Contrôle des activités dans l`usage d`un hypermédia en autonomie
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1. thodes et 17 des pages Documents Ces deux derni res valeurs sont nettement inf rieures 34 valeur moyenne du nombre de pages de REV E S consult par chaque l ve dans les conditions exp rimentales propos es Les m mes valeurs moyennes tablies sur les deux populations d l ves d termin es par la variable Niveau traduisent une identit de comportement entre ces deux populations Didaskalia n 15 1999 173 Patrice VENTURINI 7 COMMENTAIRES DES R SULTATS OBTENUS Remarquons tout d abord que les valeurs num riques relat es dans les paragraphes pr c dents sont fonction des conditions exp rimentales mises en place et que la taille de l chantillon est r duite Les r sultats obtenus ne pourront donc tre g n ralis s en l tat au moins pour ce qui concerne l aspect quantitatif li notamment au temps de travail attribu aux l ves et au profil particulier des classes utilis es 7 1 Aspects m thodologiques Nous avons montr dans les analyses pr c dentes qu en moyenne sur un domaine donn 40 des l ves r alisent une consultation adapt e leurs besoins Cette valeur semble faible compte tenu des circonstances favorables une activit en autonomie parce que relatives un travail de r vision On peut tout d abord remarquer que ce r sultat peut tre li en partie trois l ments de la m thodologie mise en uvre Le premier concerne les crit res2. cognitive r p tition r vision explication exercice etc et le type d activit m ta cognitive demande d aide au raisonnement demande de conseil de rappel de parcours ou d objectifs etc Nous avons pour notre part propos dans REV E S le contr le du type d activit cognitive et du type de contenu Les informations pr sentes dans REV E S sont structur es la fois de mani re arborescente et en r seau L arborescence se compose de trois niveaux seulement Au premier niveau les l ves ont le choix entre quatre types d informations qui induisent quatre type d activit s Les informations de type Connaissances sont relatives aux savoirs essentiels du programme de seconde Les informations de type M thodes portent sur la formalisation des savoir faire li s l application des lois aux calculs et aux mesures des grandeurs lectriques Les informations de type Documents apportent des compl ments aux connaissances et aux m thodes Les informations de type Tests proposent un auto contr le caract re formatif portant sur les connaissances et les m thodes Ce d coupage en partie pr sent dans les manuels ou les cours est familier aux l ves Des liens r seau facilitent le passage entre les diff rents types d activit s relatifs un m me domaine notionnel Le deuxi me niveau de l arborescence r capitule l ensemble des items du programme dans chaque cat gorie d informations le trois
3. paru faible compte tenu des circonstances favorables dans lesquelles nous nous tions plac s domaine d j familier et connu en bonne partie activit de ce type men e habituellement de mani re traditionnelle Pour effectuer leurs choix les l ves ont semble t il utilis des l ments du contrat didactique en cours dans les classes ainsi que des l ments fournis dans le logiciel Ces l ments ont t insuffisants probablement entre autre parce que les l ves ne disposent pas des comp tences leur permettant de travailler de mani re efficace en autonomie recul critique par rapport la discipline capacit d organisation et de planification du travail connaissances m tacognitives Comme nous croyons toujours utile d impliquer l l ve dans des strat gies d apprentissage l engageant dans une d marche d valuation du manque d identification des ressources potentielles et de leur organisation puis dans une strat gie d acquisition Bruillard 4 de La Passardi re 1994 p 28 nous pensons n cessaire d introduire dans cette activit de r vision m diatis e une m diation humaine qui au travers d un dialogue appropri permettrait la fois de r guler l activit elle m me et de construire ces comp tences Didaskalia n 15 1999 177 Patrice VENTURINI BIBLIOGRAPHIE ARTIGUE M 1988 Ing nierie didactique Recherches en Didactique des Math matiques vol 9 n 13 pp 281 307 BRU
4. poser des probl mes et la question de sa possibilit m me reste ouverte En s cartant de l id e d un ordinateur tuteur un second courant de pens e a conduit la mise au point d environnements ouverts et interactifs pour lesquels la machine permet d explorer un monde virtuel les l ves expriment leurs id es leurs hypoth ses sur les objets de l environnement etsur leur comportement eten exp rimententles cons quences r troaction de la machine C est donc par cette exp rimentation et en contr lant lui m me l ensemble du processus que l apprenant construit son propre savoir Linard 1996 p 120 voque propos de cette approche le mythe de l auto gen se cognitive En effet en disposant du contr le total de son apprentissage l apprenant risque fort de rester confin au plan cognitif dans les limites de sa pens e naturelle spontan e Didaskalia n 15 1999 169 Patrice VENTURINI Un troisi me mode d usage de l ordinateur est apparu au d but des ann es 1980 dans lequel des logiciels de bureautique d EXAO etc qui n ont pas en soi de vocation ducative transforment la machine en instrument de travail intellectuel et de production Baron amp Bruillard 1996 p 196 Les hyperm dias qui sont des outils de gestion de l information rel vent de ce dernier champ Les parcours en leur sein peuvent l extr me tre contraints par la machine ou laiss s l initiative
5. sur des activit s de r vision nous prenons en compte certains de ces facteurs Parexemple le contenu de REV E S est d j en partie connu des l ves il a d j t abord non seulement en cours de seconde mais aussi dans les classes pr c dentes de quatri me et de troisi me Il s agit d un cours contenant les premiers l ments d lectrocin tique donc pr sentant une complexit faible Le contr le des activit s classiques de r vision est laiss la discr tion de l l ve aussi bien quant son organisation qu son contenu Le travail propos dans REV E S est sous cet angle en continuit avec les habitudes des l ves D autres hypoth ses li es notamment la ma trise de l interface et aux aspects cognitifs ne sont pas voqu es dans le cadre de cet article 170 Didaskalia n 15 1999 Contr le des activit s de r vision m me si elles conditionnent en partie la conception du produit et le dispositif exp rimental utilis On pourra consulter Venturini amp Viel 1997 pour un r sum du travail men ou Venturini 1997 pour plus de d tails 4 AIDES AU CONTR LE DU TRAVAIL DANS REV E S Selon Linard 1996 l apprenant peut dans le d roulement d un apprentissage assist par ordinateur contr ler le contenu de son travail le ons parties de le on etc le type de pr sentation facile difficile par r gles exemples graphiques etc le type d activit
6. Contr le des activit s dans l usage d un hyperm dia en autonomie compte rendu d innovation Work control during autonomous use of a hypermedia report of innovation Patrice VENTURINI LEMME B timent 3R2 Universit Paul Sabatier 118 route de Narbonne 31062 Toulouse cedex R sum En r alisant un hyperm dia destin la r vision en autonomie du programme d lectricit de la classe de seconde nous avons confi aux l ves la responsabilit du contr le de la navigation au sein du produit tout en leur fournissant des aides pour mener a bien cette t che Dans cet article nous pr sentons les raisons de ce choix le dispositif d aide correspondant ainsi que les r sultats obtenus lors de l exp rimentation du produit Ceux ci font appara tre les difficult s des l ves r aliser un contr le bien adapt leurs besoins malgr des conditions favorables li es au type d activit Une m diation humaine semble n cessaire tant pour r guler l activit de r vision que pour construire les comp tences n cessaires l usage ult rieur en autonomie de produits de formation Mots cl s hyperm dias autonomie m diation lectricit r vision Didaskalia n 15 1999 pages 167 178 167 Patrice VENTURINI Abstract By designing a hypermedia to help fifth formers to revise autonomously the part of the physics syllabus dedicated to electricity we wished to give each pupil contro
7. ILLARD E amp de La PASSARDI RE B 1994 Hyperm dias et ducation des rep res Sciences et techniques ducatives vol 1 n 1 pp 17 38 BARON G L 8 BRUILLARD E 1996 L informatique et ses usagers dans l ducation Paris PUF DEPOVER C QUINTIN J J amp De LI VRE B 1993 l ments pour un mod le p dagogique adapt aux possibilit s d un environnement hyperm dia In G L Baron J Baud 4 B de La Passardi re ds Hyperm dias et Apprentissages Actes des deuxi mes journ es scientifiques Lille 24 25 mars 1993 Paris INRP pp 49 62 HALL S 1997 The problem with differenciation School Science Review vol 78 n 284 pp 95 97 JOHSUA S amp DUPIN J J 1993 Introduction la didactique des sciences et des math matiques Paris PUF LINARD M 1995 La distance en formation une occasion de repenser l acte d apprendre In G Davies amp D Tinsley ds Proceedings of International Conference Acc s la Formation Distance Cl s pour un D veloppement Durable Geneva 10 12 Octobre 1994 Erlangen Fim pp 46 65 LINARD M 1996 Des machines etdes hommes Apprendre avec les nouvelles technologies Paris L Harmattan LINARD M 1997 Apprendre avec les technologies de l information et de la communication Quels enjeux pour les formateurs In S minaire des chefs de mission a la formation des personnels de l ducation nationale des 14 et 15 mai 1997 Paris Minist re de
8. d destin e r guler dans le quotidien l activit de r vision pour la rendre plus efficace Mais elle devrait aussi servir parall lement construire progressivement les comp tences n cessaires pour mieux utiliser lavenir des produits de formation de ce type recul critique par rapport la discipline organisation et planification du travail comp tences m tacognitives etc Il reste que ces changes devront tre conduits par l enseignant avec l intelligence n cessaire la pr servation de l image et l estime personnelles de chacun des l ves notamment pour ceux qui sont le plus en difficult Des exp riences Hall 1997 ont montr l importance de ces facteurs sur l implication des l ves dans le travail et sur les r sultats d une p dagogie diff renci e par la t che 8 CONCLUSION Dans une d marche d ing nierie didactique nous avons concu un logiciel hyperm dia pour r viser le cours d lectricit de seconde Une de ses caract ristiques est de laisser l leve la responsabilit de contr ler ses activit s tout en lui fournissant pour faciliter cette activit une aide bas e sur la structuration du produit et sur des tests permettant une valuation formative Le dispositif exp rimental mis en place pour observer l usage du produit a montr qu en moyenne 40 des l ves de l chantillon parvenait faire une consultation adapt e leurs besoins dans un domaine donn Ce r sultat nous a
9. de l usager On retrouve ici les deux approches pr c dentes aussi antagonistes que compl mentaires C est probablement la perception de cette compl mentarit qui am ne Depover etal proposer pour les hyperm dias une situation de compromis entre les partisans d un ordinateur tuteur exer ant un contr le strict sur l apprenant et ceux d un ordinateur partenaire convaincus qu il est important de confier cet apprenant un contr le tendu sur les contenus et les d marches d apprentissage cette voie m diane consiste proposer l apprenant certaines latitudes de contr le tout en lui fournissant des conseils et des suggestions susceptibles de l aider dans ses d cisions Depover et al 1993 p 54 3 HYPOTH SE DE TRAVAIL Nous avons retenu comme hypoth se de travail lors de la conception de REV E S la possibilit dans une perspective constructiviste de confier aux l ves les choix navigationnels au sein de lhyperm dia tout en leur fournissant une aide Cette hypoth se nous para t justifi e dans le cadre d une activit de r vision En effet selon Depover op cit l efficacit du contr le exerc par un apprenant est fonction de certaines caract ristiques individuelles ge niveau de connaissances par rapport au domaine mais aussi du niveau et de la complexit des contenus de leur caract re plus ou moins familier de la progression dans le cours En choisissant de travailler
10. discipline leur permet de mieux situer leurs activit s Le niveau g n ral des l ves de l chantillon plut t faible peut expliquer en partie le pourcentage relativement bas des l ves ayant r alis un contr le adapt leurs besoins Par ailleurs nous avons constat qu aucun des l ves n a cherch a tablir des relations entre le travail effectu dans REV E S et les exercices ou devoirs r alis s en classe leur disposition pendant l activit et qui auraient pu les aider identifier leurs manques Aucun n a fait appel aux enseignants pr sents pour planifier les activit s ou conduit de lui m me cette r flexion apr s la phase d exploration II semble qu il y ait l une carence importante dans l organisation du travail carence qui a probablement nui la qualit du contr le exerc 7 4 Une n cessaire m diation humaine Ces constatations nous am nent penser que l intervention de l enseignant dans le processus de r vision est n cessaire faute de savoir l heure actuelle int grer un logiciel de mani re satisfaisante les strat gies correspondantes Mais cette intervention pour tre profitable doit selon Linard beaucoup plus relever de la m diation que de l imposition de l interaction r ciproque que de l action de l enseignant sur l apprenant Linard 1995 p 58 176 Didaskalia n 15 1999 Contr le des activit s de r vision Cette m diation serait d abor
11. e traduit pas la part pr pond rante que peut prendre un item une page dans l laboration des savoirs relatifs un domaine donn L l ve qui a reconnu l importance de 174 Didaskalia n 15 1999 Contr le des activit s de r vision cetitem peut consid rer apr s l avoir consult qu il a travaill sur essentiel du domaine S il passe un autre sujet sa d marche qui peut tre adapt e n est pas prise en compte dans notre analyse Cependant la granularit relativement fine du d coupage de l information limite ce travers 7 2 Influence du contrat didactique Le contrat didactique distribue des r les diff rents dans le traitement d un objet de savoir pour lequel selon Joshua amp Dupin 1993 p 255 citant Chevallard il y a ce que le ma tre enseigne et la mani re dont il doit Penseigner et ce que l l ve doit savoir et comment il doit le savoir L valuation pr cise les aspects de l objet d enseignement trait qui sont de la responsabilit de l l ve En effet elle confirme dans le cadre d un contrat ventuellement sp cifique une classe ce qui peut tre consid r comme important et ce qui est secondaire ce qu il est d cisif de savoir faire et ce qui est accessoire Johsua amp Dupin op cit p 256 Certaines des observations effectu es lors de l exp rimentation semblent montrer l influence sur les activit s r alis es des contrats didactiques en cours dans le
12. ecesarias al uso posterioren autonom a de productos de formaci n Palabras claves hypermedia auton mo mediaci n electricidad revisi n 1 CONTEXTE DE TRAVAIL Le contexte des actions de formation initiale ou continue a beaucoup volu ces derni res ann es la centration sur l apprenant entra nant une diff renciation de la p dagogie Meirieu 1990 et l explosion des besoins conduisant de plus en plus les apprenants a travailler en autonomie y ont beaucoup contribu Les technologies de l information et de la communication notamment les hyperm dias y sont utilis es chaque jour davantage Ces logiciels permettent d appr hender suivant diff rents cheminements un m me ensemble d informations v hicul es par plusieurs m dias ce qui explique leur utilisation dans une d marche de formation impliquant une individualisation des parcours Pour examiner l int r t de ce type de produits nous avons concu 168 Didaskalia n 15 1999 Contr le des activit s de r vision REV E S un hyperm dia destin la REVision du cours d Electricit de la classe de Seconde L activit de r vision a t choisie parce que l l ve y travaille de mani re autonome et individualis e l lectricit parce que ce domaine est didactiquement bien balis le niveau de seconde parce que les classes y sont indiff renci es Nous avons valu l usage de ce produit avec les l ves Notre travail qui constitue une ex
13. es Par pages vues il faut entendre les pages pour lesquelles le temps de consultation tait sup rieur un temps minimum en de duquel nous avons estim que l activit men e par l l ve ne pouvait pas tre significative Nous avons d cid qu un domaine tait effectivement consult par un l ve lorsque celui ci avait vu plus de la moiti des pages de ce domaine Nous avons aussi examin les types d activit s men es par chaque l ve connaissances tests etc et nous avons crois les r sultats obtenus avec une variable Niveau permettant de r partir l effectif en deux groupes d l ves sup rieurs ou inf rieurs la moyenne obtenue en physique 6 R SULTATS OBTENUS partir du questionnaire nous avons d termin les l ves qui auraient d r aliser la consultation de chacun des domaines puis nous avons ensuite calcul sur ces populations le pourcentage d l ves ayant effectivement r alis cette consultation Les r sultats obtenus varient suivant le domaine concern de 6 57 le pourcentage moyen d l ves ayant r alis une consultation adapt e leurs besoins dans un domaine donn se situant 40 Parailleurs en examinantle type de pages consult es sur l ensemble du produit et donc des types d activit s r alis es on constate qu en moyenne un l ve a vu 42 des pages Tests 37 des pages Connaissances 25 des pages M
14. ette d cision est facilit e par l existence d une liaison directe lien r seau entre chaque page Connaissances ou M thodes et la page Tests correspondante Nous avons donc fourni dans le produit des informations permettant l l ve de mieux se repr senter la fois les connaissances acqu rir identifiables notamment dans les menus et leur degr d acquisition perceptible en comparant les r ponses qu il fournit dans la partie Tests avec celles propos es par la machine Ces l ments doivent lui permettre d en d duire la t che effectuer et d terminent ses choix navigationnels La structuration de la base et des rep res classiques de navigation indiquant l l ve o il est dans la base d o il vient et o il peut aller facilitent ensuite op rationalisation des choix effectu s L ensemble aide aux choix structuration de la base et rep res de navigation constitue une aide permettant l apprenant de contr ler son travail au sein de REV E S 5 CONDITIONS D EXP RIMENTATION ET CRIT RES D VALUATION RETENUS L exp rimentation a t effectu e avec deux classes de seconde dont le niveau tait faible Les leves ont travaill de 3 a 5 heures avec REV E S pendant les heures de travaux pratiques a la fin de leur cours d lectricit Ils avaient pour seule consigne de r viser l ensemble de ce cours en vue de pr parer un contr le r capitulatif et disposaient pour ce
15. faire de la totalit de leurs documents personnels Nous avons valu les connaissances pr alables des l ves et d duit leurs besoins de consultation partir d un questionnaire distribu avant l usage de REV E S apr s que chaque chapitre du cours ait t termin parle professeur Ce questionnaire portait sur des domaines du programme choisis en raison des difficult s apparues dans deux autres classes de seconde lors d une pr exp rimentation effectu e l ann e pr c dente L activit des l ves sur REV E S a t enregistr e par la machine type d activit nature de l information et temps de consultation par page 172 Didaskalia n 15 1999 Contr le des activit s de r vision partir des informations obtenues nous avons examin l ad quation entre les besoins des l ves r v l s par les r sultats du questionnaire distribu et la nature de l information consult e Pour cela nous avons d fini pour chacun des domaines du questionnaire une variable repr sentant le taux de r ponses exactes avant l usage de REV E S Nous avons d cid qu un l ve avait besoin de revoir les informations relatives un domaine donn lorsqu il avait fourni moins de la moiti des r ponses exactes au questionnaire sur le domaine concern Nous avons d fini pour chacun des domaines une variable repr sentant le taux de pages vues calcul sur le nombre de pages d information relatives chacun des domain
16. i me correspond l information elle m me Ainsi le menu Connaissances propose la liste de toutes les notions qu un l ve est cens acqu rir la fin du cours et le menu M thodes pr sente la liste de toutes les m thodes qu il est cens ma triser En m me temps qu ils facilitent la repr sentation du contenu et de l organisation de la base ces deux menus constituent en quelque sorte une carte des objectifs notionnels et m thodologiques atteindre la fin du programme Leur lecture permet l l ve d une part d avoir connaissance de l ensemble des possibles et d autre part d op rer un choix en fonction de l analyse qu il fait a priori de ses manques ou en fonction de celle qu il fait apr s usage des tests int gr s a REV E S Didaskalia n 15 1999 171 Patrice VENTURINI En effet des tests correspondant chaque objectif donc chaque item des menus Connaissances et M thodes permettent l usager une premi re valuation de ses connaissances La r troaction fournie par la machine apr s chaque r ponse se compose d une composante de v rification g n ralement sonore et d une composante explicative bas e sur la supposition que l apprenant peut comprendre ses erreurs et les corriger En comparant la r ponse qu il propose celle qu il obtient du syst me l apprenant peut ou non d cider de visiter l information correspondante La mise en uvre de c
17. l ducation nationale pp 25 33 MEIRIEU P 1990 cole mode d emploi Paris ESF VENTURINI P 1997 Conception et valuation d une base de donn es hyperm dia en lectricit R vision du programme de la classe de seconde These de doctorat Toulouse Universit Paul Sabatier VENTURINI P et VIEL L 1997 Base de donn es hyperm dia pour la r vision de l lectricit de seconde caract ristiques et analyse d utilisation Sciences et techniques ducatives vol 4 n 2 pp 165 191 NOTE REV E S a t co dit par le Centre National de Documentation P dagogique et le Centre R gional de Documentation P dagogique de Midi Pyr n es Il est possible de se procurer le c d rom la librairie du CNDP 13 rue du Four 75006 Paris et dans toutes les librairies du r seau CNDP CRDP CDDP 178 Didaskalia n 15 1999
18. l over his own navigation and provide him with the necessary help to complete his task In this article we intend to describe the reasons for our choice the help we devised and the results we got The latter clearly show that although this type of activity provided them with good working conditions the pupils found it difficult to exert a control well adapted to their own needs lt seems a human presence can t be dispended with both to control the pupils revising activity and to help them acquire the competences they ll need for a further autonomous use of teaching software Key words hypermedias autonomy mediation electricity revision Resumen Realizando un hypermedia destinado a la revisi n en autonom a del programa de electricidad de la clase de segundo liceo franc s confiamos al alumno la responsabilidad del control de navegaci n para la obtenci n del producto suministr ndole ayudas para llevar a cabo de la mejor manera la tarea En este art culo presentamos las razones de esta selecci n el dispositivo de ayuda correspondiente los resultados obtenidos en el momento de la experimentaci n del producto asi como su analisis Esto hace aparecer las dificultades de los alumnos en realizar un control bien adaptado a sus necesidades a pesar de las condiciones favorables ligadas al tipo de actividad Una mediaci n humana se hace necesaria tanto para regular la actividad de revisi n como para construir las competencias n
19. os aux l ves Le second doit incorporer dans le produit la souplesse n cessaire pour que celui ci puisse s int grer dans les usages en cours dans une classe Didaskalia n 15 1999 175 Patrice VENTURINI 7 3 Une aide insuffisante pour pallier l absence de certaines comp tences L aide fournie au sein du logiciel lui m me constitue le deuxi me point de rep re pour le choix des activit s Aux dires des l ves 54 d entre eux ont utilis les tests comme indicateurs de la n cessit de r viser ou non une page d informations Nous avons par ailleurs constat que la navigation na pas pos de probl mes particuliers d un point de vue technique les l ments fournis pour le rep rage au sein de la base se r v lant satisfaisants 95 des l ves estiment ne s tre jamais perdus ou rarement en cherchant l information ces affirmations sont confirm es par l analyse des parcours Cependant si certains des l ments mis en place dans le logiciel semblent avoir fonctionn le type d aide int gr e au produit s est r v l insuffisant pour pallier l absence de certaines comp tences notamment celles n cessaires au travail en autonomie Une premi re observation montre que ce sont les meilleurs l ves 17 de la population qui ont r alis un contr le totalement adapt leurs besoins sur l ensemble des domaines exp riment s On peut supposer que le recul qu ils commencent avoir par rapport la
20. p rimentation bas e sur la conception la r alisation l observation et l analyse de s quences d enseignement s inscrit donc dans une d marche relevant de l ing nierie didactique Artigue 1990 2 CONTR LE DES ACTIVIT S ASSIST ES PAR ORDINATEUR Un apprenant lorsqu il travaille avec un logiciel doit g rer simultan ment trois t ches Linard 1997 la navigation dans l interface du logiciel la ma trise des contenus et le pilotage de son activit cognitive L importance de cette derni re activit varie suivant le r le que l on attribue l ordinateur dans les processus d apprentissage de l l ve L ordinateur a d abord t consid r comme un tuteur pouvant se substituer l enseignant L introduction des techniques de l intelligence artificielle dans les premiers produits d enseignement assist par ordinateur a permis de les faire voluer vers des syst mes de tuteurs intelligents qui devraient en principe suivre l usager pas pas pour identifier ses difficult s et lui proposer les activit s les plus adapt es Baron amp Bruillard 1996 p 201 font toutefois remarquer que la difficult est grande d introduire des connaissances p dagogiques dans un logiciel Linard 1996 p 130 voque le mod le l ve introuvable au mieux partiel et approximatif au pire carr ment caricatural Confier totalement le contr le du travail de l l ve une machine n est donc pas sans
21. retenus 50 minimum des pages d un domaine doivent tre consult es pour que le domaine soit consid r comme vu Chaque domaine comporte non seulement des pages de type Tests et Connaissances mais aussi des pages de type M thodes et Documents Ces derni res ayant t presque syst matiquement oubli es la consultation de chacun des domaines est souvent partielle et donc non prise en compte avec nos crit res Le deuxi me probablement moinsinfluent concerne la d pendance relative de certains des domaines examin s ll ne para t pas incongru en effet que quelqu un ayant identifi des besoins relatifs aux propri t s de l intensit dans un circuit s rie consulte tout d abord une page d information relative la nature du courant ou la lecture de sch mas Cette activit qui peut tre per ue comme un contr le adapt n est pas prise en compte dans notre tude au sein de laquelle la nature du courant la lecture de sch mas et la propri t de l intensit dans un circuit en s rie sont consid r es comme des domaines ind pendants Le troisi me l ment est relatif la variable repr sentant le taux de pages vues par chaque l ve En tablissant ce taux nous avons consid r implicitement que les pages d information taient quivalentes du point de vue de la quantit d informations propos e de leur nature et de la difficult d appr hension qu elles rec lent Ce choix n
22. s classes Semblables sur de nombreux points ceux ci contraignent la consultation de certains types d information et contribuent la mise l cart de certains autres Dans ces classes les m thodes sont rarement aussi formalis es que dans REV E S Les documents quelle qu en soit la nature ne donnent lieu aucun travail sp cifique et surtout ni m thodes ni tudes de documents ne font habituellement l objet d une valuation On comprend alors que les l ves n aient pas privil gi la lecture des pages de REV E S offrant ces deux types d activit entra nant par l une consultation partielle des domaines notionnels Le comportement identique de l ensemble des l ves par rapport cette observation quel que soit leur niveau ainsi que leur comportement similaire dans certains des domaines tudi s peu de consultation de contenus non valu s habituellement par les enseignants consultation plus importante d l ments r cemment valu s renforcent cette hypoth se Il est de toute mani re naturel que les l ves prennent appui sur le contrat didactique pour choisir leurs activit s puisque celui ci conditionne l valuation dont ils seront l objet Cette remarque induit une piste de r flexion la fois pour l enseignant et pour le concepteur d un produit Le premier doit identifier les moyens de rendre compatibles les contrats en cours dans son enseignement et ceux qui sont autoris s par le logiciel prop
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