La constitution de l`infraction pénale et les moyens de
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1. es au cours des d bats contradictoires La mat rialit n cessaire aux moyens constitutifs d une imputation sugg re que la preuve d un fait et le support l gal sont indissociables dans tout processus judiciaire LA CHARGE DE LA PREUVE DROIT P NAL Le premier alin a de l article 427 du Code de proc dure p nale dispose que Les infractions peuvent tre tablies par tout mode de preuve et le juge d cide d apr s son intime conviction L l ment de preuve le plus l mentaire est l arme utilis e pour commettre l infraction L ARME On appelle arme tout ce avec quoi chaque homme peut faire mal JUSTINIEN Les d finitions de L arme conventionnelle L arme par nature sont respectivement consacr s par les premier et second alin as de l article 132 75 du Code p nal Est une arme tout objet con u pour tuer ou blesser Tout objet susceptible de pr senter un danger pour les personnes est assimil une arme d s lors qu il est utilis pour tuer blesser ou menacer ou qu il est destin par celui qui en est porteur tuer blesser ou menacer LES CRIMES DE DROIT COMMUN Les crimes contre les personnes et la libert des personnes L arme par nature n est pas une n cessit absolue pour engendrer le crime l l ment mat riel de l imputation infractionnelle est fond sur des faits connexes comme les menaces et les violences physiques en mati re correctionnelle mais qui ne sont pas2. des l ments insuffisamment pr cis LES PR SOMPTIONS R ALISABLES Les pr somptions r alisables sont des d monstrations susceptibles d infirmer la pr somption l gale en se basant sur le degr de probabilit d action s alternative s ou de versions des faits suffisamment coh rentes pour permettre le b n fice du doute in dubio pro reo Le doute profite l accus exemple Tribunal correctionnel de Bastia Quatre pr venus comparaissaient pour une tentative de racket sur le fondement des article 312 1 et 312 9 du Code p nal Le rapport des enqu teurs fait tat d un bornage du t l phone portable de l un des pr venus un l ment d expertise tendant d montrer la pr sence sur un lieu pr cis au moment de la commission de la tentative d extorsion de fonds hors la d limitation de ce type de rep rage n est pas suffisamment nuanc voir tr s insuffisamment pr cis malgr l appr ciation d une localisation sur un p rim tre d termin La conclusion du parquet est objective dans la mesure ou son r le est de se positionner dans l accusation pour l int r t public et aux vues des pi ces charges pr sent es par les enqu teurs de la police judiciaire le minist re public s est r f r au mode de pr somption l gale si le t l phone borne dans ce secteur alors ce pr venu tait forc ment cet endroit pr cis au moment des faits L avocat en d fense de l un des quatre pr venus opposa
3. encourt une peine de quinze ans de r clusion criminelle sur le fondement de l article 222 1 pour un m me r sultat quant aux dommages occasionn s En cons quence le degr de responsabilit p nale s value par l tude multiple au cas par cas et dans la mesure du possible par la connaissance de la jurisprudence sur des faits comme base d informations classifi es sur le retour d exp rience judiciaire des diverses situations et de leurs particularit s 2015 L ERREUR DE DROIT L article 122 3 du Code p nal dispose que N est pas p nalement responsable la personne qui justifie avoir cru par une erreur sur le droit qu elle n tait pas en mesure d viter pouvoir l gitimement accomplir l acte Les circonstances aggravantes l gales Les circonstances att nuantes l gales Parmi les cas d exon ration de la responsabilit p nale il faut distinguer les actes d irrationalit sur le fondement de l article 122 1 du Code p nal d une part et les actes justifi s d autres part ces derniers sont d finis par les articles 122 2 122 7 du Code p nal Les actes par contrainte ou les actes justifi s par une erreur sur le droit ou autoris s par des dispositions l gislatives ou r glementaires ou command par l autorit l gitime ou les actes n cessaires la sauvegarde de la personne ou du bien Les repentis font l objet d une protection destin e assurer leur s curit Elles peuv
4. forc ment un pr lude aux activit s monstrueuses ou sur des degr s d ordres criminog nes de Droit commun tr s accentu s tels le viol d fini par l article 222 23 du Code p nal Tout acte de p n tration sexuelle de quelque nature qu il soit commis sur la personne d autrui par violence contrainte menace est passible de quinze ans de r clusion criminelle l empoisonnement dont les termes sont pos s par l article 221 5 du Code p nal est Le fait d attenter la vie d autrui par l emploi ou l administration de substances de nature entra ner la mort La m thode qui peut para tre d su te est pratiqu e par les agents secrets L affaire LITVINENKO sur l empoisonnement au Polonium 210 en 2006 L enl vement Et la s questration est pos par l article 224 1 du Code p nal comme Le fait d arr ter d enlever de d tenir ou de s questrer une personne est puni de vingt ans de r clusion criminelle L affaire Jacques MESRINE et l enl vement du milliardaire Jacques DESLAURIERS en 1969 Ce n est pas l histoire qui fait le crime c est le crime qui fait l histoire Alain BAUER CRIMINOLOGUE LE TERRORISME Les crimes contre l ordre public Le terrorisme L article 521 1du Code p nal d finit le terrorisme comme des actes en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l ordre public par l intimidation ou la terreur Le terrorisme peut tre consid r co
5. l article 223 1 du Code p nal que le fait imputable expose directement autrui un risque imm diat hors la poussi re d amiante repr sente un risque majeur pour la sant qui est pernicieux sur le long terme mais non imminent par cons quent la juridiction a consid r e que l l ment l gal n tait pas suffisamment rattach l imputation 2015 2 L L MENT MAT RIEL L intention coupable de l infraction sur le mode actif et l intention implicite sur le mode passif Le Code p nal est le support litt ral qui permet de d terminer avec pr cision l l ment l gal de l imputation d une infraction il est en quelque sorte le mode d emploi qu il ne faut pas suivre d faut de s exposer aux p nalit s transcrites En l esp ce le complot ou la tentative de commettre une infraction titre individuel ou avec complicit est assimil l acte flagrant il sera fait principalement r f rence l l ment l gal dans l incrimination Tout projet occulte est assimil p nalement par sa probabilit l acte initial si des l ments identifi s et concordants permettent de corroborer chronologiquement des faits subs quents La lois volue au cours du temps et pourrait on dire avec son temps SUR LES FAITS Les moyens en Droit p nal Le second alin a de l article 427 du Code de proc dure p nale dispose que Le juge ne peut fonder sa d cision que sur des preuves moyens qui lui sont apport
6. taill e de la nature et de la cause de l accusation port e contre lui S il n a pas les moyens de r mun rer un d fenseur pouvoir tre assist gratuitement par un avocat d office lorsque les int r ts de la justice l exigent interroger ou faire interroger les t moins charge et obtenir la convocation et l interrogation des t moins d charge dans les m mes conditions que les t moins charge L acc s la preuve fait r f rence la connaissance de la preuve apport e par la partie adverse et par cons quent la nature et l objet des l ments contre lesquels il faudra apporter une preuve contraire Cette connaissance est assur e par l acc s au dossier et aux l ments du d bat Le principe de l galit des armes implique cette juste et gale connaissance des m mes informations pour pr parer ses arguments Pierre BOLZE LE DROIT DE PENSER Il n existe pas de d lit d opinion ou de crime de penser la divulgation de concepts id ologiques ou la publication de fictions de quelque nature n est pas un crime ainsi la censure au cours des si cles a connu des seuils tr s divergeant en fonction des diff rentes gouvernances mais galement au gr de l volution sociologique toujours en pleine mutation la loi du 29 juillet 1881 sur la libert de la presse a permis d encadrer et quantifier tout exc s notoires en mati re diffamatoires ou injurieuses D CLARATION DES DROITS DE L HOMME ET DU CIT
7. La constitution de l infraction p nale et les moyens de preuves Article juridique publi le 26 10 2015 vu 720 fois Auteur Fabrice R LUCIANI e Code p nal e Code de proc dure p nale e Code Civil e Code de proc dure civile e D CLARATION DES DROITS DE L HOMME ET DU CITOYEN DE 1789 e CONVENTION DE SAUVEGARDE DES DROITS DE L HOMME ET DES LIBERT S FONDAMENTALES DE 1950 D CLARATION DES DROITS DE L HOMME ET DU CITOYEN DE 1789 La libert consiste pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas autrui Article 4 La loi n a le droit de d fendre que les actions nuisibles la soci t Article 5 La notion de libert s oppose au principe limitatif de cette m me notion qui consiste d terminer une norme laquelle le justiciable doit se r f rer pour conna tre les limites l gales de ce qui ne nuira pas autrui Le droit p nal ne s envisage que par l expression exclusive d un int r t public quant la protection suppos e d un ordre social pour la conservation dans la mesure du possible d une paix sociale La mati re p nale int gre la notion toute particuli re du contentieux entre l individu et le minist re public En l esp ce le procureur de la R publique repr sente la soci t quant la politique r pressive et prend position sur les principes dict s dans le Code p nal anciennement inspir de la loi Salique en Occident La loi Salique est en quelque sorte le vestige du C
8. OYEN DE 1789 Nul ne doit tre inqui t pour ses opinions Article 10 L ACTION PUBLIQUE L article 1 du Code de proc dure p nale dispose que L action publique est mise en mouvement et exerc e par les magistrats ou par les fonctionnaires auxquels elle est confi e par la loi L action publique est exerc e par les magistrats du parquet qui constituent le minist re public ceux ci agissent au nom de la soci t et pour la protection de l ordre public Le minist re public a l opportunit des poursuites responsabilit civile L article 1383 du Code Civil dispose que Chacun est responsable du dommage qu il a caus non seulement par son fait mais encore par sa n gligence ou par son imprudence responsabilit p nale L article 121 1 du Code de proc dure p nale dispose que Nul n est responsable p nalement que de son propre fait L article 2 du Code de proc dure p nale dispose que L action civile en r paration du dommage caus par un crime un d lit ou une contravention appartient tous ceux qui ont personnellement souffert du dommage directement caus par l infraction L ACTION CIVILE ET L ACTION PUBLIQUE Le principe de mixit entre civil et public est consacr par l article 3 du Code de proc dure p nale qui dispose que l action civile peut tre exerc e en m me temps que l action publique et devant la m me juridiction Fabrice R LUCIANI
9. amentaux de la nation s entendent au sens de son ind pendance de l int grit de son territoire de sa s curit de la forme r publicaine de ses institutions des moyens de sa d fense et de sa diplomatie de la sauvegarde de sa population en France et l tranger de l quilibre de son milieu naturel et de son environnement et des l ments essentiels de son potentiel scientifique et conomique et de son patrimoine culturel LA TRAHISON ET L ESPIONNAGE Article 411 1 du Code p nal La trahison est un crime contre la nation r prim commis par un Fran ais ou un militaire au service de la France L espionnage est un crime contre la nation commis par toute autre personne 3 L L MENT MORAL En criminologie la port e conclusive quant la constitution des fait par le troisi me l ment est sans doute le plus d licat quantifier tant il peut tre difficile de cerner les r elles motivations de l infracteur anonyme L article 132 72 du Code p nal dispose que La pr m ditation est le dessein form avant l action de commettre un crime ou un d lit d termin LES AFFAIRES CRIMINELLES NON LUCID ES D FAUT DE PREUVE LA PR SOMPTION L GALE La pr somption l gale est une d duction in vitable permettant l imputation logique d une infraction se rapportant un fait av r Avec des l ments mat riels irr fragables ou pr sent comme authentique Sans l ments mat riels irr futables ou avec
10. de meurtre de masse CRIME DE G NOCIDE Meurtre de membres du groupe Atteinte grave l int grit physique ou mentale de membres du groupe Soumission intentionnelle du groupe des conditions d existence devant entra ner sa destruction physique totale ou partielle Mesures visant entraver les naissances au sein du groupe Transfert forc d enfants du groupe un autre groupe LE CRIME EN BANDE ORGANIS E D une mani re g n rale tout crime foment ou perp tr de mani re organis avec des acolytes ou associ s est int gr dans le Code p nal comme la principale circonstance charge Ce principe s int gre pour certains m faits par la multiplicit des circonstances aggravantes et forment ainsi pour le tout de certains criminels un v ritable package infractionnel Le d tournement d un avion en bande organis e est passible de trente ans de r clusion criminelle d apr s l article 224 6 1 du Code p nal le tarif pour la m me aventure en solo est r duit vingt ans de r clusion criminelle Certains criminels de haut vol r ussirent plut t bien leur sortie comme D B COOPER qui en 1971 sauta en parachute d un BOING 727 apr s avoir obtenue une ran on de 200 000 dollars et qui restera une nigme qui d fia la chronique durant des d cennies LES CRIMES CONTRE LA NATION L TAT ET LA PAIX PUBLIQUE L article 410 1 du Code p nal dispose que Les int r ts fond
11. ent galement b n ficier de mesures destin es assurer leur r insertion L article 132 78 du Code p nal dispose que La personne qui a tent de commettre un crime ou un d lit est exempte de peine si ayant averti l autorit administrative ou judiciaire elle a permis d viter la r alisation de l infraction et le cas ch ant d identifier les autres auteurs ou complices CONVENTION DE SAUVEGARDE DES DROITS DE L HOMME ET DES LIBERT S FONDAMENTALES DE 1950 DROIT LA LIBERT ET LA S RET 5 4 Toute personne priv e de sa libert par arrestation ou d tention a le droit d introduire un recours devant un tribunal afin qu il statue bref d lai sur la l galit de sa d tention et ordonne sa lib ration si la d tention est ill gale DROIT UN PROC S QUITABLE 6 1 Toute personne a droit ce que sa cause soit entendue quitablement publiquement et dans un d lai raisonnable par un tribunal ind pendant et impartial tabli par la loi qui d cidera soit des contestations sur ses droits et obligations de caract re civil soit sur le bien fond de toute accusation en mati re p nale dirig e contre elle LA PR SOMPTION D INNOCENCE 6 2 Toute personne accus e d une infraction est pr sum e innocente jusqu ce que sa culpabilit ait t l galement tablie 6 3 Tout accus a droit tre inform dans le plus court d lai dans une langue qu il comprend et d une mani re d
12. ion de la donner Le troisi me degr rel ve de l homicide involontaire L infraction d lictuelle ou criminelle d lib r e se concluant par l homicide par accident Le quatri me degr rel ve de l homicide accidentel L infraction quasi d lictuelle se concluant par l homicide par accident L infraction qui r sulte d une consciente imprudence Le degr le plus bas sur l chelle de pr vention ou d incrimination r sulte sans conteste de la cause accidentelle le degr d intention coupable tant le plus faible Pas de mobile pas de crime L acte involontaire sugg re un tat passif ou latent qui sugg re galement la notion d omission mais n en demeure pas totalement fortuit dans la mesure ou la n gligence lors de quelque action par toute personne dite responsable implique n cessairement et quasi math matiquement un risque probable dans un processus d v nements par causalit L EOGN int gre dans ses pr ceptes la notion de crise et de l in luctabilit de certains incidents qui sont bien souvent la cons quence de lacunes d ordre techniques et d imprudences d ordre cognitive ou comportementale Le hiatus entre ce que l on croit ma triser et ce qui risque d advenir sugg re cette notion de danger et d opportunit En l esp ce le fait d imprudence qui provoque un dommage corporel ou psychique engage la responsabilit p nale de la personne susceptible d en tre la source dans ce cas les juridictions jauge
13. ion et sur les faits qui lui sont reproch Chronologie L e La personnalit de l auteur pr sum de l infraction Si l acte est d lib r il y a motif de l infraction qualifiable sur deux degr s Sur l l ment intentionnel ou sur la pr m ditation Le premier degr rel ve de l acte pr m dit par une motivation initiale dont la tentative directement li e aux cons quences est infractionnelle L Sur la mise en danger d autrui Le second degr rel ve de l acte non pr m dit par une motivation initiale infractionnelle Sur l infraction d lictuelle caract ris e de mise en danger d autrui Il y a d lit en cas de mise en danger d lib r e de la personne d autrui L infraction de mise en danger d lib r e d autrui r sulte d un acte conscient et d lib r L acte volontaire dont le sens d lictuel est nuanc quant au mobile de l action exemple Cour d Appel de Bastia L accident est par d finition un ph nom ne casuel quelques nuances pr s Un automobiliste conduisant d faut de permis de conduire sous l empire de l alcool en plein exc s de vitesse sur une route contre sens qui percute et blesse un motocycliste Il est vident de constater que le comportement dangereux du chauffeur caract rise de fait l infraction d lictuelle par une mise en danger d autrui le comportement humain modifie par causalit la probabilit d un fait qu il est possible d e
14. la pr somption l gale en avan ant une version diff rente par la constatation de quelques d tails techniques d montrant ainsi le caract re al atoire des syst mes de g olocalisation des appareils de communications t l phoniques sur la port e du p rim tre localis rendant ainsi plausible la casualit de la pr sence du pr venu sur la r gion au moment des faits 2015 Il conviendrait d noncer que tant que subsiste la faisabilit d une s rie d v nements plausibles susceptibles d tre d montr s par des moyens circonstanci s l incrimination fond e sur une logique superficielle trop vidente peut d border sur l erreur judiciaire l histoire de quelques affaires criminelles tend confirmer cette th orie LA TH ORIE DES APPARENCES La psychologie du crime est faillible et malgr les progr s scientifiques permettant de d montrer formellement l origine d une emprunte g n tique permettant d tablir des liens concordants entre divers indices et l auteur pr sum d un fait r prim il est tout autant ais de d montrer qu une preuve est transportable et que l expert qui fondera sa conviction sur la seule pr somption l gale peut tr s bien suivre le mauvais chemin la fausse piste cr e par le v ritable coupable si la science volue la criminalit est susceptible de s adapter galement CONTEXTE L l ment moral n cessaire quant au dernier moyen permettant la constitution d un fait r prim im
15. mme tant un crime politique lorsqu il a pour motif de lutter contre la nation au sein d un territoire d termin ou tous azimut mais toujours orient contre une cat gorie d individus sp cifiques L objet principal du terrorisme n est pas uniquement fond sur des actions publiques au nom d une doctrine politique il existe galement l action subversive assimil e au terrorisme dont l objet est la d fense des int r ts conomiques de bandes organis es dans un syst me mafieux qui peut s av rer complexe et organis dans certaines r gions ou certains pays du globe COSA NOSTRA en Sicile Les actions agressives publiques sont cibl es et pr m dit es L affaire CHARLIE HEBDO et les assassinats de journalistes fran ais au si ge du magazine en 2015 ou a contrario dites d g n r s lorsque les cibles ne sont pas d termin es comme par le ph nom ne de la tuerie de masse Le ph nom ne de tueries de masses en milieu urbain ou dans les moyens de transports L affaire DAESH et le l explosion en plein vol d un avion AIRBUS avec 224 passagers en provenance de Russie qui devait atterrir Charm El Cheikh en Egypte en 2015 revendiqu par l Etat Islamique LES CRIMES DE GUERRE Les crimes reconnus en Droit p nal international pr sentent la particularit d tre imprescriptibles dont le crime contre l humanit qui int gre l article 6 du Statut de Rome de la Cour p nale internationale NATIONS UNIES 2000 la notion
16. nt avec prudence et discernement le degr de p nalit proportionnel aux d g ts occasionn s la victime et non plus au fait g n rateur lui m me ce qui est juste mais toujours discutable sur le fond exemple Journal Corse Matin Le maire d une commune qui d livre un permis de construire dans une zone sans avoir pr alablement d termin les risques d effondrements d une cat gorie de roche particuli rement friable aux alentours exposant ainsi une partie des immeubles des biens et des personnes un risque majeur 2015 LA CHARGE DE LA PREUVE DROIT P NAL L INFRACTION NON CONSTITU E PAR ERREUR DE FAIT L erreur de fait Le r sultat de l action initiale L erreur de fait est susceptible d exempter l auteur de toute culpabilit mais cette notion n est exon ratoire dans sa globalit ou partiellement que par l valuation du rapport entre l erreur de fait et le r sultat de l action initiale Afin d appr cier avec le plus de pr cision possible le degr de responsabilit p nale d une personne impliqu e ou responsable dans une action ayant caus un dommage d termin la victime le l gislateur a pris soin de r pertorier et d ordonner par gradation p nale plusieurs chefs de pr ventions ou d inculpations en fonction d une d finition pr cise de l action initiale et non de l unique r sultat ainsi la r ponse p nale n a pas vocation tre simpliste ou sommaire mais n cessite une multitude d l me
17. nts circonstanci s afin que la sentence soit la plus appropri e et socialement tol rable exemple Cour d Appel de Bastia Partons de constations des textes de la loi p nale et plus que d un simple postulat sur le principe qu il ne peut tre raisonnablement jug avec le m me degr de culpabilit deux faits distincts qui auraient eu pour cons quence un m me r sultat Le chef d entreprise qui aura engag sa responsabilit p nale l gard d un salari ce dernier n ayant pas t pr alablement form l utilisation d un outil dangereux qui lui sectionne quatre doigts par accident Si le m me r sultat cons quence d une action initiale diff rente tait le fait d un acte crapuleux et m thodique L acte de barbarie d un individu ayant contraint l ouvrier provoquer l identique pr judice la caract risation du fait et l implication de la personne accus serait incontestablement plus virulente En l esp ce bien qu il incombe tout chef d entreprise d tre en conformit au regard des obligations de s curit et malgr le coup du sort malheureux n en demeure pas moins coupable de n gligence par omission d une carence dans l valuation des risques pour la sant et la s curit des travailleurs et encourt pour l infraction de mise en danger d autrui Mise en danger de la personne d autrui une peine d un an d emprisonnement sur le fondement de l article 223 1 du Code p nal alors que l auteur de tortures
18. nvisager ou de pressentir l avance La gestion de risque la prudence ou l imprudence influeront respectivement sur le degr de responsabilit de l infracteur consid rer un dommage identique occasionn autrui 2015 D termination du motif de l infracteur Si l acte n est pas d lib r Sur l infraction quasi d lictuelle caract ris e par le manquement une obligation de prudence ou de s curit Il est suppos tre possible de r v ler les diff rentes causes d irresponsabilit ou d att nuation de la responsabilit p nale L article 121 3 du Code de proc dure p nale dispose que Il y a galement d lit en cas de faute d imprudence de n gligence ou de manquement une obligation de prudence ou de s curit s il est tabli que l auteur des faits n a pas accompli les diligences normales compte tenu le cas ch ant de la nature de ses missions ou de ses fonctions de ses comp tences ainsi que du pouvoir et des moyens dont il disposait L HOMICIDE VOLONTAIRE L article 221 1 du Code p nal dispose que Le fait de donner volontairement la mort autrui constitue un meurtre Il est puni de trente ans de r clusion criminelle On retrouve les degr s de qualifications d homicide par similitude avec les autres faits d lictuels ou criminels Le premier degr rel ve de l homicide volontaire ou meurtre avec pr m ditation Le second degr rel ve des violences ayant entra n la mort sans intent
19. ode p nal actuel elle fut labor e partir du IV me si cle pour le peuple des francs saliens afin de mettre fins aux vengeances priv es La loi Salique fut promulgu e pour mettre fin aux vengeances personnelles jusqu lors encourag s par le syst me barbare germanique C line COMBETTE Ma tre de conf rences Docteur en Droit L quivalent de la loi Salique sur le principe de l ordre soci tal est probablement le Code de Hammurabi en Orient dict vers 1730 AVJC dans le royaume de Babylone qui avait pour finalit de contrer le principe ancestral de la loi du talion LA RAISON DU DROIT P NAL La r pression La dissuasion L article 111 2 du Code p nal dispose que La loi d termine les crimes et d lits et fixe les peines applicables leurs auteurs La raison ou les causes qui permettent d approuver les lois p nales dans la soci t quant leurs n cessit s r sultent de deux notions radicales et compl mentaires La r pression est la r ponse donn e par le pouvoir de justice pour condamner l acte d lib r lorsque celui ci porte atteinte autrui En l esp ce le caract re criminel ou d lictuel est galement assimilable aux actes non intentionnels dans certaines circonstances La dissuasion est la conclusion soci tale livr e par l organisation judiciaire titre pr ventif LA CONSTITUTION DES FAITS D UNE INFRACTION P NALE La suspicion seule n est pas une preu
20. plique la notion d une implication consciente de l acte prohib par l l ment l gal Il ne peut tre constat d l ment mat riel permettant de constituer le crime sans l intention laquelle il convient d associer la victime et le dommage caus e celle ci Deux l ments distincts mais important sont pris en consid ration dans la phase de l instruction d une affaire d lictuelle ou criminelle qui sont susceptibles d influer sur un jugement et le rendre conforme quant au quantum de la peine susceptible d tre prononc e e Le contexte de la situation du pr venu ou de l accus avant l infraction qui lui est reproch Chronologie e La personnalit de l auteur pr sum de l infraction LE PRINCIPE DU CONTRADICTOIRE 2 Le second alin a de l article 427 du Code de proc dure p nale dispose que Le juge ne peut fonder sa d cision que sur des preuves moyens qui lui sont apport es au cours des d bats et contradictoirement discut es devant lui d bats contradictoires LA CHARGE DE LA PREUVE 2 De type inquisitoire la charge de la preuve en mati re p nale rel ve du juge d instruction l accusation et la d fense LE DEGR DE P NALIT DES INFRACTIONS La r pression est la cons quence d une action morale contraire la loi p nale Les actes de l infracteur sont qualifi s distinctement selon les caract ristiques de l infraction L infraction qui r sulte de l intention ou de la
21. pr m ditation ou d une complicit active L article 121 3 du Code de proc dure p nale dispose que Il n y a point de crime ou de d lit sans intention de le commettre La connaissance d un d nouement chronologique d une situation de faits en lien avec une infraction doit avoir pour objet d identifier une cause pr cise permettant de d terminer l l ment l gal lors du processus d instruction ou d incrimination et ainsi s orienter vers le processus judiciaire le plus adapt en fonction du r sultat exemple Tribunal correctionnel d Ajaccio Lors d une f te r unissant quelques centaines de convives une personne pourtant parfaitement ins r professionnellement et socialement agresse violemment un invit allant jusqu lui arracher le lobe d une oreille Les faits sont simples et rapidement constitu s par les enqu teurs lors de l enqu te de flagrance L auteur des faits est poursuivi sur le fondement de l article 222 9 du Code p nal sur les qualificatifs de violences ayant entra n une mutilation ou une infirmit permanente Les faits reproch s l int ress sont passibles d une peine de dix ans d emprisonnement l individu est plac en d tention provisoire durant la seconde phase de l enqu te qui aurait d permettre de d cortiquer les l ments factuels sans lesquels l accus Lorsque les faits sont incrimin s devant la Cour d assises ou le pr venu Lorsque les faits sont correctionnalis s devant le
22. tribunal correctionnel ne pourrait tre jug quitablement dans le respect de l article 6 de la CONVENTION DE SAUVEGARDE DES DROITS DE L HOMME ET DES LIBERT S FONDAMENTALES DE 1950 L agresseur reconnait les faits mais ne donne pas de mobile pr cis quant aux motivations de son acte il est reconnu coupable par le tribunal correctionnel et condamn une peine d emprisonnement de quarante deux mois Le condamn interjette appel du jugement Cour d Appel de Bastia Lors de l audience de la Chambre des appels correctionnels l int ress avec le conseil de son avocat maintient ne pas comprendre les motifs de son acte Fait int ressant tout autant que troublant car il fait intervenir une notion compl mentaire dans le processus de constitution de l infraction p nale quant la n cessit de caract riser l intention d lib r e Le r quisitoire de l avocat g n ral est sans concession consid rant l acte tel un instant de sauvagerie extr me et gratuite qui ne trouve aucune justification et l avocat de la d fense pourtant exp riment ne peut lui m me mettre la moindre explication rationnelle mais ne manque pas d avancer les l ments d charge pour la d fense de son client et d inviter la Cour de justes mais n cessaires valuations sur le quantum de la peine prononc e devant tribunal correctionnel 2015 L L MENT MORAL CONTEXTE e Le contexte de la situation du pr venu ou de l accus avant l infract
23. ve La force probante dans le processus judiciaire est tabli par un ensemble de r gles de faits mat riels et d une implication caract risable par une personne ou un groupe de personnes L imputation de tout d lit ou de tout crime implique la r union des trois crit res fondamentaux qui permettent de caract riser l infraction LES L MENTS CONSTITUTIFS DE LA PREUVE 1 L L MENT L GAL La loi est le seul droit dont il doit tre fait r f rence dans une soci t R publicaine il s ensuit la notion de l galit au sens du Droit Constitutionnel qui permet de d terminer le degr de conformit public de toute action de tout fait et de toutes cons quences qui r sultent de l action initiale L article 111 3 du Code p nal dispose que Nul ne peut tre puni pour un crime ou pour un d lit dont les l ments ne sont pas d finis par la loi exemple Tribunal correctionnel de Bastia Une entreprise de terrassement sur un chantier ouvert en zone amentif re tait poursuivi par le minist re public et par des parties civiles dans le cadre de manquements r p t s l obligation de s curit due aux salari s mais galement et par extension aux riverains En l esp ce le responsable par d l gation de la soci t a t relax du chef de mise en danger de la personne d autrui en raison de la vacuit de l imm diatet du danger propre caract riser l infraction qui n cessitait conform ment
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