dire o en est la situation actuelle de l illettrisme en France et en Europe 3 Quelles sont les solutions que vous envisagez pour rem dier au probl me de l illettrisme facteur de pauvret et d exclusion sociale en Europe 4 Qu est ce qui a suscit votre motivation pour vous engager autant au sein de l Union Europ enne sur le sujet de l radication de l illettrisme 1 Je ne diff rencie pas mon mandat d lue locale de mon r le au Comit des R gions d Europe Il s agit de d fendre notre point de vue et d obtenir gain de cause Je suis convaincue que le processus de la d centralisation est en marche depuis l Europe vers les co
211. vre ils lisent des bandes dessin es des magazines f minins sportifs agricoles vid o de m me que le journal local La Montagne Les lecteurs supra ordinaires Ce sont des lyc ens qui lisent de cinq dix sept livres sur une moyenne de trois ann es Parmi eux tous scolaris s dans la fili re tertiaire on d nombre six gar ons et dix huit filles Tous consid rent l activit de lecture comme une distraction personnelle ou alors un travail scolaire et une distraction personnelle Lorsqu ils pr f rent la lecture d un livre c est parce qu elle d veloppe des valeurs ch res leurs yeux les passionne les captive les pousse la r flexion les nourrit rejoint leur id al d existence Tous voquent le plaisir de la lecture qu ils associent aux notions de d tente et distraction Ils sont quinze sur vingt quatre proc der des emprunts r guliers dans une m diath que ou au centre de documentation et d information de leur lyc e Unanimement ils pr f rent lire la maison pour des raisons li es au calme la concentration et la libert du choix de lecture Hormis deux filles tous lisent des magazines et bandes dessin es Les repr sentations qui dominent concernent le r ve le souhait d approfondir un sujet cher la satisfaction d tre confront une criture plaisante le plaisir d tre transport s de rebondissement en rebondissements Ils repr sentent 38 de l ensemble des lecteurs enqu t s
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