questionnaire en cinq points - Renaissance du Vieux Limoges
Contents
1. urbaniser AU les zones agricoles A et les zones naturelles et foresti res N et fixent les r gles g n rales Le r glement et les documents graphiques sont opposables toute personne publique ou priv e pour l ex cution de tous travaux ou constructions Le PLU est accompagn d annexes servitudes d utilit publique liste des lotissements sch mas des r seaux d eau et d assainissement plan d exposition au bruit des a rodromes secteurs sauvegard s ZAC source site internet du Minist re de l galit des territoires et du logement Les Zones de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager ZPPAUP sont labor es l initiative et sous sa responsabilit par la commune avec l assistance de l Architecte des B timents de France Elles sont cr es et d limit es apr s enqu te publique par arr t du pr fet de r gion avec l accord de la commune et apr s avis de la Commission r gionale du patrimoine et des sites Elles peuvent tre institu es autour des monuments historiques dans des quartiers et sites prot ger ou mettre en valeur pour des motifs d ordre esth tique ou historique La zone de protection comporte des prescriptions particuli res en mati res d architecture et de paysage Les travaux de construction de d molition de d boisement de transformation ou de modification de l aspect des immeubles compris dans le p rim tre de la zone de protecti2. volution majeure Les approches patrimoniale et environnementale sont tout fait compatibles En effet la conservation et la mise en valeur du patrimoine participent pleinement d un tel d veloppement conomie d espace conomies d nergies mat riaux savoir faire Le diagnostic architectural patrimonial et environnemental impose une d marche int gr e il n y a pas de volet environnemental sp cifique ou additionnel de l AVAP et ne consiste pas en une juxtaposition de donn es ou de constats En effet un diagnostic n est pas par essence un simple recensement mais une synth se d gageant des enjeux et des objectifs crois s ainsi que les mesures en d coulant Une des volont s ayant pr sid au dispositif des AVAP est galement de mieux encadrer au regard du r glement de l aire l avis de l architecte des B timents de France En effet beaucoup de difficult s d application des ZPPAUP notamment les plus anciennes ont r sult de lacunes d impr cisions voire de confusions dans l expression du r glement prescriptions crites des recommandations dont la force juridique l opposabilit tait discutable tant fr quemment pr vues et ajoutant cette confusion Le dispositif nouveau pr voit express ment que l autorisation peut tre assortie de prescriptions particuli res destin es rendre le projet conforme aux prescriptions du r glement de l aire source site internet du minist re de la c
3. citerons que les plus embl matiques et ou les plus importantes gt remettre jour les vestiges ind ment enfouis de l amphith tre sous le jardin d Orsay gt valoriser la voie antique pav e et le baptist re pal ochr tien place Saint tienne gt comme promis pour la mandature qui se termine organiser la galerie lapidaire sous la BFM et r aliser la restitution de la domus l opus sectile devant la Galerie des Hospices De plus il faudrait r nover enfin comme annonc la crypte de Saint Martial avec un acc s vraiment digne de ce site majeur berceau de la grandeur de notre ville et lui donner une meilleure lisibilit sur la place de la R publique L acc s au mausol e de la rue de la Courtine sous l actuel magasin Eurodif est am nager tr s rapidement dans le sous sol les parties r cemment d truites abside orientale doivent tre restitu es En ce domaine il faut aussi et surtout d sormais effectuer de mani re syst matique l occasion de tous les chantiers des fouilles et sondages arch ologiques dans tout le secteur fort potentiel couvrant l antique Augustoritum Ou bien Limoges est Ville d Art et d Histoire et chacun d cideur ou am nageur doit assumer ce label ou bien on ne veut pas agir pour le patrimoine et Limoges doit renoncer au label Quelle est la position de votre groupe sur la valorisation des vestiges arch ologiques enfouis Plus particuli rement sur la v
4. peu r pandu LA TRANSFORMATION DU BAPTIST RE EN GLISE Au cours du haut Moyen ge l difice est transform en glise l est l abside est abattue puis reconstruite augment e d une abside semi circulaire fig 63 Les murs toujours li s au mortier de chaux sont cette fois tablis en tranch e aveugle et fond s sur le substrat rocheux Un autel ma onn est galement construit tandis que les sols des absides ouest et est sont refaits le b ton de tuileau employ ici est tr s charg en brique compact il repose sur Galka 65 2006 p 1 170 CNRS DITIONS Paris 2006 Extrait d un article de M Julien Denis arch ologue sur le baptist re de Limoges avec plan des vestiges 10 13 13 02 14 Deux vues des vestiges arch ologiques d couverts en 2012 rue de la Courtine 11 13 13 02 14 i 5 protection des l ments de patrimoine actuellement mena s Des l ments du patrimoine font l objet de menaces graves en d pit des obligations juridiques venant de la ZPPAUP et ou des principes venant du label Ville d Art et d Histoire Il convient de respecter les r gles existantes qu elles soient nationales ou locales Tu patere legem quam ipse fecisti respecte la loi que tu as toi m me dict e selon un principe de Droit actuel qui est la base de l tat de Droit gt l immeuble Faure place Winston Churchill doit tre d moli pour difier la cit judiciaire la Ville de Li
5. 13 02 14
6. ASSOCIATION RENAISSANCE DU VIEUX LIMOGES pf 37 rue Adrien Tixier 87100 Limoges 05 55 79 6993 info rvl87 com Limoges le 13 f vrier 2014 1 13 Madame Monsieur Vous sollicitez les suffrages des citoyens et citoyennes de Limoges l occasion des lections municipales de mars A ce jour votre programme pour la prochaine mandature est en cours de finalisation ou compl tement labor D un autre point de vue et comme vous savez Limoges a re u en 2008 le label Ville et Pays d Art et d Histoire cette distinction exige que les citoyens les d cideurs et les am nageurs soient toujours davantage sensibilis s au patrimoine Que dirait on si ce sujet ne constituait pas l un des l ments importants de la pr sente campagne lectorale et de la prochaine mandature Vous savez sans doute que l association Renaissance du Vieux Limoges agit depuis 1973 pour la promotion du patrimoine local sous ses diff rentes formes C est d ailleurs M Levet pr sident fondateur de RVL qui a incit la Ville a demander ce label Ville d Art et d Histoire Tout ceci m am ne vous adresser par la pr sente un dossier ci annex contenant diverses questions qui nous tiennent c ur au sujet de la promotion du patrimoine local Les adh rents de RVL et moi m me serions heureux de conna tre vos r ponses pr cises et franches ces questions Un retour avant fin f vrier m obligerait En effet vous comprendrez que notre d marche ser
7. a m diatis e vos r ponses seront transmises nos adh rents et la presse pour que tous soient inform s de vos avis sur ces points importants Si vous souhaitez approfondir certains aspects du pr sent dossier je suis bien s r votre disposition pour en parler avec vous sachant que cette discussion ventuelle ne saurait tre consid r e de quelque mani re que ce soit comme un soutien politique ni donner lieu une quelconque utilisation en ce domaine Je vous prie d agr er Madame Monsieur l expression de ma consid ration distingu e Le pr sident Michel Toulet Y TI p 13 02 14 Z 1 tablissement du CIAP Centre d Interpr tation de lArchitecture et du Patrimoine Cette structure doit devenir le p le majeur o le touriste comprendra vraiment la vile qu il va d couvrir Elle est obligatoire dans le cadre du label Ville d Art et d Histoire de plus sa cr ation est partiellement subventionn e par le minist re de la culture A titre de simple exemple dans un rapport le Conseil conomique et Social local de Boulogne Billancourt a rappel que la cr ation du CIAP est un engagement pris lors du d p t du dossier pour obtenir le label des Villes d Art et d Histoire Son existence incombe la ville qui a obtenu ce titre une subvention de 200 000 euros de la DRAC un reliquat de 70 000 euros restant disponible Ce qui est valable ailleurs ne serait il donc pas valable pour Limoges R
8. alias le Tireur d pine rue Turgot pr s de l ancienne biblioth que a t retir L important groupe du ch ne et le roseau autrefois au jardin d Orsay a disparu Le monument Fran ois Ch nieux qui se dressait devant la mairie a abusivement t remis en 2000 la clinique Ch nieux le buste en bronze l effigie de l ancien maire de Limoges aurait disparu en 2002 gt Des l ments patrimoniaux importants sont en attente trop prolong e d une d cision l h tel de commandement est un cas particuli rement sensible L am nagement de la caserne Marceau devient imp rieux car les b timents en bon tat ne peuvent rester ind finiment vides Il en va de m me pour l ancienne cole Normale d Institutrices rue Fran ois Perrin que le Conseil G n ral a mis en vente Quelle est la position de votre groupe sur l affaire de l immeuble Faure sur l affaire de l immeuble Lacaux et de son mur de cl ture sur la pr servation du petit patrimoine formant le d cor de nos rues sur l am nagement des b timents patrimoniaux actuellement inoccup s 12 13 13 02 14 py Annexe 5 Immeuble Faure place Winston Churchill prot g par la ZPPAUP et qui doit tre d moli pour construire la Cit Judiciaire NN HUE HN auii FER Immeuble Lacaux impasse Saint Exup ry prot g par la ZPPAUP et condamn la d molition par un permis de construire photo inventaire du patrimoine industriel Pillet 13 13
9. alorisation du baptist re pal ochr tien place Saint Etienne De la crypte Saint Martial Du sous sol de la rue de la Courtine autour du mausol e d couvert en 2012 sur la politique en mati re d arch ologie que votre groupe entend mener 9 13 13 02 14 Annexe 4 PREMIERS TEMPS CHR TIENS EN GAULE M RIDIONALE Fig 61 Limoges Haute Vienne Le baptist re plan cumul des tats 1 et 2 DAO quipe Hadis avoir t recouvertes d l ments calcaires pos s de chant L alimentation en eau se faisait par une canalisation vrai semblablement en plomb arrivant de l ouest et passant sous le dallage du bassin Pour l vacuation une conduite verticale en plomb donnait sur le puisard Le deuxi me tat est caract ris par un r tr cissement du bassin une paroi de briques est b tie l int rieur de la piscine r duisant son diam tre seulement 1 10 m tandis que le fond du bassin et sa paroi sont recouverts d un enduit de mortier de tuileau rose Dans cet tat le bassin ne dispose plus que de la conduite d vacuation l alimen tation ayant t supprim e parall lement la conduite a t d truite et r cup r e dans la petite salle annexe La morphologie et les dimensions successives de la piscine baptismale n ont ici rien d extraordinaire et s int grent assez bien dans les moyennes g n ralement constat es en Gaule entre 1 30 m et 1 60 m Seule la forme circulaire du bassin est un fait assez
10. appelons que l animatrice du patrimoine est s qualit directrice du CIAP Six ans apr s l attribution du label la d cision de r alisation de cette structure obligatoire et partiellement financ e n est pas encore prise dans d autres Villes et Pays le processus est en cours et la population est impliqu e L laboration du programme scientifique doit donc tre entam e sans d lai pour une inauguration du Centre que nous souhaitons effective dans les plus brefs d lais il y a maintenant urgence Cette ouverture doit tre consid r e comme prioritaire par rapport tous les autres projets municipaux Ou bien Limoges est Ville d Art et d Histoire et chacun d cideur am nageur simple citoyen doit assumer ce label ou bien on ne veut pas agir pour le patrimoine et Limoges doit renoncer au label Quelle est la position de votre groupe sur la cr ation au cours de la mandature venir d un CIAP Limoges et sur les d lais que vous envisagez pour cette cr ation sur le fonctionnement pendant la mandature venir du label Ville d Art et d Histoire 2 13 13 02 14 Annexe 1 Dans le cadre des conventions Villes et Pays d art et d histoire sign es avec le minist re de la culture et de la communication les collectivit s territoriales s engagent cr er un Centre d Interpr tation de l Architecture et du Patrimoine CIAP La r alisation de cet quipement se fait avec le sou
11. de plus en plus contraignantes selon l int r t patrimonial et ou touristique du lieu gt PLU Plan Local d Urbanisme pour toute la commune gt AVAP pour le centre largi comme dans l actuelle ZPPAUP gt secteur sauvegard la Cit et le Ch teau Il s agit par cette voie d amener enfin les am nageurs promoteurs architectes ma tres d ouvrages et ma tres d uvres tant priv s que publics int grer r ellement dans leurs op rations et d cisions un r flexe patrimoine conform ment aux exigences du label Ville d Art et d Histoire Quelle est la position de votre groupe sur l laboration de l AVAP sur la cr ation d un secteur sauvegard 4 13 13 02 14 Annexe 2 Le plan local d urbanisme PLU est un document d urbanisme qui l chelle d une commune ou d un groupement de communes EPCI tablit un projet global d urbanisme et d am nagement et fixe en cons quence les r gles g n rales d utilisation du sol sur le territoire consid r Il comprend un rapport de pr sentation qui contient un diagnostic et explique les choix effectu s un projet d am nagement et de d veloppement durable PADD qui d finit les orientations g n rales d am nagement et d urbanisme ventuellement des orientations d am nagement relatives certains quartiers ou secteurs un r glement et des documents graphiques qui d limitent les zones urbaines U les zones
12. h tiques Juste c t de la chapelle Saint Aur lien une maison n est toujours pas r nov e et il n y a actuellement aucun moyen juridique d obliger le propri taire Peut on accepter des fa ades l preuses dans les quartiers touristiques de la Cit et du Ch teau Une d marche volontariste s impose L obligation de ravalement d cennal est pr vue dans le Code de la Construction et de l Habitation L argument de la faiblesse des moyens de certains propri taires pour l carter nest pas recevable d autres villes de toutes tailles appliquent en effet cette mesure Ou bien Limoges est Ville d Art et d Histoire et chacun d cideur am nageur mais aussi simple citoyen doit assumer ce label ou bien on ne veut pas agir pour le patrimoine et Limoges doit renoncer au label Mais nos yeux cela ne peut se faire qu une condition absolue que jamais les fa ades raval es ne dissimulent des logements indignes Quelle est la position de votre groupe sur l tablissement d une obligation de ravalement d cennal des fa ades sur le centre ville de Limoges sur l tablissement de cette obligation sur toute la commune de Limoges 7 13 13 02 14 Annexe 3 Article L132 1 Les fa ades des immeubles doivent tre constamment tenues en bon tat de propret Les travaux n cessaires doivent tre effectu s au moins une fois tous les dix ans sur l injonction qui est faite au propri taire par l autorit m
13. moges qui d une part s est beaucoup impliqu e pour obtenir cette r alisation et qui d autre part a inventori et prot g cet immeuble dans la ZPPAUP comme pr sentant un int r t architectural doit selon nous assumer ces choix un d montage pierre pierre de la fa ade en vue d une r utilisation ult rieure serait la meilleure solution gt l immeuble Lacaux impasse Saint Exup ry est menac par un projet immobilier surdimensionn en hauteur et architecture et qui fait en outre l objet de recours devant le tribunal administratif Cet difice est prot g par la ZPPAUP au m me titre que l immeuble Faure et comme lui promis une d molition mais pour un projet l int r t d risoire sauf sur le plan financier Et dans le projet quelques portions du mur de cl ture pourtant prot g par la ZPPAUP devraient seules tre int gr es dans l immeuble construire Ceci annihilerait de fait toute l utilit la ZPPAUP cens e prot ger le paysage des morceaux d un mur de pierre inclus dans un immeuble de b ton ne forment pas le m me paysage que ce m me mur continu surmont d une masse v g tale et de la vision sur un immeuble de qualit De plus des l ments du patrimoine sont actuellement en situation d incertitude gt Petit patrimoine de nombreuses statues ont disparu de nos rues et nos places ces derni res ann es sans remonter celles fondues durant l Occupation Par exemple le Daphnis
14. on d livr e en application des dispositions qui pr c dent le maire peut sur autorisation du pr sident du tribunal de grande instance statuant comme en mati re de r f r s les faire ex cuter d office aux frais du propri taire Le montant des frais est avanc par la commune Il est recouvr comme en mati re d imp ts directs Les r clamations sont pr sent es instruites et jug es comme en mati re d imp ts directs Extrait du Code de la Construction et de l Habitation 8 13 13 02 14 fe 4 mise en valeur du patrimoine arch ologique actuellement enfoui Limoges a trop longtemps ignor son patrimoine arch ologique l enfouissant sous le pr texte de le prot ger au lieu de le valoriser une Ville d Art et d Histoire ne peut plus continuer enterrer enterrer enterrer Ce n est pas RVL qui le dit c est le groupe de la Gauche Anticapitaliste sur son blog le patrimoine est per u comme une g ne et non comme une opportunit et une richesse Ne vaut il pas mieux faire profiter de nos richesses arch ologiques et historiques les touristes actuels plut t que de recouvrir pr tendument pour prot ger en vue d un avenir incertain Certes cette mise jour imposera d entretenir mais cela rapportera d s maintenant Ainsi afin de d velopper notamment l attrait touristique de notre ville il est indispensable de r aliser de nombreuses valorisations du patrimoine arch ologique Nous ne
15. on sont soumis autorisation sp ciale Il devra donc y avoir un cahier des charges qui guidera les constructeurs et les Architectes des b timents de France La cr ation d une ZPPAUP suspend la servitude de protection des abords des monuments historiques loi du 31 d cembre 1913 ainsi que celles qui sont institu es pour la protection des monuments naturels et des sites Loi du 2 mai 1930 C est une servitude d utilit publique qui s impose au plan d occupation des sols source site internet de la direction de l information l gale et administrative d pendante du premier ministre Le dispositif des AVAP conserve les principes fondamentaux qui avaient pr sid l institution des ZPPAUP il s agit d une servitude d utilit publique dont l objet est de garantir la qualit du cadre de vie et plus pr cis ment la p rennit et la mise en valeur d un patrimoine dont les int r ts s expriment de multiples mani res 5 13 13 02 14 L appellation nouvelle donn e aux AVAP n est pas en retrait par rapport au champ trait par les ZPPAUP le patrimoine dans son acception culturelle est pris au sens g n ral Le premier alin a de l article L642 1 du nouveau du code du patrimoine num re en effet les int r ts culturel architectural urbain paysager historique ou arch ologique qui sont pris en compte au sein de l AVAP L association la d marche patrimoniale de la dimension d veloppement durable constitue l
16. soit autorisation dans les conditions et formes pr vues pour le permis de construire soit autorisation sp ciale pour les travaux qui ne ressortissent pas au permis de construire article L 313 2 du code de l urbanisme D s ce moment il revient l architecte des b timents de France d assurer la surveillance g n rale du secteur sauvegard en vue de pr server son caract re esth tique et de conserver les immeubles qui pr sentent un int r t historique article R 313 4 2 alin a du code de l urbanisme source site internet du minist re de la culture et de la communication 6 13 13 02 14 fe 3 l obligation de ravalement d cennal des fa ades Les op rations effectu es dans le cadre du PRI Programme de R novation Immobili re C ur de Limoges quoi que utiles et dignes d loges n ont ce jour aucun caract re contraignant d o des verrues persistantes Ce qui est r alis depuis dix ans est tr s m ritoire pour une ville ordinaire mais Limoges n est plus une ville comme les autres depuis 2008 elle est Ville d Art et d Histoire ce qui impose des ambitions sup rieures Peut on tol rer plus longtemps avec ce label les nombreuses devantures dans un abandon total d shonorant la rue de la Boucherie lieu touristique majeur Au 35 de cette rue une fa ade met en cause la s curit et la salubrit publique tel point qu il a fallu prendre des mesures d ailleurs peu est
17. stauration d une r glementation municipale ferme pour le patrimoine L actuelle ZPPAUP Zone de Protection du patrimoine Architectural Urbain et Paysager est connue pour tre peu contraignante dans ses r gles et dans son application Dans une ville ordinaire ceci pourrait la rigueur tre compr hensible dans une Ville d Art et d Histoire c est inadmissible Une AVAP Aire de mise en Valeur de l Architecture et du Patrimoine est en cours d laboration pour la remplacer elle doit afficher des r gles fermes De plus son laboration doit se faire non pas en comit secret mais en impliquant r ellement la population les responsables sociaux associatifs et les professionnels concern s Limoges 2025 annonce un secteur sauvegard C est une excellente id e Il doit tre tabli dans l hyper centre le plus sensible avec des r gles tr s strictes L affaire de l immeuble d Aguesseau 15 rue du Consulat a d montr si besoin tait l imp rieuse n cessit d un secteur sauvegard les boiseries d une grande qualit et homog n it n ont pu y tre pr serv es en l absence de tous moyens juridiques De plus la Mairie a engag un processus d inventaire du patrimoine parcelle par parcelle dans le centre ville ext rieur et int rieur Il y faut une suite juridique qui ne peut tre qu un secteur sauvegard Notre ville b n ficierait ainsi de trois r glementations judicieusement compl mentaires
18. tien scientifique technique et financier du minist re de la culture et de la communication direction de l architecture et du patrimoine et directions r gionales des affaires culturelles source brochure Centre d interpr tation de l Architecture et du patrimoine mode d emploi guide m thodologique de cr ation des CIAP publi par le minist re de la culture et de la communication direction de l architecture et du patrimoine octobre 2004 Le Centre d Interpr tation de l Architecture et du Patrimoine est gt pour la collectivit territoriale un lieu d information et de pr sentation des enjeux de l volution architecturale urbaine et paysag re de la ville ou du pays gt pour les habitants un lieu de rencontres et d information sur les activit s de valorisation du patrimoine et les projets urbains et paysagers gt pour les touristes un espace d information donnant les cl s de lecture de la ville ou du pays gt pour les jeunes un support p dagogique dans le cadre des ateliers d architecture et du patrimoine La programmation du CIAP est tablie dans les cinq ann es qui suivent la signature de la convention en conformit avec le guide m thodologique publi par le minist re de la culture et de la communication extraits de la convention type entre le minist re de la culture et de la communication et une ville ou un pays recevant le label Ville ou Pays d Art et d Histoire 3 13 13 02 14 fe 2 l in
19. ulture et de la communication direction g n rale des patrimoines Un secteur sauvegard est une mesure de protection portant selon la loi sur un secteur pr sentant un caract re historique esth tique ou de nature justifier la conservation la restauration et la mise en valeur de tout ou partie d un ensemble d immeubles Les secteurs sauvegard s ont en effet t sp cialement introduits par la loi dite Malraux du 4 ao t 1962 pour la sauvegarde des centres urbains historiques et plus largement d ensembles urbains d int r t patrimonial Le secteur sauvegard est une d marche d urbanisme qualitatif dont l objectif est autant de conserver le cadre urbain et l architecture ancienne que d en permettre l volution harmonieuse au regard des fonctions urbaines contemporaines et en relation avec l ensemble de la ville Il s agit l aide de r gles et prescriptions sp ciales d inscrire tout acte d am nagement de transformation ou de construction dans le respect de l existant ce qui ne signifie pas copier le patrimoine ancien mais le prendre en compte sans porter atteinte ses qualit s historiques morphologiques architecturales Les mesures de sauvegarde et de mise en valeur s appliquent d s la cr ation du secteur sauvegard et ind finiment par la suite En effet compter de la d cision d limitant un secteur sauvegard tout travail ayant pour effet de modifier l tat des immeubles est soumis
20. unicipale Article L132 2 L article L 132 1 est applicable Paris ainsi que dans les communes figurant sur une liste tablie par d cision de l autorit administrative sur proposition ou apr s avis conforme des conseils municipaux Article L132 3 Si dans les six mois de l injonction qui lui est faite en application de l article L 132 1 le propri taire n a pas entrepris les travaux qu il pr voit le maire peut prendre un arr t en vue de les prescrire L arr t vis l alin a ci dessus est notifi au propri taire avec sommation d avoir effectuer les travaux dans un d lai qu il d termine et qui ne peut exc der un an Si l immeuble est soumis la loi n 65 557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropri t des immeubles b tis la notification aux copropri taires est valablement faite au seul syndicat des copropri taires pris en la personne du syndic qui doit en informer sans d lai chaque copropri taire par lettre recommand e avec demande d avis de r ception Article L132 4 La proc dure pr vue l article L 132 3 est galement applicable lorsque les travaux entrepris dans les six mois de l injonction n ont pas t termin s dans l ann e qui la suit L arr t municipal est de m me notifi au propri taire avec sommation d avoir terminer les travaux dans le d lai qu il d termine Article L132 5 Dans le cas o les travaux n ont pas t ex cut s dans le d lai imparti par la sommati
Download Pdf Manuals
Related Search