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Guide pratique d`alphabétisation fonctionnelle: une
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1. Cryptogames et champignons Nous savons tous que des plantes tr s diff rentes poussent sur la terre grands arbres buissons herbes champignons etc Puisque nous avons tudi une maladie cryp togamigue du bl voyons ce gu est un crypto game C est une sorte de champignon Les champignons sont des plantes qui peuvent vivre et se d velopper habituellement en milieu humide sans verdir D habitude les plantes doivent tre vertes pour se nourrir et pousser L importance du bl Parmi les plantes cultiv es dans le monde le bl est l une des plus importantes On le cultive dans la plupart des pays et il constitue presque par tout l ingr dient principal du pain En Iran la principale culture d hiver est celle du bl Le prix du bl n est pas tr s lev mais il ne varie pas autant que celui de beaucoup d autres produits v g taux Si nous luttons contre les principales maladies et les principaux parasites du bl sa culture est int ressante car on peut obtenir de tr s bons rendements avec une quan tit d eau modique C est ainsi que le bl se Mise en uvre de la strat gie p dagogique Tous les champignons ont pour caract ris tique commune d utiliser des substances pr par es par d autres plantes ou par des animaux pour leur d veloppement La moisissure est aussi une sorte de champignon De nombreuses autres maladies sont caus es par les cryptogames L une de
2. 52 Definition d une strategie pedagogigue L ignorance des parasites du bl De nombreux cultivateurs semblent ignorer les indices de la pr sence des parasites qui peuvent s attaquer au bl en janvier et f vrier principalement les pucerons M me s ils cons tatent que leur bl est attaqu ils n gligent parfois d en informer les services agricoles La mauvaise utilisation de l eau en g n ral Les cultivateurs croient fermement que les profits sont proportionnels la consommation d eau Ils ignorent le rapport qui existe entre le climat et l irrigation En g n ral ils irriguent trop leurs cultures et privent parfois d autres agriculteurs de leur part d eau Autres probl mes concernant les pratiques agricoles D autres probl mes qui pourraient tre abord s dans les cours d alphab tisation fonctionnelle ont t aussi mentionn s les retards qui se produisent dans la r colte du coton le fait que les cultivateurs ne remboursent pas les pr ts qu ils obtiennent le fait qu ils ne savent pas comment couler leurs arachides le mauvais fonctionnement des coop ratives de vente etc OBJECTIFS CONOMIQUES PRIORITAIRES Coton accro tre la production l hectare Arachide et bl accro tre la production l hectare B tail am lioration de l levage du b tail INNOVATIONS TECHNIQUES PR VUES Coton R vision du syst me de rotation des guitares Am lioration des semences D
3. D bit volume Vitesse temps temps 6 irrigation Poids ou volume Surface par unit de surface 7 R colte Rendement par unit de surface Exp rience des adultes Pourcentage temps etc Rendement Echelles Lecture de graphiques Volume plans etc Quantit s soumises au pourcentage 8 Qualit et gaspillage Fraction et pourcentage Exp rience des adultes Commercialisation P A PV Fraction B P Achat vente Gain d penses conomie perte 10 Emmagasinage Co ts b n fices et ensilage Exploitation maximum des produits Pourcentage Unit de monnaie 11 Cr dit Int r t Taux d int r t ps Document 43 155 Exp rience d alphab tisation fonctionnelle de San Andres Mexique Fiche de calcul Probl me limination des taupes Situation Pr paration du m lange toxique pour liminer les taupes Objectifs Assurer la capacit d aboutir pleinement la solution technico professionnelle l limination des taupes D VELOPPEMENT L alphab tiseur pr sente oralement la situation pour pr parer le m lange toxique destin tuer les taupes il faut employer les produits ci apr s Produits Co t 10 kg de ma s 7 3 tubes de strychnine 9 coloran
4. D finition des l ments prioritaires des programmes En cette mati re les sp cialistes du milieu engag s dans les activit s de d veloppement du fait qu ils poss dent une exp rience v cue des probl mes sont m me d tablir les l ments ad quats des pro grammes et d en d finir la substance En tout tat de cause et quelle que soit la valeur de l assistance ext rieure les programmes ne peuvent tre tablis de mani re valable sans l engagement et la participation de ces sp cialistes La population analphab te elle m me aura son mot dire sur ce probl me par le truchement de ses repr sentants syndicats comit s d entreprise dirigeants organisations diverses ou par celui d un chantillon significatif Mise au point des progressions p dagogiques et des contenus Dans ce domaine les sp cialistes du milieu doivent avoir comp tence pour Appr cier les progressions p dagogiques tablir de mani re opportune les liaisons entre les activit s de forma tion pratique sur le terrain et les activit s de formation th orique en salle Fournir les contenus ad quats Participer pour ce qui est de l alphab tisation proprement dite l tablissement du vocabulaire socio professionnel utiliser dans les textes de lecture D finir les situations susceptibles d tre traduites en termes de math matiques en vue de l apprentissage du calcul comme outil de travail et de formati
5. en plus ou en moins de longueurs corporelles dont il transporte l talon talon variable selon les individus bien entendu Pour mesurer les contenances il utilise le kapoaka bo te m tallique le sobika soubique cabas en fibres naturelles capacit tr s variable selon les r gions le daba bidon de p trole de 18 litres Ces mesures sont convertibles en poids dans les transactions commerciales avec les trangers Inutile de souligner les abus qui peuvent d couler de ces usages Difficult se d tacher du r el La pens e du paysan est avant tout pragmatique elle reste toujours accroch e au r el gt Quand il use de comparaison c est toujours par r f rence au monde concret o sa vie volue quotidienne 40 Definition d une strategie pedagogigue ment Il pense g n ralement par images qui se juxtaposent ou se suivent par un lien de proximit de ressemblance ou de diff rence rarement sinon jamais par induction ou d duction Il pense par images et non par concepts Or la pens e par images est d un maniement lourd et malais particuli rement lent donc limit Difficult conceptualiser Les difficult s r sultant du fait que le paysan ne pense que par images concr tes vont provoquer chez lui faute d entra nement un arr t des possibilit s de d veloppement du jugement du raisonnement des facult s d analyse et de syn th se donc des possibilit s
6. Que doit on faire pour emp cher cette va poration R ponses libres Par le binage on brise les canaux capillaires En brisant ces canaux que favorise t on encore R ponses libres On favorise le d veloppement de la vie micro bienne Qu est ce qu un microbe R ponses libres Un microbe est un tre si petit qu on ne le voit pas l il nu Le binage a re le sol et permet ainsi aux microbes d apporter la vigne plus d l ments nutritifs Aspects socio conomiques de l op ration Dans la vie agricole on entend souvent dire Un bon binage vaut deux arrosages gt Que penser de cette affirmation R ponses libres 135 On peut donc assurer qu un binage est une op ration essentielle si l on veut obtenir le meil leur rendement Si l on traite la vigne si on l arrose si on lui apporte des engrais est ce que cela suffit sans binage R ponses libres On peut conclure un bon binage couronne les op rations ant rieures l effet attendu de ces op rations est moindre si l on n a pas proc d un bon binage Conclusion Le binage est une op ration indispensable la vie de la vigne Il permet la conservation de l eau et du sol Il assure une bonne production source de profit pour les pr coop rateurs Document 31 Projet de d veloppement de la G zireh Soudan Le bl irrigation et maladies Pratiques actuelles Raisons de ces pratiques M thodes conseill es
7. celui des travailleurs afin que l effort de formation puisse viser en m me temps que l acquisition des connaissances l acquisition d attitudes constructives Les exemples donn s dans les documents 7 et 8 illustrent bien l approche par probl mes Traduction des probl mes en besoins en mati re de formation Les pro bl mes identifi s expriment les carences individuelles ou celles des groupes et fournissent ferme pour terme la liste des besoins corres pondants en mati re de formation Emploi combin des deux approches Dans la plupart des situations on peut combiner les deux approches par objectifs et par probl mes Certains probl mes ayant trait notamment aux comp tences des individus peuvent tre abord s suivant les m thodes de l analyse du travail Inversement l tude des postes de travail peut r v ler l existence de probl mes sous jacents qu il peut appara tre n cessaire de prendre en consid ration voir diagramme 1 Un besoin majeur l alphab tisation L alphab tisation fonctionnelle constitue une m thode de formation pour le d veloppement On ne doit jamais perdre de vue que l alpha b tisation proprement dite repr sente l un des l ments fondamentaux de cette formation Il n est pas n cessaire de rappeler l importance de la ma trise de Palphabet en tant que moyen de communication Il s agit l d une donn e de la vie moderne le signe crit est une des c
8. la lecture Comment bien cultiver le coton Somo la 1 1 le on Pamba coton Pesa argent Pampa ni mali coton gale richesse Pamba huleta pesa le coton apporte de l argent MC A CA Andika crivez Pamba pamba pamba pamba pamba Pesa pesa pesa pesa pesa 148 Document 38 Projet d alphab tisation fonctionnelle de Tanzanie Initiation la lecture Comment bien cultiver le coton Somo la 2 2 le on Matuta billons Matuta ya pamba bilions de coton Pamba ni mali coton gale richesse Pamba huleta pesa le coton apporte de l argent mue pme pm vw Andika Matuta ya pamba Matula ya pamba Document 39 Projet d alphabetisation fonctionnelle de Tanzanie Initiation la lecture Comment bien cultiver le coton Somo la 3 3 le on Parua shamba sarclage du champ Matuta ya hatua 1 le billon du premier pas ou longitudinal Matuta ya hatua 2 le billon du second pas ou transversal Andika Parua parua Hatua hatua Hatua 1 Matuta ya hatua A Hatua 2 Matuta ya hatua 2 149 150 Document 40 Projet d alphabetisation fonctionnelle de Tanzanie Initiation la lecture Comment bien cultiver le coton Somo la 4 48 le on Pamba ni mali coton gale richesse Pamba huleta pesa le coton apporte de l argent Parua shamba sarclage du champ Matuta ya hatua 1 le billon l
9. 110 Documents 43 45 p 155 159 Mise en uvre de la strat gie p dagogique pondant des probl mes donn s et en les faisant r soudre mentale ment et le m canisme des op rations en progressant des plus faciles vers les plus difficiles Identification et trac des formes g om triques simples Aussi bien en milieu industriel qu en milieu agricole cette tape de la progression sera fonction des exigences des activit s de formation L on apprendra ainsi reconna tre et construire les lignes les angles les rectangles les carr s les cercles etc Mesures Dans le cadre des cha nes de probl mes de caract re technico professionnel et socio conomique on aura faire des mesures dans les domaines les plus vari s longueurs surfaces poids monnaie temps capacit s temp rature etc Probl mes math ma tiques et techniques op ratoires relatives aux mesures devront aider mieux comprendre les situations et les probl mes qui s y rattachent Mat riel p dagogique 1 doit comprendre Pour l instructeur des fiches ou un manuel destin s pr ciser la d marche p dagogique Pour l analphab te s il y a lieu essentiellement des fiches d exer cices L identification des formes g om triques se fera sur le terrain champs ateliers etc Suivant les circonstances on utilisera le mat riel concret appropri pour effectuer des mesures etc Le diagramme 7 illustre les
10. 16 pour chaque point dans 80 des assem bl es Vient ensuite le journal tous les jeunes presque tous les notables le tiers des femmes les trois quarts des hommes l ont signal Les paysans veulent aussi savoir lire une lettre administrative 11 des v ux 1 assembl e sur 2 les papiers de la mairie 10 des v ux 1 as sembl e sur 2 On constate donc que les paysans veulent apprendre lire pour garder le contact avec les jeunes migr s pour contr ler l action de PAd ministration pour recevoir le message technique des livres Les jeunes et les notables sont les groupes qui ont le plus de motivations tude du milieu 33 CRIRE A la question Vous voulez apprendre crire que voulez vous crire on a obtenu 107 r ponses au cours des 46 r unions 55 des r ponses d signaient une lettre 40 indiquaient le d sir des paysans d crire les noms de personnes ou de choses On a obtenu en moyenne un peu plus de 2 r ponses par r union C est peu Ce sont les jeunes qui ont exprim le plus de d sirs en moyenne 3 3 r ponses par r union les hommes en ont exprim en moyenne 2 3 par r union 2 4 pour les notables et les femmes 1 3 par r union Les deux tiers des r ponses des hommes y compris les notables manifestaient le d sir des int ress s d crire une lettre la famille aux fils lointains surtout mais galement aux amis ceux qu on aime Dans 5
11. Explications donn es Irrigation du bl Nos tudes ont r v l que la plupart des cultivateurs ne respectent pas les intervalles appropri s entre les irrigations La plupart des cultivateurs connaissent la quantit d eau dont le bl a besoin pendant la floraison La plupart des cultivateurs donnent beaucoup d eau au bl pendant la maturation Beaucoup de cultivateurs irriguent abondamment leurs hawashas De ce fait le bl verse quand le vent souffle Les grains tombent alors sur le sol et il devient difficile de moissonner la machine La plupart des cultivateurs n ont pas de connaissances pr cises sur les intervalles qui doivent s parer les irrigations Bien qu ils connaissent la quantit d eau n cessaire pendant la floraison ils ignorent les raisons de cette exigence Tis ne connaissent pas exactement la quantit d eau n cessaire ce stade Tis pensent qu il est toujours bon de donner beaucoup d eau au bl Il doit y avoir un intervalle de 12 14 jours entre deux irrigations Il faut exposer ces raisons Le bl doit recevoir peu d eau pendant la maturation Il faut lui donner moins d eau qu tout autre stade Ti convient d irriguer mod r ment le bl pendant les derni res phases Quand on accro t cet intervalle les plantes s affaiblissent quand on le r duit la moisson est retard e Plus qu tout autre stade il faut donner
12. Secteur tomates TH MES DE FORMATION PROFESSIONNELLE 1 Construction de la p pini re pour tomates 2 Semis mode densit date 3 Pr paration de la fumure organique 4 Utilisation de la fumure organique 6 Pr paration des trous dans le champ pour la mise en place des plants 7 Fumure des poquets avant la mise en place des plants dans le champ 8 Nourriture de la plante 9 Les engrais qui conviennent la tomate 11 Repiquage 12 Repiquage en p pini re ou premier repiquage 13 Mise en place des plants ou deuxi me repiquage 14 Irrigation par infiltration souterraine 16 L infiltration de l eau dans les rigoles et les arroseurs 17 Le contr le de l eau dans les rigoles et les arroseurs 18 M canisme de l irrigation par infiltration 19 Avantages de l irrigation par infiltration 21 Les binages D 22 Les binages ID 23 Comment on distingue un plant sain d un plant malade 24 Produits insecticides 1 26 Produits insecticides ID 27 Emploi des insecticides 28 Organisation de la cueillette 29 S lection des fruits comptage pesage Les th mes 5 10 15 20 et 25 sont des th mes de r vision Document 20 83 Projet de d veloppement int gr du Ghab Syrie Tableau des contenus fonctionnels et de la progression des s ances d alphab tisation Ce tableau est tabli de la fa on suivante Il ne comporte pas d indication de mois Il faut en effet tenir compte du d ca
13. calculer les volumes et surtout les capacit s 83 des sou haits exprim s se rapportent l valuation exacte en volume de la production agricole caf paddy poivre manioc On s int resse galement au volume du grenier de la maison au volume du riz consomm par la famille On pense plus en capacit qu en poids surtout pour les produits relevant de l autoconsommation Il semble que l on ait parfois l id e de rapports d unit s volume total du caf comptabilis en kapoaka du manioc coup en morceaux contenance d une cruche etc 1 Cabas 2 Mesure de capacit empirique bo te m tallique pou vant contenir 1 kg de caf 3 Mesure de capacit correspondant un bidon p trole de 18 litres Dans l ordre d croissant de l int r t des pay sans pour ce qui se calcule on trouve ensuite les superficies et les longueurs et distances 83 des d sirs d apprendre calculer les surfaces se rapportant aux rizi res aux caf j res aux champs cultivables Quelques hommes voudraient ap prendre calculer la surface des maisons quelques femmes celle des nattes Pour les distances on est surtout int ress par le calcul des distances qui s parent les villages l un de l autre ou qui s parent les villages des commer ants Pour les longueurs on voudrait surtout savoir mesurer les longueurs des champs et des rizi res hommes celles des nattes et des tissus pour v tements femm
14. exprime ce qu voque en lui soit l allure globale soit un d tail qui n a pas d impor tance privil gi e sur le plan de la structure de l image A titre d exemple voici quelques unes des interpr tations donn es par les villageois de certains dessins Dessin 17 roue de bicyclette montre lune toile roue de charrette parapluie cuvette Dessin 10 z bu vu de dos marmite pelle souche poisson toffe tronc d arbre cafe ti re cruche squelette cheval insecte homme qui travaille serpent Dessin 23 oreille d homme coupe coupe serpent marmite corde cervelle canif per roquet bouche porc hame on anguille intes tin broderie enfant dans le ventre de sa mere La vari t des r ponses montre tr s bien la difficult pour la pens e de l analphab te de passer du monde r el au monde repr sent et de la chose repr sent e la chose r elle Cette c cit l image est d ailleurs facilement r cup rable A technicit du paysan Une diff rence essentielle que l on peut relever entre le paysan analphab te et l homme de la ville est l a technicit du paysan L homme de la ville vit aujourd hui dans un univers technique construit partir des lois physiques de la nature Il a sa disposition un certain nombre de machi nes un certain nombre d esclaves dont la force est valu e en chevaux vapeur en kilowattheures Cette a technicit du paysan nalphab
15. les clich s pour liminer les arri re plans et les d tails sans rapport avec le message transmettre et avec l objectif vis Les auxiliaires de l enseignement qui ont t laboration des m thodes et instruments produits pour la National Food and Nutrition Commission reposent enti rement sur ce principe du d tourage Quand il applique ce test l enqu teur peut se faire une id e tr s claire de la mani re dont le processus de s lection commande l activit sensorielle Au d but les yeux du sujet explorent les s ries d images de gauche droite ou inver sement Puis le champ balay devient de plus en plus troit jusqu ce que les yeux se fixent sur une certaine image Il convient de signaler que dans les cas o le sujet ne parvient pas identifier rapidement une image la plus discr te allusion l un des d tails pertinents suffit lui r v ler la totalit de l image Consid rons par exemple l image qui repr sente une femme pr parant du nshima Si l on met le sujet sur la bonne voie en lui 121 demandant s il aper oit une cuill re en bois il voit imm diatement ce que repr sente l image Les auxiliaires de l enseignement ne parlent pas par eux m mes il faut les expliquer Les details sont essentiels l interpr tation de l image La r ponse une femme faisant la cuisine a g n ralement t consid r e comme un indice suffisant d identification Plu
16. ma trise et l application de certaines techniques Il semble que beaucoup de fermiers ignorent ou n emploient pas correctement les techniques suivantes Commencer la cueillette la limite de l exploi tation et non au premier canal Ramasser le coton tomb avant de r colter les capsules sur les cotonniers Commencer la cueillette au pied et non la cime de chaque cotonnier Laisser un intervalle de deux jadwals petits canaux entre la cueillette et l irrigation Irriguer mod r ment pendant la r colte Irriguer aussi souvent que cela est n cessaire Entasser le coton r colt sur une toile et non m me le sol D barrasser le coton de tout l ment tranger avant de le mettre en balles Veiller ne pas mettre en balles avec le coton les capsules endommag es oweirah Veiller ne pas trop comprimer les balles et en limiter le contenu un nombre d termin de paniers Mettre le coton en balles aussi rapidement que possible pour ne pas laisser trop longtemps en plein air les tas de coton non press Les mauvaises m thodes d irrigation du bl L irrigation est la principale op ration qu exige le bl en janvier et f vrier Les techniciens pensent que beaucoup de cultivateurs n ex cutent pas correctement cette op ration Ils n irriguent pas aussi souvent qu il le faudrait Ils ne prennent pas soin d irriguer abondamment pendant la floraison et mod r ment pendant la maturation
17. trangers dans le monde industriel qui les entourait Or la compr hension de ce monde impliquait la connaissance de notions abstraites g om triques scientifiques pesanteur temp rature etc technologiques r sistance de mat riaux usinage math matiques galit rapports etc Les postes pourvoir A T OCP il s agissait de pourvoir des postes plus ou moins complexes dans les trois fili res fonda mentales lectricit lectrom canique et m ca nique Les postes ont fait l objet d une tude men e suivant les m thodes de l analyse du travail et aboutissant la d finition de toutes les t ches l mentaires qui s y rattachaient Htant donn leur nombre et leur vari t il aurait t peu rentable de concevoir des stages de formation de base diff rents pour chacun d eux la m thode des troncs communs a donc t retenue Celle ci peut se sch matiser comme suit Supposons un certain nombre de postes pour voir 1 2 3 4 5 6 comportant les t ches l mentaires indiqu es par des lettres dans le ta bleau suivant R partition des postes et des t ches l mentaires par fili re Fili re Postes T ches l mentaires M canique 1 abcdfig 2 abcdkl lectricit 3 abefmn 4 abefop lectrom canique 5 abghar 6 abghst a 1 Le programme de base en vue de T initiation technique des sujets sera mis au point partir de t ches communes tous les postes so
18. vinces septentrionale orientale m ridionale et occidentale de la Zambie g s de 15 70 ans Ces personnes ont t soumises 403 preuves au total Sur ces 63 personnes 46 taient tota lement illettr es 17 avaient t l cole pendant quelques ann es et 19 avaient pass un an ou plus dans une ville plus importante L exp rience a t pr par e et r alis e de la mani re suivante supposant que le lien qui existe entre des objets et des illustrations donn s et la vie quotidienne ainsi que son cadre est un facteur d cisif pour que ces objets et illustrations soient clairement reconnus nous avons photo graphi au hasard les motifs suivants 1 Une maison devant laquelle une femme est assise Une marmite sur un foyer Une casserole sur un r chaud charbon de bois Un lion en marche Un homme buvant de la bi re Une femme assise pr parant du nshima Une femme marchant avec une bassine sur la t te w N NANA Tous ces motifs sont familiers la plupart des habitants de toutes les r gions de la Zambie Des agrandissements de 25x40 cm environ ont t r alis s partir de ces clich s et des copies de m me format ont t ex cut es dans les styles suivants simple dessin au trait silhouette sujet d tour limination de l arri re plan en sus de la photographie elle m me Ces images ont t pr sent es aux sujets par groupes de 4 on les disposait en demi cer
19. Cette diversification est en quelque sorte dans la nature des choses Elle constitue l vident corollaire de l approche probl matique Principe de participation Le diagramme 4 qui illustre le processus de communication dans Palphab tisation fonctionnelle montre que le message est sans cesse modifi par des effets de r tro information feed back La communi cation n est pas unilat rale elle constitue un change dans le cadre d une participation active des individus Ce diagramme met ainsi en relief l importance de la participation de tous les l ments qui entrent en jeu dans l laboration la diffusion et l adaptation permanente des programmes aux besoins et aux probl mes 1 Voir chap 7 2 Voir Section B laboration des m thodes et instruments Section B P dagogie sp ciale CONSID RATIONS PR LIMINAIRES Les principes expos s ci dessus permettent d esquisser les m thodes p dagogiques sp ciales qui vont d terminer leur tour la nature et la forme du mat riel p dagogique laborer Principes g n raux relatifs l laboration du mat riel p dagogique On peut distinguer trois sortes de mat riel p dagogique a le mat riel p dagogique destin l instructeur b celui qui est destin l anal phab te c le mat riel p dagogique usage collectif D marche globale et d marche s quentielle L laboration du mat riel p dagogique destin l alphab
20. P cart qui existe souvent entre leur acceptation de principe et leur mise en application dans la pratique POURQUOI L ALPHAB TISATION FONCTIONNELLE A travers la diversit des situations l objectif de lalphab tisation fonctionnelle demeure fondamentalement le m me il s agit de mobi liser de former et d duquer la main d uvre encore sous utilis e afin de la rendre plus productive plus utile elle m me et la soci t Sur le plan du d veloppement la plupart des pays du tiers monde se sont assign deux obiectifs majeurs Pindustrialisation et la moder nisation de l agriculture L industrialisation demande des capitaux des mati res premi res de l nergie elle suppose aussi une haute technicit des comp tences professionnelles un r el savoir faire Elle ne saurait se concevoir sans une main d uvre qualifi e et sp cialis e aux divers niveaux de l entre prise Il va de soi que l industrialisation d un pays requiert la formation non seulement de cadres techniques mais encore de divers corps d ouvriers poss dant les comp tences et le savoir faire requis Or un pays qui s engage dans le processus d industrialisation ne poss de pas au d part des travailleurs rompus la production industrielle Tr s souvent les entreprises sont oblig es d embaucher des travailleurs venus des zones rurales sans qualification professionnelle Ces tra vailleurs doivent s adapter au milieu de l entrep
21. en milieu agricole avec celle du cycle cultural les diff rentes fiches sont r unies en fichiers livrets et guides dont on peut multiplier les exemplaires s il est n cessaire d tendre les op rations d alphab tisation fonctionnelle Principe d adaptation Le mat riel doit tre adapt aux circonstances de l action c est dire a la m thode p dagogique utilis e b au profil professionnel de TPinstructeur c au profil intellectuel des adultes analphab tes Adaptation la m thode p dagogique utilis e Le mat riel p dagogique doit fournir Pinstructeur non seulement un instrument p dago gique et des informations relatives au sujet trait mais aussi et surtout une d marche p dagogique Il doit faciliter la compr hension et la mise en uvre de la m thode p dagogique pr conis e et servir ainsi la formation des instructeurs Adaptation au profil professionnel de l instructeur Il est n cessaire de conna tre l origine socio professionnelle des instructeurs leur niveau de culture et leur formation technique et ou p dagogique afin d laborer du mat riel p dagogique autoformant adapt leur profil Le mat riel devra leur apporter Des informations de r f rence Pour ce qui est notamment de la formation technico professionnelle et socio conomique ces informations sont habituellement pr sent es sous forme de fiches ou de manuels Elles fournissent l instructeur les con
22. introduc tion du syst me d alphab tisation L absence de cadres de techniciens d ouvriers qualifi s pesait lourd dans la bataille conomique que menait cette entreprise pilote du Maroc C est pourquoi la direction g n rale s est pr occup e d laborer un programme de promotion interne destin toucher la masse des anaphab tes r servoir de main d uvre qu il importait absolument de valoriser dans l int r t de l OCP d abord des sujets ensuite et du pays tout entier enfin Cet objectif ne pouvait tre atteint que par la mise au point de techniques de formation des adultes ce qui posait des probl mes sp cifiques n ces sitait des moyens importants mais repr sentait pr voyait on un investissement rentable court terme et indispensable l expansion cono mique En cons quence la seule issue envisager tait la recherche d une m thode nouvelle retenant les l ments positifs des deux processus savoir d une part l alphab tisation et l acqui sition des connaissances th oriques d autre part la formation pratique en vue d exercer un m tier bien d fini ces deux l ments tant troitement li s afin de r aliser une progression synchrone de toutes les aptitudes des individus Recherche d une m thode La d finition de la m thode employer a tenu compte d une part de la population former d autre part des postes pourvoir dans l entre pri
23. me titre que les mots qui composent les phrases L tude de la num ration pourra d s lors comporter les tapes suivantes Lecture et criture globale des nombres rencontr s 15 18 4 5 6 2 1 etc Premi re syst matisation apprentissage des 10 premiers nombres Notion de dizaine Deuxi me syst matisation les dizaines Troisi me syst matisation les nombres de 10 100 Quatri me syst matisation les centaines tude des op rations 1 s agit d tudier les op rations relatives aux probl mes r els rencontr s qui portent notamment sur les mesures Exemple Il faut 2 kg d engrais par m tre carr Quel est le poids d engrais n cessaire pour fertiliser la p pini re Le paysan devra cal culer la surface de sa p pini re Il faut d abord qu il apprenne sur le terrain partager celle ci en m tres carr s et ensuite d gager la r gle appliquer pour calculer la surface d un rectangle Cela entra ne l apprentissage du signe X longueur x largeur 10 x 2 20 m Le poids de l engrais n cessaire sera de 2 kg X 20 40 kg Les diff rentes op rations permettent d tudier le sens de la multi plication Elles ne pr sentent aucune difficult sur le plan des m ca nismes et doivent tre r solues mentalement Tout au long de l action pratique il conviendra d tudier succes sivement le sens des op rations en faisant poser les op rations corres 1 Voir document 41 109
24. tisation fonctionnelle peut s op rer de diverses fa ons Sur la base de l exp rience acquise on peut distin guer deux d marches fondamentales en cette mati re La d marche globale Elle consiste pr parer l ensemble des instru ments p dagogiques d alphab tisation fonctionnelle livrets de lecture de calcul affiches guides de l instructeur et proc der une r partition mensuelle hebdomadaire et journali re des conte nus qu ils v hiculent Ces instruments sont enfin exp riment s et reproduits en version corrig e La d marche s quentielle L laboration et l exp rimentation du mat riel p dagogique se font par paliers Les contenus de forma tion sont r partis en s quences g n ralement hebdomadaires assujettis aux activit s r elles des populations Le mat riel p dagogique est pr sent sous forme de fiches et d affiches et l on prend la pr caution de disposer d un stock de fiches suffisant avant d engager les op rations d alphab tisation fonctionnelle Les fiches et les affiches sont exp riment es au fur et mesure de leur production et l on tient compte des donn es de cette exp rimentation pour am liorer les progressions les s quences et le mat riel en pr paration A la fin du processus exp rimental dont la dur e coincide g n 1 Voir document 18 2 Voir documents 19 20 et 21 99 100 Mise en uvre de la strat gie p dagogique ralement
25. 3 vues d un objet simple Ex cution d apr s un dessin cot d une pi ce comportant des travaux de limage de buri nage de sciage Notions concernant l anatomie le secourisme les trois tats de la mati re Le tronc commun 2 cycle qui am ne les int ress s au niveau caract ris par les connais sances et comp tences suivantes 1 500 mots fran ais Les 4 op rations sur les nombres entiers et fractionnaires et la solution de probl mes Les grandeurs mesurables longueurs surfaces volumes angles forces vitesse lin aire vitesse de rotation pression densit d bit diff rence de potentiel intensit r sistance Ajustage soudage circuit basse tension d montage et remontage d ensembles m ca niques Dessin aux instruments des diff rentes vues d une pi ce avec repr sentation des parties cach es S curit et secourisme 62 Document 13 Projet de d veloppement de la Gezireh Soudan PROBL MES R colte du coton voir document 9 OBJECTIFS DE FORMATION 1 Encourager les attitudes favorables au travail manuel surtout en ce qui concerne la prin cipale activit conomique de la population qui est la culture du coton Faire comprendre qu il importe que tous les membres de la famille notamment les femmes et les filles participent aux travaux qu exige la culture du coton Donner aux cultivateurs des connaissances techniques concernant toutes les op rations q
26. Les th mes retenus correspondent aux situations dans lesquelles Les probl mes ont t identifi s Traduction des probl mes prioritaires en objectifs de formation L alphab tisation fonctionnelle entreprise de formation L action d al phab tisation fonctionnelle est toujours int gr e un programme de d veloppement Son champ d application est donc un milieu socio professionnel et culturel en transformation o le changement cono mique appelle entre autres un changement corr latif des individus et des groupes leur ajustement technologique c est dire l ad quation de leurs comportements des normes nouvelles de travail et de rendement En milieu agricole le paysan est invit mettre son comportement en accord avec la politique nationale ou locale de d veloppement qu il s agisse de l adoption de m thodes et de techniques culturales nouvelles de l introduction de nouvelles vari t s de cultures ou de l am nagement institutionnel de la production et de la commerciali sation coop ratives autogestion cr dit agricole etc En milieu industriel l adaptation technologique correspond des normes de productivit une structuration du temps et un rythme de travail bien d finis auxquels les ouvriers d origine rurale ne sont pas toujours habitu s Dans l un et l autre cas les int ress s doivent acqu rir des connais La strat gie p dagogique sances et s initier des con
27. arbres Description On compte 62 descriptions exactes de parties d affiches sur les 145 nonc es soit environ 40 Il est important de noter que plus de 95 des laboration des m thodes et instruments descriptions indiquent ce que fait ou est cens faire un personnage homme ou femme Il semble donc indispensable de dessiner sur chaque affiche au moins un h tre humain ou un animal Or dans la s rie des 13 affiches qui ont fait l objet du test 7 seulement contenaient des personnages L exp rience a montr que les sc nes repr sent es devraient montrer des personnages dont les gestes ne pourraient pr ter aucune ambi gu t On devrait se contenter de plans moyens Des personnages tronqu s ou des parties d objets ne seraient pas per us d embl e car ils ne font pas partie du domaine visuel ou culturel des paysans De m me les plans larges comportant des lointains ne sont pas eux non plus imm dia tement per us par les participants aux cours Ainsi un personnage repr sent en train de travailler dans un coin de la rizi re semble mieux per u par les paysans qu un personnage figurant c t de la p pini re vue dans son ensemble avec effet de perspective Le dessin de la rizi re peut tre parce que son contenu est uniforme devient alors plan de rizi re et ce niveau symbolique n est plus per u par le paysan affiches n 5 1 2 5 6 7 8 9 12 et 13 Les rizi res enti re
28. de l introduction et de l explication des nouvelles m thodes d irrigation des cultures mara ch res tant donn que le projet d irrigation a commenc fournir l eau n cessaire au domaine pilote de Maz Bachir depuis plus d un an Les autres domaines seront arros s prochainement par l eau du projet D un autre c t on encourage les cultures industrielles surtout les betteraves sucre dans cette r gion Les soins donner ces cultures devront tre trait s dans les program mes de formation des travailleurs agricoles de la r gion Agrumes Ils comprennent les cl mentines les mandarines les oranges les citrons et les pamplemousses La fumure des agrumes consiste en applications d engrais min raux et d engrais organiques Les engrais min raux utilis s sont les engrais azot s ammonitrate 33 5 et 22 L application des engrais azot s est faite en principe trois fois par an en f vrier juin et ao t Une quantit moyenne de 1 kg d azote pur 3 kg d ammonitrate 33 5 par arbre est ajout e en trois fois chaque ann e La quantit de fumier ajout e au terrain des agrumes varie selon l agrume et d pend de la possibilit d acheter le fumier dans les autres domaines Le traitement contre les cochenilles est tr s bien fait Le traitement contre les autres maladies et insectes est peu pratiqu La taille des agrumes est en g n ral mal faite Le rendement moyen varie de 100 15
29. des m thodes et techniques p dagogiques Exigence de signification de l apprentissage de la lecture D s le d part la lecture devra tre v hiculaire On devra donc limiter les exercices sans signification N cessit d un d part global pour l apprentissage de la lecture On 1 Consulter William S GRAY L enseignement de la lecture et de l criture Paris Unesco 1963 316 p Monographies sur education de base X laboration des m thodes et instruments 105 apprendra le tout mot avant la partie lettre l acqui sition des m canismes s op rant dans le cadre des processus centraux de compr hension et d assimilation des messages crits en rapport avec les probl mes trait s Le diagramme 6 qui compl te le diagramme 41 illustre ce processus Diagramme 6 La lecture Probl me v hiculaire Message Connaissances Langage oral Langage crit et graphismes Langage du geste D chiffrage du message Apprentissage de la lecture M gt Syllabes Lettres e 1 Voir plus haut chap 6 section A 106 Documents 33 36 p 142 146 Documents 37 40 p 147 150 Mise en uvre de la strat gie p dagogique Le passage du mot la syllabe puis la lettre peut s op rer soit dans le cadre d une seule le on soit de mani re diff r e D composition du mot dans le cadre d une seule le on Le sch ma classique se pr sente ainsi Phrase gt
30. des m thodes et instruments Befandriana Madagascar aucune action au niveau des commu naut s villageoises n est possible si elle n est pr sent e par le truche ment des autorit s traditionnelles et accept es par elles Le groupe d alphab tisation fonctionnelle lui m me doit tre consi d r en tant que groupe dans lequel la relation p dagogique tradition nelle enseignant enseign s doit laisser place des activit s de groupe plus complexes dans un climat beaucoup plus permissif 1 En conclusion dans l action d alphab tisation fonctionnelle on doit toujours s efforcer d ajuster les activit s de formation aux pro bl mes technico conomiques et aux r alit s socio culturelles du milieu ainsi qu aux caract ristiques individuelles des sujets Cet ajustement constitue la caract ristique cologique majeure de l approche fonc tionnelle en mati re d alphab tisation M me si pour une raison ou pour une autre il ne peut tre r alis de mani re satisfaisante il doit demeurer l objectif fondamental que l on ne doit jamais perdre de vue PRINCIPES DE BASE DE L APPROCHE P DAGOGIQUE Principe de convergence Tout probl me doit tre tudi sous ses diff rents aspects les connais sances n cessaires sa compr hension convergeant vers le point focal qu il constitue 1 2 1 Voir chap 7 93 94 Mise en wuvre de la strategie pedagogigue Le probl me concret Po appelle
31. du projet de la G zireh et d une r union ult rieure avec divers techniciens locaux qui participent son ex cution Ces probl mes peuvent se diviser en deux grandes cat gories d une part les probl mes g n raux de caract re socio culturel qui s expliquent surtout par une attitude d favorable l gard du d veloppement conomique et d autre part les probl mes li s des travaux agricoles d ter min s et r sultant d attitudes d favorables et ou d un manque de connaissances et de comp tences Les principaux probl mes de la premi re cat gorie sont les suivants Le fatalisme des cultivateurs Ce probl me a des incidences conomiques sur le revenu des cultivateurs A cause de leur fatalisme beaucoup de cultivateurs n gligent de prendre les mesures n cessaires pour am liorer les rende ments Les d penses excessives ou improductives De nombreux v nements tels que les mariages les naissances etc fournissent l occasion de d penser des sommes importantes qui auraient pu tre affect es des investissements productifs L utilisation non rentable du b tail Les cultivateurs s efforcent d acqu rir le plus grand nombre possible de bestiaux pour accro tre leur prestige mais ils refusent g n ralement de vendre le lait car cela est consid r comme d shonorant Le fanatisme tribal Ce fanatisme a des r percussions sur le fonction nement des coop ratives Les culti
32. entre inchi mbegu katika shimo safu katika ka ti ka mbe shi mo i shi mo i mbe Andika Inchi inchi inchi inchi Mbegu mbegu mbegu mbegu Katika katika katika katika Matuta ya hatua 1 Panda safu kwa inchi 15 billon du 18 pas longitudinal planter ligne 1 avec 15 pouces shimo na shimo entre trou et trou Matuta ya hatua 2 Panda safu 2k wa inchi 8 billon du 2 pas transversal planter ia 2 avec 18 pouces ya shimo na shimo entre trou et trou Document 42 Projet d alphab tisation fonctionnelle d Iran Int gration des math matiques et du contenu technique Crit res observer et t ches ex cuter durant la phase de d veloppement du programme Le travail de l ducateur qui re oit les diff rents l ments d une s quence consiste pr parer une progression arithm tique int gr e au contenu technique conform ment au processus indiqu dans le tableau de la page 154 153 Mod le Agriculture g n rale gt A B c D E F Liste des op rations n cessaires de base transf rer aux adultes tablie en progression didactique Inventaire des op rations impliqu es dans les con cepts math matiques Induction de la r gle ou de la formule D couverte de l exp rience pratique correspondante des adultes Identification du concept mat
33. le milieu sache exactement de quoi il s agit qu il comprenne les objectifs de l action projet e ainsi que les m thodes susceptibles d tre mises en uvre Afin d viter les confusions les diagnostics quivoques il convient d informer objectivement et concr tement le milieu gt sur la nature et les objectifs de l alphab tisation fonctionnelle ainsi que sur l objet de l enqu te annonc e A cet effet il est indiqu de disposer des moyens d information appropri s afin de se faire comprendre et entendre Les moyens audio visuels avec l impact qui les caract rise lorsqu ils sont bien employ s peuvent rendre d minents services dans l approche du probl me On comprend plus facilement un film ou un bon montage audio visuel qu un long discours Cela est d autant plus important que durant cette phase pr liminaire cruciale il s agit d tablir un climat de confiance et d instaurer le dialogue et la communication Afin d viter les m fiances et les r ticences il est indispensable de respecter les habitudes les coutumes et les repr sentations des popu lations Il est souvent utile pour ouvrir le dialogue d utiliser gr ce aux moyens audio visuels le d tour que constitue une exp rience ext rieure pour poser le probl me de mani re frappante et expressive en faciliter la compr hension et favoriser la discussion et la r flexion Si la s ance d information est bien conduite Pacheminement vers
34. les faits et les exp riences v cues s op re ais ment par un mouvement naturel de rapprochement d association de transposition L mergence au niveau de la conscience claire des int ress s des probl mes de formation qui se posent eux dans leurs dimensions essentielles technico conomiques ducatives transforme d j la situation et constitue un l ment favorable l auscultation du milieu M thodes d enqu te Pour ce qui est des m thodes d enqu te mettre en uvre la voie propos e dans les pages qui suivent ne peut avoir qu un caract re indicatif Le terrain lui m me doit sugg rer la m thode employer en vue d identifier des besoins et des probl mes en termes d action p dagogique L exp rience acquise dans les projets d alphab tisation fonction nelle en cours ainsi que dans les s minaires de formation dont ils ont n cessit l organisation met en vidence l utilit d une d marche progressive vers le diagnostic gt d une approche clinique qui vise identifier aussi pr cis ment que possible des objectifs des besoins et Etude du milieu des probl mes et d gager des l ments socio psychologiques et socio culturels positifs et n gatifs La n cessit d un diagnostic pr cis en vue d une adaptation fonc tionnelle de l action de formation aux exigences d un milieu en trans formation implique une tude de ce milieu suivant deux approch
35. les porcs pics ainsi que les moyens de lutter contre eux R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Les lapins et les moyens de lutter contre eux Les porcs pics et les moyens de lutter contre eux R capitulation LES PULV RISATIONS 1 Les pr cautions prendre lors des pulv risations R vision Presentation du nouveau theme Ce que savent les l ves Comment utiliser les insecticides et les pesticides Ce que signifie le mode d emploi Comment se prot ger quand on fait une pulv ri sation Comment conserver les produits chimiques Que faire des restes gt et en cas d intoxication R capitulation 2 Les pulv risateurs comment les entretenir et les nettoyer R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Les pulv risateurs et leur fonctionnement Comment s en servir et les nettoyer R capitulation 88 Mise en uvre de la strat gie p dagogique LES MOYENS CHIMIQUES DE LUTTE CONTRE LES PARASITES 1 Si des charan ons ou des pucerons apparaissent sur la luzerne ou le tr fle il faut proc der des pulv risations de Gamexan pour les cha ran ons et de DDVP ou de Malathian pour les pucerons aux mois de Farvardin ou d Ordi behesht R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Les pucerons et les charan ons Comment lutter contre ces insectes Discussion sur les pucerons les charan o
36. mati re d alphab tisation fonctionnelle 1 Voir chap 7 97 Document 23 p 113 98 Mise en uvre de la strat gie p dagogique trations entra nement pratigue Ces trois formes de communication interf rent et se combinent de diff rentes fa ons suivant les situations Le langage crit utilise des symboles appropri s alphab tiques math matiques graphiques images dessins sch mas etc C est dans le cadre de la communication que se r alise Papprentissage de ces symboles c est dire l alphab tisation proprement dite Comme on peut le constater formation et alphab tisation sont non seulement synchronis es mais int gr es par la fonction de communication du symbolisme Principe de globalit Il n est pas n cessaire d insister sur le fait qui d coule de tous Jes d veloppements pr c dents savoir que l alphab tisation fonction nelle constitue une entreprise de formation globale Pour participer activement au d veloppement l individu est invit acqu rir des connaissances th oriques et pratiques et d velopper ses aptitudes conceptuelles et son pouvoir de communication en acqu rant la ma trise de la fonction symbolique du langage Principe de diversification Les actions d alphab tisation fonctionnelle se caract risent par une diff renciation n cessaire des progressions et des contenus en raison m me de l extr me diversit des situations et des probl mes
37. ne ment des travailleurs la manipulation et l entretien des instruments la quantit d eau donner chaque culture etc Telle est en r sum la situation actuelle du travail agricole dans les domaines autog r s d Alger Sahel et de Bou Namoussa Il en ressort que le travail est en g n ral assez bon gr ce aux instructions techniques donn es par les directions d partementales d agriculture les directeurs des domaines et quelques anciens ouvriers qui ont acquis une exp rience pratique La disparition de ces travailleurs pourra poser un probl me s rieux Il faut encore ajouter que du fait que le rendement est dans la plupart des cas tr s bas que les op rations techniques peuvent tre large gement am lior es et que de nouvelles techniques doivent tre introduites une augmentation de la productivit g n rale des domaines agricoles est tr s possible si l on peut faire face aux besoins techniques des travailleurs Les parties suivantes de l enqu te ont t consacr es l indication de ces besoins ANALYSE DES POSTES L analyse des postes a t faite en collaboration avec les directeurs des domaines les pr sidents Etude du milieu des comit s de gestion et les responsables des directions d partementales de l agriculture Les r sultats de cette analyse ont t pr sent s dans deux listes la premi re comprend les t ches et les responsabilit s confi es chaque gr
38. nieurs psychop dagogiques Assistance p dagogique ext rieure universit Assistance technique int rieure chef du service de m canographie Chefs d atelier Sous chefs d atelier Sous chefs d atelier 0000000000000000000 Ouvriers Ouvriers Document 16 Projet d alphab tisation fonctionnelle de Guin e Organigramme de l unit locale d entreprise NSAP Appareil politico administratif Direction de l usine Responsable de l alphab tisation Contr le et supervision Pr sident du comit Unit de production Assistance p dagogique Service national d alphab tisation quipe technico p dagogique Responsable 1 ing nieur Assistants 4 membres Organisation mat rielle 1 responsable 67 Chapitre 4 R le du milieu aux diff rents stades de l entreprise d alphab tisation fonctionnelle Tout au long du processus de traduction des objectifs et des probl mes en termes d action p dagogique le r le du milieu gt doit tre fonda mental Il ne peut en effet y avoir de programmes efficaces d alpha b tisation fonctionnelle r pondant des probl mes et des besoins effectifs sans une prise en charge par ce milieu des diff rents aspects de l op ration depuis sa gen se jusqu son accomplissement 1 L ENQU TE PR PARATOIRE A ce niveau on ne peut s attendre obtenir de r sultats significatifs de natur
39. par 3 90 3 180 3 30 Fe 15 3 913 5 3 300 3 60 3 100 20 12 3 4 4X2 8 15 3 30 3 5 Fo 5 X2 10 10 x2 20 etc Document 46 161 Projet d alphab tisation fonctionnelle d Alg rie Questionnaire de contr le Ce questionnaire doit tre rempli d s la fin de la s quence et tre exp di tout de suite au Centre national d alphab tisation CNA L quipe d la boration du CNA a besoin de conna tre les remarques des auditeurs et des animateurs et essaiera d en tenir compte pour am liorer l effica cit des cours vitez de donner des r ponses vagues si vous ne savez ou ne pouvez pas r pondre une question il vaut mieux que vous ne r pondiez pas du tout Pour que vous puissiez bien r pondre au questionnaire nous vous conseillons de prendre des notes dans un cahier la fin de chaque s ance lorsque les souvenirs sont encore frais Emploi du temps 1 Est ce que l emploi du temps a t respect O Oui O Non 2 Si non pour quelle raison 3 Quelle a t la dur e respective de chaque activit chaque s ance Semaines 11e 2e 3e 4e 5e etc Animation Langage Lecture Ecriture Calcul 4 Avez vous observ si au bout de deux heures les auditeurs taient fatigu s et ne participaient plus attentivement O Oui O Non 5 Avez vous des remarques ou des suggestions faire au sujet de a l emploi du temps e
40. possibilit s locales de produc tion ce mat riel peut comprendre des affiches des tiquettes collec tives phrases mots syllabes lettres des tiquettes individuelles Apprentissage de l criture L apprentissage de l criture ne saurait rev tir un caract re autonome Il doit s ins rer dans l activit globale de formation et d acquisition des symboles graphiques L tude d un probl me doit donner lieu l ex pression des id es par le dessin et par l criture normale la technique manuelle de l criture devant tre acquise dans le cadre m me de cette expression Le processus d apprentissage de l criture devra donc tre synchronis avec celui de la lecture D s le d part l effort devra porter sur des mots entiers et l on proc dera chemin faisant des exercices de comparaison des formes de lettres afin de faciliter l entra nement graphique et le d velop pement de l habilet manuelle 1 Voir W S GRAY op cit 2 Voir documents 35 a 41 107 Document 41 p 151 108 Document 42 p 153 Mise en uvre de la strat gie p dagogique Des moyens vari s lettres tronqu es lettres mat rialis es l aide de mat riaux divers etc seront utilis s dans cette perspective Initiation aux math matiques Objet de l enseignement du calcul L adulte analphab te aux prises avec les probl mes de la vie et notamment avec ceux de son travail ne saurait se cont
41. pour tre r solu les informations 1 2 3 4 5 etc la nature la quantit et la combinaison de ces infor mations variant avec la nature du probl me Le probl me doit tre trait sous ses aspects techniques scientifiques socio conomiques math matiques La lecture doit v hiculer des notions relatives ce m me probl me A titre d illustration la ma trise de l op ration pr paration de la p pini re de riz comporte les l ments suivants apprentissage des gestes professionnels n cessaires explication technico scientifique de Pop ration tude des aspects conomiques de l op ration rende ment etc math matisation gt de la situation d couverte et solution des probl mes que renferme la situation mesure de la surface calcul du poids des engrais etc lecture v hiculaire Pour atteindre les objectifs de formation il est n cessaire de r soudre en suivant les progressions p dagogiques tablies les pro bl mes que l analyse investigatrice du milieu a permis d identifier Les m thodes p dagogiques mettre en uvre doivent tre con ues comme des m thodes d tude des probl mes C est par cette tude et travers elle que s op re l acquisition des connaissances et que se r alise la formation Le probl me appara t ainsi comme le centre d int r t fondamental Qu il s agisse d un probl me technique socio conomique ou d ap prentissage des symboles de communication
42. r unions on a indiqu qu on aimerait crire des lettres administratives au Service d agriculture et plus pr cis ment dans un village pour deman der au pr fet des sagaies afin de d truire les sangliers Le tiers environ des r ponses indiquaient que les paysans voulaient apprendre crire pour savoir crire leur nom viter l humiliation de l empreinte digitale crire les noms des villages quelques uns enfin aimeraient savoir noter le calendrier crire leur ge Dans une r union on a exprim le d sir d apprendre crire le plan de travail dans une autre les biens qui nous appartiennent COMPTER ET CALCULER Analyse des r ponses Cette rubrique a provoqu de nombreuses r ponses environ 8 par r union Les notables les hommes et les jeunes en ont apport environ 8 par r union les femmes un peu moins de 7 23 des r ponses se rapportaient au comptage on veut compter ce qu on poss de Puis 17 se rapportaient au calcul des prix Venaient ensuite le calcul des poids 13 des volumes et des contenances 13 puis le calcul des superficies 11 des longueurs et distances 11 enfin le calcul des temps 8 et de certains rapports G Si l on classe par ordre d importance les in t r ts manifest s par chacun des groupes r unis on observe les diff rences suivantes Les hommes veulent d abord savoir compter et calculer les prix 1 5 r ponse
43. s intruisent par l observation directe Aspects socio conomiques Cette s ance devra tre organis e de mani re assurer la pleine participation du groupe Ouvrez la discussion en leur montrant comme document introductif un tableau comparatif des co ts de production de diff rentes plantes cul tiv es en Iran et dans le reste du monde laboration des m thodes et instruments Laissez ensuite les membres du groupe contri buer activement au d bat a En exposant leur exp rience personnelle de la r colte du stockage et de la vente du bl P El ES m O ZI gt N Comment le charbon se propage Comment appara t la maladie Le charbon est une maladie du bl Pour la combattre nous devons savoir comment elle appara t Certains cultivateurs qui en ignorent la cause principale pensent qu elle est due au froid ou aux intemp ries Si nous crasons un grain de bl infect nous y trouvons une poudre noire Cette poudre propagera la maladie les ann es suivantes Si nous examinons la poudre au moyen d un microscope instrument grossissant nous verrons des centaines de petits champignons Si nous semons ces spores en m me temps que le grain chaque spore germera et se d veloppera Au bout de quelques jours ces germes se nour riront des aliments gue les grains absorbent pour eux m mes De ce fait les plantes s affaibliront et s tioleront Mais t
44. sa solution Elle doit servir de support l tude de ce probl me et doit aider l acquisition des symboles 1 Voir ci dessus section A tude du probl me gt laboration des m thodes et instruments 103 graphiques de communication D chiffrer des repr sentations figur es dessins sch mas croquis et s exprimer en les utilisant contribue l ducation conceptuelle et perceptive de l individu L ordre suivant lequel seront abord s les aspects pratiques et les aspects th oriques du probl me d pendra de la nature de ce dernier ainsi que des circonstances C est ce qw illustre le diagramme 5 Probl mes Aspects pratiques Diagramme 5 R solution des probl mes Terrain Aspects th oriques l ments de solution Notions connues Connaissances nouvelles En salle Application 1 Voir diagramme 3 et document 24 affiches 1 et 2 voir plus loin document 28 et document 34 104 Documents 26 32 p 122 140 Mise en uvre de la strat gie p dagogique Application des m thodes d apprentissage technico professionnel et socio conomique On trouvera ci apr s quelques exemples de d mons trations qui illustrent l application de ces m thodes Ces exemples ne sauraient cependant tre consid r s comme des mod les tant donn les conditions difficiles dans lesquelles ils ont t r alis s M thodes d apprent
45. semaines au Ghab Lutte contre les maladies Utiliser des produits cupriques Choisir une vari t r sistante Lutte contre les insectes Utiliser les produits HCH et DDT 42 Document 4 Projet d alphab tisation fonctionnelle de Madagascar Op ration de Befandriana Liste des situations o ont t d tect es des carences individuelles RIZ Pr paration de la p pini re labour hersage planage Entretien des diguettes Semis en p pini re pr germination Pr paration de la rizi re labour hersage cons truction des diguettes Repiquage en ligne Sarclage utilisation de la houe rotative Lutte contre les poux du riz Deuxi me sarclage R colte Commercialisation de la r colte ARACHIDE Choix du terrain Pr paration des sols labour hersage D corticage des semences Traitements au fongicide Semis densit lutte contre la rosette Sarclages R colte Commercialisation de la r colte LEVAGE Gardiennage Stockage des fanes d arachide et de la paille de riz Alimentation du b tail Soins donner au b tail Document 5 43 Projet pilote d alphab tisation fonctionnelle d Alg rie Sommaire de l enqu te technique agricole L enqu te a t men e dans neuf domaines agri coles autog r s cinq dans le sous projet d Alger Sahel et quatre dans le sous projet d Annaba Bou Namoussa Cette tude est destin e indiquer les besoins techniques des travaill
46. symboles alphab tiques math matiques graphiques etc les groupes d anaiphab tes en cause doivent tre entra n s le prendre en charge et l tudier pour le r soudre 1 Le processus doit comprendre deux phases fondamentales la phase d tude proprement dite et la phase d action auxquelles doivent tre incorpor s l alphab tisation et l apprentissage math matique tude du probl me Au cours d une premi re etape le probl me doit tre pos au niveau de la conscience claire des participants afin qu il soit per u exactement par eux Il doit donc tre nonc sous forme de questions pr cises La seconde tape doit tre consacr e l analyse descriptive et explicative des donn es du probl me l utilisation des notions connues et l acquisition de connaissances nouvelles 1 Voir chap 7 laboration des m thodes et instruments L instructeur animateur fournit au moment opportun les informa tions n cessaires la compr hension du probl me connaissances pratiques techniques scientifiques conomiques A nsi la phase de discussion du probl me se pr sente comme la phase d acquisition par excellence C est le moment crucial de l apprentissage car si le probl me correspond des besoins ressentis les participants se trou vent dans un tat de r ceptivit extr mement favorable l action de formation La troisi me tape doit amener le groupe propos
47. 0 kg 200 kg et autres exercices portant sur la soustraction 3 Le charbon est une mycose Mot nouveau mycose 134 Document 30 Exp rience d alphab tisation fonctionnelle de Mornag Tunisie Formation technico scientifique Probl me Le binage en tant que facteur contribuant la conservation de l eau Buts Explication technico scientifique de l op ration a ameublir la surface du sol b d truire les mauvaises herbes et a rer le sol c conser ver l eau Aspects socio conomiques conservation du vi gnoble et augmentation du rendement Moyens Auxiliaires p dagogiques affiche Mat riel 1 motte de terre s che 1 assiette de l eau Observations techniques Respecter autant que possible le calendrier des travaux agricoles cependant cette s ance peut tre trait e en dehors d une p riode de fa ons superficielles L objectif essentiel de cette s ance est d amener les pr coop rateurs saisir le pourquoi des ph nom nes qui contribuent la conserva tion de l eau Plus que jamais insister sur les aspects socio conomiques de l op ration Observations p dagogiques l intention de l ani mateur N oublie pas que tu es pr coop rateur parmi les pr coop rateurs tu dois parvenir garder le climat de franche camaraderie qui seul permet la plus large participation active de tous Rappelle toi que les questions ci apr s sont pos es aussi bien par
48. 0 quin taux par hectare Il se situe tr s au dessous du niveau de rentabilit de la production des agrumes Il est d ailleurs tout fait possible d augmenter ce rendement en am liorant les op rations suivantes irrigation fumure traitement des insectes et des maladies taille etc Il est bon de noter que le rendement des agrumes dans le domaine Ramdani Nouar Bou Namoussa est beaucoup plus lev gr ce au bon entretien assur dans ce domaine C r ales Bl orge avoine constituent une culture secon daire Alger Sahel tandis qu ils occupent une place plus importante dans la r gion de Bou Namoussa Avec le syst me d irrigation qui va couvrir cette r gion les probl mes d irrigation d assolement de fumure de d sherbage et de semences s lectionn es deviendront d une grande importance Il devront tre trait s d une mani re diff rente de la pratique actuellement en vigueur dans les terrains non irrigu s Fourrage L encouragement de l levage des bovins vaches laiti res veaux etc donne une grande importance aux cultures fourrag res dans la r gion de Bou Namoussa Ces cultures exigent de la part des travailleurs agricoles des connaissances nouvelles en mati re de semis d irrigation d entretien et de r colte On peut ajouter aussi l introduction de la m thode d irrigation par aspersion et tout ce qu elle comporte de travail de pr paration comme le brise vent l entra
49. Befandriana soit d finitivement adopt pour toutes les affiches r aliser Que les personnages et objets ne se chevauchent pas mais soient nettement distincts de pr f rence sur fond blanc pour pouvoir tre distin gu s de loin Que les couleurs soient des couleurs du pays l g rement appuy es car il faut tenir compte du fait que les affiches seront vues de nuit sous un clairage insuffisant Que le sujet qui doit tre mis en vidence rigole p riph rique par exemple pratiquement invi sible sur l affiche n 2 dont elle est le th me force l attention du point de vue rapport de masse graphisme et couleur de fa on tre per u en premier lieu Que l affiche ne soit con ue ni comme une illustration d un cours ni comme une devinette mais comme un auxiliaire visuel venant l appui d une explication orale affiche et discussion devant s tayer mutuel lement feed back Owa l avenir les affiches soient con ues la fois par le dessinateur et par le r dacteur tout au long de la r daction afin que s tablisse une dialectique texte affiche qui seule pourra l image clairant la pens e et sugg rant l id e conduire le paysan de la pens e concr te la pens e hypoth tico d ductive 118 Document 25 La perception des images Les styles d illustration pr f r s Ce test a t appliqu un chantillon de 63 habitants 48 femmes et 15 hommes des pro
50. OBL ME Aspect professionnel Voyons maintenant comment utiliser l extincteur en cas d incendie Dans quelle position doit on tenir l extincteur R ponses diverses Il doit tre toujours dans la position normale c est dire le bouchon vers le haut Pourquoi R ponses diverses Parce que si vous renversez l extincteur le gaz ne pourra pas tre pulv ris Que faut il faire pour pulv riser R ponses diverses Il faut appuyer fortement sur la g chette et viser la flamme la base laboration des m thodes et instruments Aspect scientifique Comment s appelle le gaz que nous mettons dans l extincteur C est le gaz carbonique Comment s appelle le gaz que nous mettons dans les bouteilles de soudure C est l oxyg ne Quelle diff rence y a t il entre ces deux gaz Le gaz carbonique teint la flamme l oxyg ne la ravive Aspect conomique Quelles seraient les cons quences d un incendie l usine de la NSAP sur le d veloppement co nomique du pays R ponses diverses Discussion Perte d t rioration d appareils co tant cher 1 Nouvelle soci t africaine des plastiques 141 Obligation pour le gouvernement de consentir de nouveaux d bours pour reconstituer l entreprise Mais d o l tat tirerait il de l argent pour reconstituer l usine De l ensemble de la population Par de nouvelles taxes par l augmentation des imp ts Aspect social Que
51. ON Cette d finition doit consister traduire les probl mes class s par ordre d urgence en termes de changement de comportement chez ceux qui b n ficient de la formation D finition des priorit s et des l ments de programme Priorit s Les probl mes identifi s ne pr sentent pas tous la m me urgence eu gard au d roulement de l action dans sa progression vers les objectifs 54 Document 9 p 58 Documents 10 12 p 59 61 D finition d une strat gie p dagogique I convient par cons quent de rechercher les priorit s et d tablir une progression suivant un encha nement tactique qui conf re Paction le maximum d efficacit Cet encha nement devra tenir compte des besoins individuels ou de ceux des groupes tels qu ils ont t exprim s lors de l tude du milieu On s efforcera d tablir les priorit s en faisant co ncider les probl mes urgents consid r s dans leurs rapports avec les besoins collectifs et les besoins ressentis pour lesquels existent les motivations les plus fortes Il est vident qu en milieu agricole l ordre des priorit s doit tre lui m me assujetti au calendrier agricole l ments de programme La liste des probl mes ainsi tablie fournit terme pour terme les l ments de programme correspondants On trouvera ci apr s quelques exemples d l ments de programme class s par ordre de priorit d apr s les donn es de lenqu te
52. Programme ezperimental mondia d alphab tisation Guide pratique d alphab tisation fonctionnelle Une m thode de formation pour le d veloppement Unesco Paris 1972 Guide pratique d alphab tisation fonctionnelle Publi en 1972 par l Organisation des Nations Unies pour l ducation la science et la culture place de Fontenoy 75 Paris 7e Imprimerie du Journal de Gen ve Unesco 1972 ED 71 D 61 F alt 1972 Ann e internationale du livre Preface La publication du pr sent ouvrage r pond la n cessit de diffuser dans les milieux directement int ress s par la th orie et la pratique de Palphab tisation fonctionnelle les principes fondamentaux et les m thodes p dagogiques essentielles qui d coulent de la mise en uvre du Programme exp rimental mondial d alphab tisation de P Unesco au stade actuel de son d roulement Depuis le Congr s mondial des ministres de l ducation sur l limi nation de l analphab tisme T h ran septembre 1965 l int r t pour l alphab tisation fonctionnelle n a cess de cro tre et les efforts des tats membres en vue de la mettre en pratique se sont multipli s Le r le du Programme exp rimental mondial d alphab tisation tant de fournir des instruments plus efficaces que ceux dont on disposait jusqu alors pour lutter contre l analphab tisme la diffusion des pre miers enseignements p dagogiques que l on peut d ores et d j en t
53. S PR VENTIVES 1 Les bonnes semences R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Les caract ristiques des bonnes semences L importance des semences saines O se procurer de bonnes semences R capitulation 2 L importance de l assolement pour obtenir des cultures saines R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Rapport entre la rotation des cultures et les parasites des plantes Autres raisons qui justifient l assolement L importance des cultures pr c dentes R capitulation 3 Comment assurer une bonne r colte de pommes de terre cette ann e R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves L origine des parasites de la pomme de terre Les conditions d une bonne r colte La germination pr alable Le sectionnement des plants R capitulation 4 Le syst me actuel de rotation des cultures et les modifications possibles R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Le syst me actuel de rotation des cultures est d simplement au hasard Les nouvelles formules d assolement recom mander R capitulation LES ESP CES SUP RIEURES D ANIMAUX NUISIBLES 1 Les corbeaux et les moyens de lutter contre eux R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Les corbeaux et les moyens de lutter contre eux Les pouvantails R capitulation 2 Les lapins et
54. a tre sont utilis s Les ma tres et les moniteurs charg s de la vulgarisation agricole organisent en classe ce que l on appelle des d monstrations en chambre gt Il ne s agit que d un d but de combi naison de la formation professionnelle et de Palphab tisation Pendant les six mois suivants novembre avril les cours ne peuvent continuer car c est la pleine saison de culture du coton et les agri culteurs sont presque tout le temps dans les champs C est la principale raison pour laquelle les cours sont interrompus et remplac s par des travaux pratiques en rapport avec la culture du coton Chaque classe doit avoir cet effet un lopin de terre class shamba Chacune des phases de la culture du coton telle qu elle est d crite dans le Manuel de lecture l mentaire doit faire l objet de d monstrations par les moniteurs d alphab tisation ou par les sp cialistes de la vulgarisation agricole En 1969 alors que l on comptait environ 200 classes d alphab tisation les moniteurs de vulgarisation agricole pouvaient se charger de ces travaux pratiques Maintenant 1970 que le nombre des classes approche 1 500 on peut se demander si ces sp cialistes de la vulgari sation agricole n ont pas tout juste assez de temps pour apprendre aux moniteurs d alpha b tisation diriger eux m mes les travaux pratiques et pour superviser ces travaux Moni teurs d alphab tisation et sp cialistes de la vu
55. a pens e du comporte ment enfin Pour beaucoup d anciens analpha b tes avoir appris lire et crire a t une nou velle d couverte du monde une nouvelle nais sance Document 3 41 Projet d alphab tisation du Ghab Syrie Les priorit s techniques de la culture de la betterave OBJECTIFS TECHNIQUES Le facteur primordial de la production est l obtention d un nombre suffisant de racines par unit de surface La pr paration du sol et la date des semis qui conditionnent ce facteur constituent en cons quence les l ments prioritaires Tout retard peut tre la cause d une baisse importante des rendements qui peut atteindre 70 En outre la m thode de la culture sans irriga tion doit absolument tre abandonn e m me pour la betterave d automne o Il faut pr voir d autre part une extension de certains parasites v g taux surtout Cercospora et animaux Laphygma et pht rimes surtout L intervention dans la lutte antiparasitaire doit tre extr mement rapide TRADUCTION EN TACHES ET EN OP RATIONS TECHNIQUES Pr paration du sol Choix du sol limoneux sablo argileux viter les terres argileuses lourdes Labours Semis Date 15 octobre d but novembre dans la r gion d Acharneh on peut semer vers le 15 f vrier betteraves de printemps Irrigation En automne 2 3 irrigations Au printemps 5 7 irrigations Intervalles entre les irrigations 2 semaines Acharneh 3
56. ab tisation traditionnelle visent pro curer aux analphab tes une ma trise suffisante des m canismes de la lecture de l criture et du calcul pour pouvoir acc der la communi cation crite ou imprim e Par contre dans un programme d alpha b tisation fonctionnelle l acquisition de la lecture et de l criture et la formation technique professionnelle scientifique socio cono mique civique etc ne sont pas men es parall lement ou dissoci es chronologiquement ce sont des activit s int gr es l une faisant partie int grante de l autre 1 Consulter le document intitul L alphab tisation fonctionnelle au service du d veloppement 1 Paris Unesco 1970 Unit sp ciale de l Ann e internationale de l ducation 10 Introduction L alphab tisation traditionnelle se caract rise par une approche extensive et diffuse L alphab tisation fonctionnelle adopte l approche intensive en vue d aboutir l acquisition de comp tences profession nelles et de connaissances utilisables Les programmes d alphab tisation traditionnelle sont g n rale ment uniformis s et prescrits du centre Les programmes d alphab tisation fonctionnelle sont variables et flexibles et tiennent compte des objectifs imm diats et des situations particuli res Ces caract ristiques fondamentales de l alphab tisation fonction nelle doivent tre gard es pr sentes Pesprit surtout en raison de
57. age 2 2 96 Taille de la vigne 24 36 40 Taille des agrumes et des arbres fruitiers 0 2 98 Fumure 0 12 88 Lutte contre les maladies et les insectes 0 20 80 Irrigation 22 38 40 Labour 20 32 48 R colte 20 80 0 Commercialisation de la r colte 5 12 83 EXPLICATION DES R SULTATS Ce tableau montre que le pourcentage des travailleurs comp tents dans les diff rentes op rations agricoles varie de 0 25 pour dix op rations Il est de 46 et 41 respectivement pour la pr paration du terrain et le choix de bons plants ou de bonnes semences Le pourcentage des travailleurs moyennement comp tents varie de 2 39 pour dix op rations principales Il est de 49 pour la plantation et de 80 pour la r colte Le pourcentage des travailleurs incom p tents varie de 40 98 pour neuf op rations principales Il est de O pour la r colte de 15 pour la pr paration du terrain et de 28 pour le choix de bons plants ou de bonnes semences Il est important de remarquer que la plupart des travailleurs sont incomp tents dans quatre 46 D finition d une strat gie p dagogique op rations principales qui ont la plus grande influence sur la production et le revenu des domaines agricoles Ces op rations sont la taille des agrumes et des arbres fruitiers la fumure la lutte contre les maladies et les insectes et la commercialisation de la r colte Le pourcentage de travailleurs incomp tents est respectivement de 98 88 80 et 83 pour ces
58. age se d finissent en situation et en fonction d une vis e de valeur fondamentale l adaptation de l homme au changement et la prise en charge du changement par l homme en vue de son mancipation et de son panouissement Postface Comme on a pu le constater tout n est pas dit dans les pages qui pr c dent des probl mes demeurent encore certainement en suspens d autres r clament claircissement et approfondissement Comment ajuster de mani re plus efficace la strat gie p dagogique la strat gie du d veloppement Comment pr parer des programmes aussi fonctionnels que pos sible c est dire r pondant effectivement des besoins individuels et collectifs scientifiquement identifi s Comment d velopper une p dagogie en situation autor gula trice adapt e aux exigences de l action concr te aux mentalit s aux repr sentations individuelles et collectives aux caract ristiques des sujets En un mot comment former ces derniers pour faciliter leur adap tation et leur participation au changement que n cessite le d velop pement Poser ces questions c est souligner le caract re ouvert de ce guide Fruit d un effort collectif il demeure l uvre inachev e de tous Les lecteurs sont donc invit s nous faire parvenir leurs commen taires leurs critiques et surtout des documents tudes mod les d instruments d enqu te prototypes p dagogiques etc qui permet t
59. ahan Protection des plantes Esquisse de programme phase 1 LE CHARBON DU BL 1 Le charbon du bl Discussion sur les maladies des plantes Le charbon est l une des plus s rieuses maladies du bl Le charbon Le S r san L emploi du S r san peut pr venir le charbon Il faut comptabiliser les d penses 2 Comment le charbon se propage R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Quelle est la cause du charbon Comment le charbon se propage O se propage le charbon R capitulation 3 Qu est ce que le charbon R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves La couleur du charbon Qu est ce que le charbon Diff rence entre charbon et rouille R capitulation 4 limination du charbon au moyen du S r san R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Qu est ce que le S r san Comment le S r san limine t il le charbon R capitulation 1 Les centres d int r t sont imprim s en petites majus cules les th mes de s quence en caract res italiques et les th mes de s ance en caract res romains 5 Fr quence du charbon et mesures pr ventives R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Les dommages caus s par le charbon et comment le bl est infect La fr quence du charbon et les moyens de l viter Comment traiter les semences avec du S r san Quand faut
60. aient de r p ter ce que le premier avait dit On disait alors Bien il y a cela maintenant que voyez vous d autre Lorsqu il n y avait pas 1 Pour l utilisation de ces 2 affiches voir plus loin document 28 de r ponse spontan e le moniteur du cours interrogeait des paysans sans s adresser d abord aux meilleurs l ves de fa on viter les r p titions On priait discr tement les semi alphab tes et les enfants scolaris s de n intervenir qu en dernier lieu Une fois la derni re affiche pr sent e on pro c dait une nouvelle pr sentation des affiches une une et l on demandait aux paysans de signaler celles qu ils aimaient parce qu elles taient jolies Ordre de pr sentation des affiches Afin d viter les effets de l apprentissage qui ne peuvent manquer d appara tre au moment de la pr sentation des derni res affiches l ordre de pr sentation tait modifi pour chaque centre On a donc proc d un tirage au sort pour chaque village Relev des r ponses Pendant les pr sentations deux assistants no taient tout ce qui tait dit par les paysans ainsi que leurs r actions telles que rires exclamations applaudissements etc Pour chaque affiche on a distingu trois points correspondant aux trois stades de l intellectua lisation d une image Stade de l num ration les paysans num rent des objets qu ils voient sur l image que ceux
61. aires Deuxi me exemple Les produits de traitement n arrivent pas facilement toutes les parties int rieures de l arbre Les feuilles et les branches qui ne sont pas touch es par les produits restent toujours infest es et propagent l ennemi dans les autres parties de la plante Permettre le passage de la lumi re et de Pair Pensez vous qu il soit utile de laisser Pair et la lumi re p n rrer l int rieur de l arbre Si oui pourquoi 1 La lumi re du soleil est tr s importante pour la formation des feuilles et des fruits sur l arbre 2 L air doit aussi circuler facilement entre les branches et les feuilles 3 Si l arbre est mal clair et mal a r il offre un milieu favorable au d veloppement des maladies et des insectes les fleurs ne se trans forment pas en fruits les fruits ne m rissent pas normalement Pourquoi l arbre mal clair et mal a r offre t il un milieu favorable au d veloppement des maladies et des insectes Mise en uvre de la strat gie p dagogique On sait que les insectes et les maladies se d velop pent vite dans un milieu humide et temp r Si l arbre n est pas taill la lumi re du soleil et l air le p n trent mal Il conserve chaleur et humidit et offre alors un milieu favorable au d veloppement de ses ennemis R gulariser la production Est ce que la taille a une influence sur la qualit et la quantit de la production La taille perme
62. alisation de la r colte Remboursement des semences ARACHIDE Pr paration des sols Semis Sarclage R colte Assolement Commercialisation de la r colte LEVAGE Gardiennage Alimentation Lutte contre la mortalit du b tail DIVERS Potager Pr vision d achat de Poutillage agricole Micro hydraulique Document 12 61 Exp rience d alphab tisation fonctionnelle du Maroc La pr formation professionnelle dans les mines de phosphates L enseignement dispens un jour sur deux est organis et structur comme dans les tablis sements d enseignement technique et profes sionnel mais il se fait dans le cadre de la production La promotion des ouvriers analphab tes se fait en deux tapes Premi re tape Initiation technique 8 mois mi temps Retour la production Stage de m tier d un minimum de 6 mois Deuxi me tape Sp cialisation poste d termin 3 4 mois temps plein Retour la production Stage de m tier d un minimum d un an L alphab tisation se fait dans une langue trang re le fran ais l ments de programme La pr formation technique comprend deux tapes L initiation technique 18 cycle qui am ne les stagiaires un niveau caract ris par les connaissances et comp tences suivantes 700 mots fran ais parl s lus et crits phon ti quement Les 3 op rations X sur les nombres de 0 100 Dessin main lev e des
63. ant qu il n y a pas d pis sur les plantes nous ne pouvons pas voir les spores Quand les pis apparaissent nous trou vons les spores l int rieur des grains au lieu d une mati re amylac e blanche 131 b En r pondant vos questions sur l analyse comparative des co ts de production des principales plantes cultiv es de la localit La propagation de la maladie Un grain de bl infect contient une multitude de spores Lors du battage des millions de spores seront lib r es Certaines se d poseront sur les semences notre insu et germeront si nous se mons ces derni res sans les avoir d sinfect es Mais nous obtiendrons un bon rendement si nous d sinfectons les grains avant le semis O se produit infection du bl par les spores Comme nous l avons d j dit les spores infectent le bl lors du battage les grains atteints clatent et lib rent les spores qui contaminent les autres grains La maladie se transmet aussi dans les sacs Si nous transportons des grains infect s dans un sac de nombreuses spores y resteront et infecteront les grains que l on mettra par la suite dans ce sac De m me si nous disposons des semences saines en un lieu o se trouvaient pr c demment des semences infect es les premi res seront aussi contamin es Parfois le vent transporte des spores dans un champ et la r colte est infect e 132 2 mi ji a Q m
64. ar des cultivateurs plac s devant le m me probl me Expliquez alors aux participants que vous souhaitez leur pr senter les jours suivants quelques notions utiles qui pourront les aider mieux lutter contre le charbon Enfin tablissez avec eux un plan de travail qu ils mettront au point hors de la salle de classe en r unissant quelques donn es sur le probl me Mise en uvre de la strat gie p dagogique examin ce qui permettra de mieux atteindre l objectif de la s quence Suivez l ordre indiqu ci dessus en tenant par ticuli rement compte du fait que cette deuxi me s quence doit marquer le d but d un processus destin susciter un nouvel tat d esprit chez les l ves et diffuser des connaissances pratiques et des m thodes qui peuvent faciliter la solution du probl me Le ons gradu es de langue et de math matiques Au sujet de ces le ons relisez les notes qui vous ont t communiqu es pendant le cours de for mation Notions scientifiques Pour veiller l int r t des adultes il faut les amener d couvrir les notions scientifiques au lieu de les leur enseigner d une mani re tradition nelle C est pourquoi votre enseignement scienti fique doit toujours reposer sur la pratique et Pexp rimentation En ce qui concerne le sujet scientifique tudi les l ments consid r s sont des parties int grantes du milieu o vit l adulte Faites en sorte que les l ves
65. ateurs agricoles et les moniteurs 10 min 40 min 40 min d alphab tisation Formation Calcul Lecture professionnelle en liaison avec en liaison avec rappel la formation fa formation professionnelle professionnelle 11 criture 10 min 40 min 40 m n Formation Calcul Lecture professionnelle en liaison avec en liaison avec rappel ta formation la formation professionnelle professionnelle HH criture premi re s ance Jl deuxi me s ance II troisi me s ance L instructeur travaille avec deux groupes d analphab tes Premier groupe lundi mercredi vendredi Deuxi me groupe mardi jeudi samedi 170 Document 48 Dispositions possibles des auditeurs dans le cadre d une s ance d animation at ETa Disposition en V Sy NAT en U Conclusion g n rale En guise de conclusion ce rapide survol de la m thodologie de l alphab tisation fonctionnelle il n est pas sans int r t de souligner VPimportance dans une action de formation pour le d veloppement de la connaissance du milieu gt et du dialogue permanent qui doit s instaurer avec lui La motivation est ins parable des probl mes et des besoins L acte ducatif authentique aussi C est pourquoi dans cet acte la relation cologique devient la relation p dagogique majeure M thodes et techniques d apprentiss
66. avent les l ves Les maladies virus en g n ral Comment les pucerons transmettent les virus Le r le des mauvaises herbes dans la transmis sion des virus R capitulation 10 La mosa que du tabac attaque les tomates Sa transmission par les fumeurs R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Le virus de la mosa que du tabac Le r le des fumeurs dans la transmission de ce virus R capitulation LES MAUVAISES HERBES ET LA LUTTE CONTRE LES MAUVAISES HERBES 1 Les mauvaises herbes R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Les mauvaises herbes Pourquoi r duisent elles les rendements L influence des mauvaises herbes sur la qualit des r coltes Les mauvaises herbes en tant qu h tes des parasites des plantes R capitulation 2 Comment lutter contre les mauvaises herbes R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Les mesures pr ventives prendre contre les mauvaises herbes Les moyens m caniques de lutte contre les mauvaises herbes Les moyens chimiques de lutte contre les mau vaises herbes 3 La cuscute dans la luzerne et le tr fle R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Qu est ce que la cuscute Pourquoi est elle nuisible Comment lutter contre la cuscute R capitulation LA LUTTE CONTRE LES RAVAGEURS EN T 1 Les sitones les cicadelles et les pucer
67. b ufs Certains veulent faire de leur r gion une r gion d levage Ils veulent donc apprendre engraisser les b ufs d velopper la superficie des p turages am lior s s parer les b ufs de pi tinage des b ufs d levage Ils veulent des conseils pour avoir de belles races Certains enfin s int ressent la pisciculture Les paysans constatent que les produits con serv s au grenier sont souvent ab m s attaqu s par les insectes mang s par les rats ls voudraient savoir comment conserver intacte la qualit de la r colte engrang e paddy riz manioc Ils veulent galement savoir comment mieux choisir la semence conserver comment mieux s cher le caf le poivre Beaucoup pensent que s ils apprenaient mieux conserver leur production la p riode de soudure serait moins longue et la famine plus facilement vit e Les probl mes de commercialisation int ressent galement chacun des quatre groupes interrog s les notables et les jeunes surtout sans que les femmes restent indiff rentes On veut g n rale ment savoir comment vendre au meilleur prix Les paysans s indignent que les prix baissent quand leur production augmente Ils remarquent que le montant du gain n est pas proportionnel la quantit commercialis e Ils veulent apprendre comment on calcule le co t total partir du prix 36 Definition d une strat gie p dagogique de vente d une soubique ou d un kapoaka Ils v
68. beaucoup d eau au bl pendant la floraison pour faciliter la formation des grains Pendant la maturation les pis et les grains commencent se dess cher en augmentant la quantit d eau on retarde la maturation et par cons quent la moisson Si l on irrigue mod r ment le bl au cours des derni res phases on l aide se d velopper sans risque de verse sous l effet du vent En outre il est alors plus facile de moissonner la machine et l on vite de perdre les grains tomb s 9 1 onb18080p d 2182104385 D 2p JdAnd U9 ISLA Les maladies du ble La plupart des cultivateurs savent qu au cours du mois qu suit la maturation le bl est attaqu par des pucerons assala gt Mais ils ne reconnaissent pas les indices de la pr sence de pucerons et n gligent de pr venir les autorit s comp tentes Ils ne savent pas d celer la pr sence de pucerons et ne se soucient gu re d en informer les autorit s comp tentes Il faut expliquer aux cultivateurs les indices de la pr sence de pucerons Ce sont de tr s petits insectes qui vivent en parasites sur le bl et sucent la s ve des feuilles De ce fait les plantes s tiolent et les feuilles se recroquevillent Dans les cas graves ils provoquent la mort des plantes Ces insectes secr tent sur les feuilles une substance analogue au miel sur laquelle les virus de la pourriture se d veloppent Ces virus noircissent les feuil
69. ce domaine comme dans le domaine de la psychologie de Penfant et de l adolescent des donn es scientifiques tablies Les rares tudes r alis es conservent encore un caract re inachev Les conclusions fragmentaires auxquelles elles aboutissent gagneraient tre approfondies Elles offrent toutefois un int r t certain pour l action p dagogique qui son tour peut les clarifier et les enrichir Le document 2 extrait d une tude r alis e parmi les paysans de Farafangana Madagascar int resse l ensemble de l action d alphab tisation fonctionnelle dans le pays et peut en dehors de ce dernier fournir des suggestions pour des tudes similaires en vue de l action entreprendre D TERMINATION DES BESOINS EN MATI RE DE FORMATION La d termination des besoins en mati re de formation peut faire l objet de deux approches d ailleurs compl mentaires Papproche par 1 Consulter le document Unesco ED Conf 26 3 p 13 du 6 novembre 1970 intitul L alphab tisation fonctionnelle m thode de formation pour le d velop pement 25 Document 2 p 37 26 Definition d une strat gie p dagogique objectifs objectives oriented approach Vapproche par probl mes problems oriented approach Pour des raisons didactiques ces deux approches seront pr sent es ici s par ment Dans la r alit et selon les circonstances leur emploi combin est indispensable Si les programmes ducatifs l inte
70. ces maladies cryptogamiques est le charbon Comme tous les autres champignons le cryptogame du charbon se nourrit de ce qui a t d j pr par par la plante h te Autrement dit il absorbe la substance qui aurait d fournir la farine de bl cultive non seulement la o l irrigation est pos sible mais aussi selon la m thode de la culture s che dans les parties du pays qui ne peuvent pas tre irrigu es Les co ts de production du bl sont peu lev s par comparaison avec la plupart des autres cultures en outre il peut tre cultiv un mo ment de l ann e o il n y a pas beaucoup d autres cultures possibles Le bl est et restera l une des plantes cultiv es les plus importantes La lutte contre le charbon est un moyen s r commode et peu co teux d obtenir un meilleur rendement de la culture du bl laboration des m thodes et instruments 133 Notion math matique Rendement compar par dj rib et perte exemple Champ sain par dj rib 500 kg Champ infect par dj rib 200 kg Perte 300 kg E gt zZ A pl 1 Le charbon est une maladie Le charbon est une maladie du bl Mot nouveau maladie 2 Le charbon est une sorte de champignon Le charbon est un champignon du bl Mot nouveau champignon Le charbon est une maladie Le charbon est une maladie du bl Le charbon est une mycose Op rations fondamentales Soustraction 50
71. ci soient repr sent s ou non Stade de la description les paysans d crivent les situations qu ils voient que celles ci soient r ellement repr sent es ou invent es par eux laboration des m thodes et instruments 115 116 Stade de Pinterpretation les paysans imaginent l action dont l image repr sent e est l illus tration d un moment Ils portent donc un jugement sur ce qui s est pass avant ou ce qui se passera apr s la sc ne repr sent e Pour que l affiche atteigne son but qui est de soutenir visuellement une action p dagogique il faut semble t il qu elle r sume de fa on imm diatement assimilable par les paysans une action actuelle ou pass e qu on souhaite voir abandonn e par les auditeurs affiche probl me ou une action future mener qui est pr conis e dans le cadre de l enseignement donn affiche solution On a class les r ponses relev es au cours des s ances selon les trois stades d finis ci dessus On a soulign les r ponses exactes objets effecti vement repr sent s sur l affiche situation effecti vement d crite interpr tation voulue par le dessinateur On a fait suivre chaque r ponse d un nombre indiquant dans combien de villages la r ponse a t indiqu e CONCLUSIONS Enum ration On a relev 274 indications pour les 13 affiches dans les dix villages On note donc en moyenne deux d signations d objet par affiche dont une seule es
72. cle pour qu elles soient toutes la m me distance du sujet ainsi que le montre le croquis ci dessous interviewers sujet On a pris grand soin de modifier au hasard l ordre des images de gauche droite pour chaque groupe de 4 Lorsqu une s rie d images tait pr sent e un sujet on s adressait lui en ces termes Ces quatre images repr sentent la m me chose racontent la m me histoire Pouvez vous nous dire ce que vous voyez Quand le sujet avait correctement identifi le contenu des images on lui demandait Montrez nous l image o vous avez d abord vu cela Pendant l entretien on observait attentivement les mouvements des yeux et de la t te du sujet A quelques 1 Cet article publi dans OVAC Bulletin octobre 1970 n 22 a t r dig par le directeur de la Public Relations Unit de la National Food and Nutrition Commission P O Box 2669 Lusaka Zambie Il est tir d une tude plus d velopp e intitul e Communication with illiterates Pour se procurer des exemplaires de cette tude pri re d crire M Fuglesang l adresse ci dessus 120 exceptions pr s ils indiquaient l image que montrait finalement le sujet Dans les quelques cas o une diff rence a t constat e l image montr e finalement a t coch e sur le question Mise en uvre de la strat gie p dagogique naire Le tableau suivant donne les r sultats du test et les chiffres repr senten
73. coles d ordre pratique que pose le projet de la G zireh et qui pourraient tre abord s en janvier f vrier dans le cadre de l alphab tisation fonctionnelle sont les suivants La participation insuffisante des membres de la famille la r colte du coton La r colte du coton qui a g n ralement lieu entre f vrier et avril exige beaucoup de main d uvre Normalement les cultivateurs recrutent du personnel saisonnier venant surtout des provinces occidentales du Soudan Cependant pour la campagne agricole en cours la r colte a commenc en janvier tant donn que le coton a t sem le 20 juillet et non en ao t confor m ment aux recommandations de la station de recherche A ce moment les travaux agricoles saisonniers ne sont pas termin s dans la r gion occidentale du Soudan et les cultivateurs trouvent tr s difficilement du personnel temporaire Il est donc essentiel que chaque cultivateur mobilise toute la main d uvre disponible dans sa famille d autant plus qu il est impossible de diff rer la r colte du coton et que cette ann e les rende ments sont lev s Il semble n anmoins que certains cultivateurs h sitent encore laisser des membres de leur famille notamment les pouses et les filles participer cette r colte Les mauvaises m thodes de cueillette et de mise en balles du coton La cueillette et la mise en balles du coton sont des op rations qui exigent la connaissance la
74. ctifs instrumen taux technico professionnels et ou socio conomiques qui doivent tre atteints en premier lieu Ces objectifs doivent tre connus de mani re aussi compl te que possible car ils conditionnent troitement la d finition des objectifs de formation ainsi que celle des programmes d alphab tisation fonc tionnelle Le tableau ci apr s illustre les relations fonctionnelles qui doivent exister entre ces diff rents objectifs Les exemples choisis sont relatifs des programmes d alphab tisation fonctionnelle int gr s des op rations de d veloppement en cours d ex cution en d cembre 1970 INVENTAIRE PR LIMINAIRE DES PROBL MES La collecte des donn es n cessaires tablissement d un inventaire pr liminaire des objectifs donne g n ralement lieu la d couverte de probl mes divers relatifs aux aspects technico professionnels et socio conomiques du facteur travail 1 capacit s et comp tences techniques et professionnelles organisation socio conomique de la production comportements conomiques relations humaines au sein de l entre prise sant et hygi ne du travail etc A ce stade de compilation et de prises de contact il ne peut s agir videmment que d une vue g n rale des probl mes dont la connais sance est de nature clairer la physionomie d une situation et favoriser l tude du milieu 1 Le mot travail est pris ici dans un sens g n ral Il d
75. d but ils peuvent se r duire quelques mots 2 Mot cl concret On passe progressivement la phrase puis des 3 Dessin repr sentant le mot cl textes de plus en plus longs pouvant v hiculer des 4 Texte d chiffrer Les textes crits dans cette derni re contenus formateurs de mieux en mieux labor s case doivent tre de difficult croissante Dans les 144 Document 34 Projet d alphabetisation fonctionnelle de Madagascar Op ration de Befandriana vary voaava tena vokatra Bien sarcler le riz vary rapporte beaucoup Vary Mahaiza manetsa Ravaly va ry Sachez repiquer M Ravaly va Ny ketsa ataovy tora tady Fe Repiquez en lignes vo vi Mahavara miava vary vy Ayez l habitude de sarcler le riz 145 Document 35 Projet d alphab tisation fonctionnelle de l quateur Lecci n 7 La capa de tierra oscura es tierra org nica tierra org nica ga gue gui go gu gua gue gui ganado ganado riego TULGO largo lango gusano gusano agua guano uano gu a seguida seguida 146 Document 36 Projet d alphab tisation fonctionnelle de l quateur Lecci n 8 El suelo necesita abono La tierra org nica tiene abono necesita abono ce ci ba be bi bo bu abono abono abonado abonado barato Lanalo basura basura cerro CONO cebada cebada parcela parcela bot rbol 147 Document 37 Projet d alphab tisation fonctionnelle de Tanzanie Initiation
76. de cr ativit L acte n est jamais pour lui que la reproduction d un autre acte ant rieurement d j r p t Le transfert d une acquisition dans un certain domaine ne se fait pas syst matiquement pour une r alisation dans un autre domaine Un acte principal n est pas dans sa pens e expurg de tous les d tails connexes qui doivent tre r alis s avant ou apr s pour que cet acte ait lieu Le paysan ne peut Pisoler lui donner une valeur pr f rentielle pour le comparer un autre acte galement isol Pour lui toutes choses sont gales et tous les d tails connexes doivent tre galement r p t s et pr sentent le m me int r t D o la difficult qu il prouve apprendre de nouvelles fa ons culturales Ainsi la pens e du paysan analphab te est une pens e concr te faite d images concr tes Or le monde moderne est un monde charg de symboles un monde rapide o la pens e doit s noncer avec clart avec concision elle est lourde de sens De plus la pens e moderne est souvent allusive elliptique Le passage de l tat d analphab te l tat d alphab te n est pas une simple transformation un enrichissement de l esprit C est une mutation radicale Il n y a pas acc s un degr plus lev de la connaissance il y a restructuration g n rale des connaissances ant rieurement acquises des modes d appr hension du monde ext rieur des formes d laboration de l
77. de la ligne Au total on a d pens dix huit pesos et qua rante centavos L alphab tiseur crit 18 40 Quand les membres du groupe disent pesos il ajoute le signe correspondant 518 40 Lorsque le signe est r p t plusieurs fois on peut ne l crire qu une seule fois L alpha 156 Mise en uvre de la strat gie p dagogique b tiseur efface donc les signes l exception du dernier Quatre ou cinq taupes font perdre 300 kg de ma s sur une r colte ce qui repr sente au prix actuel une perte de 210 Il y a lieu de comparer le co t de la lutte contre les taupes avec les pertes qu elles causent Que pr f rez yous faire tuer ou ne pas tuer les taupes Pourquoi L alphab tiseur attend et oriente les d bats des membres du groupe jusqu ce qu ils r fl chissent en vue d innover avec la volont d agir 157 Document 44 Projet d alphabetisation fonctionnelle de Mornag Tunisie Calcul Probl me Le binage en tant que fa on superficielle contribuant la conservation de l eau Buts Montrer comment le calcul peut aider comprendre et respecter les normes de travail Entrainer l addition et la soustraction de nombres de 3 chiffres Moyens P gagogiques et mat riels Observations p dagogiques l intention de l instructeur Rappelle toi que la s ance de calcul n est pas une fin en soi elle a pour objet d amener les pr coop rateurs co
78. duites de travail qui les rendent aptes au changement Le but majeur de Palphab tisation fonctionnelle est donc d amener les individus apprendre devenir gt c est dire apprendre s adapter au changement et en tre des agents A cette fin Palphab tisation fonctionnelle vise dans le cadre de la sp cificit de chaque situation socio conomique d velopper outre les comp tences techniques et professionnelles des individus leurs instruments mentaux d analyse et leur pouvoir conceptuel et de com munication de fa on favoriser leur adaptation aux normes condi tions et valeurs qu implique le changement auquel on juge n cessaire qu ils participent S adapter au changement ne consiste pas seulement se conformer au milieu Cette adaptation implique aussi de la part des int ress s le d sir et l engagement volontaire de participer au changement du milieu Les objectifs de formation en mati re d alphab tisation fonction nelle ne sauraient donc se limiter la seule acquisition des connais sances Il ne s agit pas seulement d apprendre pour savoir mais aussi et surtout pour agir Ces objectifs doivent par cons quent tre clairement per us pour chaque situation probl me il importe de les avoir toujours en m moire et de ne pas perdre de vue qu un apprentissage quel qu il soit acqui sition de connaissances de comp tences d aptitudes la communi cation orale et crite doit
79. e Il faut toujours laisser un intervalle de deux gadwals entre la cueillette et l irrigation Pendant le cueillette le coton n a besoin que d une quantit d eau limit e le niveau de Peau ne doit pas d passer les deux tiers de la hauteur des billons et il ne doit pas pas rester d eau dans les sillons le lendemain Si on laisse un intervalle de deux gadwals entre la cueillette et l irrigation il est plus facile de proc der m thodiquement la r colte Si on ne laisse qu un intervalle d un gadwal Peau peut gagner le gadwal suivant o la cueillette n a pas encore t faite Cela ralentit la r colte et le coton risque d tre souill En irriguant mod r ment on conomise de l eau pour les autres cultivateurs En outre les capsules sont plus nombreuses le ver des capsules cause moins de d g ts les plantes sont plus robustes et l ouverture des capsules est facilit e D autre part une irrigation abondante stimule la croissance v g tale entra ne de s rieux d g ts dus au ver des capsules et entrave la respiration des racines Tout cela a pour effet de jaunir les feuilles d affaiblir les plantes de faire tomber un grand nombre de petites capsules et de feuilles d emp cher les nouvelles capsules de s ouvrir et finalement de retarder la cueillette 7 SIUSUINAJSUL 19 SIPOYIHU Sap UOHDAOGD AJ 6 1 140 Document 32 Projet d alphabetisation fonctionnelle d
80. e crire si un volontaire se manifeste Un autre pr coop rateur a bin 485 pieds de Discussion libre vigne a t il respect les normes 485 Laisser trouver le r sultat par les auditeurs 460 25 M me proc d 485 Combien ont ils bin ensemble 390 875 JE ia z 460 Combien doivent ils biner pour respecter les 460 normes de travail 926 Combien de pieds de vigne leur restera t il 920 biner pour ne pas retarder le programme de 875 travail 45 Exploitation Proposer aux auditeurs de ranger les diff rents nombres figurant au tableau en allant du plus grand au plus petit 460 390 70 485 25 45 875 920 crire sous leur dict e 920 875 485 460 390 70 45 25 159 Document 45 Exp rience d alphab tisation fonctionnelle de Mornag Tunisie Calcul Probl me Le Conseil d administration de la coop rative But A partir du renouvellement par tiers du conseil d administration utiliser la notion acquise du 1 3 pour d boucher sur une familiarisation avec le code math matique la division et la multiplication Moyens P dagogiques et mat riels Observations Cette s ance s appuie sur la facult certaine des auditeurs calculer mentalement il suffira de permettre au mieux les changes dans le groupe pour r ussir Dur e approximative de la s ance 30 minutes D ROULEMENT Animateur Inscriptions au tableau Notre conseil d administration se compose de 9 c
81. e favoriser la mise au point de programmes adapt s des probl mes et des besoins r els sans que la population en cause responsables techniciens analphab tes eux m mes participe effecti vement l analyse de sa propre situation En d autres termes cette analyse doit tre dans une large mesure une auto analyse au cours de laquelle les int ress s devront avoir une vision claire des objectifs de d veloppement de l op ration qui les concerne de fa on pouvoir se d terminer en connaissance de cause pout tout ce qui 2 trait aux moyens mettre en uvre Les instruments de l tude du milieu questionnaire entretiens ou interviews check lists chelles d appr ciation etc doivent tre la bor s essay s et utilis s avec la participation consciente et clair e des sp cialistes du milieu gt Il doit en tre de m me de l interpr tation des r sultats obtenus LA STRAT GIE P DAGOGIQUE Un syst me p dagogique efficace ne peut tre mis au point en dehors des int ress s C est pourquoi les agents de l action de d veloppement 1 Voir ci dessus chap 3 Les moyens humains 70 Definition d une strategie pedagogigue devront jouer un r le particuli rement important dans la d finition des l ments prioritaires des programmes des contenus des m thodes au stade de la pr paration de l exp rimentation p dagogique et celui de l action p dagogique elle m me
82. e Guin e Probl me Ignorance de l usage des extincteurs But Faire prendre conscience l ouvrier de l utilit des extincteurs et lui apprendre s en servir efficacement Moyens p dagogiques Affiche repr sentant une maison en flammes un extincteur accroch proximit des gens tei gnant le feu avec de l eau et des branches d arbre R union discussion Observations Cette fiche est con ue pour servir de guide l instructeur dans sa t che journali re mais elle ne vise nullement l enfermer dans un cadre de travail rigide Durant le d roulement de la le on il est loisible l instructeur de faire toutes autres observations qui peuvent enrichir la s ance dis cussion D roulement de la r union discussion PREMI RE TAPE D COUVERTE ET PRISE DE CONSCIENCE DU PROBL ME L instructeur montrant l affiche Que repr sente cette affiche Une maison qui br le Que font les gens Ils teignent le feu avec des branches et de l eau Existe t il des appareils qui permettent d tein dre le feu R ponses diverses Que repr sente cette image l instructeur montrant l extincteur C est un extincteur Pourquoi les gens ne l utilisent ils pas Parce qu ils ne savent pas s en servir Quel avantage y a t il Putiliser 11 teint plus rapidement le feu Oui Pextincteur permet de circonscrire plus ra pidement l incendie DEUXI ME TAPE EXPLICATION DU PR
83. e d intervention p dagogique Qu est ce que le milieu C est d abord le milieu g ographique c est dire l ensemble des donn es naturelles qui orientent le d veloppement conomique et social C est surtout le milieu humain avec ses caract ristiques d mogra phiques ses aspects sociologiques psychologiques et culturels Le milieu repr sente alors les l ments humains dynamiques ing nieurs techniciens paysans ouvriers ducateurs etc qui participent d une mani re ou d une autre au d veloppement C est enfin le milieu conomique dans lequel sont mis en jeu les facteurs technico scientifiques qui contribuent le transformer Les comportements conomiques et les activit s productrices tant troi tement li s aux psychologies et aux mentalit s une analyse socio conomique et socio psychologique du milieu appara t toujours indispensable Comment aborder le milieu Quelle que soit la m thode d enqu te choisie la mani re de p n trer dans le milieu socio professionnel conditionne troitement les r sul tats attendus de l enqu te Le concept d alphab tisation fonctionnelle est un concept nouveau difficile appr hender Il ne peut tre mis en application de mani re efficace qu avec la participation du milieu gt responsables cadres techniciens travailleurs analphab tes 1 1 Voir plus loin chap 3 22 Definition d une strat gie p dagogique Il faut que
84. e de la d finition de l action p dagogique et des moyens m thodologiques et technologiques mettre en uvre doit avoir une composition multi disciplinaire Elle doit comprendre en premier lieu suivant les pos sibilit s locales des sp cialistes du milieu ing nieurs techniciens conomistes sociologues psychologues etc et des l ments qui apportent de l ext rieur l assistance jug e n cessaire ducateurs tech niciens valuateurs etc La strategie pedagogigue Au niveau de l ex cution et du contr le de l action d alphab tisation fonctionnelle instructeurs conseillers p dagogiques inspecteurs etc Les moyens humains disponibles varient d un milieu un autre On ne doit pas faire appel exclusivement aux seuls enseignants de l cole de type classique dont l horizon socio professionnel limit au monde des enfants ne r pond qu imparfaitement aux exigences d une ducation fonctionnelle des adultes II y aura lieu au contraire de faire en sorte que les moyens humains n cessaires la mise en uvre de la strat gie p dagogique soient autant que possible issus du milieu socio pro fessionnel lui m me Le r le des moyens humains doit tre pr cis dans le cadre d un organigramme fonctionnel qui doit tre tabli pour chaque programme d alphab tisation fonctionnelle Les documents 14 15 et 16 pr sentent trois exemples d organigrammes mis au point en partant d une situa ti
85. e des notes pour crire tout cela car lorsqu un instructeur vient donner des explications on les oublie vite et Pon aimerait enrichir ses connaissances pour en parler ensemble le soir Document 2 37 Projet d alphab tisation fonctionnelle de Madagascar Profil intellectuel du paysan malgache Le paysan analphab te est g n ralement d fini par le fait qu il ne sait ni lire ni crire et on l oublie trop souvent ni compter ni calculer Cela ne suffit d ailleurs absolument pas le distinguer de l individu alphab tis Ce dernier se d place vite et loin et vit dans un monde submerg par le mot crit l image le dessin le croquis le diagramme l affiche le cin ma la t l vision le tout accompagn de bruits cris musiques de plus en plus symboliques qui soutiennent la chose crite ou repr sent e Ces agressions graphiques et acoustiques modifient en permanence l action de l individu alphab tis agissent profond ment sur ses sensations et impr gnent sa sensibilit Le paysan analphab te se d place moins et rarement vite il vit dans une structure spatiale assez l che et un environnement g n ralement d pourvu de symboles labor s par l homme qu ils soient graphiques ou acoustiques Ce milieu non technique modifie peu ou avec une moins grande rapidit ses sensations sa sensibilit L analphab te ne peut compenser le manque de savoir r sultant de son incapacit inter
86. e fois au nombre de deux prenaient des notes rares et discr tes puis se r unissaient pour remplir les formulaires car les paysans m fiants n auraient la plupart du temps donn aucune indication s ils avaient pu voir les enqu teurs noter ce qu ils disaient On a donc certainement beaucoup perdu en pr ci sions Il n tait pas possible d utiliser des magn tophones la m fiance des paysans tant trop grande On a pu tenir 46 r unions 15 d hommes 12 de femmes 8 de notables et 11 de jeunes des deux sexes qui ont rassembl 893 personnes dont 30 taient des jeunes 12 des femmes 30 des hommes et 9 des notables Quand les no tables ne pouvaient tre r unis part ils parti cipaient aux r unions dites d hommes POURQUOI LES PAYSANS VEULENT ILS APPRENDRE A LIRE ET A CRIRE Les paysans disent vouloir apprendre lire tout ce qu on peut lire pour n tre pas trangers l volution de la vie actuelle pour ne pas tre tromp s par le commer ant qui sait lire enfin pour tre comme les gar ons de Fara fangana Les notables veulent apprendre lire pour mieux diriger les affaires du vil lage Us d sireraient d abord lire une lettre familiale 17 de l ensemble des v ux d sir exprim 39 r unions sur 46 Apr s la lettre familiale ce sont les livres en g n ral et les brochures agricoles plus pr cis ment qui attirent les paysans 32 des choix
87. e formation tude du milieu Probl mes l ments de programme Role du milieu R le du milieu 73 Diagramme 3 Objectifs Objectifs de Wa strategigues d veloppement La strat gie p dagogique et le r le du milieu Objectifs Objectifs instrumentaux instrumentaux technico professionnels socio conomiques Objectifs de formation Strat gie globale Assistance p dagogique ext rieure Strat gie p dagogique Programmes Situation de d part Probl mes besoins Deuxi me partie Mise en uvre de la strat gie p dagogique Chapitre 5 Elaboration des progressions partir des objectifs vis s l tude du milieu fournit par voie de d duction les l ments du programme Il importe de ne pas perdre de vue la n cessaire primaut de ces derniers et de consid rer les progressions comme une marche en direction des objectifs L ordonnance des l ments de programme telle qu elle a t tablie en partant des priorit s se pr sente sous la forme de cha nes de probl mes Elle constitue la progression de base qui doit tre suivie dans la poursuite des objectifs Mais ces l ments sont exprim s en termes larges et g n raux il convient donc de les analyser afin de d finir les contenus qui leur sont sous jacents D FINITION DES CONTENUS Au niveau de chaque probl me les contenus doivent tre tablis partir de deux so
88. en dehors de toute r f rence hi rarchique dans le cadre de l organisation du travail Il est tabli au niveau du secteur o se d roule l op ration Il est vident qu au stade de l application il y a lieu de tenir le plus grand compte des structures administratives cet gard le correspondant direct du sous pr fet est le chef du secteur o a lieu l op ration Il doit veiller informer le repr sentant de l autorit centrale l associer aux d cisions dans une optique d harmonisation avec les objectifs de d veloppement de la sous pr fecture 64 Coordination technigue Direction d ex cution Directeur technique de l Op ration Befandriana Mandritsara Coordination des interventions Programmation en relation avec l animation rurale et le projet pilote d alphab tisation fonctionnelle Contr le Activit s p dagogiques Contr le des agents d ex cution Formation des agents d ex cution Formation technique des paysans Chefs de secteur de 1 O B M Responsables des centres d animation Op ration B M Animation rurale Projet pilote d alphab tisation fonctionnelle Projet pilote d alphab tisation fonctionnelle Animation rurale Responsable r gional du projet pilote Programme annuel Suggestion en vue V rification valuation de fo
89. enter d une activit gratuite en mati re d apprentis sage du calcul Celui ci doit tre pour lui d s le d part un outil de travail et d action trouvant place et ayant une signification dans son activit personnelle C est par et pour la solution de ses probl mes par l aide que la pratique du calcul lui apportera dans ce domaine que l adulte analphab te acc dera au raisonnement logique M thode d initiation Primaut de la situation v cue Les adultes analphab tes savent compter empiriquement en utilisant des syst mes de comptage qui varient d un milieu culturel un autre 11 convient donc de tenir compte de leurs connaissances empiriques et de fonder l enseignement du calcul sur la math matisation gt des situations probl mes v cues Cela facilite le passage de Pop ration concr te sa traduction sym bolique Consid rons le probl me pratique que constitue la pr paration de la p pini re pour le semis du riz dans la r gion de Befandriana Madagascar Suivant les conseils des techniciens le paysan doit pr parer des p pini res de 10 m x 2 m et cet effet tracer des lignes parall les mesurer les dimensions de la p pini re utiliser les instru ments de mesure ad quats Les plants de la p pini re serviront repiquer 20 ares de rizi re Le paysan doit donc avoir la notion de surface savoir d limiter son champ et en calculer la surface D autre part il doit savoir lire la date p
90. er une ou des solutions au probl me tudi Phase d action A ce stade il s agit de prendre une d cision et de l appliquer Cette phase doit conduire l adoption de nouveaux comporte ments soit imm diatement soit au terme d une p riode plus ou moins longue d ind cision et de t tonnement On ne doit pas perdre de vue en effet que le passage l action se heurte d in vitables r sistances au changement surtout lorsque les id es nouvelles ne s accordent pas avec les valeurs reconnues dans le groupe Probl me et communication crite apprentissage des symboles de communication lecture criture repr sentations figuratives et du langage math matique L tude du probl me doit offrir l occasion d apprendre les sym boles du langage crit et du langage math matique et pour ce qui est de ce dernier d assimiler le raisonnement qui le sous tend On utilisera pour d velopper le pouvoir de communication et l aptitude au raison nement math matique des sujets les donn es du probl me et les informations qui s y rapportent L apprentissage de la lecture de l criture et du calcul acquiert ainsi une signification pratique et v cue il favorise la fixation des connaissances relatives au probl me r soudre tout en pr parant l accession la m moire gt collective crite livres journaux textes divers et en facilitant l acquisition de sch mas de pens e nouveaux qui perm
91. es 8 de l ensemble des v ux exprim s concer nent le calcul du temps On veut d abord avoir des pr cisions sur la notion de temps et le m canisme de la montre On veut ensuite apprendre mesu rer le temps que l on passe se d placer pour aller dans un village voisin ou chez le commercant On veut savoir galement mesurer le temps de s chage du caf du paddy le temps qui doit s couler entre les semailles et le repiquage etc en bref tout ce qui concerne le calendrier agricole CE QUE LE PAYSAN VEUT APPRENDRE EN PLUS DE L CRITURE ET DU CALCUL Apprendre autre chose Il tait dit aux paysans A part la lecture V criture le calcul que d sirez vous qu on vous apprenne encore gt On a recueilli 624 r ponses 29 provenaient des assembl es d hommes 28 des jeunes 23 des femmes et 19 des notables Si l on tient compte du nombre d assem bl es tenues par chaque groupe social on trouve que ce sont les r unions de jeunes qui ont pr sent le plus de propositions 16 en moyenne puis galit 12 5 en moyenne les r unions d hom mes et celles de femmes On a essay de regrouper les demandes des paysans autour des points suivants Demandes d acquisition de connaissances relevant de la vie professionnelle am lioration des techniques culturales levage conservation des tude du milieu o 35 produits commercialisation 28 de Ven semble des v ux Demandes d acq
92. es concentriques fondamentales simultan es ou successives selon les circonstances la monographie et la radiographie du milieu L tude monographique a essentiellement pour objet la descrip tion du champ d application et des activit s de d veloppement afin d en d gager la probl matique et la strat gie L tude radiographique gt utilise les donn es ainsi recueillies pour identifier les situations probl mes qui affectent directement le d velop pement aussi bien au niveau des groupes qu au niveau des individus Elle d bouche normalement sur l identification des besoins en mati re de formation et sur l tablissement des l ments de programme Section La monographie du milieu La monographie du milieu pourra tre construite suivant le canevas qui est donn ci apr s Chaque situation pr sentant un caract re singulier et original il peut para tre arbitraire de pr parer un cadre pour l tude investigatrice qui risque de ce fait de se heurter aux inconv nients d une structure rigide C est pourquoi il convient de souligner que ce canevas n est donn qu titre indicatif et que les aspects formels de l approche monogra phique ne doivent nullement en faire perdre de vue et l objet et Pesprit Voici quelques t tes de chapitre qui paraissent importantes MILIEU AGRICOLE Le milieu naturel Le milieu humain Le peuplement et ses caract ristiques d mogra phiques Conditions de vie Aspects cult
93. es produits qu il est appel utiliser il faut aussi et surtout qu il sache calculer Calculer la quantit de semences n ces saires l emblavement de ses champs calculer le volume d eau requis pour assurer la croissance optimale des plantes calculer en se basant 11 12 Introduction sur la formule indiqu e par hectare ou par acre la quantit d engrais requise pour telle ou telle superficie calculer la quantit d insecticides m langer tel ou tel volume d eau suivant la capacit du pulv ri sateur utilis Bref Pagriculteur doit savoir calculer des surfaces des volumes des contenances et tre capable d appliquer la r gle de trois et de d terminer des pourcentages Or le nombre des paysans qui sont encore illettr s ou semi illettr s demeure tr s lev et leur niveau d instruction souvent tr s bas constitue un handicap particuli rement grave car il bloque d s le d part toute possibilit effective de progr s technique continu dans le secteur agricole On peut dire qu il y a une incompatibilit totale entre les bas niveaux d instruction et le d velop pement agricole Toute analyse de la modernisation du secteur agricole conclut la double n cessit d organiser une formation professionnelle appropri e et d lever le niveau des connaissances g n rales des agri culteurs L alphab tisation fonctionnelle prend ces deux objectifs en consid ration tant entendu que dans certains ca
94. ete semble avoir comme cause le manque d accoutu mance le paysan est un homme du secteur primaire peu touch par le progr s technique Il est rarement confront avec les lois de la m canique de la physique de l lectricit une statistique 1969 portant sur le mat riel agricole install chez les paysans de la circons cription de Farafangana donne 137 charrettes 113 charrues 11 herses aucun tracteur aucun rouleau pi tineur Manque de pr cision dans l utilisation des mesures Ce qui distingue galement l analphab te de Phomme moderne c est le manque de rigueur de pr cision dans l application des mesures de longueur de surface de poids et surtout de temps Le paysan analphab te n a jamais besoin de savoir exactement la mesure des choses Il ignore le degr centigrade le millim tre la seconde Ses unit s de mesure sont des unit s v cues et non des unit s objectives Le temps sera d fini par le lever et le coucher du soleil Pour la distance l unit sera le pas pour le poids la contenance la production les trois notions ne sont pas bien diff renci es dans son esprit ce sera le panier de riz La verticalit l horizontalit le parall lisme ne comportent jamais une absolue certitude pour le paysan qui se contente d peu pr s ce qui en v rit lui suffit Pour les mesures de longueur en particulier le paysan n a pas d fini d unit fixe 11 mesure par comparaison
95. ettent aux individus de mieux comprendre les probl mes et d avoir une action plus efficace La convergence des diff rents l ments de r ponse aux questions que pose le probl me entra ne l int gration des activit s de formation elles m mes Elle exclut les cloisonnements et la fragmentation en disciplines gt ou mati res gt distinctes ainsi que l encyclop disme 95 96 Document 22 p 112 Mise en uvre de la strat gie p dagogique qui caract rise les programmes scolaires traditionnels Le probl me constitue donc un sujet global la solution duquel concourent des activi t s globales interdisciplinaires Principe d int gration Int gration des programmes aux activit s du milieu Outre l acquisition d un moyen de communication l alphab tisation fonctionnelle a pour t che essentielle de former des individus capables de mieux s acquitter de leurs fonctions conomiques et sociales Cette formation se fait par le travail dans le cadre du travail C est pourquoi les programmes d alphab tisation fonctionnelle comportent g n ralement deux sortes d activit s des activit s de for mation pratique sur les lieux de travail champs de d monstration ateliers chantiers etc et des activit s de formation th orique en salle formation technico scientifique initiation socio conomique cal cul fonctionnel expression orale animation et crite alphab tisation Les activit s th or
96. eulent savoir l avance le prix des produits caf poivre riz ou paddy En fait ils pressentent les ph nom nes conomiques li s la commercia lisation n en acceptent pas la loi et souhaiteraient tre clair s Ils pensent que l alphab tisation leur permettra de lutter armes gales avec les commer ants calcul connaissances du poids du prix limite Les demandes d acquisition de connaissances dans le domaine de l am lioration des moyens de production ont trait la ma trise de l eau l coulement des produits commercialis s l am lioration de l habitat et au stockage au d veloppement de l artisanat 36 des demandes ont trait au probl me de l eau On veut construire des barrages am liorer l entretien des canaux irriguer et drainer les rizi res selon les r gles utiliser des pompes tout cela avec l aide des services techniques On voudrait par ailleurs acqu rir la connais sance des lois de la nature On veut conna tre la cause de la foudre de la s cheresse savoir pour quoi le vent souffle pourquoi le soleil pourtant chaud ne s che pas instantan ment le caf pour quoi l on ne peut conserver l eau la o la plaine en est d pourvue ce que l on fait de l eau part boire et laver pourquoi il y a une poque parti culi re pour planter pourquoi les avions volent s il est vrai qu il n y a pas des gens dans la radio On aimerait savoir prendr
97. eur reste dans la ligne Faire demi tour et placer la premi re dent du rayonneur sur la derni re ligne trac e Recom mencer jusqu ce que l op ration ait t effectu e sur toute la surface du champ Pourquoi Les lignes droites facilitent les semis et les travaux d entretien Comment pr parer les poquets t les semis Avec un b ton mesure de 30 cm une ouverture et demie de main marquer sur les lignes trac es les poquets de semis en creusant un trou Passer sur la ligne marqu e avec la calebasse pleine de graines sur le bras gauche Prendre avec la main droite une poign e de graines Laisser glisser 4 graines dans le trou Recouvrir avec le pied en ramenant la terre sur le trou Tasser la terre avec le talon Pourquoi Pour assurer un bon contact graine sol Faire de m me pour tous les autres poquets Document 27 123 Projet d alphab tisation fonctionnelle d Alg rie La taille des arbres fruitiers 1 s ance N CESSIT DE LA TAILLE IMPORTANCE DIVERSES SORTES DE TAILLE But Expliquer la n cessit de la taille et son impor tance pour la croissance et la production de quelques esp ces de plantes notamment la vigne les agrumes et les oliviers Il s agit aussi de mettre en relief un quilibre n cessaire d une part entre l appareil a rien et les racines et d autre part entre la vigueur et la production de la plante M thode L animateur r sume en quelques mots les deu
98. eurs des domaines agricoles autog r s compris dans le projet Alg rie 11 La m thode adopt e comporte les tapes suivantes tude de la situa tion actuelle de l agriculture dans les domaines analyse des postes pr paration d une liste des comp tences techniques que doit poss der chaque groupe de travailleurs pour bien ex cuter sa t che analyse des comp tences techniques poss d es actuellement par chaque groupe de travailleurs enfin liste des besoins techniques des travailleurs qui servira de base la liste des th mes techniques agricoles du programme d alphab tisation fonc tionnelle SITUATION ACTUELLE DES PRINCIPALES CULTURES L tude de la situation actuelle des principales cultures a t faite au moyen d entrevues avec les directeurs les chefs des comit s de gestion et un certain nombre de cadres travaillant dans les domaines Les principales cultures des domaines agricoles autog r s compris dans le projet Alg rie 11 sont la vigne les cultures mara ch res les agru mes les c r ales et les cultures fourrag res Vigne La vigne vin occupe la plus grande partie des terrains plant s de vignes L ge moyen des ceps est de 30 40 ans Il est difficile d obtenir des renseignements exacts sur les porte greffes utilis s pour chaque vari t La m thode de fumure utilis e Alger Sahel consiste utiliser de 3 5 quintaux d engrais compos s 0 10 18 Les engrai
99. eurs domaines 4 Le travail technique ex cut est d une qualit moyenne malgr l incomp tence de la majo rit des travailleurs gr ce aux quelques an ciens travailleurs qui ont acquis une exp rience pratique La disparition de ces ouvriers pourra cr er une situation difficile 5 L initiation technique des travailleurs au moyen du programme d alphab tisation fonc tionnelle est une n cessit primordiale si l on veut pr parer les int ress s mieux se perfec tionner am liorer leurs travaux et aug menter la productivit de leurs domaines agricoles 6 Le contenu technique du programme d alpha b tisation fonctionnelle doit comprendre les principales op rations agricoles 7 Les r sultats de cette enqu te peuvent servir d information de base pour l valuation L analyse des comp tences des travailleurs pourra tre consid r e comme une base utili sable pour tablir les indicateurs n cessaires l valuation Document 6 47 Exp rience d alphab tisation fonctionnelle dans une entreprise de phosphates Maroc PR SENTATION DE L ORGANISME L Office ch rifien des phosphates OCP est une soci t d Etat qui a le monopole de l exploitation et de la vente des phosphates naturels maro cains Cette entreprise qui occupe Pune des toutes premi res places sinon la premi re dans l conomie du pays employait 14 000 agents dont 85 taient analphab tes avant l
100. faites Quels sont ceux qui continueront sarcler leur rizi re Quels sont ceux qui adopteront ce nouveau mode de culture QUATRI ME TAPE Application Au cours de visites faites aux paysans se rensei gner pour conna tre ceux qui font le repiquage soit en foule soit en ligne ainsi que la date de cette op ration Monsieur X peut on venir vous aider sarcler votre rizi re demain ou apr s demain Choisir une plantation en foule 127 Paysan Il est plus facile que le sarclage la main Il est plus rapide Y faut repiquer en ligne pour ne pas arracher les plants R ponses diverses Quinze vingt jours apr s le premier sarclage R ponses diverses R ponses diverses R ponses diverses Monsieur Y peut on venir vous aider sarcler votre rizi re tel jour pr ciser Choisir une plantation en ligne Informer le chef de sous secteur pour qu il apporte ventuellement une houe rotative 128 Document 29 Projet d alphab tisation fonctionnelle d Iran Ispahan S quence 2 extraite d un programme d alphab tisation fonctionnelle Programme code cote du programme Page of sequence page de la s quence Content TECH Technical Technique contenu DRAW Drawing Dessin SCIE Science Science SOCI Social Sciences sociales CALC Calculations Calcul LANG Language Langue Group PAGE Page Page groupe POST Poster fAffiche Adult WS Work Sheet Feuil
101. h ma tique inh rent au contenu technique Contenu technique R partition Probl mes des Surface Num ration Num ration des terres pour adultes li s la longueur x Mesures de longueur Addition diff rentes r partition du sol largeur cultures Addition multiplication Soustraction Division Unit de temps Distance Distance longueur nombre M thodes utilis es par les adultes Progression arithm tique et g om trique 2 Repiquage Charruage Vitesse profondeur Exp rience des Temps Vitesse Multiplication temps argent adultes distance Division angle vitesse Unit de monnaie M thodes Division d exp rience des adultes R gle de trois Multiplication Division Unit s de poids Proportion fraction poids volume Application d engrais Mesures de longueur de poids Unit de volume Surface Multiplication Quantit surface x unit de volume Pression volume Exp rience des adultes Arrosage Volume vitesse temps Poids volume Fraction division M thodes traditionnelles et connaissances des adultes D bit volume X unit de temps
102. icaine des plastiques Objectifs conomiques t Augmenter la production du riz Objectifs Objectifs echnico professionnels socio conomiques Entretien des canaux d irrigation S lection des semences Am lioration des Porter la production d ananas de 5 000 tonnes en 1968 1969 60 000 tonnes en 1975 ce qui repr sentera la production totale de la Guin e Augmenter l exportation fruits frais et conserves de mani re atteindre une base commerciale de 5 milliards de francs guin ens en 1975 Atteindre les normes de production suivantes 350 000 imperm ables par an 750 000 paires de sandales 60 tonnes de poly thyl ne pour emballage Diversifier la production tuyaux feuilles de plastique lani res etc techniques de r colte et de conditionnement du riz Am lioration des techniques culturales Traitement des pieds d ananas D sherbage pandage d engrais Hormonage R colte et s lection des rejets Meilleures connaissances des techniques Conduite des machines Utilisation des dispositifs de s curit Entretien des appareils Secourisme et hygi ne du travail Education socio conomique J am UKWA sou2 qord ja sfi192190 61 Chapitre 2 Etude du milieu L inventaire pr liminaire des objectifs et des probl mes constitue une introduction une analyse investigatrice du milieu dont Pobjectif majeur est la d finition d une strat gi
103. il les traiter et quelles sont les pr cautions prendre Le co t du traitement R capitulation LES DIFF RENTS ENNEMIS DES CULTURES 1 Comment lutter contre les rats et les souris R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Les rats et les souris consid r s du point de vue conomique et social Comment lutter contre les souris Comment pr parer des app ts toxiques pour les souris des magasins Comment pr parer des app ts toxiques pour les souris communes R capitulation 2 Pr sentation des parasites des plantes R vision Expos introductif Ce que savent les l ves Les diff rents ennemis des plantes Comment prot ger les cultures 3 Le cycle d volution des insectes R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves uf larve chrysalide et insecte adulte tude d affiches montrant les cycles d volution Elaboration des progressions 87 des mouches et des moustigues et discussion a ce sujet tude d affiches montrant les cycles d volution des l pidopt res et des col opt res et discussion ce sujet R capitulation 4 Principes d emploi des moyens chimiques de lutte R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Qu entend on par moyens chimiques de lutte contre les insectes et les maladies L emploi des produits chimiques et les pr cau tions prendre R capitulation LES MESURE
104. ilieu socio culturel et conomique aux caract ristiques bien d finies Ce probl me appelle des l ments de r ponse correspondant aux questions suivantes Pourquoi la quasi totalit de la population 95 ne repique t elle pas le riz Befandriana En quoi consiste la technique du repiquage en ligne aspects technico professionnels Pourquoi faut il repiquer en ligne arguments conomiques scienti fiques math matiques Les contenus pr sentent dans ce cas particulier deux aspects majeurs en rapport d une part avec les notions n cessaires la compr hen sion du probl me d autre part avec les modalit s de transmission de ces notions Ils concernent donc les domaines suivants formation technique professionnelle et scientifique initiation socio conomique calcul fonctionnel aspects math matiques du probl me technique communication orale animation et crite alphab tisation Les contenus doivent tre ainsi d finis pour les cha nes de pro bl mes de chaque projet d alphab tisation fonctionnelle sur la base des l ments de programme d j mis au point Ils doivent ensuite tre rang s m thodiquement dans une perspective didactique TABLISSEMENT DES PROGRESSIONS DIDACTIQUES Les connaissances acqu rir doivent s encha ner suivant une logique d finir dans chaque cas particulier en suivant les cha nes de pro bl mes qui m nent aux objectifs Elaboration des progre
105. iques et les activit s pratiques sont int gr es les unes aux autres dans la mesure o elles concourent au d veloppement des m mes th mes probl mes Dans les faits les modalit s op ratoires de cette int gration pr sentent un caract re circonstanciel marqu Elles sont soumises aux imp ratifs de la production aux conditions climatiques Porganisa tion du travail etc On peut distinguer ainsi plusieurs formes d int gration En milieu agricole les activit s pratiques et les activit s th oriques peuvent tre organis es dans le cadre d une m me unit de travail Par exemple le probl me du repiquage du riz gt sera tudi dans ses aspects pratiques sur le terrain d monstrations pratiques visites de champs t moins etc et dans ses aspects th oriques formation professionnelle th orique formation technico scientifique socio conomique en salle Suivant les situations les s ances de formation th orique peuvent pr c der ou suivre les s ances de formation pratique mais elles doivent toujours tre organis es dans le cadre des travaux r els tels qu ils sont pr cis s dans le calendrier agricole Dans certaines circonstances un d calage est op r entre les acti vit s pratiques et les activit s th oriques consid r es respectivement dans leur totalit Le document 22 illustre bien cette alternance laboraiion des m thodes et instruments En milieu industriel le d calage tem
106. irer constitue pour l Unesco un devoir et une n cessit absolue En outre il est apparu d autant plus urgent de pr senter ces enseignements sous forme d un guide pratique que le monde est entr dans la TI D cennie des Nations Unies pour le d veloppement dont la lutte contre l anal phab tisme constitue un l ment essentiel Essai de synth se des exp riences multiples et diverses qui ont t entreprises dans le cadre des projets pilotes et des micro op rations d alphab tisation fonctionnelle ce Guide s adresse particuli rement aux ducateurs d adultes ing nieurs et techniciens de l industrie et de l agriculture responsables de la formation de la main d uvre analphab te ainsi qu aux sp cialistes internationaux et nationaux charg s de l implantation et de l ex cution des programmes d alpha b tisation fonctionnelle L Unesco esp re que les lecteurs y trouveront des sujets de r flexion et une inspiration pour l action ainsi que des informations pratiques qui les aideront dans l accomplissement de leurs t ches Preface Le pr sent ouvrage est le fruit d un effort collectif auquel ont pris part tous ceux qui de pr s ou de loin participent la r alisation du Programme exp rimental mondial d alphab tisation Il a t con u et r dig par Ch Bellahs ne sp cialiste de la m thodologie de l alpha b tisation fonctionnelle membre du Secr tariat de l Unesco 1 Voir Alphab tisa
107. isme Attitude n gative l gard de l information scientifique les cultivateurs ont parfois des connaissances mais se montrent sceptiques Chapitre 3 La strat gie p dagogique Pour atteindre les objectifs de d veloppement les pouvoirs plani ficateurs ou organisateurs minist res techniques responsables d entre prise etc d finissent une strat gie globale d intervention qui met en jeu les facteurs classiques de production le capital terre machines quipements mati res premi res valeurs mon taires et le travail Ces objectifs constituent la cible en fonction de laquelle se d finit le sens de l action c est dire sa progression Ce sont les objectifs strat giques qu on ne doit jamais perdre de vue S ils viennent tre modifi s la strat gie doit tre elle m me red finie en cons quence et s ils viennent tre abandonn s tout l difice strat gique s effondre l action d alphab tisation fonction nelle devenant sans objet La strat gie p dagogique va consister adapter l action d alphab tisation fonctionnelle aux exigences de la strat gie globale et cette fin d finir les syst mes p dagogiques les plus appropri s La mise au point de cette strat gie comprend deux tapes fonda mentales la d finition des objectifs de formation la d finition d un syst me p dagogique permettant d atteindre ces objectifs D FINITION DES OBJECTIFS DE FORMATI
108. issage de la lecture Quelques donn es de base Yl existe une querelle des m thodes d ap prentissage de la lecture l gard de laquelle il serait vain de prendre position Les travaux et recherches entrepris dans le domaine du d velop pement de la capacit de lecture des personnes qui savent lire mettent en relief les donn es suivantes L il du lecteur ne per oit que le dessin de chaque mot En d autres termes selon le gestaltisme qui enseigne que le tout est per u avant les parties gt le mot est per u dans sa forme globale sans que le lecteur d chiffre une une les lettres qui le composent Il existe un d calage entre la lecture orale et la lecture visuelle La vitesse de la lecture orale est d environ 9000 mots l heure elle est de 13 000 mots si ces mots sont chuchot s Suivant son entra nement un lecteur visuel peut lire de 20 000 60 000 mots l heure Pour un lecteur dont la vue est normale les dimensions et les dessins des caract res n ont aucune influence sur la vitesse de lecture la compr hension et la m morisation L acte de lire met en jeu les m canismes de la vue et ceux de la pens e M thodes et techniques p dagogiques L apprentissage de la lecture doit viser d s le d part d velopper la lecture id o visuelle c est dire Paptitude percevoir simultan ment les symboles et leur signi fication Cet objectif entra ne deux cons quences sur le plan
109. issement des progressions pr alablement l laboration des instru ments p dagogiques Les l ments de formation sont d coup s en unit s de travail de dimensions variables appel es aussi s quences et repr sentant une tranche de contenu formant un tout homog ne et significatif Les progressions sont tablies g n ralement suivant deux approches ou bien elles se limitent la formation technico professionnelle et ou socio conomique l initiation la lecture et au calcul intervenant progressivement tout au long de la r daction des s quences voir documents 19 20 ou bien les progressions englobent l ensemble des contenus de formation voir document 21 79 Document 18 p 81 Documents 19 20 p 82 et 83 Document 21 p 86 80 Document 17 Projet d alphab tisation fonctionnelle de Madagascar Op ration de d veloppement de Befandriana Si Pon se reporte au document 1 on peut en tirer un certain nombre d enseignements qui peuvent tre utilis s pour l laboration des programmes LECTURE Les paysans veulent apprendre lire pour pouvoir contr ler l action des administrations et pour puiser dans les livres les connaissances techniques dont ils ont besoin CALCUL Les paysans veulent apprendre calculer La valeur de leur production Le prix total des produits achet s ou vendus 90 des personnes interrog es Les poids surtout ceux de leurs produits 84 Les rapports entre les p
110. istribution m canique des engrais Emploi plus rationnel des engrais Lutte plus efficace contre les parasites Arachide et bl M canisation de la culture du bl et de l arachide Am lioration des semences Lutte plus efficace contre les parasites B tail Am lioration de l levage du b tail PROBL MES G N RAUX Probl mes conomiques Manque de main d uvre saisonni re pour la r colte du coton Retards dans la r colte du coton Faible productivit de la culture de l arachide du bl et du doura Ignorance des d bouch s de l arachide Mauvais fonctionnement des coop ratives de vente Union des coop ratives de vente Non remboursement des pr ts par les cultiva teurs Probl mes techniques Connaissances limit es au sujet des machines Irrigation excessive ou insuffisante ignorance des facteurs climatiques Pas de communications satisfaisantes entre le projet station de recherche et les cultiva teurs Faible niveau d instruction qui emp che l emploi de l information technique sous forme im prim e Non application des instructions par les cultiva teurs Mauvaises pratiques techniques r colte du coton Ignorance des parasites qui attaquent le bl Probl mes socio culturels Fatalisme des cultivateurs Attitude n gative l gard du travail manuel Attitude n gative l gard du travail de certains membres de la famille femmes et enfants Absent
111. it a et b Les programmes de tronc commun pour chacune des fili res seront d finis selon les t ches communes aux postes d une m me fili re soit c et d pour la fili re m canique e et f pour la fili re lectricit g et A pour la fili re lectro m canique Les programmes de sp cialisation pour chacun des postes pourvoir seront fond s sur les t ches sp cifiques aff rentes chaque poste soit i etj pour le poste 1 k et 1 pour le poste 2 m et n pour le poste 3 o et p pour le poste 4 q etr pour le poste 5 s et pour le poste 6 Cette m thode devrait permettre de former les ouvriers semi qualifi s cat 4 du statut du mi neur n cessaires tous les postes en trois tapes Premi re tape initiation technique commune tous les stagiaires Deuxi me tape stages de troncs communs suivant les 3 fili res une premi re orientation des stagiaires devra avoir lieu la fin du stage d initiation technique Troisi me tape stage de sp cialisation pour chaque poste pourvoir avec une deuxi me orientation plus pr cise des stagiaires Document 7 49 Exp rience d alphab tisation fonctionnelle de Vale do Rio Doce Br sil Dans le cadre du Programme exp rimental mon dial d alphab tisation une exp rience en milieu industriel a t r alis e au Br sil avec l assistance de l Unesco Le champ d intervention tait situ au sein du complexe industrie
112. ite sur les lieux de travail 27 Document 3 p 41 Documents 4 5 p 42 et 43 28 Document 6 p 47 D finition d une strat gie p dagogique Pr paration en vue d un poste de travail La n cessit de former rapidement une main d uvre qualifi e afin de r pondre aux besoins des entreprises industrielles conduit les responsables concern s organiser la pr formation des travailleurs soit temps plein dans un centre de pr formation professionnelle soit en alternant le travail pro ductif et la formation soit apr s ou pendant le travail La situation est particuli rement favorable la formation dans les deux premiers cas Dans le premier on se retrouve face la situation normale d un tablissement d enseignement technique et professionnel o le probl me p dagogique essentiel consiste adapter l enseigne ment aux aptitudes des l ves analphab tes Dans le deuxi me le probl me de formation est directement li aux activit s productives Mais l alternance travail alphab tisation fonctionnelle est particuli re ment propice aux activit s de formation Formation et perfectionnement au poste de travail L tude des postes de travail soit par observation directe soit au moyen de sondages et d une tude documentaire soit par une approche combi nant diff rentes m thodes doit permettre de dresser la liste des besoins en mati re de formation qui serviront de base l laboration des progra
113. itulation 6 Pour prot ger les betteraves sucre contre Caradrina exigua il faut proc der deux pulv risations de Sevin ou de Dipterex l une au mois d Ordibehesht et l autre au mois de Khordad R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Description de Caradrina Comment lutter contre Caradrina Les feuilles sont toxiques apr s la pulv risa tion R capitulation 7 Aux mois d Ordibehesht et de Khordad le bl et l orge peuvent tre attaqu s par Burigaster et les pucerons Il faut proc der des pulv ri sations de Dipterex pour Eurigaster et de Malathion ou de Diazinon pour les pucerons R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Description d Eurigaster integriceps Comment lutter contre Eurigaster Les pucerons et les moyens de les combattre R capitulation 8 Il faut prendre soin des pommes de terre Les pieds malades doivent tre arrach s et enlev s du champ L alternariose doit tre combattue au moyen de Man be ou d un autre produit R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves La sensibilit des pommes de terre aux maladies L arrachage des pieds malades La lutte contre les mycoses l aide de pulv ri sations R capitulation Elaboration des progressions 89 9 Le r le des pucerons en tant que vecteurs des maladies virus R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que s
114. l Concentration ou dispersion de la population par rapport aux centres d alphab tisation Inclusion ou non de l alphab tisation dans les horaires de travail Conditions climatiques Moments de la journ e choisis etc Activit s de groupe Principes Y est des principes fondamentaux qu on ne doit jamais perdre de vue d s lors qu on s adresse des adultes Premier principe L adulte analphab te n est pas un l ve c est un participant une activit globale de formation au sujet de laquelle il a son mot dire Deuxi me principe Le groupe d alphab tisation ne constitue pas une classe au sens traditionnel du terme C est un groupe respon sable ayant sa psychologie ses probl mes sa dynamique propres Troisi me principe L instructeur n est pas un ma tre d cole face ses l ves Il est un l ment de groupe un participant animateur 165 Document 47 p 169 166 Document 48 p 170 Mise en uvre de la strat gie p dagogique Disposition mat rielle du groupe Les participants doivent travailler face face de mani re que les changes puissent s organiser avec le maximum d efficacit La disposition en cercle en demi cercle en carr en rectangle ou en V para t la plus pratique pour assurer une meilleure participation de tous la discussion Style de travail du groupe L animation du groupe Suivant les techniques prouv es de Pani mation de groupe l instruc
115. l minier de la Companhia da Vale do Rio Doce soci t d Etat employant environ 10 000 salari s L identification des probl mes a t r alis e sur la base des l ments fournis par la compta bilit analytique de certains d partements et de certains documents de l entreprise Services des prix de revient Service de contr le des achats et des stocks Relev du contr le quantitatif et qualitatif des pi ces simples et des ensembles Relev du contr le des temps de pr sence et de fabrication Les probl mes ainsi identifi s sont les suivants Mauvais usinage fr quent Accidents de travail nombreux Absent isme important Gaspillage de mati res premi res Bris d outillage Pannes de machines r p t es Mauvais entretien D sordre et rangement d fectueux Heures suppl mentaires excessives Carence en mati re de relations ouvriers cadres Difficult s de communication dues l anaipha b tisme des ouvriers 50 Document 8 Projet de developpement de la Gezireh Soudan Identification des probl mes PROBL MES SOULEV S PAR LES DIRECTEURS ET LES TECHNICIENS DU PROJET Certains probl mes qui font obstacle l appli cation des programmes de d veloppement co nomique et qui seraient justiciables d un programme d ducation et de formation par exemple dans le cadre de l alphab tisation fonc tionnelle ont t expos s au cours de la r union tenue avec les responsables
116. lage possible entre le calendrier agricole id al et la r alit pluviom trique assez variable d une ann e l autre dans la r gion du Ghab Les travaux de semis de la betterave sucri re et du bl qui inaugurent la progression peuvent de ce fait se trouver avanc s ou retard s en fonction de la date laquelle les pluies ont t suffisantes D une mani re g n rale on doit consid rer que le premier mois correspond octobre ou novembre et compter partir de la pour conna tre la fin du cycle Le tableau comporte sept mois de quatre semaines pour ce qui concerne les s ances d alphab tisation fonctionnelle compl tes gt soit 28 semaines Compte tenu des indications fournies au paragraphe pr c dent on arrive ainsi la fin du cycle complet en avril ou en mai On a estim que cette p riode est suff sante sur la base de 20 s ances de deux heures chaque mois soit 280 heures pour parvenir une pratique convenable de la lecture et de l criture A partir de mai ou de juin en effet les s ances prennent une autre tournure et il est impossible d en d terminer l avance le contenu Si durant les 28 semaines pr c dentes on est pass du terrain aux cours on restera presque enti rement sur le terrain de mai septembre ou de juin octobre raison d une ou deux s ances hebdomadaires toutes consacr es la formation pratique agricole avec le soutien non plus de manuel
117. le de travail adulte HS Era Feuille distribu e Instructor instructeur laboration des m thodes et instruments 129 5 4 m A E Cr ES CN Notes l intention des moniteurs S ance technique Cette s quence 2 pour objet de permettre aux cultivateurs d acqu rir une connaissance plus rationnelle des causes du charbon une technique plus pr cise pour d celer les premiers symp t mes de cette maladie et la pleine ma trise des mesures prendre pour emp cher sa propagation Le groupe de cultivateurs auquel vous vous adressez a certainement une exp rience appro fondie de cette maladie En cons quence invitez les le premier jour vous dire ce qu ils savent du charbon comment cette maladie a atteint leurs cultures dans quelle proportion le rendement a diminu par rapport aux bonnes ann es quels ont t les r sultats des mesures qu ils ont prises pour lutter contre cette maladie etc Prenez ensuite leur exp rience personnelle comme base d une discussion sur ce probl me Organisez les travaux du groupe conform ment aux instructions que vous avez re ues pendant le cours de formation et n oubliez pas de donner la parole aux participants en vous contentant de diriger le d bat R sumez les principaux points qui se sont d gag s de la discussion et donnez au groupe quelques renseignements sur les mesures qui ont t prises dans d autres pays p
118. les Quand ils d c lent ces sympt mes les cultivateurs doivent aussit t pr venir les agents des services de vulgarisation agricole ou le personnel de la section d entomologie pour qu ils aident r soudre ce probl me Le cultivateur qui conna t les indices de la pr sence de pucerons peut d celer le mal d s qu il appara t Il doit imm diatement pr venir les autorit s comp tentes afin que les mesures n cessaires soient prises Ainsi les pertes seront aussi limit es que possible F SHUOMNAISU 19 SOPOYIAUU SIP UONDAOGD HA LET L irrigation du coton pendant la saison de la cueillette Pratiques actuelles Raisons de ces pratiques M thodes conseill es Explications donn es Le programme d irrigation pendant la saison de la cueillette Certains cultivateurs savent qu il faut irriguer r guli rement le coton pendant la cueillette mais d autres attendent d avoir termin la r colte pour proc der l irrigation Pendant la cueillette la plupart des cultivateurs irriguent irr guli rement leur coton si bien qu un nombre de jours variable s coule entre deux irrigations Is ne tiennent pas compte ou ne sont pas inform s des effets nocifs de l irrigation tardive sur le d veloppement des capsules Ils sont mal inform s au sujet de l espacement des irrigations Il ne faut pas attendre d avoir termin la r colte sur la totalit du hawasha pou
119. les grandes chaleurs etc De m me certains arbres ont besoin de la taille Faire participer au maximum les auditeurs Vous avez entendu parler de la taille Certains parmi vous savent tailler la vigne ou d autres arbres Pouvez vous citer des arbres qui ont besoin d tre taill s Les principales plantes ayant besoin de la taille sont la vigne les arbres produisant les agrumes le pommier le poirier le p cher le cerisier le prunier l abricotier etc Si la taille est n cessaire pour tous ces arbres elle est indispensable pour la vigne BUTS DE LA TAILLE Pourquoi faut il tailler la vigne et les arbres fruitiers Laisser les auditeurs exprimer leurs opinions et essayer de provoquer une discussion 124 La taille consiste couper quelques parties de la plante Elle vise favoriser les conditions de d veloppement et de production de la plante ainsi qu assurer son maintien Faciliter l ex cution des travaux La taille consiste donner l arbre une forme d termin e qui permet sans trop de difficult s l ex cution des travaux n cessaires labours traitements r colte etc Premier exemple Si les arbres qui produisent les agrumes orangers citronniers etc sont laiss s sans taille d s leur plantation dans le champ les branches de deux rang es se croiseront et toucheront terre ce qui rend difficile le passage des tracteurs et m me des travailleurs et g ne les travaux n cess
120. les sont de nature faire appara tre les aspects positifs et n gatifs des programmes et partant les modalit s d action De nouveaux probl mes peuvent surgir du fait de l action de formation elle m me et tre per us avec une acuit particuli re au niveau de la conscience claire des participants On tiendra compte de toutes les donn es ainsi recueillies pour am liorer les programmes les contenus et les instruments p dagogiques En conclusion la prise en charge par le milieu de l action d alpha b tisation constitue un pr alable m thodologique fondamental Ce pr alable doit rev tir un caract re permanent depuis l enqu te de base jusqu l action d alphab tisation proprement dite afin que la connaissance du milieu soit de plus en plus approfondie et que l action d alphab tisation fonctionnelle soit de mieux en mieux adapt e aux probl mes et aux besoins Les diagrammes 2 et 3 illustrent les processus suivis pour la tra duction des objectifs de d veloppement en programmes d action ainsi que le r le du milieu dans ces processus et dans la strat gie p dagogique elle m me 71 72 D finition d une strat gie p dagogique Diagramme 2 Des objectifs de d veloppement aux probl mes et besoins en mati re de formation Objectifs de d veloppement Agents du milieu Assistance ext rieure ad quate Objectifs instrumentaux Besoins en mati re d
121. lgarisation agricole disposent d un guide sp cial qui leur indique comment conduire des travaux pratiques ainsi que de brochures d crivant certaines op rations pr cises qui sont distribu es aux participants non seulement les futurs alphab tes mais aussi d autres membres de la collectivit Ce n est que lorsque tout cela sera en place qu il sera possible de dire que la formation professionnelle et l alphab tisation sont v ritablement int gr es Pendant les six derniers mois les classes reprennent Le programme de la seconde ann e est diff rent de celui de l ann e pr c dente Il comprend beaucoup d arithm tique et plusieurs cours compl mentaires de br ve dur e consacr s l hygi ne aux coop ratives l tablissement d un budget l habitat l instruction civique etc et pr sent s au moyen d histoires compos es sur tableau de feutre de panneaux clair et d affiches Document 23 113 Exp rience d alphab tisation fonctionnelle de Vale do Rio Doce Br sil Dans le cadre de l emploi du temps hebdoma daire on organise chaque lundi une s ance sp ciale consacr e aux probl mes techniques expos du sujet par un ing nieur et discussion de groupe sur le m me sujet lecture d un dessin explication d une maquette pr sentation d une nouvelle machine ou d un nouvel outillage etc Les discussions de groupe permettent d laborer des solutions qui sont ens
122. lles seraient les cons quences de l incendie pour l ouvrier lui m me Accidents ch mage et leurs cons quences sur la vie familiale Conclusion Pour viter tous ces risques apprenons nous servir des extincteurs en cas d incendie 142 Document 33 Projet d alphab tisation fonctionnelle de Guin e Instructions p dagogiques pour l apprentissage de la lecture Les tapes d une le on PREMI RE TAPE D couverte de l l ment nouveau Exemple la lettre M ji 1 Partir d une phrase courte suggestive v hi culant un contenu relatif 2 la formation pro fessionnelle ou socio conomique Cette phrase est crite sous l affiche Le mot cl renfermant l l ment nouveau est encadr choisir toujours un mot cl concret pouvant tre repr sent par un dessin Exemple Attention aux machines Masir est bless e I nakha yanfa masini ma Masir bara a ma kh n L instructeur lit la phrase pos ment pour que les auditeurs en saisissent le sens Il fait lire le mot cl 2 Faire lire par analogie les familles sylla biques du mot Ma si ni crire verticalement les familles syllabiques ma si ni ma sa na mo so no mu su nu m s n mi si ni Faire lire les familles syllabiques verticalement horizontalement Faire lire n importe quelle syllabe au hasard 3 Isoler l ment nouveau Le faire crire DEUXI ME TAPE Chasse aux m
123. milieu probl me besoins et ressources de l entreprise probl me de la qualification de la main d uvre Panalphab tisme les fac teurs psychosociologiques les relations humaines au sein de l en treprise SYNTH SE Formulation de la probl matique du d veloppement de l entreprise nonc des objectifs de production atteindre nonc des objectifs technico professionnels et socio conomiques l ments psychosocio logiques et socio culturels positifs et n gatifs Motivations attitudes relations humaines Etude du milieu Section B La lt radiographie gt du milieu La monographie du milieu ayant t r alis e l tape ultime de l auscultation doit avoir pour objet majeur la traduction des objec tifs instrumentaux en termes de probl mes r soudre et de besoins satisfaire en mati re de formation L enqu te doit se situer essentiellement au niveau des groupes et celui de Pindividu dont il convient de conna tre le profil intellectuel et les connaissances en vue de d terminer ses besoins en mati re de formation PROFIL INTELLECTUEL DE L ADULTE ANALPHABETE Les recherches en mati re de psychologie des adultes analphab tes restent entreprendre et promouvoir Il s agit en effet d un domaine encore inexplor mais d une richesse exceptionnelle si lon consid re la diversit des situations socio culturelles et des exp riences individuelles On ne poss de pas dans
124. mmes L approche par probl mes Dans la poursuite des objectifs des probl mes se posent d s lors que des obstacles de nature diverse emp chent la progression vers les buts fix s Ces obstacles tiennent essentiellement aux comp tences des individus leurs attitudes et aux relations humaines Identification des probl mes La d tection des situations probl mes est entreprise d s l tablissement de l inventaire pr liminaire des pro bl mes 1 Elle doit se poursuivre par une exploration syst matique du champ d intervention en utilisant l observation directe les avis des sp cialistes et de la population int ress e l analyse documentaire Aussi bien en milieu agricole qu en milieu industriel l analyse de la situation technico conomique en tant que pr alable l alphab tisa tion fonctionnelle doit toujours tre compl t e par l tude des pro bl mes qui se posent dans le cadre des relations huma nes au sein des 1 Voir ci dessus chapitre premier tude du milieu groupes et par celle des attitudes envers le travail le d veloppement et Palphab tisation fonctionnelle La psychologie du travail r v le importance du climat de travail Le rendement d un sujet d pend en effet la fois de ses possibilit s et de son fat d esprit En raison de leur charge affective les attitudes influencent les conduites II est donc n cessaire de les tudier aussi bien au niveau des cadres qu
125. modalit s d int gration de Pinitiation aux math matiques aux r alit s du milieu en vue d assurer l efficacit de l action Solution des probl mes math matiques propres aux situations Math matisation des situations Situations Probl mes Initiation aux math matiques num ration op rations g om trie mesures Diagramme 7 Int gration de l initiation aux math matiques aux r alit s du milieu laboration des m thodes et instruments EXP RIMENTATION DES M THODES ET INSTRUMENTS P DAGOGIQUES Les m thodes et instruments p dagogiques doivent tre exp riment s pr alablement leur vulgarisation But de l exp rimentation L exp rimentation a pour but majeur l adaptation des m thodes et moyens p dagogiques aux conditions r elles de l action c est dire Aux contenus des programmes On se posera les questions suivantes Est ce que les m thodes et le mat riel p dagogique labor s facilitent la diffusion des contenus des programmes de formation De nouveaux probl mes surgissent ils pendant les s ances de formation Lesquels Au profil professionnel de l instructeur Est ce que Pinstructeur utilise avec profit le mat riel pr par son intention Le mat riel doit tre appr ci quant au fond contenu des s ances de travail et quant la forme d marche p dagogique Aux besoins et la psychologie des adultes analphab tes Comment les groupes de travail a
126. mot s syllabes lettre syllabes mot s phrase On trouvera des exemples d application de ce sch ma dans les documents 33 34 35 et 36 D composition diff r e des mots Les adultes analphab tes acqui rent d abord globalement un certain nombre de mots qu ils retrouvent ensuite dans des contextes de plus en plus vari s On leur fait proc der chemin faisant des comparaisons des rapprochements de mani re les amener identifier des l ments semblables syllabes lettres qui seront utilis s pour l entra nement la lecture de syllabes ou de mots renfermant des l ments identiques L exemple suivant documents 37 38 39 et 40 pr sente les quatre premi res le ons de lecture du syllabaire coton pr par dans le cadre du projet d alphab tisation fonctionnelle de Tanzanie A la quatri me le on Somo la 4 on proc de la d composition des mots tudi s globalement durant les trois premi res Il est noter que l tude d une le on peut n cessiter plusieurs s ances de travail Quelle que soit la m thode utilis e Pacquisition des m canismes de la lecture peut tre favoris e par des moyens actifs Moyens actifs qui peuvent favoriser l acquisition des m canismes de la lecture Exercices portant sur les mots appris globalement tiquettes col lectives et ou individuelles M langer les tiquettes et reconstituer un texte mod le M langer les tiquettes et tro
127. mprendre et respecter les normes de travail C est un moyen de formation du pr coop rateur Insiste sur l importance du respect des normes de travail c est une condition essentielle la r alisa tion des objectifs fix s par les coop rateurs Rappelle toi que tu es pr coop rateur comme les auditeurs et que tu dois par cons quent contribuer cr er un climat favorable la libre discussion vite la m thode scolaire il n y a ni ma tre ni l ves mais un groupe de pr coop rateurs la recherche de solutions dans un commun effort La dur e approximative de cette s ance est de 30 minutes D ROULEMENT Nous savons qu il y a des normes de travail respecter dans l int r t de la communaut de la pr coop rative Par exemple en ce qui concerne l op ration du binage un pr coop rateur doit biner 460 pieds de vigne par jour Essayons de citer quelques normes de travail Discussion libre Taille de la vigne 460 pieds Taille des oliviers 15 arbres Probl me Un pr coop rateur doit biner 460 pieds de vigne par jour B chir n a bin aujourd hui que 390 pieds de vigne 158 Mise en uvre de la strat gie p dagogique A t il respect les normes Pourquoi 460 390 70 Demander aux auditeurs comment on peut trouver la diff rence entre la norme de travail et le travail r alis 460 Z 39 crire au tableau noir en 70 Demander le r sultat l crire ou le fair
128. n acte L utilisation des m thodes et instruments p dagogiques en vue de l action de formation proprement dite soul ve trois probl mes fonda mentaux Le recrutement et la formation des instructeurs La constitution des groupes d alphab tisation La relation p dagogique enseignant enseign s et l organisation des activit s de groupe qui en d coulent probl me qui est celui de la classe d alphab tisation fonctionnelle RECRUTEMENT ET FORMATION DES INSTRUCTEURS Les instructeurs en tant que facteur humain posent l un des pro bl mes cruciaux des projets d alphab tisation fonctionnelle On a essay dans le tableau ci apr s de caract riser sch matiquement les diff rents types d instructeurs disponibles selon les situations ainsi que les probl mes que soul ve leur formation La disparit des profils professionnels des instructeurs rend n ces saire la cr ation d un corps d inspecteurs Ces derniers devront appara tre comme des conseillers p dagogiques aptes suivre l action d alphab tisation fonctionnelle sur le terrain calculer l cart entre les objectifs de l action et les r alisations organiser la formation des instructeurs et les guider dans leurs activit s coordonner l action d alphab tisation fonctionnelle avec d une part le service central et d autre part les services locaux 1 Le probl me des activit s pratiques d alphab tisation fonction
129. n g n ral b la dur e de chaque activit Mat riel 6 Avez vous rencontr des difficult s dans l utilisation du mat riel a les instructions donn es dans chaque fiche sont elles compl tes O Ou O Non pratiques O Oui O Non b le texte des fiches est il toujours compr hensible O Oui O Non c les documents sont ils facilement mania bles O Oui O Non d les illustrations sont elles claires O Oui lO Non Autres remarques 7 Indiquez les activit s qui vous ont paru les plus faciles et les plus difficiles pr parer et r aliser La plus facile pr parer La plus difficile pr parer La plus facile r aliser La plus difficile r aliser Autres remarques et suggestions 162 Mise en uvre de la strat gie p dagogique Auditeurs 8 9 Indiquez les activit s pour lesquelles les auditeurs ont manifest le plus d int r t et le moins d int r t Le plus d int r t Le moins d int r t Indiquez les activit s pour lesquelles les auditeurs semblent avoir rencontr le plus de difficult s 10 Pourriez vous en donner les raisons 11 Est ce que les auditeurs ont fait des remar ques ou des suggestions concernant a l organisation des cours b l horaire des cours c l emploi du temps d la dur e de chaque activit e le contenu et les mati res du programme f les sujets traiter lavenir Chapitre 7 L alphab tisation fonctionnelle e
130. naissances n cessaires la ma trise de son sujet Une d marche p dagogique La fiche p dagogique ou la partie correspondante du manuel doit pr ciser avec soin le d roulement m thodique de chaque s ance de travail Adaptation au profil intellectuel des adultes analphab tes Adaptation aux repr sentations individuelles et collectives La solution d un probl me n cessite l utilisation de notions connues auxquelles on rattache les notions nouvelles acqu rir Il s agit de partir du connu pour aller vers la perception de rapports nouveaux Les adultes analphab tes poss dent leur exp rience de la vie ainsi que leurs repr sentations c est dire leur mani re de com prendre et d expliquer les probl mes et les ph nom nes qui s y rattachent Il importe toujours lors de l tude de chaque probl me de conna tre leurs mod les explicatifs de fa on pouvoir rectifier en connaissance de cause les conceptions erron es laboration des m thodes et instruments Adaptation aux aptitudes perceptives des individus 11 est un autre domaine auquel il convient d apporter une grande attention c est celui de la perception des graphismes images diverses Tsch mas dessins etc 1 Il importe d tudier les pouvoirs perceptifs de la population en cause afin d en tenir compte dans la pr paration du mat riel p dagogique visuel affiches diapositives etc L ducation de la perception devra prendre app
131. ne socio professionnelle La constitution de groupes homog nes est la base du concept d alphab tisation fonctionnelle Ce sont les situations probl mes qui d terminent les situations p dagogiques d une part et la constitution des groupes d alphab tisation fonctionnelle d autre part L origine socio professionnelle des individus leurs int r ts com muns suivre les m mes s ances de formation doivent pr sider l organisation des groupes 1 Extrait du rapport du S minaire international de l alphab tisation fonction nelle Tunis 18 mai 5 juin 1970 L alphab tisation fonctionnelle en acte Niveaux d alphab tisation On d terminera avec soin l aide de tests appropri s les niveaux d alphab tisation des sujets afin de respecter le principe d homog n it des groupes Mixit des groupes Compos s de sujets ayant une origine socio professionnelle commune les groupes peuvent tre mixtes sauf si des consid rations coutu mi res locales s y opposent Dans ce cas des groupes f minins seront constitu s LA CLASSE D ALPHAB TISATION FONCTIONNELLE Emploi du temps Les contenus des programmes ayant fait l objet de r partitions annuelles mensuelles et hebdomadaires il convient d organiser l emploi du temps pour les activit s de chaque semaine Il est vident que P tablissement de Pemploi du temps tiendra compte des circonstances et des conditions locales de travai
132. nelle ayant t trait plus haut le lecteur est pri de se reporter la deuxi me partie du pr sent ouvrage chapitre 6 section B 2 Ce probl me sera tudi de mani re plus approfondie dans un ouvrage actuellement en pr paration 164 Mise en uvre de la strat gie p dagogique Types d instructeurs Principaux probl mes de formation Niveau technique Formation technique Issus du milieu insuffisant Formation p dagogique socio professionnel Bon niveau Formation p dagogique technique Bon niveau tude du milieu trangers au technique Formation p dagogique milieu socio professionnel Niveau technique tude du milieu insuffisant Formation p dagogique Formation technique trangers au Reconversion milieu socio tude du milieu professionnel Formation technique Enseignants 6 Issus du milieu socio profes sionnel Reconversion p dagogique Formation technique La simple consultation de ce tableau fait appara tre que tous les types envisag s ne sont pas galement susceptibles d tre orient s rapidement vers l autonomie souhait e s il est vrai que la cat gorie 2 est bien plac e pour tre une p pini re de futurs conseillers les instructeurs appartenant aux cat gories 1 4 5 et 6 l inverse requerront pendant un certain temps l assistance d un technicien averti CONSTITUTION DES GROUPES D ALPHAB TISATION FONCTIONNELLE Primaut de l origi
133. niques professionnels socio conomiques en rapport avec les exigences du d veloppement Tout le travail d tude du terrain de d finition des probl matiques d laboration des programmes et des strat gies doit pouvoir assurer l efficacit de la formation et par cons quent de l alphab tisation qui en est une partie int grante 1 Voir Deuxi me partie chap 6 31 32 Document I Projet d alphab tisation fonctionnelle de Madagascar Op ration de Befandriana Motivations des paysans en faveur ou l encontre de l alphab tisation fonctionnelle BUTS ET LIMITES DE L TUDE L tude des motivations des paysans en faveur ou l encontre du d veloppement et de Pal phab tisation a t faite partir des r sultats d une enqu te qui a port sur vingt villages et hameaux situ s dans la zone du sous projet de Farafangana PRESENTATION DE L ENQU TE L enqu te a t men e par huit pionniers du Service civique qu accompagnaient deux jeunes femmes directrices l une d un Centre d anima tion rurale l autre d un Centre de formation m nag re et agricole f minine La conversation tait g n rale apr s que l enqu teur eut dit Nous savons que vous avez demand que l on vienne vous alphab tiser mais nous ne savons pas ce que vous d sirez qu on vous apprenne Vous allez nous aider en nous disant ce que vous aimeriez apprendre Les enqu teurs chaqu
134. ns et les moyens de lutter contre eux R capitulation 2 Traiter le sol Paldrine avant de planter des oignons ou des concombres mouche du chou R vision Pr sentation du nouveau theme Ce que savent les l ves La mouche du chou Comment lutter contre la mouche du chou dans le sol Comment lutter contre la mouche du chou quand elle appara t x 3 Pour prot ger les betteraves sucre contre les altises et les cl ones Sarchortomi il faut proc der vers la fin du mois de Farvardin des pulv risations de Cotinexplas sp R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves La vie de l altise La vie du cl one Comment combattre ces insectes R capitulation 4 Faire des pulv risations de metasistox ou de dimetoat pour prot ger la betterave sucre des pucerons mosa que de la betterave R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Les sympt mes de la mosa que de la betterave Comment se propage la mosa que de la betterave Comment combattre la mosa que de la betterave R capitulation 5 Si des thrips apparaissent sur les oignons les pommes de terre les tomates ou les concombres il convient de faire des pulv risations de Mala thion ou de Diazinon Ce traitement est galement efficace contre les pucerons R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Les thrips Comment lutter contre les thrips R cap
135. ntion des adultes devaient correspondre aux buts ou aspirations individuels leur adaptation aux conditions existantes et aux besoins r els serait imparfaite Il est n cessaire de prendre en consid ration les probl mes qui emp chent d atteindre les buts pr vus JI va de soi que les probl mes de caract re subjectif relatifs aux individus aux groupes ou aux collectivit s sont beaucoup plus vari s que les probl mes objectifs Mais ils sont gale ment plus proches de la vie et des circonstances r elles C est pourquoi leur identification constitue une d marche d cisive pour la d termi nation des besoins en mati re de formation et pour l adaptation des programmes ducatifs un milieu donn L approche par objectifs Aussi bien en milieu industriel qu en milieu agricole la d termination des l ments de programme peut r sulter d une traduction pr alable des objectifs instrumentaux technico professionnels et socio cono miques en besoins en mati re de formation On peut utiliser cette fin les m thodes d analyse des postes de travail Ces derniers doivent tre entendus au sens large de t ches r les fonctions dans le cadre des activit s socio conomiques d un milieu dynamique atelier chantier exploitation agricole coop ra tive etc L tude d un poste de travail pr sente n cessairement un caract re multidisciplinaire Elle n cessite en effet la coop ration de diff rents sp ciali
136. nus pour les mois de janvier et f vrier 1971 Les probl mes qui ont t consid r s comme les plus importants du point de vue des exigences prioritaires du projet de d veloppement sont les suivants La non participation de certains membres de la famille femmes et enfants la cueillette du coton Les techniques peu satisfaisantes de r colte du coton notamment en ce qui concerne l irrigation Les mauvaises m thodes appliqu es pour irriguer les champs de bl en janvier et f vrier La connaissance insuffisante des maladies dont le bl peut tre atteint en janvier et f vrier Document 10 Projet pilote d alphab tisation fonctionnelle d Alg rie R gion de Staou li FORMATION TECHNIQUE AGRICOLE Fumure Lutte contre les maladies et les insectes Taille des arbres R colte Conditionnement Irrigation FORMATION POUR L AUTOGESTION Collectif des travailleurs et organes de l autogestion R le socio ducatif de l autogestion Pouvoir de d cision du collectif des travailleurs R le de chacun des organes de l autogestion Contr le de la gestion Participation aux revenus 59 60 Document 11 Projet d alphab tisation fonctionnelle de Madagascar Op ration de Befandriana Programme retenu apr s tude des probl mes voir document 4 RIZ Pr paration de la p pini re Semis Pr paration de la rizi re Repiquage Sarclage Lutte contre les parasites du riz Moisson Battage Commerci
137. oids et les prix Les volumes et les capacit s pour pouvoir valuer le volume de la production agricole 83 Les superficies longueurs et distances 83 CONNAISSANCES D ORDRE PROFESSIONNEL 4 Les connaissances les plus souvent mentionn es concernent L am lioration des techniques culturales Les techniques de l levage Les probl mes de la commercialisation Le domaine scientifique Document 18 81 Projet d alphab tisation fonctionnelle de Tanzanie LE MAT RIEL P DAGOGIQUE Le mat riel p dagogique pr par pour l aipha b tisation fonctionnelle dans le secteur du coton comprend 3 livrets et 22 affiches 1 livret pour l enseignement int gr de la lecture de l criture et de la num ration nombres de 1 100 l usage des analphab tes 1 guide de l instructeur pour la culture du coton 1 guide de l instructeur pour l emploi du livret d enseignement 22 affiches agrandissements des illustrations du livre de lecture LES CONTENUS ET LEUR D VELOPPEMENT Lecture criture calcul 26 le ons dont 22 sont relatives la culture du coton alphab tisation v hiculaire et 4 le ons 4 16 20 et 26 des exercices de montage des m canismes Le coton est une richesse Pr paration de la terre les billons Sarclage des billons Utilisation des engrais Les engrais et les mesures utiliser Labours et sarclage Semer le coton au bon momen
138. ombien de membres Demander aux auditeurs de rappeler pour quelle Le conseil d administration est lu pour trois ans dur e le conseil d administration est lu et com il est renouvelable par tiers tous les ans ment s effectue le renouvellement Nous avons 9 membres dans notre conseil 3 d administration combien de membres devons nous renouveler crire au tableau 9 3 Dire que 3 est le tiers de 9 Quel est le tiers de 12 12 4 M me proc d Quel est le tiers de 15 15 5 Quel est le tiers de 18 18 6 Quel est le tiers de 30 30 10 Quel est le tiers de 45 45 15 Quel est le tiers de 300 300 100 Quel est le tiers de 330 330 110 160 Mise en wuvre de la strategie pedagogigue Pour trouver le tiers d un nombre que faut il faire Demander aux auditeurs de donner un nombre dont l animateur va trouver le tiers Poser l op ration au tableau en disant ce qu on crit exemple Donner et faire donner plusieurs exemples Se faire remplacer au tableau par des auditeurs qui posent les op rations et donnent le r sultat Chacun essaiera sur une feuille ou un cahier crire les op rations qu il fait mentalement Revenir au tableau pour rechercher le tiers de 12 Quels sont les deux tiers de 12 C est 4 et 4 crire et dire Donner d autres exemples 15 30 45 300 Pour chaque nombre faire rechercher le tiers puis les deux tiers Faire crire quelques auditeurs au tableau On divise ce nombre
139. ommercialisation 1 Le maund quivaut peu pr s 38 kg sow21q04d ja sfi122190 El Pays Operation de Objectifs Objectifs y Objectifs d veloppement conomiques technico professionnels socio conomiques Madagascar Op ration de Riz augmenter la Riz D veloppement du d veloppement agricole production rizicole de Ma trise de l eau cr dit agricole de Befandriana 50 en 13 ans micro hydraulique D veloppement Mandritsara compter de l ann e Introduction de la d organisations et 1968 technique du repiquage de groupements paysans polyvalents des fins conomiques production commercialisation cr dit Arachide porter la Sarclage surface cultivable de tablissement d un 50 ha 1969 200 ha calendrier cultural 1970 Elevage augmenter le Arachide taux d exploitation de Culture attel e 12 en 4 ans 1969 Assolement Introduction d une vari t nouvelle levage Protection sanitaire Am lioration des p turages naturels Cr ation de r serves fourrag res Mali Secteur agricole Augmentation de la Am lioration des Hygi ne du travail Coton Arachide Riz Tomates production et ducation sanitaire techniques culturales 81 onbi8080pod 013910438 29Un p uotnutfoq Op ration de Pays d veloppement Guin e Secteur agricole R gion de Koba riz Sifra Entreprises agro industrielles de production d ananas Secteur industriel Usine NSAP Nouvelle soci t afr
140. on Pr paration du mat riel p dagogique Le mat riel p dagogique doit tre pr par par les ducateurs Mais pr alablement son utilisation il doit tre soumis l appr ciation des sp cialistes responsables de l action de d veloppement et l on devra tenir compte de leurs avis pour la mise au point de ce mat riel R le du milieu L action d alphab tisation fonctionnelle Dans la mesure du possible les instructeurs devront tre recrut s dans le milieu socio professionnel lui m me dont ils poss dent une exp rience v cue Il s agit la d un point particuli rement important non seulement en raison des connaissances techniques de ces instruc teurs mais aussi en raison de leur facilit de communication avec les analphab tes facilit que leur conf re une origine socio profession nelle commune Durant les s ances d alphab tisation fonctionnelle formation pra tique formation th orique alphab tisation proprement dite on solli citera l avis et le jugement des participants sur le contenu et la forme de ces s ances sur les m thodes et le mat riel utilis s Pour obtenir les l ments de r tro information feed back n ces saires l am lioration de l action p dagogique un questionnaire appropri devra tre rempli p riodiquement par l instructeur et adress l quipe d laboration p dagogique Les informations ainsi recueillies devront tre analys es avec soin El
141. on d termin e consid r e dans ses possibilit s et ses particularit s Les moyens m thodologiques Les moyens humains disponibles et ad quats tant identifi s organis s et form s il s agit de d finir les m thodes mettre en uvre pour atteindre les objectifs fix s Celles ci seront tablies compte tenu des caract ristiques de la situation socio professionnelle telles qu elles ressortent de l tude du milieu 1 Les moyens technologiques L action p dagogique implique l laboration d instruments p dago giques adapt s la m thode choisie ainsi qu aux circonstances et aux imp ratifs p dagogiques Pour un type d instructeur donn et pour un milieu dont les possi bilit s en mati re de production et de diffusion des moyens p dago giques sont connues quel genre de mat riel p dagogique faudra t il pr parer Comment faudra t il le pr parer et Pexp rimenter Comment int grer dans un m me syst me pour les besoins d un m me pro gramme les moyens p dagogiques ordinaires fiches livrets guides divers etc et les moyens audio visuels affiches films fixes dia positives et ventuellement cin ma radio et t l vision Les r ponses ces questions feront l objet de la deuxi me partie de ce guide 1 Voir Deuxi me partie chap 6 57 Documents 14 16 p 63 68 58 Documeni 9 Projet de d veloppement de la G zireh Soudan Liste des probl mes prioritaires rete
142. on fonctionnelle de Madagascar Op ration de Befandriana Le riz Sarclages But Enlever les mauvaises herbes Obtenir des plants vigoureux Augmenter la production Moyens Affiches probl mes R union discussion Deux kapoaka de riz paddy et riz blanc avec de mauvaises graines Une houe rotative PREMI RE TAPE Conseils p dagogiques Rechercher les jours pr c dant la s ance les rizi res repiqu es en foule en ligne ainsi que les dates des repiquages Conseils techniques 2 sarclages sont indispensables 3 sarclages sont pr f rables Respecter le calendrier des sarclages D couverte et prise de conscience du probl me par le groupe de paysans utilisation de l affiche A Moniteur Que font les deux paysannes dans la rizi re De quelle fa on repiquent elles Que font les deux paysans dans la rizi re R pandre le contenu du kapoaka de paddy et du kapoaka de riz Ce paddy et ce riz proviennent de la rizi re qui a t sarcl e par les deux paysans Que voyez vous avec le paddy et le riz D o proviennent elles Est ce que vous aimez le go t de ces graines Que pr f rez vous le riz avec ou sans sikala banga Vous venez de me dire que vous n aimez pas le go t de ces graines et pourtant il y en a dans le riz que vous r coltez Paysan Elles repiquent les plants de riz En foule Ils sarclent leur rizi re Il y a des graines noires Des tsikalabanga qui poussent dans les rizi
143. onditions essen tielles du progr s Il constitue en effet un outil permanent de travail 29 Documents 7 8 p 49 et 50 30 Definition d une sirategie pedagogigue en m me temps qu une m moire gt renfermant toutes les connais sances n cessaires l action et au d veloppement individuel et collectif C est pour utiliser de la fa on la plus profitable la capacit d action que conf rent la lecture et l criture que l effort majeur doit porter sur la d finition des situations ducatives les plus motivantes c est dire celles qui sont le plus directement en rapport avec les besoins Objectifs de d veloppement Objectifs instrumentaux Probl mes technico professionnels socio conomiques T ches Besoins en mati re Op ratio ns de formation Fonctions tat vis T ches l ments de Op rations programme Fonctions tat de d part Diagramme I Approche par objectifs 1 et approche par probl mes 2 1 Voir Introduction Etude du milieu individuels et collectifs les plus troitement li es aux objectifs de d veloppement i On n attachera par cons quent jamais assez d importance l tude du milieu qui seule permettra d laborer des programmes fonc tionnels r pondant aux besoins et aux attentes L alphab tisation n est fonctionnelle en effet que dans le cadre d une dynamique de la formation et dans la mesure o elle v hicule des contenus tech
144. ongitudinal Matuta ya hatua 2 le billon transversal hatua pamba parua pesa matuta pas coton sarcler argent billon pesa parua matuta huleta pamba apporte matuta hatua pamba parua pesa shamba huleta mali champ richesse matuta ma tu ta pe ni ru tu ta mba sa a pa ma ha ru tu ta pe ni 151 Document 41 Projet d alphab tisation fonctionnelle de Tanzanie Initiation la lecture Comment bien cultiver le coton Somo ja 9 9 le on Matuta ya hatua 1 Matuta ya hatua 2 billon du premier pas ou longitudinal billon du deuxi me pas ou transversal Safu 1 ligne 1 Safu 2 ligne 2 Panda mbegu 4 5 au 6 katika shimo planter 4 5 ou 6 graines dans chaque trou Panda katika safu planter en ligne Matuta ya hatua 1 safu 1 tu billon longitudinal ligne 1 seulement Matuta ya hatua 2 safu 2 tu billon transversal ligne 2 seulement Panda inchi 15 kati ya shimo na shimo planter avec 15 pouces entre trou et trou katika matuta ya hatua 1 dans le billon longitudinal Panda inchi 18 kati ya shimo na shimo planter avec 18 pouces entre trou et trou katika matuta ya hatua 2 dans le billon transversal Panda safu 1 kwa inchi 15 kati ya shimo na shimo planter la ligne 1 avec 15 pouces entre trou et trou 152 Panda safu 2 kwa inchi 18 kati ya shimo na shimo planter la ligne 2 avec 18 pouces entre trou et trou mbegu safu shimo inchi katika graines ligne trou pouces dans
145. onnelle d pend troi tement de son ad quation aux objectifs et aux probl mes de d velop pement du milieu socio conomique o elle doit s exercer La d finition pr liminaire d une strat gie op rationnelle tenant compte de cette exigence fondamentale constitue par cons quent l tape cruciale de toute intervention C est cet important probl me que sont consacr s les chapitres suivants Chapitre premier Inventaire pr liminaire des objectifs et des probl mes INVENTAIRE PR LIMINAIRE DES OBJECTIFS CONOMIQUES Une fois tabli le programme de d veloppement auquel l int gration d une action d alphab tisation fonctionnelle est envisag e il s agit d en conna tre les objectifs g n raux Ces derniers doivent tre r pertori s clairement tels qu ils sont con us et nonc s par les autorit s responsables On consultera cet effet les documents disponibles plan de d veloppement g n ral plan de d veloppement r gional ou local tudes techniques conomiques diverses normes de production etc monographies plans d op rations etc Dans les cas vraisemblablement rares o ces objectifs ne seraient pas clairement formul s il sera n cessaire de proc der une enqu te pr alable Cette enqu te sera entreprise aupr s des responsables nationaux dont rel ve le programme de d veloppement minist re de l agricul ture de l industrie du plan etc ainsi qu aupr s des re
146. ons sur les l gumineuses R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Les sitones et les moyens de les combattre Les cicadelles et les moyens de les combattre Les pucerons et les moyens de les combattre R capitulation 2 Les acariens sur diverses cultures d t par exemple haricots velus doliques pommes de terre fraises R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Les acariens O et quand apparaissent ils Comment les combattre R capitulation 3 La courtili re R vision Pr sentation du nouveau th me Ce que savent les l ves Qu est ce que la courtili re Pourquoi est elle si nuisible Comment la combattre R capitulation Chapitre 6 Elaboration des m thodes et instruments p dagogiques Les programmes et les contenus tant mis au point et les progressions pr par es l tape suivante consiste laborer les m thodes et les instruments p dagogiques n cessaires l action de formation pro prement dite Celle ci est fond e sur des principes fondamentaux qui la guident dans son d veloppement progressif et global vers les objectifs Dans le cadre de ce processus p dagogique g n ral on met en uvre des m thodes p dagogiques sp ciales relatives d une part aux apprentissages et d autre part au style de la formation c est dire la relation p dagogique enseignants enseign s 1 Section Fondemen
147. onsid re les sujets non comme des individus en soi mais comme des individus appartenant un groupe social dont ils partagent les mani res collectives de penser de sentir et d agir ayant une histoire personnelle qui leur conf re dans leur milieu social professionnel et familial un statut des r les et des fonctions et ayant constamment des probl mes r soudre et des besoins satisfaire Cette appartenance et cette historicit ne manquent pas de d ter miner de mani re d cisive les attitudes et les motivations des int ress s l gard de l alphab tisation fonctionnelle 1 Il convient par cons quent de tenir compte des aspects sociolo giques et psychosociologiques du milieu socio conomique dans lequel on d sire entreprendre une action d alphab tisation fonctionnelle Quelques exemples illustrent importance des interactions qui r sultent des relations entre les membres du groupe et du jeu des forces socio logiques Au moment d entreprendre une action d alphab tisation fonction nelle dans une r gion du Mexique on a d tect l existence d un climat conflictuel larv entre les paysans et l organisme de cr dit agricole qui jouait en l occurrence un r le directeur consid rable dans les acti vit s de production Ne pas tenir compte de cette situation psycholo gique e t constitu un risque s rieux et provoqu un absent isme certain 1 Voir Premi re partie document 1 laboration
148. op rations Il est utile de noter que l application des instructions donn es par les directions d parte mentales de l agriculture et les directeurs des domaines est difficile cause de l incomp tence de la plupart des travailleurs Voici quelques exemples dans la lutte contre les maladies et les insectes les travailleurs ex cutent les instructions sans conna tre les produits ou les quantit s utiliser ils savent que les engrais sont n cessaires aux plantes mais ils en ignorent les vari t s les quantit s utiliser les effets et les m thodes d application ils savent que l eau est n cessaire pour les agrumes et les cultures mara ch res mais ils ne connaissent pas les m thodes d irrigation recommand es CONCLUSIONS Les conclusions de l enqu te peuvent tre r su m es de la fa on suivante 1 Tous les travailleurs des domaines agricoles autog r s dans les r gions du projet Alg rie 11 r gions agricoles modernes o sont appliqu es des m thodes intensives d exploi tation ont des responsabilit s techniques dans l ex cution de leurs t ches 2 L ex cution des travaux exige de la part des travailleurs des comp tences techniques dans un certain nombre d op rations agricoles principales 3 La plupart des travailleurs cadres et ouvriers ont besoin d tre initi s certaines techniques pour ma triser ces op rations et pour aug menter la productivit de l
149. orte des l ments comme la technologie professionnelle le dessin professionnel le calcul professionnel la s curit et l hygi ne des notions socio conomiques et civiques dont l acquisition ne saurait se concevoir sans un certain niveau d alphab tisation C est ici qu intervient l alphab tisation fonc tionnelle Il s agit d une activit de formation visant la fois la formation intellectuelle et civique du travailleur et son adaptation au milieu industriel et ses exigences techniques En tendant le b n fice de l alphab tisation fonctionnelle au plus grand nombre possible de tra vailleurs analphab tes on obtient une productivit globale plus grande de l entreprise elle m me productivit qui est ne Poublions pas l une des conditions du d veloppement national La modernisation du secteur agricole constitue elle aussi un objectif prioritaire dans bon nombre de pays Pour montrer l utilit voire la n cessit d une action d alpha b tisation fonctionnelle dans le cadre d une campagne de vulgarisation agricole examinons ce que requi rent sur le plan de la formation des op rations telles que l irrigation et l utilisation d engrais chimiques et d insecticides qui ne sont qu en apparence seulement la port e de n importe quel agriculteur En effet il ne faut pas seulement que l agriculteur puisse lire et comprendre les instructions concernant le mode d emploi d
150. ots Cette op ration consiste former librement les mots nouveaux en combinant deux ou plusieurs syllabes des familles syllabiques tudi es pendant la le on L instructeur n intervient pas Il incite les adultes s entra ner cet exercice qui est destin faciliter la ma trise de la lecture On crit au tableau les mots form s On les fait lire et on les fait crire on les dicte TROISI ME TAPE D chiffrage d un texte se rapportant aux pro bl mes de formation tudi s et renfermant unique ment les l ments phon tiques appris dans les le ons pr c dentes L instructeur n intervient pas Il laisse les adultes d chiffrer eux m mes leur texte Il les stimule et r pond aux questions qui peuvent lui tre pos es Il fait lire ensuite le texte QUATRI ME TAPE Entra nement mutuel T instructeur distribue les fiches de lecture individuelles Il fait lire les auditeurs Ceux de ces derniers qui sont en avance font laboration des m thodes et instruments 143 lire un ou deux de leurs camarades pendant qu il soit pratiqu en dehors de la classe gt gt 10 minutes environ Pour cela on se r partit en La fiche de l auditeur pourra tre pr sent e petits groupes suivant le mod le ci apr s voir aussi document On encouragera cet entra nement mutuel pour 34 1 2 nakha yanfa masini ma Masir bara a ma kh n 1 Reproduction de l affiche le ons de
151. oupe de tra vailleurs et la deuxi me les op rations techniques que les travailleurs doivent conna tre pour bien ex cuter leurs t ches COMP TENCES TECHNIQUES ACTUELLES DES TRAVAILLEURS Bas s sur les r sultats de l analyse des postes des questionnaires ont t pr par s pour examiner les comp tences techniques des travailleurs Un 45 chantillon de 200 travailleurs agricoles a t choisi au hasard et c est sur cet chantillon qu a port l enqu te L chantillon comprenait 50 cadres chefs d exploitation de culture de chantier et 150 ouvriers Les questions de l en qu te concernaient les op rations principales du travail agricole dans les domaines autog r s pris en consid ration Les r sultats sont r sum s dans le tableau ci apr s Ce tableau indique pour chacune des op rations agricoles principales le pourcentage des travailleurs comp tents c est dire capables d ex cuter l op ration en question moyennement comp tents et incomp tents c est dire inca pables d ex cuter l op ration sans tre dirig s dans les moindres d tails Classification des travailleurs d apr s leurs comp tences dans l ex cution des op rations principales relevant de la technique agricole Moyennement Op ration Comp tents comp tents Incomp tents Ya Ya Ya Preparation du terrain 46 39 15 Choix de bons plants ou semences 41 31 28 Plantation ou semis 5 49 46 Greff
152. our pouvoir respecter le calendrier agricole Il doit donc apprendre le calcul fonctionnel de mani re Lire des nombres concrets ou abstraits 10 m 2 m 20 ares 15 mai 20 juillet dates d limitant la p riode favorable pour le repiquage du riz Tracer des lignes parall les des rectangles Acqu rir la notion de surface Calculer des surfaces en m tres carr s et en ares Ces donn es doivent tre exploit es math matiquement de telle sorte laboration des m thodes et instruments que l int ress puisse comprendre et r soudre l op ration pratique que constitue la pr paration d une p pini re am lior e Le d veloppement de la pens e conceptuelle de Pindividu notam ment du concept de relation qui est si important en math matiques se r alise ainsi dans le cadre m me de l action Progression fonctionnelle de l enseignement du calcul La progression de Pinitiation aux math matiques doit tre int gr e la cha ne gt des probl mes r soudre Elle est donc en rapport avec chaque cha ne de probl mes c est dire avec chaque situation particuli re La progression portera sur l tude de la num ration l tude des op rations l identification et le trac des formes g om triques simples les mesures tude de la num ration Les nombres rencontr s pendant les s ances de formation seront lus et crits globalement Ils devront figurer dans les textes de lecture au m
153. par r union en moyenne puis ils d sirent apprendre calculer les longueurs et distances les superficies les poids les volumes et contenances environ 1 r ponse par r union enfin calculer le temps et les rapports Les femmes d sirent surtout apprendre compter 3 5 r ponses par r union puis cal culer les prix les poids et les contenances un peu plus d une r ponse par assembl e enfin bien loin derri re vient le d sir d apprendre calculer les longueurs les distances les super ficies et le temps environ 0 5 r ponse par r u nion Les notables d sirent surtout apprendre compter 2 2 r ponses par r union puis calculer les prix et les poids 1 7 ensuite les contenances les superficies les longueurs en viron 1 r ponse par r union enfin le temps et les rapports Les jeunes d sirent avant tout apprendre calculer les prix 1 7 et compter 1 6 Ils veulent ensuite apprendre calculer les super ficies les contenances les poids les volumes et les temps environ 1 r ponse enfin les rap ports 0 2 Les paysans veulent apprendre compter et calculer A quelle fin Compter On veut d abord apprendre compter l argent gagn les paysans n tant jamais s rs de rece voir leur d quand ils vendent un produit agri cole Ce sont surtout les adultes hommes et femmes qui expriment ce d sir Puis on veut apprendre compter les animaux b ufs et
154. plus haut Le travail pratique d bouche sur le dessin technique l acculturation technique le calcul les probl mes socio conomiques et l alphab tisation proprement dite Dans Pimmense majorit des cas la formation se fait sur les lieux de travail Les techniciens qualifi s proc dent aux d monstrations n ces saires et aident l acquisition des gestes professionnels appropri s Activit s de formation th orique en salle Selon les circonstances elles pr c dent ou prolongent les activit s pratiques et visent une analyse aussi compl te que possible du probl me abord sous ses diff rents aspects 1 On ne se contentera pas de questions d ordre analytique qui quoi o quand combien comment mais on se posera au moment opportun la question pourquoi d ordre heuristique La liaison entre les activit s pratiques et les activit s th oriques devra tre assur e par le contenu du th me probl me et par des sup ports p dagogiques appropri s Les moyens audio visuels affiches diapositives et si les possibi lit s locales le permettent cin ma radio t l vision devront tre utilis s pour assurer la liaison mentale entre les activit s pratiques de formation qui se d roulent sur le lt terrain gt et les activit s de forma tion en salle L affiche par exemple ne doit pas tre consid r e comme une simple illustration mais comme une repr sentation sym bolique du probl me et de
155. porel tel qu il est illustr par l exemple pr c dent ne s impose pas Les diff rentes activit s du programme doivent tre int gr es les unes aux autres dans le cadre de la mise en uvre des unit s de travail Le document 23 montre comment cette approche est mise en application Int gration de l alphab tisation aux autres l ments de formation Le diagramme 4 inspir des principes de la th orie moderne de l infor mation et du contr le cybern tique aide comprendre les modalit s de l int gration de l alphab tisation proprement dite la formation pratique et th orique Comme on peut le constater le message englobe Pensemble des informations th oriques et pratiques mettre en appli cation pour r soudre un probl me donn dans le cadre d une action de formation soumise une r gulation constante 1 Ce message est transmis soit par le canal des symboles du langage parl mots soit par celui du langage crit soit par celui du geste pratique d mons Source Message cod Transmetteur Canaux de Destinataires mat riel transmission p dagogique Langage parl organis es et convergentes Instructeur Langage crit quipe n cessaires Connaissances Analphab tes d laboration pour r soudre P dagogique le probl me Gestes pratiques d monstration etc Feed back r tro information Diagramme 4 Communication et r gulation de l action de formation en
156. poules surtout Ce sont les hommes jeunes et vieux et non les femmes qui expriment ce dernier souhait Enfin on veut compter tout ce qui int 34 Definition d une strat gie p dagogique resse la production agricole soubiques de riz et de caf pieds de caf iers nattes qu on a tis s es etc Ce sont les femmes qui aspirent le plus apprendre compter et fait tonnant ce sont les jeunes qui expriment le moins de souhaits cet gard Peut tre savent ils d j compter 2 Calculer On veut d abord apprendre calculer les prix et en premier lieu la valeur de la production 90 des v ux exprim s concernent le prix to tal des marchandises ou des produits qu on ach te ou qu on vend pour ne pas perdre On pr cise souvent les produits dont on veut ap prendre valuer le prix riz caf poivre vanille natte simple et color e Parmi les sujets interrog s d autres des femmes surtout veulent apprendre calculer les prix des objets fabriqu s oreillers poufs v te ments robes rideaux On veut ensuite apprendre calculer les poids le plus souvent ceux de la production 84 des v ux exprim s caf d abord puis paddy poivre paille Certains veulent conna tre le m canisme de la pes e d autres le rapport ou la diff rence entre 1kg de caf et un kapoaka de caf d autres le poidsen kilogrammes d un daba Vient ensuite le d sir d apprendre
157. ppr cient ils le mat riel pr par leur inten tion Per oivent ils correctement les graphismes Quelles sugges tions formulent ils pour am liorer les m thodes et instruments p dagogiques Modalit s de l exp rimentation Des instruments destin s guider l exp rimentation fiches d obser vation questionnaires tests divers etc devront tre labor s compte tenu des particularit s de chaque situation p dagogique 1 Utilisation des donn es de l exp rimentation Les donn es recueillies seront utilis es pour am liorer les contenus des programmes de formation les m thodes et les instruments p da gogiques lors de l laboration d une version corrig e du mat riel s il a t labor dans sa totalit ou lors de la mise en forme p dago gique des unit s de travail si l on a recours Papproche s quentielle 1 Voir plus haut chap 6 section B Principes g n raux relatifs l laboration du mat riel p dagogique 111 Document 46 p 161 112 Document 22 Projet d alphab tisation fonctionnelle de Tanzanie Le programme consacr la culture du coton combine six mois d enseignement six mois de travaux pratiques et de nouveau six mois d enseignement en classe Pendant les six premiers mois mai octobre les l ves sont en classe et travaillent avec le livre I du Manuel de lecture l mentaire Les affiches les cartes d exercices et le livre du m
158. pr ter le symbole crit par le d veloppement important d autres facult s intellectuelles comme le font certains handicap s physiques qui compensent la perte d un sens la vue par exemple par le d veloppement tonnant d autres sens comme l ou e ou le toucher Il se comporte plut t comme un handicap intellectuel Incapacit lire l image Une caract ristique importante du paysan anal phab te est la difficult qu il prouve com prendre une image qui n est pas vue par lui comme la repr sentation du r el mais comme une chose en soi L analphab te ne dira donc pas forc ment ce que l image repr sente mais ce que cet ensemble de traits lui sugg re On peut dire que les images manquent totalement dans la plupart des hameaux sans cole et que le papier lui m me imprim ou non en est prati quement absent Une enqu te a pu tre r alis e sur ce point en 1969 dans des villages de la zone du sous projet On a utilis un test d images comprenant 3 planches voir p 38 La premi re planche reproduit des objets cou rants connus des villageois pr sent s sans sur charge inutile de details La seconde planche introduit la notion de perspective La troisi me planche comporte des parties d objets ou des objets fortement grossis Tous les objets repr sen t s appartiennent au domaine visuel du paysan Si l on examine les r sultats du test on constate d abord qu en g n
159. r proc der a Pirrigation Au contraire il convient d irriguer d s que l on commence la cueillette dans le 3 gadwal On doit toujours laisser un intervalle de deux gadwals entre la cueillette et lirrigation Pendant la cueillette il doit y avoir un intervalle de 12 14 jours entre deux irrigations Si l irrigation du hawasha est diff r e jusqu ce que la cueillette y soit achev e les plantes manquent d eau ce qui nuit au d veloppement des capsules En outre ce retard rend la seconde cueillette plus difficile puisque la terre est encore d tremp e Enfin le coton risque d tre souill Quand on accro t cet intervalle les plantes manquent d eau elles s affaiblissent et le nombre des capsules diminue Au contraire quand on r duit cet intervalle la croissance v g tale est stimul e les d g ts caus s par le ver des capsules sont plus craindre les capsules ne s ouvrent pas et les petites capsules tombent SET a nb o8pp d 21891041S D 9p AAND UD ISLA Ils ignorent le nombre de gadwals qu il faut laisser entre la cueillette et l irrigation Beaucoup de cultivateurs laissent un intervalle inf rieur deux gadwals entre l irrigation et la cueillette Quantit d eau n cessaire pendant la cueillette La plupart des cultivateurs Ils pensent que plus ils irriguent abondamment leurs irrigueront leur coton et plus hawashas pendant la cueillette leur r colte sera bell
160. ral les hommes reconnaissent mieux les images que les femmes mais la diff rence n est que l g re sauf pour les personnes g es de plus de quarante cinq ans elle devient alors tr s sensible Si deux hommes sur trois 61 des femmes reconnaissent les 8 images de la premi re planche on constate que les 8 images de la seconde planche ne sont reconnues que par le quart des hommes 23 des femmes Les 8 images de la troisi me planche parties d ob jets ne sont reconnues que par 11 des hommes et 8 des femmes seulement La r partition par ge montre que les sujets les plus jeunes effet de la scolarisation reconnaissent mieux les images que les plus g s On notera Definition d une strategie pedagogigue Planche 1 Planche 2 Planche 3 Etude du milieu 39 enfin gu alors gue tous les hommes ont reconnu au moins une image des deux derni res planches pr s de 20 des femmes de quarante cinq ans n en ont reconnu aucune On peut en conclure que la vision d une image comme repr sentation du r el est absolument inexistante chez les femmes de quarante cinq ans On constate donc que l apprentissage de l image ne s est pas fait de m me que n a pas t fait l apprentissage de la lecture ou du calcul Si l on insiste pour que l analphab te d crive le dessin qu il voit on obtient des r ponses tr s variables car incapable d analyser l image l int ress
161. res Pas du tout a sent tr s mauvais Le riz sans sikalabanga 1 Mesure de capacit empirique bo te m tallique pou vant contenir un kilogramme de caf 2 Sorte d ivraie 126 Mise en uvre de la strat gie p dagogique DEUXI ME TAPE Explication du probl me par le groupe utilisation de l affiche B Moniteur Que fait la paysanne De quelle fa on repique t elle Pour que les plants soient bien align s comment proc de t elle Au bout de combien de jours les mauvaises herbes apparaissent elles dans la rizi re Pourquoi ne faut il pas laisser ces mauvaises herbes pousser dans la rizi re Pourquoi d apr s vous ces mauvaises herbes g nent elles la croissance des plants de riz Si on laisse les mauvaises herbes prendre la nourriture des plants de riz est ce que la r colte sera bonne Que faut il donc faire pour avoir une bonne r colte Vous venez de me dire que pour obtenir une bonne r colte et un riz bien propre il faut sarcler sa rizi re i Regardez les deux paysans qui sarclent leur rizi re affiche A leur travail est il facile et efficace Que fait le paysan afiche B Montrer la houe rotative Voil l instrument que pousse le paysan qui conna t son nom Quels sont ceux qui ont assist une d monstra tion organis e par le chef de sous secteur Au cours de la d monstration quels sont ceux qui ont utilis la houe rotative Paysan Elle repique les plan
162. rise aux notions de rendement et de productivit Habitu s dans leurs villages r gler leurs activit s au rythme des l ments naturels soleil pluie lunaisons saisons ils doivent brutalement se plier au rythme des machines aux exigences de pr cision d exactitude de ponctualit et de rigueur qu implique la production industrielle Les difficult s que pose cette Introduction adaptation sont l origine de tr s nombreux probl mes qui ralentissent l exploitation ou la rendent on reuse et non comp titive sur le march Citons titre d exemples un mauvais usinage fr quent et un gaspillage de mati res premi res des pannes nombreuses de machines le mauvais entretien du mat riel la d t rioration de l outillage les accidents de travail un absent isme important etc L activit industrielle qui se veut productive requiert chez les ouvriers divers degr s de formation selon la nature de leur travail Mais la formation industrielle dans les pays du tiers monde demande plus qu une formation calqu e sur les mod les des pays industrialis s Elle exige non seulement l acquisition de comp tences ou de savoir faire mais aussi une reconversion des modes d tre et d op rer Pour les formateurs il ne s agit pas seulement d enseigner un m tier ou une habilet gestuelle ou manuelle ma s aussi de susciter une mentalit nouvelle de former une conscience professionnelle La formation industrielle comp
163. rmation de la programmation de l action du rendement D finition du Ex cution Adaptation valuation contenu Adaptation au technique du mat riel Organisation des niveau local valuation p dagogique recyclages Organisation P dagogie R alisation des stages des stages valuation R alisation en relation Participation P avec le responsable l valuation de la formation des agents O B M Op ration Befandriana Mandritsara 65 Document 15 Exp rience d alphab tisation fonctionnelle de Vale do Rio Doce Br sil quipe d laboration p dagogique Elle est compos e de professeurs et de psychotechniciens appartenant au personnel de l entreprise Elle comprend Le responsable de la m canographie La section d analyse p dagogique compos e de 3 personnes consacrant chacune 17 heures par mois l exp rience La section de pr paration des contenus civiques et socio conomiques compos e de 2 personnes travaillant 17 heures par mois au projet Le chef d atelier ou le responsable du lieu de travail qui pr pare les instructions techniques Il consacre 13 heures par mois ce travail Des assistants ext rieurs universit et autres organismes d alphab tisation pour la p dagogie Voir organigramme page suivante ORGANIGRAMME DE LA FORMATION Direction formation coordination Cadres technico p dagogiques ing
164. roche p dagogique P dagogie sp ciale Consid rations pr liminaires M thodes p dagogiques sp ciales Exp rimentation des m thodes et instruments p dagogiques CHAPITRE 7 P alphab tisation fonctionnelle en acte Recrutement et formation des instructeurs Constitution des groupes d alphab tisation fonctionnelle La classe gt d alphab tisation fonctionnelle CONCLUSION G N RALE POSTFACE 91 91 91 93 99 99 101 111 163 163 164 165 171 173 Introduction L alphab tisation vise favoriser Vadaptation de l homme au change ment afin qu il soit l agent et la fin du d veloppement Li e aux priorit s du d veloppement conomique et social elle est con ue comme une composante des projets de d veloppement ALPHAB TISATION FONCTIONNELLE ET ALPHAB TISATION TRADITIONNELLE L alphab tisation fonctionnelle se distingue de l alphab tisation dite traditionnelle en ce qu elle n est plus une action isol e distincte voire une fin en soi mais consid re l analphab te en situation de groupe en fonction d un milieu donn et dans une perspective de d veloppe ment Le caract re fondamental d un programme d alphab tisation fonc tionnelle est qu il est en relation avec des besoins collectifs et indivi duels Il est con u sur mesure diff renci selon les milieux et adapt des objectifs conomiques et sociaux bien d termin s Les promoteurs de l alph
165. ront de combler les lacunes actuelles et de r pondre de mieux en mieux aux besoins et l attente de tous
166. s elle peut s adresser des populations qui ont t partiellement scolaris es En fait il s agit plus exactement d quiper intellectuellement les individus et de les amener un niveau o leurs connaissances deviennent utilisables sur le plan technique Deux questions majeures se posent au moment o l on d cide d entre prendre une action d alphab tisation fonctionnelle Comment d finir une strat gie p dagogique adapt e la strat gie globale du d veloppement Autrement dit comment traduire en termes d action p dagogique les objectifs de d veloppement Comment mettre en uvre cette strat gie Les deux parties qui composent ce guide viseront r pondre ces deux questions Mais il s agit d un guide pratique Les expos s qu on y trouvera seront donc abondamment illustr s d exemples de mod les de r f rences emprunt s l exp rience v cue des projets d alphab tisation fonctionnelle que ceux ci aient t men s bonne fin ou qu ils soient en cours d ex cution Ces documents seront plac s la fin des chapitres qu ils visent compl ter ou clairer Pour la commodit de la lecture ils seront imprim s en caract res diff rents de ceux qui seront utilis s pour le texte proprement dit Premiere partie D finition d une strat gie p dagogique adapt e aux objectifs du programme de d veloppement L efficacit d une action d alphab tisation foncti
167. s et si possible sans superposition de plans sans chevauchements de personnages ou d objets la jambe du person nage ne doit pas cacher une partie de l outil ou une partie de la touffe d herbe Le paysan doit voir dans son entier l objet repr sent de pr f rence dans une position fr quemment vue sans recherche esth tique Il vaut mieux repr senter un homme de face ou de profil que vu de trois quarts gauche par exemple ou sous un autre angle trange Chaque objet doit tre vu s par des autres et ressortir nettement sur un fond uniforme de pr f rence blanc Si l attention doit se porter sur les details ceux ci pour tre per us doivent tre rares isol s suffisamment importants par rapport aux autres masses pour la fois localiser les regards des participants et tre reconnus de loin Chaque d tail doit en outre tre particuli rement exact les cornes du b uf ont t vues chacune avec sa couleur diff rente ce qui a entra n des critiques et des rires de la part des paysans Le geste doit tre net authentique et si l on peut dire purifi On ne voit pas ce qu elle a dans la main a dit un spectateur Souvent des paysans repr sent s en train de travailler avec une houe ont t vus gaulant des mangues peignant des murs projetant des insecticides De m me une femme qui arrachait des herbes a g n ralement t vue en train de planter des fleurs du coton de jeunes
168. s qui suivent les activit s selon le calendrier mais de brochures caract re monographique rassemblant les l ments acquis depuis l automne pr c dent et les compl tant sur le plan technique Programme et progression du cycle initial commun l ensemble des agriculteurs de la r gion PREMIER MOIS Premi re s quence 1 Pourquoi la culture de la betterave 2 La betterave sucri re 3 La graine de la betterave monogerme et polygerme 4 La culture de la betterave 5 R vision Deuxi me s quence 1 Mesures m triques 2et 3 Le sol convenant la culture de la betterave 4 La monnaie nationale 5 R vision Troisi me s quence 1 Les aliments de la betterave sucri re 84 Mise en uvre de la strat gie p dagogique 2 Fertilisation g n rale 3 Fertilisation de la betterave sucri re 4 Le bl dans le Ghab 5 Le sol convenant la culture du bl Quatri me s quence 1 Semis du bl 2 Fertilisation du bl 3 Les engrais dans la culture du bl 4 Ce qu on gagne en cultivant le bl 5 L eau dans la culture DEUXI ME MOIS Premi re s quence 1 La luzerne 2 Semis de la luzerne 3 Fertilisation de la luzerne 4 Irrigation de la luzerne 5 Produits de la luzerne Deuxi me s quence 1 Probl me de la culture luzerni re 2 Les saisons de l ann e agricole 3 Le b tail dans le Ghab 4 Types de b tail 5 Avantages des bonnes vari
169. s sont pandus la surface ou enfouis dans le sol au moyen d un labour l ger ou la main dans des trous creus s tout pr s des pieds des ceps L engrais azot n est jamais utilis pour la vigne Alger Sahel A Bou Namoussa les engrais min raux n ont pas t utilis s pour la vigne au cours des deux der ni res ann es Le traitement contre l o dium et le mildiou est bien fait Le traitement contre les autres maladies et contre les insectes n est pas largement appliqu Le rendement moyen par hectare est de 50 60 quintaux Selon les responsables des domaines il y a une baisse de production d environ 40 par rapport aux ann es pr c dentes Ils estiment que la s cheresse et le manque de travail technique appropri peuvent tre la cause de la baisse de rendement Cultures mara ch res Pommes de terre tomates carottes laitues oignons courgettes petits pois f ves vertes et navets constituent les principales cultures mara ch res des deux r gions On doit ajouter Bou Namoussa les cultures industrielles suivantes betteraves sucre coton et tabac En g n ral les cultures maraich res sont bien soign es Cependant il existe des possibilit s consid rables d am liorer les op rations de fumure et de traite ment du point de vue du genre des produits et des m thodes employ es 44 D finition d une strat gie p dagogique A Bou Namoussa il y a des efforts faire en vue
170. s sont prises pour le ciel pour des pi ces d toffe pour des mar cages pour la mer et autres immensit s Pour les v tements il est certain que les v te ments simples voire stylis s et color s des affiches de Befandriana ont t plus appr ci s que les v tements ternes de la s rie d affiches qui ont fait l objet du test les paysans h sitent sur le sexe des personnages voient dans les v tements reproduits dans ces affiches des uniformes de sportifs des v tements europ ens Interpr tation Sauf pour ce qui est des affiches de Befandriana qui ont t imm diatement per ues comme la repr sentation des deux modes de culture moderne et traditionnelle et pour l affiche n 7 qui a t galement comprise aucune affiche n a t reconnue comme repr sentant une situa tion qui force le spectateur mettre un jugement vrai ou faux 117 SUGGESTIONS L quipe charg e de exp rimentation des 13 affiches sugg re Que seule soit conserv e l affiche n 7 engrais et fumier Que sur chaque affiche figure au moins un personnage ou un b uf Que seuls des plans moyens soient repr sent s dans lesquels les d tails puissent tre vus cinq m tres sous une lumi re relativement faible Que le format de l affiche ne soit pas inf rieur 50x80cm r alisable en deux morceaux sur la machine Heidelberg Kora command e pour le projet Que le style des affiches de
171. se Population former Le milieu socio professionnel de l OCP tait compos en majorit d ouvriers paysans la plupart des man uvres analphab tes n ayant pas rompu les liens avec la terre En dehors des horaires de travail de la mine le t cheron retrouvait au sein du groupe familial les travaux de la ferme son rythme de vie ses habitudes de pens e La pens e du man uvre analphab te struc tur e par les r gles les coutumes les interdits qui pesaient sur le milieu socio culturel des fellahs faisait obstacle sa compr hension de l univers industriel rationalis et organis selon l esprit technologique des soci t s occidentales L indi vidu se trouvait tiraill entre deux modes de vie oppos s un mode de vie traditionnel et un mode de vie technique structur par le raisonnement scientifique Il ne s agissait nullement de porter un juge ment de valeur sur ces deux formes de pens e ni de les hi rarchiser mais d att nuer les sources possibles de conflits qui risquaient de jaillir chez les individus participant ces deux univers et de st riliser leurs aptitudes et leurs possibilit s d adaptation Tout en conservant les valeurs traditionnelles qui sont d une importance capi tale pour l quilibre culturel d un peuple il 48 Definition d une strategie pedagogigue convenait de donner aux sujets les l ments de pens e scientifique n cessaires pour qu ils ne se sentent plus
172. sieurs femmes ont cependant r pondu une femme pr parant du nshima Quand on leur a demand pourquoi elles pensaient au nshima elles ont r pondu elle se sert d une grande marmite nshima gt ou elle r pand d une main de la farine de ma s dans la marmite gt C tait pr ci s ment ce que faisait la femme photographi e On risque fort de commettre de graves erreurs quand les photographies donnent lieu une mise en sc ne 122 Document 26 Projet pilote d alphab tisation fonctionnelle du Mali Le semis en ligne du coton Comment tracer la premi re ligne Planter un b ton bien visible rep re un coin du champ Pourquoi 11 donnera la direction de la premi re ligne Se placer l autre coin du champ A partir de ce coin tendre une corde vers le rep re Bien tendre la corde Pourquoi Pour obtenir une ligne droite Avec un b ton traceur marquer la premi re ligne bien droite le long de la corde Pourquoi C est sur elle qu on dirige le rayonneur donc toutes les autres lignes Comment tracer les lignes suivantes au rayonneur Placer la premi re dent du rayonneur dans la premi re ligne trac e la main l extr mit du champ Pourquoi La dent va toujours courir dans la ligne Tirer le rayonneur en reculant par petits coups successifs jusqu l autre extr mit du champ Bien v rifier si les lignes sont marqu es Bien v rifier si la dent du rayonn
173. signe toute activit humaine qui dans le milieu consid r contribue directement ou indirectement au d veloppement TABLEAU 1 Relations entre les divers types d objectifs Pays Op ration de Objectifs Objectifs Objectifs A d veloppement conomiques technico professionnels socio conomiques Inde H Y P Quadrupler la production Exp rimentation et vul High Yelding varieties des cultures vivri res garisation de vari t s Programme mais bl haut rendement Programme de vari t s Bl porter la production Am lioration des haut rendement qui est de 10 15 techniques de culture maunds par acre 50 semailles irrigation maunds par acre fertilisation lutte contre les maladies des plantes Syrie Projet de d veloppement Porter la production Exp rimentation intensive R forme agraire int gr de la vall e du agricole de 57 millions Am lioration des D veloppement des Ghab 5 000 ha de livres syriennes en vari t s de culture coop ratives 1965 85 millions en Introduction de 1970 et 115 millions en vari t s nouvelles bl 1975 betterave sucre coton etc Introduction de techniques nouvelles irrigation fertilisation Alg rie Projet de promotion de la Augmenter la production Am lioration des D veloppement de r gion agricole de Staou li Alger des cultures destin es l exportation agrumes vins primeurs techniques de production l autogestion et de c
174. sponsables charg s localement de l administration et de l ex cution de ce pro gramme chefs d entreprise responsables des appareils de d velop pement etc Le degr de pr cision des informations recueillies varie d un milieu un autre Dans la mesure o les objectifs d terminent Vaction entreprendre et facilitent Porientation et la r alisation de l tude du milieu il est toujours utile de rechercher des donn es num riques de nature faciliter la quantification de ces objectifs Dans une op ration de d veloppement bien con ue et bien implant e ayant donn lieu des tudes de base pr liminaires appro fondies les donn es disponibles suffisamment claires et explicites sont de nature faciliter l identification des besoins en mati re de formation et la pr paration des programmes p dagogiques 16 D finition d une strat gie p dagogique Par contre on risque de se heurter des difficult s s rieuses si pour une raison ou pour une autre on ins re une action d alphab tisation fonctionnelle dans un programme de d veloppement dont l orientation et les modalit s d ex cution demeurent encore incertaines INVENTAIRE PR LIMINAIRE DES OBJECTIFS TECHNICO PROFESSIONNELS ET SOCIO CONOMIQUES Pour atteindre les objectifs g n raux en mati re de d veloppement les autorit s responsables organismes planificateurs minist res tech niques responsables d entreprise etc fixent des obje
175. ssion ont t pour la premi re fois l occasion pour les cadres ing nieurs techniciens d associer les travailleurs ouvriers ou paysans la discussion des probl m s et la prise de d cisions Il en est r sult dans maintes circonstances une am lioration des m thodes et des conditions de travail et surtout de l tat d esprit des uns et des autres L apprentissage voulu et assum suivant des m thodes et des techniques qu on peut discuter et remettre en cause am liore Pam L alphab tisation fonctionnelle en acte Relation p dagogique univoque Relation p dagogique complexe r seau d int racteurs animateur P participant Diagramme 8 Relation p dagogique ducateur duqu s 167 168 Mise en uvre de la strat gie p dagogique biance de travail et les relations humaines et favorise l acquisition d attitudes constructives On doit donc faire effort dans les groupes d alphab tisation pour obtenir la participation de chacun la t che commune Le bon instructeur est celui qui sait se taire Il ne doit pas parler mais faire parler et inciter l action afin que chacun ait le sentiment de jouer un r le utile la collectivit L organisation m me de la classe et du travail devra faire l objet d une d cision de groupe La classe traditionnelle est g n ralement une classe assise o l l ve interrog est invit r pondre la question qui l
176. ssions DIFFERENTES SORTES DE PROGRESSIONS On peut distinguer trois sortes de progressions didactiques dans cette marche vers les objectifs a la progression par unit s de travail centres d int r ts unit s exercices s quences etc b la progression ou encha nement des diff rents l ments de formation l int rieur d une m me unit de travail c la progression interne de chaque le on au niveau des apprentissages Progressions didactiques par unit s de travail tablissement des progressions didactiques apr s l laboration des instru ments p dagogiques Suivant cette approche on proc de d abord l laboration des diff rents instruments p dagogiques n cessaires Paction d alphab tisation guides de formation professionnelle pour l instructeur livrets ou fiches de lecture v hiculaire pour les anal phab tes livrets ou fiches d criture livrets ou fiches de calcul pour les analphab tes livrets ou fiches guides de calcul pour l instructeur supports p dagogiques visuels affiches etc La mati re c est dire l ensemble des connaissances du pro gramme se trouve ainsi d velopp e et mise en forme du point de vue p dagogique On proc de ensuite un d coupage de cette mati re en unit s de travail qui s encha nent pour couvrir le cycle d alphab tisation fonctionnelle retenu Le projet d alphab tisation fonctionnelle de Tanzanie illustre cette approche tabl
177. stes techniciens sociologues ducateurs etc la composition des quipes d intervention variant avec la nature du poste consid r tude des postes de travail en milieu agricole Cette tude s applique aux connaissances initiales des populations en cause d une part et aux connaissances requises d autre part Ces derni res sont tablies sur la base des objectifs technico professionnels et socio conomiques du programme de d veloppement La comparaison entre les deux niveaux de connaissance permettra d tablir la liste des besoins en mati re de formation Etude du milieu Traduction des objectifs technico professionnels en t ches et en op rations d finition de l tat atteindre Ces objectifs doivent tre traduits en termes d op rations accomplir et de r les assumer au niveau de chaque t che D termination du niveau des connaissances de la population et des besoins en mati re de formation On peut proc der de diff rentes mani res Observation directe 11 s agit d aller sur le terrain d observer et d in terroger les travailleurs ainsi que les techniciens qui les encadrent Cette m thode fournit d excellents r sultats mais elle est longue et par cons quent co teuse Avis des sp cialistes Les sp cialistes des appareils de d veloppement ing nieurs agronomes techniciens responsables charg s de suivre et d appliquer les programmes techniques sur le terrain sont souven
178. t Les semis de coton Synth se des 9 premiers th mes 11 D mariage 12 Sarclage du coton 13 Les engrais nouvelle fertilisation du sol 14 Synth se des contenus des 13 premi res le ons Eu co I Oo Un amp D mm 15 Les insectes ennemis du coton 17 Destruction des insectes 18 Soins donner au coton 19 Soins donner au coton suite 21 Maturit du coton 22 R colte du coton 23 Comment garder le coton en attendant la vente 24 Vente du coton 25 Nettoyage des terrains racines et des tiges de coton La num ration lecture criture des 100 premiers nombres est enseign e en m me temps que la lecture dans les le ons 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 15 17 destruction des Guide de l instructeur pour la culture du coton Il apporte l instructeur les connaissances techniques n cessaires pour la culture du coton et pour la r alisation des d monstrations pratiques LES PROGRESSIONS DIDACTIQUES Les le ons de lecture 3 25 sont int gr es 8 grandes op rations agricoles 1 Pr paration et fertilisation du sol le ons 3 5 6 7 Semis 8 9 D mariage 11 Sarclage 12 Engrais 13 Soins donner au coton 17 18 19 R colte et commercialisation de la r colte 21 22 23 24 Nettoyage des terrains apr s la r colte 25 AMARAUN ee 82 Document 19 Projet d alphab tisation fonctionnelle du Mali
179. t m me de fournir les informations n cessaires concer nant les connaissances des populations consid r es Enqu te par questionnaire Les travailleurs et les sp cialistes sont invit s r pondre un questionnaire relatif aux diff rentes op rations techniques ex cut es dans le cycle cultural de production Apr s d pouillement des r ponses on peut d terminer le niveau des connaissances des int ress s Les trois approches indiqu es ci dessus donnent g n ralement lieu des combinaisons diverses suivant les possibilit s et les opportunit s locales Quelles que soient l approche ou la combinaison d approches utilis es on doit parvenir l identification du niveau des connaissances de la population consid r e pour chaque t che et pour les op rations correspondantes fat initial Les op rations et les t ches o sont d tect es des carences individuelles affectant la majeure partie de la population constituent les situations partir desquelles seront d termin s les l ments des programmes tude des postes de travail en milieu industriel La d marche m thodo logique est la m me qu en milieu agricole Deux situations peuvent tre distingu es eu gard aux objectifs poursuivis la pr paration en vue d un poste de travail organis e g n ralement sous la forme de pr formation professionnelle le per fectionnement professionnel ou la formation professionnelle propre ment d
180. t s de b tail Troisi me s quence Enti rement consacr e l levage Quatri me s quence 1 2 et 3 levage 4 Betterave sucri re 5 Betterave sucri re TROISI ME MOIS Premiere s quence 1 Betterave sucri re 2 Betterave sucri re 3 Betterave sucri re 4 Betterave sucri re 5 R vision Deuxi me s quence 1 Pommes de terre et en Syrie d mariage d sherbage irrigation pertes et difficult s r colte et d colletage commercialisation importance dans le Ghab 2 Vari t s de pommes de terre 3 Conditions indispensables la culture de la pomme de terre 4 Pr paration du sol 5 Semis Troisi me s quence 1 Pommes de terre fertilisation 2 claircissage et binage 3 Irrigation 4 Parasites et maladies 5 R colte Quatri me s quence 1 Les oignons importance conomique 2 Vari t s d oignons 3 Pr paration des sols 4 et 5 Culture des oignons QUATRI ME MOIS Premi re s quence 1 Oignons fertilisation 2 Soins particuliers aux oignons irrigation et d sherbage 3 Probl mes particuliers de la culture des oignons 4 R colte 5 R vision Deuxi me s quence 1 2et 3 Coop ration importance et avantages 4 et 5 Importance du r le individuel des coop rateurs Troisi me s quence 1 La coop ration et le cr dit avantages 2 Moyens d utilisation du cr dit 3 Organisation des budgets 4 e
181. t 5 Reprise des notions sur la coop ration et le cr dit agricole Quatri me s quence 1 Le bl semis 2 Fertilisation du bl 3 Parasites probl mes 4 Moissons 5 R vision laboration des progressions 85 CINQUI ME MOIS Premi re s quence Les l gumes d t Deuxi me s quence La m canisation agricole Troisi me s quence Les volailles Quatri me s quence Probl mes civiques sociaux et sanitaires SIXI ME MOIS Premi re et deuxi me s quences Le coton Troisi me s quence Le ma s Quatri me s quence 1 et 2 L arachide 3 et 4 Le tournesol 5 Le s same SEPTI ME MOIS Premi re s quence 1 Agriculture g n rale irrigation 2 Le drainage 3 La fertilisation 4 La pr paration des sols 5 Soins g n raux Deuxi me s quence 1 et 2 Agriculture g n rale les rotations avantages 3 4 et 5 Exemples pratiques de rotations Troisi me s quence 1 Nouvelles cultures d avenir le ricin 2 Nouvelles cultures d avenir le soja 3 4 et 5 Probl mes sanitaires Quatri me s quence Reprise g n rale des acquisitions du cycle de type complet La poursuite du programme sous une forme d lib r ment pratique en suivant exactement le travail sur le terrain peut s effectuer pendant les huiti me neuvi me dixi me et ventuel lement onzi me mois 86 Document 21 Projet d alphab tisation fonctionnelle d Iran Isp
182. t de r gler la quantit et la qualit de la production Elle a des effets directs sur le nombre et le volume des fruits op Quantit On sait que l homme qui ne peut porter que 30 kg doit partager en deux un fardeau de 60 kg et le porter en deux fois La plante a une quantit optimale de production Cette quantit d pend de plusieurs facteurs Age croissance v g tative nutrition irrigation climat tat g n ral de la plante etc La taille est une op ration qui permet de r gler la quantit de la production que la plante peut donner par rapport aux facteurs mentionn s ci dessus Qualit La qualit des fruits est aussi modifi e par la taille Par exemple un pommier g de quinze ans peut produire 300 fruits de volume normal 6 cm ou plus de diam tre Ce volume diminue beaucoup si on laisse l arbre porter 600 fruits La qualit de la production devient mauvaise Qu arrive t il si l on ne taille pas la vigne Essayer tout d abord d couter les r ponses de plusieurs auditeurs Parmi les plantes qui ont besoin d tre taill es la vigne vient en premier lieu La taille est une op ration essentielle dans la culture de la vigne La vigne laiss e sans taille se d veloppe l exc s les sarments s allongent beaucoup La production de bois augmente mais les fruits restent petits leur maturit est irr guli re et leur production tr s variable Document 28 125 Projet d alphab tisati
183. t exacte Sur les 136 details exacts 40 sont relatifs l tre humain et une dizaine au b uf Il en reste donc 76 se rapportant toutes les autres repr sentations figurant sur les 13 affiches Comme les paysans n ont vu que tr s rarement des repr sentations graphiques ou cin matographiques il ne faut pas s tonner du manque de richesse dans l nonc des d tails qu ils peuvent voir gt L analyse des erreurs indique qu en g n ral le paysan appr hende l image globalement Une rizi re que le dessinateur a repr sent e par un trap ze isoc le pour marquer la perspective est vue comme une jupe serr e UN verre une borne kilom trique Des grains de riz sem s dans une p pini re deviennent des toiles dans le ciel un paysan en short est un footballeur Une rizi re avec ses plants et ses mauvaises Mise en uvre de la strat gie p dagogique herbes est une pi ce d toffe imprim e une flanelle De grosses taches color es boue flaques d eau etc sont assimil es des monstres des avions des autos des pousse pouss des nuages Les affiches les moins comprises par les paysans sont celles o fourmillent les d tails les brins d herbe les grains les flaques les ruisselets Ces affiches voquent immanquablement chez les paysans l id e de ciel de nuages d toiles On peut donc conclure que les affiches devraient repr senter peu de choses la foi
184. t le nombre des d signations pour chacun des quatre types d images et chacun des sept motifs Dessin au trait Silhouette Clich d tour Photographie 1 Maison et femme 3 6 30 21 2 Marmite sur un foyer 2 6 23 16 3 Casserole sur un r chaud charbon 2 5 39 15 de bois 4 Lion en marche 1 3 37 15 5 Homme buvant de la bi re 0 7 30 20 6 Femme assise qui fait la cuisine 4 3 35 19 7 Femme portant une bassine sur la t te 3 0 36 22 15 30 230 128 Deux seulement des 63 personnes auxquelles le test a t appliqu n ont pas identifi correc tement le contenu des images L une d elles a d clar que la grange du sixi me groupe de photographies tait un l phant J ai souvent entendu affirmer que les illettr s ne comprennent pas les images Cela signifierait qu ils n ont pas appris les interpr ter mon avis cela veut plut t dire qu ils ont t en tout cas plac s devant des images dont le contenu ne leur tait pas familier ou dont le mode de reproduction et le type taient tels qu il leur tait difficile de les identifier Il ressort de cette tude que les illettr s peuvent facilement iden tifier et comprendre des images si l on tient compte de certaines consid rations au moment de leur r alisation Le tableau ci dessus montre clairement la valeur relativement faible 15 des simples dessins au trait Tels qu ils ont t employ s dans ce test ces dessins ne fournissen
185. t pas l observateur assez de d tails importants pour l identification Comme la technique du dessin au trait est probablement utilis e dans la plupart du mat riel d enseignement imprim et des auxiliaires visuels produits l intention des pays en voie de d veloppement leur efficacit para t quelque peu douteuse Des recherches plus pouss es sur ce point semblent indispensables La silhouette semble tre un peu plus efficace 30 ce qui s explique sans doute non parce qu elle fournit plus de d tails mais parce qu elle appara t pour ainsi dire en relief cause d un fort contraste Le clich d tour a obtenu un chiffre tr s int ressant 230 Cette image est assez contrast e L arri re plan et ses d tails g nants ont t limin s mais les d tails des objets eux m mes sont pr sents et facilitent l identification ainsi que la compr hension La photographie a galement obtenu un r sultat assez int ressant 128 Certaines de ces photographies ont fortuitement un arri re plan relativement neutre Je suppose que si ces arri re plans avaient pr sent plus de d tails g nants l identification aurait t plus difficile et le chiffre final moins lev Les photographes ont tendance concevoir les images selon un format rectangulaire Du point de vue de la communication beaucoup d auxiliaires de l enseignement imprim s auraient t bien plus efficaces si l on avait d tour
186. tats de Pexp rience doivent tre convaincants par eux m mes afin que les paysans soient incit s adopter les innovations propos es Les d monstrations doivent tre videmment planifi es et pr pa r es dans le cadre des activit s r elles des paysans Suivant les circons 1 Voir document 2 2 Voir document 25 3 On envisage d entreprendre des recherches afin d approfondir le probl me de la perception des images par les adultes analphab tes 101 Documents 24 25 p 114 118 102 Mise en uvre de la strat gie p dagogique tances elles peuvent prendre appui soit sur les activit s d une station exp rimentale d pendant d un service technique d une cole d agri culture etc soit sur les activit s entreprises dans des champs de d monstration appartenant des paysans ouverts l innovation On peut organiser galement des stages de paysans ou une assistance technique qui se traduirait par la mise la disposition de la popula tion d un r seau d agents agricoles qualifi s Activit s pratiques en milieu industriel Dans les cas particuli rement favorables les entreprises int ress es poss dent un atelier de forma tion dot du mat riel appropri et disposent d un alphab tiseur technicien qui se charge aussi bien des activit s pratiques que des cours techniques Le programme de formation r parti en unit s exercices est ex cut suivant l approche int gr e indiqu e
187. teur ne doit pas enseigner au sens tra ditionnel du terme c est dire se singulariser se distinguer du groupe C est le groupe qui tudie les probl mes et traite les informa tions qui lui sont fournies par les participants et par l animateur lui m me Le r le de ce dernier doit donc consister Prendre toutes les dispositions n cessaires pour organiser les activit s de groupe R unir les participants leur pr senter les objectifs de la s ance de travail et se tenir leur disposition en tant que source comp tente de renseignements Aider le groupe prendre conscience des probl mes qui se posent lui et prendre les d cisions n cessaires Le climat de travail doit tre un climat permissif d mocratique o chacun a droit la parole Ce qui frappe les observateurs qui rendent visite aux groupes d alphab tisation fonctionnelle appliquant les m thodes d animation de groupe c est le fait que les individus s expriment et participent activement leur propre formation Qu il s agisse d apprentissage de la lecture d acquisition de connaissances techniques scientifiques conomiques chaque participant a son mot dire gt La classe d alphab tisation rev t ainsi les aspects d une v ri table r union discussion au cours de laquelle dans une ambiance propice la cr ation on d bat de probl mes communs On a constat dans plusieurs cas que les groupes de discu
188. tion 1965 1967 Paris Unesco 1968 Alphab tisation 1967 1969 Progr s de l alphab tisation dans les divers continents Paris Unesco 1970 Premiere partie D finition d une strat gie Table des mati res Introduction CHAPITRE PREMIER Inventaire pr liminaire des objectifs et des probl mes p dagogique adapt e aux objectifs du programme de d veloppement Deuxi me partie Mise en uvre de la strat gie p dagogique CHAPITRE 2 tude du milieu La monographie du milieu La radiographie du milieu Profil intellectuel de l adulte analphab te D termination des besoins en mati re de formation CHAPITRE 3 La strat gie p dagogique D finition des objectifs de formation D finition d un syst me p dagogique adapt aux r alit s de l action concr te CHAPITRE 4 R le du milieu aux diff rents stades de l entreprise d alphab ti sation fonctionnelle L enqu te pr paratoire La strat gie p dagogique CHAPITRE 5 laboration des progressions D finition des contenus tablissement des progressions didactiques Diff rentes sortes de progressions 15 21 23 25 25 25 53 53 56 69 69 69 77 77 78 79 Table des mati res CHAPITRE 6 laboration des m thodes et instruments p dagogiques Fondements et principes de base de l approche p dagogique en mati re d alphab tisation fonctionnelle Fondements de l approche p dagogique Principes de base de l app
189. tique de la conception de l action ducative La d finition d un syst me p dagogique fonctionnel doit se faire sur la base des donn es fournies par l tude du milieu Il convient de tenir compte des l ments suivants objectifs de formation situa tions probl mes l ments de programme donn es sociologiques et psychologiques attitudes et comportements r le des forces sociolo giques motivations profil intellectuel de Padulte en situation etc moyens humains disponibles instructeurs inspecteurs r dacteurs de mat riel p dagogique techniciens ducateurs etc capacit s de pro duction et de diffusion du mat riel p dagogique tant sur le plan local que sur le plan r gional ou national Ces diff rents l ments doivent servir pr ciser les fonctions du syst me et de sa structure La fonction majeure du syst me doit tre la formation du personnel d alphab tisation fonctionnelle pour qu il puisse assurer efficacement les deux t ches suivantes conception et laboration des programmes des m thodes et du mat riel p dagogique mise en uvre des programmes Pour d finir un syst me adapt chaque situation on combinera trois cat gories de moyens les moyens humains les moyens m thodo logiques les moyens technologiques Les moyens humains Au niveau de l laboration p dagogique tant donn le caract re inter disciplinaire de l alphab tisation fonctionnelle l quipe charg
190. toi que par les auditeurs Cette s ance dure approximativement 60 minutes D ROULEMENT Prise de conscience Le centre de nos discussions aujourd hui est l eau La conservation de l eau qui se trouve en quantit s limit es dans notre r gion exige de nous le recours une politique d conomie et des techniques appropri es Quelles techniques particuli res pratiquons nous pour conserver au mieux l eau aux plantes Discussion libre le binage le reboisement la confection des banquettes Nous sommes la fin du printemps les grosses chaleurs commencent c est le moment de pro c der l importante op ration du binage par ticuli rement dans les vignobles Explication technico scientifique de l op ration En hiver on sait que le d chaussage vise recueillir Peau pour alimenter les vignes Au d but du printemps on pratique le re chaussage pour couvrir et prot ger les pieds m res de la vigne ce qui permet de conserver l eau Puisque les grosses chaleurs sont la mainte nant l eau s vapore plus vite Observons d abord comment s effectue P va poration Exp rience de la capillarit l aide d une motte de terre ou d un morceau de sucre Que constate t on On constate que l eau monte la surface travers de petits chemins Ce sont les canaux capillaires L eau monte travers les canaux capillaires et s vapore laboration des m thodes et instruments
191. tre con u et guid pour avoir des effets positifs dans les domaines du savoir du savoir faire et du savoir tre comportements conomiques conduites de travail etc des sujets On ne doit pas r duire la finalit de l alphab tisation fonctionnelle la simple pr paration un poste de travail entendu au sens troit du terme C est l homme qui est la finalit non pas l homme abstrait mais l homme concret engag dans des actions de d veloppement afin de modifier son environnement et d am liorer sa condition Les objectifs de formation Dans la pratique les objectifs de formation sont sous jacents aux probl mes et aux l ments de programme Il n est pas n cessaire d en dresser explicitement la liste mais il est indispensable de ne pas perdre de vue les changements vis s afin de percevoir en permanence l action d alphab tisation fonctionnelle en terme d ducation et de formation et non en simples termes d ins truction 55 56 Document 13 p 62 D finition d une strat gie p dagogique Il est vident que les objectifs de formation englobent aussi les besoins en mati re d alphab tisation de la population consid r e D FINITION D UN SYST ME P DAGOGIQUE ADAPT AUX R ALIT S DE L ACTION CONCRETE On doit se d fier ce sujet des habitudes acquises dans les syst mes scolaires traditionnels lesquels sont caract ris s par une forte tendance la centralisation bureaucra
192. ts Elle repique en ligne Elle utilise un cordeau Environ 15 20 jours apr s le repiquage Parce gu elles donnent des mauvaises graines que nous n aimons pas Elles touffent la plante et lui prennent une partie de la nourriture qui se trouve dans le sol Non la r colte ne sera pas bonne Il faut sarcler Non leur travail est p nible et ils crasent des plants de riz Il pousse un instrument devant lui Une houe japonaise une houe rotative R ponses diverses R ponses diverses laboration des m thodes et instruments Moniteur Est ce que le sarclage la houe rotative vous a paru plus facile que le sarclage la main Est il aussi plus rapide Pour pouvoir sarcler la houe rotative de quelle fa on faut il repiquer pour ne pas arracher les plants Le sarclage la houe rotative est donc plus facile et plus rapide que le sarclage la main Quels sont ceux qui savent combien il faut faire de sarclages pour avoir une bonne r colte Combien de jours apr s le premier sarclage faut il faire le deuxi me Pour avoir une bonne r colte il faut donc sarcler sa rizi re au moins deux fois et si possible trois fois 15 20 jours apr s le repiquage 15 20 jours apr s le premier sarclage TROISI ME TAPE Adoption d une solution par le groupe Certains d entre vous pratiquent le sarclage avez vous constat que votre riz tait plus propre et la r colte plus abondante depuis que vous le
193. ts 2 1 paguet de maizena 0 40 L alphab tiseur demande Combien co tent les 10 kg de ma s Lorsque les membres du groupe lui en ont indiqu le prix 7 pesos il les invite le noter sur leur cahier et il Pinscrit au tableau noir Combien co te la strychnine Quand les membres du groupe lui ont r pondu 9 pesos il les invite inscrire ce chiffre c t de 7 Combien co te le colorant Quand les membres du groupe lui ont r pondu 2 pesos il leur demande de noter ce chiffre c t de 9 Il dit ensuite au groupe On a d pens 7 pesos plus il inscrit le signe 9 plus signe 2 En additionnant 7 plus 9 plus 2 on constate que la d pense totale il trace le signe a t de 18 pesos T invite les membres du groupe bien regarder le tableau noir pour inscrire les signes corres pondants 7 9 2 5 18 Est ce l ce que nous avons d pens Ne manque t il pas encore quelque chose Combien co te la ma zena Quand les membres du groupe lui ont r pondu quarante centavos l alphab tiseur explique La ma zena vaut moins d un peso c est dire 0 peso 40 centavos que l on crit ainsi 0 40 Nous allons maintenant faire une addition en disposant les chiffres verticalement 7 sept pesos 9 plus neuf pesos 2 plus deux pesos 0 40 plus z ro peso quarante centavos Additionnons de haut en bas en commen ant par la droite Nous inscrirons le r sultat au dessous
194. ts et principes de base de l approche p dagogique en mati re d alphab tisation fonctionnelle FONDEMENTS DE L APPROCHE P DAGOGIQUE Fondements psychologiques On en est encore au stade des balbutiements en mati re de psychologie des adultes analphab tes C est pourquoi il para t tr s indiqu de faire appel chaque fois que cela est possible aux services d un psycho 1 Voir chap 7 2 Voir ci dessus Premi re partie chapitre 2 section B 92 Mise en uvre de la strat gie p dagogique logue voire d un psychop dagogue qualifi pour tudier les aspects psychologiques de la population en cause et des diff rents apprentis sages que comporte un programme d alphab tisation fonctionnelle La multiplication de telles tudes de cas et leur synth se permet traient de d gager les traits communs des adultes analphab tes et d asseoir solidement les fondements psychologiques de la p dagogie de Palphab tisation fonctionnelle Fondements cologiques L une des grandes faiblesses de la p dagogie scolaire traditionnelle tient au fait qu elle a souvent consid r l enfant en soi n gligeant Pimportance de l environnement social et du champ psychosociologique de la classe Malgr des lacunes encore consid rables la p dagogie de l alphab tisation fonctionnelle se pr sente comme une socio p dagogie constam ment en rapport avec son environnement C est une p dagogie en situation Elle c
195. ues sujets enfin veulent galement apprendre peser les semences pour viter le gaspillage Dans le m me ordre d id es on veut apprendre mesurer calculer les distances les superficies des rizi res et des p pini res les dimensions des maisons des poteaux rapaka servant la construction Mais on veut galement apprendre manipuler le m tre comme les agents du d veloppement On d sire enfin savoir calculer les bonnes quantit s d engrais d insecticides de semences qu il convient de mettre dans un champ selon sa superficie comme le font les agents de la FAO gt On d sire calculer aussi la quantit de paddy qu il faut conserver pour l alimentation et celle qui reste en surplus et qu on peut vendre Les femmes enfin inqui tes veulent apprendre respecter les quantit s des m dicaments ordonn s par les m decins Connaissances d ordre professionnel Les v ux des paysans se partagent en quatre parts presque gales On veut d abord apprendre am liorer les techniques culturales conduire les charrues et tracteurs afin de cultiver plus de terres am liorer la culture du riz p pini res repiquage en ligne utiliser les insecticides les engrais entretenir les plantations de caf de poivre mieux cultiver le manioc planter des l gumes des arbres fruitiers pratiquer d autres cultures qui n existent pas au village Les hommes s int ressent aux
196. ui est pos e La relation p dagogique ma tre l ve rev t le plus souvent un carac t re unilat ral Dans la classe d alphab tisation fonctionnelle la relation p dagogique se pr sente comme un r seau complexe d inter actions Le diagramme 8 illustre es diff rences en mati re de relations p dagogiques entre la classe traditionnelle et la classe d alphab tisation fonctionnelle Le libre service culturel Pour tous les aspects du programme on devra pr voir des s ances de libre service culturel au cours desquelles les participants pourront s entraider enseignement mutuel L animateur lui m me devra toujours tre pr t aider chaque participant r soudre des questions particuli res pouvant se rapporter aux sujets les plus divers calcul lecture techniques agricoles sant etc 169 Document 47 Projet d alphab tisation fonctionnelle de Madagascar Op ration de Befandriana Emploi du temps Jours Activit s d intellectualisation Activit s pratiques Dur e 1 heure 30 Dur es ind termin es 1 HL FH voir fiche de lecture sur le repiquage document 34 45 minutes 45 minutes Stages de paysans Formation Lecture D monstrations professionnelle en liaison avec pratiques dans technique la formation le cadre du travail et scientifique professionnelle productif 1 Assistance technique criture fournie par les vuigaris
197. ui se rapportent la culture du coton en particulier la cueillette et la mise en balles Donner aux cultivateurs les comp tences techniques n cessaires pour r colter nettoyer et mettre en balles le coton Faire comprendre les divers aspects de la r colte du coton afin de combler l cart qui existe entre le savoir technique et les pratiques r elles Rendre les paysans capables a de lire et d crire certains mots ayant trait la r colte du coton b de lire et de comprendre des phrases se rapportant ces op rations Document 14 63 Projet d alphab tisation fonctionnelle de Madagascar Op ration de Befandriana Cette op ration rel ve du Minist re de l agri culture Le Commissariat l animation rurale Secr tariat d tat au plan et au d veloppement dont rel ve par ailleurs le Projet d alphab ti sation fonctionnelle y participe pour la forma tion des hommes L organigramme qui figure la page suivante int gre les activit s des services int ress s JI est tabli en vue De pr voir organiquement l int gration des services participant l entreprise de d velop pement D organiser le travail en op rant une r partition des t ches selon les comp tences techniques principales D assurer l harmonisation et l efficacit des activit s D tablir des relations permanentes de travail entre les diff rents services L organigramme fonctionnel se situe donc
198. ui sur une pro gression allant des l ments les mieux per us aux l ments qui le sont moins Si l on s apercoit par exemple que la perception gestuelle est plus ais e que celle de la perspective ou celle des repr sentations abstraites on fera en sorte pendant la p riode d accoutumance que les images et les dessins utilis s comme supports p dagogiques repr sentent d abord des actions Les exemples fournis dans les documents 24 et 25 montrent comment le probl me peut tre abord de mani re pragmatique 3 M THODES P DAGOGIQUES SP CIALES M thodes d apprentissage technico professionnel et socio conomique Activit s pratiques en milieu agricole Ces activit s prennent essentiel lement la forme de d monstrations Il existe deux sortes de d mons trations auxquelles on peut avoir recours pour initier les sujets une nouvelle pratique ou une nouvelle technique La d monstration de m thode Il s agit de montrer comment on fait un certain travail et pourquoi on le fait ainsi Cette d monstration doit favoriser la discussion qui permet de conna tre les repr sentations des individus et de fournir les r ponses ad quates aux questions qu ils posent tout en les invitant s entra ner eux m mes en vue d acqu rir la ma trise du nouveau proc d La d monstration par les r sultats Les paysans visitent les lieux de d monstration et comparent les r sultats obtenus ceux d un champ t moin Les r sul
199. uisition de connaissances relevant plus sp cialement des moyens de production artisanat rural g nie rural 13 de l en semble Demandes d acquisition de connaissances intel lectuelles indispensables la vie professionnelle poids mesures rapports 26 de l ensemble Demandes d acquisition de connaissances relevant de l entretien ou de l am lioration de la force de travail sant hygi ne alimentation habil lement 13 de l ensemble Enfin demandes d acquisition de connaissances relevant des relations avec le monde ext rieur connaissance des lois de la nature communi cation avec autrui relations avec les autorit s curiosit intellectuelle 21 de l ensemble On voit donc que les acquisitions de connaissances telles que peser mesurer calculer les quantit s proportionnelles les relations les pourcentages sont une pr occupation majeure des paysans puisqu elles figurent quatre fois 1 fois pour chaque groupe social sur la liste des dix premi res pr occupations C est d abord la pes e qui int resse les villageois la moiti des demandes appartiennent cette cat gorie On veut en g n ral conna tre le poids r el de ce que l on produit avant de le commercialiser On veut savoir le poids de chaque produit contenu dans les mesures traditionnelles des villageois daba kapoaka On d sire galement apprendre manipuler la bascule pour pratiquer soi m me la pes e Quelq
200. uite appliqu es sur le terrain c est dire l atelier ou sur le chantier 114 Document 24 Projet d alphab tisation fonctionnelle de Madagascar Op ration de Tul ar Exp rimentation d une s rie de 13 affiches PLAN D EXP RIMENTATION On se proposait d exp rimenter 13 affiches des tin es servir de support visuel un ensemble de fiches technico p dagogiques consacr es lam lioration de la riziculture et ayant pour sujets Le repiquage et le sarclage affiches n 5 1 et 2 documents 24 a et b La rigole p riph rique affiches n 5 1 et 2 docu ments 24 a et b L entretien du canal principal affiche n 3 docu ment 24 c et affiche n 4 L entretien des canaux secondaires nos 5 et 6 documents 24 4 et e L pandage du fumier et des engrais affiche n 7 Le planage affiches n 8 et 9 document 24 f Le fumier affiches n 10 et 11 Le semis affiches n 5 12 et 13 document 24 g affiches Technique utilis e Il avait t d cid de pr senter les 13 affiches dans les dix villages o avait t ouvert un centre d alphab tisation On pr sentait les affiches l une apr s l autre en les laissant expos es environ deux minutes davantage si les paysans conti nuaient les commenter Les spectateurs taient des paysans et des paysannes inscrits ou non aux cours On leur demandait Dites ce que vous voyez l Souvent les spectateurs se conten t
201. urces La premi re d coule des objectifs vis s tandis que la seconde peut na tre des besoins et des d sirs individuels des paysans eux m mes Les contenus doivent traduire la compl mentarit des besoins collectifs et des besoins individuels et non le conflit entre ces deux sortes de besoins Mais on doit tenir compte dans l action p dago gique aussi bien des l ments positifs que des l ments n gatifs identifi s pendant l tude du milieu 1 Contenus r pondant aux attentes des individus Le document 17 montre l exploitation qui peut tre faite des donn es de l analyse investigatrice du milieu 1 Voir ci dessus Premi re partie chap 2 et 4 Document 17 p 80 78 Mise en uvre de la strat gie p dagogique On constate dans ce cas pr cis que les r ponses aux d sirs et aux attentes des int ress s peuvent et doivent tre trouv es dans les contenus labor s en partant des objectifs et des probl mes tels qu ils ont t d finis par les responsables de l op ration de Befandriana Contenus r pondant aux objectifs de formation du projet de d veloppement Pour tre r solus dans la perspective des objectifs de formation les probl mes appellent des r ponses diverses correspondant leur diversit m me Consid rons par exemple le probl me du repiquage du riz Befandriana non pas comme un probl me en soi mais comme un probl me sp cifique et concret se posant dans un m
202. urels Aspects linguistiques 23 24 Document 1 p 32 Definition d une strat gie p dagogique Structures administratives Facteurs ducatifs les institutions et les activit s d ducation et de formation Le milieu socio conomique Le programme de d veloppement Les facteurs conomiques et les modes de production Les appareils de d veloppement et leurs activit s Les moyens de transport et les changes Inventaire des besoins et des ressources Le ch mage et le sous emploi Les aspects socio culturels et psychosociologiques du milieu La formation de la main d uvre L analphab tisme et les motivations en faveur de l alphab tisation fonctionnelle SYNTH SE Formulation de la probl matique du d veloppement du milieu nonc des objectifs conomiques nonc des objectifs technico professionnels et socio conomiques l ments socio culturels et psychosociologiques positifs et n gatifs Motivations attitudes MILIEU INDUSTRIEL Secteur industriel auquel appartient l entreprise Sa place dans Peffort d industrialisation du pays L entreprise Stat t de l entreprise La fabrication mati res premi res produits fabriqu s destination processus de fabrication vue d en semble La main d uvre structure socio professionnelle donn es sociales donn es culturelles Importance de l entreprise sa capacit de production son int gration au syst me productif local et national Le
203. uver celles qui portent les mots recherch s Rechercher et classer les mots qui renferment les m mes sons les m mes syllabes Retrouver la syllabe qui manque dans un mot Composer des phrases nouvelles avec les mots disponibles Exercices portant sur les syllabes tiquettes collectives et ou indivi duelles 1 Voir document 18 laboration des m thodes et instruments M langer les tiquettes et reconstituer les mots ou les phrases indiqu s Classer les syllabes qui pr sentent des l ments analogues familles syllabiques Composer des phrases et des mots nouveaux avec les syllabes disponibles etc Des dispositifs mat riels divers peuvent tre imagin s afin de faciliter le maniement et la pr sentation des tiquettes collectives Mat riel p dagogique de lecture Mat riel de l instructeur Il est essentiellement constitu par un manuel ou des fiches qui lui fournissent les indications p dagogiques n cessaires et pr cisent les tapes du d roulement m thodique de chaque le on Mat riel de l analphab te Il peut tre con u soit sous forme de fiches soit sous forme de livrets Le texte et les images lire doivent tre relatifs au probl me tudi de sorte qu apprendre lire consiste acqu rir ou retrouver des connaissances en rapport avec ce probl me Les documents 35 36 37 38 39 40 et 41 constituent une illustration de ce principe p dagogique Mat riel collectif Variant suivant les
204. vateurs ont en effet tendance d signer comme adminis trateurs des membres de leur tribu sans tenir compte de leurs qualifications et de leurs comp tences professionnelles Les attitudes n gatives l gard du travail manuel En raison de leurs origines nomades et de leur tradition culturelle beaucoup de cultivateurs n attachent gu re de prix au travail manuel Ils engagent souvent des ouvriers agricoles pour qu ils ex cutent les travaux leur place ce qui r duit leurs revenus Ils ne consacrent qu une petite fraction de leur temps aux t ches agricoles et ne tirent pas pleinement parti de la capacit de travail des membres de leur famille notam ment des pouses et des filles qui ont atteint l ge adulte Etude du milieu 51 L absent isme des cultivateurs L attitude n gative des cultivateurs l gard du travail manuel conduit parfois l absen t isme total certains d entre eux qui confient leur exploitation des salari s Le manque d instruction Le niveau d instruction relativement bas de nombreux cultivateurs fait obstacle la trans mission d informations techniques et complique la t che des agents de vulgarisation agricole Lattitude n gative V gard de information scientifique Les cultivateurs se montrent souvent sceptiques l gard des informations techniques qui leur sont fournies et s opposent parfois aux innovations Les principaux probl mes agri
205. x derni res s quences techniques agricoles la plante a besoin de se nourrir et d tre prot g e contre les maladies et les insectes Mais on ne doit pas oublier que la plante a besoin aussi d autres soins parmi lesquels la taille vient en premier lieu pour certaines esp ces d arbres Apr s cette petite introduction l animateur expose l objet de la s ance Dur e de la s ance 40 minutes Mat riel 3 panneaux affiches Introduction On a d j vu dans les s quences pr c dentes que la plante est un tre vivant 1 Elle doit se nourrir comme l homme et l animal pour vivre et produire 2 Elle doit se d fendre comme eux contre ses ennemis les maladies et les insectes qui peuvent l attaquer et la d truire 3 Il ne suffit pas l homme et l animal de se nourrir et de se d fendre contre les maladies pour demeurer en bonne sant ils se prot gent du froid en hiver et des grosses chaleurs en t ils se reposent quand ils sont fatigu s Leur travail est organis dans les limites de leurs forces et de leurs possibilit s exemple mieux vaut porter en deux fois une lourde charge Montrer que cela les maintient en bonne sant et contribue leur assurer une vie quilibr e La plante demande donc d autres soins que la nourriture et la protection n cessaires pour la maintenir en vie et fournir une bonne production labour d sherbage binage protection contre les grands froids et
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