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Cadre juridique et institutionnel en matière de bioterrorisme au

1. 5 La L gislation sur les Institutions Financi res qui n ex cutent pas d op rations Bancaires Les institutions mutualistes ou coop ratives d pargne et de cr dit sont r gies par la loi n 95 03 du 5 janvier 1995 et son d cret d application n 97 1106 en date du 11 novembre 1997 Ces institutions sont dot es de la personnalit morale sans but lucratif et capital variable Elles sont fond es sur les principes d union de solidarit et d entraide mutuelle Elles ont principalement pour objet de collecter l pargne de leurs membres et de leur consentir des cr dits Ces organismes doivent faire l objet d une reconnaissance ou tre agr es 6 La r glementation du contr le des changes Les op rations de change mouvements de capitaux et r glements de toute nature avec un Etat tiers doivent s effectuer conform ment aux dispositions de la r glementation des changes en vigueur C est ainsi que les organismes financiers doivent s assurer de l identit et de l adresse de leurs clients avant de leur ouvrir un Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 30 compte prendre en garde notamment des titres valeurs ou bons attribuer un coffre ou tablir avec eux toutes autres relations d affaires Les agr s au change manuel doivent l instar des banques accorder une attention particuli re aux op rations pour lesquelles aucune limite r glementaire n est impos e et qui pourraien
2. Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal Rapport d finitif Moustapha Ngaid Avril 2007 Champignon atomique produit par l explosion sur Hiroshima le 6 ao t 1945 http fr wikipedia org wiki Image Atomic cloud over Hiroshima jpg Source US Archiv ARCWEB ARC Identifier 542192 Licence Public Domain Moustapha Ngaid Pr sentation En 2006 le Programme Bios curit Afrique ABP en collaboration avec Pacific McGeorge School of Law le consortium international sur la Droit et la s curit strat gique et d autres partenaires a r alis un examen des l gislations nationales et des m canismes institutionnels pour promouvoir la bios curit en Afrique subsaharienne L tude a montr que tous les pays de l Afrique de l ouest du centre de l est et du sud ont des cadres l gaux et institutionnels divers qui pourraient tre appropri s pour promouvoir la bios curit et pour emp cher l armement biologique et la bioviolence Beaucoup de pays ont galement d velopp des degr s variables un cadre l gal et institutionnel pour la biotechnologie et la bios curit Cependant bien que 28 sur les 49 pays d Afrique subsaharienne soient partie la Convention de 1972 sur les armes biologiques et toxines CABT et 9 sont les tats signataires la plupart des pays de la r gion peu d exceptions pr s n ont pas de lois ni d institutions directement cr es pour la
3. l alimentation des hommes et des animaux ainsi que la mise en vente en gros en demi gros ou au d tail des produits sont soumise une autorisation de l autorit administrative Il appartient l autorit administrative si elle constate l insalubrit de ces produits d en ordonner la saisie ou la destruction article 3 C est ainsi que quiconque qui aura fabriqu transform import d tenu en vue de la vente ou vendu des produits destin s l alimentation humaine ou animale sans tre titulaire d une autorisation est passible d une peine d emprisonnement de trois mois deux ans Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 16 et d une amende de 24 000 frs 1 200 000 frs ou de l une de ces deux peines seulement Si les denr es ont entrain des indispositions chez les consommateurs l emprisonnement sera de six mois trois ans Si les denr es entrainent la mort l emprisonnement sera de deux ans Le d cret n 68 507 du 7 mai 1968 portant application de la loi r glementant le contr le des produits destin s l alimentation humaine ou animale pr cise en son article 2 que l autorisation ne peut tre accord e qu apr s d p t au service de la r pression des fraudes en plus d une analyse de quatre chantillons t moins comportant l indication de la composition du produit de son prix de revient et du nom et de l adresse du fabricant Cette demande d autorisation ne s applique pa
4. tats Le d cret n 66 889 du 17 novembre 1966 d termine notamment d une part les conditions de d livrance et du contr le des autorisations en mati re d armes et de munitions et d autre part les conditions de l entreposage et du commerce des armes et munitions C est ainsi que le Ministre charg de l Int rieur d livre une autorisation pr alable pour l importation l exportation le transport le port la d tention l acquisition titre on reux ou gratuit et la cession des armes et munitions de la 2 3 4 et 5 cat gorie En cas d acceptation il est d livr un permis d importation ou d achat Ledit permis pourra tre chang contre un permis de d tention ou de port d armes apr s certification par les services de douane ou de la maison de commerce importatrice de la possibilit de l arme Le port des armes de la seconde cat gorie peut tre accord titre exceptionnel aux personnes suivantes Les officiers d active ou de r serve Les agents porteurs ou convoyeurs de valeurs et fonds des tablissements publics ou priv s Certaines personnes expos es de par leurs fonctions des risques d agression Toutefois le Ministre de l Int rieur peut retirer provisoirement ou d finitivement le permis de d tention ou de port d armes au titulaire dont la moralit est devenue douteuse ou quand les n cessit s de l ordre public ou que la s ret de l Etat l exige article 13 Quant l entreposage des armes
5. GLEMENTATION DU SECTEUR AGRICOLE 4 LES LIGNES DIRECTRICES EN MATIERE DE BIOS CURIT 5 LE CODE DE CONDUITE DES SCIENTIFIQUES 6 LES TEXTES APPLICABLES AU CONTR LE DES M DICAMENTS ET D AUTRES SUBSTANCES 7 LA R GLEMENTATION DES MATIERES DANGEREUSE 8 LA L GISLATION DE L ENVIRONNEMENT CHAPITRE 2 LES MESURES CRIMINALISANT LA MANIPULATION DES MALADIES COMME ARMES DE GUERRE 1 LA R GLEMENTATION DES ARMES FEU 2 LA L GISLATION CONTRE LE TERRORISME 3 LE CODE P NAL 4 LA L GISLATION PORTANT SUR LES EXPLOSIFS 5 LA L GISLATION RELATIVE AUX ARMES CHIMIQUES CHAPITRE 3 LE CADRE JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL DU CONTRE TERRORISME ET DE LA SUPPRESSION DU FINANCEMENT TERRORISTE 1 LE CADRE INSTITUTIONNEL DE LA LUTTE CONTRE LES CRIMES CONOMIQUES ET FINANCIERS 2 LE CODE P NAL 3 L INTERDICTION DE BLANCHIMENT DE FONDS 4 LA LEGISLATION SUR LES BANQUES ET LES ETABLISSEMENTS FINANCIERS QUI EX CUTENT DES OP RATIONS BANCAIRES 5 LA L GISLATION SUR LES INSTITUTIONS FINANCI RES QUI N EX CUTENT PAS D OP RATIONS BANCAIRES 6 LA R GLEMENTATION DU CONTR LE DES CHANGES CHAPITRE 4 LES LOIS QUI S APPLIQUENT LA S CURIT TRANSFRONTALIERE ET A LA COOPERATION AVEC L TRANGER 1 LA L GISLATION SUR L IMMIGRATION ET LES TRANGERS 2 LES SERVICES DOUANIERS LES CONTRIBUTIONS INDIRECTES ET LA PR VENTION DU TERRORISME 3 L EXTRADITION 4 LA COOP RATION JUDICIAIRE 5 LA R GLEMENTATION DES OP RATIONS LA SUITE DE CATASTROPHES CHAPITRE 5 CONC
6. fense nationale modifi e JO du 27 juin 1970 p 605 Loi n 2005 06 du 10 mai 2005 relative la lutte contre la traite des personnes et pratiques assimil es et la protection des victimes JO du 30 mai 2005 p 425 Loi n 2005 12 du 3 ao t 2005 relative l interdiction des mines antipersonnel JO du 24 septembre 2005 p 837 Loi n 2006 36 du 16 octobre 2006 portant sur l interdiction de la mise au point de la fabrication du stockage et de l emploi des armes chimiques et sur leur destruction JO du 24 f vrier 2007 p 2216 D cret n 66 889 du 17 novembre 1966 fixant les modalit s d application de la loi n 66 03 du 18 janvier 1966 relative au r gime g n ral des armes et munitions JO du 3 d cembre 1966 p 1590 D cret n 86 1554 du 15 d cembre 1986 compl tant le d cret n 66 889 du 17 novembre 1966 fixant les modalit s d application de la loi n 66 03 du 18 janvier 1966 D cret n 78 484 du 5 juin 1978 relatif la Commission des R fugi s modifi par le d cret n 89 1582 du 30 d cembre 1989 JO du 17 mars 1990 p 143 D cret n 93 514 du 27 avril 1993 portant Code de d ontologie de la M decine v t rinaire JO du 15 mai 1993 p 144 D cret n 2002 839 du 27 ao t 2002 portant cr ation de la Commission nationale charg e des armes nucl aires biologiques et chimiques JO du 8 f vrier 2003 p 118 D cret n 2003 291 du 8 mai 2003 portant cr ation du Comit national charg de la Gestion de la
7. n galais ou par des ressortissants de l UEMOA moins qu il n existe une convention d tablissement ou d assimilation aux ressortissants trangers Les banques ou tablissements financiers doivent tre constitu es sous forme de soci t et leur capital social ne peut tre inf rieur au montant minimal fix par le Conseil des Ministres de l Union Il est n cessaire de lib rer le montant social apr s l obtention de l agr ment Les banques ou tablissements financiers ne peuvent se livrer pour leur propre compte ou pour autrui des activit s commerciales industrielles agricoles ou de services sauf si ces op rations sont n cessaires ou accessoires l exercice de leur activit bancaire ou n cessaire au recouvrement de leurs cr ances article 33 En outre les banques ou tablissements financiers doivent tenir une comptabilit particuli re sous une forme consolid e et arr ter leurs comptes au 30 septembre de chaque ann e Le d cret n 95 774 du 18 septembre 1995 est relatif au contr le de la position en CFA et en devises des tablissements bancaires et financiers vis vis de l tranger Ces op rations sont soumises au contr le du Ministre charg des Finances qui peut d l guer ce pouvoir de contr le la Banque Centrale des Etats de l Afrique de l Ouest En outre le d cret n 95 775 du 18 septembre 1995 fixe la composition du Comit de balance des paiements qui a t institu par l ordonnance n 94 28 du 2
8. rence de l Union africaine le 31 janvier 2005 Abuja invite les Etats Parties en son article 5 intensifier leur collaboration en mati re de lutte contre le terrorisme international et toute autre forme de criminalit transnationale organis e ou de d stabilisation d un tat membre cet effet les tats s engagent se pr ter mutuellement une assistance juridique ou autre contre toute attaque terroriste ou autre forme de criminalit internationale organis e Parmi les m canismes de mise en ceuvre du pacte de non agression est pr vue la cr ation d un Centre africain d tudes et de recherche sur le terrorisme Ce centre est charg de collecter et de centraliser les informations les tudes et les analyses sur le terrorisme et les groupes terroristes et d aider la mise en ceuvre de la convention de l OUA de 1999 et de son protocole relatif la pr vention et la lutte contre le terrorisme ainsi que le Plan d action sur la pr vention et la lutte contre le terrorisme en Afrique et renforcer leurs capacit s militaires Le d cret n 2003 388 du 30 mai 2003 a permis la cr ation d une cellule de Lutte anti terroriste Cette cellule rattach e au Minist re de l Int rieur est charg e de pr venir toute action terroriste susceptible d tre commise sur le territoire national ou partir du territoire national Elle peut engager des actions de coop ration avec tout partenaire tranger poursuivant les m mes buts que le S
9. sont r gis par plusieurs textes Loi n 64 53 du 10 juillet 1964 modifi e portant organisation g n rale de la d fense civile Loi n 69 29 du 29 avril 1969 relative l tat d urgence et l tat de si ge Loi n 69 30 du 29 avril 1969 relative aux r quisitions des personnes des biens et des services Loi n 70 23 du 6 juin 1970 modifi e portant organisation g n rale de la d fense D cret n 99 158 du 22 f vrier 1999 fixant la composition le fonctionnement et les attributions de la Commission sup rieure de la Protection civile D cret n 99 172 du 4 mars 1999 adoptant le Plan national d organisation des secours Ces textes sont compl t s par plusieurs arr t s Les modalit s de d clanchement de mise en ceuvre et de lev e du plan ORSEC sont pr c d es d un avis de pr alerte sur ordre du Ministre de l Int rieur ensuite les personnes qui ont t saisies doivent se rendre la Salle des Op rations du Minist re de l Int rieur pour recueillir des informations sur la nature de l v nement son importance et ses risques volutifs afin de proposer les mesures jug es n cessaires S il est n cessaire de d clencher le plan ORSEC les membres du Comit national de la S curit civile sont inform s arr t minist riel n 4386 du 22 juin 1999 fixant les modalit s de d clanchement et de mise en ceuvre et de lev e du plan national d organisation des secours en cas de catastrophe C est la D
10. un contr le officiel dans le pays exp diteur 1 3 Le contr le des m dicaments Les m dicaments sont d finis par la loi n 94 57 du 26 juin 1994 abrogeant et rempla ant l article L 511 du Code de la Sant Publique C est ainsi que le m dicament est toute substance composition ou pr paration pr sent e comme poss dant des propri t s curatives ou pr ventives l gard des maladies humaines ou animales ainsi que tout produit pouvant tre administr l homme ou l animal en vue d tablir un diagnostic m dical ou de restaurer corriger ou modifier leurs fonctions organiques article premier En outre sont consid r s comme Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 17 m dicaments certains produits cosm tiques et d hygi ne corporelle certains produits di t tiques certains produits pr sent s comme pouvant neutraliser ou d truire sur l organisme les substances toxiques employ es dans un but militaire La pr sentation et la d nomination des sp cialit s pharmaceutiques sont r glement e par le d cret n 67 007 du 4 janvier 1967 ce titre le r cipient et le conditionnement d une sp cialit doivent porter les indications suivantes le nom du produit la composition en substances actives la forme pharmaceutique le nombre d unit s de prise le mode d emploi la date de pr emption le nom et l adresse du fabricant b n ficiaire du visa les num
11. 2007 p 2375 D finition donn e par le Docteur Lacroute SAMU 38 lors du Colloque sur le bioterrorisme la riposte sanitaire du 23 24 octobre 2003 organis par le HCFDC cit par A Fabre Politique et droit de la s curit face au bioterrorisme Paris l Harmattan 2005 p 15 5 Organisation mondiale de la Sant Sant publique et armes chimiques et biologiques Geneve 1970 cit par J Goldblat La convention sur les armes biologiques vue g n rale Revue internationale de la croix rouge n 825 p 270 Rapport de Projet sur le Bioterrorisme Universit Paris XII Val de Marne LU T Cr teil Vitry D partement de G nie Biologique juin 2002 p 3 7 Entre 1994 et 1995 du gaz neurotoxique sarin a t lib r dans des trains de la banlieue de Tokyo Il y a eu 11 morts et plus de 5500 bless s Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 14 est cit e en 1952 l utilisation au Kenya de l arsenic et du Latex par le mouvement Mau Mau pour attaquer le b tail des fermiers blancs Il faut aussi sur le contient ajouter le cas du Docteur Wouter Basson en Afrique du Sud La menace biologique ne touche pas seulement les hommes La maladie peut galement attaquer les animaux et les v g taux qui sont expos s respectivement au risque d tre infect s par des agents biologiques zoopathog nes la fi vre aphteuse le virus de la fi vre porcine africaine le vi
12. Immobilisation du moyen de transport par suite d avarie ou de panne Attente d une correspondance Arr t au S n gal pour une visite touristique ou familiale Le s jour autoris en cas de transit ne peut exc der dix jours S il y a une impossibilit de poursuivre le voyage au bout des dix jours le b n ficiaire doit avant l expiration du d lai demander une autorisation de s jour au Ministre de l Int rieur Certaines personnes sont dispens es du visa Le syst me distingue trois types de pays Les ressortissants des tats faisant partie du groupe A sont totalement dispens s du visa Il s agit des pays limitrophes des Etats membres de la CEDEAO des membres de l Union Europ enne de l Union Economique et Mon taire Ouest Africaine UEMOA et d une liste de neuf pays Alg rie Canada Centrafrique Congo tats Unis fle Maurice Maroc Rwanda et Tunisie pour un s jour de 90 jours et Isra l et Afrique du Sud Les ressortissants du Groupe B doivent tre titulaires d un visa octroy par les autorit s consulaires apr s consultation facultative pr alable du Minist re de l Int rieur Les ressortissants du Groupe C obtiennent le visa par les autorit s consulaires apr s consultation pr alable et obligatoire du Minist re de l Int rieur Les pouvoirs publics ont la possibilit de refuser l acc s au territoire national tout tranger dont la pr sence constituerait une menace pour l ordre public ou qui fait l objet d une
13. JO du 26 avril 2003 p 423 D cret n 2004 647 du 17 mai 2004 fixant les modalit s d application de la loi n 2003 36 du 24 novembre 2003 portant Code minier JO du 3 juillet 2004 p 1024 Arr t n 1438 en date du 30 octobre 1966 rendant obligatoire la protection des semences et denr es alimentaires stock es JO du 3 octobre 1967 p 1359 Arr t minist riel n 5068 MDR FM en date du 30 avril 1971 cr ant la Commission nationale de l environnement compl t par l arr t n 7693 JO 1971 p 698 et 929 Arr t n 5381 du 20 mai 1985 fixant la composition l organisation et le fonctionnement de la Commission nationale d agr ment des pesticides agropharmaceutiques et sp cialit s assimil es Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 10 Arr t n 1266 du 28 f vrier 1994 fixant la liste des tablissements et organismes ou des travailleurs exer ant des activit s professionnelles les exposant des risques de contamination JO du 21 mai 1994 p 245 Arr t n 06077 MA du 30 juin 1995 portant interdiction de la circulation des v g taux et des produits non accompagn s de certificats phytosanitaires notamment de manguiers d agrumes de cocotiers de bananiers de papayers de goyaviers et de produits sortant de Dakar vers l int rieur du pays JO n 5652 p 382 Arr t minist riel n 4389 MINT DPC abrogeant et rempla ant l arr t n 10503 MINT DPC en date du
14. animaux ou les biens De mani re large c est la menace de la diss mination ou la diss mination ill gale d agents biologiques chimiques et de toxines gr ce diff rents moyens dans un but terroriste On peut trouver une d finition des agents biologiques dans un rapport de l OMS Pour cette organisation internationale ces agents sont ceux dont les effets sont fonction de leur aptitude se multiplier dans l organisme attaqu et qui sont destin s tre utilis s en cas de guerre pour provoquer la mort ou la maladie chez l homme les animaux ou les plantes 2 Les germes qui sont utilis s en tant qu armes sont assez nombreux les bact ries les virus les champignons les protozoaires et aussi les organismes g n tiquement modifi s Il s avere que les progr s r alis s dans le domaine de la g n tique et de la biologie mol culaire permettent des bact ries inoffensives de devenir pathog nes par une simple insertion des g nes de toxicit emprunt s au g nome de bact ries dangereuses En outre des bact ries peuvent tre encore plus dangereuses par le fait qu elles ne peuvent tre reconnues par le syst me immunitaire ou r sister tous les antibiotiques On distingue g n ralement deux voies d attaque du bioterrorisme l attaque directe sur la population et l attaque de l levage et ou de l agriculture Dans ces deux cas l conomie du pays s en ressent fortement Mais les armes biologiques ne peuvent tre o
15. de fonctionnement du Comit de la balance des paiements ext rieurs JO du 4 novembre 1995 p 611 D cret n 95 776 du 18 septembre 1995 relatif certaines op rations d investissements et d emprunts avec l tranger JO du 4 novembre 1995 p 612 D cret n 95 777 du 18 septembre 1995 r glementant les relations financi res avec l tranger JO du 4 novembre 1995 p 613 D cret n 95 778 du 18 septembre 1995 relatif certaines op rations financi res avec l tranger JO du 4 novembre 1995 p 614 Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 12 Arr t minist riel n 3786 en date du 27 juillet 2005 fixant le contr le de la d claration de soup on JO du 5 novembre 2005 p 966 2 4 S curit criminalit et trangers Loi n 64 53 du 10 juillet 1964 modifi e portant organisation g n rale de la d fense civile JO du 8 ao t 1964 p 1026 Loi n 66 03 du 18 janvier 1966 relative au r gime g n ral des armes et munitions JO du 5 f vrier 1966 p 144 Loi n 68 27 du 24 juillet 1968 portant statut des r fugi s modifi e par la loi n 75 109 du 20 d cembre 1975 Loi n 69 29 du 29 avril 1969 relative l tat d urgence et l tat de si ge JO du 10 mai 1969 p 571 Loi n 69 30 du 29 avril 1969 relative la r quisition des personnes des biens et des services JO du 10 mai 1969 p 573 Loi n 70 23 du 6 juin 1970 portant organisation g n rale de la d
16. des Finances de l enl vement des marchandises Le Titre V des r gimes douaniers suspensifs exportation pr alable L acquit caution qui permet de transporter des marchandises d un point un autre du territoire douanier le transit ordinaire qui peut tre utilis par n importe quel usager et le transit international qui est r serv aux entreprises de transport agr es l entrep ts de stockage 3 types entrep t public priv et sp cial l entrep t industriel de l admissions temporaires normale et exceptionnelle de l admission temporaire sp ciale de l exportation pr alable du drawback de l exportation temporaire Le Titre VI du d p t de douane Le Titre VII des admissions en franchise qui sont pr cis es par le d cret 83 504 de l avitaillement des navires et des a ronefs de l importation et exportation en franchise temporaire des objets destin s l usage personnel des voyageurs de l importation d objets pour r paration essais exp rience des importations d emballage Le Titre VIII de la circulation et d tention des marchandises dans la zone terrestre du rayon des douanes et des r gles applicables sur l ensemble du territoire douanier certaines cat gories de marchandises sp cialement d sign es par des arr t s du Ministre charg des Finances Le Titre IX de la navigation Le titre X des zones franches Le Titre XI du contentieux douanier Des dispositions r pressives sont pr vu
17. e par l arr t minist riel n 2583 du 5 avril 1994 Elle est charg e de veiller dans la mesure du possible viter l introduction ou l extraction d un nombre lev de mol cules la fois Dans la r vision de la liste il est n cessaire de s appuyer sur l avis d experts en tenant compte non seulement du co t et du niveau d administration des soins mais aussi de la nocivit et de l efficacit de la mol cule th rapeutique article 6 Dans le m me ordre d id e l arr t n 2584 en date du 5 avril 1994 a cr e un Comit technique charg de la d finition d une strat gie nationale pharmaceutique long terme La loi n 65 33 du 19 mai 1965 portant modification des dispositions du Code de la Sant publique relative la pr paration la vente et la publicit des sp cialit s pharmaceutiques d finit la sp cialit pharmaceutique comme tout m dicament pr par l avance pr sent sous un conditionnement particulier caract ris par une d nomination sp ciale et vendu dans plus d une officine article 3 Toute sp cialit pharmaceutique doit faire l objet d un visa d livr par le Ministre charg de la Sant Le visa ne peut tre accord que si le fabricant justifie qu il a fait proc der la v rification de l innocuit du produit dans les conditions normales d emploi et de son int r t th rapeutique ainsi qu son analyse qualitative et quantitative et qu il a pr vu des conditions de fabrication e
18. et il s agit de renforcer leur comp tence pour qu elles puissent aider les pouvoirs publics prendre les d cisions qui s imposent dans le domaine de la s curit biologique C est une question qui ne peut laisser indiff rent les m decins les v t rinaires les agents charg s de la s curit les chercheurs et bien entendu les juristes LISTE DES PRINCIPALES ABR VIATIONS CEDEAO Communaut Economique des tats de I Afrique de l Ouest CENTIF Centre national de traitement des informations financi res CIAB Convention relative l interdiction des armes biologiques CNRS Conseil national de recherche en sant CRTI Centre de recherche sur le terrorisme international CP Code p nal JO Journal Officiel OIE Office international des Epizooties ORSEC Organisation des secours SAMU Service d aide m dicale urgente UEMOA Union Economique et Mon taire Ouest Africaine Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 6 Liste de Conventions Lois et R glements Il s agit d une pr sentation des conventions internationales ratifi es par le S n gal et des textes nationaux en rapport avec le bioterrorisme 1 Conventions ratifi e par le S n gal Convention internationale relative la r pression de la traite des blanches sign e Paris le 14 mai 1910 et amend e par le protocole de Lake Succ s New York le 14 mai 1945 notification du S n gal le 2 mai 1963 Convention
19. financi re est une condition de la stabilit internationale Au plan r gional plus pr cis ment au sein de la Communaut conomique des tats de l Afrique de l Ouest CEDEAO la 22 session de la Conf rence des Chefs d tats et de Gouvernement qui s est tenue Lom Togo a permis la cr ation du Groupement Intergouvernemental d Action contre le Blanchiment d Argent en Afrique GIABA par la d cision A DEC 12 99 du 10 novembre 1999 Par la suite la 24 session de la Conf rence des Chefs d tat et de Gouvernement qui s est tenue Bamako Mali le 3 novembre 2000 a adopt les statuts du GIABA labor e par la r union des Conseils des Ministres comp tents Le GIABA est charg notamment de combattre le blanchiment des produits du crime de veiller la mise en place d une mani re Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 28 harmonis e et concert e des mesures de lutte appropri e contre le blanchiment d argent promouvoir les l gislations anti blanchiment et de faciliter la coordination des activit s des tats membres de la CEDEAO dans ce domaine Par la m me occasion le Conseil des Ministres de l Union conomique et Mon taire Ouest Africaine UEMOA a adopt le 19 d cembre 2002 une directive relative la lutte contre le blanchiment de capitaux Ce texte oblige les tats membres adopter dans un d lai de six mois les textes l gislatifs et r glementaires
20. glementant l exploitation d un d p t d hydrocarbures rang s dans la 2 classe des installations dangereuses insalubres ou incommodes JO du 27 juillet 2002 p 1419 Arr t interminist riel n 1555 en date du 15 mars 2002 fixant les conditions d application de la norme NS O5 061 sur les rejets des eaux us es JO du 3 ao t 2002 p 1438 Arr t minist riel n 325 MEA DPN du 26 janvier 2004 modifiant et rempla ant l arr t n 6021 du 11 septembre 2002 portant cr ation du Comit national sur la Biodiversit JO du 12 juin 2004 p 905 2 2 Sant Loi n 54 418 du 15 avril 1954 tendant aux territoires d Outre mer au Togo et au Cameroun certaines dispositions du Code de la Sant publique loi n 65 33 du 19 mai 1965 portant modification des dispositions du Code de la Sant publique relative la pr paration la vente et la publicit des sp cialit s Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 11 pharmaceutiques JO du 5 juin 1965 p 637 loi n 94 57 abrogeant et rempla ant l article L 511 du Code de la sant publique JO du 8 octobre 1994 p 443 Loi n 66 69 du 4 juillet 1966 relative l exercice de la m decine et l ordre des m decins JO du 16 juillet 1966 p 861 Loi n 2005 18 du 3 ao t 2005 relative la sant de la reproduction JO du 8 octobre 2005 p 904 Loi n 2005 22 du 5 ao t 2005 relative l assistance m dicale d urgence et au
21. ils doivent se trouver dans des locaux priv s et clos ou dans les poudri res ne pr sentant aucun danger pour la s curit publique en respectant notamment la l gislation relative aux Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 24 tablissements class s Les commergants sont tenus de tenir des registres d entr e et de sortie des armes et munitions dans leurs magasins Ils sont aussi tenus de pr senter ces registres toute r quisition des autorit s administratives En outre le renouvellement des stocks d armes et de munitions dans chaque installation ne pourra tre autoris qu partir du moment o la moiti au moins du lot import aura t r guli rement vendu article 19 Pour les trangers munis d une autorisation l gale d achat d armes ou de munitions d livr e par son pays d origine ils peuvent sous r serve du visa du Ministre de l Int rieur se procurer la quantit d armes ou de munitions que comporte l autorisation 2 La l gislation contre le terrorisme Le S n gal a adh r la convention de l OUA sur la pr vention et la lutte contre le terrorisme sign e en juillet 1999 Cette convention est compl t e par un protocole adopt Addis Abeba le 8 juillet 2004 en vue de renforcer la mise en ouvre efficace de la convention d Alger Cette derni re consid re comme acte de terrorisme a tout acte ou menace d acte en violation des lois p nales
22. internationale de l Opium sign e la Haye le 23 janvier 1912 notification du S n gal le 2 mai 1963 Convention sur l esclavage sign e Gen ve le 26 septembre 1926 adh sion du S n gal le 2 mai 1963 Convention sur la r pression du faux monnayage sign e Gen ve le 20 avril 1929 ratifi e le 5 ao t 1965 Convention pour limiter la fabrication et r glementer la distribution des stup fiants sign e Gen ve le 13 juillet 1931 et amend e par le Protocole de la Lake Succ s New York du 17 d cembre 1946 notifi e par le S n gal le 2 mai 1963 Convention sur la valeur en douanes des marchandises sign e Bruxelles le 15 mars 1950 adh sion du S n gal le 15 juillet 1979 Convention sur la nomenclature pour la classification des marchandises dans les tarifs douaniers sign e Bruxelles le 15 d cembre 1950 adh sion du S n gal le 16 septembre 1978 Convention portant cr ation d un Conseil de coop ration douani re sign e Bruxelles le 15 d cembre 1950 adh sion du S n gal le 10 mars 1976 Convention de Gen ve du 28 juillet 1951 relative au statut des r fugi s Convention de coop ration judiciaire du 3 juillet 1967 entre le Royaume du Maroc et la R publique du S n gal JO du 22 mars 1986 p 136 Convention douani re relative l importation temporaire de v hicules priv s routiers sign e New York le 4 juin 1954 adh sion du S n gal le 29 f vrier 1972 Convention douani re re
23. l Union bancaire de l UEMOA Cette Derni re a t cr e par la convention de Ouagadougou Burkina Faso du 24 avril 1990 Cette commission bancaire communautaire qui a pris le relais des commissions bancaires nationales est charg e d assurer une meilleure protection des d posants une harmonisation de la surveillance bancaire et surtout un fonctionnement plus harmonieux du syst me bancaire Dans ce cadre elle donne un avis avant l obtention d un agr ment d livr par les autorit s bancaires nationales elle contr le ou fait proc der des contr les sur pi ces afin de s assurer du respect de la r glementation bancaire C est ce qui l am ne r diger un rapport pour informer les autorit s nationales en cas de manquement aux r gles de bonne conduite de la profession bancaire et de toute autre anomalie dans la gestion des banques et des tablissements financiers Le secret professionnel n est pas opposable la Commission bancaire de l UEMOA qui peut prendre des mesures administratives mise en garde injonction ou des mesures disciplinaires avertissement bl me suspension ou interdiction de tout ou partie des op rations suspension des dirigeants retrait d agr ment en cas de non respect de la r glementation bancaire La liste des banques et des tablissements financiers est publi e au JO et elles sont class es par d cret en diverses cat gories Les banques ou les tablissements financiers sont en principe dirig es par des s
24. n 2006 08 du 6 janvier 2006 autorisant le Pr sident de la R publique ratifier l accord entre le Gouvernement de la R publique du S n gal et la Commission pr paratoire de l Organisation du trait d interdiction compl te des essais nucl aires OTICE sur la conduite des activit s relatives aux installations de surveillance internationale y compris les activit s post rieures la certification sign Vienne le 22 mai 2001 JO du 22 avril 2006 p 375 Loi n 2006 26 du 7 ao t 2006 autorisant le Pr sident de la R publique ratifier le trait international sur les ressources phytog n tiques pour l alimentation et l agriculture sign Rome le 3 novembre 2001 JO du 28 octobre 2006 p 1078 Loi n 2006 28 du 7 ao t 2006 autorisant le Pr sident de la R publique ratifier le trait sur la zone exempte d Armes nucl aires en Afrique Trait de PELINDABA sign au Caire Egypte le 11 avril 1996 JO du 4 novembre 2006 p 1102 Loi n 2007 09 du 15 f vrier 2007 autorisant le Pr sident de la R publique ratifier la Convention de l Union africaine sur la Pr vention et la Lutte contre la corruption adopt e le 11 juillet 2003 Maputo JO du 15 f vrier 2007 p 2774 R glement n 14 2002 CM UEMOA du 19 septembre 2002 relatif au gel des fonds et autres ressources financi res dans le cadre de la lutte contre le financement du terrorisme dans les Etats membres de l UEMOA R glement n 02 2005 CM UEMOA du 4
25. n gal en mati re de lutte contre le terrorisme Parmi les institutions mises en place les autorit s ont cr par le d cret n 2002 839 du 27 ao t 2002 une Commission nationale charg e des armes nucl aires biologiques et chimiques Cette Commission est notamment charg e de coordonner et d assister les actions des diff rents services de l tat impliqu s dans la lutte contre la production le stockage le transit et toutes les formes d usage des armes nucl aires biologiques et chimiques 3 Le Code p nal Le Code p nal est institu par la loi n 65 60 du 21 juillet 1960 modifi e Ce texte comporte des dispositions qui sans tre dans certains cas directement r serves la manipulation des m dicaments et des maladies comme des armes de guerre peuvent avoir vocation s appliquer ces situations En effet l article 286 du Code p nal qualifie en ce sens d empoisonnement tout attentat la vie d une personne par l effet de substances qui peuvent donner la mort plus ou moins promptement de quelque mani re que ces substances aient t employ es ou administr es et quelles qu en aient t les suites De cette disposition il r sulte que l usage de m dicaments peut Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 25 tre faite dans le but d liminer une personne comme une arme C est pourquoi le coupable sera puni de mort il faut pr ciser toutefois que la peine de mort est
26. n a pas t oubli par les pouvoirs publics La Loi d Orientation agro sylvo pastorale pr ne une conception int gr e du d veloppement agricole en insistant sur les fonctions environnementales d une telle activit article 2 Elle reconna t la multifonctionnalit de l espace rural Elle se fixe parmi ses objectifs sp cifiques la protection de l environnement et la gestion durable des ressources naturelles notamment par la connaissance et l am lioration de la fertilit des sols article 6 4 Parmi les principes qui sous tendent les axes strat giques de cette politique figure en bonne place la durabilit Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 19 environnementale Il est attendu de l exploitation agricole qu elle puisse contribuer la gestion des ressources naturelles la protection de l environnement et l am nagement quilibr et coh rent du territoire article 17 alin a 1 La fiscalit agricole environnementale figure dans les orientations de l tat dans le cadre de ce texte En effet un syst me d aides financi res pour les exploitations agricoles et les groupements de producteurs qui s engagent r aliser des actions de gestion durable des ressources naturelles est pr vu et il sera mis en place progressivement article 17 alin a 2 4 Les Lignes Directrices en Mati re de Bios curit Une question a t abord e de mani re implicite da
27. novembre 2002 qui abroge le d cret n 62 0258 du 5 juillet 1962 Ce texte s inscrit dans un contexte zoo sanitaire nouveau et tient compte des changes commerciaux en mati re de produits d origine animale Il s applique notamment aux animaux sur pied ou morts de maladie leurs produits et sous produits les denr es animales et d origine animales susceptibles d tre livr es au public en vue de leur consommation par les hommes ou les animaux les r gles d hygi ne auxquelles doivent tre soumis le personnel les locaux et les quipements traitant des denr es animales additifs ou ingr dients la manipulation des denr es animales et d origine animale tous les stades de leur production importation et exportation stockage transformation transport et distribution sur les lieux de vente et dans les tablissements de restauration collective l organisation du contr le officiel des denr es animales article premier Sur le territoire national 41 maladies sont prises en charge la fi vre aphteuse dans les esp ces bovine ovine caprine porcine et cam line la fi vre de la vall e du rift la dermatose nodulaire contagieuse dans l esp ce bovine la peste bovine la peste quine la peste des petits ruminants l influenza aviaire hautement pathog ne le charbon bact ridien dans les esp ces chevaline bovine ovine et porcine la rage les rickettsioses les salmonelloses la tuberculose dans l esp ce bovine la variole
28. pesticide apr s examen des donn es scientifiques compl tes montrant que le produit est efficace pour les usages et ne pr sente pas de risques excessifs pour la sant humaine et animale ou pour l environnement La proc dure d homologation comporte un aspect technique et un aspect administratif La R glementation commune pr voit un dossier soumettre comprenant les informations n cessaires pour valuer l efficacit et les risques pr visibles que les pesticides peuvent avoir sur l homme les animaux et l environnement Le dossier technique comprenant toutes les informations sur l identification et les propri t s physico chimiques du produit et de la mati re active la toxicologie les effets sur l environnement sur la faune et la flore les r sidus ainsi que les informations concernant la s curit d emploi du produit Toute homologation doit tre demand e pour un usage pr cis un niveau r gional le S n gal a ratifi le 26 mars 1972 la Convention phytosanitaire pour l Afrique adopt e Kinshasa le 13 septembre 1967 et le 3 mars 1975 la Convention internationale pour la protection des v g taux adopt e Rome le 6 d cembre 1951 Cette convention a pour objectif de maintenir et d intensifier la coop ration internationale pour lutter contre les parasites et les maladies des plantes et des produits v g taux et pour emp cher leur introduction et leur propagation La Convention de Rotterdam sur la proc dure de consentemen
29. pour des raisons politiques N anmoins ne sont pas consid r es comme infractions politiques les crimes d homicide volontaire et d empoisonnement Par cons quent l utilisation de moyens biologiques pour empoisonner les populations ne peut tre un moyen pour s opposer l extradition d un individu qui utiliserait des arguments politiques pour refuser d tre renvoy dans le pays o il a commis l infraction La Convention d extradition de la Communaut conomique des tats de I Afrique de l Ouest sign e Abuja le 6 ao t 1994 et ratifi e par le S n gal en 1995 pr cise les principes de l extradition et ses conditions C est ainsi que les tats parties s engagent se livrer r ciproquement selon les r gles et sous les conditions d termin es par la Convention les individus qui se trouvant sur le territoire de l tat requis sont poursuivis pour une infraction ou recherch s aux fins d ex cution d une peine par les autorit s judiciaires de l tat requ rant article 2 1 Toutefois l extradition ne sera pas accord e si l infraction pour laquelle elle est demand e est consid r e comme une infraction politique article 4 1 En outre l extradition d un national est laiss e la libre discr tion de l tat requis Au plan national la loi n 71 77 du 28 d cembre 1971 porte sur l extradition Cette loi comporte 35 articles Le titre premier traite des conditions d extradition C est ainsi qu aucune personne pour
30. ros de visa et le num ro du lot de fabrication article premier En outre toute demande d obtention de visa pharmaceutique doit comporter certaines indications conform ment au d cret n 67 008 du 4 janvier 1967 Parmi ces indications figurent le compte rendu des essais de mati res premi res et du produit fini les tests physiologiques ou biologiques d activit et de toxicit le dossier des essais cliniques Toutefois les essais biologiques et cliniques ne sont pas exig s lorsque la demande correspond une pr paration figurant la pharmacop e ou au formulaire officiel de prescription courante ou si le m dicament a obtenu le visa sous une autre forme Il appartient au Ministre de refuser d accorder le visa un produit dans le cas o l exploitation d une sp cialit se r v le susceptible de pr senter un danger pour la sant publique article 12 alin a 1 Par la m me occasion le retrait du visa s impose si le produit import cesse d tre en vente l gale dans son pays d origine 2 La r glementation relative aux pesticides et aux animaux nuisibles En 1992 la politique sous r gionale s est mat rialis e par l adoption d une r glementation relative au contr le phytosanitaire et l homologation des pesticides commune aux tats membres du CILSS L homologation est d finie par l article 2 de la r glementation commune comme le processus par lequel les autorit s comp tentes approuvent la vente et l utilisation d un
31. 16 d cembre 1993 cr ant la cellule Liaisons Transmissions du Plan national ORSEC JO du 31 juillet 1999 p 1177 Arr t minist riel n 4390 MINT DPC en date du 22 juin 1999 abrogeant et remplagant l arr t n 10506 MINT DPC en date du 16 d cembre 1993 cr ant le groupe Secours et Sauvegarde du Plan national ORSEC JO du 31 juillet 1999 p 1178 Arr t minist riel n 4391 MINT DPC abrogeant et rempla ant l arr t n 10502 MINT DPC en date du 16 d cembre 1993 cr ant le groupe Sant et entraide du Plan national ORSEC JO du 31 juillet 1999 p 1178 Arr t minist riel n 4392 MINT DPC abrogeant et rempla ant l arr t n 10504 MINT DPC en date du 16 d cembre 1993 cr ant le groupe Police Circulation Renseignements du Plan national ORSEC JO du 31 juillet 1999 p 1179 Arr t minist riel n 4393 MINT DPC abrogeant et rempla ant l arr t n 10505 MINT DPC en date du 16 d cembre 1993 cr ant le groupe Transports et Travaux du Plan national ORSEC JO du 31 juillet 1999 p 1180 Arr t minist riel n 9173 MEPN du 28 d cembre 1999 portant r glementation du commerce international des esp ces de faune et de flore sauvages JO du 19 f vrier 2000 p 242 Arr t interminist riel MEPN MEM en date du 8 novembre 2001 r glementant la consommation des substances qui appauvrissent la couche d ozone JO du 15 d cembre 2001 p 735 Arr t n 9468 MJEHP DEEC du 28 novembre 2001 po
32. 29 du 29 avril 1969 est relative l tat d urgence et l tat de si ge L tat d urgence peut tre d clar e sur tout ou l ensemble du territoire soit en cas de p ril imminent r sultant d atteintes graves l ordre public soit en cas de men es subversives compromettant la s curit int rieure soit en cas d v nements pr sentant par leur nature et leur gravit un caract re de calamit publique article 2 Une attaque bioterroriste ayant le caract re de calamit publique En cas d tat d urgence l autorit administrative est habilit e prendre notamment les mesures suivantes r glementer ou interdire la circulation des personnes des v hicules ou des biens dans certains lieux et certaines heures instituer des zones de s curit o le s jour des personnes est r glement ou interdit interdire le s jour dans plusieurs circonscriptions instituer des zones de s curit aux abords des fronti res terrestres assigner r sidence toute personne dont l activit s av re dangereuse pour la s curit et l ordre public ordonner la fermeture provisoire des lieux publics retirer les armes explosifs ou tout engin meurtrier aux individus En cas d tat d urgence les m mes pouvoirs sont remis aux autorit s militaires En outre la loi n 69 30 du 29 avril 1969 relative aux r quisitions des personnes des biens et services d finit les conditions d exercice du droit de r quisition sur les personnes les b
33. 8 f vrier 1994 Les op rations financi res avec l tranger sont r gies essentiellement par trois d crets adopt s le 18 septembre 1995 Il s agit du d cret n 95 776 relatif certaines op rations d investissements et d emprunt avec l tranger du d cret n 95 777 r glementant les relations financi res avec l tranger et du d cret n 95 778 relatif certaines op rations financi res avec l tranger Il existe galement dans le cadre de l UEMOA un instrument de lutte contre le financement du terrorisme constitu par le R glement n 14 2002 CM UEMOA relatif au Gel des fonds et autres ressources financi res dans le cadre de la lutte contre le financement du terrorisme dans les tats membres de l Union En adoptant cet instrument juridique les tats membres entendent pr venir et r primer le financement des actes terroristes riger en crime la fourniture et la collecte de fonds susceptibles d tre utilis s pour perp tuer des actes terroristes geler les fonds et autres ressources conomiques des personnes qui commettent ou participent la commission d actes terroristes ratifier les conventions et protocoles internationaux relatifs au terrorisme y compris la Convention internationale pour la r pression du financement du terrorisme en date du 9 d cembre 1999 changer des renseignements l chelle internationale et coop rer sur les plans administratif et judiciaire afin de pr venir les actes terroristes
34. Anthrax le Bacillus anthracis est responsable de la fi vre charbonneuse ou anthrax Du fait de la gravit de l infection et de sa facil diss mination le Bacillus anthracis est une bact rie utilisable pour la guerre bact riologique Les progr s de la biologk mol culaire peuvent en faire une arme efficace et favoriser l obtention de souches mutantes multir sistantes aw antibiotiques Mycotoxine toxine produite par des champignons qui peuvent tre des moisissures Exemple les aflatoxines On appelle mycotoxicos l ensemble des troubles dus leur toxicit Niveaux de bios curit il en existe quatre Le niveau 1 s applique au laboratoire de base o l on manipule des agents biologiques non susceptibles de provoquer de maladies chez les travailleurs ou les animaux en bonne sant Un laboratoire de niveau 2 concerne les agents pathog nes qui peuvent provoquer des maladies chez l homme ou l anima mais qui dans des circonstances normales ne sont pas susceptibles de constituer un danger s rieux pour le personnel di laboratoire la collectivit les animaux d levage ou l environnement Un laboratoire de niveau 3 est am nag pour permettre les travaux sur des agents pathog nes qui peuvent provoquer de maladies graves chez l homme ou chez l animal ou avoir des r percussions conomiques s rieuses Ces maladies ne s transmettent pas habituellement par contact d un sujet l autre et elles peuvent tre trait es avec des age
35. ET DE LA SUPPRESSION DU FINANCEMENT TERRORISTE Le terrorisme est aujourd hui consid r comme un fl au mondial C est ce qui justifie l diction de normes au niveau national pour lutter contre un tel ph nom ne 1 Le cadre institutionnel de la lutte contre les crimes conomiques et financiers Plusieurs institutions interviennent pour lutter contre le crime conomique La loi n 81 53 du 10 juillet 1981 incorpor e dans le Code p nal a introduit dans le droit positif la notion d enrichissement illicite Cette loi s applique tout titulaire d un mandat public tout agent public tout dirigeant d une structure charg e de la gestion d une mission de service public et elle pr voit une peine qui varie entre cinq et dix ans en plus d un montant qui est au moins gal la somme d tourn e Le d lit d enrichissement illicite est constitu lorsque sur simple mise en demeure une des personnes d sign es ci dessus se trouve dans l impossibilit de justifier de l origine licite des ressources qui lui permettent d tre en possession d un patrimoine ou de mener un train de vie sans rapport avec ses revenus l gaux aux termes de l article 163 alin a 2 du Code p nal Un observatoire national de lutte contre la fraude a t cr e par le d cret n 2004 1533 du 23 novembre 2004 Cette structure a pour mission de pr venir et de lutter contre toutes les formes de fraude Il est ce titre charg De recueillir to
36. Guin e et la Guin e Bissau au Sud et l oc an Atlantique l Ouest La Gambie constitue une enclave l int rieur du S n gal 2 M thodologie La pr sentation des textes sur le bioterrorisme se heurte certaines difficult s Il s agit premi rement de la d limitation du champ de l tude et deuxi mement de la collecte des informations Concernant le premier point les aspects internationaux et nationaux du bioterrorisme ont t pris en compte dans le rapport La place des trait s en droit interne est r gi par le titre IX de la Constitution du 22 janvier 2001 consacr aux trait s internationaux qui pr cise en son article 98 que les trait s ou accords r guli rement ratifi s ou approuv s ont d s leur publication une autorit sup rieure celle des lois sous r serve pour chaque accord ou trait de son application par l autre partie A c t des conventions internationales ratifi es le S n gal a Article premier Chaque tat partie la convention s engage ne jamais et en aucune circonstance mettre au point fabriquer stocker ni acqu rir d une mani re ou d une autre ni conserver 1 Des agents microbiologiques ou autres agents biologiques ainsi que des toxines quels qu en soient l origine ou le mode de production de types et en quantit qui ne sont pas destin es des fins prophylactiques de protection ou d autres fins pacifiques 2 Des armes de l quipement ou des vecteurs destin
37. LUSION TABLE DES MATIERES 40
38. Les organes consultatifs 1 Le Comit de Pilotage Sous la pr sidence du Directeur g n ral des Douanes il est compos des membres du Comit de direction des inspecteurs r gionaux des Chefs de Divisions Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 32 de toutes autres personnes invit es en fonction du sujet trait Les r unions du comit de pilotage ont lieu une fois par trimestre et chaque fois qu une r flexion doit tre men e sur un sujet important qui interpelle 1 Administration des Douanes Le fruit de ses tudes est soumis au Comit de Direction pour examen et validation 2 Les Comit s de Coordination Cr s au niveau des directions ils se r unissent une fois par mois pour discuter des probl mes des diff rents services y apporter des solutions et pr parer des questions soumettre aux comit de pilotage et ou de direction La douane a aussi proc d la modernisation de l outil informatique Le syst me informatique GAINDE Gestion automatis e des Informations douani res et des Echanges mis en service depuis 1990 fait l objet d une modernisation profonde dans les domaines suivants A La prise en charge des cargaisons 1 Transport maritime Objectifs vis s int grer dans les proc dures de traitement des manifestes maritimes la norme EDI de mani re rendre possible les changes de donn es lectronique
39. a protection ou l am lioration de la production agricole l exception des fertilisants agricoles article premier En outre la loi consid re comme produits agropharmaceutiques les substances ou pr parations destin es combattre les vert br s et invert br s nuisibles dans les locaux publics les locaux d habitation et des jardins d agr ment les substances ou pr paration destin es lutter contre les maladies des plantes et les mauvaises herbes dans les jardins d agr ment les substances ou pr parations utilis es en hygi ne domestique et publique pour la d sinfection des locaux Moustapha Nga d Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 18 La vente et la distribution des sp cialit s agropharmaceutiques n cessite un agr ment d livr par le Ministre charg du D veloppement rural et du Ministre charg de la Sant Les sp cialit s agropharmaceutiques doivent faire l objet d un examen permettant d en v rifier l efficacit ainsi que l innocuit l gard de la sant publique des cultures des animaux domestiques et sauvages et de l environnement Il est pr vu dans ce cadre la cr ation d une Commission d agr ment des sp cialit s agro pharmaceutiques et des sp cialit s assimil e charg e notamment d examiner les demandes d agr ment des sp cialit s agropharmaceutiques ou assimil es de faire aux ministres comp tents des propositions sur la suite
40. abolie au S n gal avec la loi n 2004 38 du 28 d cembre 2004 Par ailleurs le l gislateur punit tout individu qui aura fabriqu ou d bit toutes armes de quelque esp ce que ce soit prohib es par les lois et r glements d un emprisonnent de trois mois un an et d une amende de 120 000 240 000 francs Celui qui sera trouv porteur desdites armes sera puni d un emprisonnement d un six mois et d une amende de 20 000 50 000 francs La d finition de l arme est ici d licate Celle ci doit cependant tre entendue de facon large d s lors que la loi vise toutes armes de quelque esp ce que ce soit Dans le m me sens il est retenu par le Code que celui qui aura occasionn autrui une maladie ou une incapacit de travail personnel en lui administrant volontairement de quelque mani re que ce soit des substances qui sans tre de nature donner la mort sont nuisibles la sant sera puni d un emprisonnement d un mois cinq ans et d une amende de 20 000 100 000 francs il pourra de plus tre interdit de s jour En outre la peine sera aggrav e si les effets durent dans le temps Mais c est surtout l article 279 2 nouveau du Code p nal qui peut tre utilis dans le cadre de la lutte contre le bioterrorisme Cet article dispose constitue un acte de terrorisme lorsqu il est commis intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l ordre pu
41. age des armes bact riologiques biologiques ou toxines et sur leur destruction tait ouverte la signature Cette convention ratifi e par le S n gal le 15 mai 1973 est entr e en vigueur le 26 mars 1975 Par ce geste le S n gal s est engag mettre en place une l gislation nationale et des institutions pour interdire et emp cher la mise au point la fabrication le stockage l acquisition ou la conservation des agents des toxines des armes de l quipement et des vecteurs sous sa juridiction ou sous son contr le Ce pr sent rapport pr sente la mise en uvre au niveau national de telles obligations La compilation et l analyse des textes a permis de faire ressortir la richesse de l arsenal juridique dans un tel domaine Toutefois la l gislation m rite d tre am lior e sur plusieurs points pour mieux prendre en compte les obligations internationales du S n gal En effet les textes ne pr voient pas pour le moment l interdiction de l usage des maladies comme armes de guerre la r glementation de la r gulation des agents pathog nes et des quipements est quasi inexistante de m me que la r gulation du transfert et du transport des agents et quipements Par cons quent il est n cessaire de faire voluer la l gislation nationale dans un tel domaine La modification r cente du Code p nal constitue une avanc e notable dans le cadre de la lutte contre le bioterrorisme En outre des institutions ont t mises en place
42. ances explosives sont les explosifs des mines les d tonateurs et artifices de mise feu des explosifs des mines l exception de la poudre noire des poudres de chasse ou de guerre des artifices des fus es et bombes paragr les des m ches de s ret des capsules et des amorces fulminantes autres que des d tonateurs L autorisation de fabrication de substances explosives est accord e par d cret pris sur rapport conjoint des Ministres charg s des Mines des Finances du Commerce et de la Protection civile L autorisation d importer de substances explosives est accord e par arr t conjoint des Ministres charg s des Mines du Commerce des Finances et de la Protection Civile L autorisation d tablir et d exploiter un d p t est accord e par arr t conjoint L autorisation de vendre des substances explosives est accord e par arr t conjoint des Ministres charg s des Mines de la Protection Civile et du Commerce L utilisation des explosifs en vrac en particulier le nitrate d Ammoniac NH4 NO3 ne m lange avec du fuel dans les mines et carri res est soumise autorisation du Ministre charg des Mines apr s proc s verbal d enqu te du Chef du Service r gional des Mines et avis du Gouverneur de la r gion o les explosifs sont utilis s Toutes les substances explosives doivent tre import es et livr es dans des chaises ou r cipients portant les indications suivantes nom de la fabrique ou de l usine nom de la sub
43. ation de recherche ce jour 380 protocoles de recherche ont t examin s par le CNRS 6 Les textes applicables au contr le des m dicaments et d autres substances Le Code de l hygi ne traite dans son titre premier des r gles d hygi ne C est ainsi que toute personne qui exerce dans un tablissement public ou priv de pr vention et de soins et expos des risques de contamination doit n cessairement tre immunis e contre les maladies suivantes la tuberculose la dipht rie le t tanos les fi vres typhoide et paratyphoide et la poliomy lite L arr t interminist riel n 1266 a fix la liste des tablissements concern s Il s agit des h pitaux des cliniques cabinets m dicaux et dentaires et tablissements apparent s banques et installations de traitement du sang ou de conservation d organes et tissus laboratoires d analyses m dicales et centres de pr l vement sanaturims dispensaires et unit s ambulatoires de consultations ou de pr vention infirmerie service de premier secours et d ambulance services m dicaux des entreprises tous services m dicaux relevant des autres d partements minist riels tout autre service public ou priv exer ant dans le domaine m dical Une Commission technique permanente pr sid e par le Directeur de la pharmacie charg e de la r vision p riodique de la liste des m dicaments et produits essentiels chaque niveau du syst me de sant a t cr
44. aviaire dans toutes les esp ces d oiseau l enc phalopathie spongiforme bovine l enc phalopathie infectieuse aviaire article 4 La police sanitaire des animaux est assur e par le personnel technique du Service de l Elevage En principe toute personne qui a la garde ou la charge d un animal atteint ou soupconn d tre atteint d une maladie contagieuse est tenue d en faire une d claration l autorit administrative ou au service de l levage L animal doit tre s par du reste du troupeau et le reste du troupeau ne devra en aucun cas quitter son lieu de rassemblement article 5 En cas d importation d animaux la visite sanitaire v t rinaire est obligatoire pour favoriser la recherche des maladies r put es contagieuses De m me une visite de salubrit est instaur e et les animaux doivent tre accompagn s d un certificat zoo sanitaire international tabli selon les normes de l Office international des pizooties OIE par un v t rinaire officiel attestant notamment que les animaux sont sains les ceufs ont t d sinfect s ils proviennent d une r gion non d clar e infect e de maladie contagieuse L importation de produits pathologiques ou biologiques n cessite une autorisation sp ciale pr cisant les conditions d importation Les vaccins et s rums admis l importation doivent b n ficier dans leur pays de fabrication d autorisation de mise sur le march et d un certificat attestant qu ils ont t soumis
45. bios curit et la pr vention du d veloppement d armes biologiques Compte tenu des besoins de s curit sanitaire de l Afrique et des cons quences destructrices et mortelles potentiellement lev es des armes biologiques il est imp ratif pour les pays africains d initier et de mettre en place des r formes l gales et institutionnelles compl tes en mati re de bios curit Dans la p riode pr c dente les r gimes l gaux et institutionnels existants peuvent tre modifi s et appliqu s pour surveiller pr venir criminaliser et punir les d lits biologiques La formation l action pour la prise de conscience et le renforcement des capacit s sur le bios curit la biotechnologie et les questions de sant publique telles que la surveillance le contr le et le traitement des maladies devraient tre d velopp s en urgence l absence de ces initiatives g nerait consid rablement une adh sion effective la bios curit en Afrique KKK KK KKK K K K In 2006 the Africa Biosecurity Program ABP in collaboration with Pacific McGeorge School of Law the International Consortium on Law and Strategic Security and other partners conducted a review of national legislation and institutional mechanisms for biosecurity in sub Saharan Africa The study revealed that all the countries of West Central East and Southern Africa have various legal and institutional frameworks that might be relevant for promoting biosecurity to pre
46. blic ou le fonctionnement normal des institutions par l intimidation ou la terreur le fait d introduire dans l atmosph re sur le sol dans le sous sol ou dans les eaux une substance de nature mettre en p ril la sant de l homme ou des animaux ou le milieu naturel Toute personne coupable de tels actes est passible de la peine de travaux forc s perp tuit article 279 4 Sans voquer la notion de bioterrorisme le Code p nal dans ses nouvelles dispositions incrimine un tel acte En outre ce texte permet la mise en ceuvre de la convention d Alger de 1999 et de son protocole au niveau national 4 La L gislation portant sur les Explosifs Le Protocole relatif aux restes d explosifs de guerre adopt Gen ve le 28 septembre 2003 s applique aux restes d explosifs de guerre qui se trouvent sur le territoire national Il demande aux tats qui l ont ratifi de proc der l enregistrement l archivage et la communication de renseignements sur les munitions non explos es et les munitions explosives abandonn es Ces renseignements devront porter sur plusieurs points emplacement g n ral des munitions type et nombre approximatif de munitions explosives employ es dans les zones prises pour cible m thode d identification des munitions explosives Au plan national le d cret n 89 1539 du 19 d cembre 1989 r glemente la fabrication l importation la conservation le transport et l emploi des substances explosives Les subst
47. btenues que si elles sont appuy es par une structure tr s puissante notamment tatique L utilisation d agents pathog nes comme armes de guerre est tr s ancienne Hannibal faisait lancer sur les ponts de navires des pots d argile remplis de serpents en l an 183 avant JC Au VI si cle avant JC les assyriens empoisonnaient les puits de l ennemi avec de l ergot de seigle qui est un champignon dont la toxine produit de violentes hallucinations Lors du si ge de la Crim e 1346 les tartares jetaient de pestif r s par dessus les murs des villes pour obliger les g nois se rendre Au XV si cle le conquistador espagnol Pizarro chercher affaiblir les indiens d Am rique du Sud en leur offrant des v tements contamin s par la variole Au XX si cle c est surtout la guerre qui a favoris l utilisation des armes biologiques Lors de la seconde guerre mondiale les japonais utilisent la peste sur les chinois et les britanniques exp rimentent le bacille de charbon Bacillus anthracis dans une le au large de l Ecosse C est durant la guerre froide que les am ricains et les russes font des recherches sur les armes biologiques La chute du mur de Berlin a favoris la dispersion du bioterrorisme et des bioterroristes Anthrax virus de l Ebola gaz sarin d variole salmonelles En Afrique Dictionnaire le Petit Larousse Illustr d 2004 http www aidh org Biblio Txt trait terr 001 JO du 10 mars
48. ce commis par une organisation contre une communaut un pays ou un syst me 1 constitue la forme traditionnelle de menace Cette d finition cache en r alit la difficult de circonscrire un tel terme Le terrorisme selon le rapporteur sp cial des Nations Unies sur le terrorisme poss de une charge motionnelle et politique tr s grande En r gle g n rale ce terme implique un jugement n gatif et est utilis de fa on s lective C est pour cette raison que la d finition du Larousse est compl t e par celle du Centre de recherche sur le terrorisme international CRTI Pour cette structure le terrorisme peut tre congu comme une utilisation ill gale de la force contre des personnes ou des propri t s intimidation ou contrainte d un gouvernement et de la population afin de promouvoir un changement ou un avancement politique social ou religieux La loi n 2007 01 du 12 f vrier 2007 portant modification du Code p nal ins re apr s l article 279 une section VII au chapitre IV du titre I du livre 3 intitul e des actes de terrorisme Quant au bioterrorisme n glig durant le XIX me s il peut tre consid r comme l arme contemporaine et diffuse des terroristes Par bioterrorisme il faut entendre la diffusion de germes capables de d clencher des maladies mortelles Il s agit plus pr cis ment de la menace d emploi ou l emploi ill gal d agents biologiques infectieux ou de toxines contre les personnes les
49. chez les h mophiles et transfus s Il n y a toujours pas de vaccin Yp rite autre appellation du gaz moutarde voir ce mot tir e du nom de la ville d Ypres en Belgique o il a t utilis pour premiere fois Zyklon B nom commercial de l acide hydrocyanique Initialement utilis comme pesticide il a servi contre des populations civile pendant la Deuxi me guerre mondiale Source Assembl e parlementaire de l Union de l Europe Occidentale UEO http www assemblee ueo org Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal Table des mati res R SUM LISTE DES PRINCIPALES ABR VIATIONS LISTE DE CONVENTIONS LOIS ET REGLEMENTS 1 CONVENTIONS RATIFI ES PAR LE S N GAL 2 TEXTES L GISLATIFS ET R GLEMENTAIRES 2 1 ENVIRONNEMENT ET ALIMENTATION 22 SANT 2 3 BANQUES ET AUTRES INSTITUTIONS FINANCIERES ET NON FINANCIERES 2 4 S CURIT CRIMINALIT ET TRANGERS INTRODUCTION 1 CONTEXTE 2 M THODOLOGIE 3 CONTENU DE L TUDE CHAPITRE 1 LES LOIS ET LES LIGNES DIRECTRICES EN MATIERE DE BIOSCIENCES ET DE BIOLOGIE 1 LE CADRE JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL DU CONTR LE DE LA QUALIT DES ALIMENTS ET DE LA D LIVRANCE DES AUTORISATIONS DE MISE SUR LE MARCH DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES 1 1 LE CONTR LE DES ALIMENTS 1 2 LE CAS DES ALIMENTS D ORIGINE ANIMALE 1 3 LE CONTR LE DES M DICAMENTS 2 LA R GLEMENTATION RELATIVE AUX PESTICIDES ET AUX ANIMAUX NUISIBLES 3 LA R
50. ctur afin de r duire de fa on significative le temps de s jour des conteneurs dans l enceinte portuaire C L acc s l information Le nouvel environnement GAINDE outre l application et l infrastructure comporte les volets suivants le site WEB l entrep t de donn es le moteur de recherche documentaire Ces commodit s offrent tous les utilisateurs disposant de l Internet la possibilit d obtenir des renseignements de toutes sortes statistiques r glementation proc dure de d douanement montant des droits et taxes pour toute marchandise import e etc IV Les actions phares Dans sa nouvelle dynamique de modernisation et de r formes l Administration des Douanes a initi nombres d actions majeures dont les suivantes en constituent la parfaite illustration 1 la r organisation de l Administration des Douanes 2 la r forme du syst me de motivation des agents travers une nouvelle r partition du produit des amendes et confiscations et la g n ralisation du paiement du travail suppl mentaire commercial 3 les r formes entreprises au niveau de la formation par la mise en place d un plan de formation professionnelle permanente pour les agents des Douanes d une part et d un cycle de formation pour les auxiliaires du d douanement d autre part l application du Code d valuation de l Organisation Mondiale du Commerce OMC la mise en ceuvre d un nouveau Programme de V rification des I
51. de chasses et leurs munitions 4 cat gorie armes feu de tir et de foires et leurs munitions armes feu de tous calibres percussion annulaire autres que les pistolets et leurs munitions 5 cat gorie armes blanches sabres p es usage sportif poignard matraques casse t te cannes p e cannes plomb es et ferr es couteaux cran d arr t coup de poing am ricain et toutes armes semblables 6 cat gorie armes feu dites de traite fusil pierre ou piston ou qui se chargent par la bouche ou qui tirent une cartouche bouche f T cat gorie armes et munitions de collection armes feu hors d usage et qui pr sentent un int r t uniquement artistique historique l gendaire folklorique ou scientifique La loi interdit formellement la fabrication l importation l exportation le commerce l entreposage et le port des armes de traite La fabrication l importation l exportation le commerce l entreposage la cession l acquisition la d tention et le transport des armes et munitions de collection est libre Le d cret n 86 1554 du 15 d cembre 1986 compl tant le d cret n 66 889 du 17 novembre 1966 soumet autorisation pr alable l importation l acquisition la cession et la d tention des pistolets d alarme qui sont transform s en armes r elles L extension du r gime de l autorisation pr alable s applique aussi aux jouets susceptibles d tre transform s en armes r elle
52. de guerre adopt Gen ve le 28 novembre 2003 JO du 22 octobre 2005 p 921 Loi n 2006 10 du 6 janvier 2006 autorisant le Pr sident de la R publique ratifier le Pacte de non agression et de d fense commune de l Union africaine adopt e par la quatri me session ordinaire de la Conf rence de l Union africaine le 31 janvier 2005 Abuja Nigeria JO du 6 mai 2006 p 425 Loi n 2006 06 du 6 janvier 2006 autorisant le Pr sident de la R publique ratifier le Protocole contre la fabrication et le trafic illicites d armes feu de leurs pi ces l ments et munitions additionnels la Convention des Nations Unies contre la criminalit transnationale organis e adopt e New York le 31 mai 2001 JO du 15 avril 2006 p 340 Loi n 2003 26 du 2 septembre 2003 autorisant le Pr sident de la R publique ratifier la Convention sur le marquage des explosifs plastiques et en feuilles aux fins de d tection adopt e Montr al le 1 mars 1991 Loi n 2005 25 du 11 ao t 2005 autorisant le Pr sident de la R publique ratifier le protocole relatif aux restes d explosifs de guerre adopt Gen ve le 28 septembre 2003 JO du 22 octobre 2005 p 921 Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 8 Loi n 2005 06 du 10 mai 2005 relative la lutte contre la traite des personnes et pratiques assimil es et la protection des victimes JO du 30 mai 2005 p 425 Loi
53. de l tat Partie susceptible de mettre en danger la vie l int grit physique les libert s d une personne ou d un groupe de personnes qui occasionne ou peut occasionner des dommages aux biens priv s ou publics aux ressources naturelles l environnement ou au patrimoine culturel et commis dans l intention d intimider provoquer une situation de terreur forcer exercer des pressions ou amener tout gouvernement organisme institution population ou groupe de celle ci d engager toute initiative ou de s en abstenir d adopter de renoncer une position particuli re ou d agir selon certains principes ou ii de perturber le fonctionnement normal des services publics la prestation de services essentiels aux populations ou de cr er une situation de crise au sein des populations iii de cr er une insurrection g n rale dans un Etat Partie b Toute promotion financement contribution ordre aide incitation encouragement tentative menace conspiration organisation ou quipement de toute personne avec l intention de commettre tout acte mentionn au paragraphe a i iii Dans cette d finition la notion d atteinte l environnement ou l int grit physique des personnes est pr sente La Lutte contre le terrorisme a aussi t prise en charge dans le cadre de l Union africaine Le Pacte de non agression et de d fense commune de l Union africaine adopt e par la quatri me session ordinaire de la Conf
54. de la formation et des fonctions d tudes et de conception une plus grande ma trise et un meilleur suivi des r gimes conomiques douaniers une meilleure coordination de l action des services ext rieurs a prise en compte effective de la fonction renseignement dans la lutte contre la fraude la mise en ceuvre du sch ma directeur informatique C est ainsi que la Direction g n rale des Douanes outre ses services propres Bureau des Relations publiques et de la Communication Bureau particulier et un service rattach Division de la Formation comprend des directions fonctionnelles comp tence nationale dans l ordre de pr s ance suivant a Direction des tudes et de la L gislation la Direction des Op rations douani res a Direction du Renseignement et de la Lutte contre la Fraude a Direction du Personnel et de la Logistique la Direction des Syst mes informatiques douaniers II Les instances de r union A L organe de d cision le Comit de Direction Il est compos des Directeurs du Chef du Bureau des Relations publiques et de la Communication du Chef du Bureau Particulier du Chef de la Division de la Formation des Conseillers techniques du Directeur g n ral Le Comit de Direction prend toutes les d cisions concernant la marche du service d termine les th mes soumettre au Comit de Pilotage et ent rine les propositions de celui ci B
55. des immunit s dont b n ficient les agents des douanes interdiction faite aux agents des douanes de se laisser corrompre Le Titre III de la conduite des marchandises en douane l importation et l exportation partir des magasins aires de d douanement et terminaux conteneurs Arr t minist riel n 9497 MEF DGD DERD B E 1 du 17 ao t 1988 fixant les conditions d tablissement de fonctionnement d exploitation et les modalit s d utilisation des magasins et aires de d douanement des magasins et aires d exportation et des terminaux conteneurs Le Titre IV des op rations de d douanement du Caract re obligatoire de la d claration en d tail des personnes habilit s d clarer les marchandises en d tail commissionnaires en douanes agr es et propri taires b n ficiant d un cr dit d enl vement des autorisations de d douaner pour autrui des personnes autoris es importer et exporter et qui doivent tre titulaire de la carte importateur exportateur d livr e par le Minist re charg du commerce de la v rification des marchandises qui doit avoir lieu en pr sence du d clarant ou de son fond de pouvoir du contr le des voyageurs et de leurs bagages qui est effectu seulement dans les lieux d sign s cet effet par le service des Douanes de la liquidation et recouvrement des droits et taxes des remboursements qui sont faits dans des conditions fix es par arr t du Ministre de l conomie et
56. dicale veille au respect des principes de moralit de qualit et de d vouement indispensables l exercice de la m decine et l observation par tous ses membres des devoirs professionnels et des r gles dict es par le Code de d ontologie aux termes de l article 15 L ordre assure la d fense de l honneur et de l ind pendance de la profession par l interm diaire d un conseil de l ordre compos de 19 membres Le d cret n 67 147 du 10 f vrier 1967 institue le Code de d ontologie m dicale Le titre premier est r serv aux devoirs g n raux des m decins Dans ce cadre le m decin doit soigner avec la m me conscience tous les malades sans tenir compte de leur appartenance il doit porter secours un malade en danger imm diat il est astreint au respect du secret professionnel il doit viter les actes de charlatanisme L article 22 pr cise que constitue de la part du m decin une imprudence r pr hensible s il n a pas pris le soin de mettre ses confr res en garde contre les dangers ventuels de ce proc d le fait de divulguer pr matur ment dans le public m dical en vue d une application imm diate un proc d de diagnostic ou de traitement nouveau et insuffisamment prouv article 22 alin a premier En outre constitue une faute le fait de divulguer un tel proc d quand sa valeur et son innocuit ne sont pas d montr es Constitue une faute grave le fait de tromper la bonne foi des praticiens ou de la clien
57. diques ind pendantes d autres assujettis La loi pr voit la cr ation d une Cellule nationale de Traitement des Informations financi res CENTIF dont la mission est de recueillir et de traiter le renseignement financier sur les circuits de blanchiment de capitaux A ce titre elle met des avis sur la mise en ceuvre de la politique de l tat en mati re de lutte contre le blanchiment de capitaux Pour la mise en uvre de ce texte l arr t n 3786 du 27 juillet 2005 pr voit qu en cas de soup on de blanchiment d argent une d claration est adress e la Cellule nationale de Traitement des Informations financi res CENTIF partir d un formulaire type trois feuillets Le premier feuillet est relatif la page de pr sentation le second porte sur l analyse d taill e des faits et des l ments clefs de la d claration et le troisi me est relatif aux personnes soupconn es La lutte contre l utilisation du syst me financier des fins criminelles est bien engag e par les Etats membres de l UEMOA qui ont adopt le R glement n 14 2002 CM UEMOA relatif au gel des fonds et autres ressources financi res dans le cadre de la lutte contre le financement du terrorisme dans les tats membres de l UEMOA et la Directive n 07 2002 CM UEMOA relative la lutte contre le blanchiment de capitaux dans les tats membres de l UEMOA Un projet de texte en cours d laboration visant compl ter ce dispositif pr voit la mise en place de
58. donner ces demandes de d finir les m thodes de contr le de la composition et des m thodes d valuation de l efficacit des sp cialit s Article 7 La sp cialit agropharmaceutique ne peut tre vendue que dans son emballage d origine herm tiquement scell et correctement tiquet L invasion des criquets en 2004 a incit les autorit s cr er un Comit national de lutte antiacridienne par l arr t du 10 ao t 2004 Ce Comit est charg d orienter et de coordonner les actions de lutte antiacridienne Il est compos de trois cellules Cellule de contr le et de suivi environnemental charg e de veiller sur l utilisation des produits respectant les normes sanitaires et phytosanitaires Cellule communication Cellule d intervention Mais certains textes peuvent servir de base en attendant l laboration d une l gislation sur les biotechnologies La loi n 94 81 du 23 d cembre 1994 a fix les conditions d inscription des vari t s de la production de la certification et du commerce des semences et plants Elle est compl t e par trois d crets d application dict s le 17 juin 1997 e premier est relatif au catalogue des esp ces et vari t s de plantes cultiv es au S n gal n 97 602 le second la mise en place d un Comit national consultatif des semences et des plants n 97 603 et le troisi me la r glementation de la production de la certification et du commerce des semences e
59. ement impos es aux trangers au sens de la loi de 1971 Le trafic de migrants est trait notamment par le chapitre II de la loi n 2005 06 du 10 mai 2005 C est ainsi qu est punie de 5 10 ans d emprisonnement et d une amende de 1 000 000 5 000 000 la migration clandestine organis e par terre mer ou air que le territoire national serve de zone d origine de transit ou de destination article 4 Les r fugi s sont r gis par plusieurs textes Le texte de base est la loi n 68 27 du 24 juillet 1968 portant statut des r fugi s modifi e Dans ce cadre le d cret n 78 484 du 5 juin 1978 relatif la Commission des r fugi s Pr voit la cr ation d une carte d identit qui vaut autorisation d tablissement Le d cret n 2003 291 du 8 mai 2003 a permis la cr ation du Comit national charg de la Gestion de la situation des r fugi s rapatri s et personnes d plac es Ce Comit plac sous l autorit du Pr sident de la R publique a pour mission de suivre les situations d urgence affectant les s n galais de l ext rieur de mettre en ceuvre les mesures propres pour faire face ces situations d apporter l assistance n cessaire aux r fugi s rapatri s et personnes d plac es 2 Les Services Douaniers les Contributions Indirectes et la Pr vention du Terrorisme La Douane s n galaise est une administration moderne La r forme d une telle structure a int gr les exigences suivantes a revalorisation
60. ervice exer ant dans le domaine m dical 8 La L gislation de l Environnement La Constitution adopt e par r f rendum le 7 janvier 2001 et promulgu e le 22 du m me mois consacre en son article 8 le droit de tout individu un environnement sain La loi n 2001 01 du 15 janvier 2001 portant Code de l environnement le d cret n 2001 282 du 12 avril 2001 portant application de la loi n 2001 01 du 15 janvier 2001 et des arr t s d application constituent la base de la l gislation environnementale au S n gal Le Code innove sous plusieurs aspects parmi lesquels la d finition de concepts tel que celui de d veloppement durable ou de biodiversit les instruments de planification de l environnement la question des tablissements humains la gestion des d chets des substances chimiques nocives et dangereuses l tablissement des plans d urgence la r glementation de la pollution caus e par les eaux r siduaires celle caus e par les missions de gaz la question de la participation du public et la formalisation de l tude d impact environnemental EIE Certains arr t s d application ont t labor s pour compl ter ce texte La gestion des d chets est assur e par plusieurs textes La loi n 65 32 du 19 mai 1965 relative la police des ports maritimes interdit en son article 2 de jeter des d combres ordures et autres mati res dans les eaux du port et de leurs d pendances ou d y d verser des liquides insalubr
61. es En outre la loi n 83 71 du 5 juillet 1983 portant Code de l hygi ne interdit le d p t des ordures m nag res sur la voie publique et le m lange entre les diff rents types d ordures Cette disposition interdit par cons quent de m langer les d chets ordinaires avec les autres types de d chets notamment ceux qui sont issus des produits dangereux Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 22 La partie l gislative du Code l environnement traite de la gestion des d chets articles L 30 L 43 C est ainsi que les d chets doivent tre limin s ou recycl s de mani re cologiquement rationnelle pour supprimer ou r duire leurs effets nocifs sur la sant de l Homme sur les ressources naturelles la faune et la flore ou la qualit de l environnement Aucune distinction n est faite entre les diff rents types de d chets Le Code interdit l importation des d chets dangereux sur le territoire national conform ment la Convention de B le Par la m me occasion les substances chimiques nocives et dangereuses qui en raison de leur toxicit de leur radioactivit de leur pouvoir de destruction dans l environnement ou de leur concentration dans les chaines biologiques sont susceptibles de pr senter un danger pour l Homme le milieu naturel ou son environnement sont soumises un contr le Dans le m me ordre d id e une Commission nationale de Gestion des produits chimi
62. es Les infractions douani res sont class es en deux cat gories les contraventions et les d lits douaniers En outre toute tentative de d lit douanier est consid r e comme le d lit On se rend compte que cette administration moderne devrait tre mieux impliqu e quant l octroi de certaines autorisations administratives Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 34 3 L Extradition L extradition est r gie par des conventions et par des textes nationaux La Convention relative la coop ration en mati re judiciaire entre les Etats membres de l ANAD sign e Nouakchott le 21 avril 1987 pr voit une proc dure d extradition simplifi e pour les personnes suivantes les individus poursuivis pour des crimes ou d lits punis par les lois de l tat requis les individus qui pour des crimes ou d lits punis par les lois de l tat requis sont condamn s contradictoirement ou par d faut par les tribunaux de l tat requ rant une peine d au moins deux ans d emprisonnement Mais l extradition sera refus e si les infractions ont t commises dans l tat requis ou si les infractions ont t jug es d finitivement dans l tat requis ou si l action a fait l objet d une prescription L extradition pourra tre refus e si les infractions sont qualifi es de politique ce niveau il faut pr ciser que rien n emp che sur le plan juridique une extradition demand e
63. et de fonctionnement des Comit s d Hygi ne et de s curit du travail JO du 4 juin 1994 p 260 D cret n 98 164 du 20 f vrier 1998 portant application du Code forestier JO du 7 f vrier 1998 p 361 D cret n 98 0810 du 6 octobre 1998 fixant les modalit s et conditions d application de la loi n 98 05 du 8 janvier 1998 portant Code p trolier JO n 5826 p 640 D cret n 99 158 du 22 f vrier 1999 abrogeant et rempla ant le d cret n 93 1289 du 17 novembre 1993 fixant la composition le fonctionnement et les attributions de la Commission sup rieure de la Protection civile JO du 24 avril 1999 p 961 D cret n 99 172 du 4 mars 1999 portant adoption du Plan national d organisation des secours en cas de catastrophe D cret n 99 259 du 24 mars 1999 relatif au contr le de qualit des produits horticoles JO du 5 juin 1999 p 1073 D cret n 2000 73 du 31 janvier 2000 portant r glementation de la consommation des substances qui appauvrissent la couche d ozone JO du 11 mars 2000 p 278 D cret n 2001 282 du 12 avril 2001 portant Code de l Environnement partie r glementaire JO du 5 mai 2001 p 313 D cret n 2002 839 du 27 ao t 2002 portant cr ation de la Commission nationale charg e des armes nucl aires biologiques et chimiques JO du 8 f vrier 2003 p 118 D cret n 2002 1094 du 4 novembre 2002 abrogeant et rempla ant le d cret n 62 0258 du 5 juillet 1962 relatif la police sanitaire des animaux
64. et les lignes directrices en mati re de biosciences et de biologie La l gislation s n galaise dans un tel secteur est tr s importante 1 Le cadre juridique et institutionnel du contr le de la qualit des aliments et de la d livrance des autorisations de mise sur le march des produits pharmaceutiques 1 1 Le contr le des aliments Les industries qui interviennent souvent dans l alimentation peuvent cr er des effets n fastes sur l environnement La denr e alimentaire d finie par le Codex alimentarius de la FAO comme toute substance trait e partiellement trait e ou brute destin e l alimentation humaine peut causer des dommages l environnement C est ainsi que le S n gal s est dot depuis 1978 d un Institut de Normalisation ISN cr par le d cret n 78 228 du 14 mars 1978 charg d appliquer la politique nationale en mati re de gestion de la qualit et de certification notamment Cette structure a volu pour se transformer en Association s n galaise de normalisation ASN C est dans le m me sens qu un Comit national du Codex alimentarius a t cr e par le d cret n 83 1204 du 24 novembre 1983 Plac sous la tutelle du Ministre charg de la Sant publique il assure la protection de la sant des consommateurs La loi n 66 48 du 27 mai 1966 est relative au contr le des produits alimentaires et la r pression des fraudes Dans ce cadre la fabrication ou la transformation des produits destin s
65. i n 66 03 du 18 janvier 1966 fixe le r gime g n ral des armes et des munitions Elle est compl t e par le d cret d application n 66 889 du 17 novembre 1966 La loi interdit la fabrication l importation l exportation le commerce l entreposage la cession l acquisition la d tention le transport et le port des armes et de leurs Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 23 munitions de leurs pi ces d tach es ainsi que du mat riel sp cialis servant leur fabrication si la loi n est pas respect e La loi classe les armes et munitions en 7 cat gories 1 cat gorie armes feu et leurs munitions ainsi que le mat riel les accompagnant ou destin les transporter ou congue pour la guerre terrestre navale ou a rienne pistolets automatiques et revolvers tirant fusils mousquetons carabines pistolets mitrailleurs de tous calibres mitrailleuses et fusils mitrailleurs canons obusiers et mortiers munitions projectiles et douilles bombes torpilles grenades mines dispositifs de vis e baionnettes sabres mat riels de protection contre les gaz de combat et autres armes biochimiques 2 cat gorie armes feu dites de d fense et leurs munitions pistolets automatiques et revolvers non class s dans la premi re cat gorie munitions de tous les revolvers et pistolets automatiques class s dans ladite cat gorie 3 cat gorie armes
66. icaments et produits essentiels JO du 21 mai 1994 p 246 Arr t n 2584 en date du 5 avril 1994 portant cr ation d un Comit technique charg de la d finition d une strat gie nationale pharmaceutique JO du 21 mai 1994 p 246 Arr t minist riel n 3224 MSP DERF DER en date du 17 mars 2004 abrogeant et rempla ant l arr t n 1422 MS DERF DER du 2 mars 2001 portant cr ation et organisation du Conseil national de recherche en Sant CNRS JO du 17 juillet 2004 p 1142 Arr t minist riel n 4323 MSPM DPL en date du 16 ao t 2005 portant application du d cret n 61 366 du 21 septembre 1961 tablissant un service de garde dans les localit s o existent plusieurs officines de pharmacie JO du 19 novembre 2005 p 1023 2 3 Banques et autres institutions financi res et non financi res Loi n 90 06 du 26 juin 1990 portant r glementation bancaire JO du 28 juin 1990 p 361 Loi n 2004 09 du 6 f vrier 2004 relative la lutte contre le blanchiment de capitaux JO du 27 mars 2004 p 505 Loi n 95 03 du 5 janvier 1995 portant r glementation des institutions mutualistes ou coop ratives d pargne et de cr dit JO du 21 janvier 1995 p 47 D cret n 95 774 du 18 septembre 1995 relatif au contr le de la position en CFA et en devises des tablissements bancaires et financiers vis vis de l tranger JO du 4 novembre 1995 p 610 D cret n 95 775 du 18 septembre 1995 relatif la composition et aux modalit s
67. iens et les services dans les cas pr vus par les lois relatives l organisation g n rale de la d fense et aux p riodes d exception Chapitre 5 CONCLUSION Le terrorisme a chang de visage et surtout d arme Les attaques terroristes ne constituent plus une menace Elles existent r ellement et la meilleure arme qui est la disposition des Etat est celle de la pr vention C est ce que les Etats ont compris en signant et ratifiant la convention sur les armes biologiques de 1973 Pour un Etat tel que le S n gal il est apparu que l arsenal l gislatif et r glementaire est relativement important Toutefois dans le domaine de l utilisation des armes biologiques comme armes de guerre il est attendu des pouvoirs publics l adoption de textes adapt s l objectif de la convention sur les armes bact riologiques de 1973 L occasion tait donn e aux pouvoirs en adoptant la loi sur les armes chimiques en septembre 2006 de tenir compte directement de la menace biologique qui ne peut tre r solue uniquement dans le cadre de l tat A cet effet les recommandations suivantes peuvent tre sugg r es Mettre en uvre dans sa totalit la convention du 10 avril 1972 Introduire dans les diff rents enseignements notamment en droit la probl matique du bioterrorisme Former les cadres les m decins les biologistes les juristes et les chercheurs aux enjeux li s au bioterrorisme et aux questions d thique uvrer p
68. ier 1972 Loi n 2003 25 du 2 septembre 2003 autorisant le Pr sident de la R publique adh rer la convention sur la protection physique des mati res nucl aires adopt e Vienne le 26 octobre 1979 JO du 17 janvier 2004 p 74 Protocole relatif au statut des r fugi s adopt par l AGNU le 16 d cembre 1987 Convention contre le trafic illicite des stup fiants et de substances psychotropes sign e Vienne le 20 d cembre 1988 ratifi e le 2 novembre 1989 Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 7 Loi n 2003 26 du 2 septembre 2003 autorisant le Pr sident de la R publique ratifier la convention sur le marquage des explosifs plastiques et en feuilles aux fins de d tection adopt e Montr al le 1 mars 1991 JO du 17 janvier 2004 p 81 Convention sur l interdiction de la mise au point la fabrication le stockage et l emploi des armes chimiques et sur leur destruction sign e Paris le 13 janvier 1993 et ratifi e le 25 mars 1998 Loi n 95 08 du 7 avril 1995 autorisant le Pr sident de la R publique ratifier la Convention d extradition de la Communaut conomique des Etats de l Afrique de l Ouest sign e Abuja le 6 ao t 1994 JO du 27 mai 1995 p 240 Loi n 2002 26 du 9 d cembre 2002 autorisant le Pr sident de la R publique ratifier le Protocole relatif pour la r pression des actes illicites de violence dans les a roports servant l a
69. igine et de la provenance des marchandises qui d terminent les tarifs de douane applicables ex origine communautaire UEMOA produits du cru produits agr es et produits non agr es de la Valeur des marchandises l importation comme l exportation c est la d finition de la valeur de Bruxelles qui est appliqu e actuellement en attendant la prochaine application du code d valuation de l OMC dont la m thode principale est la valeur transactionnelle Il faut pr ciser qu l importation la valeur d clarer est le prix normal des marchandises c est dire le prix r put pouvoir tre fait pour ces marchandises au moment et dans le lieu fix ci apr s lors d une vente effectu e dans des conditions de pleine concurrence entre un acheteur et un vendeur ind pendants l un de l autre art 15 du C D A l exportation la valeur d clarer est celle de la marchandise au point de sortie art 16 du C D Le titre II traite du Champ d action du service des douanes de l organisation des bureaux postes et brigades des douanes les formalit s douani res ne peuvent tre accomplies que dans les bureaux et postes sauf d rogation accord e par arr t du Ministre charg des Finances leurs heures d ouverture et de fermeture cf Arr t No 8381 MEF DGD du 25 ao t 2000 portant organisation de la Direction G n rale des Douanes la mention obligatoire Douanes s n galaises devant figurer sur la fa ade des bureaux et postes
70. interdiction de s jour sur le territoire ou Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 31 d un arr t d expulsion L acc s au territoire peut aussi tre interdit 4 tout tranger qui n est pas muni de documents d identit de visa ou de justificatifs de conditions et d objet du s jour On assimile au d faut de documents la pr sentation de documents d authenticit douteuse Ce qui permet aux autorit s qui assurent le contr le des fronti res un pouvoir discr tionnaire important La d finition de l tranger telle donn e par la loi de 1971 doit tre relativis e en ce qui concerne les ressortissants des tats membres de l UEMOA Le Trait instituant cette union stipule en son article 91 les ressortissants d un tat membre b n ficient sur l ensemble du territoire de l Union de la libert de circulation et de r sidence qui implique l abolition entre les ressortissants des tats membres de toute discrimination fond e sur la nationalit en ce qui concerne la recherche et l exercice d un emploi l exception des emplois dans la Fonction Publique le droit de se d placer et de s journer sur le territoire de l ensemble des tats membres le droit de continuer r sider dans un tat membre apr s y avoir exerc un emploi Il r sulte de ce texte que les ressortissants d un tat membre de l Union ne sont pas astreints aux obligations traditionnell
71. irection de la Protection civile du Minist re de l Int rieur et de la D centralisation qui est charg e d assurer en temps de paix et de guerre la protection des personnes ainsi que la conservation des installations des ressources et des biens Elle dirige les diff rents services de la Protection civile et peut notamment disposer du Groupement national des sapeurs pompiers Elle est charg e d assurer le Secr tariat de la Commission sup rieure de la Protection civile Dans le domaine de la gestion des catastrophes elle labore des plans de secours elle formule des avis sur les plans particuliers d intervention PPI et les Plans d op rations internes POD et tablit les fichiers r gionaux des moyens pouvant tre mobilis s en cas de d clenchement du Plan Orsec Dans le m me temps plusieurs structures sont cr es Comit de Gestion des moyens du Plan national ORSEC Cellule Informations Relations publiques Cellule Liaison Transmissions Groupe Secours et sauvetage Groupe Sant et entraide Groupe Police circulation renseignements Groupe Transports et travaux Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 36 Lors de l accident de l installation class e de 1 cat gorie de la SONACOS survenu en mars 1992 o plus de 80 personnes ont trouv la mort suite l explosion d une citerne d ammoniac les mesures de s curit ont t mises en place g
72. juillet 2005 relatif l harmonisation de la r glementation pharmaceutique dans les Etats membres de UEMOA R glement n 1 2006 CM UEMOA en date du 23 mars 2006 portant cr ation et modalit s de fonctionnement d un Comit v t rinaire au sein de l UEMOA R glement n 2 2006 CM UEMOA du 23 mars 2006 tablissant des proc dures communautaires pour l autorisation de mise sur le march et la surveillance des m dicaments v t rinaires et instituant un Comit r gional du m dicament v t rinaire R glement n 3 2006 UEMOA en date du 23 mars 2006 instituant des redevances dans le domaine des m dicaments v t rinaires au sein de l UEMOA R glement n 3 2006 UEMOA en date du 23 mars 2006 instituant un r seau de laboratoires charg s du contr le de la qualit des m dicaments v t rinaires danOs la zone UEMOA Directive n 7 2006 CM UEMOA du 23 mars 2006 relative la pharmacie v t rinaire 2 Textes l gislatifs et r glementaires 2 1 Environnement et alimentation Loi n 65 32 du 19 mai 1965 relative la police des ports maritimes JO du 28 juin 1965 p 715 Loi n 65 59 du 19 juillet 1965 relative la production au captage au transport et la distribution de l eau et de l nergie lectrique JO du 14 ao t 1965 Loi n 66 48 du 27 mai 1966 relative au contr le des produits alimentaires et la r pression des fraudes JO du 25 juin 1966 p 703 Loi n 71 12 du 25 janvier 1971 fixant le r gime des monuments histo
73. lative l importation temporaire de mat riels scientifiques sign e Bruxelles le 11 juin 1968 adh sion du S n gal le 19 mai 1971 Convention de l Organisation de l Unit africaine OUA r gissant les aspects propres aux probl mes des r fugi s en Afrique adopt e Addis Abeba Ethiopie le 10 septembre 1969 Loi n 70 29 du 4 juin 1970 autorisant le Pr sident de la R publique ratifier le Trait sur la non prolif ration des armes nucl aires sign e Washington Londres et Moscou le 1 juillet 1968 JO du 27 juin 1970 p 605 Convention sur les substances psychotropes sign e Vienne le 21 f vrier 1971 adh sion du S n gal le 10 juin 1977 Convention judiciaire du 28 avril 1973 entre la R publique de Gambie et la R publique du S n gal relative la justice et la pr vention contre le crime JO du 21 juin 1986 p 278 Convention sur l interdiction de la mise au point de la fabrication et du stockage des armes bact riologiques biologiques ou toxine et sur leur destruction sign e Washington le 10 avril 1972 ratifi e le 15 mai 1973 Convention internationale pour la simplification et l harmonisation des r gimes douaniers sign e Kyoto Japon le 16 mai 1973 adh sion du S n gal le 18 ao t 1973 Convention portant assistance mutuelle en vue de pr venir de rechercher et de r primer les infractions douani res sign e Nairobi le 3 juin 1977 adh sion du S n gal le 6 f vr
74. lementant l vacuation et le d p t des ordures m nag res du Code de l hygi ne et du Code de l environnement Les articles 33 et 34 du Code de l Hygi ne au m me titre que l article 8 du d cret n 74 338 du 10 avril 1974 portant vacuation des ordures m nag res pr cisent qu il est interdit de m langer les ordures m nag res les d chets anatomiques ou contagieux les produits pharmaceutiques et tous autres produits toxiques ainsi que les d chets issues d abattoirs L article 8 alin a 2 du d cret n 74 338 du 10 avril 1974 dispose les h pitaux et les formations sanitaires publics ou priv s sont tenus de d truire par voie d incin ration les d chets anatomiques ou contagieux Le Code de l environnement en son article 30 pr cise que l limination cologique des d chets s applique aux d chets biom dicaux Chapitre 2 Les mesures criminalisant la manipulation des maladies comme armes de Guerre Au S n gal la l gislation relative la criminalisation de la manipulation des maladies comme armes de guerre n est pas tr s importante Il s agit de textes qui reprennent les aspects classiques sans accorder une importance particuli re aux armes biologiques C est ce qui ressort des diff rentes l gislations sectorielles 1 La r glementation des armes feu Le Protocole contre la fabrication et le trafic illicites d armes feu de leurs pi ces l ments et munitions additionnels la Convention des Nation
75. loient pour leur propre compte ou pour le compte d autrui en op rations de cr dits ou de placement Les tablissements financiers renvoient des personnes physiques ou morales autres que les banques qui font profession habituelle d effectuer pour leur propre compte des op rations de cr dit ou de change ou qui regoivent habituellement des fonds qu elles emploient pour leur propre compte en op rations de placement ou qui servent habituellement d interm diaires en tant que commissionnaires courtiers ou autrement dans tout ou parties de ces op rations La loi ne consid re pas comme banques ou tablissements financiers les institutions suivantes les entreprises d assurances et les organismes de retraite les notaires et les officiers minist riels et les agents de change La cr ation d une banque ou d un tablissement est soumise un agr ment pr alable apr s inscription sur une liste Les demandes d agr ments sont adress es au Ministre charg de l conomie et des Finances et d pos es la Banque Centrale qui instruit le dossier La Banque Centrale est charg e notamment d examiner le programme d activit s de cette entreprise et les moyens techniques et financiers qu elle pr voit de mettre en ceuvre C est le Ministre charg des Finances qui prononce l agr ment par arr t apr s avis conforme de la Commission bancaire Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 29 de
76. mmissions rogatoires de simplifier les conditions d extradition et d assurer l ex cution des peines Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 35 5 La r glementation des op rations la suite de catastrophes Au plan sous r gional le protocole additionnel relatif la cr ation d un Comit r gional d Assistance en mati re de Protection civile a t sign Nouakchott le 21 avril 1987 dans le cadre de l ANAD Ce protocole vise en la cr ation d un Comit r gional d assistance en mati re de protection civile en cas de sinistre ou de calamit dans un tat membre Il assiste les Etats membres en mati re de protection civile A ce titre il tablit un inventaire des moyens mat riels humains et financiers mettre la disposition de l tat prouv organise et coordonne les op rations d assistance article 9 L organisation g n rale de la d fense nationale est assur e par la loi n 70 23 du 6 juin 1970 Son article premier dispose la d fense nationale a pour objet d assurer en tout temps en toutes circonstances et contre toutes les formes d agression la s curit et l int grit du territoire ainsi que la vie des populations Il appartient au Pr sident de la R publique de prendre les mesures impos es par les circonstances en rapport avec le Gouvernement conform ment ses attributions constitutionnelles Si le pays fait l objet d une menace
77. mportations PVI le d veloppement du partenariat avec l entreprise et les op rateurs conomiques le d mant lement de r seaux de fraude dangereux aussi bien pour l conomie que pour la soci t la promotion de l thique douani re oo IA tA R Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 33 9 a remise niveau du syst me informatique GAINDE d velopp e dans les lignes ci dessus qui s est traduit par la consolidation de l existant et le d veloppement d une nouvelle application 10 la mise en ceuvre de crit res de performances permettant d atteindre et m me de d passer les objectifs de recettes Cette structuration s appuie sur la loi n 87 47 du 28 d cembre 1987 portant Code des Douanes Ce texte traite des principes g n raux du R gime des Douanes Du Territoire douanier qui comprend le territoire de la R publique du S n gal ainsi que ses eaux territoriales des conditions d application de la loi tarifaire selon l tat des produits import s les marchandises qui rentrent dans le territoire douanier ou qui en sortent sont passibles selon le cas des droits d importation ou des droits d exportation inscrits au tarif des douanes art 3 du code des douanes de l esp ce des marchandises c est dire la classification des marchandises dans le tarif des Douanes qui applique actuellement le syst me harmonis de classification des marchandises S H de l or
78. n cessaires la lutte contre le blanchiment des capitaux cet titre la BCEAO a propos au Conseil des Ministres de l Union Mon taire Ouest africaine UMOA un projet de loi uniforme relatif la lutte contre le blanchiment des capitaux et un d cret d application qui fixe les r gles d organisation et de fonctionnement de la Cellule Nationale de Traitement des Informations financi res CENTIF C est ce qui a amen le S n gal travers la loi n 2004 09 du 6 f vrier 2004 se doter d une l gislation relative la lutte contre le blanchiment de capitaux Cette loi se compose de 77 articles et elle est compl t e par une annexe relative aux modalit s d identification des clients par les organismes financiers dans le cas d op rations financi res distance L objet de cette loi est de d finir le cadre juridique relatif la lutte contre le blanchiment de capitaux au S n gal afin de pr venir l utilisation des circuits conomiques financiers et bancaires de l Union des fins de recyclage de capitaux ou tout autre bien d origine illicite article 4 Elle s applique toute personne qui dans le cadre de sa profession r alise contr le ou conseille des op rations entrainant des d p ts des changes des placements des conversions ou tous autres mouvements de capitaux ou de tous autres biens C est ainsi que la loi s applique au Tr sor public la BCEAO aux organismes financiers aux membres des professions juri
79. nage du chapitre 1 titre premier du livre troisi me du code contient des dispositions qui peuvent servir de fondement la r pression du terrorisme Il en est de m me des dispositions relatives aux attentats complots et autres infractions contre l autorit de l tat et l int grit du territoire national et des crimes tendant troubler l tat Section III du chapitre I Mais depuis l adoption de la loi n 2007 01 du 12 f vrier 2007 le terrorisme fait l objet d une incrimination C est dans ce cadre que le financement du terrorisme est consid r comme un acte de terrorisme L article 279 3 du Code p nal dispose constitue un acte de terrorisme le fait de financer directement ou indirectement une entreprise terroriste en fournissant en r unissant ou en g rant des fonds des valeurs ou des biens quelconques ou en donnant des conseils cette fin dans l intention de voir ces fonds des valeurs ou des biens quelconques ou en donnant des conseils cette fin dans l intention de voir ces fonds valeurs ou biens utilis s ou en sachant qu ils sont destin s tre utilis s en tout ou partie en vue de commettre un acte terroriste 3 L Interdiction de Blanchiment de Fonds Le blanchiment d argent se d finit comme l activit d lictueuse qui a pour but ou pour effet de dissimuler l origine illicite d un bien afin de permettre son auteur d en jouir en toute l galit de le faire fructifier ou de financer d autres acti
80. national par la loi n 97 18 du 1 d cembre 1998 portant Code des drogues Le Code conform ment aux conventions internationales de 1961 1971 et 1988 classe les drogues en trois tableaux en fonction de leurs effets nocifs Le tableau I est relatif aux plantes et substances haut risque et d pourvues d int r t en m decine humaine ou v t rinaire le tableau II porte sur les plantes et substances pr sentant un int r t en m decine humaine ou animale et le tableau III aux plantes et substances risque pr sentant un int r t en m decine humaine ou v t rinaire Pour la mise en ceuvre de ce texte le d cret n 97 1217 du 17 d cembre 1997 fixe les r gles d organisation et de fonctionnement du Comit interminist riel de Lutte contre la Drogue le d cret n 97 1218 porte organisation et fonctionnement de l Office central de R pression du Trafic illicite des Stup fiants le d cret n 97 1219 porte sur le traitement des toxicomanes et le d cret n 97 1220 fixe la liste des stup fiants des substances psychotropes et des pr curseurs conform ment aux conventions de 1961 sur les stup fiants de 1971 sur les substances psychotropes et de 1988 sur les substances psychotropes 7 La r glementation des mati res dangereuses Plusieurs textes r glementent les mati res dangereuses L article L 44 du Code de l environnement pr cise que les substances chimiques nocives et dangereuses qui pr sentent ou sont susceptibles de pr se
81. nouvelles r gles permettant de r primer efficacement l utilisation de l argent des fins terroristes ce qui permettrait d avoir des mesures couvrant la fois les manipulations de fonds d origine criminelle et la collecte m me licite de fonds ou de biens des fins terroristes L adoption de ces nouvelles r gles va cependant susciter in vitablement un probl me d articulation avec la r glementation en vigueur en particulier la Directive pr cit e sur le blanchiment 4 La L gislation sur les Banques et les Etablissements Financiers qui ex cutent des Op rations Bancaires La loi n 90 06 du 26 juin 1990 porte r glementation bancaire Elle est compos e de 71 articles et s applique aux banques et tablissement financiers exer ant leur activit sur le territoire de la R publique du S n gal quelque soient leur statut juridique le lieu de leur si ge social ou de leur tablissement et la nationalit des propri taires de leur capital social ou de leurs dirigeants article premier Cette loi ne s applique ni la Banque centrale des tats de l Afrique de l Ouest ni aux instituions financi res internationales ni aux institutions publiques trang res d aide ou de coop ration ni certains tablissements telle que la Poste ou les caisses d pargne La loi consid re comme banque toutes les entreprises qui font profession habituelle de recevoir les fonds dont ils peut tre dispos par ch que ou virements et qu elles emp
82. ns le Code sans avoir t r ellement d velopp e c est celle des Organismes g n tiquement modifi s commun ment appel s OGM Les biotechnologies font l objet d une d finition dans le Code de l environnement L article L 2 3 consid re comme biotechnologie toute application technologique qui utilise des syst mes biologiques des organismes vivants ou des d riv s de ceux ci pour r aliser ou modifier des produits ou des proc d s usage sp cifique C est aussi le cas de la diversit biologique et l article L 4 pr cise que dans la politique de mise en uvre de l environnement il faut tenir compte du principe de conservation et d utilisation durable de la diversit biologique C est ce qui a t l origine du lancement d un projet sur la bio s curit au S n gal au mois de novembre 2002 Par ailleurs le S n gal a ratifi le 8 octobre 2003 le Protocole de Carthag ne sur la pr vention des risques biotechnologiques du 29 janvier 2000 Le Protocole de Carthag ne est sous tendu par le principe de l accord pr alable en connaissance de cause Il vise assurer un niveau de protection ad quat pour assurer le transfert la manipulation et l utilisation sans danger des organismes vivants modifi s de mani re pr venir ou r duire les risques pour la diversit biologique et en tenant compte des risques pour la sant humaine Il s applique aux mouvements transfrontaliers au transit la manipulation et l utili
83. nsactions internationales de recevoir les r clamations des personnes physiques ou morales se rapportant des faits de corruption ou de d lits connexes d initier toutes diligences utiles sur le bien fond de ces r clamations en permettant aux personnes ou organismes mis en cause de prendre connaissance des faits all gu s et de pr senter des observations sur les faits d nonc s et en recueillant les d clarations de toute personne susceptible d tablir les faits en cause article 2 2 Le Code P nal Le Code p nal avant sa modification par la loi n 2007 01 du 12 f vrier 2001 incriminait indirectement le terrorisme En effet aucune disposition ne visait sp cialement cette activit dans le Code Cependant il tait possible de trouver dans le Code p nal des dispositions relatives au contre terrorisme Il en est ainsi des dispositions consacr es l association de malfaiteurs articles 238 et suivants Ainsi toute association toute entente tablie dans le but de pr parer ou de commettre un ou plusieurs crime contre les personnes ou les propri t s est consid r e comme un crime contre la paix publique et punie des travaux forc s temps entre dix et vingt ans Le coupable pourra aussi tre frapp de l interdiction de s jour pour une dur e de cinq dix ans Cette incrimination frappe galement les complices ou coauteurs On pourrait galement relever que la section 1 relative aux crimes de trahison et d espion
84. nter un danger pour l homme le milieu naturel ou son environnement lorsqu elles sont produites import es sur le territoire national ou vacu s dans le milieu sont soumis au contr le et la surveillance des services comp tents cet effet la Commission nationale de gestion des produits chimiques a pour t che de contr ler et de surveiller l importation l utilisation et les mouvements de substances chimiques nocives et dangereuses maintenir Dans le domaine de la s curit a rienne le d cret n 2005 971 du 20 octobre 2005 portant r glementation de la s curit a rienne autorise le Ministre charg des Transports a fix par arr t les conditions relatives au transport de mati res dangereuses de cultures microbiennes de petits animaux infect s ou dangereux et des animaux sauvages article 5 L arr t minist riel n 1266 fixant la liste des tablissements et organismes o des travailleurs exercent des activit s professionnelles les exposant des risques professionnelles pr cise qu il s agit des h pitaux cliniques cabinets m dicaux et dentaires et tablissements apparent s banques et installations de traitement ou de conservation d organes et tissus laboratoires d analyses m dicales et centres de pr l vement sanatariums dispensaires et unit s ambulatoires de consultation ou de pr vention infirmerie service de premier secours et d ambulance services m dicaux des entreprises et tout autre s
85. nts antimicrobien ou antiparasitaires Un laboratoire de niveau 4 est am nag pour permettre les travaux sur des agents pathog nes qui peuvent provoquer de maladies tr s graves chez l homme ou chez l animal pour lesquelles il n existe souvent pas de traitement et qui s transmettent facilement d un sujet l autre de l animal l homme ou inversement directement ou indirectement ou pa simple contact Pand mie pid mie qui atteint dans sa presque totalit la population d une r gion Pathog n se capacit d un organisme causer l apparition de maladies P riode d incubation p riode de temps qui s coule entre l exposition un agent infectieux et la premi re manifestation de signes et dk sympt mes de maladies associ es l infection Phytotoxine toxine produite par des plantes Exemple la ricine Pr curseur tout r actif chimique qui entre un stade quelconque dans la fabrication d un produit chimique toxique quel que soit k proc d utilis Article II de la CAC Exemple le chloro sarin est un pr curseur du gaz sarin Produit chimique toxique tout produit chimique qui par son action chimique sur des processus biologiques peut provoquer chez les tres humain ou les animaux la mort une incapacit temporaire ou des dommages permanents Article II de la CAC Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 39 Rabbit Haemorrhagic Disease Vir
86. ogiques ou des toxines tre utilis s en tant qu armes Cette derni re invite en son article IV chaque tat partie prendre selon les proc dures pr vues par sa constitution les mesures n cessaires pour interdire et emp cher la mise au point la fabrication le stockage l acquisition ou la conservation des agents des toxines des armes de l quipement et des vecteurs dont il est question dans l article premier de la Convention 8 sur le territoire d un Etat sous sa juridiction ou sous son contr le en quelque lieu que ce soit Cette convention a subi des menaces pendant quelques ann es Mais aujourd hui on se rend compte de son utilit en particulier avec la recrudescence de l utilisation des armes biologiques L tude portant sur le cadre juridique et institutionnel du bioterrorisme au S n gal a pour objet de faire une pr sentation de l tat d avancement de la l gislation nationale sur une telle question conform ment l article IV du trait Le S n gal tat ind pendant depuis le 4 avril 1960 est engag au niveau universel r gional et sous r gional dans plusieurs organisations internationales C est un pays sah lien dont le territoire couvre une superficie de 196 720 km et il dispose d une c te de plus de 700 km Il se situe entre le 12 et 17 de latitude Nord et 11 et 18 de longitude Ouest l extr me Ouest du continent africain entre la Mauritanie au Nord le Mali l Est la R publique de
87. our l laboration d une convention africaine sur le bioterrorisme Diffuser les informations relatives la bios curit et au bioterrorisme par l organisation de conf rences de s minaires ou d ateliers sur une telle question Associer les chercheurs et les universitaires l laboration des textes sur le bioterrorisme Tbrahima Ly Probl matique du droit de l environnement dans le processus de d veloppement conomique et social d un pays africain l exemple du S n gal Th se d Etat en Droit Public Facult des Sciences Juridiques et Politiques de l UCAD de Dakar 1999 pp 311 312 Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 37 ANNEXE Index des agents chimiques et biologiques toxiques Aflatoxines toxines mortelles Des recherches ont r v l que pr sentes en fortes concentrations ce sont des poisons violents et de canc rog nes puissants au niveau du foie Agent asphyxiant les asphyxiants primaires agissent directement sur les tissus par leurs propri t s irritantes et corrosives Le chlore en est ur exemple Les asphyxiants secondaires n ont pas d effet imm diat mais une fois absorb s par les poumons ils s transforment en substances irritantes et corrosives Exemple le phosg ne Ces agents ont t fr quemment utilis s notamment pendant la Premi re guerre mondiale Un agent incapacitant rend aussi invalide mais les personnes expos es ne son
88. ple police certaines infractions la Police des Ports maritimes JO du 28 juin 1965 p 740 D cret n 68 508 du 7 mai 1968 fixant les conditions de recherche et de constatation des infractions la loi n 66 48 du 27 mai 1966 JO du 25 mai 1968 p 593 D cret n 73 746 du 8 ao t 1973 portant application de la loi n 71 12 du 25 janvier 1971 fixant le r gime des monuments historiques et celui des fouilles et d couvertes JO du 1 septembre 1973 p 1716 D cret n 74 338 du 10 avril 1974 r glementant l vacuation et les d p ts des ordures m nag res JO du 4 mai 1974 p 677 D cret n 80 268 du 10 mars 1980 portant organisation des parcours du b tail et fixant les conditions d utilisation des p turages JO du 12 avril 1980 p 443 D cret n 84 503 du 2 mai 1984 portant application de la loi n 84 14 du 2 f vrier 1984 relative au contr le des sp cialit s agropharmaceutiques et des sp cialit s assimil es JO du 2 juin 1984 p 373 D cret n 86 844 du 14 janvier 1986 portant Code de la Chasse et de la Protection de la Faune Partie r glementaire JO du 10 janvier 1987 p 14 D cret n 87 1044 du 18 ao t 1987 fixant la liste des animaux prot g s JO 1987 p 662 D cret n 89 1539 du 19 d cembre 1989 r glementant la fabrication l importation la conservation le transport et l emploi de substances explosives JO du 18 ao t 1990 p 380 D cret n 94 244 du 7 mars 1994 fixant les modalit s d organisation
89. ques a t cr e par l arr t minist riel n 852 du 8 f vrier 2002 Elle est charg e de contr ler et de surveiller l importation l utilisation la production et les mouvements des substances chimiques nocives et dangereuses article 1 De m me la loi n 2004 17 du 15 juin 2004 relative la protection contre les rayonnements ionisants a pour objet de r gir toutes les activit s li es l utilisation des mati res et substances nucl aires ainsi que des sources de rayonnements ionisants dans tous les secteurs article 2 Son champ d application est tr s large et va des transactions concernant toute substance ionisante au traitement la manipulation au stockage l limination et l vacuation des d chets radioactifs Elle interdit l importation de d chets radioactifs et le stockage de d chets import s article 6 Elle soumet les autres substances soit un r gime de d claration soit un r gime d autorisation La Norme 05 062 relative aux installations stationnaires et aux v hicules susceptibles d engendrer des effluents gazeux autorise l incin ration et la d composition thermique des d chets dans des installations technologiquement adapt es cet effet Est interdit le br lage l ai libre des pneumatiques plastiques et autres compos s qui renferment des produits chimiques Les d chets biom dicaux DBM sont r glement s par plusieurs textes Il s agit du d cret n 74 338 du 10 avril 1974 r g
90. ra tre remise un gouvernement tranger si elle n a pas fait l objet de poursuites ou d une condamnation pour une infraction pr vue par la loi Toutefois le Gouvernement du S n gal peut livrer sur leur demande aux gouvernements trangers tout individu non s n galais qui tant l objet d une poursuite intent e au nom de l tat requ rant ou d une condamnation ex cutoire prononc e par les tribunaux est trouv sur le territoire de la R publique L extradition n est pas possible si l individu objet de la demande est un S n galais lorsque le crime ou d lit a un caractere politique ou lorsqu il r sulte des circonstances que l extradition est demand e dans un but politique lorsque les crimes ou d lits ont t commis au S n gal ou enfin lorsque d apr s les lois de l tat requ rant ou celles de l tat requis le prescription de l action s est trouv e acquise ant rieurement la demande d extradition ou la prescription de la peine ant rieurement l arrestation de l individu est r clam et d une fa on g n rale toutes les fois que l action publique sera teinte article 5 Le titre II est relatif la proc dure d extradition Toute demande d extradition est adress e au Gouvernement du S n gal par voie diplomatique et doit tre accompagn e soit d un jugement ou d un arr t de condamnation soit d un acte de proc dure criminelle d cr tant formellement ou op rant de plein droit le renoi de l accus de l inc
91. race au dispositif pr vu par l instruction minist rielle du 29 d cembre 1961 Les risques d accident majeurs sont aussi pris en charge par le Code de l environnement articles L 55 L 57 Il est pr vu un Comit technique sp cialis mis en place dans le cadre du CONSERE pour assurer une concertation permettant l tablissement de plans d urgence pour faire face aux situations critiques g n ratrices de pollutions graves de l environnement Le Ministre de l environnement en rapport avec les d partements concern s qui labore ce plan Un Plan d Op ration interne est tabli par tout exploitant d installation class e soumise autorisation Le Ministre charg de l environnement en rapport avec les ministres concern s peut soumettre une installation class e soumise au r gime de la d claration tablir un Plan d op ration interne Dans la mise en ceuvre de la lutte contre les catastrophes le d cret n 2003 685 du 12 septembre 2003 a permis la cr ation d une Cellule nationale de Pr vention et de lutte contre les inondations Elle a pour mission notamment l am nagement de canaux de d versement ou de bassins de retenue en amont de certaines localit s qui peuvent tre menac es par les inondations provoqu es par les eaux de pluie ou de crues le recensement de personnes sinistr es et le recensement de surfaces cultiv es inond es et la d termination de mesures prendre En p riode d exception la loi n 69
92. riques et celui des fouilles et d couvertes JO du 20 f vrier 1971 p 159 Loi n 81 13 du 4 mars 1981 portant Code de l Eau JO du 11 avril 1981 p 411 Loi n 84 14 du 2 f vrier 1984 relative au contr le des sp cialit s agropharmaceutiques et des sp cialit s assimil es JO du 25 f vrier 1984 p 112 Loi n 86 04 du 24 janvier 1986 portant Code de la Chasse et de la protection de la faune JO du 25 janvier 1986 p 39 Loi n 98 03 du 8 janvier 1998 portant Code forestier JO du 7 f vrier 1998 p 105 Loi n 98 05 du 8 janvier 1998 portant Code p trolier JO du 21 f vrier 1998 p 121 Loi n 2001 01 du 15 janvier 2001 portant Code de l environnement JO du 10 mars 2001 p 115 Loi n 2002 24 du 9 d cembre 2002 portant loi sur l am lioration g n tique des esp ces animales domestiques JO du 4 janvier 2003 p 1 Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 9 Loi n 2003 36 du 24 novembre 2003 portant Code minier JO du 28 f vrier 2004 p 339 Loi n 2004 17 du 15 juin 2004 abrogeant et rempla ant les dispositions de la loi n 2001 02 du 15 janvier 2001 relative la protection contre le rayonnement ionisant JO du 21 ao t 2004 p 1300 D cret n 60 121 du 10 mars 1961 relatif au contr le phytosanitaire D cret n 60 122 du 10 mars 1960 relatif la lutte contre les parasites animaux et v g taux D cret n 65 343 du 19 mai 1965 sanctionnant de peines de sim
93. rtant r glementation de la participation du public l tude d impact environnemental JO du 12 janvier 2002 p 794 Arr t n 9469 MJEHP DEEC du 28 novembre 2001 portant organisation et fonctionnement du comit technique JO du 12 janvier 2002 p 794 Arr t n 9470 MJEHP DEEC du 28 novembre 2001 fixant les conditions de d livrance de l agr ment pour l exercice des activit s relatives aux tudes d impact sur l environnement JO du 12 janvier 2002 p 796 Arr t n 9471 MJEHP DEEC du 28 novembre 2001 portant contenu des termes de r f rence des tudes d impact JO du 12 janvier 2002 p 796 Arr t n 9472 MJEHP DEEC du 28 novembre 2001 portant contenu du rapport de l tude d impact environnemental JO du 12 janvier 2002 p 797 Arr t minist riel n 794 MJEHP du 6 f vrier 2002 r glementant l exploitation d une activit de distribution d hydrocarbures d une installation dangereuse insalubre ou incommode JO du 8 juin 2002 p 1253 Arr t minist riel n 852 MJEHP du 8 f vrier 2002 portant cr ation de la commission nationale de gestion des produits chimiques JO du 15 juin 2002 p 1281 Arr t minist riel n 1317 MJEHP DEEC DEC en date du 7 mars 2002 r glementant l exploitation d un tablissement d levage de volailles rang s dans la 2 classe des installations dangereuses insalubres ou incommodes JO du 27 juillet 2002 p 1418 Arr t minist riel n 1318 MJEHP DEEC DEC en date du 7 mars 2002 r
94. rus de la fi vre catarrhale maligne ou par des agents et des champignons phytopathog nes la piriculariose du riz la rouille noire des c r ales En effet une attaque biologique lanc e contre le secteur agricole d un pays pourrait avoir d normes cons quences conomiques et perturber gravement la s curit alimentaire Pour faire face la menace biologique une r ponse juridique a t apport e par plusieurs r gles entourant l utilisant de telles armes La D claration de Saint P tersbourg de 1867 nonce que le seul but l gitime que les tats doivent proposer durant la guerre est l affaiblissement des forces militaires ennemies La Convention de la Haye de 1907 qui en son article IV consid re comme une pratique perfide concernant les lois et coutumes de la guerre l utilisation de telles armes Le protocole de Gen ve du 17 juin 1925 concernant la prohibition d emploi la guerre de gaz asphyxiants toxiques ou similaires et des moyens bact riologiques Le 10 avril 1972 la Convention sur l interdiction de la mise au point de la fabrication et du stockage des armes bact riologiques biologiques ou toxines et sur leur destruction a t sign e Elle est entr e en vigueur le 26 mars 1975 Elle concr tise l accord entre les USA et l URSS pour mettre un terme au d veloppement des armes biologiques La convention a pour objectif d exclure totalement la possibilit de voir des agents biologiques bact riol
95. s l emploi de tels agents ou toxines des fins hostiles ou dans des conflits arm s S Wright Une convention internationale en danger les tats Unis et la menace biologique Monde diplomatique f vrier 2002 Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 15 particip de nombreuses conf rences internationales relatives au terrorisme aux cours desquels des actes non contraignants ont t adopt s D clarations r solutions Mais c est surtout le formalisme qui existe dans les conventions qui permet de cr er des droits et obligations pr cis pour l tat Sous cet aspect le S n gal a sign et ratifi la plupart des conventions internationales relatives la lutte contre le terrorisme Sur le point relatif la collecte des informations la parution tardive du journal officiel m amp me si un effort louable a t fait ces derniers mois ou encore l absence de publication de certains textes a rendu difficile la collecte d informations sur le terrorisme biologique ou sur les agents pathog nes La pr sentation de l tat des lieux dans le domaine du bioterrorisme a ob i un double mouvement Pour chaque chapitre expos le travail s est fond sur les conventions internationales et sur le droit national Constitution Lois d crets arr t s Dans la m thodologie et en particulier pour la collecte de donn es et leur utilisation nous nous sommes appuy s
96. s De m me la loi interdit l achat la d tention et le port des armes de la premi re cat gorie Le port d es armes de la 7 cat gorie est interdit Quant aux armes des cat gories 2 3 4 et 5 leur fabrication importation exportation commerce entreposage ou port est li l obtention d une autorisation administrative d livr e titre individuel par le Ministre charg de l Int rieur C est conform ment la loi n 66 03 du 18 janvier 1966 que les pouvoirs publics prennent en p riode trouble des actes pour interdire l utilisation des armes feu C est dan ce cadre que l arr t minist riel n 9184 MINT DGSN DES DAM en date du 28 d cembre 1999 a interdit provisoirement le transport d armes et de minutions de toutes cat gories sur l tendue du territoire national dans la p riode du 1 janvier au 31 mars 2000 pour viter des troubles durant les lections pr sidentielles L arr t Primatorial n 9543 du 20 octobre 2000 PM SGG porte cr ation de la Commission Nationale de Lutte contre la prolif ration des armes l g res En son article 2 il pr cise que la Commission assiste les autorit s nationales comp tentes dans la conception l laboration et la mise en ceuvre d une politique nationale de lutte contre la prolif ration des armes l g res A ce titre elle peut proposer des strat gies de lutte mener des tudes et r flexions formuler des avis et suggestions coordonner et assister les actions des diff rents
97. s Unies contre la criminalit transnationale organis e adopt e New York le 31 mai 2001 a t ratifi par le S n gal en 2006 Le protocole invite les tats membres adopter les mesures l gislatives et autres n cessaires pour conf rer le caract re d infraction p nale lorsque les actes ont t commis intentionnellement ala fabrication illicite d armes feu de leurs pi ces l ments et munitions au trafic illicite d armes feu de leurs pi ces l ments et munitions la falsification ou l effacement l enl vement ou l alt ration de fa on ill gale de la des marque s que doit porter une arme feu article 5 Au niveau r gional la CEDEAO a adopt lors de la vingti me session de la Conf rence des Chefs d tat et de Gouvernement tenue Abuja du 30 au 31 octobre 1998 une D claration de moratoire sur l importation l exportation et la fabrication des armes l g res en Afrique Il s agissait par ce geste symbolique de faire un moratoire sur les armes l g res partir du 1 novembre 1998 pour une dur e de trois ans renouvelable Ce moratoire s appuie sur un Code de conduite adopt par les Chefs d tat et de Gouvernement des tats membres de la CEDEAO Dans ce cadre les tats membres devront harmoniser et adopter les mesures n cessaires au contr le des transactions transfrontali res portant sur les armes l g res les pi ces de rechange et les munitions La lo
98. s aux produits suivants charcuterie fraiche patisserie et confiserie fraiches et aux plats cuisin s Pour assurer la r pression des fraudes une peine d emprisonnement qui varie entre trois mois et un an et une amende de 24 000 frs au moins et de 1 200 000 frs ou seulement l une de ces deux peines peut tre appliqu e pour quiconque aura tromp ou tent de tromp le contractant sur les aspects suivants La nature les qualit s substantielles la composition et la teneur en principes utiles de toutes marchandises L esp ce ou l origine des produits La qualit des choses livr es Une Commission de contr le des produits alimentaires est charg e de application de la loi du 27 mai 1966 1 2 Le cas des aliments d origine animale Dans le domaine de la pharmacovigilance l article 33 de la directive n 7 2006 CM UEMOA du 23 mars 2006 relative la pharmacie v t rinaire stipule Les Etats membres encouragent les docteurs v t rinaires et autres professionnels de sant d clarer l autorit v t rinaire tout effet ind sirable survenant sur l homme ou l animal susceptible d tre imput un m dicament v t rinaire Les informations sont transmises sans d lai la Commission de l UEMOA en cas d effet ind sirable sur l homme ou l animal Cet effet ind sirable peut provenir d l ments pathog nes Quant la police sanitaire des animaux elle est organis e au niveau national par le d cret n 2002 1094 du 4
99. s entre les consignataires et leurs correspondants trangers r duire le nombre d exemplaires du manifeste d poser en douane tendre la g n ralisation de l automatisation toutes les tapes du d douanement et instaurer la prise en charge des marchandises sans utilisation du papier comme support d information 2 Transport a rien Objectifs vis s connecter le syst me douanier au r seau des partenaires a riens en vue de la suppression de la double saisie du manifeste a rien LT A par les compagnies rendre plus virtuelle la repr sentation des compagnies assist es en les amenant saisir elles m mes leurs LTA B Le traitement des d clarations en d tail saisie et v rification Objectifs vis s int grer dans les proc dures GAINDE actuelles le syst me pour la collecte lectronique des documents justificatifs produire en douane lors du traitement des op rations commerciales et la disponibilit sur cran desdits documents vis s par les autorit s comp tentes assurer le paiement lectronique des droits et taxes instituer l attribution automatique du Bon Enlever sur la base de crit res pr cis et comportant un niveau de risque insignifiant mettre en place le fichier valeur et le Fichier national des infractions douani res FNID et rendre effective la technique du contr le par ciblage gr ce ces fichiers tendre l usage des visites domicile au secteur stru
100. s sales Gaz moutarde nom commun de l yp rite voir ce mot Cet agent v sicant affecte surtout la peau les yeux et les poumons Les br lure sont s v res et durables La moutarde soufr e serait de plus canc rig ne Gaz V et VX ils font partie des agents innervants voir ce mot de la seconde g n ration plus puissants que le sarin et les autres ga innervants de premi re g n ration Le gaz VX est consid r comme le plus dangereux en raison de sa persistance Grippe espagnole virus influenza maladie due l infection par un virus qui se propage par voie a rienne la grippe est contagieuse et donne lieu de pid mies qui peuvent s tendre la quasi totalit de la population mondiale pand mies La maladie constitue un v ritabk fl au d autant que le virus se m tamorphose d une ann e sur l autre L pid mie de 1918 fit au moins 25 millions d victimes Infectiosit capacit d un agent p n trer dans un organisme h te y survivre et s y multiplier et qui peut tre calcul e ei pourcentage de personnes expos es une quantit donn e et contamin es L talit refl te la capacit d un agent provoquer des d c s dans une population contamin e Maladie de Creutzfeldt Jakob maladie caract ris e par la destruction de neurones du cerveau qui devient spongiforme prend l aspect d une ponge et st manifestant par des troubles mentaux et des mouvements anormaux Maladie du charbon
101. sation de tout organisme vivant modifi qui pourrait avoir des effets d favorables sur la conservation et l utilisation durable de la diversit biologique compte tenu des risques pour la sant humaine Le Protocole distingue quatre types d OVM Les OVM destin s une utilisation en milieu confin Les OVM destin s une diss mination intentionnelle dans l environnement Les OVM destin s l alimentation humaine Les OVM peu susceptibles d avoir des effets d favorables sur l environnement Le protocole exige que tout OVM qui fait l objet d un mouvement transfrontalier soit emball manipul et transport dans des conditions de s curit qui tiennent compte des r gles et normes internationales Le S n gal est toutefois sur le point de mettre en place une l gislation plus ad quate concernant l utilisation des OGM travers un avant projet de loi sur la bios curit En effet il est urgent de mettre en place un syst me coh rent d observation et de contr le de l utilisation des OGM afin d assurer la protection de la sant publique et de l environnement en cr ant par la m me occasion les conditions favorables un essor des biotechnologies par une information et une transparence v ritable 5 Le Code de Conduite des Scientifiques L exercice de la profession de m decin est organis par la loi n 66 69 du 4 juillet 1966 A cet effet l ordre des m decins plus haute autorit professionnelle en mati re m
102. situation des r fugi s rapatri s et personnes d plac es JO du 25 octobre 2003 p 1341 D cret n 2003 388 du 30 mai 2003 relatif la cr ation d une cellule de lutte anti terroriste JO du 4 octobre 2003 p 1165 D cret n 2004 1533 du 23 novembre 2004 portant cr ation organisation et fonctionnement de l observatoire national de lutte contre la fraude JO du 1 janvier 2005 p 2 D cret n 2005 971 du 20 octobre 2005 portant r glementation de la s curit a rienne JO du 17 d cembre 2005 p 1108 Arr t minist riel n 15966 MINT CAB en date du 26 novembre 1987 interdisant provisoirement le port et le transport des armes de toutes cat gories JO du 28 novembre 1987 p 752 D cret n 2006 110 du 16 f vrier 2006 fixant l organisation du Minist re des Forces arm es JO du 3 juin 2006 p 548 Arr t interminist riel n 5671 MINT CAB en date du 10 juillet 1991 portant cr ation d un Office central de r pression du trafic illicite des stup fiants JO du 5 octobre 1991 p 390 Arr t minist riel n 9184 MINT DGSN DES DAM en date du 28 d cembre 1999 portant interdiction provisoire de transport d armes et de minutions de toutes cat gories JO du 22 janvier 2000 p 39 Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 13 INTRODUCTION 1 Contexte Les conflits modernes ont chang de nature En effet le terrorisme congu comme un ensemble d actes de violen
103. st aussi le cas du transport de substances explosives 5 La L gislation relative aux armes chimiques L assembl e nationale a adopt la loi n 2006 36 du 16 octobre 2006 portant sur l interdiction de la mise au point de la fabrication du stockage et de l emploi des armes chimiques et sur leur destruction Cette loi a t prise en application de la convention de Paris du 13 janvier 1993 qui porte le m me objet La loi a pour objet d interdire notamment toute activit relative la mise au point la fabrication l acquisition au stockage l emploi la conservation ainsi qu au transfert d armes chimiques cet effet des sanctions p nales sont pr vues C est ainsi que quiconque commet ou tente de commettre une infraction relative au armes chimiques peut tre puni de dix vingt ans de travaux forc s et d une amende qui peut aller jusqu 50 000 000 de francs CFA La s v rit de la peine est li e la nature du produit Les produits chimiques toxiques et pr curseurs du tableau 1 sont les plus dangereux Il s agit notamment de L Alkyl du N N dialkyl des moutardes au souffre ou l azote de la saxitoxine et de la ricine Les produits chimiques toxiques et pr curseurs du tableau 2 concernent notamment l amiton et le trichlorure d arsenic Quant ceux du tableau 3 ils concernent le phosg ne le cynaure d hydrog ne et le tri thanolamine CHAPITRE 3 LE CADRE JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL DU CONTRE TERRORISME
104. stance explosive d signation commerciale et administrative dates de fabrication et d encartouchage nature et dosage des substances entrant dans la composition Les explosifs des mines des mines sont r partis entre des classes et affect s de coefficients d quivalence Classe I coefficient E 1 la dynamite la gomme et les autres explosifs base de nitroglyc rine Classe I bis coefficient E 1 les explosifs perchlor s plastifi s Classe II coefficient E 2 les poudres noires au nitrate de potassium ou de sodium autres que celles de la classe IV Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 26 Classe III coefficient E 1 les explosifs de type 0 les explosifs chlorat s OC et les explosifs perchlorat s OP Classe IV coefficient E 10 les poudres noires comprim es de densit sup rieure 150 en cartouche pesant moins de 250 grammes soigneusement envelopp s de papier fort de bonne qualit Classe V coefficient E 2 les explosifs au nitrate d ammoniac Type N Le d cret divise les d p ts permanents en 3 cat gories Dans la premi re cat gorie se trouvent ceux qui peuvent recevoir plus de 250 E kilogrammes d explosifs Dans la seconde on retrouve ceux qui re oivent entre 50 et 250 E kilogrammes d explosifs et dans la derni re ceux qui ne doivent pas recevoir plus de 50 E kilogrammes Tous les d p ts sont soumis la n cessit d une autorisation C e
105. struction des animaux nuisibles de rendre compte dans les d tails des op rations qu ils entreprennent Ils doivent indiquer les motifs de la battue les noms et la qualit des chasseurs qui y ont particip les jours et lieux de l action les armes employ es les accidents s il y a lieu le nombre le sexe et l ge des animaux abattus En outre la viande des animaux abattus est laiss e aux habitants des localit s ayant subi les dommages Il est vrai que la l gislation ne fait pas tat de la destruction d un animal utilis comme arme biologique Mais la notion d animal nuisible pourrait englober cette cat gorie 3 La r glementation du secteur agricole L un des reproches essentiel fait l agriculture s n galaise et africaine de mani re g n rale c est celui d tre indiff rent la protection de l environnement L agriculture est consid r e comme la principale responsable de la d gradation des sols La n cessit de satisfaire les besoins alimentaires en raison de l explosion d mographique accroit la pression sur les terres cultivables La loi n 2004 16 du 4 juin 2004 portant loi d orientation agro sylvo pastorale essaye de pallier cette insuffisance dans une certaine mesure Ce texte fonde la politique de d veloppement agro sylvo pastorale et constitue la base de l laboration et de la mise en ceuvre des programmes op rationnels Si Elle insiste sur la fonction conomique d une telle activit l aspect environnemental
106. sur deux chercheurs de la facult des sciences juridiques et Politiques de l Universit Cheikh Anta Diop de Dakar Il s agit de Monsieur Yaya Bodian doctorant et attach de Recherche au CREDILA Centre de Recherche et d Etudes sur la Documentation et les Institutions Africaines et Monsieur Nfaly Camara doctorant qui pr pare une th se sur les conventions relatives au terrorisme ratifi es par le S n gal Ils ont eu aussi l occasion de relire les diff rentes versions du rapport Je remercie galement le Directeur du Centre de Recherche sur les institutions et l gislations africaines CREDILA le Professeur Ndiaw Diouf qui a facilit le travail de recherche documentaire et pour tout le travail qu il effectue pour la promotion de la recherche au sein de l Universit Cheikh Anta Diop UCAD 3 Contenu de l tude L tude est structur e en six chapitres conform ment au plan propos par l Universit du Pacifique Mac George School Of Law Le premier traite des lois et lignes directrices en mati re de biosciences et de la biologie Le second des mesures visant criminaliser la manipulation des maladies comme des armes de guerre Le troisi me traite des lois et organismes charg s du contre terrorisme et de la suppression du financement du terrorisme Le quatri me des lois qui s appliquent la s curit transfrontali re et la coop ration avec l tranger Le cinqui me de la conclusion Chapitre 1 Les lois
107. t tre effectu es aux fins de blanchiment de capitaux d s lors que leur montant atteint cinq millions 5 000 000 de francs CFA Au terme de cet expos le S n gal dispose d une l gislation importante dans le domaine du blanchiment de l argent Il est aussi n cessaire que ces textes soient appliqu s CHAPITRE 4 LES LOIS QUI S APPLIQUENT LA S CURIT TRANS FRONTALIERE ET A LA COOP RATION AVEC L TRANGER Plusieurs textes r gissent la s curit transfrontali re et la coop ration avec l tranger 1 La L gislation sur l Immigration et les trangers Elle r sulte de textes internationaux et nationaux Au plan sous r gional le protocole additionnel relatif l ex cution de la deuxi me tape droit de r sidence du protocole sur la libre circulation des personnes le droit de r sidence et d tablissement sign e Abuja le 1 juillet 1986 garantit le droit de r sidence et d tablissement pour chacun des citoyens de la Communaut Elle assure la protection contre l expulsion individuelle collective et arbitraire et la coop ration entre les administrations comp tentes des tats membres garantie le droit de r sidence L tranger est d fini par l article premier de la loi n 71 10 du 25 janvier 1971 relative aux conditions d admission de s jour et d tablissement des trangers comme toute personne qui n a pas la nationalit s n galaise soit qu elle ait une nationalit trang re soit qu elle n ai
108. t le en leur pr sentant comme salutaire ou sans danger un proc d insuffisamment prouv Le d cret n 93 514 du 27 avril 1993 porte Code d ontologie de la m decine v t rinaire Le docteur v t rinaire est tenu d honorer sa profession et de s abstenir de tout acte et de tout propos de nature la faire d consid rer C est ainsi que le docteur v t rinaire est tenu au respect du secret professionnel En outre il lui est interdit de Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 20 d livrer l intention des humains m me sur prescription m dicale des m dicaments de faire des consultations m dicales titre gracieux ou on reux des humains de se livrer des actes m dicaux chirurgicaux ou Obst tricaux sur des tres humains sauf en cas de force majeure et titre gracieux article 8 Par la m me occasion le Code de d ontologie interdit tout docteur v t rinaire en dehors de la d livrance de m dicaments ses clients et de l ex cution des prescriptions formul es sur ordonnance d un docteur v t rinaire un animal de r troc der des produits pharmaceutiques des s rums des vaccins ou autres produits biologiques v t rinaires toute personne ne poss dant pas les titres n cessaires l exercice de la profession La D ontologie permet aussi au docteur v t rinaire d assurer la commercialisation de m dicaments toxiques ou non et des substances biologiq
109. t aucune nationalit En principe aucun tranger n est admis sur le territoire national s il n a pas obtenu une autorisation de s jour ou une autorisation d tablissement Concernant les trangers non immigrants ils sont admis apr s obtention d une autorisation d tablissement article premier alin a 2 L article premier du d cret n 71 860 du 28 juillet 1971 portant application de la loi n 71 10 du 25 janvier 1971 relative aux conditions d admission de s jour et d tablissement des trangers pr cise que pour entrer sur le territoire s n galais tout tranger doit pr senter Un passeport ou titre de voyage en tenant lieu en cours de validit Un visa d entr e sauf dispense o L une des garanties de rapatriement pr vue par la loi ou un billet aller et retour ou circulaire soit un titre de transport pour une destination ext rieure au S n gal Les certificats internationaux de vaccination exig s par les r glements sanitaires Le syst me de d livrance de visa distingue deux cat gories de visa Le visa de s jour qui permet l tranger de rester sur le territoire national pour la dur e pour laquelle il est accord Le visa d tablissement qui permet l tranger de s installer de mani re durable sur le territoire Le visa de transit n est pas pr vu et il est remplac pour les voyageurs en transit par une autorisation sp ciale d livr e par le Minist re de l Interieur dans les cas suivants
110. t notamment des proc d s de contr le de nature garantir la qualit des produits Concernant les sp cialit s fabriqu es et conditionn es l tranger ne peuvent recevoir le visa que si elles sont effectivement et l galement exploit es dans leur pays d origine 1 Chiffres fournis par le Secr tariat du Conseil lors de la journ e organis e par le Minist re de la Sant sur l thique dans la recherche le 14 f vrier 2007 l h pital Fann de Dakar S n gal Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 21 La pr sentation et la d nomination des sp cialit s pharmaceutiques est r gie par le d cret n 67 007 du 4 janvier 1967 ce titre le r cipient et le conditionnement d une sp cialit doivent porter des indications parmi lesquelles la d nomination la composition en substances actives la forme pharmaceutique le nombre d unit s de prise ou d faut la contenance et le num ro du lot de fabrication L tiquetage des sp cialit s renfermant des substances v n neuses doit utiliser des mentions sp ciales La demande d obtention de visa de sp cialit pharmaceutique est adress e au Ministre charg de la Sant Cette demande doit comporter n cessairement le dossier du fabricant le dossier de l expertise analytique le dossier de l expertise biologique et le dossier des essais cliniques La drogue qui est devenue le fl au des temps modernes est r gie au niveau
111. t pas automatiquement conscientes de leur handicap comme c est k cas avec certains agents psychotropes ou elles ne sont plus en tat de fonctionner normalement ou de s loigner d l environnement expos Agent innervant il s agit d une classe de substances d riv es de certains insecticides qui agissent sur le syst me nerveux et perturbent le fonctions vitales de l organisme Les principaux produits de cette classe sont le sarin le tabun le soman le gaz V et le ga VX voir ces termes Un agent mortel provoque le d c s des personnes expos es Les agents persistants restent pr sents dans la zone o ils ont t appliqu s pendant des p riodes prolong es Les agents non persistants ne restent pas longtemps dans la zone d application Agent v sicant on consid re ces produits davantage comme des agents incapacitants que comme des armes mortelles Ils produisent d l irritation suivie de la corrosion des tissus Le plus c l bre est le gaz moutarde ou yp rite Anthrax Voir Maladie du charbon Armes biologiques utilisation de micro organismes susceptibles de blesser ou d an antir les hommes les animaux et les r coltes Armes chimiques les produits chimiques toxiques et leurs pr curseurs dont l utilisation est incompatible avec la Convention sur les arme chimiques CAC galement les munitions et dispositifs sp cifiquement con us pour provoquer la mort ou d autre dommages par l action de produits chimiques toxiq
112. t plants n 97 604 Un Conseil national de consommation cr par l article 26 du d cret n 95 77 du 20 janvier 1995 portant application de la loi n 94 63 du 22 ao t 1994 sur les prix la concurrence et le contentieux conomique est charg cet effet de donner son avis et d mettre des suggestions sur la consommation Enfin le droit de la chasse est r glement par le Code de la chasse et de la Protection de la Faune qui r sulte de la loi n 86 04 du 24 janvier 1986 et de son d cret d application n 86 844 du 14 juillet 1986 Dans le cadre de la protection des personnes et des biens l article D 49 organise les battues administratives pour la destruction des animaux nuisibles C est ainsi qu au cas o certains animaux prot g s ou non constitueraient un danger ou causeraient des dommages le Pr sident de la R publique a la possibilit d en autoriser temporairement et localement la poursuite et la destruction apr s enqu te du Chef de Service d partemental des Eaux For ts et Chasses et avis du Ministre charg de la Faune Ministre de l environnement et de la Protection de la nature Il s agit d autorisations temporaires et exceptionnelles Ces autorisations doivent tre motiv es La chasse de destruction des animaux nuisibles est confi e aux agents du service forestier aux lieutenants de chasse ou d faut des titulaires de permis de grande chasse volontaires Il est demand aux personnes charg es des op rations de de
113. t pr alable en connaissance de cause applicable certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l objet d un commerce international adopt e Rotterdam le 11 septembre 1998 a aussi t ratifi e par le S n gal Cette r glementation tr s stricte applicable en mati re de fabrication et de commercialisation des pesticides agricoles est de nature limiter certains dangers li s l utilisation de ces produits en agriculture D j au niveau national le d cret n 60 121 du 10 mars 1960 avait institu un contr le phytosanitaire des importations et des exportations des v g taux parties de v g taux et produits entrant au S n gal ou en sortant Le m me jour le d cret n 60 122 rendant obligatoire la lutte contre les parasites animaux et v g taux des cultures au S n gal a t dict La l gislation phytosanitaire sera renforc e avec l arr t n 14951 du 14 d cembre 1966 qui sera compl t par l arr t n 8322 du 7 ao t 1973 Ce dernier d termine la proc dure d enregistrement des produits C est surtout la loi n 84 14 du 2 f vrier 1984 qui est relative au contr le des sp cialit s agropharmaceutiques et des sp cialit s assimil es Ce texte compl te l arr t interminist riel n 8322 du 7 ao t 1973 portant enregistrement des pesticides usage agricole et m nager commercialis s au S n gal Le produit agropharmaceutique est d fini comme toute substance ou pr paration destin e l
114. tent sign s Palerme Italie en d cembre 2000 JO du 30 ao t 2003 991 Loi n 2004 23 du 26 juillet 2004 autorisant le Pr sident de la R publique ratifier le Protocole de la CEDEAO A SP1 12 01 sur la d mocratie et la bonne gouvernance additionnel au protocole relatif au m canisme de Pr vention de Gestion de r glement des conflits de maintien de la Paix et de la S curit adopt Dakar le 21 d cembre 2001 JO du 11 septembre 2001 p 1400 Loi n 2003 18 du 18 juillet 2003 autorisant le Pr sident de la R publique ratifier le Protocole relatif la cr ation du Conseil de Paix et de S curit de l Union africaine adopt par la 1 session ordinaire de la Conf rence de l Union africaine adopt par la Conf rence de l Union africaine Durban Afrique du Sud le 9 juillet 2002 JO du 6 septembre 2003 p 1029 Loi n 2005 16 du 3 ao t 2005 autorisant le Pr sident de la R publique ratifier l accord de coop ration judiciaire entre la R publique du S n gal et la R publique du Cap Vert sign e Praia le 14 octobre 1999 JO du 1 octobre 2005 p 889 Loi n 2005 14 du 3 ao t 2005 autorisant le Pr sident de la R publique ratifier la Convention pour la sauvegarde du Patrimoine culturel immat riel sign e Paris le 17 octobre 2003 JO du 24 septembre 2005 p 842 Loi n 2005 25 du 11 ao t 2005 autorisant le Pr sident de la R publique ratifier le Protocole relatif aux restes explosifs
115. ues et tout mat riel sp cifiquement con u cet effet d apr s l article I de la CAC Armes chimiques binaires ou composants multiples munitions contenant deux ou plusieurs r actifs s par ment inoffensifs qui se m langent pendant le vol et lib rent i l explosion un produit toxique Botuline la substance la plus toxique connue ce jour La botuline est une substance chimique lib r e par la bact rie Clostridiun botulinum en cas de conditionnement impropre de nourriture en boite L infection ainsi provoqu e est appel e botulisme Chol ra infection intestinale aigu due une bact rie Vibrio cholerae La toxine produite par ce vibrion vari t de bact rie peu tre mortelle La maladie est toujours pr sente en Asie en Afrique en Am rique latine et dans certaines r gions d l Europe centrale et de la Communaut des Etats ind pendants CEI D foliant produit chimique attaquant les plantes et notamment leurs feuilles Enc phalopathie spongiforme bovine ESB identifi e pour la premi re fois chez des bovins en Grande Bretagne en 1985 l ESB appartient un groupe de maladie d g n ratives du syst me nerveux central dues des agents infectieux appel s agents transmissibles non conventionnels ATNC ou prions pathog nes L ESB se caract rise par une d gradation des fonctions c r brales chez les animaux e les humains voir maladie de Creutzfeldt Jakob Epizootie pid mie frappant dans
116. ues n cessaires au traitement la pr vention et au diagnostic des maladies animales article 31 De m me il est interdit au docteur v t rinaire de r troc der des produits pharmaceutiques des s rums des vaccins ou autres produits biologiques v t rinaires toute autre personne ne poss dant pas les titres n cessaires l exercice de la m decine v t rinaire Au plan institutionnel le Conseil national de Recherche en Sant CNRS organis par l arr t minist riel n 3224 MSP DERF DER en date du 17 mars 2004 est un organe consultatif charg notamment de veiller la qualit scientifique des projets de recherche veiller au respect des principes thiques et juridiques dans le domaine de la recherche en sant conduire et d velopper la r flexion sur les aspects thiques et juridiques suscit s par la pratique de la recherche en sant sensibiliser les personnes de recherche l importance de l thique de fa on garantir un juste quilibre entre la libert intellectuelle et le devoir vis vis de la soci t article 4 Le CNRS examine aussi tous les protocoles de recherche avant leur mise en uvre sous leurs aspects scientifique juridique et thique l aide d une grille d analyse conque cet effet Il donne un avis motiv sur la qualit et la pertinence des projets de recherche soumis au Ministre charg de la Sant avant toute mise en ceuvre C est le Ministre qui accorde l autoris
117. ulp ou de l accus devant la juridiction r pressive soit d un mandat d arr t ou de tout autre acte ayant la m me force N anmoins l extradition n est pas possible si le fait n est pas puni par la loi s n galaise d une peine criminelle ou correctionnelle article 4 alin a 2 En l tat actuel du droit les crimes associ s la manipulation de la science biologique ne sont pas encore pris en charge par le Code p nal En outre l interdiction d extrader un national alors que le droit positif ignore encore cette infraction peut tre de nature lui faire chapper des poursuites L application scrupuleuse du principe de l galit des d lits et des peines peut aboutir des aberrations dans ce cas 4 La coop ration judiciaire La coop ration judiciaire est r gie par plusieurs Conventions Il s agit notamment de la Convention suivante La Convention relative la coop ration judiciaire entre les Etats membres de l Accord de non agression et d assistance en mati re de D fense sign e Nouakchott le 21 avril 1987 Par ce trait les tats parties s engagent instituer un change r gulier d informations en mati re d organisation judiciaire de la l gislation et de la jurisprudence Ce qui devra permettre d harmoniser leurs l gislations respectives de garantir l acc s aux tribunaux d assurer la transmission et la remise des actes judiciaires et extra judiciaires de permettre la transmission et l ex cution de co
118. une mobilisation g n rale ou une mise en garde sont mises en place La mobilisation g n rale a pour objet de mettre en cuvre l ensemble des mesures de d fense Quant la mise en garde elle consiste en certaines mesures propres assurer la libert d action des pouvoirs publics diminuer la vuln rabilit des populations ou des quipements principaux et garantir la s curit des op rations de mobilisation ou de mise en ceuvre des forces militaires article 3 alin a 2 Ces mesures sont d cr t es par le Pr sident de la R publique En outre le d cret n 70 673 du 3 juin 1970 porte organisation g n rale de la D fense et fixe les attributions du Conseil Sup rieur de la d fense nationale Cet organe est charg d tudier les probl mes relatifs la d fense nationale qui lui sont soumis par le Pr sident de la R publique La d fense est entendue dans un sens restreint vu que le Ministre charg de la Sant n est pas de droit membre de cet organisme Au plan national c est en 1961 que pour la premi re fois qu un plan d intervention d urgence a t mis en place par l instruction minist rielle du 29 d cembre 1961 La r glementation sp cifique aux catastrophes d urgence est organis e actuellement par les Plans ORSEC organisation des secours qui interviennent lorsque les moyens traditionnels de secours ne suffisant plus compte tenu de l ampleur de la catastrophe Les plans ORSEC instruments de protection civile
119. une r gion une esp ce animale dans son ensemble Fi vre aphteuse une des maladies animales les plus contagieuses entra nant des pertes conomiques importantes Les animaux atteints son les bovid s les ovins les caprins les porcins tous les ruminants sauvages et les suid s La fi vre aphteuse est end miqu en Asie Afrique au Moyen Orient et en Am rique du Sud Une pizootie a conduit la destruction de troupeaux entiers e1 Europe en 2001 Fi vre h morragique d Ebola une des maladies virales humaines les plus virulentes que l on connaisse Le virus Ebola a t identifi pour la premi re foi en 1976 au Soudan et au Zaire De nombreuses pid mies ont eu lieu dans diff rents pays d Afrique depuis cette date Extrait du rapport de I Assembl e parlementaire de l Union de l Europe occidentale UEO La ma trise des armements chimiques et biologiques 5 d cembre 2001 Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 38 Fi vre porcine maladie infectieuse d origine virale la fi vre porcine tr s contagieuse bien qu elle ne franchisse pas la barri re des esp ces constitue un v ritable fl au Gangr ne gazeuse infection par des germes dont la multiplication produit une quantit importante de gaz sous la peau La gangr ne gazeus n est presque plus observ e actuellement sauf en temps de guerre ou apr s souillure des plaies par de la terre ou de instrument
120. ur infliger des pertes s v res sur les cultures alimentaires Toxine substance toxique labor e par un micro organisme Tuberculose maladie infectieuse tr s contagieuse caus e par le bacille de Koch Aux XVIIIe et XIXe si cles elle tait responsable d 25 des d c s dans les villes europ ennes Le vaccin contre la tuberculose a t utilis pour la premi re fois en 1921 Ce derni res ann es de souches r sistantes aux traitements sont apparues sur le continent europ en en particulier en Russie e en Ukraine Typhus le typhus exanth matique est une maladie infectieuse transmise par des insectes parasit s par des ricksetties micro organismes qui iront se loger dans le sang des personnes infect es Il prolif re tr s vite dans les camps de r fugi s ou dan des situations caract ris es par le surpeuplement et de mauvaises conditions d hygi ne Variole maladie tr s contagieuse qui a t radiqu e l tat end mique Virulence gravit relative de la maladie provoqu e par un micro organisme Virus de l immunod ficience humaine VIH le Syndrome d immunod ficience acquise SIDA est d l infection par le virus de l immunod ficience humaine VIH d couvert apr s le d veloppement d une pid mie en 1983 qui provoque la chute des d fenses immunitaires et don l apparition de nombreuses affections entrainant la mort La contamination par les d riv s sanguins a t l origine d nombreux cas de maladie
121. us le Rabbit Haemorrhagic Disease Virus RHDV est responsable d une maladie hautement contagieuse et fatale chez le lapins domestiques et sauvages En 1986 une pizootie a touch le continent europ en entrainant d importantes perte conomiques En Australie le RHDV a t tudi comme un moyen de lutte biologique pour limiter la population de lapins Ricine toxine des plantes phytotoxine C est une des substances toxiques parmi les plus violentes qui soient connues Sarin d couvert en 1939 c est un liquide tr s volatil toxique par inhalation ou absorption par la peau voir agent innervant Soman d couvert en 1944 il est plus puissant et plus stable que le sarin Le soman est extr mement toxique par absorption par L peau voir agent innervant Stabilit se r f re la stabilit de l agent survivre l influence de facteurs environnementaux tels que la pollution atmosph rique les rayons solaires et des temp ratures ou degr s d humidit extr mes Tabun d couvert en 1936 il est principalement absorb par la peau mais les vapeurs peuvent tre tout aussi dangereuses voi agent innervant Thrips palmi insecte ravageur qui infecte pratiquement toutes les cultures C est un vecteur de diffusion de virus Parce qu il provoque des dommages s v res sur pratiquement toutes les cultures et qu il est r sistant un nombre consid rable de pesticides i peut tre consid r comme un agent biologique id al po
122. utes les informations sur les pratiques frauduleuses et de les transmettre aux autorit s administratives ou judiciaires comp tentes D valuer l tat de la fraude en liaison avec les acteurs priv s de l industrie du commerce et des services les associations consum ristes et les services de l Etat De mesurer les cons quences de la fraude sur l conomie nationale De proposer au gouvernement toute mesure visant renforcer les dispositifs de lutte contre le fraude de proposer au gouvernement les actions internationales permettant de lutter plus efficacement contre la fraude notamment aux fronti res de sensibiliser les consommateurs sur les cons quences de la fraude pour l conomie nationale article 2 La loi n 2003 35 du 24 novembre 2003 a permis la cr ation d une Commission nationale de lutte contre la non transparence la corruption et la concussion Elle a le statut d autorit ind pendante charg e d intervenir pour Moustapha Ngaid Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal 27 faire notamment des propositions l gislatives et r glementaires permettant d assurer le respect des principes de bonne gouvernance La Commission est charg e d identifier les causes structurelles de la corruption et des incriminations connexes ce d lit de proposer toutes r formes l gislatives r glementaires ou administratives tendant promouvoir une bonne gouvernance y compris dans les tra
123. vent bio weaponization and bio violence Many countries are also developing to varying degrees legal and institutional framework for biotechnology and biosafety However although 28 out of the 49 sub Saharan African countries are party to the 1972 Biological and Toxin Weapons Convention BTWC and 9 are signatory states yet with few exceptions most of the countries in the region do not have laws and institutions directly established for biosecurity or bio weapons prevention Pr sentation du Rapport 4 Considering the health security needs of Africa and the potentially high destructive and fatal consequences of bio weapons it is imperative for African countries to initiate and establish comprehensive biosecurity legal and institutional reforms In the interim the existing legal and institutional regimes can be modified and applied to monitor prevent criminalize and punish bio offences Training awareness creation and capacity building on biosecurity biotechnology and related public health issues such as disease surveillance monitoring and response should be dealt with urgently else they might hinder effective biosecurity compliance in Africa KKK K se ee K K K Cadre juridique et institutionnel en mati re de bioterrorisme au S n gal Par Docteur Moustapha Ngaid Avril 2007 Rapport d finitif ngaide ucad sn R sum Le 10 avril 1972 la Convention sur l interdiction de la mise au point de la fabrication et du stock
124. viation civile internationale compl mentaire la convention pour la r pression d actes illicites dirig s contre la s curit de l aviation civile sign Montr al le 24 f vrier 1988 JO du 4 janvier 2003 p 3 Loi n 2003 13 du 28 mai 2003 autorisant le Pr sident de la R publique adh rer au Protocole pour la r pression d actes illicites contre la s curit des plates formes fixes situ es sur le plateau continental adopt Rome le 10 mars 1988 JO du 5 juillet 2003 p 671 Loi n 2003 16 du 18 juillet 2003 autorisant le Pr sident de la R publique adh rer la convention pour la r pression d actes illicites contre la s curit de la navigation maritime adopt e Rome le 10 mars 1988 JO du 23 ao t 1988 p 960 Loi n 90 19 du 26 juin 1990 autorisant le Pr sident de la R publique ratifier la convention portant cr ation de la Commission bancaire de l Union mon taire Ouest africaine sign e le 24 avril 1990 Ouagadougou Burkina Faso JO du 4 ao t 1990 p 372 Loi n 2001 12 du 20 d cembre 2001 autorisant le Pr sident de la R publique ratifier la Convention de l Organisation de I Unit africaine OUA sur la pr vention et la lutte contre le terrorisme adopt e Alger le 14 juillet 1999 Loi n 2003 17 du 18 juillet 2003 autorisant le Pr sident de la R publique ratifier la Convention des Nations Unies contre la criminalit transnationale organis e et les protocoles qui s y rappor
125. vit s similaires Au cours des derni res d cennies le ph nom ne du blanchiment de capitaux a fait l objet d une mobilisation de la communaut internationale Cette mobilisation r sulte de la prise de conscience des menaces graves qu une telle pratique engendre C est ce qui a amen l adoption de plusieurs textes internationaux dans un tel domaine Il s agit notamment de la Convention des Nations Unies contre le trafic illicite des stup fiants et des substances psychotropes adopt e Vienne le 19 d cembre 1988 de la Convention des Nations Unies sur le crime organis adopt e le 15 d cembre 2000 Palerme Italie de la Directive de B le de 1988 formul e par le Comit des r gles et pratiques de contr le des op rations bancaires de la Banque des R glements internationaux BRI et des recommandations du Groupe d Action financi re sur le blanchiment de capitaux GAFI Ces normes de r f rence sont prises en charge par les institutions financi res internationales qui ceuvrent pour la ratification imm diate desdites conventions et l incrimination du d lit du blanchiment de capitaux C est ainsi qu au niveau de la zone franc CFA les Ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales ont affirm Abidjan lors d une R union qui s est tenue en avril 2001 leur volont de se doter d une l gislation contre le blanchiment des capitaux d s l ann e 2002 en soulignant que la lutte contre la d linquance conomique et
126. x transports sanitaires JO du 17 septembre 2005 p 827 D cret n 67 147 du 10 f vrier 1967 instituant un Code de d ontologie m dicale D cret n 75 586 du 5 juin 1975 portant cr ation d une commission consultative des recherches m dicales et pharmaceutiques JO du 28 juin 1975 p 862 D cret n 81 0039 du 2 f vrier 1981 portant Code de d ontologie des pharmaciens D cret n 93 514 du 27 avril 1993 portant Code de D ontologie de la M decine v t rinaire JO du 15 mai 1993 p 144 D cret n 95 645 du 6 juillet 1995 relatif l institution du mandat sanitaire JO du 2 septembre 1995 p 368 D cret n 2002 1094 du 4 novembre 2002 abrogeant et rempla ant le d cret n 62 0258 du 5 juillet 1962 relatif la police sanitaire des animaux D cret n 2005 566 du 22 juin 2005 relatif aux missions l organisation et au fonctionnement du Conseil de Sant JO du 6 ao t 2005 p 667 Arr t n 0111782 MSS du 29 octobre 1990 fixant la liste des m dicaments et produits essentiels dans les postes de sant et les h pitaux r gionaux Arr t minist riel n 1266 METFP MSAS DHSP SNU fixant la liste des tablissements et organismes o des travailleurs exercent des activit s professionnelles les exposant des risques de contamination JO du 21 mai 1994 p 245 Arr t minist riel n 2583 en date du 5 avril 1994 portant cr ation de la Commission technique permanente charg e de la r vision des listes de m d

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