Savoirs traditionnels et santé communautaires
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1. des populations Surtout elles conduisent l autonomie des populations face aux probl matiques sanitaires dans le cadre d une sant communautaire conomiquement p renne int gr e la culture locale tout en la pr servant Bibliographie MAGNEZ I DURIEZ T DELELIS DUSOLLIER A amp J P NICOLAS 1996 Essai de mise en vidence de l activit anti amibienne de Jacaranda mimosifolia D Don Bulletin de la soci t fran aise de parasitologie T 14 1 89 93 NICOLAS J P 1996 Premi res donn es sur la pharmacop e traditionnelle du Quich Guatemala Actes du 2e Colloque Europ en d Ethnopharmacologie et de la 11e Conf rence internationale d Ethnom decine Heidelberg 24 27 mars 1993 Soci t Fran aise d Ethnopharmacologie ORSTOM 418 p NICOLAS J P 1997 D marche ethnopharmacologique de l importance de l tude des classifications indig nes au retour de l information vers les populations concern es Communication colloque international la pharmacop e arabo islamique hier et aujourd hui Rabat 30 avril 3 mai 1994 Soci t fran aise d ethnopharmacologie Metz 334 p NICOLAS J P 1999 Plantes m dicinales des Mayas K ich du Guatemala Edition Ibis Press Paris 310 p NICOLAS J P 2002 Ouvrage collectif Plantes m dicinales des cinq continents Centre de l abbaye de Daoulas 191 p NICOLAS J P 2002 Plantas medicinales para la familia manu2. Mogueya Il associe diff rents partenaires la fois burkinab et fran ais associations locales ou organismes de recherche Club Conna tre et prot ger la nature CPN Les amis de la nature R o Coop rative de production et d coulement des produits agricoles du d partement de Tenado CPEPAT Poun Union de groupements f minins Association Ce Dwane Nyee Ensemble pour r ussir UGF CDN R o Association DOANESSON Bonyolo Dynamique contre la d sertification et pour le d veloppement de Bonyolo Union des groupements f minins et associations de Mogueya ANOUH A moi d agir Universit de Ouagadougou C N R S T Laboratoire de botanique de la facult des sciences pharmaceutiques et biologiques Lille 2 Professeur Annick Delelis 73 Soci t fran aise d ethnopharmacologie Metz Docteur J acques Fleurentin Juin 2004 le projet en est sa premi re phase Les enqu tes ethnobotaniques d j cons quentes se poursuivent et s affinent Les premi res publications m moire de Ma trise des stagiaires seront disponible la fin juin et une publication didactique globale est pr vue pour 2005 Les premiers jardins seront d velopp s courant 2005 avec la mise en culture de plantes d j reconnues d un point de vue scientifique par la science tudi es par Jardins du Monde et pr sentes au Burkina Faso Conclusion Les activit s de Jardins du Monde int
3. Son indice de d veloppement humain IDH le place au 173 rang mondial avec 45 de la population vivant sous le seuil absolu national de pauvret La croissance d mographique importante ajout e aux lourdes cons quences de cycles successifs de p riodes de s cheresse depuis 1973 accentue de fa on alarmante la pression qui existe sur les ressources naturelles dont notamment la disponibilit en eau potable La situation sanitaire reste critique malgr les nombreux progr s r alis s au cours des derni res ann es L tat de sant pr caire d une population dans une pauvret extr me accompagn d un d ficit alimentaire aigu dans certaines zones puisement des stocks paysans inaccessibilit du march des c r ales met un frein aux possibilit s de productivit agricole dans une perspective de d veloppement durable En 2001 seulement 4 de la population se voyaient pris en charge par l Etat en cas d hospitalisation les d penses de sant tant en l occurrence assign es hauteur de 80 aux fonctionnaires de l administration publique La faiblesse des ressources en faveur de la sant limite grandement l acc s des plus pauvres aux soins et met en question la qualit des structures sanitaires publiques Selon l O M S seulement 4 2 du PIB repr sentent le total des d penses de sant du pays II n existe pas de programme national d assurance pour la qualit des m dicaments ni de laboratoire permettant de contr ler l
4. de la tradition orale De nombreuses personnes disparaissent en emportant avec elles leurs savoirs le patrimoine des g n rations futures Les personnes qui souhaitent s orienter vers des politiques int grant la notion de d veloppement durable ne peuvent s ali ner les savoirs des Anciens 1 Une association Dans le cadre de la coop ration fran aise l association Jardins du Monde collabore depuis 14 ans aux activit s de d veloppement communautaire dans les domaines de la sant avec diff rents partenaires universit s locales O N G associations paysannes groupes de femmes et de sages femmes traditionnelles Apr s une premi re implantation en Am rique centrale Guatemala et Honduras l association s est peu peu fait conna tre et travaille actuellement avec des communaut s au Burkina Faso province du Sangui Madagascar province d Antseranana au Tibet r gion du Kham et au Chili IXe et Xe r gions En France l association coordonne galement des formations en ethnobotanique appliqu e universit de Lille 2 et en ethnopharmacologie appliqu e Soci t Fran aise d Ethnopharmacologie de Metz institutions qui en outre forment sont comit scientifique Les objectifs des projets consistent en l am lioration des soins de sant primaires et v t rinaires en milieu rural par une approche qui prend en compte le contexte conomique social et culturel des populations cibles II s agit de proposer des al
5. des soins v t rinaires C est pourquoi nous souscrivons au principe de retour et de partage des informations scientifiques aupr s des communaut s Cela se concr tise par la mise en oeuvre de formations aupr s d agents de sant communautaires d agents v t rinaires et de sages femmes traditionnelles concernant l usage des plantes m dicinales locales la mise en place de jardins le s chage des plantes leur transformation en produits officinaux simples et la gestion d une pharmacie communautaire Ce travail est suivi r guli rement Les formations donnent lieu la publication de mat riels 71 didactiques qui pourront ainsi fournir une base de donn es crites en priorit dans la langue vernaculaire des populations concern es mayas mapuche antakarana tib taines et ly l et diffus es sur le terrain 2 Une strat gie La finalisation de ces objectifs n cessite la mise en place d une strat gie de travail transdisciplinaire faisant appel diff rentes sciences l anthropologie le pharmacologie l agronomie o chaque tape est importante et n cessaire la r alisation de la suivante Elles se succ dent de la mani re suivante a L tude des pharmacop es traditionnelle A travers des enqu tes effectu es sur base d changes aupr s de d tenteurs de savoirs traditionnels locaux il s agit d tablir un recensement des donn es m dicales rendant compte leurs aspects naturels et culturels Ces investiga
6. Savoirs traditionnels et sant communautaires la strat gie alternative de J ardins du Monde Par J ean Pierre NICOLAS Association Jardins du Monde France jardinsdumonde wanadoo fr Par Karim CHIKH Universit de Montpellier 3 France Par Nicolas LEBEURIER Universit de Lille 2 France Par Quentin MEUNIER Universit de Rennes 1 France Actuellement on estime que 80 de la population mondiale se soigne en faisant appel aux ressources des flores et des pharmacop es locales ceci par choix mais trop souvent faute d avoir acc s aux avantages de la m decine scientifique Dans les pays du Sud o la situation sanitaire est d plorable il existe des connaissances un syst me de soins traditionnels alli une riche pharmacop e v g tale et des savoir faire sur la voie de l rosion Tandis que les savoirs traditionnels s loignent les plantes auxquelles ils se r f rent subissent une d gradation parall le Une mani re simple de conserver les cultures les savoirs et les plantes qui y sont li es consiste valoriser ces connaissances les dynamiser et leur donner un sens en les adaptant l int rieur de la soci t en cours de mutation Dans un souci d autonomie des communaut s et dans le cadre d un d veloppement durable et int gr l association Jardins du Monde tente de valoriser au mieux les pharmacop es locales Au Burkina Faso l association en collaboration avec ses partenaires lo
7. al para el promotor de salud y la madre de familia Editions Subirana Tegucigalpa 67 p 74 NICOLAS J P 2002 D marche de l ethnopharmacologie appliqu e dans le cadre d un d veloppement durable dans les pays o les populations n ont pas acc s la m decine conventionnelle Actes du 5 Symposium international d aromath rapie et plantes m dicinales Grasse 21 23 mars 2003 para tre NICOLAS J P 2002 Ouvrage collectif Jardins du Monde M dicos del mundo Rxiin tnamet Plantas medicinales y comadronas Editions M dicos del mundo Guatemala 52 p NICOLAS J P 2003 D marche de l ethnopharmacologie appliqu e exemple de la valorisation de plantes m dicinales dans le cadre d O N G sur l altiplano du Guatemala Actes du 5 colloque europ en d ethnopharmacologie Valencia 8 10 mai 2003 en cours d impression NICOLAS J P 2003 Ouvrage collectif Jardins du Monde Veterinarios sin fronteras Espa a Etnoveterinaria indigena en el altiplano de Guatemala alternativas de producci n animal sostenible Edition Veterinarios sin fronteras Guatemala 48 p NICOLAS J P 2004 Ouvrage collectif Jardins du Monde Veterinarios sin fronteras Espa a Etnoveterinaria en guatemala y sus or genes Edition Veterinarios sin fronteras Guatemala 220 p 75
8. caux groupes paysans universit s structures de sant etc tente de proposer une alternative aux m dicaments modernes parfois vendus des prix prohibitifs et peu disponibles qui soit adapt e aux conditions culturelles conomiques et sanitaires et accessible aux populations rurales concern es Guid e par une thique int grant le respect des peuples et des cultures la d marche se d roule en plusieurs tapes enqu tes ethnobotaniques aupr s de la population r alisation d herbiers mise en place de jardins de plantes m dicinales dans le respect de la biodiversit et de la conservation des ressources naturelles construction de s choirs solaires formations d agents de sant la culture utilisation et transformation de plantes m dicinales en rem des traditionnels am lior s d veloppement de pharmacies communautaires Des outils didactiques en langues vernaculaires et scientifiques sont labor s afin d assurer l ancrage et le partage des connaissances sur l usage des plantes parmi la population Introduction Le d veloppement durable et toutes ses implications thiques tel que le respect de l environnement de la diversit culturelle ou de l quit entre les peuples sont la base de r flexions qui contribuent l laboration de politiques efficaces et adapt es en mati re de sant Une part de plus en plus grande des populations n a plus acc s aux soins prodigu s par la m decine conventionnell
9. e syst me r f rent largement repr sent Face cette situation il convient de proposer diff rentes alternatives dans le respect des peuples des cultures et de l environnement afin d assurer 70 l acc s des soins de qualit pour les populations d favoris es marginalis es ou loign es des structures de sant modernes Parall lement il existe de riches connaissances vernaculaires y compris dans le domaine des soins enfouies dans les cultures traditionnelles Ces richesses ont t et continuent d tre tudi es par le syst me scientifique occidental qui en tire souvent des mol cules pour la synth se de m dicaments Dans une optique diff rente Jardins du Monde tudie scientifiquement les pharmacop es traditionnelles dans le souci d un change et d un retour syst matique de l information sur le terrain guid par une logique de d veloppement durable pour le mieux tre des populations Au del du souci sanitaire ce travail participe la conservation d un patrimoine culturel en danger Il est vrai que dans notre contexte de mondialisation et de g n ralisation des soci t s les communaut s traditionnelles des pays du Sud comme du Nord aussi retir es soient elles se retrouvent rapidement confront es un processus d acculturation Les savoirs ancestraux dont ceux appartenant la m decine traditionnelle sont pour la plupart uniquement transmis de g n ration en g n ration par le biais
10. eur qualit leur efficacit et leur innocuit L autom dication et le march illicite ont ainsi tendance se d velopper faute de l application des textes juridiques M decine et pharmacop e traditionnelles sont insuffisamment exploit es et rationalis es pour que se r duise l importation de m dicaments l industrie pharmaceutique du pays ne repr sentant que 2 du march pharmaceutique national Dans une perspective de viabilit socio culturelle et conomique l utilisation des plantes m dicinales est sans quivoque une m thode beaucoup plus adapt e que celle de la m decine moderne dans le domaine des soins de sant primaires et des soins v t rinaires en milieu rural Par l interm diaire d un pharmacien Jo l Baron membre actif de l association et familier du Sangui Jardins du Monde d cide apr s une tude de faisabilit r alis e sur le terrain en f vrier 2003 de monter le projet Jardins du Monde Burkina Faso Sa th matique s oriente autour de la valorisation de l usage des plantes m dicinales par leur application aux soins de sant primaires dans les zones rurales de la province du Sangui L objectif est comme tous les projets Jardins du Monde d offrir une alternative m dicale aux populations qui n ont pas acc s la m decine conventionnelle Le projet est localis au Burkina Faso dans la province du Sangui et plus pr cis ment dans les villages de Poun Boagn R o Bonyolo et
11. grent les trois grands axes li s au concept de d veloppement durable la conservation des ressources naturelles la protection de l environnement et le d veloppement conomique et social des populations La cr ation de jardins de production permet de diminuer les pressions anthropiques sur les ressources v g tales Lors des formations des agents de sant et des m res de familles ces jardins offrent un support de sensibilisation aux probl matiques environnementales li es notamment aux pr l vements v g taux en milieu naturel trop souvent destructeurs Cet outil cr e une dynamique de r flexion et d action qui aboutit un r ajustement des modes de gestion des ressources v g tales et de l environnement Les pharmacies communautaires ont une grande influence sur la vie sociale et le d veloppement conomique des zones o elles sont implant es La plus grande accessibilit des soins et les formations induisent une am lioration des conditions sanitaires donc une meilleure qualit de vie L aspect communautaire du projet renforce le tissu social souvent d grad notamment dans les zones de conflits Les pharmacies communautaires par leur proximit et le faible co t des produits propos s contribuent la diminution du temps et des d penses consacr s la sant Cette conomie substantielle d gage un capital financier et une main d uvre qui sont alors disponibles pour les structures de production ou pour le mieux tre
12. n de permettre l laboration de produits m dicinaux simples base de plantes m dicinales cultiv es dans les jardins des laboratoires rudimentaires sont d velopp s dans les communaut s ainsi que des pharmacies communautaires Celles ci sont g r es par les agents de sant form s la fabrication des rem des traditionnels am lior s Ces phytom dicaments sont parfois pr sent s aux c t s de m dicaments essentiels laissant le choix du traitement la communaut Ils g n rent une source de revenus aux agents de sant tout en renfor ant l accessibilit des soins dans les communaut s de par leur faible co t 72 f Garantie de la s curit et de l efficacit des rem des traditionnels am lior s Les conditions d hygi ne de la production et de la distribution des rem des traditionnels am lior s sont d finir et tester afin d atteindre les normes qualitatives n cessaires dans un tel processus Le d veloppement de tests microbiologiques simples et l laboration d un protocole de contr le de qualit de la production et transformation de plantes m dicinales se r v lent donc indispensables tout en procurant une garantie sanitaire aussi bien au niveau national qu international des produits labor s 3 Les projets burkinab s province du sanguie Le Burkina Faso situ dans la r gion Sud du Sahel compte une population de 13 228 460 habitants plus de 60 ethnies dont les Mossi repr sentent plus de 40
13. pt e aux probl matiques du terrain auxquelles sont confront es les populations sert ainsi non seulement de base de donn es la communaut scientifique mais galement aux communaut s premi res concern es par le projet Les publications en langue vernaculaire prennent donc diff rents formats ouvrages scientifiques manuels didactiques protocoles d laboration de pr parations officinales simples Elles deviennent galement les outils de base aux formations sur l utilisation des plantes m dicinales propos es aux communaut s d Mise en place de jardins m dicinaux Les esp ces m dicinales non toxiques qui sont reconnues de la population aussi bien que du syst me scientifique et pr sentes dans l environnement local sont cultiv es dans des jardins mis en place par les communaut s Ceux ci rendent accessibles les plantes m dicinales au sein m me des communaut s tout en pr servant les richesses naturelles de leur environnement et donnent lieu au d veloppement de p pini res Ils s av rent de plus tre un formidable support p dagogique pour les formations Les agents de sant et les m res de familles participent activement la r alisation des jardins et re oivent en plus des informations sur la gestion des soins de sant primaires dans leurs communaut s des plants et des graines correspondant aux besoins locaux en vue d alimenter les cultures des jardins e D veloppement de pharmacies communautaires Afi
14. ternatives aux m dicaments et traitements conventionnels souvent inaccessibles et proposer le soin des pathologies les plus courantes dont les parasitoses majeures paludisme leishmanioses etc Ces alternatives impliquent une strat gie de d veloppement durable par la mise en culture et la transformation de plantes m dicinales vivant dans l environnement proche des populations et par la conservation des donn es culturelles de ces m mes populations Le patrimoine local des communaut s regorge de ressources naturelles v g tales qui pr sentent sur le plan pharmaceutique une richesse th rapeutique que nous nous effor ons d tudier de valider scientifiquement et de valoriser au b n fice des populations Cela permet de perp tuer les valeurs faisant partie int grante de ces soci t s traditionnelles Une approche anthropologique nous aide d finir les repr sentations de la sant et de la maladie par les populations locales L utilisation des plantes tant fortement reconnue parmi les communaut s autochtones nous renfor ons des savoirs et pratiques ancestraux inscrits dans la tradition orale et contribuons ce qu elle continue se transmettre de g n ration en g n ration Ceci implique un respect des plantes qui de ce fait ne rentrent pas dans l anonymat ni ne sombrent dans l oubli L association tient ce que sa d marche rende les populations autonomes dans leur mode de gestion des soins de sant primaires et
15. tions raniment les savoirs ancestraux perp tu s par la tradition orale dans une perspective d ancrage des connaissances dans la culture locale sous une forme moins fragile que l oralit sans la figer Au del de la conservation d une culture en p ril l objectif est galement de d velopper une strat gie sanitaire rejoignant les principes socioculturels des populations b La recherche de solutions th rapeutiques appropri es Pour les pathologies les plus communes pr sentes dans les zones concern es par le projet il existe d j des solutions apport es par des investigations r alis es dans le domaine de la m decine traditionnelle par de nombreux chercheurs et fr quemment publi es Le but est de faire valoir les applications de ces recherches aupr s des communaut s Dans le cadre des pathologies telles que les parasitoses majeures paludisme leishmaniose maladies orphelines et non solvables nous axons notre recherche sur les plantes m dicinales locales non toxique et accessibles pour les populations c Le partage des donn es scientifiques La transmission de l information scientifique issue de l laboration de monographies de plantes simplifi es botanique chimie toxicit propri t s usage m dical forme gal nique mode d emploi et conseils d utilisation sur la base des identifications et recherches botaniques effectu es constitue l un des desseins de Jardins du Monde Cette information ada
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