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Adapter les villes au vieillissement

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1. 67 c L exemple de la ville de Rennes Pour mener a bien la d marche pr sent e dans la partie Urbanisme les acteurs rennais ont organis des groupes de travail Les groupes de travail ont r uni 60 participants Le groupe habitants Compos de volontaires issus des caf s citoyens habitat et vieillissement 2010 de la rencontre citoyenne habitat et vieillissement avril 2011 ou des groupes de l audit urbain phase de diagnostic dans le cadre de ville amie des ain s Trente participants se sont rencontr s deux reprises pour chacun des deux groupes puis lors d une pl ni re Cinq th mes ont fait l objet de r flexion et d change prenant en compte les propositions d implication citoyenne habitat et logement d placements transports et stationnement commerces et services de proximit vie sociale information Le groupe habitat adapt du Comit d Observation de la D pendance et de M diation CODEM instance consultative et d observation rassemblant l ensemble des acteurs de la g rontologie A ce groupe d j existant compos de repr sentants de personnes g es de professionnels du secteur m dico social et de bailleurs sociaux se sont joints la Direction de l Habitat Social de la Ville de Rennes et le Service Habitat de Rennes M tropole Le groupe en cinq s ances de travail a travaill sur cinq th matiques adaptation du logement et habitat
2. 73 de l ouest lyonnais Elle se compose d une rue centrale comprenant l ensemble des commerces et services et de quartiers pavillonnaires Elle compte environ 3 000 habitants et une population vieillissante La municipalit d sirait profiter de la d marche villes et communaut s amies des a n s pour engager une r flexion sur le passage des seniors entre autonomie et d pendance L audit urbain pr conis donnait ainsi une trame une ligne de conduite mais ne convenait pas pour un village 3 300 habitants La commune a ainsi adapt la m thodologie une premi re en France pour une ville de cette taille L aspect village rue l habitat dispers tendu le long d une route ne permettait pas de constituer les groupes par quartiers et le contexte propre la vie des petits villages m ritait une r flexion Les liens engendr s par la proximit des lus avec la population sur une petite commune ne sont jamais n gligeables Il est par exemple impossible de s lectionner les seniors pour constituer les groupes de travail comme cela est demand dans le protocole La question de l absence d anonymat se pose particuli rement lorsque tous les habitants se connaissent La m thode adopt e la mise en place d un questionnaire individuel s est r v l tre le moyen le plus s r de travailler avec le plus grand nombre de personnes un co t faible et garantissant l anonymat la r daction d
3. Dans un premier temps les r f rents territoriaux de la Direction des personnes g es sont en charge de la rencontre des personnes g es du parc social leur domicile afin d observer d valuer et d analyser l interaction entre la personne et son environnement selon les crit res cit s ci dessus Les r sultats de cette rencontre dans le champ du logement sont transmis au bailleur social Ce dernier s engage r aliser les travaux du domicile et de son environnement dans les limites du pack accessibilit et selon les besoins les adaptations sont en partie ou totalement r alis es 60 L objectif est de r pondre aux besoins des seniors au cas par cas A l issue des am nagements r alis s un questionnaire est compl t par les r f rents de territoire de la Direction des personnes ag es transmis aux services de Nantes Habitat qui applique le contingentement du dispositif logements bleus Lorsque le logement fait partie d un programme de r habilitation en cours ou a venir les habitants doivent patienter le temps de la mise en ceuvre du programme La r ussite du dispositif repose sur l organisation et la structuration de l action territoriale entre la Direction de personnes g es de la ville de Nantes et les services du bailleur social Nantes Habitat Actuellement la majeure partie des logements du dispositif ne sont pas encore occup s par des personnes g es de 65 ans et plus D s lors cette offre
4. La cotisation annuelle varie selon les Villages mais la moyenne se situe environ 500 dollars par personne et 700 par couple Le budget annuel de Beacon Hill est d environ 400 000 dollars La moyenne nationale se situe 200 000 dollars Les cotisations servent pour l essentiel la r mun ration des employ s du Village de 1 4 personnes par village Il faut bien insister sur le fait que le b n volat est au c ur du concept du Village Mouvement et l on peut affirmer que sans les b n voles les Villages ne pourraient pas 37 survivre Beaucoup d adh rents eux m mes s impliquent dans le b n volat ainsi que leurs enfants des tudiants des glises Chaque village est administr par un conseil d administration compos de membres adh rents Le conseil travaille en commissions planification services marketing recrutement ducation Les Villages sont efficaces et offrent un excellent rapport qualit prix au vu de tous les services qu ils offrent et permettent d viter ou de retarder le placement en institution On pense que le syst me permet au Medicare assurance sant pour personnes g es et au Medicaid assurance sant pour les plus modestes de faire des conomies gr ce au maintien domicile Lorsqu un adh rent doit quitter le Village pour aller par exemple en r sidence services il elle peut continuer utiliser des services du Village qui lui seront alors rendus sur place La
5. c L exemple de la ville de Nantes La ville de Nantes a mis en place le dispositif logement bleu en 2009 Ce projet en r flexion depuis 2008 a pour ambition de r aliser 1 000 logements bleus d ici 2014 Ces logements sont des appartements du parc locatif social de Nantes Habitat destin s aux personnes ag es autonomes ou en l g re perte d autonomie dans tous les quartiers de la ville A l origine du projet la Direction des personnes g es de Nantes et Nantes Habitat premier bailleur social de la ville doivent faire face l accroissement des besoins de logements adapt s pour les personnes ag es dans le parc locatif social et au vieillissement des logements du parc d habitat social De fait la ville de Nantes connait un vieillissement de sa population qui suit les tendances nationales 10 des citoyens nantais ont plus de 75 ans et 3 500 habitent en logement social dont 2 000 au sein du patrimoine g r par Nantes Habitat L engagement politique de la ville de Nantes en direction des personnes ag es repose sur l orientation strat gique suivante favoriser la mise en place de solutions diversifi es r pondant au souhait d une grande majorit de personnes g es de vieillir chez elles Dans ce contexte les services de Nantes Habitat et de la Direction des personnes ag es de la ville de Nantes vont croiser leurs connaissances respectives des personnes ag es de leur domicile et de leur environnement se
6. tre sans surveillance afin qu elle d veloppe son autonomie http www dom iris si en index php id 1 et http www bulletins electroniques com actualites 53263 htm 4 http wdchelsinki201 2 fi en news novel housing concepts elderly and homeless 32 B BONNES PRATIQUES DE CONCERTATION ET D ORGANISATION POLITIQUE 1 INITIATIVES DE CONCERTATION ET DE DEMOCRATIE PARTICIPATIVE Lors des rencontres prospectives O vivre vieux en 2030 organis es par l Union Nationale des R seaux de Sant qui se sont tenues Paris en d cembre 2010 Jean Michel Caudron expert en ing nierie g rontologique a pr sent l exp rience le grand ge et la belle vie Det gode ldreliv men e Copenhague depuis 2007 l initiative des services sociaux et de sant de la municipalit L EPHA de S lund qui compte 425 r sidents est depuis 2007 un tablissement de recherche Onze entreprises travaillent avec les usagers et les salari s l am lioration de la qualit de vie des personnes g es Jean Michel Caudron souligne que ce projet qui a d gag huit th matiques dont le cadre de vie les m dicaments le cadre de travail l aide la m moire a permis d identifier des pistes d innovation de d velopper et tester des id es des prototypes et des produits dans le but d am liorer la qualit de vie des r sidents de S lund les r sultats de ce travail sont destin s trouver des applications au plan l
7. 1 URBANISME ET PLANIFICATION a L exemple de l agglom ration de Rennes La ville ainsi que la communaut de communes de Rennes M tropole s illustrent depuis de nombreuses ann es comme leaders dans le domaine de l urbanisme et de la 44 planification Le Sch ma de Coh rence Territoriale SCOT le Plan Local d Urbanisme sont ax s sur une d marche de d veloppement durable pr figurant sur de nombreux points que nous listerons avec pr cision une ville adapt e et accessible aux a n s Dans le cadre de sa politique g rontologique et dans l esprit de la d marche ville amie des a n s la ville de Rennes a souhait laborer un cahier des charges qui s imposerait aux op rateurs am nageurs urbains promoteurs immobiliers bailleurs et gestionnaires pour qu ils contribuent la r alisation et l offre d un habitat favorable au vieillissement Ces actions ont pour objectif de d terminer les conditions favorables l habitat des personnes g es contribuer la conception d une urbanisation qui favorise l autonomie solidaire des personnes vieillissantes ou g es et int grer des propositions ou pr conisations dans les documents de planification urbaine La ville a retenu comme principe g n ral que les conditions favorables au vieillissement sont un logement adapt dans un programme classique non li aux tranches d ge compl t par des supports au lien social et des offres de services s
8. OMS constitue un outil int ressant a renforcer a Mettre en place au niveau de l tat un accompagnement et un soutien au programme villes et communaut s amies des a n s de l Organisation mondiale de la sant OMS Un d l gu interminist riel en charge de ces questions la fois comme interlocuteur des villes mais aussi en interface entre les diff rents minist res et services de l Etat aurait du sens afin de renforcer une r flexion transversale sur diff rentes chelles 82 b Organiser des comit s transversaux sur le vieillissement au sein des collectivit s locales Ces r unions r unissant l ensemble des lus de l assembl e mais aussi les directeurs de services pourraient traiter de mani re transversale des probl matiques auxquelles sont confront s les a n s dans la vie quotidienne dans les th matiques suivantes les espaces et les difices ext rieurs les transports habitat le respect et l inclusion sociale la culture et les loisirs la communication et l information la solidarit les services de sant Annuellement l ensemble des collectivit s locales pourraient se r unir entre elles dans le but de conforter leur coop ration transversale sur ces th matiques c Un diagnostic Actions Territoriales Environnement Long vit Il peut tre recommand dans l laboration de projets d investissement long terme au sein des collectivit s locales d int
9. Portland et cette question du logement adaptable sera cruciale Dans le secteur des services et du commerce de d tail des d ductions fiscales encourageront les commer ants et chefs d entreprise a se conformer aux dispositifs pour handicap s De m me la ville portera attention aux infrastructures pi tonni res comme l acc s aux trottoirs l augmentation du nombre de toilettes publiques l allongement de la dur e du temps r serv aux pi tons pour traverser les rues En d finitive les actions propos es par le Portland plan s inscrivent fondamentalement dans une logique de partenariat public priv En effet c est parce que les seniors repr sentent un march soutenable que les projets municipaux pourront tre 23 r alis s grace a l injection d argent provenant des entreprises promoteurs immobiliers compagnies de transport commer ants et donc sans accro tre sensiblement le fardeau fiscal des citoyens Ces projets devraient parall lement accro tre le nombre d emplois fournis par ce march des seniors Ainsi un cycle vertueux entra nant d veloppement conomique et bien tre pour tous permettra d aboutir cette quit g n rationnelle recherch e par la ville Cette prise de conscience de l importance des seniors et de leurs demandes retentira alors sur la vie sociale et culturelle de Portland et s exprimera par la revalorisation de leur r le social Ainsi dans le cas de Portland ce sont les cit
10. Vivre ensemble plus longtemps Rapport n 28 Centre d analyse strat gique Et Collombet C 2011 L adaptation du parc de logements au vieillissement et la d pendance Note d analyse n 245 Centre d analyse strat gique quipe pluridisciplinaire a t constitu e Elle comprend des universitaires universit d Angers universit de Lyon 3 et des Appalaches aux Etats Unis l association de droit belge Vivre et Vieillir Ensemble VVE et le G rontop le des Pays de Loire L ensemble est coordonn par ICADE filiale de la caisse des d p ts et consignations CDC Cette tude est publi e dans le contexte de la sortie du 17 rapport du haut comit pour le logement d favoris 2012 qui reprend et compl te des pr conisations reprises dans le cadre du rapport Franco de 2010 le rapport sur l adaptation de la soci t au vieillissement confi e Luc Broussy dont l un des axes entre dans la cadre de notre probl matique la mission de Martine Pinville d put e de Charente sur la pr vention et l adaptation au vieillissement dans d autres pays et enfin la r flexion port e par le Comit Avanc e en Age pr sid par le docteur Jean Pierre Aquino La premi re partie de l tude I pr sente les enjeux et les m thodes utilis es autour de deux grands axes politiques d am nagement et de gouvernance la seconde partie Il pr sente des cas d tude en Europe et aux Etats Unis qui n
11. environnement proche du domicile les r f rents territoriaux de la Direction des personnes g es ont une connaissance des personnes vieillissantes aux revenus modestes Ces savoirs compl mentaires ont permis de prendre en compte 59 l environnement de la personne vieillissante dans sa globalit depuis le domicile de la personne jusqu la gamme de services offerte pour r pondre au besoin d autonomie qu elle souhaite conserver le plus longtemps possible L interconnaissance du milieu de vie et de la personne ont permis d identifier les crit res permettant de d finir les logements susceptibles d int grer le dispositif logements bleus l am nagement du domicile de la personne son adaptation possible salle de bain prises mi hauteur volet roulant lectrique etc et sa localisation au rez de chauss e ou au premier tage des immeubles sans ascenseurs adaptation de l immeuble Nantes Habitat ascenseurs et signal tique adapt e porte d acc s l immeuble s curis e s curisation des parties communes clairage seuil des marches position adapt e des bo tes aux lettres la qualit de l environnement physique pr sence de bancs stationnement automobile cheminements ext rieurs prot g s et clair s proximit des transports en commun des commerces des espaces verts des lieux de rencontres la cage d escalier doit tre accueillante la topographie ne doit pas tre trop prononc e Au de
12. pour satisfaire les besoins de sa population qui vise la plus grande autonomie possible en fonction de l organisation et de l offre de ressources disponibles sur cet espace Ces ressources rel vent non seulement de l organisation spatiale de l offre de services mais galement de la r partition des acteurs sur le territoire D finir les territoires d actions pertinents dans le champ du vieillissement de la population est rendu difficile du fait de la multiplicit des intervenants Ce ph nom ne est nettement accentu depuis les lois de d centralisation qui mettent parfois entre parenth ses les objectifs de p r quation et accentuent la comp tition entre acteurs De multiples enjeux entourent l tude du rapport des populations aux territoires D un c t les usagers ici les personnes g es souhaitent demeurer le plus longtemps possible et parfois revenir dans le quartier o ils ont le plus longtemps v cu Cette acception du territoire au sens de territoire de vie est une notion inspir e par la psychologie environnementale et d finie l chelle des individus dans leur vie quotidienne mais galement par la g ographie sociale au sens de territoire v cu et compris comme un espace de pratiques des populations en l occurrence ici la population vieillissante au quotidien Ce territoire du quotidien correspond un espace familier que chaque individu ou groupe se construit autour de son domicile que ce soit une mais
13. un nouveau questionnaire Par souci de simplicit il a t tabli un questionnaire pratique lisible et le plus compr hensible possible en lien avec les pr occupations quotidiennes des seniors en tenant compte de la trame fournie par le protocole Il comportait des questions majoritairement de type binaire pour que le plus grand nombre participe r ponses oui ou non Afin que chacun s exprime une plage de commentaire libre tait pr vue et les seniors l ont beaucoup utilis e L analyse des commentaires a t un gros travail d analyse pour les 205 r ponses re ues sur les 531 seniors recens s dans la commune Le travail a t extr mement mobilisateur et cr ateur de liens sociaux Parmi les projets r alis s on note la cr ation d un Conseil des Anciens le 21 f vrier 2011 Il compte 19 membres Il re oit chaque r union la visite d un lu ou d un responsable d un des services de la mairie ou d une association Conseil consultatif il travaille sur les diff rents th mes du bien vieillir vivre ensemble mais il apporte aussi son exp rience sur des projets lanc s par la commune Il a d abord travaill avec l adjoint charg de la voirie pour r soudre un ensemble de probl mes voqu s dans les r ponses au questionnaire et allant de petits d sagr ments de cheminements pi tonniers au d neigement des trottoirs l hiver Le conseil des anciens a choisi de cr er un livret d informations r pertoriant tous le
14. Il s agit d une bo te outils d un guide et d un tat d esprit Au fur et mesure de la mise jour des documents de planification et des projets urbains les groupes de travail et services concern s par ces r actualisations doivent se saisir des propositions formul es dans le projet de r f rentiel e La cartographie des zones favorables existantes ou d velopper en lien avec la d marche globale de planification urbaine a d but voir encadr Il s agit dans un premier temps de radiographier le territoire rennais pour identifier les secteurs correspondant au croisement dans un rayon de 200 m tres des polarit s de quartier commerces et services de proximit et des transports en commun autour des stations de m tro et arr t de bus des lignes majeures Les cartes prendront en compte les quipements publics les h pitaux cliniques tablissements pour personnes g es les parcs et espaces verts Dans un second temps les secteurs identifi s feront l objet d une analyse pour rep rer les possibilit s d volution du parc social existant par voie de r habilitation en lien avec le recensement des b timents adapt s adaptables et non adaptables r alis par les bailleurs sociaux voir encadr la r alisation de programmes neufs dans les op rations d am nagements d une part et dans les secteurs diffus selon les potentialit s de renouvellement urbain d autre 47 part avec
15. aide a la personne Le but de ce projet est de r unir l ensemble des acteurs uvrant dans la prise en charge d un patient ind pendamment des structures d accueil autour d un m me dossier patient partag La solution LICORNE s adresse la personne ayant un fort besoin d accompagnement de soins d assistance et de s curisation et donc en priorit les personnes g es et celles qui sont hospitalis es domicile Le march cible de la solution touche tous les acteurs de la plateforme les tablissements de sant publics priv s et ESPIC qui traitent l hospitalisation a domicile les associations d aide aux personnes d pendantes et de coordination du retour domicile les prestataires domicile tels que les Services de Soins Infirmiers a Domicile kin sith rapeutes ergoth rapeutes pharmaciens di t ticiens opticiens orthophonistes p dicures audioproth sistes psychomotriciens qui b n ficieraient de patients compl mentaires et d un service d organisation les mutuelles et assurances qui verraient ici des services leur permettant soit de diminuer leur montant de remboursement soit d augmenter les services aupr s de leurs clients 3 BONNE GOUVERNANCE EN MILIEU RURAL a L exemple de la commune de Limonest La commune de Limonest est situ e en p riph rie de Lyon dans la banlieue pavillonnaire 5 http Awww cg06 fr fr servir les habitants la maison des seniors la maison des seniors informations
16. au r seau international AARP Global Network en tant que membre fondateur Copenhague comme dans d autres grandes villes danoises cette association a en charge le d veloppement des nouvelles technologies la formation et la sensibilisation des personnes g es par exemple aux tablettes ou aux programmes de surveillance m dicale mais aussi la repr sentation des personnes g es aupr s des industriels et des pouvoirs publics dans la recherche de nouvelles solutions innovantes En Slov nie la clinique de l institut de r habilitation de Ljubljana un centre d aide l autonomie des personnes g es ou handicap es a ouvert en 2008 Ce centre IRIS SIIV solutions intelligentes et innovations pour une vie autonome est une vitrine ultra moderne pour les professionnels mais aussi les usagers Il offre entre autres un syst me de commande oculaire En Finlande au Adult Education Centre d Helsinki les plus de 65 ans repr sentent 22 des tudiants Les seniors re oivent des cours d informatique dans un syst me de tutorat o les plus avanc s font b n ficier les d butants de leur savoir A l est d Helsinki Kontula une maison de retraite r cente est destin e aux personnes ayant un handicap mental Elle offre des technologies de pointe telles que l acc s par reconnaissance des empreintes et les moquettes intelligentes qui identifient la personne qui marche M me les balcons sont adapt s et permettent a la personne d
17. e propos du comt d Orange Le vieillissement y est inf rieur de deux points celui des Etats Unis mais il est plus lev dans le centre ville Washington est une ville recherch e en raison de son urbanisme original et de la quantit importante de services et d quipements dont elle dispose Elle est plus favorable aux pi tons que les autres m tropoles notamment a cause d un bon syst me de transports en commun Il n est donc pas tonnant que la plupart des Washingtoniens g s pr f rent y vieillir sur place C est sur ce dernier point que notre enqu te de terrain s est centr e Comment et avec quels moyens peut on assurer un bien vieillir dans cette ville Apr s avoir rencontr les responsables de AARP nous avons t orient s vers l association Village to village network dont le si ge national est dans la banlieue de Washington Arlington Cette association a t cr e au d but des ann es 2000 par des seniors qui souhaitaient comme beaucoup d Am ricains demeurer dans leurs r sidences La forme associative et coop rative inscrit le mouvement dans le secteur non profit de la 92 vie sociale am ricaine Il ne s agit pas d une agence de moyens mais d une organisation tr s d centralis e o chaque village dispose d une large autonomie notamment financi re Les villages se situent donc en dehors des r gulations gouvernementales Source Informatio
18. en France cr ation des rendez vous de l ge cas unique en France qui rassemblent chaque ann e pr s de 2 000 a n s de la ville Nous pr sentons la m thode de concertation et de participation sociale tout fait originale mise en place par le CCAS dans le cadre du programme villes et communaut s amies des a n s La ville de Besan on s est engag e depuis de nombreuses ann es travers de multiples actions dans une v ritable politique municipale du vieillissement Elle a ainsi soutenu de mani re volontariste depuis les ann es 1950 des projets visant am liorer la vie des personnes g es mise en place d un service de portage de repas domicile d s 1953 construction de logements foyers d s 1964 service d aide a domicile diversifi auxiliaires de vie ergoth rapeutes La Ville de Besan on a initi d s 2004 une d marche annuelle d analyse des besoins sociaux ayant consacr plusieurs focus sur le vieillissement Cette analyse port e par son Centre Communal d Action Sociale et inscrite dans la dur e a permis la ville d identifier de nouveaux enjeux en s appuyant sur l expertise d velopp e par ses services sur des dispositifs dynamiques et sur la connaissance fine des acteurs du territoire La ville a pour objectif de lutter contre l isolement qui touche plus particuli rement les personnes les plus vuln rables et donc les personnes g es en situation de fragilit relat
19. grer une projection prioris e des actions destination des personnes g es Cette projection des politiques se fondera sur un diagnostic actions territoriales environnement long vit Il comprend un tat du lieu g ographique d mographique conomique social sanitaire et m dico social un diagnostic partag avec les lus les repr sentants des associations et organisations et les repr sentants de la population afin de d terminer et de hi rarchiser les priorit s d action Il pourrait faire l objet d un rapport crit int grant l expression des actions envisag es des l ments sur leur faisabilit et sur le calendrier de leur d ploiement 3 FACILITER ET DEVELOPPER LES SOLIDARITES NTERGENERATIONNELLES a Mettre en place des heures de solidarit s interg n rationnelles pour les jeunes entre 18 et 25 ans comptant dans la validation de leur dipl me 83 Ces heures de l ordre d une trentaine d heures par an seraient a destination d associations de maisons de retraite h pitaux locaux ou encore de CCAS sous la responsabilit des tablissements scolaires Il s agirait de missions pr tablies consistant a lutter contre l isolement des personnes g es en leur apportant une petite aide ponctuelle sur les besoins du quotidien En aucun cas ces heures ne pourraient se substituer aux heures de professionnels l objectif tant de renforcer la coh sion sociale et une prise de conscie
20. ne vivre chez soi ou m me des op rateurs priv s l encadrement de cette offre nombre limit de logements pour viter le ph nom ne de ghettos uniquement dans des secteurs favorables au vieillissement s curiserait la fois la population cibl e qui trouverait un logement norm quelque soit son promoteur et les collectivit s publiques dont les commissions d attribution sont parfois la limite de la l galit Cette cat gorie de logements adapt s un public g favoriserait galement le parcours de vie de toutes les g n rations au sein du parc de logements sociaux Par ailleurs il conviendrait d inciter les promoteurs priv s r aliser du logement adapt en accession classique la propri t l aide n tant pas obligatoirement ou essentiellement financi re mais plut t une interface de communication entre personnes g es la recherche de logements adapt s 2 UNE GOUVERNANCE COORDONNEE ENTRE LES INSTITUTIONS ET RECHERCHE DE L ECHELLE D INTERVENTION LA PLUS PERTINENTE Au sein des collectivit s locales les communes qui r ussissent changer leur approche du vieillissement en passant d une r flexion sectorielle une vision globale sont celles qui ont r ussi f d rer a la fois l quipe municipale et les techniciens de tous les services L audit urbain tel qu il est propos dans le programme villes et communaut s amies des a n s port par l Organisation mondiale de la sant
21. niors Eldercare est une priorit et tous les programmes de Eldercare doivent prendre en consid ration les diff rences culturelles qui influent sur ce que les personnes ag es d sirent et sur ce qu elles sont pr tes a accepter ll y a beaucoup faire dans les banlieues r novations am liorations y compris dans la distribution des pi ces itin raires des transports publics a modifier pour qu ils r pondent aux besoins des s niors minibus utilisation gratuite d automobiles conduites par des b n voles ll faut aussi agir sur le foncier en utilisant des terrains disponibles et en les rendant faciles d acc s pour y cr er des centres de services march maisons m dicales banques coiffeurs etc Lorsque les terrains ne sont pas disponibles d anciens b timents ou entrep ts peuvent tre transform s Atlanta Ga les banlieues ont t transform es selon le concept de Village La collectivit locale a d cid de mettre l accent sur la notion de communaut pour toute une vie et les constructeurs et entrepreneurs doivent adh rer au principe pour participer la transition Charlotteville Va est dans la m me d marche Les services offerts par les AAAA permettent de retarder ou d emp cher le d part vers une institution de long s jour Les services des AAAA permettent le maintien domicile un co t inf rieur celui d une maison de retraite environ le tiers et dans les communaut s pour t
22. re SDAL 2 Mettre en Privil gier voire prescrire la D finir l volution de Identifier les secteurs Int grer l offre de transport sur le coh rence l offre r alisation d habitats adapt s l offre de transports dans les favorables plan de masse de transports en dans les secteurs dense ex secteurs de forte densit Favoriser la densit etla Elaborer des parcours s curis s et commun et la abords des haltes ferroviaires mixit des cheminements jusqu aux arr ts localisation des arr ts de bus ou stations de Utiliser des outils de bus ou stations de m tro zones favorables m tro r glementaires servitudes de localisation r gles de stationnement 3 Proposer une Etudier la faisabilit la Identifier des circuits ou arr ts offre viabilit de circuits adapt s sp cifiques r guliers ou des compl mentaire bien identifi s permettant p riodes pr cises sp cifique de une souplesse d utilisation transports ex parcs march s maisons de retraite Tableau r f rentiel des conditions favorable au vieillissement 46 Urbantame et viciiitasemeant Poise de mie of momatd m boraprts o Rep rage futurs entre 25 et 30 Figure 5 cartographie des environnements g ographiques favorables l chelle de Rennes Le r f rentiel donne des orientations et des pr conisations mais il ne pr voit pas tous les d tails Il a vocation voluer et tre ajust
23. Californie m ne actuellement une tude sur 2 ans pour obtenir des donn es sur l atteinte des objectifs Le concept n est pas forc ment transf rable dans tous les pays pour des raisons culturelles Les directeurs aux Pays Bas au Canada et en Australie essaient de conserver les valeurs fondamentales qui sont une implication minimale du gouvernement pour que les adh rents restent responsables de leur programme et le recours important aux b n voles Il est encore trop t t pour dire dans quelle mesure ces valeurs sont acceptables hors des Etats Unis Aux Etats Unis l ge moyen des adh rents est de 74 ans beaucoup ayant la cinquantaine ou la soixantaine Ces jeunes seniors de moins de 75 ans sont en bonne sant actifs et ind pendants Cependant m me si les Villages continuent recruter sur ces tranches d ge l ge moyen va augmenter avec le temps et il y a aura besoin de plus de services Les cotisations devront augmenter et certains n auront peut tre pas les moyens d adh rer Les Villages sont en interconnexion de fa on informelle ou formelle car le besoin d changer sur les probl mes et leurs solutions se fait sentir Le site web propose un forum r serv aux adh rents Il offre galement des outils d valuation des conseils en marketing et pour le recrutement de prestataires de service pour l laboration de r gles et des webinaires s minaires interactifs en ligne Le r seau Village Village
24. Newell A Simon H 1972 Human problem solving Prentice hall Englewood Cliffs 63 B BONNES PRATIQUES DE CONCERTATION ET D ORGANISATION POLITIQUE 1 INITIATIVES DE CONCERTATION ET DE DEMOCRATIE PARTICIPATIVE a L exemple de la ville d Angers La ville d Angers a mis en place une politique permettant a l ensemble des lus et techniciens de la ville de s approprier la d marche propos e par l Organisation mondiale de la sant Nous pr sentons les actions men es vis vis des diff rentes d l gations des services techniques et de la population en g n ral afin que chacun comprenne les enjeux et agisse son niveau La d marche men e avec la direction de la voirie est particuli rement int ressante Depuis plus de 30 ans la ville d Angers s inscrit dans une politique volontariste en faveur des personnes mobilit r duite afin de construire une ville haut confort d usage La cible personnes mobilit r duite rev t une notion plus large que celle de personne handicap es puisqu elle inclut les personnes g es les femmes enceintes les enfants de moins de dix ans les personnes transportant des bagages lourds etc Un partenariat fort s est construit au fil du temps avec les associations de personnes en situation de handicap qui suscitent et accompagnent les r flexions et les initiatives mises en uvre par les services municipaux et communautaires Depuis 2007 des acteurs municipaux iss
25. apportera une aide l laboration de leur plan strat gique de patrimoine PSP Le PSP est un document qui pr sente le patrimoine du bailleur et d finit sa strat gie tant pour le d veloppement en neuf que pour la r habilitation de l existant S ins rant dans ces objectifs la cartographie fait apparaitre des logements qui n cessitent en priorit un changement de classification Par exemple pour un logement localis dans un b timent class difficilement adaptable les travaux engag s pour le rendre adapt seront importants mise en place d une rampe d acc s ext rieure ou bien d un ascenseur D autres logements n cessitent seulement la mise en place d une porte d entr e motoris e ou bien de mains courantes int rieures 51 4 La cartographie des possibilit s de production neuve de logements adapt s au vieillissement Cette cartographie identifie les secteurs favorables au vieillissement qui sont soit cr s soit impact s par des projets d urbanisme de plus ou moins grande envergure La cartographie recense les surfaces de terrain qui pourront tre mobilis es selon diff rentes ch ances court terme 1 an pour les ZAC en cours d attribution Soit le secteur favorable au vieillissement est impact par une op ration d urbanisme en cours de r alisation ou fait l objet d un projet en r flexion au sein des secteurs favorables 200 et 300 m tres soit le secteu
26. ation ou non de locaux de convivialit de type salle de proximit de 20 30 m ouverts tous les habitants du programme co t modalit s et r percussion sur les loyers de leur construction puis de leur maintenance et de leur gestion question de l animation et de l accompagnement des habitants C est ce montage qui va tre au c ur des changes avec le futur promoteur bailleur social a priori les habitants et les acteurs du quartier Le site de la ZAC Beauregard Quinc d une superficie de 27 hectares accueillera principalement des logements environ 1 800 pour atteindre pr s de 5 000 logements sur l ensemble de la zone de Beauregard avec le site de la Porte de Saint Malo soit une population de plus de 10 000 r sidants ainsi que d autres quipements publics restant d finir 48 Encadr r f rentiel des conditions favorables l implantation de logements adapt s au vieillissement sur Rennes M tropole Une cartographie g n rale recense l ensemble des secteurs favorables sur la ville de Rennes figure 6 1 Urbanisme et vieillissement o TN A Caroaraohie 1 Recensement de l ensemble des secteurs favorables Figure 6 1 Recensement de l ensemble des secteurs favorables sur Rennes A partir du recensement des secteurs 3 situations sont possibles et font l objet de repr sentation graphique au travers de cartographie une carte concerne la r habilitation du parc soc
27. ce aux perspectives d gag es En 2006 2007 pour d finir les indicateurs actuels et prospectifs d adaptation les tudiants constituent huit focus groups chantillons qualitatifs d une dizaine de personnes trois comprenant des citoyens g s un incluant des aidants b n voles de personnes g es et quatre comprenant des responsables publics et priv s de services aux personnes et des chefs d entreprises Les tudiants taient encadr s par des repr sentants des associations de retrait s AARP principalement et des entreprises de l conomie marchande et de l conomie sociale Les questions pos es dans les focus groups visaient une meilleure connaissance de la vie quotidienne des seniors en mettant en lumi re ce qu ils distinguaient dans Portland comme l ments facilitateurs de leur vie et ceux qui constituaient des obstacles leur bien tre En outre dans les huit groupes les tudiants demandaient aux 5 L AARP est un organisme apolitique et but non lucratif dont l objectif est d aider les personnes de plus de 50 ans tre ind pendants et libres de faire leurs choix de vie L AARP est forte de 37 millions d adh rents Elle est pr sente dans la plupart des Etats Voir annexe 22 participants de produire des propositions d am lioration de l environnement physique et social de la ville Les r sultats de l enqu te furent ensuite synth tis s et diffus s localement et nationalem
28. concerter sur leurs pratiques respectives afin de mettre en ceuvre une r ponse adapt e au besoin de la population Lid e est de cr er des logements et des services adapt s diff rents des logements pour personnes ag es d pendantes et des logements totalement accessibles il s agit d une adaptation du domicile au sein du parc social une offre patrimoniale d di e Le dispositif adopt repose sur une offre syst matique des services de la Direction des personnes g es d une part et une offre de l adaptation du logement via Nantes Habitat Ce duo d offre de services est le socle du dispositif mis en place pour les habitants vieillissants du parc social Ainsi la municipalit et le bailleur social de Nantes mettent a disposition des personnes g es revenus modestes des logements adapt s au vieillissement et la perte partielle d autonomie Ce dispositif est nomm logements bleus http icade bihome fr 58 Pr cisons d abord que le dispositif logements bleus est une association de plusieurs dispositifs territoriaux pr existants a Nantes la r habilitation de logement en direction des personnes g es par Nantes Habitat est un dispositif qui existe depuis 1995 Il est r alis a la demande des locataires et examin en commission la veille sociale et les services offerts par le service des personnes ag es existent depuis tr s longtemps galement De plus les actions de
29. d apr s l article L123 2b Dans les zones urbaines ou urbaniser le plan local d urbanisme peut instituer des servitudes consistant r server des emplacements en vue de la r alisation dans le respect des objectifs de mixit sociale de programmes de logements qu il d finit Cet arsenal juridique pourrait utilement tre utilis lors de la prochaine r vision du PLU Une orientation d am nagement et de programmation OAP pourrait galement tre traduite sur le th me du vieillissement Ces derni res peuvent comporter des pr cisions sur l am nagement l habitat les transports et les d placements ainsi que sur les caract ristiques des espaces publics et de la voirie art L123 1 4 du code de l urbanisme dans l optique de faciliter les d placements pi tons des personnes g es La servitude de mixit interg n rationnelle pourrait int grer sous la forme d un pourcentage encore non d termin l implantation de logements favorables au vieillissement Cette servitude s imposerait alors a tout promoteur priv ou public lors des travaux de r habilitation du parc existant ainsi que lors de la construction de programmes neufs 52 b L exemple de Val d Europe Val d Europe constitue une originalit Il s agit de la plus grande ville nouvelle en cours de construction en France Elle compte en 2012 pr s de 30 000 habitants et devrait en compter 40 000 d ici 2030 Par son plan d urbanisme plagant
30. de la d pendance II favorise les synergies et la coordination du r seau des acteurs de la g rontologie en proposant des actions et des tudes pour permettre le d veloppement de la mutualisation de bonnes pratiques au sein des structures de g rontologie mais galement au service des personnes g es domicile Dans ce cadre le PGI a pour vocation la labellisation la coordination et la valorisation de telles actions ing nierie de projets actions de promotions actions de mutualisation ventuelles Ces actions de recherche d innovation et de transfert quand elles associent et s appuient sur des structures publiques seront men es en priorit avec les dispositifs de valorisation en place au sein du PGI et de l interr gion Bourgogne Franche Comt et le cas ch ant selon des dispositions r gies par des Accords de Consortium sp cifiques chaque projet 70 Les membres sont regroup s en 5 coll ges le coll ge des fondateurs coll ge 1 sont membres les signataires de la convention constitutive du GIE de pr figuration du P le de G rontologie Interr gional Bourgogne Franche Comt la CARSAT les CHRU de Dijon et Besan on les universit s de Bourgogne et Franche Comt l association G rontop le Pierre Pfitzenmeyer et l Institut R gional du Vieillissement le coll ge des entreprises coll ge 2 sont membres les entreprises industrielles ou de services le coll ge des acteurs de la prise en c
31. demande d h bergement interm diaire entre le domicile classique et l tablissement m dicalis recevant une population de plus en plus d pendante Elles ambitionnent d offrir un cadre de vie fonctionnel favorisant le maintien de la participation sociale des a n s On observe qu en 2005 un tiers des structures d h bergement sp cialis pour personnes g es sont distantes de plus de 500 m tres des commerces et services et qu un quart d entre elles ne sont pas desservies par des transports collectifs De plus nous constatons qu actuellement la cr ation d h bergements pour a n s ne n cessite aucune tude d implantation particuli re Le plus souvent l implantation des structures d h bergement d di es aux a n s fait l objet d opportunit fonci re saisie par les promoteurs priv s les offices publics d habitations les collectivit s locales et plus rarement des personnes g es elles m mes Dans le contexte sanitaire et social la cr ation d tablissements m dico sociaux est r gie par des sch mas d partementaux mais ces derniers ne prennent en compte que des taux d quipements L organisation des activit s sanitaires de premi re ligne des activit s r cr atives des ressources administratives ou encore des modalit s de d placement autour du lieu choisi pour implanter l tablissement sur le territoire reste pratiquement inexistante Ainsi certains projets sont r alis s dans des territoires ne comprena
32. des dimensions de projets variables les possibilit s d volution du parc priv Trame fiche d identit des secteurs favorables au vieillissement analyse urbaine 1 Donnees de cadrage ZOOM SUR UN SECTEUR CIBLE Q Localisation O Superficie Legende Nives T alsptiton 2 Diagnostic des t femerts O Recensement de l activit commerciale Arr t de bus O Recensement des modes de d placement O Stracture socic demographigse des manages O Zouage xa PLU Rips d nene iramiport et cere ue 200 m tres 3 Analyse morphologique de l habitat O Propri taires fonciers Fxpos polluer p le de precennit X0 m tres O Accessibilit des batiments Pile de pronireit coruperces el tue 4 Plan d action operationnel Tone de recceapement O Projets sur le secteur on couss on venis deo rayona d infl ence O Evaluation des possibilites de renouvellement urbain construction nouve ot r habilitation Figure 6 exemple d un secteur cible valu comme favorable L exp rimentation en ZAC Zone d Am nagement Concert Sans attendre l volution des documents de planification 2013 2015 la d marche va tre appliqu e dans la ZAC Beauregard Quinc d s l automne 2012 Plusieurs l ments posent davantage question et vont faire l objet d une valuation avant g n ralisation r alit op rationnelle et financi re de la programmation de logements adapt s dans un ensemble immobilier avec cr
33. des fondations qui paient la cotisation des membres revenus modestes II n y a pas de financement d Etat et donc pas d obligation se soumettre des r glementations ou des conditions gouvernementales On trouve des Villages dans les zones urbaines suburbaines ou rurales Dans la zone d limit e du Village seules les personnes qui ont choisi de devenir membres et qui s acquittent dune cotisation annuelle ont acc s aux services mis en place et qui sont des services de concierge rendus par des volontaires et par des prestataires qui consentent des r ductions aux membres du Village petites courses programmes de mise en forme informations des services de sant bien tre et pr vention des activit s culturelles et de socialisation Le maintien a domicile tant l une des pr occupations majeures des Villages l un des services de concierge est l valuation de l habitat et des modifications y apporter Les aides domicile vont de 2 heures par jour 24 h sur 24 un tarif inf rieur de 10 20 au prix habituellement pratiqu Des rabais sont galement consentis pour les services de soins g riatriques Chaque Village tablit ses propres crit res pour d terminer quel moment l adh rent requiert davantage de soutien que le Village ne peut lui donner pour son maintien domicile En g n ral les personnes souffrant de d mence l g re peuvent tre aid s mais pas ceux souffrant de d mence s v re
34. des personnes ag es renforcer leur participation a la soci t et liminer les obstacles entre les g n rations constituent les principaux objectifs de l Ann e europ enne du vieillissement actif et de la solidarit interg n rationnelle en 2012 qu a su d s pr sent anticiper la Maison d partementale des Seniors En mati re d initiative r ussie l association CRONOSS 06 r seau g rontologique de la ville de Nice intervient pour la prise en charge m dico psycho sociale des seniors en coordonnant les diff rents intervenants sanitaires et sociaux Cette association travaille en collaboration avec le CCAS de la ville Ce partenariat a entre autres permis de cr er un dossier m dico social partag et un logiciel d exploitation commun situation qui m rite d tre not e au niveau national comme exemplaire et encore fort rare Il en r sulte une mutualisation des moyens afin d accro tre la qualit de la prise en charge et des soins dispens s aux personnes g es L une de ses actions est le projet LICORNE projet pilote au niveau national qui associe des partenaires publics priv s et associatifs et consiste poser les fondations d un dossier m dico psycho social communicant entre les diff rents acteurs intervenant lors des tapes de la prise en charge du senior hospitalisation au CHU retour domicile hospitalisation en clinique ou EHPAD convalescence en SSR consultation accompagnement par des services d
35. e plurielle et pluridisciplinaire de la question de la personne g e La ville d Angers a t reconnue par le prix de l innovation sociale pour ses d marches participatives re u en 2004 En 2012 le CCAS d Angers a amorc la phase de diagnostic villes amies des a n s consistant en un tat des lieux de l existant par des temps d changes et de r flexion sur la vie quotidienne urbaine avec les diff rents espaces de participation Conseils de quartiers Comit s d usagers Conseil de la Vie Sociale et 65 avec des b n voles ambassadeurs qui contribuent comme partenaires a part enti re a tous les stades du projet L ajustement et la r ponse aux parcours individualis s a l initiative du CCAS se con oit en troite collaboration avec les acteurs locaux Depuis l appel 100 projets grandir et vieillir ensemble de 1998 c est aujourd hui un r seau de 250 partenaires locaux qui sont engag s autour de la d marche Mix ages Dans le cadre du dispositif des villes amies des a n s et en accord avec le protocole de Vancouver les a n s leurs familles les fournisseurs de services et les partenaires seront mobilis s pour s emparer de mani re globale de la question du vieillissement sur les territoires Pour cela les conseils de quartier sont d ores et d j saisis b L exemple de la ville de Besancon La ville de Besan on est tr s investie en faveur des a n s premier CCAS cr
36. environnement g ographique que nous tudions ici la charte Rh ne vivre chez soi et les logements bleus de Nantes L institution Age Platform Cr en 2001 et soutenu par le programme communautaire pour l emploi et la solidarit sociale PROGRESS AGE a pour objectif de porter les int r ts des personnes g es au niveau de l UE et d am liorer la coop ration entre les organisations europ ennes concern es par le vieillissement de la population et ce tous les niveaux national r gional local Age Platform nous a communiqu plusieurs innovations Berlin et Copenhague que nous avons tudi es L Organisation Mondiale de la Sant OMS Le d partement vieillissement et qualit de vie qui g re le r seau OMS des villes et communaut s amies des a n s nous a mis en relation avec AARP qui d veloppe le programme aux Etats Unis compl t par un voyage d tudes Washington avec l aide de notre correspondant de l Universit des Appalaches Ed Rosenberg Le Hong Kong Council of Social Service dont certaines actions sont reprises dans notre tude gr ce notre correspondante Grace Chan et notre guide Robert Witos Les villes fran aises membres du r seau OMS Angers Besan on Carquefou Dijon Limonest Lyon Nice Quimper et Rennes Enfin d autres initiatives proviennent de rencontres et d changes du fait de nos m tiers Les retours d initiatives sur les Pays de L
37. et au ch mage de longue dur e Elles paraissent difficilement r sorbables La r flexion sur le d veloppement durable et sur le vieillissement de la population est une opportunit qui permet de repenser des espaces urbains nouveaux Helsinki entre en effet aujourd hui dans une phase de d veloppement historique en raison de la lib ration de terrains Le quartier de Kamppi est une ancienne gare routi re au c ur de l hyper centre qui constitue dans les ann es 2000 le plus important chantier de construction de l histoire du pays L ensemble gare centre commercial bureaux logements est en cours d am nagement pour l accessibilit La r duction des mobilit s est au c ur des principes de planification par exemple le quartier de Kalasatama et ses jardins pour 18 000 habitants desservi par le m tro dont la construction se poursuivra jusqu en 2030 La zone du port p trolier de Laajasalo tant lib r e un nouveau quartier de haut standing y sera construit pour 10 000 habitants Notons par ailleurs qu Helsinki s est engag e dans le premier sch ma d urbanisme souterrain au monde l id e est de rendre la vie en surface plus facile et plus agr able Quand le projet sera totalement termin le trafic automobile le stockage et la production de chauffage seront totalement sous terre au b n fice de la qualit de vie de tous en surface Le design en architecture et en urbanisme est une 8 Compte rendu de la mission effe
38. existent sur la commune mais ce jour aucun promoteur ne propose de logements adapt s alors m me qu une partie des clients acqu reurs sont des a n s de la commune qui vendent leur pavillon afin de se rapprocher de la rue centrale travail du conseil municipal avec l ensemble du corps m dical de la commune pour la r alisation d un p le m dical Ce projet avait t voqu par certains seniors lors du questionnaire b L exemple de la commune de Carquefou Carquefou est une commune p riurbaine constitu e 74 de maisons individuelles et situ e proximit de Nantes En 2009 elle comptait 18 242 habitants dont 1 922 g s de plus de 65 ans Face aux probl matiques de transports li es aux sp cificit s des milieux p riurbains et la suppression d une ligne par Nantes M tropole qui g re l ensemble des bus au sein de la communaut urbaine la commune de Carquefou a mis en place un syst me de transport la demande TAD en septembre 2009 Ce service est g r par le centre communal d action sociale de la ville Il permet aux a n s vivant dans les lotissements de pouvoir se d placer au centre ville o ils peuvent rejoindre un arr t de tramway reli directement Nantes Destin aux personnes g es de plus de 60 ans ayant des difficult s de d placement ou pr sentant un handicap le syst me fonctionne le mardi matin le jeudi matin jour de march et le vendredi apr s midi La r servation s eff
39. g es en 2003 locaux et quipements Etudes et r sultats n 380 DRESS La question du vieillissement de la population est de plus en plus prise en compte dans les documents d urbanisme tels que les Plans d Am nagement et de D veloppement Durable PADD mais de mani re encore trop floue pour vraiment tre en capacit de r pondre court moyen et long terme aux attentes et aux besoins des personnes g es 14 En outre dans la majorit des cas les intentions pr sent es ne sont pas prises en compte de mani re opposable Les m thodes et les outils permettant d int grer la question du vieillissement aux documents de planification urbaine rel vent d initiatives ponctuelles d exp rimentations men es sur les territoires Celles ci sont in galement partag es l chelle nationale et font plus fr quemment figures d exemples inscrits dans un contexte local particulier Bon nombre de recherches et travaux men s dans le champ de l h bergement d di aux seniors font tat des bonnes pratiques ou des initiatives exemplaires dont la g n ralisation est complexe du fait de l inscription territoriale sp cifique et ou du r le et de la place occup e par les acteurs locaux Ainsi les outils et m thodes actuellement propos s dans ces tudes posent la question de leur diffusion l objet tant de permettre la cha ne des acteurs impliqu s depuis la conception jusqu la concr tisation des projets de logements d
40. italienne par ailleurs on retrouve diff rents types d adaptation dans le logement fen tres a hauteur volets motoris s barre d appui et balcon sans seuil D ici 2016 69 op rations dont 57 par l OPAC du Rh ne premier partenaire de la d marche comprenant des logements adapt s sont d j programm es soit un total de plus de 400 logements sur 40 communes du Rh ne Cette ann e 83 logements vont tre livr s et attribu s aux personnes destinataires de la charte 166 seront livr s en 2013 et l on compte sur une augmentation progressive de ces constructions une r ussite qui a valu la charte Rh ne vivre chez soi d tre laur ate du concours vivre ensemble aujourd hui et demain port par la Caisse des D p ts Agevillage com et Icade La remise du prix a eu lieu lors de l dition 2011 du salon des maires Le surco t des adaptations est support par les promoteurs constructeurs et bailleurs sociaux qui se sont engag s dans la d marche Il est de l ordre de 4 000 6 000 euros par logement 56 logement accessible application de la loi de f vrier 2005 Crit res et familles logement adapt solution de base incluant l ments de la cat gorie pr c dente logement tr s adapt incluant l ments des 2 cat gories pr c dentes Abords non isol et situ dans un centre bourg ou un quartier anim proximit des zones de commerces du quotidien boulangerie boucherie piceri
41. le centre commercial au centre et son organisation Val d Europe constitue un cas d tude tr s int ressant De 5 000 habitants en 1989 Val d Europe r alis sur les communes de Romainvilliers Bailly Coupvray Chessy Serris et Magny Le Hongre dans le d partement de la Seine et Marne comptait 24 000 habitants en 2008 Les concepteurs ont imagin une ville dense autour de la gare RER et d un important centre commercial implant en centre ville qui en constitue d ailleurs la principale art re Le Coefficient d Occupation des Sols COS moyen par parcelle est de 1 5 1 8 pour les logements et de 2 pour les bureaux En outre des commerces de proximit sont implant s sur les deux principales places la place d Ariane et la place de Toscane Chaque quartier se compose d un centre compos d une place square ou parc d un regroupement de plusieurs activit s habitat travail loisirs et d un r seau de rues interconnect es Les trottoirs sont larges et bien clair s Des logements sociaux sont essaim s dans l ensemble des quartiers pour favoriser une v ritable mixit sociale dont le taux d passe les 20 l gaux Chaque quartier est situ moins de 500 m tres pied du centre commercial et des commerces de proximit Dans les secteurs les plus excentr s des commerces et services de proximit peuvent tre subventionn s par la mairie notamment Chessy Le r seau de transports en commun en d veloppement relie le
42. locative sociale d di e aux personnes g es est volutive et conditionn e par la mobilit r sidentielle des r sidents du parc locatif social de Nantes Habitat Les personnes g es du parc locatif social nantais ont peu peu connaissance des possibilit s offertes par la ville pour am liorer leurs conditions d habitat Les demandes se font de plus en plus nombreuses Pour acc der au dispositif logements bleus le locataire doit tre g de 65 ans et plus S il est locataire du bailleur social il doit prendre contact avec la Direction des personnes g es de la ville afin de recevoir la visite d un r f rent de territoire qui valuera la demande Soit une demande d adaptation du logement est transmise Nantes Habitat soit une demande de mutation vers un logement bleu en pr cisant ces choix de quartier est mise Si la personne g e n est pas locataire de Nantes Habitat elle doit prendre contact avec la direction des personnes g es de la ville de Nantes remplir une demande de logement social formuler ces choix de quartiers Les candidatures des primo acc dants aux logements bleus sont valu es en m me temps que les demandes de mutation En 2010 61 des entr es en logement bleu concernait des locataires de Nantes Habitat 8 venait d autres bailleurs et 31 sont des primo demandeurs Entre la rencontre avec les r f rents de territoire l valuation des besoins l analyse des dossiers et les r alisatio
43. matiques que nous avons compl t es et am nag es dans deux grandes cat gories politiques d am nagement qui reprend les th matiques des espaces ext rieurs et batiments transports logement gouvernance qui reprend les l ments li s la concertation l inclusion sociale communication et information et enfin la coop ration entre les acteurs 2 JUSTIFICATION DES VILLES ETUDIEES Le choix des villes a t tabli en fonction de trois programmes et de deux institutions dont les actions et les objectifs sont d valuer la pertinence de l organisation des villes en int grant la question du vieillissement directement ou de mani re indirecte Le programme Access city Award Ce prix europ en d cern pour la 2 ann e en 2012 reconna t et r compense les villes de plus de 500000 habitants qui prennent des initiatives exemplaires visant am liorer l accessibilit dans l environnement urbain Apr s une pr s lection au niveau national un jury europ en compos d experts en mati re d accessibilit et de repr sentants de la Commission europ enne et du Forum europ en des personnes handicap es a s lectionn une ville laur ate deux finalistes et quatre mentions sp ciales Nous avons s lectionn ici plusieurs villes laur ates ou finalistes en 2012 Salzburg Cracovie Ljubjana afin de souligner en quoi leurs pratiques sont pertinentes Il est int ressant de noter que nous avions
44. meilleur exemple fran ais dans le domaine de l urbanisme et de la planification S appuyant sur cet exemple mais galement sur la charte Rh ne vivre chez soi ou encore les logements bleus de Nantes plusieurs pr conisations ressortant de notre travail ont plut t une vocation op rationnelle imm diate Il ressort des cas d tude de Copenhague ou Berlin notamment qu il conviendrait de passer d une d marche d accessibilit bas e particuli rement sur une d ficience motrice n cessitant l usage d un fauteuil roulant une d marche d adaptabilit beaucoup plus large et permettant de prendre en compte des populations g es autonomes ou semi autonomes Lorsqu on promeut du logement adapt il ne s agit pas uniquement de logement accessible Plut t qu un normatif toujours plus important le march ne peut il pas apporter galement des r ponses pertinentes comme Portland aux Etats Unis ou encore Hong Kong o des promoteurs vont rechercher offrir leurs clients une offre optimale en parfaite ad quation avec leurs besoins La notion d adaptabilit est d autant plus importante que le vieillissement se concentrera majoritairement en milieu p riurbain Comme nous l avons vu il est complexe d apporter des r ponses satisfaisantes dans ces territoires diffus malgr quelques bonnes pratiques que nous avons reprises Limonest ou Carquefou par exemple mais qui ne constituent qu une r ponse encore trop partielle au regard des
45. mocrates pour le b n fice de la nation des citoyens et des personnes g es et un tat discret peu r gulateur des entreprises pr f r par les R publicains Les organismes au niveau des Etats e Association Nationale des Agences Locales pour les A n s N4A En 1965 le Older American Act a cr AOA Administration des Personnes Ag es qui est une administration f d rale reconduite intervalle r gulier par le Congr s Elle finance les tats par l interm diaire des SUA unit s des tats pour le vieillissement pour leurs programmes destin s aux personnes g es Chaque SUA octroie des fonds des AAA agences locales pour les a n s pour qu elles mettent en place des projets et services Chaque tat d cide du nombre d AAAAs sur son territoire en fonction de la population de s niors et de sa distribution La Caroline du Nord en a 16 qui concernent 100 comt s Chaque comt a un bureau qui supervise coordonne et signe les contrats de services personnalis s qu il met en place pour que ses a n s puissent rester leur domicile Le N4A association nationale des AAAAs joue le r le de lobbyiste pour l ensemble des AAAAs Le N4A a pour mission le maintien domicile dans la communaut mais il met aussi l accent sur l accompagnement tout au long de la vie Tous les besoins des personnes g es doivent tre pris en compte pour que des communaut s pour toute une vie puissent tre d velopp es C est pou
46. o des v nements se produisent mais comme un espace abstrait de coop ration entre divers acteurs avec un ancrage g ographique pour engendrer des ressources particuli res et des solutions in dites Les territoires sont le fruit d une histoire souvent longue et sont marqu s par les am nagements qui y sont faits Ces am nagements impliquent des investissements lourds et des infrastructures productives ducatives de communication de sant qui vont permettre d organiser l offre d activit s productives ducatives ou l offre de soins diff rents niveaux On constate alors que le territoire est le produit de pratiques de l espace et le r v lateur d une appropriation tant individuelle que collective Pour exemple selon Henrard deux groupes de fonctions rel vent d un espace territorial dans le domaine de la sant Ce sont au niveau collectif la r gulation de l offre et de la demande en services et les d cisions d allocation des ressources au niveau individuel l valuation des besoins l laboration et la mise en uvre des plans d intervention En prenant en consid ration l acc s aux services de sant et le d veloppement de services favorisant la participation des individus aux activit s sociales l am nagement du territoire influence la qualit de vie des populations dont celle des populations vieillissantes Ainsi le territoire repose sur l ensemble des relations entretenues par une soci t
47. offre de diagnostic territorial au travers de l analyse des pratiques et usages avec comme volont affich e de croiser des donn es sanitaires sociales de services d urbanisme et d environnement puis de proposer des hypoth ses d volution des territoires en terme de besoins et d offres de service Le Diagnostic Action Territorial Environnement Long vit DATEL constitue une approche innovante et utile pour les territoires Cette appellation vise souligner la n cessit d tablir un tat des lieux de r aliser un diagnostic partag pour la mise en uvre d un v ritable programme d action et de centrer les propositions sur le territoire concern 5t Chapon PM Pihet C Jahan F Michel B Riobe AL Merjagnan Vilcocg C Plard M Berrut G Le diagnostic action territorial environnement long vit Datel un diagnostic territorial pour construire un avenir commun avec les a n s Geriatr Psychol Neuropsychiatr Vieil 2012 10 123 7 71 L laboration du DATEL par sa m thode actuellement exp riment e sur une commune proche d Angers visera a retenir des sc narii de projection long vit qui seront discut s avec les acteurs pour viser la plus grande faisabilit Trois instances seront constitu es un groupe de travail qui r alise l tat des lieux et construit des mod les d hypoth ses un comit scientifique qui m ne une argumentation critique du groupe de travail sur des fondement
48. par l ensemble des secteurs sanitaire social des transports de l habitat le passage a l action concert e est rare N anmoins certains secteurs comme l habitat ou le social se sont plus rapidement que d autres empar s de ces enjeux Dans ce contexte la r alisation d une ville adapt e semble n cessiter une compr hension des enjeux par l ensemble des acteurs une concertation avec la population et une vision partag e par l ensemble des lus et techniciens mais galement des autres acteurs publics et priv s une mise en uvre pratique avec une valuation val a D ie tot Pannes Ga OF we 208 604 Pad Nexus L LITE LS aqu lew 1 desea aerate s Apr NT wma a ws wnt une MCE propre Praw 8 yoo amen VA uta gt Wie Mar rit ew Crabe s 0 100 mr Crete Figure 4 cartographie des villes fran aises tudi es A BONNES PRATIQUES D AMENAGEMENT ET DE PLANIFICATION Le constat est simple la ville de l an 2000 ne r pond plus aux m mes enjeux qu il y a 50 ans La loi Solidarit et Renouvellement Urbains du 13 d cembre 2000 cherche en prendre toute la mesure avec trois objectifs centraux lutter contre la p riurbanisation et le gaspillage de l espace en favorisant le renouvellement urbain inciter voire parfois contraindre la mixit urbaine et sociale 43 mettre en ceuvre une politique de d placements au service du d veloppement durable et
49. parrainage en entreprise de jeunes embauch s avec un mode de contrat proche des formations altern es la participation aux activit s du quartier o ils habitent aides diverses et toutes formes de b n volat mais toujours avec une pr sence sur le quartier L universit des seniors a un conseil ex cutif o ces derniers sont pr sents parit et qui d cide des grandes orientations dans le cadre de la mise en uvre de priorit s nationales comme le d veloppement d internet ou l apprentissage des langues trang res Chaque projet Salzbourg s inscrit dans une vision globale de la ville et de son d veloppement Comme le d crit la brochure de Access City Award 2012 l avis des personnes handicap es et des organisations qui les repr sentent a permis la ville de Salzbourg de savoir si les mesures qu elle avait prises r pondaient correctement et efficacement aux besoins des usagers http Awww eu seniorunion info fr press ESU SI No22 081 1 fr pdf 34 2 PREVENTION INFORMATION ET COMMUNICATION Herv Lambert lors du colloque mobilit s spatiales qui s est tenu Grenoble les 24 et 25 mars 2011 a pr sent un programme propos depuis 2004 par l op rateur des transports publics StatdtBus de Salzbourg les associations d usagers retrait s et la ville Il porte sur l apprentissage des transports publics pour les personnes g es Pour l op rateur le but de ce programme est de maintenir
50. penser La prise en compte des besoins des a n s pourrait tre un crit re de choix des quipes en charge de la cr ation ou restructuration de parcs et jardins publics installation de toilettes publiques un travail sur la voirie d velopper des syst mes de feu suffisamment longs ou avec ilot central large et prot g pour permettre une travers e en deux fois s curiser les cheminements avec la mise en place de zones trente tout en maintenant la pr sence de trottoirs sur lev s par rapport a la voirie e inversement il conviendrait de mieux encadrer la cr ation de villages seniors qui sont aujourd hui uniquement autoris s par des permis de construire sans v ritable tude prospective b Favoriser l accessibilit des personnes fragiles dans les Plans de D placement Urbains PDU La prochaine g n ration de PDU devra proposer sur ce th me de l accessibilit des pr conisations plus op rationnelles qu actuellement La loi de 2005 impose d j aux agglom rations d int grer dans le PDU les PMAV Plan de mise en accessibilit de la voirie et les PMAB Plan de mise en accessibilit du b ti pour toutes les communes de plus de 5000 habitants appartenant l agglom ration et de r unir des commissions intercommunales d accessibilit Il faudrait mieux prendre en compte ces nouveaux champs de l accessibilit dans les observatoires de la mobilit en n tudiant plus uniquement les flux de mobilit mais
51. quipe en 2007 a permis d enqu ter sur les aspirations des habitants de pavillons en zones p riurbaines selon leur age et leur cat gorie socio professionnelle Nous avons choisi ici d illustrer le p riurbain de Toulouse car il est le deuxi me plus important de France apr s celui de Caen Quatre vingt dix m nages p riurbains ag s entre 55 et 90 ans ont t interrog s ainsi que trente acteurs de la vie locale L objectif tait de saisir la valeur des territoires p riurbains pour ceux qui y habitent et y vieillissent La part des pavillons individuels dans l h bergement des personnes g es est tr s importante En effet les deux tiers des m nages de retrait s et d inactifs g s habitent actuellement une maison individuelle Deux tiers des m nages g s habitent une commune rurale ou p riurbaine Au sein des personnes de 80 ans et plus 60 habitent dans des pavillons p riurbains et pr s de la moiti ne sont pas motoris s Dans le secteur p riurbain de Toulouse plus de 70 des m nages vieillissants sont propri taires de leur maison Nous constatons que les personnes de cat gories modestes habitent souvent les zones loin du centre les moins bien loties en transports collectifs et services A contrario les retrait s les plus ais s habitent souvent des territoires mieux quip s et sont davantage motoris s On constate donc que les in galit s sociales et spatiales se conjuguent Une c sure se fait autour d
52. r duction des d penses nerg tiques diversit et mixit g n rationnelle nouvelles technologies liens avec les structures EHPAD accueil de jour Le groupe am nagement urbanisme Compos de professionnels des services ou missions et de deux partenaires l Agence d Urbanisme et de D veloppement Intercommunal de l Agglom ration Rennaise et la Soci t d Am nagement Territoires et D veloppement Les participants se sont r unis 8 fois Trois des s ances ont inclus des visites sur le terrain Rennes afin de partager et construire une culture commune Les 6 th matiques suivantes ont t travaill es s curit des d placements transports stationnement espaces de proximit commerces et services de proximit clairage public Des rencontres intergroupes ont eu lieu en mars et juin 2012 Elles ont permis d changer sur les approches et les points de vue Il a t constat une convergence des r flexions et propositions des trois groupes de travail L implication constructive des habitants ayant particip cette d marche et la volont pour certains d entre eux de poursuivre avec la ville la r flexion sur ces th matiques est noter Les travaux des 3 groupes ont abouti la r alisation d un rapport de 70 pages incluant 16 fiches th matiques d taill es au del de la prise en compte dans les documents de planification et plus de 20 propositions dont les principales sont pr se
53. sant o ce sont les Agences R gionales de Sant ARS administrations d concentr es de l Etat qui jouent le r le d terminant sur la r partition de l offre de services sanitaires De plus les actions des diff rentes instances territoriales sont mises en uvre des chelles et des temporalit s distinctes les unes des autres La planification sanitaire l chelle r gionale la planification g rontologique l chelle des d partements ou encore la planification urbaine l chelle intercommunale complexifient les possibilit s de mettre en uvre une action concert e En l absence de passerelles entre ces institutions et de concertation autour des outils de planification la coordination n est pas vidente mettre en place M me s ils partagent parfois des pr rogatives en commun le plus souvent ils se saisissent de champs d intervention qui ne rel vent pas n cessairement de leur comp tence Pourtant si l on consid re les modes d habiter favorables au maintien voire au d veloppement de l autonomie des personnes g es il est essentiel de mener une d marche globale qui d passe le logement pour faciliter l acc s aux ressources des territoires la voirie les transports les services et soins Le v ritable enjeu de la gouvernance territoriale Alors que le territoire local semble tre le plus appropri pour valoriser le territoire de vie des a n s il demeure une probl matique de coordination entre l Eta
54. situations socio conomiques au sein de la population des 60 ans et plus Le premier groupe est compos de membres de l universit du Temps Libre suppos e regrouper des individus disposant de ressources sociales lev es et le second d usagers du CCAS b n ficiaires de l aide sociale disposant de ressources sociales modestes Une m thode d analyse th matique des donn es a t retenue et mise en uvre sur l ensemble des 13 groupes de discussion 115 personnes rencontr es 97 personnes g es 2 femmes aidantes et 16 repr sentants de fournisseurs de services Chaque s ance a t retranscrite int gralement L analyse a t effectu e partir de la retranscription des bandes sonores et des prises de notes lors des rencontres 69 Deux types d analyse ont t mis en ceuvre une analyse th matique transversale chaque th me d analyse retenu a fait l objet d un classement th matique au sein de chaque groupe Ce classement a t mis en perspective avec l ensemble des donn es produites sur le m me th me par les diff rents groupes Les propos des participants ont t class s en trois points les qualit s les difficult s et les propositions mises sur les th mes une analyse inter th mes au sein de chaque groupe Cette comparaison permet d identifier les enchainements th matiques propres a chaque groupe de discussion Ils peuvent tre mis en relation avec les caract ristique sp cifiques a
55. un contexte national commun au contraire des villes trang res 18 Il ETUDE DE CAS ETRANGERS Notre choix s est port sur plusieurs villes europ ennes figure 1 et am ricaines figure 2 Nous avons choisi de pr senter trois villes Cracovie en Pologne Salzbourg en Autriche et Ljubjana en Slov nie distingu es en 2012 par le jury de l Access City Award Cracovie comme finaliste Ljubjana par une mention sp ciale pour infrastructures de transport et apparent es et Salzbourg comme laur at Nous donnons galement des exemples int ressants en terme d adaptabilit a Berlin et Copenhague ainsi que dans la ville de Li ge en Belgique engag e dans une d marche ACCESSPLUS Enfin quelques initiatives d Helsinki en Finlande sont galement pr sent es Une remarque s impose concernant la Finlande On compte actuellement un retrait en Finlande pour quatre personnes en age de travailler Pourtant nous n avons pas trouv beaucoup de projets destin s sp cifiquement aux personnes ag es La Finlande a choisi de travailler davantage sur l volution des mentalit s Le 1 plan d action senior de 1998 a 2002 s adressait aux 45 ans et plus et son objectif tait de faire reconnaitre que l exp rience est une richesse nationale C est une approche pr ventive qui s est appuy e sur le bin mat et la formation continue Le 2 plan de 2003 2007 visait les 30 54 ans non qualifi s et
56. voir des emplacements r serv s dans les Plans Locaux d Urbanisme PLU pour r aliser du logement adapt aux personnes g es fragiles en vertu de l article L123 2 b du Code de l urbanisme e imposer un pourcentage de logements adapt s de l ordre de 20 25 en vertu de l article 123 1 5 du code de l urbanisme e mettre l ensemble des moyens sur ces secteurs en terme d adaptation des programmes anciens par l attribution de subventions de l Agence Nationale pour l Am loration de l Habitat ANAH major es et cumulables avec les aides de la CNAV circulaire habitat et cadre de vie CNAV n 47 2012 qui pourraient elles m mes tre major es Inversement un syst me d aide au d m nagement pourrait tre initi dans les environnements g ographiques non favorables 79 inscrire ces secteurs comme prioritaires pour l adaptation des logements dans les PLH Programmes Locaux de l Habitat e inciter dans ces secteurs des Orientations d Am nagement et de Programmation article L123 1 4 du Code l urbanisme comprenant des programmes visant installation de bancs pour atteindre les objectifs de d placement vers les commerces services transports en commun la pr sence de bancs propres et accessibles correctement r partis en fonction des contraintes territoriales la cr ation ou ladaptation d espaces verts Il convient de penser l espace commun pour assurer la proximit mais il faut bien le
57. 2 65 63 PDF Lambert MSFS201 1 pdf 7 Web www stadibus at 35 visiter un appartement adapt dans lequel le personnel pourra proposer une large s lection d quipements ou d am nagements r aliser Toutefois l accent est mis sur les technologies et sur des quipements assez on reux se rendre sur un parcours comprenant de nombreux obstacles La personne g e est accroch e un syst me de treuil par s curit et apprend marcher dans une reconstitution des pires obstacles qu elle pourrait rencontrer dans la rue Elle apprend galement dans cette partie du centre utiliser les meilleures chaussures et viter les pi ges du quotidien L objectif consiste galement toucher les promoteurs priv s et les am nageurs qui sont form s utiliser les rev tements les plus s curisants ou installer des stations d exercices destination des a n s dans les parcs ou encore la colorim trie et la taille de caract res utiliser Ainsi le centre remplit ses objectifs d information de conseil mais galement de sensibilisation destination de tous les publics les coliers de nombreuses visites sont organis es mais surtout les autorit s locales qui gr ce ce type d initiatives prennent conscience qu il est n cessaire d engager des actions globales 3 BONNES PRATIQUES SOLIDARITE BENEVOLAT ET GESTION AUTONOME La Caroline du nord connait le 3 plus fort taux d immigration depuis d autres
58. 60 proviennent des cotisations et 40 de donations de ventes de produits vide greniers boissons et plats pr par s v tements etc et de diverses autres activit s pour lever des fonds D apr s les entretiens avec les adh rents Dupont Circle village remplit les fonctions suivantes Une assurance pour les aides futures en services Des interactions sociales fortes Un des adh rents voque m me un substitut a la famille La fourniture d activit s ducatives culturelles et civiques 94 Des informations pr cises sur la vie locale et la qualit des services m dicaux et juridiques par exemple Le village est administr par un conseil de 9 membres lus Un permanent est recrut et pay par chaque village Il s agit le plus souvent d un travailleur social au sens large qu on lui donne en Am rique Sa fonction est d animer de coordonner et de d velopper les activit s propos es aux adh rents Les b n voles sont tr s pr sents dans le fonctionnement Ils repr sentent 30 a 40 des adh rents D ailleurs les adh rents sont constamment invit s donner du temps m me partiel pour le b n volat Cette logique a le m rite aussi de maintenir les plus g s dans une vie sociale active Couverture de la brochure de Dupont Circle village 2012 Les adh rents d finissent en quelques mots les objectifs et les b n fices du village Ce sont ceux de participation empowerm
59. AARP parmi ses activit s met en place un r seau de villes amies des a n s et travaille en partenariat avec l OMS Les villages Network qui s autog rent et sont autonomes financi rement s associent en r seau Cette pr sentation est simplifi e En effet il y a interaction entre ces deux types d organismes L AARP travaille avec les SUA des tats et aussi avec le Village Network Ce qui caract rise les actions mises en place tant au niveau institutionnel que par les associations ce sont les valeurs qui les sous tendent Des organisations de type associatif e L AARP L AARP est un organisme apolitique et but non lucratif dont l objectif est d aider les personnes de plus de 50 ans tre ind pendants libres de leurs choix de vie pour leur bien et celui de la soci t tout enti re L AARP est forte de 37 millions d adh rents Elle est pr sente dans les 50 tats le district de Columbia les les Vierges am ricaines et Porto Rico Elle est dirig e par un PDG qui re oit un salaire et un pr sident non r mun r Le conseil d administration comprend 22 membres tous b n voles Il n y a pas de quota ethnique mais comme AARP essaie de recruter des personnes appartenant aux minorit s ethniques ou raciales certaines d entre elles acc dent au conseil d administration M me si AARP ne soutient aucun parti politique ni aucun candidat elle se bat pour la cause des seniors sur des point
60. AS TRANGERS ensure mumenstenemminmntte 19 A Bonnes pratiques d am nagement et de planification 21 1 Urbanisme et planification ss 21 AA ae nn ee a ye re eee eer eee ae eee ee 26 3 PRCGES SII nana henri ENEE E REEERE ER E h 28 4 TOCRNOIOOISSs a den a ne de de 31 B Bonnes pratiques de concertation et d organisation politique 33 1 Initiatives de concertation et de d mocratie participative cc ceeeeeeeeeee eee 33 2 Pr vention information et communication 35 3 Bonnes pratiques solidarit b n volat et gestion autonome ccceeeeeeeeeees 36 III ETUDE DE CAS EN FRANG E csscctssxantucnsscrtsdausasielatvaitheannintene itlelausinietadeiadcleunaniuiatnl 41 A Bonnes pratiques d am nagement et de planification 43 1 Urbanisme et planification ss 44 312 8 12 SPAS IEEE ER RESE SERRE Re Re r 55 3 2 72 213 6 a ee eee eee eee e eee ee ai 62 B Bonnes pratiques de concertation et d organisation politique ssseeeeeeeee 64 1 Initiatives de concertation et de d mocratie participative essseeeeeeee neeesser 64 2 Bonne coop ration entre les acteurs 70 3 Bonne gouvernance en milieu rural veiscissciisecciccstecanetasvssscrunptenetdsesascounecenesaderaaeeanbees 73 NS PRECGONISATIONS See 77 1 Am nager les territoires en int grant les cons quences d un vieillissement massif de la POPU ANON sesiis ann R EEEE REEE n
61. Adapter les villes au vieillissement Enjeux d am nagement et de gouvernance nous donnons vie la ville Fonci re d veloppeur Etude coordonn e par Dr Pierre Marie Chapon R alis e pour le Centre d analyse strat gique CAS Etude r dig e par ICADE Pierre Marie CHAPON Coordinateur Marion CODACCIONI Olivier MORLET Charlotte VAURY Astrid SULTAN APIL Bernadette OUDINE Appalachian State University USA Ed ROSENBERG G rontop le des pays de Loire Gilles BERRUT Franck JAHAN Universit d Angers Christian PIHET Universit de Nantes B atrice CHAUDET Universit de Lyon 3 Florent RENARD VVE 2025 Jean Philippe MOUSNIER Comit de pilotage Centre d analyse strat gique CAS Catherine COLLOMBET Virginie GIMBERT Illustration de couverture Carte des d placements sur une semaine d un individu g dans le cadre d une tude sur les territoires de vie des a n s men e Nice Chapon et al 2011 SOMMAIRE INTRODUCTION GENERALES un nant 5 I PROBLEMATIQUE ENJEUX ET M THODES eisiniscecsiaunteiacataeasstandietaiaianocaumielataianonia 7 A Les probl matiques mises en vidence 8 B Organisation et pr sentation m thodologique de l tude sseeeeeeeeeseeeeeeees 15 1 Les items de l Organisation Mondiale de la Sant OMS 15 2 Justification des villes tudi es 16 Limites M MNOdOIOOIQUSS 5 Genetika ene esieie ln 17 ll ETUDE DE C
62. Cette deuxi me tape correspond une perte d autonomie une prise de conscience de ses limites Elle s accompagne de nouvelles pratiques sociales et de la transformation des liens sociaux et familiaux Les personnes g es limitent leur occupation du territoire Elles ont tendance se replier sur des activit s proximit par exemple les grandes surfaces en p riph rie qui sont accessibles climatis es et s curis es Les a n s privil gient la proximit et s approprient leur lotissement de mani re forte IIs se d placent moins loin mais sont tr s pr sents dans la vie sociale de ce petit territoire La ville par procuration Pour les personnes tr s g es ou handicap es sortir n est plus possible Pour les personnes ayant un jardin ce dernier peut constituer le seul lieu ext rieur accessible et rev t alors une importance toute particuli re Le fait de sortir cette tape finit par ne plus tre possible ou alors accompagn Les personnes ne peuvent plus conduire c est un traumatisme La vie quotidienne se r organise encore davantage dans la proximit Mais nombre de personnes qui ne peuvent plus conduire ne se d placent plus La voiture est un 13 objet fonctionnel associ l ind pendance et l autonomie Les personnes g es des milieux modestes sont plus sujettes au repli l enfermement Toute activit devenue impossible par exemple le m nage l entretien du jardin renvoie une image n
63. Etat aux a n s Nora Berra en 2010 et le r cent rapport du Haut comit pour le logement des personnes d favoris es paru en 2012 sur le th me habitat et vieillissement vivre chez soi mais parmi les autres la prise en compte du vieillissement a travers les Programmes locaux de l Habitat PLH devient une r alit dans les collectivit s Toutefois les r ponses op rationnelles restent peu d velopp es dans les documents d urbanisme L exemple de Rennes M tropole largement d taill dans la pr sente tude constitue l approche la plus aboutie ce jour en pla ant au c ur de la r flexion la notion d environnement g ographique favorable au vieillissement Au vu de ces l ments plusieurs pr conisations directement applicables peuvent tre propos es La plupart de ces pr conisations ne n cessitent pas de modification l gislative car les textes existants moyennant parfois quelques adaptations sont suffisants a Recenser les secteurs favorables l accueil de populations g es Il conviendrait d effectuer un recensement des secteurs se trouvant au sein des agglom rations au croisement des polarit s de quartier centre commercial p le de proximit existant et ou en cours de r alisation et des transports en commun stations de m tro et arr t bus des lignes majeures dans un rayon de 200 m tres pouvant aller jusqu 300 m tres selon les situations Dans les secteurs d termin s e pr
64. Etats Les retrait s sont attir s par son climat ses services sa culture et le co t de la vie Le gouverneur a demand chacune des 50 agences de l Etat de mener une tude pour valuer sa capacit faire face une population g e en forte croissance La NCDAAS qui est le State Unit of Aging de cet Etat en application de l Older American Act affecte les fonds de l AOA aux AAA et met l accent sur les projets pour cette population en forte croissance et sur l valuation des programmes La NCAAS propose des outils d valuation des communaut s amies des a n s Dans le comt d Orange de Caroline de nord il y a un d partement des a n s au sein du comt l OCDOA d partement des personnes g es du comt d Orange Il dispose d un budget de 1 4 million de dollars par an dont moins de la moiti provient de l Etat de Caroline du nord car le comt d Orange est riche et a les moyens de financer des services pour les seniors Parmi les services propos s aux seniors il y a des cours pour lesquels une participation financi re est demand e aux inscrits afin de r tribuer l enseignant Le NCDAAS conserve par ailleurs 20 de cet argent pour aider les personnes modestes et payer les tudiants qui font leur stage d internat m decins infirmiers travailleurs sociaux Grace au Retired Senior Volunteer Program le NCDAAS dispose d environ 600 retrait s b n voles pour ses deux centres De plus dans l ens
65. Il doit galement permettre aux personnes d anticiper sur leur possible perte d autonomie En effet quand une tude indique que le nombre de personnes g es de plus de 75 ans va augmenter de 40 l horizon 2020 dans le d partement quand les personnes vieillissantes ou en perte d autonomie manifestent le souhait de rester le plus longtemps a domicile les politiques se doivent d tre innovantes D ja soutien financier pour la construction pour l adaptation ou la r habilitation de logements dans le cadre de l ADPA et la PCH le D partement du Rh ne qui apporte aussi des aides compl mentaires celles de l agence Nationale de l Habitat a choisi d adopter une politique innovante Lanc e en collaboration avec le groupe APICIL la d marche incitative baptis e charte Rh ne vivre chez soi a d j f d r une vingtaine de partenaires Le D partement s est engag m diatiser la d marche Rh ne vivre chez soi et mobiliser les maires qui octroient les permis de construire sur leurs communes Une reconnaissance Rh ne gage de lisibilit et de tra abilit sera d livr e aux op rations respectant le cahier des charges En outre le Centre du Rh ne d Information et d Action Sociale CRIAS Mieux vivre association signataire partenaire a cr un site internet pour informer sur la d marche Parmi les engagements que doivent respecter les bailleurs et promoteurs constructeurs figur
66. L CONDITIONS FAVORABLES AU VIEILLISSEMENT SCoT Schema de Coh rence PLH PDU Plan de PLU Plan Local Projets urbains et ZAC Zone Territoriale dont PADD Programme Deplacement Urbain dont d Urbanisme d Am nagement Concert Projet D amenagement et de Localde PAVE Plan Accessibilit tudes urbaines et outils D veloppement Durable l Habitat Voirie et Espaces publics op rationnels Objectifs DOO Document d Orientations et d Objectifs 1 Rendre Mentionner cet objectif dans le Dans le PAVE identifier et Rappeler cet objectif Partage quilibr de la voirie accessible la ville PADD d velopper les actions g n ral dans le PADD cheminements chemins bleus et assurer la favorisant l accessibilit Le d cliner ventuellement zones de rencontres s curit et le pour les personnes mobilit dans une Orientation Circulation douce s curis e confort des r duite zones de circulation d Am nagement et de zones 30 d placements apais e transports voirie Programmation OAP Mobilier urbain adapt bancs quipements th matique toilettes abribus Utiliser les dispositions Pr voir lou 2 places d arr t Obligation de rendre r glementaires minute sur l espace priv de accessibles les transports en cheminements conserver l immeuble commun cr er et emplacements Faire le lien avec le Sch ma r serv s Directeur d Am nagement Lumi
67. P cette candidature permettra d largir et de globaliser les efforts men s dans cette r gion contre la pauvret des seniors et pour leur insertion sociale Au cas o la ville ne parviendrait pas trouver les b n voles n cessaires pour faire avancer le projet de certification AARP est pr te fournir ses propres b n voles Le programme adopt s inscrit dans la liste des objectifs propos e par l OMS notamment sur le logement accessible et les transports mais il s attache aussi des perspectives plus cibl es Sont mises en avant la promotion des technologies num riques pour sortir de l isolement l employabilit des seniors pour am liorer leurs revenus le d veloppement des services domicile et galement des activit s culturelles collectives excursions cin ma etc Autre originalit du projet ce sont surtout les quartiers les plus pauvres ceux du centre ville de Macon avec l habitat le plus insalubre qui sont appel s b n ficier des futurs programmes La mairie suit ce projet et essaie actuellement de cr er un comit de suivi avec des citoyens volontaires Ce comit devrait proposer des am liorations r aliser par les autorit s locales Comme l AARP le maire Robert Reichert y voit un objectif de d veloppement pour une communaut vivable Le programme de certification se d roule sur deux tapes une de r flexion sur deux ans et des r alisations pendant trois ans Pour l instant une premi re r un
68. a mis l accent sur le droit l ducation des adultes 18 mois de formation continue r mun r s sur une carri re C est donc l ducation et l adaptabilit l emploi qui ont t privil gi s en priorit a 2751 habikm Copenhague 509 361 hab 5777 hab a LA Berlin a per Liege 2024 had 197 013 rab 2839 habikn Cracovie nr p ish sakourg 214 hab 148 289 rab 2258 habikm gee Ville membre dhabitart dr dareii de population Li Donna pratique d am nagement 1012 habykmn at deplariteation bonne pratique de concertation publique 0 500 LE Figure 1 cartographie des villes europ ennes tudi es 19 Les Etats Unis figure 2 ont galement retenu notre attention Dans ce pays deux types d organismes ceuvrent pour le maintien des seniors a domicile et pour le bien vieillir chez soi c est dire dans une communaut qui offre des services d accompagnement aux personnes au fur et mesure que leur age entra ne de nouveaux besoins Les premiers sont des associations les seconds sont des organismes d Etat voir annexe Le cas de Portland Oregon premi re ville am ricaine entr e dans le r seau des villes et communaut s amies des ain s est int ressant pour sa r flexion globale au niveau de l urbanisme Les Villages qui s autog rent sont autonomes financi rement et s associent en r seau ont retenu toute notre attention et sont pr s
69. a partir d un ordinateur ou d un Smartphone leurs Ibid 5 Ibid 7 http Awww aeneas project eu fr page krakow ibid 30 d placements dans les transports en commun en fonction des am nagements ascenseurs escalators accessibilit aux rames mais aussi en fonction de la voirie trottoirs abaiss s absence de trottoirs barres d appui syst mes d information L ensemble des informations a t remplie et mesur e par les quipes en charge du projet Actuellement l offre est utilis e par 3 de l ensemble des usagers repr sentant tout de m me 8 millions de visites Depuis 2009 BAIM a vocation d ouvrir le syst me d autres populations et notamment les personnes g es Des focus groups ont t form s en trois cat gories plus de 65 ans entre 55 et 64 ans et moins de 54 ans Les cartographies int grent d sormais plus d l ments et sont totalement ouvertes permettant ainsi chaque utilisateur muni de son smartphone de signaler en direct un ascenseur en panne ou un trottoir occup L objectif consiste g n raliser la cartographie l ensemble de la ville de Berlin et pas seulement les voiries li es directement aux transports en commun Toutefois les promoteurs du projet se heurtent des contraintes techniques car il s agit de mettre en place une gigantesque base de donn es Financ par le minist re de l conomie et de l nergie et test galement a Francfort sur le Main ce projet p
70. aments etc Les th mes sur lesquels elle travaille actuellement sont les pratiques commerciales abusives la fraude l investissement et les traitements de la maladie d Alzheimer et le soutien aux aidants la protection face aux pratiques frauduleuses Le SCOA rencontre des groupes de pression et des d fenseurs de causes tels que lAARP les h pitaux les assurances les fabricants de mat riel m dical les laboratoires pharmaceutiques l immobilier Tous ces organismes font savoir au SCOA quelles sont les lois qu ils voudraient introduire au Congr s les consultations dont ils ont besoins les lettres de recommandations que le SCOA peut crire pour eux l intention des agences 89 gouvernementales Par exemple le Congr s souhaitait que les employ s des maisons de retraite fournissent un extrait de casier judiciaire Les maisons de retraite se sont d fendues et cette exigence a t assouplie dans la loi Affordable Care Act Lorsque les s nateurs de le SCOA font des recommandations ils doivent avoir conscience des int r ts de leur Etat et des groupes de pression qui se sont exprim s aupr s d eux Le doyen d cide des questions a traiter et du planning des audiences Le SCOA a toujours t bipartite mais la polarisation actuelle du Congr s rend difficile le vote de lois nouvelles Le probl me sous jacent a tous les d bats est l opposition entre l id e d un tat fort et interventionniste d fendue par les D
71. ans le quartier Par ailleurs la proximit g ographique avec la famille notamment les enfants est un facteur important pouvant inciter rester dans un logement rural isol ou migrer vers une autre zone p riurbaine plus proche de la ville On constate que plus les personnes sont ais es plus leur vision de la retraite est positive Pour cela les personnes les plus sujettes au repli et l isolement sont des personnes vuln rables financi rement et socialement Dans le p riurbain toulousain un grand nombre de personnes g es poss dent une voiture symbole de libert d activit Retrait s ils continuent conduire et sont dans l automobilit avec une motivation accrue car la voiture compense en apparence les incapacit s du corps On distingue trois exp riences de la ville La ville qui se contracte Pendant cette phase les a n s adaptent inconsciemment leurs pratiques Ils continuent conduire mais plus lentement pour des courts trajets et se font aider pour les trajets longs par la famille des amis ou voisins Ils ont tendance a ne plus conduire de nuit ni aux heures de grande affluence Mais il est difficile d appr hender le passage entre d ni et prise de conscience de son vieillissement de sa perte de mobilit qui est l tape suivante L ge n est pas forc ment d terminant compar la sant le niveau social ou l environnement de la personne consid r e La ville qui se morcelle
72. ar le biais du r seau Pr venance et du service de soutien domicile du CCAS de Besan on la construction des grandes orientations gr ce un Comit de pilotage constitu sur la volont des lus d impliquer les diff rents acteurs de la d marche Ce Comit de pilotage valide les choix et priorit s mettre en uvre et s inscrit dans la transversalit voqu e pr c demment La r flexion et la mise en pratique d une communication bas e sur le vecteur humain permet d optimiser la lisibilit et la visibilit de la d marche Besan on amie des a n s Ainsi les membres des groupes de travail et les partenaires sont mobilis s pour faire conna tre au plus grand nombre les actions et projets en cours ou d j r alis s La volont de partage et d change d exp riences et de bonnes pratiques avec d autres villes du r seau s exprime par la participation active la naissance et la mise en route du r seau francophone ville amie des a n s mais aussi par des relations suivies avec des villes comme Angers Rennes ou Ch teauroux et plus globalement par une ouverture toute demande manant de municipalit s en recherche de renseignements et ou de conseils Les grandes orientations et objectifs strat giques devraient tre d termin s d ici le premier trimestre 2013 Ils permettront l laboration et la mise en uvre d un plan d actions extr mement concret s inscrivant dans le quotidien des habitants et des services
73. ar ses retomb es l conomie locale La population est majoritairement afro am ricaine 67 et se caract rise galement par un taux lev de pauvret 22 et jusqu 30 en zone rurale La proportion des plus de 65 ans est proche de la moyenne nationale A l inverse de Portland le processus de d veloppement age friendly vient du haut top down et se situe prioritairement dans une perspective de lutte contre la pauvret et ses cons quences pour les seniors En effet la proposition de labellisation vient de la branche g orgienne de AARP et s adresse directement a la municipalit Depuis de nombreuses ann es AARP conduit en G orgie centrale des activit s sociales des aides la conduite automobile des conseils pour les d clarations d imp ts et autres papiers officiels il y a encore de nombreux seniors illettr s et surtout des programmes contre la faim et l ins curit alimentaire En effet selon une enqu te associative 54 des seniors en G orgie centrale connaissent des difficult s alimentaires De fa on plus globale AARP fait fonctionner en partenariat avec des associations charitables un programme appel 12th and 12 qui consiste fournir chaque douze du mois midi des services parfois des repas et des informations ceux qui en ont besoin C est donc l initiative de AARP qu en avril 2012 Macon Bibb a d pos sa candidature aupr s du r seau de l OMS Pour les responsables de lAAR
74. assages balis s en bleu ont acc s des places de stationnement r serv es des bureaux d enregistrement adapt s et ont m me leur disposition des assistants personnels Des espaces publics sans entraves font partie int grante du projet Les am nagements r cemment apport s sont caract ristiques des progr s r alis s pour rendre les difices et espaces publics de la ville plus accessibles La brochure de l union europ enne rapporte que des pav s de couleur portant des incrustations en relief signalent les endroits o les personnes malvoyantes peuvent descendre du trottoir en toute s curit Le stade du club sportif de Cracovie est enti rement accessible quip d entr es d ascenseurs et de toilettes adapt s Une douzaine de mairies et quelque 75 difices publics ont t reconstruits ou r organis s pour en faciliter l acc s La ville promeut la construction accessible dans le cadre du concours architectural Cracovie sans entraves En quatre ans elle a re u des candidatures concernant une centaine d difices urbains r partis en quatre cat gories service public logement espace public et monument historique Plus de 30 tablissements ont t distingu s allant du centre sportif au Mus e national install dans la Halle aux draps Cracovie peut tre fi re d une de ses solutions innovantes en mati re de transport public c est le service T l Bus qui a t lanc en juillet 2007
75. aussi les obstacles la mobilit dans la ville Le recensement puis l am nagement des espaces des b timents et des transports publics va prendre plusieurs ann es 3 ans pour laboration des PMAV et PMAB 10 ans pour l adaptation du mat riel roulant de TCSP Il faut anticiper globalement le vieillissement des villes et notamment certains secteurs dont l am nagement de l espace public ne sera sans doute pas la solution une meilleure mobilit des personnes g es Sur ce point il est n cessaire d laborer des projections et des sc narios prospectifs l chelle communale ou intercommunale pour pouvoir alerter les politiques et les amener r server certains espaces pour r aliser d ventuels p les de proximit Il faudrait galement tudier les solutions interm diaires qui peuvent favoriser la mobilit des seniors et d une mani re g n rale des personnes mobilit r duite des solutions d attente voire des solutions alternatives l adaptation de l espace public Tous les espaces 80 publics en effet ne pourront pas tre adapt s pente trop forte rue trop troite espace historique Lorsque des probl mes de mobilit apparaissent avec l ge ou la maladie de nombreuses solutions sont apparues ces derni res ann es pour pallier la difficult se d placer C est aujourd hui un march mergeant que ce soit pour les transports la demande comme voqu dans l exemple de Carquefou l
76. ce groupe quartier cat gorie socio professionnelle fournisseurs de services aidants et de ses caract ristiques secondaires nombre de femmes et d hommes niveau d tude tat de sant vit seul ou en couple quartier de r sidence ge propri taire locataire 2 BONNE COOPERATION ENTRE LES ACTEURS a L exemple du G rontop le de Bourgogne Franche Comt Dans les r gions de Bourgogne et de Franche Comt l ensemble des acteurs du vieillissement se regroupent au sein d une association but non lucratif le P le de G rontologie Interr gional Il regroupe des personnes morales acteurs professionnels ou non de la g rontologie qui s engagent a uvrer dans un cadre pluridisciplinaire de r flexion partir des structures existantes et le cas ch ant de structures nouvelles pour am liorer la qualit de vie des seniors et contribuer au d veloppement des soins aux a n s Il r pond l ensemble de leurs besoins et attentes a domicile en institution ou en milieu hospitalier L association a pour objet de contribuer au d veloppement de la recherche et de l innovation dans les domaines transverses au champ de la g rontologie nutrition motricit domotique psychog riatrie e sant en valorisant les travaux dans le but notamment de retomb es conomiques et sociales dans les deux r gions d velopper la formation et le transfert de comp tences vers l ensemble des acteurs de la prise en charge
77. ctu e en Finlande par une d l gation du Groupe s natorial d amiti France Finlande du 22 au 26 janvier 2001 www senat fr ga ga34 ga310 htm http www hel2 fi ksv julkaisut esitteet esite_2009 8_en pdf 24 pr occupation majeure pour les Finlandais car ils pensent qu il joue un r le fondamental dans la vie quotidienne de la soci t en influant grandement sur la qualit de vie L association finnoise d architecture a une place importante elle organise des concours avec le secteur public et priv dans le souci d atteindre une haute qualit de vie Par exemple le projet du nouvel h pital d Espoo dans le Grand Helsinki ressemble un campus ou les gens se sentent comme chez eux d Une offre adapt e dans le r seau de transports A Berlin le VBB Verkehrsverbund Berlin Brandenburg est r guli rement cit pour ses actions exemplaires d am nagement des quartiers Ici une seule logique prime quiper tout un espace public aussi bien en circulation en transport public en mobilier urbain et en interconnexion On peut citer des rampes fixes sur chaque station et sur chaque v hicule des affichages en braille et en couleurs pour les diff rents handicaps visuels et cognitifs des annonces dans chaque bus tram train m tro mais aussi une formation de tous les conducteurs un recrutement d aidants guides et un service personnalis d appel par interphone dans chaque station de m tro bouton information diff renci du bou
78. d ric AUFFRAY Charg d tudes Rennes M tropole Vera BRIAND Adjoint aux personnes g es ville de Rennes Laurence NNAZE Charg e de mission ville de Rennes Claudine PAILLARD Directrice de la sant et solidarit ville de Rennes Quimper Roger GADONNA Charg de coordination CCAS ville de Quimper Val d Europe Lydie LARUE Directrice du d veloppement urbain Euro Disney SCA 2 POLITIQUES EN FAVEUR DES AINES AUX ETATS UNIS COMPTE RENDU DU VOYAGE D ETUDES Aux Etats Unis deux types d organismes ceuvrent pour le maintien des s niors a domicile et pour ce que l on peut appeler le bien vieillir chez soi c est dire dans une communaut qui offre des services d accompagnement aux personnes au fur et mesure que leur ge entra ne de nouveaux besoins Les premiers des associations les seconds sont des organismes d Etat Au niveau f d ral le minist re de la Sant department of Health comprend un secr tariat aux personnes g es AOA Administration on Aging cr par le Older American Act de 87 1965 Au niveau des Etats on trouve les SUA State Units on Aging qui sont financ s l AOA et dont le r le est de prot ger les droits des s niors leur autonomie et leur dignit Chaque tat organise ses AAAAs qui sont des agences l chelle de plusieurs comt s Il y a 629 AAAA sur le territoire national Par ailleurs des associations mettent place toute sorte de projets pour les personnes g es L
79. dans le cadre du projet Europ en CIVITAS CARAVEL L id e de ce service est de proposer une solution aux citoyens vivant dans les banlieues ou dans les zones o les services habituels de transport ne sont pas aussi fr quents cause de la faible population Gr ce au service T l Bus les habitants ont la possibilit d organiser la demande un transport public sur un jour et une heure pr cise par un simple coup de fil 3 A Salzbourg une attention particuli re a t port e aux places de stationnement r serv es aux handicap s Elles ont t install es a partir d tudes des d placements de chaque type de handicap Les conducteurs handicap s peuvent entrer dans la vieille ville Les personnes g es non motoris es b n ficient de la nouvelle politique des transports publics avec des bus la demande en dehors des heures de pointe La ville subventionne le d placement des personnes mobilit r duite elles b n ficient d abonnements mensuels tarif r duit et de bons de taxi Les arr ts de bus ont t transform s et comportent d sormais des l ments facilement identifiables la fois par les personnes malvoyantes indicateurs tactiles et par les conducteurs de bus Ceux ci s arr tent pour r pondre aux questions des usagers handicap s et les aider arriver bon port A Berlin le programme BAIM mis en place en 2005 a pour but de permettre aux personnes a mobilit r duite de planifier
80. dant un d ambulateur 70 000 personnes g es en poss dent un Paradoxalement les pistes cyclables peuvent constituer un danger pour les a n s du fait de la vitesse et du nombre important de v los La ville polonaise de Cracovie elle utilise les retomb es des initiatives internationales pour d velopper des actions d envergure capables de modifier durablement la physionomie de la ville Ainsi sa participation a Access City Award 2012 a t un v ritable levier pour l am nagement urbain et touristique La brochure de l Union Europ enne explique que Cracovie attire chaque ann e sept millions de touristes mais qu en raison de ses rues anciennes et de son infrastructure prot g e elle ne pouvait tre visit e et appr ci e par tous Le projet de tourisme accessible lanc par les autorit s locales en 2008 a permis des milliers de personnes handicap es de profiter d une grande partie du patrimoine unique de la ville L itin raire de la route Royale comporte douze maquettes de monuments c l bres de la ville destin es aux personnes malvoyantes Un accompagnement sonore avec coordonn es GPS a t labor pour les d crire en plusieurs langues La ville autrichienne de Salzbourg s est vu d cerner l Access City Award 2012 dans le cadre de la Journ e europ enne des personnes handicap es pour son engagement de longue date son approche coh rente et les excellents r sultats qu elle a obtenus pour am liorer l acc
81. de la qualit de vie en favorisant les transports en commun et les modes de d placements doux Ces l ments ont t confort s par les lois Grenelle et Il en faveur du d veloppement durable La question de l adaptation du cadre de vie aux personnes g es se joue a plusieurs chelles l adaptation du logement l acc s au logement l acc s l espace public Si l accessibilit des logements et des espaces privatifs est d j un chantier des politiques publiques l adaptation de la ville au vieillissement passe galement par une action sur l espace public Les contraintes d accessibilit dict es par la loi 11 f vrier 2005 et ses d crets applicatifs sur l galit des chances ont pour objectif de r aliser des am nagements des transports et de la voirie favorables aux personnes mobilit r duite PMR et donc aux personnes g es Les dispositions architecturales les am nagements et quipements int rieurs et ext rieurs des locaux d habitation des tablissements recevant du public des installations ouvertes au public et des lieux de travail doivent tre tels que ces locaux et installations soient accessibles tous et notamment aux personnes handicap es quel que soit le type de handicap notamment physique sensoriel cognitif mental ou psychique art L 111 7 La cha ne du d placement qui comprend le cadre b ti la voirie les am nagements des espaces publics les syst mes de tran
82. di s aux personnes vieillissantes de consid rer non seulement le b ti mais galement son int gration dans l environnement plus vaste que la parcelle et les articulations en terme de cheminement pi ton de transport etc avec les quartiers services et commerces de proximit Comment satisfaire les besoins des populations g es qui r sident et circulent dans ces territoires h t rog nes Comment organiser et rationaliser l implantation de services et commerces et assurer alors un maintien domicile de qualit Plusieurs travaux d montrent que la mobilit quotidienne des personnes g es est corr l e la qualit de l environnement g ographique dont certains l ments tels que les commerces les transports ou encore les pentes sont des l ments fondamentaux Il ressort une premi re typologie d un environnement favorable au vieillissement c est dire incitant les habitants sortir quotidiennement de chez eux et agir en pr vention de l isolement et d autres troubles chutes notamment pr sence de commerces de proximit dans un rayon de 300 m tres arr t de transports en commun moins de 150 m tres espaces verts bancs sur les cheminements Si les personnes handicap es repr sentent 10 de la population selon l enqu te HID r alis e par l INSEE en 2001 l enqu te Handicap sant de 2008 montre que 16 de la population est touch e par un handicap ressenti identifi ou reconnu
83. du voyageur en marche Si la m thode a t imagin e en France au laboratoire de recherche CRESSON Ecole d Architecture de Grenoble elle s appuie sur la technique du penser tout haut imagin e par Alan Newell et Herbert Simon 1972 aux Etats Unis Pour les participants lyonnais une vingtaine d habitants du 3 me arrondissement plusieurs s ances de parcours ont t organis es par l association dans le quartier Saxe Gambetta Place Guichard L association a transmis la mairie les conclusions de l tude pilote avec les lieux d implantation pertinents d assis debout conform ment aux besoins identifi s lors des sorties Les premiers assis debout sont d sormais implant s Cependant l approche demeure perfectible l ergonomie du mod le choisi ne semble pas optimale d apr s les utilisateurs et la non formation du personnel technique en charge de l installation a n cessit de reprendre int gralement leur pose dont la hauteur d installation tait inadapt e Si certains habitants du quartier l utilisent la tr s grande majorit des passants ne conna t pas l utilit r elle de ce mobilier urbain Il n est pas rare de constater un d tournement d usage d pose v lo notamment La mairie r fl chit mettre en place une signal tique claire et des d marches de communication la fois aupr s des utilisateurs potentiels et des autres usagers avant un ventuel d ploiement dans d autres secteurs 53
84. e pharmacie commerces multiservices etc et des commodit s Contexte et facilit d acc s diff rents services favorisant le maintien domicile services de soins environnement de m dicaux ou infirmiers param dicaux d aide a la personne de portage de repas de l immeuble visite etc uoljesi e007 services de transports individuels ou collectifs ou aide la mobilit en fonction du territoire parcours autour de l habitation Cheminements accessibles rev tement pente obstacle emplacement du mobilier urbain trottoirs etc avec signalisation adapt e acc s ais l ext rieur immeuble accessible de plain pied sans escalier rampe Acc s ext ri co s ext rieur ee penie Rendre accessible et facile d utilisation tout type d annexes au logement garage cellier jardin terrasse balcon stationnement en garage adapt Stationnement si stationnement a rien place handicap et proximit de l entr e acc s pour v hicules des services m dicaux sp cialis s ou d urgence droit la fibre Equipement en fibre optique jusqu chaque logement obligation au 1er janvier 2011 Loi de Modernisation de l Economie 4 aout 2008 Pr c blage IN U IX AI IQISS2291 Equipement en lignes de communications lectroniques tr s haut d bit en fibre optique desservant chacun des logements Ces lignes relient chaque logement avec Communications au moins une
85. e 75 ans avant cet ge les habitants de pavillons amen s d m nager demeurent dans un pavillon individuel tandis qu apr s 75 ans les personnes d m nagent plut t dans un appartement qu ils louent Le vieillissement p riurbain apparait comme marqu par une mobilit r sidentielle faible Les a n s de tous ges semblent attir s par des communes rurales ou des petites communes de 20 000 habitants maximum et non par les grandes villes Cela se v rifie particuli rement pour les personnes de moins de 75 ans Les plus de 75 ans pr f rent les communaut s urbaines Concernant les villes moyennes le nombre de personnes g es reste peu pr s constant Les villes occupant une position de centre d agglom ration attirent les a n s les plus g s qui semblent se positionner proximit des quipements et services On note une constance dans la pr sence des a n s p riurbains qui refl te un certain ancrage dans le territoire de personnes propri taires de leur pavillon et galement attach es leur environnement social Contrairement un appartement la plasticit de la maison permet de s adapter aux besoins de ses occupants en tant de plain pied ou par une r organisation des pi ces notamment Mais la maison demeure un lieu de retrouvailles en famille de transmission de m moire Elle renvoie une image positive son propri taire li e la beaut d un jardin au fait d tre propri taire au
86. e de l urbanisation de la ville Un tiers de la ville est am nag soit plus de 80 kilom tres de rues et de voies de circulation pour faciliter la pr sence c te c te des v los premi re source de d placement des transports en commun des voitures et des personnes handicap es 30 des d placements quotidiens Copenhague sont r alis s en v lo et la municipalit a pour objectif de faire passer ce chiffre 50 des d placements De ce fait le r seau de pistes cyclables est imposant avec par http www coolregion info publications fichier pilot building D34 31 http www munksoegaard dk 28 endroits des pistes plus larges que les trottoirs sur lesquels les usagers se doublent L autre particularit est l attention accord e aux familles De ce fait les am nagements doivent tre effectu s afin de combiner une r ponse a ces deux attentes fortes L ensemble des voiries est tr s accessible et constitue ainsi l un des plus aboutis d Europe trottoirs larges et non encombr s feux temporis s passages pi tons sur lev s les bateaux ne sont pas abaiss s comme en France mais les passages pi tons sont sur lev s la hauteur des trottoirs pour un meilleur confort aux usagers Les voiries n ont pas t am nag es en fonction des besoins sp cifiques des personnes g es ou handicap es mais pour l ensemble de la population Elles s adaptent donc assez naturellement aux personnes poss
87. e r unir les conditions de la r alisation de ces logements sociaux d di s aux populations vieillissantes L originalit du dispositif logement bleu repose sur l articulation des services sociaux de la ville de Nantes la comp tence de Nantes Habitat et la prise en compte de l environnement favorable au bien vieillir des populations g es L offre de logements bleus est limit e 1 000 logements au sein des quartiers de la ville La r partition des 1 000 logements sur le territoire nantais est coh rente avec le nombre de personnes g es au sein du parc locatif social Nantes Habitat Lorsque ces logements sont contingent s ils sont destin s en priorit aux personnes g es de 65 ans et plus Le contingent permet de s assurer de la bonne gestion des logements bleus et de leur attribution aux personnes vieillissantes L int r t de ne pas d passer le seuil est d viter la concentration de personnes g es au sein d un seul immeuble qui serait totalement accessible Les logements bleus sont des logements situ s au rez de chauss e ou au premier tage si l immeuble est sans ascenseur des b timents du parc locatif social pr cisons que le rez de chauss e est 8 marches environ et sont situ s proximit des am nagements ext rieurs adapt s parcs commerces services publics transports Si les r f rents de Nantes Habitat ont une connaissance fine du parc locatif social de la qualit de l habitat et de l
88. ectue 48 heures l avance afin d organiser la ronde Une participation est demand e pour chaque trajet en fonction des ressources Ce service r pond une forte demande de la population exprim e lors de l audit urbain men dans le cadre du label bien vieillir vivre ensemble et du programme villes et communaut s amies des a n s auquel la commune adh re Dans l audit men aupr s de 84 seniors le r seau de transports en commun est jug insatisfaisant la fois pour les horaires et les dessertes Face au succ s rencontr par le TAD une demi journ e suppl mentaire a t mise en place en 2011 soit d sormais 4 demi journ es par semaine 62 personnes utilisent ce transport r guli rement ce qui a repr sent 737 trajets en 2010 soit environ 14 par semaine L achat du v hicule a t subventionn hauteur de 5 000 euros par la CARSAT Caisse d assurance retraite et sant au travail et 5 000 euros par une fondation en convention avec le CCAS 75 Le droit au transport est inscrit dans la l gislation frangaise dans la loi d orientation des transports int rieurs dite LOTI de 1982 Les territoires peu denses sont un terrain d application d licat de cette loi En effet les lignes de transport public r guli res n y sont pas toujours adapt es la massification principe fondamental de ces offres de transport n y est pas applicable car la population est trop dispers e Face aux enjeux de d veloppemen
89. emble de la Caroline du nord tous les lyc ens doivent consacrer 40 heures de service civil envers la communaut pour pouvoir valider leur dipl me 36 Le r seau de Villages Village to Village Network Le concept de Village est n a Boston il y a une dizaine d ann es l id e tant d avoir une approche holistique au vieillissement et de mettre l accent sur le maintien a domicile qui est le souhait de 90 des am ricains de plus de 60 ans Le Village Mouvement pr ne un concept innovant dans lequel les habitants eux m mes organis s au sein d une association a but non lucratif prennent les d cisions sans l intervention d aucune collectivit territoriale contrairement aux services sociaux qui appliquent une politique nationale ou locale L organisation NBC Capital Impact qui pr te aux coop ratives et aux associations but non lucratif s est associ e au Village Mouvement il y a 2 ans pour cr er le r seau de Villages dont le site web www Vtvnetwork org pr sente tous les Villages am ricains Le mouvement s tend l international et il y a des projets en Australie au Canada et aux Pays Bas Au total il existe aujourd hui environ 90 Villages d j cr s et 123 en cours de r alisation Le Village Mouvement compte actuellement 10 000 adh rents sur le territoire des Etats Unis Chaque Village est financ par les cotisations des membres par des dons et parfois par
90. emble du patrimoine des 4 principaux bailleurs sociaux de Rennes avec une estimation pour chaque immeuble de sa capacit a accueillir des personnes ag es a t r alis e entre 2009 et 2010 par l association d partementale des organismes de l habitat d Ille et Vilaine ADO 35 Extraits de la fiche d identit du secteur Italie Figure 6 3 Extraits de la fiche d identit du secteur Italie Concr tement un tat des lieux de l environnement de l accessibilit et des possibilit s d am lioration a permis de fixer un niveau global d accessibilit pour chaque b timent Ce niveau global s chelonne comme suit adapt moyennement adapt facilement adaptable difficilement adaptable non adaptable Les donn es des bailleurs ont pu tre g olocalis es et ins r es dans la cartographie des secteurs favorables Cette mise en lien du patrimoine social et des secteurs favorables permet d identifier les logements T1 T2 T3 qui sont adapter en priorit Chaque secteur favorable de 200 m tres n ayant pas la m me quantit de b timents appartenant aux bailleurs sociaux une carte des potentialit s d adaptation des b timents dans le cadre de r habilitation ou d adaptation a t r alis e La cartographie des possibilit s de r habilitation dans le parc social est un outil qui sera utile aux bailleurs ainsi qu au service habitat de Rennes M tropole Pour les bailleurs la cartographie sera un outil de base qui
91. ement des personnes g es fragiles sont en grande partie assur es et coordonn s par des associations semi tatiques dont la plus importante est la MZU La Mestna Zveza Upokojencev Ljubljana association des retrait s de Ljubljana prend le relais du service public municipal et son action est majeure puisqu elle consiste recueillir et faire conna tre les besoins et les int r ts des personnes g es dans la r gion du centre de la Slov nie maintenir le dialogue avec les pouvoirs http www ouvivrevieuxen2030 com MT 3 http 365wellbeing aalto fi category the projects rethinking villa breda 33 publics et identifier les th mes sociaux majeurs sur lesquels elle organise r guli rement des sessions d experts Cette association dirige galement le service consultatif et les centres d activit s de jour pour les personnes g es attribue les logements sociaux surveille les ressources des personnes les plus fragiles et d cide l octroi de secours d urgences En 2011 pour la premi re fois elle a t associ e par la ville aux r flexions sur la mobilit et les difficult s d acc s aux quartiers p riph riques Son r le et son engagement aux c t s des services de la ville ont contribu d obtention de la mention sp ciale du Jury de l Access City Award 2012 d cern e Ljubljana Le grand projet Starej i za starej e les vieux pour les vieux projet exemplaire est cit parmi les bonne
92. en compris que les acheteurs vieillissaient et adaptent leur offre dans ce sens L objectif du Hong Kong Council of Social Services est de f d rer les acteurs sur la question de faire voluer plus rapidement encore leur regard et leur action Par rapport d autres villes Hong Kong poss de de nombreux avantages pour faciliter la vie des a n s au quotidien les taxis sont tr s nombreux et peu chers les magasins sont ouverts de jour comme de nuit et surtout le niveau de s curit est important limitant de ce fait les agressions 25 2 HABITAT a L adaptabilit du logement Au Danemark Etat et collectivit s prennent en charge depuis quarante ans l h bergement et la fourniture de biens et de services aux personnes g es de plus de 65 ans que ce soit en tablissement ou domicile L intervention de la famille aupr s des a n s est consid r e comme compl mentaire l intervention publique Le syst me repose sur l universalit et la gratuit des services publics contrepartie d un niveau d imposition lev En 1987 le Danemark a fait le choix de ne plus construire de nouvelles maisons de retraite et a engag une politique de r habilitation et de construction de logements adapt s pour r pondre aux besoins des personnes d pendantes Les communes ont en effet l obligation de financer les travaux d adaptation ou de proposer un logement adapt aux personnes dont la situation r pond aux crit res d lig
93. enjeux La cl du succ s r side avant tout dans une bonne gouvernance au sein et entre les acteurs C est de loin l l ment le plus important pour r ussir le changement de paradigme Au sein des municipalit s il est indispensable que tous les lus et bien entendu l ensemble des services techniques int grent la d marche d une approche globale D ailleurs parmi la dizaine de villes fran aises membres du r seau villes et communaut s amies des a n s celles qui sont actives sont celles qui ont justement r ussi f d rer l ensemble de 55 10 propositions pour adapter les territoires au vieillissement d mographique coordonn par David Bensadon et Pierre Marie Chapon les ditions de l Apil 116p 77 leurs directions et techniciens autour de cette d marche C est le cas d Angers que nous avons pr sent o l ensemble des lus portent la d marche villes et communaut s amies des a n s et les directeurs des services techniques y sont associ s depuis l origine Ainsi la mise en uvre du plan d action est grandement facilit e Au del les municipalit s doivent travailler avec diff rents partenaires communaut s de communes conseils g n raux syndicats de transports conseils g rontologiques agences r gionales de sant Outre le fait que les partenaires ont des pr rogatives diff rentes ils interviennent tous sur des chelles superpos es et parfois contradictoires rendant particul
94. ent l autonomie la dignit et le libre choix Ils pensent que le pays et eux particuli rement vivent une p riode difficile La meilleure r ponse fournir dans ce cas est de promouvoir des id es et des exp riences innovantes Ce qui est pour eux le cas de ces villages 95
95. ent s travers un exemple Washington District of Columbia Enfin nous nous sommes int ress s au cas de Macon Bibb G orgie et de l Etat de Caroline du nord sur des aspects de concertation et de gouvernance Nous avons galement souhait pr senter deux d marches int ressantes Hong Kong un centre de ressources pour les personnes g es et une offre de transports adapt e Ville nombre d habitat densit de population borne pratique d am nagement et de planification borne pratique de concertation publique Figure 2 cartographie des villes am ricaines tudi es 20 A BONNES PRATIQUES D AMENAGEMENT ET DE PLANIFICATION 1 URBANISME ET PLANIFICATION a Des grands principes d am nagement dans les nouveaux quartiers Dans les quartiers neufs de la ville de Copenhague peuvent tre retenus quelques grands principes d am nagement d velopper la ville sous la forme de quartiers d finis dot s d un centre fonctionnel et ayant un rayon moyen de 5 a 10 minutes de marche r aliser des immeubles de 5 a 6 tages pour permettre la cr ation d espaces verts tout en maintenant une densit moyenne satisfaisante concevoir des logements adaptables plut t que de stigmatiser une partie des logements utiliser une grille viaire traditionnelle compos e de types de rues bien d marqu s et cr ant des ilots de taille relativement r duite avec la typologie trottoir piste cyclable v
96. ent gr ce au relais de l AARP Ils servirent enrichir les indicateurs du r seau age friendly de l OMS Ils soulignaient l importance accord e par les seniors l accessibilit aussi bien dans les transports que dans les b timents publics et marchands Ils mettaient aussi l accent sur le d veloppement de logements accessibles physiquement et conomiquement affordable housing gt Ces r sultats illustraient galement la n cessit d un engagement actif des citoyens g s dans la soci t moyen efficace selon eux pour vaincre les pr jug s agistes et fournir des opportunit s grandissantes en mati re d emploi et de r le social Cette enqu te pr para aussi le terrain pour la cr ation d un partenariat entre la ville de Portland l universit et l OMS Il s effectua par agr gation successive le maire demandant ce que les r sultats lui soient d abord expos s puis une commission municipale fut charg e d approfondir le dossier Au d but 2010 le maire Sam Adams accepta la proposition de l universit que la ville soit candidate au label age friendly city Pour passer une r flexion plus concr te les tudiants et leurs professeurs furent alors invit s participer aux travaux de la commission municipale pour proposer au conseil municipal le plan d urbanisme de Portland Le Portland plan doit pr voir les orientations strat giques avec un horizon de 25 ans pour faire de la ville une cit d
97. ent les caract ristiques techniques permettant l adaptation des futurs logements Celles ci figurent dans un cahier des charges qui annex la charte s appuie sur les normes d accessibilit de la loi du 11 f vrier 2005 et les compl te par des crit res compl mentaires tels que l accessibilit de l immeuble ou sa localisation Ces logements doivent tre situ s proximit d un centre de vie et dans un environnement de qualit transports en commun commerces et services d aide la personne En outre ces logements adapt s se situent dans des immeubles ordinaires Il s agit de favoriser la mixit et le lien interg n rationnel Allocation d partementale personnalis e d Autonomie Prestation de compensation du handicap 5 www habitat adapte rhone fr 55 Le cahier des charges pr voit 3 niveaux d adaptation voir tableau 2 crit res d accessibilit de la loi du 11 f vrier 2005 logement adapt solution de base logement tr s adapt Exemples concrets d adaptation dans les logements les portes int rieures du logement pour le logement adapt de base celles ci doivent tre coulissantes Pour le logement tr s adapt celles ci doivent tre ouverture automatique la douche salle de bain pour le logement adapt de base celle ci doit tre avec bac douche extra plat Pour le logement tr s adapt elle doit tre a l
98. es services d accompagnement la marche les courses ou m me les livraisons a domicile Il devrait tre amen moyen terme se d velopper c Anticiper les besoins futurs dans les Sch mas de Coh rence Territoriale SCOT Il est n cessaire d baucher au travers des SCOT les contours d un d veloppement des bassins de vie qui prennent en compte les modes de vie des seniors int grant une analyse polycentrique En effet les SCOT ont souvent tendance proposer des strat gies de d veloppement des territoires qui reposent sur le fait que les actifs sont de plus en plus mobiles et qu ils acceptent d habiter sur une commune de travailler dans une autre et de consommer et se divertir dans une troisi me Ce sch ma de d veloppement laisse de c t ceux qui ont des difficult s pour se d placer Ce d veloppement polycentrique ne doit pas forc ment tre articul autour des zones d activit s ou des zones commerciales mais plut t autour de p les de proximit A l chelle du bassin de vie le SCOT est le seul document permettant d appr hender la probl matique du vieillissement de mani re transversale sous l angle de I habitat de la mobilit et des services Gr ce un bon diagnostic il peut envisager de d finir une strat gie de maillage entre structures de soins d h bergement pour personnes g es d finir des articulations entre les services de transports adapt s la demande ou non et enfin tud
99. essibilit auxquels les personnes handicap es ont apport leur concours direct un syst me de guidage et d orientation tactile pour les aveugles et malvoyants des ascenseurs rampes d acc s et quipements auditifs boucles d induction magn tiques utilis s syst matiquement pour mettre niveau les difices publics trottoirs abaiss s aux intersections s curis es installation de toilettes publiques accessibles La brochure d couverte de Salzbourg sans barri res r pertorie les lieux visiter les restaurants et h tels lieux de manifestations pouvant tre accessibles aux personnes souffrant de handicap moteur Tout un parcours est ainsi possible en fauteuil roulant 32 Commission europ enne Access city award 2012 Luxembourg office des publications de l union europ enne 24p http www developpement durable gouv fr IMG Access 20City 20Award 202012_Brochure 20Accessible 20pdf_FR pdf Ibid 29 b Des difices publics et des transports accessibles a tous Presque tous les autobus de Cracovie sont quip s de planchers surbaiss s accessibles D ici 2013 tous les tramways en seront eux aussi quip s Par ailleurs un syst me d annonces sonores des arr ts sera introduit dans les transports publics l a roport international Jean Paul Il de Cracovie Balice les services sont adapt s aux personnes handicap es Ils ciblent principalement les personnes en fauteuil roulant qui peuvent emprunter des p
100. et du march immobilier la t te d un patrimoine cons quent Le village d ain s a t fond en 2009 sous la forme d une association permettant la d duction fiscale des cotisations tax exempt organization Les limites g ographiques sont celles du secteur de recensement Dupont circle Connecticut Avenue qui compte en 2010 17 318 habitants Le village compte 125 adh rents pour la plupart disposant de revenus lev s la moyenne annuelle est de 150 000 par foyer et se situant pour la plupart entre 60 et 75 ans Leurs revenus proviennent principalement de fonds de pension et d investissements financiers ant rieurs lls sont habitu s se servir d un ordinateur 96 d entre eux en sont propri taires Beaucoup d informations sur le village et ses activit s circulent par Internet Le village a cr sa page Facebook et son groupe sur Google Il dispose tr s r cemment d un petit local deux pi ces dont une salle de r union dans un centre de quartier community center L adh sion annuelle est de 500 pour une personne et 700 pour un m nage En moyenne les d penses annuelles pour les services offerts s l vent 833 par personne soit un total de plus de 100 000 Il serait impossible pour l association d obtenir cette somme par des subventions Donc l autofinancement est un moyen essentiel pour faire vivre ce r seau Quand on analyse le budget du village il r sulte que plus de
101. et que ce pourcentage est plus lev avec l ge pour les 75 84 ans on est environ un tiers de personnes avec un handicap reconnu Les personnes qui ont des difficult s pour se mouvoir se d placer voir 13 ENAU 2007 Seniors quelle int gration dans les documents de planification urbaine 120p 14 Chapon P M Renard F 2009 Construire des logements adapt s aux personnes g es une analyse par les territoires de vie Lyon France Geographica Helevetica 64 3 pp 164 174 15 Chapon PM Renard F 2009b Prise en compte du vieillissement dans les documents d urbanisme et de planification Etudes Fonci res N 141 pp 18 42 Pp105 118 1 Chapon P M Renard F Gueslot J Dautan M Mallea P Robert P Guerin O 2011 Analyse des territoires de vie et de la mobilit des personnes g es au moyen de traceurs GPS Les Annales de G ographie n 679 pp320 333 10 ou entendre se rep rer et s orienter dans l espace celles qui ont des difficult s pour communiquer ont besoin que la soci t s adapte et s organise en r ponse leurs besoins Dans son travail de th se Baltenneck a identifi que le niveau de stress varie selon l ambiance urbaine et tout particuli rement lors des travers es de chauss e Les collectivit s doivent tre incit es d velopper des petits am nagements pour faciliter le quotidien des a n s L am nagement de la voirie doit galement prendre en compte la dimens
102. fibre par logement un point de raccordement dans le b timent accessible et permettant l acc s plusieurs r seaux de communications lectroniques Chacun des logements est quip d une installation int rieure de nature permettre la desserte de chacune des pi ces principales D cret n 2009 52 du 15 janvier 2009 relatif l installation de lignes de communications lectroniques tr s haut d bit en fibre optique dans les b timents neufs Tableau 2 extrait du cahier des charges de la charte Rh ne vivre chez soi 57 b L exemple de l agglom ration de Lyon Dans la r gion lyonnaise le promoteur Icade exp rimente une nouvelle forme d habitat partag Le concept Bihome d signe un appartement comportant deux unit s de vie ind pendantes reli es entre elles avec deux entr es autonomes et deux salles de bains et WC ind pendants Ce type d habitat se veut modulable afin de pouvoir s adapter en fonction du mode de vie de ses occupants Bihome est compatible avec le logement partag ph nom ne qui tend a se d velopper depuis plusieurs ann es Ainsi ce logement a aussi vocation pr server l intimit et l ind pendance de chacun dans le cadre d un partage de logement notamment interg n rationnel La construction des premiers appartements Bihome a t lanc e Lyon en 2012 au sein de r sidences Lyon Bron et D cines Bihome a vocation se d velopper dans toute la France
103. galement choisi Berlin et Nantes qui figurent dans le classement 2013 du concours publi le 3 d cembre 2012 au moment de la finalisation de notre travail Berlin tant laur ate et Nantes finaliste Le programme Urban Il Nous avons tudi les conclusions de ce programme lanc sur la p riode 2000 2006 et destin a des villes confront es a des probl matiques conomiques Deux axes ont particuli rement attir notre attention e la mise en place de syst mes int gr s de transports publics e a promotion du concept de gouvernance urbaine Apr s tude approfondie nous n avons pas choisi de villes engag es dans ce programme mais les lectures nous ont permis d avancer dans nos r flexions en termes de pr conisations Le programme habitat S nior Services de Delphis Ce label lanc en 2005 constitue la v ritable premi re d marche donnant aux bailleurs sociaux des outils pour satisfaire les besoins des personnes g es et r pondre aux demandes des collectivit s locales et territoriales en proposant une approche strat gique du vieillissement e Adaptation du b ti e Adaptation et renforcement des services 3 http ec europa eu justice discrimination disabilities award about award index_en htm 16 e Travail en partenariat avec les acteurs du service et des soins a domicile Cet outil a servi de bases pour des initiatives globales qui integrent de mani re renforc e les probl matiques de l
104. gative de soi Le fait d tre propri taire devient une charge un poids trop lourd Choisir de vieillir en milieu p riurbain c est garder les exp riences du chez soi l importance de la voiture individuelle pour les a n s nord am ricains mais galement pour les a n s fran ais Il faut rappeler que le rapport des gens la ville varie aussi en fonction de leur v cu m me si souvent la ville leur rappelle leur jeunesse avec une certaine nostalgie Habiter une maison en aire p riurbaine n cessite le d ploiement d un r seau d entraide de soutien par les proches la famille et le voisinage de services domicile accessibles de ressources Les habitations p riurbaines sont un compromis entre la ville et la campagne pour les retrait s en forme et de mieux en mieux desservies en transports et services Il est toutefois n cessaire de prendre en compte la mobilit des gens en particulier des plus modestes consid rer leur chelle d occupation du territoire et proposer des logements adapt s Les outils et proc d s mis en place n interagissent pas assez entre eux et ne s adressent que peu aux communes p riph riques De plus il faudrait davantage s int resser la mani re d habiter l environnement plut t que simplement le logement en lui m me Il peut tre int ressant de r fl chir au r le de centres p riurbains qui cr ent des configurations spatiales dans le but de cr er des liens entre habitants Nou
105. gement appartient la politique publique locale am nagements urbains transports etc l espace collectif ou partag les parties ou biens communs dont l am nagement appartient aux acteurs de l habitat et l espace priv le logement L adaptation de l espace urbain au vieillissement implique d agir dans de multiples domaines notamment les transports collectifs la voirie la conception des quartiers la localisation des activit s et des services Elle pose des questions de cohabitation entre g n rations L adaptation de l espace urbain est plus complexe d finir que l adaptation d un logement qui pose essentiellement des questions d ergonomie C est dans ce contexte que le Centre d analyse strat gique a financ une tude qui consiste obtenir une analyse et un tat des lieux permettant d approfondir la d finition de ce qu est une ville adapt e au vieillissement et au regard de cette d finition de fournir des pr conisations pour adapter les espaces urbains fran ais Pour ce faire une 1 Boulmier M 2009 L adaptation de l habitat au d fi de l volution d mographique un chantier d avenir rapport remis a Monsieur Benoist Apparu Secr taire d Etat au logement et l urbanisme Franco A 2010 Rapport de la mission Vivre chez soi remis Madame Nora Berra secr taire d Etat aux Ain s 95p 3 Cf Collombet C 2010 Habitat et urbanisme face au vieillissement in Gimbert V Godot C dir
106. harge des personnes g es coll ge 3 sont membres les associations d usagers les associations de malades les tablissements sanitaires et m dico sociaux et leurs structures repr sentatives les professionnels de sant a travers leurs structures repr sentatives le coll ge des acteurs institutionnels coll ge 4 sont membres les institutions en lien avec le secteur de la g rontologie le coll ge des collectivit s coll ge 5 sont membres les collectivit s territoriales des r gions Bourgogne et Franche Comt Les villes et les communaut s d agglom rations de Dijon et de Besan on accompagnent et cofinancent ce projet dont elles sont porteuses depuis l origine Leurs implications se fondent sur la double comp tence de l attractivit conomique et la n cessit de mieux r pondre aux d fis du vieillissement dans la proximit des territoires Le PGI BFC a t distingu par des r compenses Troph e du Partenaire de l Ann e 2012 remis par le P le de Comp titivit Vitagora a l occasion du V11 Congr s Go t Nutrition Sant Le D fi de Bien Vieillir mars 2012 Prix de l Innovation de la S curit Sociale 2012 Gestion du risque et pr vention Direction de la S curit Sociale et Union des Caisses Nationales de S curit Sociale mars 2012 b L exemple du G rontop le Autonomie Long vit des Pays de Loire Le G rontop le Autonomie Long vit Pays de la Loire a mis en place une
107. i rement complexe un vrai travail de coop ration Pourtant adapter les villes au vieillissement n cessite en premier lieu de mettre en place cette coop ration au sein et entre les diff rents acteurs engag s et de r fl chir aux chelles les plus pertinentes d intervention entre d une part la r gion sur laquelle s organise la sant et d autre part l intercommunalit sur laquelle se structurent les documents d urbanisme et de planification A cette question de la gouvernance nous donnons des pr conisations plus m thodologiques et pratiques Au niveau de l Etat galement l approche doit tre interminist rielle pour tre performante Favoriser le vieillissement actif Notre tude men e aux Etats Unis a t riche d enseignements sur les solidarit s mises en uvre au sein du r seau des Villages Ces associations permettent de r pondre une grande partie des besoins des a n s particuli rement en milieu p riurbain Cette d marche est d autant plus pertinente que les solutions sont apport es par les a n s pour les a n s La transposition en France demeure complexe grande chelle du fait d une trop forte attente des a n s envers les pouvoirs publics Pour faciliter ce basculement les leviers de la d mocratie participative et de la concertation sont fondamentaux C est tout l enjeu du programme villes et communaut s amies des a n s dont le programme repose sur le faire avec et pour les a n s A
108. i que trois lignes de bus quip es Sur ces lignes les stations les plus proches de lieux de destination fr quente des personnes mobilit r duite sont galement quip es et les trottoirs am nag s mais il n y a pas encore de sch ma urbain r ellement adapt l accessibilit La marche permet aux seniors de pr server leur forme physique Dans l optique de les inciter pratiquer cette activit b n fique leur sant la ville de Nice a mis leur disposition un parcours appropri dans le cadre du projet Seniors Sant Sport et Saint Roch ou 4S Ce circuit implant dans le quartier de St Roch a t sp cialement con u pour s adapter aux besoins des personnes g es qui pourront galement effectuer leur balade pied en toute s curit Le choix de St Roch n est pas d au hasard Ce quartier populaire en pleine r novation regroupe en effet de nombreuses associations de soutien domicile un CLIC ainsi qu une maison de retraite Il est desservi par le tramway et l ambiance qui y r gne favorise les relations interg n rationnelles Le parcours n est pas uniquement r serv aux seniors Il est accessible tout public Les personnes handicap es n ont pas t oubli es Le trajet convient parfaitement celles qui se d placent en fauteuil roulant et celles qui sont mal voyantes Pour inciter les seniors faire de la marche et r aliser des sorties les 62 promoteurs du projet ont pr vu u
109. ial existant une recense les secteurs favorables au vieillissement localis s dans le diffus une recense les secteurs favorables existants et venir situ s dans les secteurs de projet et op rations d am nagement programm s par la collectivit jusqu horizon 2040 1 La cartographie g n rale Cette cartographie recense les secteurs favorables l implantation de logements pour les personnes g es sur la ville de Rennes qui se trouvent au croisement des polarit s de quartier centre commercial p le de proximit existant et en cours de r alisation et des transports en commun stations de m tro et arr ts de bus des lignes majeures dans un rayon de 200 m tres pouvant aller jusqu 300 m tres selon les situations Pendant l laboration de la cartographie la n cessit d une confrontation aux r alit s de terrain est apparue De fait elle permet d prouver la pertinence du rayon de 200 m tres qui suivant les contextes et la topographie pourront tre r ajust s et tendus jusqu 300 m tres 49 2 Les fiches d identit Une fiche d identit type a t r alis e et ajust e suite a l exp rimentation sur 2 secteurs Souvenir et Italie Elle se d compose comme suit Donn es de cadrage localisation historique Diagnostic activit s commerciales d placements transports en commun et liaisons pi tonnes cheminements doux topographie du site Structure sociod
110. ibilit La loi a supprim la distinction entre tablissement d h bergement pour personnes g es EHPA et maintien domicile en introduisant la notion d habitat adapt au grand age A partir de 1992 c est aux municipalit s danoises qu incombe la mission de subvenir aux besoins des personnes g es services sociaux aide domicile premier niveau de soins gestion des tablissements y compris de long s jour et gestion de l habitat des personnes g es Mais le co t de ces mesures est extr mement lev et de nouvelles pistes sont tudi es renon ant au maintien domicile des personnes g es les plus d pendantes et encourageant les citoyens g s d m nager en EHPA tant qu ils ont la possibilit de trouver un tablissement et de faire ce choix par eux m mes L adaptation du logement reste Copenhague du domaine des familles et les programmes de conseil sont mis en place uniquement sur le plan architectural et technique plans types et listes de fournisseurs sans aide financi re ou d aide a la conception Des formules innovantes de logements interm diaires ont aujourd hui la pr f rence de la ville les r sidences seniors Il s agit de logements de deux pi ces totalement accessibles en d ambulateur ou en fauteuil roulant r unis dans des petits immeubles de 4 tages avec ascenseur et acc s am nag s Ces appartements ne sont pas quip s de t l surveillance ou t l assistance mai
111. ier de mani re assez fine l offre de services propos e aux seniors par territoire voire la qualit de services propos s A cette fin il est n cessaire d impulser une mise en r seau des acteurs l chelle du bassin de vie Durant l laboration ou le suivi du SCOT une mise en r seau des acteurs qui n interviennent pas toujours sur les m mes territoires urbain rural ou la m me chelle intercommunalit commune quartier peut tre organis e pour leur permettre de s identifier d am liorer la qualit de service rendu aux seniors et envisager peut tre un meilleur fonctionnement en r seau sur des territoires de proximit plus pertinents d Cr r une nouvelle cat gorie de logements sociaux adapt s aux a n s Cette pr conisation n est pas nouvelle elle a vu le jour dans le rapport vivre chez soi en 2010 et a t reprise dans le rapport du Haut comit pour le logement des personnes d favoris es en 2012 Toutefois il devient urgent que le l gislateur s en saisisse car Agence d urbanisme de Lyon 2012 Livre blanc renouveler l ing nierie territoriale du vieillissement recommandations concert es al chelle de laire urbaine de Lyon 81 elle r pond a une demande importante En t moigne le nombre de programmes lanc s par les bailleurs sociaux logements bleus Rennes ou Nantes par exemple les incitations d institutions comme le d partement du Rh ne avec la charte Rh
112. incluant des prestataires de services des lus locaux des entreprises locales constructeurs et banques et des a n s sont ensuite mis en place pour identifier les besoins L AARP travaille ensuite avec les responsables locaux pour mettre au point le programme sp cifique cet environnement Les besoins peuvent diff rer selon les quartiers ou les villes acc s des pi tons acc s aux magasins et aux transports aux services de soins ou encore pr sence de personnel multilingue dans les services Souvent AARP commence le travail au niveau d un quartier utilis comme test pilote avant d tendre le programme d autres quartiers ou toute la ville Comme dans le protocole de l OMS les villes disposent de 2 ans pour mettre en application leur programme et de 3 ans ensuite pour valuer les progr s r alis s Le projet ami des ain s est ainsi mis en place et appliqu depuis la base afin de bien prendre en compte les besoins exprim s par la population locale e La commission s natoriale sur les a n s SCOA The Senate Committee on Old Age La SCOA est une commission permanente du s nat mais une commission sp ciale et qui n a donc pas le pouvoir de proposition de loi Son r le est d informer les autres s nateurs et le public de conduire des entretiens sur des probl mes r soudre de se pencher sur diverses questions ayant trait la protection des s niors discrimination prix des m dic
113. ion s curit car les pi tons g es sont extr mement vuln rables environ 2 pi tons sur 3 tu s ont plus de 65 ans L audit Lyon ville amie des a n s fait ressortir les points travailler particuli rement Les trottoirs Ils polarisent l attention des personnes g es puisqu ils mat rialisent a la fois un passage oblig vers l ext rieur un espace de socialisation spontan e mais aussi une source de dangers potentiels ou r els chutes vols accidents Les ain s reconnaissent les efforts de la municipalit pour am nager les trottoirs mais soulignent qu ils g n rent encore des difficult s li es a la morphologie de la ville ou au comportement des habitants d jections canines stationnement sauvage de v hicules etc Dans certains cas les am nagements favorisent la mobilit de certains ain s mais handicapent les autres les bateaux par exemple sont indispensables aux personnes en fauteuil canne ou d ambulateur mais ils repr sentent un danger pour les malvoyants Les carrefours et les passages pi tons Comme les trottoirs les personnes g es sont oblig es de les emprunter mais ils constituent une source de dangers pour celles qui ont du mal se d placer L incivisme des automobilistes est r guli rement mis en cause tout comme le d lai des feux pour traverser Le risque de chute est dans les esprits Chez les personnes les plus g es la peur de chuter est tr s pr sen
114. ion d appel b n voles a eu lieu en juillet 2012 la Chambre de commerce de Macon Plusieurs personnes se sont fait conna tre mais il en faudra plus pour constituer les huit domaines de travail identifi s par l AARP Il s agit du logement du transport de la participation sociale du 39 respect et de l insertion sociale de l emploi de la communication et de l acc s l information de la culture et de la sant En ao t AARP a organis des ateliers ouverts tous pour discuter des indicateurs de l OMS et des modalit s de r alisation des projets Cet automne le comit de suivi par les habitants devrait tre cr et fonctionner pendant les deux ans pr vus La mairie na pas encore r pondu de fa on concr te notamment sur les financements pr voir Toutefois l am lioration des espaces publics et du confort dans les logements les plus v tustes devraient non seulement b n ficier aux seniors mais galement rendre le territoire plus attractif pour l ensemble des habitants et donc faciliter le d veloppement global Comme pour Portland mais avec plus d attention port e aux plus vuln rables des a n s l adaptation urbaine propos e par l OMS constitue un outil de d veloppement pour les territoires et les soci t s urbaines Toutefois dans ce dernier cas c est une puissante association nationale qui conduit le projet en attendant que les citoyens soient form s et que le pilotage devienne local L adaptation
115. ionnelle changer le regard sur l ge pour permettre tous de rester acteur de sa vie et de cr er les conditions de la participation des retrait s la vie de la cit accompagner des actions interg n rationnelles permettant les changes les rencontres et les d bats entre les diverses g n rations afin de rem dier au repli sur soi et aux tensions g n rationnelles Ainsi face au d fi de l avanc e en ge de la population et forte de ses valeurs de solidarit et d implication citoyenne Besan on a revisit ses actions et construit peu peu une v ritable politique municipale du vieillissement qui conjugue services de proximit actions li es la citoyennet lutte contre l isolement et projet de d veloppement social 66 La d marche est relay e de fa on p renne par la Maison des Seniors le CLIC Centre Local d Information et de Communication et son r seau partenarial dense avec les acteurs locaux Cette structure constitue un lieu d orientation et de suivi pour tous les ain s bisontins et repose sur trois piliers social sanitaire et citoyen Elle est labellis e par le d partement du Doubs Ainsi dans ce lieu dont l accueil est la vocation premi re les personnes et les projets se c toient r guli rement et permettent de faire vivre cette philosophie d intervention la Maison des Seniors un lieu des liens La dynamique de la ville s inscrit dans une volont affirm e de la par
116. itant les travaux de Martine Berger pp 12 et suivantes ce milieu p riurbain que l on peut d finir comme l ensemble des tissus au del des banlieues est caract ris par des densit s r sidentielles plus faibles qu en centre ville une domination du parc r sidentiel pavillonnaire une moindre densit de services et d quipements et l absence ou la raret de l offre de transports collectifs Actuellement selon 41 rINSEE 60 des octog naires vivent en pavillon et pr s de la moiti d entre eux appartiennent a des m nages non motoris s en particulier parmi les anciens employ s et ouvriers L environnement g ographique id al est peu applicable dans ces territoires du fait m me de leur structuration ll serait illusoire de croire qu il est possible d adapter tous les environnements g ographiques aux besoins des ain s a la fois pour des raisons de contraintes physiques techniques et ou conomiques De plus l embo tement des chelons territoriaux et leurs comp tences respectives si caract ristiques en France soulignent la n cessit d agir en transversalit tant dans le domaine de l am nagement du territoire que dans celui de la planification urbaine ou de l organisation des services sanitaires et sociaux Les collectivit s locales n ont pas toutes les pr rogatives n cessaires l am nagement d h bergement d di aux seniors dans un environnement favorable C est particuli rement vrai dans le domaine de la
117. l de la qualit du logement et de son environnement imm diat le dispositif logements bleus consid re les facteurs personnels de la personne vieillissante et notamment la qualit de son environnement social afin de lutter ou de pr venir son isolement Pour cela le dispositif vise prendre en compte la qualit de l environnement social contacts visites des voisins des habitants de l immeuble ceux du quartier les activit s sociales l valuation des besoins et les attentes des personnes g es du parc social jusqu l valuation de l autonomie de la personne l information des services d aide a domicile propos s par la Direction des personnes g es Ainsi il est pr vu une veille sociale caract ris e par l interaction entre la personne et son environnement en fonction de ses capacit s de ses besoins et de ses attentes Ces logements bleus correspondent un standard d adaptation d fini par les services de Nantes Habitat et de la Direction des personnes g es Ce standard repose sur une adaptation technique du domicile accessibilit volets roulants lectriques douche plate prises lectriques hauteur barres de maintien une information des personnes g es au sujet des services offerts par la municipalit tant en termes de s curit et de confort que d aide au quotidien aide a domicile portage des repas t l assistance dans le cadre d un accompagnement social effectu par la municipalit
118. l est d environ 3 200 euros par mois ce qui est dans la moyenne en Allemagne mais le service y est meilleur que dans les maisons de retraite classiques Ces logements sont int ressants car ils sont diss min s dans toute la ville de Berlin principalement et constituent une r ponse pour les personnes d sireuses de rester vivre 27 dans leur quartier Le choix des implantations est particuli rement travaill afin d tre dans un environnement g ographique prot g et a proximit des transports N anmoins les logements ne sont pas adapt s Cependant il est possible de percevoir une allocation pour l am nagement de l appartement particuli rement pour adapter les sanitaires Pour les logements adapt s on notera que comme en France les aides publiques sont peu importantes en Allemagne maximum 2050 euros dans le land de Berlin et concernent uniquement la r novation de logements anciens On constate peu de cr ations de logements neufs adapt s au del des crit res d accessibilit communs En Autriche les nouveaux concepts de prise en charge pour les personnes d pendantes et tr s g es placent la cohabitation dans les groupes au premier plan car elle est consid r e comme ajoutant de la qualit de vie Le projet pilote de la maison de retraite de Vogelweide sur la commune de Wels en est une illustration Il s agit d un foyer d accueil m dicalis pour 124 personnes d pendantes construit au standard de b
119. la ville de Nantes comme celles de Nantes Habitat sont territorialis es En effet l organigramme de la Direction des personnes g es de la ville de Nantes comprend un service nomm soutien a domicile et de d veloppement territorial compos d un p le de prestations a domicile et des r f rents territoriaux r partis en 4 secteurs Nord Sud Est et Ouest Ces 4 r f rents territoriaux jouent un r le majeur dans le dispositif des logements bleus L organisation du bailleur social Nantes Habitat se compose de sept antennes territoriales r parties au sein de l ensemble des quartiers nantais Les r f rents de quartiers de Nantes Habitat sont associ s aux coordinateurs de la Direction des personnes g es pour laborer ce dispositif D un c t la Direction des personnes g es souhaite informer les personnes g es aux revenus modestes de la possibilit de recevoir des services d aide a domicile ce qui contribue lutter contre leur l isolement De l autre Nantes Habitat souhaite r nover voire r habiliter son parc de logement social en proposant des logements adapt s d di s aux personnes g es dont la part croissante en nombre occupe des logements de longue date et de grandes tailles Enfin notons que le territoire d actions commun aux deux organismes simplifie les proc dures de mise en uvre du dispositif des logements bleus La convention sign e en 2008 entre Nantes Habitat et la ville de Nantes a permis d
120. lement des non membres par exemple des lyc ens ou des tudiants pour qui des services d int r t g n ral sont inscrits dans le cursus 93 ou bien encore des amis et voisins plus jeunes La plupart de ces services peuvent tre aussi assur s aux adh rents r sidant en maisons de retraite Sans le b n volat ce mouvement des villages ne pourrait pas exister car il ne re oit aucun financement public Il s agit donc d un mod le conomique qui r duit les co ts publics par un moindre recours aux services marchands et publics N anmoins avec la progression de la d pendance le village devra augmenter le montant des cotisations ce qui peut terme produire de l exclusion sociale sauf si le nombre de jeunes vieux adh rents augmente Ce peut tre une solution Par ailleurs les villages sont interconnect s et partagent des projets et des activit s en commun comme Washington o ils se rencontrent tous les trois mois Nous avons donc rencontr les adh rents d un village Washington celui de Dupont Circle dans le centre ville proximit de Connecticut Avenue C est un quartier ais nettement blanc 73 avec de bons revenus et un niveau de dipl me universitaire de 92 28 pour le pays 35 des habitants sont propri taires de leurs logements moins qu en moyenne mais les plus de 65 ans sont majoritairement des propri taires occupants ce qui les met au vu de la localisation du quartier
121. les personnes g es mobiles en insistant sur les questions de mise en confiance physique comment descendre en s curit comment se tenir dans le bus etc de comportement oser demander sa place etc ou dans un degr moindre de mode d emploi o acheter son ticket comment rep rer sa ligne etc L op rateur et la ville de Salzbourg souhaitent galement faire baisser le nombre d accidents chutes principalement impliquant des personnes g es Les coliers aident les personnes g es utiliser les quipements municipaux bon exemple de coop ration interg n rationnelle Cet exemple r pond aux enjeux de soci t tels que le maintien d une activit physique ou d une vie sociale dans une optique de vie ind pendante la plus longue possible De nombreuses initiatives de sensibilisation sont entreprises Salzbourg Par ailleurs une formation permanente est dispens e aux l ves aux enseignants stagiaires aux conducteurs de bus et au personnel des a roports afin qu ils comprennent mieux les besoins particuliers des personnes souffrant de handicaps Des vid os et brochures d information sont diffus es dans les espaces publics et les coles notamment dans le cadre des campagnes vivre Salzbourg jeunes et g s vivons sans entraves et d un autre point de vue La Ville d Helsinki propose des services cibl s particuli rement aux personnes g es et handicap es tels que des soins do
122. m E EA een 79 2 Une gouvernance coordonn e entre les institutions et recherche de l chelle d intervention la plus pertinente ss 82 3 Faciliter et d velopper les solidarit s nterg n rationnelles 83 Vo ANNEXES einer on osent een eee 85 1 Entretiens r alis s dans le cadre de l tude 00 ceecceeeceeeeeeee eee eeeeeeneneeeeeeeeeeteees 85 Py TANORE a D a E eo Me 85 B EE LES D E 86 2 Politiques en faveur des a n s aux Etats Unis compte rendu du voyage d tudes 87 INTRODUCTION GENERALE En lan 2000 l Europe recensait pr s de 20 de personnes g es de 65 ans et plus D ici 2050 ce nombre devrait continuer de cro tre a l chelle mondiale Certaines r gions pourraient ainsi voir doubler le nombre de personnes g es de 65 ans et plus du fait de l arriv e de la g n ration issue du baby boom un ge de plus en plus avanc et en raison de la baisse de la natalit En France les plus de 75 ans devraient repr senter en 2050 11 6 millions de personnes et les plus de 85 ans devraient atteindre 4 8 millions contre 1 5 million aujourd hui La m me tendance s observe l chelle europ enne avec 17 de la population ayant plus de 65 ans Aujourd hui pour un grand nombre de personnes g es et leur famille c est le choix de vivre domicile qui est privil gi mais l Agence nationale de l habitat ANAH value pr s de 2 millions le nombre de personne
123. ment accessible les b timents les parkings les cheminements les portes les cages d escalier les ascenseurs les guichets les toilettes les salles de bains les douches les chambres les trottoirs Concernant le logement adaptable ACCESSPLUS a cr une maquette adapt e avec les plans notes techniques et dossier d impact pour inciter les architectes promoteurs et urbanistes concevoir des logements en prenant en compte la question d adaptabilit b Les solutions d habitat group et co maisons de retraite Depuis 1995 on constate Berlin et ailleurs en Allemagne un important d veloppement de domiciles communautaires pour personnes atteintes de la maladie d Alzheimer ou d affections apparent es Les 460 appartements de ce type se trouvent dans des immeubles classiques et peuvent h berger une petite dizaine de personnes Ces offres d h bergement sont consid r es comme du logement classique les soins ambulatoires tant assur s par des services ext rieurs Une association ou un prestataire priv signe un bail pour un grand appartement Les chambres individuelles sont lou es aux r sidents qui peuvent ainsi rester aussi longtemps qu ils le veulent dans un environnement prot g Les prestations sont assur es par des services domicile dont 40 sont assur s par des associations but non lucratif et 60 par des prestataires but lucratif Les frais de la vie quotidienne sont mis en commun Le co t globa
124. micile une aide pour se d placer ou diff rentes activit s de loisirs La ville soutient ses seniors dans la recherche d un logement adapt aux besoins de chacun Elle met galement en place des points relais S info qui informent et accompagnent les personnes g es dans la recherche de solutions gratuitement et pour tous les services du domaine social y compris les services non municipaux fournis par des associations ou des organismes priv s En dehors des heures d ouverture l Urgence sociale prend le relais pour aider les particuliers En 2005 un centre ressource pour les personnes g es Housing Society Elderly Resources Centre a t ouvert par la Hong Kong Housing Society II s agit d un centre totalement gratuit ouvert 6 jours sur 7 dans lequel les a n s peuvent passer une s rie de tests de sant travers un parcours comprenant une dizaine de tests troubles cognitifs tests physiques fr quence cardiaque sous forme de jeux utilisant les technologies modernes r alit augment e d tection de mouvements Les r sultats de chaque test sont enregistr s sur une carte lectronique et les quipes du centre analysent avec l a n les r sultats afin de lui proposer la solution la plus adapt e 11 me colloque du groupe de travail Mobilit s Spatiales et Fluidit Sociale de l Association Internationale des Sociologues de Langue Fran aise AISLF 4 http hal archives ouvertes fr docs 00 6
125. mmune confirme la tendance au vieillissement de la population et met en vidence qu il y a plus de personnes g es que de jeunes dans la ville Les donn es d mographiques de Nice montrent une structure d ge qui pr figure exactement la France de 2020 Cet l ment fait du territoire communal un mod le pour l int gration des a n s dans la vie urbaine d une grande agglom ration et un test dimension nationale Nice se doit de r ussir son d fi de l ge En mati re d urbanisme et d accessibilit depuis 2008 870 op rations de voirie circulation espaces publics transports ou encore assainissement ont t r alis es De nombreuses rues ont t rendues aux pi tons avec un agrandissement des trottoirs et un syst me de r gulation de la circulation Ces am nagements r novations de trottoirs positionnement de garde corps dans les escaliers changement du mobilier urbain cr ation de pistes cyclables ont t compl t s par la cr ation de 427 passages prot g s pour les personnes mobilit r duite PMR trottoirs et quais de bus adapt s et de 42 emplacements de parking d di s En mati re de transport le CCAS de Nice met disposition des seniors 7 minibus Ce service s adresse aux seniors usagers des clubs d animation et des r sidences du CCAS ainsi que des associations et structures partenaires et sous convention avec le CCAS Le tramway est totalement accessible aux personnes mobilit r duite ains
126. mographique des m nages donn es INSEE l IRIS Situation r glementaire zonage PLU Analyse morphologique de l habitat propri taires fonciers anciennet du quartier et du b ti analyse de l accessibilit aux b timents projets de r novation et ou r habilitation programmation connue venir programmation en cours programmation r alis e depuis 2010 Typologie de l adaptabilite des logements sociaux Secteurs favorables Certre commercial EE P k de quarter identifie a PLU Illustration des rayons de 200 m et 300 m sur le secteur Lorient 2 Figure 6 2 illustration des rayons de 200m et 300m sur le secteur Lorient 2 a Rennes Ce diagnostic permet par la suite d tablir une tude pr alable d valuation des possibilit s opportunit s de renouvellement urbain du site pour rep rer les possibilit s d volution du parc social existant par voie de r habilitation en lien avec le recensement des batiments adapt s adaptables et non adaptables r alis par les bailleurs sociaux ainsi que les possibilit s d volution du parc priv la r alisation de programmes neufs dans les op rations d am nagement d une part et dans les secteurs diffus selon les potentialit s de renouvellement urbain d autre part avec des dimensions de projets variables 50 3 La cartographie des possibilit s de r habilitation des logements dans le parc social existant Une analyse de l ens
127. n Ces p les contiennent plusieurs quartiers de 500 m tres de rayon munis en leur c ur de services de proximit et d une ou plusieurs places publiques Ces quartiers sont reli s les uns aux autres et au centre par des acc s pi tons et des transports en commun Ce mod le de planification voque la notion de village urbain les quartiers se caract risant par la mixit de l occupation des sols la diversit des logements et une densit qui diminue en se rapprochant de la p riph rie Les collectivit s int gr es contiennent un nombre limit de r sidents 8 Calthorpe P 1999 The Next American Metropolis Ecology Community and the American Dream Princeton Architectural Press 54 2 HABITAT a L exemple du d partement du Rh ne La d marche du d partement du Rh ne une premi re en France est d amener les constructeurs produire 20 25 de logements adapt s dans les immeubles d habitation en construction ou en r habilitation accession la propri t secteur locatif priv ou social Cette charte lanc e en 2010 met en place un programme d envergure l chelle du Rh ne afin de d velopper une offre de logements adapt s pour les personnes en perte d autonomie ou d pendantes et ce quelle qu en soit l origine avanc e en ge situation de handicap maladie L id e est celle d un logement de base universel accessible tous et qui puisse s adapter aux volutions de la vie
128. n coaching individualis Cette prestation sera sugg r e aux personnes ag es autonomes qui sont enclines a la s dentarit Une valuation des r sultats du coaching et du nouvel am nagement sera faite la fin de l ann e 2012 Les responsables pourront ainsi analyser les diff rences entre ce quartier et les autres qui n ont pas encore b n fici d un tel programme b L exemple de la ville de Lyon L audit urbain r alis a Lyon dans le cadre du programme villes amies des ain s a donn lieu a un plan d action municipal mis en ceuvre sur trois ans Parmi les l ments mis en avant dans le theme les espaces ext rieurs et les difices l absence de bancs publics a t fortement mise en avant Loin d tre anecdotique la pr sence de bancs constitue un l ment facilitant pour un public fragile O implanter des bancs pour r pondre au mieux aux besoins La ville de Lyon a exp riment dans le 3 me arrondissement des parcours comment s avec l association bien vieillir dans son quartier avec comme cons quence imm diate la cr ation des premiers assis debout lyonnais La technique des parcours comment s couramment utilis e en psychologie environnementale parfois d nomm e m thode des trajets voyageurs comment s ou encore m thode des itin raires se donne pour ambition d analyser l acte de traverser l espace urbain tel qu il est en train de se faire afin de recueillir le point de vue
129. n on Village activity known and reported to the operating Village to Village Metwork LLC ax of 04 2012 Carte des villages du r seau 2012 source vivnetwork Le premier village a t celui de Beacon Hill a Boston Ce terme de village ne fait pas r f rence une r alit g ographique nouvelle ou ressuscit e II s agit d un concept signifiant plut t l intention de vivre comme dans un village avec des relations sociales denses L adh sion au village est videmment centr e sur un lieu un quartier par exemple mais elle peut aller au del car c est le paiement d une cotisation 400 500 par an qui donne l appartenance Aujourd hui cette association compte plus de 10 000 membres et essaime aux Etats Unis et galement ailleurs au Canada en Australie aux Pays Bas Les villages fournissent en g n ral trois types de services aux adh rents Des services de base courses alimentaires aides aux transports informations et renseignements divers sur la vie du quartier Des aides pour la sant et le bien tre avec des programmes de pr vention exercices physiques relaxation Des interactions sociales avec comme objectifs de lutter contre l isolement et les pr jug s gistes Certains de ces services sont payants mais l adh sion au village permet d obtenir des r ductions de 10 20 La plupart sont assur s par les membres eux m mes sous forme du b n volat Ces b n voles peuvent tre ga
130. nce de valeurs interg n rationnelles au d veloppement desquelles l cole doit participer c A l image de l AARP aux Etats Unis faciliter mergence d une association ou d un groupement de d fense et d information des a n s Elle aurait vocation centraliser l information agissant comme guichet unique Elle pourrait galement f d rer les associations locales pour former les b n voles les aidants encadrer les heures de solidarit s interg n rationnelles Ce groupement aurait vocation faire remonter les besoins des a n s assurer un soutien juridique tre force de proposition aupr s du gouvernement et des lus locaux 84 V ANNEXES 1 ENTRETIENS REALISES DANS LE CADRE DE L ETUDE A ETRANGER Rencontres Washington DC 4 et 5 octobre 2012 AARP Jeanne ANTHONY James MC SPADDEN Village to Village Network Natalie GALUCA Judy WILLETT Dupont Circle Village Bernice HUTCHINSON Iris MOLOTSKY U S Senate Committee On Aging SCOA Cara GOLDSTEIN The National Association of Area Agencies On Aging N4A Sandy MARKWOOD Administration On Aging AOA Marla BUSH Greg CASE North Carolina Division Of Aging and Adult Services NCDAAS Heather BURKHARDT Orange Country Department on Aging Janyce TYLER Mary FRASER 85 Rencontres Berlin 23 aout 2012 Ministerium f r Infrastruktur und Landwirtschaft des Landes Brandenburg Famev Tempelhof Sch
131. neberg Stephanie HASSE Alexander PILZ Klaus PAWLETKO Ariane RAUSCH Avec le soutien de Jean Pierre BULTEZ Ageplateform Didier SAPY FNAQPA et Isabelle BARGES Gerontim Rencontre Copenhague 21 ao t 2012 National Federation of Housing organisations in Denmark Birgitte FAESTER Rencontre Hong Kong 14 septembre 2012 HKCSS Grace CHAN Avec le soutien de Robert WITOS Organisation Mondiale de la Sant OMS Department of Ageing and Life Course Lisa WARTH B FRANCE Angers Virginie ENZA Charg e de mission CCAS ville d Angers Bernard MABI Directeur du CCAS ville d Angers Besancon Solange JOLY Conseill re municipale ville de Besan on Patricia OLIVARES Conseill re technique ville de Besan on Marie No lle SCHOELLER Premi re adjointe au Maire ville de Besan on Virginie POUSSIER Charg e d op rations sociales CCAS ville de Besan on 86 Carquefou Aur lie BARTHELEMY CCAS d Angers Dijon Pierre Olivier LEFEBVRE Conseiller aupr s du Maire mairie de Dijon Fran oise TENENBAUM Vice pr sidente du Conseil R gional de Bourgogne Limonest Adjointe charg e des affaires sociales mairie de Martine BEAUFILS Limonest Lyon Maud FELIX FAURE Charg e de mission ville de Lyon Pierre HEMON Adjoint aux personnes ag es ville de Lyon Nice Daniel BENCHIMOL Adjoint a la sant publique ville de Nice Olivier GUERIN Professeur G riatre Patrick MALEA Directeur du CNR Sant Rennes Fr
132. ns les d lais sont de plus en plus longs En d finitive le dispositif logements bleus repose sur 3 composantes les am nagements relatifs au pack logements bleus l valuation des regards crois s sur la vie quotidienne et les services offerts pour faire face la perte d autonomie et enfin une veille sociale r guli re qui devra poursuivre la d marche impuls e combinant l valuation des besoins de la personnes et son interaction avec l environnement physique et social d L exemple de la ville d Angers La probl matique du logement adapt a t travaill e depuis plusieurs ann es afin de faciliter l acc s a un logement social par le biais du dispositif Accueil Habitat Adapt qui propose un accueil personnalis permettant aux demandeurs d voquer les besoins sp cifiques li s leurs difficult s et de transmettre aux bailleurs une information centralis e et enrichie __ sensibiliser les bailleurs sociaux et les professionnels du b timent aux incidences du maintien domicile des personnes g es ou handicap es les former la 61 compr hension des besoins et aux solutions techniques a apporter et les engager dans une d marche qualit 3 ACCESSIBILITE a L exemple de la ville de Nice Nice plus que l ensemble du territoire fran ais connait le ph nom ne de vieillissement de la population Il est ici plus marqu que dans l ensemble de la France L indice de jeunesse de 0 7 dans la co
133. nse l chelle du pi ton mais accommodant l usage raisonn de la voiture compos e de quartiers diff renci s organis e autour d un r seau de rues et de places accueillantes con ues dans la continuit de l h ritage culturel local Val d Europe est con u selon trois chelles d finies par les canons du Nouvel Urbanisme 53 Le quartier Il s agit d une zone urbanis e avec un m lange quilibr d activit s et de logements Cinq param tres le r gissent existence d un centre compos d une place square ou parc une distance maximale pour les besoins quotidiens 1 4 de mile de c t le regroupement de plusieurs activit s habitat travail loisirs un r seau de rues interconnect es priorit l espace public Le district secteur plus restreint ne comprenant qu un seul type d activit s par exemple campus universitaire zone d activit s Le corridor il joue le r le de connecteur et de s parateur entre les diff rents quartiers et districts En favorisant la mixit et une plus forte densit r sidentielle le Nouvel Urbanisme tend a r duire l utilisation de l automobile Si l hyper centre est totalement accessible aux pi tons de m me que les centres secondaires ils ne sont accessibles entre eux qu en automobile ou par des lignes de bus Le district d Arlington est ainsi s par des lieux de r sidence Les vieux villages sont galement coup s du centre u
134. nt es ci apr s Le groupe am nagement urbanisme a plus particuli rement travaill sur un projet de r f rentiel l ments prendre en compte dans les documents de planification et sur un projet de cartographie des zones favorables sur le territoire rennais 68 d L exemple de la ville de Quimper A Quimper l audit urbain dans le cadre du programme villes et communaut s amies des ain s a t r alis au moyen d un tirage au sort bas sur les listes lectorales En 2010 l int r t pour la d marche villes et communaut s amies des a n s a t confirm lors de l organisation d un Forum des solidarit s men en partenariat avec l espace associatif qui a r uni 60 associations Ce Forum fut prolong par les ateliers du Vieillir ensemble organis s en partenariat avec l ODAS Observatoire de l Action Sociale D centralis e Le 2 f vrier 2010 la ville de Quimper a obtenu du minist re de la sant le label bien vieillir vivre ensemble Le projet ville amie des a n s initi par le CCAS a organis le 13 octobre 2010 une rencontre afin de pr senter la d marche aux partenaires de la Coordination G rontologique Le porteur du projet a sollicit l appui m thodologique et scientifique des chercheuses Fran oise Le Borgne Uguen et Simone Pennec de l Atelier de Recherche Sociologique de l UBO Ces universitaires ont engag des coop rations scientifiques avec Marie Beaulieu et S
135. nt aucun m decin ou des m decins g s de plus de 55 ans risquant de ne pas tre remplac s faute d un seuil suffisant de patients au del de la question du recrutement des m decins et de leur implantation que nous ne traiterons pas dans cette tude L absence de structures ad quates risque d obliger les r sidents en perte d autonomie et n cessitant une prise en charge sanitaire d m nager parfois dans l urgence Pr cis ment le contexte d mographique du vieillissement de la population dans lequel s inscrivent les pays d velopp s et en d veloppement devrait conduire renforcer les liens troits entre les politiques sanitaires et sociales et les politiques d am nagement du territoire En effet la contrainte de la proximit renforc e pour ces populations doit tre prise en compte C est en combinant la fois les chelles d organisation des services de soins et des services sociaux en consid rant les modes d habiter des a n s comprenant la fois leurs habitudes de vie au domicile et dans leur environnement proche et leurs besoins de participation sociale et en examinant les logiques tant priv es que publiques d implantation d h bergements destination des a n s que les questions des optimisations d implantations territoriales et des logiques d organisation et de coordination des uns avec les autres peuvent tre pos es 12 Dutheil N 2005 Les tablissements d h bergement pour personnes
136. ocal mais aussi national et m me au del du Danemark A Cracovie le projet Senior Task Force 2007 2008 consiste pr parer des volontaires seniors travailler dans des associations d aides sociales Il s agit l d int grer les plus anciens dans la soci t en leur offrant la possibilit d obtenir un compl ment de retraite pr cieux mais aussi et surtout de montrer leur utilit sociale dans la soci t de demain Les retrait s tant de plus en plus nombreux leur aide deviendra un soutien fondamental et les aidera se sentir mieux int gr s une soci t en mutation constante De plus les plus jeunes seniors aideront leurs a n s dans la vie quotidienne Dans le cadre de l ann e Helsinki capitale mondiale du design 2012 les tudiants de l universit d Aalto se sont investis dans le 365 well being project qui comprenait 12 projets dans le m dico social L un d entre eux Repenser la Villa Breda a permis des tudiants de travailler avec des personnes ag es dans une maison de retraite a Kauniainen Villa Breda est un centre de service a la municipalit de Kauniainen Un nouveau mobilier est con u test et dit par plusieurs firmes industrielles locales ou nationales Des comit s d usagers suivent chaque gamme de service ou de produit et recueillent lavis des futurs utilisateurs pour faire voluer les produits En Slov nie le maintien domicile et l accompagn
137. oie pour automobilistes concevoir des passages pi tons sur lev s car ils sont plus s curis s et plus accessibles En outre ils participent a la r duction globale de la vitesse int grer des espaces verts de taille et de types diff rents parcs squares placettes localiser les arr ts de transports en commun dans des endroits facilement accessibles pied et bien les prot ger des intemp ries b Orientations strat giques pour une cit dynamique et soutenable Sur la c te pacifique Portland est l une des deux t tes de l aire m tropolitaine Portland Vancouver La ville centre est plut t jeune avec seulement 10 de plus de 65 ans Mais la r partition g ographique est contrast e comme le montre la figure 3 avec des lots de fort vieillissement autour du centre ville et dans les quartiers suburbains M me si certains indicateurs comme le revenu moyen et le taux de pauvret ne sont pas tr s bons la ville dispose d une image positive grace au dynamisme de son conomie de services et au nombre lev d universit s et d tudiants Par ailleurs la tradition politique locale est favorable l intervention des autorit s locales dans l urbanisme ainsi qu la protection de l environnement La ville est aussi r put e pour sa pratique de la d mocratie directe r f rendums locaux et participative comit s d habitants sur tel ou tel sujet Si la ville centre est moins mature que la moyenne f d rale les vas
138. oire et particuli rement Nantes proviennent de retours d exp riences du G rontop le des Pays des Loire et de l universit de Nantes En outre la ville de Rennes membre du r seau OMS a engag un important travail sur l urbanisme et la planification suite la venue d lus et techniciens dans le groupe de travail mobilit urbanisme r alis dans le cadre du rapport Vivre chez soi L ensemble de nos r f rents et correspondants sont r pertori s en annexe 1 3 LIMITES METHODOLOGIQUES Le choix d une ville peut tre soumis critique car le p rim tre politico social de la ville n est pas totalement transposable d un pays l autre et dans presque tous les pays plusieurs niveaux politiques ou administratifs interf rent sur ce m me p rim tre En Belgique Gouvernement Wallon au Danemark la d limitation du r le exact ville province r gion tat f d ral est fort complexe et parfois d licat pour les acteurs locaux eux m mes Il en r sulte une grande dispersion des informations avec des niveaux strates espaces de d cisions non totalement transparents Le choix d une seule ville par pays n est pas simple non plus car les initiatives locales ou r gionales dans le domaine du vieillissement de la population restent tr s li es au contexte local et ne refl tent pas toutes les composantes d une politique publique nationale ou f d rale Cela implique de grandes diff rences d une ville l au
139. on individuelle ou un ensemble de logements collectifs L environnement urbain p riurbain ou rural dans lequel il s inscrit participe au d veloppement voire au maintien de son autonomie le plus longtemps possible 8 Godet et Mousli M 2006 Vieillissement activit s et territoires l horizon 2030 la Documentation Frangaise Pecqueur B 2000 Le d veloppement local 132p La D couverte 1 Henrard J C 2010 Territoires g rontologiques la question en France au regard d autres pays europ ens G rontologie et Soci t n 132 pp123 128 11 Di M o G G 1998 Extrait de G ographie sociale et territoire ditions Nathan Les structures d h bergement accueillant les personnes g es la fin du XIXe si cle ont t construites l ext rieur des villes selon une logique purement financi re et fonctionnaliste Les hospices ont ainsi t d plac s pour regrouper les individus que la soci t ne savait pas int grer La raret et le co t des terrains au sein des grandes villes ont largement contribu ce mouvement La bonne raison invoqu e a pu tre la volont d offrir un cadre de vie plus agr able et plus calme aux personnes g es Depuis les ann es 1990 les logements d di s aux personnes g es en France se multiplient sous des formes diverses et vari es r sidences avec services logements adapt s logements partag s mais aussi villages seniors Ces offres r pondent une
140. ourrait constituer une tr s grande avanc e car il permettrait chaque usager de voir en temps r el le chemin optimal pour se rendre d un point un point B Dans la ville de Li ge la Commission communale consultative des personnes handicap es CCCPH d j cit e s int resse a l accessibilit des bus aux personnes mobilit r duite 8 lignes quip es en 2012 l accessibilit de la nouvelle gare de Guillemins du centre ville des centres commerciaux et complexes culturels l emplacement des parkings pour personnes mobilit r duite et leur localisation 750 emplacements en 2012 l implantation de sanisettes accessibles aux personnes mobilit r duite aux priorit s d am nagements urbains trottoirs inflexion rampes si ges relais 4 TECHNOLOGIES Au Danemark les technologies de l information et de la communication sont utilis es depuis le d but des ann es 2000 Les solutions offertes par internet et les applications de t l surveillance et t l assistance sont particuli rement recherch es Un article de Themavision mentionne l tude de la Caisse des D p ts de 2009 Technologies de l autonomie et soutien a domicile comparaison internationale Elle met en avant trois initiatives qui montrent que le Danemark a d velopp depuis le d but des ann es 2000 des solutions de t l sant en r ponse aux besoins de territoires de la population vieillissante La g ographie du
141. ous semblent pertinents La troisi me partie III pr sente des initiatives int ressantes en France L ensemble des observations faites permettent de d boucher sur des pr conisations IV directement applicables Haut Comit pour le logement des personnes d favoris es 2012 Habitat et vieillissement vivre chez soi mais parmi les autres 83p l PROBLEMATIQUE ENJEUX ET METHODES Vivre en ville c est pouvoir acc der des ressources nombreuses et concentr es en un m me endroit habitat emplois commerces services quipements etc Le fait urbain r side dans la possibilit de cr er de la valeur d changer de tisser du lien social c est dire de vivre ensemble et de b n ficier des externalit s positives g n r es par les agglom rations humaines La ville est un mode d organisation spatiale qui permet le lien social et l acc s aux ressources La mobilit facilite l usage de l espace urbain La soci t actuelle accorde une grande importance l optimisation de l usage du temps La comp tition pour l espace induit un loignement de ceux qui ont un revenu inf rieur ou un moindre int r t pour le lieu La mobilit est la cl des grands quilibres urbains La perte de mobilit des personnes g es dans une soci t qui vieillit comme en France soul ve aujourd hui la question de l accessibilit de la ville II nous faut penser l adaptation de la ville et ou de la mobili
142. oute une vie ce co t est encore moindre Les responsables politiques ne lont pas compris mais la N4A continue pr coniser que des fonds f d raux consacr s aux institutions de long s jour soient report s sur le d veloppement des livable communities e LAdministration du vieillissement AOA Administration on aging L un des obstacles au maintien a domicile est la terminologie utilis e aging in place c est dire mot a mot vieillir sur place car les gens ne se percoivent pas comme tant ag s L appellation communaut pour toute une vie met l accent sur la vie et non sur le vieillissement et de ce fait elle est pr f rable L AOA est une administration au niveau f d ral qui d pend du D partement de la Sant et des Services aux personnes L AOA finance les projets innovants ayant trait au maintien a domicile par le biais d une dotation de concours Elle a financ 14 projets allant de grandes villes comme Atlanta Ga jusqu de petites communaut s rurales en Alaska il s agit de former les soignants d offrir des services pour les t ches difficiles une assistance aux activit s de la vie quotidienne AVQ et AIVQ et une formation la m dication A Boston la subvention a servi payer des formateurs pour enseigner des sans abri des bases de cuisine et de m nage Le taux de retour la rue a baiss A Los Angeles il y a une importante population non h t rosexuelle et parmi e
143. oyens universit tudiants focus group qui ont mis en marche une logique d adaptation et de prospective sur le vieillissement Reprise par le pouvoir local elle retourne l initiative citoyenne et entrepreneuriale convient n anmoins de noter qu ici comme ailleurs nous sommes encore dans le domaine des intentions et des micro initiatives Le plan se d ploiera partir de 2013 Un bilan de suivi sera indispensable et devrait tre r alis par un comit consultatif comprenant les autorit s municipales l universit et les associations et fournisseurs de services pour personnes g es c Un d veloppement urbain ma tris En Finlande il y a une tradition de planification qui facilite une vision globale de la ville et de ses d veloppements Toutefois la complexification des r seaux de communication et la concentration urbaine limitent l volution des plans de ville et obligent des choix Verticaux contraires aux aspirations des usagers et des citoyens Comme le souligne un compte rendu de groupe d amiti international du s nat Bien que ce pays soit un de ceux de l OCDE o les in galit s de revenus sont les moins grandes la r cession des ann es 1990 1993 a douloureusement marqu la Finlande Elle p se encore en d pit de la reprise conomique sur certaines portions du territoire Certaines poches notamment dans le nord concentrent des populations dont la moyenne d ge exc de 50 ans sans formation
144. p cifiques un logement int gr dans un environnement qui permet l acc s facile moins de 200 m tres dans l id al a des commerces et services de proximit un transport en commun via des cheminements s curis s accessibilit surfaces planes bancs adapt s et bien situ s bancs assis debout abris toilettes publiques une int gration dans la vie sociale le plus souvent au niveau du quartier voire du micro quartier pour les plus g s particuli rement permettant de pr venir l isolement et le repli sur soi et favorisant la diversit des ges dans un esprit de vivre ensemble propice toutes les g n rations La mise en uvre concr te de ces conditions favorables n cessite l articulation entre des d cisions et des actions qui rel vent de plusieurs politiques et services tant de la ville que de Rennes M tropole Les perspectives et la mise en uvre Cette d marche constitue l un des 3 axes du plan d actions Rennes ville amie des a n s et r pond plusieurs objectifs voir tableau 1 formaliser un document r f rentiel urbanisme vieillissement synth tique porteur des actions en faveur de la prise en compte des personnes g es renforcer la coordination des diff rentes politiques d am nagement d urbanisme d habitat et de d placements en direction des personnes g es promouvoir la connaissance des questions li es au vieillissement contribuer aux diagnos
145. pays compos e d un ensemble d les et presqu iles a certainement contribu acc l rer l innovation en ce domaine Ce m me article d crit le r seau de t l sant qui permet la surveillance domicile de patients atteints d insuffisance respiratoire ou cardiaque sur l le de Fionie et un syst me de 38 www infotec be http www themavision fr jcms rw_263925 le bien etre des seniors une priorite au danemark 2eme partie 31 t l monitoring assurant la pr vention du risque de chute et le suivi de la tension art rielle des patients utilis dans une autre zone rurale dont l exp rimentation s est poursuivie jusqu la fin de l ann e 2008 L Universit et l h pital d Aarhus ville portuaire du Danemark sur la p ninsule du Jutland collaborent sur un projet de t l m decine destin suivre les personnes diab tiques Une consultation mensuelle avec un m decin de l h pital est organis e par les infirmi res au domicile du patient gr ce un t l phone quip de visiophonie La mise en uvre de la politique d accompagnement du vieillissement repose en grande partie sur l action d une association de dimension nationale LDRESAGEN DaneAge Elle compte 542 000 membres soit 10 de la population nationale et comporte 219 comit s locaux Le but de DaneAge est de promouvoir le droit des individus g s et leur participation active dans la soci t En 2007 l association DaneAge a adh r
146. personnes g es en France Parmi les espaces retenus pour mener cette comparaison nous pouvons citer la ville de Rennes pionni re dans une approche par secteurs favorables au vieillissement D autres exemples issus de travaux de l agence d urbanisme de Lyon ou d initiatives du Conseil g n ral du Rh ne sont tudi s Une inad quation entre les l ments facilitants et les lieux de vie des a n s Qu il s agisse de territoires urbains p riurbains ou ruraux tous sont confront s au vieillissement de la population fran aise La proximit des services des commerces et des espaces verts dans les centres villes apparaissent plus favorables au maintien de l autonomie des populations vieillissantes En revanche l environnement du domicile des personnes g es en milieu rural varie consid rablement selon leur localisation Lorsque le domicile est situ proximit du centre bourg les quipements en faveur du maintien de l autonomie semblent plus ad quats La rar faction des services de proximit en milieu rural et l loignement des centres bourgs r duisent les facilit s d acc s aux activit s sanitaires sociales etc A l interface entre la ville et la campagne se sont d velopp s partir des ann es 1960 les espaces p riurbains vocation r sidentielle qui ont accueilli de jeunes m nages Aujourd hui ces m nages ont vieilli et composent la majorit de la population de ces territoires Comme nous l avons montr en c
147. pour ses personnels et des conseils pour trouver des fonds L un des crit res d valuation des AAAA est leur capacit utiliser leur subvention pour obtenir des fonds des collectivit s ou de l tat f d ral par exemple en montant des projets a financement multiple Pour les ann es venir AOA a de nombreux d fis a relever il lui faut faire mieux connaitre les services existants et en faciliter l acc s d velopper des guichets uniques pour que les personnes g es acc dent facilement toute l information coordonner les diff rents niveaux local tat f d ral promouvoir une image plus positive des s niors faire en sorte que les gens se pr parent les gens assez t t l id e de la d pendance faire face aux besoins grandissants de soignants en institutions et domicile Washington DC Dupont Circle village C est sans doute l image du sablier qui caract rise le mieux la soci t de la capitale f d rale Beaucoup de personnes ais es ce qui donne un revenu moyen annuel sup rieur la moyenne 58000 contre 52000 mais parall lement un taux de pauvret qui fr le les 20 contre 13 5 pour le pays Les quartiers centraux sont d sormais plut t WASP alors que les p riph ries proches accueillent les minorit s ethniques et les plus pauvres Les plus lointaines situ es en Virginie et au Maryland sont celles des classes moyennes suburbaines et on y retrouve la m me probl matique que celle rencontr
148. r favorable au vieillissement est localis dans le diffus secteurs diffus au sein des secteurs favorables 200 et 300 m tres moyen terme 5 ans pour les ZAC en cours de programmation long terme 10 ans pour les ZAC ou secteurs de projet venir Au sein des secteurs de projet et ZAC rep r s un cahier des charges sera impos Il comprend une norme de mixit interg n rationnelle qui se pr sentera sous le m me format que celle transpos e dans le PLU mais sera sans doute plus lev e De plus au sein de ces secteurs un cahier des charges d taillant les l ments constitutifs de l habitat favorable au Vieillissement s imposera aux op rateurs La cartographie des secteurs en diffus A terme cette cartographie pourra tre ins r e dans le PLU de la ville de Rennes Il est propos que chaque secteur recens comme favorable au vieillissement comporte une servitude de mixit g n rationnelle Elle se d clinerait dans le r glement du PLU qui au titre de l article L123 1 5 du code de l urbanisme peut d finir en fonction des situations locales les r gles concernant la destination et la nature des constructions autoris es et d limiter dans les zones urbaines ou urbaniser des secteurs dans lesquels en cas de r alisation d un programme de logements un pourcentage de ce programme doit tre affect des cat gories de logements qu il d finit dans le respect des objectifs de mixit sociale De plus
149. rbain et de la gare de Marne la Vall e Chessy Les corridors sont toutefois insuffisants et parfois inexistants Il conviendrait sans doute pour plus d efficacit de mettre en place un r seau de lignes fortes de transports en commun et de relier terme le centre urbain aux anciens villages par une trame urbaine A Val d Europe le centre commercial et ses 118 boutiques ont t d velopp s d s le d part jouant le r le de rue principale de la ville Ce centre agit comme point d ancrage urbain et conomique Il emploie de nombreux habitants de Val d Europe et attire 16 millions de visiteurs chaque ann e La centralit consiste en une concentration en un lieu strat gique des acteurs et des activit s Cette concentration permet de r duire les temps de d placements Une bonne accessibilit depuis les lieux de r sidence est donc essentielle Le rassemblement de la population permet aussi une coh sion sociale Du projet Val d Europe peut tre d gag un mod le de collectivit s int gr es qui s appuie sur l articulation autour d un p le urbain reli directement une grande m tropole par des transports en commun RER train l image de la notion de TOD Transit Oriented Development initi dans le cadre d un d veloppement r gional durable Au centre du p le urbain un ensemble de commerces et services rares sont propos s des bureaux et activit s tertiaires ainsi que des logements qui agissent comme commutateur urbai
150. rquoi les programmes des AAAAs incluent la nutrition la forme physique et m me l informatique Le b n volat est essentiel pour des programmes tels que le portage des repas domicile l invitation chez soi d un a n ou encore le Senior Companion jeune s nior b n vole form aider les personnes g es fragiles ou handicap es Cela fait 10 ans que le N4A contribue au d veloppement des lifelong communities communaut s pour toute une vie Suite son tude conduite en 2006 et qui a montr que 50 des communaut s se pr paraient une augmentation du nombre de leurs a n s le N4A a publi un guide r pertoriant les meilleures pratiques puis a soutenu des projets pilotes dans 12 communaut s Toutefois une tude bilan conduite en 2011 a montr que des progr s avaient t r alis s gr ce notamment au b n volat mais que les communaut s qui avaient mis en place des actions n avaient pas labor de projet construit La N4A va donc travailler plus fond avec 6 communaut s travers des forums et des groupes de travail avec des prestataires des lus des entreprises et des personnes g es Le message qu elle veut faire passer est que les changements ne sont pas n cessairement co teux des glises peuvent tre associ es et offrir des services qui souvent sont gratuits 90 Le programme d action du N4A pr conise que les communaut s prennent en compte la diversit ethnique et raciale des s
151. s g es de plus de 60 ans qui auraient besoin d une adaptation de leur logement On ne comptabilise que 6 du parc de logement comme tant adapt au besoin de personnes g es fragiles enqu te SHARE 2006 La question de l adaptation des logements a t trait e dans diff rents rapports Le rapport Boulmier 2009 qui pr ne notamment de professionnaliser les interventions et les m tiers en mati re d adaptation du logement de favoriser l interg n rationnel au sein de l habitat et de faire voluer les financements Le rapport Franco 2010 dans le cadre de la mission vivre chez soi qui pr ne de cr er une nouvelle cat gorie de logements adapt s dans des environnements valu s comme favorables Les travaux du Centre d analyse strat gique sur le vieillissement 2010 et 2011 ont bien montr l importance de la question de l adaptation du logement et de l habitat au vieillissement Dans le m me temps des travaux d universitaires et agences d urbanisme ont permis de mettre en vidence l importance de ne pas traiter la question du logement des a n s de mani re uniquement sectorielle mais de mani re globale c est dire en int grant l ensemble des autres champs qui agissent en interaction transports urbanisme Pouvoir progresser dans l ge son domicile suppose que soit assur e une fluidit entre les trois espaces indiscutablement li s que sont l espace public dont l am na
152. s anciens bourgs au nouveau centre ainsi qu aux principaux quipements Un EHPAD et un SSR G riatrique sont implant s volontairement en c ur de ville proximit du centre commercial de la place de Toscane et de la nouvelle mairie de Serris LEHPAD organise r guli rement des promenades au centre commercial Dans les prochaines ann es est pr vue la r alisation de logements adapt s aux besoins de seniors fragiles au c ur des quartiers La conception de Val d Europe se caract rise par la cr ation d un boulevard circulaire reliant la fois les vieux villages les parcs de loisirs et le centre urbain Au coeur les urbanistes ont implant un centre commercial qui traverse la voie TGV totalement accessible aux pi tons tel une rue pi tonne et formant l pine dorsale de la ville en reliant les diff rents quartiers les uns aux autres Le plan d ensemble pr voit la cr ation d une ville la fran aise avec des alignements d immeubles de 5 tages maximum autour de places et squares Les constructions sont toutes diff rentes mais assorties les unes aux autres afin de cr er un ensemble harmonieux Le centre urbain comprend 4 quartiers le quartier de la gare de style parisien du nord du lac de style italien et du parc de style anglais Val d Europe a obtenu en 2006 les Charter Awards r compensant les projets r pondant le mieux aux principes du Nouvel Urbanisme une ville vari e socialement et fonctionnellement de
153. s services a destination des seniors Il a travaill la fois sur le fond et la forme de ce document Il travaille galement sur les relations entre les g n rations et s implique avec le centre de loisirs dans des actions aussi bien en direction des ain s qu en direction des plus jeunes plan canicule reportage photo d adolescents lors du repas des anciens pour r aliser un apr s midi caf photos Une tude est en cours pour mettre en place un service de transport solidaire sur la commune Elle est men e conjointement avec la commission des affaires sociales pour tudier des solutions permettant de rompre l isolement de certains 74 seniors d placements vers la biblioth que ou lors de spectacles Un stage de conduite pour une remise a niveau des seniors au volant a t pr vu pendant la semaine bleue cette ann e ll y a aussi Limonest des projets en cours de r alisation am nagement d une zone 30 au centre du village pour permettre un ralentissement du trafic et une meilleure circulation des pi tons cr ation avec OPAC du Rh ne d un immeuble comprenant 17 logements certifi s Rh ne vivre chez soi quip s de domotique pour permettre aux seniors de continuer vivre chez eux participation de certains membres du conseil des anciens une r flexion avec OPAC sur les am nagements propos s et sur l accueil des nouveaux locataires On notera que plusieurs projets en accession libre
154. s de services A l heure d une recomposition du r le des institutions en charge des politiques publiques et de l mergence de nouvelles contraintes financi res li es aussi bien l volution de la fiscalit que de la r duction de l acc s au cr dit il est n cessaire d acqu rir les l ments de d cision qu il convient d imaginer et de mettre en uvre pour les politiques d accompagnement de l volution de l esp rance de vie de la population aussi bien pour ceux en situation de sant que de fragilit ou de perte d autonomie fonctionnelle Le DATEL constitue une approche m thodologique int ressante c L exemple de la ville de Nice La ville a mis en place une maison des seniors en 2008 Elle offre des informations et ressources sur la sant l habitat la vie sociale et culturelle Le rez de chauss e abrite le CLIC Centre ainsi qu un point information sur les associations Les tages se partagent les services d animation le SIAS les services des EPHAD et de soutien domicile le p le du lien social ainsi que la Direction de l Action Sociale et de la Sant En 2011 le conseil g n ral des Alpes Maritimes a mise en place Nice une maison d partementale des s niors qui 72 offre des activit s dans un souci d impliquer les a n s dans la vie sociale Les seniors qui ont exerc des professions diverses veulent et peuvent faire partager leurs connaissances professionnelles Maintenir la vitalit
155. s demeurent proches de l environnement familial de la personne g e En outre leur proximit avec un plateau technique facilite l acc s des services infirmiers et des soins si n cessaire On compte ce jour 14 programmes de r sidences senior pour la seule ville de Copenhague pionni re au Danemark En Autriche Salzbourg les questions relatives l habitat et l adaptation des logements restent du domaine priv et ne b n ficient pas d aides ni de subventions particuli res Le vieillissement fait partie de la vie sociale et les politiques pour les a n s recoupent naturellement les politiques sociales de la ville La question des logements adapt s est au centre de la r flexion du nouveau sch ma directeur de d veloppement de la ville construire des axes partageant le territoire en espaces de quelques kilom tres carr 8 Drees Etudes et r sultats ao t 2009 http www themavision fr jems rw_263900 le bien etre des seniors une priorite au danemark 1ere partie 26 peine permettant d offrir le recours aux infrastructures et services n cessaires au parcours de vie dont des logements sp cialement adapt s permettant de combiner des offres locatives priv es et des logements sociaux publics financ s avec une aide de la CPAS Mais cette question reste a l tude et soul ve une grande pol mique L appartement est culturellement consid r comme devant rester du domaine priv l h pital seul relevan
156. s pour tudier les initiatives pertinentes dans l adaptation des territoires au vieillissement La m thodologie d velopp e par l Organisation Mondiale de la Sant dans le cadre du programme villes et communaut s amies des a n s est int ressante 14 B ORGANISATION ET PRESENTATION METHODOLOGIQUE DE LET URE Les nombreux d fis que pose le vieillissement des populations au niveau mondial ont entrain la multiplication d initiatives permettant d adapter les environnements batis et sociaux La prise de conscience des dynamiques d mographiques augmentation des personnes plus ag es diminution des naissances migrations rythme acc l r du vieillissement etc et leurs impacts socio conomiques constituent la premi re motivation pour les Etats d entreprendre des changements Plusieurs pays se sont dot s de politiques pour en contrer les effets n gatifs tout en pr nant l instauration d incitations au vieillissement actif Il convient d encourager les d cideurs des diff rents niveaux de gouvernement et ceux des entreprises offrir des conditions de vie plus accueillantes pour stimuler la participation des a n s sous toutes ses formes Le contexte global n est donc pas sans effet sur les d cisions gouvernementales et ce d autant plus lorsque les mises en garde proviennent d institutions reconnues comme l ONU l OMS l Union europ enne 2012 est l ann e europ enne du vieillissement actif et de la
157. s pouvons citer l exemple de Labarthe sur L ze commune situ e une vingtaine de kilom tres au sud de Toulouse dans laquelle une place a t am nag e Elle a t reli e la place centrale du village par un chemin pi ton cr ant de la sociabilit un d veloppement du commerce de proximit une vie p riurbaine La p riurbanisation des ann es 1970 a permis de mettre en place des services de proximit d activit s pour les habitants de ces territoires les rendant adapt s une population vieillissante Il pourrait tre int ressant de travailler sur une typologie des environnement sociaux des a n s r sidant en pavillon en consid rant leur chelle d occupation les lotissements la commune Cela pourrait aider comprendre les flux migratoires de ces espaces L tude de Martine Berger et de son quipe a montr l importance de la g n ration de la conjoncture conomique et du niveau social dans la r flexion sur les mobilit s des populations vieillissantes leur degr d autonomie et leur localisation g ographique L intervention d un m diateur permettrait de faire le lien entre les a n s et les pouvoirs publics qui n ont pas toujours conscience de la part importante de personnes g es La qualit du territoire peut agir en pr vention mais une fois que les troubles sont apparus la qualit de l environnement influe peu D o l urgence d agir en pr vention Il convient d tablir les indicateur
158. s pratiques du guide de la charte europ enne des droits et des responsabilit s des personnes g es n cessitant des soins et une assistance de longue dur e projet EUSTaCEA novembre 2010 l un des principaux objectifs des organisations de personnes ag es locales environ 400 est d apporter une aide aux personnes ag es de chaque quartier L Union nationale des organisations de personnes g es ZDUS soutient l action d aide les vieux pour les vieux Dans le cadre de cette initiative des personnes ag es collectent des informations sur les conditions de vie de leurs semblables et les communiquent aux institutions locales ou nationales Plus de 230 organisations locales slov nes participent au projet la plupart tant financ es par le minist re des affaires sociales Cette f d ration relaie et d veloppe les initiatives de la plateforme AGE Ce maillage montre l mergence d un mod le conomique solidaire et responsable construit sur le lien interg n rationnel L universit des seniors est une v ritable institution tr s pr sente dans toute la Slov nie et particuli rement Ljubljana o elle rassemble pr s de 2 000 personnes g es Les domaines sont vari s ducation la solidarit interg n rationnelle recherche de travail ou d activit s que les personnes entre 65 et 75 ans peuvent encore effectuer pour contribuer au d veloppement social et conomique de leur quartier Il peut s agir d un
159. s qui font partie de la r forme de l accessibilit aux soins mise en place par le pr sident Obama Affordable Care Act sur l accessibilit aux soins L AARP travaille avec les unit s SUA au sein des tats qui se consacrent au vieillissement Elle d fend la cause des a n s au niveau f d ral et au niveau des tats et joue un r le d ducation Le r le de AARP est un r le de consultant de facilitateur et non de d cideur Par exemple a Washington le projet propos l issue des consultations doit tre approuv officiellement par le conseil municipal L AARP s attache essentiellement la s curit conomique des personnes g es aux services de sant et d aide la personne et aux communaut s adapt es aux a n s Sur ce dernier point elle se penche notamment sur l habitat les moyens de transport l accessibilit dont l accessibilit aux personnes handicap es et la visitabilit toute maison doit avoir au moins un acc s directement accessible sans marches d escalier avoir des portes suffisamment larges et des sanitaires au niveau principal Le domaine d intervention de AARP comprend la mise disposition d information et de conseils principalement par le biais de son site web www aarp org l offre de documentation et de mat riel p dagogique pour les sessions d entra nement la conduite automobile par exemple ou encore pour les ateliers de pr vention des chutes et enfin un travail de sen
160. s scientifiques et techniques un comit de pilotage qui est compos la fois de membres du comit scientifique et de personnes ressources du territoire lus et personnalit s qualifi es qui donnent les orientations strat giques aux diff rentes tapes de l laboration du DATEL Dans le diagnostic on distingue l tat des lieux g ographique Il comporte la description topographique de la commune dans sa r partition d habitat mais galement des voies de communications ou de l accessibilit des distances aux services de la mobilit et du ressenti des habitants Cet tat des lieux comprend galement le profil des professionnels des services m dicaux et m dico sociaux avec l ge des intervenants et les volutions pr visibles de la d mographie des intervenants professionnels sur le territoire La population et la r partition des personnes g es qui ont recours aux allocations li es la d pendance sont d crites Le diagnostic g ographique partag Il prend particuli rement en compte les avis des lus des acteurs des services sanitaires m decins infirmi res lib rales SSIAD sociaux ADMR CCAS par exemple mais aussi des citoyens au moyen de groupes de parole fonctionnant selon les grands principes d gag s de la m thodologie issue du protocole de Vancouver du programme Villes amies des a n s Ainsi seront constitu s des groupes de discussion d ain s d aidants et de fournisseur
161. s une politique g rontologique affirmant la place et le r le des retrait s dans la cit La ville s attache penser que permettre un vieillissement actif et en bonne sant est un enjeu majeur pour l avenir C est forte de cet engagement et de cette vision qu Angers a t reconnue en 2010 p le d excellence 64 territoriale au concours des villes nationales ain s au coeur de nos villes et de nos territoires La d marche d analyse des besoins sociaux men e par l Observatoire Social et G rontologique de la ville d Angers permet d tudier et d anticiper les probl matiques mergentes li es aux besoins des personnes g es notamment en mati re de solvabilit d autonomie et de maintien domicile et de qualit de vie Les lus techniciens et acteurs institutionnels et associatifs apportent et d veloppent des r ponses nouvelles et ajust es aux besoins rep r s A l horizon 2020 une augmentation de 125 des 85 ans et plus 43 des 60 74 ans une augmentation de 63 de personnes g es d pendantes est pr vue sur Angers Face l volution des besoins sociaux la politique locale a t amen e porter des objectifs g rontologiques structurants pour favoriser un parcours individualis et sans rupture et am liorer la proximit des services la population g e Les outils ou moyens privil gi s sont la proximit tre acteur du territoire innovation exp rimenter et enco
162. sibilisation aupr s du secteur conomique Association nationale des constructeurs fabricants de divers produits et aussi magazines de consommateurs pour qu ils aient le souci des personnes g es et qu ils d veloppent des produits qui leur soient adapt s L offre d information comprend des mod les de textes favorables aux a n s pouvant tre 88 utilis s par des collectivit s territoriales par exemple mod le de texte de loi sur la visitabilit L AARP est le partenaire am ricain du r seau villes amies des a n s de l Organisation mondiale de la sant Selon l accord entre AARP et l OMS les bureaux de l AARP dans chacun des tats collaborent avec les responsables locaux et les organisations partenaires afin d aider les communaut s se pr parer pour adh rer au r seau Villes Amies des A n s Le r seau ami des a n s initi par l AARP International a d marr dans 6 tats auxquels il faut ajouter le Washington district de Colombia depuis le 3 octobre et il concerne une douzaine de villes dont Portland Oregon Des Moines lowa Philadelphia Pennsylvania Macon Bibb county Georgia le comt de Westchester New York Il est noter qu il ny a pas uniquement des villes mais aussi des comt s ou m me seulement des quartiers de grandes villes L AARP fait d abord un tat des lieux avec ses propres outils qui incluent les 8 domaines du protocole de l OMS Des groupes de discussion
163. solidarit interg n rationnelle les agences de sant publique la F d ration internationale du vieillissement les institutions universitaires instituts de statistiques etc 1 LES ITEMS DE L ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE OMS Une vaste tude internationale a t effectu e par l OMS en 2006 et 2007 Celle ci a permis d identifier les besoins des a n s partir du m me processus de collecte de donn es dans 33 villes r parties dans 22 pays Cette tude a le m rite d avoir identifi un ensemble d adaptations du ressort des villes dans le but d am liorer l ad quation de leurs infrastructures et services sans pour autant proposer un mode d emploi sp cifique pour en assurer la mise en uvre Les r sultats compar s dans le Guide mondial des villes amies des a n s se penchent aussi bien sur l environnement b ti que sur l environnement social travers huit champs d actions possibles les espaces ext rieurs et les b timents les transports le logement la participation au tissu social le respect et l inclusion sociale la participation citoyenne et l emploi la communication et l information le soutien communautaire et les services de sant Ces grandes cat gories sont rest es les m mes pour l ensemble des initiatives internationales 1 OMS 2007 Guide mondial des villes amies des a n s 86p OMS 15 Dans le cadre de notre tude nous avons repris les th
164. sport et leur intermodalit est organis e pour permettre son accessibilit dans sa totalit aux personnes handicap es ou mobilit r duite Article 45 Pour ce faire les services de transports collectifs devront tre accessibles aux personnes handicap es et mobilit r duite d ici 2015 Les autorit s comp tentes doivent laborer un sch ma directeur d accessibilit Il fixe la programmation de la mise en accessibilit des services de transport et d finit les modalit s de l accessibilit des diff rents types de transport Toutefois concevoir des environnements favorables au vieillissement implique la mise en uvre de politiques d urbanisme et de planification fortes Depuis les travaux men s par la fondation de France et la F d ration Nationale des Agences d Urbanisme FNAU en 2007 et quelques r alisations dans la r gion de Nancy ZAC du Pulnoy ou dans une moindre mesure le quartier interg n rationnel de Saint Apollinaire 21 la dimension urbanistique n a que tr s r cemment t prise en compte La ville de Rennes fait figure de pionni re du fait de ses actions men es tr s grande chelle Nous avons choisi galement de pr senter l am nagement de la ville de Val d Europe Si les am nagements r alis s n incluent pas explicitement le vieillissement comme un axe pr pond rant ils constituent un bon exemple d un urbanisme plus humain dans lequel il est possible d envisager un vieillissement actif
165. statut social et un style de vie acquis gr ce a elle Elle constitue la projection dans l espace de la vie pass e de la personne retrait e Chaque l ment raconte une histoire L id e de quitter leur maison est traumatisante Berger M Roug L Thomann H Thouzellier C 2010 Vieillir en pavillon mobilit s et ancrages des personnes g es dans les espaces p riurbains d aires m tropolitaines Toulouse Paris Marseille Espace Population Soci t n 1 p53 67 2 Les communes tudi es par Martine Berger et son quipe sont les suivantes Ramonville Saint Agne commune proximit de Toulouse au sud est accueillant des cat gories socio professionnelles sup rieures poss dant une station de m tro Villeneuve Tolosane commune assez pr s de Toulouse au sud ouest bien quip e accessible de Toulouse par le bus et comportant des cat gories socio professionnelles moyennes l Union au nord proche de Toulouse Pinsaguel au sud ouest de Toulouse Bessi res situ e au nord est de Toulouse assez loign e poss dant la fois une population vieillissante et l arriv e de p riurbains g s avec des cat gories socio professionnelles modestes 12 Il existe une sociabilit une entraide entre voisins Les associations et des v nements locaux par exemple les repas de quartier peuvent favoriser l appropriation de l espace par ses occupants Cette vie sociale peut tre une motivation rester d
166. t cette cat gorie de population La mobilit d pend de facteurs socio conomiques li s au foncier au revenu ou encore la composition des m nages Les prix fonciers et immobiliers jouent un puissant r le centrifuge dans les choix des m nages qui pr f rent des localisations p riph riques o se loger moins cher avec un temps de d placement plus important Cet talement urbain qui date des ann es 1970 est li la maison individuelle et r pond un rejet des grands ensembles urbains Les am nageurs sont aujourd hui incit s revenir un urbanisme plus dense et mixte d un point de vue fonctionnel favoriser la marche les transports doux comme le v lo conform ment aux pr conisations du New Urbanism aux Etats Unis La question des personnes g es et de l accessibilit est envisager l chelle du quartier en reliant l ensemble des fonctions de la ville services commerces quipements logements am nagement des espaces publics transports d placements p destres La compacit et la densit peuvent tre des r ponses en faveur d une ville plus durable donc plus adaptable Les pouvoirs publics ont un r le important jouer via les documents de planification pour assurer une meilleure accessibilit de la ville notamment par le Programme local de l habitat PLH une adaptation des logements et des plans de d placements urbains Jusqu pr sent la ville a toujours t capable d vol
167. t durable la politique de d placements conna t une volution sensible Il ne s agit plus d sormais d adapter l offre une demande sans cesse fluctuante mais de tenter d orienter cette demande vers des formes de mobilit efficaces conomiquement et respectueuses de l environnement L exemple de Carquefou est de ce point de vue un exemple int ressant 76 IV PRECONISATIONS La question de l adaptation des milieux urbains au vieillissement est complexe car il ne s agit pas simplement de mettre en ceuvre de bonnes pratiques sur un territoire d termin mais d organiser les moyens pour structurer et organiser une offre ad quate et durable Les audits urbains r alis s dans le cadre du programme villes et communaut s amies des ain s font tous ressortir les m mes besoins en termes d accessibilit d habitat et de transports par exemple Si certaines pr conisations comme l installation de bancs et de trottoirs larges rel vent du bon sens elles sont anecdotiques au regard de l immense chantier qu il convient d ouvrir Il ne s agit pas de d finir ce qu est un environnement favorable au vieillissement D s 2010 le rapport vivre chez soi pr conisait d j des emplacements r serv s dans les documents d urbanisme pour la cr ation de logements adapt s au c ur d environnements favorables Comme pr sent dans le rapport ces pr conisations ont t depuis appliqu es Rennes qui constitue ce jour le
168. t d un engagement de l Etat ou de la ville A Li ge la Commission communale consultative des personnes handicap es CCCPH est tr s engag e dans la promotion du logement adaptable avec le service ACCESSPLUS sp cialement mis en place par la ville et le CPAS De plus la CCCPH s investit dans le plan communal de lutte contre la pauvret Elle participe en outre l organisation annuelle du concours accessibilit et architecture de la semaine de l accessibilit et de la formation des chauffeurs de bus l accueil des personnes mobilit r duite La Commission communale consultative des personnes g es CCCPA regroupe plus de 70 associations et cible plus particuli rement la population g e Le service ACCESSPLUS est un service qui informe oriente et conseille les personnes en situation de handicap sur tous les aspects de la vie quotidienne qu il s agisse d accessibilit urbaine d acc s l emploi ou la culture Il dispose de deux agents dont une assistante sociale au service de la population ACCESSPLUS a galement un r le important en mati re d am nagement des b timents publics et priv s car il d livre un avis administratif d accessibilit sur les permis d urbanisme et il diffuse les directives du Code wallon de l am nagement du territoire de l urbanisme du patrimoine et de l nergie CWATUPE En mati re d accessibilit ce document regroupe toutes les r gles et recommandations pour un loge
169. t des lus bisontins de sortir le vieillissement du secteur social pour l inclure a l ensemble des services et champs de comp tences municipaux Elle s appuie sur un tat des lieux des actions r alis es dans ce secteur et sur un recensement des initiatives mises en uvre dans d autres domaines et pouvant tre revues de mani re transversale Cette d marche d am lioration continue d j install e a Besan on s inscrit en miroir de celle initi e travers le r seau ville amie des a n s et a fortement motiv l adh sion ce dernier Un certain nombre d actions ont t mises en uvre afin d tayer l audit r alis dans le cadre villes et communaut s amies des a n s d j effectu le contact avec les Bisontins afin de recenser leurs besoins leurs id es et les informer de la d marche Besan on amie des a n s deux r unions publiques ont t organis es en avril et mai 2012 Elles ont t suivies par la constitution de groupes de travail d di s chacune des huit th matiques de la d marche Afin de poursuivre la dynamique de transversalit voqu e plus haut ces groupes incluent des bisontins volontaires des experts ainsi que des r f rents de chaque service municipal en lien avec la th matique la rencontre des publics emp ch s des jeunes en service civique ont men une centaine d interviews aupr s d ain s bisontins leur domicile ces personnes ont t recens es p
170. t et ses services d concentr s et les collectivit s territoriales Si l int r t d une coordination entre les outils de planification aux diff rents chelons territoriaux et leurs temporalit s semble s imposer pour faciliter la transversalit des projets et la concertation entre les acteurs il n en demeure pas moins complexe mettre en uvre Par ailleurs il importe de souligner ici que ces outils de planification ont pour objectif une harmonisation et un nivellement dans la prise en charge des a n s sur l ensemble des territoires Le risque est de s carter totalement des territoires de vie des a n s et de proposer des offres inadapt es de fait sur le terrain on constate une superposition de zones qui s apparentent plus des secteurs d intervention tant t sanitaire tant t urbain etc qu des secteurs d action inscrits dans une d marche globale Cette derni re repose sur le d cloisonnement des secteurs de la sant du social des transports du culturel autour de la notion d environnement favorable Cette ouverture est devenue indispensable pour permettre aux personnes g es d exercer leur citoyennet dans leur milieu de vie Aujourd hui encore cette d marche globale et totalement transversale entre les secteurs d actions et les acteurs locaux est loin d tre r alis e en France M me si le souhait de 42 conserver ou d am liorer la qualit des territoires de vie des personnes g es est reconnu
171. te quelle qu en soit la cause pav mal scell rampe d escalier d t rior e place mal d neig e etc Elle est lourde de cons quences pour viter les risques ces personnes se contraignent souvent rester chez elles et peuvent ainsi perdre le contact avec le monde ext rieur II faut donc s curiser l espace pour les rassurer Le mobilier urbain Omnipr sent dans la ville le mobilier urbain constitue souvent une source de difficult s pour les personnes g es les moins mobiles les poteaux cha nes panneaux publicitaires sont parfois tr s g nants par exemple pour le passage d un fauteuil roulant l inverse certains quipements jug s indispensables sont insuffisants ou mal adapt s aux a n s C est le cas des toilettes ou de fa on encore plus significative des bancs publics Pour les personnes g es les bancs sont tr s importants pour couper un itin raire se reposer ou discuter L objet doit donc tre pens sur tous les plans confort disposition en face face plut t qu en longueur r partition sur le territoire lieux fr quent s par les a n s etc 17 Baltenneck N 2010 Se mouvoir sans voir incidences de l environnement urbain sur la perception la repr sentation mentale et le stress lors du d placement de la personne aveugle 252p 1g Chapon P M Felix faure 2010 Lyon ville amie des a n s 100p Ville de Lyon 11 L tude r alis e par Martine Berger et son
172. tes banlieues de l agglom ration commencent conna tre un processus de vieillissement sur place qui se cumule avec l arriv e de retrait s attir s par le cadre naturel splendide de cette partie de l Oregon 21 Greater Portland Pulse Percent 65 and Over _ 0 to lt 8 5 8 5 to lt 11 5 115 to lt 16 9 16 9 to 42 6 sie Total Population 2010 Population Age 45 to 64 Percentage 45 to 64 Population 65 to 84 Percentage 65 to 84 Population 85 Over Percent 85 and Over Population 65 and Over Percent 65 and Over Density Ages 45 to 65 Density Ages 65 to 84 Density 65 and Over Wie Density 85 and Over I gt Population Density Ee mi A ae A 2011 c OpenStreetMap contributors CC BY SA D E z Eal pa u C 2012 Open Indicstors Consortium Wesve Figure 3 R partition spatiale des 65 ans et plus dans l aire urbaine de Portland Source US consensus 2010 En 2006 l OMS contacte l Institut d tudes sur le vieillissement Institute On Aging de l universit d Etat de Portland pour enclencher une tude sur l adaptation de la ville au vieillissement futur L Institut accepte de lancer cette tude malgr l absence de tout financement pr alable et un calendrier tr s serr une ann e Deux disciplines l am nagement et la g rontologie vont fournir un sujet d tude int ressant des tudiants qui pour certains trouveront un emploi gr
173. tics et orientations des documents cadres s appuyer sur les documents de planification urbaine et de projet pour d finir des propositions concr tes et hi rarchis es laborer une cartographie de zones favorables pour prioriser les interventions 45 Cette d marche se d cline en plusieurs volets compl mentaires et interactifs L identification des l ments qui peuvent tre int gr s dans les documents d urbanisme SCOT PLH PDU dont PAVE PLU et dans les ZAC a t r alis e Ces l ments figurent dans un tableau interne pour le moment autour de 3 domaines et de 3 objectifs par domaine r partis selon les documents d urbanisme concern s mobilit d placements transports rendre accessible la ville et assurer la s curit et le confort des d placements mettre en coh rence l offre de transports en commun et la localisation des zones favorables proposer une offre compl mentaire sp cifique de transports commerces services et quipements privil gier la proximit des commerces et des services offrir des commerces et des services adapt s aux besoins des habitants am nager des espaces conviviaux propices aux rencontres organisation de l espace urbain et programmation promouvoir la mixit sociale et g n rationnelle d velopper la diversit des formes urbaines et architecturales et des typologies proposer des espaces communs int rieurs ou ext rieurs REFERENTIE
174. timent passif excellente isolation pompe chaleur et panneaux solaires Les chambres sont regroup es en unit s disposant d un s jour un coin cuisine et de locaux pour les soignants L architecture la conception durable et l organisation sont ainsi soigneusement harmonis es et se soutiennent mutuellement pour apporter un mieux tre aux r sidents Le Danemark a une culture de l habitat group sous la forme d co villages construits sur deux concepts l interg n rationnel et l cologie C est au Danemark que le co housing a d marr dans les ann es 1970 l id e tant de mettre en commun des espaces et des activit s Au d part il a t multi g n rationnel Actuellement il y a environ 200 lotissements en co housing pour les seniors Gyngemosegard est cependant un bon exemple interg n rationnel A Munksoegaard des militants cologistes ont donn naissance un co village concentrique Il y a 100 maisons en s rie formant 5 groupes de 20 maisons chaque groupe ayant sa maison de quartier pour ses activit s communes Trois des groupes sont la propri t de la Roskilde Building Association qui loue un groupe des jeunes un groupe a des seniors et un groupe tout public L accent est mis sur un comportement cologique tr s avanc et sur la vie communautaire chacun devant participer des t ches 3 ACCESSIBILITE a L accessibilit de la ville A Copenhague l accessibilit fait parti
175. ton urgence pour tre mis en relation pour toute demande Hong Kong outre le r seau de m tros taxis ferrys et bus tr s dense il existe des services de minibus verts et rouges Les minibus rouges n ont pas d itin raire d fini Ils ont seulement un point de d part et un terminus Les passagers peuvent descendre l o ils le souhaitent sauf interdiction sp ciale Le chemin emprunt entre ces deux points est la discr tion de leur chauffeur et d pend en g n ral des embouteillages Les minibus verts l inverse ont un itin raire bien d fini avec des arr ts marqu s Ces minibus contiennent tous 16 passagers au maximum En 2012 1 270 minibus rouges sont en circulation et 363 000 passagers utilisent chaque jour ce mode de transport peu on reux fonctionnant 24 24h La plupart sont exploit s par des particuliers contractualis s avec l organisme en charge des transports The Hong Kong Council of Social Services se lance dans un ambitieux programme dans le cadre du programme mondial villes et communaut s amies des a n s La pluralit des acteurs constitue paradoxalement un atout Ainsi les transports en commun sont organis s entre d innombrables gestionnaires diff rents ferrys m tros tramways bus et chaque acteur doit attirer le maximum de clients La plupart des gestionnaires innove pour rendre leur offre attractive et s curisante Cette concurrence se retrouve galement dans l habitat o les promoteurs ont bi
176. travaille avec le groupe des livable communities de l AARP qui subventionne une tude sur le village movement Le partenaire financier NCB r alise des maisons de retraite m dicalis es appel es Greenhouse project Ces maisons h bergent chacune une dizaine de r sidents Dans un des projets ces maisons seraient situ es dans les Villages existants ou proximit pour cr er un continuum des soins centr sur un territoire Le souci est que les personnes qui veulent cr er un Village sous estiment l importance de la phase pr paratoire le co t et toutes les ressources mobiliser Jusqu pr sent il ny a eu cependant que 3 checs Voir l exemple de Washington DC en annexe 2 38 En juillet 2012 les lecteurs de Macon capitale du comt de Bibb aux Etats Unis et de la partie rurale du comt approuv rent un projet de fusion des structures municipales et de celles du comt pour cr er l entit consolid e de Macon Bibb Dans la m me p riode les autorit s locales annonc rent que celle ci s engageait dans un processus de labellisation age friendly aupr s de l OMS Macon Bibb est situ au centre de la G orgie dans une r gion traditionnellement rurale organis e autour de quelques petites villes Les activit s conomiques sont banales avec un tissu de petites entreprises industrielles et de commerces Une importante base militaire situ e au sud de Macon contribue aussi p
177. tre et surtout ici le fait que finalement aucune de ces villes n exprime elle seule un ensemble de mesures permettant de rendre compte des points d application des politiques Franco A 2010 Rapport de la mission Vivre chez soi remis Madame Nora Berra Secr taire d Etat aux Ain s 95p 17 L exigence m thodologique de la grille d valuation mise au point pour cette tude a partir des items propos s par l Organisation Mondiale de la Sant est trop syst mique et finalement en d calage avec les pratiques du terrain les bonnes initiatives ne rentrant chaque fois que dans un ou plusieurs volets de la grille et non dans l ensemble C est pourquoi nous avons choisi une pr sentation th matique et non par ville des r sultats de cette tude sous forme de catalogue de bonnes pratiques renfor ant ainsi l ad quation fine a un contexte particulier culturel comportemental enracin dans des pratiques locales pr sent es dans la partie Il exp riences trang res et partie Ill exp riences fran aises afin d en d gager des pr conisations en fin de volume Il demeure un d calage entre la partie trang re qui est constitu e d un ensemble de bonnes pratiques sous forme de catalogue de la partie fran aise dans laquelle nous nous attardons beaucoup plus sur les villes tudi es On y retrouve ainsi les bonnes pratiques et initiatives dans diff rentes cat gories La comparaison est facilit e du fait d
178. u niveau national l AARP joue un r le tr s important pour repr senter les int r ts des personnes g es L quivalent n existe pas sous cette forme en France M me si des structures existent leur taille et leur repr sentativit ne permettent pas d avoir un poids suffisamment fort pour repr senter les int r ts des personnes g es Les Etats Unis constituent galement un excellent exemple en termes de solidarit interg n rationnelle Dans l Etat de Caroline du nord l ensemble des lyc ens doit consacrer 40 heures de service civil envers la communaut pour valider leur dipl me Si une transposition en France n est pas possible en l tat il conviendrait de creuser la r flexion Trois grandes cat gories de pr conisations ressortent des exp riences fran aises europ ennes et am ricaines 1 Am nager les territoires en int grant les cons quences d un vieillissement massif de la population 2 Une gouvernance coordonn e entre les institutions et recherche de l chelle d intervention la plus pertinente 3 Faciliter et d velopper les solidarit s interg n rationnelles 78 1 AMENAGER LES TERRITOIRES EN INTEGRANT LES CONSEQUENCES D UN VIEILLISSEMENT MASSIF DE LA POPULATION Depuis les travaux lanc s en 2007 par la fondation de France et la f d ration nationale des agences d urbanisme FNAU les travaux de l agence d urbanisme de Lyon le rapport vivre chez soi remis a la Secr taire d
179. uer selon les besoins et aspirations de la population Le d veloppement et le renouveau des villes ont t rendus possibles gr ce aux volutions technologiques Aujourd hui la composition d mographique change et la France doit anticiper le vieillissement de sa population Le contexte global volue le d veloppement s envisage d sormais de mani re durable La ville actuelle ne semble pas encore adapt e ces changements Des solutions sont proposer et mettre en uvre en coh rence avec les choix de soci t op rer 5 Marc WIEL La mobilit dessine la ville S minaire du Corps des Architectes Conseils octobre 2002 Le mouvement du Nouvel Urbanisme dans les ann es 1980 cherche rompre avec les principes de la Charte d Ath nes et du mouvement moderne II veut revenir une chelle d am nagement favorable aux pi tons Les crit res d am nagement des centres villes parcs magasins et coles accessibles pieds un m lange de types d habitation appartements et maisons dans un m me quartier un r seau qui relie les quartiers 7 Florent Le N chet et Anne Aguil ra D terminants spatiaux et sociaux de la mobilit domicile travail dans 13 aires urbaines fran aises une approche par la forme urbaine deux chelles g ographiques ASRDLF Schoelcher 2011 A LES PROBLEMATIQUES MISES EN EVIDENCE Le territoire ne peut tre per u comme un simple r ceptacle c est dire un ensemble de lieux
180. urager par le biais d appels projets les solidarit s soutien aux aidants l engagement b n vole aux initiatives solidaires la citoyennet promouvoir l utilit sociale des retrait s favoriser le lien social l interg n rationnel et la mixit sociale la facilitation des parcours de vie soutien du maintien a domicile renforcement de la coordination des dispositifs d veloppement d une culture partag e entre les acteurs sanitaires m dico sociaux et sociaux une d marche qualit par le souci permanent d am lioration continue du service l usager Puis progressivement l approche locale du vieillissement a t port e vers une approche globale d sectoris e une mobilisation de l ensemble des services et des acteurs non seulement sociaux mais de l ensemble des champs th matiques de la vie locale habitat environnement culture En 1998 est n Mix Ages une d marche locale de rencontres et de d bats autour d un festival annuel dont les objectifs sont de donner une vision positive de l ge favoriser le vivre ensemble et la solidarit donner une place aux ain s dans la ville Puis l engagement local s est confirm renforc renouvel par l int gration en 2011 au r seau Villes amies des a n s de l Organisation mondiale de la sant Angers a rapidement opt d s le d but des ann es 2000 pour une approche participative et transversale offrant ainsi une entr
181. urbaine au vieillissement est aussi un additif la dynamique sociale 40 Ill ETUDE DE CAS EN FRANCE La notion d adaptation de la ville au vieillissement et son analyse critique nous invitent a investiguer plusieurs villes fran aises de diff rentes tailles et compositions L objectif consiste a faire ressortir des exemples d adaptations r ussies ainsi que d autres non abouties en expliquant pourquoi ces derni res n ont pu tre mise en uvre de mani re satisfaisante La qualit de l environnement du domicile des personnes vieillissantes est h t rog ne Il participe au maintien de l autonomie des personnes dans leur milieu de vie C est d ailleurs le sens et la place donn s la notion d environnement favorable dans le rapport vivre chez soi en 2010 port par Nora Berra alors Secr taire d Etat aux a n s Au sein d une m me commune certains environnements g ographiques dot s de commerces de services de transports en commun et d espaces publics adapt s sont plus favorables que d autres pour permettre aux r sidents g s d y demeurer durablement dans de bonnes conditions en continuant participer la vie du quartier de la cit Le chez soi inclut l vidence l environnement de l habitat l int gration sociale au quotidien des a n s Ces constats et ces premi res d finitions nous conduisent observer et analyser l environnement favorable des logements d di s aux
182. us de diff rents services techniques culture administration g n rale se r unissent r guli rement afin de favoriser une d marche transversale et intersectorielle Cela permet d inscrire la probl matique de l accessibilit dans les projets municipaux de communiquer sur les initiatives prises par les services d organiser des groupes de travail sur des probl matiques communes de diffuser l information C est aussi un support pour disposer d une quipe ressource rassemblant des expertises diff rentes Par ailleurs la ville a mis en place depuis 2006 un Conseil local des personnes en situation de handicap Instance participative elle rassemble les associations de tous les champs du handicap et 6 lus d sign s par le Conseil municipal Ce Conseil vient de sortir un guide intitul vivre ensemble avec ou sans handicap Il a t tir en 50 000 exemplaires Depuis 1998 la ville est dot e d une psychologue qui au sein de la direction Sant Publique intervient au domicile des angevins en situation de souffrance psychique Les situations sont signal es par des familles des bailleurs sociaux des charg s de tutelle L intervention se fait en partenariat avec la plateforme Pass Age Avec 13 ans d exp rience des r ponses innovantes sont propos es Des r flexions notamment sont en cours sur le logement des personnes en situation de handicap psychique quel que soit leur ge La ville d Angers impulse depuis plus de 20 an
183. ux des s niors qui n osent pas avoir recours des prestataires de services par peur de discrimination La subvention permet de former les prestataires et de les sensibiliser ce public et aussi d apprendre aux s niors utiliser les services Elle a galement t utilis e pour la cr ation de centres LGBT pour personnes g es lesbiennes gays bisexuels et transsexuels dans lesquels les prestataires sont encourag s rencontrer cette population pour lui expliquer ce qu ils proposent L AOA encourage les projets qui ont de fortes chances d aboutir selon les tudes faites 91 Comme on a dit l AOA finance les SUA State Units on Aging Une part fixe de la subvention est d finie par le nombre de personnes de plus de 60 ans Cette part doit tre d pens e selon les prescriptions de AOA par exemple sur la nutrition S ajoute une part variable dont chaque tat dispose a son gr Certains tats tablissent des cl s de r partition par exemple entre les villes et les zones rurales L AOA finance la N4A et la NASUAD agence nationale des unit s des tats pour le vieillissement et le handicap et travaille troitement avec elles Par exemple AOA a subventionn le N4A pour qu il organise des visites de sites des stages et des ateliers dans lesquels des AAAA qui r ussissent bien conseillent des AAAA moins performantes Grace a L AOA le Mississipi tat qui a peu de moyens financiers a obtenu des stages
184. uzanne Garon du Centre de Recherche sur le Vieillissement l Universit de Sherbrooke qui sont responsables de l accompagnement scientifique du programme villes amies des a n s pour l ensemble du Qu bec La n cessit d avoir une population diversifi e a t soulign e la fois au niveau des groupes d ges et des appartenances socio professionnelles De plus une repr sentativit de la population participant aux groupes a t recherch e pour deux variables le genre et le quartier Cela s est traduit par la constitution de groupes d ages diff renciant les 60 74 ans et les plus de 75 ans et ce au sein des 4 quartiers historiques identifi s centre ville Ergu Armel Penhars et Kerfeunteun soit 8 groupes constitu s dont 2 par quartier Les groupes sont construits sur le mod le des conseils de quartier c est dire en proc dant par tirage au sort partir des listes lectorales Pour ce faire l quipe VADA en concertation avec le service informatique de la mairie a arr t les crit res pris en compte pour le tirage le quartier de r sidence les deux tranches d ge 60 74 plus de 75 ans le ratio de trois hommes pour cing femmes repr sentatif de la composition de cette population sur Quimper Il a t d cid de constituer une liste principale de 60 personnes et une liste secondaire De plus 2 groupes ont t constitu s l chelle de la ville pour prendre en compte la diversit des
185. ynamique et soutenable thriving and sustainable city Concernant les populations ce plan doit faire de Portland un lieu accessible toutes les g n rations Portland fut accept dans la premi re vague de villes soutenues par l OMS Le Portland Plan a t approuv en avril 2012 par le conseil municipal Il comprend une section sp ciale sur le vieillissement et liste 10 actions susceptibles de faciliter la vie des a n s Sont particuli rement mis en lumi re le logement les transports et la formation des employ s et responsables municipaux Dans la logique du plan il ne s agit pas d adopter de nouvelles r gulations mais de favoriser des actions par des recommandations et des encouragements mat riels Par exemple des d ductions sur les imp ts locaux seront accord es ceux qui entameront des travaux d adaptation des logements qu ils soient bailleurs ou propri taires occupants Le plan envisage m me des exemptions compl tes si dans des immeubles collectifs un ensemble coh rent de dispositifs largissement des halls d immeubles rampes d acc s toilettes au rez de chauss e est r alis en m me temps Dans un autre domaine les r glements d urbanisme plus souples et l allegement des charges fonci res devraient favoriser le d veloppement de logements collectifs et semi collectifs pour personnes d pendantes et en cours de d pendance En effet en 2030 le nombre des plus de 65 ans aura doubl

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