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Enseignement secondaire

1. cet gard le sens de la comp tence pourrait tre mieux pr cis Le contenu de formation Le contenu de formation propos est riche et tendu mais parce qu il est prescriptif il comporte un risque pour le d veloppement des comp tences Le choix des faits sociaux et des concepts aff rents n est pas justifi ce qui aide peu les enseignantes et les enseignants distinguer l essentiel de l accessoire De par leur importance num rique les faits sociaux inscrits au programme am nent la Commission se questionner sur les vis es de l enseignement de l histoire et ducation la citoyennet Qu est ce qui justifie le choix de ceux ci par rapport d autres pour les l ves du premier cycle du secondaire Qu est ce qui explique l tude de toute l histoire de l humanit de l Antiquit nos jours sur une p riode aussi restreinte sur un cycle d une dur e de deux ans La Commission estime que si tous les l ments de contenu de formation sont prescriptifs le programme sera difficile enseigner selon une perspective historique ou l aide de la m thode historique et en vue de construire une conscience citoyenne Par exemple seuls les faits sociaux les concepts de base et les rep res sociaux pourraient tre prescriptifs Ainsi les orientations pourraient tre mieux clarifi es si les l ments taient pr sent s sous forme de situations probl mes afin d inspirer les enseignantes et le
2. e la progression du primaire au secondaire e l ampleur du contenu de formation prescriptif dans l approche par comp tences e interdependance entre les l ments constitutifs du Programme de formation e la clarification des concepts cl s et des assises disciplinaires e la pr cision des crit res d valuation des competences CR PIN O Examen des trois premiers chapitres Dans le pr sent chapitre la Commission fait part des r sultats de son examen des trois premiers chapitres du Programme de formation et des programmes disciplinaires Au sujet des trois premiers chapitres qui portent respectivement sur la pr sentation du Programme de formation les comp tences transversales et les domaines g n raux de formation elle fait ressortir les forces et les faiblesses de cette partie du programme avant de formuler une recommandation au ministre quant aux am liorations y apporter En ce qui concerne les programmes disciplinaires la Com mission exprime ses commentaires par domaine d apprentis sage en traitant d abord de la pr sentation du domaine puis des diff rentes disciplines qui le constituent Les commentaires relatifs chaque discipline sont suivis d une recommandation sauf dans le cas du domaine des arts o une seule recomman dation s applique aux quatre disciplines 2 1 PR SENTATION DU PROGRAMME DE FORMATION COMP TENCES TRANSVERSALES ET DOMAINES G N RAUX DE FORMATION
3. la Commission que la composante R agir aux textes courants et litt raires fait r f rence la notion d appr ciation qui caract rise la comp tence 4 Cette confusion entre les termes r agir et appr cier se renforce la lecture de la section De la lecture l appr ciation p 8 Cependant il serait int res sant de mieux y marquer le souci de lire pour apprendre 2 pour s vader et pour se distraire Le sens de la comp tence 2 crire des textes vari s est correctement exprim et met l accent sur l importance d crire dans l ensemble des disciplines des textes courts qui graduellement s allongent Cette orientation donne du sens a l apprentissage parce qu elle favorise le recours des situa tions authentiques de production crite La Commission souhaite toutefois que cette volont de faire crire dans d autres mati res se concr tise dans la pratique Ainsi le programme devrait proposer des contextes vari s d criture valu s de fa on formative par exemple les notes de cours les travaux de recherche les carnets de lecture les pr parations une discussion Dans la comp tence 3 Communiquer oralement dans des pra tiques vari es la Commission appr cie l id e de ramener la notion d coute dans la communication Bien qu elle soit pr sente dans le pr c dent programme on lui redonne une dimension importante dans l interaction entre interlocuteurs Cependant des pr c
4. ducation la citoyennet la Commission des programmes d tudes recommande au ministre de l ducation que des modifica tions importantes soient apport es en ce qui concerne e les liens avec le programme de g ographie e l ampleur du contenu de formation prescriptif e l int gration plus explicite de l ducation la citoyennet l int rieur des comp tences et du contenu de formation DOMAINE DES ARTS Dans la pr sentation du domaine des arts des liens sont tablis entre les disciplines artistiques et les autres elements du Programme de formation ce qui constitue aux yeux de la Commission un ajout par rapport a la version approuv e du Programme de formation du primaire On y a fait l effort de traiter les disciplines sous l angle d un domaine d apprentis sage et cela se reflete dans les quatre programmes respectifs La Commission d plore toutefois qu il ne soit pas fait mention de l importance d autres formes d art dans la presentation Le cinema et le multim dia entre autres sont des formes qui d une part font partie des centres d int r t de plusieurs jeunes et qui d autre part pourraient contribuer a renforcer la coherence du domaine des arts Une autre difficult renvoie au parcours de formation des leves Le troisieme paragraphe de la page 2 laisse entendre qu son arriv e au secondaire l l ve devra opter pour l tude d une seule discipline artistique et qu il
5. elles sont donc situ es trop loin du libell de la comp tence La comp tence 2 D ployer un raisonnement en math ma tique semble mettre l accent sur le raisonnement mais dans la r alit les raisonnements inductif et d ductif ne sont pas toujours pr sents Par exemple m me si le programme fait souvent r f rence l exploration au d gagement de r gles et la formulation de conjectures ces diff rentes facettes du raisonnement inductif ne se refl tent pas dans la liste des crit res d valuation de la comp tence 2 Par contre on constate une surrepr sentation des aspects techniques et relatifs au calcul dans les crit res d valuation de cette comp tence Il y a l une cons quence d avoir inclus la ma trise des processus dans la comp tence li e au raisonnement Dans ce sens le choix de l exemple dans les attentes de fin de cycle li es la g om trie la d termination de mesures manquantes pourrait inciter r duire l exercice du raisonnement d ductif un enchainement de formules un processus num rique sequentiel Il est essentiel de rendre le raisonnement plus present dans cette deuxi me comp tence car il y a un risque de glissement ou des lors que l l ve sait appliquer un algo rithme on suppose qu il a raisonn La formulation des crit res d valuation de la comp tence 2 devrait d montrer plus clairement les distinctions recherch es avec la comp tence 1 La Commission ne pe
6. interventions du personnel enseignant La comp tence 3 Pratiquer le dialogue moral est une comp tence essentielle et elle vient compl ter les deux autres Elle am ne les l ves apprendre discuter de fa on argument e et de rompre avec l affirmation gocentrique de points de vue mal justifi s et mal compris Cependant elle comporte des lacunes qu il importe de corriger Dans le dialogue il existe un double mouvement le dialogue avec soi et avec l autre o l crit comme en communication occupe une place non n gligeable galement la comp tence ne prend pas en compte l attitude thique et l affectivit qui sont centrales dans le dialogue moral L l ve capable d entretenir un dialogue moral est celui qui a int gr une attitude du souci d autrui La Commission croit important de mieux traduire ces pr occu pations dans la comp tence 3 Par ailleurs il y a un risque de voir cette comp tence comme une simple comp tence communicationnelle La diff rence entre le dialogue et le dialogue moral devrait tre clairement exprim e En outre cette comp tence devrait tre mise en relation avec la comp tence transversale Communiquer de fa on appropri e Le contenu de formation Le contenu de formation regroupe des sujets int ressants pour des jeunes de 12 14 ans Cependant la vision de la morale qu il v hicule est apparue plut t n gative la Commission Il n y a pas que des probl mes et des si
7. lui seul op rationnaliser cette nouvelle orientation Des pr ci sions additionnelles doivent par cons quent tre introduites dans le sens de la comp tence La Commission des programmes d tudes recommande au ministre de l Education d approuver le programme de fran ais langue d enseignement Toutefois ce programme n cessite des am liorations notamment en ce qui concerne l ampleur du contenu de formation prescriptif L_ Anglais langue d enseignement Le programme d anglais langue d enseignement du premier cycle du secondaire se pr sente comme un programme contemporain et innovateur qui tablit des liens avec le pass tout en pr sentant bien ses orientations actuelles On y trouve les points forts du programme du primaire c est dire un programme qui int gre la notion de litt ratie qui est centr sur l l ve et son environnement social et qui est ouvert aux modes de communication actuels Ses contenus sont pertinents et motivants pour des jeunes de 12 14 ans que l on souhaite mettre en action dans un environnement riche et stimulant De plus l l ve est invit coop rer avec ses pairs et s auto valuer Le programme du secondaire ressemble celui du primaire sauf pour ce qui est de sa facture Celle ci devrait tre am lior e de fa on la rendre plus attrayante et mettre en valeur les qualit s du programme Ainsi le fait d avoir presente le Related Content la suite de
8. rences p dagogiques et didactiques tellement importantes que la perspective culturelle elle seule ne peut suffire les expliquer En fait pourquoi les programmes de fran ais et d anglais langues d enseignement et langues secondes sont ils caract ris s par des diff rences si grandes sur les plans de l enseignement et de l apprentissage _ Fran ais langue d enseignement Le programme de fran ais langue d enseignement du premier cycle du Secondaire ne comporte pas de changements majeurs par rapport celui du primaire C est un programme dont les comp tences sont ax es sur la lecture et l criture et qui permet la poursuite des apprentissages amorc s l ordre d enseignement pr c dent L approche par comp tences pourrait cependant tre recen tr e Selon la Commission certaines formulations associ es un contenu de formation volumineux et prescriptif l appa rentent un programme construit par objectifs auquel on aurait accol des comp tences Cette vision d une approche par objectifs touche principalement les orientations relatives aux choix en grammaire et la r f rence au programme de 1995 n est pas de nature dissiper l ambigu t 10 MINIST RE DE L DUCATION Le fran ais enseignement secondaire Qu bec minist re de l ducation 1995 178 p La Commission note egalement que le programme fait peu de liens avec les comp tences transversales Par exemple la lecture agit
9. rentes fonctions des arts Par ailleurs certains nonc s de ce sch ma tels les domaines de l intuition et de l imaginaire sont impr cis et l on a omis l intellect En comparant les libell s des comp tences du domaine des arts au primaire et au secondaire afin d en voir la progression on constate que les competences inventer et r aliser du primaire ont t remplac es par la competence cr er Pour la Commission il s agit d une am lioration car le sens de cr er para t plus large que celui de r aliser ou d inventer Par ailleurs on peut penser que la comp tence creer du secondaire est plus pres de la demarche de cr a tion car ce processus s actualiserait davantage au secondaire La Commission y voit ainsi un lien avec la visee de structura tion de l identit propos e dans le Programme de formation du secondaire 30 Les travaux de Gosselin Potvin Gingras et Murphy 1998 sem bleraient tre l origine de cette d marche En effet aucune autre conception ne renverrait une repr sentation en trois phases dont les mouvements sont it ratifs 31 L l ment Inspiration partir des valeurs culturelles et sociales de la vie quotidienne se trouve dans la partie sup rieure du sch ma au primaire et dans la partie inf rieure au secondaire Est ce une am lioration Au dernier paragraphe de la page 2 on affirme que pour les quatre disciplines l objectif est
10. tur es selon les quatre ordres La Commission appr cie l effort de prise en compte de l volution du primaire au secondaire Cependant quelques pr cisions m riteraient d tre apport es La Commission endosse l id e que le d veloppement des comp tences transversales soit li de fa on troite au d veloppement des comp tences disciplinaires Toutefois dans le contexte de l enseignement secondaire le Programme de formation devrait insister davantage sur cette interrelation En ce qui concerne le nombre et le libell des comp tences le Programme de formation du premier cycle du secondaire maintient pour l essentiel les m mes comp tences que le programme du primaire l exception de la competence 7 Se conna tre Cette derni re remplace la comp tence Structurer son identit qui devient au secondaire une vis e Tout en consid rant que la pr sentation des comp tences transversales est bien faite au secondaire la Commission estime que la comp tence 4 Mettre en uvre sa pens e cr atrice telle qu elle est pr sent e dans le sens de la comp tence s apparente trop une r solution de probl mes et que la d finition de la cr ativit faite sous cette comp tence est tr s restrictive se limitant au seul aspect instrumentaliste Cette comp tence m rite d tre mieux d finie Quant a la comp tence 7 Se conna tre sa d finition devrait tre largie pour prendre en compte l aspect phys
11. DE BASE ET ENRICHI Kim GROMKO pr sidente EXPERTES ET EXPERTS Linda HENRY CS de Rouyn Noranda Christine LEPINE CS de Montr al Julie PROTEAU CS de la Capitale C line RAYMOND CS des Monts et Mar es Anthony TSATSOULIS CS Marguerite Bourgeoys Christine VILLEMURE CS des Draveurs Lise WINER Universit McGill C INTEGRATION LINGUISTIQUE ET SCOLAIRE Louisette BELIVEAU pr sidente EXPERTES Francoise ARMAND Universit de Montr al Sylvie BERROUARD CS de Montreal Marjan HEIDINGA CS de la R gion de Sherbrooke Chantale LABRIE CS de Montreal Suzanne MARSEILLE CS de la Capitale Lina MORENA CS Marguerite Bourgeoys Louise POIRIER Universit de Montr al Yannick ROUZIER CS de Montr al Brigitte ROY CS de Montr al Lina SARRAF CS de Montr al Lorraine SOUCY CS de la Capitale Francine VALOIS CS Marguerite Bourgeoys Cette personne n a pas particip la reunion de mise en commun des examens d expertes et d experts MATHEMATIQUE Richard PALLASCIO pr sident EXPERTES ET EXPERTS R al BEDARD CS de la Capitale Marlene BUREAU CS de la Capitale France CARON Universit de Montr al Serge DUGUAY CS des Portages de l Outaouais Estelle FAINSILBER CS New Frontiers Luc LABOISSONNIERE CS du Val des Cerfs Colette TRUDEL CS des Bois Francs SCIENCE ET TECHNOLOGIE Richard Dik HARRIS pr sident EXPERTES ET EXPERTS Ren e APRIL CS de Montr al Dany BROUSSEAU CS des Chic Chocs Jocely
12. attirer l attention du ministre sur un point de coh rence Tout l ve a actuellement le droit de choisir chaque ann e du premier cycle du secondaire entre le cours d enseignement moral et celui d enseignement moral et religieux Cela va donc l encontre de la conception d un programme de cycle labor sur deux ans La Commission esp re que le r gime p dagogique sera modifi pour assurer la coherence avec les programmes d enseignement moral et d enseignement moral et religieux catholique ou protestant La Commission trouve int ressante la pr sentation du domaine du d veloppement personnel mais note qu il n y a pas comme dans les domaines des langues des arts et de la math matique de la science et de la technologie d objectifs et d apprentissages communs qui sont list s de fa on sp cifique Elle constate n anmoins qu un effort d harmonisation a t fait dans le domaine en pr sentant une comp tence commune aux programmes d enseignement moral et d enseignement moral et religieux catholique ou protestant Il s agit de la comp tence Se positionner de fa on r fl chie sur des enjeux d ordre thique Cette assise permettra l l ve de se raccrocher en cas de changement de programme en cours de cycle Toutefois la Commission constate que dans la formulation de la comp tence il est question d enjeux d ordre moral au primaire et d ordre thique au secondaire La Commission se questionne Sur ce
13. aux responsables de l laboration des programmes du minist re de l ducation afin de faciliter la r daction de la version finale du Programme de formation Ainsi le 13 d cembre 2002 la pr sidente de la Commission fournissait des commentaires pr liminaires sur chacun des programmes disciplinaires La Commission consid re qu en apportant des observations constructives dans le cours m me de leur laboration elle contribue produire les meilleurs programmes pour les l ves du Qu bec Pa A PE oy D La Commission a examin le Programme de formation sous les angles de l approche par comp tences et de l int gration efficace de ses l ments constitutifs en s appuyant sur des crit res tels que la pertinence la coh rence et le r alisme Elle s est pr occup e galement de la clart de son criture Malgr le court d lai imparti la Commission a r alis un examen attentif et rigoureux de tous les l ments du Programme de formation analogue celui men ant rieurement pour l duca tion pr scolaire et l enseignement primaire Cet examen a t effectu sans conna tre les programmes du second cycle du secondaire le Programme de formation de l cole qu b coise se d veloppant en sequences d laboration implantation successives cycle par cycle Pour l aider dans son examen elle a constitu des comit s d expertes et d experts pour chacun des programmes disciplinaires
14. avec les autres disciplines du Programme de formation relativement au d ploiement des comp tences De lavis de la Commission la facture du programme est retravailler Les sch mas sont illisibles tant ils sont charg s On se demande ce qu ils font dans la rubrique du sens de la comp tence Certaines expressions utilis es portent confusion Il en est ainsi de contexte d apprentissage par rapport contexte de d veloppement et d activit s d apprentissage par rapport situations d apprentissage Ces expressions ne sont pas d finies et il n y a pas d harmonisation avec les autres programmes du domaine aeae dee alpeacee Seo Conditions de mise en uvre La r forme au secondaire se joue non seulement sur le plan de la qualit du Programme de formation mais aussi sur le plan des conditions de sa mise en uvre Ces derni res constituent un v ritable banc d essai partir duquel on prouvera le r alisme la coh rence et la pertinence du programme Dans le pr sent chapitre la Commission traite des quatre conditions suivantes l organisation au service de l l ve la formation du personnel enseignant le mat riel didactique et le soutien du minist re de l ducation 3 1 ORGANISATION AU SERVICE DE L L VE La coop ration Un des d fis majeurs pour l cole dans le contexte de la r forme touche l organisation en cycles d apprentissage Celle ci se veut une r ponse au ph nom ne du redoubl
15. avec leur origine Avant l approbation du programme d int gration linguis tique et scolaire la Commission des programmes d tudes recommande au ministre de l ducation que des modifica tions importantes soient apport es en ce qui concerne e la d finition de trois comp tences en fonction des apprentissages linguistiques Scolaires et Sociaux e la conception et la facture du contenu de formation 24 Selon la politique gouvernementale des diff rences notables peuvent tre observ es entre les l ves du primaire et du secondaire Le secondaire serait caract ris par des retards plus grands DOMAINE DE LA MATH MATIQUE DE LA SCIENCE ET DE LA TECHNOLOGIE La presentation du domaine d apprentissage met l accent sur la place qu occupent la math matique la science et la tech nologie dans la vie quotidienne et sur l impact du d veloppe ment de ces disciplines sur la soci t et l environnement On y trouve galement les apprentissages communs au domaine Dans chacune des disciplines du domaine le Programme de formation r ussit bien que des probl mes soient not s tablir une sym trie dans les comp tences disciplinaires et centrer celles ci sur des situations probl mes On vise ce que les l ves int grent le processus de r solution de situa tions probl mes qu ils d ploient ou mettent en uvre des concepts math matiques scientifiques et technologiques et qu ils communiquent en se se
16. chaque comp tence impose aux lectrices et aux lecteurs de se r f rer continuelle ment au Common Content for all competencies qui est situ la fin du programme Cela peut constituer un facteur irritant car ces r f rences sont r p titives et exigent un effort de manipulation constant Il faudrait regrouper tout le contenu de formation la suite des comp tences comme dans plusieurs autres programmes disciplinaires De plus le texte est dense et trop d taill ce qui peut nuire a sa Clarte Le programme contient beaucoup de notes de bas de page et il fait montre d un grand niveau de d tails si bien que l on se demande parfois s il s agit d un guide p dagogique Certes le programme contient des l ments nouveaux comme l largissement du concept de textes aux documents visuels et m diatiques mais il faudrait trouver un juste quilibre entre un niveau de d tails trop grand qui peut rendre la lecture laborieuse et un niveau de d tails trop limit qui peut nuire la compr hension cet gard le programme d anglais du primaire pourrait servir d exemple Bref un travail d harmonisation s av re n cessaire non seulement avec le programme d anglais langue d enseignement du primaire mais aussi avec le reste du Programme de formation du premier cycle du secondaire La coh rence interne En g n ral le programme fait montre de coh rence mais pr sente tout de m me une lacune cet gard Dans l
17. comp tence tout au long du cycle et faire un lien constant avec les deux premieres comp tences si l on veut que l l ve puisse porter un jugement sur ses habitudes de vie Au regard de cette comp tence il n est pas question dans le programme de d velopper le plaisir de pratiquer des activit s physiques ni de rendre les l ves conscients des effets positifs qu elles peuvent induire tant sur le plan physiologique que sur le plan psychologique Le contenu de formation Plusieurs constats sont faire concernant le contenu de forma tion La Commission remarque que les cat gories ne sont pas les m mes que celles du primaire ces derni res lui appa raissant par ailleurs plus int ressantes Il ne semble pas y avoir de logique vidente derri re le regroupement retenu ici De plus il n est pas facile de saisir la distinction entre notions et concepts Le contenu de formation comporte des l ments qui sont pr sents au primaire et que l on ne dis tingue pas de ceux du secondaire La Commission pense qu il y aun avantage ind niable dissocier le niveau de complexit entre le primaire et le secondaire de fa on viter toute forme de redondance Quant aux sch mas celui de la page 15 est complexe et son manque de clart le rend peu utile Dans celui de la page 23 les termes origines et volution ne sont pas tres parlants en eux m mes bien qu ils soient pr sent s dans le contenu de forma
18. contexte de la production orale semble plus complexe que celui pr sent dans la comp tence Des l ments physiques la position du corps physiologiques la respiration la phonation et psychologiques l estime de soi sont galement mobilis s dans la prise de parole et demandent une attention particuli re La Commission croit aussi n cessaire de tenir compte dans l valuation de la comp tence du bagage culturel r gional et familial des l ves Le sens de la comp tence 4 Appr cier des textes litt raires vari s est bien expliqu La Commission appr cie que l mo tion et le jugement de l l ve soient sollicit s travers l tude des textes Par cette comp tence on donne du sens la communication puisqu elle s enchasse dans les diff rentes activit s de la classe les rendant ainsi plus authentiques De plus pour l enseignante ou l enseignant elle donne une signification certaines approches p dagogiques par exemple l apprentissage coop ratif o les l ves ont un r le d expert de porte parole de secr taire etc Aussi la Commission sugg re d ajouter au programme l exploration du contexte sociohistorique des uvres choisies travers des projets d int gration de mati res 15 ll aurait t int ressant de pr ciser en quoi consiste exactement le fran ais oral qu b cois standard Pour en saisir le contenu il faut tre au fait des travaux sur l utilisation de variantes pho
19. d veloppement qu offrent les domaines g n raux de formation D j dans son avis sur le Programme de formation du premier cycle du primaire version du premier mars 2000 la Commission soulignait l importance accorder cet element La Commission croit que des indications relatives aux comp tences transversales pourraient pr ciser comment incarner leur application Tout en respectant le profes sionnalisme du personnel enseignant des pr cisions sur le maillage entre le Programme des programmes et les programmes d tudes pourraient faciliter le travail d interpr tation du personnel confront rappelons le un concept totalement nouveau Sans la pr sence de ces liens l int gration des savoirs et le transfert des apprentissages risquent de rester lettre morte Sous sa rubrique consacr e la pr sentation de la structure et des l ments constitutifs on affirme que le Programme de formation doit tre abord comme un tout dynamique dont la port e en tant que r f rentiel p dagogique tient la compl mentarit et a l interd pendance de ses l ments constitutifs Cependant la Commission craint que faute de liens plus tangibles les comp tences transversales et les domaines g n raux de formation identifi s comme prescriptifs soient per us comme des t ches suppl mentaires s ajoutant des contenus de formation d j surcharg s titre d exemple le programme de fran ais langue
20. d enseignement comporte des difficult s de cet ordre Les comp tences trans versales telles que Communiquer de fa on appropri e Mettre en uvre sa pens e cr atrice ou Exploiter les technologies de l information et de la communication sont num r es sans indications donn es aux enseignantes et aux enseignants sur la mani re dont elles concourent au d veloppement des comp tences disciplinaires 6 COMMISSION DES PROGRAMMES D ETUDES 2000 p 22 7 MINIST RE DE L DUCATION Programme de formation de l cole qu b coise enseignement secondaire premier cycle document de travail aux fins de validation Qu bec 2002 p 9 Deuxi mement en examinant les domaines g n raux de formation la complementarite entre ceux ci et les disciplines appara t plut t vague et al atoire tant les liens entre ces l ments manquent d explications et de coh rence On constate que souvent les liaisons ne sont pas tablies de fa on r ci proque entre un domaine g n ral de formation et les disci plines vis es A titre d exemple le programme d ducation physique et la sant ne fait aucun lien explicite avec le domaine g n ral de formation Vivre ensemble et citoyennet Par ailleurs on remarque que des cinq domaines g n raux de formation Environnement et consommation est celui qui appara t le moins d ploy dans les disciplines Troisi mement les liens interdisciplinaires n cessaires ne sont pas to
21. discipline pourquoi ne pas commencer la pr sentation en faisant ressortir ce point et pr senter ensuite les constats La classification des diff rentes activit s propos es repose sur une logique qui n est pas d velopp e ce qui peut poser un probl me d interpr tation Quelle distinction faire entre activit s de duel activit s de combat activit s cycliques action unique d adresse et technico artistiques Pourquoi ne pas parler d activit s d opposition au lieu de duel On ne trouve pas derri re cette nomenclature une logique de classi fication Par ailleurs en ce qui concerne le type d activit s le programme doit pr senter des intentions claires et laisser une marge de man uvre au personnel enseignant 34 Yvette GENET VOLET Prof d duc Quelle belle vie AQEP vivre le Primaire vol 13 n 4 septembre 2000 p 36 38 La reforme constitue une belle occasion de faire ressortir comment sa mani re la discipline contribue au d veloppe ment des comp tences transversales et l exploitation des domaines g n raux de formation Or dans la pr sentation il est surprenant de constater que le domaine Sant et bien tre n est pas mentionn quand on aborde les liens avec les domaines g n raux de formation Compte tenu du fait que l une des nouveaut s du programme vise responsabiliser l l ve sur des moyens prendre pour assurer sa sant et son bien tre comme on le dit dans la p
22. du Nord Jacques DUFRESNE CS Harricana Louise GAUDREAU Universit du Quebec a Montr al Annie JULIEN CS des Hauts Cantons Guylaine LAURIN CS de la Capitale Danielle MALLETTE CS des Draveurs Allan PATENAUDE Universit McGill iad FRANGAIS LANGUE D ENSEIGNEMENT Herv BERGERON pr sident EXPERTES ET EXPERTS Mich le BARCHECHAT CS des Portages de Outaouais Louise DAUPHINAIS CS de l nergie Pierre GRAVEL CS Harricana Monique LEBRUN Universit du Qu bec Montr al Marie Claude LESSARD CS de Montr al Serge LIRETTE CS des Samares Mich le POLIQUIN CS des Premi res Seigneuries Caroline TAILLON CS de la R gion de Sherbrooke ANGLAIS LANGUE D ENSEIGNEMENT Richard Dik HARRIS pr sident EXPERTES Aynsley DEVINE CS English Montr al Diana DYER CS Eastern Townships Eileen McRAE CS Western Qu bec Claudia MITCHELL Universit McGill Janie TREW CS Eastern Townships Lorna VARDEN CS Lester B Pearson Marilyn WRAY CS Lester B Pearson des comit s d expertes et d experts 2 FRANGAIS LANGUE SECONDE DE BASE ET ENRICHI Mario MOISAN pr sident EXPERTES ET EXPERTS Daniel DANCOSE CS Eastern Townships Martine DELSEMME CS Lester B Pearson Olivier DEZUTTER Universit de Sherbrooke Layla KHANGI CS English Montr al Madeleine MCNULTY CS New Frontiers Paula PEDROSO CS Lester B Pearson Andree ROBERT CS New Frontiers Francoise STAKE CS Lester B Pearson ANGLAIS LANGUE SECONDE
23. enseignement est int ressante mais la description qui en est faite gagnerait tre plus d taill e Le sch ma de la page 8 est difficilement compr hensible Le contenu de celui de la page 26 laisse croire qu il n existe qu un lien d application entre la math matique et les disci plines autres que la langue d enseignement L examen du programme a galement permis de relever des affirmations restrictives comme En arithm tique et en alg bre l l ve doit r soudre des probl mes li s l achat et la vente de produits De telles affirmations mettent l accent sur le seul aspect utilitaire de l enseignement de la math matique Les indications sur l utilisation de la calculatrice et de l ordina teur sont impr cises et suscitent parfois des questions Par exemple comment la calculatrice peut elle donner place au calcul mental comme il est mentionn la page 9 du programme De m me est ce que l utilisation de l outil technologique pour les op rations dans lesquelles les diviseurs ou les multiplicateurs ont plus de deux chiffres s tend des op rations telles que 200 x 300 210 x 400 ou 1200 600 comme on le mentionne la note de la page 28 du pro gramme Le r le des outils technologiques dans l exploration des diff rents contenus devrait tre mieux illustr on peut jeter en m me temps un regard critique sur leur utilisation par la d couverte des effets de leurs limites intrins ques
24. es dans cet aspect de l int gration comme le fait la politique gouvernementale La Commission note galement que le programme ne tient pas compte dans les faits des l ves pr sentant des difficult s d int gration scolaire lesquelles se manifestent par des retards exc dant deux ans Comme le programme le pr cise la page 2 le service de soutien s echelonne en g n ral sur dix mois bien qu en r alit sa dur e soit tr s variable On pr cise galement que ce service pourra se prolonger pour certains mais sans plus d explications quant aux modalit s Par cons quent la Commission sugg re la cr ation d un programme particulier pour les l ves sous scolaris s ou tout le moins la mise en place de mesures particuli res qui permettraient de r pondre aux sp cificit s de ces l ves La Commission pense qu il serait important de sensibiliser le personnel enseignant certaines r alit s concernant la ma trise de competences et d habilet s par les l ves immi grants Par exemple certains d entre eux peuvent poss der une bonne ma trise de la math matique sur le plan des techniques calculatoires et algorithmiques mais peuvent prouver des difficult s comprendre le sens des situations probl mes math matiques qui leur sont propos es en raison de leur ma trise insuffisante de la langue Parall lement des l ves peuvent tre motiv s par des rep res culturels bien pr cis en relation
25. fr quemment comme moteur de projets combinant des activit s d criture et de communication orale Elle peut ainsi se trouver la source de comp tences comme Exploiter l information R soudre des probl mes et Se conna tre Aussi la comp tence crire des textes vari s ne fait aucune r f rence des comp tences transversales comme Mettre en uvre sa pens e cr atrice ou Exercer son jugement critique La pr sentation de la discipline La Commission d sire souligner la pertinence du texte de la pr sentation de la discipline Celui ci est clair et la vision de la discipline y est correctement exprim e II souligne l importance de la ma trise de la langue comme outil de structuration de la pens e et de construction d une appartenance sociale mettant ainsi contribution tout le personnel de l organisation scolaire De fa on plus particuli re on y traite du r le de l enseignant comme guide expert m diateur animateur et passeur culturel ce qui permet d tablir le pont avec l approche culturelle qui doit marquer le curriculum et la formation initiale des ma tres Enfin on souligne l importance pour l l ve de s investir dans des pratiques vari es et fr quentes voire quotidiennes d criture de lecture et de prise de parole La Commission consid re toutefois qu il serait souhaitable d adopter un style d criture moins m taphorique dans le texte de la pr sentation Un programme ne devrait pas appara
26. g n rale du Programme de formation L ensemble de la structure du contenu de formation gagnerait tre refaite il faudrait y inclure des l ments sur la nature de la science et de la technologie sur les relations entre la science la technologie et la soci t et illustrer davantage les liens entre le contenu les comp tences transversales et les domaines g n raux de formation Devant l ampleur du contenu et l accent mis sur les savoirs au d triment des comp tences il serait pr f rable de fournir une liste des concepts de base et des rep res afin d orienter le personnel enseignant Au del des notions la culture scientifique de base recouvre des concepts centraux sur les ph nom nes mais aussi sur la science la technologie et l impact sur le d veloppement du progr s humain Les concepts transversaux qui sont d finis dans le programme ne sont pas suffisamment explicit s et ne peuvent pas jouer ce r le de concepts centraux Le sch ma de la page 25 du programme permet de voir beau coup de contenus d j abord s au primaire Cette situation traduit une construction en spirale du programme de science et technologie La Commission appr cierait trouver la justification du choix des contenus de formation du secondaire par rapport ceux du primaire et des balises dans les attentes de fin de cycle pour marquer l volution du primaire au secondaire ll y a une coh rence verticale tablir entre le primaire et le
27. jeunes adultes reading young adult literature Au lieu d introduire cette limite ne pourrait on pas crire plut t a literature of interest for young adults ce qui permettrait d largir les horizons au del de la litt rature pour adolescents Pour assurer la coh rence le Common Content p 38 devrait tre ajust Quant la comp tence 4 To write to examine genres and their social functions elle para t trop limit e et il serait pertinent qu un parall le soit tabli avec la comp tence 1 dans les premi res lignes du sens de cette comp tence La comp tence doit refl ter le r le essentiel de l criture comme moyen non seulement de communiquer mais aussi d apprendre 1 En effet le fait d crire facilite l acquisition des connaissances De plus l accent devrait tre mis sur l criture pour explorer en vue de la propre compr hension du scripteur ce qui doit tre mis en relation avec la derni re composante To explore personal and social functions of writing Ainsi l criture devient un l ment cl dans le processus de r solution de probl mes ou de recherche En apportant cet largissement la comp tence on tablirait un lien plus clair avec la comp tence trans versale Communiquer de fa on appropri e et le besoin d crire pour explorer sa compr hension des textes dans les autres disciplines De plus un lien plus explicite pourrait tre tabli avec l utilisation de l Internet Le
28. la Commission des pro grammes d tudes recommande au ministre de l ducation que des modifications importantes soient apport es en ce qui concerne e le d coupage des deux premi res comp tences des programmes e l ajout au programme de base de la comp tence 3 Lire des textes courants et litt raires en fran ais L_ Anglais langue seconde de base et enrichi Le programme d anglais langue seconde de base s inscrit bien dans la poursuite de celui du primaire Pour sa part le programme enrichi constitue une nouveaut en tant que programme officiel II r pond a un besoin reconnu par la Commission dans son avis sur les programmes diff renci s au second cycle du secondaire Sa pr sence constitue un point positif d autant plus que le programme est tr s bien fait II est donc souhait qu il soit accessible a tous les l ves qu b cois qui d sirent s y inscrire De ces deux programmes il ressort des points forts qu il importe de souligner D abord leurs trois comp tences pr sen t es en synergie dans un environnement interactif r pondent aux exigences de l apprentissage d une langue seconde L l ve est sollicit par la proposition de situations et de textes authentiques et devra mettre en uvre des strat gies d apprentissage et de communication D ailleurs l erreur y est consid r e comme faisant partie du processus d appren tissage et le go t du risque y est encourag Ensuit
29. m me que la perspective p dagogique privil gi e Le texte souligne galement la perm abilit des programmes sans toutefois d finir express ment leurs l ments communs 18 COMMISSION DES PROGRAMMES D ETUDES Pour des l ves diff rents des programmes motivants avis au ministre de l ducation sur les programmes diff renci s et les programmes option au cycle de diversification du secondaire Qu bec 2002 p 16 Par ailleurs dans la pr sentation de la discipline on indique que la discipline fran ais langue seconde doit permettre l l ve anglophone d avoir acc s la langue et la culture des francophones p 2 La Commission estime que l appellation l ve anglophone semble trop restrictive et qu il serait pr f rable de lui donner une extension plus large qui engloberait l ensemble des l ves potentiellement vis s par l enseignement du fran ais langue seconde Ainsi l emploi de l expression secteur anglophone permettrait de r pondre cette pr occupation Les comp tences Pour la Commission le fait de concevoir la comp tence 1 interagir en fran ais comme une comp tence qui int gre la fois la compr hension orale et crite et la production orale et crite est int ressant mais discutable En effet la comp tence 2 Produire des textes vari s se d veloppe tout autant dans un contexte d interaction L l ve n crit pas des textes pour lui seul ce que
30. meilleure organisation en vue d en faciliter la lecture La pr sentation de la discipline Le programme utilise plusieurs termes sans en donner le sens thique ducation morale enseignement moral dialogue moral jugement moral r f rentiel moral etc Afin d assurer une compr hension univoque du programme la clarification conceptuelle de ces termes est essentielle De m me les assises disciplinaires qui sous tendent certaines d marches ou certaines comp tences du programme m ritent d tre men tionn es pour permettre aux enseignantes et aux enseignants d en respecter l esprit Les liens avec les domaines g n raux de formation et les autres disciplines sont annonc s mais ne sont pas concr tis s dans les autres parties du programme En particulier on ne fait pas ressortir les liens avec l histoire et ducation la citoyen net alors que plusieurs occasions s y pr tent Les comp tences la lecture de la comp tence 1 Construire un r f rentiel moral la Commission s interroge sur la place accorder a l ducation du caract re qui permet de d finir ce qu est tre moralement bon de m me que sur la place de la clarification des valeurs qui conduit trouver un sens l exp rience et en d gager les valeurs a adopter Le sens de la comp tence n est pas clair sur la place accorder a tout notre h ritage d mocratie respect d autrui m mes droits pour tous dignit etc Qu
31. ment appara t davantage dans le programme de g ographie que dans celui d histoire et ducation la citoyennet On vise ici d velopper non seulement une conscience de citoyen du Qu bec mais une conscience mondiale effort qui a t fait pour ancrer le programme dans les r alit s actuelles est positif Le fait de partir d enjeux territoriaux pour amener l l ve r fl chir et d velopper ses comp tences disciplinaires et transversales projette une image dynamique apte susciter l int r t et la motivation Les comp tences sont stimulantes et le programme vise d velopper l esprit critique et la curiosit intellectuelle Il s agit d un changement important pour l enseignement de la discipline Le choix des comp tences est ad quat et corres pond aux intentions de formation relatifs la g ographie L tude du territoire n est plus isol e mais beaucoup plus ouverte sur le monde et l humain Dans l ensemble la Commission pense que le programme est crit dans une langue imag e La pr sentation dynamique et visuelle du contenu de formation fait preuve de cr ativit et est particuli rement appropri e la discipline qui privil gie la repr sentation spatiale Cela en fait un programme attrayant pour les enseignantes et les enseignants Toutefois bien que la Commission trouve le programme novateur elle croit que l ampleur du contenu de formation prescriptif alli e sa complexit r
32. p 37 66 MARSOLAIS Arthur Parents engag s Quel apport au renouveau Vie p dagogique n 125 novembre d cembre 2002 p 8 14 QUEBEC MINISTERE DE L EDUCATION DIRECTION DES STATISTIQUES ET DES ETUDES QUANTITATIVES Exploitation du bloc tache du systeme PERCOS personnel des commissions scolaires et du systeme QE qualifications des enseignants minist re de Education 2002 document pr par par Renaud MARTEL Qu bec compilation sp ciale pour la Commission des programmes d tudes QU BEC MINIST RE DE L DUCATION La formation l enseignement Les orientations Les comp tences professionnelles Qu bec minist re de l ducation 2001 253 p QU BEC MINIST RE DE L DUCATION L cole tout un programme nonc de politique ducative Qu bec 1997 40 p QU BEC MINIST RE DE L DUCATION Le fran ais enseignement secondaire Qu bec minist re de l ducation 1995 178 p QU BEC MINIST RE DE L DUCATION L esquive l cole et les valeurs document pr par par Andr NAUD et Lucien MORIN Qu bec minist re de l ducation 1978 167 p QU BEC MINIST RE DE L DUCATION Programme de formation de l cole qu b coise enseignement secondaire 1 cycle document de travail aux fins de validation Qu bec 2002 QU BEC MINIST RE DE L DUCATION Programme de formation de l cole qu b coise version approuv e ducation pr scolaire et
33. positif Toutefois de l avis de la Commission certaines parties du pro gramme sont probl matiques notamment la pr sentation de la discipline et l articulation des competences et du contenu de formation On gagnerait a clarifier les assises les demarches et les methodes qui orientent le programme et a assurer une coh rence entre les comp tences d velopper et les contenus de formation mobiliser La pr sentation de la discipline La Commission constate que dans le programme d histoire et ducation la citoyennet plusieurs concepts sont utilis s sans qu en soit donn e une d finition pr cise Des expressions comme pens e historique m thode historique conscience citoyenne alphab tisation historique etc doivent tre clarifi es Par exemple la d finition de la pens e historique une m thode une d marche intellectuelle assortie d un vaste appareil conceptuel permettant l l ve d aborder l Univers social p 2 est difficile saisir Celle de la m thode historique ne permet pas de la distinguer de la m thode scientifique L arrimage du pass avec le pr sent n est pas suffisamment explicit Comment fait on cet arrimage en partant de l l ve Quelles sont les situations probl mes desquelles les l ves partiront pour montrer que le pr sent r sulte du pass On ne sent pas la place de l l ve dans le va et vient entre le pr sent et le pass Dans son dernier avis su
34. programme d anglais langue d enseignement que le cycle s tend sur deux ans du Programme de formation La Commission reconna t une certaine harmonisation entre le primaire et le secondaire en ce qui concerne les diff rents l ments constitutifs du Programme de formation Ainsi de fa on g n rale les comp tences et les composantes propos es au primaire ont t reprises au secondaire La Commission note toutefois que les libell s de certaines comp tences et compo santes ont t modifi s et que des composantes du primaire se trouvent fusionn es au secondaire et cela sans explication ni justification dans les programmes La Commission apporte des exemples de cette situation au chapitre suivant o elle traite des diff rents domaines d apprentissage Elle se demande s il s agit de modifications qui ont pour objet de boni fier le Programme de formation du secondaire par rapport celui du primaire d une simple r vision linguistique ou encore de changements plus profonds de nature distinguer les deux ordres d enseignement Dans ce dernier cas il y aurait lieu de clarifier les liens entre les deux ordres d enseignement sinon il vaudrait mieux conserver la m me formulation qu au primaire pour les comp tences et les composantes Peu importe que les comp tences et leurs composantes soient g n ralement les m mes aux deux ordres d enseignement la progression du primaire au secondaire devrait tre apparente
35. programmes sont diff rents dans leur structure ce qui n est pas de nature faciliter l tablissement de liens entre deux disciplines qui pr sentent tant de compl mentarit Elle endosse toutefois la nouvelle orientation qui est donn e aux deux disciplines Elle note galement un effort de sym trie dans les comp tences mais les liens entre les deux programmes sont t nus mis part quelques mentions ici et l Pourtant il y aurait de belles occasions d utiliser des l ments de la g ographie dans l appropriation des concepts en histoire et ducation la citoyennet et vice versa L tablissement de liens entre les programmes favoriserait la collaboration entre les enseignantes et les enseignants des deux disciplines Pour mettre en lumi re la compl mentarit des approches entre l tude des faits sociaux propres l histoire et celle de l organisation territoriale propre la g ographie pourrait on utiliser le concept de situation probl me en histoire et ducation la citoyennet et travailler en compl mentarit l tude des territoires des soci t s qui les occupent et des faits sociaux qui les caract risent La pr sentation des contenus de formation diff re beaucoup d un programme l autre et de ce point de vue le programme de g ographie propose une d marche innovatrice par rapport aux autres programmes Sa pr sentation visuelle est dynamique et constitue une belle illustration de l
36. s y verra confin jusqu la fin du secondaire Pour la Commission cette orienta tion unidirectionnelle ne semble pas favorable l exploration des autres arts c est pourquoi il semblerait appropri que des mesures soient mises en place afin de permettre les change ments de parcours Dans le m me ordre d id es il serait important de s assurer de l arrimage entre le primaire et le secondaire quant aux acquis relatifs la formation artistique des l ves du primaire Dans certains cas l absence de sp cialistes de l enseignement des arts au primaire ou de la discipline l horaire de l l ve conduit des formations in gales qui n cessitent des ajuste ments au secondaire La Commission constate que la pr sentation des disciplines est sommaire et qu elle gagnerait tre mieux toff e En r ponse cette difficult elle sugg re d laborer une bonne d finition de chacune des disciplines d expliquer clairement leur fonction ou leur r le social et de pr ciser une d marche de cr ation propre chacune Au sujet de cette d marche de cr ation la Commission d plore qu elle n ait pas t plus approfondie En effet elle devrait tre plus exhaustive surtout en ce qui a trait la troisi me phase intitul e Mise en perspective La d marche de cr ation est essentielle au d veloppement des comp tences et sa compr hension capitale pour les enseignantes et les enseignants Serait il pos
37. serait un tranger dans sa propre soci t Cependant il lui paraitrait int ressant de souligner la contri bution du domaine au Programme de formation ainsi que son d ploiement depuis le primaire Cela accentuerait la pro gression entre les deux ordres d enseignement Par rapport la mise en uvre des programmes du domaine de lunivers social la Commission pense qu il pourrait tre avantageux que le m me enseignant ait la prise en charge des m mes l ves pendant les deux ann es du cycle Cela viterait que l on ne fasse uniquement de la g ographie la premi re ann e et de l histoire et ducation la citoyennet l ann e suivante ou vice versa ce qui ne serait pas favorable l int gration souhait e _ G ographie De l avis de la Commission le programme de g ographie est audacieux et stimulant Par ses intentions ducatives et sa d marche il encourage pleinement la construction des appren tissages et le d veloppement de comp tences transversales Sa grande ouverture sur le monde est l un de ses principaux atouts sans que soient n glig s pour autant les territoires qu b cois et canadiens Il laisse une grande latitude qui invite au travail en projets et l interdisciplinarit En outre la lecture du programme r v le que l ducation la citoyennet est pr sente ce que la Commission appr cie Cependant il aurait t int ressant de le dire explicitement En filigrane cet l
38. COMMISSION DES PROGRAMMES D TUDES Enseignement secondaire premier cycle Qu bec COMMISSION DES PROGRAMMES D TUDES AVIS AU MINISTRE DE L EDUCATION SUR L APPROBATION DU PROGRAMME DE FORMATION DE L ECOLE QUEBECOISE Enseignement secondaire premier cycle Gouvernement du Qu bec Minist re de l ducation 2003 03 00176 ISBN 2 550 40962 0 D p t l gal Biblioth que nationale du Quebec 2003 La Commission des programmes d tudes a adopt cet avis lors de sa 48 r union tenue les 16 17 et 18 janvier 2003 Coordination Francine Belanger Recherche et r daction Abdoulaye Barry Francine B dard H Denis Royer Soutien technique Marcelle Maheux R vision linguistique Service des publications du minist re de l ducation INTRODUCTION CHAPITRE 1 COMMENTAIRES SUR L ENSEMBLE DU PROGRAMME DE FORMATION 1 1 Progression du primaire au secondaire 1 2 Place des savoirs dans l approche par comp tences 1 3 Liens entre les l ments constitutifs du Programme de formation 1 4 D finition des concepts et des assises disciplinaires 1 5 valuation des comp tences CHAPITRE 2 EXAMEN DES TROIS PREMIERS CHAPITRES ET DES PROGRAMMES DISCIPLINAIRES DU PROGRAMME DE FORMATION 2 1 Pr sentation du Programme de formation comp tences transversales et domaines g n raux de formation 2 2 Domaines d apprentissage Domaine des langues Domaine de la math matique de la scienc
39. Dans les trois premiers chapitres du Programme de formation on tente de d gager les grands principes qui ont orient l laboration de ce programme ainsi que les l ments a prendre en compte dans l enseignement des disciplines On y nonce clairement la place centrale de l l ve dans sa formation et on met l accent sur la responsabilit qu a l cole de favoriser la r ussite de chaque l ve en l amenant au niveau maximum qu il lui est possible d atteindre En d autres mots cette partie du programme met en exergue l int r t pour le d veloppement de eleve ce qu appr cie particuli rement la Commission et des programmes disciplinaires du Programme de formation Le Programme de formation mentionne la page 9 l interd pendance entre les comp tences transversales les domaines g n raux de formation et les comp tences disciplinaires Toutefois dans sa forme actuelle cette partie ne donne pas l image d un tout suffisamment interreli qui prend en charge les fondements du Programme de forma tion et ses divers l ments constitutifs y compris les pro grammes disciplinaires De ce fait elle n a pas le statut de r f rentiel de base que les enseignantes et les enseignants devraient consulter r guli rement afin de saisir le sens donner leur enseignement En outre la Commission constate qu il n est pas sp cifi si cette partie du programme couvre seulement le premier cycle du seco
40. Les comp tences du programme Les comp tences disciplinaires fix es par le programme sont bien en continuit avec celles d velopp es par les l ves depuis le primaire Cependant la lecture de ces trois comp tences donne l impression d avoir une competence tr s g n rale comp tence 1 et ses deux composantes comp tences 2 et 3 Par ailleurs dans une m me comp tence le Sens de la comp tence et les Attentes de fin de cycle ne mettent pas l accent sur les m mes aspects Les exemples li s au contenu d un m me champ math matique dans ces deux rubriques de la comp tence ne concordent pas Cette situation peut entra ner une confusion chez le personnel enseignant Le programme gagnerait en coh rence s il y avait regroupement de ces exemples ou tout au moins tablissement de liens plus rigoureux entre les champs de la math matique d une part et les comp tences et les attentes de l autre Au sujet de la comp tence 1 R soudre une situation probl me l l ve qui la maitrise en allant de l analyse du probl me jusqu au partage de l information relative la solution laisse l impression qu il sait tout faire en math matique Dans ces conditions il est difficile de rendre cette comp tence compl mentaire aux deux autres m me si on tente de la centrer tant t sur la mod lisation et l interpr tation tant t sur l laboration de la strat gie Fait on une distinction entre cette comp tence et la
41. NIST RE DE L DUCATION L histoire des r formes actuelles des curriculums dans plusieurs pays est caract ris e par la place d terminante de l instance politique Le fait d laborer des curriculums nationaux d en d terminer les contenus et de prendre en compte le contexte culturel propre au pays est un acte politique au sens fort du terme Le Qu bec n chappe pas ce courant Pour la Commission cet acte politique ne peut se limiter l laboration des pro grammes d tudes il doit se poursuivre dans leur mise en uvre mais dans le respect des responsabilit s locales Dans ce contexte l tat doit remplir une fonction de soutien qui se manifeste de quatre fa ons Comme informateur il doit s assurer que les l ves et surtout les parents sont inform s des principes de la r forme et des changements qu elle apporte Dans son avis sur le premier cycle du primaire la Commission soulignait l importance d informer les parents afin de r duire les r sistances possibles qui pourraient merger de l incompr hension de la r forme La mise en uvre de la r forme au secondaire exige de l tat qu il attribue des ressources financi res additionnelles notamment en ce qui concerne l achat de mat riel didactique authentique de manuels et de l quipement n cessaire pour l enseignement des diff rentes disciplines ainsi que la construction et l am nagement de locaux pour les l ves et le personne
42. adre des interventions en classe II laisse entrevoir un souci r el d assurer une int gration harmonieuse des nouveaux arrivants en classe ordinaire en particulier et dans la soci t d accueil en g n ral par l apprentissage de la langue et des valeurs communes Toutefois la d finition de la comp tence l absence d attentes de fin de programme et de crit res d valuation associ es une organisation des contenus de formation qui ne favorise pas l tablissement de liens entre la classe d int gration et la classe ordinaire posent des limites au r alisme et la coh rence du programme La pr sentation de la discipline Dans la pr sentation du programme les liens effectu s avec la politique d int gration scolaire et d ducation interculturelle sont pertinents Cette politique vient pr ciser la mission de l cole qui est de participer l accueil et au soutien linguis tique et social des l ves nouvellement arriv s Il est galement pr cis que le programme s inscrit dans ces orientations qui touchent l int gration par la francisation l int gration inter culturelle et l apprentissage de la citoyennet En ce sens l appellation du programme semble quelque peu restrictive En effet si celui ci s appuie sur l nonc de poli tique minist riel et si les termes linguistique scolaire et sociale sont nonc s dans le sens de la comp tence et si ces m mes termes constituent l artic
43. adres scolaires du Qu bec au ministre de l ducation relatif au Programme de formation de l cole qu b coise pour l enseignement secondaire premier cycle dossier 02 04 2002 20 p ASTOLFI J P Placer les l ves dans une situation probl me Probio Revue n 16 vol 4 p 311 321 BOIVIN Simon Enseigner l anglais une t che difficile dans l est du Qu bec Le Soleil 27 octobre 2002 p 19 CASTONGUAY C line La culture d tablissement de deux coles secondaires tude ethnographique th se de doctorat Sainte Foy Universit Laval 2000 220 p COMMISSION DES PROGRAMMES D ETUDES Avis au ministre de l ducation sur l approbation du Programme de formation de l cole qu b coise premier cycle Qu bec 2000 63 p COMMISSION DES PROGRAMMES D ETUDES Avis au ministre de l ducation sur l approbation du Programme de formation de l cole qu b coise deuxieme et troisieme cycles du primaire Quebec 2001 35 p COMMISSION DES PROGRAMMES D ETUDES Avis au ministre de l ducation sur l approbation du programme de g ographie histoire et education a la citoyennet deuxi me et troisi me cycles du primaire Qu bec 2001 9 p COMMISSION DES PROGRAMMES D ETUDES Avis au ministre de l ducation sur l approbation du programme d thique et de culture religieuse deuxi me cycle du secondaire 2002 19 p COMMISSION DES PROGRAMMES D ETUDES Guide g n ral pour l exam
44. aine En plus de la clarification du concept de situation probl me les liens entre la mathematique la science et la technologie devraient tre pr sent s de fa on plus approfondie et se concr tiser dans les composantes des comp tences et dans le contenu Le langage math matique comme l ment commun aux deux disciplines devrait tre exploit de mani re assurer une meilleure articulation du domaine et favoriser les transferts De m me le r le des outils technologiques consi d r comme important dans l enseignement de ces disciplines devrait tre explicit dans les comp tences et le contenu 25 J P ASTOLFI Placer les l ves dans une situation probleme Probio Revue vol 4 n 16 p 311 321 Les deux programmes du domaine ont egalement des carac t ristiques communes situation qu il importe d am liorer La competence ax e sur le processus de r solution de problemes competence 1 et celle portant sur l utilisation des concepts et processus comp tence 2 sont tr s interreli es dans chacun des deux programmes ce qui pourrait rendre difficile leur valuation distincte Par ailleurs ces deux programmes n offrent pas aux enseignantes et aux enseignants du secondaire d informations sur les apprentissages r alis s par les l ves au primaire ni sur les situations et les contextes d apprentissage Ces informations permettraient de faciliter la planification de leur enseignemen
45. ainsi que pour l analyse des trois premiers chapitres du Programme de formation Elle a ensuite proc d l analyse selon le processus explicit dans son guide d examen La Commission remercie toutes les personnes qui ont particip ces comit s d expertes et d experts Leur expertise d autant plus riche qu elle mane du milieu scolaire et universitaire a aliment ses r flexions Le pr sent avis est constitu de trois chapitres Le premier commente l ensemble du Programme de formation Le deuxi me d bute par l analyse de ses trois premiers chapitres et se poursuit avec celle de chacun des domaines d appren tissage et l examen des programmes disciplinaires Enfin le dernier chapitre traite de certains aspects relatifs la mise en uvre du Programme de formation au secondaire Tout au long de l avis la Commission soucieuse de faciliter la r vision de ce Programme a fait des recommandations et des propositions d am liorations au ministre 1 Lettre du ministre de l ducation la pr sidente de la Commission des programmes d tudes 8 octobre 2002 voir annexe 1 2 COMMISSION DES PROGRAMMES D ETUDES Guide g n ral pour l examen du Programme de formation 2002 9 p 3 Les noms et les tablissements d attache des expertes et des experts figurent l annexe 2 C DRIC RON Bl Commentaires sur l ensemble l issue de son examen du Programme de formation de l cole qu b coi
46. al et religieux catholique est pertinent par rapport la discipline enseign e et qu il s inscrit bien dans le Programme de formation Les liens avec les comp tences transversales et avec les autres domaines d apprentissage notamment celui de l univers social sont explicites La qu te de sens est au centre du programme et l l ve en est le principal acteur Le d veloppement d habilet s de haut niveau comme l esprit critique et la pens e cr atrice concourt en faire un pro gramme conforme l esprit de la r forme L ouverture sur la diversit religieuse est appr ci e et mise en relation avec le domaine de lunivers social et particuli rement avec le r le de citoyen La Commission est d avis que les deux comp tences sont appropri es et se d veloppent simultan ment Le sens des comp tences les composantes et les attentes de fin de cycle sont clairement expos s et repr sentatifs des comp tences La satisfaction aux attentes de fin de cycle d pendra entre autres de la maturit intellectuelle de l l ve et du soutien que lui apportera le milieu familial Cette maturit est en d veloppe ment et il faudrait la faire mieux ressortir dans la pr sentation du domaine d apprentissage _ Enseignement moral et religieux protestant Le programme d enseignement moral et religieux protestant propose trois comp tences La premiere qui semble contenir une erreur dans le libell porte pr cis ment sur l
47. amment en ce qui concerne la d marche de cr ation le poids relatif des comp tences disciplinaires la pr sentation des disciplines l criture et la pr sentation visuelle DOMAINE DU D VELOPPEMENT PERSONNEL Avec la r forme du curriculum le domaine du d veloppement personnel a subi d importantes modifications au secondaire Ainsi il a t amput de certains programmes obligatoires tels que l ducation au choix de carri re et la formation personnelle et sociale Certains l ments de contenus de ces programmes ont t repris soit dans les domaines g n raux de formation soit dans les programmes disciplinaires ou dans les comp tences transversales comme le recommandait le Groupe de travail sur la r forme du curriculum Seuls l ducation physique et la sant l enseignement moral et l enseignement moral et religieux catholique ou protestant ont t retenus dans la grille mati res au premier cycle du secondaire avec un programme respectif de deux unit s En enseignement moral et en enseignement moral et religieux confessionnel le nombre d unit s passe de six quatre avec la nouvelle grille mati res ce qui fait du domaine du d veloppement personnel le domaine avec celui des arts auquel on consacre le moins de temps d enseignement Soulignons qu en 3 secondaire l enseignement moral et l enseignement moral et religieux confessionnel ne seront plus obligatoires La Commission d sire
48. ane PICARD CS de la Capitale Nicole SOREL CS de Montr al Aim ZAYED Universit du Qu bec Trois Rivi res DUCATION PHYSIQUE ET LA SANT Louisette B LIVEAU pr sidente EXPERTES ET EXPERTS Andr BERTHIAUME CS du Chemin du Roy Daniel L GAR CS de la Capitale Chantale LESSARD CS des Hauts Cantons Benoit PRUD HOMME CS des Portages de l Outaouais Pierre RAYMOND CS des Phares Jean SAINT PIERRE CS de la C te du Sud Yvette GENET VOLET Universit du Qu bec Montr al ENSEIGNEMENT MORAL lise PARADIS pr sidente EXPERTES ET EXPERTS Michel AUBIN CS des Hauts Cantons Nancy BOUCHARD Universit du Qu bec Montr al Vincent GIROUX CS des Portages de l Outaouais Denis JEFFREY Universit Laval Michel L GAR CS au C ur des Vall es Jacinthe LOISELLE CS des Navigateurs Barbara Ann ORAM CS de la Rivi re du Nord Fran ois TANGUAY CS de la Rivi re du Nord ENSEIGNEMENT MORAL ET RELIGIEUX CATHOLIQUE ENSEIGNEMENT MORAL ET RELIGIEUX PROTESTANT lise PARADIS pr sidente EXPERTES ET EXPERTS Fran oise BEAUGRAND CS de la Rivi re du Nord Grace BRUM CS Riverside Pierre Paul C T CS des Chic Chocs Andr FECTEAU Juv nat N Dame du Saint Laurent Candide GAGNON CS des D couvreurs Olga HRYCAK CS English Montreal Annie LAPORTE Universit de Montr al Gina MAINVILLE CS de la Riviere du Nord Cette personne n a pas particip la reunion de mise en commun des exam
49. blir entre les partenaires ducatifs dans l optique d une meilleure r ussite des l ves L environnement ducatif L organisation doit aussi se renouveler sur le plan de la dispo nibilit des locaux Des tudes ont d montr l importance de disposer de lieux ad quats pour l accompagnement des l ves l apprentissage et le travail d quipe Plusieurs programmes exigent un environnement riche et diversifi permettant ainsi aux l ves de mieux d velopper leurs comp tences Dans ce contexte la pr sence de classes d di es une discipline ou un domaine appara t comme un l ment de motivation Par ailleurs de nombreuses coles sont peu quip es en mati re de nouvelles technologies d autres mieux nanties ont centralis leur mat riel informatique dans des laboratoires qui sont difficilement accessibles pour certaines disciplines notamment celles du domaine du d veloppement personnel l int rieur de la grille horaire actuelle II faudrait par cons quent revoir les conditions d utilisation de ce mat riel afin que tous les l ves puissent d velopper les comp tences li es aux technologies de l information et de la communication sans gard une possible hi rarchisation des disciplines De plus comme ces technologies sont qualifi es de ressources pour l apprentissage et ce dans plusieurs programmes disciplinaires il faut rendre disponible le mat riel informatique logiciels outils de
50. bsence de clarification des assises disciplinaires de m me que de d finitions de concepts cl s n aide pas les enseignantes et les enseignants faire une lecture compr hensible du programme et construire un enseignement qui respecterait l esprit de ces approches si c est ce qui est recherche 1 5 EVALUATION DES COMPETENCES L valuation des comp tences constitue un autre point qui pr occupe grandement la Commission Sachant qu elle est tr s structurante pour l enseignement l valuation des comp tences propos es dans le Programme de formation doit tre bien comprise par les diff rents agentes et agents du milieu scolaire ainsi que par les parents et les l ves eux m mes La Commission esp re que la politique d valuation annonc e offrira au personnel enseignant des moyens d assurer une valuation rigoureuse de ces comp tences Cette question de l valuation est fondamentale et l on ne peut entretenir d imprecisions cet gard au risque de compromettre l application et les r sultats escompt s de l approche par comp tences Le Programme de formation explicite d j certains l ments li s l valuation tels les crit res d valua tion Cependant l analyse qu en fait la Commission l am ne a sugg rer qu ils Soient revus et pr cis s La Commission des programmes d tudes recommande au ministre de l Education de revoir le Programme de formation a la lumiere des points suivants
51. ce la Commission pense qu il faudrait clarifier le concept de syst me monde particuli rement dans sa relation avec celui de r alit plan taire galement quand on parle d un syst me structur il n est pas certain que cette expression conduise une interpr tation univoque 27 Richard TIENNE et Dominique GROUX changes ducatifs interna tionaux difficult s et r ussites Paris L Harmattan 2002 253 p Le contenu de formation Le sch ma 2 intitul Liens entre les comp tences et le contenu gagnerait tre plus d taill nt gration des rep res culturels et des techniques et clarifi quant sa deuxi me section Propositions d enjeux territoriaux Orientation du regard sur un territoire type Questions d ordre plan taire La Commission est d avis qu il faut donner le plus d indications possible dans ce schema afin que les enseignantes et les enseignants percoivent mieux les liens entre tous les elements du programme Le programme impose le plus souvent des villes ou des pays en relation avec des enjeux territoriaux sans expliquer formelle ment les liens qui les unissent Or il serait judicieux de partager la logique qui a pr sid a ces choix en donnant les crit res retenus de sorte que les enseignantes les enseignants et les l ves puissent choisir parmi les suggestions qui sont pr sen t es ou en retenir d autres qui r pondent ces crit res Par exemple pour
52. changement et ne saisit pas la logique qui le soutient Qu est ce qu un enjeu d ordre thique par rapport a un enjeu d ordre moral Est ce une mani re de marquer l volution 32 GROUPE DE TRAVAIL SUR LA R FORME DU CURRICULUM R affirmer l cole Qu bec 1997 p 57 33 Si l on ajoute l ducation physique et la sant le r gime p dagogique de l ducation pr scolaire et de l enseignement primaire et secondaire alloue huit unit s pour le cycle au domaine du d veloppement person nel tout comme celui des arts du primaire au secondaire en gardant la m me comp tence ll serait n cessaire d apporter des pr cisions pour clarifier la comp tence et expliquer ce changement Un effort d harmoni sation serait poursuivre dans la terminologie utilis e ainsi que dans la pr sentation du contenu de formation des programmes De plus les diff rents sch mas auraient besoin d tre retra vaill s pour tre vraiment utiles au personnel enseignant La Commission aimerait souligner que la structuration de l identit pourrait tre un element de convergence de ce domaine ce qui pourrait tre dit de fa on explicite dans la pr sentation et mis en rapport avec la comp tence trans versale Se conna tre et le domaine g n ral de formation Sant et bien tre Cette fa on de faire camperait le domaine d apprentissage dans le Programme de formation et favo riserait l tablissement de liens En g n ral
53. comp tence transversale R soudre des probl mes Devrait on comprendre que la comp tence 1 repr sente la d marche de r solution d un probl me mathema tique Ne devrait on pas reformuler cette comp tence en l intitulant Int grer la d marche de r solution d une situation probl me en math matique La notion de situation probl me m rite galement d tre explicit e Il est n cessaire de clarifier la distinction faire entre les situations classiques d enseignement o l l ve applique des connaissances acquises et les situations probl mes qui sont organis es autour d obstacles franchir par la classe et sur lesquels les l ves formulent des hypo th ses et des conjectures Plac e au d but de la s quence d enseignement la situation probl me permet au personnel enseignant de sortir des situations didactiques o il propose des connaissances et d offrir aux l ves un lieu pour de la recherche et une pratique r flexive d o son importance dans le contexte actuel des programmes disciplinaires 26 N CORBEIL M PELLETIER et R PALLASCIO Les situations probl mes au c ur de la r forme en math matiques nstantan s math matiques vol XXXVII n 3 printemps 2001 p 14 p Par ailleurs les strategies associees a la r solution de probl mes sont plac es vers la fin du programme Celles ci se rapportent elles aux trois comp tences ou seulement la premiere Dans ce dernier cas
54. confirme le programme Pour r pondre ses besoins de communication en fran ais l l ve est appel produire des textes pour exprimer son point de vue raconter une histoire informer ses pairs inciter agir p 14 Par cons quent quelle diff rence faire entre les textes produits dans le cadre de l exercice et du d veloppement de la comp tence 1 nteragir en fran ais ou de la comp tence 2 Produire des textes vari s Cette incoh rence risque d affecter la compr hension que les enseignantes et les enseignants peuvent avoir de ces deux comp tences Afin de r soudre ces probl mes la Commission propose de revenir une premi re comp tence clairement orient e vers l oral Celle ci d boucherait logiquement sur une seconde competence o la lecture et l criture seraient privil gi es Ces orientations structurelles auraient pour avantage de favoriser une progression naturelle de l apprentissage du fran ais comme langue seconde Le contenu de formation La Commission juge que le contenu de formation est charg et un peu difficile pour des l ves du secteur anglophone surtout au programme de base Des indications devraient tre fournies sur ce qui est propre au premier cycle du secondaire par rapport au primaire Aussi des pr cisions devraient tre donn es sur ce qui est propre au programme de base ou au programme enrichi Les tableaux des pages 27 32 pourraient tre r organis s afi
55. d tre mieux expliqu et d ploy dans les composantes et les crit res d valuation de m me que dans la pr sentation de la discipline en vertu de son caract re de nouveaut et ce tant pour le personnel enseignant que pour les l ves Si l on veut d velopper chez ceux ci une mani re de penser qui soit g ographique il faut determiner ce qu est raisonner en g ographie et les aider s approprier les instruments intellectuels qui vont leur permettre d adopter ce raisonnement Tel qu il est pr sente le concept de raison nement g ographique est flou Dans le sens de la comp tence quand on parle de d coder un paysage il serait int ressant de ramener les concepts d atouts et de contraintes du paysage concepts qui sont largement utilis s dans le programme du primaire Il est int ressant de parler d motions et de valeur affective dans le d codage d un paysage il y a l un lien int ressant a faire avec la comp tence transversale Se conna tre qui a t omise dans la pr sentation Quant au terme d codage utilis dans cette comp tence il pr te a une certaine ambigu t terminologique Que signifie t il ici Il fait appel a des op rations mentales qui d passent le d codage d un paysage il est aussi utilis pour sp cifier les composantes du langage cartographique Pour sa part la competence 2 Interpr ter un enjeu territorial et ses l ments constitutifs est
56. dans certains l ments en particulier dans le contenu de formation et dans les attentes de fin de cycle Concernant les contenus de formation ceux ci gagneraient tre organi ses de la m me mani re lorsqu il s agit des m mes champs de savoirs De plus il y aurait lieu de distinguer de fa on explicite ce qui est propre a chaque ordre d enseignement Au sujet des attentes de fin de cycle la Commission est d avis que la progression des apprentissages serait grandement facilit e si celles du troisi me cycle du primaire taient pr sent es dans le Programme de formation du secondaire Le programme d enseignement moral et religieux catholique est digne de mention cet gard 1 2 PLACE DES SAVOIRS DANS L APPROCHE PAR COMPETENCES L approche par comp tences est un design curriculaire qui comporte ses exigences La Commission des programmes d tudes s est d ailleurs prononc e ce sujet en particulier dans son avis au ministre sur le Programme de formation du premier cycle du primaire Rappelons qu elle jugeait alors que l approche par comp tences tait prometteuse pour la r ussite des l ves et que celle ci fixait la barre haute tant pour les l ves que pour les enseignantes les enseignants et les parents Elle affirmait par ailleurs que la transition dans le changement de paradigme n tait pas toujours claire De l avis de la Commission ce chevauchement entre deux paradigmes t moigne d une int gratio
57. de d velopper trois comp tences cr er interpr ter et appr cier des uvres Or l analyse de la structure des programmes disciplinaires d montre que la comp tence 2 du programme d arts plastiques ne fait pas r f rence l interpr tation mais la cr ation La Commission s interroge sur ce choix et souhaite que des justifications soient apport es La Commission s interroge aussi sur le poids relatif accord chacune des comp tences disciplinaires En effet il est stipul que les deux premi res comp tences sont pr pond rantes et que la troisi me qui a trait l appr ciation s inscrit dans la continuit des deux premi res et prend de plus en plus de place mesure que l l ve du secondaire consolide ses apprentissages dans la discipline Pour la Commission cette vision lin aire est r ductrice du processus d appr ciation et celui ci devrait intervenir tout au long de la d marche Cette fa on de voir les choses laisse croire tort que certaines caract ristiques sont propres une comp tence et non l autre Il est possible d appr cier les uvres artistiques avant m me d tre capable de cr er ou d interpr ter Ici il serait pr f rable de dire que les exp riences d appr ciation d interpr tation et de cr ation sont interreli es et qu elles se nourrissent les unes des autres D ailleurs la Commission pense qu il serait pertinent de pr senter une d marche d appr ciation
58. des enjeux d ordre thique la Commission trouve que les composantes de la comp tence correspondent bien son libell Les crit res d valuation sont galement int ressants et peuvent aider appr cier le d veloppement du jugement chez les l ves condition que l on apporte plus de pr cisions En particulier le cinqui me crit re permet de v rifier dans quelle mesure les l ves sont capables d entrevoir des fa ons concr tes de passer l action pour am liorer le mieux vivre ensemble Cependant comme il est mentionn dans la pr sen tation du domaine d apprentissage des pr cisions m ritent d tre apport es quant au passage des enjeux d ordre moral aux enjeux d ordre thique entre le primaire et le secondaire En outre le c t affectif n est pas mentionn dans cette comp tence et ne se traduit pas dans les composantes Or cet aspect joue un r le important dans l engagement de l l ve dans l action sociale 35 MINIST RE DE L DUCATION L esquive l cole et les valeurs docu ment pr par par Andr NAUD et Lucien MORIN Qu bec minist re de l ducation 1978 167 p et Marie Paule DESAULNIERS Les d fis thiques en ducation Presses de l Universit du Qu bec 1997 234 p 36 Raymond LAPR E La psychagogie des valeurs symbolique et imagi naire en ducation Logiques 2000 583 p Dans le sens de la comp tence la Commission reconna t que l l ve du premier cycl
59. dre thique tant donne le contexte des sports collectifs et des activit s de plein air afin de laisser place au c t humain Parmi les six crit res d valuation propos s la Commission remarque que quatre sont d ordre cognitif un est d ordre moral et l autre d ordre kinesth sique Or il n y a aucun crit re pour valuer la communication non verbale qui fait partie de l interaction De plus comme la comp tence porte sur l interagir la Commission se demande s il ne serait pas perti nent d valuer l action collective en plus de l action individuelle La derni re comp tence Adopter un mode de vie sain et actif constitue une nouveaut et un d fi relever La Commission appr cie qu elle fasse partie du programme car cela lui conf re une importance certaine On s assure ainsi qu elle sera prise en charge par une personne qui revient plus directe ment la responsabilit de la faire se d velopper chez les l ves sans en enlever la responsabilit aux autres intervenants de l cole de la famille et de la communaut Par contre la comp tence telle qu elle est pr sent e risque d tre prise en compte uniquement si le temps le permet La suggestion faite plus haut de la faire voluer simultan ment avec les deux autres en faciliterait l int gration et changerait son orientation De plus il ne sera pas facile de l valuer L valuation devra tenir compte des crit res propres a cette
60. du concept de d mocratie S agissant des liens avec la g ographie la notion de territoire intimement li e la soci t qui l organise et le transforme au fil du temps p 5 est insuffisamment mise profit pour faire la relation entre les deux disciplines Il est difficile de traiter des diff rents faits sociaux pr vus au programme sans aborder l espace dans lequel ils s inscrivent 29 Micheline DUMONT JOHNSON L histoire apprivois e Bor al Express 1979 p 70 71 Les competences Les deux premi res comp tences sont int ressantes Des pr cisions m ritent cependant d tre apport es dans le sens de ces comp tences Par exemple la distinction faire entre un v nement passager et un changement plus profond dans le sens de la comp tence 1 ou entre les pr conceptions de l l ve et celles des auteurs qu il consulte dans le sens de la comp tence 2 n est pas toujours facile pour un jeune de 12 14 ans surtout parce que la place de l l ve n est pas explicit e dans l arrimage entre le pass et le pr sent Dans son libell la comp tence 3 du programme Construire sa conscience citoyenne l aide de l histoire est novatrice et pourrait bien tre li e aux deux autres comp tences en histoire Cependant dans le sens de la comp tence on trouve des affirmations qui pourraient donner l impression que l l ve a peu d occasions en classe de d velopper sa conscience citoyenne
61. e l enseignante ou l enseignant a toute la marge de man uvre voulue pour proposer ses l ves des situations d appren tissage stimulantes et complexes Les rep res culturels du programme peuvent justement servir de d clencheurs ou piquer la curiosit des jeunes ce qui en fait un l ment int ressant qui pourrait tout de m me b n ficier d am liora tions De plus on voit bien les liens directs qui sont tablis entre les comp tences transversales et les domaines g n raux de formation dont trois qui sont plus cibl s les autres pouvant tre exploit s en fonction des int r ts des l ves Cependant l analyse de ces programmes r v le un manque d harmonisation entre le programme de base et le programme enrichi et entre ces deux programmes et les autres pro grammes disciplinaires et ce plusieurs gards Par exemple sous la section Key Features of the Competency l explication de la composante n est pas la m me d un programme l autre et n appara t d ailleurs pas cet endroit dans les autres programmes disciplinaires Dans le Related Content les titres des rubriques ne sont pas les m mes Les sch mas ne sont pas harmonis s d un programme l autre et ne sont pas suffisamment clairs Il faudrait faire mieux ressortir le poids des comp tences La rubrique Cultural References est pr sent e comme une liste dans le programme de base et en cat gories dans le programme enrichi Cette derni r
62. e du secondaire est capable de se posi tionner car il existe d j plusieurs approches qui permettent de travailler sur son jugement moral Cependant en 1 et 2 secondaire on ne peut pas se positionner de fa on r fl chie sur tous les sujets inscrits au programme Le traitement de certains th mes dans le d veloppement de cette comp tence m rite d tre circonscrit en particulier les probl matiques mondiales qui pourraient tre adapt es localement pour permettre aux l ves d avoir une position r fl chie Sur un autre plan prendre position sur des enjeux d ordre thique n cessite toute une recherche documentaire afin de pouvoir porter un jugement critique fond sur des argu ments Cela le programme ne le mentionne pas On enseigne difficilement un th me aussi complexe que les manipulations g n tiques et l influence des mass m dias sur les modes de vie dans les deux premi res ann es du secondaire sans approfondir le sujet ni donner suffisamment de temps aux l ves Pour ceux ci se positionner suppose une certaine ma trise des sujets et une documentation suffisamment riche sur laquelle s appuyer En plus le sens de la comp tence v hicule sans les nommer des approches d ducation morale On sent une inspiration de la m thode des conflits cognitifs et de l approche de la philo sophie pour enfants Le programme ne devrait il pas tre plus explicite sur ses assises th oriques afin de mieux orienter les
63. e et de la technologie Domaine de l univers social Domaine des arts Domaine du d veloppement personnel 11 11 13 13 21 26 31 33 des i 2 1 ee Fr es CHAPITRE 3 CONDITIONS DE MISE EN UVRE DU PROGRAMME DE FORMATION 3 1 Organisation au service de l l ve 3 2 Formation du personnel enseignant 3 3 Mat riel didactique 3 4 Soutien du minist re de l ducation CONCLUSION ANNEXE 1 LETTRE DU MINISTRE ANNEXE 2 LISTE DES MEMBRES DES COMIT S D EXPERTES ET D EXPERTS ANNEXE 3 MEMBRES ET PERSONNEL DE LA COMMISSION DES PROGRAMMES D ETUDES BIBLIOGRAPHIE 39 39 40 41 42 43 45 47 49 51 Introduction Le 8 octobre 2002 le ministre de l ducation M Sylvain Simard s adressait a la presidente de la Commission des pro grammes d tudes M Monique Hebert afin de lui demander un avis sur le Programme de formation de l cole qu b coise du premier cycle du secondaire conform ment l article 477 4 de la Loi sur l instruction publique En r ponse la requ te du ministre la Commission a donc proc d l examen de la version identifi e Document de travail aux fins de validation du Programme de formation et a formul des observations et des recommandations qu elle soumet dans le pr sent avis Dans la m me lettre le ministre demandait la Commission des programmes d tudes de transmettre dans le cours de ses travaux des commentaires
64. e fa on parait plus int ressante aux yeux de la Commission 19 COMMISSION DES PROGRAMMES D ETUDES 2002 p 16 Ce probleme d harmonisation touche galement le libell et la port e de la troisi me comp tence qui se lit ainsi To write texts dans le programme de base et Jo write and Produce Texts dans le programme enrichi Bien que la distinction entre les deux comp tences soit claire la Commission se demande s il n y aurait pas lieu de les harmoniser afin d offrir aux l ves du programme de base m me s ils sont moins avanc s dans le d veloppement de cette comp tence la possibilit de pouvoir eux aussi r aliser un texte ce qui peut tre un exercice tr s motivant On aurait alors deux programmes sym triques qui se diff rencieraient dans le niveau de d veloppement des comp tences tout en permettant aux uns et aux autres de travailler selon leur progression L harmonisation entre les deux programmes peut tre compl t e travers leurs deux bibliographies Celles ci gagneraient tre plus toff es notamment dans le programme enrichi afin de fournir au personnel enseignant une source de r f rences pouvant l outiller Ainsi la Commission est d avis que d autres titres de grammaires pour raient tre ajout s m me si la grammaire qui y est pr sent e constitue la r f rence la plus reconnue dans la discipline Quant aux Cultural References des clarifications sur les inten tio
65. e l enseignement des sciences P dagogies en d veloppement nouvelles pratiques de formation Universit De Boeck 1994 218 p GENET VOLET Yvette Prof d duc Quelle belle vie AQEP vivre le Primaire vol 13 n 4 septembre 2000 p 36 38 GOUVERNEMENT DU QU BEC Le temps de lire un art de vivre politique de la lecture et du livre Qu bec 1998 115 p GOUVERNEMENT DU QU BEC Une cole d avenir politique d int gration scolaire et d ducation interculturelle Qu bec 1998 48 p GROUPE DE TRAVAIL SUR LA R FORME DU CURRICULUM R affirmer l cole Qu bec 1997 151 p JACOBS Vicky A Reading Writing and Understanding Educational Leadership vol 60 n 3 novembre 2002 p 58 61 KLEIN Juan Luis Suzanne LAURIN et autres L ducation g ographique formation du citoyen et conscience territoriale 2 d Sainte Foy Presses de l Universit du Qu bec 1999 258 p LAMBERT David et BALDERSTONE David Learning to Teach Geography in the Secondary School Londres et New York Routledge Falmer 2000 474 p LAPREE Raymond La psychagogie des valeurs symbolique et imaginaire en education Logiques 2000 583 p LEVINE J M et MORELAND R L Progress in small group research Annual Review of Psychology n 41 p 585 634 LYSTER Roy et RANTA Leila Corrective Feedback and Learner Uptake Negotiation of Form in Communicative Classrooms Cambridge University Press 1997
66. e n est pas apparent Ce manque de liens ne facilite pas les transferts entre les connaissances math matiques et scientifiques Par exemple l tude de l quation de la droite p 30 31 du programme de math matique peut bien servir dans l tude de la gravit p 35 37 du programme de science et technologie De son c t l informatique semble avoir une place importante dans ce programme mais cette importance ne se d ploie pas L approche laquelle semble se rattacher ce programme d coule du principe qui veut que l l ve soit apte comprendre la nature de la science et de la technologie les interactions entre science et technologie et les contextes social et environ nemental de la science et de la technologie Si tel est le cas ce principe qui est int ressant dans l enseignement de cette discipline devrait tre mieux exploit La Commission rel ve que l on parle beaucoup dans ce pro gramme de m thodes et de d marches propres la science Cependant celles ci sont peu explicit es Cela peut entra ner de la confusion chez ses utilisateurs Les comp tences du programme Les comp tences d finies dans le programme sont en g n ral int ressantes et peuvent permettre en y apportant certaines clarifications l acquisition de bonnes habilet s en science et technologie Les crit res d valuation sont tr s g n raux et peuvent dans leur tat actuel s appliquer a des l ves d autres niveaux pl
67. e signifie le r f rentiel moral pour l l ve du premier cycle du secondaire S agit il de construire un r f rentiel moral ou son r f rentiel moral Il y a un risque de voir dans cette comp tence la possibilit pour l l ve de tout relativiser Des rep res moraux volutifs et bas s sur des valeurs sociales partag es existent et par rapport ceux ci le jeune doit se construire une sensibilit une certaine relativit Ces balises l int rieur desquelles se fait la construction du r f rentiel moral de l l ve devraient tre mentionn es dans le programme Par ailleurs la perspective historique est absente dans cette comp tence contrairement au programme du primaire o la premi re comp tence comporte une composante qui fait allusion aux rep res moraux des gens d autres poques et d autres cultures On affirme bien dans la pr sentation de la discipline p 2 Les connaissances et la sagesse acquises au cours de l histoire de l humanit repr sentent aussi une source d enrichissement pouvant alimenter cette r flexion Mais cela n est pas explicite dans la comp tence 1 ni dans ses composantes Une prise en compte de cet aspect au premier cycle du secondaire en ajoutant une troisi me composante ou en l ins rant dans la premi re composante de la comp tence 1 pourrait alimenter le r f rentiel de l l ve Concernant la comp tence 2 Se positionner de fa on r fl chie sur
68. eignantes et les enseignants ont besoin que la compr hension du programme soit la plus univoque possible Pour ce faire la Commission estime qu il y a int r t ce que les concepts soient clairement d finis et utilis s dans un sens identique d un programme un autre en particulier quand il s agit de programmes d un m me domaine d apprentissage Par ailleurs la pr sentation de la discipline dans les diff rents programmes disciplinaires est faite sans que soient mention n es les assises disciplinaires qui ont orient leur laboration Parfois la lecture de certains programmes disciplinaires on per oit les approches sur lesquelles on semble s tre appuy pour pr senter la discipline ou pour d finir les comp tences Par exemple les enseignantes et les enseignants auraient ils int r t s inspirer de l approche particuli re qui privil gie les interactions entre la science la technologie la soci t et l environnement STSE dans le programme de science et technologie De m me en enseignement moral pourrait on aider plus efficacement les eleves a apprendre a se positionner de fa on r fl chie par rapport a des enjeux d ordre thique en se servant de la m thode des conflits cognitifs et de la philosophie pour enfants Les approches n etant pas nomm es il est difficile d en avoir la certitude et par consequent de construire un enseignement qui en respecterait l esprit Pour la Commission l a
69. elon son mandat d adaptation continue des pro grammes apportera une r flexion permanente sur l volution du nouveau Programme de formation dans le but de le maintenir constamment jour relativement au d veloppement des connaissances disciplinaires didactiques et p dagogiques et en accord avec le d veloppement de la soci t et de l cole En effet c est en s assurant d avoir un Programme de forma tion de qualit pour les l ves du Qu bec qu elle entend apporter sa contribution la r forme de l ducation Annexe il Lettre du ministre Qu bec Sa Gouvernement du Cubes Le ministre d tat l ducation et l Emploi Pr sident difice Hector Fabre 525 boulevard Ren L vesque Est 1 tage bureau 1 85 Qu bec Qu bec GIR 5Z4 Madame la Pr sidente Je vous transmets pour avis le Programme de formation du 1 cycle du secondaire Je vous rappelle que le Programme de formation du 1 cycle du secondaire fait actuellement l objet d une validation aupr s de partenaires d marche qui s chelonnera jusqu la mi d cembre 2002 La d marche retenue permettra tous les partenaires de faire conna tre leur point de vue par crit et de participer ensuite 4 des rencontres de validation Ces rencontres porteront tour tour sur le programme dans son ensemble et sur chaque discipline Votre organisme a regu une invitation afin d y tre repr sent titre d observateur Par ailleurs je co
70. ement qui renfor ait des in galit s scolaires et sociales Elle appara t aussi comme un moyen de r pondre aux besoins diversifi s des l ves en permettant entre autres plus de souplesse dans le choix des approches p dagogiques Elle vise aussi satisfaire aux nouvelles exigences du Programme de formation en ce qui a trait l approche par comp tences savoir le passage de la transmission des savoirs la construction des connaissances Ce nouveau contexte doit s appuyer sur le travail d quipe et ce de deux fa ons Pour sa part l quipe mati re permet d assurer une vision verticale des apprentissages les rendant plus coh rents entre les cycles et entre les ordres d ensei gnement de son c t l quipe cycle favorise une vision davantage horizontale des apprentissages parce qu elle oblige la coh rence intracycle et qu elle permet entre autres d orga niser les apprentissages en fonction des groupes d l ves engag s dans un ou des projets Ainsi les t ches relatives la planification l organisation et l valuation des activit s d apprentissage ne sont plus la responsabilit d un seul membre du personnel enseignant mais bien d un groupe du Programme de formation d enseignantes et d enseignants En ce sens la Commission pense que la mise en ceuvre du Programme de formation du premier cycle du secondaire devrait s effectuer par cycle plut t que par ann e ce qui assurerait u
71. en du Programme de formation 2002 9 p COMMISSION DES PROGRAMMES D ETUDES Pour des l ves diff rents des programmes motivants avis au ministre de l ducation sur les programmes diff renci s et les programmes option au cycle de diversification du secondaire Qu bec 2002 40 p CONSEIL SUP RIEUR DE L DUCATION Am nager le temps autrement une responsabilit de l cole secondaire avis au ministre de l ducation Qu bec 2001 86 p CONSEIL SUP RIEUR DE L DUCATION L organisation du primaire en cycles d apprentissage une mise en uvre soutenir avis au ministre de l ducation Qu bec 2002 67 p CORBEIL N PELLETIER M et PALLASCIO R Les situations problemes au c ur de la r forme en math matiques Instantan s math matiques vol XXXVII n 3 printemps 2001 DEMERS Pierre Pour vivre mieux une nouvelle ducation corporelle Les Presses de l Universit d Ottawa 1991 124 p DESAULNIERS Marie Paule Les d fis de l ducation Presses de l Universit du Qu bec 1997 234 p DUMONT JOHNSON Micheline L histoire apprivois e Boreal Express 1979 213 p ETIENNE Richard et GROUX Dominique changes ducatifs internationaux difficult s et r ussites Paris L Harmattan 2002 253 p FOURGANS Andr La mondialisation racont e a ma fille Paris Seuil 2001 295 p FOUREZ G rard Alphab tisation scientifique et technique essai sur les finalit s d
72. en que tout dans ces contenus ne soit pas toujours pres criptif comme dans le cas du programme d enseignement moral ou du programme d enseignement moral et religieux catholique il reste qu avec le nombre d l ves par classe et le d veloppement de comp tences qui exige un certain approfondissement donc du temps la Commission se demande s il sera possible de r pondre la commande _ Education physique et a la sant Le programme d ducation physique et la sant propose trois comp tences ax es sur l agir l interagir et l adoption d un mode de vie sain Ces comp tences sont pertinentes De fait elles pr sentent aux l ves du secondaire un menu renouvel afin qu ils d veloppent le go t de l activit physique s ils ne l ont pas d j et qu ils prennent conscience que leur vie s en trouvera am lior e L introduction dans le programme d une comp tence li e la sant est un point fort mais qui m rite des am liorations si l on veut la rendre plus efficace Deux points paraissent essentiels la Commission donner plus de place la r flexion cognitive c est dire que les l ves r fl chissent aux effets de la pratique de l activit physique dans leur vie et sur leur bien tre et mettre en vidence la notion de plaisir et de bien tre sans laquelle on ne peut donner le go t de d velopper un mode de vie sain La pr sentation de la discipline La pr sentation de la di
73. ens d expertes et d experts Annexe 3 Membres et personnel de la Commission des programmes d tudes PRESIDENTE DE LA COMMISSION Monique HEBERT directrice g n rale adjointe Commission scolaire des Patriotes MEMBRES DE LA COMMISSION Louisette BELIVEAU enseignante au primaire Commission scolaire de la R gion de Sherbrooke Herve BERGERON enseignant de francais langue d enseignement au secondaire Commission scolaire des Navigateurs Kim GROMKO enseignante au primaire Commission scolaire Lester B Pearson Richard Dik HARRIS professeur de physique Universit McGill Pierre LAPERRIERE enseignant d histoire au secondaire Commission scolaire des Trois Lacs Carole LAVOIE directrice du d veloppement p dagogique et institutionnel C gep de Sainte Foy Mario MOISAN conseiller p dagogique Commission scolaire des Laurentides Richard PALLASCIO professeur Universit du Qu bec Montr al lise PARADIS parent Commission scolaire de la Capitale Diane SAVARD enseignante d arts au secondaire Commission scolaire des Rives du Saguenay PERSONNEL DE LA COMMISSION Abdoulaye BARRY sp cialiste en sciences de l ducation Francine BEDARD HO agente de recherche Francine B LANGER coordonnatrice Marcelle MAHEUX agente de secr tariat Denis ROYER sp cialiste en sciences de l ducation eee TIC CR RS MOTTE ASSOCIATION DES CADRES SCOLAIRES DU QU BEC Avis de l Association des c
74. ent pr sent es en tablissant les liens qui permettraient de les rapprocher de la mission de l cole En ce qui concerne les incidences sur les pratiques p dagogiques la Commission trouve difficile de voir en quoi celles ci constituent les retomb es qui d coulent des vis es et des orientations Au contraire certaines incidences qui sont pr sent es comme telles ressemblent plus des principes qu des cons quences concr tes sur les pratiques p dagogiques La Commission per oit une certaine confusion entre les orientations et les incidences Elle estime qu une clarification devrait tre apport e entre les deux termes et leurs contenus De plus une autre clarification s impose quant au terme vis es qui est utilis plusieurs fois et dans diff rents sens En dehors de la d finition des vis es de la page 6 on trouve ailleurs que les comp tences transversales sont des vis es de formation g n rale et qu elles concourent l atteinte des vis es de formation disciplinaires p 9 En outre la rubrique 1 5 La structure et les l ments consti tutifs du programme aurait avantage tre fusionn e avec la rubrique 1 7 Les l ments prescriptifs et plac e la fin du chapitre De plus la pr sentation de la structure des programmes disciplinaires devrait tre ajout e dans cette rubrique comme c est le cas dans le Programme de formation du primaire Il serait facilitant pour le personnel ense
75. es apprentissages l ext rieur de la classe et de faire de l cole une communaut d apprentissage il est essen tiel que cette volont s op rationnalise dans une approche coop rative assurant ainsi la prise en compte collective des domaines g n raux de formation Leur mise en uvre suppose de d terminer la responsabilit de l exploitation de domaines g n raux de formation et la v rification de leur prise en compte dans l enseignement 38 CONSEIL SUP RIEUR DE L DUCATION L organisation du primaire en cycles d apprentissage une mise en uvre soutenir Avis au ministre de l ducation Qu bec 2002 p 17 L am nagement du temps La Commission est d avis que la coop ration mentionn e plus haut ne peut se r aliser sans une r vision de l am nagement du temps scolaire pour le personnel enseignant galement pour la r alisation des apprentissages il faut faire preuve de souplesse car le Programme de formation s inscrit dans une nouvelle conception de l apprentissage et doit s appuyer entre autres sur une red finition du temps comme une ressource p dagogique pour l l ve Comme le soulignait la Commission dans les pages pr c dentes si l ampleur des contenus prescriptifs de formation constitue une limite l approche par comp tences il ne faut pas en ajouter avec une grille horaire trop rigide L am nagement du temps est une responsabilit partager et en ce sens un dialogue doit s ta
76. es objec tifs g n raux du domaine des langues on lit To develop the students capacity for oral Speaking and listening and written reading and writing communication Or si l on veut que les comp tences soient pr sent es en coh rence avec les objectifs du domaine il faudrait inclure viewing and media ou visual texts dans les objectifs Ainsi la phrase pourrait se lire To develop the students capacity for oral speaking and listening communication as well as their capa city for written and media reading writing and viewing communications so as to enable him her to express his her view of the world Si l on ne corrige pas les objectifs du domaine il y aura un manque de coh rence avec les comp tences qui suivent entre autres avec la comp tence 2 To represent her his literacy in different media De plus cet ajout serait une belle occasion d tablir un lien avec le domaine g n ral de formation Media Literacy Dans le m me sens il faudrait assurer la coh rence dans la section Core learning in languages avec l nonc suivant Exercices critical judgment with regard to oral written visual and electronic texts Un meilleur arrimage entre la pr sentation du domaine des langues et les competences du programme d anglais langue d enseignement conduira une coh rence interne plus riche Les comp tences La Commission note que l ordre de pr sentation des comp tences n
77. est pas le m me au secondaire qu au primaire Cela est sans doute d au fait qu au secondaire la premi re comp tence Jo use language talk to communicate and to learn constitue la comp tence ma tresse qui relie les autres et qui est essentielle au d veloppement des comp tences transversales et des apprentissages Le sens de cette comp tence est clair et les attentes de fin de cycle sont bien pr cis es On y voit galement une comp tence motivante car adapt e au niveau de d veloppement des jeunes du secondaire Elle constitue une belle porte d entr e dans ce programme La comp tence 2 To represent her his literacy in different media est particuli rement int ressante et bien d finie Son contenu est d taill mais il faudrait voir si la nouveaut de cette comp tence justifie le niveau de d tails ici pr sent La comp tence 3 To read and listen to written spoken and media texts est bien d velopp e La d finition de la lecture dans le sens de comprendre une vari t de textes crits parl s et m diatiques est claire Par contre et pour plus de coh rence le libell de cette comp tence ne devrait il pas se lire comme suit To read view and listen to tant donn l largissement du concept de textes Il ne semblerait pas superflu que cette d finition se refl te dans le libell de la comp tence Par ailleurs dans les attentes de ces comp tences on men tionne la litt rature pour
78. eux r alis s au primaire en vue de mieux orienter les interventions des enseignantes et des enseignants De plus la pr sentation de l volution des comp tences et des savoirs propos s aux l ves permettrait d appr cier la coh rence verticale avec le programme du primaire Dans ce sens des informations devraient galement tre fournies sur le changement de contexte En effet aux deuxi me et troisi me cycles du primaire le programme a port sur les diff rentes soci t s du Canada et leurs territoires partir des ann es 1500 en vue de donner l l ve une vision d ensemble du territoire canadien ainsi que certains points de rep re de l histoire du Qu bec et du Canada Au premier cycle du secondaire on traite de l histoire de l humanit depuis l Antiquit jusqu au XXI si cle en s appuyant sur des faits sociaux Ce changement m riterait d tre expliqu et le cas ch ant justifi par exemple en s appuyant sur les dimensions connues du d veloppement du temps historique chez les jeunes Par ailleurs les relations avec les autres disciplines et les autres l ments du programme sont pr sent es de fa on plut t superficielle Les concepts privil gier dans l tude des faits sociaux ont des relations avec plusieurs d couvertes et inven tions dans les autres disciplines dans l histoire de l humanit C est le cas par exemple de la naissance de la notion de preuve en math matique et
79. fortement impr gn e des probl matiques v hicul es par la majorit des domaines g n raux de formation Elle se pr te bien l exercice et au d veloppement de plusieurs comp tences transversales Elle favorise les changes et la r solution de probl mes Toutefois le fait que les territoires l tude soient plus ou moins familiers la majorite des l ves de 12 14 ans peut constituer une difficult surmonter De plus il est probable que tous les l ves ne manifesteront pas le m me int r t pour les probl matiques propos es et qu il faudra cheminer avec eux partir de leurs acquis ant rieurs Pensons par exemple au concept de ville patrimoniale dont l int r t n est pas vident pour des jeunes de cet ge Le terme enjeu n est pas clair et pourrait tre davantage explicit Certains enjeux devraient tre reformul s ou pr cis s parce que le sens que l on veut leur donner n est pas toujours vident La comp tence 3 Construire sa conscience plan taire offre une occasion int ressante d utiliser les TIC pour favoriser l ouverture sur le monde par les changes entre coles d ici et d ailleurs la participation des projets internationaux etc Les travaux d un r cent colloque europ en ont d ailleurs t consacr s cette question tr s actuelle On y traitait des difficult s et des r ussites des changes ducatifs interna tionaux Relativement cette comp ten
80. gements les plus impor tants en ce qui concerne la formation des enseignantes et des enseignants aient t r alis s au cours des ann es 90 et que la r forme de la formation actuelle ne constitue pas un changement mais une progression la Commission s inqui te n anmoins de la p riode de transition la formation initiale En terminant cette partie la Commission d sire pr ciser que les conditions nonc es plus haut en ce qui a trait la forma tion ne prennent tout leur sens que dans la mesure o les enseignantes et les enseignants ont la possibilit de s appro prier individuellement et collectivement la r forme 3 3 MAT RIEL DIDACTIQUE Le mat riel didactique joue depuis de nombreuses ann es un r le important dans l ducation des jeunes Qu b coises et Qu b cois Il conditionne l enseignement et l apprentissage tout en v hiculant un certain nombre de valeurs correspondant aux vis es des programmes d tudes En ce sens la Commission invite le Minist re et les commis sions scolaires faire pr valoir comme crit res dans l appro bation et l achat de mat riel didactique l obligation qu il r ponde aux principes de la construction des connaissances et du d veloppement des comp tences Elle affirme galement son souci de voir les technologies de l information et de la communication faire partie de ce mat riel Ainsi sans vouloir minimiser la place importante des biblioth ques traditi
81. ieurs d entre elles ont nourri l volution de la math matique Enfin les l ments de m thode de m me que les exemples de contenu et les nonc s de g om trie sont des indications m thodologiques que l on s attendrait de trouver plut t dans un guide p dagogique Avant l approbation du programme de math matique la Commission des programmes d tudes recommande au ministre de l ducation que des modifications importantes soient apport es en ce qui concerne e ampleur et la qualit du contenu de formation e l lagage des exemples et des indications de nature didactique e l am lioration de la pr sentation sch matique e les liens intradisciplinaires et interdisciplinaires _ Science et technologie Le programme de science et technologie au premier cycle du secondaire offre aux enseignantes et aux enseignants la possibilit d innover et permet aux l ves d tre actifs en les rendant ma tres de leurs apprentissages II y transparait une volont de d mystifier la science et la technologie et de les rendre accessibles et int ressantes galement il vise offrir une culture scientifique tous en leur permettant d mettre des opinions argument es sur des questions exigeant un certain jugement critique Cependant la vision qu il v hicule de la science et de la tech nologie le choix l tendue et la pertinence du contenu par rapport aux comp tences d velopper sont rev
82. ignant d avoir une d finition de chacun des l ments constitutifs des programmes disciplinaires et une explication de leur interd pendance Par ailleurs la Commission rel ve une ind cision quant aux approches p dagogiques favoriser pour le d veloppement des comp tences On affirme la page 8 du programme que La conception du Programme de formation n est pas model e sur une approche en particulier mais s inscrit plut t dans la mouvance conceptuelle d approches qui visent des apprentissages permettant aux l ves de bien s adapter des situations diverses et multiples Une telle affirmation est remettre en question m me si plus loin on dit que certaines pratiques p dagogiques pour lesquelles on a opt jusqu ici dans les coles secondaires ne favorisent plus l adoption d une telle approche integration des apprentissages et d cloisonnement des savoirs p 10 Ne pourrait elle pas autoriser toutes les formes de pratiques et contrevenir du m me coup l esprit de la r forme Inciterait elle les enseignantes et les enseignants renouveler leur pratique La Commission estime que l approche par comp tences comme mod le curriculaire induit certaines approches p dagogiques plus que d autres et qu il faudrait tre clair ce sujet Comp tences transversales La pr sentation des comp tences transversales au secondaire reprend celle du primaire m me si elles ne sont pas struc
83. influence de la Bible dans une perspective protestante La deuxi me traite de l agir dans le respect de la diversit religieuse et la troisi me est commune aux programmes d enseignement moral et d enseignement moral et religieux catholique La Commission croit que les comp tences sont bien d finies pour la discipline et que leurs composantes les explicitent bien Le texte est clair De plus le programme a l avantage de tenir compte de la r alit des jeunes et de leur questionnement Ainsi une grande place est accord e la r flexion et au juge ment moral et on les invite agir en accord avec leurs appren tissages La Commission trouve qu il y a progression entre le primaire et le secondaire mais elle demande n anmoins d apporter des pr cisions dans les comp tences Ainsi la comp tence 2 du primaire est libell e ainsi Agir de fa on appropri e au regard du ph nom ne religieux et au secondaire Agir dans le respect de la diversit religieuse Les composantes diff rent quatre au primaire trois au secondaire On parle de comportements au primaire et non au secondaire Ces changements ne sont pas expliqu s et la Commission juge qu une justification aiderait l enseignante ou l enseignant a comprendre l orientation choisie Des liens sont visibles entre les comp tences du programme les domaines g n raux de formation et les comp tences trans versales Par contre ils sont plus difficiles saisir
84. int gration des comp tences et d un contenu de formation dans un programme par comp tences Cependant les deux disciplines du domaine se rejoignent sur le plan de l ampleur et de la complexit du contenu de formation ce qui ne constituerait pas un probl me aux yeux de la Commission si ces contenus n taient pas tous prescriptifs En effet la Commission se questionne sur la n cessit de passer par une vingtaine d enjeux territoriaux en g ographie ou par treize faits sociaux en histoire et ducation la citoyennet afin d en arriver d velopper les comp tences propos es dans chacune des disciplines sachant que d velopper des comp tences comme Interpreter les faits sociaux l aide de la m thode historique ou Interpreter un enjeu territorial exige plus de temps que de m moriser des savoirs N a t on pas surcharge inutilement le programme de g ographie tant donn qu il est terminal au premier cycle du secondaire La Commission est port e croire qu il y a risque de retomber dans les pratiques exclusives de l enseignement magistral ou de voir les manuels se substituer aux programmes ce qui est contradictoire avec l exigence de d veloppement des comp tences Dans la presentation du domaine la Commission trouve que l on insiste beaucoup sur les connaissances et les savoirs et elle juge excessif d crire Ces savoirs constituent l ensemble des connaissances communes sans lesquelles un citoyen
85. iologique qui est important dans le d veloppement personnel Domaines g n raux de formation L introduction des domaines g n raux dans le programme permet d tendre l apprentissage en dehors de la salle de classe et de faire de l cole secondaire une communaut d apprentissage La Commission y voit un souci de contex tualiser les apprentissages conform ment l approche par comp tences et d engager la communaut dans la formation de l l ve l instar de l Association des cadres scolaires du Qu bec la Commission estime que les domaines g n raux de formation soutiennent le projet ducatif de l cole 9 ASSOCIATION DES CADRES SCOLAIRES DU QU BEC Avis de l Association des cadres scolaires du Qu bec au ministre de l duca tion relatif au Programme de formation de l cole qu b coise pour l enseignement secondaire premier cycle dossier 02 04 2002 20 p La Commission note que certains domaines g n raux de formation s apparentent grandement a des domaines d apprentissage et qu ils partagent avec eux des contenus communs Par exemple la gestion du stress est trait e la fois dans le domaine g n ral de formation Sant et bien tre et dans le programme d ducation physique et la sant Aussi la fonction des m dias est abord e dans le domaine g n ral de formation M dias et dans le programme d enseignement moral Il y a l des leviers pour favoriser la mise en uvre des domaines g
86. ire et education la citoyennet On ajoute que les strat gies associ es aux disciplines du domaine de l Univers social empruntent aux d marches m thodologiques pr conis es dans les programmes de g o graphie et d histoire et education la citoyennet Toutefois ces deux disciplines qui constituent l essentiel du domaine de l Univers social ne font pas partie du contenu de formation On y trouve plut t l ensemble des domaines g n raux de formation auxquels ont t ajout s la vie scolaire et les loisirs ll faudrait par cons quent revoir les choix effectu s afin qu ils correspondent la g ographie et l histoire et ducation la citoyennet ou les regrouper sous un intitul comprenant une initiation la vie sociale du Qu bec Les conditions de mise en uvre particuli res au programme Dans la pr sentation du programme on met beaucoup l accent sur le terme cole Or sans tre une excroissance de l organisation scolaire la classe d int gration est souvent per ue comme une r alit parall le De plus il est pr cis en parlant de l l ve que le programme suscite sa participation active la vie scolaire et communautaire L l ve est invit a faire preuve d ouverture et profiter des occasions qui s offrent lui de participer diverses activit s scolaires et sociales p 3 cet gard la Commission appr cierait que les respon sabilit s de chacun soient pr cis
87. ire ressortir de fa on plus vidente l interrelation des disciplines particuli rement l int rieur des domaines notamment dans celui de la math matique de la science et de la technologie et dans celui de lunivers social La pr sentation des disciplines et la clart des comp tences gagneraient tre am lior es sur plusieurs plans et notam ment sur celui de la d finition des concepts des assises th oriques et de l harmonisation de la terminologie utilis e Mais galement la Commission constate que le d coupage des comp tences peut poser des difficult s dans leur valuation distincte l int rieur d un m me programme disciplinaire ou par rapport aux comp tences transversales Certaines disciplines comme la science et la technologie la g ographie l histoire et ducation la citoyennet ainsi que le domaine du d veloppement personnel comportent une nouvelle orientation ou une nouvelle vision Dans ce contexte une attention devra tre accord e aux conditions de mise en uvre de ces programmes en particulier En formulant ses recommandations la Commission agit titre consultatif et n a d autre int r t que celui de contribuer positivement l laboration du Programme de formation de l cole qu b coise dans le but de l am liorer Elle esp re que le Minist re le r visera la lumi re du pr sent avis Toutefois la Commission des programmes d tudes dans son r le de veille s
88. isions au sujet de la notion d expos seraient utiles Traditionnellement cette notion renvoie une prise de parole unique laissant peu de place la discussion L expression Pr sentation orale individuelle ou en quipe permettrait d viter des probl mes potentiels d interpr tation 12 Arthur MARSOLAIS Parents engag s Quel apport au renouveau Vie p dagogique n 125 p 13 13 GOUVERNEMENT DU QU BEC Le temps de lire un art de vivre poli tique de la lecture et du livre Qu bec 1998 115 p 14 Vicki A JACOBS Reading Writing and Understanding Educational Leadership Vol 60 n 3 novembre 2002 p 58 61 Le programme souligne bien que l oral est la fois un objet d tude en soi et un outil d etude La Commission estime toute fois que l on demeure tr s vague sur la place de l quipe cole dans l apprentissage de la langue orale Pourtant c est l un de ses r les d aider l l ve acqu rir le fran ais oral qu b cois standard et de le distinguer du fran ais familier En ce sens il serait judicieux d indiquer dans le sens de la comp tence que tout le personnel de l cole devrait tre un mod le 6 En effet la classe n est pas le seul lieu de d veloppement des comp tences en oral d autres activit s comme la radio sco laire ou les expositions peuvent contribuer au d veloppement des comp tences langagi res et leur valuation formative De plus le
89. isquent de compromettre le d veloppement des comp tences La pr sentation de la discipline Le texte de pr sentation est parfois dense et certains concepts m riteraient d tre mieux expliqu s Certains termes pourraient tre pr cis s motifs symboles rep res et patrimoine paysages et enracinement culturel pour clairer les enseignantes et les enseignants dans leurs interventions La Commission remarque que des liens sont tablis avec quatre des cinq domaines g n raux de formation seul le domaine Orientation et entrepreneuriat n tant pas cit Par contre il est dit que le programme entretient des liens avec toutes les comp tences transversales mais on ne mentionne pas Se conna tre qui en est pourtant une Le sch ma 1 Liens entre les comp tences pourrait tre am lior pour accorder autant d importance chacune des comp tences puisque l une ou l autre peut tre la porte d entr e dans le programme et qu elles sont interd pendantes Actuellement l aspect visuel porte penser que la comp tence 2 Interpr ter un enjeu territorial est la plus importante parce qu elle est pr sent e de fa on plus dynamique que les autres ll conviendrait galement d uniformiser les fl ches Les comp tences La comp tence 1 Lire l organisation d un territoire est tr s pertinente comme il est mentionn dans la pr sentation Cependant le concept de raisonnement g ographique m riterait
90. l enseignant Il doit aussi r server des sommes l engagement de ressources humaines suppl mentaires ainsi qu la formation et l information des acteurs scolaires engag s dans cette mise en uvre 45 CONSEIL SUP RIEUR DE L DUCATION L organisation du primaire en cycles d apprentissage une mise en uvre soutenir Avis au ministre de l Education 2002 p 15 46 GROUPE DE TRAVAIL SUR LA R FORME DU CURRICULUM R affirmer l cole Qu bec 1997 p 15 47 COMMISSION DES PROGRAMMES D TUDES Avis au ministre de l ducation sur l approbation du Programme de formation de l cole qu b coise premier cycle Qu bec 2000 p 56 En tant que superviseur il doit s assurer que le curriculum r el correspond au curriculum national II doit aussi v rifier le niveau de d veloppement des comp tences atteint par les l ves Le Minist re doit galement s engager dans une r flexion permanente sur l volution du curriculum dans l adaptation continue des programmes Enfin par son r le de formateur il doit s assurer que tout le personnel administratif et educatif des commissions scolaires a acc s une formation commune sur les orientations th oriques et pratiques de la r forme cela dans le respect des pr rogatives locales CO ee lee Gran Oa by oy a La Commission a compl t l examen du Programme de formation du premier cycle du secondaire poursuivant ainsi sa contributio
91. les programmes du domaine montrent une bonne progression du primaire au secondaire Le programme d enseignement moral et religieux catholique se distingue de tous les autres sur ce chapitre en pr sentant les attentes de fin de cycle du dernier cycle du primaire Il s agit d une initiative qu il serait avantageux de reprendre dans tous les autres programmes disciplinaires Les programmes de ce domaine traitent de problematiques que les adultes n ont pas encore r solues et devant lesquelles il n est pas toujours ais de se positionner Entrent en jeu ici la maturit de l l ve et le d veloppement de son jugement moral et critique Il faudrait dire explicitement dans le domaine que la maturit de l l ve se construit et qu elle est en d veloppe ment Par ailleurs a la lecture de tous les probl mes d ordre moral ou de sant qui sont pr sent s aux l ves dans ce domaine d apprentissage la Commission se demande s il ne serait pas plus appropri d aborder ces questions sous un angle positif Pourquoi ne pas presenter les avantages et les bienfaits de certains tats ou de certaines situations dans la vie courante des l ves plut t que de tout consid rer comme des situations difficiles ce qui risque d tre lourd pour les jeunes de cet ge et de ne pas donner les r sultats escompt s La Commission se questionne sur l ampleur du contenu de ces programmes par rapport au nombre d unit s qui leur est allou Bi
92. mes d tudes Il y a donc lieu de trou ver des proc d s qui facilitent ces liens tant dans le programme de fran ais accueil que dans le programme de fran ais langue d enseignement p 39 Les notions et les concepts d taill s en math matique sont par ailleurs plut t minces et il y aurait lieu de se r f rer au programme de math matique de la classe ordinaire pour les laborer Aussi il faudrait donner priorit certains apprentis sages essentiels pour la suite des tudes en classe ordinaire Enfin la case du sch ma intitul e Vocabulaire et symboles n est pas du m me niveau que les autres cases qui pr sentent un champ math matique l tude au primaire et au secon daire En principe le vocabulaire et les symboles sont inclus dans chacun des domaines Par ailleurs les strat gies de r solution d une situation probl me n en sont pas il s agit plut t des tapes habituelles d une d marche de r solution de probl mes La pr sentation de celle ci la page 21 ne couvre pas les processus et les concepts qui d finissent les comp tences du programme de la classe ordinaire En ce qui concerne le contenu de formation la rubrique Univers social la Commission remarque des incoh rences En effet dans le sens de la comp tence et dans le texte intro ductif du contenu de formation il est annonc que celui ci s organise autour de quatre disciplines fran ais math ma tique g ographie et histo
93. n raux de formation Cependant on ne devrait pas laisser une seule discipline le soin de prendre en compte un domaine g n ral de formation Malgr les aspects int ressants qui caract risent la pr senta tion des domaines g n raux de formation la Commission estime qu il y aurait avantage ce que celle ci soit faite de fa on plus positive En effet les domaines g n raux de forma tion sont souvent pr sent s comme si le milieu dans lequel vivent les jeunes tait constitu essentiellement de situations difficiles et que l ducation tait l uniquement pour apporter des solutions Or il y a bien dans les domaines g n raux de formation des aspects positifs qu il est possible d exploiter et de prot ger et qui pourraient davantage motiver les jeunes L examen des trois premiers chapitres du Programme de formation a permis la Commission de constater que ceux ci constituent un r f rentiel pour alimenter la r flexion du personnel enseignant et de l quipe cole Ce r f rentiel pourrait toutefois mieux guider cette r flexion s il pr sentait plus clairement la structure du Programme de formation et l interd pendance entre ses l ments constitutifs La Commission des programmes d tudes recommande au ministre de l Education de revoir le Programme de formation en s assurant que l interd pendance entre les competences transversales les domaines g n raux de formation et les programmes disciplinai
94. n COTE CS des D couvreurs Serge G RIN LAJOIE Coll ge Esther Blondin Ghislain OUELLET CS des Chic Chocs Francine SCHOEB CS de Montr al Richard THERIEN CS de la R gion de Sherbrooke Gilles THIBERT Universit du Quebec a Montreal GEOGRAPHIE Pierre LAPERRIERE pr sident EXPERTES ET EXPERTS Francois BACHAND CS des Hauts Cantons Aicha BENNIMAS Universit Laval Pierre BERNARD CS de Montr al Nathalie BOUDRIAS CS de Montr al Jocelyn C T CS des D couvreurs Lynne DWYER CS de Montr al Louise GUIMONT CS de l Or et des Bois Margot KASZAP Universit Laval Suzanna KSIONDZ CS Riverside HISTOIRE ET DUCATION A LA CITOYENNET Richard PALLASCIO pr sident EXPERTES ET EXPERTS Judith AUDET CS Ren L vesque Line DUB CS de la Capitale Marc Andr THIER Universit du Qu bec Trois Rivi res Yves GRAVEL CS des Samares Alexandre LEMAY CS des Samares Erik OLSTHOORN CS Lester B Pearson Suzanne PAQUIN CS de Montr al Yves PRESSEAU CS des D couvreurs Yvan RONDEAU CS des Grandes Seigneureries Sophie TURBIDE CS Marguerite Bourgeoys DOMAINE DES ARTS Herv BERGERON pr sident Diane SAVARD pr sidente EXPERTES ET EXPERTS Nicole H BERT CS du Val des Cerfs Georges LAFERRI RE Universit du Qu bec Montr al Nancy LECLERC Coll ge Mont Sacr C ur Louise MATHIEU Universit Laval Ginette PERREAULT CS de Montr al Sylvy PANET RAYMOND Universit Concordia Di
95. n de rendre plus coh rentes les diff rentes rubriques Par exemple sous le titre Strat gies et apprentissage du contenu de formation p 28 on trouve les termes contenu de forma tion l int rieur des objets d apprentissage Par cons quent la Commission pense qu il serait souhaitable d ajouter un para graphe introductif qui viendrait pr ciser l articulation de ces diff rentes rubriques Par ailleurs la Commission constate une certaine mouvance du sens donne au terme texte dans les deux programmes Dans la pr sentation de la discipline ce concept est d fini par les caract ristiques de l crit de l oral ou du m diatique II est limit par la suite la notion de m diatique pour aboutir une diff rence importante entre le programme de base et le programme enrichi Dans le programme de base le terme texte renvoie une structure langagi re qui peut prendre une forme orale crite visuelle ou mixte p 11 alors que dans le programme enrichi il acquiert une signification plus large en incluant non seulement les imprim s mais aussi les textes accessibles par l interm diaire du multim dia et de l Internet de m me que des uvres vari es telles qu un film ou une uvre d art p 25 On termine cette nomenclature en utilisant dans le contenu de formation la typologie de l ancien programme de fran ais Avant l approbation des programmes de fran ais langue seconde de base et enrichi
96. n encore fragile des fondements de l approche par comp tences Au del du vocabulaire la Commission constate que cette confusion a des effets sur les programmes d tudes eux m mes car ils n ont pas tous atteint le m me degr de maturit et de pr cision dans leur formulation l examen du Programme de formation du premier cycle du secondaire la Commission constate que ses remarques demeurent toujours valables En effet un probl me important qu elle discerne r side dans l importance ou la place des connaissances par rapport aux comp tences D un c t on a des comp tences et leurs l ments qui sont dans l ensemble int ressants et bien pr sent s de l autre un contenu de forma tion volumineux Or il n est pas n cessaire d acqu rir un savoir encyclop dique pour d velopper une comp tence et l ampleur des contenus de formation prescrits r v le que l on n a pas voulu faire de choix d une base de savoirs ma triser par les l ves Le but des programmes par comp tences c est de faciliter l apprentissage afin que les l ves puissent transf rer et int grer leurs savoirs scolaires dans diverses situations de vie Le d veloppement d une comp tence en classe n cessite plus de temps que la seule maitrise de savoirs La Commission est d avis que la prescription de contenus de formation aussi volumineux compromet l approche par competences qui est a la base du Programme de formation Celui ci
97. n sp cifique au d veloppement du nouveau curriculum national des l ves qu b cois Pour faire cet examen elle s est engag e dans une d marche rigoureuse et s est efforc e de garder le cap sur les fondements et les objectifs de la r forme La Commission souligne que le Minist re a fait preuve de coh rence en retenant la m me structure pour le Programme de formation du premier cycle du secondaire que pour celui du primaire Elle est consciente que l laboration de programmes par comp tences et par cycle en particulier au secondaire est une entreprise audacieuse dans la mesure o le milieu Scolaire devra revoir ses pratiques Dans l ensemble elle trouve int ressants les chapitres qui traitent de la pr sentation du Programme de formation des comp tences transversales et des domaines g n raux de formation Elle reconna t que plusieurs programmes disciplinaires r pondent ses attentes mais note que quelques uns sont plus probl matiques Toutefois tous les programmes ont besoin d am liorations en ce qui concerne la progression du primaire au secondaire la place des savoirs dans l approche par comp tences les liens entre les l ments constitutifs du Programme de formation la d finition des concepts et des assises disciplinaires ainsi que l valuation des comp tences l examen des domaines d apprentissage il ressort que leur pr sentation pourrait tre harmonis e De plus il serait avan tageux de fa
98. naturel et des diff rents modes de repr sentation autant sur le plan de la traduction que de l interpr tation Elle devrait galement et c est en cela qu elle est importante insister sur les caract ristiques propres une communication qui traite de la math matique par exemple donner une preuve Le contenu de formation La Commission constate que le programme examin reprend l essentiel des contenus des programmes de math matique 116 et 216 de 1994 de 1 et 2 secondaire tout en y ajoutant l tude d autres concepts comme l aire Toutefois elle se questionne sur la n cessit d un contenu prescriptif d une telle ampleur Si comme on le mentionne dans le programme m me la plupart des concepts et des processus doivent tre construits par l l ve et r investis dans diff rents contextes p 24 il faudrait alors que ces savoirs soient pertinents et que l l ve dispose d un temps suffisant pour se les approprier L alourdissement des contenus est doubl d une pr sentation des concepts sans d limitation ou avec des limites arbitraires et artificielles qui nuisent la r alisation d une d marche fond e sur une conception constructiviste de l apprentissage Par exemple quelle intention a t on lorsque l on veut enseigner la racine carr e Pourquoi devrait on tudier seulement les propri t s de la multiplication distributivit de la multiplication Sur l addition ou la s
99. navigation etc 39 J M LEVINE et R L MORELAND Progress in small group research Annual Review of Psychology n 41 p 585 634 Le leadership p dagogique Dans la mise en uvre de la r forme au premier cycle du secondaire le personnel de direction appara t comme un acteur central Dans ce contexte il doit se pr occuper de d velopper une vision globale de l organisation de l articuler de la promouvoir et de la faire partager l ensemble du personnel de l cole 0 En plus d imprimer un mouvement de changement l cole le personnel de direction doit favoriser la collaboration la coop ration et la communication quotidienne entre tous les acteurs scolaires par la r flexion sur les pratiques et le fonc tionnement de l cole dans son ensemble Il agit ainsi sur la culture de son organisation en favorisant le travail des quipes mati res et des quipes cycles et en assurant le d veloppe ment et le maintien d une culture de coop ration afin notam ment de prendre en compte les domaines g n raux de forma tion 3 2 FORMATION DU PERSONNEL ENSEIGNANT Avec les nouveaux programmes qui seront implant s au secondaire la formation continue des enseignantes et des enseignants appara t aux yeux de la Commission comme un l ment capital de leur mise en uvre La majorite de l effectif actuel au secondaire a entrepris sa carri re au tournant des ann es 80 au moment o ont t implant s le
100. ndaire ou bien tout le secondaire Cette impr cision est de nature cr er une confusion dans la lecture des comp tences transversales et des domaines g n raux de formation Des pr cisions devraient aussi tre apport es sur certains changements de termes contexte de d veloppement la place de contexte de r alisation contenu de formation la place de savoirs essentiels etc La Commission ne s oppose pas ces changements mais elle pense qu ils devraient tre annonc s et le cas ch ant justifi s dans la perspective d une continuit entre le primaire et le secondaire Par ailleurs le vocabulaire utilis n est pas constant et les mots ne signifient pas toujours la m me chose II y a une confusion entre des termes comme comp tences capacit s et facult s m tacognition r flexion et r flexivit curriculum et programme discipline de savoir et discipline scolaire langue et langage Presentation du Programme de formation Le chapitre sur la presentation du Programme de formation pr sente entre autres la mission de l cole les vis es et les orientations du programme ainsi que l incidence sur les pratiques pedagogiques La Commission voit bien la mission de l cole qui est d ailleurs d finie dans l nonc de politique ducative L cole tout un programme apparaitrait int ressant la Commission que les vis es et les orientations du Programme de formation soi
101. ne des orientations de la politique fait express ment r f rence au fait que bien que la classe d accueil ferm e ou semi ouverte constitue l un des moyens efficaces pour tablir les bases de l int gration la classe ordinaire repr sente une tape capitale du processus d int gration Cette orientation s actualiserait entre autres par l tablissement de passerelles entre ces deux types de classes dont la d finition de contenus communs Or dans sa facture et dans sa conception la Commission remarque que le contenu de formation ne r pond que partiellement cette orientation Pour le contenu de formation en fran ais une bonne partie est identique au contenu de formation en fran ais langue seconde En effet les l ments de communication les notions li es la grammaire du texte et de la phrase ne comportent pas d indications permettant de distinguer ce qui est particulier l un ou l autre des programmes De plus la typologie des textes utilis e pourrait tre actualis e Aussi il semble trange que les strat gies de production orale et crite aient t regroup es sous le m me intitul 23 Cette pr occupation de la coh rence des contenus avait t mention n e par la Commission des programmes d tudes dans son Avis au ministre de l ducation sur l approbation du Programme de formation de l cole qu b coise premier cycle le m me enseignant doit travailler avec les deux program
102. ne meilleure prise en charge de la r forme par l equipe cole Par ailleurs cette exigence du travail d quipe doit mener l cole passer d une culture individualiste une culture de coop ration Cette coop ration qui doit marquer le secondaire doit galement se concr tiser dans l valuation des comp tences transversales Si une enseignante ou un enseignant a suffisam ment d occasions au primaire d observer et d appr cier le d veloppement des comp tences transversales chez ses l ves ce n est pas le cas pour les sp cialistes du secondaire pour qui la prise en charge collective de l valuation est n ces saire Dans ce contexte la mise en uvre et l valuation des comp tences transversales restent tout un d fi Faire le portrait d un l ve partir des appr ciations d valuateurs differents demande une r vision des modalit s d valuation Comment vont se r partir les responsabilit s des enseignantes et des enseignants dans l appr ciation des comp tences trans versales d velopp es par les l ves Comment devrait on tenir compte la fois des r sultats d valuation des comp tences disciplinaires et des comp tences transversales Les conditions de d veloppement et d valuation de ces comp tences m ritent donc d tre explicit es Le travail d equipe doit aussi s actualiser dans le traitement des domaines g n raux de formation Si ceux ci permettent d tendre l
103. niques du fran ais oral soutenu chez des l ves qu b cois Gagn et autres 1999 ou encore se r f rer au Programme de formation de l cole qu b coise Version approuv e ducation pr scolaire et 1 cycle du primaire Version provisoire 2 et 3 cycles du primaire 16 Dans son avis au ministre de l ducation sur l approbation du Programme de formation de l cole qu b coise 2001 la Commission des programmes d tudes s tait prononc e sur l importance du r le de l enseignant comme mod le du fran ais oral standard qu b cois Enfin la Commission note que l intitul de la comp tence ne fait r f rence qu la lecture de textes litt raires D autres types de textes comme les textes courants et d autres formes d expression comme le cin ma peuvent cependant contribuer au d veloppement de cette competence De plus l aspect contraignant du titre limite le r pertoire d appr ciation de l l ve Afin de r pondre a cette pr occupation la Commission propose de d placer les obligations de lecture la comp tence 1 et de modifier le titre de la comp tence 4 en liminant le terme litt raires donnant ainsi cette comp tence une ouverture plus grande riche en contenu et en possibilit s d appr ciation L l ve pourrait laborer son propre programme de lecture en fonction de ses go ts et de ses champs d int r t ll reste toutefois que le seul fait de changer l intitul ne peut
104. ns li es cette section s imposent La Commission se demande en effet s il s agit de faire conna tre en anglais la culture qu b coise francophone ou anglophone des trangers ou de donner des r f rents sur la culture anglophone ll para t important de sensibiliser les jeunes francophones non seulement la culture anglo canadienne qui est tr s peu connue au Qu bec mais galement la culture de la minorit anglophone du Qu bec qui fait preuve de vitalit La Commission d sire ajouter certaines remarques qui ont trait plus particuli rement au programme de base la comp tence 1 To Interact Orally in English quand on dit Qu bec students learn English in order to be able to interact with English speakers cela n est pas toujours juste On laisse entendre que l on doit apprendre l anglais pour interagir avec des anglo phones ce qui n est pas toujours possible par exemple dans les milieux ou il y a peu d anglophones D ailleurs une tude a d montr que les l ves consid rent qu il est normal de ne pas tre bon en anglais ou de ne pas apprendre l anglais parce qu ils n envisagent pas de quitter la r gion La phrase cit e plus haut pourrait amener les l ves ou leurs parents penser que l anglais ne leur est pas n cessaire Or la maitrise de l anglais ouvre la porte non seulement la communication mais aussi la litt rature l information disponible sur l Internet l em
105. nsid re comme important de vous mentionner que la version approuv e du Programme de formation du 17 cycle du secondaire sera transmise au r seau scolaire en ao t 2003 pour approbation L application obligatoire du programme est pr vue en septembre 2004 pour la 17 secondaire ct en septembre 2005 pour la 2 secondaire Dans ce contexte j appr cierais recevoir un avis de la Commission des programmes d tudes sur ce programme d ici au 17 f vrier 2002 Quite T l phone Aia ooo T bcopseur 418 646 7551 Damel une Rime geval ca Par ailleurs consid rant les ch anciers de production tr s serr s je vous recommande comme il a t entendu avec M Robert Bisaillon sous ministre adjoint de transmettre M Margaret Rioux Dolan directrice g n rale de la formation des jeunes copie des extraits de votre avis Cette fa on de faire me permettra de prendre en consid ration graduellement vos recommandations en vue de leur int gration lors de l tape de r vision du programme au fur et mesure que ces extraits seront termin s et ce dans un souci d efficience Comptant sur votre habituelle collaboration je vous prie d agr er Madame la Pr sidente l expression de mes sentiments les meilleurs qe S nva SIMARD PN Tal fay ee ote 2 Liste des membres TROIS PREMIERS CHAPITRES Monique HEBERT pr sidente Mario MOISAN pr sident EXPERTES ET EXPERTS Jean Luc CHARTRAND CS de la Rivi re
106. nter preter semble venir de l ext rieur plut t que de l l ve Or la composition intervient aussi dans la production surtout en danse contemporaine _ Musique La Commission endosse le fait que le programme de musique mette l accent sur le d veloppement du sens critique de l l ve et qu il laisse une marge de man uvre int ressante l enseignante et l enseignant Toutefois elle souhaite que la fonction de communication inh rente la musique et la socialisation de l l ve soit mieux abord e Il n y a pas que la musique d ensemble qui peut contribuer l engagement de l l ve et l aider d velopper son sens des responsabilit s la pratique individuelle d un instrument et la cr ation d uvres individuellement ou collectivement y concourent galement Par ailleurs la Commission fait tat de la difficult de trouver un quilibre entre les comp tences disciplinaires Selon elle trois facteurs expliqueraient cette difficult D abord le d ve loppement des habilet s psychomotrices fines n cessaires la ma trise d un instrument demande du temps Ensuite il est difficile de toujours disposer de lieux physiques ad quats pour interpr ter et cr er des uvres musicales Enfin les l ves sont souvent trop s lectifs dans leurs choix musicaux ce qui limite l ouverture des r pertoires diversifi s Parall lement ces facteurs intervient un ph nom ne plus large celui de la s
107. ntre la morale et les autres disciplines dans la pr senta tion de la discipline ne se concr tisent pas dans le contenu de formation La Commission des programmes d tudes recommande au ministre de l Education d approuver le programme d enseignement moral Toutefois ce programme n cessite des am liorations notamment en ce qui concerne des pr cisions apporter aux trois comp tences 37 COMMISSION DES PROGRAMMES D TUDES Avis au ministre de l Education sur l approbation du programme d thique et de culture religieuse cycle du secondaire 2002 19 p _ Les programmes d enseignement confessionnel Les programmes d enseignement moral et religieux catholique et d enseignement moral et religieux protestant rev tent un caract re particulier au sein du Programme de formation du premier cycle de l enseignement secondaire En effet c est au Comit sur les affaires religieuses que revient le mandat d approuver les aspects confessionnels de ces deux programmes en vertu de la Loi modifiant diverses dispositions l gislatives dans le secteur de l ducation concernant la confessionnalit Le r le de la Commission se r sume ici examiner si ces deux programmes respectent bien les grandes orientations de la r forme et si leur structure est conforme l approche retenue soit l approche par comp tences _ Enseignement moral et religieux catholique La Commission trouve que le programme d enseignement mor
108. objets virtuels L enonce de la comp tence 2 Cr er des images m diatiques peut provoquer une certaine confusion car les termes images m diatiques pr tent de multiples interpr tations dont la plus vidente est la cr ation l aide des outils informatiques La comp tence soul ve des pistes int ressantes dans la mesure o l on vitera de trop assujettir la dimension artistique la seule r f rence aux technologies de l information et de la communication _ Danse Les trois comp tences du programme couvrent bien les apprentissages faire en danse La Commission pr cise toute fois que ce programme profiterait avantageusement d un cadre largi pour ce qui est du r f rentiel th orique du lexique et de la bibliographie Dans la comp tence 1 Cr er des danses la Commission jugerait appropri de traiter du bien tre de la nutrition et de la gestion du stress puisqu il s agit d aspects li s la discipline En ce sens des liens pourraient tre effectu s avec le domaine g n ral de formation Sant et bien tre Dans la comp tence 2 Interpr ter des danses on qualifie la danse de fugitive et d ph m re et ailleurs de biblio th que non verbale Aux yeux de la Commission ce sont des id es incompl tes qui ne sauraient servir l interrogation plus pouss e car si la danse semble ph m re c est par le regard que le spectateur pose sur elle Ici l uvre i
109. oir La clart des comp tences et des l ments qui s y rattachent composantes attentes et crit res d valuation m rite gale ment une am lioration La pr sentation de la discipline Le choix d int grer la science et la technologie dans un contexte o l on trouve encore plusieurs disciplines scienti fiques distinctes est fort appr ciable Cependant cette int gra tion annonc e dans la pr sentation de la discipline ne se concr tise pas dans le programme C est en partie parce que la vision de la science et de la technologie telle qu elle appara t dans le programme est restrictive et st r otyp e La d marche scientifique ne se r duit pas une d marche exp rimentale elle comporte par exemple l analyse d impacts de nouvelles d couvertes scientifiques sur la soci t De m me la d marche technologique ne se limite pas la conception d objets La Commission constate que l ensemble du volet technologique n y est pas assez d velopp En plus les distinctions ne sont pas suffisamment rendues entre science technologie et technique Les liens entre la discipline les domaines g n raux de forma tion et les comp tences transversales sont annonc s mais ils ne sont pas exploit s dans les comp tences et le contenu de formation De m me les liens avec les autres disciplines sont faibles En particulier le r le que joue la math matique dans l apprentissage de la science et de la technologi
110. onnelles la Commission souhaite que des biblioth ques virtuelles Soient mises en place Ce souhait va de pair avec la suggestion nonc e plus haut savoir la disponibilit du mat riel informatique n cessaire La Commission d sire rappeler que le mat riel didactique peut limiter l autonomie professionnelle du personnel enseignant et le ramener vers la transmission des savoirs l ampleur des contenus de formation et la complexit de la t che ducative particuli rement pour les jeunes enseignantes et enseignants peuvent mener un enseignement bas uniquement sur l utilisation du manuel scolaire 43 MINIST RE DE L DUCATION La formation l enseignement Les orientations Les comp tences professionnelles Qu bec minist re de l Education 2001 253 p 44 MINIST RE DE L DUCATION L cole tout un programme nonc de politique ducative Qu bec 1997 p 34 Pour eviter cette situation des propositions didactiques seraient les bienvenues Ces derni res pourraient porter sur des scenarios ou des projets p dagogiques Par ailleurs des colloques des congr s et des forums p dagogiques en ligne pourraient tre mieux exploit s afin d amener le personnel enseignant a changer ses pratiques Des tudes ont d ailleurs d montr l am lioration qui se produit dans une organisation lorsque les enseignantes et les enseignants discutent de leurs pratiques et de leurs projets 3 4 SOUTIEN DU MI
111. ous les l ments du Programme de formation doivent tre pris en compte d une mani re synergique et interactive Celui ci doit donc tre abord dans sa globalit Une coh rence intrapro gramme et interprogramme permet d en assurer l unit s La Commission pense qu une meilleure articulation entre les l ments constitutifs du Programme de formation permet trait de l actualiser davantage et de donner plus de sens aux apprentissages 8 MINIST RE DE L DUCATION 2002 p 9 1 4 D FINITION DES CONCEPTS ET DES ASSISES DISCIPLINAIRES De fa on g n rale on constate que dans la pr sentation des disciplines et dans le sens des comp tences disciplinaires plusieurs nouveaux concepts cl s utilis s ne sont pas d finis La Commission des programmes d tudes croit qu il est n ces saire de d finir ces concepts parce que ceux ci traduisent une vision nouvelle dans l enseignement des disciplines et conduisent des interventions diff rentes aupr s des l ves titre d exemple le concept de raisonnement g ographique en g ographie est porteur d une nouvelle vision de l enseigne ment de cette discipline Plusieurs autres concepts sont ambigus Celui de situation probl me que l on nomme parfois simplement probl me dans les programmes de math matique et de science et technologie l est galement de m me que celui de texte dans le domaine des langues Or on en convient les ens
112. oustraction et pas celles de la division Comment fait on pour enseigner l aire lat rale sans tudier les solides L tude de laire lat rale a t elle d ailleurs sa place dans la section des figures planes De plus dans le contenu la page 9 Proportionnalit est du m me niveau que Arithm tique Cette sous section semble tre mal int gr e dans le programme m me s il est vrai qu il s agit d un contenu commun aux diff rents champs et n est reprise de fa on explicite que par la comp tence 2 Elle pour rait tre associ e l arithm tique raisonnement proportionnel ou tre pr sent e comme un element d arrimage entre l arith m tique et l alg bre La lecture du programme r v le galement une discrimination positive l endroit de la notation d cimale par rapport la notation fractionnaire Cependant la notation fractionnaire per met d interpr ter les propri t s de la multiplication et pourquoi pas de la division de pr parer avantageusement l alg bre expressions alg briques et de v rifier la justesse des calculs effectu s l aide d une calculatrice Cette discrimination est difficile justifier en dehors de l effet calculatrice En coh rence avec la pr sentation du Programme de formation du premier cycle de l enseignement secondaire le programme de math matique fait preuve d une pr occupation pour l inter disciplinarit notamment dans la pr
113. p cialisation des enseignantes et des enseignants En effet ceux ci ont mis beaucoup de temps afin de ma triser leur instrument ce qui les am ne mettre l accent sur l interpr ta tion au d triment de la cr ation Dans la comp tence 1 Cr er des pi ces vocales et instrumen tales l l ment S lectionner les id es sonores qui retiennent son int r t et anticiper son projet de cr ation rel ve davantage de la composante Exploiter des moyens sonores des l ments du langage musical et des l ments de technique que de la composante Exploiter des id es en vue d une cr ation musicale En ce qui a trait la comp tence 2 nterpr ter des pi ces musicales la Commission d plore que les liens entre les savoirs et les processus qui permettent le d veloppement de la comp tence ne soient pas suffisamment mis en vidence Ainsi l ex cution ou l interpr tation d une pi ce et l appropria tion de ses l ments constitutifs non seulement les phrases musicales celles ci faisant partie de ses l ments constitutifs n cessitent diverses habilet s techniques et des savoirs rela tifs l expressivit musicale Il faudrait pr ciser davantage les habilet s et les savoirs en cause La Commission des programmes d tudes recommande au ministre de l ducation d approuver les programmes d art dramatique d arts plastiques de danse et de musique Toutefois ces programmes n cessitent des am liorations not
114. personnel qui enseigne actuellement dans ces disciplines En effet le choix d integrer la science et la technologie pourrait signifier une maitrise de l ensemble des connaissances scientifiques et technologiques des programmes d tudes En matiere de langues secondes la formation doit viser non seulement les comp tences en francais et en anglais mais aussi des habilet s relatives aux diverses techniques d appren tissage des langues secondes techniques qui pourraient tre transf r es en classe d int gration linguistique et scolaire Dans le domaine de l univers social les enseignantes et les enseignants auront besoin d un accompagnement particulier dans l enseignement des programmes de g ographie et d histoire et ducation la citoyennet Ces programmes pr sentent un enseignement renouvel ax sur la r flexion et le questionnement au lieu de la description L angle d approche est diff rent puisque les disciplines sont pr sen tees en interaction avec l humain 42 Certaines commissions scolaires ont d j mis sur pied des comit s multidisciplinaires compos s de sp cialistes ainsi que d enseignantes et d enseignants qui agissent comme formateurs aupr s du personnel enseignant La Commission souscrit la volont d une formation en accord avec la nouvelle approche de l enseignement au secondaire conform ment au document minist riel sur la formation l enseignement Bien que les chan
115. ploi ainsi qu la richesse de toute une culture ll serait n cessaire de camper cette id e d s le d part Dans la section Functional Language certains fillers auraient avantage tre remplac s par d autres Par exemple Um et Like par Let me think ou Let s see ou I am thinking 20 Simon BOIVIN Enseigner l anglais une t che difficile dans l est du Qu bec Le Soleil 27 octobre 2002 p 19 Par ailleurs dans le programme enrichi une correction est apporter dans les strat gies de communication En effet selon Roy Lyster et Leila Ranta le recasting est la strat gie la moins efficace et elle est ambigu Sans l liminer il faudrait ajouter l elicitation qui est une strat gie plus efficace pour amener l l ve chercher son erreur et y r fl chir afin de la corriger La Commission des programmes d tudes recommande au ministre de l Education d approuver les programmes d anglais langue seconde de base et enrichi Toutefois ces programmes n cessitent des am liorations notamment en ce qui concerne l harmonisation des comp tences entre les deux programmes _ Int gration linguistique et scolaire Selon la Commission le programme d int gration linguistique et scolaire est int ressant pour la reconnaissance de la r alit pluriethnique au Qu bec C est un programme sp cifique distinct des autres par ses orientations son contenu ses vis es p dagogiques et le c
116. premier cycle du primaire Version provisoire deuxi me et troisi me cycles du primaire Qu bec minist re de l ducation 2000 558 p NEVEU Christian et BLAIS Jean Guy La r ussite scolaire et la taille des classes Vie p dagogique n 125 novembre d cembre 2002 p 14 15 SMITH Carl B Learning through Writing The Reading Teacher ERIC RCS novembre 1989 p 172 Commission des programmes d tudes 7 Qu bec Publi par la Commission des programmes d tudes Edifice Hector Fabre 525 boulevard Ren L vesque Est 1 tage bureau 1 85 Qu bec Qu bec G1R 5Z4 T l phone 418 646 0133 T l copieur 418 643 5431 Courriel coe meq gouv qc ca On peut t l charger ce document partir de l adresse Internet suivante www cpe gouv qc ca 25 9000 6
117. programme d immersion s tablit non seulement partir de niveaux de comp tences attendus mais aussi sur la base du temps d enseignement associ une approche organisationnelle particuli re au secondaire cette distinction entre les programmes de base et enrichi se concr tise uniquement par l ajout d une comp tence propre au programme enrichi La Commission s inqui te d une telle fa on de voir les deux programmes au secondaire Elle conc de que des l ves puissent poss der des capacit s diff rentes mais celles ci ne doivent pas tre renforc es par la diff rence des comp tences Il s agit donc de conserver les deux programmes avec les m me comp tences mais dont le sens l nonc des compo santes les attentes les crit res d valuation et les contenus de formation seraient ajust s en fonction de l orientation des programmes de base ou enrichi Par ailleurs dans les milieux o les l ves feraient preuve d une maitrise plus grande que celle pr vue au programme enrichi l cole pourrait offrir le programme de fran ais langue d enseignement ou permettre l enseignement en fran ais d autres mati res La pr sentation de la discipline La pr sentation de la discipline illustre bien le r le des pro grammes de fran ais langue seconde dans l atteinte des vis es d ordre linguistique culturel et social p 2 On y pr sente ad quatement la teneur des deux programmes de base et enrichi de
118. qui toucherait les quatre disciplines et qui ferait le parall le avec la d marche de cr ation Cette nouvelle d marche pr cis e dans une composante devrait tenir compte de la notion de respect dans le jugement port envers les uvres des autres Le contenu de formation est g n ralement int ressant et pertinent Les rep res culturels constituent un volet d enrichissement stimulant pour les l ves et permettent d tablir des liens concrets avec les diff rentes disciplines artistiques Ils incitent les enseignantes et les enseignants suivre davantage chaque l ve dans ses apprentissages lui proposer des situations d apprentissage signifiantes qui le font voluer et qui favorisent son d veloppement artistique psychomoteur cognitif affectif et social En dehors de ces l ments communs aux quatre programmes la Commission souhaite souligner les aspects particuliers chacun d eux _ Art dramatique La Commission juge que les trois comp tences du programme d art dramatique d terminent avec justesse la formation acqu rir en art dramatique Elles sont indissociables intime ment li es et compl mentaires Elles favorisent l approche volutive de l l ve dans un cadre artistique et culturel Cette approche permet l l ve de se positionner tant comme individu que comme citoyen De fa on plus particuli re la comp tence 3 Appr cier des uvres dramatiques constitue une excellente occasion d in
119. quoi ne pas avoir retenu la ville de Qu bec comme ville patrimoniale plus proche des l ves que celles d Ath nes de Beijing de Paris ou de Rome Quant aux techniques elles sont tr s ax es sur la r alisation de croquis de plans et de cartes dont la maitrise exige du temps Il serait int ressant de donner un peu plus d importance la lecture et l interpr tation de cartes vari es cartes routi res topographiques th matiques plans de villes etc et poursuivre les apprentissages amorc s au primaire orienta tion rep rage localisation utilisation de l atlas Certains termes devraient tre d finis croquis g ographique carte sch matique afin d en assurer une compr hension univoque La Commission des programmes d tudes recommande au ministre de l Education d approuver le programme de g ographie Toutefois ce programme n cessite des am liorations notamment en ce qui concerne l ampleur du contenu de formation prescriptif _ Histoire et ducation la citoyennet Le programme d histoire et ducation la citoyennet cible des comp tences qui s inscrivent la suite de celles du primaire tout en ayant t reformul es en tenant compte de la s paration de l histoire et de la g ographie Les comp tences du programme sont d finies de mani re que l histoire et l ducation la citoyennet s articulent bien Les consid ra tions sur l Islam constituent galement un point
120. r oit pas les nuances entre les attentes suivantes e Utilisation correcte des concepts et des processus appropri s la situation d application comp tence 2 et Mobilisation des concepts ou des processus math matiques appropri s la situation probl me comp tence 1 e Structuration ad quate des tapes d une d marche pertinente comp tence 2 et laboration d une solution d marche et r sultats appropri e a la situation probleme comp tence 1 Par ailleurs certaines r gles de base du raisonnement math matique avec lesquelles on cherche initier au raison nement d ductif Un nonc math matique est soit vrai soit faux Un contre exemple suffit pour d montrer qu une conjecture est fausse p 17 demanderaient tre nuanc es surtout lorsque l on int gre les domaines math ma tiques des probabilit s et des statistiques La comp tence 3 Communiquer l aide du langage math ma tique est d finie de fa on plus sommaire que les deux pr c dentes au d triment de la coh sion de l ensemble Cette comp tence n est toutefois pas moins importante que les deux autres En effet pour beaucoup d l ves ayant des difficult s r soudre une situation probleme comp tence 1 l obstacle est d une faiblesse en lecture Cette comp tence pourrait tre enrichie en r cup rant tout ce qui est li l utilisation des diff rents langages symbolique graphique
121. r sentation de la discipline ne devrait on pas faire le lien avec le domaine g n ral de formation De plus la Commission voit plus de liens entre le programme d ducation physique et la sant et le domaine g n ral de formation Vivre ensemble et citoyennet qu avec Orientation et entrepreneuriat Les comp tences Pour ce qui est de la comp tence 1 Agir dans divers contextes d activit s physiques la Commission note que le premier paragraphe semble relatif la premi re partie de la d finition de la comp tence mais la d finition de l agir est plut t l mentaire C est une succession de termes non exhaustifs sans aucune relation entre eux Dans le deuxi me paragraphe qu entend on par se pr parer et pratique d activit s physiques expressions qui ne sont pas d finies De plus une action comporte toujours une intention ce que l on ne trouve pas dans la comp tence La Commission constate que l ducation physique est l une des disciplines qui doit composer avec l opposition Celle ci devrait tre pr sent e de fa on positive dans le sens de la competence 2 nteragir dans divers contextes de pratique d activit s physiques et reprise dans les composantes On a la chance de mettre l accent sur le d veloppement d attitudes ll serait par ailleurs pertinent d expliquer davantage ce que l on entend par esprit sportif et il ne serait pas superflu d ajouter des composantes d or
122. r le programme de g ogra phie histoire et ducation la citoyennet la Commission se questionnait sur le flou qui entourait la construction par l l ve de son historicit Cette impr cision semble revenir au secondaire relativement l arrimage du pr sent et du pass Le programme de g ographie du secondaire par sa clart et la fa on dont il am ne l l ve r fl chir et d velopper ses comp tences disciplinaires et transversales partir d enjeux territoriaux pourrait servir d inspiration pour r orga niser le programme d histoire et ducation a la citoyennet 28 COMMISSION DES PROGRAMMES D TUDES Avis au ministre de l ducation sur l approbation du programme de g ographie histoire et ducation la citoyennet deuxi me et troisi me cycles du primaire Qu bec 2001 9 p Le retour sur les programmes de 1982 et sur le maintien de certains de leurs aspects peut contribuer diminuer l inqui tude du personnel enseignant devant le changement Cependant ce retour n est pas pertinent et n apporte pas plus d information sur la discipline Au contraire il peut signifier pour les enseignantes et les enseignants que le seul change ment concerne l ajout de l ducation la citoyennet et que pour le reste ils peuvent continuer enseigner l histoire comme ils le font actuellement Le programme devrait faire des liens entre les apprentissages attendus au premier cycle du secondaire et c
123. res soit clairement pr sent e dans les trois premiers chapitres 2 2 DOMAINES D APPRENTISSAGE DOMAINE DES LANGUES Le texte de la pr sentation du domaine des langues au premier cycle du secondaire est identique en tous points celui du primaire Ce choix assure la coh rence verticale entre les deux ordres d enseignement mais ne permet pas de voir la sp ci ficit du secondaire Le texte pose la place importante des langues dans tout projet de formation et souligne la n cessit de consid rer le langage comme un outil indispensable pour communiquer pour construire sa vision du monde et d velop per ou r affirmer sa place dans sa soci t d appartenance Le texte fait aussi tat de l utilit de la ma trise d une langue seconde ou d une langue tierce dans le contexte historique et g ographique du Qu bec Toutefois cette volont ne transparait pas dans les apprentissages communs au domaine La Commission d sire souligner cet effort d assurer la place des langues dans le Programme de formation mais s inqui te du peu de coh rence interne qui se manifeste notamment par l absence d une vision commune de l apprentissage des langues l ment sur lequel la Commission s est d j pench e dans son avis au ministre relativement au premier cycle du primaire Sans reprendre ce qu elle a d j dit elle tient cepen dant souligner que les programmes de langues au premier cycle du secondaire pr sentent des diff
124. rvant du langage math matique et Scientifique La Commission reconna t que l int gration de la science et de la technologie pr sente des d fis tant du point de vue de l laboration du programme que de son enseignement En effet en science et technologie on fait face une int gration double integration des diff rentes disciplines scientifiques et int gra tion de la science et de la technologie Cette int gration induit une op ration complexe d laboration du programme dans la mesure o il faut trouver un quilibre et une synergie entre les diff rentes disciplines en pr sence Le programme de science et technologie s efforce de relever ces d fis De m me pour les enseignantes et les enseignants intervenir aupr s des l ves en vue de leur permettre de d velopper des comp tences int grant la science et la technologie n cessite des connaissances et des comp tences actualis es Les deux programmes du domaine sont construits autour du concept de situation probl me Il reste que celui ci n est pas clairement d fini et le sens dans lequel il est utilis dans les deux programmes n est ni identique ni pr cis On lui pr te tant t le sens de probl me de pr occupation de menace ou de danger surtout en science et technologie tant t le sens de situation d application de connaissances Une clarification de ce concept comme le fait Astolfi pourrait aider a harmoniser les deux programmes de ce dom
125. s enseignants leur laissant ainsi le soin de trouver les l ments historiques les plus en mesure de contribuer au d veloppement des comp tences Une partie du contenu de formation devrait donc tre laiss e au choix du personnel enseignant et m me des l ves dans le contexte de projets d apprentissage ou toute la classe n est pas oblig e de travailler sur le m me contenu Les orientations fournies pour l enseignement des faits Sociaux ne refl tent pas le caract re dynamique de l volution des soci t s De m me les controverses li es aux luttes sociales des groupes opprim s ainsi que les liens entre les change ments socio conomiques d mographiques culturels et sociopolitiques ne sont pas mis en vidence dans les orienta tions Par exemple dans l tude de l expansion europ enne on ne voit que l installation d une forme d economie monde Seuls les aspects positifs sont tudi s En outre on ne donne pas de rep res pour aller chercher dans les autres disciplines des l ments qui concourent au d veloppement des comp tences et la ma trise des concepts Les relations annonc es entre l histoire et les autres disci plines en particulier avec la g ographie ne se concr tisent pas dans les rep res culturels De m me les pistes pour concr tiser les liens entre les deux premi res comp tences et la troisi me pourraient tre mieux exploit es Avant l approbation du programme d histoire et
126. s pro grammes par objectifs Pour beaucoup d enseignantes et d enseignants la culture p dagogique qui les caract rise est davantage ax e sur la transmission des savoirs que sur la construction des connaissances Par cons quent la Commission souhaite qu une formation pertinente soit dispen s e tout le personnel enseignant du secondaire afin que celui ci soit initi aux orientations th oriques et p dagogiques de la r forme du curriculum De fa on particuli re l acquisition de m thodes et de techniques rendant l l ve plus actif dans la construction de ses connaissances devrait tre privil gi e Ainsi la forma tion continue devrait permettre aux enseignantes et aux enseignants de s initier l apprentissage coop ratif l enseignement strat gique la p dagogie par projets ou d autres approches p dagogiques favorisant le d veloppement des comp tences disciplinaires La formation continue devrait outiller le personnel enseignant pour lui permettre d encadrer le d veloppement des comp tences transversales chez les l ves 40 C line CASTONGUAY La culture d tablissement de deux coles secon daires tude ethnographique th se de doctorat Sainte Foy Universit Laval p 30 41 MINIST RE DE L DUCATION DIRECTION DES STATISTIQUES ET DES TUDES QUANTITATIVES Exploitation du bloc t che du syst me PERCOS personnel des commissions scolaires et du syst me QE qualification des en
127. scipline d bute par des constats sur l tat de sant des jeunes qui bien qu ils soient fort int res sants et r els sont n gatifs et ne pr sentent pas ce qui fait la richesse et la sp cificit de la discipline dans le curriculum de l l ve du secondaire Pourquoi ne pas montrer que les activit s physiques d veloppent des comp tences transf rables dans de nombreuses activit s de la vie courante De plus on y pr sente davantage le volet sant comp tence 3 que l agir comp tence 1 et l interagir comp tence 2 On aurait avan tage traiter de la sant globale en int grant la sant mentale par exemple En outre dans le sch ma intitul nterrelation des comp tences en ducation physique et la sant les compe tences sont hi rarchis es Or la Commission est d avis que l on devrait plut t les presenter sur un m me plan de fa on cir culaire et interreli e afin de montrer qu elles se d veloppent en concomitance Elles seraient donc toutes trois tourn es vers la famille l cole et la communaut alors que c est le cas seulement de la comp tence 3 actuellement Cette fa on de faire favoriserait une meilleure int gration de la comp tence portant sur l adoption d un mode de vie sain et actif En g n ral on aurait avantage nuancer certains propos comme la population se pr occupe peu de l avenir de sa sant Si l ducation physique poss de une richesse en elle m me comme
128. scrire les sorties culturelles au programme _ Arts plastiques La Commission appr cie l orientation du programme d arts plastiques qui propose d aborder l apprentissage globalement Certains aspects de la discipline sont d velopp s la lumi re des connaissances actuelles en arts en psychologie en p da gogie et des exp riences men es sur le terrain depuis les vingt derni res ann es Les comp tences correspondent bien au d veloppement global de l l ve en tenant compte de l volution de la soci t Les intentions de formation de la discipline sont bien d finies ce qui permet de d celer les correspondances entre elles et les comp tences atteindre Les interactions entre les comp tences sont correctement illustr es et ces relations favorisent une approche syst mique des arts plastiques dans l ensemble de la formation La comp tence 1 Cr er des images personnelles et les l ments qui la composent correspondent bien aux capacit s d l ves du premier cycle Toutefois l utilisation du terme image dans l nonc de la comp tence semble r ducteur et susceptible de provoquer une ambigu t s miotique et s mantique En effet ce terme r f re davantage une ou des repr sentations bidimensionnelles qu autre chose Serait il envisageable d utiliser un mot ou un groupe de mots qui fasse r f rence la cr ation en deux ou trois dimensions ainsi qu celui de la cr ation d
129. se du premier cycle du secondaire la Commission aimerait faire part au ministre de commentaires qui touchent la structure de ce programme et qui transcendent les diff rentes disciplines Cinq points ont merg de l examen du Programme de formation la progression du primaire au secondaire la place des savoirs dans l approche par comp tences les liens entre les l ments constitutifs du Programme de formation la d finition des concepts et des assises disciplinaires et l valuation des competences La Commission invite le ministre revoir le Programme de formation la lumi re de ces cinq points qu elle juge essentiels sa qualit 1 1 PROGRESSION DU PRIMAIRE AU SECONDAIRE Conform ment l nonc de politique ducative L cole tout un programme le Programme de formation de l cole qu b coise du premier cycle du secondaire permet de poursuivre la formation de base commune des l ves La Commission reconna t d embl e que le fait d avoir retenu la m me structure de programme au primaire et au secondaire est un l ment qui facilite la progression entre les deux ordres d enseignement Elle constate cependant que la dur e du cycle n est pas mentionn e dans la version fran aise du Programme de formation du secondaire et qu il s agit d une information importante ajouter afin de dissiper les possibles malentendus qui pourraient surgir 4 Dans la version anglaise il est dit la page 6 du
130. secondaire peut tre un tableau ou un sch ma permettrait il de le faire Enfin les rep res sont pr sent s en cherchant a adapter les v rit s et les lois scientifiques l ge des l ves Mais il faut mentionner que pour certains rep res une trop grande simpli fication est susceptible de nuire leur interpr tation Avant l approbation du programme de science et techno logie la Commission des programmes d tudes recom mande au ministre de l ducation que des modifications importantes soient apport es en ce qui concerne e la vision de la science et de la technologie e la justification des choix du contenu de formation e la pr cision des concepts propres au premier cycle du secondaire par rapport au primaire e les liens avec la math matique DOMAINE DE L UNIVERS SOCIAL Dans la pr sentation du domaine de lunivers social sont propos es des vis es de trois ordres enracinement culturel instrumentation intellectuelle et insertion sociale auxquelles la Commission souscrit Elle note toutefois que l objectif du domaine et les apprentissages communs aux disciplines ne ressortent pas de fa on particuli re comme dans d autres domaines d apprentissage Les liens qui sont pr sent s dans cette section entre la g ographie et l histoire et ducation la citoyennet ne se concr tisent pas par la suite dans les deux programmes comme on s y serait attendu La Commission constate que les deux
131. seignants document pr par par Renaud MARTEL Qu bec minist re de l ducation 2002 compilation pour la Commission des programmes d tudes Cette formation pourrait prendre la forme de sessions inten sives ou de lib rations occasionnelles de leur t che Elle pour rait tre donn e par des comit s locaux dans les commissions scolaires ou dans les coles par l interm diaire d agents form s par le Minist re Par ailleurs la Commission est d avis que des actions p dagogiques des m thodes et des projets qui ont cours actuellement au secondaire peuvent tre transf r s dans le contexte de la r forme Aussi elle sugg re qu une v ri table coop ration s instaure entre le primaire et le secondaire de fa on assurer la coh rence des apprentissages et une vision commune de la r forme La Commission d sire rappeler que la r forme du curriculum am ne un r am nagement de la grille mati res provoquant l limination ou le regroupement de certaines disciplines Dans ce contexte le Minist re doit consentir un effort suppl men taire dans le but d assurer la formation continue des enseignantes et des enseignants affect s par ces r am nagements Par ailleurs certains domaines du Programme de formation exigent des formations plus sp cifiques compte tenu de l ampleur des changements Par exemple l enseignement int gr de la science et de la technologie pourrait pr senter des defis importants pour le
132. semble actuelle ment se situer entre deux conceptions de l apprentissage celle de la transmission des savoirs et celle de la construction des connaissances La Commission sugg re donc de r duire l ampleur du contenu de formation prescriptif en distinguant dans ce qui est propos les contenus prescriptifs et en lais sant les autres titre indicatif Ces derniers sont importants pour le personnel enseignant afin qu il puisse tenir compte du contexte de la classe et du niveau de d veloppement des l ves 5 COMMISSION DES PROGRAMMES D ETUDES Avis au ministre de l ducation sur l approbation du Programme de formation de l cole qu b coise premier cycle Qu bec 2000 p 7 1 3 LIENS ENTRE LES ELEMENTS CONSTITUTIFS DU PROGRAMME DE FORMATION Pour la Commission l un des attributs du Programme de formation devrait tre l articulation de ses elements constitutifs en un tout coh rent et structur Cette coherence devrait se mat rialiser entre les comp tences transversales les domaines g n raux de formation et les programmes disci plinaires ainsi qu l int rieur des domaines d apprentissage ce sujet la Commission croit que des am liorations sont n cessaires Premi rement et malgr les intentions la base la structure g n rale du Programme de formation n arrive pas cr er un maillage organique entre les comp tences transversales et les comp tences disciplinaires dans les perspectives de
133. sentation de la discipline et dans le sch ma de la page 26 intitul Vision syst mique de liens interdisciplinaires Celle ci est peu explicit e dans le contenu On semble se centrer sur le contenu et faire de la math matique pour la math matique alors qu il serait particuli rement interessant de l enseigner pour le r le qu elle joue en rapport avec les autres disciplines dans la formation intellectuelle des l ves Il y a en tout cas un vide dans l tablissement de liens avec les autres disciplines les comp tences disciplinaires et transversales et les domaines g n raux de formation Le schema de la page 25 par lequel on tente d tablir des liens intradisciplinaires porte quivoque parce que l on n y trouve pas des contenus propres chaque champ math matique Il pourrait tre remplac par un sch ma plus simple portant plut t sur les rep res culturels et le recours aux technologies de l information et de la communication TIC que sur des sujets math matiques Ainsi au lieu d avoir des rep res culturels restrictifs et cloisonn s par contenus d un m me champ math matique ils pourraient servir plus d un champ math matique et mieux traduire les liens intradisciplinaires Quant au diagramme de la page 26 il s arr te sur des liens tr s superficiels entre la math matique et les autres disciplines qui sont consid r es uniquement comme des champs d appli cation alors que plus
134. sible de distinguer la d marche de cr ation particuli re aux arts de la comp tence transversale 4 Mettre en uvre sa pens e cr atrice qui toucherait tous les secteurs de l activit humaine et qui ferait aussi r f rence la r solution de probl mes La Commission souhaite gale ment attirer l attention sur les termes utilis s pour d crire le processus de cr ation Les trois phases de la d marche de cr ation ouverture action productive et s paration sont confondues avec les mouvements inspiration laboration distanciation qui permettent de la saisir plus en profondeur 0 La Commission consid re que dans l ensemble l criture des programmes du domaines des arts n en facilite pas toujours la lecture et la compr hension Les phrases sont longues et denses De plus la pr sentation visuelle gagnerait tre am lior e Aussi la Commission s inqui te qu ce flou s man tique s ajoute un flou sch matique qui limite l interpr tation Le tableau de la page 5 intitul Caract ristiques communes aux diff rentes disciplines du domaine des arts qui est identique celui de la version approuv e du primaire une exception pr st est peu parlant et n indique pas les liens entre les disciplines De plus il ne fait pas ressortir clairement les distinctions entre les sections du haut et du bas ce qui provoque une confusion entre ce qui semble tre les phases de la d marche artistique et les diff
135. t et de mieux orienter leurs interventions En ce qui concerne le contenu de formation la Commission s interroge sur son ampleur et certains gards sur sa perti nence par rapport aux comp tences Le d veloppement des comp tences qui se ferait en se servant des m thodes et des d marches propos es dans ces programmes est incompatible avec un contenu prescriptif aussi vaste _ Math matique Le programme de math matique du premier cycle du secondaire comporte des probl mes tant dans sa facture que dans l articulation de ses diff rentes parties la clart des comp tences et la d limitation des contenus propos s Ces probl mes viennent affaiblir des points forts de ce programme comme la pr occupation de faire la continuit avec le primaire et le maintien des aspects jug s positifs des anciens pro grammes de 1 et de 2 secondaire notamment l approche de r solution de probl mes et certains contenus de formation De fa on g n rale la facture du programme m rite une am lioration substantielle Le programme n offre pas une lecture facile et organis e Les paragraphes d une m me section sont le plus souvent d cousus Les l ments constitutifs du pro gramme les comp tences leurs composantes et les attentes de fin de cycle manquent de coh rence L id e de donner des indications sur les relations entre les dif f rents champs de la math matique et entre la math matique et les autres disciplines d
136. terme writerly est utilis plusieurs reprises et pourrait tre avantageusement remplac par writers comme dans la phrase suivante to adapt process strategies and writers practices to suit own needs premi re composante de cette competence La Commission des programmes d tudes recommande au ministre de l Education d approuver le programme d anglais langue d enseignement Toutefois ce pro gramme n cessite des am liorations notamment en ce qui concerne la facture et la coh rence interne du programme 17 Carl B SMITH Learning through Writing The Reading Teacher ERIC RCS novembre 1989 p 172 _ Francais langue seconde de base et enrichi En frangais langue seconde le domaine des langues propose deux programmes distincts au premier cycle du secondaire Le premier le programme de base s inscrit dans la suite des apprentissages amorces dans le programme homonyme du primaire le second le programme enrichi permet aux l ves de poursuivre le programme d immersion du primaire La Commission d sire souligner qu elle ne remet pas en cause l existence de deux programmes en langue seconde ayant elle m me propos pareille avenue dans un avis pr c dent Elle s interroge plut t sur le mode d tablissement du pro gramme enrichi a savoir le fait de reserver a ce programme une comp tence particuli re Au primaire la distinction entre le programme de base et le
137. tion p 14 Les rep res culturels pourraient tre regroup s au lieu d tre pr sent s sous forme de liste Par ailleurs le titre Origines et volution ne recouvre pas n ces sairement ce qu il annonce La Commission des programmes d tudes recommande au ministre de l ducation d approuver le programme d ducation physique et la sant Toutefois ce pro gramme n cessite des am liorations notamment en ce qui concerne le d veloppement simultan des trois comp tences afin de mieux int grer la comp tence Adopter un mode de vie sain et actif _ Enseignement moral Le programme d enseignement moral propose une ouverture sur le monde et les probl matiques actuelles Il donne une certaine latitude aux enseignantes et aux enseignants dans le choix des themes qu ils auront aborder avec leurs l ves ce qui permet un enseignement plus motivant car il prend en compte les besoins des jeunes Le programme constitue une suite par rapport au programme d enseignement moral du primaire et permet de pr parer les l ves pour le cours d ethique et de culture religieuse de 4 secondaire Toutefois ses assises et ses concepts ainsi que leur articulation ont besoin d tre pr cis s Les comp tences que les l ves doivent d velopper devraient tre mieux balis es en vue d assurer une compr hension partag e chez les enseignantes et les enseignants Par ailleurs le contenu de formation n cessite une
138. tir des acquis du primaire C est la m me chose d ailleurs pour l laboration d un protocole en science Par ailleurs il est important pour concr tiser l int gration de la science et de la technologie de consid rer galement que la formation technologique participe l actualisation des concepts La formulation de la comp tence 2 Mettre profit ses connais sances scientifiques et technologiques est restrictive Elle met l accent sur les connaissances et laisse de c t les processus et les proc d s Qu est ce que l on entend par le terme connaissance Devrait on comprendre que les contenus de formation sont reli s seulement cette comp tence Par ailleurs les attentes de la comp tence 2 se rapprochent beaucoup de celles de la comp tence 1 La Commission craint que cette situation ne constitue un probl me quand il s agira d valuer chacune d elles La comp tence 3 Communiquer l aide de langages utilis s en science et technologie est importante et compl mentaire aux deux autres Mais la pr sence du mot langages dans cette comp tence est ambigu Faut il parler ici de vocabulaire propre une discipline ou de langage En effet si la science et la technologie disposent chacune de son vocabulaire elles empruntent toutes deux le langage math matique pour communiquer des faits des r sultats etc La Commission sugg re que les attentes de fin de cycle de cette comp tence soient mieux e
139. tre comme un exercice de style ne favorisant pas une compr hen sion univoque des concepts et des notions qu il v hicule De plus certains termes comme les mots texte genre et type ll devraient tre d finis dans la pr sentation de la discipline 11 La recension de l emploi de ces trois termes dans le programme de fran ais illustre des variantes On parlera indistinctement de textes narratifs descriptifs et po tiques p 7 8 et 10 de textes courants et litt raires p 7 10 19 et 20 de textes crits p 11 de textes oraux p 15 dont des documentaires des entrevues et des textes litt raires transpos s adapt s ou interpr t s l cran ou la radio sur sc ne ou sur support audio p 16 Pour les genres on parlera de r cit de conte de lettre de mode d emploi et de po me p 11 sans chercher a les regrouper par caract ristiques communes de textes Enfin le terme type est employ pour cat goriser les types narratif et descriptif p 11 ce qui ajoute la confusion conceptuelle Les comp tences Selon la Commission le sens de la comp tence 1 Lire des textes vari s est clair ll campe bien le contexte et l importance de l apprentissage de la lecture Les composantes de la competence particuli rement Construire du sens ouvrent de belles portes sur l interdisciplinarit en voquant la g ographie et l histoire et ducation la citoyennet Toutefois il appara t
140. tuations conflictuelles en enseignement moral Tel qu il est pr sente le contenu de formation associe le programme d enseignement moral des situations uniquement dramatiques trait es de fa on que les l ves aient peu le go t de s y investir et d y contribuer Pourquoi en morale ne traiterait on pas avec les jeunes d exp riences positives go t du beau du bien et du juste qui donnent confiance en la vie et en l humanit Les exp riences positives donnent un sens la vie et sont porteuses de valeurs qui ont fait leurs preuves Une certaine libert est laiss e aux enseignantes et aux ensei gnants dans le choix des probl mes ou des probl matiques qui touchent les l ves en fonction de leurs caract ristiques et de leurs besoins Il s agit l d un point int ressant Par ailleurs dans l organisation du contenu la Recherche de l identit est plac e d un c t et les Relations de l autre comme si la construction de l identit morale se faisait en dehors de la relation autrui La Commission disait dans son avis sur le programme d thique et culture religieuse que la compr hension du regard de l autre est essentielle dans la construction de son identit le Je se d finissant par rapport au Tu Concernant les liens interdisciplinaires les th mes abord s dans ce programme ne font pas sentir la pr sence des autres disciplines d enseignement Les affirmations globales sur les liens e
141. ujours presents soit entre les disciplines d un m me domaine d apprentissage soit entre une discipline et les disciplines d autres domaines Ce constat peut tre illustr notamment dans le domaine de la math matique de la science et de la technologie et dans celui de l univers social Dans le premier domaine le langage math matique n est pas pr sent comme un l ment commun au domaine et n est pas repris en science et technologie Dans le second domaine on ne per oit pas de compl mentarit entre la g ographie et l histoire et ducation la citoyennet compl mentarit qui offrirait aux l ves des occasions d exploiter les liens interdisciplinaires Pour sa part le programme de fran ais langue d enseigne ment n explicite gu re les occasions de mettre a contribution la communication orale ou la lecture et l criture comme outils dans les autres disciplines Pour les enseignantes et les enseignants du secondaire qui a la difference du primaire sont pour la plupart des sp cialistes les programmes disciplinaires constituent l aspect le plus tangible du Programme de formation Plus que tout autre l ment ils devraient traduire la coh rence de l ensemble Sous la pr sentation du Programme de formation cit e plus haut on pr cise le principe d int gration des elements en ces termes Parce qu ils concourent une m me finalit qui est d as surer le d veloppement global de l l ve t
142. ulation des composantes de la comp tence la Commission estime que le titre du programme devrait comporter non seulement les dimensions linguistique et scolaire mais aussi la dimension sociale 21 Roy LYSTER et Leila RANTA Corrective Feedback and Learner Uptake Negotiation of Form in Communicative Classrooms 1997 Cambridge University Press 1997 p 37 66 22 GOUVERNEMENT DU QUEBEC Une cole d avenir politique d int gra tion scolaire et d ducation interculturelle 1998 48 p La competence L nonc de la comp tence Participer en francais a la vie de l cole et de la soci t qu b coise montre le d sir d une int gration large mais cet largissement masque quelque peu l objectif premier de la francisation En effet la volont de mar quer l interd pendance entre les composantes avec une seule comp tence est int ressante dans la vision qu elle pr sente de l int gration linguistique tout autant que scolaire et sociale de l l ve nouvellement arriv Toutefois la Commission se demande si l nonc de la comp tence unique trop g n ral ne finit pas par limiter l importance des apprentissages langagiers par rapport aux apprentissages scolaires et sociaux En r ponse cette difficult la Commission sugg re de d finir trois comp tences distinctes en fonction des apprentissages lin guistiques scolaires et sociaux r aliser en classe d int gration Le contenu de formation l u
143. us ou moins lev s que ceux du premier cycle du secondaire La comp tence 1 Chercher des r ponses ou des solutions a des probl mes d ordre scientifique et technologique semble moins complexe que celle du primaire En effet aux deuxi me et troisi me cycles du primaire la comp tence 1 est la suivante Proposer des explications ou des solutions alors qu au secondaire c est Chercher des r ponses ou des solutions La m me situation se retrouve dans la premi re composante de cette comp tence au primaire on identifie et au secondaire on cerne La comp tence est orient e vers des probl mes d ordre scien tifique ou technologique r soudre Un tel libell peut conduire une utilisation restrictive du concept probl me qui minimise les aspects de ph nom nes comprendre et de questions formuler La Commission sugg re que le concept de situation probl me soit clairci et que le sens dans lequel le concept de probl mes est utilis dans ce programme soit mieux d fini En ce qui concerne la technologie la Commission trouve que la comp tence 1 a besoin de pr cisions pour que l on puisse mieux baliser les activit s d apprentissage et tenir compte du niveau de d veloppement des l ves du premier cycle du secondaire Au risque d escamoter la competence l appren tissage sur la conception d objets et sur le processus qui la sous tend doit tre poursuivi graduellement par
144. xplicit es et articul es avec la comp tence transversale 9 Communiquer de fa on appropri e Par ailleurs on pourrait y ajouter un nonc qui a trait la m tacognition par exemple Repr senter sous forme de r seau conceptuel ce que l l ve a appris Le contenu de formation Si tout le contenu de formation est prescriptif on peut affirmer qu il est la fois ambitieux et restrictif D une part on s est inspir des structures disciplinaires tout en voulant faire passer tous les contenus des disciplines scientifiques actuelle ment enseign es aux trois premi res ann es du secondaire De ce fait le programme ne s loigne pas des programmes traditionnels L utilisation des d marches scientifique et tech nologique pour l acquisition de ce contenu exigerait un temps qui d passe celui allou l apprentissage de la discipline D autre part le contenu est centr sur les objets de la science et ne touche pas aux l ments relatifs la nature de la science et de la technologie par exemple aux concepts de th orie de mod le ou encore de validit et de fiabilit d une mesure Par ailleurs tel qu il est pr sent le contenu est peu propice l exploitation des domaines g n raux de formation car il est trop centr sur les savoirs Bien que ceux ci parais sent essentiels dans l enseignement de cette discipline la place qu on leur accorde dans ce programme les loigne de l orientation

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