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la lettre de la cour administrative d`appel de paris

1. 94 CE 1 4 SSR 1996 07 26 158029 B C H S de Sainte Marie de Cayssiols M Vught pdt Mlle Fombeur rapp M Bonichot c du g COMPETENCE REPARTITION DES COMPETENCES ENTRE LES DEUX ORDRES DE JURIDICTION COMPETENCE DETERMINEE PAR UN CRITERE JURISPRUDENTIEL PROBLEMES PARTICULIERS POSES PAR CERTAINES CATEGORIES DE SERVICES PUBLICS ORGANISME PRIVE GERANT UN SERVICE PUBLIC Admission d un ali n sur demande d un tiers dans un tablissement psychiatrique priv Comp tence administrative 1 17 03 02 07 04 17 03 02 08 01 01 49 05 01 COMPETENCE REPARTITION DES COMPETENCES ENTRE LES DEUX ORDRES DE JURIDICTION COMPETENCE DETERMINEE PAR UN CRITERE JURISPRUDENTIEL LIBERTE INDIVIDUELLE PROPRIETE PRIVEE ET ETAT DES PERSONNES LIBERTE INDIVIDUELLE ALIENES 17 03 02 08 01 01 Admission sur demande d un tiers dans un tablissement psychiatrique priv Comp tence administrative 1 17 03 02 07 04 17 03 02 08 01 01 49 05 01 La juridiction administrative est comp tente pour conna tre d un recours contre la d cision par laquelle le directeur d un tablissement psychiatrique priv habilit recevoir des personnes atteintes de troubles mentaux hospitalis es sans leur consentement admet un malade hospitalis en application de l article L 333 du code de la sant publique sol impl POLICE ADMINISTRATIVE POLICES SPECIALES POLICE DES ALIENES Admission sur demande d un tie
2. CONTRIBUTIONS ET TAXES GENERALITES TEXTES FISCAUX LEGALITE DES DISPOSITIONS FISCALES INSTRUCTIONS 19 01 01 01 03 L galit Absence Instruction pr voyant pour l imposition la TVA la possibilit d une r partition forfaitaire des ventes emporter et des consommations sur place en fonction de la superficie mise disposition de la client le 19 01 01 01 03 19 06 02 09 01 Les ventes emporter de produits alimentaires dont les produits vendus dans le secteur de la restauration rapide b n ficient du taux r duit de TVA Les ventes de produits destin s tre consomm s sur place pr sentent en revanche le caract re d une prestation de services et sont passibles du taux normal de la taxe En pr voyant par une instruction 3C 1 94 du 22 d cembre 1993 reprise dans la documentation administrative de base 3C 3424 une r partition forfaitaire du chiffre d affaires de certains tablissements de restauration rapide entre les ventes emporter et les consommations sur place en fonction de la superficie mise la disposition de la client le quelle que soit la ventilation r elle du chiffre d affaires le ministre de l conomie et des finances ne s est pas born expliciter les dispositions du code g n ral des imp ts mais y a ajout des dispositions nouvelles de caract re r glementaire qu aucun texte ne l autorisait dicter alors m me que l instruction pr cise que les contribuables gardent la possibi
3. Vu les autres pi ces du dossier Vu le code g n ral des imp ts et le livre des proc dures fiscales Vu le code de justice administrative Consid rant qu il ressort de l instruction qu l occasion de la v rification de comptabilit de la galerie d art Y le service a constat que des sommes correspondant la vente d uvres en ditions r alis es partir de pl tres originaux du sculpteur Maillol taient inscrites au cr dit du compte de l exploitant ouvert au nom de Mme X dans la galerie que le service a par suite consid r que ces sommes constituaient des b n fices non commerciaux imposables et taient assujetties par ailleurs la taxe sur la valeur ajout e que Mme X fait appel du jugement en date du 3 avril 2007 par lequel le Tribunal administratif de Paris a rejet sa demande tendant la d charge des cotisations suppl mentaires l imp t sur le revenu et des rappels de taxe sur la valeur ajout e mis sa charge en cons quence au titre des ann es 1993 1994 1995 1996 et 1999 ainsi que des p nalit s y aff rentes et la r duction de la cotisation l imp t sur le revenu laquelle elle a t assujettie au titre de l ann e 2000 Sur la r gularit de la proc dure d imposition Sur le bien fond de l imposition En ce qui concerne l imp t sur le revenu Consid rant en premier lieu qu aux termes de l article 92 du code g n ral des imp ts 1
4. Consid rant qu aux termes de l article R 421 2 du code de justice administrative Sauf disposition l gislative ou r glementaire contraire le silence gard pendant plus de deux mois sur une r clamation par l autorit comp tente vaut d cision de rejet Les int ress s disposent pour se pourvoir contre cette d cision implicite d un d lai de deux mois compter du jour de l expiration de la p riode mentionn e au premier alin a N anmoins lorsqu une d cision explicite de rejet intervient dans ce d lai de deux mois elle fait nouveau courir le d lai du pourvoi La date du d p t de la r clamation l administration constat e par tous moyens doit tre tablie l appui de la requ te qu aux termes de l article R 412 1 du m me code La requ te doit peine d irrecevabilit tre accompagn e sauf impossibilit justifi e de la d cision attaqu e ou dans le cas mentionn l article R 421 2 de la pi ce justifiant de la date de d p t de la r clamation qu aux termes de l article R 222 1 dudit code les pr sidents de formation de jugement des tribunaux peuvent par ordonnance 4 Rejeter les requ tes irrecevables pour d faut d avocat pour d faut de production de la d cision attaqu e ainsi que celles qui sont entach es d une irrecevabilit manifeste non susceptible d tre couverte en cours d instance Consid rant qu il ressort des pi ces du dossier que le 5 avri
5. saisi d un litige engag sur le terrain de la responsabilit contractuelle est conduit constater le cas ch ant d office la nullit du contrat les cocontractants peuvent poursuivre le litige qui les oppose en invoquant y compris pour la premi re fois en appel des moyens tir s de l enrichissement sans cause que l application du contrat frapp de nullit a apport l un d eux ou de la faute consistant pour l un d eux avoir pass un contrat nul bien que ces moyens qui ne sont pas d ordre public reposent sur des causes juridiques nouvelles cette jurisprudence n avait toutefois pas t tendue au cas particulier de l absence de contrat SOCI T X 6 chambre 30 mars 2009 B N 07PA00489 Rapporteur public Mme Dely 15 ILL GALIT N ENGAGEANT PAS LA RESPONSABILIT DE L ETAT Par une d cision d Assembl e du 17 d cembre 1993 le Conseil d Etat a annul l arr t interminist riel du 29 juillet 1992 approuvant la convention nationale des infirmiers pour le seul motif que cette convention comportait des stipulations tendant d finir les conditions de conventionnement des infirmiers touchant aux principes fondamentaux de la s curit sociale lesquelles ne pouvaient l galement tre approuv es en l absence d habilitation donn e par le l gislateur Une infirmi re qui avait obtenu par voie de cons quence l annulation d une sanction de mise hors convention temporaire prise
6. 1 Toute personne a droit au respect de sa vie priv e et familiale de son domicile et de sa correspondance 2 Il ne peut y avoir ing rence d une autorit publique dans l exercice de ce droit que pour autant que cette ing rence est pr vue par la loi et qu elle constitue une mesure qui dans une soci t d mocratique est n cessaire la s curit nationale la s ret publique au bien tre conomique du pays la d fense de l ordre et la pr vention des infractions p nales la protection de la sant et de la morale ou la protection des droits et des libert s d autrui qu aux termes du 7 de l article L 313 11 du code de l entr e et du s jour des trangers et du droit d asile rendu applicable aux ressortissants tunisiens par l article 7 quater de l accord franco tunisien Sauf si sa pr sence constitue une menace pour l ordre public la carte de s jour temporaire portant la mention vie priv e et familiale est d livr e de plein droit 7 A l tranger ne vivant pas en tat de polygamie qui n entre pas dans les cat gories pr c dentes ou dans celles qui ouvrent droit au regroupement familial dont les liens personnels et familiaux en France sont tels que le refus d autoriser son s jour porterait son droit au respect de sa vie priv e et familiale une atteinte disproportionn e au regard des motifs du refus Consid rant que Mme X soutient tre entr e
7. 3 de condamner l Etat et le centre hospitalier sp cialis Paul Guiraud de Villejuif lui verser la somme de 8 000 F au titre de l article 75 I de la loi n 91 647 du 10 juillet 1991 Vu les autres pi ces du dossier Vu la convention europ enne de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales sign e le 4 novembre 1950 et ratifi e par la France par la loi n 73 1227du 31 d cembre 1973 Vu le pacte international relatif aux droits civils et politiques publi par le d cret n 81 76 du 29 janvier 1981 Vu le code de la sant publique Vu la loi n 79 587 du 11 juillet 1979 Vu la loi n 91 647 du 10 juillet 1991 et notamment son article 75 I Vu le code des tribunaux administratifs et des cours administratives d appel Vu l ordonnance n 45 1708 du 31 juillet 1945 le d cret n 53 934 du 30 septembre 1953 et la loi n 87 1127 du 31 d cembre 1987 C Consid rant qu aux termes de l article L 333 du code de la sant publique dans sa r daction applicable la date des d cisions contest es Les chefs ou pr pos s responsables des tablissements publics et les directeurs des tablissements priv s consacr s aux ali n s ne peuvent recevoir une personne atteinte d ali nation mentale s il ne leur est remis 1 Une demande d admission contenant les nom profession ge et domicile tant de la personne qui la forme que de celle dont le placement est r clam et l indication du degr
8. C A A Paris 3 me Chambre 4 mars 2009 2009 N 07PA00866 M et Mme X Mme Vettraino Pr sident Mme Malvasio Rapporteur M Jarrige Rapporteur public 60 02 01 01 005 02 60 02 01 03 C Vu la requ te et le m moire en r plique enregistr s le 2 mars 2007 et le 3 d cembre 2008 pr sent s pour M et Mme X demandent la cour 1 d annuler le jugement n 0201714 6 1 en date du 19 d cembre 2006 par lequel le Tribunal administratif de Paris a rejet leur demande tendant la condamnation de l Etat r parer l ensemble des pr judices r sult s de la vaccination de leur fille I 2 de condamner l Etat leur payer titre provisionnel en ce qui concerne les pr judices patrimoniaux subis par leur fille I 324 127 18 euros pour les pr judices temporaires et 494 669 76 euros pour les pr judices permanents ainsi qu une rente fixer pour l assistance d une tierce personne en ce qui concerne les pr judices extrapatrimoniaux subis par leur fille I 199 734 71 euros pour les pr judices temporaires et 787 399 18 euros pour les pr judices permanents soit une indemnit provisionnelle totale de 1 805 930 83 euros en ce qui concerne leurs pr judices propres au titre de leurs pr judices patrimoniaux 27 430 55 euros et au titre de leurs pr judices extrapatrimoniaux 60 979 489 50 euros chacun et en ce qui concerne le pr judice extrapatrimonial de leur fille J s ur d I la somme de 30 489 50 e
9. de l assister dans les t ches relevant de sa comp tence Il en recrute librement les membres Article 2 Les membres de cabinet peuvent tre issus du secteur priv ou relever d un statut de droit public Aucun recrutement de membres de cabinet ne peut intervenir en l absence de cr dits Article 3 Le r gime g n ral applicable aux membres du cabinet du pr sident de l assembl e de la Polyn sie fran aise est celui fix par les dispositions de la pr sente d lib ration et pr cis le cas ch ant a s agissant des salari s du secteur priv par les dispositions du droit du travail sp cifiques aux emplois de cabinet d une collectivit publique en vigueur en Polyn sie fran aise d s agissant des fonctionnaires de l assembl e de la Polyn sie fran aise par les dispositions de la d lib ration n 2004 111 APF du 29 d cembre 2004 Article 5 Les conditions et modalit s d application des dispositions de la pr sente d lib ration sont d finies soit dans le cadre d un contrat de travail pour les agents qui n ont pas la qualit de fonctionnaire ou assimil s soit dans le cadre d une lettre d engagement Article 6 La dur e des fonctions de membre de cabinet est li e celle du pr sident Elles prennent fin au plus tard en m me temps que la cessation d finitive du mandat du pr sident Par d rogation ce qui pr c de un pr sident nouvellement lu souhai
10. de parent ou d faut de la nature des relations qui existent entre elles La demande sera crite et sign e par celui qui la formera et s il ne sait pas crire elle sera re ue par le maire ou le commissaire de police qui en donnera acte 2 Un certificat du m decin constatant l tat mental de la personne placer et indiquant les particularit s de sa maladie et la n cessit de faire traiter la personne d sign e dans un tablissement d ali n s et de l y tenir renferm e 3 Le passeport ou tout autre pi ce propre constater l individualit de la personne placer qu aux termes du dernier alin a du m me article Il sera fait mention de toutes les pi ces produites dans un bulletin d entr e qui sera renvoy dans les vingt quatre heures avec un certificat du m decin de l tablissement et la copie de celui mentionn ci dessus au pr fet qu aux termes de l article L 344 du m me code dans sa r daction alors en vigueur En cas de danger imminent attest par le certificat d un m decin ou par la notori t publique les commissaires de police Paris et les maires dans les autres communes ordonneront l gard des personnes atteintes d ali nation mentale toutes les mesures provisoires n cessaires la charge d en r f rer dans les vingt quatre heures au pr fet qui statuera sans d lai Sur les conclusions dirig es contre la pr tendue d cision du 4 d cembre 1988 pronon a
11. l annulation de l arr t du pr fet de l Is re du 4 octobre 1994 71 CE 10 9 SSR 2000 12 08 214479 B Mille X M Genevois pdt M L vy rapp Mme Maug c du g 335 Etrangers Refus de s jour Conclusions aux fins d annulation d un refus de visa Octroi d un visa par l autorit consulaire post rieurement l enregistrement du pourvoi Non lieu CE 7 2 SSR 2005 11 09 251952 B M Stirn pdt M J Boucher rapp M Boulouis c dug 335 trangers Entr e en France Visas Contestation d un refus de visa d entr e et de long s jour oppos un mineur 335 005 01 La d livrance en application de l article L 321 4 du code de l entr e et du s jour des trangers et du droit d asile d un document de circulation pour tranger mineur qui en vertu de l article premier du d cret du 10 mars 1999 pris pour l application de cette disposition l gislative permet son titulaire d tre r admis en France en dispense de visa rend sans objet les conclusions d une requ te tendant l annulation d un refus de visa d entr e et de long s jour oppos un mineur 72 C A A Paris 5 me Chambre 9 avril 2009 N 08PA05462 Mme X Mme Helmholtz Pr sident M Evrard Rapporteur M Niollet Rapporteur public 335 03 01 01 CH Vu la requ te enregistr e par t l copie le 3 novembre 2008 et r gularis e par la production de l original le 6 novembre 2008 pr sent e pour Mme X Mme X deman
12. 88 tait elle m me en d licatesse avec la jurisprudence traditionnelle du Conseil selon laquelle une construction ancienne et d saffect e ne pouvait tre regard e comme ayant perdu toute destination au sens du code de l urbanisme voir propos d un blockhaus de la seconde guerre mondiale CE Epoux X 23 juillet 1993 n 132532 class B Dans le prolongement de d cisions r centes de certaines cours administratives d appel la formation pl ni re qui fonde implicitement son raisonnement sur une conception rigoureuse de la distinction entre destination et affectation d un b timent consid re qu une construction existante ne peut jamais perdre toute destination au sens du code de l urbanisme tant que le gros uvre subsiste Rappr C A A Marseille 22 f vrier 2001 commune de Bandol n 98MA00081 C A A Paris 17 mai 2001 SCI X n 98PA02618 Cette solution qui peut sembler aller contre courant de certaines d cisions r centes du Conseil d Etat 12 janvier 2007 n 274362 class en B 7 juillet 2008 n 293632 class B appellera donc une confirmation de la part du juge de cassation 2 Arr t n 07PA03868 C Ville de Paris 2 avril 2009 Formation pl ni re Rapporteur public M Bachini Les dispositions de l article UG 2 du r glement du plan local d urbanisme P L U de la ville de Paris ont restreint et encadr les possibilit s d volution des locaux commerciaux et art
13. D faut de participation des associ s la direction et au contr le de l affaire 1 19 04 01 01 02 02 L existence d une soci t de fait pour l exploitation d une entreprise r sulte la fois des apports faits cette derni re par au moins deux personnes et de la participation de celles ci tant l administration et au contr le de l affaire qu aux b n fices et aux pertes Alors m me qu un fonds de commerce insusceptible d tre r put avoir t exploit par une soci t en formation avant le jour de l ouverture de l exercice au cours duquel cette soci t a t immatricul e au registre du commerce n aurait pas t davantage exploit personnellement durant cette p riode par l exploitant individuel qui en avait fait apport cette soci t ce fonds ne peut tre regard comme exploit par une soci t de fait constitu e entre cet exploitant et les autres associ s de la soci t en formation d s lors que ces derniers n ont pris aucune part la direction et au contr le de l affaire 1 CONTRIBUTIONS ET TAXES IMPOTS SUR LES REVENUS ET BENEFICES REGLES GENERALES IMPOT SUR LES BENEFICES DES SOCIETES ET AUTRES PERSONNES MORALES DETERMINATION DU BENEFICE IMPOSABLE 19 04 01 04 03 2 G 19 04 01 04 03 Pour la d termination des b n fices imposables d une soci t anonyme cr e par apport d un fonds de commerce d une entreprise individuelle le premier bilan dans lequel doivent tre p
14. agents ayant obtenu une notation sup rieure 12 5 pour un service annuel complet n tait pas de nature justifier l galement le refus de principe oppos par le directeur du centre hospitalier d attribuer cette prime de service aux agents contractuels des services hospitaliers Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que le centre hospitalier de Montereau n est pas fond soutenir que c est tort que par le jugement attaqu le Tribunal administratif de Melun a annul la d cision de son directeur en date du 17novembre2005 ensemble le rejet implicite de la demande pr sent e par le syndicat CGT le 15 d cembre 2005 DECIDE Rejet 135 C A A Paris 4 me chambre 29 janvier 2008 n 06PA03596 Centre hospitalier de Meaux M Merloz Pr sident M Leli vre Rapporteur M Marino Commissaire du gouvernement 36 08 03 36 11 B Vu la requ te enregistr e le 13 octobre 2006 pr sent e pour le centre hospitalier de Meaux le centre hospitalier de Meaux demande la cour 1 d annuler le jugement n 0601192 2 du 5 juillet 2006 par lequel le Tribunal administratif de Melun a d une part annul les d cisions du 15 novembre 2005 et du 14 f vrier 2006 du directeur des ressources humaines du centre hospitalier de Meaux refusant d attribuer la prime de service aux agents contractuels du centre hospitalier et d autre part enjoint au directeur du centre hospitalier de Meaux de saisir la commission a
15. cl ture de l exercice en cours de la ou des soci t s b n ficiaires ni ant rieure la date de cl ture du dernier 49 exercice clos de la ou des soci t s qui transmettent leur patrimoine qu enfin aux termes de l article 387 de ladite loi La soci t qui apporte une partie de son actif une autre soci t et la soci t qui b n ficie de cet apport peuvent d cider d un commun accord de soumettre l op ration aux dispositions des articles 382 386 que pour s opposer la prise en compte de la perte litigieuse dans les r sultats de la soci t X le ministre fait valoir que d s lors que cette derni re soci t tait nouvelle les dispositions pr cit es de l article 372 2 de la loi du 24 juillet 1966 font obstacle ce que l apport prenne effet ant rieurement la date d immatriculation au registre du commerce et des soci t s de cette soci t nouvelle que toutefois qu il suit de l que c est tort que le service a estim que l effet de l apport ne pouvait pour ce motif r troagir avant la date d immatriculation de la soci t Consid rant en deuxi me lieu qu aux termes de l article 5 de la loi du 24 juillet 1966 sur les soci t s commerciales Les soci t s commerciales jouissent de la personnalit morale dater de leur immatriculation au registre du commerce Les personnes qui ont agi au nom d une soci t en formation avant qu elle ait acquis la jouissance de
16. de leur travail dans les conditions pr vues au pr sent arr t qu aux termes de l article 2 dudit arr t Les montants individuels de la prime de service sont fix s pour un service annuel complet en consid ration de la valeur professionnelle et de l activit de chaque agent et qu aux termes de son article 3 La prime de service ne peut tre attribu e au titre d une ann e qu aux agents ayant obtenu pour l ann e consid r e une note au moins gale 12 5 L autorit investie du pouvoir de nomination fixe les conditions dans lesquelles le montant de la prime varie proportionnellement aux notes obtenues sans qu il puisse exc der 17 du traitement brut de l agent au 31 d cembre de l ann e au titre de laquelle la prime est attribu e que l article 5 du m me arr t dispose La prime de service est payable terme chu et n est pas soumise retenue pour pension En ce qui concerne les personnels contractuels elle est ajout e aux autres l ments de la r mun ration pour le calcul des cotisations dues au titre du r gime de s curit sociale Consid rant qu il r sulte des dispositions pr cit es que les agents des services hospitaliers recrut s titre contractuel peuvent pr tendre au b n fice de la prime de service qu elles instituent que la circonstance invoqu e par le centre hospitalier de Montereau que l attribution de cette prime n est pas de droit et qu elle est r serv e aux
17. decin de viser express ment les dispositions du code de la sant publique applicables la situation de Mme X Consid rant toutefois qu il ressort des pi ces du dossier que le 19 septembre 1997 un des trois derniers jours l galement possibles a t tabli par un psychiatre de l tablissement d accueil dans les conditions de l article L 337 devenu l article L 3212 7 du code de la sant publique le certificat m dical de quinzaine circonstanci et confirmant la n cessit de prolonger l hospitalisation de Mme X que ce m me jour soit le 19 septembre 1997 et sur la base de ce certificat m dical est n cessairement intervenue bien que non formalis e la d cision du directeur de l tablissement prolongeant l hospitalisation de la requ rante que la validit de cette prolongation tait en vertu des dispositions des articles pr cit s du code de la sant publique strictement limit e un mois et expirait au plus tard le 19 octobre 1997 alors que ce n est que le 20 octobre 1997 qu est intervenue une nouvelle d cision de prolongation en hospitalisation sur la base d un certificat m dical tabli le m me jour qu il s en suit que Mme X a t par les d cisions des 20 octobre 20 novembre et 20 d cembre maintenue irr guli rement en hospitalisation sur demande d un tiers au centre hospitalier d Esquirol au del du 19 octobre 1997 que ces d cisions et le jugement attaqu dans cette mesure do
18. du 24 octobre 1979 s rie A n 33 pp 17 18 et 19 20 39 et 45 B du 18 d cembre 1986 s rie A n 111 p 23 54 et B du 29 f vrier 1988 s rie A n 129 p 20 47 23 Nonobstant les prescriptions de la loi sur les ali n s le juge cantonal n entendit pas Mme V avant d autoriser son internement alors que les conditions l gales lui permettant de se dispenser de pareille audition ne se trouvaient pas remplies tout le moins aurait il d indiquer dans sa d cision les raisons qui l incitaient s carter cet gard de l avis du psychiatre Le Gouvernement en convient Il y a donc eu violation de l article 5 1 art 5 1 sur le point dont il s agit 24 Ayant constat ce vice de forme essentiel la Cour ne juge pas n cessaire d examiner les autres griefs avanc s par l int ress e sur le terrain de l article 5 1 art 5 1 IL SUR LA VIOLATION ALLEGUEE DE L ARTICLE 5 2 art 5 2 25 La requ rante all gue une violation de l article 5 2 art 5 2 qui dispose Toute personne arr t e doit tre inform e dans le plus court d lai et dans une langue qu elle comprend des raisons de son arrestation et de toute accusation port e contre elle D apr s elle ce texte lui donnait droit tre imm diatement inform e de l autorisation d internement Or elle n en aurait eu connaissance que par hasard l occasion de son placement en isolement 26 Le Gouvernement conc de qu il e t fallu aviser p
19. du 24 septembre 1997 par lequel le maire de Bois le Roi l a mise en demeure d interrompre les travaux entrepris sur un immeuble 2 d annuler cette d cision 3 de condamner la commune de Bois le Roi lui verser la somme de 50 000 F titre de dommages int r ts avec int r ts au taux l gal compter du 24 septembre 1997 Vu Les autres pi ces du dossier Vu le code de l urbanisme Vu le code des tribunaux administratifs et des cours administratives d appel Vu le code de justice administrative Sur les conclusions en annulation Consid rant qu aux termes de l article L 480 2 dixi me alin a du code de l urbanisme Dans le cas de constructions sans permis de construire le maire prescrira par arr t l interruption des travaux que sur le fondement de ces dispositions le maire de Bois le Roi a par l arr t susvis ordonn la soci t civile immobili re X d interrompre les travaux qu elle a entrepris sur un immeuble au motif que ces travaux avaient pour effet de modifier la destination de l immeuble Consid rant qu il n est pas contest que les travaux effectu s ont pour but l am nagement de logements usage d habitation dans l immeuble litigieux qu il ressort des pi ces du dossier et notamment de l acte de vente en date du 11 avril 1997 que l immeuble en cause tait un h tel restaurant qu Consid rant que la soci t civile imm
20. e et du s jour des trangers et du droit d asile Vu la loi du 10 juillet 1991 relative l aide juridique Vu le code de justice administrative C Consid rant que Mme X n e le 14 mai 1968 et de nationalit tunisienne entr e en France en 1997 afin d y poursuivre ses tudes a sollicit le 23 janvier 2007 le renouvellement de son titre de s jour en qualit d tudiante puis le 3 mai 2007 le b n fice d un titre de s jour conforme l article 10 de l accord franco tunisien modifi susvis ces demandes ayant t rejet es par la d cision litigieuse du 30 juillet 2007 du pr fet de Seine et Marne que par la requ te susvis e Mme X rel ve r guli rement appel du jugement du 6 d cembre 2007 par lequel le Tribunal administratif de Melun a rejet sa demande tendant l annulation de cette d cision Consid rant en premier lieu qu aux termes de l article L 313 7 du code de l entr e et du s jour des trangers et du droit d asile La carte de s jour temporaire accord e l tranger qui tablit qu il suit en France un enseignement ou qu il y fait des tudes et qui justifie qu il dispose de moyens d existence suffisants porte la mention tudiant que le respect de ces dispositions implique que le renouvellement de cette carte soit subordonn notamment la justification par son titulaire de la r alit et du s rieux des tudes qu il a d clar accomplir Consid rant qu e
21. galit mais ouvre simplement un droit indemnisation devant le juge judiciaire CE 28 juillet 2000 arr t M E A pr cit Une telle distinction n est pas transposable l hospitalisation la demande d un tiers d s lors que la d cision d admission que prend le directeur de l tablissement auquel est pr sent e une demande d hospitalisation la demande d un tiers n a ni tre crite ni par cons quent tre motiv e CE 25 mai 1994 n 132281 mentionn aux tables confirm par une d cision du 26 juillet 1996 CHS Sainte Marie de Cayssiols n 158029 158030 L obligation conventionnelle d information s applique bien aux d cisions d admission en hospitalisation la demande d un tiers mais elle n est pas m connue du seul fait que la d cision d admission n est pas crite dans la mesure o elle est prise sur la base de deux certificats m dicaux circonstanci s et qu il appartient l int ress de demander les motifs de la d cision de placement qui se confondent avec les nonciations de ces certificats Dans ces conditions seul le refus du directeur de l h pital de communiquer les l ments demand s quant aux motifs de la d cision d admission en hospitalisation la demande d un tiers en entacherait la l galit PROC DURE 11 INTRODUCTION DE L INSTANCE APPR CIATION D UNE TARDIVET Contestation de d cisions de retrait de points affect s un permis de conduire D cisions notifi e
22. gularit une telle circonstance ne saurait d s lors que l administration tait tenue de proposer la r gularisation du contrat de l agent priver celui ci de la possibilit de se pr valoir pour tablir son pr judice des dispositions qui ont t m connues et des clauses de son contrat qui ne sont affect es d aucune irr gularit que dans le cas o l administration fait valoir bon droit que l agent occupait un emploi auquel un fonctionnaire pouvait seul tre affect et se trouvait ainsi dans une situation irr guli re et que la date laquelle il a t mis fin son contrat aucun autre emploi ne pouvait lui tre propos dans les conditions d finies ci dessus aux fins de r gularisation de sa situation l agent ne peut pr tendre avoir subi aucun pr judice du fait de la d cision de mettre fin son contrat mais seulement demander le b n fice des modalit s de licenciement qui lui sont applicables Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de qu en se bornant relever que la nomination de M X la t te du cabinet du directeur g n ral de l OPAM tait ill gale pour en d duire que l int ress ne pouvait en tout tat de cause pr tendre l indemnisation d aucun pr judice cons cutif sa d mission m me contrainte la cour a commis une erreur de droit que M X est par suite fond demander l annulation de l arr t attaqu dans la limite de ses conclusions telles q
23. il a adress le 15 d cembre 2005 au directeur g n ral de l tablissement public mentionnant un entretien du 2 novembre au cours duquel il lui aurait t verbalement indiqu qu il tait mis fin son emploi et une r ponse en date du 19 janvier 2006 du directeur de cabinet du ministre de la d fense faisant tat d une fin de fonction le 21 octobre 2005 qu en l absence d un nouvel engagement de l int ress pour le mois litigieux le requ rant n est pas fond demander l annulation d une quelconque d cision de licenciement que d s lors les conclusions fin d annulation de la d cision de licenciement pr sent es par M X ne peuvent qu tre rejet es C DECIDE Article 1 L ordonnance susvis e du pr sident de la 5 me section du Tribunal administratif de Paris en date du 23 novembre 2006 est annul e en tant qu elle a statu sur les conclusions d exc s de pouvoir contenues dans la demande de M X Article 2 Les conclusions d exc s de pouvoir contenues dans la demande de M X devant le Tribunal administratif de Paris et le surplus des conclusions de sa requ te sont rejet s 104 C A A Douai 3 me chambre 11 avril 2006 n 04DA01010 M Couzinet pr sident M Platillero rapporteur M Michel commissaire du gouvernement Vu la requ te enregistr e le 23 novembre 2004 pr sent e pour Mme Y Mme Y demande la Cour 1 d annuler l ordonnance n 02 1037 en
24. imposition la taxe professionnelle de France T l com au titre des ann es 1999 2002 sont d finis par les dispositions de l article 1635 sexies du C G I qui organisent un r gime sp cifique pour cet tablissement Ce r gime pr voit en particulier que France T l com est soumis une imposition calcul e l chelle nationale au lieu de son principal tablissement et que le produit de la taxe professionnelle est vers directement l Etat Pour les modalit s de calcul des bases d imposition cette taxe l article 1635 sexies renvoie l article 1467 du C G I article applicable au r gime de droit commun qui pr voit la prise en compte des salaires et r mun rations A t ajout par la loi de finances pour 1999 codifi apr s l article 1467 du C G I un article 1467 bis qui pr voit en vue de la suppression progressive au cours des ann es 1999 2002 de la prise en compte des salaires dans les bases de la taxe professionnelle la r duction par redevable et par commune de la fraction imposable des salaires et r mun rations vis s par l article 1467 Ce dernier article ne pr cise pas s il est applicable France T l com L administration soutenait que France T l com ne pouvait b n ficier des dispositions de l article 1467 bis du fait que le l gislateur ne l avait pas express ment mentionn l article 1635 sexies et que son imposition tant nationale la r duction pr vue pa
25. indemnisation d aucun pr judice li la rupture de ce contrat et en fixant l indemnisation du pr judice moral 14 000 euros et d autre part rejet les conclusions incidentes de M X tendant l indemnisation du pr judice r sultant de la perte du v hicule de fonctions dont il b n ficiait et au versement de dommages int r ts en r paration du pr judice moral et des troubles dans les conditions d existence provoqu s par la rupture de son contrat que M X se pourvoit en cassation contre cet arr t dont il demande l annulation dans la mesure o d une part il a r form le jugement du tribunal administratif de Nice du 11 juin 2001 en tant que celui ci lui avait accord une indemnit de 18 990 36 euros en r paration du pr judice mat riel li la rupture de son contrat et o d autre part il a rejet les conclusions incidentes mentionn es ci dessus 40 Sur le pourvoi Consid rant en deuxi me lieu que lorsque le juge est saisi par un agent contractuel de droit public d une demande tendant l indemnisation du pr judice qu il estime avoir subi du fait d une d cision de l administration de mettre fin son contrat 1l lui appartient d appr cier le pr judice effectivement subi par l agent que dans le cas o l administration fait valoir bon droit que le contrat de l agent m connaissait des dispositions qui lui taient applicables et tait par suite entach d irr
26. jour temporaire portant la mention vie priv e et familiale est d livr e de plein droit 7 A l tranger ne vivant pas en tat de polygamie qui n entre pas dans les cat gories pr c dentes ou dans celles qui ouvrent droit au regroupement familial dont les liens personnels et familiaux en France appr ci s notamment au regard de leur intensit de leur anciennet et de leur stabilit des conditions d existence de l int ress de son insertion dans la soci t fran aise ainsi que de la nature de ses liens avec la famille rest e dans le pays d origine sont tels que le refus d autoriser son s jour porterait son droit au respect de sa vie priv e et familiale une atteinte disproportionn e au regard des motifs du refus sans que la condition pr vue l article L 311 7 soit exig e L insertion de l tranger dans la soci t fran aise est valu e en tenant compte notamment de sa connaissance des valeurs de la R publique Consid rant qu il ressort des pi ces du dossier que l poux de Mme X ressortissant marocain est titulaire d une carte de r sident qu ainsi la requ rante entre dans une des cat gories ouvrant droit au regroupement familial et ne peut se voir d livrer un titre de s jour sur le fondement de l article L 313 11 7 du code de l entr e et du s jour des trangers et du droit d asile qu elle n invoque aucune circonstance particuli re faisant obstacle ce que son po
27. le directeur de l infirmerie psychiatrique de la pr fecture de police s est born ex cuter l ordre de l autorit de police et n a pas 91 pris lui m me une nouvelle d cision susceptible de faire l objet d un recours pour exc s de pouvoir que d autre part une personne majeure pr sentant des signes de maladie mentale et dont le comportement para t pr senter un danger imminent pour sa propre s curit ou pour celle d autrui peut tre retenue contre son gr dans un tablissement d hospitalisation g n ral ou sp cialis pendant le temps strictement n cessaire la mise en oeuvre des mesures d internement d office ou de placement volontaire pr vues par le code de la sant publique qu il ressort des faits sus nonc s que la dur e du maintien de Mme B l infirmerie psychiatrique de la pr fecture de police n a pas exc d le temps strictement n cessaire la mise en oeuvre de la mesure de placement d office ordonn e par le pr fet de police le 27 septembre 1988 Sur la l galit de l arr t du pr fet de police du 27 septembre 1988 ordonnant le placement d office de Mme B au centre hospitalier l Eau Vive Soisy sur Seine Consid rant qu aux termes de l article L 343 du code de la sant publique dans sa r daction applicable la date de l arr t pr fectoral contest Les pr fets ordonneront d office le placement dans un tablissement d ali n s de toute personne dont l tat d ali natio
28. personnel de service h tesse aide cuisinier ou serveur pouvaient tre pourvus de mani re permanente par des agents non titulaires soumis ce statut 5 S il est loisible l assembl e de la Polyn sie fran aise de d finir un statut propre aux emplois du cabinet du pr sident de l assembl e dont les membres sont recrut s librement par le pr sident lequel peut mettre fin leurs fonctions discr tionnairement De telles fonctions ne peuvent ainsi pas concerner des emplois d ex cution tels que ceux pr cit s num r s l article 10 de cette d lib ration ASSEMBL E DE LA POLYN SIE FRAN AISE 6 chambre 30 mars 2009 B N 07PA00800 Rapporteur public Mme Dely La Cour d limite pr toriennement le champ d application admissible des emplois de cabinet traditionnellement entendus comme ceux auxquels l autorit politique concern e peut discr tionnairement pourvoir et mettre fin A rapprocher de CE D partement de l Allier et Mme X du 26 mai 2008 n 288104 CONTRIBUTIONS ET TAXES 3 IMP TS SUR LES REVENUS ET B N FICES 1 Mme X h riti re du sculpteur Maillol a mis la disposition de la galerie qu elle exploite en nom propre des pl tres originaux ex cut s par Maillol partir desquels la galerie a proc d la fonte de sculptures en bronze en se conformant aux r gles d ontologiques de la profession quant au nombre de fontes par sujet La galerie a vendu les uvres
29. que le 24 ao t 2001 le Centre hospitalier de Fontainebleau a refus l admission de Mme X le matin faute de place et qu alors que celle ci tait suivie au cours de la grossesse dont s agit la fois par des quipes lib rales et par cet tablissement hospitalier il n tait pas logique de diff rer son admission quelles que soient les raisons de service que la confirmation du trac du monitoring depuis le matin jusqu l arriv e de l int ress e l h pital 17 heures que l extraction du f tus 31 32 semaines tait licite le d lai coul entre l admission 17 heures et la mort f tale 20 heures suffisant pour d cider d une c sarienne que le 24 ao t 2001 qu il r sulte par ailleurs du rapport de l expertise galement contradictoire sollicit par les requ rants effectu e par le docteur F 122 en date du 13 juin 2005 que la pr maturit de l enfant n tait pas importante que le monitoring du 24 ao t 2001 justifiait une c sarienne imm diate et qu il tait encore temps de la r aliser 17 heures 20 aucun reproche ne pouvant tre fait la sage femme lib rale qui avait assist Mme X qu ainsi il appara t clairement que des requ rants le 24 ao t 2001 de Fontainebleau circonstance qui n est pas tablie par les rapports d expertise et est m me contredite par le second lequel exclut toute faute de la part de la sage femme lib rale que l h pital n
30. rant que Mme X alors agent administratif affect e au service de promotion de la sant en faveur des l ves l inspection acad mique de Seine et Marne a t vaccin e contre l h patite B les 28 janvier 1995 3 mars 1995 et 11 juillet 1995 en application des dispositions pr cit es de l article L 3111 4 du code la sant publique et de l arr t interminist riel susvis du 15 mars 1991 fixant la liste des tablissements ou organismes publics ou priv s de pr vention ou de soins dans lesquels le personnel expos doit tre vaccin que Mme X 114 souffre de divers troubles fonctionnels se traduisant notamment par une fatigue importante une dysurie des paresth sies des d charges lectriques et des mouvements involontaires qu il r sulte de l instruction que la pathologie de l int ress e finalement diagnostiqu e par d faut d ailleurs uniquement par certains des praticiens qui l ont examin e comme une fibromyalgie rev t un caract re atypique et non identifi et ne peut tre scientifiquement rang e parmi les affections d my linisantes que dans ces conditions alors m me que l expert mandat par la direction d partementale des affaires sanitaires et sociales de Seine et Marne estime que le lien entre cette affection et la vaccination est probable et que l expert commis par les premiers juges a estim que les soins prodigu s l int ress e de 1995 1998 seraient dus cette vaccinat
31. repr sent e par M Y syndic son r glement judiciaire et tendant ce que le Conseil d Etat 1 annule un jugement en date du 2 ao t 1977 par lequel le tribunal administratif de Marseille a rejet sa demande en d charge d un compl ment de taxe sur la valeur ajout e auquel elle a t assujettie au titre de la p riode du ler janvier 1968 au 26 juin 1970 par des avis de mise en recouvrement en date du 9 mai 1973 2 accorde la d charge sollicit e Vu le code g n ral des imp ts Vu l ordonnance du 31 juillet 1945 et le d cret du 30 septembre 1953 Vu la loi du 30 d cembre 1977 Consid rant que la soci t responsabilit limit e X fait appel d un jugement en date du 2 ao t 1977 par lequel le tribunal administratif de Marseille a rejet sa demande en d charge de droits et p nalit s qui lui ont t assign s en mati re de taxe sur la valeur ajout e pour la p riode du ler janvier 1968 du 26 juin 1970 Sur les d gr vements intervenus Ga Consid rant d autre part qu il r sulte des pi ces du dossier que Consid rant enfin qu il y a lieu de d charger la soci t X des p nalit s correspondant aux droits simples dont elle a t d grev e dans les conditions rappel es ci dessus C DECIDE Article 17 Il n y a lieu de statuer sur les conclusions de la requ te de la soci t responsabilit limit e X dans la mesure o elles tendent la r duction concurrence de 6 168
32. ses conclusions fin d injonction au pr fet de lui d livrer un titre de s jour et ses conclusions tendant au b n fice pour elle m me et son conseil des dispositions combin es de l article L 761 1 du code de justice administrative et 37 de la loi du 10 juillet 1991 DECIDE Rejet 78 C A A Paris 8 me Chambre 6 avril 2009 N 07PA02102 Mme X M Roth Pr sident M Coiffet Rapporteur Mme Desticourt Rapporteur public 49 05 01 CH Vu la requ te enregistr e le 19 juin 2007 pr sent e pour Mme X Mme X demande la cour 1 d annuler le jugement n 0603756 et autres en date du 5 avril 2007 par lequel Tribunal administratif de Melun a rejet sa demande tendant l annulation d une part de la d cision du 7 septembre 1997 par laquelle le directeur du centre hospitalier Esquirol l a admise en hospitalisation la demande d un tiers d autre part des d cisions du 8 septembre 1997 19 septembre 1997 20 octobre 1997 20 novembre 1997 et 20 d cembre 1997 par lesquelles le m me directeur a d cid de la maintenir sous le r gime de l hospitalisation la demande de tiers 2 d annuler les d cisions pr cit es de placement et de maintien en hospitalisation la demande de tiers 3 de condamner le centre hospitalier Esquirol aux entiers d pens Vu les autres pi ces du dossier Vu la convention europ enne de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales Vu le pacte
33. son encontre par le pr fet de Seine et Marne d s lors qu il pr tendait alors l obtention d une carte de r sident sur le fondement du 8 de l article L 314 11 du code de l entr e et du s jour des trangers et du droit d asile laquelle est valable 10 ans en vertu des dispositions de l article L 313 1 du m me code soit l octroi d un titre de s jour correspondant un statut prot g et valable pour une dur e sensiblement sup rieure celle correspondant au document qui lui a t d livr M X 3 chambre 18 mars 2009 C N 08PA01836 Rapporteur public M Jarrige Par un arr t en date du 28 septembre 2001 CE Ministre de l int rieur n 214947 la haute Assembl e a jug qu en d livrant un tranger un titre de s jour post rieurement l introduction de sa requ te tendant l annulation d un refus de d livrance d un titre de s jour un pr fet doit tre regard comme ayant proc d au retrait de sa d cision de refus attaqu e et qu ainsi les conclusions tendant l annulation de cette d cision doivent tre regard es comme devenues sans objet et se traduire par un non lieu Toutefois cet arr t ne pr cise pas si le titre finalement d livr tait celui initialement demand laissant ainsi entendre que n importe quelle d cision de d livrance d un titre de s jour vaut retrait l gal d une d cision ant rieure de refus quelle que soit la nature du titre initiale
34. taire g n ral de Paris et du pr sident du tribunal pour enfants elle est pr sid e par un suppl ant de ce dernier Annulation en cons quence de la d cision pr fectorale prise sur avis conforme de la commission ainsi compos e 119 CE 5 4 SSR 2007 04 06 299825 B Commune de Poitiers M Martin Laprade pdt Mme Soulay rapp M Olson c dug 01 Actes l gislatifs et administratifs Validit des actes administratifs Comp tence Loi et r glement Mesures relevant du domaine de la loi par d termination de celle ci Mesures imposant directement ou indirectement aux collectivit s territoriales ou leurs groupements des charges incombant l Etat ou un tablissement public national art L 1611 1 du CGCT Dispositions r glementaires organisant le d p t et le retrait aupr s des maires des documents relatifs la d livrance des passeports Ill galit 1 engageant la responsabilit de l Etat quelle que soit la probabilit d adoption de cette mesure par le l gislateur Conditions Preuve de la r alit du pr judice et du lien direct de causalit 1 Cf la d cision annulant ces dispositions 5 janvier 2005 Commune de Versailles n 232888 p 5 120 CE 1 6 SSR 2004 05 03 258399 B M X M Lasserre pdt M Boulouis rapp M Stahl c du g 60 Responsabilit de la puissance publique Responsabilit et ill galit Ill galit engageant la responsabilit de la puissance publiq
35. tort que par le jugement attaqu le tribunal administratif a estim que l annulation prononc e par le juge administratif faisait obstacle ce qu elle p t sur le fondement de l article L 80 A utilement se pr valoir de la doctrine administrative susmentionn e qu il y a lieu pour la cour d examiner le bien fond des conclusions de la SARL X au regard des dispositions de la doctrine dont celle ci se pr vaut Consid rant que dans l instruction susrappel e l administration a estim que certains tablissements de restauration rapide vendant exclusivement des produits servis dans des emballages ou r cipients non restituables que les clients ont le choix de consommer sur place ou d emporter pouvaient s ils appartenaient au secteur dit hamburger consid rer titre de r gle pratique que les ventes emporter des produits solides qu ils vendaient repr sentaient 30 du chiffre d affaires de produit solides lorsque la superficie mise la disposition de la client le n exc de pas 200 m et 20 lorsque cette superficie est sup rieure 200 m que ce secteur dit hamburger est d fini par la doctrine administrative comme un secteur o la vente consommer sur place est pr dominante par distinction avec le secteur dit divers o l activit essentielle est la vente emporter et pour lequel l administration fiscale n a pas admis de possibilit d op rer forfaitairement une corr lati
36. 000 000 F que lesdites sommes ont t constat es en charges d ductibles des r sultats de la galerie qu en raison de cette mise disposition contre r mun ration Mme X qui ne saurait utilement se pr valoir de la double circonstance inop rante tir e de ce que les pl tres en litige lui appartenaient titre priv et de ce qu elle aurait ainsi proc d un apport son entreprise individuelle doit tre regard e comme tant intervenue en vue de disposer d uvres destin es la vente et comme s tant livr e une exploitation de l uvre du sculpteur Maillol de m me nature que celle que l artiste aurait pu avoir de son vivant et cela alors m me qu elle n aurait accord l autorisation d diter que pour cinq uvres en 1993 et trois uvres en 1994 qu ainsi les sommes per ues en cons quences doivent tre regard es comme des recettes taxables dans la cat gorie des b n fices non commerciaux et non comme le produit de la vente d un l ment du patrimoine priv de l int ress e Consid rant en deuxi me lieu qu aux termes de l article 93 du m me code 1 Le b n fice retenir dans les bases de l imp t sur le revenu est constitu par l exc dent des recettes totales sur les d penses n cessit es par l exercice de la profession que Mme X qui ne se pr vaut d aucune d pense ne saurait utilement soutenir que ses b n fices non commerciaux taxables doivent prendr
37. 1 2 du code de l urbanisme qui la date du P L U de Paris d finissaient en fonction des situations locales les r gles concernant la destination et la nature des constructions autoris es Optant pour une interpr tation non restrictive de ces dispositions du code de l urbanisme la formation pl ni re r pond cette question par l affirmative De plus et contrairement ce qu avait jug le Tribunal administratif de Paris la Cour a implicitement estim que de telles dispositions du P L U taient compatibles avec la d cision du Conseil constitutionnel du 7 d cembre 2000 n 2000 436 DC Loi relative la solidarit et au renouvellement urbains laquelle avait censur une disposition de la loi S R U ayant pour objet de soumettre une autorisation administrative tout changement de destination d un local commercial ou artisanal entra nant une modification de la nature de l activit dans la mesure o ces dispositions litigieuses de l article UG 2 2 b et e n ont pas eu pour objet d instaurer un r gime d autorisation pr alable g n ral valant pour tous les changements de destination des locaux commerciaux parisiens et sachant par ailleurs que le juge constitutionnel a estim dans cette m me d cision que la sauvegarde de la diversit commerciale des quartiers r pondait un objectif d int r t g n ral De m me comme l a indiqu le rapporteur public dans ses conclusions AGENTS
38. 1983 ne transmit le dossier au tribunal d arrondissement de La Haye que le 6 f vrier 1984 paragraphe 10 ci dessus En l absence de motifs justifiant ce d lai la Cour conclut la violation de l article 5 4 art 5 4 IV SUR LA VIOLATION ALLEGUEE DE L ARTICLE 6 1 art 6 1 86 37 Devant la Commission la requ rante invoquait aussi l article 6 1 art 6 1 mais l audience du 26 septembre 1989 elle a renonc ce grief La Cour ne juge pas n cessaire d examiner la question d office V SUR L APPLICATION DE L ARTICLE 50 art 50 39 Mme V r clame d abord 10 000 florins pour dommage mat riel et moral Outre le pr judice caus par sa d tention irr guli re elle aurait t prouv e non seulement par la crainte de se voir reconduire l h pital apr s sa fuite mais aussi par la proc dure en justice et le souvenir des circonstances p nibles de son internement 41 En vue d un r glement amiable ventuel le Gouvernement avait propos la requ rante une somme forfaitaire de 15 000 florins couvrant la fois tout pr judice subi et les frais qu a entra n s sa repr sentation par un avocat devant les organes de Strasbourg Il a maintenu cette offre pendant les d bats 42 L int ress e a d souffrir un certain tort moral le fait de ne pas avoir t entendue par le juge cantonal a pu lui inspirer un sentiment de frustration auquel s est ajout e pendant le d passement du bref d lai l appr h
39. 1991 10 11 S A Union internationale immobili re T p 857 51 C A A Paris 7 me Chambre 3 avril 2009 N 07PA03095 Ministre du budget des comptes publics et de la fonction publique c Soci t France T l com M Badie Pr sident Mme de Ligni res Rapporteur Mme Isidoro Rapporteur public 19 03 04 04 B Vu le recours enregistr le 9 ao t 2007 pr sent par le Ministre du budget des comptes publics et de la fonction publique le Ministre du budget des comptes publics et de la fonction publique demande la cour 1 d annuler les articles 2 et 3 du jugement n 0010906 2 du 31 mai 2007 par lequel le Tribunal administratif de Paris a prononc la r duction de la taxe professionnelle laquelle la soci t France T l com a t assujettie au titre des ann es 1999 2002 2 de r tablir la soci t France T l com aux r le de la taxe professionnelle ann es 1999 2002 concurrence des d charges prononc es en premi re instance Vu les autres pi ces du dossier Vu le code g n ral des imp ts et le livre des proc dures fiscales Vu le d cret n 2009 14 du 7 janvier 2009 Vu l arr t du vice pr sident du Conseil d Etat en date du 27 janvier 2009 Vu le code de justice administrative Consid rant qu aux termes de l article 1635 sexies du code g n ral des imp ts dans sa r daction alors en vigueur amp I La Poste et France T l com sont assujettis partir du ler j
40. 1993 susmentionn e que le tribunal a condamn l Etat verser Mme X la somme de 30 000 euros en r paration du pr judice constitu par la perte de chance de percevoir des r mun rations due la sanction prise son gard durant la p riode pendant laquelle cette mesure lui avait t appliqu e Consid rant qu en date du 17 d cembre 1993 touchant aux principes fondamentaux de la s curit sociale qui ne pouvaient l galement tre approuv es en l absence d habilitation donn e par le l gislateur que prise le 27 ao t 1993 l encontre de Mme X en cause prononc e par le Conseil d Etat dans la d cision susmentionn e qu il appara t ainsi que l ill galit de l arr t interminist riel censur e par la d cision du Conseil d Etat du 17 d cembre 1993 dont l effet privant de base l gale la mesure de d conventionnement fut le seul motif de l annulation de cette mesure par la d cision du Conseil d Etat du 8 avril 1998 n a pas caus Mme X un pr judice de nature engager la responsabilit de l Etat son gard qu en effet comportement qui aurait pu faire l objet de la m me sanction sur le fondement des stipulations combin es des articles 9 et 25 de la convention nationale des infirmiers conclue le 27 d cembre 1987 que le ministre de la sant de la jeunesse et des sports est d s lors fond demander l annulation du jugement par lequel le Tribu
41. 31 mars 2006 la pr sidente de la premi re chambre du Tribunal administratif de Melun a retenu que l int ress a t destinataire de la lettre r f renc e 48 S l informant de la perte de validit de son permis de conduire pour d faut de points r capitulant les d cisions de retrait de points prises son encontre et contest es dans l instance et mentionnant les d lais et voies de recours lettre dont l ordonnance relevait qu elle lui avait t r guli rement notifi e le 4 octobre 2005 Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que pour permettre la cour d appr cier la recevabilit des demandes pr sent es par M X devant le Tribunal administratif de Melun et le cas ch ant le caract re abusif de son appel il y a lieu d ordonner un suppl ment d instruction aux fins de prescrire au ministre de l int rieur de l outre mer et des collectivit s territoriales de justifier dans un d lai de deux mois de la notification r guli re de la lettre mod le 48 S pr cit e DECIDE Article ler Il est prescrit au ministre de l int rieur de l outre mer et des collectivit s territoriales de justifier dans un d lai de deux mois de la notification r guli re de la d cision 48 S susmentionn e portant invalidation du titre de conduite de M X 97 CE 5 4 SSR 2005 12 05 280097 A Ministre de l int rieur de la s curit int rieure et des libert s locales Mme Hagelsteen pdt Mme So
42. 34 F des droits de taxe sur la valeur ajout e auxquelles elle a t assujettie pour la p riode du ler janvier 1968 au 26 juin 1970 Article 2 Le jugement en date du 2 ao t 1977 du tribunal administratif de Marseille est annul en tant qu il rejette les conclusions de la demande de la soci t X tendant la r duction des m mes droits concurrence de 117 471 45 F Article 3 Il n y a lieu de statuer sur les conclusions de la demande mentionn es l article pr c dent Article 4 Il est donn d charge la soci t responsabilit limit e X des p nalit s correspondant aux droits simples mentionn s aux articles pr c dents 100 CE 8 3 SSR 2002 09 30 220133 A M Robineau pdt M El Nouchi rapp M Bachelier c du g Pouvoirs et devoirs du juge Moyens d ordre public soulever d office Absence Appel Moyen tir de ce que les premiers juges auraient tort oppos une fin de non recevoir la demande de premi re instance sonsons is rm Ro aS soikea a bon 1 Cf 7 janvier 2000 n 196829 mentionner aux Tables 101 C A A Paris 6 me Chambre 30 mars 2009 N 06PA04186 M X M Martin Laprade Pr sident M Piot Rapporteur Mme Dely Rapporteur public 36 10 06 54 07 08 01 02 04 CF Vu la requ te enregistr e le 29 d cembre 2006 pr sent e pour M X M X demande la cour 1 d annuler l ordonnance n 0605631 5 en date du 23 novembre 2006 par laquelle le pr sident de la
43. 5e section du Tribunal administratif de Paris a rejet sa demande tendant Pannulation du licenciement dont il a fait l objet de la part de l Etablissement public d insertion de la d fense l allocation de la somme de 3 750 euros en r mun ration du travail effectu durant le mois d octobre 2005 la condamnation dudit tablissement lui verser titre de dommages et int r ts la somme de 1 000 euros pour le pr judice moral et 3 000 euros pour la perte de chance 2 de faire droit ses demandes de premi re instance 3 d ordonner l ex cution provisoire Vu les autres pi ces du dossier Vu le code de la d fense Vu l ordonnance n 2005 883 du 2 ao t 2005 modifi e Vu le code de justice administrative C Consid rant que M X lieutenant colonel de r serve a particip dans le cadre d un contrat d engagement sp cial r serve la mise en uvre par l tablissement public d insertion de la d fense du projet D fense deuxi me chance destin permettre l insertion sociale et professionnelle des jeunes sans dipl me sans titre professionnel ou en voie de marginalisation sociale en fournissant un encadrement s inspirant du mod le militaire qu il a re u un ordre de mission de coordination du recrutement des cadres et des stagiaires du 11 au 26 juillet 2005 lequel a t prolong jusqu au 30 septembre suivant qu au motif qu il a au mois d octobre 2005 co
44. D fense que ces conventions pass es par la CGE en sa qualit express ment rappel e de r gisseur int ress se r f raient en outre dans leurs stipulations celles de la convention de r gie sus voqu e et pr voyaient notamment que les r seaux en cause s incorporeraient celui dont la compagnie est r gisseur et seraient g r s dans les conditions pr vues par ladite convention de r gie que ces conventions s articulant troitement avec la convention de r gie et ne devant venir terme qu avec la fin de celle ci impliquaient ainsi n cessairement la gratuit de l implantation de ces r seaux dans le domaine de l EPAD Consid rant qu il ressort des pi ces du dossier que 66 Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que la soci t X est fond e soutenir que c est tort que par le jugement attaqu le Tribunal administratif de Paris a rejet sa demande DECIDE Article ler Le jugement n 0320029 du Tribunal administratif de Paris en date du 16 mars 2006 est annul Article 2 Les d cisions susvis es de l tablissement public pour l am nagement de la r gion de la d fense EPAD en date des 27 mai 22 et 23 octobre 2003 sont annul es 67 CE 8 9SSR 1994 10 12 123672 A M Rougevin Baville pdt M Chabanol rapp M Arrighi de Casanova c du g VALIDITE DES ACTES ADMINISTRATIFS MOTIFS ERREUR DE DROIT EXISTENCE Un maire qui avait d abord soumis
45. F au titre de 2001 et 6 000 000 F au titre de 2002 Consid rant que l administration a refus au titre des ann es 1999 2002 la soci t France T l com le b n fice de l abattement pr vu par les dispositions de l article 1467 bis du code g n ral des imp t au titre de chacune des communes o elle est implant e que le Ministre du budget des comptes publics et de la fonction publique rel ve appel du jugement en date du 31 mai 2007 par lequel le Tribunal administratif de Paris a dit l article 2 qu il y avait lieu de faire b n ficier la soci t France T l com de l abattement pr vu par l article 1467 bis par commune dans laquelle elle dispose d un tablissement et l a l article 3 d charg e de la taxe professionnelle relative aux ann es en cause dans la limite des montants r clam s par elle qu il soutient notamment que l article 1467 bis n est pas applicable France T l com Consid rant d autre part que la circonstance que la taxe professionnelle dont est redevable la soci t France T l com soit d clar e et acquitt e au lieu de son principal tablissement n est pas de nature la priver du b n fice de l abattement pr vu l article 1467 bis au titre de chaque commune o elle d tient un tablissement dont les salaires et les r mun rations entrent dans sa base d imposition que par suite le ministre n est pas fond soutenir que les
46. Saint Priest La Plaine p 279 G A J A La Cour a estim que la soci t tait en droit de pr tendre une r mun ration incluant conform ment aux tarifs habituellement pratiqu s sur le march un b n fice d s lors que la responsabilit de la commune tait engag e sans faute non sur l existence d un quasi contrat la liant la soci t mais sur un fondement extracontractuel 14 FONDEMENTS Pour r pondre la demande de l administration mat rialis e par diff rents crits une soci t a r alis des prestations en l absence de contrat alors m me qu elles auraient d faire l objet d un march pass dans les conditions du code des march s publics et notamment apr s mise en concurrence faits constitutifs d une faute commise par l administration A la suite du refus de l administration de payer la facture correspondant aux travaux qu elle avait command s la soci t a d abord engag devant le tribunal administratif une action son encontre sur le seul fondement de la responsabilit contractuelle puis en appel elle a galement saisi le juge sur le terrain de la responsabilit extracontractuelle de conclusions fond es sur l enrichissement sans cause de l Etat et sur la faute r sultant de la passation de cette commande dans des conditions irr guli res Si depuis la d cision de section du CE du 20 octobre 2000 n 196553 A Soci t Citecable Est lorsque le juge
47. Sont consid r s comme provenant de l exercice d une profession non commerciale ou comme revenus assimil s aux b n fices non commerciaux les b n fices des professions lib rales des charges et offices dont les titulaires n ont pas la qualit de commer ants et de toutes occupations exploitations lucratives et sources de profits ne se rattachant pas une autre cat gorie de b n fices ou de revenus 2 Ces b n fices comprennent notamment 2 Les produits de droits d auteurs per us par les crivains ou compositeurs et par leurs h ritiers ou l gataires 3 Les produits per us par les inventeurs au titre soit de la concession de licences d exploitation de leurs brevets soit de la cession ou concession de marques de fabrique proc d s ou formules de fabrication Consid rant qu il r sulte de l instruction que Mme X h riti re du sculpteur Maillol a mis la disposition de la galerie qu elle exploite en nom propre des pl tres originaux ex cut s par Maillol partir desquels la galerie a proc d la fonte de sculptures en bronze en se conformant aux r gles d ontologiques de la profession quant au nombre de fontes par sujet que la galerie a vendu les uvres ainsi obtenues entre 1993 et 1996 et vers Mme X en cr ditant son compte courant dans la galerie une fraction correspondant 60 du prix de vente pour les prix inf rieurs ou gaux 1 000 000 F et 90 pour les prix sup rieurs 1
48. a refus l ensemble des agents contractuels de cet tablissement le b n fice d une prime de service la cour administrative d appel de Paris s est fond e sur l applicabilit ces agents des dispositions de l arr t du 24 mars 1967 rappel es ci dessus Consid rant qu aux termes de l article L 813 du code de la sant publique dans sa r daction en vigueur la date de la signature de l arr t du 24 mars 1967 Des arr t s concert s des ministres de la sant publique et de la population de l int rieur et des finances et des affaires conomiques d termineront les conditions dans lesquelles les personnels soumis au pr sent statut pourront titre exceptionnel b n ficier d avantages en nature et recevoir des primes et indemnit s notamment pour travaux p nibles ou insalubres et pour travaux suppl mentaires que les ministres signataires de l arr t du 24 mars 1967 tenaient de ces dispositions la comp tence pour instaurer une prime de service en faveur des agents titulaires ou stagiaires relevant du statut d fini l article L 792 du m me code qu ils tenaient par ailleurs de leur pouvoir g n ral d organisation de leurs services la comp tence pour instaurer dans le cadre des lois et r glements alors en vigueur une prime de service en faveur des agents contractuels plac s sous leur autorit dans ces services qu ils ne pouvaient en revanche comp temment instaurer une telle pr
49. ant rieures des redevances d occupation qui avaient t mises sa charge CE 8 3 SSR 2003 05 19 251850 B Soci t X M Robineau pdt M El Nouchi rapp M Collin c du g 54 Proc dure 54 035 Proc dures institu es par la loi du 30 juin 2000 54 035 02 R f r suspension article L 521 1 du code de justice administrative 54 035 02 03 Conditions d octroi de la suspension demand e 54 035 02 03 01 Moyen propre cr er un doute s rieux sur la l galit de la d cision Existence Moyen tir de ce que le principe de pr caution ne peut s analyser comme un motif d int r t g n ral pouvant justifier la r siliation d une convention d occupation du domaine public 54 035 02 03 01 Pour motiver sa d cision de r silier la convention d occupation du domaine public conclue avec un op rateur de t l phonie mobile en vue de permettre l implantation d un b timent technique et d une antenne hertzienne pour la mise en service d un r seau de t l phonie mobile une collectivit publique s est born e invoquer l application du principe de pr caution sans pour autant faire tat d l ments nouveaux de nature tablir l existence de risques pour la sant publique Le motif d int r t g n ral ainsi invoqu ne peut en principe tre tir de l objet m me de la convention Sauf l ment nouveau intervenu depuis la conclusion de la convention et de nature rendre illicite l objet de cette convention une t
50. au 31 d cembre 1998 ainsi que les int r ts de retard y aff rents que le tribunal ayant rejet sa demande la SARL X fait appel de ce jugement G3 S agissant de l application de la loi Consid rant qu aux termes de l article 256 du code g n ral des imp ts I Sont soumises la taxe sur la valeur ajout e les livraisons de biens et les prestations de services effectu es titre on reux par un assujetti agissant en tant que tel qu aux termes de l article 278 dudit code dans sa r daction alors applicable Le taux normal de la taxe sur la valeur ajout e est fix 20 60 qu aux termes de l article 278 bis du code g n ral des imp ts La taxe sur la valeur ajout e est per ue au taux r duit de 5 50 en ce qui concerne les op rations d achat d importation d acquisition intracommunautaire de vente de livraison de commission de courtage ou de fa on portant sur les produits suivants 2 produits destin s l alimentation humaine qu ainsi les ventes emporter de produits alimentaires b n ficient du taux r duit de taxe sur la valeur ajout e que ne figurant pas dans l num ration de l article 278 bis du code g n ral des imp ts les ventes de produits destin s tre consomm s sur place pr sentent le caract re d une prestation de services passible du taux normal de la taxe Consid rant que s il est constant qu une part des recett
51. avait fait tirer pour la conserver dans son patrimoine priv mais s est livr une exploitation de l oeuvre de son p re de m me nature que celle laquelle celui ci aurait pu se livrer de son vivant et qui a d gag des profits imposables l imp t sur le revenu dans la cat gorie des BNC IMPOTS SUR LES REVENUS ET BENEFICES BENEFICES NON COMMERCIAUX Artistes Artistes des arts graphiques et plastiques H ritiers de ces artistes 19 04 02 01 01 01 19 04 02 05 01 Si les b n fices retir s par les artistes des arts graphiques et plastiques de la vente des oeuvres de leur art sont en vertu des dispositions des 1 et 2 de l article 92 du CGI imposables l imp t sur le revenu dans la cat gorie des b n fices des professions non commerciales les b n fices r alis s par les h ritiers de ces artistes et provenant de la vente d oeuvres de leur auteur pour lesquelles ils ont accompli les interventions que celui ci aurait pu faire ou autoriser de son vivant telles que la r alisation de sculptures en bronze partir d une sculpture en pl tre pr sentent soit le caract re de plus values patrimoniales lorsque les interventions des h ritiers n ont pas t faites en vue de disposer d oeuvres destin es la vente soit le caract re de b n fices des professions non commerciales lorsque les h ritiers se sont livr s une exploitation de l oeuvre conservant la m me nature que l activit laquelle l artiste aurait pu se
52. b n ficiaires des revenus vis s a l article 92 susanalys du code pr cit que d s lors le Sieur X qui ne conteste pas le calcul des bases d imposition n est pas fond demander l annulation du jugement attaqu par lequel le tribunal administratif a rejet sa demande en r duction de l imp t sur le revenu des personnes physiques auquel il a t assujetti au titre de l ann e 1961 DECIDE Non lieu a statuer sur les conclusions de la requ te du Sieur X en tant qu elles ont pour objet la d charge de la taxe compl mentaire a laquelle il a t assujetti au titre des ann es 1961 1964 48 C A A Paris 2 me Chambre 8 avril 2009 N 07PA02934 Ministre du budget des comptes publics et de la fonction publique c Soci t X M Farago Pr sident M Magnard Rapporteur Mme Evgenas Rapporteur public 19 04 01 04 04 B Vu le recours enregistr le ler ao t 2007 pr sent par le Ministre du budget des comptes publics et de la fonction publique le ministre demande la cour 1 d annuler le jugement n 0406322 3 en date du ler mars 2007 par lequel le Tribunal administratif de Melun a accord la soci t X la d charge des compl ments d imp t sur les soci t s et de contributions additionnelles auxquels elle a t assujettie au titre de l exercice clos le 31 d cembre 1997 2 de remettre l imposition litigieuse la charge de la soci t X Vu les autres pi ces du dossier Vu le
53. commun ment appel e loi sur les malades mentaux Krankzinnigenwet A Proc dure d internement en cas d urgence 14 S il y a urgence le bourgmestre a comp tence pour prescrire l admission forc e d un malade mental dans un h pital psychiatrique Aux termes de l article 35 c de la loi il recueille d abord l avis d un psychiatre ou si la chose ne se r v le pas possible d un autre m decin D s qu il a ordonn un internement il informe le procureur de la Reine et lui envoie la d claration m dicale sur laquelle il s est fond A son tour le procureur la communique au plus tard le lendemain au pr sident du tribunal d arrondissement en requ rant le cas ch ant le maintien de l internement Le pr sident statue dans les trois jours S il refuse de la prolonger la privation de libert prend fin la date de sa d cision B Autorisation d internement provisoire 15 L article 12 de la loi habilite entre autres le conjoint d une personne atteinte de troubles mentaux inviter par crit le juge cantonal autoriser de celle ci pour la raison que l int r t de l ordre public ou du patient l exige D apr s l article 16 Elle pr cise dans la mesure du possible si l tat de l int ress rend son audition par le juge inutile ou m dicalement contre indiqu e 16 Le juge accorde article 17 1 de la loi La Cour de cassation Hoge Raad des Pays Bas a interpr t ces derniers mots comme signifiant qu
54. d tablir que le refus de d livrance de ce titre porterait une atteinte disproportionn e sa vie priv e et familiale et m conna trait les stipulations de l article 8 de la convention europ enne de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales Consid rant que Mme X ressortissante marocaine n e en 1977 qui d clare tre entr e en France en 2007 s est mari e avec un compatriote le 2 mars 2006 et qu un enfant est n de cette union le 25 mai 2006 que toutefois eu gard au caract re r cent de son mariage alors qu elle n invoque aucune contrainte ou suj tion particuli re laquelle l exposerait la mise en uvre du regroupement familial dont son mari titulaire d un emploi et d un logement peut solliciter le b n fice et compte tenu des attaches familiales qu elle a conserv es au Maroc o vivent 74 sa m re et la majeure partie de sa fratrie la d cision en litige n a pas port une atteinte disproportionn e au droit au respect de sa vie priv e et familiale et n a d s lors pas m connu les stipulations de la convention pr cit e 2 Consid rant en cinqui me lieu que la requ rante n tablit pas que la d cision l obligeant quitter le territoire fran ais est entach e d erreur manifeste dans l appr ciation de ses cons quences sur sa situation personnelle Consid rant enfin qu aux termes de l article 3 1 de la convention internationale des droits de l
55. d examiner les autres moyens soulev s par le pr fet de Paris Consid rant que ces deux articles visent sauvegarder la diversit commerciale de certains quartiers et r pondent ainsi l un des objectifs mentionn s l article L 121 1 pr cit que se r f rant pour l essentiel la destination actuelle des locaux d terminant pr cis ment leurs champs d application g ographique respectifs l un par une distinction fine de plusieurs cat gories de voies selon leurs vocations et l autre par la d signation d une trentaine de parcelles ou ensembles de parcelles ces dispositions ne peuvent tre regard es comme portant au droit de propri t un atteinte disproportionn e l objectif qu elles poursuivent que d s lors la Ville de Paris est fond e soutenir que c est tort que le Tribunal administratif de Paris a annul ces deux articles D CIDE 32 Article 1 Le jugement n 0700962 du 2 ao t 2007 du Tribunal administratif de Paris est annul en tant qu il a annul les articles UG 2 2 b et UG 2 2 e du r glement du plan local d urbanisme de Paris approuv par la d lib ration du conseil de Paris des 12 et 13 juin 2006 La demande pr sent e par le pr fet de Paris devant le Tribunal administratif de Paris est rejet e en tant qu elle tendait l annulation de ces deux articles 33 D cision n 2000 436 DC du 7 d cembre 2000 19 Consid rant en cinqui me lieu que l art
56. d arrondissement 18 Au sujet de la proc dure l article 29 renvoie l article 23 aux termes duquel le tribunal d arrondissement a la facult mais non l obligation d entendre le malade Dans un arr t du 2 d cembre 1983 NJ 1984 n 164 toutefois la Cour de cassation a jug qu eu gard l article 5 art 5 de la Convention ces dispositions doivent s interpr ter comme conf rant au patient intern le droit d tre entendu et d invoquer tout l ment propre contribuer sa lib ration cela implique le droit non seulement de se faire assister par un avocat mais aussi d exiger la pr sence d un expert qui puisse combattre les arguments de la direction de l h pital PROCEDURE DEVANT LA COMMISSION 19 Dans sa requ te du 18 mai 1984 la Commission n 11509 85 20 La Commission a retenu la requ te le 16 juillet 1986 Dans son rapport du 14 juillet 1988 article 31 art 31 elle EN DROIT I SUR LA VIOLATION ALLEGUEE DE L ARTICLE 5 1 art 5 1 21 La requ rante se pr tend victime d une violation de l art 5 1 qui dans la mesure o elle l invoque se lit ainsi Toute personne a droit la libert et la s ret a L ordonnance autorisant son internement dans un h pital psychiatrique n aurait pas t d cern e dans le respect des voies l gales ce qui aurait entach d irr gularit la d tention litigieuse D abord et surtout En outre ladite ordonnance n au
57. de Paris qui n taient ni l un ni l autre virologue neurologue ou neurop diatre cartaient eux formellement cette seconde tiologie au profit exclusivement de l tiologie virale Toutefois d s lors que l un au moins des rapports d expertise n avait pas exclu l existence d un tel lien de causalit l imputabilit aux vaccinations obligatoires contenues dans le Pentacoq des troubles multiples manifest s par l enfant a dans les circonstances particuli res de l esp ce t regard e comme tablie par la Cour eu gard d une part au bref d lai ayant s par l injection de l apparition des pathologies de l enfant et d autre part la circonstance qu il tait en bonne sant et ne pr sentait aucun ant c dent ces pathologies ant rieurement sa vaccination M et Mme X 3 chambre 4 mars 2009 C N 07PA00866 Rapporteur public M Jarrige Toutefois comme en attestent les conclusions de Terry Olson sur l un de ses arr ts voir CE 9 mars 2007 n 267635 le Conseil d Etat ne s est pas fond pour retenir ce sur les seuls constats d un bref d lai entre la vaccination et l apparition des premiers sympt mes de la pathologie de la bonne sant ant rieure des int ress s et de l absence d ant c dents mais bien aussi m me si ses arr ts ne le font pas toujours appara tre sur la circonstance que si un lien causal classique entre l inoculation du vaccin et
58. de ce qui pr c de que les appelants ne sont pas fond s se plaindre de ce que par le jugement attaqu le tribunal administratif a annul le permis de construire en date du 17 juin 1997 26 C A A Paris 1 re chambre B 17 mai 2001 n 98PAO02618 98PA00373 SCI X M Shilte Pr sident Mme Bosquet Rapporteur M Barbillon Commissaire du Gouvernement Vu D enregistr e au greffe de la cour le 6 f vrier 1998 la requ te pr sent e pour la soci t civile immobili re X repr sent e par son repr sentant l gal r guli rement habilit demeurant audit si ge la soci t civile immobili re X demande la cour 1 d annuler l ordonnance n 975159 du 15 janvier 1998 par laquelle le pr sident de la 4 me chambre du tribunal administratif de Melun a rejet sa demande tendant au sursis l ex cution de l arr t du 24 septembre 1997 par lequel le maire de Bois le Roi l a mise en demeure d interrompre les travaux entrepris sur un immeuble 2 de prononcer le sursis l ex cution de cet arr t Vu II enregistr e au greffe de la cour le 24 juillet 1998 la requ te pr sent e pour la soci t civile immobili re X repr sent e par son repr sentant l gal r guli rement habilit la soci t civile immobili re X demande la cour 1 d annuler le jugement n 975158 du 14 mai 1998 par lequel le tribunal administratif de Melun a rejet sa demande tendant l annulation de l arr t
59. de la pr fecture de police concernant l ouverture des tablissements recevant du public est sans incidence sur l appr ciation qui doit tre port e au regard des dispositions pr cit es de l article L 221 8 1 du code du travail qu enfin le magasin depuis sa r ouverture en octobre 2005 est fr quent par un nombre consid rable de visiteurs qui pour leur grande majorit ne sont pas clients que d autre part une part tr s importante de la client le du magasin V des Champs Elys es est trang re Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que c est tort que le Tribunal administratif de Paris s est fond sur la m connaissance des dispositions de l article L 221 8 1 du code du travail pour annuler la d cision litigieuse du pr fet de Paris en date du 28 d cembre 2005 Consid rant toutefois qu il appartient la cour administrative d appel saisie de l ensemble du litige par l effet d volutif de l appel d examiner les autres moyens soulev s par la f d ration nationale de l habillement nouveaut et accessoires la chambre syndicale des commerces de l habillement textiles nouveaut et accessoires de la r gion parisienne le syndicat f d ration des syndicats CFTC commerce services et force de vente et l union d partementale CFTC Paris devant le Tribunal administratif de Paris C Consid rant en quatri me lieu qu t dit comme il a Consid rant qu il r sulte de
60. de son premier exercice faute pour cette modification d avoir fait l objet de la publication au registre du commerce et des soci t s pr vue par l article 49 du d cret n 84 406 du 30 mai 1984 cette approbation par l A G E doit tout le moins tre regard e comme ent rinant la reprise autoris e par les dispositions pr cit es de l article 5 de la loi du 24 juillet 1966 sur les soci t s commerciales des engagements pris au titre de la p riode courant du 1 ao t 1996 au 10 d cembre suivant par des personnes agissant au nom de la soci t X en formation Ainsi les pertes r sultant de cette reprise pouvaient tre d duites des r sultats du premier exercice de la soci t d s lors que l effet r troactif de l apport ne remontait pas en de de la date laquelle la soci t apporteuse avait cl tur son dernier exercice MINISTRE DU BUDGET DES COMPTES PUBLICS ET DE LA FONCTION PUBLIQUE 2 chambre 8 avril 2009 B N 07PA02934 Rapporteur public Mme Evgenas 7 Selon les d cisions de jurisprudence lorsque les parties sont convenues de donner effet la constitution de la soci t une date ant rieure celle laquelle la personnalit morale de la soci t est acquise une telle convention ne peut en vertu du principe de l annualit de l imp t et de la sp cificit des exercices avoir d effet ant rieurement au jour d ouverture de l exercice au cours duquel la soci t a t immatr
61. des sports Mme Vettraino Pr sident Mme Malvasio Rapporteur M Jarrige Rapporteur public 66 02 04 55 04 02 C Vu le recours enregistr le 5 juin 2007 pr sent par le ministre de la sant de la jeunesse et des sports dont l administration est 14 avenue Duquesne Paris 07 Sp 75350 le ministre de la sant de la jeunesse et des sports demande la cour 1 d annuler le jugement n 0216357 6 1 et 0216362 6 1 en date du 3 avril 2007 par lequel le Tribunal administratif de Paris a annul les d cisions implicites de rejet de la demande d indemnit pr sent e par Mme X et condamn l Etat verser cette derni re une somme de 30 000 euros augment e des int r ts l gaux compter du ler ao t 2002 en r paration du pr judice r sult pour elle de la sanction ill gale dont elle avait fait l objet 2 de rejeter la requ te pr sent e par Mme X devant le Tribunal administratif de Paris Vu les autres pi ces du dossier Vu le code de justice administrative C Consid rant que par jugement du 3 avril 2007 dont il est fait appel le Tribunal administratif de Paris a jug que la responsabilit de l Etat tait engag e raison de la faute constitu e par la le 27 ao t 1993 du Val de Marne la Caisse de mutualit sociale agricole d Ile de France et la Caisse r gionale des commer ants et industriels de France l encontre de Mme X sign e le 23 juillet 1992 du 27 ao t
62. du m me code Consid rant en deuxi me lieu que apr s avoir v rifi la pr sence de toutes les pi ces mentionn es l article L 333 pr cit du code de la sant publique qui devront tre mentionn es sur le LME d entr e pr vu au dernier alin a du m me article que par suite le moyen tir de ce que la d cision par laquelle le directeur du centre hospitalier sp cialis Paul Guiraud de Villejuif a admis M X dans son tablissement le 5 d cembre 1988 n aurait pas t motiv e n est pas fond Consid rant en troisi me lieu qu il ressort des pi ces du dossier que Mme X a tabli le 5 d cembre 1988 une demande manuscrite de placement volontaire au centre hospitalier sp cialis Paul Guiraud de Villejuif concernant son mari que le cernes m dical accompagnant cette demande indique apr s avoir d crit avec pr cision l tat mental de M X que son tat n cessite un placement volontaire dans un tablissement r gi par les articles L 333 et suivants du code de la sant publique qu il se prononce ainsi sur la n cessit de l internement du requ rant qu il r sulte de ce qui pr c de que ce dernier n est pas fond soutenir que la d cision attaqu e m connaf trait les dispositions pr cit es de l article L 333 du code de la sant publique Consid rant en quatri me lieu que selon l l homme et des libert s fondamentales de sauvegarde des droits de e s il
63. enfant du 26 janvier 1990 Dans toutes les d cisions qui concernent les enfants qu elles soient le fait d institutions publiques ou priv es de protection sociale des tribunaux des autorit s administratives ou des organes l gislatifs l int r t sup rieur de l enfant doit tre une consid ration primordiale Consid rant que contrairement ce que soutient la requ rante la d cision contest e n a ni pour objet ni pour effet de la s parer de son enfant qu elle n invoque aucune circonstance faisant obstacle ce que sa vie familiale se poursuive dans son pays d origine que par suite l arr t attaqu n a pas m connu les stipulations susmentionn es de la convention internationale relative aux droits de l enfant Consid rant qu il r sulte de l ensemble de ce qui pr c de que Mme X n est pas fond e soutenir que c est tort que par le jugement attaqu le Tribunal administratif de Paris a rejet sa demande que par voie de cons quence ses conclusions fin d injonction et fin d application des dispositions de l article L 761 1 du code de justice administrative ne peuvent qu tre rejet es DECIDE Rejet 75 C A A Paris 8 me Chambre 17 avril 2009 N 08PA02597 M X M Roth Pr sident M Privesse Rapporteur Mme Desticourt Rapporteur public 335 01 03 C Vu la requ te et le m moire compl mentaire enregistr s respectivement les 16 mai et 22 ao t 2008
64. existait pas et d autre part la question de proc dure propre au recours de plein contentieux tendant l allocation de dommages et int r ts Et apr s avoir constat l irrecevabilit des seules conclusions indemnitaires le juge d appel n a annul l ordonnance qu en tant qu elle avait statu sur les conclusions d exc s de pouvoir M X 6 chambre 30 mars 2009 C N 06PA04186 Rapporteur publie Mme Dely Comp C A A Douai 11 avril 2006 n 04DA01010 arr t selon lequel la recevabilit de certaines des conclusions cart es comme irrecevables suffit rendre irr guli re l ensemble de l ordonnance Implicitement mais n cessairement la solution retenue par la C A A de Paris autorise l utilisation de l article R 222 1 4 du code de justice administrative pour rejeter comme manifestement irrecevable une partie des conclusions d une requ te RESPONSABILIT DE LA PUISSANCE PUBLIQUE 13 COLLABORATEURS OCCASIONNELS 15 En demandant une soci t d assurer le pompage et l vacuation des eaux r siduaires g n r es par l arrosage d un incendie le maire a fait usage des pouvoirs de police g n rale qui lui sont reconnus par les dispositions de l article L 2212 2 5 du C G C T au nombre desquels figure le soin de pr venir et faire cesser les pollutions de toute nature telles que les incendies et les inondations La soci t ainsi requise par le maire de participer au s
65. international de New York relatif aux droits civils et politiques Vu le code de la sant publique Vu le code de justice administrative C Consid rant que sur la base d un certificat m dical tabli le 7 septembre 1997 par un m decin attach aux urgences de l h pital Rothschild tablissement o Mme X s tait pr sent e pour y faire constater des pigmentations cutan es sur le cou en imputant ces l sions corporelles son voisinage soutenant notamment que des produits toxiques taient depuis plus d un an diffus s par la porte de son appartement et les conduits de poubelle de son immeuble et la demande de l administrateur de garde du centre Esquirol l int ress e a t admise le 7 septembre 1997 sous le r gime de l article L 333 du code de la sant publique en hospitalisation sur demande d un tiers qu elle a t maintenue en hospitalisation par d cisions des 8 septembre 1997 19 septembre 1997 20 octobre 1997 20 novembre 1997 et 20 d cembre 1997 et est sortie de l h pital le 22 d cembre 1997 que Mme X fait appel du jugement du 5 avril 2007 par lequel Tribunal administratif de Melun a rejet d une part pour tardivet sa demande tendant l annulation de la d cision du 7 septembre 1997 d autre part comme non fond es ses conclusions dirig es contre les d cisions sus rappel es la maintenant sous le r gime de l article L 333 du code de la sant publique C Sur le bie
66. la personnalit morale sont tenues solidairement et ind finiment des actes ainsi accomplis moins que la soci t apr s avoir t r guli rement constitu e et immatricul e ne reprenne les engagements souscrits Ces engagements sont alors r put s avoir t souscrits d s l origine par la soci t Consid rant que le ministre fait valoir titre subsidiaire que la soci t X ne saurait en tout tat de cause prendre en compte les r sultats de l activit litigieuse r alis s avant la date d ouverture de son premier exercice fix e par ses statuts au 10 d cembre 1996 que toutefois supposer m me que l approbation par l assembl e g n rale extraordinaire du 23 d cembre 1996 de la soci t X du contrat d apport d actif en cause lequel mentionnait la reprise au ler ao t 1996 des r sultats de l activit r alis e au moyen des biens apport s par Y ne puisse quivaloir au d placement cette date de l ouverture de son premier exercice faute pour cette modification d avoir fait l objet de la publication au registre du commerce et des soci t s pr vue par l article 49 du d cret n 84 406 du 30 mai 1984 ladite approbation doit tout le moins tre regard e comme ent rinant la reprise autoris e par les dispositions pr cit es de l article 5 de la loi du 24 juillet 1966 sur les soci t s commerciales des engagements pris au titre de la p riode courant du ler ao t 1996 au 10 d cembre sui
67. le d veloppement de ces pathologies n tait pas actuellement tabli par la science il existait suffisamment d avis autoris s pour admettre qu elle puisse jouer un r le d clenchant chez certaines personnes Ainsi dans l affaire Schwartz la 19 haute Assembl e a relev que les rapports d expertise s ils ne l ont pas affirm n ont pas exclu l existence d un tel lien de causalit Ainsi d s lors qu au cas d esp ce les crit res pr cit s taient remplis et que l expert d sign par le ministre qui ne pouvait tre suspect de partialit mais aussi un minent virologue qui avait aussi mis un avis en toute ind pendance avaient conclu la plausibilit du lien de causalit litigieux la Cour l a regard comme tabli et la responsabilit de l Etat comme engag e raison des cons quences dommageables de la vaccination D CISIONS DU CONSEIL D ETAT JUGE DE CASSATION 3 D cision du 11 mars 2009 n 308874 308890 F d ration nationale de l habillement nouveaut et accessoires et autres Le pr fet de Paris avait d livr une soci t une autorisation de d rogation au repos dominical pour son magasin situ avenue des Champs lys es class e zone touristique d affluence exceptionnelle d cision qui avait t annul e en premi re instance au motif que l activit principale de ce magasin savoir la vente de bagages d articles de voyage de maroquinerie de v tements et d accessoires ne pouv
68. mise disposition des pl tres qui lui appartenaient doivent tre regard es comme le produit d une exploitation de l uvre du sculpteur Maillol de m me nature que celle que l artiste aurait pu avoir de son vivant et non comme celui de la vente d l ments du patrimoine priv de l int ress e que d s lors c est bon droit que l administration les a assujetties en application des dispositions pr cit es du code g n ral des imp ts la taxe sur la valeur ajout e au taux r duit de 5 5 pr vu l article 278 septies du m me code Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que Mme X n est pas fond e soutenir que c est tort que le Tribunal administratif de Paris a rejet ses requ tes qu il n y a pas lieu de condamner l tat qui n est pas la partie perdante payer Mme X la somme qu il demande au titre des frais expos s par elle et non compris dans les d pens DECIDE Rejet 44 45 CE 7 9SSR 1988 03 23 48131 B M Ducamin pdt M Querenet rapp M Fouquet c du g IMPOTS SUR LES REVENUS ET BENEFICES BENEFICES INDUSTRIELS ET COMMERCIAUX 19 04 02 01 01 01 19 04 02 05 01 Si les b n fices retir s par les artistes des arts graphiques et plastiques de la vente des oeuvres de leur art sont en vertu des dispositions des 1 et 2 de l article 92 du CGI imposables l imp t sur le revenu dans la cat gorie des b n fices des professions non commerciales les b
69. n fices r alis s par les h ritiers de ces artistes et provenant de la vente d oeuvres de leur auteur pour lesquelles ils ont accompli les interventions que celui ci aurait pu faire ou autoriser de son vivant telles que la r alisation de sculptures en bronze partir d une sculpture en pl tre pr sentent soit le caract re de plus values patrimoniales lorsque les interventions des h ritiers n ont pas t faites en vue de disposer d oeuvres destin es la vente soit le caract re de b n fices des professions non commerciales lorsque les h ritiers se sont livr s une exploitation de l oeuvre conservant la m me nature que l activit laquelle l artiste aurait pu se livrer de son vivant soit enfin de b n fices industriels et commerciaux lorsque les interventions des h ritiers ont t faites des fins sp culatives ou selon des proc d s commerciaux c est dire notamment lorsque le nombre des tirages r alis s partir du mod le original exc de ce qui est usuellement admis dans le domaine des oeuvres d art ex cut es de la main de l artiste Le contribuable a fait tirer des bronzes partir d oeuvres en pl tre r alis es par son p re en se conformant quant au nombre de fontes par sujet aux usages de la profession dont il a vendu quelques exemplaires par l entremise d une galerie sp cialis e qui lui a revers 66 du prix obtenu Ainsi il ne peut tre regard comme ayant vendu occasionnellement une oeuvre qu il
70. personnes arr t es ou d tenues l article 5 4 art 5 4 consacre aussi leur droit voir rendre dans un bref d lai partir de son introduction une d cision judiciaire mettant fin leur privation de libert si elle se r v le ill gale Or ni la fuite de la requ rante ni m me l octroi d un cong l essai ne pouvaient remplacer pareille d cision Apr s avoir quitt d elle m me l h pital Mme V aurait pu tout moment y tre ramen e de force Le cong n y changea rien dans son optique elle la d cision de l h pital n ayant pu tre port e sa connaissance elle dut continuer craindre de devoir r int grer l tablissement Partant la p riode pertinente va du d p t de la demande d largissement qu il faut en l esp ce assimiler un recours contre l ordonnance d internement au jugement d largissement soit du 6 d cembre 1983 au 7 mai 1984 36 La proc dure s tendit par cons quent sur cinq mois Dans les circonstances particuli res de la cause la Cour estime ce laps de temps excessif Ainsi que la requ rante le souligna dans ladite demande le juge ne l avait pas entendue avant d autoriser son internement De plus le manquement l obligation d informer l int ress e de la mesure prise son gard put retarder sensiblement l exercice du recours Il existait donc des raisons pressantes d viter toute lenteur Or de l aveu m me du Gouvernement le procureur de la Reine saisi le 20 d cembre
71. redevances domaniales l occupation de son domaine public par le r seau de distribution d eau Or ce motif purement budg taire tranger l int r t du domaine mais touchant la cause m me des conventions alors que n est survenu aucun v nement nouveau affectant leur ex cution ne constitue pas un motif d int r t g n ral de nature justifier qu il soit mis fin avant terme aux conventions qui r gissaient l occupation du domaine de l E P A D par les ouvrages du service public g r par la soci t 10 Soci t X venant aux droits de la C G E 17 chambre 2 avril 2009 C N 07PA01778 Rapporteur public M Bachini ETRANGERS 9 S JOUR 1 Un ressortissant tranger contestait la d cision de refus que le pr fet de Seine et Marne avait oppos e le 21 octobre 2007 cons cutivement au rejet de sa demande d asile par l O F P R A confirm en dernier lieu par la cour nationale du droit d asile sa demande d admission au s jour en qualit de r fugi Post rieurement l enregistrement de sa requ te d appel le pr fet de la Seine Saint Denis d partement dans lequel l int ress avait d m nag lui a d livr un titre de s jour temporaire portant la mention salari valable du 22 d cembre 2008 au 21 d cembre 2009 Toutefois la Cour a estim que cette circonstance ne privait pas d objet le recours dirig contre le refus ant rieur de s jour pris
72. s agit de la d une d un alcoolique d un toxicomane ou d un personne susceptible de propager une maladie contagieuse vagabond qu ainsi qu il a t dit ci au dessus attaqu e se r f re un moment des faits qu elle pr cit es sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales que les conditions de mise ex cution de la d cision attaqu e sont sans influence sur sa conformit aux stipulations invoqu es Consid rant en dernier lieu que le moyen tir de ce que la d cision attaqu e m conna trait les stipulations du paragraphe 4 de l article 5 de la convention europ enne de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales aux termes desquelles Toute personne priv e de sa libert par arrestation ou d tention a le droit d introduire un recours devant un tribunal afin qu il statue bref d lai sur la l galit de sa d tention et ordonne sa lib ration si la d tention est ill gale manque en fait Consid rant qu il r sulte de tout ce qui pr c de que M X n est pas fond soutenir que c est tort que par le jugement attaqu le tribunal administratif de Paris a rejet ses demandes tendant l annulation de la pr tendue d cision du 4 d cembre 1988 pronon ant son admission et son maintien l infirmerie psychiatrique de la pr fecture de police ainsi que de la d cision d admission sous le r gime du placement volontaire en d
73. soci t X la d charge des compl ments d imp t sur les soci t s et de contributions additionnelles auxquels elle a t assujettie en cons quence de ce redressement Sur la demande de la soci t X Consid rant qu aux termes de l article 38 du code g n rale des imp ts applicable en mati re d imp t sur les soci t s en vertu des dispositions de l article 209 du m me code 1 Le b n fice imposable est le b n fice net d termin d apr s les r sultats d ensemble des op rations de toute nature effectu es par les entreprises 2 Le b n fice net est constitu par la diff rence entre les valeurs de l actif net la cl ture et l ouverture de la p riode dont les r sultats doivent servir de base l imp t diminu des suppl ments d apports et augment des pr l vements effectu s au cours de cette p riode par les associ s Consid rant en premier lieu qu aux termes de l article 372 2 de la loi du 24 juillet 1966 sur les soci t s La fusion ou la scission prend effet 1 En cas de cr ation d une ou plusieurs soci t s nouvelles la date d immatriculation au registre du commerce et des soci t s de la nouvelle soci t ou de la derni re d entre elles 2 Dans les autres cas la date de la derni re assembl e g n rale ayant approuv l op ration sauf si le contrat pr voit que l op ration prend effet une autre date laquelle ne doit tre ni post rieure la date de
74. t n est pas fond e soutenir qu elle aurait ex cut les prestations en cause dans le cadre d un march public conclu avec la direction r gionale des affaires culturelles de la r gion le de France Consid rant en second lieu que l existence d un contrat tacite ne saurait pas davantage r sulter des documents susmentionn s et notamment de la t l copie pr cit e manant de la direction r gionale des affaires culturelles de la r gion le de France d pourvue de toute signature faute de comporter l expression d un accord de volont sur la chose et sur le prix par un repr sentant du ma tre d ouvrage habilit pour engager contractuellement l tat Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que la soci t X n est pas fond e soutenir que c est tort que par le jugement attaqu le Tribunal administratif de Paris a rejet sa demande tendant la condamnation de l Etat lui payer la somme pr cit e sur le fondement de la responsabilit contractuelle Consid rant qu il r sulte de l instruction et qu il n est pas s rieusement contest que pour r pondre la demande de l administration mat rialis e par les diff rents crits susrappel s la soci t X a d r aliser les prestations en cause en l absence de contrat alors m me qu elles auraient d faire l objet d un march pass dans les conditions du code des march s publics et notamment apr s mise en concurrence que d s lors la direct
75. tention est infond e Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que la commune de Croissy Beaubourg n est pas fond e soutenir que c est tort que par le jugement attaqu du 23 juillet 2007 le Tribunal administratif de Melun l a condamn e indemniser la soci t X DECIDE Rejet 107 C A A Paris 4 me Chambre 4 juillet 2006 n 06PA00380 Soci t X M Merloz Pr sident Mme Corouge Rapporteur M Trouilly Commissaire du gouvernement 135 02 03 02 C Vu la requ te enregistr e le ler f vrier 2006 pr sent e pour la soci t X la soci t X demande la cour 1 d annuler l ordonnance n 01 1755 du 18 novembre 2005 par laquelle le juge des r f r s du Tribunal administratif de Melun a rejet comme port e devant une juridiction incomp tente pour en conna tre sa demande tendant la condamnation de la commune de Croissy Beaubourg lui verser la somme de 579 897 F 88 404 euros avec int r ts compter du 19 mai 2000 2 de condamner la commune de Croissy Beaubourg lui verser ladite somme avec int r ts et capitalisation des int r ts ainsi que 6 000 euros au titre de l article L 761 1 du code de justice administrative Vu les autres pi ces du dossier Vu l ordonnance n 59 63 du 6 janvier 1959 relative aux r quisitions de biens et de services Vu le code g n ral des collectivit s territoriales Vu le code de justice administrative C Consid rant
76. tout ce qui pr c de que la soci t anonyme V et la soci t des magasins V sont fond es soutenir que c est tort que par son jugement du 31 mai 2006 le Tribunal administratif de Paris a annul la d cision du pr fet de Paris en date du 28 d cembre 2005 DECIDE Article 1 Le jugement du Tribunal administratif de Paris en date du 31 mai 2006 est annul en tant que dans son article ler il a annul la d cision en date du 28 d cembre 2005 par laquelle le pr fet de Paris a autoris la soci t en nom collectif des magasins V et la soci t anonyme V donner le repos hebdomadaire par roulement aux salari s employ s dans le magasin l enseigne V sis avenue des Champs lys es Paris 8 me 132 CE 1 6 SSR 23 mars 2009 no 312446 Centre hospitalier de Montereau M Boulanger Rapporteur Mlle Courr ges Rapporteur public Vu le pourvoi sommaire et le m moire compl mentaire enregistr s les 22janvier et 21 avril 2008 au secr tariat du contentieux du Conseil d Etat pr sent s pour le centre hospitalier de Montereau le centre hospitalier de Montereau demande au Conseil d Etat 1 d annuler l arr t du 20 novembre 2007 par lequel la cour administrative d appel de Paris a rejet sa demande tendant d une part l annulation du jugement du 5 juillet 2006 du tribunal administratif de Melun annulant la d cision du 17 novembre 2005 du directeur de ce centre hospitalier refusant d attribue
77. 001 du tribunal administratif de Nice est annul en tant qu il condamne POPAM verser M X une indemnit de 18 990 36 euros au titre du pr judice mat riel subi par l int ress du fait de la fin de son contrat de directeur de cabinet Article 3 Les conclusions incidentes pr sent es en appel par M X et sa demande devant le tribunal administratif de Nice tendant l indemnisation du pr judice mat riel li la fin de son contrat de directeur de cabinet sont rejet es 42 C A A Paris 2 me Chambre 25 mars 2009 N 07PA01986 Mme X M Farago Pr sident M Magnard Rapporteur Mme Evgenas Rapporteur public 19 04 02 05 01 C Vu la requ te enregistr e le 8 juin 2007 pr sent e pour Mme X Mme X demande la cour 1 de r former le jugement n 0015545 2 0015551 2 0205848 2 0309511 2 0418270 2 en date du 3 avril 2007 par lequel le Tribunal administratif de Paris a rejet sa demande tendant la d charge des cotisations suppl mentaires l imp t sur le revenu auxquelles elle a t assujettie au titre des ann es 1993 1994 1995 1996 et 1999 la d charge des rappels de taxe sur la valeur ajout e mis sa charge et relatifs la p riode correspondant aux ann es 1993 1994 1995 et 1996 et la r duction de la cotisation l imp t sur le revenu laquelle elle a t assujettie au titre de l ann e 2000 ainsi que des p nalit s y aff rentes 2 de lui accorder la d charge sollicit e
78. 04 045 02 D claration de travaux ayant pour objet de r gulariser un changement d affectation non autoris Autorisation ill gale 1 68 04 045 02 1 Rappr 1986 07 09 Mme X p 201 35 CE SSR 2006 10 25 289515 BMinistre des transports de l quipement du tourisme et de la mer M Stirn pdt M Delion rapp M Glaser c du g 68 Urbanisme et am nagement du territoire 68 03 Permis de construire 68 03 01 Travaux soumis au permis 68 03 01 01 Pr sentent ce caract re Travaux d am nagement d une construction existante Condition avant l intervention de l ordonnance du 8 f vrier 2005 Changement de destination de cette construction 68 03 01 01 36 CE 3 5 SSR 1997 07 09 146061 A Commune de Meg ve M Gentot pdt M Courtial rapp M Touvet c du g PLANS D OCCUPATION DES SOLS PRESCRIPTIONS POUVANT LEGALEMENT FIGURER DANS UN P O S Absence Prescription imposant une surface minimale des logements 68 01 01 01 03 01 37 C A A Paris 3 me Chambre 18 mars 2009 N 07PA02480 Acad mie fran aise Mme Vettraino Pr sident Mme Malvasio Rapporteur M Jarrige Rapporteur public 01 02 03 05 01 01 06 02 01 33 01 01 C Vu la requ te enregistr e le 10 juillet 2007 pr sent e pour l Acad mie fran aise dont le si ge est 23 quai de Conti Paris 75006 l Acad mie fran aise demande la cour 1 d annuler le jugement n 0502466 en date du 30 mai 2007 par leque
79. 05 au secr tariat du contentieux du Conseil d Etat pr sent s pour M X M X demande au Conseil d Etat 1 d annuler l arr t du 24 mai 2005 de la cour administrative d appel de Marseille en tant qu il a d une part r form le jugement du 11 juin 2001 du tribunal administratif de Nice en jugeant que M X ne pouvait pr tendre l indemnisation d aucun pr judice li la rupture de son contrat de directeur de cabinet et en fixant l indemnisation du pr judice moral 14 000 euros et d autre part rejet les conclusions incidentes de M X tendant l indemnisation de la perte du v hicule de fonctions dont il b n ficiait en qualit de directeur de cabinet du directeur g n ral de l office public d habitations loyer mod r de la ville de Nice et des Alpes Maritimes OPAM et au versement de dommages int r ts en r paration du pr judice moral et des troubles dans les conditions d existence r sultant de la rupture de son contrat de directeur de cabinet 2 r glant l affaire au fond de condamner l office public d habitations loyer mod r de Nice et des Alpes Maritimes lui verser la somme de 64 578 07 euros avec int r ts et capitalisation des int r ts chus au 18 novembre 2001 Vu les autres pi ces du dossier Vu la loi n 84 16 du 11 janvier 1984 Vu la loi n 84 53 du 26 janvier 1984 Vu le code de justice administrative C Consid rant qu il ressort des pi ces du
80. 06 F d ration nationale de l industrie h teli re et syndicat national de la restauration publique organis e au motif qu en fixant une r partition forfaitaire au sein du chiffre d affaires entre les ventes emporter et celles consommer sur place en fonction de la superficie mise disposition de la client le ces instructions non aient une r gle de droit qui n est pas pr vue par la loi La Cour consid re que cette annulation ne faisait pas obstacle au contribuable de s en pr valoir Selon l article L 80 A du L P F en effet aucun rehaussement ne peut tre poursuivi lorsque le contribuable a appliqu un texte fiscal selon l interpr tation que l administration avait fait conna tre par ses instructions ou circulaires publi es et qu elle n avait pas rapport e la date des op rations en cause Au regard de cette garantie il y a lieu d assimiler une annulation contentieuse une abrogation de sa doctrine par l administration elle m me elle ne vaut que pour l avenir le l gislateur ayant clairement voulu que le contribuable qui a appliqu la doctrine en vigueur ne puisse subir de rehaussement Chronique J Turot p 535 sous CE 4 mai 1990 n 55124 55137 Section Association freudienne M Robinet RJF 6 90 n 674 DOMAINE 8 DOMAINE PUBLIC R siliation avant terme par l Etablissement public pour l am nagement de la r gion de la D fense E P A D des conventions d occupation titre gratuit de son domai
81. 917 ou 3 juin 1998 n 124281 Le moyen tir de la m connaissance de ces stipulations est donc op rant l encontre d une hospitalisation la demande d un tiers d cid e par le directeur de l h pital psychiatrique apr s v rification des conditions l gales existence au dossier d une demande manant d un tiers au sens de la loi et des deux certificats m dicaux circonstanci s requis Par cet arr t la Cour distingue les r ponses apporter au moyen tir de la m connaissance de l obligation d information de toute personne priv e de libert la suite d une arrestation ou d un placement en r tention affirm e par les stipulations conventionnelles pr cit es selon que ce moyen est invoqu l encontre d un arr t pr fectoral d hospitalisation d office ou d une d cision directoriale d admission en hospitalisation la demande d un tiers Pour l hospitalisation d office qui ne peut r sulter que d une d cision crite et motiv e en droit et en fait sans qu y fasse obstacle le secret m dical CE S 28 juillet 2000 M E A n 151068 recueil p 347 le Conseil a 13 tabli une distinction entre la m connaissance de l obligation de motivation qui rend l hospitalisation d office ill gale et la violation de l obligation d information une fois la d cision d hospitalisation d office prise qui se rattachant l ex cution de cette mesure privative de libert est sans influence sur sa l
82. 961 1962 1963 1964 et 1965 Vu la loi du 11 mars 1957 le code g n ral des imp ts l ordonnance du 31 juillet 1945 le d cret du 30 septembre 1953 Sur les conclusions relatives la taxe compl mentaire mise la charge du Sieur X au titre des ann es 1961 1962 1963 et 1964 consid rant que par d cision en date du 7 mai 1969 post rieure l introduction du pourvoi le directeur d partemental des imp ts a accord le d gr vement de la taxe compl mentaire laquelle a t assujetti le Sieur X au titre des ann es 1961 1962 1963 et 1964 qu ainsi l int ress a obtenu satisfaction sur ce point que d s lors les conclusions susmentionn es concernant la taxe compl mentaire sont devenues sans objet Sur les conclusions relatives a l imp t sur le revenu des personnes physiques aff rent aux ann es 1962 1963 et 1964 ainsi qu la taxe compl mentaire relative l ann e 1965 Cons qu il r sulte des dispositions combin es des articles 1931 et 1936 1 du code g n ral des imp ts puis des articles 1931 et 1939 1 du m me code qu une demande relative aux contributions directes et taxes assimil es n est recevable devant le tribunal administratif que si elle a t pr c d e d une r clamation adress e au directeur des imp ts contributions directes Cons que le Sieur X dans sa r clamation en date du 9 ao t 1966 adress e au directeur des imp ts se bornait demander la r duction de l imp t sur l
83. CONTRACTUELS 1 LICENCIEMENT a Contrat de recrutement du chauffeur du secr taire perp tuel de l Acad mie fran aise entach d irr gularit raison de l incomp tence de son signataire b Impossibilit de r gularisation du contrat ou de la situation de l int ress non tablie Absence de comp tence li e pour prononcer le licenciement Ill galit du licenciement Annulation 4 a Avant l entr e en vigueur de la loi de programme pour la recherche du 18 avril 2006 qui a conf r l Acad mie fran aise un statut particulier de personne morale de droit public librement administr e par ses membres la comp tence en mati re de gestion du personnel de cet tablissement appartenait l Institut de France dans le cadre d une gestion administrative commune aux acad mies le composant dont l Acad mie fran aise En l absence d autonomie d volue en la mati re l Acad mie fran aise avant l entr e en vigueur de la loi pr cit e le secr taire perp tuel de cet tablissement n tait pas comp tent pour recruter par contrat en septembre 1993 un chauffeur dont le licenciement a t prononc en septembre 2002 b Alors m me que le contrat de recrutement tait entach d irr gularit l administration tait tenue de proposer l agent concern une r gularisation de ce contrat afin que son ex cution se poursuive r guli rement Or l Acad mie fran aise n tablissait pas contrairemen
84. L 313 6 qu aux termes de l article 8 de la directive europ enne susvis e du 25 novembre 2003 relative au statut des ressortissants de pays tiers r sidents de longue dur e Permis de s jour de r sident de longue dur e CE 1 Le statut de r sident de longue dur e est permanent sous r serve de l article 9 2 Les tats membres d livrent au r sident de longue dur e le permis de s jour de r sident de longue dur e CE Ce permis a une dur e de validit d au moins cinq ans A son ch ance il est renouvelable de plein droit au besoin sur demande 3 Le permis de s jour de r sident de longue dur e CE peut tre mis sous forme de vignette adh sive ou de document s par Il est mis selon les r gles et le mod le type pr vus par le r glement n 1030 2002 CE du Conseil du 13 juin 2002 tablissant un mod le uniforme 73 de titre de s jour pour les ressortissants de pays tiers Sous la rubrique cat gorie du titre de s jour les Etats membres inscrivent r sident de longue dur e CE Consid rant que Mme X soutient qu elle est titulaire d une carte de r sident de longue dur e CE et est en cons quence en droit d obtenir en France une carte de s jour temporaire qu il ressort toutefois des pi ces du dossier que la demande de carte de r sident permanent qu elle a form e le 27 octobre 2003 devant les autorit s espagnoles est ant rieure l intervention de la directive
85. LA LETTRE DE LA COUR ADMINISTRATIVE D APPEL DE PARIS S LECTION D ARR TS RENDUS EN MARS ET AVRIL 2009 A e _ __ _ _ _ __ Avertissement Attention ce document comporte 137 pages en raison de liens hypertexte N imprimer donc que ce qui est n cessaire AU SOMMAIRE DE CE NUMERO 1 ARR TS DU MOIS 2 RUBRIQUES Agents contractuels n 1 Collectivit s territoriales n 2 Contributions et taxes n 3 4 5 6 et 7 Domaine n 8 Etrangers n 9 Police administrative n 10 Proc dure n 11 et 12 Responsabilit de la puissance publique n 13 14 15 16 et 17 3 DECISIONS DU CONSEIL D ETAT JUGE DE CASSATION Directeur de la publication Bruno Martin Laprade Comit de r daction Bruno Bachini Claudine Brian on Isabelle Dely Chantal Descours Gatin Odile Desticourt Janine Evgenas Antoine Jarrige S verine Larere Fran ois Leli vre Fr d rique de Ligni res Yves Marino Jean Christophe Niollet Dominique Samson Secr taire de r daction Brigitte Dupont ISSN 1293 5344 ARR TS DU MOIS 1 Arr t n 06PA00937 B Commune de Maincy 2 avril 2009 Formation pl ni re Rapporteur public M Bachini conclusions contraires Urbanisme Permis de construire pour r aliser des travaux d am nagement sur une construction existante inoccup e depuis de nombreuses ann es Port e de l article ND 1 du P O S de la commune p
86. Polyn sie fran aise en ce qu il pr voit que l emploi de ma tre d h tel relevant du 4 me groupe indiciaire et les emplois des 5 me et 6 me groupes indiciaires peuvent tre pourvus de mani re permanente par des agents non titulaires soumis au statut des emplois du cabinet du pr sident de l assembl e de la Polyn sie fran aise d fini par ladite d lib ration 2 de rejeter la demande pr sent e par M X devant Tribunal administratif de la Polyn sie fran aise Vu les autres pi ces du dossier Vu la loi organique n 2004 192 du 27 f vrier 2004 portant statut d autonomie de la Polyn sie fran aise Vu la loi n 2004 193 du 27 f vrier 2004 compl tant le statut d autonomie de la Polyn sie fran aise Vu la d lib ration n 95 215 AT du 14 d cembre 1995 portant statut g n ral de la fonction publique du territoire de la Polyn sie fran aise Vu la d lib ration n 2004 111 APF du 29 d cembre 2004 portant statut du personnel de l assembl e de la Polyn sie fran aise Vu le d cret n 87 1004 du 16 d cembre 1987 relatif aux collaborateurs de cabinet des autorit s territoriales Vu le code de justice administrative C Consid rant qu aux termes de la d lib ration litigieuse du 23 septembre 2005 relative au statut des emplois du cabinet du pr sident de l assembl e de la Polyn sie fran aise Article 1 Le pr sident de l assembl e de la Polyn sie fran aise dispose d un cabinet charg
87. Vu le code de justice administrative C Consid rant qu aux termes de l article 345 7 du code des imp ts de la Polyn sie fran aise relatif aux assujettis partiels la taxe sur la valeur ajout e Les assujettis qui ne r alisent pas exclusivement des op rations entrant dans le champ d application de la taxe sur la valeur ajout e ou des op rations ouvrant droit d duction sont autoris s d duire une fraction de la taxe sur la valeur ajout e qui a grev ces biens et services dans les limites ci apr s lorsque les biens autres que les immobilisations et services concourent exclusivement la r alisation d op rations ouvrant droit d duction la taxe qui les a grev s est d ductible lorsque les biens autres que les immobilisations et services concourent exclusivement la r alisation d op rations n ouvrant pas droit d duction la taxe qui les a grev s n est pas d ductible lorsque les biens autres que les immobilisations et services concourent la r alisation d op rations dont les unes ouvrent droit d duction et les autres n ouvrent pas droit d duction et pour les immobilisations seule une fraction de la taxe qui les a grev s est d ductible selon le prorata pr vu aux articles 345 8 et 345 9 que selon l article 345 8 du m me code La d duction n est admise que pour la fraction de taxe gale au montant total de la taxe acquitt e multipli e par le rapport exi
88. a d cision du pr fet de Paris du 28 d cembre 2005 autorisant la soci t anonyme V donner le repos hebdomadaire par roulement aux salari s employ s dans le magasin l enseigne V sis avenue des Champs lys es Paris 8 me 2 de rejeter la demande de premi re instance C Vu les autres pi ces du dossier Vu le code de justice administrative Vu le code du travail C Consid rant que la soci t anonyme V la soci t en nom collectif des magasins V et le ministre de l emploi de la coh sion sociale et du logement se bornent demander dans leurs conclusions d appel l annulation du jugement attaqu en tant que dans son article 1 il a annul la d cision en date du 28 d cembre 2005 par laquelle le pr fet de Paris a autoris la soci t en nom collectif des magasins V et la soci t anonyme V donner le repos hebdomadaire par roulement aux salari s employ s dans le magasin l enseigne V sis avenue des Champs Elys es Paris 8 me ba Consid rant qu aux termes de I Le repos hebdomadaire doit tre donn le dimanche qu aux termes de I du m me code Lorsqu il est tabli que le repos simultan le dimanche de tout le personnel d un tablissement serait pr judiciable au public ou compromettrait le fonctionnement normal de cet tablissement le repos peut tre donn soit toute l ann e soit certaines poques de l ann e seulement suivant l
89. absence de c sarienne R paration de la fraction des pr judices subis par les parents correspondant la chance perdue par leur enfant d chapper un d c s du fait de cette faute Evaluation au cas d esp ce de cette perte de chance 95 L expert d sign par le juge des r f r s avait conclu sans aucune ambigu t que le choix du m decin de retarder une extraction de l enfant qui s imposait et laquelle rien ne faisait obstacle tait l origine de la mort certaine de l enfant m me si c tait un h matome r tro placentaire qui tait l origine de la souffrance foetale aigu Le centre hospitalier soutenait en revanche bon droit qu il ne pouvait tre condamn qu r parer la fraction des pr judices subis par les parents correspondant la chance perdue par leur enfant d chapper un d c s du fait de l absence de c sarienne et non leur int gralit La Cour a eu gard aux risques de d c s de l enfant apr s son extraction du fait de sa pr maturit valu cette perte de chance 95 M et Mme X 3 me chambre 15 avril 2009 C N 07PA03078 Rapporteur public M Jarrige 18 titre de comparaison le professeur Milliez avait dans une pr c dente affaire CAA de Paris 1 avril 2009 M X n 07PA03433 estim un pourcentage de 80 l ampleur de la chance perdue par un enfant d chapper un d c s cons cutif un pisode de souffrance foetale a
90. ainsi obtenues entre 1993 et 1996 et vers Mme X en cr ditant son compte courant dans la galerie une fraction correspondant 60 du prix de vente pour les prix inf rieurs ou gaux 1 000 000 F et 90 pour les prix sup rieurs 1 000 000 F Ces sommes ont t constat es en charges d ductibles des r sultats de la galerie En raison de cette mise disposition contre r mun ration Mme X qui ne saurait utilement se pr valoir de la double circonstance inop rante tir e de ce que les pl tres en litige lui appartenaient titre priv et de ce qu elle aurait ainsi proc d un apport son entreprise individuelle doit tre regard e comme tant intervenue en vue de disposer d uvres destin es la vente et comme s tant livr e une exploitation de l uvre du sculpteur Maillol de m me nature que celle que l artiste aurait pu avoir de son vivant et cela alors m me qu elle n aurait accord l autorisation d diter que pour cinq uvres en 1993 et trois uvres en 1994 Ainsi les sommes per ues en contrepartie doivent tre regard es comme des recettes taxables dans la cat gorie des b n fices non commerciaux et non comme le produit de la vente d un l ment du patrimoine priv de l int ress e Mme X 2 chambre 25 mars 2009 C N 07PA01986 Rapporteur public Mme Evgenas Les produits r sultant de la vente d uvres d art par les h ritiers d un artiste conservent le ca
91. ait tre regard e comme entrant dans le champ d application de l article L 221 8 1 du code du travail num rant limitativement les cas de d rogations susceptibles d tre accord es la r gle du repos dominical Par un arr t du 28 mai 2007 n 06PA02061 06PA02617 SA X Ministre de l emploi de la coh sion sociale et du logement Lettre de la Cour n 97 juin 2007 la Cour s est fond e pour infirmer le dispositif du jugement sur ce que le magasin mettait en vente des articles de maroquinerie joaillerie v tements et accessoires qui pouvaient tre regard s comme tant au moins pour une certaine cat gorie de client le trang re au nombre des attraits touristiques de la capitale fran aise sur le fait qu il commercialisait des livres d art et de voyage ayant un lien avec la marque de l tablissement et enfin sur la pr sence dans ce magasin fr quent par des touristes d uvres artistiques et d un espace destin accueillir des manifestations culturelles en rapport avec les activit s de la soci t Cassation de l arr t de la Cour Le Conseil d Etat a d une part consid r que Il a d autre part constat que si les livres d art et de voyage qui y sont galement commercialis s pouvaient tre regard s comme facilitant les activit s de loisirs d ordre culturel ils ne sont destin s qu accompagner ou promouvoir la vente des autres articles de la marque du magasin
92. ant un tribunal afin qu il statue bref d lai sur la l galit de sa d tention et ordonne sa lib ration si la d tention est ill gale Elle se pr tend d abord victime d une atteinte son droit tre inform e sans d lai et dans une mesure suffisante des faits et des motifs de sa d tention afin de pouvoir introduire le recours vis par ce texte En second lieu il y aurait eu d passement du bref d lai le tribunal d arrondissement n ayant rendu sa d cision sur la l galit de l ordonnance litigieuse que cinq mois apr s l exercice du recours 33 Il chet de relever d embl e que le contr le de l galit voulu par l article 5 4 art 5 4 ne se trouvait pas ici incorpor la d cision privative de libert avant d autoriser l internement le juge n avait pas respect une garantie fondamentale de proc dure exig e en la mati re paragraphe 23 ci dessus et arr t De W O et V du 18 juin 1971 s rie A n 12 pp 40 41 76 La possibilit d un recours s imposait par cons quent 34 La Cour a d j tranch sous l angle de l article 5 2 art 5 2 la question des renseignements qu il e t fallu communiquer Mme V Elle n estime pas n cessaire de l examiner de surcro t au regard de l article 5 4 art 5 4 35 Au sujet du respect du bref d lai en l esp ce elle constate certaines divergences entre les comparants quant au mode de calcul de la p riode consid rer En garantissant un recours aux
93. anvier 1994 et au lieu de leur principal tablissement aux impositions directes locales per ues au profit des collectivit s locales et des tablissements et organismes divers IL Les impositions vis es au I sont tablies et per ues dans les conditions suivantes 2 En ce qui concerne la taxe professionnelle a La base d imposition est tablie conform ment au I de l article 1447 au 1 de l article 1467 l article 1467 A aux 1 2 et 3 de l article 1469 l article 1472 A bis au I de l article 1478 et l article 1647 B sexies qu aux termes de l article 1467 du m me code dans sa r daction alors en vigueur La taxe professionnelle a pour base 1 Dans le cas des contribuables autres que les titulaires de b n fices non commerciaux les agents d affaires et les interm diaires de commerce employant moins de cinq salari s b les r mun rations au sens du 1 de l article 231 ainsi que celles allou es aux dirigeants de soci t s mentionn s aux articles 62 et 80 ter ces l ments sont pris en compte pour 18 de leur montant qu aux termes de l article 1467 bis du m me code dans sa r daction alors en vigueur Pour les impositions tablies au titre de 1999 2002 la fraction imposable des salaires et r mun rations vis s au b du 1 de l article 1467 est r duite par redevable et par commune de 100 000 F au titre de 1999 300 000 F au titre de 2000 1 000 000
94. ar la haute Assembl e et plus express ment des conclusions d Emmanuel Glaser que le Conseil d Etat a ainsi d finitivement renonc appliquer aux contrats de recrutement d agents publics la jurisprudence afj rente la nullit des contrats et ses effets d gag e notamment dans le contentieux des march s publics en cas en particulier d incomp tence de leur signataire Si l Acad mie fran aise faisait valoir en l esp ce qu elle ne pouvait en tout tat de cause proposer son agent un emploi de chauffeur d s lors qu elle l avait licenci raison de la suppression de son seul emploi de ce type il ressortait des pi ces du dossier qu apr s ce licenciement elle avait charg un de ses agents de s curit de fonctions similaires bien qu temps partiel et avait recouru par la suite aux services d une compagnie de taxis Par ailleurs et surtout COLLECTIVIT S TERRITORIALES 2 EMPLOIS DE CABINET Par une d lib ration du 23 septembre 2005 l assembl e de la Polyn sie fran aise a d fini la nature des emplois susceptibles d tre exerc s par les membres du cabinet du pr sident de cette instance L article 10 de cette d lib ration pr voyait notamment que l emploi de ma tre d h tel relevant du 4 groupe indiciaire ainsi que les emplois des 5 et 6 groupes indiciaires soit ceux de secr taire autre que de direction st nodactylo standardiste cuisinier agent de s curit chauffeur planton
95. ar le march pr cit notifi apr s l ach vement des prestations en cause ainsi qu il vient d tre dit il n apporte aucun commencement de preuve l appui de ses all gations que si le ministre fait valoir que la soci t X a fait preuve d imprudence en r alisant des prestations sans tre titulaire d un contrat r gulier et qu elle a adress ses devis apr s la r alisation des prestations ces faits ne constituent pas dans les circonstances de l esp ce une faute de l appauvri de nature le priver du droit tre indemnis sur le fondement de l enrichissement sans cause d s lors qu il n a pas entendu retirer profit de cette situation et qu il n a commis aucune faute grave assimilable une fraude ou un dol de nature vicier le consentement de l administration que la soci t requ rante peut en cons quence pr tendre une indemnit correspondant au remboursement de la totalit des d penses qu elle a expos es et qui ont t utiles l tat Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que la soci t X peut pr tendre sur le fondement de l enrichissement sans cause et de la faute de l tat tre indemnis e de ses d bours et de l entier b n fice escompt sur les prestations qu elle a r alis es utiles l administration si toutefois le remboursement de ses d penses utiles ne lui assure pas une r mun ration sup rieure celle laquelle elle aurait eu droit en applicati
96. ate du 5 d cembre 1988 prise par le directeur du centre hospitalier sp cialis Paul Guiraud de Villejuif C DECIDE Rejet 89 CE 1 SS 1998 06 03 124281 Mme B Mme Forray rapp M Bonichot c du g Vu 1 sous le n 124 281 la requ te sommaire et le m moire compl mentaire enregistr s les 21 mars 1991 et 29 janvier 1992 au secr tariat du Contentieux du Conseil d Etat pr sent s par Mme B Mme B demande que le Conseil d Etat annule le jugement du 14 d cembre 1990 par lequel le tribunal administratif de Paris a rejet d une part comme port e devant une juridiction incomp tente sa demande tendant l annulation pour exc s de pouvoir du refus du pr fet de police de Paris de lui communiquer des documents judiciaires d autre part sa demande tendant l annulation pour exc s de pouvoir des d cisions dudit pr fet et du directeur de l infirmerie psychiatrique de la pr fecture de police lui refusant la communication de son dossier administratif et m dical annule ces d cisions Vu 2 sous le n 124 282 la requ te sommaire et le m moire compl mentaire enregistr s les 21 mars 1991 et 14 janvier 1992 au secr tariat du Contentieux du Conseil d Etat pr sent s par Mme B Mme B demande que le Conseil d Etat annule le jugement du 14 d cembre 1990 par lequel le tribunal administratif de Paris a rejet sa demande tendant l annulation pour exc s de pouvoir a de la d cision du 26 sept
97. ation de l arr t du 2 avril 2008 par lequel le pr fet de police a rejet sa demande de carte de s jour temporaire a assorti sa d cision d une obligation de quitter le territoire fran ais et a fix le pays de destination Sur les conclusions fin d annulation Consid rant en premier lieu que l arr t du 2 avril 2008 par lequel le pr fet de police a refus la d livrance d un titre de s jour Mme X comporte l nonc des consid rations de droit et de fait qui en constituent le fondement m me s il ne fait pas mention expresse de l existence de son enfant mineur qu il satisfait ainsi aux exigences de motivation de la loi du 11 juillet 1979 Consid rant en deuxi me lieu qu aux termes de l article L 313 4 1 du code de l entr e et du s jour des trangers L tranger titulaire de la carte de r sident de longue dur e CE d finie par les dispositions communautaires applicables en cette mati re et accord e dans un autre Etat membre de l Union europ enne qui justifie de ressources stables et suffisantes pour subvenir ses besoins et le cas ch ant ceux de sa famille ainsi que d une assurance maladie obtient sous r serve qu il en fasse la demande dans les trois mois qui suivent son entr e en France et sans que la condition pr vue l article L 311 7 soit exig e 1 une carte de s jour temporaire portant la mention visiteur s il remplit les conditions d finies l article
98. aurait pas t clairement inform le matin de l tat de la parturiente est indiff rente d s lors que le d c s de l enfant est imputable la seule carence fautive du praticien hospitalier que le Centre hospitalier de Fontainebleau n est en cons quence pas fond soutenir que c est tort que le tribunal administratif l a d clar enti rement responsable du pr judice r sult du d c s de l enfant des requ rants Consid rant par ailleurs que si l expert commis par le tribunal a estim en r ponse aux questions qui lui avaient t pos es que la conduite pour l accouchement avait t conforme aux r gles de l art le docteur Y dont l expertise a galement t contradictoire comme indiqu pr c demment a relev que Mme X avait t autoris e rentrer chez elle pendant 48 heures apr s le d c s de l enfant alors que l int ress e pr sentait une mort f tale in ut ro secondaire un syndrome vasculo r nal avec risques de troubles de la coagulation engageant le pronostic vital et qu elle avait ult rieurement accouch seule en salle sans aucune assistance que ces constatations de l expert n ont pas t contredites par le Centre hospitalier de Fontainebleau qu ainsi les circonstances de l accouchement de Mme X dont le Centre hospitalier de Fontainebleau avait la charge nonobstant l absence de faute m dicale r v lent du fait du d laissement de la m re laiss e 48 heu
99. aus l int ress e son comportement ayant justifi l application bon droit d une sanction La Cour a d cid en d finitive de faire pr valoir la nature de sanction de la d cision litigieuse mais surtout d appliquer comme le juge le fait habituellement la th orie de la causalit ad quate Elle a constat ainsi que le pr judice r sultant de la cessation provisoire de son activit conventionn e dont l int ress e demandait l indemnisation ne trouvait pas son origine dans le d faut de base l gale de la sanction litigieuse mais dans son d passement dans des proportions consid rables du seuil annuel d activit individuelle dont elle ne contestait ni la r alit ni l importance voire le caract re sanctionnable comportement qui aurait pu faire l objet de la m me sanction sur le fondement des dispositions combin es des articles 9 et 25 de la pr c dente convention conclue le 27 d cembre 1987 16 RESPONSABILIT HOSPITALI RE 1 Troubles fonctionnels pr sent s la suite de la vaccination obligatoire contre l h patite B article L 3111 4 du code de la sant publique Caract re atypique et non identifi de la pathologie Lien de causalit entre l affection et la vaccination non tabli en l tat actuel des connaissances scientifiques Absence de droit r paration L article L 3111 4 du code de la sant publique pr voit en son premier alin a la vaccination obligatoire contre l h patite B de tou
100. binaison des dispositions dans sa r daction en vigueur avant l intervention de la loi du 27 juin 1990 du m me code et de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales et d une mani re appropri e son tat b Le pr fet du d partement dans lequel est hospitalis un malade intern d office est comp tent pour d cider seul en vertu de ses pouvoirs de police sp ciale des ali n s du transfert de ce malade vers un autre tablissement m me si ce dernier est situ dans un autre d partement c Aucune disposition l gislative ou r glementaire n interdit l autorit administrative de prendre au vu de l tat semestriel pr vu l article L 345 du code de la sant publique une d cision relative au maintien dans l tablissement ou la sortie des personnes intern es qui prenne la forme d un arr t collectif 1 Cf TC 17 002 1997 Pr fet de la r gion Ile de France Pr fet de Paris p 524 93 CE 1 4SSR 1994 05 25 132281 B Mme X Mme Bauchet pdt M Faure rapp M Bonichot c du g VALIDIT DES ACTES ADMINISTRATIFS FORME ET PROCEDURE MOTIVATION OBLIGATOIRE ABSENCE D cision d admission d un malade en placement volontaire dans un tablissement psychiatrique apr s avoir v rifi la pr sence de toutes les pi ces vis es l article L 333 du code de la sant publique qui devront tre mentionn es sur le bulletin d entr e pr vu au dernier alin a de cet article
101. bis de la loi du 17 juillet 1978 Consid rant que c est l auteur du document dont la communication est sollicit e sur le fondement de la loi du 17 juillet 1978 qu il appartient de statuer sur cette demande que par suite d une part le pr fet de police a pu l galement s abstenir de communiquer Mme B les pi ces par lesquelles le Parquet lui a demand des compl ments d information sur le placement d office de l int ress e et d autre part le Parquet d Evry a pu l galement s abstenir de communiquer les bordereaux d envoi par lesquels le pr fet de police lui a transmis les informations relatives au placement d office de Mme B Consid rant qu il ressort des pi ces du dossier d une part que par lettres en date du 14 ao t 1989 le pr fet de police a communiqu l int ress e son dossier administratif et a donn au m decin traitant de Mme B son accord de principe pour lui communiquer le dossier m dical la concernant d autre part que le directeur de l h pital dans lequel elle a t intern e lui a communiqu son dossier qu il ne r sulte pas de l instruction que le pr fet de police et le directeur de l h pital auraient omis de communiquer l ensemble des documents en leur possession constituant les dossiers relatifs au placement d office de Mme B ni que le m decin traitant de celle ci n ait pas t en mesure de prendre connaissance du dossier m dical qu ainsi c est bon droit que le tribunal administratif de Pa
102. blic M Niollet 3 Ressortissante tunisienne entr e en France avec un enfant b n ficiaire pendant dix ans d une carte de s jour temporaire portant la mention tudiant Refus oppos sa demande de d livrance d un titre de s jour d une dur e de dix ans article 10 de l article franco tunisien Contestation fond e sur la m connaissance de l int r t sup rieur de l enfant consacr par l article 3 1 de la Convention internationale des droits de l enfant C I D E infond e Une Tunisienne dont le conjoint tait rest en Tunisie est entr e en France en 1997 l ge de 30 ans avec sa fille alors g e de 2 mois en vue de poursuivre des tudes A la suite du refus oppos en 2007 sa demande de renouvellement de sa carte de s jour temporaire en qualit d tudiante elle a au cours de la m me ann e sollicit l octroi sur le fondement de l article 10 de l accord franco tunisien d un titre de s jour valable dix ans Selon cette disposition un titre d une telle dur e de validit est d livr de plein droit notamment au ressortissant tunisien qui est en situation r guli re depuis plus de dix ans sauf s il a t pendant toute cette p riode titulaire d une carte de s jour temporaire portant la mention tudiant Pour contester le second refus d admission au s jour elle se pr valait de la m connaissance de l int r t sup rieur de l enfant consacr par l articl
103. bunal administratif de Paris du 31 mai 2006 et rejeter la demande tendant l annulation de la d cision du 28 d cembre 2005 par laquelle le pr fet de Paris a sur le fondement des dispositions de l article L 221 8 1 du code du travail accord la SA V et la SNC des magasins V autorisation de donner le repos hebdomadaire par roulement aux salari s qu elles emploient dans l tablissement situ avenue des Champs Elys es Paris la cour administrative d appel de Paris s est fond e sur ce que ce dernier met en vente des articles de maroquinerie joaillerie v tements et accessoires qui peuvent tre regard s comme tant au moins pour une certaine cat gorie de client le trang re au nombre des attraits touristiques de la capitale fran aise sur le fait qu il commercialise des livres d art et de voyage ayant un lien avec la marque V et enfin sur la pr sence dans ce magasin fr quent par des touristes d uvres artistiques et d un espace destin accueillir des manifestations culturelles en rapport avec les activit s de la soci t V Consid rant d une part que les produits de maroquinerie de joaillerie v tements et accessoires qui sont mis la disposition du public par cet tablissement ne rev tent pas par nature quelles que soient les qualit s architecturales ou artistiques du lieu dans lequel ils sont mis en vente le caract re de biens et services destin s faciliter l accueil d
104. ces de r animation p diatrique tant finalement transf r e le 25 f vrier 1998 au centre de p diatrie et de r ducation de Bullion que les susmentionn es s accordent sur le diagnostic de rhombomy lite aig e d origine virale en raison de la mise en vidence dans le liquide c phalo rachidien d une l vation significative du taux d interf ron alpha qu elles de m me que les diagnostics d enc phalites compliquant l infection par le VIH celui de l enc phalite du lupus et une certaine forme d enc phalopathie familiale associ e des calcifications des noyaux gris centraux ont t limin s de m me qu une origine traumatique malformative vasculaire tumorale ou m tabolique que si la seconde expertise estime que l absence de mise en vidence de l agent infectieux viral responsable ne remet pas en cause le 126 diagnostic de rhombomy lite aig e d origine virale la premi re conclut en revanche que l enfant peut avoir t victime soit d une atteinte virale par un autre virus que ceux normalement pr sents dans le pentacoq et que l on n a pu mettre en vidence soit d une affection imuno inflammatoire qui pourrait avoir t d clench e par la vaccination ajoutant qu que les auteurs de l expertise ordonn e par le tribunal administratif qui ne sont ni l un ni l autre virologue neurologue ou neurop diatre ont formellement cart cette
105. ch es d une irrecevabilit manifeste non susceptible d tre couverte en cours d instance Consid rant qu il ressort des pi ces du dossier que M X a le 13 avril 2006 re u notification d une mise en demeure du tribunal administratif d avoir produire dans le d lai d un mois sauf impossibilit justifi e notamment la d cision de licenciement attaqu e que si dans ce d lai il n a produit ni la d cision de licenciement litigieuse ni de motifs relatifs l impossibilit de la fournir les l ments joints sa demande introductive d instance ordres de mutation attestation du directeur de la formation et des ressources humaines de 102 l tablissement public concern courrier adress au directeur g n ral de l tablissement lettre adress e au ministre de la d fense et lettre du directeur du cabinet dudit ministre mentionnant la date du 21 octobre 2005 comme celle laquelle il a t mis fin la participation de l int ress taient de nature permettre au tribunal de statuer au fond que par suite les conclusions du requ rant tendant l annulation pour exc s de pouvoir de la d cision de licenciement taient recevables lorsque le premier juge a statu Consid rant en revanche qu aux termes de l article R 612 1 du code de justice administrative Lorsque des conclusions sont entach es d une irrecevabilit susceptible d tre couverte apr s l expiration du d lai de recours la juri
106. d demander l annulation de l ordonnance attaqu e qu en tant qu elle a statu sur ses conclusions d exc s de pouvoir Consid rant qu il y a lieu d voquer et de statuer imm diatement sur les conclusions d exc s de pouvoir pr sent es par M X dans sa demande au Tribunal administratif de Paris Sur les conclusions d exc s de pouvoir pr sent es dans la demande Consid rant qu aux termes de la codifi e aux articles L 4211 1 et suivants du code de la d fense article ler La r serve a pour objet de renforcer les capacit s des forces arm es dont elle est une des composantes d entretenir l esprit de d fense et de contribuer au maintien du lien entre la nation et ses forces arm es Elle est constitu e 1 D une r serve op rationnelle comprenant des volontaires et en fonction des besoins des arm es d anciens militaires soumis l obligation de disponibilit l issue de leur lien au service lorsqu ils appartiennent la r serve op rationnelle les volontaires doivent avoir souscrit un engagement agr par l autorit militaire et avoir re u une affectation les anciens militaires doivent avoir re u une affectation 2 D une r serve citoyenne comprenant les autres r servistes article 4 Les volontaires sont admis dans la r serve directement ou l issue d une pr paration militaire en qualit de militaire du rang de sous officier ou officier marinier d officier ou de pe
107. d une part qu aux termes de l article 2 de l ordonnance du 6 janvier 1959 susvis e Sous r serve des conventions internationales sur toute l tendue du territoire national et dans les eaux territoriales peuvent tre requis pour les besoins du pays les services des entreprises et des personnes ainsi que la propri t ou l usage de tous les biens l exception de la propri t des immeubles par nature dont l acquisition ne peut tre r alis e que par voie de cession amiable ou d expropriation En cas de prise de possession temporaire par voie de r quisition d usage de toute entreprise quels qu en soient l objet la forme ou la nature l Etat peut l utiliser toutes fins justifi es par les besoins de la nation qu Consid rant d autre part qu aux termes de I La a pour objet d assurer le bon ordre la s ret la s curit et la salubrit publiques Elle comprend notamment 5 le soin de pr venir par des pr cautions convenables et de faire cesser par la distribution des secours n cessaires les accidents et les fl aux calamiteux ainsi que de pourvoir d urgence toutes les mesures d assistance et de secours et s il y a lieu de provoquer l intervention de l administration sup rieure Consid rant que le 8 novembre 1999 vers 18 heures 15 un incendie s est d clar dans un important entrep t situ Croissy Beaubourg Seine et Marne que les services d i
108. d cret n 84 406 du 30 mai 1984 modifi relatif au registre du commerce et des soci t s Vu la loi n 66 537 du 24 juillet 1966 sur les soci t s commerciales Vu la directive C E E n 82 891 du 17 d cembre 1982 Vu le code g n ral des imp ts Vu le livre des proc dures fiscales Vu le code de justice administrative C Consid rant qu il r sulte de l instruction que la soci t X a t constitu e le 10 novembre 1996 et a t immatricul e au registre du commerce et des soci t s le 10 d cembre 1996 qu elle a b n fici d un apport partiel d actif de la soci t Y approuv le 23 d cembre 1996 par son assembl e g n rale extraordinaire laquelle a fix la date d effet de l apport au ler ao t 1996 lendemain de la cl ture de l exercice en cours de la soci t apporteuse que la soci t X a d duit des r sultats de son premier exercice clos le 31 d cembre 1997 la perte intercalaire aff rente l activit de la branche apport e par la soci t Y pendant la p riode du ler ao t 1996 au 31 d cembre 1996 qu la suite d une v rification de comptabilit le service a refus la d duction de cette perte dans la mesure o elle concernait une p riode ant rieure au 10 d cembre 1996 que le Ministre du budget des comptes publics et de la fonction publique fait appel du jugement en date du ler mars 2007 par lequel le Tribunal administratif de Melun a accord la
109. date du 14 septembre 2004 par lequel le pr sident de la 3 me chambre du Tribunal administratif de Lille a rejet sa demande tendant l annulation de l arr t en date du 8 septembre 2001 par lequel le maire de la commune d Arleux en Gobhelle l a radi e des cadres pour abandon de poste et la condamnation de la commune d Arleux en Gohelle lui verser les sommes de 27 921 95 euros au titre du pr judice mat riel et de 7 622 45 euros au titre du pr judice moral des troubles dans les conditions d existence et du pr judice de carri re 2 d annuler l arr t du 8 septembre 2001 du maire de la commune d Arleux en Gohelle 3 de condamner la commune d Arleux en Gohelle lui verser les sommes de 27 921 95 euros et de 7 622 45 euros Vu l ordonnance attaqu e Vu les autres pi ces du dossier Vu la loi n 83 634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires Vu la loi n 84 53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique territoriale Vu le d cret n 87 602 du 30 juillet 1987 pris pour l application de la loi n 84 53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique territoriale et relatif l organisation des comit s m dicaux aux conditions d aptitude physique et au r gime des cong s de maladie des fonctionnaires territoriaux Vu le code de justice administrative E Sur la r gularit de l ordonnance attaqu e
110. de la cour 1 d annuler le jugement n 0808508 5 1 en date du 2 octobre 2008 par lequel le Tribunal administratif de Paris a rejet sa demande tendant l annulation de l arr t du pr fet de police du 2 avril 2008 refusant de lui d livrer un titre de s jour l obligeant quitter le territoire fran ais et fixant le pays de destination de cette mesure d loignement 2 d annuler pour exc s de pouvoir cet arr t 3 d enjoindre au pr fet de police de lui d livrer une carte de s jour temporaire dans un d lai d un mois sous astreinte de 100 euros par jour de retard compter de la notification de l arr t intervenir Vu les autres pi ces du dossier Vu la convention europ enne de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales Vu la convention internationale relative aux droits de l enfant sign e New York le 26 janvier 1990 Vu la directive europ enne 2003 109 CE du 25 novembre 2003 relative au statut des ressortissants de pays tiers r sidents de longue dur e Vu le code de l entr e et du s jour des trangers et du droit d asile Vu la loi n 79 587 du 11 juillet 1979 modifi e Vu le code de justice administrative Les parties ayant t r guli rement averties du jour de l audience Consid rant que Mme X ressortissante marocaine rel ve appel du jugement du 2 octobre 2008 par lequel le Tribunal administratif de Paris a rejet sa requ te tendant l annul
111. de ce qui pr c de que l OPAM est fond soutenir que c est tort que par le jugement attaqu le tribunal administratif de Nice l a condamn verser M X une somme de 18 990 36 euros au titre du pr judice mat riel subi par l int ress du fait de la fin de son contrat Ca Consid rant qu il r sulte de tout ce qui pr c de qu il y a lieu d annuler le jugement attaqu en tant qu il a condamn OPAM verser M X une somme de 18 990 36 euros au titre du pr judice mat riel li la fin de son contrat et de rejeter la demande pr sent e par l int ress sur ce point devant le tribunal administratif de Nice ainsi que ses conclusions incidentes d appel DECIDE Article ler L arr t du 24 mai 2005 de la cour administrative d appel de Marseille est annul en tant qu il a annul le jugement du tribunal administratif de Nice du 11 juin 2001 en tant qu il a accord M X une indemnit de 18 990 36 euros au titre du pr judice mat riel li la fin de son contrat la t te du cabinet du directeur g n ral et en tant qu il a rejet les conclusions incidentes de l int ress tendant l indemnisation de la perte du v hicule de fonctions dont il b n ficiait en qualit de directeur de cabinet et au versement de dommages int r ts en r paration du pr judice moral et des troubles dans les conditions d existence provoqu s par la fin de son contrat Article 2 Le jugement du 11 juin 2
112. de rejeter la demande de Mme X devant le Tribunal administratif de Melun Vu les autres pi ces du dossier Vu le code de la sant publique Vu la loi n 84 16 du 11 janvier 1984 modifi e Vu l arr t interminist riel du 15 mars 1991 fixant la liste des tablissements ou organismes publics ou priv s de pr vention ou de soins dans lesquels le personnel expos doit tre vaccin Vu le code de justice administrative le rapport de M Leli vre rapporteur C Consid rant que les requ tes susvis es nos 08PA01264 et 08PA01505 sont dirig es contre l article 3 du m me jugement du 27 d cembre 2007 par lequel le Tribunal administratif de Melun a condamn l Etat verser Mme X la somme de 126 500 euros en r paration du pr judice cons cutif aux cons quences dommageables de sa vaccination contre l h patite B qu il y a lieu de les joindre pour statuer par un seul arr t Sur la responsabilit Consid rant qu aux termes du premier alin a de l ou organisme public ou priv de pr vention de soins ou h bergeant des personnes et qu aux termes du premier alin a de I du m me code dans sa r daction alors applicable Sans pr judice des actions qui pourraient tre exerc es conform ment au droit commun la r paration d un dommage imputable directement une pratiqu e dans les conditions mentionn es au pr sent chapitre est support e par l Etat Consid
113. diction ne peut les rejeter en relevant d office cette irrecevabilit qu apr s avoir invit leur auteur les r gulariser qu aux termes de l article R 612 2 du m me code applicable en l esp ce S agissant des irrecevabilit s pr vues aux articles R 411 3 R 412 1 R 431 2 R 432 1 R 811 7 et R 821 3 la demande de r gularisation peut prendre la forme de la mise en demeure A l expiration du d lai qui ne peut tre inf rieur un mois fix dans une mise en demeure par le pr sident de la formation de jugement les irrecevabilit s pr vues aux articles R 411 3 R 412 1 R 431 2 R 432 1 R 811 7 et R 821 3 ne sont plus susceptibles d tre couvertes en cours d instance La mise en demeure le mentionne qu il ressort des pi ces du dossier que M X a le 13 avril 2006 re u notification d une mise en demeure du tribunal administratif l invitant produire dans le d lai d un mois la r clamation pr alable ou la pi ce justifiant de la date du d p t de ladite r clamation et qui pr cisait que l irrecevabilit r sultant de l absence de ces pi ces ne serait plus susceptible d tre couverte en cours d instance que d s lors que ces pi ces n ont pas t produites dans le d lai imparti l irrecevabilit des conclusions indemnitaires de la demande de l int ress tait acquise devant le Tribunal administratif de Paris Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que M X n est fon
114. dministrative Consid rant que pour les raisons indiqu es ci dessus Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que la SA V la SNC des magasins V et le ministre de l emploi de la coh sion sociale et du logement ne sont pas fond s se plaindre de ce que par le jugement attaqu le TA de Paris a annul la d cision du 28 d cembre 2005 du pr fet de Paris C DECIDE Article 1 L arr t de la cour administrative d appel de Paris du 28 mai 2007 est annul Article 2 Les conclusions pr sent es par la SA V la SNC des magasins V et le ministre de l emploi de la coh sion sociale et du logement devant la cour administrative d appel de Paris et le Conseil d Etat sont rejet es 130 C A A Paris 3 me chambre B 28 mai 2007 n s 06PA02061 N 06PA02617 SA V Ministre de l emploi de la coh sion sociale et du logement M Fournier de Lauri re Pr sident M Luben Rapporteur Mme Desticourt Commissaire du gouvernement 66 03 02 01 C Vu I sous le n 06PA02061 la requ te enregistr e le 9 juin 2006 pr sent e pour la soci t anonyme V repr sent e par son pr sident en exercice et la soci t en nom collectif des magasins V repr sent e par son g rant en exercice la soci t anonyme V et la soci t des magasins V demandent la cour 1 d annuler le jugement n 06007811 3 et 0603294 3 du 31 mai 2006 du Tribunal administratif de Paris en tant qu il a annul l
115. dministrative de proposition d attribution de la prime de service aux agents contractuels remplissant les conditions fix es par l arr t du 24 mars 1967 2 de rejeter la demande du syndicat CGT des personnels du centre hospitalier de Meaux devant le Tribunal administratif de Melun Vu les autres pi ces du dossier Vu la loi n 86 33 du 9 janvier 1986 modifi e Vu le d cret n 63 1184 du 25 novembre 1963 relatif au statut particulier des aides soignants et des agents des services hospitaliers des tablissements nationaux de bienfaisance et notamment son article 5 Vu le d cret n 89 241 du 18 avril 1989 modifi portant statuts particuliers des aides soignants et des agents des services hospitaliers qualifi s de la fonction publique hospitali re Vu le d cret n 91 155 du 6 f vrier 1991 modifi Vu l arr t du 24 mars 1967 relatif aux conditions d attribution de primes de services aux personnels de certains tablissements d hospitalisation de soins ou de cure publics Vu le code de justice administrative Sur la l galit des d cisions du centre hospitalier de Meaux Consid rant qu aux termes de l article 1 de l arr t susvis du 24 mars 1967 modifiant les conditions d attribution de primes de service aux personnels de certains tablissements d hospitalisation de soins ou de cure publics de soins ou de cure publics dont la gestion conomique et financi re est retrac e dans l
116. dossier soumis aux juges du fond que M X recrut compter du ler juin 1995 par un contrat dur e d termin e de trois ans pour occuper un emploi administratif permanent la t te du cabinet du directeur g n ral de l office public d habitations loyer mod r de la ville de Nice et des Alpes Maritimes OPAM a d missionn de ce poste le 31 mars 1996 qu il a ensuite exerc d autres fonctions au sein de OPAM dans le cadre de deux contrats successifs avant de d missionner compter du 6 ao t 1998 que par un jugement du 11 juin 2001 le tribunal administratif de Nice apr s avoir relev que la d mission de l int ress de son emploi la t te du cabinet du directeur g n ral et la signature de son nouveau contrat taient intervenues sous la contrainte et que par suite ces mesures taient constitutives de fautes engageant la responsabilit de POPAM a condamn ce dernier verser M X d une part la somme de 18 990 36 euros au titre du pr judice mat riel li la rupture du premier contrat et d autre part la somme de 12 195 92 euros en r paration du pr judice moral et des troubles dans les conditions d existence que par un arr t du 24 mai 2005 la cour administrative d appel de Marseille a d une part r form le jugement du tribunal administratif en jugeant apr s avoir fait droit au moyen soulev par l Office tir de la nullit du contrat initial que M X ne pouvait pr tendre l
117. dt Mme Soulay rapp M Olson c dug 60 Responsabilit de la puissance publique 60 02 Responsabilit en raison des diff rentes activit s des services publics 60 02 01 Service public de sant 60 02 01 03 Service des vaccinations Lien direct entre la vaccination contre l h patite B et l apparition de la scl rose en plaques 1 Crit res 60 02 01 03 1 Rappr dans le cas de la polyarthrite rhumato de d cision du m me jour Commune de Grenoble n 278665 mentionner aux tables ci dessus 128 CE 1 6 SSR 11 mars 2009 nos 308874 308890 F d ration nationale de l habillement nouveaut et accessoires et autres M Lallet Rapporteur M Derepas Rapporteur public Vu 1 sous le n 308874 le pourvoi sommaire et le m moire compl mentaire enregistr s les 27 ao t et 26 novembre 2007 au secr tariat du contentieux du Conseil d Etat pr sent s pour la F d ration nationale de l habillement nouveaut et accessoires la chambre syndicale des commerces de l habillement nouveaut et accessoires le syndicat f d ration des syndicats CFTC commerce services et force de vente et l Union d partementale CFTC Paris les requ rants demandent au Conseil d Etat 1 d annuler l arr t du 28 mai 2007 par lequel la cour administrative d appel de Paris a la demande de la soci t anonyme V et de la soci t en nom collectif des magasins V d une part annul le jugement du 31 mai 2006 du tribunal admin
118. du 25 novembre 2003 qu aucune disposition de ladite directive ni aucune disposition du code de l entr e et du s jour des trangers et du droit d asile ne pr voit titre transitoire que les ressortissants de pays tiers titulaires de titres de s jour valables cinq ans d livr s avant l entr e en vigueur de ces dispositions b n ficient de plein droit d un titre de s jour sur le fondement des dispositions de l article L 314 4 1 du code de l entr e et du s jour des trangers et du droit d asile que d s lors la requ rante bien que titulaire d un permis de r sidence permanente en application des dispositions du droit espagnol dict es en 2000 et 2001 qui au demeurant n est pas conforme au mod le uniforme de titres de s jour pour les ressortissants de pays tiers pr vu par le r glement CE 1030 2002 et ne porte pas la mention r sident de longue dur e CE ne justifie pas remplir les conditions pour se voir d livrer une carte de s jour temporaire sur le fondement des dispositions susmentionn es du code de l entr e et du s jour des trangers et du droit d asile et n est pas fond e soutenir que la d cision en litige est intervenue en m connaissance de ces dispositions Consid rant en troisi me lieu qu aux termes de l article L 313 11 du code de l entr e et du s jour des trangers et du droit d asile Sauf si sa pr sence constitue une menace pour l ordre public la carte de s
119. du code de l urbanisme que par suite c est tort que le maire de la commune de Maincy a oppos un refus la demande de permis de construire sur le fondement de l article NDI pr cit du plan d occupation des sols Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que la commune de Maincy n est pas fond e se plaindre de ce que par le jugement attaqu le Tribunal administratif de Melun a annul l arr t du 28 septembre 2004 D CIDE Rejet 23 CE 5 3 SSR 1996 05 20 125012 B M Gentot pdt M Arnoult rapp M Goulard c du g PLANS D OCCUPATION DES SOLS APPLICATION DES REGLES FIXEES PAR LES P O S REGLES DE FOND Changement de destination Absence B timent ayant perdu sa destination industrielle 68 01 01 02 02 24 C A A Marseille 1 re chambre 22 f vrier 2001 n 98MA00081 98MA00169 Commune de Bandol M Moussaron rapporteur M Benoit commissaire du gouvernement Vu 1 la requ te enregistr e le 20 janvier 1998 sous le n 98MA00081 pr sent e pour la commune de Bandol Var repr sent e par son maire La commune de Bandol demande la Cour 1 d annuler le jugement n 97 2731 97 2732 du 28 octobre 1997 par lequel le Tribunal administratif de Nice a sur d f r du Pr fet du Var annul le permis de construire d livr le 17 juin 1997 par le maire de Bandol M X 2 de rejeter le d f r pr sent par le Pr fet du Var devant le Tribunal administratif d
120. e des stipulations de l article 5 2 de la C E D H et de l article 9 2 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques imposant qu une personne hospitalis e sans son consentement soit inform e le plus rapidement possible des motifs de cette mesure Cependant cette d cision n ayant ni tre crite ni tre motiv e le seul fait qu elle ne comporte pas les motifs de la privation de libert ne constitue pas un d faut d information contraire aux exigences conventionnelles Il appartient en effet la personne concern e de demander par l interm diaire de son m decin la communication des motifs de la d cision de placement non crite contenus dans les certificats m dicaux fondant cette d cision Seul le refus de communiquer ces l ments d information constituerait une violation des stipulations des articles 5 2 de la C E D H et 9 2 du Pacte international Mme X 8 chambre 6 avril 2009 C N 07PA02102 Rapporteur public Mme Desticourt Une mesure d hospitalisation la demande d un tiers est comparable dans ses effets l hospitalisation d office pr vue par l article L 3213 1 du code de la sant publique anciennement L 342 qui est consid r e comme une arrestation ou une d tention au sens des stipulations de tant par la Cour europ enne des droits de l homme C E D H 21 f vrier 1990 V contre Pays Bas n A170 A que par le Conseil d Etat CE 18 mars 1990 n 154
121. e 3 1 de la C ID E en arguant des difficult s de r int gration scolaire et culturelle que rencontrerait sa fille dans son pays d origine de m me que les trois autres enfants du couple n s en France pendant les tudes de leur m re En l absence d obstacle la reconstitution de la cellule familiale en Tunisie attest e par le maintien des liens entre les conjoints et les enfants au gr des multiples voyages des parents entre la France et leur pays d origine et compte tenu du r le d accompagnement dans l apprentissage de la langue arabe que pourrait jouer le p re charg d activit s d enseignement aupr s de ses enfants leur retour dans le pays dont ils ont la nationalit la requ rante n tait toutefois pas fond e invoquer la m connaissance des stipulations de l article 3 1 de la C ID E 12 Mme X 8 chambre 17 avril 2009 C N 08PA02597 Rapporteur public Mme Desticourt L int r t sup rieur de l enfant consacr par cette disposition commande par hypoth se que celui ci ne soit pas s par de ses parents POLICE ADMINISTRATIVE 10 POLICE DES ALI N S L article L 3212 1 anciennement L 333 du code de la sant publique permet d hospitaliser la demande d un tiers un malade mental dont l tat de sant n cessite des soins et qui n y consent pas Pour contester une mesure d hospitalisation mise en uvre sur ce fondement la requ rante invoquait le b n fic
122. e Maincy repr sent e par son maire la commune de Maincy demande la Cour 1 d annuler le jugement n s 0304504 4 0406347 4 du Tribunal administratif de Melun en date du 22 d cembre 2005 en tant qu il a partiellement fait droit la demande de la soci t X en annulant l arr t du 28 septembre 2004 par lequel le maire de Maincy a refus de lui d livrer un permis de construire 2 de rejeter la demande de la soci t X tendant l annulation dudit arr t Vu les autres pi ces du dossier Vu le code de l urbanisme Vu le plan d occupation des sols de la commune de Maincy approuv le 27 novembre 2000 Vu le code de justice administrative C Consid rant que la commune de Maincy demande la Cour d annuler l article 2 du jugement n s 0304504 4 0406347 4 en date du 22 d cembre 2005 par lequel le Tribunal administratif de Melun a annul l arr t du 28 septembre 2004 par lequel le maire a refus de d livrer la soci t X un permis de construire pour l am nagement d une construction situ e sur une parcelle en zone ND du plan d occupation des sols ES Sur l arr t du 28 septembre 2004 Consid rant qu aux termes de l article ND 1 du plan d occupation des sols de la commune de Maincy approuv le 27 novembre 2000 2 Ne sont admises que les occupations et utilisations du sol suivantes l am nagement l extension mesur e et la reconstruction apr s sinistre d
123. e Nice Vu 2 la requ te enregistr e le 5 f vrier 1998 sous le n 98MA00169 pr sent e pour M X M X demande la Cour 1 d annuler le jugement n 97 2731 97 2732 du 28 octobre 1997 par lequel le Tribunal administratif de Nice a sur d f r du Pr fet du Var annul le permis de construire que lui avait d livr le maire de Bandol le 17 juin 1997 2 de rejeter le d f r pr sent par le Pr fet du Var devant le Tribunal administratif de Nice Vu les autres pi ces du dossier Vu le code de l urbanisme Vu le d cret n 82 389 du 10 mai 1982 Vu le code des tribunaux administratifs et des cours administratives d appel en vigueur jusqu au 31 d cembre 2000 ensemble le code de justice administrative entr en vigueur le 1er janvier 2001 C Sur la l galit du permis de construire Consid rant que par le jugement attaqu le tribunal administratif a annul le permis de construire d livr le 17 juin 1997 par le maire de Bandol M X aux motifs d une part qu il m connaissait l article ND1 du plan d occupation des sols d autre part qu il avait t d livr au vu d une demande irr guli re Consid rant qu en vertu de l article ND 1 du plan d occupation des sols de la commune de BANDOL sont notamment admis dans la zone ND les travaux confortatifs reconstructions et agrandissements des constructions existantes usage d habitation Consid rant que surplus plusie
124. e Triomphe Paris pour l op ration dite village du personnel que le planning de l op ration tait pr cis dans le compte rendu n 1 en date du 4 d cembre 2000 et le rapport de chantier du m me jour produits au dossier que ledit compte rendu comportait un organigramme des intervenants d signant M P architecte en chef des monuments historiques comme ma tre d oeuvre de l op ration M Y du Cabinet T comme conomiste de la construction et la soci t requ rante comme titulaire du lot ma onnerie la ma trise d ouvrage tant assur e par des repr sentants de la direction r gionale des affaires culturelles de la r gion le de France que par le proc s verbal en date du 15 janvier 2001 le ma tre d ouvrage pronon ait la r ception des travaux compter du m me jour et d clarait les travaux conformes aux sp cifications pr vues au march de d cembre 2000 r ception avec r serves lev es le ler f vrier 2001 que les deux devis d taill s de l op ration en date respectivement des 19 et 20 d cembre 2000 labor s par la soci t taient re us par le Cabinet T le 5 mars 2001 et rectifi s hauteur respectivement des sommes de 91 457 21 euros 599 920 F et 10 553 16 euros 69 093 F que ces deux devis ainsi rectifi s int gr s dans un document l en t te du minist re de la culture et de la communication direction r gionale des affaires culturelles d le de France en date du 12 mars 2001 on
125. e en compte la date laquelle les pl tres sont entr s dans son patrimoine professionnel et le montant n cessairement proche de la valeur de vente pour lequel ils y ont t transf r s En ce qui concerne la taxe sur la valeur ajout e Consid rant qu aux termes de l article 256 du code g n ral des imp ts I Sont soumises la taxe sur la valeur ajout e les livraisons de biens et les prestations de services effectu es titre on reux par un assujetti agissant en tant que tel qu aux termes de l article 256 A du m me code sont assujetties la taxe sur la valeur ajout e les personnes qui effectuent de mani re ind pendante une des activit s conomiques mentionn es au troisi me alin a quels que soient le statut juridique de ces personnes leur situation au regard des autres imp ts et la forme ou la nature de leur intervention Les activit s conomiques vis es au premier alin a se d finissent comme toutes les activit s de producteur de commer ant ou de prestataire de services y compris les activit s extractives agricoles et celles des professions lib rales ou assimil es Est notamment consid r e comme activit conomique une op ration comportant l exploitation d un bien meuble corporel ou incorporel en vue d en retirer des recettes ayant un caract re de permanence Consid rant qu il r sulte de ce qui vient d tre dit que les recettes per ues par Mme X du fait de la
126. e et accord e dans un autre Etat membre de l Union europ enne qui justifie de ressources stables et suffisantes pour subvenir ses besoins et le cas ch ant ceux de sa famille ainsi que d une assurance maladie obtient sous r serve qu il en fasse la demande dans les trois mois qui suivent son entr e en France et sans que la condition pr vue l article L 311 7 soit exig e 1 une carte de s jour temporaire portant la mention visiteur s il remplit les conditions d finies l article L 313 6 Aux termes de l article 8 de la directive europ enne 2003 109 CE du 25 novembre 2003 relative au statut des ressortissants de pays tiers r sidents de longue dur e 2 Les tats membres d livrent au r sident de longue dur e le permis de s jour de r sident de longue dur e CE Ce permis a une dur e de validit d au moins cinq ans A son ch ance il est renouvelable de plein droit au besoin sur demande Aucune disposition de la directive europ enne pr cit e ni aucune disposition du C E S E D A ne pr voit titre transitoire que les ressortissants de pays tiers titulaires de titres de s jour valables cinq ans d livr s avant l entr e en vigueur des dispositions de cette directive et de celles de l article L 313 4 1 de ce code b n ficient de plein droit d un titre de s jour sur le fondement des dispositions de cet article Mme X 5 chambre 9 avril 2009 C N 08PA05462 Rapporteur pu
127. e le 24 mai 2007 pr sent e pour la SA X la SA X demande la cour 1 d annuler le jugement n 0102020 1 2 du 26 mars 2007 en tant que le Tribunal administratif de Paris a rejet le surplus des conclusions de sa demande tendant la d charge de la cotisation suppl mentaire de taxe sur les salaires laquelle elle a t assujettie au titre de l ann e 1994 2 de prononcer la d charge demand e Vu les autres pi ces du dossier Vu le code g n ral des imp ts et le livre des proc dures fiscales Vu le code de justice administrative C Consid rant que la SA X qui exer ait une activit de cr dit bail aux entreprises soumise la taxe sur la valeur ajout e a absorb le 30 d cembre 1993 date d approbation par l assembl e g n rale du trait de fusion sign le 15 novembre 1993 avec effet r troactif au ler janvier la soci t X cr dit qui exer ait l activit de cr dit aux particuliers exon r e de taxe sur la valeur ajout e qu l issue d une v rification de comptabilit l administration a assujetti la S A X la taxe sur les salaires au titre de l ann e 1994 sur le fondement de l article 231 1 du code g n ral des imp ts en constatant qu au titre de l ann e 1993 7 seulement du chiffre d affaires d termin en retenant tant celui de la soci t absorbante que celui de la soci t absorb e eu gard aux effets r troactifs du trait de fusion avait t soum
128. e le malade doit pr senter un danger pour lui m me pour autrui ou pour l ordre public au point qu il soit n cessaire ou souhaitable de le soigner dans une clinique psychiatrique arr t du 4 novembre 1983 Nederlandse Jurisprudentie NJ 1984 n 162 Le juge a l obligation d entendre l int ress sauf s il d duit du certificat m dical que ce serait inutile ou m dicalement contre indiqu article 17 3 La Cour de cassation a jug qu il doit motiver la d cision de ne pas proc der une telle audition arr t du 27 novembre 1981 NJ 1983 n 56 Dans la mesure du possible il doit se renseigner entre autres aupr s de l auteur de la demande d internement et aupr s du conjoint du malade article 17 4 L article 72 du r glement I R glement I dict en ex cution de la loi sur l organisation judiciaire wet op de rechterlijke organisatie pr voit la pr sence d un greffier aux audiences et auditions terechtzittingen en verhoren article 17 1 et 8 son renouvellement doit tre sollicit dans les six mois qui suivent le jour de son prononc article 22 C Elargissement du patient 83 17 D apr s l article 29 de la loi le malade peut tout moment inviter la direction de l h pital le lib rer Celle ci doit imm diatement consulter le m decin chef S il conclut au rejet de la demande la direction la transmet avec l avis en question au procureur de la Reine qui en g n ral saisit le tribunal
129. e revenu des personnes physiques auquel il avait t assujetti au titre de l ann e 1961 sous l article 18 103 du r le individuel l exclusion de toute autre imposition que dans ces conditions et a d faut de toute r clamation adress e au directeur des imp ts concernant les impositions aff rentes aux ann es 1962 1963 1964 et 1965 les conclusions pr sent es devant le tribunal administratif et tendant la d charge desdites impositions taient irrecevables que d s lors la fin de non recevoir oppos e par le ministre laquelle peut tre utilement invoqu e tout moment de la proc dure doit tre accueillie qu il chet par suite au juge d appel de ne statuer sur le bien fond que de la seule imposition aff rente l exercice 1961 et concernant l imp t sur le revenu des personnes physiques Sur le bien fond des cotisations tablies au titre de l imp t sur le revenu des personnes physiques de 196 Cons qu aux termes de l article 92 du code g n ral des imp ts 1 sont consid r s comme provenant de l exercice d une profession non commerciale ou comme revenus assimil s aux b n fices non commerciaux les b n fices des professions lib rales des charges et offices dont les titulaires n ont pas la qualit de commer ants et de toutes occupations exploitations lucratives et sources de profits ne se rattachant pas une autre cat gorie de b n fices ou de revenus 2 Ces b n fices comprennent notamment l
130. ehors des conditions fix es par le pr sent titre 1 Pour les travaux les fournitures ou les services dont le montant annuel pr sum toutes taxes comprises n exc de pas la somme de 300 000F Le r glement de ces prestations peut avoir lieu sur pr sentation de simples m moires ou factures qu aux termes de l article 103 dudit code figurant au chapitre II relatif la proc dure de passation des march s Les march s sont dits n goci s lorsque la personne responsable du march engage sans formalit les discussions qui lui paraissent utiles et attribue ensuite librement le march au candidat qu elle a retenu Sous r serve des exceptions pr vues l article 104 ladite personne est tenue de mettre en comp tition par une consultation crite au moins sommaire les candidats susceptibles d ex cuter un tel march Outre les cas pr vus aux articles 65 74 80 et 104 il ne peut tre pass de march s n goci s que dans les cas suivants 4 Pour l ex cution des travaux fournitures ou services dans les cas d urgence imp rieuse motiv e par des circonstances impr visibles ne permettant pas de respecter les d lais pr vus aux sections I et II du pr sent chapitre 110 Consid rant qu il r sulte de l instruction que le 15 novembre 2000 par t l copie il tait demand la soci t X de r aliser l installation provisoire de locaux en l ments pr fabriqu s au pied de l Arc d
131. elle contestation ne peut tre effectu e que par la voie d une action en nullit du contrat D s lors en ne regardant pas en l tat de l instruction comme un moyen de nature cr er un doute s rieux sur la l galit de la r siliation celui tir de ce que le principe de pr caution ne pouvait l galement s analyser comme un motif d int r t g n ral pouvant justifier la r siliation de la convention le juge des r f r s a commis une erreur de droit 68 R f r suspension article L 521 1 du code de justice administrative Voies de recours Cassation Erreur de droit Existence Juge des r f r s ne regardant pas comme de nature faire na tre en l tat de l instruction un doute s rieux sur la l galit de la r siliation d une convention d occupation du domaine public le moyen tir de ce que le principe de pr caution ne peut s analyser comme un motif d int r t g n ral pouvant justifier la r siliation 54 035 02 05 Pour motiver sa d cision de r silier la convention d occupation du domaine public conclue avec un op rateur de t l phonie mobile en vue de permettre l implantation d un b timent technique et d une antenne hertzienne pour la mise en service d un r seau de t l phonie mobile une collectivit publique s est born e invoquer l application du principe de pr caution sans pour autant faire tat d l ments nouveaux de nature tablir l existence de risques pour la sant publique Le m
132. embre 1988 par laquelle le commissaire de police du 13 me arrondissement de Paris a ordonn qu elle soit conduite l infirmerie psychiatrique de la pr fecture de police de Paris b de la d cision du 26 septembre 1988 par laquelle l administrateur de l infirmerie psychiatrique de la pr fecture de police de Paris l y a admise et enferm e pendant 24 heures c de l arr t du 27 septembre 1988 par lequel le pr fet de police a ordonn son placement d office au centre hospitalier sp cialis de Soisy sur Seine d de la d cision du 28 septembre 1988 par laquelle l administrateur de l infirmerie psychiatrique de la pr fecture de police a ordonn son transfert au centre hospitalier de Soisy sur Seine annule ces d cisions C Vu 3 sous le n 124 283 la requ te sommaire et le m moire compl mentaire enregistr s les 21 mars 1991 et 24 janvier 1992 au secr tariat du Contentieux du Conseil d Etat pr sent s par Mme B Mme B demande que le Conseil d Etat annule le jugement du 14 d cembre 1990 par lequel le tribunal administratif de Paris a rejet d une part sa demande tendant l annulation partielle de l avis de la commission d acc s aux documents administratifs du 9 mai 1989 et d autre part sa demande tendant l annulation pour exc s de pouvoir du refus du Parquet d Evry de lui communiquer des documents judiciaires ainsi que son dossier administratif et m dical annule ces d cisions Vu les autres
133. ement du Tribunal administratif de Paris du 19 d cembre 2006 est annul Article 2 L Etat versera M et Mme X d une part une rente d un montant annuel de 12 000 euros et d autre part une rente de 524 euros par jour due au prorata du nombre de nuits que l enfant aura pass es au domicile familial Ces rentes sont vers es par trimestres chus et leurs montants fix s respectivement au 5 septembre 1995 et au ler janvier 2009 sont revaloris s par application des coefficients pr vus l article L 434 17 du code de la s curit sociale Elles portent int r t compter du 2 octobre 1998 pour la premi re et du ler janvier 2009 pour la seconde et pour les arr rages ult rieurs compter de leurs dates d ch ance Article 3 L Etat versera M et Mme X la somme de 373 395 43 euros ladite somme portant int r ts compter de la date de leur demande indemnitaire ces int r ts porteront eux m mes int r ts compter du 6 f vrier 2002 et chaque ch ance annuelle ult rieure Article 4 Il est ordonn une expertise en vue de d terminer les frais correspondants aux adaptations et am nagements n cessaires du logement de M et de Mme X en vue de l h bergement de leur fille I leur domicile ainsi que le cas ch ant le type de logement requis si un changement s av rait indispensable et les frais li s un tel changement 127 CE 5 4 SSR 2007 03 09 267635 A Mme X M Silicani p
134. en France pour y poursuivre ses tudes en septembre 1997 selon ses all gations qu elle y r side contin ment depuis lors qu elle y dispose de sa famille que trois de ses enfants y sont n s et qu elle y a travaill en sus de ses tudes et dispose d une promesse d embauche que qu ainsi dans les circonstances de l esp ce compte tenu notamment de ses conditions de s jour en France et en l absence d l ment justifi de nature faire obstacle son retour dans son pays d origine Mme X n est pas fond e soutenir que la d cision litigieuse aurait port son droit au respect de sa vie priv e et familiale une atteinte disproportionn e aux buts en vue desquels elle a t prise ni par suite qu elle a m connu les stipulations de l article 8 de la convention europ enne de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales non plus que les dispositions susmentionn es du 7 de l article L 313 11 du code de l entr e et du s jour des trangers et du droit d asile alors m me qu elle aurait tiss e de nombreux liens en France notamment aupr s de parents d enfants scolaris s dans les m mes tablissements que les siens Consid rant en quatri me lieu qu aux termes de l article 3 1 de la convention internationale des droits de l enfant du 26 janvier 1990 Dans toutes les d cisions qui concernent les enfants qu elles soient le fait d institutions publiques ou priv es de protect
135. en application de cette convention avait demand tre indemnis e du pr judice r sultant de la cessation provisoire de son activit conventionn e Contrairement aux premiers juges la Cour lui a d ni tout droit r paration au motif que ce pr judice trouvait son origine non dans le d faut de base l gale de la sanction qui lui avait t inflig e mais dans le d passement qui lui tait imputable du seuil annuel d activit individuelle dans des proportions consid rables lequel aurait pu faire l objet de la m me sanction sur le fondement de la pr c dente convention nationale des infirmiers MINIST RE DE LA SANT DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS 3 chambre 18 mars 2009 C N 07PA01949 Rapporteur public M Jarrige Pour Jacques Henri Stahl voir ses conclusions sous l arr t du 3 mai 2004 n 258399 conform ment au principe nonc par l arr t du 19 juin 1981 l origine de ce courant jurisprudentiel CE Sect Mme X n 20619 il s agit pour le juge non de r server un sort part aux ill galit s prononc es pour un vice de l galit externe mais d appr cier de la fa on la plus ad quate le lien de causalit entre l ill galit et le pr judice subi et d carter ainsi tout droit indemnisation lorsque la d cision tait justifi e au fond soit par exemple par la gravit des faits en cas de sanction soit du fait d une exacte application des dispositions l gislatives et r glemen
136. ension de devoir r int grer l h pital Statuant en quit comme le veut l article 50 art 50 la Cour lui alloue tous chefs de d dommagement confondus la somme forfaitaire de 15 000 florins PAR CES MOTIFS LA COUR A L UNANIMITE 1 Dit qu il y a eu violation des paragraphes 1 2 et 4 de l article 5 art 5 1 art 5 2 art 5 4 2 Dit qu il ne s impose pas d examiner aussi l affaire sous l angle de l article 6 1 art 6 1 3 Dit que les Pays Bas doivent verser la requ rante 15 000 quinze mille florins n erlandais au titre de l article 50 art 50 4 Rejette la demande de satisfaction quitable pour le surplus 87 CE 1 4 SSR 1998 03 18 154917 Mme Boissard rapp M Bonichot c du g Vu la requ te enregistr e le 3 janvier 1994 au secr tariat du Contentieux du Conseil d Etat pr sent e pour M X M X demande au Conseil d Etat 1 d annuler l article 4 du jugement en date du 8 juillet 1993 par lequel le tribunal administratif de Paris a rejet sa demande tendant d une part l annulation de la d cision d admission en date du 4 d cembre 1988 prise son encontre par l administrateur de l infirmerie psychiatrique pr s la pr fecture de police d autre part l annulation de la d cision d admission volontaire en date du 5 d cembre 1988 prise son encontre par le directeur du centre hospitalier sp cialis Paul Guiraud de Villejuif 2 d annuler ces d cisions pour exc s de pouvoir
137. eptembre 2001 d cision attaqu e par Mme Y s il tait mentionn au bordereau des pi ces jointes sa demande de premi re instance ne figurait pas parmi ces pi ces que la requ rante n a pas donn suite sur ce point la mise en demeure de r gulariser sa demande qui lui a t adress e le 5 avril 2002 et qui pr cisait qu une telle irrecevabilit ne serait plus susceptible d tre couverte en cours d instance que la double circonstance que cet arr t ait t produit dans le cadre d un r f r provision exerc par Mme Y devant le Tribunal administratif de Lille et soit joint la requ te devant la Cour est sans influence sur l irrecevabilit des conclusions en exc s de pouvoir de la demande acquise devant le Tribunal administratif de Lille d s lors que la d cision attaqu e n avait pas t produite en m connaissance des dispositions susmentionn es de l article R 412 1 du code de justice administrative Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que les conclusions de la demande de Mme Y tendant l annulation de l arr t en date du 8 septembre 2001 par lequel le maire de la commune d Arleux en Gohelle a prononc sa radiation des cadres pour abandon de poste ne peuvent qu tre rejet es comme irrecevables Sur les conclusions fin d indemnisation D CIDE Article 1 L ordonnance n 02 1037 en date du 14 septembre 2004 du pr sident de la 3 me chambre du Tribunal administratif de L
138. ervice public de lutte contre les pollutions avait d s lors la qualit de collaborateur occasionnel du service public Dans ces conditions la responsabilit de la commune l gard de la soci t est engag e sans faute sur un fondement extracontractuel et non sur l existence d un quasi contrat la liant cette soci t Par suite la soci t a droit une r mun ration correspondant la valeur du service rendu laquelle doit tre valu e partir du prix normal des prestations fournies correspondant aux tarifs habituellement pratiqu s sur le march quand bien m me ce prix inclurait une marge b n ficiaire COMMUNE DE CROISSY BEAUBOURG 4 chambre 3 mars 2009 C N 07PA03933 Rapporteur public Mme Descours Gatin Par un premier arr t du 4 juillet 2006 n 06PA00380 4 chambre la Cour constatant que la soci t tait intervenue la demande du maire de la commune agissant dans le cadre des pouvoirs de police g n rale qui lui sont reconnus par l article L 2212 2 5 du C G C T s est reconnue comp tente pour conna tre de cette affaire En l esp ce elle a fait application de la th orie des collaborateurs occasionnels du service public selon laquelle ceux ci ont droit une indemnit r parant la totalit des pr judices qu ils ont subis au cours de l accomplissement de leur mission alors qu aucune faute ne peut tre reproch e l administration CE Ass 22 novembre 1946 commune de
139. es b timents existants ainsi que leurs annexes sans changement d affectation Consid rant que que d s lors le tribunal ne pouvait retenir ce motif pour annuler l arr t du maire de Maincy Mais consid rant qu aucune pi ce du dossier n indique de quelle exploitation agricole ou foresti re aurait d pendu la construction litigieuse d sign e comme un ancien pavillon de chasse ou une remise par la commune et comme une petite annexe dans l acte d achat du terrain par la soci t X qu elle comporte d une part un b timent ancien d une surface d environ 40m avec des murs en pierres meuli res un toit deux pentes dont le fa te est 7 35m du sol une porte entour e de deux fen tres et surmont e d un oculus ainsi que sur l arri re les traces d une ancienne fen tre bouch e et d autre part une annexe adjacente en parpaings d une surface d environ 22 70m couverte d un toit en t le une pente dont le sommet est environ 2m50 ayant servi de boxes pour chevaux qu alors m me qu elle n tait aliment e en eau que par un puits ext rieur et ne comportait aucun sanitaire int rieur elle doit tre regard e par ses caract ristiques propres comme ayant t principalement destin e l habitation que d s lors le permis de construire sollicit par la soci t X pour son am nagement n avait pas pour objet un changement de destination au sens
140. es comptes d exploitation pr vus au plan comptable et dont les recettes sont d finies par la fixation de prix de journ es remboursables par les r gimes de s curit sociale ou par aide sociale dans les conditions pr vues au pr sent arr t qu aux termes de l article 2 dudit arr t Les montants individuels de la prime de service sont fix s pour un service annuel complet en consid ration de la valeur professionnelle et de l activit de chaque agent et qu aux termes de son article 3 La prime de service ne peut tre attribu e au titre d une ann e qu aux agents ayant obtenu pour l ann e consid r e une note au moins gale 12 5 L autorit investie du pouvoir de nomination fixe les conditions dans lesquelles le montant de la prime varie proportionnellement aux notes obtenues sans qu il puisse exc der 17 du traitement brut de l agent au 31 d cembre de l ann e au titre de laquelle la prime est attribu que l article 5 du m me arr t dispose La prime de service est payable terme chu et n est pas soumise retenue pour pension En ce qui concerne les personnels contractuels elle est ajout e aux autres l ments de la r mun ration pour le calcul des cotisations dues au titre du r gime de s curit sociale 136 que contrairement ce que soutient le centre hospitalier de Meaux que par suite le centre hospitalier de Meaux n est pas fond soutenir q
141. es de la SARL X provenait de ventes emporter susceptibles de n tre soumises qu au taux r duit de la taxe sur la valeur ajout e il r sulte de l instruction et des critures m mes de la soci t requ rante que sur la p riode en litige elle ne proc dait pas en comptabilit une distinction pr cise et fiable entre ces recettes et celles provenant des consommations sur place soumises au taux normal de la taxe que si la SARL X soutient en extrapolant les r sultats d une enqu te qu elle aurait r alis e au cours des ann es 1992 et 1993 que ses ventes consommer sur place repr sentent 16 de son chiffre d affaires de la p riode litigieuse elle ne l tablit pas qu elle ne d montre pas davantage en se pr valant de sa consommation d emballages en aluminium de la p riode litigieuse que ses ventes emporter s l veraient respectivement 15 4 et 12 3 de son chiffre d affaires des exercices 1997 et 1998 d s lors que lesdits emballages ne sont utilis s que pour envelopper un seul type de produits et que pour 1998 le r sultat de cette m thode est invraisemblable le taux de 12 3 tant inf rieur au taux initialement d clar par la soci t 62 requ rante elle m me que par suite sur le terrain de la loi la SARL X n tablit pas qu en soumettant 5 de son chiffre d affaires global au taux r duit de la taxe sur la valeur ajout e l administration avait proc d une imposit
142. es produits des op rations de bourse effectu es titre habituel par les particuliers les produits de droits d auteurs per us par les crivains ou compositeurs et par leurs h ritiers ou l gataires que ces dispositions sont applicables toutes les sources de profits vis es au 1 de l article 92 et non aux seuls b n fices num r s dans le 2 du m me article 92 Cons qu il r sulte de l instruction que par un contrat en date du 11 juillet 1960 les h ritiers de la dame Y sculpteur ont conc d au Sieur X propri taire d une galerie d art l exploitation de la partie de l oeuvre de l artiste qui etait rest e l tat de moules qu en vertu des stipulations dudit contrat le Sieur X b n ficiait d une exclusivit pour la vente des objets en mati re dure obtenus en nombre limite par le proc d de la fonte en utilisant les moules originaux ex cut s par l artiste d c d e lesquels devaient tre restitu s aux h ritiers qui en conservaient la propri t et en contr laient l utilisation ventuelle ult rieure que pour la vente de chacun des exemplaires ainsi obtenu les h ritiers de l artiste percevaient une somme arr t e l avance que les profits r alis s dans ces conditions par les h ritiers taient en vertu du contrat qui liait ces derniers la galerie d art de la m me nature que ceux qu aurait pu tirer des m mes oeuvres la dame Y elle m me de son vivant et constituent pour les 47
143. es sont accord es par le pr fet apr s avis des instances mentionn es au sixi me alin a de l article L 221 6 131 Consid rant qu il r sulte des dispositions pr cit es du code du travail que le repos dominical constitue une r gle laquelle les entreprises ne peuvent tre qu exceptionnellement autoris es d roger et que ces d rogations ne sont possibles que pour l un des motifs limitativement dict s ci dessus Consid rant qu il ressort des pi ces du dossier que d une part le magasin V sis avenue des Champs lys es propose non seulement la vente des bagages des articles de maroquinerie de joaillerie des v tements en pr t porter masculin et f minin des accessoires et des chaussures mais aussi des livres d art et de voyage ayant un lien avec la marque V dans un espace usage de librairie que de surcro t outre le fait que des uvres d artistes contemporains sont install es demeure dans le magasin un espace d exposition dont l acc s est libre a t am nag au 7 me tage du magasin qui peut notamment tre atteint partir du deuxi me tage par un ascenseur sp cialement con u cet effet par un artiste contemporain et qui est destin accueillir diverses manifestations culturelles en rapport avec les activit s de la soci t V que la circonstance la supposer tablie que cet espace d exposition du magasin n aurait pas re u d autorisation sp cifique
144. existence d une stipulation de r troactivit ins r e dans une convention de fusion tant sans influence tant sur le fait g n rateur de la taxe sur la valeur ajout e et de la taxe sur les salaires que sur le redevable l gal de ces taxes Consid rant qu il est constant que la SA X tait partiellement assujettie la taxe sur la valeur ajout e en 1994 que pour l ann e civile pr c dente il y a lieu pour d terminer le pourcentage du chiffre d affaires soumis la taxe sur la valeur ajout e de retenir le chiffre d affaires r alis par la SA X sans tenir compte du chiffre d affaires r alis par la soci t X cr dit au cours de la p riode du ler janvier 1993 jusqu au 30 d cembre 1993 date d approbation du trait de fusion nonobstant l effet r troactif donn cette convention qu en l esp ce il n est 57 pas contest que plus de 90 du chiffre d affaires r alis par la SA X a t soumis la taxe sur la valeur ajout e que par suite la soci t requ rante n tait pas passible de la taxe sur les salaires au titre de l ann e 1994 Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que la SA X est fond e soutenir que c est tort que par le jugement attaqu le Tribunal administratif de Paris a rejet le surplus des conclusions de sa demande et demander la d charge de l imposition restant en litige DECIDE Article ler L article 2 du jugement du Tribunal admin
145. gement int rieur de ces locaux sans rapport avec des consid rations d urbanisme 3 En ce qui concerne en second lieu les articles UG 2 2 b et UG 2 2 e la l galit des prescriptions nonc es doit tre appr ci e au regard des dispositions des articles L 121 1 et L 123 1 du code de l urbanisme selon lesquelles le r glement d un P L U peut en fonction des situations locales interdire ou limiter la r alisation des constructions ayant une certaine destination ou celle de travaux ayant pour objet de modifier la destination d une construction existante D s lors les dispositions du b et du e de l article UG 2 2 du r glement du P L U de Paris qui eu gard aux termes de la premi re phrase de l article UG 2 ne s appliquent qu aux changements de destination r sultant d une construction ou de travaux soumis autorisation pouvaient pr voir les conditions dans lesquelles une telle autorisation serait accord e ou refus e en fonction de la destination commerciale ou artisanale des locaux existants ou de la destination future des locaux concern s par la demande d autorisation Dans cette affaire relative au P L U de Paris la Cour devait trancher entre autres la question de savoir si les prescriptions en litige par lesquelles la ville de Paris avait entendu contr ler l volution des locaux commerciaux et artisanaux pouvaient ou non trouver leur fondement l gal dans les dispositions de l article L 123
146. icle L 123 1 du code de l urbanisme pr voit que les plans locaux d urbanisme peuvent 3 subordonner dans les villes de Paris Lyon et Marseille tout changement de destination d un local commercial ou artisanal entra nant une modification de la nature de l activit l autorisation du maire de la commune d livr e conform ment l avis du maire d arrondissement ou de secteur que selon les s nateurs requ rants ces dispositions constitueraient une atteinte inconstitutionnelle tant la libert d entreprendre qu au droit de propri t qu elles conf reraient en outre aux maires d arrondissement des trois villes des comp tences exorbitantes dont ne disposent pas les maires des autres communes portant ainsi atteinte au principe d galit 20 Consid rant que le souci d assurer la sauvegarde de la diversit commerciale des quartiers r pond un objectif d int r t g n ral que toutefois en soumettant une que doit tre par suite d clar non conforme la Constitution le huiti me alin a 3 de l article L 123 1 du code de l urbanisme dans sa r daction issue de l article 4 de la loi d f r e 34 CE 8 9SSR 1994 03 30 137881 B M Rougevin Baville pdt M Medvedowsky rapp M Bachelier c du g URBANISME ET AMENAGEMENT DU TERRITOIRE AUTRES AUTORISATIONS D UTILISATION DES SOLS REGIMES DE DECLARATION PREALABLE DECLARATION DE TRAVAUX EXEMPTES DE PERMIS DE CONSTRUIRE 68
147. icul e au registre du commerce et des soci t s et reste sans influence sur l imposition des r sultats de l exercice pr c dent cf CE 28 f vrier 1997 n 141459 150985 ministre du budget Ainsi le premier jour de l exercice de la soci t absorbante para t bien constituer un butoir cf G Goulard chronique r troactivit fiscale des fusions RJF juillet 1993 p 546 Mais de mani re constructive la Cour juge que la perte dite intercalaire peut tre d duite chez la soci t b n ficiaire de l apport partiel d actif sur le fondement de l article 5 de la loi du 24 juillet 1966 sur les soci t s commerciales qui pr voit que les engagements pris par les repr sentants de la soci t avant qu elle ait acquis la personnalit morale sont r put s avoir t souscrits d s l origine par la soci t s ils sont repris r guli rement par elle apr s sa constitution comme en l esp ce apr s approbation de l A G E du contrat d apport partiel d actif 4 TAXE PROFESSIONNELLE FRANCE T L COM Assiette de la taxe professionnelle Modalit s d imposition concernant France T l com tablissement soumis un r gime sp cifique Application France T l com des dispositions de l article 1467 bis du C G I pr voyant la r duction progressive de la part salariale de 1999 2002 dans la base d imposition de la taxe professionnelle d termin e par l article 1467 du m me code Le principe et les modalit s d
148. ient tendant l annulation des d cisions des 27 mai 22 et 23 octobre 2003 par lesquelles EPAD a r sili les conventions des 7 octobre 1970 et 30 avril 1980 qui r gissaient l occupation du domaine public de cet tablissement public par le r seau de distribution d eau qu elle g re et a assujetti l occupation de ce domaine par les ouvrages de ce r seau au paiement de redevances domaniales Cese Consid rant que par une convention conclue le 3 avril 1962 et prorog e jusqu la fin de l ann e 2010 le syndicat des eaux de l Ile de France SEDIF a confi la CGE la gestion en r gie int ress e du service public de production et de distribution de l eau sur le territoire des communes adh rentes que cette convention applicable sur le territoire qui entre dans le champ d intervention de EPAD pr voit en son article 52 que le syndicat le r gisseur et les entreprises amen es intervenir pour leur compte ne verseront aucun droit de voirie ni aucune redevance quelque titre que ce soit au profit des communes syndiqu es pour l tablissement le maintien l exploitation et l entretien dans le sol des voies communales des canalisations vis es par la convention que par des conventions conclues le 7 avril 1970 et le 30 avril 1980 EPAD et la CGE ont d fini les conditions financi res administratives et techniques dans lesquelles le r seau de distribution d eau devait tre implant dans le secteur dit de la
149. igu du fait d un retard de vingt minutes effectuer une c sarienne chez une m re enceinte de 41 semaines et 2 jours Si dans la pr sente esp ce la souffrance foetale tait probablement bien ant rieure l arriv e de l enfant l h pital et si celui ci tait pr matur le retard qui pouvait tre reproch l quipe m dicale tait aussi beaucoup plus important Par ailleurs si l expert avait indiqu dans son rapport que l absence de c sarienne tait l origine de la mort certaine de l enfant il n avait pas entendu ainsi garantir sa survie en cas de c sarienne En valuant la perte de chance 95 plut t qu 100 la Cour semble avoir retenu que dans ce domaine le risque z ro n existe pas 17 SERVICE DES VACCINATIONS Les requ rants recherchaient la responsabilit de l Etat raison des troubles neurologiques pr sent s par leur enfant la suite de l administration du vaccin Pentacoq comportant trois vaccinations obligatoires contre la dipht rie le t tanos et la poliomy lite Si l expert d sign par le ministre un virologue privil giait l hypoth se d une atteinte virale par un autre virus que ceux pr sents normalement dans le Pentacoq et partant le diagnostic de rhombomy lite virale il admettait galement comme plausible l hypoth se d une affection immuno inflammatoire d clench e par la vaccination En revanche les experts d sign s par le tribunal administratif
150. ilibrer son budget de fonctionnement ne devaient pas tre assujetties la taxe sur la valeur ajout e d s lors qu elles taient d pourvues de tout lien avec des prestations de services individualisables rendues aux parties versantes comme avec le prix des op rations effectu es par le syndicat et n entraient ainsi pas dans le champ d application de la taxe elles ne devaient pas davantage tre incluses au d nominateur du prorata pr vu l article 212 de l annexe II au code g n ral des imp ts dans sa r daction ant rieure l intervention du d cret du 3 juin 1994 qui sert au calcul des droits d duction dont un assujetti partiel la taxe sur la valeur ajout e peut b n ficier En effet les dispositions de l article 212 de l annexe II ne sont applicables qu aux assujettis qui r alisent des op rations entrant dans le champ d application de la taxe certaines y tant effectivement soumises d autres en tant exon r es En l esp ce les op rations entrant dans le champ d application de la taxe r alis es par le syndicat durant la p riode d imposition litigieuse taient int gralement soumises la taxe Par suite ce syndicat n entrait pas dans les pr visions de l article 212 61 C A A Paris 9 me Chambre 19 mars 2009 N 07PA02742 SARL X M Stortz Pr sident Mme App che Otani Rapporteur Mme Samson Rapporteur public 19 01 01 03 01 54 06 07 005 B Vu la requ te enregistr e le 24 juillet 2007 pr sent e p
151. ille est annul e 106 C A A Paris 4 me Chambre 3 mars 2009 n 07PA03933 Commune de Croissy Beaubourg M Merloz Pr sident M Leli vre Rapporteur Mme Descours Gatin Rapporteur public 60 01 02 01 02 02 C Vu la requ te enregistr e le 12 octobre 2007 pr sent e pour la commune de Croissy Beaubourg repr sent e par son maire la commune de Croissy Beaubourg demande la cour 1 d annuler le jugement n 0605816 5 du 23 juillet 2007 par lequel le Tribunal administratif de Melun l a condamn e verser la somme de 88 404 86 euros assortie des int r ts capitalis s la soci t X 2 de rejeter la demande de la soci t X devant le Tribunal administratif de Melun Vu les autres pi ces du dossier Vu le code g n ral des collectivit s territoriales Vu la loi n 2000 321 du 12 avril 2000 modifi e Vu le d cret n 65 29 du 11 janvier 1965 modifi par le d cret n 83 1025 du 28 novembre 1983 Vu le code de justice administrative C Sur le fond Consid rant que la soci t X a pr sent une facture d taill e de ses prestations que la commune de Croissy Beaubourg sans nier que le prix ainsi factur correspond aux tarifs habituellement pratiqu s par la soci t se borne soutenir que la r mun ration desdites prestations ne saurait exc der leur prix de revient pour la soci t l exclusion de toute marge b n ficiaire qu ainsi qu il a t dit cette pr
152. ime pour des agents contractuels servant dans des tablissements publics hospitaliers d s lors que ces agents sont plac s sous une autre autorit que la leur qu ainsi l article ler de l arr t du 24 mars 1967 tait d s l origine entach d incomp tence en tant qu il dispose que les primes de service qu il instaure sont galement applicables aux agents des services hospitaliers recrut s titre contractuel par les tablissements publics hospitaliers qu il ne peut d s lors dans cette mesure recevoir l galement application 133 Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de qu en estimant que les dispositions de l arr t du 24 mars 1967 taient applicables aux agents contractuels du centre hospitalier de Montereau la cour administrative d appel de Paris a entach son arr t d une erreur de droit que sans qu il soit besoin d examiner les moyens du pourvoi son arr t doit pour ce motif tre annul Consid rant qu il y a lieu de r gler l affaire au fond en application des dispositions de l article L 821 2 du code de justice administrative Consid rant qu ainsi qu il a t dit ci dessus les dispositions de l arr t du 24mars 1967 n taient en tout tat de cause d s l origine pas l galement applicables aux agents contractuels des tablissements publics hospitaliers qu il suit de l que c est tort que pour annuler les d cisions litigieuses du directeur du ce
153. int r ts compter du 27 avril 2004 lesdits int r ts tant capitalis s compter du 27 juin 2005 123 Article 3 Le Centre hospitalier de Fontainebleau est condamn payer Mme X la somme de 24 225 euros ladite somme portant int r ts compter du 27 avril 2004 lesdits int r ts tant capitalis s compter du 27 juin 2005 124 CE Section 21 d cembre 2007 n 289328 A Centre hospitalier de Vienne M Stirn pdt M Botteghi rapp M Olson c dug 60 Responsabilit de la puissance publique 60 02 Responsabilit en raison des diff rentes activit s des services publics 60 02 01 Service public de sant 60 02 01 01 tablissements publics d hospitalisation 60 02 01 01 02 Responsabilit pour faute m dicale actes m dicaux Faute ayant compromis les chances d obtenir une am lioration de l tat de sant du patient ou d chapper son aggravation Cons quence R paration int grale du pr judice r sultant directement de la faute commise par l tablissement Notion de pr judice 1 60 02 01 01 02 1 Cf en ce qui concerne la r paration du seul pr judice constitu par la perte d une chance en cas de d faut d information Section 5 janvier 2000 Consorts T n 181899 p 1 et Civ l re 16 juillet 1998 Bull civ I n 239 ab jur en cas de faute m dicale CE 19 mars 2003 Centre hospitalier r gional et universitaire de Caen n 195007 211317 p 138 125
154. ion que par suite le ministre de la sant de la jeunesse et des sports est fond soutenir que c est tort que par le jugement attaqu du 27 d cembre 2007 le Tribunal administratif de Melun a condamn l Etat r parer le pr judice subi par l int ress e que l appel de Mme X tendant l augmentation du montant de la condamnation fix e en premi re instance ne peut par voie de cons quence qu tre rejet DECIDE Article 1 L article 3 du jugement du Tribunal administratif de Melun en date du 27 d cembre 2007 est annul Article 2 La requ te de Mme X et la demande qu elle a pr sent e devant le Tribunal administratif de Melun enregistr e sous le n 0405815 1 au greffe de ce tribunal sont rejet es 115 CE 5 4 SSR 2008 07 11 305685 B Mme X et mutuelle g n rale de l ducation nationale M Da l pdt M de l Hermite rapp Mme de Salins c dug Responsabilit en raison des diff rentes activit s des services publics Service public de sant Service des vaccinations 1 Cf 21 mars 2008 Mme X et autres n 288345 in dit au Recueil Comp dans le cas de la scl rose en plaques 9 mars 2007 Mme Y n 267635 publier au Recueil dans le cas de la polyarthrite rhumato de d cision du m me jour Commune de Grenoble n 278665 mentionner aux tables 116 C A A Paris 3 me Chambre 18 mars 2009 N 07PA01949 Ministre de la sant de la jeunesse et
155. ion en mai 1984 en vertu de l article 25 art 25 La demande de la Commission renvoie aux articles 44 et 48 art 44 art 48 ainsi qu la d claration n erlandaise de reconnaissance de la juridiction obligatoire de la Cour article 46 art 46 Elle a pour objet d obtenir une C EN FAIT I Les circonstances de l esp ce 8 Mme V ressortissante n erlandaise n e en 1922 r side actuellement La Haye 9 Le 28 septembre 1983 le bourgmestre de La Haye ordonna l internement de la requ rante qui en avait d j subi d autres dans un h pital psychiatrique de la ville Apr s que le pr sident du tribunal d arrondissement Arrondissementsrechtbank en eut refus la prolongation par une d cision du 3 octobre 1983 la requ rante y resta n anmoins de son plein gr Le 18 novembre 1983 la demande du mari de la requ rante le juge cantonal Kantonrechter de La Haye autorisa la d tention forc e de celle ci dans le m me h pital pour une p riode de six mois La demande s appuyait sur un certificat m dical tabli par un psychiatre qui avait examin l int ress e le 16 Il y r pondait par la n gative la question de savoir s il serait inutile ou m dicalement contre indiqu qu un juge entend t Mme V Le juge cantonal ne tint aucune audience de sorte qu il n y eut pas de proc s verbal Aux termes de l ordonnance Sur le formulaire type utilis on avait biff la mention pr imprim e selon laquelle le juge n a
156. ion exag r e S agissant de l application de la doctrine Consid rant qu aux termes de l article L 80 A du livre des proc dures fiscales Il ne sera proc d aucun rehaussement d impositions ant rieures si la cause du rehaussement poursuivi par l administration est un diff rend sur l interpr tation par le redevable de bonne foi du texte fiscal et s il est d montr que l interpr tation sur laquelle est fond e la premi re d cision a t l poque formellement admise par l administration Lorsque le redevable a appliqu un texte fiscal selon l interpr tation que l administration avait fait conna tre par ses instructions ou circulaires publi es et qu elle n avait pas rapport e la date des op rations en cause elle ne peut poursuivre aucun rehaussement en soutenant une interpr tation diff rente Consid rant que la SARL X se pr vaut sur le fondement de l article L 80 A du livre des proc dures fiscales susrappel des doctrines 3 C 1 94 du 22 d cembre 1993 et 3 C 3424 n 12 et 13 du 31 ao t 1994 aux termes desquelles il a t admis pour les tablissements du secteur dit hamburger de consid rer que les ventes emporter des produits solides repr sentent 30 du chiffre d affaires de produits solides lorsque la superficie mise la disposition de la client le n exc de pas 200 m Consid rant que que par suite la soci t requ rante est fond e soutenir que c est
157. ion r gionale des affaires culturelles d le de France a commis une faute en passant commande et en laissant ex cuter ces prestations hors contrat 111 Consid rant que dans le cas o l absence de contrat r sulte comme en l esp ce et ainsi qu il vient d tre dit d une faute de l administration le cocontractant de l administration peut pr tendre non seulement au remboursement de celles de ses d penses qui ont t utiles l administration mais galement la r paration du dommage imputable cette faute et le cas ch ant demander ce titre une indemnit gale au montant du b n fice dont il a t priv par l inexistence du contrat sous r serve du partage de responsabilit d coulant de ses propres fautes si toutefois le remboursement de ses d penses utiles ne lui assure pas une r mun ration sup rieure celle laquelle il aurait eu droit en application d un contrat r guli rement form Consid rant que la circonstance invoqu e par le ministre que la direction r gionale a conclu avec la soci t le march public de travaux produit au dossier notifi le 22 octobre 2002 et ex cut compter du ler novembre 2002 soit apr s l ach vement des prestations en cause est sans incidence sur le droit r paration de la soci t requ rante sur le fondement de l enrichissement sans cause que si le ministre soutient que les prestations litigieuses se m laient aux prestations pr vues p
158. ion sociale des tribunaux des autorit s administratives ou des organes l gislatifs l int r t sup rieur de l enfant doit tre une consid ration primordiale qu il r sulte de ces stipulations qui peuvent tre utilement invoqu es l appui d un recours pour exc s de pouvoir que dans l exercice de son pouvoir 77 d appr ciation l autorit administrative doit accorder une attention primordiale l int r t sup rieur des enfants dans toutes les d cisions les concernant que si Mme X fait valoir que l a n e de ses quatre enfants la jeune N n e en Tunisie le 16 juillet 1997 et entr e en France l ge de deux mois rencontrerait de s rieuses difficult s de r int gration scolaire et culturelle dans son pays d origine ainsi qu en attestent les troubles psychologiques qu a pr sent s cette enfant partir de juillet 2008 il ne ressort pas des pi ces du dossier que les difficult s que pourraient conna tre N et les trois autres enfants du couple n s en France pendant les tudes de leur m re en 1998 2002 et 2004 leur retour dans le pays dont ils ont la nationalit constitueraient un obstacle ce retour d s lors qu ils n ont pas perdu tout lien avec ce pays o leur p re qu ils ont r guli rement revu l occasion des nombreux voyages entre la France et la Tunisie effectu s par chacun des conjoints exerce des activit s d enseignement et sera m me notamment de les accompag
159. is la taxe sur la valeur ajout e Consid rant qu aux termes de l article 231 du code g n ral des imp ts dans sa r daction applicable l ann e en litige 1 Les sommes pay es titre de traitements salaires indemnit s et moluments y compris la valeur des avantages en nature sont soumises une taxe sur les salaires gale 4 25 de leur montant la charge des personnes ou organismes qui paient des traitements salaires indemnit s et moluments lorsqu ils ne sont pas assujettis la taxe sur la valeur ajout e ou ne l ont pas t sur 90 au moins de leur chiffre d affaires au titre de l ann e civile pr c dant celle du paiement desdites r mun rations L assiette de la taxe due par ces personnes ou organismes est constitu e par une partie des r mun rations vers es d termin e en appliquant l ensemble de ces r mun rations le rapport existant au titre de cette m me ann e entre le chiffre d affaires qui n a pas t passible de la taxe sur la valeur ajout e et le chiffre d affaires total Consid rant que pour appr cier la condition pr vue par les dispositions pr cit es de l article 231 1 du code g n ral des imp ts relative au pourcentage de chiffre d affaires soumis la taxe sur la valeur ajout e le chiffre d affaires retenir est celui qu une personne ou un organisme a effectivement r alis et d clar au titre des op rations qu il a effectu es l
160. isanaux en soumettant des conditions particuli res d hygi ne d clairement et de s curit les constructions ou travaux ayant pour effet de transformer en habitation des locaux commerciaux situ s en rez de chauss e article UG 2 2 a en cr ant des cat gories de voies d limit es dans les documents graphiques le long desquelles des constructions ou travaux ayant pour effet de donner des locaux usage commercial ou artisanal une destination autre que le commerce ou l artisanat pourraient tre interdits article UG 2 2 b en d finissant des sites de protection de l artisanat ou de l industrie sur lesquels de tels changements de destination seraient interdits ou devraient tre compens s article UG 2 2 e S agissant en premier lieu de l article UG 2 2 a la premi re des deux conditions mises la transformation en habitation d un local situ en rez de chauss e sur rue relative l existence d au moins une baie d clairage non situ e en limite de voie cr e une discrimination excessive entre les locaux sans rapport avec l objet de la mesure La seconde de ces conditions relative au respect des normes du logement d cent actuellement d finies par le d cret n 2002 120 du 30 janvier 2002 exc de largement les pr occupations d hygi ne et de s curit que la ville avait comp tence pour prendre en compte dans le r glement d un P L U et fixe ainsi des prescriptions d am na
161. istratif de Paris en date du 26 mars 2007 est annul Article 2 La SA X est d charg e de la cotisation suppl mentaire de taxe sur les salaires et des int r ts de retard y aff rents d un montant de 9 018 064 F 1 374 794 99 euros restant sa charge au titre de l ann e 1994 58 C A A Paris 7 me Chambre 17 avril 2009 N 07PA00641 Polyn sie fran aise c soci t TNTV M Badie Pr sident Mme Larere Rapporteur Mme de Ligni res Rapporteur public 46 01 03 02 03 19 06 02 08 03 03 C Vu la requ te enregistr e le 16 f vrier 2007 pr sent e pour la Polyn sie fran aise repr sent e par son pr sident dont le si ge est BP 2551 Papeete 98713 la Polyn sie fran aise demande la cour de r former le jugement n 0400358 en date du 17 octobre 2006 par lequel le Tribunal administratif de la Polyn sie fran aise a partiellement fait droit la demande de la soci t TNTV tendant au remboursement de cr dits de TVA d un montant de 18 242 735 F CFP au titre du ler trimestre 2001 6 293 228 F CFP au titre du 2 me trimestre 2001 7 345 820 F CFP au titre du 4 me trimestre 2001 et 38 232 047 F CFP au titre du 4 me trimestre 2002 Vu les autres pi ces du dossier Vu le code g n ral des imp ts et le livre des proc dures fiscales Vu le code des imp ts de la Polyn sie Fran aise Vu le d cret n 2009 14 du 7 janvier 2009 et l arr t du vice pr sident du Conseil d Etat du 27 janvier 2009
162. istratif de Paris en tant que dans son article 1 il a annul la d cision du 28 d cembre 2005 du pr fet de Paris autorisant la soci t des magasins V et la soci t V donner le repos hebdomadaire par roulement aux salari s employ s dans le magasin V sis avenue des Champs Elys es Paris et d autre part rejet la demande tendant l annulation de cette d cision du pr fet de Paris 2 r glant l affaire au fond de rejeter les requ tes d appel de la soci t anonyme V de la soci t en nom collectif des magasins V et du ministre de l emploi de la coh sion sociale et du logement Vu les autres pi ces des dossiers Vu le code du travail Vu le code de justice administrative Consid rant que les pourvois vis s ci dessus pr sentent juger des questions semblables qu il y a lieu de les joindre pour statuer par une seule d cision alors en vigueur que P du m me code dispose que Sans pr judice des dispositions de l article L 221 6 dans les communes touristiques ou thermales et Consid rant qu aux termes de l pour tout ou partie du personnel pendant la ou les p riodes d activit s touristiques dans les tablissements de vente au d tail qui mettent disposition du public des biens et des services destin s faciliter son accueil ou ses activit s de d tente ou de loisirs d ordre sportif r cr atif ou culturel Consid rant que pour annuler le jugement du tri
163. it d duction car situ es dans le champ d application de la taxe que d op rations n ouvrant pas droit d duction car situ es hors du champ d application de la taxe qu il en r sulte qu en application des dispositions pr cit es seule une fraction de la taxe ayant grev ces biens et services est d ductible selon le prorata pr vu l article 345 8 59 Consid rant en second lieu qu en vertu de l article 345 8 le prorata se d finit comme le rapport existant entre le montant annuel des recettes aff rentes aux seules op rations ouvrant droit d duction et le montant annuel des recettes aff rentes l ensemble des op rations r alis es y compris les op rations qui n entrent pas dans le champ d application de la taxe sur la valeur ajout e qu ainsi ces dispositions ont entendu inclure au d nominateur l ensemble des recettes per ues par le contribuable en ce compris les subventions re ues au titre d op rations situ es en dehors du champ d application de la taxe que par suite c est bon droit que pour rejeter en partie les demandes de remboursement de taxe pr sent es par la soci t TNTV le service des contributions de Polyn sie avait inclus au d nominateur du prorata le montant des subventions vers es la soci t TNTV par le gouvernement de la Polyn sie fran aise Consid rant qu il r sulte de tout ce qui pr c de que la Polyn sie fran aise est fond e s
164. itaire 65 C A A Paris 1 re chambre 2 avril 2009 N 07PA01778 Soci t X M Bouleau Pr sident Mme Lecourbe Rapporteur M Bachini Rapporteur public 24 01 02 01 CH Vu la requ te enregistr e le 21 mai 2007 pr sent e pour la soci t X la soci t X demande la Cour 1 d annuler le jugement n 0320029 du 16 mars 2007 par lequel le Tribunal administratif de Paris a rejet sa demande tendant l annulation de la d cision du 23 octobre 2003 rejetant le recours gracieux dirig contre la d cision du 27 mai 2003 par laquelle l tablissement public pour l am nagement de la r gion de la d fense EPAD a d cid d assujettir l occupation de son domaine public au paiement d une redevance et a r sili les deux conventions r gissant l occupation de son domaine public par la compagnie g n rale des eaux l annulation des autorisations unilat rales d occupation temporaire du domaine public de l tablissement public pour l am nagement de la r gion de la d fense des 27 mai 2003 et 22 octobre 2003 2 d annuler les d cisions susmentionn es Vu les autres pi ces du dossier Vu le code g n ral des collectivit s territoriales Vu le code de justice administrative Consid rant que la soci t X rel ve appel du jugement en date du 16 mars 2007 par lequel le Tribunal administratif de Paris a rejet la demande de la compagnie g n rale des eaux CGE aux droits de laquelle elle v
165. ivent donc tre annul s Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que Mme X est fond e soutenir que c est tort que par le jugement attaqu le tribunal a rejet ses conclusions dirig es contre les d cisions des 20 octobre 20 novembre et 20 d cembre 1997 la maintenant irr guli rement en hospitalisation sur demande d un tiers au centre hospitalier d Esquirol au del du 19 octobre 1997 DECIDE Article ler Les d cisions des 20 octobre 20 novembre et 20 d cembre 1997 du directeur du centre hospitalier Esquirol maintenant irr guli rement Mme X en hospitalisation sur demande d un tiers au centre hospitalier d Esquirol au del du 19 octobre 1997 sont annul es 80 Article 2 Le jugement n 0700477 du 5 avril 2007 du Tribunal administratif de Melun est annul en tant qu il rejette les conclusions aux fins d annulation des d cisions pr cit es des 20 octobre 20 novembre et 20 d cembre 1997 du directeur du centre hospitalier Esquirol 81 CEDH 21 f vrier 1990 V Pays Bas n A170 A PROCEDURE 1 L affaire a t port e devant la Cour par la Commission europ enne des Droits de l Homme la Commission le 13 septembre 1988 dans le d lai de trois mois qu ouvrent les articles 32 1 et 47 art 32 1 art 47 de la Convention A son origine se trouve une requ te n 11509 85 dirig e contre le Royaume des Pays Bas et dont une ressortissante de cet Etat Mme V avait saisi la Commiss
166. l 2002 dat e du 25 mars 2002 et dont la commune d Arleux en Gohelle a accus r ception le 27 mars par un courrier enregistr le 23 avril 2002 qui mentionnait les r f rences de l instance 105 Consid rant qu il y a lieu d voquer et de statuer imm diatement sur la demande pr sent e par Mme Y devant le Tribunal administratif de Lille Sur les conclusions fin d annulation Consid rant qu aux termes de l article R 612 1 du code de justice administrative Lorsque des conclusions sont entach es d une irrecevabilit susceptible d tre couverte apr s l expiration du d lai de recours la juridiction ne peut les rejeter en relevant d office cette irrecevabilit qu apr s avoir invit leur auteur les r gulariser qu aux termes de l article R 612 2 du m me code S agissant des irrecevabilit s pr vues aux articles R 411 3 R 412 1 R 431 2 R 432 1 R 811 7 et R 821 3 la demande de r gularisation peut prendre la forme de la mise en demeure A l expiration du d lai qui ne peut tre inf rieur un mois fix dans une mise en demeure par le pr sident de la formation de jugement les irrecevabilit s pr vues aux articles R 411 3 R 412 1 R 431 2 R 432 1 R 811 7 et R 821 3 ne sont plus susceptibles d tre couvertes en cours d instance La mise en demeure le mentionne Consid rant qu il ressort des pi ces du dossier que l arr t du maire d Arleux en Gohelle en date du 8 s
167. l le Tribunal administratif de Paris a annul la d cision du directeur de cabinet de l Acad mie fran aise du 16 septembre 2002 licenciant pour motif conomique M X 2 de rejeter la demande pr sent e par M X devant le tribunal administratif Vu les autres pi ces du dossier Vu l ordonnance royale du 21 mars 1816 concernant la nouvelle organisation de l Institut Vu la loi de programme n 2006 450 du 18 avril 2006 pour la recherche Vu le d cret du 11 juillet 1922 approuvant le r glement g n ral de l Institut de France modifi par le d cret n 53 1133 du 16 novembre 1953 Vu le code de justice administrative Consid rant que M X a t engag en qualit de chauffeur par contrat en date du 6 septembre 1993 conclu entre l Acad mie fran aise repr sent e par son secr taire perp tuel et sign par d l gation de ce dernier par le chef de cabinet M Y et l int ress que M X a t licenci par d cision du 16 septembre 2002 sign e par le directeur de cabinet de l Acad mie fran aise M Y pour le motif conomique tir de la suppression de son poste que par jugement du 30 mai 2007 le Tribunal administratif de Paris saisi par M X a annul cette derni re d cision en faisant droit au moyen du requ rant tir de l incomp tence de son signataire Consid rant que l Acad mie fran aise qui a form r guli rement appel dudit jugement soutient qu elle tait comp tente p
168. la r gularisation de son contrat ou si la r gularisation de sa situation dans les conditions pr cis es ci dessus est impossible l administration est tenue de le licencier Consid rant que si l Acad mie fran aise soutient qu aucun autre emploi quivalent celui de M X n tait disponible en son sein elle n tablit pas d s lors ainsi qu il a t dit que l employeur de l int ress tait l Institut de France et qu elle ne disposait pas au moment des faits d une gestion autonome qu aucun emploi de chauffeur ou un emploi de niveau quivalent voire d faut d un tel emploi tout autre emploi ne pouvait l poque tre propos M X au sein de l Institut de France que partant la d cision du 16 septembre 2002 pronon ant le licenciement de M X tait en tout tat de cause ill gale que ce dernier tait d s lors fond en demander l annulation Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que l Acad mie fran aise n est pas fond e soutenir que c est tort que par le jugement attaqu le Tribunal administratif de Paris a fait droit aux conclusions de M X dirig es contre la d cision du 16 septembre 2002 pronon ant son licenciement DECIDE Rejet 39 CE Section 31 d cembre 2008 n 283256 M X M Delion Rapporteur M Glaser Commissaire du gouvernement Vu le pourvoi sommaire et le m moire compl mentaire enregistr s les 29 juillet et 21 novembre 20
169. le propri taire d un navire occupant un poste flot la redevance applicable au stationnement permanent de bateaux ne peut abroger cette d cision en cours d ann e et maintenir le droit de stationner au m me poste mais au tarif mensuel des occupants de passage au seul motif que l int ress ne se serait pas acquitt au cours des ann es ant rieures des redevances d occupation qui avaient t mises sa charge DOMAINE PUBLIC OCCUPATION UTILISATIONS PRIVATIVES DU DOMAINE REDEVANCES 24 01 02 01 01 04 Modification individuelle du tarif Motif erron en droit Circonstance connue du maire lors de l attribution initiale du tarif le plus favorable Si l autorit gestionnaire du domaine public peut tout moment modifier les conditions p cuniaires auxquelles elle subordonne la d livrance des autorisations d occupation et ventuellement abroger unilat ralement ces d cisions elle ne peut toutefois l galement exercer ces pr rogatives qu en raison de faits survenus ou port s sa connaissance post rieurement la d livrance de ces autorisations Un maire qui avait d abord soumis le propri taire d un navire occupant un poste flot la redevance applicable au stationnement permanent de bateaux ne peut abroger cette d cision en cours d ann e et maintenir le droit de stationner au m me poste mais au tarif mensuel des occupants de passage au seul motif que l int ress ne se serait pas acquitt au cours des ann es
170. leur mise disposition du public rev tant d s lors un caract re accessoire de celle de ces derniers produits Il a enfin relev que les espaces d exposition et les manifestations culturelles accessibles gratuitement aux visiteurs du magasin n entraient pas dans les pr visions de l article L 221 8 1 du code du travail qui ne portent que sur les biens et services mis la disposition du public titre on reux et que dans ces conditions la Cour avait inexactement qualifi les faits de l esp ce en jugeant que l tablissement situ avenue des Champs Elys es Paris entrait dans les pr visions de cet article 3 lt D cision du 23 mars 2009 n 312446 Centre hospitalier de Montereau Par un arr t du 20 novembre 2007 n 06PA03376 la Cour a confirm l annulation d une d cision par laquelle le directeur d un centre hospitalier avait refus d attribuer la prime de service aux en exercice dans cet tablissement Elle a jug sur le fondement des dispositions de l article 1 de l arr t du 24 mars 1967 modifiant les conditions d attribution de primes de service aux personnels de certains tablissements d hospitalisation que les agents recrut s titre contractuel pouvaient pr tendre l instar des agents titulaires et stagiaires au b n fice de la prime 20 de service qu elles instituent quelle que soit la nature des fonctions exerc es par cette cat gorie d agents Elle a d s lors cons
171. lit de d clarer un autre montant de ventes emporter que celui r sultant de cette r partition forfaitaire CONTRIBUTIONS ET TAXES TAXES SUR LE CHIFFRE D AFFAIRES ET ASSIMILEES TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE CALCUL DE LA TAXE TAUX 19 06 02 09 0I 19 01 01 01 03 19 06 02 09 01 Les ventes emporter de produits alimentaires dont les produits vendus dans le secteur de la restauration rapide b n ficient du taux r duit de TVA Les ventes de produits destin s tre consomm s sur place pr sentent en revanche le caract re d une prestation de services et sont passibles du taux normal de la taxe En pr voyant par une instruction 3C 1 94 du 22 d cembre 1993 reprise dans la documentation administrative de base 3C 3424 une r partition forfaitaire du chiffre d affaires de certains tablissements de restauration rapide entre les ventes emporter et les consommations sur place en fonction de la superficie mise la disposition de la client le quelle que soit la ventilation r elle du chiffre d affaires le ministre de l conomie et des finances ne s est pas born expliciter les dispositions du code g n ral des imp ts mais y a ajout des dispositions nouvelles de caract re r glementaire qu aucun texte ne l autorisait dicter alors m me que l instruction pr cise que les contribuables gardent la possibilit de d clarer un autre montant de ventes emporter que celui r sultant de cette r partition forfa
172. livrer de son vivant soit enfin de b n fices industriels et commerciaux lorsque les interventions des h ritiers ont t faites des fins sp culatives ou selon des proc d s commerciaux c est dire notamment lorsque le nombre des tirages r alis s partir du mod le original exc de ce qui est usuellement admis dans le domaine des oeuvres d art ex cut es de la main de l artiste Le contribuable a fait tirer des bronzes partir d oeuvres en pl tre r alis es par son p re en se conformant quant au nombre de fontes par sujet aux usages de la profession dont il a vendu quelques exemplaires par l entremise d une galerie sp cialis e qui lui a revers 66 du prix obtenu Ainsi il ne peut tre regard comme ayant vendu occasionnellement une oeuvre qu il avait fait tirer pour la conserver dans son patrimoine priv mais s est livr une exploitation de l oeuvre de son p re de m me nature que celle laquelle celui ci aurait pu se livrer de son vivant et qui a d gag des profits imposables l imp t sur le revenu dans la cat gorie des b n fices non commerciaux 46 CE Section 1971 10 29 75572 A Sieur X M Odert pdt M Perrin rapp M Mehl c du g Requ te du Sieur X tendant a l annulation d un jugement du tribunal administratif de qui a rejet sa demande en r duction de l imp t sur le revenu des personnes physiques et de la taxe compl mentaire auxquels il a t assujetti au titre des ann es 1
173. mbre 1981 s rie A n 46 p 28 66 Or le paragraphe 4 art 5 4 ne distingue pas entre les personnes priv es de leur libert par arrestation et celles qui le sont par d tention Il n y a donc pas lieu d exclure les secondes du b n fice du paragraphe 2 art 5 2 29 Ayant ainsi conclu l applicabilit de l article 5 2 art 5 2 la Cour doit en contr ler pr sent le respect 30 La requ rante s journait l h pital aux fins de traitement sur une base dite volontaire Elle apprit le 28 novembre 1983 seulement l occasion de sa mise en isolement qu elle n tait plus libre de le quitter quand elle 85 voulait en raison d une ordonnance rendue dix jours auparavant paragraphes 9 10 ci dessus Le Gouvernement ne le conteste pas 31 Il appert donc que l int ress e ne fut avis e ni de la mani re ni dans les d lais voulus par l article 5 2 art 5 2 des mesures privatives de libert la frappant Or il importait d autant plus de les lui signaler qu elle se trouvait d j l h pital psychiatrique avant la d cision du juge cantonal laquelle ne changea pas sa situation de fait Partant il y a eu violation de l article 5 2 art 5 2 HI SUR LA VIOLATION ALLEGUEE DE L ARTICLE 5 4 art 5 4 32 La requ rante all gue une double m connaissance de l article 5 4 art 5 4 ainsi libell Toute personne priv e de sa libert par arrestation ou d tention a le droit d introduire un recours dev
174. ment demand et celle du titre en d finitive obtenu Telle n est cependant pas la jurisprudence pr valant notamment en mati re de d livrance de visa qui ne regarde la contestation d un refus de visa comme sans objet qu la condition que celui d livr post rieurement l introduction du pourvoi soit d une dur e au moins gale celle du visa initialement demand voir en ce sens CE 8 d cembre 2000 Mlle X n 214479 et propos des effets de la d livrance d un document de circulation pour tranger mineur CE 9 novembre 2005 n 251952 clair par les conclusions de Nicolas Boulouis 11 La Cour a transpos cette solution pour regarder la d livrance en cours d instance d une carte de s jour temporaire d un an un tranger contestant un refus de d livrance d une carte de r sident comme ne rendant pas sans objet cette contestation 2 Statut des ressortissants de pays tiers r sidents de longue dur e Dur e de validit du 1 titre de s jour d livr en France Articulation des dispositions de l article 8 de la directive europ enne 2003 109 CE du 25 novembre 2003 avec celles de l article L 313 4 1 du code de l entr e et du s jour des trangers et du droit d asile C E S E D A solution nouvelle Aux termes de l article L 313 4 1 du C E S E D A L tranger titulaire de la carte de r sident de longue dur e CE d finie par les dispositions communautaires applicables en cette mati r
175. mier exercice clos le 31 d cembre 1997 la perte intercalaire aff rente l activit de la branche apport e pendant la p riode du 1 ao t 1996 au 31 d cembre 1996 mais la suite d une v rification de comptabilit le service a refus la d duction de cette perte dans la mesure o elle concernait une p riode ant rieure au 10 d cembre 1996 date d immatriculation de la soci t au registre du commerce La Cour juge en premier lieu que pour s opposer la prise en compte de la perte litigieuse l administration ne peut utilement invoquer les dispositions de l article 372 2 de la loi du 24 juillet 1966 qui pr voient que La fusion ou la scission prend effet 1 En cas de cr ation d une ou plusieurs soci t s nouvelles la date d immatriculation au registre du commerce et des soci t s de la nouvelle soci t ou de la derni re d entre elles 2 Dans les autres cas la date de la derni re assembl e g n rale ayant approuv l op ration sauf si le contrat pr voit que l op ration prend effet une autre date laquelle ne doit tre ni post rieure la date de cl ture de l exercice en cours de la ou des soci t s b n ficiaires ni ant rieure la date de cl ture du dernier exercice clos de la ou des soci t s qui transmettent leur patrimoine En effet ces dispositions qui d rogent au principe de la libert de contracter et doivent donc tre interpr t es restrictivement ne sont ap
176. n rations entrent dans sa base d imposition MINISTRE DU BUDGET DES COMPTES PUBLICS ET DE LA FONCTION PUBLIQUE c Soci t France T l com 7 chambre 3 avril 2009 B N 07PA03095 Rapporteur public Mme Isidoro 5 TAXE SUR LES SALAIRES Taxe sur les salaires Personnes assujetties la taxe Aux termes de l article 231 du C G I dans sa r daction applicable l ann e en litige 1 Les sommes pay es titre de traitements salaires indemnit s et moluments y compris la valeur des avantages en nature sont soumises une taxe sur les salaires gale 4 25 de leur montant la charge des personnes ou organismes qui paient des traitements salaires indemnit s et moluments lorsqu ils ne sont pas assujettis la taxe sur la valeur ajout e ou ne l ont pas t sur 90 au moins de leur chiffre d affaires au titre de l ann e civile pr c dant celle du paiement desdites r mun rations Pour appr cier la condition pr vue par les dispositions de l article 231 1 du C G I relative au pourcentage du chiffre d affaires soumis la T V A le chiffre d affaires retenir est celui qu une personne ou un organisme a effectivement r alis et d clar au titre des op rations qu il a effectu es l existence d une stipulation de r troactivit ins r e dans une convention de fusion tant sans influence tant sur le fait g n rateur de la T V A et de la taxe sur les salaires que
177. n compromettrait l ordre public ou la s ret des personnes Les ordres des pr fets seront motiv s et devront noncer les circonstances qui les auront rendus n cessaires Consid rant que du 27 septembre 1988 de Soisy sur Seine Consid rant qu aux termes de l de l homme et des libert s fondamentales de sauvegarde des droits qu il r sulte de ce qui pr c de que l arr t attaqu n a pas t pris la suite d une proc dure irr guli re que par suite la requ rante n est pas fond e soutenir que le pr fet de police aurait m connu les stipulations pr cit es de la convention europ enne de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales Consid rant qu il r sulte de tout ce qui pr c de que Mme B n est pas fond e soutenir que c est tort que par les jugements attaqu s en date du 14 d cembre 1990 qui sont r guliers en la forme le tribunal administratif de Paris a rejet ses demandes DECIDE Rejet 92 CE Section 2000 07 28 151068 A M E A M Labetoulle pdt M Eoche Duval rapp Mme Boissard c du g POLICE ADMINISTRATIVE POLICE DES ALIENES PLACEMENT D OFFICE b Transfert vers un autre tablissement Comp tence du pr fet du d partement dans lequel l int ress est hospitalis c Maintien en internement D cision du pr fet Possibilit de prendre une d cision collective Existence a Il r sulte de la com
178. n estimant que Mme X entr e en France en 1997 qui apr s avoir obtenu avec succ s entre 2001 et 2005 un DEUG puis des licence et ma trise en lettres modernes et sciences de l ducation et s tre inscrite en 2005 en premi re ann e de Master de sciences de l ducation ne justifiait pas en 2007 du s rieux de ses tudes alors qu elle produisait nouveau la m me inscription pour pr tendre au renouvellement de son titre de s jour le pr fet de Seine et Marne n a pas entach sa d cision d une erreur d appr ciation et par suite n a pas m connu les dispositions pr cit es de l article L 313 7 du code de l entr e et du s jour des trangers et du droit d asile 76 Consid rant en deuxi me lieu que la d cision litigieuse porte galement sur la demande formul e le 3 mai 2007 par Mme X et relative l application de l article 10 de l accord franco tunisien qui pr voit que 1 Un titre de s jour d une dur e de dix ans ouvrant droit l exercice d une activit professionnelle est d livr de plein droit sous r serve de la r gularit du s jour sur le territoire fran ais c Au ressortissant tunisien qui est p re ou m re d un enfant fran ais r sidant en France la condition qu il exerce m me partiellement l autorit parentale l gard de cet enfant ou qu il subvienne effectivement ses besoins f Au ressortissant tunisien qui est en situation r guli re depuis plus de di
179. n et le montant annuel des recettes aff rentes l ensemble des op rations r alis es y compris les op rations qui n entrent pas dans le champ d application de la TVA l article 345 8 du code des imp ts de Polyn sie fran aise a entendu inclure au d nominateur de ce prorata l ensemble des recettes per ues par le contribuable en ce compris les subventions re ues au titre d op rations situ es en dehors du champ d application de la taxe POLYN SIE FRAN AISE c Soci t X 7 chambre 17 avril 2009 C N 07PA00641 Rapporteur public Mme de Ligni res Comp pour un texte proche mais diff rent CE 26 novembre 1999 n 180276 Syndicat mixte pour l am nagement et l exploitation de l a roport Rodez Marcillac 9 L annulation contentieuse d une instruction administrative ne prive pas le contribuable de la possibilit de se pr valoir pour contester une imposition de l interpr tation que l administration faisait alors du texte fiscal et qu elle avait fait conna tre par cette instruction d s lors que l annulation est intervenue post rieurement la date o le contribuable tait en mesure de faire application de cette interpr tation Soci t X 9 chambre 19 mars 2009 B N 07PA02742 Rapporteur public Mme Samson Les instructions dont se pr valait la soci t requ rante ont t annul es par le Conseil d Etat statuant au contentieux par une d cision du 17 mai 2000 n 1993
180. n fond du jugement en tant qu il concerne les d cisions de maintien en hospitalisation la demande d un tiers Consid rant qu aux termes de l article L 334 devenu l article L 3212 4 du code de la sant publique Dans les vingt quatre heures suivant l admission il est tabli par un psychiatre de l tablissement d accueil qui ne peut en aucun cas tre un des m decins mentionn s au dernier alin a de l article L 3212 1 un nouveau certificat m dical constatant l tat mental de la personne et confirmant ou infirmant la n cessit de maintenir l hospitalisation sur demande d un tiers qu aux termes de l article L 337 devenu l article L 3212 7 du m me code Dans les trois jours pr c dant l expiration des quinze premiers jours de l hospitalisation le malade est examin par un psychiatre de l tablissement d accueil Ce dernier tablit un certificat m dical circonstanci pr cisant notamment la nature et l volution des troubles et indiquant clairement si les conditions d hospitalisation sont ou non toujours r unies Au vu de ce certificat l hospitalisation peut tre maintenue pour une dur e maximale d un mois Au del de cette dur e l hospitalisation peut tre maintenue pour des p riodes maximales d un mois renouvelables selon les m mes modalit s C 79 Consid rant en deuxi me lieu qu Consid rant en troisi me lieu que si Mme X i
181. nal administratif de Paris a condamn l Etat r parer le pr judice invoqu par Mme X que les conclusions pr sent es par Mme X tendant la r formation du quantum de l indemnisation accord e par le tribunal 117 DECIDE Article 1 Le jugement du Tribunal administratif de Paris du 3 avril 2007 est annul 118 CE Section 1981 06 19 20619 A Mme X M Heumann pdt M Errera rapp M Genevois c du g VALIDITE DES ACTES ADMINISTRATIFS FORME PROCEDURE CONSULTATIVE COMPOSITION DE L ORGANISME CONSULTE L autorisation laquelle l article L 211 6 du code du travail subordonne l emploi dans les spectacles d enfants qui n ont pas d pass l ge de la fr quentation scolaire est en vertu de l article L 211 7 accord e par le pr fet sur avis conforme d une commission form e au sein du conseil d partemental de protection de l enfance Or il r sulte de l article R 211 5 relatif la pr sidence de la commission si geant Paris et de l article R 211 7 qui subordonne la validit des d lib rations de la commission la pr sence de l une des personnes charg es d en assurer la pr sidence que le pr sident du tribunal pour enfants ne peut tre l galement suppl lorsqu il lui incombe en l absence du pr fet et du secr taire g n ral d assurer lui m me la pr sidence de la commission Par suite la commission est irr guli rement compos e lorsque si geant en l absence du pr fet de Paris du secr
182. ncendie et de secours ont pour lutter contre ce sinistre de grande ampleur t contraints d user de grandes quantit s d eau que pour pr venir le risque d inondation et de pollution le maire Croissy Beaubourg a demand oralement puis par crit la soci t X d assurer le pompage des eaux de ruissellement cons cutives l arrosage de l incendie que la soci t X a demand au Tribunal administratif de Melun la condamnation de la commune de Croissy Beaubourg lui verser la somme de 579 897 F 88 404 euros correspondant au montant de ses prestations que par l ordonnance attaqu e le vice pr sident du tribunal administratif a estim que la soci t X ayant t r quisitionn e sur le fondement de l ordonnance du 6 janvier 1959 relative aux r quisitions de biens et de services il n appartenait qu au juge judiciaire de conna tre de sa demande qu il a rejet e comme port e devant une juridiction incomp tente pour en conna tre 108 comme l a jug tort le premier juge que d s lors sans qu il soit besoin d examiner les autres moyens de la requ te la soci t X est fond e demander l annulation de l ordonnance attaqu e Consid rant qu il y a lieu dans les circonstances de l esp ce de renvoyer l affaire devant le Tribunal administratif de Melun C DECIDE Article 1 L ordonnance du 18 novembre 2005 du vice pr sident du Tribunal administratif de Mel
183. ne public par le r seau de distribution d eau g r par la compagnie g n rale des eaux C G E et institution corr lative d une redevance d occupation motiv e par la recherche d un quilibre budg taire D cision ne constituant pas un motif d int r t g n ral suffisant Ill galit de la d cision de r siliation Par des conventions conclues en 1970 et 1980 l E P A D et la C G E agissant en qualit de r gisseur int ress du syndicat des eaux de l Ile de France S E D IF ont d fini les conditions financi res administratives et techniques r gissant l implantation et l exploitation du r seau de distribution d eau dans le secteur dit de la D fense Ces conventions qui se r f raient dans leurs stipulations la convention de r gie liant la C G E au S E D LF pr voyaient notamment que les r seaux en cause s incorporeraient celui dont la compagnie est r gisseur et seraient g r s dans les conditions pr vues par cette m me convention Ces conventions s articulant troitement avec la convention de r gie et ne devant venir terme qu avec la fin de celle ci soit en 2010 impliquaient ainsi n cessairement la gratuit de l occupation par ces r seaux dans le domaine de l E P A D En 2003 l E P A D a prononc la r siliation des conventions sign es avec la C G E et a d cid seule fin de parvenir l quilibre de son budget devenu d ficitaire d assujettir au paiement de
184. ner dans l apprentissage de la langue arabe que par ailleurs et en tout tat de cause la d cision litigieuse n implique pas par elle m me que les enfants de Mme X soient s par s de leur m re qu enfin la requ rante ne d montre pas que son fils ne pourrait tre suivi dans un tablissement hospitalier en Tunisie en raison de l affection diagnostiqu e en 2001 que par suite cette d cision n a pas m connu les stipulations de l article 3 1 de la convention internationale relative aux droits de l enfant Consid rant en cinqui me lieu qu aux termes de l article 9 1 de la convention de New York Les Etats parties veillent ce que l enfant ne soit pas s par de ses parents contre leur gr moins que les autorit s comp tentes ne d cident sous r serve de d cision judiciaire et conform ment aux lois et proc dures applicables que cette s paration est n cessaire dans l int r t sup rieur de l enfant qu il r sulte des termes m mes de ces stipulations qu elles ne cr ent d obligations qu entre les Etats sans ouvrir de droits aux int ress s que Mme X ne peut donc utilement s en pr valoir au soutien de sa demande d annulation Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que Mme X n est pas fond e soutenir que c est tort que par le jugement attaqu le Tribunal administratif de Melun a rejet sa demande que doivent tre rejet es par voie de cons quence
185. nt e pour la Ville de Paris repr sent e par son maire la Ville de Paris demande la Cour 1 d annuler le jugement n 0700962 du 2 ao t 2007 du Tribunal administratif de Paris en tant qu il a annul les articles UG 2 2 a UG 2 2 b et UG 2 2 e du r glement du plan local d urbanisme PLU approuv par la d lib ration du conseil de Paris des 12 et 13 juin 2006 2 de rejeter la demande pr sent e par le pr fet de Paris devant le Tribunal administratif de Paris Vu les autres pi ces du dossier Vu le code g n ral des collectivit s territoriales Vu le code de l urbanisme Vu le code de justice administrative Vu le d cret n 2002 120 du 30 janvier 2002 relatif aux caract ristiques du logement d cent Consid rant que la Ville de Paris fait appel du jugement du 2 ao t 2007 du Tribunal administratif de Paris en tant qu il a annul les articles UG 2 2 a UG 2 2 b et UG 2 2 e du r glement du plan local d urbanisme PLU approuv par la d lib ration du Conseil de Paris des 12 et 13 juin 2006 Consid rant qu aux termes de l article UG 2 du r glement du PLU relatif aux occupations et utilisations du sol soumises des conditions particuli res Les constructions installations et travaux divers de quelque nature que ce soit l exception des travaux d accessibilit d hygi ne d isolation phonique ou thermique ou de s curit sont soumis aux conditions et restrictions suivante
186. nt rieurs et les rend ainsi opposables au contrevenant qui demeure recevable exciper de l ill galit de chacun de ces retraits CE ministre de l int rieur 5 d cembre 2005 n 280097 Pour rejeter comme tardives par ordonnance des demandes tendant l annulation de d cisions de retrait de points un permis de conduire relatives cinq infractions le premier juge a retenu que l int ress avait t destinataire d une lettre l informant de la perte de validit de son permis de conduire pour d faut de points r capitulant les d cisions de retrait de points prises son encontre et mentionnant les d lais et voies de recours lettre dont l ordonnance relevait qu elle lui avait t r guli rement notifi e plus de deux mois avant l enregistrement de la demande intervenu le 31 mars 2006 A l appui de celle ci l int ress a lui m me produit le relev d information int gral manant de l administration lequel comportait l intitul des d cisions de retrait de points successives le concernant dont les d cisions attaqu es ainsi que la mention qu il avait sign le 4 octobre 2005 l accus r ception de la lettre en cause mention qu il n a nullement contest e en premi re instance Dans ces conditions le premier juge tait fond opposer au requ rant la tardivet de ses demandes par r f rence ses propres productions Cependant cette circonstance ne fait pas obstacle ce qu il conteste en a
187. nt l admission et le maintien de M X l infirmerie psychiatrique de la pr fecture de police Consid rant qu en admettant M X le 4 d cembre 1988 l infirmerie psychiatrique de la pr fecture de police et en l y maintenant jusqu au 5 d cembre 1988 le chef de ce service s est born ex cuter l ordre du commissaire de police du Kremlin Bic tre en date du 4 d cembre 1988 et n a pas pris lui m me de d cision susceptible de recours pour exc s de pouvoir que la circonstance que le commissaire de police tait incomp tent pour prendre l encontre du requ rant des mesures d urgence en application des dispositions pr cit es de l article L 344 du code de la sant publique et notamment pour d cider de son transfert vers l infirmerie psychiatrique de la pr fecture de police est sans incidence sur ce point que d s lors les conclusions susanalys es ne sont pas recevables 88 Sur les conclusions dirig es contre la d cision d admission de M X sous le r gime du placement volontaire prise le 5 d cembre 1988 par le directeur du centre hospitalier sp cialis Paul Guiraud de Villejuif Consid rant en premier lieu que l ill galit des mesures prises par le commissaire de police du Kremlin Bic tre le 4 d cembre 1988 sur le fondement des dispositions pr cit es de l article L 344 du code de la sant publique est sans influence sur la l galit de la d cision attaqu e prise sur le fondement de l article L 333
188. ntinu travailler pour ledit tablissement sans tre r mun r et qu il a le 28 octobre 2005 t mis fin ses activit s sans qu aucune d cision de licenciement ne lui soit notifi e il a le 8 avril 2006 demand au Tribunal administratif de Paris l annulation de la d cision de licenciement et la condamnation dudit tablissement lui verser les sommes de 3 750 euros en r mun ration du travail effectu durant le mois d octobre 2005 de 1 000 euros pour le pr judice moral et 3 000 euros pour la perte de chance en r paration des pr judices r sultant de son licenciement qu il fait appel de l ordonnance en date du 23 novembre 2006 par laquelle le pr sident de la Se section du Tribunal administratif de Paris a rejet sa demande comme manifestement irrecevable Sur la r gularit de l ordonnance attaqu e Consid rant qu aux termes de l article R 412 1 du code de justice administrative La requ te doit peine d irrecevabilit tre accompagn e sauf impossibilit justifi e de la d cision attaqu e ou dans le cas mentionn l article R 421 2 de la pi ce justifiant de la date de d p t de la r clamation qu aux termes de l article R 222 1 dudit code les pr sidents de formation de jugement des tribunaux peuvent par ordonnance 4 Rejeter les requ tes irrecevables pour d faut d avocat pour d faut de production de la d cision attaqu e ainsi que celles qui sont enta
189. ntre hospitalier de Montereau le tribunal administratif de Melun s est fond sur l unique moyen articul devant lui par le syndicat CGT des personnels du centre hospitalier tir de l application des dispositions de cet arr t que d s lors son jugement doit tre annul et sans qu il soit besoin de statuer sur la fin de non recevoir soulev e par le centre hospitalier de Montereau la demande du syndicat CGT des personnels du Centre hospitalier de Montereau tendant l annulation des d cisions de refus du directeur du centre hospitalier de Montereau et ce qu il soit enjoint au centre hospitalier de Montereau de verser la prime de service aux agents contractuels de l tablissement doit tre rejet e DECIDE Article 1 L arr t de la cour administrative d appel de Paris du 20 novembre 2007 est annul Article 2 Le jugement du 5 juillet 2006 du tribunal administratif de Melun est annul 134 C A A Paris 4 me chambre 20 novembre 2007 n 06PA03376 Centre hospitalier de Montereau M Merloz Pr sident M Leli vre Rapporteur Mme R gnier Birster Commissaire du gouvernement 36 08 03 36 12 C Vu la requ te enregistr e le 18 septembre 2006 pr sent e pour le centre hospitalier de Montereau le centre hospitalier de Montereau demande la cour 1 d annuler le jugement n 0602380 2 du 5 juillet 2006 par lequel le TA de Melun a annul la d cision du 17novembre 2005 du directeur d
190. nvoque le b n fice des stipulations de e o de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales et celles de l imposant qu une personne hospitalis e sans son consentement soit inform e le plus rapidement possible des motifs de cette mesure Consid rant en quatri me lieu qu il ne r sulte pas des dispositions des articles L 334 et L 337 devenus respectivement les articles L 3212 4 et L 3212 1 du code de la sant publique pr cit es que les certificats m dicaux fondant les d cisions non crites sus voqu es du directeur hospitalier du centre Esquirol devaient tre notifi s l int ress e avant que ces d cisions n entrent en application que la requ rante ne saurait d s lors utilement critiquer le fait que lesdits certificats m dicaux fondant les d cisions des 8 septembre 19 septembre et 20 octobre 1997 ne lui auraient pas t communiqu s la date de leur tablissement Consid rant en cinqui me lieu que les certificats m dicaux fondant les d cisions des 8 septembre 19 septembre et 20 octobre 1997 intervenant n cessairement pour justifier le maintien en hospitalisation sur demande d un tiers sous le r gime duquel Mme X avait t plac par la d cision du 7 septembre 1997 renseignaient suffisamment clairement contrairement ce qu avance la requ rante sur l existence la nature et la persistance des troubles affectant la requ rante sans qu il soit n cessaire pour le m
191. obili re X ne peut utilement se pr valoir de ce que l acte authentique d acquisition en date du 11 avril 1997 d signe l immeuble concern comme constituant le lot A de la division d une propri t de plus grande importance ni de ce que la d claration d intention d ali ner en date du 18 mars 1997 mentionne qu il s agirait de trois b timents d habitation pour lesquels la commune a renonc exercer son droit de pr emption ni enfin de ce qu apr s autorisation par la commune de la division en deux parcelles l autre acqu reur a b n fici d une autorisation de travaux usage d habitation 27 Consid rant qu il ressort des dispositions pr cit es de l article L 480 2 dixi me alin a du code de l urbanisme que dans le cas de construction sans autorisation et lorsque l infraction a t constat e par un proc s verbal dress dans les conditions pr vues l article L 480 1 du m me code le maire est tenu de prescrire l interruption des travaux qu il est constant que la soci t civile immobili re X n tait titulaire d aucune autorisation ni expresse ni tacite qu au vu du proc s verbal constatant cette infraction le maire de la commune de Bois le Roi tait tenu comme il l a fait le 24 septembre 1997 de prendre un arr t prescrivant la cessation des travaux en cause Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que la soci t civile immobili re X n est pas fond e
192. ocaux n cessaires aux services publics ou d int r t collectif b3 voies comportant une protection particuli re de l artisanat la transformation de surfaces d artisanat rez de chauss e sur rue est interdite la transformation de surfaces de commerce rez de chauss e sur rue en une autre destination que le commerce ou l artisanat est interdite e Sur les sites de protection de l artisanat et de l industrie rep r s sur l atlas g n ral la transformation de surfaces d artisanat ou d industrie en une destination autre que l artisanat ou l industrie est interdite en cas de reconstruction la proportion dans la SHON finale de la SHON destin e l artisanat ou l industrie ne peut tre inf rieure la proportion initiale 31 Sur l article UG 2 2 4 Consid rant que la premi re des deux conditions mises par l article UG 2 2 a pr cit la transformation en habitation d un local situ en rez de chauss e sur rue relative l existence d au moins une baie d clairage non situ e en limite de voie cr e une discrimination excessive entre les locaux sans rapport avec l objet de la mesure que contrairement ce que soutient la ville la seconde de ces conditions relative au respect des normes du logement d cent actuellement d finies par le d cret du 30 janvier 2002 susvis exc de largement les pr occupations d hygi ne et de s curit qu elle avait comp tence
193. on d un contrat r guli rement form Sur le pr judice Sur les int r ts et leur capitalisation DECIDE Article 1 L tat est condamn verser la soci t X la somme de 49 435 13 euros assortie des int r ts au taux l gal compter du 7 f vrier 2007 au titre de sa responsabilit extra contractuelle Les int r ts chus le 7 f vrier 2008 puis chaque ch ance annuelle compter de cette date seront capitalis s chacune de ses dates pour produire eux m mes int r ts Article 2 Le jugement n 03014207 3 du Tribunal administratif de Paris en date du 8 novembre 2006 est r form en ce qu il a de contraire au pr sent arr t 112 CE Section 2000 10 20 196553 A M Labetoulle pdt M Peylet rapp M Savoie c du g MARCHES ET CONTRATS ADMINISTRATIFS FIN DES CONTRATS NULLITE a Effets Possibilit pour le cocontractant de l administration de r clamer le remboursement des d penses utiles la collectivit Existence Possibilit de demander r paration du dommage imputable cette faute Existence b 39 04 01 a Le cocontractant de l administration dont le contrat est entach de nullit est fond r clamer en tout tat de cause le remboursement de celles de ses d penses qui ont t utiles la collectivit envers laquelle il s tait engag Dans le cas o la nullit du contrat r sulte d une faute de l administration il
194. on entre superficie mise la disposition de la client le et proportion des ventes consommer sur place Consid rant que le crit re d terminant de la distinction op r e par la doctrine administrative entre le secteur dit hamburger et le secteur dit divers r side ainsi dans la part pr pond rante qu y tient la vente consommer sur place dans le premier et la vente emporter dans le second et non dans la nature des produits dans tous les cas contenus dans des emballages non restituables qui y sont vendus Consid rant en premier lieu qu il est constant d une part que la SARL X vend exclusivement des produits servis dans des r cipients ou emballages non restituables que ses clients ont le choix de consommer sur place ou d emporter que d autre part la vente de produits consommer sur place est pr dominante que par suite la SARL X appartient bien au secteur dit hamburger et cela nonobstant la circonstance qu elle vend des produits tels que sandwiches pizzas ou viennoiseries qui figurent parmi les produits emporter galement vendus par les entreprises du secteur dit divers 63 Consid rant en second lieu qu il est galement constant que la SARL X met la disposition de sa client le une superficie de 143 m que par suite la SARL X rentrait bien sur la p riode litigieuse dans la cat gorie des entreprises du secteur dit hamburger pour lesquelles l administration fi
195. otif d int r t g n ral ainsi invoqu ne peut en principe tre tir de l objet m me de la convention Sauf l ment nouveau intervenu depuis la conclusion de la convention et de nature rendre illicite l objet de cette convention une telle contestation ne peut tre effectu e que par la voie d une action en nullit du contrat D s lors en ne regardant pas en l tat de l instruction comme un moyen de nature cr er un doute s rieux sur la l galit de la r siliation celui tir de ce que le principe de pr caution ne pouvait l galement s analyser comme un motif d int r t g n ral pouvant justifier la r siliation de la convention le juge des r f r s a commis une erreur de droit 69 C A A Paris 3 me Chambre 18 mars 2009 N 08PA01836 M X Mme Vettraino Pr sident Mme Malvasio Rapporteur M Jarrige Rapporteur public 54 05 05 01 335 01 03 04 335 01 02 03 335 05 01 02 CF Vu la requ te enregistr e le 7 avril 2008 pr sent e pour M X M X demande la cour 1 d annuler le jugement n 0708616 4 du 14 f vrier 2008 par lequel le Tribunal administratif de Melun a rejet sa demande tendant d une part l annulation de l arr t du 21 octobre 2007 par lequel le pr fet de la Seine et Marne a rejet sa demande de titre de s jour lui a fait obligation de quitter le territoire fran ais et a fix le pays de destination et d autre part enjoindre cette autorit de lui d livrer un
196. our la soci t responsabilit limit e SARL X la SARL X demande la cour 1 d annuler le jugement n 0205126 1 du 22 mai 2007 par lequel le Tribunal administratif de Paris a rejet sa demande tendant obtenir la d charge des cotisations suppl mentaires de taxe sur la valeur ajout e qui lui ont t assign es au titre de la p riode du ler janvier 1997 au 31 d cembre 1998 ainsi que des int r ts de retard y aff rents 2 de prononcer la d charge des impositions suppl mentaires de taxe sur la valeur ajout e hauteur de 21 592 euros pour 1997 et de 15 324 euros pour 1998 droits et int r ts de retard inclus Vu les autres pi ces du dossier Vu le code g n ral des imp ts et le livre des proc dures fiscales Vu le code de justice administrative CS Consid rant que la SARL X qui exerce une activit de restauration rapide sous l enseigne Y au sein des magasins Galeries Lafayette a fait l objet d une v rification de comptabilit l issue de laquelle l administration a remis en cause la ventilation retenue par la soci t entre les ventes consommer sur place relevant du taux normal de la taxe sur la valeur ajout e et les ventes emporter relevant du taux r duit de ladite taxe que la SARL X a contest devant le Tribunal administratif de Paris les suppl ments de droits la taxe sur la valeur ajout e qui lui ont t assign s de ce chef au titre de la p riode du ler janvier 1997
197. our proc der au licenciement de M X et qu supposer qu elle ne l e t pas t le contrat qu elle avait conclu le 6 septembre 1993 avec l int ress aurait t entach de nullit et qu en cons quence la demande d annulation de son licenciement pr sent e par M X devant le tribunal administratif tait irrecevable qu au demeurant elle devait r silier le contrat de travail de M X qui ne respectait pas les dispositions relatives la dur e des contrats des agents publics contractuels et qu en outre elle n avait aucun autre emploi proposer l int ress 38 Consid rant cependant que sauf s il pr sente un caract re fictif ou frauduleux le contrat de recrutement d un agent contractuel de droit public cr e des droits au profit de celui ci que lorsque le contrat est entach d une irr gularit comme en l esp ce la m connaissance des r gles de comp tence au sein de l Institut de France l administration est tenue de proposer l agent concern une r gularisation de son contrat afin que son ex cution puisse se poursuive r guli rement que si le contrat ne peut tre r gularis il appartient l administration dans la limite des droits r sultant du contrat initial de proposer l agent un emploi de niveau quivalent ou d faut d un tel emploi et si l int ress le demande tout autre emploi afin de r gulariser sa situation que si l int ress refuse
198. outenir que c est tort que par le jugement attaqu le Tribunal administratif de Polyn sie fran aise a ordonn le remboursement la soci t TNTV des sommes de 14 331 220 F CFP 6 293 228 F CFP 7 345 820 F CFP et 38 232 047 F CFP correspondant aux cr dits de taxe sur la valeur ajout e d ductible dont elle aurait dispos respectivement au titre du ler trimestre 2001 2 me trimestre 2001 4 me trimestre 2001 et du 4 me trimestre 2002 D CIDE Article ler Le jugement du Tribunal administratif de Polyn sie fran aise en date du 17 octobre 2006 est annul en tant qu il a ordonn le remboursement la soci t TNTV des sommes de 14 331 220 F CFP 6 293 228 F CFP 7 345 820 F CFP et 38 232 047 F CFP au titre respectivement des ler trimestre 2001 2 me trimestre 2001 4 me trimestre 2001 et 4 me trimestre 2002 60 CE 9 8 SSR 1999 11 26 180276 B Syndicat mixte pour l am nagement et l exploitation de l a roport Rodez Marcillac M Fouquet pdt M Fabre rapp M Courtial c du g TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE DEDUCTIONS CAS DES ENTREPRISES QUI N ACQUITTENT PAS LA TVA SUR LA TOTALITE DE LEURS AFFAIRES 19 06 02 08 03 03 Si les subventions qu un syndicat cr pour l am nagement et l exploitation d un a roport a re ues d un d partement et de divers tablissements publics pour faire face au remboursement des emprunts qu il a contract s pour r aliser les quipements de l a roport et pour qu
199. peut en outre pr tendre la r paration du dommage imputable cette faute et le cas ch ant demander ce titre le paiement du b n fice dont il a t priv par la nullit du contrat si toutefois le remboursement l entreprise de ses d penses utiles ne lui assure pas une r mun ration sup rieure celle que l ex cution du contrat lui aurait procur e b 113 C A A Paris 4 me Chambre 14 avril 2009 n 08PA01264 08PA01 505 Mme X Ministre de la sant de la jeunesse et des sports M Merloz Pr sident M Leli vre Rapporteur Mme Descours Gatin Rapporteur public 60 02 01 01 005 60 02 01 03 C Vu I la requ te enregistr e le 13 mars 2008 sous le n 08PA01264 pr sent e pour Mme X Mme X demande la cour 1 d annuler le jugement nos 0002556 0405815 1 en date du 27 d cembre 2007 en tant que le Tribunal administratif de Melun a limit la somme de 126 500 euros la r paration du pr judice qu elle a subi 2 de condamner l Etat lui verser la somme totale de 1 493 363 20 euros Vu II la requ te enregistr e le 21 mars 2008 sous le n 08PA01505 pr sent e par le ministre de la sant de la jeunesse et des sports le ministre demande la cour 1 d annuler le jugement nos 0002556 0405815 1 du 27 d cembre 2007 en tant que le Tribunal administratif de Melun l a condamn verser Mme X la somme de 126 500 euros en r paration du pr judice qu elle a subi 2
200. pi ces des dossiers Vu le code de la sant publique Vu la loi n 78 753 du 17 juillet 1978 modifi e Vu la loi n 91 647 du 10 juillet 1991 Vu le code des tribunaux administratifs et des cours administratives d appel Vu l ordonnance n 45 1708 du 31 juillet 1945 le d cret n 53 934 du 30 septembre 1953 et la loi n 87 1127 du 31 d cembre 1987 Consid rant que les requ tes susvis es concernent la situation d une m me personne qu il y a lieu de les joindre pour statuer par une seule d cision Sur les requ tes n s 124 281 et 124 283 Consid rant qu il r sulte de l article 6 bis de la loi du 17 juillet 1978 susvis e issu de la loi n 79 587 du 11 juillet 1979 que les personnes qui le demandent ont droit la communication par les administrations des documents de caract re nominatif les concernant 90 Consid rant toutefois que les bordereaux d envoi par lesquels le pr fet de police a en application des dispositions de l article L 347 du code de la sant publique alors applicable transmis au procureur de la R publique les informations concernant Mme B vis es par lesdites dispositions se rattachent aux fonctions judiciaires exerc es par ce magistrat en mati re d internement d office ou de placement la demande d un tiers des personnes atteintes de troubles mentaux que par suite le pr fet de police en refusant de communiquer ces documents n a pas m connu les dispositions de l article 6
201. plicables qu aux fusions et scissions et non un apport partiel d actif quand bien m me celui ci aurait il t soumis aux dispositions des articles 382 386 comme le permet l article 387 de la loi ce qui d ailleurs n a pas t le cas en l esp ce En deuxi me lieu aux termes de l article 5 de la loi du 24 juillet 1966 sur les soci t s commerciales Les soci t s commerciales jouissent de la personnalit morale dater de leur immatriculation au registre du commerce Les personnes qui ont agi au nom d une soci t en formation avant qu elle ait acquis la jouissance de la personnalit morale sont tenues solidairement et ind finiment des actes ainsi accomplis moins que la soci t apr s avoir t r guli rement constitu e et immatricul e ne reprenne les engagements souscrits Ces engagements sont alors r put s avoir t souscrits d s l origine par la soci t La Cour juge que contrairement ce que soutient le ministre la soci t pouvait prendre en compte les r sultats r alis s par la branche d activit reprise avant la date d ouverture de son premier exercice fix e par ses statuts au 10 d cembre 1996 En effet supposer m me que comme l invoquait le ministre l approbation par l A G E du 23 d cembre 1996 du contrat d apport partiel d actif en cause mentionnant une date d effet au 17 ao t 1996 ne puisse quivaloir au d placement cette date de l ouverture
202. pour en contester la l galit devant la juridiction administrative La circonstance que le ministre de l int rieur ne soit pas en mesure d apporter la preuve que la notification des retraits successifs effectu e par lettre simple a bien t re ue par son destinataire ne saurait ainsi lui interdire de constater que le permis a perdu sa validit d s lors que dans la d cision proc dant au retrait des derniers points il r capitule les retraits ant rieurs et les rend ainsi opposables au conducteur qui demeure recevable exciper de l ill galit de chacun de ces retraits 1 Cf Avis Section 20 juin 1997 X et autres p 247 98 C A A Paris 4 me Chambre 17 mars 2009 N 08PA03362 M X M Merloz Pr sident M Leli vre Rapporteur Mme Descours Gatin Rapporteur public 54 07 01 04 01 01 54 08 01 54 05 05 C Vu la requ te enregistr e le 27 juin 2008 pr sent e pour M X M X demande la cour 1 d annuler l ordonnance n 0802686 7 du 28 mai 2008 par laquelle le Tribunal administratif de Melun d une part a constat un non lieu statuer sur les conclusions de sa demande dirig e contre l arr t du 21 mars 2008 du pr fet du Val de Marne d cidant son maintien en r tention administrative et d autre part rejet sa demande en tant qu elle tendait l annulation de l arr t du 22 f vrier 2007 du pr fet du Val de Marne rejetant sa demande de titre de s jour et l obligeant qui
203. pour prendre en compte dans le r glement d un PLU et fixe ainsi des prescriptions d am nagement int rieur desdits locaux sans rapport avec des consid rations d urbanisme que d s lors la Ville de Paris n est pas fond e soutenir que c est tort que le Tribunal administratif de Paris a annul l article UG 2 2 a du r glement du PLU Sur les articles UG 2 2 b et UG 2 2 e Consid rant que selon l article L 121 1 du code de l urbanisme les PLU d terminent les conditions permettant d assurer 2 la diversit des fonctions urbaines et la mixit sociale en pr voyant des capacit s de construction et de r habilitation suffisantes pour la satisfaction sans discrimination des besoins pr sents et futurs en mati re d habitat d activit s conomiques ainsi que d quipements publics qu aux termes de l article L 123 1 du code de l urbanisme dans sa r daction en vigueur la date de la d lib ration attaqu e Les plans locaux d urbanisme comportent un r glement qui fixe en coh rence avec le projet d am nagement et de d veloppement durable les r gles g n rales et les servitudes d utilisation des sols permettant d atteindre les objectifs mentionn s l article L 121 1 qui peuvent notamment comporter l interdiction de construire d limitent les zones urbaines ou urbaniser et les zones naturelles ou agricoles et foresti res prot ger et d finissent en fonc
204. ppel l exactitude des mentions relatives cet accus de r ception Suppl ment d instruction ordonn en appel invitant le ministre justifier par tous moyens de la notification r guli re de la lettre d information 14 M X 6 chambre 30 mars 2009 B N 08PA03053 Rapporteur public Mme Dely 12 POUVOIRS ET DEVOIRS DU JUGE 1 Moyen d ordre public soulever d office Bien fond du non lieu oppos en premi re instance non M X 4 chambre 17 mars 2009 C N 08PA03362 Rapporteur public Mme Descours Gatin Comp CE 9 juillet 1980 SARL X n 10405 aux tables Rappr CE 30 septembre 2002 M X n 220133 au Lebon 2 Le requ rant avait saisi le tribunal administratif de conclusions d exc s de pouvoir dirig es contre une d cision prise son encontre ainsi que de conclusions tendant obtenir r paration du pr judice qu il estimait avoir subi ce titre En l absence de production dans le d lai qui lui avait t imparti cet effet de pi ces justificatives le tribunal a rejet l ensemble des conclusions de sa requ te sur le fondement de l article R 222 1 4 du code de justice administrative pour irrecevabilit manifeste La Cour a consid r qu il y avait lieu en l esp ce de distinguer d une part la question de proc dure propre au recours pour exc s de pouvoir dirig contre la d cision qui n avait pas t produite et pour cause car elle n
205. pr sent s pour Mme X Mme X demande la cour 1 d annuler le jugement n 0706652 1 du 6 d cembre 2007 par lequel le Tribunal administratif de Melun a rejet sa demande tendant l annulation de l arr t du 30 juillet 2007 par lequel le pr fet de Seine et Marne a refus de renouveler son titre de s jour en qualit d tudiante et de lui d livrer une carte de r sident a prononc son encontre une obligation de quitter le territoire fran ais et a fix le pays de destination 2 d annuler pour exc s de pouvoir les d cisions susmentionn es 3 d enjoindre l autorit pr fectorale de lui d livrer un titre de s jour et d faut de lui enjoindre de r examiner sa situation dans le d lai de deux mois suivant la notification de l arr t intervenir Vu les autres pi ces du dossier Vu la d cision en date du 2 mai 2008 du bureau d aide juridictionnelle pr s le Tribunal de grande instance de Paris accordant la requ rante le b n fice de l aide juridictionnelle totale dans le cadre de la pr sente instance la suite de sa demande du 7 janvier 2008 Vu la convention europ enne de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales et la convention internationale relative aux droits de l enfant Vu l accord franco tunisien du 17 mars 1988 modifi notamment par l avenant du 19 d cembre 1991 publi par le d cret n 2003 976 du 8 octobre 2003 Vu le code de l entr
206. premiers juges auraient commis une erreur de droit en estimant que la soci t France T l com pouvait b n ficier des abattements pr vus par les dispositions de l article 1467 bis pour chacune des ann es en cause par commune o elle dispose d un tablissement Consid rant qu il r sulte de tout ce qui pr c de que le Ministre du budget des comptes publics et de la fonction publique n est pas fond soutenir que c est tort que par le jugement attaqu le Tribunal administratif de Paris a prononc la demande de France T l com la d charge partielle des cotisations de taxes contest es au titre des ann es 1999 2002 D CIDE Rejet 53 C A A Paris 6 me Chambre 30 mars 2009 N 07PA00800 Assembl e de la Polyn sie fran aise M Martin Laprade Pr sident M Dellevedove Rapporteur Mme Dely Rapporteur public 36 02 02 46 01 135 01 015 B Vu la requ te sommaire et le m moire compl mentaire enregistr s les 27 f vrier et 9 mai 2007 pr sent s pour l Assembl e de la Polyn sie fran aise dont le si ge est BP28 Papeete 98713 l Assembl e de la Polyn sie fran aise demande la cour 1 d annuler le jugement n 0500543 du 31 octobre 2006 en tant que par ce jugement le Tribunal administratif de la Polyn sie fran aise a annul l article 10 de la d lib ration n 2005 101 APF du 23 septembre 2005 relative au statut des emplois du cabinet du pr sident de l assembl e de la
207. r ce texte pour la prise en compte des salaires ne pouvait s appliquer qu son principal tablissement et non tous les tablissements dont elle dispose dans les diff rentes communes de France Le tribunal administratif de Paris a jug que l article 1467 bis tait applicable France T l com du fait qu il tait relatif au calcul des bases d imposition pour lesquelles le l gislateur avait entendu appliquer le r gime g n ral en renvoyant aux dispositions de l article 1467 et ne portait pas sur le principe et les modalit s d imposition pour lesquelles le l gislateur avait pr vu un r gime particulier Dans son arr t la Cour confirme l analyse des premiers juges fond e sur une application litt rale des textes en relevant que pour d finir les modalit s de calcul des bases d imposition l article 1635 sexies renvoie l article 1467 du C G I et que les dispositions de l article 1467 bis du m me code ayant pour objet de compl ter l article 1467 en instituant un abattement qui vient r duire la part des salaires sont applicables France T l com La Cour a galement estim que la circonstance que la taxe professionnelle dont est redevable France T l com soit d clar e et acquitt e au lieu de son principal tablissement n est pas de nature le priver de l abattement pr vu l article 1467 bis au titre de chaque commune dans laquelle il d tient un tablissement dont les salaires et r mu
208. r la prime de service aux agents contractuels et la d cision implicite du 15 d cembre 2005 de rejet du recours gracieux du syndicat CGT des personnels du Centre hospitalier de Montereau et enjoignant au directeur du centre hospitalier de proposer la commission administrative paritaire l attribution aux agents concern s de la prime de service dans un d lai de trois mois d autre part au rejet de la demande de ce syndicat pr sent e devant le tribunal administratif de Melun 2 r glant l affaire au fond de faire droit son appel Vu les autres pi ces du dossier Vu le code de la sant publique Vu l arr t du 24 mars 1967 relatif aux conditions d attribution de primes de service aux personnels de certains tablissements d hospitalisation de soins ou de cure publics Vu le code de justice administrative Consid rant qu aux termes de l article ler de l arr t du 24 mars 1967 Dans les tablissements d hospitalisation de soins ou de cure publics les personnels titulaire et stagiaire ainsi que les agents des services hospitaliers recrut s titre contractuel peuvent recevoir des primes de service li es l accroissement de la productivit de leur travail dans les conditions pr vues au pr sent arr t que pour confirmer par l arr t attaqu le jugement par lequel le tribunal administratif de Melun a annul les d cisions par lesquelles le directeur du centre hospitalier de Montereau
209. ract re de plus values patrimoniales lorsque les h ritiers se bornent les revendre sans se livrer une exploitation lucrative mais ils constituent des b n fices non commerciaux lorsque les h ritiers se livrent une exploitation de l uvre de nature identique celle laquelle l artiste aurait pu se livrer de son vivant cf CE 23 mars 1988 n 48131 Dans cette affaire l h ritier du sculpteur faisait lui m me tirer des bronzes partir des pl tres r alis s par l artiste puis les vendait par l interm diaire d une galerie aussi la qualification de b n fice non commercial a t retenue pour les produits en r sultant 6 Egalement CE 29 octobre 1971 n 75572 et 75597 Sect Dupont 1971 p 421 dans le cas d h ritiers d un sculpteur qui ont conc d au propri taire d une galerie d art l exploitation des moules afj rente l activit de la branche apport e et concernant la p riode ant rieure l immatriculation de la soci t au registre du commerce et des soci t s relatif aux La soci t X immatricul e au registre du commerce et des soci t s le 10 d cembre 1996 a b n fici d un apport partiel d actif approuv le 23 d cembre 1996 par son assembl e g n rale extraordinaire A G E qui a fix la date d effet de l apport au 1 ao t 1996 lendemain de la cl ture de l exercice en cours de la soci t apporteuse La soci t X a d duit des r sultats de son pre
210. rait pas observ les conditions auxquelles la Cour de cassation des Pays Bas et la Cour europ enne des Droits de l Homme subordonnent la validit d une telle mesure il n en ressortirait pas que le juge ait constat l existence d un danger de l int ress e pour elle m me pour autrui ou pour l ordre public quant au certificat du psychiatre la requ rante doute qu il rev t t le caract re d un rapport d expert assez objectif pour permettre de conclure qu elle tait ali n e au sens de l article 5 1 e art 5 1 e de la Convention Elle estime de plus que le juge cantonal aurait d ou r aussi son mari article 17 4 de la loi sur les ali n s ou pour le moins indiquer pourquoi il y renon ait Elle all gue enfin la m connaissance de l article 72 du r glement I 84 pris en ex cution de la loi sur l organisation judiciaire lequel pr voit la pr sence d un greffier aux audiences et auditions paragraphe 16 ci dessus 22 De l avis de la Cour le principal probl me trancher en l esp ce a trait la r gularit de la d tention litigieuse y compris l observation des voies l gales En la mati re la Convention renvoie pour l essentiel la l gislation nationale et consacre l obligation d en respecter les normes de fond comme de proc dure mais elle exige de surcro t la conformit de toute privation de libert au but de l article 5 art 5 prot ger l individu contre l arbitraire voir notamment les arr ts W
211. res son domicile porteuse d un enfant mort n et expos e des risques graves un dysfonctionnement du service public hospitalier qui est de nature engager la responsabilit de l h pital que M X et Mme X sont d s lors fond s soutenir que c est tort que le Tribunal administratif de Melun a refus de reconna tre la responsabilit de l h pital cet gard En ce qui concerne le pr judice 2 Consid rant qu il sera fait une juste appr ciation du pr judice moral r sult pour Mme X de la perte de chance de donner naissance un enfant vivant ainsi que des fautes commises son gard relativement aux circonstances de son accouchement et au d faut d aide psychologique adapt sa situation constat par le Tribunal administratif de Melun et non discut par l h pital d fendeur en lui allouant la somme de 24 225 euros Consid rant qu il sera fait une juste appr ciation du pr judice moral r sult pour M X de la perte de chance de voir sauver son enfant en lui accordant de ce chef la somme de 16 625 euros DECIDE Article 1 Le jugement du Tribunal administratif de Melun du 7 juin 2007 est annul en tant qu il a statu globalement sur le pr judice de M X et de Mme X sans se prononcer de fa on distincte sur le pr judice propre de Mme X Article 2 Le Centre hospitalier de Fontainebleau est condamn payer M X la somme de 16 625 euros ladite somme portant
212. res pi ces du dossier Vu le code de la route Vu le code de justice administrative C Consid rant que M X fait appel de l ordonnance du 3 juin 2008 par laquelle la pr sidente de la premi re chambre du Tribunal administratif de Melun a rejet ses demandes tendant l annulation de chacune des d cisions de retrait de points son permis de conduire relatives aux infractions commises les 4 octobre 2002 31 mars 30 mai et 28 ao t 2003 et ler ao t 2004 Consid rant qu aux termes de l article R 222 1 du code de justice administrative les pr sidents de formation de jugement des tribunaux peuvent par ordonnance 4 Rejeter les requ tes entach es d une irrecevabilit manifeste non susceptible d tre couverte en cours d instance qu aux termes de l article R 421 1 du m me code Sauf en mati re de travaux publics la juridiction ne peut tre saisie que par voie de recours form contre une d cision et ce dans les deux mois partir de la notification ou de la publication de la d cision attaqu e qu aux termes de l article R 421 5 du m me code Les d lais de recours contre une d cision administrative ne sont opposables qu la condition d avoir t mentionn s ainsi que les voies de recours dans la notification de la d cision Consid rant qu aux termes du Consid rant que pour rejeter comme tardives les demandes de M X enregistr es le
213. ris a estim que les conclusions tendant la communication de ces pi ces taient devenues sans objet la date du 14 d cembre 1990 laquelle il a statu Sur la requ te n 124 282 Sur la l galit de la d cision du commissaire de police du 26 septembre 1988 pronon ant le placement en observation de Mme B l infirmerie psychiatrique de la pr fecture de police Consid rant qu aux termes de l article L 344 du code de la sant publique dans sa r daction applicable la date de la d cision attaqu e En cas de danger imminent attest parle certificat d un m decin ou par la notori t publique les commissaires de police Paris et les maires dans les autres communes ordonneront l gard des personnes atteintes d ali nation mentale toutes les mesures provisoires n cessaires la charge d en r f rer dans les vingt quatre heures au pr fet qui statuera sans d lai qu en vertu de l article ler de la loi du 11 juillet 1979 susvis e doivent tre motiv es les d cisions qui restreignent l exercice des libert s publiques ou de mani re g n rale constituent une mesure de police et que selon l article 3 de la m me loi la motivation ainsi exig e doit comporter l nonc des consid rations de droit et de fait qui constituent le fondement de la d cision Consid rant que le proc s verbal tabli le 26 septembre 1988 par le commissaire de police du 13 me arrondissement qui ordonne s
214. rises en compte les cons quences des stipulations relatives la constitution d une soci t est le bilan de cl ture de l exercice au cours duquel la soci t a t l galement constitu e Lorsque les parties sont convenues de donner effet la constitution une date ant rieure celle laquelle la personnalit morale de la soci t est acquise une telle convention ne peut en vertu du principe de l annualit de l imp t et de la sp cificit des exercices avoir d effet ant rieurement au jour d ouverture de l exercice au cours duquel la soci t a t immatricul e au registre du commerce et des soci t s et reste sans influence sur l imposition des r sultats de l exercice pr c dent 2 3 Alors m me que l article 1843 1 du code civil dans sa r daction issue de la loi n 78 9 du 4 janvier 1978 pr voit que l apport d un bien ou d un droit soumis publicit pour son opposabilit aux tiers peut tre publi d s avant l immatriculation et sous la condition que celle ci intervienne compter de celle ci les effets de la formalit r troagissent la date de son accomplissement la circonstance que le trait d apport d un tel fonds de commerce ait t publi avant l exercice au cours duquel la soci t a t immatricul e est sans influence sur cette solution sol impl 1 Inf CAA de Nancy 1992 06 25 n 91NC00185 et 91NC00186 Mme X p 549 2 Cf CE 1985 04 22 S A Transports X p 114 3 Comp CE
215. rohibant tout changement de destination en cas d am nagement de b timents existants RSS Cour administrative d appel de Paris 68 rue Fran ois Miron 75004 Paris T l 01 58 28 90 00 Fax 01 58 28 90 22 La lettre de la C A A est disponible sur le site internet de la Cour http www caa paris juradm fr 2 La seule circonstance qu une construction sans tre pour autant devenue une ruine est rest e inoccup e ou inexploit e pendant une longue p riode ne peut suffire l avoir priv e de la destination qui ressort de ses caract ristiques propres D s lors commet une erreur de droit le jugement qui retient que la construction en cause aurait perdu toute destination depuis de nombreuses ann es et que par suite des travaux ayant pour objet de lui en conf rer une n impliqueraient pas de changement de destination Dans cette affaire jug e en formation pl ni re sur conclusions contraires du rapporteur public en sorte que la transformation d une ancienne filature en maison d habitation ne devait pas tre regard e comme un changement de destination CE 20 mai 1996 n 125012 class en B Tables p 1210 aux conclusions de Guillaume Goulard Cette jurisprudence au demeurant critiqu e par la doctrine voir notamment l article de P Hocreteire destination des constructions et droit de l urbanisme dans Droit et Ville de 1997 n 43 p 147 et s et celui de Jean Philippe Meng dans l AJDA n 2 2009 p
216. romptement Mme V mais d apr s lui cela d coule du paragraphe 4 art 5 4 Le paragraphe 2 art 5 2 lui ne s appliquerait pas en l esp ce les mots arrestation et accusation montreraient qu il vaut uniquement pour les personnes tombant sous le coup d une loi p nale le confirmerait la pr sence entre eux de la conjonction et 27 La Cour est consciente de la connotation p nale des termes utilis s l article 5 2 art 5 2 Avec la Commission elle consid re cependant qu ils doivent recevoir une interpr tation autonome conforme en particulier l objet et au but de l article 5 art 5 prot ger toute personne contre les privations arbitraires de libert Aussi l arrestation vis e au paragraphe 2 de l article 5 art 5 2 d passe t elle le cadre des mesures caract re p nal De m me en parlant de toute accusation any charge le texte pr cit n entend pas formuler une condition son applicabilit mais d signer une ventualit qu il prend en compte 28 Le lien troit entre les paragraphes 2 et 4 de l article 5 art 5 2 art 5 4 corrobore cette interpr tation quiconque a le droit d introduire un recours en vue d une d cision rapide sur la l galit de sa d tention ne peut s en pr valoir efficacement si on ne lui r v le pas dans le plus court d lai et un degr suffisant les raisons pour lesquelles on l a priv de sa libert voir mutatis mutandis l arr t X contre Royaume Uni du 5 nove
217. rs dans un tablissement psychiatrique priv Contentieux Comp tence de la juridiction administrative 1 La juridiction administrative est comp tente pour conna tre d un recours contre la d cision par laquelle le directeur d un tablissement psychiatrique priv habilit recevoir des personnes atteintes de troubles mentaux hospitalis es sans leur consentement admet un malade hospitalis en application de l article L 333 du code de la sant publique sol impl 1 Rappr 1994 05 25 Mme C W n 132281 T p 856 858 1076 Comp 1994 05 25 Mile B et autres n 129664 et 129750 T p 857 858 1076 95 C A A Paris 6 me Chambre 30 mars 2009 N 08PA03053 M X M Martin Laprade Pr sident M Dellevedove Rapporteur Mme Dely Rapporteur public 54 01 07 05 01 54 04 01 01 B Vu la requ te enregistr e le 11 juin 2008 pr sent e pour M X M X demande la cour 1 d annuler l ordonnance n 0602265 1 0602266 1 0602267 1 0602268 1 0602269 1 du 3 juin 2008 par laquelle la pr sidente de la premi re chambre du Tribunal administratif de Melun a rejet ses demandes tendant l annulation de chacune des d cisions du ministre de l int rieur de l outre mer et des collectivit s territoriales lui retirant respectivement 1 3 3 4 et 3 points la suite des infractions commises les 4 octobre 2002 31 mars 30 mai et 28 ao t 2003 et ler ao t 2004 2 d annuler lesdites d cisions Vu les aut
218. rsonnel assimil Les militaires rendus la vie civile conservent le grade qu ils d tenaient en activit article 6 ont la qualit de militaires les r servistes quand ils exercent une activit pour laquelle ils sont convoqu s en vertu de leur engagement servir dans la r serve op rationnelle ou au titre de la disponibilit article 8 L engagement servir dans la r serve op rationnelle est souscrit pour une dur e de un cinq ans renouvelable en vue de recevoir une formation ou de suivre un entra nement d apporter un renfort temporaire aux forces arm es de dispenser un enseignement de d fense L engagement servir dans la r serve op rationnelle est concr tis par un contrat liant le r serviste notamment au regard des activit s de d fense Ces missions peuvent s exercer en dehors du territoire national article 10 sauf application des dispositions relatives la disponibilit article 13 Les conditions de souscription d ex cution et de r siliation des engagements servir dans la r serve op rationnelle les modalit s d acc s et d avancement aux diff rents grades et les r gles relatives l honorariat sont pr cis es par d cret en Conseil d Etat 103 Consid rant que si M X soutient qu il a continu travailler pendant le mois d octobre 2005 au profit de l tablissement public dont s agit il ne l tablit pas en se bornant produire un courrier qu
219. s UG 2 2 conditions relatives aux destinations a La transformation en habitation de locaux existants en rez de chauss e sur rue est admise condition qu ils ne soient pas clair s uniquement par des baies situ es en limite de voies et que les logements pr sentent des conditions d hygi ne de s curit et d clairement satisfaisantes et r pondent aux normes du logement d cent d finies par d cret b En bordure des voies rep r es sur le plan de protection du commerce et de l artisanat sous la l gende bl voies comportant une protection du commerce et de l artisanat la transformation de surfaces de commerce ou d artisanat rez de chauss e sur rue en une destination autre que le commerce ou l artisanat est interdite cette disposition ne s applique pas la cr ation de locaux n cessaires aux services publics ou d int r t collectif b2 voies comportant une protection renforc e du commerce et de l artisanat la transformation de surfaces de commerce ou d artisanat rez de chauss e sur rue en une destination autre que le commerce ou l artisanat est interdite les locaux situ s rez de chauss e sur rue doivent en cas de construction de reconstruction ou de r habilitation lourde tre destin s au commerce ou l artisanat l exception des locaux d acc s l immeuble cette disposition ne s applique pas la cr ation ou l extension d h tels ou de l
220. s articles L 112 7 et R 112 2 du code de l urbanisme Prise en consid ration du mode d utilisation la date de la demande 1 68 025 68 Urbanisme et am nagement du territoire 68 025 Certificat d urbanisme 68 025 02 Modalit s de d livrance 68 025 02 01 Instructions des demandes de certificat Am nagements de b timents existants D termination de la surface hors oeuvre nette avant travaux en application des articles L 112 7 et R 112 2 du code de l urbanisme Prise en consid ration du mode d utilisation la date de la demande 1 68 025 02 01 Pour l application des dispositions des articles L 112 7 et R 112 2 du code de l urbanisme au cas d une demande de certificat d urbanisme portant sur l am nagement de b timents existants il y a lieu pour d terminer la surface hors oeuvre nette avant travaux et hors cas de fraude de prendre en consid ration leur mode d utilisation effectif la date de la demande sans qu il soit besoin de rechercher si ce mode d utilisation avait t autoris par la d livrance d un permis de construire 1 Cf 17 d cembre 2003 M et Mme X n 242448 T p 1028 Rappr 12 janvier 2007 M et Mme X n 274362 publier aux tables 30 C A A Paris Formation pl ni re 2 avril 2009 N 07PA03868 Ville de Paris M Martin Laprade Pr sident M Bouleau Rapporteur M Bachini Rapporteur public 68 01 01 01 03 01 C Vu la requ te enregistr e le 5 octobre 2007 pr se
221. s en vigueur Vu les autres pi ces du dossier Vu la convention europ enne de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales Vu l ordonnance n 45 2658 du 2 novembre 1945 modifi e Vu le code de justice administrative Sur les conclusions aux fins d annulation de l arr t de la CAA de Lyon du 28 octobre 1999 et sans qu il soit besoin de statuer sur le moyen du pourvoi Consid rant qu aux termes de l article L 821 1 du code de justice administrative le Conseil d Etat s il prononce l annulation d une d cision d une juridiction administrative statuant en dernier ressort peut r gler l affaire au fond si l int r t d une bonne administration de la justice le justifie que dans les circonstances de l esp ce il y a lieu de r gler l affaire au fond Sur les conclusions de la requ te d appel de M X tendant l annulation du jugement du tribunal administratif de Grenoble du 27 septembre 1995 et l annulation de la d cision du pr fet de l Is re du 4 octobre 1994 Consid rant qu ainsi qu il a t dit ci dessus les conclusions sus analys es de la requ te de M X sont devenues sans objet DECIDE Article ler L arr t de la cour administrative d appel de Lyon du 28 octobre 1999 est annul Article 2 Il n y a pas lieu de statuer sur les conclusions de la requ te d appel de M X tendant l annulation du jugement du tribunal administratif de Grenoble du 27 septembre 1995 et
222. s par lettre simple article L 223 3 du code de la route Production par le requ rant d une pi ce mentionnant qu il avait sign plus de deux mois avant la saisine du tribunal administratif l accus de r ception de la lettre de notification Absence d erreur de droit d s lors que cette mention n tait pas contest e par le requ rant Possibilit cependant pour celui ci de soutenir en appel que cette mention tait erron e L article L 223 3 du code de la route dispose en son dernier alin a que le retrait la suite d infractions aux r gles de circulation de points dont est dot un permis de conduire est port la connaissance de l int ress par lettre simple quand il est effectif Les conditions de notification ainsi pr vues sont sans incidence sur la r gularit de la proc dure suivie et par voie de cons quence sur la l galit des retraits de points Cette proc dure a pour seul objet de rendre ceux ci opposables l int ress et de faire courir le d lai dont il dispose pour en contester la l galit devant la juridiction administrative La circonstance que le ministre ne soit pas en mesure d apporter la preuve que la notification des retraits successifs effectu e par lettre simple a bien t re ue par son destinataire ne saurait lui interdire de constater que le permis a perdu sa validit d s lors que dans la d cision proc dant au retrait des derniers points il r capitule les retraits a
223. scale admettait que la part des ventes emporter de produits solides soit fix e forfaitairement 30 du chiffre d affaires de produits solides cette m me proportion tant galement admise pour les ventes de boissons non alcooliques qu ainsi la SARL X est fond e soutenir que c est tort que par le jugement attaqu le Tribunal administratif de Paris a refus de faire droit sa demande tendant la d charge des suppl ments de droits la taxe sur la valeur ajout e qui lui ont t assign s au titre de la p riode du ler janvier 1997 au 31 d cembre 1998 ainsi que des int r ts de retard y aff rents DECIDE Article ler La SARL X est d charg e des suppl ments de droits la taxe sur la valeur ajout e qui lui ont t assign s au titre de la p riode du ler janvier 1997 au 31 d cembre 1998 ainsi que des int r ts de retard y aff rents soit 14 237 98 euros 93 395 F en droits et 3 310 28 euros 21 714 F en int r ts de retard au titre de 1997 et 21 235 08 euros 139 293 F en droits et 3 025 96 euros 19 849 F en int r ts de retard au titre de 1998 Article 2 Le jugement du Tribunal administratif de Paris du 22 mai 2007 est r form en ce qu il a de contraire au pr sent arr t 64 CE 8 3 SSR 2000 05 17 199306 B F d ration nationale de l industrie h teli re et syndicat national de la restauration publique organis e SNRPO M Fouquet pdt M Ma a rapp M Bachelier c du g
224. seconde tiologie au profit exclusivement de l tiologie virale en se fondant notamment sur un article de litt rature m dicale sur les maladies virales et auto immunes du syst me nerveux central et p riph rique que cependant l un des auteurs de cet article le professeur L chef du service de virologie du groupe hospitalier Cochin Saint Vincent de Paul consult l initiative d un autre expert commis par les requ rants le docteur G consultant en pharmacovigilance et pharmaco pid miologie a mis en cause les conclusions formelles que ses confr res ont tir de ses crits et estim au contraire que pouvaient tre valablement discut es les hypoth ses d une maladie auto immune r v l e par la vaccination ou d une maladie transmission autosomique d masqu e par le vaccin corroborant ainsi les conclusions du professeur V qu en outre il ressort d informations publiques diffus es notamment par l Ordre national des pharmaciens que la commercialisation du pentacoq a cess depuis le 31 d cembre 2005 au motif que ce vaccin ne prot geait pas contre les infections dues d autres types d haemophilus influenzae ni contre les m ningites d autres origines Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que la responsabilit de l Etat est engag e raison des cons quences dommageables de la vaccination obligatoire administr e I le 5 septembre 1995 cs DECIDE Article 1 Le jug
225. soutenir que c est tort que par le jugement attaqu le tribunal administratif de Melun qui n a pas entach sa d cision de d naturation des faits a rejet sa demande DECIDE Rejet 28 CE 10 9 SSR 2007 01 12 274362M et Mme X Mme Hagelsteen pdt Mme Lambolez rapp Mme Mitjavile c du g Urbanisme et am nagement du territoire 68 03 Permis de construire 68 03 01 Travaux soumis au permis 68 03 01 02 Ne pr sentent pas ce caract re 68 03 01 02En application des dispositions du deuxi me alin a de l article L 421 1 du code de l urbanisme et du m de l article R 422 2 du m me code les travaux portant sur une construction existante qui n ont pas pour effet de changer la destination de cette construction peuvent tre exempt s de permis de construire et relever ainsi du r gime de la d claration sans qu y fasse obstacle en l absence de fraude la circonstance que plusieurs ann es avant la r alisation des travaux faisant l objet de la d claration la destination de la construction a t modifi e sans autorisation 68 Urbanisme et am nagement du territoire 1 Comp 30 mars 1994 n 137881 T p 1269 29 CE 1 6 SSR 2008 07 07 293632 B M Martin pdt Mme B dier rapp Mlle Courr ges c du g 68 Urbanisme et am nagement du territoire 68 025 Certificat d urbanisme Am nagements de b timents existants D termination de la surface hors oeuvre nette avant travaux en application de
226. stance que l arr t du 22 f vrier 2007 par lequel le pr fet du Val de Marne lui a fait obligation de quitter le territoire fran ais destination de la Turquie lui a t notifi le 9 mars 2007 que la circonstance invoqu e en appel que ledit arr t a nouveau t port la connaissance de l int ress le 9 mars 2008 n a pas t de nature rouvrir le d lai de recours contentieux qu ainsi M X n est pas fond soutenir que c est tort que par l ordonnance attaqu e le pr sident de la 7 me chambre du Tribunal administratif de Melun a rejet pour tardivet sa demande d annulation dudit arr t d s lors qu elle n a t pr sent e devant le Tribunal administratif de Melun que le 5 avril 2008 soit apr s l expiration du d lai d un mois suivant sa notification prescrit par l article L 512 1 du code de l entr e et du s jour des trangers et du droit d asile Consid rant que le pr sent arr t n appelant aucune mesure d ex cution les conclusions fin d injonction doivent tre rejet es DECIDE Rejet 99 CE 8 7SSR 1980 07 09 10405 B Soci t responsabilit limit e X M Quandalle rapp M Verny c du g Vu la requ te sommaire et le m moire compl mentaire respectivement enregistr s au secr tariat de la section du Contentieux du Conseil d Etat le 19 d cembre 1977 et le 13 septembre 1978 pr sent s pour la soci t responsabilit limit e X
227. stant entre le montant annuel des recettes aff rentes aux seules op rations ouvrant droit d duction et le montant annuel des recettes aff rentes l ensemble des op rations r alis es Le rapport arrondi l unit sup rieure est d termin comme suit au num rateur figure le montant du chiffre d affaires de l exercice taxe sur la valeur ajout e exclue aff rent aux seules op rations ouvrant droit d duction au d nominateur figure le montant total du chiffres d affaires de l exercice taxe sur la valeur ajout e exclue aff rent l ensemble des op rations r alis es y compris les op rations qui n entrent pas dans le champ d application de la taxe sur la valeur ajout e Consid rant en premier lieu qu il r sulte de l instruction et qu il n est d ailleurs pas contest que la soci t TNTV exerce d une part titre on reux une activit de diffusion de messages publicitaires situ e dans le champ d application de la taxe et d autre part une activit gratuite de diffusion de programmes de t l vision situ e hors du champ d application de la taxe qu elle a ainsi contrairement ce qu ont estim les premiers juges la qualit d assujettie partielle au sens de l article 345 7 pr cit qu en outre il est constant que les biens ou services pour lesquels elle acquitte la taxe sur la valeur ajout e concourent la r alisation tant d op rations ouvrant dro
228. sur le redevable l gal de ces taxes Une soci t est partiellement assujettie la T V A au titre de l ann e d imposition en litige Pour l ann e civile pr c dente il y a lieu pour d terminer le pourcentage du chiffre d affaires soumis la T V A de retenir le chiffre d affaires r alis par cette seule soci t sans tenir compte du chiffre d affaires r alis pendant la p riode du l janvier au 30 d cembre de cette ann e par une autre soci t qu elle a absorb e par trait de fusion du 30 d cembre de cette m me ann e nonobstant l effet r troactif donn au trait de fusion SA X 5 chambre 12 mars 2009 B N 07PA01795 Rapporteur publie M Niollet Solution in dite pour calculer les volutions de prorata d assujettissement au chiffre d affaires dans l hypoth se d une fusion o une soci t absorbe avec effet r troactif une soci t B la Cour tient compte des seuls pourcentages d assujettissement de la soci t sans qu ils soient affect s par l effet r troactif donn au trait de fusion 6 TAXE SUR LA VALEUR AJOUT E En d finissant le prorata de d duction de la TVA applicable aux assujettis qui ne r alisent pas exclusivement des op rations entrant dans le champ d application de la TVA ou des op rations ouvrant droit d duction comme le rapport existant entre le montant annuel des recettes aff rentes aux seules op rations ouvrant droit d ductio
229. t ce qu elle soutenait s tre trouv e dans l impossibilit de proposer l int ress un emploi de chauffeur ou un emploi quivalent voire d faut tout autre emploi pouvant lui tre propos au sein de l Institut de France ACAD MIE FRAN AISE 3 chambre 18 mars 2009 C N 07PA02480 Rapporteur public M Jarrige Par un arr t de section CE Sect 31 d cembre 2008 M X n 283256 de fa on fort bienvenue non seulement pour le r glement du pr sent litige mais aussi pour donner un mode d emploi aux administrations confront es ce type de difficult s et offrir leurs agents contractuels des garanties que ni la loi ni la jurisprudence ne leur avaient reconnues jusque l le Conseil d Etat vient de d finir les droits et obligations de chacune des parties contractantes en cas de constat d une irr gularit entachant le contrat d engagement d un agent public D sormais une administration n est pas d embl e tenue de licencier un agent non titulaire dont le contrat est entach d une irr gularit mais n a comp tence li e pour le faire que si la r gularisation de son contrat ou de sa situation dans des conditions se rapprochant des obligations de reclassement d un salari prot g pesant sur les employeurs priv s s av re impossible ou est refus e par l int ress Par ailleurs il r sulte implicitement mais n cessairement des principes d gag s ainsi de fa on pr torienne p
230. t t vis s dans ce document par le ma tre d uvre que par la facture non dat e n 0241 02 03 portant le cachet de r ception du Cabinet Y du 4 juillet 2002 la soci t requ rante demandait le paiement total des prestations r alis es hauteur de la somme de 114 435 13 euros 716 172 14 F que ladite facture n a jamais t r gl e par le ma tre d ouvrage Consid rant en premier lieu qu il n est pas contest que compte tenu des prestations en cause qui forment une op ration unique le montant pr sum desdites prestations tait sup rieur au seuil de 300 000 F susmentionn au dessus duquel devait tre conclu un march dans les conditions du code des march s publics et notamment un march crit notifi avant tout commencement d ex cution que faute d un acte d engagement sign par un agent habilit par le ma tre d ouvrage les documents susmentionn s ne peuvent en tout tat de cause tenir lieu du march pr vu dans ces conditions que si ces prestations devaient tre r alis es avec une relative c l rit elles auraient pu tre anticip es et ne sauraient tre regard es comme relevant d un cas d urgence imp rieuse motiv e par des circonstances impr visibles au sens de l article 103 pr cit lequel en tout tat cause ne dispense nullement de respecter les autres formalit s du code et notamment la conclusion d un contrat crit avant tout commencement d ex cution que d s lors la soci
231. taires et que l irr gularit proc durale n tait pas l origine du pr judice subi Le Conseil d tat a mis un coup d arr t une conception extensive de cette jurisprudence tendant notamment appliquer l indemnisation des cons quences dommageables de dispositions r glementaires censur es raison de vices de l galit externe Il a ainsi jug que l ill galit commise par le pouvoir r glementaire avoir adopt une mesure que le l gislateur tait seul comp tent pour dicter est de nature engager la responsabilit de l Etat quelle que soit la probabilit que le l gislateur aurait lui m me adopt cette mesure si elle lui avait t soumise mais qu il appartient toutefois la victime d tablir la r alit de son pr judice et le lien direct de causalit qui le relie l ill galit commise CE 6 avril 2007 Commune de Poitiers n 299825 La pr sente esp ce ne rentrait ni tout fait dans la premi re cat gorie des litiges o la jurisprudence issue de l arr t n 20619 du 19 juin 1981 s applique ni tout fait dans la seconde laquelle cette jurisprudence est trang re Si la d cision ill gale litigieuse tait bien une sanction elle n tait pas entach e d un vice de forme 17 puisque d pourvue de base l gale A l inverse si son ill galit r sultait de l annulation pour vice de comp tence d un acte r glementaire s interposait entre elle et le pr judice qu elle aurait c
232. tant conserver les membres de cabinet de son pr d cesseur peut proc der par voie d avenant au contrat initial du personnel de cabinet en cause Le pr sident de l assembl e de la Polyn sie fran aise peut mettre fin tout moment et pour des motifs de pure opportunit aux fonctions des membres de son cabinet Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que l Assembl e de la Polyn sie fran aise n est pas fond e se plaindre de ce que par le jugement attaqu le Tribunal administratif de la Polyn sie fran aise a annul l article 10 de la d lib ration litigieuse susvis e en ce que cet article range les emplois num r s ci dessus au nombre des emplois du cabinet du pr sident de l assembl e DECIDE Rejet 55 CE 3 8 SSR 2008 05 26 288104 B D partement de l Allier et Mme X M Martin pdt M Domino rapp M S ners c du g 36 Fonctionnaires et agents publics 36 04 Changement de cadres reclassements int grations 36 04 04 Int gration de personnels n appartenant pas ant rieurement la fonction publique Dispositif de r sorption des emplois pr caires dans la fonction publique territoriale loi du 3 janvier 2001 Emploi exclu du dispositif Collaborateur de cabinet Notion 36 04 04 56 C A A Paris 5 me Chambre 12 mars 2009 N 07PA01795 SA X Mme Helmholtz Pr sident Mme Geniez Rapporteur M Niollet Rapporteur public 19 05 01 B Vu la requ te enregistr
233. tat l ill galit d une d cision refusant le b n fice de cette prime l ensemble des agents contractuels de cet tablissement Cassation de l arr t de la Cour Le Conseil d Etat a consid r que si les ministres signataires de l arr t du 24 mars 1967 pris en application de l article L 813 du code de la sant publique tenaient des dispositions de ce texte la comp tence pour instaurer une prime de service en faveur des agents titulaires ou stagiaires relevant du statut d fini l article L 792 du m me code ils disposaient par ailleurs en vertu de leur pouvoir g n ral d organisation de leurs services d une comp tence pour instaurer dans le cadre des lois et r glements alors en vigueur une prime de service en faveur des agents contractuels plac s sous leur autorit dans ces services Retenant un moyen d ordre public qu il a soulev d office il a jug que l arr t pr cit tait entach d incomp tence ainsi qu il r sulte des conclusions de Mme Courr ges sur cette affaire A rapprocher de l arr t n 06PA03596 du 29 janvier 2008 Centre hospitalier de Meaux Lettre de la Cour n 104 f vrier 2008 21 C A A Paris Formation pl ni re 2 avril 2009 N 06PA00937 Commune de Maincy M Martin Laprade Pr sident Mme Brian on Rapporteur M Bachini Rapporteur public 68 01 01 02 68 03 03 01 B Vu la requ te enregistr e le 10 mars 2006 pr sent e pour la commune d
234. te personne exer ant dans un tablissement ou organisme public ou priv de pr vention ou de soins une activit professionnelle l exposant des risques de contamination Selon l article L 3111 9 du m me code la r paration d un dommage imputable directement une vaccination obligatoire est support e par l Etat La requ rante agent administratif affect e au service de promotion de la sant en faveur des l ves dans une inspection acad mique avait pr sent la suite de la vaccination qu elle avait subie en application des dispositions pr cit es divers troubles fonctionnels se traduisant par une fatigue importante une dysurie des paresth sies des d charges lectriques des mouvements involontaires D s lors que la pathologie de l int ress e rev tait un caract re atypique prot iforme non identifi scientifiquement elle ne pouvait toutefois en l tat actuel des connaissances m dicales tre regard e comme ayant un lien direct avec la vaccination contre l h patite B et ouvrir droit par voie de cons quence r paration Mme X c Ministre de la Sant de la jeunesse et des sports 4 chambre 14 avril 2009 C N 08PA01264 08PA01505 Rapporteur public Mme Descours Gatin Cf CE 11 juillet 2008 Mme X et MGEN n 305685 aux tables du Lebon 2 Accouchement d un enfant pr matur mort n D c s de l enfant imputable une faute m dicale du service public hospitalier li e l
235. tion des circonstances locales les r gles concernant l implantation des constructions A ce titre ils peuvent 2 D finir en fonction des situations locales les r gles concernant la destination et la nature des constructions autoris es Consid rant que sur le fondement de ces derni res dispositions le r glement d un PLU peut en fonction des situations locales interdire ou limiter la r alisation des constructions ayant une certaine destination ou celle de travaux ayant pour objet de modifier la destination d une construction existante que par suite les dispositions pr cit es du b et du e de l article UG 2 2 du r glement du PLU de Paris qui eu gard aux termes de la premi re phrase de l article UG 2 ne s appliquent qu aux changements de destination r sultant d une construction ou de travaux soumis autorisation pouvaient pr voir les conditions dans lesquelles une telle autorisation serait accord e ou refus e en fonction de la destination commerciale ou artisanale des locaux existants ou de la destination future des locaux concern s par la demande d autorisation que la Ville de Paris est donc fond e soutenir que c est tort que le Tribunal administratif de Paris a annul les articles UG 2 2 b et UG 2 2 e du r glement de son PLU par le motif qu ils manquaient de base l gale Consid rant toutefois qu il appartient la Cour saisie par l effet d volutif de l appel
236. titre de s jour 2 d annuler l arr t attaqu Vu les autres pi ces du dossier Vu la convention europ enne de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales du 4 novembre 1950 Vu le code de l entr e et du s jour des trangers et du droit d asile Vu le code de justice administrative Sur le non lieu statuer Consid rant que que les conclusions du pr fet de la Seine et Marne tendant au prononc d un non lieu statuer sur la requ te de M doivent d s lors tre cart es C DECIDE Rejet 70 CE 6 4 SSR 28 septembre 2001 n 214947 M X M Thiellay rapporteur M Seban commissaire du gouvernement Vu le recours enregistr le ler d cembre 1999 au secr tariat du contentieux du Conseil d Etat pr sent par le Ministre de l int rieur le Ministre de l int rieur demande au Conseil d Etat d annuler l arr t en date du 28 octobre 1999 par lequel la cour administrative d appel de Lyon a d une part annul le jugement du tribunal administratif de Grenoble du 27 septembre 1995 en tant qu il a rejet les conclusions de la demande de M X tendant l annulation de la d cision du pr fet de l Is re du 4 octobre 1994 refusant de renouveler le titre de s jour de M X et a d autre part condamn l Etat verser M X la somme de 5 000 F au titre de l article L 8 1 du code des tribunaux administratifs et des cours administratives d appel alor
237. tter le territoire fran ais destination de la Turquie 2 d annuler pour exc s de pouvoir lesdits arr t s 3 d enjoindre au pr fet du Val de Marne de r examiner sa situation et de lui d livrer une autorisation provisoire de s jour dans un d lai d un mois compter de la notification de l arr t intervenir sous astreinte de 75 euros par jour de retard Vu les autres pi ces du dossier Vu la convention europ enne de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales Vu le code de l entr e et du s jour des trangers et du droit d asile Vu le code de justice administrative C Consid rant qu il n appartient pas au juge d appel devant lequel l appelant ne conteste pas le non lieu statuer sur ses conclusions prononc par le juge de premier ressort de rechercher d office si ce non lieu a t oppos bon droit que M X ne conteste pas les motifs de l ordonnance attaqu e en date du 28 mai 2008 du pr sident de la 7 me chambre du Tribunal administratif de Melun suivant lesquels ses conclusions dirig es contre l arr t du 21 mars 2008 par lequel le pr fet du Val de Marne a d cid de le maintenir en r tention administrative taient devenues sans objet en raison de sa lib ration le 25 mars 2008 que par suite il n est pas fond en demander l annulation sur ce point Consid rant qu il ressort des propres critures du requ rant en premi re in
238. u analys es ci dessus Consid rant qu il y a lieu en application de l article L 821 2 du code de justice administrative de r gler dans cette mesure l affaire au fond Sur les conclusions de l appel principal de l office relatives l indemnisation du pr judice mat riel r sultant pour M X de la fin de son contrat C Consid rant qu aux termes du troisi me alin a de l article 3 de la loi du 26 janvier 1984 dans sa r daction en vigueur la date de la d mission de M X Les collectivit s et tablissements mentionn s l article 2 ne peuvent recruter des agents non contractuels pour occuper des emplois permanents que pour assurer le remplacement momentan de titulaires autoris s exercer leurs fonctions temps partiel ou indisponibles en raison d un cong de maladie d un cong de maternit ou d un cong parental ou de l accomplissement du service national du rappel ou du maintien sous les drapeaux ou pour faire face temporairement et pour une dur e maximale d un an la vacance d un emploi qui ne peut tre imm diatement pourvu dans les conditions pr vues par la pr sente loi Des emplois permanents peuvent tre occup s par des agents contractuels dans les m mes cas et selon les m mes conditions de dur e que ceux applicables aux agents de l Etat que l article 4 de la loi du 11 janvier 1984 dans sa r daction en vigueur la m me date applicable au
239. u en annulant enti rement la d cision du 14 f vrier 2006 prise sur recours gracieux refusant le b n fice de la prime de service l ensemble des agents contractuels de l tablissement le Tribunal administratif de Melun aurait entach son jugement d erreur de droit Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que le centre hospitalier de Meaux n est pas fond soutenir que c est tort que par le jugement attaqu le Tribunal administratif de Melun a annul le refus d attribuer le b n fice de la prime de service l ensemble des agents contractuels satisfaisant aux conditions vis es l arr t du 24 mars 1967 ts DECIDE Rejet 137 CE 7 10 SSR 1993 07 23 132532 B Epoux X M Vught pdt M de Lesquen rapp M Fratacci c du g PERMIS DE CONSTRUIRE TRAVAUX SOUMIS AU PERMIS PRESENTENT CE CARACTERE Travaux modifiant la destination de l immeuble Travaux ex cut s sur les constructions existantes lorsqu ils ont pour effet d en changer la destination article L 421 1 du code de l urbanisme Blockhaus
240. u centre hospitalier de Montereau refusant d attribuer la prime de service aux agents contractuels du centre hospitalier ensemble le rejet de son recours gracieux du 15 d cembre 2005 2 de rejeter la demande du syndicat CGT des personnels du CH de Montereau devant le TA de Melun Vu les autres pi ces du dossier Vu la loi n 86 33 du 9 janvier 1986 modifi e Vu le d cret n 91 155 du 6 f vrier 1991 modifi e Vu l arr t du 24 mars 1967 relatif aux conditions d attribution de primes de services aux personnels de certains tablissements d hospitalisation de soins ou de cure publics Vu le code de justice administrative Sur la l galit des d cisions attaqu es Consid rant qu aux termes de l article ler de l arr t susvis du 24 mars 1967 modifiant les conditions d attribution de primes de service aux personnels de certains tablissements d hospitalisation de soins ou de cure publics Dans les tablissements d hospitalisation de soins ou de cure publics dont la gestion conomique et financi re est retrac e dans les comptes d exploitation pr vus au plan comptable et dont les recettes sont d finies par la fixation de prix de journ es remboursables par les r gimes de s curit sociale ou par aide sociale les personnels titulaires et stagiaires ainsi que les agents des services hospitaliers recrut s titre contractuel peuvent recevoir des primes de service li es l accroissement de la productivit
241. u public ou les activit s de d tente ou de loisirs d ordre sportif r cr atif ou culturel au sens des dispositions de l article L 221 8 1 du code du travail que d autre part si les livres d art et de voyage qui y sont galement commercialis s peuvent tre regard s comme facilitant les activit s de loisirs d ordre culturel ils ne sont ainsi que l a souverainement appr ci la cour administrative d appel destin s qu accompagner ou 129 promouvoir la vente des autres articles de la marque V leur mise disposition du public rev tant d s lors un caract re accessoire de celle de ces derniers produits qu enfin les espaces d exposition et les manifestations culturelles accessibles gratuitement aux visiteurs du magasin n entrent pas dans les pr visions de l article L 221 8 1 du code du travail qui ne portent que sur les biens et services mis la disposition du public titre on reux que dans ces conditions la cour administrative d appel a inexactement qualifi les faits de l esp ce en jugeant que l tablissement l enseigne V situ avenue des Champs Elys es Paris entrait dans les pr visions de cet article que d s lors et sans qu il soit besoin d examiner les autres moyens des requ tes son arr t doit tre annul Consid rant qu il y a lieu dans les circonstances de l esp ce de r gler l affaire au fond en application de l article L 821 2 du code de justice a
242. ubsidiaire de condamner l tat lui verser la somme de 79 665 13 euros titre de dommages int r ts du fait de l inex cution du contrat somme assortie des int r ts au taux l gal compter de la requ te 4 titre encore plus subsidiaire de condamner l tat lui verser la somme de 79 665 13 euros titre de dommages int r ts sur le fondement de la faute et de l enrichissement sans cause de l tat somme assortie des int r ts au taux l gal compter de la requ te 5 de lui accorder le b n fice de l anatocisme Vu les autres pi ces du dossier Vu le code des march s publics Vu le d cret n 2001 210 du 7 mars 2001 C Sur la responsabilit contractuelle Consid rant qu aux termes de l article 1er du code des march s publics dans sa version ant rieure au d cret susvis du 7 mars 2001 portant code des march s publics Les march s publics sont des contrats pass s dans les conditions pr vues au pr sent code par les collectivit s publiques en vue de la r alisation de travaux fournitures et services qu aux termes de l article 39 du code des march s publics dans cette m me version Sous r serve des dispositions de l article 123 les march s de l Etat sont pass s sous la forme de contrats crits Les march s doivent tre notifi s avant tout commencement d ex cution qu aux termes de l article 123 du m me code Il peut tre trait en d
243. ue Obstacle la reconnaissance d un lien de causalit entre l ill galit fautive et le pr judice Absence Circonstance que l ill galit est un vice de l galit externe 121 C A A Paris 3 me Chambre 15 avril 2009 N 07PA03078 M et Mme X Mme Vettraino Pr sident Mme Malvasio Rapporteur M Jarrige Rapporteur public 60 02 01 01 01 01 02 60 02 01 01 01 01 03 60 02 01 01 02 01 01 60 04 01 02 02 Ct Vu la requ te enregistr e le 8 ao t 2007 pr sent e pour M et Mme X M et Mme X demandent la cour 1 d annuler le jugement n 0405194 1 du 7 juin 2007 du Tribunal administratif de Melun en tant qu il n a pas fait de distinction entre le pr judice moral personnel de M et celui de Mme X contrairement aux conclusions dont il tait saisi 2 de condamner le Centre hospitalier de Fontainebleau verser M X la somme de 17 500 euros et Mme X la somme de 25 500 euros en r paration de leurs pr judices respectifs lesdites sommes portant int r ts au taux l gal compter du 27 avril 2004 date de r ception par l h pital de leur demande pr alable d indemnisation lesdits int r ts tant capitalis s compter du 27 juin 2005 Vu les autres pi ces du dossier Vu le code de justice administrative C Sur le fond En ce qui concerne la responsabilit Consid rant d une part que M X et Mme X soutiennent que le Centre hospitalier de Fontainebleau a commis une fa
244. ulay rapp M Chauvaux c dug 01 Actes l gislatifs et administratifs 01 07 Promulgation Publication Notification 01 07 03 Notification 01 07 03 04 Effets d un d faut de notification Notification de retraits successifs de points d un permis de conduire non tablie Incidence sur la possisbilit de retrait des derniers points entra nant la perte de validit du permis Absence 1 Condition D cision proc dant au retrait des derniers points r capitulant les retraits ant rieurs en les rendant ainsi opposables au conducteur 01 07 03 04 49 Police administrative 49 04 Police g n rale 49 04 01 Circulation et stationnement 49 04 01 04 Permis de conduire 49 04 01 04 03 Retrait Retrait des derniers points entra nant la perte de validit du permis Obstacle Absence Circonstance que les retraits des points pr c dents n ont pas t notifi s 1 Condition D cision proc dant au retrait des derniers points r capitulant les retraits ant rieurs en les rendant ainsi opposables au conducteur 49 04 01 04 03 Les conditions de la notification au conducteur des retraits de points de son permis de conduire pr vue par les dispositions de l article L 223 3 du code de la route ne conditionnent pas la r gularit de la proc dure suivie et partant la l galit de ces retraits Cette proc dure a pour seul objet de rendre ceux ci opposables l int ress et de faire courir le d lai dont il dispose
245. un est annul e Article 2 L affaire est renvoy e devant le Tribunal administratif de Melun 109 C A A Paris 6 me Chambre 30 mars 2009 N 07PA00489 Soci t X M Martin Laprade Pr sident M Dellevedove Rapporteur Mme Dely Rapporteur public 39 01 01 60 01 02 01 04 01 60 01 02 02 B Vu la requ te enregistr e le 7 f vrier 2007 pour la soci t X la soci t X demande la cour 1 d annuler le jugement n 03014207 3 en date du 8 novembre 2006 par lequel le Tribunal administratif de Paris a rejet sa demande tendant condamner l Etat d une part lui payer la somme de 49 435 13 euros pour le r glement des travaux et prestations r alis s compter de d cembre 2000 relatifs la mise en place de locaux temporaires en l ments pr fabriqu s au pied de l Arc de Triomphe Paris d autre part lui payer la somme de 9447 95 euros au titre des int r ts moratoires dus du 20 ao t 2002 au 10 juin 2003 sur la somme de 114 435 13 euros ainsi que la somme de 1540 95 euros au titre des int r ts moratoires au taux annuel de 10 25 sur la somme en principal de 49 435 13 euros compter du 11 juin 2003 et arr t e au 30 septembre 2003 2 titre principal de condamner l tat lui verser la somme de 49 435 13 euros en principal en ex cution du march public ainsi que la somme de 30 230 euros au titre des int r ts moratoires dus du 20 ao t 2002 au 6 f vrier 2007 3 titre s
246. une des modalit s ci apr s a un autre jour que le dimanche tout le personnel de l tablissement b du dimanche midi au lundi midi c le dimanche apr s midi avec un repos compensateur d une journ e par roulement et par quinzaine d par roulement tout ou partie du personnel Les autorisations n cessaires ne peuvent tre accord es que pour une dur e limit e Elles sont donn es apr s avis du conseil municipal de la chambre de commerce et d industrie et des syndicats d employeurs et de travailleurs int ress s de la commune qu aux termes de l article L 221 8 1 du m me code Sans pr judice des dispositions de l article L 221 6 dans les communes touristiques ou thermales et pour tout ou partie du personnel pendant la ou les p riodes d activit s touristiques dans les tablissements de vente au d tail qui mettent disposition du public des biens et des services destin s faciliter son accueil ou ses activit s de d tente ou de loisirs d ordre sportif r cr atif ou culturel La liste des communes touristiques ou thermales concern es est tablie par le pr fet sur demande des conseils municipaux selon des crit res et des modalit s d finis par voie r glementaire Pour les autres communes le p rim tre des zones touristiques d affluence exceptionnelle ou d animation culturelle permanente est d limit par d cision du pr fet prise sur proposition du conseil municipal Les autorisations n cessair
247. ur le fondement des dispositions de l article L 344 du code de la sant publique le placement en observation de Mme B l infirmerie psychiatrique de la pr fecture de police indique que l int ress e qui tait connue des services de l hygi ne mentale et qui avait d j fait l objet d un rapport des autorit s de police du 13 me arrondissement s est pr sent e au commissariat la suite d une violente altercation avec des voisins avec une attitude agressive et de violence contenue et que son comportement paraissait dangereux pour elle m me et pour autrui qu ainsi la d cision contest e qui se fonde sur des faits attest s par la notori t publique satisfait aux exigences d coulant des dispositions conjugu es de l article L 344 du code de la sant publique de la loi du 11 juillet 1979 et des stipulations de l article 5 2 de la convention europ enne de sauvegarde des droits des l homme et des libert s fondamentales Sur les conclusions dirig es contre la pr tendue d cision du 26 septembre 1988 pronon ant l admission et le maintien de Mme B l infirmerie psychiatrique de la pr fecture de police Consid rant d une part que la circonstance que Mme B n ait pas eu notification de la d cision du commissaire de police du 26 septembre 1988 n a pas eu pour effet contrairement ce que soutient l int ress e de priver cette d cision de caract re ex cutoire qu ainsi en admettant Mme B le m me jour dans ses services
248. uros lesdites sommes portant int r ts compter de leur premi re demande et ceux ci tant capitalis s 3 d ordonner une expertise en vue d valuer les frais d am nagement et d quipement de leur logement n cessaires au s jour de leur fille leur domicile Vu les autres pi ces du dossier Vu le code de la sant publique Vu le code de la s curit sociale Vu le code de justice administrative C Sur la responsabilit Consid rant qu il r sulte de l instruction notamment des deux rapports d expertises contradictoires figurant au dossier la premi re r alis e dans le cadre de la proc dure administrative par le professeur Y chef du service de neurop diatrie l h pital Trousseau Paris le 27 mai 1999 la seconde ordonn e par jugement avant dire droit du tribunal administratif du 27 avril 2004 effectu e par le professeur B du service de pharmacologie du centre hospitalier de Versailles et le docteur M du service de p diatrie du centre hospitalier d Orsay le 21 septembre 2005 que n e le 18 avril 1995 Penfant se montrant grognon et subf brile l h pital Saint Vincent de Paul le 16 septembre Penfant se trouvant atteinte notamment d une monopl gie du membre sup rieur gauche d une t trapar sie flasque d un coma de stade II d une m ningite formule mixte et de d tresse respiratoire que la petite I n a cess d tre hospitalis e dans des servi
249. urs t moignages attestent que M et Mme X y s journaient p riodiquement que dans ces conditions les appelants sont fond s soutenir que c est tort que le tribunal administratif a accueilli le moyen tir de ce que le b timent avait perdu la date du permis de construire compte tenu de son tat le caract re d une construction usage d habitation Consid rant toutefois qu aux termes de l article R 421 2A du code de l urbanisme Le dossier joint la demande de permis de construire comporte 5 Deux documents photographiques au moins permettant de situer le terrain respectivement dans le paysage proche et lointain et d appr cier la place qu il y occupe 7 Une notice permettant d appr cier l impact visuel du projet A cet effet elle d crit le paysage et l environnement existants et expose et justifie les dispositions pr vues pour assurer l insertion dans ce paysage de la construction de ses acc s et de ses abords qu en l esp ce si trois photographies du b timent existant ont t jointes la demande de permis de construire elles ne permettent pas de situer le terrain dans le paysage proche ni dans le paysage lointain qu il est constant que la notice architecturale jointe la demande ne d crit pas le paysage et l environnement existants que par suite le permis de construire a t d livr au vu d une demande ne r pondant pas aux prescriptions pr cit es 25 Consid rant qu il r sulte
250. ute l gard de la requ rante en l autorisant rentrer chez elle apr s le d c s in ut ro de son enfant le 24 ao t 2001 la laissant porter pendant 48 heures un enfant mort ce qui tait dangereux en raison des risques vasculaires et scandaleux du point de vue humain et en ne l assistant pas en salle lors du d roulement de l expulsion du f tus Consid rant d autre part que le Centre hospitalier de Fontainebleau soutient par la voie de l appel incident qu il ne saurait tre d clar enti rement responsable du d c s de l enfant des requ rants d s lors que la sage femme lib rale qui assistait domicile Mme X a commis une faute le 24 ao t 2001 qu en effet ne mesurant pas le caract re hautement pathologique des r sultats du monitoring f tal 9 heures du matin ce professionnel lib ral n a pas demand l admission de la parturiente en urgence mais s est satisfait ainsi que l int ress e d un rendez vous 17 heures et que les 8 heures de souffrances f tales cons cutives ont affect les chances de survie de l enfant qu en outre le pr judice indemnisable est circonscrit la perte de chance de survie de l enfant et ne peut tre r par qu hauteur de la chance perdue soit une fraction du dommage Consid rant qu il r sulte de l instruction notamment du rapport de l expertise ordonn e par le tribunal administratif r alis e par le docteur M en date du 28 avril 2005
251. ux titulaire d un logement et d un emploi sollicite le b n fice du regroupement familial que par suite contrairement ce que soutient la requ rante le pr fet de police n a pas m connu les dispositions susmentionn es en rejetant sa demande de titre de s jour pr sent e sur le fondement des dispositions de l article L 313 11 du code de l entr e et du s jour des trangers et du droit d asile Consid rant en quatri me lieu qu aux termes de l article 8 de la convention europ enne de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales 1 Toute personne a droit au respect de sa vie priv e et familiale de son domicile et de sa correspondance 2 Il ne peut y avoir ing rence d une autorit publique dans l exercice de ce droit que pour autant que cette ing rence est pr vue par la loi et qu elle constitue une mesure qui dans une soci t d mocratique est n cessaire la s curit nationale la s ret publique au bien tre conomique du pays la d fense de l ordre et la pr vention des infractions p nales la protection de la sant ou de la morale ou la protection des droits et libert s d autrui Consid rant que la circonstance que Mme X entre dans une des cat gories ouvrant droit au regroupement familial ne fait pas elle seule obstacle ce que l int ress e b n ficie ventuellement d un titre de s jour temporaire tel que celui sollicit charge pour elle
252. vait pas ou l int ress e parce que c e t t inutile ou m dicalement contre indiqu Mme V ne fut pas inform e de la d cision et n en re ut pas non plus de copie le 28 novembre 1983 le 6 d cembre le 15 d cembre La demande fut transmise le 20 d cembre 1983 au procureur de la Reine Officier van Justitie qui en saisit le 6 f vrier 1984 le tribunal d arrondissement de La Haye 11 Des d bats se d roul rent devant le tribunal d arrondissement les 5 mars 16 avril et 7 mai 1984 Mme V y tant chaque fois repr sent e par son conseil Le 26 mars 1984 le tribunal d clara vouloir entendre le m decin traitant et prescrivit sa comparution ainsi que la production des rapports m dicaux de l h pital mais cette d cision interlocutoire ne re ut d effet ni l audience du 16 avril ni celle du 7 mai 1984 Faute d l ments permettant de conclure que Mme V pr sentait un danger cause de sa maladie mentale le tribunal ordonna son largissement cette derni re date 82 12 Avec l aide de son mari Mme V avait toutefois d j quitt l h pital sans autorisation le 31 janvier 1984 L h pital lui avait accord un cong l essai partir du 7 f vrier mais elle ne l apprit qu indirectement dans le courant du mois de mars IL Droit et pratique internes pertinents 13 Aux Pays Bas l internement des ali n s est r gi par une loi du 27 avril 1884 sur le contr le des malades mentaux par l Etat
253. vant par des personnes agissant au nom de la soci t X en formation qu ainsi les pertes r sultant de cette reprise pouvaient tre d duites des r sultats du premier exercice de la soci t X d s lors que l effet r troactif de l apport ne remontait pas en de de la date laquelle la soci t apporteuse avait cl tur son dernier exercice Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de qu il y a lieu d annuler le jugement du Tribunal administratif de Melun en date du ler mars 2007 et de prononcer le d gr vement des cotisations suppl mentaires l imp t sur les soci t s et de contribution additionnelle mises la charge de la SA X au titre de son premier exercice clos le 31 d cembre 1997 DECIDE Article ler Le jugement du Tribunal administratif de Melun en date du 1er mars 2007 est annul Article 2 La soci t X est d charg e des cotisations suppl mentaires l imp t sur les soci t s et de la contribution additionnelle y aff rente qui ont t mises sa charge au titre de son premier exercice ouvert le ler ao t 1996 et clos le 31 d cembre 1997 50 CE 8 9SSR 1997 02 28 141459 150985 A Ministre du budget c Mme X M Groux pdt M Racine rapp M Arrighi de Casanova c du g IMPOTS SUR LES REVENUS ET BENEFICES QUESTIONS COMMUNES PERSONNES IMPOSABLES SOCIETES DE FAIT Absence Exploitation d un fonds de commerce pendant la p riode de constitution d une soci t anonyme
254. x agents contractuels de la fonction publique territoriale en application de l article 3 de la loi du 26 janvier 1984 dispose que Par d rogation au principe nonc l article 3 du titre Ier du statut g n ral des agents contractuels peuvent tre recrut s dans les cas suivants 1 Lorsqu il n existe pas de corps de fonctionnaires susceptibles d assurer les fonctions correspondantes 2 Pour les emplois du niveau de la cat gorie A et dans les repr sentations de l Etat l tranger des autres cat gories lorsque la nature des fonctions ou les besoins des services le justifient 41 Consid rant qu il est constant que l emploi administratif qu occupait M X ne pouvait tre confi en application des dispositions pr cit es un agent contractuel que par suite la date laquelle son contrat a pris fin M X se trouvait dans une situation irr guli re qu il n est pas soutenu que M X aurait pu tre recrut dans un emploi de niveau quivalent que l int ress a toutefois t recrut dans un autre emploi au sein de l Office qu ainsi POPAM a satisfait aux obligations telles qu elles ont t d finies ci dessus qui lui incombaient 1 gard de M X que d s lors les conclusions indemnitaires pr sent es par M X au titre de la perte de la r mun ration dont il b n ficiait avant sa d mission du 31 mars 1996 ne peuvent qu tre rejet es Consid rant qu il r sulte
255. x ans sauf s il a t pendant toute cette p riode titulaire d une carte de s jour temporaire portant la mention tudiant g Au ressortissant tunisien titulaire d un titre de s jour d un an d livr en application des articles 5 7 ter ou 7 quater qui justifie de cinq ann es de r sidence r guli re ininterrompue en France sans pr judice de l application de l article 3 du pr sent accord 2 Sont notamment consid r s comme remplissant la condition de s jour r gulier les b n ficiaires d un titre de s jour d un an d livr en application des articles 7 ter et 7 quater Consid rant que si Mme X soutient que le pr fet de Seine et Marne a m connu les stipulations sus rappel es de l accord franco tunisien il ressort des pi ces du dossier que l int ress e n avait b n fici la date de la d cision litigieuse que de titres de s jour en qualit d tudiante et non de titres d livr s en application des articles 5 7 ter ou 7 quater dudit accord cependant qu il n est pas soutenu qu au moins un de ses enfants aurait la nationalit fran aise que d s lors elle ne peut pr tendre aucun titre au b n fice des stipulations pr cit es de l accord franco tunisien que par suite le moyen correspondant doit tre cart Consid rant en troisi me lieu qu aux termes de l article 8 de la convention europ enne de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales

la lettre de la cour administrative d`appel de paris

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