le rôle des pharmaciens en matière de dépistage et de prévention
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1. Les implications L tude montre que les pharmaciens communautaires canadiens sont conscients du r le important qu ils ont jouer dans la promotion de la sant et la pr vention de la maladie tout comme ils sont conscients du fait que cette responsabilit se traduit par un enrichissement de l offre d outils et de ser vices Cela dit les auteurs de l article mettent en parall le la perception des pharmaciens de leur r le id al et la r alit sur le terrain Bien Le questionnaire visait aussi recueillir des donn es d mographiques et d peindre les caract ristiques des pharmaciens et de leur client le Il a t envoy par la poste un chantillon al atoire de 1250 pharmaciens communautaires exer ant Montr al Qu bec Canada et en p riph rie La r partition de ceux ci s apparentait celle de l ensemble que les pharmaciens soient majoritairement d avis qu ils devraient prodiguer des conseils sur l abandon du tabagisme et la sant sexuelle en plus de contribuer au d pistage de l hyper tension du diab te et de la dyslipid mie ils sont tr s peu nombreux le faire Les auteurs de Particle explorent en outre certains des obstacles la mise en place de programmes de sant publique sugg rant que l laboration de tels programmes devrait viser la continuit des soins et la maximisation de la collaboration entre les diff rents professionnels de la sant Il convient cependant de soul2. de la sant Facing the facts the impact of chronic disease in Canada 2005 Disponible en ligne au www who int chp chronic_disease_report media canada pdf consult le 10 septembre 2012 Le traducteur est une initiative de l Association des pharmaciens du Canada visant favoriser la traduction de connaissances entre la M ASSOCIATION DES recherche sur les pratiques pharmaceutiques et les politiques en mati re de sant Chaque num ro renferme plusieurs articles traitant NL PHARMACIENS de recherches sur les pratiques pharmaceutiques un r sum de la question et un commentaire sur les implications du point de vue CS D DU CANADA des politiques en mati re de sant Ces articles sont pr sent s par des chercheurs canadiens qui souha tent ardemment appuyer les e politiques sur les soins de sant fond es sur des donn es factuelles ainsi que les pratiques exemplaires LL Comparaison entre la participation id alement attendue des pharmaciens et leur participation r elle la promotion de la sant et la pr vention de la maladie suite id ale et la participation r elle des pharmaciens communautaires la promotion de la sant et la pr vention de la maladie ainsi qu explo rer les obstacles potentiels pareil mandat De l avis de la majorit des 571 pharmaciens admissibles ayant r pondu au questionnaire le pharmacien est le professionnel de la sant le mieux plac pour conseiller les patients sur le chang
3. les communaut s moins favoris es sont plus sujets pr senter un risque mod r ou lev de maladie coronarienne On a par ailleurs rapport que les pharmaciens s employaient davantage conseiller le patient sur l adoption d un mode de vie sain plut t qu lui recom mander la prise d une statine en vente libre peu tait consid r comme faible Les segments socio conomiques ont t d finis d apr s les sept regroupements du syst me Output Area Classification OAC de l office national de la statistique Office of National Statistics qui r unissent diff rentes aires g ographiques importe son risque de maladie coronarienne Il en ressort que les pharmaciens font preuve de professionnalisme en prodiguant de pr cieux conseils tous ceux qui ont int r t r duire leur risque de maladie coronarienne ind pen damment de tout int r t financier en fonction de caract ristiques communes Enfin gr ce des donn es brutes crois es et au test du chi carr de Pearson on a pu tablir des recoupements entre diff rentes variables tels l ge le sexe et le statut socio conomique D pistage par des pharmaciens communautaires de cas non diagnostiqu s d arthrose du genou Marra CA Cibere J Tsuyuki RT et al Improving osteoarthritis detection in the community Pharmacist identification of new diagnostically confirmed osteoarthritis Arthritis Rheum 2007 57 7 1238 44 Le probl me L
4. pas t prises en compte et enfin l tude a t men e dans un h pital particulier si bien que ses r sul tats ne sont pas n cessairement extrapolables d autres USI ajout au sch ma th rapeutique Le logiciel Lexicomp a servi analyser et d terminer les interactions m dicamenteuses Celles qui pou vaient donner lieu des r actions ind sirables taient port es l attention d un m decin ou du r sident en m decine pulmonaire respon sable de revoir les changements propos s Traducteur Collaborateurs Mahmood El sweisi B Sc M Sc tudiant en pharmacie Samantha Thai tudiante en pharmacie Philip Emberley D Pharm M B A R viseurs Parastou Donyai B Pharm hon Ph D Melandi van den Berg B Pharm hon M Sc Anastasia Rivkin D Pharm BCPS Lyne Lalonde B Pharm Ph D Carlo Marra B Sc D Pharm Ph D Ren e Dykeman M A ELS Personne ressource Philip Emberley Directeur Innovation dans la pratique de la pharmacie Association des pharmaciens du Canada pemberley pharmacists ca 613 523 7877 poste 220 1 800 917 9489 www pharmacists ca research ASSOCIATION DES CANADIAN PHARMACIENS PHARMACISTS T DU CANADA ASSOCIATION Ensemble vers un monde en meilleure sant Pour recevoir une copie lectronique des nouveaux num ros du bulletin Le Traducteur communiquez avec nous l adresse suivante research pharmacists ca La di
5. Automne 2012 volume 6 num ro Pharmacie canadienne gt Recherche gt Politiques en mati re de sant gt Pratique gt Am lioration de la sant Le r le des pharmaciens en mati re de d pistage et de pr vention n estime que les maladies chroniques incluant le diab te la maladie cardiaque et le cancer sont l origine de quelque 89 de tous les d c s enregistr s au Canada Comme on s attend ce que ce pourcentage grimpe une strat gie nationale de pr vention et d intervention s impose En tant que professionnels de la sant de premi re ligne les pharmaciens sont accessibles et de ce fait tr s bien plac s pour optimiser la sant des patients par le d pistage et la pr vention Le pr sent num ro du Traducteur fait la lumi re sur la contribution des pharmaciens au d pistage et la pr vention de la maladie et des effets ind sirables H Comparaison entre la participation id alement attendue des pharmaciens et leur participation r elle la promotion de la sant et la pr vention de la maladie E Apport des pharmaciens communautaires au d pistage de la maladie coronarienne D pistage par des pharmaciens communautaires de cas non diagnostiqu s d arthrose du genou E R le des pharmaciens cliniques sur le plan de la surveillance des interactions m dicamenteuses notables dans les unit s de soins intensifs Comparaison entre la participation id alement attendue des pharmaciens et leur partici
6. arthrose le plus r pandu des troubles articulaires et l une des principales causes d invalidit a des cons quences tant physiques qu conomiques aussi bien pour la personne atteinte que pour la soci t en g n ral Ensemble l arthrose et les autres troubles de l appareil locomoteur co teraient des mil liards de dollars au gouvernement canadien en soins m dicaux et en pertes salariales selon les estimations tant donn le vieillissement de la population on estime que la pr valence de l arthrose va augmenter de 50 d ici les 10 20 prochaines ann es Pourtant les patients atteints de gonarthrose arthrose du genou s abstiennent pour la plupart de consulter un m decin et ceux qui le font re oivent souvent un diagnostic erron Cons quemment plus de la moiti des patients atteints d arthrose de la hanche ou du genou ne profitent pas de recom mandations simples comme faire de l exercice ou perdre du poids ni de quelque pharmaco th rapie que ce soit Une solution Les auteurs de la pr sente tude ont voulu valuer la possibilit pour les phar maciens communautaires de d pister les cas non diagnostiqu s d arthrose du genou partir d un bref questionnaire Ils ont choisi les phar maciens pour ce faire estimant que ceux ci poss dent les connaissances et les comp ten ces n cessaires qu ils sont facilement accessi bles et que leur comptoir de consultation est strat giquement plac pr s
7. des analg siques en vente libre couramment employ s pour le soulagement de la douleur musculosqueletti Contexte et m thodes de recherche Tous les pharmaciens ont re u une formation sur les d tails de l tude l arthrose et le mode d emploi du questionnaire Ils ont demand aux per sonnes int ress es de r pondre au question naire avant de d terminer leur admissibilit f E L accessibilit des pharmaciens et leur expertise en mati re de d pistage et de prise en charge de la maladie peuvent tre mises profit afin de cibler les cas probables de gonarthrose qui autrement chapperaient au diagnostic que Sur les 411 patients valu s 194 ont satis fait aux crit res de s lection ont t d clar s admissibles subir un examen physique et des radiographies et se sont montr s int ress s participer pleinement l tude Parmi ceux que les pharmaciens avaient invit s consulter un m decin afin de subir un examen physique T tude en fonction des crit res de s lection et d exclusion Ils ont ensuite conseill aux per sonnes admissibles de prendre rendez vous l Arthritis Centre pour un examen physique et une radiographie du genou On d terminait ensuite si un participant donn tait atteint de 98 satisfaisaient aux crit res cliniques de la gonarthrose tels que d finis par l American College of Rheumatology ACR Les r sultats des radiographies subs quent
8. ement de leurs habitudes de vie d pis ter l hypertension et le diab te et promouvoir la sant sexuelle Si les sujets interrog s ont pour la plupart d clar que les pharmaciens devraient id alement participer tr s active ment au d pistage de l hypertension 81 8 du diab te 76 0 de la dyslipid mie 56 9 et des troubles sexuels de 61 7 89 1 la proportion des pharmaciens ayant d clar contribuer d j tr s activement aux change ments des habitudes de vie et la sant sexuelle s tablissait 5 7 et 19 3 respectivement et 44 5 34 8 et 6 5 pour ce qui est du Contexte et m thodes de recherche Il fal lait environ 25 minutes aux pharmaciens pour r pondre aux 28 questions lesquelles portaient sur leur degr de participation id al et actuel la promotion de la sant et la pr vention de la maladie les obstacles la mise en uvre de telles interventions le type la fr quence et la dur e des services d pistage de l hypertension du diab te et de la dyslipid mie respectivement Les principaux obstacles la promotion de la sant et la pr vention de la maladie soulev s par les pharma ciens incluaient le manque de temps 86 1 le manque de coordination avec les autres pro fessionnels de la sant 61 1 la p nurie de main d uvre ou de ressources 57 2 l ab sence de compensation financi re 50 8 et le manque d outils cliniques 45 5
9. es ont confirm que la majorit des patients pr sentaient vrai semblablement une arthrose l g re Les implications Plusieurs recherches ont d montr qu un tr s faible pourcentage des personnes g es souffrant de douleur au genou prend l initiative de consulter un m decin et parmi les personnes qui consultent rares sont celles qui re oivent une quelconque forme de traitement ou des conseils pour am liorer leur qualit de vie ou leur capacit fonctionnelle ou encore pour att nuer la douleur Les r sultats de la pr sente tude laissent croire que l acces sibilit des pharmaciens et leur expertise en mati re de d pistage et de prise en charge de la maladie peuvent tre mises profit afin de cibler les cas probables de gonarthrose qui autrement chapperaient au diagnostic Par ailleurs le d pistage pr coce de l arthrose ouvre la voie un certain nombre d interventions pro pres ralentir ventuellement la progression de la maladie Si les conclusions de cette tude font ressortir d importantes implications en ce qui concerne les futurs programmes de d pistage d autres recherches devraient cependant sou peser la possibilit de confier aux pharmaciens un mandat plus large incluant le recrutement des patients l examen de la pharmacoth rapie et l orientation des patients vers d autres pro fessionnels de la sant au besoin gonarthrose suivant les crit res cliniques de PACR la lumi re de s
10. es r ponses au ques tionnaire de ses ant c dents cliniques et des r sultats de l examen physique La gravit de l atteinte tait valu e au moyen de l chelle Kellgren Lawrence 2012 Association des pharmaciens du Canada R le des pharmaciens cliniques sur le plan de la surveillance des interactions m dicamenteuses notables dans les unit s de soins intensifs Rivkin A Yin H Evaluation of the role of the critical care pharmacist in identifying and avoiding or minimizing significant drug drug interactions in medical intensive care patients Journal of Critical Care 2011 26 104 e1 104 e6 Le probl me Les patients gravement malades admis l unit des soins intensifs USI sont sujets de nombreuses r actions ind sirables souvent en raison des multiples m dicaments qui leur sont prescrits lesquels augmentent le ris que d interactions m dicamenteuses Dans bon nombre d h pitaux tel le St Lukes Roosevelt Hospital Center de New York aux tats Unis un syst me lectronique de saisie des ordon nances sensibilise les m decins prescripteurs aux interactions m dicamenteuses Toutefois selon une tude publi e en 2003 les m decins passent outre 89 4 des messages les aver tissant d interactions m dicamenteuses graves Une telle situation s explique d une part par le nombre incroyable d appels la prudence non pertinents et d autre part par le fait que certains m decins prescripteurs nont
11. ffusion et la traduction de cette publication sont possibles en partie gr ce une contribution inconditionnelle vis e ducative de Pfizer 4 2012 Association des pharmaciens du Canada
12. harmaciens offrent une vari t de services de d pistage dont le service HHA Healthy Heart Assessment qui s adresse aux personnes ris que de maladie coronarienne maladie chroni que assortie de toute une gamme de facteurs de risque modifiables qu il est possible de pr venir par l exercice la modification des habitudes ali mentaires et l abandon du tabagisme Dans le cadre du service HHA les pharmaciens va luent le risque projet de maladie coronarienne sur 10 ans d apr s le score de Framingham Cela dit peu de recherches ont port sur lengage ment des pharmaciens communautaires offrir des services de d pistage de la maladie corona rienne et la population ainsi vis e Une solution Une cha ne de pharmacies du Royaume Uni a lanc le service HHA apr s Les pharmaciens peuvent rejoindre tous les segments socio conomiques de la population et identifier les personnes les plus susceptibles de pr senter un risque mod r ou lev de maladie coronarienne que la vente libre sans ordonnance de la simvastatine 10 mg eu t autoris e pour le traitement de l hypercholest rol mie un trou ble m dical d importance clinique associ un risque de maladie coronarienne pr coce Les auteurs de l article dont il est ici question se sont employ s d finir les caract ristiques des personnes ayant eu recours ce service ainsi qu mesurer l aptitude des pharmaciens communautaires va
13. igner que seuls les pharmaciens ayant accept de r pondre au questionnaire ont t pris en compte Comme la motivation de ces derniers tait peut tre plus grande il est possible que le degr de participation des pharmaciens canadiens la promotion de la sant et la pr vention de la maladie ait t surestim du sexe et du statut propri taire ou employ selon l information fournie par l Ordre des pharmaciens du Qu bec OPQ Sur la totalit des sujets interrog s 571 ont t consid r s comme admissibles une fois exclus les phar maciens ne travaillant pas dans le secteur du d tail p ex pharmaciens exer ant dans un h pital ou un tablissement de soins de courte offerts ainsi que les employ s participants des pharmaciens de la province pour ce qui est ou de longue dur e Apport des pharmaciens communautaires au d pistage de la maladie coronarienne Donyai P Van den Berg M Coronary heart disease risk screening The community pharmacy Healthy Heart Assessment service Pharm World Sci 2009 31 643 647 Le probl me Bien que les pharmaciens com munautaires soient les premiers professionnels de la sant consult s par la plupart des patients du Royaume Uni leur r le s tait toujours limit ex cuter les ordonnances et prendre en charge la maladie jusqu en 2005 o on les a officiellement autoris s intervenir aussi en mati re de pr vention de la maladie Depuis les p
14. luer le risque de maladie coronarienne dans diff rents segments socio conomiques de la population Si les r sultats indiquent que les hommes sont plus sujets pr senter un risque de maladie coronarienne mod r ou lev l cart observ sur le plan de la mortalit est imputable pr s de 50 des fac teurs de risque modifiables que les pharmaciens pourraient prendre en charge dans la plupart des cas Par ailleurs les probabilit s de pr senter un risque mod r ou lev de maladie corona rienne taient plus grandes chez les personnes soumises des contraintes conomiques et chez les cols bleus que chez les habitants privil gi s des banlieues prosp res comme en faisait foi le rapport des risques relatifs de 1 15 p lt 0 05 et de 1 13 p lt 0 05 respectivement 2012 Association des pharmaciens du Canada Les implications De par leur accessibilit les pharmaciens sont tout d sign s pour offrir des services de d pistage tel le service HHA permettant d valuer le risque de maladie coro narienne Le pr sent article montre que pareils services peuvent rejoindre l ensemble des seg ments socio conomiques et que les hommes Contexte et m thodes de recherche Sur les 8287 personnes qui ont eu recours au service HHA 35 pr sentaient un risque mod r ou lev de maladie coronarienne cest dire un risque absolu de 15 ou plus sur 10 ans un risque absolu inf rieur 15 et
15. m di camenteuses sur la dur e des hospitalisations les autorisations de sortie et la mortalit Sur les 175 interactions m dicamenteuses recens es pendant la p riode de r f rence 25 taient consi d r es comme d importance clinique Comme aucun pharmacien n tait intervenu l poque la fr quence des interactions pertinentes a t tablie 23 36 pour 1000 jours patients En comparaison on a relev un total de 111 inter actions pendant la p riode d intervention dont 28 ont t jug es pertinentes et ont fait l objet de 23 interventions Cela a eu pour effet d abais ser la fr quence des interactions pertinentes 5 96 pour 1000 jours patients Des analyses plus pouss es ont r v l que le fait d tre une femme et de prendre plusieurs m dicaments augmen tait le nombre d interactions graves p lt 0 01 alors que l appartenance au sexe masculin et la pr sence de diverses affections concomitan tes taient associ es une hospitalisation plus longue p lt 0 05 Selon l analyse de r gression lin aire multiple la r duction du nombre d in teractions m dicamenteuses s accompagnait bien que cette capacit d accueil soit souvent d pass e Tous les nouveaux patients admis PUSI pendant l tude ont t inclus dans le groupe d intervention Le pharmacien valuait quotidiennement le cas de chacun des patients et se livrait une analyse des interactions chaque fois qu un nouveau m dicame
16. nt tait d une diminution significative de la dur e des hospitalisations p lt 0 01 Une fois prises en compte les autres variables le taux de mortalit tait en outre nettement plus bas dans le groupe d intervention p 0 01 Il n y avait toutefois pas de lien significatif entre le taux de mortalit et le nombre d interactions m dicamenteuses d importance clinique Implications La mise en uvre de cette m thode de d pistage a entra n une baisse de 65 du taux d interactions m dicamenteuses ce qui a abr g de fa on significative la dur e des hospitalisations Ces conclusions vont dans le m me sens que les recommandations formul es par le Center for Disease Research and Thera peutics selon lesquelles un pharmacien clinicien devrait revoir les dossiers m dicaux des patients aux fins de d pistage des interactions m dica menteuses Une telle mesure rev t un int r t particulier dans les USI o les patients re oivent souvent plusieurs m dicaments diff rents et o il a t d montr que la fr quence des r actions ind sirables augmente de fa on exponentielle chez les patients recevant quatre m dicaments ou plus Cet article t moigne n anmoins de cer tains probl mes m thodologiques les patients nont pas t r partis al atoirement ce qui fait que les r sultats sont sujets un biais de confu sion les autres initiatives susceptibles de rac courcir la dur e des hospitalisations n ont
17. pation r elle la promotion de la sant et la pr vention de la maladie Lalibert MC Perreault S Damestoy N Lalonde L Ideal and actual involvement of community pharmacists in health promotion and prevention A cross sectional study in Quebec Canada BMC Public Health 2012 12 192 Le probl me tant donn la place qu ils occu y z que soul ve l extension du mandat des pharma pent au sein du syst me de soins de sant leurs PAGES EEEN TETEE ciens au Canada on poss de tr s peu d infor heures de travail prolong es et leur vaste r par devrait viser la continuit des mation sur la perception qu ont ces derniers de tition g ographique les pharmaciens commu soins et la maximisation de la leur r le en sant publique De telles donn es nautaires sont facilement accessibles une forte collaboration entre les diff rents pourraient servir accro tre l offre d outils et de proportion de la population Cette accessibilit services en pharmacie ainsi qu en optimiser combin e d une part leurs connaissances adoption approfondies en mati re de promotion de la sant et de pr vention de la maladie et d autre chroniques pr ne en faveur d un largissement Une solution Les auteurs de cette tude trans part la pr valence croissante des maladies de leur champ d activit Malgr int r taccru versale ont cherch valuer la participation professionnels de la sant 1 Organisation mondiale
18. peut tre pas l exp rience des pharmaciens cliniques pour valuer la port e des interactions m dicamenteuses M me si les recherches ont d montr que la pr sence de pharmaciens intensivistes PUSI pouvait tre avantageuse aucune tude n a port sur l utilit de mettre sur pied un programme de d pistage et de pr vention des interactions m dicamenteuses sous l gide de pharmaciens cliniques Une solution Les auteurs du pr sent article s taient fix comme objectif de mesurer les retomb es de l affectation dun pharmacien intensiviste l examen des interactions m dica menteuses notables au sein d une USI Pour ce faire ils ont pris une p riode de r f rence type qu ils ont compar e une p riode d intervention au cours de laquelle un pharmacien tait cens Contexte et m thodes de recherche Les don n es de la p riode de r f rence ont t col lig es r trospectivement de mai ao t 2008 alors que la p riode d intervention prospective de 10 semaines sest chelonn e d octobre d cembre de la m me ann e LUSI du centre hospitalier St Luke Roosevelt compte 12 lits La mise en uvre de cette m thode de d pistage a entra n une baisse de 65 du taux d interactions m dicamenteuses analyser et tenter de r duire au minimum toutes les interactions m dicamenteuses notables Ils ont aussi valu les cons quences d une dimi nution de la fr quence des interactions
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