Home

Instruction n°10-028-M0 du 22 novembre 2010

Contents

1. 99 ans Le respect des principes de transparence publicit et mise en concurrence La personne publique est tenue au respect de ces principes d s lors que le BEA permet l exercice d une activit entrant dans le champ concurrentiel conform ment la r glementation et la jurisprudence communautaires ventuellement les montants des loyers ou redevances ordres de grandeur Enfin j appelle votre attention sur les risques de requalification de certains BEA en DSP ou march s publics lorsque ces BEA servent par exemple construire un b timent utilis ensuite exclusivement par la collectivit territoriale ou le groupement propri taire du terrain d assiette contre paiement d un loyer au constructeur Si le BEA doit tre requalifi soit en march public soit en convention de d l gation de service public la proc dure de passation de ce contrat doit avoir respect la r glementation communautaire en mati re de march s publics ou la loi Sapin du 29 janvier 1993 2 Les concessions d am nagement Champ d application de la concession une op ration d am nagement L op ration d am nagement peut b n ficier avec l accord pr alable du conc dant de subventions vers es par l Etat des collectivit s territoriales et leurs groupements ou des tablissements publics Dans ce cas le contrat de concession est soumis au contr le de la collectivit publique m me si le conc dant ne participe pas au financement de l op
2. ce sujet compl tement stabilis e En effet dans une esp ce le juge administratif a consid r que le comportement sciemment fautif de la collectivit dans le cadre du contr le de l galit n tait pas de nature exon rer l Etat de sa responsabilit dans l exercice du contr le administratif CAA de Marseille 15 avril 2009 SIVOM Cinarca Liamone En revanche dans une autre esp ce le juge administratif a consid r que lorsque le pr judice financier invoqu par un syndicat mixte tait la cons quence directe d ill galit s commises par les dirigeants du syndicat ce syndicat ne pouvait utilement se pr valoir des fautes lourdes que le repr sentant de l Etat aurait commises dans l exercice du contr le de l galit et du contr le budg taire CAA de Nantes 27 octobre 2009 Minist re de l int rieur de l outre mer et des collectivit s territoriales c SITREVA Il vous est galement rappel que les dispositions du 2 alin a de l article L 2131 3 du CGCT vous permettent si une raison particuli re le justifie en fonction du contexte local de demander communication de tout acte de commande publique non soumis l obligation de transmission d un montant inf rieur 193 000 euros HT a Cf article L551 1 du code de justice administrative FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 19 ANNEXE suite Pour les actes soumis l obligation de transmission act
3. m me d int r t g n ral ne saurait tre qualifi e de service public pouvant faire l objet d une d l gation e Possibilit de d l guer le service public Ne peuvent tre d l gu s les pouvoirs de police du maire les soins m dicaux pour un tablissement public de sant D une mani re g n rale les actes aff rents l organisation m me du service public ne sont pas susceptibles de faire l objet d une d l gation Dans un avis du 7 octobre 1986 le Conseil d tat a indiqu que le caract re administratif d un service public n interdit pas la collectivit territoriale comp tente d en confier l ex cution des personnes priv es sous r serve toutefois que le service ne soit pas au nombre de ceux qui par leur nature ou par la volont du l gislateur ne peuvent tre assur s que par la collectivit territoriale elle m me En ce qui concerne le service des cantines scolaires sur lequel le secr taire d tat appelle plus particuli rement l attention du Conseil les communes ne peuvent confier des personnes priv es que la fourniture ou la pr paration des repas l exclusion des missions qui rel vent du service de l enseignement public et notamment de la surveillance des l ves L analyse de la jurisprudence montre qu il est difficile de donner une d finition de la notion d activit qui ne peut tre d l gu e par nature Domaines d activit les plus courant
4. gard il est indispensable de rappeler que le caract re adapt d une proc dure doit tre compris en fonction du montant du march et de sa complexit En ce sens le degr de formalisation d un march publicit introduction de la commission d appel d offres doit s accentuer proportionnellement son montant ou son niveau de complexit technique Ce principe a t rappel par le Conseil d Etat dans sa d cision du 24 f vrier 2010 Communaut de communes de l Enclave des Papes n 333569 Le contr le de l galit des march s proc dure adapt e doit donc v rifier tout particuli rement la pertinence des modalit s choisies par l acheteur de publicit et de mise en concurrence compte tenu du montant pr vu du march En effet cette cat gorie de march s recouvre des contrats de montant tr s divers en particulier pour les march s de travaux dont le seuil est ce jour de 4 845 000 HT D une mani re g n rale plus le co t des prestations est lev plus l acheteur doit veiller au respect des grands principes de la commande publique en annon ant clairement les crit res d attribution et en tant plus exigeant sur la publication de l appel concurrence Ce principe a t rappel par le Conseil d Etat dans sa d cision du 29 janvier 2009 Agence nationale pour l emploi n 290236 Lorsque cela est possible tant l efficacit conomique de l achat public que le bon usage des d
5. limit s barri res d acc s au march constitu es par des investissements pr alables cons quents ou secteurs d activit s soumis des r glementations techniques FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 15 ANNEXE suite Par ailleurs il est recommand de vous int resser aux enjeux relatifs au d veloppement durable dans les contrats de la commande publique pr sence de clauses d ex cution environnementales et ou sociales r gies par l article 14 du code des march s publics 2 2 La m thodologie pour laborer un plan d partemental de contr le d terminer des objectifs communs entre les services concern s et tablir un diagnostic local Le diagnostic local s appuiera titre principal sur les traits dominants de l environnement conomique local notamment l intensit de la concurrence dans les diff rents secteurs conomiques les principales irr gularit s constat es lors de l exercice du contr le de l galit les donn es relatives aux pratiques de gestion et la situation financi re des collectivit s territoriales en s appuyant sur la connaissance fine du terrain des sous pr fets et du r seau des comptables les rapports et avis de la chambre r gionale des comptes des tudes diverses sur des projets d investissements publics structurants par exemple ceux de la Mission d expertise conomique et financi re MEEF ou de la Missio
6. 90 000 a lt 193 000 lt 193 000 lt 4845 000 formalis e obligatoire Art 35 I I Art 35 I 2 PROCEDUR r NENON TEE AO Infructueux Sp cifications ne pouvant tre Art 35 1 3 avec publicit et concurrence Art 35 1 4 tablies contrats conclus exclusivement des Nature ou al as exceptionnels fins de recherche d essai Impossibilit fixation prix Art 35 I1 2 Art 35 I I f Recherches Essais d PROCI DURE NEGOCIERE Droriep Mpe pr A l mentaires A run l mentaires sans publicit sans Art 35 I1 3 Art 35 II 6 p a march s compl mentaires Art 35 11 6 p concurrence FENN Art 35 II 9 E Certains cas d AO infructueux march s identiques Achats de mab ires remiasi march s identiques Art 35 II 8 Art 35 I1 7 nn Prestataire d termin Concours Art 35 11 10 Achats faillitaires FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 31 ANNEXE suite Fiche n 4 DSP et contrats de partenariat pr alables la d lib ration lan ant la proc dure Ces contrats doivent avoir fait l objet d un rapport avant le lancement de la proc dure de passation 1 D l gations de service public Avant de lancer la proc dure l assembl e d lib rante doit avoir recueilli les avis sur le projet de DSP du comit technique paritaire si la collectivit territoriale en dispose et de la commission consultat
7. CCAG prestations industrielles arr t du 16 septembre 2009 NOR ECEM0908897A JO du 16 octobre 2009 T NOR ECEMO0928770C JO du 31 d cembre 2009 FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 12 ANNEXE suite Il convient de rappeler que les d l gations de service public sont soumises aux principes fondamentaux de la commande publique rappel s infra CE 23 d cembre 2009 Etablissement public du mus e et du domaine national de Versailles req n 330054 Les concessions de travaux publics L ordonnance n 2009 864 du 15 juillet 2009 relative aux contrats de concession de travaux publics rend compatible avec le droit communautaire les dispositions l gislatives relatives la passation l ex cution et au contr le juridictionnel des concessions de travaux publics L article 1 de l ordonnance d finit ce contrat il s agit de contrats administratifs dont l objet est de faire r aliser tous travaux de b timent ou de g nie civil par un concessionnaire dont la r mun ration consiste soit dans le droit d exploiter l ouvrage soit dans ce droit assorti d un prix Ces contrats qui ne sont ni des d l gations de service public ni des march s publics ont pour objet de confier l exploitant la conception et l exploitation d un ouvrage A l inverse du march public l exploitant tire substantiellement sa r mun ration des r sultats de l exploitation Par aille
8. de DSP L objectif est de faire peser le risque financier sur le prestataire dans le cadre d une DSP et sur la personne publique dans le cadre d un march public A titre d exemple un contrat en mati re de transports scolaires sera regard comme une DSP si la r mun ration du prestataire est substantiellement li e la fr quentation du service CE 7 novembre 2008 D partement de la Vend e n 291794 ou en mati re de cantines scolaires si la fr quentation est susceptible de varier dans des proportions telles que le prestataire puisse tre regard comme assumant un r el risque d exploitation CE 5 juin 2009 Soci t Avenance Enseignement et Sant n 298641 Par ailleurs la notion de service public n est pas op rante dans la qualification du march public si l op ration doit ressortir de la comp tence du pouvoir adjudicateur elle n a cependant pas au contraire de ce qui est de rigueur pour une DSP rev tir un caract re de service public FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 25 ANNEXE suite Comme la pr cis le Conseil d Etat dans son rapport de 2007 les march s publics ont pour objet de procurer aux collectivit s publiques les moyens d assurer l ex cution des services publics dont elles ont la charge En revanche le contrat nomm ou innom par lequel un entrepreneur est charg de l ex cution m me du service public n est pas un march p
9. ration Le concessionnaire doit galement rendre compte de l utilisation des subventions re ues aux personnes publiques qui les ont allou es V rification des mentions obligatoires cit es l article L 300 5 du code de l urbanisme objet du contrat dur e et conditions dans lesquelles il peut tre prorog ou modifi conditions de rachat conditions de r siliation ou de d ch ance par le conc dant ventuellement conditions et modalit s d indemnisation du concessionnaire FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 45 ANNEXE suite Lorsque le conc dant d cide de participer au co t de l op ration apport financier ou en terrains modalit s de cette participation financi re montant total de cette participation et s il y a lieu sa r partition en tranches annuelles modalit s du contr le technique financier et comptable exerc par le conc dant Rappel 1 Le concessionnaire doit fournir chaque ann e un compte rendu financier Rappel 2 L ensemble de ces documents est soumis l examen de l organe d lib rant du conc dant ou l autorit administrative lorsque le conc dant est l Etat Le conc dant a le droit de contr ler les renseignements fournis ses agents accr dit s pouvant se faire pr senter toutes pi ces de comptabilit n cessaires leur v rification Si le conc dant est une collectivit territoriale ou un groupement de collectivit
10. rifier la publication de l avis d appel public concurrence au BOAMP ainsi qu au JOUE d s lors que le co t total du projet est sup rieur 193 000 HT s il s agit d un contrat de partenariat de services ou 4 850 000 pour les contrats de partenariat de travaux Conform ment au r glement communautaire tablissant les formulaires standards pour la publication en mati re de march s publics l avis d appel public la concurrence doit notamment mentionner les crit res de s lection la proc dure choisie appel d offres dialogue comp titif ou proc dure n goci e FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 41 ANNEXE suite Fiche n 9 La r alit de la mise en concurrence pr alable 1 Principe publication d un appel d offres La notion de mise en concurrence pr alable d coule des principes du droit des march s publics d taill s dans le chapitre 1er du CMP Son application suppose notamment l organisation de la publicit des march s 2 Proc dure n goci e sans mise en concurrence ni publicit Toutefois le CMP pr voit que si aucun candidat n a r pondu l appel d offres la collectivit peut avoir recours la proc dure n goci e sans mise en concurrence ni publicit L absence de publicit et de mise en concurrence laisse a priori une forte marge de man uvre au pouvoir adjudicateur dans la s lection pr alable des candidat
11. s territoriales d s la communication de ces documents et le cas ch ant apr s les r sultats du contr le diligent par le conc dant ces documents sont soumis dans un d lai de 3 mois l examen de l organe d lib rant qui se prononce par un vote Rappel 3 Approbation de l apport financier par l organe d lib rant Toute r vision de cet apport doit faire l objet d un avenant au trait de concession approuv par l organe d lib rant du conc dant FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 46 ANNEXE suite Fiche n 12 la composition des commissions 1 March s publics Contr le de la saisine de la Commission d appel d offres Pour les march s des collectivit s territoriales et de leurs tablissements la commission d appel d offres CAO peut tre saisie aux fins d attribuer le contrat l issue de la proc dure Cette saisine est obligatoire dans les march s proc dure formalis e que cette proc dure soit impos e d passement de seuil ou choisie librement par le pouvoir adjudicateur M me lorsque la CAO rend un simple avis comme c est le cas pour les avenants la r gularit de sa composition a une incidence directe sur la l galit du contrat lui m me Contr le de la repr sentativit de la CAO V rifier que la d lib ration est issue du seul vote des membres titulaires de la CAO En effet d autres personnes peuvent participer un
12. 17 du CMP Il doit pr ciser s il est conclu prix provisoire sachant qu il est possible de conclure des march s prix provisoires dans les cas exceptionnels cit s l article 19 du CMP Dans le silence du march celui ci est conclu prix d finitif Le march doit pr ciser si le prix d finitif est ferme ou r visable Un prix ferme est actualisable dans les conditions d finies l article 18 du CMP FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 50 ANNEXE suite Un march de travaux de fournitures ou de services autres que courants conclu prix ferme doit pr voir son actualisation article 18 III du CMP Cette actualisation est encadr e et le march doit pr ciser 1 Que ce prix sera actualis si un d lai sup rieur trois mois s coule entre la date laquelle le candidat a fix son prix dans l offre et la date de d but d ex cution des prestations 2 Que l actualisation se fera aux conditions conomiques correspondant une date ant rieure de trois mois la date de d but d ex cution des prestations Lorsque le pouvoir adjudicateur d cide d appliquer une actualisation pour des fournitures ou services courants les modalit s pr cit es doivent galement tre respect es Un prix ferme actualisable ne peut pas tre en m me temps r visable Lorsque le prix est r visable le march fixe la date d tablissement du prix initial
13. 2002 232 pr cisait avant sa modification par le d cret n 2008 1550 du 31 d cembre 2008 que pour les collectivit s locales et les tablissements publics autres que ceux mentionn es au 3 de l article 98 du CMP le taux des int r ts moratoires devant tre fix dans le march tait celui de l int r t l gal en vigueur la date laquelle les int r ts moratoires avaient commenc courir augment de deux points A d faut de cette mention le taux applicable tait le taux BCE augment de 7 points FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 49 ANNEXE suite 1 4 Dur e Le d lai global de paiement d un march public ne peut exc der 30 jours depuis le 1 juillet 2010 pour les collectivit s territoriales et les tablissements publics locaux cf article 98 du CMP Pour les march s dont la proc dure de consultation est engag e ou l avis d appel public la concurrence est envoy la publication entre le 1 janvier et le 30 juin 2010 ce d lai est de 35 jours 2 Retenue de garantie et autres garanties articles 101 105 du CMP Le march peut pr voir la charge du seul titulaire une retenue de garantie Son montant ne peut tre sup rieur 5 du montant initial TTC augment le cas ch ant du montant des avenants Elle ne peut couvrir que les r serves d cel es la r ception des travaux fournitures ou services ainsi que celles formul es pendant
14. Ces dispositions ont t modifi es par la loi du 28 juillet 2008 et par la loi du 17 f vrier 2009 Le contrat de partenariat permet aux personnes publiques de r mun rer un tiers charg d une mission globale il finance les investissements r alise la construction transformation des ouvrages entretient et assure la maintenance et l exploitation desdits ouvrages Il peut tre charg de tout ou partie de la conception de l ouvrage Dans certains cas il peut tre charg de g rer l quipement n cessaire au service public Le cas ch ant il peut aussi ex cuter d autres prestations de services concourant l exercice par la personne publique de la mission de service public dont elle est charg e La r mun ration du tiers est tal e sur toute la dur e du contrat Le recours au contrat de partenariat doit faire l objet d une valuation pr alable Par ailleurs l assembl e d lib rante de la collectivit locale doit se prononcer sur le principe m me de ce recours au regard de cette valuation Afin de satisfaire aux exigences constitutionnelles le contrat de partenariat ne peut tre mis en uvre que dans le cadre d une op ration complexe ou urgente ou lorsqu il est d montr que le recours ce montage est plus avantageux que d autres types de contrats de la commande publique Une op ration est complexe lorsque la personne publique n est pas objectivement en mesure de d finir seule et l avance les
15. Les codes plac s entre crochets correspondent aux r ponses r dig es par le p le interd partemental d appui au contr le de l galit Ces r ponses peuvent tre consult es sur le site du p le http poledelyon dgel mi Il convient de s assurer que le signataire du march avait bien comp tence pour engager la collectivit territoriale Cette comp tence est en principe exerc e par l assembl e d lib rante 1 Signature par l ex cutif local L ex cutif ne peut signer un march qu en vertu d une d lib ration de l assembl e d lib rante Cette d lib ration peut intervenir avant ou apr s l engagement de la proc dure Trois situations sont susceptibles de se pr senter A L ex cutif signe en vertu d une d lib ration de l assembl e d lib rante portant acceptation du titulaire et du montant exact du march art L 2122 21 6 du CGCT B L ex cutif signe en vertu d une autorisation particuli re donn e par l assembl e d lib rante avant l engagement de la proc dure art L 2122 21 1 du CGCT il convient alors de v rifier que le march sign couvre effectivement l tendue des besoins sp cifi s initialement et que le montant exact est en rapport avec le montant pr visionnel C L ex cutif signe en vertu de la d l gation qui lui a t consentie par l assembl e d lib rante pour toute la dur e du mandat art L 2122 22 4 du CGCT il y a alors mati re
16. Notification du march Ex cution Ex cution Ex cution FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 42 ANNEXE suite Fiche n 10 Les crit res de s lection des offres La motivation des d cisions du pouvoir adjudicateur De plus en plus la personne publique est amen e choisir une prestation en fonction de crit res qui d passent la seule dimension relative son co t imm diat 1 March s publics Offre conomiquement la plus avantageuse Le choix final du march doit en principe se fonder sur une pluralit de crit res notamment la qualit leprix la valeur technique le caract re esth tique et fonctionnel les performances en mati re de protection de l environnement les performances en mati re d insertion professionnelle des publics en difficult le co t global d utilisation la rentabilit le caract re innovant le service apr s vente et l assistance technique la date et le d lai de livraison ou d ex cution Attention l utilisation du crit re prix comme crit re unique ne peut avoir lieu que pour certains march s en particulier dans le cas de l achat de fournitures tr s normalis es Pond ration des crit res Pour les autres march s deux ou plusieurs crit res devront tre retenus Pour les march s pass s selon une proc dure formalis e et lorsque plusieurs crit res sont pr vus le pou
17. concourt la confiance du citoyen dans l int grit du processus de commande publique Les lus indiquent qu ils consid rent le contr le comme une s curit et notamment un l ment de pr vention du risque p nal Afin d acc l rer les investissements publics et de supprimer des formalit s inutiles certaines proc dures ont t significativement all g es dans la p riode r cente Un contr le effectif constitue la n cessaire contrepartie des degr s de libert suppl mentaires ainsi accord s aux collectivit s territoriales En particulier le seuil des march s proc dure adapt e a t relev de m me que le seuil d intervention de la commission d appel d offres Pour autant les march s dont il s agit ne se trouvent pas hors champ du contr le ni hors droit L all gement des r gles de forme rend d autant plus n cessaire le contr le du respect des principes de la commande publique Cette cat gorie de march s fait l objet du point 7 2 de la pr sente circulaire La technicit de ces mati res et leurs fr quentes volutions normatives doivent amener d velopper une expertise sp cifique dans chaque d partement et un contr le cibl ce qui oblige d finir au sein de ces contrats de la commande publique les dispositions sur lesquelles doit porter en priorit le contr le de l galit Le contr le doit tre adoss une strat gie partag e avec l ensemble des services concern
18. d partement ou d une r gion ne peut subordonner ses actes de paiement une appr ciation de l opportunit des d cisions prises par l ordonnateur Il ne peut soumettre les m mes actes qu au contr le de l galit qu impose l exercice de sa responsabilit personnelle et p cuniaire 3 Cf instruction n 10 009 MO du 12 04 2010 relative au recours la transaction pour la pr vention et le r glement des litiges portant sur l ex cution des contrats de la commande publique FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 Le comptable public en application de l article 12 du d cret pr cit de 1962 est tenu d effectuer plusieurs contr les avant de payer les d penses publiques locales Ces contr les engagent sa responsabilit personnelle et p cuniaire et portent sur la l galit externe des actes qui lui sont soumis Les contr les du comptable sont limit s par le principe fondamental de s paration des ordonnateurs et des comptables publics Sur ce fondement il lui est interdit de subordonner ses actes de paiement une appr ciation de l opportunit des d cisions prises par l ordonnateur Ainsi les comptables publics doivent se limiter la seule appr ciation de l existence et de la r gularit des pi ces justificatives du paiement cf article D 1617 19 du CGCT Le comptable public n est pas juge de la l galit interne des actes des collectivit s territoriales La jurisprudenc
19. de proc der la v rification il convient de bien identifier le type de contrat soumis au contr le march public d l gation de service public contrat de partenariat bail emphyt otique administratif Les num ros de fiches sont donn s titre indicatif Contr le des caract ristiques du contrat march public d l gation de service public contrat de partenariat bail emphyt otique administratif fiche action num ro 1 groupement de commandes Contr le de la comp tence de la collectivit du signataire de l acte fiche action num ro 2 e existence d une d lib ration de d l gation de pouvoirs partielle compl te e d lib ration en vue de l attribution du march D Contr le de la proc dure rapport de pr sentation fiche action num ro 3 e pour un march tabli selon les conditions pr vues l art 79 du CMP e pour une DSP ou un contrat de partenariat respect des proc dures pr alables la d lib ration fiche action num ro 4 e coh rent avec le besoin d fini par la collectivit fiche action num ro 5 e montant estim co ncide avec le montant final e march de ma trise d uvre fiche action num ro 6 Caract ristiques du contrat fiche action num ro 7 e autorisation de variantes e options e modalit s de fixation du prix e pour un march march alloti e dur e du march accord cadre bons de c
20. et le d veloppement durable La circulaire sur la strat gie et les modalit s du contr le de l galit en mati re d urbanisme est parue le 1 septembre 2009 Dans ce contexte il a sembl n cessaire de rappeler le caract re prioritaire que rev t le contr le des actes des collectivit s territoriales et de leurs tablissements publics ayant trait la commande publique mi Les tablissements publics de sant ne sont plus concern s depuis la loi du 21 juillet 2009 HPST ce sont des tablissements publics de l tat Cf Circulaire DHOS F4 2009 300 du 25 septembre 2009 relative la suppression du contr le de l galit sur les march s baux emphyt otiques et contrats de partenariat pass s par les tablissements publics de sant ainsi qu aux proc dures de recours applicables leurs contrats de commande publique FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 ANNEXE suite Le contr le de l galit est une mission constitutionnelle des pr fets et une des garanties fondamentales du respect de l Etat de droit A cet gard le contr le des actes de la commande publique comporte des enjeux particuliers La conformit au droit de la commande publique est un l ment essentiel de la qualit de l achat public et du bon emploi des fonds publics Il contribue au respect des principes fondamentaux d galit d acc s aux march s publics et de transparence L efficacit du contr le
21. faux en criture travail ill gal corruption parviennent votre connaissance il vous appartient en application de l article 40 alin a 2 du code de proc dure p nale de transmettre les informations dont vous disposez au procureur de la R publique La cour de discipline budg taire et financi re qui juge les fonctionnaires en cas de faute ou de n gligence graves peut galement tre saisie en cas d infraction aux r gles d ex cution de la d pense et notamment lorsque ces fonctionnaires ont procur ou tent de procurer dans l exercice de leurs fonctions en m connaissance de leurs obligations des avantages injustifi s autrui Ainsi toute violation par les justiciables de cette juridiction des r gles relatives l ex cution des recettes et des d penses de l Etat et des collectivit s tablissements ou organismes b n ficiant de financements ou de fonds publics est passible d amende 43 LES PROC DURES OUVERTES AUX COCONTRACTANTS LA TRANSACTION ET LE R F R PROVISION a La transaction est d finie par l article 2044 du Code civil comme un contrat par lequel les parties terminent une contestation n e ou pr viennent une contestation na tre La transaction ne doit pas tre utilis e comme un mode courant de gestion appel faire office de march s ou d avenants de r gularisation ces derniers tant proscrire La transaction suppose des concessions r ciproques r elles et sinc
22. justificatives que dans la stricte limite des contr les dont ils sont personnellement et p cuniairement responsables article L 1617 2 du CGCT CE 5 f vrier 1971 Balme req n 71173 CE 21 octobre 2009 Ministre du Budget req n 306960 Cour des comptes 2 mai 1996 Commune de Royat Ainsi les comptables ne doivent pas appr cier la l galit interne des actes qui servent de fondement la cr ance mais seulement l existence et la r gularit des pi ces justificatives du paiement article D 1617 19 du CGCT 3 1 1 Le signalement aux pr fets d actes pr sum s ill gaux par les tr soriers payeurs g n raux ou directeurs r gionaux ou d partementaux des finances publiques Les circulaires n 90 CD 2646 du 18 juin 1990 n CD 4211 du 12 septembre 1990 et n CD 2121 du 13 mai 1992 ont pr cis la contribution des comptables publics en mati re de contr le de l galit Ainsi dans le respect des textes et des missions particuli res de la direction g n rale des finances publiques rappel es ci dessus lorsqu un comptable constate qu il doit ex cuter un acte manifestement ill gal il doit le signaler au tr sorier payeur g n ral ou au directeur r gional ou d partemental des finances publiques charg d en informer le pr fet Un point r gulier sera fait sur ces dossiers et leurs suites 3 1 2 La demande ponctuelle d expertise par les pr fets aux tr soriers payeurs g n raux ou directeurs d partementaux ou r
23. la r forme de l Etat Pour les questions portant sur l interpr tation g n rale du code des march s publics vous pouvez contacter outre les services susmentionn s la Cellule d information juridique aux acheteurs publics CIJAP de la DGFIP qui est un service de conseil aux acheteurs plac sous l autorit de la direction des affaires juridiques du minist re de l conomie de l industrie et de l emploi Il est galement noter que vous pouvez saisir la mission d appui aux partenariats publics priv s MAPPP www ppp bercy gouv fr lors du contr le de certains contrats de partenariat particuli rement complexes Par ailleurs en application de l article 129 du code des march s publics la commission consultative des march s publics CCMP fournit aux collectivit s territoriales qui le demandent une assistance l laboration ou la passation des march s et accords cadres d un montant sup rieur 1 000 000 HT d cret n 2009 1279 du 22 octobre 2009 Les avis ou recommandations de la CCMP sont transmises au repr sentant de l Etat 2 Le plan d partemental de contr le d finit la strat gie du contr le de l galit de la commande publique Nous vous demandons d tablir un plan d partemental de contr le au plus tard le 1 mars 2011 Suivant une p riodicit adapt e leur structure a minima biannuelle les services pr fectoraux les services d concentr s de la Direction g n rale des finances
24. le d lai de garantie article 101 du CMP 3 La sous traitance La sous traitance est une possibilit offerte au titulaire d un march public articles 112 117 du CMP L article 112 du CMP pr cise que le titulaire d un march public de travaux d un march public de services ou d un march industriel peut sous traiter l ex cution de certaines parties de son march condition d avoir obtenu du pouvoir adjudicateur l acceptation de chaque sous traitant et l agr ment de ses conditions de paiement Il r sulte donc de ces l ments que la sous traitance est interdite pour les march s de fournitures et que la sous traitance totale est interdite mais pas de seuil Lorsque le montant du contrat de sous traitance est gal ou sup rieur 600 TTC le sous traitant qui a t accept et dont les conditions de paiement ont t agr es par le pouvoir adjudicateur est pay directement pour la partie du march dont il assure l ex cution Toute renonciation au paiement direct du sous traitant par le pouvoir adjudicateur est r put e non crite article 7 de la loi n 75 1334 du 31 12 1975 modifi e relative la sous traitance Il s agit d une disposition d ordre public laquelle il ne peut tre d rog 4 Les prix Le march doit comporter un prix ou les modalit s de sa d termination article 12 I 6 du CMP et fixer sa nature forfaitaire ou unitaire article
25. le partenaire public doivent avoir t examin s par les commissions consultatives avant toute d lib ration Afin de mieux conna tre les modalit s de contr le reportez vous la fiche sur les pr alables la d lib ration FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 33 ANNEXE suite Fiche n 6 Contrats de ma trise d ouvrage public et de ma trise d uvre Compte tenu de la complexit de ces contrats il importe de d gager leurs principaux l ments devant faire l objet d un contr le mentions obligatoires du contrat nature des missions confi es au mandataire 1 Convention de mandat de ma trise d ouvrage public articles 3 et 5 de la loi du 12 juillet 1985 modifi e dite loi MOP V rification de la pr sence des mentions obligatoires du contrat article 5 loi MOP L ouvrage qui fait l objet du contrat les attributions confi es au mandataire les conditions dans lesquelles le ma tre de l ouvrage constate l ach vement de la mission du mandataire les modalit s de la r mun ration de ce dernier les p nalit s qui lui sont applicables en cas de m connaissance de ses obligations et les conditions dans lesquelles le contrat peut tre r sili Le mode de financement de l ouvrage ainsi que les conditions dans lesquelles le ma tre de l ouvrage fera l avance de fonds n cessaires l accomplissement du contrat ou remboursera les d penses expos es pour son c
26. moyens techniques r pondant ses besoins ou d tablir le montage financier ou juridique du projet Une op ration est urgente lorsqu il s agit de rattraper un retard pr judiciable l int r t g n ral affectant la r alisation d quipements collectifs ou l exercice d une mission de service public ou de faire face une situation impr visible Il importe ce titre de noter que le Conseil d Etat dans sa d cision du 29 octobre 2004 M Sueur et autres n 269814 consid re que l urgence r sulte objectivement dans un secteur ou une Zone g ographique d termin de la n cessit de rattraper un retard particuli rement grave affectant la r alisation d quipements collectifs Compte tenu soit des caract ristiques du projet soit des exigences du service public dont la personne publique est charg e soit des insuffisances et difficult s observ es dans la r alisation de projets comparables il est possible de recourir au contrat de partenariat si ce recours pr sente un bilan entre les avantages et les inconv nients plus favorable que ceux d autres contrats de la commande publique Le crit re du paiement diff r ne saurait lui seul constituer un avantage 5 Le bail emphyt otique administratif BEA Selon l article L 1311 2 du CGCT une collectivit territoriale propri taire d un bien immobilier en g n ral il s agit d un terrain ou d un immeuble que l on veut transformer ou r am nager peu
27. res entre les parties Les conventions relatives aux transactions sont transmises au contr le de l galit si les contrats auxquels elles s attachent sont eux m mes transmissibles au sens des articles L 2131 2 L 3131 2 et L 4141 2 du CGCT b Le r f r provision est codifi aux articles R 541 1 R 541 6 du code de justice administrative L article R 541 1 permet au juge des r f r s d accorder une indemnit au cr ancier d une personne publique qui se pr vaut d une obligation lorsque cette obligation n est pas s rieusement contestable L objet de ce r f r provision est de permettre le versement rapide d une provision assortie le cas ch ant d une garantie FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 21 ANNEXE suite Une fiche en annexe d taille les proc dures de transaction et de r f r provision La circulaire du Premier ministre du 6 f vrier 1995 relative au d veloppement du recours la transaction pour r gler amiablement les conflits JO du 15 f vrier 1995 a encourag la conclusion des transactions pour une meilleure satisfaction des int r ts publics Elles facilitent un r glement rapide et amiable des diff rends elles permettent une gestion conome des deniers publics et all gent la charge de travail des juridictions La circulaire des Ministres charg s du budget et de l conomie du 7 septembre 2009 pr sente les r gles qui r gissent la conclusion et l ex cution des
28. rieures l attribution du contrat Dans la m me perspective la fiche n 9 appelle l attention sur la r alit de la mise en concurrence pr alable et la fiche n 10 sur les crit res de s lection des offres et la motivation des d cisions du pouvoir adjudicateur Les baux emphyt otiques administratifs et les concessions d am nagement souvent m connus font l objet de la fiche n 11 tandis que la fiche n 12 d crit la composition des commissions La fiche n 13 rev t une importance toute particuli re en ce qu elle voque les clauses financi res des march s et rappelle les r gles en ce qui concerne non seulement l avance les garanties les prix mais galement la sous traitance Enfin la fiche n 14 apporte des renseignements sur la transaction et sur le r f r provision Les principaux points importants signaler sur ces proc dures sont les suivants la circulaire du 7 septembre 2009 relative au recours la transaction pour la pr vention et le r glement des litiges portant sur l ex cution des contrats de la commande publique pr cise le r le des comptables dans le contr le de ces pi ces Ceux ci ne sont fond s refuser d ex cuter les paiements pr vus par les transactions que pour l un des motifs limitativement num r s par les articles 12 et 13 du d cret n 62 1587 du 29 d cembre 1962 portant r glement g n ral sur la comptabilit publique absence de qualit de l ordonnateur o
29. s de l Etat qui par leur connaissance et leur expertise peuvent aider le repr sentant de l Etat dans l exercice de sa mission constitutionnelle de contr le de l galit C est la raison pour laquelle cette circulaire est interminist rielle et cosign e par les ministres en charge des comptes publics et de l conomie Il ne faut pas perdre de vue que la responsabilit de l Etat peut tre engag e pour faute lourde en cas de carence prolong e du contr le CE 6 octobre 2000 commune de Saint Florent Cette circulaire est compos e des parties suivantes actualit r le et enjeux du contr le de l galit en mati re de commande publique le plan d partemental de contr le d finissant la strat gie du contr le de l galit de la commande publique le r le des services de la DGFiP et de la DGCCRF en mati re de contr le de l galit les proc dures pr alables et cons cutives au contr le de l galit Elle comporte en annexe un sch ma de v rification des contrats de la commande publique ainsi qu une s rie de fiches pratiques La pr sente circulaire abroge la pr c dente du Ministre de l Int rieur du Ministre de l Economie des Finances et de l Industrie et de la Secr taire d Etat au budget NOR INT B 0000037 C du 23 f vrier 2000 relative l association des services d concentr s de la Direction g n rale de la comptabilit publique et de la DGCCREF l exercice du contr le de
30. sur tous les l ments essentiels du contrat intervenir au nombre desquels figurent notamment la contestation pr cise que la transaction a pour objet de pr venir ou de terminer et les concessions r ciproques que les parties se consentent cette fin arr t C E 11 09 2006 Commune de Th oule sur Mer n 255273 La transaction n a pas tre homologu e par le juge administratif pour tre ex cutoire Le Conseil d Etat affirme en effet que la transaction est ex cutoire de plein droit sans qu y fassent obstacle notamment les r gles de la comptabilit publique avis C E 6 12 2002 Syndicat intercommunal des tablissements du second cycle du second degr du district de l Hay les Roses Ainsi la liste des pi ces justificatives des d penses publiques locales cf article D 1617 19 et annexe I du CGCT ne pr voit pas l homologation de la transaction joindre par l ordonnateur au mandat de d pense correspondant FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 52 ANNEXE suite et fin 2 R f r provision D un point de vue g n ral le r f r provision est une proc dure relevant des juridictions administratives permettant le recouvrement rapide d une cr ance qui n est pas contest e par le d biteur cf article R 541 1 du code de justice administrative Le Conseil d Etat a pr cis que le juge des r f r s peut ordonner au ma tre de l ouvrage de verser au titulaire d
31. tabli selon une p riodicit au moins bisannuelle Les services pr fectoraux les services d concentr s de la DGFIP et les services r gionaux de la consommation de la concurrence du travail et de l emploi DIRECCTE r alisent en commun un diagnostic local issu de la mutualisation de leurs informations et comp tences respectives La circulaire du 10 septembre 2010 d finit des priorit s de contr le en mati re d actes de commande publique Ainsi une attention soutenue sera port e sur les march s de travaux proc dure adapt e d un montant lev par exemple sup rieur 1 000 000 HT les march s de ma trise d uvre les avenants sup rieurs 5 les conventions de d l gation de service public et les contrats de partenariat au regard de leur aspect novateur les contrats de prestation int gr e in house L accent est galement mis sur les secteurs d activit fort enjeu concurrentiel ainsi que sur les enjeux relatifs au d veloppement durable dans la commande publique FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 2 2 2 Les signalement aux pr fets d actes pr sum s ill gaux par les directeurs d partementaux et r gionaux des Finances publiques La circulaire du 28 juillet 2010 relative au signalement par les DDFiP DRFiP aux pr fets des faits susceptibles de constituer des ill galit s ou des d rives de gestion dans le secteur public lo
32. tel avis d attribution tant facultatif le d lai du r f r contractuel est fonction de l accomplissement ou non de cette formalit Si le pouvoir adjudicateur publie un avis d attribution le d lai du r f r contractuel est de trente et un jours En revanche s il ne publie pas un tel avis la juridiction peut tre saisie jusqu l expiration d un d lai de six mois compter du lendemain du jour de la conclusion du contrat L avantage de cette proc dure est la rapidit de son traitement par le juge administratif qui dispose d un d lai d un mois pour se prononcer sur le fond de l affaire article R 551 9 du CJA Le juge du tribunal administratif statue en premier et dernier ressort et sa d cision est susceptible d un pourvoi en cassation aupr s du Conseil d Etat Le pr fet qui a d j saisi le juge du r f r pr contractuel ne peut introduire un r f r contractuel sauf si l acheteur n a pas respect la suspension de signature li e l exercice du r f r pr contractuel voir supra 4 2 1 ou ne s est pas conform la d cision du juge du r f r pr contractuel FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 20 ANNEXE suite 4 2 5 Les cons quences d une annulation par le juge administratif L annulation d un contrat entra ne sa disparition d s son origine port e r troactive Il est r put n avoir jamais t conclu n avoir jamais produ
33. transactions en mati re de contrats de la commande publique NOR ECEM0917498C JO du 18 09 2009 Les services sont invit s s y reporter Nous comptons sur votre implication personnelle ainsi que celle de vos collaborateurs pour la mise en uvre de ces instructions dans ce domaine majeur du contr le de l galit Il conviendra notamment de pr voir les modalit s d organisation adapt es au sein de vos services pour sa bonne mise en uvre y compris au moyen de la cr ation d une quipe de sp cialistes en mati re de commande publique Des actions de formation destination de ces quipes seront galement pr voir Nous vous remercions de bien vouloir faire part avant le 1 juillet 2010 des mesures que vous avez localement mises en uvre en application de la pr sente instruction du plan d partemental de contr le que vous aurez tabli ainsi que des ventuelles difficult s d application de la pr sente circulaire LE MINISTRE DE LA MINISTRE DE LE MINISTRE DU LE SECRETAIRE D ETAT L INTERIEUR DE L CONOMIE DE BUDGET DES COMPTES A L INTERIEUR ET AUX L OUTRE MER ET DES L INDUSTRIE ET DE PUBLICS ET DE LA COLLECTIVITES COLLECTIVITES L EMPLOI REFORME DE L ETAT TERRITORIALES TERRITORIALES Ae Uld lra dix Brice HORTEFEUX Christine LAGARDE Fran ois BAROIN Alain MARLEIX FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 22 ANNEXE suite Annexe n 1 Sch ma de v rification des actes Avant
34. un march de travaux une provision au titre d une obligation non s rieusement contestable lui incombant dans le cadre de l ex cution du march alors m me que le d compte g n ral et d finitif n aurait pas encore t tabli Lorsque le ma tre de l ouvrage ne proc de pas au versement d acomptes auxquels a droit le titulaire du march ce dernier peut ainsi demander au juge des r f r s le versement d une provision repr sentative de tout ou partie de leur montant CE 3 12 2003 St Barnard Travaux Polyn sie n 253748 En effet dans un tel cas l enrichissement sans cause peut tre invoqu d s lors que les travaux r alis s la demande de l administration lui ont t utiles CE 2 4 2004 soci t Alstom Turbomachines n 256504 FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010
35. v rifier d une part que la d l gation est pr cis ment d limit e LY 2009 0565 et d autre part que le march entre bien dans le champ de la d l gation consentie l ex cutif Attention la situation C d l gation g n rique sur les march s pour toute la dur e du mandat doit tre consid r e au regard des modifications introduites par la loi du 17 f vrier 2009 En effet depuis la publication de cette loi une d l gation peut tre consentie l ex cutif local pour la pr paration la passation l ex cution et le r glement de tout ou partie des march s et des accords cadres concurrence d un montant d termin par la d lib ration portant d l gation Les d l gations consenties ant rieurement la loi du 17 f vrier 2009 sont en revanche limit es aux march s inf rieurs 206 000 euros HT et aux avenants qui n entra nent pas une augmentation du montant du contrat initial sup rieure 5 LY 2009 0310 et LY 2009 04601 Signature par une autre personne que l ex cutif membres de l assembl e d lib rante agents responsables des services Une subd l gation n est possible que si elle est autoris e par un texte de niveau adapt Pour les r gions et les d partements la subd l gation est express ment pr vue elle peut tre en faveur d lus ou en faveur de chefs de services articles L 3221 13 et L 4231 9 du CGCT Pour les communes vous devez distinguer ces deux cas la
36. 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 38 ANNEXE suite Fiche n 8 Les mesures de publicit pr alables et post rieures l attribution du contrat La publicit est l un des moyens dont disposent les personnes publiques pour garantir le respect des principes fondamentaux de la commande publique Comme pour le choix de la proc dure le choix du type de publicit d pend en g n ral du montant du contrat 1 March s publics 1 1 Principe d obligation de publicit L acheteur public doit rendre publique l information r glementaire lors du lancement de la proc dure de march Exceptions march s pass s selon une proc dure adapt e si les circonstances le justifient march s d un montant inf rieur 4 000 HT certains march s et accords cadres pass s selon une proc dure n goci e march s et accords cadres conclus pour faire face une urgence imp rieuse ainsi que d autres contrats pr vus l article 35 II du code des march s publics 1 2 V rification en fonction du seuil march s proc dure adapt e Entre 4 000 et 90 000 HT A Mentions obligatoires v rifier Identit et coordonn es de l acheteur objet des prestations envisag es crit res d attribution du march conditions de mise en uvre du march le cas ch ant Si le pouvoir adjudicateur a choisi de publier un avis d appel public la concurrence ce choix im
37. EE ET DU DOMAINE NATIONAL DE VERSAILLES n 330054 Comme pour les march s publics les contrats dits in house sont exclus des proc dures d attribution des DSP CE 6 avril 2007 Ville d Aix en Provence Outre les obligations d coulant du droit communautaire la passation d une DSP est soumise des exigences issues du droit interne lois Sapin et MURCEF avis pr alable de la commission consultative des services publics locaux sur le principe du contrat avis de cette m me commission avant le choix d finitif du prestataire FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 37 ANNEXE suite 3 Contrats de partenariat Les contrats de partenariat d un montant inf rieur un seuil d fini par d cret peuvent tre pass s en proc dure n goci e Ce seuil est de 193 000 euros HT pour les contrats de partenariat n ayant pas pour objet principal soit l ex cution soit conjointement la conception et l ex cution de travaux ou d un ouvrage r pondant des besoins pr cis s par la personne publique contractante Il est de 4 845 000 euros HT lorsque le contrat a pour objet principal soit l ex cution soit conjointement la conception et l ex cution de travaux ou d un ouvrage r pondant des besoins pr cis s par la personne publique contractante Dans les deux cas un avis d appel public la concurrence doit tre publi article D 1414 5 du CGCT FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N
38. EX Libert galit e Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE INSTRUCTION N 10 028 M0 du 22 novembre 2010 NOR BCR Z 10 00083 J LE CONTR LE DE L GALIT DES ACTES DES COLLECTIVIT S TERRITORIALES ET DE LEURS TABLISSEMENTS PUBLICS EN MATI RE DE COMMANDE PUBLIQUE ANALYSE Diffusion de la circulaire du 10 septembre 2010 relative au contr le de l galit des actes des collectivit s territoriales et de leurs tablissements publics en mati re de commande publique Date d application 22 11 2010 MOTS CL S COLLECTIVIT TERRITORIALE COMPTABLE PUBLIC CONTR LE DE L GALIT COMMANDE PUBLIQUE DOCUMENTS ANNOTER Instruction n 10 020 M0 du 6 ao t 2010 DOCUMENTS ABROGER Instruction n 82 137 M11 M12 M51 du 2 ao t 1982 Instruction n 92 059 M0 du 20 mai 1992 Instruction n 00 077 MO du 26 septembre 2000 DESTINATAIRES POUR APPLICATION e re nn Ce DIRECTION G N RALE DES FINANCES PUBLIQUES Sous direction de la gestion comptable et financi re des collectivit s locales Bureau CL 1A SR h MINIST RE DU BUDGET DES COMPTES PUBLICS DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA R FORME DE L TAT SOMMAIRE 1 LA CIRCULAIRE DU 10 SEPTEMBRE 2010 ET SON CONTEXTE LES ENJEUX DU CONTR LE DE L GALIT DES ACTES DES COLLECTIVIT S TERRITORIALES EN MATI RE DE COMMANDE PUBLIQUE sssssussmanmmnmisnennessisiaar 2 1 1 Lesenjeux du controlede RAT ennemies ie 2 1 2 L volution du droit de l
39. R ET COMPTES PUBLICS ET DE L INDUSTRIE ET DE L EMPLOI DES COLLECTIVITES TERRITORIALES LA REFORME DE L ETAT LE MINISTRE DE L INTERIEUR DE L OUTRE MER ET DES COLLECTIVITES TERRITORIALES LA MINISTRE DE L ECONOMIE DE L INDUSTRIE ET DE L EMPLOI LE MINISTRE DU BUDGET DES COMPTES PUBLICS ET DE LA REFORME DE L ETAT LE SECRETAIRE D ETAT A D INTERIEUR ET AUX COLLECTIVITES TERRITORIALES A MESDAMES ET MESSIEURS LES PREFETS MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX ET DEPARTEMENTAUX DES FINANCES PUBLIQUES LES TRESORIERS PAYEURS GENERAUX MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES ENTREPRISES DE LA CONCURRENCE DE LA CONSOMMATION DU TRAVAIL ET DE L EMPLOI MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DEPARTEMENTAUX EN CHARGE DE VEILLER A L EGALITE D ACCES A LA COMMANDE PUBLIQUE NOR I0OCB1006399C OBJET Contr le de l galit des actes des collectivit s territoriales et de leurs tablissements publics en mati re de commande publique La pr sente circulaire s inscrit dans la politique de r forme du contr le de l galit initi e en 2007 par le conseil de modernisation des politiques publiques Ce dernier a d cid sa centralisation dans les pr fectures circulaire NOR IOCA0917418C du 23 juillet 2009 relative la r organisation du contr le de l galit entre les pr fectures et les sous pr fectures et son recentrage sur les actes qui pr sentent des enjeux majeurs notamment la commande publique l urbanisme
40. a commande publique issstimennndt snien 2 1 2 1 L volution du droit des march s publicS cssriiininocai nia a R 2 1 1 2 L volution du droit des autres contrats de la commande publique s nonnnsssnnseossseesetseeseeeee 3 1 3 Les Tich s pratiques fa ilitant Les CONTOlES sirosis oiea ak 4 2 LE R LE DU COMPTABLE PUBLIC ET DES DDFIP DRFIP DANS LE CONTR LE DE L GALIT DES ACTES DES COLLECTIVIT S TERITORIE eea a 5 2 1 Dans le cadre de ses fonctions de comptable public ce dernier se limite au contr le de la l galit externe des justifications des d penses qui lui sont D a Ra te a E A E 5 2 2 Les services de la DGFIP apportent leur concours au pr fet en mati re de contr le de l galit des actes relatifs la commande publique ss ssssnsssesssesesssesersseessesee 6 2 2 1 La participation des services de la DGFIP la d finition du plan d partemental de OO ne aa ni dan NN T a 6 1 1 2 Les signalement aux pr fets d actes pr sum s ill gaux par les directeurs d partementaux et r gionaux des Finances publiques 1 1 1 3 Les services d concentr s de la DGFiP sont ponctuellement sollicit s pour esperus pai lepre isien enera sn E A EG 7 1 1 4 Le r le de conseil au profit des ordonnateurs pour pr venir les difficult s 7 LISTE DES ANNEXES ANNEXE Circulaire n IOCB1006399C du 10 septembre 2010 relative au contr le de l galit des actes des collectivit s territoriales et de leurs tablissem
41. a fois l acquisition d un bien et la r alisation d une op ration mentionn e l article 3 S Pour aider les acheteurs des documents type sont propos s pour chaque type de march les cahiers des clauses administratives g n rales dits CCAG CCAG Travaux CCAG fournitures courantes et services La distinction entre le march public et la DSP n est pas toujours ais e et repose sur la jurisprudence L examen doit en premier lieu porter sur l objet du contrat En effet les difficult s de qualification des contrats ne concernent ni les march s de fournitures ni les march s de travaux qui n entra nent pas d exploitation de l ouvrage objet du march de travaux Par ailleurs il convient de retenir les crit res de distinction suivants le risque d exploitation lorsque ce risque est port par la personne publique le contrat est qualifi de march public Cette responsabilit porte sur tous les l ments du risque juridique financier conomique la r mun ration du cocontractant l encore c est la notion de risque qui permet la distinction Il importe de savoir qui assume le risque financier de l op ration si le prestataire n est pas substantiellement r mun r par le r sultat de l exploitation mais par la personne publique le contrat est qualifi de march public En revanche si la r mun ration provient de redevances pay es par l usager le contrat est qualifi
42. aiement des d penses assure un r le de conseil et d information au profit des ordonnateurs locaux Ces missions rev tent une importance particuli re l heure de la complexification du droit source grandissante d ins curit juridique Pour appuyer l action des comptables publics les DDFiP DRFiP b n ficient de l appui du p le national de soutien au r seau sachant que les acheteurs publics locaux peuvent galement interroger directement sa cellule d information juridique CIJAP L aide apport e par la DGFiP aux pr fets pour l exercice de leur mission de contr le de l galit s inscrit dans la d marche globale de d veloppement de l offre de service destination des gestionnaires publics locaux Toute difficult d application devra tre signal e au bureau CL1A LE CHEF DU SERVICE DES COLLECTIVIT S LOCALES FR D RIC IANNUCCI Cf Instruction n 10 020 MO du 6 ao t 2010 relative au devoir d alerte dans le secteur public local 7 Pour en savoir plus http www colloc bercy gouv fr colo struct marc publ cell_info html FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 ANNEXE Circulaire n 10CB1006399C du 10 septembre 2010 relative au contr le de l galit des actes des collectivit s territoriales et de leurs tablissements publics en mati re de commande publique MINIST RE DE L INT RIEUR MINIST RE DU BUDGET DES MINIST RE DE L CONOMIE DE DE L OUTRE ME
43. al du march ou de la tranche affermie est d un montant sup rieur 50 000 HT la dur e d ex cution du march est sup rieure 2 mois Si ces conditions sont remplies et que le march ne pr voit pas d avance le contr le de l galit devra relever cette anomalie Cela tant m me lorsque ces conditions ne sont pas remplies le pouvoir adjudicateur peut toujours d cider d accorder une avance L article 43 du d cret n 2008 1355 du 19 d cembre 2008 pr voit que par d rogation l article 87 du code des march s publics il est possible par avenant de pr voir une avance qui n tait pas pr vue initialement ou de modifier le taux et les conditions de versement de l avance Ces dispositions s appliquent aux march s dont le montant d passe 20 000 euros HT en cours d ex cution la date d entr e en vigueur de ce d cret 21 d cembre 2008 ou notifi s au plus tard le 31 d cembre 2009 Ainsi non seulement un march sans octroi d avance peut ult rieurement donner lieu au versement d une avance mais encore un march ayant donn lieu au versement d une avance peut donner lieu une augmentation de celle ci m me si l avance initialement pr vue a d j t vers e Le versement de l avance avec un caract re r troactif s applique aux march s en cours d ex cution la date d entr e en vigueur du d cret 21 d cembre 2008 ou notifi s au plus tard le 31 d cembre 2009 La pas
44. cal remplace et annule les circulaires du ministre d l gu charg du budget n 90 CD 2646 du 18 juin 1990 et n 90 CD 4211 du 12 septembre 19906 Elle d taille la contribution des comptables publics en mati re de contr le de l galit et de pr vention des irr gularit s ou actes de mauvaise gestion manifeste Le comptable public a ainsi un r le d alerte du directeur d partemental ou r gional des finances publiques Il n a n anmoins pas la charge de qualifier juridiquement les faits concern s cette t che revenant aux pr fets et aux autorit s judiciaires Le directeur d partemental ou r gional examine les signalements qui lui sont transmis par les comptables publics et appr cie s ils doivent ou non tre transmis au pr fet 2 2 3 Les services d concentr s de la DGFiP sont ponctuellement sollicit s pour expertise par les pr fets Dans le cadre des relations que le r seau de la DGFIP entretient avec les autorit s pr fectorales il est rappel que celles ci peuvent consulter les directeurs d partementaux ou r gionaux sur la l galit des actes de la commande publique qui leurs sont transmis 2 2 4 Le r le de conseil au profit des ordonnateurs pour pr venir les difficult s Les services d concentr s de la DGFIP et les d cideurs locaux d veloppent des contacts troits et r guliers Ainsi le comptable public en compl ment de ses missions traditionnelles relatives l encaissement des recettes et au p
45. cat gorie particuli re de collectivit mais d amener les collectivit s qui rencontrent des difficult s am liorer progressivement la qualit de leurs actes d cisions et d lib rations FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 16 ANNEXE suite En ce sens il peut tre envisag le cas ch ant que les bilans de campagne de contr le soient communiqu s aux ex cutifs locaux pour que ces derniers soient en mesure de conforter les points forts et de rem dier aux points faibles ainsi identifi s Les bilans de contr le sont aussi n cessaires l actualisation r guli re de la strat gie de contr le Si le nombre d irr gularit s constat es la suite du contr le est durablement faible il convient de s interroger sur le ciblage initial des contr les retenu et d envisager un red ploiement des objectifs de contr le Afin de permettre des ajustements ventuels de la strat gie nationale de contr le il importe enfin que les plans d partementaux ainsi que les bilans de contr le soient transmis annuellement au ministre de l int rieur de l outre mer et des collectivit s territoriales direction g n rale des collectivit s locales 3 Les partenaires du pr fet dans le cadre de ses responsabilit s en mati re de contr le de l galit 3 1 LES SERVICES DE LA DGFIP APPORTENT LEUR CONCOURS AU PR FET Les comptables publics ne sont autoris s v rifier la l galit des pi ces
46. cise galement que s agissant des collectivit s territoriales et de leurs tablissements publics les projets d un montant sup rieur un seuil d fini par d cret 40 000 000 HT doivent tre financ s majoritairement par le partenaire priv 1 3 LES FICHES PRATIQUES FACILITANT LES CONTR LES Les 14 fiches pratiques annex es cette nouvelle circulaire s inscrivent dans le cadre d un sch ma logique de v rification qui renvoie aux diff rentes situations du contr le de l galit par les pr fectures Elles sont consultables sur l intranet Magellan secteur public local d penses et recettes commande publique contr le de l galit et feront l objet de mises jour r guli res L ensemble de ces fiches fournit aux pr fectures et aussi au r seau de la DGFiP des outils synth tiques et pratiques en mati re de commande publique Ces fiches apportent une aide d autant plus pr cieuse que le droit de la commande publique est complexe et volutif Elles procurent aux services en particulier ceux charg s du contr le de l galit des outils d analyse jour Ainsi la fiche n 1 pr sente une typologie des contrats la v rification de la qualification correcte d un contrat constituant la base de l expertise dont il fait l objet Les crit res propres chaque nature de contrat y sont d gag s qu il s agisse des march s publics et des accords cadres des d l gations de service public d
47. des march s publics avis conforme aux mod les annex s l arr t du 28 ao t 2006 soit publication dans un journal habilit recevoir des annonces l gales Le pouvoir adjudicataire peut compl ter cette publication obligatoire par une publicit suppl mentaire dans un organe de presse sp cialis e compte tenu de la nature ou du montant des fournitures services ou travaux en cause 1 3 Proc dures formalis es Ces proc dures pr voient au del des publicit s d j mentionn es la publication d un avis dans le Journal officiel de l Union europ enne Cet avis devra reproduire le mod le fix par le r glement communautaire n 1564 2005 du 7 septembre 2005 1 4 Contr le Pour que le service charg du contr le de l galit puisse s assurer que le march est conforme aux informations port es la connaissance des candidats ventuels il importe que le dossier transmis comporte un avis identique celui effectivement publi Il n y a pas lieu d accepter un autre document ex r c piss mis par le BOAMP 1 5 Publication de l avis d attribution Outre la notification aux candidats vinc s l issue d une proc dure formalis e article 80 et la notification adress e au titulaire article 81 qui donne date d effet au march le CMP pr voit la publication d un avis d attribution article 85 Cet avis la diff rence de l appel public concurrence n a pas
48. djudicateur La pr sente fiche indique les modalit s de d finition des besoins sachant que celle ci doit tre la plus pr cise possible 1 March s publics Vous devez v rifier que les besoins du pouvoir adjudicateur ont t d finis avec pr cision article 5 du CMP exigence d un formulation pr cise Cas particulier des march s catalogues La pratique du renvoi global des catalogues de fournisseurs est interdite en mati re de march s de fournitures Le renvoi au catalogue fournisseurs n est possible que dans la seule mesure o certaines rubriques ou subdivisions de catalogues correspondent parfaitement aux besoins de l acheteur public formul par celui ci dans son dossier de consultation L acte d engagement doit en r gle g n rale mentionner le total du prix du march Pour les march s de fournitures le montant initial du march est le produit de ces prix par les quantit s pr vues dans le d tail estimatif annex l acte d engagement En effet quand les prix prennent la forme d une liste l acte d engagement renvoi une annexe financi re En l absence de bordereau des prix l analyse des offres devra se faire sur la base de la r f rence au catalogue qui est alors une pi ce contractuelle L acte d engagement mentionnant le rabais accord sur le catalogue ou partie de catalogue 2 DSP et contrats de partenariat Pour ces contrats les besoins d finis par le d l gant ou
49. dre 3 La d l gation de service public DSP La d l gation de service public pr vue aux articles L 1411 1 et suivants du CGCT est un contrat par lequel une personne morale de droit public confie la gestion d un service public dont elle a la responsabilit un d l gataire public ou priv dont la r mun ration est substantiellement li e au r sultat de l exploitation du service Le d l gataire peut tre charg de construire des ouvrages ou d acqu rir des biens n cessaires au service La notion de DSP a t progressivement d finie par la jurisprudence Le Conseil d Etat a pr cis que la DSP se caract risait par son objet portant sur l ex cution du service public tant pr cis que si ce service public doit pouvoir tre d l gu en revanche les actes aff rents l organisation m me du service public ne peuvent pas faire l objet d une d l gation par le mode de r mun ration du cocontractant de l administration cette r mun ration devant tre r r 2 substantiellement assur e par le r sultat de exploitation du service Ceci suppose que le d l gataire assume une part plus ou moins importante du risque d exploitation En tout tat de cause il le supporte substantiellement Les crit res de la DSP e Existence d un service public Le l gislateur qualifie parfois certains services de service public A d faut la prise en co
50. e Elle formule ses observations dans le d lai d un mois d lai compatible avec les d lais du contr le de l galit articles L 234 1 234 2 du code de justice financi re et L 1411 18 du CGCT Les chambres r gionales des comptes ont en effet acquis une connaissance approfondie des pratiques des collectivit s territoriales et des entreprises intervenant dans certains secteurs conomiques De m me l avis du tribunal administratif pourra tre sollicit sur toute difficult juridique relative l appr ciation du fondement ou de la port e d un contrat de commande publique article R 212 1 du CJA 4 2 LA SUITE CONTENTIEUSE POUVANT TRE DONN E AU CONTR LE DE L GALIT Les textes ouvrent au pr fet une gamme diversifi e d instruments juridiques Il convient de les utiliser dans un esprit d effectivit notamment en utilisant ceux qui permettent d obtenir des r sultats rapides avant que l acte ill gal n ait eu des cons quences irr versibles FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 18 ANNEXE suite 4 2 1 Le r f r pr contractuel Le r f r pr contractuel permet au pr fet ainsi qu aux candidats cart s de saisir le juge administratif avant la signature d un march public d une d l gation de service public d un contrat de partenariat lorsqu il estime que les r gles de publicit et de mise en concurrence n ont pas t respect es L articl
51. e 80 du code des march s publics pour les march s publics pass s selon une proc dure formalis e l article R 1411 2 1 du CGCT pour les DSP et d autres dispositions similaires concernant d autres contrats pr voient que la personne publique doit informer les candidats vinc s de sa d cision de rejet de leur candidature ou de leur offre en leur indiquant les motifs de ce rejet soit par une notification pour les march s publics et les contrats de partenariat soit par une publication pour les DSP notamment compter de cette information le contrat ne peut pas tre sign pendant un d lai dit de standstill de 16 jours ou de 11 jours en cas de transmission lectronique de la notification pour les march s publics et les contrats de partenariat ou 11 jours pour les d l gations de service public Si dans cette p riode un recours est envisag par le pr fet ou un concurrent le contrat ne pourra tre sign compter de la saisine du tribunal administratif et jusqu la notification au pouvoir adjudicateur de la d cision juridictionnelle Ainsi l introduction d un r f r pr contractuel entra ne automatiquement la suspension de la signature du march Le d lai imparti au juge pour statuer est de 20 jours Afin de porter ce recours la connaissance de la personne publique et d emp cher la signature du contrat le repr sentant de l Etat ou l auteur du recours est tenu de notifier son recours au pouvoir adjud
52. e administrative nonce clairement que les comptables publics ne sont autoris s v rifier la l galit des pi ces justificatives que dans la limite des contr les dont ils sont personnellement et p cuniairement responsables Conseil d tat 5 f vrier 1971 Balme req n 71173 Conseil d tat 21 octobre 2009 Ministre du Budget req n 306960 Cour des comptes 2 mai 1996 Commune de Royat 2 2 LES SERVICES DE LA DGFIP APPORTENT LEUR CONCOURS AU PR FET EN MATI RE DE CONTR LE DE L GALIT DES ACTES RELATIFS LA COMMANDE PUBLIQUE La proximit des comptables publics par rapport aux collectivit s territoriales et leurs tablissements publics permet aux services d concentr s de la DGFIP d apporter au pr fet un concours et une expertise en mati re de contr le de l galit des actes relatifs la commande publique 2 2 1 La participation des services de la DGFIP la d finition du plan d partemental de contr le La circulaire du 10 septembre 2010 pr voit la mise en place d une strat gie du contr le de l galit de la commande publique approche rationnelle de la s lectivit des v rifications op r es Elle d finit le cadre du partenariat entre services pr fectoraux et services d concentr s de la DGFiP en ce domaine Cette strat gie partag e tenant compte des ressources effectivement disponibles de chaque partenaire se mat rialise sous la forme d un plan d partemental de contr le
53. e ce mode de d volution sur le contrat doit tre pr cis e modalit s de r mun ration du ma tre d uvre article 9 loi MOP et article 29 du d cret n 93 1268 du 29 novembre 1993 Cette r mun ration tient compte de l tendue de la mission de son degr de complexit et du co t pr visionnel des travaux fixation des modalit s selon lesquelles est arr t le co t pr visionnel assorti d un seuil de tol rance sur lesquels s engage le ma tre d uvre et les cons quences pour celui ci des engagements souscrits article 30 du d cret n 93 1268 du 29 novembre 1993 Contr le des variations de la r mun ration du ma tre d uvre Trois situations sont susceptibles de survenir en cette mati re A Lorsque la mission confi e au ma tre d uvre comporte l assistance au ma tre de l ouvrage pour la passation du ou des contrats de travaux le contrat pr voit l engagement du ma tre d uvre de respecter le co t pr visionnel des travaux arr t au plus tard avant le lancement de la proc dure de passation du ou des contrats de travaux Le respect de cet engagement est contr l l issue de la consultation des entreprises de travaux En cas de d passement du seuil de tol rance le ma tre de l ouvrage peut demander au ma tre d uvre d adapter ses tudes sans r mun ration suppl mentaire B Lorsque la mission confi e au ma tre d uvre comporte en outre la direction de l ex cution du contra
54. e ne comportant ni minimum ni maximum ou qui comporte un minimum et un maximum fix en quantit Pour chaque bon de commande d un montant sup rieur 50 000 Euros HT et d une dur e d ex cution sup rieure deux mois le montant de l avance est gal au minimum 5 du montant du bon de commande si la dur e pr vue pour l ex cution de celui ci est inf rieure ou gale douze mois Si cette dur e est sup rieure douze mois l avance est gale au minimum 5 d une somme gale douze fois le montant du bon de commande divis par la dur e pr vue pour l ex cution de celui ci exprim e en mois Le montant de l avance ne peut pas tre affect par la mise en uvre d une clause de variation de prix Le taux de l avance peut d passer les 5 des montants mentionn s ci dessus Ce taux ne peut cependant pas tre sup rieur 60 de ces montants Lorsque le taux de l avance exc de 30 de ces montants le titulaire doit constituer une garantie premi re demande conform ment aux dispositions de l article 90 du CMP Le march doit le pr voir En tout tat de cause le taux et les conditions de versement de l avance doivent tre fix s dans le march Si l article 87 II pr cise qu ils ne peuvent tre modifi s par avenant il r sulte de l article 43 du d cret n 2008 1355 pr cit qu un avenant peut modifier les conditions initiales de versement de l avance des march s en cours d e
55. e r union de la CAO avec simple voix consultative sans en tre membre La CAO doit tre repr sentative ses membres doivent tre lus la proportionnelle parmi les membres de l assembl e d lib rante La composition de la CAO est d finie dans l article 22 I du code des march s publics S agissant de la repr sentation proportionnelle applicable aux CAO des communes d partements et r gions celle ci n est pas remise en cause si un membre change par la suite d appartenance politique CAA de Marseille 31 d cembre 2003 n 00MA00631 Ville de Nice En revanche la question se pose lorsque les lus d opposition ne pr sentent aucune liste une d signation d office n tant pas envisageable la CAO semble devoir tre constitu e partir de candidats issus uniquement de la majorit Groupements de commandes Dans le cas particulier du groupement de commandes la convention pass e entre les pouvoirs adjudicateurs peut pr voir que la CAO sera soit celle de l acheteur choisi comme coordonnateur s il est le signataire des march s article 8 VII du CMP soit une CAO compos e ad hoc raison d un repr sentant par membre du groupement Jury de concours le quorum Lorsqu elle est constitu e en jury de concours la composition de la commission est d termin e par l article 24 qui accorde voix d lib rative l ensemble des personnes composant le jury C est sur l ensemble de ces membres voi
56. e sa circulaire du 24 f vrier 2010 circulaire NOR IOC B 100 1440 C le minist re de l int rieur a demand aux pr fets de se concentrer sur le contr le de l galit des actes prioritaires des organismes publics locaux dans les domaines ayant un fort enjeu la commande publique l urbanisme et l environnement C est pourquoi la circulaire pr cit e du 10 septembre 2010 vise rappeler l importance et les enjeux que rev t l exercice du contr le de l galit en mati re de commande publique Elle pr cise galement le champ d application de l intervention des services de la DGFIP en mati re de contr le de l galit Le droit de la commande publique a connu ces derni res ann es des volutions qui ont eu une influence significative sur l organisation de leurs achats par les collectivit s territoriales et leurs tablissements publics De ce fait l volution de la r glementation financi re applicable aux march s publics et aux autres contrats de la commande publique modifie galement l organisation et les modalit s d exercice du contr le de l galit de ces actes 1 2 L VOLUTION DU DROIT DE LA COMMANDE PUBLIQUE 1 2 1 L volution du droit des march s publics Les principales volutions r centes rappeler sont Le d cret n 2008 1334 du 17 d cembre 2008 et les d crets pris pour l application de l ordonnance n 2005 649 du 6 juin 2005 obligent les pouvoirs adjudicateurs recouri
57. elatives la passation l ex cution et au contr le juridictionnel des concessions de travaux publics Les contrats de cette nature sont d finis comme des contrats administratifs dont l objet est de faire r aliser tous travaux de b timent ou de g nie civil par un concessionnaire dont la r mun ration consiste soit dans le droit d exploiter l ouvrage soit dans ce droit assorti d un prix 1 Extrait En vertu des dispositions codifi es l article L 2131 1 du code g n ral des collectivit s territoriales Les actes pris par les autorit s communales sont ex cutoires de plein droit d s lors qu il a t proc d leur publication ou leur notification aux int ress s ainsi qu leur transmission au repr sentant de l Etat dans le d partement ou son d l gu dans le d partement l absence de transmission de la d lib ration autorisant le maire signer un contrat avant la date laquelle le maire proc de sa signature constitue un vice affectant les conditions dans lesquelles les parties ont donn leur consentement toutefois eu gard l exigence de loyaut des relations contractuelles ce seul vice ne saurait tre regard comme d une gravit telle que le juge doive carter le contrat et que le litige qui oppose les parties ne doive pas tre tranch sur le terrain contractuel Extrait L absence de transmission de la d lib ration autorisant le maire signer un contrat avant
58. eniers publics plaident pour l utilisation des proc dures les plus souples du code Toutefois dans certains cas la recherche de la s curit pourra conduire recommander l adoption d une proc dure qui s inspire de celles du code des march s publics ainsi que la saisine de la commission d appel d offres Le contr le constitue galement un temps en particulier au travers des lettres d observation permettant d ouvrir un dialogue qui aura pour objectif la mise en place de bonnes pratiques susceptibles d accro tre la s curit juridique des contrats Cette dimension p dagogique ne doit pas tre n glig e elle s inscrit pleinement dans la mission du contr le de l galit A cette fin vous pourrez vous appuyer sur le guide de bonnes pratiques en mati re de march s publics voir supra 1 1 13 L APPUI AU CONTR LE DE L GALIT SCH MA DE V RIFICATION FICHES ACTION ET CONTACTS Un sch ma de v rification type pour chaque contrat de commande publique est pr sent en annexe de la pr sente circulaire La m thode retenue pour le contr le de l galit de la commande publique s organise autour de trois temps forts l laboration du contrat la vie du contrat et la fin du contrat Les l ments prioritaires de proc dure s articulent autour de ces trois temps Ils appara tront sous une forme plus d taill e dans les fiches jointes en annexe qui rappellent les principaux textes et la jurisprudence ap
59. ents publics en mati re d command publique renn eienen a E NE NN E AN AN EEEN RGG 8 FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 Dans le but de le simplifier et de renforcer son efficacit recentrage sur les actes fort enjeu la circulaire du 10 septembre 2010 pr sente les nouvelles modalit s du contr le de l galit des actes des collectivit s territoriales et de leurs tablissements publics en mati re de commande publique Cette circulaire cosign e des ministres charg s de l int rieur du budget et de l conomie figure en annexe de la pr sente instruction qui a pour objet d en pr senter les principales dispositions et de pr ciser le r le des services d concentr s de la DGFIP en ce domaine Elle est accompagn e d un sch ma de v rification et de fiches techniques facilitant le contr le des actes concern s cf annexes de la circulaire Cette circulaire abroge la pr c dente circulaire du 23 f vrier 2000 relative l association des services d concentr s de la DGFIP et de la DGCCRF l exercice du contr le de l galit de la commande publique diffus e par l instruction n 00 077 MO du 26 septembre 2000 abrog e par la pr sente instruction 1 LA CIRCULAIRE DU 10 SEPTEMBRE 2010 ET SON CONTEXTE LES ENJEUX DU CONTR LE DE L GALIT DES ACTES DES COLLECTIVIT S TERRITORIALES EN MATI RE DE COMMANDE PUBLIQUE 1 1 LES ENJEUX DU CONTR LE DE L GALIT Au moyen d
60. es baux emphyt otiques ou des contrats de partenariat La fiche n 2 pr cise les r gles concernant la comp tence pour signer des march s publics La fiche n 3 r capitule sous la forme d un tableau synth tique les r gles qui r gissent le recours aux diff rentes proc dures de passation des march s publics La fiche n 4 d finit les pr alables la d lib ration lan ant la proc dure la fois pour les d l gations de service public et les contrats de partenariat tandis que la fiche n 5 met l accent sur un point fondamental la d finition des besoins satisfaire par le pouvoir adjudicateur La fiche n 6 traite des conventions de mandat de ma trise d ouvrage publique et des conventions de ma trise d uvre en insistant notamment sur les mentions que ces contrats doivent imp rativement contenir ainsi que sur la nature des missions qui peuvent tre confi es 4 845 000 HT pour les contrats de partenariat portant sur des travaux et 193 000 HT pour les contrats de partenariat portant sur des services D cret n 2009 987 du 20 ao t 2009 codifi l article D 1414 9 du CGCT FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 La fiche n 7 pr sente les proc dures de passation tant des march s publics que des d l gations de service public et des contrats de partenariat tandis que la fiche n 8 est relative aux mesures de publicit aussi bien pr alables que post
61. es mentionn s l article L 2131 2 du CGCT vous disposez d un d lai de deux mois compter de la r ception de ces actes pour d f rer ceux que vous estimez contraires la l galit La demande doit tre pr sent e dans le d lai de deux mois qui suit l acquisition du caract re ex cutoire de l acte c est dire compter de la r ception des documents soumis votre contr le pour les actes soumis l obligation de transmission Pour les actes non soumis l obligation de transmission vous disposez d un d lai de deux mois compter de leurs communications pour les d f rer ventuellement au tribunal administratif Le d f r n est cependant possible que si la demande de communication a t pr sent e dans le d lai de deux mois compter de la date laquelle les actes sont devenus ex cutoires article L 2131 3 du CGCT 4 2 3 Le d f r pr fectoral avec demande de suspension Apr s la signature du contrat s il estime qu il existe un doute s rieux sur sa l galit le pr fet peut demander au pr sident du tribunal administratif la suspension de celui ci Cette demande qui doit s accompagner d un d f r tendant l annulation du contrat entra ne la suspension automatique du contrat si la demande est d pos e dans le d lai de 10 jours qui suit la r ception du contrat Si le juge des r f r s n a pas statu dans le d lai d un mois le contrat redevient ex cutoire artic
62. form ment l article 10 de la loi MOP doit permettre au ma tre d uvre de r aliser la synth se architecturale des objectifs et des contraintes du programme et de s assurer du respect lors de l ex cution de l ouvrage des tudes qu il a effectu es au ma tre de l ouvrage de s assurer de la qualit de l ouvrage et du respect du programme et de proc der la consultation des entrepreneurs notamment par lots s par s et la d signation du titulaire du contrat de travaux FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 36 ANNEXE suite Fiche n 7 Le choix de la proc dure de passation L l ment essentiel guidant le choix de la proc dure est l objet du contrat et l ad quation de la proc dure la valeur financi re de la prestation D autres crit res peuvent toutefois intervenir situation d urgence imp rieuse complexit de la prestation etc 1 March s publics Au regard du code des march s publics CMP un march peut se trouver dans l une des situations suivantes qui traduisent une gradation des contraintes r glementaires 1 le contrat appartient une cat gorie de contrats plac s hors du champ d application du CMP cf article 3 du CMP quasi r gies ou in house contrats d emprunt dans les conditions d finies l article 3 du CMP voir remarque dans le point 1 de la fiche 1 etc 2 le march est soumis aux dispositio
63. gionaux des finances publiques Les pr fets peuvent consulter les tr soriers payeurs g n raux directeurs r gionaux ou d partementaux des finances publiques sur la l galit des actes de la commande publique qui leur sont transmis La n cessit de contacts r guliers entre le pr fet et le tr sorier payeur g n ral ou le directeur en mati re de contr le de l galit a d ailleurs t r affirm e par les circulaires NOR INT B 9300170C du 29 juillet 1993 n CD 3943 du 23 novembre 1993 et NOR INT B 00 00037 C du 23 f vrier 2000 3 1 3 Le r le de conseil au profit des ordonnateurs pour pr venir les difficult s Les lus locaux ont parfois la perception d une instabilit juridique croissante Dans ce contexte l information et le conseil qui leur sont apport s notamment par les comptables publics rev tent une importance toute particuli re Ces derniers sont en effet des interlocuteurs proches et r guliers des lus locaux et peuvent leur apporter une expertise technique sur les mesures qu ils envisagent Cette aide ne se substitue pas la mission de conseil et de contr le des actes des collectivit s territoriales assur e par les pr fets 3 2 L action des services charg s de la veille concurrentielle dans la commande publique Un volet essentiel de la politique de la concurrence d volu aux services de l tat est la veille concurrentielle dans la commande publique Elle est mise en uvre par les directions d pa
64. icateur Cette notification doit tre faite en m me temps que le d p t du recours et selon les m mes modalit s Elle est r put e accomplie la date de sa r ception par le pouvoir adjudicateur article R 551 1 du CJA Le pr sident du tribunal administratif peut enjoindre l auteur du manquement de se conformer aux obligations l gales ou r glementaires de supprimer des clauses ou prescriptions qui m connaissent ces obligations voire de suspendre la passation du contrat et l ex cution de toute d cision qui s y rapporte La d cision du tribunal administratif est susceptible d un pourvoi en cassation article R 551 6 du CJA 4 2 2 Le d f r pr fectoral et le pouvoir d vocation Lorsqu une irr gularit grave est constat e et si la proc dure pr contentieuse lettre d observation ayant valeur de recours gracieux n a pas conduit l acheteur public reprendre sa proc dure il appartient au pr fet de d f rer au tribunal administratif les contrats litigieux Il convient cet gard de rappeler que la responsabilit de l Etat peut tre engag e pour faute lourde en cas de carence prolong e du contr le de l galit CE 6 octobre 2000 commune de Saint Florent Cela tant il s est pos la question de savoir dans plusieurs contentieux si le comportement fautif voire frauduleux de la collectivit tait de nature exon rer le pr fet en cas de faute lourde La jurisprudence ne semble pas
65. id re que le d l gataire supporte le risque financier lorsque les r sultats qu il envisage de percevoir lui permettront avant tout d assurer l quilibre financier et terme le maintien du contrat pour des imp ratifs de continuit du service public C est d ailleurs ce qu a rappel le Conseil d Etat le 7 novembre 2008 en consid rant que si la r mun ration du cocontractant n est pas li e substantiellement aux r sultats de l exploitation du service ce qui implique qu il prenne en charge une part significative du risque d exploitation le contrat doit tre qualifi de march 4 public Il existe plusieurs types de DSP la concession l affermage et la r gie int ress e a CE 7 11 2008 n 291794 D partement de la Vend e s Hors concessions de travaux publics pr vues par l article L 1415 1 et suivants du CGCT voir point 1 de la pr sente circulaire FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 27 ANNEXE suite 4 Le contrat de partenariat Le contrat de partenariat est un contrat administratif global de longue dur e qui repose sur un partage contractuel et en principe quilibr des risques et des responsabilit s entre les partenaires Les dispositions applicables sont d finies par l ordonnance du 17 juin 2004 prise en application de l article 6 de la loi n 2003 591 du 2 juillet 2003 habilitant le Gouvernement simplifier le droit
66. il d acheteur pour les achats de fournitures de services et de travaux d un montant sup rieur 90 000 HT Il autorise par ailleurs les pouvoirs adjudicateurs imposer aux candidats un march la transmission de leur candidature et de leur offre par voie lectronique La transmission par voie lectronique des documents requis des candidats pour les march s informatiques d un montant sup rieur 90 000 euros HT devient obligatoire Pour les services charg s du contr le de l galit cela implique un travail sur des march s pouvant tre enti rement d mat rialis s cf fiche num ro 15 Le d cret n 2008 1355 du 19 d cembre 2008 relatif la mise en uvre du plan de relance conomique dans les march s publics modifie les modalit s de passation des march s publics de travaux Auparavant le seuil pour l adoption obligatoire d une proc dure formalis e tait le m me pour les trois types de march services fournitures et travaux D sormais l adoption d une proc dure formalis e en mati re de march s de travaux n est obligatoire qu partir du seuil communautaire fix par le d cret n 2009 1702 du 30 d cembre 2009 4 845 000 HT bien sup rieur au seuil pr vu pour les march s de services et de fournitures 193 000 HT pour les collectivit s locales et leurs tablissements publics Cf Fiche en ligne sur internet de la Direction des affaires juridiques des minist res fina
67. it d effet juridique et n avoir jamais fait na tre d obligation l gard des contractants L an antissement de l acte annul entra ne l obligation pour les parties de se restituer respectivement ce qu elles ont re u en vertu du contrat L acheteur public est alors fond r clamer l entreprise le reversement des sommes d j vers es en r p tition de l indu En revanche les prestations d j effectu es par l entreprise sur la base du contrat qui tait entach d ill galit doivent tre indemnis es sur le terrain de l enrichissement sans cause La d termination de ces reversements peut relever soit d une proc dure amiable au moyen d une transaction conform ment l article 2044 du code civil voir 4 3 soit d une proc dure contentieuse l issue de laquelle le juge administratif d termine le montant des sommes verser dans le cadre d un recours de plein contentieux introduit par l un des anciens cocontractants A cet effet il est rappel que le pr fet lors de la saisine du juge peut demander moduler les effets de l annulation du contrat afin d en limiter le caract re r troactif CE Ass 11 mai 2004 Association AC n 255 886 4 2 6 La d tection d infractions p nales Si l occasion de la passation de contrats de la commande publique des faits susceptibles de constituer des infractions p nales favoritisme prise ill gale d int r ts
68. ite Annexe n 2 Fiches pratiques Fiche n 1 Pr sentation des principaux contrats de la commande publique La pr sente circulaire porte sur les contrats qui suivent 1 March s publics Au sens de l article 1 du code des march s publics CMP les march s publics sont les contrats conclus titre on reux entre les pouvoirs adjudicateurs d finis l article 2 et des op rateurs conomiques publics ou priv s pour r pondre leurs besoins en mati re de travaux de fournitures ou de services Ils sont galement encadr s par le droit communautaire Certains contrats sont en raison de leur objet ou de la qualit des cocontractants exclus du champ d application des r gles des march s publics l instar des contrats dits in house ou de certains contrats d emprunt Remarque l article 3 5 pr voit que sont exclus du champ d application du CMP les Accords cadres et march s de services financiers relatifs l mission l achat la vente et au transfert de titres ou d autres instruments financiers et des op rations d approvisionnement en argent ou en capital des pouvoirs adjudicateurs sous r serve des dispositions du 3 Cette exception s interpr te strictement ainsi seuls les contrats ayant pour objet exclusif les prestations mentionn es au 3 5 sont exclus Il est donc obligatoire d appliquer le CMP un contrat dit global c est dire affect l
69. ive des services publics locaux article L 1411 4 du CGCT Ces avis sont pr sent s sous la forme d un rapport crit d pos par le maire ou le pr sident de l assembl e d lib rante Le rapport outil d aide au choix du mode de gestion pr sente les caract ristiques des prestations que le d l gataire devra assurer En particulier le rapport contient le bilan des avantages et inconv nients de la gestion directe ou d l gu e en fonction des diff rents param tres financiers politiques administratifs techniques du projet Il vous convient de v rifier la pr sence du rapport que le rapport contient une tude globale du projet que le rapport a bien t conclu avant la d lib ration lan ant la proc dure 2 Contrats de partenariat Comme pour les DSP la d lib ration lan ant la proc dure a pour pr alable la remise l assembl e d lib rante d un rapport sur le projet de contrat dans sa globalit Ce rapport qui d taille le projet au vu des trois crit res d ligibilit d un contrat de partenariat urgence complexit bilan avantages inconv nients favorable contient le pr programme fonctionnel labor par la collectivit territoriale avis simple de la commission consultative des services publics locaux FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 32 ANNEXE suite Fiche n 5 D finition des besoins satisfaire par le pouvoir a
70. l galit de la commande publique ji Consultable sur Internet l adresse http www interieur gouv fr sections a votre service publications circulaires 2000 INTB0000037C pdf downloadFile file INTB0000037C pdf nocache 1204343264 4 FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 10 ANNEXE suite 1 Le contr le de l galit en mati re de commande publique actualit r le et enjeux Il convient de rappeler qu aux termes du code g n ral des collectivit s territoriales articles L 2131 2 L 3131 2 et L 4141 2 les conventions relatives aux march s et aux accords cadres l exception des conventions relatives des march s et des accords cadres d un montant inf rieur un seuil d fini par d cret ainsi que les conventions de concession ou d affermage de services publics locaux et les contrats de partenariat sont transmis au repr sentant de l Etat Un certain nombre de conventions ne sont pas n cessairement transmis au contr le de l galit car ne figurant pas dans la liste des actes soumis l obligation de transmission article L 2131 2 du code g n ral des collectivit s territoriales baux emphyt otiques administratifs contrats de r gie int ress e ce qui n interdit pas au pr fet d effectuer un contr le de ces conventions lorsqu il est rendu destinataire des d lib rations qui les portent Il peut en outre demander que ces conventions lui soient communiqu es au ti
71. la date laquelle le maire proc de sa conclusion entra ne l ill galit dudit contrat ou s agissant d un contrat priv de la d cision de signer le contrat FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 Ils se diff rencient d une part du march public en tant que l exploitant tire substantiellement sa r mun ration des r sultats de l exploitation et d autre part de la d l gation de service public en tant que l exploitant g re un ouvrage et non un service public Les dispositions r glementaires relatives aux contrats de ce type sont codifi es aux articles L 1415 1 L 1415 9 du Code g n ral des collectivit s territoriales CGCT 1 2 2 2 Les contrats de partenariat La loi n 2008 735 du 28 juillet 2008 relative aux contrats de partenariat pr voit un nouveau crit re de recours ce type de contrat l efficience conomique valu e au regard d une comparaison avec les autres contrats de la commande publique permettant d atteindre le m me but Les contrats de partenariat d un montant inf rieur un seuil d fini par d cret peuvent tre pass s en proc dure n goci e Enfin la loi n 2009 179 du 17 f vrier 2009 pour l acc l ration des programmes de construction et d investissement publics et priv s codifi e l article L 1414 1 et suivant du CGCT permet qu une partie du financement du projet puisse tre apport e par une personne publique Elle pr
72. les L 554 2 du CJA et L 2131 6 du CGCT La demande de suspension peut tre d pos e au del du d lai de 10 jours mais en ce cas elle n entra ne pas de suspension automatique de l acte Cette proc dure particuli re fait exception au principe du caract re non suspensif du recours en r f r Elle permet d viter les inconv nients li s un commencement d ex cution du contrat Votre attention est appel e sur la n cessit qui s attache chaque fois que cela est possible la mise en uvre de ces proc dures d urgence dans l int r t d une bonne gestion des deniers publics 4 2 4 Le r f r contractuel Vous disposez depuis le 1 d cembre 2009 d un nouvel outil le r f r contractuel Vous pouvez demander l annulation du contrat sa r siliation la r duction de sa dur e ou une sanction financi re A l instar du r f r pr contractuel cette proc dure ne peut porter que sur des manquements aux obligations de publicit et de mise en concurrence par l autorit adjudicatrice Dans le cadre des proc dures formalis es et conform ment l article R 551 7 du CJA la juridiction peut tre saisie au plus tard le trente et uni me jour suivant la publication d un avis d attribution du contrat ou pour les march s fond s sur un accord cadre ou un syst me d acquisition dynamique suivant la notification de la conclusion du contrat Dans le cadre des proc dures non formalis es un
73. les modalit s de calcul de la r vision ainsi que la p riodicit de sa mise en uvre Les modalit s de calcul de la r vision du prix sont fix es 1 Soit en fonction d une r f rence partir de laquelle on proc de l ajustement du prix de la prestation 2 Soit par application d une formule repr sentative de l volution du co t de la prestation Dans ce cas la formule de r vision ne prend en compte que les diff rents l ments du co t de la prestation et peut inclure un terme fixe 3 Soit en combinant les modalit s mentionn es aux 1 et 2 Les march s d une dur e d ex cution sup rieure trois mois qui n cessitent pour leur r alisation le recours une part importante de fournitures notamment de mati res premi res dont le prix est directement affect par les fluctuations de cours mondiaux comportent une clause de r vision de prix Enfin un avenant ne doit pas modifier le prix du march ou introduire une variation de prix non pr vue l origine ou modifier la formule de calcul de cette variation pas de d rogation au principe de l intangibilit du prix contractuel article 18 I du CMP Il est possible de conclure des march s prix provisoires dans les cas exceptionnels suivants 1 Lorsque pour des prestations complexes ou faisant appel une technique nouvelle et pr sentant soit un caract re d urgence imp rieuse soit des al as techniques importants l ex cuti
74. lic et les bonnes m urs la transaction suppose des concessions r ciproques r elles et sinc res entre les parties La nature et l tendue de ces concessions doivent tre d taill es dans la transaction la transaction ne donne pas lieu au paiement d un prix mais au paiement d une indemnit A cet gard Pindemnisation ne peut reposer que sur deux fondements l enrichissement sans cause et la responsabilit quasi d lictuelle Concernant l enrichissement sans cause l indemnit est calcul e sur la base du montant des d penses utiles expos es par le cocontractant CE 8 d cembre 1995 Commune de Saint Tropez La responsabilit quasi d lictuelle de l administration peut permettre au cocontractant d obtenir une indemnisation compl mentaire dans la limite du prix du march indemnisation du b n fice d un pr judice commercial ou moral l administration ne peut accorder une lib ralit son cocontractant au moyen d une transaction Le Conseil d Etat a d fini un principe g n ral du droit selon lequel les personnes morales de droit public ne peuvent jamais tre condamn es payer une somme qu elles ne doivent pas CE 19 mars 1971 Sieurs Mergui Cette r gle est d ordre public Le Conseil d Etat a en outre rappel que lorsqu il entend autoriser le maire conclure une transaction le conseil municipal doit sauf m conna tre l tendue de sa comp tence se prononcer
75. lit si leur montant d passe le seuil de 193 000 HT Le d cret n 2008 1356 du 19 d cembre 2008 relatif au rel vement de certains seuils du code des march s publics avait relev le seuil en de duquel il est possible aux autorit s adjudicatrices de proc der des achats sans publicit ni mise en concurrence de 4 000 HT 20 000 HT Cette disposition ayant t annul e par le Conseil d Etat dans une d cision du 10 f vrier 2010 M P rez les contrats pass s compter du 1 mai 2010 et sup rieurs un montant de 4 000 HT doivent en principe respecter les obligations de publicit et de mise en concurrence La loi n 2009 179 du 17 f vrier 2009 pour l acc l ration des programmes de construction et d investissement publics et priv s autorise en mati re de march s publics les assembl es d lib rantes d l guer des pouvoirs leur ex cutif sans qu un seuil financier d fini par d cret leur soit impos Ainsi l ex cutif local peut disposer de l ensemble des pouvoirs pour la pr paration la passation l ex cution et le r glement des march s Il est toutefois pr cis que dans certains cas la commission d appel d offres attribue le march et son pouvoir n est pas susceptible d tre d l gu l ex cutif local L actualisation des cahiers des clauses administratives g n rales CCAG des march s publics de fournitures courantes et de services de travaux de p
76. mpte de l int r t local ou la r alisation d une mission d int r t g n ral ne constituent pas des l ments suffisants pour d finir un service public Doivent galement exister une certaine d pendance l gard de la personne publique contr le de la personne priv e de la part de la personne publique et un r gime juridique exorbitant pr rogatives de puissance publique contrat administratif E Conseil d Etat 22 mars 2000 Epoux Lasaulce 2 CE 15 avril 1996 Pr fet des Bouches du Rh ne et 30 juin 1999 SMITOM Centre Ouest seine et marnais 3 Conseil d Etat 15 juin 1994 Syndicat intercommunal des transports publics de la r gion de DOUAI et conclusions du commissaire du gouvernement sous l arr t SMITOM pr cit FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 26 ANNEXE suite Dans une d cision du 5 octobre 2007 Soci t UGC Cin cit le Conseil d Etat a d fini la notion de service public Une activit est consid r e comme un service public en cas d habilitation l gislative ou de mission d int r t g n ral contr le de l administration pr rogatives de puissance publique ou de mission rev tant pour la personne publique un int r t g n ral fort conditions de cr ation d organisation et de fonctionnement particuli res objectifs fix s par la personne publique contr le par la personne publique de ces objectifs Hormis ces cas une activit
77. n interminist rielle d inspection du logement social MILOS Naturellement cette liste n est pas limitative et d pend des circonstances locales Elle constitue pour autant un socle minimal Vous veillerez ne pas limiter le contr le de l galit aux seules collectivit s territoriales mais le cas ch ant l appliquer aux tablissements locaux concern s Le pr fet tiendra compte par exemple de la fr quence des contentieux constat s localement sur certains types de contrats et plus sp cialement du nombre d observations ou de contentieux fr quents en mati re de commande publique du secteur conomique compte tenu des conditions concr tes de fonctionnement du march Le plan d partemental document communiqu l ensemble des services concern s devra s appuyer sur des objectifs partag s et d finis pr alablement par le pr fet en lien avec le tr sorier payeur g n ral ou le directeur r gional ou d partemental des finances publiques et le chef du p le de la concurrence consommation r pression des fraudes et m trologie de la DIRECCTE Par ailleurs il importe que les sous pr fets d arrondissement soient impliqu s dans l laboration du plan d partemental compte tenu de leur connaissance fine des enjeux conomiques locaux 2 3 La participation des services de la DGFiP et de la DGCCRE la d finition du plan d partemental Le plan d partemental devra fixer les modalit s c
78. n mati re de commande publique 4 Les proc dures pr alables et cons cutives au contr le de l galit 4 1 LES PROC DURES PR ALABLES 4 1 1 Le conseil et la lettre d observations En amont de tout contr le de l galit les services pr fectoraux peuvent tre sollicit s pour apporter des conseils juridiques aux acheteurs publics locaux Vous tes encourag s approfondir cette dimension de conseil en particulier l endroit des collectivit s territoriales de petite ou moyenne taille Lorsque le pr fet re oit un acte pris par une collectivit locale qui semble ill gal il peut lorsqu il estime qu un recours contentieux n est pas imm diatement n cessaire adresser dans un premier temps une lettre d observations dans laquelle il informe l autorit locale des irr gularit s dont son acte para t entach Pour que ces observations aient effectivement le caract re d un recours gracieux et interrompent donc le d lai de recours contentieux il faut que la lettre du pr fet attirant l attention de l autorit locale sur les irr gularit s dont son acte para t entach comporte explicitement une demande de le retirer de l abroger ou de le r former 4 1 2 Les demandes d avis la chambre r gionale des comptes et au tribunal administratif Votre attention est appel e sur la possibilit ouverte aux pr fets de solliciter l avis de la chambre r gionale des comptes en mati re de commande publiqu
79. nciers relative la distinction des march s publics par rapport aux autres contrats publics http www economie gouv fr directions services daj conseils_acheteurs fiche MP et autres contrats publics pdf 4 Un profil d acheteur est un site d mat rialis auquel le pouvoir adjudicateur a recours pour ses achats Il doit s agir d un site g n ralement une plate forme accessible en ligne par l interm diaire du r seau internet offrant toutes les fonctionnalit s n cessaires la d mat rialisation des proc dures au minimum information des candidats et r ception des candidatures et des offres Le site internet d une collectivit ne peut tre qualifi de profil d acheteur que s il offre l acc s ces fonctionnalit s FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 11 ANNEXE suite La publication de ces textes doit tre mise en parall le avec le maintien du seuil de transmission des march s publics aux services charg s du contr le de l galit Le seuil de transmission au contr le de l galit est d connect de la proc dure de passation du march Ce seuil pr vu ce jour par l article D 2131 5 1 du CGCT est le m me pour tous les types de march 193 000 HT D s lors les march s de travaux quand bien m me ils feraient l objet d une proc dure adapt e en raison d un montant inf rieur au seuil de 4 845 000 HT doivent tre transmis au contr le de l ga
80. ns du CMP mais est dispens de publicit pr alable et de mise en concurrence si l acheteur public tablit que les circonstances le justifient ou si le montant estim est inf rieur 4 000 HT ou dans les cas d crits au II de l article 35 3 le march est pass conform ment au CMP dans le cadre d une proc dure adapt e librement d finie par l acheteur public articles 28 et 30 pour les pouvoirs adjudicateurs 144 et 146 pour les entit s adjudicatrices 4 le march peut tre n goci apr s publicit et mise en concurrence article 35 I 5 le march est soumis une autre proc dure formalis e du CMP Le choix de la proc dure est ainsi conditionn selon les cas par l objet du contrat exclusions march s de services de l article 30 par le montant estim du march rapport aux seuils pr vus par le code ou par les circonstances urgence imp rieuse de l article 35 II Il appartient donc aux agents charg s du contr le de l galit de v rifier que les conditions de recours telle proc dure fix es par le code ont bien t observ es 2 D l gation de service public Appel es en droit communautaire concessions les DSP doivent ob ir aux grands principes de la commande publique transparence non discrimination et libre acc s Le Conseil d Etat l a d ailleurs r cemment rappel Conseil d Etat 23 d cembre 2009 ETABLISSEMENT PUBLIC DU MUS
81. ommande e proc dure choisie correcte par rapport au montant du march FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 23 ANNEXE suite Contr le de la mise en concurrence fiche action num ro 8 publicit fiche action num ro 9 e d lai de publication e publication des caract ristiques du march et des crit res de choix lettre de consultation le cas ch ant r glement de la consultation le cas ch ant Contr le de l examen des offres fiche action num ro 10 crit res de choix e prix e offre conomiquement la plus avantageuse pond ration des crit res contr le des pi ces constitutives fiche action num ro 11 e v rification des mentions obligatoires art 12 I du CMP e v rification de la date de signature de l offre par rapport la lettre de consultation e CCAP CCTP Contr le de la saisine des commissions et des proc dures de dialogue CAO le cas ch ant fiche action num ro 12 e composition e convocation des membres e quorum e margement du proc s verbal dialogue comp titif le cas ch ant jury de concours le cas ch ant Contr le de l apr s attribution publicit de l attribution avances fiche action num ro 13 proc dures entre cocontractants transaction et r f r provision fiche action num ro 14 FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 24 ANNEXE su
82. ompte et pr alablement d finies Dans ce cadre le mandataire ne peut en aucun cas assurer le financement de l op ration En effet seul le mandant en sa qualit de ma tre d ouvrage d tient cette comp tence qui rel ve d une fonction d int r t g n ral dont il ne peut se d mettre article 2 de la loi MOP Les modalit s du contr le technique financier et comptable exerc par le ma tre de l ouvrage aux diff rentes phases de l op ration Les conditions dans lesquelles l approbation des avant projets et la r ception de l ouvrage sont subordonn es l accord pr alable du ma tre de l ouvrage Les conditions dans lesquelles le mandataire peut agir en justice pour le compte du ma tre de l ouvrage V rification des missions confi es au mandataire Dans la limite du programme et de l enveloppe financi re pr visionnelle qu il a arr t s le ma tre de l ouvrage peut confier un mandataire dans les conditions d finies par la convention mentionn e l article 5 l exercice en son nom et pour son compte de tout ou partie des attributions suivantes de la ma trise d ouvrage d finition des conditions administratives et techniques selon lesquelles l ouvrage sera tudi et ex cut pr paration du choix du ma tre d uvre signature du contrat de ma trise d uvre apr s approbation du choix du ma tre d uvre par le ma tre de l ouvrage et gestion du contrat de ma trise d uvre a
83. on du march doit commencer alors que la d termination d un prix initial d finitif n est pas encore possible 2 Lorsque les r sultats d une enqu te de co t de revient portant sur des prestations comparables command es au titulaire d un march ant rieur ne sont pas encore connus 3 Lorsque les prix des derni res tranches d un march tranches tel que d fini l article 72 sont fix s au vu des r sultats non encore connus d une enqu te de co t de revient portant sur les premi res tranches conclues prix d finitifs 4 Lorsque les prix d finitifs de prestations comparables ayant fait l objet de march s ant rieurs sont remis en cause par le candidat pressenti ou par le pouvoir adjudicateur sous r serve que ce dernier ne dispose pas des l ments techniques ou comptables lui permettant de n gocier de nouveaux prix d finitifs Les march s conclus prix provisoires pr cisent 1 Les conditions dans lesquelles sera d termin le prix d finitif ventuellement dans la limite d un prix plafond 2 L ch ance laquelle devra intervenir un avenant pour fixer le prix d finitif 3 Les r gles comptables auxquelles le titulaire devra se conformer 4 Les v rifications sur pi ces et sur place que le pouvoir adjudicateur se r serve d effectuer sur les l ments techniques et comptables du co t de revient Pour la r alisation des ouvrages mentionn s l article ler de la loi du 12 j
84. oncr tes de concours des services d concentr s de la DGFiP et de la DIRECCTE en fonction notamment des int r ts locaux en jeu et des ressources de contr le disponibles Le plan devra galement pr voir les modalit s concr tes permettant aux services des administrations concern es de travailler de concert au regard de leurs capacit s d expertise En particulier certains montages juridiques n cessitent une expertise financi re et comptable ou une expertise juridique en mati re de pratiques anticoncurrentielles d ententes ou d abus de position dominante La circulation r ciproque de l information est indispensable une coop ration renforc e entre les services pr fectoraux et les services d concentr s de la DGFiP et de la DIRECCTE De fa on analogue le plan d action pr cisera le cas ch ant dans quelles conditions l expertise de la chambre r gionale des comptes ou du tribunal administratif pourra tre sollicit e le cas ch ant voir infra 4 1 2 2 4 LA FORMALISATION DES BILANS DU CONTR LE L efficacit du contr le ne tient pas qu sa dimension curative mais aussi sa dimension pr ventive Afin que la politique de contr le favorise l anticipation des difficult s il convient d aider les collectivit s en particulier leurs ex cutifs mieux appr hender les difficult s organisationnelles et proc durales que peuvent conna tre leurs services L objectif n est pas de pointer uniquement une
85. plicable ainsi que le mode d emploi des proc dures de contr le Ces fiches seront mises jour r guli rement et consultables aux adresses intranet suivantes gt r seau des pr fectures Intranet DGCL gt Rubrique Comp tences gt Rubrique Commande publique gt r seau de la DGFiP Intranet Magellan gt Rubrique D penses et recettes gt Rubrique La commande publique Au pr alable il vous appartiendra de v rifier l exactitude de la qualification juridique du contrat que vous allez contr ler cf fiche sur la d finition des types de contrat FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 14 ANNEXE suite Enfin si des questions persistent sur les modalit s de contr le nous vous invitons saisir gt pour les pr fectures hors d Ile de France le p le interr gional d appui au contr le de l galit PIACL d pendant de la direction g n rale des collectivit s locales du minist re de l int rieur des collectivit s territoriales et de l outre mer gt pour les pr fectures d Ile de France la direction g n rale des collectivit s locales bureau du contr le de l galit et du conseil juridique gt pour le r seau des comptables publics de la DGFiP le p le national de soutien au r seau PNSR sp cialis en commande publique d pendant de la direction g n rale des finances publiques du minist re du budget des comptes publics de la fonction publique et de
86. plique l utilisation obligatoire du mod le d avis fix par l arr t du 28 ao t 2006 Ce mod le d avis comporte les l ments suivants nom et adresse de l organisme acheteur objet du march crit res d attribution type de proc dure choisie d lais de r ception des candidatures et ou des offres date d envoi de l avis pour publication B Une publicit adapt e L acheteur est libre de d finir les modalit s de publicit Il doit toutefois veiller ce que ces modalit s soient appropri es aux caract ristiques du march c est dire qu elles suscitent la concurrence n cessaire Vous devez v rifier que la publicit est de nature faciliter l acc s des prestataires sans consid ration de nationalit ou de taille Vous devez v rifier que la publicit est adapt e l objet du march son montant au degr de concurrence entre les entreprises concern es aux conditions de passation du march FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 39 ANNEXE suite Entre 90 000 HT et les seuils de proc dure formalis e S ils ne rel vent pas de l article 30 du code des march s publics services non mentionn s l article 29 les march s proc dure adapt e d un montant sup rieur 90 000 HT doivent tre publi s suivant les modalit s pr vues l article 40 du CMP soit publication au Bulletin officiel des annonces
87. pprobation des avant projets et accord sur le projet pr paration du choix de l entrepreneur signature du contrat de travaux apr s approbation du choix de l entrepreneur par le ma tre de l ouvrage et gestion du contrat de travaux versement de la r mun ration de la mission de ma trise d uvre et des travaux r ception de l ouvrage ainsi que l accomplissement de tous actes aff rents aux attributions mentionn es ci dessus Le mandataire n est tenu envers le ma tre de l ouvrage que de la bonne ex cution des attributions dont il a personnellement t charg par celui ci Le mandataire repr sente le ma tre de l ouvrage l gard des tiers dans l exercice des attributions qui lui ont t confi es jusqu ce que le ma tre de l ouvrage ait constat l ach vement de sa mission dans les conditions d finies par la convention mentionn e l article 5 Il peut agir en justice FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 34 ANNEXE suite 2 Contrat de ma trise d uvre loi MOP et d cret n 93 1268 du 29 novembre 1993 V rification de la pr sence des mentions obligatoires du contrat crit article 28 et suivants du d cret n 93 1268 du 29 novembre 1993 contenu de la mission mode de d volution des travaux retenus pr cis au plus tard avant le commencement des tudes de projet entrepreneurs s par s entreprises group es entreprise g n rale L incidence d
88. publiques DGF1P et les directions r gionales de la consommation de la concurrence du travail et de l emploi DIRECCTES tablissent en commun un diagnostic local par la mise en commun de leurs informations respectives La strat gie du contr le est fond e sur la d termination de crit res tablis en fonction du contexte local qui trouvera s articuler avec les objectifs nationaux 2 1 Les priorit s d finies au niveau national Ces priorit s d clin es ci apr s constituent des indications que les services reprendront en tout ou partie dans la d finition des priorit s du contr le telles que formalis es dans le plan d partemental de contr le sp cifique la commande publique Elles repr sentent un socle de contr le commun toutes les pr fectures Le contr le portera en priorit sur les types de contrats n cessitant du fait de leur complexit ou de leur nouveaut avec une attention particuli re sur les march s de travaux proc dure adapt e d un montant lev par exemple sup rieur ou gal 1 000 000 HT les march s de ma trise d uvre les avenants sup rieurs 5 les conventions de d l gation de service public et les contrats de partenariat au regard de leur aspect novateur les contrats de prestation int gr e in house Le contr le s exercera notamment dans des secteurs d activit fort enjeu concurrentiel nombre d offreurs sur le march
89. r un site d mat rialis pour les achats de fournitures de services et de travaux d un montant sup rieur 90 000 HT Ils autorisent les pouvoirs adjudicateurs imposer aux candidats la transmission de leur candidature et de leur offre par voie lectronique FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 Le d cret n 2008 1355 du 19 d cembre 2008 modifie les modalit s de passation des march s publics de travaux D sormais le recours une proc dure formalis e en mati re de march s de travaux n est obligatoire qu partir du seuil communautaire fix par le d cret n 2009 1702 du 30 d cembre 2009 4 845 000 HT Ces seuils de proc dure de passation doivent n anmoins tre distingu s du seuil de transmission au contr le de l galit de 193 000 HT pr vu l article D 2131 5 1 du CGCT Par une d cision M P rez du 10 f vrier 2010 le Conseil d tat a annul la disposition du d cret n 2008 1356 du 19 d cembre 2008 relative au rel vement de 4 000 20 000 HT du seuil en de duquel il est possible aux autorit s adjudicatrices de proc der des achats sans publicit ni mise en Concurrence La loi n 2009 179 du 17 f vrier 2009 autorise en mati re de march s publics les assembl es d lib rantes d l guer des pouvoirs leur ex cutif sans qu un seuil financier d fini leur soit impos L ex cutif peut ainsi disposer de l ensemble des po
90. r le co t pr visionnel Le contrat de ma trise d uvre peut en outre pr voir d autres clauses d incitation de meilleurs r sultats quantitatifs ou qualitatifs Le contrat de ma trise d uvre peut ne pas pr voir les engagements mentionn s aux I et IT ci dessus s il est tabli que certaines des donn es techniques n cessaires la souscription de tels engagements ne pourront tre connues au moment o ces engagements devraient tre pris FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 35 ANNEXE suite V rification des missions confi es au ma tre d uvre Seules les missions suivantes peuvent l galement tre confi es au ma tre d uvre article 7 loi MOP les tudes d esquisse les tudes d avant projet les tudes de projet l assistance apport e au ma tre de l ouvrage pour la passation du contrat de travaux les tudes d ex cution ou l examen de la conformit au projet et le visa de celles qui ont t faites par l entrepreneur la direction de l ex cution du contrat de travaux l ordonnancement le pilotage et la coordination du chantier l assistance apport e au ma tre de l ouvrage lors des op rations de r ception et pendant la p riode de garantie de parfait ach vement Toutefois pour les ouvrages de b timent une mission de base fait l objet d un contrat unique Le contenu de cette mission de base fix par cat gories d ouvrages con
91. restations intellectuelles informatiques et industrielles Ces modifications du droit de la commande publique ainsi que l institution en 2009 du nouveau r f r contractuel voir infra 4 2 4 ont justifi l actualisation du Guide de bonnes pratiques en mati re de march s publics par la circulaire du Ministre de l Economie de l Industrie et de l Emploi du 29 d cembre 20097 Ce document p dagogique s av re un outil pr cieux non seulement pour les acheteurs publics locaux mais aussi pour les fonctionnaires de l Etat en charge du contr le et du conseil en mati re de commande publique Enfin r cemment en revenant sur son avis du 10 juin 1996 Pr fet de la C te d Or le Conseil d Etat a consid r que la transmission tardive au pr fet de la d lib ration autorisant le maire signer un contrat n est pas susceptible d entra ner la nullit du contrat CE Assembl e 28 d cembre 2009 Commune de B ziers En effet le Conseil d Etat pr cise que ce seul vice ne saurait tre regard comme d une gravit telle que le juge doive carter le contrat et que le litige qui oppose les parties ne doive pas tre tranch sur le terrain contractuel Le caract re tardif de la transmission tait invoqu par l une des parties au litige afin d aboutir l annulation du contrat m me si ce dernier tait d j en cours d ex cution En rendant ce moyen d annulation inop rant le Conseil d Etat invite le j
92. rtementales interminist rielles DDCSPP et DDPP Selon les dispositions du d cret n 2009 1484 du 3 d cembre 2009 ces derni res veillent l galit d acc s la commande publique et concourent la surveillance du bon fonctionnement des march s FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 17 ANNEXE suite La relation d velopp e entre les acheteurs publics et ces services sp cialis s permet une d tection efficace des indices de pratiques anticoncurrentielles qui peuvent ensuite justifier l ouverture d une enqu te approfondie Ces pratiques mises en uvre par les entreprises sont pr judiciables car elles ont souvent pour cons quence de majorer de mani re artificielle le prix pay par l acheteur public le surco t estim est g n ralement compris entre 15 et 30 Ces pratiques sont galement pr judiciables pour les entreprises vinc es de l acc s la commande publique Bien souvent ces pratiques anticoncurrentielles sont favoris es par des r glements de consultation ou des cahiers des clauses techniques discriminatoires Forts de leur connaissance du fonctionnement des march s ces services sp cialis s peuvent contribuer faire chec aux proc dures discriminatoires en alertant l ensemble des autres services de l Etat intervenant aupr s des acheteurs publics sur les diff rents points critiques susceptibles de favoriser des comportements illicites d entreprises e
93. s appliquer situation C d crite ci dessus LY 2009 05941 4 Fin de la d l gation L assembl e d lib rante dispose de la facult de rapporter la d lib ration tout moment En cas d emp chement de l ex cutif les comp tences d l gu es reviennent de plein droit l assembl e d lib rante sauf si la d lib ration portant d l gation en dispose autrement selon l article L 2122 23 CGCT LY 2009 0601 FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 30 ANNEXE suite Fiche n 3 Les diff rentes proc dures de passation Les proc dures d crites dans le code des march s publics sont appliqu es en fonction du type de march public services fournitures ou travaux du montant pr vu du march le cas ch ant de ses caract ristiques techniques mati res premi res recherche ou des contingences urgence imp rieuse march infructueux Les articles mentionn s dans le tableau ci dessous se rapportent au code des march s publics Toute prestation Services Fournitures Travaux APPEL D OFFRES art 33 Montant gt 193 000 Montant gt 193 000 Montant gt 4 845 000 DIALOGUE COMPETITIF Dialogue dans certains cas Certains cas art 36 Dialogue comp titif art 36 Conception r alisation art 37 PROCEDURE ADAPTEE art 28 sans publicit sans lt 4 000 concurrence G M gt 90 000 gt 90 000 gt
94. s ports autoroutes traitement des d chets art L 2224 13 du CGCT distribution de l eau art L 2224 5 du CGCT et assainissement art L 2224 7 parcs de stationnement halles et march s restauration scolaire Pour les collectivit s locales l assembl e d lib rante doit autoriser le maire d l guer un service public L 1411 4 du CGCT Il doit exister une relation contractuelle entre l usager du service public et le d l gataire enl vement des ordures m nag res abonnement au service de distribution d eau potable droit d entr e la piscine Le contrat qui lie la personne priv e au d l gataire est de droit priv il est donc soumis au juge judiciaire sauf au cas o le d l gataire est une personne morale de droit public e R mun ration du d l gataire substantiellement assur e par les r sultats de l exploitation du service Le d l gataire assume le risque d exploitation du service En effet il ressort des conclusions des commissaires du gouvernement dans diff rentes affaires que ce qui caract rise le mieux la DSP au regard du march public c est le risque d exploitation qui doit tre assum par le d l gataire dans le cas o il est assum par la personne publique il s agira le plus souvent d un march public Or pour mesurer la part du risque assum par le d l gataire le crit re le plus facilement analysable semble tre le risque financier On cons
95. s ainsi que dans le choix de son cocontractant mais les conditions mat rielles permettant l utilisation de cette proc dure r duisent fortement cette marge Certaines r gles s imposent la personne publique lors de la passation de son march n goci Tout d abord ce march doit respecter les r gles communes tout march telles que la d termination des besoins la dur e du march son prix etc De plus les principes d galit de transparence et de mise en concurrence m me all g e pos s par le chapitre ler du code des march s publics s appliquent tous march s y compris ceux conclus sans mise en concurrence pr alable La collectivit doit ainsi respecter une mise en concurrence a minima La doctrine conseille ainsi de contacter une ou plusieurs entreprises susceptibles de fournir les prestations la suite de la proc dure pouvant alors tre sch matis e ainsi Etape Une seule entreprise contact e Plusieurs entreprises contact es S lection du R ception de son offre R ception des offres candidat Examen de son offre Examen des offres Discussion N gociation en une ou plusieurs tapes N gociation en une ou plusieurs tapes Choix de l offre Lettre d invitation remettre une offre Lettre d invitation remettre une offre Remise de l offre Remise de l offre Demande de pr cisions Demande de pr cisions Classement des offres CAO CAO Notification du march
96. sation d un avenant est alors obligatoire afin de modifier les conditions initiales de versement de l avance et de b n ficier des d rogations accord es par le d cret Que le versement de l avance pr vu au march r sulte d une obligation ou d une facult les dispositions suivantes doivent imp rativement tre respect es 1 2 Les modalit s de calcul de l avance article 87 II Le principe Le montant de l avance est gal au minimum 5 du montant initial toutes taxes comprises du march ou de la tranche affermie si leur dur e est inf rieure ou gale douze mois Si cette dur e est sup rieure douze mois l avance est gale au minimum 5 d une somme gale douze fois le montant mentionn ci dessus divis par cette dur e exprim e en mois FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 48 ANNEXE suite Des dispositions sp cifiques existent pour les march s bons de commande Cas d un march bons de commande comportant un montant minimum sup rieur 50 000 HT Le montant de l avance est gal au minimum 5 du montant minimum si la dur e du march est inf rieure ou gale douze mois Si cette dur e est sup rieure douze mois l avance est gale au minimum 5 d une somme gale douze fois le montant minimum divis par la dur e du march exprim e en mois Cas d un march bons de command
97. services FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 13 ANNEXE suite L ensemble de ces dispositifs auxquels il importe d ajouter la cr ation d un fonds de garantie par la loi de finances rectificative du 4 f vrier 2009 vise faciliter la passation et l ex cution des contrats de partenariat Le contr le doit veiller ce que ces facilit s ne conduisent pas les cocontractants s affranchir de leurs contraintes notamment celles pr vues pour le choix final du contrat de partenariat parmi d autres contrats possibles 1 2 LE CONTR LE ET LE CONSEIL EN MATI RE DE MARCH S PROC DURE ADAPT E Le conseil aux collectivit s territoriales et leurs tablissements publics est indissociable du contr le de l galit Par sa situation en amont du contr le le conseil peut permettre de r soudre d s l origine des difficult s que les collectivit s peuvent rencontrer lorsqu elles laborent un projet D s lors votre action de conseil devra se situer le plus en amont possible de la phase d laboration ce qui n cessite de disposer d informations de la part des collectivit s ou des autres services de l Etat Vous demanderez aux collectivit s qui vous saisissent de veiller au respect des principes fondamentaux de la commande publique libert d acc s galit de traitement et transparence des proc dures en particulier pour les march s pass s selon une proc dure adapt e A cet
98. subd l gation aux conseillers municipaux est possible sauf disposition contraire dans la d lib ration art L 2122 23 du CGCT la subd l gation des responsables des services communaux est possible d s lors que cela est pr vu dans la d lib ration articles L 2122 19 et L 2122 23 du CGCT 3 Cas particuliers OPH le directeur g n ral signe les march s pass s selon une proc dure formalis e ou non sans y avoir t au pr alable autoris par le conseil d administration Concernant les march s de ma trise d uvre ceux ci sont attribu s par le conseil d administration et non par le jury Le directeur dispose de toute latitude pour valider le choix du conseil d administration pour signer le march LY 2008 1358 FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 29 ANNEXE suite SDIS le conseil d administration est susceptible de consentir une d l gation au pr sident pour des march s raison de leur proc dure de passation march s proc dure adapt e et non raison de leur montant art L 1424 30 du CGCT LY 2009 0571 R gies municipales Les r gies dot es de la personnalit morale et de l autonomie financi re ont le statut d tablissement public local et disposent d un statut particulier d fini par l art R 2221 24 du CGCT Pour les r gies dot es de la seule autonomie financi re les dispositions de l article L 2122 22 4 trouvent seules
99. t de travaux et l assistance au ma tre de l ouvrage lors des op rations de r ception le contrat pr voit galement un engagement du ma tre d uvre de respecter le co t assorti d un nouveau seuil de tol rance qui r sulte des contrats de travaux pass s par le ma tre de l ouvrage Le respect de cet engagement est contr l apr s ex cution compl te des travaux n cessaires la r alisation de l ouvrage en tenant compte du co t total d finitif des travaux r sultant des d comptes finaux et factures des entreprises Pour contr ler le respect de l engagement le contrat de ma trise d uvre pr voit les modalit s de prise en compte des variations des conditions conomiques En cas de d passement exc dant le seuil de tol rance fix par le contrat de ma trise d uvre la r mun ration du ma tre d uvre est r duite Le contrat de ma trise d uvre d termine les modalit s de calcul de cette r duction qui ne peut exc der 15 p 100 de la r mun ration du ma tre d uvre correspondant aux l ments de mission post rieurs l attribution des contrats de travaux C En cas de modification de programme ou de prestations d cid es par le ma tre de l ouvrage le contrat de ma trise d uvre fait l objet d un avenant qui arr te le programme modifi et le co t pr visionnel des travaux concern s par cette modification et adapte en cons quence la r mun ration du ma tre d uvre et les modalit s de son engagement su
100. t le louer un tiers par le biais d un bail emphyt otique administratif BEA Celui ci pourra construire un ouvrage sur le domaine public et ventuellement ensuite le louer la collectivit propri taire du terrain le titulaire du bail b n ficiant de droits r els sur l ouvrage Cet instrument juridique peut tre utilis par une collectivit soit pour la r alisation d une op ration d int r t g n ral relevant de sa comp tence soit en vue de l accomplissement pour son propre compte d une mission de service public Ce type de contrat se caract rise par une dur e comprise entre 18 et 99 ans D autres types de baux emphyt otiques sectoriels ont t mis en place le bail destin r pondre aux besoins du culte de la police de la justice ou de l arm e lois sectorielles LOPSI LOPJ ou le bail emphyt otique Hospitalier ou BEH il vise r pondre aux besoins immobiliers des tablissements publics de sant Il concerne les EPS attention pas en tant que propri taires du bien qui fait l objet du BEA mais en tant que titulaires du BEA les collectivit s locales et certaines structures dot es de la personnalit morale qui voudraient construire des b timents ou quipements affect s l exercice de leurs missions FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 28 ANNEXE suite Fiche n 2 March s publics autorit comp tente pour signer le march
101. tion des offres La s lection est bas e sur la capacit du candidat retenu respecter les crit res indiqu s dans un document remis par la collectivit d finissant les caract ristiques quantitatives et qualitatives des prestations ainsi que s il y a lieu les conditions de tarification du service rendu l usager art L 1411 1 du CGCT 3 Contrats de partenariat Offre conomiquement la plus avantageuse Application des modalit s de contr le relatives aux march s publics les crit res de choix se rapportent la notion d offre conomiquement la plus avantageuse d finie plus haut FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 44 ANNEXE suite Fiche n 11 V rification des BEA et des concessions d am nagement Les conventions relatives aux BEA et aux concessions d am nagement sont soumises des modalit s de v rification sp cifiques La pr sente fiche nonce les principaux l ments de contr le 1 Baux emphyt otiques administratifs La nature des biens sur lesquels portent les BEA Les BEA peuvent concerner des biens du domaine priv ou public mais ne peuvent en aucun cas porter sur des biens entrant dans le champ de la contravention de voirie grande voirie ou voirie routi re Le respect du cadre l gal du BEA Un BEA ne peut tre conclu que pour remplir des objectifs bien pr cis num r s l article L 1311 2 du CGCT et pour une dur e de 18
102. tre du pouvoir d vocation mentionn l article L 2131 4 du CGCT La mission des services charg s du contr le de l galit est de v rifier la conformit des actes transmis par les collectivit s territoriales et leurs tablissements publics la r glementation en vigueur L efficacit de cette mission passe par la connaissance des textes par les services en charge du contr le Or s agissant de la commande publique la complexit des proc dures et la diversit des normes sont source de difficult s de mise en uvre et parfois d interpr tation En outre la commande publique proc de de plus en plus de normes d inspiration communautaire ce qui ne facilite pas toujours sa lisibilit Le plan de relance engag fin 2008 a all g certaines des proc dures que doit mettre en uvre l acheteur public A cette occasion il est apparu qu il existait un r el besoin de conseils destination des acheteurs locaux 1 1 CONTEXTE LE DROIT DE LA COMMANDE PUBLIQUE A CONNU DES VOLUTIONS R CENTES IMPORTANTES 1 1 1 Les principales volutions normatives et jurisprudentielles r centes des march s publics En mati re de march public diff rents textes r cents ont impact l organisation de lachat public des collectivit s territoriales et de leurs tablissements publics Le d cret n 2008 1334 du 17 d cembre 2008 oblige les pouvoirs adjudicateurs publier les documents de la consultation sur leur prof
103. tre transmis au contr le de l galit Les services pr fectoraux pourront toutefois le demander lorsqu ils voudront s assurer que le d lai pr vu l article 80 du CMP entre la notification de leur viction aux autres candidats et la signature du contrat avec l op rateur retenu est bien respect permettant ainsi l exercice du recours pr contractuel par les personnes l s es ou par le pr fet 2 D l gations de service public V rifiez si au moins deux avis d appel la concurrence ont t publi s un avis dans une publication habilit e recevoir des annonces un avis dans une publication sp cialis e correspondant au secteur conomique concern Attention un troisi me avis doit tre publi au JOUE d s lors que le montant du contrat d passe un certain seuil La publicit date limite de pr sentation des offres doit tre fix e un mois au moins apr s la parution m me s il s agit d un avis rectificatif cf art R 1411 1 du CGCT 6 gt i P r P je Pour les contrats pass s selon une proc dure formalis e et les march s de l article 30 d un montant sup rieur 193 000 HT le contenu de l avis d attribution est r gi par les m mes textes que l avis public d appel concurrence et la publication s effectue dans les m mes supports FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 40 ANNEXE suite 3 Contrats de partenariat V
104. u de son d l gu indisponibilit des cr dits inexactitude de l imputation budg taire de la d pense absence de validit de la cr ance ou absence de caract re lib ratoire du r glement Enfin la transaction n a pas tre homologu e pour tre ex cutoire le r f r provision est une proc dure qui permet le recouvrement rapide d une cr ance d s lors que celle ci n est pas s rieusement contestable article R 541 1 du Code de justice administrative Ce dernier code pr cise que le juge des r f r s peut m me d office subordonner le versement d une provision la constitution d une garantie Cette garantie a pour objet de prot ger le d biteur de la provision contre les risques d insolvabilit du cr ancier pour le cas o celui ci devrait reverser les sommes per ues 2 LE R LE DU COMPTABLE PUBLIC ET DES DDFIP DRFIP DANS LE CONTR LE DE L GALIT DES ACTES DES COLLECTIVIT S TERRITORIALES 2 1 DANS LE CADRE DE SES FONCTIONS DE COMPTABLE PUBLIC CE DERNIER SE LIMITE AU CONTR LE DE LA L GALIT EXTERNE DES JUSTIFICATIONS DES D PENSES QUI LUI SONT PRODUITES Si le comptable public est garant de la l galit externe des actes sur lesquels il exerce ses contr les en vertu du d cret n 62 1587 du 29 d cembre 1962 il n est pas pour autant autoris se faire juge de la l galit interne des actes qui lui sont soumis L article L 1617 2 du CGCT pr voit que le comptable d une commune d un
105. ublic et par suite n est pas soumis au code des march s publics Cependant pour confier la gestion d un service public le recours au march public de service n est pas exclu Dans ce cas le contrat sera un march public qualifi de contrat de g rance 2 L accord cadre En application de l article 1 du CMP Les accords cadres sont les contrats conclus entre un des pouvoirs adjudicateurs d finis l article 2 et des op rateurs conomiques publics ou priv s ayant pour objet d tablir les termes r gissant les march s passer au cours d une p riode donn e notamment en ce qui concerne les prix et le cas ch ant les quantit s envisag es Il ne s agit pas d un march public L accord cadre peut tre mono attributaire ou pluri attributaire Il est conclu pour 4 ans et donne g n ralement lieu la passation de march s dits subs quents L objectif est de constituer un vivier d offres partir d une proc dure de passation de type appel d offres lorsque les seuils de proc dure formalis e sont d pass s ou lorsque aucun minimum n est pr vu Sous les seuils de formalisation la proc dure peut tre celle d un march pass selon une proc dure adapt e ou tout autre laiss e la discr tion du pouvoir adjudicateur Les entreprises attributaires seront ensuite choisies au terme d une proc dure de concurrence all g e pour ex cuter une prestation d finie par l accord ca
106. uge administratif trancher le litige en restant davantage sur le terrain contractuel en appr ciant le respect des clauses par les parties et l ad quation des mesures prononc es avec des objectifs d int r t g n ral L ill galit doit d sormais tre appr ci e au regard de l exigence de loyaut des relations contractuelles et de la stabilit de ces relations Avec l arr t Commune de B ziers les contrats de la commande publique gagnent en stabilit Toutefois cet arr t n est pas de nature compromettre la port e du d f r pr fectoral et ne signifie absolument pas pour les collectivit s territoriales une dispense de transmission au contr le de l galit Il ne fait qu carter un moyen susceptible de mettre fin un contrat apr s sa signature et qui a d j produit la plupart de ses effets 1 1 2 Autres contrats de la commande publique Les d l gations de service public Voir cet gard le t l gramme du 12 janvier 2009 du secr taire g n ral du minist re de l int rieur CCAG fournitures courantes et de services arr t 19 janvier 2009 NOR ECEMO0816423A JO du 19 mars 2009 CCAG travaux arr t du 8 septembre 2009 NOR ECEM0916617A JO du 1 octobre 2009 CCAG prestations intellectuelles arr t du 16 septembre 2009 NOR ECEM0912503A JO du 16 octobre 2009 CCAG prestations informatiques arr t du 16 septembre 2009 NOR ECEM0912514A JO du 16 octobre 2009
107. uillet 1985 susmentionn e les march s de ma trise d uvre sont pass s prix provisoires conform ment au d cret n 93 1268 du 29 novembre 1993 relatif aux missions de ma trise d uvre confi es par des ma tres d ouvrage publics des prestataires de droit priv FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 51 ANNEXE suite Fiche n 14 Proc dures entre cocontractants transaction et r f r provision En cas de difficult entre cocontractants sur des aspects contractuels notamment financiers lors de l ex cution du contrat les cocontractants peuvent choisir de r gler rapidement le litige La pr sente fiche traite de deux modalit s de r glement de conflits la transaction et le r f r provision 1 Transaction La transaction est un mode de r glement amiable des litiges applicable tout contrat administratif voir circulaire du 7 septembre 2009 relative au recours la transaction pour la pr vention et le r glement des litiges portant sur l ex cution des contrats de la commande publique Elle doit respecter plusieurs conditions pour tre valide les parties au contrat doivent avoir la capacit de transiger et de consentir effectivement la transaction l objet de la transaction doit tre pr cis et licite L article 6 du code civil dispose que l on ne peut d roger par des conventions particuli res aux lois qui int ressent l ordre pub
108. urs contrairement la d l gation de service public l exploitant ne se voit pas confier la gestion du service public il g re un ouvrage Il est fr quent qu une concession de travaux soit coupl e une d l gation de service public mais ce n est qu une facult L ordonnance du 15 juillet 2009 cr e neuf nouveaux articles dans le code g n ral des collectivit s territoriales L 1415 1 L 1415 9 Au regard du droit communautaire ce type de contrat est qualifi de concession et est soumis la directive 89 665 CEE du Conseil du 21 d cembre 1989 portant coordination des dispositions l gislatives r glementaires et administratives relatives l application des proc dures de recours en mati re de passation des march s publics de fournitures et de travaux modifi e par la directive 2007 66 CE du Parlement et du Conseil du 11 d cembre 2007 Pour des concessions m lant la fois des travaux et des services mais dans lesquels la part des travaux serait pr dominante l ordonnance pr voit un r gime de publicit exclusivement communautaire Nous vous invitons veiller la r alit du caract re pr dominant des travaux dans ce type de montage d s lors qu un tel contrat vous sera soumis pour contr le Les contrats de partenariat Les contrats de partenariat ont t impact s par deux lois r centes visant faciliter leur passation et leur ex cution La loi n 2008 735 du 28 juillet 2008 relati
109. uvoirs pour la pr paration la passation l ex cution et le r glement des march s m me formalis s En l absence d une telle d l gation la commission d appel d offres attribue le march son pouvoir n tant pas d l gu Il est galement rappel que les cahiers des clauses administratives g n rales CCAG des march s publics de fournitures et de services de travaux de prestations intellectuelles informatiques et industrielles ont fait l objet d une actualisation en 2009 Le Guide de bonnes pratiques en mati re de march s publics destin l ensemble des intervenants de la commande publique a t galement actualis par une circulaire du ministre de l conomie de l industrie et de l emploi du 29 d cembre 2009 en ligne sur l intranet Magellan Enfin sur un plan jurisprudentiel le Conseil d tat par un arr t du 28 d cembre 2009 Commune de B ziers est revenu sur son avis du 10 juin 1996 Pr fet de la C te d Or en pr cisant que la transmission tardive au pr fet de la d lib ration autorisant le maire signer un contrat n est pas susceptible d entra ner la nullit du contrat 1 2 2 L volution du droit des autres contrats de la commande publique 1 2 2 1 Les concessions de travaux publics L ordonnance n 2009 864 du 15 juillet 2009 relative aux contrats de concession de travaux publics rend compatibles avec le droit communautaire les dispositions l gislatives r
110. ve aux contrats de partenariat pr voit un nouveau crit re de recours ce contrat aux c t s de l urgence et de la complexit l efficience conomique bilan co ts b n fices valu e au regard d une comparaison avec les autres contrats de la commande publique permettant d atteindre le m me but Par ailleurs les contrats de partenariat d un montant inf rieur un seuil d fini par d cret pourront tre pass s en proc dure n goci e voir annexes fiche n 7 La loi n 2009 179 du 17 f vrier 2009 pour l acc l ration des programmes de construction et d investissement publics et priv s codifi e l article L 1414 1 et suivants du code g n ral des collectivit s territoriales pr cise la d finition du contrat de partenariat Elle permet galement qu une partie du financement au projet puisse tre apport e par une personne publique article 14 Concernant les collectivit s territoriales et les tablissements publics locaux ce financement doit tre assur majoritairement par le partenaire priv pour les projets d un montant sup rieur un seuil d fini par d cret 40 000 000 HT Notamment la directive n 2004 18 du 31 mars 2004 relative la coordination des proc dures de passation des march s publics de travaux de fournitures et de services 9 4 845 000 pour les contrats de partenariat portant sur des travaux et 193 000 pour les contrats de partenariat portant sur des
111. voir adjudicateur pr cise leur pond ration coefficients affect s chaque crit re En cas d impossibilit av r e d utiliser la pond ration il est possible de hi rarchiser les crit res Vous devez donc v rifier la nature de la m thode de prise en compte des crit res de choix par le pouvoir adjudicateur et si cette m thode est adapt e au march March s allotis Concernant les march s allotis rien ne s oppose ce que des crit res et des sous crit res diff rents soient appliqu s selon les lots d un m me march Ces crit res ainsi que leur poids relatif doivent tre indiqu s dans l avis d appel public concurrence ou dans les documents de consultation Ils sont alors intangibles la facult de d finir une fourchette pour la pond ration reconnue d sormais permet n anmoins une certaine marge de man uvre lors de leur application FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 43 ANNEXE suite 2 D l gations de service public Pr selection des candidats Il convient de v rifier les crit res indiqu s dans l avis d appel public la concurrence Les crit res qui peuvent tre mis en avant par la collectivit d l gante sont num r s dans l acte de publicit garanties professionnelles et financi res des candidats leur aptitude garantir la continuit du service public ou garantir l galit de traitement devant les usagers S lec
112. x cution la date d entr e en vigueur de ce d cret 21 d cembre 2008 ou notifi s au plus tard le 31 d cembre 2009 Le d lai global de paiement d cret n 2002 232 du 21 f vrier 2002 modifi en dernier lieu par le d cret n 2008 1550 du 31 d cembre 2008 Le d faut de paiement dans les d lais pr vus par l article 98 du CMP fait courir de plein droit et sans autre formalit des int r ts moratoires au b n fice du titulaire ou du sous traitant pay directement 1 3 Taux Pour les collectivit s locales et les tablissements publics locaux qu il soit ou non indiqu dans le march le taux des int r ts moratoires est gal au taux d int r t de la principale facilit de refinancement appliqu e par la Banque centrale europ enne son op ration de refinancement principal la plus r cente effectu e avant le premier jour de calendrier du semestre de l ann e civile au cours duquel les int r ts moratoires ont commenc courir major de sept points article 5 II du d cret susvis Si un march mentionne un taux d int r ts moratoires diff rent de celui ci le contr le de l galit devra relever cette anomalie Ceci n est pas forc ment valable pour les march s dont la proc dure de consultation a t engag e ou l avis d appel public la concurrence a t envoy la publication avant le 1 janvier 2009 et par cons quent pour leurs avenants En effet le d cret n
113. x d lib rative que se calcule le quota du tiers constitu de personnes poss dant la qualification exig e des candidats L article 25 du CMP r gle d sormais la question du quorum applicable ces commissions et jury il est atteint lorsque plus de la moiti des membres voix d lib rative sont pr sents Si ce quorum n est pas atteint la CAO ou le jury est nouveau convoqu et se r unit alors sans condition de quorum 2 D l gations de service public Dans le cas des DSP la Commission d appel d offres est remplac e par la commission permanente ou sp ciale pr vue l article L 1411 5 du CGCT Comme pour la CAO sa composition doit tre repr sentative La composition de ces deux commissions peut tre identique FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION N 10 028 M0 DU 22 NOVEMBRE 2010 47 ANNEXE suite Fiche n 13 La pr cision et l ad quation des clauses financi res Cette fiche s applique aux seuls march s publics sauf stipulations contractuelles contraires 1 Les avances articles 87 89 article 115 du CMP 1 1 D finition Les avances sont des versements effectu s aux titulaires avant le d but d ex cution des march s Elles d rogent par l m me au principe du paiement apr s service fait L article 87 du code des march s publics impose au pouvoir adjudicateur le versement d une avance lorsque les conditions suivantes sont remplies le montant initi

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

リビングデスク・ベンチ・サイドキャビネット・かばんラック取扱説明書  Owners Manual - Gough Plastics  Model BVR-32 Manual  Disco Star  Bissell 59G4 User's Manual  Contents - Safety Basement  80 TRACCESS Gestion d`accès à des sites distants. PRINCIPE  iStarUSA DAGE440T7-ES computer case  Epson 5500C User Replaceable Parts List  Anleitung - Velodyne  

Copyright © All rights reserved. Failed to retrieve file