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Tome 8 Rapport environnemental

1. Plan de gestion du risque inondation PGRI La directive europ enne de 2007 relative l valuation et la gestion des risques d inondation transpos e en droit fran ais via la loi portant engagement national pour l environnement de 2010 impose l laboration d ici d cembre 2015 d un Plan de gestion des risques d inondation PGRI l chelle de chaque district hydrographique Comme pour les SDAGE la Picardie est concern par deux PGRI celui du bassin Seine Normandie et celui du bassin Artois Picardie Les deux projets de PGRI font l objet d une consultation publique conjointement avec les SDAGE au premier semestre 2015 Ils sont accompagn s d un rapport environnemental conform ment aux dispositions du code de l environnement Une partie des orientations et dispositions des PGRI sont communes avec le SDAGE Il s agit de celles concernant la pr servation de la dynamique naturelle des cours d eau l entretien des cours d eau la ma trise des ruissellements et de l rosion voir plus haut analyse du SDAGE II s agit aussi de celles qui sont potentiellement le plus en relation avec le SRCE avec des objectifs convergents Les PGRI stipulent aussi qu il faut recourir aux ouvrages de protection de mani re raisonn e et en tant compatible avec les objectifs environnementaux du SDAGE Les PGRI comportent galement des objectifs sp cifiques chacun des territoires identifi s comme risque im
2. Anticiper et r duire l exposition aux Un accroissement de la population expos e mais risques naturels galement une acc l ration et d ploiement des dispositifs de gestion des risques Le changement climatique facteur d aggravation des risques plus particuli rement c tiers Pr venir et limiter les risques Poursuite des politiques de pr vention proc dures technologiques par la ma trise des al as et des p rim tres concern s PPRt Gestion conome et durable des ressources du sol et du sous sol Enrayer le rythme de consommation des Forte qualit agronomique des sols et toujours espaces agricoles et naturels et plut t en bon tat Conserver les ressources agronomiques f Des pressions qui s accentuent croissance de long terme Partificialisati artificialisation des sols aux d pens principalement des espaces agricoles volution des pratiques et orientations agricoles diminution des STH risque d aggravation des ph nom nes de battance Limiter l exposition des populations aux Poursuite des actions de r habilitation des sols risques sanitaires et aux pollutions sur l environnement pollu s g l chelle r gionale mais qui pourraient augmenter localement grands projets Des orientations pour des villes plus denses pour le recyclage favorable l conomie des ressources Les d chets r duire la source et mieux valoriser pour
3. En cartographiant une trame verte et bleue pr server ou restaurer le projet de SRCE cherche orienter la consommation fonci re vers les secteurs de moindres impacts sur les continuit s cologiques S il n a pas pour objectif de r glementer l usage de ces espaces il souligne n anmoins le r le majeur des documents d urbanisme comme outil mobiliser pour la r duction de la consommation d espace et qui doivent tre d ploy s plus largement afin de couvrir toute la Picardie voir aussi les questions Comment le SRCE contribue t il enrayer la r duction des espaces naturels Comment le SRCE contribue t il enrayer le morcellement et restaurer des continuit s Quelle contribution du SRCE au renforcement de la prise en compte des continuit s cologiques dans l am nagement du territoire Comme cela a d j t voqu pr c demment les documents d urbanisme doivent prendre en compte r glementairement le SRCE Le projet de SRCE cherche accompagner au mieux les acteurs pour cette prise en compte afin que la TVB soit per ue avant tout comme un outil d am nagement du territoire et non comme une contrainte Pour ce faire il propose un cadre pour l laboration des documents d urbanisme SCOT PLUI PLU portant sur l acquisition valorisation de la connaissance la concertation avec les acteurs les outils mobilisables pour la protection et la gestion des continuit s e L action B2 Int grer la
4. 4 3 Les choix pour l identification de la trame verte et bleue Des r servoirs tablis sur la base des connaissances existantes re crois es avec les enjeux relatifs aux esp ces Le choix des r servoirs de biodiversit tient compte du cadrage national d fini par les d crets de d cembre 2012 et janvier 2014 ainsi que des orientations du CSRPN Picardie avis du CSRPN sur le cahier des charges du SRCE en 2012 Ainsi le SRCE a fait le choix d int grer comme r servoirs de biodiversit les sites concern s par des zonages existants des espaces prot g s r glementairement et inventaires de port e nationale ou r gionale voir d tail dans l encadr ci dessous 5 CSRPN Conseil scientifique r gional du patrimoine naturel f vrier 2015 90 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Les constituants des r servoirs de biodiversit sont e zonages et classements r glementaires arr t s pr fectoraux de protection de biotopes APPB DREAL 2013 r serves naturelles nationales DREAL 2013 r serves naturelles r gionales DREAL 2013 et R gion 2014 zones de protection sp ciale ZPS DREAL 2013 zones sp ciales de conservation ZSC ou site d int r t communautaire SIC DREAL 2013 sites class s au titre du patrimoine naturel DREAL 2013 zone de fray res de l Aisne et de l Oise DREAL 2012 parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d Opale DREAL 2013 r serves
5. la surmortalit estivale due l augmentation des pisodes caniculaires Il est renforc par plusieurs facteurs de vuln rabilit le vieillissement de la population les conditions socio conomiques logements pr caires ou mal ventil s taux de pauvret et in galit s sociales ou encore l implantation g ographique en zone urbaine le confort thermique d pend du type d urbanisme pratiqu et de la qualit des espaces publics apportant de la fra cheur sans pr caution les ph nom nes d lots de chaleurs ne sont pas exclus en Picardie L accessibilit aux soins et un d ficit important de professionnels qualifi s dans les m tiers du sanitaire amplifient le risque Le sud de l Oise tr s urbanis et les p les urbains apparaissent particuli rement sensibles la hausse des temp ratures et aux vagues de chaleur Le pays du Thi rache appara t galement comme une zone de vuln rabilit notable du fait d une population g e de revenus faibles et d une faible densit de personnels de sant L augmentation des temp ratures aura galement pour effet d accro tre la pollution atmosph rique avec des cons quences sur les maladies respiratoires et cardio vasculaires L allongement de la saison de pollinisation entra ne enfin un risque de maladies allerg nes accru notamment sur Amiens du fait de la pollinisation des fr nes et des bouleaux Accompagner un syst me productif innovant et d carbon Des activit
6. 1 700 000 0255 10 15 2 mm ores NB la couleur violette correspond aux classes 1 rouge et 2 bleu Source Diagnostic SRCE 2014 Tendances et perspectives d volution Des am liorations attendues avec le r tablissement progressif des continuit s cologiques des cours d eau suite au classement des cours d eau en liste 1 et 2 mais dont l efficacit d pendra aussi du d ploiement des actions mener en parall le sur la reconqu te de la qualit des eaux et des habitats Niveau d importance pour la Picardie Majeur au regard des potentialit s biologiques des cours d eau en r gion Niveau d enjeux pour le SRCE Majeur la trame bleue tant une composante du sch ma r gional de coh rence cologique f vrier 2015 41 Rapport environnemental du SRCE de Picardie 3 4 L exposition aux risques sur la sant et la protection des biens et des personnes anticiper et r duire prendre en compte les cons quences aggravantes possibles du changement climatique Anticiper et r duire l exposition aux risques naturels Une r gion fortement expos e aux risques d inondation La Picardie est expos e principalement deux risques naturels majeurs le risque inondation et le risque mouvement de terrain Le risque inondation est la source d enjeux les plus importants humains et mat riels en r gion Il est li principalement des d bordements de cours d eau aux coul es de boue l
7. SCH MA R GIONAL de Coh rence cologique PICARDIE Tome 8 u Rapport onnemental Ps i Ve w f lt n aS r MOSA Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE PR F TE DE LA R GION avec le FEDER PICARDIE Rapport environnemental du SRCE de Picardie SOMMAIRE RESUME NON TECHNIQUE DE L EVALUATION ENVIRONNEMENTALE DU SRCE man 2 Qu est ce que le Sch ma r gional de coh rence cologique 7 ii iinrrrrerrereneennes 2 Pr sentation de la d marche d valuation environnementale R sum de l valuation environnementale iiiiiissiiieiiiiieeeeerreeresreeeeereeeeeseennee 1 INTRODUCTIO N iissa ae aaea a aia aa 12 2 PRESENTATION GENERALE DU SRCE ET DE LA METHODE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE aiaiaaeo aaraa aaa E Aa aaa esci tu secte 13 2 1 Qu est ce qu un Sch ma r gional de coh rence cologique SRCE 7 irnrrn 13 2 2 Le SRCE de Picardie esrara a a a a Ea Ee aa E a E E EE 13 2 3 L valuation environnementale du SRCE objectifs et m thodes ssssssssssssssnssssrresrrnrernnnsrtnnnernnnennnnnennnnn nnne 14 3 TAT INITIAL DE L ENVIRONNEMENT 22e anse one dei ettin ta 16 3 1 La perte de biodiversit enrayer par un d veloppement quilibr durable concert respectueux et Coherent d territore siirat eaaa a aaa Ea Ea aa Ne tit aeara aeia a a aa eaaa aaea Ea Aa sata tien teens enier Enait 16 3 2 L identit paysag re architecturale et culturelle de la Pica
8. la conciliation entre activit s conomiques et TVB th me D visant entre autres les activit s agricoles et sylvicoles Il y souligne que la TVB est un outil d am nagement du territoire qu elle n a ni pour objet ni pour effet d exclure les activit s conomiques e L action D4 est consacr e Maintenir et favoriser une sylviculture respectueuse des continuit s cologiques et de la biodiversit l action D5 Maintenir et favoriser une agriculture support de la TVB Globalement le projet de SRCE cherche pr server et am liorer la fonctionnalit cologique des espaces agricoles inclus dans les continuit s cologiques les r servoirs de biodiversit sont pour environ le quart de leur surface des terres agricoles sans en ob rer les fonctions conomiques Pour se faire les actions mener pour le maintien ou la reconqu te de la TVB doivent se faire en concertation avec les acteurs concern s de mani re g n rale pour la d clinaison d une trame verte et bleue dans les documents d urbanisme et plus sp cifiquement pour le maintien et d veloppement des infrastructures agro cologiques Il prend en compte la fragilit conomique des secteurs d levage l herbe en affirmant la n cessit d un soutien y compris financier Les pratiques favorables la biodiversit pour tout type de syst mes d exploitation levage grandes cultures doivent plus g n ralement tre soutenues
9. le maintien voire la restauration des circulations cologiques la restauration de la qualit des eaux Il envisage galement la trame verte et bleue dans une perspective inter r gionale en identifiant les deux principaux faisceaux de continuit s cologiques inter r gionales le faisceau littoral et le faisceau sud ouest nord est de continuit s bocag res foresti res et de rivi res f vrier 2015 85 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Plhine maritime R seaux cologiques picards espaces de partenariats interr gionaux developper NORD PAS DE CALAIS HAUTE NORMANDIE ter ce de Pportants Connexio tds nor crans de partenariat nter gionat secondaires a guess Paysages forasters CHAMPAGNE JENN IZOENNE Zones humides vel es U ILE DE FRANCE de l Ourcq R nisston Rem FRANCOS vase ration des Gites Neises de Picardie Fev ter 209 20 Km Le SRADDT pr voit en outre sa d clinaison dans des Directives r gionales d am nagement deux d entre elles visant tr s explicitement les enjeux des espaces naturels et continuit s cologiques dans la perspective d une approche globale des probl matiques de d veloppement et d environnement il s agit d une part d assurer les continuit s cologiques fonctionnelles et paysag res dans les vall es picardes et d autre part de d velopper la mixit des fonctions et pr server le patrimoine naturel dans les nouvel
10. qui fait la valeur cologique des espaces agricoles Certaines esp ces attach es aux terres labourables sont particuli rement fragilis es les oiseaux des milieux agricoles et les plantes messicoles sont parmi les esp ces ayant connu la plus forte r gression ces derni res ann es Ainsi certains espaces g r s par l agriculture ont conserv une valeur biologique tout fait remarquable du fait de maintien de pratiques agricoles compatibles avec l expression des potentialit s cologiques des espaces concern s exclure ces espaces agricoles n aurait r pondu aucune justification alors que leur maintien constitue indirectement une reconnaissance des apports de l activit agricole dans la conservation de certains paysages de certains milieux et de certaines esp ces f vrier 2015 91 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Par ailleurs l chelle du SRCE il n est pas possible de faire le travail fin qui permettrait de distinguer les terres labourables pr sentant des enjeux forts en mati re de biodiversit des autres Cela rel vera de la d clinaison du SRCE dans les territoires en particulier via les documents d urbanisme Enfin il s agit aussi d assurer la coh rence du SRCE d une part avec d autres documents cadre r alis s en r gion par exemple les Sch mas d partementaux des carri res ou encore le Sch ma r gional de l olien et d autre part avec les SRCE labor s ou en cours d labor
11. Aeschne isoc le remarquables Les milieux littoraux et arri re littoraux de la c te picarde massif dunaires falaises pannes dunaires et pouliers de galets prairies humides Bien que relativement restreint le littoral picard tr s diversifi et riche est d int r t europ en ces milieux constituant une halte migratoire privil gi e pour de nombreuses esp ces d oiseaux et accueillant la plus importante population fran aise de Phoque veau marin 60 des effectifs nationaux Ils sont soumis de fortes pressions li es l urbanisation et au tourisme ainsi qu au r chauffement climatique f vrier 2015 17 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Pour une description plus fine de ce milieu et des enjeux associ s cf paragraphe suivant Am liorer la connaissance prot ger les patrimoines marin et littoral et faire cohabiter les activit s maritimes et littorales par le d veloppement durable Des pelouses calcicoles Formations herbac es entretenues par le p turage de moins en moins pratiqu leur superficie a drastiquement fondu pour couvrir aujourd hui environ 5 000 ha La Picardie accueille en particulier des pelouses calcaro sabulicoles rares et tr s menac es de petites superficies moins de 1 ha qui h bergent de nombreuses esp ces v g tales remarquables Armoise champ tre Arm rie des sables V ronique en pis exception faite du camp militaire de la Sissonne qui couvre 3 000 ha sur lequel
12. En 2010 245 millions de m ont t pr lev s tout usage et origine confondus L alimentation en eau potable repr sente 60 des pr l vements l industrie 23 et l agriculture 1 7 90 des pr l vements sont r alis s dans les eaux souterraines La diminution globale des pr l vements d j constat e entre 2000 et 2007 se poursuit dans les m mes proportions 20 En revanche elle ne concerne que le secteur industriel 45 et l alimentation en eau potable 20 le secteur agricole multipliant par plus de deux ses pr l vements sur cette p riode Volume total des pr l vements dont AEP agriculture industrie Source SOeS Agences de l eau La qualit de l eau potable refl te les pressions s exer ant sur les ressources en eau Ainsi en 2009 2010 la part des habitants desservis par une eau non conforme apr s traitement est de 3 pour les pesticides Si elle est plus faible pour les nitrates 1 en revanche 1 habitant sur 2 est aliment par des eaux dont la teneur en nitrates d passe apr s traitement le seuil de vigilance pour les personnes risques 25 mg l f vrier 2015 38 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Part de la population en situation A en eau conforme en pesticide Source ARS in Profil environnement r gional 2010 De nombreux dispositifs mobilis s pour enrayer la tendance la d gradation Les constats pos s plus avant t moi
13. Le SRCE ne r glementant pas l usage des sols il ne lui appartient pas d exclure la possibilit d ouverture de carri res dans les continuit s cologiques qui reste du ressort des sch mas d partementaux futur sch ma r gional des carri res Les Sch mas d partementaux identifient des zones enjeux environnementaux qu ils hi rarchisent au regard de crit res recoupant pour une large part ceux retenus par le projet de SRCE pour identifier des r servoirs de biodiversit Zonages r glementaires ZNIEFF de type 1 et autres inventaires patrimoniaux Suivant l importance des enjeux l extraction y est interdite viter ou possible avec r duction ou compensation des impacts cf chapitre 4 2 sur l articulation avec d autres sch mas plans ou programmes Le projet de SRCE r affirme la n cessit de prendre en compte la trame verte et bleue et les enjeux r v l s par le SRCE dans le zonage des sch mas de carri res et les projets de carri re lesquels pourront orienter le r am nagement ou les modalit s d exploitation des sites en vue de maintenir ou restaurer la fonctionnalit des continuit s cologiques e Les sous actions D11 et D12 visent une bonne prise en compte des enjeux du SRCE dans l activit d extraction du sous sol Le SRCE favorise t il la valorisation cologique des carri res apr s leur exploitation Le projet de SRCE rappelle que les sch mas d partementaux de carri res fixent des orientati
14. adaptation des pratiques agricoles les infrastructures agro cologiques haies bosquets talus bords de champs bandes enherb es le bocage Les ORGFH sont d clin es dans les sch mas d partementaux de gestion cyn g tique adopt s pour une p riode de 6 ans en 2009 dans l Aisne 2012 dans l Oise et la Somme Sch mas d partementaux des carri res SDC Instaur s par la loi carri res de 1993 les sch mas d partementaux des carri res d finissent les conditions g n rales d implantation des carri res Ils prennent notamment en compte les ressources et les besoins en mat riaux des d partements ainsi que des territoires voisins la protection des paysages des sites et des milieux naturels sensibles la n cessit d une gestion quilibr e de l espace tout en favorisant une utilisation conome des mati res premi res afin d en assurer la durabilit pour les g n rations futures Les autorisations d ouverture de renouvellement ou d extension de carri res devront tre compatibles avec ce sch ma La loi pour l acc s au logement et un urbanisme r nov ALUR de 2014 remplace les sch mas d partementaux par un sch ma r gional Les trois sch mas d partementaux ont t r vis s conjointement et soumis la consultation du public fin 2013 d but 2014 et devraient tre adopt s en 2015 Ils sont accompagn s d un rapport d valuation environnementale conform ment aux dispositions du code de l enviro
15. eau saline dans les aquif res de la plaine maritime Sur le volet quantitatif la situation qui tait tr s bonne en 2006 se d grade localement pour la nappe de la Craie ressource strat gique en r gion pour l alimentation en eau potable et cela malgr une tendance globale la diminution des pr l vements La diminution de la pluviom trie cons quence du changement climatique en Picardie pourrait encore accentuer ce d s quilibre et fragiliser d autres ressources Analyse des incidences L am lioration de la qualit des eaux de surface est une des orientations du SRCE pour une trame bleue fonctionnelle Ainsi il incite la r duction des pollutions d origine agricole domestique et urbaine Cet objectif doit aussi tre port par les documents d urbanisme limitation des ruissellements des eaux pluviales II contribue la reconqu te de la qualit cologique des cours d eau par ses orientations pour la remise en bon tat des continuit s longitudinales et lat rales reconnectant ainsi trame verte et trame bleue Les objectifs de pr servation et restauration des espaces bocagers et des zones humides servent aussi la reconqu te de la qualit physico chimique des eaux superficielles ces milieux jouant un r le de zone tampon ralentissement filtre vis vis des pollutions d origine diffuse L ensemble de ces actions servira galement les objectifs de reconqu te ou maintien de la qualit des eaux littorales d
16. en assurer l usage durable et quitable Pour cela elle s int gre toutes les politiques publiques et tous les secteurs d activit s implique tous les acteurs et s applique toutes les chelles territoriales La SNB est coh rente avec la strat gie de l Union europ enne en mati re de biodiversit l horizon 2020 qui s articule autour de six orientations Conserver et restaurer la nature maintenir et accro tre les cosyst mes et les services qu ils rendent assurer la durabilit de l agriculture l exploitation foresti re et des p cheries combattre les esp ces exotiques envahissantes r pondre la crise mondiale de la biodiversit contribuer d autres politiques environnementales et initiatives Le SRCE est un outil au service de la SNB en cherchant contribuer la pr servation et la remise en bon tat des continuit s cologiques afin d enrayer la perte de biodiversit en associant les diff rentes acteurs concern s aux diff rentes chelles du territoire En int grant tous les sites d sign s Natura 2000 ou en cours de d signation aux r servoirs de biodiversit le SRCE prend en compte les directives europ ennes Oiseaux de 1979 et Habitats faune flore de 1992 Au del de la pr servation des zones de protection sp ciale ZPS et zones sp ciales de conservation ZSC que ces directives d signent le SRCE contribue leur mise en r seau ce qui est l objectif de ces
17. la marge se retrouvent n anmoins encore isol s e plusieurs pastilles env 45 ha au total du site multi sites R seau de coteaux crayeux du bassin de l Oise aval ZSC FR2200369 e le ch teau de Compi gne inclus dans la ZSC Massif forestier de Compi gne ZSC FR2200382 en tant qu habitat pour des chauves souris e une pastille du site Basse vall e de la Somme de Pont R my Breilly FR2200355 e une pastille du site collines du Laonnois oriental FR2200395 s inscrivant dans un espace b ti privatif parc jardin f vrier 2015 112 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Mise en relation des sites Natura 2000 par les continuit s cologiques LA n Exemple de continuit s r gionales Fr Exemple de r servoir de biodiversit jouant un r le de continuit s entre plusieurs sites pastilles de multi sites FR22006 4 Moras de Seoyle Grand SANTA gt See che VA Sites Natura 2000 ZPS ZSC L R servoirs de biodiversit Fa PS LA ele Ca cran R servoirs de biodiversit cours d eau Corridors cologiques Cartographie ADAGE Environnement 2015 toutes sous trames confondues Sources DREAL et R gion Picardie Une contribution de la trame verte et bleue r gionale pour toutes les sous trames La premi re analyse men e ci dessus toutes trames confondues n est pas suffisante car pour que la mise en relation des sites soit fonctionnelle il
18. laboration des documents d urbanisme et des actions d accompagnement des collectivit s Lorsqu il existe un SCOT PLU et cartes communales doivent tre compatibles avec le SCOT f vrier 2015 89 Rapport environnemental du SRCE de Picardie La Picardie est assez bien couverte par des d marches de SCOT approuv s ou en cours d laboration l exception de la Picardie maritime et du nord de l Aisne L articulation avec les d marches trame verte et bleue des r gions et pays voisins Pour garantir la continuit de la trame verte et bleue au del des limites administratives r gionales il est important d assurer une mise en coh rence de la trame verte et bleue r gionale avec les trames vertes et bleues existantes ou en cours d laboration au niveau des r gions voisines ou pays limitrophes en l occurrence la Haute Normandie le Nord Pas de Calais l Ile de France la Champagne Ardenne et la Belgique Les SRCE de Haute Normandie du Nord Pas de Calais et d Ile de France ont t adopt celui de Champagne Ardenne est en cours d laboration SRCE Ile de France Approuv par la R gion le 26 septembre 2013 et adopt par pr fectoral le 21 octobre 2013 SRCE Nord Pas de Calais Approuv par la R gion le 4 juillet 2014 et adopt par arr t pr fectoral le 16 juillet 2014 SRCE Haute Normandie Approuv par la R gion le 13 octobre 2014 et adopt par arr t pr fectoral le 18 novembre 2014 SRCE Champagne
19. tat La r gion est concern e localement par la pollution aux particules fines dont les origines sont diverses en r gion trafic chauffage industrie agriculture avec galement une part de pollution d origine ext rieure Les plus fortes concentrations sont observ es dans les grandes agglom rations plus particuli rement dans le Creillois Afin d am liorer cette situation un Plan de protection de l atmosph re PPA y est actuellement en cours de mise en place La r gion est galement concern e par la pollution l ozone 3 Amiens m tropole agglom ration Creilloise du Beauvaisis Saint Quentin Chauny Ternier f vrier 2015 50 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Les facteurs de d gradation de la qualit de l air L ozone est un polluant secondaire issu de la transformation chimique des polluants primaires On constate une d gradation de la pollution de fond g n ralis e l ensemble de la r gion Tributaire des conditions m t orologiques cette pollution est d autant plus marqu e en p riode estivale et sur les zones rurales ou p riurbaines En 2012 l objectif de qualit 120 g m en moyenne sur 8 heures a t d pass de 7 11 fois dans la plupart des villes de la r gion faisant l objet d un suivi Dans les villes de Saint Quentin et de Chauny il a t d pass respectivement 11 et 13 fois Une grande partie des missions directes de particules en suspension sont d or
20. traite des mesures mettre en place pour limiter l expansion des esp ces envahissantes Enfin la contribution du SRCE pour limiter la propagation des esp ces envahissantes porte aussi sur l am lioration de la connaissance et du suivi e L action A3 Am liorer les connaissances sur la fonctionnalit des continuit s cologiques comprend une mesure sur l valuation de l impact des esp ces envahissantes sur la TVB en poursuivant les efforts d j engag s sur ce sujet Quelle contribution du SRCE au d veloppement des mesures de protection de gestion et de remise en bon tat des espaces naturels Le projet de SRCE ne cr e pas de nouveaux p rim tres de protection ou gestion des espaces naturels Il incite mobiliser les outils existants actions fonci res r glementaires outils contractuels dans le cadre de d marches globales l chelle des territoires en renfor ant la coh rence des politiques et en privil giant la concertation Il souligne notamment dans le tome Mode d emploi qu il ne s agit pas travers le SRCE de sanctuariser des espaces et notamment les r servoirs de biodiversit mais plut t d identifier des enjeux qui devront tre int gr s par les acteurs dans leurs projets Il r affirme le r le des structures comme les parcs naturels r gionaux ou d outils tels que les SAGE pour que soient int gr es des mesures de pr servation des espaces naturels et de la biodiversit Il valoris
21. Escaut tr s am nag s et industrialis s Ces espaces constituent un lieu de vie et une halte migratoire pour de nombreuses esp ces animales poissons mammif res marins tels que les phoques plus particuli rement pour une avifaune migratrice internationale oiseaux marins et littoraux Les deux estuaires Somme et Authie accueillent des oiseaux de vasi res et de pr s sal s ainsi que des phoques veau marin et gris Les pr s sal s attenants grandes tendues sablo vaseuses couvertes d une v g tation herbac e adapt e l immersion marine irr guli re accueillent l une des plus importantes populations d Obione p doncul e Les falaises rod es naturellement en permanence accueillent la nidification d oiseaux et une v g tation de choux sauvages alors que des cordons de galets parmi les plus importants en Europe h bergent des v g tations de 15 Source CSNP CBNBL f vrier 2015 26 Rapport environnemental du SRCE de Picardie choux marins Le massif dunaire du Marquenterre et les mares ou pannes qui le pars ment sont des sites cl s pour de nombreuses esp ces v g tales et animales Enfin la plaine maritime compos e de marais prairies humides et tourbi res abrite quelques esp ces remarquables comme le mollusque rare Vertigo angustior En raison de cette extr me richesse les milieux humides de la baie de Somme et de la plaine maritime picarde 17 000 ha sont inscrits la convention de
22. La populiculture bien d velopp e en r gion la Picardie est la premi re r gion fran aise en termes de production de grumes de peupliers s est souvent tablie historiquement au d triment de milieux humides riches et pourrait conna tre un nouveau d veloppement avec l extension des domaines d emploi du bois de peuplier Certaines pratiques de gestion sylvicole concourent la banalisation des milieux par simplification des structures de boisement et tr s g n ralement par la rar faction prononc e des arbres morts ou en phase de s nescence art de la surface toujours en herbe STH dans la surface agricole utile Source SOesS AGRESTE in Profil environnement r gional 2010 La surfr quentation touristique croissante qui affecte plus particuli rement la zone littorale engendre un pi tinement des esp ces v g tales parfois prot g es le d rangement d esp ces sensibles comme de nombreux oiseaux ou les embl matiques Phoques veaux marins et gris une rosion des sols via du stationnement sauvage ou encore des d chets sauvages Elle impacte galement les grands massifs forestiers qui subissent aussi les effets du d veloppement des pratiques de loisirs autour des p les urbains les plus denses dans l Oise en particulier Des esp ces exotiques envahissantes colonisent les milieux concurrencent les esp ces locales et modifient les habitats naturels Outre leur impact cologique elles engendrent des probl m
23. Le projet de SRCE identifie pour la plupart des sous trames les l ments fragmentants et les caract rise suivant le niveau de pression qu ils exercent sur les continuit s obstacles ou points de fragilit Leur r sorption doit concerner en priorit ceux pr sents au sein des continuit s cologiques d enjeu supra r gional et ceux vis s par les politiques publiques par exemple dans le cadre du classement des cours d eau au titre du L 214 17 Le SRCE cherche galement pr venir le risque de fragmentation ou son aggravation par l identification de projets susceptibles de cr er de nouvelles pressions les points de vigilance Enfin le SRCE est accompagn d un mode d emploi afin d aider les acteurs int grer dans les documents d urbanisme les enjeux qu il identifie traduisant ainsi la volont de s inscrire dans une d marche p dagogique Constituant une pi ce du SRCE il b n ficie de la m me port e juridique niveau de prise en compte ce qui constitue une d marche r gionale volontariste Les incidences du SRCE sur les enjeux environnementaux La partie ci dessous reprend en synth se l analyse des incidences du SRCE pour les enjeux environnementaux consid r s comme majeurs ou importants au regard du SRCE Elle pr sente e les enjeux environnementaux et orientations strat giques identifi s par le profil environnemental r gional de 2010 au regard desquels est conduite l valuation e les l ment
24. Les premiers travaux nationaux identifient que pour la r gion Picardie les esp ces et les habitats consid r s comme prioritaires dans le cadre de la SCAP se situent notamment dans les milieux aquatiques et ouverts landes frutic es pelouses et prairies Il s agit en effet de milieux regroupant plus de 53 des esp ces et plus de 30 des habitats Mais les autres milieux comme les tourbi res et marais ainsi que les habitats littoraux et les milieux forestiers devront galement faire l objet d une attention particuli re afin de prot ger au mieux les populations d esp ces et les habitats concern s Une contribution de la Picardie au renforcement du r seau national des aires prot g es est attendue pour environ 20 des esp ces et plus de la moiti des habitats expertis s dans le cadre de la SCAP A noter que l une des traductions r gionales de la strat gie nationale de cr ation et de gestion d aires marines prot g es l une des mesures phare du Grenelle de la mer qui vise 20 des eaux fran aises en aires marines prot g es horizon 2020 est la r cente cr ation du parc naturel marin PNM estuaire picard et c te d Opale cf paragraphe Am liorer la connaissance prot ger les patrimoines marin et littoral Source SOES MNHN 2011 1 Source Circulaire du 13 ao t 2010 relative aux d clinaisons r gionales de la SCAP annexe R gion Picardie f vrier 2015 21 Rapport environne
25. Respecter les motifs paysagers remarquables tout en permettant leur volution Des paysages vari s qui subissent de nombreuses pressions La Picardie est essentiellement une r gion de plateaux d limit s par de grandes vall es plaines de l Oise de la Somme de l Aisne et plus ou moins entaill s par des vall es secondaires s ches ou humides Si la diversit des paysages y est importante ils sont essentiellement li s l agriculture tant donn sa pr dominance dans la gestion de l espace f vrier 2015 30 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Les unit s paysag res Ensembles paysagers Houlennas Vae Haea baee Wenna ncas Vais Uic s y 0 510 20 3km r tnt R alisation EnviroScop 2011 Fonds BD Carto IGN Paris 2007 Sources DREAL d apr s atlas paysagers CG 02 CG 60 03 80 Source DREAL d apr s atlas paysagers CG 02 60 et 80 in Profil environnemental r gional 2010 Six grands ensembles paysagers subdivis s en une trentaine d unit s paysag res peuvent tre distingu s De vastes plateaux agricoles de plus en plus ouverts et homog nes parsem s de fermes isol es et villages La pression urbaine y est croissante Des paysages de vall es cours d eau et polycultures avec des villages implant s en fond de vall e ou sur les versants Les importantes plantations de peuplier jusque dans les ann es 90 ont pu conduire la disparation de zones humides Des
26. a ronefs trains ne suffiront pas compenser La mise en place des plans de pr vention du bruit dans l environnement des plans de d placement urbain et la prise en compte des enjeux li s aux mobilit s et aux nuisances sonores dans les documents d urbanisme devraient contribuer r duire voire pr venir les impacts du bruit sur la sant et l environnement Analyse des incidences Le SRCE n a pas pour objectif direct de d velopper des zones de calme N anmoins en contribuant pr server et restaurer des espaces naturels ainsi qu ma triser leur fragmentation notamment par les infrastructures le sch ma contribue maintenir les zones de qui tude existantes galement espaces de ressourcement pour les populations urbaines et rurales Enjeux environnementaux majeurs ou importants en lien avec le sol sous sol Gestion conome et durable des ressources du sol et du sous sol enrayer le rythme de consommation des espaces agricoles et naturels et conserver les ressources agronomiques long terme Enrayer le rythme de consommation des espaces agricoles et naturels et conserver les ressources agronomiques long terme Tendances et perspectives d volution Les ressources agronomiques sont cruciales pour l conomie r gionale mais fragilis es leur pr servation d pendant fortement de l volution des pratiques agricoles et des orientations en mati re de d veloppement urbain tant pour la co
27. accentuation de la pollution de l air une tension accrue sur la ressource en eau avec des cons quences sur des activit s conomiques importantes pour la r gion agriculture tourisme et les conflits d usage d s quilibre entre ressources et besoins En mati re de biodiversit le changement climatique aura aussi des incidences sur la r partition des essences et esp ces plus particuli rement celles d pendant des milieux humides en lien avec la tension accrue sur la ressource en eau Le SRCAE d finit des orientations pour la fois att nuer le changement climatique en r duisant les missions de gaz effet de serre et s adapter ses effets Niveau d importance pour la Picardie Majeur au regard des enjeux pour la qualit de vie des habitants la pr servation d un patrimoine environnementale parfois unique des enjeux conomiques Niveau d enjeux pour le SRCE Important d une part au regard des effets possibles sur un patrimoine naturel plus particuli rement celui pour lequel la Picardie a une responsabilit forte et d autre part du r le des espaces naturels dans l att nuation et l adaptation aux effets du changement climatique for ts et prairies jouant un r le de captation du carbone nature en ville pour lutter contre les lots de chaleur aires prot g es pouvant aider les esp ces s adapter aux changements climatiques f vrier 2015 59 Rapport environnemental du SRCE de P
28. d rosion et de transfert des polluants vers les cours d eau les eaux souterraines et la mer En promouvant des pratiques agricoles favorables la biodiversit notamment aux abords des milieux aquatiques identifi s comme r servoirs de biodiversit ou corridors cologiques par exemple bandes enherb es et ou agriculture utilisant peu d intrants le long des cours d eau le SRCE contribue la r duction des pollutions diffuses La pr servation des zones humides voir ci apr s leur permet de jouer leur r le de filtre des pollutions D fi 3 R duire les pollutions des milieux aquatiques par les micropolluants 6 Identifier les sources et parts respectives des metteurs et am liorer la connaissance des micropolluants 7 Adapter les mesures administratives pour mettre en uvre des moyens permettant d atteindre les objectifs de suppression ou de r duction des rejets micropolluants pour atteindre le bon tat des masses d eau 8 Promouvoir les actions la source de r duction ou suppression des rejets de micropolluants 9 Soutenir les actions palliatives contribuant la r duction des flux Enjeu A Maintenir et am liorer la biodiversit des milieux aquatiques substances dangereuses A10 Poursuivre l identification la connaissance et le suivi des pollutions par les micropolluants n cessaires la mise en uvre d actions op rationnelles A11 Promouvoir les actions la sou
29. et cherchent de plus en plus tre accessibles au plus grand nombre notamment par leur mise en ligne sur internet A titre d exemple le conseil g n ral de l Aisne a ouvert en 2009 une centre de ressources documentaires de GEODOMIA pour mettre en r seau les acteurs de l environnement valoriser leurs actions et leurs ressources et faciliter l acc s la connaissance et aux donn es environnementales Une convention cadre Etat R gion D partements a permis la mise en place en 2012 d un portail r gional de l information g ographique G oPicardie qui comprend notamment des donn es environnementales En outre les services de l tat proposent aux professionnels aux collectivit s et au grand public des formations et synth ses th matiques par exemple les Jeudis du d veloppement durable en Picardie feuillets et cahiers de l Oise 4 rencontres inter r gionales annuelles de l am nagement durable Des initiatives associatives soutenues par les pouvoirs publics permettent aujourd hui de collecter traiter et restituer des donn es naturalistes en direction de tous les publics selon des modalit s diff renci es base de donn es DIGITALE sur la faune g r e par le CBNBI base de donn es Clicnat sur la faune g r e par Picardie nature 22 au 31 10 2012 selon le site agenda21france 19 selon le Comit 21 30 selon une note de la DREAL Pl8cardie en date du 17 01 2012 Source Soes Agenda21 org f
30. gionales traversent des espaces urbanis s C est aux documents d urbanisme et aux projets d tudier la question de la place de la nature dans les espaces b tis sous toutes ses formes des espaces remarquables aux toitures ou murs v g talis s en passant par les parcs et jardins et en f vrier 2015 95 Rapport environnemental du SRCE de Picardie prenant en compte toutes ses fonctions diversit cologique cadre de vie am nit s r gulation du cycle de l eau r gulation thermique Comment le SRCE contribue t il en particulier r sorber les points et zones de conflit sur les corridors cologiques Le projet de SRCE identifie les l ments fragmentants des corridors cologiques repr sentant des ruptures limitant voire compromettant le d placement des esp ces Ils sont d crits suivant une nomenclature propre chaque sous trame pour tenir compte de leurs probl matiques sp cifiques et des m thodes appliqu es pour les identifier l exception de la sous trame herbac e g n raliste qui constitue un r seau local dense et bien r parti en dehors des grands plateaux agricoles pour lesquels il est difficile de trouver des coupures franches et localisables Outre les infrastructures et secteurs urbanis s le projet de SRCE identifie comme l ments fragmentants des zones bois es ou de grandes cultures difficilement traversables pour certaines guildes d esp ces Au sein des r servoirs bois s il identifie gal
31. l exception de quelques orientations pour la pr servation d lots de vieux bois Vieillissement ou senescence mais qui ne concernent que de tr s faibles surfaces et qui n impacteront qu la marge l conomie A contrario le renforcement de l entretien des r seaux de haies qu il encourage pourrait contribuera une production suppl mentaire de bois nergie Le SRCE attire toutefois l attention sur la n cessit de suivre les impacts de l exploitation du bois nergie et de certaines cultures nerg tiques e L action D2 Concilier les activit s de production d nergie renouvelable et la TVB souligne le besoin de connaissance sur les effets du d veloppement du bois nergie et de certaines cultures nerg tiques miscanthus sur la biodiversit e La sous action D42 expose titre d exemple des orientations de gestion pour une sylviculture favorables aux continuit s cologiques essences locales futaie jardin e vieux bois mosa que de milieux gestion des coupes f vrier 2015 106 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Concernant le potentiel photovolta que le projet de SRCE rappelle la doctrine r gionale qui pr ne pour les installations au sol une compatibilit avec les enjeux biodiversit et agricole Le potentiel hydro lectrique est faible en Picardie et il n est pas envisag de nouveaux ouvrages sauf titre tout fait exceptionnel En outre les dispositions du projet de
32. ou la fonctionnalit des corridors r pondent cet objectif Le SRCE hi rarchise les continuit s cologiques d une part en identifiant des r servoirs et corridors prioritaires au regard de l chelle territoriale de l enjeu d autre part en identifiant des corridors pr server et restaurer au regard de leur fonctionnalit Les actions du SRCE sont hi rarchis es elles doivent s appliquer en priorit aux continuit s prioritaires La pr servation des r servoirs de biodiversit et de leur diversit aires d accueil pour les esp ces la pr servation ou la restauration de la fonctionnalit des corridors cologiques permettant aux esp ces de se d placer doit permettre d anticiper le d placement des aires de r partition des esp ces induit par le changement climatique Le plan d actions pr voit en outre des actions relatives la prise en compte des changements climatiques A4 De mani re indirecte la pr servation et la restauration des r servoirs et corridors de biodiversit contribue au maintien des services cologiques qu assurent les milieux naturels Il s agit par exemple de la qualit paysag re et des am nit s associ es pour les loisirs et le tourisme de la pr vention des inondations par la pr servation de zones d expansion de crues de la pr vention de l rosion des sols par la pr servation des complexes bocagers du r le de puits de carbone des massifs forestiers Les services cologiqu
33. proximit d une source ou d un point de pr l vement un des crit res de priorisation pour pouvoir b n ficier d un soutien levage herbe pour le maintien des milieux herbac s f vrier 2015 101 Rapport environnemental du SRCE de Picardie e La sous action D51 Renforcer et d velopper les pratiques culturales et les modes de gestion des terres favorables au maintien de la biodiversit et des continuit s cologiques vise assurer sur le territoire picard la permanence de modes d exploitation agricole et de modes de gestion favorables notamment au maintien des milieux herbac s Quelle contribution du SRCE la qualit physico chimique et biologique des eaux littorales et quels impacts sur les usages associ s baignade conchyliculture D apr s la r glementation le SRCE concerne en partie les eaux littorales s tendant jusqu la laisse de basse mer et dans les estuaires En Picardie les pollutions diffuses d origine tellurique sont les principales causes de l alt ration des eaux littorales En outre la Baie de Somme est confront e une probl matique d ensablement apports de s diments en particulier en rive sud induisant une diminution importante de la surface marine de la baie avec des impacts sur les milieux En cons quence les actions pr c demment d crites portant sur les bassins versants diminution des usages des intrants et pr servation restauration des habitats naturels j
34. s conomiques fragilis es par les incidences sur la ressource en eau De nombreux secteurs d activit sont concern s par le changement climatique En agriculture la baisse de la disponibilit de la ressource en eau affectera les rendements des cultures consommatrices ou d pendantes de l irrigation Les canicules et la p nurie d eau entra nent galement une perte d autonomie fourrag re et une d gradation des prairies impactant l activit d levage Le pays de Thi rache la Picardie maritime et le pays de Bray sont concern s par cette probl matique La question de l eau est galement pr gnante pour l industrie le manque d eau pouvant ralentir ou stopper la production des activit s d pendantes des eaux de surface La hausse des temp ratures pourrait galement poser un probl me pour les temp ratures de rejets industriels r glementaires et la diminution des d bits des cours d eau pourrait accro tre la concentration de polluants Pr server et valoriser les ressources naturelles et patrimoniales Des activit s et modes d occupation du sol qui accentuent la vuln rabilit des milieux et des esp ces au changement climatique La Picardie est caract ris e par la pr sence de milieux naturels diversifi s dont certains sont particuli rement sensibles au changement climatique L aire de r partition des esp ces v g tales et animales pourrait tre impact e et l on pourrait constater leur glissement vers le
35. servoirs et corridors de la trame bleue ne se limitant pas aux cours d eau d alimentation d esp ces class s non prises en compte dans les classements de cours d eau Espaces rev tant au moins un caract re semi naturel situ s e dans des p rim tres de A l chelle de la r gion Picardie il n existe pas de base de donn es informant protection de captage sp cifiquement sur la qualit cologique de ces espaces Mais certains d eau espaces de ce type dont l int r t cologique a t constat sont int gr s e dans des carri res en dans des inventaires notamment les ZNIEFF de type 1 et donc dans les activit ou r am nag es r servoirs de biodiversit D autres peuvent correspondre des corridors e dans des centres cologiques d enfouissement techniques en activit ou r am nag s e dans des friches ou sites industriels f vrier 2015 78 Rapport environnemental du SRCE de Picardie e dans certaines bordures d ouvrages lin aires situ s en zone urbaine e au dessus ou en dessous de r seaux de transport gaz ou lectricit Prise en compte des enjeux relatifs certaines esp ces Il s agit d assurer que pour des esp ces sensibles la fragmentation et dont la pr servation est consid r e comme un enjeu national esp ces dites de coh rence nationale le SRCE cherche bien pr server et remettre en bon tat leurs habitats et les continuit s cologiques les concernant Pour
36. tait estim e 330 000 tonnes en 2005 dont 92 de d chets dangereux provenant de gros producteurs et 8 tonnes de d chets dangereux diffus particuliers artisans industriels Les d chets liquides issus de l industrie chimique et du traitement de surface repr sentent une forte proportion des d chets dangereux 38 en 2005 et les quantit s de boues et p tes issues du traitement in situ d effluents dangereux r sidus de distillation d chets d encre et d autres d chets solides d chets de peinture et Vernis sont galement significatives 42 du gisement de d chets dangereux produit en Picardie est trait dans la r gion 40 l est sur des installations en France mais hors Picardie tandis que les 18 restants partent sur des unit s de traitement l tranger La Picardie ne poss de aucun centre de stockage hors installation interne aux entreprises pour les d chets dangereux D chets dangereux produits par les entreprises en tonnes Source SINOE ADEME Production et traitement des d chets du BTP en Picardie Le gisement de d chets issus des chantiers et du BTP est estim 3 millions de tonnes en 2011 DREAL dont 90 de d chets inertes 9 de d chets industriels banals et 1 de d chets dangereux En termes de traitement seuls 37 des besoins en stockage de d chets inertes du BTP sont disponibles dans la r gion Certains territoires ayant des besoins importants ou potentiellement impor
37. tre traduits plus pr cis ment dans les trames vertes et bleues locales Les espaces int grer aux r servoirs de biodiversit ou aux corridors cologiques Les zones humides d int r t Il n y a pas de ZHIEP en Picardie la date d laboration SRCE environnemental particulier ZHIEP mentionn es l article L211 3 du code de l environnement f vrier 2015 75 Les zones humides dont la pr servation ou la remise en bon tat est n cessaire pour atteindre les objectifs de la directive cadre sur l eau notamment les zones humides identifi es dans le SDAGE notamment les registres des zones prot g es les programmes de mesure associ s ou les SAGE fortement recommand Rapport environnemental du SRCE de Picardie Les zones dominante humide identifi es dans le cadre des SDAGE ne sont pas d limit es de fa on suffisamment pr cise pour en faire un crit re d identification des r servoirs de biodiversit Elles sont toutefois pour environ la moiti de leur surface int gr es dans les r servoirs via les autres zonages qui s y superposent Par ailleurs tous les sites Natura 2000 li s l eau et inscrits au registre des zones prot g es des SDAGE sont int gr s aux r servoirs de biodiversit comme l ensemble des sites Natura 2000 Les zones humides identifi es par les SAGE n ont pas non plus t retenues comme crit re de d finition de r servoirs de biodiversit car trop
38. 120 production CETE Nord Picardie 2011 in Profil environnemental r gional de Picardie 3 Source ACNUSA f vrier 2015 60 Rapport environnemental du SRCE de Picardie La circulation des petits avions de tourisme ainsi que des ULM dont les modes de propulsion se sont diversifi s paramoteurs avec h lice verticale gyrocopt res grande h lice tournant dans un plan horizontal et tend se concentrer sur certains secteurs particuliers comme le littoral picard pris par ailleurs pour ses espaces sauvages Des acteurs et outils pour mieux conna tre pr venir et r duire les nuisances sonores La connaissance sur l exposition au bruit par les infrastructures de transport a progress tout d abord par l application d une r glementation nationale loi bruit de 1992 relative la ma trise des nuisances aux abords des infrastructures de transport terrestre qui a impos la r alisation d un classement des voies sonores cf plus haut effectu dans les trois d partements Elle a galement impos la mise en place d observatoires d partementaux du bruit effective dans les 3 d partements picards pour d terminer les zones de bruit critique zones urbanis es continues compos es de b timents sensibles dont les niveaux sonores en fa ade d passent ou risquent de d passer terme les seuils de bruit critique ainsi que les points noirs du bruit qui permettent terme de d finir les actions mener pour r so
39. 4 des 8 esp ces de reptiles recens es en Picardie sont inscrites en liste rouge r gionale Un tiers des insectes r f renc s par l association Picardie Nature sont menac s La faune menac e Source R f rentiel Picardie Nature in diagnostic cologique du SRCE Picardie 2014 250 y 200 150 7 P m Nombre d esp ces Liste rouge 100 m Nombre total d esp ces 50 indig nes B gt o T T T T T T T T 1 S o o o o S o o RQ PS lt lt L S lt lt S ES NO SR a S O S Q xX lt E PO lt S Fe S S amp S y 7 La liste des esp ces v g tales l galement prot g es en Picardie a t d finie par arr t le 17 ao t 1989 Cette liste est compl mentaire l arr t du 20 janvier 1982 modifi le 23 mai 2013 et relatif la liste des esp ces v g tales prot g es sur l ensemble du territoire national 8 D apr s Diagnostic cologique SRCE tome 2 f vrier 2015 20 Rapport environnemental du SRCE de Picardie La Picardie poss de une responsabilit patrimoniale forte pour plusieurs esp ces telles que le Phoque veau marin et gris le Petit rhinolophe chauve souris les esp ces d oiseau Blongios nain et R le de gen ts la libellule Agrion de mercure et l escargot Bythinelle des moulins La situation est galement tr s pr occupante pour des esp ces telles que l anguille dont les stocks diminuent fortement l Ecrevisse pattes blanches qui ne subsiste
40. Ardenne En cours d laboration consultation fin 2014 d but 2015 La coh rence avec les SRCE voisins est assur e par la prise en compte des continuit s d importance nationale qui traversent la Picardie et les r gions limitrophes voir plus haut Cela a t compl t par l identification et la prise en compte de continuit s inter r gionales pour les milieux ouverts thermophiles et bocagers Par ailleurs une analyse plus fine de la cartographie des corridors des diff rents SRCE de part et d autre des limites r gionales montre une correspondance globalement bonne m me si les d nominations des sous trames ne sont pas toujours les m mes La diff rence la plus significative concerne les corridors des milieux calcicoles certains corridors de la r gion Ile de France n tant pas prolong s en Picardie Cela tient des choix m thodologiques l g rement diff rents la Picardie ayant t plus s lective en en conservant que les corridors confirm s par les donn es des acteurs locaux La Picardie pr sente une courte fronti re avec la Belgique au niveau des for ts d Hirson et Saint Michel Des d marches visant la pr servation des continuit s cologiques sont galement engag es en Wallonie Les continuit s avec les massifs bois s belges sont prises en compte travers la continuit bois de coh rence nationale voir plus haut et l identification en r servoir de biodiversit de tout le massif forestier
41. FR2200566 Cotea de la vall e de lAnomne Rapport environnemental du SRCE de Picardie Mise en relation des ZSC rattach es la sous trame milieux ouverts calcicoles ET ZSC ou portion de ZSC comportant des habitats N2000 N calcicoles et isol 0 45 9 18 ZSC ou portion de ZSC de la sous trame connect e W Kilom tres au moins un autre site ou portion de site R servoirs de biodiversit et corridors sous trames herbac e et milieux ouverts calcicoles Cartographie ADAGE Environnement 2015 Source DREAL et R gion Picardie Fond BD carto IGN Le projet de SRCE contribue la remise en tat des corridors calcicoles ou herbac s g n ralistes existants en d terminant un objectif de restauration ces corridors tant pour la majorit d entre eux prioritaires Objectifs de restauration des corridors reliant les pastilles du site Collines du Laonnois oriental FR2200395 ZSC de la sous trame isol e DIN R servoirs de biodiversit ZSC de la sous trame connect e au moins un autre site site multi sites Corridors sous trames calcicoles et N E am amp herbac g n raliste pr server y c en priorit km restaurer Cartographie ADAGE Environnement 2015 restaurer prioritairement Source DREAL ot R gion Picardie Fond BD carla IGN f vrier 2015 114 Rapport environnemental du SRCE de Picardie L analyse par sous trame confirme donc bien la plus value appor
42. La directive Inondation fait encore voluer la gestion du risque inondation avec la prise en compte des incidences des inondations au del des zones inondables reconnues dans le droit national plus TR SATA no CRETE hautes eaux connues tant le socle des TRI d Amiens f la z P a 7 PPRI Elle est d clin e en France dans la Y F ni Strat gie nationale de gestion des risques Sat e d inondation SNGRI cadre de r f rence AK ARS A K 1 pE TRI de Chauny LR ti LL RU EPP PE rergnier La F re dans laquelle s inscrira la nouvelle politique A Ynya geat FRERE nationale de gestion des inondations La J HY TRI de Compi gne TRI de Creil To A Bassin Seine Normandie hd mise en application de la Strat gie nationale est obtenue par la mise en uvre d un plan de gestion des risques inondation PGRI sur chaque district hydrographique et la mise en place de strat gies locales co construites et port es par les collectivit s LT as aranee gs ms locales Cette strat gie doit tre conduite Communes Les en Picardie l chelle du bassin de la LC P rim tre du TRI id Somme pour les deux TRI d Amiens et Limites Bassin Anlois Picardie Bassin Seine Normandie Abbeville une strat gie deux niveaux devant tre mise en place pour l Oise l chelle de chaque TRI et globalement pour les 3 TRI Par ailleurs le Grenelle de la Mer a donn lieu une Strat
43. Landes humides atlantiques septentrionales Erica tetralix Landes s ches europ ennes Marais calcaires Cladium mariscus et esp ces du Caricion davallianae M gaphorbiaies hygrophiles d ourlets planitiaires et des tages montagnard alpin Pelouses calcaires de sables x riques f vrier 2015 Herbac e humide Oui Herbac e Herbac e humide Herbac e humide Milieux ouverts calcicoles 116 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Habitats Natura 2000 Pelouses rupicoles calcaires ou basiphiles de l Alysso Sedion albi Pelouses s ches semi naturelles et faci s d embuissonnement sur calcaires Festuco Brometalia sites d orchid es remarquables Prairies Molinia sur sols calcaires tourbeux ou argilo limoneux Molinion caeruleae Prairies maigres de fauche de basse altitude Alopecurus pratensis Sanguisorba officinalis Pr s sal s atlantiques Glauco Puccinellietalia maritimae R cifs Replats boueux ou sableux exond s mar e basse Rivi res des tages planitiaire montagnard avec v g tation du Ranunculion fluitantis et du Callitricho Batrachion Sources p trifiantes avec formation de tuf Cratoneurion Tourbi res basses alcalines Tourbi res bois es Tourbi res de transition et tremblantes Tourbi res hautes actives Tourbi res hautes d grad es encore susceptibles de r g n ration naturelle V g tation annuelle des laiss s de mer V g tation vi
44. Nord et en altitude La disparition des ceintures vertes autour des villages et expansion de zones urbaines affaiblissent d j la biodiversit et constitueraient de r els obstacles aux futures migrations d esp ces et leur adaptation au changement climatique Dans la Baie de Somme et plus globalement sur tout le littoral picard la riche avifaune abrit e par ces milieux pourrait tre impact e par le changement des conditions climatiques remplacement des esp ces aquatiques d eau froide par des esp ces thermophiles changements de p riodes de migration et de reproductions des oiseaux migrateurs et qui impliqueraient un risque de d synchronisation entre esp ces interd pendantes et l l vation du niveau de la mer impactera les milieux tels que les dunes par exemple L attention doit galement se porter sur les zones humides qui ont d j fortement r gress en Picardie du fait de l urbanisation et des infrastructures et pourraient subir les effets du r chauffement tels que leur ass chement ou la pollution des eaux Pour leur valeur patrimoniale leur pr servation est fondamentale d autant que ces milieux participent l quilibre de la ressource en eau r gulation des crues soutien d tiage puration des eaux f vrier 2015 58 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Sur les for ts picardes le changement climatique pourrait impliquer une migration des essences d arbres ainsi qu un d placement des
45. SRCE s appuient sur le classement des cours d eau au titre de l article L 214 17 du code de l environnement classement qui lui m me prend en compte le potentiel hydro lectrique e L action C4 Assurer la libre circulation des esp ces aquatiques et semi aquatiques rappelle la r glementation pour le r tablissement maintien des continuit s aquatiques sur les cours d eau class s Elle tend cette disposition aux autres cours d eau sur la base du volontariat avec en point de vigilance la n cessaire compatibilit avec les enjeux conomiques entre autres Les causes et cons quences du changement climatique r duire les missions de gaz effet de serre et anticiper les effets du changement climatique Assurer des conditions de vie durables pour les Picards accompagner un syst me productif innovant et d carbon pr server et valoriser les ressources naturelles et patrimoniales assurer une mobilisation collective et positive Quelle contribution du SRCE l am lioration du bilan r gional en missions de gaz effet de serre r le de puits de carbone Le SRCE vise maintenir ou restaurer des continuit s cologiques autant d espaces naturels l effet puits de carbone plus ou moins prononc En particulier les for ts prairies estuaires contribuent capter du carbone le SRCE affichant de les maintenir ou d velopper il est de nature avoir une incidence favorable sur le bilan r gional ga
46. activit s humaines Si l enjeu de pr servation des milieux naturels semble vident par la constitution d une trame verte et bleue celle de conservation des espaces agricoles l est galement puisqu ils peuvent jouer un r le de corridor cologique s ils sont suffisamment diversifi s haies prairies cultures diverses plans d eau 17 Source UE SOES Corine Land Cover 2000 2006 in Profil environnemental r gional de Picardie f vrier 2015 28 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Des outils pour enrayer l artificialisation dont des d marches de planification urbaine en retard mais en cours de rattrapage Les lois Grenelle et la loi de modernisation de l agriculture inscrivent la lutte contre l talement urbain parmi les priorit s nationales et renforcent le r le des documents d urbanisme comme leviers principaux de la gestion conome de l espace Ils fixent en effet des orientations en mati re d organisation des territoires et des grands quilibres entre espaces urbains et urbaniser espaces ruraux naturels agricoles et forestiers Cet objectif est r affirm dans la r cente loi pour l acc s au logement et un urbanisme r nov ALUR Mais de nombreuses collectivit s ne sont toujours pas dot es de tels documents Ainsi les sch mas de coh rence territoriale SCOT qui s imposent aux plans locaux d urbanisme PLU et aux cartes communales doivent d terminer les conditions d un d v
47. apr s Les choix pour l identification de la trame verte et bleue Le sch ma poursuit des objectifs coh rents avec la directive europ enne du paysage puisqu en pr servant et restaurant des habitats naturels le SRCE concourt pr server restaurer les paysages qui leurs sont li s En identifiant la quasi totalit des milieux littoraux et estuariens comme r servoirs de biodiversit et le reste en corridors qu il incite pr server ou restaurer il est coh rent avec les objectifs de la loi littoral adopt e en 1986 qui vise encadrer l am nagement du littoral et assurer sa protection et sa mise en valeur Une bonne articulation avec les autres plans sch mas programmes ou documents de planification La r glementation instaure une hi rarchie entre les diff rents sch mas plans et programmes Ainsi le SRCE doit prendre en compte d une part les orientations nationales pour la pr servation et la remise en bon tat des continuit s cologiques et d autre part les l ments pertinents des sch mas directeurs d am nagement et de gestion de l eau SDAGE Les SDAGE doivent galement prendre en compte le SRCE Par ailleurs le plan r gional d agriculture durable PRAD le plan pluriannuel r gional de d veloppement forestier PPRDPF et le sch ma r gional des carri res qui se substituera aux sch mas d partementaux doivent prendre en compte le SRCE de m me que les documents de planification et les projets de l
48. aux milieux aquatiques et humides leur r le d interface entre trame verte et trame bleue met en avant l importance de maintenir ou restaurer des continuit s lat rales notamment pour conforter le r le de zones d expansion des crues de l interface entre la trame verte et la trame bleue dans des secteurs prioritaires ce titre Il s agit notamment de pr server les espaces de mobilit du cours d eau de remettre en bon tat les zones humides qui jouent galement un r le de zones tampon vis vis des inondations Quelle contribution du SRCE la ma trise des risques c tiers Le littoral picard est concern par le risque de submersion marine et d rosion du trait de c te pouvant entra ner un effondrement de falaises mais aussi l rosion des cordons de galets ou de dunes avec des incidences sur les habitats naturels Tous les l ments naturels du littoral ont t int gr s aux continuit s du projet de SRCE galets milieux dunaires estran contribuant ainsi ma triser l exposition de personnes ou de biens aux risques et limiter la r alisation d am nagements susceptibles d aggraver les al as Par ses actions il cherche limiter les atteintes au trait de c te en en privil giant une gestion naturelle et pr server les populations L action B3 Pr server prot ger voire remettre en bon tat la TVB vise entre autres la pr vention des risques sur le littoral accompagner la modificat
49. avant dans l tat initial de l environnement dont le niveau d interrelation avec le SRCE est majeur ou important l interrogation du projet de SRCE partir de ces questions et en r ponse la qualification des incidences en prenant en compte la cartographie des composantes de la trame verte et bleue des objectifs ainsi que SRCAE Sch ma r gional climat air nergie f vrier 2015 14 Rapport environnemental du SRCE de Picardie le plan d actions l analyse des incidences tant restitu e partir de ce questionnement Il faut souligner que le plan d actions tant un cadre de r f rence n emportant pas obligation de faire les incidences identifi es sont des incidences potentielles qui d pendent de la mise en uvre effective des actions e L valuation des incidences du SRCE au regard des objectifs de conservation des sites Natura 2000 qui fait l objet d une partie sp cifique du rapport environnemental le d tail de la m thode est d crit au paragraphe 5 2 e Au del des r unions de suivi de la d marche d valuation les personnes en charge de l valuation environnementale ont particip des r unions de travail des instances en charge de l laboration du SRCE Comit r gional trame verte et bleue ateliers th matiques et d partementaux Cela a permis de suivre le travail d laboration du SRCE d entendre les arguments chang s entre acteurs et d appr cier au mieux le contenu du SRCE et
50. chapitre est la m me Pour chaque enjeu mis en avant dans l tat initial de l environnement une s rie de questions valuatives guide l analyse L analyse des incidences prend en compte la fois les objectifs affect s aux composantes de la trame verte et bleue par le SRCE et son plan d actions strat giques L analyse est illustr e d exemples d actions du plan mais les actions ne sont pas pr sent es de mani re exhaustive En th orie on traite galement au fil de ce chapitre des mesures prises pour viter ou r duire les incidences n gatives sur l environnement et la sant humaine du SRCE ou compenser celles qui n ont pu tre ni vit es ni suffisamment r duites N anmoins l objet du SRCE tant une am lioration des continuit s cologiques aucune incidence n gative n a t identifi e et il n y a donc pas lieu de pr voir de telles mesures On rappellera que le plan d actions strat gique du SRCE n tant pas une obligation faire mais un cadre de r f rence les incidences identifi es ici sont des incidences potentielles 5 1 R ponses aux questions valuatives pour chacun des enjeux environnementaux La perte de biodiversit enrayer par un d veloppement quilibr durable concert respectueux et coh rent du territoire Pr server et restaurer le patrimoine naturel remarquable et quotidien Comment le SRCE contribue t il enrayer la r duction des espaces naturels Comment le SRCE c
51. chaque r gion une liste d esp ces pour lesquelles elle a une responsabilit forte en termes de conservation des populations a t tablie par les orientations nationales pour les vert br s mammif res oiseaux reptiles amphibiens et invert br s rhopaloc res odonates et orthopt res En s appuyant sur le travail r seau de site r seau d acteurs r alis pr alablement par le Conservatoire des espaces naturels de Picardie CENP un comit d experts r gionaux Conservatoire botanique national de Bailleul CEN Picardie Nature a s lectionn parmi les esp ces identifi es par les orientations nationales pour la Picardie les plus pertinentes pour tre int gr es dans les guildes d esp ces sur lesquelles s est appuy e la mod lisation des corridors cologiques Ceci a conduit ne pas retenir certaines esp ces comme par exemple la Linotte m lodieuse le Gobemouche gris ou le Bouvreuil pivoine qui ont t consid r es comme trop ubiquistes pour tre utilis es Cette s lection a t valid e par le Conseil scientifique r gional du patrimoine naturel CSRPN A noter qu au del des esp ces de coh rence nationale les guildes d esp ces comprennent aussi des esp ces d enjeu r gional Pour les poissons la coh rence nationale repose sur l int gration la trame verte et bleue des cours d eau class s au titre des dispositions de l article L 214 17 du code de l environnement Voir plus haut ain
52. cologiques que leur mise en uvre sont susceptibles Ars gt B B doit prendre en compte A d entra ner Le code de l urbanisme article L111 1 1 pr cise galement que les documents d urbanisme SCOT et en l absence de SCOT PLU et cartes communales doivent prendre en compte le SRCE Par ailleurs le Plan r gional d agriculture durable PRAD code rural et de la p che maritime article L111 2 1 le Plan pluriannuel r gional de d veloppement forestier PPRDF code forestier article L122 13 le Sch ma r gional des carri res SRC devant remplacer les sch mas d partementaux code de l environnement article L515 3 doivent prendre en compte le SRCE Les paragraphes qui suivent pr sentent l articulation du SRCE avec ces diff rents documents Enfin l articulation du SRCE de Picardie avec les SRCE des r gions limitrophes doit galement tre examin e ainsi que le cas ch ant avec les d marches similaires men es en Belgique pays limitrophe Les orientations nationales pour la pr servation et la remise en bon tat des continuit s cologiques Les orientations nationales pour la pr servation et la remise en bon tat des continuit s cologiques tablies en application de l article L371 2 du code de l environnement ont t adopt es par d cret du 20 janvier 2014 Le SRCE doit les prendre en compte Elles pr sentent e les objectifs de la trame verte et bleue e dix grandes lignes d
53. compl t es par celles relatives la n cessit de s adjoindre des comp tences paysagistes pour la r alisation des projets d am nagement contribueront assurer la compatibilit entre les diff rents enjeux e La sous action D3 1 porte sur la prise en compte des continuit s cologiques dans le choix d implantation des infrastructures touristiques e La sous action D6 5 pr voit une prise en compte des cordons littoraux d s la phase amont des projets de d veloppement touristique et culturels du littoral picard f vrier 2015 100 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Le bon tat des ressources en eau avec les cons quences aggravantes du changement climatique Int grer les enjeux transversaux de l eau dans l am nagement des territoires Quelle contribution du SRCE la qualit physico chimique biologique et hydro morphologique des eaux superficielles Quelle contribution la r duction des pollutions diffuses notamment agricoles L am lioration de la qualit des eaux de surface est un des objectifs du projet de SRCE pour une trame bleue fonctionnelle Les actions portant sur la r duction des pollutions d origine domestique urbaine ou agricole diffuse ou ponctuelle et l am lioration de la morphologie des cours d eau tat et naturalit du cours d eau de ses berges ripisylves y contribueront Outre la remise en bon tat des continuit s longitudinales le projet de SRCE vise galement au maintie
54. d coulant des objectifs m mes du SRCE L valuation s attache aussi analyser les ventuels impacts indirects ou induits plus globalement sur d autres enjeux environnementaux par exemple ressources en eau d veloppement des nergies renouvelables cadre de vie sant L valuation permet galement de v rifier la coh rence du sch ma interne coh rence entre enjeux et orientations objectifs et plan d actions du sch ma lui m me et externe croisement des orientations du SRCE avec celles d autres sch mas plans ou programmes par exemple les deux sch mas directeurs de gestion et d am nagement des eaux SDAGE le sch ma r gional climat air nergie SRCAE Enfin l valuation contribue informer les citoyens sur les enjeux et les r sultats attendus du SRCE La m thode retenue pour mener l valuation environnementale du SRCE Pour proc der l valuation des incidences du SRCE sur l environnement plusieurs tapes ont t n cessaires e La r alisation d un tat initial de l environnement synth se du r cent profil environnemental r gional PER DREAL 2011 et compl t ou mis jour par un certain nombre d informations et donn es provenant par exemple du SRCAE de l Atlas de l eau en Picardie et du diagnostic du SRCE pour la partie biodiversit Cet tat initial de l environnement met en avant par enjeu environnemental et orientation strat gique tels qu identifi s par le p
55. d veloppement conomique int grant le potentiel touristique Tendances et perspectives d volution La Picardie n chappe pas la tendance nationale d artificialisation des sols principalement au d triment des terres agricoles m me si son caract re rural la pr serve un peu plus que la moyenne Initialement concentr e autour des aires urbaines l urbanisation se diffuse de plus en plus au del et menace particuli rement les vall es et zones humides la zone c ti re et arri re littorale les massifs forestiers sud Oise et les zones agricoles Les documents d urbanisme SCOT PLU leviers principaux d une gestion conome de l espace se d veloppent alors que la r gion est insuffisamment couverte Les outils qui se mettent en place tablissements fonciers commissions d partementales de la consommation des espaces agricoles parcs naturels cherchent enrayer le ph nom ne Niveau d importance pour la Picardie Majeur puisque le taux d artificialisation va croissant et touche des territoires jusque l pr serv s Niveau d enjeux pour le SRCE Majeur l artificialisation grignote principalement les espaces agricoles qui peuvent jouer un r le de corridor cologique essentiel la fonctionnalit de la trame verte et bleue mais des pressions qui s tendent d sormais des espaces naturels plus pr serv s vall es et zones humides zones littorales et arri re c te for t du sud de l Oise
56. directives plus particuli rement exprim dans l article 10 de la directive Habitats voir aussi le chapitre 5 2 relatif aux incidences Natura 2000 La loi Grenelle 1 a par ailleurs instaur la mise en uvre d une strat gie nationale de cr ation d aires prot g es terrestres SCAP identifiant les lacunes du r seau actuel afin de placer sous protection forte d ici dix ans 2 au moins du territoire terrestre m tropolitain La SCAP et la trame verte et bleue ont donc l objectif commun d enrayer la perte de biodiversit et sont compl mentaires La SCAP peut contribuer prot ger des l ments de la trame verte et bleue L laboration et la mise en uvre des SRCE peuvent aussi contribuer nourrir les r flexions sur l volution des priorit s mettre en uvre dans le cadre des actualisations de la SCAP cette derni re s inscrivant dans une d marche it rative qui impliquera la conduite d valuations r guli res La pr servation des paysages et les politiques d am nagement qui y contribuent ma trise de l urbanisation renouvellement urbain plurifonctionnalit des espaces agricoles et forestiers ont t progressivement instaur es loi relative la protection des monuments et sites naturels 1930 loi paysage 1993 loi d orientation pour l am nagement et le d veloppement durable du territoire 1999 loi relative la solidarit et au renouvellement urbain 2000 La France a ratifi en octob
57. du SRCE de Picardie de f d ration des associations pour l duction l environnement et au d veloppement durable au sein d un r seau r gional absence de repr sentation du secteur de l environnement la Conf rence permanente des coordinations associatives CPCA Des d marches volontaires d agenda 21 qui associent de nombreux acteurs locaux 20 30 collectivit s dont la R gion et les 3 D partements se sont engag es dans une d marche d agenda 21 qui par essence doivent associer la soci t civile son laboration sa mise en uvre et son suivi concern es par une d marche d agenda 21 part de la population oncern e par un agenda 21 CT SOeS Agenda21 org in Profil environnement r gional 2010 Tendances et perspectives d volution La multiplication d instances de concertation largies d une part la soci t civile et d autre part aux th matiques environnement d veloppement durable engendre des difficult s pour les associations et le grand public se mobiliser manque de temps et de moyens d approches adapt es plus particuli rement pour certains publics comme les jeunes les pr caires Il y a dans le futur n cessit d une part que les associations se f d rent plus largement d autre part que soient invent es de nouvelles formes de mobilisation moins chronophages et touchant un public plus tendu Niveau d importance pour la Picardie Majeur comme pour le
58. en Picardie int gr e aux r servoirs cr es au titre des articles L212 1 L212 4 du code forestier fortement recommand Les espaces int grer aux corridors cologiques Les couvertures v g tales La prise en compte des cours d eau dans la trame bleue ne se limite pas aux permanentes le long des seuls milieux aquatiques mais vise aussi les berges ripisylves bandes cours d eau mentionn es au enherb es en particulier pour les corridors vall ens multi trames de l article L211 14 du code de l environnement Les espaces int grer aux r servoirs de biodiversit et corridors cologiques Les cours d eau parties de Tous ces cours ont t pris en compte soit un lin aire de 2345 km cours d eau ou canaux class s au titre des dispositions de l article L214 17 du code de l environnement Les espaces de mobilit des En l absence de connaissance suffisante des tudes hydromorphologiques cours d eau fluviales n ont t r alis es que pour quelques cours d eau les espaces de mobilit des cours d eau n ont pas t int gr s dans ce premier sch ma N anmoins s ils ne sont pas sp cifiquement identifi s cartographi s leur importance est traduite dans le SRCE travers certains r servoirs le long des cours d eau et les corridors vall ens multi trames Des actions attirent en outre l attention sur la n cessit de leur pr servation Ils pourront
59. en compte la sp cificit de certains habitats des milieux ouverts couvrant de faibles surfaces mais particuli rement riches zones humides pelouses landes o le projet de SRCE recommande de limiter le d veloppement de ligneux e Les sous actions D41 et D42 font la promotion des outils de gestion foresti re durable pour les for ts priv es plan simple de gestion r glement type de gestion ou code des bonnes pratiques sylvicoles ou publiques f vrier 2015 97 Rapport environnemental du SRCE de Picardie documents d am nagement et d une gestion multifonctionnelle favorisant autant le d veloppement de l co mat riau bois que les diff rentes fonctions environnementales et sociales de la for t e La sous action D43 recommande de limiter le d veloppement des ligneux dans les habitats des milieux ouverts zones humides et pelouses calcicoles couvrant de faibles surfaces mais particuli rement riches Par ses actions pour la pr servation des espaces agricoles et forestiers supports de la TVB dans les documents de planification le projet de SRCE contribue la pr servation d un foncier essentiel au maintien des activit s conomiques agricoles et sylvicoles La TVB doit tre au c ur des projets de territoire les choix de d veloppement devant concilier les enjeux de pr servation du capital cologique avec les enjeux conomiques A cette fin le mode d emploi du SRCE souligne qu il convient de ne pas traduire automatiq
60. enjeux de biodiversit identifi es par les sch mas d partementaux de carri res sont coh rentes avec les r servoirs de biodiversit du SRCE Celui ci r affirme en outre la n cessit de prendre en f vrier 2015 9 Rapport environnemental du SRCE de Picardie compte la trame verte et bleue dans les zonages des sch mas des carri res les projets d ouverture de zones d extraction et galement pour leur remise en tat Les futurs sch mas r gionaux de carri res devront prendre en compte r glementairement le SRCE Enjeux environnementaux majeurs ou importants en lien avec l nergie et les missions de gaz effet de serre R duire la consommation d nergie notamment d origine fossile non renouvelable et mettrice de gaz effet de serre D velopper une gestion plus conome des ressources nerg tiques Tendances et perspectives d volution En Picardie la hausse significative des consommations nerg tiques des secteurs du transport et du r sidentiel ainsi que la forte baisse de la demande industrielle font porter les enjeux sur l efficacit nerg tique des transports et du b ti Une action forte de r habilitation nerg tique va dans ce sens La Picardie est aujourd hui engag e dans une phase de transition nerg tique visant r duire sa d pendance aux nergies fissiles et fossiles et baisser ses missions de gaz effet de serre GES Les ressources renouvelables font l objet d une va
61. environnement pose le principe d une valuation environnementale pr alable l adoption ou ex ante de ceux d entre eux susceptibles d avoir des incidences notables sur l environnement et qui fixent le cadre de d cisions ult rieures Les SRCE r pondent cette d finition et doivent en cons quence faire l objet d une telle valuation L article R122 17 du code de l environnement qui liste les diff rents plans et programmes concern s par une telle valuation a t modifi pour int grer les SRCE par d cret le 2 mai 2012 Cette valuation environnementale a pour objectif de s assurer de la pertinence des choix effectu s en appr ciant de fa on pr visionnelle les impacts positifs et n gatifs en attendre et en v rifiant la coh rence des orientations propos es entre elles et au service des objectifs poursuivis Elle doit aussi contribuer informer les citoyens sur les enjeux et les r sultats attendus des politiques mises en uvre L valuation des SRCE constitue un cas particulier d une valuation d un plan finalit environnementale ce titre les incidences attendues sur les continuit s cologiques et la biodiversit sont par d finition positives d coulant des objectifs m mes du SRCE L valuation s attache aussi analyser les ventuels impacts indirects ou induits plus globalement sur l environnement la qualit de vie la sant En effet l valuation environnementale des S
62. espace qui conditionne les besoins de d placement Les polluants de l air int rieur et les pesticides sont de nouvelles pr occupations d int r t majeur Ces deux probl matiques sont d clin es dans les orientations du SRCAE r novation des b timents et doivent concentrer les efforts locaux Concernant l air int rieur une dynamique d valuation et de surveillance s est mise en place en r gion sous l impulsion donn e par les obligations r glementaires Les moyens de surveillance des pollens ont d j t d ploy s et sont encore optimiser dans un contexte de possible aggravation sous l effet du changement climatique allongement de la dur e de pollinisation augmentation du nombre de grains de pollen mis dans l atmosph re Niveau d importance pour la Picardie Localement important dans les agglom rations et plus encore agglom ration creilloise et proximit des grands axes de transports routiers Niveau d enjeux pour le SRCE Secondaire au regard du levier que repr sente le SRCE pour cette th matique Toutefois il existe des interrelations entre qualit de l air et biodiversit du fait des incidences de certains polluants sur cette derni re et les cosyst mes ozone au fort pouvoir oxydant impactant la v g tation NH3 et NO2 au del d un certain seuil bioaccumulation des poussi res s dimentables avec des cons quences cotoxicologiques f vrier 2015 52 Rapp
63. et les 3 DDT M ont initi la mise en r vision du classement sonore sur l ensemble du r seau routier du territoire r gional Qui devrait tre achev courant 2015 Par ailleurs RFF aura en charge l actualisation du classement du r seau ferr Classement des voies bruyantes selon arr t s pr fectoraux Aisne 2003 Somme et Oise 1999 en cat gorie 1 300 m r en cat gorie 2 250 m Fa Aus en cat gorie 3 100 m gt en cat gorie 4 30 m en cat gorie 5 10 m Classement des voies bruyantes selon Arr t s pr fectoraux A ne 2003 Somme 1999 Oise 1999 Source DRE Picardie SPAT DOE 02 SUH PCT DOE GO SAUE CREE IGN GEOFLA Route 120 Production CETE Nord Picardie 201 11 La Picardie est galement concern e par 3 a roports civils ouverts au transport passager et au fret dont l a roport de Beauvais Till qui enregistre fin 2010 plus de 20 000 mouvements de plus de 20 tonnes et quelques communes du Sud de l Oise sont galement impact es par les nuisances sonores de 2 a roports situ s en limite de r gion a roport international Roissy Charles de Gaulle et l a rodrome de Persan Beaumont et dont les plans d exposition au bruit touchent des communes de Picardie voir ci apr s Source barom tre sant environnement 2007 in Profil environnemental r gional de Picardie 38 Source DRE Picardie SPAT DDE 02 SUH PCT DDE60 SAUE CREE IGN GEOFLA Route
64. et une bonne gestion piscicole A7 Pr server et restaurer lal fonctionnalit cologique et lal A8 R duire l incidence de l extraction des mat riaux de carri re A9 Stopper la disparition la d gradation des zones humides Le SRCE int gre la quasi totalit des cours d eau aux continuit s cologiques et en particulier tous les cours d eau class s au titre des dispositions de l article L214 17 du code de l environnement au regard des enjeux de transport des s diments et la circulation des poissons migrateurs Il comporte un ensemble d actions visant assurer la libre circulation des esp ces aquatiques et semi aquatiques perm abilit des obstacles habitats des esp ces aquatiques Il n existe pas l chelle r gionale d inventaire suffisamment pr cis des zones humides ayant permis f vrier 2015 82 Rapport environnemental du SRCE de Picardie leur fonctionnalit 23 Lutter contre la faune et la flore invasives et exotiques 24 viter r duire compenser l incidence de l extraction de mat riaux sur l eau et les milieux aquatiques 25 Limiter la cr ation de nouveaux plans d eau et encadrer la gestion des plans d eau existants l chelle du bassin et pr server maintenir et prot ger leur fonctionnalit d en faire un crit re pour la d finition des r servoirs de biodiversit Mais les zones humides de plus fort int r t cologique sont
65. faut qu elle le soit par des corridors de la sous trame correspondant aux habitats du site Ainsi par exemple un corridor arbor ne sera pas fonctionnel pour toutes les esp ces des habitats calcicoles L analyse a donc t affin e par sous trame par l affectation de sous trames aux ZSC et ZPS cf M thodologie Cette analyse montre que les sites Natura 2000 comprenant des habitats des sous trames arbor es herbac es et herbac es humides sont plut t bien connect s Cela est li en grande partie aux corridors vall ens multi trames qui recouvre une grande partie du r seau de vall es r gionales cours d eau principaux et secondaires Seule une pastille rattach e la trame herbac e humide du site basse vall e de la Somme de Pont R my Breilly appara t isol e Les sites Natura 20000 rattach s la sous trame calcicole sont en revanche un peu moins bien connect s par les r servoirs et corridors des sous trames trames herbac es et milieux ouverts calcicoles suivant le postulat que ces 2 sous trames sont favorables aux d placements des esp ces rattach es ces milieux Ceci traduit le caract re fortement fragment de ces milieux en Picardie De petits r seaux de sites calcicoles se retrouvent ainsi d connect s les uns des autres tels les coteaux du bassin de l Oise ou encore dans une moindre mesure dans le Tardenois et le Valois ou la basse vall e de la Somme f vrier 2015 113 t Ermenorlle
66. favorable au h tre extension des esp ces m diterran ennes et le d placement des cosyst mes sous r serve d une adaptation au m me rythme que la modification du climat e la prolif ration d esp ces envahissantes au d triment des esp ces autochtones et notamment les ravageurs ou parasites des cultures ou des for ts Ces changements fragiliseront plus particuli rement les for ts d veloppement de parasites affaiblissement de certaines essences comme les ch nes p doncul s les charmes et les bouleaux du fait des cons quences des s cheresses et canicules les zones humides et les cosyst mes c tiers qui subiront galement une rosion et des submersions marines accrues La connaissance les protections r glementaires et les mesures contractuelles se d veloppent sur une fraction restreinte du territoire ainsi que les outils d am nagement et de gestion du territoire qui concourent pr server la biodiversit cr ation r cente du parc naturel maritime projet de cr ation d un nouveau PNR Les documents d urbanisme voluent suite au Grenelle de l environnement vers une meilleure prise en compte des enjeux et int grent de plus en plus la pr servation et la restauration des continuit s cologiques Le maintien et la restauration de corridors sont essentiels pour favoriser les adaptations d aires de r partition n cessaire ce que les peuplements soient en ad quation avec les conditions stationnelles no
67. gion mais fort localement avec des tablissements industriels hauts risques concentr s dans des secteurs de forte densit urbaine vall e de l Oise notamment et de nombreux silos situ s dans des secteurs sensibles Niveau d enjeux pour le SRCE Secondaire Les zones non urbanisables autour des tablissements Seveso peuvent ventuellement tre valoris es par des am nagements en faveur de la biodiversit f vrier 2015 44 Rapport environnemental du SRCE de Picardie 3 5 Gestion conome et durable des ressources du sol et du sous sol enrayer le rythme de consommation des espaces agricoles et naturels et conserver les ressources agronomiques long terme Enrayer le rythme de consommation des espaces agricoles et naturels et conserver les ressources agronomiques long terme Les sols constituent une ressource naturelle non renouvelable Ils assurent de nombreuses fonctions cologiques filtration des eaux habitat d une abondante biodiversit r gulation du cycle du carbone et de l azote et sont le support de la production agricole et sylvicole La pr servation de ces fonctions et usages ainsi que leur prise en compte dans l am nagement et l utilisation du territoire constituent des enjeux importants Une forte qualit agronomique pr server L agriculture occupe pr s de 70 du territoire r gional Les sols riches en limons et propices aux grandes cultures Santerre Vermandois Plateau Pic
68. inondations qui ne doivent pas accro tre le risque l aval 34 Ralentir le ruissellement des eaux pluviales sur les zones am nag es 35 Pr venir l al a d inondation par ruissellement C2 Limiter le ruissellement en zones urbaines et en zones rurales pour r duire les risques d inondation et les risques d rosion des sols et coul es de boues C3 Privil gier le fonctionnement naturel des bassins versants C4 Pr server et restaurer la dynamique naturelle des cours d eau continuit s lat rales entre milieux aquatiques et humides notamment sur les secteurs o cela contribue la r gulation des inondations Les actions du SRCE visant maintenir et favoriser une agriculture support de la trame verte et bleue et en particulier celles concernant le maillage d infrastructures agro cologiques haies peuvent aussi contribuer freiner le ruissellement Levier 1 Acqu rir et partager les connaissances pour relever les d fis connaissances 37 Am liorer la bancarisation et la diffusion des donn es 38 valuer l impact des politiques de l eau et d velopper la prospective Enjeu E Mettre en uvre des politiques publiques coh rentes avec le domaine de l eau E4 Adapter d velopper et rationaliser la connaissance Le SRCE comporte un volet visant l am lioration des connaissances acquisition de donn es notamment sur les zones humides voir plus haut travaux m thodologiques
69. int gr es via leur appartenance d autres zonages et au final environ la moiti des zones dominante humide se trouvent identifi es comme r servoirs de biodiversit surfaciques l essentiel des autres sont contigu s de r servoirs de biodiversit cours d eau La r alisation d une cartographie d taill e des zones humides est pr vue par le SRCE Il comporte galement des actions visant limiter leur disparition et d gradation pr server ou restaurer les liens entre milieux aquatiques et humides Le SRCE incite tre vigilant quant aux effets indirects que la restauration de continuit s cologiques pourrait avoir sur l expansion d esp ces exotiques envahissantes Le SRCE rappelle la n cessit de prendre en compte les enjeux li s aux continuit s cologiques dans les sch mas d partementaux des carri res et dans les projets de carri res Il invite galement des r am nagements en fin d exploitation qui contribuent aux continuit s cologiques voir plus loin articulation avec les sch mas d partementaux des carri res D fi 7 G rer la raret de la ressource en eau 26 Anticiper et pr venir les d s quilibres globaux ou locaux des ressources en eau souterraine 27 Assurer une gestion sp cifique par masse d eau ou partie de masses d eau souterraine 28 Prot ger les nappes strat giques r server pour l alimentation en eau potable future 29 Anticiper et
70. int grer ces nouveaux l ments dans la prochaine version du SRCE dont la r vision doit tre conduite dans 6 ans e Dans la sous action A11 Soutenir l activit des diff rentes structures investies dans la collecte et la restitution des donn es floristiques et faunistiques ainsi que celles li es aux habitats naturels l chelle r gionale le projet de SRCE pointe le d ficit de connaissance de la biodiversit ordinaire en ville et dans les espaces agricoles Il pointe galement le r le des chemins ruraux sous r serve d une gestion adapt e et la n cessit de poursuivre leur inventaire Les infrastructures agro cologiques c est dire les haies bosquets bords de champs et chemins mares foss s talus sont essentielles pour les continuit s cologiques voir plus loin question relative aux espaces agricoles Enfin des espaces tels que les d laiss s des infrastructures lin aires sous r serve d une gestion adapt e peuvent aussi devenir des supports des continuit s cologiques e L action C3 Am liorer la perm abilit des infrastructures lin aires peut contribuer travers son objectif d une perm abilit transversale mais galement longitudinale gestion cologique des d pendances vertes la valorisation de la nature ordinaire Compte tenu de son chelle le SRCE ne d termine pas finement de trame verte et bleue au sein des espaces urbains m me si certaines continuit s r
71. la loi Grenelle portant engagement national pour l environnement et plus r cemment la loi ALUR vise notamment la ma trise de la consommation d espace qui impacte fortement les paysages du littoral II vient en appui et compl ment aux d marches en cours ou venir pour la protection et la valorisation des paysages et cosyst mes associ s op ration grand site Baie de Somme parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d Opale projet de parc naturel r gional Picardie maritime Analyse des incidences Si la pr servation des paysages c tiers n est pas directement exprim e par le SRCE l int gration de la quasi totalit du littoral dans les r servoirs de biodiversit ainsi que les actions plus g n rales sur la prise en compte de la dimension paysag re dans les documents d urbanisme et les projets y contribueront Enjeux environnementaux majeurs ou importants en lien avec la ressource en eau Le bon tat des ressources en eau avec les cons quences aggravantes du changement climatique atteindre et conserver pour les enjeux sanitaires de biodiversit et de patrimoine et notamment par la gestion int gr e et le d veloppement durable dans les politiques l am nagement et les comportements individuels et collectifs Int grer les enjeux transversaux de l eau dans l am nagement des territoires pr server et am liorer les ressources en eau anticiper les risques et facteurs aggravants du changem
72. la mer et d une recrudescence des ph nom nes m t orologiques f vrier 2015 8 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Les ph nom nes de retrait gonflement des argiles sans enjeu humain pourraient tre amplifi s par des s cheresses plus fr quentes et intenses Analyse des incidences Le SRCE a une incidence positive sur la ma trise du risque inondation tant par la pr servation que la restauration des zones d expansion des crues Il pr serve l existant en incluant certaines zones d expansion de crues dans des r servoirs de biodiversit en particulier pour la Somme et la moyenne vall e de l Oise voire dans des corridors vall ens qui pourront potentiellement jouer ce r le Il favorise aussi leur restauration faisant explicitement des continuit s de la trame bleue jouant ce r le une priorit d actions Concernant les risques c tiers il agit principalement par la pr servation des continuit s qui couvre la quasi totalit du littoral ma trise de l exposition des personnes et des biens aux risques non aggravation de l al a Le bruit pr venir les nuisances pour la sante publique et le cadre de vie Pr venir les nuisances sonores et limiter l exposition au bruit Tendances et perspectives d volution Les trafics croissants devraient engendrer une augmentation des nuisances sonores li es aux infrastructures de transport que les am liorations technico acoustiques des appareils v hicules routiers
73. le bon tat cologique les SDAGE fixant un objectif de bon tat cologique 2015 pour 74 des masses d eau Pour l tat chimique 24 des masses d eau sont en bon tat l objectif des SDAGE actuellement en vigueur tant de 59 des masses d eau pour 2015 On n observe pas d volution significative depuis 2006 sauf une l g re diminution des eaux en tat mauvais tr s mauvais la cl tat t l int Etat cologique Etat chimique O Masses d eau superficielles Objectif SDAGE bon tat en 2015 tat cologique 74 tat chimique 59 Source SDAGE et DREAL oyen 51 diocre moyen 55 m diocre mauvais 20 bon 25 bon 24 Des pollutions d origines agricoles et urbaines et une d gradation de la morphologie des cours d eau limitant l atteinte du bon tat Plusieurs facteurs limitent l atteinte du bon tat e des pollutions par des mati res azot es ou phosphor es issues des zones agricoles et dans une certaine mesure urbaine la poursuite des travaux sur les syst mes d assainissement collectif ayant permis une r duction des apports de flux polluants directement dans les milieux en 2012 90 des stations sont conformes pour tous les crit res la directive eaux r siduaires urbaines contre 74 en 2010 la plus grosse part des effluents trait s par une station non conforme tant situ s dans l Aisne e une hydromorphologie d
74. les interactions positives ou n gatives entre les enjeux de conservation de la biodiversit et les activit s humaines identifi es dans le diagnostic sont traduites dans le plan d actions en cherchant d une part valoriser et d velopper les interactions positives par exemple soutien l levage l herbe et r duire les pressions n gatives par exemple canaliser la fr quentation sur des milieux fragiles fort attrait touristique installer des passages faune au droit d infrastructures ayant un effet de coupure La caract risation de la fonctionnalit des corridors cologiques tablie dans le diagnostic permet de distinguer ceux pour lesquels l objectif poursuivi est la conservation et ceux qui doivent tre restaur s Enfin la hi rarchisation des continuit s cologiques au regard de la responsabilit patrimoniale de la Picardie conduit identifier des r servoirs et des corridors prioritaires Voir ci dessus La mise en uvre des actions du plan strat gique devra prioritairement cibler ces espaces f vrier 2015 93 Rapport environnemental du SRCE de Picardie 5 Effets probables du SRCE sur l environnement et mesures prises pour viter r duire ou compenser les effets n gatifs Pour analyser les effets probables du SRCE sur l environnement son impact a t tudi au regard des enjeux mis en avant dans le chapitre 3 L tat initial de l environnement c est pourquoi la structure de ce
75. leur capacit d adaptation est d j fragilis e par les autres pressions Les principaux effets attendus sont des volutions dans les p riodes de reproduction ou de migration pouvant affecter les interactions entre les esp ces cycles entre pr dateur et proie par exemple des modifications physiologiques des esp ces volution g n tique avec des changements extr mement rapides d j constat s chez certains insectes la prolif ration d esp ces exotiques envahissantes au d triment des esp ces autochtones Ces changements fragiliseront plus particuli rement les for ts d veloppement de parasites affaiblissement de certaines essences du fait des cons quences des f vrier 2015 5 Rapport environnemental du SRCE de Picardie s cheresses et canicules les zones humides et les cosyst mes c tiers qui subiront galement une rosion et des submersions marines accrues La connaissance les protections r glementaires et les mesures contractuelles se d veloppent sur une fraction restreinte du territoire ainsi que les outils d am nagement et de gestion du territoire qui concourent pr server la biodiversit Les documents d urbanisme voluent suite au Grenelle de l environnement vers une meilleure prise en compte des enjeux de biodiversit et int grent de plus en plus la pr servation et la restauration des continuit s cologiques Toutefois une partie de la r gion n est pas encore couverte par ces outils de pla
76. lieux de musique amplifi e discoth que bars et accompagnement technico financier des f vrier 2015 61 Rapport environnemental du SRCE de Picardie collectivit s pour la r alisation des diagnostics concourant l am lioration acoustique dans les b timents accueillant des enfants Un enjeu traduire dans la planification et l urbanisme L am nagement du territoire joue un r le primordial en termes de pr vention et de lutte contre l exposition de la population aux nuisances sonores Les documents d urbanisme SCOT et PLU sont essentiels la fois pour ma triser l urbanisation des secteurs expos s aux nuisances ou qui le seraient dans le futur et pour loigner les activit s susceptibles de g n rer des nuisances des zones d habitat ou tablissements h bergeant des populations sensibles tablissements de soins cr ches coles Un travail sur les formes urbaines est galement possible pour prot ger les habitants des nuisances La mise en uvre des politiques de d placements notamment via les plans de d placement urbains PDU est galement un levier important pour prendre en compte les nuisances du trafic routier obligatoires pour les agglom rations d Amiens et Creil ils ont galement t mis en place de fa on volontaire par les communaut s d agglom ration du Beauvaisis et de Saint Quentin PDU int gr dans son PLUI pour cette derni re ainsi que la ville de Cr py en Valois Tendances et perspect
77. ma trise des pollutions pr servation des milieux tampon pr servation de la capacit de recharge des nappes et sur la ma trise des risques c tiers voir Enjeu sur les risques naturels Enjeux environnementaux majeurs ou importants en lien avec la gouvernance Pour tendre vers un d veloppement plus soutenable favoriser la participation du public contribuer la responsabilisation des acteurs leur niveau individuel collectif professionnel et la modification de leurs comportements par l appropriation des enjeux la modification des repr sentations et l adoption de pratiques plus respectueuses de l environnement et de la sant Analyse des incidences L laboration du SRCE a permis la tenue de d bats et d changes propices la diffusion de la connaissance et la sensibilisation des acteurs L instance de concertation r gionale le Comit r gionale trame verte et bleue CR TVB mise en place pour l laboration du sch ma a vocation tre p rennis e pour la mise en uvre et le suivi du SRCE avec l appui du futur observatoire de la biodiversit Ce dernier sera aliment par les nouvelles connaissances leur acquisition constituant un des volets du plan d actions strat gique Afin de faciliter la mobilisation et la coordination des acteurs le SRCE indique dans les fiches actions le r le des acteurs pilotes b n ficiaires les outils leur disposition Le mode d emploi se veut
78. massifs forestiers du sud de l Oise au nord de l Aisne et qui constituent une des sp cificit s r gionales Sont galement repr sent s significativement des milieux humides attach s aux vall es vall e de la Somme de l Oise quelques grands marais embl matiques marais de Sacy de la Souche et au littoral Baie de Somme des pelouses calcicoles particuli rement riches mais dans un tat r siduel en Picardie En 2014 85 des documents d objectifs DOCOB des sites picards sont approuv s ou en cours d approbation et 70 font l objet d une animation contrat Natura 2000 ou mesure agri environnementale Liste des sites Natura 2000 de Picardie TYPE CODE Libell Prairies alluviales de l Oise de la F re Estuaires et littoral picards baies de ZSC FR2200383 Sempigny ZSC FR2200346 Somme et d Authie ZSC FR2200386 Massif forestier d Hirson ZSC FR2200347 Marais arri re littoraux picards ZSC FR2200387 Massif forestier du Regnaval ZSC FR2200348 Vall e de l Authie ZSC FR2200388 Bocage du Franc Bertin Massif forestier de Cr cy en ZSC FR2200390 Marais de la Souche ZSC FR2200349 Ponthieu ZSC FR2200391 Landes de Versigny ZSC FR2200350 Massif forestier de Lucheux ZSC FR2200392 Massif forestier de Saint Gobain R seau de coteaux calcaires du ZSC FR2200395 Co
79. orientation strat gique tels que d finis par le PER les tendances d volution le niveau d importance pour la r gion enjeu de cadre de vie de sant de s curit pour la population enjeu patrimonial le niveau de l interrelation avec le SRCE au regard du levier que cet outil repr sente Il en d coule une hi rarchisation des enjeux en trois niveaux majeur important et secondaire e L analyse des choix retenus pour la r alisation du SRCE restitu e dans le chapitre 4 partir de l analyse de la prise en compte par le SRCE des objectifs suprar gionaux de protection de l environnement convention internationale sur la diversit biologique strat gie nationale de la biodiversit de l analyse de l articulation du SRCE avec d autres plans sch mas programmes ou documents de planification afin d assurer la bonne int gration de leurs orientations dans le SRCE et r ciproquement suivant le niveau de hi rarchie entre eux dans un souci g n ral de coh rence des politiques publiques de l analyse de la m thode retenue pour identifier et hi rarchiser les continuit s cologiques de l analyse de la coh rence interne du document c est dire entre le diagnostic les objectifs et le plan d actions e l ruse des effets probables du SRCE sur l environnement chapitre 5 qui s est faite en deux temps la formulation de questions valuatives pour chaque enjeu orientation strat gique mis en
80. p dagogique contribuant ainsi l appropriation des enjeux de biodiversit valuation des incidences Natura 2000 L valuation des incidences Natura 2000 auquel le SRCE est soumis cherche pr venir les atteintes aux objectifs de conservation des sites Natura 2000 La Picardie comprend 48 sites dont 38 sites d sign s ou en cours de d signation au titre de la directive habitats ZSC et 10 sites d sign s au titre de la directive oiseaux ZPS Le SRCE tant un plan finalit environnementale portant sur les enjeux de biodiversit il ne devrait pas avoir d incidences n gatives L analyse conduite a montr que le SRCE devrait apporter au contraire une plus value portant sur les points suivants e Les sites Natura 2000 sont tous totalement int gr s dans les r servoirs de biodiversit en outre tous pr server prioritairement l exception de deux r servoirs dont seule une toute petite partie est inscrite dans le r seau Natura 2000 Il reconna t ainsi l int r t cologique des sites et r affirme la n cessaire prise en compte des objectifs de conservation des habitats et esp ces e _L imbrication entre r servoirs de biodiversit et sites Natura 2000 est souvent assez englobante les r servoirs jouant ainsi souvent un r le de zones tampons contribuant pr server les sites les plus sensibles et reconnaissant ainsi galement la pr sence d esp ces enjeux au del de la stricte limite des sit
81. pendante en Picardie des apports d origine tellurique Si la pr servation de la ressource en eau potable n est pas un objectif structurant du SRCE il y participe n anmoins par les orientations r sum es ci dessus et plus localement en faisant de la proximit d un point de pr l vement superficiel ou souterrain un crit re pour des actions relatives au maintien des espaces herbac s Par ses orientations pour la ma trise de l talement urbain le SRCE maintient les capacit s de recharge des nappes voire contribue les am liorer par la restauration de certains milieux limitant le ruissellement et favorisant l infiltration zones humides et bocages Favoriser la reconqu te des milieux aquatiques Restaurer les fonctionnalit s de la trame bleue Tendances et perspectives d volution Des am liorations attendues avec le r tablissement progressif des continuit s cologiques des cours d eau suite au classement des cours d eau en liste 1 et 2 mais dont l efficacit d pendra aussi du d ploiement des actions mener en parall le sur la reconqu te de la qualit des eaux et des habitats Analyse des incidences Le sch ma tend l ensemble des cours d eau concern s la possibilit de r sorption des fragmentations aquatiques au del des obligations r glementaires qu il rappelle Les cours d eau concern s par la r glementation doivent n anmoins rester prioritaires Par ailleurs il met en avant
82. principalement d nergie thermique 556 ktep qui provient majoritairement de la biomasse bois 43 et agrocarburants 23 La production de chaleur par cog n ration y contribue hauteur de 26 La production d lectricit r gionale provient 67 de la fili re olienne le reste ayant pour origine principale la cog n ration Production d lectricit primaire 2002 non renouvelable thermique a classique Production nette d lectricit d origine renouvelable primaire renouvelable thermique renouvelable Part de la production d lectricit renouvelable dans la consommation finale d lectricit re SOeS P gase in Profil environnement r gional 2010 ann e 2002 Base EJDER SOesS ann e 2010 De fortes potentialit s des nergies renouvelables centr es sur l olien et le bois nergie En 2010 la production d nergie renouvelable en Picardie est de 472 Ktep soit 9 des consommations d nergie l lectricit d origine renouvelable couvrant 14 de la consommation d lectricit Plus sp cifiquement il faut retenir que l nergie olienne et les installations biomasse employant la cog n ration sont les principaux atouts de la Picardie pour progressivement s affranchir de l lectricit d origine nucl aire ou fossile z la Picardie est pionni re en terme de production d nergie renouvelable issue de l olien terrestre En 2012 il repr sente 1996 MW d
83. qui a entra n la r gression drastique de certaines esp ces comme le Butor toil les populations d anguille de la Somme sont en forte r gression ainsi que les esp ces piscicoles patrimoniales comme la Bouvi re ou l Ombre commune Le marais de Sacy compos d environ 1 000 hectares de tourbi res alcalines et de pr s p tur s accueille des esp ces rares de flore Gentiane pneumonanthe et une faune diversifi e nombreuses esp ces de libellules importante population de Rainette verte dont une avifaune remarquable Blongios nain Busard des roseaux ou encore Butor toil mais en quasi disparition Sur le marais de la Souche s tendent environ 3 000 hectares de tourbi res canaux prairies humides et tangs on y trouve de tr s importantes populations inf od es ce type de milieux comme les rares libellules Leucorrhine gros thorax et Leucorrhine large queue Le marais de la Souche issu du comblement naturel d une vaste d pression model e par le p turage et l exploitation de la tourbe s tend sur environ 3 000 ha Tourbi res canaux prairies humides et tangs s y c toient Les tangs issus d extraction de la tourbe pr sentent des eaux alcalines charg es en carbonate de calcium Dans ces milieux se trouvent une biodiversit v g tale Charac es Luronium nageant Utriculaire commune et animale Butor toil esp ces d oiseau au seuil de l extinction insectes Leucorrhine gros thorax l
84. r glementaire ou d un inventaire ont t conserv s dans leur int gralit e ils doivent tre constitu s d l ments terrestres et ou aquatiques pour r pondre aux objectifs compl mentaires de la trame verte et bleue e ils sont sauf exception globalement d pourvus d l ments b tis e ils sont issus de cartographies sous SIG d j d finies l chelle r gionale Les sites ne r pondant pas ces crit res ont t cart s l exemple de 11 ZNIEFF de type 1 n abritant pas d esp ces ou d habitats menac s en Picardie sur 442 ZNIEFF de type 1 en Picardie ou encore de 31 ENS des D partements ne r pondant pas aux crit res de d signation sur 900 ENS au total pour les 3 D partements Cette m thode garantit une homog n it de l identification des r servoirs l chelle r gionale puisque tous les zonages ou inventaires pris en compte existent sur l ensemble du territoire et une solidit scientifique compte tenu de la validation de chaque r servoir par les crit res ci dessus Le projet de SRCE a fait le choix d exclure les ZNIEFF de type 2 sur le motif que leurs p rim tres tr s larges couvrent des territoires tr s h t rog nes en termes d occupation des sols et d usage pouvant conduire une forte h t rog n it des r servoirs de biodiversit ou une perte de coh rence des p rim tres en cas d exclusion des espaces urbanis s et des cultures Toutefois ces espaces englobe
85. r serves de p che r pondent aux crit res des r servoirs de biodiversit l environnement si une gestion conservatrice est Les r serves de p che Les donn es sont trop h t rog nes et insuffisantes pour valuer si les l pr vue Les r serves de chasse et de Il n y a pas de r serve nationale en Picardie faune sauvage organis es En ce qui concerne les autres r serves les donn es sont trop h t rog nes en r seau national ou en et insuffisantes pour valuer si elles r pondent aux crit res des r servoirs r seaux d partementaux de biodiversit article L422 27 du code de Certaines r serves ont toutefois t prises en compte du fait de leur l environnement si une int gration des zones naturelles d int r t cologique reconnu gestion conservatoire est officiellement c est le cas en particulier des bassins de lagunage de pr vue Grand Laviers objets d une r habilitation et d une gestion cologiques Les espaces paysages et La Picardie n est pas concern e milieux caract ristiques du patrimoine naturel et culturel montagnard Il de l article L145 3 du code de l urbanisme La bande littorale des 100 La plupart des espaces de la bande des 100 m tres sont int gr s dans les m tres Ill de l article L146 4 r servoirs de biodiversit via leur appartenance aux zonages pris en compte du code de l urbanisme ZNIEFF de type 1 ou Natura 2000 Les quelques secteurs qui ne sont pas co
86. r servoirs de biodiversit Compte tenu des crit res de d finition des r servoirs de biodiversit retenus en Picardie quelques ZNIEFF ont t cart es car elles n abritent pas d esp ces ou d habitats menac s en r gion Les ZNIEFF de type Il n ont pas t prises en compte car elles sont de nature tr s h t rog ne Dans la mesure o elles englobent souvent des ZNIEFF de type elles se retrouvent pour certaines et pour partie int gr es aux continuit s cologiques Les d marches d atlas de la biodiversit dans les communes ne sont pas encore suffisamment d velopp es pour avoir pu tre prises en compte dans ce premier SRCE En revanche ont t pris en compte une partie des sites d int r t floristique identifi s par le Conservatoire botanique de Bailleul soit 1254 sites et 24 525 hectares et les sites d int r t pour les chiropt res hibernation 76 Rapport environnemental du SRCE de Picardie parturition swarming identifi s par la Conservatoire r gional des espaces naturels et Picardie Nature Les zones b n ficiant d un Le site Ramsar de la baie de Somme se superposant pour l essentiel label pour leur biodiversit d autres zonages ZNIEFF de type 1 Natura 2000 il est pour l essentiel notamment les r serves de pris en compte dans les r servoirs de biodiversit biosph re et les sites Il n existe aucune r serve de biosph re en Picardie Ramsar article L436 12 du code de
87. remise en bon tat des continuit s cologiques l environnement le SRCE prend en compte les orientations nationales pour la pr servation et la remise en bon tat des continuit s cologiques mentionn es l article L371 2 ainsi que les l ments pertinents des sch mas directeurs d am nagement et de gestion de l eau mentionn s l article L212 1 Concernant les SDAGE l article L212 1 IX du code de l environnement pr cise qu il d termine les am nagements et les dispositions n cessaires comprenant la mise en place de la trame bleue figurant dans les sch mas r gionaux de coh rence cologique Le SDAGE doit donc aussi prendre en compte le SRCE Documents d am nagement de l espace ou d urbanisme des L article L371 3 du code de l environnement pr cise collectivit s territoriales et de galement que les documents d am nagement de leurs groupements l espace ou d urbanisme des collectivit s territoriales et de leurs groupements les documents de planification et les projets de l Etat des collectivit s territoriales et de leurs groupements Documents de planification et projets relevant de l Etat des collectivit s territoriales et de leurs groupements les projets d infrastructures lin aires prennent en compte les SRCE et pr cisent les mesures Projets d infrastructures permettant d viter de r duire et le cas ch ant de lin aires compenser les atteintes aux continuit s
88. rentes chelles du r gional au local auront vocation alimenter un observatoire r gional en cours de cr ation La bonne mise en uvre de ces actions devrait permettra lors de la r vision du SRCE 6 ans apr s son approbation de prendre en compte des donn es nouvelles La p rennisation du CR TVB et les actions que mettra en place le futur observatoire de la biodiversit pourront contribuer la sensibilisation des diff rents publics aux enjeux de la biodiversit Elles ne sont pas d velopp es ce stade dans le plan d actions f vrier 2015 108 Rapport environnemental du SRCE de Picardie 5 2 Incidences Natura 2000 Introduction L valuation des incidences Natura 2000 est instaur e par le droit de l Union europ enne directive habitats faune flore de 1992 pour pr venir les atteintes aux objectifs de conservation des habitats naturels habitats d esp ces esp ces v g tales et animales des sites Natura 2000 d sign s au titre soit de la directive oiseaux soit de la directive habitats En application de l article R414 19 du code de l environnement les SRCE doivent faire l objet d une telle valuation Le r seau Natura 2000 est compos e d une part de zones sp ciales de conservation ZSC d sign es au titre de la directive habitats e d autre part de zones de protection sp ciale ZPS d sign es au titre de la directive oiseaux Un document d objectifs D
89. th matiques d clin s en une vingtaine d orientations strat giques identifi es dans le profil environnement r gional PER version 2011 En termes de contenu il s appuie sauf mention contraire sur le Profil environnemental r gional pour la plupart des th mes actualis partir des grands documents cadre r alis plus r cemment notamment le Sch ma r gional climat air nergie La partir milieux naturels a t r dig e partir du diagnostic du projet de SRCE Volontairement synth tique l tat initial de l environnement pr sente pour chaque axe la situation actuelle et la tendance d volution notamment partir de l analyse des indicateurs PER actualis s indiqu par le symbole au fil du texte A la fin de chaque axe un pav r capitulatif pr sente en conclusion e les tendances et perspectives d volution court moyen terme e le niveau d importance de l axe l chelle de la r gion ou plus localement e le niveau de l enjeu pour le SRCE 3 1 La perte de biodiversit enrayer par un d veloppement quilibr durable concert respectueux et coh rent du territoire Ce chapitre a t r dig partir du diagnostic du SRCE du profil environnemental r gional de Picardie et du diagnostic dans le cadre de la d marche territoires picards et transition cologique sauf mention contraire Pr server et restaurer le patrimoine naturel remarquable et quotidien Des milieux naturels
90. un souci d efficacit et de coh rence des politiques publiques le r tablissement des continuit s devant toujours tre r alis pr alablement la restauration des fray res Enjeux environnementaux majeurs ou importants en lien avec les risques et nuisances L exposition aux risques sur la sant et la protection des biens et des personnes anticiper et r duire prendre en compte les cons quences aggravantes possibles du changement climatique Anticiper et r duire l exposition aux risques naturels Tendances et perspectives d volution Le nombre de personnes expos es au risque inondation tend s accro tre en lien avec le d veloppement des agglom rations En r ponse la r alisation de dispositifs de gestion du risque s acc l re en m me temps qu ils se d ploient dans les secteurs enjeux afin de limiter l exposition de nouvelles personnes r duire la vuln rabilit et renforcer la r silience des territoires y compris au del des zones inondables et contribuer galement r duire l al a dans certains secteurs aires d cr tement des crues sur le bassin Oise Aisne D apr s le SRCAE le changement climatique pourrait aggraver la vuln rabilit du territoire aux inondations Sur le littoral qui concentre sur un espace r duit des enjeux conomiques naturels et humains les risques c tiers rosion et submersion marine pourraient s aggraver sous les effets conjugu s d une hausse du niveau de
91. urbanisme ainsi que les terrains compris dans les zones de pr emption cr es 8 Swarming rassemblement avant l hibernation f vrier 2015 77 Rapport environnemental du SRCE de Picardie au titre de cette politique article L 142 3 du code de l urbanisme Les espaces g r s par les N ont t pris en compte que les sites o le Conservatoire assure conservatoires r gionaux pleinement une gestion conservatoire A l exception de 2 sites ils sont d espaces naturels I de tous int gr s dans des ZNIEFF de type et ou sites Natura 2000 l article L414 11 du code de l environnement Espaces identifi s comme constituant des l ments pertinents des SDAGE Les masses d eau Les masses d eau superficielles ont t prises en compte dans la mesure o superficielles et leurs au del des cours d eau inscrits aux listes 1 et 2 des cours d eau class s en objectifs de bon tat application de l article L214 17 du code de l environnement la quasi totalit du r seau hydrographique r gionale est identifi e comme r servoir ou corridor Les orientations et Voir commentaires donn s au titre des cours d eau class s r servoirs dispositions contribuant aux biologiques et zones humides objectifs de la directive cadre sur l eau et des objectifs de biodiversit notamment sous forme cartographique Les axes identifi s comme Les espaces naturel
92. zones humides ou espaces bocagers limitant le ruissellement au b n fice de l infiltration e La sous action B21 S appuyer sur les documents d urbanisme SCoT PLUI PLU vise la pr servation de la biodiversit par la r duction de l artificialisation des sols par lurbanisation et les infrastructures de transport terrestre Favoriser la reconqu te des milieux aquatiques restaurer les fonctionnalit s de la trame verte et bleue Voir aussi plus haut la question sur l am lioration de la qualit des eaux superficielles Quelle contribution du SRCE l am lioration de la fonctionnalit pour les poissons migrateurs R glementairement les cours d eau class s au titre de l article L214 17 du code de l environnement doivent faire l objet d actions pour le r tablissement des continuit s et ou ne peuvent faire l objet de cr ation d am nagements susceptibles de cr er de nouveaux obstacles Le projet de SRCE rappelle ces obligations r glementaires l largissant en outre tous les cours d eau potentiellement concern s sur la base des outils existants et diagnostics en cours les cours d eau class s devant n anmoins rester prioritaires Une attention particuli re devra galement tre port e aux bassins accueillant des migrateurs amphihalins Le projet de SRCE propose un accompagnement des acteurs technique et financier Le projet de SRCE souligne que le r tablissement des continuit s devra touj
93. 009 sur le mod le de la gouvernance cinq __ L laboration du Sch ma r gional de coh rence cologique SRCE s est appuy e sur un comit r gional d di compos des 5 coll ges Le SRCE a associ les acteurs picards au travers d ateliers th matiques d ateliers sous trames d ateliers territoriaux et de journ es d change et de synth se Pour la mise en uvre du Sch ma r gional climat air nergie SRCAE un observatoire Climat Air Energie ainsi qu un comit de pilotage ont t mis en place Le champ d intervention des Conseils conomiques et sociaux r gionaux a t tendu l environnement pour devenir le Conseil conomique social et environnemental r gional CESER assembl e consultative et repr sentant la soci t civile Une enqu te a r v l qu il est peu connu et qu une diffusion accrue de ses avis aupr s des acteurs picards techniciens associations citoyens serait n cessaire 19 Commissions de Suivi de Site CSS ont t mises en place pour l information relative aux pollutions et aux risques autour d quipements ou d tablissement industriels Des conseils de d veloppement actifs dans certains Pays et un secteur associatif environnemental relativement dynamique En application de la LOADDT de 1995 des conseils de d veloppement ont t mis en place dans les Pays de Picardie 18 couvrant l int gralit du territoire traduisant ainsi la volont d associer la so
94. 015 105 Rapport environnemental du SRCE de Picardie condition pour le d veloppement de l olien D21 am liorer la connaissance des incidences de ces quipements sur la faune D22 moduler le fonctionnement de oliennes en p riode peu productive pour limiter les collisions avec des esp ces volantes notamment les chiropt res D23 A noter que le projet de SRCE ne pointe pas les oliennes parmi les l ments fragmentants des continuit s Zones favorables l olien avec ou sans conditions et composantes du projet de SRCE Z lt N Continuit s cologiques du SRCE lt S eu EM Zones favorables l olien R servoirs chiropt res Se Kilom tres Zones favorables l olien R servoirs hors cours d eau s artographie ADAGE Environnement 2015 A Source DREAL et R gion Picardie sous condition Corridors toutes sous trames confondues Fond BD carto IGN 0 4 75 95 19 hors cours d eau La biomasse constitue un autre potentiel significatif d nergies renouvelables en Picardie par ses vastes surfaces d espaces forestiers et agricoles Les orientations du projet de SRCE pour la pr servation des espaces forestiers le d veloppement des r seaux de haies pr servent voire favorisent cette ressource Il soutient et fait la promotion des pratiques sylvicoles compatibles avec les enjeux de biodiversit sans aller l encontre de l exploitation du bois
95. 15 pour les seconds En 2014 ces programmes sont r alis s pour pr s de 50 des captages concern s Concernant la protection de la ressource vis vis des pollutions ponctuelles ou accidentelles la r gion accuse toujours du retard au regard de l objectif national 100 en 2010 avec 85 des captages couverts en 2014 Enfin la r gion est couverte par des SAGE pour plus de la moiti de sa surface mais seulement pour 15 de sa surface par des proc dures en cours de mise en uvre ou r vision La couverture d partementale est tr s in gale l Oise et l Aisne sont diff remment couverts la Somme l tant totalement Etat d avancement des SAGE en 2013 source Atlas de l eau de Picardie 2013 Sormmelaralet cours de auc otie Hautes o mme DrebAwerne Bre Cre DEenonce Etat d avancement des SAGE picards en 2013 D marche pr liminaire Elaboration Mise en oewre R vision m P rim tre des agences de l eau J 16 n EAL Picardie 203 Kikbm tes Source DREAL f vrier 2015 39 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Tendances et perspectives d volution Sur le volet qualit une situation qui peine voluer Les grands travaux engag s sur l assainissement ont permis de r sorber les plus gros points noirs avec encore quelques am liorations attendues dans l Aisne Si les efforts doivent tre n anmoins poursuivis notamment sur les plus petits quipements les principaux leviers po
96. 20 janvier 2014 ainsi que des orientations du CSRPN Picardie Ainsi le SRCE a fait le choix d int grer comme r servoirs de biodiversit les sites concern s par des zonages existants espaces prot g s r glementairement et inventaires de port e nationale ou r gionale et d en reprendre les contours Ces zonages pr sentant une certaine h t rog n it leur int r t en termes de biodiversit a t ensuite v rifi par une analyse de chaque site au regard de crit res en particulier la pr sence d au moins une esp ce ou un habitat menac en Picardie Les sites ne r pondant pas ces crit res ou pour lesquels la connaissance a t jug e insuffisante n ont pas t retenus comme r servoirs de biodiversit du SRCE Cette m thode garantit une homog n it de l identification des r servoirs l chelle r gionale puisque tous les zonages ou inventaires pris en compte existent sur l ensemble du territoire et une solidit scientifique compte tenu de la validation de chaque r servoir par les crit res ci dessus Les ZNIEFF de type 2 n ont pas t retenues au motif que leur p rim tre tr s larges peuvent f vrier 2015 4 Rapport environnemental du SRCE de Picardie comprendre des l ments d occupation des sols tr s h t rog nes avec pour certaines d entre elles de vastes tendues fortement artificialis es Toutefois elles sont pour partie incluses via d autres zonages et les corridors qu elles accueill
97. Acerion For ts mixtes Quercus robur Ulmus laevis Ulmus minor Fraxinus excelsior ou Fraxinus angustifolia riveraines des grands fleuves Ulmenion minoris Formations Juniperus communis sur landes ou pelouses calcaires Formations herbeuses Nardus riches en esp ces sur substrats siliceux des zones montagnardes et des zones submontagnardes de l Europe continentale Formations stables x rothermophiles Buxus sempervirens des pentes rocheuses Berberidion p p Fourr s halophiles m diterran ens et Sarcocornietea fruticosi H traies acidophiles atlantiques sous bois Ilex et parfois Taxus Quercion robori petraeae ou Ilici Fagenion H traies de l Asperulo Fagetum H traies du Luzulo Fagetum Lacs eutrophes naturels avec v g tation du Magnopotamion ou de l Hydrocharition Eaux oligotrophes tr s peu min ralis es des plaines sablonneuses collin en thermo atlantiques Sensibilit des habitats la fragmentation Sous trames Littorale Arbor e Littorale Herbac e humide Littorale Littorale Littorale Littorale Herbac e Littorale Littorale Milieux aquatiques Milieux aquatiques Milieux aquatiques Milieux ouverts calcicoles Milieux aquatiques Littorale Arbor e Arbor e Arbor e Milieux ouverts calcicoles Herbac e Milieux ouverts calcicoles Littorale Arbor e Arbor e Arbor e Milieux aquatiques Lagunes c ti res Littorale Non
98. E 32 Source Tableau de bord des missions de GES et de l nergie en Picardie R gion ADEME Edition 2011 3 Source SRCAE 2012 Les volutions m thodologiques interdisent les comparaisons entre les ann es 2007 et 2011 f vrier 2015 53 Rapport environnemental du SRCE de Picardie o d nergie du secteu r sidentiel et tertiaire Source SOeS P gase in Profil environnement r gional 2010 ann e 1999 Tableau de bord GES 2011 ADEME ann es 2007 et 2010 La consommation d lectricit s levait en 2009 environ 13 TWh les besoins tant couverts principalement par les centrales nucl aires des r gions voisines Consommation finale d lectricit totale Source SOes P gase in Profil environnement r gional 2010 Une d pendance extra r gionale mais des ressources renouvelables valoris es pour la production d lectricit La r gion Picardie ne produit aucune nergie fossile ni nucl aire Ses besoins nerg tiques l g rement plus importants que la moyenne nationale du fait de la place de l industrie bien qu en difficult structurelle sont donc majoritairement satisfaits par des ressources ext rieures au territoire Haute Normandie Nord Pas de Calais et Champagne Ardenne En 2010 la production d nergie en Picardie est de 626 ktep 7276 GWh Elle est 88 d origine renouvelable et couvre 12 de la consommation r gionale contre 10 l chelle nationale Il s agit
99. Etat des collectivit s territoriales et de leurs groupements La Picardie est concern e par deux SDAGE le SDAGE Seine Normandie pour les bassins de l Oise et Marne grossi rement les d partements de l Oise et de l Aisne et le SDAGE Artois Picardie pour le bassin de la Somme qui s tend au del du d partement de la Somme sur une partie du nord ouest de l Aisne Le SRCE prend en compte l ensemble des orientations des SDAGE le concernant certaines d entre elles sont d un rapport plus lointain comme par exemple la s curisation de l eau potable la r duction des pollutions ponctuelles par des substances dangereuses Ainsi il contribue la pr servation et la restauration des milieux aquatiques f vrier 2015 3 Rapport environnemental du SRCE de Picardie et humides y compris en zone littorale et estuarienne en int grant dans la trame verte et bleue r gionale les espaces naturels s y rapportant dans la mesure o la connaissance tait suffisante la date de son laboration int gration en quasi totalit des cours d eau et notamment les cours d eau class s pour la circulation de la faune et des s diments des espaces littoraux et estuariens actions pour limiter la d gradation ou destruction des zones humides et en formulant des actions pour la r sorption et la non aggravation de leur fragmentation Concernant la r duction des pollutions diffuses le SRCE propose d agir en incitant des pratique
100. France cr en 2004 cheval sur les d partements de l Oise et du Val d Oise en Ile de France autour des for ts de Halatte Chantilly et Ermenonville Sa charte est en cours de r vision pour la p riode 2016 2028 sur un p rim tre largi pour mieux prendre en compte les continuit s cologiques en limite du parc actuel Les r seaux cologiques sont en effet un axe majeur de cette r vision maintenir la diversit biologique et les continuit s cologiques constitue le premier axe de l avant projet de charte Le plan de r f rence localise les r seaux cologiques faisant l objet des mesures de la charte en distinguant les r seaux des milieux forestiers des milieux aquatiques et humides et des milieux ouverts Un travail a t effectu avec le PNR au cours de l laboration du SRCE pour assurer la coh rence des trames vertes et bleues aux diff rentes chelles Pour autant le SRCE ne reprend pas toutes les continuit s du PNR car certaines d entre elles rel vent d enjeux locaux continuit s bois es en zone agricole par exemple Un projet de PNR est par ailleurs en cours sur la Picardie Maritime allant de la vall e de la Bresle celle de l Authie englobant la baie de Somme le Vimeu et le Ponthieu Il devrait faire l objet d un avis interm diaire de l Etat l automne 2015 Des travaux ont t engag s pour la d finition d une trame verte et bleue locale Il est noter que les documents d urbani
101. Il s agit aussi de d velopper la labellisation pour la reconnaissance des syst mes de production les plus favorables la biodiversit pour une meilleure reconnaissance et lisibilit des engagements de la profession e La sous action D51 Renforcer et d velopper les pratiques culturales et les modes de gestion des terres favorables au maintien de la biodiversit et des continuit s cologiques tout en tant compatibles avec l activit agricole propose un soutien aux modes de gestion favorisant les milieux herbac s et les modalit s extensives d exploitation les pratiques favorables la biodiversit pour toutes les exploitations Elle incite au d veloppement de la labellisation et d une meilleure prise en compte de l environnement dans les labels existants e La sous action D52 Favoriser le maintien et le d veloppement d un maillage d infrastructures agro cologiques favorables la remise en bon tat des continuit s cologiques vise favoriser la restauration et le maintien des r seaux de haies des jach res faune sauvage les lisi res herbac es en p riph rie de boisements Pr s des deux tiers des r servoirs de biodiversit sont constitu s de surfaces bois es Le projet de SRCE consacre plusieurs actions pour consolider l existant en termes de bonnes pratiques et les d velopper encore et promouvoir une conomie du bois int grant les enjeux cologiques L exploitation foresti re doit prendre
102. OCOB encadre les orientations de gestion mettre en place la mise en uvre des actions inscrites dans ces documents s appuie sur un dispositif de contractualisation travers des contrats Natura 2000 ou de mesures agri environnementale En Picardie le r seau Natura 2000 comprend 48 sites dont 38 ZSC d sign es ou en voie de l tre y compris le site communautaire marin de la Baie de Somme partag entre le Pas de Calais et la Somme et 10 ZPS La ZSC vall e de la Bresles est partag e avec la Haute Normandie Les sites du r seau hors Natura 2000 en mer couvrent environ 90 000 ha sans double compte soit pr s de 5 de la surface r gionale Les sites Natura 2000 de Picardie FR2200352 ABBEVILLE 4ER2200353 R200355 A R FR2210026 SAINT QUENTIN 42006 G n N FR22 FR22002 novdn FR2210 c Eee hs Sa bel OEA t R a 396 05 i FR2506888 3 s R2200369 A BEAUVAIS Sh FR2200376 x COMPIEGNE nn e r FR2200377 CLERMONT I EE ir VAL FR2212001 t Wi An CU T FR2200371 i FR2200378 riR2200382 a Ur l FR 200 Eiri FR2200398 FR 0 es d 20038 z FR2200399 Frzzbosrs 0 47595 Sites Natura2000 e Kilom tres 2sC Cartographie ADAGE Environnement 2015 m ZPS Source DREAL Picardie Fond BD carto IGN f vrier 2015 109 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Les habitats repr sent s sont plus particuli rement attach s aux boisements avec les grands
103. P Celui g re de fa on contractuelle un nombre important de sites Au 31 d cembre 2014 il g re d sormais un r seau de 214 sites naturels d une surface cumul e de 4889 ha et intervient en tant qu assistant la gestion sur 58 sites pour une superficie de 5595 ha r partis sur l ensemble du territoire r gional et pr sentant des enjeux biologiques particuliers Son action est permise gr ce au soutien financier conjoint de la R gion de l Etat et des Agences de l eau de l Union europ enne des trois D partements et de quelques concours plus modestes d institutions plus locales communaut s d agglom ration d Amiens et Saint Quentin Le Conservatoire intervient essentiellement sur des sites publics communaux ou d partementaux d partementaux mais il a galement d velopp des coop rations avec des propri taires priv s La ma trise fonci re des espaces est r alis e gr ce deux principaux outils La taxe d partementale sur les espaces naturels sensibles TDENS mise en place par les D partements pour l acquisition de sites sensibles puis leur gestion d finie dans un Sch ma d partemental des espaces naturels sensibles Les 3 D partements sont dot s d un tel sch ma L action du Conservatoire des Espaces Littoraux et des Rivages Lacustres CELRL qui prot ge pr s de 2 500 ha d cembre 2013 dans le d partement de la Somme sous la forme d acquisition d attribution d affectation ou de servitudes d
104. RCE doit tre conduite au regard des enjeux et objectifs de pr servation des continuit s cologiques qui se posent sur le territoire r gional mais aussi de tous les enjeux environnementaux sur lesquels ses orientations sont susceptibles d avoir des incidences paysage et offre d am nit s consommation d espaces qualit des ressources en eau pr vention des inondations qualit de l air et effet de serre L valuation doit aussi contribuer v rifier la bonne prise en compte par le SRCE des orientations nationales et du SDAGE ainsi que son articulation avec d autres documents de planification L valuation environnementale doit tre conduite conjointement l laboration du SRCE pour que ses r sultats et les recommandations qu elle formule puissent tre int gr s la version finalis e du SRCE il s agit d une d marche de progr s it rative M thode retenue pour valuer le SRCE Pour proc der l valuation des incidences du SRCE sur l environnement plusieurs tapes ont t n cessaires e La r alisation d un tat initial de l environnement chapitre 3 du pr sent document synth se du r cent profil environnemental r gional PER DREAL 2011 compl t et mis jour par un certain nombre d informations et donn es provenant par exemple du SRCAE de l Atlas de l eau en Picardie et du diagnostic du SRCE pour la partie biodiversit Il met en avant par enjeu environnemental et
105. Ramsar qui caract rise la pr sence de types de zones humides repr sentatifs rares ou uniques et l importance internationale du site pour la conservation de la diversit biologique La France signataire de la convention s engage une gestion exemplaire du site Toutefois les quilibres sont fragiles recul du trait de c te ensablement forte fr quentation voire surfr quentation touristique banalisation des milieux li e l abandon de certaines pratiques agricoles et leur mutation vers d autres pratiques beaucoup moins compatibles avec la conservation des richesses cologiques et des paysages de qualit Des mesures de protection et de gestion dans le cadre d une d marche de d veloppement durable Pour pallier les menaces diff rentes mesures ont t instaur es qui cherchent concilier protection des milieux pratiques agricoles et cyn g tiques et ouverture au public des p rim tres de protection r glementaire forte la r serve naturelle nationale de la baie de Somme plus de 3 O00hectares g r s par la Syndicat mixte baie de Somme Grand littoral Picard et l arr t pr fectoral de protection de biotope du cordon de galets de la Molli re 263 ha des sites Natura 2000 en mer 33 000 ha sur la Picardie et le Nord Pas de Calais et sur l estuaire plus de 15 000 ha pour prot ger des habitats et des esp ces d int r t communautaire La cr ation du parc naturel marin PNM estuaire pi
106. TVB chaque tape d laboration d un document d urbanisme vise faire des documents d urbanisme des outils centraux pour la prise en compte des enjeux de la TVB la couverture de la r gion par de tels documents doit tre finalis e en favorisant les d marches intercommunales SCOT et PLUi e La sous action B21 S appuyer sur les documents d urbanisme SCOT PLUi PLU pour pr server voire remettre en bon tat les esp ces supports de la TVB d crit la d marche mener pour sa prise en compte au mieux dans les documents d urbanisme au regard des enjeux des territoires o d s la r daction du cahier des charges en recommandant la consultation de naturalistes afin de pr ciser les comp tences n cessaires les connaissances d j acquises o par un travail de concertation avec un large panel d acteurs concern s plus ou moins directement associer en amont et pendant toute la dur e de la d marche d laboration o par des diagnostics dynamiques d cloisonn s suivant une approche co paysag res o par une cartographie pr cise d clinaison de la TVB r gionale l chelle locale et coh rente avec les TVB des territoires voisins o par la mobilisation des outils disponibles pour la pr servation des continuit s classement des l ments fixes du paysage espaces bois s class s indice sur le zonage des PLU OAP o par des recommandations de mesures et outils Les pi ces obligatoires du projet de SRCE
107. ZPS FR2212005 for ts et bois du Roi Massif forestier de Hez Froidmont et ZPS FR2212006 Marais de la Souche ZSC FR2200377 Mont C sar Etangs et marais du bassin de la ZSC FR2200378 Marais de Sacy le Grand ZPS FR2212007 Somme ZSC FR2200379 Coteaux de l Oise autour de Creil Massifs forestiers d Halatte de ZSC FR2200380 Chantilly et d Ermenonville ZSC FR2200382 Massif forestier de Compi gne M thodologie Le projet de SRCE tant un plan finalit environnementale portant sur les enjeux de biodiversit il ne devrait pas avoir d incidences n gatives sur les sites Natura 2000 et les objectifs de conservation des habitats et des esp ces qui ont conduit leur d signation Il s agit donc surtout ici de mettre en vidence son ventuelle plus value au regard de ces objectifs Le travail d analyse des incidences du projet de SRCE sur les sites du r seau Natura 2000 a t conduit en deux tapes distinctes e analyse du niveau d imbrication des sites Natura 2000 dans la trame verte et bleue r gionale e appr ciation du niveau de mise en relation des sites Natura 2000 afin de mettre en exergue la plus value apport e par le projet de SRCE au r seau Natura 2000 Pour se faire chaque site a t rattach une ou plusieurs des sous trames retenues pour le SRCE partir d une correspondance tablie entre ces derni res et les habitats dont la conservation justifie la d signation des sites table de correspondance en annexe f
108. a qualit de l air Les PCET ont un impact sur la qualit de lair via la ma trise des consommations d nergie laquelle ils doivent contribuer En dehors de la R gion et des D partements il en existe 11 en Picardie dont 3 en phase de mise en uvre Communaut de communes Vall es de la Br che et de la Noye 60 Pays des sources et Vall es 60 Communaut d agglom ration du Soissonnais 02 2 agglom rations sont soumises l obligation d laborer un PDU l agglom ration d Amiens d une part plus de 100 000 habitants qui a approuv le sien en 2002 puis l a r vis en 2011 2013 avec un p rim tre tendu en lien avec le Pays du Grand Ami nois et l agglom ration de Creil d autre part La communaut d agglom ration de Saint Quentin celle de Beauvais et la commune de Cr py en Valois se sont quant elles lanc es volontairement dans cette d marche D autres documents de planification ou d marches adopt es par les acteurs de la r gion concourent galement l am lioration de la qualit de l air tel que le Sch ma R gional d am nagement et de d veloppement durable du territoire SRADDT le Sch ma r gional des infrastructures et des transports SRIT la sensibilisation des territoires la d marche d Approche environnementale de l urbanisme AEU et aux d marches d co mobilit scolaires par l ADEME et la R gion ou encore la r flexion du syndicat mixte des transports collectif
109. a submersion marine et galement aux cons quences des ruptures de digues ou d ouvrages hydrauliques Il peut aussi tre g n r par des remont es de nappes phr atiques mais avec des enjeux moindres mat riels uniquement Plus de la moiti des communes de Picardie ont t d clar es au moins une fois en situation de catastrophe naturelle li e des inondations au cours de ces 20 derni res ann es Les d partements de l Aisne et de l Oise sont plus particuli rement concern s avec entre 55 et 60 de communes touch es contre 45 dans la Somme Les enjeux humains et mat riels sont particuli rement importants dans les lits majeurs des cours d eau concentrant une forte densit de population d activit s conomiques et d infrastructures de transport Oise Somme Aisne Th rain et Marne Les travaux men s dans le cadre de la mise en uvre de la directive inondation ont permis d identifier 5 territoires risques inondation importants TRI dont 2 li s au cours d eau Oise TRI de Creil et de Chauny Ternier La F re 1 aux cours d eau Oise et Aisne TRI de Compi gne et 2 au fleuve Somme TRI d Amiens et d Abbeville Dans ces territoires plus de 186 000 habitants sont situ s en zone potentiellement inondable soit 10 de la population picarde ombre de communes risque inondation int rieures touch es au moins une fois depuis 20 ans Source Primnet MEDDE Le littoral picard est concer
110. ages environnementaux existants sont identifi s 3 Les solutions de substitution raisonnables permettant de r pondre l objet du SRCE dans son champ d application territoriale Chaque hypoth se fait mention des avantages et inconv nients qu elle pr sente notamment au regard des 1 et 2 ci dessus 4 L expos des motifs pour lesquels le SRCE a t retenu au regard des objectifs de protection de l environnement 5 L expos a des effets notables probables de la mise en uvre du SRCE sur l environnement et notamment s il y a lieu sur la sant humaine la population la diversit biologique la faune la flore les sols les eaux l air le bruit le climat le patrimoine culturel architectural et arch ologique et les paysages b de l valuation des incidences Natura 2000 mentionn e l article L 41 4 4 6 La pr sentation successive des mesures prises pour a viter les incidences n gatives du SRCE sur l environnement et la sant humaine b r duire l impact des incidences mentionn es au a n ayant pu tre vit es c compenser lorsque cela est possible les incidences n gatives notables du SRCE sur l environnement et la sant humaine qui n ont pu tre ni vit es ni suffisamment r duites La description de ces mesures est accompagn e de l estimation des d penses correspondantes 7 La pr sentation des crit res indicateurs et modalit s y compris les ch ance
111. ance f vrier 2015 79 Rapport environnemental du SRCE de Picardie e Continuit longeant la fronti re franco belge n 18 Milieux ouverts thermophiles e Arc de la Seine jusqu au Rhin par le de France Picardie Champagne Ardenne et Lorraine n 10 e Continuit Bourgogne Picardie n 13 Continuit s bocag res e Axe bocager depuis la Sarthe jusqu la Belgique n 3 e Axe bocager de Dijon jusqu la Thi rache n 9 Voies migratoires de l avifaune e Poursuite de l axe 1 le long du littoral de la Manche puis vers le nord de l Europe n 3 L axe 1 correspond l axe migratoire longeant le littoral Atlantique traversant la Bretagne puis la Manche jusqu l Angleterre e Axe nord ouest gt nord est reliant l embouchure de la Loire la Belgique n 9 Elle ne concerne en Picardie que la Thi rache mais joue un r le transfrontalier majeur Elle est prise en compte dans le SRCE Elle est plus ou moins morcel e en Picardie et prise en compte en s appuyant sur les coteaux de l Oise jusqu au camp militaire de Sissonne via les grands massifs forestiers du sud de l Oise les coteaux de la vall e de l Automne les buttes et collines du Laonnois Le diverticule qui remonte vers le sud ami nois est beaucoup moins fonctionnel Cette continuit est prise en compte Elle est prise en compte travers les complexes bocagers des vall es de l Epte de la Bresle du Pays de Bray et c
112. ans et programmes sur l environnement de juin 2001 Ses dispositions sont rendues applicables aux SRCE par le d cret du 2 mai 2012 relatif l valuation de certains plans et documents ayant une incidence sur l environnement qui modifie le code de l environnement Le d cret d crit la composition du rapport environnemental article R 122 20 du code de l environnement Si le plan du pr sent rapport environnemental du SRCE ne respecte pas strictement l ordre des alin as du d cret tous les l ments list s au sein de ce m me d cret y sont n anmoins pr sents selon la correspondance suivante Contenu du rapport qui rend compte de la d marche d valuation environnementale selon l article R122 20 1 Une pr sentation g n rale indiquant de mani re r sum e les objectifs du SRCE et son contenu son articulation avec d autres plans sch mas programmes ou documents de planification et le cas chant si ces derniers ont fait feront ou pourront eux m mes faire l objet d une valuation environnementale 2 Une description de l tat initial de l environnement sur le territoire concern les perspectives de son volution probable si le SRCE n est pas mis en uvre les principaux enjeux environnementaux de la zone dans laquelle s appliquera le SRCE et les caract ristiques environnementales des zones qui sont susceptibles d tre touch es par la mise en uvre du SRCE Lorsque l chelle du sch ma le permet les zon
113. antes les carri res D1 la production d nergie renouvelable D2 les activit s conomiques li es au tourisme et loisirs D3 la sylviculture D4 l agriculture D5 Comment le SRCE contribue t il la pr servation et valorisation des espaces de nature ordinaire Les espaces de nature ordinaire sont constitutifs des corridors cologiques sous r serve qu ils repr sentent un continuum de milieux plus ou moins fonctionnels pour le d placement d esp ces entre les r servoirs de biodiversit La nature ordinaire peut galement se retrouver au sein des r servoirs le projet de SRCE ayant fait le choix de retenir comme r servoirs les sites vis s par des zonages relatifs la biodiversit sous r serve du respect d une liste de crit res voir plus haut et de pr server l int grit et donc l h t rog n it des p rim tres existants Les objectifs de pr servation ou de restauration du SRCE les concernent donc dans leur int gralit les enjeux devront y tre pr cis s localement l occasion de la d clinaison du SRCE dans les documents de planification Le projet de SRCE reconna t le r le majeur de la nature ordinaire au sein des espaces agricoles et urbains pour les continuit s cologiques La biodiversit de ces milieux tant plut t mal connue en Picardie l am lioration de cette connaissance fait partie des objectifs du plan d actions strat gique pour clairer les acteurs et le cas ch ant
114. ar la reconnaissance de l int r t cologique de ces zones de plus ou moins grande qualit paysag re il favorise ainsi la mobilisation d outils contractuels tels que les MAE pouvant contribuer la conservation effective d l ments importants du paysage haies mares Plus g n ralement le projet de SRCE insiste sur la n cessit de croiser les diff rentes approches en particulier cologique et paysag re dans l laboration des documents d urbanisme et la conception des projets d am nagement Quelle contribution du SRCE au maintien de paysages agricoles diversifi s Les r servoirs et les corridors sont constitu s pour partie d espaces agricoles le projet de SRCE identifiant galement pour les corridors une sous trame herbac e que l on peut rattacher pour une tr s grande part aux espaces vocation agricole Le projet de SRCE contribue au maintien des paysages agricoles par les objectifs de pr servation et de restauration qu il leur assigne et les actions mettre en uvre afin d y r pondre Le projet de SRCE reconna t galement le r le majeur des infrastructures agro cologiques haies bosquets arbres isol s talus foss s bords de champs dans la qualit des paysages picards au del de leur int r t cologique et fixe des dispositions afin d assurer leur maintien voire leur d veloppement La bonne gestion des espaces sylvicoles contribuera galement pr venir la fermeture des paysages en limi
115. ard entre autres et le climat sont particuli rement favorables au rendement des productions v g tales ce qui explique la comp titivit de l agriculture r gionale la Picardie se situe dans les 10 premi res r gions pour la valeur de la production agricole Certains sols plus argileux et imperm ables se pr tent davantage l levage Thi rache notamment Par les apports en intrants les pratiques agricoles intensives ont des cons quences sur la fertilit physique et biologique des sols En Picardie les tudes men es ont montr que les sols sont plut t en bon tat mais que les mesures de vigilances pr conis es depuis plusieurs ann es doivent tre poursuivies les teneurs et les stocks de mati re organique des sols restant en moyenne faibles maintien d un minimum de c r ales dans la rotation restitution maximale des r sidus de r colte pratique de cultures interm diaires surveillance de la profondeur de labour des sols Ces caract ristiques sont aussi propices la battance qui favorise les risques de ruissellement et d rosion ces derniers se trouvant en outre accrus par l volution des orientations agricoles notamment la r gression tendancielle des surfaces toujours en herbe et l imperm abilisation croissante des sols Quantit d azote pandue par hectare Sources SOes in Profil environnemental r gional 2010 Une r gion faiblement urbanis e mais une consommation des sols en hau
116. ation dans les r gions limitrophes et o les terres labourables ont t maintenues dans les r servoirs de biodiversit Des corridors mod lis s pour 6 sous trames L identification des corridors repose principalement sur de la mod lisation r alis e partir de l occupation des sols au sein des r servoirs de biodiversit OcsolPic au 1 25000 et de la simulation des possibilit s de d placements de guildes d esp ces m thode de l aire de migration simul e voir l annexe 1 du SRCE pr sentant la m thodologie pour plus de d tails repr sentatives de sous trames c est dire de grandes familles d habitats naturels Les continuums ainsi obtenus ont t ensuite ajust s manuellement afin de d terminer les corridors les plus pertinents en fonction de l occupation des sols et des points de fragilit s associ s La m thode choisie implique que n ont t retenus dans la cartographie finale que les corridors reliant 2 r servoirs de biodiversit Les corridors sont repr sent s pour 6 sous trames certaines d entre elles tant d clin es de mani re plus d taill e Outre les corridors sp cifiques chaque sous trame le projet de SRCE identifie galement des corridors vall ens multi trames Ils correspondant des bandes rivulaires herbac es et ou bois es fonctionnant comme des corridors herbac es ou bois es Sous trame littorale Cordon de galet Dune grise Es
117. ations d puration am nagement des lieux d abreuvement du b tail pr servation ou restauration des ripisylves d veloppement des bandes enherb es le long des cours d eau diminution de l usage des intrants en usage agricoles et non agricoles e Les sous actions C51 C55 visent limiter la d gradation et la disparition des zones humides am lioration de la connaissance par des inventaires et leur caract risation gestion des milieux pr servation En dehors des milieux agricoles le projet de SRCE pr conise galement une gestion diff renci e des espaces verts collectifs et des bords de route notamment pour une diminution voire un arr t de l utilisation d intrants La sous action B21 S appuyer sur les documents d urbanisme SCoT PLUi PLU et l action C3 Am liorer la perm abilit des infrastructures lin aires incitent une gestion diff renci e des espaces verts publics et bords de route Le projet de SRCE rappelle que le souci de pr servation de la qualit des eaux doit aussi tre port par les documents d urbanisme et les projets les am nagements pouvant avoir des incidences sur les continuit s cologiques par une augmentation des apports de polluants via les ruissellements d eaux pluviales diminution des capacit s d accueil notamment pour les esp ces les plus sensibles rupture des continuit s par une barri re invisible d origine physico chimiques e L action C2 In
118. biodiversit dans les communes et les espaces identifi s dans le cadre de la d marche REDOM dans les d partements d outre mer f vrier 2015 Les 51 sites de la r gion sont tous int gr s aux r servoirs de biodiversit Un travail a t conduit avec le PNR Oise Pays de France afin d assurer la coh rence de sa trame verte et bleue avec le SRCE Certains corridors du PNR n apparaissent pas dans le SRCE dans la mesure o il s agit de corridors d enjeu local Voir aussi plus loin le paragraphe sur l articulation avec les autres sch mas plans et programmes Les 3 sites class s en raison de leur patrimoine naturel sont int gr s dans les r servoirs de biodiversit Elles sont int gr es sur la base des arr t s pr fectoraux pris en 2012 dans l Oise et l Aisne et du projet d arr t pour le d partement de la Somme cela repr sente un lin aire de 3350 km de cours d eau Aucune zone identifi e en Picardie Un seul classement de ce type en Picardie le bois d Holnon 109 ha afin d emp cher l exploitation du sous sol du massif Il est int gr aux r servoirs de biodiversit Le statut forestier n a pas constitu un crit re de s lection des r servoirs de biodiversit mais l essentiel de ces for ts sont int gr s aux r servoirs de biodiversit via les autres zonages pris en compte ZNIEFF de type 1 et Natura 2000 en particulier Toutes les ZNIEFF de type ont t int gr es dans les
119. biologiques foresti res RBF ONF 2013 cours d eau class s de type 1 et 2 au titre de l article L 214 17 du code de l environnement agences de l eau Seine Normandie et Artois Picardie 2012 e inventaires ZNIEFF Zones naturelles d int r t faunistique et floristique ZNIEFF de type 1 DREAL 2013 e autres sites reconnus l chelle r gionale espaces naturels sensibles ENS 2013 sites g r s par le Conservatoire des Espaces naturels de Picardie CENP 2013 sites d int r t floristique du Conservatoire Botanique National de Bailleul CBNBI 2013 sites du Conservatoire de l espace littoral et des rivages lacustres prot g s CELRL 2013 s lection de g tes chiropt res Picardie Nature 2013 Ces zonages tant relativement h t rog nes leur int r t en termes de biodiversit a t confirm par une analyse de chaque site au regard des esp ces pr sentes sur la base de donn es bibliographiques Ainsi les r servoirs de biodiversit r pondent tous l ensemble des crit res imp ratifs suivants e ils h bergent au moins une esp ce animale ou v g tale ou un habitat naturel menac en Picardie e ils permettent l accomplissement de tout ou partie du cycle biologique d une ou plusieurs esp ces e ils sont issus de sites reconnus au niveau r gional pour leur int r t cologique Dans un souci de coh rence des politiques les p rim tres faisant l objet d un classement
120. bjectifs et au plan d actions strat gique 93 5 EFFETS PROBABLES DU SRCE SUR L ENVIRONNEMENT ET MESURES PRISES POUR EVITER REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS NEGATIFS nnnnnnerrmennnnnnnnnnnnnnrnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnee 94 5 1 R ponses aux questions valuatives pour chacun des enjeux environnementaux 94 5 2 Incidences Natura 2000552220 in a iara E a AE tasn setretons lets ele le nets ed 109 f vrier 2015 1 Rapport environnemental du SRCE de Picardie R sum non technique de l valuation environnementale du SRCE Qu est ce que le Sch ma r gional de coh rence cologique Les lois dites Grenelle de l environnement fixaient l objectif de constituer d ici fin 2012 une trame verte et bleue l chelle nationale Il s agit d un ensemble de continuit s cologiques qui permettent aux esp ces animales et v g tales de communiquer circuler s alimenter se reproduire et se reposer autant d actions indispensables leur survie Concr tement ces lois imposent l tat et aux R gions d laborer ensemble un sch ma r gional de coh rence cologique SRCE qui vise identifier maintenir et remettre en bon tat les continuit s cologiques la fois au sein de la r gion et en lien avec les autres r gions et pays limitrophes La d clinaison du SRCE des chelles infrar gionales et sa mise en uvre reposent ensuite sur les acteurs locaux Les continuit s cologiques sont compo
121. ble des activit s maritimes Les travaux sont en cours pour la zone Nord Atlantique Manche ouest avec une finalisation pr vue pour d but 2015 Etat des masses d eau superficielle cours d eau canaux transition et c ti res 2 SAINT QUENTIN Masse d eau cours d eau ST naturelle artificielle fortement modifi e Objectif atteinte bon tat ou bon potentiel global E 215 E 2021 E 2027 20 N LL tat cologique Kilom tres M tr s bon E bon E bon ne moyen Cartographie ADAGE Environnement 2014 Eo E mauvais Source DREAL Picardie 2014 h Fond BD carto IGN E mauvais f vrier 2015 37 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Conformit des eaux de baignade 1 eaux douces et de mer Source Minist re des affaires sociales et de la sant Des ressources en eau souterraine strat giques pour l alimentation en eau potable dont la qualit s am liore pour certaines mais pr sentant localement des tensions accrues sur le plan quantitatif En 2011 la qualit des eaux souterraines est assez d grad e Ce mauvais tat est d leur mauvaise qualit chimique mais aussi pour la nappe de la craie picarde son mauvais tat quantitatif soit pour cette derni re une d gradation de la situation observ e en 2006 Elle fait d ailleurs l objet depuis 2009 d une Zone de r partition des eaux ZRE sur le bassin de l Aronde pour la restauration d un qu
122. card et c te d Opale dans le cadre de la strat gie nationale de cr ation et de gestion d aires marines prot g es et situ au large de la Seine maritime de la Somme et du Pas de Calais 2 300 km de surface maritime et 118 km de c tes Un projet de parc naturel r gional PNR Picardie Maritime Une partie de espaces littoraux et arri re littoraux est bien pr serv e gr ce l action fonci re du conservatoire de l espace littoral et des rivages lacustres CELRL et la gestion conduite par le syndicat mixte Baie de Somme Grand littoral picard 2 500 ha strictement prot g s et plus de 10 000 ha de surfaces autoris s pouvant faire l objet d actions En amont SDAGE et SAGE contribuent am liorer la qualit des eaux de l estuaire Enfin l application de la Directive cadre europ enne Strat gie pour le milieu marin pour la reconqu te de la qualit cologique des mers europ ennes horizon 2020 va aboutir un plan d actions pour la pr servation du milieu marin et le d veloppement durable des activit s maritimes Les travaux sont en cours pour la zone Nord Atlantique Manche ouest avec une finalisation pr vue pour d but 2015 Tendances et perspectives d volution Le trait de c te recule les estuaires s ensablent naturellement et du fait des hommes les pressions s accroissent pollution de l eau fr quentation touristique banalisation des milieux par recul du bocage et d prise agric
123. cartographies et plan d actions strat gique sont en outre compl t es d un document vocation p dagogique pour la traduction du SRCE dans les documents d urbanisme d marche r gionale volontariste de la Picardie f vrier 2015 99 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Respecter les motifs paysagers remarquables tout en permettant leur volution Quelle contribution du SRCE la prise en compte des paysages remarquables La contribution du SRCE la prise en compte des paysages est inscrite dans la loi article L371 1 1 du code de l environnement stipulant que La trame verte et la trame bleue ont pour objectif d enrayer la perte de biodiversit cette fin ces trames contribuent am liorer la qualit et la diversit des paysages En coh rence avec les orientations nationales de la trame verte et bleue certains sites class s au titre de la loi Paysage de 1930 ont t retenus apr s examen au cas par cas comme r servoirs de biodiversit 21 800 ha sur les 40 000 ha de sites class s en Picardie D autres sites d int r t paysager sites en projets de classement sites inscrits et grands ensembles embl matiques s inscrivent plus ou moins l int rieur des r servoirs de biodiversit et sont le plus souvent concern s par des corridors Ils b n ficieront par ce biais des objectifs de pr servation et de restauration que le projet de SRCE fixe pour les espaces concern s En outre p
124. certaines communaut s animales ou de champignons L exploitation des bois peut aussi n cessiter dans certains cas le renforcement ou louverture de pistes foresti res qui repr sentent des risques potentiels pour le patrimoine forestier f vrier 2015 56 Rapport environnemental du SRCE de Picardie 3 9 Les causes et cons quences du changement climatique r duire les missions de gaz effet de serre et anticiper les effets du changement climatique Bilan des missions de gaz effet de serre SE R partition des missions de GES En 2011 les missions de gaz effet de serre GES en Picardie ont par secteur en Picardie atteint 16 4 millions de tonnes quivalent CO soit une contribution eaux us es 3 4 des missions fran aises Le niveau d mission par habitant est un peu plus lev que la moyenne nationale 8 5 teqCO hab an en Picardie 7 5 teqCO hab an en moyenne en France en 2010 Le secteur de l industrie est le premier metteur de la r gion avec 25 des missions La baisse observ e sur la p riode 1990 2010 est due aux difficult s conomiques du secteur et aux efforts d efficacit nerg tique des entreprises r gionales Les transports et les b timents sont les secteurs dont les missions de GES ont le plus augment sur la p riode 1990 2010 ce titre ils repr sentent les enjeux principaux des politiques d att nuation Les transports g n rent 25 des missions r gio
125. ces agricoles et notamment de la structure bocag re haies et p turages tant situ s majoritairement en couronne d urbanisation zone de plus forte pression une banalisation par la perte des l ments identitaires et d autres cons quences environnementales climat air biodiversit Jusqu alors particuli rement marqu e dans les aires urbaines Amiens Sud Oise Beauvais Senlis Compi gne cette p riurbanisation s tend d sormais aux espaces jusqu alors pr serv s La plus forte croissance d urbanisation se situe d sormais en dehors des aires urbaines elle menace particuli rement les vall es la zone c ti re et arri re littorale et les massifs forestiers sud Oise Evolution de l occupation des sols entre 2000 et 2006 Eau B somme Zones humides For ts et milieux semi naturels H Oise Territoires agricoles et ruraux Territoires artificialises 1000 1500 1500 1000 500 o 500 RER Source SOeS CORINE Land cover in Profil environnement r gional 2010 Si les fonds de vall e ont t ferm s par l installation progressive de peupleraies depuis l apr s guerre jusque dans les ann es 90 et par l arr t des activit s traditionnelles d entretien des milieux humides de fond de vall e cet arr t ayant lib r la dynamique naturelle de boisement des milieux et rendu disponibles des espaces pour la populiculture la for t est de plus en plus morcel e par l urbanisation les infrastructures et les autres
126. ces de concertation mais repr sentation du monde civil dans les fonctionnement optimiser pour favoriser la instances d cisionnelles sur les th mes mobilisation de la soci t civile de l environnement d une part et du d veloppement durable d autre part dans le territoire r gional D velopper les outils D veloppement du partage de l information d accompagnement aux changements au del de la sensibilisation aller vers l engagement et l action nombreux acteurs contribuant l EEDD mais manque de lisibilit des dispositifs volution dans les publics cibles la coordination des dispositifs mais encore des marges de progr s f vrier 2015 70 Rapport environnemental du SRCE de Picardie 4 Choix effectu s par le SRCE au regard des enjeux et du contexte 4 1 Analyse de la prise en compte par le SRCE des objectifs supra r gionaux de protection de l environnement Face la d gradation du vivant douze ans apr s la Convention sur la diversit biologique Rio 1992 la communaut internationale s tait fix e l objectif de r duire le rythme de la perte de biodiversit d ici 2010 Johannesburg 2004 En France cet objectif est relay par la Strat gie nationale pour la biodiversit SNB adopt e en 2004 r vis e en 2010 la SNB 2011 2020 qui int gre les engagements du Grenelle de l environnement fixe pour ambition commune de pr server et restaurer renforcer et valoriser la biodiversit
127. ces naturels pour la pratique d activit s de tourisme et loisirs Les am nagements n cessaires des activit s et leur ventuel d veloppement ou la fr quentation et son ventuelle augmentation peuvent occasionner des pressions sur les habitats la faune et la flore Certains secteurs sont d j assez fortement concern s tels la Baie de Somme grand site touristique du littoral picard ou encore les massifs forestiers de l Oise espaces de respiration pour la population locale et francilienne Afin de limiter les pressions exerc es sur les milieux le projet de SRCE recommande la mise en uvre de d marches de sensibilisation et de gestion des pratiques et la mobilisation des outils de planification int grant les enjeux de la TVB pour l implantation des infrastructures touristiques e L action D3 Garantir des activit s de loisirs et de tourisme respectueuses de la TVB recommande d engager des d marches de sensibilisation des acteurs du tourisme des structures de promotion des activit s de pleine nature d adapter l usage des sites naturels aux enjeux par des dispositifs adapt s canalisation des flux signal tique de d velopper sur les sites les plus fr quent s une pr sence de m diateurs voire une police pouvant sanctionner les contrevenants la r glementation Quelle contribution du SRCE la r duction de la pollution lumineuse La Picardie fait partie des r gions les plus concern es par la pollut
128. ci t civile dans la mise en uvre et l valuation des d marches de d veloppement local Mais leur taille composition et fonctionnement est tr s h t rog ne l image des pays eux m mes qui sont tr s divers Seuls quelques uns continuent d tre anim s et sont associ s aux r flexions locales De nombreuses associations actives sont recens es en Picardie des associations environnementales ont t agr es dans les trois d partements et des regroupements entre elles ont permis de constituer des interlocuteurs pertinents comme l association r gionale Picardie Nature Toutefois des marges de progr s existent encore pour une meilleure structuration du tissu associatif en lien avec l environnement par exemple pas 40 Etat collectivit s associations employeurs et salari s In diagnostic r gional dans le cadre de l tude territoires picards et transition cologique d cembre 2012 La loi Grenelle 2 de juillet 2010 a instaur les Commissions de Suivi de Site CSS en remplacement des commissions locales d information et de surveillance CLIS pour les installations de traitement des d chets et les centrales nucl aires et des comit s locaux d information et de concertation CLIC pour les tablissements industriels recens s seuil haut au titre de la directive Seveso Loi d Orientation pour l Am nagement et le D veloppement Durable des Territoires f vrier 2015 63 Rapport environnemental
129. ck s tant de 45 en 2009 mais pas encore suffisamment pour atteindre l objectif de 15 entre 2009 et 2012 fix par le Grenelle Au 31 d cembre 2009 la r gion dispose de 13 centres de stockage de d chets non dangereux CSDND dont six dans la Somme trois dans l Oise et quatre dans l Aisne Certaines de ces installations devaient arriver saturation d ici 2015 La valorisation nerg tique qui concerne 14 des DMA provient pour l essentiel de PUIOM de Villiers St Paul dans l Oise et du centre de m thanisation d Amiens Le plan d partemental de l Aisne pr voit horizon 2017 une valorisation nerg tique du biogaz pour tous les centres de stockage hors ceux arrivant en fin de vie et la 2 Source DREAL Bilan ICPE f vrier 2015 48 Rapport environnemental du SRCE de Picardie r alisation d une unit de stabilisation par traitement bio m canique avec valorisation nerg tique type centre de m thanisation d une capacit de 60 000 t an soit 40 des ordures m nag res r siduelles produites par le d partement Un projet d unit de m thanisation ou autre traitement organique est galement pr vus dans l Oise D chets m nagers collect s quantit s de DMA collect es aux de valorisation mati re e organique des d chets m nagers e assimil s Source SINO ADEME Production et traitement des d chets dangereux en Picardie La production de d chets dangereux en Picardie
130. contribuer la pr servation et la remise en bon tat des continuit s cologiques afin d enrayer la perte de biodiversit en associant les diff rentes acteurs impliqu s aux diff rentes chelles du territoire En int grant tous les sites d sign s Natura 2000 ou en cours de d signation aux r servoirs de biodiversit et en contribuant pour leur tr s grande part leur mise en r seau le SRCE prend en compte les directives europ ennes Oiseaux de 1979 et Habitats faune flore de 1992 voir ci apr s Incidences Natura 2000 Le SRCE partage et compl te l objectif de la strat gie nationale de cr ation d aires prot g es terrestres SCAP qui vise enrayer la perte de biodiversit en identifiant les lacunes actuelles afin de placer sous protection forte 2 au moins du territoire terrestre m tropolitain Ainsi il int gre directement par la cartographie ou indirectement par les actions qu il incite mener une part importante des espaces prot g s et ou inventori s en Picardie la non prise en compte tant le plus souvent li e un manque de connaissances ou une impr cision trop importante de certains inventaires zones dominante humide espaces de mobilit des cours d eau Le d veloppement de la connaissance qui constitue un des 6 th mes du sch ma devrait permettre d int grer s il y a lieu de nouveaux espaces lors de la prochaine r vision du sch ma dans 6 ans voir galement ci
131. cosyst mes Il pourrait aussi affecter certaines essences intol rantes aux s cheresses comme la h traie de Compi gne qui dans certaines stations souffre d j du manque d eau De plus il existe un risque de prolif ration d esp ces envahissantes telles que les ravageurs et les parasites des cultures et des for ts dont les capacit s d adaptation sont meilleures La vitesse de migration spontan e limit e de certaines essences doit conduire r fl chir l opportunit d ventuelles migrations assist es plantations d essences plus adapt es La ressource en eau bien qu abondante en Picardie est fragile du fait des pressions humaines et notamment agricoles qui s exercent sur elle Des conflits d usages s observent d j localement bassin d Aronde par exemple et le changement climatique accentuera ces tensions en faisant merger de nouvelles probl matiques d ordre qualitatif hausse des temp ratures et sensibilit aux bact ries eutrophisation concentration de polluants et d ordre quantitatif baisse des d bits des cours d eau et du volume des nappes Assurer une mobilisation collective et positive Aujourd hui l enjeu est d anticiper et de s adapter aux bouleversements engendr s par le changement climatique afin d viter de trop forts dommages environnementaux mat riels et humains La question de l adaptation en Picardie est encore ses d buts L laboration du SRCAE a permis aux acteurs du ter
132. d chets encore incin r s ou stock s Niveau d enjeux pour le SRCE Secondaire avec des interactions la marge en lien avec l am nagement de nouveaux quipements pour le traitement des d chets destruction d habitats risque de pollution risque de fragmentation des continuit s f vrier 2015 49 Rapport environnemental du SRCE de Picardie 3 7 La qualit de l air am lioration de la qualit de l air int rieur et ext rieur pour la protection de la sant et la lutte contre les gaz effet de serre par la r duction des missions et de l exposition des personnes Contribuer un d veloppement du territoire plus respectueux de la qualit de Pair Un cadre donn par les grands documents de planification A l chelle r gionale le Sch ma r gional du climat de l air et de l nergie SRCAE labor par l Etat et la R gion et adopt en mars 2012 d finit des orientations pour chacune des trois th matiques climat air et nergie en prenant en compte les possibles interactions entre elles A chelle infrar gionale les Plans Climat Environnement Territoriaux PCET et les Plans de D placement urbains PDU doivent tre compatibles avec le SRCAE Le Plan de protection de l atmosph re PPA concernant trente communes de la r gion de Creil actuellement en consultation publique d but 2015 et qui d finit les objectifs et mesures mettre en place pour la reconqu te de l
133. d ici 2020 le rythme d artificialisation des terres agricoles Plusieurs outils ont t mis en place cet effet les plans r gionaux de l agriculture durable PRAD approuv en 2013 en Picardie les commissions d partementales de la consommation des espaces agricoles CDCEA qui sont consult es sur le changement de destination des terres agricoles et une taxe sur les plus values r alis es lors de la cession de terrains nus vocation agricole rendus constructibles Les tablissement publics fonciers SAFER EPF local de l Oise des r flexions tant en cours dans les 2 autres d partements pour cr er un tel outil accompagnent les collectivit s dans leur politique de maintien des terres agricoles et de protection de l environnement pr servation des espaces naturels de la ressource en eau et des paysages restructuration foresti re mise en place de trames vertes notamment via des portages fonciers Ces organismes ach tent des terres ou des b timents n cessaires aux collectivit s dans leurs actions d am nagement les g rent puis les r troc dent lorsque les collectivit s sont pr tes lancer leur projet Les Parcs voir Chapitre Milieux naturels et biodiversit sont des acteurs essentiels de la pr servation des milieux naturels remarquables Un des enjeux essentiels pour ces territoires consiste concilier des objectifs de pr servation et de mise en valeur des milieux et des paysages avec des objectifs de
134. de mani re compl mentaire avec les services de l Etat qui ont engag depuis 2004 au sein des tablissements scolaires une politique d EEDD Une charte l chelle de l Acad mie d Amiens est en cours d laboration associant ducation nationale collectivit s associations chambres consulaires Cela pose la question de la formation des enseignants qui b n ficient de l appui d acteurs et de r seau pr sent en r gion notamment Canop e ex Centre r gional de document p dagogique CRDP et galement En savoir plus Picardie Nature L organisation des enseignements la possibilit de travailler en mode projet le rapprochement de la sph re p dagogique de la dimension du fonctionnement et de la gestion des tablissements l association des activit s p dagogiques sont aussi des l ments moteurs en mati re d ducation au d veloppement durable et sur lesquels des progr s sont encore attendus A noter galement la d marche pilote des Agendas 21 des Lyc es agricoles publics de Picardie et la mise en place d une d marche port e par l enseignement agricole sur la transition agro cologique et ducative Une implication in gale des collectivit s dans des projets territoriaux de d veloppement durable Les d marches territoriales de d veloppement durable agendas 21 Plans climats nergies territoriaux PCET ont notamment pour objectif de d velopper l co responsabilit des acteurs locaux Mais alors que le Gr
135. e les services cosyst miques dans cette hi rarchisation tels que la pr servation contre les inondations et la pollution des eaux zones humides bocages plus particuli rement la s questration du carbone limitant l aggravation de l effet de serre grands massifs forestiers la lutte contre les lots de chaleur nature en ville la pr servation de la qualit des sols la qualit du cadre de vie pour les habitants et le tourisme 4 grands sites embl matiques ont t identifi s Baie de Somme moyenne vall e de l Oise for ts du sud de l Oise complexes bocagers du Pays de Bray de la Thi rache et de la vall e de l Oise une tr s grande partie de la r gion tant concern e des degr s divers sans qu une codification pr cise ne puisse tre tablie e La fonctionnalit des corridors appr ci e d une part en fonction du nombre de guildes d esp ces pouvant les utiliser et d autre part dire d experts La cartographie des objectifs de la trame verte et bleue est la traduction du croisement de ces deux hi rarchisations r servoirs de biodiversit et r servoirs de biodiversit prioritaires corridors restaurer ou restaurer prioritairement conserver ou conserver prioritairement 5 Guilde d esp ces ensemble d esp ces qui exploitent un m me habitat naturel avec des exigences comparables en termes d habitat et de d placement f vrier 2015 92 Rapport environnemental du SRCE de Picardie No
136. e biodiversit et nerg tique pour la valorisation nerg tique des ressources renouvelables plus particuli rement sur le bois nergie l olien le solaire photovolta que au sol e plan r gional d agriculture durable PRAD 2013 dont les objectifs sont pour partie communs avec ceux du SRCE r le important de l agriculture pour la pr servation de la biodiversit et des paysages via la gestion des espaces agricoles la pr servation des infrastructures agro cologiques la r duction des pollutions diffuses e plan pluriannuel r gional de d veloppement forestier PPRDF 2013 qui vise au d veloppement de l exploitation foresti re dans des secteurs identifi s Celle ci doit s inscrire dans des objectifs de durabilit suivant les crit res de la convention d Helsinki pour la gestion durable des for ts qui guide le contenu des documents cadre forestier depuis 1993 e les sch mas d partementaux des carri res en cours de consultation dans les 3 d partements qui d finissent des zones enjeux prot ger des impacts des carri res dans lesquelles s inscrivent tous les r servoirs de biodiversit du SRCE et qui b n ficieront pour leur pr servation des dispositions des SDC mesures d vitement de r duction voire de compensation le SRCE n ayant pas vocation r glementer l usage des sols Parmi les documents d chelle infra r gionale les chartes des parcs naturels r gionaux qui d terminent suiva
137. e cadre de leurs documents d urbanisme SCOT et PLU qui permettent d agir la fois sur les dynamiques qui contribuent l volution des milieux naturels artificialisation des sols li e au d veloppement urbain et sur leur pr servation Certains ont int gr des trames vertes et bleues locales qui prennent notamment en compte la question de la nature en ville Citons pour exemple les travaux r cents men s par la Communaut de Communes du Sud de l Aisne UCCSA en vue du SCOT ceux d Amiens m tropole pour l identification la pr servation et la valorisation de la trame verte et bleue de l agglom ration Les agences d urbanisme Oise la vall e dans l Oise et ADUGA pour le pays du Grand Ami nois ont galement investi la question de l identification de la TVB de leurs territoires d intervention afin d en faciliter ou d en garantir la prise en compte dans les documents d urbanisme concern s A une chelle plus large le sch ma r gional d am nagement et de d veloppement durable du territoire SRADDT adopt en 2009 envisageait d j une trame verte et bleue dans une perspective inter r gionale et une Directive r gionale d am nagement DRA vise d velopper la mixit des fonctions et pr server le patrimoine naturel dans les nouvelles campagnes Enfin les agendas 21 des trois D partements comportent des axes et actions relatifs la pr servation de la biodiversit via notamment le d veloppement de pratiques de ge
138. e et renforce les dispositifs existants en faveur de pratiques agricoles favorables la biodiversit voir question suivante e La sous action B31 S appuyer sur les territoires de projets et les documents cadres promeut l int gration d actions de pr servation des continuit s cologiques dans les projets de territoire PNR SAGE contrats de rivi re f vrier 2015 96 Rapport environnemental du SRCE de Picardie e La sous action B32 Pr server voire prot ger les espaces rappelle les outils existants en mati re d actions fonci re contractuelle ou r glementaire Le projet de SRCE propose aussi d tudier la faisabilit d un nouvel outil l image des contrats corridors existants en Rh ne Alpes e La sous action E23 tudier la faisabilit de contrats corridors mobilisant les fonds publics propose la cr ation d un nouvel outil en compl ment de ceux existants Son originalit r side notamment dans le fait qu il pourrait tre utilis par diff rents financeurs donnant davantage de lisibilit pour les porteurs de projets A noter que la d clinaison r gionale de la strat gie de cr ation des aires prot g es s inscrit en parfaite coh rence avec les objectifs de pr servation et de restauration du SRCE en projet 3 r serves r gionales 3 arr t s de protection de biotope Le SRCE favorise t il la compatibilit entre les enjeux conomiques des espaces agricoles et fores
139. e globale la diminution des pr l vements La diminution de la pluviom trie cons quence du changement climatique en Picardie pourrait encore accentuer ce d s quilibre et fragiliser d autres ressources Niveau d importance pour la Picardie Majeur avec des enjeux majeurs de satisfaction des besoins prioritaires eau potable et de sant publique pollution de la ressource en eau des enjeux environnementaux capacit d accueil du vivant des milieux aquatiques et humides et conomiques fragilisation de l activit agricole augmentation du co t de l eau par le recours accru des proc d s de d pollution Niveau d enjeux pour le SRCE Important l tat de la ressource qualitatif comme quantitatif ayant n anmoins des incidences sur la biodiversit fonctionnalit cologiques des milieux aquatiques Par ailleurs certains espaces naturels contribuent la qualit des milieux aquatiques par le r le favorable qu ils jouent sur les risques de pollutions ralentissement des eaux de ruissellement limitant l rosion des sols agricoles et les transferts de pollutions dans les milieux aquatiques r le puratoire des zones humides Favoriser la reconqu te des milieux aquatiques Restaurer les fonctionnalit s de la trame bleue La trame bleue constitu e des milieux humides et aquatiques est porteuse d enjeux majeurs pour la biodiversit r gionale Cette question est abord e en d tail dans le chapitr
140. e protection environnementale Le Conservatoire est autoris mener une action fonci re sur plus de 10 000 ha Les terrains du Conservatoire du littoral sont g r s essentiellement par le Syndicat Mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard et plus marginalement en moyenne vall e de la Somme par le Conservatoire d espaces naturels de Picardie Part r gionale des espaces sous Les Parcs sont des acteurs essentiels de la pr servation des milieux naturels remarquables Il s agit en r gion du Parc naturel marin estuaire picard et C te d Opale premier parc marin de la fa ade Manche et du Parc naturel r gional Oise Pays de France et son projet d extension Un des enjeux essentiels pour ces territoires consiste concilier des objectifs de pr servation et de mise en valeur des milieux et des paysages avec des objectifs de d veloppement conomique int grant le potentiel touristique Un projet de Parc naturel r gional est actuellement l tude sur la Picardie maritime Il faut aussi noter l action de certaines collectivit s comme le Syndicat mixte Baie de Somme Grand littoral picard qui g re pr s de 3 000 hectares du domaine public maritime par l interm diaire de la r serve naturelle de la baie de Somme ou de l action ponctuelle des s ries cologiques de l ONF et des sites acquis ou g r s par les f d rations de chasse D autres collectivit s et EPCI prennent en compte les continuit s cologiques notamment dans l
141. e tension accrue sur la ressource en eau avec des cons quences sur des activit s conomiques importantes pour la r gion agriculture tourisme et les conflits d usage d s quilibre entre ressources et besoins En mati re de biodiversit le changement climatique aura aussi des incidences sur la r partition des essences et esp ces plus particuli rement celles d pendant des milieux humides en lien avec la tension accrue sur la ressource en eau Le SRCAE d finit des orientations pour la fois att nuer le changement climatique en r duisant les missions de gaz effet de serre et s adapter ses effets f vrier 2015 10 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Analyse des incidences Le SRCE contribue au maintien et la restauration des continuit s cologiques autant d espaces naturels effet puits de carbone plus ou moins prononc plus particuli rement les for ts estuaires prairies Leur meilleur tat les rendra aussi moins fragiles Les continuit s faciliteront le d placement n cessaire la survie des esp ces La contribution du SRCE porte galement sur le d veloppement de la connaissance sur les effets du changement climatique sur la biodiversit et les pratiques de gestion d velopper en cons quence D autres dispositions joueront aussi un r le pour la pr servation de la ressource en eau potentiellement impact e par le changement climatique tant sur le plan qualitatif que quantitatif
142. e traitant des enjeux relatifs la biodiversit La restauration de la fonctionnalit de la trame bleue s exprime notamment par le r tablissement des continuit s cologiques des cours d eau C est un enjeu important en Picardie en raison d une part de la relativement forte densit d ouvrages hydrauliques constituant des obstacles plus ou moins difficiles franchir pour la faune aquatique anciens moulins ouvrages de navigation ou de r gulation hydraulique et d autre part de la richesse ou potentialit cologique de ces milieux en r gion deux tiers des rivi res class es en premi re cat gorie piscicole une centaine de r servoirs biologiques identifi s des fleuves c tiers enjeux poissons migrateurs Afin de pr server ou restaurer les continuit s cologiques en milieux aquatiques la loi sur l eau et les milieux aquatiques impose un classement des cours d eau d terminant ceux o tout nouvel am nagement sera interdit liste 1 et ceux devant faire l objet de travaux pour r tablir la continuit liste 2 Ces classements ont t arr t s pour la Picardie en 2012 bassin seine Normandie et 2013 bassin Artois Picardie f vrier 2015 40 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Classement des cours d eau suivant article L 214 17 du code de l environnement oou pS La Cours d eau class s Classe 1 Classe 2 Zone d tude E ians aaa Limites d partementales Q
143. ectif est d anticiper au mieux la prise en compte des continuit s dans ces projets Un document d accompagnement partie int grante du SRCE pour mieux accompagner les acteurs Le projet de SRCE comprend un document tome 9 en donnant le mode d emploi et visant accompagner les territoires pour une prise en compte adapt e des enjeux identifi s par le sch ma en mati re de continuit s cologiques Il a t r alis la demande des acteurs Constituant une pi ce du SRCE il b n ficie de la m me port e juridique niveau de prise en compte L existence de ce document traduit la volont de s inscrire dans une d marche p dagogique Ainsi il rappelle les objectifs du SRCE et pr sente de fa on synth tique son contenu explique les modalit s de d clinaison de la trame verte et bleue dans les documents d urbanisme et identifie les outils mobilisables pour r pondre aux enjeux 4 4 Le coh rence interne du diagnostic aux objectifs et au plan d actions strat gique Tous les grands milieux naturels enjeu de Picardie d crits dans le diagnostic font l objet de sous trames dans la cartographie de la trame verte et bleue du SRCE et tous les espaces les plus remarquables identifi s l chelle r gionale sont inclus dans des r servoirs de biodiversit et ils sont quasiment toujours reli s entre eux par des corridors cologiques Tous ces milieux sont vis s par des actions du plan d actions strat gique De m me toutes
144. eloppement urbain ma tris limitant les extensions urbaines en cherchant notamment densifier les enveloppes d j urbanis es Apr s avoir analys la consommation de l espace sur les 10 derni res ann es les SCOT doivent arr ter des objectifs chiffr s de consommation conome de l espace Mais alors que les SCOT devraient tre g n ralis s l ensemble du territoire d ici 2017 ch ance partir de laquelle toute commune non couverte par un tel sch ma ne pourra modifier ou r viser son PLU pour ouvrir l urbanisation une zone d termin e apr s le ler juillet 2002 on note un retard de couverture en SCOT du territoire Elle tend se r sorber mais on ne recense aucune d marche de SCOT entam e en Thi rache le Laonnois le Senlis Par ailleurs de nombreuses communes rurales ne sont dot es d aucun document d urbanisme r glementaire POS PLU Le Sch ma r gional d am nagement et d veloppement durable du territoire SRADDT doit veiller trouver un quilibre satisfaisant entre l talement urbain n cessaire et la pr servation des espaces agricoles et naturels Un axe majeur vise assurer la qualit urbaine des nouvelles campagnes r sidentielles Etat d avancement des SCOT octobre 2013 Sch mas de COh rence Territoriale en Picardie Publication Octobre 2013 NOMENCLATURE DES SCOT O SCOT de l CC de l Champuigres Prod 43 commans D SCOT du ba CC die Pays de ia Sarre 142 ca
145. ement des coupures par les infrastructures lin aires Enfin bien que cela ne soit pas localisable il invite prendre aussi en compte les barri res immat rielles telles celles pouvant tre g n r es par des pollutions barri res physico chimiques des milieux aquatiques par exemple Le projet de SRCE hi rarchise les l ments fragmentants selon l intensit de leurs effets d une part les points de fragilit o la fonctionnalit r duite reste possible pour les esp ces les moins sensibles d autre part les obstacles conduisant une coupure et une fragmentation des continuit s Il priorise leur traitement en fonction des enjeux des continuit s Les priorit s d actions concernent les l ments fragmentants au sein des continuit s cologiques d enjeu supra r gional et ceux vis s par les politiques publiques par exemple dans le cadre du classement des cours d eau au titre du L 214 17 Les actions mettre en uvre concernant la r sorption des points de rupture et fragilit s sont rassembl es dans le th me C du plan d action et visent par les infrastructures lin aires o non terrestres Voie routi re ferr e a riennes r seaux de c bles oliennes surfaces vitr es ou aquatiques barrages seuils Des actions visent galement certaines formes d occupation des sols li s des orientations et ou pratiques agricoles et sylvicoles th me D voir question relative ces activit s On rel vera que s
146. en r ponse Si une exploitation plus intensive de la for t est susceptible d impacts sur la biodiversit des milieux forestiers il faut souligner que les actions du PPRDF se mettent toutes en uvre dans le respect des orientations des documents de gestion durable de la for t voqu es ci dessus Orientations r gionales de gestion et de conservation de la faune sauvage et de ses habitats ORGFH Pr vues par la loi relative la chasse de 2000 modifi es depuis par la loi relative au d veloppement des territoires ruraux de 2005 les orientations r gionales de gestion et de conservation de la faune sauvage et de ses habitats doivent pr ciser les objectifs atteindre en ce qui concerne la conservation et la gestion durable de la faune de la r gion chassable ou non chassable et de ses habitats et la coexistence des diff rents usages de la nature Elles devaient prendre en compte les ORF et devront d sormais tre compatibles avec le programme r gional de la for t et du bois mentionn ci dessus Les ORGFH de Picardie ont t adopt es en 2005 Elles comportent un ensemble d orientations relatives la gestion de la grande faune de la petite faune de plaine des migrateurs terrestres des oiseaux d eau Ces orientations visent aussi une gestion des habitats favorables la conservation des esp ces et rejoignent ainsi les objectifs du SRCE par exemple celles visant l am lioration de la qualit des espaces de plaine et l
147. endant une forte h t rog n it entre l Aisne avec un ratio bien inf rieur la moyenne nationale 575 kg hab et les deux autres d partements Somme 621 kg hab et Oise 679 kg hab Les objectifs du Grenelle de l environnement visaient une r duction de la production d ordures m nag res et assimil es de 7 entre 2009 et 2014 Depuis 2011 une stabilisation de la stabilisation r gionale de d chets fait suite une augmentation constante depuis 2001 Beaucoup d actions de pr vention ont t engag es afin de r duire les volumes produits par les m nages notamment dans le cadre des 3 Plans d partementaux pour l limination des d chets m nagers et assimil des plans de pr vention d partementaux de la Somme et de l Aisne et des plans locaux de pr vention couvrant environ 75 de la population Les r sultats de la campagne nationale de caract risation des ordures m nag res MODECOM indiquent que le gisement majoritaire des ordures m nag res r siduelles est la cat gorie des d chets fermentescibles restes de repas et d chets v g taux 25 du gisement Compte tenu des conditions climatiques et de la typologie de l habitat en Picardie la production de d chets v g taux s av re importante Une collecte s lective performante mais un recours au stockage encore tr s important Si la collecte des d chets m nagers s effectue encore majoritairement en mono flux en lien avec le caract re rural du territoi
148. enelle de l environnement a cherch les d velopper par obligation ou encouragement on note une situation h t rog ne en Picardie Alors que les PCET sont obligatoires pour tout EPCI de plus de 50 00 habitants trois intercommunalit s concern es dans l Oise ne les ont pas initi s par contre d autres se sont engag es volontairement Comme d j voque 20 30 collectivit s dont la R gion et les 3 D partements sont engag es dans des d marches d agenda 21 Une conditionnalit des aides publiques des crit res de d veloppement durable Afin de cerner les enjeux et les implications de la d finition d une conditionnalit des aides aux principes du d veloppement durable DD conditionnalit 7 R gions dont la Picardie 3 D partements et ETD se sont engag s dans un programme de recherche d veloppement de mai novembre 2010 A titre d exemple citons le D partement de la Somme qui a instaur une majoration d veloppement durable du taux d aide pour les projets favorisant des approches environnementales sociales et conomiques En outre l aide accord e pour l laboration des documents d urbanisme des communes est conditionn la participation des journ es de sensibilisation autour de l urbanisme durable de l optimisation du foncier et de la pr servation du cadre de vie des territoires Mais constatant des r sultats inf rieurs aux pr visions en termes de nombre de projets
149. enelle et visant les grandes entreprises bilan carbone utilisation de mat riaux sains d veloppement des ENR devrait contribuer l atteinte de cet objectif Des initiatives mergent soutenues notamment par les institutionnels R gion dans le cadre des programmes de Recherche et d veloppement p les de comp titivit IAR et projet PIVERT pour la valorisation de la biomasse notamment En 2014 14 collectivit s sont engag es dans des d marches de Plan Climat Energie Territorial PCET Niveau d importance pour la Picardie Majeur car la Picardie est nerg tiquement fortement d pendante des r gions voisines et doit faire face des enjeux importants de r duction de ses missions de GES et de pr carit nerg tique de sa population plus d un m nage picard sur six est en situation de pr carit nerg tique avec la hausse des co ts de l nergie Niveau d enjeux pour le SRCE Important du fait de l interaction entre le d veloppement des nergies renouvelables biomasse olien hydraulique et les milieux naturels tant en termes de valorisation que de pression si la valorisation conomique des for ts est un facteur favorable au maintien de ces espaces bois s l importance des r coltes peut selon leurs modalit s localisation notamment porter atteinte certains types d habitats g n ralement exploit s par la sylviculture savoir les stades matures et s nescents auxquels sont associ es
150. enjeux conomiques pour la r gion Niveau d enjeux pour le SRCE importantes pour la biodiversit r gionale et particuli rement sous la pression du d veloppement urbain Des ressources agronomiques cruciales pour l conomie r gionale mais fragilis es et dont la pr servation d pend fortement de l volution des pratiques agricoles et des orientations en mati re de d veloppement urbain tant pour Majeur en lien d une part avec l enjeu de la pr servation de la biodiversit des sols une des conditions au maintien de leur fertilit et d autre part de ma trise de la consommation des espaces agricoles et plus encore des prairies Limiter l exposition des populations aux risques sanitaires et aux pollutions sur l environnement Le recensement et le traitement des sites et sols pollu s en faveur de la qualit des sols et de la ressource en eau Le d veloppement industriel peut tre l origine de pollutions susceptibles d affecter la qualit des sols et des eaux souterraines et de nuire l environnement et la sant des populations expos es En 2014 253 sites pollu s soit 4 du total national appellent une action des pouvoirs publics titre pr ventif ou curatif pr s de 60 d entre eux tant des sites trait s avec surveillance et ou restriction d usage Ils sont tr s majoritairement partag s entre l Oise et l Aisne Part des sites trait s Source SOeS in Prof
151. ent climatique sur les masses d eau Tendances et perspectives d volution Sur le volet qualit la situation tr s d grad e tant pour les eaux superficielles hors littorales que souterraines peine voluer Les grands travaux engag s sur l assainissement ont permis de r sorber les plus gros points noirs avec encore quelques am liorations attendues dans l Aisne Les leviers pour agir sur les param tres d classants concernent aujourd hui essentiellement des sources de pollutions diffuses qu elles soient d origine agricole et urbaine notamment les eaux pluviales ou provenant des infrastructures de transport HAP phytosanitaires plus difficiles ma triser La poursuite des programmes d actions et leurs volutions attendues programme f vrier 2015 7 Rapport environnemental du SRCE de Picardie nitrates volution des outils agro environnementaux MAE et PVE dans le cadre de la r forme de la PAC les orientations des SDAGE r vis s et leur nouveau programmes de mesures et clefs de financement associ es devraient favoriser la reconqu te du bon tat celui ci devant tre atteint pour toutes masses d eau superficielles et souterraines au plus tard en 2027 Soulignons aussi les effets du changement climatique qui pourraient renforcer encore les difficult s par une concentration des polluants due la diminution possible de la pluviom trie en Picardie Ils pourraient aussi favoriser l intrusion d
152. ent ont t identifi s L identification des corridors repose principalement sur de la mod lisation r alis e partir de l occupation des sols au sein des r servoirs de biodiversit et de la simulation des possibilit s de d placements de guildes d esp ces repr sentatives de 6 sous trames Outre les corridors sp cifiques chaque sous trame le projet de SRCE identifie galement des corridors vall ens multi trames Ils correspondant des bandes rivulaires herbac es et ou bois es fonctionnant comme les corridors de ces sous trames Le rattachement des corridors aux r servoirs de biodiversit multitrames par nature dans leur tr s crasante majorit s appuie sur une analyse de l occupation des sols r alis e pour chacun de ces derniers Afin d orienter les actions mener par les acteurs le SRCE hi rarchise les continuit s cologiques selon deux familles de crit res d une part le niveau de responsabilit patrimoniale de la Picardie appr ci e partir du nombre d esp ces menac es pr sentes dans les r servoirs et de l enjeu supra r gional des continuit s et d autre part le niveau de fonctionnalit des corridors La cartographie des objectifs de la trame verte et bleue est la traduction du croisement de ces deux hi rarchisations r servoirs de biodiversit et r servoirs de biodiversit prioritaires corridors restaurer ou restaurer prioritairement pr server ou pr server prioritairement
153. environ 5 500 tonnes de substances actives phytosanitaires taient utilis es dans la r gion majoritairement en agriculture 90 puis par les particuliers 8 et les usages professionnels non agricoles tels que l entretien des espaces publics des collectivit s celui des routes et voies ferr es Lors de l pandage de ces produits une partie des quantit s pulv ris es peut se disperser dans les eaux de surfaces et souterraines les sols et l atmosph re Au del de l impact environnemental les personnes peuvent se retrouver expos es aux mol cules chimiques toxiques de ces produits via l alimentation l eau et l air Des valeurs seuils ou des teneurs maximales ont t d finies pour l eau et les aliments mais il n existe actuellement aucune norme ou limite r glementaire concernant les pesticides dans lair Une tude r alis e en 2012 par ATMO Picardie sur 4 sites diff rents 3 en air ext rieur et 1 en air int rieur a montr la pr sence de nombreuses mol cules tant dans l air ext rieur qu int rieur Elle a aussi r v l pour le site en air int rieur la pr sence de mol cules non pr sentes l ext rieur et galement des mol cules parfois pr sentes en des concentrations plus lev es Des niveaux plus importants ont t relev s en zone viticole avec un risque sanitaire plus important Une autre tude a t galement r alis e par la R gion avec le soutien de la DREAL sur la pr sence de mol cules da
154. erne tout l ouest de la Somme pr s de 160 000 ha projet concert de d veloppement durable afin de prot ger et de valoriser ce patrimoine Le classement puis la labellisation de la baie de Somme en Grand site de France en 2011 ce label d livr par le Minist re de l cologie la structure gestionnaire du site pour une dur e de 6 ans reconna t que le site est g r conform ment aux principes du d veloppement durable conciliant pr servation du paysage et esprit des lieux qualit de l accueil du public participation des habitants et des partenaires la vie du Grand Site Tendances et perspectives d volution Le renforcement de la r glementation Loi Grenelle portant engagement national pour l environnement et plus r cemment loi ALUR vise notamment la ma trise de la consommation d espace qui impactent fortement les paysages du littoral II vient en appui et compl ment aux d marches en cours ou venir pour la protection et la Valorisation des paysages et cosyst mes associ s op ration grand site Baie de Somme cr ation du parc national marin des estuaires picards et de la mer d Opale et projet de PNR Picardie maritime Niveau d importance pour la Picardie Majeur ces paysages tant porteurs d une identit tr s forte pour la Picardie Niveau d enjeux pour le SRCE Important en raison de la corr lation entre paysages et patrimoine naturel Source Agence des aires marin
155. erture ou de l extension des carri res est importante encadr e notamment par les objectifs des sch mas d partementaux des carri res cf chapitre sols et sous sols Le d veloppement du grand olien est encadr par le sch ma r gional olien int gr au Sch ma r gional climat air nergie SRCAE II d finit les zones favorables pour le d veloppement olien au regard des notamment des enjeux paysagers pr server Ceci s est en particulier traduit par l exclusion de ces zones favorables de p rim tres importants autour de sites et monuments class s ville haute et cath drale de Laon d angles de vues ou des abords rapproch s des vall es Tendances et perspectives d volution Les m mes pressions anthropiques qui s exercent sur la biodiversit modification des pratiques agricoles artificialisation croissante et mitage urbain surfr quentation touristique s appliquent aux paysages et conduit leur homog n isation voire leur d gradation Niveau d importance pour la Picardie Majeur avec des paysages fortement identitaires tels les paysages de bocage de vastes massifs forestiers de grandes vall es du littoral f vrier 2015 33 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Niveau d enjeux pour le SRCE Important les milieux naturels picards supports de paysages participent la trame verte et bleue r gionale nationale et europ enne alors que l un des objectifs d une telle trame es
156. es Natura 2000 et hors Nature 2000 pelouses calcicoles les ressources en eau via la protection des captages et la lutte contre l rosion des sols Sur la p riode 2007 2012 pr s de 1 200 exploitants se sont engag s pour une surface totale de plus de 48 000 hectares 2 000 km de haies et 1 800 mares Les MAE sont l outil du dispositif Gestion des territoires port depuis 1998 par les Chambres d agriculture de Picardie avec le soutien de ses partenaires techniques chasseurs forestiers et financiers R gion Etat Europe D autres actions concourent au maintien de l levage notamment le dispositif herbe et autonomie propos par la R gion financement du mat riel pour la r colte et la distribution de l herbe des cl tures de la cr ation de p tures et qui s adresse aux leveurs bovins laitiers et allaitants ovins quins pour le maintien des surfaces en herbe et l am lioration des conditions de travail pour la profession Des interventions cibl es pour les esp ces les plus menac es Afin de pr server les esp ces animales et v g tales les plus en danger des plans d actions ou de gestion ont t mis en place l chelle nationale et se d clinent localement La Picardie est concern e par 16 de ces 67 plans dont 3 sont d j d clin s r gionalement chauve souris R le des gen ts Butor toil et 2 autres engag s Afin de pr server ou restaurer les continuit s cologiques en milieux aq
157. es cours d eau fortement perturb e par de nombreux am nagements et travaux sur le lit et les berges pour le transport fluvial la gestion du risque inondation l activit agricole l extraction de granulats alluvionnaires et ne permettant pas le d veloppement d une diversit suffisante des organismes aquatiques e des alt rations par des micro polluants organiques majoritairement des hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP dont la diversit d origine combustion du carburant automobile et domestique production industrielle production d nergie et le caract re diffus rendent cette pollution tr s difficile r duire mais aussi des PCB d origine ancienne encore pr sents dans les s diments des grands cours d eau Oise Somme et Aisne et contaminant la cha ne alimentaire e une contamination g n ralis e de l ensemble du r seau par des pesticides mais dans des quantit s Variables suivant les ann es car en partie li e la pluviom trie en 2011 environ 20 des stations de suivi pr sentent une qualit m diocre ou mauvaise vis vis des pesticide f vrier 2015 36 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Une am lioration progressive de la qualit des eaux littorales Les eaux c ti res et de transition correspondent l estuaire de la Somme et l embouchure de la Bresle extr mit sud de la c te picarde Pays de Caux Leur tat chimique est pass de mauvais en 2006 bon en 2011 p
158. es milieux bois s par le d veloppement des techniques de gestion adapt es Elles formulent des recommandations pour les documents de gestion foresti re la directive r gionale d am nagement applicable aux for ts domaniales le sch ma r gional d am nagement applicable aux for ts relevant du r gime forestier et appartenant aux collectivit s et autres tablissements publics et le sch ma r gional de gestion sylvicole applicable aux for ts priv es A noter qu une partie des for ts picardes est engag e dans une d marche de certification PEFC 41 en mars 2014 soit 132 000 ha dont 52 000 ha de for ts priv es soit environ un quart des surfaces 80 000 ha de for ts publiques 100 des for ts domaniales et environ les trois quarts des for ts communales et des collectivit s Cette d marche garantit une gestion durable de la ressource en bois qui sans fournir pour autant de fortes 5 Source PRAD 2013 14 Pan Europ ean forest certification ou programme de reconnaissance des certifications foresti res f vrier 2015 23 Rapport environnemental du SRCE de Picardie garanties pour la pr servation de la biodiversit dans son ensemble permet l adoption de certaines dispositions qui lui sont favorables maintien d arbres morts La protection par la ma trise fonci re ou d usage et la gestion conservatoire est assez d velopp e en Picardie gr ce l action du Conservatoire d Espaces Naturels de Picardie CEN
159. es prot g es f vrier 2015 35 Rapport environnemental du SRCE de Picardie 3 3 Le bon tat des ressources en eau avec les cons quences aggravantes du changement climatique atteindre ou conserver pour les enjeux sanitaires de biodiversit et de patrimoine et notamment par la gestion int gr e et le d veloppement durable dans les politiques l am nagement et les comportements individuels et collectifs Int grer les enjeux transversaux de l eau dans l am nagement des territoires pr server et am liorer les ressources en eau anticiper les risques et facteurs aggravants du changement climatique sur les masses d eau La ressource en eau superficielle se r partit entre deux grands bassins hydrographiques Seine Normandie pour la plus grande partie de l Oise et de l Aisne Artois Picardie pour la plus grande partie de la Somme Les eaux souterraines proviennent principalement de deux grands aquif res au nord le puissant aquif re de la craie du cr tac au sud les nappes du tertiaire La structure g ologique du sous sol conduit des interrelations particuli rement fortes entre eaux souterraines et eaux superficielles Des cours d eau toujours fortement d grad s dont l tat volue peu L tat des cours d eau r alis sur la base des donn es 2010 2011 est encore tr s loign des objectifs fix s par les SDAGE pour l atteinte du bon tat Ainsi seulement 25 des masses d eau ont atteint maintenu
160. es r servoirs de biodiversit vis vis des impacts de l exploitation des ressources en mat riaux soit par des mesures d vitement soit par des mesures de r duction ou compensation selon le niveau d enjeu Le SRCE pr voit en outre de renforcer l articulation entre les deux documents en invitant prendre en compte les continuit s cologiques dans les sch mas des carri res Cela renvoie la n cessit de prise en f vrier 2015 88 Rapport environnemental du SRCE de Picardie compte du SRCE par le futur sch ma r gional Cependant au titre de la coh rence des politiques publiques le SRCE ne remet pas en cause les zonages d finis dans les sch mas d partementaux des carri res en particulier les zones d exception cartographi s qui d rogent au principe d vitement Enfin le SRCE et les SDC s accordent sur la n cessit de recr er une qualit cologique dans le cadre du r am nagement des carri res apr s exploitation Les documents de niveau infra r gional Les chartes des parcs naturels r gionaux PNR Au titre des documents de planification et projets des collectivit s territoriales et de leurs groupements les chartes des parcs naturels doivent prendre en compte le SRCE Le code de l environnement pr cise par ailleurs que les chartes des PNR d terminent des objectifs en mati re de pr servation et de remise en bon tat des continuit s cologiques Le seul PNR de Picardie est le PNR Oise Pays de
161. es reconnus d int r t communautaire e La trame verte et bleue permet une mise en relation de la plupart des sites toutes sous trames confondues le SRCE se positionnant ainsi en compl mentarit de la d signation des sites Natura 2000 et r pondant l enjeu de leur mise en r seau soulign dans la directive habitats Cette mise en relation peut tre locale et peut aussi s tendre jusqu former de grandes continuit s r gionales plus ou moins fonctionnelles aujourd hui e Les sites Natura 2000 concern s par les sous trames arbor es herbac es et herbac es humides sont particuli rement bien connect s par la trame verte et bleue r gionale en grande partie gr ce aux corridors vall ens multi trames qui recouvre une grande partie du r seau de cours d eau Les sites Natura 2000 concern s par la sous trame milieux ouverts calcicoles sont en revanche un peu moins bien connect s ce constat traduisant le caract re fortement fragment de ces milieux en Picardie L objectif de restauration prioritaire pour la majorit des corridors de la sous trame calcicole contribuera am liorer globalement la fonctionnalit du r seau Natura 2000 f vrier 2015 11 Rapport environnemental du SRCE de Picardie 1 Introduction Les sch mas r gionaux de coh rence cologique SRCE doivent faire l objet d une valuation environnementale au sens de la directive europ enne relative l valuation des incidences de certains pl
162. es sanitaires conomiques sur les activit s agricoles tel l Euphorbe et sylvicoles et peuvent perturber la navigation et les activit s de p che par exemple avec la Jussie grande fleurs en vall e de la Somme 27 esp ces faunistiques et 84 esp ces floristiques sont r pertori es comme envahissantes av r es ou potentielles en Picardie La combinaison de ces pressions engendre en particulier une d gradation des milieux humides et des cours d eau par destruction des habitats notamment de fray res drainage pollution des eaux pouvant aller jusqu l eutrophisation s dimentation et colmatage des fonds dus au ruissellement et l rosion des sols obstacles la libre circulation de poissons avec d importantes cons quences sur la faune piscicole en particulier migratrice les oiseaux d eau les batraciens ou encore la flore associ e ces milieux De nombreuses esp ces v g tales et animales mais une biodiversit en rapide r gression La diversit floristique de la r gion est originale et li e la diversit des sols des climats et la gestion des espaces ruraux qui ont g n r une grande vari t de milieux naturels Le Conservatoire botanique national de Bailleul CBNBL a recens 2 083 esp ces v g tales dont pr s de 70 sont indig nes ce qui est plus important que les r gions voisines La Picardie a une responsabilit patrimoniale envers la flore car elle accueille des esp ces dont les po
163. es sont d crits dans le diagnostic et une premi re approche de hi rarchisation des r servoirs selon ces services a t effectu e Les r servoirs de biodiversit et corridors cologiques int grent de nombreux espaces forestiers Le SRCE invite conforter les modes de gestion foresti re qui sont favorables la biodiversit et qui sont par ailleurs compatibles avec les exigences de la production sylvicole actions D4 Les r servoirs de biodiversit et corridors cologiques int grent galement des espaces agricoles prairies mais aussi des terres labourables accueillant des esp ces d int r t et ou avec une densit de haies bosquets arbres isol s bandes enherb es mares En veillant via son mode d emploi ce que les r servoirs de biodiversit ne soient pas automatiquement transcrits dans les documents d urbanisme en zones naturelles ne devant recevoir aucun quipement pas m me de b timents agricoles le SRCE accorde une attention sp cifique au maintien des activit s conomiques susceptibles par ailleurs de concourir de fa on importante voire d terminante au maintien de certains pans de la biodiversit r gionale Le SRCE invite galement renforcer et valoriser les pratiques qui contribuent cette richesse actions D5 La prise en compte du SRCE par les documents d urbanisme et les infrastructures lin aires concourra cet objectif Au del le SRCE pr voit des actions visant faciliter cette
164. espaces n cessaires au maintien de la biodiversit et la pr servation ou la remise en bon tat des continuit s cologiques Les PLU interviennent une chelle plus fine la parcelle en identifiant les l ments de la trame verte et bleue par le zonage et d autres outils espaces bois s class s secteurs prot ger mettre en valeur ou requalifier au titre de l article L123 1 5 Ill 2 op rations d am nagement et de programmation et d finissant des mesures de pr servation associ es dans le r glement La carte communale offre une palette d outils plus r duite mais doit contribuer pr server les continuit s cologiques en d limitant les secteurs o les constructions sont autoris es et ceux o elles ne le sont pas Les documents d urbanisme sont donc des outils essentiels pour la traduction op rationnelle du SRCE En effet r alis l chelle du 1 100 000 ce dernier n a pas vocation d limiter avec pr cision les r servoirs de biodiversit et corridors cologiques Cela n cessite un travail une chelle plus fine visant affiner la d limitation des r servoirs localiser les corridors sch matis s par le SRCE et le cas ch ant identifier en compl ment des continuit s cologiques d int r t local Conscients de cet enjeu les r dacteurs du SRCE y ont int gr un mode d emploi tome 9 l attention principalement des collectivit s et des bureaux d tudes dans le cadre de l
165. et de montants d aide allou s cf rapport DD 2011 du D partement le D partement a d cid pour la p riode 2012 2014 d encourager l laboration de projets territoriaux d am nagement durable et de contractualiser sur ces bases Tendances et perspectives d volution Des outils se d veloppent pour renforcer le partage de l information relative l environnement et au d veloppement durable pr alable indispensable une conduite du changement Ils sont port s par de nombreux acteurs mais sans r elle coh rence r gionale Des acteurs r gionaux nombreux et divers contribuent EEDD mais les dispositifs restent encore peu lisibles pour le public cible La coordination r gionale en la mati re est en mergence et il n existe ni strat gie ni valuation r gionale permettant d en mesurer la pertinence et l efficacit Si l EEDD visait prioritairement les jeunes publics elle s tend depuis plusieurs ann es aux adultes mais doit monter en puissance en direction des professionnels et des lus 4 22 au 31 10 2012 selon le site agenda21france 19 selon le Comit 21 30 selon une note de la DREAL Picardie en date du 17 01 2012 Source Centre national de ressources sur le d veloppement territorial f vrier 2015 65 Rapport environnemental du SRCE de Picardie On note une volution s mantique qui traduit une volution des pens es et comportements mais avec cependant des repr sentations en termes de contenu diff
166. et de recherche Elles alimenteront un observatoire r gional de la biodiversit en cours de mise en place Levier 2 D velopper la gouvernance et l analyse conomique pour relever les d fis 39 Favoriser une meilleure organisation des acteurs du domaine de l eau 40 Renforcer et faciliter la mise en uvre des SAGE 41 Promouvoir la contractualisation entre les acteurs 42 Sensibiliser former et informer tous les publics la gestion de l eau 43 Am liorer et promouvoir la transparence 44 Renforcer le principe pollueur payeur et la solidarit sur le territoire 45 Rationaliser le choix des actions et assurer une gestion durable Enjeu E Mettre en uvre des politiques publiques coh rentes avec le domaine de l eau El Renforcer le r le des Commissions Locales de l Eau CLE des SAGE E2 Permettre une meilleure organisation des moyens et des acteurs en vue d atteindre les objectifs du SDAGE L autorit administrative favorise l mergence de ma tres d ouvrages pour les op rations les plus souvent orphelines E3 Former informer et sensibiliser ES Tenir compte du contexte conomique dans l atteinte des objectifs Le SRCE vise aussi au d veloppement des partenariats entre acteurs la contractualisation au service de la pr servation et restauration des milieux naturels Il pr voit des actions de sensibilisation en direction de divers publics lus acteurs du touris
167. eux plus diffus du Vimeu et du Ponthieu Il concerne en Picardie la Thi rache Les complexes bocagers qui le compose et qui sont pris en compte dans le SRCE ont une valeur exceptionnelle par leur tendue en France et en Belgique La Baie de Somme constitue un site particuli rement important de cette continuit Il est int gr comme r servoir de biodiversit et correspond galement une composante d un vaste corridor en pas japonais pour de nombreuses esp ces d oiseaux d eau migratrices Les continuit s cologiques de la vall e de l Oise et des for ts picardes jouent un r le important dans cette voie migratoire qui est donc reconnue par le SRCE Enjeux de continuit cologique des cours d eau au titre des poissons migrateurs amphihalins e Oise Marne Ces cours d eau ont t int gr s en tant que r servoir e Autres secteurs prioritaires pour l Anguille de biodiversit ou corridor cologique Brelse Somme Authie Globalement la prise en compte par le SRCE des continuit s nationales identifi es par les orientations nationales est forte dans la mesure o ces continuit s sont entr es en ligne de compte non seulement dans l identification de la trame verte et bleue r gionale mais aussi dans la hi rarchisation des actions engager en faveur des continuit s r gionales celles inscrites dans les continuit s nationales tant consid r es comme prioritaires Par ailleurs le SRCE prend en compte d autres co
168. flux touristiques en croissance attribution label Grand site de France en 2011 PNR en projet Le bon tat des ressources en eau avec les cons quences aggravantes du changement climatique Int grer les enjeux transversaux de l eau dans l am nagement des territoires Une qualit des cours d eau tr s d grad e et encore tr s loign e des objectifs du SDAGE nutriments d origine agricoles principalement morphologie d grad e Risque d aggravation avec des tiages plus s v res cons quence du changement climatique Une am lioration de la qualit des eaux littorales T et souterraines l _ Des eaux souterraines en bon tat quantitatif mais localement une situation qui se d grade avec un risque d accentuation sous l effet du changement prog g place mais des difficult s au d ploiement mise en uvre de certains outils en r gion SAGE agri bio f vrier 2015 68 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Enjeux th matiques et orientations strat giques Importance de l enjeu pour la pour le Picardie SRCE Tendances d volution Favoriser la reconqu te des milieux aquatiques E Restaurer les fonctionnalit s de la trame bleue Fonctionnalit toujours d grad e Am liorations attendues suite au classement des 7 cours d eau L exposition aux risques sur la sant et la pr otection des biens et des personnes
169. g rement diminuer pour le Nord Pas de Calais 20 30 kt an ils pourraient en revanche augmenter significativement pour l Ile de France avec l am nagement du Grand Paris 120 kt an Les orientations pour des villes plus denses et des courtes distances dans les documents d urbanisme nouvelle g n ration Grenelle et maintenant ALUR et le d veloppement du recours des mat riaux recycl s mais aussi d origine bio sourc e pourraient en revanche contribuer une diminution des pressions sur les ressources du sous sol Niveau d importance pour la Picardie Important au regard des grands projets encore venir en r gion et hors r gion Niveau d enjeux pour le SRCE Important en raison d une part de la sensibilit des milieux humides mais aussi de certains milieux concern s par l extraction de roches massives pelouses calcaires et d autre part des enjeux autour de la restauration des sites post exploitation f vrier 2015 47 Rapport environnemental du SRCE de Picardie 3 6 Les d chets r duire la source et mieux valoriser pour la gestion plus durable des mati res premi res et la sant R duire la source les d chets et mieux les valoriser lutter contre les pollutions Les d chets peuvent tre l origine de pollutions et de nuisances pour l homme et l environnement L enjeu prioritaire est donc de limiter la production de d chets et leur toxicit et d agir sur les modes de productio
170. gie nationale de gestion int gr e du trait de c te SNGITC pour une prise en compte de l rosion c ti re dans les politiques publiques ombre de communes concern es ar un PPRi approuv Source Primnet d cembre 2013 MEDDE Un risque de mouvement de terrain porteur d enjeux localement Le risque de mouvement de terrain est principalement li aux cavit s souterraines avec des enjeux forts localement dans les anciens secteurs d exploitation de mat riaux du plateau picard et autres plateaux calcaires Santerre Soissonnais Clermontois Pays de Bray sur les versants pentus de la Plaine d Estr e du Noyonnais du Chaunois Une partie de la r gion large triangle situ e la confluence de l Oise et de l Aisne est aussi sensible des ph nom nes de retrait gonflement des argiles qui n est pas consid r comme risque majeur mais peut occasionner des d g ts sur les b timents Des plans de pr vention des risques PPR sont mis en place sur les secteurs aux enjeux les plus forts 54 communes sont couvertes par un PPR mouvement de terrain approuv et 5 par un PPR prescrit Tendances et perspectives d volution Une population expos e dont le nombre tend s accro tre en lien avec le d veloppement des agglom rations En r ponse une acc l ration et un d ploiement des dispositifs de gestion du risque pour limiter l exposition de nouvelles personnes r duire la vuln rabilit et renforcer la r si
171. gnent de la difficult enrayer ces pollutions d origine agricole principalement avec galement une contribution des gestionnaires de voiries des collectivit s pour l entretien des espaces publics et des particuliers en lien avec l inertie des milieux mais aussi la difficult faire voluer les pratiques dans un territoire o les enjeux conomiques li s l agriculture sont majeurs ainsi que les orientations conomiques insuffl es par la politique agricole commune PAC mais qui s accompagnent aussi des mesures en faveur de l environnement principe d co conditionnalit des aides notamment Les nombreux programmes r glementaires 5 programme d actions en application de la Directive nitrates arr t le 23 juin 2014 et incitatifs notamment dans le cadre du Plan de d veloppement rural hexagonal mesures agro environnementales Plan v g tal environnement la d clinaison du plan co Phyto en r gion ont n anmoins permis d am liorer sensiblement la situation L agriculture biologique qui concerne moins de 1 de la SAU progresse assez difficilement en r gion avec en outre un ralentissement observ dans les surfaces en conversion Des plans d actions pour diminuer les apports de pollutions diffuses d origine agricole doivent aussi tre mis en place sur les captages dits prioritaires au titre du Grenelle 20 captages et des SDAGE 132 captages avec une ch ance fix e 2012 pour les premiers et 20
172. h d lectricit produite et 50 GWh de chaleur Les centres de stockage repr sentent une production de 7 GWh an d lectricit En 2010 les d chets repr sentent donc un total de 155 GWh d nergie thermique et d lectricit soit 13 ktep l objectif 2020 inscrit dans le SRCAE tant d atteindre 47 ktep an f vrier 2015 55 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Les installations de g othermie repr sentent une puissance proche de 7 2 MW et permettent d extraire 1240 tep du sol picard L objectif 2020 est de 26 500 tep an qui pourraient tre apport s par les nappes superficielles de la Craie et de l Eoc ne pour le chauffage collectif tertiaire et industriel et au travers de sondes verticales pour l habitat individuel La fili re d hydro lectricit dispose d une puissance install e de 9 716 KW et d un productible de 45 GWh mais seules 12 installations sont reli es au r seau lectrique soit une puissance d livr e de 4MW et une production de 4 3 GWh 360 tep en 2010 L objectif 2020 est de conserver les productions actuelles La fili re solaire photovolta que reste assez marginale en termes de production 8MW de puissance install e une production de 4 GWh en 2010 soit 340 tep mais connait un d veloppement rapide et dispose d un gisement de production de 6 039 GWh 10 de la consommation d nergie picarde A 2020 l objectif de production est de 10 ktep Le solaire thermique dispose d une pr
173. h t rog nes au niveau r gional Elles seront prises en compte dans les trames vertes et bleues locales L am lioration des connaissances sur les zones humides et partir de l l identification de r servoirs de biodiversit et corridors fait en outre partie des efforts de connaissance mener identifi s dans le programme d actions 2 Les espaces dont la contribution la trame verte et bleue doit tre examin e Autres zonages de protection et zonages d inventaires Les sites Natura 2000 articles L 414 1 et suivants du code de l environnement Les Parcs Naturels R gionaux articles L333 1 et suivants du code de l environnement Les sites class s articles L 341 1 et suivants du code de l environnement Les zones de reproduction fray res d alimentation et de croissance des esp ces articles R432 1 et suivants du code de l environnement Les zones agricoles prot g es et les formations lin aires bois es articles L112 2 et L126 3 du code rural et de la p che maritime Les bois et for ts class s comme for ts de protection pour cause d utilit publique article L141 1 du code forestier Les for ts domaniales et communales article L211 1 du code forestier Les zones identifi es comme particuli rement int ressantes pour leur biodiversit notamment les ZNIEFF article L411 5 du code de l environnement les espaces identifi s par les atlas de la
174. i le SRCE insiste sur la pr vention du morcellement des continuit s voir plus haut par leur prise en compte dans les documents d urbanisme et les projets il ne pr voit pas d action visant traiter les points de fragilit li s aux coupures urbaines existantes Quels effets du SRCE sur la propagation d esp ces exotiques envahissantes Si la propagation des esp ces exotiques envahissantes peut tre facilit e par la restauration de corridors cologiques le projet de SRCE souligne galement que ces esp ces ont des capacit s de dispersion consid rables pouvant s affranchir des continuit s pour coloniser de nouveaux milieux En cons quence le projet de SRCE pointe la n cessit avant tout de pr venir leur implantation directe plantations volontaires ou indirecte transports involontaires de graines ou de boutures via les engins de travaux des apports de terres v g tales par une sensibilisation et une information renforc e aupr s des acteurs publics et priv s ma tre d ouvrage en charge de chantiers gestionnaires d espaces verts et de voiries forestiers jardineries habitant Le projet de SRCE porte aussi des actions curatives pour la suppression le plus t t possible des stations d esp ces envahissantes avant qu elles ne soient trop tendues e L action C1 tre vigilant quant aux effets indirects et non d sir s de la restauration des continuit s cologiques expansion des esp ces exotiques envahissantes
175. ialisation des sols talement urbain fragmentation des cosyst mes amplification de l rosion des sols apport de plantes exotiques envahissantes 156 esp ces v g tales sont prot g es r glementairement dont 26 sont consid r es ou pr sum es disparues M Quasi menac Pr sum disparu E Pr occupation mineure Gravement menac de insuffisamment disparition document Menac de disparition Non valu 2 Vuln rable Un nombre important d esp ces faunistiques est galement menac Concernant les oiseaux qu il s agisse des esp ces nicheuses ou accueillies par la Picardie lors de leurs phases migratoires ou en hivernage pr s de 40 de chacune de ces familles sont menac es vuln rable gravement menac e d extinction En cause l volution des pratiques agricoles et sylvicoles banalisation des agrosyst mes intensification des pratiques sylvicoles d veloppement de certaines activit s de loisirs nature destruction et artificialisation des milieux naturels et ruraux La moiti des chauves souris sont class es en liste rouge r gionale liste rouge actuellement en cours d actualisation par Picardie Nature en lien avec la d gradation des milieux n cessaires l hibernation la parturition ou celle des espaces d alimentation Un quart des esp ces d amphibiens et plus de la moiti des esp ces piscicoles sont menac es par la d gradation constante de leur habitat
176. iannuel r gional de d veloppement forestier PPRDF a t tabli et approuv en 2013 A noter que les DRA SRA SRGS PPRDF doivent d sormais faire l objet d une valuation environnementale en application du d cret du 2 mai 2012 modifiant le code de l environnement Ayant t labor s pr alablement cette d cision ils ne font pas l objet d une telle valuation dans leur version actuelle Les ORF de 1998 comportaient d j des orientations visant la conservation et l am lioration de la biodiversit de l cosyst me forestier La DRA et le SRA pr cisent que les for ts publiques de Picardie ont vocation tre multifonctionnelle avec un objectif principal de production tout en assurant la protection des milieux et paysages et un objectif secondaire cyn g tique Les for ts domaniales de Compi gne Halatte Ermenonville Laigue et du Parc St Quentin ainsi que les for ts des collectivit s soumises de fortes pressions sociales comme Chantilly ou le bois d Holnon peuvent avoir de plus un objectif secondaire d accueil du public Des s ries ou groupes de parcelles sp cialis es peuvent n anmoins tre cr es dans des cas particuliers notamment en raison de la richesse cologique Les principales d cisions DRA ou recommandations SRA concernant sp cifiquement la biodiversit visent une attention particuli re port e aux milieux les plus riches que sont les zones humides milieux tourbeux et para to
177. icardie 3 10 Le bruit pr venir les nuisances pour la sant publique et le cadre de vie Pr venir les nuisances sonores et limiter l exposition au bruit Des nuisances sonores principalement li es aux infrastructures de transport 40 des picards d clarent tre g n s par des nuisances sonores et pr s d 1 picard sur 10 d clare tre en permanence ou souvent g n par le bruit son domicile Comme sur tout le territoire national les principales sources de nuisances sonores sont les infrastructures de transport routi res ferr es et a riennes Le classement sonore des infrastructures picardes c est dire l identification des axes routiers et ferroviaires les plus bruyants vise r duire l exposition au bruit de l urbanisation et concerne les axes suivants Autoroutes AT A16 A26 A4 et principales voies SNCF TGV Paris Amiens class es en cat gorie 1 infrastructures dont le niveau sonore de r f rence LAeq est sup rieur 81 dB A en journ e ou 76 dB A la nuit A28 tout ou partie des grandes routes nationales N31 N29 N2 et voies secondaires SNCF en cat gorie 2 infrastructures dont le niveau sonore de r f rence LAeq est compris entre 76 et 81 dB A en journ e ou entre 71 et 76 dB A la nuit Autres voies en cat gories 3 4 ou 5 infrastructures dont le niveau sonore de r f rence LAeq est compris entre 60 et 76 dB A en journ e ou entre 55 et 71 dB A la nuit En 2014 la DREAL
178. icole dont celui des coteaux du Tardenois et du Valois qui est isol cf analyse ci dessus f vrier 2015 115 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Annexe Table de correspondance entre les habitats Natura 2000 et les sous trames du SRCE Habitats Natura 2000 Bancs de sable faible couverture permanente d eau marine Ch naies p doncul es ou ch naies charmaies subatlantiques et m dio europ ennes du Carpinion betuli D pressions humides intradunaires D pressions sur substrats tourbeux du Rhynchosporion Dunes Hippopha rhamnoides Dunes Salix repens spp argentea Salicion arenariae Dunes bois es des r gions atlantique continentale et bor ale Dunes c ti res fix es v g tation herbac e dunes grises Dunes int rieures avec pelouses ouvertes Corynephorus et Agrostis Dunes mobiles du cordon littoral Ammophila arenaria dunes blanches Dunes mobiles embryonnaires Eaux oligom sotrophes calcaires avec v g tation benthique Chara spp Littorelletalia uniflorae Eaux stagnantes oligotrophes m sotrophes avec v g tation des Littorelletea uniflorae et ou des Isoeto Nanojuncetea Eboulis m dio europ ens calcaires des tages montagnard Estuaires Falaises avec v g tation des c tes atlantiques et baltiques For ts alluviales Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior Alno Padion Alnion incanae Salicion albae For ts de pentes boulis ou ravins du Tilio
179. igine agricole 37 suivie par le r sidentiel et le tertiaire 25 puis par l industrie 22 et les transports 14 En 2012 le seuil d information a t d pass entre 13 et 37 fois selon les villes le seuil d alerte a t d pass 1 2 fois dans 6 villes et notamment Creil et Salou l Les niveaux mesur s pour le dioxyde d azote NO sont conformes aux normes depuis plusieurs ann es et en outre la baisse Les missions de NO tant pour 50 dues aux transports les sites trafic et urbain rel vent des concentrations plus lev es qu ailleurs L industrie 16 le secteur r sidentiel 13 et l agriculture 8 ont galement une part non n gligeable dans les missions Concernant les pollutions d origine industrielles dioxyde de soufre m taux toxiques les normes sont respect es et la tendance est la baisse pour le SO et le plomb aucune tendance particuli re pour les autres m taux z Les concentrations mesur es en benz ne respectent galement les objectifs r glementaires Moyenne annuelle de concentration en ozone Source Atmo Picardie in Profil environnement r gional 2010 Produits phytosanitaires pollens nanoparticules de nouvelles pr occupations La Picardie est une r gion de grandes cultures fortement utilisatrices de produits phytosanitaires Une tude r alis e par le Groupe r gional eau et produits phytosanitaires de Picardie a estim qu en 2002
180. il environnement 2010 BASOL MEDDE Une exploitation des ressources en mat riaux la baisse Le sous sol constitue galement une ressource non renouvelable l chelle humaine et qui doit aussi tre g r e de mani re conome et durable Le patrimoine g ologique et min ral la g odiversit fait aujourd hui l objet d une reconnaissance au m me titre que la biodiversit et doit tre pr serv pour ses l ments les plus remarquables De plus l activit d extraction exerce des pressions significatives sur les milieux naturels fragiles tels que les zones humides les landes ou les pelouses calcaires ainsi que sur la qualit de la ressource en eau Elle peut galement tre source de nuisances pour les riverains avec des impacts paysagers le bruit ou les poussi res g n r es Par son cadre g ologique la Picardie dispose de nombreuses substances min rales granulats de roche meuble galets de la Baie de Somme sables quartzeux calcaire argiles sablons et craie Les ressources exploit es en 2007 ont produit pr s de 9 000 kt dont 40 de mat riaux alluvionnaires et 30 de mat riaux issus du cordon littoral sables galets et foraines La consommation de granulats en Picardie repr sente 5 8 t an habitant soit un peu moins que la moyenne nationale comprise entre 6 et 7 t an habitant Entre les ann es 1990 et la fin de la premi re d cennie des ann es 2000 la production est la baisse Ceci s explique d u
181. il existe un gisement potentiel pour l exploitation de gaz et d huiles de schiste dans le Sud est de l Oise et le sud de l Aisne Si une concession a t accord e en 2010 et si une d claration d ouverture de travaux miniers a t d pos e ces sites font l objet d tude au titre des recherches et aucune activit d exploitation n est envisag e pour le moment Les orientations durables des Sch mas d partementaux des carri res Les sch mas d partementaux des carri res formulent des prescriptions et des orientations pour limiter les impacts sur l environnement des carri res en milieu continental les sites marins d pendant du code minier Les3 sch mas picards ont t r vis s en 2013 Leurs objectifs s inscrivent dans les objectifs fix s par la strat gie nationale pour la gestion durable des granulats terrestres et marins et des mat riaux et substances de carri res publi e en mars 2012 une utilisation rationnelle des ressources correspondant une quation qualitative mat riaux usages le d veloppement des mat riaux de substitution locaux l utilisation de mat riaux recycl s la strat gie nationale fixant un objectif de mat riaux recycl s devant atteindre 10 de la production des mat riaux dans les 10 15 prochaines ann es contre 6 aujourd hui une augmentation des productions de carri res locales au plus pr s des bassins de consommation afin de baisser l emprunte carbone li e au tran
182. ilibre entre ressources et besoin par une gestion renforc e des pr l vements Une autre ZRE concerne la nappe de l Albien N ocomien situ e sous une grande partie du bassin parisien En revanche on observe une am lioration de la qualit chimique pour quelques aquif res Malgr cela la situation n en reste pas moins pr occupante au regard de l tat global des nappes les plus strat giques pour l alimentation en eau potable en r gion les eaux souterraines constituant la principale ressource pour cet usage 2010 2011 Bon tat antitatif EQ Masses d eau souterraines Objectif SDAGE bon tat en 2015 tat chimique 15 tat quantitatif 100 Source SDAGE et DREAL Les teneurs lev es en nitrates et pesticides sont l origine de la d gradation de la qualit des nappes souterraines avec des incidences sur la ressource en eau potable Ainsi 15 des points de captage ont une qualit des eaux brutes d passant le seuil de potabilit pour les pesticides et 4 pour les nitrates Sur ce param tre la tendance d volution sur les derni res ann es 2009 2012 est une d gradation g n ralis e La r gion est ainsi class e pour 90 de sa surface en zone vuln rable aux nitrates imposant la mise en place de programmes d actions r glementaires Des pr l vements en majorit pour l alimentation en eau potable dont la qualit est fragilis e par l tat de la ressource
183. ille La pression urbaine y est forte et le paysage s y banalise en termes de mat riaux de formes de construction et d am nagement La plupart des vall es pr sentent des paysages 18 Source Source UE SOes Corine Land cover 2006 f vrier 2015 31 Rapport environnemental du SRCE de Picardie li s au r am nagement ou la requalification grande chelle d anciens b timents et sites industriels ou d extraction de granulats ou de tourbe les paysages littoraux et maritimes voir axe Poursuivre la mise en valeur du littoral qui forment des l ments majeurs du patrimoine naturel picard cf chapitre biodiversit La formation de baies li es la pr sence de fleuves fonde son originalit Les extensions d urbanisation sont sensibles et contraintes par le patrimoine naturel ou les risques naturels Le paysage volue naturellement rosion du trait de c te et ensablement de la baie mais aussi sous la pression touristique notamment dans le massif dunaire et urbaine r gression des coupures d urbanisation et remont e de l urbanisation sur les plateaux de l arri re pays bien que ce littoral soit moins urbanis que les autres c tes fran aises Une connaissance des paysages partag e et des mesures de protection nombreuses Ce patrimoine paysager subit donc de nombreuses pressions anthropiques Pour les att nuer et pr server ce patrimoine l am lioration de la connaissance dans un premier temps puis
184. illeurs contribuer cr er des espaces de d tente compatibles avec la cr ation d une trame verte la DREAL Picardie a conduit en partenariat avec le CETE Nord Picardie les DDTM les conseils g n raux l Agence R gionale de Sant et plusieurs collectivit s volontaires un groupe de travail pour accompagner les territoires dans l identification et la caract risation de ces zones dites calmes Enfin ces d marches sont compl t es des actions suivantes E Les nuisances sonores li es au transport a rien sont prises en compte dans l urbanisme par les plans d exposition au bruit 8 a roports picards dont 2 hors r gion pouvant induire des nuisances sonores a roports de Ch teau Thierry Belleau de Beauvais Till du Plessis Belleville d Amiens Glisy d Albert Picardie de P ronne St Quentin de Roissy Charles de Gaulle et de Persan Beaumont gt En 2007 le p le de comp tence bruit de l Aisne a r uni l ensemble des services de l Etat comp tents en mati re de bruit pour am liorer la connaissance et de la gestion des plaintes bruit informer les maires et le public guides et brochures et sensibiliser les jeunes Le Plan R gional Sant Environnement 2012 2014 a retenu parmi 8 enjeux celui de prot ger les jeunes des risques li s aux nuisances sonores et retenu une s rie d actions pour y parvenir information et sensibilisation rappel et contr le du respect de la r glementation et poursuite des inspections dans les
185. infrastructures de transport routier ferroviaire mais aussi moyen terme fluvial avec le projet de canal Seine Nord Europe engendre des ruptures de continuit cologique et un isolement des populations limitant les capacit s de survie des esp ces et d adaptation sur les moyen et long termes en r ponse aux changements climatiques Elle impacte notamment les boisements morcelant les grands massifs et isolant les plus modestes en taille mais aussi les grandes vall es Oise notamment Cette fragmentation des espaces de vie de nombreuses esp ces peut r sulter de transformations moins radicales que celles li es aux infrastructures et l extension des milieux urbains les grands openfields d di s une agriculture productive constituant galement par exemple des entraves aux d placements et la diss mination de nombreuses esp ces L volution des pratiques et les mutations agricoles recul de l levage principalement en faveur d exploitations uniquement orient es vers les productions v g tales intensives engendrent un retournement des prairies la disparition de friches ou encore l arasement des talus et haies En cons quence les habitats naturels qui leur sont inf od s disparaissent ou se banalisent comme les zones humides des fonds de vall e les zones de bocage les pelouses calcicoles et les landes L utilisation d engrais et de produits phytosanitaires conduit galement une simplification du cort ge floristique
186. ion du trait de c te acqu rir les terrains susceptibles d tre submerg s par la mer laisser pr server des zones d volution naturelle du trait de c te limiter le risque d rosion des falaises favoriser les habitats naturels des hauts de falaise en reculant la limite des cultures et en g rant de mani re extensive ces milieux e L action D6 Limiter les incidences n gatives des activit s sur les continuit s hydrographiques et littorales pr serve de l rosion les cordons de galets et dunaires les secteurs de plages naturelles et avant plages en y interdisant les am nagements constructions chemins carrossables ou en en assurant leur restauration conservation Gestion conome et durable des ressources du sol et du sous sol Enrayer le rythme de consommation des espaces agricoles et naturels et conserver les ressources agronomiques long terme Quelle contribution du SRCE la conservation de la qualit agronomique des sols Quelle contribution du SRCE la pr vention des risques d rosion des sols Les dispositions visant maintenir les prairies en faveur de la pr servation et restauration des infrastructures agro cologiques de pratiques agricoles favorables la biodiversit y compris hors zones d levage par exemple la r duction de l usage des intrants peuvent contribuer la qualit agronomique des sols et pr venir leur rosion pr servation de la biodiversit des sols et de leu
187. ion lumineuse avec le Nord Pas de Calais et l le de France Le projet de SRCE aborde cette pression sous l angle de l am nagement du territoire en demandant ce que des mesures soient prescrites dans les documents de planification SCOT et PLU sur les modalit s et la gestion de l clairage e La sous action B21 S appuyer sur les documents d urbanisme met notamment en avant les modes de gestion de l espace afin de valoriser la TVB parmi lesquels la gestion de l clairage orientation de l clairage pas d clairage inutile En outre en positionnant la TVB comme un levier d action pour inciter des politiques de gestion conome de l espace voir ci apr s le projet de SRCE limite par l m me l exposition de nouveaux espaces la pollution lumineuse clairage des nouvelles voiries Am liorer la connaissance prot ger les patrimoines marin et littoral et faire cohabiter les activit s maritimes et littorales par le d veloppement durable Quelle contribution du SRCE l am lioration de la qualit cologique de l espace maritime Le SRCE n a pas vocation porter sur l espace maritime au del de la laisse de basse mer Pour autant ses orientations pour la pr servation et la restauration d une trame verte et bleue en milieu continental terrestre et aquatique bassins versants et espaces c tiers auront des incidences positives sur la qualit cologique des milieux marins diminutio
188. ions soumis de fortes pressions anthropiques qui menacent la biodiversit r gionale la r gion a ainsi perdu 90 de ses surfaces de landes pelouses et tourbi res acides depuis 100 ou 200 ans et 47 des prairies permanentes entre 1980 et 2011 L volution des pratiques agro sylvo pastorales l artificialisation croissante qui grignote les espaces naturels et le mitage grandissant en sont les causes principales Le taux d esp ces de faune et de flore menac es reste lev et alarmant Le changement climatique devrait intensifier l rosion de la biodiversit et des habitats d autant que leur capacit d adaptation est d j att nu e par les autres pressions Les principaux effets attendus sont des volutions dans les p riodes de reproduction ou de migration pouvant affecter les interactions entre les esp ces cycles entre pr dateur et proie par exemple et des modifications physiologiques des esp ces volution g n tique avec des changements extr mement rapides d j constat s chez certains insectes On peut ainsi s attendre en Picardie e un glissement des aires de r partition des esp ces v g tales et animales vers le nord et en altitude remplacement progressif des esp ces aquatiques d eau froide par des esp ces thermophiles barbeau vandoise impacts sur les oiseaux migrateurs en baie de Somme impact touristique terme e des impacts sur la migration des esp ces d arbres diminution de l aire
189. ions de vie durables pour les Picards Vers une hausse des temp ratures et une baisse des pr cipitations En Picardie le r chauffement climatique se traduit selon les projections du GIEC par une tendance la hausse des temp ratures moyennes annuelles de l ordre de 1 8 4 degr s d ici la fin du si cle Concernant les pr cipitations la tendance est moins nette mais fait appara tre pour 2080 une probable baisse des pr cipitations avec 10 mm de pluies mensuelles en moins pour les sc narios les plus pessimistes soit 15 du cumul total Cette baisse se fait sentir sur l ensemble de la r gion et notamment le plateau picard Ces anomalies de temp rature et de pr cipitations seraient plus marqu es en t qu en hiver avec une baisse des pr cipitations visible d s 2030 l Ouest dans la Somme et l Oise Ces volutions augmentent le risque d v nements extr mes D ici la fin du si cle il existe de fortes probabilit s d un doublement du nombre de jours de fortes chaleurs en t et d une augmentation du nombre de jours de s cheresse en t d environ 20 Vers une plus grande vuln rabilit aux risques naturels La Picardie est soumise plusieurs risques naturels li s au climat La question des risques c tiers sur le littoral est primordiale car elle recouvre des enjeux humains conomiques et naturels importants La mont e du niveau de la mer combin e l augmentation de ph nom nes m t orologique
190. irectrices pour sa mise en uvre e et des enjeux nationaux et transfrontaliers relatifs la pr servation et la remise en bon tat des continuit s cologiques dont la prise en compte par chaque SRCE permettra d assurer une coh rence de la trame verte et bleue l chelle nationale Chacun de ces l ments a t analys pour voir dans quelle mesure le SRCE les prend bien en compte f vrier 2015 72 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Les objectifs de la trame verte et bleue Les objectifs affich s dans les orientations nationales sont bien tous pris en compte par le SRCE Les objectifs de la trame verte et bleue Conserver et am liorer la qualit cologique des milieux et garantir la libre circulation des esp ces de faune et de flore sauvages Accompagner les volutions du climat en permettant une majorit d esp ces et d habitats de s adapter aux variations climatiques Assurer la fourniture des services cologiques Favoriser des activit s durables notamment agricoles et foresti res Ma triser l urbanisation et l implantation des infrastructures et am liorer la perm abilit des infrastructures existantes f vrier 2015 Analyse de la prise en compte de ces objectifs par le SRCE L identification des r servoirs de biodiversit et des corridors cologiques ainsi que l ensemble des actions les concernant qui visent pr server voire restaurer la qualit cologique des milieux
191. ironnement et de la sant Contribuer une meilleure repr sentation du monde civil dans les instances d cisionnelles sur les th mes de l environnement d une part et du d veloppement durable d autre part dans le territoire r gional Des instances de concertation r cemment renforc es par le Grenelle de l environnement La concertation de la soci t civile sur les projets est inscrite de dans la l gislation et trouve traduction dans plusieurs proc dures et instances Commission nationale du d bat public pour des projets d int r t national enqu tes publiques pour toutes les op rations susceptibles d affecter l environnement concertation pour les op rations d am nagement et d urbanisme dans le cadre du code de l urbanisme contribution du Comit de bassin et des Commissions locales de l eau CLE respectivement l laboration des SDAGE et des SAGE mises en places de commissions consultatives r gionales pour l laboration des plans de gestion des d chets dangereux ou d partementales pour les plans de gestion non dangereux saisie des commissions d partementales de la nature des paysages et des sites Le Grenelle de l environnement a compl t ou cr de nouvelles instances renfor ant le r le de la soci t civile et l int gration des pr occupations environnementales et de d veloppement durable Un Comit r gional de suivi de la d clinaison du Grenelle de l environnement a t install en 2
192. isme 9 La Trame verte et bleue se traduit dans la gestion des infrastructures existantes et dans l analyse des projets d infrastructures 10 La Trame verte et bleue n cessite de mobiliser les connaissances et d organiser le suivi et l valuation de sa mise en uvre f vrier 2015 Analyse de la prise en compte de ces lignes directrices par le SRCE Le SRCE dans sa globalit contribue cet objectif cf tableau pr c dent Par le dispositif qu il pr voit pour int grer les r servoirs de biodiversit et corridors cologiques dans les documents d urbanisme et les projets cf tableau pr c dent derni re ligne le SRCE contribue faire de la trame verte et bleue un l ment structurant des projets de territoire Le SRCE ne remet pas en cause les activit s conomiques en particulier l agriculture la sylviculture et le tourisme Il soutient et valorise les activit s favorables la biodiversit cf tableau pr c dent avant derni re ligne Le SRCE identifie les enjeux et d finit les actions l chelle r gionale laissant aux acteurs locaux dans le cadre de leurs comp tences le soin de les d cliner et de les localiser l chelle locale la plus op rationnelle Pour autant une animation r gionale de la mise en uvre et du suivi du SRCE sera assur e par l tat et la R gion avec l appui des membres du comit r gional trame verte et bleue CR TVB Les enjeux de coh rence nationale on
193. itage urbain surfr quentation touristique s appliquent aux paysages et conduit leur homog n isation voire leur d gradation Analyse des incidences Le SRCE int gre comme crit re de d signation des r servoirs de biodiversit les sites class s au titre de la loi de 1930 les autres sites d int r t paysager s inscrivant plus ou moins dans les r servoirs et les corridors Ainsi il reconna t l int r t cologique de ces zones de plus ou moins grande qualit paysag re et favorise ainsi la mobilisation d outils contractuels tels que les MAE pouvant contribuer la conservation effective d l ments importants du paysage haies mares Au del de ses orientations pour la pr servation ou restauration de ces sites le SRCE insiste sur l int r t du croisement entre approches paysag res et cologiques dans les documents d urbanisme et les projets Le SRCE contribue la pr servation des paysages agricoles dans leur diversit par ses actions visant au soutien des activit s d levage l herbe indispensables au maintien des prairies Il reconna t aussi le r le des infrastructures agro cologiques dans l identit paysag re de la Picardie qui doivent tre pr serv es voire d velopp es Poursuivre la mise en valeur du littoral d veloppement accueil du public et la pr servation des paysages reconversion de certains sites Tendances et perspectives d volution Le renforcement de la r glementation
194. ives d volution Les trafics croissants devraient engendrer une augmentation des nuisances sonores li es aux infrastructures de transport que les am liorations technico acoustiques des appareils V hicules routiers a ronefs trains ne suffiront pas compenser La mise en place des PPBE des PDU et la prise en compte des enjeux li s aux mobilit s et aux nuisances sonores dans les documents d urbanisme devraient contribuer r duire voire pr venir les impacts du bruit sur la sant et l environnement Niveau d importance pour la Picardie Majeur 40 des picards d clarent tre g n s par des nuisances sonores Niveau d enjeux pour le SRCE Important le bruit peut d ranger la faune Le rep rage actuellement en cours de zones objectif calme et tout ce qui peut contribuer r duire le niveau sonore pourraient contribuer la mise en uvre de la trame verte et bleue picarde et sa bonne valorisation sociale en am liorant la qualit de sa fonction d accueil du public f vrier 2015 62 Rapport environnemental du SRCE de Picardie 3 11 Pour tendre vers un d veloppement plus soutenable favoriser la participation du public contribuer la responsabilisation des acteurs leur niveau individuel collectif professionnel et la modification de leurs comportements par l appropriation des enjeux la modification des repr sentations et l adoption de pratiques plus respectueuses de l env
195. ix des r servoirs de biodiversit en Picardie ils sont soulign s dans la colonne de gauche du tableau Pour d autres ils se trouvent int gr s par le jeu de la superposition des zonages Certaines cat gories d espace n ont pas t prises en compte les donn es existantes n tant pas suffisamment robustes pour qualifier leur valeur cologique L am lioration des connaissances telle que pr vue dans le plan d actions pourra ult rieurement permettre d int grer de nouveaux espaces aux continuit s cologiques si cela s av re pertinent lors d une r vision du SRCE Le code couleur en derni re colonne du tableau indique le niveau de prise en compte de chaque cat gorie d espace Espaces non repr sent s en Picardie invent aS 1 Les espaces int gr s automatiquement la trame verte et bleue Les espaces int grer aux r servoirs de biodiversit Les c urs de parcs Pas de parc national en Picardie nationaux Les r serves naturelles Les 5 r serves nationales et la r serve r gionale sont int gr es aux nationales et r gionales r servoirs de biodiversit soit 491 ha NB Le parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d Opale 2 520 ha est galement int gr aux r servoirs de biodiversit Les espaces identifi s par Les 15 sites de la r gion sont int gr s aux r servoirs 593 ha les arr t s pr fectoraux de protection de biotope Les r serves biologiques Une seule r serve
196. jet d une telle valuation Une analyse crois e du projet SRCE et du SRCAE a permis de montrer un certain nombre de points de convergence entre les deux sch mas en particulier e Le SRCAE comporte une orientation visant limiter l artificialisation des sols par une urbanisation ma tris e et notamment une disposition visant pr server les fonctionnalit s cologiques des milieux notamment les zones humides et les trames vertes et bleues du territoire Il souligne en effet que ces milieux seront d autant plus arm s pour faire face aux changements des conditions climatiques et s adapter qu ils auront t pr serv s des ph nom nes qui les fragilisent e Si le d veloppement des nergies renouvelables est susceptible de g n rer des impacts sur les espaces naturels par exemple cons quences de l utilisation du bois nergie sur la biodiversit des for ts de l nergie hydraulique sur la vie des cours d eau le SRCAE demande de prendre des pr cautions et de rendre des arbitrages vis vis de ces impacts Dans ce cadre il identifie pour chaque fili re de production renouvelable f vrier 2015 86 Rapport environnemental du SRCE de Picardie les principaux points de vigilance et les acteurs picards s engagent d finir les conditions de compatibilit de leur d veloppement avec le respect des quilibres cologiques et du patrimoine r gional Le projet de SRCE comporte de son c t aussi des actions visa
197. jets C3 Il identifie en outre les l ments fragmentants au sein des continuit s en distinguant obstacles et points de fragilit Les l ments fragmentants traiter prioritairement sont ceux qui concernent les continuit s prioritaires Le SRCE comporte un ensemble d actions Al A2 A3 A4 concernant l am lioration des connaissances acquisition de donn es travaux m thodologiques et de recherche Elles alimenteront un observatoire r gional de la biodiversit en cours de mise en place Le SRCE d finit actions F1 et F2 les grandes lignes du dispositif de suivi et d valuation et des indicateurs qu il devra comporter 74 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Les crit res de coh rence nationale Afin de garantir la coh rence nationale de la trame verte et bleue quatre enjeux de coh rence ont t identifi s et pr cis s par les orientations nationales des enjeux relatifs certains espaces prot g s ou inventori s certaines esp ces certains habitats et des continuit s cologiques d importance nationale Enjeux relatifs certains espaces prot g s et inventori s Parmi ces espaces 2 cat gories des espaces int grer automatiquement la trame verte et bleue et des espaces dont l int gration doit tre examin e au cas par cas Une part importante de ces espaces a t int gr e aux r servoirs de biodiversit ou au corridors Pour certains ils ont constitu des crit res de cho
198. la gestion plus durable des mati res premi res et la sante R duire la source les d chets et mieux les valoriser lutter contre les pollutions Gisement de d chets m nagers pus important qu en moyenne nationale et en hausse Taux de valorisation performant et qui s am liore encore La qualit de l air am lioration de sa qualit contre les gaz effet de serre par la r ducti air int rieur et ext rieur pour la protection de la sante et la lutte on des missions et de l exposition des personnes Contribuer un d veloppement du territoire plus respectueux de la qualit de l air D velopper la pr vention pour int rieur surveillance et la la qualit de Pair Une qualit de l air plut t bonne mais tendance la diminution du nombre de jours en tr s bonne et J p p particules et l ozone teneurs en augmentation R duire la consommation d nergie notamment d origine fossile non renouvelable et mettrice de gaz effet de serre D velopper une gestion plus conome des ressources nerg tiques Hausse importante des consommations d nergie du b ti et des transports Valorisation significative des nergies renouvelables et potentiel encore important Les causes et cons quences du changement les effets du changement climatique climatique r duire les missions de gaz effet de serre et anticiper Assurer de
199. la mise en place de d marches de protection d autre part se sont d velopp es On recense ainsi en Picardie des atlas des paysages dans chaque d partement Aisne en 2002 Oise en 2006 et Somme en 2007 2008 des atlas et chartes paysag res locales la Charte du PNR Oise Pays de France des plans de paysage des collectivit s Dans le cadre du sch ma r gional d am nagement et de d veloppement durable du territoire SRADDT deux Directives r gionales d am nagement DRA visent respectivement assurer les continuit s cologiques fonctionnelles et paysag res dans les vall es picardes et d velopper la mixit des fonctions et pr server le patrimoine naturel dans les nouvelles campagnes De nombreux sites naturels exceptionnels sont prot g s pour leurs caract ristiques g ographiques et ou culturelles dont trois vastes ensembles paysagers Marquenterre et Baie de Somme for t de Chantilly Ermenonville et vall e de la Nonette Vexin La Picardie compte ainsi 53 sites class s pr s de 42 000 ha et 73 sites inscrits plus de 90 000 ha fin 2010 au titre de la loi sur la protection des paysages de 1930 Le classement est l tude pour une dizaine d autre sites Part du territoire en site class Source DREAL 2 Source DREAL Picardie 2 Source DREAL Picardie MAJIC 2 Source DREAL Picardie f vrier 2015 32 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Mesures de protection des paysages et
200. lats marins parc olien off shore et le transport maritime se d veloppe Mais les d marches engag es et venir classement Natura 2000 op ration grand site de France r cent parc naturel marin projet de parc naturel r gional de la Picardie maritime mise en uvre de la directive cadre pour les milieux marins cherchent concilier les enjeux cologiques et socio conomiques tourisme loisirs Analyse des incidences Si le SRCE n a pas vocation porter sur l espace marin au del d une certaine limite ces orientations pour la pr servation des espaces naturels littoraux la r sorption de la fragmentation des cours d eau la diminution de la pollution le r quilibrage s dimentaire auront des incidences positives sur sa qualit cologique Enjeux environnementaux majeurs ou importants en lien avec les paysages L identit paysag re architecturale et culturelle de la Picardie garantir sa conservation son d veloppement volutions sa r appropriation par les acteurs locaux Limiter l talement urbain et favoriser une gestion conome de l espace notamment par la pr servation des terres agricoles et des espaces naturels Tendances et perspectives d volution La Picardie n chappe pas la tendance nationale d artificialisation des sols principalement au d triment des terres agricoles m me si son caract re rural la pr serve un peu plus que la moyenne des r gions Initialement concen
201. les campagnes Elles sont en cours d laboration Pr vu par le code des transports le Sch ma r gional des infrastructures et des transports SRIT constitue le volet relatif aux infrastructures et aux transports du sch ma r gional d am nagement et de d veloppement du territoire Le diagnostic du SRIT de Picardie a t tabli en 2009 mais l laboration du Sch ma n a pour l instant pas t men e son terme Le diagnostic met en avant les impacts environnementaux des transports principalement sous l angle des consommations d nergie et missions de gaz effet de serre mais peu du patrimoine naturel A noter que les SRAD D T et SRIT doivent d sormais galement faire l objet d une valuation environnementale suite au d cret du 2 mai 2012 modifiant le code de l environnement Le SRADDT Picardie labor pr alablement cette d cision ne fait pas l objet d une telle valuation Le Sch ma r gional climat air nergie SRCAE et son annexe le Sch ma r gional olien Co labor par l Etat et la R gion conform ment aux dispositions de la loi portant engagement national pour l environnement de 2010 le SRCAE de Picardie a t adopt en 2012 A noter que les SRCAE doivent d sormais galement faire l objet d une valuation environnementale suite au d cret du 2 mai 2012 modifiant le code de l environnement Le SRCAE Picardie ayant t labor pr alablement cette d cision il ne fait pas l ob
202. les points sur lesquels le d bat s est focalis Cela a t compl t par le recueil des contributions des acteurs compil es par la R gion et la DREAL Les analyses conduites au cours de cette d marche et les changes avec l Etat et la R gion en charge de l laboration du SRCE ont conduit quelques adaptations et pr cisions relatives tant aux objectifs assign s la trame verte et bleue qu au contenu du plan d actions Il faut souligner que l analyse n ayant pas identifi d incidences n gatives il n a pas t n cessaire de proposer des mesures visant viter r duire ou compenser ces incidences Il n a pas non plus t n cessaire de pr voir des indicateurs pour suivre les effets d favorables En revanche des indicateurs issus principalement des travaux men s l chelle nationale et compl t s localement sont int gr s au SRCE lui m me pour assurer le suivi de l atteinte des objectifs poursuivis et de la mise en uvre des moyens L valuation environnementale a galement port un regard sur ces indicateurs et formul des propositions de compl ments ou ajustements f vrier 2015 15 Rapport environnemental du SRCE de Picardie 3 tat initial de l environnement Cette partie correspond l tat initial de l environnement qui constitue le r f rentiel pour l valuation environnementale du Sch ma r gional de coh rence cologique de Picardie Il est structur partir des 11 enjeux
203. lience des territoires y compris au del des zones inondables et contribuer galement r duire l al a dans certains secteurs aires d cr tement des crues sur le bassin Oise Aisne D apr s le Sch ma r gional climat air nergie des effets du changement climatique qui pourraient aggraver la vuln rabilit du territoire aux inondations Plus particuli rement sur le littoral qui concentre des enjeux conomiques naturels et humains sur un espace r duit un risque d aggravation des risques c tiers risques d rosion et de submersion marine sous les effets conjugu s d une hausse du niveau de la mer et d une recrudescence des ph nom nes m t orologiques Les ph nom nes de retrait gonflement des argiles pourraient tre amplifi s par des s cheresses plus fr quentes et intenses Niveau d importance pour la Picardie Majeur pour le risque inondation d bordement et submersion avec des enjeux majeurs de s curit sant publique et galement conomiques densit de population nombreuses grandes industries et grands axes de f vrier 2015 43 Rapport environnemental du SRCE de Picardie transport dans les vall es et sur le littoral sur une partie importante du territoire Des enjeux de moindre envergure et plus localis s pour le risque de mouvement de terrain Niveau d enjeux pour le SRCE Important pour le risque inondation du fait des synergies possibles entre les enjeux de pr
204. llines du Laonnois oriental ZSC FR2200352 Ponthieu oriental Tourbi re et coteaux de Cessi res R seau de coteaux calcaires du ZSC FR2200396 Montbavin ZSC FR2200353 Ponthieu m ridional ZSC FR2200398 Massif forestier de Retz ZSC FR2200354 Marais et monts de Mareuil Caubert Coteaux calcaires du Tardenois et du Basse vall e de la Somme de Pont ZSC FR2200399 Valois ZSC FR2200355 R my Breilly ZSC FR2200401 Domaine de Verdilly Marais de la moyenne Somme entre ZSC FR2200566 Coteaux de la vall e de l Automne ZSC FR2200356 Amiens et Corbie Baie de Canche et couloir des trois ZSC FR2200357 Moyenne vall e de la Somme ZSC FR3102005 estuaires ZSC FR2200359 Tourbi res et marais de l Avre ZPS FR2210026 Marais d Isle R seau de coteaux et vall e du bassin Estuaires picards Baie de Somme et ZSC FR2200362 de la Selle ZPS FR2210068 d Authie ZSC FR2200363 Vall e de la Bresle ZPS FR2210104 Moyenne vall e de l Oise R seau de coteaux crayeux du bassin For ts picardes Compi gne Laigue ZSC FR2200369 de l Oise aval Beauvaisis ZPS FR2212001 Ourscamps ZSC FR2200371 Cuesta du Bray For ts picardes massif de Saint Massif forestier du Haut Bray de ZPS FR2212002 Gobain ZSC FR2200372 l Oise ZPS FR2212003 Marais arri re littoraux picards Landes et for ts humides du Bas Bray For ts de Thi rache Hirson et Saint ZSC FR2200373 de l Oise ZPS FR2212004 Michel Cavit de Larris Millet Saint Martin For ts picardes massif des trois ZSC FR2200376 le Noeud
205. lorisation significative et la r gion d tient un potentiel encore tr s important olien biomasse Dans son SRCAE la r gion se fixe pour objectif de r duire ses besoins nerg tiques de 45 en 2050 par rapport 2007 par le biais de la sobri t et l am lioration de l efficacit nerg tique Des outils sp cifiques sont mis en place en Picardie destination des particuliers service public de l efficacit nerg tique mis en place par la R gion et des industriels programmes de Recherche et d veloppement Les PCET se d ploient 14 collectivit s en 2014 Analyse des incidences L analyse de l articulation entre le SRCE et le SRCAE volet nergies renouvelables a montr une bonne coh rence entre les deux sch mas Concernant le d veloppement de l olien les secteurs enjeux de biodiversit sont pour l essentiel en dehors des zones favorables Quelques sites sensibles r servoirs ou corridors pouvant potentiellement tre concern s par des installations le SRCE compl te les dispositions du SRCAE afin d optimiser la compatibilit entre les enjeux notamment sur leur fonctionnement Concernant la biomasse le SRCE peut conduire la pr servation d une ressource bois mobilisable pour l nergie voire accentuer la quantit de ressources mobilisables par un renforcement de la gestion des haies et par un soutien de nouvelles plantations Il souligne que les pratiques de gestion durable ne doivent
206. mana 3 SOIT du l CC de La Wakde he TONo 25 comanies 06 SOIT qu le CC die Val POrgry H commanen 05 SCOT de a CA de Saint Quantis 20 corner 106 BOUT de Pong di Vernis GA creme DP SOIT du U CC de Carton du Sare Gimon 10 corrermaes 08 SCOT de Pass di Caasnots 71 commana E SOT du ba CE da Vial die Tane GAS connor 19 SOIT a l CA de Samsonas PR conrrune 11 SCOT Qoe mare Sarssonnsiss 104 orure CSCOT routier 12 BOOT qe be CC Viken Chttaret Ford dt Rats 13 communes 13 SOOT du ba CC de Cartan COuthy ahdin 28 conaran 14 SCOT de UCLSA 125 coveues 15 SCT du ia CC de parya du Vois 162 cornes 16 SCOT Puys Go Thale 156 carre 17 SOOT dus Sabine 25 coevrsmt 18 SCOT Venir True Q carre 19 BOUT qe Pays du Dray 22 omnea 22 BOOT du Grand Ainaa ML comme 23 SOOT du Paya ds Ds vakis 14 corn 34 SOOT intan s gosal Senes 7 comen 35 SOOT o CC de Lanna commeres Etat d avancement des SCOT E SCOT soprouv ur R alisation DREAL Picardie octobre 2013 IE I scccepoe GcUn SIGOR Fond o BD caro 8 0 IGN Sources DOTOZ 2013 10 DOT60 2013 07 DOTMO 2013 02 Num ro de ciassement 13083 E A 2 M2 600 Va 2 523 000 Source DREAL f vrier 2015 29 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Ces leviers sont compl t s par d autres actions notamment de ma trise fonci re La loi de modernisation de l agriculture esquisse comme objectif au niveau national de diviser par 2
207. mbre surface ou lin aire de continuit s cologiques selon leur caract re prioritaire hors corridors cours d eau et vall ens multi trames qui ne sont pas prioris s continuit s prioritaires continuit s non prioritaires pr server restaurer pr server restaurer r servoirs de nombre 457 162 biodiversit surface ha 327 500 26 150 corridors De cologiques lin aire km 935 1 580 1 580 790 Outre les l ments fragmentants un souci de pr venir le risque de fragmentation ou son aggravation par l identification de points de vigilance Le projet de SRCE identifie par sous trame les l ments fragmentants sauf pour la sous trame herbac e g n rique du fait de son caract re relativement dense en dehors des grands plateaux agricoles en distinguant leur nature selon le type de sous trame Ils sont caract ris s suivant le niveau de pression qu ils exercent sur les continuit s obstacles effet de coupure ou d importante fragmentation points de fragilit r duisant la fonctionnalit toujours effective cependant pour les esp ces les moins sensibles Le traitement de ces l ments doit concerner en priorit ceux pr sents au sein des continuit s prioritaires En outre le projet de SRCE identifie des points de vigilance au nombre de 26 qui correspondent des secteurs o des projets connus ou envisag s pourraient avoir des effets sur les continuit s cologiques L obj
208. me habitants Les autres sch mas plans et programmes Il s agit de sch mas plans ou programmes qui doivent prendre en compte le SRCE ou bien avec lesquels il est pertinent de rechercher une bonne articulation r ciproque pour assurer la coh rence des politiques publiques Au del des documents d am nagement de l espace et d urbanisme du PRAD du PPRDF et du Sch ma r gional des carri res la l gislation mentionne que les documents de planification de l Etat des collectivit s territoriales et de leurs groupements doivent prendre en compte le SRCE sans pr ciser la liste des documents concern s Une s lection de documents avec lesquels il semble pertinent de rechercher une articulation a donc t effectu e et est pr sent e ci apr s ne s agit pas pour autant d analyser de mani re pr cise la mani re dont ces documents prennent en compte le SRCE Ce sera davantage ces documents ou projets dans le cadre de leur r vision ult rieure de d montrer une fois le SRCE adopt la mani re dont ils le prennent en compte en particulier pour ceux devant faire l objet d une valuation environnementale Les documents de niveau inter r gional r gional ou d partemental Plan d actions pour le milieu marin PAMM La directive cadre strat gie pour le milieu marin de 2008 fixe les principes qui doivent tre suivis par les Etats de l Union europ enne afin d atteindre un bon tat cologique des eaux marine
209. mental du SRCE de Picardie Connaissance et protections r glementaires du patrimoine naturel Mesures de protection du patrimoine naturel L 1 E r serve naturelle nationale j L arr t de protection de biotope a amp r serve biologique domaniale ka r serve naturelle r gionale 2 N Parcs iat r l R seau natura 2000 10 20 CT Parc naturel r gional _ mes Inventaire ZNIEFF et ZICO Kiom tres Directive Oiseaux ZPS 7 Parc naturel marin TU MMM ZNIEFF de type 1 Cartographie ADAGE Environnement 2014 ZNIEFF de type 2 Source DREAL Picardie INPN Zico Fond BD carto IGN Le r seau europ en Natura 2000 r seau de sites cologiques qui vise la fois la pr servation de la diversit biologique et la valorisation du patrimoine naturel des territoires est compos en Picardie de e 38 zones sp ciales de conservation ZSC mises en place pour la protection des habitats et esp ces au titre de la directive Habitat e 10 zones de protection sp ciale ZPS mises en place pour la conservation long terme des esp ces d oiseaux sauvages de l Union europ enne au titre de la directive Oiseaux Les plus de 90 000 hectares concern s couvrent 4 7 du territoire terrestre soit une proportion moindre qu l chelle nationale 12 5 en France mais sup rieure aux r gions voisines S y ajoutent plus de 20 000 ha de surfaces en mer En juillet 2014 85 des documents d objectifs DOCOAB les concernant sont approuv s ou en c
210. mment d origine fossile non renouvelable et mettrice de gaz effet de S p esnie taarna rra i menus de ecene en a di ect etes Aaa raa storm ane Den eue deteste Eara Naaa AiE sectes 53 3 9 Les causes et cons quences du changement climatique r duire les missions de gaz effet de serre et anticiper les effets du changement climatique sisi 57 3 10 Le bruit pr venir les nuisances pour la sant publique et le cadre de vie 60 3 11 Pour tendre vers un d veloppement plus soutenable favoriser la participation du public contribuer la responsabilisation des acteurs leur niveau individuel collectif professionnel et la modification de leurs comportements par l appropriation des enjeux la modification des repr sentations et l adoption de pratiques plus respectueuses de l environnement et de la sant n nn nnnsennnnnnnseeinnnnnnnenrennnnnnnennnnnnnnseennnnnnnnnnnne 3 12 Synth se et hi rarchisations des enjeux environnementaux 4 CHOIX EFFECTUES PAR LE SRCE AU REGARD DES ENJEUX ET DU CONTEXTE mme 71 4 1 Analyse de la prise en compte par le SRCE des objectifs supra r gionaux de protection de l nvironn mMent ses Aime need eat rene s etat a donnes ne etre D ns aa eaaa ls dd tune ed dental nee ne a nn 71 4 2 Articulation avec d autres plans sch mas programmes ou documents de planification 72 4 3 Les choix pour l identification de la trame verte et bleue ss 90 4 4 Le coh rence interne du diagnostic aux o
211. n par le risque de submersion marine et d rosion du trait de c te Ce dernier peut entra ner un risque d effondrement de falaises mais aussi d rosion des cordons de galets ou de dunes avec des incidences sur les habitats naturels Les enjeux y sont multiples tant humains et conomiques forte attractivit r sidentielle conomie li e au tourisme qu environnementaux biodiversit littorale remarquable Au del des am nagements digues des proc dures et outils pour la connaissance et la gestion du risque se sont d velopp s significativement ces derni res ann es Plans de pr vention du risque naturel inondation PPRn couvrant en 2013 pr s des trois quart des communes o un PPR a t prescrit Programmes d actions et de pr vention des inondations PAPI pour une gestion concert e du risque l chelle du bassin versant PAPI Somme projets PAPI littoral picard et PAPI Verse Sch mas d am nagement et de gestion des eaux SAGE comprenant des dispositions pour la ma trise des al as et des risques mais qui ne couvrent pas encore tout le lin aire des cours d eau enjeux certaines mesures agro environnementales territoriales MAEt pouvant avoir des liens plus ou moins directes avec le risque inondation MAEt rosion MAEt zones humides f vrier 2015 42 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Les Territoires risque important en Picardie DREAL 2013 f uv en aa v Bassin
212. n 2010 8 villes se sont engag es dans le label ville d art et d histoire qui atteste que les acteurs locaux s engagent dans une politique de valorisation et de sensibilisation l architecture visant l appropriation du patrimoine par ses habitants Amiens Chantilly Laon Noyon Saint Quentin Senlis Soisson et Beauvais 16 jardins remarquables sont labellis s 2009 leur gestion int gre la mise en valeur de leurs qualit s esth tiques botaniques historiques et paysag res et garantissent leur ouverture au public Pr s de 21 000 sites et indices arch ologiques sont connus t moins d une occupation humaine dense et ancienne d s l occupation gallo romaine Tendances et perspectives d volution Une prise en compte de la protection du patrimoine bien ancr e et en progression Niveau d importance pour la Picardie Majeur car le territoire comprend de nombreux sites d int r t Niveau d enjeux pour le SRCE Secondaire car le patrimoine b ti d int r t ne concoure pas particuli rement aux continuit s cologiques Poursuivre la mise en valeur du littoral d veloppement de l accueil du public et la pr servation des paysages reconversion de certains sites Comme d j voqu cf chapitre biodiversit le littoral picard et ses milieux attenants prairies et marais arri res littoraux pr sentent un milieu d une extr me richesse biologique support d une diversit de paysages mer falaises p
213. n des pollutions diffuses et mati res organiques d origine tellurique quilibre f vrier 2015 98 Rapport environnemental du SRCE de Picardie s dimentaire pr servation des habitats littoraux libre circulation des poissons sur les cours d eau class s au titre de l article L 214 17 1 du code de l environnement et notamment pour les poissons migrateurs amphihalins L action B3 Pr server prot ger voire remettre en bon tat la TVB s articule pour le littoral autour d actions visant l am lioration de la qualit des eaux littorales mise aux normes des stations d puration plantation de haies la pr servation de l estran de l estuaire et des avants dunes par exemple maintien des laisses de mer pr servation des pr s sal s du surp turage ces derniers constituant des zones de nurseries poissons e La sous action C41 demande ce que l am lioration de la perm abilit des obstacles au sein des corridors aquatiques privil gie les actions sur les ouvrages les plus probl matiques et notamment dans les bassins hydrographiques accueillant des migrateurs amphihalins Saumon atlantique Truite de mer Anguille L identit paysag re architecturale et culturelle de la Picardie Limiter l talement urbain et favoriser une gestion conome de l espace notamment par la pr servation des terres agricoles et des espaces naturels Quelle contribution du SRCE la lutte contre l talement urbain
214. n et de consommation La r utilisation et le recyclage permettent ensuite de r duire les quantit s de d chets liminer et d conomiser des mati res premi res Enfin les d chets peuvent tre valoris s sous forme d nergie par incin ration r cup ration de la chaleur produite et production d lectricit ou m thanisation Le stockage ne doit tre envisag que pour les d chets dits ultimes c est dire pour lesquels il n existe pas aujourd hui de possibilit de valorisation La gestion des diff rents types de d chets est encadr e par le Plan r gional d limination des d chets dangereux PREDD adopt par la R gion en 2009 les Plans de pr vention et de gestion des d chets non dangereux PPGDND qui remplacent les Plans d partementaux d limination des d chets m nagers et assimil s PDEDMA un PDEDMA ayant t approuv en 2007 par le D partement de la Somme 2008 par le D partement de l Aisne et 2010 par le D partement de l Oise les Plans d partementaux de gestion des d chets du b timent et des travaux publics celui de l Oise est finalis et en cours de consultation tandis qu un diagnostic r gional devrait tre disponible en 2015 Une production r gionale de d chets m nagers et assimil s encore importante La production de d chets m nagers et assimil s DMA est importante avec un ratio de 629 kg hab an en 2011 contre 590 kg hab an pour la moyenne nationale Il existe cep
215. n ou la remise en bon tat des continuit s transversales afin d assurer les changes entre la trame verte et la trame bleue Il propose des crit res de priorisation corridors restaurer et continuit s jouant un r le de r gulation des crues qui devront faire l objet d actions en ce sens Au del de ces secteurs prioritaires les actions relatives la pr servation et reconqu te des zones humides et des espaces bocagers contribueront ne pas aggraver la d gradation de la qualit des eaux voire l am liorer milieux agissant comme des zones tampon de ralentissement des flux limitant les apports de polluants dans les cours d eau e L action C5 Redonner aux milieux aquatiques et humides leur r le d interface entre trame verte et trame bleue demande ce que soit viter dans les zones prioritaires toute intervention l origine de rupture des continuit s dans les espaces de mobilit de d velopper le long des cours d eau y compris en zones urbaines des bandes v g talis es de remettre en bon tat cologique et fonctionnel les zones humides e Les sous actions C56 et C57 visent pr server et restaurer la fonctionnalit entre les milieux aquatiques et humides renaturation des abords imm diats suppression si cela est pertinent des tron ons bus s ou couverts e Les sous actions C58 C513 visent l am lioration de la qualit des eaux de surface am lioration de la qualit des rejets des st
216. nales 4Mteq l habitat et les services en g n rent 23 dont les 2 3 dus l habitat Une baisse tendancielle des missions de GES s observe depuis 20 ans dans le secteur de l agriculture 21 des missions du fait de la diminution du Source Tableau de bord des missions de cheptel bovin et de l am lioration de l utilisation d engrais azot s GES et de l nergie en Picardie R gion ADEME Edition 2014 La r partition g ographique des missions est h t rog ne et met en vidence les caract ristiques de la r gion dans le sud de l Oise c est le secteur des transports qui met le plus du fait des d placements depuis et vers l Ile de France les Pays du nord de la Picardie comme le Pays de Thi rache et celui des Trois Vall es tant des espaces dominante rurale c est de l agriculture que proviennent les GES dans les Pays du Santerre Haute Somme du Soissonnais du Compi gnois et du Grand Creillois ils proviennent davantage de l industrie et enfin dans le Grand Ami nois les secteurs du b timent et des transports sont les principaux metteurs en raison de la densit de population et des activit s Enfin en Picardie la croissance des 320 000 ha de for t repr sente un puits d absorption de carbone d environ 1 8 MtepCO an l urbanisation 531ha an et la d forestation en nouvelles prairies 287ha an tant de leur c t responsables de l mission de 1823 tepCO an Assurer des condit
217. nales ont augment de 6 contre 14 l chelle nationale notamment du fait des difficult s du secteur industriel en r gion Sur cette p riode les consommations de l industrie et de l agriculture ont diminu respectivement de 17 et 14 tandis que le d veloppement des activit s tertiaires et des flux de transports ainsi que les nouveaux usages dans le r sidentiel ont engendr une hausse des consommations de 30 pour les transports et de 24 pour le r sidentiel tertiaire En 2010 2011 le secteur du r sidentiel tertiaire est le principal consommateur d nergie 41 de la consommation finale contre pr s de 44 en France Le chauffage est le premier poste de Los consommation bas pr s des deux tiers sur l utilisation ox d nergie fossile et un quart sur l lectricit Cette part importante s explique par un parc de logement particuli rement g une part importante de maisons individuelles et le d veloppement de l habitat en secteur rural et p riurbain mitage et talement urbain Les transports personnes et fret repr sentent 27 de la consommation ce qui est inf rieur la moyenne nationale de 31 et l industrie en repr sente 30 ce qui est bien plus important que la moyenne nationale de 26 R partition de la consommation d nergie finale par secteur en Picardie en 2007 Agriculture 2 Source Tableau de bord des missions de GES et de l nergie en Picardie Edition 2014 R gion ADEM
218. ncern s par des r servoirs le sont par des corridors Les aires optimales La Picardie n abrite aucun parc national d adh sion des parcs nationaux article L331 1 du code de l environnement Les immeubles relevant du N ont t retenus que les sites consid r s comme d finitivement domaine du Conservatoire prot g s c est dire acquis soit 15 sites pour une surface de 2 015 ha de l espace littoral et des rivages lacustres au sens des articles L322 9 et R322 8 du code de l environnement ainsi que les immeubles situ s dans les zones de pr emption du Conservatoire du littoral et des D partements au sens de l article L142 3 du code de l urbanisme Les zones humides acquises Il n existe pas de recensement de ces zones ayant permis de les analyser par les agences de l eau au regard des crit res du SRCE article L213 8 2 du code de l environnement ou avec son concours Les espaces acquis par les L essentiel des espaces naturels sensibles identifi s par les D partements d partements au titre de dans leur sch ma ont t pris en compte soit 869 sites et 217 207 ha leur politique de protection l exception de quelques sites qui ne r pondaient pas au crit re de de gestion et d ouverture au d finition des r servoirs de biodiversit relatif la pr sence d esp ces ou public des espaces naturels habitats menac s sensibles articles L 142 1 et L 142 2 du code de l
219. ne part par l ach vement des grands chantiers d infrastructures autorouti res A28 et A29 et d autre part par une augmentation du recours l importation pour la Somme et l Oise en provenance de l Aisne alluvionnaires et du Nord Pas de Calais principalement des mat riaux de substitution de type roches calcaires dures l exploitation des mat riaux devenant de plus en plus difficiles conflits d usage et durcissement des contraintes d urbanisme renvoyant la question de l acceptation locale renforcement des exigences de protection de l environnement L augmentation de l importation a des impacts n gatifs non n gligeables li s au transport de ces mat riaux bruit missions de polluants et gaz effets de serre Production de granulats en Picardie Source SOeS UNICEM in Profil environnement 2010 La ressource alluvionnaire accessible hors zones fortes contraintes environnementales est estim e environ 210 millions de m la quasi totalit se situant dans les vall es de l Oise et de l Aisne Les granulats marins de la f vrier 2015 46 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Manche repr sentent un fort potentiel d approvisionnement du bassin parisien mais avec galement des enjeux en mati re d environnement et de conciliation avec d autres usages p che tourisme navigation c ti re Aucun site d exploitation et ou de traitement de ces granulats n est autoris en Picardie Enfin
220. nification urbaine Analyse des incidences Le SRCE de par son objet m me contribue enrayer l rosion de la biodiversit le morcellement et la r duction d espaces naturels restaurer des continuit s et concourt r sorber les points et zones de conflit sur les corridors cologiques Par la m thode retenue pour l identification des continuit s il int gre les espaces les plus remarquables pour lesquels la r gion porte une responsabilit forte de pr servation II reconna t galement le r le des espaces de nature ordinaire au sein des espaces agricoles infrastructures agro cologiques et urbains les d laiss s des infrastructures de transport Le SRCE incite les acteurs la r sorption des l ments fragmentants des corridors cologiques et les guide dans leurs actions en tablissant une priorit dans leur traitement S il ne r glemente pas l usage des sols dans les continuit s cologiques le SRCE doit tre pris en compte dans les documents d urbanisme et les projets publics Dans cet objectif il pr voit un accompagnement des acteurs dans le plan d actions strat giques et galement via le document mode d emploi r alis la demande des acteurs Le SRCE favorise la compatibilit entre les enjeux cologiques conomiques et sociaux des espaces agricoles et forestiers Ainsi il incite une concertation entre les acteurs pour la mise en uvre des actions de pr servation et de restauration Il co
221. nnement commun aux 3 sch mas Les SDC d finissent les zones enjeux environnementaux prot ger vis vis des impacts des carri res Ils les hi rarchisent en 3 cat gories e Les enjeux pour lesquels des dispositions r glementaires issues des SDAGE et Plans de pr vention des risques d inondations PPR conduisent interdire l exploitation de carri re e Les enjeux tr s forts non compensables ou tr s difficilement pour lesquels l orientation retenue est l vitement d extraction de mat riaux Sont consid r s comme pr sentant des enjeux forts et non compensables des habitats rares et fragiles d esp ces floristiques ou faunistiques concern s par des mesures de protection des inventaires scientifiques ou autres d marches visant signaler leur valeur patrimoniale notamment les ZNIEFF de type 1 incluses dans les zones dominante humide e Les enjeux forts moyens n cessitant une prise en compte de mani re approfondie par l tude d impact L orientation retenue est la r duction et ou la compensation des impacts La remise en tat doit garantir la qualit r siduelle du milieu dans le cadre des mesures de r duction mises en place sur site Le SRCE de son c t n a pas vocation d finir les usages des sols dans les continuit s cologiques Les r servoirs de biodiversit se situant tous dans des zones enjeu identifi es par les SDC les dispositions de ces derniers contribueront la pr servation d
222. nnementale en d but du pr sent rapport Rapport environnemental du SRCE de Picardie 2 Pr sentation g n rale du SRCE et de la m thode d valuation environnementale 2 1 Qu est ce qu un Sch ma r gional de coh rence cologique SRCE La loi de programmation relative la mise en uvre du Grenelle de l environnement du 3 ao t 2009 dite loi Grenelle 1 fixe l objectif de constituer d ici 2012 une trame verte et bleue outil d am nagement du territoire qui permettra de cr er des continuit s territoriales contribuant enrayer la perte de biodiversit La loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l environnement dite loi Grenelle 2 pr cise ce projet au travers un ensemble de mesures destin es pr server la diversit du vivant Elle dispose que dans chaque r gion un Sch ma r gional de coh rence cologique SRCE doit tre labor conjointement par l tat et la R gion Elle pr voit par ailleurs l laboration d orientations nationales pour la pr servation et la remise en bon tat des continuit s cologiques qui doivent tre prises en compte par les SRCE pour assurer une coh rence nationale la trame verte et bleue Sur les base des enjeux identifi s par un diagnostic le SRCE doit identifier les r servoirs de biodiversit qui concentrent l essentiel du patrimoine naturel de la r gion ainsi que les corridors cologiques qui relient ces r servoirs et sont indis
223. ns les lyc es en air ext rieur et int rieur En Picardie les principales plantes allergisantes sont les bouleaux les gramin es et les cypr s Associ e au r seau national de surveillance a robiologique RNSA Atmo Picardie participe aux d comptes polliniques et l information du public sur les risques allergiques durant la p riode de pollinisation Les nanomat riaux dont l utilisation est appel e s tendre de fa on importante dans les prochaines ann es constituent de nouvelles sources potentielles d exposition et il est l gitime de poser d s aujourd hui la question de leur ventuelle toxicit pour l homme et pour les cosyst mes au travers d une veille scientifique D velopper la surveillance et la pr vention pour la qualit de l air int rieur L homme passe en moyenne 90 de son temps en espace clos et l int rieur des b timents pr sente parfois des concentrations sup rieures celles observ es l ext rieur effet d accumulation en cas de mauvaise a ration et concentre des polluants sp cifiques mis par les mat riaux de construction d ameublement ou de d coration La qualit de l air int rieur fait l objet d une surveillance croissante notamment dans certains lieux accueillant du public plus sp cialement les coles et tablissement d accueil de la petite enfance Des valeurs guides respecter 31 Source Atmo Picardie donn es 2012 f vrier 2015 51 Rapport environnemental d
224. nsommation d espace que pour les mesures visant limiter le ruissellement favorisant l rosion des sols Analyse des incidences Outre les orientations du SRCE pour la ma trise de l artificialisation des sols voir Enjeux relatifs aux paysages le SRCE contribue ne pas aggraver l rosion des sols par ses orientations favorisant le maintien des prairies la pr servation et d veloppement des infrastructures agro cologiques la qualit des sols par la diminution de l usage des intrants appauvrissant terme les sols Limiter l exposition des populations aux risques sanitaires et aux pollutions sur l environnement Tendances et perspectives d volution Les besoins en mat riaux devraient rester peu pr s stables pour les ann es venir l chelle r gionale avec cependant un accroissement localement des besoins en lien avec de grands projets en r gion canal Seine nord ou hors r gion Grand Paris Les orientations pour des villes plus denses et des courtes distances dans les documents d urbanisme nouvelle g n ration Grenelle et maintenant ALUR et le d veloppement du recours des mat riaux recycl s mais aussi d origine bio sourc e pourraient en revanche contribuer une diminution des pressions sur les ressources du sous sol Analyse des incidences Le SRCE ne r glementant pas l usage des sols il ne lui appartient pas d exclure la possibilit d ouverture de carri res Toutefois les zones
225. nt concilier les activit s de production d nergie renouvelable avec la TVB qui reprennent ou compl tent les dispositions du SRCAE Parmi les points de vigilance du SRCAE est soulign le r le de r servoirs de biodiversit des espaces forestiers En ce qui concerne l olien le Sch ma r gional olien d finit des zones favorables son d veloppement et des zones favorables sous condition Leur d limitation a t faite en tenant compte des enjeux relatifs au patrimoine naturel et en particulier de diff rents zonages existants et qui d terminent pour certains les r servoirs de biodiversit du projet de SRCE Il souligne galement les enjeux li s aux biocorridors aux chiropt res formule des pr conisations pour l avifaune et la prise en compte des couloirs de migration Un observatoire r gional de l impact olien sur la faune est galement propos En compl ment le projet de SRCE propose d identifier au sein des zones favorables ou favorables sous condition du SRCAE les secteurs forte sensibilit cologique afin de faciliter leur prise en compte dans les projets voir aussi plus loin r ponses aux questions valuatives En ce qui concerne le photovolta que il est pr cis que les terrains forte valeur cologique doivent tre pr serv s En ce qui concerne l hydro lectricit le potentiel r gional est faible et il est n est pas envisag de nouveaux ouvrages mais la r novation d installati
226. nt le code de l environnement des objectifs en mati re de pr servation et de remise en bon tat des continuit s cologiques prennent en compte le SRCE Il en est de m me des sch mas d am nagement et de gestion des eaux SAGE qui eux m mes doivent tre compatibles avec le SDAGE Les documents d urbanisme doivent prendre en compte la trame verte et bleue r gionale et la d cliner leur chelle en identifiant le cas ch ant des continuit s d enjeu plus local Ils constituent en cela des documents essentiels pour la pr servation des continuit s cologiques et disposent cet effet d une palette d outils sp cifiques DOO des SCOT d terminant les secteurs pr server zonage et r glement des PLU identifiant une chelle fine les l ments de la trame verte et bleue pr server et les mesures associ es cartes communales identifiant les secteurs constructibles ou non Afin d aider les territoires le SRCE Picardie est accompagn d un tome mode d emploi charg d expliquer cette notion de prise en compte et les outils mobilisables Enfin le SRCE tient compte des continuit s cologiques d j identifi s par les SRCE voisins grandes continuit s nationales ou continuit s r gionales tous approuv s ou en voie de l tre Les choix pour l identification de la trame verte et bleue Le choix des r servoirs de biodiversit tient compte du cadrage national d fini par les d crets du 27 d cembre 2012 et
227. nt souvent des ZNIEFF 1 et constituent au moins pour partie des corridors entre certains r servoirs de biodiversit et sont donc ce titre associ s dans le projet de SRCE D autres zonages ont galement t exclus faute de donn es suffisamment pr cises ou scientifiques par exemple les zones dominantes humides des agences de l eau les r serves de chasse et de faune sauvage ou parce qu ils taient en cours de consolidation red finition sites d int r t faunistique de Picardie Nature Toutefois un certain nombre de sites concern s par ces zonages sont inclus dans les r servoirs de biodiversit d autres titres sites Natura 2000 ZNIEFF de type Inotamment Par ailleurs le SRCE doit tre r vis dans 6 ans ce qui permettra d int grer le cas ch ant les nouveaux l ments de connaissance issus des travaux en cours en 2014 ou qui seront lanc s dans les ann es venir Il faut souligner que l am lioration de la connaissance constitue un des 6 th mes du plan d actions strat giques du SRCE 4 actions d clin es en 6 sous actions A la demande des Chambres d agriculture la question de l exclusion des terres labourables voire de l ensemble des espaces agricoles des r servoirs de biodiversit identifi s suivant les crit res pr sent s ci dessus s est pos e Le choix a t fait de les maintenir pour diverses raisons C est souvent la mosa que de terres labourables prairies bosquets haies
228. nte prot ger la ressource en eau contre les pollutions B1 Poursuivre la reconqu te de la qualit des captages et pr server la ressource en eau dans les zones enjeu eau potable d finies dans le SDAGE Certaines aires d alimentation de captage ou p rim tres de protection incluent des continuit s cologiques dont la pr servation contribue la pr servation des ressources Le SRCE comporte des actions visant au soutien des milieux herbac s les environs imm diats des sources et points de pr l vement pour l alimentation en eau potable font partie des secteurs prioritaires D fi 6 Prot ger et restaurer les milieux aquatiques et humides 18 Pr server et restaurer la fonctionnalit des milieux aquatiques continentaux et littoraux ainsi que la biodiversit 19 Assurer la continuit cologique pour atteindre les objectifs environnementaux des masses d eau 20 Concilier la lutte contre les missions de gaz effet de serre et l atteinte du bon tat 21 G rer les ressources vivantes en assurant la sauvegarde des esp ces 22 Mettre fin la disparition et lal d gradation des zones humides et Enjeu A Maintenir et am liorer la biodiversit des milieux aquatiques qualit des habitats et zones humides A5 Pr server et restaurer lal fonctionnalit des milieux aquatiques dans le cadre d une gestion concert e A6 Assurer la continuit cologique
229. ntinuit s d enjeu interr gional au del de celles identifi es par les orientations nationales voir plus loin l articulation avec les d marches trame verte et bleue des r gions et pays limitrophes Les sch mas directeurs d am nagement et de Seine Normandie et Artois Picardie gestion des eaux SDAGE Les SDAGE outils de planification et de gestion de la ressource en eau l chelle des grands bassins hydrographiques ont t instaur s par la loi sur l eau de 1992 et confort s par la directive cadre europ enne sur l eau de 2000 qui fixe l objectif d un bon tat des masses d eau superficielles et souterraines l horizon 2015 Comme voqu plus haut il existe un double rapport de prise en compte entre SDAGE et SRCE d une part le SRCE doit prendre en compte les l ments pertinents du SDAGE mentionn s l article L212 1 d autre part le SDAGE d termine les am nagements et les dispositions n cessaires comprenant la mise en place de la trame bleue figurant dans les SRCE adopt s La r gion Picardie est concern e par deux SDAGE celui du bassin Seine Normandie et celui du bassin Artois Picardie Ils sont en r vision L analyse ci apr s est conduite partir des projets de SDAGE pour la p riode 2016 2021 qui ont t valid s par les comit s de bassin et qui font l objet d une consultation publique au premier semestre 2015 Ils sont accompagn s d un rapport environnemental conform ment aux disposi
230. ntribue la pr servation d un foncier essentiel au maintien de ces activit s en cherchant promouvoir la bonne int gration de ces enjeux dans le d veloppement des territoires propose un soutien pour les secteurs agricoles les plus fragiles et contribuant plus particuli rement la richesse cologique r gionale syst me d levage l herbe et cherche consolider et d velopper encore les bonnes pratiques agricoles et sylvicoles Le SRCE recommande galement la mise en uvre de d marches de sensibilisation et de gestion des pratiques pour des activit s de tourisme et de loisirs de plein air respectueuses du patrimoine cologique les documents d urbanisme encadrant les choix de localisation des infrastructures support de ces activit s Am liorer la connaissance prot ger les patrimoines marin et littoral et faire cohabiter les activit s maritimes et littorales par le d veloppement durable Tendances et perspectives d volution Le trait de c te recule les estuaires s ensablent naturellement et du fait des hommes les pressions s accroissent pollution de l eau pi tinement et pollution des milieux et d rangements dus la fr quentation touristique banalisation des milieux par recul du bocage et d prise agricole autant de risques pour les cosyst mes qui m ritent une gestion attentive Au large l espace restreint du d troit est convoit par de nouveaux projets de d veloppement extraction de granu
231. oduction de 522 tep et d une puissance install e de 5 52 MW en 2010 L objectif 2020 est fix 10ktep Tendances et perspectives d volution En Picardie la hausse significative des consommations nerg tiques des secteurs du transport et du r sidentiel ainsi que la forte baisse de la demande industrielle font porter les enjeux sur l efficacit nerg tique des transports et du b ti Une action forte de r habilitation nerg tique va dans ce sens La Picardie est aujourd hui engag e dans une phase de transition nerg tique visant r duire sa d pendance aux nergies fissiles et fossiles et baisser ses missions de GES Les ressources renouvelables font l objet d une valorisation significative et la r gion d tient un potentiel encore tr s important olien biomasse Dans son SRCAE la r gion se fixe pour objectif de r duire ses besoins nerg tiques de 45 en 2050 par rapport 2007 par le biais de la sobri t et l am lioration de l efficacit nerg tique En 2014 12 territoires pilotes ont t retenus pour le d ploiement du service public de l efficacit nerg tique mis en place par la R gion apportant expertise technique financement et suivi des projets de r habilitation thermique chez les particuliers objectif de 2000 logements r habiliter sur 3 ans Dans l industrie dont la part reste encore importante dans les consommations l application des mesures issues des lois Gr
232. ole autant de risques pour les cosyst mes qui m ritent une gestion attentive Au large l espace restreint du d troit est convoit par de nouveaux projets de d veloppement extraction de granulats marins parc olien off shore et le transport maritime se d veloppe Mais les d marches engag es classement Natura 2000 op ration grand site de France dont les r sultats sont encore peu visibles mais attendus compl t es du r cent PNM et du projet de PNR et venir avec la mise en uvre de la Directive cadre strat gique pour les milieux marins cherchent concilier les enjeux cologiques et socio conomiques tourisme loisirs Niveau d importance pour la Picardie Majeur tant donn e la responsabilit europ enne de la Picardie pour la pr servation de ces milieux restreints mais extr mement riches en particulier les pannes et pouliers de galets un enjeu international pour l avifaune Niveau d enjeux pour le SRCE Majeur pour les m mes raisons Ces milieux maritimes et littoraux participent la trame verte et bleue r gionale nationale europ enne voire internationale avifaune migratrice 16 Les crit res pris en compte pour d signer un site au titre de la convention de Ramsar sont de deux ordres la pr sence de types de zones humides repr sentatifs rares ou uniques l importance internationale du site pour la conservation de la diversit biologique f vrier 2015 27 Rapport envi
233. on trouve notamment une des plus importantes populations d an mone sauvage ou encore certains crustac s et amphibiens Crapaud calamite d int r t cologique D autres sites naturels de responsabilit r gionale ils pr sentent de forts enjeux de conservation et de d veloppement mais on les retrouve ailleurs en France et dans des pays voisins De grandes for ts de feuillus parfois anciennes formant un quasi continuum forestier de plus de 120 km avec les for ts du nord francilien dont le massif de Compi gne Laigue Ourscamps 30 000 ha d un seul tenant devenu exceptionnel dans le nord ouest europ en elles abritent des esp ces animales chauve souris chat sauvage muscardin cerf laphe col opt res et v g tales la che remarquables Ces milieux sont soumis une forte pression li e au d veloppement de l agglom ration parisienne et du p le de Roissy de l urbanisation et des infrastructures de transport A1 RN17 RN330 doublement de la RN2 qui entra nent une fragmentation des milieux et un grignotage des lisi res Les prairies inondables de la vall e de l Oise une des dix zones humides alluviales majeures de France en particulier par ses tendues exceptionnelles de prairies inondables environ 6 000 ha de Thourotte Hirson qui accueillent de nombreuses esp ces d oiseaux derniers sites de nidification pour le Courlis cendr et le R le des gen ts et d insectes importante population du pa
234. ondition tiennent compte des enjeux de biodiversit et paysage en se basant sur des zonages de protection et d inventaires selon des principes similaires au SRCE notamment ZNIEFF de type 1 et protections r glementaires Aussi quasiment tous les r servoirs de biodiversit du SRCE se situent en dehors des zones favorables l olien Localement quelques r servoirs de Thi rache quelques r servoirs chiropt res 16 et portions de cours d eau se situent dans des zones favorables sous condition Certains corridors des sous trames herbac es et arbor es sud de l Aisne et l ouest secteur en limite de la Somme et Oise potentiellement utilisables par des chiropt res pr sence d insectes pour leur alimentation et d infrastructures lin aires n cessaires pour guider leur d placement traversent galement des zones favorables sous condition Le projet de SRCE vient r affirmer les dispositions du SRCAE notamment points de vigilance par fili re pour assurer la prise en compte des diff rents enjeux environnementaux et galement les compl ter afin d optimiser la compatibilit entre enjeux nergie et biodiversit tant pour la localisation des oliennes que pour leur fonctionnement e Dans l action D2 Concilier les activit s de production d nergie renouvelable et la TVB les sous actions visent identifier les espaces forte sensibilit environnementale au sein des zones favorables ou favorables sous f vrier 2
235. ons existantes qui peut aussi constituer une opportunit pour am liorer ou restaurer la continuit piscicole e Le SRCAE comme le projet de SRCE souligne le besoin d am liorer la connaissance des impacts du changement climatique sur la biodiversit Plan r gional d agriculture durable PRAD Elabor par l Etat le plan r gional d agriculture durable PRAD est pr vu par la loi de modernisation de l agriculture et de la p che de 2010 document d orientation non contraignant il vise fixer des orientations pour l agriculture et l agroalimentaire en tenant compte des 3 piliers du d veloppement durable que sont le social l environnement et l conomie Le PRAD de Picardie a t adopt en 2013 Ainsi l un des axes strat giques du PRAD consiste accompagner la transition cologique de l agriculture picarde avec un objectif sp cifique relatif la pr servation de la biodiversit et au maintien de la qualit des paysages Le PRAD souligne le r le important jou par l agriculture travers la gestion de l espace et la n cessit de diffuser les bonnes pratiques de mise en place et gestion des infrastructures agro cologiques des objectifs qui sont galement port s par le projet de SRCE Les objectifs relatifs la protection et gestion de la ressource en eau ma trise des pollutions gestion conome des ressources maintien des prairies ainsi qu la protection et pr servation des sols l
236. ons pour le r am nagement des carri res apr s exploitation Actuellement plusieurs carri res en activit sont situ es en r servoirs de biodiversit principalement vall e de l Oise moyenne et aval Somme Avelon l amont du Th rain d o l importance de veiller leur remise en bon tat une fois leur exploitation achev e Ceci constitue une des dispositions du projet de SRCE f vrier 2015 104 Rapport environnemental du SRCE de Picardie ss Carri res en activit en 2014 Projet de cartographie du SRCE Comprises dans les p rim tres D R servoirs de biodiversit des r servoirs de biodiversit 3 2 Cartographie ADAGE Environnement 2015 Autres carri res en activit Pura DREAL REDON Picardie BRGM Kilom tres R duire la consommation d nergie notamment d origine fossile non renouvelable et mettrice de gaz effet de serre D velopper une gestion plus conome des ressources nerg tiques En quoi le SRCE va t il aider rendre compatible le d veloppement des nergies renouvelables avec la pr servation de la biodiversit et des paysages L analyse de l articulation entre le projet de SRCE et le SRCAE qui comprend un volet sur les nergies renouvelables voir chapitre 4 2 sur l articulation du SRCE avec les plans et programmes a montr les points de convergence et donc la coh rence entre ces deux sch mas Les d limitations des zones favorables l olien ou favorables sous c
237. ont 1028 MW en service ce qui fait de la Picardie la premi re r gion en termes de puissance install e Le potentiel de d veloppement y est tr s important l objectif 2020 tant d atteindre 2 800 MW soit 400ktep L olien off shore offre quant lui d importantes perspectives le projet au large du Tr port repr sentant un potentiel de 500 MW mais doit galement int grer une prise en compte des milieux naturels des paysages et des usages p che navigation tourisme 34 Source SRCAE 2012 f vrier 2015 54 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Les zones favorables l olien d finies par le Sch ma r gional olien annex au SRCAE ie x Y 10 Kilom tres E Zones favorables l olien Cartographie ADAGE Environnement 2014 Zones favorables l olien sous condition Source DREAL Picardie Fond BD carto IGN Puissance olienne install e 687 MW accord s 120 MW en service Source SOesS P gase in Profil environnement r gional 2010 ann e 1999 DREAL ann e 2014 Les consommations en bois nergie sont estim es environ 270 ktep an en 2011 avec d une part les consommations de l actuel quipement en chaufferies bois collectives et industrielles qui disposent en 2011 d une puissance de 43 MW et d autre part la consommation des 30 de foyers picards chauff s au bois et qui consomment de l ordre de 240 ktep an Le potentiel est impo
238. ontribue t il enrayer le morcellement et restaurer des continuit s La r duction des espaces naturels et leur morcellement sont parmi les principales causes de l rosion de la biodiversit r duction ou disparition d habitats naturels et des populations d esp ces animales et v g tales qui leur sont associ es difficult pour les esp ces se d placer entre les habitats essentiels l accomplissement de tout ou partie de leur cycle de vie brassage g n tique insuffisant L objet m me de la trame verte et bleue selon l article L 371 1 du code de l environnement est d enrayer la perte de biodiversit en participant la pr servation la gestion et la remise en bon tat des milieux n cessaires aux continuit s cologiques Elles doivent contribuer diminuer la fragmentation et la vuln rabilit des habitats naturels et habitats d esp ces identifier pr server et relier les espaces importants pour la pr servation de la biodiversit par des corridors cologiques L objectif du SRCE est donc par essence d enrayer le morcellement et de restaurer des continuit s en identifiant les r servoirs de biodiversit et corridors cologiques pr server ou restaurer puis en pr sentant un plan d actions strat gique pour y parvenir C est bien le cas pour le projet de SRCE de Picardie Le projet de SRCE de la Picardie fixe un objectif de pr servation ou restauration aux espaces na
239. ort environnemental du SRCE de Picardie 3 8 R duire la consommation d nergie notamment d origine fossile non renouvelable et mettrice de gaz effet de serre D velopper une gestion plus conome des ressources nerg tiques Des besoins satisfaits principalement par les nergies fossiles En 2010 2011 le bilan nerg tique final de la r gion tait de 5 220 Ktep La consommation finale repose essentiellement sur les nergies fossiles le p trole charbon et gaz couvrent 71 de la consommation en majorit pour les besoins des transports de l industrie et du chauffage r sidentiel Si les nergies fossiles couvrent 56 des besoins du secteur b timent elles sont utilis es quasiment exclusivement dans le secteur des transports d o une forte vuln rabilit face leur prochaine rar faction La part des nergies fossiles s av re quivalente en Picardie et au niveau national Si les consommations de charbon et de produits p troliers sont la baisse depuis les ann es 1990 celles de gaz naturel et d lectricit qui repr sentent respectivement 28 et 21 de la consommation en nergie finale sont en constante croissance PIB onsommation finale d nergie en produits p troliers Source SOeS P gase in Profil environnement r gional 2010 ann e 1999 Tableau de bord GES R gion ADEME Edition 2011 ann e 2007 et 2014 ann e 2010 2011 Entre 1990 et 2007 les consommations nerg tiques fi
240. otes ce Are My Les Vallee etleu gand emem les de naras tourteux es Principales for ts de fouts EX Pranes inan iies Be Bocages y N Valio des autres feuves c ers de grande inportonco D hooga do fforente misu em ar quotios ie Et EN hea eoa et estuares Aae tonBoires dirn r t wec ne densto plus DDD do maux emar godke Fendties E Pubouses cokxoles Lente des Pays de Picardie Cmtrgagh e ADEGE Envocemmant 2010 iza tnde Donates Consail Regonas de Pes e CSNF Des vall es et marais tourbeux Avec ses affluents la vall e de la Somme comprend un ensemble de tourbi res alcalines d environ 20 000 hectares sur 190 km de long ensemble unique en France et probablement le plus grand d Europe Les grands marais de Sacy Oise et de la Souche Aisne constituent galement des sites embl matiques en Picardie Ce continuum tr s diversifi abrite des esp ces v g tales remarquables comme la Grande douve le Dryopteris cr tes certaines orchid es En aval du fleuve se m langent influences marines et eaux douces en amont le cours lent du fleuve contourne tourbi res alcalines prairies m gaphorbiaies et boisements humides le fort d clin des p turages extensifs y entra ne la disparition de nombreuses esp ces les tangs encore bien connect s la Somme en subissent les apports de pollutions et s diments les surfaces des roseli res inond es faute d entretien pour l essentiel ont consid rablement diminu ce
241. ouant un r le de filtre et de ralentissement des flux contribueront l am lioration de la qualit cologique des eaux littorales Le projet de SRCE y contribue galement par les actions visant sp cifiquement le littoral pour l am lioration de la qualit des eaux la r gulation des apports s dimentaires la pr servation de la qualit cologique des milieux humides et aquatiques Il favorise ainsi le maintien des usages les plus exigeants en mati re de qualit des eaux conchyliculture et baignade e L action D6 Limiter les incidences n gatives des activit s sur les continuit s hydrographiques et littorales vise am liorer la fonctionnalit des corridors littoraux d un point de vue s dimentaire sous action D61 et D62 e L action B3 Pr server prot ger voire remettre en bon tat la TVB porte notamment pour le littoral sur l am lioration de la qualit des eaux littorales par des actions sur les rejets ponctuels mise aux normes des stations d puration et diffus plantation de haies Quelle contribution du SRCE la pr servation d un bon tat quantitatif des eaux souterraines Par ses objectifs et actions pour la pr servation et ou restauration des r servoirs et corridors et la r duction de l artificialisation des sols le projet de SRCE favorise le maintien des capacit s de recharge des nappes Il les am liore galement par les actions visant restaurer certains habitats tels les
242. our 2 masses d eau sur trois celle du Pays de Caux restant mauvaise En revanche leur qualit cologique moyenne et m diocre pour l estuaire de la Somme reste inchang e Elle est bonne pour l embouchure de la Bresle Les pollutions diffuses d origine tellurique sont la principale cause de l alt ration des eaux littorales L estuaire de la Somme est galement confront une probl matique d ensablement avec des impacts sur les cosyst mes et sur les activit s conchylicoles et portuaires La qualit sanitaire des eaux littorales conditionne les activit s baln aires et conchylicoles La situation s est tr s nettement am lior e apr s les travaux men s sur les syst mes d puration des communes notamment Abbeville Les 4 zones conchylicoles class es et suivies ont une qualit estim e conforme leur classement initial Des pollutions microbiologiques sont cependant r guli rement observ es indiquant une certaine fragilit de la situation et la n cessit de poursuivre les efforts d assainissement En application de la Directive cadre europ enne Strat gie pour le milieu marin pour la reconqu te de la qualit cologique des mers europ ennes horizon 2020 la France doit laborer pour 2015 un plan d actions l chelle de chaque sous r gion marine qui constituera la feuille de route des services de l Etat et des acteurs publics concern s pour la pr servation du milieu marin et le d veloppement dura
243. ours tre r alis pr alablement la restauration des fray res afin d assurer une r elle efficacit des actions men es Par ailleurs les actions voqu es pr c demment pour la reconqu te de la qualit des eaux contribuent galement am liorer la fonctionnalit cologique des cours d eau en supprimant les barri res physico chimiques pollution temp ratures oxyg nisation e L action C4 Assurer la libre circulation des esp ces aquatiques et semi aquatiques visent l am lioration de la perm abilit des obstacles au sein des corridors aquatiques sous actions C44 C 48 identification et hi rarchisation des ouvrages traiter traitement des ouvrages probl mes ou n ayant plus de fonction prise en compte de la fonctionnalit cologique pour la cr ation de nouveaux ouvrages gestion des niveaux d eau Les sous actions C49 C412 pour la restauration des habitats fray res r seaux de mares doivent tre mises en uvre dans la mesure o l acc s est possible f vrier 2015 102 Rapport environnemental du SRCE de Picardie L exposition aux risques sur la sant et la protection des biens et des personnes Anticiper et r duire l exposition aux risques naturels Quelle contribution du SRCE la pr servation et valorisation des zones d expansion de crue Les cours d eau pour lesquels les enjeux inondation sont particuli rement importants Oise Somme Aisne Th rain et Marne
244. ours d approbation et 70 font l objet d une animation contrat Natura 2000 ou mesure agri environnement Un Plan national d actions en faveur des zones humides a t d ploy en 2010 2013 Le plan d actions visait notamment une r duction des atteintes diffuses et le d veloppement des pratiques agricoles adapt es pour les zones humides les plus courantes et les plus touch es par la pollution savoir les prairies Le nouveau plan national 2014 2018 s inscrit dans le prolongement des actions men es pr c demment notamment la promotion des fili res d levage extensif et de polyculture levage en milieu humide 152 zones humides d importance majeure sont reconnues l chelle nationale dont 7 en Picardie Baie de l Authie et marais associ s Baie de Somme et marais associ s Marais de la Souche la Somme en amont d Amiens et en aval d Amiens l Oise de la Belgique Tergnier et de Tergnier Compi gne u Source SOES MNHN 2011 12 Source DREAL juillet 2014 f vrier 2015 22 Rapport environnemental du SRCE de Picardie La contribution de l agriculture picarde la richesse de la biodiversit est un des objectifs au c ur du Plan r gional de l agriculture durable PRAD approuv en 2013 Les mesures agri environnementales MAE dont les MAE territoriales MAEt d sormais rebaptis s en MAE climatiques MAEc visent r pondre des enjeux locaux directement en lien avec la biodiversit et les paysag
245. pas aller l encontre de l exploitation du bois afin d assurer la compatibilit entre les enjeux Les recommandations en faveur de la pr servation de vieux bois n auront pas d incidences n gatives notables vu les surfaces restreintes concern es Concernant le photovolta que le SRCE rappelle la doctrine r gionale pr nant pour les installations au sol une compatibilit avec les enjeux de biodiversit et de foncier agricole Pour l hydro lectricit le potentiel tr s faible ne permet pas un d veloppement significatif des installations Les dispositions du SRCE sur la fragmentation des continuit s aquatiques s appuient en outre sur le classement des cours d eau qui lui m me int gre ce potentiel Les causes et cons quences du changement climatique r duire les missions de gaz effet de serre et anticiper les effets du changement climatique Assurer des conditions de vie durables pour les Picards accompagner un syst me productif innovant et d carbon pr server et valoriser les ressources naturelles et patrimoniales assurer une mobilisation collective et positive Tendances et perspectives d volution Le SRCAE identifie les vuln rabilit s de la Picardie au changement climatique Les principaux enjeux portent sur une accentuation des risques naturels risques c tiers et l mergence de nouvelles probl matiques de sant publique effets de la chaleur risque d accentuation de la pollution de l air un
246. pensables la survie et au d veloppement des esp ces animales et v g tales L ensemble des r servoirs et corridors forme les continuit s cologiques qui constituent la trame verte et bleue Le SRCE doit ensuite se donner les moyens d agir au travers un plan d actions strat gique il constitue un cadre de r f rence pour la mise en uvre d actions de pr servation et de remise en tat des continuit s cologiques par les diff rents acteurs concern s Etat R gion mais aussi autres acteurs locaux dans le respect de leurs comp tences respectives 2 2 Le SRCE de Picardie Il faut tout d abord souligner que le SRCE s inscrit en Picardie dans le prolongement des travaux d j men s ces derni res ann es l chelle r gionale pour la pr servation de la biodiversit et plus particuli rement le projet R seaux de sites r seaux d acteurs CENP 2006 et la strat gie r gionale pour patrimoine naturel adopt e par la R gion en 2009 Ces d marches ont consolid et apport des l ments de connaissance et initi une r flexion collective multi acteurs Le diagnostic du SRCE d crit les diff rentes composantes de la biodiversit r gionale leur tat de conservation et les pressions li es aux activit s humaines qui s y exercent Les composantes sont d crites et cartographi es en distinguant les r servoirs et les corridors par sous trames c est dire par grands types de milieux bois s ouverts pelo
247. pictogrammes aggravation de la situation am lioration de la situation _ situation stable e e niveau d importance de chaque orientation d une part pour la Picardie et d autre part pour le SRCE Ce niveau d importance est de 3 niveaux possibles Important Secondaire f vrier 2015 67 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Enjeux th matiques et orientations strat giques Importance de l enjeu pour la pour le Picardie SRCE Tendances d volution La perte de biodiversit enrayer par un d veloppement quilibr durable concert respectueux et coh rent du territoire Pr server et restaurer le patrimoine naturel remarquable et quotidien Fortes pressions qui s accroissent entra nant banalisation et disparition intensification agricole recul levage et prairies artificialisation et mitage urbain pollution lumineuse Fragilisation des milieux forestiers humides et c tiers en cons quence du changement climatique Taux d esp ces menac es toujours lev Poursuite du d veloppement des mesures de protection et de gestion mais ne concernant qu une partie restreinte de la r gion Am liorer la connaissance prot ger les patrimoines marin et littoral et faire cohabiter les activit s maritimes et littorales par le d veloppement durable Des pressions qui s accroissent sur le littoral et l espace marin fr quentation tou
248. pillon Cuivr des marais une population naturelle de brochet ou encore une flore sp cifique des prairies inondables La partie avale a t tr s d grad e par l urbanisation l exploitation des granulats les am nagements pour la navigation Les continuit s cologiques y sont tr s alt r es Les vall es de la Bresle et de l Authie corridors cologiques partag s respectivement avec la Haute Normandie et le Nord Pas de Calais aux prairies inondables la faune et flore caract ristiques ces fleuves c tiers figurent parmi les rares fr quent s par le Saumon atlantique entre la Seine et le Danemark et pr sentent une riche population piscicole mais des barrages priv s contraignent fortement le d placement des poissons migrateurs Ces vall es ont perdu l essentiel de leurs prairies humides mais comportent une mosa que de pelouses calcicoles remarquables marais tourbeux alcalins milieux forestiers ou encore bocagers Les landes humides ou plus s ches vestiges du p turage en for t devenues tr s rares en Picardie sont notamment compos es de bruy res et Gen t d Angleterre De nombreuses esp ces animales remarquables y sont associ es comme l Engoulevent d Europe Localement les landes Gen vrier sur sables acides d affinit continentale sont tr s originales l chelle nationale Les bocages de Thi rache et du Pays de Bray abritent des centaines de mares et des milliers d hectares de prairies m sophiles o
249. points de vigilance r v lent de forts enjeux qui doivent tre pris en compte par les diff rents projets susceptibles d tre r alis s Le SRCE incite la mobilisation des fonds publics institutionnels pour financer les actions dans les territoires Il souligne l importance de mobiliser les outils existants en particulier les outils contractuels voire plus loin mais propose aussi d tudier la faisabilit d un nouvel outil l image des contrats corridors existants en Rh ne Alpes voir plus loin e La sous action B11 Contribuer la bonne articulation entre les possibilit s offertes par les politiques europ ennes et le SRCE travers les documents cadres r gionaux d emploi des fonds europ ens incite la mobilisation de fonds r gionaux et supra r gionaux FEDER FEADER CPER d cliner sur les territoires Par ailleurs le projet de SRCE met en avant le r le des activit s conomiques pour le maintien et la restauration de continuit s cologiques fonctionnelles Ainsi il cherche soutenir et encore renforcer les pratiques favorables et am liorer celles pouvant avoir des incidences n gatives C est l objet du th me D La conciliation entre activit s conomiques et TVB voir pour plus de pr cisions les questions directement li s ces usages e Le th me D La conciliation entre activit s conomiques et TVB est d clin en 6 sous actions portant sur les activit s suiv
250. portant d inondation TRI ces objectifs devant tre pr cis s dans les strat gies locales de gestion des risques d inondation qui seront labor es d ici fin 2016 La r gion Picardie est concern e par six TRI Creil Compi gne Chauny Tergnier La F re Amiens Abbeville Sch ma r gional d am nagement et de d veloppement durable du territoire SRADDT et Sch ma r gional des infrastructures et des transports SRIT Les Sch mas r gionaux d am nagement et de d veloppement durable du territoire sont tablis par les R gions en application de la loi de 1995 d orientation pour l am nagement et le d veloppement du territoire La R gion Picardie a adopt son sch ma en 2009 II d finit les objectifs de la R gion en mati re de localisation des grands quipements des infrastructures de d veloppement des projets conomiques mais aussi de d veloppement harmonieux des territoires urbains p riurbains et ruraux de protection et de mise en valeur de l environnement des sites des paysages et du patrimoine naturel et urbain de r habilitation des territoires d grad s de prise en compte de la dimension interr gionale et transfrontali re Son enjeu majeur est la mise en coh rence des politiques publiques En lien avec la strat gie r gionale du patrimoine naturel galement adopt par la R gion en 2009 le SRADDT fait de la pr servation de la trame verte et bleue un enjeu majeur pour la sauvegarde de la biodiversit
251. pr alables la d marche fin 2011 d but 2012 et en octobre 2013 journ e d changes en d cembre 2013 et juin 2014 journ es d partementales d information en janvier 2015 Le CR TVB sera p rennis pour assurer la mise en uvre et le suivi du SRCE avec l appui du futur observatoire de la biodiversit Le plan d actions guide les acteurs en identifiant pour chacune d elles les acteurs potentiellement concern s en tant que pilote et b n ficiaires les structures ressources les outils et politiques existants les documents ressources sans toutefois chercher les organiser suivant l chelle des territoires Le document mode d emploi a galement t con u pour faciliter l appropriation du SRCE localement D velopper les outils d accompagnement aux changements au del de la sensibilisation aller vers l engagement et l action En quoi le SRCE contribue t il la diffusion de la connaissance l am lioration de la sensibilisation aux enjeux de la biodiversit et donc leur appropriation Le projet de SRCE a d j permis une diffusion et des d bats partage consolidation et confrontation des points de vue sur la connaissance existante travers les temps d changes mis en place lors de son laboration Le plan d actions comprend tout un volet d di l acquisition de nouvelles connaissances sur la biodiversit en Picardie et les continuit s Ces donn es qui pourront tre produites diff
252. pr venir les situations de p nuries chroniques des masses d eau de surface 30 Am liorer la gestion de crise lors des tiages s v res 31 Pr voir une gestion durable de la ressource en eau Enjeu B Garantir une eau potable en qualit et en quantit satisfaisante s curiser l alimentation en eau potable rechercher et r parer les fuites dans les r seaux B2 Anticiper et pr venir les situations de crise par la gestion quilibr e des ressources en eau B3 Inciter aux conomies d eau B4 Assurer une gestion de crise efficace lors des tiages s v res B5 Rechercher et r parer les fuites dans les r seaux d eau potable B6 Rechercher au niveau international une gestion quilibr e des aquif res Ces orientations concernent tr s peu le SRCE D fi 8 Limiter et pr venir le risque d inondation 32 Pr server et reconqu rir les zones naturelles d expansion des crues 33 Limiter les impacts des ouvrages de protection contre les Enjeu C S appuyer sur le fonctionnement naturel des milieux pour pr venir et limiter les effets n gatifs des inondations C1 Limiter les dommages li s aux inondations Un certain nombre de zones d expansion de crues se trouvent via leur qualit cologique int gr es aux continuit s cologiques notamment zones humides corridors vall ens Le SRCE priorise la restauration des f vrier 2015 83 Rapport environnemental du SRCE de Picardie
253. prise en compte et accompagner les acteurs B2 B3 C2 E1 E2 II comporte galement une partie mode d emploi tome 9 dont l objectif est d expliciter et illustrer cette prise en compte Il comprend aussi des actions visant am liorer la perm abilit des infrastructures lin aires C3 73 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Les 10 grandes lignes directrices pour la mise en uvre de la trame verte et bleue Les lignes directrices affich es dans les orientations nationales sont bien toutes prises en compte par le SRCE Les 10 grandes lignes directrices pour la mise en uvre de la trame verte et bleue 1 La Trame verte et bleue contribue stopper la perte de biodiversit et restaurer et maintenir ses capacit s d volution 2 La Trame verte et bleue est un outil d am nagement durable des territoires 3 La Trame verte et bleue tient compte des activit s humaines et int gre les enjeux socio conomiques 4 La Trame verte et bleue respecte le principe de subsidiarit et s appuie sur une gouvernance partag e l chelle des territoires 5 La Trame verte et bleue s appuie sur des enjeux de coh rence nationale 6 La Trame verte et bleue implique une coh rence entre toutes les politiques publiques 7 La gestion de la Trame verte et bleue repose sur une mobilisation de tous les outils et sur une ma trise d ouvrage adapt e 8 La Trame verte et bleue se traduit dans les documents d urban
254. pulations picardes sont parmi les plus importantes de France Liparis de loesel An mone sauvage Mais ces esp ces sont menac es quand certaines d entre elles n ont pas d j disparu Les enjeux floristiques r gionaux se concentrent principalement sur les zones humides les pelouses calcicoles certains types de cultures favorables aux messicoles et les boisements ces derniers subissant tous des pressions anthropiques et le littoral milieu relativement bien pr serv mais dans lequel la raret des esp ces y accro t leur vuln rabilit 184 esp ces v g tales soit environ 13 des esp ces floristiques picardes sont consid r es comme ayant disparu depuis les premi res donn es botaniques soit 1830 environ taux de disparition alarmant selon le Conservatoire 5 D apr s diagnostic activit s humaines du SRCE Source SOES AGRESTE f vrier 2015 19 Rapport environnemental du SRCE de Picardie botanique national de Bailleul et un quart sont menac es d extinction court ou moyen terme constat similaire dans les r gions voisines Menace de la flore picarde Source CNBNL 2012 in diagnostic cologique du SRCE Picardie 4 0 1 m Disparu 1 Q Comme voqu au paragraphe pr c dent la plupart des causes de disparition ou de r gression sont imputables l activit humaine que ce soit par abandon ou modification des pratiques agricoles ou foresti res pollution des milieux aquatiques artific
255. qu l tat r siduel le Butor toil dont on ne recense que quelques sp cimens alors que d autres ont d j disparu ou sont suppos es disparues Outarde canepeti re Milan royal Loutre Une connaissance des protections r glementaires et des mesures contractuelles qui se d veloppent L inventaire des zones naturelles d int r t cologique faunistique et floristique ZNIEFF recense un quart de la superficie r gionale concentr e au niveau des massifs forestiers du sud de l Oise des zones bocag res de Thi rache ou du Pays de Bray du Laonnois des principales vall es Oise et Somme notamment et sur le littoral Les protections r glementaires fortes r serves naturelles nationales ou r gionales arr t s pr fectoraux de protection de biotope r serves biologiques dans les for ts publiques ne concernent cependant que des surfaces tr s limit es moins de 1 000 hectares hors zones maritimes soit 0 05 du territoire ratio stable ces 10 derni res ann es pour un objectif national de 2 d fini dans le cadre de la strat gie de cr ation d aires prot g es SCAP Cette derni re vise d velopper ce type de mesures et constitue un des chantiers prioritaires de l Etat dans le cadre du Grenelle de l environnement face l rosion de la biodiversit Les mesures de protection r glementaires Nombre de site 3685 ha dont 3447 pour parti aritime de la Baie de Somme Source DREAL 2014
256. r gional En quoi le SRCE facilite t il une meilleure coordination et mobilisation des acteurs L une des dix grandes lignes directrices pour la mise en uvre de la trame verte et bleue affich es dans les orientations nationales pour la pr servation et la remise en bon tat des continuit s cologiques concerne la gouvernance La trame verte et bleue respecte le principe de subsidiarit et s appuie sur une gouvernance partag e l chelle des territoires et rappelle que La mise en place toutes les chelles territoriales d une gouvernance partag e est essentielle la pleine r ussite d une politique publique Conform ment aux dispositions r glementaires un comit r gional trame verte et bleue CR TVB a t install et constitue l instance de concertation au niveau r gional ses membres sont nomm s conjointement par le Pr sident de la R gion et le Pr fet de r gion pour une dur e de six ans Ce CR TVB s est r uni 3 fois jusqu l arr t du projet Dans sa phase d laboration le SRCE a donn lieu plusieurs temps d changes information et pr sentation des enjeux de la TVB et des diagnostics ateliers de travail sur les cartographies des composantes et d objectifs et sur le plan d actions Afin de faciliter la mobilisation du plus grand nombre d acteurs des r unions d information et de d bat ont t organis es l chelle r gionale et d partementale s minaires d partementaux
257. r s sal s etc Si la ma trise fonci re est globalement assur e gr ce l action du Conservatoire de l espace littoral et des rivages lacustres CELRL et du syndicat mixte Baie de Somme Grand littoral picard les quilibres sont fragiles recul du trait de c te ensablement et menac s par la surfr quentation touristique et la banalisation des milieux li e l abandon de certaines pratiques agricoles La loi littoral 1986 d finit les r gles d un am nagement quilibr de ces espaces pr servant les richesses naturelles fondant son attractivit tout en permettant son d veloppement Elle impose des principes d am nagement portant sur une extension de l urbanisation limit e et en continu de l existant la protection stricte de certains espaces et un acc s libre au rivage 3 Selon l article L371 1 du Code de l Environnement Source Patriarche 2009 in Profil environnemental r gional de Picardie f vrier 2015 34 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Des d marches sp cifiques visent prot ger le littoral et le valoriser tout en accueillant le public Le parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d Opale cr en 2012 couvre 2 300 km de surface maritime et longe 118 km de c tes ses orientations de gestion sont l am lioration de la connaissance et du suivi le soutien des activit s maritimes durables et la sensibilisation des usagers Le projet de PNR Picardie Maritime conc
258. r la biodiversit des milieux aquatiques physico chimie g n rale AT Continuer la r duction des apports ponctuels de mati res polluantes classiques dans les milieux A2 Ma triser les rejets par temps de pluie en milieu urbanis par des voies alternatives ma trise de la collecte et des rejets et pr ventives r gles d urbanisme notamment pour les constructions nouvelles Ces orientations concernent peu le SRCE Le SRCE souligne toutefois la n cessit de prendre en compte les impacts du ruissellement pluvial sur les milieux aquatiques dans les projets d am nagement D fi 2 Diminuer les pollutions diffuses des milieux aquatiques 3 Diminuer la pression polluante par les fertilisants nitrates et phosphore en levant le niveau d application des bonnes pratiques agricoles 4 Adopter une gestion des sols et de l espace agricole permettant de r duire les risques de ruissellement d rosion et de transfert des polluants vers les milieux aquatiques 5 Limiter les risques micro biologiques chimiques et biologiques d origine agricole en amont proche des zones prot g es contraintes sanitaires Enjeu A Maintenir et am liorer la biodiversit des milieux aquatiques physico chimie g n rale A3 Diminuer la pression polluante par les nitrates d origine agricole sur tout le territoire A4 Adopter une gestion des sols et de l espace agricole permettant de limiter les risques de ruissellement
259. r structure frein au ruissellement e La sous action D52 Favoriser le maintien et le d veloppement d un maillage d infrastructures agro cologiques concerne le maintien et la restauration des r seaux de haies bandes enherb es foss s f vrier 2015 103 Rapport environnemental du SRCE de Picardie e La sous action D51 Renforcer et d velopper les pratiques culturales et les modes de gestion des terres favorables au maintien de la biodiversit et des continuit s cologiques soutient les pratiques favorables la biodiversit notamment dans les syst mes de grandes cultures N anmoins compte tenu de l chelle de travail du SRCE et faute de connaissance suffisante la biodiversit des sols en tant que telle n est pas trait e directement dans le SRCE Limiter l exposition des populations aux risques sanitaires et aux pollutions sur l environnement sols pollu s extraction de mat riaux Quelle contribution du SRCE la valorisation cologique de certains sites pollu s La Picardie est relativement peu touch e par cette probl matique des sols pollu s environ 200 sites r partis principalement entre l Oise et l Aisne Le projet SRCE n aborde pas cette question les sites pollu s n tant pas situ s dans les continuit s cologiques En quoi le SRCE va t il aider pr server les zones les plus sensibles biodiversit paysage ressources en eau en synergie avec les sch mas de carri res
260. rber ces nuisances Suite au classement des voies bruyantes la r glementation impose lors de la construction de b timents nouveaux proximit de ces voies des prescriptions d isolement acoustique qui doivent tre respect es par les constructeurs Elle impose galement aux nouveaux projets d infrastructures routi res et ferroviaires de prot ger l ensemble des b timents pr existants Les missions sonores des installations class es pour la protection de l environnement sont r glement es au m me titre que les autres pollutions En ce qui concerne les bruits de voisinage ou li s aux comportements c est avant tout un travail de sensibilisation qui est n cessaire Enfin les parcs oliens r glement s comme bruit de voisinage font l objet d tudes des impacts et mesures reductii es lors de la d finition des projets et de leur instruction En Picardie ces dix derni res ann es une quinzaine d actions de protection de fa ade ont t r alis e sur la RN 31 des mesures acoustiques de v rification des niveaux sonores et la mise en place d crans et merlons sur l A16 des tudes d exposition au bruit des riverains de la voie ferr e Paris Amiens Lille et des op rations de renouvellement d aiguillage Des mesures de pr vention et de r duction sont programm es sur les RN 2 31 et 1031 l A16 la ligne ferr e grande vitesse et la ligne TER Paris Amiens Lille renouvellement de traverses ballast et portions de voie
261. rce de r duction ou de suppression des rejets de micropolluants A12 Am liorer les connaissances sur l impact des sites pollu s Ces orientations concernent peu le SRCE f vrier 2015 81 Rapport environnemental du SRCE de Picardie de micropolluants vers les milieux aquatiques D fi 4 Prot ger et restaurer la mer et le littoral 10 R duire les apports en exc s de nutriments azote et phosphore pour limiter les ph nom nes d eutrophisation littorale et marine 11 Limiter ou supprimer les rejets directs de micropolluants au sein des installations portuaires 12 Limiter ou r duire les rejets directs en mer de micropolluants en provenance des op rations de dragage et de clapage 13 R duire les risques sanitaires li s aux pollutions dans les zones prot g es baignades conchylicoles et de p che pied 14 Pr server et restaurer la fonctionnalit des milieux aquatiques littoraux et marins ainsi que la biodiversit 15 Promouvoir une strat gie int gr e du trait de c te Enjeu D Prot ger le milieu marin D1 R aliser ou r viser les profils pour d finir la vuln rabilit des milieux dans les zones prot g es baignade et conchyliculture mentionn es dans le registre des zones prot g es D2 Limiter les risques microbiologiques en zone littorale ou en zone d influence des bassins versants d finie dans le cadre des profils de vuln rabilit pour la baignade et la conchylicul
262. rdie garantir sa conservation son d veloppement volutions sa r appropriation par les acteurs locaux s ssssssssssssirsesrrssttnnstinnnttnnettnnnntnnnnn ennnen 28 3 3 Le bon tat des ressources en eau avec les cons quences aggravantes du changement climatique atteindre ou conserver pour les enjeux sanitaires de biodiversit et de patrimoine et notamment par la gestion int gr e et le d veloppement durable dans les politiques l am nagement et les comportements individuels et collectifs 22224588 nrinn eaea a e aaaea Eea rae a dE A aea A E aAa p AEO eae Raa EEE tente as 36 3 4 L exposition aux risques sur la sant et la protection des biens et des personnes anticiper et r duire prendre en compte les cons quences aggravantes possibles du changement climatique 42 3 5 Gestion conome et durable des ressources du sol et du sous sol enrayer le rythme de consommation des espaces agricoles et naturels et conserver les ressources agronomiques long terme 45 3 6 Les d chets r duire la source et mieux valoriser pour la gestion plus durable des mati res premi res CAN A ESS 1 SR 48 3 7 La qualit de l air am lioration de la qualit de l air int rieur et ext rieur pour la protection de la sant et la lutte contre les gaz effet de serre par la r duction des missions et de l exposition des LS AT 0 LUE PRE D TI ES 50 3 8 R duire la consommation d nergie nota
263. re la collecte s lective en porte porte ou en apport volontaire sur les points d apport volontaire ou dans les d ch teries est performante et en outre en progression Ainsi en 2011 43 des d chets sont orient s vers une fili re de valorisation mati re ou organique contre 41 en 2009 La r gion d passe ainsi les objectifs fix s par le Grenelle pour 2012 35 des DMA orient s vers une fili re de valorisation mati re ou organique et approche d s 2011 ceux pr vus pour 2015 45 des DMA En 2009 on compte 17 recycleries ou structures de r emploi en Picardie Le d partement de la Somme arrive un taux tr s satisfaisant au regard des objectifs du Grenelle avec plus de la moiti de des d chets collect s valoris s principalement par traitement organique via l unit de m thanisation d Amiens et les unit s de compostage Toutefois le compost produit n cessite une mise en conformit au regard des normes pour leur r utilisation des fins agricoles Les d partements de l Aisne et de l Oise montrent une part de valorisation mati re et organique conforme aux objectifs 36 pour l Aisne et 40 pour l Oise L importance des espaces ruraux d une part et le faible niveau d intercommunalit d autre part a expliqu pendant longtemps l important recours la mise en d charge en Picardie en 2011 38 des d chets m nagers sont encore stock s Un mode de traitement cependant qui tend diminuer la part des d chets sto
264. re 2005 la convention europ enne du paysage Celle ci vise encourager les autorit s publiques adopter aux niveaux local r gional national et international des politiques et mesures de protection de gestion et d am nagement des paysages extraordinaires et ordinaires qui contribuent la qualit du cadre de vie Le SRCE doit poursuivre des objectifs d am lioration de la qualit et la diversit des paysages M me s il n identifie que peu d actions sp cifiques relatives au paysage en pr servant et restaurant des habitats naturels le SRCE concourt pr server restaurer les paysages qui leurs sont li s Enfin le SRCE est coh rent avec les objectifs de la loi littoral adopt e en 1986 qui vise encadrer l am nagement du littoral et assurer sa protection et sa mise en valeur Ainsi la plus grande partie du littoral est identifi dans la carte des objectifs comme des continuit s cologiques pr server en priorit En conclusion le SRCE est coh rent avec les objectifs supra r gionaux de protection de l environnement f vrier 2015 71 Rapport environnemental du SRCE de Picardie 4 2 Articulation avec d autres plans sch mas programmes ou documents de planification Hi rarchie des documents La r glementation instaure une hi rarchie entre les diff rents sch mas plans et programmes Orientations nationales Ainsi au titre de l article L371 3 du code de pour la pr servation et la
265. rentes suivant les acteurs de sensibilisation ducation de nature environnement puis d veloppement durable La conditionnalit des aides publiques des crit res de d veloppement durable se met progressivement en place Niveau d importance pour la Picardie Un niveau d importance Majeur comme pour les autres r gions en ce qui concerne la n cessit de faire voluer les repr sentations et les comportements Niveau d enjeux pour le SRCE Majeur la pr servation et la restauration d une trame verte et bleue requi rent au del des mesures de protection et de restauration des espaces et esp ces d engager une volution des comportements des acteurs collectivit s acteurs conomiques grand public puisque ce sont les pressions anthropiques qui sont majoritairement responsables de la d gradation des continuit s cologiques en Picardie f vrier 2015 66 Rapport environnemental du SRCE de Picardie 3 12 Synth se et hi rarchisations des enjeux environnementaux Les l ments ci apr s synth tisent et r capitulent sous la forme d un tableau les l ments pr sent s dans le diagnostic dans le pav gris situ la fin du diagnostic attach chaque orientation strat gique identifi e par le Profil environnemental r gional Il pr sente e les tendances d volution accompagn es d une explication succincte et dont le sens d volution est traduit par 3
266. rincipes retenus pour la hi rarchisation des r servoirs sites d enjeux supra r gionaux R servoirs de biodiversit et sites Natura 2000 D VV Sites N2000 ZPS et ZSC j y 3 dames ay N ES R servoirs de biodiversit eer Kilom tres R servoirs de biodiversit cours d eau Cartographie ADAGE Environnement 2015 R servoirs Chiropt res Sare URENA Ragen Picardie ond BD carto Plusieurs r servoirs englobent tr s largement des sites Natura 2000 Ils jouent alors un r le de zones tampons qui contribuent pr server les sites les plus sensibles tout en reconnaissant au del de la zone Natura 2000 la pr sence des esp ces et ou d habitats naturels menac s m ritant une attention particuli re Il peut s agir de grands massifs forestiers de fonds de vall es occup es par des espaces agricoles inventori s en ZNIEFF 1 par exemple f vrier 2015 111 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Exemple de zone tampon autour du site de la ZSC Exemple de zone tampon autour du site R seau de Domaine de Verdilly FR2200401 constitu e de coteaux et vall e du bassin de la Selle FR2200362 boisements et plus marginalement d espaces constitu par des espaces du fond de vall e inventori s en ZNIEFF 1 agricoles en ZNIEFF 1 nw Une mise en relation de la quasi totalit des sites par les continuit s cologiques r gionales La quasi totalit des sites sont mis en relation avec au moins un au
267. ristique recul du bocage et d prise agricole pollution de l eau Des d marches en forte progression et encore venir pour la conciliation des enjeux PNM Natura 2000 en mer projet PNR actions dans le cadre de la DCSMM L identit paysag re architecturale et culturelle de la Picardie Limiter l talement urbain et favoriser une gestion conome de l espace notamment par la pr servation des terres agricoles et des espaces naturels Croissance de l artificialisation des sols aux d pens principalement des espaces agricoles P riurbanisation gagnant des secteurs jusque l pr serv s vall es zone c ti re et arri re littoral massif forestier du sud Des documents de planification urbaine encore insuffisamment d ploy s mais un retard en cours de rattrapage D autres outils en place PNR tablissements fonciers CDCEA Respecter les motifs paysagers De fortes pressions qui s intensifient mena ant la remarquables tout en permettant leur qualit et l identit des grands paysages picards volution n T a P a o r outils atlas chartes paysag res Faire se r approprier le patrimoine Prise en compte bien ancr e et poursuivie culturel historique et paysager picard et poursuivre sa mise en valeur Poursuivre la mise en valeur du littoral Mobilisation des acteurs pour une gestion adapt e d veloppement accueil du public et la pr servation des paysages des
268. ritoire de travailler ensemble et en concertation afin de d finir plusieurs principes d intervention et de travail collectif ainsi que des premi res orientations Le SRCAE vise p renniser cette dynamique de travail et d velopper une culture commune de l adaptation en r gion en constituant un r seau d organismes experts en r gion sur le climat mais aussi sur les th matiques de l eau de l agriculture de la biodiversit du littoral de la for t ou encore des risques naturels afin de suivre les d indicateurs du changement climatique en Picardie de mutualiser les connaissances existantes sur la th matique de l adaptation en r gion et de pointer les besoins de connaissances Certains enjeux d passant les fronti res administratives de la r gion ils appellent une coh rence inter r gionale dans les r ponses apport es gestion des bassins versants accompagnement de l volution des aires de r partition des esp ces gestion du littoral Le SRCAE vise donc l organisation des changes avec les r gions limitrophes pour partager les connaissances et bonnes pratiques en termes d adaptation au changement climatique Tendances et perspectives d volution Le SRCAE identifie les vuln rabilit s de la Picardie au changement climatique Les principaux enjeux portent sur une accentuation des risques naturels risques c tiers et l mergence de nouvelles probl matiques de sant publique effets de la chaleur risque d
269. rofil environnemental r gional les tendances d volution le niveau d importance pour la r gion enjeu de cadre de vie de sant de s curit pour la population enjeu patrimonial le niveau de relation avec le SRCE au regard du levier que cet outil repr sente Il en d coule une hi rarchisation des enjeux en trois niveaux majeur important et secondaire e L analyse des choix retenus pour la r alisation du SRCE partir o del analyse de la prise en compte des objectifs supra r gionaux de protection de l environnement et de son articulation avec d autres plans sch mas programmes ou documents de planification o de l analyse de la m thode retenue pour identifier et hi rarchiser les continuit s cologiques o de l analyse de la coh rence interne du document c est dire entre le diagnostic les objectifs et le plan d actions e L analyse des incidences du SRCE sur l environnement cartographie des composantes de la trame verte et bleue et objectifs plan d actions strat gique en r pondant des questions valuatives identifi es par enjeu pour chaque orientation strat gique de niveau majeur ou important Il faut souligner que le plan f vrier 2015 2 Rapport environnemental du SRCE de Picardie d actions tant un cadre de r f rence n emportant pas obligation de faire les incidences identifi es sont des incidences potentielles qui d pendent de la mise en uvre effective des actions L analy
270. ronnemental du SRCE de Picardie 3 2 L identit paysag re architecturale et culturelle de la Picardie garantir sa conservation son d veloppement volutions sa r appropriation par les acteurs locaux Limiter l talement urbain et favoriser une gestion conome de l espace notamment par la pr servation des terres agricoles et des espaces naturels Une artificialisation croissante des sols avec notamment le d veloppement r cent d une p riurbanisation diffuse De sa prosp rit agricole ancienne la Picardie a h rit d un r seau dense de petites communes habitat concentr avec peu de tr s grands secteurs urbanis s Cette ruralit se traduit par un taux d artificialisation du territoire inf rieur la moyenne nationale mais dont la croissance peut tre lev e dans certains secteurs en p riph rie des grands centres urbains et sur le littoral Ainsi entre 1992 et 2002 la consommation d espace a t particuli rement importante sur l axe littoral Abbeville Amiens la fa ade ouest de l Oise ainsi que le canton de Clermont et dans les cantons de Chauny et Ch teau Thierry Aisne Lo Part de la surface des territoires artificialis s Source SOeS CORINE Land Cover in Profil environnement r gional 2010 Le d veloppement de la p riurbanisation et l augmentation des d placements tendent exercer une pression importante sur tous les paysages picards conduisant une r gression des espa
271. rtant avec un gisement brut de 1 2 Mt an de bois 1 Mt an techniquement accessible et 0 4 0 5 Mt an conomiquement accessible A horizon 2020 l objectif est fix 350 ktep ce qui sature le gisement conomiquement accessible On estime 1 28 million de tonnes an la quantit de bois nergie consomm e en Picardie d but 2014 ce chiffre devant atteindre environ 1 5 million de tonnes d ici 2 ans puis 1 7 million de tonnes l horizon 2050 suivant l objectif fix par le SRCAE au regard de la ressource disponible en r gion La ressource de bois nergie en 2014 risque en outre de subir la pression des r gions voisines dans le cadre de leurs propres projets bois En 2010 les espaces agricoles cultiv s des fins de production de biocarburants s l vent plus de 91 milliers d hectares 7 de la SAU et le potentiel de production quivaut 133 ktep La Picardie s est positionn e sur la technologie des biocarburants de deuxi me g n ration et il est envisag qu horizon 2020 la production d agro carburant ait augment de 50 soit 188 ktep an Cette production couvrirait 17 de la consommation de carburant Concernant la valorisation des d chets deux installations produisent environ 50 GWh an d nergie thermique et lectrique par m thanisation La principale valorisation nerg tique est r alis e par cog n ration au Centre de valorisation nerg tique de Villiers Saint Paul avec de l ordre de 58 GW
272. s Une r glementation europ enne directive de 2002 relative l valuation et la gestion du bruit dans l environnement est venue compl ter le dispositif Elle impose aux grandes agglom rations et pour les principales infrastructures de transports axes routiers et ferroviaires en th orie principaux a roports mais aucun n est concern en Picardie la r alisation de cartes de bruit strat giques avec des ch ances diff rentes selon la population des agglom rations ou l importance du trafic et la r alisation de plans d actions destin s r duire les niveaux de bruit dans l environnement ou pr venir l apparition de niveaux de bruit trop importants appel s plans de pr vention du bruit dans l environnement PPBE Les zones o le bruit d passe les valeurs limites ou points noirs devront faire l objet de mesures de r sorption dans le cadre de ce PPBE et d un suivi dans le cadre de l observatoire du bruit Les cartes de bruit relevant de la premi re ch ance ont toutes t labor es et les PPBE sont approuv s ou en cours d approbation La plupart des cartes relevant de la deuxi me ch ance sont galement r alis es et les PPBE relatifs en cours de r alisation opulation expos e au bruit du trafic routier Part de la population expos e LDEN gt 68dB A Source DDT DDTM in Profil environnement r gional 2010 Les PPBE ont galement vocation d finir des zones calmes qui peuvent par a
273. s retenus a pour v rifier apr s l adoption du SRCE l appr ciation des effets d favorables identifi s au 5 et le caract re ad quat des mesures prises au titre du 6 b pour identifier apr s l adoption du SRCE un stade pr coce les impacts n gatifs impr vus et permettre si n cessaire l intervention de mesures appropri es 8 Une pr sentation des m thodes utilis es pour tablir le rapport environnemental 9 Un r sum non technique des informations pr vues ci dessus f vrier 2015 Chapitres correspondants du pr sent rapport environnemental 2 Pr sentation g n rale du SRCE et de la m thode d valuation environnementale 4 Choix effectu s par le SRCE au regard des enjeux et du contexte 3 Etat initial de l environnement 4 Choix effectu s par le SRCE au regard des enjeux et du contexte 5 Effets probables du SRCE sur l environnement et mesures prises pour viter r duire ou compenser les effets n gatifs probables 5 1 R ponses aux questions valuatives 5 2 Incidences Natura 2000 L valuation n a pas identifi d effets d favorables pr visibles il n y a donc pas lieu de mettre en place un suivi de ces effets N anmoins l valuation environnementale a conduit compl ter ou pr ciser les indicateurs du SRCE lui m me 2 Pr sentation g n rale du SRCE et de la m thode d valuation environnementale R sum non technique de l valuation enviro
274. s es de r servoirs de biodiversit qui concentrent l essentiel des richesses cologiques de la r gion et de corridors qui les relient entre eux Pr sentation de la d marche d valuation environnementale Pourquoi une valuation environnementale du SRCE La directive europ enne du 27 juin 2001 relative l valuation des incidences des plans et programmes sur l environnement pose le principe d une valuation environnementale pr alable l adoption de ceux d entre eux susceptibles d avoir des incidences notables sur l environnement et qui fixent le cadre de d cisions ult rieures Les SRCE r pondent cette d finition et doivent en cons quence faire l objet d une telle valuation comme mentionn l article R122 17 du code de l environnement qui liste les diff rents plans et programmes concern s L valuation environnementale doit tre conduite dans le m me temps que l laboration du sch ma suivant une d marche it rative afin d identifier le plus en amont possible ses ventuels impacts sur l environnement positifs et les accentuer encore si possible et n gatifs afin de les viter voire les r duire et en dernier recours les compenser Cependant cette d marche appliqu e au SRCE constitue un cas particulier d une valuation environnementale d un plan finalit environnementale Les incidences attendues sur les continuit s cologiques et la biodiversit sont par d finition positives
275. s sites Natura 2000 inscrits au registre des zones prioritaires ou importants prot g es des SDAGE sont int gr s dans les r servoirs de biodiversit pour le maintien et la restauration des habitats naturels et habitats d esp ces aquatiques secteurs pertinents du registre des zones prot g es Les grandes orientations Voir plus haut commentaire donn au titre des cours d eau class s pour le classement des cours d eau Les r servoirs biologiques Les sections de cours d eau identifi s en r servoirs biologiques dans les SDAGE Seine Normandie et Artois Picardie sont en totalit identifi es comme r servoir de biodiversit ou corridor cologique Les masses d eau Si les programmes des mesures des SDAGE identifient bien des actions en prioritaires pour les termes d hydromorphologie ils ne d finissent pas de masses d eau op rations sur prioritaires Les actions du SRCE relatives aux milieux aquatiques l hydromorphologie list es concourront cependant une am lioration de l hydromorphologie des cours dans les programmes de d eau en coh rence avec le SDAGE mesures associ s Les enjeux de migration Ces enjeux de migration locale n ont pas t explicitement examin s dans locale entre zones de le cadre du SRCE en l absence ce jour en r gion de donn es reconnues et reproduction zones de accessibles Ils sont toutefois pour partie indirectement pris en compte les croissance et zones r
276. s autres r gions fran aises refl tant la n cessit d associer la soci t civile aux politiques environnementales et favoriser l implication citoyenne par le r seau associatif et galement par le d veloppement de l information la formation Niveau d enjeux pour le SRCE Majeur cf point pr c dent D velopper les outils d accompagnement aux changements au del de la sensibilisation aller vers l engagement et l action Des outils au service d un meilleur partage de l information et de la formation Toute d marche visant accompagner le changement requiert au pr alable une mise niveau des publics sur les enjeux concern s Aussi l information du public est un pr requis indispensable parfois d j pr vu r glementairement ex enqu te publique et parfois mis en uvre de fa on volontaire En Picardie de multiples structures ont pour vocation totale ou partielle la diffusion d information de documentation et de pratiques environnementales Elles sont structur es en plusieurs r seaux territoriaux ou th matiques mais sans coh rence r gionale Les autorit s publiques Etat collectivit s organismes communiquent sur les enjeux environnementaux dont elles ont la charge Les supports sont multiples profil environnemental r gional donn es environnementales des services d concentr s observatoires observatoires r gionaux des transports de sant des d chets m nagers
277. s conditions de vie durables pour les Picards accompagner un syst me productif innovant et d carbon pr server et valoriser les ressources naturelles et patrimoniales assurer une mobilisation collective et positive Augmentation de la vuln rabilit au changement climatique pour les risques naturels la sant les conflits d usage de la ressource en eau Evolution dans la r partition des esp ces et habitats Le bruit pr venir les nuisances pour la sant publique et le cadre de vie f vrier 2015 69 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Enjeux th matiques et orientations strat giques Importance de l enjeu pour la Picardie Tendances d volution Pr venir les nuisances sonores et limiter l exposition au bruit Trafics croissants engendrant augmentation du bruit Outils r glementaires classement bruit PPBE et r le des documents d urbanisme mais encore insuffisamment d ploy s en r gion Pour tendre vers un d veloppement plus soutenable responsabilisation des acteurs leur niveau individuel collectif professionnel et la modification de leurs comportements par l appropriation des enjeux la modification des repr sentations et l adoption de pratiques plus respectueuses de l environnement et de la sant favoriser la participation du public contribuer la Contribuer une meilleure Nombreuses instan
278. s d ici 2020 Dans le cadre de sa mise en uvre chaque Etat doit laborer une strat gie marine d clin e en plans d action pour le milieu marin PAMM f vrier 2015 84 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Ces plans comportent entre autres la fixation d objectifs environnementaux un programme de surveillance et un programme de mesures La Picardie est concern e par le PAMM de la sous r gion Manche mer du Nord les objectifs environnementaux ont t approuv s en 2012 le programme de surveillance a fait l objet d une consultation publique en 2014 et celle sur le programme de mesures a lieu au premier semestre 2015 Le PAMM est accompagn d un rapport d valuation environnementale conform ment aux dispositions du code de l environnement M me si le SRCE ne s int resse pas au milieu marin dans sa totalit la trame verte et bleue s tend jusqu la laisse de basse mer il existe des articulations avec le PAMM au niveau de la zone littorale Nombre des objectifs du PAMM sont convergents avec ceux du projet de SRCE Notamment un des axes du PAMM vise le maintien de la biodiversit et du bon fonctionnement des cosyst mes marins par la pr servation des diff rentes composantes de l cosyst me et se d cline par des objectifs op rationnels dont le renforcement de la performance du r seau d aires marines prot g es la pr servation ou la restauration des fonctionnalit s des connectivit s mer terre
279. s de l Oise sur les transports urbains Les documents d urbanisme jouent galement un r le majeur sur les missions atmosph riques par leurs orientations sur l organisation de l espace et la mobilit Enfin la prise en compte des impacts sanitaires de la pollution de l air fait partie des objectifs du Plan r gional sant environnement 2 PRSE adopt en 2011 d clinaison r gionale du Plan national sant environnement PNSE Une qualit de l air globalement bonne mais une situation pr occupante pour les particules localement et l ozone Depuis 1978 l association Atmo Picardie assure la surveillance de la qualit de l air ainsi que la communication et la sensibilisation des habitants au travers d un r seau de 17 stations permanentes et 1 station mobile pour 3 villes suivies par an en 2014 Ce r seau permet de mesurer les concentrations des principaux polluants r glement s dans l air ambiant mais aussi d autres polluants non soumis la r glementation fran aise ou europ enne L indice ATMO indicateur journalier de la qualit de l air pour les agglom rations de plus de 100 000 habitants donne pour l ann e 2013 entre 60 et 68 suivant les agglom rations de jours o la qualit de l air a t tr s bonne ou bonne Depuis 2007 ann e partir de laquelle la m thode du suivi sur les particules voluer on observe une tendance la diminution de la part des jours en tr s bon tat ou bon
280. s de tendances et perspectives d volution que le SRCE peut contribuer am liorer pour les tendances l aggravation ou conforter pour les tendances l am lioration e les principaux effets probables du SRCE sur l environnement rappelons ici que compte tenu de la finalit environnementale du SRCE aucune incidence n gative n a t identifi e la pr sentation des mesures pour viter r duire ou compenser ces incidences tant donc sans objet Enjeux environnementaux majeurs ou importants en lien avec la biodiversit La perte de biodiversit enrayer par un d veloppement quilibr durable concert respectueux et coh rent du territoire Pr server et restaurer le patrimoine naturel remarquable et quotidien Tendances et perspectives d volution Le patrimoine naturel picard est comme dans de nombreuses r gions soumis de fortes pressions anthropiques qui menacent la biodiversit r gionale la r gion a ainsi perdu 90 de ses surfaces de landes pelouses et tourbi res acides depuis 100 ou 200 ans et 47 des prairies permanentes entre 1980 et 2011 L volution des pratiques agro sylvo pastorales l artificialisation croissante qui grignote les espaces naturels et le mitage grandissant en sont les causes principales Le taux d esp ces de faune et de flore menac es reste lev et alarmant Le changement climatique devrait intensifier l rosion de la biodiversit et des habitats naturels d autant que
281. s documents existants et B2 Int grer la TVB chaque tape de l laboration d un document d urbanisme f vrier 2015 94 Rapport environnemental du SRCE de Picardie e La sous action B21 S appuyer sur les documents d urbanisme pour pr server voire remettre en bon tat les espaces supports de la TVB pr sente les diff rentes tapes d une d marche de prise en compte de la trame verte et bleue dans ces documents et propose quelques exemples de mesures ou outils qu ils peuvent int grer e L action El Accompagner les collectivit s et les porteurs de projet pr voit le renforcement de la dimension TVB dans l accompagnement de l Etat Afin de faciliter son int gration au mieux dans les SCOT PLU et cartes communales le projet de SRCE comporte en outre un document vocation p dagogique intitul Mode d emploi Il rappelle les enjeux des continuit s cologiques pour la Picardie les objectifs du SRCE et le r le des documents d urbanisme pour y r pondre les outils mobilisables dans ce cadre Dans la cartographie des objectifs le projet de SRCE fixe galement des objectifs de restauration des corridors cologiques que le diagnostic a identifi s comme peu fonctionnels Il cherche galement pr venir le morcellement en identifiant d ores et d j les projets susceptibles de menacer la fonctionnalit de continuit s les points de vigilance Les secteurs sensibles vis s par ces
282. s et orientations agricoles limitant l usage des intrants ou leur diffusion dans les milieux humides et aquatiques infrastructures agro cologiques bandes enherb es le long des cours d eau et par la pr servation des zones humides r le de filtre Ces actions contribuent galement la pr servation de la ressource pour l eau potable les secteurs enjeux font l objet d une priorit d actions ainsi qu la r gulation des inondations Pour la ma trise des crues il porte une attention particuli re aux continuit s lat rales dont la restauration est alors prioritaire L am lioration et la diffusion de la connaissance le d veloppement des partenariats sont galement des objectifs port s par le SRCE et les 2 SDAGE Concernant les autres documents ce sera eux de d montrer l occasion de leur laboration ou r vision leur bonne coh rence pouvant aller jusqu au niveau r glementaire de prise en compte pour certains avec le SRCE Toutefois parmi les documents les plus r cents d chelle suprar gionale on rel ve un certain nombre de points de convergence dans les objectifs et orientations affirm s par ces plans et sch mas e sch ma r gional climat air nergie SRCAE 2012 ces points portant sur la limitation de l artificialisation des sols la pr servation des fonctionnalit s cologiques des milieux humides pour favoriser leur adaptation au changement climatique la compatibilit entre les enjeux d
283. s extr mes vont amplifier le risque d rosion et de submersion Les falaises d Ault et le cordon de galets des bas champs sont d j expos s ces risques Les 35 Source Tableau de bord des missions de GES et de l nergie en Picardie R gion ADEME Edition 2014 3 Les volutions m thodologiques interdisent les comparaisons sur les ann es les plus r centes f vrier 2015 57 Rapport environnemental du SRCE de Picardie strat gies de protection actuelles risquent d tre remises en cause avec le changement climatique car elles sont co teuses et le choix d un recul strat gique est tudi exemple de la faisabilit de la d pold risation des Bas Champs Cayeux Bien qu il s agisse d enjeux moindres le risque de retrait gonflement des argiles d j pr sent dans le nord est de l Oise et d ouest de l Aisne sera galement amplifi par des s cheresses fr quentes et intenses entra nant d importants dommages pour les b timents individuels et les ph nom nes de s cheresse devraient se traduire par un accroissement du risque de feux de for ts dans les territoires actuellement expos s au sud de l Oise ainsi que sa propagation vers le Nord et en altitude Vers l mergence de nouveaux enjeux de sant publique et d urbanisme Le changement climatique et ses cons quences sont porteurs de risques pour la sant des populations et la s curit des biens et des personnes Le principal risque sanitaire est li
284. se n ayant pas identifi d incidences n gatives il n a pas t n cessaire de proposer des mesures visant viter r duire ou compenser ces incidences Il n a pas non plus t n cessaire de pr voir des indicateurs pour suivre les effets d favorables En revanche des indicateurs issus en partie des travaux men s l chelle nationale et compl t s localement sont int gr s au SRCE lui m me pour assurer le suivi de l atteinte des objectifs poursuivis et de la mise en uvre des moyens e L valuation des incidences du SRCE au regard des objectifs de conservation des sites Natura 2000 qui fait l objet d une partie sp cifique du rapport environnemental Au del des r unions de suivi de la d marche d valuation les personnes en charge de l valuation environnementale ont particip des r unions de travail des instances charg es de l laboration du SRCE Comit r gional trame verte et bleue ateliers th matiques et s minaires d partementaux R sum de l valuation environnementale Des choix effectu s par le SRCE tenant compte des enjeux et du contexte local Une bonne prise en compte des objectifs supra r gionaux de protection de l environnement Le SRCE est un outil au service de la strat gie nationale pour la biodiversit elle m me coh rente avec la strat gie de l Union europ enne en mati re de biodiversit et la convention internationale sur la diversit biologique en cherchant
285. servation des espaces naturels pour la biodiversit et leur r le pour dans la limitation de l intensit des al as et des risques par exemple zones humides r servoirs de biodiversit et zones d expansion de crue zone tampon espaces bocagers importants comme habitats et corridors cologiques limitant les ph nom nes de ruissellement Secondaire pour le risque mouvement de terrain mais qui peut s exprimer d une part en lien avec la destruction d habitats en cas d effondrement et d autre part d une aggravation du risque li au retrait gonflement des argiles par des plantations pouvant conduire une modification des teneurs en eau dans le sol plus particuli rement pour la restauration de continuit s cologiques en milieu urbain Pr venir et limiter les risques technologiques par la ma trise des al as et des p rim tres concern s Certains tablissements hauts risques et de nombreux silos au contact d un voisinage sensible La r gion compte une soixantaine d tablissements risques industriels majeurs au titre de la directive Seveso 2 se r partissant peu pr s galement entre seuil haut et seuil bas Plus de la moiti sont install s dans le d partement de l Oise et notamment dans la vall e de l Oise Compi gnois et Creillois les autres tant r partis galement entre l Aisne et la Somme Une quarantaine de silos enjeux tr s importants SETI en raison de leur voisinage sensible
286. si lev De nombreuses esp ces valeur patrimoniale subsistent galement dans les l ments du paysage plus ordinaire vergers traditionnels bords de route talus ripisylves segments de haies lisi res certaines carri res qui subissent d importantes pressions L artificialisation des sols le mitage urbain la suppression des couronnes vertes des villages marquaient jusqu alors plus particuli rement les aires urbaines qui subissent une forte pression fonci re tant dans l aire d influence de l agglom ration parisienne au del m me de la frange francilienne agglom rations de l Oise Beauvais Senlis Compi gne Chantilly et galement Amiens La plus forte croissance d urbanisation se situe d sormais en dehors des aires urbaines s tendant d sormais aux espaces jusqu alors pr serv s mena ant particuli rement les vall es et zones humides la zone c ti re et arri re littorale et les massifs forestiers du sud de l Oise f vrier 2015 18 Rapport environnemental du SRCE de Picardie La pollution lumineuse ph nom ne concomitant au d veloppement urbain est une source de perturbation principalement pour la faune d sorientation attraction ou r pulsion mais aussi pour la flore modification des rythmes La Picardie fait partie des r gions les plus concern es par la pollution lumineuse avec le Nord Pas de Calais et l le de France La fragmentation des espaces g n r e principalement par les
287. si que sur celles des cours d eau identifi s comme prioritaires pour la pr servation ou la remise en bon tat des continuit s cologiques n cessaires aux poissons migrateurs amphihalins Voir ci apr s continuit s cologiques d importance nationale Prise en compte des enjeux relatifs certains habitats Il s agit d assurer que pour des habitats naturels sensibles la fragmentation dont la pr servation est consid r e comme un enjeu national la trame verte et bleue contribue au maintien et l am lioration de l tat de conservation de ces habitats Les habitats prendre en compte sont les habitats naturels d int r t communautaire relevant de la directive n 92 43 CEE habitats jug s sensibles la fragmentation dont la liste est donn e dans les orientations nationales En Picardie les seules donn es permettant de rep rer les habitats sensibles la fragmentation identifi s par les orientations nationales concernent les sites Natura 2000 les trois quarts des sites d sign s au titre de la directive habitats comportent de tels habitats Tous les sites Natura 2000 tant int gr s aux r servoirs de biodiversit cela contribue donc bien la prise en compte des habitats sensibles la fragmentation Prise en compte des continuit s cologiques d importance nationale Les orientations nationales identifient des continuit s d importance nationale communes au moins deux r gions administratives o
288. sites d int r t paysager b Drague E Na A x ka m r AUK PERONNE i MIENS O APE og y c NOYO la AT j A 29 AT BEAUVAIS 4 KA 4 m A A COMPIEGAE MST LE L gwon ompiesKEg gosg rh 1 A 3 JE de Mesures de protection du patrimoine paysager a sites class s pm a UN sites inscrits a a yi M projets de classement sites d int r t ponctuel CHATEAU THIERRY Fr z r L projets d inscription et grands ensembles paysagers 0 5 10 20 Cartographie ADAGE Environnement 2014 pai o Source DREAL Picardie 2014 opportunit de classement Kilom tres Fond BD carto IGN L insertion paysag re des grands projets Les grandes infrastructures b n ficient du 1 paysage qui vise valoriser le paysage et le d veloppement conomique des territoires proches de l axe routier en accompagnant les projets d am nagement de r habilitation ou de d veloppement touristique en rapport avec le trac de l ouvrage Le canal Seine Nord Europe CSNE fait l objet d une int gration environnementale soutenue dans les phases de conception de mise en uvre et dans les 10 ans suivant la mise en exploitation notamment avec la mise en place de l observatoire de l environnement et ses trois commissions multi acteurs eau biodiversit et paysages La prise en compte des enjeux paysagers lors de l ouv
289. sme SCOT PLU et cartes communales en l absence de SCOT doivent tre compatibles avec les chartes de PNR Les Sch mas d am nagement et de gestion des eaux SAGE Les SAGE ont pour objectif la gestion durable de la ressource en eau et des milieux aquatiques l chelle des sous bassins unit s hydrographiques coh rentes ou syst mes aquif res Ils abordent donc les enjeux li s aux r seaux cologiques des milieux humides et aquatiques Ils doivent tre compatibles avec le SDAGE Au titre des documents de planification et projets des collectivit s territoriales et de leurs groupements ils devront prendre en compte le SRCE La Picardie compte une dizaine de p rim tre de SAGE mais pour l essentiel en cours d laboration voir carte dans la partie tat initial de l environnement Les documents d urbanisme Tant le code de l environnement que le code de l urbanisme stipulent que les documents d urbanisme SCOT PLU et cartes communales en l absence de SCOT doivent prendre en compte le SRCE ind pendamment du SRCE le code de l urbanisme assigne aux SCOT PLU et cartes communes un objectif de pr servation et remise en bon tat des continuit s cologiques Plus pr cis ment le document d orientations et d objectifs des SCOT d termine les espaces et sites naturels agricoles forestiers ou urbains prot ger et peut en d finir la localisation ou la d limitation Il pr cise les modalit s de protection des
290. sont galement recens s Les enjeux sont localement forts du fait de la proximit d tablissements hauts risques Seveso et SETI avec des zones d habitats notamment dans la vall e de l Oise o le tissu urbain est dense La Picardie est aussi concern e par un risque li au transport de marchandises dangereuses diffus sur l ensemble du territoire voies routi res et ferroviaires canalisations Des proc dures de pr vention du risque couvrant plus des trois quart des tablissements concern s Sur les 20 Plans de pr vention de risques technologiques PPRt r aliser 16 PPRt sont approuv s fin 2013 et 4 sont en cours de r alisation Nombre de PPRt approuv s Source DREAL Tendances et perspectives d volution Une situation qui ne devrait pas s aggraver et pourrait m me s am liorer avec la finalisation des Plans de pr vention des risques technologiques encore en cours r duction des risques la source mesures fonci res sur l urbanisation existante diminuant le nombre de personnes expos es et ma trise de l urbanisation future Des volutions en outre attendues avec le renforcement des exigences venir dans le cadre de la directive Seveso 3 applicable partir de 2015 volution des seuils conditionnant l application du r gime Seveso renforcement de l information et de l association du public Niveau d importance pour la Picardie Important l chelle de la r
291. sont en quasi totalit des r servoirs de biodiversit cours d eau de la trame bleue Les zones inondables associ es sont pour certains secteurs incluses dans des r servoirs de biodiversit surfaciques en particulier pour la Somme et la moyenne vall e de l Oise La pr servation des r servoirs contribuera aussi la pr servation des zones d expansion de crues Pour tous les autres secteurs de ces cours d eau et pour les autres cours d eau les corridors vall ens multi trames peuvent aussi jouer un r le de pr servation des zones d expansion de crues selon la mani re dont ils seront pr cis s localement En outre le projet de SRCE reconna t le r le cosyst mique des espaces naturels pour la ma trise des inondations en en faisant un crit re de hi rarchisation compl mentaires des r servoirs la moyenne vall e de l Oise a ainsi t identifi e ce titre Le projet de SRCE met explicitement en avant un objectif de restauration des capacit s d expansion des crues dans la reconqu te des continuit s lat rales de la trame bleue les continuit s ayant cette fonction sont identifi es comme secteurs prioritaires pour leur maintien ou remise en bon tat En outre par ses dispositions visant au maintien et la restauration des prairies inondables des espaces de mobilit des cours d eau le projet de SRCE contribue galement la pr servation et valorisation des zones d expansion de crues e L action C5 Redonner
292. sport ainsi que le d veloppement de modes alternatifs au transport routier Voies d eau Par ailleurs apr s l exploitation des sites se pose la question de la qualit de la requalification des sites et du r le qu ils peuvent jouer en termes de biodiversit et de contribution au fonctionnement des cosyst mes Les conditions de r am nagement de carri res pr sentent un enjeu fort en termes d impact sur l environnement notamment pour les carri res alluviales Les Sch mas d partementaux de carri res pr conisent des r am nagements coh rents l chelle d une vall e et conseillent de faire jouer aux sites r am nag s un r le dans le renforcement de la trame verte et bleue notamment au regard des enjeux li s au patrimoine local et aux esp ces menac es L accent est galement mis sur l importance de la gestion p renne de l entretien et du suivi des sites r am nag s Tendances et perspectives d volution Selon les estimations r alis es dans le cadre de l laboration des sch mas d partementaux des carri res les besoins r gionaux estim s actuellement environ 11 000 kt an resteront peu pr s stables pour les ann es venir l chelle r gionale mais avec une augmentation pour les territoires concern s par les travaux du Canal Seine Nord Europe en moyenne sur la dur e du sch ma 118 kt an pour l Oise et 169 kt an pour la Somme Si les besoins des r gions voisines pourraient l
293. sse L occupation des sols se r partit principalement entre les espaces agricoles qui couvrent 70 de la surface agricole utile SAU for ts 22 et les zones artificialis es 8 Apr s l ach vement de grands chantiers d infrastructures des ann es 90 l artificialisation est depuis le d but des ann es 2000 principalement due au d veloppement de l habitat La dynamique du d veloppement urbain touche particuli rement la p riph rie des grandes agglom rations ami nois sud de l Oise et le littoral Elle s op re essentiellement aux d pens de terres agricoles plus vuln rables que les espaces naturels car peu prot g es Entre 2003 et 2007 0 1 de la SAU a t ainsi artificialis e pour de l habitat avec une pression particuli re sur les espaces de prairies fragilis es par les difficult s structurelles que rencontrent les fili res d levage La surface agricole utile qui repr sente 1 345 Mha a diminu de 2 5 depuis 20 ans notamment dans l Aisne Consommation des terres agricoles perte cumul e de SAU totale depuis 1989 Source Agreste Teruti Lucas 2009 27 Source PER SOesS 28 Source Agreste f vrier 2015 45 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Tendances et perspectives d volution la consommation d espace que pour les mesures visant limiter le ruissellement favorisant l rosion des sols Niveau d importance pour la Picardie Majeur au regard des
294. stion et d am nagement plus propices f vrier 2015 24 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Sites acquis ou assimil s par les conservatoires Sites acquis ou assimil s par le Copeer toire J des espaces naturels 2012 N A y Sites d intervention du Conservatoire du littoral 2014 er p pd 5 4 N F4 5 use a G j inventaires des milieux naturels X A J Kilom tres ES DR Pen y Cartographie ADAGE Environnement 2015 ZNIEFF ZICO Source INPN Conservatoire du litoral Bail emphyt otique ou contrat de plus de 30 ans Font BD GonG IGN Des d marches r gionales qui pr figurent la trame verte et bleue Le projet r seaux de sites r seaux d acteurs document r alis en 2006 par le Conservatoire des espaces naturels de Picardie avec l appui de nombreux services de l Etat des collectivit s et associations avait pour l objectif de proposer un r seau fonctionnel des sites l chelle des trois d partements Il posait les jalons d une cartographie des biocorridors La strat gie r gionale pour le patrimoine naturel d finie en 2007 2008 par la R gion avec ses partenaires et ayant fait l objet d une d lib ration du Conseil r gional le 30 janvier 2009 s est traduite par un programme d actions ch ance 2013 pour r pondre aux 3 d fis suivants sensibiliser les picards aux enjeux du patrimoine naturel et les impliquer dans sa pr servation valoriser s
295. t d am liorer la qualit et la diversit des paysages La bonne int gration paysag re et cologique du canal Seine Nord projet d infrastructure majeure est un enjeu particulier Faire se r approprier le patrimoine culturel historique et paysager picard et poursuivre sa mise en valeur De sa prosp rit agricole ancienne la Picardie a h rit d un r seau dense de petites communes habitat concentr avec peu de tr s grands secteurs urbanis s Ce r seau est riche d un important patrimoine historique arch ologique et monumental bien mis en valeur et prot g permettant le d veloppement d un tourisme de court s jour important Des mesures de protection d un riche patrimoine historique et arch ologique R gion particuli rement dense en monuments prot g s 1587 monuments inscrits ou class s en fin 2010 la Picardie compte quelques difices reconnus comme patrimoine mondial pour l humanit de l UNESCO cath drale d Amiens chemins de Compostelle des beffrois 3 secteurs sauvegard s et 12 zones de protection du patrimoine architectural urbain et paysager ZPPAUP qui devront tre transform es d ici 2015 en Aires de mise en valeur de l architecture et du patrimoine AMVAP labor e selon les m mes principes que la ZPPAUP les objectifs du d veloppement durable et l int gration des probl matiques nerg tiques y tant renforc s En ce qui concerne le patrimoine culturel et paysager fi
296. t t pris en compte dans le SRCE cf paragraphe suivant relatif la prise en compte des crit res de coh rence nationale Les objectifs du projet SRCE apparaissent d ores et d j coh rents avec ceux de nombreuses politiques publiques traduites par des sch mas plans ou programmes cf ci apr s L objectif de prise en compte du SRCE par les documents de planification et les projets de l Etat des collectivit s territoriales et de leurs groupements devrait en outre contribuer renforcer cette coh rence Le SRCE comporte en outre des actions B1 dont l objectif est de veiller la bonne articulation entre le SRCE et les diff rents documents existants Le SRCE comporte des actions E1 E2 qui visent accompagner les porteurs de projets pour la prise en compte du SRCE p renniser les outils existants ou mettre en place de nouveau outils par exemple la faisabilit de contrats de corridors mobilisant des fonds publics sera tudi e En outre pour chaque action en sont pr cis s les pilotes et b n ficiaires Le SRCE pr voit des actions visant faciliter sa prise en compte par les documents d urbanisme et accompagner les acteurs B2 B3 C2 E1 E2 II comporte une partie cl s de lecture dont l objectif est d expliciter et illustrer cette prise en compte Le SRCE comprend des actions visant am liorer la perm abilit des infrastructures lin aires tant pour les ouvrages existants que pour les pro
297. t e par le SRCE par la mise en relation des habitats naturels qui les composent par les corridors cologiques Cette plus value est cependant moins forte pour la sous trame calcicole quelques sites restant isol s La mise en relation des sites sera donc b n fique l ensemble des esp ces inf od es aux diff rents habitats naturels et ayant galement motiv leur d signation comme site Natura 2000 Dans le cadre de la pr sente valuation il n a pas t jug n cessaire de conduire une analyse plus pr cise pour chacune des esp ces figurant dans les directives habitats et oiseaux et pr sentes en Picardie Seules les esp ces de ces deux directives par ailleurs identifi es comme sensibles la fragmentation d apr s les orientations nationales pour la trame verte et bleue voir plus haut ont t consid r es 5 esp ces sont concern es en Picardie et ne sont pr sentes que sur un nombre restreint de sites d apr s les formulaires standards de donn es e Agrion de Mercure pr sent sur 2 sites Natura 2000 vall e de la Bresle et massifs forestiers d Halatte Chantilly et Ermenonville dont les milieux aquatiques et humides sont bien connect s e Leucorrhine large queue et Leucorrhine gros thorax pr sents sur un seul site marais de la Souche e Gorgebleue miroir pr sent dans les ZPS bois s et humides toutes bien connect es e L zard des souches pr sent sur deux sites de la sous trame calc
298. t grer la TVB aux diff rentes tapes de r alisation des projets porte sur l analyse des impacts directs et indirects des projets et aussi cumulatifs sur les continuit s cologiques dont le ruissellement des eaux pluviales Le projet de SRCE souligne le caract re indispensable d une int gration de la trame verte et bleue dans les sch mas d am nagement et de gestion des eaux SAGE et contrats de rivi res e La sous action B31 S appuyer sur les territoires de projet et les documents cadre pour prendre en compte les continuit s cologiques cite les SAGE et contrats de rivi res comme documents de planification au sein de laquelle la TVB peut faire partie des axes prioritaires de travail Quelle contribution du SRCE la protection des aires d alimentation et p rim tres de protection des captages pour l alimentation en eau potable Si la protection des captages pour l alimentation en eau potable n est pas un objectif structurant du SRCE la pr servation restauration d habitats naturels au droit des aires d alimentation concourra de mani re g n rale la pr servation de la qualit de l eau par la pr vention ou la r duction des pollutions diffuses ou accidentelles Ainsi une partie d entre elles intersectent des r servoirs de biodiversit ou sont travers es par des corridors cologiques Le projet de SRCE contribue plus sp cifiquement la protection des captages d eau potable en faisant de la
299. tamment climatiques Toutefois une partie de la r gion n est pas encore couverte par ces outils de planification urbaine Niveau d importance pour la Picardie Majeur ces espaces de nature concourant l identit picarde son attractivit notamment touristique et une offre d am nit s La Picardie a une responsabilit majeure pour certains milieux rares ou menac s l chelle nationale voire europ enne marais tourbeux alcalins pannes dunaires et pouliers de galets des espaces littoraux pelouses calcaro sabulicoles et pour des habitats d importance r gionale Niveau d enjeux pour le SRCE Majeur pour ces m mes raisons Les milieux naturels picards participent la trame verte et bleue r gionale nationale europ enne voire internationale avifaune migratrice Am liorer la connaissance prot ger les patrimoines marin et littoral et faire cohabiter les activit s maritimes et littorales par le d veloppement durable Un patrimoine naturel marin et littoral particuli rement remarquable La c te picarde et les marais arri re littoraux massif dunaires falaises pannes dunaires et pouliers de galets prairies humides pr sentent sur un espace relativement restreint une richesse biologique d int r t europ en La baie de Somme avec les baies d Authie et de la Canche sont les seuls estuaires naturels encore pr serv s de la fa ade maritime de la Manche orientale encadr s par ceux de la Seine et de l
300. tant la colonisation des prairies et pelouses par les ligneux e L action D5 Maintenir et favoriser une agriculture support de la TVB fixe des orientations visant au maintien voire d veloppement des milieux herbac s et des infrastructures agro cologiques essentiels pour assurer la diversit et qualit paysag re des espaces ruraux sous actions D51 et D52 e La sous action D43 Ma triser les op rations de plantation des ligneux lorsqu elles peuvent porter atteinte des milieux ouverts de grande qualit patrimoniale visent contenir la colonisation par les ligneux des espaces ouverts intra forestiers le long des vall es Poursuivre la mise en valeur du littoral d veloppement accueil du public et la pr servation des paysages Le SRCE favorise t il la compatibilit entre valorisation touristique du littoral et pr servation des paysages naturels La quasi totalit du littoral est couverte par des composantes de la TVB r servoirs de biodiversit pour l essentiel les parties non couvertes tant concern es par des corridors Par les objectifs de pr servation qu il leur assigne le projet de SRCE contribue au maintien des paysages naturels c tiers m me si cet objectif n est pas explicitement exprim Les dispositions visant la prise en compte des continuit s dans l implantation des infrastructures touristiques notamment sur le littoral qui constitue un des principaux spots touristiques de Picardie
301. tants zone autour du futur canal Seine nord agglom ration d Amiens pr sentent un d ficit important en installations de stockage Concernant le traitement des d chets non dangereux non inertes le Grenelle porte 70 l objectif de r emploi recyclage et valorisation mati re pour les d chets non dangereux du BTP d ici 2020 mais aucun chiffre r cent n est connu en Picardie La Picardie s est dot e d un observatoire pour les d chets du BTP Le D partement de l Oise s est engag dans l laboration de son Plan d partemental de pr vention et de gestion des d chets issus des chantiers du BTP Tendances et perspectives d volution Si les tendances relatives au recyclage et la valorisation mati re des d chets sont plut t bonnes en revanche la Picardie peine r duire le gisement des d chets m nagers et assimil s produits Les orientations des plans d partementaux fixent comme objectif prioritaire la pr vention de la production des d chets afin de limiter les incidences environnementales et financi res Si de nouvelles installations devant se substituer aux centres arrivant saturation sont n anmoins pr vues elles devront suivant les orientations des plans n cessairement permettre la Valorisation nerg tique des d chets ainsi trait s Niveau d importance pour la Picardie Majeur en raison de la difficult atteindre les objectifs fix s par le Grenelle pour l volution du gisement et de la part des
302. tiers et leurs fonctions cologiques Le projet de SRCE consacre un tome du diagnostic aux interactions entre activit s conomiques et espaces naturels Il y souligne la responsabilit des activit s agricoles et sylvicoles dans la pr servation et la reconqu te du bon tat des continuit s cologiques du fait de leur poids conomique et des larges surfaces consacr es ces activit s en Picardie 70 de la r gion occup e par des espaces agricoles 22 par de la for t Si elles peuvent tre l origine de pressions pollution destructions d gradations elles contribuent aussi suivant les orientations et pratiques mises en uvre la richesse cologique r gionale C est notamment le cas de l activit d levage qui a un r le essentiel dans le maintien des continuit s herbac es Les acteurs des activit s agricoles chambres consulaires agricoles f d ration r gionale des syndicats d exploitation agricole et foresti re publique ONF et priv e syndicat des propri taires forestiers centre r gional de la propri t foresti re ont ainsi t troitement associ s l laboration du projet de SRCE travers les ateliers de travail th matiques et territoriaux tant sur la cartographie des composantes et objectifs que sur le plan d actions Le projet de SRCE met en avant l importance d assurer une bonne compatibilit entre les enjeux cologiques et conomiques Ainsi il consacre un des 6 th mes
303. tions du code de l environnement f vrier 2015 80 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Dans le tableau qui suit toutes les orientations des SDAGE sont list es en mettent en regard les deux SDAGE Les orientations pour lesquelles il existe des liens tr s forts avec le SRCE sont surlign es en MAMMA celles pour lesquelles il peut exister des liens significatifs en vert clair Un commentaire sur la prise en compte du SDAGE par le SRCE est donn dans la derni re colonne Il en ressort une bonne coh rence entre objectifs des SDAGE et du SRCE tant entendu que souvent les SDAGE sont plus pr cis dans les dispositions relatives aux milieux aquatiques et humides que ne l est le SRCE Ainsi si on ne retrouve pas explicitement le d tail relatifs certaines dispositions du SDAGE dans le SRCE cela ne signifie pas n cessairement qu ils ne les a pas prises en compte mais plut t qu il ne les d taille pas Orientations du projet de SDAGE Seine Normandie 2016 2021 Orientations du projet de SDAGE Artois Picardie 2016 2021 Prise en compte des SDAGE par le SRCE D fi 1 Diminuer les pollutions ponctuelles des milieux par les polluants classiques 1 Poursuivre la r duction des apports ponctuels de temps sec des mati res polluantes classiques dans les milieux tout en veillant p renniser la d pollution existante 2 Ma triser les rejets par temps de pluie en milieu urbain Enjeu A Maintenir et am liore
304. tions en d coulant Enfin les dispositions d accompagnement de l volution du trait de c te visent galement diminuer le risque d exposition la submersion marine qui pourrait s aggraver Le bruit pr venir les nuisances pour la sant publique et le cadre de vie Pr venir les nuisances sonores et limiter l exposition au bruit En quoi le SRCE contribue t il la pr servation des zones de calme pour la population la faune Le SRCE n a pas pour objectif direct de d velopper des zones de calme N anmoins en contribuant pr server et restaurer des espaces naturels ainsi qu ma triser leur fragmentation notamment par les infrastructures le sch ma contribue maintenir les zones de qui tude existantes sources de ressourcement pour les populations urbaines notamment f vrier 2015 107 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Pour tendre vers un d veloppement plus soutenable favoriser la participation du public contribuer la responsabilisation des acteurs leur niveau individuel collectif professionnel et la modification de leurs comportements par l appropriation des enjeux la modification des repr sentations et l adoption de pratiques plus respectueuses de l environnement et de la sant Contribuer une meilleure repr sentation du monde civil dans les instances d cisionnelles sur les th mes de l environnement d une part et du d veloppement durable d autre part dans le territoire
305. tr e autour des aires urbaines l urbanisation se diffuse de plus en plus au del et menace particuli rement les vall es et zones humides la zone c ti re et arri re littorale les massifs forestiers sud Oise et les zones agricoles Les documents d urbanisme SCOT PLU leviers principaux d une gestion conome de l espace se d veloppent alors que la r gion est insuffisamment couverte Les outils qui se mettent en place tablissements fonciers f vrier 2015 6 Rapport environnemental du SRCE de Picardie commissions d partementales de la consommation des espaces agricoles parcs naturels cherchent enrayer le ph nom ne Analyse des incidences Par la cartographie d une trame verte et bleue qu il incite pr server le SRCE cherche orienter la consommation fonci re vers des secteurs de moindres impacts sur les continuit s cologiques Il accompagne les acteurs pour une int gration au mieux des enjeux de biodiversit dans les documents d urbanisme afin que la trame verte et bleue soit per ue avant tout comme un outil d am nagement du territoire en proposant un cadre pour l laboration de ces derniers et un document mode d emploi du SRCE Respecter les motifs paysagers remarquables tout en permettant leur volution Tendances et perspectives d volution Les m mes pressions anthropiques qui s exercent sur la biodiversit modification des pratiques agricoles artificialisation croissante et m
306. tr s diversifi s parfois d importance nationale voire europ enne La Picardie abrite des milieux naturels tr s diversifi s for t pelouses zones humides et cours d eau dunes et falaises dus en grande partie aux diverses influences climatiques et g ologiques et sa fa ade littorale Ils occupent environ 20 du territoire et sont domin s 90 par des for ts contre 74 en moyenne en France Parmi eux subsistent des habitats rares ou menac s l chelle nationale voire europ enne pour lesquels la r gion a donc une responsabilit particuli rement lev e marais tourbeux alcalins pannes dunaires et pouliers de galets des espaces littoraux pelouses calcaro sabulicoles habitats humides des prairies inondables de la vall e de lOise ainsi que des habitats d importance r gionale for ts pelouses calcicoles sur craie concentr s sur une petite partie du territoire la proportion d habitats haute valeur cologique est tr s restreinte et sectoris e en Picardie mais compl t e d espaces naturels plus ordinaires avec lesquels ils interagissent 3 Source SOES Corine Land Cover 2006 4 Source SOES Corine Land Cover 2006 f vrier 2015 16 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Territoires et milieux naturels porteurs d enjeux tr s forts sur le territoire picard Principales responsabilit s patrimoniales de la Picardie territoires et milieux porteurs d enjeux tres forts V
307. tran dune vive Falaise Schorre Sous trame des milieux ouverts calcicoles Corridor des milieux ouverts calcicoles Sous trame herbac e humide Corridor herbac alluvial des cours d eau Autre corridor herbac humide Sous trame herbac e Corridor prairial et bocager Sous trame arbor e Corridor arbor Sous trame des milieux aquatiques Cours d eau permanent Les corridors de certaines sous trames ne peuvent tre repr sent s en raison de leur dispersion et de leur petite taille C est notamment le cas des landes s ches et pelouses acides milieux particuli rement riches mais r siduels en Picardie Elles sont toutefois bien prises en compte et int gr es la sous trame herbac e g n raliste Le rattachement des corridors aux r servoirs de biodiversit multi trames par nature s appuie sur une analyse de l occupation des sols r alis e pour chacun de ces derniers Des continuit s cologiques hi rarchis es pour orienter les acteurs Le projet de SRCE hi rarchise les continuit s cologiques afin d orienter les actions mener par les acteurs selon deux familles de crit res e Le niveau de la responsabilit patrimoniale de la Picardie appr ci d une part partir de la densit d esp ces menac es des r servoirs de biodiversit et d autre part du r le r gional ou supra r gional interr gional national ou international des grandes continuit s cologiques Le SRCE a cherch aussi prendre en compt
308. tre site sites distincts ou pastilles d un site multi sites par les continuit s cologiques r gionales Le projet de SRCE se positionne ainsi en compl mentarit de la d signation des sites Natura 2000 et r pond aux enjeux de leur mise en r seau soulign s dans l article 10 de la directive habitats La plus value est d autant plus forte que la plupart des ZSC abritent des habitats sensibles la fragmentation identifi s dans les orientations nationales plus rarement des esp ces sensibles et 6 ZPS sur 10 des esp ces sensibles la fragmentation Voir plus loin l analyse sur les esp ces Toutes trames confondues et pour le r seau Natura 2000 dans son ensemble ZPS et ZSC la mise en relation des sites par la trame verte et bleue peut tre locale mais peut galement s tendre jusqu former de grandes continuit s r gionales plus ou moins fonctionnelles aujourd hui corridors fonctionnalit r duite pr sence d l ments fragmentants Les actions mener dans le cadre de la mise en uvre du plan d actions strat gique incitent au r tablissement de la fonctionnalit sur l ensemble de la trame r gionale Des connexions s appuient galement sur la trame verte et bleue des r gions voisines l exemple de certaines pastilles du site de la Vall e de l Authie mises en connexion via les r servoirs de biodiversit des trames r gionales de la Picardie et du Nord Pas de Calais Quelques sites
309. ts de rivi re intercommunalit s et la surveillance du territoire la d tection pr coce des foyers d esp ces exotiques envahissantes d terminant en grande partie les chances d un contr le efficace Des outils d am nagement et de gestion du territoire qui concourent pr server la biodiversit Des documents et d marches cadres majeurs concourent pr server la biodiversit a Les deux SDAGE bassins Artois Picardie et Seine Normandie concernant le territoire et les SAGE qui les d clinent concourent au r tablissement des continuit s cologiques et lam lioration de la qualit des cours d eau et zones humides associ es Approuv s en 2009 pour la p riode 2010 2015 ils sont en cours de r vision Les orientations r gionales de gestion et de conservation de la faune sauvage et de ses habitats ORGFH arr t es en 2005 visent avant tout restaurer l quilibre agro sylvo cyn g tique notamment en prot geant et g rant de fa on sp cifique la faune sauvage remarquable et en renfor ant la prise en compte de ses habitats dans les documents de planification et d am nagement du territoire Elles pr voient notamment la d finition et l inventaire des couloirs biologiques le maintien et la restauration de leurs fonctionnalit s Elles n ont eu que tr s peu de d clinaisons concr tes Les Orientations r gionales foresti res ORF arr t es en 1999 en Picardie visent notamment favoriser la biodiversit d
310. ture D3 Respecter le fonctionnement dynamique du littoral dans la gestion du trait de c te D4 Intensifier la lutte contre la pollution issue des installations portuaires et des bateaux D5 Prendre des mesures pour lutter contre l eutrophisation en milieu marin D6 Pr server les milieux littoraux particuliers indispensables l l quilibre des cosyst mes avec une forte ambition de protection au regard des pressions d am nagement D7 Assurer une gestion durable des s diments dans le cadre des op rations de curage ou de dragage La quasi totalit des secteurs littoraux et estuariens sont identifi s comme r servoirs de biodiversit le reste en tant que corridors contribuant ainsi leur pr servation ou restauration Le SRCE vise galement la n cessaire am lioration de la qualit des eaux littorales Des dispositions du SRCE ont en outre pour objectif de pr server l quilibre s dimentaire des corridors littoraux qui est essentiel leur fonctionnalit D fi 5 Prot ger les captages d eau pour l alimentation en eau potable actuelle et future 16 Prot ger les aires d alimentation de captage d eau souterraine destin e la consommation humaine contre les pollutions diffuses 17 Prot ger les aires d alimentation de captage d eau de surface destin es la consommation humaine contre les pollutions Enjeu B Garantir une eau potable en qualit et en quantit satisfaisa
311. turels qu il d signe comme r servoirs et corridors les continuit s cologiques Pour les r servoirs il s agit de sites d j reconnus au niveau r gional pour leur int r t cologique et devant r pondre des crit res li s aux esp ces et l occupation des sols Le projet de SRCE vient ainsi conforter les politiques de pr servation d j mises en place en r gion Pour les corridors que le SRCE identifie pour chaque sous trame retenue il s agit de liaisons fonctionnelles entre des r servoirs de biodiversit Ils doivent donc imp rativement relier au moins deux r servoirs S il ne r glemente pas l usage des sols dans les continuit s cologiques le SRCE doit tre pris en compte dans les documents d urbanisme qui eux d finissent les modalit s d utilisation de l espace et les projets de l Etat des collectivit s territoriales et de leurs groupements Les documents d urbanisme constituent ainsi un levier majeur pour assurer une traduction pr cise des continuit s cologiques et contribuer leur pr servation Le programme d action du SRCE les met ainsi fortement en avant Il pr voit un accompagnement des acteurs pour les aider prendre en compte le SRCE e Le th me B du plan d actions strat giques est consacr l int gration de la TVB aux diff rentes chelles de planification du territoire avec deux actions B1 A toutes les chelles veiller la bonne articulation entre le SRCE et les diff rent
312. u SRCE de Picardie dans ces tablissements ont galement t introduites dans la r glementation fran aise pour le formald hyde le benz ne et C est un axe prioritaire du plan national sant environnement et de sa d clinaison l chelle r gionale o plusieurs actions sont d crites telle que la r alisation de diagnostics qualit de lair int rieur mesures et audits techniques dans les coles et cr ches l aide et le conseil aupr s des personnes sensibles ou encore l am lioration de connaissance des polluants int rieurs en entreprise la Tendances et perspectives d volution L indice de la qualit l air est globalement bon mais le nombre de jours en tr s bonne et bonne qualit tend diminuer depuis quelques ann es La r gion est principalement concern e par deux pollutions L une est li e l ozone qui se forme dans des conditions de fort ensoleillement t comme hiver et qui peut avoir des incidences sur la sant des personnes sensibles Depuis une dizaine d ann es l objectif de qualit est d pass sur la plupart des stations L autre est li e aux particules fines et qui peut avoir des cons quences graves sur la sant risque de maladies cardio vasculaires et respiratoires Ces derni res ann es la valeur limite pour la sant est d pass e sur certains sites de mesures L volution de ces pollutions est fortement li e aux politiques en mati re de mobilit et d am nagement de l
313. u ayant un sens cologique l chelle des grands bassins hydrographiques ou par rapport un pays frontalier La contribution du SRCE de Picardie ces continuit s est pr cis e ci dessous Continuit s cologiques d importance nationale Analyselde prise en compte de ces Continuir s par le SRCE Milieux bois s for ts de plaine e Axe reliant le sud de la Basse Normandie la Il s agit d un continuum forestier majeur entre les fronti re belge au niveau de la Meuse en for ts d Ille de France de Picardie et du nord de la passant par le Nord de l le de France et la France mais les corridors qui relient les ensembles for t de Compi gne n 14 forestiers sont fortement menac s Il est pris en compte dans le SRCE e Axe transversal passant par les massifs de La Picardie est concern e par un bref tron on au sud l Arc bois d le de France et la Brie est de l Aisne qui joue un r le tr s important entre les francilienne et champenoise n 16 for ts d Ile de France et les massifs forestiers de la montagne de Reims et d Epernay Il est pris en compte dans le SRCE e Continuit partant du nord ouest de l le de Cette continuit qui n est pas r ellement fonctionnelle France et remontant jusqu en Nord Pas de n est pas reprise dans le SRCE de Picardie comme dans Calais par la limite le de France Haute les SRCE voisins du Nord Pas de Calais et d lle de Normandie puis en traversant Amiens n 17 Fr
314. u humides bord es de haies et bosquets Alors que le d veloppement de pratiques agricoles intensives grandes cultures disparition des haies et prairies les menacent l enjeu de pr servation des surfaces en herbe utilis es par l levage seulement 12 du territoire r gional est crucial pour la biodiversit et la qualit paysag re sur l ensemble de la Picardie Le massif forestier d Hirson et de Saint Michel comprend un r seau hydrographique d une qualit exceptionnelle proche de l tat naturel Au del des cours d eau de premi re cat gorie accueillent des esp ces piscicoles patrimoniales comme la Loche pineuse le Chabot et des esp ces rares d invert br s d eau douce Les collines du Laonnois en limite d influences atlantiques et continentales abritent la plus forte diversit botanique connue entre la Normandie et le Rhin et une grande richesse entomologique Ce territoire pr sente une grande diversit d habitats forestiers for ts tourbeuses alluviales calcicoles acidiphiles et des tourbi res acides particuli rement rares en Picardie Enfin on recense des milieux aux enjeux patrimoniaux locaux s ils concourent la richesse patrimoniale locale en particulier les tourbi res acides les for ts alluviales les cours d eau ils sont en g n ral mieux repr sent s dans les r gions et pays p riph riques et ne constituent donc pas pour la Picardie des ensembles cologiques d int r t patrimonial aus
315. uatiques et permettre notamment la circulation de poissons migrateurs la loi sur l eau et les milieux aquatiques LEMA impose un classement des cours d eau d terminant ceux o tout nouvel am nagement sera interdit liste 1 et ceux devant faire l objet de travaux pour r tablir la continuit liste 2 Ces classements ont t arr t s pour la Picardie en 2012 pour le bassin Seine Normandie et 2013 pour le bassin Artois Picardie cf carte dans le chapitre Le bon tat des ressources en eau Favoriser la reconqu te des milieux aquatiques Ils compl tent l action des plans de gestion des poissons migrateurs PLAGEPOMI des deux bassins et le plan de gestion anguille du bassin Artois Picardie La lutte contre les plantes exotiques envahissantes est formalis e dans une strat gie commune port e par la R gion la DREAL et le conservatoire botanique national de Bailleul animateur auxquels se sont associ s les D partements depuis 2010 La strat gie r gionale d veloppe des actions depuis 2009 vis vis des esp ces animales invasives galement En 2011 les esp ces et les priorit s d actions ont t hi rarchis es en Picardie en vue de l radication et du contr le de l expansion de certaines esp ces La pr vention restant essentielle la sensibilisation et la formation des diff rents acteurs locaux constituent les principales actions tout comme l organisation de chantier de lutte avec les structures locales syndica
316. uement les r servoirs de biodiversit en zone N totalement inconstructible mais d identifier dans le cadre d une concertation locale avec les agriculteurs et les sylviculteurs les besoins ventuels d installation ou d extension de b timents d exploitation au sein m me des r servoirs de biodiversit e Dans l action B3 Pr server prot ger voire remettre en bon tat la TVB au travers des diff rents dispositifs de planification et d am nagement valorisation du territoire le projet de SRCE incite une concertation adapt e avec les acteurs de terrain notamment agriculteurs et forestiers ainsi qu la r alisation de diagnostics de territoire dynamiques et d cloisonn s afin de prendre en compte l ensemble des enjeux des territoires Il fait la promotion des outils de protection fonci re tels quel les zones agricoles prot g es ZAP ou les p rim tres de protection et de mise en valeur des espaces agricoles PAEN e L action B2 Int grer la TVB chaque tape d laboration d un document d urbanisme rappelle la n cessit pour les territoires ruraux de conduire un diagnostic agricole multifonctionnel Le SRCE favorise t il la compatibilit entre les enjeux sociaux des espaces naturels et forestiers activit s de tourisme et loisirs et leurs fonctions cologiques La pr servation des espaces naturels et des paysages objectif de la trame verte et bleue contribue au maintien de l attractivit des espa
317. ur agir sur les param tres d classants concernent aujourd hui essentiellement des sources de pollutions diffuses qu elles soient d origine agricole et urbaine notamment les eaux pluviales ou provenant des infrastructures de transport HAP phytosanitaires plus difficiles ma triser La poursuite des programmes d actions et leurs volutions attendues notamment programme nitrates renforc pour r pondre la mise en demeure de la France par la Commission europ enne volution des outils agro environnementaux MAE et PVE dans le cadre de la r forme de la PAC les orientations des SDAGE r vis s et leur nouveau programmes de mesures et clefs de financement associ s devraient favoriser la reconqu te du bon tat celui ci devant tre atteint pour toutes masses d eau superficielles et souterraines au plus tard en 2027 Soulignons aussi les effets du changement climatique qui pourraient renforcer encore les difficult s par une concentration des polluants due la diminution de la pluviom trie en Picardie d apr s le SRCAE Ils pourraient aussi favoriser l intrusion d eau saline dans les aquif res de la plaine maritime Sur le volet quantitatif la situation qui tait tr s bonne en 2006 se d grade localement avec le d classement de la nappe de la Craie ressource strat gique en r gion pour l alimentation en eau potable et fortement sollicit e pour d autres usages agricole industriel et cela malgr une tendanc
318. ur les plans social culturel conomique et scientifique le patrimoine naturel dans le respect de son int grit a maintenir voire reconqu rir la biodiversit en mobilisant l ensemble des acteurs Les 18 projets op rationnels concernent la sensibilisation la mise en uvre de sch mas locaux pour le patrimoine naturel les pratiques agricoles et sylvicoles les politiques r gionales la gestion conservatoire les esp ces menac es la nature ordinaire et les esp ces invasives Les plans d action r gionaux pour les esp ces prot g es y sont int gr s ainsi que la lutte contre les esp ces exotiques envahissantes M me si de nombreuses actions ont t engag es ou poursuivies la mise en uvre du projet initial a d tre adapt e aux apports des lois Grenelle de l environnement et leurs incidences en mati re de gouvernance de l animation de la strat gie Ces d marches pr figurent la constitution de la trame verte et bleue d sormais formalis e au sein du Sch ma r gional de coh rence cologique SRCE puisqu il tait pr vu de travailler l identification des continuit s cologiques inter r gionales d int r t majeur Le sch ma inter r gional projet a t abandonn aux profits de l laboration de SRCE dans chacune des r gions f vrier 2015 25 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Tendances et perspectives d volution Le patrimoine naturel picard est comme dans de nombreuses r g
319. urbeux mares foresti res les milieux ouverts lisi res internes et externes pelouses dunes et les f vrier 2015 87 Rapport environnemental du SRCE de Picardie vieux bois mise en place d lots de vieillissement hauteur de 1 3 de la surface des for ts maintien d un r seau d arbres creux et d arbres morts S inscrivant dans la m me logique d une for t multifonctionnelle le SRGS donne aux gestionnaires et propri taires un guide pour la gestion de leur for t Les dispositions de ces documents sont coh rentes avec celles du projet de SRCE visant maintenir et favoriser une sylviculture respectueuse des continuit s cologiques et de la biodiversit Le PPRDF a pour objectif d identifier les massifs forestiers insuffisamment exploit s pouvant contribuer la mobilisation de volumes suppl mentaires de bois analyser les causes du manque d exploitation d finir un programme d actions prioritaires permettant dans les massifs identifi s une mobilisation suppl mentaire de bois Faute de donn es suffisamment pr cises le premier PPRDF de Picardie n a pas pu territorialiser et prioriser de mani re pr cise ses actions les connaissances seront affin es dans le cadre de sa mise en uvre Il identifie toutefois les principaux freins la mobilisation du bois par exemple le morcellement de la for t priv e la forte demande sociale et pression urbaine dans le sud de la r gion et d finit des actions
320. uses landes humides bocagers Les r servoirs de biodiversit s tendent sur une surface de 353 500 hectares soit 18 de la surface r gionale et 4150 km de cours d eau Le diagnostic se conclut en hi rarchisant les r servoirs de biodiversit et les continuit s cologiques au regard de la responsabilit r gionale ce qui d bouche sur des objectifs de pr servation ou de restauration voir chapitre 4 pour le d tail de la m thode En r ponse aux probl matiques identifi es par le diagnostic le plan d actions strat gique est organis en 6 orientations d clin es en 22 actions et sous actions e L am lioration et la partage de la connaissance sur la trame verte et bleue e L int gration de la trame verte et bleue aux diff rentes chelles de planification du territoire e L am lioration de la perm abilit des obstacles aux continuit s cologiques e La conciliation entre les activit s conomiques et la TVB Le soutien des acteurs et des territoires dans la pr servation et la remise en bon tat des continuit s cologiques e Le dispositif de suivi et d valuation Conservatoire des espaces naturels de Picardie f vrier 2015 13 Rapport environnemental du SRCE de Picardie 2 3 L valuation environnementale du SRCE objectifs et m thodes Objectifs de l valuation environnementale La directive europ enne du 27 juin 2001 relative l valuation des incidences des plans et programmes sur l
321. utte contre l rosion gestion de la mati re organique port s par le PRAD sont galement importants pour la qualit des milieux naturels et convergent avec ceux du SRCE Documents relatifs la gestion foresti re et sylvicole Des Orientations r gionales foresti res ORF ont t adopt es en Picardie en 1998 En application de la loi de 2014 d avenir pour l agriculture l alimentation et la for t un programme r gional de la for t et du bois remplacera les ORF Il adaptera chaque r gion les orientations et les objectifs du futur programme national de la for t et du bois Il fixera par massif forestier les priorit s conomiques environnementales et sociales et les traduira en objectifs La Directive r gionale d am nagement DRA pour les for ts domaniales et le Sch ma r gional d am nagement SRA pour les for ts des collectivit s et des tablissements publics d clinent l chelle de la Picardie les engagements nationaux et internationaux de la France en mati re de gestion durable La DRA de Picardie a t adopt e en 2006 et le SRA en 2009 Le Sch ma r gional de gestion sylvicole SRGS est le document cadre d orientation et de gestion des for ts priv es Il a t adopt en 2006 L ensemble de ces documents s appuient sur les crit res de la conf rence d Helsinki pour la gestion durable des for ts de 1993 En application de la loi de 2010 de modernisation de l agriculture et de la p che un Plan plur
322. vace des rivages de galets V g tations pionni res Salicornia et autres esp ces annuelles des zones boueuses et sableuses Vieilles ch naies acidophiles des plaines sablonneuses Quercus robur f vrier 2015 Sous trames Milieux ouverts calcicoles Milieux ouverts calcicoles Herbac e humide Herbac e Littorale Littorale Littorale Milieux aquatiques Milieux aquatiques Herbac e humide Arbor e Herbac e humide Herbac e humide Herbac e humide Littorale Littorale Littorale Arbor e Sensibilit des habitats la fragmentation
323. vall es sont particuli rement marqu es par la cabanisation habitat l ger de loisir La conjugaison d une certaine pression fonci re et des difficult s conomiques rencontr es par l levage engendrent le recul de cette activit et des paysages associ s Des paysages de bocage et d herbages menac s par l volution des pratiques agricoles arrachage de haies augmentation de la taille des parcelles disparition des herbages abandon du pastoralisme sur les coteaux Des paysages bois s continuum de grands massifs forestiers publics de bois priv s et de buttes bois es compl t s d autres massifs for t de Cr cy massif de Saint Gobain collines du Laonnois La for t couvre 16 du territoire Si sa fonction principale est la production de bois elle apporte galement une fonction sociale accueil du public chasse et cologique Mais ce grand corridor forestier est de plus en plus morcel par l urbanisation les infrastructures et autres activit s humaines Des paysages anthropiques li s l urbanisation et aux activit s industrielles et post industrielles Ils se sont d abord d velopp s dans les vall es mais gagnent d sormais les terrains plats et les grands plateaux bien desservis Les paysages urbains pr sentent une continuit de la basse vall e de l Oise proximit de la r gion parisienne jusqu Compi gne puis Noyon et Chauny dans la vall e de la Somme partir d Amiens et d Abbev
324. vrier 2015 110 Rapport environnemental du SRCE de Picardie de la pr sente partie Cette m thode a t appliqu e aux ZSC partir de liste des habitats donn es pour chaque site par les formulaires standards de donn es du Mus um national d histoire naturelle Pour les ZSC multi sites l affectation des sous trames a t affin e quand n cessaire pastille par pastille partir de la cartographie des habitats Le caract re prioritaire des habitats leur sensibilit la fragmentation ainsi que celle des esp ces ont t int gr es dans la r flexion Pour les ZPS les habitats n tant pas toujours renseign s leur rattachement aux sous trames a t fait en s appuyant sur les milieux naturels dominants R sultats de l analyse Des sites totalement int gr s dans les r servoirs de biodiversit Le projet de SRCE a fait le choix d int grer tous les sites Natura 2000 terrestres aux r servoirs de biodiversit Il reconna t ainsi l int r t cologique de ces sites lesquels abritent notamment des esp ces animales ou v g tales menac es et r affirme la n cessaire prise en compte des objectifs de pr servation des habitats et esp ces fix s par les deux directives habitats et oiseaux et d clin s dans les DOCOB Tous les sites sont inclus dans des r servoirs prioritaires l exception de deux r servoirs dont seule une toute petite partie est inscrite dans le r seau Natura 2000 en coh rence avec les p
325. vrier 2015 64 Rapport environnemental du SRCE de Picardie Une ducation l environnement et au d veloppement durable EEDD mise en place depuis plusieurs ann es L ducation l environnement pour un d veloppement durable EEDD est aujourd hui reconnue comme une n cessit sociale en France Elle est un des piliers de la d mocratie moderne par le fait qu elle fait merger des citoyens clair s responsables et solidaires respectueux de la vie et des hommes capables de participer l action et la d cision collective Par leur soutien financier technique et ou humain l tat en r gion les tablissements publics ADEME Agence de l Eau la R gion qui a fait une priorit r gionale de la d marche de r ussite ducative et int gr e au Projet ducatif global r gional port par la R gion et l Etat les D partements les intercommunalit s et les communes les chambres consulaires les associations fonds propres b n volat m c nat participent au d veloppement des comp tences et des offres en EEDD Parmi les acteurs r gionaux on peut citer les centres permanents d initiatives pour l environnement CPIE le centre d partemental de document p dagogique CRDP d Amiens le r seau Pic vert de 21 structures picardes associations chambres consulaires collectivit s portail d acc s aux centres de ressources documentaires li es l environnement de chacun de ses membres Ils travaillent
326. z effet de serre Quelle contribution du SRCE l adaptation de la Picardie activit s humaines esp ces aux effets du changement climatique Alors que le d r glement climatique imposera aux esp ces animales et v g tales des d placements pour survivre avec une n cessaire volution de leur aire de r partition la pr servation restauration de continuit s cologiques est essentielle pour permettre ces d placements En outre des milieux naturels pr serv s ou restaur s et donc en bonne sant r sisteront mieux aux effets du changement climatique Le projet de SRCE s inscrit dans une d marche d am lioration de la connaissance sur les effets du changement climatique et de pr caution Il vise d un c t les capacit s d adaptation de la biodiversit dynamique de d placement politiques de pr servation adapt es et de l autre le d veloppement de pratiques de gestion de l espace sylviculture agriculture notamment tenant compte des incertitudes quant la nature l intensit et les cons quences de ce changement e Action A4 Am liorer la prise en compte des changements climatiques venir dans les orientations et les pratiques de gestion des espaces d clin e en deux sous actions Par ailleurs toutes les dispositions du SRCE favorables la qualit des ressources en eau pourront aider mieux faire face aux risques d tiages plus s v res des cours d eau et d aggravation de l impact des pollu

Tome 8 Rapport environnemental

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