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Télécharger - La Société française de médecine thermale

1. LITH IUM MIKROPLEX Allemagne f d Bes D Kg a emm GE J 2 ug eet s peert EE Geer D etscach Dee God y om BER se Front RATES 0 Sat yoann PA o Fier 73 EEN Get ZG D Kart Geer T ke K Zeckt o aen SE o DAC RAA al Zon gt Lo Gesi Leen NEE M Dier ZO GE t C S i D TARR LA KROER ONY A get ph POPLE Aie gelee ACNE RE is Den bond H Zi ln ut A PAPAS ET ARR X W i b s Eder r i R Vay d in DA Q BASAR EE H e AT ATEN eeng PRE oa H EE PAST A desen HIS Le Hei ray geed ponaga tAr Are f K verk ei Dee e gt EK Ki Ke E ere o S SE Ee DE e HS o oO gt PAN H rei E Te Hors We Ee a ut het DNA SES E te dE dert dei di wd i WEE ayrat ttn te e L beet A Zeck TA Las dn E H
2. 41 SOCI T FRAN AISE DE THERMALISME ET DE THALASSOTH RAPIE POUR LA SANT BUCCO DENTAIRE Assembl e g n rale constitutive du 29 avril 1979 Compte rendu de la r union administrative e eee 43 Communications scientifiques eee ve see 43 REPERTOIRE DES ANNONCEURS Bouchara Polydexa gouttes auriculaires p III Cauterets Capvern Cures thermales p 12 Divonne Aux portes de la Suisse p 12 ESF Bibliographie p IV E S F Entretiens de Bichat p 12 Labcatal Lithium Oligosol 4 couv Le Boulou Etablissement hydromin ral p 11 Maison du Thermalisme Cha ne thermale du solcil 2 couv Semaine des H pitaux Bulletin d abonnement 3 couv Thermafrance Le nouveau therma lisme p 42 Volvic Eau de diur se p 11 Polvdexsa Formule Sulfate de n omycine 1 g soit 650 000 U Sulfate de Posologie et mode d emploi Aduites 1 5 gouttes dans le poiymyxine B 1 000 000 U M tasulfobenzoate sodique de conduit auditif 1 3 fois par jour Enfants 1 ou 2 gouttes 1 3 fois dexam thasone 0 100 g Excipient Q S pour 100 ml par jour selon l ge Faire ti dir le flacon avant usage Laisser Propri t s anti infectieux et anti inflammatoire en otologie ensuite la t te paneres pendant 5 minutes Co t quotidien du trai Indications Otites externes furoncles ecz m
3. dissoci et l tat naissant dou s par cons quent d une action plus grande susceptibles de passer dans le corps humain en traversant l piderme Mais dans l tat actuel de nos connaissances nous dirons que pour r aliser une boue v g tomin rale th rapeutique la cocrdination l inter r action la symbiose en quelque sorte de tous les l ments consti tutifs du p lo de est absolument n cessaire De m me pour expliquer l action pharmacodynamique de la boue tout en consid rant peut tre certains facteurs comme primordiaux faut il faire intervenir dans le m canisme le pouvoir th rapeutique de toutes les fonctions pharmacodynamiques dont l ensemble nous para t seul conf rer aux boues leurs vertus curatives r solutives s datives et stimulantes Cette th rapeutique remonte aux temps les plus loign s et elle continue manifester ses bienfaits sur l homme Dans le domaine de la rhumatologie les stations de p lo des occupent une place privil gi e et le nombre de malades qui vont vers elles cro t chaque ann e Certains auteurs affirment que le pourcentage des gu risans ou des r missions est comparable celui r v l s la suite de l utilisation des anti inflammatoires les plus actifs Cependant l int r t port en faveur des p lo des en th rapeu tique ne pourra tre reconnu par tous que lorsque les principes actifs de ceux ci et leur mode d action seront scientifiquemen
4. sur le versant nord de la Soufri re vers 1 060 m tres d altitude environ La temp rature de ces eaux peut tre consid r e comme constante d apr s les observations cit es par LE BOUCHER et THIONVILLE 59 5 C pour la source la plus chaude 54 5 C pour une petite source voisine On peut estimer le d bit de la premi re 2 litres par seconde environ et celui de la deuxi me 0 3 litre seconde Il y a seulement 25 ans bien peu nombreux taient ceux qui croyaient la possibilit d une exploitation rationnelle de ces eaux des Bains chauds du Matouba J SAUTET n cri vait il pas dans son rapport en 1952 sur les ressources hydro min rales de la Guadeloupe qu cause de leur difficult Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 32 SOCI T FRAN AISE D HYDROLOGIE d acc s de captage de canalisation l exploitation de ces eaux lui paraissait bien difficile C est tout le m rite du D G BEAU Bois que d avoir pu r aliser dans d excellentes conditions tech niques le captage et la canalisation de ces eaux et leur arriv e la clinique Les Eaux Vives sur le plateau de Papaye COMPOSITION PHYSICO CHIMIQUE DES BAINS CHAUDS DU MATOUBA Selon les tudes pratiqu es par le Pr J CANELLAS Profes seur de Pharmacodynamie et d Hydrologie la Facult de M decine et de Pharmacie de Bordeaux en f vrier 1969 la composition physico chimique des bains chauds d
5. De l enqu te que nous venons de citer nous pouvons encore extraire sur le point pr cis des troubles fonctionnels 5 seulement n ont apr s la cure prouv aucun sou lagement 27 un soulagement l ger 60 un soulagement appr ciable 8 un r sultat dit spectaculaire Il existe une action freinatrice sur l volution de la maladie variqueuse le bain thermal en imposant aux fibres lastiques de la paroi veineuse une v ritable gymnastique vaso constriction suivie de vasodilatation est certainement un obstacle la d g n rescence variqueuse Pour sch matiser cette rubrique Indications il nous semble capital que soient adress es dans les Stations sp cia lis es toutes les relevailles de phl bite aussit t que pos sible apr s l extinction des ph nom nes aigus m me si ce moment les s quelles semblent parfaitement inexistantes que puissent galement b n ficier de la cr noth rapie les d mes post phl bitiques les indurations hypodermiques m me anciennes les ulc res de jambe pour lesquels les sta tistiques les moins optimistes signalent 40 p cent de gu risons dans les semaines qui suivent la cure Pour les variqueux purs la cure thermale devrait tre le pr lude ou mieux le compl ment du traitement scl rosant ou chirurgical des varices m me dans les cas judicieusement s lectionn s et correctement trait s la scl
6. ier cie Se d 117e Ann e N 1 Ier Trimestre 1980 La Presse Thermale et Climatique P LOTH RAPIE ET KINEBALN OTHE RAPIE Organe officiel de la Soci t Fran aise d Hydrologie et de Climatologie M dicales Cf Expansion Scientifique Fran aise THERMALISME AU SOLEIL ENTRE OCEAN ET MEDITERRANEE A Y chaine d les stations de d tente dela thermal du soleil barbotan gr oux amelie molitg les bains es bains les thermes en haute Provence en Roussillon en Roussillon en Armagnac Rhumatismes Voies respiratoires O R L Affections de la peau Station de la jambe malade voies respiratoires O R L rhumatismes voies respiratoires OR circulation veineuse arthroses traumatologie Emphys me rhumatismes ob sit phl bite varices arthrites rhino laryngologie pr g rontologie Station Rhumatismes sciatiques Climat m diterran en pr g rontologie pilote de la relaxation traumatologie temp r Altitude 400 m Climat m diterran en Climat m diterran en Station reconnue Ouvert toute l ann e Altitude 230 m temp r Altitude 450 m d utilit publique Ouvert toute l ann e Ouvert toute l ann e Avril novembre t h e eugenie S christau CAMBO stations 3 les bains en haut B arn eet ec E asque ER Muqueuses dermatologie S agreees par Village minceur stomatologie umatiSsmes dE Oh sit rhumatismes Altitude Ge voles respi
7. une forte humidit atmosph rique des saisons peu tranch es de faibles amplitudes thermiques les aliz s Des contrastes climatiques tr s nets en relation avec l alti tude l exposition au vent la structure p dologique et la nature de la v g tation expliquent la multiplicit de micro climats observables sur la Guadeloupe Ces ph nom nes se traduisent davantage dans la pluvio m trie 1 600 mm Basse Terre 1 900 mm Pointe Pitre 8 9 m de pr cipitations annuelles dans le massif de la Sou fri re que dans les amplitudes de temp rature 24 30 sur le littoral 16 28 en altitude En revanche les eaux qui baignent la Guadeloupe sont une temp rature moyenne de 27 28 C 1 Les ressources hydromin rales de la Guadeloupe Parmi les richesses naturelles de la Guadeloupe les ressour ces hydromin rales occupent une place non n gligeable Si de longue date elles sont connues et utilis es par contre leur exploitation n est manifestement pas l chelle de ce qu on pourrait en attendre Le d veloppement de ieur emploi nous disait d j L JUSTIN BESAN ON en 1950 est n cessaire pour deux raisons les unes sanitaires et les autres conomiques Sur le plan de la sant publique l hydrologie ne cesse de se d velopper dans tous les pays du monde La raison en est d une part dans une meilleure utilisation sociale des ressources thermales qui sont maintenant o
8. Conclusions Nous avons le sentiment tr s net d avoir obtenu des r sul tats positifs que nous attribuons essentiellement aux qualit s chimiques et la thermalit des eaux sulfur es sodiques de Luchon Cependant nous estimons que notre pourcentage de succ s pourrait tre am lior si l on adjoignait la baln oth rapie buccale deux pratiques thermales suppl mentaires Il s agit tout d abord de la cure de boisson utilisant la source de Ravi ou l Eau Radio active Cette cure de boisson modifie et am liore le terrain en favorisant l limination des d chets par diur se Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 La deuxi me pratique thermale que nous n avons pas appli qu e nos malades est repr sent e par la Radio Vaporarium sulfur v ritable sauna naturel qui donne Luchon une sup riorit incontestable sur les stations similanes A la fin d une s ance de sudation spontan e pratiqu e dans les galeries du Vaporarium et ne d passant pas 20 minutes on peut noter une perte de poids de l ordre de 500 600 grammes Des analyses du liquide sudoral ont permis de re lever la pr sence importante d ur e et de chlorures d ammo niaque et de cholest rol Comme nous venons de le voir la cure de diur se et la cure de sudation sont compl mentaires Une tude s rieuse devrait tre entreprise sur leur influence dans le traitement des affec tions du parodonte Nous ne pensons pas po
9. Jean de Dondis en 1370 sugg re l emploi d applications de boues sur les membres atteints d affections sous cutan es Michel Savonarole pr conisait des fric tions semblables pour les tum factions articulaires puis des ablutions chaudes min rales L histoire des stations hydromin rales est fort obscure jusqu au XVT si cle qui voit le renouveau de Balaruc cit par Rabelais et Ambroise Par et celui de Barbotan lou par le mar chal Blaise de Monluc et par Mon taigne Le r le th rapeutique de Saint Amand Nord a t r v l par un v nement fortuit la gu rison d ulc rations de jambes contract es dans les tran ch es lors d un si ge d une petite ville de Belgique Au cours des cent derni res ann es les conceptions de la cr noth rapie ont volu gr ce aux tudes physico chimiques biologiques et physiopathologiques men es presque partout dans le but d expliquer le Rhumatologue Barbotan 32150 CAZAUBON mode d action et les r sultats des cures thermales La valeur th rapeutique des boues est de plus en plus reconnue et attire vers les stations fran aises un nombre croissant de malades DEFINITION ET CLASSIFICATION DES PELOIDES La Soci t internationale d Hydrologie m dicale r unie Dax en octobre 1949 a adopt la d finition suivante On d signe sous le nom g n rique de p lo des des produits naturels consistant en un m lange d une eau min rale y compris eau
10. Mais si la cure est efficace dans une station il ne faut pas en changer et surtout chaque ann e et pour la m me affection Le D PiuiN parle de la n cessit d une cure climatique ou au moins d un changement de climat dans certains tats mor bides Le D FOLLEREAU r pondant une question indique que dans l ulc re variqueux l eau aide la cicatrisation Le D MaRIE GABRIELLE demande si la cure de Vals est conseill e au stade art ritique Le D poe LA Tour pense que la r ponse varie selon qu il s agit d un diab te quilibr ou non Le D X doit on interrompre la corticoth rapie pendant la cure D Louis on ne l interrompt pas dans les cas de rhuma tisme inflammatoire D X quelle est l action de l eau dans les rhumatismes D RoNOT c est une action antalgique Le D B ARD fait remarquer que dans la goutte on con seille encore la cure si elle est associ e des troubles n phro tiques D Sizam comment fonctionne le Bertholet D FORESTIER par chauffement puis pulv risation de l eau Le D BEAUBOIS remercie tous les assistants d avoir parti cip cette Table Ronde il remercie la Soci t d Hydrologie d avoir ajout la visite de la Guadeloupe celle de la Marti nique et formule l espoir de l y voir revenir Nous y comptons bien Le Dr BASTARAUD Pr sident de la SMGF remercie son tour les confr res thermaux qu il a t heureux d
11. action antidiab tique se traduisant par une diminution de la glycosurie une baisse de la glyc mie jeun une augmentation de la tol rance aux ingesta glucidiques r gime gal et ven tuellement doses d insuline gales Ces deux derni res actions pourraient ventuellement tre recherch es dans l eau des bains chauds du Matouba adr naline et ac INDICATIONS POSSIBLES La composition physico chimique de l eau des bains chauds du Matouba faisant d elle une station sulfur e cal cique et la confirmation par les recherches en cours de pro pri t s anti allergiques anti infectieuses et ventuellement anti inflammatoires devrait donner cette cure un certain nombre d indications pr f rentielles dans le domaine ORL 1 Affections O R L Chez l adulte Rhinite muco purulente r cidivante et prolong e Pharyngites chroniques Sinusites aigu s r cidivantes Les infections tubo tympaniques otite aigu catarrhale otite exsudative surdit s rhinog nes ou otites cicatricielles dans lesquelles la cha ne des osselets a conserv son int grit anatomique et fonctionnelle otorrh e tubaire Les laryngites aigu s extinctions de voix r cidi vantes Les bronchites muco purulentes A c t de ces indications prouv es des cures sulfur es on pourrait tudier l action de la cure du Matouba dans la rhinite atrophique dans ses deux for
12. cialement dans les s quelles de traumatisles et pour la r adaptation fonctionnelle d accident s de plus en plus nombreux offrent la thalassoth rapie de larges perspectives d avenir En ce qui concerne Absalom je citerai la conclusion du P RAMPON et Jean FRAN ON ce qui devrait int resser les lus locaux Il est toujours hasardeux de se risquer des pr visions Il nous parait cependant que l adoption de ce plan de r alisation dans un d lai de 3 5 ans devrait sauf impr vu permettre pour 1980 1982 l ouverture de la station thermale d Absalom avec les modalit s suivantes ouverture des thermes toute l ann e ce que devrait per mettre le climat relativement privil gi d Absalom traitement quotidien de 100 150 curistes suivant l importance du d bit des sources et le nombre d installations techniques soit une fr quentation annuelle de l ordre de 1 500 2 000 curistes rappelons qu en 1976 780 Martiniquais sont all s suivre une cure thermale en M tropole emploi assur pour 20 25 personnes aux thermes per sonnel m dical auxiliaire et administratif et pour un nombre quivalent dans l tablissement m dical annexe h bergement centre de r ducation ou dans l h tel suivant la solution adopt e Ge chiffres ne sont donn s bien entendu qu titre indi catif HI LA PELOTHERAPIE Pour terminer j aimerais vous dire quelques mots sur
13. de humide et par ml d eau On tudie ainsi plusieurs groupes LA P LOTH RAPIE microflore ammonifiante qui transforme les substances azot es en NH4 microfiore nitrosante et nitrifiante ferment nitreux qui oxyde les compos s azot s en nitrites ferment nitrique oxydant les nitrites en nitrates microflore sulfato r ductrice ces agents r duisent les sulfates et les compos s soufr s en hydro g ne sulfur et sulfure de fer ce dernier compos donne la teinte noire caract ristique la boue microflore min ralisante de soufre organique ces bact ries r duisent le soufre organique en hydro g ne sulfur Les sulfures peuvent tre r oxyd s surtout par les thiobacilles et les autres oxydants du soufre et occa sionnellement par les thiobact ries photo synth tiques Le cycle du soufre a t particuli rement tudi depuis une quarantaine d ann es notamment au ni veau des stations poss dant des eaux sulfur es so diques le soufre min ral sous ses diff rentes formes tant consid r comme le support th rapeutique primordial Si autrefois on a pens proportionner la valeur th rapeutique d une eau sa sulfuration brute F CAUJOLLE a montr que le soufre libre et les hy posulfites pouvaient avoir une place quivalente si non sup rieure celle de hydrog ne sulfur et de ses sels La quasi totalit des stations fran aises de p lo de Barbotan Dax Sai
14. s collo daux de soufre libre form par oxydation des sulfures et diffractant les rayons lumineux Le soufre libre existe dans la plupart des eaux sulfur es sodiques ax ennes m me si elles ne blanchissent pas l air VALDIGUIE BRUSTIER GARCIA FERNANDEZ Il est un des l ments important de l action th rapeutique de ces eaux Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 L hydrolyse des silicates forme de la silice libre collo dale responsable en partie de l onctuosit des eaux sulfur es so diques Les travaux de BRUSTIER compl tant les anciennes recher ches de GaRRIGOU ont d cel par voie spectrographique des constituants appel s oligo l ments en raison de leur faible concentration antimoine nickel plomb strontium titane tungst ne vanadium Elles contiennent en outre de nombreux gaz rares princi palement h lium argon krypton x non n on La radioactivit de certaines eaux est assez notable 3 38 millimicrocuries de radon par litre l mergence pour la source Grande Sulfureuse ACTION PHARMACODYNAMIQUE ET PHYSIOLOGIQUE DES EAUX Eaux sulfur es sodiques thermales et hyperthermales Action anti inflammatoire la baln ation abaisse la vi tesse de s dimentation Action anti anaphylactique d j obtenue par la bal n ation elle est accentu e par les injections d eau Viguerie Action neurov g tative Action k ratinisante mise profit po
15. s rencontr es dans la r ducation des h mipl giques li es videm ment la complexit et la subtilit des l sions c r brales comme l a bien fait ressortir le Professeur GROSSIORD on ne peut faire tat de technique d ci sive mais plut t d une s rie de petites recettes La kin baln oth rapie apporte une bonne recette La mise en train de la kin baln oth rapie sera vi demment conditionn e avant tout par l tat g n ral psychique et cardio vasculaire du malade Il n en est pas question la p riode de nursing mais d s que le malade s am liore si le c ur n est pas d compens l hypertension stabilis e on peut envisager la r du cation en piscine en g n ral 2 4 mois apr s le d but de Pictus quelquefois plus t t dans les h mi pl gies sans comas A ce stade s amorce d j la spasticit et chez cer tains malades elle est d j tr s forte L int r t de la kin baln oth rapie r side surtout dans la recherche d une d contraction musculaire que facilitera gale ment la relaxation g n rale plus facilement obtenue dans un bain et la diminution des spasmes et syn cin sies particuli rement marqu e dans certaines eaux thermales N ris Lamalou Le malade sera trait en piscine moyenne sur un lit de sangle convenablement stabilis au niveau des cr tes iliaques par des sangles lest es La s ance de l h mipl gique dans l eau peut tre sch
16. t examin s le 16 d cembre apr s vidange du bassin Apr s mesure de la temp rature de r sistivit et du CO aux trois griffons on conclut que le cap tage existant a des fondations tout fait insuffisantes et sa fonction de r servoir s oppose l coulement naturel des grif fons En effet il entra ne la mise en charge des griffons lors du remplissage d o diminution progressive du d bit et aug mentation des fuites par des fissures satellites l ext rieur du captage Il a t d cid d ex cuter un sondage de reconnais sance sur le captage afin d tudier la possibilit de capter les sources par un forage Travaux entrepris en juillet 1978 Deux sondages ont t r alis s l un entre le griffon 1 et le griffon 2 arr t 19 50 m tres de profondeur le second sur le griffon 1 poursuivi jusqu 50 m tres de profondeur Des mesures de temp rature et de r sistivit des eaux ont t r a lis es pendant ces travaux Enfin un pompage a t effectu sur le deuxi me sondage pendant 7 h 30 SOCI T FRAN AISE D HYDROLOGIE 29 R sultats hydrologiques les deux sondages quoique art siens n ont pas modifi le d bit naturel de l ensemble des griffons du moins d une mani re perceptible Conclusion sur le pompage dans ce pompage de petit dia m tre on a pomp au d but au maximum compatible avec les caract ristiques de la pompe le d bit tait 2 fois 1 2 celui des mergence
17. tiques en particulier la marche et un d but de natation assis t e pourront y tre amorc s Enfin Je grande piscine de natation sera utilis e dans un stade plus avanc et servira par la suite d un moyen excellent pour l entretien fonctionnel et faci litera l organisation de club sportif d handicap s phy siques si en vogue dans les pays anglo saxons La dur e de la s ance sera adapt e l tat du ma lade en g n ral 30 minutes Le rythme est galement variable suivant les capa cit s du sujet trois fois par semaine para t un bon rythme mais il n a rien d imp ratif Il peut tre frag ment en p riode plus ou moins longue avec des interruptions La temp rature de l eau doit tre assez chaude dans les premiers stades du traitement environ 38 C pour une eau non thermale une temp rature plus lev e rend le bain complet fatigant et ne peut tre utilis e que pour des r chauffements partiels des membres ce n est plus de la kin sith rapie un stade plus avanc de l volution en piscine moyenne une temp rature de 36 C para t bien adapt e Dans les grandes piscines de natation la temp rature peut tre plus basse mais les s quelles de poliomy lite m ritent une eau un peu chaude auminimum 33 34 C pour viter les crampes et les douleurs mus culaires En dehors de la facilit du mouvement la kin baln oth rapie a galement un int r t dans la polio my
18. un tablissement de ce type mixte existerait en Allemagne pr s de Lubeck Il faudrait faire une tude de son d bit qui me semble fonction de la force de pompage Il existe actuellement une pompe qui d bite une quantit vraisemblablement en rapport avec sa puissance A propos du Puit Chaud on peut lire dans les notes du BRGM nappe chaude entre la rivi re claire et la rivi re s che couleur incolore limpidit parfaite corps en suspension non d gagement de gaz non eau quilibr e pH 6 9 O 45 5 Cette source para t donc actuellement directement exploi table et il faudrait lui appliquer le m me protocole d exp ri mentation des effets physiologiques et th rapeutiques que nous a donn le br Simone RAMPON Reste le probl me de la thalassoth rapie que ce soit au Pr cheur Sainte Luce ou ailleurs aucun probl me si ce n est la r alisation du projet la Martinique tant un pays privil gi dans ce domaine Laissons parler le P DuBARRY propos de la thalassoth rapie N e en France M tropolitaine la fin du si cle dernier elle a pris tout de suite une extension consid rable en Alle magne puis en Italie en Yougoslavie en Roumanie pour se r implanter chez nous dans Ges derni res ann es Or en Europe les conditions climatiques la temp rature de la mer sont tr s diff rentes de celles rencontr es en Martinique Les r sultats obtenus sp
19. La cure tant un m dicament comme un autre on l interrompt quand elle n est plus n cessaire quel que soit le nombre de cures effectu es Le D TouLeec parle ensuite des indications en phl bologie et le Dr Louis des indications en rhumatologie Puis le D CoRENTHIN pr sente la station de Matouba Hamousin Le D REXN BoIsNEUF souligne l origine des eaux volca niques connue depuis 1848 Le Dir ARISTIDE fait un parall le entre Enghien et Ma touba Le D CARTHAME indique la nature physico chimique des principales sources de la Guadeloupe Ravine Chaude Bouil lante Plessis Matouba et Sofa a Le Dr BoIsNEUF attire nouveau l attention sur l utilit de faire en g n ral plus d une cure Le D MouziIER pense que les indications thermales en ORL sont nombreuses et que les curistes sont toujours am lior s Pour le Dr MARIE GABRIELLE M decin Conseil de la SS les frais de transport doivent tre envisag s et ils risquent de faire diminuer le nombre des prises en charge Le Dr P RICARPIN interroge pourquoi supprimer la cure si elle est b n fique Le Dir Rousse fait remarquer que la Guadeloupe tant d partement fran ais les droits y sont les m mes qu en M tropole Le P GoucEon pense que la cure doit tre accord e si elle donne de bons r sultats et moindre prix diminution de la consommation m dicamenteuse et de l absent isme mais il faut envisager aussi le moindre risq
20. R PETAT charge de l articulation donc en m nageant la ten sion articulaire Plus int ressant sur le plan kin baln oth rapie est le traitement des algies vert brales en particulier lombalgies avec ou sans sciatique Dans ces cas l on recherche en effet une d tente musculaire un tire ment des disques intervert braux et une mobilisation sans mise en charge de la colonne vert brale pour remuscler le dos et le ventre autant que faire se peut Les exercices sous l eau permettront de r aliser ces perspectives En effet on obtiendra dans l eau chaude une bonne d tente musculaire qui compl t e par des postures en cyphose lombaire dans leur indication ou par ti rement lastique doux le malade flottant sur le dos amarr en tension lastique une extr mit per mettra souvent de r duire doucement sans danger des petits conflits discaux radiculaires les mouve ments actifs le plus souvent en cyphose lombaire des battements de pieds permettront un travail mus culaire dorsal et abdominal sans douleur et sans mise en charge vert brale la s ance sous l eau sera compl t e par un bon massage lat o vert bral sec et les s ances sec prendront en temps utile le relais des s ances dans l eau une p riode moins douloureuse Les m mes remarques peuvent tre faites pour les algies cervicales et dorsales Disons aussi que la valeur psychoth rapique de la s ance dans leau
21. SEXE ere Zeche Zeen eebe SR ooremreas er 5 KR Ae en HUE Za dien 7 AE DONS T N ne ge Keen WEEK SLR CS ei CIA 5 eg AMIE H KE E IAN LLET ERSA aser gt o Q Di Kate K rei E le e FE DA Zeg dd ei Ee p CEEE A E Log SEET re GET E MS mon G Q x DG Aer ert E SE EM AUS wel ee Li G ii dan EE CX G i Na 2 A z Lie de 4 LL ps li EE EE E EE zl Er E Leg EE e re er idee Join SE e CH EE Leni SE Gei SE KE E ARS PRE TRS x E eeng EE CN ec SA OC CN EE EE f Ah KW kt d EE KEN Ad m e A3 Ge fr See Ph re tb Ee ANY Korad AY O TAVLEN AINES s ere tes EE EE CN GEZ e NA vET Z Vos en fi Deet dee gd E SE 2 M Zu ve z Ki A Ee Fy GE K i pe e EE He Fr GE Cp 3 PET de y HEET Ki ege wt SE SE 24 ve O lt gt e SE vas Y y e TAEA sde AD eg E OS LE AA PR TS A VENTES Gs ed EE Zeg Ed Age ET EE Zi si Q 7x H Le LEA prets E EE ZE Si SE le Eure MAS TON RES AAE ANEP HONTE TRE batter een Ka A ae E pt r SE eg x R Get ave vba nes RH KN EN HALE OA ONAIN ETES Pre HONTE RSR GT erte EE ES DIAR g ng r Ze A GDY ATTESA EE dE Eege D E 2 ee Zet r eet vel k KA d e 8 e 45 re AN PP ANE p D ZE E EE SE SE CN Se ZE Eden O OH EE A ch 2 H R hi sy A deep s LEE Si Gett Ce Leet Zeck OD Gerd EL past ArT DCE r j F4 a pre HOT NS Eee rase DE Kaz e EE GER PATES ZE a NEA FLO arte Re PSC S RANCE TEE ESET Ve PANSAR A Si S A a 7 L Misa Dos i La caves Ze PIN TERESA e g t ZE S ROSE el OITZ AS EE DN Ad BE
22. SIGNALETIQUE DES PRINCIPALES STATIONS FRAN AISES DE PELOIDES On ne nous tiendra pas rigueur d avoir surtout pr sents l esprit les e quatre grands centres ther maux de p lo des parce qu ils ont une tr s longue tradition de la th rapeutique par les boues lesquelles constituent par ailleurs l essentiel de leurs techni ques hydromin rales Nous voulons parler de Bala ruc les Bains de Barbotan les Thermes de Dax et du groupe satellite landais de Pr chac et de Saubusse enfin de Saint Amand dans le Nord Toutes ces stations appartiennent au type des boues thermo v g to min rales Mais nous ne voulons pas ignorer le moins du monde les autres stations m me si elles utilisent accessoirement et de fa on limit e la p loth rapie Nous citerons ainsi Aix les Bains avec l emploi d applications lo cales de boues r alis es par l incorporation de bar gine algue sulfuraire v g tant naturellement dans l eau thermale et d une glaise de support Ch tel Guyon dont la boue utilis e en cataplas mes abdominaux est un m lange de terre de bruy re et d eau min rale Eug nie les Bains Gr oux les Bains dont la technique est celle dite du p difoulage actif sorte de d ambulation Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 Nature chimique i w D a lf t F PE we ne a e o 1 eue le re nee Sech kee EE dite f 36 38 C griffon des sources Ree hypother
23. arthroplastique mobilis e pr cocement dans l eau obtiendra un rodage et un remodelage dans de bonnes conditions Au total la r ducation en piscine donnera de grandes possibilit s d adaptation la kin sith rapie des fractures et luxations et des corrections orthop diques Elle permettra certainement de gagner du temps Enfin sans insister sur le traitement des d viations vert brales et scolioses il faut constater le grand int r t dans ces cas de la gymnastique dans l eau et de la natation dans de bonnes conditions Signalons enfin que certains auteurs en particulier aux USA ont pr conis la r ducation en eau chez les grands br l s pour lutter contre les cicatrices r tractiles et pour acc l rer la cicatrisation Un Centre a t r alis en France Saint Gervais Le Fayet LES AFFECTIONS RHUMATOLOGIQUES La kin baln oth rapie joue un grand r le dans les affections rhumatologiques et c est l surtout le domaine des stations thermales Il y a longtemps que nos grandes stations de rhumatisme ont montr l int r t des mouvements en piscine thermale dans les traitements des arthroses des grosses articulations Les malades utilisent l en plus des vertus th ra peutiques de l eau thermale une mobilisation douce et indolore qui permet souvent une r duction des ankyloses et toujours une musculation sans mise en Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 24 J DUCROS ET
24. baignoire et en ap plication locale ou g n rale Indication th rapeutique le rhumatisme chronique arthrosique et les affections de appareil locomoteur CARACTERISTIQUES PHYSICO CHIMIQUES ET BIOLOGIQUES DES BOUES 1 Composition des boues Les boues sont la r sultante d un contact prolong ou non maturation entre un l ment tellurique min ral ou v g tal un l ment hydromin ral ce sont les eaux con tribuant la formation des boues un l ment biologique ou complexe organique provenant du d veloppement confervo de au sein du substrat boueux d composition spontan e bact rienne des algues Selon MASSY et DELFOUR trois conditions suppl mentaires sont essentielles pour obtenir une boue m dicamenteuse de qualit Cette boue ne peut tre l objet de manipulations autres que le tamisage la culture des algues et des bact ries dans des bassins aliment s en eau min rale courante l exclu sion de toute eau trang re enfin la boue doit tre utilis e sur le lieu m me de production 2 Maturation des boues L l ment tellurique est extrait des gisements na turels s diments marins de l tang de Thau Ba laruc tourbe v g to min rale Barbotan et Saint Amand limon fluvial adourien Dax Il est en suite tamis et pass au crible pour le d barrasser des grosses particules min rales et des d bris v g taux Ce substrat min ral
25. cure une disparition totale de l inflammation gingivale et une prise de conscience par nos malades de la possibilit d am liorer leur tat voire de gu rir en leur appor Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 tant en sus nos soins de parodontistes nous aurions d j une bonne raison de conseiller une cure de baln oth rapie endo buccale Bourbonne les Bains En effet les causes de perturbations au niveau parodontal sont rarement g n rales mais le plus souvent locales soit d ordre infectieux point de d part apical ligamentaire pulpaire etc soit d ordre inflammatoire abaissement du PH local pr sence de toxines microbiennes pr sence d hista mines et de substances voisines L eau thermale de Bourbonne est isotonique au s rum san guin Au niveau de la muqueuse buccale elle a un pouvoir tonifiant et h mostatique elle raffermit la gencive et fait cesser le saignement Ces propri t s v rifi es cliniquement avant et apr s baln oth rapie et utilisant certaines codifica tions pr cises telles le Gingival Index de Log et SILNESs sont galement celles du chlorure de sodium Le chlorure de so dium qui est galement un stimulant de la phagocytose il favorise ainsi la d tersion des foyers infectieux et dont le pouvoir de dissociation tend d sagr ger le tartre Toutes ces caract ristiques favorables un traitement des gingivites sont encore accrues par la radioactivit et l
26. d un substrat v g to min ral tourbe humide et d une eau sulfur e calci que m sothermale 37 C matur e en 8 jours Ce p lo de est constitu pour moiti de substrat min ral LA P LOTH RAPIE 3 et pour l autre moiti de substrat organique ayant pour origine un humus v g tal sylvestre Technique de cure la boue est donn e soit en appli cations illutations locales ou g n rales soit en bains de boue entiers Indications th rapeutique les principales sont le rhumatisme arthrosique chronique et les s quelles post traumatiques ost o articulaires Indication privi l gi e les troubles de l insuffisance veineuse associ s aux affections rhumatismales gonarthrose et varices manifestations rhumatismales et veineuses de la m nopause etc 3 Dax Landes 13 m tres d altitude climat oc anique temp r Boue association d un limon fluvial Adour avec de l eau chloro sulfat e calcique et sodique hyper thermale de 39 44 C Technique de cure bain de boue donn dans des petites piscines individuelles applications illutations g n rales ou locales Indications th rapeutiques le rhumatisme chroni que d g n ratif et les s quelles post traumatiques ost o articulaires 4 Saint Amand Nord Station de plaine en lisi re de for t Boue tourbe v g to min rale eau sulfat e calci que et magn sienne hypothermale ti de Technique de cure en bain de
27. dal ph nom ne de blanchiment Pr sence d eaux radioactives 50 6 nanocuries par litre Ax les Thermes altitude 720 m sources m so et hyperthermales 46 68 C de m me type que celles de Luchon mais de sulfuration plus faible et d instabilit moins grande Cauterets altitude 1 000 m sources chloro sulfur es abondantes m sothermales 37 50 C moins instables Les Eaux Bonnes sources chloro sulfur es Am lie les Bains sources sulfur es bicarbonat es m so et hyperthermales 46 61 C Il existe d autres stations moins importantes comme Vernet les Bains dans les Pyr n es Orientales Tercis pr s de Dax et Cambo dont l activit thermale red marre citer pour m moire les stations de Corse Baracci et Pietro Pola dont l quipement est rudimentaire et usage strictement local b Les stations des Alpes Challes les Eaux en Savoie altitude 280 m source de faible d bit froide 11 C bicarbonat e la plus sulfur e de France 205 mg par litre Marlioz pr s d Aix les Bains 270 m source froide 11 C sulfur e bicarbonat e d action douce 2 Les stations sulfur es calciques Allevard dans l Is re altitude 475 m source froide 16 C Fort d gagement de CO et d HSS libre Enghien les Bains dans l Ile de France 13 km de Paris eaux sulfur es calciques hypothermales 14 3 16 3 C STATION
28. de mer et eau de lac sal avec des mati res organiques ou inorganiques r sultat de processus g ologiques ou biologiques ou la fois g ologiques et biologiques utilis s dans un but th rapeutique sous forme d en veloppements ou de bains A partir de cette d finition il tait possible d envi sager la classification des p lo des tableau p 2 comme on le voit cette classification tient compte des diff rentes origines du p lo de de la nature et de la temp rature des eaux ainsi que des conditions de maturation des boues Elle a le m rite d tre plus compl te et plus pr cise que la classification clinico biologique de S PISANI 24 que celle de W BE NADE fond e sur l origine g ologique et que celle de A SCHERBAKOV qui donne le catalogue des p lo des selon leur lieu d obtention Dans le cadre forc ment restreint de ce travail consacr la p loth rapie nous nous bornerons donner une tude g n rale de cette vaste question de plus en plus d actualit laissant notre ami BARRAU de Dax le soin de parler des applications th rapeutiques des boues Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 A LARY CLASSIFICATION HYDROLOGIQUE INTERNATIONALE DES PELOIDES 1949 D nomination du Ge P loide 8 Muffe Mousses bar gines Biogl es autres que le muffe Algues etc id Alcaline sulfureuse FICHE
29. essen tielles soit en applications illutations locales ou g n rale sur le corps soit en bain entier piscine individuelle ou baignoire 1 Applications de boues Ce sont des cataplasmes d environ 10 cm d pais seur appliqu s sur les r gions traiter le plus souvent la ceinture scapulaire la ceinture pelvienne le rachis les genoux et les pieds Le patient est tendu m me la boue sur une table d application il re oit le cataplasme selon le sch ma topogra phique pr vu par le m decin L application de boue dure habituellement vingt minutes et la temp rature du p lo de varie selon les r gions du corps entre par exemple 36 C et 39 C Barbotan et 39 et 44 C Dax Les boues sont prescrites sous la forme d ap plication chez les sujets dont l appareil art riel et surtout veineux est d ficient et de ce fait ne peuvent supporter le bain g n ral de boue 2 Le bam de boue g n ral Le bain entier de boue se donne soit en petite piscine individuelle soit en baignoire profonde Saint Amand La temp rature moyenne oscille selon Pen semble des stations entre 38 et 44 C au fond du bain et 36 et 39 C la surface La dur e se situe entre 15 et 20 minutes Le bain entier de boue est constitu par une association d eau thermale et de boue qui r alise en fait le milieu de culture habituel des boues Le conten de la piscine est repr sent par une couche de boue d une c
30. est plac dans des bassins de maturation la lumi re naturelle voire au soleil o il s journera au contact de l eau min rale qui le recouvre constamment L eau thermale s coule len tement en se renouvellant pendant des p riodes dif f rentes selon le type de maturation propre chaque station Dans ces bassins de culture les diff rents cycles de bact ries s amorcent Les algues se d veloppent dans eau thermale au contact de Pair et la lumi re Cette v g tation selon l expression de LAPORTE cro t vit et meurt sur place Les bact ries prolif rent au voisinage du magma d algues Elles utilisent les pro duits de la lyse algale et se multiplient activement au sein de la boue Les algues vivantes et certaines bac t ries produisent une biogl e Daxine Dax Bar gine Bar ges Cette biogl e se m lange intimement la boue qui devient onctueuse A ce stade la boue a subi un remaniement total et un enrichissesment en mati re organique bact ries et algues Ainsi par leur mode de formation les boues ne constituent pas un compos inerte mais au contraire une v ritable thermobiose vivante et il n est pas exag r de parler avec VILLARET et J BESAN ON de la vie des boues thermales a Le p lo de est pr t l emploi Il peut tre utilis soit imm diatement soit apr s mise en r serve dans des cuves o l eau thermale continue le baigner comme Dax o de plus il
31. est stock l obscurit pour emp cher le d veloppement des algues ce stade Au fur et mesure des besoins on extrait de ces r serves la quantit de boue n cessaire pour les soins th rapeutiques en bains entiers ou en illutations 3 Caract ristiques physiques des p lo des Malgr leur diversit les p lo des d origine tellu rique pr sentent des caract res communs a Aspect macroscopique Le p lo de appara t le plus souvent comme un s diment homog ne noir tre lisse et onctueux au toucher A la sortie des bassins de maturation il est assez fluide satur d eau si on le comprime dans Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 4 A LARY la main il ne se r duit pas en masse compacte mais il gicle Son odeur n est pas d sagr able lorsqu il est fra chement pr lev parfois il pr sente une odeur l g re de mar e ou d hydrog ne sulfur b Aspect microscopique Au microscope le p lo ide appara t comme un syst me h t rog ne On pense qu il s agit d un m lange banal d eau avec un milieu solide En fait de l avis de la plupart des auteurs on se trouve en pr sence d une v ritable suspension collo dale les particules soit v g tales soit min rales ont des dimensions assez grandes pour se disperser et non pour se dissoudre Cet tat collo dal donne au p lo de des caract res physiques particuliers tant au point de vue de la plasticit que de l
32. faire le tour de ces sources Le voyage Voir plus loin le texte de cette intervention Presse thermale et climatique 1980 117 N I fut aussi attrayant et pittoresque que l avait t la route de la Martinique Apr s avoir long la c te et admir le paysage notre premier arr t a lieu la station de Cap s Dol Cette station est tr s bien install e le captage a t refait en altitude et l embouteillage se fait dans de bonnes conditions Il s agit d une eau bicarbonat e sodique peu min ralis e des essais sont en cours pour adjoindre du CO une paitie de la pro duction car c est une eau uniquement commercialis e comme eua de table Apr s avoir remerci le directeur de son aimable accueil nous regagnons nos cars pour rejoindre Matouba et la toute jeune station Harry Hamousin construite pr s de la clinique des Eaux Vives Le site est beau peut tre trop proche de la Soufri re le calme et le silence favorisent l environnement thermal Cette station est bien install e les traitements bains douches et massages sont vis e rhumatologique et ORL La r ducation se pratique dans l tablissement m me Quant la clinique des Eaux Vives elle n a rien envier aux instal lations parisiennes Les contacts sont vite tablis avec les m decins du Centre certains n tant pas des inconnus pour les Parisiens Un d jeuner tr s cordial favorise encore les liens amicaux et confra t
33. forte teneur en produits sulfur s 8 mg par litre de sulfure de sodium 20 mg d hyposulfite et d un certain nombre d oligo l ments antimoine nickel plomb tungst ne vanadium C est en cela qu elles se diff rencient d Aix les Bains Bourbon Comme elles ce sont des eaux chaudes souvent tr s chaudes et pouvant agir efficacement sur le traitement des arthroses les produits soufr s tant depuis longtemps utilis s pour le traitement des arthroses Ajoutons cela le r le que peut jouer leur radioactivit et leur caract re d eaux chaudes et il semble possible de pr voir un brillant avenir pour cette station qui b n ficie en plus d un climat toni s datif avec des influences m diterran ennes nettes gr ce auxquelles se trouvent heureusement temp r es cer taines caract ristiques du climat aquitain La station est prot g e des vents d ouest pluvieux par une s rie d crans successifs constitu s par les ramifications Sud nord de la cha ne axiale Son atmosph re s che son ensoleillement et la luminosit de son ciel tant en hiver qu en t et en automne l extr me raret des vents et des brouillards la base des nuages y est exceptionnellement au dessous de 1 700 m tres la fra cheur des nuits m me apr s les journ es d t les plus chaudes font de la r gion ax enne un de ces lots isol s Gaussens o le climat atlantique est nettement modifi par des influences m di
34. hippocratique et qu elle est revenue l honneur avec l hom opathie et la m decine dite n o hippocratique Ainsi sans n gliger videmment les soins m dico chirurgicaux et les soins g n raux indispensables on s est de plus en plus attach faire appel ce que les modernes ont appel les th rapeutiques de r activation une fois sup prim es les l sions les irritations responsables de l atteinte du parodonte il a t jug indispensable de mettre en uvre les m thodes susceptibles de favoriser la circulation sanguine locale de r tablir l quilibre neuro v g tatif d assurer un trophisme des changes propres redonner vie aux tissus affaiblis appauvris de r activer l ost og n se afin de com battre l ost olyse responsable de l atrophie alv olaire et radi cale ce qui s obtient par une s rie de mesures m dicamen teuses par une hygi ne locale et g n rale rigoureuse mais aussi mais surtout par une hydroth rapie une baln oth rapie applicables en cabinet dentaire l eau sous pression r glable issue de multiples gicleurs r alise une sorte de mas sage qui exerce ses effets b n fiques par de multiples voies physico m canique thermique puisque l eau est chauff e volont chimique par les produits mis dans l eau psycho logique aussi car les malades atteints de parodontopathie menac s d une dentation plus ou moins tendue d courag s le plus souvent
35. la p loth rapie en Martinique dans ses perspectives d avenir Le nombre des kin sith rapeutes s est consid rablement lev ces derniers temps les traitements physiques et de r du cation motrice entrent progressivement dans les m urs et viennent compl ter avec des r sultats forts appr ciables les traitements des affections ost o articulaires tant sur le plan de la chirurgie orthop dique qu en rhumatologie Nous fai sons depuis quelque temps un usage presque immod r de cette technique bien connue en France et venant d Italie savoir la Parafango m lange de boue et de paraffine mat riau d ailleurs fort cher Nous nous sommes donc pench s sur ce probl me car nous tions convaincus qu on pouvait trouver des boues marines et les exploiter comme on le fait Balaruc Dax stations tr s fr quent es par les Martiniquais L tang des Salines paraissait le lieu id al quoiqu on en trouve un peu partout sur la c te Atlantique et dans la baie Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 20 SOCI T FRAN AISE D HYDROLOGIE du Lamentin Cet tang se trouve l extr me sud de la Mar tinique et a une superficie de plusieurs hectares il commu nique avec la mer par deux canaux Etang peu profond bien r chauff par un soleil toujours pr sent D apr s la carte g ologique 1 50 000 le site correspond une zone de tufs alt r s laissant appara tre parfois le complexe de base ainsi que
36. matis e de la fa on suivante les 5 premi res minutes sont consacr es une recherche de relaxation somatique et psychique les 15 minutes suivantes sont consacr es des mouvements passifs la mobilisation manuelle de chaque segment dans un bain s datif associ e des massages dans leau p ri articulaire de l paule et du pied est la pratique de choix pour pr parer une bonne r ducation en salle les 10 derni res minutes sont r serv es des mouvements actifs surtout des prises de conscience du geste beaucoup plus que des mouvements ana lytiques par des mouvements alternatifs ou asso ci s et d s que possible la mise debout recherche de l quilibre debout par inclinaison alternative sur les jambes flexion et extension des jambes debout avec appui et soutien exercice de fente de l escri meur qui pr pare bien la marche On pourra ensuite passer la marche en sachant que ce n est pas un exercice facile pratiquer et contr ler dans l eau pour l h mipl gique du fait du d s quilibre de la pouss e d Archim de Par contre le jeu des muscles et des articulations dans un fluide relaxant apportera une am lioration des contractures et des syncin sies qui se retrouvera en salle par la suite La temp rature de l eau ne doit pas tre trop chaude de 35 36 C ce qui donne de bonnes con ditions de d tente sans risque de troubles cardio vasculaires Presse
37. n la faveur des exercices dans l eau et en m me temps les inconv nients ainsi que les contre indications g n rales qui en d coulent l quipement n cessaire la r ducation dans l eau l utilisation de la Kin baln oth rapie propos de chaque affection invalidante AVANTAGES INCONVENIENTS ET CONTRE INDICATIONS DES EXERCICES DANS L EAU AVANTAGES 1 All gement Le principal avantage d coule de cette constata tion assez banale d impression de l g ret que l on ressent dans l immersion et expliqu par Archim de dans son principe bien connu tout corps plong dans un liqude subit une pouss e de bas en haut gale au poids du volume d plac On peut dire qu en gros un membre immerg perd 9 10 de sa masse d o facilit de mobilisation des membres ou segments de membres Si bien qu un mouvement impossible sec du fait d une paralysie par exemple poliomy litique ou d une g ne articulaire devient possible dans l eau con dition que la valeur des muscles mis en cause ne soit pas z ro au testing Le P Denis LEROY a tr s bien r sum les cons quences avantageuses de cet all gement en particu Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 16 J DUCROS ET R PETAT lier dans la polio Un mouvement devenu possible pr cocement reconstitue la possibilit du mouvement entretient la m moire du mouvement maintient le d sir du mouvement l i
38. ou lits de sangle immer g s bonne hauteur pour un sujet de corpulence moyenne 20 cm au dessous du niveau environ une table de levage permettant d immerger de puis le niveau du chariot d h pital les malades allon g s et une profondeur utile suivant l ob sit ou la maigreur Une planche inclinaison variable type de Lowmon Plinthe avec des bras r glables qui peut tre remplac e par un plan inclin en caille bottis avec des supports rembourr s sous les ais selles tr s simple r aliser et utiliser deux trois chaises ou banquettes hauteur variable pour le travail aussi Ces lits de sangle tables plan inclin chaises banquettes constituent d excellents postes de tra vail Nous n insisterons pas sur les mains courantes n cessaires sur certains c t s de la piscine mais pas sur tous pour permettre un appui vertical aussi rectiligne que possible sur le bord du bassin utile dans certaines man uvres flexion d une jambe par exemple le dos appuy la paroi Moyens de fixation et de stabilisation Il faudra aussi des moyens de stabilisation car si le principe d Archim de aide l ex cution du mouve ment la pouss e de bas en haut d s quilibre tout l ensemble du corps effraye les sujets qui n ont pas l habitude de Peau devient m me tr s g nante dans certaines monopl gies ou h mipl gies et ne permet pas de prendre des points fixes convenabl
39. par exemple la p riarthrite de l paule par capsulite r tractile paule gel e aux membres inf rieurs les p riarthrites de hanche du genou et les talalgies par t no p riostite les n vralgies sciatiques crurales ou cervico brachiales prolong es rebelles non encore justiciables de l intervention la dorsalgie b nigne 3 Affections des voies respiratoires inf rieures Il s agirait surtout de la trach ite spasmodique les bronchites chroniques les bronchorrh es simple avec distension bronchique avec dilatation des bronches localis e ou g n ralis e l asthme infect surtout l asthme catarrhal des sujets g s avec complications infectieuses ventuellement les pneumopathies rechute 4 Il faudrait ajouter d ventuelles indications dermatologi ques et gyn cologiques CONCLUSIONS Nous vous avons pr sent au cours de cette tude une nou velle eau min rale tr s certainement dou e de propri t s th rapeutiques celle des bains chauds du Matouba dans le d partement de la Guadeloupe Le thermalisme constitue pour notre d partement une solu tion d avenir pour des raisons sanitaires soigner sur place ceux des Antillais dont les affections rel veront de nos stations et aussi pour des raisons conomiques cr er dans nos stations l infrastructure qui nous permettra de recevoir des curistes des les et des pays environ
40. parfois imm diates souvent plus tardives En proth se partielle ou totale un os solide et stable des dents fermement fix es dans leurs alv oles sont un atout cer tain La r g n ration de los basilaire et la consolidation des dents obtenues par la cure thermale viteraient certains d sastres L implantologie devrait galement y trouver une aide efficace En p dodontie l effet de la cure sur les glandes endocrines pourrait aider corriger certaines carences de l hypophyse et de la parathyro de Le rachitisme et les troubles de croissance du squelette osseux sont des indications de cure totale Le climat particuli rement sain de la r gion bourbonnaise ne peut tre que favorable Plusieurs m decins ont avant nous particuli rement insist sur cet aspect malheureusement m connu de notre thermalisme Enfin en maxillo faciale le sp cialiste devrait pouvoir trouver une aide non n gligeable pour l aider am liorer les ankyloses temporo mandibulaires et pour apporter un soula gement aux douleurs provoqu es par certaines n vrites et certaines n vralgies Mais nous ne pouvons passer sous silence et ce sera notre conclusion les bienfaits qu une cure Bourbonne peut nous apporter nous m mes praticiens si souvent atteints de troubles de la colonne vert brale et de sciatiques rebelles et que notre station traite efficacement SOCI T FRAN AISE DE THERMALISME BUCCO DENTAIRE 45 CONT
41. piscines doivent tre agr able ment d cor es et pour les enfants un petit mat riel de jouets flottants doit tre pr vu comme stimulant p dagogique et dans certains cas les enfants ont in t r t tre maintenus par des harnais ou des appa reils genre baby trotteur pour les tout petits En r sum les piscines doivent tre dispos es de mani re permettre une surveillance comme en salle le r ducateur tant au sec les piscines devront tre quip es d un mat riel permettant un travail analytique convenable pour toutes les combinaisons demand es il devra tre aussi simple et aussi peu encom brant que possible en se souvenant que c est le ma lade qui travaille et non l appareil le cadre doit tre plaisant et stimulant sur le plan psychologique UTILISATION A PROPOS DE CHAQUE AFFECTION INVALIDANTE Le sujet est videmment tr s vaste car il faut passer en revue un important chapitre de la patho logie fonctionnelle Il est commode dans ce cas de distinguer les affections neurologiques les s quelles chirurgicales traumatiques ou or thop diques les affections rhumatologiques Nous nous limiterons signaler dans ce cadre propos de chaque affection les points qui nous pa raissent les plus particuliers dans les avantages et les conditions d utilisation de la kin baln oth rapie LES AFFECTIONS NEUROLOGIQUES C est probablement l en p
42. por Ee GZ Ste tt DEE ee ZE tes SE E tee KC e Zeg d ZE Z snt LIEN EE Ki DEE et RTE er het Kee K NP H Z y One REGER ebe AE EE D ANAIA STIS RS tee z Zeie E e eege 27 EE ST E Events PTT ER e Zoe a LESC e e STE EN TS Ee een EEN Ee EEN GE E erst SE ent E DEE b ier EE Si SIE SS GE R GE a GER E E E EE est EE Kr EE Ee eege K ZE Ke A LEE SS KEE CN Ke SE tel RSA TES A BEE EE Ze SE HA PERRY EE lee re EE SEH De LN ugitt RES der Cned Le AV ctrt sd cet ZE EE S o x ec PA deiere FAT t Alex H F k Ehe bat d ed E SAND BA ZE PRESS Ger reet rte E EE S Leg A d FEAT ENS vi E pret ro ANNE rares pas Fran re VA oe A7 G GOUT A Age a GG Didier ed e Mens SA PHP SA paie L Geert Eet d tt e Ze rr wi g Gel EE ZE d Se EE TL eeh n Site KEN E Eeer GER EE Leg Z r SH SE i ER ES Q FIANE L KO W ane 9 GA DAC A Weg LA Et engt s t S GN t eg e Ze Keren Eet en EE ai erer Seet EE DS 4 KN DIRES EAN PES Henri Ae ZER deeg fe Leed Z ELE Yudea s SA N E TON ELE Seed SRE mpare iiA NEA CEE ET ZU EE DEN r vi SIN Re ner GC here D SE geg an den Haten RE SE Kei E e eeler dat ba ti GTA w ET DE rend ACEN Zen rd n ke SE RE Ge EC 2 gt LE RD RAT TE ER ere d ebe 21 A Le s H ZE For CSN RE Zi 7 SNE L Gi att Leer Let res e far perse gt Dees Cep Q p K EE ro ZE Lee Let ed uerg Le b ZE R SE GE Keat rayar giant PIR saav PETT ESI RANY fort Rene LR A EE GE MAITE TEET EE Z rte PNR AV
43. prendra toute son importance dans les algies vert brales o la composante psychologique est souvent grande CONCLUSION La pratique des exercices dans l eau apporte donc de nombreux avantages facilit d ex cution du mouvement travail sans mise en charge tendance analg sique r chauffement et action trophon vrotique meilleure perception sensori motrice et s curi sation Presse thermale er climarique 1980 117 N 1 rel chement musculaire stimulation et relaxation psychologique facili tant les relations malade th rapeute Tous ces l ments pourront tre utilis s suivant les imp ratifs demand s par le cas trait La kin baln oth rapie est donc un proc d excel lent condition que le malade soit bien tudi et choisi et que l quipement permette une surveillance et un travail comme en salle Cet acte compl mentaire de lhydroth rapie sera tr s utile en cr noth rapie ou en thalassoth rapie soit utilis comme compl ment d un programme de r ducation au long cours dans des Centres instal l s pr s des sources pour faire b n ficier les malades la fois des bienfaits de la r ducation et de la cr noth rapie ou thalassoth rapie dont la qualit sur les r sultats est parfaitement d montr e soit en utilisant cette association en cures ther males ou marines pisodiques qui s av rent un excel lent moyen d entretien de
44. priorit a t donn e l tude du d bit Pour ce faire le bureau de l EPR a pris la d cision de proc der des tudes sur le captage La soci t d quipement de la Martinique a demand au service g ologique des Antilles d tudier le cap tage actuel et de rechercher une solution permettant une cap tation des sources d Absalom dans des conditions de protec tion sanitaire satisfaisant au r glement en vigueur Je dois ici remercier l quipe du BRGM et particuli rement M COTEZ et M Jean Risen qui ont bien voulu me confier leurs notes Le probl me pos au BRGM tait l tude de la source d Absa iom en vue de son recaptage Etude technique Les travaux ant rieurs permettaient de reconna tre trois griffons principaux ces griffons tant coiff s par une chambre de captage faisant office de r servoir L eau capt e a toujours une temp rature de 35 37 C depuis 1935 avec un d bit de 1 litre par seconde soit 86 m par jour La min ralisation totale d passe 1 gramme par litre c est une bicarbonat e calcique anhydride carbonique libre et abondant et le d bit gazeux mesur par ROMER serait de 1 225 litre par seconde 1935 La radioactivit serait faible 0 040 millimicrocurie par litre de gaz pris l mergence elle est due essentiellement au radon 1937 laboratoire d hydrologie du Coll ge de France Observations et mesures de d cembre 1977 BRGM Les trois griffons capt s ont
45. quelques pointements intrusifs de basaltes Des travaux de sondage de reconnaissance suivis par le BRGM mettent en vidence une couche tr s importante par fois de plusieurs m tres d une vase argileuse argilo limo neuse tr s plastique molle et collante blanc gris bleu ren fermant quelques niveaux sableux coquilles pil es vers 4 60 m tres Nous avons pris contact avec M Jacques DESGEORGE Di recteur de l tablissement thermal de Balaruc qui nous a donn de pr cieux conseils pour l tude de ces boues Les pr l vements ont t effectu s par le laboratoire d hy gi ne de la Martinique l analyse bact riologique effectu e par elle L analyse min rale et virologique par l Institut BUISSON Bertrand laboratoire r gional des eaux Montpellier 1 Analyse bact riologique n 2598 du 6 9 1978 vers 16 h a D nombrement total des bact ries sur g lose nutritive nombre de colonies apr s 24 heures 37 C 900 1 mi nombre de colonies apr s 72 heures 20 22 C 1 200 1 ml b Colim trie bact ries coliformes technique des membranes filtrantes Escherichia Coli technique membranes filtrantes test IMVIC c D nombrement des ent rocoques N ant par 100 ml N ant par 100 ml Streptocoques f caux 100 1 ml Milieu de Rothe et Litsky Valeur guide 100 Valeur imp rative 1 000 d D nombrement des Clostridium sulfito r ducteurs Cl
46. s et ins r e dans un programme de r ducation au long cours est un apport non n gligeable la fois pour le malade et pour son entourage et peut rendre des services au m decin et au r ducateur Signalons enfin titre documentaire l utilisation de la kin baln oth rapie en psychiatrie pr conis e par certains comme support psychoth rapique comme facilitant les contacts et les transferts entre malade et th rapeute d o l int r t en psychosomatique C est le cas o le th rapeute a peut tre int r t tre directement dans la piscine avec le malade LES SEQUELLES TRAUMATIQUES ET ORTHOPEDIQUES Nous envisagerans dans ce chapitre le traitement des l sions traumatiques fractures ou luxations des suites op ratoires orthop diques et tr s rapidement des d viations vert brales On peut r unir dans le m me groupe les s quelles de traumatisme op r es ou non et les suites des LA KIN BALN OTH RAPIE 23 traitements orthop diques chirurgicaux par exem ple les interventions pour coxarthrose But recherch En effet apr s une fracture ou une intervention orthop dique certains imp ratifs sont impos s au r ducateur pas de mise en charge avant la consolidation viter les tensions intra articulaires dans les op rations vis es d compressives viter les d mes et les douleurs qui surviennent m me avec les mobilisations tr s douces d a
47. substances th rapeutiques ai d es par les diff rences de potentiel des charges lec triques traversent les tissus de proche en proche soit pour entrer dans la circulation g n rale soit pour parvenir jusqu aux plans profonds Les travaux de DUBARRY et coll vont dans ce sens et ont d mon tr gr ce aux isotopes radioactifs que les p lo des permettaient le passage de ces facteurs dans Forga nisme du Rat Mais le passage d l ments chimiques quelques ions travers la peau peut il rendre compte tota lement du m canisme d action th rapeutique des p lo des Non sans doute mais cependant cette th o rie repr sente une approche tr s int ressante et nous voulons pour conclure sur cette th se laisser la pa role LAPORTE e La p loth rapie qu il s agisse de bains ou d applications locales favorise outre une meilleure circulation sanguine les changes ioni ques au sein des tissus par migration des substances th rapeutiques actives pr sentes dans la boue th rapeutique Cette technique thermale peut entra ner des modifications de structure du milieu intercellu laire gr ce aux changes d ions qu elle provoque ou favorise entra nant des modifications de pH et de rh Elle pourrait agir loco dolenti par action di recte sur les m canismes de polym risation et de d polym risation des mucopolysaccharides La p lo th rapie provoque galement des modifications dans le m t
48. thermale et climatique 1980 117 N 1 ER J DUCROS ET R PETAT Le malade doit absolument se reposer allong une bonne heure apr s les s ances Le rythme convenable pourrait tre de 3 s ances par semaine Une s ance journali re en salle est maintenir Une r ducation r guli re de 2 3 mois para t une dur e moyenne convenable Elle sera vi demment poursuivie par une r ducation classique sec le temps n cessaire La kin baln oth rapie dans la paralysie spastique apportera donc une aide pr cieuse par la recherche de la d contraction Elle r duira le clonus spontan si fr quent au d but du passage la spasticit Elle permettra parfois m me de r duire des attitudes vi cieuses dans une certaine mesure varus quin ou flexum du genou paule gel e que lon n aura pu viter la phase de d but Signalons galement en passant que l h mipl gique la phase d entretien se trouvera bien d une r du cation pisodique sous forme de cure thermale avec r ducation dans des eaux s datives Mais il ne faudra jamais oublier que les h mipl giques sont des malades fragiles dont les possibilit s physiques et lavenir sont conditionn s par le pro nostic cardio vasculaire et si la r ducation a parfois de beaux succ s elle a aussi des d ceptions Les h mipl gies post neurochirurgicales en dehors de tumeurs malignes rel vent aussi de la kin bal n oth rapie L volut
49. thermaux les drainages de posture la r ducation respiratoire quand les indications cliniques le n cessitent I n est pas n cessaire de rentrer dans le d tail de ces techniques mais leur simple num ration montre la vari t des possibilit s de traitement et la possibilit d adaptation chaque malade INDICATIONS Elles peuvent tre r sum es ainsi les infections chroniques ou r cidivantes rel vent des stations sulfur es les affections congestives spasmodiques allergiques sans suppuration sont justiciables des stations bicarbonat es mixtes les allergies surinfect es ou les allergies microbiennes il est souvent difficile de d partager les deux sont justiciables des cures sulfur es du moins dans un premier temps ou de la cure de St Honor 1 Stations sulfur es rhinite muco purulente r cidivante ou chronique rhinite atrophique au d but oz ne en compl ment de l op ration sinusite chronique ou r cidivante pharyngite chronique les angines r p tition l amygdalite cryptique non op rables pour diff rentes raisons toute la pathologie inflammatoire tubo tympanique depuis l obstruction tubaire en passant par l otite s reuse muqueuse les otites moyennes aigu s r p tition les otites moyennes suppur es simples chroniques les tympanoscl roses au d but les laryngites catarrhales r cidivantes ou chroniques les bro
50. toute la dur e de la sensibilisation jusqu l injection d clenchante On pourrait en m me temps comme l a fait G BONNET Vichy 1963 tudier l anaphylaxie ali mentaire Cet auteur a constat que le choc est supprim chez le cobaye dans 70 p cent des cas lorsque les animaux b n ficient de l ingestion d eau de Vichy 3 Activit anti inflammatoire et analg sique Probl me d licat puisque l inflammation son stade aigu est une contre indication classique de cure thermale et que Ch Desray et coll ont pu montrer par l enregistrement lec tronique de l augmentation du volume des tissus que l injec tion d eau min rale de Vichy aggrave d environ 25 p cent la r action inflammatoire aigu Quoi qu il en soit un certain nombre d eaux min rales et surtout de boues thermales sont dou es de propri t s anti inflammatoires nettes comme l ont confirm les exp riences faites Saint Amand et Balaruc des rats blancs ont t soumis la cure de Saint Amand et compar s des rats t moins apr s avoir re u les uns et les autres une injection d une substance inflammatoire la carrageenine La cure n a eu aucune action sur l inflammation aigu mais le d roulement de la phase chronique a t nettement influenc r duction de la masse granulomateuse chez les rats trait s avec une valeur plus faible de certains constituants du granulome inflamma toire les prot ines et gl
51. urique lors de la s cr tion thermale il est constat une augmen tation de l acide urique et oxalique libre du s rum Effets sur l activit cholest rin mique du s rum ACE son taux normalement de 3 5 est remont par le traitement thermal dans les rhumatismes in flammatoires dans 65 p cent des cas et dans la polyarthrose avec ost oporose dans 50 p cent des Cas g Syst me endocrinien A Balaruc CASSANAS pr cise que la p loth rapie exerce une stimulation au niveau des glandes endo crines se traduisant en particulier en un accroisse ment important et r gulier du taux de folliculine dans le milieu humoral et les urines enfin une sti mulation ant hypophysaire avec production d ACTH h Effets th rapeutiques des boues sur les affections du syst me locomoteur Ils r sultent de leurs propri t s stimulantes l activation cir culatoire a pour r sultat une stimulation des chan ges au niveau de la synoviale et du cartilage et une action eutrophique sur le tissu osseux et sur le tonus musculaire de leurs propri t s r solutives r sorption des exsudats et des prolif rations synoviales de leurs propri t s s datives d tente des con tractures musculaires ESSAI D INTERPRETATION DU MECANISME D ACTION DES PELO IDES La question du m canisme d action des boues m dicinales a de tout temps pr occup les auteurs En effet nombreuses sont les th ories qu
52. 5 70 ENTRETIENS de BICHAT 1980 MEDECINE 544 pages THERAPEUTIQUE 300 pages CHIRURGIE SPECIALITES 312 pages Pour toutes vos commandes Adressez vous votre libraire sp cialis habituel ou l Expansion Scientifique Fran aise 15 rue Saint Beno t 75278 PARIS Cedex 06 INDICATIONS TH RAPEUTIQUES DE LA P LOTH RAPIE J L BARRAU Dax La p loth rapie chaude qu elle soit naturelle ou artificielle est un des traitements efficaces du rhuma tisme sous toutes ses formes do la g n ralisation de ce traitement dans beaucoup de stations thermales fran aises Son mode d action reste hypoth tique Peut tre la pratique des techniques modernes d investigation pourra t elle expliquer le probl me Les indications th rapeutiques sont bien codifi es depuis les travaux des m decins thermaux d avant guerre une poque o la p loth rapie tait peu pr s vierge de traitements associ s Les progr s de la m decine tant sur le plan du diagnostic que de la th rapeutique ont largi ou au contraire p rim certaines indications et en ont cr d autres de toutes pi ces nous les passerons en revue dans les lignes qui suivent INDICATIONS L tude des indications de la p loth rapie se fera sous six rubriques 1 les arthroses 2 les rhumatismes abarticulaires 3 les s quelles traumatiques 4 les rhumatismes inflammatoires 5 les maladies osseuses 6 les affectio
53. Bien choisie la prise de l une de ces eaux pourra donc r tablir chez nos malades des fonctions perturb es en ajoutant leurs effets au traitement sp cifique pr alablement institu et poursuivi En am liorant l tat g n ral en corrigeant les trou bles et les insuffisances fonctionnelles le traitement hydro min ral corrige le terrain somatique et psychique Le traitement local consiste en douches filiformes dont la pression la temp rature la dur e d application sont adapt es chaque cas particulier en dehors des pouss es inflamma toires aigu s aux bains de bouche aux massages Les indications et la conduite du traitement sont soumises des choix fond s sur des donn es scientifiquement tablies Nous utilisons les fiches de ARPA Fran aise o sont not s les pr dispositions les signes cliniques et anamn tiques les signes fonctionnels et g neraux actuels les r sultats de l exa men clinique de la denture les signes muqueux dentaires osseux l etat de l occlusion les signes radiologiques le dia gnostic port Des photographies des radiographies des exa mens histologiques sur biopsie de gencive sont pratiqu s avant et apr s la cure Le plan de traitement a t en g n ral le suivant pi ise des eaux par voie buccale la source tant choisie en fonction de sa composition chimique dominante et en fonction des ven tuelles affections pr existantes 200 300 ml d eau par jour en
54. E e raeg AONTAN KK dea ze Le RCE STATE PEL astres serre 2 7 7 GE teen GE ARRETE EE RATS RIT rer H e SE EE SE S KEE A Ee SE EE SE jgo LOT ER neng Set tee E AIAS ans Ra ee ee Zoe Zeng AT Pr EE IS Ss 3 S SE EE SE SE dee ZE S e Dern Z S tel RSR SE DEE Smet Z Den Ge CT Z re MISEAN S EANAN KE E g AT Lg Re RAR PRE SE A rest GE dee E gere e ZE RE D EPIRA AE EIIE Z X Ar ere Sages Pas ed 24 el GE SA RE OK El E C Aar end Lee E RME TAN Leer td e G 4 Kn Let PANIERS TE RASCH geet wg 3 heet El ate G Tee UA Age E NES YENA es E ed pes KTE ran T a h PO SH re d it A EE e E A GL at Cen REG H Dei PENTIER ANNEE Cer Iw SE ien ECK E ra tre Ge K i dE os ONE NDS JI Lauast rs d CH Ee i iech Zi rest e NS Ak S d Alien egit DT 9 i CH a Gig EE ed ET Le ent TA Kale d dE E TEE Gig SE Le z3 H E D N E ke Ga ent deeg D D D Zeit D pores PA TEL PESTE DH D ke APRES DRAP EE envi HR EA traitement catalyt ique des troubles du psychisme par les ol LITHIUM OL IGOSOL Angleterre Italie Suisse 3
55. E Chef de Laboratoire H pital Broussais Professeur R WAITZ COMIT DE R DACTION R dacteur en chef honoraire Jean COTTET membre de l Acad mie de M decine R dacteur en chef J FRAN ON Secr taire de R daction R JEAN Biologie P NEPVEUx Veines J FOLLEREAU R Gapopcno Mme C LARY JULLIEN C ur C AMBROSI J BERTHIER A Prron Dermatologie P Baizzer P Harpy H pato logie et Gastro Ent rologie H Dany M GIRAULT J DE LA Tour Gyn cologie Y CANEL Neuro psychiatrie J C DuBois J Ducros L VibDaRrT Pathologie ost o articulaire F FORESs TIER J FRAN ON Lary P diatrie J CHAREIRE R JEAN N phrologie et Urologie J COTTET J FOGLIERINI J THOMAS Voies respiratoires A Deripour R FLURIN J MAUGEIS DE BOURGUESDON COMIT M DICAL DES STATIONS THERMALES Mme DELABROISE G EBRARD G GODLEWSKY J LACARIN Les opinions exprim es dans les articles ou reproduites dans les analyses n engagent que les auteurs diteur EXPANSION SCIENTIFIQUE FRAN AISE gutt NATON 15 rue Saint Beno t 75278 PARIS CEDEX 06 de T l 1 260 39 50 C C P 370 70 Paris TARIFS DE L ABONNEMENT 1980 4 num ros par an FRANCE 70 F TRANGER 80 F Prix du num ro 20 F D SE La vall e de Volvic dans le Parc naturel des volcans un gigantesque filtre naturel constitu de roches volcaniques pouzzolanes bas
56. EE PP PE EE PET PE CE PET EL ILE ET EEE EE EL EL CE LEE LE LCI hanap nannaa anaapa tay tenteranno teette KEELT ELE TTT von en soomamnpmqnt sssnmss mn de Ab mn mn GNT TO nm PPT DOUTE VVS TU FN Tama ane sasasnmnnndnnsaames ans erempesveus Ci joint mon r glement o ch que bancaire a mandat ch que postal SHOP PARIS 877 22 Adressez ce bon de commande SEMAINE DES HOPITAUX 15 rue Saint Beno t 75278 PARIS Cedex 06 EE T f ES 29 H De kgdeerg r RE S d r dere AYINI EE Gr AAA Gs RS End d 17 Zereck PETER er MAAA e S edat Ge ra cr HU D TEE De dy re HE D e A Zo EE EE EE e ROLL NS ES SS EE KEE S EE Ss SARA be Ve tr S 2 E S 2 d GEN Ee K s G Ze 7 E Lee Di S 2 D M LT or j gt i r f LN AT E Zz esd e Be Zb ren EE IN VERAY AAN AE ee St d GH WE RESTES AN AS Lal Ce ne Zeite ect E EE KR SE AE R Ze AE ET LR ROS ARE Re NAN pe Verger EE EE e ZE Mes EE ei EE ES EE Ve ST KEP ope EE NEAS A Gm CO REG een ge Z SH e So K E d iTA Ee E S YENY i R K EE SE Ze DEE tege 3 E S SOT a E S Se TA S Latar TAT LR cest D n pra NY Ki Se Gd AN Nee n NZ 1 e W e LEE ETSA AE D E EH G t LEE AN
57. ES Nous ne nous avancerons que tr s prudemment dans ce domaine encore insuffisamment lucid tr s vaste et qui fait l objet de nombreuses tudes en cours Avec Putz et DEILMAS nous distinguerons une action sp cifique notamment du bain de boue puis une action plus g n rale touchant de nombreux appareils 1 Action sp cifique du bain de boue a Ph nom nes cliniques observ s au cours d un bain de boue Ces modifications cliniques ont t surtout tudi es partir du bain entier de boue mais elles s obser vent galement mais avec moins d intensit chez les patients soumis aux applications de boues Quand un sujet se plonge dans un bain de boue chaude la premi re impression est naturellement une forte sensation de chaleur avec la perception d un contact tout sp cial C est cette p riode que l on observe la vasoconstriction des vaisseaux super ficiels processus de d fense de l organisme contre les dangers d un r chauffement trop brusque mais la sensation de forte chaleur succ de bient t au bout d un temps variable avec la temp rature du bain et surtout avec la susceptibilit du sujet une transpira tion plus ou moins abondante La sensation p nible de chaleur dispara t la vasoconstriction fait suite une vasodilatation p riph rique Le sujet suffoque un peu sa face rougit sa respiration s acc l re deve nant plus superficielle Le patient prouve le besoin de faire
58. FFECTIONS INTESTINALES G GIRAULT et J F GURY Plombi res Trois stations surtout traitent les affections intestinales et digestives bien que s adressant toutes aux colitiques elles diff rent par la composition de leurs eaux et leurs propri t s On peut les diviser en deux groupes d abord Barbazan et Ch tel Guyon qui ont des eaux tr s voisines eaux bicarbo nat es magn siennes surtout carbogazeuses mais qui contien nent dose beaucoup plus faible du calcium et quelques oligo l ments entre autres fer et silicium Cette composition explique leur action sur la musculature lisse le p ristaltisme intestinal qu elles augmentent mais aussi sur le fonctionnement de la voie biliaire Dans un autre groupe Plombi res aux eaux hyperther males oligom talliques et radioactives d o leur action cal mante et s dative de la contraction du spasme et de la douleur Les traitements sont aussi diff rents la boisson est l l ment principal de la cure de Ch tel Guyon et de Barbazan dont l eau favorise la diur se Les autres techniques sont plus secondaires goutte goutte tr s utilis cataplasme de boue bains douches et massages Par contre le bain et ses d riv s douches et applications chaudes est l l ment essentiel de Ja cure de Plombi res La boisson y est surtout utilis e en cure de diur se Enfin on emploie aussi le goutte goutte les vapo risations anales et les massages Ajouto
59. IAA Si ROSE LOC PANNES PONT H E iert MTL LRO ie nt Aire ce Kee Si E EE LC si SE yy iame y t pti d E DPE PA EE Ze een Reg Krees SE s 2 AE EE EE SE do E Erde HORS A EE Seef h GE ee ZE et KEE 4 Geen Eee Zoe re m DEE SE 5 m ken SE E aper e SE pe 3 neo AL 3 beer Zeta E AMAAN O GO BEA o Oo es NC TUE s R LEROY ATST Z n Ai tail Mn gare nent Le o D ISIN EE EC eh LAWA ere V ies OT Kg fas kee L l sel PDC Does D O OO gt gt Q pe Can CR v d 2 6 ampoules p Ampoules injectables Ee e nt eer A ege LC IE ra a Ga ERA SELS I De a See RK n eve KI Late HT EE Q A7 Aas ES e iA GE Foie DE D Ee Ee Co SE SE GE re ps Jar addi ose eng Pat is MAC SE GE E SS SS 2 ne HART AUS ones aires eo 3 e SE e x Ke SE e HSC ed d AT 4 K Ke Ch jy AEI ZE TA aech KE A LES cs Geer eo L SE S Ee d neies si S Ur ve res Zeen DORE HET Agen e 2 SE S E Ser EH z erte SE E ee KE E e EH e gt GC rep ART PAST Ze E sy ert teen Cant E A I Le ASE era d ch ENA A E LS eg EEE Her tu es 7 sam EA SE Zi SLL Hee ZE Lg EE ea n s KS SE EE r p gt Sera reve ads 2 Ea LAS ZE Ze GE ert ZE Ga SC L Se nel LE EE SE G e EE ect GE ESF e SE E PHONE ENS ZE ee ESIa van ie ARS erte E Fan ec MEET N Ke R EH Fee c De Ed d i Kr ZC Eu D tee 4 A TY EA bh S 3 Ge paoe Zeie SS GO
60. MIXTE SULFUREE ET ARSENICALE Saint Honor dans la Ni vre aux contreforts du Morvan 300 m sources bicarbonat es faiblement sulfur es et arse nicales STATIONS BICARBONATEES MIXTES CARBO GAZEUSES Le Mont Dore 1 050 m sources chaudes 40 45 C d gageant en abondance des gaz bouillonnants constitu s par 97 p cent de CO riches en silice l tat collo dal SiO 170 mg par litre 1 mg d arsenic La Bourboule 850 m les eaux sont riches en arsenic 7 mg litre sous forme d As trivalent et en silice 105 mg l et pr sentent une radioactivit impoitante Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 38 SOCI T FRAN AISE D HYDROLOGIE LES TECHNIQUES Elles sont variables suivant les stations et les indications Elles comportent les humages et les n bulisations avec un appareillage individuel les salles d inhalation les a rosols simples ou soniques les lectro a rosols de La Bourboule les lavages de nez avec la pipette nasale ou l irrigation nasale ou r tronasale sous pression les lavages de sinus suivant la m thode de d placement de Proetz les gargarismes les pulv ri sations pharyng es les douches pharyng es les insufflations tubo tympaniques On peut compl ter ces techniques vis e loco r gionales par des cures de boisson l g res et l hydroth rapie g n rale bains et douches D autre part on adjoint de plus en plus ces traitements purement
61. N E E 4 EAK SE argat s ARA EAU RASE SE GE 8 CAES A EE Ae Joie AVR SE SE EURE EE SE TR GR ec Dec Ee Droit poros NAAA Leite A f Lien E EE S Hait idewe TE IIRAS HRH deed TRE Re LATE OS TN Oe WO LA V d H d De LAAPER paitane Ape ETE 2 LAN He EC ett BOL V Ge dE Hee e se 2 dent Dinge eg Vrrit POSTER ESA yA LEPSE NAY s DEE sri 4 EN AV AT Ne Ae d TR TRAAN A Age De E E H CA G EE KH DEE EE SE EE ER garg SE SE SS SE Le DE S SC cht CR Sek Si Get GER S S EE E Gi EE S Fer DSi SE SE SS x Zei 2 EE PORTE TAY SEET EE EE PEROSIO g ee SNS LCR MARS RES p re cs RON ONE E PERS pre S TATA EE Ee lux emen fad e Ee N eer Ste Sr Ze 2 y Dr Zi L ORE ZE E sg ver APRES EEE Sens ZE EE SENTE sed Ke LE sages pres E ANTA PNA L ape ZE
62. RIBUTION DES EAUX SULFUREES SODIQUES DE LUCHON AU TRAITEMENT DES PARODONTOPATHIES par le Dr Guy PERON Chirurgien Dentiste Luchon Avant d aborder r ellement le sujet qui nous int resse il nous para t souhaitable de rappeler bri vement quelques g n ralit s Tout d abord le parodonte repr sente l ensemble des tissus soutenant la dent la gencive conjonctif et pith lium le ligament alv olo dentaire fibres de Sharpey l os alv olaire le c ment radiculaire de la dent Les parodontopathies se divisent classiquement en maladies superficielles gingivites ou en maladies profondes paro dontolyses Une autre classification s adaptant davantage notre traitement permet de distinguer des formes inflammatoires gingivites et parodontites sur lesquelles l hydroth rapie sulfur e para t avoir une effica cit certaine des formes dystrophiques parodontoses avec des r sul tats plus minimes sauf sur les pouss es inflammatoires par tielles localis es quelques dents Du point de vue tiologique nous trouvons des facteurs constitutionnels g n tique familiale race h r dit sur lesquels nous ne pouvons rien des facteurs g n raux diab te rhumatismes troubles digestifs troubles du syst me neuro v g tatif influence hor mopnale ces facteurs g n raux peuvent tre trait s ou tout au moins att nu s des facteurs locaux ru
63. SE V x an kr i W i 3 ideen eg ANE D EPS RONA Ask ve Jet Een A er RTS EEE SI ell Anc 5 EE h E er edckeer G t n ER r DR eeh Lee d Ziel e KN TA d gd rd PHOTEL TES La otrasy EE LH EE e tte Le ET NP HAVE Rai En RAT RATE SR RARES A Ze HAAT RTE De Mers E Ee Sue caves er opt RENE TEAM TNT ES Zei ES Zeen ere zc A Ver AA E NRC PET ITS Anicet LAST See Ae Jane tres DESCH bo A AOLE Oaker T KANI ae EN ZE Se Er NIE ege ch TANK H d ch Eer SG b an i BE VE El NES sie SOIENT LISTE ES MONO EE Dre ere GC ae 3 dag NA LAS COTES RT A NEA DE leger TA ge d MES A Pavel PTE A Aen Awe is f ET re Le Ee HORS if e ren DEIZKAK RAS Mi 5 ai ENEE DA SEA deii ee An EE en ie Zeniti MI e Eelere dE EBI d A AD lt PUIS TOR LS NRA E CIE Horse Gen ent M t de LE eil d Es PERS SD Net DEI see KZ SE deg K CAES ENT ENCRES RES E SE Een se E GEN Si ST E ANNE EE E gt Ver 26 MARS RMC mes 4 F EAH AE EC EE get Gre ARS fx STE E area Te d K GE GER He D Kat KT dent E Zeg ATANA x DH f A H S EA S ier BETZ SE rer A Ke ZE e NISI R Herr Es PARA RS LRO Si det D eg EE Se EE E ROSES TT ere NME ARE Zou ed E a MOVE EE Eat d td echt AC 27 Etude a k Dei Le eren tt Zedizch EE EE TERRI T TETE Dee S A Cotes PAPE MONTS ORAN EST EAN C ALIEN PONS EN ch eh Trent ZE EE NEEN Vd Spior d dn ASE r a r AE Wahl e NT SR A TER PHOTOS MEME St E Ee TEST ENS b Ee nde if ien DEE VA lt REMISE Tr PAIE ESA AR NA D R CNN Ee E Kate EE Ee LT TRS ARTE an AS eneen K
64. TOLOGIE M DICALES VOYAGE THERMAL AUX ANTILLES COMPTE RENDU par G GIRAULT Le 20 janvier 1979 r pondant l invitation du Conseil R gional de la Martinique une trentaine de confr res de notre Soci t s envolaient d Orly destination des Antilles Apr s un vol sans incident mais long nous atterrissons au Lamentin et gagnons notre h tel avec grand plaisir D s le lendemain matin nous sommes attendus au Conseil R gional o un groupe de d l gu s avec leur t te le vice pr sident M Jean BALLY nous attendait pour nous faire visiter les diverses Sources Thermales Apr s une prise de contact fort sympathique les deux cars prennent une route travers la for t tropicale la v g tation luxuriante et tr s vari e Le premier arr t s effectue la Source Didier Le propri taire M Marsa utilise cette eau bicarbonat e calcique et magn sienne des fins commerciales embouteillage pour eaux de table eaux plates ou gazeuses le gaz carbonique na turel tant aussi r cup r et utilis cette eau serait b n fique dans les affections gastro intestinales Nous reprenons la route et gagnons travers une for t encore plus dense et plus pittoresque la Source d Absalom L tablissement thermal est peu important certes mais il existe et pourrait tre agrandi et r nov Les curistes fatigu s aimeraient peut tre passer quelques jours dans ce site tr s beau h vre de silence tout proche n anmoi
65. a conduction thermique La granulom trie c est dire l tat de division du p lo de grandeur des particules dispers es dans l eau se fait par la m thode des chocs r p t s ou par s dimentation Pour tre utilisable en th rapeutique une boue doit contenir au moins 70 p cent de grains d un diam tre inf rieur 0 25 millim tre c Capacit de r tention de chaleur La capacit thermique des p lo des est d finie par la quantit de calories n cessaire pour lever d un degr centigrade la temp rature d un centim tre cube de substance pr te l usage D autre part il a t remarqu que la vitesse de propagation de la chaleur et la vitesse de refroidisse ment d une boue taient li es sa composition chi mique en particulier sa teneur en mati res orga niques ainsi qu sa composition physique sp ciale ment son tat collo dal La vitesse de propagation de la chaleur s effectue comparativement sur la boue satur e d eau et sur l eau distill e plac es dans un ballon sph rique de 12 cm de diam tre L appareil port d abord la temp rature de 18 C par s jour l tuve est plong dans la glace fondante on note le temps n cessaire pour obtenir le d but du refroi dissement au centre du ballon La vitesse de propa gation s exprime par le rapport des temps observ s pour la boue et l eau distill e L tude des courbes de la vitesse de refroidissemen
66. a du conduit tement 0 90 F environ Pr caution d emploi dans le cas d ad auditif exteme Otites congestives Otites moyennes aigu s AIKE 10 OS mo lte eeler S EE EE de 10 5 ml A M M 315 334 2 Prix 9 60 F SHP Tableau Remb S c Soc Admis Collect Laboratoires du Docteur E BOUCHARA 8 rue Pastourelle 75003 Paris T l 274 28 18 BIBLIOGRAPHIE DE L EXPANSION SCIENTIFIQUE FRAN AISE Entretiens de Bichat 1980 Volume m decine Format 21 X 27 544 pages Entretiens de Bichat 1980 Volume th rapeutique Format 21 X 27 300 pages Entretiens de Bichat 1980 Volume chirurgie sp cialit s Format 21 X 27 312 pages L image ultrasonore Echotomographie de l appareil urinaire et du r trop ritoine Monographie de Radiologie par M Ch PLAINFOSSE et collaborateurs Les immunoglobulines R union francophone de Bandor 21 23 septembre 1979 Soci t Fran aise de Biologie Clinique Format 21 X 27 X 150 pages nombreuses figures Votre premi re publication Ze dition par Fran ois BESAN ON Format 15 5 X 24 5 168 pages 25 figures La coxarthrose Formes tiologiques Cahiers d enseignement de la S O F C O T N 11 R dacteur en chef P FICAT Collection dirig e par J DUPARC 152 pages 146 figures Rep res et mesures en radiodiagnostic Ze dition Monographie de radiologie par A COUSSEMENT C FAUR et N COUSSEMENT BEYLARD Format 21 X 27 318 pages 281 figures soph
67. a surface des bas sins et l isolement des diff rentes esp ces algales se fait sur plusieurs chantillons mis en bo tes de cul ture examin es r guli rement la loupe binoculaire Les principales familles de la flore algale rencon tr es habituellement sont des cyanophyc es algues bleues des eaux hy perthermales des chlorophyc es algues vertes thermo tol rance faible des bacillariophyc es ou diatom es des eaux siliceuses La pr dominance de telle ou telle esp ce est r gie d une part par le gradient de temp rature et d autre part par des ph nom nes cycliques et ceci tout au long de l ann e En effet depuis les travaux de LEF VRE 21 nous savons que les successions cologiques des esp ces algales sont sous la d pen dance de m tabolites extracellulaires d origine algale Un auto antagonisme voire un h t ro antagonisme r gle et balance la prolif ration et l envahissement d une esp ce au d triment ou la faveur d une autre Par contre la pr sence d une population donn e peut fort bien favoriser le d veloppement d un autre or ganisme c Les bact ries La pr sence de bact ries dans le sol et les s di ments est une notion d j ancienne On tudie le p lo de sur toute son paisseur les pr l vements sont ensemenc s sur des milieux sp ciaux qui font appara tre les diff rentes familles de germes nombre de germes par gramme de p lo
68. a thermalit des eaux facteurs activant l absorption Nous avons donc obtenu des r sultats excellents sur les gin givites nous pensons galement obtenir de bons r sultats sur les parodontites superficielles et profondes mais ce stade l intervention du parodontiste est notre sens indispensable Le parodontiste doit intervenir avant le d but d une cure ther male pour tablir un diagnostic et un plan de traitement ensuite dans les soins qui visent supprimer les r cidives il doit intervenir pour liminer les facteurs locaux irritatifs plaque tartre culs de sacs poches obturations d bordantes proth ses mal ajust es articul s traumatiques etc Sans ces interventions aucun effet durable ne peut tre esp r Mous avons enfin constat des soulagements certains dans les ankyloses de l articulation temporo mandibulaire par des applications externes d eau thermale L encore le parodon tiste a un r le jouer au niveau de l occlusion Mais l action reconnue de nos eaux sur la mobilisation et la fixation du calcium nous a amen formuler quelques hypo th ses de traitements En orthodontie la consolidation et la stabilisation des trai tements pourraient tre des indications de cure chez les sujets dont le squelette osseux fait craindre au sp cialiste la suppres sion pr matur e de la proth se de contention car une remin ralisation insuffisante engendre fr quemment des r cidives
69. abolisme g n ral par une action directe ou in directe sur les glandes s cr tion interne ou des interventions au niveau des m canismes d quilibre sympathique et parasympathique Ces recherches viennent de jeter un jour nouveau sur la physiopathologie de la p loth rapie mais le probl me reste presque entier et nous en sommes r duits au domaine des pures hypoth ses et pour comprendre l activit r elle des p lo des de nom breux travaux restent entreprendre C est notre conviction profonde car aucune th orie n est satisfaisante et n emporte la d cision Il est utile de faire maintenant une analyse simple et une synth se des faits que nous avons expos s tout au long de ce travail le p lo de est le r sultat de Pin ter r action de l l ment tellurique g ologique et hu mique vari tourbe limon fluvial lacustre marin d un l ment hydromin ral constitu par des eaux thermales et d un l ment biologique le plus souvent abondant et primordial Cet l ment biologique form par une flore souvent tr s riche d algues et de bac t ries de micro crganismes jouissant d une biochi mie toute sp ciale fait des boues un complexe anim Ce complexe est conditionn par des l ments physico chimiques notamment des oxydations et des r ductions intenses conjointes successives entra nant la formation de corps chimiques l tat Presse thermale et climatique 1980 117 N 1
70. accueillir car les changes humains doivent tre poursuivis et favoris s et la Guadeloupe est particuli rement perm able ces changes Pour conclure nous tions les invit s de la clinique des Eaux Vives un cocktail qui permit d amicales retrouvailles Nous en remercions tr s vivement ALLOCUTION D OUVERTURE DU D HELENON Pr sident de la SMAGF Section Martinique Aujourd hui c est la rencontre de deux soci t s m dicales et c est aussi un v nement que des Sp cialistes viennent s en tretenir avec nous des probl mes et de l avenir de notre propre thermalisme Qu il me soit permis de remercier la Soci t Fran aise d Hydrologie et de Climatologie M dicale d avoir con u ces Journ es Antillaises d hydrologie et de vous souhaiter Mon sieur le Pr sident et vous Confr res le meilleur s jour en Martinique S jour bien commenc d j puisqu au cours de notre visite de dimanche dernier organis e par le Conseil R gional chacun d entre vous a pu approcher la r alit de nos sources les plus importantes et de nos puits Notre Soci t M dicale est tr s attentive aux conclusions de cette Table Ronde et ne manquera pas d en informer tous les praticiens Le rapport tabli par S RAMPON B DE REYNAL et J FRAN ON lors de leur mission confi e par le Conseil R gional est un document tr s complet sur l tat actuel des possibilit s de notre potentiel hydrologique Il nous r
71. age D giutition Anatomie Physiologie Radiologie Clinique par S NEMOURS AUGUSTE N BARAG 830 pages 1 200 clich s radiologiques 150 sch mas reliure pleine toile Pharmacologie clinique Bases de la th rapeutique sous la direction de J P GIROUD G MATH et G MEYNIEL Bible du m dicament 2 tomes de 1 200 pages chacun POUR TOUTES VOS COMMANDES ADRESSEZ VOUS A VOTRE LIBRAIRE SP CIALIS HABITUEL OU A L EXPANSION SCIENTIFIQUE FRAN AISE 15 rue Saint Beno t 75278 PARIS CEDEX Oe LA P LOTH RAPIE Andr LARY Barbotan les Thermes La p loth rapie du grec pelos boue est Puti lisation des boues en m decine L emploi de la boue en th rapeutique est tr s an cien les papyrus gyptiens de la douzi me dynastie en parlent Mais les romains furent les premiers prendre des bains de boue et de conferves mus cus qui in aqua fuerit la mousse des eaux crit Pline l Ancien Les boues d Abano taient fort la mode sous N ron qui s y rendait r guli rement l t pour y traiter semble t il des arthropathies gout teuses chroniques Dax aqu tarbellic re oit Julia la fille d Auguste La renomm e de Barbotan est galement s culaire et remonte vraisemblablement l invasion de l Aquitaine par les romains de Crassus en 52 avant J sus Christ Galien recommande les frictions avec une terre grasse et argileuse dans toutes les inflammations et les enflures
72. aissance des eaux min rales tat actuel de la question Ann Inst Hydrol Paris 1946 32 115 176 5 CHIRAY M JUSTIN BESAN ON L Desray C Lacour M Action anti histaminique des eaux min rales Antagonisme de l histamine et des eaux de Ch telguyon et de Pougues sur l intestin isol du cobaye Paris m d 1939 29 253 255 6 DOMERGUE M Hydrologie des sources thermales en Guade loupe Rev Service Sant Publique Guadeloupe 1951 n 4 et 5 p 26 7 LAMARCHE H L tude pharmacodynamique appliqu e aux eaux min rales Presse therm clim 1968 n 1 26 29 8 LEROUX E Ressources climatiques et thermales d une colonie fran aise la Guadeloupe Th se M d Paris 1926 27 p 9 LA Tour J de Travaux r cents sur la pharmacodynamie des eaux min rales Prod et Probl Pharm 1969 24 529 540 et Conf rence donn e en f vrier 1975 dans le cadre de l ensei gnement du dipl me d hydrologie 10 Petit A C Les stations climatiques et hydromin rales de l ile de la Guadeloupe Th se M d Paris 1939 11 SANTENOISE D M thodes d tude des m canismes d action des cures thermales Arch Biol therm clim 1956 J 111 130 12 SAUTET J Les sources thermales de la Guadeloupe et la pa rasitologie Rev Service Sant Publique Guadeloupe 1951 n 4 et 5 p 35 13 SAUTET J Les ressources hydromin rales de la Guadeloupe 3 d Syndicat d initiative de Basse T
73. ales et veineuses de la m nopause Traitement hydromin ral combin de Barbotan Presse therm clim 1977 n 1 der AVRIL 1 D CEMBRE LEFEVRE M Sur les propri t s peu connues de certaines algues d eau douce et leur possibilit d application Bull Soc Bot Nord France 2 3 89 89 OTT V R Begriff und Klassification der Peloide Ann Soc Suisse Baln clim 1951 41 21 PAUL E A The extraction and quantitative estimation of free amino acids in soils Diss abs 1959 19 2429 PISANI A propos de la classification des boues In Rap port IV Conf Scien inter Dax 1949 133 Pirrous A Le bain de boue de Barbotan Gaz m d France 1948 mars 26 Pochon J Barsac H Trait de microbiologie des sols Paris Dunod 1958 685 p 27 PREVOT R Humus biog n se biochimie et biologie St Mand Editions de la Tourelle 1970 342 p 28 PUTXAM E A SCHMIDT E L Studies on the free amino acids fraction of soils Soil sci 1959 87 122 127 29 RAQUINE R de Du gisement naturel des boues de Barbotan tablissement ydromin ral du BOULOU PYR N ES ORIENTALES Foie V sicule biliaire Diab te Migraines Allergies PAVILLON DES SOURCES OUVERT TOUTE L ANN E LES kxk HOTEL DES SOURCES et leur utilisation en bains entiers Gaz des Eaux 1913 602 VALETTE G CAVIER R L absorption cutan e Jour physi
74. altes and sites Volvic Eau de diur se VOLVIC est id ale dans tous les cas o la cure hydrique est un l ment majeur de la prescription Peu min ralis e 110 mg l sans surcharge calcique tr s peu sod e 8 mg l c estune eau pour es affections urinaires notam ment les lithiases en particulier oxalo et phospho calciques les affections cardio vasculaires hy pertension ath roscl rose art rites les surcharges m taboliques et pour toutes les restrictions so d es Naturellement pure VOLVIC jaillit au flanc de la Cha ne des Puys en Auvergne prot g e p r 43 km de bois et de landes L g re et parfaitement pr serv e elle convient sp cialement pour la pr paration des biberons Toujours appropri e VOLVIC est une eau de bois son quotidienne par excellence tous les ges de la vie Du fait de sa composition elle peut tre prescrite dans tous les cas sans restrictions Par son action diur tique et liminatrice elle contribue l excr tion du sodium et des d chets m taboliques ur e acide urique Eau min rale naturelle sa composition et sa puret bact riologique sont garanties par ses origines Analyse mg litre milli quivalents litre Calcium 104 Magn sium 6 Sodium 8 Potassium 5 4 Silice 30 mg l 0 52 0 50 0 35 0 13 Chlorures 7 5 Nitrates 2 Sulfates Bicarb 64 0 21 0 03 0 14 1 04 6 7 Min ralisation to
75. ang re Abonnement hebdomadaire FRANCE 590 F Etudiant 455 F ETRANGER 690 E SES REVUES SP CIALIS ES ANNALES DE P DIATRIE 10 num ros FRANCE 345 F Etudiant 290 F ETRANGER 385 F ANNALES DE CHIRURGIE 16 num ros dont 2 num ros sp cialis s traitant de Chirurgie thoracique et cardiovasculaire et 1 num ro consacr aux travaux du Groupe d Etude de la Main GEM FRANCE 560 F Etudiant 410 F Etranger 695 F ANNALES D UROLOGIE 6 num ros Les abonn s aux Annales de Chirurgie re oivent sans suppl ment de prix la revue Annales d Urologie FRANCE 450 F ETRANGER 495 F ANNALES DE RADIOLOGIE 8 num ros FRANCE 450 F Etudiant 340 F ETRANGER 550 F PATHOLOGIE BIOLOGIE 10 num ros FRANCE 345 F ETRANGER 385 F ANNALES DE CHIRURGIE PLASTIQUE 4 num ros FRANCE 300 F ETRANGER 325 F ANNALES DE G N TIQUE 4 num ros FRANCE 250 F ETRANGER 275 F ARCHIVES D ANATOMIE et de CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES 6 num ros FRANCE 390 F ETRANGER 430 F Banne ERR RER EE EE mas EE EE EES comm sm mnt EE EE EE EE ER RRE dm en E RASSEL ER RP SN CONS TNT EE ER nn cm rvrousses ee ep Ee se Bags ge EE EE EE EE EE EE EE EE E BEER ER ER mn np nm nm A nn OUT OPT RPM TPE ER SE EE E ERR EE EE EE E EE EREEE A EE AAR EE ASSEN E AER EE EE EE EE EE E EE Reeg N ar RUE Code postal u s Ville ALL SL LES RS SSSR EE SOEUR ACER SU EEE ORO EEE ECECR CCE CCE EE OCR EEE EEE EE CROIRE PEER OR EEE E
76. ar litre de min ralisation totale elles contiennent surtout les ions suivants sulfate 630 mg l bicarbonate 220 mg l calcium 210 mg l sodium 85 mg l magn sium 60 mg l chlore 55 mg l silice 32 mg l potassium 16 mg l Elles ont t administr es la fois par voie g n rale et par voie buccale Les eaux min rales de Cast ra Verduzan poss dent des indications qui pr cis ment correspondent aux tats patho logiques fr quemment sous jacents chez nos malades atteints de parodontopathie La logique l exp rience prouvent que tant que ces affections continuent voluer le traitement bucco dentaire local restera sans effet ou effet restreint et surtout ph m re aussi longtemps que le terrain pathologique persistant entretiendra directement ou indirectement les foyers dentaires Succinctement ces indications du traitement ther mal concernent les affections digestives gastro ent rites dyspepsies hypochlorhydriques constipation lithiase biliaire congestion du foie Presse thermale et climatique 1980 117 N 48 SOCI T FRAN AISE DE THERMALISME BUCCO DENTAIRE les affections urinaires cystites lithiase oligurie les insuffisances respiratoires asthme emphys me bron chite chronique scl rose pulmonaire les affections gyn cologiques ut ro ovariennes certaines dermatoses relevant du traitement sulfureux les diath ses reuro arthritiques
77. articulier propos de la poliomy lite que la kin baln oth rapie a t le plus utilis e jusqu ici et qu elle s est largement d velopp e Nous envisageons donc sa pratique au cours des paralysies flasques puis des paralysies spastiques Paralysies flasques Le type en est r alis par la poliomy lite Presse hermale et climatique 1980 117 N 1 Les sujets atteints de paralysie poliomy litique b n ficient dans la kin baln oth rapie de tous les avan tages de l eau que nous avons envisag s all gement et facilit du mouvement condi tion que le muscle ne soit pas z ro r chauffement du muscle meilleure perception sensori motrice stimulation psycho p dagogique Chez ces malades les trois types de piscines ont leur utilit La cuve de Hubard ou tank individuel est id ale tout au d but de la r ducation pour les grands ma lades en particulier capacit pulmonaire diminu e la temp rature de l eau pourra y tre r gl e au gr de l int r t du malade pour le r chauffement Jes exercices gradu s la demande le sujet s y sent en s curit et ne pr sente pas la petite angoisse observ e quelquefois en piscine plus vaste La piscine moyenne sera pr f rable un stade plus avanc de r cup ration et pendant longtemps le ma lade y trouvera une r ducation analytique surveil l e comme en salle et des exercices synth
78. ations apr s traumatisme et en m me temps une fonte progressive des formations anormales hyperostoses ost ophytes cals exu b rants Comme l crit le Professeur LERICHE en somme le bain de Bourbonne est une sympathectomie hydromin rale La seconde indication du traitement thermal est le soula gement des rhumatismes Mais voil plus de 30 ans le Docteur WESTPHAL alors gestionnaire des Thermes a cr un service ORL et au sein de ce service un d partement r serv la hbaln oth rapie endo buccale Comme vous le constatez Bourbonne a peut tre le privil ge d tre parmi les stations les plus anciennes s int resser l action des eaux sur les affections bucco dentaires Au cours de notre pratique quotidienne nous avons t mis en contact avec de nombreux malades qui nous ont vant les bienfaits des eaux sur leurs affections buccales Notre recherche bibliographique nous a convaincu que le traitement se faisait de fa on tr s empirique et qu ce jour aucune tude n avait t r alis e sur ce sujet Nous avons donc d cid d tudier de plus pr s la question et le r sultat de nos premiers travaux a fait l objet d une Th se Par suite de la r novation de l tablissement Thermal nous n avons malheu reusement pas pu donner une suite cette tude qui reste donc ce jour telle que nous l avons pr sent e l Universit de Nancy en 1977 Le c ur
79. cation paral l lement au traitement uricolytique ou uricosurique et sous protection anti inflammatoire La chondro calcinose articulaire difluse avec ou sans arthrose surajout e L encore la protection anti inflammatoire sera de r gle pour viter les crises de pseudo goutte CONTRE INDICATIONS Le p lo de qu il soit naturel ou artificiel s il ne peut tre consid r comme la panac e antirhumatis male couvre comme on le voit une grande partie de la pathologie rhumatologique Cependant si ses indications sont bien connues il ne faut pas faire fi de ses contre indications Sur le plan g n ral il faudra savoir liminer les cardiaques d compens s les infarctus r cents les canc reux le diab te grave les phl bites les p ri phl bites non teintes les femmes en tat de gesta tion les maladies du syst me nerveux central les maladies infectieuses Sur le plan rhumatologique pur on liminera les phases trop aigu s trop douloureuses des rhumatis mes inflammatoires bien que la pharmacop e mo derne rende les thermalistes beaucoup plus audacieux que par le pass Seront encore limin es les sciati ques aigu s hyperalgiques et celles qui sont mani festement en rapport avec une hernie discale d indi cation chirurgicale On saura liminer ausssi les coxarthroses d indication chirurgicale pr ventive ou manifestement trop volu es et plus g n ralement les affections rhumatismales d termina
80. cessionnaire de l tablissement Thermal est en train de rajeunir car notre tablissement qui datait un peu vient d tre compl tement ras pour laisser la place un nouveau ultramoderne et qui se compare d ores et d j aux plus modernes d Europe Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 44 SOCI T FRAN AISE DE THERMALISME BUCCO DENTAIRE Les eaux chlorur es sodiques bromo iodur es hyperther males et radioactives de Bourbonne sont connues depuis la plus haute antiquit I est certain que les Gaulois connais saient les qualit s des eaux Les Romains ont laiss maintes traces de leur passage et Bourbonne fut sous leur domination un d p t militaire o les soldats de la l gion venaient gu rir leurs blessures L indication premi re d un traitement thermal Bourbonne est la consolidation des fractures On sait que l hyperh mie et l hypercalc mie sont des ph nom nes communs toute bal n ation l eau chaude mais l action des eaux de Bourbonne est plus complexe car elle mobilise et fixe le calcium Les recherches biochimiques ont montr qu au cours du processus r parateur il y a autre chose qu une mutation cal cique locale et qu on peut d celer une variation tr s nette de la calc mie L effet des eaux aboutit ainsi la mise en jeu du syst me neuro endocrinien On assiste une calcification des l sions une min ralisation des fractures et des d calcific
81. cit permet la boue de s adapter parfaitement aux formes du corps ou de la r gion traiter applications illutations par tielles ou g n rales f Mesure du pH et du potentiel RED OX Ces deux constantes physiques sont importantes conna tre pour suivre la maturation d un p loide Les modications du pH et du potentiel RED OX des p lo des du Sud Ouest ont t particuli rement tu di es par P CAZAUX J CANELLAS et P A DELMAS MARSALET au cours de leur utilisation th rapeutique soit en bain entier de boues soit en applications locales Ces deux grandeurs coupl es avec les rele v s des temp ratures aux m mes niveaux t moignent la fois de la composition chimique et de l tat d quilibre dans lequel se trouvent naturellement les composants du p loide aux diff rents niveaux L examen de ces donn es report es sur des cour bes montre que le s diment se modifie d une fa on r guli re dans toutes les parties des bassins de ma turation o il a t d pos la condition toutefois qu il ne subisse pas de perturbations dans sa masse et que l eau thermale le recouvre uniform ment Ces auteurs concluent Les p lo des doivent pour une part leurs propri t s pharmacodynamiques la forme r ductrice sous laquelle se trouvent certains de leurs l ments forme qui appara t au cours de leur matu ration et dispara t au moins en partie au cours de leur emploi m dical g Etude
82. de la maladie parodontale se trouve au niveau de l os alv olaire nous dit GLICKMANN Nous n avons pas l intention de faire ici un cours de parodontologie nous dirons seulement que la destruction de l os alv olaire aboutit la chute spontan e des dents Sachant que 80 p cent des extrac tions r alis es chez les plus de 30 ans le sont par suite de pa rodontopathies r sultat d une enqu te r alis e Bombay sur 18 000 extractions nous comprenons que nous devons tout mettre en uvre pour emp cher cette destruction de l os alv olaire Connaissant l effet de nos eaux sur le processus r parateur des fractures sachant que la parodontolyse s ac compagne d une rar faction osseuse qui se traduit par des zones radioclaires nous avons pens que les eaux de Bour bonne les Bains devaient tre un appoint certain nos traite ments de parodontistes Les quelques succ s enregistr s dans ce domaine ne nous permettent toutefois pas d tre trop affirmatifs La r g n ration osseuse au niveau de los alv olaire fait toujours l objet de nombreuses recherches Mais nos propres recherches cli niques sur les hyperh mies et les gingivorragies nous permettent d affirmer qu ind pendamment de tout autre traitement la seule cure thermale permet la cessation totale du saignement gingival Bien entendu le facteur hygi ne entre pour une part non n gligeable dans ce r sultat mais aurions nous pour seul r sultat de
83. de la radioactivit Un certain nombre de propri t s physiques tr s importantes ne sont pas dues leur structure col lo dale mais bien la pr sence en leur sein de sels min raux qui leur donnent des caract ristiques sp ciales en particulier des substances min rales radio actives Tous les auteurs pensent maintenant que la teneur des p lo des en radons d pend uniquement de celle de l eau thermale Cette mesure est r alis e par spectrom trie gamma c est une m thode d ana lyse qualitative et quantitative fond e sur la d tection LA P LOTH RAPIE 5 du rayonnement gamma mis par les atomes radio actifs contenus dans leau thermale dans le s diment initial puis dans le p lo de en fin de p riode de ma turation 4 Caract ristiques chimiques et biochimiques des p lo des Pour conduire l analyse chimique des p lo des on fait appel plusieurs techniques parmi lesquelles celle de FABRE et ANTOINE 14 et celle de JACKSON 17 d riv e de l tude des sols L analyse chimique classique recherche tout d abord la composition pour 100 parties de boue dess ch e 100 C et le dosage de routine des l ments de la partie min rale Les r sultats des do sages effectu s dans diff rents chantillons font ap para tre des modifications chimiques appr ciables dans la p riode de maturation des boues ou de leur utilisation en bain entier la longue la boue s ap pauvrit en mati r
84. decin d sireux d am liorer ses malades SOCI T FRAN AISE D HYDROLOGIE 41 TRAITEMENT THERMAL DES AFFECTIONS VEINEUSES Mich le TOULLEC Jacques FOLLEREAU Bagnoles de l Orne Les affections veineuses des membres inf rieurs par l absen t isme qu elles entra nent repr sentent un ind niable pro bl me social auquel le thermalisme peut certainement appor ter un l ment de solution Quelles sont les indications de la cure thermale Avant tout les s quelles de phl bite et la maladie post phl bitique L d me encore mou s quelle d une phl bite r cente constitue indication majeure du traitement thermal qui ce stade pr coce repr sente une assurance pour l avenir A mesure que se d roule la cure cet d me fond en m me temps que la diur se augmente et ce d une fa on d autant plus spectaculaire que la phl bite est plus r cente avec l espoir de voir stopper l volution de la maladie post phl bitique et de son cort ge de troubles trophiques Bien que moins imm diatement objectiv e l action du traitement thermal sur les troubles trophiques install s de meure tr s importante les d mes durs plus anciens deviennent plus souples puis sont vacu s la peau se d colle des plans sous jacents et retrouve avec son lasticit un aspect et une coloration plus normaux les placards indur s d hypodermite sont tr s am lior s par la baln oth rapie ce
85. des respirations profondes Le pouls est plus pr cipit A la fin de la s ance le sujet peut ressentir une sorte d tourdissement accompagn de naus es car c est le moment de quitter le bain sa langue est s che Ce processus se rencontre essentiellement pen dant les bains hyperthermaux vers 42 44 C Mais toutes ces sensations disparaissent apr s la douche de nettoiement qui suit le bain Apr s le bain le pouls continue tre fr quent pendant un temps plus ou moins long Il en est de m me de la respi ration qui reste apr s le bain au dessus de la nor male b Ph nom nes cliniques observ s au cours de la cure On peut sch matiser l action de la cure par bains de boues en trois phases ou p riodes successives Dans une premi re p riode il se produit une ex citation de tous les organes avec congestion pas Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 sag re attirant vers la p riph rie le sang des parties profondes notamment visc rales il s agit l en somme d une r vulsion dont profitent largement mus cles et articulations m me si le bain de boue r veille les douleurs crise thermale Dans la deuxi me p riode les ph nom nes dou loureux cessent laccoutumance aux boues est plus compl te le traitement est mieux support et devient plus efficace La troisi me phase dite de r sorption est caract ris e par la diminution des exsudats inflammatoires par la dim
86. e ZE GC gt ZE TAS NES art Spas 2 ste SE HAT Zi R Ki Aert PA d CZ sbe he att GAN Zeen PEORES SRTA Feet rss e GC Di gd en CA Cou o fs VA ATELIERS RETRAITE met Os ER EE t SECHER E TAN ARE Sy ne AR GI TANT il PR RTE rend eeh Zeng EL e AE KE E t cn E EE GE G EE Gen EE CAN n ei eise e AYA PURES A ions DHL IRASE ET YENYE Sn GE E le Ke eege quest Ee pres MARTIN AT f Ze EE DER ARTE RSS SE E Ze ec Ze EE ek bai Senat ZE
87. e c l bre architecte Le nombre des habitants est de 1 688 Situation sources climat Au c ur des Pyr n es ari geoises la station d Ax les Thermes se dresse au confluent de trois torrents l Ari ge l Ori ge la Lauze et la limite d un massif granitique pri maire zone axiale des Pyr n es bord de schistes A cette structure g ologique est li e l mergence de 80 griffons d bitant chaque jour plus de 3 000 000 de litres d eaux thermales sulfur es sodiques fortes alcalines riches en soufre en silicium et en sodium contenant de tr s nom breux oligo l ments d une radioactivit non n gligeable Leur temp rature est sauf exception sup rieure 37 C La source Viguerie du Teich atteint 73 C et la Rossignol 77 C Le soufre est essentiellement sous forme de sulfure de so dium SNa gt un taux atteignant 22 mg par litre L alcalinit des eaux est toujours sup rieure pH 7 et atteint pH 9 8 Cette alcalinit est due l hydrolyse des sul fures et des silicates A c t du sulfure de sodium qui apporte dans certaines sources plus de 8 mg de soufre par litre les eaux contiennent des hyposulfites 20 mg par litre pour la source Pilhes et du soufre libre Ce constituant qui est un des plus importants a t d cel depuis longtemps dans les eaux qui pr sentent une opalescence bleut e quelques minutes apr s le pr l vement Il s agit de la pr cipitation de granul
88. e des laxatifs le malade devant l inef cacit totale ou partielle des laxatifs irritants en augmente la dose ou en associe plusieurs alo s ph nolphtal ine bour daine etc La cure thermale en supprimant les laxatifs et en permettant la r ducation intestinale donne d excellents r sultats parfois spectaculaires b En cas de diarrh e ces diarrh es peuvent tre d origine parasitaire ami biase lambliase bilharzioses ankylostomiase ascaridiose ou anguillulose ces derniers parasites sont retrouv s avec pr di lection chez nos curistes Antillais qui sont g n ralement aussi des polyparasit s Mais il ne faut pas oublier que l amibiase surtout chronique se manifeste aussi par de la constipation ou l alternance diarrh e constipation la diarrh e peut tre d origine microbienne il s agit de salmonellose ou de diarrh e staphylocoque Elles sont en recrudescence depuis quelques ann es Les premi res crises se manifestent peu apr s l ingestion de l aliment incrimin cr mes glac es f te foraine ou plages p tisseries ou crudit s Les crises suivantes se reproduisent intervalles plus ou moins longs la diarrh e motrice de courte dur e accompagn e de douleurs spasmodiques tr s vives est tr s am lior e par le traitement thermal se manifeste g n ralement apr s une mo tion ou un choc examen ennui surtout chez les malades anxieux qui s attendent le
89. e plus cette action m canique va cr er un v ritable massage d terminant une augmentation de la circulation sanguine gingivale 2 Une action thermique qui favorise l absorption de l eau augmente l hyper mie gingivale et limine les produits toxiques par des gingivorragies qui vont en diminuant au cours des s ances ult rieures 3 Une action chimique sur laquelle nous ne nous sommes que trop pench s aussi bien pour le soufre et le radon que pour la Bar gine 4 Une action psychologique enfin qui n est pas n gliger Impressionn par la sensation d am lioration et de bien tre le patient va reprendre espoir La mastication facilit e va contribuer un tat psychologique favorable notre curiste continuera consciencieusement ses bains oraux et am liorera son hygi ne buccale par un brossage efficace et fr quent C est ainsi qu un processus en cha ne va s installer pour la plus grande efficacit de notre traitement Notre exp rience personnelle s est tendue durant toute la saison thermale de Luchon de mai octobre 1972 Les obser vations cliniques que nous avons pr sent es dans le m moire de notre Th se d tat 15 semblent apporter quelques satis factions En effet nous avons not au total mais des degr s divers une action th rapeutique dans 88 p cent des cas se divisant ainsi 28 p cent de r sultats moyens 36 p cent de r sultats bons 24 p cent de r sultats tr s bons
90. e plus grande On utilisera alors des palettes en bois simples ou doubles pour les membres sup Heure des poires en caoutchouc pour le travail des doigts des palmes de chasseurs sous marins pour les membres inf rieurs Moyens de flottement Des bou es circulaires facilitant le flottement du corps entier serviront pour obtenir certaines postures de relaxation Par exemple une bou e sous les pau les une autre sous les creux poplit s une sangle les t e au niveau des cr tes iliaques et on obtient une posture en cyphose lombaire int ressante chez les lombalgiques Le gilet type gilet de sauvetage de la marine sera utilis pour les exercices de battement de pieds et le travail des abdominaux et des masses vert brales On pourra aussi utiliser le classique tourni quet pour effectuer les tonneaux utiles pour le tra vail des muscles du tronc Accessoires de gymnastique Enfin dans les grandes piscines on peut envisager des barres limitant des parcours en chicanes des agr s au dessus de la surface de l eau des syst mes Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 20 J DUCROS ET R PETAT de pont roulant avec harnais de suspension pour certains exercices de marche En r alit tous ces appareils compliqu s se situent plus sur un plan de gymnastique que de kin sith rapie et peuvent avoir surtout une valeur psychop dagogique un stade avanc de la r ducation Ajoutons que les
91. e s dation des diarrh es et un quilibre neurov g tatif perturb la suite de ces interventions Nous l avons soulign les r sultats si l indication est bien pos e sont favorables 70 75 p cent de bons ou tr s bons r sultats et souvent d s la premi re ann e de cure des r sul tats m diocres ou d cevants lors de la premi re saison ne doivent pas faire supprimer la deuxi me ann e de cure CONTRE INDICATIONS Mais il faut comme dans toute th rapeutique respecter les contre indications D ordre g n ral d abord maladie volutive ou tumeur ne doivent pas tre adress es en cure de m me il ne faut pas prescrire un traitement thermal en cas de cardiopathie grave ou d hypertension tr s lev e pendant les crises de colite le traitement thermal doit tre proscrit Du point de vue particulier l eau de Ch tel Guyon ayant une certaine teneur en sodium on n enverra pas dans cette station les syndromes qui s accompagnent de r tention sod e insuffisance cardiaque cirrhose n phropathie hypertensive De m me cette eau augmente la s cr tion gastrique et r active les ulc res gastriques et duod naux en volution Par contre la cure de Plombi res est possible chez les ulc reux et calme les douleurs Prescrite bon escient non iatrog ne la cure thermale est une th rapeutique tout aussi valable que les autres et doit prendre place dans l arsenal th rapeutique de tout m
92. e temps un partisan convaincu de la valeur des ressources naturelles offertes par les sources ther males et leurs applications th rapeutiques dans le domaine de la pathologie bucco dentaire INDICE PERIOTRON par le D Paul COUTURIER Aix les Bains L indice permet l appr ciation et l enregistrement de l tat tissulaire parodontal avant et apr s traitement Il est soit irr versible enregistrement de la l sion anatomique permanente retrait gingival de STHAL alv olyse radiologique d EGELBERG soit r versible enregistrement de l activit temporaire de la maladie pouvant revenir z ro gr ce la th rapeutique Ce dernier nous int ressant particuli rement tait bas jus qu ici sur divers sympt mes 1 Inflammation gingivale indice GI gingival index de Loe et SILNESS indice PI p riodontal index de RUSSEL indice PDI p riodontal disease de RAMFJORD indice PMA de SCHOUR MASSLER MULHEMANN et MAZOR 2 Hygi ne dentaire d p t hyalin ou dur indice OHIS oral hygien index simplified de GREENE et VERMILLON indice d ENNEVER 3 Mobilit dentaire BELIARD BOURGEOIS 4 R activation IR indice r activation de BOULANGER somme de trois notes couleur contour et position gingivale Tous ces indices p riodontaux refl tent des signes sympto matiques superficiels longs vari s compliqu s noter d in terpr tat
93. ensoriel et psy chologique favorable tels sont les avantages qui ont entra n la faveur de la kin baln oth rapie Mais il y a aussi quelques inconv nients d o d couleront des r gles et des contre indications g n rales LES INCONVENIENTS Les s ances dans l eau si elles sont relaxantes sont toujours un peu fatigantes Il y a des risques de r ac tions vasomotrices de refroidissement d infection s il existe des br ches cutan es LA KIN BALN OTH RAPIE 17 Il y a donc certaines r gles g n rales obser ver la dur e des s ances ne devra pas d passer 30 minutes la r gle classique des 3 heures apr s le repas la digestion stomacale tant termin e doit tre respect e pour horaire de la baln ation on aura int r t faire reposer le sujet au lit pendant une heure apr s la s ance le rythme convenable des s ances peut tre de 3 s ances par semaine avec bien entendu des va riantes en plus ou en moins suivant les cas en eaux thermales ou marines qui imposent leurs techniques propres le malade devra tre surveill de pr s m dica lement pendant la p riode de baln ation LES CONTRE INDICATIONS Il existe enfin quelques contre indications les grabataires cachexiques les sujets tr s g s mais ceci d pend plus de leur ge physique que de P tat civil les troubles infectieux urinaires ou autres les sujets fragiles au po
94. ent de l ex cution du mou vement due la viscosit Ceci entra ne des percep tions superficielles cutan es et des perceptions pro fondes musculaires qui facilitent certainement la constitution du sch ma corporel et en tout cas une meilleure perception de la position du membre et du sens du mouvement De plus dans l eau la perception des pressions de tout c t donne l impression au malade que son membre est l g rement envelopp et prot g de toute part d o une sensation r elle de plus grande s curit dans le mouvement ceci est particuli re ment perceptible chez les fractur s Enfin la pres sion exerc e par le liquide sur toute la surface de la peau exerce une pression sur les veines qui facilite la circulation de retour Signalons enfin que pour b n ficier pleinement de la combinaison all gement viscosit de l eau il faut faire le mouvement lentement comme au cin ma ralenti c est ce qui permet d viter contractures et douleurs Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 Ces facteurs sensoriels meilleure perception du sch ma corporel de la position du membre du sens du mouvement impression de s curit et activation de la circulation repr sentent certainement des avantages tr s importants dans les premiers temps d une r ducation 4 Rel chement musculaire Notons galement et ceci est tr s important que l on obtient dans l eau un meilleur rel chement musculaire
95. ent favorable la toxicit des sels de bismuth b Les diverticuloses De plus en plus fr quentes elles se voient en majorit chez des sujets g s s accompagnent d alternance de diarrh e et de constipation et de douleurs abdominales et seraient la cons quence d une constipation spasmodique On pourrait donc envisager comme de la m decine pr ventive la cure de Plombi res qui agit sur la constipation et les spasmes c la diverticulose succ de une diverticulite lorsqu un l ment infectieux ou inflammatoire se suraloute Les crises sont plus douloureuses avec parfois tat f brile ou subf brile et selles mucopurulentes La cure doit tre faite entre les crises et peut supprimer ou retarder une intervention en tout cas elle permet au malade une vie plus normale d Dans la maladie de Crohn les r sultats bien que r cents sont fort encourageants les crises sont moins fr quentes et moins intenses mais la cure doit tre fait aussi en dehors des pouss es aigu s son action se manifeste localement et par l interm diaire du syst me neurov g tatif Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 e Le nombre de malades porteurs de recto colite h morra gique augmente chaque ann e Les r sultats sont prometteurs mais l aussi le traitement thermal doit prendre place entre les crises f Enfin la suite de colectomie soit partielle soit m me totale on voit des malades venir chercher un
96. epuis longtemps dans de nombreuses affections invalidantes paralysies trau matismes et rhumatismes Il est donc tout fait normal que les m decins thermaux apportent leur exp rience sur ce sujet A vrai dire il faut attendre le milieu de notre si cle avec lessor de la kin sith rapie propos sur tout de la poliomy lite pour que la kin sith rapie soit bien codifi e Bien entendu on peut utiliser l eau en tant qu aqua simplex mais tr s rapidement les avantages la fois conomiques et th rapeutiques de leau de mer et des eaux thermales ont fait de la kin baln o th rapie un acte compl mentaire essentiel de la cr noth rapie et de la thalassoth rapie Le caract re m dicamenteux de leau thermale et de leau de mer est maintenant parfaitement admis La p n tration de certains ions marqu s travers la peau de ratons merg s dans l eau thermale ou l eau de mer a t d montr e par les travaux de DUBARRY Bordeaux et GUELFI Rennes Ils justifient dans une certaine mesure l action de l eau et des m tho des d enrichissement par concentration bouillonne ment hydromassage aboutissant des techniques tr s labor es d hydroth rapie combin es aux mou vements 1 M decin Chef honoraire R 2 Chef kin sith rapeute H pital de N ris 03310 N RIS LES BAINS Notre tude en partant de notre exp rience au Centre de N ris portera sur les avantages qui ont entra
97. ernels On reprend la route assez tardivement aussi ne nous arr tons nous pas Bouillante ma s gagnons directement Ravine Chaude o nous sommes attendus L tablissement thermal bien install jouxte une piscine chaude que les habitants fr quentent non seulement par raison m dicale mais aussi par plaisir La nuit tombe vite et nous sommes oblig s de regagner notre h tel sans avoir vu Sofa a et ses eaux sulfur es blan chissantes tr s pris es des Guadeloup ens qui vont en chercher des bouteilles chaque pouss e de dermatose et qui s en montrent satisfaits Elle tait autrefois utilis e par les l preux Cette source a un tr s faible d bit et les travaux pour d autres forages demandent un investissement important que son pro pri taire h site entreprendre Le lendemain de cette belle journ e une Table Ronde se tenait au M ridien sur les m mes sujets qu la Martinique Etaient pr sents outre la d l gation m tropolitaine Les Docteurs BASTARAUD HALLEY BIALAIS LEMPER REN BOISNEUF P RICARPIN ALEXIS MARIE GABRIELLE LAVITAL EULALIE NAUDILLON PINEAU SIZAM BUFFON PILIN BRE THELOT Marie Joseph BONNET ARISTIDE PLOCOSTRE SOU RIANT Pointe Pitre HAMOUSIN METREGISTE RENAISON PILACHON Basse Terre CARTHAME St Claude BEAUBOIS CORENTHIN Les Eaux Vives Etaient excus s Les Docteurs NITHILA et BUFFON CHEVROT E Nous nous excusons de ne pas citer tous les pr sent
98. erre Imprimerie officielle Basse Terre Guadeloupe 1968 l4 VILLARET M JUSTIN BESAN ON L Hydrologie exp rimentale Paris Masson 1933 Presse thermale et climatique 1980 117 N 36 SOCI T FRAN AISE D HYDROLOGIE NOTE SUR AX LES THERMES par J ROUSSE Historique Les origines d Ax les Thermes remontent bien avant les Romains l poque pr historique des vestiges mis jour par le Pr GARRIGOU en t moignent Le nom d Ax serait d origine euskarienne Les Euskes ont occup longtemps la r gion Dans leur langue Ax ou Ats signifie puanteur haleine puante L odeur des sources sulfur es a d frapper ces premiers habitants La ville malgr les invasions successives s est d velopp e tout en subissant quatre incendies qui la ravag rent en grande partie chaque fois et quatre pid mies de peste et de chol ra qui d cim rent un nombre important d habitants Si l utilisation des eaux n a jamais t arr t e on ne peut parler d une r elle utilisation th rapeutique qu au XIIT si cle avec la construction d un h pital ordonn par Saint Louis Jusqu au XVIII si cle l volution est lente et il n existe que deux tablissements principalement Le Couloubret et le Teich qui tait tr s petit c est au XIX si cle que sont cons truits les deux autres Parmi les hommes c l bres il faut citer Saint Udaut martyr chr tien et Fran ois Mansard l
99. ertaine paisseur et par une nappe d eau thermale L eau vient sourdre par le fond de la piscine sur lequel repose la boue Apr s avoir travers la couche de boue elle se r pand en nappe la surface et s coule par un d versoir lat ral Ainsi la piscine est parcourue par un courant d eau chaude ascensionnel de sorte que la temp rature est toujours plus lev e la partie inf rieure qu la partie sup rieure ce qui vite les ph nom nes congestifs Le patient descend dans sa piscine et s assied de fa on ce que le niveau de la boue ne d passe pas trop le creux pigastrique la partie sup rieure jusqu aux paules baignant dans Peau thermale qui forme comme nous lavons dit nappe la surface Apr s les applications ou le bain g n ral de bone le patient se d barrasse le corps de la boue au moyen d une douche baveuse Il se drape dans un grand peignoir si possible de haute laine gagne une salle de repos ou sa chambre et observe un repos de su dation de 1 heure 30 2 heures La plupart des stations de p lo des combinent Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 8 A LARY d autres techniques thermales au traitement par les boues l hydromasso kin sith rapie la r ducation et la r adaptation fonctionnelle en piscine thermale les douches de vapeurs t r benthin es Barbotan Dax Pr chac et les cures de diur se ACTION PHYSIOPATHOLOGIQUE ET PHARMACODYNAMIQUE DES BOU
100. es charges flocul quand elles sont de charges contraires Certains ions peuvent gale ment les disperser ou les floculer Ces collo des pr sentent outre leur capacit de gonflement par hydra tation et de r tention d eau la propri t d adsorber Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 6 A LARY les cations ou les bases changeables les acides hu miques lectron gatifs adsorbant alors les cations lectropositifs surtout H peuvent donner lieu des processus d change avec les autres cations dissous dans les eaux Ces substances collo dales pr sentent ainsi un pouvoir adsorbant et un pouvoir d change d ions PocHON Dol Selon CANELLAS et coll e les acides humiques se limitent la partie de l humus soluble dans les alcalis et insolubles dans les acides et les alcools Dans les sols acides comme celui de Barbotan ils sont le plus souvent color s en brun Leur structure chimique n est pas encore lucid e de fa on pr cise mais selon PR VOT 27 il s agit de complexes form s de substances aromatiques de type polyph nols li s des acides amin s ces derniers se trouvant soit libres soit l tat d oligo ou de polypeptides ou m me de prot ines Selon LAPORTE le pyrophosphate de sodium pour rait provoquer la rupture des liaisons entre les acides amin s et les acides humiques et permettrait la lib ration de ces derniers bloqu s par les acide
101. es dans le r glement du cadre d hygi ne de la Sant Publique De m me les probl mes de s curit sont faciles r soudre si la surveillance des malades est correcte Il y a moins de danger de chute en piscine qu en salle et le danger d hydrocution est facilement r solu par une intervention du personnel et avec les pr cautions d usage Mais il est une condition imp rative qui doit tre r alis e dans la disposition des piscines c est que le kin sith rapeute puisse surveiller et aborder faci lement le malade aussi bien qu en salle tout en tant sec L immersion du kin sith rapeute en m me temps que le malade m me avec un v tement de chasseur sous marin n est pas conseiller et entra ne des conditions de travail difficilement acceptables sauf titre provisoire et exp rimental et incompatibles avec une kin sith rapie digne de ce nom exception faite pour les cas de psychiatrie o l immersion du r du cateur avec le patient peut faciliter certains trans ferts et l abord psychoth rapique La kin baln oth rapie doit appliquer dans l eau la m me pr cision la m me surveillance que la kin sith rapie en salle Les exercices sont au fond les m mes Le travail d un moyen fessier exige le m me mouvement qu sec Seule la facilit est plus grande Mais faut il encore que le sujet ex cute bien les mou vements Il faut donc absolument que le r ducateur puisse voir par
102. es de la cellulite des cuisses et des hanches des bains de si ge eau courante Peut il nous tre permis d ajouter en guise de conclusion que Bagnoles de l Orne situ e 220 kilom tres de Paris au c ur du Bocage Normand de 7 000 hectares de for t et plus pr cis ment de la For t Domaniale des Andaines jouit pen dant la Saison de mai septembre d un climat rafra chissant et s datif que go te tout particuli rement notre fid le client le antillaise THERMAFRANCE LE NOUVEAU THERMALISME Plombi res Vosges e INTESTINS e RHUMATISMES Bourbonne Haute Marne e FRACTURES ARTHROSES Luxeuil Bourbon Lancy Haute Sa ne Sa ne et Loire e VEINES e RHUMATOLOGIE S GYNECOLOGIE CARDIOLOGIE Therma France 3 rue du Fg Saint Honor 75008 Paris T l 742 62 14 Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 SOCI T FRAN AISE DE THERMALISME ET DE THALASSOTH RAPIE POUR LA SANT BUCCO DENTAIRE ASSEMBLEE GENERALE CONSTITUTIVE A AIX LES BAINS 29 Avril 1979 taient pr sents les Docteurs CAZAUX BROUSTINE A M LEFEVRE CADILLON B et F WURMS G PERON GOMBAUD Ph VERGNES P COUTURIER BERTHET H FORGEOT BILLET SAUMUR P MONDANGE P VIALA SEASSAU GRANGE De tr s nombreux confr res s taient excus s de n avoir pu venir mais tous taient favorables la cr ation de la So ci t Fran aise de Thermalisme et de Thalassoth rapie pour la sant bucco den
103. es min rales mais par contre s en richit en mati res organiques L tude biochimique des boues nous para t essen tielle en ce sens qu elle peut d boucher sur un des m canismes d action des boues m dicinales A l aide de techniques d extraction appropri es microbiologie des sols chromatographie sur papier ou sur plaque on a pu mettre en vidence la pr sence de glucides lipides protides vitamines et st rols de compos s estrog niques d acides amin s d acides humiques et de compos s polyph noliques pr sents dans les boues a Les glucides lipides protides et corps vitaminiques ACCOYER et RIBAUM Vichy 1 LAPORTE Dax 18 ont mis en vidence dans les algues ou le p lo de de leur station des glucides libres des glucides combin s du mucilage galactose xylose arabinose rhamnose des lipides auxquels il faut rattacher les sub stances liposolubles st rols et vitamines cette tude est rendue difficile en raison de la fragilit de ces compos s l air la lumi re et la chaleur on dose les lipides totaux un phospholipide la l ci thine a t identifi Vichy des vitamines vitamines hydrosolubles comme la vitamine C vitamines du groupe B acide panto th nique vitamine B12 acide folique riboflavine ou vit B2 et d autres st rols ainsi que la vitamine A et la vitamine D les carot nes tant abondants no tamment dans les a
104. es pour lex cution d un mouvement donn On utilise comme moyen commode de fixation des sangles de caoutchouc assez larges lest es leurs extr mit s de deux sacs remplis de grenaille de plomb Ces sangles permettent de fixer facilement sans compression le bassin ou le thorax des malades cou ch s de fixer les cuisses ou les paules des malades assis Pour fixer plus facilement une articulation ou un segment de membre on utilisera un bissac lest de sable ou de grenaille de plomb Enfin pour stabiliser plus facilement certains para lys s en position verticale on utilisera des sandales de bois lest es de plomb ou mieux des semelles de plomb moul es genre scaphandrier Tous ces accessoires permettent d obtenir de bon nes positions dans leau pour la pratique du mouve ment Moyens de glissement ou de freinage D autres l ments seront n cessaires pour faciliter les glissements Des flotteurs de li ge ou mieux des coussins pneu matiques qui plac s sous une cheville ou un poignet feront flotter le membre et dans le mouvement en surface neutraliseront la viscosit de Peau et la r sistance qu elle entra ne en de fortes proportions Ils pourraient servir galement de point d appui pour les mains lors de la marche dans l eau r ali sant de v ritables cannes aquatiques Dans d autres cas on voudra au contraire augmen ter le frottement et faire travailler le sujet contre une r sistanc
105. eutiques v rifier semblent int ressantes et le propri taire actuel projette de moderniser son usine d embouteillage dans un avenir lointain la r no vation des thermes pourrait tre envisag e nous parlerons plus particuli rement d Absalom qui est actuellement le seul tablissement thermal en tat de fonc tionnement c est aussi la source qui offre les perspectives d avenir les plus s res L analyse chimique de cette source pratiqu e en 1955 par l Institut Pasteur de la Martinique en fait une eau bicarbo nat e calco magn sienne et ferrugineuse L anhydride carbo Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 nique libre est abondant par contre aucune tude clinique s rieuse des effets physiologiques et th rapeutiques n a t faite ce jour Le Pr Simone RAMPON nous fait remarquer que ce type d tude est d ex cution facile il peut tre conduit sur place dans l tablissement thermal tel qu il existe actuellement Il n exige aucun appareillage compliqu il n est pas n cessaire qu il porte sur un grand nombre de sujets et sa r alisation ne demande gu re plus de 3 4 mois Elle a eu par ailleurs l ama bilit de nous faire parvenir un protocole d exploitation des effets physiologiques de l eau d Absalom ainsi qu un proto cole d exp rimentation des effets th rapeutiques de ces eaux Jusqu pr sent nous n avons pu faire cette exp rimentation car la
106. evient maintenant d en tirer profit et de lui rendre vie en faisant les choix judicieux Presse thermale er climatique 1980 117 N 1 28 SOCI T FRAN AISE D HYDROLOGIE ETAT ACTUEL DU THERMALISME A LA MARTINIQUE par le D MONT ZUME I LA SOURCE D ABSALOM Il s est accumul au fil du temps une abondante documen tation fort compl te sur le plan des bilans et tudes physico chimiques de nos sources thermales nous esp rons vivement que la mise en marche dans un proche avenir d un programme plus concret notre sens concernant les travaux de captage ou de pompage ainsi que l exp rimentation m dicale contr l e des effets des eaux verra bient t le jour car en fait c est l le probl me actuel J aime souvent rappeler que les m decins hydrologistes illustres se sont succ d s dans notre le pour se pencher sur le probl me du thermalisme la Martinique dans son tude et ses perspectives d avenir Je citerai bri vement en oubliant s rement quelques uns le Pr Besan on Paris en 1952 les Pr DUBARRY et LAROUZA Bordeaux en 1969 le Pr Simone RaAMPON Clermont Ferrand et Jean FRAN ON Aix les Bains en 1977 Sur le plan local un rapport int ressant de M Victor LA MONT au Conseil G n ral sans compter les th ses et m moires ainsi que les nombreuses tudes du BRGM dont un rapport tr s complet sur Absalom de Claude MoureT actuellement en cours d impress
107. faitement l ex cution du mouvement Dans certains cas il faudra que le r ducateur assiste le mouvement ou le fasse ex cuter passive ment Dans d autres cas il faudra qu il fixe un segment du membre Dans d autres cas ce sera une ankylose r duire doucement et notre r ducateur doit pou voir mobiliser facilement larticulation en cause genou ou coude par exemple Enfin chez certains malades il y aura pratiquer un massage dans l eau tr s favorable et efficace par exemple dans certaines adh rences apon vrotiques ou tendineuses apr s des fractures graves ou fistulations E Ce travail de pr cision le principal n est vi demment pas le seul qui soit int ressant De m me qu sec il faut d passer le stade analytique et arriver au mouvement associ ou altern aux exercices syn Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 18 J DUCROS ET R PETAT th tiques et fonctionnels Il faut en un mot arriver la marche et si possible la natation dont tout le monde s acocrde reconna tre la valeur r ducatrice dans certaines conditions Un seul type de piscine ne peut donc lui seul r aliser toutes les conditions favorables qui sont fonc tion du programme ex cuter On peut sch matiquement proposer trois types de piscines Ja piscine individuelle tank en tr fle encore ap pel e cuve de Hubard Ja piscine moyenne permettant de traiter 4 5 malades la gra
108. ffet au cours d une cure de l osi sop nie une hyperglyc mie l accroissement de P li mination des 17 c tost ro des urinaires la chute de la vitesse de s dimentation la cure aurait donc un effet anti inflammatoire mis profit dans le traite ment des maladies rhumatismales Actuellement la th orie du passage au travers de l piderme d l ments ioniques figurant dans la boue prend un re gain d int r t la suite des travaux de VALETTE et CAVIER 30 de LAPORTE 18 et plus r cemment ceux de DUBARRY et de l cole de Bordeaux La peau n est pas une barri re isolant parfaitement l organisme du milieu ambiant des changes sont possibles tant de l int rieur du corps humain vers l ext rieur que r ciproquement Plusieurs voies de p n tration existent au dessous du film hydrolipi dique qui recouvre les t guments Cette p n tration est favoris e par le d capage de la peau qui limine l enduit gras qui la recouvre et par la chaleur qui dilate les pores La couche corn e superficielle de la peau sous l influence des acides humiques et des saponines gonfle par hydratation et peut s impr gner alors des Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 10 A LARY substances actives contenues dans la boue Par le ph nom ne de perm abilit des membranes ces sub stances progressent au travers de ces difl rents mi lieux aqueux associ s un gel la substance fon damentale Ainsi ces
109. i essaient de percer le myst re de ce mode d action D s qu une nouvelle d couverte dans ce domaine voit le jour elle a servi de base une interpr tation nou velle du pouvoir pharmacodynamique et th rapeu tique des boues Tout d abord c est dans la constitution chimique des boues comme des eaux qu ont t recherch es les explications des vertus curatives de ces agents th rapeutiques les auteurs faisant jouer le r le essen tiel tel ou tel corps d cel par l analyse Puis vint la notion des propri t s thermo lectriques de dis sociation ionique plus tard la d couverte de la ra dioactivit par laquelle th orie de Pierry Milhaud on pensa tout expliquer La notion imputant au facteur thermique le r le principal se basait sur l am lioration obtenue dans certains cas par la m thode d hyper mie passive et par les r sultats obtenus par ia thermoth rapie dans diverses formes de rhumatisme th orie reprise par OTT qui pr tend que l action th rapeutique des boues d pend exclusivement de leur temp rature Il est vi dent qu il y a l une grande exag ration car le r le d monctoire cutan de r vulsion locale des boues ne suffit pas expliquer les modifications complexes qui se produisent dans notre organisme au cours de la cure par la p loth rapie Certains auteurs modernes estiment que la cure thermale provoquerait un stress sur l organisme On constaterait en e
110. int de vue cardiaque crise d angor par exemple ou pulmonaire tubercu lose r cente les escarres et les ecz mateux pour ces deux cas avec des exceptions en cr noth rapie si l on est bien quip En fait ces contre indications sont une question de bon sens Elles d pendent de l tat du malade et de l quipement que l on a sa disposition Rares sont les sujets que l on ne peut baigner si lon est bien quip EQUIPEMENTS NECESSAIRES A LA REEDUCATION DANS L EAU Pour pratiquer la r ducation dans l eau il faut des piscines et dans les piscines un certain mat riel qui sera conditionn par les servitudes de l hydro gymnastique Le Professeur Denis LEROY en a donn une bonne description LES PISCINES Beaucoup de conceptions se sont fait jour dans la r alisation des piscines Il n y a pas quoiqu on en dise de piscines id ales et il ne faut pas sembar rasser de trop de d tails Il faut d abord r aliser les conditions de confort d hygi ne et de s curit n cessaires c est dire qu il faut beaucoup de place pour mettre Ja piscine les appareils de chauffage de purification des d shabilloirs des douches p diluves un solarium de s chage infra rouge ou ultra violet une lingerie pour les peignoirs des locaux administratifs Inutile d insister sur toutes ces conditions qui re l vent des architectes et qui sont nonc
111. inution graduelle des panchements par la r apparition des fonctions musculaires Les arti culations s assouplissent et les douleurs disparaissent 2 Action g n rale des boues Il s agit d observer ici les modifications produites par la p loth rapie dans les diverses fonctions de l organisme a La temp rature La temp rature de la peau et la temp rature in terne subissent des modifications notables T l va tion de la temp rature locale sur les diverses parties du corps peut tre de 1 2 C il en est de m me pour la temp rature interne on assiste une v ri table pyroth rapie locale et m me g n rale un de gr moindre b Fonction d excr tion Dans les bains hyperthermaux la sudation est as sez accus e la perte de poids apr s sudation ressort Dax 425 grammes en moyenne le minimum tant de 200 grammes et le maximum de 1 200 gram mes Massy L urine est g n ralement diminu e en quantit avec augmentation de la densit et du pH On note une limination accrue des phosphates et de l acide urique c Appareil respiratoire Les mouvements respiratoires sont acc l r s et en m me temps ils diminuent d amplitude d Appareil circulatoire Acc l ration du pouls avec bruits normaux du c ur mais on constate qu ils sont plus forts et plus timbr s La diastole est plus courte cela tient ce que les mouvements du c ur sont plus pr cipit s L activati
112. ion A la suite de leur mission la Martinique le P Simone Rampon et Jean FRAN ON confirment dans leurs conclusions le rapport DuBaRRY de 1969 savoir qu en d finitive malgr leur tr s grand nombre peu de sources se pr tent la cr ation ventuelle d une station thermale La plupart d entre elles sont incompatibles en raison de la faiblesse de leur d bit de l irr gularit de leur temp rature et de leurs difficult s d acc s d autres sont utilis es des fins commerciales Didier Moutte Deux Choux Th oriquement les seules sources pr sentant a priori un int r t m dical sont celles aupr s desquelles existe ou a exist un tablissement thermal Elles sont peu nombreuses Rappe lons en la liste source du Pr cheur au bas de la Montagne Pel e en bordure de la mer Absalom Didier et Moutte au Nord de Fort de France la Fr gate pr s du Fran ois Leurs possibilit s de d veloppement ou de r novation sont tr s in gales la source de Didier est utilis e pour la production d eau de table et son propri taire entend lui conserver cette desti nation Ja remise en tat de la Fr gate exigerait des travaux consid rables la source du Pr cheur par sa situation en bord de mer se pr terait bien la cr ation d un centre de cr no thalasso th rapie la source de Moutte est utilis e pour la production d eau de table ses propri t s th rap
113. ion en est souvent beaucoup plus favorable que dans l h mipl gie vasculaire car les l ments pronostiques en sont simplifi s et ne rel vent que de la l sion c r brale elle m me Les parapl gies les monopl gies m dullaires r du cables rel vent galement de la kin baln oth rapie en particulier les parapl gies traumatiques condi tion qu il n y ait pas d escarres ou de troubles uri naires infectieux Les avantages de la mobilisation et la d contraction de la kin baln oth rapie vien dront pauler certainement les beaux r sultats obte nus dans ce domaine depuis les 20 derni res ann es On peut galement utiliser l eau dans la kin si th rapie d autres aflections neurologiques centrales complexes scl rose en plaques Parkinson s quelles d enc phalopathie syringomy lie surtout les formes trait es en neuro chirurgie L nous avons affaire des maladies g n rale ment volutives Il faudra choisir les malades prendre ceux qui peuvent encore relever de la kin sith rapie sec Inutile d esp rer des r sultats dans les grandes dyskin sies parkinsoniennes ou dans les scl roses lacunaires tr s volu es avec des attitudes vicieuses fix es Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 Il faudra tenir compte de l tat g n ral Il ne fau dra pas fatiguer ces malades Le but de la s ance sera toujours la recherche de la d contraction
114. ion subjective ils auraient int r t tre uniformis s standardis s 5 L indice P riotron bas sur la quantit d coulement du fluide gingival refl te le degr d inflammation interne facile rapide pr cis objectif il transcrit instantan ment l intensit du d bit de l exsudat inflammatoire donc l tat et la gravit de l atteinte profonde du parodonte relation directement pro portionnelle Les recherches d EGELBERG VOLAZZA ALFANO CIMASONI BRILL Loe et HOLME PEDERSEN sont concr tis es dans lappa reil lectronique P riotron fabriqu par Harco Winnipeg Canada Son int r t est double diagnostic pr coce sub clinique mesure quantitative de l inflammation install e et sa modification par le bain succal ou la cure parodontologique v rification de Tsopikov donc quantification et preuve scien tifique de l efficacit cr no ou thalassoth rapique au service non seulement du parodontologiste mais galement de l im plantologiste surveillance post inflammatoire Directeur de la publication Ch DE LA FL CH RE Commission paritaire n 54 233 Imprimerie GAIGNAULT 36100 Issoudun N d ordre 1 706 D p t l gal 4 trimestre 1980 SEMAINE DES HOPITAUX LE GRAND P RIODIQUE DE M DECINE INTERNE HOSPITALI RE indispensable l interniste et au g n raliste pour suivre l volution clinique et th rapeutique de la m decine fran aise et tr
115. ire G n ral G GIRAULT Plombi res Secr taire G n ral adjoint R Louis Bourbon Lancy Secr taire de s ance J F Gury Plombi res Les Professeurs J CHEVALLIER H pital Cochin Paris GOUGEON Reims S RAMPON Clermont Ferrand Les Docteurs FORESTIER FABRE B DE RAYNAL FRAN ON Aix les Bains J Louis Bourbon Lancy J Rousse R ROUSSE J P Rousse Ax les Thermes Beau Pr chacq TOULLEC FoLLEREAU Bagnoles de l Orne ROBIN DE MORHERY Gr oux M Roux Dessarrs La Revue du Praticien Le Dr LEGENDRI s tait excus La s ance est ouverte par le Dr H L NON SMAFM qui se f licite du concours des deux Soci t s pour l organi sation de la Table Ronde et il en esp re un r sultat favorable Le D DE LA Tour remercie le Dr PETIT M J BALLY les D H L NON et MONT ZUME qui ont tous permis la r ali Voir plus loin le texte de cette intervention Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 26 SOCI T FRAN AISE D HYDROLOGIE sation du d placement annuel de ia Soci t d Hydrologie Puis il expose les indications des eaux bicarbonat es sulfa t es et chlorur es Vichy Vittel Contrex ville et Capvern dans les hernies hiatales les migraines les s quelles d h patite virale et certaines lithiases Intervention du Pr RAMPON Le D GIRAULT indique l int r t des cures thermales Ch tel Guyon ou Plombi res dans les diverses colopathie
116. is signes ma jeurs troubles du transit douleurs dystonie neurov g tative La cr noth rapie agit sur ces sympt mes ainsi que sur les syn dromes associ s ent ro urinaire et dyskin sie v siculaire Enfin le prurit anal sine materiae et les h morro des sont une indication classique de Plombi res et l on note des am liorations on pourrait m me dire des gu risons dans ces prurits Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 40 SOCI T FRAN AISE D HYDROLOGIE 2 Les colites C est une indication plus r cente Il faut savoir que chez ces malades la cure doit tre faite entre les pouss es aigu s a Les maladies iatrog nes les intol rances au bismuth et aux hydroxy quinol ines ont priv les th rapeutes d une m dication efficace La cure thermale donne des r sultats aussi valables et sans risque de toxicit si elle est prescrite dans de bonnes conditions et en temps voulu le syndrome post antibiotique un nombre important de diarrh es se manifestent la suite de traitements intensifs ou non par antibiotiques La premi re crise est plus ou moins pr coce parfois m me tardive longtemps apr s l arr t de l antibioth rapie Ces diarrh es s accompagnent de selles dont la flore normale a disparu et sont associ es fr quemment une Candidose Ne pourrait on pas voir dans cette perturbation de la fiore intestinale cons cutive l antibioth rapie un l m
117. it d l ments min raux sept centigrammes d extrait sec par litre et doit tre class e dans la cat gorie des eaux oligom talliques Les techniques de cure varient avec chaque station en raison de traditions locales d indications compl mentaires particu li res chacune d elles de possibilit s des divers tablisse ments thermaux Ce que nous connaissons le mieux c est Bagnoles de l Orne pour y exercer depuis de nombreuses ann es La base du traitement thermal est le bain complet pris en baignoire individuelle une temp rature indiff rente de 35 ou 36 C les veines redoutant la chaleur la dur e de ce bain varie avec chaque cas clinique avec l ge et l tat g n ral du patient A ce bain peuvent s ajouter des pratiques effectu es dans la baignoire effleurages manuels tendant drainer la stase veineuse massages tro phiques d ulc res de courte dur e Ces pratiques sont effec tu es exclusivement par le m decin Dans le bain galement sont appliqu es des douches sous marines faible pression sur la face externe des membres inf rieurs et dans le sens du courant veineux des a robains dont l action s dative est r partie sur tout le corps sans risque d impact brutal sur des tissus fragilis s des irrigations vaginales des pratiques effectu es en dehors du bain des grandes douches la pomme et au jet tr s bris des douches fili form
118. l Le m lange global contient outre l antibiotique 0 5 1 ml d eau thermale st rile et 0 10 m d mulsion de germes Le volume total est maintenu constant A ml par du s rum st rile Op rer de m me en pr sence d antibiotique seul d eau thermale seule avec un tube t moin bouillon seul Les cultures sont examin es au bout de 22 heures de s jour l tuve 37 C La lecture des galeries est effectu e l aide de l indicateur spectral BRP ajout dans le milieu Comparer le d veloppement des germes selon les conditions 6 Essai sur l activit ciliaire Mat riel Microscope Cellule de Ranvier R actif Locke de Ringer Animal Rat de 250 300 g Technique Elle consiste appr cier en fonction du temps l activit ciliaire au niveau d anneaux de trach e de rats mis en pr sence d eau thermale rendue isotonique par comparaison avec une solution de Locke Ringer La trach e du rat est pr lev e imm diatement apr s le sacrifice d couper un anneau de i mm d paisseur le placer dans une cellule de Ranvier en pr sence soit de Ringer normal soit d eau thermale rendue isotonique Appr cier dans les deux cas l aide du microscope l intensit ciliaire ainsi que le temps de ciliostase Comparer les diff rents r sultats 7 Activit au niveau du syst me nerveux v g tatif Mat reil Manom tre de Ludwig Capsules de Marey Oncogra
119. les dents pourrait a priori comporter un domaine bien d fini ne posant que des probl mes simples dont la solution ne soul verait aucune difficult Ce fut peut tre vrai pendant longtemps parce qu on se r signait la perte des dents t t ou tard Mais ces derni res ann es est n e une sp cialit dans cette sp cialit la parodontologie Apr s n avoir longtemps pris en consid ration que l atteinte des dents par la carie l atteinte des gencives par l inflamma tion ou l infection on s est r cemment int ress la patho logie du parodonte ensemble disparate compos du c ment du desmodonte de l os alv olaire de la gencive formant une structure de soutien maintenant la dent solidement ancr e dans la machoire Que cet organe faiblisse soit d truit pour une raison ou une autre et la dent devient mobile et finale ment tombe alors que l mail la dentine la pulpe qui la com posent taient normaux Une meilleure connaissance de ces parodontopathies a montr que d une part elles taient tr s fr quentes en parti culier parmi les populations de bon niveau conomique ce qui ne signifie pas n cessairement h las de bonne hygi ne bucco dentaire et de surveillance suffisante d autre part qu elles relevaient de causes fort diverses et souvent mal lucid es et qu enfin leur pr vention et leur traitement taient loin de donner des r sultats constamment satisfaisants On comprend alo
120. les des bains chauds du Matouba et proposer un plan d tude EE pharmacologiques des bains chauds du Ma touDa Nous envisagerons pour conclure les ventuelles indications de la cure sulfur e calcique des bains chauds du Matouba actuellement en cours d exploitation LE THERMALISME EN GUADELOUPE Le d partement de la Guadeloupe a des coordonn es sub tropicales 16 de latitude nord et Cara bes 61 de longitude ouest Terre fran aise au c ur de l h misph re am ricain l en semble guadeloup en se situe sur la planisph re dans l arc des petites Antilles K 7 000 km de l Europe 800 km du continent Sud Am ricain 120 km au nord de la Martinique Territoire multiple le d partement est un archipel de 1 780 m comptant 343 000 habitants dont la personnalit g ographique est empreinte de diversit La structure du relief distingue les les s dimentaires Grande Terre D sirade Marie Galante des les volcaniques Basse Terre les Saintes On oppose toutefois plus traditionnelle ment le continent Basse Terre et Grande Terre les les trois sont vue Marie Galante les Saintes et la D sirade tandis que Saint Martin et Saint Bar th lemy constituent l archipel du nord 250 km Le climat ob it une double influence due la situation tropicale et au caract re insulaire de l archipel Les dominantes en sont
121. lgues maltose glucose ribose glucose b Des corps action strog nique Ils ont t mis en vidence par un certain nombre d auteurs comme ASCHEIM et HOLVEG et r cemment par CASSANAS Balaruc les Ba ins 5 Cet auteur conduit une exp rimentation sur le pouvoir estrog nique des boues de sa station il a constitu plu sieurs groupes de rates ovariectomis es ou non sou mises des bains de boue ou bien des bains neu tres de poudre de marbre comme t moins il con firme une stimulation vidente plus forte de type strog nique chez les animaux soumis au bain de boue M Ch Gros et collaborateurs ont de leur c t tudi l existence de corps action strog nique dans une boue min rale d origine volcanique boue de Battaglia ils trouvent de 10 15 microgrammes d strone et sur le plan biologique de 50 200 uni t s US toujours pour un kilogramme de boue s che La pr sence d une quantit non n gligeable d stro g nes dans les p lo des nous para t avoir une signi fication importante cela expliquerait peut tre en partie les r sultats obtenus en rhumatclogie et dans les affections gyn cologiques On conna t en effet l action des strog nes sur le m tabolisme des carti lages articulaires et il est inutile d insister sur leur activit dans certaines gyn copathies Les recherches concernant les phytohormones de croissance ont t tr s pouss es ces de
122. lite pour aider r duire les r fractions muscu laires Mais il ne faut pas trop lui demander car m me dans les eaux thermales tr s d contractantes les r tractions musculaires install es sont difficiles et LA KIN BALN OTH RAPIE 21 longues r duire Il faut avant tout essayer den em p cher l organisation autant que faire se peut Insistons galement sur la valeur de la kin bain o th rapie pour faire travailler dans de bonnes condi tions le ventre et le dos sur un malade allong dans l eau en bonne rectitude et effectuant des battements de pieds ou des rotations au tourniquet Signalons enfin que la kin baln oth rapie piso dique en milieu thermal sous forme de cure thermale avec r ducation en piscine constitue un excellent traitement d entretien pour anciens polios remis dans la vie courante La polio est le type des affections paralytiques flasques pour l utilisation de la Kin baln oth rapie Cette m thode pourra tre galement appliqu e dans les m mes conditions pour des polvn vrites ou poly radiculon vrites Par contre les affections de type d g n ratif comme les amyotrophies my lopathiques progressives polio my lite ant rieure chronique scl rose lat rale amyo trophique ne rel vent pas de la kin baln oth rapie Il en est de m me des affections nerveuses com plexes la myasth nie les m ningo radiculites comme le tab s Une place part est faire aux my
123. local et g n ral r sultant des effets sen sori moteurs d j envisag s conjugu s l action psychologique de relaxation du r ducateur si utile dans certains cas ceci est particuli rement observ dans certaines eaux thermales travaux sur la con tracture de l h mipl gie N ris Ducros et coll 5 Avantages psychologiques La r ducation dans l eau pr sente un avantage psychologique C est incontestablement un stimulant dans la participation du sujet l effort du fait de la facilit de l agr ment du mouvement du fait du caract re un peu original moins monotone que la classique s ance en salle du fait de mulation sou vent plus forte en piscine Cette action psychologique donne la kin baln o th rapie un int r t psychop dagogique incontestable en particulier chez l enfant ce qui est loin d tre n gligeable 6 Int r t psychiatrique Notons aussi l int r t psychiatrique de la kin bal n oth rapie largement d velopp par SIVADON et GAUTHERET 9 Le sujet revivant dans l eau des situa tions archa ques du stade pr objectal et m me Total pouvant l inciter reconsid rer ses relations avec le monde ext rieur le contact en piscine facilite ga lement le ph nom ne de transfert avec le r ducateur Di GE All gement du membre tendance analg sique vaso motrice trophique et d contractante de l eau en par ticulier thermale et marine facteur s
124. male H b en bassin ina id Eau de mer ou de hyperthermale lac sal au bassin Tourbes 4 Alcaline carbonat e EE au a ouverte A pr dominance hom othermale R Torbe Peats regele ferrugineuse sulfureuse aert te griffon Moor STE cau de mer YP b couverte Eaux min rales autres que les eaux sulfureuses ferrugineuse Ce a a Eau min rale Temp rature Conditions de maturation a in situ hyperthermale hypothermale au bassin hyperthermale hom othermale hypothermale dans la boue thermale contenue dans un couloir de de marche Luchon Luxeuil avec les cataplasmes utilis s dans les atteintes gyn cologiques Vichy dont les boues sont cultiv es sur le grif fon des sources 1 Balaruc les Bains H rault 3 Altitude 4 m tres au bord du bassin de Thau climat maritime m diterran en att nu Boue limon marin vase de l tang de Thau eau chlorur e sodique hyperthermale matur e en quel ques semaines Techniques de cure uniquement applications lo cales ou g n rales de boue Indications th rapeutiques les principales sont le rhumatisme arthrosique et les s quelles post trauma tiques ost o articulaires Indication privil gi e gyn copathies chroniques 2 Barbotan les Thermes Gers Au c ur du sud ouest 120 m tres d altitude cli mat s datif de plaine Boue provenant d un m lange
125. mes cliniques simple hypotrophie limit e la muqueuse ou oz ne v ritable quand l atrophie int resse tous les plans de la paroi des fosses nasales dans ce dernier cas la cure a pour but de consolider les r sultats de l intervention les rhinites allergiques pour consolider les r sultats de la d sensibilisation sp cifique Chez l enfant Ce sont toutes les indications que nous avons pass es en revue propos de la cure p diatrique d Enghien les Bains rhinite muco purulente rhino pharyngites r cidivantes sinusites dans leur forme infantile ethmo dite fluxion naire et sinusite maxillaire prolong e infections r cidivantes de l oreille moyenne otites r ci divantes catarrhes aigus tubotympaniques otites exsudatives otorrh e tubaire syndrome de Mounier Kuhn bronchectasie ethmo do antrite SOCI T FRAN AISE D HYDROLOGIE 35 2 Indications rhumatologiques Arthroses Dans ce vaste groupe on pourrait tudier plus sp cialement l action des eaux du Matouba dans la coxarthrose dans le but de lutter contre la douleur et l impotence et d encadrer les interventions chirurgicales les gonarthroses les arthroses vert brales les arthroses des mains rhizarthrose du pouce nodo sit s de Bouchard et d Heberden et des pieds Rhumatismes abarticulaires Dans les formes prolong es qui r sistent aux traitements m dicaux habituels
126. momin rale Information Dentaire 1950 1510 1520 13 Lo per M et coll Le soufre Paris Masson 1943 p 124 14 Parma C Die Balneotherapie der parodontopathien in Karlsbad Ost Z Stomatologie 1956 8 393 405 SOCI T FRAN AISE DE THERMALISME BUCCO DENTAIRE 47 15 PERON G Les eaux sulfur es sodiques de Luchon et leur con tribution au traitement des parodontopathies Cure thermale la station compl t e au domicile du malade par pulv risations carbo gazeuses Th se Chirurgie Dentaire Toulouse 1973 n 1 87 p 16 VERGNES Ph Essai de baln oth rapie buccale la station thermale de Cast ra Verduzan Rer Odonto Stomat Midi de la France 1968 n 2 110 118 17 VIEILLEFOND H L utilisation de la radio activir des eaux et des gaz de la station de Bagn res de Bigorre Th se M de cine Lyon 1966 84 p 18 WEISSENFLUH H von Bain ologie en M decine Dentaire P O S 1959 5 6 19 WEIssEXFLUH H von Les douches buccales dans le traite ment de la parodontose Le Chirurgien Dentiste de France 1964 20 oct 20 WEISSENFLUH H von Principes et effets de l hydroth rapie buccale en m decine dentaire Commissions Verlag Dr Wal demar Kramen Frankfurt Main 31 p CRENOTHERAPIE PARODONTALE A CASTERA VERDUZAN par le Dr G rard BOURGEOIS Cast ra Verduzan L odontostomatologie sp cialit de la m decine qui englobe la cavit buccale les gencives
127. mpulsion affective du mou vement On peut ainsi reconstituer les trois facteurs qui pr sident au mouvement volontaire c est dire le pouvoir le savoir le vouloir L all gement favorisera galement le travail sans mise en charge des surfaces osseuses 3 Une remarque propos de l all gement du mem bre il sera d autant plus grand qu on aura faire une eau de densit plus forte d o en passant l avantage de l eau de mer et des eaux thermales g n ralement de densit sup rieure l eau ordi naire 2 Effet analg sique Un autre avantage de la r ducation dans l eau est la possibilit de faire le mouvement dans un milieu chaud Une chaleur convenable a une vertu analg sique parfois modeste mais toujours r elle et utile La chaleur de l eau permet aussi de r chauffer les tissus et les muscles et d termine des r actions vaso motrices salutaires L encore nous pouvons remarquer que l eau de mer et surtout certaines eaux thermales par leur temp rature naturelle et leur composition physico chimique auront des vertus analg siques vaso motri ces et trophiques fort int ressantes dans beaucoup d affections 3 Ph nom ne sensoriel Un autre avantage revient au ph nom ne senso riel qui se pr sente dans l eau Un membre immerg compl tement entour par le liquide per oit les pressions exerc es de tout c t et rencontre une l g re r sistance au mom
128. mus culaire et g n rale et dans un deuxi me temps l am lioration du geste La temp rature de l eau sera vers 36 C les s ances devront tre courtes pas plus de 20 minutes et tre assez espac es ou constitu es par des s ries de 18 20 minutes Les malades sont par excellence tributaires de la kin baln oth rapie thermale pisodique dans des stations s datives Un peu d attention doit tre accord e l infirmit motrice c r brale IMC Elle repr sente un chapitre tr s long de la r ducation Il n est pas question de le d velopper ici Nous voudrions simplement dire qu c t des m thodes tr s complexes de r duca tion des enfants atteints de paralysie d origine cen trale la kin baln oth rapie peut apporter une aide qui n a certainement pas t suffisamment valu e et appr ci e jusqu ici Avec le travail dans l eau on obtient chez les hypertoniques une certaine d tente et chez les hypotoniques une facilit de mou vement Ja mobilisation passive dans l eau peut lutter contre certaines r tractions les postures dans l eau am liorent certaines ten sions musculaires enfin la stimulation psychologique apport e par le bain n est pas sans int r t et permet de franchir quelques tapes Nous pensons que la kin baln oth rapie pisodique surtout en eau thermale s dative bien conduite entre les mains de r ducateurs entra n
129. n soufre Elles pr sentent n anmoins toutes les caract ristiques qui permet tent de les classer dans le groupe des sulfur es calciques pH voisin de la neutralit PLAN D ETUDE PHARMACODYNAMIQUE tant donn la composition chimique et l orientation cli nique envisag e des eaux des bains chauds du Matouba il para t n cessaire d axer l tude pharmacodynamique sur des essais susceptibles de mettre en vidence d ventuelles acti vit s antihistaminique et antiallergique anti inflammatoire et analg sique anti infectieuse et protectrice des voies respiratoires sup rieures Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 PRINCIPE 1 Mise en vidence de l activit antihistaminique Elle peut tre r alis e avec l eau des bains chauds du Ma touba chez l animal in vivo et in vitro a in vivo Comme nous venons de le voir pour les eaux d Enghien les Bains avec l exp rience de COTLENKO et RAMANAMANJARY on pourrait se servir du cobaye et essayer de reproduire l exp rience de ces deux auteurs qui ont fait s journer leurs cobayes dans la salle de n bulisation de l tablissement thermal une heure par jour pendant 3 semaines pour proc der ensuite l preuve de l a rosol d histamine Les animaux pr par s par l eau d Enghien ont tous t effi cacement prot g s en ce sens qu il n tait plus observ de bradycardie avec bradypn e apr s un temp
130. nants Les sources chaudes du Matouba actuellement en cours d exploitation sont situ es sur le versant nord de la Soufri re environ 060 m tres d altitude Ce sont des sources sulfur es hyperthermales 58 5 C que J CANELLAS a class es dans le groupe des sulfur es calciques pH voisin de la neutralit Compte tenu de leur composition physico chimique il para t logique d axer l tude pharmacodynamique sur la mise en vi dence d activit s antihistaminique anti allergique anti inflam matoire anti infectieuse et protectrice des voies respiratoires sup rieures Ceci devrait aboutir une s rie d indications cliniques qui sont les indications classiques des stations sulfur es calciques affections ORL r cidivantes de l adulte et de l enfant arthroses dans diverses localisations et rhumatismes abarticulaires affections relevant des voies respiratoires inf rieures BIBLIOGRAPHIE 1 ABATTUCI S Stations thermales et climatiques des colonies Hygi ne sociale 1931 n 1 2 BARRADE L Les caract res hydrog ologiques de la Guade loupe Congr s international des mines m tal et g ol appl VIIS session Paris 1935 763 771 3 BILLARD et DAUPEYROUX Action des eaux min rales de la Bourboule sur des lapins anaphylactis s au s rum de cheval C R Soc Biol f Paris 1913 74 1018 1019 4 CAZAUX P CANELLAS J Roussin J J L apport de la phar macodynamie la conn
131. nchites r p tition la bronchite chronique la dilatation des bronches 2 Les stations bicarbonat es mixtes rhinites spasmodiques allergies naso sinusiennes Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 pharyngites congestives hypertrophiques laryngites congestives trach ites spasmodiques asthme pur CONDITIONS DE PRESCRIPTION La cr noth rapie fait partie d un arsenal th rapeutique et doit tre prescrite au bon moment Sa prescription doit tre pr coce La cure thermale ne doit plus tre consid r e comme le dernier recours quand les l sions sont install es et souvent irr versibles Il faut que le futur curiste soit pr par avant d aller en cure soit par des traitements m dicaux soit par des traitements chirurgicaux exemples ablation des polypes nasaux des v g tations ad no des hypertrophi es Il est parfois utile d associer d autres traitements la cr no th rapie exemples mise en place d un drain trans tympanique chez un malade atteint de surdit tubaire ou d otite s ro e d sensibilisation sp cifique chez les allergigues etc Il faut choisir la bonne station en rapport avec l affection en cause Il est n cessaire d tablir un diagnostic pr cis Par exemple il est inutile d adresser en cure thermale un sujet atteint de surdit de perception ou un malade porteur d un polype des cordes vocales Le nombre de cure
132. nde piscine de natation C est ainsi que les malades tr s handicap s les in continents les br l s les malades atteints d escarres pour des raisons d asepsie de troubles respiratoires auront int r t tre trait s dans un tank individuel o les manipulations sont faciles fig 1 La piscine moyenne convenablement quip e avec une table de levage pour immerger et sortir les ma lades allong s les syst mes de treuil c bles ne sont pas pratiques et peu s rs permet de r soudre tous les probl mes de travail analytiques et pas mal d exercices synth tiques La piscine moyenne permet aussi de s lectionner plus facilement les diff rents types de malades r duquer et de rassembler par exemple certaines heures ceux qui ont une r du cation plus active et plus bruyante qui g nerait l autre cat gorie ce sont des d tails qui ont leur importance fig 2 Une grande piscine fond inclin en pente douce avec petit bain et grand bain permet des exercices fonctionnels plus vastes en particulier la natation fig 3 L id al serait donc dans un m me Centre d avoir les trois types de piscines c est le cas N ris Si l on ne peut r aliser ce programme c est vers la cuve de Hubard ou la piscine moyenne qu il semble logique de s orienter Cette piscine nous l avons d j dit mais il faut insister car c est tr s important doit avoir comme im p ratif majeur de permett
133. ns de Fort de France Les eaux sont bicarbonat es calciques et magn siennes mais aussi ferrugineuses Cette eau serait efficace dans cer taines dyspepsies en boisson dans les rhumatismes chro niques ou s quelles de traumatismes certaines affections der matologiques et les an mies D MonNT ZUME Il faudrait videmment des tudes plus pouss es du point de vue m dical avec m canisme d action des eaux et r sultats th rapeutiques M Lucas et M CoTTEz ont r pondu aux questions pos es par les visiteurs apr s avoir expos la g ologie du terrain et soulign la n cessit de pratiquer d autres sondages pour augmenter le d bit de la source La fin de la matin e est consacr e la visite de Chanfior pr s de Morne Rouge M CLERC a r alis une cha ne d embou teillage fort bien quip e l eau faiblement min ralis e bicar bonat e sodique calcique et magn sienne est commercialis e comme eau de table C est une eau agr able boire qui a t tr s appr ci e par les visiteurs La visite termin e c est le d part pour l h tel Latitude o nous sommes accueillis par le Dr Perrr D put et Pr sident du Conseil R gional Apr s avoir appr ci les eaux les m decins appr cient les diverses sp cialit s martiniqua ses mais encore plus accueil chaleureux dont ils sont l objet Le D PETIT n a t il pas re tard de 24 heures son d part pour Paris afin d tre parmi nous aujo
134. ns qu il existe des tuves Plombi res ayant depuis toujours trait la maladie arthrosique et les sciatiques Comme toutes les autres eaux thermales les eaux de ces stations agissent sur le terrain ce qui explique leur action b n fique sur l allergie urticaire d me de Quincke et mi graine Du point de vue neurov g tatif on adressera les d prim s et atones Ch tel Guyon les anxieux et sympathy cotoniques Plombi res INDICATIONS tudions pour quelles affections peut on et doit on adresser les malades en cures thermales 1 D abord et en premier lieu les colopathies a Ces colopathes peuvent se plaindre de constipation si la constipation s accompagne d atonie intestinale avec constipation opini tre sur dolicho ou m gac lon on conseil lera Ch tel Guyon ou Barbazan SU s agit d une constipation spasmodique avec douleurs importantes survenant par crise plus ou moins intenses et espac es cette constipation que l on retrouve surtout chez les anxieux est une indication de Plombi res pour la constipation cons cutive une dysch sie rectale avec abolition du r flexe exon rateur au traitement thermal g n ral s associe un traitement sp cial goutte goutte douche p rin ale mais il convient surtout de supprimer les laxatifs irritants et de promouvoir une meilleure hygi ne de vie Toutes ces constipations peuvent aboutir la fausse diar rh e ou la maladi
135. ns rhumatismales m taboliques 1 Les arthroses C est une des indications lectives de la p loth rapie Dans cette indication elle permettra d obte nir M decin thermaliste rhumatologue 17 boulevard Saint Pierre 40100 DAX une s dation algique souvent spectaculaire une pr vention des raideurs articulaires Quatre vari t s d arthrose en sont justiciables les coxarthroses d apparence primitive et les coxarthroses op r es dont la r cup ration s en trouve h t e les arthroses vert brales cervicales dorsales lombaires et les manifestations douloureuses des con flits disco radiculaires sciatiques n vralgies cervico brachiales n vralgies intercostales les arthroses des membres inf rieurs surtout la gonarthrose isol es ou associ es des troubles art riels par exemple l ost on crose aseptique de la t te f morale et l ost on crose du condyle f moral interne les arthroses des articulations non portantes avec en particulier l arthrose digitale nodosit s de Bouchard et d Heberden 2 Les rhumatismes abarticulaires Ne sont justiciables de la p loth rapie que les formes non am lior es par les techniques m dica menteuses ou physiques classiques Citons la p ri arthrite scapulo hum rale tous ses stades aigu tendinite ou tendinose de la coiffe capsulite r trac tile et son homologue plus rare la hanche Les rup
136. ns une autre tape on pourra appliquer un tra vail avec r sistance d s qu il y aura int r t mus cler et ceci se fera plus rapidement qu sec m me avec poulieth rapie car dans l eau il n y aura pas de contractures musculaires intempestives ni de mises en tension de l articulation et un sentiment de s cu rit tr s appr ciable La marche Enfin dans un troisi me stade on pourra amorcer une mise debout dans l eau avec marche en flexion et immersion jusqu aux paules les mains appuy es sur des flotteurs v ritables cannes aquatiques On r alisera ainsi une marche sans charge qui fera gagner du temps quand viendra la marche avec appui autoris Il faut savoir que certaines eaux thermales facilitent et acc l rent la consolidation des fractures Bourbonne La kin baln oth rapie sera une m thode de choix apr s les interventions vis e d compressive et cor rectrice articulaire pour coxarthrose par exemple dans les ost otomies de varisation ou valgisa tion on obtiendra une amplitude articulaire plus ra pide un meilleur centrage de la t te et une bonne pr paration la mise en charge dans les arthroplasties on travaillera plus rapi dement dans l eau avec r sistance dans l op ration type Voos des postures dans Peau et une mobilisation active tr s lente viteront la fibrose et les r tractions musculaires et conserve ront une bonne mobilit la but e
137. nt Amand n ont pas des eaux sulfur es sodiques le soufre ne s y rencontre pas l tat r duit mais au contraire compl tement oxyd Mais cependant ne peut on pas concevoir un cycle possible du soufre en oxydor duction continue avec production transitoire de soufre collo dal et orga nique facilement assimilable par la peau Le p lo de de ces stations pourrait donc contenir du soufre libre gr ce l action d un micro organisme sulfor ducteur producteur d H S d Actinomyc tes et champignons Certaines stations Barbotan enregistrent le d ve loppement d actinomyc tes au sein de leur p lo de Il s agit de myc liums qui par leur taille et leur composition biochimique se rattachent troitement aux bact ries Les actinomyc tes se rencontrent dans les substrats naturels sol r sidu de v g taux eaux douces Ils ont le pouvoir de d compenser un grand nombre de mati res organiques complexes qui r sistent l action des bact ries et des champignons Les substances qu ils produisent vitamines vit B12 enzymes antibiotiques streptomycine t tracyclines n omycine rythromycine kanamycine ol andomy cine rifamycine etc ind pendamment du r le qu elles peuvent avoir dans a les quilibres bioc no tiques encore douteux et mal connu ont pour l homme un int r t primordial TECHNIQUES D EMPLOI THERAPEUTIQUE DES PELOIDES Les p lo des sont utilis s de deux mani res
138. nt les attitudes vicieuses trop accentu es n cessitant une correction orthop dique ou chirurgicale pr alable CONCLUSIONS Ainsi replac dans son contexte moderne diag nostique et th rapeutique le p lo de connu dans la plus haute antiquit ne doit pas tre consid r comme une th rapeutique accessoire Il fait partie int grante de notre arsenal antirhumatismal au m me titre que la chimioth rapie et les autres th rapeutiques phy siques En milieu thermal il peut se suffire lui m me dans un grand nombre de cas Le plus souvent cependant on l associe d autres techniques cr no th rapiques qui le compl tent hydroth rapie mas sages kin baln oth rapie Il s adresse en priorit aux malades chez lesquels il y a intol rance aux m dicaments modernes d autant plus que les statistiques de la S curit sociale tendent prouver que 70 80 p cent des rhumatisants adress s en cure tirent un r sultat appr ciable du traitement o la p loth rapie tient une grande place LA KIN BALN OTH RAPIE J DUCROS t et R PETAT N ris les Bains La kin baln oth rapie c est l exercice de mouve ments dans l eau dans un but th rapeutique Cette pratique n est pas nouvelle si l on en juge par le nombre de piscines antiques difi es autour de nos sources chaudes par les Romains dont on conna t le g nie hydrologique On faisait donc de la kin bal n oth rapie sans le savoir d
139. ol 1947 39 174 Grand Parc Calme D tente Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 cauterets TOUTE L ANNEE 10 SOURCES THERMALES SULFUREES SODIQUES ET 7 ETABLISSEMENTS DE SOINS MALADIES DE LA GORGE ET DE LA VOIX AFFECTIONS NASO SINUSIENNES ET BRONCHIQUES AFFECTIONS TUBO AURICULAIRES RHUMATOLOGIE EQUIPEMENT THERAPEUTIQUE MODELE Douches pharyngiennes insufflations tubai res humages a rosols m thode de Pro tz douches nasales et r tro nasales r education respiratoire et cures d clives CLIMAT DE MONTAGNE au c ur du PARC NATIONAL DES PYRENEES Renseignements 62 97 50 27 97 51 60 caven aw 460 m es bains 2 mai 15 octobre 2 sources sulfat es calciques magn siennes radioactives AFFECTIONS URINAIRES ET RENALES AFFECTIONS HEPATO BILIAIRES MALADIES DE LA NUTRITION SEQUELLES DES AFFECTIONS TROPICALES Bains thermo gazeux et carbo gazeux massages sous l eau Ci mat de moyenne altitude la fois tonique et s datif 99 50 02 Soci t thermale Renseignements 16 62 16 62 99 50 46 Syndicat d initiative AUX PORTES DE LA SUISSE DIVONNE les BAINS 01220 AIN Cure Hydro Psychoth rapique de D tente et de Relaxation Etablissement Thermal Moderne Ouvert toute l ann e Traitements Hydroth rapiques assur s par les M decins eux m mes Pour tous renseignements s adresser ETABLISSEMENT THERMAL T l phone 50 20 0
140. ologique tr s parti culier et retrouv avec une grande fr quence Je ne doute pas que l am lioration de l tat g n ral et local obtenue par la cure soit responsable de cette reprise d une humeur plus opti miste En dehors des soins re us je pense que le s jour de trois semaines dans une station thermale o tout est fait pour que le patient se sente aid encourag choy m me le climat le d paysement le mode de vie r gulier sain hygi nique tout doit concourir au r tablissement d un quilibre psychique et somatique disons m me psychosomatique tant les deux l ments sont indissociables A la satisfaction que tout praticien prouve devant un suc c s th rapeutique s ajoute encore ici un tout autre l ment qui s ins re en fait dans le courant cologique que nos rudes conditions de vie actuelle nous incitent consid rer comme une chappatoire n cessaire sinon indispensable Un traite ment efficace qui n a fait appel qu des l ments purs par excellence les eaux de source et leurs composants min raux des facteurs aussi naturels que la pression le d bit la cha leur carte coup s r toute crainte d effets secondaires nui sibles trop souvent in vitables tels qu il s en produit avec les m dications chimiques certes efficaces irrempla ables mais plus ou moins dangereuses Vous voyez donc que l on peut tre un chirurgien dentiste part enti re et en m m
141. on biologique du p lo de Elle se fait dans la plupart des cas sous l action de la lumi re de l eau thermale et de sa min ralisa Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 tion On assiste alors s il s agit surtout d eau hyper thermale au d veloppement d une flore algale sou vent tr s abondante La surface de l eau et de la boue se recouvre d une v g tation abondante et dont la couche sur 10 ou 15 cm d paisseur va d un blanc gris tre au vert et parfois au bleu Le complexe orga nique ou biogl e est constitu selon les poques d amas floconneux filandreux muqueux membra neux Selon LAPORTE ce v ritable tapis la sur face de l eau thermale s paissit se craquelle se dis socie lib rant dans le milieu ambiant en se d sa gr geant les substances extracellulaires dont elles sont impr gn es ainsi que les produits dus la lyse des cellules Une riche flore bact rienne compos e de cocci bacilles spirilles se d veloppe galement dans le feutrage algal L ensemble de ces substances d ori gine tant algale que bact rienne impr gene lentement le support ainsi le produit th rapeutique est donc bien sous la d pendance de micro organismes bac t ries et algues qui en produisant une biogl e re manient le substrat de boue en lui conf rant des propri t s particuli res surtout vis es th rapeu tiques b Les algues Les pr l vements s effectuent l
142. on d un Syndicat des Chirurgiens dentistes ther malistes Avoir le soutien des Directeurs de Stations Thermales Cr er des r gions de thermalistes dentaires Dans chaque ville attirer les confr res venir avec nous Cotisations 200 F pour les confr res en activit 100 F pour les confr res la retraite Une aide sera demand e aux stations thermales et aux maisons de fournitures de mat riel thermal La prochaine r union aura lieu le 15 mai Castera Ver duzan Elle sera pr sid e par le D EBRARD Pr sident de la FITEC COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES LES INDICATIONS DE LA CURE THERMALE DE BOURBONNE LES BAINS par le D Bernard WURMS Bourbonne les Ba ins Parmi les stations thermales fran aises Bourbonne les Bains figure en bonne position et son expansion est constante Avec pr s de 11 000 curistes elle est la station la plus fr quent e de l Est de la France et sur le plan national se situe croyons nous la douxi me place Cette place qu elle reven dique juste titre elle la doit uniquement la qualit irr fu table de ses eaux car la v tust de son tablissement et un environnement sans doute cologique mais manquant d l ments distractifs n ont jamais rien faits pour la rendre c l bre La seule publicit que notre station ait eu s est faite de bouche oreille Pourtant tout vient de changer et Bourbonne sous l impulsion du nouveau con
143. on de la circulation g n rale assure une ir rigation sanguine plus intense tout lorganisme BARRAU Dax 2 DE RAOUINE Barbotan 29 et DuHoT Saint Amand 13 confirment que toutes ies pressions anormales qu elles portent sur la maxima ou sur la minima tendent vers des valeurs normales LA P LOTH RAPIE quand la maxima est excessive et la minima normale cette derni re demeure relativement fixe tandis que la maxima baisse de fa on notable quand la minima est exag r e par rapport la maxima c est la premi re qui baisse toujours plus vite que l autre quand la maxima et la minima sont toutes deux sur lev es elles s abaissent simultan ment e Le syst me nerveux Les boues ont un effet s datif g n ral portant notamment sur l quilibre vago sympathique Mais parfois on peut constater de l insomnie ou au con traire une tendance au sommeil On enregistre ga lement une analg sie des terminaisons sensitives dans les r gions trait es f Modifications du milieu humoral La s dimentation globulaire lev e tend revenir la normale Le m tabolisme basal a t particuli rement tu di par DUHAUT Saint Amand l augmentation des changes au milieu de la cure se traduit par une augmentation du m tabolisme basal Lorsque le m tabolisme varie peu on observe une variation plus grande des quotients respiratoires Effets sur le m tabolisme de lacide
144. opathies dans leurs diff rentes vari t s maladie de Duchenne maladie de Steinert maladie de Thomsen En r su mant les id es actuelles sur la r ducation des myo pathies on peut dire que il ne faut pas demander de gros efforts aux membres atteints pas de r ducation analytique en force mais une mobilisation synth tique douce on obtient une am lioration circulatoire par massage r chauffement am lioration de la ventila tion respiratoire il faut lutter contre la fibrose musculaire et les attitudes vicieuses La r ducation dans l eau apportera incontestable ment quelques unes des qualit s demand es mobili sation douce effort r duit sans charge r chauffe ment par la temp rature de l eau Elle peut donc Certainement intervenir utilement dans le traitement des myopathiques Mais il faut tre prudent ce sont des malades fragiles certains r ducateurs redoutent le bain juste titre en raison des dangers de compli cations pulmonaires Les eaux thermales ne semblent pas apporter d avantages particuliers C est en fait une question de malade et d quipement Il ne faut pas n gliger une pratique utile dans ce combat th rapeutique retardement Affections neurologiques spastiques Le plus grand nombre de malades r duquer est fourni par les paralysies d origine c r brale en par ticulier l h mipl gie vasculaire Il est inutile d insister sur les difficult
145. ostridium r ducteur 500 100 ml Milieu VF 2 5 p 1 000 de sulfide de sodium e Bact ries pathog nes Recherche de Salmonella N gative Autres germes pathog nes staphylocoques pseudomonas putr faciens Recherche n gative Pr sence f Recherche des bact riophages f caux Bact riophages f caux Shigella Recherche de champignons pr sence de 4 000 spores d aspergillus 100 mi 2 Analyse virologique n 6121 du 11 10 1978 a Recherche dans les boues par la m thode borate s rum b Recherche dans l eau pr lev e au dessus du s diment apr s centrifugation surnageant trait par la m thode sulfate d alumine borate s diment trait par la m thode borate s rum N gative Nous avons compar avec Balaruc o les tudes bact rio logiques ont montr aussit t apr s son pr l vement de l tang de Thau la pr sence d ent robact ries de pseudomonas dont N gative N gative Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 une esp ce ana robie stricte et de clostridium perfringens L examen de la flore autotrophe a permis la mise en vidence de sulfo bact ries thio oxydantes et bact ries sulfato r duc trices et de ferro bact ries Apr s maturation dans l eau thermale on a une variation du nombre et du type des germes au d but et en fin de matu ration Il y a donc diminution de certains germes qui n ont pu s adapter la min ralisation et la temp ra
146. par les checs auxquels aboutissent tant de traitements vari s recommenc s ont besoin de retrouver dans un milieu r confortant un espoir qui paraissait perdu Ainsi la physiopathologie des parodontopathies les diffi cult s th rapeutiques auxquelles elles se heurtent les multiples directions dans lesquelles un traitement efficace devrait agir tout a concouru pour montrer que le traitement thermal g n ral et local devait trouver ici de tr s pr cises indications Nous nous sommes renseign s sur les exp riences r alis es dans ce domaine assez peu nombreuses effectu es Enghien les Bains Aix les Bains mais surtout l tranger ce qui nous a confort dans notre opinion selon laquelle le traitement baln aire et hydromin ral devait apporter aux sujets atteints de parodontopathie tout ce qu il faut exiger d effets th rapeu tiques n cessaires tant donn la diversit des facteurs patho g nes en cause C est pourquoi nous nous sommes adress aux sources de Cast ra Verduzan qui pr cis ment nous procurent les armes dont nous avions besoin Sur les trois sources deux seulement sont utilis es des fins th rapeutiques et cela depuis des si cles leur composition chimique leurs propri t s ont t connues d abord empiriquement puis plus r cemment scienti fiquement la Grande Fontaine la Petite Fontaine sont l une ferrugineuse l autre sulfureuse Faiblement min ralis es 1 2 g p
147. phes Cylindre enregistreur Neurostimulateur Electrodes R actifs Adr naline Ac tylcholine Animal Chien Technique Anesth sier l animal et r aliser chez ce m me animal des diff rents enregistrements pression carotidienne avec le manom tre de Ludwig mouvements et tonus intestinaux par la m thode du ballonnet plac in situ modifications du volume du rein par oncographie Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 Pratiquer les essais suivants action des m dicaments chimiques tylcholine exploration du parasympathique stimulation du bout p riph rique du X r flexe oculo cardiaque exploration du sympathique occlusion des carotides Ces m mes essais sont r alis s avant et apr s administration d eau thermale rendue isotonique par voie intraveineuse Comparer les r ponses On a pu montrer en effet que l injection d eaux sulfur es est suivie de bradycardie avec abaissement de la tension art rielle ce qui t moigne d une excitation parasympathique la section des deux nerfs pneumogastriques supprime cette action Ces exp riences sont en parfait accord avec la clinique l action vagotonisante des eaux sulfur es tait en effet d j connue Rappelons aussi qu on a pu montrer Enghien une action de l eau thermale sur la calc mie qui se trouve augment e dans des proportions variables allant de 3 20 p cent et une
148. pture de la barri re de d fense immunologique trauma occlusal plaque dentaire bact rienne etc etc Les auteurs modernes s attachent ne reconna tre que des causes locales renforc es seulement par des causes g n rales C est dans ce contexte apr s la suppression des causes lo cales que rentre l hydroth rapie buccale qui aura pour but de r activer et d am liorer la microcirculation parodontale pour faire c der l tat congestif local L historique de la cr noth rapie buccale nous montre que de nombreux auteurs employ rent des eaux min rales ou thermales de compositions chimiques les plus diverses Mais en r alit les plus efficaces semblent tre les eaux sulfur es Paul COUTURIER 5 6 7 dans de nombreux articles mais en particulier en 1971 dans un rapport pr sent l attention du Professeur CABANEL Doyen de la Facult de M decine de Grenoble appuie sur ce point important 6 JASKARZEC d s 1950 partage cette id e 121 ainsi que WEISSENFLUH la Lenk Suisse 18 VERGNES Cast ra Verduzan 16 TsoPikov Sotchi 7 PARMA Karlsbad 14 FLEURY Enghien les Bains 9 BOULANGER Ax les Thermes 1 Enfin pour terminer rappelons que d s 1945 le Pr DUBECQ 8 proposait les eaux sulfur es de Luchon et de Cauterets pour am liorer les suites des interventions chirurgicales de la pyorrh e Pourquoi le soufre et les eaux sulfur es Tout d abord en ce
149. que Mesurer pendant 7 heures toutes les heures les volumes de la patte trait e l aide du pl thysmographe le comparer celui de la patte non trait e Lean thermale peut tre administr e de deux fa ons rendue isotonique elle peut servir pr parer les sus pensions de carrageenine ou kaolin et tre inject e dans la patte du rat sans modification elle peut tre utilis e en bain La patte enflamm e du rat peut tre baign e dans l eau thermale entre les diff rentes mesures du volume Comparer les sccrois sements du volume des pattes des rats t moins ceux soumis au traitement thermal Un essai d analg sie peut tre coupl cet essai D terminer sur la patte enflamm e des animaux t moins et trait s la pression qu il faut exercer avec l analg sim tre pour atteindre le seuil de douleur chez ces animaux Comparer la r sistance la douleur des diff rents lots d animaux Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 34 SOCI T FRAN AISE D HYDROLOGIE 5 Action antiseptique et bact ricide Choix des microorganismes Souche de staphylocoque standard H Oxford Choix des AB Streptomycine chloromyc tine aur omycine Technique On peut op rer selon les technique de Delore et M ry qui mesurent le pouvoir antibiotique des eaux sulfureuses par la m thode dite de dilution mise au point par SUREAU et CHAB BERT op rer sur des dilutions d antibiotiques de 5 40 ug m
150. que nous venons de pr sente se rapportent aux eaux sulfur es en g n ral En compl ment les eaux de Luchon pr sentent les quatre qualit s suivantes qui leur donnent une certaine sup riorit la thermalit l indice de sulfuration la radioactivit et enfin la Bar gine 1 La thermalit c est dire la chaleur des eaux leur point d mergence est assez lev e Luchon 63 au griffon pour la source Pr 1 que nous utilisons 4 Certains auteurs d crivent l utilisation d une eau sulfur e froide qu ils sont oblig s de r chauffer or les propri t s chimiques de ces eaux vont se trouver alt r es L efficacit de l eau sera diminu e par une oxydation progressive du soufre commenc e pr ma tur ment lors du r chauffrement Ce qui n est pas le cas Luchon l eau tant employ e telle qu elle sort du griffon 2 L indice de sulfuration D 4 est le seconde de France apr s Uriage Ce qui est un facteur extr mement favorable puisque nous avons vu que le soufre et son assimilation sont des l ments tr s importants Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 46 SOCI T FRAN AISE DE THERMALISME BUCCO DENTAIRE 3 La radio activit que contiennent les eaux luchonnaises est galement un atout suppl mentaire En effet ZIMMERMANN d apr s WEISSENFLUH 20 a prouv qu avec de l eau conte nant du radon et utilis e en bain de bouche il obtenait une diminution des saignemen
151. ques vitamines B C D vitamine D antirachitique et surtout substances action estrog nique etc Je vous rappellerai les indications de la p loth rapie en rhumatologie polyarthrite rhumato de spondylarthrite ankylosante rhumatisme d g n ratif gonarthrose coxarthrose pr et post op ratoire algodystrophies n vralgies cervico brachiales s quelles de traumatismes osseux et articulaires CONCLUSION Je pense que ces boues sont actuellement directement exploi tables SOCI T FRAN AISE D HYDROLOGIE 31 LEAU SULFUREE CALCIQUE DES BAINS CHAUDS DU MATOUBA Guadeloupe ETUDE COMPARATIVE AVEC LA STATION SULFUREE CALCIQUE D ENGHIEN LES BAINS Ile de France par R ARISTIDE Pointe Pitre A la suite de ce m moire sur les indications p diatriques de la cure d Enghien les Bains nous nous proposons d tu dier une autre eau min rale sulfur e calcique elle aussi il s agit des bains chauds du Matouba dans le d partement de la Guadeloupe Nous ne r p terons pas ici ce que nous venons de dire con cernant la composition et les propri t s des eaux sulfur es leur pharmacologie les techniques de cures dans ces stations et le mode d action des cures sulfur es Nous voudrions plut t essayer d tablir un parall le partir de leur composition physico chimique entre les eaux d Enghien les Bains et cel
152. qui concerne le soufre le Pr LOEPER 13 qui est ma tre en la mati re lui reconna t une action anti septique et bact ricide ainsi qu une action sur la nutrition cellulaire Quant aux eaux sulfur es pour expliciter leur sup riorit quatre exp riences extr mement int ressantes sont tudier 1 Les travaux de JANKOWIAK 11 de Poznan Pologne Cet auteur avec ses collaborateurs prouva la p n tration transcutan e du soufre dans le corps humain migrant ensuite dans le foie et les reins 2 Les travaux de ScHEMINSKY Cette exp rience plus con nue car relativement plus ancienne concerne la plus grande perm abilit de la muqueuse gingivale par rapport celle du tissu cutan Compar e l absorption qui r sulte d un bain complet d une dur e quivalente celle qui s effectue par l entremise des muqueuses buccales est 7 15 fois plus le v e 20 Ces deux exp riences se compl tent JANKOWIAK ayant tabli la p n tration transcutan e du soufre SCHEMINSKY ayant prouv que les muqueuses buccales sont beaucoup plus perm ables que le tissu cutan il est permis de penser que le soufre va avoir une grande p n tration au niveau des mu queuses gingivales C est d ailleurs ce qui se passe dans la cure thermale des affections de la sph re ORL trait es dans les stations sulfur es telles que celle de Luchon 3 Les travaux de ScHUH avec les eaux de Baden Autriche Ce praticien
153. ratoires la s curit r ducation Avril octobre NL colibacillose reins nutrition ob sit sociale voies digestives Avril octobre et urinaires Avril octobre demandez la documentation sur la station qui vous int resse 32 avenue de l op ra 75002 paris t l 742 67 91 et soci t thermale de chaque station 117 ANN E 1 Trimestre 1980 N 1 LA PRESSE THERMALE ET CLIMATIQUE ORGANE DE LA SOCI T FRAN AISE D HYDROLOGIE ET DE CLIMATOLOGIE M DICALES Ancienne GAZETTE DES EAUX Fondateur Victor GARDETTE COMIT DE PATRONAGE Professeur ARNOUX Professeur J M BERT Professeur F BESAN ON G BONNET Doyen G CABANEL Professeur CORNET Professeur Agr g V COTLENKO Professeur Agr g C DEL BOY Professeur Y DENARD Professeur P DESGREz Professeur J J DUBARRY Professeur M FONTAN Professeur GONIN Professeur GRANDPIERRE Directeur du Centre d Enseignement et de Recherches de M decine a ronautique de Paris GmsoLrLerT Ing nieur en chef de la M t orologie Chef du Service d Etudes Climatiques de la Ville de Paris Professeur JUSTIN Besan on Membre de l Acad mie de M decine Professeur M LAMARCHE Professeur Cl LAROCHE Professeur J LOUVEL P MOLIN RY Professeur RIMATTEI Membre correspondant de PAcad mie de M decine R SoYER Assistant au Mus um National d Histoire naturelle DE TRAVERS
154. re une surveillance et un abord du malade tr s faciles par le r ducateur qui doit tre lui au sec Ce probl me est facilement r solu par un couloir p riph rique autour d une piscine en d nivellation Mais ce couloir doit aussi sur un de ses c t s pr center 2 ou 3 saillies dans la piscine On pourra ainsi entre 2 de ces avanc es placer un lit de sangle ou faire descendre la table de levage et sur ces plans de travail immerg s le r ducateur droite ou gauche abordera convenablement son malade fig 2 C est plus facile et moins cher avec une piscine en sur l vation mais c est moins esth tique et moins physio psychologique on ne monte pas dans la mer on y descend Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 BS CH ee Ae d TO She gl Kb DM Fig 3 Grande piscine Photo Patrick Chauss LA KIN BALN OTH RAPIE 19 En conclusion la piscine devra permettre une surveillance stricte du malade un travail analytique et synth tique le r ducateur devra tre au sec LE MATERIEL Il faut videmment un certain quipement mat riel de la piscine il doit tre suffisant il ne doit pas tre trop abondant et encom brant il doit tre aussi simple que possible Nous parlerons surtout de l quipement de la pis cine moyenne permettant le travail analytique par excellence Plans de travail avant tout des tables
155. recherchera la temp rature gingivale apr s un bain de bouche avec une eau potable normale et parall lement avec une eau sulfur e utilisant videmment une chaleur et une dur e identique SCHUH constata une temp rature plus lev e de 1 5 2 C apr s le bain de bouche d eau sulfur e 20 Ces deux degr s par eux m mes sont peu importants Ils ne peuvent pr tendre avoir une action th rapeutique Ce qui est important c est que cette l vation de temp rature correspond une r action chimique qui a lieu au niveau m me de la muqueuse Le soufre est donc assimil l endroit exact du traitement que nous appliquons 4 Les travaux de Tsopikov Ils concernent l augmentation du transfert des leucocytes au niveau gingival Effectu e par Tsopikov et ses collaborateurs la station sulfur e de Sotchi en Russie cette tude prouverait une diap d se augment e la suite d un bain de bouche d eau sulfur e 7 Les leucocytes traversant l endoth lium auront tendance favoriser par phagocytose la d fense des tissus contre les bact ries A noter que seul un bain de bouche donne ces r sul tats un bain g n ral n apportant aucune modification no table travaux rapport s dans Sromarologuia de Moscou 1970 49 74 A nos yeux ces quatre points m ritent eux seuls d tre pr sent s devant le corps m dical car ils constituent la base quadrangulaire de tout traitement sulfur Les travaux
156. rni res ann es mais il semble que les r sultats ne soient pas vrai ment appr ciables pour l instant c Les acides amin s Depuis les travaux de PAUL 23 et de PUTNAM et SCHMIDT 28 il est reconnu que certains acides amin s libres peuvent se rencontrer dans les sols Ces acides amin s semblent tre lib r s au cours de la min ralisation de l azote organique Une partie peut tre utilis e imm diatement par les microorga nismes ainsi que par les plantes une autre partie peut se condenser avec des quinones pour former des acides humiques KONONOVA Les chercheurs de Vichy ont identifi 16 acides amin s tandis qu Dax 14 au total taient mis en vidence larginine la cystine la leucine l acide L glutamique la lysine la thr onine le tryptophane la tyrosine la glycine l alanine la valine la proline l acide aspartique la cyst ine et la m thionine d Les acides humiques Ces compos s chimiques semblent constituer les sentiel des l ments biochimiques de certaines boues v g to min rales d origine sylvestre et ils ont t particuli rement tudi s par CANEILAS et coll dans les boues de Barbotan On sait depuis les travaux de WAKSMANN que les acides humiques constituent la fraction fine et collo dale des boues leurs mol cules portent ainsi des charges lectriques d terminant leur tat dans les solutions aqueuses tat dispers lorsque les mol cules sont de m m
157. rose curative peut d une mani re impr visible d passer son but d oblit ration la chirurgie peut laisser des cicatrices adh rentes La cure thermale assouplit la fibrose trop exub rante lib re les adh rences teint les phl balgies r siduelles Il convient enfin de diriger vers nos stations les d mes apr s immobilisation pl tr e cet d me est presque toujours le signe r v lateur d une phl bite sous pl tre pass e parfai tement inaper cue Ces indications sont communes aux cinq stations fran aises sp cialis es en phl bologie Aix en Provence Bagnoles de l Orne Barbotan les Thermes La L ch re et Luxeuil Leurs eaux ont des points communs ce sont des eaux fra ches dont la temp rature l mergence va de 25 7 35 7 C sauf pour la source Radiana de La L ch re qui sort 51 C Ce sont des eaux radioactives dont la radioactivit exprim e en millimicrocuries par litre varie de 0 35 pour Aix en Pro vence 4 6 pour La L ch re Au point de vue chimique un tableau comparatif ferait par contre ressortir des diff rences assez importantes Notons Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 42 SOCI T FRAN AISE D HYDROLOGIE par exemple que l eau d Aix en Provence est bicarbonat e calcique et sodique A La L ch re le sulfate de calcium et les chlorures sont pr dominants L eau de la Grande Source de Bagnoles de l Orne se caract rise par sa tr s faible quant
158. rs que des recherches exp rimentales des essais cliniques aient t entrepris dans de tr s diverses direc tions mais toujours dans le double but de mieux comprendre le m canisme en cause et d obtenir une r gression des l sions constitu es un retour la solidit dentaire Les principales th ories tiopathog niques discut es comme plausibles ont t les suivantes les parodontopathies sont l expression locale d une affection g n rale ou distance ost o articulaire neuro endocrinienne h matologique neurologique carentielle mais sur un tel terr in s exerce obligatoirement un fac teur local pathog ne m canique toxique infectieux tro phique m tabolique d ailleurs il est apparu que plusieurs influences pouvaient jouer conjointement chez un m me ma lade surtout ces influences ne pouvaient tre pathog nes que dans la mesure o elles s exer aient sur un terrain pr dispos fragilis favorisant La preuve la plus clatante du r le jou par les conditions individuelles est apport e par les fratries lev es dans des conditions d hygi ne d alimentation de soins identiques poss dant un capital g n tique commun lorsqu il s agit d une paire de jumeaux monozygotes Certains sujets seront atteints de parodontopathie et d autres en resteront indemnes Cette notion de terrain n est pas nouvelle puisqu en fait elle tait la base de la m decine
159. s gal celui qui provoquait cette bradycardie chez les t moins et la persistance de cette protection fut v rifi e 3 semaines apr s les s ances de n bulisation thermale On pourrait de cette fa on tenter de mettre en vidence les propri t s antiallergiques de l eau des o bains chauds du Ma touba dans le domaine bronchique en se servant au besoin d autres voies de p n tration a rosols boisson injections Ceci demanderait bien s r tre confirm par la suite par l observation clinique b in vitro L il on de cobaye peut servir de mat riel d exp rimentation pour la recherche de l activit de l eau min rale vis vis de l histamine De plus ce type d activit pourrait tre galement tudi sur la bronche de porc contractur e par l histamine suivant la m thode de VILLARET et coll utilis e dans le cas des eaux de Challes 2 Activit anti allergique Une ventuelle activit anti allergique des eaux du Matouba peut tre mise en vidence par l tude de l augmentation de la r sistance du cobaye au choc anaphylactique provoqu par des injections de s rums h t rologues C est par exemple l exp rience de BILLARD et coll 1913 avec 2 mi d eau de la Bourboule Source Choussy qui prot gent le cobaye contre le choc anaphylactique mortel d clench par la r injection de s rum de cheval L eau min rale est administr e par voie sous cutan e tous les jours pendant
160. s ou colites et souligne l importance des parasitoses surtout chez les Antillais Les indications des affections ORL sont abord es par le D PIERRAGI Ces affections mais surtout les rhinites et les sinusites sont trait es dans les stations sulfur es sodiques des Pyr n es Luchon Ax Cauterets ou les stations sulfur es calciques des Alpes Allevard St Honor Challes mais aussi Enghien pr s de Paris Interventions des Dr Beau GIRAULT H L NON du Pr CHEVALLIER Le Dr Touicec Gi prend ensuite la parole au sujet du traitement des phl bites p riphl bites et varices Intervention du Dr FOLLEREAU qui pose la question du traitement de l ulc re Les D s FORESTIER et Louis abordent le traitement des affections rhumatismales dans les diverses stations on emploie soit l eau sous diverses formes soit les boues Le D Fo RESTIER insiste sur le traitement des arthroses le D Louis sur celui des rhumatismes inflammatoires Pour terminer cette Table Ronde le D MONT ZUME nous entretient de l tat actuel du thermalisme la Martinique ll confirme les rapports du P DUBARRY celui du P RAMPON et du D Fran on Les sources sont peu nombreuses et peu utilisables en l tat actuel n anmoins il faut faire exception pour les sources Pr cheur Didier R gate et surtout Absalom C est une source bicarbonat e magn sienne et aussi radio active Il faut bien entendu respecter les conditions concer nan
161. s avant pompage Celles ci ont d ailleurs tari au cours du pompage l exception du griffon le plus en aval situ 1 4 m du S1 qui quoique influenc a continu cou ler ce pompage prouve qu un pompage dans les conditions de l aquif re qui sont celles d Absalom est en mesure de capter toutes les venues art siennes Le d bit possible d un forage de 60 m tres de profondeur quip en cr pines de diam tre inf rieur 300 mm serait certainement sup rieur 15 m3 l heure L eau serait dans ces conditions capt e en toute s cu iit sur le plan sanitaire condition d am nager la zone des griffons comme cela est d crit plus haut R sultats hydrochimiques c est l and site fractur e qui est l aquif re dans lequel s op rent des m langes de l eau Une eau froide et des eaux chaudes d origine profonde accompa gn es de gaz carbonique 99 de CO La comparaison du chimisme de l eau pomp e sur le S2 celle de l eau capt e avant pompage montre une identit des eaux sur le plan de leur provenance et une dilution un peu plus grande des l ments dans l eau pomp e Ces eaux sont bicarbonat es cal ciques Il ressort donc que si l on veut disposer d un d bit satis faisant permettant l extension des activit s de la station ther male et dans des conditions sanitaires optimales il faudrait exploiter cette eau thermale par pompage et ex cuter un forage cette fin Le d bit po
162. s est variable en fonction de l ge du patient de la maladie et de son degr d volution Exemples un enfant atteint d otites r p tition ou de rhinopharyngites r cidivantes peut tre gu ri d finitivement en 1 2 ou 3 cures Un malade adulte atteinte de sinusite chronique d j ancienne de bronchectasie d un syndrome de Mounier Kyphn ou d une dysperm abilit tubaire tenace etc sera oblig de suivre des cures pendant 4 5 10 ans et peut tre toute sa vie avec par fois des pauses moyennant quoi il passera de meilleures ann es Il ne sera pas gu ri mais soulag et am lior RESULTATS ET CONCLUSION Les r sultats varient en fonction de l ge du malade de la nature de la localisation et de l anciennet de l affection Toutes les statistiques se recoupent en particulier celles des centres m dicaux de la S curit Sociale Le pourcentage de bons et tr s bons r sultats est valu dans une fourchette de 60 80 p cent des cas et m me plus pour les affections r ci divantes Ces r sultats d montrent l utilit des cures thermales Pour leur plus grande efficacit il faut une prescription pr coce avant le stade d irr versibilit une bonne pr paration du malade un diagnostic pr cis un choix ad quat de la station thermale une collaboration troite entre m decin thermal et m de cin traitant SOCI T FRAN AISE D HYDROLOGIE 39 CRENOTHERAPIE DES A
163. s hu miques On peut conclure avec CANELLAS et coll en envi sageant pour les acides humiques un r le adsor bant et d toxiquant qui s ajouterait l action astrin gente due aux polyph nols e Les compos s polyph noliques La recherche dans les p lo des des compos s poly ph noliques bien que difficile r aliser parfois est tr s int ressante car elle semble rejoindre l tude des acides humiques Les compos s polyph noliques sont largement distribu s chez les plantes et peuvent dans certaines conditions se rencontrer chez les algues et chez les bact ries pr sentes dans la boue Depuis les travaux de FISCHER et DANGSCHAT 15 il est reconnu que certains polyph nols monocycli ques se rencontrent dans les v g taux et en parti culier l acide gallique lacide shikimique L acide gallique par des r actions de condensation donne des substances qualifi es de tannantes qui en se combi nant avec les prot ides participent la formation des acides humiques DELAVEAU et Paris 11 ren contr s dans les sols et les s diments d origine v g tale Mais la recherche des compos s polyph noliques a t assez d cevante jusqu ce jour et cela d autant plus que l on sait maintenant que certains compos s polyph noliques constituent en th rapeutique les principes actifs de nombreux m dicaments d origine naturelle 5 Caract ristiques biologiques des p lo des a L voluti
164. s mais plusieurs ont omis de signer la feuille de pr sence Le D pe La Tour expose le fondement scientifique des cures thermales et les indications thermales des affections digestives et h patiques Le D GIRAULT fait de m me pour les affections intestinales en insistant sur les parasitoses tr s fr quentes aux Antilles Le D Bonnert souligne l utilit de nombreuses cures sur tout dans les affections fonctionnelles et chroniques La crise thermale pr coce est rarement vue au retour aux Antilles la crise tardive se confond avec les retrouvailles avec le climat chaud humide et orageux des les elle ne pose pas de pro bl mes Le D LaAviTAL M decin Conseil de la SS pense qu apr s les cures il y a diminution de consommation de m dicaments mais aucune statistique n a t faite Puis une discussion s installe tr s vivante o prennent part notamment les D P RICARPIN MARIE GABRIELLE et RE NAISON Le Dr REN BoISNEUr demande s il faut persister apr s une SOCI T FRAN AISE D HYDROLOGIE 27 premi re cure qui para t un chec R ponse Oui il faut faire au moins la deuxi me cure avant de pouvoir dire qu il n y a aucun r sultat favorable Le D PIERRAGI indique les cas o la cure est conseill e en ORL Le D HaMousin s int resse aux indications de la cure ORL chez l enfant Elle voudrait savoir s il faut obligatoirement faire la troisi me cure et une quatri me de rappel R ponse
165. s r sultats ou de prophy laxie des complications avec ou sans programme au long cours toute l ann e R F RENCES 1 DucroL J PETAT R La kin baln oth rapie dans le traite ment des h mipl gies vasculaires N ris les Bains Evolution m d 1968 12 2 Ducros J VELICITAT FARDIAD M Influence du bain d eau thermale de N ris sur la spasticit de l h mipl gique Presse therm clim 1972 109 n 1 3 Ducros J FARDIAD M ALLIASSA G H PETAT R Remar ques propos de l volution des genoux op r s au cours de h GE en milieu thermal Presse therm clim 1973 10 n 3 4 Ducros J PETAT R R ducation en piscine des coxarthroses Presse therm clim 1969 106 n 2 5 GrossiorD Confrontation th rapeutique de l H pital Necker Presse m d 29 avril 1961 6 Leroy D La r ducation fonctionnelle par la kin baln o th rapie les masses architecturales des piscines R adapta tion 1959 n 62 7 Leroy D Conceptions nouvelles sur la baln oth rapie et Fret ou thalassoth rapie Presse therm clim 1979 116 n 2 8 MaADEUF P La natation corrective 9 SIVADON GAUTHERET F La r ducation corporelle des fonc tions mentales Paris ditions sociales fran aises 10 STEWART J B Exercices dans l eau In La th rapeutique par le mouvement dit aux U S A par le Dr Sidney LIGHT SOCI T FRAN AISE D HYDROLOGIE ET DE CLIMA
166. t assouplissement se poursuit bien apr s le temps de la cure qui ne fait qu amorcer un processus de gu rison le gonflement et la pesanteur des membres inf rieurs la fatigue et la chaleur sont d une fa on constante diminu s Enfin la pr sence d un ulc re forme la plus redoutable de la maladie post phl bitique loin d tre une contre indication iustifie une cure thermale qui en am liorant la circulation de retour en r duisant la stase veineuse en modifiant le socle souvent scl reux de la plaie en favorisera tr s rapidement la cicatrisation D une enqu te statistique men e dans le cadre du Service de Contr le M dical du Thermalisme de la Caisse R gionale de S curit Sociale de Paris par le Pr Claude LAROCHE et les Dr VIEVILLE et GENTILHOMME on peut retenir les l ments suivants 1 Action sur l d me 11 aucun effet 36 am lioration l g re 50 am lioration appr ciable 3 am lioration dite spectaculaire 2 Action sur l hypodermite indur e chronique nodulaire en placards ou en gu tre d sespoir du phl bologue 24 d action l g re 18 d action appr ciable Et les varices La varicose essentielle constitu e n est pas anatomiquement ni esth tiquement modifi e par la cr noth rapie La baln oth rapie par contre am liore le syndrome des variqueux lourdeurs d me de stase crampes nocturnes
167. t de la polyarthrite rhumato de peut s appli quer ces deux affections une fois ces derni res refroidies par les anti inflammatoires Le rhumatisme articulaire aigu dans sa phase s quellaire soit type de polyarthralgies simples soit type de rhumatisme fibreux disloquant de Jac coud constitue une bonne indication de la p loth rapie Nous en rapprocherons le rhumatisme post angineux avec ses atteintes lectives des extr mit s inf rieures Citons en terminant le rhumatisme gonococcique que nous ne voyons plus et que les classiques consi d raient comme une indication lective des p lo des En ce qui concerne le traitement des rhumatismes inflammatoires par la fangoth rapie nous pensons qu une vitesse de s dimentation lev e ne contre indique pas fatalement la p loth rapie 5 Les maladies osseuses Seules deux affections en sont justiciables l ost o porose vert brale et la maladie de Paget L ost oporose vert brale Ja forme volutive rentrant dans le cadre du syndrome trophostatique vert bral post m nopausi que de de S ze ost oporose s nile des deux sexes ost oporose de l homme jeune La maladie de Paget Dans ses formes douloureuses enraidissantes ou arthropatiques Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 6 Les affections rhumatismales m taboliques La goutte notamment dans sa forme polyarticu laire tophac e ou non a ici son indi
168. t le p rim tre thermal revoir la question du captage et r aliser de nouveaux forages Il est peut tre possible de m Janger eau chaude et eau froide Mais il faut surtout r aliser un travail clinique Quant au d placement du malade vers la source cela ne peut fausser le r sultat th rapeutique car le malade est mis au repos d s la fin du traitement et d ailleurs il existe quelques appartements am nageables La temp rature de l eau n est pas toujours identique il faudrait v rifier s il n y a pas d in filtrations Le D Fran on fait remarquer que la temp rature n est pas la m me pour le traitement des affections rhumatolo giques ou phl bologiques il faut donc pr ciser cette temp rature Enfin il faut pour fonctionner obtenir l agr ment ce qui comporte de longues d marches Le Pr Gouceon souligne l int r t d une station permanente et peut tre aussi de l association de cr noth rapie et de tha lassoth rapie D autres questions sont aussi soulev es concernant l utili sation des boues ou la recrudescence des arthroses Cette s ance de travail se termine par un cocktail qui per met de faire plus ample connaissance et de nouer des liens d amiti Le second volet de notre s jour aux Antilles comprenait la visite des Sources de la Guadeloupe D s le lendemain de notre arriv e Pointe Pitre gr ce aux bons offices du Dr BEAUBOURG un car nous prenait en charge pour nous faire
169. t mis en vidence C est dire toute l importance et l int r t que nous attachons aux tudes et aux exp riences sur les gise ments les eaux min rales dans les domaines physico chimiques biochimiques et biologiques des stations de p lo des en particulier dans celle du Sud Ouest de la France pour le plus grand bien de la qualit du m dicament thermal et des meilleurs r sultats th rapeutiques sur nos malades R F RENCES 1 ACCOYER P RiBauD S Aper u sur la biochimie des algues bleues existant dans le p loide Thermae 1965 2 n 1 BARRAU La station de Dax tude hydrologique climatique et th rapeutique Bordeaux Imp Universit 1927 145 p BLEUSE A Saint Amand les eaux station thermale des rhu matismes Lille Imp Planquart 53 p CaPpDEPUY M DARGELOS R CANELLAS J Acides humiques et activit s microbiennes dans le p lo de de Barbotan les Thermes Bordeaux m d 1979 n 3 1019 1022 CASSANAS M Thermes de Balaruc les Bains La fangoth rapie thermale Montpellier Imp Dehan 1972 40 p 6 CASsANAS M Le p lo de de Balaruc les Bains Etude exp ri SE de son pouvoir strog nique Chez l auteur 1970 p 7 CAZAUX P CANELLAS J A propos de l valuation physico SC des p lo des Bull soc Pharm Bordeaux 1953 8 CAZAUX P CANELLAS J DELMAS MARSALET P Sur les modifications du pH et du potentiel RED OX des p lo des au co
170. t montre que les boues se refroidissent beaucoup plus lentement que l eau et que leur conduction thermique est tr s faible tant en profondeur qu en surface Ainsi par suite de sa mauvaise conductibilit la boue conserve longtemps et rend lentement la chaleur emmagasin e c est un v ritable r servoir thermique qui agit la fa on d un cataplasme g n ral ou partiel on supporte facilement un bain de boue m me 48 C et tr s difficilement un bain d eau 44 C d Capacit d adsorption pour l eau Du fait de sa structure collo dale le p lo de est ca pable d adsorber de l eau Le degr d humidit d un Presse thermale et climatique 1980 117 N 1 p lo de est la quantit d eau contenue dans ce p lo de que l on peut d terminer par exemple en dess chant celui ci une temp rature de 100 C On peut calculer galement la capacit d adsorption l aide de la formule de STOKFISCH et BENADE poids de boue satur e d eau poids oe boue s che utilis e E poids de boue s che utilis e e Plasticit viscosit Elle est galement li e la structure collo dale La notion de viscosit est troitement li e la teneur en eau de la boue et tient sous sa d pendance toute une s rie de facteurs importants capacit thermique concentration ionique dilution de tous les compo sants organiques strog nes compos s ph noliques vitamines etc La plasti
171. taire La s ance d buta 9 h 15 sous la pr sidence du Dr Cou TURIER Pr sident du bureau provisoire Apr s quelques paroles de bienvenue il fit la lecture des lettres des confr res ou directeurs de stations n ayant pu se d placer COMPTE RENDU DE LA REUNION ADMINISTRATIVE Constitution du bureau a le Conseil d Administration comprendra 21 membres CAZAUX BROUSTINE A M LEFEVRE CADILLON B et F WURMS PERON GOMBAUD VERGNES COUTURIER BERHET M FORGEOT BILLET SAUMUR MONDANGE VIALA SEASSAU GRANGE BOURGEOIS LACOUR FLEURY b le bureau est compos de 6 membres Paul COUTURIER Aix les Bains Pr sident Bernard Wurms Bourbonne les Bains Vice Pr siden Philippe VERGNES Auch Secr taire Guy PERON Luchon Tr sorier Jean GomBAuUD Ondres Conseiller Technique Paul Viala Dax Conseiller Technique c Pierre MONDANGE s occupera des archives Etude des statuts Les nouveaux statuts seront d pos s la Pr fecture de Chamb ry avec le nom des membres du Bureau Buts de l association Etre reconnue d utilit publique Imposer le thermalisme dentaire aupr s des organismes officiels S curit Sociale Facult s dentaires etc Aider les Stations Thermales qui le d sirent tre re connues par la sant Participer la cr ation d une Acad mie Europ enne de la cr noth rapie bucco dentaire Moyens Cr ati
172. tale r sidu sec 110 mg l Titre hydrotim trique 5 2 fran ais Equilibre ionique pH 7 rapport Mg Ca 1 Lines soie dee Soci t des Eaux de FOLVIC VOLVIC 63530 Puy de D me VISA PP 27 M 182 III SOMMAIRE P LOTH RAPIE ET KIN BALN OTH RAPIE La p loth rapie par A LARY eee eee eee 1 Indications th rapeutiques de la p loth rapie par J L BARRAU 13 La kin baln oth rapie par J DUCROS et R PETAT eeceeceeeee eu 15 SOCI T FRAN AISE D HYDROLOGIE ET DE CLIMATOLOGIE M DICALES Voyage thermal aux Antilles Compte rendu par G GIRAULT eee n nnno oona sucer eee 25 Allocution d ouverture par M HELENON euueee eee 27 Etat actuel du thermalisme la Martinique par M MONTEZUME e e 28 L eau sulfur e calcique des bains chauds du Matouba Guadeloupe Etude comparative avec la station sulfu r e calcique d Enghien les Bains Ile de France par R ARISTIDE uu e 31 Note sur Ax les Thermes par J ROUSSE eee Gegen 36 Traitement thermal des affections en oto rhino laryngologie et en pathologie respiratoire par J PIERAGGI 37 Cr noth rapie des affections intestinales par G GIRAULT et J F GURY 39 Traitement thermal des affections veineuses par M TOU LLEC et J FOLLEREAU
173. tentiel d un tel forage permettrait de se passer de b che de stockage on peut valuer en effet sans risque 15 m l heure au minimum pour un forage de 60 m de profondeur for en diam tre 280 mm quip de cr pines en acier inoxydable de diam tre inf rieur compris entre 200 et 220 mm Voil o nous en sommes actuellement ces conclusions nous semblent particuli rement favorables et nous aimerions bien nous pencher sur l tude clinique des effets physiologiques et th rapeutiques de ces eaux la parole est donc aux pouvoirs publics I LES SOURCES CHAUDES DU PRECHEUR La Fontaine Chaude du magma serait selon le Dr ELYS E th se 1959 et l analyse du laboratoire d hydro climatologie th rapeutique de la facult de Bordeaux une eau sulfat e sodique CAYOL le confirme r cemment La source du Pr cheur est une eau chlorur e sodique et po tassique Il existait autrefois un tablissement thermal an anti en 1902 Le Puit Chaud aurait des caract ristiques du m me ordre que la pr c dente la diff rence r sidant dans un m lange avec l eau de mer Les temp ratures de ces diff rentes sources sont variables mais ne sont pas inf rieures 37 C et peuvent aller jusqu 60 C La conclusion du rapport RAMPON et FRAN ON est que de ce groupe de sources c est surtout la source du Pr cheur par sa situation en bord de mer qui se pr terait la cr ation d un centre de cr no thalassoth rapie
174. terran ennes TRAITEMENT THERMAL DES AFFECTIONS EN OTO RHINO LARYNGOLOGIE ET EN PATHOLOGIE RESPIRATOIRE J PIERAGGI Luchon La pathologie respiratoire et en particulier oto rhino laryngologique repr sente une indication fr quente de cures thermales En effet elle motive 20 p cent des cures thermales suivies par les assur s sociaux en France soit environ 100 000 sur 500 000 cures Il est difficile de d partager le pourcentage des affections des voies a riennes sup rieures et inf rieures tant donn leur intrication fr quente Il n est pas n cessaire de rentrer dans le d tail des compo sitions chimiques des eaux thermales sp cialis es dans le trai tement des voies respiratoires Il suffit de savoir qu il existe deux grandes cat gories de stations thermales les stations aux sources sulfur es et les stations mixtes carbo gazeuses siliceuses ou arsenicales Il faut ajouter une station qui r unit les deux types d eaux sulfur e et arsenicale LES STATIONS SULFUREES Elles se divisent en deux grands sous groupes les sulfur es sodiques et les sulfur es calciques 1 Les stations sulfur es sodiques Elles sont situ es pour la plupart dans les Pyr n es a Les stations pyr n ennes Luchon altitude 630 m les temp ratures des griffons varient de 38 64 C Les eaux sulfur es sont instables au contact de l air avec d gagement de vapeurs sulfur es et flocu lation de soufre collo
175. tion compris entre 1 et 3 minutes R partir ces animaux en 1 lot t moin et 3 lots d animaux soumis pendant 10 jours l eau du Matouba administr e sous forme d a rosols raison de 2 s ances d une heure par Jour en remplacement de l eau de boisson par injection sous cutan e quotidienne de 1 ml Aussit t apr s la fin du traitement faire subir tous les ani maux un nouveau test l histamine Noter le temps d appa rition du bronchospasme 3 Choc anaphylactique chez le cobaye R actifs S rum de cheval ou de mouton Animal Cobaye de 250 g environ Technique Sensibiliser les cobayes par injection sous cutan e de 1 ml de s rum h t rologue s rum antidipht rique dilu au 1 200 par exemple Les diviser en 2 lots un lot t moin et un lot re evant quotidiennement 4 ml d eau thermale en injection sous cutan e Une vingtaine de jours plus tard d clencher le choc anaphylactique par injection intraveineuse de 0 5 mi de s rum non dilu Noter alors le nombre de survivants dans chaque lot 4 Activit anti inflammatoire et analg sique Mat riel Pl thysmographe Ugo Basile Analg sim tre de Randall Selito R actifs Carrageenine Kaolin Animal Rat m le de 150 g Technique Injecter au niveau du coussinet plantaire de la patte arri re droite du rat 0 05 ml 1 mi d une suspension de kaolin ou carrageenine dans du s rum physiologi
176. trois ou quatre prises pendant toute la dur e de la cure qui est en moyenne de trois semaines traitement local com portant un d tartrage un brossage soigneux suivis de neuf vingt s ances de douche filiforme d une quinzaine de minutes l eau de source tant chauff e 40 43 et administr e sous une pression de 0 8 1 1 kg Le contr le clinique photogra phique biopsique de nos malades nous permet de conclure qu une rechute ne survient gu re que dans 5 p cent des cas correctement trait s Le plus souvent il se produit une forte am lioration subjective le malade ne souffre plus se montre plus gai Nous m me constatons de nettes modifications r gression de l inflammation locale r duction des languettes auparavant hypertrophi es et d coll es disparition du saigne ment gingival consolidation des dents ces transformations macioscopiques correspondent au retour la normale des aspects histologiques avec disparition des infiltrats de cellules inflammatoires r gression de la scl rose du tissu conjonctif disparition ou att nuation de l acanthose des muqueuses Chez la plupart de mes patients je suis frapp par une transformation tr s nette de l humeur et du comportement Les sujets atteints de parodontopathie sont le plus souvent apathiques d pressifs d courag s sans qu on puisse d celer si leur affection bucco dentaire est la cause ou la cons quence de ce profil psychique voir psychopath
177. ts des languettes interdentaires Or au griffon d apr s le Pr R GRANDPIERRE er H VIEILLEFOND 10 17 les sources luchonnaises que nous utilisons c est dire Pr 1 et Pr 2 comptent respectivement 4 nCi l et 10 nCi l 4 Enfin a Bar gine constitu e de sulfuraires vivant en zoogl es que l on trouve dans les eaux sulfur es et qui poss dent une action bact ricide notamment sur le staphylocoque Mais de plus l un des micro organismes de ce milieu et sp cifique des eaux de Luchon aurait t isol Les recherches pratiqu es l Institut Pasteur lui pr teraient des qualit s comparables celles des antibiotiques 3 Par cons quent avant toute exp rimentation nous ne pou vions que nous r jouir d avoir notre disposition des eaux poss dant les avantages que nous venons d num rer Nous avons donc essay de r activer la circulation sanguine du parodonte et de stimuler l activit cellulaire locale afin de provoquer une auto d fense et une r cup ration des fonctions physiologiques normales 5 Nous ne nous tendrons pas sur la description d taill e de l appareillage WEISSENFLUH 19 Le d bit la temp rature la pression la dur e d une s ance de baln oth rapie rentrent en jeu Soulignons simplement qu il y a 1 Une action m canique qui avec la pression va d terger les surfaces dentaires nettoyer les poches et liminer les cel lules pith liales desquam es D
178. ture de l eau La flore h t rotrophe a robie pseudomonas et ent robact ries en particulier des p lo des a totalement disparu 3 Analyse min rale n 78 6121 du 11 10 1978 a R sultats analytiques Constitution globale pour 100 g de boue s ch e 110 C Mati re min rales 87 g Mati res organiques 13 g b tude analytique pour 100 g de substances min rales Cations Sodium 11 60 g Potassium 0 30 g Calcium 3 20 g Magn sium 0 26 g Mangan se 0 01 g Fer en Fe O3 2 99 g Anions Silice et silicates 1 83 g Carbonates en CO 10 g Chlorures en Cl 28 70 g Soufre total 40 91 g Phosphates en PO 0 20 g Pour les p lo des de Sainte Anne nous voyons donc oxyde de fer carbonate de calcium chlorure de sodium une place particuli re au soufre 50 g Comparaison avec Balaruc dont l analyse min rale montre une proportion lev e en argile silice et silicate et une quan tit importante de carbonate de calcium et d oxyde de fer Trace de soufre La teneur lev e en soufre 40 91 g pour 100 g de substances fait entrevoir la possibilit d une p lo do extractoth rapie technique couramment utilis e en R publique F d rale Alle mande en Tch coslovaquie en R publique Populaire Rou maine L analyse organique n a pas t faite nous sommes en qu te d un laboratoire A savoir l tude de la fraction bitumique la teneur en cellulose acide humique antibioti
179. tures de la coiffe des rotateurs ne sont pas d in dication thermale Citons encore les bursites les apophysites la cel lulite la fibrosite et les myalgies 3 Les s quelles traumatiques Sont particuli rement bien influenc es par les boues thermales les s quelles de fractures de luxa Presse thermale er climatique 1980 117 N 14 J L BARRAU tions d entorses les retards de consolidation osseuse les raideurs articulaires post traumatiques ou apr s interventions orthop diques les pseudarthroses les algodystrophies r flexes 4 Les rhumatismes inflammatoires Ils exigent une p loth rapie de dosage pr cis et prudent degr de chaleur dur e etc La pelvispondylite rhumatismale ob it en g n ral fort bien cette forme de th rapeutique tant son stade algique pr ankylosant qu au stade ankylosant parall lement au traitement m dical anti inflamma toire La polyarthrite rhumato de ne justifie pas bien entendu dans tous les cas la p loth rapie Les formes de d but en pouss e inflammatoire initiale et les formes en p riode de pouss e volutive la contre indiquent Cependant au d cours de la pouss e vo lutive gonflement douleur et impotence peuvent y r pondre tr s favorablement dans un certain nombre de cas de m me que les formes s quellaires teintes La pseudo polyarthrite rhizom lique et le rhuma tisme psoriasique Tout ce que nous venons de dire au suje
180. u Ma touba est la suivante E 1 WEEN 6 15 R sistivit 20 C en ohms cm 625 52 ohms cm Poids du r sidu sec 104 105 C 1207 mg Poids du r sidu sec 180 C 1177 2 mg Poids du r sidu sulfat 1079 1 mg Cations mg l mEq l Sodium Nat 39 5 1 717 Potassium K 17 0 433 Ammonium NH 0 0 Calcium Cat 246 2 12 86 Mag nisum Mg 10 944 0 9 Anions mg l mEq l Carbonique HCO3 54 9 0 9 Chlore CL 24 85 0 7 Sulfates BOL 695 376 14 487 Recherches diverses ev OR E E A T SAE 0 TAC en dialecte EE 4 5 f e vi EENEG 72 h Degr hydrotim trique permanent 70 h Silice en SIQs see ee EN NEEN EE EE ER 16 5 mg V rification de l analvse R sidu sec calcul 1 178 27 mg R sidu sulfat calcul 1 077 324 mg La temp rature de l eau est de 58 5 C La temp rature ambiante de 20 25 C Au griffon le d bit est r gulier avec par intermittences de forts d gagements de vapeur Aspect limpide avec faible d p t de soufre dans le ravine ment voisin Odeur Hydrog ne sulfur ufs pourris Ce sont des eaux sulfur es stables que J CANELLAS classe dans le groupe des sulfur es calciques Compar es aux eaux d Enghien les Bains elles sont un peu moins min ralis es et surtout moins riches e
181. ue 1958 S n et 2 5 COUTURIER P T trade th rapeutique dans les parodonto pathies d tartrage r activation hydraulique contention antibioth rapie par la rovamycine Association Dentaire Ca nadienne 1960 26 101 111 6 COUTURIER P Sur l int r t th rapeutique social et cono mique de la cr noth rapie paradentaire et ses possibilit s r gionales d application pratique Rapport l attention de M le Pr CABANEL doyen de la Facult de M decine de Gre noble 7 octobre Document personnel aimablement pr t par l auteur 1971 7 COUTURIER P La place acqu rir pour la cr noth rapie SEH fran aise Information Dentaire 1971 44 3777 3784 8 Dureco X J Les possibilit s th rapeutiques thermales de la pyorrh e alv olo dentaire Bordeaux Chir 1966 2 101 102 9 FLEURY P Paradontolyse et thermalisme nformation Den taire 1966 4755 10 GRANDPIERRE R FALTOT P Evaluation de la charge radio active broncho pulmonaire produite par la cure du Vapo rarium de Luchon Presse therm clim 1970 707 n 3 11 JANKOWIAK J et coll tude autoradio graphique des ph nom nes de radio activit dans les tissus de cobayes trait s par bains de boue avec addition de sulfure de sodium marqu au soufre radio actif Presse therm clim 1971 108 9 12 12 JASKARZEC B Th rapeutique et d sensibilisation et de r ac tivation du parodonte par l eau ther
182. ue maladie iatrog ne par exemple Le P RAMmpPoN se plait souligner le r le du M decin Ther mal et insiste sur la n cessit de la lettre au m decin traitant la fin de la cure Elle pense que dans toute th rapeutique il doit y avoir une part de thermalisme Le br CHEVALLIER pense que les indications thermales vo luent par exemple depuis les nouvelles th rapeutiques de la goutte les cures thermales sont moins prescrites et moins n cessaires dans cette affection Le D P RICARPIN croit que la cure comme on l a soulign n est pas le dernier recours ni la th rapeutique de la derni re chance et que la SS devrait le savoir Il pose la question de la d sensibilisation avant les cures ORL Le D PIERRAGI pense qu il s agit de cas d esp ces Le D LAvITAL indique que 28 p cent des cures sont rejet es surtout si l indication est mal pos e Le D HaALLEY aborde le sujet des experts qui sont parfois peu favorables aux cures pour des raisons strictement person nelles en rhumatologie par exemple subordonnant les cures aux infiltrations effectu es Le P RAMPON indique qu il n y a aucune relation entre infiltration et n cessit de cure thermale Le P CHEVALLIER pense que si les cures en M tropole sont trop ch res c est une raison suppl mentaire pour d velopper le thermalisme guadeloup en Mais il ne faut pas supprimer la cure qui permet de rompre le cercle vicieux des m dicaments
183. ur crise apr s chaque contrari t il peut s agir aussi de diarrh e de fermentation due un r gime trop riche en f culents et farineux Les selles sont ga zeuses acides irritantes provoquant souvent des br lures anales L encore r sultat excellent de la cr noth rapie mais il est bon du moins au d but de conseiller un r gime appro pri il existe enfin des diarrh es de putr faction cons cutives un r gime trop riche en protides ou graisses les selles sont naus abondes les douleurs abdominales plus vagues et plus sourdes Le r gime aussi doit tre corrig Il faudrait se m fier de ces diarrh es que l on retrouverait au stade initial des tumeurs c Colopathies sans aucun trouble de transit majeur S ils existent ces troubles sont peu intenses et le malade n y attache pas une grande importance Par contre les dou leurs sont vives sans horaire ni cause apparente elles peu vent m me parfois para tre exag r es ou major es Mais ce qui frappe le plus et domine le tableau clinique ce sont les troubles neurov g tatifs angoisse anxi t tat d pressif ou asth nie Ces colopathes ont vu leurs malaises s installer soit apr s un choc physique accident intervention chirurgicale balafr de l abdomen soit apr s un choc moral maladie deuil s paration Chez ces malades la cure de Plombi res est particuli rement efficace Toutes ces colopathies se manifestent par tro
184. ur l instant du moins faire pra tiquer de v ritables cures thermales exclusivement r serv es aux parodontopathies Des r sultats doivent tre obtenus tout d abord sur des ma lades relevant d autres sp cialit s Se trouvant d j dans la station ils auront simplement aux Etablissements Thermaux un service de plus fr quenter Les villes d eaux sulfur es et radio actives soignant les affections ORL et rhumatismales nous semblent particuli rement bien plac es pour ce traitement suppl mentaire Luchon poss dant de surcroit le somptueux et tr s moderne tablissement du Radio Vaporarium para t r unir tous les avantages pour repr senter la station id ale des parodonto pathies R F RENCES 1 BOULANGER D Organisation d une recherche sur l action r activante des eaux thermales sur les parodontopathies Th se 3 cycle de Sciences Odontologiques Toulouse 1972 79 p 2 Boy J Mesures de sulfurations effectu es de janvier mars Bulletin des Thermes de Luchon 1972 1 p 2 3 BRUGNE J L Contribution l tude physico chimique bio logique et bact riologique des eaux sulfureuses de Luchon et de Bar ges Th se Pharmacie Toulouse 1947 108 p 4 CAUJOLLE F et coll Les griffons sulfur s de Luchon 1 Con sid rations g n rales 2 Le Groupe Central M sid rations g n rales 2 Le Groupe Sud 3 Le Groupe Central 4 Le Groupe Nord Toulouse Pharmaceutiq
185. ur le traitement des plaies torpides Les eaux d Ax ont aussi la propri t d augmenter le glu tathion sanguin et d agir sur certaines diastases 1 Indications rhumatologiques Les arthroses rhumatisme d g n ratif spondylarthrose arthrose vert brale avec ou sans irradiation cervico brachiale ou sciatique ou intercostale la coccycodynie Les complications des arthroses les n vralgies et les n vrites les douleurs post zost riennes les sympathalgies tant les formes les plus fr quentes Les p riarthrites scapulo hum rale ou autres Les arthrites la polyarthrite rhumato de vitesse de s di mentation inf rieure 50 mm la spondylarthrite ankylosante et les rhumatismes infectieux mono ou pluri articulaires les s quelles de traumatismes 2 Indications des voies respiratoires Oto rhino laryngologie pharyngites chroniques granuleuses ou atrophiques amygdalites catarrhes rhinopharyngiens rhinites hypertrophiques mucopurulentes coryzas r p ti tion rhinites atrophiques op r es otites tympaniques adh sives atrophiques ou exsudatives catarrhes tubaires prolon g es ou chroniques Bronches bronchites chroniques trach o bronchites des cendantes asthme bronchique dilatation bronchique emphy s me SOCI T FRAN AISE D HYDROLOGIE 37 A noter une particuli re efficacit des traitements ax ens chez l enfant L originalit d Ax les Thermes est d une part la
186. urd hui Qu il en soit particuli rement remerci D s la fin du d jeuner nous partons vers les sources chaudes et sp cialement celle du Pr cheur sa proximit de la mer la qualit exceptionnelle du climat et de la lumi re sont des argu ments importants en faveur du d veloppement de cette source cr nothalassoth rapie pourquoi pas Mais il y a la Mon tagne Pel e et l interrogation qu elle pose Les vestiges du drame cons cutif la derni re ruption sont trop impression nants pour que l on ne se pose pas la question Ayant fait la visite des sources il ne nous restait plus qu parler d Hydrologie M dicale Une r union avec Table Ronde tait donc programm e pour le 23 janvier Y participaient M J BALLY Vice Pr sident du Conseil R gional M Hugervic Mairie de Fort de France Les Docteurs R CHENY Robert F RosAMonNp Le Fran ois LAMARRE et ARFI Fort de France ALLoIS Le Carbet OLYMPIE Pi GEON D SIR E SUVELOR CHENI RE Laviano BETHEL Fort de France BLANEBL St Pierre CHAUSsIGROS Ste Luce TANIER CADROT Fort de France AUBERTIN Anse l Ane E MERIL ESCHARD OUVRARD CATONNE MONT ZUME SOLY Dupont Fort de France TALBOT DOoRaAIL Trois Ilets CHAMOISEAU Acajou Lamentin M LouiLoT Schoelcher Les Membres du Bureau de la Soci t d Hydrologie Pr sident J DE LA Tour Vichy Vice Pr sident H BONOT Bourbonne Secr ta
187. urs de leur utilisation Presse therm clim 1953 n 7 8 9 CREYX M Cazaux P Les boues de Barbotan Bull soc Pharm Bordeaux 1949 87 13 20 10 Ze Conf rence scientilique internationale de Dax Dax Imp E Larrat 1949 11 DELLAVEAU P PARIS R Importance physiologique des com pos s polyph noliques et en particulier des flavono des Rev Cyto biol v g t 1961 7 14 33 A La D Un LA P LOTH RAPIE 11 12 DELMAS MaRSALET P A Utilisation des boues m dicinales travers les ges Concours m d 1967 89 13 Duxor E Sur la tension art rielle au cours de la cure par 14 15 16 17 18 19 20 les bains de boues Presse therm clim 1933 724 FABRE R ANTOINE G Quelques consid rations sur l analyse des boues thermales Paris m d 1937 339 FISCHER H DANGSCHAT Structural similitaries among qui nic schkimic and gallic acids their possible relationship in the plant Helv chim Acta 1937 17 1200 GAUTIER D Traitement des rhumatismes Barbotan Condom Imp Moderne 1964 48 p JACKSON M L Soil chemical analvsis Londres Constable 1962 498 p LAPORTE G Le p lo de de Dax Presse therm clim 1967 186 192 LARY JULLIEN C Lary A Maladies des veines et affections rhumatismales Actions et indications de la cure de Bar botan Omnipraticien fran 1968 184 190 LARY JULLIEN C LARY Manifestations rhumatism
188. utre part on aura tout int r t pratiquer une mobilisation pr coce pour viter les ankyloses et les atrophies musculaires Le travail en piscine d s qu il est possible per mettra de r soudre bien des probl mes et de satis faire aux imp ratifs pr c dents Mise en pratique On peut pratiquer cette kin baln oth rapie tr s pr cocement d s que la cicatrisation des incisions chirurgicales est obtenue Il suffit d tre bien quip pour que le transport des malades de leur lit la piscine soit fait en toute s curit Posture mouvements actifs tr s lents Au d but la mobilisation dans leau se fera en all geant le membre au maximum sur des coussins pneumatiques en assistant si besoin est le mouve ment et surtout nous insistons beaucoup l dessus en le faisant pratiquer tr s lentement On ne recher chera au d but ni l amplitude forc e limite de la douleur appr ci e par le r ducateur surtout pas la vitesse Dans certains cas ce seront de simples pos tures dans les positions principales de l articulation manipul e Ceci en s inspirant des id es expos es par JUDET et ses collaborateurs dans la Presse M dicale du 9 janvier 1965 r ducation passive posturale en chirurgie articulaire Mouvements actifs En piscine on pourra pratiquer assez vite une mobi lisation active qui sera tr s assist e par le flottement condition d tre tr s lente Mouvements avec r sistance Da
189. utres tests pourraient ventuellement compl ter cette exp rimentation activit ciliaire recherche chez le chien de l activit de cette eau au ni veau du syst me neuro v g tatif synergie du soufre et du calcium comme a montr le D PicHon Enghien ventuelle action anti diab tique DETAILS DES TECHNIQUES 1 Il on isol de cobaye Mat reil Bac organe complet Cylindre enregistreur R actif Chlorhydrate d histamine Solution de tyrode Animal Cobayes de 350 g environ Technique Pr lever un fragment d il on d environ 2 cm sur un cobaye pr alablement assomm et saign le maintenir en survie dans une cuve organe remplie d une solution de tyrode conve nablement oxyg n e Essayer une solution d histamine 1 ug ml comme agent contracturant Rechercher si le remplacement de la solution de tyrode par la m me quantit d eau thermale rendu isoto nique modifie les r ponses observ es avec l histamine 2 Choc histaminique du cobaye Mat riel N cessaire pour a rosols comprenant un compresseur et un vaporisateur Chambre a rosols R actif Eau glyc rin e la concentration de 2 pour 1 000 Animal Cobaye de 200 250 g Technique D terminer le temps d exposition n cessaire l apparition du bronchospasme chez l ensemble des animaux Conserver ceux qui chutent sur le c t apr s un temps d exposi
190. uvertes tous gr ce l orga nisation sanitaire de nos d partements d autre part et sur tout dans le fait que le m decin se trouve plus fr quemment en pr sence d tats organiques ou fonctionnels pr cocement d cel s qui rel vent pr cis ment de la th rapeutique thermale alors que les affections arriv es au terme de leur volution n en sont plus justiciables Sur le plan conomique par ailleurs l exploitation ration nelle des ressources hydromin rales pourrait constituer pour la Guadeloupe une source de richesse Chacun sait que la r gion des Cara bes est devenue un des principaux carrefours touristiques du globe Il est l gitime qu c t du tourisme de plaisance ou de vacances se situe le thermalisme c est dire l accueil dans une station thermale des malades venus de l ext rieur qui am nent avec eux des devises appr ci es A FRAN OIS donne la classification suivante des principales sources thermales de la Guadeloupe a Sources thermales dont la temp rature est sup rieure 35 C Sources sulfureuses Galion Matouba bains chauds Sources non sulfureuses Bouillante Capes b Sources thermales dont la temp rature est inf rieure 35 C Source ssulfureuses Bains Jaunes Sofa a Sources non sulfureuses Dole Ravine Chaude 2 Les sources du Matouba Les sources chaudes du Matouba sont situ es dans la for t domaniale au pied du nez cass
191. ycoprot ines solubles SOCI T FRAN AISE D HYDROLOGIE 33 On conna t aussi les modifications biologiques observ es notamment Aix les Bains r duction de la vitesse de s di mentation et du taux des 2 globulines C est pour ces diff rentes raisons que nous pensons que l exp rience pourrait tre tent e avec l eau des bains chauds du Matouba par l tude de l d me plantaire du rat obtenu par injection de carrageenine ou de kaolin Une d termination du seuil de douleur au niveau de la patte enflamm e peut com pl ter ce premier essai Au cours de ce test l eau du Matouba sera utilis e primi tivement soit sous forme de bain soit sous forme d injection au niveau de la patte enflamm e 4 Mise en vidence de l activit anti infectieuse Elle peut tre r alis e par une exp rience analogue de celle de Mery et coll avec les eaux d Enghien les Bains que nous avons d crite en d tail dans le m moire pr c dent propos du mode d action de la cure d Enghien Rappelons bri vement les r sultats de cette tude les germes sont plus sensibles aux antibiotiques la fin de la cure qu avant le retard de d veloppement des cultures n cessite beau coup moins d antibiotiques dans les cultures contenant de l eau d Enghien les eaux d Enghien ont un pouvoir bact riostatique propre important et renfor ent l activit de certains autres antibiotiques 5 D a

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