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Commercialisation pour les petits producteurs

1. l appr ciation qu ils font de ces informations Dur e de la bande 5 10 Annonce de fin Cette mission vous tait propos e par le CTA Transcription Mouphtaou II y a deux niveaux il y a d abord nos agents qui rel vent les informations commerciales sur les march s l aide d une fiche et apr s ces agents transmettent ces fiches l aux radios Et au niveau des radios ce sont les animateurs qui s en occupent de lire la fiche de relev Houinsou A quelle fr quence ces informations sont elles relev es Mouphtaou On s est arrang pour que chaque semaine d s que l enqu teur collecte l information sur le march il puisse transmettre la fiche de relev directement la radio proche et puis la diffusion se fait la veille de la tenue des march s pour permettre aux acteurs aux commer ants aux producteurs de savoir quelles dispositions prendre pour les n gociations Houinsou Dans vos explications on comprend que c est au niveau des march s que vos agents descendent pour collecter les informations Est ce dire que ce sont les commer ants qui fournissent les informations ou carr ment les petits producteurs Mouphtaou Oui au niveau des march s de certains march s on a des producteurs on a des commer ants Dans d autres march s on a beaucoup plus de commer ants on n a pas de producteurs a d pend des march s en question si c est des march s primaires comme on dit on trouve des producteurs
2. PRR 2008 5 12 Commercialisation pour les petits producteurs Nforgang Tcheuwe N forgang Tcheuwe Nforgang Tcheuwe N forgang Tcheuwe N forgang Tcheuwe PRR 2008 5 difficile pour eux de venir voir une structure pour collecter des informations Eux m mes peuvent collecter en fait ces informations Quelles sont les principales cibles concern es par les tudes de march Lorsqu on parle de la cible c est de savoir un peu qui je vais vendre parce que pour faire une tude de march vous devez savoir d j qui vous vous adressez donc il faudrait que j ai des informations sur les consommateurs quand est ce qu ils ach tent pourquoi est ce qu ils ach tent quels sont leurs crit res de choix quels sont les prix qu ils sont pr ts payer ou bien qu est ce qu ils attendent par exemple d un type de produit particulier Parce qu il y a des gens qui peuvent vous dire non sur le march aujourd hui on a plut t le produit A mais je souhaiterais qu il y ait un plus qu il y ait une innovation Mais pour tout a il faut pouvoir causer discuter avec le consommateur pour avoir ce genre d informations Si je prends par exemple le secteur laitier il y a beaucoup d innovations dans ce secteur vous voyez les gens qui changent des emballages tous les jours on innove Tout a a permet d attirer les consommateurs et puis c est aussi un signe de bonne sant de l entreprise parce que pour innover il fau
3. travers la collecte et la publication de donn es s appuyant sur des statistiques et des rapports d analyses RESIMAO ambitionne aussi de faciliter une meilleure prise de d cision commerciale par tous les acteurs en leur fournissant un acc s quitable l information strat gique travers une gestion et une communication des donn es et des informations efficaces Les activit s du r seau sont donc PRR 2008 5 6 Commercialisation pour les petits producteurs e la mise disposition d informations en temps r el sur les param tres des march s prix quantit s etc gr ce un suivi permanent des march s e des changes hebdomadaires sur les prix par l internet entre pays membres des tudes et enqu tes sur les produits agricoles et la s curit alimentaire des informations sur les opportunit s d affaires une mise en relation des op rateurs la collecte des donn es la saisie l analyse et la diffusion des informations L assistance num rique PDA Personal Digital Assistance est une technologie de pointe il s agit d un ordinateur de type PALM qui permet de collecter grande vitesse des informations commerciales comme le PDA est reli par communication satellite une station pivot les informations peuvent tre centralis es tr s vite et ventil es aux clients abonn s par SMS en l espace de quelques minutes Un projet pilote a commenc au Niger en juin dernier et a enregistr de gros succ s et des ta
4. tudes de march Tcheuwe Oui je crois que la question est extr mement pertinente mais ce que je veux dire c est que tout le monde qui s engage dans la commercialisation d un produit doit faire une tude de march C est vrai que le terme tude de march c est tr s gros lorsqu on dit par exemple la femme qui est au village de faire une tude de march en fait on lui demande de collecter un ensemble d informations voici mon produit qui va acheter mon produit combien est ce qu on va acheter mon produit Donc il y a des l ments qu il faut collecter pour pouvoir prendre la d cision Qui sont mes principaux concurrents dans le march parce que quand vous faites de la production vous tes agriculteur il faudrait n cessairement que vous sachiez o est le march et si vous allez investir il faudrait d j savoir combien repr sente ce march donc m me la femme qui vend les produits au march collecte un ensemble d informations Je pr f re qu on utilise beaucoup plus ce terme collecter des informations pour pouvoir prendre une d cision parce que c est a une tude de march Nforgang Oui la r alisation d une tude de march doit elle tre confi e des experts ou est ce que le petit producteur ou l leveur peut tout seul r aliser son tude de march Tcheuwe Pour faire une tude de march il faut d j avoir certaines connaissances mais si je prends le cas des petits producteurs ce serait
5. http www fairtrade orqg uk what_is fairtrade facts_and_figures aspx Site en anglais sur le commerce quitable propose de nombreux liens sur le sujet e http www resimao org html Le site officiel du R seau des Syst mes d Information des March s en Afrique de l Ouest e http www adamsmith org images pdf unfair_trade pdf Rapport en anglais sur la pol mique du commerce quitable et sur le fait qu il soit vraiment quitable Bibliographie e Techniques d tude de march par ric Vernette Ed Vuibert 2000 Collection Explicit e Conditionnement et emballage par Eric Rocher Ed d Organisation 2007 Collection Livres outils Performance e Un monde solidaire comprendre et agir Centre de Recherche et d Information pour le D veloppement Ed Syro e Les transports et l int gration r gionale en Afrique par la Commission Economique Pour L Afrique Des Nations Unies Ed Maisonneuve Larose 2004 PRR 2008 5 11 Commercialisation pour les petits producteurs Commercialisation pour les petits producteurs Etudier le march pour mieux conna tre sa cible Introduction sugg r e Un march est une jungle o les consommateurs ont leurs habitudes de consommation et un pouvoir d achat limit o les commer ants ont aussi leurs habitudes et leurs r gles et o des producteurs d j implant s prot gent leur territoire en tentant de repousser les nouveaux venus Entrer dans cette jungle sans en
6. l encre s efface en cas de stockage prolong et apr s plusieurs manipulations ou au contraire salit les mains du consommateur par exemple dans le cas des boissons conditionn es en sachets plastiques 3 Les certifications bio et quitable C est l interview Certifications biologique et quitable de meilleures perspectives qui traite de cet important sujet avec l exemple de l Union L o au Burkina Faso un groupement f minin de productrices de karit qui a obtenu les deux certifications ce qui est encore assez rare en Afrique pour les produits alimentaires textiles ou cosm tiques En effet les deux certifications procurent l Union L o un avantage commercial sur ses concurrents puisque l organisation PRR 2008 5 3 Commercialisation pour les petits producteurs peut maintenant offrir une gamme de produits plus large beurre conventionnel quitable biologique et bio quitable Mais il y a aussi des exigences et des crit res tr s rigoureux respecter pour les productrices comme pour tous ceux qui recherchent la certification L organisation doit accro tre ses ventes en d nichant de nouveaux clients sur les march s tr s lucratifs bien que limit s de l quitable et du biologique et ce tout en respectant sa capacit de production qui se situe aux alentours de 200 tonnes annuellement l Union L o doit devenir une entreprise autonome et viable financi rement sans d pendre de l appui d ONG
7. le d cideur politique lui a lui permet d affiner ses strat gies politiques donc il n y a pas une cible fixe c est pour tous les acteurs de la vie publique Est ce que le RESIMAO est une v ritable cha ne d approvisionnement ou c est juste un r seau qui se contente simplement de mettre les informations sur le net sans se pr occuper de savoir qui lit ces informations Oui en fait on a eu des occasions de feed back ou on a test un peu on a rencontr les acteurs sur le terrain pour savoir s ils connaissent s ils coutent les informations commerciales et quoi a leur sert Alors l occasion nous a permis de savoir que les gens s en servent pour faire fructifier leurs activit s Est ce que les membres du RESIMAO communiquent vraiment entre eux 25 Commercialisation pour les petits producteurs Mouphtaou Houinsou Mouphtaou Houinsou Mouphtaou Houinsou Mouphtaou Houinsou Mouphtaou PRR 2008 5 Les membres du RESIMAO communiquent vraiment avec eux parce qu il y a l internet qui est l il y a m me une plateforme lectronique du RESIMAO qui a pour adresse www resimao org et tous les dispositifs sont tenus d inscrire les informations commerciales sur cette plateforme lectronique Donc partir de l dans n importe quel pays vous pouvez avoir les informations sur le site Concr tement en quoi les technologies de l information et de la communication sont elles indispensables pour la bonne
8. me de tra abilit fiable qu il faut aussi mettre en place Donc il y a beaucoup beaucoup d exigences pour la certification biologique Zongo Vous avez galement obtenu le certificat commerce quitable gt C tait en juillet 2006 Comment avez vous fait Tagna Oui je tiens pr ciser que l Union des Productrices de beurre de karit de Sissili Ziro est la toute premi re coop rative au monde tre certifi e quitable pour le beurre de karit et l il a fallu d abord laborer des standards pour le beurre quitable ce qui n existait pas donc il a fallu les laborer avec l Union Ensuite il y a eu l audit pour la certification et je pense qu au niveau de la certification quitable les exigences majeures c est surtout bas sur la bonne gouvernance la transparence dans la gestion l quit et aussi la qualit des produits mais c est surtout la bonne gouvernance qui est importante Donc il PRR 2008 5 17 Commercialisation pour les petits producteurs Zongo Tagna Zongo Tagna PRR 2008 5 fallait passer toutes ces tapes ce qu on appelle les crit res majeurs et apr s il y a les crit res minimum qu il faut remplir et lorsque les audits arrivent et que vous ne remplissez pas les crit res majeurs il n est pas question d tre certifi quitable Par contre on peut vous certifier avec conditions lorsque les crit res sont minimes on peut vous donner un d lai pour les satisfaire Quels
9. parce que le fait d tre certifi exige un personnel qualifi pour pouvoir suivre contr ler en tous cas respecter toutes les exigences de la certification AU niveau organisationnel a a un co t parce que a demande une bonne circulation de l information il faut une bonne organisation qui tient r guli rement ses rencontres et qui en tous cas respecte un certain nombre de crit res donc tout a je pense que l un dans l autre ce sont des exigences qui ne sont pas minimes et qui demandent vraiment des ressources humaines mat rielles et financi res Fin de la bande 18 Commercialisation pour les petits producteurs Commercialisation pour les petits producteurs Les foires agricoles la commercialisation directe Introduction sugg r e A cause du manque de contacts au niveau national ou m me r gional et parce qu ils ne disposent pas de moyens de transport les producteurs ou les leveurs qui veulent augmenter leur production se voient oblig s le plus souvent d utiliser les services d interm diaires Ceux ci payent le producteur ou l leveur et s en vont en ville vendre plus cher ce qu ils ont achet souvent tr s bon march Les foires agricoles organis es soit par les instances de l Etat soit par les organisations paysannes ou encore par les chambres d agriculture sont un bon moyen de rapprocher producteurs et consommateurs en court circuitant les interm diaires et de faire de la commercialisation direc
10. quel est mon march c est dire quelle est ma cible quels sont ceux qui sont susceptibles d acheter mon produit ont ils les moyens d acheter mon produit C est la question des prix il faut voir aussi moi qui produis je dois aussi gagner de l argent parce que ce n est pas une uvre sociale donc il faudrait que je tienne compte aussi de mes co ts de revient avant de fixer le prix de mon produit Mais sinon le prix c est un l ment important surtout pour les produits de grande consommation Ils doivent galement s int resser la pr sentation comment est ce qu il vont pr senter les produits Oui la pr sentation du produit aujourd hui c est un aspect qui est extr mement important Quand vous regardez un peu dans notre march vous voyez que les gens font beaucoup d efforts ce niveau l parce c est a qui attire le consommateur Fin de la bande 14 Commercialisation pour les petits producteurs Commercialisation pour les petits producteurs Emballage et tiquetage une grande valeur ajout e Introduction sugg r e Bon nombre d entrepreneurs africains sont maintenant conscients que l emballage n a pas seulement le r le de conserver et prot ger le produit Sa fonction de commercialisation est de plus en plus importante et son ampleur va probablement s accro tre au rythme des besoins des consommateurs urbains Les produits gagnent en effet en valeur quand ils sont bien transform s bien conserv s bien
11. taxons que la TVA de 18 Sinon en dehors de a il n y a pas d autres taxes c est dire que si vous envoyez des c r ales de Bamako Dakar vous prenez 18 du tarif il n y a pas de taxes la fronti re il n y a rien du tout C est pourquoi le chemin de fer est le moyen le plus s r parce que si c est par camion c est autre chose parce que si le producteur vacue sa production il a des taxes illicites il est oblig de le montrer sur la vente donc qui va faire les frais Le consommateur Coulibaly Le rachat de certaines lignes ferroviaires par des priv s r v le un potentiel Comment ce potentiel justement profite t il aux petits producteurs dans la commercialisation de leurs produits PRR 2008 5 21 Commercialisation pour les petits producteurs Coulibaly Diakit PRR 2008 5 Bon vrai dire aux petits producteurs pas grand chose pour le moment C est surtout les grands producteurs qui ont eu l avantage parce que les grands producteurs eux peuvent vacuer rapidement leurs productions mais les petits producteurs non parce qu il y avait des arr ts au niveau de certaines gares qui ont t pratiquement supprim s donc forc ment les petits producteurs taient oblig s de se conformer a Si vous n avez pas faire votre r colte pour le passage du train vous tes oblig d attendre deux ou trois jours et deux ou trois jours est ce que ces produits par exemple les tomates ou bien les goyaves des t
12. conditionn s et bien tiquet s Donc choisir tel ou tel emballage pour pr senter ses produits a des r percussions sur les revenus des producteurs comme nous l explique Monsieur Bruno Gnindhou de AT conseil un cabinet d tudes sp cialis en marketing au micro d Euloge Aidasso a Cotonou D but de la bande Les fonctions de l emballage on les retrouve Fin de la bande par le consommateur pour satisfaire un besoin Dur e de la bande 5 47 Annonce de fin Cette mission vous tait propos e par le CTA Transcription Gnindhou Les fonctions de l emballage on les retrouve plusieurs niveaux a sert prot ger transporter et galement informer et l se trouve la probl matique marketing de l emballage parce que lorsque vous tes fabricant d un produit vous ou vos agents commerciaux ne seront pas toujours cot du produit ou cot du consommateur qui va retrouver le produit dans les rayons d un supermarch pour lui dire ce produit il est bon ce produit il est de telle qualit ce produit v hicule telle chose ce produit est fabriqu suivant telle ou telle norme C est l emballage et l tiquetage qui vous serviront de relais C est pourquoi nous disons que c est la premi re expression de la marque L emballage c est l agent commercial muet du fabricant Maintenant quelle est la jonction faire entre le prix de l emballage et le produit On ne peut pas parler d un rapport entre l
13. conna tre les r gles et les caract ristiques c est se perdre coup s r II convient donc de faire une tude du march dans lequel on veut se lancer mais le terme tude de march regroupe un certain nombre d aspects qui ne sont pas toujours clairs dans l esprit des entrepreneurs D un c t les bailleurs de fonds et organismes d appui r p tent Avez vous fait une tude de march O est votre tude de march II faut faire une tude de march De l autre les entrepreneurs r pliquent Je connais le march je n ai pas besoin de l tudier ou bien Oui mais comment faire Pour nous clairer coutons Monsieur Tcheuwe F lix responsable des tudes de march au cabinet Cible Consulting Douala qui r pond aux questions de Charles Nforgang D but de la bande Lorsque vous voulez vous lancer par exemple Fin de la bande parce c est a qui attire le consommateur Dur e de la bande 5 57 Annonce de fin Cette mission vous tait propos e par le CTA Transcription Tcheuwe Lorsque vous voulez vous lancer par exemple dans une activit c est toujours bien d avoir un maximum d informations a vous permet de prendre la d cision ou pas de vous engager ou pas vous pouvez m me r orienter votre business en fonction des informations que vous avez collect es N forgang Les petits producteurs dans l ensemble sont ils tous aussi concern s par les
14. des bonnes transformations et qui n taient pas connues soient amen es au niveau des centres urbains en vue d une commercialisation des co ts beaucoup plus r mun rateurs Fin de la bande 20 Commercialisation pour les petits producteurs Commercialisation pour les petits producteurs De meilleures infrastructures de transport une priorit Introduction sugg r e La probl matique du transport des produits commercialis s en Afrique est surtout ax e sur les chemins de fer et les routes dans les deux cas les infrastructures sont tr s d grad es et le maillage est faible ce qui nuit consid rablement la commercialisation rapide des produits agricoles ou des produits transform s Ainsi dans beaucoup de pays de la sous r gion en dehors du mauvais tat des routes secondaires et des pistes les taxes illicites per ues sur ces routes par toutes sortes d agents officiels gr vent s rieusement le budget transport des producteurs Une solution possible serait l am lioration des infrastructures ferroviaires pour l instant tout fait insuffisantes C est ce que pense Monsieur Oumar Diakit inspecteur commercial aux chemins de fers du Mali qui r pond aux questions de Ma imouna Coulibaly D but de la bande Qu est ce qui explique la faiblesse du r seau Fin de la bande n cessite un plan global de d veloppement Dur e de la bande 3 46 Annonce de fin Cette mission vous tait propos e
15. domaine de l offre et de la distribution des produits alimentaires aussi bien dans les pays d velopp s que dans ceux en voie de d veloppement Les compagnies priv es deviennent progressivement d importants interm diaires qui permettent aux agriculteurs d approvisionner les supermarch s e Les technologies de l information et de la communication TIC permettent aux agriculteurs un acc s plus rapide aux informations commerciales pour une meilleure comparaison des prix et un coulement plus rentable de leurs produits PRR 2008 5 1 Commercialisation pour les petits producteurs Sujets trait s dans cette s rie d missions 1 Les tudes de march Dans l interview Etudier le march pour mieux conna tre sa cible le sp cialiste en marketing interrog nous explique que loin d tre r serv es aux grand entrepreneurs ou aux entreprises les tudes de march sont tout aussi indispensables pour les petits producteurs y compris affirme t il pour la femme qui vend ses produits au march du village En fait une tude de march se r sume ici une collecte d informations Mais simple ou compliqu e cette collecte d informations est incontournable affirme t il encore Et pour tudier un march trois types d op rateurs sont prendre en compte e les consommateurs qui formulent la demande en quantit et en qualit e les producteurs concurrents qui d terminent l offre e et enfin les commer ants q
16. donn comme r sultats Alors aujourd hui les effets positifs se sentent en 2001 le Burkina exportait seulement autour de 200 tonnes et en 2007 on a pu exporter 3000 tonnes et Fruiteq a jou un r le tr s d terminant dans ce succ s dans l volution de ces volumes puisqu en 2007 nous avons export 1200 tonnes pour un chiffre d affaires de 648 millions Les producteurs et leur communaut ont donc b n fici sous diff rentes formes de cette volution Les producteurs ont re u un prix fixe standard leurs communaut s ont re u une prime de commerce quitable en 2007 les communaut s par exemple les communaut s de producteurs ont re u 48 millions de francs qui ont t utilis s pour construire des pharmacies pour acheter une ambulance acheter des fournitures bref pour des activit s de d veloppement de la communaut Et l importateur est satisfait parce qu il re oit son produit temps et ce sont galement des produits de qualit et donc a a b n fici tout le monde Monsieur Zongo dites nous comment se font les transactions entre Fruiteq et les organisations de producteurs Alors les organisations de producteurs assurent la r colte et le transport la station de conditionnement Bobo Une semaine avant la r colte on leur fait une avance la hauteur de 70 de la valeur du produit qui leur est command dans la semaine Cette avance est vers e dans leur compte bancaire pour payer les producteur
17. et en m me temps des commer ants mais quand c est des march s terminaux donc de consommation on ne trouve pratiquement que des commer ants Donc partir de ce moment selon que c est des march s primaires ou terminaux on peut avoir des informations concernant les producteurs ou des informations concernant les commer ants Houinsou Quand vous parlez de march s primaires de march s terminaux qu est ce que vous voulez dire concr tement Pour moi en tant que simple citoyen ou simple consommateur un march c est un march Mouphtaou Oui un march c est un march mais selon que les acteurs qui interviennent sur le march diff rent alors on a cat goris les march s Sur les march s primaires il y a les acteurs comme les producteurs parce que ces march s primaires sont situ s dans les zones rurales m mes tr s proches des champs vous voyez et l on peut avoir les informations concernant les producteurs parce que les producteurs PRR 2008 5 29 Commercialisation pour les petits producteurs Houinsou Mouphtaou Houinsou Mouphtaou Houinsou Mouphtaou Houinsou Mouphtaou Houinsou Mouphtaou PRR 2008 5 viennent intervenir aussi sur les march s Alors que quand c est des march s terminaux c est le cas de Cotonou vous voyez d j la distance qui s pare Cotonou des lieux de production donc on ne peut pas avoir un producteur sur le march Dantokpa partir de l on ne peut pas avoir l
18. ligne Bibliographie 1 Etudier le march pour mieux conna tre sa cible Entrer dans la jungle d un march sans en conna tre les r gles c est se perdre coup s r II convient donc de faire une tude de ce march 2 Emballage et tiquetage une grande valeur ajout e La fonction de l emballage n est pas seulement la conservation et la protection d un produit Sa fonction marketing est de plus en plus importante 3 Certifications biologique et quitable de meilleures perspectives Pour les obtenir il faut satisfaire des crit res tr s rigoureux mais leur obtention garantit aux producteurs l am lioration de leurs perspectives commerciales 4 Les foires agricoles la commercialisation directe Les foires agricoles sont un bon moyen de rapprocher producteurs et consommateurs en court circuitant les interm diaires 5 De meilleures infrastructures de transport une priorit Les infrastructures ferroviaires et routi res sont tr s d grad es et le maillage est faible ce qui nuit consid rablement la commercialisation des produits agricoles 6 Le cadre r glementaire peut mieux faire Une r glementation harmonis e au niveau r gional semble la solution pour ouvrir les march s et faciliter les exportations mais L UEMOA peut faire plus 7 Les TIC au service de la commercialisation 1 Le RESIMAO est un r seau interr gional sur l internet qui met la disposition de dix pays des informations sur
19. mais dans la pratique il existe une incompatibilit puisque certains textes ne tiennent pas compte de la r alit des tats Sur quoi faut il vraiment insister pour davantage am liorer ce cadre r glementaire de l UEMOA Moi je pense qu il faut surtout travailler dans le cadre de la construction des march s r gionaux et cette construction du march r gional suppose la prise en compte des pr occupations de la grande masse c est dire des petits producteurs On prend en exemple des entreprises de transport pour le transport des marchandises Si aujourd hui il y a une soci t de transport de marchandises o des nig riens des b ninois des burkinab s des ghan ens des ivoiriens ont des actions cette soci t est connue comme tant une entreprise r gionale elle aura moins de probl mes circuler dans la zone UEMOA que des soci t s nationales II suffit de voir un peu ce qui se passe dans la pratique voyez il suffit que les policiers qui sont sur les principaux carrefours de Niamey il suffit qu ils voient R publique du B nin ou bien GH pour Ghana ou bien BF pour Burkina tout de suite on court pour stopper le camion Donc il faut d abord travailler sur le plan de la construction des soci t s r gionales des entreprises r gionales des entreprises dans le domaine de l oignon dans le domaine du riz dans le domaine des transports et je pense que la meilleure int gration passe d abord par l effor
20. march s vous allez avoir plein de produits made in B nin mais qui souffrent du point de vue de l emballage parce qu on n a pas pens que l emballage fait partie du produit J ai fabriqu du gari je crois que le gari se limite au produit Mais le produit c est plus que le gari C est aussi le contenant qui v hicule ce qui est l int rieur de l emballage et comment a s utilise quelles sont les normes qui sont respect es quelle est la date de fabrication quelle est la date limite de consommation quel est le mode d emploi selon que je veux l utiliser pour faire du piron ou d layer le mode d emploi sera diff rent Donc tout a doit tre sur l emballage a doit accompagner le produit et nos promoteurs ne le savent pas toujours Et c est ce qui fait qu ils utilisent du mat riel d risoire pour faire leur emballage IIs n utilisent pas le mat riel appropri on met du papier dans l imprimante on imprime et puis on colle sur le produit et il suffit d une goutte d eau sur ce papier et puis le texte dispara t et on ne respecte plus son devoir d information vis vis du client Donc lorsque vous avez fabriqu un produit et qu il n est pas bien emball il n existe pas comme produit Lorsqu il n est pas bien distribu il n existe pas comme produit Lorsqu il n est pas bien promu il n existe pas comme produit Lorsqu il n a pas le prix qu il faut il n existe pas comme produit Donc le produit c est un ensemble
21. profitable et au meilleur prix Le cr dit stockage appel aussi cr dit warrantage est adopt par de nombreuses organisations paysannes e La formation en marketing certaines ONG s y consacrent enti rement ne s agit pas de hautes tudes en gestion mais souvent simplement d une s rie de principes respecter comme le soin donner aux emballages et de simples conseils Sites Web et articles en ligne e http www fao org AG ags subijects fr agmarket agmarket html Le site de la Fao qui traite de nombreux sujets ayant un rapport avec la probl matique de la commercialisation des produits agricoles e http www inter reseaux org rubrique php3 id rubrique 524 Le site du r seau Inter R seaux D veloppement Rural tr s actif en Afrique aupr s des petits producteurs et dont le bulletin en ligne grain de sel traite de tous les aspects de la commercialisation depuis de nombreuses ann es en particulier par rapport l agriculture familiale e http www fondation farm org IMG pdf etudemarches_rapport pdf Rapport de la fondation FARM intitul Am liorer le fonctionnement des march s agricoles en Afrique de l Ouest e http www esfim org download Brief_ESFIM WP _2 20 francais pdf Rapport intitul Donner aux petits agriculteurs les moyens d agir sur les march s Evolution des syst mes de commercialisation agricole et r ponses innovatrices des organisations conomiques de producteurs e
22. s rieusement partag e 5 24 Cette mission vous tait propos e par le CTA L objectif principal de RESIMAO c est de mettre la disposition de tous les acteurs l information en temps r el pour une meilleure prise de d cision en vue de contribuer au d veloppement des changes sous r gionaux Alors quand je dis informations en temps r el a veut dire l information chaud l information utile pour les acteurs Ce n est pas une information refroidie d pass e Et justement en parlant de ces informations quels types d informations sont v hicul s travers ce r seau C est les informations commerciales sur les march s et par rapport aux c r ales aux tubercules aux l gumineuses aux l gumes aux fruits et aux produits animaux Donc par rapport ces groupes de produits on donne les prix on donne les offres et on donne aussi les demandes Alors ces informations que vous donnez qui elles sont destin es A tous les acteurs que ce soit les transformateurs les producteurs les commer ants et m me les d cideurs politiques m me les consommateurs tout simplement hein Nos informations sont destin es toux ceux l et chacun son niveau exploite nos informations par rapport ses besoins les producteurs a leur permet de mieux n gocier avec les commer ants les commer ants a leur permet de savoir en quel lieu ou sur quel march le produit se pr sente bon prix pour pouvoir l acheter
23. sont les avantages que ces deux certificats apportent l Union Oui au point de vue avantages je pense que a nous donne la latitude de proposer une gamme de produits vari s comme le beurre quitable le beurre biologique et bien s r le beurre conventionnel Aussi a permet de garantir assurer un prix assez r mun rateur aux productrices parce que si je prends l exemple de l quitable le prix minimum la productrice est d j de 1200 Francs et elle sait d j l avance qu elle peut gagner au minimum 1200 Francs en produisant un kilo de beurre a c est tr s important par rapport au conventionnel o c est vraiment en fonction des cours sur le march mondial que les prix sont fix s et il y a aussi le fait que m me pour le consommateur on offre des produits de qualit parce qu on a l obligation d offrir des produits de meilleure qualit Je pense que a procure des avantages tant pour nous que pour aussi le consommateur Y a t il des inconv nients li s ces deux certificats OK je ne parlerais pas d inconv nients mais je parlerais plut t d exigences parce que c est vrai qu obtenir la certification a vous rend cr dible a prouve tout votre s rieux mais a a aussi un certain nombre d exigences et il y a des exigences financi res parce qu il y a le co t de la certification le co t des certificats est tr s lev et financi rement ce n est pas facile supporter II y a aussi m me le co t en personnel
24. Fera partageons les connaissances au profit des communaut s rurales sharing knowledge improving rural livelihoods Programme de Radio Rurale 2008 5 Commercialisation pour les petits producteurs ra D ki x Le CTA est financ par l Union Europ enne Le Centre technique de coop ration agricole et rurale CTA a t cr en 1983 dans le cadre de la Convention de Lom entre les tats du Groupe ACP Afrique Cara bes Pacifique et les pays membres de l Union europ enne Depuis 2000 le CTA exerce ses activit s dans le cadre de l Accord de Cotonou ACP CE Le CTA a pour mission de d velopper et de fournir des services qui am liorent l acc s des pays ACP l information pour le d veloppement agricole et rural et de renforcer les capacit s de ces pays produire acqu rir changer et exploiter l information dans ce domaine La Radio rurale La radio demeure malgr l essor des nouvelles technologies de l information l un des outils de communication parmi les plus importants dans les communaut s rurales ACP Le CTA a commence soutenir la radio rurale en 1991 Depuis chaque ann e une s rie de packs de radio rurale PRR est produite Chaque pack concerne un sujet sp cifique du stockage des r coltes aux petits ruminants en passant par le manioc et la fertilit des sols Le choix des sujets d pend des suggestions de nos partenaires ACP 63 packs sont disponibles Chaque pack comprend du mat riel r
25. ad quat l interview que nous vous proposons dans cette s rie serait de vous rendre vous m me dans une de ces foires et d interviewer le maximum de producteurs pour d couvrir ce qu ils tirent de leur pr sence la foire et si vraiment elle constitue un bon outil de marketing pour leurs produits ou simplement une occasion de se faire conna tre I faut en effet tre conscient que pour pas mal de petits producteurs participer une foire est bien au del de leurs moyens financiers et que de toutes fa ons ils n ont aucune garantie de retour sur cet investissement ils pr f rent par cons quent confier leurs produits un interm diaire qui certes vend plus cher mais qui leur garantit au moins d couler leurs produits De plus ces foires n arrivent qu une fois l an donc le paysan ne voit pas forc ment l int r t qu il peut en tirer au jour le jour Un autre probl me peut tre leur accessibilit ils ne disposent pas de moyen de transport pour aller eux m mes la ville o se passe la foire et encore moins pour leurs produits De plus les foires agricoles sont en g n ral gouvern es par la loi de la demande en mati re de quantit et peu par la loi de l offre donc le producteur ne sait pas l avance les quantit s dont aura besoin le consommateur Les O P ont ici un r le jouer en faisant des tudes de march Ce sont des questions qu il convient d aborder dans toute interview compl mentaire 5 L am lioration des tra
26. adio sur le sujet concern des interviews sur cassette ou CD une transcription des interviews et un dossier d introduction pour le pr sentateur des documents compl mentaires et un questionnaire pour les utilisateurs afin de recueillir leur commentaires Vous pouvez trouver la plupart des packs sur le site web des PRR http ruralradio cta int CTA Postbus 380 6700 AJ Wageningen Pays Bas Site Web www cta int Le CD peut tre utilis dans un lecteur de CD normal mais il contient galement sous forme de fichier PDF les scripts des missions et autres documents crits ainsi que le questionnaire de feedback Fera partageons les connaissances au profit des communaut s rurales sharing knowledge improving rural livelihoods Programme de Radio Rurale 2008 5 Commercialisation pour les petits producteurs ACP EU Centre technique de coop ration agricole et rurale CTA Postbus 380 6700 A J Wageningen Pays Bas T l 31 0 317 467100 Fax 31 0 317 460067 http www cta int produit pour le CTA par WRENmedia Fressingfield Eye Suffolk IP21 5SA R U T l 44 0 1379 586787 Fax 44 0 1379 586755 CTA Programme de radio rurale 2008 5 Commercialisation pour les petits producteurs Fiche technique Introduction Sujets trait s dans cette s rie d missions Comment utiliser cette s rie d missions Autres aspects non couverts dans cette s rie d missions Sites web et articles en
27. ces invit s il conviendrait d avoir un producteur une transformatrice un consommateur et un sp cialiste en marketing 3 Les certifications bio et quitable Les d fis et les avantages de l exportation Ces deux sujets peuvent tre trait s ensemble car ces certifications sont le plus souvent exig es par les consommateurs europ ens et beaucoup de producteurs recherchent ces certifications en vue d exporter croyant que l exportation est une poule aux ufs d or qui ne demande qu pondre H las de nombreux producteurs se sont cass les dents sur ce secteur car ils ne sont pas conscients des crit res tr s rigoureux impos s pour tout produit venant du sud et arrivant sur le march europ en Des interviews compl mentaires seraient donc int ressantes non pas de producteurs qui ont chou mais de producteurs qui ont r ussi percer sur le march europ en comment ont ils fait Quelles ont t les pr cautions prises Les difficult s rencontr es et les solutions trouv es PRR 2008 5 8 Commercialisation pour les petits producteurs II serait galement int ressant de faire une interview uniquement sur le commerce quitable car il existe en Afrique une grande ignorance de ce sujet C est un mot la mode mais peu de gens en fait savent vraiment ce que cela recouvre Nous vous sugg rons ici quelques questions qu il serait int ressant de poser un sp cialiste du commerce quitable ou alterna
28. collecte des informations sur ses consommateurs sur ses concurrents sur les distributeurs pour pouvoir s en sortir donc l tude de march est incontournable aujourd hui dans notre pays Mais je dois aussi dire que l observation c est une tude de march parce que lorsque vous observez comment les autres font c est une tude de march c est une technique de collecte d informations Oui en dehors de l observation quelles sont les autres techniques que les agriculteurs les petits producteurs peuvent galement utiliser pour pouvoir r aliser facilement une tude de march OK les autres techniques c est par exemple des entretiens avec les cibles concern es discuter avec eux Et une autre technique c est d laborer aussi un questionnaire qu on propose aux cibles concern es pour collecter des informations Mais l apr s il faudra traiter Oui il faudra traiter et c est l la difficult pour le petit producteur ou l agriculteur qui n a pas l outil statistique ou bien le logiciel pour pouvoir 13 Commercialisation pour les petits producteurs Nforgang Tcheuwe Nforgang Tcheuwe PRR 2008 5 traiter ce genre d informations C est pour ca qu ils sont oblig s de faire des observations ou de discuter avec des gens Quelles sont les questions qu un petit producteur un leveur qui aimerait une tude de march doit se poser Les questions qui sont importantes o l on doit avoir des r ponses c est
29. de fonctions qui se compl tent pour donner satisfaction le produit doit satisfaire un besoin donc il est per u par le consommateur et achet par le consommateur pour satisfaire un besoin Fin de la bande 16 Commercialisation pour les petits producteurs Commercialisation pour les petits producteurs Certifications biologique et quitable de meilleures perspectives Introduction sugg r e Obtenir la certification biologique tout comme la certification commerce quitable n est pas chose ais e car il y a des crit res tr s rigoureux respecter mais une fois obtenues elles am liorent de fa on significative les perspectives de commercialisation du produit C est le cas de l Union des Groupements de Productrices de Produits du Karit des provinces de la Sissili et du Ziro plus commun ment connue sous le nom de l Union L o puisque leur si ge est L o au Burkina Faso En effet les deux certifications procurent l Union L o un avantage commercial sur ses concurrents puisque que l organisation peut maintenant offrir une gamme de produits plus large beurre conventionnel quitable biologique et bio quitable De plus c est la seule organisation de productrices de beurre de karit d tenir les deux labels Des d tails avec Monsieur Abou Tagna gestionnaire l Union L o au micro d Adama zongo D but de la bande Pour la certification biologique il y a un certain Fin de la band
30. de pesticides qui d passe la limite maximale e toutes les tapes de ma trise des points critiques qui ne sont pas respect es respect de la cha ne du froid par exemple e le syst me de tra abilit des produits qui n est pas mis en place e les normes de production qui ne r pondent pas aux standards de production du pays importateur Par exemple l identification et la prophylaxie des bovins sont obligatoires en Europe 7 Les TIC au service de la commercialisation Ce sujet est trait de fa on assez compl te dans les trois interviews qui vous sont propos es dans cette s rie mais l aspect trait est surtout l aspect technique et il conviendrait sans doute d entendre le point de vue de l usager est ce que le petit producteur fait usage de ces technologies et si oui en est il satisfait Autres aspects non couverts dans cette s rie d missions e Le r le des services de vulgarisation dans la commercialisation des produits agricoles Avec l av nement des programmes d ajustement structurel et de la lib ralisation ce r le a consid rablement volu PRR 2008 5 10 Commercialisation pour les petits producteurs e Le pour et le contre du commerce quitable et du label biologique ce sont des pol miques tr s en vogue et les partisans et opposants ne manquent pas de se faire entendre e L acc s au cr dit sans cr dit il est tr s difficile pour les petits producteurs de commercialiser leurs produits de fa on
31. e ressources humaines mat rielles et financi res Dur e de la bande 5 32 Annonce de fin Cette mission vous tait propos e par le CTA Transcription Tagna Pour la certification biologique il y a un certain nombre de crit res qui sont exig s et dans notre cas je parlerai de deux tapes importantes y a d abord les crit res li s la production m me il faut dire qu on dispose de parcelles biologiques et ces parcelles biologiques ce sont des parcelles sur lesquelles il n y a pas d utilisation d intrants agricoles comme les pesticides et les engrais Et le deuxi me grand crit re c est au niveau de la transformation les amandes sont transform es en beurre de karit et l il y a aussi des exigences il y a une liste de produits qui sont autoris s et il y a aussi des produits non autoris s dans la transformation Et il y a aussi le fait qu au niveau des machines de transformation il y a un syst me de nettoyage qui doit tre mis en place Bon dans le cas du beurre nous n utilisons pas de produits dans la transformation donc notre exigence portait surtout sur le syst me de nettoyage lorsque nous utilisons les machines pour du beurre conventionnel et lorsque nous les utilisons pour les produits biologiques Voil en gros quelques exigences Bon de fa on sommaire Sinon en dehors de a il y a tout un syst me de contr les qu il faut mettre en place un syst me de d classement des produits un syst
32. e une grande valeur ajout e traite de l aspect post production pour un bon marketing et une meilleure commercialisation En fait le produit est un tout et les petits producteurs africains notamment les groupements f minins qui font de la transformation alimentaire r alisent de plus en plus l importance d une bonne pr sentation de leur produit car un produit bien transform et bien conserv gagne en valeur commerciale quand il est en plus bien conditionn et tiquet c est le cas des fruits des l gumes et m me des c r ales comme le gari par exemple ou le foufou M me sur les march s locaux les consommateurs sont donc de plus en plus exigeants sur la qualit et le bon tat sanitaire du produit car un produit de nos jours n est plus seulement le contenu mais aussi le contenant Autrement dit l emballage doit prot ger transporter informer et attirer Et comme l affirme le sp cialiste interrog dans une formule int ressante l emballage est l agent commercial muet du fabricant Autrement dit c est l emballage et l tiquette de servir de relais commercial et d agent marketing Il est donc important d emballer le produit de fa on attirante mais aussi solide r sistance la chaleur la pluie aux attaques des rongeurs ou insectes PRR 2008 5 2 Commercialisation pour les petits producteurs La probl matique de l tiquette est l g rement diff rente en ce sens qu elle doit non seulement tre att
33. e co t de l emballage et le co t du produit parce que a d pend du positionnement marketing que vous donnez votre produit Quand vous prenez des produits de grande marque quand vous prenez des produits de haut de gamme l emballage peut co ter trois fois plus cher que le produit lui m me Je pense par exemple aux produits cosm tiques je pense par exemple la parfumerie Donc tout d pend du positionnement que vous donnez votre produit Mais nous notons que lorsque j ai r ussi fabriquer un produit qu au plan technologique mon produit est le meilleur au moindre co t possible il ne faut pas que l emballage vienne aggraver mon co t de production au point que sur le march je puisse tre battu par la concurrence Donc il y a un dosage faire suivant le positionnement que nous avons sur le march Aidasso Parlons maintenant de l tiquetage Gnindhou Il y a les informations li es au marketing les informations que nous appelons les informations commerciales Vous savez lorsque vous entrez dans un supermarch ou lorsque vous allez sur l talage d une vendeuse au march pour acheter quelqu un doit vous dire le nom du produit c est l tiquette Votre tiquette doit pouvoir fournir toutes les informations commerciales qui attirent le client vers ce produit parce que lorsque nous avons sur un talage beaucoup de produits il faut qu un produit soit diff renci il faut qu il n y ait pas de confusion entre les produit
34. e journaliste a rencontr un autre Adama Zongo mais celui l travaille Fruiteq et il en est m me le directeur D but de la bande Fruiteq est un outil d exportation au service des Fin de la bande qui vite toute pol mique avant la fin de la campagne Dur e de la bande 4 54 Annonce de fin Cette mission vous tait propos e par le CTA Transcription Zongo Fruiteq est un outil d exportation au service des organisations de producteurs et des importateurs Le consommateur europ en paye en plus du prix de la mangue une prime par kilo comme prime de d veloppement aux organisations de producteurs Alors nous avons apport des changements trois niveaux au niveau de la gestion organisationnelle au niveau de la confiance entre nous les producteurs et l importateur et au niveau de la qualit Alors Fruiteq conna t donc tous les producteurs en C te d Ivoire au Burkina et au Mali et au del de la commercialisation les employ s de Fruiteq maintiennent de bons rapports familiaux avec les producteurs pour tablir plus de confiance Fruiteq s assure qu il y a un quilibre entre les organisations de producteurs et l importateur L un des premiers facteurs c est les bonnes pratiques de management bas es sur la d l gation et le contr le qualit Deuxi mement c est la motivation des employ s qui est bas e sur la qualit du produit l arriv e Ensuite le contr le qualit qui est effectu par une ag
35. en termes de qualit de riz consommer par le citoyen nig rien Tr s peu d efforts on t faits mais au niveau de la F d ration des Unions de Coop ratives de producteurs de riz nous avons beaucoup plaid aupr s du gouvernement nig rien pour la PRR 2008 5 23 Commercialisation pour les petits producteurs Hamado Ayouba Hamado Ayouba PRR 2008 5 consommation du riz local Si l tat veut inciter le citoyen le consommateur nig rien consommer le riz local il faut que l tat qui est le premier consommateur soit le premier client Dans ce sens l tat effectivement un moment donn a sorti une note dans laquelle l tat a incit les gens acheter le riz local Mais je pense qu au del de a m me dans les n gociations de l OMC il y a ce qu on appelle les produits sensibles et m me dans ces accords il y a des clauses qui disent qu un tat peut par rapport certains produits agricoles prendre des mesures de protection Et je pense que toutes les mesures adopt es au niveau de l UEMOA s alignent sur ces mesures prises au niveau mondial Donc ce sont des mesures qui stimulent la production nationale la consommation nationale Pouvez vous nous dire les limites du cadre r glementaire de l UEMOA Cette int gration a t plus politique qu conomique c est dire qu on se r unit dans les bureaux les chefs d tat les conseils des ministres les experts des tats on adopte des textes c est bon
36. ence ind pendante de Fruiteq de l importateur et du producteur pour assurer la qualit et r soudre les probl mes de qualit qui pourraient intervenir et la gestion op rationnelle qui est bas e sur un tableau de bord avec des contr les hebdomadaires de rentabilit Et enfin nous avons contractualis toutes nos exp ditions avec des experts logisticiens qui nous permettent de garantir la livraison de nos containers temps au client et c est a qui est un garant de la fiabilit de nos exp ditions entre nous et l exportateur PRR 2008 5 31 Commercialisation pour les petits producteurs Zongo Zongo Zongo Zongo Zongo Zongo Zongo Zongo PRR 2008 5 L on a not que les cueilleurs sont maintenant int gr s dans le syst me Qu est ce qui explique a Les cueilleurs qui sont commun ment appel s pisteurs ont longtemps t per us par les producteurs comme des escrocs qui cherchent profiter de leurs productions Pourtant c est un maillon tr s important dans la cha ne des acteurs parce que ce sont des professionnels de la r colte ils savent comment organiser la r colte et quelle est la qualit d sir e par les exportateurs Alors nous avons suscit une collaboration entre eux et les organisations de producteurs ils sont int gr s au niveau des organisations de producteurs comme prestataires de services pour g rer les aspects de la r colte leur compte Alors qu est ce que ces changements ont
37. es besoins de tout le reste m me les petits producteurs Donc a se r percute d une mani re ou d une autre Quand l organisation est bonne au niveau d un pays la r percussion est nette Monsieur Mouphtaou quand on parle des technologies de l information et de la communication en Afrique on pense souvent que c est r serv une cat gorie bien d finie de personnes qui savent lire crire et qui ont la ma trise de l outil informatique mais avec les petits producteurs qui sont en amont dans ce r seau et qui sont des analphab tes comment se passe le partage des informations avec eux II y a un canal appropri que nous avons utilis c est les radios de proximit Du moment o les paysans o qu ils soient aient une petite radio qui ne co te pratiquement pas grand chose maintenant et puisque c est diffus dans leur langue locale alors l information est s rieusement partag e Fin de la bande 26 Commercialisation pour les petits producteurs Commercialisation pour les petits producteurs Les TIC au service de la commercialisation 2 ordinateur portable et t l phonie mobile Introduction sugg r e Une autre forme de technologie de l information qui permet un partage rapide des informations commerciales en temps r el et donc non seulement une nette am lioration de la cha ne d approvisionnement mais aussi un renforcement des capacit s des interm diaires et des organisations des producteurs est l assi
38. es derni res qui s attachent les services des sous traitants Ainsi le syst me offre aux agriculteurs un pouvoir de n gociation plus important et des avantages tout aussi int ressants pour les sous traitants PRR 2008 5 7 Commercialisation pour les petits producteurs Ces derniers n ont pas besoin d aller d agriculteurs en agriculteurs pour rechercher des mangues et discuter des prix individuellement d entrer en concurrence avec d autres sous traitants ou encore de rechercher des exportateurs pr ts accepter leurs fruits Comment utiliser cette s rie d missions Comme toujours les interviews que nous vous proposons ne sont que des exemples de ce qui se fait dans certains pays et sur certains aspects de la question mais la s rie n est pas exhaustive Nous vous recommandons donc de compl ter ces interviews par des informations plus sp cifiques votre contexte local ou par d autres interviews ou d bats sur certains aspects qui peuvent ne pas tre trait s ici 1 Les tudes de march En se basant sur l interview qui vous est propos e dans cette s rie il serait int ressant de savoir si les petits producteurs de votre pays sont dans l ensemble conscients de l importance des tudes de march La r ponse sera probablement n gative partir de l il faut se demander comment les convaincre qu ils gagneraient en productivit s ils connaissaient mieux leur march Il ne s agit pas de faire des tudes sophist
39. ez savoir o amener le ni b sur votre march ou bien sur un autre march sur le march le plus proche ou bien sur le march qui est dix kilom tres de chez vous Donc il suffit en fait de demander des informations sur ces march s pour essayer de voir o le ni b co te plus cher Donc vous vous allez l amener l o le ni b va co ter plus cher pour que vous puissiez en tirer le maximum de b n fices Un commer ant de Niamey qui veut par exemple acheter du mil Maradi s il veut l information d aujourd hui il suffit en fait qu il fasse le code que l op rateur de t l phonie cellulaire va lui demander et il va avoir l information la minute pr s sur le march de Maradi Donc vous voyez ce titre il peut se mettre dans un coin de son bureau ou bien de sa boutique pour essayer de faire une petite analyse personnelle et essayer de voir en fait s il ach te le mil Maradi en comptant toutes les charges r currentes le co t de transport la manutention toutes les charges est ce qu il peut avoir un b n fice C est dans ce cadre que nous voulons travailler avec le PDA Et cela a t il eu en gros un effet sur le processus de commercialisation a a eu un gros effet sur le processus de commercialisation en ce sens que les producteurs et les commer ants sont inform s r guli rement de la situation des march s Chaque mercredi nous diffusons les informations des march s et l chantillon des march s a augmen
40. g riens le pays le plus enclav de l Afrique de l ouest de la zone UEMOA avec le Burkina et le Mali bien entendu il y a des produits qui sont essentiellement produits dans nos pays l oignon qui est reconnu l oignon nig rien c est entre autres le ni b dont le Niger est un grand producteur c est entre autres le b tail viande Prenons l exemple de l oignon qui est un produit p rissable sur les textes dans la zone UEMOA normalement un camion d oignons peut quitter le Niger et aller Abidjan sans probl mes Mais dans la pratique qu est ce qu on constate Qu il y a trop d obstacles Au del des mesures qu il est tr s difficile de contr ler parce qu il y a des faux frais comme on les appelle Les faux frais c est les piquets routiers c est la police c est les gendarmes c est les douaniers qui s installent tout au long de la route et qui obstruent la libre circulation Les effets des obstacles la libre circulation pi tinent beaucoup sur notre capacit croire un m me march r gional Hamado Est ce que ces aspects ont vraiment eu des r percussions sur le commerce des petits producteurs Ayouba Oui parce que je prends un simple exemple nous on est une organisation de producteurs de riz il a t d montr que notre riz local en termes de nutrition il est plus riche que le riz import mais la question qu il faut se poser c est est ce qu au Niger aujourd hui l tat a d fini des normes
41. information les prix au producteur l information concernant le producteur on aura simplement l information concernant les gros commer ants les d taillants ainsi de suite OK donnez nous quelques exemples concrets d informations commerciales diffus es qui int ressent les agriculteurs Oui c est principalement le calendrier des march s la p riodicit de la tenue des march s Quand on prend celui de Dantokpa a se tient tous les cinq jours vous voyez Quand on prend un march du nord c est hebdomadaire Alors quand ces informations sont diffus es les producteurs les commer ants coutent ces informations pour programmer leurs tourn es sur les diff rents march s En plus de a quand ils connaissent aussi les prix a leur permet de prendre des dispositions de savoir comment n gocier intervenir sur le march Alors ces radios sont elles organis es en r seau Je ne crois pas Nous nous mettons contribution les radios individuellement Alors en fonction de quels crit res choisissez vous les cha nes de radio sur lesquelles vous diffusez ces informations Oui il y a un souci de couverture pour que au cours de la diffusion une certaine couche de la population soit mieux inform e Donc on a s lectionn jusqu treize radios de proximit pour diffuser les informations commerciales mais il faut avouer que c est avec des projets partenaires qui nous appuient financi rement Est ce que ces informat
42. ions qu on diffuse sur les antennes des radios de proximit est ce qu elles sont diffus es sous forme de communiqu s ou bien d annonces ou carr ment font elles l objet d une mission de grande envergure Oui a d pend des radios et a d pend un peu de la programmation des radios Je ne saurais dire exactement dans quelle rubrique elles sont diffus es D une mani re ou d une autre ils essayent de trouver une plage dans leur grille et le moment arriv ils diffusent les informations commerciales Vous n avez pas un syst me qui vous permet de faire le suivi de la diffusion de ces missions afin d en faire l valuation par la suite Oui l valuation qu on fait c est en direction des acteurs D une mani re ou d une autre si l information est diffus e la radio les acteurs doivent tre au courant Alors il y a une mission d valuation de l impact de la diffusion que nous faisons p riodiquement en direction des acteurs pour demander Ah vous vous coutez les informations la radio est ce que vous entendez les prix la radio ainsi de suite Alors les gens nous r pondent ah oui nous les entendons et on leur demande qu est ce que vous en faites et ils nous disent l appr ciation qu ils font de ces informations Fin de la bande 30 Commercialisation pour les petits producteurs Commercialisation pour les petits producteurs Relever les d fis de l exportation Introduction sugg r e Les con
43. iqu es mais bien plut t de conna tre les attentes des consommateurs qu ils veulent atteindre et la concurrence existante Pourquoi alors ne pas faire un micro trottoir en prenant comme exemple un produit de haute consommation Si vous faites une enqu te vous m me sur le terrain pour voir ce qui est disponible sur les diff rences de prix sur les am liorations possibles sur les attentes des consommateurs alors vous pouvez inviter un panel de producteurs en studio leur faire couter les l ments sonores que vous aurez recueillis et couter leurs r actions Le d bat serait probablement tr s int ressant et tr s instructif pour les auditeurs Ce d bat peut parfaitement tre accompagn de questions des auditeurs 2 L importance de l emballage pour un bon marketing Ce sujet se pr te galement des interviews compl mentaires et des micro trottoirs aupr s des consommateurs qui vous pourriez pr senter quatre conditionnements diff rents du m me produit par exemple du gari du jus de bissap des mangues s ch es etc Le produit est donc le m me au m me prix mais il a simplement un emballage et une tiquette diff rents et vous leur demandez de classer les produits par ordre de pr f rence Enregistrez leurs r actions et demandez leur les crit res de leurs choix Cet l ment peut tre une mani re vivante de commencer une mission sp ciale avec des invit s en studios sur l importance de l emballage Parmi
44. irante mais aussi contenir un certain nombre d informations commerciales que les consommateurs exigent de plus en plus e La d nomination de vente indique la nature de ce qui est contenu et doit mentionner le traitement qu il a subi jus d ananas pasteuris mangues s ch es etc ou l tat physique dans lequel il se trouve en poudre d congel etc pour ne pas cr er de confusion dans l esprit du consommateur e La liste des ingr dients indique tous les composants entrant dans la fabrication de l aliment mati res premi res pices additifs etc et pr sents dans le produit fini Ces ingr dients sont num r s dans l ordre d croissant d importance e La quantit nette indique la part consommable du produit poids net goutt pour les conserves poids net de jus de fruit etc Elle est exprim e en unit de volume litre ou millilitre pour les produits liquides et en unit de masse kilogramme ou gramme pour les autres produits e Les dates de consommation donnent la p riode durant laquelle le produit conserve ses propri t s en rapport avec sa dur e de vie et doivent aussi pr ciser ses conditions de conservation La date limite de consommation est n cessaire pour les denr es p rissables comme les produits laitiers frais la viande le poisson les ufs les fruits en sachets etc La date limite d utilisation optimale DLUO indique le d lai au del duquel les qualit s gustatives ou nutritionnelles du prod
45. ires donnant lieu des concours dans les domaines de la production v g tale de la production animale et de la transformation les producteurs re oivent des prix qui constituent une bonne motivation 5 L am lioration des transports Ce sujet a un impact vident sur la commercialisation des produits agricoles et des produits transform s par les petits producteurs mais il est si vaste que l interview De meilleures infrastructures de transport une priorit ne peut dans le cadre de cette s rie que faire allusion aux diff rents aspects de la question Vous constaterez donc que toute la probl matique des infrastructures routi res n est pas abord e dans cette interview bien que la priorit accorder l am lioration des routes secondaires et des pistes soient mentionn e en passant Il est donc int ressant de constater que m me face aux p nuries auxquelles doivent faire face les tats le sp cialiste interrog dans cette interview est persuad que les chemins de fer ont un bel avenir pour la commercialisation des produits agricoles car selon lui le chemin de fer est le transport de grandes masses grande vitesse et longue distance II souligne aussi que le transport en chemin de fer des denr es agricoles ne souffre pas de l imposition des taxes illicites qui gr vent le budget de tous les transporteurs routiers en 2000 on d nombrait par exemple un barrage payant tous les 14 kilom tres sur l axe Lagos Abidja
46. les param tres des march s agricoles 8 Les TIC au service de la commercialisation 2 Une autre forme de TIC qui permet le partage rapide des informations commerciales est l ordinateur PDA reli un t l phone portable 9 Les TIC au service de la commercialisation 3 Les informations commerciales utiles aux petits producteurs peuvent aussi tre v hicul es sur les antennes des radios de proximit 10 Relever les d fis de l exportation La demande en fruits exotiques cro t sans cesse en Europe mais on ne s improvise pas exportateur La firme Fruiteq a relev le d fi et r ussi 5 57 5 47 5 32 5 54 3 46 5 24 5 24 5 29 5 10 4 54 15 17 19 21 23 25 27 29 31 CTA Programme de radio rurale 2008 5 Commercialisation pour les petits producteurs FICHE TECHNIQUE Introduction Les r seaux de commercialisation agricole changent en fonction des facteurs internes et externes tels que la lib ralisation l urbanisation l essor des cha nes de supermarch s la puissance croissante du consommateur et les questions telles que le commerce quitable et thique et la mondialisation Ces changements ont cr de nouvelles opportunit s de march mais aussi accru pour les petites exploitations familiales les d fis que pr sente leur acc s au march En fait il est de plus en plus vident que les petits producteurs d Afrique ou d autres pays en d veloppement ont les plu
47. m me tous les demandeurs d informations par un simple code que l op rateur de t l phonie cellulaire va demander Par exemple il peut dire si vous voulez les informations sur les prix du ma s de Katako faites 222 et puis vous faites le 222 et vous avez les informations au jour la minute pr s C est comme a que nous comptons en fait progressivement arriver Vous avez parl de la facilit comme un des avantages du PDA La facilit en ce sens qu il ne comprend plus de questionnaires le questionnaire est transcrit parce qu avec les questionnaires nous passons par les diff rentes compagnies de transport on fait un paquet et puis on nous envoie les questionnaires Donc vous avez vu qu il y a d j deux types de facilit s et la troisi me c est le traitement des donn es de fa on automatique par l ordinateur Mais comment cette nouveaut permet elle d am liorer la cha ne d approvisionnement entre les producteurs les d taillants et les acheteurs Je disais tant t que nous comptons avoir une relation de travail avec un des op rateurs donc le PDA qui vient en compl ment de la t l phonie cellulaire ce sont des instruments qui permettent d amener l information la plus pr s possible des consommateurs de cette information c est dire les commer ants et les producteurs en ce sens que si vous tes producteurs de ni b vous avez par exemple dix sacs couler vous avez votre cellulaire portable vous voul
48. marche de ce r seau Premi rement les TIC permettent d acc l rer la transmission des informations commerciales pour qu on puisse avoir l information chaud comme on dit et en temps utile Deuxi mement les TIC sont indispensables parce que a permet de diffuser largement l information commerciale pour un plus grand nombre d acteurs Donc les TIC dire vrai sont tr s indispensables pour la bonne marche du r seau Alors expliquez nous concr tement la fa on dont le r seau met les op rateurs et les petits producteurs en relation OK il y a des rencontres sous r gionales qu on appelle CORPAO ou Conf rence sur les Perspectives Alimentaires et les Opportunit s d changes et cette occasion les producteurs envoient des d l gu s Ces d l gu s viennent avec les opportunit s leur niveau si on veut dire les offres et les demandes et a regroupe beaucoup de pays et cette occasion c est comme une bourse agricole les gens changent et pr sentent les offres et les demandes et a permet chacun de faire les affaires Alors est ce qu on peut dire que dans la pratique les petits producteurs profitent du RESIMAO On doit le dire parce que dans la cha ne a se r percute sur les petits producteurs Dans cette conf rence dont j ai tant t parl sous r gionale ce sont les d l gu s qui s expriment tout le monde ne peut pas y arriver ce sont les d l gu s qui arrivent mais ils viennent exprimer l
49. mment traduire ce souhait dans la pratique Une r glementation harmonis e au niveau r gional semble la solution au premier abord pour ouvrir les march s et faciliter les exportations L UEMOA a d j agi dans ce sens mais selon Monsieur Ayouba Hassane Directeur technique de la F d ration des Unions de Coop ratives des producteurs de riz du Niger il faudrait mieux faire II r pond aux questions de Moumouni Hamado D but de la bande 11 y a eu beaucoup d avanc es significatives Fin de la bande au niveau national de chaque tat Dur e de la bande 5 24 Annonce de fin Cette mission vous tait propos e par le CTA Transcription Ayouba II y a eu beaucoup d avanc es significatives en mati re d harmonisation des tarifs douaniers en termes de libre circulation des personnes et des biens Sur ce plan l UEMOA a vot beaucoup de textes dans ce sens mais tr s malheureusement notre int gration est partie du sommet c est dire que c est parti des tats au niveau politique L int gration on peut le dire elle est plus politique qu conomique On prend des d cisions mais dans la mise en uvre de ces d cisions on constate que individuellement pris chacun des tats de l UEMOA rechigne appliquer les textes que lui m me il a contribu produire que lui m me il a contribu laborer L exemple le plus frappant c est la libre circulation des personnes et des biens Nous on est des producteurs ni
50. n et un tous les 30 kilom tres sur l axe Ouagadougou Abidjan Enfin comme l affirme encore ce sp cialiste aucun mode de transport ne peut tre envisag de fa on isol e En effet la construction d infrastructures au sein d une entit r gionale en cours de constitution exige l tablissement d un sch ma d am nagement concert dans lequel sont pris en compte les diff rents types d infrastructures de transport et de communication un port prosp re et efficace rend la route qui le dessert plus attrayante et inversement Une ligne de chemin de fer stimule le trafic routier d une ville tape L internet se d veloppe l o il y a le t l phone et le t l phone suit l lectricit qui suit g n ralement la route PRR 2008 5 5 Commercialisation pour les petits producteurs Ainsi les crit res principaux qui devraient guider le d veloppement des infrastructures de communication en Afrique de l Ouest sont e l acc s aux march s et le d senclavement des r gions rurales p riph riques e la connexion au littoral des villes de l arri re pays et en particulier le r seau reliant les villes soudano sah liennes aux grands ports de la r gion e l articulation des principaux sous espaces de la r gion et des grandes villes avec les m galopoles candidates au statut de m tropoles r gionales Lagos Accra Abidjan Dakar Ouagadougou Yaound Libreville 6 Un cadre r glementaire plus souple et plus efficace La cr ation d un
51. nationales contredisent les accords r gionaux Par exemple e le riz au Niger une r gle analogue est pratiqu e au Ghana o depuis 2002 une loi oblige les organismes subventionn s par l Etat par exemple les coles les h pitaux l arm e se fournir en riz local un prix fix entre les producteurs et le gouvernement e e concentr de tomate produit au S n gal qui est exempt de conservateur et de colorant ce qui sert de norme et emp che ainsi les importations concurrentes originaires d Italie et de Chine Cette pratique est favorable la production agricole locale et a permis au S n gal de maintenir la derni re entreprise de ce type dans l UEMOA De plus un point qui n est pas du tout abord dans cette interview et qui fait pourtant partie du cadre r glementaire est l harmonisation des normes sanitaires qui sont n cessaires pour une am lioration de la commercialisation des produits agricoles pour les petits producteurs dans le secteur agricole l UEMOA a fait de l am lioration de la qualit et du contr le phytosanitaire et zoo sanitaire sa premi re action concr te de mise en uvre de la Politique agricole de l Union Mais des obstacles l exportation existent car le probl me ne repose pas sur l existence de la norme en tant que telle mais sur la mise en conformit par rapport aux normes Les probl mes de conformit que rencontrent les petits producteurs sont entre autres e la pr sence de r sidus
52. nsports Comme nous l avons dit plus haut ce sujet est vaste et tr s souvent mentionn sur les ondes des stations africaines un peu tort et travers car les insuffisances du transport sont beaucoup d nonc es sans qu on parle des solutions et des progr s d j accomplis Dans le cadre de l impact des transports PRR 2008 5 9 Commercialisation pour les petits producteurs sur la commercialisation des produits agricoles il conviendrait donc de faire plusieurs interviews portant sur chaque moyen en particulier avec un sp cialiste pour chacun ferroviaire routier a rien et fluvial Chaque moyen de transport pr sente un potentiel et des contraintes seul un sp cialiste pourra sortir des g n ralit s 6 Un cadre r glementaire plus souple et efficace L aussi le danger d interviews compl mentaires cette s rie est d tre trop g n ral et de rab cher les m me banalit s Nous vous conseillons donc de faire court et de vous concentrer sur un aspect tr s sp cifique On parle beaucoup de construction d entit s r gionales mais dans la pratique qu est ce que cela veut dire pour les petits producteurs du point de vue des r glements et lois Sont ils appliqu s Quelles sont les cons quences des accords r gionaux d j conclus sur le petit paysan du Burkina du B nin du S n gal Est il m me au courant de ces accords Un l ment particuli rement int ressant ici est que dans plusieurs pays les r glementations
53. par le CTA Transcription Coulibaly Qu est ce qui explique la faiblesse du r seau ferroviaire en Afrique de l Ouest Diakit Tout simplement le fait que ceux qui ont fait le r seau ferroviaire avait un objectif bien d termin donc c tait la p n tration coloniale C est le commerce qui a amen le colon faire ce r seau ferroviaire Mais depuis les ind pendances les pays africains n ont pas eu les moyens ad quats pour investir dans les chemins de fer et le chemin de fer est rest l ou le colon l a laiss Coulibaly Les chemins de fer sont ils adapt s au transport des produits agricoles Diakit Ah oui Le chemin de fer c est un des meilleurs moyens parce que c est le transport de grandes masses grande vitesse et longue distance Voyez quand il y a quelqu un qui a ses mangues transporter de Bamako Dakar il paye moins cher parce que le camion transporte selon le poids Nous nous prenons les mangues si vous voulez les mangues un camion rempli a vous fait plus de quarante tonnes mais nous on les taxe dix tonnes quel que soit le volume parce que ce sont des liquides et on ne peut pas mesurer on ne peut pas taxer les liquides en fonction du poids parce que les mangues c est comme des liquides Si vous voulez les taxer comme des c r ales ou bien comme d autres produits l a ne va pas hein c est pourquoi le chemin de fer en tous cas pour les produits agricoles est moins cher Nous nous ne
54. pertori es Hamado Comment fonctionne le PDA Addoh II suffit en fait de cocher les questionnaires nous avons le num ro de semaine le nom de l enqu teur le nom du march la situation g ographique du march par exemple le march de t les de Zinder c est un code 7 1 par exemple le march de Magraria 7 3 etc donc c est un syst me de codification et notre ordinateur comme il est con u pour a ici au niveau du si ge il permet de codifier les diff rentes informations qui ont t obtenues Hamado Qu est ce qui diff rencie le PDA des autres technologies comme l internet ou bien encore la t l phonie mobile Addoh II facilite le transfert des donn es en ce sens qu avec l internet il faut en fait nous envoyer les questionnaires nous traitons les informations et nous les renvoyons mais avec le PDA aussit t que l information est collect e elle vient sur notre base de donn es et elle est automatiquement trait e donc c est pas la peine de faire en fait la saisie manuelle c est l ordinateur PDA qui envoie l ordinateur ici au niveau de l quipe centrale qui traite automatiquement les donn es Nous comptons en fait peut tre signer un contrat avec un des op rateurs de t l phonie cellulaire qui pourrait r percuter les informations que nous PRR 2008 5 27 Commercialisation pour les petits producteurs Hamado Addoh Hamado Addoh Hamado Addoh PRR 2008 5 avons obtenues sur place aujourd hui
55. pr sent les foires sont organis es dans des conditions un peu particuli res les participants producteurs ne payent pas les stands Les stands sont gracieusement mis leur disposition au point que si les dispositions sont prises temps pour les informer ils viennent vraiment beaucoup plus nombreux que nous le souhaitons Quand c est une foire d partementale les services de l agriculture au niveau de chaque d partement sont instruits pour assister le producteur surtout les petits producteurs qui sont loign s des centres d organisation et des champs de foire pour les assister assurer le d placement des produits exposer vers les sites de foires Aidasso a veut dire que vous assurez le transport de leurs marchandises vers le site Noudofinin Vers le site Nous assurons le transport mais ce n est pas une prise en charge totale C est pour a que je dis assister Supposons on peut par exemple dire bon ceux qui ont du b tail transporter on met peut tre un camion sur le trajet pour dire nous n irons pas dans vos PRR 2008 5 19 Commercialisation pour les petits producteurs Aidasso Noudofinin Aidasso Noudofinin Aidasso Noudofinin PRR 2008 5 maisons nous n irons pas dans vos villages mais si vous pouvez faire l effort pour tre sur tel axe pendant telle p riode nous assurons le ramassage de tout ce qui est grand colis grand b tail tel jour nous programmons a de fa on que c est une a
56. production mais il se fait d couvrir comme producteur et d autres en profitent et s adressent lui Mais par contre pour les producteurs qui font les produits transform s comme le gari l huile les galettes et consort donc ceux l arrivent faire beaucoup d affaires pendant ces foires et g n ralement ce sont des occasions pour eux pour vraiment vendre de grandes quantit s de fa on inesp r e Mais est ce que vous avez le sentiment qu au B nin avec les foires agricoles vous arrivez faire la commercialisation directe en court circuitant les interm diaires Bon c est clair que le participant le producteur participant aux foires agricoles a la possibilit de vendre directement comme je viens de le dire ses produits Et ces foires lui offrent aussi la possibilit de se faire conna tre d tre identifi mais l autre solution pour court circuiter les interm diaires c est que ces foires l permettent aux autorit s de prendre des engagements pour appuyer les producteurs organiser le transport de leurs productions vers les centres commerciaux comme les grands march s Parakou Natitingou Djougou et consort Et avant vous prenez ces engagements Les autorit s prennent ces engagements Nous avons t tr s agr ablement surpris par exemple la Foire en 2008 que des maires ont dit je m engage aider les producteurs de tel coin pour que leurs productions surtout celles des femmes qui ont fait
57. r guli re impos s par les sous traitants qui vendent leurs mangues aux exportateurs de la C te d Ivoire voisine En 2000 une ONG hollandaise Agrofair a donc essay de faciliter l exportation directe de mangues fra ches du Burkina Faso vers l Europe Elle a octroy des cr dits et encourag les organisations paysannes former une union des coop ratives en mesure de vendre directement AgroFair Entre 2001 et 2005 la coop rative a export plusieurs centaines de tonnes de mangues bio et certifi es Fairtrade Toutefois la mise sur pied d un syndicat tait une exp rience nouvelle et de nombreuses difficult s se sont faites jour De plus la fermeture de la fronti re avec la C te d Ivoire a provoqu des complications li es au transport En outre le commerce international relatif l exportation de fruits frais est devenu trop compliqu g rer pour un groupe d agriculteurs Enfin la coop rative a subi des pertes et a d abandonner ses activit s d exportation Cet chec a acc l r les projets de d marrage d une nouvelle soci t d exportation Fruiteq Fruiteq est donc une soci t commerciale qui fournit des services d exportation aux agriculteurs Dans le but de cr er une activit financi rement viable Fruiteq a r int gr les sous traitants comme cueilleurs pisteurs dans le syst me Tout comme dans le mod le des coop ratives Fruiteq traite directement avec les organisations paysannes et ce sont c
58. rucs comme a vont rester intacts Donc franchement je ne dirais pas qu ils ont gagn quelque chose pour le moment Donc il faut obligatoirement qu on d veloppe les pistes et les routes secondaires si on veut que ces petits producteurs puissent vraiment b n ficier de leurs productions Est ce que les solutions sont r gionales plut t que nationales Moi je pense que les solutions doivent tre r gionales parce que le jour o on va arriver lier tous ces transports le transport rail route a rien et fluvial c est ce moment qu on aura atteint notre objectif car c est a normalement qui doit tre l objectif fix il faut que ces quatre modes de transport inter communiquent entre eux le transport ferroviaire le transport routier le transport fluvial et le transport a rien Si on arrive connecter ces diff rents modes de transport on va dire qu on a fait un grand pas parce que a ne peut pas se faire sur un plan seulement local cela n cessite un plan global de d veloppement Fin de la bande 22 Commercialisation pour les petits producteurs Commercialisation pour les petits producteurs Le cadre r glementaire peut mieux faire Introduction sugg r e Un des souhaits les plus commun ment exprim s par les autorit s nationales au niveau de chaque tat est l am lioration du cadre r glementaire pour d velopper des strat gies commerciales v ritablement favorables aux petits producteurs Mais co
59. s et a c est le graphisme c est le logotype c est la couleur PRR 2008 5 15 Commercialisation pour les petits producteurs Aidasso Gnindhou Aidasso Gnindhou PRR 2008 5 en tous cas un ensemble d l ments le nom de marque etc qui permettent d viter la confusion sur les produits Est ce qu on est tenu de mettre le nom du fabricant Oui forc ment Le consommateur en a besoin C est tout a que je mettais dans les informations qui permettent de faire la diff renciation parce que lorsque je veux acheter un produit agro alimentaire donn par exemple je peux conna tre le fabricant et selon l information que j ai eu je peux savoir qu un fabricant du fait du soin qu il porte ses produits est diff rent d un autre et en voyant les produits je dois rechercher ce fabricant l si c est son produit que je vais acheter donc mettre le nom du fabricant est tr s important L origine du produit il faut pouvoir la dire Nous mettons cet ensemble de choses dans la tra abilit Mais nous constatons parfois certains d fauts d tiquetage Parfois vous prenez certains produits et vous les manipulez un peu et certaines informations commencent dispara tre Comment est ce que vous expliquez cela Lorsque les gens initient un produit se lancent dans sa fabrication il ya des aspects qu ils n gligent c est les aspects marketing et notamment les aspects emballage C est pourquoi lorsque vous entrez dans nos
60. s grandes difficult s s adapter aux changements des r seaux de commercialisation en raison de leurs m diocres infrastructures mat rielles de l absence d institutions de march et de politiques invalidantes Pourtant les changements actuels sont l pour rester et les petits producteurs doivent donc faire face des d fis croissants tels que des exigences de qualit plus rigoureuses des contr les sanitaires plus serr s des syst mes co teux de certification et de renforcement des normes une variabilit accrue des prix et donc des occasions limit es de pouvoir bien g rer les risques pris e la marginalisation des coop ratives parrain es par l Etat apr s le d mant lement des syst mes tatiques de commercialisation fili re unique dans lesquels elles jouaient un r le de premier plan Pourtant parall lement de nouvelles opportunit s se font jour qui pourraient profiter aux petits producteurs e Les march s des produits quitables connaissent une expansion tr s rapide et il est estim que le commerce mondial de produits certifi s quitables repr sente pr s de trois milliards de dollars Cela repr sente seulement moins de 1 du commerce mondial mais environ 1 5 million de petits producteurs dans le monde en b n ficient d j e Les march s d exportation offrent aux producteurs des pays en d veloppement d excellents d bouch s commerciaux e Les supermarch s sont devenus de grands acteurs dans le
61. s individuels au niveau des vergers a c est une premi re au Burkina Les producteurs et organisations de producteurs tant pay s la qualit des mangues export nous faisons le point la fin de la semaine et nous versons le solde de la semaine dans leur compte Ensuite on leur fait une autre avance pour la semaine suivante et ainsi de suite Alors cela dit quelles sont les am liorations apporter C est au niveau de la gestion des activit s d exportation de la gestion de la qualit de la mangue export et de la fixation des prix qu on doit pouvoir arriver avec les producteurs un syst me de fixation des prix qui vite toute pol mique avant la fin de la campagne Fin de la bande 32 Commercialisation pour les petits producteurs
62. sommateurs europ ens appr cient de plus en plus les mangues fra ches mais il est difficile d en acc l rer l approvisionnement car les agriculteurs vivent loin des centres d exportation Alors jusqu une p riode r cente les mangues n taient pas commercialis es en grandes quantit s et pourrissaient sur place De plus les agriculteurs r coltent rarement les fruits eux m mes les sous traitants appel s aussi cueilleurs ou pisteurs prennent ce qu ils pensent tre commercialisable r glent l agriculteur en cons quence transportent les fruits la station fruiti re de l exportateur parfois situ e des centaines de kilom tres et l exportateur ne paie que pour les fruits s lectionn s Enfin les supermarch s europ ens qui constituent un d bouch norme pour les mangues fra ches exigent une qualit bonne et constante un approvisionnement hebdomadaire fiable et recherchent de plus en plus des garanties quant aux normes sociales et biologiques de base ce que les petits producteurs seuls ne peuvent garantir Consciente de tout cela la firme Fruiteq au Burkina Faso a r ussi contourner ces difficult s en suivant le mod le des coop ratives et en traitant directement avec les organisations paysannes Ce sont ces derni res qui s attachent les services des sous traitants De plus la qualit est constante et Fruiteq a m me r ussi d crocher le label commerce quitable Pour en savoir plus Adama Zongo notr
63. ssistance qui permet aux producteurs de ne pas avoir trop de difficult s pour tre sur les lieux En plus de a il faut dire que les foires donnent lieu toujours des classements c est dire qu en production v g tale en production animale en transformation selon les cat gories les producteurs sont prim s et a constitue un v ritable facteur de motivation qui fait que les producteurs se bousculent pour arriver ces foires jusqu pr sent a veut dire qu il y a une s lection la base Ce n est pas n importe qui se l ve pour venir au niveau de la commune le service communal que nous appelons CECPA les Centres Communaux de Production Agricole se d placent et avec les CPE les Conseils au producteurs pour la production v g tale assistent au choix des meilleurs producteurs en diff rentes op rations production v g tale production animale et ainsi de suite Donc ils re oivent beaucoup plus de candidats que pr vu Donc on est oblig de proc der des s lections des liminations pour pouvoir avoir ceux qui sont d cid s et qui vraiment ont les meilleures productions que nous amenons ces foires l G n ralement pour le producteur qui vient avec des produits non transform s il n y a pas beaucoup d avantages en dehors du fait qu on sait qu il a fait la production d ignames qu il a fait la production de palmiers qu il a fait la production du manioc et consort Ce n est pas sur place qu il coule sa
64. stance num rique PDA ou Personal Digital Assistance Le Niger a t un pionnier en la mati re en initiant un projet pilote en Juin 2008 qui fait usage du PDA au sein du SIMA le Syst me d Information des March s Agricoles Ecoutons son coordonateur Monsieur Sani Lawali Addoh au micro de Moumouni Hamado qui nous parle du PDA D but de la bande C est un ordinateur portable qui permet Fin de la bande c tait les informations brutes Voil Dur e de la bande 5 29 Annonce de fin Cette mission vous tait propos e par le CTA Transcription Addoh C est un ordinateur portable qui permet de collecter les informations et de les transmettre sur place au m me titre en fait qu on envoie les sms C est dire que le questionnaire est configur sur l ordinateur portable les questions sont pos es videmment sur le march aux personnes enqu t es et automatiquement apr s l enqu te le questionnaire nous revient sur notre serveur ici au niveau du si ge voil Hamado Vous parlez d informations quel genre d informations Addoh Toutes les informations concernant le fonctionnement du march agricole savoir les prix les provenances les destinations les diff rentes unit s de mesure locales et les diff rentes vari t s les informations qualitatives c est dire relatives l approvisionnement du march donc toutes les informations qui concernent le fonctionnement du march y sont r
65. t II est pass du simple au double et gr ce ce PDA nous avons mis en place un nouveau type de bulletin qu on appelle le bulletin hebdomadaire qui contient en fait une petite analyse un commentaire sur l volution des prix sur nos march s les prix des c r ales naturellement puisque nous faisons une analyse des principales c r ales consomm es au Niger notamment le mil le sorgho le ma s et le riz Parce qu avant le PDA nous diffusions uniquement les informations sur le mil la radio et on ne faisait pas d analyse c tait les informations brutes Voil Fin de la bande 28 Commercialisation pour les petits producteurs Commercialisation pour les petits producteurs Les TIC au service de la commercialisation 3 la radio de proximit Introduction sugg r e En dehors de l internet et de l ordinateur portable reli un r seau de t l phonie mobile les informations commerciales utiles aux petits producteurs peuvent tre v hicul es sur les antennes des radios de proximit Ce moyen technologiquement moins avanc est imm diatement accessible un grand nombre de petits producteurs qui l appr cient beaucoup comme l explique au micro de F lix Houinsou Monsieur Abdoulaye Mouphtaou responsable du service des suivis du march a l ONASA l Office National d Appui la S curit Alimentaire D but de la bande lt I y a deux niveaux il y a d abord nos agents qui Fin de la bande
66. t au niveau national ou m me r gional et de l insuffisance des moyens de transport les producteurs ou les leveurs qui veulent augmenter leur production doivent utiliser les services d interm diaires Ceux ci payent le producteur ou l leveur et s en vont en ville vendre plus cher ce qu ils ont achet souvent tr s bon march Les foires agricoles organis es soit par les instances de l Etat soit par les organisations paysannes OP ou les organisations professionnelles agricoles OPA ou encore les chambres d agriculture sont un bon moyen de rapprocher producteurs et consommateurs en court circuitant les interm diaires et de faire ce qu on appelle donc de la commercialisation directe Il faut noter qu au d but certains paysans se montrent souvent m fiants l gard de ces foires car ils pensent qu elles repr sentent un moyen de contr ler leur production et de leur imposer des taxes suppl mentaires surtout si elles sont organis es l initiative du gouvernement En revanche comme l explique le sp cialiste interrog dans l interview n 4 au B nin les autorit s sont en fait confront es au probl me inverse trop de candidats pour peu d lus car le gouvernement b ninois a fait preuve d initiatives e Les stands sont gratuits e Les services de l agriculture au niveau d partemental assistent les petits producteurs qui sont loign s des centres d organisation pour le transport des produits exposer e Les fo
67. t d j tre une entreprise qui se porte bien Oui en dehors des consommateurs les producteurs concurrents ne sont ils pas aussi concern s C est aussi une cible parce que quand vous vous lancez sur un march il y a des concurrents mais il faut savoir d j par exemple quel prix ils commercialisent leurs produits savoir m me leurs circuits de distribution et comment ils font pour s approvisionner C est important m me de conna tre les mati res premi res utilis es parce que vous vous pouvez aussi par exemple changer de source d approvisionnement au niveau de la mati re premi re Vous savez qu en fonction de la source d approvisionnement le produit peut devenir cher si j ach te mes mati res premi res cher n cessairement je vais r percuter a sur mon co t de revient et le produit sera plus cher Donc c est toujours important de pouvoir savoir ce que fait le concurrent a c est extr mement important Et les commer ants OK disons que les commer ants aussi vous savez que c est l aussi le n ud de la distribution des produits or le commer ant avant d acheter un produit il faudrait d j que le produit marche bien parce qu il ne doit pas stocker de l argent II ach te un produit qui a un taux de rotation rapide donc c est toujours bien aussi d aller vers les commer ants pour savoir un peu les marges voyez et l tude de march est incontournable m me pour le producteur II faut qu il
68. t d amener nos diff rents op rateurs d amener nos entreprises agricoles se mettre en fusion pour construire des soci t s des entreprises r gionales et comme a les repr sentations nationales de ces entreprises vont d fendre les int r ts de ces entreprises l au niveau national de chaque tat Fin de la bande 24 Commercialisation pour les petits producteurs Commercialisation pour les petits producteurs Les TIC au service de la commercialisation 1 l utilisation de l internet Introduction sugg r e Les technologies de l information et de la communication TIC sont de plus en plus utilis es pour am liorer le partage des informations commerciales C est le cas du RESIMAO un r seau interr gional sur l internet qui regroupe dix pays d Afrique de l Ouest et qui met la disposition de ces pays des informations toutes fra ches sur les param tres des march s prix quantit s etc gr ce un suivi permanent F lix Houinsou a rencontr le responsable b ninois du RESIMAO Monsieur Abdoulaye Mouphtaou responsable du service des suivis du march l ONASA l Office National d Appui la S curit Alimentaire D but de la bande Fin de la bande Dur e de la bande Annonce de fin Transcription Mouphtaou Houinsou Mouphtaou Houinsou Mouphtaou Houinsou Mouphtaou Houinsou PRR 2008 5 L objectif principal de RESIMAO c est de mettre alors l information est
69. te Monsieur Noudofinin Comlan Maurice est ing nieur agronome en service au minist re b ninois de l Agriculture et il r pond aux questions d Euloge Aidasso D but de la bande Nous faisons une foire nationale tous les quatre ans Fin de la bande des co ts beaucoup plus r mun rateurs Dur e de la bande 5 54 Annonce de fin Cette mission vous tait propos e par le CTA Transcription Noudofinin Nous faisons une foire nationale tous les quatre ans mais entre deux foires nationales agricoles nous faisons des foires agricoles d partementales Quand nous faisons une foire agricole dans un d partement on voit au niveau de chaque commune les efforts que les diff rents producteurs ont faits II y a aussi la possibilit de faire conna tre et diffuser aupr s des producteurs agricoles les innovations techniques et technologiques de la recherche Les foires agricoles que ce soit d partementales ou nationales ne rassemblent pas seulement les producteurs les transformateurs mais cot d eux il y a les services de vulgarisation et les services de la recherche Aidasso Sur la base de ce que vous avez fait jusque l est ce que vous sentez un int r t des petits producteurs pour ces foires l Noudofinin Oui je pense que jusqu pr sent nous avons eu g n ralement constater beaucoup plus de participants que nous en avons demand s Il faut dire que peut tre cela vient du fait que jusqu
70. tel cadre vise d velopper de meilleures strat gies commerciales qui soient plus favorables aux petits producteurs Mais comment traduire cette intention dans la pratique Selon le pr sident des coop ratives de producteurs de riz nig rien dans l interview Le cadre r glementaire peut mieux faire une r glementation au niveau r gional est la solution pour ouvrir les march s et ce titre l UEMOA est responsable des avanc es significatives qui ont eu lieu au cours des dix derni res ann es cependant dans la pratique les textes ne sont tr s souvent pas appliqu s au niveau des tats Comme le dit si bien ce producteur l exemple le plus frappant c est la libre circulation des personnes et des biens Or dans la pratique il y a trop d obstacles en dehors des taxes frontali res il y a des faux frais comme on les appelle c est dire les piquets routiers la police les gendarmes les douaniers qui s installent tout au long de la route et qui obstruent la libre circulation Une am lioration de la gouvernance permettrait d abaisser les co ts de transport de favoriser les changes et donc de faire un pas de plus vers la constitution d un march r gional Une requ te souvent exprim e cet gard par les op rateurs est que tous les agents affect s aux fronti res portent des badges avec leurs nom et matricule bien en vidence Ce serait un moyen de savoir qui fait quoi de d noncer les fautes et manquemen
71. tif e Qu est ce que le commerce quitable e Quelle est l histoire du commerce quitable e Quels sont les crit res principaux qui d finissent une relation de commerce quitable Y a t il un rapport entre commerce quitable et d veloppement durable Le commerce quitable est il une alternative viable pour les petits producteurs planteurs et artisans des pays en voie de d veloppement e Dans quelle mesure le commerce quitable contribue t il la protection de l environnement e Comment les organisations de commerce quitable apportent elles un support financier aux producteurs e Comment les organisations de commerce quitable apportent elles un soutien technique aux producteurs Un produit quitable c est quoi Quels produits sont commercialis s de fa on quitable 2500 produits Les produits quitables sont ils plus chers que les produits traditionnels Qui peut devenir producteur d un produit quitable Que faut il faire pour le devenir Qui sont les consommateurs de produits quitables Quels sont les r seaux de distribution Pourquoi promouvoir le commerce quitable A qui profite t il vraiment Le commerce quitable est il un mod le conomique alternatif viable Dans le cas des produits issus de l agriculture est ce que la qualit des produits quitables est comparable aux produits que l on trouve dans le commerce 4 Les foires agricoles Le compl ment le plus
72. trang res comme c est le cas actuellement M me si les femmes membres de l Union L o produisent un beurre de karit de la meilleure qualit qui soit elles auront toujours besoin d embaucher des personnes connaissant les proc dures d exportation et qui puissent communiquer facilement et durablement avec les clients de l tranger souvent fort exigeants La question du commerce quitable est un vaste d bat car celui ci pr sente selon ses partisans de multiples avantages la garantie de salaires d cents dans le contexte local le d veloppement de lieux de travail s rs sains et participatifs la fourniture d un soutien technique et financier aux producteurs la garantie de la p rennit de l environnement le respect de l identit culturelle la transparence et la responsabilit publique l tablissement de rapports directs et long terme la formation des consommateurs Pourtant dans de nombreux cas le label quitable pingl sur des produits en provenance du sud est plus que douteux et de nombreux pi ges existent dont beaucoup de consommateurs europ ens bien intentionn s ne se rendent pas compte quand ils ach tent ces produits PRR 2008 5 Les acteurs de la grande distribution en Europe ob issent la m me logique de profit que pour les autres produits et le label quitable est devenu un moyen publicitaire comme un autre Ainsi la grande distribution limine de fait une s rie de producteurs qui prod
73. ts la r glementation en vigueur le paiement de pots de vin avec cependant des risques de g n ralisation abusive Cette d marche n est toutefois r aliste que si le citoyen se sent appuy par ses autorit s et que le droit est appliqu 7 Les TICS au service de la commercialisation Pas moins de trois interviews sont consacr es ce sujet Les TIC au service de la commercialisation 1 l utilisation de l internet Les TIC au service de la commercialisation 2 ordinateur portable et t l phonie mobile et Les TIC au service de la commercialisation 3 la radio de proximit C est dire l importance de ces technologies pour la commercialisation des produits agricoles Il s agit en effet de faire le meilleur usage de ces technologies afin d atteindre trois buts distincts mais li s entre eux e l am lioration de la cha ne d approvisionnement e l am lioration de la n gociation des prix entre producteurs et commer ants e la rationalisation des co ts de transport Il est d abord question de l internet avec l existence de RESIMAO un r seau de syst mes d information articul autour du B nin du Burkina Faso de la C te d Ivoire de la Guin e du Niger du Mali du S n gal du Togo du Ghana et du Nigeria Ensemble ils fournissent aux acteurs concern s des informations jour et pr cises sur 400 produits de march s agricoles urbains et ruraux Le r seau surveille le d veloppement du secteur agricole
74. ui sont les vecteurs de l offre et parfois de la demande Il y a donc un certain nombre de questions que le petit producteur ou le petit transformateur doit se poser et auxquelles il doit pouvoir r pondre de fa on satisfaisante avant de lancer un nouveau produit sur le march e Quelles qualit s le produit mettre sur le march doit il avoir e Quel prix le consommateur est il pr t payer pour ces qualit s Sous quelle forme souhaite t il consommer le produit comment et quand le consomme t il e Quel fabricant fournit d j le produit au consommateur le consommateur est il satisfait du produit concurrent Sinon que doit apporter le produit nouveau Quelle innovation le petit producteur ou transformateur doit il apporter e Y a t il surproduction pour ce produit ou y a t il une demande non satisfaite Si le produit n existait pas ou tait trop cher que consommerait le client Quelles sont les caract ristiques du produit de substitution Quels sont les projets de cr ation d entreprises sur le secteur Combien de personnes sont susceptibles d acheter le produit O sont vendus les produits concurrents dans quels circuits Dans quel emballage sont ils conditionn s Comment sont ils pr sent s e A quel prix sont ils vendus Quelle est la marge des commer ants e Comment sont ils approvisionn s 2 L importance de l emballage pour un bon marketing L interview intitul e Emballage et tiquetag
75. uisent encore trop cher m me lorsqu il s agit de commerce quitable Dans les pays du Sud on peut se demander ce qui emp che les grandes soci t s ou plantations de fonctionner en tant que coop ratives afin de tirer parti des accords de commerce quitable Bien que de nombreuses coop ratives en Afrique qui produisent des denr es destin es au commerce quitable soient dirig es et administr es par des femmes telles que les productrices de beurre de karit en Afrique occidentale la participation d mocratique des femmes est souvent limit e dans ce type d instances Dans les r gions o la s curit et la souverainet alimentaires sont pr caires les denr es alimentaires destin es la consommation locale ont tendance tre remplac es par des produits d exportation Une grande partie de l argent drain par le commerce quitable va aux interm diaires aux ONG et aux d taillants En termes r els la quantit d argent que gagnent les producteurs est assez peu significative Les quelques revenus suppl mentaires que le commerce quitable apporte chaque jour un producteur de caf ou de karit vont ils vraiment avoir un effet r el sur la r duction de la pauvret Commercialisation pour les petits producteurs 4 Les foires agricoles C est l interview Les foires agricoles la commercialisation directe qui nous claire sur l importance de ces foires La plupart du temps cause d un manque de contac
76. uit risquent de s alt rer avec la mention consommer de pr f rence avant fin ou consommer de pr f rence avant le jour mois ann e e Le lieu d origine indique dans quelle ville ou dans quel pays le produit a t fabriqu e Le mode d emploi est pr cis si son omission peut cr er une confusion pour le consommateur mauvais usage du produit par exemple e Le num ro du lot de fabrication d finit la p riode de fabrication le lieu le processus de fabrication et le produit Son num ro contribue mettre en place un syst me de tra abilit et il peut tre envoy au fabricant en cas de probl me e Les coordonn es du fabricant ou du vendeur ainsi que du transformateur conditionneur ou importateur peuvent tre donn es en clair nom et adresse ou sous la forme d un code Les proc d s d impression des tiquettes se sont beaucoup am lior s dans les pays africains m me pour des tirages limit s Mais ils sont encore soumis aux al as des productions temps de s chage qualit des encres et des diff rences notoires subsistent entre les impressions r alis es sur place et celles des emballages import s En effet les tiquettes locales peuvent pr senter de nombreux d fauts forme et graphisme peu visibles et non con us pour la client le vis e par le produit nom du fabricant absent dates de fabrication et de limite d utilisation omises ou peu lisibles impression de mauvaise qualit
77. ux de satisfaction importants Bien entendu on peut se demander si les petits producteurs peuvent vraiment profiter de ces technologies qui sont courantes en Europe et commencent arriver dans les villes africaines mais pas dans les r gions rurales isol es Mais c est l o le lien avec la t l phonie mobile est important car de nos jours m me dans les r gions rurales de tr s nombreux agriculteurs ont un t l phone portable et l implantation de nouveaux m ts relais avance pas de g ants dans tous les pays d Afrique En fait le succ s du portable en Afrique comble le vide dans un continent globalement tr s mal quip en t l phonie fixe Cet tat de fait et la concurrence entre les op rateurs priv s ont largement favoris la rapide p n tration du t l phone portable C est en effet en Afrique subsaharienne que la croissance du secteur reste l une des plus fortes au monde Les producteurs ont pratiquement aussi tous une radio et l utilisation des radios de proximit parvient donc combler les zones d ombre qui existent encore dans la couverture des r seaux de t l phonie mobile 8 Les d fis et les avantages de l exportation C est dans l interview intitul e Relever les d fis de l exportation que ce sujet est trait gr ce l exemple d une entreprise burkinab e Fruiteq qui a r ussi l o beaucoup d autres ont chou les agriculteurs du Burkina Faso se plaignaient des prix bas et de la demande ir

Commercialisation pour les petits producteurs

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