Lire l`article.
Contents
1. RESTAURATION SCOLAIRE DOSSIER Dossier r alis par Mich le Foin J BER Faut il plus d quit dans les tarifs UN CHOIX POLITIQUE FORT La tarification de la restauration scolaire n est pas une affaire de gestionnaire mais traduit un choix politique fort de la part des lus locaux Cela n est pas sans cons quence sur le taux de fr quentation de ce service facultatif LA GESTION DE L AFFLUENCE Une tarification d gressive facilite l acc s de tous les enfants la cantine Les collectivit s doivent donc anticiper l affluence ventuelle en mettant en place des mesures organisationnelles LE CAS DES COLL GES ET LYC ES D partements et r gions rechignent mettre en place une tarification index e sur les revenus Parmi les raisons invoqu es la p nurie de personnel et le manque d informations concernant les revenus des familles LA GAZETTE 26 MARS 2012 21 Avant tout un choix politique La restauration scolaire est devenue un enjeu de sant publique Chaque collectivit travers sa strat gie tarifaire tente de la rendre accessible au plus grand nombre a mise en place d un service de sauter scolaire bien que facultative pour les collectivit s est devenue essentielle pour les fa milles Ainsi selon une tude de l Insee datant de 2010 73 des coll giens et pr s de 60 des coliers d jeunent la cantine 1 Une fr quentation quine cesse d augme2. la 6 ce sont les m mes l ves un an pr s Bien s r il ne s agit pas que la collectivit mette son budget en p ril Il suffirait qu elle se garantisse une marge d er reur confortable quitte baisser les tarifs l ann e suivante si les recettes sont trop importantes Cette comp tence ne date que de 2006 mais il est temps de l assumer Pour aller plus loin LIRE La restauration scolaire au c ur des temps ducatifs vie Acteurs de la vie scolaire le maga RS zine des professionnels de l ducation et des temps de l enfant pr sente chaque mois l actualit et les probl matiques li es l cole et au secteur p riscolaire Que ce soit au niveau de l ducation au go t la sant ou au d veloppe ment durable la restauration est de plus en plus un temps p dagogique notamment en ce qui concerne la pause m ridienne Pour recevoir un num ro gratuit adressez un email marie aurelie colpin territorial fr SUR LE WEB Les indicateurs de performance Dans le cadre de la charte des services publics lo caux qui d finit les grands principes de gestion des services publics l Institut de la gestion d l gu e et l Association des maires de France AMF ont publi en 2010 une s rie d indicateurs de performance de la restauration scolaire agr ment s d une monogra phie de ce service public facultatif A t l charger sur le site internet www fondation igd org L
3. ment un tarif sup rieur et voient leur dette ventuelle grossir D une mani re g n rale nous restons tr s vigilants sur les incidents de paiement Chaque mois notre commission tarif social traite une cinquantaine de dossiers de familles en difficult qui nous accordons un tarif bas renouvel mensuellement jusqu ce qu elles aient apur leur dette Car il ne faut pas les laisser perdre pied solution de garde rapporte Marie H l ne Jaulgey directrice de l ani mation locale Meudon 44720 hab Hauts de Seine Les r ponses doi vent d abord tre organisationnelles rappelle Martine Bezzina membre du bureau de l Association nationale des directeurs de l ducation des villes Andev La jurisprudence est claire il faut respecter le principe d galit d ac c s au service Et si des priorit s sont donn es elles seront d ordre social et sans rapport avec la situation profes sionnelle des parents Les collectivi t s marchent donc sur des ufs Un groupe de travail de l Association des maires de France devrait rendre ses conclusions avant l t Les coll ges et les lyc es sur la voie de tarifs unifi s Rares sont les d partements et les r gions qui ont choisi d adopter une tarification sociale volution sociale de la ta rification des cantines sco laires telle qu elle est v cue aujourd hui est avant tout por t e par les communes rompues la gestion de
4. puis les listes de b n ficiaires trans mises aux lyc es dans une fourchette raisonnable La tarification d gressive c est impos sible r torque Anne Marie Cocula vice pr sidente d Aquitaine 3 2 mil lions d hab charg e de l ducation qui a fix un tarif 2 72 euros Nous n avons ni les sources d information sur les revenus des familles ni le per sonnel en capacit de g rer L Ile de France tente pourtant l aventure dans sept lyc es avant d envisager la g n ralisation des tarifs calcul s selon le QF La plupart des r gions offrent des aides la demi pension La famille est alors mise en situation de demande si l assistante sociale a le temps de s en occuper En prenant en compte le quo tient familial nous entrons dans une logique de droit la restauration Cela change le statut des l ves en diffi cult justifie Henriette Zoughebi A BEINAT LA GAZETTE 26 MARS 2012 25 La tarification d gressive devrait tre la norme Jean Jacques Hazan pr sident de la F d ration des conseils de parents d l ves FCPE est un fervent d fenseur de la tarification d gressive et enjoint les conseils g n raux et r gionaux s en emparer Uz proposition de loi instau rant le droit la restauration scolaire n 4305 a t d pos e l Assembl e nationale le 7 f vrier Qu en pensez vous La FCPE est l origine de ce texte Nous nous en r jouissons forc m
5. tranches La Caisse des allocations fami liales donne un acc s direct au quotient fami lial des familles Syst me le plus qui table Un tarif indi vidualis permet de lisser le passage d une tranche l autre et d viter les effets de seuils Aucune prise en compte des revenus Si le tarif est tr s bas les familles ais es sont d s lors favoris es aux d pens du contribuable S il est trop haut il exclut de fait les plus d munis du service de restauration Manque de finesse dans la prise en compte des revenus Effet de seuil maximal Exclut les plus d munis du service si le tarif r duit n est pas assez bas Demande une ana lyse fine de l existant Risques de d s qui libres si les tranches de QF sont mal calibr es ou si les tarifs plancher ou plafond sont trop lev s Effets de seuil pour les revenus en limites de tranche Demande quantit de simulations Si le taux d effort varie en fonc tion du nombre d en fants nombre gal d enfants familles ai s es et familles mo destes ont le m me taux d effort QF 1 12 du revenu annuel net per u 1 12 des prestations familiales annuelles nombre de parts fiscales Pour Anne Sophie Beno t pr sidente de l Association nationale des direc teurs de l ducation des villes Andev la restauration scolaire est un service de sant publique qui doit garantir chaque enfant au moins un repas quilibr da
6. 4 74 Selon une tude de l Insee datant de 2010 73 des coll giens et pr s de 60 des coliers d jeunent la cantine Une fr quentation qui ne cesse d augmenter service public partir du moment o la collectivit a choisi de le mettre en place tout parent d sireux de voir son enfant d jeuner la cantine devrait donc en th orie pouvoir acc der ce service Encore faut il que le tarif ne soit pas prohibitif Or depuis le d cret du 29 juin 2006 2 les collectivit s territoriales comp tentes conseils r gionaux pour les lyc es conseils g n raux pour les coll ges et com munes pour les coles l mentaires et primaires peuvent fixer librement Indexation sur les revenus mode d emploi L Association nationale des directeurs de l ducation des villes Andev et l Association nationale des responsables de la restauration territoriale Agores travaillent l laboration d un guide sur la tarification de la restauration scolaire Elles nous livrent ici leurs pr conisations Pr alables la r flexion sur la tarification d gressive les lus doivent pr ciser leurs objectifs politiques et face des administr s qui trouvent parfois leur tarif excessif au regard du co t de l assiette les services doivent conna tre pr cis ment le co t de revient de la pause m ridienne La connaissance de la population et de ses revenus pour fixer les tarifs plancher et plafond est aussi indispensable Enfin
7. a tarification d gressive Le conseil r gional d Ile de France et le conseil g n ral de Meurthe et Moselle se sont appuy s sur l ana lyse des revenus des familles en fonction des terri toires pour tablir leur tarification d gressive Sites internet www iau idf fr gt nos tudes gt Tarification de la restauration dans les lyc es les revenus pris en compte www insee fr gt revenus salaires gt revenus niveaux de vie gt tudes et analyses gt valuation des tarifs de la restauration scolaire en Meurthe et Moselle une prise en compte des revenus localis s
8. ce service public facultatif depuis plus d un si cle D partements et r gions respectivement respon sables de la restauration des coll ges et des lyc es ne d tiennent cette comp tence que depuis 2006 En effet avec le d cret du 29 juin 2006 le prix de la res tauration scolaire pour les l ves des tablissements public locaux d ensei gnement EPLE est fix par la collec tivit qui en a la charge Un texte venu compl ter la loi de d centralisation du 13 ao t 2004 et son article 82 Aupa ravant les tarifs taient vot s par les conseils d administration des tablis sements rapporte Henriette Zoughebi Meurthe et Moselle 731 020 hab vice pr sidente charg e des lyc es au conseil r gional d Ile de France 11 7 millions d hab Avec 469 lyc es notre r alit aujourd hui ce sont des centaines de prix diff rents Un droit la restauration Une situation que d partements et r gions essaient tant bien que mal d am liorer Seule une poign e de d partements indexe leurs tarifs sur le quotient familial QF Du c t des r gions en 2011 Midi Pyr n es a r a lis pour l Association des r gions de France ARF une enqu te aupr s des conseils r gionaux dont l objectif tait de sonder leur politique en mati re de restauration dans les lyc es pu blics 50 d entre eux visent une po litique d unification des tarifs l autre moiti se contentant de les rapprocher Plus
9. ciale mais jusqu o Gratuit tarifs quitables si cela favorise l acc s de la restauration scolaire aux familles les plus d munies ce n est pas sans poser des probl mes de capacit d accueil largir l acc s de la restaura tion scolaire au plus grand nombre telle est la motiva tion des collectivit s qui met tent en place une tarification sociale Mais jusqu o aller dans la d marche La communaut d agglom ration de l a roport du Bourget 91500 hab Seine Saint Denis a inaugur la gra tuit pour tous en 2007 sans faire d mules chez ses voisins Comme le fait remarquer Jean Jacques Hazan pr sident de la F d ration des conseils de parents d l ves FCPE lire p 26 cette mesure n a rien d quitable puisqu elle profite surtout aux plus ai s s Quant la gratuit pour les plus d munis peu de communes la propo sent pr f rant faire payer le repas ne serait ce que symboliquement G rer l affluence M me sans gratuit une tarification sociale bien construite atteint g n ralement son objectif En un an la fr quentation de nos cantines a augment de 10 depuis que nous avons divis nos prix par 2 explique ainsi Carole Mortelecq directrice de l ducation Beauvais 54460 hab Oise dont les tarifs s chelonnent au jourd hui de 0 25 2 05 euros M me constat Metz 121840 hab Moselle dont les cantines servent 700 l ves de plus depuis la mis
10. d effort de 0 18 0 38 Taux de fr quentation 55 14330 hab Vend e et administratrice de l Agores La tarification en fonc tion des ressources est donc plu t t la norme Reste que de grandes disparit s existent Ainsi Colmar 67220 hab Haut Rhin le tarif le plus bas pour les familles non imposables est de 3 68 euros tandis que Le Havre 177260 hab Seine Maritime offre la gratuit pour un quotient familial inf rieur 228 euros Urgence sociale pratiques des communes voisines historique du service etc influent 67 des repas servis dans la restauration scolaire du premier degr en 2008 l ont t dans 2 des communes com munes de plus de 10000 habitants Source monographie des ser vices de restauration collec tive scolaire Institut de la gestion d l gu e 2010 aussi sur la strat gie tarifaire Chaque collectivit est libre de son adminis tration et doit tenir compte de ses par ticularismes locaux fait remarquer Martine Bezzina membre du bureau de l Andev Il ne peut donc y avoir d unit tarifaire au niveau national moins d inclure la pause m ridienne dans le temps scolaire et d en faire un service obligatoire pris en charge par l Etat 1 Insee Premi re n 1370 septembre 2011 Le temps p riscolaire et les contraintes profes sionnelles des parents 2 D cret n 2006 753 LA GAZETTE 26 MARS 2012 23 Faire face l urgence so
11. de justice sociale moyens constants Lorsque la restauration scolaire entre dans son escarcelle la Meurthe et Moselle h rite d une situation tr s contrast e les carts de tarifs pouvant atteindre 37 et les taux de fr quen tation variant de 10 90 selon les tablissements En 2009 le conseil g n ral adopte l unification des tarifs en tenant compte du quotient familial QF Nous voulions faire la preuve que moyens constants 6 2 millions d euros nous pouvions obtenir davantage de justice sociale relate Mathieu Klein son vice pr sident d l gu l ducation Un premier essai est tent avec trois niveaux de tarifs 1 70 euro 2 70 et 3 70 Apr s six mois de fonctionnement nous comptions 1050 demi pen sionnaires en plus mais le nombre de familles au tarif minimum tait inf rieur nos pr visions analyse l lu En 2011 2012 les seuils de passage d un tarif l autre sont donc relev s permet tant 13 d l ves suppl mentaires de b n ficier du tarif mi nimum Nous n avons pas encore atteint l quilibre recherch conclut Mathieu Klein qui n exclut pas de nouveaux ajustements 0 55 euro C est l aide que consent la r gion Champagne Ardenne sur le prix unique du repas des lyc ens 2 90 pour un for fait de cinq jours sous condition d li gibilit l allocation de rentr e scolaire Cette aide concerne 25 des lyc ens Les demandes sont g r es par la r gion
12. e en place de tarifs d gressifs en 2008 Tout cela n est pas sans cr er des contraintes en termes de capacit d ac cueil qu il vaut mieux anticiper sur tout en milieu urbain o les coles n offrent pas toujours de possibilit s d extension nous de nous organiser pour que tous les enfants d jeunent r plique Carole Mortelecq qui a ins taur plusieurs services de cantine Yves Fournel adjoint au maire de Lyon 479800 hab Rh ne t moigne des 24 e LA GAZETTE 26 MARS 2012 40 de recettes en moins telle est la baisse que les lus de Beauvais Oise ont accept d absorber afin de diminuer par 2 les tarifs de restaura tion scolaire pas sant 0 25 pour la tranche de reve nus la plus basse 2 05 pour la plus haute ce qui a fait augmenter la fr quentation de 10 64 des familles du 6 arrondisse ment de Paris ont vu leurs tarifs pas ser de 3 80 5 le maximum Cela fait suite une uni fication des tarifs des cantines par le maire de la capi tale d cision que le maire du 6 n a pas accept e saisissant le tribunal adminis tratif La nouvelle grille a finalement t valid e par le juge le 16 d cembre 2010 qui a confirm la justice sociale de cette mesure DANIEL GARNIER adjoint au maire charg de l enseignement Aubervilliers 74700 hab Seine Saint Denis Chaque ann e 15 R BOURGUET Notre souci est de calculer le
13. ent Il serait temps que l galit d acc s la restauration scolaire martel e par la jurisprudence depuis de nom breuses ann es soit va lid e en droit positif On ne peut pas laisser les usagers se d brouiller ainsi seuls face des lus qui n ont pas voulu prendre en consid ration l volution du nombre d enfants ayant besoin de d jeuner la cantine qui ont pris du Jean Jacques Hazan pr sident de la F d ration des conseils de parents d l ves retard dans l am nage ment de leurs quipe ments et pratiquent des restrictions d acc s en esp rant ne jamais se faire prendre Un droit tabli pourrait aussi permettre aux communes de se pr valoir de dotations g n rales de fonc tionnement plus importantes Le pro pos n est pas en effet d trangler qui que ce soit mais de faire respecter le droit des enfants Cette proposition de loi main tient la libre fixation des tarifs Pourtant de ce point de vue les carts d une collectivit l autre sont tels que l galit d acc s est loin d tre garantie La restauration scolaire est un service social vocation ducative qui par ticipe l ducation au go t l ap prentissage d une alimentation saine Les familles les plus pr caires ne devraient surtout pas en tre car t es par l exigence d un certificat de travail ou par l application d un tarif prohibitif Il serait logique qu il y ait partout des tarifs d eressif
14. ervice rendu aux parents qui tra vaillent A travers ses diverses com posantes la tarification se fait donc le reflet d une politique sociale M VOYEUX SIGNATURES Les tarifications les plus courantes au banc d essai L LE TARIF UNIQUE Concerne surtout les communes rurales et les quelques d parte ments et r gions qui ont unifi leurs tarifs Rares sont les villes moyennes ou grandes faire ce choix 2 LE TARIF PLEIN ET LE TARIF REDUIT Concerne surtout les communes rurales Le tarif r duit peut tre accord en fonction de la non imposition d un plafond de ressources d un QF etc 3 LE TARIF D GRESSIF SELON LE QUOTIENT FAMILIAL Les familles d une m me tranche de QF paient le m me tarif La majorit des villes moyennes et grandes l ap plique Encore balbutiant dans les d partements et les r gions 4 LE TAUX D EFFORT Le tarif est obtenu en multipliant le QF ou le revenu du foyer par un coefficient taux d effort qui varie en fonction du nombre d enfants voir l exemple de Meudon ou des tranches de revenus ou du QF voir l exemple de Saint Nazaire Simplicit de gestion pour les communes ru rales Certains d parte ments et r gions ayant unifi leurs tarifs accor dent ensuite des aides index es sur les revenus Simplicit de gestion pour les communes ru rales tout en r duisant la charge des familles faible revenu L quit qui augmente avec le nombre de
15. l analyse des tarifs existants taux de fr quentation r partition de la population par tranche de tarifs permet de d celer d ventuels d s quilibres Au moment des simulations il convient d analyser l impact de chaque tarif sur le reste vivre des familles Une attention particuli re sera port e aux effets de seuil qui lorsqu ils ne sont pas liss s peuvent conduire un tarif trop lev par rapport l augmentation de revenus L valuation r guli re doit permettre des ajustements 22 e LA GAZETTE 26 MARS 2012 leurs tarifs condition que les prix pratiqu s n exc dent pas le montant des charges support es pour la four niture des repas Avec un co t de re vient de la pause m ridienne d envi ron 10 euros pour les communes et de 6 euros pour les coll ges et les lyc es cette limite impos e par les textes n est gu re contraignante Un service de sant publique De toute fa on beaucoup de collecti vit s ne savent m me pas ce que leur co te la restauration scolaire iro nise Dominique Vincent tr sorier de l Association nationale des respon sables de la restauration territoriale Agores La fixation des tarifs reste donc une d cision purement politique Dans quelles proportions ce service doit il tre pay par le contribuable Par les usagers Consid re t on la restauration scolaire comme un ser vice social sous tendu par une logique de redistribution Ou y voit on plut t un s
16. ns la journ e En re voyant leurs tarifs les collectivit s souhaitent g n ralement aider les fa milles les plus d munies tout en pr servant la mixit sociale t moigne Betty Grayon directrice des affaires scolaires de Fontenay le Comte Conseil g n ral de l Is re e Tarif de 2 80 3 20 selon le nombre de d jeuners par semaine e Le conseil g n ral r troc de 25 de la facture si le quotient familial QF est inf rieur 400 euros 17 si le QF est compris entre 401 euros et 600 Taux de fr quentation 68 Colmar Haut Rhin e Tarif plein 5 27 e Tarif r duit 3 68 r serv aux foyers non imposables concerne 50 des l ves inscrits la cantine Taux de fr quentation 30 Saint Di des Vosges Vosges e Tarif de 2 5 90 selon 7 tranches de QF e 87 des familles se situent dans les trois premi res tranches Taux de fr quentation 32 Le Havre Seine Maritime e Tarif de O 4 79 selon 6 tranches de QF e Les trois premi res tranches regroupent 40 des familles Taux de fr quentation environ 50 Meudon Hauts de Seine e Tarif taux d effort x revenu mensuel e Tarif plancher 0 74 et tarif plafond 5 05 e 4 taux d effort de 0 068 0 110 Taux de fr quentation 70 Saint Nazaire Loire Atlantique e Tarif taux d effort x QF e Tarif plancher 0 65 tarif plafond 4 60 e 7 taux
17. nter en milieu urbain comme en t moigne Yves Fournel adjoint au maire de Lyon 479800 hab Rh ne d l gu l ducation Nous sommes pass s de 14350 repas servis par jour en 2001 avec un taux de fr quentation de 44 21000 repas en 2012 servis 61 des l ves Principe d galit d acc s La crise de 2008 n a fait qu amplifer la situation Beaucoup de familles ont d renoncer aux services d une nourrice et les femmes recourent moins volon tiers au cong parental En trois ans la fr quentation de nos restaurants a bondi de pr s de 30 et ce n est pas pr s de s arr ter pr voit Yves Fournel qui envisage d accueillir 80 des coliers lyonnais la cantine d ici 2014 apr s avoir r form sa tarifica tion Dans ce contexte en effet le d jeu ner pris l cole est pour nombre d en fants issus de familles d favoris es le seul repas quilibr de la journ e La jurisprudence ne cesse de confir mer le principe d galit d acc s au 3 euros C est le tarif que la ville de Pertuis 18700 hab Vau cluse applique pour les repas en pri maire 2 60 en ma ternelle Fait raris sime en 2008 les lus ont abandonn le tarif d gressif selon le quotient fa milial pour revenir un tarif unique Avec 1100 repas servis par jour la commune affiche un taux de fr quenta tion de 62 mais aussi un montant d impay s de l ordre de 70 000 7
18. s d butant moins de un euro J exclus bien s r 26 e LA GAZETTE 26 MARS 2012 les communes rurales qui se doivent de faire simple Ensuite le d bat reste ouvert sur la gratuit pour les plus d munis De toute fa on moins de cin quante centimes d euro le repas si les parents ne paient pas c est qu ils sont r ellement dans la d tresse Le plus important est le suivi de ces familles par le service social de la collectivit Ensuite un tarif social implique n cessairement une redis tribution des co ts vers les foyers les plus ai s s m me si personne ne paie jamais le co t de revient complet de la pause m ridienne Que pensez vous de la politique tarifaire appliqu e dans les coll ges et lyc es D partements et r gions devraient remplacer les aides la demi pension par une tarifica tion d gressive et s pargner l tape interm diaire d unification des ta rifs que certains veulent mettre en place Je trouve cela inutile Il vau drait mieux faire d embl e une tarifi cation d gressive quitte proc der une exp rimentation dans quelques tablissements repr sentatifs de la population Ceci est surtout valable pour les d partements dont le terri toire est plus homog ne que ne l est celui des r gions Et si le conseil g n ral entretient un dialogue construit avec ses communes il lui est facile de conna tre les tarifs d gressifs d j pratiqu s Du CM2
19. s ta rifs de cantine au plus juste face une population tr s fragile Pour les familles les plus d munies il peut tre compliqu de constituer un dossier de tarification car elles n ont pas forc ment de fiches de paie ou ne comprennent pas l uti lit de la d marche Nous essayons donc de simplifier la proc dure en utilisant la feuille d imposition car m me les sans papiers en poss dent une Nous v rifions actuelle ment que cela ne p nalise pas les familles le d faut de ce document tant le d calage dans le temps difficult s rencontr es depuis que la fr quentation a grimp de 30 Nos cuisines centrales n avaient plus les capacit s de production suffisantes Nous avons d localis provisoirement la restauration de certaines coles en tension Une crise que Lyon tente de surmonter par des mesures excep tionnelles cr ation de 60 selfs suppl mentaires en primaire livraison d une nouvelle cuisine en 2014 soit un inves tissement de 35 millions d euros Mais toutes les collectivit s n ont pas cette force de frappe Certaines tentent donc de rationaliser l acc s la cantine Nous octroyons deux jours sur quatre toute famille qui en fait la demande Ensuite priorit celles n ayant aucune des familles prouvent des difficult s de paiement Nous tudions aussi la situation sociale des 3 de familles n ayant pas communiqu leurs revenus pour viter qu elles ne paient ind
Download Pdf Manuals
Related Search