TECHNICIEN SUPÉRIEUR TERRITORIAL CONCOURS
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1. La feuille de pr t mentionne la valeur d assurance de l uvre fix e par le pr teur pr cise le nom sous lequel le pr teur souhaite appara tre fixe les conditions d emballage et de transport d taille les conditions de conservation de l uvre clairage humidit protection particuli re autorisation de photographier A ce document le conservateur joint le certificat d assurance Puis il transmet le tout pour signature au maire ou i Fadjoint en charge des mus es La feuille de pr t et les documents annexes sont envoy s au pr teur qui les contresigne g L assurance Le conservateur doit fournir chaque pr teur un certificat d assurance Les uvres sont assur es clou clou de la fermeture de la caisse au d part du mus e d origine jusqu son retour Le co t de l assurance est le charge du mus e emprunteur Il d pend de la valeur de l uvre de sa fragilit de l loignement du mus e pr teur et des garanties de s curit gardiennage et conditions de conservation offertes par l emprunteur Les prix peuvent varier de 1 10 i La Direction des mus es de France a un courtier attitr Certains mus es territoriaux reprennent le contrat de ce courtier auquel ce dernier ajoute des avenants leur nom D autres mus es font appel leur propre assureur 70 des sinistres surviennent lors des manipulations et des transferts Leur co t moyen se situe entre 500 000 et 1 million2. ch ant de d tecteurs de pr sence d eau au point le plus bas Mesures pr voir contre les risques d incendie mise en conformit des installations lectriques et de chauffage Direction des Mus es de France Juin 2004 lA METHODOLOGIE installation de portes coupe feu quipement en mat riels de d tection et de lutte contre l incendie adapt s aux collections Mesures pr voir contre les risques de vol e installation de syst mes de protection et de d tection des intrusions La r serve doit r pondre aux normes de pr vention habituelles contre le vol et l incendie pas de stockage de produits inflammables tablissement de proc dures d acc s sensibilisation du personnel 3 3 ENVIRONNEMENT L environnement doit prendre en compte les l ments suivants Protection contre la pollution et la poussi re Les sols et parois devront tre rev tus d une peinture anti poussi re pas de b ton brut La r serve sera quip e d un syst me de filtrage d air Conditions climatiques On effectuera tout d abord une tude climatique du local am nager ainsi qu une tude des conditions actuelles de conservation des collections et de leurs mat riaux afin de d terminer les valeurs d hygrom trie auxquelles elles doivent tre conserv es et de d cider quel sera le meilleur quipement de r gulation du climat A une climatisation il faut souvent pr f rer un conditionnement de l air
3. de confusion et d erreurs lors des manipulations 2 PRINCIPES G N RAUX Le projet scientifique et culturel de chaque tablissement doit prendre en compte le r le et la place de la r serve La nature des collections leur diversit et leur tat de conservation arch ologie beaux arts ethnographie ont des cons quences directes sur l organisation des r serves et sur leur am nagement espace climat mode de rangement s curit Evaluation des collections et des besoins ult rieurs L organisation de la r serve commence par l tude des collections afin de d terminer la nature le nombre le poids la taille et la fragilit des objets Pour une meilleure ad quation entre la capacit des r serves et les diff rents types de collections on devra se poser les questions suivantes pour parvenir une pr vision d accroissement des collections sur une p riode de dix ans e valuation des collections existantes _ politique d acquisition et d enrichissement le mus e a t il les capacit s de planifier et ma triser ses acquisitions mus es arch ologiques ethnographiques techniques notamment L valuation du volume qu occuperont les collections dans les r serves se fera en fonction de la nature et du nombre d objets qu accueillera la r serve dans l id al il est n cessaire de pr voir une place galement pour les objets pr sent s dans les salles d exposition pour permettre les
4. thyle le polypropyl ne le t flon A proscrire le caoutchouc vulcanis le nitrate de cellulose le polyac tate de vinyle le polychioropr ne le polychlorure de vinyle Les vernis les peintures les colles Choisir les vernis r sine acrylique ou acrylique m thane les peintures mulsion latex de type r sine acrylique ou de type r sine vinyle acrylique les colles se polym risant sous U V Proscrire les peintures base d huile aikydique et de poly r thane les vernis ur thanes qui lib rent des gaz acides les colles et joints silicone c En mati re de responsabilit civile et de s curit des uvres Le verre est le mat riau inerte par excellence Il offre de nombreuses possibilit s de mise n uvre N anmoins au niveau de la protection il faut conna tre les d finitions suivantes verre feuillet compos d au moins deux vitrages assembl s entre eux Paide d un film An cas de bris de glace le film retient le verre en place glace tremp e verre ayant subi un traitement augmentant sa r sistance m canique Fragmentation fine en cas de bris de glace assurant seulement la s curit des personnes vitrage anti reflet par sa qualit il permet une vision parfaite des objets expos s il r pond aux normes de s curit lorsqu il est assembl en verre feuillet Direction des Mus es de France juin 2004 LE est ce stade de la r flexion que fon d finira les exigences cli
5. comportant le contr le de l humidit relative Il faut tenir compte du v cu des objets La stabilit est l l ment le plus important les changements brusques de temp rature et d hygrom trie causent de nombreux d g ts et fragilisent consid rablement les uvres La majorit des uvres tant constitu es de mat riaux composites r agissant diff remment aux variations climatiques un climat temp r doit tre en g n ral maintenu dans la r serve Direction des Mus es de France juin 2004 EOGRAPHIQUES g EQUIPEMENTS MUS DOCUMENT 2 En mati re de conservation pr ventive s assurer que les mat riaux sont compatibles avec les objets pr senter Le bois f Le bois doit tre sec r sistant aux insectes et peu acide Selon l essence v rifier le PH Essences proscrire ch ne teck r sineux h tre fr ne orme et acajou Les bois d aggiom r s ou contre plaqu s provoquent des manations d acide ac tique et de formald hyde Les m taux Ceux ci conviennent d s lors qu ils sont inoxydables m tal chrom aluminium anodis ou galvanis s Privil gier le m tal recouvert d une peinture maill e cuite Deux m taux en contact entre eux provoquent une corrosion galvanique Les plastiques Privil gier les plastiques assurant une certaine p rennit Pour le long terme le polycarbonate le poly thyl ne le poly thyl ne t rephtalate le polym thacrylate de m
6. et d j d finir le niveau de pr caution prendre en mati re d qui libre hygrothermique des espaces de conservation DOCUMENT 3 PRESENCE D UVRES PARTICULIEREMENT SENSIBLES AUX VARIATIONS CLIMATIQUES Il s agit l de d finir si les collections comprennent e des uvres exceptionnelles des objets tr s fragiles d gradations dues des probl mes climatiques ant rieurs e des bois gorg s d eau des uvres sortant de restauration dont la mati re a t fragilis e par un traitement sp cifique e des m taux en phase de corrosion active Cette liste est loin d tre exhaustive et dans tous les cas il faudra envisager l tude d un traitement climatique particulier espaces ou vitrines climat contr l LIEUX ET CONDITIONS DE PRESENTATION Expositions permanentes if s agit de d finir pour les zones devant recevoir les diff rentes collections teur implantation dans le b timent le niveau de la rigueur des param tres climatiques de conservation qu on peut en attendre Expositions temporaires cette zone doit tre trait e ind pendamment et pourvue d une installation plus performante temp rature humidit relative sachant qu elle accueillera des collections de toute nature et que les pr teurs risquent d exiger pour leur uvres des conditions climatiques draconiennes e R serves d uvres s agit il d une r serve d uvres visitable ou non
7. fiche descriptive de l objet et d une s rie de photographies Le marquage permet ainsi de constituer l carte d identit individuelle de l objet Quelles sont les finalit s du marquage En cas de vol le marquage permet aux services de recherche police gendarmerie de gagner un temps consid rable et de verrouiller les fronti res Car lors de la d claration de vol policiers ou gendarmes enregistrent les informations contenues dans la fiche de marquage et si possible num risent les photos Puis ils diffusent ces donn es l Office centrale de lutte contre le trafic des biens culturels Si les objets d rob s sont retrouv s le marquage constitue une preuve de propri t pour la victime qui va pouvoir r cup rer son bien De plus dans le cas d objets multiples le propri taire gr ce au marquage va pouvoir v rifier que l objet retrouv est bien le sien et non un autre apparemment identique Autre int r t la constitution de la fiche descriptive et du dossier photographique permet aussi une restauration fid le l tat d origine Atout pr cieux en cas du d gradation du fait d un vol o la suite d un sinistre incendie inondation z Quel est au quotidien f int r tdu marquage Une puce reli e un ordinateur via un bo tier encodage d codage ouvre la voie une gestion informatique des collections avec notamment la possibilit d enregistrer et de v rifier au fil du temps les objets dommages
8. sur l option choisie par le candidat au sein de la sp cialit au titre de laquelle il concourt Dur e 4h00 Coefficient 5 SPECIALITE TECHNIQUES DE LA COMMUNICATION ET DES ACTIVITES ARTISTIQUES OPTION ARTISANAT ET METIERS D ART Technicien sup rieur territorial vous exercez vos fonctions au sein de la Ville de Coler Le Directeur g n ral des services souhaite r organiser une partie du centre technique municipal inadapt en l tat actuel afin d y transf rer des collections d art stock es dans les caves de l h tel de ville I vous charge d assurer la gestion de ce transfert et l am nagement des locaux en cons quence Le Directeur de la Culture qui supervise votre activit est particuli rement soucieux de ce probl me de stockage des biens culturels collections de la Ville li est inquiet du transfert des collections aussi bien sur la question du mouvement des uvres que sur celies des conditions environnementaies et de ia ma trise des contraintes de s ret et de s curit au centre technique municipal li vous demande donc partir des informations et connaissances dont vous disposez et l aide du dossier joint de lui fournir des l ments de r ponse aux questions suivantes Question 1 8 points Apr s avoir d fini succinctement la notion de r serves vous num rerez les principaux probl mes induits et les pistes principales d actions envisager pour am nager un lieu comme le centre tech
9. surfaces suffisants et adapt s l importance et la nature des collections garantir une accessibilit facile quelle que soit la nature des collections possibilit d am nagement d un quai de d chargement d un monte charge d all es de circulation s parer les r serves des circuits accessibles aux visiteurs tablir les liaisons avec les aires de travail emballage manipulation traitement etc L impossibilit d affecter l int rieur du mus e des locaux qui r pondent ces conditions doit d terminer tablir des r serves l ext rieur du mus e Si la r serve se situe l ext rieur du mus e il faut qu elle r ponde aux crit res num r s ci dessus qu elle soit facile d acc s et de liaisons qu elle puisse tre facilement s curis e que les moyens humains techniques et financiers du mus e permettent de g rer correctement un site suppl mentaire conviendra n anmoins de conserver l int rieur du mus e une r serve de proximit d une capacit suffisante quivalant au volume moyen des mouvements hebdomadaires d uvres et permettant le stockage des uvres les plus fragilis es et les plus pr cieuses arts graphiques monnaies 3 2 S CURIT Les r serves doivent r pondre aux exigences suivantes Mesures pr voir contre les risques d inondation proscrire le passage de canalisations dans les r serves pr voir l installation le cas
10. TECHNICIEN SUPERIEUR TERRITORIAL CONCOURS INTERNE ET DE 3 VOIE SESSION 2008 Inter r gions Grand Est Grand sud Ouest Ile de France Centre Nord Pas de Calais Picardie Rh ne Alpes Auvergne Epreuve ETUDE DE CAS SPECIALITE TECHNIQUES DE LA COMMUNICATION ET DES ACTIVITES ARTISTIQUES OPTION ARTISANAT ET METIERS D ART TECHNICIEN SUPERIEUR TERRITORIAL CONCOURS INTERNE ET DE 3 VOIE SESSION 2008 Epreuve Etude de cas SPECIALITE TECHNIQUES DE LA COMMUNICATION ET DES ACTIVITES ARTISTIQUES Option ARTISANAT ET METIERS D ART A LIRE ATTENTIVEMENT AVANT DE TRAITER LE SUJET Ce document comprend un sujet de 2 pages un dossier de 11 pages C Ni dans votre copie ni dans les documents ventuellement joindre votre copie vous ne devez faire appara tre de signes distinctifs tels que paraphe signature votre nom ou un nom fictif Seules les r f rences nom de collectivit nom de personne figurant le cas ch ant sur le sujet ou dans le dossier peuvent appara tre dans votre copie L utilisation d une calculatrice de fonctionnement autonome et sans imprimante est autoris e Le non respect des r gles ci dessus peut entra ner Fannulation de la copie par le jury Les feuilles de brouillon ne seront en aucun cas prises en compte TECHNICIEN SUPERIEUR TERRITORIAL CONCOURS INTERNE ET DE 3 E VOIE SESSION 2008 ETUDE DE CAS portant
11. de francs Le constat d tat Ce document d taille l tat de l uvre au moment de son d part du mus e d origine Le document doit tre sign par les deux parties lors de la prise en charge de l uvre par l emprunteur et lors de sa restitution au pr teur L emprunteur doit signaler par crit tout d faut constat qui ne figure pas sur le constat d tat De m me le pr t ur doit d clarer par courrier tout dommage constat sur l uvre son retour Auquel cas l emprunteur se tourne vers son assureur Le transport et ie convoiement Comme l assurance les co ts de transport des uvres sont la charge du mus e emprunteur et constituent un poste de d pense important Les frais de transports connaissent une telle inflation qu ils sont en passe de poser un v ritable probl me financier d plore Bernadette de Boysson conservateur du mus e de Bordeaux 213 300 hab Gironde Et de citer exemple d un tableau dont le transport aller et retour entre Anvers et Bordeaux a co t 80 000 francs De m me le mus e des beaux arts de Quimper chiffre 700 000 francs les co ts de transport de la vingtaine d uvres emprunt es cet t diff rents mus es fran ais et trangers pour l exposition Impressionnistes et n o impressionnistes en Bretagne Souvent le transport par un professionnel s explique par la fragilit de l uvre Parfois c est le pr teur qui limpose Ce dernier peut auss
12. e Le second a pour finalit d aider le propri taire r cup rer ses objets Le marquage oblige les propri taires qu ils soient publics ou priv s prendre conscience de l importance d un inventaire rigoureux compl t par un dossier photographique gt V roniqueSteengracht expert en mobilier et objets d art aupr s des compagnies d assurance Sur le terrain l exp rience de Un bon marquage donne la carte d identit individuelle de Fobjet Un bon marquage doit tre accompagn d une description tr s pr cise de l objet qui va constituer son dossier d identification Mais attention il ne s agit pas d une expertise visant authentifier un objet mais d une analyse technique On ne va pas non plus s int resser aux qualit s esth tiques et mus ales de l objet mais tout ce qui permet de le d crire avec pr cision et de l identifier de mani re irr futable L emplacement de la puce de marquage doit figurer sur la fiche d identification Cet endroit doit tre indiqu en langage courant de mani re que tout gendarme ou policier amen lors de ses investigations avoir l objet entre les mains puisse facilement rep rer la puce sans buter sur des termes techniques f Le dossier d identification doit comprendre des photos de l objet prises au moment du marquage Il faut faire suffisamment de clich s entre deux et six par objet afin de le prendre sous toutes les coutures y compris de dos Evidemment
13. e modidication de fa teneur sn gau du mat riau l par suite una r dification Struclurele el dimen sionnele de Fobjet pouvant suschor des d gr dations parois irr versibles Four une val ur int rieure 40 de HR fa teneur en eau du materiau diminue plus rapidement 1 y a slors dess chement de Fobiet r traca on de ls mali re Les tiques de d gradation augmentenL parir de 66 de HR teneur en eau du mat riau s accroi plus rapidement gt les mat riaux augmentent de volume Far ailleur c est parik de cette H A associ s une lemp ralure lev e que Fon lavorise ts d velopn ment de mosissur s el d icro org nismes Une forts HR entane galement ies ph nam nes de corrosion sur fes m t ux Des v ritions repproch es dans le emps al de f rtes ampliudes ankane une Fragiisstion de a mali re c stituani l uvre Cole d bouchera t t ou tard sur u a d t rioration de F uvre td lommation d un panneau bois d olle menl de la couch picturale d un isbieau traquelures en surface d un objel ete LA TEMPERATURE On sail que la variation de lemperalure dans le fmite des valeurs usuelles de conton n a Que ir s peu d incidence su la variation mensionnele el struciurelle de la plupart des mat riaux organiques condition que l on soit an mesure de maintenir une HR stable comprise enire 40 et 65 Une temp rature sup rieurs 25 C si nconlortable et lorsqu elle sa tr
14. eur sont concern s mus es d p ts fondations ch teaux publics et priv s mais aussi difices religieux salles d expositions des b timents publics notamment les mairies h tels de d partement et de r gion ou encore les services d archives Ne garder qu un seul exemplaire du dossier d identification dans un coffre fort Par respect du principe de confidentialit les applicateurs ne conservent aucun des documents labor s lors des op rations de marquage fon Le dossier complet constitu en un seul exemplaire est remis au propri taire qui doit le d poser dans un endroit s r Dans une commune le coffre de la mairie s av re g n ralement l endroit le plus adapt Ne faire appel qu des professionnels connus et reconnus L applicateur des marques et de la puce ne peut tre qu un fin connaisseur des objets d art familier des diff r nts supports bois ivoire c ramique Car it va de soi qu un bon marquage doit pr server l int grit physique et esth tique de l objet Mieux vaut donc s adresser des experts restaurateurs ou antiquaires couverts par une assurance pour la manipulation d objets pr cieux et dont les produits de marquage ont t v rifi s par des laboratoires publics Lorsqu un mus e choisit d acqu rir le mat riel et de proc der lui m me au marquage le conservateur devra s assurer qu il dispose en interne des comp tences requises 5 viter La confusion entre marquage d inventai
15. i exiger le convoiement par ses soins des uvres transport es les frais de voyage de l accompagnateur incombant l emprunteur s 3 Lorsqu ils le peuvent beaucoup de mus es font appel aux services municipaux Quelques communes disposent ainsi d un camion sp cialement quip pour le transport d uvres d art avec capitons et barres transversales pour suspendre les tableaux et des agents techniques comp tents pour fabriquer les caisses appropri es au transport d uvre d art g 9 11 H l ne Girard DOCUMENT 6 Article paru dans la Gazette n 1584 du 12 2 2001 page 43 Reproduction effectu e x h n par fe Centre u Gestion du Rh ne avec l autorisation du Le Toute nouvelle reproduction n cessite l autorisation pr alable du CFC le marquage des objets d art 80 des objets de valeur vol s puis retrouv s ne sont jamais restitu s leur propri taire incapable de produire une preuve de propri t Un risque dont les collectivit s territoriales propri taires de collections publiques sont loin d tre l abri En quoi consiste le marquage des objets d art 1l s agit d apposer sur l objet une s rie de marques l encre invisibie et ind l bile destin es constituer une preuve de propri t Pour rendre cette preuve infalsifiable et irr futable on ajoute une puce lectronique porteuse d un code lisible distance par un lecteur et on constitue un dossier d identification compos d une
16. li est pr f rable de cr er des petites r serves ind pendantes par type de collection plut t que de grands espaces La mus ographie il importe de d finir les conditions de pr sentation des collections Les uvres seront elles dans l ambiance des salles ou des r serves Be gt dans des espaces ind pendants ou des vitrines dans des armoires de stockage pour ce qui concerne les r serves CONCLUSION Les exigences de la conservation des col lections tant d finies la ma rise d uvre pourra apr s tude remetire en question la faisabilit d une installation ne pouvant r pondre aux param tres demand s Il conviendra dans certains cas de modifier la pr sentation et de prendre le parti de mettre des collections dans des vitrines ou dans des espaces sp cifiques o lon s appliquera contr ler le climat Les choses ne doivent pas tre fig es d s le d part c est gr ce une parfaite concertation entre la conservation et la ma trise d uvre que l on pourra aboutir aux meilleurs r sultats Contact Alain SORET t l 01 40 15 35 09 Direction des mus es de France 1998 et tej humidit ip rature 2 elles sont fes valeurs d humidit relative l da lemp raiue fisquant de provoquer des d gradations sur les uvres d ar 7 VHUMIDITE RELATIVE Une variation de HER de l air environnant un objel en Mati re organique t hygr _SGOpique provoquers un
17. matiques n cessaires la bonne conservation des uvres Les responsables des collections devront r pondre trois questions pour apporter fa ma trise d uvre le maximum d l ments relatifs la conception des syst mes mettre en uvre NATURE PHYSICO CHIMIQUE DES COLLECTIONS Il faut tablir une classification des collec tions partir de la nature chimique des mat riaux qui la composent On distingue les mat riaux organiques le carbone rentre dans la composition de ces mat riaux bois papier textile ivoire cuir OS e les mat riaux inorganiques il n y a pas de cha ne de carbone dans la composition de ces mat riaux pierre c ramique verre maux m taux A partir de cette liste il faut d finir le caract re hygroscopique de chaque mat riau On dit qu une mati re est hygroscopique lorsqu elle est capable d absorber ou de restituer de l eau en fonction de l humidit relative de l ambiance dans laquelle elle est stock e e les mat riaux hygroscopiques la plupart des mat riaux organiques certains mat riaux inorganiques pl tre pierre calcaire tendre gel de silice e les mat riaux non hygroscopiques mat riaux inorganiques m taux verres pierre dure etc Gr ce cette classification sommaire et en tenant compte des effets physico chimiques li s l humidit relative la temp rature et la pollution on pourra d ores
18. mouvements d uvres et les volutions de la mus ographie e des diff rents types de mobilier et de conditionnement adapt s la nature des collections la sensibilit de leurs mat riaux leur environnement ainsi qu leur conservation et la configuration des locaux du plan d installation des collections des chemins de circulation e des acc s mettre en place Direction des Mus es de France juin 2004 w METHODOLOGIE 3 CONCEPTION DES R SERVES La conception des r serves doit ob ir un programme une programmation et un cahier des charges pr cis Programme d finition des objectifs atteindre dans un temps donn notamment dans la perspective d une construction ou d un am nagement Programmation d finition et mise en place des actions conduire pour atteindre des objectifs Cahier des charges document fixant les modalit s d ex cution du programme Les moyens humains financiers et techniques du mus e qui conditionneront le fonctionnement de l quipement doivent tre soigneusement pris en compte 3 1 EMPLACEMENT ET B TIMENT L emplacement de la r serve dans le mus e doit ob ir un certain nombre d exigences C2 viter les facteurs de risque inondations vibrations pollution isolement viter les lieux dangereux ou dont l environnement est difficile contr ler chaufferie cave grenier pr senter des volumes et des
19. n effectu e par le C En du Rh ne avec l autorisation du hig Toute nouvelle reproduction n cessi Mouvement des uvres comment proc der j Fautorisation pr stable du CFC Contrairement aux mus es nationaux et franciliens les mus es territoriaux ne b n ficient pas du soutien administratif du bureau du mouvement des uvres et de l inventaire Direction des mus es de France Toutes les n gociations et d marches s effectuent donc de mus e mus e La localisation de l uvre recherch e Quelle que soit l importance de l exposition la proc dure d emprunt commence par des recherches personnelles et des prises de contacts explique Andr Cariou conservateur du mus e des beaux arts de Quimper 62 600 hab Finist re Catalogues des mus es catalogues th matiques consultation de bases de donn es Joconde Videomuseum accessibies dans les Directions r gionales des affaires culturelles Drac mailings en direction d autres mus es demandes d informations aupr s de l Inspection g n rale des mus es constituent les principaux modes d investigation des conservateurs La feuille de pr t A l issue des changes de courrier fixant les conditions de pr t le conservateur consigne les termes de l accord sur une feuille de pr t document valeur contractuelle tabli quel que soit le statut du pr teur mus e territoriai national priv tranger collectionneur priv fonds d acquisition
20. nique municipal en r serves de collections Question 2 8 points Vous d finirez pour chacun des points suivants les tapes respecter et les diff rents aspects prendre en compte pour assurer dans des conditions optimales la gestion de l op ration am nagement des locaux quipements mus ographiques recommand s traitement climatique s curit incendie Question 3 4 points Vous exposerez les pr conisations int grer pour mener bien l op ration de d placement des collections et leur installation dans le nouveau site Documents joints Document 1 Document 2 Document 3 Document 4 Document 5 Document 6 M thodologie La r serve mode d emploi Extrait des fiches de la Direction des mus es de France juin 2004 3 pages Equipements mus ographiques Extrait des fiches de la Direction des mus es de France juin 2004 1 page Climat Le traitement climatique Les collections Extrait des fiches de la Direction des mus es de France 1998 2 pages Climat Humidit relative et temp rature Extrait des fiches de la Direction des mus es de France 1998 2 pages Mouvement des uvres comment proc der La Gazette n 1510 12 juillet 1999 1 page Le marquage des objets d art La Gazette n 1584 12 f vrier 2001 2 pages Ce document comprend un sujet de 2 pages un dossier de 11 pages Certains documents peuvent compor
21. ouve associ e des taux de H R importants lt ontibuera la formation des moisisuiss DOGUMENT 4 relatii glau d veloppement de nio cxganismes ne temp rature nl rieure 150 est galsmentinconfotsbe En demisaisa Pour les b liments forte incriie une augmentation brusque de la lerap rature lt xi rieure aura p ur cons quence des t vatons importantes de HR lint rieur des salles non Ghaufl ss pouvari alist jusqu fa condensation surlacique interne cas d une glise ou dune chapelle u priniemps par exe LE COUPLE HUMIDITE RELATIVE TEMPERATURE Fappsions qu une variation de fernp raiure ntrainers poids de vapeur d eau gisant une variation de H R d environ 4 par degr Ceisius d cart at ce bion s r dars la zone de confort qui nous int resse Ainsi parir des l ments d finis ci dessus an peut tracer sur Fabaqu psycho m trique une ZONE DITE DE SECURITE CLIMATIQUE dont les limites Sion da 18425 C et de 40 865 de HR TOLERANCE DES ECARTS 8 s agit en fai d assurer des condiions cimetiques comprises dans f zopa dite de s curit avec des variations t s lentes 81 des amplitudes les plus faibles possibie On adoptera dons dans ja maloril des cas une zone da conlo qui se situe enre 15 et 25 C avec des valeurs stsbles el des variations lames enire Fhiver el l t On peu en d duire que pour essentiel des collections consillu es de mat ria
22. re et marquage d identification Les conservateurs du patrimoine ont tendance penser que le marquage d inventaire le num ro appos l encre de Chine sur l objet et report sur la fiche d inventaire suffit garantir l identification de l objet Mais l encre ordinaire risque toujours d tre effac e par des voleurs avertis La constitution d un dossier photographique sans inventaire pr cis Le marquage sans le dossier aff rent reste une op ration vaine Comment sinon prouver aux services de recherche que l on est bien le propri taire de l objet Jeanne Damamme conservateur des mus es de Poissy A Poissy Yvelines nous avons proc d au marquage de 25 objets de valeur conserv s au mus e d art et d histoire Cela nous a paru utile car si le b timent est bien s curis les vitrines le sont moins et le gardiennage reste sommaire pendant les heures d ouverture Pour le conservateur l essentiel du travail de pr paration consiste r aliser un inventaire tr s rigoureux sur les objets qui vont tre trait s et les photographier Si cet inventaire est correctement fait le remplissage des fiches d identification ne prend pas beaucoup de temps Le marquage me semble particuli rement bien adapt aux petits mus es d autant que le co t de cette op ration reste raisonnable L essentiel est de ne pas confondre le marquage d inventaire et le marquage d identification Le premier ne s av re pas toujours ind l bil
23. subis pr ts restauration changements mus ographiques Nos conseils Faire preuve de subtilit dans le choix de l emplacement du marquage En principe le marquage lorsqu il est rep r par le voleur est dissuasif car pour le neutraliser ce d rnier devra porter atteinte l uvre donc r duire consid rablement sa valeur N anmoins mieux vaut ne pas placer les marques et ia puce dans un endroit trop facile trouver En tout tat de cause l empiacement du marquage doit figurer sur la fiche d identification Coupler le marquage avec un syst me d alerte Dans ce cas la puce appos e l uvre est reli e un d tecteur mural si la puce donc l uvre bouge le d tecteur rep re un mouvement et envoie un signal un r cepteur radio Ce dispositif de la taille d un petit bo tier peut tre install chez le gardien ou toute personne qui conserve les cl s du lieu d exposition Cette solution s av re tr s utile pour les difices religieux ou les petits mus es peu gard s fr quemment ferm s et dont l inventaire reste souvent lacunaire Penser que tous les types de supports sont concern s On peut apposer des puces sur tous les types de supports et d objets tabieaux sculptures bois meubles tapis et tapisseries marqueteries toiles bronzes bronzes dor s laitons armes verreries c ramiques ivoires instruments de musique livres et m me manuscrits De m me tous les d tenteurs d objets de val
24. ter des renvois des notes ou des documents volontairement non fournis car non indispensables la compr hension du sujet w METHODOLOGIE DOCUMENT 1 E 1 R LE DE LA R SERVE De fa on compl mentaire aux salies d expositions permanentes temporaires p riodiques les r serves ont aussi une fonction culturelle et patrimoniale La r serve du mus e est un lieu essentiel car la plus grande partie des collections y est souvent conserv e La d finition des r serves et de leurs fonctions est troitement li e celle du mus e La r serve n est pas un lieu de stockage passif c est aussi une zone fonctionnelle de traitement des collections qui sert CONSERVER les collections les TUDIER rassembler identifier enregistrer les G RER pour permettre toutes les formes de diffusion expositions publications et de pr sentation permanente temporaire p riodique Le lieu de stockage des coliections doit tre exclusivement affect cet usage Cet espace de stockage ne doit tre confondu avec aucun autre lieu Ce n est ni un lieu d emballage d ballage ni un lieu de stockage de caisses ou de mat riel mus ographique ni un atelier Dans la mesure du possible les collections en transit expositions temporaires et qui ne sont pas la propri t du mus e doivent tre entrepos es dans des locaux distincts r serves de transit afin d viter tous les risques de contamination infestation
25. tout d tail marquant doit tre photographi En fait un bon marquage donne la carte d identit individuelle de l objet L avis d un expert i Fes Reproduction effectu r Gestion du Rh ne avi Toute nouvelle rep autorisation pri
26. tt ques satisfaisantes Il faudra imposer dans ce cas des lot rances det 10 de H avec des vanalions lentes Des quipements conpi rneraires lels qu vitrines tanches bailes cimat etc Zone dite do s curit cimatu permetlron de mieux r pondre aux chjectle ge stabilis un b timent faible inertie hygrother mique surlaces vitr es inporlanses v rri res en consiruclion f g r non isol e faudra dans tous les cas melre n uvre d s ingtalations de Lshemernt d ar sophistqu es al coileuses On devra alors imposer des ici rances de 5 de HR en pr sence de Charges internos in porlantes public et clairage et quelle Que soit linertie du b timent 1 sera n cesssie de concevoir une metalation de iraiement d air dont ia tol rance sers gsemen de t 5 Bibliographie FHONSON Griy Bis Atajiai L issroririert Suierecaihs London 182 P70 RP Es GACHEN Gant Canai dang k3 RRISMS ECR M Haing i354 Sp AR DNARCH Cathonnis de GUICHEN Gat Paa iG fovit appr dhe giei remmen Eros dari kr muses ICOM Convertir t Denevaton Phone The Geliy Cinzevakon mgyb a Los Angeioa 1847 pp BA7 559 gt NEHAL SR Siophen Raiatea Huaray A eco ol Coepotfnquengt Valors WOM C enratico for Consina Papeis VEA WOL pp EMGO Contact Alain SORET t l 01 40 15 35 OR gna DOCUMENT 5 Article paru dans la Gazette n 1510 du 12 07 1999 ji Centre de utio
27. u organiques les risques de d gradation sont tr s fables dans une loutchene comprise entre 40 ot 66 de H R valew correspondant pour la plupart des r t riaux la partie plate des courbes de sorpion C asi la zone dans laquelle le pourcentage de leneur en eau varie ie cams amp condition que les variations Fini riaur de cotta fourchette soient tr s fentes ef de faible amplitude CLIMAT CONCLUSION En r gie g n rale pour les collections en mat riaux Gpaniques les valeurs de t mp rature el de K R pour lesquelles les risques de d gradation tes uvres sonl minimes se situent dans ta ZONE DITE 7 DE SECURITE CLIMATIQUE t cela videmment condition que les variations goier tr s lentes et de lable amplitude partir de ce constat il laut alors dans chaque cas analyser el quantifier les agents perturbajeurs susceplibi s de modile lenironmement climatique des uvres H gagi en lai des charges iniernes gi stames du b iment n peut donc dislinquer plusieurs cas de igue ui B tnent lorte inertie hygro her mique ct donl ias charges internes sont iaibies r pandre de fa on satisfaisante dur ON da cofs rvalion nonc es ei d seus lt un b tienent de moyenne inertie fygro thermique et dont les charges internes sont laibies des protections conire les charges xl rnes associ es des qui pamens lechniques l gers peuvent sut freni assurer des conditions clna
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