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INTIMITÉS

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1. La Th orie d extraction utile et Balades forment une s rie regroup e sous le titre g n rique critoir n ologisme n des similitudes que l on remarque souvent entre un atelier d criture et cet autre lieu d changes en prison qu est le parloir chaque fin d atelier d criture conte prose ou po sie les d tenus repartent avec une trace de leur production un livret t moin qui leur appartient et dont ils peuvent tre fiers En d tention tout le syst me de communication interne est bas sur l crit Ceux qui ne savent pas crire se font aider certains suivent des cours pour s affranchir de cette d pendance La correspondance avec les proches prend une place essentielle Mais au del de cet aspect pratique les mots de la po sie les aphorismes l criture de soi semblent r pondre une nouvelle qu te de r ve et de sens Claire SOUBRANNE Charg e de mission D veloppement des actions culturelles en milieu p nitentiaire Centre r gional du livre en Limousin ALCOL LIEUX D FIS rien au rapport complexe de l enfermement avec la n cessaire Des images qui me reviennent apr s tant d ann es il y a des pi ces un peu attrist es par des fen tres troites des clairages pauvres des tag res sur lesquelles il y a des livres bien s r des livres pas toujours vivants des beaux des neufs des vieux vite on devient vieux dans ces lieux les livres suivent la r gle Il
2. Avec une attitude finalement rare dans ce type d ouvrages Fr d ric Kaplan ne sous estime pas la pente orwellienne sur laquelle engage cette universelle computation et la menace l horizon d une soci t de contr le Des pages sur l universelle synchronicit laquelle nous soumettent les technologies du temps r el sont cet gard loquentes Ainsi met il en garde contre le spectre d une normalisation des comportements de laquelle doit se d marquer l id e d une appropriation du monde qu enrichirait la possibilit de transformer motionnellement et esth tiquement nos pratiques les plus communes Il pointe chaque fois qu il est n cessaire les d rives possibles et surtout les leurres d un univers o l interactivit ne se donnerait pas pour but de nous permettre d habiter le monde avec une conscience affin e L exercice concret de la libert constitue l horizon de maintes critiques comme celle par exemple d une conception superficielle de la domotique Sa conclusion sera donc mesur e apr s une p riode de boulimie caract ristique de l apparition de libert s nouvelles il enjoint faire le pari d une di t tique qui conduira transformer l exhibitionnisme contemporain en un art de la m moire Philippe LEVREAUD 2 Envisag comme une interface le livre imprim n est pour lui pas menac de dispara tre 3 Cf Peter Szendy Sur coute esth tiqu
3. devenir et comment en arrivant ici au milieu des ann es 1990 j avais petit petit t gagn par le sentiment d avoir trouv ma place Ma place L auteur modeste philosophe cultiv tol rant y distille la chronique d un m tier utile au rythme des saisons et nous fait partager des extraits de lectures On y retrouve le genre du dialogue rapport avec moins de fiel que chez les moqueuses mais tout autant d humour Ce bref panorama n a d autre ambition que d effleurer la surface de la blogosph re biblioth conomique D autres blogs d autres genres pourront tre rep r s par le navigateur curieux Saluons ici enfin un petit dernier en pleine actualit et d lib r ment situ dans la tendance moqueuse Le carnet de route d un biblioth caire en temps de grippe 8 W 47 Par exemple Grand panneau horaires Pas vu Affichette ferm juste en dessous dudit panneau Fondue dans le paysage Euh monsieur c est ferm aujourd hui la biblioth que Hein quoi mais non c est pas ferm aujourd hui Si si je vous assure on est lundi ce n est jamais ouvert le lundi M enfin non c est pas ferm aujourd hui Elle l emm ne jusqu au panneau horaires plaqu sur la porte d entr e quand elle est d cid e faut pas l em merder Il regarde Se renfrogne Ben et on ne peut pas lui t l phoner au biblioth caire pour qu il vienne
4. revue de Ll association des biblioth caires de france el le AT ja ie D CEMBRE 2009 A p o BD a Mn NTIMIT S 4 S ditorial par Dominique Arot 1 Sommaire 2 Bibliobr ves Intimit par Jean Fran ois Jacques 8 Vers une biblioth que d univers par Pierre Franqueville Habiter et programmer le vide par Dominique Jakob et Brendan Macfarlane Int rieurs hollandais par Val rie Serre Rauzet 20 L intelligence des sens et le design immersif par Philippe Levreaud 23 Voyages en chaise musicale par Jan St hn L intimit l espace et le temps par Marielle de Miribel 31 Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les usagers de votre BU sans jamais oser le leur demander par Mariangela Roselli 35 L espace public de la biblioth que l preuve du t l phone portable par milie Bettega et C cile Swiatek 4O Petits riens de tout le monde Des truffes par Sylvie Decobert 44 L Heure de la nuit close par Michel Chaillou Collecter l oc an L archivage de l intime en ligne par Christine Genin 50 Blogs lunettes blogs paillettes par Caroline Rives 54 Le biblioth caire mis nu par Fran oise Muller et Renaud Muller 60 L ternit au pr sent La Grenette biblioth que de l intime par Philippe Lejeune 62 La petite morte par Fran ois Bon 66 Parler pour voir Un atelier philo en biblioth que par Herv Parpaillon La m moire revisit e par Fran oise Lhuillier et La titia Fisse
5. c t ou en face de lui on parle librement haute voix il s agit d une zone de contact d changes d assistance la recherche sur le catalogue mais galement la recherche documentaire largie8 La question s apparente celles qui sont pos es au Guichet du savoir de la BM de Lyon ou porte simple ment sur la recherche d un ouvrage pr sent ou non dans le cata logue Cette recherche peut soit aboutir imm diatement soit n cessiter un nouveau rendez vous parce qu elle implique du personnel un travail qu il fera ult rieurement Les outils et acti vit s de m diation de l quipement sont pr sent s via un affi chage classique ou par crans r actualis s en permanence On s inscrit on r gle les modalit s de son inscription On emprunte on retourne ses documents Il n y a pas n cessairement de docu ments dans cette zone Des postes de recherche associant Web et Opac en libre acc s sont pr sents Leur positionnement est tel que l intervention du personnel est facile Cet univers est plac l entr e de l quipement Univers 2 le visiteur prend un caf grignote un fruit un sandwich tout en consultant ses documents o ceux pr sent s par l tablissement au titre des nouveaut s La presse est en libre acc s Il est servi ou non la place selon la prestation pr vue Il dispose d une connexion wifil ou wifi Le confort est celui d un caf La biblioth que y organise des lectures
6. niveaux Leurs formes et coloris varient sensiblement et cha cun peut trouver celui qui lui convient le mieux selon l usage et le moment D autres si ges en Jeunesse sont favorables la lecture d une histoire avec des enfants assis sur les c t s Les enfants peuvent s abriter des regards des adultes en allant se r fugier sur la plateforme sup rieure du dromen espace de r ve ou de m ditation une mezzanine circulaire situ e au dessus d un ensemble d tag res agr ment e de coussins USAGES Le traitement des espaces au sein des biblioth ques hollan daises incarne le troisi me lieu de Habermas entre le domi cile lieu de l intime et le travail lieu public3 L inspiration de leur conception se trouve sans doute pour une part dans les caf s qui offrent une possibilit de travailler et de se distraire de s approprier des lieux publics pour les privatiser l espace de quelques heures La biblioth que devient un lieu unique et capable de se renouveler dans ses propositions afin de tou jours surprendre et s duire Face au d veloppement des usages multiples qu incarne le troisi me lieu il est donc important que les biblioth ques proposent la fois des espaces adaptables polyvalents mais aussi des services qui leur soient assortis Il s agit de cr er en quelque sorte un hub de la communaut et de rendre pos sibles ses divers usages Le r glement int rieur qui les int gre illustre c
7. L influence de la contre soci t l giaque en passant par les Int rieurs de femmes ou Chez Tib re la mise en sc ne astrologique du destin de l Empereur pour questionner le besoin de d cors des Romains Si les Romains ont tant eu besoin de s entourer dans les espaces de leur vie priv e de d cors o peinture sculpture architecture art des jardins am nagements aquatiques et perspectives sur d amples paysages se disputaient la primaut c est sans doute qu ils ressentaient la n cessit de compenser la vie active qu ils s imposaient sur le terrain public notamment dans les domaines de la politique de l administration et de l arm e par un go t qui ne fit que se d velopper pour la contemplation Pierre DANA 123 E otes de lecture 124 Collectif ss la dir d Olivier Piffault Babar Harry Potter amp Cie Livres d enfants d hier et d aujourd hui BnF 2008 580 p 251 ill et d pliant coul 17 5X21 cm ISBN 978 2 7177 2422 6 Pr sent e du 14 10 08 au 11 04 09 la BnF sur le site Fran ois Mitterrrand l exposition dont cet ouvrage est le catalogue consacrait l int gration r cente d but 2008 de La joie par les livres au sein de la BnF Pour brosser le vaste panorama des ouvrages destin s la jeunesse de la publication en 1658 de l Orbis sensualium pictus de Comenius celle des Trois brigands de Tomi Ungerer 1968 ce ne sont p
8. la m diath que d Evreux Il pourra peut tre donner quelque espoir aux contributeurs de la d funte liste Biblio fr qui l ont aliment e au fil du temps des r cits de leurs succ s et de leurs trop fr quents checs Lui aussi original le Bobobiblioblog45 relate les heurs et malheurs du quotidien d un biblioth caire en milieu hospi talier Si l essentiel est tr s professionnel on tombe parfois sur des r cits d errance assez litt raires par exemple dans le message intitul La r gle 17 Aujourd hui j ai encore oubli la r gle n 17 malgr mes m saventures pass es l h pital ne rentre jamais dans une zone que tu n as pas clairement identifi e La suite dans la rubrique Anecdotes On entre dans un autre monde avec Les yeux ouverts car nets d un biblioth caire de campagne Je m appelle Nescio j aurai 42 ans dans quelques jours Je suis biblioth caire M et aussi M deux communes du Condroz sur les hauteurs de Huy En commen ant ce blog il y a trois ans javais une assez 45 http bobobiblioblog free fr 46 http les yeux ouverts blogspot com bonne id e de ce que je voulais y mettre Il s agissait avant tout de t moigner du quotidien d un biblioth caire de village et d ex primer quel point ce quotidien m habitait quel point il tait ce que je suis ce que j tais destin sans que ce soit pour autant une vidence d s le d but de ma carri re
9. 48 http grippalabibli wordpress com LE BLOG LECTEURS DE LA BIBLIOTH QUE NATIONALE DE FRANCE Bis Lemisors Parmi les diff rents espaces collaboratifs ouverts progressivement par la BnF sur Internet on peut noter les blogs http blog bnf fr autour d une exposition d un v nement de la biblioth que num rique Gallica ou tourn vers les utilisateurs Son Blog Lecteurs http blog bnf fr lecteurs n est pas anim par les seuls lecteurs contrairement ce que pourrait laisser penser son titre C est un espace con u pour et avec les lecteurs et internautes et soucieux de r pondre leurs attentes IL s agit donc d un blog institutionnel lanc fin 2008 l occasion de l anniversaire des dix ans de la biblio th que de recherche Rez de jardin anim par une petite quipe et de nombreux contributeurs dans le cadre de leurs fonctions professionnelles L intime y a peu de place on parlera davantage ici du ton plus informel voire d cal moins purement informatif que dans l ensemble du site On y a droit l humour la fantaisie Les choix quoique r fl chis y sont personnels Les billets se r partissent dans trois grandes cat gories Dans le monde La BnF Votre BnF la m diane tant pour l instant la plus fournie Dans les articles autour de la biblioth que diff rentes approches sont d clin es d couverte des fonds et collections coups
10. Voyages en chaise musicale 29 DOSSIER JUKE BOX LITT RAIRE Comment faire lire les adolescents Le Centre de promotion du livre jeunesse de Montreuil CPLJ a pris le taureau par les cornes Tirant b n fice tant des discours tenus sur la question et des r sultats de l tude de Sylvie Octobre sur les loisirs culturels des 6 14 ans que de l observation en ateliers des attitudes et postures des jeunes lecteurs sa r flexion a d bouch sur la n cessit d inventer une forme de m diation litt raire originale Il s agissait de concevoir un lieu o les ados puissent se sentir l aise o ils pourraient choisir leur lecture et se trouver en t te t te intime avec l auteur Espace meuble et contenu le Juke Box est la r ponse cette quation Cette bo te ouverte sur les c t s permet d tre isol s sans tre s par s seul ou plusieurs dans la posture pr f r e des ados Cette bo te a un contenu un cran support lu de toutes les formes de communication des jeunes o l on peut voir des films vecteur pl biscit r alis s sp cialement pour le Juke Box Des crivains voquent leur propre enfance leurs lectures pr f r es leur univers personnel Ce n est qu apr s cette vocation intime que l uvre est abord e par ses h ros ses lieux d abord et que l on entre dans les coulisses de l criture avant de conclure par une lecture d extraits L
11. cran tactile est situ port e de bras les hauts parleurs dans le dos rendant ainsi le son plus enveloppant Install dans la biblioth que le Juke Box est attirant au point qu il fonctionne aussi bien comme flot de lecture livre en mains en l absence de projection Les productions vid o r sultent d un choix op r par un comit de lecture du CPL quipe biblioth caires enseignants et documenta listes qui s lectionne de 6 9 ouvrages par an Pour sa troisi me ann e de fonctionnement la programmation s est enrichie d un site qui relie les saisons pass es et jouant de ses possibilit s interactives permet aux ados utilisateurs de se soumettre leur tour au m me exercice que les crivains Pour bou cler la boucle l op ration La culture et l art au coll ge en Seine Saint Denis transpose dans la r alit s lection en librairies rencontres etc l ensemble du parcours pro pos dans le Juke Box D apr s les propos de Sylvie Vassalo directrice du CPL J recueillis par Philippe Levreaud Pour l heure le Juke Box n est pas fabriqu en s rie il tourne en m diath que salons et festivals ric Garault Renseignements contact bibliotheques93 fr Le Sonic chair offre l usager la possibilit de s chapper quelque temps de cette activit stressante et de se concen trer compl tement sur l activit pr sente Et en m me temps l acc
12. pour permettre des groupes de membres de discuter des questions sp cifiques professionnelles sociales et culturelles li es la profession Les groupes de discussions peuvent tre cr s pour deux ans renouvelables et doivent tre soutenus par une section3 Apr s de nombreux contacts avec les sections le groupe obtient le soutien 2 En anglais Special Interest Group SIG 3 Voir www cfifla asso fr accueilifla introiflacorps htm 3 PIFLA de la section Pr servation et conser vation dirig e par Per Cullhed Fin d cembre 2008 le SIG Viabilit envi ronnementale et biblioth ques est offi ciellement cr Ce statut de SIG permet d obtenir e 1h30 de session pour quatre congr s de l Ifla cons cutifs En occurrence pour la p riode 2009 2012 e la mise disposition d une salle et de tout le mat riel technique aff rent e inscription de la session dans le programme officiel livret distribu au 3000 participants et pr sence sur le site officiel du congr s e autorisation de lancer des appels communication pour les prochains congr s e une page web sur le site Internet de lIfla www ifla org en environmental sustainability and libraries e une liste de diffusion http infoserv inist fr wwsympa fcgi info ensulib Son organisation t repose sur une structure complexe se composant de e 3 piliers soci t profession membres e 5 divisions types de biblio
13. 7 mil liards d hommes 19 01 30 01 Frontenay Rohan M diath que Leau douce 12 01 30 01 Niort M diath que L arbre sans fin 05 01 30 01 81 Castres BM Concorde l audace une aventure un mythe une perspective 12 01 13 02 86 Poitiers M diath que Fran ois Mitterrand Carte blanche Thierry Groensteen 08 12 09 27 02 10 Les h ros de la bande des sin e 08 12 09 27 02 10 87 Limoges BFM Esprit porcelaine le couloir du temps 15 12 09 23 01 10 92 Rueil Malmaison M diath que Jacques Baumel Les rencontres de l histoire et de l actualit 2009 la M diterran e 02 12 09 30 01 10 La M diterran e p riple d une civilisa tion en partenariat avec l Institut du monde arabe 05 01 30 01 93 Bobigny Biblioth que Elsa Triolet Sara la vie est un voyage 15 12 09 13 02 10 19 1 Des illustrateurs de Livres au Tr sor mis en bo te 15 12 09 13 02 10 itin rante C catalogue P publication 121 E otes de lecture 122 __En cho Fr d ric Kaplan Fr d ric Kaplan La M tamorphose des objets d Fyp 2009 224 p ISBN 978 2 916571 27 0 LA MERE ONIOSE Apr s Les Machines apprivois es Vuibert 2005 l auteur sp cialiste de l intelligence artificielle ing nieur inventeur de nouveaux objets qui ont t expos s au MoMa et au Centre Pompidou liv
14. Les fonds patrimoniaux de ces biblio th ques ont fait l objet d articles dans une s rie de six volumes publi s en 1995 sous l gide du minist re de la Culture Mais la connaissance des biblioth ques de la D fense repose essentiellement sur deux documents synth tiques relativement r cents le Rapport du contr leur g n ral des arm es CGA F llmi et le Rapport du CGA Jacques Perget et de l inspecteur 1 Patrimoine des biblioth ques de France 5 tomes Payot 1995 2 Jean Paul F llmi Rapport sur les biblioth ques et les centres de documentation Minist re de la D fense 1999 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE RPC EN TUE OT g n ral des biblioth ques Jean Marie Arnoult3 Ce dernier document a ins pir le Plan de modernisation des biblioth ques de la d fense lanc en septembre 2007 dans le cadre d un mandat CRIA comit de la r forme et de l innovation administratives orga nisme alors charg dans chaque minis t re des op rations de modernisation gt Organisation administrative des biblioth ques du minist re de la D fense Typologie documentaire et organisation hi rarchique La r cente Direction du patrimoine de la m moire et des archives DMPA cr e en 1999 a pr cis ment pour mission d exercer un contr le scientifique sur les archives les mus es et les biblioth ques de la D fense Les archives et les mus
15. Un grain de sel dans la biblioth que 79 JEAN PIERRE BRUEY M diath que Blaise Cendrars Conflans Sainte Honorine Un musicien la m diath que Improvisateur il lui est offert de d serter l auditorium pour investir directement l espace discoth que De nouvelles questions profondes se posent alors comment articuler le d sir et l impr vu Intervenir sans violence partager sans s imposer Comment cela joue t il et se joue t il THIERRY MADIOT Musicien Quand la mec fait DI D L INTIME SONORE ET LA DISCOTH QUE tonnamment une discoth que de pr t est aussi calme qu une biblioth que voire plus En effet la musique g n ralement diffus e est assez tranquille mais aussi suffi samment douce et puissante pour absorber les sons de la pr sence d autrui comme une l g re ouate isolant les tres On y croise peu d enfants ou de groupes et laudi teur y vient rechercher ce qui fera son coute intime des semaines venir des d couvertes qui nourri ront son esprit Au contraire du concert versant extraverti de la musique moyen de rencontre et de partage collectif la discoth que offre une mani re d entrer dans le coquillage celui o l on per oit le son de la mer tout au creux de l oreille Elle nous am ne vouloir que le son nous p n tre par les conduits auditifs mais sans la pr sence inopportune de l autre des autres Malgr l
16. Un panorama de la blogosph re francophone la fin de 2006 BBF 2007 3 http fr wikipedia org wiki Biblioblog 4 http bibliotheque20o wordpress com bibzen bibzen listes des blogs La part de l intime dans les blogs de biblioth caires aussi dans Bibliop dia une liste des blogs francophones de biblioth caires documentalistes et archivistes5 qui est plus s lective mais apparemment fr quemment mise jour Ce mouvement n a rien d tonnant il s ins re dans la prolif ra tion vertigineuse de ce nouveau mode d expression Faute de pouvoir les envisager tous on a proc d par son dage partir de ces deux listes en se laissant parfois entraf ner vers d autres recommand es par les blogueurs Il n tait pas non plus pertinent de chercher en analyser ici toutes leurs dimensions nous nous sommes attach s la seule part personnelle que leur auteur y d voile On ne parlera donc ici que des blogs anim s par une personne dans les blogs ins titutionnels la part de l intime est n cessairement moins pr sente m me si le langage peut y tre plus libre plus po tique ou plus dr le que dans d autres formes de communication institutionnelle QUELLE D FINITION DE L INTIME Il s agit ici de ce qu on a pu percevoir de la part personnelle des auteurs telle qu elle appara t dans leurs blogs go ts litt rai res ou musicaux connivence avec un groupe de pairs ressenti
17. car on partage le m me espace Nos instrument sont pos s claire voie ils ne sont pas sur sc ne une fronti re s estompe Quelqu un qui cela ne pla t pas peut nous le dire en face a peut arriver Jouer dans les rayonnages peut tre ER 7 source de perturbation pour le public mais on sait que notre place est l gitime car les gens viennent chercher un acc s leur propre acc s intime et priv vers l art et la culture Au moment de leur choix on fait irruption comme si on sortait des bois et a peut d stabiliser Mais cette d stabilisation permet d entendre diff remment m me si parfois on peut refermer quelqu un qui a moins besoin d entendre un texte ou une musique dans l instant que de le lire ou l couter chez lui En fait ce sont des exp riences compl mentaires Une m me musique et un m me livre prennent des sens ou des Lorsqu on s interroge sur les strates les plus l men taires et les plus profondes de la facult psychique d tre atteint par quelque chose il faut notamment vouloir savoir comment se d roule le re d sarmement d une coute dure prudente et devenue troite En r alit dans la constitution psycho acoustique la transition vers l coute intime va toujours de pair avec un change ment d attitude on quitte l audition unidimensionnelle de l alarme et la distance pour une audition en vol sai sie de mani re polymorphe Peter Sloterdijk Bull
18. fr wikipedia org wiki R seautage_ social 3 WWW internetactu net 2004 01 05 le social networking un nouveau metier a tisser pour les reseaux de personnes 4 WWW fredcavazza net 2008 05 19 panorama des medias sociaux d avant des tudiants de Harvard Facebook a d pass les 350 millions d utilisateurs dans le mondes gt Quelles utilisations On peut envisager l utilisation et l ani mation d un r seau social la mani re d un lieu comme celui de la biblio th que si pertinemment d crit par C cile Ar nes agora publique mais ici num rique o se r v le une cer taine part intime d un individu pour rester en phase avec le th me de ce num ro m me si la grande com die des masques sociaux n est pas sous estimer anonymat pseudonymes mythomanie etc Pour le monde des biblioth ques on pourrait distinguer deux utilisations majeures d un r seau social une utilisation personnelle et ou professionnelle du biblioth caire affirmant son identit num rique et une utilisation plus institutionnelle qui permet l tablissement d aller l o se trouvent certains de ces publics gt Se cr er un profil Avant de d tailler les usages rappe lons un fait important Vous devez vous inscrire pour voir et participer On cr e d abord un profil personnel o l on indique ce que bon nous semble nos coordonn es pour nous joindre nos tudes nos pas
19. intimit espace et le tem DS La biblioth que lieu du lien Oui mais de quels liens s agit il Un meilleur accueil plus de services la fin du biblioth caire retranch Est il si facile d aller vers est ce que l intimit Une fa on d tre l autre sans quand la fronti re t nue entre rela l autre Et qui va vers masque social tion professionnelle et relation per sonnelle est franchie par m garde qui Tant de questions et que chacun se d voile l autre pour un geste simple dans sa sph re priv e Quand peut on rencontrer des situations d intimit en biblioth que Trois cas de figure existent li s trois types de relations i 2D do S ue _ Simple Rien n est e entre biblioth caires elles sont g n ralement et par L intimit est un change r ci simple quand s expose d finition professionnelles mais l amiti peut na tre de la proque o chacun se positionne fr quentation quotidienne les coll gues peuvent devenir des amis des confidents des intimes avec qui on peut partager sans risque des ressentis des pens es en phase d labora tion des espoirs des projets e entre lecteurs c est devenu un lieu commun et m me une source de notori t pour les biblioth ques ces derni res sont un lieu de rencontres d changes de drague et plus si affinit Des couples des familles arrivent et repartent ensemble la plupart du temp
20. l autre au sens plein du terme vient de rapporter c est prendre un livre qui porte la marque encore chaude du lecteur pr c dent c est se saisir de ce que cet autre vient de lire c est partager avec lui une connivence une intimit Pourquoi voit on encore tant de monumentales banques de retour derri re lesquelles sont stock s les cha riots en attente de rangement le lendemain souvent quand les livres seront refroidis L intime d signe enfin des choses un environnement par ticulier et prot g on parle de l intimit d un lieu Intimit caract ris e par une ambiance g n rale des clairages le JEAN FRAN OIS JACQUES P DOSSIER Intimit 9 DOSSIER I b ui P T EE m LL Strasbourg m diath que Andr Malraux confort des si ges des couleurs douces Offrir cette intimit c est pr voir et am nager volontairement des espaces de la biblioth que avec les l ments qui vont cr er le retrait par rapport l agitation ambiante dans l architecture le mobilier les clairages Faut il avoir peur d offrir ainsi aux publics des espaces d intimit La lecture est un acte double acte intime elle se pratique en silence Dans la solitude ou en public mais le plus souvent dans un relatif retrait de l environnement Et pourtant dit Mich le Petit la lecture ne coupe pas du monde Elle y introduit diff remment2 Elle est aussi change appel
21. la proposition de loi de deux d put s sur le droit l oubli num rique 53 Si Internet est un m dia de flux c est aussi un m dia de stock Le virtuel est toujours inscrit dans du mat riel Comme le pr cise Denis Ettighoffer fondateur d Eurotechnopolis Institut L homme num rique doit pouvoir compter sur la loi pour faire effacer des donn es sur le Net qui pourraient tre attentatoires son int grit morale Sa libert individuelle celle de sa famille qui limiteraient ou tenteraient d influencer ses activit s priv es publiques ou professionnelles Il faut donc tre rapidement conscient de notre identit num rique sur Internet et les r seaux sociaux La fonction reset d un jeu vid o n existe pas sur le web Nous avons aussi le r le d infor mer nos plus jeunes usagers sur ces risques Je passe rapidement sur le devoir de r serve du fonctionnaire que vous connaissez par C ur Conclure M me si le mod le cono mique de ces r seaux sociaux n est pas fix gratuit payant et que le recul nous manque pour analyser ce ph nom ne fulgurant ces outils ne sont pas qu un effet de mode pas sag re Ils illustrent le besoin de communication des individus qui ont tendance se replier vers un cocon protecteur Autant le t l phone me parait symboliser un d sir de ne jamais quitter le cadre rassurant de son proche entourage autant les r seaux sociaux repr sente
22. livres de l oralit comptines rondes et chansons ab c daires livres de jeux albums pop ups en pointant comment s y transcrivent les enjeux id ologiques et les influences trang res 1 Dues Corinne Gibello Bernette Carine Picaud et Olivier Piffault lisabeth Verdure Cartonnages Caro romantiques 1840 1870 Un ge d or de ani VANEM LT 4 la reliure du livre d enfants d St phane Bach s 2008 144 p 22 5X30 5 cm ill ISBN 978 2 915266 74 0 Rose drag e bleu glacier vert pastel ou vert gazon mauve tendre rouge madras bleu de Bretagne et or de l or foison anglaise allemande slave russe comment peu peu l image s associe au texte et finit par s imposer Deuxi me grand volet Le livre explor interroge formes et contenus Il s attache retracer l apparition de la bande dessin e et sa l gitimation sujette pol mique O Piffault des livres de vulgarisation manuels et documentaires F Hache Bissette le d veloppement de genres succ s aventure fantasy qui leur tour soul vent la question des enjeux litt raires F Ballanger et de la traduction I Ni res Chevrel dans le roman pour la jeunesse Grands enfants petits adultes les enjeux rassemble pour finir les probl matiques sensibles dans le champ d une litt rature destin e un public en formation instrumentalis e en jouant des armes de la prescription et de l
23. Cette revue de sciences humaines de ES haute tenue repose sur la volont m thodologique de croiser re les approches de praticiens et de th oriciens fran ais et tran gers civils et militaires sur l action militaire en de passionnants et volumineux dossiers th matiques avec r sum s en anglais Signalons cette livraison tonnante qui fait cho au th me de notre dossier Intimit s corps machine de guerre P Godart corps dress P J Givre par ou dissimul J M Mantin entretenu flatt brim P Gillet ou offert en sacrifice C Benoit corps miroir de l me P Clervoy ou incorpor au corps collectif M Castillo engag D Le Guay travaill par l thique J C Quentel autant de perspectives riches qui m ritent le d tour PL 103 cole d application de l artillerie cole d application detant 104 Atlas de simulacre de si ge 1768 INV TF 144 magnifiques illustrations comprennent des costumes et d cors orientaux qui accompagnent les dessins techniques d une grande pr cision et d un int r t historique exceptionnel 8 Lors de la fondation de cette biblio th que sous son nom de d p t g n ral de la guerre 1688 sous le r gne de Louis XIV le ministre Louvois pr coni sait dans le but d instruire les officiers de rassembler les ouvrages de math matiques d astronomie de g od sie mais aussi d histoire
24. J ai 800 amis sur Facebook Ce qui nous g ne ce qui revient comme une antienne d s que nous parlons d un r seau social sur Internet c est le nombre d amis que nous pouvons avoir Car s r dans la vraie vie non virtuelle nous avons un deux voire une dizaine d amis au maximum Avoir un profil avec des centaines ou des milliers d amis nous pose pro bl me en tant qu individu et en tant que biblioth caire En fait ce terme d amis est mal choisi On devrait parler plut t parler de liens qui nous rapprochent C est d ailleurs en socio logie un des l ments de la d finition d un r seau socialt Le social networking r seautage social en ligne est apparu d s 1995 mais c est partir de 2003 qu il s est d velopp avec le site Friendster aux tats Unis qui proposait une nou velle approche de la rencontre en ligne largement inspir e de la th orie de Stanley Milgram selon laquelle il existerait six degr s de s paration au maximum entre chaque personne dans le monde3 Comme l explique Fred Cavazza sur son blog les m dias sociaux sont donc des outils et ser vices permettant des individus de s exprimer et donc d exister en ligne dans le but de se rencontrer et de par tager4 N il y a cinq ans Facebook FB pour les intimes a d abord t un r seau social ferm le copain 1 http fr wikipedia org wiki R seau_social 2 http
25. Jorma M h nen nous pr sente tr s courtoisement l artoth que inspir e de celle de la Maison du livre de Villeurbanne 69 qu il visita en 1989 et dont il garde pr cieusement le dos sier de pr sentation C est une galerie encombr e de tableaux et d objets qui est g r e avec une association d artistes et qui attire les amateurs Sur chaque uvre sont indiqu s deux prix celui de la location mensuelle et le prix de vente si l on sou haite s approprier l objet Par ailleurs la biblioth que expose des livres d artiste dans les antiques vitrines bois es et les Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE RPC EN E anciens fichiers avec des tiroirs malice sont eux m mes devenus objets d art C est un joyeux mariage de l ancien et du nouveau Il faut prendre le train pour se rendre Espoo Les coquettes gares en bois ponctuent sous la neige une sorte de conte de f e qu on aurait lu autrefois Nous nous rendons cependant au centre commercial Apple o des ori flammes et une passerelle de lecture suspendue au dessus de la galerie mar chande nous signalent la biblioth que Havre de s r nit dans un univers mar chand L accueil est gradu des tout petits aux plus grands marqu par des espaces sp cifiques Un immense sofa incite le passant une pause L en buvant un verre d eau fra che on nous apprend qu un troubadour va r guli
26. Le d but embryon de typologie des auteurs et des genres de la gloire Enfin fa on de parler hein Qui m a temporai e les penseurs de la profession citons en France rement fait lever le pied sur les notes perso 8 La lecture de o E S Bertrand Calenge Dominique Lahary3 ou Didier Guilbaud la suite laisse heureusement penser que l auteur ne s est pas o HN Ruralement v tre le blog de Didier Guilbaud31 L la part longtemps laiss d courager o de l intime est des plus restreintes une rubrique zen chez Et l auteur de Vagabondages Thomas Chaimbault qui se E A 2 nn Didier Guilbaud pourtant 32 m me si la forte personnalit garde bien de fa on g n rale de r v ler quoi que ce soit d in N des auteurs peut transpara tre dans un mode d expression time sur son blog rappelle qu on prend des risques tenir des o plus libre Au programme dose variable humour et prolixit propos trop libres sur le web 29 30 Cf notes 15 et 16 28 http bibaparis hautetfort com index 3 html 29 www vagabondages org post 2009 10 01 Politique C3 Aoditoriale sur les m C3 A9dias sociaux 31 http guilbauddidier wordpress com to be or not 32 On retrouvera du zen sur B amp C http bruitetchuchotements blogspot com 2008 04 les koans du bibliothcaire zen html CAROLINE RIVES Blogs lunettes blogs paillettes 57 DOSSIER e Les amour
27. alors obscure Et un enthou siasme la prend un sentiment triomphant encore jamais connu de l gitimit Elle a quatre vingt dix ans mais ses mains sont br lantes elle me r chauffe les doigts dans les siens alors que j ai consum toute mon nergie dans l heure et demie de conf rence d pensant videmment autre chose que de la parole Mais en parlant je reconstruisais ailleurs une densit qui ranimait mon public J ai projet une volont une confiance Et maintenant Anne quatre vingt dix ans irradie M TAPHORES VIVES Il y aussi les ateliers d criture Comme la souris et l l phant la mangouste et le serpent le chat et le chien l atelier d cri ture a son ennemi h r ditaire Mais la bataille n a pas lieu sur un champ et l on n entend pas le choc des armes Plut t donc qu un ennemi jur et irr conciliable qui laisserait penser qu on peut mener contre lui une guerre ordinaire je dirais que l ate lier a son t nia son h te parasite le clich Il n est pas simple de d finir un clich En th orie les clich s sont des images au repos bien constitu es et trop bien d finies qui ont perdu leur pouvoir imaginaire En quelque sorte de vieux beaux de grands rivaux gomin s toujours pr ts s duire avec des trucs cente naires L atelier se donne pour t che d inventer d autres images des images toutes neuves celles l et vivantes de la vie du lan gage vivant Cette fabrica
28. ation d un catalogue commun 17 biblioth ques Associ une volont politique d ac cueillir un public plus large ce nouveau catalogue va permettre de faire voluer la fois le fonctionnement interne et la coop ration en mati re d acquisitions et d changes entre les biblioth ques La mise en valeur des fonds constitue un objectif primordial des biblioth ques d art l heure o la promotion des ins titutions passe par le r seau internet Tel est le d fi qu a relev la biblioth que Gulbenkian en comm morant le legs effectu par S Gulbenkian au Portugal il y a cinquante ans La num risation de sa biblioth que personnelle pr c d e par des travaux de conservation et de catalo gage t moigne de sa passion exception nelle pour les uvres d art y compris les manuscrits et les livres qu il consid rait comme ses enfants l histoire de sa d marche de collectionneur de ses go ts esth tiques et de ceux de son poque est ainsi devenue mieux connue La biblioth que du mus e d art moderne d Istanbul s est d marqu e quant elle des tablissements int gr s dans les universit s ou les centres culturels par une ouverture plus large vers le grand public Sa politique docu mentaire a t orient e vers les artistes turcs modernes et contemporains ainsi que la mus ologie Situ e dans un b timent l architecture r solument novatrice la biblioth que est devenue un
29. attention la technologie RFID qui vous mine moins que ce ne soit le rapport d activit rendre la DLL Reprenez des forces installez un appareil de luminoth rapie dans votre bureau vous continuez pourchasser les tudiants qui prennent la BU pour une cabine t l pho nique g ante Tenez bon la r forme est en cours Verseau 21 01 19 02 Travail l universit veut transformer le SCD en Learning center et toute l quipe r vise fr n tiquement son anglais En attendant Amour C libataires une rencontre se fera en d but d ann e entre le magasin et la caf t ria Si vous tes en couple n oubliez pas de poser vos cong s temps pour partir ensemble en vacances Sant Faites un petit break bien m rit en mai 2010 pour aller au congr s ABF Tours Avec un peu de chance le salon des exposants comprendra un stand de vins r gionaux pour se remonter le moral Poissons 20 02 20 03 Travail La crise de lan pass vous a inspir apr s quelques manipulations obscures vous parvenez faire coter votre m diath que en bourse La tendance est la hausse le cours reste modeste mais vos coll gues vous r cla ment d j des stock options Vous leur fixez des objectifs de pr t qui conditionneront leurs revenus Pour les bonus ils repasseront Amour 25 points en 2010 Investissez prudemment vos senti ments dans des valeurs s res Sant Les actionnaires vo
30. d finie en fonction des cat gories d termin es au moment du recru tement de pr f rence par concours Si les cat gories jouent toujours un r le important elles sont concurrenc es par une autre forme de positionnement partir des comp tences que l on reconna t au biblioth caire Il est d usage en gestion des ressources humaines de distinguer trois types de comp tences les savoirs connais sances le savoir faire mise en uvre les savoir tre com portements mani re d tre Avec la mise en place d une valuation formalis e la fois plus ouverte et plus exigeante que la traditionnelle notation des dimensions de la personne habituellement consid r es comme intimes deviennent sujettes au contr le organisationnel Ceci peut repr senter une opportunit pour certains agents dans la mesure o des qualit s personnelles et des comportements qui ne sont pas li s au statut peuvent tre reconnus dans un profil de poste et une valuation Mais ce processus porte en lui des contraintes fortes qui p sent autant sur l valuateur que sur l valu car il oblige poser la question des fronti res du contr le organisa tionnel et hi rarchique sur le subordonn jusqu quel point de d voilement faut il aller pour identifier des efforts ou au contraire un manque d implication en particulier dans le cas de subordonn s qui pr servent soigneusement leur intimit et A iT i k M diath
31. de la limite des comp tences de larchitecte et des bureaux d tude est imaginer Terminons par un l ment important le r le des profes sionnels dans ce dispositif Ils font ce que Google ne fait pas et ne fera pas de sit t accompagner les lecteurs et usagers vers des savoirs construits accompagner les recherches par un soutien documentaire et bibliographique former les lecteurs ces recherches Sans doute faut il que le m tier des profes sionnels du livre volue encore davantage qu aujourd hui vers une comp tence tourn e vers les contenus et la m diation de contenus Dans l espace de la biblioth que les profession nels sont plac s l interface des collections et des univers de fa on recevoir accompagner le lecteur et le visiteur faciliter les d marches aider la recherche COMMENT CONCLURE Pour les usagers qui n ont pas abandonn le chemin des biblio th ques il appara t clairement que s ils continuent utiliser les quipements du livre ce n est plus tout fait en tant que biblioth ques Il y a l dor navant un d calage tr s net et qui s accentue d ann e en ann e entre l usage qui est fait de ces quipements et la d finition qui est la leur Nos biblioth ques ne sont elles pas devenues par d tournement et sans que nous nous en soyons vraiment aper us autre chose que des biblio th ques Mais quoi au fait Certainement des quipements qui r pondent des besoi
32. de la vie professionnelle vie familiale passions humour pho tos de vacances recettes de cuisine coups de gueule liens sur des sites ou des blogs non biblioth conomiques voire des 5 WwwW bibliopedia fr index php Biblioblogs 6 Voir par ex Bambou http docmiop wordpress com r seau des m diath ques Ouest Provence Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EP PC ER TO ICE TT sujets plus scabreux7 Si la litt rature professionnelle impri m e fait peu de place la vie ou aux opinions personnelles hors les genres tr s sp ciaux que sont les n crologies et les saluts des coll gues minents partis en retraite 8 le blog ouvre un espace de libert dont les auteurs se saisissent plus ou moins et de fa on tr s diff renci e tous les blogs tudi s partagent une m me d marche stylistique g n rale On y crit l g rement de fa on volontairement informelle en usant parfois largement des motions des clins d il pri vate jokes et autres r f rences de blog blog On y crit aussi assez souvent des choses qui sans tre intimes sont n an moins personnelles livres lus musiques cout es voyages ont assez r guli rement leur place dans ces blogs qui malgr tout restent des blogs professionnels Le titre que donne Daniel Bourrion l article qu il a publi dans le dernier num ro du BBF Du monologue au d bat pro fessionnel mon
33. dicis Composition des collections et poli tique documentaire Les biblioth ques de cercles et garnisons contiennent des ouvrages de loisir de qualit et de quan tit variables Constitu es en grande par tie au d but de la 111 R publique elles avaient une vocation encyclop dique instrument de formation technique et outil de culture g n rale la disposi tion des officiers de la troupe et depuis plusieurs d cennies de leurs familles Mais comme le notent les auteurs du rapport de 2006 les restructurations suc cessives n ont entra n aucune modi fication notable ni de structure ni de m thode et ont abouti une attrition du r seau de biblioth ques de proximit mis en place depuis 1872 La derni re grande vague de restructurations li es 5 Pierre Fr d ric Garrett La biblioth que centrale du service de sant des arm es Actu Sant n 84 2004 6 Francine Masson Biblioth que de l cole poly technique Patrimoine des biblioth ques de France vol 1 Ile de France Payot 1995 la cr ation de la nouvelle carte militaire 2008 2014 se traduit par le transfert ou la cession de biblioth ques enti res au niveau des cercles et garnisons La DMPA forte d une expertise juridique a labor un corpus de textes destin s encadrer ces op rations dont elle contr le la partie scientifique exper tise des collections relevant du domaine public S appliquant au
34. et documentation m di cale pour lequel l organisation adminis trative se confond avec la th matique en effet toutes les unit s documentaires rel vent du service de sant des arm es SSA et la biblioth que du Val de Gr ce en constitue le point central e enfin le p le juridique et adminis tratif a pour t te de r seau le Centre de documentation du contr le g n ral des arm es et comprend d ailleurs plu sieurs centres documentaires de l admi nistration centrale Par cette organisation th matique il ne s agissait pas de r pondre une exi gence purement intellectuelle M me si les biblioth ques et centres de docu mentation relevant de th matiques identiques pr sentent videmment des points communs quant au contenu de leurs collections le but de cette orga nisation demeure fonctionnel il s agit de servir de relais aux actions et orien tations de l administration centrale d une part d exprimer et de formuler les besoins d autre part Les repr sentants des unit s documen taires t tes de r seau se r unissent environ tous les trois mois sous l gide du bureau charg de la politique des archives et des biblioth ques Les pre mi res s ances ont t consacr es l tat des lieux des syst mes d informa tion SI sur lesquels nous reviendrons avec le projet Isatis Communication interne et valuation Comme toute politique de r novation d analyse et de s
35. l ves pas s s dans le monde de la science ou de l conomie Les chercheurs et historiens des sciences ont ainsi acc s aux papiers de Louis de Saulses de Freycinet 1846 1923 ou d Alfred Sauvy 1898 1990 La biblioth que du mus e national de la Marine a re u les archives de l historien Michel Mollat du Jourdin d c d en 1988 professeur l Universit Paris Sorbonne et membre de l acad mie de Marine Outre les manuscrits et dossiers per sonnels les biblioth ques de la D fense conservent des documents cartogra phiques et photographiques exception nels par leur nombre et leur originalit La biblioth que du d partement Marine du SHD d tient ainsi plus de 100000 images de toute nature photographies et cartes mais aussi cartes postales dessins et relev s manuscrits r alis s lors de campagnes ou missions dans le monde entier Certains recueils ont une grande valeur ethnographique comme le dossier constitu par le capitaine de fr gate Miot lors de sa mission sur l Astr e 1868 1870 dans le Pacifique l int r t historique s ajoute la valeur esth tique dans le cas des dessins ori ginaux de Duch de Vancy qui ont servi la gravure des planches du compte rendu de l exp dition Lap rouse Les documents autres que les livres figurent donc assez couramment dans les collections des biblioth ques de la D fense mais cette situation est plut t la cons quence des hasards de
36. nographie des lieux au sens de recherche sur leur ergonomie leur ambiance est prioritaire et ne doit plus tre rel gu e comme c est trop souvent le cas aujourd hui Un m tier semble manquer d ailleurs celui de sc no graphe de ces espaces Un m tier qui se situe entre l ar chitecture et le mobilier Les agences d am nagement des espaces commerciaux parlent de leur c t de comp tences en design global pour d signer ce savoir faire qui donne une importance capitale l ad quation des usages et des postures avec la volum trie l clairement l acoustique le mobilier la signal tique en un mot tout ce qui n est pas dans le contrat de l architecte9 Sans doute la chaine des comp tences appel es seconder la ma trise d ouvrage devra t elle ajouter prochainement cet l ment essentiel Un 9 Ces diff rents savoir faire ne rel vent cependant pas forc ment des architectes Tous ne s y int ressent d ailleurs pas Il manque ici une comp tence globale que les ma tres d ouvrage d espaces commerciaux ont largement combl eux m me en solidarisant autour d eux diff rentes comp tences ambiance mobilier design architecture marketing merchandising Il faut observer les nouveaux lieux imagin s par certaines enseignes telles que Monoprix pour tre convaincu qu une tr s forte attention est port e ces nouvelles tendances urbaines p l i ZONE CALME SILENCE nouveau trac
37. personnels l archivage d Internet est une n cessit pour pr server le champ in dit et immense de l expression autobio graphique qui s y est constitu cet oc an de paroles est un r servoir de r cits de vies et de documents sur l tat de la soci t des id es et des modes relationnels qui sera pour la post rit un pr cieux t moignage Dix ans apr s force est de constater qu il ne reste d j plus grand chose des premiers journaux en ligne recens s en 2000 par Philippe Lejeune Par ailleurs s amorce aujourd hui un transfert de l expression 5 Valclair L intime au risque de la parole publique une exp rience de blo gueur La Faute Rousseau n 51 juin 2009 http activites sitapa org tables rondes Valclairi4marsoo pdf personnelle des plateformes de blogs vers le microblogging en 140 signes et d autres modes d expression en ligne Avec l explosion actuelle des r seaux sociaux les contenus mis en ligne sont de plus en plus clat s dispers s nombre de blogs ont d j ferm et beaucoup sont appel s dispa ra tre prochainement Il importe de saisir ce point de bascule pour tenter de garder la m moire du v ritable ph nom ne de soci t qu a t l investissement massif d Internet par l expression personnelle L archivage de l intime n est toutefois pas sans poser un certain nombre de questions l expression personnelle en ligne se trouve en effet au c
38. possible et d velopper des proc dures permettant d engran ger des chantillons significatifs Contrairement ce qu il en est pour les autres supports les diteurs ou les auteurs de sites ne sont ainsi pas tenus de d poser eux m mes leur pro duction Tout en s inscrivant clairement dans la tradition et la l gislation du d p t l gal r vis e en 2006 la Biblioth que nationale de France confie des robots des logiciels de cap ture et d indexation la t che de prendre le relai des hommes pour archiver le web au mieux Cette collecte en grande partie automatis e est la meilleure fa on de constituer la m moire la plus tendue possible mais elle manque de pro fondeur et risque d oublier les sites les moins r f renc s Elle est donc compl t e par une collecte th matique qui permet de constituer des archives plus compl tes et plus fr quentes d un nombre limit de sites rep r s par des biblioth caires travaillant dans une discipline ou sur un th me Les blogs et journaux personnels en ligne entrent dans le champ de ce d p t l gal et peuvent donc tre collect s sans intervention ni accord des internautes concern s Ce domaine vaste et fuyant toutefois chappe assez largement au robot alors m me qu il est n cessaire de le collecter car davantage que les sites acad miques p rennes et dot s d archives ces sites sont fragiles ph m res nomades toujours suscep tibles de dispara tre o
39. rement d une biblioth que d Espoo l autre chanter et animer des s ances po tiques Et si au caf voisin nous trou vons des livres de la biblioth que qui tra nent sur les banquettes ce n est pas TAi i tn j Cr all Hi mener Agn s disto Biblioth que Sello Espoo vue g n rale un hasard le club de lecteurs s y r unit souvent Mais la biblioth que il n y a rien vendre gt Office municipal th tre et salle de concert La Biblioth que Sello est situ e dans un autre centre commercial Spacieuse ses 5 800 m sont r partis sur deux niveaux le rez de chauss e accessible de l es planade est une v ritable agora Lieu de transaction de documents on y retire ses r servations class es par date sur des dizaines de m tres lin aires Un bureau municipal tat civil tickets de trans ports informations diverses occupe un coin droite Les adolescents sont accueillis leur d partement par des biblioth caires issus de l immigration livres bien s r CD DVD mais aussi jeux de soci t et jeux vid o leur sont propo s s L aussi on retrouve les copains La biblioth que offre une multitude de petites salles vitr es ici on voit un groupe occuper la salle de jeux multim dia l c est un vieux monsieur qui joue du trombone et l entr e d une salle infor matique on peut lire les horaires pour trouver quelqu un qui va vous d
40. se d place pour consul ter un ouvrage qu elle repose rapidement sur le rayonnage Francesca fait partie des occupants r guliers et fid les de l un des box avec ordinateur situ s au 2 tage on peut dire que sans avoir de carte de biblioth que elle appartient au groupe sans doute important des s journeurs de la BU qui utilisent beaucoup les services et les collections tout en restant invisibles dans les statistiques d enregistrement Elle fait partie de ces tudiants qui force de fr quenter la BU finissent par se l approprier et plier leurs propres habitudes d usage les parties et les services qu ils utilisent le plus D but mai 2007 16h Lorsque je l aborde elle consulte depuis une bonne demi heure Internet en compagnie d une amie qui elle explique pas pas la proc dure de recherche cl USB branch e et pr te saisir les sites et les pages qui l in t ressent mon arriv e les deux tudiantes sont peine trou bl es par l aveu qu elles me font d une recherche d annonces de location d une chambre Venise pour 2008 Tout en poursui vant son exploration des sites d annonces de location Francesca m explique que cette biblioth que est tout pour elle foyer point de rencontres point ressources pour les informations et la documentation Pour Francesca tudiante Erasmus en mobi lit internationale occupant une chambre en cit U loign e MARIANGELA ROSEL
41. te d lvoire ou le groupe consacr une animation ponctuelle et recevoir les commentaires des membres du groupe Enfin vous pour rez rechercher des amis en tapant sim plement leur nom Important votre profil peut tre ouvert tous ou ferm cf ill Dans ce cas vous avez la main pour accepter l ami ou pas Votre compte comprend une bo te aux lettres qui vous permet de 7 WWW facebook com group php gid 161088 649139 amp ref ts Le billet des hvbrides B lui demander qui il est et pourquoi il souhaite tre ami avec vous vous de d finir des crit res d utilisation de votre profil et de prot ger votre vie priv e Pour un professionnel de l information il est int ressant d avoir dans ses amis des gens de nature com pl tement diff rente pour tudier par exemple ce qu ils font sur le r seau ce qui les int resse On peut rester en communaut aussi geeks biblio th caires ou garagistes mais est ce vraiment le but FB est le domaine des applications en tout genre quizz pour conna tre votre niveau de culture g n rale sur les films gore ou pour installer une ferme vir tuelle o vous semez arrosez r coltez ou ramassez des ufs Vous n aurez plus d excuses FB vous rappelle la date d anniversaire de vos amis et les v nements qui vous int ressent En g n ral les grands m dias se foca lisent l dessus gt Des usages individuels et ou professionn
42. tu MARIANGELA ROSELLI Suivre des usagers observer leur utilisation de la biblioth que de ses collections et services pour d celer leurs habitudes et les logiques qui les soutiennent quand une sociologue joue diantes pour un tudiant et la BU aia priv C est cinq tudiantes pour un seul tu diant Aujourd hui les utilisateurs la vie cach e de la des postes informatiques sont des hommes et un rapide tour des deux forme et sens lots de PC permet d observer une tr s large consultation de sites en arabe Ici comme dans l aile sud du m me tage sur les quelques machines en libre acc s pour le traitement de texte on voit combien la fracture num rique est encore pr sente dans une universit de masse au c ur d un quartier dont la population est faiblement dot e en capital conomique et culturel l gitime 11h15 un usager environ 20 ans jean baggy sweat shirt capuche t l phone voix basse il invite un ami le rejoindre Tu vois la salle informatique en bas Eh ben j suis l Moins de deux minutes plus tard son ami le rejoint m me tenue vestimentaire m me hexis corporelle il s affale sur une chaise exactement comme son comp re et ils commencent chuchoter tout en surfant sur ce qui semble tre un site universitaire mais qui contient des pages de photos appa remment particuli rement dr les sur lesquelles ils s attardent par
43. vidence de la proposition l intervention du musi cien en direct non organis e comme un showcase bouleverse ces sch mas comme une sorte de pr sence ind cente en chair et en os qui pourrait vous toucher sans pouvoir recou rir au bouton stop dont les ondes mises dans le m me espace sans c sure seraient quasi pornographiques iath que Le musicien en sentant inconsciemment l enjeu se doit d viter en ce contexte l aspect vulgaire que prend son inter vention Pas de d but pas de fin de morceau Un continuum qui serait d j pr sent comme la rumeur du monde et n ap pellerait pas la reconnaissance par des applaudissements Ne pas projeter le son la face mais le diffuser par les r verb rations architecturales Il peut d ambuler comme tout autre visiteur ou quasiment dispara tre physiquement pour s immerger dans sa bulle ainsi que le font les autres visiteurs emprunteurs Il doit essayer de proposer des sons qui ne feraient pas obstacle ceux qui sont recherch s et fantasm s par l usager Des sons qui exciteraient plut t par leurs r sonances mentales l acuit auditive aux musiques empaquet es couter prochainement en soi chez soi Thierry MADIOT LA VIE QUOI C est entendu la m diath que on s y croise on s y parle on y travaille on y mange en cachette on y partage des informations des rumeurs des perceptions bref on y vit La m di
44. 2 avis de d c s 1 feuille de soins 1 plaquette de pilules contraceptives 1 billet de banque 1 t l gramme 1 petit bout de laine grise 1 montre Pour plus d informations ou l envoi de vos truffes rendez vous sur le blog Entre pages l intime ou la science des objets trouv s dans les livres http traces penne free fr wor dpress ou sur le blog http vert de gris free fr de la part du lecteur tel objet aura servi de marque page qui une fois le livre referm restera emprisonn jusqu ce qu un autre lecteur le lib re parfois des ann es apr s La truffe puisque c est le joli nom qui semble tre donn ce type de trouvailles est destin e tre gard e secr te entre espace public et espace priv Une place n cessaire discr te et rare Insaisissable quand elle jaillit une fois le livre rendu c est la part de nous m mes qui nous chappe et que l on cherche cacher cacher ou d voiler sans le dire Sans se le dire Livre trop t t rendu dans l affole ment du d lai d pass ou impatience envers le suivant le nouveau d couvrir Mais pas seulement l oubli n est que la trace incons ciente d une volont de partage ou de don un morceau de soi que l on d voile dans le secret de la lecture la douceur curieuse et retenue de l effeuillage comme une parole de l intime comme un clin d il l anonymat si particulier en d finitive si
45. 2005 en riposte au mod le jug culturellement dange 1 Jean No l Jeanneney Quand Google d fie l Europe ditions Mille et une nuits coll Essais 2005 2 EKZ plateforme de services aux biblioth ques ekz bibliotheksservice reux et uniformisant de Google Book Search Jean No l Jeanneney avait pris l initiative avec plusieurs directeurs de biblioth ques nationales europ ennes de lancer Europeana3 v ritable biblio th que num rique europ enne financ e par des programmes europ ens et ayant pour objectif de promouvoir sur la toile la diversit culturelle et le multilinguisme europ en Lors de son lancement le 20 novembre 2008 elle affichait l ambition de proposer l acc s plus de 10 millions d uvres d ici 2010 Elle dut arr ter son activit provisoirement suite un afflux tr s important de connexions le jour de son ouverture Elle comptabilise aujourd hui pr s de 4 millions de docu ments dont une grande partie provient du patrimoine fran ais Gallica documents de L INA5 ou du Louvre notamment Dans le monde Outre ces initiatives fran aise et europ enne l importance de ces enjeux ont donn lieu un r seau des biblioth ques num riques francophones dans le cadre du R seau francophone des biblioth ques natio nales num riques RFBNN 7 cr en 2006 C est en grande pompe qu en octobre 2008 fut lanc e Qu bec une biblioth que num rique francophone
46. 2009 Les hasards du calendrier et des propositions de partenaires ont fait que plusieurs membres de la commission ont t sollicit s pour divers projets e participation un comit de pilotage propos par le minist re des Affaires trang res et g r par Culture et d veloppement en vue d un tat des lieux et de l laboration d un vademecum de la coop ration internationale en cours de finalisation e investissement important au Comit fran ais lfla CFI attribution des bourses suivi des boursiers pr paration du congr s de Milan 2009 red finition surtout des statuts du CFI souhaitant tre plus qu un relais de lIfla la disposition des professionnels et mettre disposition son expertise dans les questions internationales e accueil des congressistes trangers au congr s de Paris 2009 avec l accueil particulier d un d l gu palestinien e participation au congr s de l Ifla Milan pr sence notable interventions cf pp 95 97 de ce num ro e pr paration de futurs changes avec des coll gues allemands et italiens et contact avec l association Biblioth ques sans fronti res Si nombre de coll gues dans et hors de la commission sont d sormais engag s dans des actions de coop ration ou relatives l international voyages d tudes changes l association manque d objectifs forts et de projets concrets autour desquels
47. Centre de documentation de l cole militaire CDEM Reportages B mais en outre le d partement Marine est dot de cinq d p ts dans les ports militaires de Cherbourg Brest Lorient Rochefort et Toulon 4 Organisation fonctionnelle La DMPA n exerce son autorit de mani re directe que sur les biblioth ques du SHD et joue un r le de coordination administrative et scientifique de toutes les autres unit s documentaires Aussi est il apparu rapi dement que le plan de modernisation des biblioth ques pouvait justement repr senter l occasion de mettre en place une structure fonctionnelle En pratique les principales biblioth ques du minist re soit une centaine d unit s documentaires biblioth ques et centres de documentation ont t regroup es en cinq p les th matiques e le p le Information scientifique et technique bic phale est plac sous la double responsabilit de la biblio th que centrale de l cole polytech 4 Cf Jean Fran ois Dubos Les biblioth ques de marine article para tre in Biblioth ques n 50 mai 2010 Au c ur de Paris sur le site prestigieux de l cole militaire le Centre de documentation de l cole militaire CDEM a ouvert ses portes au public en octobre 2009 dans un b timent datant de la seconde moiti du XIXe si cle enti rement r habilit Cette cr ation d coule du constat op r en 2004 par Mme Alliot Marie alors ministre de la D fens
48. Enssib l ENSB l IFB et dans les fili res DESS master assur es au moins partiellement par l Enssib Elle tiendra jour un annuaire renseign de ces anciens l ves les repr sentera dans les organismes et instances influant sur la conception des programmes d tudes parrainera les l ves en cours de formation et facilitera leur entr e sur le march du travail Contact david georges picard bnu fr E BU DONN ES 2007 i i Annuaire des wie biblioth ques universitaires Donn es 2 0 0 7 Le r sultat de l enqu te statistique g n rale aupr s des biblioth ques et services documentaires des tablissements de l Enseignement sup rieur est disponible La BIBLIO br ves E E SALON DU LIVRE DE PARIS 2010 Pour sa 30 dition le Salon du livre de Paris Porte de Versailles 26 31 03 s annonce r solument tourn vers l avenir et l international et malgr les pol miques de l automne la repr sentativit de l dition y sera au moins aussi importante que lors des ditions pr c dentes grandes ou petites maisons d dition secteurs dynamiques comme la jeunesse ou la bande dessin e dition en r gions Pr s de 1200 maisons d dition r serveront au public des moments de d couvertes et de nombreuses s ances de d dicaces De nouvelles d l gations trang res viendront rencontrer le public fran ais comme les lettres turque
49. Illkirch Graffenstaden 67 pr sentation d un mobilier composite peut apporter de la chaleur de la vie voire de la folie certains espaces par opposition quelque chose de froid de tr s ordonn que les usagers n oseraient pas utiliser On en voit des exemples Rotterdam On ne saurait mieux d crire ce que devraient devenir les biblioth ques loin de tout mod le et donc loin de la mod lisation des comportements laquelle nous tendons plus ou moins inconsciemment Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPL CE CT LE TT PIERRE FRANQUEVILLE Agence ABCD Culture Vers une biblioth que d UNIVErsS LES STATISTIQUES TOUJOURS LES STATISTIQUES Premier constat Apr s 30 ans d effort et d investissement massifs dans le domaine des quipements du livre le D partement des tudes de la Prospective et des statistiques du minist re de la Culture nous confirme que la fr quentation des biblioth ques baissent d ann e en ann e Le nombre de m cr s a pourtant t consid rablement augment depuis les ann es 1980 l architecture s est faite s duisante les tech nologies nouvelles ont largement investi ces nouveaux b ti ments pour l gitimer la nouvelle appellation de m diath que les choix documentaires ont t ajust s les classifications repens es le libre acc s est devenu la r gle pour coller au besoin de libert des lecteurs les personnels f
50. La biblioth que est r quisitionn e pour devenir centre de vaccination contre la grippe A Vous remplacez donc les lecteurs de code barres par les seringues et transfor mez la salle de l Heure du conte en cabinet de consultation Et comme vous ne ratez pas une occasion de d velopper votre public vous ne laissez personne ressortir du b timent avant d avoir souscrit un abonnement la biblioth que 130 d inscrits en plus Amour Le m decin vous fait les yeux doux mais il vous a fait trop mal en vous vaccinant pour que vous puissiez le consid rer avec bienveillance Sant Premier vaccin vous tes pr t r sister ce fichu H1N1 Manque de chance c est la rougeole que vous attraperez Capricorne 22 12 20 01 x Travail Apr s deux ann es difficiles le bud get d acquisition de votre tablissement est encore r duit en 2010 Mais ne vous inqui tez pas une subvention inattendue vous permet tra d acheter enfin la collection compl te des Martine que vous r clame votre lue qui est bien s r une grande connaisseuse de litt rature jeunesse en rayon grande surface Amour Depuis que toutes vos soir es sont consacr es des r u nions de travail dans le cadre du Projet urbain de coh sion sociale votre vie sentimentale bat de l aile Mais les natifs du troisi me d can reprendront espoir en organisant des speed dating dans la biblioth que Sant Maux de t te et angoisses
51. On est enfin dans une vraie biblioth que Mais c t de ce public s est d velopp un public nouveau tout aussi autonome fait d internautes ind pendants portable et c ble priv s plus g s 25 ans travaillant l cran sou vent entour s de supports imprim s Ces usagers tout aussi autonomes que les lecteurs lettr s trouvent naturellement leur place ici c t des experts et parmi eux ils plaisent beau coup aux biblioth caires parce qu ils sont solitaires silencieux et immobiles Le digital native figure id ale de la biblioth que universitaire l avenir I DOSSIER Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les usagers de votre BU sans jamais oser le leur demander 39 MILIE BETTEGA Biblioth que de l Universit Paris Est Marne la Vall e Le t l phone portable est un couteau suisse Comment comprendre le surgissement d un C CILE SWIATEK Biblioth que universitaire Pierre et Marie Curie BUPMC L espace public de la biblioth que et comment int grer nouvel appareil la fois vecteur d intimit et instrument possible d un service UN OBJET COMPLEXE personnalis _ Interroger le lien entre une insti tution dont les modalit s d avenir posent question la communaut professionnelle internationale la biblioth que et un objet tech nologique extr mement diffus l chelle mondiale et en perp t
52. Saxe un livre sur le tourment amoureux et je m essoufflais d shabiller tous les r cits y compris les plus populaires argotiques m me qui de pr s ou de loin en avaient copieusement trait Une biblioth que pour moi on l a compris c est une chambre d chos Il ne faut pas seulement lire avec ses yeux mais aussi quand il s agit d une uvre de style couter de toutes ses oreilles pour percevoir vraiment entendre la rumeur qui s enfle ainsi de page en page le livre bis ter ou quater le livre etc le livre qui n en finit pas de s terniser dans ses mots la litt rature somme toute par exemple la mer continu e dans la mer qui se lasse d tre l instant nomm e reflux et flux de la beaut I Michel Chaillou tient un blog www michel chaillou com On peut y lire 23 octobre Hier soir la BN la sortie d une brillante exposi tion de la Biblioth que nationale vou e la lecture je me suis demand si celle ci tait vraiment montrable si ambitionner de la filmer de la photographier en tous ses tats ne conduisait pas immanquablement n attraper figer que des postures L essence de la lecture sa fum e son feu qui br le le regard ne risque t elle pas de s vanouir d s qu on s efforce de la sur prendre cette tentative relevant m me d une certaine forme d ind cence comme de vouloir p n trer par effraction dans la chambr e intime que constitue tout lecteur
53. actuellement la disposition de la Sorbonne Un autre espace frappant est le Kiosque L ancien pr au cou vert du coll ge a t vitr pour devenir un lieu clos destin la d tente et la lecture de la presse g n rale C est un exemple typique des volumes qui ont dict l organisation du mobilier Sainte Barbe le pr au a conserv ses dimensions et sa hauteur sous plafond et la grande salle obtenue a t dot e de canap s modernes d un rouge vif confortables et de qualit conform ment l effort important qui a t fait pour l ensemble des meubles Le public respecte le mobilier qui rencontre un vif succ s et suscite des retours enthousiastes De v ritables efforts ont t fournis pour faire des espaces agr ables et accueillants La volont de cr er des lieux de vie et des espaces de d tente destin s de jeunes tudiants a t suivie d effets m me si l affluence du public rend par fois la r alit un peu moins id ale que le projet L id e reste cependant que chaque usager trouve un espace qui lui corresponde o il se sente bien pour travailler ou pour faire une pause Le sentiment dominant suite l ouver ture des espaces int rieurs de Sainte Barbe tant la satisfaction en termes de locaux d atmosph re de qualit de l accueil et de services le directeur de la biblioth que M Fran ois Michaud indique n envisager pour l heure
54. aises sous l Occupation en pr sence de l auteur avec Anne Marie Pavillard archives de la BDIC et Jean Claude Kuperminc biblioth que et archives de l Alliance isra lite universelle suivie d un d bat mod r par Brice Torecillas Journ e organis e en partenariat avec le p le Soci t de la m diath que Jos Cabanis Grand auditorium de la m diath que Jos Cabanis Inscription gratuite agnes bach univ tlse2 fr E PACA Un voyage d tude San Francisco est l tude pour un groupe de 10 15 personnes en mars ou avril Programme en cours d laboration autour de la biblioth que publique de San Francisco et ses 26 annexes un volet d veloppement durable et biblioth ques la Berkeley Library la m diath que de l Alliance fran aise et la biblioth que de la California State East Bay University Une bourse sera propos e aux adh rents ABF PACA en fonction de leur grade pour la participation aux frais de vol et d h tel les frais de repas visa assurance restant la charge des participants Dates envisag es 3 10 03 21 28 03 ou 23 04 1 05 Si vous tes int ress nous contacter pour faire part de votre pr f rence sur www doodle com iqwgxsfeugpnik u Informations compl mentaires d s que possible sur les pages r gionales du groupe Organisatrices Virginie Chaigne et Estelle Cayla Inscription geboli mairie marseille fr E PARIS Visi
55. atelier d criture ou comment partager ce point de non partage Fran ois Bon a pris la question sa source dans son rapport d crivain ce n ud qui fonde Il n y a pas de description possible qui contourne cette instance o tout de la vie de l histoire personnelle des usages du corps et du d voilement de la relation l autre soit contournable Mais ce que nous avons transmettre c est comment sur ces pistes marcher seul La D LES FANT MES VIENNENT PAR LE DOS Je ne crois pas employer jamais en tout cas depuis bien long temps une notion qui renvoie l intime ou ce qui ne l est pas Ce n est pas une notion muette simplement qu elle ne me corres pond pas Il peut y avoir des contextes pour l intime choses de la vie priv e permissivit de la relation entre les tres et ce qu on nomme criture intime ce qui en participe etite rte 66 Est ce que d autres notions ont simplement remplac ce que cette notion recouvrait ou bien simplement je ne me situe pas dans la carte de ses usages Par exemple la notion de publication a un contenu juri dique pr cis Devient publique une criture lorsque ins r e dans un support qui en permet l acc s et la circulation ind pendamment de sa nature papier ou blog Parce que cette fronti re est tangible je sais l appliquer en amont de l criture m me ou d
56. attendent Signes ga lement que nous n avons pas pu anticiper certaines volutions que nous subissons actuellement avec une certaine violence Or que constate t on de la part des lecteurs e Ils utilisent la biblioth que comme un lieu de travail sur leurs propres documents rendant ainsi secondaires ou accessoires les col lections existantes ce qui impose Vie urbaine et r volution technologique ont m tamorphos la vie quotidienne leur tour ces nouveaux comportements obligent repenser de fond en comble la biblioth que o doivent composer utilisation collective et usages solitaires et il n est pas certain que cette obligation se satisfasse d une simple refonte cosm tique La d finition m me de ces quipements pourrait tre branl e et remise en question de repenser la relation aux documents offerts sur place Bien entendu cette tendance est plus forte dans les agglom rations et les m tropoles o le lectorat tudiant est plus nombreux Les tudiants faussant l o ils r sident les usages des biblio th ques publiques car s il s agit ici uniquement de ces derni res L influence de ce lectorat jeune et massif est important au point que l on ne peut dissocier dans une aire d influence donn e les BM des BU Qu importe cependant le lectorat tudiant se rap proche dans sa pratique de la biblioth que du lectorat lyc en et coll gien e Ils sont nombreux d sormais v
57. au partage avec l auteur avec les diff rents interm diaires qui 2 Mich le Petit loge de la lecture la construction de soi Belin 2005 pp 113 Sq i T Un refuge improvis La Haye ont amen le livre jusqu au lecteur avec ceux qui lont d j lu ou qui le liront La biblioth que est un lieu privil gi de ces changes de ces partages m me si la lecture effective ne s y d roule pas Mich le Petit distingue ainsi les partages clan destins discrets ou publics chariots de retour o chaque livre est encore marqu du d sir de celui qui lavait choisi notes personnelles en marge des livres3 mots partag s mots entendus partages spontan s au cours d animations Toutes ces formes de sociabilit participent du lien social En ce qui concerne les adolescents Mich le Petit souligne encore l importance du r le de forum jou par les biblio th ques permettant les rencontres impr vues spontan es A contrario les animations cadre sans doute trop contraignant rencontrent aupr s d eux peu de succ s Le manque d inti mit de ces formes publiques d change leur est sans doute trop pesant Peut tre per oivent ils une insistance un peu lourde chez les professionnels du livre sur la n cessit de socialiser la lecture ajoute t elle en soulignant aussi que dans certains cas c est l motion c est l empathie qu
58. aucune modification ou r am nage ment des espaces int rieurs de travail individuel en groupe ou de d tente Ces espaces sont en effet quilibr s et la circulation globalement fluide malgr les petites files d attente du hall et le kiosque trop fr quent pour tenir plei nement son r le de lieu de d tente C cile SWIATEK Biblioth que universitaire Pierre et Marie Curie BUPMC ESpaces amp architecture B 109 d diteur 110 o Le 10 p Q i am e Par e A Claire Paulhan ditrice pour m moire Sobri t go t discr tion engagement ce legs attach au nom de Paulhan depuis presque un si cle par la gr ce de J ean son grand p re est aujourd hui dans les mains de Claire ditrice de correspondances journaux intimes agendas carnets Sa pratique artisanale le soin l attention dont elle entoure chaque livre nouveau est un hommage rendu la vie faite litt rature cette part de l ombre pour d aucuns la plus belle e Quand avez vous cr les ditions Claire Paulhan Quel est le premier livre publi par les ditions Claire Paulhan J ai pris la d cision de fonder ma propre maison d ditions en 1996 et ai pu sortir mon premier livre sous mon nom en 1997 Sous l Occu pation de Jean Grenier e Comment en tes vous venue l dition Quelle a t la pr histoire des di tions Claire Paulhan J ai effe
59. avec son livre Aussi ma g ne grandissait elle de voir ainsi livr e au public intrus l me d une solitude partag e qui se d shabille de page en page Mais je n appartiens pas cette soci t du spectacle je suis d un autre temps d un temps avec marges o j aime m accouder DOSSIER MICHEL CHAILLOU L Heure de la nuit close 49 CHRISTINE GENIN BnF fran aise contemporaine Bien des crivains se sont saisis d Internet leur blog expose l tat de leur travail des chantiers s y font jour Cette forme de publication instantan e a pouss certains l exercice du journal intime ou non Pour d autres Internet est le lieu d apprentissage de l criture Comment sauvegarder cette mine d avant textes D piP EE imbi en Egi jih en arn Ft st ii wi Charg e de collection en litt rature Collecter l ocean L archivage de l intime en ligne L pratique du journal intime a connu ces derni res ann es un regain consid rable avec la mode des blogs L utilisation d Internet dans un but d expression person nelle date d il y a d j une quin zaine d ann es en 1995 les tout premiers journaux francophones en ligne sont qu b cois fin 1999 Philippe Lejeune en recense 67 et 126 un an plus tard2 Tant que les blogs n existent pas en effet un minimum de connaissances tech niques est n cessaire pour mettre son journal en lign
60. avec une biblioth que pr cise n est pas fortuite bien entendu cision et un go t parfait les biblioth caires aussi qui ont m rement r fl chi la classification et la signalisation Voil une biblioth que fonctionnelle lumineuse o l on ne se perd pas o tout est une juste place o la surveillance est ais e et les conditions de travail du personnel comme du public au singulier manifestement des lecteurs plut t sont parfaites Que demander de plus Cette biblioth que n aura apparemment besoin d aucune retouche pendant longtemps Retouches au reste difficiles apporter tant l ensemble est coh rent et soumis aux droits de l architecte Rien ne bou gera et seul un esprit un peu provocateur se demandera o sont la po sie l impr vu la r ponse possible de futures volutions la prise en compte de la vari t des publics de la vari t des usages o sont les espaces d intimit La biblioth que est un lieu paradoxal lieu public elle accueille des individus qui viennent y pratiquer des activi t s personnelles dont certaines sont des degr s divers intimes La plus importante la lecture qui est sa mission pre mi re est des plus intimes L usage g n ralis de la notion d information la pr valence dans l esprit des profession nels de la notion de citoyennet missions incontestables au demeurant ont peut tre abouti c
61. biblioth que tend d sormais donner satisfaction l usager dans sa dimension individuelle Certes l intime ne se r sume pas au secret ou la solitude et appelle aussi au partage Peut on n anmoins maintenir l id e m me d un mod le de biblioth que Intimit publique intimit LA BIBLIOTH QUE UN LIEU PARADOXAL Cette biblioth que est r cente Une grande banque accueille les visiteurs Elle est adoss e un mur blanc qu anime une lon gue s rie de noms d crivains On p n tre ensuite dans une tr s grande salle lumineuse o chaque d tail de am nagement est r fl chi droite un ensemble de longues tables de bois clair parall les ponctu es de lampes de lecture au design tr s contem porain adoss es aux grandes fen tres ouvrant sur la ville Les chaises sont belles visiblement confortables gauche les rayon nages longues trav es parall les tr s espac es Entre les deux une nouvelle banque d accueil et de renseignement L clairage bien coordonn aux trav es est soign la signalisation parfaite pour une part grav e dans le sol id e gra phique originale Le mur oppos aux tables accueille une s rie de carels o sont distribu s les ser vices informatiques clairement d crits par une signalisation murale g ante tr s graphique L architecte a bien travaill a tout coordonn avec une pr 1 Toute ressemblance
62. c ur Manue a t l ve l cole des char tes et l Enssib avant d tre affect e comme conservateur des biblioth ques la BnF o elle s vit toujours 26 La notori t l inverse peut rendre au moins pour un temps timide l auteur anonyme de Bib Paris27 est saisie d un doute fin 2008 Bon et vous aurez peut tre remarqu que les notes personnelles ont quelque peu disparu oui mais j ai eu la sur prise de d couvrir que mon blog tait cit sur la page Biblioblogs 24 http pirathecaire wordpress com 25 Sometimes you re the salt in my coffee http salt in my coffee blogspot com 26 www figoblog org about 27 http bibaparis hautetfort com index 3 html 56 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPP CET TO ICE TT DOSSIER VOUS AVEZ DIT GOTISTE On a tendance penser ou lire par ci par l que les blogs sont des domaines de l gotisme des biblioth caires Certes Mais qui peut d finir constamment quelle est la fronti re entre sa part d intime et sa vie publique Pourquoi toujours opposer de mani re manich enne la sph re priv e et l autre publique alors qu elles sont en permanence terrains d osmoses Difficile saisir ce qui ressort tant t de l objectivit du professionnel tant t de sa subjectivit de passionn qui le d finit galement Soyons gotistes un moment Je donc Apr s une exp rience de blog pour
63. cette appropriation est elle possible Strasbourg Pour d passer cette contradiction un certain nombre d l ments de programmes peuvent tre bri vement donn s PROGRAMME VERSUS MOD LE L architecture doit tre le moins possible cloisonn e ce qui permettra un morcellement dynamique des diff rentes zones avec le maximum de flexibilit dans le temps flexi bilit essentiellement confi e au mobilier Cette notion de flexi bilit s entend non seulement comme adaptation par les biblioth caires mais aussi comme appro priation par le public qui pourra d placer Sa guise certaines chauffeuses chaises tables basses ou autres l ments l gers Elle Rotterdam un tr ne s tend aussi aux l ments de l accueil et du dialogue entre les biblioth caires et les usagers on pr f rera des tables o s as seoir c te c te ou 90 plut t que la banque et son d tes table face face assis debout proximit des oreilles des autres usagers accompagn e lecture et vodka de sa grande zone de stockage de chariots Les seules surfaces n cessairement encloisonn es sont celles qui doivent accueillir des activit s bruyantes tra vail ou r union de petits groupes et petite enfance public aupr s de qui l oralit pr vaut ou au contraire des publics demandant le silence total tudiants lyc ens ou adultes isol s en particulier L archit
64. cette biographie il en a t fier aussi Si un jour je pars de ce monde mes petits enfants en h riteront a peut rendre service ceux qui ont besoin et si a fait pas autre chose a fait un divertissement Pour les souvenirs si on se rem more ce qui s est dit ou pass un moment on peut se retrouver devant un fait qu on ne comprenait pas et des fois mieux le comprendre On d couvre des trucs qu on n aurait peut tre pas sus Le journal de la maison de retraite a permet de conna tre mieux les gens qui vivent ici On les voit mais on ne les conna t pas vraiment a m a fait plaisir et a m a rendu service car j ai pu crire mon fils et aussi des amis qui habitent loin Parfois j ai pleur mais a fait du bien La biographie m a fait marcher la m moire les souve nirs sinon on n en parle pas peuch re En tant paraly Image tir e du livre La Prunelle de nos yeux dit par La BDP de l Ard che s e et ne pouvant me d placer cela m a rendu bien service d avoir une personne qui a crit pour moi quand j en avais besoin Il y a beaucoup de gens qui ne peuvent plus crire Plus rien ne me fait plaisir sinon me relier ceux que j aime et ils habitent au Canada C est donc trop cher pour t l phoner Les personnes qui osent l crit se font v ritablement du bien Au c ur de l intime cet lan personnel reste un principe vital vers un mieu
65. cha nent se font cho J apporte des pr cisions sur l auteur son uvre seulement lorsqu elles permettent d avancer dans le traitement des probl mes soulev s C est d ailleurs une r gle de l exercice il ne peut s agir de faire un cours de philosophie un arri re plan philosophique ne prend sens qu l occasion du questionnement pos propos de et au moment o Les deux heures imparties passent alors tr s vite avant la cl ture de la s ance par un pot avec jus de fruits et petits biscuits QUESTIONS DE M THODE Lorsque nous avions d cid avec la directrice de la biblio th que Dominique Mitou de commencer ces ateliers une incertitude majeure tait apparue comment coexisteraient dans le cadre d une s ance des personnes d horizons tr s divers Il nous paraissait en effet n cessaire d ouvrir ces ate liers un public tr s large partir de 16 ans et sans requ rir des connaissances pr alables en philosophie Certes je n avais pas seulement une exp rience tr s clas sique de professeur de philosophie en terminale j interve nais aussi dans des lieux o l interrogation philosophique est moins attendue dans la formation des cadres de sant du Centre hospitalier universitaire de Bordeaux aupr s des 68 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPP CET TO ICE TT P Dana tudiants infirmiers mais aussi des apprentis cha
66. communicable transmissible POLDER MODEL Le polder model est la conscience de vivre dans un environ nement cr artificiellement et collectivement par exten sion c est un mode de fonctionnement des organisations bas sur la concertation et le consensus les plus extr mes Le polder model a t le fil conducteur du projet de r nova tion et de transformation de la DOK dans une large concer tation avec les am nageurs locaux les habitants du quar tier les commer ants les usagers de la biblioth que mais aussi les personnes habitant au dessus de la biblioth que Il importait que le projet soit compl tement int gr et four nisse la fois les services attendus et la compl mentarit avec le quartier Les biblioth ques n erlandaises tissent des partenariats avec les institutions locales publiques ou priv es Ainsi lin dividu n est plus appel franchir les fronti res des espaces qu il fr quente Celles ci s abolissent devant lui et les espaces s interp n trent autour de lui I Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EL CET CT LE TT PHILIPPE LEVREAUD Biblioth que s La num risation permet Intel des Sen S de traduire des r alit s gence h t rog nes en donn es homog nes La cr ation d interfaces pourrait et Le design immersif renouveler l usage de la biblioth que i _ i ji i comme ses fonctions a tradition oc
67. couper une relation for tuite et magique entre deux personnes Car l intimit est une relation ph m re subtile volatile impromptue et cependant riche et pr cieuse Deux concepts majeurs permettent de comprendre la relation d intimit et de la respecter il s agit de la notion de prox mique mise jour par Edward Twichell Hall membre de l cole de Palo Alto et celle de la structuration du temps 1 Edouard Twitchell Hall La Dimension cach e Paris Seuil 1971 MARIELLE DE MIRIBEL gt L intimit l espace et le temps 31 DOSSIER X voudrais pouvoir venr D seul o en groupe pour u tre au lme Q Faive olu bruir tout en Q me vautrant n restant acsis unce table labor e par ric Berne2 p re de l analyse transactionnelle Ces deux notions sont en permanence mises en uvre par chacun d entre nous de mani re inconsciente la plupart du temps et savoir les d crypter permet d adapter son compor tement de mani re ad quate en fonction de la situation LA NOTION DE PROX MIQUE La distance physique et relationnelle qui s pare deux ou plu sieurs interlocuteurs n est pas fortuite Elle se trouve d termi n e par un ensemble de r gles qui refl tent leurs messages et leurs intentions Selon les r gles de la prox mique la distance physique entre les personnes conditionne et induit la distance relationnelle ou psychologique et r ciproquement Quatre di
68. d pendent d coles d enseignement sup rieur ou d application notamment celles qui sont li es aux h pitaux biblioth que du service de sant des arm es Ces organismes d enseignement et de recherche d pendent des tats majors ou de directions distinctes de la DMPA e biblioth ques et centres de documen tation de recherche et d administra tion une vingtaine d unit s documen taires sont partie int grantes de centres de recherche comme le Cedocar Centre de documentation de l armement ou les services documentaires du contr le g n ral des arm es de la DMPA etc e biblioth ques d institutions patri moniales le minist re de la D fense compte une vingtaine de mus es et de centres d archives eux m mes dot s de biblioth ques Trois mus es le mus e national de la Marine le mus e de l Air et de l Espace le mus e de l Arm e sont dot s du statut d tablissement public caract re administratif EPA le ser vice historique de la d fense SHD ser vice des archives de la d fense tant un service comp tence nationale SCN Les organigrammes sont compliqu s par le fait que les institutions elles m mes comprennent plusieurs loca lisations et parfois des biblioth ques dans chacune de ces localisations Par exemple le SHD est subdivis en autant de d partements que d arm es Terre Air Mer tous les d partements sont localis s au ch teau de Vincennes Le
69. dame en fin de vie en t moigne Il a souhait crire leur histoire d amour pour la lui relire Un dernier projet qu il a ainsi pu b tir et partager avec elle et conserver par la suite pour leurs deux filles Le travail que nous avons fait ensemble m a permis de soulager la difficult d accompagner ma femme Cela m a donn un moyen de communiquer avec elle ce jour elle n est plus l mais j ai avec moi ce support qui me relie elle De plus l change que nous avons eu La titia et moi m a aid et me pousse aller de l avant Ce qui n est pas vident LE SERVICE CULTURE BLEUE DE LA BDP DE L ARD CHE L offre de services e Pr t r gulier aux tablissements de documents multisupports et le pr t d outils adapt s Lecture dans une r sidence de personnes g es Culture bleue en chiffres e Budget annuel d acquisitions 32000 e 1 poste et demi d assistant qualifi de conservation e Conseils et renseignements bibliographiques aux animateurs e Information cycles de formation pour les animateurs aide aux animations e Activit s autour de l crit recueils de m moires ateliers d cri ture correspondance personnelle biographie e 54 tablissements ce jour et 5 ooo personnes g es desservis par l interm diaire des animateurs e 20000 documents pr t s par an e Un fonds multisupport de 60000 documents livres en gros caract res beaux li
70. de m diter que l intime Pourquoi Quelles diff rences faites vous entre ces divers genres de l in time Je n aime pas lire de romans surtout contemporains car je les juge trop souvent mal pens s mal crits et de plus mal dit s Mon choix correspond mes go ts je m int resse non seulement la vie de ces tres tellement Parolss d diteur B JaA L E A Pa ULILA LA VE bat FLEUNI CHOSE tEMOUTARE iis Rama particuliers dans la soci t et l histoire que sont les crivains mais j ai envie d accumuler mes connais sances en histoire litt raire Par ailleurs je crois tre suf fisamment fascin e par ce domaine pour y consacrer avec constance tout le soin n cessaire Sans compter que toutes les formes de litt rature autobiographique me pas sionnent de la note prise en style t l graphique sur le motif au journal intime sur crit et sur d ploy de la note de blanchisseuse 111 d diteur E a E TE i ae ai Aans dja i y Valery Larbaud VALERY LARBAUD qui claire tout un pan de vie secr te l autoportrait le plus complaisant du fait nonc s chement au r cit le plus luxuriant et menson ger Ily a dans ce domaine litt raire qui s enrichit de ses croisements avec la psy chologie et l histoire tout ce que j appr cie de savoir et d accumuler en ma propre m moire e Rapprocheriez vous
71. de Patagonie o l on est emport par le souffle de l Histoire la force d un des tin particulier la s ret du style la curiosit du regard de l auteur tout cela forme un livre tr s vivant parfois aga ant mais passionnant e Pour terminer un mot encore pour les biblioth caires pour tout ce qui touche la diffusion de la litt rature de l intime Lorsqu on est la petite fille d un monument de la litt ra ture fran aise na t on avec une responsabilit intellectuelle et morale On ne na t pas avec on l acquiert ou pas on se charge de cette responsabilit ou pas Chacun son choix Entretien avec Fr d ric de la Vignali re pour Le Mague www lemague net dyn spip php article1323 Eh bien j esp re que les biblioth caires consid rent mes publications comme des ouvrages de fonds qui accompagnent utilement les uvres officielles d un crivain part pour Mireille Havet et Catherine Pozzi dont l uvre principale se trouve tre les tomes de journal que j ai d couverts et publi s posthum ment tous les autres auteurs de mon catalogue sont plus ou moins connus pour des uvres dit es de leur vivant Dans ce cas mon travail consiste les hisser hors de l oubli dans lequel ils sont parfois tomb s clairer leur place dans l histoire litt raire main tenir leur nom et leur exis tence ce qui ne me semble pas loign du devoi
72. de c ur pour un livre ou une uvre quiz mode d emploi ou encore regards vers les coulisses L aspect multilingue est recherch mais peut difficilement tre maintenu de mani re r guli re l inverse d autres blogs de biblioth ques plus anciens les aspects de t moignages participations coups de c ur de lecteurs sont encore peu nombreux Mais l outil et la pratique se forment et s am liorent en tant utilis s Et le sait on la pers v rance fait avec la patience un pacte silencieux Anne Barratin uvres posthumes 1920 Odile FALIU BnF coordinatrice de la recherche et de la valorisation la direction des collections CAROLINE RIVES DOSSIER aa a ira mecs plu Peer gr Blogs lunettes blogs paillettes 59 FRAN OISE MULLER M diath que de Moulins Le D La page est tourn e depuis longtemps du biblioth caire l ancienne retranch dans son bureau Au point que de transparence en proximit et en polyvalence la surexposition au collectif guette des professionnels dont l intimit m me est d sormais valuable De louverture au contr le g n ralis il n y a qu un pas le pas de trop TA Eat 3 1V S a RENAUD MULLER Universit Blaise Pascal Clermont Ferrand Pr sident du Comit d orientation de l Association r gionale pour lam lioration des conditions de travail A
73. de la m canisation Marx n est pas convoqu mais son fant me hante ces pages Derri re le discours l nifiant la r alit de l atelier une illustration en t moigne violemment qui montre les cha nes de l atelier de pliure de Mame alors l un des principaux diteurs de ce march dop par la loi Guizot et la loi Falloux avec Ardant Barbou Lefort Lehuby et M gard tous actifs en Province Quatre bref aper us compl tent cette tude consacr s d fendre l adjectif romantique appliqu cette production F Marcoin pr ciser l image de l enfance qui se d gage de l iconographie des m daillons M F Boyer Vidal le contexte des livres de prix J P Laroche et la nature de l illustration int rieure C Fargeat Ayant perdu toute innocence le lecteur qui d sormais sait peut alors retourner ses r veries coupables en rose tutu et vert espoir fris es d or et de nostalgie Pierre DANA souhaite am liorer sa pratique L accueil est une t che difficile qui rebute certains biblioth caires car elle exige tact disponibilit sens du service public et comp tences professionnelles Est ce suffisant pour tablir la relation au lecteur et r pondre sa demande Cet ouvrage s adresse aussi bien aux biblioth ques municipales qu aux biblioth ques universitaires Il est construit en huit parties Dans Les enjeux de l accueil il d crit le contrat triangulaire biblioth caire serv
74. de tout De tout Elle tait comme au XIXe si cle mon tuteur Alberto et Lucy Tu ne fr quentais pas l cole Je ne fr quentais pas d cole Je ne fr quentais pas d autres enfants Je ne fr quentais pas d autres adultes Mais avec Ellin on voyageait On est all Venise Paris en Jordanie en Allemagne Je n ai jamais eu le senti ment d avoir de la concurrence d avoir me montrer meilleur ou pire Le souvenir que je garde de mon enfance est le souvenir d un grand bonheur Ellin n tait pas une sp cialiste mais ce qui est important pour moi c est que tr s jeune j ai eu certaines notions de g ographie d histoire et jamais le sentiment que je devais me limiter quelque chose que le monde qui tait le mien dans lequel je devais prendre mes rep res tait limit ma famille ou mon pays ou ma culture tous ces possessifs ne faisaient pas partie de la langue qu on m a apprise enfant Tu m as dit que tes parents d ori gine juive n taient pas pratiquants Mais la culture juive tait elle pr sente Chez Ellin elle l tait Dans le sens du respect pour le livre pour les choses intellectuelles Pour tout ce qui concer nait l intelligence et l appr ciation de la cr ation artistique J inventais beaucoup d histoires quand j tais petit partir de celles que je lisais Je les r
75. des batailles Toutefois la sp cialisation des collec tions a rapidement volu vers l ency clop disme qu exigeait la formation des futurs officiers et la n cessit de stimu ler la curiosit intellectuelle et d inclure dans les enseignements des mati res telles que l ethnographie les arts la lit t rature Cet encyclop disme est natu rel dans le cadre d une formation secon daire g n rale comme celle qui tait et est encore dispens e au Prytan e militaire de La Fl che qui contient plus de 30000 volumes On y remarque en 8 Isabelle Bruller Biblioth que du service histo rique de l arm e de Terre Patrimoine des biblio th ques de France vol 1 Ile de France Payot 1995 particulier plus d un millier de volumes de l ancien fonds j suite Le livre le plus ancien est l incunable La Cit de Dieu de saint Augustin datant de 1470 Cette tendance la diversit est confirm e par le fait qu en moyenne une biblioth que sur deux poss de plus de 15 de son fonds en dehors des cinq domaines de comp tences int ressant directement la D fense histoire g ographie sciences et technologie strat gie droit On peut tre aussi surpris par la nature des supports conserv s dans les biblio th ques militaires fran aises Ainsi l cole polytechnique m ne r guli re ment une collecte active d archives des scientifiques en favorisant le d p t d archives priv es d anciens
76. des biblioth ques n erlandaises sont de taille rela les espaces publics V ritable exercice d quilibriste que de R tivement modeste dans un pays o les m tres carr s sont concilier la grande disparit des publics en un lieu et d adap n SE particuli rement pr cieux Cette contrainte interdit une monu ter celui ci au caract re unique de chacun Ceci se traduit plus 7 a mentalit excessive sauf b tir en hauteur particuli rement dans les espaces les mat riaux les assises _ Ces dimensions raisonn es n interdisent en rien des locaux ou les usages Mais tout cela converge vers un point commun spacieux avec notamment des atriums larges et lumineux i PS EISOnNES SON SRE RORIEr permettant d embrasser le b timent d un seul regard et de jan rancuis Jacques Cee un parade publics AB 2004 ne dou respirer son aise Aucune r duction des espaces de circu 116 lation celle ci porte sur le volume des collections pr sen t es Les plafonds sont trait s de mani re offrir des espaces plus a r s dans les zones les plus fr quent es ou bien sont surbaiss s pour contribuer une sensation d intimit La niche romantique de la DOK de Delft Discotheek Openbare Bibliotheek amp Kunstcentrum Delft Openbare bibliotheeK en t moigne comme les stations de travail individuel m talliques de l OBA d Amsterdam Openbare Bibliotheek 2 Ces disposi tifs d ambiance c
77. des signatures des discussions th matiques La biblioth que y pr sente ses activit s de m diation conf rences signatures Des Opac sont pr sents Il est acces sible de fa on autonome ou non et peut tre ouvert quand la biblioth que ne l est pas Univers 3 les visi teurs disposent de mul tiples salons modulables et changent librement haute voix Ils disposent de fauteuils de cana p s dont la rotation ou la modularit permettent des configurations solitaires 8 Je milite pour l extension de ce service dans nos biblioth ques publiques contemporaines le biblioth caire devra d sormais mon sens jouer un r le de plus en plus actif pour former les lecteurs aux multiples outils de la recherche documentaire moteurs de recherche sur Internet compris voire prendre en charge ces recherche quand elles ne peuvent l tre par le public ou group es La consultation se rapproche de celle d un usage domestique de type salon personnel cabinet de lec ture La conversation est autoris e La pr sence de tables basses peut inciter au travail en groupe leur absence peut au contraire en dissuader Univers 4 les lecteurs disposent de multiple bo tes de tailles SMAL XL XXL Ces espaces clos peuvent tre recher ch s pour un travail solitaire mais bruyant l apprentissage d une langue seul ou accompagn par un m diateur pour un travail en groupe r p tition d un texte plusieurs
78. documents ressortissent au domaine de l histoire de l art e le champ de la musique est en pleine expansion e Les fonds sp cialis s font toute l ori ginalit de la collection qui est compo s e de manuscrits lettres du l gataire biographies etc et avant tout de pho tos prises par Berenson lui m me puis compl t es par la voie de multiples legs e les ressources lectroniques sont consid rables car g r es par l institu tion m re e indexation sujet correspond la clas sification LC Library of Congress La phototh que a fait l objet d un cata logue maison en cours d informatisa tion Les efforts portent prioritairement sur l identification des uvres orphe lines perdues rares C est un choix Reportages B En haut Uffizi conf rence la biblioth que du mus e des offices en bas Villa I Tatti salle de conf rence strat gique pour la recherche comme le sont les d veloppements de consortia gt ris et ARTstor coop rer et n gocier Les technologies disponibles les co ts d investissements la complexit du droit d auteurs sont de puissantes inci tations mutualiser les ressources Consortium r gional fond en 1993 le catalogue collectif Iris a facilit la localisation de ressources diss min es dans les institutions florentines La couverture documentaire porte sur la Renaissance italienne la mus ologie la restauration et la conserva
79. est fait gr ce de jeunes ditions suisses cr es en 2006 par un transfuge des fameuses ditions de L ge d homme Un catalogue suivre SYLVIE DECOBERT DOSSIER La bouquinense Petits riens de tout le monde Des truffes 47 48 MICHEL CHAILLOU crivain beaucoup fr quent les biblioth ques il en gr ne le chapelet L coute int rieure Quel appel intime guide les pas de l crivain quand en biblioth que Michel Chaillou a tout au long de ses entretiens passionn s avec Jean V drines A fond de ma m moire la cour sabl e d un patronage et sous les toits une pi ce jaune mansard e au bout d un couloir comme un bras tendu y emprunte dans le d sordre les chemins de l enfer le des m nent au paradis i chers I BEHT de mes heures des livres quatre sous J ai encore leur couverture cartonn e dans les doigts dans les yeux leurs phrases d indiens de cow boys leurs chevauch es vers l Ouest L ouest qu Nantes justement j habite avec la Loire comme seule caravane d eau douce De quoi parlaient ils exactement ces fichus bouquins De quoi parlent les livres quand on a neuf dix ans De notre enfance sans nul doute dont on feuillette les pages des pages de rues parcourues de ciels secou s par l orage des pages westerns qu on prolonge alors par des jeux sur des mustangs imaginaires dans un bois peine civilis au de
80. et la formation des acteurs du r seau des tablissements et la formulation de projets f d rateurs Actuellement plus de 50 tablissements b n ficient du service Culture bleue de la BDP qui propose une offre culturelle adapt e aux personnes g es destin e cr er un climat d panouissement et favoriser un tat de s r nit physique et intel lectuelle C est dans ce cadre g n ral du programme Culture bleue du conseil g n ral que s inscrivent les activit s d accompagnement par l crit des personnes g es en tablissement SE SOUVENIR COMMUNIQUER PARTAGER DEUX PUBLICATIONS e 0 A OU ALL l occasion des formations et des rencontres orga nis es r guli rement par la BDP avec les animateurs des tablissements naissent et prennent forme des projets en commun Ainsi La Prunelle de nos yeux objets de souvenirs souve nirs d objets en maison de retraite est un recueil de souvenirs r alis en 2007 avec 100 r sidents de 12 maisons de retraite partir d un objet cher qui parle du temps qui chappe des liens intimes que l on tisse avec des biens mat riels de la nostalgie qui se niche dans l vocation d un porte monnaie d un bijou ou encore d une horloge qui a d tre laiss e et dont l on se contente aujourd hui de regarder tr s souvent la photo Avec Les Mots du potager ab c daire de souvenirs dans les maisons de retraite con u en 2009 av
81. la pr sentation des textes En travaillant l EBD qui forme de futurs biblioth caires documentalistes je songe parfois qu ils trouveront peut tre un de ces titres dans leur fonds car une de mes plus grandes joies est de voir mes livres accessibles tous dans des biblioth ques wwyw lacausedeslivres com UN LIEU POUR L AUTOBIOGRAPHIE des comportements amoureux mais aussi de leur expres sion dans les r cits journaux ou lettres Et au moment de la Enfin et surtout nous accueillons La Grenette toutes les T SS publication elle a bien s r rencontr et r solu en dialogue personnes qui veulent lire des textes de notre fonds Ce sont avec nous tous les probl mes d ontologiques d licats que surtout des chercheurs mais pas seulement des personnes aa o a posent les citations de textes si intimes qui ont des projets d criture viennent aussi s y immerger Ces ne nn POSE S o G n reusement accueillie par la ville et la M diath que chercheurs sont principalement des historiens Ils prennent o o _ p a d Amb rieu notre association vit des cotisations de ses contact par mail ou t l phone avec notre charg e de mission B o o DRP g membres et de quelques subventions pr cieuses mais al a Christine Coutard qui pr pare leur visite en faisant par D toires Nous sommes des b n voles et le service que nous tir des Garde m moire et de s
82. lors de la XII Conf rence des chefs d tat et de gouvernement ayant le fran ais en partage Pr c dant de peu Europeana et visant promouvoir l in fluence et la diversit de la langue fran aise travers le monde elle associait 3 Biblioth que num rique europ enne www euro peana eu portal 4 Plus de 10 millions de connexions par heure ont t enregistr es le jour de son ouverture 5 Institut national de l audiovisuel www ina fr 6 Mus e du Louvre www louvre fr 7 WWW rfbnn org 105 106 RFRA ns a Emme em kaera mu s bms eomer de EN H SaR CS a O p CR a a diim E i L a Tpm m fi E OU a N Sr 1 O l E bm OU PS mers ee UE ces h E Le LEE F les biblioth ques nationales des pays suivants France Belgique Suisse Canada Biblioth ques et Archives du Canada et Qu bec BAnQ Cambodge Ha ti Luxembourg Madagascar Mali Maroc S n gal Tunisie et Vi t Nam De son c t et d s octobre 2004 Google Book Search8 le c l bre moteur de recherche internet poursui vait la diversification de ses activit s en lan ant la premi re biblioth que num rique mondiale Prenant dans un premier temps le nom de Google Print cette biblioth que num rique g r e par un op rateur priv volua ensuite sous celui de Google Book Search et adapta enfin son nom en fran ais Google livres afin de s duire les biblioth ques r ti
83. ma biblioth que j ai eu envie moi aussi de devenir un biblioblogueur En octobre 2007 j ai donc cr mon biblioblog La m moire de silence http memoire2silence wordpress com pour pouvoir changer et partager ne sachant pas bien dans quel tourbillon je me lan ais Assez rapidement je me suis rendu compte qu il fallait s parer le c t un peu technophile critique sur le Web 2 0 de mes passions litt raires philosophiques ou artistiques passions qui font que je suis devenu un biblioth caire plut t qu un informaticien Je vous aime quand m me les informaticiens Bref la suite d un num ro du Matricule des anges consacr Rick Bass j ai donc cr fin novembre 2007 un blog encore plus gotiste Rick Bass et les nature writing http naturewriting wordpress com et j ai continu crire alternativement sur les deux blogs En f vrier 2008 s est produit un moment phare une de mes lectrices biblioth caire b n vole pendant un temps et conteuse pour enfants depuis m a crit plusieurs fois en disant qu elle partageait ce que j crivais sur ce blog Elle habitait loin de Saint Rapha l dans une bourgade de l Ain Je lui ai propos d crire ensemble sur ce blog Et depuis ce n est plus vraiment un blog gotiste mais un embryon de journal litt raire au gr de nos envies On y propose des interviews d crivains pour la jeunesse Christian Poslaniec avec qui
84. modernit et num rique obligent un blog de la m diath que sp cial rencontres litt raires Intitul Bibtic et par une curieuse m prise il devient instantan ment le site le plus pris de rencontres tout court sur le d partement Sant Tout num rique on vous dit N allez plus chez le m decin consultez en ligne Taureau 21 04 21 05 Travail Afin d encourager la mixit des publics au sein de la biblioth que vous met tez en place des combats de catch entre les membres du club des anciens et les Z y va du quartier du Moulin D fonc Contre toute attente ce sont les premiers qui gagnent gr ce Mamie L ontine qui r tame les gamins grands coups de Danielle Steel Amour Si vous tes un homme c est le coup de foudre avec Mamie L ontine Sinon 2010 sera calme c t sentimental Sant Le catch ce n est pas pour vous Pr f rez un sport moins violent comme le r colement ou la refonte totale de l indexation des collections G meaux 22 05 21 06 Travail Pour lutter contre la d sertification des zones rurales votre BDP va contribuer louverture de la premi re biblioth que caf boulangerie poste picerie buraliste graineterie mercerie droguerie sex shop quincaillerie animalerie du d partement Un quipement appel devenir un mod le du moins d s que les lapins auront arr t de manger les livres qu on ne retrouvera plus de graines dans les CD et qu
85. n e des biblioth caires et documenta listes de la d fense 25 06 2009 il a vocation assurer la coh sion pro fessionnelle de ces m tiers et vise appuyer l expression des besoins et la diffusion des instructions et documents m thodologiques gt Les collections politiques d acquisition et tat de la conservation Histoire des collections Malgr les lacunes des catalogues l histoire des fonds est relativement bien connue dans les biblioth ques les plus anciennes Dans la grande diversit institutionnelle que nous avons constat e puisque les biblioth ques militaires rel vent d coles aussi bien que d h pitaux de mus es d archives etc il existe deux caract ristiques communes qui tien nent aux origines des collections et la p riode r volutionnaire Le myst re des origines Nous dis posons rarement d informations sur les origines des biblioth ques alors que la cr ation des institutions dont elles d pendent est tr s pr cis ment connue Le cas de l cole d application de l arme blind e et cavalerie ex cole de cavalerie illustre cette cat gorie largement repr sent e dans l histoire de nos biblioth ques Cr e en 1763 elle occupe encore les m mes locaux Saumur 49 chef lieu Angers Les archives indiquent que la biblioth que fut install e d s l origine dans le b ti ment central construit entre 1767 et 1771 mais nous ne poss dons aucun invent
86. nouvelles qui s offrent nous de prolonger notre fa on d habiter le monde mais aussi d utiliser notre m moire de solliciter notre 1 Rappelons ce sujet les brillantes analyses de Jean Baudrillard dans Le Syst me des objets 1968 Daniel et Fran oise Rivet Tu nous as quitt s Para tre et dispara tre dans le Carnet du Monde Armand Colin 2009 192 p 14X21 cm ISBN 978 2 200 35474 9 Depuis que les historiens ont d laiss la longue vue promen e sur les champs de bataille pour balayer au microscope le champ du quotidien c est d sormais dans les gestes les plus anecdotiques qu il nous est donn de lire les mouvements profonds d une poque scruter imagination de la conduire dans des zones inexplor es Un mot revient sans cesse dans ses analyses lucidit Pour lui ces outils permettent une r flexion sur soi et une nouvelle lucidit sur le monde Remarquable observateur du quotidien le sien celui de ses proches c est toujours des usages r els que part sa r flexion ancr e dans l toffe la plus concr te de la vie Ses descriptions des pratiques de l coute musicale ou de la lecture par exemple sont d une grande justesse 2 couter lire c est marquer3 jalonner rep rer effectuer un parcours qui n appartient qu nous l re de l abondance qui est la n tre la question n est donc plus celle de l acc s mais celle de nos cheminements
87. on est devenus amis des crivains tels que Mich le Hien propos de son merveilleux roman La D louicha ou des peintres contemporains tels que Marie Morel Du blog personnel on est pass autre chose Cette parole intime a g n r de vraies rencontres et de vraies amiti s Du c t de mon blog professionnel cela m a permis de rencontrer d autres biblioblogueurs Nos envies de r fl chir un nouveau mod le de biblioth que face aux mutations de l re num rique nous ont conduits d velopper dans le cadre du groupe de travail de l ABF Biblioth ques hybrides un projet de site centr sur la formation et l autoformation aux usages des TIC pour les biblioth ques le Bibliolab http bibliolab fr Celui ci a ouvert officiellement le 26 septembre 2009 apr s plus d un an d changes le soir apr s le travail gotistes seulement les biblioblogueurs Franck QUEYRAUD M diath que de Saint Rapha l Coordinateur groupe de travail ABF Biblioth ques hybrides de Bibliopedia j ai donc des scrupules maintenant vous entre ESSAI DE TYPOLOGIE tenir des aventures de Sheldon et Leonard ou des Chevaliers du Le parcours partiel et lacunaire que nous avons effectu dans zodiaque En plus mes notes sur la journ e Outils num riques ou o la blogosph re fran aise nous a amen s tenter de dresser un et fonds anciens sont dans le Bibliobuzz de novembre
88. ouvre encore une autre voie Quand il est devenu courant de lire sur cran l heure de lessor des e books et autres liseuses alors que de toutes parts des contenus de diverses natures trouvent s articu ler textes images images anim es l id e d un mobilier technologique interactif est devenue r alit Le Magic book expos la Cit des sciences concentre tout ce savoir faire dans un quipement unique un livre table r actif et open source propre quiper tout r seau centres commerciaux mus es offices de tourisme et pourquoi pas biblioth ques Olivier Bergeron verrait bien un tel outil quiper l espace PHILIPPE LEVREAUD gt L intelligence des sens et le design immersif DOSSIER 25 DOSSIER p az E e gt lt aa Magic book permet de pr senter des produits culturels par des contenus anim s avec remise jour distante sous une forme attractive sensorielle interactive et intuitive d accueil Mieux qu un plan une maquette une brochure il guiderait usager de fa on interactive intuitive en prenant en compte pourquoi pas ses d sirs ses humeurs du moment Au lieu d une page inerte limage peut s y animer tourner sur elle m me en trois dimensions la page se d veloppe se creuse s ouvre en profondeur C est la navigation internet sans la souris Bien s r la num risation a permis l utilisation d outils de co
89. panner dans vos diverses manipulations Tampere 200 km au nord c est len thousiaste P lvi Karlstedt qui nous accueille dans sa c l bre Mets la biblio th que municipale nich e dans un jardin P lvi a collabor ce b timent en forme de coq de bruy re avec les architectes concepteurs ainsi qu au choix du mobi O AM Delaune Actualit s de ABF Biblioth que Sello Espoo zone silence lier jusqu au moindre d tail Elle adh re l esprit du projet tr s finlandais blanc cass du ciel neigeux bleu des lacs en t vert des sapins de la ta ga Des miroirs la hauteur des enfants ont t dispos s au bout des rayons pour refl ter les arbres et le ciel Une salle de th tre nous merveille avec ses poufs d pliables ses vitrines d bordantes de marionnettes et la s ance improvis e que nous offre P lvi en fran ais Les si ges tels ces bancs coffres encombr s de nou nours des for ts lapones sont de toutes tailles et pour tous les usages Gr ce des courbes des vo tes des lampes et de l auditorium not meilleure salle de concert de Tampere Mais il faut s impr gner vite car Elina Harju nous attend d j pour pr senter son Netti Nysse un grand bus qui va chercher et embarque les usagers pour de ludiques initiations Son objectif apprendre des publics g s ou isol s comment communiquer avec les outils modernes Elina nous rappelle que la Finlande est
90. permette aux tudiants de se sentir la fois en biblioth que et dans un espace d intimit et de confidentialit Au del du d veloppement des espaces sonores de d tente de travail en groupe ou de t l phonie orale le d ve loppement du t l phone portable a fait na tre une volont d utiliser ses canaux au lieu de les rejeter C est cette fois l es pace public qui cherche s immiscer dans la sph re priv e Observons comment les biblioth ques renversent la situation et cherchent faire entrer sur le portable de leurs usagers aussi bien leurs services classiques que des envois personnalis s 4 Cf http bu univ angers fr blog p 1341 MILIE BETTEGA et C CILE SWIATEK EFFET RETOUR LES SERVICES PERSONNALIS S EN BIBLIOTH QUE Les t l phones portables et les smartphones en particulier sont un enjeu pour les biblioth ques toujours port e de main de l usager ils forment un moyen tr s rapide et efficace de communication autour des services de nos tablissements Dans le cadre des services aux usagers les biblioth ques ont mis en place des proc dures de d mat rialisation comme le remplacement progressif de la lettre de rappel par un cour rier lectronique Certains professionnels se posent la ques tion du SMS de rappel Le proc d est il trop intrusif pour la vie priv e Tout d pend du degr de libert de choix laiss l usager qui doit pouvoir pr ciser s il accepte
91. ponse est malheureu sement beaucoup trop pauvre pour prendre en compte de fa on efficace ces nouvelles attentes e Ils habitent la biblioth que comme un lieu de vie part enti re amenant avec eux les nouvelles pratiques sociales contemporaines notamment les pratiques traditionnellement r serv es lunivers domestique et l espace urbain Ainsi on observe que la biblioth que comme espace r serv aux pra tiques intellectuelles calmes et silencieuses et donc prot g es comme telles est d tourn e vers un usage plus mixte plus urbain Combien de professionnels voit on se battre quotidien nement pour une application stricte du r glement notamment en mati re de silence D sormais t l phoner boire manger ou grignoter changer dormir jouer apparaissent choses naturelles pour nombre des nouveaux visiteurs les plus jeunes en particulier On sent bien malgr tout que ces abus et micro fissures trahissent l encore une modification profonde du sta tut de la biblioth que qui a perdu le caract re sanctuaris qui la d finissait encore r cemment cette rupture des digues du mod le r pondent l inad quation des espaces et plus globa lement de la notion de confort habituellement mise en uvre dans le registre des quipements du livre Mais c est vraisem blablement la d finition du service offert qui est aussi remise en cause Le passage d un lieu d tude un lieu de vie ne se fait pas sans poser
92. probl mes de bruit caus s par l existence d un corridor sonore qui longe les salles de lecture ouvertes des zones ont t r serv es aux activit s silencieuses de lecture et d tude comme les zones calme ou silence d autres ont t consacr es aux activit s sonores de tra vail en groupe discussions et t l phonie vocale comme les zones libre ou com Elles sont identifi es par des pic togrammes4 On retrouve le m me ph nom ne dans d autres biblioth ques qui ont choisi d int grer cette volution des comportements Parmi ces biblioth ques qui ont travaill sur les espaces en fonction du volume sonore figure la BU Robert de Sorbon Reims qui autorise un lieu de rendez vous et de travail en groupe dans le kiosque presse toutefois les conversations t l phoniques se d roulent l ext rieur le Kiosque reste une zone de calme Dans le cadre du projet de construction de la Biblioth que centrale de l universit Paris Est Marne la Vall e il est pr vu d am nager un espace de d tente sur chaque niveau des espaces de consultation nomm aujourd hui t l phonoir Il s agit d am nager dans ce lieu situ entre une salle de travail en groupe et le local d di aux photocopieurs un espace de d tente o il sera confortable de t l phoner tout en tant pourquoi pas entour de livres mis en espace de telle sorte que le caract re livresque du lieu
93. que la biblio th que utilise son num ro personnel pour lui adresser des informations par SMS Il est int ressant d observer que la d mat rialisation des changes modifie le langage et rapproche l institution de ses usagers En cr ant un effet de proximit un langage moins formel peut aider fid liser les usagers sensibles ce mode de communication Mais ce n est peut tre pas pour autant qu il s agit de passer outranci rement un langage familier ou au fameux langage texto propre aux SMS et au microblog ging rapide condens et qui se joue des codes de la langue de l orthographe et de la syntaxes Un autre service envisager est celui du push d informa tion cibl e L exp rience montre que la d mocratisation des flux n est pas telle qu elle entra ne une personnalisation de la biblioth que pour l usager En revanche la possibilit de se faire envoyer un SMS de veille sur les derni res acquisitions de la biblioth que cibl selon les crit res de th matique de langue et de niveau choisis au pr alable par le lecteur peut int resser les usagers De m me on pourrait imaginer que les BM ou les BU d une m me agglom ration parviennent se coordonner pour mettre la disposition de leur public commun une application l informant en temps r el du taux d occupation des biblioth ques concern es Nombre d autres applications de nos services pour une navigation sur t l phone portabl
94. question reste comment int grer dans un m me espace des modalit s d usage de la biblioth que contradic toires allant de l individu seul aux travaux collectifs dans leur pluralit Cette question est celle que se posent galement les concepteurs d un open space de bureau comment qualifier un avoir des habitudes espace de fa on ce que toutes les tel poi nt que le dehors modalit s de sociabilit soient ren devient une enveloppe dues possibles sans se contrarier de mon tre et du dedans mutuellement Or dans nos qui Du bon usage de la lenteur que je suis pements du livre nous constatons Pierre Sansot actuellement une tr s grande diver sit de modes conversationnels autoris s ou du moins accept s aujourd hui alors qu il y a peu ils taient encore tr s contraints par le r glement int rieur ou par une image caract ristique de la biblioth que comme espace monofonctionnel silencieux e ils recherchent des postures de lecture consultation appelant des modalit s de confort diff rentes un m me lec teur pouvant successivement lors d un m me s jour dans la biblioth que en adopter plusieurs relevant de modes travail loisir d tente Ce qui impose de diversifier les mobiliers mis disposition des lecteurs Sans doute l influence de l espace domestique qui est d sormais ouvertement plurifonction nel espace familial tout autant qu espace de travail et de loisir y est p
95. quipe qui va se mettre en place laquelle je souhaite pleine r us site les objectifs ne vont pas manquer r pondre aux d fis du num rique en y apportant le sens de l int r t collectif et la maitrise de l information des biblio th caires tendre encore l impact la r flexion et la qualit de fonctionnement de l ABF am liorer et p renniser la vie inter associative veiller aux enjeux de la formation et des statuts d fendre la place de biblioth ques en constant renou vellement dans notre soci t en une p riode difficile pour les budgets publics Puisque ce beau num ro est consacr l intime je d voilerai un peu de l intimit de mon bureau de la BM de Lille qui ouvre sur un grand jardin au mur une grande affiche tricolore qui reproduit le d cret du 17 octobre 1792 de la Convention nationale pour saluer le courage des Lillois dans la d fense de leur ville et du territoire fran ais sur un petit meuble une cafeti re automatique dont l usage ponctue entretiens et r unions quelques livres aussi En r sum peut tre les valeurs qui m ont guid durant ces trois ann es convictions esprit r publicain convivialit go t du partage et du dialogue des id es Longue vie l ABF pour faire vivre ces id es et merci tous DOMINIQUE AROT Au sommaire des prochains num ros de Biblioth que s e n 49 Litt rature fran aise 15 mars 2010 e n 50 R gion Centre 31 mai 2010 e n 51 Ba
96. s des gens parfois vous pou vez m me les toucher Oui mais on essaie surtout de provoquer des v nements intimes qui touchent de l int rieur Si par exemple on chu chote l oreille de quelqu un m me sans contact le son touche le tympan entre dans la t te et la peau r agit frissonne On a l exp rience de a dans les massages sonores1 On rentre dans une zone inhabituelle o l on est touch de l int rieur psychi quement un endroit o l on contr le moins o l inconscient 1 Thierry Madiot est avec Pascal Battus l origine d une pratique qui se d ve loppe depuis 2001 avec succ s les massages sonores Le musicien qui se tient derri re l auditeur manipule de petits objets proximit des oreilles La faiblesse du volume est compens e par la proximit de la source qui r tablit la palette dyna mique La situation d coute acousmatique la source sonore n est pas visible et l intimit du dispositif induisent une relation motionnelle au son particuli re et forte NdE Pour en savoir plus http soundmassage online fr Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPL CET CT LE TT est le travail de la pens e de la machine humaine On cherche toujours comment a se passe pour rentrer dans cet espace l L art touche des endroits qu on ne peut pas nommer on ne peut pas savoir quel trajet fait cette chose l l int r
97. savoir dans un espace interactif et sensoriel pour passer d un univers l autre et qu en plus les gens soient contents qu ils arrivent manipuler alors sans doute la biblioth que s ouvrira un nouveau public Reste une question qu il n est pas possible de rel guer plus longtemps D s lors qu il s agit de recueillir et d utiliser des donn es sur les tats des usagers de les r duire en donn es stockables manipulables susceptibles d tre crois es une menace d ordre thique ne plane t elle pas sur cet horizon digne du Meilleur des mondes De m me que dans le web 2 0 o l on n intervient que si l on en ressent le d sir tout est affaire de d cision volontaire Il y a aussi des meneurs de jeu qui donnent des r gles On peut d limiter les choses Mais c est une vraie question laquelle je ne saurais pas r pondre seul Seul un comit d thique avec des philosophes pourrait r pondre La question s est d ailleurs pos e en le de France Un centre commercial voulait en effet suivre les gens cartographier leurs d placements Pour que cela soit fait de fa on ouverte ils ont dispos de grands panneaux pour pr senter l exp rience a n est pas du tout pass les gens ont saut au plafond Or a se fait d j avec leurs t l phones portables Tant que l on se situe sur la base du volontariat j estime qu il n y a pas de manipulation Pas davantage en tout cas que dan
98. se rassembler La commission internationale s est r unie la mi d cembre pour faire des propositions D ores et d j plusieurs axes peuvent tre d finis e assurer une r elle prise en charge de cette question par les instances nationales de l association et une repr sentation de la commission au Bureau national e revoir les crit res et les conditions d accueil des d l gu s trangers au congr s assurer une meilleure liaison avec les congressistes 88 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPP ET CCE TT e conduire une investigation aupr s des collectivit s locales pour recenser les actions en ce domaine et contribuer d ventuels rapprochements e poursuivre engagement au sein du CFI encourager les coll gues participer PIFLA e acter les bonnes pratiques l tranger et les int grer la r flexion sur l avenir des biblioth ques e favoriser les changes professionnels travail avec d autres associations trang res proposition de convention etc Un projet est en cours avec le MOTIif en le de France e concr tiser des projets de coop ration et d accompagnement la lecture dans les pays en voie de d veloppement en lien avec des associations comme BSF E COMMISSION HANDICAP La commission handicap de V ABF est un lieu d change et de confrontation d exp riences dans le domaine du handicap
99. station d coute dot e de hauts parleurs Gr ce au Sonic chair quip d un iMac toute la collection num ris e a pu tre charg e sur le disque dur et l usager b n ficie d un acc s direct tous les titres il peut demander des informations compl mentaires mises disposition ou surfer parall lement sur internet Depuis d autres biblio th ques se sont ajout es ADAPTATIONS Autrefois la biblioth que tait un lieu de tranquillit et de silence qui permettait de se concentrer sur la lecture Aujourd hui les nouveaux m dias du livre enregistr inter net en passant par le CD et le DVD sont de plus en plus impor tants Les biblioth ques d aujourd hui doivent s adapter ces m dias audiovisuels Le Sonic chair peut aider r soudre ce probl me Il offre l utilisateur la possibilit d avoir acc s tous ces types de medias sans g ner les autres usagers On peut y couter des donn es audio ou surfer sur internet tout en tant isol La forme arrondie n autorise que la vue vers l avant Les autres peuvent peine voir ce qui se passe dans le fauteuil Pour l utilisation en biblio th que on quipe le fauteuil de fa on diminuer au maximum le niveau sonore du haut parleur Dans un monde o la communi cation multim dia et l infor mation sub mergent les gens le d sir de moments de tranquillit et de concen tration est grand JAN ST HN DOSSIER
100. syst me informatique central assistance pour les postes de consultation d Internet assistance pour l installation des posters e Secr tariat assistance personnelle de l un des membres du conseil d adminis tration governing board Comment faire Il est possible de prendre contact avec l quipe organisatrice d s le congr s pr c dent sur le stand de la salle d exposition ou via le site fla volunteers d s le mois de mars Un simple formulaire est remplir pour candidater Il est n cessaire de parler au moins l anglais Apr s acceptation de votre dossier il vous faudra signaler les dates et heures pour lesquelles vous tes disponibles pensez bien rep rer les conf rences auxquelles vous souhaitez assister l Ifla afin de vous d clarer indisponible ces moments l Des avantages Le plus pr cieux de tous est l acc s gratuit au congr s En dehors de vos heures de service vous pourrez assister toutes les conf rences et v nements du congr s Noter qu tre b n vole est compatible avec la bourse du CFI Comit fran ais Ifla qui ne couvre pas l inscription au congr s pour les Fran ais Outre divers avantages mat riels repas offerts ticket de bus variables selon les ann es le b n volat permet de d couvrir le fonctionnement de l Ifla qu est ce que l fla express Le governing board Quelle diff rence entre la pr si dente et la pr sid
101. vaste 3 4 de la superficie de la France et que ses 5 millions d habi tants ont tendance se disperser dans la belle nature Ce bus color nous d pose la Biblioth que Sampola derni re tape Au sein de cette banale biblioth que car r e de 1000 m est ench ss e la Maison de Blanche Neige Fonctionnellement c est la salle d Heure du conte mais au pays de P re No l on sert le conte toute heure semble t il 5 Www tampere fi kirjasto nettinysse Dans ce voyage chacun partait sans doute avec ses propres interrogations J tais moi m me curieuse de nos col l gues finlandais de les voir l uvre dans leur contexte animant des biblio th ques r put es pour leur dynamisme Finalement il me semble que la loi tr s d mocratique de 19986 qui oblige les communes proposer des services de documentation et d information de bon niveau et adapt s n est pas l origine de ce dynamisme Sans aucun doute la loi est un appui et en dix ans de nom breuses biblioth ques ont t construites et r nov es Mais l comme souvent la loi appara t comme la juste reconnais sance d un tat de fait car il est bien cer tain qu aucune loi ne saurait susciter un tel engagement des professionnels que l on a pu rencontrer qui tous font preuve d une souplesse d termin e coller la r alit de leurs concitoyens et les aider go ter aux joies de la vie Anne Marie DELAUNE IUFM du Li
102. ventre visage voil on montre son nombril Mais attention un blog peut en cacherun l auteur de cet article signale autre qu elle ne tient pas de blog titre personnel et qu elle n a pas l in tention de le faire Elle contribue de temps au temps au blog Lecteurs de la Biblioth que nationale de France mais ce qu elle y raconte n a rien de personnel QU EST CE QU UN BLOG DE BIBLIOTH CAIRE Les blogs de biblioth caires sont autrement appel s biblio blogs un tr s vilain mot comme le soulignaient juste titre Marl ne Delhaye et Nicolas Morin dans l article qu ils leur consacraient en 20072 D apr s Wikip dia le biblioblog est un blog sp cialis dans le domaine des sciences de l infor mation et de la documentation r alis par un biblioth caire un archiviste ou un documentaliste de mani re personnelle ou pour sa collectivit 3 Pour les auteurs pr cit s un blog de biblioth caire est un blog parlant du m tier de biblio th caire et des pr occupations de cette profession Comme eux nous nous limiterons ici la blogosph re francophone Toujours d apr s Wikip dia la biblioblogosph re franco phone est riche de plus de deux cents biblioblog BibZen 4 r pertoriait 191 sites au 10 10 2007 il y en a probablement plus aujourd hui bien que certains disparaissent On trouvera 1 http blog bnf fr lecteurs 2 Marl ne Delhaye Nicolas Morin
103. ville On n y prend que les papiers des morts et plut t des vieux morts notables ou c l bres Votre famille Les familles aiment les souvenirs col lectifs et les albums photos elles se m fient de ceux qui font cavalier seul elles n aiment gu re les journaux et les autobio graphies On br lera tout votre mort a ne peut int resser personne Vous tes d sesp r et vous m crivez mon tour d tre embarrass Impossible d entasser cela chez moi moi aussi quand je mourrai on videra tout Et m me comme lecteur puis je avoir compr hension et sympathie pour n im porte quelle exp rience humaine J ai mes limites En 1988 j ai entrevu la solution en Italie pr s d Arezzo dans un petit village Pieve Santo Stefano un journaliste ita lien Saverio Tutino organisait depuis quatre ans un concours annuel d autobiographie Je suis all voir sur place La munici palit mettait sa disposition des locaux pour archiver il avait recrut une commission de lecture dans la population locale il recevait chaque ann e deux cents textes en s lectionnait dix donnait le prix l un d eux mais surtout cataloguait et archi Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPL CET CT LE TT vait les deux cents textes pour cr er peu peu un norme fonds de textes intimes in dits mis la disposition des cher cheurs diteurs historiens curieux que cel
104. votre production de la cr ation litt raire de l histoire litt raire ou de la critique litt raire Ou les livres que vous ditez les d si rez vous inclassables entre cr ation histoire et critique Les livres que je publie sont certes destin s enrichir l histoire litt raire en g n ral faire conna tre le rapport la cr ation litt raire de tel ou tel crivain ou la gen se de certaines uvres mais ils donnent lire d abord des crits que l on peut estimer secondaires documentaires ou parall les au regard des uvres publi es du vivant de l crivain mais des crits attest s par des manuscrits des lettres auxquels une di tion avec un appareil critique de qualit permet de donner tout leur sens e Ne trouvez vous pas que dans l dition la dif fusion distribution la circulation g n rale des marchandises qu voque Alain Nadaud dans Malaise dans la litt rature la litt rature se r duit trop souvent aux romans laissant sans m diation aucune d autres crits litt raires o se cr e aussi la langue crits intimes critique litt raire po sie th tre Ces mil lions de romans pour rien pour reprendre des mots d Yves Bonnefoy n occul tent ils pas le reste de la litt rature Vous semblez partager ces constats non JACQI ES TRAVAILLEZ BIEN JE SUIS VOTRE AMI T RIVI RE 7 Cest ainsi que Jacques Rivi
105. y a peu d autres choses le multim dia se heurtant ici au manque de mat riel en possession des personnes d tenues et de l in galit qu engendre la disposition ou non d un mat riel d coute ou d un ordinateur Chaises disparates coin lecture insuffisant en taille et en confort que dire des fauteuils en bois parfois fournis par l admi nistration raides et durs si peu faits pour le corps Temps limit curieusement limit entre les horaires internes les promenades heures fixes les parloirs pour les avocats ou la famille les consultations m dicales etc Et qui ne peut pas comprendre que tout cela est ici plus important que la lecture Parfois dans certains lieux existent des m diath ques mod les plus vastes plus agr ables Je crois que cela ne change libert int rieure pour lire entendre ou voir Et pourtant oui sans aucun doute ces lieux sont v cus autrement que le reste de la prison par le personnel et par les personnes d tenues Ces lieux sont des d fis D fis la s cu rit puisque peu de surveillance l int rieur d fis au temps vol pour autre chose qu endurer sa peine d fis puisqu ici on s autorise penser seul et exercer des choix exprimant une personnalit ni e par le syst me p nitentiaire Mais ces lieux existent doivent imp rativement exister La lecture et l acc s la culture des personnes d tenues ne sont pas limit s par d cision de just
106. y pas de zone affect e aux biblioth caires comme on peut le voir dans les espaces affect s la banque de pr t et le lieu d inscription est un simple comp toir support de l ordinateur Ce mode op ratoire a t adopt galement dans les boutiques France T l com Les relations entre biblioth caire et lecteur oscillent souvent entre relation sociale et relation person nelle Chacun a pu en faire l exp rience il suffit de quitter la banque de pr t pour accompagner le lec teur en rayon et insensiblement la relation change et se personnalise le lecteur se met vous parler de ses lectures de ses recherches ou d autres sujets qui le pr occupent e dans la distance publique l autre est un symbole celle ci per met une information publique destin e tre entendue par de nombreuses personnes C est la distance qui s pare le pro fesseur des tudiants celle qui a cours en r union publique en conf rence de presse en meeting En fait d s qu une per sonne joue un r le d s qu elle adopte un masque social elle pr f re tenir les autres distance Ainsi le regard ne d visage plus l information est appauvrie la communication est rame n e au discours rationnel La relation a moins d implication est plus contr lable Plus on s loigne et plus les gestes deviennent stylis s plus symboliques tandis que le contenu du message est valoris et se formalise C est la distance que peu
107. 01 Biblioth que de l Heure Joyeuse Petites empreintes et livres d art Si les enfants se mettent faire des livres 19 09 09 31 01 10 Biblioth que Mazarine Antiquit Lumi res et R volution L Abb Leblond 1738 1809 second fondateur de la Biblioth que Mazarine 19 11 09 26 02 10 C Biblioth que des arts d co ratifs Bucarest photographies contemporaines 18 01 13 02 Animal de biblioth que 22 02 17 04 Biblioth que Diderot Arlequin serviteur de deux maitres illustrations de Sylvia Lutin 01 12 09 30 01 10 Biblioth que Forney Peinture sous verre dans le monde 26 01 17 04 BnF Site Fran ois Mitterrand Jeunes photographes de la Bourse du talent Toutes les couleurs du monde 15 12 09 21 02 10 Miniatures et peintures indiennes 09 02 09 05 Op ra Garnier Biblioth que mus e Les Ballets russes 24 11 09 23 05 10 C 77 Meaux M diath que Luxembourg Une cuisine grande comme un jardin 26 01 06 02 Histoire de l enregistrement sonore Exposition r alis e par la M diath que de Lagny 02 03 20 03 Melun Astrolabe M diath que et Archives Enfantina des livres pour les enfants au fil des si cles 08 12 09 24 02 10 l assaut des contes de Grimm 05 01 27 01 Melun is not dead Show case Photographies par Christelle Gers 09 01 20 01 79 Coulon M diath que L eau donner boire
108. 5 E nnes feuilles 116 une veuve qui nous avait rejoints en Isra l avec ses deux enfants qui ont t mes deux premiers amis gt Comment travaillent les livres Les livres travaillent d une fa on assez trange On ne peut pas dire que c est en lisant un livre que les choses changent Ce n est pas parce qu elle lit un certain livre que la population change d avis Mais un livre peut tou cher la pens e d un petit groupe de personnes et peut donner lieu un changement dans l imaginaire collectif par une transmission qui chappe la lecture Il suffit qu une id e passe dans l imaginaire de quelques personnes pour qu elle se d veloppe et s tende pour finir par atteindre la majorit Je pense que nous faisons une erreur quand nous croyons que nous crivons pour cette entit qu est le peuple Si nous arrivons lancer par un texte une id e qui peut int resser un petit groupe de gens de lecteurs intelligents cela est suffisant Puis les id es font leur propre chemin Ce qui m int resse de plus en plus n est pas la litt rature en elle m me mais la litt rature comme une fa on de m interroger sur le monde Les histoires qui s arr tent la fin de la page peuvent me satisfaire pour une demi heure mais j ai besoin qu elles s ouvrent qu elles me permettent de les am nager de les transformer pour qu elles me servent d une fa o
109. 9 pour accueillir les collections royales de peintures a t dot d une v ritable biblioth que salle de lecture spacieuse dans la Cason del Buen Retiro acc s libre aux rayonnages installation de compactus pour pr server une partie des 60000 volumes dont 4500 livres ant rieurs 1900 1000 titres de p riodiques ainsi que des catalogues de vente Entre 2003 et 2007 les acquisitions ont cr de mani re notable pour com bler certaines lacunes tandis que le fonctionnement a t am lior gr ce au logiciel ABSYS qui a permis le pr t informatis ainsi qu un signalement dans le catalogue collectif des biblio th ques patrimoniales espagnoles de 2000 volumes rares du XVIe si cle au XIXe si cle Outre la mise en valeur de fonds particuliers comme celui de Jos de Madrazo la biblioth que a particip au projet de biblioth que virtuelle du r seau des mus es natio naux espagnols Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE RPC E EE Le lancement imminent du catalogue collectif pour les mus es espagnols r pond un besoin de visibilit de ce r seau Ces biblioth ques ont t con ues la suite de textes r glemen taires publi s en 1901 et 1903 mais leur situation se r v le contrast e Malgr un renouveau depuis la fin du Franquisme un bilan a d plor en 2005 un d ficit en professionnels et l absence de catalogage informatis Il a pr conis par ailleurs la cr
110. A Bonnes feuilles a et 25 centimes Alberto Manguel intime Le billet des hvbrides quoi peut bien servir un r seau social en biblioth que L exemple de Facebook par FRANCK QUEYRAUD Les bibliothe gues exposent Notes de lecture En cho La M tamorphose des objets par PHILIPPE LEVREAUD Tu nous as quitt s Para tre et dispara tre dans le Carnet du Monde par PHILIPPE LEVREAUD e Dans intimit des ma tres du monde Les d cors priv s des Romains par PIERRE DANA Les biblioth ques ditent Babar Harry Potter et Cie par PHILIPPE LEVREAUD e Histoires de livres livres d histoire Cartonnages romantiques 1840 1870 Un ge d or de la reliure du livre d enfants par PIERRE DANA e Bo te id es bo te outils Accueillir les publics Comprendre et agir par MARIE NO LLE LAROUX Sac dos Une anthologie de po sie contemporaine pour lecteurs en herbe par MARTINE PRINGUET BibliM oroscope Les opinions exprim es dans Biblioth que s n engagent que la responsabilit de leurs auteurs e leroyer printempsdespoetes com www blazbro com http bibliotheques valdoise fr patrick goczkowski valdoise fr www bm limoges fr lecture en tete wanadoo fr www festivalpremierroman fr galaup cg68 fr www mediatheque cg68 fr animation html www festivalpremierroman fr _En vrac E UNE BIBLIOTH QUE POUR ASILE peno B E T WAT Biblioth ques sans fronti res BSF s engage
111. Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE RPC EN TUE OT l histoire que l effet d une politique documentaire En dehors de l cole polytechnique seul le mus e national de la Marine organise la collecte des archives des chercheurs Ce dernier tablissement dispose d une charte documentaire crite et d un plan de d veloppement des collections que la direction de la M moire du patrimoine et des archives a entrepris de reprendre comme mod le pour l ensemble des unit s documentaires du minist re dans le cadre du plan de modernisation Toutefois ces m thodes trouvent parfois leurs limites dans les missions des insti tutions dont les biblioth ques sont elles m mes partie int grantes Pour en reve nir aux exemples des biblioth ques des mus es mus e nationale de la Marine mus e de l Air et de l Espace mus e nationale de l Arm e on constate que le statut de leurs fonds demeure ambigu parfois consid r s comme objets de col lections mus ographiques les photogra phies anciennes du mus e de la Marine ce qui induit un traitement signal tique inventaire catalogage diff rent et des modalit s d acc s distinctes car les ouvrages pr cieux en biblioth que sont plus accessibles que ceux qui sont conserv s dans des r serves de mus es l inverse on remarque que certaines biblioth ques g rent des objets comme l cole polytechnique La mise en val
112. Culture bleue le conseil g n ral exp rimente depuis bient t deux ans les services de La titia Fisseux crivain biographe d di s aux personnes malades FRAN OISE LHUILLIER et LA TITIA FISSEUX DOSSIER Leur autrefois fut immense et nul n a le droit de le recroqueviller en une enveloppe d risoire figurer au nombre des grands et toutefois j ai d couvert Et malgr les tracasseries de l ge la douce lumi re du soir La m moire revisit e 73 DOSSIER Sylvie Crolard et hospitalis es en fin de vie ainsi qu aux personnes g es r sidant en maison de retraite Membre agr e de l Acad mie des crivains publics de France form e l accompagnement en fin de vie la commu nication non violente et la guidance des publics en difficult La titia Fisseux est pass e par l cole de la vie qui l a natu rellement dirig e vers les personnes en souffrance psycholo gique comme les aidants familiaux de malades Alzheimer par exemple qu elle suit galement C est une complicit mer veilleuse qui s installe par le medium de l crit Elle propose ces publics emp ch s un accompagne ment par l crit soit individuellement pour un crit intime et priv qui se d roule en chambre soit en petit groupe pour des crits collaboratifs C est l occasion de favoriser le rap prochement de ceux qui leur sont chers d crire une lettre un proche de r dig
113. De Boeck 1995 2 Gilles Deleuze Deux r gimes de fous textes et entretiens 1975 1995 chap Nous avons invent la ritournelle d de Minuit 2003 d nonce la st rilit et qui doit laisser place la conversation o chacun se tourne vers l autre La deuxi me m thode est inspir e de la p che la ligne socratique3 Je pose une question de pr f rence ferm e une r ponse avec un seul argument doit tre donn e par un par ticipant un second questionne la r ponse du pr c dent etc jusqu ce que nous obtenions trois questions trois r ponses toutes crites sur un paper board et sur lesquelles le groupe entier focalise ensuite sa r flexion Les deux m thodes peuvent tre pratiqu es successi vement propos d un m me th me La seconde remplace r guli rement la premi re en d but de s ance pour que le recours un texte n apparaisse pas comme le seul exercice philosophique possible Dans tous les cas le but est de montrer aux participants que nous entrons et pers v rons dans une d marche d atelier Selon l tymologie l atelier est un petit morceau de bois attelle il faut faire des copeaux enlever du superflu pour atteindre ce qui n tait pas visible non pas parce qu il tait cach mais parce qu il tait trop visible comme le souligne Michel Foucault4 3 Platon Le Sophiste 221 trad E Chambry Garnier Flammarion 4 Michel Foucault Il y a l
114. EN SE 62 Fin des ann es 1980 j tais chercheur en autobiographie Je travaillais sur les critures ordinaires du XIXe s Plusieurs fois l occasion d missions radio ou d entretiens dans des journaux j ai lanc des appels Si vous avez des m moires journaux manuscrits du XIXe s dans vos archives familiales cela m int resse On me r pondait normalement je pro gressais dans mes recherches jusqu au jour o j ai re u une lettre qui commen ait ainsi Monsieur je vous cris pour vous informer que je n ai pas de manuscrits du XIXe si cle dans mes archives Apr s quelques phrases embarrass es la personne me proposait de lire sa propre autobiographie en s excusant de n tre pas du XIXe s Pai souri j ai accept Mais apr s avoir re u plusieurs lettres de ce type j ai mieux per u qu il y avait un probl me et qu moi seul je ne pour rais le r soudre Le probl me c est que la soci t fran aise n est gu re accueillante pour les crits personnels des inconnus On a tenu un journal r dig des souvenirs gard une pr cieuse correspondance compos son autobiographie On aimerait au minimum que cela vous survive que cela reste quelque part mais o On r ve aussi de se faire lire par quelqu un avec qui on pourrait ensuite parler diter Ce serait le r ve Mais il y a plus de 99 de chances de refus Le confier aux archives du d partement ou de la
115. IRES DE FRANCE LPC ET CUITE TT Intimit s De la forme du b timent aux espaces qu il propose aux collections qu il h berge aux services qu il offre aux gens qui s y croisent s y rencon trent usagers professionnels conf renciers ou artistes invit s dans l espace physique dans les rapports des hommes aux choses et dans ceux des personnes entre elles chaque niveau de la biblioth que dans son b ti ses missions son fonctionnement partout en somme parce qu elle est faite non seulement pour tous mais aussi pour chacun il est question du d sir de sa prise en charge de son expression et de sa confrontation au r el Question de sa traduction mat rielle brique b ton verre en surfaces am nag es plateaux cloisons recoins en mobilier assis couch vautr en services renouve l s appel s par l innovation technologique et en r ponse la pression qu elle impose en collections largies adapt es puisque l esprit souffle aujourd hui sur la toile en dehors des supports traditionnels en relations in dites aussi de part et d autre de la banque d accueil de l estrade de l invit de la sc ne du musicien de la page de l cri vain ou de l cran de l ordinateur en tout point de la biblioth que physique ou virtuelle Placer l usager au centre ne se d cr te pas Encore faut il mieux le comprendre cerner ses attentes enqu te
116. LHUILLIER et LA TITIA FISSEUX 76 Un grain de sel dans la biblioth que par R GINE DETAMBEL 80o Quand la m diath que fait bip par JEAN PIERRE BRUEY et THIERRY MADIOT 84 Une m diath que outil du lien social L exemple de Signy l Abbavye par MILIE DAUPHIN 86 L intimit et la biblioth que un paradoxe en prison par MICH LE SALES Liste des annonceurs e Demco 2 de couverture e Cirrus p 19 e Onisep 3 de couverture e Vodeclic p 53 e Borgeaud Biblioth ques 4 de couverture e Electre poi 2 th que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE Biy J7 ALE 88 90 94 97 100 105 108 110 114 118 122 127 Actualites de FAB F Les gens En bref Voyage d tude Un tour en Finlande par ANNE MARIE DELAUNE Reportages Des biblioth ques d art vues de Florence par C CILE ARNAUD Viabilit environnementale et biblioth ques Un nouveau groupe d int r t sp cialis de l Ifla par VINCENT BONNET La D fense en mouvement Les biblioth ques et centres de documentation du minist re de la D fense par JEAN PHILIPPE LAMY Ref e xions Les biblioth ques num riques et nos missions volutions ou r volution par JACQUES SAUTERON ESpaces amp architecture Les espaces int rieurs de la Biblioth que Sainte Barbe Paris par C CILE SWIATEK Paroles d edite hur Claire Paulhan ditrice pour m moire propos recueillis par JEAN GABRIEL COSCULLUEL
117. LI de sa famille de ses amis de son universit d origine la BU est un refuge et un centre de services de valeur inestimable C est l qu elle vient syst matiquement entre les cours apr s les cours mais c est l aussi que se d roule sa vie scolaire pra tique artistique sociale distance sociale de proximit Alors qu elle passe son temps devant un cran on voit bien que les pratiques de navigation de Francesca m me lorsqu elles d bor dent l usage scolaire et documentaire restent instrumentales et n ont rien en commun avec celles des passagers clandestins qui les utilisent comme le seul acc s aux informations On trouve aussi dans cet tage prot g une grande majo rit d usagers solitaires r guli rement entour s de plusieurs ouvrages extraits des rayons restant souvent une demi jour n e voire une journ e enti re Beaucoup plus de femmes que d hommes dans cet espace ceux ci tant souvent plus g s que celles l les gar ons mettent en g n ral plus de temps se construire en conformit avec ce mod le studieux Si le taux de f minit semble r guli rement inf rieur celui de l Univer sit au 2 tage o de nombreux gar ons viennent mettre en uvre des usages h t rodoxes il monte avec les niveaux du b timent et le degr de l gitimit litt raire Au 4 on trouve un public correspondant assez largement au lecteur id al lettr studieux et autonome
118. NES G ES AU C UR DE L ACTION CULTURELLE ET SOCIALE Le conseil g n ral de l Ard che conduit depuis longtemps une politique volontariste cet gard inscrite dans ses sch mas sociaux en direction des personnes g es vivant en tablis sement avec l objectif de favoriser leur acc s la culture et leur participation la vie sociale maintenir le lien rompu par l isolement et la vieillesse stimuler la m moire provoquer des rencontres entre g n rations redonner du sens une population qui est la fois un t moin du pass et un trait d union vers l avenir Pour contribuer r pondre aux besoins que soul ve cette question du sens la biblioth que d partementale solidaire des publics dits emp ch s a initi le secteur Culture bleue depuis bient t 15 ans en partenariat avec la Direction soli 72 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EP PC ER TO ICE TT darit du d partement afin de favoriser les activit s collectives et individuelles autour du livre de la lec ture et de l crit en direction des personnes g es Culture bleue est au c ur de l action crois e des biblioth caires des animateurs en g rontologie et des acteurs de la sph re m dico sociale et d cline trois grands leviers du soutien d partemental aux initia tives culturelles locales la fourniture de collections d ouvrages diversifi es de mat riel d animation la sensibilisation
119. RACT Auvergne iblioth caire mis NU LY congr s journ es d tude ouvertures de nouvelles biblio th ques se succ dent et un constat s impose un nouveau mod le de biblioth caire domine dans les discours et les projets Le propos n est pas ici d analyser les raisons ni d valuer la pertinence de cette volution ou le degr d adh sion des professionnels cette mutation mais de mettre l accent sur quelques cons quences de nouvelles conditions de travail Les comp tences relation nelles l activit de contact avec le public et les partenaires ext rieurs deviennent en effet une exigence pour l ensemble des personnels de biblioth que Ces change ments ont un impact sur l identit au travail et sur les fronti res qui distinguent l espace intime du r le professionnel ils question nent l identit du biblioth caire le sens de son travail le fonctionne 60 1 De ceux que d crivait Jules Tellier par exemple rapportant les propos de l un d entre eux Croyez vous que j aurais accept cette place s il e t fallu me d ran ger tout instant pour des imb ciles qui seraient venus lire ici des romans ou des vers Cf Henri Michel Les biblioth ques municipales extrait de Biblioth ques livres et librairies in Biblioth que s n 25 mars 2006 pp 62 63 ment du collectif de travail et les marges de man uvre dont chacun dispose dans l exercice de ses
120. a tre avril 2010 Marc Perrenoud Mariangela Roselli Du lecteur l usager e thnographie d une biblioth que universitaire Presses universitaires du Mirail 2010 ISBN 978 2 8107 0085 1 Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les usagers de votre BU sans jamais oser le leur demander biblioth que qui prend DOSSIER tout sp cialement Ils restent environ une heure naviguer paresseusement en devisant voix suffisamment basse pour ne pas s attirer de remarque puis ils quittent les lieux un peu avant la cohue de 12h30 dans les restaurants environnants Les postes informatiques en nombre lev repr sentent la nouveaut et l attraction de la biblioth que ce qui explique que tant d usagers s journent l longuement Sur ces postes informatiques qui donnent un libre acc s Internet on trouve aussi de jeunes adultes habitant dans le quartier du Mirail s par de l universit par une passerelle pi tonne PASSAGERS CLANDESTINS Ni tudiants ni enseignants chercheurs ces passagers sont clandestins un double titre ils fr quentent la biblioth que sans tre inscrits PUTM ni a fortiori la BU et ils utilisent cer tains des services propos s essentiellement Internet labri des regards quasiment en cachette Conscients d tre ill gi times dans un univers studieux ils se coulent dans le moule de l tudiant tel qu ils l imaginent incorporant par l m me les nor
121. a censure J Y Mollier Terrain de choix pour la propagande religieuse aux prises avec la s cularisation progressive de l enseignement lieu d sign pour l exp rimentation p dagogique M Butlen la production est lectris e de courants contraires Mais au fait tandis que les grands s empoignent leur sujet ces enfants objets de toutes les attentions que lisent ils vraiment N Diament Et quelle place tiennent d sormais le livre et la lecture dans leur imaginaire et leurs pratiques quand le cin ma la t l vision et maintenant internet doublent accompagnent concurrencent l imprim L Aknin O Piffault L conomie qui n a jamais t absente des politiques ditoriales prend ici les devants l enfance est un march Tout au long de l ouvrage les enjeux th oriques sont signal s les grandes lignes des probl matiques et des pol miques historiques r sum es sans alourdir le propos de discussions argument es notes et bibliographies indiquent les pistes suivre En revanche quelques encadr s replacent sous les projecteurs des cr ateurs oubli s redressent des perspectives notamment sur les s ries de best sellers Bien que beaucoup d encre ait coul son sujet N Diament d plorait que l dition et la litt rature pour la jeunesse fran aise n ont pas de m moire Voici donc un incontournable jalon qui pourra servir de tremplin pour la red couverte de son pass Car pa
122. a connaissance du fonds les S P P rendons est gratuit il n est pas n cessaire d adh rer pour rep rages n cessaires Elle affine avec eux quand ils sont sur E B SOSSE 7 d poser un texte Mais il n est pas interdit des biblioth ques place cest du sur mesure Ces visites peuvent tre ponc E amies en s abonnant La Faute Rousseau de soutenir notre tuelles ou s taler sur une longue dur e selon l ampleur du W Ea i action et d ouvrir leurs lecteurs les portes de l intime I corpus envisag Notre visiteuse la plus assidue a certaine ment t jusqu pr sent Anne Claire Rebreyend une jeune historienne qui ayant entrepris une th se intitul e Pour une APA histoire de l intime Sexualit s et sentiments amoureux en La Grenette France de 1920 1975 a choisi de travailler essentiellement 10 rue Am d e Bonnet partir d un corpus de 247 textes du fonds APA Soutenue 01500 Amb rieu en Bugey en 2006 cette th se est devenue en 2009 un livre ntimit s Contact 04 74 34 65 71 apa sitapa org amoureuses France 1920 1975 De l intime feutr l in Site www sitapa org time exhib elle analyse sur trois g n rations l volution PHILIPPE LEJEUNE gt L ternit au pr sent La Grenette biblioth que de l intime 65 FRAN OIS BON crivain Cofondateur de Tierslivre net Quel est l enjeu d un
123. a int resserait Pai laiss tomber l id e d plaisante du concours Pour le reste c tait la solution mon probl me AMB RIEU EN BUGEY Il fallait d abord trouver une petite ville ce fut Amb rieu en Bugey dont la belle biblioth que avait de l espace libre Mon amie Chantal Chavevriat Dumoulin elle m me biblioth caire Lyon habitait Amb rieu et n eut aucun mal convaincre Michel Vannet biblioth caire de la ville de se lancer avec nous dans l aventure eux deux ils ont leur tour convaincu la municipalit qui nous accueille g n reusement depuis 1992 Dans les locaux de la biblioth que beau b timent du d but du XIXe s nous disposons d une pi ce pour notre secr tariat de locaux pour archiver notre fonds actuellement plus de 2500 d p ts 200 m tres lin aires de bo tes d archives et de l usage de la belle salle de lecture qui sert en m me temps de salle d exposition l entr e de la ville un panneau routier annonce Amb rieu ville de l autobiographie UN FONCTIONNEMENT VIVANT Il fallait ensuite des quipes de lecteurs pour accueillir les textes qu on allait nous envoyer Nous avons fond en 1992 une association loi de 1901 l Association pour l autobiogra phie et le patrimoine autobiographique APA Nous tions 15 au d but nous sommes aujourd hui 700 Nous organisons des tables rondes des week ends de rencontre des groupes d criture des
124. achent sous leur apparente simplicit une tude soigneuse des besoins spatiaux des individus Eo 1 er nt ts te m Les b timents sont con us dans une approche r conci liant pragmatisme et esth tique qui donne le premier r le aux fonctionnalit s et aux services propos s Pragmatisme dans la maitrise des co ts une enveloppe de 2 3 millions d euros Lei EWF p C 7 us ll Dr ni L k s s 5 D F s F mm k 3 p fs 1 5 j H 7e D be j Ca Jen A g Be j p la DOK architectes Liesbeth van der Pol Dok architecten et Aat Vos Aequo architects vue de l atrium et des documentaires adultes depuis Le haut de les 2 Cf Anne Verneuil Pays Bas des biblioth ques sans complexe calier gauche des fauteuils avec ordinateur int gr dans l assise droite Biblioth que s n 46 oct 2009 pp 60 65 pour l ensemble de l am nagement de la DOK lectricit et sols compris et l volutivit des services Esth tique dans OV Sere Rauzet 20 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE yZ CE AE l utilisation de codes visuels forts ou de pi ces de mobilier sources d inspiration Ce mobilier contribue rythmer les espaces tout en cr ant des cloisons et donc des niches qui ne limitent pas le regard pour autant l emploi des ta g res est privil gi en raison de leur plasticit de leur volutivit Cette volon
125. age des ordi nateurs dans nos salles de lecture qu ils soient fixes ou por tables personnels ou pr t s par la biblioth que Mais quid du t l phone portable Dans les biblioth ques les plus r centes il n est par rare de voir un pictogramme signal tique repr sen tant un t l phone barr c t d autres interdictions Loin de vouloir jeter l anath me sur l interdiction des t l phones portables dans nos biblioth ques publiques et uni versitaires souvent justifi e par l application d un r glement int rieur visant le respect de chacun et l imposition du silence nous souhaiterions esquisser des solutions pour int grer cet objet sous certaines conditions au sein de nos institutions afin d ajuster les pratiques de nos usagers nos missions R TICENCES ET R SISTANCES Si comparaison n est pas raison nous voudrions rappe ler que de nombreuses BM ou BU taient et sont encore parfois r ticentes l usage de la messagerie personnelle sur les postes publics Nous pouvions entendre que les biblioth ques n taient pas des caf s Internet et qu il tait Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPL CE CT LE TT E aah FORME A BU hi LT QU Ci pe SILENCE Tone DE CALME ZONE B Tarn AE E Goana A BAERE MI E Tuia A AUA o TE TRAVAL ONCE MTEROITES g Com E Taie rss parea TON ih e A Ea aa a Mane main y
126. ai de Walter Benjamin En d ballant ma biblioth que donne un peu le ton de ce genre de geste En ces moments je d ballais des biblioth ques diff rentes dont certains livres remontaient mon adolescence mon enfance aussi Il y a des livres que je poss de depuis l ge de 4 ou 5 ans Je n allais pas me coucher je restais jusqu 2 heures du matin je me levais 6 heures j oubliais de manger j tais ici dans un monde part pendant trois mois J ai fini de ranger la biblio th que le jour du retour de Craig J avais de la musique et j tais en train d cou ter Wagner J ai pr par la premi re par tie de Tannh user et j ai d clench la musique au moment o Craig entrait Il a t compl tement bloui C tait d j une impression forte de voir la biblio th que vide mais de voir tous les livres en place avec en plus la musique fas tueuse c tait absolument merveilleux La nuit o j ai fini de ranger les livres j ai dormi dans la biblioth que par terre Je sentais qu il tait n cessaire que je m approprie l endroit Craig dit que c est comme un chien qui pisse dans les coins C tait une conclusion et c tait un d but J ai senti que dor na vant j allais travailler d une autre fa on Bonnes feuilles B Commencer une vie nouvelle Commencer une autre fa on d crire et de lire Avec un autre rythme avec beaucoup moins d angoisse
127. aire avant la seconde guerre mon diale Pourtant la biblioth que com prend pr s de 500 ouvrages anciens Mais ils semblent provenir pour l es sentiel de la donation d Octave Gallice amateur de chevaux du XIX s Une autre grande institution m dicale militaire le service de sant des Arm es Val de Gr ce fait exception ce mys t re des origines Sa biblioth que a en effet t express ment cr e par lor donnance royale du 4 08 17725 et n a connu fait remarquable aucune vicissi tude majeure depuis ce temps La R volution v nement fondateur Si l origine conjecturale des biblioth ques militaires fran aises constitue la pre mi re caract ristique de leur histoire leur soudain et massif enrichissement lors de la R volution appara t comme l v ne ment commun au caract re quasi fonda teur la naissance de l cole polytech nique en 1794 le premier biblioth caire le physicien Pierre Jacotot en organisa ainsi les collections partir d ouvrages de math matiques et de physique En 1797 le trait de Tolentino officialisa la confiscation de tr sors artistiques dans le patrimoine du Vatican L ing nieur mili taire Gaspard Monge pr leva au b n fice de la biblioth que de l cole environ 200 ouvrages d art et d architecture notam ment le trait de Vitruve dit Venise 1510 et reli en marocain vert aux armes de Thomas Mahieu secr taire de Catherine de M
128. ambre Rouge est un espace o le public est invit passer du temps occuper l espace dans un lieu non sp cifique adap Three est une tag re objet autour de laquelle on circule table dans son usage un vide tout simplement Sa silhouette transparente voque le tronc d un arbre dans lequel sont rang s les livres La mati re de l tag re ou un espace non programm et par cons quent dispara t mais la silhouette de l tag re est signifi e par appropriable les livres qui occupent les alv oles La Chambre Rouge ou le projet de la cellule de lecture bas Reading Pod sont des lieux libres adaptables plu janni LE sieurs configurations postures Ils sont en rupture avec la salle de lecture classique La Chambre Rouge repr sente la premi re tape d une id e r ellement r volutionnaire selon laquelle Chambre rouge est la fois un banc public a un espace de lecture pour tr s petits qui peuvent nos espaces informatifs ducationnels du futur se Lover dans Les alv oles tr s grands dans les grandes alv oles pour solitaires ou pour des seront comme des nuages d informations expo groupes de 3 4 personnes selon les configurations nentielles en constant changement modifi s par l utilisateur et par le cr ateur en temps r el Nous L installation Futur Appart repr sente un espace lors transformons l espace d apr s les changes d i
129. and au ch teau de Combourg me d lectant bien avant qu on me les propose au lyc e des phrases malice du g nial Michel de Montaigne Madame de S vign fut aussi mon grand flirt et Mademoiselle de Scud ry dont la Carte de Tendre me ravit toujours Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EP PC ER TO ICE TT 2 2 Michel Chaillou parmi ses livres Encore aujourd hui dans une biblioth que je cherche tou jours l tag re d fendue pas ce qu il est convenu d appeler son enfer mais plut t ses paradis les volumes qui loquet ferm respirent la confidence et le secret Comment crire le secret sans le d voiler mon ambition actuelle la Biblioth que nationale alors essentiellement rue de Richelieu Dieu seul sait le nombre de journ es pass es lire ainsi au hasard le hasard mon grand ma tre au fichier mati res pour chapper aux modes qui voient les lecteurs toujours se rassembler autour des m mes ouvrages cherchant au contraire celui d daign depuis des lustres un ensemble de phrases encore lues par personne comme la fois o retenu par un titre que je jugeais alors myst rieux L Heure de la nuit close j al lais innocemment ouvrir un trait de math matiques du dix neuvi me si cle enfi vr d inconnues mais pas de la nature de celles que j esp rais alors rencontrer car c tait l poque o j crivais Le R ve de
130. anis es par le groupe r gional de l ABF Poitou Charentes Limousin ou le Service du livre et des biblioth ques du CCE SNCF C est aussi l initiative du GT que le bureau national a pris la d cision d adresser une lettre le 10 mars 2008 aux secr taires de comit s d entreprise afin que les d parts la retraite des militants b n voles soient compens s par des emplois professionnels Le groupe va continuer les trois prochaines ann es Actualites de ABF B ce travail de recherche et de sensibilisation pour rendre visible le sens des m diath ques de comit s d entreprise qui contribuent d une mani re originale participer de la valorisation de l indice d panouissement humain E LE DE FRANCE 11 02 2 journ e du cycle sur Biblioth ques et partenariats initi e en octobre 2009 Les partenariats toutes les tapes de la cha ne du livre de la constitution des fonds jusqu la sensibilisation des publics sp cifiques Au programme connaissance du territoire constitution des collections mise en place et valorisation des services Rens et inscr Oph lie Ramonatxo 06 70 84 00 07 Gabriel Lacroix gabriel lacroix3 orange fr Pr cisions sur www abf asso fr E MIDI PYR N ES 18 01 suite l AG du matin de 14 18h conf rence et table ronde autour du livre de Martine Poulain Livres pill s lectures surveill es Les biblioth ques fran
131. ann es le Groupe de travail a continu r fl chir sur le sens moderne des biblioth ques m diath ques sur le lieu de travail dans un temps o le r seau institutionnel de la lecture publique s est puissamment d velopp et o les comit s d entreprise glissaient vers des formes de consommation de loisirs parfois loign es des missions sociales et culturelles de l institution L objectif arr t lors du Salon du livre de Paris 2007 de r aliser un document qui dirait le sens profond et moderne de la m diath que de CE est concr tis avec la publication en octobre 2009 d une plaquette au format PDF Les m diath ques de comit s d entreprise aujourd hui accompagn e d une pr sentation de la Charte pour le d veloppement de la lecture en entreprise le texte fondamental sur le sujet Ce travail se d cline en dix chapitres substantiels non ant une r alit une identit un partenariat un avenir un patrimoine une n cessit une ambition une libert un plaisir un droit qui font des biblioth ques m diath ques sur le lieu de travail un espace essentiel de la citoyennet et de la d mocratie et une singularit dans le r seau g n ral de la lecture publique Le groupe de travail a r pondu aussi aux demandes des professionnels souhaitant des articles pour les revues comme le BBF par exemple ou des interventions lors de journ es d tudes comme celles org
132. ans la d cision par quoi je l ins re dans un contenu publi ou pas Je ne crois pas qu elle divise pour autant l criture m me La question du corps d une part la question de la relation l autre d autre part la question de l autobiographie aussi nous traversent en perma nence La phrase de Roland Barthes on crit toujours avec de soi d finit bien ce point de non partage Pouvons nous dans une qu te d criture r guli re qu on souhaite aussi radicale qu on puisse la mener ou l accepter nous dispenser de lever ces trappes toujours violentes pas ma trisables Qui le tente s carte de la voix vive de la litt ra ture C est un travail int rieur qui n a pas pour autant de trace dans l criture qu on tient Des pans entiers de notre plus haute litt rature Bossuet Racine ou Saint Simon d ploient des uvres radicales et radicalement litt rature sans jamais de r f rence ce que d signe l intime On regarde un point fixe dans la nuit Les fant mes vien nent par le dos Les morts nous d shabillent et nous exhibent C est dans ce point le plus d muni de soi m me comme on se voit dans le r ve d form infirme comme embryonnaire ou le contraire rid la fin qu on conquiert ce point provisoire o la langue a passage Elle emporte Elle charrie forc ment ici des bribes arrach es aux rives l o soi m me on les a affaiblies On sait reconna tre dan
133. ar les pouvoirs publics italiens Nous voquerons trois leitmotiv des biblioth ques de mus es et les acti vit s de deux instituts remarquables avant de pr senter des ressources documentaires sp cialis es que les adh rents du groupe Art gagneraient Utiliser gt Des biblioth ques de mus es r seauter valoriser les fonds largir les publics La session d ouverture a t men e avec brio par Claudio Di Benedetto directeur de la biblioth que du mus e des Offices qui a pr sent la longue histoire de l institution et r sum les caract ristiques de la majorit de ces biblioth ques une politique d acquisition tablie en fonction des 1 Terme utilis dans les biblioth ques du Qu bec collections du mus e et des besoins documentaires des personnels scien tifiques un attachement tr s fort des usagers internes leur outil de travail ceux ci estimant que les r gles d acc s au pr t et aux fonds doivent leur tre sp cifiques enfin un D partement du mus e qui doit d fendre sa place au sein de l insti tution puisqu il est consid r comme un centre de co ts par la direction la diff rence des services d expositions qui g n rent des ressources propres Au mus e du Prado le transfert de la biblioth que dans un nouveau site en 2008 a marqu une tape importante de la modernisation des biblioth ques sp cialis es espagnoles Ce mus e national cr en 181
134. as compris apr s pas sur le moment Sur le moment je comprenais qu El lin ne me traitait pas comme les autres adultes me traitaient Jamais elle ne me parlait avec des petits mots d enfant Jamais Elle me parlait d une fa on qui me plaisait beaucoup plus que lorsque c tait un membre ou un ami de la famille Elle tait une femme sans chair tout os avec une peau tann e des cheveux gris et cr pus sa voix tait presque sans modulations Elle attachait peu d importance ses toilettes elle por tait des robes simples de couleur ocre ou brune ses chaussures taient de celles que les Anglais appellent rai sonnables Tr s vite j ai compris que cela me don nait certaines pr rogatives comme par exemple trouver normal que je m int resse aux livres Quand je le voulais Ellin m emmenait la librairie et je pouvais acheter les livres de mon choix Jamais elle ne m a dit Ce livre est un livre pour adulte Tr s souvent des amis me deman dent comment j ai v cu cette enfance si bizarre sans mes parents Eh bien j tais heureux comme tout La personne qui s occupait de moi qui m aimait qui m int ressait que je n avais pas parta ger C tait Ellin J tais l enfant unique d une femme qui pouvait se d vouer moi 24 heures sur 24 Ellin me donnait des cours le matin math matiques g o graphie histoire litt rature Ellin s occupait
135. as moins de dix sept f es qui se sont pench es sur le berceau du jardin d enfants de l dition Universitaires formateurs journalistes diteurs critiques conservateurs de la BnF et piliers du CNLJ JPL tous les grands noms associ s la litt rature enfantine tant au g n rique leur num ration devient superflue Il faut en revanche souligner l habile d coupage de ce volume imposant En ins rant la chronologie dans une approche th matique les focales varient la vie circule L alternance classique entre articles introductifs et notices des 250 pi ces expos es le rep rage efficace de ces derni res ce qu il faut d encadr s et de sous chapitres conf rent une remarquable souplesse l ouvrage qui de ce fait peut se lire agr ablement dans la continuit ou tre consult dans le d sordre par petites tranches L criture enfin vise avec succ s un public tr s large l chafaudage scientifique a t retir reste l essentiel qui bien pes tient en des mots simples et un discours ais Entrons Apr s un rapide parcours historique fournissant une vue d ensemble cette production foisonnante Corinne Gibello Bernette est envisag e sous trois perspectives le public en parcourant la pyramide des ges le document et son volution les usages et leurs enjeux Du b b l enfant lecteur la d couverte du livre balaye la typologie de la production livres pour b b s
136. ath que lieu de vie est une r alit famili re tous Mais un soup on s insinue n y manquerait il pas du manque c est dire du d sir dans ces espaces bien organis s hi rar chis s nettoy s clair s tiquet s trop bien empaquet s peut tre Un besoin de d r glement se fait sentir Vaincre une routine en quelque sorte Un antidote passager existe la Bip ou Brigade d intervention po tique qui d ploie ses 80 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EU CET CT LICE TT 3 fastes sonores et gestuels du sol au plafond Elle se compose de trois activistes tous terrains Thierry Madiot la trompe norm ment Alfred Spirli dresseur de mouches et Li Ping Ting corps musique comme son nom l indique Le badaud y perd son latin jusque dans la salle des usuels et le bambin rigole jusqu l hyperbole les grincheux jouent des coudes et s esquivent tout piteux Le d rangement aura pour d autres valeur de d placement et de rencontre avec eux m mes l art leurs voisins le rire motion la vie quoi Retour sur une folle journ e la m diath que Blaise Cendrars de Conflans Sainte Honorine en compagnie de Thierry Madiot tromboniste Jean Pierre BRUEY UNE LECTURE DIFF RENTE DU MONDE e Intervenir directement dans les espaces d une m diath que n est ce pas d stabilisant Thierry Madiot C est certain tout le monde est plus expos
137. atin Paris deux pas des biblioth ques Sainte Genevi ve Cujas et de la Sorbonne une nouvelle biblioth que a ouvert ses portes en mars 2009 apr s une dizaine d ann es de pr paration et une r flexion sur la mise en espace des services et des lieux de vie 108 De haut en bas le kiosque le r fectoire et l automate RFID La Biblioth que interuniversitaire Sainte Barbe propose 130 000 livres et 300 p riodiques quip s en RFID empruntables et en libre acc s Elle est destin e principalement aux tudiants des cycles L et M en Lettres et langues droit sciences politiques co gestion sciences humaines et sociales et arts 1 Les universit s Paris 1 Panth on Sorbonne Paris 2 Panth on Assas Sorbonne Nouvelle Paris 3 et Paris Sorbonne Paris 4 sont les quatre universit s co contractantes de la biblioth que Sainte Barbe La biblioth que est rattach e administrativement l universit Sorbonne Nouvelle Paris 3 l organisation des espaces int rieurs a tenu compte de la classification aux monuments historiques de certaines parties du b timent notamment ses volumes Les espaces ont t pens s selon trois facteurs les besoins et pra tiques des usagers la conservation des volumes des salles et les diff rences de niveau entre les tages des ailes de 1880 et de celle centrale de 1936 Les choix se sont moins fond s sur une tude des besoins des usagers proprement dits que sur
138. ations priv es d une message rie que de l information documentaire comme le d montre l existence de multiples applications smartphones pour une consultation ais e de plateformes de revues lectroniques 2 Cf Ellyssa Kroski Text message reference Is it effective Library Journal 15 10 2009 en ligne wwwr libraryjournal com article CA6701869 html nid 2 673 amp source title amp rid 1105906703 un og Cl lt D w N p D 2 D v Le QO QU N et d archives ouvertes ou les achats d applications universi taires sur iTunes Apple store comme les applications d ima gerie anatomique de la University of Utah Enfin les canaux de communication intimes comme le microblogging ou les r seaux sociaux m langent le partage de communications confidentielles et d information T moins par exemple le suivi de p riodiques sur Twitter les applications Facebook pour les recherches dans les catalogues du Sudoc des BU de Leeds Liverpool et de la TKK d Helsinki ou encore le FanClub Facebook de WorldCat sans oublier les multiples mashups aussi bien personnels qu institutionnels qui sont des pages web personnalis es rassemblant plusieurs sources d informa tion et applications en provenance d autres sites comme par exemple le Netvibes de Jubil le portail documentaire de la BU Pierre et Marie Curie BUPMC 3 Le probl me pos par l objet t l phone tourne donc autour de quelques usage
139. au sein des biblioth ques Elle r unit des professionnels de biblioth ques publiques universitaires et sp cialis es l AVH Elle a publi Handicap et Biblioth que dans la collection M diath mes premi re version en 2007 et qui a t actualis et enrichi cette ann e pour prendre en compte l actualit juridique li e au handicap la parution des d crets d application de la loi Dadvsi et la mise en place des diagnostics d accessibilit li s la loi de 2005 Cet ouvrage d crit le contexte juridique et institutionnel actuel et fait le point sur les collections les services les animations que l on peut proposer aux personnes handicap es en biblioth que Par ailleurs nous organisons des ateliers ou des rencontres th matiques au moment du Salon du livre de Paris ou du congr s de l ABF autour de sujets cibl s ou d actualit Animation et Handicap vers une mixit des publics Salon du livre 2008 Construire une biblioth que accessible l impact de la loi du 11 f vrier 2005 Congr s ABF 2009 La commission est enfin toujours ouverte tout adh rent souhaitant participer une r flexion et une mise en commun des diff rentes initiatives relatives la probl matique du handicap dans les biblioth ques Contact marienoelle andissac wanadoo fr E GROUPE DE TRAVAIL BIBLIOTH QUES M DIATH QUES DE COMIT S D ENTREPRISE Pendant ces trois
140. au regard et au contr le leurs pratiques recherchant par cons quent non pas la tranquillit comme les autres mais l isolement et la s paration Le 4 tage s l ve dans la noblesse culturelle et dans l abstraction pour regrouper les disciplines du livre et de l es prit De fait se trouvent ici les quartiers de la philosophie et psychologie Nord Ouest des arts Nord Est ainsi qu un vaste espace couvrant l ensemble de l aile Sud consacr la linguistique et surtout aux litt ratures fran aise et trang res La vid oth que au milieu de l aile Sud pourrait faire figure d intruse dans cette empyr e bibliol tre mais sa pr sence ici n est pas incongrue un puissant effet de contr le social jouant pour la pr server d un usage trop r cr atif Une tudiante en mobilit internationale Francesca 25 ans L3 d Histoire contemporaine en change Erasmus Rome fid le de l un des postes informatiques box du 2 Sud devant l entr e de la salle des th ses a un usage privatif des services informatis s de la BU qu elle utilise avec une amie Elle passe sans cesse entre Wikip dia pour son dossier d histoire et une recherche de locations d t Venise un vol Toulouse Venise pour son amie Elle ne fait aucune s paration entre temps studieux et temps pratique dans ses s jours r gu liers et prolong s 3 4h devant un poste informatique Elle travaille sur cran avec une cl USB
141. aut parleur et l auditeur diminue et rien qui puisse affecter les sons ne s immisce L auditeur est au centre du spectre sonore et la puissance du son est diminu e Nous avons d velopp ce type de haut parleur de grande dimension le Sonic chair L id e du Sonic chair est n e d un contrat pour un mobilier de lounge que les jeunes pourraient utiliser pour couter de la musique dans un environnement par ailleurs silencieux par exemple une filiale pour jeunes d une banque Et bien entendu le produit se devait de para tre P Savouret attrayant L antinomie ne pouvait pas tre plus grande musicale Les designers Holger Fritzlar et Michael Kientzler ont cr sur ordinateur les formes de si ge les plus diverses Une demi sph re semblait la plus adapt e au monde sonore ferm souhait Mais l aussi le fond r fl chissait le son Alors on d cida simplement de le couper il resta un cercle Un filet pour appuyer le dos le transforma en si ge Le jour suivant on testa le fait de visser deux haut parleurs de PC sur un cercle de bois Le son tait tonnant on se serait cru assis dans un casque audio Peu peu les designers ont perfectionn le syst me sonore et affin la reproduction Les deux haut parleurs de PC sont devenus des baffles de grand volume 3 voies et le filet dans le dos s est transform en une membrane sonore Cette membrane renforce les basses fr quenc
142. avais besoin d un ordinateur qui ait le clavier en arabe et j avais demand et la personne m avait dit que a n existe pas ici Moi c tait juste parce que l o je travaille enfin l association nous avons des b n ficiaires qui ne parlent pas le fran ais donc il faut faire des affiches utilisant l arabe par exemple Le petit capital culturel l gitime de Mouss lui a permis d entrer en contact avec des membres du personnel proba blement plus spontan ment que la plupart des habitants du quartier qui viennent la BU Toutefois cette interaction est rest e isol e et Mouss est devenu typiquement un usager marginal tirant discr tement presque subrepticement un maigre profit de la pr sence du campus et de ses quipements au c ur d un quartier tr s d favoris Le trait sociologique marquant de ces portraits est la conscience d importer des pratiques in dites voire illicites ou d viantes et le sentiment de ne pas remplir tous les cri t res lettr s requis implicitement par cet univers savant la BU malgr les TIC met en sc ne plut t un patrimoine litt raire que des outils de diffusion et de circulation de contenus DOSSIER Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les usagers de votre BU sans jamais oser le leur demander 37 DOSSIER certes ce sont des formes cr atives de transition d ouverture de dialogue entre savoirs tablis et savoirs diffus qui sont ici l
143. avant pour des billets de r flexion plus personnels Outil de veille ou de publication FB est aussi un lieu de m moire individuel car vous conservez toute votre activit C est d ailleurs un des reproches fait FB comment nos donn es sont elles conserv es comment sont elles utili s es R cemment FB a voulu changer les conditions g n rales d utilisation CGU En r sum il devenait propri taire de tout ce que vous publiez sur votre mur comme les photos de la f te d anniversaire de votre petit der nier Sous la pression FB a recul D autres sites Amazon Fnac utilisent galement nos comportements sur les r seaux La fonction ceux qui ont achet ceci ont achet cela en est la preuve C est la contrepartie pour utiliser ces services de mani re gratuite Mais restons vigilants 8 Cf notre pr c dent billet par Sophie Corni re Biblioth que s n 45 pp 75 76 Enfin l aspect relationnel est certai nement une des raisons du succ s de cet outil Une fonction de tchat cf ill est incorpor e la mani re d un MSN active ou non active Communiquer avec un artiste devient tr s facile certains se pr tent simplement au jeu C est une volution du rapport artiste fan Un fan moins adulateur en quelque sorte Les fonctions neuronales y gagnent Pour un biblioth caire c est parfois un moyen plus rapide que les attach s de presse pour atteindre le futur c
144. avec certaines biblioth ques municipales qui accueillent un ensemble s lectionn et r guli rement renouvel de textes pouvant tre emprunt s les Pr te m moire Ils existent e Amb rieu M diath que municipale La Grenette e Paris Biblioth que Mouffetard 01 43 37 96 54 e Paris Biblioth que Beaugrenelle 01 45 77 63 40 e Villeurbanne Maison du livre de l image et du son 04 78 68 04 04 Pour installer un Pr te m moire contacter l APA 64 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EP PC ET TO ICE TT DOSSIER COMMENT UNE BIBLIOTH CAIRE DEVIENT DITRICE DE L INTIME MARTINE L VY Dipl m e en 1976 de l cole de biblioth caires documentalistes EBD de l Institut catholique de Paris je suis aujourd hui responsable administrative de cette cole et ditrice Les mots cl s de ce cheminement personnel pourraient tre litt ra ture et humains J ai travaill dans des biblioth ques celle d un centre culturel tranger Paris puis dans une biblioth que juridique Catalogage recherches bibliographiques accueil du public tude pour la mise en place d un fichier informatique voici quelques unes des t ches qui m incombaient Le d c s de mon p re a fourni le d clic En publiant pour ses proches deux courts r cits autobiographiques j ai d couvert le plaisir de l dition et celui de donner lire Lisant surtout des a
145. biblioth caires que nous for mions Nous vous invitons d couvrir une partie de leur splendeur en vous connectant aux sites internet de la Marucelliana la Riccardiana et la Laurenziana Pour les adh rents du groupe Art de l ABF l association entend donner une large audience ces changes d exp riences en les poursui vant par un voyage d tudes Florence et surtout Rome en 2010 C cile ARNAUD Service des biblioth ques des archives et de la documenta tion g n rale SBADOG Direction des Mus es de France Reportages B Viabilit environnementale et biblioth ques Un nouveau groupe d int r t sp cialis de l Ifla En 2008 au 74 congr s de l Ifla Qu bec une vingtaine de biblioth caires rassembl s autour des th matiques du changement climatique du d veloppement durable et de leurs implications dans le monde des biblioth ques constatent qu une structure d di e ces probl matiques y fait d faut Ils votent sa cr ation le groupe Viabilit environnementale et biblioth ques est n gt Qui sommes nous Consid rant que le r le de l humanit dans le changement climatique et la notion de d veloppement durable sont au c ur de la soci t et par cons quent au c ur des biblioth ques Viabilit environnementale et biblio th ques se donne pour mission de d fendre et promouvoir le d velop pement durable au sein des biblio th qu
146. blog mon boulot mon nombril1 est cet gard significatif H las au del du titre il est peu question de nombril dans l article Le c t interactif du blog encourage cette tendance les blogs de biblioth caires sont consult s par des petits groupes de personnes et les dialogues qui s y nouent incitent des formes de connivence t Les possibili t s d illustration l image fixe surtout mais aussi la vid o y contribuent galement un texte s rieux peut tre illustr par une image d cal e c est fr quent sur le blog de Dominique Lahary Si les blogs qui se contentent de prodiguer conseils de lecture et photos de vacances sont l g rement fastidieux le voyage de l internaute l am ne parfois sur des terrains dr les mouvants voire un peu subversifs QUI PARLE LE NOM L ANONYMAT LE PSEUDONYME Les cas de figure sont tr s divers et repr sentatifs du caract re plus ou moins personnel des propos tenus grosso modo plus le blog est strictement professionnel plus son auteur s y pr sente visage d couvert Ce terme est d ailleurs impropre les portraits photographiques sont rarissimes22 mais il arrive 7 Par ex sur Le dindon travesti http dindontravesti wordpress com 2009 01 25 breve n Xc2 bo2 8 La regrett e revue nterlignes 1987 1992 pr figurait cependant le ton de certains blogs 9 Cf supra Delhaye et Morin p 56 10 Daniel Bourrion BBF 2009 4 11 Par e
147. blogueurs racontent le monde tout autant qu ils se racontent Certains blogs ont plut t une dominante extime carnets de notes journaux profession nels carnets d admirations r flexions sur la soci t ou la politique r cits de voyages etc mergent ainsi de nouvelles formes d criture personnelle contraire le x Sons Sum CEE m ment ce qu imaginent ceux qui ne les lisent pas l criture des blogs est souvent tr s litt raire mais aussi empreinte de vivacit de r activit Les crivains d ailleurs s approprient galement la forme du blog pour en faire qui un journal intime qui un carnet de bord qui un brouillon d criture Internet transforme ainsi peu peu la litt rature contemporaine fait bouger les fron ti res entre les crits d sign s comme litt raires ou pas et conduit l invention de nouvelles formes plus courtes frag mentaires collaboratives o s invitent l image et le multim dia Ces blogs ou sites d crivains sont de fait les avatars num riques des avant textes et les archives que les biblio th ques conservaient jusqu alors sous la forme de manus crits de lettres ou d archives personnelles ces mat riaux se trouvent d sormais expos s en temps r el en ligne et il convient de veiller d s maintenant leur pr servation pour les g n rations futures L OC AN DU MOI Dans le domaine minemment fragile et instable des journaux
148. cation des enfants Ces changes permettent d avoir une MARIELLE DE MIRIBEL DOSSIER L intimit l espace et le temps 33 DOSSIER vie sociale et de rep rer les personnes avec qui on se sent en affinit avec qui l on souhaite approfondir la relation e L activit chacun investit son nergie en vue de l at teinte d un but commun on travaille ensemble Dans le temps professionnel activit souvent salari e on pourrait croire que chacun devrait consacrer 100 de son temps de travail l ac tivit Or il n en est rien L homme est un animal social qui intensifie son efficacit dans la relation et l change avec les autres et cette relation doit passer par les diff rents stades de la structuration du temps pour pouvoir tre harmo nieuse et se d velopper dans la confiance Sans cette mont e en puissance progressive le risque est grand de tomber dans les jeux psychologiques e Les jeux psychologiques ils sont les cueils des rela tions ou d une ambiance mal g r e Chacun s chauffe et s investit motionnellement dans un d bat qui se termine de fa on n gative pour tous on discute on discute parfois m me le ton monte et les rumeurs et bruits de couloir s in tensifient Chacun se m le la bataille et tente de persuader les autres la fin apr s un retournement des r les chacun se sent mal compris bless ou humili des degr s divers Le probl me
149. centes avaliser l op ration v cue par certains dont Jean No l Jeanneney alors pr sident de la BnF comme la captation d un h ritage public par un op rateur priv cf supra Point de tels d bats au sein des grandes biblioth ques anglo saxonnes am ri caines ou britanniques qui n h sitent pas signer rapidement avec Google En France la BM de Lyon fut la premi re signer avec Google en juillet 2008 pour un projet de num risation de masse Google prend en charge ses frais l ensemble des op rations de num risation et accepte le contr le scienti fique des biblioth caires en charge des fonds mis sa disposition le temps de l op ration Google alimente sa biblio th que num rique avec un exemplaire de chaque ouvrage num ris et remet un autre exemplaire la biblioth que propri taire des ouvrages dont elle 8 http books google fr books peut disposer sa guise L op ration de num risation ne co te donc rien aux pouvoirs publics tout en leur per mettant de r aliser un projet d ampleur valorisant patrimoine et territoire Mais Google n est pas philanthrope pour autant ces op rations sont finan c es par la publicit et leurs d riv s dont vit cet op rateur Plus la biblio th que de Google est consult e plus les annonceurs publicitaires souhaitent tre pr sents Google tudie galement la loupe le profil des internautes utili sant les services qu il
150. cependant la cr ation de p rio diques imprim s suite leur succ s Internet On peut ainsi d sormais trouver en kiosque des versions imprim es de Vendredi o de Bakchich info 7 Mais revenons aux lecteurs et aux livres Le souhait de ceux ci est d sormais de disposer d un acc s nomade aux docu ments num riques L ordinateur m me mini reste encombrant Son acc s nomade Internet est par ailleurs conditionn au fournisseur d acc s certains proposent leurs abonn s l acc s des hot spots bornes d ac c s Internet et ou aux acc s Wi Fi18 gratuits propos s par des op rateurs publics ou priv s voire des abonne ments sp cifiques un r seau 3G 19 Deux outils semblent bien mieux adap t s Le t l phone portable devenu de plus en plus souvent un PDA 8 t l phone intelligent permettant d acc der de multiples fonctions et souvent g r par un syst me d exploitation adapt et dont l iPhone d Apple sym bolise le renouveau et les lecteurs de 16 Hebdomadaire virtuel Vendredi http vendredi info 17 Site d information Bakchich info www bakchich info 18 Personal Digital Assistant http fr wikipedia org wiki Assistant_personnel R flexions F La ere ii livres num riques galement appel s e books qui avec l invention de l encre lectronique semblent conna tre une seconde jeunesse et un v ritable d collage des ventes
151. che oreille sur les salons et les march s sur le contact direct entre le fabricant et l amateur sur l image du travail bien fait e Parlez nous de vos pro jets Il y a ceux qui concer nent Jean Paulhan votre grand p re dont la corres pondance est en grande partie d couvrir je crois Mais qu y a t il d autre en gestation Dans l avenir j aimerais publier des notes sur Paris de Henri Calet la suite du monumental et unique journal de Mireille Havet le journal de Jacques Lemarchand des lettres Jean Paulhan crites par Jean Richard Bloch Georges Navel Bernard Groethuysen etc Mais je n aime pas voquer des projets pour lesquels je ne peux pas fixer encore une ch ance C est comme une sorte de superstition Prochaine parution Mireille Havet Journal 1927 1929 mars 2010 Aller au devant rompre ne rien admettre d truire et reje ter tout ce qui m me de tr s loin menace une seconde l ind pendance voici mes lois Ce n est pas une poli Photo Choumoff Coll particuli re Mireille Havet en 1917 tique de la conciliation c est exactement une r volte Je ne mangerai pas de votre pain Je serai abracadabrante jusqu au bout Carte postale de Mireille Havet 1917 e Hors les livres que vous publiez quelle est votre derni re d couverte reli e la litt rature de l intime Je pense aux m moires de Claude Lanzmann Le Li vre
152. chel Doneda sax soprano et Fr d ric Blondy piano pr par rassemblait une centaine d auditeurs curieux et heureux Le 28 11 ce fut le duo Jacques Di Donato clarinette et Bruno Maurice accord on venir en 2010 e 29 01 trio Das Kapital avec Hasse Poulsen guitare Edward Perraud batterie Daniel Erdmann saxophones 2 Cf Philippe Levreaud Allez voir ailleurs si on y est Conflans sur orbite Biblioth que s n 26 27 pp 86 88 JEAN PIERRE BRUEY et THIERRY MADIOT Quand la m diath que fait bip DOSSIER 83 MILIE DAUPHIN M diath que Yves Coppens Signy l Abbavye 08 Une m diath que outi Donner droit l intimit d u lie n CO C i al des usagers dans la biblioth que c est aussi pouvoir les L exem ple de Signy l Abbaye couter leur r pondre les aider dans toutes les dimensions de leur existence Au del du pr t de livres LF m diath que centre social Yves Coppens structure hybride de la commune rurale de Signy l Abbaye 1365 hab est issue d une r flexion men e en 2001 par les lus locaux qui souhai taient doter leur village d un lieu alliant culturel et social En 2005 dans une volont d ouverture le projet soutenu par de nombreux partenaires Drac CNL Caf des Ardennes conseil g n ral et BDP est pr sent aux acteurs de la vie locale de la commune et du canton afin de conna tre leurs souhaits et le
153. cidentale repose largement sur une m taphy l image en mouvement la tridimen sique qui oppose l me et le corps et d nonce de multiples sionalit l hologramme et celui ci traditionnelles de fa ons la tromperie des sens pour privil gier la voie de l esprit dans la recherche de la connaissance Notre soci t marchande a d une certaine fa on ent rin cette attitude op rant par la s duction la voie la plus rapide pour convaincre elle s adresse donc d abord aux sens Les publicitaires flattent l il et l oreille les camelots le go t et le toucher il n est pas jusqu au boulanger quitente d attirer le chaland par la diffusion sur le trottoir d une fallacieuse odeur de pain chaud qui ne doit rien au fournil et tout la cornue Chacun des sens traduisant un aspect diff rent de la r a lit il tait tentant de jeter des ponts entre eux Ce fut l art cultiv de la saisie des correspondances le d veloppement de facult s synesth siques techniques du corps disciplines de l me asc se de la pens e on fit cet effet assaut de tous les stratag mes manquait encore ce qui pouvait les rapporter les uns aux autres selon des voies plus objectives satisfaisant au mieux les calculs de la raison La r solution de l ensemble des sensations en donn es num riques permet enfin de jeter des passerelles alliant la souplesse de la liane la solidit du car bone Mieux l analyse permettant la synth s
154. cis En plus vos satan s coll gues continuent de vous emb ter cette fois comme clients Amour Pas le temps vous n tes plus fonctionnaire horaires fixes Ou alors sortez avec un comptable la librairie en a besoin Sant Des vacances Avec les retours r exp dier les com mandes fournir le bilan r diger les pr ts r gler le magasin ranger Sans parler de la demande de label LIR au minist re la segmentation strat gique des orientations et des objectifs Sachant que l efficience ne pourra tre obtenue que gr ce une priorisation des actions lors de s ances de reporting arriverez vous formuler le processus d alimentation des tableaux de production de donn es Vierge 23 08 22 09 Travail La conduite de projet manag rial de la ville a mis en vidence la n cessit intrins que d un guide de structuration de A Amour Indicateur non inclus dans le dispositif de pilotage du service Sant Tout arr t maladie impossible suite augmentation excessive de l absent isme l an pass La direction g n rale vous injecte des amph tamines pour que vous veniez bout des objectifs d quipe Apr s rendu du dossier d valuation qui sera soumis au jugement de coh rence vous serez bon pour l h pital psychiatrique 127 128 Balance 23 09 22 10 Travail Comme chaque ann e la rentr e lit t raire 2010 vous d primera par son manque d inspi
155. contestable de l histoire des livres publics Le plus souvent ces petits bouts de papier premi re vue insignifiants atterrissent dans la poubelle la plus proche sans m me un regard Quelquefois ils b n ficient Extrait d une truffe Carte avec une rose crite l encre noire Que cette rose d licate qui vous ressemble vous dise toute mon affection profonde et mon estime la plus haute Sant meilleure paix surtout vous soit accord es Vous tes la fleur sensitive pouss e sur la rocaille trop dure votre nature d licate mais votre intelligence votre culture vous aideront clairer la brume ambiante d un traitement de faveur de la part du biblioth caire s il s agit d une jolie carte postale ou d une photographie La truffe est alors expos e pingl e au mur dans l attente hypoth tique du retour de son propri taire Encore faut il que ce dernier la reconnaisse et ose la r clamer Car on trouve au verso de certaines cartes postales des pans entiers de vies d voil s du r cit insolite des derni res vacances aux petits mots doux et autres surnoms familiers Il arrive aussi que le biblioth caire c est mon cas choi sisse de conserver pr cieusement dans des bo tes tout ce que les livres veulent bien d verser J ai recueilli depuis des ann es ce trop plein d images et de mots devenu semaine apr s semaine une source in puisable d tonnements Mon regard a trou
156. ctivement travaill pendant plus de dix ann es chez d autres diteurs o j ai appris le m tier sur le tas bizarrement mal gr un grand p re Jean Paulhan qui tait encore tr s impliqu dans le milieu litt raire et ditorial pen dant mon enfance dans les ann es 1960 je n avais aucune id e des diff rentes Jean Paulhan en 1938 tapes de constitution et de fabrication d un livre J ai donc travaill pour Ramsay o j ai cr la col lection Pour m moire sp cialis e dans les crits autobiographiques puis chez Seghers o j avais transport cette collection et en avais cr une autre de correspondances litt raires Missives Puis chez Verdier Enfin com prenant que j aimais plus que tout travailler seule et ne d pendre que de moi je me suis d cid e sauter le pas e Vous parlez de ma propre fabrique de livres Comment travaillez vous J ai fond une entreprise individuelle dont je ne suis m me pas salari e et dans laquelle je travaille seule Pour gagner ma vie je suis Salari e mi temps re Epia Lili VIMEC1 o je m occupe de l inventaire des fonds d ar chives et de l organisation intellectuelle d expositions De temps en temps j arrive me faire aider non seu lement par des stagiaires provenant d IUT des M tiers du livre mais aussi par des amis qui souhaitent genti ment participer mon
157. d autres moyens C est quoi nous travaillonsent aujourd hui avec des labos et un consortium d entreprise dans le cadre de projets E MOI Urban Web Cube identifier dans les donn s exploitables qui existent et elles sont d j nombreuses surtout avec le web 2 0 qui se nourrit en fonction de l utilisateur chercher les interfaces qui vont permettre de faire ce retour d exp rience On parle d j ce titre de Web 3 0 prenant en compte la s mantique et l humain L identification des donn es existantes exploitables li es un territoire aux personnes et aux objets qui le composent conju gu e la possibilit de collecter un retour qualifi de la part de l utilisateur rend possible la construction de repr sentations th matiques et cartographiques qui alimentent de nouveaux services aux citoyens Dans une biblioth que il y a d j des fiches r sum s Eh bien il faut uvrer avec des approches pluridisciplinaires anthropologie s miologie informatique qui d termine ront sur la base des l ments de ces r f rencements existants composantes lexicales composants th matiques etc ce qui peut orienter vers tel domaine ou tel type d motions Les biblioth ques sont tr s bien outill es pour cela elles ont d j toutes les bases de donn es Le moteur de recherche n existe pas encore mais des labos comme le Lutin ou Lip de Paris VI travaillent des registres lexicaux qui n
158. d une fa on ou d une autre une part importante de notre travail f j Une de nos premi res r alisations fut un nouvel environnement pour la librairie Books by Artists Florence FA ji il yi er ain Loewy Paris o le d placement du corps cr e le vide dans un volume imaginaire de piles de livres laissant NE ta A des espaces r siduels formant les tag res et structurant l organisation de l espace Depuis ce projet plusieurs autres r alisations prirent forme entre autres l tag re Three pour l diteur Sawaya amp Moroni la Chambre Rouge la cellule de lecture Reading Pod l espace Fnac du futur Futur Appart ou derni rement un projet d une m diath que pour la ville de Saint Malo DR Dans l approche de ces projets nous avons toujours vu le livre comme une partie d un tout Par sa r p tition il est assimil comme l ment constitutif de l espace Nous nous int ressons aux diff rents syst mes engendr s par la r p tition l it ration la fa on dont ceux ci sont interrog s mis en question retravaill s afin de cr er de nouvelles interfaces d changes de dialogues et d usage Dans un travail plus r cent la Chambre Rouge nous avons imagin un objet trans form par des personnes parlant lisant ou ne faisant rien Nous avons invent un programme non sp cifique non utile mais finalement n cessaire et qui peut tre cr dans un lieu public ext rieur ou int rieur La Ch
159. d sirs dans Berlin o les anges cir culent parmi les tres humains Les observent coutent et entendent leur monologue int rieur et sourient aux enfants qui sont les seuls remarquer leur pr sence Wim Wenders dira de son propre film On ne peut rien d crire sinon un d sir ou des d sirs C est par l qu on commence quand on veut faire un film C est sans doute galement par l qu on commence pour voquer l intime en biblioth que Je ne sais pourquoi Berlin l poque du mur les portails lectroniques sans doute je ne sais pourquoi les anges les livres et leurs auteurs morts j imagine je ne sais pourquoi la trap ziste peut tre ce c t funambule qui anime tout crivain venu parler en public vie terrestre et monde sensible de son travail solitaire ang l lique devant des lecteurs qui ne seront lecteurs qu une fois revenus la solitude donc eux aussi ang liques Pour dire les d sirs en biblioth que je me sens comme Wenders face ce qui ne se d crit pas Ou alors seulement dans un parall le avec la bande son des Ailes du d sir qui est aussi extr mement sophistiqu e que les rumeurs le silence sonore plein d chos d une biblioth que Les anges de Berlin enten dent les pens es intimes des personnes qu ils croisent et leur oreille fantastique est une immense chambre d chos o fusent les interrogations les confessions et les espoirs de c
160. dans des projets en France Dans le cadre de son programme Regards sur le monde une premi re biblioth que a t cr e dans le centre d accueil de demandeurs d asile Cada de Beauchamp 95 La mise en place de ces espaces cog r s par les demandeurs permet la lecture en fran ais et dans leurs langues d origine tamoul tib tain russe arabe farsi c est aussi l occasion de faire travailler plus de 15 diteurs trangers D autres quipements de ce type devraient voir le jour en 2010 www bibliosansfrontieres org M ESPACES PUBLICS NUM RIQUES ARTESI le de France Agence r gionale des technologies de l information a lanc une enqu te aupr s des EPN espaces publics num riques franciliens pour faire un tat des lieux du territoire sur l volution des services propos s aux habitants et sur les postes d animateur multim dia Celle ci s inscrit dans une d marche plus globale aux niveaux r gional et national de r flexion sur les EPN et leurs r les dans les politiques publiques nationales ou territoriales Un forum en ligne recueillera N aD gt 1 p E e pan U u c se un N ap og 44 Mo p Ke Q am expression directe des uns et des autres Contact Marie H l ne Feron T l 01 53 85 9215 feron artesi idf com www artesi idf com www accespublic artesi idf fr E 30 ANS DU COBIAC Le Cobiac a souffl ses tr
161. de tel sencities com un Citu Guide qui vous propose des visites dans la Paris en fonction d un tat d esprit pressenti Ce sont les pr misses de ces nouvelles capa cit s qui au niveau du consortium de recherche E MOI seront exploitables partir de la fin 2010 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPL CET CT LE TT BON BIBLIOTH CAIRE ET MAUVAIS BOULANGER Plus simplement une agence de design comme byVOLTA vise l exp rimentation et la qualification de nouveaux usages Travaillant des projets architecturaux d envergure qui ont besoin de communiquer avec leurs publics son objectif serait par exemple de consacrer son savoir faire dans une approche physique et polymorphe du dispositif de recherche des biblio th ques dans le cadre d un quipement flexible Ce serait ga lement un espace d accueil J aimerais mettre en place un showroom exp rimental qu une grande biblioth que comme la BnF me dise Vous avez un sous sol voil exprimez ce que pourrait tre la nouvelle inter face autour du livre a donnerait forc ment quelque chose d int ressant Apr s on y mettrait de l motion ou pas cet gard tous les degr s sont possibles On donnerait ainsi une r ponse la d mat rialisation La biblioth que poss de d j tout le tr sor dont on peut r ver pour raconter des histoires Si l on peut arriver sublimer ne serait ce que cet univers de
162. de l glise un norme chat blanc qui nous a regard s tout le temps que nous tions l et qui n est jamais revenu Les cloches se sont mises son ner Pour moi tous ces petits faits ne sont pas seulement des symboles des chos dans la nature ou dans le monde de ce qui nous arrive mais ils ont aussi une certaine justesse litt raire Combien de temps as tu mis ranger les livres Construire la biblioth que a demand presque un an Craig est parti pendant un t et moi je suis rest ici avec les caisses de livres Je ne pouvais pas d baller une caisse et mettre les livres sur les tag res car ils n taient pas en ordre Donc il fallait d baller toutes les caisses 30 000 livres tout en tablissant un clas sement J ai fini par avoir des colonnes de livres comme les colonnes de pierres qu on voit dans les d serts C est seule ment quand j ai pu estimer l importance de chaque groupe que j ai pu organiser la r partition sur les tag res J ai tra vaill pendant trois mois avec une joie immense Je red couvrais les livres je lisais en m me temps je retrouvais des petits bouts de papier entre les pages avec un nom une adresse oubli e je me disais il faut absolument que je relise ce livre l je d couvrais que j avais deux ou trois ditions du m me livre Alberto Manguel chez lui C tait une aventure autobiographique et de r flexion sur moi m me L ess
163. de la Seconde Guerre et du baby boom puis l intime exhib des ann es 1965 75 Sa force est de s appuyer sur les mots m mes par lesquels les individus se repr sentent leur pratique sexuelle mots qui parfois man quent et parfois anticipent la r alit Ce livre que l abon dance du discours direct rend passionnant constitue le meilleur hommage possible l entreprise de PAPA PL Nous recevons en moyenne entre 150 et 180 d p ts par an Ces chiffres ne disent pas l essentiel un d p t cela peut tre aussi bien un r cit dactylographi d une trentaine de pages qu un ensemble de 65 cahiers manuscrits de 200 pages cha cun ou dix bo tes d archives pleines de correspondance Pour la r partition entre les genres nous recevons 75 de r cits autobiographiques 20 de journaux personnels 5 de cor respondances en proportion inverse de ce qui existe dans la r alit mais c est normal Les r cits ont t crits pour tre communiqu s Transmettre un journal ou des lettres est un acte plus difficile Nous avons des textes d autrefois XIXe s d but du XX venus d archives familiales passionnants mais en petit nombre Le gros de ce que nous recevons vient d auteurs encore vivants n s dans les ann es 1920 1950 Peu de textes crits par des jeunes d aujourd hui 20 ou 30 ans on ne pense gu re archiver ses crits Pour l archivage des blogs nous travaillons en partenariat av
164. des sujets intimes comme le livre de leur vie ou le mot qui a fait basculer leur existence je viens parler de mon propre travail et depuis peu je viens pr senter des auteurs J ai ainsi re u H l ne Cixous Pascal Quignard Michel Deguy Olivier Rolin Lydie Salvayre Sylvie Germain Jean Echenoz etc De quelque c t que l on se place crivain lecteur participant animateur go ter aux animations en biblio th que qui viennent revivifier l intime c est comme boire de l eau de mer qui rend la soif toujours plus folle une eau euphorisante hallucinog ne enivrante hypnotique excitante C est que les animations r v lent chacun une facult exceptionnelle qu il faut croire d ordinaire enfouie et que tous peuvent voir l uvre sur eux m mes ils taient des dormants et l il faut se rendre l vidence le mort se r v le soudain comme vivant L exaltation est absolue Ce n est pas la chair qui resurgit et se marbre de sang Simplement chaque sursaut de l animation fait tres saillir et boire ce qui tait immobile et sec dans la t te et dans l existence Les silences engloutissants de la vie ces blancs ces ignorances ces dessiccations les voil inter rompus et pour longtemps d samorc s par un temps de pr sence aux autres qui vaut un long signal de rem mora tion de r g n ration L amour l admiration la col re lhu mour le respect la sinc rit la curio
165. deur le non dit On comprend pourquoi la plupart des professionnels choisissent de se d barrasser aussit t de tous ces t moignages laiss s par les usagers de la biblioth que leur insu On le sait bien les secrets br lent les doigts En les conservant le biblio th caire s engage pourtant en garder la part secr te Il me semble qu il ne faut ni prot ger ni exhiber l intime On mesure la quantit et la qualit des traces retrouv es parmi les pages le temps qui s coule lentement comme si l oubli de ces petites choses volontaire ou involontaire avait un quelconque pouvoir pour diff rer l effacement le temps qui passe Trace empreinte marque Pudeur et impudeur s gr nent donc au fil de cette col lecte qui n a ni d but ni fin Pour faire face la quantit des objets collect s il a bien vite fallu les trier les organi ser Des petits carnets ont t alors con us la mani re de r cits de voyages Il s agit pourtant de voyages particuliers de voyages int rieurs n s au fil des pages L assemblage de ces papiers sur des supports divers en facilite la pr sentation et rend d embl e la collection plus s duisante au regard Ces collages font ressortir in vitablement la diver sit des mat riaux collect s r v lant leur part de myst re ou de sensualit Ils apportent aussi un clairage particu lier sur tel d tail d une image ou d un texte Ils permettent galemen
166. e le trop grand nombre de petites biblioth ques pr sentes sur le site de l cole militaire aux missions et politiques d acquisition souvent redondantes nuisait la visibilit de l institution au plan national comme au plan international et appelait une n cessaire r organisation Si le CDEM a pour vocation premi re de r pondre aux besoins documentaires des centres de formation et de recherche de l Ensei gnement militaire sup rieur dans les domaines de la strat gie de la d fense et de la s curit des relations internationales et de la g opolitique il est galement ouvert l ensemble des acteurs de la r flexion de d fense universitaires chercheurs civils Il dispose en outre d un important fonds ancien manuscrits imprim s cartes et plans h rit de la biblioth que de l ancienne cole de guerre Deux missions essentielles incombent au CDEM e la mise disposition de ressources faisant r f rence la biblioth que qui peut accueillir 150 lecteurs sur trois niveaux 1800 m2 propose l acc s pr s de 100000 monographies 300 titres de p riodiques vivants et des ressources lectroniques sp cialis es Tous les documents sont signal s dans le catalogue en ligne du CDEM e l offre de prestations documentaires sous la forme de produits d information valeur ajout e bibliographies synth ses dossiers documentaires veille sp cialis e etc des tination des centres de rec
167. e Les premiers blogs apparaissent au tournant du si cle mais l outil est d abord assez confidentiel en 2003 les plateformes de blogs pren nent vraiment leur essor en France la mise en ligne devient alors tr s simple et l expression publique sur Internet s ouvre un large public Avec cet investissement massif d Internet par l criture personnelle clate ce qu il y a de paradoxal rendre public l intime M me dans un cahier et le secret de son cabinet toutefois la pratique du journal n a jamais t uniquement li e l exploration de l intime Le terme journal d signe la 1 Philippe Lejeune Cher cran Journal personnel ordinateur internet Seuil 2000 2 www autopacte org un_an_apr E8s html notation r guli re d informations quelles qu elles soient afin d viter la confusion avec le journal de presse le fran ais a pris l habitude d utiliser l expression journal intime pour d signer l expression personnelle mais beaucoup comme Philippe Lejeune lui pr f rent celle de journal personnel L intime en outre est un concept mutant qui volue au gr des codes sociaux et des injonctions culturelles qui formatent notre moi expos aux cam ras de t l vision diss min sur les blogs il s est aujourd hui tout la fois exalt et fragilis ce qui explique la soif de th orisation dont il fait l objet Le terme d extime est au
168. e et s annoncent par mail Des r dacteurs de quotidiens et de journaux sp cialis s du monde entier sont sensibilis s par les blogs et en parlent Une telle campagne de pub n aurait pas pu tre financ e par une agence comme Designatics et elle permet de trouver les premiers clients importants Outre Intel Esth e Lauder des biblioth ques des agences immo bili res et des banques d couvrent l int r t du Sonic chair Les possibilit s d utilisation du Sonic chair sont tr s diverses Aujourd hui nous ne savons pas encore d limiter le march Espace de travail isol optiquement et acoustique ment dans les bureaux de demain terminal pour l infotain ment dans les biblioth ques les mus es les expositions ou simplement pour passer le temps dans les salles d attente comme dans le salon premi re classe de la Lufthansa l a roport de Francfort o les fauteuils ont t install s depuis d but 2009 le Sonic chair est au service de l envie toujours plus grande d isolement et d individualisme dans un monde de plus en plus interconnect Lun de nos premiers clients a t la biblioth que de Delft aux Pays Bas un b timent neuf inond de lumi re d une architecture moderne Outre les livres la biblioth que pos s de aussi un grand nombre de CD Jusqu ici les usagers devaient prendre un emballage de CD sur le rayon aller la banque de pr t et se faire remettre le CD pour l couter ensuite dans une
169. e il est d sormais possible de travailler sinon produire tout fait des sensations nouvelles du moins les composer selon de nouveaux arran gements Enfin puisque la mesure de l activit c r brale nous renseigne aussi bien sur le traitement des donn es empiriques livr es par les sens que sur l activit de la pens e il est d sor mais possible de jouer d lib r ment sur la fronti re du corps et de l esprit l interface INTERFACE ET POLYSENSORIALIT Chaque r alit produit son manque dans le carnaval de la mimesis le mot appelle l image l image fixe le mouvement serait il convaincant il lui faudrait comme au cin ma le son puis la parole l odeur ah le cin ma en odorama le toucher par des massages d infra basses Quand tout cela serait r uni manquerait encore le degr supr me de Pillu sion o fiction et r alit devenues indiscernables ces deux plans pour raient communiquer de plain pied Depuis l Entr e du train en gare de la Ciotat le cin ma n a eu de cesse de solliciter la participation physique du spectateur qu il s agisse de lui tirer les larmes d affoler son c ur l accueil la recherche et la consultation des documents Y I bm mi La vitrine audio active de la Fnac Montparnasse con ue par GH DESIGN designer Ga l Hietin label Janus par des films suspense ou gr ce des crans enveloppants de l
170. e ALIT agi mia a si Agte ie L BREL pes CE TUE LE COLE contraire leur mission de rendre des postes r serv s la recherche documentaire accessibles un usage d ordre priv De plus en plus de biblioth ques sont revenues sur cette position apr s un agrandissement de leur parc informatique pour des raisons technologiques mais aussi parce qu l heure des blogs et des outils de communication et d information du web 2 0 la fronti re entre communication et information n est plus aussi imperm able qu autrefois Dans nos universit s les espaces num riques de travail ENT int grent tous des ser vices de messagerie puisque les universit s ont d velopp des messageries institutionnelles Il devient difficile pour l usager final de penser qu aujourd hui on puisse lui refuser un service de connexion Internet surtout l heure des forfaits ADSL et de l installation du wifi dans les jardins publics ENTRE COMMUNICATION INTIME ET OUVERTURE L INFORMATION D s 2002 Olivier Martin et Fran ois de Singly s interro geaient sur le degr d individuation du t l phone por table Dans leur enqu te les auteurs soulignent le paradoxe de cet objet tout la fois intime et instrument de relation Le portable constitue la preuve que l individualisation n est pas contraire au lien social Le processus central de l au tonomie dans les soci t s modernes avanc es valorise
171. e aux publics demandeurs dans la limite de mes champs de comp tence Dans le cas contraire je fais le lien avec la personne responsable ou avec les adminis trations concern es Ces autres missions ne sont pas contraires ma profession elles cr ent un lien fort avec lusager Pheure actuelle dans un contexte conomique difficile il est important d apporter une valeur ajout e au mod le classi que des biblioth ques Allier le culturel et le social est essen tiel cette voie permettra nos tablissements de perdurer En Grande Bretagne le mod le des Idea Store et des lieux plug and play est une r ussite pourquoi ne pas s inspirer de cette d marche pour faire de nos biblioth ques des lieux plus anim s encore SERVICE SOCIAL SERVICE CULTUREL QUELLE ORGANISATION Ce champ de r flexion demande n anmoins de modifier l aspect structurel et organisationnel de la biblioth que En effet plu sieurs corps de m tiers cohabitent au sein de l tablissement fili re animation administrative et culturelle Le personnel a d s adapter au m tier de chacun et a appris un versant profession nel inconnu ce jour Dans les premiers temps la m connais sance des missions propres chacun a rendu difficile l appr hension de la transversalit des t ches D autre part la venue de collaborateurs ext rieurs du secteur social notamment modifie profond ment l aspect traditionnel de la biblioth qu
172. e cercle des intimes comme le cercle de famille On vient la biblioth que partager cette intimit plusieurs on vient avec un ou deux amis deux ou trois parents sa petite Un si ge o se vautrer bande On recherchera alors un lieu o se poser en cercle d intimit d faut on le cr era en rapprochant des chaises ou des fauteuils et en suscitant un relatif isolement autour du petit groupe ainsi cr au sein duquel la parole est alors essentielle L intime comprend aussi tout ce qui a trait au corps voire la sexualit On distingue par exemple les postures intimes ou les gestes intimes que l on adopte en principe chez soi mais qui sont possibles en public si l on feint de croire que les autres ne verront rien ou si l on s y abandonne en oubliant le lieu o l on est S asseoir en tailleur au milieu des trav es se vautrer quand un canap l autorise s allonger ou s asseoir par terre adoss un mur se poser au milieu d un escalier t l phoner voix basse lire un MP3 sur les oreilles r ver s embrasser parfois s endormir un moment sont autant de postures intimes L intime c est aussi ce que l on partage de soi des confi dences des propos intimes un journal intime Partage pour lequel la biblioth que un lieu public offre un cadre rassurant dans un espace vou par d finition la relation Prendre sur un chariot les livres que
173. e coll gue Fruit d une collaboration entre l institut allemand et l universit de Pise ces prises de vues en 3D peuvent tre feuille t es distance Quant la Villa I Tatti c est le r sultat d un don confi l universit d Har vard MA en 1959 Bernard Berenson consid rait qu il vivait dans a lay monastery a library with a house attached Passionn par l art italien 2 Un monast re la c avec une biblioth que laquelle tait rattach e sa maison et singuli rement par les pri mitifs son pouse et lui ont dispos leurs uvres d art livres compris dans l en semble de leur domicile Une cinquantaine de boursiers y s journe annuellement pour faire des recherches sur la Renaissance Mich l Rocke directeur de la biblioth que nous a donn des pr cisions concernant l volution des fonds Comme tout collectionneur priv Berenson avait un point de vue assez clectique quant au choix des ouvrages mais o la peinture et l arch ologie dominaient Vers 1960 l uni versit d Harvard a arr t une politique d acquisition plus syst matique centr e sur la Renaissance vue sous un angle pluridisciplinaire Aujourd hui les fonds se r v lent assez diff rents de la collection d origine ainsi un cinqui me de la biblioth que provient de la collection initiale de Berenson e 160000 volumes et 617 p riodiques y sont rassembl s 40 des
174. e de l espionnage Minuit 2007 ces pages qu un regard distrait parcourt ordinairement les auteurs n ont certes pas tir de r v lation propre modifier de fond en comble notre perception du si cle mais l volution des m urs s y trouve clair e comme les pens es secr tes le sont par un soudain lapsus La fonction informative du Carnet ce grand livre ouvert des familles se trouve maintenant d bord e par le registre affectif voire f rique mais aussi id ologique En trois temps in gaux l tude porte sur les annonces de fian ailles et de mariage les faire part de naissance et enfin les avis de d c s Prenant comme point de r f rence les pages du Temps des ann es 1860 1920 les auteurs mesurent l cart progressif Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE KP ET CCE TT du ton r v lateur du glissement de la sensibilit et des libert s prises avec les conventions par lequel on est pass du t l graphe obsol te au SMS balbutiant Les annonces mondaines migrent vers le Figaro le travail devient m ritoire les r les sociaux s affichent ou s effacent devant les engagements plus personnels les femmes se rendent visibles en se d pouillant du nom de leur mari l enfant roi fait son apparition Le reflet de l ego de l annonceur a supplant la fonction strictement informative dans un Carnet m tamorphos Foin pourtant d une lecture univ
175. e deux types d assises l une de type travail adapt e la lecture des quotidiens pos s sur des tables et l autre plus d con tract e dans des fauteuils pour la lecture de magazines Les si ges associ s aux postes Opac sont des tabourets en forme de beignets en plastique transparent rouge D autres postes informatiques pour des consultations plus longues int grent l unit centrale dans l assise et ont un bras orientable afin d ajuster l cran l usager Enfin les fauteuils de l espace enfant sont des canap s de mousse ferme aux accoudoirs largement arrondis invitant un confort moelleux Les assises de OBA sont d un design plus chic tout en restant d une grande simplicit Ainsi les bancs sont en ska blanc et quip s d un cran d ordinateur compl tement orien table gr ce un bras articul Ils autorisent une assise clas sique mais aussi en tailleur usage fr quemment constat ou encore une position plus horizontale Les si ges ovo des en mati re plastique sont tr s confortables pour une lecture d tente De nombreux fauteuils permettant une lecture de d tente sont dispos s le long de la fa ade vitr e tous les VAL RIE SERRE RAUZET DOSSIER Int rieurs hollandais 21 DOSSIER 22 m a N j a cb E cs un gt V Serre Rauzet OBA architecte Jo Coenen fauteuils ovo des gauche voilages et luminaires droite
176. e du dialogue plus ou moins imaginaire avec un lecteur plus ou moins p nible38 Dans un contexte id ologique T qui met le service au lecteur au centre des pr occupations du biblioth caire c est un mode de d foulement lib rateur qui n est pas sans rappeler Les tribula tions d une caissi re39 auteur de Bibliopathe r ussit subvertir le genre avec un pastiche de Twilight le succ s m rit de Stephenie Meyer4 Un des plus repr sentatifs est probablement celui de Marion d j cit Sometimes youre the salt in my coffee Il a la particularit de laisser une large part son talent de caricaturiste particuli re ment mis en valeur dans sa d lectable s rie sur le d sherbage L auteur de Une trottinette dans ma kitchenette a r cemment d cid comme Daniel Bourrion de dissocier ses passions entre deux blogs l un d di aux biblioth ques l autre la cuisine Plus d jant e Kibrille anime Une fille paillettes le journal d une biblioth caire paillettes42 L il faut fouiller pour trouver des ersatz de traces de biblioth conomie mais le ton de Kibrille est inimitable Bien qu elle soit indubitable ment moqueuse avec un langage ch ti jusqu au pr cieux qui contraste avec le ton direct des blogs pr c dents nous avons un doute sans aucun jugement de valeur sur la f minitude de Brunhilde Wagner auteur pr sum des messages post s sur Le dindon travesti44 38 Des
177. e e oncat Audiovisuel en ligne de fascicules class s par secteurs avec les m tiers correspondants mn MALI 2092 e Information communication Prix e Lettres sciences humaines unitaire e Multim dia audiovisuel Internet image et son R glement par ch que ou carte bancaire Cataloque general sur simple demande j a jE aio THEDUN o p li unrGE Ai gii ir er accessoires informatique FEMEDME led li ile LS conception et photos jenn nine HI BORGEAUD BIBLIOTMEQUES T i un Sige social 1 3 All e du Parc de Garlande 92220 Bagneux Tel 33 01 41 17 49 00 Fax 33 01 41 17 49 29 Site www borbib com E mail info borgeaudbibliotheques com
178. e et permet une diversification et un pluralisme des usagers Apr s deux ans de fonctionnement y a t il un cart entre l in tuition de d part et la r alit Le regard des lus locaux sur la structure est positif malgr quelques ajustements et quelques difficult s nous avons r alis la maison qu ils souhaitaient voir na tre et vivre l heure actuelle 50 de la population est inscrite active et participe la vie de la m diath que Une dynamique est lanc e I DOSSIER Une m diath que outil du lien social L exemple de Signy l Abbaye 85 MICH LE SALES ex charg e de mission pour le d veloppement de la lecture et des activit s culturelles en milieu p nitentiaire en Aquitaine de 1993 2007 L intimit et la biblioth que n paradoxe Quand de toutes parts l intimit est ni e lire pourrait tre le dernier acte libre d un corps contraint Est il cependant si simple de lire en prison Lorsqu elles font d faut se dessine un r seau de conditions qui font para tre l acte de lecture plus d termin qu on le t cru plus fragile et plus pr cieux d autant en CONTRAINTE PAR CORPS Peut on parler de l intime et des biblioth ques dans les prisons L intime c est le corps d abord puis l espace int rieur ensuite les deux tant intimement li s Le lieu carc ral est d abord une contrainte sur le corps priv de la libert d a
179. e jeter terre par la projection d un vertigineux parcours de montagnes russes Mais cette exp rience demeure univoque Reste faire r agir l cran lenvi ronnement la pr sence du public En un mot conqu rir un espace interactif Interface est le ma tre mot de cette conception o s pou sent l int rieur et l ext rieur o au contact leur propre semble s changer se traduire l un en l autre Pour cela il faut sensibi liser l ext rieur le rendre homog ne notre sensibilit r actif comme nous Truff de capteurs cam ra micros etc l espace tente d chapper sa c l bre d finition kantienne de forme a priori 1 Pour Polyester 1981 le cin aste John Waters proposait de lib rer en grat tant aux moments d sign s les pastilles d une carte distribu e l entr e des odeurs de colle de fleurs d herbe de pizza Ceci fut repris par les Nuls pour des sketches sur Canal Curieusement ces deux exp riences se terminaient de la m me fa on sur une provocation scatologique PHILIPPE LEVREAUD L intelligence des sens et le design immersif de l Institut fran ais du design 2008 23 olta Ga l Hietin DOSSIER de la sensibilit pour devenir non plus structuration de l es prit mais bien une seconde peau apte r pondre selon un pro gramme qu il convient d tablir aux sollicitations de quiconque entre en elle dans son cham
180. e la cir culation dans tout le b timent Le hall est un grand espace nu accessible pour prendre une pause caf t l phoner manger son sandwich discuter c est Ce projet port par la mission Universit du troisi me mill naire U3M a vu le jour en 1998 avec le rachat des b timents de l ancien coll ge Sainte Barbe par la Chancellerie des Universit s de Paris Le concours d architecte de 2001 pour r nover et relier entre elles trois ailes de b timent dat es de 1880 et 1936 a t remport par l agence Stinco Dans quelques mois Sainte Barbe partagera ses espaces de lecture avec la biblioth que interuniversitaire de la Sorbonne qui fermera au public pour r novation La surface SHON est de 13 000 m2 la surface utile de 11408 m pour l ensemble du b timent Sainte Barbe occupe 9055 m2 utiles dont 3927 m seront r serv s la biblioth que de la Sorbonne pendant sa fermeture La biblioth que d die environ 5 ooo m2 aux salles de lecture 2 ooom aux bureaux circulations espaces techniques et de stockage et plus de 1200 m sa terrasse Elle ouvre ses quatre tages au public potentiel de 200000 tudiants de Paris et d le de France dans sept des salles de lecture offre 800 places assises sans comp ter les 400 temporairement attribu es la Sorbonne 200 postes informatiques le pr t d ordinateurs portables le wifi Des salles de travail en groupe sont disponibles chaque tage www bsb univ pari
181. e les clients ne confondront plus les douchettes code barres avec des sex toys Amour Pas d avenir avec le chauffeur du bibliobus mais votre futur poste devrait vous r server des surprises Sant Le mal des transports vous mine le chauffeur n appr cie pas que vous vomissiez chaque fois dans le bibliobus Demandez votre mutation dans la biblioth que ci dessus d s que vous avez suivi une formation de cafetier boulanger postier picie etc Horoscope B Cancer 22 06 22 07 Travail Les finances locales vont souffrir de la r forme de la taxe professionnelle et des baisses des dotations Vos lus vous demanderont d quilibrer les recettes de la biblioth que Vous leur proposerez donc au choix d augmenter le tarif de la carte d adh sion 140 ou de vendre un calendrier os des biblioth caires Heureusement votre quipe a la chance de respecter la parit hommes femmes votre public cible en sera largi et les gains seront donc en cons quence Amour Allez reconnaissez le vous avez un faible pour Avril Sant force de poser nu e pour le bien de la collectivit vous risquez l angine de poitrine Gardez vos chaussettes pour les photos Lion 23 07 22 08 Travail Depuis que vous avez demand une disponibilit pour reprendre une librai rie vous tes heureux d tre votre propre chef mais croulez sous les responsabilit s le travail et les sou
182. e op re de mani re tr s puissante un effet de territorialisation videmment aussi inconscient qu in volontaire Les usagers de la salle RDI ne poss dent proba blement pas d ordinateur portable deux trois fois plus cher qu un PC de bureau ils n ont peut tre m me pas acc s un ordinateur performant en dehors de l universit m me si le taux d quipement en informatique a consid rablement augment ces derni res ann es il est encore loin d atteindre 100 de la population alors que les usagers des 3 et 4 tage utilisent leurs propres machines qui l observation r cur rente a permis de le v rifier r guli rement sont souvent des mod les tr s r cents hypercompacts et tr s rapides Aujourd hui 13h30 une demi douzaine d usagers autant de gar ons que de filles sont r partis le long des troites tablettes qui courent le long des murs visiblement destin es recevoir des ordinateurs dans la mesure o elles sont quip es de prises et de connexions Internet Une fille et deux gar ons tous trois apparemment d origine asiatique font face au mur ouest s par s les uns des autres de deux m tres environ Elle gros pull rose jeans baskets surdimensionn es est visible ment en grande conversation avec une correspondante qu on imagine lointaine Chine Japon Cor e et dont on distin gue le visage sur l cran L usag re porte des couteurs et un petit micro juste d
183. e r sultat paradoxal qui est d avoir recycl dans l architecture et am nagement des biblioth ques d aujourd hui la coexistence du magasin d sormais ouvert et accueillant et de la salle de travail non sans rigidit L espace de convivialit quand il n est pas isol comme tel est souvent rejet l entr e de la biblio th que dans un espace improbable Presse Actualit Convivialit INTIME INTIMIT S La biblioth que lieu d intimit Premier indice les biblio th caires constatent tous les jours que les usagers n ont de 8 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPL CE CT LICE TT cesse de m nager autour d eux des espaces d in timit seuls ou plu sieurs Car il y a plusieurs facettes cette notion qui ne se r sume pas au secret ou la solitude Et voulons nous savons nous accueillir l intime m nager ces espaces d intimit au del du fonctionnalisme qui pr vaut le plus souvent dans l architecture dans l or A E a biblioth que d Illkirch 67 publics le mobilier dans les r glements Pourtant c est bien d un double mouve ment dont il s agit si l on vient la biblioth que rechercher un espace intime c est aussi parce que l on pourra en sortir aussit t op rer un d placement un mouvement vers l autre vers l change impossible dans la solitude de chez soi Ce qui constit
184. e seraient envisageables services de questions r ponses estimation du temps d at tente pour acc der une biblioth que informations cultu relles etc Mais ceci est une autre histoire et d tendons nous quand un lecteur sort son t l phone de sa poche Peut tre va t il simplement regarder l heure I 5 Cf C dric Flairon Jean Ren Klein et S bastien Paumier Le langage SMS tude d un corpus informatis partir de l enqu te Faites don de vos SMS la science DOSSIER L espace public de la biblioth que l preuve du t l phone portable 43 SYLVIE DECOBERT BDP de Lot et Garonne Entre le pr t et Le retour le livre a pris du poids un suppl ment d me Lien vivant au foyer quivalent d un graffiti sur un monument historique Bouteille la mer Trace involontaire ou adresse anonyme la truffe est le t moin du passage d un lecteur la bribe d un r cit personnel elle peut son tour vivre une vie seconde sous le regard sensible d une biblioth caire artiste Petits rien de tout le MON Des truffes Houvez vous imaginer tout ce que les biblioth caires retrouvent dans les livres qui leur sont rap port s La diversit est clairement de mise en mati re de marque page Tickets de bus cartes pos tales fleurs s ch es billets doux recettes de cuisine emballages de chocolat en tablette dessins d enfants lett
185. e vitrine des activit s du mus e envisag comme un lieu de rencontre social et ducatif Au del de la p riode de lancement la question va se poser terme de savoir quels seront les moyens disponibles pour p renniser son fonc tionnement gt Biblioth ques d instituts se distinguer et innover L Institut allemand d histoire de l art Florence a t con u la fin du XIXe s une poque o pr valait l id e que les artistes allemands devaient tre en contact avec les mod les artistiques ita liens Cet tablissement a conserv sa vocation de soutien la recherche de plus en plus interdisciplinaire en d ve loppant diff rentes actions accueillir une cinquantaine de chercheurs par an dont 18 boursiers offrir toutes les ressources utiles leurs travaux par le biais d une documentation exhaustive sur l Italie centrale et plus largement sur le monde m diterran en En bref le fonds se distingue par l attention accor d e aux revues et aux photos Dans ce but la phototh que de l institut a lanc de nouveaux services la num risation de dessins sur l h raldique et de sculptures des XIIe et XIIIe s en t moigne Ce dernier projet entend favoriser l tude des changes culturels et la conserva tion des objets Vous serez probable ment impressionn s commee nous lors de la visualisation du pilote du projet Cenobium C est Pixar appliqu aux chapiteaux a r sum un
186. ec 122 r sidents de 10 maisons de retraite nous revisitons le pass des personnes g es par le prisme du jardin qui voque la fois les outils les l gumes les fleurs les ambiances les moments de vie les relations amicales ou simplement les tapes de l existence La r alisation de ces deux publications a t accompa gn e par un crivain ethnologue pour aider les animateurs la r colte au tri et au classement des objets et des souvenirs des personnes g es qui rel vent la fois de leur m moire intime et de leur aujourd hui V ritable aboutissement d une d marche au long cours ces recueils sont des livres pr cieux Image tir e du livre La Prunelle de nos yeux dit par La BDP de l Ard che et mouvants entrem lant l intime et le collectif les petites histoires et la grande Ils sont le fruit de l enthousiasme de l coute de la disponibilit de la tendresse et du res pect n cessaires pour cr er la confiance et recueillir Is n ont pas pr tendu les confidences indispen sables ces projets Impliquerles personnes de la grandeur en eux g es dans la publication d un ouvrage c est leur Il leur arrive de respirer prouver que la vie conti nue que leur exp rience Pierre Sansot et leur v cu ont un sens qu elles peuvent s inscrire dans une action ici et maintenant et que leur m moire est prise en compte UN SOIN DU C UR AUPR S DU CORPS SOUFFRANT Dans le contexte de
187. ec la BnF1 Chacun de nos groupes de lecture se r unit une fois par mois on se r partit d abord les nouveaux textes en fonction des go ts et des affinit s ensuite on lit haute voix on cri tique et am liore en commun les comptes rendus de lecture que chacun a r dig s pour le ou les textes qu il a pris en charge la S ance pr c dente enfin on fait circuler dans le groupe les textes d j comment s Apr s avoir t soumis pour appro bation au d posant nos comptes rendus sont r unis tous les deux ans dans un volume collectif le Garde m moire muni d in dex Huit volumes ont t publi s de 1994 2008 le neuvi me sortira en juin 2010 Depuis cette ann e une grande partie du 1 Cf supra Christine Genin Collecter l oc an pp 50 52 Garde m moire est accessible sur le site de l APA mais pro t g de la curiosit indiscr te des moteurs de recherche par un mot de passe C est une sorte de catalogue raisonn qui peut d ailleurs se lire pour lui m me comme un roman unani miste une sorte de fresque de la vie contemporaine Mais il est avant tout destin guider les lecteurs nous voulons que nos archives fonctionnent comme une biblioth que que nos textes vivent et ne se couvrent pas de poussi re Pour cela d abord nous avons donn l exemple Nous avons organis des Groupes de relecture Apr s avoir lu les textes dans le d sordre de leur arriv e nous les r
188. ectacle apr s avoir repouss les rayons Harri nous dit fi rement qu on vient ici pour voir un pote Un peu l troit dans ses 1000 m2 la biblioth que propose quand m me 47000 CD des Helsinki Biblioth que 10 Helsinki couter confortablement de la musique classique Biblioth que Mets Tampere vue panoramique partitions des DVD dans des espaces diversifi s d coute fauteuils clubs pour le classique d co ethnique pour les musiques du monde un studio d enregistrement une salle multim dia Au c ur de la capitale d un pays qui compte 30 orchestres symphoniques elle fait partie de la ceinture musicale d Helsinki deux pas du chantier de la Philharmonie Sibelius quelques kilom tres de l en pleine nature semble t il la Biblioth que Viikki dite Korona ronde et bleue offre des espaces lumineux avec trois jardins d hi ver gyptien plant de papyrus japo nais fa on zen et m diterran en avec citronniers gr ce la double paroi de verre qui l englobe d air chaud L on ne craint pas de pr ter des documents d un type inattendu comme des b tons de ran donn es ou des compteurs pour mesurer la consommation des appareils m na gers au gr des partenariats locaux associatifs ou municipaux Conservant de nombreuses collections elle se pr sente sous forme de magasins en libre acc s avec une salle de travail ouverte en sous so
189. ectacles de rue des contextes Jeune public et en compagnie de danseurs www arfi org musiciensandco cv_spirli html Li Ping Ting danseuse performeuse issue du th tre exp rimental originaire de Ta wan Collaboration suivie avec Thierry Madiot Inou r Membre de Topophonie Son travail int gre des objets trouv s du quotidien pav s sucre plumes en des installations ph m res jouer pour eux sans leur faire jouer ce qu ils veulent Tous les codes la charte du lieu sont compl tement transform s et certains peuvent avoir peur car c est le territoire de leurs habi tudes N tre r le c est de les interpeller mais sans aller trop loin pour ne pas les perturber dans leur propre personnalit Personne n est venu nous apostropher en disant Qu est ce que vous faites je ne peux pas lire C est une provocation tout int rieure sans s immiscer dans leur r flexion intime Par exemple en d ployant entre les rayons une longue trompe avec des sons graves qui permet de continuer lire son bou quin ni plus ni moins une soufflerie trange familiarit fa on d interroger les espaces de les superposer Le corps dans avec Li Ping vos gestes participent aussi de ce d r glement Effectivement le corps dans la m diath que est un corps derri re la table qui s efface derri re un livre et notre pr sence gestuelle peut constituer une r elle incongruit e Vous vous approchez tr s pr
190. ecture peut cependant pr voir un certain nombre de coins d intimit on pourra faire le parall le entre l exemple ci contre d un mus e de Berlin et celui de la biblioth que d Illkirch Graffenstaden 67 Je citerai ici un exemple r cent puis dans un programme soumis un concours d architecture 4 La m diath que offrira des lieux spacieux de respiration et de bien tre qui incitent un s jour prolong L architecture le mobi lier les couleurs la signal tique participeront la cr a tion d ambiances diff renci es selon les activit s et les publics accueillis et offriront une multitude de possibles aux publics la lecture silencieuse la lecture conviviale 4 Caf programmation Programme de la M diath que d Angoul me JEAN FRAN OIS JACQUES DOSSIER Intimit 11 DOSSIER Berlin Gem ldegalerie les espaces ouverts de circulation les espaces individuels ou collectifs du mobilier confort ou classique des quipe ments audiovisuels les lieux d change et de discussion les lieux de concentration des lieux fixes ou modulables selon les envies les besoins Dans cet objectif le mobi lier n est pas forc ment harmonieux et coh rent l chelle de la m diath que ou m me d un ensemble spatial Il peut selon les espaces concern s et l ambiance souhait e faire preuve d une certaine extravagance et d clectisme La aa am Biblioth que d
191. ecture silencieuse Heureusement les SMS et les messages de microblogging ou plus g n ralement du web 2 0 Se d veloppent de plus en plus au d triment de l appel vocal Ces crits ne g n rent aucune des nuisances sonores si crispantes pour l entourage de l usager qui utilise cet ins trument pour peu qu il ait pens opter pour des alertes en mode silencieux La seconde fronti re est celle de l usage du t l phone en mode image scanner photo ou vid o sont proscrire pour des raisons de droit de reproduction de documents de respect de la vie priv e d autrui et de droit l image Le t l phone portable ne peut tre admis s il concourt violer la loi sur le droit d auteur d une part entre en conflit avec l intimit d autrui d autre part Ceci pos rien d autre ne semble inter dire l usage du t l phone mobile dans ses autres options Il est impossible de diff rencier les usages de communi cation et d information sur ces appareils car ces options sont toutes deux int gr es non seulement sur le support le t l phone mais aussi sur les canaux et m dias qui les achemi nent jusqu l usager Par exemple les SMS peuvent contenir aussi bien de l information personnelle qu institutionnelle comme les services de r f rence SMS que commencent d velopper certaines biblioth ques 2 La navigation Internet sur t l phone permet de remon ter aussi bien les communic
192. ed d un tronc norme enfonce son poing ferm et pousse jusqu la saign e du coude dans un trou que la pourriture a su creuser bien rond a le fait rire p 43 Sans dissoudre le fil narratif l criture accompagne cette plong e dans la vie vivante en tissant une toffe conti nue entre la vie int rieure et les battements du monde o composent m moire et sensations brutes Vivre c est na tre chaque instant La mort survient quand la nais sance s arr te PL e para tre 50 histoires fra ches Gallimard coll Blanche avril 2010 Sur l aile Mercure de France avril 2010 guerre des corps la guerre d clar e que notre monde livre au corps vieilli apparent au corps malade et ainsi accapar par le discours m dical Car la vieillesse est officiellement reconnue comme un organe malade du grand corps social Ce que la langue fait au vieillissement des corps voici ce dont je traite en d faisant avec f rocit les repr sentations et clich s convenus d une certaine rh torique du cr puscule de la vie Regardez les barbons ridicules de Moli re regardez la t l vision ces g rontes victimes et malades On nous a confisqu les tr sors de la vieillesse pour que nous n en ayons rien faire rien apprendre ni attendre juste un ge de d ch ance combattre et retarder Car c est bien de cela qu il s agit de la question du bon heur celle de la p
193. effort ditorial partir du moment o j ai accept un texte journal intime correspondance litt raire plus rarement des m moires d un crivain du XXe si cle je donne l annotateur trice quelques consignes et attend sage ment que ce travail l soit fini Quand cette premi re version est termin e je la lis attentivement prends des notes et commence travailler de conserve avec l annotateur et l ayant droit par exemple je com pare la retranscription avec le manuscrit original ajoute ou compl te des notes veille au bon quilibre entre texte et appareil critique cherche des illustrations Puis je passe la longue et difficile mise en page qui inaugure pour moi une p riode monomaniaque pendant laquelle je suis enti rement attach e ma proie J imprime autant 1 Institut m moires de l dition contem poraine Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE LC ETC E de jeux d preuves succes sifs qu il est n cessaire puis fixe une date de paru tion file voir mon impri meur avec mon pr cieux cd pr pare le terrain des libraires et de la presse et attends l arriv e des caisses de livres imprim s Je les couvre un un avec la cou verture rempli e qui est un peu ma marque de fabrique et commence faire les factures et les paquets pour les particuliers et pour les libraires qui travaillent avec la Poste avec le
194. egroupons par th me et nous essayons d en donner un panorama orga nis En 2003 2006 un groupe a relu tous les textes concer nant la Seconde Guerre mondiale et publi une sorte de petit guide comment 1939 1945 Lectures du fonds APA n 33 des Cahiers de PAPA 2006 En 2006 2009 un autre groupe a explor les textes concernant lamour L amour dans tous ses tats Lectures du fonds APA n 41 des Cahiers de l APA 2009 Un troisi me groupe est au travail pour relire tous les textes concernant le Maghreb Ensuite nous proposons des biblioth ques publiques d accueillir provisoirement des d p ts renouvelables de notre fonds et de les mettre disposition de leurs lecteurs pour emprunt Nous appelons cela un Pr te m moire Cela suppose que nous ayons les textes en double un exem plaire doit toujours rester La Grenette Cela suppose surtout une forte motivation chez les biblioth caires C est le cas par exemple de ceux de la Maison du livre de l image et du son de Villeurbanne 69 Leur Pr te m moire fonctionne depuis avril 2006 En septembre 2009 ils ont install leur troisi me s lec tion une trentaine de textes Ils viennent faire leur march la Grenette composer un assortiment de textes qui circulent au moins autant que le reste de leur fonds Pr te m moire Afin de favoriser la circulation et la communication au public de son fonds l APA a mis en place des conventions
195. els On communique sur ce que l on appelle le mur On le taggue de nos com mentaires de nos r flexions Outil de partage et de veille gr ce des liens vers des sites des billets des vid os au moyen d un simple copi coll On peut annoncer un v nement une conf rence dans votre biblioth que une p tition signer relayer La fonction Partager permet d envoyer une information vers un groupe d amis que vous s lectionnez Si vous tes sur le mur d un de vos amis Partager permet d envoyer son information vers votre mur C est ainsi que se diffuse z le na i m a de mani re massive z i d B ie Ps mr En ln et rapide travers CE les r seaux d amis les informations relayer Si vous utilisez plusieurs V team outils par exemple un compte twitter 8 vous pouvez coupler celui ci avec FB quoi cela sert il Si vous le souhaitez ce que vous crivez sur Twitter sera relay sur FB vers un autre groupe d amis Vous m langez ainsi vos r seaux sociaux et vos infor mations Le mur peut ressembler un outil de publication comme un blog de signa lement Permettez moi d utiliser ma pratique Je me suis rendu compte r cemment que je n crivais plus sur mon blog professionnel non par d sint r t mais parce qu il est plus facile de publier ses d couvertes dans la toile sur FB Mon blog restant en usage dor n
196. enir avec leurs propres outils connecter ordinateurs personnels portables sur place ce qui impose de mettre disposition des lecteurs des modes de connexion souples et largement disponibles selon les lieux L encore si cette tendance reste surtout m tropolitaine elle indique un penchant qui s accentuera avec le temps La l g ret des outils am liore de jour en jour leur portabilit et leur autonomie Bient t on effectuera les PIERRE FRANQUEVILLE Vers une biblioth que d univers 13 DOSSIER Habiter c est d abord recherches documentaires via un Opac en ligne auquel on se connectera directement par le biais de son propre outil recherches que l on croisera aussit t avec sa propre biblio th que le web les sites des autres quipements e Ils utilisent la biblioth que comme un lieu de travail seul ou en groupe ce qui impose d offrir des configurations mul tiples correspondant aux diff rentes modalit s de travail des lecteurs Cet aspect avait d j t abord par l agence dans la programmation de la m diath que d Issy les Moulineaux 92 l une des premi res labor e par ABCD D j la question appa raissait de savoir s il fallait cr er un espace r serv au travail en groupe o il soit possible de parler haute voix sans g ner les autres usagers ou s il fallait r server une salle ceux qui souhaitaient un silence parfait la limite la r ponse importe peu La vraie
197. enseignant puis l ve conservateur l Enssib promotion Albert Londres est devenu au 1 juillet directeur de la BDP de Corr ze 19 Marielle de Miribel a quitt en d cembre ses fonctions M diadix pour entrer l Inspection des biblioth ques de la Ville de Paris Isabelle Ramon prendra La responsabilit de La BM de Colmar Le 1 janvier 2010 Membre du CA du groupe ABF Alsace elle a g r le site de formation de Mulhouse pendant une dizaine d ann e Elle tait adjointe la BM de Mulhouse depuis 27 ans Emmanuelle Relle a laiss la direction de la BM de La Ciotat 13 pour prendre celle de l annexe de la BDP des Bouches du Rh ne Saint R my de Provence le 1 septembre En bref E COMMISSION INTERNATIONALE Apr s les deux congr s qu b cois de Montr al AIFBD et de Qu bec Ifla en l t 2008 dans lesquels les coll gues de la commission internationale et du groupe le de France se sont fortement investis plusieurs pistes avaient t trac es e poursuivre la sensibilisation des adh rents aux questions internationales et r fl chir la concr tisation d un projet chelle europ enne ventuellement avec la commission jeunesse e commencer une investigation sur les politiques internationales des collectivit s territoriales aux diff rents chelons e pr parer la r ception des d l gu s trangers au congr s de Paris de
198. ent de cette ligne de par tage et o on l tablit Il peut m arriver de souhaiter comme on peut avoir plusieurs calepins de disposer de plusieurs ordinateurs un qui serait r serv au service public ou aux critures publi es et un autre qui serait r serv aux usages secrets de l criture Mais on peut bien s r utiliser son propre ordinateur pour cela aussi il suffit d utiliser des traitements de texte diff rents Il peut m arriver comme quiconque et parce que juste ment cela fait partie de la discipline globale de consacrer tel les semaines la qu te de ces mati res qui pourraient entrer dans un carnet secret et dont on constitue un fichier qu on intitulera impubliables 2009 On peut ins rer ces critu res dans un dossier bloqu par un mot de passe soi m me r serv et que nul proche ni l gataire ne saurait trouver Internet est une possibilit inou e de ce point de vue rien de plus facile qu ouvrir un blog ou un site sous un pseudo nyme et d y tenir la langue de ce qu on refuserait de voir li son nom civil et le corpus des pr c dents travaux Il y a des pr c dents dans la litt rature et le plus beau symbole en est peut tre le Mon c ur mis nu de Baudelaire Peut tre encore plus radical et de toute fa on il n y a pas se priver de ces exp riences justement parce qu elles sont au point m me de cette recherche essentielle sans triche o on se prend
199. ente lue Et tant d autres questions que vous n avez jamais os poser Les r ponses vous seront r v l es sur le tas C est aussi un moyen de participer l affirmation de la pr sence francophone au sein de l Ifla Enfin cela permet de rencontrer des biblioth caires du pays o se d roule le congr s ils constituent la majorit des b n voles des personnalit s du monde des biblioth ques et de mener bien des projets gr ce un r seautage efficace Amandine JACQUET M diath que d partementale de la Dr me site de Crest Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EP ET CCE TT e Viabilit environnementale et biblio th ques Un nouveau groupe d int r t sp cialis de l IFLA Vincent Bonnet BMVR Marseille copr sident du groupe e Contribution des biblioth ques dans la r alisation de l objectif du Mill naire Onu n 7 garantir la viabi lit environnementale Araceli Garcia Martin Biblioteca Hisp nica Madrid Espagne e Cr ation du projet de r seau Recida Rosario Toril Ceneam minist re de l Environnement Ministerio de Medio Ambiente y Medio Rural y Marino Espagne Montserrat Grabolosa Parc naturel de la zone volcanique de la Garrotxa D partement de l environne ment et du logement gouvernement autonome de la Catalogne Espagne Ana Sanchez Montanes IEDCYT conseil sup rieur de la recherche scien tifique min
200. ente bougies les 10 et 11 septembre en organisant un s minaire sur la r alit de terrain les probl matiques rencontr es par les professionnels de la cha ne du livre et leurs besoins Soulignons le d veloppement remarquable de la lecture publique des biblioth ques et de l dition dans des pays tels que le Maroc l Alg rie le Liban ces derni res ann es Toutefois la fin des FSP Maroc Liban remettent l ordre du jour avec encore plus d vidence le soutien de la coop ration internationale avec des associations telles que le Cobiac Ces pistes ont t d gag es pour le travail de coop ration e Biblioth ques demandes de formations de base l animation et au d veloppement des publics au travail en quipe la formation de formateurs E UN NOUVEAU SITE POUR L ABF Apr s une s rieuse tude conduite R azs ini Me mise en place d un nouveau sa a site internet pour l ABF a t par Oliance depuis 2007 expertise valuation d veloppement des changes professionnels dons de livres et achats de livres neufs sur place e Libraires diteurs demandes de formations aux m tiers du livre dont l illustration et professionnalisation de la cha ne du livre circulation du livre sud sud et sud nord vente et achats de droits co dition Les partenaires ont exprim le souhait d un accompagnement la conduite de projet d un appui la
201. ents cou leur l image des Albums de la Pl iade embrasse le tout Mais la touche supr me est au colophon l hommage rendu aux travailleurs de l ombre la confr rie des rudits des correcteurs des proches qui sont tout le moral de l diteur s y trouve rehauss d une touche d humour accueil du lecteur dans le cercle amical et conjura tion du m chant homme pos e comme au septi me jour le sourire de l artisan sur son uvre Pucat en elle en ad fa se aiva a Prole pera Garaita fl ln mslg Aencreun ans ist se Taveni jalast Caira bee be Igari de jpo la ca t en tanin ei tue Ao de 5 Fas A fans Aus Miaa e Tarf AEn gaa ia portrai Gg tpa gat qua sas AA Jo p dus le dass can Uar LAA AA ea py Fra dig eanta pis af aape cati G wrat ae Carey fn jies pae _ ET _ _ Ea _ _ _ _ M Premi re page du manuscrit de Valery Larbaud Notes pour servir ma biographie coll E Royer 112 th que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE OP TL ET CIC TT Comment vivez vous ces moments de surproduction Effectivement il y a trop de petits romans publi s et aussit t totalement oubli s par leurs diteurs eux m mes romans qui encom brent office apr s office les tables des libraires qui n en peuvent mais Mais si on r fl chit c est aussi une situation ass
202. er sa biographie pour ses descendants de participer un atelier d criture en groupe ou bien encore de r aliser un journal ou un recueil entre r sidents Pour le b n fice de chacun la participation des quipes soignantes et des animateurs qui encadrent les personnes sont indispensables la mise en place et au bon d roule ment de ce service d criture Cet accompagnement offre la possibilit de se relier aux autres mais aussi soi m me de dire merci pardon je taime Il est bon de d lester son c ur de souvenirs dou loureux de pouvoir exprimer une douleur une col re un regret ou une culpabilit faire place aux motions s auto riser n tre plus que soi crire c est aussi ranimer un lien social distendu ou rompu renouer avec son entourage et l ext rieur lutter contre l isolement affectif crire c est encore soulager la peine et la peur aux abords de la mort permettre un rapprochement avant l ultime s paration et finalement un l cher prise Un cheminement difficile que la magie de l criture autorise Au del de ces divers aspects la personne qui se raconte se sent valoris e travers ses r ussites et bonheurs pass s crire c est une cr ation tou jours unique un projet de vie individualis toujours pos sible Force est de constater les b n fices offerts par l crit en tant que soin du c ur et de l me QUELQUES T MOIGNAGES L poux de Marie une
203. ert Dominique MITOU Directrice de la BM de B gles fond int r t voquer la r manence de la r flexion une fois rentr s chez eux certains poursuivent les interroga tions initi es lors de l atelier se plongent dans des livres de philosophie Tous ceux qui pratiquent la philosophie r guli rement d couvrent ce ph nom ne propre l ton nement philosophique il n y a pas seulement d range ment d une habitude ou d une fa on d habiter ma vie que je pourrais facilement changer contre une autre habitude ou un autre habiter mais de l habitude ou de l habiter en tant que mien ce qui peut tre vecteur de d couvertes de pens es inattendues En d autres termes l tonnement philosophique m implique de telle sorte que je ne sais pas jusqu quel point jy suis impliqu Un autre indice peut tre d cel dans les demandes for mul es une majorit de personnes se sont prononc es en faveur de La question d autrui Apr s plusieurs s ances o furent tudi s des textes de L vinas une participante a pos la question Les animaux ont ils un visage qui a conduit le groupe se pencher sur le statut de l animal Autour du th me de l ducation ce fut une autre partici pante qui anima plusieurs rencontres et choisit des textes d Hannah Arendt Depuis ces exp riences la plupart des th mes sont d cid s en commun pour une dur e de plu sieurs s ances Ce f
204. es Hachette coll Pluriel 2003 JEAN PIERRE BRUEY et THIERRY MADIOT Quand la m diath que fait bip DOSSIER 81 DOSSIER r sonances tellement diff rents selon le contexte Notre tra vail c est juste une lecture diff rente du monde e Passer de la sc ne la m diath que n est ce pas faire le grand cart Non car avec Alfred et Li Ping on pr f re le hors sc ne et quand il y une sc ne en g n ral on la fuit sauf la re fa briquer en y invitant du public par exemple fa on de faire exploser cette bi frontalit que l on ne veut pas int grer dans nos performances Ceci dit l espace est toujours source de contrainte que ce soit par les mat riaux l architecture e La r ception par le public peut tre brouill e difficile ILest important de signifier qu on n est pas l pour agresser en jouant fort par exemple Il faut tre attentif aux gens sans La Brigade d intervention po tique Thierry Madiot tromboniste joueur de trompes il se d finit avant tout comme respirateur Apr s des d buts dans le jazz il se tourne vers l improvisation libre et la musique contemporaine membre des ensembles Jhiatus et Dedalus http madiot free fr Alfred Spirli percussionniste son jeu est autant visuel que musical et branle un tourbillon po tique qui n ap partient qu lui Membre de l ARFI L effet vapeur les mes n es Ziques il joue dans des sp
205. es l occasion de visites dans des tablissements de construction r cente et Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPP CET TO ICE TT pour ne donner que quelques exemples les partis pris sui vants ont pu tre constat s une cuisine du personnel aux parois vitr es dans laquelle les commensaux sont expo s s et vice versa au regard de leurs coll gues install s dans les bureaux mitoyens ailleurs il est in vitable de traverser le petit espace meubl utilis par le personnel pour ses pauses y compris d jeuner afin d acc der des bureaux peuvent s ajouter cette liste les bureaux pour tant d j bien servis en lumi re naturelle comportant tous une fen tre d pourvue de store donnant sur le couloir Ainsi m me si on peut s isoler du bruit on ne se soustrait jamais aux regards des coll gues m me dans un bureau de direction L absence de poste de travail individualis bureaux tournants contribue galement la surexpo sition au collectif Ces modes d organisation permettent le contr le entre pairs et m me de la part des usagers mais ils peuvent donner lieu galement des tensions plus fortes sur le lieu de travail Les espaces de retrait constituent en effet une variable classique de r gulation des conflits VALUER L INTIME Les r gles qui d terminent la place de chacun au sein des biblioth ques ont chang Cette place a longtemps t
206. es Au contraire mon propos est plein de citations de digressions va en tous sens fait pour y glaner pour chauffer le sujet et non le r chauffer pour te per mettre mille associations d id es Ce qu on appelle d ranger Je viens te d ranger Moments de r verie pour permettre tes pen s es relancer ta cr ativit Qui vient pour rencontrer l utile en ressort avec une cr ation sa propre cr ation foment e pendant la dur e de mon discours Par exemple Mireille qui est venue m entendre parler de Picasso et de Hokusa et de Sarraute et de Colette en leur grand ge et qui sort en me disant Maintenant je sais comment j inventerai ma vieillesse Anne fait travers mon propre corps vous avez devin comment je suis Une phrase lui a donn de ses nouvelles R gine Detambel anime fr quemment des rencontres avec des crivains en biblioth que Au calendrier du pre mier trimestre 2010 e Carole Martinez Levallois 02 Biblioth que Gabriel P ri le 30 01 16h e Lydie Salvayre en duo litt raire la BM de B gles 33 le 13 02 18 h en partenariat avec Lettres du monde e Silvia Baron Supervielle m diath que Maison des savoirs d Agde 34 le 19 03 18h e Martin Winckler BM de Vigneux sur Seine 91 le 27 03 15h Pour suivre ses multiples activit s www detambel com Prise de conscience soudaine d une v rit int rieure clai rages sur une part de soi jusqu
207. es en particulier sur le plan environnemental Ses objectifs principaux sont de e lister les effets du changement clima tique sur les biblioth ques modifica tion des conditions de stockage et de pr servation isolation des construc tions impact sur les finances des biblioth ques management e appliquer de bonnes pratiques environnementales r cup ration des eaux de pluie utilisation des nergies renouvelables limitation des impres sions etc e proposer des recommandations envi ronnementales la profession recy clage de documents p rim s utilisa tion de mat riel biod gradable etc e accro tre et promouvoir les res sources documentaires et des services de biblioth ques li s la durabilit d veloppement de collections sur les th mes environnementaux exposi tions assistance etc e accro tre la prise de conscience des biblioth caires sur les sujets environ nementaux 1 En anglais Environmental Sustainability and Libraries Fort du soutien de repr sentants mi nents de l Ifla Marian Koren Pays Bas Pascal Sanz France Jean Philippe Accart Suisse entre autres ils r unissent vingt cinq signatures leur permettant de pr tendre au nom de Groupe d int r t sp cialis ou Groupe d int r ts sp ciaux SIG Selon les statuts de l Ifla les groupes d int r t sp ciaux peuvent tre tablis de fa on informelle et pour un temps donn
208. es entre 16 et 40 Hz par le r sonateur corporelinerte et de ce fait elle remplit deux fonctions Elle permet l utilisa teur de sentir le son comme dans un concert live De plus elle sert l isolation du son puisque moins de puissance sonore du caisson de basse est n cessaire Ce sont en effet les basses fr quences qui posent probl me parce qu elles ont le plus grand spectre de r sonance et la plus grande incidence sur l environnement Les fr quences moyennes et hautes sont tr s audibles pour l utilisateur du fauteuil de par la faible dis tance entre le haut parleur et l oreille mais ne sont pas tr s audibles l ext rieur et donc peu d rangeantes De plus le fauteuil dispose d autres composants actifs et passifs d iso lation du son Outre la doublure par mousse isolante nous utilisons le principe de l inversion de phase Et c est ainsi que nous produisons dans le Sonic chair un effet d audio cocooning malgr une conception ouverte En d finitive cet objet design nous a aussi rapport le Reddot design award ainsi que le fait d tre nomin s pour le prix du Design de la R publique F d rale d Allemagne 28 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EL CET CT LICE TT DE LA BANQUE LA BIBLIOTH QUE Holger Fritzlar et Michael Kienzler taient convain cus par le Sonic chair et pensaient qu il ne conviendrait pas seu lement des filiales de ba
209. es ont fait l objet des premiers programmes de modernisation lanc s par la DMPA un moment o ces institutions patrimoniales se trouvaient sous le feu de l actualit l gislative La loi sur les mus es date en effet de 2002 celle sur les archives de 2008 et le minis t re de la D fense ne pouvait tout le moins qu accompagner le mouvement de r flexion et de d finition de ces insti tutions patrimoniales au c ur des mis sions de l tat Il en va bien diff remment de la politique des biblioth ques jamais relay e en France comme chacun sait par la volont du l gislateur Le minis t re de la D fense a n anmoins initi de lui m me une grande enqu te concer 3 Jacques Perget Jean Marie Arnoult Rapport sur la politique du minist re de la D fense dans le domaine des biblioth ques 2006 nant ses biblioth ques qui comme dans la soci t civile se r partissent entre biblioth ques de loisirs et biblio th ques d tudes et de recherche Dot de moyens significatifs l audit Perget Arnoult de 2006 a identifi 191 unit s documentaires qui se r partissent en 4 cat gories e biblioth ques des cercles militaires et garnisons le nombre de r ponses au questionnaire en donne 91 mais ce chiffre pourrait tre nettement plus lev il s agit des biblioth ques de loi sirs assimilables la lecture publique e biblioth ques d enseignement au nombre d environ 60 elles
210. espect d autrui des r gles de courtoisie du r glement en vigueur et n enfreint pas la loi Non dans le cas inverse lorsque son activit n est pas adapt e au lieu et d range les autres usagers C est sur cette base que les biblioth caires r gulent les usages et les comportements en d diant les espaces des locaux publics certaines activit s plus ou moins sonores par salle ou par tranche horaire salle de consulta tion heure du conte animation musicale Et sur elle encore que les usagers r glent d eux m mes leur comportements tant leur propre gard qu celui d autrui Cette autor gu lation du public plus fine et plus circonstanci e que ce qui peut lui tre impos par l agencement des espaces ou l in tervention du personnel au nom du r glement vise r tablir l quilibre entre les intimit s Chacun vaque ses occupations sans d ranger le voisin C est un m canisme informel compl mentaire la r gulation par les biblioth caires La question est donc d tablir o se situe la ligne de tol rance de l intimit dans l espace public La premi re fronti re est franchie l instant o l usage du t l phone implique MILIE BETTEGA et C CILE SWIATEK gt L espace public de La biblioth que l preuve du t l phone portable 41 DOSSIER une conversation orale dans ce cas le t l phone est un vecteur de nuisance sonore et ne peut cohabiter avec un espace de l
211. ession je n ai aucun probl me avec a Je ne cherche pas la gloire de toutes fa ons je suis biblioth caire 24 En effet l auteur d un blog satirique a de toute vidence int r t ne pas tre trop facilement rep r par ses sup rieurs hi rarchiques ou ses autorit s de tutelle C est probablement le cas pour la d licieuse et acide Marion Biblioth caire auteur du feu blog Tout aigre tout miel o je d versais all grement mes aigreurs sur le dos des enfants des vieux des autres bref de mon cher public me revoici en biblioth caire acari tre dans une version enti rement dessin e Ce blog s adresse tout le monde mais est d di avec une ten dresse toute particuli re mes coll gues biblioth caires d ici ou d ailleurs25 Certains blogs dont l adresse tend laisser penser qu ils appartiennent ce genre sont carr ment en acc s restreint par exemple http lajolieviedepeewee hautetfort com anecdotes de bibliotheque L animatrice de Figoblog pionni re rudite du genre qui a longtemps maintenu son anonymat rend aujourd hui public son vrai nom puisque tous les gens int ress s le connaissent Figoblog est le blog personnel de Manue plus connue dans la vraie vie sous le nom d Emmanuelle Berm s N e en Lorraine vers la fin des ann es 1970 Manue en a gard un go t prononc pour les mirabelles et les quiches que seules les figues ont su d tr ner dans son
212. est pas qu une expression c est la r alit v cue jour apr s jour pendant le temps de d tention VIE INT RIEURE La vie int rieure ensuite que peut il en rester dans une pro miscuit constante une intranquillit permanente l angoisse du proc s au ventre l attention capt e chaque instant de vie par les soucis l int rieur et l ext rieur Seuls les plus forts r sistent cet envahissement Qu y peuvent les biblioth ques en prison Est ce que ces lieux exigus pour la plupart peuvent repr senter autre chose peut tre symboliquement sinon mat riellement On a beaucoup dit ce sujet Jai beaucoup dit aussi plus pour convaincre que par conviction Que la biblioth que dans la prison est un lieu autre que la prison Que la biblioth que appartient au monde ext rieur est une ouverture une fen tre un temps d apaisement de retour sur soi Il faut s accrocher au symbole la biblioth que serait la libert le temps retrouv le go t de vivre lieu de respect des personnes et de leurs choix Oui il faut le dire tr s fort aux autorit s carc rales et culturelles tout en d pend Oui il faut pouvoir voir tout cela et vivre exactement le contraire 86 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPP CET TO ICE TT DOSSIER DU PARLOIR L CRITOIR Contrairement ce que l on pourrait croire les ateliers d criture ont en d tention a
213. est plus en phase avec nous ne r fl chit plus avec nous Et si nous n avons pas conscience de son retrait de ce qui cause sa g ne nous risquons de nous sentir inutile et d en ressentir de la frustration e Dans la distance personnelle l autre est une connais sance quand deux connaissances se rencontrent dans la biblioth que elles s arr tent ordinairement une distance d environ 0 80 1 20 m pour bavarder C est la distance du bras tendu mais elle est aussi tr s li e aux codes culturels ici on se rapproche pour serrer la main tenir le bras vous faire la bise l on s carte respectueusement pour s incli ner Alors ces personnes voquent d une voix normale des sujets convenus tudes des enfants vie quotidienne cui sine bricolage derni res lectures ou films voir Si nous approchons l autre de trop pr s il va incons ciemment se reculer Si nous restons trop loin il se rap prochera de nous Une trop grande diff rence prox mique dans la culture de chacun risque de g n rer la longue un malaise et des conflits Ne nous est il jamais arriv de ressentir de la g ne et de la col re face quelqu un qui nous parle sous le nez Nous n coutons plus nous cherchons fuir En revanche si dans les m mes circons tances c est l autre qui s carte peu peu nous nous sen tons rejet s pas cout s sans savoir tr s bien pourquoi Peuvent s ensuivre frustrati
214. et du g nie des origines l poque contem poraine En outre elle vise l excellence dans le domaine de l conom trie Les livres et revues historiques repr sentent l une des sp cialit s les plus fr quentes En tant que support de la mati re enseign e ou tudi e ils sont naturellement majoritaires dans les biblioth ques des services historiques centres d archives et des mus es En tant qu objets patrimoniaux la fois sources de recherches et d expositions ils se trouvent dans de nombreuses biblioth ques et parfois dans des pro portions inattendues Rappelons que l cole de cavalerie de Saumur pos s de 1200 ouvrages anciens d qui tation parmi lesquels de pr cieux trait s italiens et espagnols du XVI s par exemple l cavalerizzo de C Corte 1575 et Ordini di cavalcare de F Grisone 1550 Par ailleurs la biblioth que de l cole polytechnique conserve plu sieurs incunables dont le De re militari de Roberto Valturio V rone 1483 in folio comprenant 96 gravures sur bois la biblioth que du SHD d par tement Terre on trouve entre autres raret s un trait manuscrit d artillerie r dig en 6 volumes par Werth Wolff von Senfftenberg entre 1560 et 1570 Les dire n 12 octobre d cembre 2009 La documentation fran aise 214 P ISSN 1772 3760 Plateforme d changes entre civils et militaires nflexions est dit par l arm e de terre
215. et profonde car il se d veloppe dans la confiance partag e 3 ric Berne Des jeux et des hommes Stock coll Essais Documents 1984 LA STRUCTURATION DU TEMPS tre pr sent physiquement mais ailleurs mentalement Entrer en relation avec les autres deani re culturellement codifi e Se rassembler autour de sujets de conversation sans danger Travailler ensemble vers le m me objectif Intimite tre soi sans masque social Jeu psychologique Se stimuler psychologiquement dans des relations nocives Jouer sur la distance permet de jouer sur la relation et le degr de structuration du temps Si je m carte de l autre j intro duis de la distance et je m installe de plus en plus dans mon r le et ma fonction Si je me rapproche de l autre je cr e un cadre favorable une relation humaine jeu ou intimit de personne personne je cr e un lien aussi ph m re soit il IE L autre est un am ou un intime l autre est une c l autre est un individi Rituels Distance sociale Lautre est un symbole Retrait Distance publique 34 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE BIY ILAA TO ICE TT MARIANGELA ROSELLI Ma tre de conf rences en sociologie Universit de Toulouse 2 Le Mirail Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les USagersde votre B U m sans jamais oser le leur demander Dans le cad
216. et rend compte de la vie de l association Diffus e en librairie liste sur le site Derniers num ros Les r ves Villes Intime priv public para tre en 2010 Photographies Garde F v L oubli juin Europe et autobiographie oct j memoire Le Garde m moire Publi tous les deux ans 8 vol parus il regroupe les chos de lecture pr sentant les textes ou documents d pos s l APA pendant la p riode et comporte des index th matiques et chronologiques La collection constitue un catalogue raisonn du fonds de l association Cette collection est accessible dans certaines biblio th ques et notamment la BnF Tolbiac secteur chercheurs rez de jardin salle 5 litt rature d expression fran aise en acc s libre cote 840 16 ASSO PHILIPPE LEJEUNE L ternit au pr sent La Grenette biblioth que de l intime 63 DOSSIER Anne Claire Rebreyend ntimit s amoureuses France 1920 1975 Presses universitaires du Mirail coll Le temps du genre 2008 340 p 13 5X21 8 cm ISBN 978 2 8107 0026 4 Pour son projet d historiciser les syst mes de repr sentation de l intime l auteur a fait appel 247 textes du fonds de l APA compl t de sources orales L enqu te reconna t trois p riodes qui au cours du demi si cle tudi conduisent de l intime feutr entre deux guerres l intime ques tionn
217. ette souplesse Il n interdit quasiment rien portables boissons nourriture mp3 rollers tout ou presque est autoris comme chez soi Il n est d ailleurs pas rare de croiser un coll gue partant en service public arm d une tasse de caf pos e cot des bouquets de fleurs sur les banques d accueil 3 Le concept de troisi me lieu a t d crit par Ray Oldenburg dans The Great Good Place Cafes Coffee Shops Community Centers Beauty Parlors General Stores Bars Hangouts and How They Get You Through the Day Paragon House 1989 il est d riv de la philosophie d Habermas La compr hension extensive de ces usages est pouss e un tr s haut niveau y compris dans les services offerts aux publics au sein desquels l intime a toute sa place la DOK il est non seulement possible de b n ficier de cours mais aussi de conseils m dicaux ou de gestion financi re Mieux encore un nouveau service se d veloppe il consiste pour les usagers venir raconter une histoire Ils peuvent enregistrer ce r cit et y m ler des mat riaux personnels et institutionnels issus d archives nationales locales ou personnelles La projection de ces r cits se fera terme sur cran g ant dans la biblio th que et le public pourra interagir sur l cran ou cr er son tour gr ce une table tactile L intime est donc aussi au c ur des services pr sent manifeste et public il devient uvre r cit
218. eur d objets 3D peu fr quente dans les biblioth ques et archives atteint dans ce cas des limites li es aux pratiques professionnelles de biblioth caires En pratique les technologies num risa tion signalement dans des catalogues communs aux collections de mus e et de biblioth ques devraient permettre la convergence des m thodes et une large diffusion aupr s des publics ind pendamment des conditions de traite ment interne des uvres et documents Qu en est il sur ce point de l offre des prestations et services Ce sera l ob jet d un article dans notre prochaine livraison Jean Philippe LAMY Minist re de la D fense Direction de la m moire du patrimoine et des archives BPAB R flexions B Les biblioth ques num riques et nos missions volutions ou r volution 1 2 Le nombre de projets de biblioth ques num riques ne cesse de cro tre en France et travers le monde sans pour autant nous donner le tournis Devant ce ph nom ne affectant l ensemble des biblioth ques du monde il nous a sembl bien venu d en esquisser un panorama et de d brouiller cheveau complexe de leurs enjeux complexes parfois un peu secrets Cet article se poursuivra dans notre prochain num ro Lanc es il y a plusieurs ann es sur la toile les biblioth ques num riques se sont multipli es en cette ann e 2009 manant de tous types de biblioth que lecture publique universitaire ou sp cia
219. eut se faire hors m taphore c est dire toucher Ce sont donc mes m taphores qui donneront acc s aux motions Le corps est touch J agite le langage du corps rudi Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EP PC ER TO ICE TT mentaire d avant la parole et c est ce corps que je vise qui ranime tout un v cu vivant nous permet de relier les espaces morcel s et les temps tag s de notre exp rience psychique de les mettre en r sonance Je donne des mots la chair Je veux qu on quitte ma conf rence avec le sentiment d une unit retrouv e un sentiment de pl nitude et de f licit Quignard crit Quelque chose d ouvert tous les vents cessait en nous Le forum int rieur qui s entend encore un peu dans le for int rieur se soustrayait au forum Voil ce qui devrait arriver quand tu m coutes MAISON D HABITATION Je te parle des choses que nous savons tous sans savoir que nous les savons Tu es en qu te d chos de ce que tu as v cu de fa on obscure confuse et qui quelquefois se r v le s explicite de fa on lumineuse et se transforme gr ce une histoire un fragment une simple phrase Partout tu attends cette phrase Toutefois ne cherche aucune certitude dans ma voix Ma conf rence est lieu de plong e en soi m me non d efficacit Je ne donne pas de discours universitaire s r et certain avec un plan et des cons quences logiqu
220. eux du patri moine galement des gens s rieux ils ne font que discr te ment allusion des tats d me plus personnels Ainsi R mi Mathis dans la toison d or33 confie t il son go t pour Jos Maria de Heredia qui il devrait sa vocation Leo Mabmacien dans BiblioMab ne s loigne lui jamais de son sujet e Les jeunes technos l la diversit est l honneur Les auteurs y am nagent souvent des espaces identifi s sur leur blog pour y d ployer leur intimit Bililurmualh TI voire renvoient sur un blog bis Ainsi l intime de Sylv re Mercier se r v le t il dans La cage aux biblioth caires34 ou cette gale rie constitue t elle un autre masque Daniel Bourrion a tabli une s paration entre un blog plus professionnel Face cran iee mi ah ets pe dec of Les Kanma dy bi lin h eaine con iim pi mnt 0 Clin aaa dr Ever De ras Cac Ce even Q LE D s e p hri e ae Come F amm DH h O Li B NA p SEA j oh H e FU Pei npa ey u lee nier a LA mj bid aeih ou aF des aia a ia kinse pe Dase a r LE US e hi pTi ur e Lp a nt derar ar Leg hs mea Le FErimarp Le O PEP CSL e AE e o e hir hma Cod hii Di pal Cemi a a ae e m es Le re ELS Le CS Cu of T E bre Las br Bi de 5 es dE Lime DEN LS DENT ei Lange le nouveau blog du taiseux bavard35 et un blog personnel consacr la litt ra ture Terres36 Emmanuelle Berm s sur Figoblog
221. evant sa bouche qui lui permet de chuchoter sans g ner les autres malgr des gesticulations et quelques exclamations peine contenues La plupart des utilisateurs ont d ailleurs les oreilles bouch es par des couteurs Le premier gar on polo ray jean slim et blouson paramilitaire pos sur le dossier de la chaise jongle avec une virtuosit d sinvolte sur plusieurs fen tres niveaux d crans Il semble qu il envoie des photos et ou de la musique un ami dont on aper oit parfois le visage mais avec qui il communique apparemment par change de texte Messenger Son correspondant doit le voir lui aussi puisque l usager fait r guli rement des signes la minicam ra qui surplombe son cran Le dernier des trois occupants du mur ouest semble un peu plus g peut tre 30 ans il est v tu de mani re assez stricte pantalon et veste assortis il semble naviguer entre une bo te e mail et des sites Internet non identifi s Une paire d couteurs le relie lui aussi son ordinateur Ces trois usagers resteront leur poste plus de deux heures et demie sans se lever une seule fois La caract ristique principale de ces utilisateurs est leur capacit passer sans transition d un usage scolaire voire scientifique de l outil Internet un usage priv voire intime Les utilisations simultan es et entrem l es de l outil multi m dia et des ressources num riques interdisent toute c sure analytiq
222. exemples http trottinettebiblio wordpress com 2009 02 26 la vie privee des gens http salt in my coffee blogspot com 2009 09 cest bien moi html http www bibliopathe com tag claude francois 39 http caissierenofutur over blog com 40 www bibliopathe com 2008 12 26 a la maniere de stephenie meyer 41 http trottinette wordpress com 42 http unefilleapaillettes hautetfort com 43 Bah si tu veux relativiser tu peux te dire qu il y a des gens Biblioth caireWorld pour qui c est compliqu de d jeuner d aller au restaurant de conduire d aller aux toilettes Tou c est compliqu quoi Alors toi c t avec tes questions existentielles sur la vie c est un peu pipi d chat Il y a des gens Biblioth caireLand qui sont des Happening eux tout seuls Ils l vent la vie au niveau de l art ou l art au niveau de la vie Je ne sais pas bien mais ces gens l moi je m incline je suis toute petite 44 http dindontravesti wordpress com 58 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPL CE CT LE TT Au del on trouve quantit de blogs impossibles ranger dans une cat gorie tant ils sont intimement li s la person nalit de leur auteur C est le cas du blog d Herv Grosdoit Artur Objectif ATQCPB d di sa recherche d emploi Cette odyss e se termine bien puisque le dernier message conclut la qu te de l auteur enfin cas
223. expositions en 1997 en particulier une grande exposition de journaux intimes la Biblioth que municipale La faute Rousseau APA salle de lecture de Lyon nous ditons une revue La Faute Rousseau cf encadr mais au centre de nos activit s il y a la lecture des textes qu on nous envoie Cinq groupes r partis sur toute la France Aix en Provence Perche Normandie Paris Sceaux Strasbourg re oivent chaque mois d Amb rieu par la poste un lot de textes lire Comment faisons nous conna tre notre offre de lecture et de conservation Par le bouche oreille l occasion d mis sions de radio ou d articles de presse Nous proposons d ac cueillir de lire de d crire et commenter puis de conserver dans un fonds d ment catalogu et index tous les textes autobiographiques in dits r cits journaux correspondan ces qu on voudra bien nous confier Nous ne publions rien chacun reste ma tre de son texte Nous acceptons aussi bien s r de diff rer la lecture apr s la mort de l auteur ou apr s un nombre d ann es sp cifi DOSSIER Para t trois fois par an depuis octobre 1992 la fois lien entre les membres de l APA et moyen de communi cation vers l ext rieur cette revue s articule autour d un dossier th matique qui prolonge le plus souvent une table ronde ou des Journ es de rencontre propose une r flexion sur tout ce qui touche au ph nom ne autobiographique
224. ez privi l gi e de vivre une poque o une telle opulence est possible Cela devrait pousser chacun aiguiser son libre arbitre et exercer son sens critique choisir parmi la quantit de titres nouveaux s lectionn s par le libraire ceux qui sont faits pour vous ceux qui doi vent croiser votre chemin allumer une lumi re dans votre m moire d clencher quelque chose Je fais confiance la litt rature la po sie aux essais mais aussi internet et sa possi bilit de rechercher la plus infime aiguille dans une botte de foin pour leur trouver plus ou moins long terme un public m me petit mais convaincu amplifi par la lecture des livres qu on tient en mains un public rendu plus intelli gent et plus ouvert e Sur l un des textes que vous avez crit partir de votre travail et au d but de cet entretien vous voquez en parlant de vos projets ditoriaux la complexit le risque Pouvez vous nous en dire davantage Je le dis plus haut les livres que je publie sont des livres qui demandent des mois de travail des recherches sans fin des v rifications minutieuses des relectures attentives C est l o r side leur complexit et leur int r t Apr s leur paru tion il faut qu ils trouvent leurs lecteurs et pour ce risque l finalement je compte de moins en moins sur la presse tant professionnelle que jour nalistique Je compte sur le bou
225. ge L essentiel n est cer tainement pas d ouvrir un espace d di un projet clos mais au contraire de s ouvrir un plus large auditoire Le but n est pas d ouvrir une page ou un groupe aux couleurs de sa biblio th que mais d imaginer plut t ouvrir des groupes plus larges capables de toucher plus de monde Pour un dis coth caire il vaut mieux ouvrir une page love Rock n Roll qu une page au nom de la discoth que de Trifouillis les Oies 1t Message entendu par les biblioth caires musicaux de la BFM de Limoges qui ont cr L e music box 381 amis 2 une page qui se veut un juke box virtuel d di aux artistes du Limousin cf ill gt Ceci n est pas un jeu vid o la fonction reset n existe pas sur le web D autres limites se d gagent sur la conservation des donn es person nelles Comment sont elles conser v es Que deviendront elles apr s notre mort Quand je quitte un r seau social puis je les effacer Ai je l as surance que ce que j ai dit un cer tain ge de la vie ne se retournera pas contre moi C tait l objet du r cent 11 http lafeuille homo numericus net 2009 04 facebook etre ou ne pas etre html 12 Www facebook com search init srp amp sfxp amp q bibliothxC3 A8que angers lemusichox v wall amp ref ts Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPP ET CITE TT d bat l Assembl e nationale suite
226. ge accompagnera efficacement les biblioth caires dans leur travail de constitution de fonds Po sie Une toute derni re pr cision au del du choix des po tes l Anthologie est aussi une jolie occasion de mettre en valeur des choix d diteurs de po sie on retrouve ainsi de grandes maisons parisiennes Minuit POL Jos Corti les excellents diteurs que sont Tarabuste Cheyne Bleu du ciel Jacques Br mond Le D bleu Al Dante Le Temps qu il fait Fata Morgana et bien d autres Leur travail est fervent essentiel fragile Cela m ritait d tre soulign On comprendra que ce livre ait re u le soutien du Printemps des po tes Si la Po sie ne vous aide pas vivre faites autre chose Je la tiens pour essentielle l homme autant que les battements de mon c ur Pierre Seghers Martine PRINGUET Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE LC EN TUE OT Bibli h oroscope 2010 par Serena Strale Dessins tir s de l Horoscope de Erhard S Sch n XVIIe s B lier 21 03 20 04 Travail Vous en r viez depuis que la BM de Lyon avait fait affaire avec Google vous aussi allez signer le contrat du si cle pour num riser les m moires en 57 volumes de Gaston Montrousseau bienfaiteur de la ville Du monde entier on pourra ainsi apprendre en p 2631 le nom du p re c l bre du fils cach de la ma tresse pr sum e du d put Amour Vous lancez aussi
227. gers et management Cette op ration surprise a t une occasion unique de r seautage 6 de partage 5 Nouvelle pr sidente de l Ifla 2009 2011 6 Terme qu b cois signifiant mise en r seau prise de contact 8 PRIX IFLA MARKETING L Ifla r compense le meilleur projet de marketing pour tout type de biblioth que par son Prix International Ifla de marketing 1000 Toute biblioth que faisant la promo tion de ses services peut s inscrire Candidatures avant le 31 01 for mulaire disponible sur www ifla org en Contact dineshkg in gmail com Vincent Bonnet d exp riences et de pr figuration de pistes de d veloppement gt Pour conclure Cette premi re session de Viabilit environnementale et biblioth ques est un r el succ s Le nombre de parti cipants mais galement le nombre de contacts nou s sont le signe que nous r pondons un besoin d information de concertation et de partage sur les liens entre biblioth ques et d velop pement durable Plus largement la prise en compte des probl matiques du changement climatique et du d ve loppement durable montre l mer gence de la notion de biblioth que cologique Nous ne sommes qu au d but de la d marche et le partage des savoirs doit encore tre accru Ainsi il est aujourd hui indispensable de travailler en concertation avec les repr sentants du courant de pens e des green libra ries nord am ricaines De
228. hacun La bande son d une biblioth que ce serait cela aussi une sorte de conte m lancolique et polyphonique voire m taphysique suspendu entre les deux mondes du dehors et du dedans du social et de l intime MOULIN SEL Et moi l dedans je suis la trap ziste je m cart le pour parler en public de ce qui m est le plus profond Par exemple je donne des conf rences L une d elle s intitule tre senior aujourd hui preuve ou vie de ch teau L je tente de faire de chaque mot un acte de r sistance cette guerre des mots d finissant la R GINE DETAMBEL DOSSIER Un grain de sel dans la biblioth que 77 DOSSIER LR BEITI BUisanin Noces DE CH NE Dernier ouvrage paru R gine Detambel Noces de ch ne Gallimard 2008 128 p ISBN 978 2 07012252 3 Son corps a trahi Marie Seignalet Elle ago nise et meurt sous une marche de la maison de retraite Taine son amoureux pensionnaire comme elle part sa recherche sur les pentes du Ventoux o il la croit partie Il admire les grosses branches vertes dans leur balancement sans fin Il marche dans le tunnel de leur feuillage avec l impression de se retrouver l int rieur de l corce d un concombre et il se sent aussi moelleux que s il en tait la pulpe quoi qu il puisse tre aujourd hui quatre vingts ans un tantinet filandreux et granuleux De temps en temps il s arr te au pi
229. herche et de formation de l Enseignement militaire sup rieur Contact 87 avenue de Suffren 75007 Paris pour les lecteurs ext rieurs ou 1 place Joffre 75007 Paris pour les personnels accr dit s sur le site de l cole militaire T l 01 76 64 85 98 accueil cdem ems defense gouv fr www cdem defense gouv fr V ronique SCHULTZ Conservateur des biblioth ques Directrice du Centre de documentation de l cole militaire 101 102 Fonds ancien du centre de documentation de l cole militaire CDEM Paris nique BCX et du Cedocar double responsabilit car ce r seau pr sente la particularit d associer des biblio th ques d coles sup rieures de nombreux services documentaires de centres de recherches e le p le D fense s curit relations internationales a pour t te de r seau le centre de documentation de l cole militaire CDEM tout r cemment inau gur cf encadr il regroupe les unit s documentaires des organismes de for mation militaire sup rieure e le p le Histoire g ographie ethno graphie a pour t te de r seau le Service historique de la D fense une th matique qui s accorde naturellement avec l organisation administrative de la DMPA puisque celle ci est l autorit hi rarchique directe du SHD et qu elle exerce la tutelle des trois mus es ta blissements publics e une logique assez proche a pr valu pour le p le Sant
230. i implique un travail compliqu On se dit oui en effet dans tel volume de Schopenhauer je me souviens que quelque part au milieu vers la moiti de la page de droite il y avait telle r f rence Mais ensuite aller chercher cette r f rence dans une biblioth que publique c est presque impossible O taient tes livres Mes livres je les envoyais au fur et mesure dans un d p t pr s de Toronto Je faisais des caisses qui rejoignaient ce d p t Je payais un petit loyer mensuel pour ce stockage Je ne gardais avec moi que les livres dont j avais besoin pour mon travail imm diat En fonction de mes travaux Une histoire de la lecture ou Le Livre d images ma biblioth que changeait Avec le succ s d Une his toire de la lecture je pouvais enfin me permettre de mettre un peu d argent de c t pour lachat d une maison Et comme dans les meilleures histoires tout s est pass d une mani re coh rente Christine libraire Poitiers nous a pr sent un agent immobilier qu elle connaissait et qui s est av r tre une personne charmante Il nous a montr de nombreuses propri t s dans la r gion d un tr s grand charme et des prix enfin accessibles pour nous Il nous montrait tellement de belles choses que je finis par lui dire Puisque vous avez tout ce choix vous n auriez pas une abbaye ou un couvent Moi j avais en t te comme endroit id al u
231. i ont conduit des adolescents acqu rir une distance critique Ces r flexions marquent clairement les limites des prescriptions des biblioth caires INT RIEUR EXT RIEURS La sortie hors de l intime au sens de ce qui est propre la personne int rieur indicible ou volontairement tu passe 3 Cf infra Sylvie Decobert Petits riens de tout le monde Des truffes PP 44 47 S isoler Issy les Moulineaux 10 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPL CET CT LE TT par le regard de l autre la parole de l autre recherch s ou subis C est la relation troite entretenue avec une ou deux autres personnes avec qui l on d sire partager un moment une impression une motion une parole une lecture l cart des autres La biblioth que est aussi le lieu de ces v nements l d placement volontairement recherch ou inconsciemment provoqu hors de la solitude hors de l in timit parfois hors des sch mas de pens e communs Ce mouvement est symbolis par le mouvement alternatif du document mise disposition des publics appropriation priv e restitution au collectif Mais il faut faire en sorte que ces d placements ne soient pas emp ch s par un cadre o le fonctionnalisme pr vaudrait sur le bien tre ou au contraire que la rupture de l intimit soit brutalement provoqu e par ce cadre Comment la biblioth que peut elle accueill
232. ialis es m me si certaines d entre elles disposent de sections de ce type doit tre ta blie selon des crit res qui rel vent de l usage constat et non plus de param tres biblioth conomiques a priori Ne doit on donc pas proc der une petite r volution copernicienne en se d cidant enfin cr er des biblioth ques publiques pour nos lecteurs Autrement dit l organisation spatiale des biblioth ques ne serait plus concevoir en fonction de sections tablies selon les diff rents types de documents voire les types de public qu elles accueillent sections Actualit s section tude section R f rences mais selon une typologie d usages que nous d signerons sous la terminologie d univers dans l at tente d une d finition plus pr cise Chaque univers d signant des zones d di es des comportements d usagers des crit res de confort des postures de consultation PREMI RE APPROCHE DE LA NOTION D UNIVERS L agence de conseil ABCD travaille actuellement sur un pro jet de r am nagement de la Bpi et la notion d univers se place au centre de cette r flexion Celle ci est en cours c est pourquoi on se limitera une premi re approche qui ne peut en aucun cas tre consid r e comme finalis e C est ici le prin cipe qu il faut retenir et non le d tail de la proposition Quelques l ments simples nous permettent d approcher cette notion e un un
233. ice Ce qui pourrait s y conqu rir comme intimit est l Cette intimit est dans les livres Nul ne peut interf rer entre ce que dit un auteur et ce qu un lecteur lit comprend int riorise Personne ne peut s immiscer entre une pens e crite et un lecteur qui la re oit personne pour contr ler orienter d coder si ce n est le lecteur lui m me L commence l vasion L est aussi l objet des efforts consi d rables mis en uvre pour qu une fois o l autre cela puisse se produire I MICH LE SALES L intimit et La biblioth que un paradoxe en prison 87 Pierre Andricq ex directeur de la m diath que de l Alliance fran aise de Buenos Aires Argentine a pris la direction du r seau des biblioth ques de la Communaut d agglom ration vry Centre Essonne depuis Le 7 septembre Il succ de Josette Granjon Bruno Dartiguenave a quitt le poste de directeur de la BDP de Maine et Loire depuis le 1 septembre Il a rejoint la Drac de Bretagne comme charg de mission actions territoriales et DGD concours particulier pour les biblioth ques Elena Caillard biblioth caire territoriale en disponibilit de la ville de Nice a rejoint depuis le 16 novembre l quipe du CRFCB de Marseille pour assurer la coordination et le suivi des formations en direction des personnels des biblioth ques territoriales Elle prend la suite de C cile Ghioldi Gaetano Manfredonia
234. ice lecteur et rappelle des vidences parfois oubli es le biblioth caire est fonctionnaire et diplomate expert sur les collections m diateur Informer ou communiquer est ce la m me chose L auteur revient sur la diff rence entre informer centr sur le r cepteur et communiquer centr sur l metteur et le d s quilibre entre information et communication point faible des biblioth ques La communication est un processus ob issant des r gles souvent m connues L auteur passe en revue toutes les formes d information et de communication accueil physique accueil t l phonique signal tique etc La mise en espace l organisation des collections et le fonctionnement qui participent cr er un environnement favorable au sentiment d accueil du lecteur sont pass s au crible dans Les ressources disposition 125 E otes de lecture 126 Un chapitre entier d taille la perception des v nements travers le cadre de r f rence li la personnalit et au v cu de chacun Un autre Regards sur les publics dresse des typologies de comportements de lecteurs Marielle de Miribel justifie ce chapitre en souhaitant aider le personnel en situation d accueil et lui donner des cl s de compr hension Quant aux Risques du m tier tous les professionnels savent que le conflit le stress engendr par des flux de lecteurs qui doivent cohabiter vont bien au del du
235. ieur des gens L art est essentiel et ne sert rien qu est ce qui est beau qu est ce qui agit et transforme On n en sait rien c est un travail invisible ESPACE MUSIQUE La r ception l attention vous a t elle sembl gale dans l ensemble des espaces de la m diath que Dans la discoth que j ai remarqu que les gens ne vou laient pas du tout tenir compte du fait que j tais en train de jouer alors qu ils venaient chercher des disques Et ils vou laient surtout viter les changes Il y avait une vraie pertur bation presque une g ne la limite de l obsc ne Je n ai pas voulu aller jusque l c est dire que je n ai quasiment pas jou de trombone J ai fait des sons tr s longs la limite de la musique de l environnement sonore parce que si j avais jou de la musique soit a passait dans l obsc nit soit je d truisais cet espace discoth que qui est l espace des usa gers qui leur appartient qui n est pas une sc ne sans quoi je privatiserais cet espace l et du coup je ferais une esp ce de petit coup d tat disant la musique c est moi En fait l irruption de la musique en chair et en os pas seulement dans le corps du musicien mais dans le son produit et qui ne passait pas par des enceintes a pouvait tre choquant Dans cet espace polic calme je me suis fait le fantasme d une musique assez tale qui permettait tout le m
236. inventais les changeais pour en tre un participant Tout cela se m le dans une esp ce de r alit Je pense maintenant que c tait parce que tous ces lieux ce sous sol que j habitais avec Ellin les voyages que nous faisions les d placements les retours en Argentine taient tr s d routants pour moi Je ne savais plus exactement o tait mon chez moi et j tais pouss le trouver dans mes livres Mes livres taient r ellement mon chez moi Bonnes feuilles r Wank D j ta biblioth que Voil Et je savais que c tait ma biblio th que mes livres Cette premi re biblioth que c tait combien de livres Entre soixante et cent Cette biblioth que je m amusais la ran ger de fa ons diff rentes parfois par taille parfois par th me j inscrivais mon nom dans les livres et jen ame nais toujours quelques uns avec moi Quand nous sommes all s Venise Paris j emmenai dans ma petite valise certains de mes livres Une collection s appelait Golden Books des livres avec beaucoup d illustrations et peu de texte que j aimais beaucoup C tait souvent avec ces livres l que je voyageais Mes livres taient un peu mes points de r f rence mon histoire Je n avais pas de r elle histoire de famille m me si javais effectivement deux fr res ma s ur et ma demi s ur sont n es bien plus tard un p re une m re une tante 11
237. ir ces diff rentes facettes de l intimit Celle que nous avons d crite en introduction le peut elle r ellement Biblioth caires et sou vent architectes ont une vision tr s ambivalente derri re un discours qui reprend les lieux communs de la modernit la biblioth que lieu de vie se profile une construction et des am nagements o pr valent la ligne architecturale le confort des collections la lin arit du classement les discu tables imp ratifs de la surveillance et surtout le mod le du public comme lecteur solitaire silencieux emprunteur n ayant ni faim ni soif ni besoin de communiquer avec l ext rieur ayant ses propres instruments d criture et pas besoin de courant pour son ordinateur Ayant en r sum des usages tr s d termin s de la biblioth que sauf un venir utiliser l espace de travail et pas les documents Nous avons tendance l exemple cit plus haut le montre oublier de laisser l indispensable marge d appropriation des espaces publics par les usagers fin d usages intimes Il y a toujours une forme de n gociation entre des propositions d usages mises en uvre par les concepteurs et les usages effectifs des utilisateurs des biblioth ques Les exemples photogra phiques ci contre montrent comment certains espaces de retrait sont cr s derri re une pile de chaises Rotterdam dos l espace vide Issy les Moulineaux annexe Mais
238. ist re des Sciences et de l Innovation Espagne e Construire un centre culturel HQE Une approche durable et rationnelle Christel Duchemann Centre social et culturel M ricourt e Un agenda pour le groupe d int r t sp cialis Viabilit environnemen tale et biblioth ques Veerle Minner Van Neygen universit Carlos III de Madrid Getafe Espagne pr sidente du groupe Ce programme a visiblement int ress puisque il a r uni plus de 100 participants Dans l objectif de tenir inform es les personnes pr sentes nous avons fait circuler une feuille de pr sence et avons obtenu les cartes de visites de certains participants 80 personnes ont ainsi laiss leurs coordonn es dans le but manifeste de suivre les volutions du groupe Nous sommes ma connaissance le seul groupe avoir organis cette d marche durant le congr s De plus le court remue m ninge surprise car non annonc sur le pro gramme officiel de la fin de session a permis de faire travailler en com mun une quinzaine de personnes de diff rents horizons Inspir de la Brainstorming session d Ellen 1 Projet de M diath que centre culturel et social HQE de M ricourt 62 2 Biblioth que d Harlemmermeer Floriande Pays Bas 3 M diath que HQE La Passerelle Bourg les Valence 26 Tise5 mais avec une dur e bien plus courte les participants ont travaill 15 minutes autour de 3 th mes construc tions usa
239. ivers correspond un ensemble de pratiques homog nes destin es ce que les usagers ne se g nent pas mutuellement e un univers d finit une attitude vis vis des autres je suis solitaire et silencieux je discute avec quelqu un haute voix je travaille en groupe et change haute voix et toutes les modalit s d changes et de travail en groupe e un univers correspond un type de confort global d fini par une ambiance acoustique un clairement appropri e un univers peut tre d di une ou plusieurs postures de consultation debout assise avec table de travail assise avec fauteuil assise avec tablette e un univers peut tre d fini autour d un service qui le struc ture un service documentaire personnalis par exemple e un univers peut tre d fini par un service connexe de la biblioth que caf snack e une biblioth que est constitu e de plusieurs univers contigus ou foisonn s e un univers est une zone d finie spatialement PIERRE FRANQUEVILLE DOSSIER Vers une biblioth que d univers 17 DOSSIER ME DIATHEQUE b L OFFRE Jr QUELQUES EXEMPLES D UNIVERS Univers 1 zone de contact et de d couverte de l quipement Le visiteur est debout ou assis sur des tabourets hauts voire accueilli dans des espaces salons r serv s un accueil indivi duel il est accueilli personnellement il interroge le personnel qui est situ
240. jourd hui les professionnels doi vent d placer le centre de gravit des collections vers les publics mais aussi d velopper une autre politique et axer sa pr occupa tion sur le social les deux n tant pas incompatibles Cessons de survaloriser la dimension technique de notre travail disait Anne Marie Bertrand dans La Gazette des communes La tech nicit du m tier est chose importante mais elle ne se suffit pas il est essentiel de travailler la dimension sociale La m diath que Yves Coppens est un lieu ouvert o il n est pas interdit de parler de rire de manger de boire on y trouve une machine caf c est une biblioth que vivante que les usa gers S approprient L essentiel est que chacun s y sente comme chez soi Une ludoth que est situ e dans l espace jeunesse il y a du bruit et ce n est pas incompatible avec la biblioth que Le m tier de biblioth caire n est pas incompatible avec d autres missions que la biblioth conomie de nombreuses reprises je suis intervenue dans des dossiers j ai aid des personnes remplir des feuilles d imp t lorsque ma coll gue est absente et j ai cout des parents en difficult face l ducation de leurs enfants Notre objectif est d apporter au moins un d but de MILIE DAUPHIN D Aide la lecture la m diath que Yves Coppens r ponse tout questionnement afin de ne pas laisser quelqu un dans le d sarroi Je viens en aid
241. l art islamique Le d fi relever consiste autant faire migrer des ressources visuelles tradi tionnelles photos diapositives vers des supports en ligne qu trouver des solutions pour am liorer les modalit s d acc s gr ce aux possibilit s offertes par l environnement informatique Par exemple ARTstor permet ce jour d or ganiser sa propre biblioth que d images de regrouper des documents dispers s physiquement selon des th mes de faire des annotations de comparer des uvres qui ont fait l objet de diff rentes attributions ou restaurations d analyser le d tail des images ainsi que de partager des ressources entre des communaut s de coll gues ou d tudiants En r sum ARTstor vise cr er un nouvel espace de travail pour la nouvelle g n ration de conservateurs Le mod le cono mique qui est suivi ici diff re des actions men es en faveur des archives ouvertes soutenues par certaines institutions de recherche europ ennes notamment comme l a rappel J Simane l issue de la conf rence le Kunsthistorisches Institut de Florence Outre deux communications pas sionnantes sur le peintre Sasseta par M Israels historienne et sur les recettes mentionn es dans des manus crits anciens par P Baraldi chimiste la visite de trois prestigieuses biblio th ques patrimoniales a rendu le s jour toscan particuli rement m mo rable pour le groupe d une soixan taine de
242. l de Chantenay un faubourg C est le jeudi au patronage notre conqu te de l Ouest et quelle que soit la tribu du jour soleil ou averses 1 Fayard 2007 Michel Chaillou n en 1930 est l auteur d une trentaine d ouvrages romans et essais publi s par Gallimard Le Seuil et Fayard Son uvre a re u le Grand prix de litt rature de l Acad mie fran aise en 2007 Dernier ouvrage paru Le dernier des Romains Fayard 2009 Domestique chez Montaigne est r fard dit par Gallimard coll L imaginaire Il a confi une partie de ses manuscrits la BnF En 2010 il donnera 5 conf rences l Universit permanente de Nantes dans son cycle Aimer la litt rature sous le titre g n rique L coute int rieure L crivain un m tis du jour et de la nuit 2 02 Le roman du style 2 03 Le temps qui je parle 30 03 La fleur des rues 6 04 Prendre la route 4 05 L Heure de la nuit close Ensuite cela deviendra plus s rieux mes grands parents paternels qui m levaient devenant concierges plus au centre de Nantes d un tablissement de l v ch et de ce fait tenus de faire le m nage des vieux titres d une biblioth que sanctifi e par la foi d ter grain grain de ces vies de saints de saintes la pa enne poussi re cette analphab te qui n a pas encore trouv son pr tre Je revois cette salle demi circu
243. l in dividu sa libert non pas pour s enfermer sur soi mais pour choisir les personnes avec lesquelles il veut tre en contact L individualisme contemporain est relationnel et il prend plusieurs formes Alors comment r agir en biblioth que lorsque ces usages intimes ou priv s surgissent dans nos espaces 1 Olivier Martin et Fran ois de Singly Le t l phone portable dans la vie conju gale Retrouver un territoire personnel ou maintenir le lien conjugal R seaux 2002 n 112 113 PP 212 248 Fi gi maia PULL DOSSIER Zon E AGBERT DE SORBON ONE DE wS LUN ESPACE DE TRAVAIL POUA TOUS Conversation Eau EN Gore BG EPS FLEREES B Tiinaa LA POELE Lai E A L ri i E LA USE CEE j i CL Pagg gpi Niveau HALL Sont ils r ellement per turbateurs de l espace Niveau public Et comment JARDIN r agir d s lors que le t l phone portable tra ditionnellement refus en biblioth que cause de son usage historique e aa A ei nE ERR celui de la conversa ERE O E ER ER RP PE tion orale est devenu un support courant de recherche d information Posons nous la question sous langle du degr de perm a bilit entre espaces publics et priv s Peut on r ellement pro jeter une confidentialit une intimit dans un espace public La r ponse de bon sens serait Oui tant que cela implique le r
244. l 24h 24 Viikki vit harmonieusement sa mitoyennet avec la Biblioth que cen trale de l Universit d agriculture parta geant une Salle des p riodiques commu niquant entre les deux biblioth ques gt Comme la maison entre amis La nuit tombe maintenant et dans un quartier plus urbanis la petite biblio th que Pohjois Haaga nous appara t de la rue en pleine activit Tous les crans comme mis en vitrine sont visi blement occup s Saara Iham ki et son adjoint sont l disponibles pour nous accueillir leur site Internet l indique ici on peut louer un biblioth caire pour 45 minutes Tout simplement ils nous disent leur joie d avoir particip au rajeunissement de ce lieu carr et clos d allure sovi tique et d avoir vendu un tiers des collections un beau jour de folie Place faite aux usagers Saara nous vante la plasticit de leurs banques d accueil sur roulettes o l on peut se mettre c te c te avec l usa ger pour rechercher ensemble l infor mation Elle dit que dans une petite quipe d s qu on a une id e on la r a er Yu IR i EE Z p aB a OU aa k e gt un Biblioth que Rikhardinkatu Helsinki les fichiers livr s aux artistes Actualit s de ABF lise et elle nen manque pas Quant son adjoint qui sait bien qu il ne sera jamais riche puisqu formation gale 4 les bibli
245. l en r seau signifie la centralisation des acquisitions et du catalogage la Biblioth que centrale ainsi que la conservation dans un d p t central Une autonomie est pr serv e s lection et d sherbage choix du classement C t conservation chacun peut constituer sa petite r serve ou vendre 1 ou 2 Temps de travail interne back office dans les biblioth ques du r seau Helmet il n exc de pas 20 des 36 h hebdomadaires La priorit est d tre au contact des publics Les documents facilement classables albums BD par exemple se passent tr s bien d une cote Mobilier mobile et adapt Les crans sont souvent dispos s en respectant une certaine discr tion mais la fantaisie r gne aussi Ainsi des stations ser vices de l information Information Gas Service sont install es au carrefour sur le trottoir ou au fond de la v n rable Kirjasto Rikhardinkatu Profils les profils des biblioth caires varient selon les caract ristiques des tablissements Au pays de Linus Torvalds Linux et de Nokia t l phonie mobile ils doivent d velopper des comp tences pointues pour une popu conte lation tr s duqu e 1 http igs kirjastot fi en GB iGS construit pour elle au XIXe s res tructur la fin du XXe par un bel escalier en volute qui distribue les diff rents espaces l occa sion de cette m tamorphose la biblioth que s est sp cialis e dans les arts Son directeur
246. lHistoire t Enfin les abondantes citations tant assorties de commentaires lapidaires volontiers subjectifs parfois ironiques mais toujours tr s ajust s sur la nounourserie des uns ou la lucidit un peu r che des autres ce qui aurait pu n tre qu un ouvrage assez sec offre une lecture de bout en bout savoureuse Philippe LEVREAUD 1 Hasard La lecture de cet ouvrage entre en r sonance tant par l objet que par la m thode avec celui d Anne Claire Rebreyend mentionn ici m me p 64 Leur lecture en parall le est riche en harmoniques ceux ci figurait une exceptionnelle collection de manuscrits picuriens dus Philod me familier de Pison un beau p re de C sar La discussion qui s ensuit porte sur le rapport entre la philosophie du propri taire et ce qui se peut lire de l univers auquel renvoie la construction et qui se r sume ainsi Une villa peut elle tre aussi picurienne que son propri taire Au risque de simplifier un peu la conclusion celle ci se ram ne au constat d un c l bre ouvrage de Paul Veyne le recours au mythe n implique pas une adh sion na ve M diter cette question nous ram ne envisager la lumi re de ce travail historique le d bat sur l architecture et le d cor public dans sa relation l intime qui nous agite au pr sent Citons donc les derniers mots de l ouvrage qui aborde tant d autre sujets des Inspirations pythagoriciennes
247. la base oubli dans le feu des r parties n a pas t r solu Loin de l Si l on sait que ces jeux psychologiques n ont rien voir avec l activit dont ils ne sont qu un ersatz pourquoi joue t on Parce que c est une mani re efficace et rapide bien qu inconsciente de se sentir vivant ses yeux et aux yeux des autres Avec un bon niveau de conscience on peut voir arriver les jeux psychologiques et en subodorer l issue in luctable Car un jeu dit Berne3 est le d roulement d une s rie de transac tions cach es compl mentaires progressant vers un r sultat bien d fini et pr visible Ils sont donc r p titifs avec des r gles pr tablies comme le sont tous les jeux de soci t e L intimit ou la confiance elles sont le degr le plus labor de la relation C est l change vrai authentique ne n cessitant pas de barri re de d fense Berne le d finit comme l change d expression motionnelle exempt de jeu et ou d exploitation ce stade qui n cessite un haut degr de confiance r ciproque chacun communique avec l autre selon ce qu il est r ellement sans chercher se tromper ni tromper l autre il exprime ce qu il ressent dans le respect de ce qu il est car il sait que l autre l accueillera sans jugement Ce type de relation cet instant privil gi est rare ilne peut se programmer l avance mais il nourrit chacun de mani re sub tile
248. la m me mani re il est n cessaire d amener les biblioth caires des pays en voie de d veloppement s interroger sur ces Reportages OVincentBonn t z th mes C est pourquoi nous poursui vrons notre exploration des th mes liant biblioth ques et viabilit environ nementale lors du prochain congr s en organisant une session active Il s agira de partager le temps de session entre pr sentations magistrales de r alisa tions concr tes et travail de groupe in situ sous la forme d un remue m ninges d bouchant sur des nouvelles pistes de r flexions Vincent BONNET Copr sident Directeur adjoint de la biblioth que du Merlan R seau des biblioth ques de Marseille Le compte rendu complet de la ses sion sera envoy toutes les per sonnes ayant souscrit un abonne ment la liste de diffusion http infoserv inist fr wwsympa fcgi info ensulib Si cet article vous a int ress et si vous aussi vous voulez participer ce groupe rejoignez nous sur www ifla org en environmental sustainability and libraries 99 E Reportages 100 La D fense en mouvement Les biblioth ques et centres de documentation du minist re de la D fense 1 3 Organisation et collections Peu connues du public et gu re davantage des biblioth caires et documentalistes professionnels les biblioth ques de l arm e m ritent un s rieux coup de projecteur Lanc en 2007 un plan de moder
249. laire l tage parmi lem phase d autres bureaux J en descends souvent avec sous le bras quelques volumes sages des r cits exemplaires qui m en chantent et que rappellent voquent certains de mes propres romans caract re autobiographique Puis les hasards de l existence me rendent h ritier h las passag rement d une biblioth que familiale que la n cessit nous obligera bient t assez vite vendre avant que je trouve le temps d en explorer tous les titres Mais une collection de romans pour dames de petits volumes l gamment reli s qu elles devaient ouvrir de leurs mains d autrefois si subtilement gant es m est rest e dans les doigts comme aussi le poids fort aust re d un vaste dictionnaire o je me perdais dans le fracas des d finitions trop savantes dont il m arrivait de me reposer en m garant ensuite plaisir dans le d dale fort romanesque de nombreux autres ouvrages nagu re fr quent s par mes anc tres et c tait sans nul doute leurs ombres se m lant la mienne qui devaient en premier s en offusquer quand en cachette de ma m re j osais en Bretagne o nous vivions alors j osais aller d rober l ta g re interdite mes jeunes ann es les uvres du marquis de Sade et quelques autres romans licencieux du dix huiti me et du dix septi me si cle J ai toujours lu des livres pas de mon ge hant d s mon enfance par la hautaine gravit des souvenirs de Chateaubri
250. le faisait il n y avait l rien de sp cial Le p re r u nissait ses enfants avant d aller au th tre et leur lisait la pi ce Une chose qu Ellin m a donn e et qui est tr s importante est le sentiment que la culture litt raire artistique musicale n est pas quelque chose d extraordi naire mais quelque chose de tous les jours et qu il n y a pas de diff rence entre une litt rature consid r e popu laire et une litt rature dite classique Ce qui compte c est d y trouver notre bonheur et un miroir du monde Ellin lisait les romans de Cronin Guy des Cars Alberto Moravia Erich Maria Remarque Graham Greene Mazo de la Roche Et tout a avec une connais sance de base tr s traditionnelle de Goethe Schiller Shakespeare etc Ellin avait deux caract ristiques tr s particuli res pour une nourrice L une elle n avait aucun sens de l humour aucun elle ne savait pas ce qu tait une blague une plaisanterie l autre elle ne savait pas ce qu tait un enfant Elle me traitait comme un adulte Sur le m me ton Exactement le m me ton avec les m mes th mes en s attendant au m me genre de r ponses et surtout avec le m me s rieux Je n ai jamais jamais eu le sentiment qu on me trai tait de fa on moins intelligente parce que j tais un enfant Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE RPC ETUI OT Mais cela tu l
251. lis e lointains descendants des bases de donn es d indexation les projets voluent tandis que la profes sion cherche organiser la coop ration et la synergie des initiatives afin de limiter le co t de ces op rations Loin des simples auxiliaires de recherche d informations contenues au sein de documents papiers elles offrent d sor mais un acc s intemporel et aspatial de documents plein texte Le r ve de biblioth que de Babel mille fois promis et r v par des auteurs tels que Borg s serait il enfin port e de main gt Un vaste panorama En France Lanc e en 1996 Gallica biblioth que num rique de la BnF comptait en 2008 pr s de 90000 docu ments une goutte d eau l aune du patrimoine de la BnF ce qui a conduit son pr sident Bruno Racine lancer une industrialisation du processus avec un objectif affich de 400 000 nouveaux documents sur trois ans Devant les co ts lev s de ce projet et la faiblesse des moyens accord s par l tat malgr les ambitions affich es la BnF a engag en plein mois d ao t apr s Lyon et nombre d autres biblioth ques de par le monde une n gociation de partena riat avec le c l bre moteur de recherche am ricain Google qui propose de num riser les fonds des biblioth ques gratui tement condition de r cup rer une copie des documents pour sa propre base Google Book Search Jean No l Jeanneney ancien pr sident de la BnF et p
252. lle pos il porte une chemise car reaux des jeans des baskets a une trentaine d ann es une barbe de trois jours et est visiblement d origine maghr bine 36 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EU CET CT LICE TT ce que confirme son accent Abord sa sortie de la salle ilne fait aucune difficult pour r pondre mes questions Mercredi 17 octobre 2007 2 Nord 11h00 interrog sur son activit pr cise sur le poste informatique Mouss fait imm diatement r f rence aux tudes concernant les tudes j ai des cours et des exercices faire pour d si gner la formation professionnelle qu il suit et qui devrait lui permettre de devenir conducteur d engins dans le b timent Ila pass du temps sur Internet sur le site de l cole dans laquelle il se forme et qui pro pose un th saurus en ligne avec des r sum s de cours une foire aux questions etc Mouss estime qu il est rest environ deux heures sur l ordinateur en comptant le petit moment de d tente o il est all chercher des informations sur Cartouche c est un artiste que j aime westot bien Pour ce qui est de sa 0 wlohe formation il a l habitude de ces recherches de renseignements L cole en fait le centre de for mation dans lequel il est inscrit poss de un site web sur lequel les tudiants peuvent se rendre pour poser des questio
253. ller et de venir priv de vue par l enceinte des murs puni par l odeur puni par le bruit inces sant et violent Priv de go t aussi le corps par la nourriture carc rale Priv de l autre sexe hommes et femmes priv s d amour priv s d intimit et cette souffrance l est intense Priv s de vie de famille de la pr sence d enfants des parents qui vieillissent loin Et le corps souvent est malade souffrant rage de dents ou plus grave trait avec un peu plus d hu manit depuis quelques ann es mais il faut avoir vu une jeune femme souffrant de mycose sur les mains qui la pommade n cessaire met un mois parvenir pour comprendre pourquoi a ronge aussi de l int rieur Priv du temps de celui qui s coule tout est sur un autre rythme les jours les semaines les saisons le temps s tire ou se contracte Du corps il reste l enveloppe ni e ou magnifi e corps qui se vo tent et se n gligent ou corps couverts de muscles artificiels rison gonfl s cultiv s Pas de corps laise pas de corps qui vivent d une vie naturelle Le manque d intimit des cellules surpeupl es ne permet pas chacun d couter ou de voir ce qu il aime La cellule est souvent sombre mal clair e Pas de confort le bruit des autres l horaire impos d couragerait nimporte quel lecteur L lire est une conqu te une affirmation La contrainte par corps terme juridique n
254. lustrations sculptures 28 01 27 03 17 Laleu La Pallice BM Des oiseaux de papier exposi tion d origami 09 12 09 23 01 10 21 Dijon Biblioth que centre ville Louis Venot libraire diteur et photographe dijonnais 1875 1940 04 12 09 30 01 10 Biblioth que Fontaine d Ouche et Port du canal Art la page exposition des originaux de Claude Ponti 01 03 31 03 29 Brest Biblioth que d tudes Brest en Bulles 15 12 09 15 03 10 34 Montpellier M diath que Fran oise Giroud L art postal Les jardins 15 12 09 30 01 10 41 Blois Biblioth que Abb Gr goire Athanase Kircher 1602 1680 le dernier des Humanistes 11 12 09 13 02 10 42 Saint tienne M diath que cen trale de Tarentaize Bacchanales revue de po sie une aventure po tique 10 12 09 30 01 10 44 Nantes M diath que Jacques Demy En route mau vaise troupe Nantes et le surr alisme 23 10 09 27 02 10 Le go t de la forme 08 12 30 01 45 Orl ans M diath que Le cirque toute une histoire 10 12 09 23 01 10 51 Ch lons en Champagne BMVR La Bible Tr sor de l Humanit o5 12 09 27 02 10 Reims Biblioth que Carnegie Les plus belles reliures d art de la Biblioth que municipale de Reims 15 12 09 23 01 10 C M diath que Jean Falala Prendre le temps sur un air des ann es 50 Illustration
255. me article consistant prot ger catalo guer rendre accessibles les textes dans leurs formes succes sives et concurrentes 5 Roger Chartier L avenir num rique du livre Le Monde 27 10 2009 En d autres termes carences des jeunes lecteurs tudiants ma triser l outil biblioth que objectifs d cod s du g ant de l information num rique faire un usage commercial d infor mations d tourn es d ouvrages volont de certains profes sionnels de la biblioth conomie proposer eux aussi des ser vices d information personnalis s ne disent ils pas une seule et m me chose la n cessit d ajouter nos quipements de lecture publique une fonction documentaire personnalis e et individualis e Un service la carte en quelque sorte encore rare mais qu il serait urgent d tendre UNE MODERNIT D J BATTUE EN BR CHE Nous voyons pour notre part dans les objectifs non avou s de l industriel dans sa r ussite si ostentatoire dans les difficult s de nos nouveaux lecteurs utiliser le catalogue dans la chute des statistiques de fr quentation ou Qien une dans les tentatives de quelques pro pe fessionnels du livre d orienter le m tier vers l dition des contenus et la docu mentation une attente non satisfaite qui dessine en creux les limites du mod le existant de la biblioth que 5 publique Or c est le mod le lui m me BERHO qui est ici en cause pas uniqueme
256. mes comportementales conventionnelles silence d placements pas feutr s et en nombre limit discr tion et solitude Par leurs comportements ils montrent jusqu quel point les repr sentations normatives qui sont g n ralement associ es la BU produisent des pratiques norm es h riti res d une vision asc tique et distante du savoir mais en loignent d autres plus proches du monde r el et de la vie des gens Un immigr peu bavard Mohammed est un usager atypique Il a probablement plus de 45 ans est plut t grand maigre v tu d un vieux costume d pareill il vient aux postes infor matiques du 2 Nord Depuis une semaine je lai vu plusieurs fois en Recherche documentaire informatis e RDI et quand je l aborde son premier r flexe est le refus de l entretien Finalement il accepte mais ne r pondra qu certaines ques tions et encore de mani re tr s laconique dans un fran ais pas toujours compr hensible laissant vite para tre une g ne et un d sir d courter l entretien Voyant son malaise et apr s avoir essay de le rassurer je mets fin rapidement l interview 26 septembre 2007 2 Nord 14h00 Mohammed a navi gu pendant une petite heure sur des sites en arabe princi palement des sites d actualit semble t il Pour se tenir au courant savoir ce qui se passe Il a une t l vision mais pas d antenne satellite l c est pas pareil c est bien on fait c
257. mise la disposition de l humanit mais plut t la construc tion d une banque de donn es four nissant les informations ceux qui les cherchent La distinction est forte quand on sait que nos lecteurs tudiants dont il tait question plus E bas savent d faut d effectuer une Er EEN SLET yA i recherche dans le catalogue d une DAT AU TEA ti hirti 74 biblioth que consulter sur le bout i i j o des doigts leur moteur de recherche PUBLIC favori Ne doit on pas lire dans ces deux l ments le comportement des lecteurs les objectifs d cod s d un industriel du num rique le signe que nos biblioth ques s inscrivent d sormais dans un mod le plus documentaire que biblioth cono mique Sans doute un autre l ment vient il confirmer cette tendance le succ s rencontr par les services tr s personna lis s des recherches documentaires propos s par certaines grandes biblioth ques municipales ou nationales On songe ici au Guichet du savoir cr par la BM de Lyon aux Cit des m tiers et Cit de la Sant rattach es la m diath que de la Cit des sciences et de l industrie au Renseignement dis tance cr il y 25 ans par la Bpi qui a volu vers l change par courriel et le travail en r seau Nul doute que ces services r pondent une demande de plus en plus l gitime que l on ne confondra pas avec la t che fondamentale des biblioth ques rappel e dans ce m
258. missions L urgence et la n cessit des volutions peuvent amener n gliger ces param tres alors m me qu ils sont clairement identifi s aujourd hui comme sources de risques psychosociaux sentiment d impuissance mont e de la violence absen t isme conduites d viantes ou addictives En ce qui concerne sp cifiquement le besoin d intimit dans le cadre du travail il suffit de s int resser par exemple la critique dont les bureaux en open space font d sormais l objet Il ne s agit l que d une situation de travail parmi d autres qui se cumulant remettent en question l espace intime du biblioth caire DE NOUVEAUX ESPACES Si les constructions malheureuses pour l organisation du tra vail interne ne datent pas d hier c est aujourd hui l accumu lation des contraintes qui pose question Les extensions d horaires d ouverture et une autre vision des biblioth ques donnent lieu un niveau de pr sence plus lev de l ensemble des personnels en service public tant sur le plan quantitatif que qualitatif L obligation d tre face au public d assurer non seulement une permanence mais d y adjoindre avec le sourire un arsenal de comp tences nou velles et vari es habilement mises disposition de l usager suppose pour le biblioth caire une mobilisation affective importante En contrepoint la tendance semble tre une grande transparence dans les espaces intern
259. mousin 6 La loi de 1998 r actualise celle de 1928 1 Les auto rit s locales ont obligation d organiser les services de biblioth ques et d information 2 La biblioth que est un service municipal de base 3 Son utilisation et le pr t sont gratuits 4 Des personnels qualifi s doivent tre en nombre suffisant et les quipements renouvel s souvent 5 La qualit des services doit tre valu e en particulier l acc s ces services www lib hel fi Le rapport 2008 de la biblioth que d Helsinki est consultable en ligne Il est loquent www lib hel fi en GB 93 E Reportages ABF Groupe Art Des biblioth ques d art vues de Florence Actualit s de la pr conf rence Ifla 2009 L engouement pour l Italie qui s est d velopp d s le Grand Tour s est confirm lors de la rencontre des biblioth caires d art Florence du 19 au 21 10 2009 Cette ville renferme des collections remarquables pour les chercheurs de niveau international Voici un aper u de quelques unes de nos d couvertes Vue de la biblioth que du mus e d art moderne d Istanbul C est gr ce aux rencontres organis es par l Institut allemand d histoire de l art le mus e des Offices la Villa I Tatti et la biblioth que Marucelliana que nous avons pu d couvrir ces biblio th ques sp cialis es qui forment Florence une sorte de campus et sont financ es soit par les instituts trangers soit p
260. n il y a eu un atelier d criture qui s est teint avec le d part de la personne qui l animait Parce que selon moi ce qui compte avant tout ce sont les personnes Un peu par hasard j ai rencontr Herv Parpaillon Nous avons parl Quand je lai entendu raconter son exp rience aupr s des apprentis chaudronniers ou m cani ciens jai su que c tait lui C est dire une personne capable de saisir imm diatement le contexte un atelier philo qui s adresse un public sans doute int ress mais qui n a aucune formation philosophique Une r gle chacun vient quand il veut quand il peut Gr ce au dispo sitif astucieux mis en place par Herv le participant occa sionnel n a aucune difficult s ins rer dans la r flexion La biblioth que avec son atelier philo veut offrir une pause une parenth se pour un moment de r flexion de retour sur soi dans un cadre collectif Encore faut il que le public accepte de mettre l preuve ses certitudes et ses id es toutes faites et que chacun accepte de se plier au cheminement de l interrogation philosophique Il faut aussi que l intervenant soit capable de rigueur sans raideur formelle d couter sans susciter l panchement narcissique d tre en empathie avec son public sans tomber dans la d magogie sa demande Herv Parpaillon n est pas r mun r pour ce travail Quelle curieuse id e de nos jours J y vois une marque de lib
261. n absolument pratique Un des grands mensonges qu on nous raconte depuis toujours est l id e que la litt rature est un passe temps un luxe presque superflu Or la litt rature est un lieu aussi concret que cette pi ce et n est pas un passe temps mais est faite du temps lui m me Elle habite lorsqu elle est vraie le pass le pr sent et le futur Je pense que l enseignement de la litt rature passe par ce constat Les ma tres le savent Ce n est que quand l l ve r alise que c est son histoire qui se raconte son lieu qui se d finit son temps qu on est en train de saisir dans le livre qu il devient lecteur Sans cela il n y a aucune raison de supposer que le livre est plus important qu un jeu vid o Si un livre s arr te au bout de la page il n est pas plus important qu un jeu vid o La litt rature qui compte est celle qui prolonge notre vie gt Sanctuaire Alberto Manguel s est souvent d plac au gr d activit s que le hasard lui offre et qu il saisit la vol e C est int ressant de savoir qu on garde toujours en soi une biblioth que imaginaire une biblioth que mentale vraiment virtuelle et qu on peut vivre avec une petite biblioth que mat rielle Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE RPC EN TUE OT Cela fut mon cas pendant de tr s nom breuses ann es pour des raisons d es pace C est une situation qu
262. n des collections de r f rence qui peuvent tre consult es r guli rement Le silence est de rigueur PREMI RES IMPLICATIONS POUR LES PROFESSIONNELS Sans entrer dans une analyse fine des implications que sou l ve l application de ce mod le posons quelques premi res r flexions En premier lieu les responsables des sections entendues au sens traditionnel ne sont plus propri taires des espaces et quipements qui viennent d tre cit s Il y a une mutualisation des univers au service des diff rents responsables des collec Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPL CET CT LE TT tions Deux sections peuvent partager un m me univers Par exemple la section Musiques peut partager avec la section Autoformation en langues les bo tes mises disposition dans lunivers 4 Inversement une section Presse peut trouver int r t se situer proximit de deux univers le caf univers 2 et les salons modulables univers 3 On per oit que l implantation des collections ob it d sor mais une logique propre qui est radicalement ind pendante de celle des univers si ce n est une proximit d usage cette logique pouvant alors tre guid e avant tout par l objectif de proposer une grande clart de la classification La conception architecturale des univers devient essen tielle la notion de confort et notamment de confort acous tique et visuel prime La sc
263. n endroit ferm avec une mani re de clo tre Il me r pond Je mai pas de couvent vous montrer mais j ai un presbyt re Il nous donne rendez vous Mondion ici Craig et moi avons pris la route et nous sommes mont s sur la colline qui domine le village Le champ de l autre c t de ce mur tait couvert de tournesols en fleur Nous sommes arriv s devant la petite glise C tait d une beaut sobre reposante Puis on nous ouvre le portail et je vois le jardin a a suffi Jai cart les mains et me suis cri Quelle merveille On a visit la maison Le bel escalier en bois m a charm lui aussi Les chemin es Et la vision de la grange d molie qui forme l aile droite de l ensemble C tait un tas de pierres J ai su que la biblioth que serait l Puis il y avait une tour Voil j ai su que c tait l Finalement nous avons sign et nous avons achet une bouteille de cham pagne Nous sommes venus devant le portail les gens habitant encore ici et nous avons bu et vers un peu de champagne devant le portail pour le dieu Dionysos car Mondion c est le mont de Dionysos L o il y a l glise aujourd hui se dressait un temple Dionysos et nous avons voulu lui rendre hommage Nous avons donc pens qu il tait n cessaire d honorer ce lieu Lorsque nous nous sommes pr t s ce c r monial avec le champagne il y avait sur l escalier
264. nde dessin e 31 juillet 2010 mi Sommaire D CEMBRE 2009 4 Bibliobraves Dossier INTIMIT S 8 Intimit par JEAN FRAN OIS JACQUES 13 Vers une biblioth que d univers par PIERRE FRANQUEVILLE 16 Habiter et programmer le vide par DOMINIQUE JAKOB et BRENDAN MACFARLANE 20 Int rieurs hollandais par VAL RIE SERRE RAUZET 23 L intelligence des sens et le design immersif par PHILIPPE LEVREAUD 28 Voyages en chaise musicale par JAN ST HN 31 L intimit l espace et le temps par MARIELLE DE MIRIBEL 35 Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les usagers de votre BU sans jamais oser le leur demander par MARIANGELA ROSELLI 4o l espace public de la biblioth que l preuve du t l phone portable par MILIE BETTEGA et C CILE SWIATEK 44 Petits riens de tout le monde Des truffes par SYLVIE DECOBERT 48 L Heure de la nuit close par MICHEL CHAILLOU 50 Collecter l oc an L archivage de l intime en ligne par CHRISTINE GENIN 54 Blogs lunettes blogs paillettes par CAROLINE RIVES 6o Le biblioth caire mis nu par FRAN OISE MULLER et RENAUD MULLER 62 L ternit au pr sent La Grenette biblioth que de l intime par PHILIPPE LEJEUNE 66 La petite morte par FRAN OIS BON 68 Parler pour voir Un atelier philo en biblioth que par HERV PARPAILLON 72 La m moire revisit e Quand l criture accompagne les personnes g es l exp rience ard choise par FRAN OISE
265. nfor d un r ve d une personne qui pense son espace Futur Appart se construit autour du corps de cette mations que nous g n rons personne suivant Le rythme du r ve Tous ces mots que nous associons l espace d une biblioth que publique sont possibles et peuvent tre exp riment s d une fa on encore plus riche Ces nuages existent d j dans la forme la plus simple d Internet mais nous pouvons extrapoler cette m taphore l appren tissage d une cr ation environnementale Dominique JAKOB Brendan MACFARLANE Reading Pod offre plusieurs types d espaces au lecteur pour s allonger s assoir se lover Jakob Macfarlane www jakobmacfarlane com lire en anglais jakob Macfarlane NeoArchitecture 2006 16 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EL CE CT LICE TT DR v ritable aspiration incarner une id e de la modernit g n reuse associ e une exigence de d mocratisation des savoirs Comment en sommes nous arriv s l Pourquoi un tel r quisi toire si s v re Je proposerai deux raisons cela La premi re c est que la lecture publique nous semblait tous r pondre au principe de l offre Exprim autrement il suffisait de proposer pour que le public dispose Ce principe rel ve on le sait d sormais d une certaine candeur qui n est plus de mise Sans doute le formidable enthousiasme des ann es 1980 nous a
266. ngue fran aise Dix ans de mises jour EDD Zz Pour EN SAORA editionsducercledelalibrairie Bon de Commande retourner Electre Service clients 35 rue Gr goire de Tours 75006 Paris T l 01 44 41 28 33 Fax 01 44 41 28 65 Soci t Code postal Votre N de TVA D sire recevoir 3 563190 J Libraire J Biblioth caire J Autre FINS ESS KT Mode d exp dition Li poste 1 disposition coursier N L Prisme R glement sur facture r ception 0 r glement carte Visa N expire fin Notez les 3 derniers chiffres du n au verso de votre carte bancaire aa A au O au m 9 78 Signature FRAN OISE LHUILLIER BDP de l Ard che LA TITIA FISSEUX crivain ethnologue La M em OI l revisit e Quand l criture accompagne les personnes g es l exp rience ard choise Le for int rieur est ce n ud ultime qui parvenu sa pointe extr me nous relie encore La vie La m moire la parole m nagent l ouverture cette intimit secr te et l criture qui tient aux deux Comment la biblioth que peut elle offrir cet ultime acc s au sens re FT LE TE k Oo S i p s ric Penot i La titia Fisseux en atelier LE SENS DE LA VIE PROLONG E Une personne g e est une per sonne un parcours de vie avec un m tier des activit s des exp riences Elle a ses propres go ts ses propres cen
267. nisation est en cours il permet de faire toute la lumi re sur ces tablissements un peu particuliers dont nous ferons le tour en trois tapes Manuscrit X12A Man uvre des dragons fonds ancien du centre de documentation de l cole militaire CDEM Paris Le minist re de la D fense repr sente le premier lieu de l exercice de la fonc tion r galienne et se caract rise par un haut niveau de dotation budg taire le second de l tat apr s l ducation nationale Le maintien de la dissua sion nucl aire porte avion Charles de Gaulle flotte de sous marins nucl aires lanceurs d engins et les nouvelles strat gies notamment la n cessit de forces de projection supposent de nouvelles armes et organisations par exemple les b timents de projection et de commandement BPC type Mistral Aussi le minist re s appuie t il sur un fort potentiel d tudes et de recherches d velopp et maintenu travers lhis toire Est il besoin de rappeler ici le sta tut militaire de l cole polytechnique Plus discrets par nature les nombreux centres de recherche de l armement b n ficient d un soutien documentaire de qualit Int grant donc les activit s d enseigne ment et de recherche et un tr s haut niveau le minist re de la D fense s est il donn les moyens de la collecte et de l exploitation de l information Quel r le les biblioth ques jouent elles dans ce contexte
268. nlande par le groupe ABF Rh ne Alpes http abfrho nealpes midiblogs com archive 2008 Compte rendu du voyage d tudes 16 au 22 mai 2006 par le groupe ABF Normandie www abf asso fr pages r gionales Normandie rubrique Archives AM Delaune Fin land suo mi terre des marais Claude Simon Biblioth que Pohjois Haaga Helsinki gt Cyber caf studio musical serre ou magasin Harri Annala un des responsables de la Kirjasto 10 Biblioth que 10 nous re oit Ce 8 fr re guidera nos p r grinations dans le r seau HelMet3 qui relie les biblioth ques d Helsinki Espoo Vantaa et Kauniainen Situ e au num ro 10 de lim meuble de la Poste en face de la gare au centre d Helsinki elle est sp cialis e en musique et multi m dia Ouverte 78 h par semaine jusqu 22 h ou 20 h le week end elle s adresse plus particuli re ment aux jeunes Son personnel est jeune lui aussi masculin et d contract Tr s comp tent aussi 2 Allusion au roman d Aleksis Kivi consid r comme fondateur de la litt rature nationale Les Sept Fr res ndlr 4 U Les OU Les aa o e gt un 3 Www helmet fi Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE RPC EN TC OT pour accompagner les usagers dans leurs projets d enregistrements sonores de montages vid o d missions de radio ou sur Internet ou m me pour b tir sur place un sp
269. nnel est une aide pr cieuse pour les personnes en difficult un accueil et une coute L accueil se d roule au centre de la biblioth que comme une demande de renseignements Lorsqu un questionnement rel ve de lin time le personnel prend le temps de recevoir l usager dans un bureau et d effectuer ses c t s les d marches n cessaires au d blocage de la situation La responsable RSP Pr cilia Macra est d j intervenue dans des dossiers concernant la CPAM la Caf P le Emploi par exemple et fait le lien entre ces diff rentes administrations un affichage des offres d emploi via la passerelle de l ANPE Ainsi quatre personnes venant faire leur d claration mensuelle sur le site internet des Assedic ont elles retrouv un emploi Gr ce la connaissance des publics et des personnes en difficult elle est m me de r pondre leurs demandes et de cibler leurs besoins Le RSP est un service qui apporte une grande valeur ajout e aux missions de la biblioth que Des habitants de la commune ayant franchi le seuil de la m diath que pour une demande d ordre administrative ont d couvert ce qu est r el 84 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EL CE CT LICE TT lement une biblioth que Par m connaissance nombreuses sont les personnes qui pensent ne pas tre leur place au sein de ces structures culturelles Or ces m mes personnes ont t tonn es de trouver des
270. nque En partenariat avec l agence Designatics dont Michael Kienzler tait le dirigeant associ un site web est cr en Les designers Holger Fritzlar en haut et Michael Kientzler en bas 2006 et le premier proto type pr sent la Foire du livre de Francfort Les premiers articles de presse suivent et des personnes int ress es se font conna tre Encourag s les designers pr sentent le Sonic chair la foire du mobilier de Cologne en 2007 Le succ s du prototype qui avait continu faire l objet de d veloppements et d am liorations est extraordi naire pour les designers Visiteurs presse radio et t l vision assi gent le stand Le journal t l vis de ARD commence sa pr sentation de la foire avec des images du Sonic chair D autres stations TV et la presse quotidienne prennent le relais Des radios r alisent des interviews dans le Sonic chair et la presse sp cialis e d couvre la foire une nou velle tendance de la fusion entre meuble et multim dia En m me temps un document produit en amont est diffus sur la Deutsche Welle internationale Le point culminant reste venir lorsque le blog de Cologne Designspotter parle du Sonic chair une avalanche se d clenche en une nuit plus de 2 000 personnes visi tent notre site web D autres blogs sur les gadgets s em parent de la nouvelle et provoquent un int r t mondial D innombrables internautes du monde entier visitent le sit
271. ns revoir des points de cours on peut consulter ce qu on appelle le th saurus Comme la plupart du temps la recherche de Mouss a t fructueuse il semble familier de ce type de d marche sait ce qu il va chercher et en g n ral il trouve Quand ce n est pas le cas il patiente jusqu ce qu il puisse parler directement avec un des formateurs Indubitablement Mouss est aussi pragmatique que patient et m thodique Sa tenue et son niveau de langue m intriguent ne correspondant pas du tout l habitus ouvrier que l on pourrait s attendre rencontrer Ses origines sociales et son parcours expliquent cet tat de fait Mouss est alg rien fils de professeur et dans son pays ing nieur d tat en zootechnie c est la production ani male Il est arriv en France avec sa femme et un jeune enfant en 2000 mais le couple est rapidement parti s instal ler au Canada on a essay de faire quelque chose l bas dans le cadre de l immigration L exp rience canadienne a tourn court Mouss voquant ce propos des difficult s s adapter l bas Il a ensuite t inscrit l UTM en 2004 un an en g ographie Depuis deux ans il est b n vole dans une association de soutien scolaire dans le quartier du Mirail MARIANGELA ROSELLI La caract ristique principale de ces utilisateurs est leur capacit passer sans transition d un usage scolaire voire scientifique de l ou
272. ns d int r t g n ral mais lesquels Une r flexion de fond s impose sur le statut de ces nou veaux quipements interm diaires que les usagers s appro prient et formatent autant qu ils le peuvent leur usage partir de ceux qui existent Et pour les autres les usagers du dehors ceux qui ne fr quentent pas ou plus qu appellent ils de leur v ux Des biblioth ques En sommes nous cer tains Il est sans doute temps d y r fl chir M el SoundSign 4 DOSSIER far Signal tique interactive qui s illumine lorsque le bruit devient g nant Informations au 05 61 67 40 01 Ou visitez le site www SoundSign fr R Cirrus France r rU S 40bis av Gabriel Faur 09500 Mirepoix France Ltd 5056167401 Solutions pour la mesure du bruit SMART TS 1h 1e PIERRE FRANQUEVILLE D Vers une biblioth que d univers 19 VAL RIE SERRE RAUZET R seau des m diath ques de Montpellier agglom ration 7 0B annuel de l Association C n erlandaise des biblioth ques publiques tait Cr er un paradis public Rien de plus ambitieux Cette osmose recherch e entre espace intime et espace public trouverait elle sa r alisation dans la biblioth que du ik succ s de ces biblioth ques ESPACES Polder model Peut S analyser sous l angle de part les biblioth ques des deux principales villes du pays l intime et de son traitement dans no la plupart
273. nsultation de livres anciens sur internet par exemple mais en termes d agr ment l tape immersive serait Internet ce qu est ce dernier la manipulation directe des documents pr cieux par quelques heureux en gants blancs Mais allons plus loin et songeons ce que serait une salle de consultation d mat rialis e La biblioth que dit Olivier Bergeron est un espace qui doit raconter des histoires Dans ces espaces ces histoires pourront tre volutives int grer toute sortes de rebonds s chapper s augmenter en cours de lecture Imaginons que l on charte un roman de George Sand en termes d interventions physiques items olfactifs etc et qu on le projette dans un univers sublim une sorte d installation artis tique reli e l univers du livre Ce sera notre vision du livre dont nous serons l auteur Une question vient alors cette vision artistique ne d borde t elle pas le r le que l on peut attendre d une biblioth que Oui et non pense Olivier Bergeron parce que si l on reste dans l id e du service public on peut jouer d in terpr tations qui peuvent tre assez clairantes en se pla ant au service du contenu Au del de cela il s agirait donc de faire voluer un fichier th matique de biblioth que d y p n trer sur d autres crit res que des th matiques type infos du 20 h l tranger la culture d entrer dans ces enjeux l par
274. nt D th EQUE l am nagement de nos quipements Sans doute nous croyions nous sauv s Apr s avoir r form en pro fondeur la pratique de la biblioth conomie modernis l image de nos quipements par une architecture dL et un design contemporains ouvert nos magasins au libre acc s apr s y avoir introduit les technologies les plus r centes il nous faut remettre l ouvrage sur le m tier et affronter nouveau l inconnu et l exp rimentation Oui nos quipements ont pr matur ment vieilli non pas d une usure naturelle qui donne de la patine aux choses anciennes mais d une fa on structurelle ils sont devenus en quelques ann es seulement des objets d j d cal s avec leur temps une survivance d une autre poque un peu comme on regarde aujourd hui le design des ann es 1970 plastiques aux couleurs criardes objets d cal s trop vite Trop proches de nous pour tre class s patrimoine Trop loin de nous pour r pondre aux besoins et modalit s d usage qui sont d sormais les n tres Cette observation vaut pour les plus prospectifs d entre eux qui avaient t pour le monde des biblioth ques des qui pements phares porteur d un incroyable renouveau d une PIERRE FRANQUEVILLE DOSSIER Vers une biblioth que d univers 15 DOSSIER HABITER ET PROGRAMMER LE VIDE JAKOB MACFARLANE Mettre en place un espace h bergeant des informations des livres a toujours t
275. nt des volont s d ouverture et de d couverte vers les autres Terminons par un clin d il en essayant de cr er une loi la mani re d Asimov Tout site aura dans le futur une tendance naturelle devenir un r seau social Franck QUEYRAUD Groupe ABF Biblioth ques hybrides M diath que de Saint Rapha l 83 13 www actualites du web com 2009 11 une pro position de loi sur le droit a loubli numerique Les biblioth ques posent B LES BIBLIOTH QUES EXPOSENT Cette rubrique signale r guli rement les expositions propos es en biblioth ques prochaines et en cours sur tous sujets et tous types de documents Merci d envoyer vos informations 3 mois au moins avant leur inauguration Nicole Picot npicot abf asso fr N oubliez pas non plus d envoyer vos catalogues et publications associ es ces expositions la r daction pour notre rubrique Les biblioth ques ditent dans Notes de lecture 03 Moulins M diath que La Fabric exposition de Christian Voltz 17 11 09 31 01 10 06 Nice Biblioth que Louis Nuc ra Barre Phillips 40 ans de cr ation musicale 11 12 09 06 02 10 13 Aix en Provence Biblioth que M janes 1 2 3 Komagata manifestation jeunesse 06 12 09 30 01 10 BDP des Bouches du Rh ne Maiden Africa photographies de Pascal Grimaud 28 o1 27 03 Le singulier bestiaire de Tomi Ungerer exposition de collages dessins il
276. ntre l APA et la BnF L archivage des journaux personnels en ligne La Faute Rousseau n 47 f vrier 2008 www sitapa org doc articleCollab_bnf_apa pdf 9 http blog bnf fr lecteurs index php 2009 03 31 decouvrir des blogs d ecrivains et http blog bnf fr lecteurs index php 2009 04 06 du journal intime au blog 52 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPP CET TO ICE TT 300 HEURES DE FORMATION INFORMATIQUE DoLE r EN LIGNE vy na 7 EN UN SEUL CLIC se donner toutes les chances sur le march du travail Sylvie se forme au Contr le parental pour Maurice se forme la retouche photos num rique faire d couvrir internet ses enfants en toute s curit pour r aliser un album photos de ses petits enfants Offrez Vodeclic vos adh rents et rejoignez plusieurs dizaines de biblioth ques Caen Melun Cergy Pontoise Troyes Lyon B ziers Boulogne Billancourt BPI Demandez un essai gratuit de 15 jours 0183640410 Vous allez voir vous allez comprendre ou commercial vodeclic com www vodeclic com Cr dits Photos Fotolia 54 CAROLINE RIVES BnF Coordinatrice de la politique documentaire Direction des collections parle biblioth conomie visage d couvert et l on s exerce la danse wowa ogS lunettes temps les blogs de je biblioth caires On mi y m le ou pas les b lo 2 registres intimes et S a professionnels Ici on du
277. nts que les lecteurs font des quipements que nous mettons leur disposition car elles s y expriment clairement 6 En chaque usager se d ploient plusieurs lecteurs qui s expriment ind pen damment les uns des autres des moments diff rents de la journ e chacun exigeant des modalit s de lecture et de consultation diff rentes consultation rapide debout consultation d contract e en position assise semi allong e posi tion assise une table M me remarque sur les diff rents niveaux relationnels dans les biblioth ques un m me lecteur pouvant des moments diff rents rechercher la solitude l change informel l change plusieurs dans le cadre d une collaboration Autant de niveaux de confort et d change qui peuvent alterner dans une m me journ e 7 J ai toujours accueilli avec beaucoup de scepticisme les r sultats d enqu tes engag es vers le lectorat destin es percevoir les attentes de ce dernier Sans doute pour n avoir jamais rien lu de bien pertinent ce sujet Je reste certain que les actes de nos lecteurs leurs d tournements des quipements bien interpr t s constituent des mat riaux plus int ressants si on les consid re comme l expres sion en acte de la libert de l insouciance et de leur intelligence r unies Le second c est que la d finition programmatique des qui pements du livre je d signe ici les biblioth ques publiques qui ne sont ni patrimoniales ni sp c
278. nus par des mus es des biblioth ques d artistes des photo th ques C est un regroupement de phototh ques existantes consultables distance par les historiens d art qui ont toujours eu un besoin aigu de faire appel des reproductions d uvres d art pour tudier et faire conna tre les collections la diff rence des moteurs de recherche g n ralistes ARTstor a opt pour une d marche ditoriale en amont Ce choix couvre l histoire de l art occidental et les disciplines connexes et l accent est mis d sormais sur l art e Minist re de la Culture italien www beniculturali it e Biblioth que Riccardiana www riccardiana firenze sbn it e Biblioth que Marucelliana www maru firenze sbn it e Biblioth que Laurentine www bmlL firenze sbn it e Kunsthistoriches Institut de Florence www khi fi it e Villa I Tatti www itatti it e Catalogue collectif sp cialis Iris wwwiris firenze it e Cenobium projet en 3D http cenobium isti cnr it index php e Espagne Catalogue collectif des biblioth ques patrimoniales espagnoles www mcu es bibliotecas MC CCPB index html e Portugal Biblioth que Gulbenkian www biblarte gulbenkian pt main asp e Turquie Biblioth que du mus e d art moderne d Istanbul www istanbulmodern org en f_index html Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE RPC E EL extra occidental l art contemporain l architecture et
279. o n C es trois derni res ann es ont pass tr s vite depuis ce matin d hiver ensoleill en 2007 Blois o le Conseil national a mis en place un nouveau bureau et m a lu pr sident de l ABF R unions rendez vous d placements se sont succ d sur un rythme rapide et r gulier pour tenter de faire vivre au mieux notre associa tion de continuer en faire un lieu de d bats et de r flexion professionnelle pour faire entendre la voix des biblioth caires dans notre soci t Y sommes nous enti rement parvenus Ce n est bien s r pas moi d en juger Je pourrais simplement dire que je quitterai mes fonctions la fin du mois de janvier sinc rement mer veill par la richesse humaine de tous les changes avec coll gues et partenaires fran ais et trangers La chance de l ABF ce sont ses nombreux adh rents plus de deux mille et qui devraient tre beaucoup plus nombreux C est aussi son quipe de permanents fid les et imaginatifs merci Danielle Olivia Christine milia et Philippe c est aussi cette revue faire d couvrir encore plus La nouvelle orga nisation de notre association est maintenant bien en place qui met heureusement au centre de notre fonctionnement les groupes r gionaux si vivants et si divers Et la relance des groupes Nord Pas de Calais merci Anne et Auvergne merci Fran oise fait partie avec la r ussite des trois derniers congr s des grandes joies de mon mandat la nouvelle
280. omme on veut on a des nouvelles du pays 1 Les ensembles d immeubles du quartier portent les noms de compositeurs de musique contemporaine Ohana Var se Xenakis etc que contrairement aux urbanistes les habitants n ont que peu de chances de conna tre Alg rien d origine il habite seul dans un studio de la Reynerie derri re Var se1 et ne veut pas parler de son histoire personnelle Il dira simplement qu il est s par de sa femme et de ses enfants depuis longtemps et que seul un de ses fils est Toulouse en contact avec lui Apparemment celui ci a fait un bref passage UTM l ann e derni re son p re ne peut me dire o il tait inscrit il en est reparti pour travailler il fait du travail int rim a va bien pour lui maintenant C est ce fils qui a amen Mohammed la BU la semaine derni re pour lui montrer la salle RDI Mohammed n a pas d ordinateur mais il a eu l occasion d en utiliser un dans son travail tais magasinier enfin assistant c tait pour le stock En outre il a pu utiliser un PC dans des associations de quartier mais il ne souhaite plus y aller sans pr ciser davantage ses raisons C est pas pour moi Il vient donc la BU en v ritable passager clandestin il lui en co te d j probablement beaucoup de p n trer dans l enceinte de l universit et s il le fait c est probablement qu il a une forte motivation sans doute d o
281. on et col re Qu est ce qu il y a Je sens le p t e Dans la distance sociale l autre est un individu dans ce cas o la distance se situe environ entre 1 20 m et 2 40 m l autre est un individu que je ne connais pas et avec qui je suis en relation pour une transaction momentan e payer mes achats la caisse de la grande surface acheter un billet de train aller chercher de l argent la banque un paquet la poste rendre mes livres la biblioth que L change est tout fait impersonnel et peut tre entendu sans inconv nient par d autres personnes Cette distance se caract rise galement par une barri re physique entre les personnes une table un comptoir un guichet une banque de pr t Ce type de relation ne permet pas d change personnel et c est pourquoi il est incongru sur le plan de la communication 32 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPP CET TO ICE TT de vouloir cr er du lien avec les lecteurs au moment de l ins cription par exemple de part et d autre d une banque de pr t C est pourquoi en Su de et dans d autres pays les banques disparaissent au profit de tables de convivialit certaines biblioth ques comme la m diath que de Malm invitent les lecteurs choisir eux m mes la distance relationnelle qui leur convient dans leur interaction avec le personnel dans le hall d accueil o ils sont mobiles il n
282. on ici de rendre compte dans le d tail de ce livre savant auquel une iconographie et une pr sentation somptueuse conf rent l aspect trompeur de ce qu il est convenu d appeler un beau livre ce qu il est aussi assur ment Le recours permanent aux textes pour tayer l interpr tation les nombreuses discussions critiques au ton parfois fort pol mique engagent bien des pages dans des querelles scientifiques qui ne nous retiendront pas ici Ce seront plut t les deux chapitres consacr s la biblioth que de la fameuse villa des Papyrus d Herculanum 270 m de long en front de mer et reconstruite Malibu pour accueillir les collections du mus e Getty dont les fouilles au XVIII s ont livr outre un impressionnant ensemble de statuaire pas moins de 2000 rouleaux carbonis s Parmi Notes de lecture B consensuelles relevant comme il est dit ici d un humanisme transcendantal Apr s le d fil des non conformistes des ann es 1930 et les g n rations impr gn es d existentialisme l individu s impose d sormais source de la norme et du sens Mais si l on assiste au d couronnement du p re on constate que les m res restent une valeur refuge inexpugnable Daniel et Fran oise Rivet exploitent brillamment cette mine riche en p pites excellent d gager de cette mosa que les figures du temps et souligner comment ces simples avis t moignent de multiples relectures de
283. on la plus imm diate des locaux par chacun Les banques d accueil longues et a riennes sont quip es sous le rev tement de ska jaune d une couche de mousse permettant d apporter de la douceur Ce choix introduit un contraste net avec l aspect industriel du b timent La sim plicit des volumes est compens e par le traitement parti culi rement sophistiqu de la qualit des mat riaux sans ostentation pour autant Les tag res sont r alis es dans des mat riaux doux du MDF fibres de moyenne densit non trait Les angles sont adoucis Tout contribue cr er une atmosph re accueillante qui permet de se sentir laise et bienvenu On retrouve souvent des l ments qui par petites touches voquent le domicile des moquettes z br es la DOK des voilages OBA 1 la DOK esprit lounge du multim dia architectes Liesbeth van der Pol Dok architecten et Aat Vos Aequo architects ASSISES Le traitement des assises est un exemple particuli rement marquant du rapport au confort de l usager dans les biblio th ques hollandaises Les assises de la DOK ont t tudi es en fonction des usages qui en sont faits Il existe un type de fauteuil parti culier ambiance lounge pour le visionnage de film sur les crans install s dans l espace multim dia Des fauteuils permettent une assise tr s d contract e mi chemin entre verticalit et horizontalit l espace P riodiques propos
284. onde d aller o il voulait Du c t de l espace Jeunesse c est diff rent eu gard au public et aussi la sp cificit de am nagement dans lequel le livre n est pas tout fait central mais replac dans un La Brigade d intervention po tique en action la m diath que Blaise Cendrars de Conflans Sainte Honorine Thierry Madiot 1 Li Ping Ting 1 3 et 4 et Alfred Spirli 2 et 3 contexte C est plus sc nique l il y a un petit th tre un petit espace o il est plus naturel d aller jouer e Vos actions d clenchent aussi les rires C est vrai qu Alfred Spirli est un clown extraordinaire Ce travail du c t du rire du sourire c est aussi une mani re de respirer un peu le sucre qui enl ve l amertume On travaille l int riorit on touche plein de choses on ne sait pas trop o on va a peut inqui ter le rire est un rel chement une mani re de d tourner l angoisse D Propos recueillis par Jean Pierre BRUEY Depuis la manifestation Spoutnik sonore en 20052 la m diath que Blaise Cendrars poursuit une s rie d ac tions visant familiariser le public avec des formes d ex pression mal connues et pourtant au c ur de la sc ne artistique contemporaine Une formation a t entre prise dans le cadre du centre culturel Andr Malraux CCAM sc ne nationale de Vand uvre les Nancy pour une trentaine de stagiaires En mars dernier l invitation faite Mi
285. onf rencier de sa biblioth que gt Des usages institutionnels Silv re Mercier dans un billet paru sur son blog incontournable Bibliobsession nous le rappelait pour une institution cr er une page qui aura des fans est pr f rable un profil indi viduel qui aura des amis Disons le humoristiquement cela vitera de r pondre la question sexe de votre institution En lisant attentivement les commentaires de ce billet la BM d Angers qui avait cr un profil per sonnel r pond la critique de Silv re regrettant le choix du profil Elle a cr galement une page qui ne contient en d finitive que 59 fans Par contre le profil BM d Angers accueille 597 amis D cidemment les usages de nos utili sateurs sont imp n trables En d fini tive la BM d Angers alimente profil et page avec le m me contenu on fait un article sur la page et on le partage sur le profil Le wiki Bibliopedia pos 9 www bibliobsession net 2009 09 22 pourquoi et comment utiliser facebook pour une bibliotheque 119 E billet des hvbrides s de une page qui recense les r seaux sociaux 1 des biblioth ques franco phones Pourquoi tre sur FB pour une biblio th que R ponse simple une partie de nos usagers l utilisent La page FB de la biblioth que est une annexe du site de la biblioth que et parfois son site unique quand la biblioth que n a pas de site D s lors se re
286. ongtemps que l on sait que le r le de la philoso phie n est pas de d couvrir ce qui est cach mais de rendre visible ce qui est pr cis ment visible c est dire de faire appara tre ce qui est si proche ce qui est si imm diat ce qui est si intimement li nous m mes qu cause de cela nous ne le percevons pas Alors que le r le de la science est de faire conna tre ce que nous ne voyons pas le r le de la philosophie est de faire voir ce que nous voyons Cit par Christiane Chauvir in Voir le visible la seconde philosophie de Wittgenstein PUF 2003 DOSSIER HERV PARPAILLON D Parler pour voir Un atelier philo en biblioth que 69 DOSSIER IMPLICATIONS Ce travail minutieux rigoureux suscite la question du d sir des personnes qui viennent r guli rement aux s ances d atelier qu est ce qui les conduit s engager dans une r flexion qui si elle concerne toujours des probl mes ayant des cons quences pratiques ne leur promet rien ne leur donne aucune r ponse qu il suffirait ensuite d appliquer La g n ralit voire l universalit des questions et des probl mes trait s laissent peu de place une expression qui serait uniquement personnelle un r cit de soi Plusieurs participants lors du pot convivial de fin de s ance sont cependant venus me voir pour dire leur pro POURQUOI UN ATELIER PHILO LA BIBLIOTH QUE Pourquoi pas De la m me fa o
287. ontenants pour entrer dans les contenus de fa on plus instantan e plus directe Cette approche par l interface rendant les fronti res perm ables aiderait r soudre l un des grands probl mes de la biblioth que approchant le support on p n tre d j dans le contenu Mais suivons maintenant Olivier Bergeron qui s emploie reprendre les divers usages de la biblioth que Notre travail dit il c est de r unir les usages d un lieu le produit ici le livre et la fa on dont on va le recevoir l appr hender Il note tout d abord que sa fr quentation par des non lecteurs engage une r flexion sur le confort le bien tre La biblioth que ne peut elle tre consid r e aussi comme un lieu de d tente de repos C est concevoir de tels espaces en interface avec des besoins 24 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EL CET CT LICE TT 2 pm ET amp p e gt gt aa Bar champagne espace Mo t amp Chandon h tel casino Venetian Cota Macao physiologiques que s attache une tendance du design nomm e faute de mieux design prophylactique Et pour ceux qui ne sont pas n cessairement des cher cheurs la consultation de la culture ne remplit elle pas ce m me type de besoin au niveau du cerveau On pourrait alors concevoir des liens entre contenants et contenus qui soient reli s votre tat d e
288. oque c est une s rie d ambivalences qui se d gagent caract ristiques d une poque qualifi e tour tour de post d hyper ou de sur moderne et qui peuvent se r sumer ainsi cette exposition croissante de l intimit t moigne t elle d une individualisation qui fait clater le vernis social ou bien traduit elle au contraire une culture de la petite diff rence narcissique dans une soci t uniformis e L ouvrage se consacre pour les deux tiers aux avis de d c s et aux messages anniversaires o se donnent lire le rapport la mort et le fait religieux mais aussi la relation au politique Les le ons d instruction civique et le conflit entre catholiques et la ques s estompent se produit un boulement dans les mots un syncr tisme s esquisse reposant non plus sur des dogmes mais sur des valeurs Gilles Sauron Dans intimit des ma tres du monde Les d cors priv s des Romains Picard coll Antiqua 2009 304 p ill 24 5x33 cm ISBN 978 2 7084 0837 1 Auteur d un ouvrage sur La grande fresque de la villa des Myst res Pomp i mais aussi de L Histoire v g talis e Ornement et politique Rome l auteur professeur d arch ologie romaine la Sorbonne sp cialiste de l art romain s int resse la s mantique architecturale et aux rapports de formes et de significations entre les d cors publics et les d cors priv s des Romains Il n est pas questi
289. orm s pour encourager les diverses formes de m diation les enqu tes ont mesur les effets de ces r formes les professionnels ont observ la plan te biblioth que pour rechercher l inspiration en direction d autres pays Des moyens colossaux ont t d ploy s pour que nos biblioth ques contemporaines soient remises au go t du jour et ces efforts semblent demeurer largement insuffisants Comment expliquer cela NOUVELLES TENDANCES NOUVELLES FISSURES Deuxi me constat Il y a quelques ann es d j nous avions conclu un article dans le BBF par la formule les profession nels imaginent de nouveaux quipements les programmistes les programment les architectes les r alisent les lecteurs les d tournent Nous revenons aujourd hui sur ce sujet pour attirer de nou veau l attention des professionnels du livre sur quelques ten dances observ es r cemment par l agence Tendances qui nous 1 Je fais allusion ici l enqu te sur Les pratiques culturelles des Fran ais l re num rique qui ne fait que confirmer ce que les professionnels du livre tr s attentifs leurs propres r sultats statistiques savent d j Source dition La D couverte Minist re de la Culture et de la Communication semblent autant de signes que les quipements du livre malgr toutes les attentions qui sont les n tres restent en de ou c t et c est notre question ici de ce que les lecteurs en
290. ossibilit d acc der au monde int rieur o se forgent les mythes les d sirs et les r ves seul terreau valable o peut na tre le fragile sentiment de joie d un sujet libre entretenant avec son corps encha n au r el un dialogue qui va permettre la travers e des ges et de leurs temp tes Je parle des vivants mortels des tres qui en ont soudain conscience Et c est en regardant leur visage que je comprends comment ma voix touche l intime Quand je me d double quand la conf renci re parle tandis que l crivain en moi observe je vois le d sir visible dans le mouvement dans les micromouvements de chacun sur sa chaise devenue trop petite pour contenir le sujet qui grandit en se d couvrant Le corps du lecteur du penseur est toujours immense par rapport son corps physique Il prend plus de place regardez les bouger en coutant Ceux qui ferment les yeux quand je parle n coutent pas le discours mais seulement la chanson le rythme la musi calit font de l intime avec mes propos sous mes yeux face moi avec une cr ativit de cancre et une incroyable capa cit d abstraction La voix f conde l auditeur elle veille son int riorit met en mouvement sa pens e Gigotis agitations yeux ferm s puis rouverts interventions multiples du corps voix tonitruante soudain interruptions apn es chor graphie des motions Comme si moi je pouvais lire sur les corps l effet que prod
291. oth caires sont nettement moins r mun r s que les enseignants il nous dit toutefois son plaisir d animer un club de lecteurs la maison de retraite voisine o il retrouve son vieux professeur de lit t rature qui l impressionnait tant jadis gt Mus e broc havre de paix Tr s contrast e la Biblioth que Rikhardinkatu occupe un bel difice 4 2 agents sur 3 sont qualifi s recrutement Bac 3 ou 5 dipl me universitaire incluant des mentions en sciences de l information et stages 3 universit s d livrent ces formations Tampere Oulu Turku Biblioth que Rikhardinkatu Helsinki accueil 91 O pur n se amp un 10 ee lt L EH de ABF Biblioth que Apple Espoo si ge t l phone Biblioth que Sampola Tampere la maison du Horaires d ouverture tr s larges de 10 h 20 22 h et toujours le dimanche apr s midi Automatisation des services automates de pr t et machines de tri pour les documents rendus La lecture du code barres entra ne chaque document vers bo te ou chariot pr t partir pour sa destination aller ou retour Travail en r seau signifie pour les usagers des services tr s d velopp s sur le Web comme le service des r servations HelMet offre 2 millions de docu ments r servables domicile dans la limite de 30 par personne Ce service tr s demand se paie 0 50 Pour les biblioth caires le travai
292. ou potentiels Le font elles au mieux Pourquoi le relationnel envers les publics mais aussi au sein des quipes est il si important et favorise t il la renomm e ou le succ s des biblioth ques Y a t il des recettes toutes pr tes appliquer l accueil C est ces questions que Marielle de Miribel avec la collaboration de Beno t Liz e et Tony Faragasso essaie de r pondre dans ce livre un pav de 30 chapitres et plus de 500 p D s l introduction l auteur conservatrice en chef de biblioth que mais aussi docteur en sciences de l information et de la communication analyste transactionnelle de surcro t et formatrice M diadix annonce la destination de cet ouvrage les directions de biblioth que pour former leur personnel l accueil et le personnel lui m me qui Notes de lecture B d color d chir chin Comme la tenture cramoisie du th tre qui d couvre un mur de briques cette superbe tude magistralement mise en pages beau travail de l diteur d crit par le menu les tromperies de la soci t industrielle du XIXe s tout enti re r sum e dans cette production mensonges moraux de cette litt rature difiante de chanoines et de bas bleus art d illusionniste des imprimeurs et fa onniers faisant passer pour objets de luxe de grossiers ouvrages Les techniques taient leurs d buts il e t fallu du temps du soin on go tait au contraire la joie
293. our beaucoup L encore la g n ralisation des technologies de l information dans l espace quotidien brouille les fronti res d antan entre espace domestique et espace pro fessionnel Ce qui est important ici est de noter comme le fait le VIA2 dans son cahier de tendance 2009 tr s justement titr Conforts la g n ration vautr e ce sont les modifications 2 Le VIA Valorisation de l Innovation de l Ameublement est une association qui explore les nouvelles tendances en mati re de confort et d ameublement que ces pratiques r p t es provoquent sur nos comporte ments et plus particuli rement nos postures de consultation et nos gestuelles devant ces outils C est notamment le cas des jeunes g n rations lev es avec la t l vision et lordi nateur voire d sormais avec les terminaux que l on pourrait qualifier d hyperportables3 Face ces modifications com portementales la biblioth que des ann es 1980 1990 semble d j vieillotte et largement d pass e L o il conviendrait de r pondre par un travail fin sur la notion de confort on ne fait souvent mais peut on faire autrement qu avec les moyens du bord savoir les catalogues des fournisseurs de mobilier des collectivit s m me si ces derniers ont largement et posi tivement am lior leur offre Parfois l architecte s en m le mais trop souvent dans un registre uniquement esth tique veillant au respect de son uvre La r
294. ourfendeur de la politique de num risation intensive de Google r agit vivement cette initiative tandis que Fr d ric Mitterrand nouveau ministre de la Culture se voit dans l obligation de proclamer la volont d inscrire la num risation du patrimoine num rique dans une strat gie globale Dans le m me temps nombre de BM en r gion centres d archives ou BU ont galement engag des processus de num risation En juin 2008 Christine Albanel a donc confi le soin Bruno Racine pr sident de la BnF de piloter un groupe de travail manant du Conseil du livre en vue de parvenir un rapport sur la constitution d un v ritable sch ma num rique natio nal des biblioth ques Plusieurs asso ciations professionnelles ABF ADBU ADBDP ADBGV FILL IGB minist re de la Culture minist re de l ducation natio nale ainsi que des personnalit s quali fi es Patrick Bazin Lyon Louis Burle Troyes participent ces travaux La remise du rapport d finitif est pr vue l automne Quelques pistes mergent e la transformation de Gallica en Biblioth que num rique partag e et non plus sp cifiquement biblioth que num rique de la BnF celle ci devien drait d ailleurs la Biblioth que num rique de France e tude de mise en uvre d une plate forme nationale d acc s aux ressources lectroniques pour les biblioth ques sur le mod le d EKZ en Allemagne En Europe En
295. ous am nent vers d autres visions du moteur de recherche Il s agit de d finir de nouveaux modes de navigation Comme on peut taguer ma recherche je vais d une certaine fa on la nourrir moi m me c est une mise en forme du nuage de tags De nombreux travaux d artistes reprennent d j ces donn es Maurice Benayoun ainsi g n re des cartographies sculpturales motionnelles topographie en relief du monde des motions un instant T en circulation sur le web Tout avance un peu ensemble C est parce qu on sait le faire par des interfaces c est parce qu il y en a d j muti touch les livres qu on feuillette sans toucher etc que se pose la ques tion d j au niveau informatique on a des moyens d op rer des croisements autres qu alphab tiques qui autoriseraient apr s s lection d un livre en fonction de l humeur de le recevoir dans un Magic book ou dans un espace plus immersif Et gr ce la mise en r seau et la g olocalisation cela peut aller plus loin comme avec Google Earth vous amener vers d autres domaines d int r t une recherche sur le bien tre peut ainsi vous entra ner au spa d c t Et si au del des champs magn tiques la biblioth que tait travers e par des champs th matiques au travers desquels les boussoles du XXIe si cle permettrait de trouver son chemin Les premi res base de ce travail sont d j visibles sur des sites prototypes d avant gar
296. ous invitons consulter le blog du biblioth caire Gerry McKiernan lowa State University consacr aux relations entre technologies mobiles et biblioth ques http mobile libraries blogspot com Sur la t l phonie mobile pour naviguer sur Internet et autres usages voir l enqu te La diffusion des technologies de l information dans la soci t fran aise r alis e en 2007 la demande du Conseil g n ral des technologies de l information et de l Autorit de r gulation des t l communications et des postes ARCEP www arcep fr uploads tx_gspublication etude credoc 2007 pdf pp 59 63 83 92 et 188 193 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EL CE CT LE TT XVIIIe s ou le fumoir du XIXe s Aujourd hui l usage de ce nou vel outil implique une certaine r gulation de son usage dans les espaces publics Il doit tre teint en avion au moment du d collage pour des raisons de s curit et dans les salles de th tre et de concert pour des raisons videntes de civilit et de l gislation art L33 3 du Code des postes et des communi cations lectroniques Dans le train son usage est limit aux plateformes entre les wagons Les biblioth ques commencent S inspirer de ces espaces r serv s Le t l phone n est plus banni du moment que ses usages sonores sont circonscrits dans un espace d di la BU situ e sur le campus de Belle Beille Angers pour faire face aux
297. ouvrages de cuisine de loisirs cr a tifs et de bricolage Elles ont d couvert que la biblioth que s adressait aussi elles ce qui leur tait inconcevable aupa ravant L effet inverse existe galement Des usagers vien nent emprunter des documents et s aper oivent qu un souci administratif peut tre trait Par l coute et la discussion les publics se confient norm ment et nous sommes pr sents pour les orienter tant par la documentation propos e que par une aide pour les d marches administratives et sociales Cette structure hybride croise parfaitement le champ cultu rel et l espace social peu importe alors sa d nomination M diath que centre social ou centre social m diath que ces deux appellations se confondent il s agit d une maison ouverte sur autrui Son fonctionnement est pens pour les usagers L ACCUEIL SOCIAL MISSION DE LA BIBLIOTH QUE Le Manifeste de l Unesco sur la biblioth que publique souligne son r le informationnel et social La biblioth que publique est le centre local d information qui met facilement la disposition de ses usagers les connaissances et les informations de toute sorte Les collections et les services doivent faire appel tous les types de supports et toutes les technologies modernes de m me qu la documentation traditionnelle Il est essentiel qu ils soient d excellente qualit r pondant aux condi tions et besoins locaux Au
298. p au contact ou distance de r agir au doigt et l il c est le cas de le dire notre facult d tre diversement affect s r pond ainsi un espace tout la fois activ et activateur notre polysensibilit r pond la polysen sorialit de l espace Car il est tentant d sormais de composer les sensations entre elles Les amateurs de vin le savent bien le go t n est pas s parable de l odorat la vue affecte l ensemble avez vous go t au champagne bleu de Hongrie et si chacun de ces facteurs et bien d autres encore entrent en compte dans une d gustation on voit bien que le monde s ouvre comme un large domaine d investigation si peu que l on s avise d tendre le champ de ces troublantes exp riences Qui n a entendu un lecteur s extasier sur l odeur d un livre le grain d un papier et rebours d incurables nostalgiques du bon vieux vinyle 33 t d plorer le coffret cristal le format miniature du CD incarnant son tour au temps venu du MP3 la nostalgie de la mati re Cette relation sensuelle au support ne peut elle se prolonger Et ne peut on pas prolonger ces sensations pour op rer la grande travers e qui m ne du support au contenu Du mat riel l immat riel Des sens au sens OP RATION S DUCTION Dans sa premi re vie de journaliste de voyage les consignes de faire toujours plus vivant et toujours plus court ont amen Olivier Be
299. p rennit des r seaux locaux en place et d une compr hension des m thodologies locales Les actes de ces journ es para tront en 2010 M ASSISTANCE JURIDIQUE Le MOTif Observatoire du livre et de l crit en le de France vient de mettre en place pour ses adh rents acteurs de la cha ne du livre une assistance juridique gratuite Un avocat sp cialis en droit de la propri t litt raire et artistique et en droit des affaires r pond par t l phone aux questions sur le droit a Eee en ee cs Ge 29 ME EN confi e IntuitivArts Avec un design enti rement nouveau une page d accueil fra che et a r e une ergonomie am lior e une navigation plus intuitive une ue E EE ERA E pe EE z mn 4 E Y ATL interactivit accrue et terme de nouveaux services ce nouveau site est en ligne depuis le 18 d cembre dans une version l g re qui sera progressivement enrichie _www abf asso fr 4 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE Ey ET TO ICE TT applicable au livre et sa commercialisation Responsable du P le ressources Catherine Sas www lemotif fr fr le motif assistance M ANCIENS L VES DE L ENSSIB L assembl e g n rale constitutive de l Association des anciens l ves de l Enssib se tiendra le lundi 25 01 14h Les initiateurs du projet entendent cr er un espace de rencontre entre les professionnels form s l
300. par rap port ce que je ne connaissais pas ce que je n avais pas lu ce que je n avais pas fait Je sais que j ai ouvert tous mes livres et je sais que je ne les lirai pas tous Cela me soulage cette impossibilit Je vais peut tre mais aurai je le temps de le faire Les rouvrir tous encore une fois Je pense qu on cr e avec les livres un lien qui est vivant Par amiti par respect pour eux je voudrais les ouvrir encore une fois Les leveurs d abeilles disent que lorsqu un apiculteur meurt quelqu un doit imm diatement aller dire aux abeilles que leur leveur est mort Je voudrais que quelqu un fasse cela avec mes livres Je comprends parfaitement ce que tu dis l Oh je sais que tu comprends Ce n est pas le genre de chose qu on peut dire facilement Mais il est important que les livres sachent que l interruption du dialogue de l amiti n est pas volon taire J esp re que quelqu un lors de ma mort fera cela pour moi 117 E billet des hvbrides 118 quoi peut bien servir un r seau social en biblioth que L exemple de Facebook 350 millions de membres et vous Autrefois la biblioth que accueillait des lecteurs ils sont devenus des usagers Aura t elle bient t des amis voire l image des clubs de football et des groupes de rock des fans Certaines ont d j tent l exp rience Pourquoi comment
301. peau papier Que dire alors de toutes ces traces oubli es entre ses pages Le plus souvent il s agit d un acte involontaire 1 Michel Melot Livre L il neuf ditions coll L me des choses 2006 p 183 44 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EP ILAE E ns EE e CORBE 5 F2 ares pm 5 J raii M moire des visage eos FER ES pr si A pe Er Pers CS 25A Tno pimi rangt aget NI MINI EP ika Le livre s est simplement ouvert une page o dort un signe d herbe s che notre pass et nous lisons noir sur blanc le texte impossible et clair du secret que nous croyions gard Camille Laurens ndex usa z i er Li FE LT DOSSIER 29 coupures de journaux 24 calendriers 20 cartes de visite 18 enveloppes 18 notes d h tel 16 morceaux de papier hygi nique 15 listes de courses INVENTAIRE 14 billets de train 183 cartes postales oa 13 recettes de cuisine 119 marque pages e 11 cartes de menus 77 publicit s 10 re us de carte bleue 39 photographies l A 9 tickets de r duction 31 lettres l 7 billets de loterie 6 chantillons de parfum 5 emballages de chocolat 4 entr es de piscine 4 cartes de jeux 4 entr es de concert 3 emballages de m dica ments 3 contraventions 2 sachets de graines de semis 2 pochettes de pellicules photos
302. pr paration d un examen Ils prennent la forme de bo tes isol es acoustiquement mais transparentes visuellement l assemblage de plusieurs bo tes aux dimensions multiples pour une deux 5 10 personnes constitue l univers 4 Les bo tes se r servent l avance Elles sont facilement contr lables par le personnel Un accompagnement est possible pour les personnes handicap notamment dans le cas de formations pouvant impliquer la pr sence d un r p titeur On peut y importer ses propres ouvrages ceux de la biblio th que Elles disposent d une connexion wifil ou wifi On peut y importer un instrument de musique pour r p ter On peut demander que la bo te que l on a r serv e soit ferm e cl le temps d une pause de fa on n avoir pas d m nager et emporter avec soi des ouvrages ou quipements Cet univers s apparente aux salles de r union mises disposition des personnes travaillant en open space Univers 5 le lecteur est assis une table de travail selon une posture de consultation traditionnelle Cet univers c est un peu la biblioth que d tude traditionnelle qui s apparente la biblioth que silencieuse et studieuse Le mobilier est de dimension variable selon la recherche que l on doit y faire le nombre de documents exploit s simultan ment C est d ailleurs la relation au document qui dicte prioritairement ici l ergonomie du lieu On ne s y trouve pas loi
303. probl me Il y a sans doute un r ve qui se cache derri re cela r ve utopie qui participe des v ux que formulait Umberto Eco dans sa conf rence du 10 mars 1981 dit e ensuite sous le titre plus connu De bibliotheca quand il d crivait une biblioth que ouverte 24h 24 et dans laquelle on trouvait tout ou presque pour y s journer de longues journ es voire d border sur la nuit 3 Cf infra C cile Swiatek L espace public de la biblioth que l preuve du t l phone portable pp 40 43 4 Umberto Eco De Bibliotheca L choppe 1986 14 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EL CET CT LE TT NOUVELLES FISSURES AU C UR M ME DU M TIER Troisi me constat Interrogeant r cemment des biblioth caires de la Bpi sur les pratiques documentaires des lecteurs actuels ils m avouaient qu ils rencontraient de plus en plus de jeunes usagers qui ne savaient plus effectuer de recherches partir du catalogue mis leur disposition Le renseignement est d autant plus int ressant qu il ne s agit pas de lecteurs d butants mais d tudiants confirm s Les lecteurs actuels ne sauraient donc plus utiliser la biblioth que En croisant cette remarque avec la lecture d un article de Roger Chartier5 nous touchons l une autre volution majeure de nos quipements Celui ci dit en substance que l objectif de Google n est pas la construction d une biblioth que universelle
304. propose ce qui lui permet ensuite de proposer aux annon ceurs de cibler leurs offres en fonction des centres d int r t des utilisateurs Il ne s agit donc pas d une offre de service public d sint ress e mais bien d une offre de service commercial qui ne s af fiche pas toujours comme telle Son efficacit reste cependant in gal e En d cembre 2008 l interface Google Recherche de livres tait disponible en plus de 35 langues du japonais au tch que ou au finnois Le Projet Biblioth que s tendait 28 parte naires dont notamment sept biblio th ques internationales l universit d Oxford Royaume Uni l universit Complutense de Madrid Espagne la Biblioth que de Catalogne Espagne la Biblioth que universitaire de Lausanne Suisse l Universit de Gand Belgique et l Universit Kei_ Japon Il constituait donc et de loin la premi re biblioth que num rique du monde Suite tout cela l Unesco d cide son tour d accompagner les initiatives 9 Organisation des nations unies pour l ducation la science et la culture www unesco org fr Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE LC EN TUE OT publiques de num risation et de mise disposition du patrimoine culturel vocation universelle S appuyant notam ment sur la Biblioth que nationale du congr s 1 elle lance la biblioth que num rique mondiale World Digital Library 1 le ma
305. que de Gradignan 33 des espaces de repos pour les biblioth caires tout en transparence restent dans l ombre tout en attendant d tre reconnus pour la qualit de leur travail Peut on raisonnablement tenter de conformer les individus des standards comportementaux ma trise des motions disponibilit au conseil durant tout le temps de travail L valuateur est contraint de chercher un quilibre entre ce qui est expos son jugement et ce qu il laisse hors de son champ d valuation ce qui n emp che pas qu il puisse tre per u comme une autorit soit intrusive soit indiff rente Les risques potentiels des modes d organisation trop cloisonn s statuts activit s espaces sont bien identifi s difficult de coordination des personnels manque de recon naissance et d implication Mais au del de ses promesses le d cloisonnement g n re son tour des dysfonctionne ments des troubles psychosociaux li s la surexposition du salari au regard des autres la mise en danger de l espace intime dans l exercice du m tier Les contraintes inh rentes aux nouveaux mod les de biblioth ques les besoins de sou plesse horaires d ouverture polyvalence des personnels l volution de la fonction soutiennent les logiques de d cloi sonnement Ces volutions sont susceptibles de mettre nu le biblioth caire si l on ne prot ge ou ne r habilite pas un espace personnel dans le cad
306. r le d expert en collections et de la noblesse du c ur de m tier La relation biblioth caire lecteur ou lecteurs est bien plus complexe Les deux derniers chapitres Les outils du biblioth caire de r f rence et Les outils du professionnel de la m diation int resseront les biblioth caires qui recherchent des conseils pratiques pour g rer les conflits l accueil et am liorer ce premier contact avec la biblioth que Tous les chapitres sont accompagn s d une bibliographie reprenant des articles parfois d j cit s Mais la lecture de cet ouvrage donne une impression de trop plein L auteur a semble t il voulu crire la bible de 1 Cf supra dans le dossier de ce num ro Marielle de Miribel L intimit l espace et le temps PP 31 34 Sac dos Une anthologie de po sie contemporaine pour lecteurs en herbe Intr Jean Michel Espitallier Le Mot et le reste 2009 288 p 11x17 cm ISBN 978 2 91537868 9 La po sie et particuli rement les critures contemporaines doit tre pr sente dans les collections des biblioth ques nos tablissements ont tre attentifs la po sie car c est dans ces textes que se trouve une sorte d extr me d absolu des recherches en criture et au del le regard que portent les auteurs cr ateurs sur le monde donc sur eux et les autres Combien d entre nous restent perplexes devant un champ de propositions si vaste q
307. r des biblioth caires gardiens et passeurs des livres Propos recueillis par Jean Gabriel COSCULLUELA Paroles d diteur B 113 EE feuilles a et 25 centimes Alberto Manguel intime Improvisation nourrie de l exp rience d une vie jam session dans le cadre d une fabuleuse biblioth que c est ainsi que Claude Rouquet diteur de L Escampette et ami d Alberto Manguel pr sente ces dix conversations qui les ont r unis en toute franchise int rieure Aujourd hui un livre savoureux dont nous sommes heureux de vous pr senter quelques extraits cat G 2 ani Alberto Manguel a et 25 centimes L Escampette ditions 2009 227 p 14X21 cm ISBN 978 2 356 08019 6 114 gt Une enfance sans enfant Alberto Manguel na t en Argentine en mars 1948 de parents d extractions russes et autrichiennes Un mois plus tard exactement il suit son p re qui vient d tre nomm ambassadeur aupr s du nouvel tat d Isra l Il y est lev par une nourrice recrut e sur petite annonce Ellin Ellin tait une lettr e Ellin tait une Europ enne Cela veut dire qu il y avait une culture de Alberto Manguel enfant base qu une famille bourgeoise juive tch que allemande connaissait n ces sairement la culture europ enne Ellin me racontait que son p re allait souvent voir des pi ces de th tre Toute cette soci t
308. r les partis que l on vient d noncer Babar Harry Potter et Cie est propre int resser un public tr s large et sa diffusion devrait s tendre bien au del du cercle des professionnels et des savants Philippe LEVREAUD en arabesques en entrelacs en d cor floral l gyptienne moussant autour de touchants m daillons peints L univers des cartonnages romantiques est une bonbonni re dans laquelle on plonge avec d lice d s lors que l on s y abandonne Car devant tant de s ductions sucr es tout esprit s rieux fait la moue la fine bouche Notre regard contemporain ne voit l que produits en s rie reliures fragiles et souvent abim es textes difiants sans int r t bref une marchandise d pr ci e pour les uns un sous produit culturel pour les autres Rideau Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE PC EN TUE OT Mais Elisabeth Verdure relieur de son tat a t curieuse de ces objets d daign s elle les collectionne depuis trente ans et les tudie depuis douze Des membracides aux naines blanches il n est pas un objet d tude qui ne r tribue au centuple un int r t naissant au point de le transformer en passion d vorante Soucieuse de leur conservation l auteur a fait don de sa provende la BM de Lyon qui l a expos e G3 04 5 07 08 Un beau livre en est r sult qui n est pas un catalogue raisonn des 500 pi ces accumul es mais une t
309. raire tre juste vrai pertinent proposer des services utiles l usage des hommes de leur d sir de leurs r ls besoins et id alement en leur faisant gagner du temps Souvenons nous de Rimbaud Le po te se fait voyant par un long immense et raisonn d r glement de tous les sens avec le temps du num rique nous entrons dans un monde o il s agirait plut t de r gler l immense circulation du savoir partir de la connaissance de nos sens I BVOLTA 17 rue d Hauteville 75010 Paris T l 01 48 00 81 19 www byvolta com PHILIPPE LEVREAUD L intelligence des sens et le design immersif 27 JAN ST HN Designatics production GmbH mm Voyages en Chaise g n rale a pour corollaire Le d sir d isolement Si cela a bien t compris dans les biblioth ques comment traduire ce d sir en mobilier 29 ier 2 a LL adapt Lors du dernier Yous TES VOUS D J ASSIS congr s de l ABF Sonic DANS UN CASQUE AUDIO chair a intrigu ses tre assis dans un casque audio concepteurs nous semble inhabituel Mais en y r fl clairent surson hissant on peut tr s bien rap procher les haut parleurs de ses histoire et sur son a oreilles comme s il s agissait d un accueil en biblioth que casque Non pas pour fatiguer les tympans mais pour vivre une sen sation auditive nouvelle particuli re Les avantages sont vi dents la distance entre le h
310. ration Vivement le prochain livre de Fr d ric Mitterrand pour mettre un peu de piment Amour Pas facile de mener la vie de couple en travaillant tous les dimanches et tous les soirs jusqu 20 heures Simplifiez vous la vie sortez avec un entra neur de foot ou un pasteur protestant les horaires de travail sont presque les m mes Sant Pr voyez de bien vous couvrir les radiateurs de la m dia th que sont encore en panne Vous envisagiez s rieusement de br ler quelques livres pour vous r chauffer mais vous venez mal heureusement d tre affect aux ressources lectroniques Scorpion 23 10 22 11 Travail Tr s impliqu dans la recherche de financements vous proposez l usine locale de charcuterie industrielle un m c nat pour la biblioth que Vous en profitez pour orga niser un salon du livre et de la cochonnaille Alliance inhabituelle mais la seule autre entreprise sur la com mune fabriquait des cercueils Amour Le lecteur assidu et enamour du vendredi vous semble mignon mais vous d couvrirez sur son compte lecteur qu il lit beaucoup trop de livres sur les serial killers M fiance Sant On vous diagnostiquera un SIGB elbow d l acc s de l utilisation de la douchette lors des transactions Passez donc l automate de pr t pour vous conomiser il vous reste encore de nombreuses ann es avant une hypoth tique retraite Sagittaire 23 11 21 12 Travail
311. rce de rep rer les sites dis crets susceptibles d chapper aux collectes automatis es se veut repr sentative des diverses tendances en mati re d expression personnelle et la plus vari e possible tant dans les contenus et les th matiques que dans les modes d ex pression l ge et la condition sociale des auteurs La colla boration s est amorc e courant 2007 et raison de deux col lectes annuelles depuis cette date ce sont d sormais pr s de 500 blogs ou sites soit 870 gigaoctets de donn es qui sont entr s gr ce elle dans les Archives de l Internet Deux ans seulement apr s son d marrage quelques dizaines de sites archiv s ne sont plus disponibles en ligne et avec le passage du temps leur nombre ne fera que cro tre Afin de prot ger les auteurs et d viter tout risque d utilisa tion non souhait e les Archives de l Internet ne sont pas mises en ligne leur consultation ne peut s effectuer qu apr s accr di tation dans les salles de Recherche de la BnF et aucune copie num rique n est possible Pour le moment les sites archiv s ne sont pas index s par sujets ce qui les rend difficiles abor der pour qui ne sait pas exactement ce qu il cherche mis en ligne d but 2009 le parcours guid S crire en ligne offre un point d entr e dans ces archives de l intime IW 7 Cf infra Philippe Lejeune L ternit au pr sent pp 62 65 8 Bernard Massip Une collaboration e
312. rdi 21 avril 2009 Celle ci rassemble plusieurs dizaines de milliers d objets num ris s provenant de plus de 26 biblioth ques pr sentes dans dix neuf pays diff rents Se voulant plus s lectif et plus qualitatif que les autres grands projets de num risation elle a l int r t de promouvoir galement des documents chinois arabes russes ou indiens souvent absents ailleurs gt Des enjeux d importance Pr servation et conservation Pr server et conserver le patrimoine afin de mieux le transmettre aux g n rations futures est une des missions importantes de la BnF des BM class es ainsi que des BU Num riser des livres anciens des corpus de presse nationale ou r gionale en voie de d gradation permet d assurer une p rennit des documents originaux tout en assurant leur communication au grand public aux tudiants et aux chercheurs Cela n cessite n anmoins le respect de normes ouvertes et applicables l ensemble des op rateurs de la num risation que ce soit en France ou l tranger Les associations pro fessionnelles de biblioth caires ont ici un r le jouer au moins aussi impor tant que celui exerc par l Ifla12 pour l mergence de l ISBD et de l Unimarc R le jouer d autant plus que loin de la num risation en mode image des premiers temps il s agit d sormais de num riser les textes et documents en OCR ou ROC Reconnaissance optique de caract res caract re par caract
313. rdre priv d aller consulter les sites d actualit alg riens en ce moment Le cas est particuli rement nigmatique et je ne souhaite pas plus que Mohammed prolon ger un entretien qui le met mal laise Comme pour s excuser de profiter ind ment d un quipe ment public il m explique que cette utilisation est seulement temporaire et r pond un besoin ponctuel il ne pr cise pas lequel C est ouvert mais y a pas trop de monde c est tran quille c est bien mais c est pas chez moi Je suis touriste juste apr s je m en vais on me voit plus Cest pas vraiment fait pour nous ici l je viens juste comme a Mais a vous int resserait de venir r guli rement utiliser Internet ici a je peux pas dire je sais pas Fin de l entretien Un travailleur immigr Mouss a 32 ans il est actuel lement au ch mage Il a pass un long moment sur un des postes informatiques au 2 Nord Il a surtout navigu sur ce qui m a sembl tre un site de formation quip d un cahier sur lequel il a pris des notes et de photocopies de textes et sch mas Pendant que je l observais jai pu voir qu il est aussi all consulter diff rents sites en lien avec humoriste alg rien Cartouche d abord Google puis des webzines Wikip dia des sites de t l visions et des sites en arabe visiblement consacr s l actualit t l vision alg rienne par exemple Il semble tout fait tranqui
314. re afin de permettre une indexation fine et un processus de recherche libre dans l ensemble des documents num ris s 10 Plus importante biblioth que am ricaine 11 World Digital Library www wdl org fr 12 International Federation of Library Association www ifla org 13 OCR optical character recognition http fr wikipedia org wiki Reconnaissance_optique_ de_caract C3 A8res L int gration des normes OAI PMH 14 d finies par les chercheurs lors de la convention de Santa Fe en 1999 est donc indispensable dans tout proces sus de num risation Les fournisseurs de logiciels de biblioth ques travers le monde devront les int grer afin de per mettre l interop rabilit et l change de donn es num riques travers le monde La r volution des SIGB passera n ces sairement par leur capacit g rer des biblioth ques num riques et permettre la communication multibase ce qui impose la standardisation des normes au niveau international La pr servation durable des donn es num riques et la capacit des institutions les changer et les partager de multiples niveaux rendent ces choix imp ratifs Communication des uvres tous les publics Parmi les usages des publics consultation sur place emprunt la consultation num rique sur tout type de support ordinateur baladeur num rique t l phone portable e book livre num rique ne cesse de progresser au sein des
315. re alors directeur de La NRF conclut un billet LORES AT FF La dataa Connu iu 1912 1924 hE R XENICTIX iinu NE BARRE CP LL DR LE Lm pipa UFR AAI LAE aga Parina Paris ere AUTRE Daiji Lans ag WER Dirin lise Pa Ai ma Pri a L BEIF mans Aiie ILIriter Fees WALL inh QU Cu muet honom amp Brip Pimia Li miii jicama rh Epemi Pi Emir mi Hisse ha ou La im Danera pa ND 16 ENT pak bio P a YL E aE bem ENEE RS Den Du e i aee NES de ee CET METE JEEE FE LA crans T bei Faurei Tinm A AGE ER OPEN bara PIRE Esrent mi Tir MC Emo FLAEN LUE MS PATES LE L IMPEL ss Fins Chier Bisiss Cnassowrul En im TR Valery Larbaud 25 f vrier 1922 Le labeur l estime et l affection indissociablement li s baignent leurs changes publi s en 2006 sous le titre Correspondance 1912 1924 Le B n dictin amp l Homme de barre Parmi la trentaine d ouvrages publi s par Claire Paulhan celui ci lui a sembl r su mer assez son travail rien de spectacu laire une inlassable attention une extraor dinaire aptitude se mettre au service des autres des hommes d esprit la t che Sa jaquette vert amande dit un go t exquis des couleurs le papier ivoire d une belle main se fait l ami des yeux et la couver ture rempli e comble le bibliophile que hante l infernale vision d un dos cass Un appareil critique complet pr face pes e double index cahier de docum
316. re d une enqu te men e de novembre 2006 mai 2008 sur les usages de la BU de l universit de lettres et de sciences humaines de Toulouse 2 Le Mirail UTM une ethnographie des diff rents espaces et dispositifs de la biblio th que a t r alis e Les observations suivies d entretiens sur les pratiques ainsi observ es ont donn lieu un riche corpus de sc nes et de portraits autour des postes informa tiques dont quelques uns sont propos s ici AUX POSTES INFORMATIQUES DE LA SALLE RECHERCHE DOCUMENTAIRE INFORMATIS E Mardi 17 avril 2008 entre 10h30 et 12h30 10h30 tous les postes informatiques en tat de marche sont occup s comme c est le cas la plupart du temps entre 10h et 16h L impression positive d affluence produite par la foule qui entoure les postes informatiques est largement att nu e lorsqu on regarde de plus pr s ce que font les usagers du multim dia ils naviguent sur des sites d achat ou d information g n ra listes et tr s souvent marchands Tous les usagers sont seuls pour l instant On voit com bien l utilisation de ce service est massive on observe aussi que la parit entre gar ons et filles est atteinte au d but de la s ance d observation Comme dans d autres espaces de la BU on peut s interroger sur la topographie sexu e des lieux o les hommes sont parfois aussi nombreux que les femmes alors que sur l ensemble de UTM on trouve presque trois
317. re de travail Que ces quelques r flexions ne soient pas per ues comme l expression d une quelconque nostalgie l gard des biblio th ques du pass et souvent encore du pr sent Elles ne sont que t moignage d interrogations qui naissent dans le quotidien du travail de questionnements sur des choix que l on fait sur leurs cons quences que l on g re I FRAN OISE MULLER et RENAUD MULLER DOSSIER Le biblioth caire mis nu 61 PHILIPPE LEJEUNE Universit Paris XIII Pr sident de l APA Les crits de l intime m moires journaux correspondances sont expression de la vie avant que d tre t moignages du pass que le temps dilapide Il fallait sauver au pr sent ce dont les historiens du futur d ploreraient La disparition L Association pour l autobiographie s en est charg e er APA r serves ternite au pr sent La Grenette biblioth que de l intime ous sommes Amb rieu en Bugey 01 40 km de Lyon au 1e tage de la m diath que de la ville la Grenette dans une grande et haute salle vo te lambriss e quatre tables bien quip es avec clairage tamis et branchement pour ordinateur accueillent ceux qui viennent lire sur place les textes personnels in dits du fonds de l Association pour l autobiogra phie APA S agit il d une biblioth que ou bien d archives Les deux la fois Voici l histoire G
318. re est sans cesse transgress e Des pans entiers de texte se d clenchent par nos propositions qui ne participeront pas de cette l vation collective par quoi s tablit ensuite la litt rature mais seront l incise par quoi celui qui a crit pourra y cheminer affronter ne plus subir Par exp rience quoi qu on fasse et pr cise on n endiguera pas ce surgissement et difficile de l riger en crit re lave de l aveu morts touch s Ce qui nous revient ensuite non pas l crivain dont le travail en ce lieu est de provoquer la d s tabilisation la mise en mouvement d en appeler au risque mais la structure accompagnante c est d accueillir ce qui ici a t transgress et d aider ce que cela devienne conqu te de force Il me suffit de me rem morer un par un les ateliers tenus en quinze ans pour que ces moments l reviennent avec force Un type en prison d crit soudain un meurtre et c est vident qu il ne s agit pas de l affaire qui l a plac ici alors d truire le texte avait t le plus sage Par exp rience c est peut tre le lieu d criture pour lequel j en appelle le plus la ma trise La mienne Par exemple avec Enfance de Rimbaud dans les luminations On commente la petite morte On commente phrase phrase jusqu au bout du po me y compris la petite morte qu il porte lui Mais la jeune m re tr pass e qui descend le perron o est le r el La ro
319. re ici dans un ouvrage crit simplement et d un abord facile une remarquable et stimulante introduction au monde qui prend forme sous nos veux La r duction de toute r alit en donn es num riques compilables et changeables l chelle mondiale ouvre des perspectives in dites C est en premier lieu la valeur m me des objets qui est affect e Notre parc domestique d ustensiles num riques constitue une sorte de m ga objet susceptible d tre mis en r seau ainsi reli s l ordinateur plan taire qui aujourd hui s auto assemble et promet demain de jouer le r le central d organisateur de nos vies ils deviennent de simples interfaces Jadis f tichis s aujourd hui d sinvestis la valeur a d sert les objets pour s attacher leur utilisation Ce transfert de la valeur intime de l objet d un support physique historique des donn es num riques archivables induit une nouvelle conomie reposant sur la circulation des traces relev es de nos usages intimes Kaplan montre comment l ensemble opaque de ces donn es brutes constitue un minerai biographique dont l exploitation produit une r criture intelligible de nos vies travers l exemple de quelques objets qu il a con us titre exp rimental le robot interactif QB1 la Docklamp une lampe cam ra la table Reflect qui symbolise les changes d une conversation Kaplan met en lumi re les possibilit s
320. res papiers administratifs t l grammes cartes de restaurant petits objets divers Autant de t moignages autant de bribes de vie ainsi r v l es 3 E 1 P LE g Souffleurs de secre i ui La lecture peut tre d j en soi une exp rience person nelle tr s intime et souvent priv e Le livre que lon choisit de lire d voile une part de nous m mes dont on ignorait parfois l existence Michel Melot n a t il pas compar l objet un miroir de soi que l on place sym triquement son corps comme un autre soi m me Pour le lecteur l acte de tendre au biblioth caire un livre qu il souhaite emporter avec lui dans son univers intime veille d j un sentiment trouble fortement li une connivence secr te L intime y tient alors un r le essentiel sans cesse pr sent mais tout en douceur en filigrane de mani re presque imperceptible Parfois ni le lecteur ni le biblioth caire n en ont conscience Ainsi on a d j constat que les lecteurs n empruntaient pas les m mes titres lorsqu ils ont affaire des bornes automatis es Il n est pas toujours vident de r v ler l autre son go t pour la litt rature rotique religieuse ou sot rique PAROLE INTIME Le livre si l on s en tient une d finition classique c est tout ce qui r side entre deux couvertures Il enveloppe pr serve prot ge comme le ferait une membrane une
321. rgeron s interroger sur les limites de l crit et de l image fixe conjugueraient ils leurs efforts pour rendre compte d une r alit riche foisonnante multiforme et surtout mouvante Il fallait donc multiplier les critures et faire travailler des auteurs ensembles sur les m me objectifs la sensorialit s est impo s e comme un d nominateur commun permettant un travail a 25 ET amp D S e gt am La biblioth que Andr Essel Fnac Montparnasse 3 tage propose des interfaces interactives et la s lection Fnac consulter sur place Projet con u par GH DESIGN designer Ga l Hietin plusieurs mains une clef m thodologique pour avancer C est ainsi qu il a rencontr des auteurs et des designers pour mettre en forme la physique de l exp rience Aboutissement de sa r flexion il a cr byVOLTA agence sp cialis e de l identit et du design sensoriel de am nagement des espaces pour travailler sur la sensorialit des espaces Ses travaux ont concern dans un premier temps plut t l identit de marques commerciales dans le domaine du luxe ainsi a t il travaill la construction d une installation polysensorielle dans le bar champagne de la galerie marchande de luxe d un h tel casino Macao Ce bubble bar se pr sente comme un jacuzzi sonore Le visiteur attir dans une bulle d or s installe sur un sofa o son co
322. rps vibre au son d une musique spatialis e des images m taphoriques vitamin es ou relaxantes sont projet es avec lesquelles le client peut interagir ses mouvements d clenchant des nu es de bulles Ainsi plong dans la coupe m me ses capacit s la d gustation sont aiguis es par la diffusion d une senteur labor e par un nez de la parfumerie fine Givaudan pour purer l atmosph re et r v ler l olfaction r elle du vin de champagne et tout sp cialement le Brut fleuron de la marque Mo t amp Chandon Sommes nous bien loin des pr occupations de la biblio th que Puisqu il s agit aujourd hui d attirer les non lecteurs voudrions nous dire que celle ci aurait un jour promouvoir ses contenus de cette fa on Le mur anim d une pluie de lettres con u pour l espace Andr Essel de la Fnac par le designer Ga l Hietin peut r pondre comme un tableau magique aux sollici tations d un conf rencier voire alimenter sa m ditation ce mur joue avec le graphisme entre contenu et contenant voil qui pourrait aller dans cette direction Toujours pour la Fnac Montparnasse cette vitrine anim e qui interagit avec l ombre du promeneur o pour le c t un peu show des cds audio encart s se mettent en route quand vous touchez simplement la vitrine laquelle se transforme en qualiseur g ant voici une fa on de jouer entre le design le graphisme la forme les conte nus et les c
323. s Publication paraissant depuis 1907 dit e par l Association des biblioth caires de France 31 rue de Chabrol 75010 Paris T l phone 0155 33 10 30 T l copie 0155 33 10 31 abf abf asso fr www abf asso fr Directeur de la publication Dominique Arot R dacteur en chef Philippe Levreaud redaction abf asso fr Secr tariat de r daction Michel Delacroix m delacroix abf asso fr Comit de r daction Dominique Arot Genevi ve Boulbet Danielle Chantereau Bernard D may Bernard Huchet Jean Mallet B atrice Pedot Caroline Rives Responsable de rubrique Les biblioth ques exposent Nicole Picot Publicit Christine Guyot T l phone 06 26 64 91 68 christine guyot gmail com Josiane Stern T l phone 01 47 88 19 99 josiane_stern wanadoo fr Diffusion ABIS Danielle Chantereau T l phone 0155 33 10 33 T l copie 0155 33 10 31 dchantereau abf asso fr Maquette M C Carini et Pictorus Mise en pages ditions de l Analogie Abonnements 2009 Individuel 50 Collectivit s 90 France 90 tranger 95 Commission paritaire n 1109G82347 ISSN 1632 9201 D pot l gal d cembre 2009 Impression Jouve Paris Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE est analys e dans la base Pascal produite par l Inist et dans la base Lisa Couverture P Dana K Em TD LL I Vie de l associati
324. s tous les nouveaux m dias est possible Le Sonic chair cr e de l intimit au beau milieu de l espace public En le couplant avec un iMac ou un iPod on peut pr sen ter de fa on optimale des films et de la musique depuis les ressources num riques en ligne L exp rience sonore intense fid lise usager Des fonds particuliers peuvent aussi tre pr sent s de fa on inhabituelle le Museum of Art de New York voudrait mettre disposition le son des instruments anciens gr ce au Sonic chair Au mus e de l automobile de Hambourg le visiteur peut sentir dans un Sonic chair En le bruit du moteur de mod les historiques Et la Klang Initiative fait la publicit de Sonic chair pour l exp rience musicale unique en son genre de la nouvelle Philharmonie de Hambourg qui ouvrira en 2011 Depuis un syst me de distribution est n l encontre des tendances g n rales le fauteuil est produit en Allemagne Le cuir et les textiles viennent de Su de et du Danemark les haut parleurs de Norv ge et les amplificateurs ont t d velopp s sp cialement pour Sonic chair aux Pays Bas Cette garantie de qualit permet Holger Fritzlar et Designatics de s adapter de fa on individualis e aux d sirs des clients D Trad de l allemand par Suzanne ROUSSELOT 30 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPP CET TO ICE TT MARIELLE DE MIRIBEL Mediadix Saint Cloud 92
325. s tudes colloques inventer de nouveaux rapports et surtout r pondre aux nouveaux comportements que fait na tre un environnement soci tal toujours plus enveloppant Aujourd hui crit Genevi ve Brisac on ne creuse plus de trous pour y enfouir ses secrets La honte d tre nu est un sentiment qui n a plus cours L intime est tout au plus un sujet de colloque Le village mondial croule sous les ragots les aveux les r v lations L espace public est satur Espace public service public la biblioth que est satur e de cet intime exhib 2 qui va se loger jusque non pas dans les pages c est l vidence m me mais entre les pages des livres en ces truffes qui traces de cet aller retour mat rialis entre espace public et sph re intime sont comme les lapsus des usagers Ces intimit s multiples circulent dans la biblioth que comme le sang sous la peau Apr s s tre panch es largement dans notre partie magazine elles auront irrigu jusqu notre couverture repeinte aux couleurs du monde ombilical 1 Genevi ve Brisac 52 ou la seconde vie d de l Olivier 2 Anne Claire Rebreyend Intimit s amoureuses cf infra p 64 Nos remerciements Dominique Lahary pour ses dessins pages 15 18 32 33 37 39 et 86 JEAN FRAN OIS JACQUES Consultant Jadis pens e comme instrument au service de la collectivit La notion de lecture publique la
326. s russes ou nordiques Les r gions travaillent actuellement sur une programmation commune Des initiatives destination des professionnels seront mises en uvre ou poursuivies e Cr ation du Centre de droits un nouvel espace de n gociation qui permettra aux diteurs agents litt raires et responsables des droits de se r unir Paris e Remise des prix Sorci res par l ABF et l ALSJ r compensant les meilleurs livres dans les cat gories tout petits albums documentaires et romans lundi 29 03 sur un nouvel espace la Sc ne e 2 March des droits audiovisuels de la SCELF mardi 30 03 de 9h 19h Assises du Syndicat national de l dition mercredi 31 03 pour faire un point sur les grands enjeux du march du livre en 2010 e Une salle de conf rences d sormais au centre du salon proposera une programmation destin e au public et aux professionnels du livre Pour marquer cette 30 dition le salon mettra l honneur 30 auteurs fran ais 30 auteurs trangers s lectionn s par un jury ainsi que 30 auteurs invit s par le CNL Ils compareront leurs univers romanesques et dresseront un tat des lieux de la vitalit litt raire fran aise et trang re sur un pavillon anniversaire Une librairie multilingue et une exposition de 30 cabinets de curiosit s compl teront ce dispositif Comme chaque ann e Biblioth que s s associera la th matique du salon Toutefois rompant avec ses habitudes son dossier
327. s Interdire de mani re claire et exclusive les cibles r elles que sont la conversation voix haute et les modes photo scanner et vid o permettrait de d dramatiser certaines situations et donnerait aux autres usages du t l phone portable un droit de cit Interdire un objet qui offre des acc s de l information documentaire semble en revanche contre productif dans un tablissement qui vise la diffusion d information culturelle ou acad mique Du moment qu il respecte le silence r glementaire en quoi serait il utile de l gif rer plus avant des usages qui chappent n cessairement notre contr le Mieux vaut concentrer ses efforts sur la ges tion des nuisances sonores UN T L PHONOIR DANS LA BIBLIOTH QUE Malgr tout il reste difficile de rejeter totalement la conversa tion t l phonique d s lors qu on accepte la pr sence active du t l phone portable dans ses murs Quelles solutions envisa ger pour offrir un espace d intimit t l phonique nos usa gers En partant du postulat que louverture de tels espaces est l gitime car ils proposent un service en ad quation des usages voyons quels visages pr sentent ces espaces per sonnels lorsqu ils existent On a connu dans l histoire de la vie priv e des espaces destin s un usage particulier li l id e que ces lieux taient vou s la d tente ou la r flexion comme le boudoir du 3 Pour aller plus loin nous v
328. s se croisent se s parent se rejoignent dans des relations plus ou moins proches plus ou moins intimes Il y a aussi les rencontres entre copains qui fr lent parfois l intime dans les rires ou le silence complices la lecture commune autour d un m me support la proximit physique Sans oublier en biblioth que les rencontres entre inconnus qui d un regard se reconnaissent s attirent et en viennent tisser peu peu des relations d intimit e entre lecteur et biblioth caire relation privil gi e un des ciments de la profession elle est une source importante de motivation en service public Ce type de relations authentiques mais assez rares peut se nouer de mani re impromptue autour de lectures partag es de conseils de formation individuelle de mani re fortuite et sans lavoir le jeu social cherch au m me niveau relation nel que l autre Si par exemple en service public vous rece vez avec l coute respectueuse n cessaire les confidences d un lecteur sans alimenter vous m me les changes on ne peut pas dire que la relation est une relation d intimit car seul un des deux protagonistes se d voile Il est important de savoir observer de l ext rieur le niveau relationnel entre deux personnes pour savoir rep rer aux signes non verbaux manifest s par l un l autre ou les deux s il est opportun d intervenir pour rompre une relation pesante ou au contraire malavis de
329. s diverses actions susceptibles Espace emploi et formation de voir le jour dans cet espace CENTRE SOCIAL M DIATH QUE OU M DIATH QUE CENTRE SOCIAL La Maison Yes Coppens ouvre en 2007 comme un lieu d ac cueil d information de documentation de culture d anima tions et de loisirs parce qu en plus des services traditionnels d une biblioth que elle offre un service de proximit facilitant les d marches administratives d veloppant le lien social Son organisation spatiale ne diff re pas de celle d une m diath que Sur les deux tages r serv s l accueil du public elle offre un espace pour la recherche d emploi constitu d un ordinateur et d ouvrages sur l orientation scolaire les concours de la fonction publique et la r daction de lettres de motivation ou de CV Celui ci se situe au sein m me de la biblioth que isol par un paravent mais ouvert sur les rayonnages Par ailleurs l tage un bureau ferm cette fois ci sert accueillir les diff rentes permanences sociales ANPE mission locale PMI etc cette pi ce assurant la confidentialit En plus de ces services la m diath que est galement Relais services publics Le RSP permet la d livrance de renseigne ments administratifs de tous ordres l accompagnement pour effectuer des d marches en ligne le suivi d un dossier avec les organismes partenaires et l obtention d un rendez vous avec un agent Ce point informatio
330. s l instance publi e ce qui reste de ce charroi parfois peut tre une couleur un mot une maison un couloir un visage L AUNE DU DEHORS On parle parfois d criture intime lorsqu un texte fait de ce processus son contenu m me Tiennent probablement de l intime ces zones directement sexuelles qu expose le nar rateur de la recherche du temps perdu Mais le processus de fiction les arrache ce qui en ferait finalit m me tempo raire du texte Ce mouvement d arrachement a pris une autre grandeur une autre radicalit avec Artaud ce point de soi m me il n y a que dehors Ou bien ce point de soi m me il Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EP PC ER TO ICE TT y a encore confrontation avec le grand dehors Ces fant mes qu on arrache sont ceux qui crient par vos mots Ce qui s en exprime dans le texte publi se juge l aune de ce dehors et non de l exhibition de soi m me Les typologies de lieux quand ils deviennent ceux de nos fictions la fluidit ou la cin tique des r ves lorsque nous les convoquons dans l intuition des textes l approche grima ante des visages et m me n importe quel mort qu on cherche lorsqu il suppose de passer par ses morts soi supposent cette travers e de l intime ces sc nes forc ment originelles La question donc ne se pose pas de contourner ou pas ce qui tient de l intime La question pour moi tient seulem
331. s originales de Jean Fran ois Martin tir es du livre Refrains de mon enfance 01 12 09 30 01 10 56 Quimper M diath que Fen tre sur Fran ois B alu 23 10 09 25 01 10 59 Lille M diath que Jean L vy Psaumes chants de l humanit 12 01 03 04 67 Strasbourg Biblioth que Andr Malraux M li m lo d images 02 12 09 30 01 10 M diath que Ouest De Constantinople Istanbul Voyage photographique 19 01 27 02 M diath que Sud tats d me la Wolf 19 01 27 02 Biblioth que de Ma che Jouets d autrefois 02 12 09 30 01 10 BnU La langue confisqu e Die geraubte Sprache Victor Klemperer et la LTI illustrations d douard Steegman 09 11 09 20 01 10 Friedrich H lderlin pr sence du po te 27 01 01 04 72 Le Mans M diath que de l Es pal Biblioth que des Vergers Robotto 17 11 09 30 01 10 M diath que Louis Aragon En pays manga voyage photogra Thierry Groensieen phique travers la bande dessin e au Japon Photographies de Thierry Soufflard 17 11 09 13 02 10 Manga music o5 01 30 01 M diath que Saulni res Cases manga planches r ali s es par l atelier BD anim par Fabrice Tournez 18 01 30 01 75 Paris Biblioth que Chaptal Dano un illustrateur 10 12 09 19 01 10 Biblioth que Courcelles Dessins de Yoshimi Katahira Mangata 20 01 31
332. s tout spectacle Avec simplement d autres moyens d autres critures On agite cette question depuis l Antiquit Ce qui m in 2 Dans ce cadre d id e St phanie Bach Bouglionne architecte d interieur de l agence met au point un hall d accueil destin au parc du Futuroscope qui s loigne d une probl matique de marque et vise le multi serviciels dans un espace interactif au service des animations propos es par le Parc i i E O an 2 dg Qa Eep EE d a3 O 03 b lZ e g0 B am e gt gt om ByVolta architecte St phanie Bach DOSSIER Au Futuroscope Poitiers en haut un espace d accueil produit autour de ses animations interactives sur fond de message techno po sie les savoirs s changent et dans l interrelation une r alit nouvelle se construit En bas Design prophylactique la chute d eau au c ur de la circulation Ses jeux de couleurs synchronis s avec un dispositif d olfaction contr l e et sa r frig ration en font un passage oblig pour se ressourcer supporte en revanche c est la fausse odeur de pain devant les boulangeries Les gens se disent tiens il y a du bon pain ici L on est tes typiquement dans la manipulation typiquement dans ce qu il ne faut pas faire pour que l espace immersif puisse fonctionner On retombre dans les travers du marketing vulgaire Il faut faire tout le cont
333. s un deuxi me cas l auteur souvent un jeune techno qui a d j commenc tenir ses promesses se pr sente dans la rubrique ad hoc Qui suis je propos Le coin du voile avec son vrai nom sa fonction professionnelle voire ses publications Par exemple Lionel Maurel sur S Lex17 o 13 wwWw bibliobsession net envoyer un mail au bibliobsede 14 wWww blogger com profile 18259748819408563616 15 http bccn wordpress com 16 http lahary wordpress com 17 http scinfolex wordpress com droits dauteur en bibliotheque CAROLINE RIVES DOSSIER Blogs lunettes blogs paillettes 55 DOSSIER Sylv re Mercier sur Bibliobsession avec un copieux curriculum vitae 8 Le CV peut d ailleurs r pondre un tout autre objectif au service d une recherche d emploi on le devine dans le blog d Herv Grosdoit Artur19 Le contexte professionnel de l auteur peut tre mentionn de fa on plus elliptique ainsi de David Liziard David Liziard directeur d une biblioth que municipale 2 Il n est pourtant pas vraiment difficile de savoir quelle BM il dirige Ou de fa on plus nigmatique Je m appelle L o Mabmacien je travaille dans une biblioth que oui oui je porte des lunettes je m in t resse aux livres anciens aux autographes aux livres objets et Internet 21 Nos recherches peu pouss es ne nous ont pas permis d identifier aussi facilement L o Mabmacien sans do
334. s3 fr Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE PETITE OT 1 Le point renseignement 2 la salle de lecture 3 et 4 le kiosque un espace que l usager peut occuper sa guise Il tait con u pour une circu lation totalement souple libre la fr quentation massive des lieux a toutefois cr de petits engorgements g n rant des files d attente de l ordre d une dizaine de minutes Les tages des trois ailes situ s des hauteurs diff rentes et dans des b timents construits avec des mat riaux disparates ont t reli s entre eux afin de permettre au lecteur de circuler horizontalement en passant insensiblement d un b timent l autre et verticalement par des escaliers et des ascenseurs Le souci de fluidit des circulations se traduit par la signa l tique minimale qui guide le lecteur entre les espaces Les all es et venues sont aussi fluidifi es gr ce au syst me de pr t int gralement g r par des automates RFID Les bureaux d orien tation et de renseignement bibliogra phique sont situ s entre les salles de lecture et ne g nent le mouvement ni ne perturbent le silence Certains espaces sont uniques comme la salle de dessin du coll ge ou l an cien r fectoire situ dans l une des ailes du XIXe si cle qui a conserv ses mosa ques et ses remarquables tables de marbre Ces deux salles de lecture l atmosph re toute particuli re sont
335. sera constitu par les contributions d une dizaine d crivains fran ais ou francophones qui reviendront sur leur rapport la biblioth que publique D couvrez la plateforme pro du salon www salondulivreparis com 30 Salon du livre du 26 au mercredi 31 mars 2010 www salondulivreparis com Documentation fran aise 20 principaux indicateurs grandes tendances sur l activit et les services collections acquisitions moyens locaux et personnel Enfin toutes les adresses des services et Cadist Commande www ladocumentationfrancaise fr Internet E FRANCE BR SIL La BnF et la Funda o Biblioteca National do Brasil lancent un portail commun fran a br Ce portail rassemble des documents num ris s significatifs de l histoire des relations entre la France et le Br sil du XVIe au XXe s textes imprim s dessins estampes photographies et cartes L op ration cl t l Ann e de la France au Br sil et t moigne de la volont des deux nations de promouvoir leurs changes Disponible galement Contacts claudine hermabessiere bnf fr t l 01 53 79 4118 ou jean noel orengo bnf fr t l 01 53 79 41 14 ie ai ba Frmwa an Areri Eri n A Fran gar mo Mrasii PS LE ER CSS Si P m gt T CRETEIL LE sur gallica bnf fr L 18 dl DOSSIER gt 40 6 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CA
336. seul SHD le pro jet Retrival a t lanc en octobre 20097 Dans les biblioth ques d tudes et de recherche de loin les plus importantes en nombre et en qualit on constate en toute logique la sp cialisation des fonds en relation avec l enseignement dispens Dans les biblioth ques des grandes coles ou des h pitaux mili taires comme dans les biblioth ques universitaires la documentation contemporaine consiste en trait s scien tifiques et techniques et en revues lec troniques sous la forme d abonnements aupr s des grands groupes ditoriaux 7000 titres lectroniques la BCX Le rapport d audit de 2006 rel ve que 90 des fonds concerne la m decine la biblioth que du Val de Gr ce 92 l h pital d instruction des arm es de Brest 100 l h pital d instruction de Bordeaux De m me l a ronautique repr sente 100 des fonds documen taires du mus e de l Air et de l Espace 7 Cf Jean Philippe Lamy Le projet Retrival du minist re de la D fense ou peut on financer le catalo gage par la vente de livres Biblioth que s n 44 mai 2009 pp 52 53 Le Corps Guerrier nflexions Civils et militaires pouvoir Reportages B La biblioth que de l cole polytech nique devenue militaire en 1804 soit peu de temps apr s sa cr ation poss de depuis lors une majorit de documents de technologie militaire en particulier dans les domaines de l artillerie
337. sions nos opinions politiques ou religieuses une vraie date de naissance ou juste un jour et 5 Www neteco com 299986 facebook cap 300 uti lisateurs rentabilite html 6 La biblioth que comme lieu www liberlibri fr 2p 772 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EP ET E un mois pour les plus pudiques Pas d obligation de remplir ces cases On ne dit que ce que l on a envie de montrer La part de l intime nous la conservons si nous voulons Deuxi me tape la recherche d amis maintenant vous savez que je pr f re parler de liens on cherche donc se lier FB vous aide trouver des amis de plusieurs mani res D abord en vous proposant de chercher parmi les contacts de votre bo te aux lettres indiscret qu il est Il vous dit qui est sur FB Vous pouvez alors proposer cet ami potentiel de devenir le v tre Ensuite selon les informations que vous aurez laiss es sur votre profil FB vous sugg rera des noms des gens qui aiment le m me crivain que vous o qui font partie d un groupe comme celui consacr Emmanuel Guibert 7 l auteur de BD Il existe des groupes d amateurs tr s s rieux et d autres plus farfelus qui naissent vivent et meurent comme ils sont apparus Ceux sur la main de Thierry Henry 200 000 fans risquent de ne pas pas ser l ann e Vous pourrez aussi cr er votre groupe celui des Amis de la BN de C
338. sit m me et surtout le jeu reviennent enfin h ler l intime Nous n avions donc pas perdu le monde disent certains avec des soupirs de soulag s Ils reviendront puisque la biblioth que anim e est une souple d pendance une emprise active une folie douce et circulaire qui permet de se calmer de se d prendre et de se reprendre Sans compter l influence mobilisatrice des voix celles du public celles des invit s qui donnent tous un sentiment d appartenance et d unit Les applau dissements ont la m me fonction En biblioth que et il n est pas besoin pour cela d un auditorium sophistiqu l audible nous embrasse et nous r unit dans une commu naut de consonance Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EL CET CT LE TT Es 1 re ire un e on res lt un 9 gt e se O aa N 0 0 O re a ge z w Le NA 5 TD 3 TD u a Ke5 UN CONTE POLYPHONIQUE Il y avait Bruno Ganz qui jouait Damiel il y avait Otto Sander qui faisait Cassiel et aussi Marion la trap ziste C tait un film en noir et blanc et en couleur tout la fois un moment donn le film bascule dans la couleur Damiel interpr te un ange tomb amoureux d une trap ziste qui abandonne l im mortalit pour la vie terrestre c est dire le monde sensible partir de l errances et
339. soci t s occidentales et des pays riches L Asie du Sud Est l Austra lie la Nouvelle Z lande l Am rique du Nord ou l Europe connaissent un d ve loppement sans pr c dent des techno logies num riques et notamment chez les plus jeunes g n rations d sormais baptis es digital natives Or ces technologies de plus en plus puissantes permettent des usages de plus en plus diversifi s Non contents de jouer aux jeux vid o ou de se com plaire dans le consum risme num rique achats en ligne les jeunes et pas seulement eux lisent de plus en plus d informations en ligne En t moigne le succ s de la presse num rique si la chute de la vente des journaux et magazines ne cesse de se poursuivre partout travers la plan te leur lecture sur Internet ne s est elle jamais aussi bien port e 14 Open Archive Initiative Protocol M tadata Harvesting http urfist apps unice fr wiki_AO index php Le_fonctionnement_de_ base 280Al PMH 29 15 Digital natives ou natifs num riques http fr wikipedia org wiki Natif_num C3 Aorique bim n mn iE EIA ini ETT DRE E is RES rai kae p a l N LE fm SRE aja TT CRM Mieux de nouveaux m dias d infor mation ne se sont constitu s que sur Internet et offrent souvent une tonalit d expression plus libre et moins conve nue Rue 89 Bakchich info Vendredi16 constituent quelques uns des embl mes fran ais de ce mouvement Certains tentent
340. soi m me bras le corps un site sans lien Tant qu aucun autre site ne pointera vers le V tre il sera prot g des moteurs de recherche et vous aurez un espace de publication avec la totalit des labyrinthes images fictions ou narrations dont l inertie sp cifique vous aidera conqu rir ce d pouillement essentiel s il vous est n cessaire AFFRONTER MARCHER SEUL Est ce que c est la limite des pratiques de transmission notamment d atelier d criture ou cours de cr ation litt raire On propose des chemins On va sur la piste d Artaud de Kafka on d cortique son Proust Il n y a pas et pareil dans des uvres plus r centes Kolt s ou Duras de description possible qui contourne cette instance o tout de la vie de l histoire personnelle des usages du corps et du d voilement de la relation l autre soit contournable Mais ce que nous avons transmettre c est comment sur ces pistes marcher seul Comment disposer en adulte ind pendamment de la radicalit artistique de ce qu on va chercher de la possibilit int rieure de s paration entre le publiable et les trappes fant mes qu on aura lev es pour y satisfaire Dans l exp rience qu on accumule chacun des moments inou s que provoquent dans l atelier d criture ce surgisse ment de l ob issance cette d possession radicale de la maf trise par quoi le texte devient litt rature il y a que cette fron ti
341. sprit soit une tout autre fa on plus intuitive de naviguer dans un catalogue Imaginons que l on se rend l esprit un peu chagrin la biblio th que On aimerait y trouver un univers qui puisse compen ser cet tat d me On pourrait cliquer sur des symboles des textures des couleurs sur des cartes qui sont en relation avec vos motions du moment Ces clics g n reraient une liste de champs du possible qu il serait possible d affiner par la suite l aide de moteurs de recherche C est l enjeu de ce travail qui rencontrant des interfaces innovantes physiques pourrait per mettre de se balader dans une biblioth que sur un plan mo tionnel tr s diff rent de celui du chercheur Les motions sont une composante r elle de notre exp rience du monde or les outils m dias actuels ne permettent pas d en dessiner la carte ou d en relever les tendances C est finalement tout un pan des flux d informations qui constituent notre quotidien qui est ainsi ignor par les moyens classiques de recherche et les m dias traditionnels On voit que si on commence parler de physiologie d motions et de renvoyer ces motions dans un univers immer sif on est proche de la probl matique de l intime En poussant cette dynamique on peut se dire que des moteurs de recherche pourraient tre reli s d autres capacit s que celles qui sont exploit es aujourd hui NAVIGATION Une des r alisations de ByVOLTA
342. ssi sujet de nombreux contresens3 Serge Tisseron a tr s justement red fini l extimit 4 comme l ex pression d un d sir de communiquer avec autrui propos de son monde int rieur non pour l exhiber mais pour mieux s ap proprier en retour sa propre vie L INTIMIT EN R SEAU Affirmer que l intime mis en ligne n est plus intime serait en tout cas se tromper totalement Il s est invent sur Internet une intimit en r seau la pr sence du lecteur derri re l paule du diariste en ligne souvent r ciproque car la plu part des lecteurs tiennent galement un blog lui apporte la fois de la retenue et une mulation en forme de d fi person nel La dialectique du semblable les histoires se r p tent et du diff rent chaque histoire est singuli re qui a toujours t le moteur de l criture autobiographique joue donc plein 3 Fran oise Simonet Tenant L extime La Faute Rousseau n 51 juin 2009 4 Serge Tisseron L Intimit surexpos e Ramsay 2001 50 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EP ILAA TO ICE TT dans la pratique du blog L exposition est galement temp r e par un large recours lt Doom omis mi mnt im Li aux pratiques de l anonymat et du pseu donymat5 Il ne faut d ailleurs pas r duire les journaux personnels en ligne de simples consignes gotistes d tats d me beau coup de
343. stances permettent de distinguer quatre types de relations e Dans la distance intime l autre est un ami dans cette relation tr s proche physiquement deux personnes peuvent se parler sur un ton confidentiel Les changes sont motionnelle ment riches et empreints de confiance r ciproque les t tes se rapprochent le niveau sonore diminue les personnes peuvent se toucher se sentir sans r pugnance de part et d autre L intrusion d une personne qui n a pas le statut de proche dans notre espace intime d clenche un sentiment d ins cu rit serr s dans un ascenseur dans le m tro si un tranger p n tre dans cet espace d intimit proche de notre corps nous fuyons son regard refusons la communication avec lui ou la vivons comme une agression 2 ric Berne Que dites vous apr s avoir dit Bonjour ric Koehler d coll Le corps vivre 2001 De m me quand nous aidons un lecteur faire une recherche sur ordinateur la relation est physiquement tr s proche En touchant la souris ou en se tenant dans le dos du lecteur ou son c t nous entrons dans son espace per sonnel Il peut alors se sentir envahi et son cerveau occup traiter cette intrusion au mieux sur le plan social cesse de se concentrer sur l objectif accapar par le processus relationnel Comme tout animal il cherche instinctivement prendre de la distance et coinc sur sa chaise peut se sentir pi g Il n
344. t de ne pas obstruer le regard se retrouve dans l utilisation massive de parois vitr es en fa ades Ces ouvertures sur l ext rieur favorisent l vasion du regard au cours d une lecture Ainsi la fa ade arri re de la DOK permet de p n trer la salle d exposition de l artoth que de m me la fa ade de OBA embrasse largement la ville offrant autant d invitations la r verie Par ailleurs le traitement des espaces permet pe aB NN E B pe E aB N gt de cr er des ponts entre le virtuel et le r el mat rialisant les deux et les unissant en un seul lieu L aspect ludique de la DOK illustre la fois les ambiances de jeux vid o et une atmosph re fami li re joyeuse MAT RIAUX L apparente simplicit des mat riaux employ s qui cache par fois leur haute technicit est toujours l objet d une grande r flexion d une attention particuli re Ainsi les bancs blancs de POBA contribuent ils r introduire dans un espace public un mobilier qui voque le domicile priv Les bacs CD de la DOK sont quip s sur le niveau sup rieur de la face d un cous sin qui permet un appui long sans pour autant souffrir des ar tes du mobilier L utilisation de la technique vise le confort de l individu dans une ad quation parfaite ses usages L am nagement int rieur a t con u sous langle de la convivialit et de la cr ation d un espace permettant l ap propriati
345. t d pass la soixan taine Ils sont assis sur les chaises ou dans les fauteuils d un espace de lecture donc tr s pr s des livres ils attendent que commence ce premier atelier de philosophie de la Biblioth que municipale de B gles Je leur propose un texte clas sique le d but de la Lettre M n c e d picure o il est ques tion de l essentielle relation entre philosophie et bonheur Ils sont tonn s du mode de lecture demand Tout d abord je vous propose que nous lisions ce texte individuellement et silencieusement Ensuite un d entre nous nous ne savons pas qui commencera lire haute voix et s arr tera quand il le souhaitera il sera relay par une autre personne ainsi de suite jusqu la fin Bien s r un silence s installe avant qu une personne ne se lance et lise devant le groupe Les regards se tournent vers moi pour constater que ce silence me laisse souriant et confiant Un participant commence suivi par un autre quelques petits moments de suspens entre deux lecteurs mais petit petit un rythme se met en place la parole circule Je sollicite ensuite les questions Sur quels points ce texte peut susciter notre tonnement notre incompr hen sion Des passages qui soul vent des objections ou au contraire que vous pourriez renforcer par des arguments compl mentaires Ici aussi un temps de mise en route et les questions s en
346. t de construire partir de fragments en apportant une dimension po tique l ensemble Le plaisir de collecter d assembler de coller a presque un go t d enfance c est une mani re de regarder autrement tous ces petits tr sors n glig s tous ces objets sans valeur vou s la destruction L ordinaire devient extraordinaire le bout de papier que l on n a pas su voir devient pr cieux tr sor empli d humour et de po sie Le carnet se transforme en mus e r ceptacle de tous ces petits riens de tout le monde Il y a de lamu sement dans le collage de la l g ret une joie certaine d chirer le papier le superposer le froisser le m langer d autres Travailler le papier c est prouver sa libert de transformer un mat riau brut L intime du lecteur ainsi r v l se confronte un autre intime un autre imaginaire celui du biblioth caire collectionneur Expos s sous forme de carnets et d assemblages divers des r cits se cr ent des r veries se dessinent passant d un intime un autre par l association d images et de mots Une pochette de diapositives des photographies de mariage une plaquette de pilules contraceptives entam e une affiche dat e de 1954 une publicit pour les bons du tr sor un billet de train Toulouse Paris de 1996 des tickets de loto des graines de petits pois en sachet une lame de rasoir des fleurs s ch es un billet de banque une montre La lis
347. t une mani re de se ressourcer parfois n cessaire en particulier pour les personnalit s de type r veur e Le rituel apr s le retrait o chacun est dans sa bulle le rituel est la mani re socialement cod e pr vi sible et sans danger d entrer en relation avec l autre Il est le plus petit d nominateur commun de la relation Bonjour a va Oui merci et toi Par mon salut un sourire un bonjour une poign e de main la bise je prends acte de la pr sence de l autre dans mon univers et le lui signifie Ces changes sont st r otyp s et r pondent des normes cultu relles cod es Essayez donc un matin pour voir de dire bon jour votre sup rieur hi rarchique d une mani re inusit e une bise au lieu d un salut discret de la main ou l inverse Vous verrez ce que vous allez d clencher e Le passe temps c est une mani re de passer le temps avec les autres de partager un temps commun et de faire partie d un groupe Les changes ont peu d implication et n ont pas pour but de faire avancer le d bat Il s agit simplement de dialo guer avec les autres pour le plaisir d tre ensemble Les sujets abord s sont st r otyp s et sans danger si les Anglais sont r put s pour voquer le temps qu il fait on peut aussi chan ger de la m me mani re sur les maladies les loisirs dont la lecture la cuisine le bricolage les soldes le tricot les voyages l du
348. te n est pas exhaustive et elle ne cesse de s accro tre avec le temps Prolongement virtuel des carnets un blog personnel a t con u voluant au gr des trouvailles On y trouve un inventaire complet de la collecte des photographies des collages et assemblages des r cits imaginaires nourris des d couvertes La vie de la biblioth que et de ses lecteurs se refl te aussi dans ces petits riens On dit souvent qu il faut savoir lire entre les lignes pour p n trer dans un roman Pour les biblioth caires il suffit parfois de regarder entre les pages pour entrer dans l intimit des lecteurs I Zoran Zivkovi La bouquineuse trad Svetlana Valenti et Slobodan Despot X nia 2009 128 p ISBN 978 2 88892 075 5 De la truffe comme moteur di g tique ou comment une bouquineuse m thodique et obsessionnelle pra tiquant la lecture sant en cro quant des pommes se trouve embar qu e dans de troublantes aventures o la mort et l amour jouent cache cache entre les pages Recrut e comme lectrice par un myst rieux comman ditaire anonyme des truffes abandonn es dans les livres emprunt s la biblioth que la conduiront exercer ses talents de mus e en cimeti re avant de trouver l me s ur pour lire deux en d gustant une salade de fruits L crivain serbe auteur d une uvre au succ s mondial traduite en plus de 60 pays n avait encore jamais t publi en fran ais C
349. tels le Kindle d Amazone qui devrait tre offert un certain nombre d tudiants am ricains la rentr e universitaire 2009 Le succ s de la presse en ligne est li la diversit des titres pr sents et l ac tualisation toujours plus rapide des sites d information L internet apporte une v ritable plus value la presse par l ac c s l information imm diate autrefois r serv e aux journalistes La lecture de livres num riques a galement tendance s acc l rer S il lui a fallu davantage de temps pour merger c est d une part en raison de l absence de n cessit imm diate en tous cas v cue comme telle par les m diateurs du livre diteurs libraires biblioth caires le livre num rique tant m me parfois v cu comme une menace par ces diff rents m dia teurs et d autre part en raison des co ts ph nom naux d j voqu s plus haut de telles op rations de num risation La suite para tre de cet article dans le prochain num ro de Biblioth que s nous conduira examiner les enjeux en lien avec le droit et l conomie des biblioth ques num riques afin d ache ver le panorama ici engag Jacques SAUTERON Biblioth que d tude et d information Cergy Pontoise 95 Secr taire g n ral de l ABF 107 E amp architecture Les espaces int rieurs de la Biblioth que Sainte Barbe Paris Dans le Quartier l
350. tes de la biblioth que Sainte Barbe cf dans ce num ro pp 108 109 les vendredis 8 01 5 02 12 03 9h15 10h45 Elles se poursuivront les 9 04 7 05 et 4 06 Inscriptions dans la limite des places disponibles David Matarasso david matarasso univ paris3 fr 89 EH de ABF V tud Groupe Poitou Charentes Limousin Un tour en Finlande Voyage d tude en Finlande 23 28 f vrier 2009 Seize biblioth caires ont fait ce qui prend d sormais figure de p lerinage le voyage en Finlande est aux biblioth caires ce que le voyage Bayreuth fut aux wagn riens une quip e aux sources de la musique de l avenir En neuf tapes Annie ngi Se Biblioth que Mets Tampere Rajaton kirjasto sivistyksen ja el mysten l hde el m nkaaren kaikissa vaiheissa Biblioth que sans fron ti re source de lumi res et d ins piration tout au long de votre vie Autrement dit Enjoy life ainsi que Kristina Virtanen responsable de l ac cueil des biblioth caires trangers Helsinki r sume le projet 2006 2010 pour les biblioth ques publiques du d partement Culture au Minist re fin landais de l ducation Au programme des voyageurs ce seront neuf visites de biblioth ques minutieusement organis es 1 Cf la d couverte du mod le finlandais par le groupe ABF Lorraine Biblioth que s n 37 mars 2008 pp 64 67 Les biblioth ques en Fi
351. th ques collections de biblioth ques services de biblioth ques soutien la profession r gions e 6 programmes fondamentaux e 48 sections e 11 groupes d int r ts sp cialis s e 1 groupe de discussion e 4 domaines d activit conjointe 1 WwW ifla org en activities and groups Les informations d taill es sur l organisation de la structure et de ses diff rentes strates sont disponibles sur le site du Comit fran ais Ifla CFI www cfifla asso fr accueilifla introiflacorps htm 3 97 E P Portages gt Milan 2009 Premi re session publique loccasion de sa premi re session publique le 26 ao t 2009 le groupe a propos cinq interventions de diff rentes natures 4 4 Textes disponibles sur www ifla org annual confe rence ifla75 programme2009 en php rubrique 168 B N VOLE POUR LE CONGR S DE L IFLA UNE OPPORTUNIT SAISIR Quoi faire tre b n vole lors du congr s de l Ifla consiste aider au bon d roulement du congr s en occupant l un des postes suivants e Accueil orientation des d l gu s tenue d un des guichets d accueil enre gistrement et paiement distribution des sacs de documentation inscription aux visites de biblioth ques et aux v nements sociaux intendance de salle aide aux interpr tes e Journalisme pour l fla express e Informatique aide aux intervenants pour modifier et transf rer leur diaporama dans le
352. til Internet Un usage priv voire intime Les utilisations simultan es et entrem l es de l outil multim dia et des ressources num riques interdisent toute c sure analytique entre le registre studieux et le ludique les tudes et les int r ts personnels Aujourd hui la formation professionnelle l association dans laquelle il s investit et la vie domestique semblent tre les trois composantes peu pr s exclusives de sa vie depuis deux ans Ce type d usager l enqu te a montr qu il tait peu fr quent mais bien pr sent tous les jours toute heure au 2 Nord Mouss dit venir deux trois fois par semaine pour utili ser l acc s Internet Il poss de un PC mais n a pas d acc s au web et de plus son ordinateur est en panne depuis quelques jours Sa femme est aussi en for mation elle a des devoirs transmettre par e mail et Mouss les envoie quand il vient la BU Cet quipement universitaire remplit pour lui et quelques autres habitants du quartier une fonction primordiale notamment en mati re d insertion L usage que Mouss peut faire de la BU se limite aux postes informatiques en libre acc s il n est jamais all dans les tages sup rieurs Dans son utilisation des quipements informatiques de la BU il a rare ment eu l occasion d entrer en contact avec les personnels en fait il ne l a fait qu une seule reprise et avec une demande tr s sp cifique Euh j
353. tion lhis toire de l art et les humanit s Cet outil n a cess de s enrichir par l int gration de fichiers r troconvertis et surtout de catalogues d exposition et d images Il sera compl t prochainement par des biographies et des visites virtuelles du p le mus al florentin Outre les 250 000 95 Chris ane Olde Choukair Visite priv e du Corridoio Vasariano corridor de Vasari au dessus du ponte vecchio au mus e des Offices De gauche droite L Trunel C Granger C Older C Di Benedetto J Ebeling C Arnaud notices tous supports confondus de nouveaux partenaires ont rejoint cet ensemble dont la biblioth que En Italie Biblioth que Riccardiana 96 Et ailleurs CONTINUEZ LA VISITE Leonardino suivront prochainement la Galerie du costume et la Galerie d art moderne Par ailleurs la base d images ARTstor est un exemple d outil f d ratif mis en place par les pays anglo saxons selon un mod le conomique payant Destin e la communaut scientifique elle a int gr les derni res avanc es des technologies l instar de JStor base de donn es d archives de p riodiques ARTstor a b n fici au d marrage de l appui financier de la Fondation Mellon Transform e en organisme autonome juridiquement sans but lucratif cette base d images a d sormais num ris plus d un million de documents issus notamment de fonds photogra phiques d te
354. tion est inaccessible nous m mes transcendante nous m mes Notre volont ne la d cide pas Et pourtant c est l le vrai travail de celui qui crit presque la seule r f rence qu on exige de lui son seul talent oblig car l absence de cette aptitude l est r dhibitoire Elles donnent ces images litt raires disait Bachelard une esp rance un sentiment une vigueur sp ciale notre d cision d tre une personne une tonicit m me notre vie physique L image litt raire n est pas seulement un mot juste c est un son clair peut tre m me un parfum Et j irai plus loin une ph romone Le transfert d in formations par signaux chimiques est courant chez les tres vivants Pourquoi ne pas imaginer l image litt raire comme une substance ou un m lange de substances qui apr s avoir t s cr t e par un individu metteur est per ue par un individu r cepteur chez lequel elle provoque une r action comportemen tale sp cifique Quoi qu il en soit quand l atelier l entend cette image litt raire neuve quand il la flaire la lit la sent ou la re oit aussit t son bonheur se manifeste gestuellement comme si cette image tait un cadeau d amant ou de m re son nourris son Les mains se frottent les genoux se d croisent on change de position les sourires naissent sur des visages de vrais go teurs les nez se froncent et enfin on respire I R GINE DETAMBEL DOSSIER
355. tres d int r ts ses loisirs ses habitudes de vie Nous nous r jouissons tous des formidables progr s de l esp rance de vie de ces derni res d cennies nous vivrons plus longtemps et en bonne sant Mais ce progr s nous pose aussi collectivement des questions et des probl mes in dits quel est le sens de la vie prolong e quand l isolement les Depuis 2008 La titia Fisseux crivain biographe exp rimente l accompagnement par l crit dans les tablis sements dans 6 maisons de retraite 7 groupes d atelier d criture plus de 60 biographies et plus de 200 cour riers plusieurs dizaines d crits divers individualis s 16 journaux saisonniers pour environ 70 personnes g es r dactrices 2 recueils de m moire Recettes du bonheur Rem des d autrefois deuils les handicaps s installent Comment faire pour que ce merveilleux suppl ment de vie ne devienne pas exclusion et souffrance pour la personne et son entourage La prise de conscience r cente du vieillissement de la population demande des r ponses politiques et sociales mais aussi humaines et thiques qui permettent non seu lement la prise en charge de la vieillesse le logement le soin et le couvert ne sont pas tout dans la vie mais sans doute d abord leur prise en compte en cr ant les conditions d quit et de dignit qui permettent chacun de faire face sa destin e personnelle LA QUALIT DE VIE DES PERSON
356. trouvent sur la page informations pratiques horaires tarifs activit s et annonces d v nements conf rences ate liers diaporama d images articles des biblioth caires comme pour la Biblioth que de Toulouse La page qui accueille des fans ou des amis si l on a choisi un profil pourra recevoir les commentaires de ceux ci Comme le site traditionnel la page facebook est un outil de communica tion Elle n cessite non seulement un animateur de page qui sera aussi un mod rateur de la parole des usagers Quels commentaires mon tablisse ment va t il pouvoir accepter La ques tion est centrale et il faut y r fl chir avant pr sentation nos hi rarchies 10 www bibliopedia fr index php Bibliospaces Poursuivez la lecture de ce billet sur le bibliolab www bibliolab fr rubrique Ressources avec une s lection des meilleurs pages FB et une pr sentation de quelques autres r seaux sociaux Aspect positif de ces changes avoir les avis de nos publics recueillir leurs demandes faire cho et participer la vie de la cit C est une application tr s concr te pour mettre en application toutes les remarques issues des enqu tes et colloques de connaissance des publics Communiquer sur les nouvelles acquisitions ou autour des animations de la biblioth que publier les mp3 de la biblioth que faire de la veille et du suivi Certes Hubert Guillaud sur son blog La feuille nous interro
357. u il rel ve plut t de la jungle par sa complexit et ses enchev trements Et malgr cela nous souhaitons accompagner faire conna tre mieux comprendre et transmettre cette part essentielle de la culture de notre poque Sac dos est pour cela un petit livre patant dans un format de poche pratique et bien s r nomade cette anthologie est un bel assemblage pour plonger au c ur de la po sie actuelle sans s y perdre Les ditions Le Mot et le Reste ont choisi 39 po tes et les pr sentent au fil des pages dans un ordre alphab tique de bon sens Pour chaque po te une courte biographie la pr sentation de l uvre choisie son contexte mais aussi parfois son sens le proc d d criture mis en uvre ainsi qu une courte bibliographie l ensemble est pr c d d une jubilatoire introduction de Jean Michel Espitallier le po te a r ussi en 31 pages questionner la communication r digeant deux livres en un des outils pratiques et une analyse transactionnelle de la psychologie des protagonistes Le filtre permanent de la Programmation neuro linguistique PLN risque de rebuter certains professionnels Rien ne semble oubli mais trop vouloir analyser les difficult s et les solutions pr conis es travers l interaction psychologique biblioth caire lecteur on minimise les supports d information et de communication qu ils soient papier ou virtuel m me si un chapitre est consacr au
358. u de d m nager La veille documentaire concernant les blogs et les sites d crivains est assur e par 6 www bnf fr PAGES collections archives_internet htm Slt vois ce que je veux dire La a ligy de Agm de G hi ethen Ses ere ei esp tonrals is PEE Pen GE Eh ere end CDR ET iji b irh do PEU 00 j outre dass L emplop s aux critures Eisg de Miaka Somaj 86 ere H hiama Pia Eee Dm LA E pl du CORRE IS set times Fan tres opan pacs Biag de pimi Sane Sasmi Fi Senai iara pai a pE EST Be Achia d OORA a n dame R ougelLarssnross Variatiht diami a Lure i Aen a itera du le cal sbep jaiii i jia Liu Se 4 4 x A aar A E E G e im P oaei du DEN PDO QUES i i Quelques sites www sitapa org http autopacte org http valclair canalblog com http alteretego canalblog com http regardsolitaires free fr ww tierslivre net wwvw desordre net blog wwvw berlol net jlr2 www martinesonnet fr blogwp http l autofictif over blog com l quipe du d partement Litt rature et Art de la BnF Quant aux sites d expression personnelle ils sont collect s dans le cadre d une fructueuse collaboration avec l Association pour l autobiographie et le patrimoine autobiographique APA dont le pr sident Philippe Lejeune et le webmestre Bernard Massip entour s par une quipe de blogueurs apportent leur expertise dans la constitution des listes de journaux en ligne 8 Cette s lection qui s effo
359. ucoup de docu ments d histoire litt raire ont d j t publi s mais il reste encore vraiment beau coup de livres possibles Il suffit d tre attentif et de travailler J ai donc publi les journaux intimes ou les correspon dances de Jean Grenier Jean Follain Valery Larbaud Jacques Rivi re Jacques Copeau Paul luard Jean Gu henno Pierre Jean Jouve Georges Perros Michel Leiris Fran ois Mauriac Henri Thomas Mais aussi Catherine Pozzi qui a t la marge de la galaxie NRF Mais encore Georges Hyvernaud Mireille Havet Rachel Bespaloff Ferdinand Bac qui n ont nullement crois le chemin de La NRF Et enfin je consacre une partie de mon activit ditoriale mais une par Claire Paulhan tie seulement publier comme elles le m ritent des correspondances de Jean Paulhan et certains de ses crits autobiographiques qui n entrent pas dans le cadre de ses uvres compl tes chez Gallimard Tous ces textes que j ai eu le bonheur de d couvrir et de faire venir au jour avaient parfois t refus s par d autres d diteurs par fois ils dormaient dans des greniers ou dans des caves et en ont surgi par hasard parfois ils m ont t recom mand s ou apport s UTTITEL MA Riwcnapmie asa d pid dhes E e Agendas carnets lettres correspondances journaux intimes vous tes l un des rares diteurs avoir fait le choix singulier
360. ude technique scientifique et pointilleuse de ces produits d une poque Premi re mise au point sch mas et explications l appui le terme de cartonnage pr te confusion En termes techniques de reliure ces livres qu aucun fil ne relie aux plats sont d incontestables embo tages Ils n ont t d sign s ainsi que pour les opposer aux livres reli s qui circulaient alors couramment Le fil de leur fabrication est alors d roul couture impression des papiers de couverture confection des d cors gaufrage dorure impression des vignettes en lithographie colori e lithochromie ou chromolithographie pas un d tail en ces mati res le merveilleux g t dans le d tail n chappe son enqu te vigilante Ainsi mis nu ces livres ravissants destin s r compenser l effort des l ves m ritants tre offerts lors de grandes occasions surtout con us pour le plaisir des yeux pour tra ner bien en vue sur des tables basses ainsi d pouill s appara t l envers du d cor le produit de s rie d un processus industriel balbutiant mal d grossi h riss de malfa ons fragile vite Marielle de Miribel Accueillir les publics Comprendre et agir d du Cercle de la librairie coll Biblioth ques 2009 512 p 17X24 CM ISBN 978 2 7654 0971 7 Mc cos lier Les pablice C Sipie al ET iai Les biblioth ques se pr occupent depuis longtemps d accueillir leurs lecteurs r els
361. udronniers ou m caniciens du CFAI de Bordeaux Bruges en BEP ou Bac Pro Tous ces publics taient cependant captifs ils avaient obligation de venir m couter de travailler avec moi Le contexte est diff rent dans un atelier de philosophie les participants peuvent tr s bien ne venir qu une seule fois en passant il est donc impossible a priori de savoir qui sera l Ceci n est pas sans implication pour la continuit des ateliers un th me peut tre trait en plusieurs s ances mais il faut galement qu un participant occasionnel puisse s int grer la r flexion en cours J ai donc choisi deux entr es m thodologiques prenant en compte ces conditions Tout d abord la lecture tour de r le qui a tant intrigu les participants lors de la premi re s ance Le principe fut propos par Matthew Lipmann 1 disciple du philosophe John Dewey qui a inspir un p dagogue assez connu en France C lestin Freinet L enjeu est de cr er un effet de groupe et une relation d inter locution coutant la personne qui lit haute voix le texte que tous ont sous les veux chacun sait qu il pourra faire la m me chose mais un autre moment Se construisent ainsi une iden tification et une diff renciation entre les participants ce qui permettra durant les questions r ponses ult rieures d viter les collisions de parole la discussion dont Gilles Deleuze 1 Matthew Lipmann l cole de la pens e
362. ue en soi une de nos missions invoqu e souvent par la notion de lieu de sociabilit dont il faut que nous ayons une vision dynamique et non statique Il faudrait d abord s entendre sur ce qu est l intime qu en dit le Robert culturel Et pour chacun des sens quel rapport possible peut il y avoir avec la biblioth que L intime c est d abord ce qui est secret invisible imp n trable profond propre une seule personne Plus encore que l acte de lire c est ce que l on pense r ve prouve pen dant la lecture C est l invisible aux autres Premier l ment prendre en compte dans l architecture et am nagement une personne recherchera dans la biblioth que un espace d isolement de retrait o n tre pas d rang e Et s il s agit de la lecture et surtout des changes autour de la lec ture et non de la recherche d information ou du travail de formation l attitude adopt e ne sera pas la m me ce n est plus d une table et d une chaise dont le lecteur a ici besoin mais d un fauteuil profond Il cherchera aussi une discr tion maximale de la part de l institution cherchera chapper au regard et au jugement suppos possible des professionnels mais pas forc ment des autres usagers du lieu L intime c est aussi le partage c est ce qui est tr s troi tement li avec quelqu un ami confident familier On dit l
363. ue entre le registre studieux et le ludique les tudes et les int r ts personnels Cependant ce m lange des genres l cran bien que d stabilisant pour le professionnel et l obser vateur donne voir mieux que tout autre usage l espace dans lequel mergent des pratiques crois es et des profils d usagers plus volatils dans leurs comportements Le multim dia par la nature imm diate diffuse et fluide des contenus v hicul s permet aux lecteurs les moins litt raires d acc der aux savoirs sans passer par la v rification lettr e cette reconnaissance de la ma trise de l crit comme outil intellectuel accord e par les institutions scolaires p riscolaires savantes sous forme de bonnes notes r ussite admission int gration L autre point commun des usagers d crits dans ces pages est le choix strat gique des places occup es en BU les box contre les murs et les box en angle sont pr f r s aux box en s rie et en miroir sans s paration b tie Signe que si le priv et l intime peuvent cohabiter avec le travail scolaire ils consti tuent des sph res personnelles qui ne se partagent qu en cas de relation amicale durable comme les bin mes d tudiantes travaillant sur poste informatique qui restent ensemble la 38 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPL CE CT LE TT ville en week end etc Signe galement que ces utilisateurs entendent soustraire
364. uelle volution le t l phone portable Nersit de Reims c est soulever un ensemble de ques tions sociologiques linguistiques technologiques et culturelles Mais c est aussi poser la question du r le des nouvelles technologies de l in formation et de la communication en biblioth que sous l angle de leur usage en admettant d entr e de jeu que le t l phone portable ce support particuli rement intime fait l objet d un usage perma nent par une grande partie de ses d tenteurs m me en biblioth que Il est rapidement devenu pour Zonage la BU Robert de Sorbon de Reims beaucoup indispensable toute vie sociale Le smartphone avec connexion Internet y ajoute la dimension de la recherche d in formation d sormais potentiellement omnipr sente L appareil est consultable d peu pr s n importe o et ses versions les EPrEUVE du t l phone portable plus r centes cumulent un ensemble de technologies d infor mation et de communication t l phonie portative avec conver sation orale ou crite SMS photographie vid o scanner GPS acc s Internet blocs notes visionneuses bureautiques etc Le t l phone portable est devenu un micro ordinateur un support unique qui tient dans la main un accessoire incontournable d acc s l information Mais a t il aujourd hui droit de cit en biblioth que On ne s interroge plus sur la place et l int r t de l us
365. uisent mes mots Et c est pour cette raison que je n ai jamais pris une biblioth que pour un lieu public Un crivain n est pas non plus une personne publique Je suis un petit mou lin sel qui s cr te de l intime comme dans ce conte fameux du moulin tomb au fond de la mer et qui continue de tourner et de produire du sel et qui ne risque pourtant pas d en saturer le monde tant il est vide ce monde Animer cum grano salis Ranimer la biblioth que avec un grain de sel BIOSPH RE J avais commenc mon travail de conf renci re ou de petit moulin avec un travail sur la peau la caresse la m taphore peau papier pour finir sur la lecture caressante C est en par courant la France et ses biblioth ques avec La Peau racont e que j ai per u ce que je tente de dire aujourd hui sur l intime J ai commenc comprendre la biblioth que comme une biosph re dans laquelle le feutrage papetier et humain est de m me importance donnant au lieu ses caract ristiques vivantes et son pouvoir symbiotique Nul n entre ici s il n a la facult de se faire papier chair papier et de ressentir rai sonner d sormais comme un lecteur J ai parl des vieillesses et de la peau c est dire de la douleur de l int riorit et du face face avec le singulier en soi Je parle de peau devant un public que je ne touche pas de mes mains En kin sith ra peute je viens parler en biblioth que de la seule action quine p
366. uivi la modernisation des biblioth ques et centres de docu mentation repose sur une valuation en l occurrence secteurs d acquisition nature et nombre de documents co ts rotation et pertinence des collections et des services aux utilisateurs qui pements ratios d espaces fr quenta tion globale communications et pr ts par utilisateur etc Aussi l instar du minist re de l Enseignement sup rieur pour ses biblioth ques universitaires et du minist re de la Culture et de la Communication MCC pour ses biblio th ques publiques le minist re de la D fense s est dot d un outil de mesure et d valuation commun pour son r seau documentaire Conforme la norme Afnor sur l valuation des biblioth ques et centres de documentation un question naire a t adapt notre minist re et dif fus largement La collecte et l exploita tion des r sultats de 2008 sont en cours Les informations statistiques qui en sont issues seront restitu es sous la forme d indicateurs constituant un tableau de bord des biblioth ques dans la diversit de leurs collections et prestations Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE LC ER TUE OT Enfin la DMPA a mis en place un outil de communication de type Extranet Dot d un forum et d un espace de tra vail commun le service ExtraBib est ouvert tout collaborateur du minis t re Pr sent lors de la Premi re jour
367. un blog sur Internet la biblio th conomie et la confiture de figue ren voie travers la rubrique Confiture de figue l image d un univers plus f minin familial gourmand et po tique Yohann Brun37 dans Biblioroots m le dans ses messages comptes rendus de sa pratique dans le vir tuel d couvertes musicales et litt raires et consid rations politiques dans un esprit d lib r ment djeun Aux jeunes tech nos s ajoute une variante les jeunes pros qui s int ressent aux TIC mais aussi aux autres aspects de la biblioth conomie en particulier les questions d accueil des publics 33 http alatoisondor wordpress com 34 WWW bibliobsession net la cage aux bibliothecaires 35 wwW face ecran fr 36 www face ecran fr terres 37 Lui aussi donne du fil retordre qui veut l identifier sa biographie en ligne donne sa photo son ge et son lieu de travail On trouvera son nom gr ce un de ses derniers messages qui renvoie un article d Archimag scann o il est interview mais pour tre s r de l orthographier correctement il est pr f rable de se reporter la version papier du magazine e Les moqueuses si la ten dance techno est plut t domi n e par le yang la tendance moqueuse semble s panouir dans la composante vin de la profession Le quotidien profes sionnel de la lecture publique y Ba est d crit sans langue de bois On y retrouve de fa on r cur rente le genr
368. une r flexion pour mettre des ser vices et des lieux de vie en espace Les contraintes du b timent ont dict leurs r gles aux lieux de lecture de service et de circulation Une enqu te aupr s d un chantillon d un millier d tudiants en BU parisiennes de lettres histoire co gestion droit et langues et environ 500 entretiens en face face ont t men s par la soci t SCP Communication fin 2003 Cette tude diligent e par la mis sion 3UM a d termin les publics cibles desservir par niveau discipline et modes de fr quentation pour d sengorger les biblioth ques proches et leur tre com pl mentaire L ouverture de Sainte Barbe a confirm la fr quentation par les tudiants cibl s dans le projet qui a t massive malgr la d localisation des cours de cycle L loin du Quartier latin par plusieurs uni versit s Elle a aussi attir des tudiants plus inattendus tudiants avanc s en droit tudiants en m decine et de classes pr paratoires scientifiques la recherche de salles de travail acces sibles peu enclins affronter les files d attente des biblioth ques voisines souvent engorg es et tout aussi peu li es leurs besoins documentaires ce jour Sainte Barbe compte 15 000 ins crits 3000 4000 entr es par jour et une moyenne de 281 pr ts quotidiens L am nagement int rieur de Sainte Barbe a t con u selon un objectif essentiel assurer la fluidit d
369. ur coursier ou avec Prisme Combien de livres publi s aujourd hui quel rythme Depuis le journal tenu sous l Occupation par Jean Grenier j ai publi 31 titres dont certains sont malheureusement puis s aujourd hui au rythme de 2 ou 3 livres seulement par an car ce sont des ouvrages tr s difficiles mettre au point et parfois moins comme en cette ann e 2009 o j ai eu un peu trop de tra vail PIMEC e Dans votre catalogue nous croisons des auteurs connus mais aussi des auteurs plus confidentiels Pour les uns comme pour les autres ce sont pour nous de v ritables d cou vertes Ces auteurs dont certains sont aujourd hui oubli s appartiennent une p riode pr cise de l histoire litt raire ou de l histoire tout court Parlez nous un peu de vos auteurs Je m int resse particuli re ment ce qu on a appel l esprit NRF non seu lement car les crivains qui y ont particip de pr s ou de loin ont connu mon grand p re cela donne un sens personnel et intime ces travaux mais aussi car gr ce ses archives d po s es l IMEC je peux trou ver facilement tout un tas d informations sur l poque ou les personnes cit es Par ailleurs c est une p riode entre l Affaire Dreyfus et la Seconde Guerre mon diale pendant laquelle les crivains ont beaucoup tenu de journaux intimes ont beaucoup correspondu entre eux Bea
370. ur de la tension entre le devoir de m moire et le droit l oubli L internaute qui seul face son cran d pose un billet sur son blog destination d amis proches ou au contraire de lecteurs sans visage n a pas forc ment conscience de proc der une publication Mais il convient de rappeler qu un site ou un blog d s lors que son acc s est public en est bien une par d finition son public serait il restreint en fait ne l est pas en droit D un blogueur l autre il existe toute une palette d atti tudes dans le rapport au temps et la conservation entre ceux qui consid rent leurs billets comme une expression ph m re n ayant de sens que dans les changes et commen taires imm diats sans vocation tre archiv e et ceux pour qui ce sont des textes autobiographiques qui en s accumur lant finissent par constituer une uvre proprement litt raire Certains peuvent avoir voulu l oubli et avoir effac leurs traces pour plus tard souhaiter retrouver la m moire de leurs textes disparus La logique du flux de l imm diatet sans volont de conservation s oppose au d sir de conservation pour soi ou pour la post rit DOSSIER CHRISTINE GENIN gt Collecter l oc an L archivage de l intime en ligne 51 DOSSIER LE TEMPS DES MOISSONS Une collecte exhaustive de la toile est impossible d faut il faut trouver les moyens d un archivage le plus repr sentatif
371. us usent plus vite que les lecteurs ne le faisaient Faites attention votre tension pas seulement pendant les heures d ouverture du palais Brongniart car votre bo te de retour pour les livres engrange aussi les transactions durant la nuit Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPP ET CCE TT onisep toute l info sur les m tiers et les formations tudes m tiers emploi des th mes essentiels qui int ressent les jeunes et leur famille Pour r pondre leurs attentes et leur permettre de faire les bons choix d orientation proposezles collections de l Onisep PARCOURS Hhimics indispensable pour a R d couvrir les m tiers 11 leur environnement professionnel et les formations qui y conduisent Une collection pour d couvrir les fili res Prix unitaire d tudes sup rieures Le e Les m tiers de l agriculture e Les m tiers de l artisanat d art e Les m tiers de la m canique e Les m tiers de l dition et du livre e Les m tiers de l audiovisuel e Les m tiers du sport Des titres de r f rence Pa o a La revue mensuelle sur pour faire le point m tiers TUA les handicaps et les sur les grandes fili res e ei ples ecoles b personnes handicap es d tudes les m tiers goe ni et les formations Prix unitaire FICHES M TIERS NT EP Commandez Le principe de base 1 fiche 1 m tier fn sur notre librairie Les 23 titres se pr sentent sous form
372. ut le cas pour Le f minin La tech nique et au d but de la saison 2009 2010 Le corps Au fil des mois puis des ann es un petit groupe d une quinzaine de personnes assidues toutes lectrices fid les de la biblioth que s est constitu Il s enrichit chaque s ance de visiteurs plus occasionnels qui viennent une fois deux fois disparaissent pour ventuellement resurgir quelques mois plus tard L atelier s est galement ouvert d autres manifesta tions propos es par la biblioth que de B gles en juin 2009 apr s un concert de l cole de musique municipale un atelier largi a r uni une trentaine de personnes autour de textes sur la musique de Platon Schopenhauer ou Nietzsche Ce sont tr s probablement ces pistes d ouverture qui restent explorer Certaines restent en suspens un blog des mardis philo n a pas eu grand succ s La difficult technique consistant fournir un mot de passe une adresse de courriel a de leur propre aveu rebut ceux qui avaient tent l exercice La poursuite des ateliers semble donc tr s nettement li e ce qui r unit les participants un change de parole vive autour d un travail commun dans le cadre d un lieu accueillant qui pour la quatri me ann e cons cu tive s av re propice la r flexion I 70 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EP PC ER TO ICE TT 22e Dewey int grale en la
373. utant de succ s voire plus que des ateliers a priori plus attractifs comme la musique le slam la BD le th tre S y passent des choses essentielles dues ce que la parole crite permet une plus grande libert dans l expression de l intime Dues aussi bien videmment aux qualit s humaines de l animateur qui aura install un climat de confiance et pos un regard sensible sur les participants C est l heure du repas et le surveillant en venant chercher les participants l atelier lecture voix haute les d couvre deux par deux un exemplaire de Matin brun de Franck Pavloff entre les mains s appliquant peaufiner leur lecture Cinq minutes s il vous pla t on n a pas fini C est un petit groupe r uni autour de l criture d une fable dans la biblioth que On en profite pour parcourir les livres en rayon et en conseiller un toi qui t int resse la versification et dans cette collection BD il y a souvent des choses tr s int ressantes Le lendemain les livres sont emprunt s Le dernier jour de l atelier on se d p che de finir son histoire Ah pourquoi vous ne revenez pas la semaine prochaine C est un atelier d criture de po sie qui f d re les quatre tablissements p nitentiaires de la r gion et rassemble ces passeurs indispensables et pr cieux que sont les enseignants les biblioth caires les intervenants ext rieurs Ouverture Territoires
374. ute est rouge o est le r el Cette maison inhabit e qu on longe pourquoi elle dans le po me Alors on peut s engager vers ces rares souvenirs qui sont pour chacun les transitions de l intensit les fissures ou fractures principales parce qu il n y aura pas criture sans les convoquer et qui participent de l intime Mais on s interdira de l crire On se hissera rebours vers cette intensit pour savoir qui descend le perron dire les rosiers et longer les maisons vides que dans le grenier de vos cr nes vous portez D FRAN OIS BON DOSSIER La petite morte 67 DOSSIER HERV PARPAILLON Professeur de philosophie Conseiller la Maison de l industrie de Bordeaux Bruges Intervenant dans la formation initiale et continue du personnel du CHU de Bordeaux Parler pour VOIF La philosophie est un exercice de mise distance de l opinion L objectiver la soupeser au tr buchet de la raison donner en partage non des affects mais une pens e argument e la soumettre l preuve du dialogue c est exposer notre part la plus intime pour en d pouiller La subjectivit l investir autrement N est ce pas ce qui fait de la biblioth que un lieu du savoir Un atelier philo en biblioth que UN MODE DE LECTURE 6 mars 2007 Ils sont vingt quatre de tous ges une jeune femme je l apprendrai plus tard a seulement seize ans plusieurs personnes ont all gremen
375. ute un pseudonyme On est parfois confront une cer taine coquetterie si l auteur de Casus Bibli ne donne pas son nom il pr cise quand m me Vous pouvez me contacter l adresse benjamin point bober arobase free point fr22 Parfois il revendique son anonymat C est le cas de l anima teur trice de Bibliopathe Biblioth caire enfin presque mes heures perdues je vous propose un p tiot blog23 sans pr tention juste pour le plaisir go ste de me d fouler de tout ce stress cette tension propres aux agents du service public prendre au 23 degr bien s r Et aussi de l animatrice de Pirath caire le blogue que les biblioth caires lisent en cachette Si vous avez cliqu sur le lien menant cette page en pensant trouver la r ponse cette question il se pour rait que vous soyez na f Non je ne vous dirai pas qui je suis Pirath caire peut tre idiote s rement pas En tout cas pas tant que a J ai un emploi des relations et des obligations Je 18 www linkedin com in bibliobsession 19 Objectif ATQCPB http atqcpb blogspot com 20 B amp C un biblioth caire perdu dans l information www blogger com profile 00492115071986020380 21 Bibliomab Nttp bibliomab wordpress com about 22 http casusbibli wordpress com about 23 Www bibliopathe com a propos mai pas envie de devenir une cible Si rester dans l anonymat est ce qui peut garantir ma libert d expr
376. utobiographies de l autofiction des r cits personnels je me suis int ress e de plus pr s ces genres litt raires et j ai cr les ditions La cause des livres en cho La Cause des enfants de Fran oise Dolto Le fil rouge de ce parcours est le livre dans lequel je cherche outre une criture comment chacun se d brouille avec la vie Je pourrais faire miens les mots d Helen Epstein dans crire la vie Tandis qu une partie de moi lisait pour me perdre une autre lisait pour apprendre comment vivaient les autres Depuis 2003 j ai publi des autobiographies journaux intimes ou essais m lant la sociologie l histoire la petite et la grande la psychologie Le Traumatisme en h ritage de Helen Epstein pr f Boris Cyrulnik La Rivi re au bord de l eau journal d une enfant d ailleurs d Opal Whiteley pr f Philippe Lejeune le Journal 1902 1924 d Aline R de Lens pr f Sapho L dition de ce journal qui dormait tranquillement la BnF a t une v ritable aventure ditoriale Nous avons r dit les Souvenirs d Herculine Barbin texte tonnant red couvert par Michel Foucault En 2009 le journal d une gardienne de mus e et crire la vie non fiction v rit et psychanalyse de Helen Epstein pr f Philippe Grimbert Ma formation me sert chaque tape de la fabrication d un livre m thode recherches bibliographiques pertinentes esprit de synth se et d analyse pour
377. uvre Mais l offre propos e par la BU reste largement marqu e par son histoire lettr e et sa relation privil gi e avec l imprim L enqu te ethnographique montre clairement que l on se construit comme utilisateur ind pendant parce que l on se per oit toujours symboliquement comme tranger au lieu et loign du savoir savant VOYAGEURS COSMOPOLITES La sc ne par laquelle se conclut cette photographie d une BU est choisie volontairement pour montrer quel point le m me environnement informatis et num ris produit des usagers tr s diff rents Nous sommes ici au dernier tage de la biblioth que l cart des flux et de l agitation d en bas entr e messagerie personnelle RDI dans un endroit pai sible et lumineux o sont cens s se rassembler les vrais lecteurs silencieux m ditatifs en retrait 4 Sud Ouest connexion vers l Asie Mardi 28 f vrier 2008 13h30 Peut tre plus encore qu l tage inf rieur le quart Sud Ouest est largement occup par des tudiants qui consultent Internet ou utilisent leur ordinateur portable La connexion avec des pays lointains semble assez r pandue on trouve beaucoup de webcams fix es aux crans plats et les utilisateurs semblent tre ici souvent d origine trang re Toutefois la diff rence de la salle RDI pas de Maghr bins mais comme au 3 plusieurs usagers apparemment d origine asiatique Une fois encor
378. ux 72 Un grain de sel dans la biblioth que par R gine Detambet 76 Quand la m diath que fait bip par Jean Pierre Bruey et Thierry Madiot 80 Une m diath que outil du lien social par milie Dauphin Pintimit et la biblioth que un paradoxe en prison par Mich le Sales Actualit s de L ABF Les gens En bref Un tour en Finlande par Anne Marie Delaune Reportages Des biblioth ques d art vues de Florence par C cile Arnaud Viabilit environnementale et biblioth ques par Vincent Bonnet La D fense en mouvement par Jean Philippe Lamy R flexions Les biblioth ques num riques et nos missions volutions ou r volution par Jacques Sauteron Espaces amp architecture Les espaces int rieurs de la Biblioth que Sainte Barbe Paris par C cile Swiatek Paroles d diteur Claire Paulhan ditrice pour m moire Propos recueillis par Jean Gabriel Cosculluela Bonnes feuilles a et 25 centimes Alberto Manguel intime Le billet des hybrides quoi peut bien servir un r seau social en biblioth que par Franck Queyraud Les biblioth ques exposent 121 Notes de lecture Bibli h oroscope 30 100 ANS d exp rience au service des DOCUMENTALISTES e Produits de haute qualit e Produits sp cialis s e Garantie satisfaction Pour une demande de devis Tel 0800 908 382 Email commandes demco fr En ligne wuw demcocatalogue fr 5 de remise en citant BIB0006 Votre partenaire sp cialiste des biblioth que
379. v dans ces t moignages accumul s autant d vo cations intimes et famili res rarement per ues au premier abord r miniscences de lectures sous formes d annotations vacillements r veries lans ind cisions Que peut il subsis ter dans ces traces laiss es par des inconnus qui se go tent comme un mets d licat et persiste longtemps comme une nigme sans solution Peut tre le trouble de reconna tre dans leurs mois nos propres sensations nos propres h sitations Quelque chose d humble et de pr cieux de fragile d impr visible d inattendu L intime y occupe une place fondamentale est une cl un espace infini explorer SOUFFLEURS DE SECRETS Le trouble na t aussi de la limite ne pas franchir certains bouts de papier r v lent des secrets inavou s des paroles 46 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPP CET TO ICE TT pour soi seul des mots retenus auxquels on n aurait pas d avoir acc s Ainsi telle lettre r v lant le d c s de la personne aim e telle carte de v ux douce am re entre un p re et sa fille ne s tant pas vus depuis des ann es telle infraction au Code de la route n ayant pas t r gl e temps telle photographie r v lant l univers priv de celui qui l a perdue Une r gle vidente pour le biblioth caire concernant la part intime de ses lecteurs ne jamais chercher l exposer pr server la pu
380. vait tous convaincu que la chose tait simple Elle ne l est plus aujourd hui Au nom de ce principe nous avons b ti des qui pements dont la structure quoique rhabill e de neuf par e des technologies contemporaines tait d clin e de mod les anciens fournis par les biblioth ques d tude et biblioth ques patrimoniales La nature du document dictait la structure des sections Il est clair aujourd hui que le lecteur contemporain a peu voir avec le lecteur id al de ces quipements La sacrali sation des lieux qu imposait naturellement le mod le semble aujourd hui battue en br che La seconde vient sans doute du lecteur lui m me et de la grande libert qu il a acquise En un lecteur r sident sans doute plusieurs lecteurs nous dirions galement plusieurs usagers et cette pluralit s exprime dans nos quipements avec une assez grande effronterie6 Sans doute ceux ci ont ils du mal accepter cela TRADUIRE LE PRIMAT DES USAGES Les propositions que nous articulons ici traitent la fois de l offre de services et de la forme des quipements Elles partent de deux postulats simples le premier c est que nos quipements doivent s appliquer r pondre aux exigences latentes de nos visiteurs et ne pas aller contre Et ces attentes il faut les lire d une part dans la difficult de nos lecteurs utiliser les outils traditionnels de la recherche le catalogue d autre part dans les d tourneme
381. vent avoir g rer des biblioth caires en amphith tre quand ils assu ment la formation des utilisateurs dans le cadre d un cursus universitaire par ex ce n est ni leur nom ni leur personne qui importe mais leur statut et le contenu transmettre Comprendre les r gles de la prox mique permet de g rer au mieux de nombreuses relations professionnelles et de diminuer une source importante de conflits Ces r gles se combinent avec celles de la structuration du temps emprun t es l analyse transactionnelle LES SIX MANI RES DE STRUCTURER SON TEMPS DANS LA RELATION L AUTRE Toute personne est quotidiennement confront e la n ces sit de structurer son temps dans la relation l autre De quelle mani re vais je tre en relation avec cette personne de fa on satisfaisante pour moi et sans risque Pour structurer son temps chacun dispose de six degr s d intensit et plus l on descend dans la structuration du temps plus le risque relationnel est fort mais aussi plus la relation est susceptible d tre riche e Le retrait la personne est pr sente physiquement mais intel lectuellement absente Dans ses r flexions elle est coup e du monde environnant auquel elle peut tou tefois revenir rapidement sur une simple incitation Au cours d une r union par exemple il peut arriver que l on se demande Voyons est ce que j ai bien pens nourrir le chat ce matin C es
382. vres films revues mallettes d animations jeux expositions 74 Biblioth que s REVUE DE L ASSOCIATION DES BIBLIOTH CAIRES DE FRANCE EPP CET TO ICE TT Votre passage a t b n fique pour mon mari qui a soulag sa conscience en se confiant vous Vous avez r alis tout a par crit d une mani re tr s touchante Toute la famille vous en remercie D voquer mes souvenirs a m a rappel le bon temps ma jeunesse a m a fait bien plaisir J ai fait lire ma bio graphie ma famille ils l ont trouv e for midable Quand je la relis je suis content de lavoir fait a m a plu vraiment Un service d criture c est utile pour les vieux comme moi D ailleurs en crivant mes souvenirs j ai r alis que j tais devenu vieux c est vrai C est malheureux que je ne puisse plus crire car crire c tait ma passion c tait ma vie Vous m avez rappel tous mes sou venirs d enfance a m a fait surtout tra vailler la m moire il faut la faire travailler la m moire En cherchant bien j ai trouv rs O w A OU ALI beaucoup de choses dire tr s anciennes Mes enfants me demandent toujours si je continue mon histoire surtout mon fils il a t tr s curieux Il a commenc la lire et il souriait Il ne s imaginait s rement pas que soi m me on a eu dix sept ans et que l on est plein de souvenirs Il a appris des choses en lisant
383. x tre toujours possible Conscient des multiples bienfaits procur s par ce service la personne le d partement de l Ard che projette d tendre cette action tout le territoire en installant dans le cadre de Culture bleue un dispositif de formation accompagnement par l crit destination des animateurs en place dans les ta blissements En Ard che nous uvrons pour que l individu malade ou g soit reconnu dans son identit prioritaire d tre humain aimant et aimable mais aussi respect en tant qu tre pen sant et acteur de sa vie jusqu son dernier jour I DOSSIER FRAN OISE LHUILLIER et LA TITIA FISSEUX P La m moire revisit e 75 R GINE DETAMBEL crivain Je n ai jamais pris une biblioth que pour un lieu public Un crivain n est pas non plus une personne publique Je suis un petit moulin sel qui s cr te de l intime R gine Detambel crivain du corps est entr e dans la danse la sarabande du d sir comme elle s y d ploie en biblioth que un grain de sel dans la biblioth que ANIMER RANIMER Ce que je fais en biblioth que je m anime Je manime en donnant des conf rences d bats sur des ze th mes divers les vieillesses la peau les crivains marcheurs comment les livres nous soignent je pro pose des ateliers d criture des caf s litt raires o je donne la parole aux lecteurs sur
384. x aspects techniques des portails Or les lecteurs de nouvelles g n rations demandent que les biblioth caires connaissent les codes d internet et des r seaux sociaux afin qu ils se sentent accueillis On peut donc se demander si ce livre deviendra un ouvrage de r f rence garder dans son bureau ou un pav trop gros qui ne sera jamais lu en entier lire au moins la galerie de portraits embl matique des publics crois s dans nos biblioth ques une vision assez juste et humoristique Et retenir la conclusion de l auteur tre soi m me mettre l aise les lecteurs et savoir g rer les situations difficiles Marie No lle LAROUX mais qu est ce que la po sie bien s r et pr senter les formes et les courants les grands noms les th mes les recherches les avant gardes etc avec pr cision et entrain Cette introduction est un v ritable outil pour avancer dans la jungle l auteur a d ailleurs d j r alis une Caisse outils pour la po sie tr s utile publi e chez Pocket en 2006 Voici donc une Anthologie de po sie de belle envergure mais de dimensions modestes susceptible de ne pas effaroucher les n ophytes qui l emprunteront facilement et y trouveront de toutes fa ons leur bonheur de lectures tant le choix est divers et ouvert Voici aussi un livre qui permet une petite biblioth que de proposer pour 12 euros un panorama de la po sie actuelle Et enfin cet ouvra
385. xemple sur Casus Bibli Moins politique qu Olivier Tacheau je ne suis pas directeur moins technique que Lully il me faut des heures pour obtenir Hello world apr s avoir compuls le manuel php puis copi le code sur un forum moins technodoule que Daniel Bourrion je ne sais m me pas ce que a veut dire moins emprunt que J C Brochard je ne suis pas quip j ai la modeste ambition d voquer peut tre d analyser les relations triangulaires biblioth caire usager diteur principalement dans une optique documentation lectronique http casusbibli wordpress com category uncategorized 12 Voir cependant Biblioroots www biblioroots fr a propos de lauteur www lahary frfpro Las immi re Dlog su pit p pr F o Fa a parfois que l un e ou l autre s illustre par une image graphique C est le cas par exemple de Sylv re Mercier sur Bibliobsession 3 ou de Marion sur Sometimes you re the salt in my coffee4 Dans un premier cas le nom de l auteur une figure impor tante de la profession fait partie de l intitul de son blog par exemple Bertrand Calenge dans Bertrand Calenge carnet de notes15 ou Dominique Lahary 6 dans DLog suppl ment www lahary fr pro blog professionnel de Dominique Lahar biblioth caire Leur nom est en quelque sorte une marque comme peut l tre celui d Yves Saint Laurent dans le monde du parfum Dan

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