Plan canicule - Association des Maires de France
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1. t orologiques Circulaire n DHOS CGR 2006 401 du 14 septembre 2006 relative l laboration des plans blancs des tablissements de sant et des plans blancs largis Circulaire DRT n 2006 14 du 19 juillet 2006 modifiant la circulaire DRT n 2004 08 du 15 juin 2004 relative la mise en oeuvre du plan national canicule Circulaire n DHOS 01 2005 214 du 29 avril 2005 relative la programmation des fermetures de lits dans les tablissements de sant publics et priv s Lettre circulaire n DGS DUS 2007 354 du 21 septembre 2007 relative au dispositif centralis de r ception et de gestion des alertes par le minist re de la sant de la jeunesse et des sports Centre op rationnel de r ception et de r gulation des urgences sanitaires et sociales CORRUSS Courrier du directeur g n ral de l action sociale aux pr fets du 14 juin 2007 sur la mise en place des plans bleus dans les tablissements pour personnes handicap es Note DHOS du 2 novembre 2004 aux directeurs des agences r gionales de l hospitalisation relative la mise en place des serveurs r gionaux de veille et d alerte Courrier du 29 mai 2008 et message du 26 juin 2008 du directeur g n ral de l action sociale sur la mise en place d un dossier de liaison d urgence dans les tablissements d h bergement pour personnes g es d pendantes2. 2 ASSOCIATION 2 DES MAIRES DE FRANCE D partement Action sociale ducative Sportive et Culturelle N R f IV SC Note N 74 Affaire suivie par Isabelle VOIX Paris le 23 juin 2009 PLAN NATIONAL CANICULE PNC Plan canicule L exposition d une personne une temp rature lev e pendant une p riode prolong e sans p riode de fra cheur suffisante pour permettre l organisme de r cup rer est susceptible d entra ner de graves complications du fait du d passement des capacit s de r gulation thermique du corps humain La canicule exceptionnelle de l t 2003 a entra n une surmortalit estim e pr s de 15 000 d c s La France n avait jamais t confront e de telles cons quences sanitaires engendr es par une chaleur extr me Pour pr venir ces risques sanitaires li s la canicule le minist re de la sant labore chaque ann e un plan Canicule qui d finit les actions de court et de moyen terme dans les domaines de la pr vention et de la gestion de crise Le plan canicule comprend trois niveaux d alerte progressifs Un niveau de veille saisonni re d clench automatiquement du 1er juin au 31 ao t de chaque ann e Un niveau de mise en garde et actions MIGA d clench par les pr fets de d partement lorsqu une vague de chaleur est pr vue ou en cours sur la base de l valuation concert e des risques m t orologiques r alis e par M t o France et des risques s
3. en place par chaque commune e alerte L Institut de veille sanitaire InVS surveille les diff rents param tres susceptibles d annoncer la canicule et propose une alerte si les seuils d indicateurs biom t orologiques sont atteints ou d pass s Dans les d partements concern s c est alors le pr fet qui d clenche le plan d partemental de gestion d une canicule et prend les mesures adapt es dans ce cadre e La solidarit gr ce un recensement des quipements publics et priv s adapt s aux besoins des personnes risque e La communication destination du grand public des professionnels de sant des professionnels assurant la prise en charge de personnes fragiles ou d pendantes et des tablissements de sant D s le 1er juin et jusqu au 31 ao t la plate forme t l phonique canicule info service dont le num ro vert est 0 800 06 66 66 gratuit est accessible du lundi au samedi de 8 20h Elle a pour mission de diffuser des messages pr enregistr s et de faire conna tre les recommandations et la conduite tenir en cas de fortes chaleurs Mesures destin es aux personnes g es et handicap es 1 Mesures mises en place par les communes 1 1 Recensement des personnes g es et handicap es isol es domicile Le maire est tenu d instituer un registre pour recenser les personnes g es et les personnes handicap es de sa commune vivant domicile leur demande ou la demande d un t
4. anitaires r alis e par l Institut de veille sanitaire InVS Il rappelle la population les actions de mise en garde individuelle mettre en uvre ce niveau correspond une s rie d actions pr ventives qui sont r alis es par les services publics de fa on adapt e l intensit et la dur e du ph nom ne Un niveau de mobilisation maximale d clench au niveau national par le premier ministre sur avis du minist re de l int rieur et du minist re de la sant en cas de vague de chaleur intense et tendue associ e des ph nom nes d passant le champ sanitaire s cheresse d lestages lectriques saturation des chambres fun raires etc L organisation repose sur cinq piliers e La mise en uvre de mesures de protection des personnes risques h berg es en institutions tablissements d h bergement de personnes g es EHPA tablissements pour personnes handicap es tablissements de soins gt Mise en place d un plan bleu qui fixe pour chaque institution publique ou priv e associative ou commerciale accueillant des personnes g es ou des personnes handicap es le mode g n ral d organisation en cas de crise et de d clenchement du dispositif d alerte gt L installation d au moins une pi ce rafraichie dans tous les tablissements e Le rep rage des personnes risques isol es gr ce l inscription volontaire des personnes g es et des personnes handicap es sur un registre mis
5. ateur de l tablissement est charg d laborer des protocoles de conduite en cas de risque et dans le cas pr sent d exposition prolong e la chaleur A la veille de l t les personnes doivent tre sensibilis es aux pratiques pr ventives sur la base de ces protocoles 2 2 Mise en place d un plan bleu dans chaque tablissement h bergeant des personnes handicap es Il a t demand aux tablissements pour personnes handicap es de mettre en place le m me dispositif que dans les tablissements pour personnes g es 2 3 Installation de pi ces rafra chies L installation d au moins une pi ce rafra chie dans tous les tablissements accueillant des personnes g es est un objectif prioritaire du plan national canicule Tous les tablissements doivent donc offrir cette possibilit d acc s r gulier des locaux rafra chis aux personnes g es et handicap es qu ils accueillent 3 Mesures destin s aux travailleurs expos s des conditions climatiques particuli res Le d cret n 2008 1382 du 19 d cembre 2008 relatif la protection des travailleurs expos s des conditions climatiques particuli res impose aux employeurs dont les communes pour leur personnel de pr voir un local existant ou installer pour accueillir les travailleurs des chantiers lors des pauses li es aux interruptions momentan es de l activit Canicule et chaleurs extr mes Textes de r f rence Code d
6. e l action sociale et des familles articles L 116 3 L 121 6 1 et R 121 2 R 121 12 Code g n ral des collectivit s territoriales articles L 2212 2 et L 2215 1 Code de la s curit sociale article L 161 36 2 1 D cret n 2008 1382 du 19 d cembre 2008 relatif la protection des travailleurs expos s des conditions climatiques particuli res D cret n 2005 1764 du 30 d cembre 2005 relatif l organisation du syst me de sant en cas de menace sanitaire grave et modifiant le code de la sant publique dispositions r glementaires D cret n 2005 778 du 11 juillet 2005 relatif aux conditions techniques de fonctionnement auxquelles doivent satisfaire les tablissements de sant pour le rafra chissement de l air des locaux D cret n 2005 768 du 7 juillet 2005 relatif aux conditions techniques minimales de fonctionnement des tablissements mentionn s au 6 du de l article L 312 1 du code de l action social et des familles Circulaire n DGS DUS 2009 84 du 24 mars 2009 rappelant les actions mettre en oeuvre au niveau local pour la prise en charge des personnes haut risque vital et des personnes hospitalis es domicile en pr vision et en situation d v nements climatiques extr mes Circulaire n DGAS SD2 2009 79 du 17 mars 2009 relative l application du plan national canicule 2009 Circulaire interminist rielle INTE0700102C du 15 octobre 2007 relative la proc dure de vigilance et d alerte m
7. iers parent voisin m decin condition que la personne ne s y soit pas oppos e Ce registre a pour finalit exclusive de permettre l intervention cibl e des services sanitaires et sociaux aupr s d elles en cas de d clenchement du plan d alerte et d urgence La d marche d inscription tant volontaire et la d claration facultative aucun imp ratif d exhaustivit ne s attache la constitution du registre nominatif Il s agit d une comp tence qui est propre au maire il n est pas li par d ventuelles conditions pos es par le conseil municipal auquel il soumettrait le dispositif Le d cret 2004 926 du 1er septembre 2004 fixe les modalit s de recueil de transmission et d utilisation de ces donn es nominatives Il assigne au maire quatre missions Informer ses administr s de la mise en place du registre affichage journal municipal presse Collecter les demandes d inscription d signer un agent pour l enregistrement en veillant ce que figurent sur le registre les coordonn es du service intervenant domicile la personne pr venir en cas d urgence et les coordonn es du m decin traitant En assurer la conservation la mise jour et la confidentialit Le communiquer au pr fet sa demande en cas de d clenchement du plan d alerte et d urgence Il est noter par ailleurs que le maire n a pas la responsabilit de la mise en uvre du plan d alerte et d urgence Cette responsabilit
8. incombe au pr fet Sur le site de l AMF figurent un mode d emploi du recensement et des formulaires pour le recensement 1 2 Autres actions men es par les communes Les communes identifient les lieux climatis s pouvant accueillir les personnes risque Elles peuvent faire intervenir des associations pour contacter les personnes vuln rables Les communes peuvent installer des points de distribution d eau Elles peuvent tendre les horaires des piscines municipales Elles font connaitre au pr fet les renforts dont elles auraient besoin au del de leurs moyens propres pour permettre une action efficace 2 Mesures mises en place dans les tablissements 2 1 Mise en place d un plan bleu dans chaque tablissement accueillant des personnes g es En maison de retraite logement foyer unit de soin de longue dur e la veille et d alerte repose sur la mise en place d un plan bleu qui fixe pour chaque institution publique ou priv e associative ou commerciale accueillant des personnes g es le mode g n ral d organisation en cas de crise et de d clenchement du dispositif d alerte Toutes les structures doivent avoir labor ces documents dont l un des l ments importants est l existence d une convention avec un tablissement de sant proche pour pr voir les modalit s de coop ration et d change sur les bonnes pratiques susceptibles de pr venir les hospitalisations Le m decin coordonn
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