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LIJ n°154 - Adress`RLR

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1. tre pourvu par un agent recrut par voie de contrat aid ne serait pas de nature apporter une aide individuelle quivalente celle qu un assistant d du cation assure lorsqu il remplit une mission d aide l ac cueil et l int gration scolaire d un enfant handicap c est dire une mission d A V S cf art L 916 1 du code de l ducation Sans se prononcer sur le caract re s rieux de ce moyen le juge a rejet la demande des poux A en consid rant que la condition d urgence pos e par l article L 521 1 du code de justice administrative n tait pas remplie Apr s avoir cit les dispositions des articles L 112 1 et L 351 3 du code de l ducation qui pr voient que les enfants souffrant de handicap peuvent b n ficier d une aide individuelle leur scolarisation le juge des r f r s a rappel que conform ment la jurisprudence C E 8 avril 2009 M et Mme L n 311434 II r sulte de ces dispositions que l tat a l obligation d offrir aux enfants handicap s une prise en charge ducative au moins qui valente compte tenu de leurs besoins propres celle dispens e aux enfants scolaris s en milieu ordinaire qu il lui appartient de prendre l ensemble des mesures et de mettre en uvre les moyens n cessaires pour que cette obligation ait un caract re effectif Statuant sur l urgence suspendre l ex cut
2. Demande d information relative au d faut d assiduit pr alable ment l engagement de la proc dure d mission d un ordre de reversement Absence de mise en demeure T A TOULOUSE 07 01 2011 M H n 0604217 EXAMENS ET CONCOURS Da a y A E ns 9 M Proc dure d harmonisation des notes Double correc tion T A VERSAILLES 28 01 2011 M C n 0809364 PERSONNELS Questions communes aux personnels 10 M Personnels Cong de maladie ordinaire Cong de longue maladie P riode de vacances scolaires Avis Comit m dical T A NANTES 08 12 2010 Mlle B c Recteur de l aca d mie de Nantes n 0606761 ommaire M Harc lement moral Droits et obligations des fonc tionnaires Obligations de l administration Enqu te administrative T A GRENOBLE 19 11 2010 Mme N n 0704171 M Personnels de direction Indemnit pour participation au d roulement des op rations du baccalaur at T A NANCY 29 12 2010 M G n 0900068 M Indemnit s de suj tions sp ciales de remplacement LS S R Titulaire sur zone de remplacement T Z R tablissement de rattachement T A DIJON 02 12 2010 Mme C n 0901698 M Personnel enseignant exer ant des fonctions de conseiller p dagogique d partemental Heures sup pl mentaires R mun ration accessoire Indemnit s et primes T A DIJON 10 11 2010 M M n 0900173 li Personnels Nouvelle
3. Organisation E Proc dure d harmonisation des notes Double correction T A VERSAILLES 28 01 2011 M C n 0809364 Un candidat a sollicit du juge administratif l annulation de la d lib ration du jury le d clarant non admissible 10 LIJ 154 avril 2011 l examen d acc s au centre r gional de formation profes sionnelle d avocats organis par une universit Il soute nait que la d cision attaqu e tait entach e d une erreur mat rielle concernant sa notation d s lors que la note de 7 5 20 ne correspondait pas au total des points indiqu sur les feuilles de correction qu il n avait pas fait l objet d une correction objective quivalente celle appliqu e l ensemble des autres tudiants qu il n aurait pu b n ficier d un double correcteur et que sa copie justifiait une note sup rieure la moyenne Le tribunal administratif n a pas fait droit sa requ te Consid rant en premier lieu que M C sou tient que la d cision attaqu e est entach e d une erreur mat rielle concernant la notation de son preuve de droit communautaire et europ en d s lors que la note de 7 5 20 ne correspond pas au total des points indiqu sur les feuilles de correction qu il aurait d obtenir une note de 8 5 20 que toutefois il ressort des pi ces du dossier que la note d finitive de 7 5 20 r sulte de la proc dure d harmonisation que le jury appr cie souverainement la n ces
4. en cas de difficult dans son fonctionnement Le d cret s applique en vue de la mise en place des comit s techniques qui aura lieu en 2011 la suite de l intervention du d cret n 2010 1743 du 30 d cembre 2010 relatif la prorogation et la r duction des mandats des membres de certaines instances repr sentatives du personnel de la fonction publique de l tat Les comit s techniques paritai res dont le mandat a t renouvel en 2010 et ceux pour lesquelles la date limite de d p t des listes pour le 1 tour tait ant rieure au 31 d cembre 2010 n entrent pas dans le champ d application du d cret du 30 d cembre 2010 pr cit et restent r gis par le d cret n 82 452 du 28 mai 1982 relatif aux comit s techniques paritaires jusqu au terme de leur mandat l exception de certaines disposi tions mentionn es au 2 alin a de l article 57 du d cret du 15 f vrier 2011 qui s appliquent d s le 1 novembre 2011 in D cret n 2011 183 du 15 f vrier 2011 modifiant le d cret n 82 451 du 28 mai 1982 relatif aux com missions administratives paritaires JORF du 17 f vrier 2011 Le d cret n 2011 183 du 15 f vrier 2011 qui modifie le d cret n 82 451 du 28 mai 1982 relatif aux commis sions administratives paritaires porte application de la loi n 2010 751 du 5 juillet 2010 relative la r novation du dialogue social e
5. tudiant des informations compl mentaires avant de lancer la proc dure relative l mission d un ordre de reversement d une partie ou de la totalit de la bourse ou de l allocation d tudes S agissant de la pr sence aux examens il convient de pr ciser que la pro c dure de reversement ne s applique pas l tu diant qui s est pr sent l une des deux sessions d examens Consid rant en premier lieu que s il r sulte des dispositions pr cit es qu il appartient aux services comp tents de demander l tudiant des informations compl mentaires avant de lan cer la proc dure relative l mission d un ordre de reversement d une partie ou de la totalit de la bourse ou de l allocation d tudes il ne r sulte en revanche nullement de ces m mes dispositions que cette demande doive prendre la forme d une mise en demeure qu en l esp ce il ressort des pi ces du dossier que le recteur de l acad mie de Toulouse a adress un courrier M H le 7 avril 2006 dans lequel il l informait de ce que la suspension de sa bourse d tudes et le reversement des sommes per ues tant envisa g s il l invitait lui adresser toutes informations et justificatifs relatifs son d faut d assiduit que le recteur ainsi satisfait aux exigences pos es par les dispositions pr cit es que par suite le moyen tir d un vice de proc dure doit tre cart Consid rant e
6. Au 2 de l article 1 5 il est pr vu d sormais que pour les personnels relevant d un r gime d obligations de service exer ant leurs activit s dans les coles du 1 degr b n ficiant d un temps partiel de droit la dur e du service hebdomadaire est am nag e de fa on obtenir un nombre entier de demi journ es hebdomadaires cor respondant la quotit de temps de travail choisie Les int ress s effectuent un service r duit d au moins deux demi journ es par rapport un temps complet La dur e de ce service temps partiel peut tre accomplie dans un cadre annuel sous r serve de l int r t du service Eu gard aux obligations de service des personnels ensei gnants du 1 degr fix es par le d cret n 2008 775 du 30 juillet 2008 ceux ci consacrent vingt quatre heures hebdomadaires d enseignement tous les l ves et d autre part trois heures hebdomadaires en moyenne annuelle soit cent huit heures annuelles aux activit s d finies l article 2 dont l aide personnalis e ou des interventions en groupes restreints aupr s des l ves ren contrant des difficult s dans leurs apprentissages En cons quence la semaine scolaire s organise en huit ou neuf demi journ es selon qu elles comportent chacune trois heures ou moins de trois heures Dans la pratique l organisation du service des person nels enseignants de l enseignement public du 1 degr n tant jamais consti
7. TOULOUSE 07 01 2011 M H n 0604217 Un tudiant inscrit au centre national d enseigne ment distance CNED pour suivre la pr paration au concours de recrutement de professeur des coles au titre de l ann e universitaire 2005 2006 demandait au tribunal d annuler la d cision en date du 7 juillet 2006 par laquelle le recteur de l acad mie de Toulouse avait refus de faire droit sa demande de remise gracieuse de remboursement de sa bourse d enseignement sup rieur Il soutenait notamment qu aucun courrier de mise en demeure tendant ce qu il justifie son assiduit ne lui avait t adress que le retard avec lequel il avait rendu ses travaux tait d ses probl mes de sant ayant n cessit une hospitalisation et qu il n avait re u les documents du CNED que le 28 octobre 2005 qu il avait par ailleurs suivi assid ment les cours d une autre cole de pr paration aux concours Le tribunal a rejet sa requ te Consid rant qu aux termes de l article 2 du d cret n 51 445 du 16 avril 1951 relatif au paiement des bourses d enseignement sup rieur Les diverses fractions de l allocation sont mises en paiement au d but de la p riode laquelle elles se rapportent Si l l ve ne rem plit pas durant cette p riode les conditions g n rales de scolarit et d assiduit auxquelles est subordonn son droit bourse il est tenu au reversement des sommes ind ment per ues qu
8. cit et restent r gies par le d cret du 28 mai 1982 jusqu au terme de leur mandat dans sa version ant rieure au d cret du 15 f vrier 2011 l exception de certaines dispositions mentionn es au Il de l article 18 de ce dernier texte qui s appliquent d s le 1 novembre 2011 QUELQUES TEXTES SIGNALER M D cret n 2011 164 du 10 f vrier 2011 relatif aux coles fran aises l tranger JORF du 11 f vrier 2011 M Arr t du 25 f vrier 2011 modifiant l arr t du 23 f vrier 2010 portant r partition des emplois de secr taire g n ral d tablissement public d enseigne ment sup rieur JORF du 2 mars 2011 M Arr t du 25 f vrier 2011 modifiant l arr t du 23 f vrier 2010 portant r partition des emplois d agent comptable d tablissement public carac t re scientifique culturel et professionnel JORF du 2 mars 2011 m Droit d auteur Exception p dagogique crit et arts visuels Protocole d accord transitoire du 8 d cembre 2010 sur l utilisation des livres de la musique imprim e des publications p riodiques et des uvres des arts visuels des fins exclusives d illustration des activit s d enseignement et de recherche pour les ann es 2010 et 2011 Le minist re de l ducation nationale de la jeunesse et de la vie associative le minist re de l enseignement sup rieur et de la recherche et la conf rence des pr sidents d univer sit
9. qui n autorisaient que des quotit s de 50 et 75 I a consid r pour annuler la d cision de ce dernier comme entach e d ill galit qu il avait ainsi adopt une position de principe sans rechercher si apr s un examen des donn es propres l esp ce l int r t du service s opposait ce que la requ rante b n ficie d un temps partiel ann alis de 80 T A NICE 10 novembre 2009 n 0503686 B Des d cisions chappant l annulation Dans une esp ce o la requ rante n avait pas pr sent de lettre explicative l appui de sa demande d autori sation de travailler 80 sur une base annualis e et n avait fait valoir devant le tribunal aucun motif autre que son int r t financier le tribunal administratif de Clermont Ferrand a jug que l administration soutient que l octroi de l autorisation aurait entra n un surnom bre de professeurs pendant sept semaines dans un contexte o de nombreux postes vacants ne peuvent tre pourvus que par des candidats admis inscrits sur les listes compl mentaires qui n ont pas re u la formation ad quate avant leur prise de fonction et que l organi sation du service aurait t difficile et pr judiciable aux l ves dans une cole situ e en ZEP avec une classe d int gration scolaire o deux enseignants b n ficient de temps partiel ou de d charge de service qu il ne ressort pas des pi ces du dossier que l inspection d aca d mie s
10. sportive titulaires et d l gu s ne s appliquent qu aux per LIJ 154 avril 2011 13 sonnes exer ant effectivement une activit d enseigne ment dans des coll ges des lyc es ou des tablissements de formation le juge a consid r que les dispositions des d crets du 24 mars 1993 instituant respectivement une indemnit de suj tions d exercice attribu e aux per sonnels enseignants qui accomplissent tout ou partie de leur service en formation continue des adultes et une indemnit pour charges particuli res certains per sonnels enseignants qui accomplissent tout ou partie de leur service en formation continue des adultes ne trouvent s appliquer qu aux enseignants accomplis sant un service de formation continue des adultes que par voie de cons quence M M qui exerce en tant que conseiller p dagogique et ce titre peut exercer des activit s de formation aupr s d enseignants mais en dehors des groupements d tablissements publics locaux d enseignement ne peut utilement se pr valoir des dis positions desdits d crets Enfin le tribunal a estim que d s lors qu aucune dis position l gislative ou r glementaire ne fait obligation l administration d tendre le b n fice des dispositions de ces d crets des agents qu ils ne concernent pas M M n est pas fond demander le versement d indem nit s titre d rogatoire et qu en tout tat de cause le moyen tir de
11. t pas pour autant de l ordonnancement juridique L agent ne peut donc utilement obtenir l effacement d une p riode interruptive de carri re 3 Sur l effacement des donn es informatiques L effacement de la mention d une sanction ne se limite pas au retrait de mentions dans le dossier administratif mais s applique aussi aux bases de donn es informati ques qui reprennent des informations dudit dossier Pour autant une modification des mentions du motif de l loignement du service d un agent sur les applications informatiques tats de service E P P i prof n est pas sans risque En effet la proposition qui consisterait faire r f rence une autre position du fonctionnaire que la position d activit pour la p riode concern e d loignement tem poraire du service risquerait d tre analys e comme une d cision se substituant la d cision disciplinaire Pour viter tout risque d erreur par exemple lors de l examen des droits pension il pourrait tre utile de pr ciser dans les tats de service la mention absence d activit pour la p riode consid r e sans que des r gles fixant par exemple les d lais de conservation des informations mentionn es dans les applications infor matiques nationales de ressources humaines puissent tre invoqu es Il est cependant utile de rappeler que la mention d une p riode de non activit que pourrait d
12. Com La librairie en ligne de l ducation EL dau a ani dau pa darrar ga d pent aia Adress ALA l acc s au droit de la recherche et des enseignements scolaire et sup rieur amant Adress ALA une consultation libre facile et gratuite de l ensemble des textes r glementaires de l ducation Phovoir CNDP mars 2011 Adress RLA un outil quotidien pour les personnels minist re S MINIST RE nation 2 DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR jeune RE RRE e ET DE LA RECHERCHE vie associa R PUBLIQUE FRAN AISE Lettre d information Juridique L outil d information l intention des juristes et des d cideurs du syst me ducatif La LIJ est vendue au num ro au prix de 5 dans les points de vente des C R D P et C D D P la librairie du C N D P 13 rue du Four 75006 Paris sur la cyberlibrairie www sceren fr BULLETIN D ABONNEMENT retourner accompagn de votre r glement l adresse suivante SC R N C N D P Agence comptable abonnements T l port 1 4 B P 80158 86961 Futuroscope Cedex Relations abonn s 0344 62 4398 T l copie 0344125770 abonnement cndp fr Votre abonnement sera pris en compte dater de la r ception de votre paiement Tarifs abonnements 1 abonnement 10 num ros par an Tarifs valables jusqu au 31 juillet 2011 R GLEMENT LA COMMANDE cocher votre mode de r glement ENET D Par ch que bancaire ou postal tab
13. Il en est de m me des fonctions pr vues au a du I de l annexe de l arr t du 6 d cembre 1991 qui ont conduit l administration fixer la liste des emplois b n ficiaires par l arr t interminist riel du 23 f vrier 2007 modifi relatif aux emplois b n ficiaires de la nouvelle bonifi cation indiciaire l administration centrale du minist re de l ducation nationale de l enseignement sup rieur et de la recherche M Proviseur adjoint de lyc e Concession de logement accord e par n cessit absolue de service Arr t de concession ne pr voyant pas la gratuit des frais de chauffage Prestations dues par le b n ficiaire de la concession de logement L galit de la proc dure de recouvrement des sommes dues T A LYON 15 12 2010 M O n 0802174 M O proviseur adjoint d un lyc e depuis le 1 septem bre 2005 b n ficie d un logement qui lui a t conc d gratuitement pour n cessit absolue de service dans les conditions pr vues par les dispositions du d cret n 86 428 du 14 mars 1986 relatif aux concessions de logement accord es aux personnels de l tat dans les tablissements publics locaux d enseignement dis positions d sormais codifi es aux articles R 216 4 et suivants du code de l ducation Le 6 mars 2008 le proviseur du lyc e a mis l en contre de M O un tat ex cutoire correspondant aux sommes dues au titre des prestat
14. aux termes du l 1 2 1 de la circu laire n 2004 122 du 21 juillet 2004 relative aux modalit s d attribution des bourses d enseigne ment sup rieur sur crit res sociaux pour l ann e 2004 2005 prise en application de l article 15 du d cret du 9 janvier 1925 relatif aux bourses nationales d finissant les conditions d attribution des bourses d enseignement sup rieur applica ble au pr sent litige Le paiement d une bourse d enseignement sup rieur sur crit res sociaux est soumis aux obligations d assiduit aux Jurisprudence cours et de pr sence aux examens De m me dans le cadre d un enseignement distance l tudiant doit tre inscrit et assidu aux activit s relevant de sa formation qu aux termes du S I 1 2 2 de la m me circulaire Les contr les aff rents l assiduit aux cours et la pr sence aux examens sont op r s sous la responsabilit des chefs d tablissement qui doivent apporter toute leur coop ration Afin de ne pas retarder le paiement des bourses le contr le relatif l assiduit intervient g n ralement a posteriori Deux types de sanctions peuvent tre prises l gard des tudiants qui ne r pondent pas aux conditions pr cit es a Les tudiants qui ne remplissent pas les conditions d assiduit aux cours et de pr sence aux examens sont tenus au reversement des sommes ind ment per ues Cependant il appartient aux services comp tents de demander l
15. bonification indiciaire N B 1 Principe d galit Cr dits disponibles C E 26 05 2010 Garde des sceaux ministre de la Justice c Mlle A n 307786 aux tables du Recueil M Proviseur adjoint de lyc e Concession de logement accord e par n cessit absolue de service Arr t de concession ne pr voyant pas la gratuit des frais de chauffage Prestations dues par le b n ficiaire de la concession de logement L galit de la proc dure de recouvrement des sommes dues T A LYON 15 12 2070 M O n 0802174 M Recours indemnitaire Personnel Discipline R vo cation C E 09 02 2011 M X n 332627 m Radiation des cadres Condamnation p nale Pri vation des droits civiques D cision juridictionnelle devenue d finitive C E 17 11 2010 Ministre du budget des comptes pu blics et de la fonction publique n 315829 aux tables du Recueil Lebon u Conseiller principal d ducation Droits pension Prise en compte des ann es d tudes d assistante sociale non Principe de parit entre les fonctions publiques Port e T A ORL ANS 16 12 2010 Mme B n 0802070 Questions propres aux personnels de l enseignement universitaire 16 ii Enseignants chercheurs Recrutement Avis du comit de s lection Qualit de jury Proposition du conseil d administration restreint Ad quation des candidatures la strat g
16. canique des solutions tr s lib rales d gag es pour la location ou la mise disposition de salles municipales et appelait une conciliation d int r ts plus large dans une approche pluraliste Il s agit l vidence de pr cisions bienvenues et pr cieuses qui ont donn au Conseil d tat A l occasion d affiner sa jurisprudence sur la libert de r union et aux tablissements d ensei gnement sup rieur d tre reconnus dans leur sp cificit Anne COURR GES 4 LIJ 154 avril 2011 li Accompagnement des enfants handicap s Emploi i vie scolaire Auxiliaire de vie scolaire T A PAU juge des r f r s 04 03 2011 M et Mme A n 1100271 ZZZ XZ ZEE ZEEEZEEEEEFEEEFEEESEFEZEZEFEEEEEEEEEEEEEEEE EESE EEEEEEEFEEESESEEEEEEEE M M decine scolaire M decin de l ducation nationale l ve Diagnostic Pr judice Expertise juridiction nelle C A A BORDEAUX 03 01 2011 Mme X n 10BX02206 ENSEIGNEMENT SUP RIEUR ET RECHERCHE 7 Administration et fonctionnementdes tablissements d enseignement sup rieur ss 7 m Libert s fondamentales d expression et de r union l Manifestation politique Risques de troubles l or dre public Ind pendance intellectuelle et scientifi que des tablissements d enseignement sup rieur ZXZ KZZ ZE ZZZEZZEZEEEFEEEEEEEZEFEFEFEEEEEEEEEEEEEEEES EFEFEF EEEEEESEEESESEEEEEEEE M tudiant boursier Obligation d assiduit
17. de Chaumont lequel a consid r comme le tribunal administratif que l tat tait pour moiti responsable de l accident Il a retenu que pendant les activit s de natation les enfants ont t r partis par groupes sous la responsabilit des adultes et que cette r partition n tait pertinente au plan de la s curit qu la condition que les enfants de chaque groupe soient en permanence sous la surveillance de l adulte responsable dudit groupe Or en l esp ce la possibilit laiss e aux enfants d aller d un groupe l autre ne permettait pas chaque adulte d exercer la surveillance constante de chacun des enfants de son groupe ce qui a rendu possible le drame la victime ayant chapp la vigilance des adultes CONSTRUCTION ET MARCH S li R f r contractuel Mode d emploi C E 19 01 2011 Grand port maritime du Havre cette d cision sera publi e au Recueil Lebon n 343435 Le Grand port maritime du Havre avait lanc une pro c dure adapt e en vue de l attribution d un march portant sur la r fection et l entretien de la porte d une cluse l issue de cette proc dure il avait apr s avoir cart la candidature de la soci t X attribu le march la soci t Y et sign avec elle le contrat le 30 juin 2010 urisprudence Par ordonnance du 6 septembre 2010 le juge des r f r s contractuels saisi par la soci t X avait prononc
18. de M A la privation de ses droits civiques n avait pas acquis un caract re d finitif la date laquelle le directeur g n ral des douanes et droits indi rects a proc d sa radiation des cadres la cour alors m me qu elle a relev tort par un motif surabondant que la condamnation prononc e par le jugement du tribunal correctionnel de Lyon aurait pu faire l objet d un appel incident en cas d appel relev par le procureur g n ral n a pas entach son arr t d erreur de droit N B I convient de rappeler que conform ment au 2 de l article 5 de la loi n 83 634 du 13 juillet 1983 nul ne peut avoir la qualit de fonctionnaire s il ne jouit de ses droits civiques et qu en vertu de l article 24 de la m me loi la d ch ance des droits civiques entra ne la radiation des cadres et la perte de la qualit de fonctionnaire Par ailleurs l article 708 du code de proc dure p nale dispose dans son 1 alin a que l ex cution de la ou des peines prononc es la requ te du minist re public a lieu lorsque la d cision est devenue d finitive Enfin le Conseil d tat a eu l occasion de juger que si une condamnation n avait pas t assortie d une peine compl mentaire de privation des droits civiques prise sur le fondement de l article 131 26 du code p nal l agent ne pouvait tre regard comme d ch
19. de cat gorie A de repro ches r p t s sur ses horaires de travail pourtant pr d finis de phrases vexatoires sur sa fa on de travailler ne donnant jamais satisfaction et de sc nes de violences verbales faits tay s par des l ments pr cis et par des t moignages circonstanci s le recteur d acad mie aurait d mettre en uvre toute mesure de nature permettre d en tablir la mat rialit notamment une enqu te administrative d s lors que ces faits pr sen taient un caract re de vraisemblance Les audiences accord es Mme N par l administration les rapports LIJ 154 avril 2011 11 de l administration et la proposition d un changement de poste ne peuvent tenir lieu eux seuls de l en qu te administrative laquelle l administration aurait d proc der en r ponse en vue d tablir la r alit des faits de harc lement moral ainsi signal s selon les modalit s prescrites par les instructions minist rielles contenues dans la circulaire du 27 f vrier 2007 dont l objet est de traduire concr tement l interdiction l gale de laisser un fonctionnaire subir des faits de har c lement moral En cons quence Mme N est fond e soutenir que l tat a commis une faute de nature engager sa res ponsabilit Le tribunal administratif a en effet consid r que la carence de l tat prendre en compte les faits relat s par Mme N afin d en tablir la r alit et la
20. dispositions statutaires relatives la fonction publique de l tat se r duire un demi traitement elle a demand b n ficier d un cong de longue maladie jusqu au 5 mars 2006 inclus c est dire l issue des vacances d hiver Le comit m dical a mis un avis d favorable sur cette demande Le recteur suivant cet avis l a ainsi maintenue en cong de maladie jusqu la fin des vacances d hiver soit au del de la date de fin de l arr t de travail d livr par le m decin traitant Puis par d cision du 25 septembre 2006 le recteur d acad mie a refus de la r int grer au d but des vacances scolaires d hiver La requ rante a demand au tribunal administratif d an nuler cette derni re d cision et d enjoindre au recteur de lui verser un plein traitement d s le 18 f vrier 2006 Le tribunal administratif de Nantes a fait droit ces conclusions Il a consid r que par arr t du 7 mars 2006 du recteur de l acad mie de Nantes Mlle B a t plac e en cong de maladie ordinaire compter du 23 octobre 2005 cong r mun r plein traitement du 23 octobre 2005 au 22 janvier 2006 puis demi traitement du 23 janvier au 17 f vrier 2006 qu il ressort des pi ces du dossier que cette derni re date correspond au terme du dernier arr t de travail d livr Mlle B le 16 janvier 2006 par son m decin traitant qu ainsi et alors m me que l int ress e avait sollicit da
21. l article L 551 18 du code de justice administrative ou prendre l une des autres mesures mentionn es l article L 551 20 dans l hypoth se o alors qu un recours en r f r pr contractuel a t form le pouvoir adjudicateur ou l entit adjudicatrice n a pas respect la suspension de signature du contrat pr vue aux articles L 551 4 ou L 551 9 ou ne s est pas conform la d cision juridictionnelle rendue sur ce r f r Le Conseil d tat a ensuite relev qu en l esp ce les moyens invoqu s par la soci t X devant le juge des r f r s contractuels dont celui tir du d faut de publi i cit de l intention du Grand port maritime du Havre de conclure le march n taient pas de nature entacher celui ci de nullit Consid rant que pour prononcer la nullit du march apr s avoir relev d une part qu en n ayant pas rendu publique son intention de conclure le march et observ un d lai de onze jours apr s cette publication le Grand port mari time du Havre n avait pas permis la soci t X d engager un r f r pr contractuel et d autre part qu en retenant une offre non conforme au r glement de la consultation il avait com mis un manquement ses obligations de mise en concurrence ayant affect les chances de la soci t X d obtenir le contrat le juge des r f r s en a d duit que les conditions pos es par les dispositions du troisi me alin a
22. la question de comp tence Le Tribunal des conflits a consid r que nonobstant le fait que M P continue d pendre de l tat et per cevoir son traitement de fonctionnaire le contrat l unis sant l association La ligue de l enseignement est un contrat de droit priv qu il suit de l que le litige qui oppose M P cette association la suite de son licen ciement rel ve de la comp tence du juge judiciaire N B Le Tribunal des conflits T C 10 mars 1997 Pr fet de la r gion Alsace pr fet du Bas Rhin c cour d appel de Colmar Recueil Lebon p 526 a consid r qu un agent public mis disposition d un organisme de droit priv et qui accomplit un travail pour celui ci se trouvant dans un rapport de subordination est li cet organisme par un contrat de travail En cas de litige la juridiction de l ordre judiciaire est donc comp tente m Annulation d une d cision de radiation R int gra tion Reconstitution de carri re Droits pension Cotisations C E 21 02 2011 Institut national de la propri t intellectuelle I N P 1 n 322780 et 325261 20 LIJ 154 avril 2011 M M agent non titulaire de l I N P I a t radi des effectifs de cet tablissement public qui a refus de le r int grer l issue de sa mise disposition aupr s de l Office europ en des breve
23. la rupture d galit devait tre consid r comme inop rant puisque le principe d galit de trai tement ne tend s appliquer qu entre fonctionnaires d un m me corps ou d un m me cadre d emploi qui sont plac s dans une situation identique ln Personnels Nouvelle bonification indiciaire N B L Principe d galit Cr dits disponibles C E 26 05 2010 Garde des sceaux ministre de la Justice c Mlle A n 307786 aux tables du Recueil Lebon Dans le cadre du pourvoi en cassation qui lui tait soumis le Conseil d tat tait appel se prononcer sur la combinaison pour l attribution de la nouvelle bonifi cation indiciaire du principe d galit de traitement et de la r gle relative la limite des cr dits disponibles Il a estim que l administration n avait pas pu l gale ment refuser un personnel ducateur du service public de protection judiciaire de la jeunesse affect sur un emploi nouvellement cr la nouvelle bonification indi ciaire au motif que d s lors que les sept postes d du cateurs d j ouverts la N B I au niveau d partemental taient pourvus il n tait plus possible de faire droit sa demande car cela aurait conduit d passer le nombre d emplois ligibles cette bonification fix par arr t minist riel Le Conseil d tat a ainsi consid r que la disposition r glementaire selon laquelle la nouvelle bo
24. n 84 16 du 11 janvier 1984 portant disposi tions statutaires relatives la fonction publique de l tat implique de ne laisser subsister dans le dossier de l agent aucune trace de la sanction prononc e S agissant de la sanction du bl me l effacement de cette sanction du 1 groupe pr vu l article 66 de la loi du 11 janvier 1984 comme son amnistie laisse toute fois subsister les faits dont la mention doit en cons quence tre conserv e au dossier C E 12 juillet 1989 n 55553 La cour administrative d appel de Nantes a par ailleurs r cemment consid r que conform ment aux disposi tions de l article 18 de la loi du 13 juillet 1983 sus mentionn e les pi ces relatives une pr c dente proc dure disciplinaire n ayant pas abouti pou vaient sans entacher d irr gularit la proc dure discipli naire litigieuse figurer au dossier de l int ress C A A NANTES 25 mars 2010 n O9NT1205 Cependant l effacement d une sanction du 2 ou du 3 groupe qui a t inflig e en raison de la gravit de faits commis par un agent ne peut pour autant tre circons crite au retrait de la d cision par laquelle la sanction a t inilig e En effet le dernier alin a de l article 18 du d cret du 25 octobre 1984 susmentionn pr voit que le dossier LIJ 154 avril 2011 23 du fo
25. ne pas devoir accepter la demande de l agent ou ne l accepte que partiellement L administration n est pas li e par l avis que rend le conseil de discipline Toutefois l autorit administrative est susceptible de commettre une erreur d appr ciation si les pi ces du dossier permettent d tablir que par son comportement g n ral l int ress a donn toute satisfaction depuis la sanction dont il a fait l objet 3 alin a de l article 18 susmentionn 2 Sur l tendue de la reconstitution du dossier Les pi ces du dossier qui ne pr sentent pas un caract re diffamatoire ou injurieux qui ne sont pas de nature porter pr judice l agent et qui ne font pas tat des opinions politiques syndicales religieuses ou philoso phiques de l agent comme le pr voit l article 18 de la loi n 83 634 du 13 juillet 1983 portant droits et obliga tions des fonctionnaires de l tat mais qui int ressent la situation administrative du fonctionnaire doivent rester mentionn es au dossier administratif L intangibilit du dossier administratif comporte deux exceptions pr vues par la loi et le r glement l amnistie et l effacement Lorsque l effacement d une sanction n est pas automa tique seule l acceptation de la demande d effacement d une sanction du 2 ou du 3 groupe pr vu l article 66 de la loi
26. notari devienne ex cutoire peut tre rendue par la juridiction du pays d origine homologation ou par la juridiction fran aise exequatur Le minist re de la justice a pr cis que tous les actes de kafala ne sont pas quivalents une d l gation de l auto rit parentale questions crites l Assembl e nationale n 03703 18150 et 00293 Les effets produits sont plus ou moins tendus et d pendent la fois de la l gislation du pays d origine du contenu de la d cision et de la situation de l enfant recueilli Sont ainsi distingu s les cas d enfants abandonn s sans filiation connue ou orphelins pour lesquels la kafala est assimil e une tutelle des cas dans lesquels les attributs de l autorit parentale ont t transf r s sans renoncement d finitif des parents les exercer Dans ce second cas la kafala produit les effets d une d l gation de l autorit parentale C E 15 d cembre 2010 n 335457 En tout tat de cause il appartient aux directeurs d coles aux chefs d tablissement ou aux services acad miques 1 C A A LYON 5 mai 2010 n 09LY01474 Actualit s onsultations suivant les cas de demander une copie de l acte de kafala traduit en fran ais par un traducteur agr afin d exami ner si cet acte est d origine judiciaire et s il constitue une d l gation de l autorit parentale Si tel est bien le cas il n est pas n cessaire de pr senter une demand
27. peut qu appr cier l ad quation des candidatures la strat gie de l tablissement sans remettre en cause l appr ciation des m rites scientifiques des candidats retenus par le comit de s lection ne peut donc motiver son refus de transmettre une proposition de nomination d un candidat au ministre en se fondant sur l insuffisance de ses travaux de recherche Consid rant que selon l article L 952 6 1 du code de l ducation et l article 9 2 du d cret du 6 juin 1984 Isusmentionn les candidatu res lors de chaque concours de recrutement de professeurs des universit s sont d abord examin es par le comit de s lection qui a la qualit de jury et auquel il incombe de choi sir le ou les candidats pr sentant des m rites notamment scientifiques suffisants qu au vu de l avis motiv mis par le comit de s lection le conseil d administration si geant en forma tion restreinte aux enseignants chercheurs et aux personnels assimil s de rang au moins gal celui postul qui n a pas la qualit de jury d cide des propositions transmettre au minis tre en appr ciant l ad quation des candidatu res la strat gie de l tablissement mais sans remettre en cause l appr ciation des m rites scientifiques des candidats retenus par le comit de s lection Consid rant qu il ressort des termes de la d ci sion attaqu e que le motif de refus du cons
28. pr c demment form contre cette seconde r vocation Consid rant en premier lieu que s il fait ainsi valoir que la proc dure disciplinaire a t enta ch e de diverses irr gularit s il n apporte en tout tat de cause aucune pr cision permettant d tablir l existence d un lien de causalit entre les irr gularit s qu il all gue et les pr judices dont il fait tat Consid rant en second lieu que d une part le d lai de dix ans coul entre les faits repro ch s M X et l intervention de la sanction liti gieuse a eu pour origine non un retard pris par l autorit administrative mais les diff rentes ins tances contentieuses engag es par l int ress et n a pas fait obstacle ce que la d cision minis t rielle tienne compte tant de la nature des faits en cause que de la situation d ensemble du requ rant la date de la sanction que d autre part il r sulte de ce qui a t dit ci dessus que le moyen tir de ce que ces faits ne pouvaient jus tifier une mesure de r vocation ne peut qu tre cart Consid rant qu il r sulte de tout ce qui pr c de que le requ rant n est pas fond se plain dre du rejet par le tribunal administratif d Or l ans de ses conclusions fin d indemnit N B Les conclusions en exc s de pouvoir dirig es contre l arr t du 9 mars 2006 ont fait l objet d un pour voi en cassation jug par le Conseil d
29. tablissent pas que la condition d urgence laquelle est soumise la mise en uvre de l article L 521 1 du code de justice administrative serait remplie que l ensemble de leur requ te doit d s lors tre rejet e N B Cette ordonnance qui est rapprocher de celle rendue en r f r libert par le juge des r f r s du Conseil d tat le 15 d cembre 2010 n 344729 illustre la r gle selon laquelle dans le cadre de la proc dure de r f r suspension pr vue par l article L 521 1 du code de justice administrative l urgence suspendre une d cision concernant l aide individuelle la scolarisation mise en uvre au profit des enfants souffrant de handicap doit tre appr ci e in concreto Tel est galement le cas l appr ciation port e sur l ur gence tant m me plus stricte lorsqu il est demand au juge administratif sur le fondement de l article L 521 2 du code de justice administrative de prendre une mesure de sauvegarde d une libert fondamen tale dans les quarante huit heures C E 16 juin 2003 n 253290 M M decine scolaire M decin de l ducation natio nale l ve Diagnostic Pr judice Expertise juridictionnelle C A A BORDEAUX 03 01 2011 Mme X n 10BX02206 Mme X parent d l ve repr sentante l gale de son fils mineur a interjet appel de l ordonnance par laquelle le juge des r f r s du tribunal a
30. tait satisfaite a jug que le refus de la directrice de l cole de mettre disposition du Collectif Palestine E N S une salle de r union les 8 9 et 10 mars 2011 portait dans les circonstances de l esp ce une atteinte grave et manifestement ill gale la libert de r union a suspendu les effets de cette d cision et enjoint l cole normale sup rieure de r exa miner la demande de salle dans un d lai de trois jours compter de la notification de son ordon nance 8 LIJ 154 avril 2011 Consid rant que si les l ves de l E N S ont droit la libert d expression et de r union dans l enceinte de l cole cette libert ne sau rait permettre des manifestations qui par leur nature iraient au del de la mission de l cole perturberaient le d roulement des activit s d enseignement et de recherche troubleraient le fonctionnement normal du service public ou risqueraient de porter atteinte l ordre public qu il incombait la directrice de l E N S en vue de donner ou de refuser son accord pr alable la mise disposition d une salle de prendre toutes mesures n cessaires pour la fois veiller au respect des libert s dans l tablissement assurer l ind pendance de l cole de toute emprise politique ou id ologique et maintenir l ordre dans ses locaux aux fins de concilier l exercice de ces pouvoirs avec le respect des principes rappel s ci dessus
31. 02 L int r t du service suppose donc un examen au cas par cas Ainsi les tribunaux cartent ils galement le moyen tir de la violation du principe d galit de traitement 28 LIJ 154 avril 2011 entre agents d un m me corps l identit de situation qu il suppose faisant toujours d faut Dans le cadre d un contentieux d un professeur des coles qui avait demand en vain le renouvellement de l autorisation qui lui avait t accord e l ann e pr c dente de travailler pour une quotit de service de 80 dans le cadre d un temps partiel de plein droit le tribunal administratif de Lille a consid r que la requ rante ne peut utilement se pr valoir de la circonstance que plus de 600 enseignants du 1 degr ont b n fi ci d un temps partiel d une quotit de 80 au titre de l ann e scolaire pr c dente que d autre part en affirmant que 309 demandes de travail temps partiel 80 ont t tacitement reconduites pour l ann e 2008 2009 la requ rante ne saurait tablir que lesdits fonctionnaires sont plac s dans une situation identique la sienne qu en tout tat de cause la mesure prise l gard d un autre fonctionnaire ne r v le pas par elle m me une atteinte au principe d galit que la requ rante n tablit pas que la mesure constituerait une mesure discriminatoire prise son encontre que le moyen tir de la rupture d galit de traitement entre les fon
32. 30 LIJ 154 avril 2011 Les modalit s permettant de pourvoir les si ges devenant vacants pr vues l article 9 du d cret du 28 mai 1982 sont galement modifi es et permettent d viter le renouvelle ment de la commission en cours de mandat L article 11 de ce m me d cret donne d sormais com p tence au Premier ministre et au ministre charg de la fonction publique pour fixer la date du renouvellement g n ral de l ensemble des commissions administratives paritaires qui doit tre rendue publique 6 mois au moins avant l expiration du mandat en cours La date des lec tions partielles est fix e par l autorit aupr s de laquelle la commission est plac e L article 13 est r crit il apporte les principales pr cisions suivantes la qualit d lecteur s appr cie au jour du scrutin la liste des lecteurs doit tre affich e au moins un mois avant la date du scrutin Aucune modification des listes n est admise apr s l expi ration du d lai de r clamation sauf v nement post rieur prenant effet au plus tard la veille du scrutin les modifi cations sont dans ce cas prononc es au plus tard la veille du scrutin et imm diatement port es la connaissance des lecteurs par voie d affichage Il n est plus exig des candidats aux commissions locales une dur e minimum d exercice des fonctions da
33. 998 le Conseil d tat a consid r que l ill galit de l arr t du 30 novembre 1998 constitue une faute de nature engager la responsabilit de l tat pour autant qu elle ait t l origine d un pr judice direct et certain que les atteintes sexuelles commises entre mai et d cembre 1996 par le requ rant alors professeur dans un coll ge sur la personne d une l ve mineure taient incompatibles avec la nature des fonctions et des obligations qui incombent au personnel enseignant qu il r sulte de l instruction que compte tenu de la gravit de ces agissements le ministre aurait pris la m me mesure de r vocation s il n avait pas commis l erreur de droit censur e par l arr t de la cour administrative d appel de Nantes du 1 juin 2004 que d s lors la faute commise par l administration en prenant cette d cision ill gale n est pas l origine du pr judice r sultant pour M X de sa r vocation en 1998 S agissant des conclusions fins indemnitaires pr sen t es au titre de la seconde d cision de r vocation en date du 9 mars 2006 le Conseil d tat a consid r qu l appui de son appel contre le jugement du tribunal administratif d Orl ans qui a rejet ses conclusions pr sent es sur ce point M X se r f re sa requ te d appel dont il joint copie contre le jugement du m me tribunal LIJ 154 avril 2011 15 rejetant le recours pour exc s de pouvoir qu il avait
34. Consid rant qu en l esp ce la salle est demand e en vue de tenir une s rie de r unions publiques m me si au cours de l audience les organisateurs ont propos de r server les r u nions aux membres de la communaut norma lienne destin es se faire l cho de la campa gne internationale Israeli Apartheid Week qui se d roulera au m me moment dans plusieurs pays qu en refusant la mise disposition d une salle en vue de l accueil de telles manifestations pour ne pas associer dans l opinion publique son tablissement une campagne politique internationale en faveur du boycott des chan ges scientifiques et conomiques avec un tat la directrice de l cole normale sup rieure qui a pris en compte la fois la libert de r union et la pr vention des risques de troubles l ordre public et de contre manifestations n a pas en l tat de l instruction port une atteinte grave et manifestement ill gale la libert de r union des l ves alors que les d bats de ladite campa gne internationale pouvaient se tenir dans tout autre lieu ayant vocation accueillir ce type de r union et que l cole avait propos une solution alternative sous forme de l organisation dans ses locaux d une journ e d tudes avec d bat public et contradictoire sur le Proche Orient Consid rant qu il r sulte de tout ce qui pr c de que l cole normale sup rieure est fond e soutenir que c e
35. D H ont donc consid r l una nimit que l exclusion de l l ve tait proportionn e au but l gitime vis et n avait pas constitu une atteinte son droit l instruction Aucune violation de l article 2 du Protocole n 1 la Convention n tait donc carac t ris e en l esp ce N B Cet arr t de chambre n est pas d finitif Le requ rant dispose en effet d un d lai de trois mois compter de son prononc pour demander le renvoi de l affaire devant la Grande chambre de la Cour conform ment aux articles 43 et 44 de la Convention titre de comparaison dans une affaire similaire concer nant un l ve auquel tait imput un d but d incendie dans les locaux d un tablissement scolaire la cour ad ministrative d appel de Versailles a estim que la sanc tion d exclusion d finitive n tait pas disproportionn e C A A VERSAILLES 20 janvier 2011 n TOVEO0610 22 LIJ 154 avril 2011 M Autorit parentale Acte de kafala Effets juridiques Lettre DAJ A1 n 2011 056 du 3 f vrier 2011 Un recteur a souhait obtenir de la direction des affaires juridiques des pr cisions sur la mani re dont l autorit parentale de parents alg riens peut tre d l gu e par un acte de kafala un membre de leur famille vivant en France Les clairages suivants lui ont t apport s La kafala permet un enfant d tre recueilli et pris en charge par des tiers sans cr er de lien d
36. Grand port maritime du Havre cet te d cision sera publi e au Recueil Lebon n 343435 lim D cret n 2011 183 du 15 f vrier 2011 modifiant le d cret n 82 451 du 28 mai 1982 relatif aux commis sions administratives paritaires JORF du 17 f vrier 2011 0 ads des EA sais 7 raneoddoiiiiakis E D cret n 2011 164 du 10 f vrier 2011 relatif aux e ersonnel Mise a GISPOSITION ASSOCIATION coles fran aises l tranger Contrat dur e d termin e Licenciement T C 13 12 2010 M F c Ligue de l enseignement M Arr t du 25 f vrier 2011 modifiant l arr t du 23 f leaa a EEE E E EA di vrier 2010 portant r partition des emplois de secr OS i taire g n ral d tablissement public d enseignement Ex cution des jugements 19 oi os 8 li Annulation d une d cision de radiation R int gra tion Reconstitution de carri re Droits pension Cotisations C E 21 02 2011 Institut national de la propri t intel lectuelle I N PI n 322780 et 325261 M Arr t du 25 f vrier 2011 modifiant l arr t du 23 f vrier 2010 portant r partition des emplois d agent comptable d tablissement public caract re scientifi que culturel et professionnel u Droit d auteur Exception p dagogique crit et AUTRE JURISPRUDENCE arts visuels Protocole d accord transitoire du 8 d cembre 2010 sur l utilisation des liv
37. Personnel Mise disposition Association Contrat dur e d termin e Licenciement T C 13 12 2010 M P c Ligue de l enseignement n 3756 M P professeur des coles a t mis disposition de l association La Ligue de l enseignement Par contrat dur e d termin e renouvelable stipulant qu il pourrait percevoir diverses indemnit s outre la r mun ration vers e par son administration d origine la f d ration d partementale de Meurthe et Moselle repr sentant l association a engag l int ress Avant l ch ance du contrat l association a fait conna tre M P qu elle demandait sa r int gration dans son corps d origine et lui a notifi son licenciement M P a demand au conseil de prud hommes de Nancy la requalification en contrat dur e ind termin e du contrat conclu avec la Ligue de l enseignement Celui ci a d cid que ce litige ne relevait pas de sa comp tence La cour d appel de Nancy ayant d clar irrecevable l appel form par M P contre ce jugement le tribunal administratif de Nancy a alors t saisi Par application de l article 34 du d cret du 26 octobre 1849 modifi portant r glement d administration publique d terminant les formes de proc dure du Tribunal des conflits le juge administratif a renvoy au Tribunal des conflits le soin de d cider sur
38. Proposition du conseil d administration restreint Ad quation des candidatures la strat gie de l tablissement Appr ciation des m rites scientifiques tendue du contr le du juge administratif ssssneeseneneessensaseneens 16 m C E R f r contractuel Mode d emploi 18 i T C Personnels Mise disposition Association Contrat dur e d termin e LiCeNCI MEN London Rene 19 m C E Annulation d une d cision de radiation R int gration Reconstitution de carri re Droits pension Cotisations nn 19 u C E D H Cour europ enne des droits de l homme Exclusion temporaire d un tablissement scolaire Non violation du droit l instruction article 2 du Protocole n 1 la Convention europ enne de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales ooo00ssssoocssssssssssssososssscsossssssssossssssssssssssssesssssssssssssssssssssss 20 onsultations u Demande d effacement d une sanction disciplinaire du dossier administratif 22 L point sur u Temps partiel de droit et annualisation dans l enseignement public du premier degr 25 Actualit s m D cret n 2011 184 du 15 f vrier 2011 relatif aux comit s techniques dans les administrations et les tablissements publics de l tat 29 m D cret n 2011 183 du 15 f vrier 2011 modifiant le d cret n 82 451 du 28 mai 1982 relatif aux comm
39. articles L 551 1 et L 551 5 du code de justice administrative les manquements susceptibles d tre utilement invoqu s dans le cadre du r f r contractuel sont limitative ment d finis aux articles L 551 18 L 551 20 du m me code qu ainsi le juge des r f r s ne peut prononcer la nullit mentionn e l article L 551 18 c est dire annuler le contrat ou le cas ch ant prendre les autres mesures pr vues aux articles L 551 19 et L 551 20 que dans les conditions pr vues ces articles Consid rant que s agissant des march s pas s s selon une proc dure adapt e qui ne sont pas soumis l obligation pour le pouvoir adju dicateur ou l entit adjudicatrice de notifier aux op rateurs conomiques ayant pr sent une offre avant la signature du contrat la d cision d attribution l annulation d un tel contrat ne peut en principe r sulter que du constat des manquements mentionn s aux deux premiers alin as de l article L 551 18 c est dire de l ab sence des mesures de publicit requises pour sa passation ou de la m connaissance des moda lit s de remise en concurrence pr vues pour la passation des contrats fond s sur un accord ca dre ou un syst me d acquisition dynamique urisprudence Consid rant que le juge du r f r contractuel doit galement annuler un march proc dure adapt e sur le fondement des dispositions du troisi me alin a de
40. comit s techniques paritaires Ils perdent leur caract re paritaire entre repr sentants des personnels et repr sentants de l administration Les repr sentants des personnels sont lus au scrutin de liste avec repr sentation proportionnelle ou lorsque les effectifs sont inf rieurs ou gaux 50 agents au scrutin de sigle Le d cret du 15 f vrier 2011 a pour objet de pr voir l or ganisation la composition les attributions et le fonction nement des comit s techniques des administrations et des tablissements publics de l tat Les articles 2 9 d finissent les diff rentes cat gories de comit s techniques minist riel d administration centrale de r seau de service d concentr d tablissement public sp ciaux Il est galement pr vu la cr ation de comit s techniques aupr s des autorit s administratives ind pen dantes non dot es de la personnalit morale Les articles 10 33 d terminent la composition des comit s techniques les modalit s de d signation ou de remplacement de leurs membres ainsi que celles relatives au d roulement du scrutin Ils comprennent outre l auto rit aupr s de laquelle ils sont plac s le responsable com p tent en mati re de gestion des ressources humaines et des repr sentants lus du personnel La dur e du mandat des repr sentants des personnels est fix e 4 ans La da
41. consistance et d en tirer le cas ch ant les cons quences qui s impo saient s est traduite pour la requ rante par le sentiment que ses plaintes pourtant tay es ainsi qu il a t dit n taient pas s rieusement prises en compte par l ad ministration et que celle ci n entendait pas lui accorder le soutien sollicit I a conclu que cette situation pr sentait un lien avec la d pression s v re qui a justifi un cong de maladie N B Il ressort de ce jugement qu en l esp ce le harc lement moral pr sentait des l ments de vraisemblance compte tenu de faits tay s par des l ments pr cis et par des t moignages circonstanci s ce titre une en qu te aurait d tre diligent e par l administration en vue de prendre toutes mesures utiles destin es le faire cesser Il sera galement mentionn que l article 6 quinqui s de la loi n 83 634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires dispose que Aucun fonctionnaire ne doit subir les agissements r p t s de harc lement moral qui ont pour objet ou pour effet une d gradation des conditions de travail suscepti ble de porter atteinte ses droits et sa dignit d alt rer sa sant physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel Aucune mesure concernant notamment le recrutement la titularisation la formation la notation la discipline la promotion l affectation et la mutation ne
42. ctionnaires ne peut qu tre cart T A LILLE 16 juin 2010 n 0805535 Enfin face l int r t du service le juge doit parfois appr cier l int r t des enseignants du 1 degr lorsqu ils demandent en urgence la suspension de l ex cution d une d cision refusant un temps partiel 80 Si des l ments relatifs sa situation financi re peuvent tre apport s par le requ rant lui m me au juge des r f r s qui va se livrer une appr ciation objective et globale de Le point sur la condition de l urgence il peut tre n cessaire que le requ rant d montre galement en quoi une quotit diff rente de celle de 80 serait inconciliable avec les exi gences de sa vie familiale T A RENNES 19 juillet 2010 n 1002836 T A RENNES 21 juillet 2010 n 1002869 T A RENNES 19 juillet 2010 n 1002829 et lorsque le conjoint du requ rant est galement personnel ensei gnant dans le 1 degr et a lui m me formul la m me demande de temps partiel 80 que les deux conjoints tablissent qu ils seraient dans l impossibilit de trouver une organisation de leur temps de travail respectif qui leur permette de se consacrer ainsi qu ils le souhaitent l ducation de leurs jeunes enfants T A RENNES s rie de six jugements en date du 19 juillet 2010 n 1002775 1002777 1002779 1002781 1002831 et 1002833 Devant le juge de l exc s de pouvoir le requ rant a galement i
43. d i Le k 7 ee ka h 4 LL k us Ve A T Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE minist re M ARE dal nformation er Airidique Lettre mensuelle de la direction des affaires juridiques des minist res de l ducation nationale de la jeunesse et de la vie associative et de l enseignement sup rieur et de la recherche J urisprudence u T A Accompagnement des enfants handicap s Emploi vie scolaire Auxiliaire GENIE SCOLI O A a ha One dt Noa 6 u C E Libert s fondamentales d expression et de r union Manifestation politique Risques de troubles l ordre public Ind pendance intellectuelle et scientifique des tablissements d enseignement sup rieur 7 ln C E Personnels Nouvelle bonification indiciaire Principe d galit Cr dits HSDONIDIES ne mn dame on 13 u C E Radiation des cadres Condamnation p nale Privation des droits civiques D cision juridictionnelle devenue d finitive 15 u T A Conseiller principal d ducation Droits pension Prise en compte des ann es d tudes d assistante sociale non Principe de parit entre les fonctions publiques POr E Gennadi aA 16 u C E Enseignants chercheurs Recrutement Avis du comit de s lection Qualit de jury
44. de l article L 551 18 du code de justice administrative taient remplies qu en statuant ainsi alors qu il r sulte de ce qui a t dit plus haut que l annula tion d un march proc dure adapt e ne peut tre prononc e sur le fondement de ces dispo sitions et dans ces conditions que si le pouvoir adjudicateur n a pas respect la suspension de signature du contrat pr vue aux articles L 551 4 ou L 551 9 du code de justice administrative ou n a pas respect la d cision juridictionnelle ren due sur le r f r pr contractuel le juge des r f r s du tribunal administratif de Rouen a commis une erreur de droit N B Cette d cision qui est la premi re rendue par le Conseil d tat en mati re de r f r contractuel est un v ritable mode d emploi de ce nouveau recours On notera par exemple que s agissant des march s pas s s selon une proc dure adapt e la publication d un avis d intention de conclure le march onze jours au moins avant la signature de celui ci ne constitue pas une obligation sanctionn e dans le cadre du r f r contractuel mais permet seulement en application des dispositions de l article L 551 15 du code de justice administrative de fermer aux candidats vinc s la voie de ce recours ces derniers ayant alors la possibilit de saisir le juge des r f r s pr contractuels LIJ 154 avril 2011 19 PROC DURE CONTENTIEUSE lim
45. des suj tions propres au centre et des t ches assum es par chacun des adjoints Le montant total des indemnit s attribu es aux adjoints des chefs de centre est au maximum gal la moiti du montant total des indemnit s pay es aux chefs de centres d examen Le tribunal a ensuite consid r qu alors que le requ rant conteste les d faillances qui lui sont reproch es dans les op rations de distribution des sujets d anony misation des copies et de remise des relev s de notes il r sulte de l ensemble des documents joints l appui de sa requ te qu il a effectivement particip l organisation des preuves du baccalaur at au sens des dispositions pr cit es du d cret du 30 d cembre 1965 que si le recteur fait valoir que l int ress s est born actualiser les documents tablis l ann e pr c dente pour l organi sation du baccalaur at il ne r sulte pas de l instruction que les t ches assum es par M G en 2008 auraient t moins importantes que celles prises en charge par les deux autres adjoints du proviseur qui ont b n fici de l indemnit litigieuse qu ainsi le recteur ayant fix 813 13 le montant total des indemnit s attribu es pour leur participation au d roulement des preuves du Jurisprudence baccalaur at aux adjoints du proviseur du lyc e M G est fond demander le versement d une somme de 271 04 N B Le d cret n 56 585 du 12 jui
46. dministratif de Toulouse a rejet sa demande de contre expertise faisant suite l expertise confi e au Dr T Le juge avait en effet souhait obtenir une description des troubles de sant dont le fils de Mme X tait affect ainsi que la nature les causes et l importance des pr judices cons cutifs l anomalie constat e la naissance de cet enfant qui n a t trait e qu l ge de dix sept ans La cour administrative d appel a rejet la requ te apr s avoir rappel les dispositions de l article R 532 1 du code de justice administrative puis consid r que les urisprudence missions confi es au m decin permettaient de collec ter l ensemble des informations susceptibles en l tat de l instruction d tre utiles la solution d un litige pouvant na tre de la mise en cause ventuelle par les requ rants de la responsabilit du centre hospitalier universitaire ou de l tat du fait des carences de la m decine scolaire que l expert conclut d une part que le centre hospitalier avait d ment signal la naissance de l enfant une anomalie contr ler ult rieurement et n a commis aucune faute en se consacrant dans les pre mi res ann es de sa vie rem dier aux infections r p tition dont il souffrait alors que l enfant a quitt pour la r gion parisienne l ge de trois ans et d autre part que le m decin scolaire de l acad mie de avait si
47. dministration restreint Ad quation des candidatures la strat gie de l tablissement Appr ciation des m rites scientifiques tendue du contr le du juge administratif C E 09 02 2011 Mme A n 329584 C E 09 02 2011 M B n 317314 urisprudence Le Conseil d tat a rendu le 9 f vrier 2011 ses deux premi res d cisions relatives des recours individuels ayant trait la nouvelle proc dure de recrutement des enseignants chercheurs issue de la loi n 2007 1199 du 10 ao t 2007 relative aux libert s et responsabilit s des universit s et du d cret n 2008 333 du 10 avril 2008 relatif aux comit s de s lection des enseignants cher cheurs qui a modifi le d cret n 84 431 du 6 juin 1984 fixant les dispositions statutaires communes applicables aux enseignants chercheurs et portant statut particulier du corps des professeurs des universit s et du corps des i ma tres de conf rences La premi re d cision rappelle ainsi que l avaient jug le Conseil constitutionnel par d cision du 6 ao t 2010 n 2010 20 21 Q P C et le Conseil d tat par d cision du 15 d cembre 2010 C E 15 d cembre 2010 n 316927 et 316986 SYNDICAT NATIONAL DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR et autres que le conseil d administration n a pas la qualit de jury laquelle appartient au seul comit de s lection Le conseil d administration qui ne
48. e d exe quatur Dans le cas contraire une demande de ce type s imposera la personne concern e pour qu elle puisse se voir reconna tre l autorit parentale u Demande d effacement d une sanction disciplinaire du dossier administratif Lettre DAJ A2 n 2010 110 du 3 juin 2010 La direction des affaires juridiques a t interrog e sur la proc dure suivre pour instruire une demande de retrait de pi ces de son dossier administratif pr sent e par un agent en application des dispositions de l arti cle 18 du d cret n 84 961 du 25 octobre 1984 relatif la proc dure disciplinaire concernant les fonctionnaires de l tat notamment des alin as 2 et suivants qui dis posent que Toute mention au dossier du bl me inflig un fonc tionnaire est effac e au bout de trois ans si aucune autre sanction n est intervenue pendant cette p riode Le fonctionnaire frapp d une sanction disciplinaire autre que l avertissement ou le bl me mais non exclu des cadres peut apr s dix ann es de services effectifs compter de la date de la sanction disciplinaire introduire aupr s du ministre dont il rel ve une demande tendant ce qu aucune trace de la sanction prononc e ne subsiste son dossier Si par son comportement g n ral l int ress a donn toute satisfaction depuis la sanction dont il a fait l objet il est fait d
49. e de chaque remplacement assur Par ailleurs le juge administratif a d duit du caract re non forfaitaire de cette indemnit et du fait qu elle ne doit tre vers e que pour compenser des suj tions sp ciales r ellement subies un mode de calcul journalier Il a donc jug l gal le calcul de ladite indemnit sur la base d une seule journ e par semaine pour toute la p riode de remplacement T A LYON 15 septembre 1999 n 9601618 Dans le prolongement de cette d cision le T A de Poitiers a pr cis que les dispositions combin es des articles 1 2 et 4 du d cret du 9 novembre 1989 ta blissent un lien direct entre le montant de l indemnit laquelle peuvent pr tendre les enseignants qu elles visent et l importance des suj tions qui leur sont impo s es notamment en termes de distance de d placement lorsqu ils sont conduits exercer leurs fonctions en de hors de leur r sidence administrative qu tant ainsi su bordonn e tant en ce qui concerne son fait g n rateur que son montant l exercice effectif des fonctions et l importance des suj tions qui s y rattachent l indem nit de suj tions sp ciales de remplacement ne peut tre regard e comme pr sentant un caract re forfaitaire et ne peut d s lors tre vers e que pour compenser ces suj tions sp ciales r ellement subies notamment en termes de distance de d placement que pour les m mes motifs la constatation de c
50. e filiation Elle est prononc e par le juge ou le notaire du pays d ori gine de l enfant Elle n est pas assimil e une adoption en France C Cass 10 octobre 2006 n 06 15 264 et 06 15 265 La kafala lorsqu elle est judiciaire n a pas faire l objet d une d claration d exequatur pour produire ses effets cet gard le Conseil d tat a estim que sous r serve de leur r gularit internationale notamment de leur confor mit la conception fran aise de l ordre public interna tional et de l absence de fraude les jugements rendus par un tribunal tranger relativement l tat et la capacit des personnes produisent leurs effets en France ind pen damment de toute d claration d exequatur sauf dans la mesure o ils impliquent des actes d ex cution mat rielle sur des biens ou de coercition sur des personnes C E 24 novembre 2006 n 275527 En revanche un acte de kafala prononc par un notaire doit faire l objet d une d cision judiciaire pour produire ses effets en France ce titre la convention franco alg rienne du 27 ao t 1964 relative l exequatur et l extradition stipule que les actes authentiques notam ment les actes notari s ex cutoires dans l un des deux tats sont d clar s ex cutoires dans l autre par l autorit comp tente d apr s la loi de l tat o l ex cution doit tre poursuivie La d cision de justice n cessaire pour que l acte
51. e serait fond e sur des faits inexacts en ait fait une appr ciation manifestement erron e ou n ait pas agi dans un but d int r t g n ral T A CLERMONT FERRAND 19 novembre 2009 n 0801157 Le tribunal administratif de Rennes a pour sa part consi d r qu il est suffisamment tabli que la proposition de M X de b n ficier d une quotit port e 80 en effectuant seize demi journ es suppl mentaires d acti vit r parties sur l ann e ne correspond aucun besoin des services de l ducation nationale d s lors notam ment que ces demi journ es de travail ne pourraient pas tre utilis es pour proc der de mani re efficace au remplacement d enseignants absents qu ainsi le directeur des services d partementaux de l ducation nationale des C tes d Armor doit tre regard comme justifiant que l int r t du service s opposait ce qu il soit fait droit la demande T A RENNES 5 mars 2009 n 0804514 Dans ce m me jugement le tribunal administratif a consi d r que la modalit d exercice temps partiel pour une quotit de 80 ne peut tre accord e de plein droit et qu il appartenait l int ress s il souhaitait b n ficier d un temps partiel de plein droit d accepter une quotit de 75 Plus cat goriquement quelques mois plus tard le m me tribunal administratif de Rennes a directement d duit des dispositions en vigueur que l administration tant tenue de refu
52. ecin traitant Il convient de rappeler de mani re plus g n rale que l avis d un comit m dical ne lie pas l administration qui si elle m conna t sa propre comp tence en se croyant tenue de le suivre encourre l annulation de sa d cision C E 7 mars 2008 Mme A n 293530 Enfin il ressort de ce jugement que n tait pas en cause la question de la possibilit qu une p riode d inter ruption du service pour motif m dical recouvre celle pendant laquelle l agent est en cong s annuels comme en l esp ce avec les vacances scolaires Sur ce point les lecteurs pourront se reporter la LIJ n 139 no vembre 2009 p 14 rendant compte d un jugement du tribunal administratif de Grenoble du 25 septembre 2009 Mme B c Recteur de l acad mie de Grenoble n 0505227 M Harc lement moral Droits et obligations des fonctionnaires Obligations de l administration Enqu te administrative T A GRENOBLE 19 11 2010 Mme N n 0704171 Le tribunal administratif de Grenoble par un jugement du 19 novembre 2010 a jug qu la suite du signale ment de Mme N attach e d administration de l duca tion nationale et de l enseignement sup rieur qui s est plainte notamment des exigences injustifi es de son sup rieur hi rarchique en mati re de validation et de signature des documents et du contr le syst matique de son activit ne lui laissant aucune autonomie malgr son appartenance un corps
53. effectue d abord un contr le pr cis des l ments de motivation des d cisions de refus se pr valant de l int r t du service cf infra partie Il Il v rifie si une motivation s rieuse et individualis e de la part de l administration d fenderesse fait d faut prend en compte les l ments d appr ciation contrai res apport s par le requ rant voire les motivations de sa demande de temps partiel dans la mesure o elles contribuent l appr ciation des int r ts en pr sence cf infra partie III Il LA MOTIVATION DES REFUS TIR S DE L INT R T DU SERVICE Une motivation concr te d montrant l int r t du service est en g n ral attendue de l administration A Les motivations susceptibles d encourir l annulation Les tribunaux administratifs annulent des d cisions de refus de temps partiel de droit au taux de 80 lorsque l autorit administrative charg e de prendre cette d cision l a motiv e l aide de formules th oriques se dispensant de d crire leur application concr te au cas particulier et l environnement pr cis du requ rant Ainsi la d cision est annul e lorsque le recteur ne justifie pas en se bornant faire tat sans autre pr cision de la n cessit d obtenir un nombre entier de demi journ es afin de faciliter la continuit p dagogique et les remplacements que l int r t du service s opposait ce que Mme X b n ficie d un temps partiel selon une qu
54. eil d administration est fond sur l insuffisance des travaux de recherche de Mme A qu un tel motif qui a trait aux m rites scientifiques de la candidate n est pas au nombre de ceux que le conseil d administration pouvait l galement prendre en compte pour ne pas donner suite l avis motiv favorable du comit de s lection EEN La seconde d cision pr cise quant elle l tendue du contr le exerc par le juge administratif en la mati re LIJ 154 avril 2011 17 Ainsi l appr ciation des m rites scientifiques des can didats par le comit de s lection n est pas susceptible d tre discut e au contentieux tandis que celle port e sur l ad quation de la candidature au profil du poste fait l objet d un contr le restreint de la part du juge administratif Consid rant qu il ressort des pi ces du dossier que les deux rapporteurs du dossier de candidature ont estim que son activit de recherche ayant principalement port sur la lan gue et la litt rature corses relevait du domaine de la 73 section du Conseil national des univer sit s cultures et langues r gionales et non de la 14 section langues et litt rature romanes au titre de laquelle le poste litigieux avait t mis au concours qu au surplus l habilitation diri ger des recherches t d livr e M B au titre de la 73 section du Conseil national des uni versit s et no
55. emander un agent doit tre refus e au motif qu elle fait r f rence une position statutaire pr vue par l article 41 du d cret n 72 581 du 4 juillet 1972 modifi relatif aux profes 000000000000 00000000000000000000000000000000000000000000000000e 24 LIJ 154 avril 2011 seurs certifi s Dans cette position le fonctionnaire peut effectuer le versement de retenues pour pension 4 Sur la conservation des pi ces retir es Enfin l administration n a pas l obligation de d truire les documents qui seront retir s du dossier administratif Il n est par ailleurs pas exclu que l administration puisse tre invit e au cours d une instance ouverte devant la juridiction administrative produire le document retir du dossier dans l hypoth se o le requ rant contesterait par exemple le refus de valider une p riode d inacti vit cf C E 13 juin 1952 COCHET n 88561 Recueil Lebon p 307 L agent pourrait lui m me s abstenir de produire la d cision dont il a eu la notification Pour r soudre la question de la conservation des documents retir s du dossier il pourrait d s lors tre onsultations demand aux membres du conseil de discipline de constater par proc s verbal en s ance que la recons titution du dossier a t effectu e sous leur contr le partir du document retir le plus ancien et au cours de la m me s ance dresser la liste des pi ces qui sont retir
56. es du dossier La liste ainsi arr t e par le conseil de discipline serait ins r e avec lesdites pi ces dans une enveloppe ferm e rev tue de la mention ne pas ouvrir le tout conserv dans le service Rien ne semble toutefois s opposer la conservation de cette enveloppe dans le dossier de l agent d s lors que les documents retir s n entrent plus dans la consti tution du dossier administratif et qu ils ne serviront pas de fondement une d cision de l administration prise en consid ration de la personne e point sur LIJ 154 avril 2011 25 TEMPS PARTIEL DE DROIT ET ANNUALISATION DANS L ENSEIGNEMENT PUBLIC DU PREMIER DEGR tude partir de la jurisprudence r cente L article 70 de la loi n 2003 775 du 21 ao t 2003 portant r forme des retraites a modifi l article 37 bis de la loi n 84 16 du 11 janvier 1984 modifi portant dispositions statutaires relatives la fonction publique de l tat et y a ajout un article 37 ter Cette modifi cation a introduit de nouvelles quotit s d exercice du temps partiel de droit cet gard la mise en uvre de la quotit de 80 dans l enseignement du 1 degr s av re d application d licate Le 1 alin a de l article 37 bis modifi dispose que L autorisation d accomplir un temps partiel selon les quotit s de 50 60 70 et 80 L est accord e de plein droit aux fonctionnaires l occasion de chaque naissance ju
57. es suj tions et par suite leur r tribution doit s op rer de mani re journali re T A POITIERS 28 juin 2006 n 03502795 M Personnel enseignant exer ant des fonctions de conseiller p dagogique d partemental Heures sup pl mentaires R mun ration accessoire Indemni t s et primes T A DIJON 10 11 2010 M M n 0900173 M M professeur certifi d ducation physique et sportive a t affect sur un poste de conseiller p da sogique d partemental Il a demand percevoir une indemnisation financi re sp cifique au titre de l exercice de ses fonctions et l indemnit forfaitaire pour travaux suppl mentaires sur le fondement du d cret n 2002 63 du 14 janvier 2002 relatif l indemnit forfaitaire pour travaux suppl mentaires des services d concentr s Sa demande a t rejet e par le tribunal administratif de Dijon Le tribunal a consid r que les conseillers p dagogi ques d partementaux ne sont pas r pertori s dans la liste fix e par l arr t du 25 f vrier 2002 des fonc tionnaires de l ducation nationale pouvant b n ficier d indemnit s forfaitaires pour travaux suppl mentaires en application du d cret du 14 janvier 2002 En outre apr s avoir rappel que les dispositions du d cret du 25 mai 1950 portant r glement d administra tion publique pour la fixation des minimums de service des professeurs et des ma tres d ducation physique et
58. gnal dans le carnet de sant que l enfant refusait l ge de six ans l examen qui aurait permis de d tecter la n cessit d une intervention et qu il appartenait aux parents de solliciter des claircissements s ils n avaient pas compris le sens des annotations que l expert a r pondu la mission en retra ant de fa on d taill e l volution de l tat de sant de l int ress ENSEIGNEMENT SUP RIEUR ET RECHERCHE Administration et fonctionnement des tablissements d enseignement sup rieur m Libert s fondamentales d expression et de r union Manifestation politique Risques de troubles l ordre public Ind pendance intellectuelle et scientifique des tablissements d enseignement sup rieur C E 07 3 2011 cole normale sup rieure n 347171 L cole normale sup rieure E N S interjetait appel de l ordonnance par laquelle le juge des r f r s du tribunal administratif de Paris avait statuant sur le fondement de l article L 521 2 du code de justice administrative suspendu les effets de la d cision de la directrice de cet tablissement refusant de mettre une salle disposition du Collectif Palestine E N S afin qu y soient organi s es des manifestations relatives la Israeli Apartheid Week Semaine annuelle contre l apartheid isra lien et enjoint ladite directrice de r examiner la demande de salle pr sent e cette fin Le
59. ie de l tablissement a LIJ 154 avril 2011 5 Appr ciation des m rites scientifiques tendue du contr le du juge administratif l Consultations SERVO EER 22 C E 09 02 2011 Mme A n 329584 C E 09 02 2011 M B n 317314 M Autorit parentale Acte de kafala Effets juridiques Lettre DAJ AT n 2011 056 du 3 f vrier 2011 RESPONSABILIT ENN ESEE E i sers ECTPECPECEP ETES im Demande d effacement d une sanction disciplinaire du dossier administratif Lettre DAJ A2 n 2010 110 du 3 juin 2010 Accidents survenus ou caus s aux l ves et aux tudiants A SE EE EE EO 17 a a a a a a a Ta M cole primaire publique Accident Natation l ao OA 010 D LCL RER 25 Responsabilit de l tat retenue art L 911 4 du code p 12 e e e E He are kigo us Partage de Temps partiel de droit et annualisation de dans l enseignement public du premier degr T A CH LONS EN CHAMPAGNE 25 01 2007 Mme X c commune de Saint Dizier n 0400284 T G I CHAUMONT 04 11 2010 Mme X c Pr fet de la A 0 a ee CHUA IT S 29 Tortes CGR met 29 2000000000 000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000e ii D cret n 2011 184 du 15 f vrier 2011 relatif aux comit s techniques dans les administrations et les tablissements publics de l tat in R f r contractuel Mode d emploi JORF du 17 f vrier 2011 D de E E A A T C E 19 01 2011
60. if de Ch lons en Champagne Par jugement du 25 janvier 2007 celui ci avait consi 18 LIJ 154 avril 2011 d r que le choix qu avaient fait les ma tres nageurs de se placer un endroit qui m me s il tait proche des enfants ne leur permettait pas de voir clairement la totalit du bassin constituait une faute de nature engager la responsabilit de la commune Il avait cependant estim que l accident devait tre regard comme galement imputable un d faut de surveillance commis par les accompagnateurs des enfants qui taient m me en raison de leur pr sence dans l eau avec les l ves d assurer une surveillance constante rendue indispensable par l extr me jeunesse des participants l activit en cause Sans attendre que le juge judiciaire se soit prononc sur la responsabilit de l tat en raison des actes des accompagnateurs art L 911 4 du code de l ducation le tribunal adminis tratif de Ch lons en Champagne avait d duit de ces l ments qu il n y avait lieu de ne mettre la charge de la commune que la moiti des cons quences domma geables de l accident Le tribunal avait en cons quence condamn la commune verser la m re de l l ve une somme de 10000 au titre du pr judice moral et une somme de 6250 chacun de ses deux enfants fr re et s ur de la victime La m re de la victime a ensuite port l affaire devant le tribunal de grande instance
61. ion de la d cision litigieuse le magistrat d sign du tribunal admi nistratif de Pau a en revanche estim que Le juge des r f r s ne peut consid rer tre en pr sence d une atteinte suffisamment grave la situation d un enfant handicap que si les justifications fournies par ses parents permettent d tablir que les conditions de sa prise en charge duca tive ne garantissent pas de mani re effective son droit l ducation dans les conditions d finies ci dessus urisprudence Au cas d esp ce le juge a estim que la pr sence d un agent recrut sur un emploi d E V S b n ficiant d un contrat aid et non d un assistant d ducation sous statut public charg des missions d A V S aupr s d un enfant handicap ne pouvait caract riser une situa tion d urgence d s lors que la preuve de l inadaptation de l aide d livr e au jeune I n tait pas effective II a ainsi retenu que En se bornant affirmer qu en raison de la diff rence de statut et de formation point d ailleurs contest par le recteur entre A V S et E V S l assistance individuelle actuellement fournie leur enfant par un E V S ne lui permettait pas de b n fi cier effectivement d un accompagnement ad quat et d une scolarisation adapt e son handicap lequel n est d ailleurs pas pr cis sans en apporter la d monstra tion M et Mme A n
62. ion retenue par le tribunal administratif d Orl ans est conforme la jurisprudence relative au principe de parit entre fonctions publiques dont le Conseil d tat consid re qu il fait seulement obstacle ce que des collectivit s territoriales puissent attribuer leurs agents des r mun rations ou des avantages quiva lents qui exc deraient ceux auxquels peuvent pr tendre les agents de l tat occupant des fonctions ou ayant des qualifications quivalentes La Haute juridiction estime qu il n existe pas de principe d homologie qui ferait obligation au pouvoir r glementaire d harmoniser les r gles statutaires dans les diff rentes fonctions publiques C E 29 d cembre 1989 D PARTEMENT DU VAL DE MARNE aux tables du Recueil Lebon p 475 672 et731 C E 9 juin 2004 COORDINATION NATIONALE DES COLES D ART n 257620 C E 30 juin 2006 F D RATION C F T C SANT ET SOCIAUX et autres aux tables du Recueil Lebon p 921 C E 27 octobre 2008 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DE BEL LECOMBE et M P aux tables du Recueil Lebon p 785 et 787 C E 25 septembre 2009 UNION F D RALE DES CA DRES DES FONCTIONS PUBLIQUES C F E C G C n 318505 Questions propres aux personnels de l enseignement universitaire li Enseignants chercheurs Recrutement Avis du comit de s lection Qualit de jury Proposition du conseil d a
63. ions accessoires fournies dans le cadre de la concession de logement notamment celles correspondant au chauffage collectif M O n tant pas redevable de ces sommes il a d cid de contester ce titre de perception devant le tribunal administratif de Lyon Apr s avoir rappel les termes des articles 1 8 et 9 du d cret du 14 mars 1986 et de l article R 98 du code du domaine de l tat les premiers juges ont rejet la requ te de l int ress au motif qu I r sulte de la com binaison de ces diff rentes dispositions que si les agents de l tat affect s dans les tablissements publics locaux d enseignement et b n ficiant de logements de fonctions conc d s gratuitement par n cessit absolue de service ont galement droit la fourniture gratuite d une partie des prestations accessoires d eau de gaz d lectricit et de chauffage dans la limite d finie annuellement par la collectivit de rattachement de l tablissement il ne r sulte d aucune disposition l gislative ou r glementaire applicable qu en dehors du cas o l arr t de conces sion le pr cise express ment ils puissent tre galement Jurisprudence dispens s du paiement de l int gralit des frais de chaut fage m me lorsque le logement rel ve d un dispositif de chauffage collectif cette circonstance justifiant seule ment que la franchise annuellement d finie par l autorit de rattachement pour les prestations acces
64. ions projet es pouvaient se tenir dans d autres lieux et que l cole avait propos une solution alternative consistant organiser dans ses locaux une journ e d tudes avec d bat public et contradic toire sur le Proche Orient Au del de la solution d esp ce cette ordonnance m rite attention un double titre d une part elle confirme que les libert s d expression et de r union des usagers du service public de l enseignement sup rieur constituent des libert s fondamentales au sens de l ar ticle L 521 2 du code de justice administrative et sont donc susceptibles d tre prot g es dans le cadre de la proc dure d urgence du r f r libert d autre part et surtout elle comporte un consid rant de principe particuli rement remar quable Apr s avoir notamment cit les articles L 141 6 et L 811 1 du code de l ducation elle nonce que l cole normale sup rieure comme tout tablissement d enseignement sup rieur doit veiller la fois l exercice des libert s d expression et de r union des usagers du service public de l enseignement sup rieur et au maintien de l ordre dans les locaux comme l ind pendance intellectuelle et scientifique de l tablissement dans une perspective d expression du pluralisme des opinions C est bien l affirmation de la sp cificit de la vocation et des missions des tablissements d enseignement sup rieur qui a fait obstacle une transposition m
65. isation du ver sement des cotisations de retraite correspondant la urisprudence p riode d viction ill gale d un agent ne constitue pas un litige distinct de celui n de l ex cution de la d cision annulant cette viction d autre part l arr t indique que si l administration n est tenue de prendre sa charge que la cotisation patronale elle doit tenir compte de la charge repr sent e par les cotisations salariales de retraite au titre du calcul de l indemnit d viction et ne pas les d duire des sommes vers es l agent ii Cour europ enne des droits de l homme Exclusion temporaire d un tablissement scolaire Non vio lation du droit l instruction article 2 du Protocole n 1 la Convention europ enne de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales C E D H 11 01 2011 M A c Royaume Uni n 40385 06 Un l ve de nationalit britannique avait t temporai rement exclu de son tablissement scolaire le 9 mars 2001 car il tait soup onn d avoir mis le feu une cor beille papier dans une salle de classe Contrairement ce qui tait pr vu dans le r glement int rieur son exclusion n avait t assortie d aucune limite de temps et devait prendre fin lorsque l enqu te de police aurait atteint son terme L l ve fut toutefois autoris r in t grer quelques jours son tablis
66. issions administratives paritaires 29 m Droit d auteur Exception p dagogique crit et arts visuels 30 N 154 Avril 2011 23 ann e Les articles figurant dans ce num ro ne peuvent tre reproduits m me partiellement sans autorisation pr alable En cas de reproduction autoris e ladite reproduction devra comporter mention de la source et de l auteur Les chroniques publi es dans la revue n engagent que la responsabilit de leurs auteurs GS La Lettre d Information Juridique est imprim e sur un papier 100 recycl Papier 100 recycl R daction LIJ Minist res de l Education nationale de la jeunesse et de la vie associative et de l Enseignement sup rieur et de la Recherche Secr tariat g n ral Direction des affaires juridiques 142 rue du Bac 75357 PARIS 07 S P T l phone 0155550537 Fax 0155551920 Directrice de la publication Anne Courr ges R dacteurs en chef et adjoint Isabelle Roussel Monique Ennajoui Marie C cile Laguette Jean Edmond Pilven Responsable de la coordination ditoriale Julius Coiffait Secr taire de r daction Fran oise Bourgeois Ont particip ce num ro Lo c Biwand Val rie Blaise Lionel Blaudeau Charlotte Bouyssou Henriette Brun Lestelle Julius Coiffait Francis Contin Philippe Dhennin Nathalie Dupuy Bardot Florence Gayet Fabrice Gibelin Olivier Guia
67. juge des r f r s du Conseil d tat a fait droit l appel de l cole normale sup rieure par une ordonnance remarquablement motiv e dans les termes suivants Consid rant qu aux termes du d cret du 26 ao t 1987 relatif l cole normale sup rieure L cole normale sup rieure constitue un tablissement public caract re scientifi que culturel et professionnel Son si ge est LIJ 154 avril 2011 7 Paris Elle est soumise aux dispositions de la loi n 84 52 du 26 janvier 1984 sur l enseignement sup rieur et aux textes pris pour son application sous r serve des d rogations pr vues au pr sent d cret qu aux termes de l article L 141 6 du code de l ducation issu de la loi du 26 jan vier 1984 le service public de l enseignement sup rieur est la que et ind pendant de toute emprise politique conomique religieuse ou id ologique il tend l objectivit du savoir il respecte la diversit des opinions qu aux termes de l article L 811 1 du m me code les usagers du service public de l enseignement sup rieur disposent de la libert d information et d expression l gard des probl mes politiques conomiques sociaux et culturels Ils exercent cette libert titre individuel et collectif dans des conditions qui ne portent pas atteinte aux activit s d enseignement et de recherche et qui ne troublent pas l ordre public Des locaux sont mis leur di
68. l ressort de cette d cision du 26 mai 2010 que les agents qui occupent effectivement des emplois correspondant aux fonctions ouvrant droit une nouvelle bonification indiciaire et qui comportent la m me responsabilit ou la m me technicit b n ficient de la m me bonifica tion et qu en outre la limite des cr dits disponibles ne constitue pas une condition suppl mentaire d octroi de la nouvelle bonification indiciaire Deux sortes de pr cisions doivent tre ajout es en ce qui concerne la nouvelle bonification indiciaire vers e des agents relevant du service public de l ducation La premi re concerne certaines fonctions qui peuvent tre consid r es comme ouvrant doit par nature la nouvelle bonification indiciaire compte tenu de la ma ni re dont elles sont d finies Il en est ainsi par exem ple des fonctions de directeur d cole qui ouvrent droit sans que puisse tre oppos e une limitation des cr dits 8 points de nouvelle bonification indiciaire confor m ment au c du VII de l annexe de l arr t interminis t riel du 6 d cembre 1991 modifi relatif aux condi tions d attribution de la nouvelle bonification indiciaire dans les services du minist re de l ducation nationale et pris pour l application du d cret n 91 1229 du 6 d cembre 1991 modifi relatif la nouvelle bonification indiciaire dans
69. la nullit du march Le Grand port maritime du Havre s tant pourvu en cassation contre cette ordonnance le Conseil d tat a jug que Consid rant d une part qu il r sulte des dispositions du code de justice administrative que sont seuls recevables saisir le juge d un r f r contractuel outre le pr fet les candidats qui n ont pas engag un r f r pr contractuel lorsque le pouvoir adjudicateur ou l entit adju dicatrice n a pas communiqu la d cision d at tribution aux candidats non retenus ou n a pas observ avant de signer le contrat un d lai de onze jours apr s cette communication et s agis sant des contrats non soumis publicit pr a lable et des contrats non soumis l obligation de communiquer la d cision d attribution aux candidats non retenus lorsque le pouvoir adju dicateur ou l entit adjudicatrice n a pas rendu publique son intention de conclure le contrat ou n a pas observ avant de le signer ce m me d lai ainsi que ceux qui ont engag un r f r pr contractuel lorsque le pouvoir adjudicateur ou l entit adjudicatrice n a pas respect l obli gation de suspendre la signature du contrat pr vue aux articles L 551 4 ou L 551 9 du code de justice administrative ou ne s est pas conform la d cision juridictionnelle rendue sur ce r f r Consid rant d autre part qu en ce qui concerne l ensemble des contrats mention n s aux
70. les candidats Le Conseil d tat consid re en outre qu alors m me que les notes chiffr es attri bu es par les deux correcteurs en cas de double cor rection seraient tr s divergentes le jury n est pas tenu de prescrire une troisi me correction C E 20 mars 1987 n 70993 publi au Recueil Lebon p 100 Par ailleurs une proc dure d harmonisation des notes A A qui a pour seul objet de mieux assurer l galit entre urisprudence les candidats ne saurait tre regard e comme ill gale du seul fait qu elle n est pas express ment pr vue par le r glement de l examen d s lors qu elle laisse entiers les pouvoirs des notateurs et du jury C E 30 d cembre 2003 n 251820 PERSONNELS Questions communes aux personnels M Personnels Cong de maladie ordinaire Cong de longue maladie P riode de vacances scolaires Avis Comit m dical T A NANTES 08 12 2010 Mlle B c Recteur de l acad mie de Nantes n 0606761 Mile B professeur certifi avait t plac e en cong de maladie plein traitement du 23 octobre 2005 au 22 janvier 2006 Le 16 janvier 2006 son m decin traitant a prolong jusqu au 17 f vrier 2006 inclus soit la veille des vacances scolaires d hiver son arr t de travail Le 23 janvier 2006 jour o son droit r mu n ration pour cong de maladie devait en application du 2 de l article 34 de la loi n 84 16 du 11 janvier 1984 modifi e portant
71. les services du minist re de l ducation nationale La seconde concerne des dispositions r gissant la nou velle bonification indiciaire se bornant en revanche identifier les fonctions conf rant leurs titulaires vo cation en b n ficier et mettant en place un contin gentement annuel du nombre total de points N B I disponibles qui conduit chaque autorit administra tive effectuer un choix pour reprendre les termes de l arr t n 02MA0150 de la cour administrative d appel de Marseille rendu le 25 juillet 2006 sur la requ te du minist re de l ducation nationale de l enseignement sup rieur et de la recherche Le 1 du a du Il de l annexe de l arr t pr cit du 6 d cembre 1991 pr voit ainsi une fourchette de 10 30 points de nouvelle bonification indiciaire pour les fonc tions de chef de bureau ou de responsable des unit s urisprudence administratives de niveau quivalent comportant des responsabilit s particuli rement importantes dans les rectorats d acad mie dans la limite de 23 100 points i pour 910 emplois Il revient donc l autorit adminis trative de d terminer dans cette limite d une part les emplois de chef de bureau dont la technicit ou la res ponsabilit ouvre droit la nouvelle bonification indi ciaire et d autre part le nombre de points attach s ces emplois
72. li l ordre de l agent comptable du C N D P at cachet de l tablissement D Par mandat administratif l ordre de l agent comptable du C N D P Tr sorerie g n rale de Poitiers code tablissement 10071 code guichet 86000 N de compte 00001003010 cl RIB 68 Code ToS OC E E ES Pour acc der la LIJ en ligne indiquez nous votre adresse mail attention cette adresse ne doit pas tre nominative Au sommaire des prochains num ros de la Lettre dal nformation Juridique L exception p dagogique La proc dure p nale Le r f r libert Les d l gations de signature conditions de r gularit Le retrait des actes administratifs 1 Les d cisions p cuniaires Le retrait des actes administratifs 2 Le cadre g n ral Fonctionnaires lections et fonctions lectives La Q P C Le portail de l ducation www education gouv fr 755A3680 DL ALL RU LIDIL AN 9771265 673001 11154
73. llectuelle Des ouvrages concis et maniables r pondant aux situations professionnelles rencontr es par les personnels d encadrement profession A public valuation des politiques publiques le d veloppement d une nouvelle culture Ouvrage coordonn par Patrice Braconnier et Guy Cauquil Pr face de Michel Rocard gt L valuation des politiques publiques Le d veloppement d une nouvelle culture CNDP ESEN 2010 75543468 9 00 gt Autonomie et responsabilit des cadres publics Une mutation manag riale CNDP ESEN 2009 75543382 9 90 gt Le pilotage par Les r sultats Un d fi pour demain CNDP ESEN 2009 755A3383 9 90 e h CNDP CRDP Ed Prof sion cadre Wiii ivina tic un d fi pour demain Dinaya CONTE dea ja 4 n Clante Emin Nathalie Maong Philippe Sans M fesaior cu MMM SEC Duke autonomie FeSponsabilit Cadres publics une mutation Manag riale CuvTagE cordons nes Herr Comignes et Pierre Charpg Popion Prelacy de Jean Pierre Faflarin Retrouvez ces ouvrages sur WWW SCETEN COM Egalement disponibles Dans les librairies des CROP et CDDP www sceren tr rubrique Le r seau e la Librairie de l ducation Paris M tro Mabillon Ve Vert Enr 008 212 GOOO CNDP CRDP Des professionnels au service de l ducation DES RESSOURCES POUR ENSEIGNER gt WWW SCeren
74. lles souhai tent que la r partition des suffrages exprim s soit effectu e entre elles Cette r partition est rendue publique d faut de pr cision la r partition se fait part gale entre les organisations concern es L article 42 du d cret du 28 mai 1982 est galement r crit Il permet la r duction ou la prorogation du mandat des membres d une commission administrative paritaire qui ne peut exc der 18 mois par arr t conjoint du ministre Actualit s charg de la fonction publique et du ministre int ress Il permet par ailleurs la dissolution d une commission en cas de difficult dans son fonctionnement Dans ce cas une nouvelle commission est mise en place dans un d lai de 2 mois Le d cret s applique en vue du renouvellement du mandat des commissions administratives paritaires qui aura lieu en 2011 la suite de l intervention du d cret n 2010 1743 du 30 d cembre 2010 relatif la prorogation et la r duction des mandats des membres de certaines instances l repr sentatives du personnel de la fonction publique de l tat Les commissions administratives paritaires dont le mandat a t renouvel en 2010 et celles pour lesquelles la date limite de d p t des listes pour le 1 tour tait ant rieure au 31 d cembre 2010 n entrent pas dans le champ d application du d cret du 30 d cembre 2010 pr
75. loir de la circonstance au demeurant non tablie qu il n a re u les devoirs adress s par le CNED que le 28 octo bre 2005 alors qu il y tait inscrit depuis le mois d ao t pr c dent qu enfin la circonstance que M H a suivi un stage de quinze jours dans une cole afin de pr parer le concours de recrute ment de professeur des coles est sans incidence sur la l galit de la d cision attaqu e d s lors qu une telle circonstance ne le dispensait pas de son obligation d assiduit qu ainsi le rec teur de l acad mie de Toulouse n a pas commis d erreur manifeste d appr ciation en regardant M H comme n ayant pas satisfait l obligation d assiduit pr vue par les dispositions pr cit es du paragraphe I 1 2 1 de la circulaire n 2004 122 du 21 juillet 2004 du ministre de l duca tion nationale de l enseignement sup rieur et de la recherche et en rejetant par suite sa demande de remise gracieuse de rembourse ment de sa bourse d tudes sup rieures attribu e au titre de l ann e universitaire 2005 2006 N B S agissant des tudiants inscrits au CNED le juge appr cie la condition d assiduit au regard du nombre de devoirs effectivement rendus par l tudiant boursier et du nombre de devoirs rendre lors du suivi de la for mation d livr e par l tablissement d enseignement distance cf T A POITIERS 1 f vrier 2007 n 0600192 LIJ n 115 mai 2007 EXAMENS ET CONCOURS
76. mps partiel autoris 26 LIJ 154 avril 2011 p 777 le Conseil d tat a jug que l autorisation d ac complir un temps partiel selon la quotit de 80 ne peut tre accord e ceux de ces personnels qui peuvent y pr tendre en vertu de l article 37 bis pr cit dans le seul cadre de l am nagement de leur dur e hebdomadaire de service que pour ces personnels l accomplissement d un temps partiel selon une quotit de 80 peut tre organis dans un cadre annuel fous r serve toutefois que l int r t du service ne s y oppose pas Il apporte donc une confirmation de l interpr tation que font les juges du fond de l article 37 ter de la loi pr cit e du 11 janvier 1984 et du 2 de l article 1 5 du d cret pr cit du 20 juillet 1982 cf pour un exemple signifi catif la d cision n 0704728 du 3 d cembre 2009 du tribunal administratif de Rennes qui a consid r que l inspecteur d acad mie tait en situation de com p tence li e pour refuser une demande de service temps partiel hebdomadaire de 80 dans une esp ce o la requ rante ne semble pas avoir demand que son service temps partiel soit annualis I LA D CISION N 31219 DU2 D CEMBRE 2009 Le Conseil d tat statuant sur le pourvoi d un profes seur des coles dirig contre un jugement du tribunal administratif de Clermont Ferrand rejetant sa requ te aux fins d indemnisation du pr judice financier n du refus
77. n 1956 est abrog par le d cret n 2010 235 du 5 mars 2010 modifi par le d cret 2010 999 du 27 ao t 2010 compter du 1 septembre 2011 M Indemnit s de suj tions sp ciales de remplacement L S S R Titulaire sur zone de remplacement T Z R tablissement de rattachement T A DIJON 02 12 2010 Mme C n 0901698 Mme C professeur certifi d lectronique affect e dans une zone de remplacement de Sa ne et Loire a assur le remplacement de deux professeurs absents dans un autre tablissement situ dans la m me commune que son tablissement de rattachement administratif ce titre elle a demand au recteur de l acad mie de Dijon le versement de l indemnit de suj tions sp ciales de remplacement I S S R sur le fondement du d cret n 89 825 du 9 novembre 1989 modifi portant attri bution d une indemnit de suj tions sp ciales de rem placement aux personnels assurant des remplacements dans le 1 et le 2 4 degr s Sa demande a t rejet e par le recteur Au regard des dispositions du d cret le tribunal a estim que l objet de l I S S R est de compenser les suj tions notamment en termes de distance r ellement subies par les enseignants affect s une mission de remplacement sur un poste situ en dehors de leur tablissement de rattachement Il en a d duit qu en l esp ce le lyc e professionnel dans lequel Mme C a effectu des remplacements au cou
78. n de la 14 section que dans ces conditions le moyen tir de l erreur manifeste d appr ciation que le comit aurait commise en estimant que sa candidature ne correspondait pas au profil du poste mis au concours doit tre cart Consid rant que l appr ciation port e par le comit de s lection lequel la qualit de jury sur les m rites des candidats n est pas susceptible d tre discut e au contentieux N B Il est rappel que la r forme de la proc dure de recrutement des enseignants chercheurs issue de la loi n 2007 1199 du 10 ao t 2007 relative aux libert s et responsabilit s des universit s a fait l objet d un Point sur dans la LIJ n 152 de f vrier 2011 p 18 Accidents survenus ou caus s aux l ves et aux tudiants E cole primaire publique Accident Natation Responsabilit de l tat retenue art L 911 4 du code de l ducation art 1384 du code civil Partage de responsabilit avec une commune T A CH LONS EN CHAMPAGNE 25 01 2007 Mme X c commune de Saint Dizier n 0400284 T G I CHAUMONT 04 11 2010 Mme X c Pr fet de la Haute Marne n 169 10 Une l ve d cole primaire s tait noy e alors qu elle participait une s ance scolaire d initiation nautique dans une piscine municipale La m re de la victime avait dans un premier temps engag une action l encontre de la commune devant le tribunal administrat
79. n deuxi me lieu qu il est constant que M H a adress au CNED au del de la date limite du 10 mars 2006 deux devoirs qu il n tablit pas que ce retard serait d son hospitalisation du 8 au 11 novembre 2005 d s lors d une part que cette hospitalisation t tr s limit e dans le temps et qu il n est pas ta bli que ses ennuis de sant ont perdur au del de celle ci et d autre part que la date limite du 10 mars 2006 d envoi de ses deux derniers devoirs tait loign e de la date laquelle il a t hospitalis qu en outre ladite p riode d hospi LIJ 154 avril 2011 9 talisation ne saurait lui ouvrir droit au maintien de sa bourse d tudes sur cette m me p riode d s lors qu il n tablit nullement avoir inform l administration de cet v nement en temps utile ainsi que l exigent les dispositions de la circulaire du 21 juillet 2004 pr cit e que par ailleurs la circonstance que M H a suivi assidument les cours de pr paration au concours de recrute ment de professeur des coles dispens s par une cole priv e dans laquelle il tait inscrit en sus du CNED est sans incidence sur la l galit de la d cision attaqu e d s lors qu il est constant que sa bourse d tudes lui avait t allou e unique ment au titre de l enseignement suivi aupr s de ce dernier qu en outre le requ rant ne saurait compte tenu du d lai de plus de quatre mois dont il disposait se pr va
80. nctionnaire est reconstitu dans sa nouvelle com position sous le contr le du conseil de discipline Il s agit donc de proc der une v ritable reconstitution du dossier de l agent qui implique en cons quence de soumettre au conseil de discipline pour avis les autres pi ces telles que les correspondances relatives la pro c dure disciplinaire ou la condamnation p nale pro nonc e par les juridictions judiciaires dont le retrait est demand par l int ress Le retrait de pi ces du dossier ne semble donc pas pouvoir tre limit au retrait des documents faisant express ment r f rence la sanction disciplinaire l exception toutefois de la d cision de suspendre l agent de l exercice de ses fonctions Cette d cision constitue une mesure provisoire prise titre conserva toire dont la l galit n a d ailleurs pas t contest e en l esp ce et qui est prise ind pendamment de la d cision d engager des poursuites disciplinaires son encontre et ce m me si ce document mentionne dans les visas la condamnation p nale qui a servi de fondement aux poursuites disciplinaires L agent ne peut donc obtenir l effacement d une d cision qui n entre pas dans le champ d application de l arti cle 18 du d cret du 25 octobre 1984 susmentionn Par ailleurs si la sanction est effac e la d cision par laquelle a t prononc e ladite sanction ne dispara
81. nification indiciaire peut tre vers e mensuellement dans la limite des cr dits disponibles ne saurait avoir pour objet ni pour effet de dispenser l administration du respect du principe d galit qu en ce qui concerne la nouvelle bonification indiciaire ce principe exige que les agents qui occupent effectivement des emplois correspondant aux fonctions ouvrant droit cet avantage et qui com 14 LIJ 154 avril 2011 portent la m me responsabilit ou la m me technicit particuli res b n ficient de la m me bonification Le Conseil d tat a par ailleurs pr cis que le tribunal administratif n avait pas commis d erreur de droit en enjoignant l administration d attribuer tous les emplois d ducateur du foyer d action ducative d Amiens dans la limite des cr dits disponibles un nombre identique de points au titre de la nouvelle boni fication indiciaire N B La limite des cr dits disponibles fix e par un texte ne peut avoir pour objet ni pour effet de fixer des cri t res d attribution de la nouvelle bonification indiciaire autres que les crit res de responsabilit et de technicit particuli re des fonctions pos s par le l gislateur voir C E 16 juin 2003 UNION PROFESSIONNELLE DES CADRES ADMINISTRATIFS SUP RIEURS DES SERVICES EXT RIEURS DU MINIS T RE DE L QUIPEMENT UPCASSE n 242921 I
82. ns l intervalle le b n fice d un cong de longue maladie d ailleurs rejet par le comit m dical dans sa s ance du 21 f vrier 2006 elle devait tre regard e en l absence de toute autre consi d ration d ordre m dical comme ayant repris son travail compter du 18 f vrier 2006 que c est d s lors tort Jurisprudence que le recteur d acad mie l a maintenue en cong de maladie ordinaire jusqu au 5 mars 2006 date de la fin des vacances scolaires du premier trimestre 2006 que par suite Mlle B est fond e demander l annulation de la d cision rectorale du 25 septembre 2006 lui refusant sa r int gration compter du 18 f vrier 2006 N B En l esp ce juridiquement l avis d arr t de tra vail du m decin traitant primait sur toute autre appr ciation de la situation En pr cisant en l absence de toute autre consid ration d ordre m dical le juge sou ligne que l administration qui avait d cid de r int grer l int ress e n avait pas de motif m dical justifiant d en reporter la prise d effet une date post rieure celle appr ci e par ce m decin Aucune contre visite m dicale de l int ress e n ayant t diligent e par l ad ministration durant le cong de maladie ordinaire et sa reprise du service n tant pas subordonn e un avis du comit m dical l administration ne disposait pas d l ments d information de nature remettre en cause l avis du m d
83. ns le service concern modification de l article 14 Toutes les organisations syndicales de fonctionnaires l gale ment constitu es depuis au moins deux ans compter de la date de d p t l gal des statuts et satisfaisant aux crit res de respect des valeurs r publicaines et d ind pendance ainsi que les organisations syndicales de fonctionnaires affili es une union de syndicats de fonctionnaires remplissant les conditions pr cit es de dur e d existence et de respect des valeurs r publicaines et d ind pendance peuvent d poser des listes de candidats Il n est plus exig qu elles soient repr sentatives modification de l article 15 Les d lais dans lesquels les listes de candidats peuvent tre modifi es soit que des candidats soient reconnus in ligibles soit que des organisations syndicales diff ren tes d posent des listes concurrentes se r clamant d une m me union de syndicats sont r duits modification des articles 16 et 16 bis Il est ajout l article 19 du d cret du 28 mai 1982 un alin a permettant l organisation du vote par voie lectro nique selon des modalit s qui devront tre d finies par d cret en Conseil d tat L article 23 bis a t r crit et permet des organisations syndicales de d poser des listes communes de candidats Elles peuvent indiquer la base selon laquelle e
84. nt dix professeurs des coles stagiaires de l acad mie que par ailleurs il ressort du rapport d inspection dont Mlle a fait l objet le 16 f vrier 2009 que la continuit des actions avec le coll gue assurant le compl ment de service en raison de son temps partiel est correctement assur que par suite inspecteur d acad mie du Pas de Calais a entach sa d cision d une erreur mani feste dans l appr ciation de l int r t du service T A LILLE 14 octobre 2010 n 0905768 B Des moyens cart s par le juge L accord donn les ann es scolaires pr c dentes un ou des agents de travailler temps partiel pour une quotit de 80 voire d autres agents au titre de la m me ann e ne cr e pas un droit L int r t du service n cessite chaque fois un examen particulier de la demande Le tribunal administratif de Lille a ainsi jug qu en se bornant all guer que l am nagement dans un cadre annuel tait possible au cours des ann es ant rieures au sein de l acad mie de Lille qu il a t mis en place dans d autres acad mies et que l inspecteur d acad mie refuse d sormais syst matiquement d accorder la quotit de 80 Ila requ rante n tablit pas qu il tait possible aux autorit s acad miques d organiser dans un cadre annuel le temps de travail correspondant une quotit de 80 sans remettre en cause l int r t g n ral T A LILLE 16 juin 2010 n 08078
85. nt r t faire valoir devant la juridiction tout motif li l int r t du service et non pas des argu ments propres sa situation financi re T A CLERMONT FERRAND 19 novembre 2009 n 0801157 pr cit On notera en conclusion que l ensemble de ces d ci sions souligne clairement le fait que l administration doit examiner minutieusement chaque demande afin d tre en mesure de motiver sp cifiquement un refus de temps partiel 80 annualis qui serait oppos un enseignant du 1 degr Enfin l entretien pr alable un tel refus pr vu par le 2 alin a de l article 37 de la loi pr cit e du 11 janvier 1984 ne la dispense pas de faire tat dans sa d cision des circonstances de fait motivant ce refus Henriette BRUN LESTELLE ctualites TEXTES OFFICIELS m D cret n 2011 184 du 15 f vrier 2011 relatif aux comit s techniques dans les administrations et les tablissements publics de l tat JORF du 17 f vrier 2011 Le d cret n 2011 184 du 15 f vrier 2011 est pris en appli cation de l article 9 de la loi n 2010 751 du 5 juillet 2010 relative la r novation du dialogue social et comportant diverses dispositions relatives la fonction publique qui a modifi l article 15 de la loi n 84 16 du 11 janvier 1984 modifi e portant dispositions statutaires relatives la fonction publique de l tat Les comit s techniques se substituent aux
86. on d finitive destin es faire respecter le r glement interne urisprudence Pour justifier sa d cision la Cour a ensuite relev que la mesure d exclusion tait li e une enqu te de police en cours et visait ce titre un but l gitime Elle a soulign que la sanction d exclusion temporaire tait pr vue par la loi alors m me que certaines irr gularit s de proc du res avaient t commises dans sa mise en uvre cet gard la Cour a consid r que bien que la dur e d ex clusion ait exc d la dur e maximale pr vue par la l gis lation britannique cet allongement tait pr visible d s lors que le requ rant avait t inform d s le prononc de la sanction que celle ci ne prendrait fin qu l issue de l enqu te de police La Cour a ensuite rappel que l l ve n avait t exclu qu titre temporaire jusqu la conclusion de l enqu te Ses parents avaient d ailleurs t invit s participer une r union au cours du mois de juillet en vue de faciliter sa r int gration mais ne s y taient pas rendus Le juge europ en a ce titre consid r que s ils l avaient fait il est probable que leur fils aurait t r int gr Enfin la Cour a relev qu un autre mode d enseignement avait t propos l l ve LIJ 154 avril 2011 21 pendant son exclusion mais que ses parents n avaient pas donn suite cette proposition Les membres de la C E
87. oppos sa demande d accomplissement d un temps partiel 80 a t amen pr ciser le sens donner au 2 de l article 1 5 du d cret pr cit du 20 juillet 1982 L annualisation qui aux termes de ces dispositions est une facult semble tre la seule solution selon le Conseil d tat et pour les motifs expos s plus haut Pour autant cette annualisation ne s av re pas toujours possible au regard des motifs tir s de l int r t du service D s lors que ce texte subordonne l annualisation d un temps partiel m me de droit sa compatibilit avec l int r t du service l administration est tenue de motiver ses d cisions de refus au regard du seul int r t du service Le cas ch ant le juge exercera un contr le sur l appr ciation de celui ci En l esp ce il convient de souligner que le Conseil d tat l examen des pi ces du dossier a relev qu il n est pas contest qu il n tait pas possible aux autorit s acad miques d organiser dans un cadre annuel le temps de travail de Mme K correspondant une quotit de 80 sans remettre en cause l int r t du service Il n est cependant pas demand aux requ rants d ap porter la preuve de la compatibilit de la quotit de 80 qu ils demandent avec l int r t du service En effet l analyse de la jurisprudence des juges du fond clair e par cette d cision du Conseil d tat atteste e point sur que le juge
88. otit de 80 dans un cadre annuel T A MARSEILLE 28 octobre 2010 n 0803669 En effet cette motivation s appuie essentiellement sur un extrait de l article 37 ter de la loi du 11 janvier 1984 et de l article 1 5 du d cret du 20 juillet 1982 pr cit s De la m me mani re le tribunal administratif de Clermont Ferrand relevant que l inspecteur d acad mie avait indiqu que la quotit de 75 au lieu de 80 annualis e lui permettait d assurer plus facilement le service compl mentaire et ainsi d optimiser l utilisation de ses moyens alors que la modulation annuelle du nombre de demi journ es risquerait de conduire ce que l enseignant affect sur le compl ment de service ne soit pas utilis de fa on efficace a consid r que la d cision refusant l agent sa demande de travailler temps partiel selon la quotit de 80 n tait pas fond e sur une difficult s rieuse pour assurer le fonc tionnement normal du service et qu il ressort des l ments produits par l administration qu elle n avait pas concr tement recherch les possibilit s de compl ment du service compl mentaire n cessaire pour la quotit de temps partiel demand e T A CLERMONT FERRAND 16 novembre 2010 n 0801202 De son c t le tribunal administratif de Nice a pu censurer la motivation suivante L inspecteur d aca Le point sur d mie des Alpes Maritimes s est fond sur des r gles d partementales
89. peut tre prise l gard d un fonctionnaire en prenant en consi d ration 1 Le fait qu il ait subi ou refus de subir les agissements de harc lement moral vis s au 1 alin a La circulaire minist rielle n 2007 047 du 27 f vrier 2007 rappelle d ailleurs qu il appartient l adminis tration de prendre en charge toute situation de harc lement moral qui lui est signal e afin d en tablir la r alit que d s lors que l administration n a pas pris de mesures alors que le harc lement est tabli sa res ponsabilit peut tre engag e C E 24 novembre 2006 n 256313 Recueil Lebon p 486 et que les affaires de harc lement moral ne peuvent tre r gl es par la mu tation de la victime ce moyen ne pouvant tre utilis qu en ultime recours et la demande de celle ci 12 LIJ 154 avril 2011 M Personnels de direction Indemnit pour participa tion au d roulement des op rations du baccalaur at T A NANCY 29 12 2010 M G n 0900068 Un proviseur adjoint de lyc e a contest devant le tribunal administratif le refus de l administration de lui verser l indemnit forfaitaire pr vue par le d cret n 65 1182 du 30 d cembre 1965 relatif la r mun ration des chefs d tablissements de leurs adjoints des intendants et de leurs collaborateurs l occasion du d roulement du baccalaur at de l enseignement du 2 lt degr en raison de sa participation au d ro
90. rd Monique Lecygne Brice Martin Ga lle Papin Marie V ronique Patte Samama Virginie Riedinger Marie Agn s Rivet Bonjean Thomas Shearer V ronique Varoqueaux Maquette mise en page Magali Skoludek Flori dition et diffusion Centre national de documentation p dagogique Imprimeur Imprimerie JOUVE 1 rue du docteur Louis Sauv 53100 MAYENNE N ISSN 1265 6739 Esitoriai ar ordonnance du 7 mars 2011 le juge des r f r s du Conseil d tat a rejet la demande du collectif Palestine E N S tendant ce que soit ordonn en r f r libert qu une salle de l cole normale sup rieure soit mise leur disposition en vue d accueillir une s rie de manifestations destin es se faire l cho de la campagne internationale Israeli Apartheid Week Infirmant la solution du juge des r f r s du tribunal administratif de Paris il a estim que le refus de la directrice de l E N S ne portait pas une atteinte grave et manifestement ill gale la libert de r union dans une institution vou e la r flexion cet effet il a relev que cette d cision tait motiv e par le souhait d viter que l tablissement soit associ dans l opinion publique une campagne politique internationale en faveur du boycott des changes notamment scientifiques avec un tat ainsi que par les risques de troubles l ordre public et de contre manifestations Il a galement indiqu que les r un
91. res de la musique imprim e des publications p riodiques et des uvres des arts visuels des fins exclusives d illustration des activit s d en li Cour europ enne des droits de l homme Exclusion temporaire d un tablissement scolaire Non viola tion du droit l instruction article 2 du Protocole n 1 la Convention europ enne de sauvegarde des SAONE ROENEGRO OS CORNE ANNEES AOI droits de l homme et des libert s fondamentales RE o A OIEA EN EAEE AANA C E D H 11 01 2011 M A c Royaume Uni n 40385 06 6 LIJ 154 avril 2011 ENSEIGNEMENT SCOLAIRE u Accompagnement des enfants handicap s Emploi vie scolaire Auxiliaire de vie scolaire T A PAU juge des r f r s 04 03 2011 M et Mme A n 1100271 Sur le fondement d une d cision de la commission des droits et de l autonomie des personnes handicap es de la maison d partementale des Pyr n es Orientales accor dant au jeune I l aide d un auxiliaire de vie scolaire A V S un inspecteur d acad mie directeur des services d partementaux de l ducation nationale avait attribu l cole maternelle concern e un emploi vie scolaire E V S afin que soit recrut un agent charg d assister l enfant Les parents du jeune l ve demandaient au juge des r f r s du tribunal administratif de Pau la suspension de cette d cision au motif qu un poste d E V S qui a vocation
92. rge que la cotisation patro nale qu il incombe toutefois l administration de tenir compte de la charge repr sent e par les cotisations salariales de retraite au titre du calcul de l indemnit d viction qu en l esp ce il res sort des pi ces du dossier que l indemnit ver s e M M prenait en compte une somme calcul e d duction faite des cotisations salaria les de retraite que dans ces conditions celui ci est fond soutenir que la cour administrative d appel a commis une erreur de droit en rejetant sa demande tendant ce que l administration lui verse la somme correspondant ces cotisa tions ou les acquitte sa place N B Par cet arr t le Conseil d tat r affirme que la r int gration d un agent ill galement vinc implique n cessairement de proc der la r gularisation de la si tuation de l int ress par le versement des cotisations dues pour la p riode concern e par la reconstitution de carri re C E 25 f vrier 1998 aux tables du Recueil Lebon p 1116 C E 7 octobre 1998 aux tables du Re cueil Lebon p 1002 C E 13 avril 2005 n 250646 Deux points m ritent d tre signal s d une part le Conseil d tat pr cise que contrai rement aux demandes de remboursement de pen sions de retraite formul es par les organismes de re traite la suite d une reconstitution de carri re C E 1 juillet 2005 n 261367 la r gular
93. roit sa demande Le ministre statue apr s avis du conseil de discipline Le dossier du fonctionnaire est reconstitu dans sa nouvelle composition sous le contr le du conseil de dis Cipline La demande portait non seulement sur le retrait de la d cision par laquelle la sanction disciplinaire avait t prononc e mais aussi sur le retrait de tout document relatif l engagement de poursuites disciplinaires ou la p riode d exclusion temporaire du service La r ponse suivante a t apport e 1 Sur la d cision que prendra l administration Aux termes de l article 18 du d cret du 25 octobre 1984 susmentionn l administration doit respecter la proc dure disciplinaire avant de prendre une mesure qui sera indis cutablement d finie en consid ration de la personne L int ress doit donc tre inform de ses droits concernant notamment la consultation de son dossier administratif avant la convocation de la commission administrative paritaire en formation disciplinaire Abonnement Sommaire onsultations M me si l int ress ne dispose pas d un droit incondi tionnel obtenir l effacement de la d cision par laquelle une sanction disciplinaire lui a t inflig e l administra tion doit n anmoins motiver la d cision qu elle prendra au terme de l exercice de son pouvoir d appr ciation si elle estime
94. rs de l ann e scolaire 2008 2009 est situ dans la m me cit scolaire que le lyc e technique son tablissement de rattachement que si Mme C fait valoir que ces tablissements ont un num ro d immatriculation au registre de l inspection acad mique de Sa ne et Loire et un conseil d administration diff rent il est constant qu ils se situent tous deux la m me adresse et sont dirig s par le m me proviseur que par suite les postes sur lesquels Mme C a t affect e en remplacement ne peuvent tre regard s comme situ s en dehors de son tablissement de rattachement au sens des dispositions du d cret du 9 novembre 1989 qu il en r sulte qu en rejetant la demande de Mme C de versement de ces indemnit s le recteur de l acad mie de Dijon n a pas entach ses d cisions d erreur de droit N B Le juge administratif a eu maintes fois l occasion d indiquer les conditions d attribution de VI S S R et notamment de rappeler qu aux termes de l article 2 du d cret du 9 novembre 1989 L 1 S S R est due aux int ress s partir de toute nouvelle affectation en rem placement un poste situ en dehors de leur cole ou de leur tablissement de rattachement Toutefois l af fectation des int ress s au remplacement continu d un m me fonctionnaire pour toute la dur e d une ann e Jurisprudence scolaire n ouvre pas droit au versement de l indemnit L indemnit est attribu e jusqu au term
95. s ont conclu avec les titulaires de droits d auteur pour la mise en uvre des dispositions pr vues au paragraphe e du 3 de l article L 122 5 du code de la propri t intel lectuelle un protocole d accord transitoire sur l utilisation des livres de la musique imprim e des publications p rio Actualites diques et des uvres des arts visuels uvres d art graphi que plastique architectural photographies des fins exclusives d illustration des activit s d enseignement et de recherche pour les ann es 2010 et 2011 Ce protocole sign le 8 d cembre 2010 est paru le 17 f vrier 2011 au Bulletin officiel de l ducation nationale de la jeunesse et de la vie associative et au Bulletin officiel de l enseignement sup rieur et de la recherche avec une note explicative Il reconduit l accord du 15 juin 2009 qui LIJ 154 avril 2011 31 s inscrivait lui m me dans le prolongement de trois des cinq accords sectoriels crit presse arts visuels musique et audiovisuel conclus pour la p riode 2006 2008 Le dis positif conventionnel maintenu l identique pour 2010 comporte de l g res modifications applicables compter du 1 janvier 2011 en vue de permettre de nouveaux usages pour les besoins des minist res et de clarifier cer taines notions pr vues au paragraphe e du 3 de l article L 122 5 du code de la propri t inte
96. sement pour y passer des examens et jusqu cette date l tablissement lui fit parvenir son travail personnel Apr s cette date les parents de l l ve n ayant pas contact l tablissement pour d finir les modalit s de transmission de son travail personnel leur enfant alors que l tablissement leur avait demand de le faire plus aucun devoir ne lui fut envoy Apr s que la Chambre des lords eut rejet leur demande les requ rants saisirent la Cour europ enne des droits de l homme invoquant nouveau la violation du droit l instruction garanti par l article 2 du Protocole n 1 la Convention europ enne de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales Sur le fond la Cour a d abord relev que le droit l ins truction garanti par la Convention comporte l acc s un tablissement d enseignement ainsi que le droit d obte nir conform ment aux r gles en vigueur dans chaque tat la reconnaissance officielle des tudes accomplies Toute restriction cet gard doit tre rendue pr visible par les personnes concern es et viser un but l gitime La Cour a galement rappel que le droit l instruction ne comporte pas n cessairement le droit d acc s un tablissement d enseignement particulier et n exclut pas en principe les mesures disciplinaires telles que le renvoi ou l exclusi
97. ser cette demande les moyens tir s d une insuffisance de motivation sont inop rants T A RENNES 3 d cembre 2009 n 0704728 27 LIJ 154 avril 2011 III DE QUELQUES MOYENS PR SENT S PAR L AGENT SOLLICITANT UN TEMPS PARTIEL DE DROIT 80 A Des moyens accueillis S attachant tr s pr cis ment aux divers l ments de fait de l esp ce le tribunal administratif de Lille a pu consi d rer dans une esp ce o l administration avait refus un personnel enseignant une quotit de 80 dans un cadre annualis en se fondant sur l int r t du service tir des contraintes d organisation et des contraintes de d ploiement des moyens de remplacement qu il ressortait des pi ces du dossier et en particulier d une circulaire que l inspection acad mique du Pas de Calais a pr cis ment d fini la r partition des services des enseignants en fonction de leur quotit de travail qu ainsi pour une quotit de travail de 80 les ensei gnants sont astreints un service de trois jours durant l ann e scolaire l exception de sept semaines pr ci s ment d termin es pendant lesquelles le service est port quatre jours que la requ rante fait valoir sans tre contest e que la partie compl mentaire des services qu elle n exerce pas peut tre assur e dans les m mes conditions que celles mises en uvre au titre de l ann e scolaire pr c dents par un des deux ce
98. sit de proc der une telle harmonisation post rieurement la correction des copies en vue d assurer l ga lit des candidats Consid rant en deuxi me lieu que M C qui a consult sa copie de droit communautaire et les feuilles de correction aff rentes fait valoir que la circonstance qu une des deux notes ait t gomm e sur ses feuilles de correction pour la remplacer par la note finale constituerait un manquement grave d objectivit et de trans parence que toutefois rien n interdit pour le syst me de double correction l usage de la gomme que les principes de correction adop t s par le jury ainsi que l appr ciation laquelle il se livre sur la valeur des prestations des can didats ne sont pas susceptibles d tre contest s devant le juge administratif qu aucune disposi tion l gislative ou r glementaire n impose au jury de l examen d acc s au centre r gional de la for mation professionnelle d avocats l intervention d une troisi me correction lorsque l cart entre deux notes est de plus de deux points qu ainsi le jury n a pas m connu le principe d galit de traitement entre candidats et a pu souveraine ment lui attribuer la note de 7 5 20 l preuve de droit communautaire europ en N B Selon une jurisprudence constante il n appartient pas au juge administratif de contr ler l appr ciation port e par le jury d un examen sur la valeur des copies remises par
99. soires soit diff rente selon que le logement rel ve ou non d un tel dispositif En l absence de stipulation du contrat de conces sion de logement du requ rant pr voyant la gratuit totale de la fourniture de chauffage le lyc e n a en poursuivant le recouvrement des sommes l gale ment dues par M O au titre des prestations accessoires fournies dans le cadre de la concession de logement dont il b n ficie commis aucune faute de nature engager sa responsabilit l gard de l int ress M Recours indemnitaire Personnel Discipline R vocation C E 09 02 2011 M X n 332627 Le requ rant demandait au Conseil d tat d annuler l arr t du 11 juin 2009 par lequel la cour administra tive d appel de Nantes avait rejet sa requ te tendant d une part l annulation du jugement du 3 avril 2008 du tribunal administratif d Orl ans rejetant sa demande tendant la condamnation de l tat lui verser les trai tements et primes pour la p riode du 27 novembre 1997 au 3 novembre 2005 et r parer les pr judices r sultant de l ill galit des mesures de r vocation prononc es son encontre d autre part la condamnation de l tat lui verser les sommes demand es Le Conseil d tat a rejet le pourvoi S agissant des conclusions fins indemnitaires pr sen t es au titre de la premi re mesure de r vocation en date du 30 novembre 1
100. sposition Les conditions d utilisation de ces locaux sont d finies apr s consultation du conseil des tudes et de la vie universitaire par le pr sident ou le directeur de l tablisse ment et contr l es par lui qu enfin aux termes de l article 18 du r glement int rieur de l cole normale sup rieure lorsque des usagers hors du cadre des fonctions de l cole souhaitent inviter dans les locaux de l cole des personnes ext rieures sans lien avec l activit de l cole l occasion notamment d une r union ou d une manifestation l accord pr alable de la direction doit tre demand au moins une semaine avant la date d une r union se d roulant dans des conditions d usage normal des locaux Consid rant qu il r sulte de l ensemble de ces dispositions que l cole normale sup rieure comme tout tablissement d enseignement sup rieur doit veiller la fois l exercice des libert s d expression et de r union des usagers du service public de l enseignement sup rieur et au maintien de l ordre dans les locaux comme l ind pendance intellectuelle et scientifique de l tablissement dans une perspective d expres sion du pluralisme des opinions Consid rant que par l ordonnance attaqu e du 26 f vrier 2011 dont l cole normale sup rieure fait appel le juge des r f r s du tribunal administratif de Paris apr s avoir estim que la condition d urgence
101. squ au 3 anniversaire de l enfant ou de chaque adoption jusqu l expiration d un d lai de trois ans compter de l arriv e au foyer de l enfant adopt L article 37 ter cr e les dispositions suivantes Pour les personnels relevant d un r gime d obligations de service d fini dans un statut particulier ou dans un texte r glementaire relatif un ou plusieurs corps les quotit s de travail temps partiel y compris lorsque le temps partiel est de droit peuvent tre am nag es de fa on obtenir un service hebdomadaire comprenant soit un nombre entier d heures soit un nombre entier de demi journ es dans des conditions fix es par d cret en Conseil d tat Ainsi le d cret n 82 624 du 20 juillet 1982 modifi fixant les modalit s d application pour les fonctionnaires de l ordonnance n 82 296 du 31 mars 1982 relative l exercice des fonctions temps partiel dans sa r dac tion issue des d crets n 2003 1307 du 26 d cembre 2003 et du d cret n 2006 434 du 12 avril 2006 dispose d sormais au 1 alin a de son article 1 2 que les fonctionnaires b n ficiant d un temps partiel de droit dans les conditions pr vues l article 37 bis de la loi du 11 janvier 1984 pr cit e sont autoris s accom plir un service dont la dur e est gale 50 60 70 ou 80 de la dur e hebdomadaire du service que les agents temps plein exer ant les m mes fonctions doivent effectuer
102. st tort que par l ordonnance attaqu e le juge des r f r s du tribunal adminis tratif de Paris s est fond sur le motif que le refus de mise disposition d une salle portait dans les circonstances de l esp ce une atteinte grave et manifestement ill gale la libert de r union dans une institution vou e la r flexion N B En mati re de mise disposition de locaux fin de r union le Conseil d tat appr cie diff remment eu gard aux missions sp cifiques des tablissements d enseignement sup rieur les obligations pesant sur ces Jurisprudence derniers et celles pesant sur les municipalit s cf pour l atteinte grave et manifestement ill gale la libert de r union n e du refus de mettre des locaux municipaux disposition d une association cultuelle ou d un parti politique sans que ce refus soit motiv par l exigence de l ordre public ou des n cessit s de l administration des propri t s communales C E juge des r f r s 19 ao t 2002 n 249666 FRONT NATIONAL ET INSTITUT DE FORMATION DES LUS LOCAUX C E juge des r f r s 30 mars 2007 n 301053 VILLE DE LYON Vie de l tudiant E tudiant boursier Obligation d assiduit De mande d information relative au d faut d assiduit pr alablement l engagement de la proc dure d mission d un ordre de reversement Absence de mise en demeure T A
103. t comportant diverses dispositions relatives la fonction publique Il a pour objet d assouplir les r gles d acc s aux lections des repr sentants du personnel au sein des commissions administratives paritaires et d harmoniser la dur e et la date du renouvellement du mandat de ces instances dans l ensemble de la fonction publique de l tat et de ses tablissements publics Ainsi les articles 7 et 8 du d cret du 28 mai 1982 sont modifi s pour porter la dur e des mandats des membres des commissions repr sentants les personnels et l admi nistration de 3 4 ans L article 7 est galement modifi pour pr voir que lorsqu une commission est cr e ou renouvel e en cours de cycle lectoral les repr sentants du personnel sont lus pour la dur e du mandat restant courir jusqu au renouvellement g n ral Il permet galement en cas de fusion de corps ou d int gration de corps de maintenir les commissions administratives paritaires des corps concer n s en fonction jusqu au renouvellement g n ral suivant Dans ce cas elles sont r unies en formation conjointe pour si ger et le vote s appr cie sur la formation et non sur chaque commission la composant modification de l article 32 du d cret du 28 mai 1982 De m me le quorum est appr ci sur la formation conjointe modifi cation de l article 41
104. tat que l int ress e ne peut donc se Jurisprudence pr valoir utilement de la d lib ration du 31 mars 2004 par laquelle la Caisse nationale de retraite des agents des collectivit s locales a admis au b n fice des agents des fonctions publiques ter ritoriale et hospitali re le droit validation pour la retraite des ann es d tudes d infirmi re de sage femme et d assistante sociale qu en effet cette d lib ration n a pu l galement ajouter ou d roger aux dispositions l gislatives et r glemen taires du code des pensions civiles et militaires de retraite pr cit es seules utilement invocables par l int ress e Le juge rappelle par ailleurs que le l gislateur ayant express ment institu des dispositions distinctes pour la fonction publique territoriale et la fonction publique d tat le principe de parit entre ces deux fonctions publiques n est ni g n ral ni absolu et s applique dans le cadre des lois et des dispositions r glementaires prises pour leur application que d s lors en se bornant soutenir que l inapplicabilit de la d lib ration susmen tionn e de la C N R A C L en date du 31 mars 2004 aux agents de la fonction publique d tat m conna trait le principe de parit entre les fonctions publiques Mme B n tablit pas que la d cision attaqu e serait contraire au principe dont elle se pr vaut N B La solut
105. tat par une d ci sion du 4 octobre 2010 n 332626 dont la LIJ n 150 de d cembre 2010 a rendu compte li Radiation des cadres Condamnation p nale Pri vation des droits civiques D cision juridictionnelle devenue d finitive C E 17 11 2010 Ministre du budget des comptes publics et de la fonction publique n 315829 aux tables du Recueil Lebon M A avait obtenu de la cour administrative d appel de Lyon l annulation de la d cision du 28 juillet 2003 par laquelle le directeur g n ral des douanes et droits indirects avait prononc sa radiation des cadres la suite d une condamnation p nale Le ministre du budget des comptes publics et de la fonction publique s est pourvu en cassation La Haute juridiction a confirm la d cision rendue en appel Le Conseil d tat a rappel que la condamnation la privation des droits civiques prononc e par le juge p nal entra ne de plein droit pour le fonctionnaire la rupture de ses liens avec le service la date laquelle cette condamnation est devenue d finitive Mais il a galement pr cis que l autorit comp tente ne peut prendre une mesure portant radiation des cadres pour ce motif qu compter de cette date 16 LIJ 154 avril 2011 Il a donc consid r qu apr s avoir relev que le d lai d appel du procureur g n ral n tait pas expir que la condamnation
106. te des lections pour le renouvellement g n ral des comit s techniques est fix e par arr t conjoint du Premier ministre et du ministre charg de la fonction publique L article 18 d finit les conditions remplir pour tre lecteur aux comit s techniques l article 20 celles remplir pour y tre ligible Les candidatures sont pr sent es par les organisa tions syndicales de fonctionnaires l galement constitu es depuis au moins deux ans compter de la date de d p t l gal des statuts et satisfaisant aux crit res de respect des valeurs r publicaines et d ind pendance Les articles 34 37 fixent les attributions des diff rentes cat gories de comit s techniques Les articles 38 53 d finissent leurs r gles de fonctionne ment pr sidence possibilit de r unions conjointes de comit s techniques diff rents de m me cat gorie secr ta riat organisation de r unions par visioconf rence labora tion du r glement int rieur nombre minimum de r unions annuelles modalit s de convocation r gles de quorum r gles de vote possibilit de r duire ou de proroger la LIJ 154 avril 2011 29 dur e des mandats des repr sentants des personnels dans une limite de 18 mois par arr t conjoint du ministre charg de la fonction publique et du ministre int ress possibilit de dissolution d un comit
107. ts Le Conseil d tat ayant annul cette d cision l Institut a r int gr l int ress et a proc d la reconstitution de sa carri re M M estimant cette reconstitution incompl te a saisi l sur le fondement de l article R 921 6 du code de justice administrative la cour administrative d appel de Paris d une demande tendant ce que les mesures d ex cu tion correspondantes soient prescrites La cour admi nistrative d appel a enjoint l I N P I sous astreinte de 100 par jour de retard de proc der la r gularisation de la situation de l int ress au regard de ses droits pension mais a rejet les conclusions tendant ce qu il soit enjoint l Institut de prendre en charge la part sala riale des cotisations de retraite de M M Le Conseil d tat a annul l arr t de la cour administra tive en tant qu il rejette ces conclusions Consid rant que l annulation d une d cision refusant ill galement la r int gration d un agent implique n cessairement au titre de la recons titution de sa carri re que celui ci soit affili aux r gimes d assurance vieillesse dont il aurait relev en l absence de l viction ill gale que s il incombe en vertu de l article L 243 1 du code de la s curit sociale l administration de proc der au versement simultan de la part patronale comme de la part salariale celle ci n est tenue de prendre sa cha
108. tu e de dix demi journ es il n est pas possible d obtenir exactement sur la p riode d une semaine la quotit de 80 et d s lors que les dis positions pr cit es du 2 de l article 1 5 du d cret du 20 juillet 1982 imposent un service r duit d au moins deux demi journ es par rapport un temps complet ce sont les quotit s de service de 77 78 7 9 ou de 75 6 8 non pr vues par les textes qui s approche raient le plus possible d une quotit de service de 80 demand e par un personnel enseignant La possibilit offerte par ce texte de correspondre stricte ment une quotit de 80 est donc de sortir du cadre hebdomadaire pour annualiser l accomplissement de ce service la condition que cela reste compatible avec l int r t du service appr ci au cas par cas Cet am na gement suppose un ajustement des heures effectuer par l ajout de demi journ es en d but ou fin d ann e voire par p riodes en cours d ann e scolaire afin d at teindre les 80 Dans ce contexte le juge administratif est conduit contr ler les d cisions de refus d annualisation de temps partiel 80 prises par les inspecteurs d acad mies directeurs des services d partementaux de l ducation nationale cet gard dans sa d cision du 2 d cembre 2009 n 31219 mentionn e aux tables du Recueil Lebon 1 Le probl me se pose l identique dans le cas o l exercice 80 est demand au titre du te
109. u de ses droits civiques au sens et pour l application de Varti cle 24 de la loi du 13 juillet 1983 Il en r sulte que l autorit ne peut ventuellement ra dier l agent des cadres qu l issue d une proc dure dis ciplinaire conform ment l article 19 de cette m me loi C E 11 d cembre 2006 n 271029 aux tables du Recueil Lebon m Conseiller principal d ducation Droits pension l Prise en compte des ann es d tudes d assistante sociale non Principe de parit entre les fonctions publiques Port e T A ORL ANS 16 12 2010 Mme B n 0802070 Mme B avait demand la validation de ses ann es d tudes d assistante sociale dans le cadre de la consti tution de ses droits pension de retraite Le recteur de l acad mie d Orl ans Tours a rejet sa demande au motif qu elle ne remplissait pas les conditions pour une telle validation La requ rante a demand au juge administratif l annu lation de cette d cision Le juge a rejet la demande Consid rant que la scolarit effectu e par Mme B en qualit d l ve assistante sociale n est pas au nombre des services mentionn s par les dispositions des articles L 5 et R 5 du code des pensions civiles et militaires de retraite seules susceptibles d tre prises en compte pour la constitution du droit pension des fonction naires de l
110. ulement des op rations de cet examen organis au titre de l ann e scolaire 2007 2008 Le tribunal administratif a fait droit la demande apr s avoir consid r qu aux termes de l article 1 du d cret susvis du 30 d cembre 1965 l occasion du d roulement des preuves crites et orales du bac calaur at de l enseignement du 2 4 degr il est allou dans les conditions pr cis es aux articles suivants des indemnit s forfaitaires non soumises retenues pour pensions Au chef d tablissement d sign comme chef d un centre d examen Aux adjoints du chef de centre l intendant et aux collaborateurs de l intendant qui participent effectivement aux op rations relatives au baccalaur at Le montant de ces indemnit s est fix par r f rence au taux de la vacation pr vu par l arti cle 14 modifi du d cret n 56 585 du 12 juin 1956 au titre des preuves orales pour les examens class s en groupe Ces indemnit s sont destin es r mun rer forfaitairement l ensemble des suj tions impos es aux personnels des tablissements d enseignement publics et priv s vis s ci dessus et int ress s par l organisa tion de l examen qu aux termes de l article 3 de ce m me d cret L indemnit forfaitaire vis e l article 1 ci dessus est allou e dans les conditions suivantes aux adjoints un chef de centre d examen du bac calaur at Le montant en est fix individuellement en fonction

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