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Port des équipements de protection individuelle de bucheronnage

1. eS notes tit Sehen TUES et tecnnicues de l in rS DECEMBRE 2001 1 0 PREVENTION ET PORT DES EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE 1 LES ACTIVITES DE BUCHERONNAGE Christian DAVILLERD D partement Homme au Travail Laboratoire Ergonomie et Psychologie Appliqu es la Pr vention Publication r alis e dans le cadre de la convention avec le Minist re de l Agriculture et de la P che n 807 du 28 novembre 2000 N Edition NS 210 NI RS Pr sentation g n rale des travaux de l INRS sur le th me du port des EPI Les Directives Europ ennes relatives la s curit prescrivent la fabrication et l utilisation d quipements de protection individuelle EPI normalis s et certifi s conformes par les organismes habilit s Et cependant le port de ces quipements appara t assez in gal dans l ensemble des secteurs professionnels en particulier dans les activit s agricoles et foresti res Au del de fr quentes questions sur le choix de protecteurs appropri s diff rentes situations de travail les pr venteurs se trouvent plus g n ralement confront s une r ticence diffuse des utilisateurs potentiels Pour r pondre ces questions et mieux comprendre les causes potentielles de non port ainsi que les facteurs d acceptation l INRS D partement Homme au Travail Laboratoire Ergonomie et Psychologie Appliqu es la Pr vention a initi une s rie d tudes destin es mieux
2. Peu pratiquement pas Total r pondants La protection est estim e satisfaisante m me si elle est jug e moins bonne qu avec les chaussures On voque cependant le probl me des glissades fr quentes sur les feuilles mouill es Il existerait bien des bottes qui poss dent une bande de protection sur le devant permettant de se pr munir des coupures dues la tron onneuse mais cette bande est jug e trop rigide entravant les mouvements de la jambe Dur e de vie 6 mois 1an plusieurs ann es plus de 5 ans Total r pondants Page 29 Etant donn e leur utilisation pisodique dans la majorit des situations rencontr es les bottes durent g n ralement plusieurs ann es On ne les renouvelle lorsqu elles pr sentent des signes de fatigue vidents Modifications 7 personnes attendent encore des am liorations e Moins lourdes Meilleure adh rence au sol crampons de meilleure qualit Plus de souplesse de mouvement cheville Meilleure a ration gore tex G n ralisation de la protection sur le devant pour la tron onneuse ou mieux anticoupure tout autour e Moins ouverte sur le dessus entr e de corps trangers A noter que des gu tres sont parfois aussi utilis es pour se prot ger de l humidit et de la v g tation Harnais cordes Ne sont utilis s que par 3 personnes de mani re tr s pisodique et dans des cas bien particuliers qui sont en fait des travaux d lagage Equipements co
3. Sommaire Introduction Caract ristiques g n rales de la population interrog e La t che et les risques Les activit s rencontr es Les risques per us au cours du travail normal La prise de conscience de ces risques Des facteurs aggravants Pr vention et protection possibles La protection collective La protection individuelle Cette s curit que l on invente Organisation du travail travail en quipe rapport la pr vention Le profil des porteurs non porteurs d EPI La s curit reposerait avant tout sur Les quipements de protection individuelle Le casque L cran facial Les lunettes L anti bruit Le masque Le v tement Les gants Les chaussures Les bottes Harnais cordes Equipements combin s Obligation ou conviction Le temps de mettre sa protection Le fait de se prot ger La gestion des EPI Fourniture et achat des quipements Formation essais pr alables l utilisation Information l achat Le marquage d informations La dur e pr conis e d utilisation Contr le entretien stockage Les accidents et EPI Les accidents Les risques pervers La peur de l accident ou de la maladie Priorit travail faire ou s curit Conclusion Bibliographie Page 2 Introduction Origine de la demande Malgr une avanc e incontestable de la r glementation les efforts port s sur la normalisation et la certification des quipements de protection individuelle et la prescription obligatoi
4. curit qu a t on l impression de privil gier le travail faire la s curit les deux galit Total r pondants Page 38 Un peu plus d un quart des personnes rencontr es arriveraient selon leurs dires concilier les deux on est bien oblig de jouer avec c est imbriqu les deux sont intimement li s compl mentaires l un ne va pas sans l autre dans l organisation du chantier la s curit est primordiale Un nombre un petit peu plus lev de r pondants avouent privil gier le travail faire il vaudrait mieux penser plus la s curit mais c est malheureusement le travail qui prime on est bien oblig s il faut bien faire du rendement a compte beaucoup Ceux qui apparemment moins nombreux ont tendance privil gier la s curit disposent par contre de plus d arguments Ja s curit est devenue un r flexe on met tout le matin une fois j avais oubli mon casque je suis retourn la maison pour le chercher on ne part jamais sur un chantier sans ses accessoires de s curit apr s on est d barrass du souci on est beaucoup plus l aise je regrette de ne pas pouvoir parler de s curit plus souvent vous tes le premier venir m en parler Page 39 Conclusion L activit de b cheronnage semble en pleine volution Le b cheronnage artisanal comme nous l avons fr quemment rencontr lors de cette enqu te n aurait plus tellement d avenir Nos interlo
5. la d conseiller ses salari s si je le vois arriver avec toutes ses s curit s je lui dis tu ne vas pas me faire le rendement de la journ e J ai constat que le rendement diminue d un quart avec les protections On parle videmment des limites de ces EPI face un gros arbre qui tombe mais les op rateurs insistent souvent sur leur v cu d accidents ou de presque accidents qui la rendent leurs yeux indispensable mon casque a d j t perc par une branche tomb e en pointe sans les EPI on aurait un accident toutes les cinq minutes Et sa pr sence par son caract re rassurant qui favoriserait un bon d roulement du travail sans protection on travaille mal parce qu on pense trop ce qu on va recevoir Quand on les a on peut faire plus attention son travail la protection c est fait pour a pouvoir travailler sans souci Il est aussi d j soulign ici qu il est bien difficile de faire tenir des gens 8 h par jour avec du mat riel lourd avec un carcan et que avant d arriver sur son chantier en for t il faut parfois beaucoup marcher parfois 20 minutes alors vous nous voyez tra ner tout ce mat riel Cette s curit que l on invente Eprouvent le besoin d inventer leur N prouvent pas le besoin d inventer leur Total propre s curit propre s curit r pondants Ces inventions qui ne sont le fait que d un peu moins de la moiti des op rateurs interrog s touchent avant tout les com
6. par rapport au rendement o Ilya des barjots qui se foutent de tout et voudraient que tout le monde fasse pareil La gestion des EPI Fourniture et achat des quipements Fournies par l entreprise Non fournies par Non fournies par l entreprise Non fournies par l entreprise Total Totalr pondants L entreprise fournirait donc les EPI leurs salari s dans les 3 4 des situations rencontr es selon les modalit s suivantes Fourniture Fourniture quand PER L op rateur se les attribution prime nes Total r pondants syst matique besoin procure lui m me Le plus souvent les EPI sont renouvel s lorsque le besoin s en fait sentir Le salari en fait part son employeur ou son responsable hi rarchique celui ci rempla ant alors le mat riel usag Mais sous cette description se cachent parfois des situations plus ambigu s on remplace certes mais il arrive que ce soit par du mat riel totalement inad quat soit par de la r cup ration Et lors d un entretien pendant cette enqu te un op rateur s est pr sent avec des chaussures de s curit d une taille inf rieure qui l emp chait de les lacer un pantalon beaucoup trop grand pour lui Dans quelques entreprises les plus structur es ou les plus performantes le changement se fait syst matiquement selon une p riodicit tablie l avance Ou encore sous forme d attribution d une prime fixe utilisable en fonction des besoins Les EPI sont g
7. sitent pas d clarer garder leur casque vie alors qu elles savent tr s bien qu ils devraient tre chang s au bout d un certain temps mais s ils n ont pas pris un coup ils sont encore solides on ne voit pas toujours clairement la raison d en changer un casque c est inusable Le fait de pouvoir en d solidariser l l ment l int rieur la coiffe que l on renouvelle plus fr quemment semble jouer en faveur de sa long vit pas toujours souhaitable Et la date de p remption indiqu e est parfois m me prise comme alibi quand on l ach te il a d j un an alors on prolonge parfois d ailleurs bien au del de cette seule ann e d clar e Causes de renouvellement d t rioration d t rioration apparente suppos e rayures choc sans syst matiquement jamais d chirures s quelles Total r pondants p remption l gale trous apparentes a D Page 16 Le faible nombre de personnes ayant pu r pondre cette question ne permet pas de conclusions d terminantes La moiti renouvellerait le casque lorsqu il pr sente des traces de d t rioration apparentes 1 4 respecterait la date de p remption l gale et le renouvellerait syst matiquement mais ind pendamment de ce crit re Il semble en fait que le fait d terminant du renouvellement soit la d t rioration de ses diff rents l ments constitutifs annexes antibruit visi re fixation interne Bien que l encore des
8. 8 1986 pp 207 213 GIRARD G 1969 Les composantes affectives du rapport travailleur entreprise dans l emploi et le non emploi des moyens de protection individuelle Commission des Communaut s Europ ennes Recherche n 12 001 FH Luxembourg KRAWSKY G 1995 Ergonomie normalisation et acceptation des protecteurs individuels Cahiers de Notes Documentaires INRS n 158 1 trimestre 1995 pp 113 116 KRAWSKY G DAVILLERD C 1997 Conditions d acceptation des quipements de protection individuelle tude bibliographique et position du probl me Note Scientifique et Technique INRS NS 152 50 p MAYER A 1995 Limites d exposition des quipements de protection individuelle le point de vue d un organisme notifi Cahiers de Notes Documentaires INRS n 160 3 trimestre 1995 pp 441 444 VANDEVYVER B 1995 Aspects psychologiques lies au port des v tements de protection en salle propre Colloque ASPEC Association pour l Etude de la Contamination 1995 WHITE M K and HODOUS T K 1987 Reduced work tolerance associated with wearing protective cloting and respirators Acc Ind Hyg Assoc J 48 4 pp 304 310 Page 42
9. Un compromis trouver entre cran m tal trame plus grosse moins tanche mais plus solide et cran plastique gondole la chaleur mais plus fin plus tanche Les lunettes Fr quence de port D SE ME MECS RUE Les lunettes ne sont quasiment jamais port es on leur pr f re ici l cran facial on en a d j essay a ne marche pas bien comme elles sont de mauvaise qualit elles sont d j toutes r p es rien que de tra ner dans la bo te gants Les utilisations relev es vont de l lagage d broussaillage fa onnage cause de la tr s fine poussi re qui provoque des douleurs dans l il aux conditions m t o qui interdisent le port de l cran facial l utilisation de la meuleuse en atelier Page 19 Confort tr s confortable assez confortable peu confortable pas qu touk Total r pondants confortable Les lunettes ne sont pas jug es confortables par les 7 personnes s tant exprim es ce sujet qui leur reprochent leur manque d tanch it et surtout la condensation qui s y produit fr quemment engendrant une bu e d sagr able Et on parle aussi de cet lastique sur certains mod les qui lac re les oreilles et des marques que laisse le contour des lunettes sur le visage G ne au travail RCE a UE Peu de gens s expriment ce sujet mais tous ceux qui prouvent une g ne parlent alors de visibilit amoindrie Protection estim e 4 personnes seulement
10. a pu se d rouler dans d excellentes conditions que gr ce une pr paration et une participation tr s active des correspondants ayant accept de collaborer cette tude Qu ils en soient ici remerci s Minist re de l Agriculture et de la P che e _ ARCONTE Urbain directeur adjoint du travail charg d tude au Bureau R glementation et S curit au Travail Centre e GOBAUT Patrice technicien r gional de pr vention SRITEPSA e SERGENT Fabienne technicien r gional de pr vention SRITEPSA Ile de France e GALLIEN Marc technicien r gional de pr vention SRITEPSA Limousin JUSTIN Patrick technicien r gional de pr vention SRITEPSA CHASSAGNARD Odile technicien conseil MSA Haute Vienne DEBORD Jean Michel technicien conseil MSA Haute Vienne MENEYROL Francis technicien conseil MSA Corr ze MICHAUD Jean technicien conseil MSA Creuse PRADINAS Jean Michel technicien conseil MSA Corr ze Normandie RICHARD Jean Jacques technicien r gional de pr vention SRITEPSA BERTRE R my technicien conseil de pr vention MSA Eure LE BIHAN Jean Mary technicien conseil de pr vention MSA Eure e e e e PLOTEAU Daniel technicien conseil de pr vention MSA Seine Maritime Page 8 Caract ristiques g n rales de la population interrog e La population retenue se compose de 32 personnes toutes de sexe masculin 29 personnes de la r gion Limousin plus 3 salari s de l inventaire forestier national I
11. faire attention mais moi je m en sers tr s peu e partir du moment o il n est pas trop fissur on continuera l utiliser e mon casque est de 93 n a jamais eu de chocs il ne faut pas exag rer les d penses pour le patron Page 35 Contr le entretien stockage Un contr le p riodique des EPI n est d clar que par 23 des r pondants Et encore s agit il l souvent d un simple contr le visuel par l op rateur lui m me dont la fiabilit est sujette caution chaque personne est responsable de son mat riel d clare t on formellement On se contente ainsi souvent de ne d tecter les atteintes s rieuses d chir cass Des contr les plus s rieux sont parfois effectu s par le chef d quipe l animateur de s curit le patron la MSA qui sont alors accompagn s de v rification des dates de p remption Le stockage des EPI ne poserait pas de probl me particulier pour 84 des personnes rencontr es On en rappelle ici les grandes r gles l entretien r gulier le stockage sur des tag res ou accroch es dans des endroits sp cifiques Les r serves portent sur les mat riels qui tra nent souvent dans les fourgons afin de les avoir en permanence sous la main lunettes visi res qui se rayent qui prennent des odeurs de bois et d essence casques au soleil ou encore ces habits mouill s qui n ont pas le temps de s cher d un jour sur l autre Les accidents et l EPI Les accidents Co
12. fait tat d un renouvellement de son antibruit qui se baserait sur une p remption estim e Modifications remarqu es et attendues 2 personnes ont remarqu des modifications positives r centes les coquilles seraient devenues plus grosses plus enveloppantes et on vante l apport consid rable des bouchons personnalis s qui ont transform l EPI en quipement l ger pas encombrant 2 autres reprochent une marque particuli re d avoir introduit des coquilles trop molles avec juste une ponge l int rieur qui ne pourrait selon elles que conduire une mauvaise insonorisation Et 5 personnes attendent encore des am liorations de l antibruit e Uns solidit accrue la coquille jaune se d colle et a frotte les oreillettes cassent facilement e Une souplesse am lior e du mat riau en contact avec la peau e Une perception meilleure des bruits ext rieurs e Un mat riel plus adapt au d broussaillage on pourrait l se contenter d un antibruit avec visi re qui n obligerait pas mettre galement tout le casque e Une manipulation am lior e notamment lorsqu il faut les enlever il faut tirer fort dessus forcer parce que ils ne s ouvrent pas facilement et l ponge l int rieur regorge d eau Le masque Cet EPI ne fait pas proprement parler partie de l quipement habituel du b cheron Ce qui explique que 4 personnes seulement d clarent le porter A l occasion tr s rare ici d utilisatio
13. n ralement achet s par l employeur e Aupr s de distributeurs de mat riel professionnel ou de coop ratives agricoles dans 40 des cas il s agit l le plus souvent du fournisseur de tron onneuses 11 citations Sp cialis s dans le mat riel forestier ces revendeurs conna traient bien la fois les machines et la protection et seraient donc plus m me d voquer leur compatibilit Ils auraient souvent d j fait un tri en ce sens avant Mais dans les faits on regrette parfois qu ils ne mettent pas l EPI en avant il faut leur r clamer le march des petites entreprises ne compte pas pour eux e Aupr s de distributeurs sp cialis s quipements de protection 7 e Cas plus rare lorsque la situation g ographique le permet aupr s du constructeur lui m me a co te moins cher le conseil est meilleur a permet de voir les derni res nouveaut s plus direct n gociation possible renseignements non filtr s e Mais quasiment jamais dans des magasins de bricolage ou des grandes surfaces qui d ailleurs ne proposent que rarement ce type de mat riel sp cifique au b cheronnage sauf pour ce qui est quipement tr s g n ral v tement de pluie gants universels Page 32 Il arrive aussi fr quemment que l op rateur aille chercher lui m me ses protections chez un fournisseur aupr s duquel son employeur a ouvert un compte La disponibilit des EPI chez ces fournisseurs EPI facilement EPI facil
14. ne ressentie dans la r alisation du travail Protection estim e Une protection reconnue e Des pines noires e Des coups pendant la marche e Dela tron onneuse Page 27 e De chutes de branches Mais on fait remarquer l absence de protection efficace juste au dessus de la coquille au niveau des chevilles sur le c t Dur e de vie causes de renouvellement Une paire de chaussures fait environ un an Quelques uns les gardent toutefois plusieurs ann es On insiste ici sur le facteur qualit et sur l importance d un entretien pr ventif graisser r guli rement ne pas trop les serrer au d but La quasi totalit des personnes s tant exprim es ce sujet renouvellent leurs chaussures lorsqu elles sont d t rior es les coutures l chent la r sine c est mauvais pour le cuir l huile de cha ne les ramollit quand les crampons sont us s on glisse Modifications remarqu es et attendues 3 personnes ont remarqu des modifications positives essentiellement en termes de qualit de renforcement du cuir et de coutures plus r sistantes L apparition des chaussures montantes a t galement appr ci e 13 personnes souhaiteraient voir ces chaussures encore am lior es e Plus tanches l eau e Plus l g res e Sans lacets les branches se prennent dedans je n en n ai encore jamais vu fermeture clair e Plus souples malgr la semelle arm e e Meilleure adh rence en m
15. orienter les actions de pr vention sur ces probl mes La premi re tude a consist faire un point des connaissances bibliographiques dans ce domaine qui a t d j publi en 1997 sous le titre Conditions d acceptation des quipements de protection individuelle tude bibliographique et position du probl me Note Scientifique et Technique INRS NS 152 Un ensemble d tudes men es dans diff rents secteurs d activit offre l opportunit d une r flexion plus approfondie sur la sp cificit de la protection individuelle dans la Pr vention Certaines discussions classiques sur les EPI par exemple sur le conflit de crit res entre confort et protection de l utilisateur pourraient sans doute tre peu peu clair es gr ce aux retomb es de la normalisation et l am lioration des mat riels mais aussi comme le montre la majorit des tudes au niveau de l organisation m me de la gestion des EPI en entreprise Pr vention et port des quipements de protection individuelle 1 Les activit s de b cheronnage NST n 210 Novembre 2001 2 Les activit s d lagage NST n 211 Novembre 2001 3 Les m tiers du cheval NST n 212 Novembre 2001 4 L utilisation de produits phytosanitaires NST n 213 Novembre 2001 5 Une usine sid rurgique NST n 214 Novembre 2001 6 Un centre hospitalier NST n 215 Novembre 2001 Ces publications peuvent tre obtenues sur simple demande l INRS
16. pondant ainsi aux objectifs initiaux d une meilleure compr hension des m canismes conduisant certains comportements Les donn es chiffr es sont toutefois pr sent es sous forme de pourcentages afin notamment de permettre de d celer des tendances entre cat gories ou items Bilan global 118 personnes au total ont t interrog es se r partissant comme suit R partition r gionale Haute pe Ti Total Page 5 R partition par secteurs hippique phytosanitaire Total r pondants D tail des activit s rencontr es par secteur Arboriculture Achat de bois Gestion de structures encadrement de Plantations sylviculture personnel Viticulture Abattage Entretien d bourrage Mara chage Taille tonte entretien soins monte D montage sciage d broussaillage fa onnage d busquage sylviculture Apprentissage de AU branchage lagage l quitation Silos qergalierg Horticulture Plantations SR D bardage transport am nagements Enseignement de Explorations agricoles acheminement formateurs et moniteurs Abattage d montage FAYSEQRIES Empilage cubage nettoyage Organisation d activit s P pini res estimation marquage b cheronnage sp cifique de loisirs Le E Serres Fabrication Entra nement chevaux de course D limitations mesures levers de terrain Commerce de chevaux Page 6 Les principales fonctions rencontr es par secteur d activit Arboriculteur Chef e
17. rentes afin d obtenir un compromis optimisant pense t elle toutes les qualit s rencontr es a et l Page 14 A noter que 66 des personnes interrog es d clarent porter le casque r guli rement presque la moiti d clarant m me tout le temps e On l utilise avant tout pour les travaux de coupe d arbres Mais on pr cise bien qu en fonction des essences rencontr es la fr quence peut tre diff rente On l utiliserait plus avec les douglas et les m l zes ou les arbres secs dont les branches sont r put es tomber plus facilement a prot ge plut t de ce qui est accroch l arbre Car en fait on sait bien que le casque ne peut gu re prot ger efficacement de la chute d un arbre complet On pense donc avant tout se prot ger de la chute des branches des branches en tension ou des feuillus qui risquent de rebondir dans la figure Une autre preuve de la relativit per ue de son efficacit en fonction de la situation je ne le mets que dans 50 des abattages mais dans 100 des lagages e l est aussi particuli rement appr ci en hiver o il tient chaud la t te ou lorsqu il pleut e prot ge aussi des chutes de pierres lors de cheminement le long de falaises ou des heurts d objets situ s en hauteur Les situations o il serait jug moins indispensable voire dans certains cas inadapt e Le conducteur d abatteuse pr sente de ce point de vue un cas de figure int ressant son travail
18. s expriment ce sujet pour insister sur l importance de la pr sence de caches sur les c t s emp chant la poussi re de p n trer et sur le fait que seuls les yeux sont prot g s par cet EPI Am liorations Une personne a remarqu l arriv e r cente dans son entreprise de lunettes aux contours plastifi s qui serrent moins 3 personnes attendent encore quelques am liorations en termes d a ration de la bu e avec des verres relevables ou un verre qui ne ferait pas de bu e l int rieur chauffant par exemple L antibruit Fr quence de port et type d antibruit Non r ponse tout le temps un de emps en presque jamais Total r guli rement temps L 19 60 10 31 32 100 Un quipement qui semble r guli rement port par plus de la moiti de l chantillon rencontr et qui se d cline ici essentiellement en deux versions les coquilles rabattables fix es sur le casque ou les bouchons d oreilles souvent personnalis s aux empreintes des oreilles de l op rateur On utilise surtout l antibruit lors de l apparition suppos e de bruits intermittents tron onneuse Page 20 Et lorsque l on d cide sciemment de ne pas le porter c est afin de continuer percevoir les bruits utiles jug s primordiaux dans la d cision ult rieure d acc l rer ou de se sauver d couter l arbre qui glisse les craquements surtout quand c est gel d entendre l arbre qui s ouvre par le milieu pu tout simplement le
19. syst mes D sont parfois mis en place par l employeur lui m me on a tous le m me mod le comme a si la visi re est coup e on prend sur un vieux Modifications positives 5 personnes font tat de modifications positives r centes remarqu es sur les casques qu elles utilisent Aucune n ayant remarqu de modifications n gatives On parle ici d une am lioration globale de la s curit sans autre pr cision de qualit qui aurait volu du rebord l arri re qui prot ge de la pluie et du cuir au dessus de la t te qui serait beaucoup plus confortable moins irritant et absorberait mieux la transpiration que le tissu souple en vigueur auparavant Modifications attendues 17 personnes soit plus de la moiti attendent encore des am liorations de ce casque e Plus l gers 5 citations e Mieux a r s 4 j ai du faire moi m me des trous avec le tournevis dans les emplacements pr vus e Moins chauds 2 e Evitant la transpiration 3 l habillage int rieur devrait tre meilleur pour ne pas s ab mer aussi vite cause de la sueur je suis oblig de mettre un mouchoir pour absorber la transpiration e Plus confortables je suis oblig de mettre un bandeau de tennis pour avoir moins de pression au niveau du front cause du bandeau plastique e Plus stables meilleure tenue sur la t te mieux quilibr s pour viter qu ils ne bougent dans tous les sens e Plus solides e Comp
20. FN de Midi Pyr n es dont l activit mais surtout les conditions d intervention se rapprochent le plus de cette branche d activit Elle est compos e d ind pendants de salari s d entreprises de b cheronnage familiales ou plus structur es d administrations Les fonctions rencontr es b cheron 18 abatteur d bardeur scieur sylviculteur technicien de rivi re conducteur d engin chefs d quipe 3 op rateurs de mesure et de relev s se r partissent en salari s mensualis s 56 ind pendants 13 t cherons 6 apprentis et employeurs 22 75 des personnes interrog es travaillent habituellement en groupe et 19 toujours seules 5 des personnes interrog es sont ind pendantes 12 sont employ es dans une entreprise de 1 5 salari s 6 de 6 10 salari s et 9 personnes sont issues d une entreprise d un effectif sup rieur 10 salari s 71 de la population est g e de moins de 45 ans 65 totalise plus de 5 ans d anciennet La t che et les risques Les activit s rencontr es Elles tournent naturellement autour de l exploitation de la for t e achat de bois plantations sylviculture abattage parfois avec engin sp cifique d montage sciage fa onnage d busquage branchage lagage d bardage transport acheminement empilage cubage estimation marquage fabrication de piquets d limitation de points mesures levers de terrain les risques per us au cours du trav
21. SHAHNAVAZ H 1990 Adaptation to discomfort in personal protective devices an example with safety helmets Ergonomics vol 33 n 2 pp 137 145 AKBAR KAHANZADEH F and BISESI M 1995 Comfort of personal protective equipments Applied Ergonomics vol 26 n 3 pp 195 198 ARTEAU J et GIGUERE D 1992 Efficacit fiabilit et confort comme crit res d valuation des quipements de protection individuelle In Ma triser le risque au poste de travail Moncelon B Ed Presses Universitaires de Nancy pp 339 344 BAEZA M 1996 De la pr sentation des EPI leur utilisation en situation r elle de travail S curit et M decine du Travail 1996 n 113 pp 6 8 BRION J P 1992 Protection individuelle ou facteur de risque In Ma triser le risque au poste de travail Moncelon B Ed Presses Universitaires de Nancy pp 363 367 DAMONGEOT A 1995 Pr vention des accidents dus la non perception des signaux sonores de danger Cahiers de Notes Documentaires INRS n 160 3 trimestre 1995 pp 389 398 FAYOMI B IZOHOUN T et IBRAHIM A 1994 De la disponibilit l utilisation du mat riel de protection par les ouvriers le cas d une usine textile de Cotonou Revue de M decine du Travail Tome XXI n 5 pp 247 250 FEENEY RJ 1986 Why is there resistance to wearing protective equipment at work Possible Strategies for overcoming this Journal of Occupational Accidents
22. accroch tre 11 e Combinaison entra n e par courroie entra n e Lacets de chaussures bretelles de pantalon pantalon se prennent dans les branches e Lorsque le pantalon s accroche l arbre et que l arbre tourne e Gants entra n s dans la toupie e Visi re d passe du casque peut se prendre dans branche s accrocher Mandrin de tron onneuse s accroche dans pantalon Griffes si branche glisse plaque contre l arbre Glisse sur le bois avec bottes surtout h tre c ble des gu tres se prend dans branches et op rateur reste pendus Emp che la fuite devant Les bottes le pantalon retardent la fuite le danger Moins agile avec la combinaison compl te Antibruit alors qu on vous appelle quand l arbre Emp che perception des Entend pas coll gue bruits utiles En cas d urgence Coll gue avait le pied coinc il n entendait pas Il faut entendre les craquements de l arbre pour anticiper et r agir Entrave Se cogner avec casque Avec pantalon pour enjamber s y prendre en deux fois Plus handicap avec le pantalon qu avec les jambi res Instabilit de l EPI 2 e Le casque tombe quand on prend une branche ou si on baisse la t te On craint avant tout de s accrocher ou d tre entra n On pense ici surtout aux v tements de travail pantalon ou combinaison mais aussi aux accessoires tels que lacets bretelles Un probl me qui se poserait avec encore plus d acuit s il fallait alors fuir rapidement devant un danger pantalon b
23. ail normal e l arbre est bien entendu au c ur des pr occupations On redoute bien s r sa chute 11 citations ou encore l arbre qui recule celui sous lequel on va se faire coincer risque li au fait que l on ne sait pas toujours o il va tomber Mais il semble que ce que l on redoute le plus ce sont ses branches 18 citations Mortes s ches ou encore pourries ph nom ne nouveau apparu depuis la temp te elles peuvent tomber ou encore plus sournoisement tre en tension e Viennent ensuite les coupures 14 citations dues essentiellement la tron onneuse jambe surtout par sa cha ne qui peut sauter ou par son rebond sur le bois mais aussi d autres outils tranchants serpes scie go ne Coupures aussi par du mat riel plus sp cifique extracteur machine fabriquer les piquets corceuse pointeuse aff teuse e Pour les personnes travaillant sur machines du type abatteuse on redoute le renversement la machine pouvant se trouver entra n e par l arbre notamment dans les terrains en pente ou encore les risque m caniques cons cutifs aux interventions sur la t te d abattage e Les chutes de billes de bois des perches servant la mesure de c nes de pin de bogues de ch taignes e Les atteintes l il clats d objets divers copeaux sciure branches en tension Les chutes et glissades sur morceaux de bois ou branches mouill es en terrain pentu en zones escarp es ou sur
24. ale et humide e Son encombrement pour marcher e Son inconfort l t chaleur et transpiration On le trouve par contre tr s agr able en hiver pour les m mes raisons e Son contact d sagr able ceux en acrylique on met un jean ne dessous celui l c est de la vraie ferraille a mange la peau a me bouffe les cuisses alors je mets un short e L absence de renfort dans le dos qui fait que lorsque l on se baisse on a le dos l air les copeaux rentrent pas du tout un peu Total r pondants CS PS DCE La g ne au travail semble minime on voque ici nouveau sa lourdeur en fonction de certaines circonstances climatiques qui entraverait un peu les mouvements Page 23 Protection ee Peu pratiquement pas Total Totlr pondants La protection est g n ralement jug e bonne Le pantalon anticoupure prot ge bien mais la partie protectrice se trouve uniquement sur le devant si le pantalon tourne je ne suis alors plus prot g Et pr cis ment ce risque existerait en cas d attaque de la tron onneuse quand on se coupe a le tire a le tourne on se trouve comme agripp on le sent passer Il existerait bien une protection int grale mais jug e trop matelass e trop lourde entra nant fatigue suppl mentaire On fait remarquer ici qu il arrive que l on tron onne par l arri re et il n y a pas de doublure derri re le mollet Le pantalon prot ge donc essentiellement des
25. assez confortable peu confortable pas du tout confortable Total r pondants 15 52 L appr ciation concernant le confort est tr s mitig e appr ciations positive et n gative y sont presque quilibr es e On reproche avant tout la chaleur hormis l hiver o comme on l a vu ce crit re est jug favorablement et la transpiration qui s ensuit en t on doit travailler avec une serviette autour du cou sans oublier le manque d a ration e Son int rieur coiffe et le support au niveau frontal qui touche la tempe donne des migraines irrite et provoque des cro tes La sangle irrite galement e Le poids supporter sur la t te e Une sensation d enfermement de mal tre Page 15 G ne occasionn e I ne semble pas que le port de cet quipement provoque de g ne particuli re Tout au plus voque t on la chute du casque lorsque l on penche la t te ou que l on chemine travers des branches et le fait qu il r duise quelque peu la visibilit vers le haut Protection estim e BARS CS ENS EX CE La protection est jug e satisfaisante pour la quasi totalit des personnes rencontr es une fois bien s r les limites de cette protection bien d finies Certains m me n h sitent pas d clarer que le casque leur a d j sauv plusieurs fois la vie Dur e de vie ten puseusam es plusieurs ann es plsdesans de 5 ans Total Total r pondants Certaines personnes n h
26. bonnes habitudes Ces jeunes qui sont arriv s r cemment sur le march du travail ont dans la majorit des cas re u une formation adapt e au travail Ce qui n est pas loin s en faut le cas des plus g s se montrant parfois obstin ment r ticents les anciens il ne faut pas leur parler de s curit ils vont couper le bois nu pieds pr textant la perte de temps avec les grosses godasses e L exp rience joue aussi parfois un r le positif en ce sens dans une proportion toutefois bien moindre A force d tre dedans on finit par comprendre on voit mieux quoi a sert certains ont fini par acqu rir une certaine sagesse avec l ge il suffit de voir un p pin et le lendemain on se prot ge il y a ceux qui ont appris bien juger les risques Mais cette exp rience acquise au fil des ans peut aussi se r v ler n faste les plus anciens ont Page 12 g n ralement commenc travailler avec peu d EPI ils ont t duqu s l ancienne et vont garder cette habitude Le rel chement deviendrait donc dans certains cas proportionnel aux nombres d ann es pass es dans le travail e La personnalit le gars qui veut voluer et surtout pas mourir dans le bois qui r fl chit pour qui c est devenu un r flexe celui qui travaille r guli rement avec sa t te pas comme une brute qui se bouffera la colonne vert brale sans s en rendre compte celui qui est rigolo qui tient la vie porterait g
27. cette date est souvent soit ignor e soit mal interpr t e On constate sur le terrain qu elle n est assimil e ni des chefs d quipe ni des revendeurs donc encore moins des op rateurs Nous avons vu sur le terrain des casques achet s le mois pr c dent qui taient l galement p rim s depuis 22 mois Beaucoup ignorent que la date indiqu e au fond du casque est la date de fabrication laquelle il faut en fonction de la mati re constitutive ajouter un certain ombre d ann es pour obtenir la date de p remption en fonction d un code inscrit dans un petit triangle PE poly thyl ne 2 ans PA polyamide 3 ans UP polyester 4 ans normes du domaine forestier Mais il faut aussi savoir que pour ajouter la confusion cette mention de la mati re n est pas obligatoire sur le casque certains fabricants se contentant donc de la mentionner sur le papier accompagnant la livraison et dans les faits tout de suite d solidaris de l quipement Dans cette activit la fois nomade et isol e la sensibilisation est difficile On est toujours avec les m mes coll gues les m mes voisins les m mes responsables en circuit ferm D o l importance primordiale de rencontrer de temps autres des personnes ext rieures qui paraissent plus cr dibles gr ce l ouverture et aux changes qu ils permettent Lors de cette enqu te nous avons souvent entendu vous tes le premier venir me voir Ce qui explique en part
28. concernant la possibilit d essayer divers mat riels pr alablement l achat dans un but comparatif semblent t nues 17 de la population seulement s tant exprim e dans ce sens e La MSA semble la principale initiatrice de ce type de d marche en fournissant l essai soit de nouveaux quipements pour les faire d couvrir soit des produits qui sembleraient plus adapt s l usage de l op rateur e Des journ es de pr sentation regroupant entreprises fabricants distributeurs revendeurs sont aussi parfois organis es dans ce but par la MSA Page 33 On d plore souvent ce sujet le fait que personne ne pense jamais aller voir les op rateurs sur les chantiers pour leur parler des EPI Information l achat information donn e avec les EPI Information non donn e avec les EPI Total r pondants Une information est donn e dans la moiti des cas dont la nature est d taill e dans le tableau ci apr s mode d emploi orale prise en main un suivi Total r pondants Cu Lits Le BRU AU DS M EX Un mode d emploi bien s r dans la majorit des cas Mais on ne le regarde m me pas on n a pas le temps de s amuser a Au bout d un certain temps d utilisation du mat riel l op rateur a en effet l impression de conna tre tout ce que contient ce mode d emploi m me si certains changements ult rieurs surviennent Il ne serait donc pas le meilleur moyen de communication des informations nouvelles Ma
29. coupures surtout tron onneuse mais aussi d clats pais ce qui fait qu on pense l utiliser en abattage Quant la veste c est surtout une tenue pour ne pas avoir froid mais elle prot gerait aussi des ronces de la fibre de verre des perches et du frottement des branches ou des b ches l empilage Et lorsqu il pleut on met parfois deux pantalons celui de pluie recouvrant celui de s curit et entravant alors s rieusement les mouvements Dur e de vie DR CS ENS ENS EE La dur e de vie moyenne d un pantalon tourne autour d une ann e Deux personnes d clarent le renouveler syst matiquement Les autres ne le font lorsque le v tement est d chir ou ab m Une usure pas toujours due qu la tron onneuse puisque le passage dans les branches les ronces et les barbel s les vieillissent aussi pr matur ment A noter ici une pratique apparemment courante qui peut s av rer tr s dangereuse lorsqu une coupure appara t sur le pantalon en fibres la tendance le raccommoder en parlant alors d entretien courant Modifications remarqu es et attendues 8 personnes ont remarqu des modifications positives relativement r centes concernant les v tements lls seraient devenus plus l gers plus confortables plus fins tout en restant aussi efficaces certains ayant m me remarqu une augmentation du nombre de fibres De plus l ment peut tre li de meilleurs achats certains ont d couvert qu il exista
30. cuteurs soulignent souvent le fait que les beaux chantiers sont maintenant faits la machine Et il est vrai que ces machines abatteuses permettent un rendement sans commune mesure avec le travail d un op rateur isol dans des conditions de travail de confort et de s curit consid rablement am lior es ainsi que r gularit de travail et pr cision accrues Les coles professionnelles comme celle de Meymac en Corr ze visit e lors de l enqu te en ont fait depuis longtemps l acquisition Elles permettent notamment de travailler des longueurs de 4 m l o l on devait se contenter de 2 m avec pour corollaires moins de manutentions moins de d chets des fibres qui seront ult rieurement mieux exploit es car mieux adapt es au traitement ult rieur Ces machines bourr es d lectronique permettent de conna tre en temps r el les donn es chiffr es du travail accompli quantit longueurs nature des essences certaines sont m me reli es Internet disposent du GPS de la climatisation du t l phone Elles n cessitent en contrepartie un investissement tr s important et un conducteur tr s qualifi capable d une certaine polyvalence Les petites entreprises de b cheronnage actuelles se situent entre 1 et trois salari s quelques exceptions pr s Et souvent revient comme un leitmotiv la faible rentabilit qui conduit de nombreuses faillites dans la profession Ce qui immanquablement conduit certains respo
31. e ni de parler ni de respirer La g ne au travail pas du tout un peu Total r pondants De o o Plus de la moiti des personnes ayant r pondu cet item mettent l accent sur une g ne au travail que provoquerait le port de cet EPI voqu e essentiellement en termes de visibilit amoindrie e L cran visuel induit par sa simple pr sence la grille est souvent assez sombre et lorsque l on y cumule temps couvert et travail en for t dense On voque aussi la r duction concomitante du champ de vision e Conditions climatiques Le soleil provoque parfois des reflets sur la grille plus g nants avec un cran plastique La pluie et ses gouttelettes qui s y d posent finissent par former un voile cran accentu lorsque ces gouttelettes se m langent la r sine les copeaux ou la poussi re ce qui oblige constamment taper dessus ou souffler dedans pour enlever cette eau e Le vieillissement outre le fait qu ils se colmatent au fur et mesure de l utilisation les crans faciaux en fer rouillent tr s rapidement au bout d une semaine dans le fourgon on ne voit plus rien Protection estim e e f e o o On cherche surtout ici se pr munir des projections de copeaux de morceaux de bois et de poussi res y compris celles de mousses jug es agressives Et dans ce cadre la protection est jug e satisfaisante par presque 4 des personnes qui se sont exprim es La protection fournie
32. e tomber Protection estim e Car On ne remet pas en cause le bien fond de la protection fournie par cet quipement dans un travail o le bruit est souvent strident et non continu donc d autant plus difficile supporter c est le seul truc o il n y a rien redire Mais curieusement et paradoxalement le fait comme nous venons de le voir qu ils laissent volontairement passer les bruits utiles conduirait un certain scepticisme je ne sais pas si c est si efficace que cela car on entend quand m me bien Page 21 Dur e de vie La majorit des antibruit n est pas gard e plus de 5 ans ils sont m me pour presque la moiti des personnes renouvel s au bout d une seule ann e Causes de renouvellement d t rioration apparente fait partie du casque complet Total r pondants Les coquilles sont chang es le plus souvent lorsqu elles pr sentent des d t riorations apparentes d chir es cass es fissur es ou br l es par le pot de la tron onneuse pendant le transport Ou qu elles deviennent une g ne au travail lorsqu elles bougent trop ou frottent contre la peau Ou encore tr s souvent plus de la moiti des d clarations ce sujet parce que le casque complet est renouvel avec tous ses quipements Les antibruit personnalis s comportent un filtre int rieur que l on peut changer r guli rement plusieurs sont g n ralement fournies dans la dotation initiale Une seule personne
33. ecteur Il est donc vident que selon les activit s rencontr es les items retenus peuvent parfois tre plus ou moins pertinents voire m me dans certains cas limites sans objet L tude se propose donc d aborder les grands th mes suivants et de les d cliner selon leurs composantes li es au port de l EPI Page 4 e La t che et les risques partir de la description de la t che effectu e on aborde tout d abord la perception des risques pr sents au cours d un travail habituel Puis ceux plus sp cifiques pouvant survenir dans des conditions particuli res Ainsi que les modalit s de prise de conscience de ces risques par l op rateur e La pr vention et les protections possibles Une approche tr s g n rale des diff rentes formes de protections mises disposition afin d en appr hender leur int r t respectif et leurs limites per ues On essaie aussi ici de d gager un profil des personnes qui seraient les plus enclines se prot ger dans la branche d activit e Les quipements de protection individuelle partie la plus importante du questionnement tous les EPI y sont voqu s casque visi res lunettes antibruit masque v tements gants chaussures bottes harnais cordes Le r pondant se situe sur une chelle en quatre points selon diff rents crit res fr quence de port effectif confort ressenti g ne ventuelle dans la r alisation du travail efficacit suppos e La d claration faite
34. ection plus par conviction que par obligation il n y a personne pour m y obliger Cette conviction se d cline en e exp rience v cue sinon on serait depuis longtemps handicap jambe e se sentir l aise dans le travail pour ne pas tre constamment sur le qui vive oublie nos oreillettes a ne va pas a m a d j sauv une C1 quand on Page 30 e respect pour les collaborateurs qui on donne la consigne e reconnaissance de l efficacit potentielle j ai envie de garder mes jambes mes yeux il suffirait d une fois Une conviction parfois tellement ancr e qu elle se manifeste aussi en dehors du temps de travail chez moi aussi quand je fais du bois je mets pour tre en s curit Les quelques personnes voquant l obligation e ont v cu des exp riences leurs yeux peu convaincantes le tronc m a bien roul dessus malgr le pantalon je me suis bien cass un orteil avec un piquet malgr les chaussures e pensent la couverture en cas d accident c est obligatoire alors s il arrive quelque chose le temps de mettre sa protection Les 32 r pondants sont unanimes ils disposent tous du temps n cessaire pour mettre les protections Quand le chantier est loign on s quipe avant de partir afin d viter de devoir transporter tout l quipement Certains b cherons s quipent aussi chez eux le matin avant de partir soulignant d ailleurs le probl me qui peut s en
35. ement disponibles EPI non EPI non facilement disponibles EPI non facilement disponibles Total Totalr pondants Elle est jug e g n ralement satisfaisante dans la plupart des cas On souligne cependant que les fournisseurs n ont pas un d bit suffisant pour constituer de gros stocks de pr caution Il faut donc commander et attendre mais jamais bien longtemps 48h pour obtenir sa taille ou encore une qualit pr cise Le principe de l attribution de la prime permet anticipation on peut alors acheter le nouveau mat riel alors que l ancien n est pas encore tout fait us Formation essais pr alables l utilisation La plupart des b cherons rencontr s d clarent n avoir pas eu de formation pr alable concernant l utilisation des EPI e Tout au plus le responsable le chef d quipe ou le responsable s curit quand il y en a un ont donn quelques explications jug es souvent sommaires au nouvel arrivant mais il s agit l des entreprises structur es et d j importantes tr s peu nombreuses dans notre chantillon et dans la branche en g n ral e Les seules formations dignes de ce nom auraient t dispens es dans le cadre de l cole ou du centre de formation e Une personne enfin cite le visionnage d un film qui traitait de cet aspect dans le cadre d un stage sur l abattage essais pr alables l achat Non essais pr alables l achat Total r pondants Les possibilit s offertes
36. er sortir de Page 11 l espace de travail pour viter les chutes des branches d stabilis es par les op rations effectu es juste avant e Et quelques am liorations personnelles plus techniques telle cette bavette arri re de casque fabriqu e partir d un tissu de gu tre pour remplacer le plastique orange d origine jug peu fiable Ou encore ce casque dans lequel on inscrit tous les num ros de t l phone des responsables ou cet autre casque dans lequel on a coll une ponge h mostatique ainsi toujours disponible et accessible en cas de coupure Organisation du travail travail en quipe rapport la pr vention Important pour la pr vention l organisation du travail le travail en quipe Total r pondants 7 8 2 1 3 Plusieurs r ponses possibles C est surtout l organisation du travail qui semble importante pour 87 des op rateurs rencontr s e La r partition des diff rentes t ches en fonction des situations rencontr es on vite les chantiers en pente lorsqu il pleut les travaux trop difficiles en plein t ou la nuit on essaie de ne pas faire de trop grosses journ es e L organisation du chantier selon une certaine logique D gager le terrain auparavant observer en hauteur les t tes s ches ou les arbres encrou s faire tomber l arbre l o on le souhaite ne pas laisser de grumes ou de branches terre les d gager au fur et mesure e Penser la possibilit de fuite d ga
37. es de compr hension rencontr s tournent autour de L int r t qu il faut manifester pour la lecture de ces informations e L interpr tation n cessaire de sigles symboles r f rences parfois herm tiques sans l aide de la MSA ou d un interlocuteur s curit ou n cessitant de retourner la notice d origine ou l emballage souvent d finitivement d solidaris s physiquement de l EPI d s sa mise en service Un autre exemple est aussi fourni par ce calendrier rond que bien peu savent lire une fl che dirig e vers un num ro y indiquerait la p riode rajouter une mention d ann e qu il faut d j avoir au pr alable d chiffr e La langue utilis e anglais souvent pour certaines indications e Le manque de pr cision cette date dont la v ritable nature n est jamais indiqu e p remption fabrication la dur e pr conis e d utilisation Il s ensuit que la date pr conis e de la dur e d utilisation d un EPI n est pas connue de 68 des personnes interrog es pour le casque par exemple 1 2 3 4 ans on ne le sait jamais avec certitude et on le reconna t d ailleurs volontiers on devrait tre plus inform s on ne conna t pas Une m connaissance et une absence de rep re clairs et incontournables qui induisent immanquablement un non respect de cette dur e chez 81 des op rateurs rencontr s sous des pr textes vari s e celui qui s en sert tous les jours bien s r il doit y
38. es diff renci es en fonction de la saison meilleure adaptation diff rents travaux en m canique ce qu il est important de prot ger c est le dessus de la main or on n en trouve pas avec l paisseur au dessus Solidit plus costauds plus r sistants aux coupures Etanch it l huile qu ils ne durcissent pas l eau Longueur de manchette je me suis d j coup ce niveau avec la tron onneuse Adh rence serpes outils main Page 26 Les chaussures Fr quence de port assez f f tout le temps de temps en temps Total r pondants DER ARR EN EX EXC Ce LEE Un EPI port presque syst matiquement c est primordial quand on est habitu s on ne peut plus s en passer Confort Tr s assez confortable Peu pas du tout confortable Total r pondants Une des raisons du port syst matique est certainement rechercher dans ce caract re confortable largement reconnu on est dedans comme dans des pantoufles je les prendrais m me pour la ville A condition toutefois bien entendu d avoir la bonne pointure une condition vidente qui ne semble pas encore aller partout de soi On les trouve bien parfois un peu lourdes surtout les plus ch res celles qui sont recommand es et on souligne qu il faut quelque temps pour qu elles se fassent de quelques jours pour les plier quelques semaines pour les r der G ne au travail pas du tout Total r pondants Pas de g
39. fois tremp devient tr s lourd notamment en fin de journ e De plus elle rend les terrains glissants notamment en for t de ch taigniers ou en pr sence de gen ts Elle r duit galement la visibilit emp chant la vision en hauteur afin de pr voir l endroit de chute de l arbre e Le vent d racine les arbres provoque la chute des branches mortes rest es jusque l en suspension e La neige r duit la visibilit emp che de voir les branches et provoque des glissades tout comme le verglas e La composition du bois est aussi fonction de la saison au printemps il contient plus de s ve son grain n est pas li ce qui conduit plus facilement son clatement e Les orages en montagne l t L environnement lignes haute tension maisons zones de s curit arbres en tension avec rebond de branche et de tronc toujours possibles sont videmment autant de situations o l on cumule les risques Les chemins con us il y a fort longtemps n ont videmment pas t pr vus en fonction de la taille et du poids des engins actuels qui y circulent peuvent donc casser et provoquer le renversement des tracteurs Le mat riel cha ne qui saute retour de cha ne de tron onneuse vis de r glage mal r gl e Pr vention et protection possibles La protection collective 74 des r pondants estiment qu aucune protection collective n est mise leur disposition dans le cadre d un travail il est vrai minemme
40. ger les sous bois faire des coupes rases diriger toujours le v hicule vers la sortie ranger e Baliser les terrains dangereux indiquer les passages marquer stop sur un arbre plac devant un trou de granit Mais le fait de travailler en quipe peut aussi modifier le rapport la pr vention e R partition des t ches ne pas avoir deux tron onneurs c te c te respecter les distances de s curit mettre l op rateur comp tent l o il faut e Avertir les coll gues points de chute position des collaborateurs e On insiste ici sur le fait que le travail en quipe s il am liore parfois le niveau de s curit d marche d appel des secours d gagement en urgence peut aussi tre source de nouveaux probl mes li s notamment la co activit Le profil des porteurs non porteurs d EP I Certains facteurs apparaissent pr pond rants dans la d cision par l op rateur de porter les EPI e La formation initiale et indirectement l ge les plus jeunes seraient les plus enclins les porter et ce assez nettement puisque cit s par la moiti des personnes s tant exprim es ce sujet On pense bien entendu la formation int gr e de l cole encore bien pr sente chez eux ils sont encore sensibilis s et on insiste ici sur le fait que l aspect s curit y a souvent t parfaitement int gr au geste de travail ils ont t encadr s appris le geste d s le d part ils ont pris les
41. habituel dans la machine ne n cessit pas le port du casque C est lorsqu il en descend qu il en aurait le plus besoin puisqu il se retrouve alors plus vuln rable sous des risques engendr s par le travail qu il vient d effectuer avec la machine branches en suspension Or il ne descend g n ralement que pour quelques secondes pour prendre l air r parer la cha ne d coincer de grosses branches et ne pense naturellement pas s en quiper e Certains voquent le caract re d risoire de sa protection potentielle ne me prot gera pas d un arbre qui tombe on les ach te pas chers ils ne sont pas r sistants e Ou encore son inadaptation certaines t ches plus l g res au d broussaillage on n a pas de chocs que des clats Il faudrait donc qu il soit plus l ger e Et bien entendu l o on le juge absolument superflu pour faire les piquets en bord de EN route avec des petits arbres comme les bouleaux quand j empile pour rassembler le bois quand on fait du feu ou plus simplement en dehors de l abattage alors que le risque de branches en suspension pour ne citer que lui peut tre encore bien pr sent e Dans certains cas particuliers il est ressenti comme une g ne notamment par les op rateurs de l IFN qui doivent monter des perches a r duit le champ visuel vers le haut s il y a du vent je dois pouvoir en garder la perception Confort tr s confortable
42. ie sans doute le succ s remport par les bouchons d oreille personnalis s qui outre le fait qu ils soient sur mesure et donc parfaitement adapt s la morphologie de l op rateur ont t introduits par la MSA locale qui s est au passage charg e de tous les aspects de la d marche L information pour les m mes raisons a bien du mal cheminer jusqu au b cheron qui ne se r f re souvent qu un catalogue pour ses achats Un l ment semble t il incitateur r side dans l assimilation par le salari de l ensemble mise en s curit facilitateur de travail bien fait par le fait qu une pr occupation importante se trouve ainsi partiellement r solue Page 40 Et enfin il serait int ressant de se pencher sur le cas du risque particulier que repr sente la tron onneuse lorsqu elle est utilis e par un gaucher Cette machine est en effet ergonomiquement adapt e un droitier l enseignement est dans les coles r alis pour le plus grand nombre donc pour les droitiers Et le gaucher qui l utilisera aura la jambe toujours en avant bien plus expos e que celle d un droitier la cha ne de la tron onneuse s en trouvant ainsi beaucoup plus rapproch e La seule s paration physique n est plus alors dans ce cas que l paisseur du carter alors que dans le cas du droitier c est l paisseur du moteur qui s parera beaucoup plus efficacement la cha ne de la jambe de l op rateur Page 41 Bibliographie ABEYSEKERA J D A and
43. ilieu de semelle e Plus s curis es autour anticoupure partout e Plus montantes protection de la cheville emp cher l entr e de corps trangers Les bottes Fr quence de port Non r ponse tout le temps asser de temps en resque jamais Total p p r guli rement presque J r pondants CNRS a e Les bottes sont essentiellement port es par temps de pluie en remplacement des chaussures parfois aussi le matin cause de la ros e ou plus sp cifiquement pour certains travaux en rivi re sur chantiers mouill s en plantation Page 28 Confort g pas du tout tr s confortable assez confortable peu confortable confortable Total r pondants CEE Les bottes sont jug es dans l ensemble assez peu confortable la moiti des r pondants 10 les trouvant m me pas confortables du tout Elles sont jug es lourdes chaudes favorisant la transpiration dures mal au talon ch res G ne Cu LL Elles ne semblent par contre dans l ensemble pas trop g ner le bon d roulement du travail on voque une g ne des mouvements surtout avec le pantalon car montant trop haut de rendre la cheville moins mobile et de ne pas maintenir suffisamment le pied Un probl me particulier se fait jour avec les cuissardes lorsque l on n est pas toujours dans l eau il faut les enlever les remettre Sinon si on les garde lorsque l on est dans le talus cela provoque des probl mes d articulation du genou Protection
44. is il arrive aussi que certaines personnes ne re oivent jamais d EPI neufs l information du mode d emploi ne leur parviendra donc jamais Quant au contenu pr sent on y rel ve surtout les conditions d entretien comment graisser les chaussures comment laver le pantalon ne pas repeindre le casque ne pas l affubler d autocollants Certains se montrent critiques ils pensent que l on sait bien s en servir ils ne marquent que des banalit s qui n incitent pas la consultation Il faudrait expliquer mieux quoi il peut servir son efficacit travers une approche plus technique qui le rendrait plus cr dible Il est par ailleurs tr s rare qu une explication orale chez le revendeur ou le constructeur qui conna t mieux le mat riel compl te ce document a reste la demande de celui qui ach te Et en aucun cas on voque une aide la prise en main ou un suivi ult rieur Le marquage d informations Ont remarqu le marquage d informations sur certaines protections N ont pas remarqu le marquage d informations sur protections Total r pondants Page 34 la compr hension de ces informations ne poserait pas de Total r pondants probl me la compr hension de ces informations poserait probl me Le marquage d informations sur le mat riel EPI lui m me a t relev par les 2 3 des r pondants Mais l interpr tation de ce type de marquage laisserait perplexe les 4 des r pondants m me si tous peu
45. it maintenant un pantalon d t comportant une a ration sp cifique des jambes et des fesses et que les tailles taient mieux adapt es 18 personnes soit plus de la moiti attendent encore des am liorations sur ces pantalons e Conception g n rale moins lourds moins chauds moins pais mieux taill s e Protection am lior e toile arri re plus paisse entre les jambes galement protection plus circulaire plus solides devant accroche souvent des branches e Meilleure r sistance aux conditions climatiques s chage am lior moins grande vuln rabilit la pluie en termes de poids notamment e _ approvisionnement plus rigoureux Il en faudrait souvent deux par op rateur s chage par temps de pluie des tailles adapt es et non plus uniques se procurer les gammes t hiver Page 24 Les gants Fr quence de port Non r ponse tout le temps HORS G RrIpe en presque jamais Total r guli rement temps Une utilisation qui appara t plut t pisodique puisque 28 seulement d clarent les porter tout le temps ou assez r guli rement e Contre les salissures l entretien des machines pour garder les mains propres quand on remontera en cabine toucher les boutons e Contre les agressions de l environnement tirer les branches les morceaux de bois quand il y a des ronces du houx des pineux des clats de bois l empilage e Contre certaines maladies dues aux plantes leptospirose
46. mbe aussi ceux qui imposent des prix incompatibles avec l achat d EPI ou les march s plus rentables o l on voit des gens bien mieux quip s Page 13 Les quipements de protection individuelle Le tableau suivant r capitule le nombre de personnes sur les 32 interrog es se sentant concern es par le port des diff rents EPI utilis s en b cheronnage m me de mani re pisodique Ce tableau global montre bien l importance ressentie des EPI dans l activit de b cheronnage Tous les EPI y sont en effet repr sent s la majorit des r pondants tant surtout concern e par le port des chaussures du v tement du casque des antibruits des gants Masque harnais et cordes s av rant d une utilisation beaucoup moins syst matique et li e des activit s plus marginales traitements pr ventifs ou lagage Le casque Fr quence du port et type de casque utilis assez tout le temps de temps en temps Total r pondants Le casque de b cheronnage se pr sente souvent sous la forme d un casque complet quip de plusieurs accessoires qui en sont partie int grante cran facial relevable antibruit sous forme de coquilles Une personne rencontr e ayant cru d celer des caract ristiques particuli res de chacun de ces quipements constitutifs en fonction des diff rentes marques s est confectionn e elle m me un ensemble complet partir d l ments de casque puis s dans plusieurs marques diff
47. mbien d accidents avez vous d j eu 68 des personnes interrog es ont d j eu au moins un accident avec arr t Une analyse des 32 accidents relat s fait appara tre la r partition suivante e tron onneuse cha ne parfois en fin de course Coupures 10 31 cause de l inertie outils main serpe branche sur paule clavicule genou un arbre tomb tronc qui roule sur la jambe chute d un bouleau sec D chirures musculaires e e Chutes d arbres de 9 28 e e e Cons cutifs e tassements de vert bres e e e e e e branches manutention chevilles clats du marteau risques m caniques poussi res Eclats projections cras pied sous la grue e pines traverse la chaussure Chutes 2 e tomb sur un buis branches dans l il e chute depuis un arbre Total accidents relat s 32 100 7 y ek Page 36 9 personnes se sont prononc es cette occasion sur le r le qu a jou leur protection ce moment pr cis 5 estiment que ce r le a t positif 4 n gatif 5 personnes ont remarqu des insuffisances de la protection lors de leur accident des manchettes de gants trop courtes un talon de chaussures qui a laiss traverser l pine le casque qui n a prot g que la t te Les risques pervers La moiti des 30 r pondants cette question pense que le fait de porter une protection pourrait tre lui m me l origine d un accident Nombre exemples citations Rester
48. mbin s Il arrive la moiti des personnes interrog es de porter des quipements combin s dans le cadre du travail de b cheronnage Il s agit g n ralement de la combinaison casque visi re antibruit souvent un seul et m me quipement complet Et qui de ce fait ne pose pas de probl me particulier la majorit des utilisateurs On y trouve m me un avantage les coquilles antibruit maintenant plus fermement l ensemble sur la t te quand on a lever la t te a fait tenir l ensemble Quelques personnes voquent toutefois la lourdeur dur porter et l impression d emprisonnement regrettant qu il ne soit pas plus possible de panacher les quipements dans le cas du d broussaillage par exemple o seuls antibruit et visi re suffiraient On voque aussi les bottes et le pantalon de s curit comme je suis petit et costaud le pantalon ne rentre pas dans les bottes serre au niveau du mollet coupe la circulation et je ne peux plus marcher Une autre personne rencontr e voque la difficult m me de laisser le pantalon au dessus des bottes parce que elles sont trop larges ce qui entra ne des parties non prot g es entre protection de la botte et pantalon Obligation ou conviction Porte epi parce que finalement Porte epi parce que c est Total r pondants a quand m me bien E Il n est pas trop surprenant de constater que les b cherons souvent seuls dans la for t d cident de porter leur prot
49. mpl te et donc plus repr sentative de la r alit Conception du guide d entretien A partir des r sultats obtenus lors des pr c dentes tapes et de l exp rience d interventions similaires dans d autres secteurs d activit h pitaux m tallurgie une premi re version du guide d entretien a vu le jour fin octobre 98 qu il convenait de tester en situation r elle avant son adoption d finitive La r gion Limousin a t choisie pour cette op ration de test notamment en raison de la diversit des secteurs qu elle pouvait offrir Cette premi re bauche du guide d entretien a t administr 6 personnes dans les quatre secteurs retenus pour l enqu te milieu hippique dans des haras utilisation des produits phytosanitaires sur des exploitations de vergers lagage et b cheronnage aupr s de salari s d une grande entreprise Une pr enqu te qui a permis d en affiner les modalit s de passation formulation des questions laboration de certaines modalit s de r ponses conditions mat rielles temps n cessaire son administration et int r t d une observation concomitante de la situation de travail D roulement de l enqu te Chaque correspondant r gional se chargeait de trouver et de convaincre des entreprises r pondant aux crit res d finis au d but de l enqu te notamment en termes d appartenance aux secteurs retenus Les difficult s ce stade taient d j nombreuses tenir compte des surcharges d acti
50. mps de r fl chir quelques instants sur un sujet qui bien souvent les pr occupe mais qui se trouve la plupart du temps noy dans des contraintes plus imm diates Certains n h sitant pas nous remercier de cette visite qui leur aura beaucoup apport D autres retomb es secondaires non n gligeables sont d j constat es gt les demandes de renseignements sus mentionn es de la part des employeurs et des op rateurs gt la vision par le correspondant MSA d une r alit parfois diff rente de ce qu il conna t habituellement En quelques occasions celui ci a m me pu p n trer des milieux qui lui taient inconnus ce type de d marche ayant favoris le contact ou simplement permis une discussion sereine d barrass e de tout enjeu imm diat Page 7 gt Sans parler de retomb es tr s concr tes telles qu exigences des employeurs d sormais plus soutenues aupr s de fournisseurs qui pourraient tre tent s parfois en toute bonne fois d ailleurs d couler des mat riels p rim s gt Citons encore pour m moire cette demande spontan e d changes de l inventaire Forestier National afin de l aider r diger un cahier des charges pour des EPI adapt s son activit qui a donn lieu une action d assistance d bouchant sur des prise de d cisions concr tes au sein de l entreprise et dont les r sultats on pu tre int gr s cette enqu te Remerciements Il est bien vident que cette enqu te n
51. n ralement r guli rement ses protections On fait d ailleurs remarquer que celui qui vient avec son jean est tout de suite catalogu il vient pour bricoler Et on voque aussi ces quelques jeunes qui arrivent ici avec la casquette l envers ou qui nous disent que la s curit ils n en n ont rien faire e Le contexte de travail o selon l environnement les gars en rivi re demandent souvent d enlever le casque alors qu en for t ils ne le demandent jamais o selon le statut de l op rateur les salari s seraient mieux prot g s parce qu on leur fournit les entrepreneurs doivent acheter eux m mes et ceux qui ne paient pas de charges ne se prot gent pas les patrons ne seraient pas soumis une l gislation l inverse de leurs salari s alors ils ne mettent ni pantalons ni casque o L aspect conomique les entrepreneurs ne sont pas des gens riches toutes ces s curit s a leur co terait la moiti d un salaire et cette notion de rendement qui diminuerait avec le port de l EPI o Le fonctionnement g n ral de l entreprise chez nous c est devenu une r gle on est oblig s tout le monde est log la m me enseigne La s curit reposerait avant tout sur organismes HR Total r pondants s curit Plusieurs r ponses possibles e L op rateur se sent ici tr s responsable de sa propre s curit Dans un travail nomade souvent isol on compte donc avant tout sur
52. n de la tron onneuse alors que rappelons le certains b cherons les portent pr cis ment pour cette raison et aussi par peur de laisser chapper des objets e Une perception moindre des r actions de la tron onneuse on ne sent plus l acc l ration de sa tron onneuse en plus si on a l antibruit quand a tourne on n a plus les moyens de s en rendre compte Protection Peu pratiquement pas Total r pondants is 5 La protection est jug e satisfaisante pour les 3 4 des r pondants c est fait pour travailler sans souci On d plore simplement le fait que parfois pas assez longs ces gants laissent entrer des corps trangers Dur e de vie causes de renouvellement 1 semaine Plusieurs mois Total r pondants Ci tn LL o La m me paire de gants est g n ralement utilis e pendant environ un mois La totalit des r pondants attend que les gants soient d t rior s pour les renouveler A noter ici une pratique non exclusive de cet EPI qui r v le du statut du salari un travailleur ind pendant d clare moi je n en n ai achet qu une fois dans ma vie je n en ai d ailleurs pas actuellement C est le gars de l entreprise pour laquelle je travaille qui me fait un cadeau me donne les siens lorsqu ils sont vieux Modifications Aucune modification r cente n aurait t observ e sur ces gants 6 personnes attendent donc quelques modifications en termes de e _ Approvisionnement des pair
53. n de produits phyto lors de traitements pr ventifs Ou encore pour se prot ger de la poussi re en lagage masque papier Cette utilisation tr s ponctuelle fait qu on d clare le changer syst matiquement chaque nouvelle utilisation On voque la transpiration et l essoufflement provoqu s par le port de cet EPI Il se salit de plus constamment ce qui oblige un nettoyage fr quent On lui reproche aussi son manque d tanch it notamment sur les c t s Page 22 Le v tement Fr quence de port et type de v tement utilis Non r ponse tout le temps a JENETIB En presque jamais Total r ponses r guli rement temps Dans l activit de b cheronnage on comprend ici g n ralement minima le pantalon Qui peut parfois tre de s curit et donc constitu de fibres anticoupure notamment vis vis de la tron onneuse Mais on se contente aussi parfois d un simple pantalon de travail qui n a pas toujours ces caract ristiques Cette base est parfois compl t e d autres quipements e La veste surtout par mauvais temps e Les cuissardes par temps de pluie Les r ponses suivantes lorsqu elles ne seront pas argument es sp cifiquement se r f reront donc surtout au pantalon Confort Tr s assez confortable Peu pas du tout confortable Total r pondants Des avis plut t mitig s en ce qui concerne le confort de ce v tement On lui reproche notamment e Sa lourdeur surtout lorsqu il devient s
54. nsables pourtant convaincus de l apport de ces quipements en terme de s curit raisonner aussi en termes de rendement amoindri ou de perte de temps L quipement de s curit n cessaire est relativement complet de la t te aux pieds entra nant naturellement dans son sillage des d penses importantes C est ainsi que certains choisiront de s quiper minima parfois avec des mat riels r cup r s ou impossibles r gler casque juste pos sur la t te chaussures de pointure inadapt e avec les coquilles apparentes tee shirt pantalon d chir rapi c et trop large avec une ceinture non ajust e un cas r ellement observ lors de notre enqu te d une personne d clarant ne s quiper que parce que c est obligatoire Et le statut du salari employeur salari ind pendant ou encore travailleur occasionnel jouera l aussi un r le essentiel Un mat riel que l on rencontre souvent en b cheronnage est le casque complet avec visi re et coquilles antibruit Outre le fait qu un maximum d quipements soient ainsi toujours disposition notamment dans le cas de chantiers loign s cette formule pr sente aussi l avantage d acc l rer sa rotation moyenne Il suffit en effet bien souvent qu un seul des quipements soient d t rior s pour que l on d cide de changer l ensemble Une incitation donc se rapprocher de la date de p remption pr conis e qui ne serait que peu respect e Avant tout d ailleurs parce que
55. nt nomade 26 cependant voquent cependant quelques points pouvant y tre assimil s e l organisation du chantier pr paration information des autres op rateurs appr ciation de la hauteur de l arbre valuation de son point de chute d termination des distances de s curit Page 10 deux fois la hauteur de l arbre positionnement des op rateurs en dehors de la zone de chute avec une place de fuite une fois les ronciers nettoy s pour m nager des issues e les panneaux de chantier le balisage la signalisation e les cabines des engins notamment des abatteuses les plus r centes qui sont quip es de s curit s passives d tecteur de pr sence sous le si ge ou graissage plus accessible La protection individuelle Elle est videmment pr sente partout On voque ici spontan ment casque chaussures pantalon gants Mais tr s vite aussi le co t important de ces quipements un bon casque c est une journ e de travail Ce qui conduit acheter peu solide parce que pas cher Dans ce contexte on a videmment du mal comprendre la n cessit du remplacement syst matique de certains mat riels j ai encore deux ou trois casques la maison qui sont impeccables L aspect conomique revient aussi propos de la rentabilit de la profession c est un m tier qui financi rement n est pas suffisamment valoris vu tous les risques que l on a ce qui peut aller jusqu conduire certains patrons
56. ntreprise exploitation Conducteur engin Directeur de centre Bucheron agricole chef d entreprise g rant Abatteur Conducteur installation Formateur Elagueur houpeur D bardeur monteur grimpeur Exploitant agricole Moniteur Scieur Paysagiste Magasinier Lad Sylviculteur Chef d entreprise Mara cher Jockey Technicien de rivi re Forestier P pini riste Entra neur Conducteur d engin Chauffeur polyvalent Horticulteur Exploitant agricole Chef d quipe Formateur Viticulteur Journaliste hippique Op rateurs de mesures Responsable mat riel de et de relev s traitement Responsable s curit Quelques retomb es imm diates de l enqu te Une des retomb es directes les plus probantes de cette enqu te souvent nonc e par l entreprise elle m me est d avoir permis un auto diagnostic permettant information mutuelle dialogue amorce de r flexion ult rieure voire d cision d agir sans tarder sur des points concrets A partir d une approche compl te de la situation de travail gt l op rateur a pu se situer par rapport aux probl mes de s curit valuer les points forts et faibles induits par son comportement habituel gt l quipe de travail en a b n fici par l in vitable confrontation entre op rateurs au sujet des r ponses fournies n oublions pas que sur un chantier agricole les opportunit s de contact et les visites d institutions sont rarissimes gt les employeurs ont enfin pris le te
57. ort des EPI dans les activit s industrielles et agricoles rapport INRS oct 96 afin de poser le probl me dans sa g n ralit e application plus sp cifique l agriculture de ces probl mes Analyse des difficult s de port des EPI dans les activit s industrielles et agricoles 2 me phase pr tude dans diff rents secteurs d activit rapport INRS d cembre 97 Cette tape interm diaire a permis d tudier la faisabilit d une enqu te plus intensive par le biais d une approche progressive depuis le minist re de l agriculture jusqu aux utilisateurs d EPI en passant par les institutions r gionales les pr venteurs de terrain et quelques employeurs Cette d marche aura notamment permis de recenser et de caract riser diff rents contextes d utilisation potentielle des EPI en agriculture et d tablir un pr diagnostic des situations analyser en priorit Objectifs de l tude La derni re phase pr vue objet du pr c dent rapport beaucoup plus intensive devait permettre de recueillir l opinion des utilisateurs sur les difficult s du port afin de fournir une meilleure connaissance de la r alit du terrain e part relative des prescriptions de s curit par rapport aux multiples prescriptions qui peuvent se c toyer dans l entreprise ou sur un chantier agricole objectifs atteindre consignes d utilisation du mat riel e cart existant entre s curit prescrite et s curit r elle selon les diff
58. ottes combinaison On voque aussi les entraves suppl mentaires provoqu es par les v tements ou le casque la visibilit amoindrie et la perception att nu e des bruits utiles Enfin l instabilit de certains EPI qui peut conduire des gestes parasites Page 37 La peur de l accident ou de la maladie vous arrive t il d avoir peur d un accident ou d une maladie dans votre travail 61 des personnes interrog es r pondent positivement cette question concernant une certaine peur de l accident ou de la maladie pendant leur travail Mais il est int ressant de constater qu en fait 26 personnes soit 84 des r pondants s expriment abondamment sur ce sujet traduisant ainsi une certaine inqui tude une appr hension quasi journali re que l on se refuse tout simplement parfois qualifier de peur je n emploie pas ce mot parce que en fait j en prends conscience On pense dans ce m tier beaucoup plus l accident qu la maladie e Le m tier est dangereux j y pense tous les jours le matin quand vous partez vous n tes pas s rs de rentrer le soir dans ce boulot l on ne s y attend pas et a vient tout d un coup quand je pars le matin pour laguer je ne suis pas s r de rentrer le soir avec de bons yeux tous ces risques que l on prend pour tre si peu pay s c est vraiment trop dur on travaille toujours c t de la mort la nature est impr visible e On y pense videmment davan
59. par la personne interrog e au sujet de l estimation de la fr quence de port par exemple aura ici beaucoup plus d int r t et de validit qu une observation instantan e sur le terrain alors que notre visite est annonc e de longue date Puis leur ad quation tout comme leur inad quation notoire certains travaux Le probl me particulier de l utilisation concomitante de plusieurs EPI sera ici galement abord ainsi que les motivations de l op rateur replac es dans le contexte des contraintes qu il peut avoir subir e La gestion des EPI mani re de se procurer ces quipements fr quence et crit res de fourniture p riode pr alable l utilisation formation essais comparatifs possibilit de choix information donn e avec l EPI forme perception compr hension respect maintenance et stockage dur e de vie moyenne de l quipement et raisons conduisant son renouvellement e Le rapport per u entre la protection individuelle et les accidents au travers notamment d une analyse rapide avec l int ress des accidents survenus Il est bien vident que l on ne saurait ici se contenter de simples r ponses de type binaire oui non qui ont videmment toute leur importance mais qu il convient chaque fois de faire expliquer et argumenter en s adaptant la personnalit de la personne interrog e au contexte professionnel L analyse des donn es pr sent es ici est donc essentiellement qualitative r
60. par les crans faciaux comporte toutefois des limites li es au fait que le visage n est pas int gralement envelopp il y a quand m me des bouts qui passent sur les c t s des branches qui peuvent voler passer en dessous et l emmener Page 18 Dur e de vie Un cran facial dure g n ralement plusieurs ann es Il est souvent chang dans le cadre d un renouvellement du casque puisque partie int grante de cet EPI 60 des personnes concern es Mais on fait remarquer ce sujet qu il en est souvent le maillon faible Les autres ne la renouvelant jamais de mani re syst matique malgr les prescriptions en vigueur mais uniquement lorsqu il appara t d t rior Am liorations Une seule personne a remarqu une am lioration positive de son cran maintenant plus raide donc moins fragile et g nant moins la vision 11 personnes attendent quelques am liorations e La visibilit on les souhaiterait moins noirs moins r ceptifs aux reflets e L efficacit ils n arr tent actuellement pas assez la ferraille les graviers les bois charg s de s diments de sable de mousse De plus on souhaiterait qu ils descendent beaucoup plus bas pour le d broussaillage par exemple qu ils soient plus enveloppants e La solidit en plastique ils durent plus longtemps parce que flexibles e Une meilleure attache au casque ils se d tachent parfois et se d solidarisent quand on prend le choc d une branche e
61. portements Une sorte d adaptation de la m thode de travail en fonction du contexte Il est souvent soulign ici que le b cheronnage est avant tout un travail de t te compl ment indispensable au port de protection individuelle consistant contr ler ses risques en permanence et ce m me lorsque l on en a bien l habitude e Avant le travail la r flexion l organisation l anticipation Tous les chantiers tant diff rents il semble souhaitable d avoir des approches diff rentes les plus anciens ou les moins r fl chis ont l impression d inventer alors qu ils ne font souvent que s adapter Les plus jeunes consid rent juste titre que ces approches diff rentes font partie int grante du m tier Nettoyer d abord les arbres dangereux avant d attaquer couper toujours le sous bois auparavant car il risque ensuite de plier sous le poids de l arbre abattu et se transformer en ressort nettoyer tout autour pour viter de se trouver coinc viter les passages difficiles lorsque l on conduit un engin lors d abattage dans les talus faire auparavant un chafaudage pour couper un arbre situ dans une pente Tenir compte des facteurs ext rieurs tels que le vent e Pendant le travail choisir les m thodes de travail adapt es travailler proprement se m fier tre constamment concentr attentif se tenir distance vue des coll gues et s arranger pour ne jamais avoir les croiser Et lors de la pause de midi pens
62. re de port en cas de risque r siduel les pr venteurs observent encore fr quemment sur le terrain une inapplication des prescriptions de s curit et des r ticences au port r gulier des EPI Les causes invoqu es de cet tat de fait sont souvent les difficult s d application sur le terrain Ce constat a conduit le Minist re de l agriculture et de la p che proposer l INRS une convention de collaboration portant sur l analyse des difficult s du port des quipements de protection individuelle dans les travaux agricoles Ce sujet rev t une importance paradoxale dans la mesure o e les prescriptions de s curit sont de plus en plus associ es voire int gr es des proc dures de travail e les activit s ont tendance se m caniser s automatiser soustrayant ainsi de mani re croissante l homme aux risques qui l entourent e l acceptabilit des EPI se renforce constamment par le biais d am liorations techniques ou ergonomiques e l poque n est plus aux injonctions ou obligations non argument es une d marche positive tend se d velopper d inciter au port par mise disposition r guli re persuasion recherche concert e d adaptation au contexte ou par le biais d essais pr alables bas s sur le volontariat Rappel des phases pr c dentes e recherche bibliographique sur les conditions d acceptation et de rejet des EPI dans diff rents secteurs industriels et agricoles Analyse des difficult s de p
63. rents types de situations rencontr es e raisons du non port difficult s r elles rencontr es par les op rateurs M thode La m thode retenue consiste en une combinaison d entretiens semi directifs d observations sur le terrain et de confrontations avec les avis des pr venteurs gt Un guide d entretien semi directif aupr s des utilisateurs dans une optique permanente d approche globale de la situation incluant un maximum de facteurs environnants Page 3 gt des observations sur le terrain d l ments concrets d gag s lors de la discussion objectivant ainsi l approche gt une confrontation avec les avis des pr venteurs pr sents aspects l gislatifs normatifs ou comparatifs d une r gion ou d un secteur l autre Secteurs et r gions retenus Jug s repr sentatifs de l importance du probl me de non port des EPI quatre secteurs ont t retenus pour cette tude exploitation foresti re b cheronnage lagage m tiers du cheval utilisation de produits phytosanitaires Ce choix induisant les r gions o ces secteurs sont les plus repr sent s Limousin b cheronnage Haute Normandie lagage Ile de France m tiers du cheval Centre utilisation produits phytosanitaires Mais secteurs et r gions g ographiques n ont pas t syst matiquement li s On a plut t souhait attribuer une certaine diversit des secteurs d activit pour chaque r gion permettant ainsi une approche plus co
64. rochers La noyade techniciens de rivi re Les accidents de trajet La marche se tordre la cheville griffures Les piq res d insectes Les probl mes li s la manutention de charges lourdes Page 9 La prise de conscience de ces risques Les op rateurs ont pris connaissance de ces risques Par leurs Par une formation int gr e Par une formation Total responsables l enseignement sp cifique la s curit r pondants La majorit des r pondants ont appris ces risques tout seul sur le tas et ici sans l aide de coll gues puisque le travail est souvent isol 28 ont toutefois b n fici d une formation la s curit soit int gr e lors de l enseignement soit sp cifiquement par la suite Et deux personnes seulement en ont t instruites par leurs responsables Des facteurs aggravants 87 des personnes interrog es estiment que certaines conditions particuli res peuvent les exposer des risques particuliers Les conditions climatiques pluie neige verglas vent chaleur augmentent consid rablement le risque de glissades ou de chutes r duisant visibilit et stabilit de l op rateur et de son environnement La chute risquant de se produire alors que l on a la tron onneuse la main e La chaleur plombe les gars qui n ont plus alors les m mes r flexes bougent moins vite et deviennent beaucoup moins agiles e La pluie oblige s engoncer dans un v tement de pluie qui une
65. romis entre les diff rentes marques qui ont chacune leur points faibles et forts L cran facial Fr quence de port et type d cran facial utilis tout le temps Non r ponse assez r guli rement L cran facial tr s souvent nomm visi re par les utilisateurs n est qu assez peu utilis en b cheronnage 4 personnes l utiliseraient r guli rement 5 autres de temps en temps Le choix porte g n ralement sur un cran de type grillag en plastique ou en fer souvent int gr e au casque La grille plexiglas apparemment moins appr ci e dans un travail de for t cause de la bu e qui s y forme semble par contre appr ci e au d broussaillage Les crans faciaux en plastique sont jug s plus fins donc meilleure protection plus l gers que ceux en m tal mais seraient plus fragiles et plus sujets aux reflets Le maillage plus gros que ceux en m tal laisserait trop le vent s engouffrer Les utilisations sont li es surtout l activit de d broussaillage mais aussi d abattage de b cheronnage et dans une moindre mesure d lagage Plus particuli rement lorsque l on coupe en hauteur et en pr sence de vent et conjointement avec l utilisation de la tron onneuse Page 17 Le confort Tr s assez confortable Peu pas du tout confortable Total r pondants D Le o o Le confort des crans faciaux semble satisfaire la majorit des utilisateurs ce n est pas le plus dur supporter a n emp ch
66. s t tanos e Contre le froid l hiver e Pour faciliter la prise tirer le c ble tronc moins appr hender la prise l lagage mieux tenir sa tron onneuse amortir ses vibrations ou encore se retenir aux v g taux lors de progressions dans les pentes Il est important de noter qu aucun r pondant n a jamais fait mention d une protection contre les risques de contact avec la scie cha ne Par contre il semble bien qu on les vite particuli rement lorsqu il pleut ou lors de travaux en milieu humide quand ils sont mouill s la main glisse ils n aiment pas l eau ils deviennent alors raides Confort Tr s assez confortable Peu pas du tout confortable Total r pondants RS A PS RE Mises part les remarques pr c dentes concernant les ambiances humides le confort du gant ne pose pas de probl me particulier pour environ 3 4 des r pondants A condition fait on remarquer qu on ne les porte pas trop longtemps et surtout qu ils soient bien choisis on pense ici une taille ad quate mais aussi une qualit satisfaisante G ne Ca Le LL Pr s de la moiti des r pondants pensent que le gant ne g ne pas du tout le bon d roulement du travail Page 25 Parmi ceux qui sont de l avis contraire les reproches concernent surtout e Une pr hension amoindrie pour les quelques travaux fins effectuer ou encore les quelques travaux d criture relev s mais aussi pour le maintie
67. s coll gues qui avertissent Ou encore parce que l on n en per oit plus l utilit lors de l empilage ou en plantation Confort pas du tout tr s confortable assez confortable peu confortable confortable Total r pondants Les 3 4 des personnes qui se sont exprim es ce sujet trouvent l antibruit confortable On ne tarit pas d loges sur les bouchons r alis s sur mesure la MSA de la r gion visit e a pris en charge les modalit s pratiques de r alisation et une partie de la contribution financi re que l on trouve super qui tiennent bien moins chaud que les autres et gr ce auxquels on est bien moins fatigu s le soir Les coquilles font bien un peu transpirer et favoriseraient l apparition de bouchons de c rumen provoqueraient aussi un bruit l int rieur c est tellement ferm Concernant ces coquilles certains ont remarqu une diff rence de confort entre certaines marques G ne L antibruit ne parait pas trop g ner le bon d roulement du travail de b cheronnage Les quelques remarques ce sujet concernent la moins bonne perception des bruits utiles le coll gue qui appelle qui crie qui siffle Une g ne semble t il bien ma tris e avec les bouchons personnalis s avec lesquels on entend tout juste un peu plus sourdement et avec lesquels on peut discuter Les coquilles ont m me un effet b n fique secondaire celui de mieux maintenir le casque sur la t te et l emp cher ainsi d
68. soi m me et sur son bon sens pour assurer sa protection c est moi de voir comment le chantier se pr sente le r flexe du port doit tre automatique radical et rigoureux On insiste sur le fait que le patron il est l ou il est pas l alors L ouvrier doit se sentir responsable et disciplin respecter les r gles et on conclut sur le sujet en disant de toutes mani res au bout du compte c est nous qui en subissons les cons quences c est de notre sant dont il s agit Si on a un accident l entreprise pourra toujours chercher un autre salari mais nous bless s nous serions les grands perdants e l est bien vident beaucoup que cette responsabilit individuelle de l op rateur ne peut s enclencher qu apr s une prise de conscience un tat d esprit ou des d cisions prises en amont au niveau notamment de l employeur A lui incombe le devoir de sensibiliser d inciter aux formations d informer chantiers difficiles notamment de fournir le mat riel de s curit ad quat d imposer de rester ferme et faire la police de montrer l exemple m me si lui n y est pas l galement tenu une situation souvent voqu e comme une aberration e On attend en revanche peu des organismes de s curit Une personne seulement souhaiterait que la MSA puisse motiver au port en participant financi rement aux achats de mat riels e Et on voque ici nouveau l aspect conomique la responsabilit inco
69. suivre dans le cadre de la conduite automobile lors du trajet Le fait de se prot ger on nous recommande des protections mais j ai l habitude de mon dans la pratique je ne travail je sais me Total r pondants peux pas toujours les prot ger autrement porter Plus de la moiti des personnes s tant exprim es sur ce sujet d clarent utiliser presque toujours les protections qui leur sont recommand es Les autres voquent certains travaux sp cifiques o ils seraient jug s moins indispensables d autres un manque d habitude d autres encore le fait qu il faille les acheter soi m me des protections individuelles nous sont recommand es et les utilise presque toujours Quant aux influences ext rieures possibles le fait de se prot ger d pendrait plut t des chefs et de leur mani re d aborder le probl me de l tat d esprit qui les deux chefs et r gne dans le groupe groupe Total r pondants A galit donc des chefs et de leur mani re d aborder le probl me et de l tat d esprit qui peut r gner dans le groupe e Des chefs o Volont de l entreprise au d part donner les moyens o Responsabilit de l employeur o Sile patron fournit on est oblig s de les mettre o Impulsion des chefs r gles au d part c est impos Page 31 e Du groupe o Quand on constate un oubli on se le signale mutuellement o Je suis tout seul alors o Les vieux se moquent de ceux qui sont quip s
70. tage dans certaines conditions il y a des arbres stress ceux de gros diam tre si un arbre n est pas trop en sant il peut se casser en deux se prendre dans un autre ou tomber en arri re je me demande donc toujours s il va tomber du bon c t quand il y a du vent quand on travaille dans des pentes quand on sort de sa machine abatteuse ou quand on est plusieurs travailler sur le m me chantier risque li la coactivit e L exp rience les accidents v cus le rappellent tous les jours quand on voit une personne qui a eu l accident a fait r fl chir e On pense aussi aux cons quences in luctables d un accident sur la vie professionnelle ult rieure a me ferait arr ter ce boulot quoi faire e Alors pour essayer d att nuer un peu les risques on se fait accompagner c est pour cela que j am ne souvent ma femme avec moi je vais m installer avec mon fils on sera deux sur le chantier e Mais on voque aussi quelques maladies possibles la leptospirose transmission par l urine des rats foudroyante et grave les vaccins sont complexes et tr s chers et pas forc ment efficaces cause de ses diff rentes formes le t tanos les allergies la poussi re de bois les transmissions par les insectes tiques chenilles processionnaires mais aussi tendinites surdit atteinte la colonne vert brale Priorit travail faire ou s curit Entre le travail faire et la s
71. vent num rer les diff rents l ments constitutifs des informations qu il d livre e Une date a bien t remarqu e par 16 personnes g n ralement l int rieur du casque ou tout le moins un calendrier rond Mais les avis divergent quant la signification de cette date 9 personnes y voient la date de p remption 5 se demandent ce que cette indication de date peut bien signifier et 2 seulement voquent la date de fabrication en fait la bonne r ponse qu ils avouent avoir appris r cemment l un dans un stage MSA l autre au lyc e e Des normes un terme g n rique souvent vague qui regroupe des num ros les classes de protection les normes CE les classes de chaussures le pays de fabrication e Des d tails de ponoeption qualit technique mati re constitutive e Des dessins un arbre dessin c est pour la for t une tron onneuse il faut qu elle y soit pour notre utilisation un cusson sur la chaussure j ai toujours cru que c tait pour une utilisation tron onneuse or non e Des conseils d entretien cirage n cessaire des chaussures temp rature de lavage du pantalon temp rature pr conis e d utilisation du casque e Des renseignements pr cis 20 m s pour le pantalon trop pr cis peut tre puisque l on d clare ne pas y faire attention l achat faire confiance au revendeur la visi re qui arr te une bille d acier donc qui rassure pour les branches Les probl m
72. vit s saisonni res convaincre les entreprises prendre en compte l accessibilit aux chantiers Apr s une premi re prise de contact il exposait sommairement la d marche et ses modalit s Puis il accompagnait le responsable de l tude INRS sur le site L entretien toujours individuel durait en moyenne entre 1 h et 1 h 30 dans certains cas beaucoup plus Il tait compl t par des observations et des discussions sur le chantier lui m me Les conditions parfois pr caires de l entretien plein air climatiques ont parfois conduit le r aliser dans un v hicule Apr s les entretiens le correspondant pouvait tre amen fournir des r ponses concr tes et argument es sur certains points que le questionnement avait soulev s transformant alors la d marche en recherche action par le biais notamment de sensibilisation et d information cibl e L engagement tait pris de fournir l entreprise un rapport la fin de l tude lui permettant de se situer ult rieurement par rapport l chantillon complet demande souvent spontan ment formul e par l employeur Les entretiens se sont tal s entre mars 99 et juin 2000 Les th mes abord s Un souci d homog n it et surtout une volont de comparaison des r sultats entre les diff rents secteurs investigu s a conduit privil gier l emploi d un guide d entretien unique donc n cessairement standardis ne comportant pas de questions sp cifiques chaque s

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