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1. INSTITUT FCONCERTATION Collectivit s territoriales et chartes de la participation Journ e d change d exp riences Vendredi 22 Mars 2013 Facult de Droit et Science politique de Montpellier Institut Paul Lazarsfeld et Institut de la concertation a SC avec le soutien de la Ville de Montpellier M ui IPO et de la Facult de Droit et Science politique de l Universit Montpellier 1 Collectivit s territoriales et chartes de la participation Journ e d change d exp riences lusieurs collectivit s territoriales ont exp riment depuis quelques ann es la mise en place de chartes visant favoriser une plus large participation des citoyens la vie locale Elles se pr sentent sous des appellations diverses charte de la participation de la concertation de la d mocratie locale Elabor es selon des m thodologies diff rentes elles pr voient galement des modalit s d application et de suivi vari es Toutes partagent cependant le souci de clarifier les principes et les r gles de la participation citoyenne afin de favoriser l expression de tous les habitants y compris les publics dits les plus loign s des formes de participation sociale et politique traditionnelles A l heure o de nouvelles collectivit s sont engag es dans un processus de cr ation de chartes quels regards peut on porter sur les exp riences les plus avanc es a Quels sont les objectifs de ces c
2. Ces exp riences de participation sont des moments importants pour la vie locale pleins d enthousiasme et porteurs d espoir pour les populations Philippe Lopp Retrouver du plaisir dans la co construction et le partage est effectivement au c ur de nos d marches de participation A mon avis c est ce que l on doit rechercher avant m me de se poser la question de la traduction de ces changes dans la d cision publique Je ne suis pas certain que ce dernier point soit le plus important En revanche le plaisir est le mot cl car c est cela qui garantit que le citoyen continuera de participer Le citoyen souhaite tre entendu il faut donc prendre soin de restituer sa parole de dire ce qui est retenu et ce qui ne l est pas La d mocratie participative est l pour mobiliser une expertise d usage et pour clairer le d bat public Il y a quelques ann es la d cision publique dans l agglom ration grenobloise tait prise de fa on assez unilat rale Les choses voluent mais il faut reconna tre que les positions des lus sont tr s diverses ce sujet Les villes de Grenoble et de Fontaine sont assez avanc es mais beaucoup d lus consid rent que la participation des citoyens n est pas une priorit L esprit qui a pr valu la r daction de la charte de l agglom ration Grenoble Alpes M tropole c est le souci de remettre au premier plan le r le de l lu communal qui est le plus proche du terrain Out
3. tablir les conditions de leur suivi et de leur application Ce que certaines d entre elles ont d j au moins partiellement pris en compte Une r flexion sur les chartes est stimulante parce qu elle renvoie in vitablement une r flexion sur les objectifs et les conditions de la participation et de la concertation Ces chartes sont dans une large mesure le reflet de la place occup e par la participation et la concertation au sein des collectivit s territoriales concern es Les chartes qui nous ont t pr sent es aujourd hui t moignent de l engagement des collectivit s concern es dans l approfondissement de la d mocratie citoyenne Les organisateurs de la journ e remercient encore une fois tous les acteurs venus Montpellier de les avoir fait b n ficier de leurs exp riences pionni res de chartistes Nul doute que cette r flexion collective sur la premi re g n ration de chartes pourra inspirer de nouveaux projets et pourquoi pas alimenter une nouvelle g n ration de chartes encore plus ambitieuses en mati re de structuration de nos pratiques d mocratiques 33 Les participants A T AHMED Jeannette ARAB Houcine BABARIT Amandine BARNEZET Sylvie BEDU Cl mence BERNARD Olivier BERTHOME Karim BOLO Pascal BONNEL Catherine BOUDOU Jean Paul BOUHADOUACHE Elody BOURRISSOUX Mathias BROCARD Anouk BRODU V ra BRUGMANS Winston BUENO CAZEJUST Martine CANTON Christophe CARTILLIER Jeann
4. Charg e de mission formation 34070 rigaud betty gmail com Pr sident Conseil consultatif du quartier Mosson Montpellier 48 rue de Sicile 34080 Montpellier conseilconsultatifmosson orange fr Mairie de Brest Mairie de Brest 2 rue Fr zier BP92206 29222 Brest cedex2 reza salami mairie brest fr RDC D mocratie Participative mairie Mtp Ville de Montpellier 16 rue de la R publique 34000 Montpellier stephane sauvion ville montpellier fr Responsable de la direction de la proximit Brest m tropole Oc ane 2 rue Fr zier BP 92206 yolande schneider mairie brest fr Chef de projet D mocratie de proximit Conseil r gional PACA Marseille bsebagh regionpaca fr Directeur Association AJPPN Ajppn Ecole Kurosawa 400 rue Pierre Cardenal 34080 Montpellier Membre comit d animation EELV Conseill re en charge de la D mocratie Locale au Cabinet du Maire Mairie de Toulouse H tel de Ville place du Capitole BP 999 31040 Toulouse Cedex christine stebenet mairie toulouse fr Mission valuation organisation et pilotage Conseil G n ral du Gard 3 rue Guillemette 30044 N mes cedex 9 laure agnes suita gard fr Collaborateur parlementaire Bureau parlementaire s nat Etudiant Um1 Montpellier sebastien tricot gmail com Stagiaire Politique de la Ville et D mocratie Locale Ville de Grenoble 13 BIS avenue g n ral Champon 38000 Grenoble maud vial ville grenoble fr Adjoint la d mocratie particip
5. d sormais d un recul de 10 ans sur sa charte de la participation Elle insiste sur le fait qu crire une charte n est pas une fin en soi c est le tout d but d un processus La participation citoyenne provoque en effet un changement majeur dans les fa ons de construire les projets et les politiques publiques entre lus agents et citoyens l enjeu est d accompagner au mieux ce changement dans la dur e pour faire vivre les principes de la charte au quotidien par les lus et les services Le Grand Lyon a adopt sa charte en 2003 apr s un processus de co laboration entre lus administration et citoyens du Conseil de d veloppement et a produit un guide m thodologique de la concertation dans la conduite de projet en 2006 En 2009 dans le cadre de la strat gie d Acte II de la politique de participation citoyenne un bilan valuatif met en vidence un essoufflement dans la mise en uvre op rationnelle de la charte et motive une strat gie pragmatique visant franchir un cap qualitatif Une enqu te interne a alors t r alis e aupr s des agents concern s par l activit de concertation au sein des diff rents services 70 r pondants pour conna tre au del de l adh sion au principe de la concertation la r alit de cette pratique professionnelle au quotidien Cette enqu te a mis en vidence le fait que la concertation tait pour 84 d entre eux une source de d veloppement professionnel mais q
6. inspir s de principes que l entreprise a acquis dans le cadre de d bats publics organis s par la Commission nationale du d bat public CNDP et des nombreuses concertations dont elle a l exp rience Les chartes sont diverses et on le voit dans vos interventions li es des contextes particuliers Que peut on dire de cette diversit Existe t il par exemple des types de chartes Fran ois Mouterde Dans le fascicule que vous avez r alis pour cette rencontre vous avez recens une trentaine de chartes M me s il peut en manquer quelques unes l ordre de grandeur est sans doute celui l On peut d abord constater que beaucoup de collectivit s ont des pratiques participatives sans pour autant s tre dot es de chartes On peut galement noter qu il n y a pas pour le moment de chartes de collectivit s r gionales et tr s peu de chartes de collectivit s d partementales La plupart sont labor es l chelle d agglom rations ou de communes parfois m me de petites communes alors que l on pourrait penser que c est cette chelle qu elles sont le moins n cessaires du fait de la proximit entre lus et citoyens Concernant les types de chartes nous avons men il y a quelques ann es un tr s modeste travail d inventaire et nous en avons tir les cat gories suivantes Les Chartes manifestes sont concises et noncent les grands principes de la participation ou les orientations du
7. les lus les techniciens et le Conseil de d veloppement et travers lui les habitants Les techniciens se sont r v l les moins mobilis s Au d but plusieurs ateliers de travail ont permis de pr ciser les fondements les valeurs pr alables la r daction d une charte Puis cinq ateliers ont t organis s pour la r daction de la charte Celle ci a t sign e en mars 2013 par le pr sident de Metz M tropole et par le pr sident du CODEV Elle a t exp riment e sur trois domaines la politique de gestion des d chets le plan climat un projet d am nagement Quelques recommandations encourager la co construction par les lus les techniciens et les citoyens faire reconnaitre la charte officiellement pour la faire exister ne pas br ler les tapes et prendre le temps d une volution des cultures mesurer l importance de la convivialit pr ter attention aux exp riences ext rieures se mettre d accord sur les mots qu on emploie notamment au moyen d un lexique D bat Les modalit s d criture diff rent selon les collectivit s A Fontaine Metz et Lille des groupes d lus techniciens et citoyens ont t r unis dans ces situations le processus d laboration de la charte a t une occasion de d bats entre des publics diff rents Dans le Gard ce sont des citoyens seulement qui ont crit la charte Leurs propos n ont pas t modifi s par les animateurs ils ont t transcrits
8. Cela a abouti un s minaire et une charte de recommandations l attention des praticiens Si quelques l ments de ce travail r alis en 2010 paraissent aujourd hui obsol tes ou d j entr s dans les discours et les pratiques d autres paraissent encore valables ou creuser notamment ce qui se passe en amont et en aval du processus de concertation Par exemple une partie de la r flexion a port sur Comment faire pour favoriser la participation de personnes diff rentes en terme de cultures de langues ou autres Autre exemple de recommandation toujours d actualit ne pas tomber dans une attitude moraliste de type Participer c est bien ne pas participer ce n est pas bien Lors de ce s minaire la question Pourquoi ne pas participer a galement constitu un sujet de travail Une recommandation l attention des ma tres d ouvrage inclure dans les cahiers des charges du temps et des moyens suffisants pour les phase de mobilisation du public en amont des processus de concertation afin d identifier les leviers les partenaires relais mettre en place des services civiques de jeunes du quartiers Cela renvoie consid rer les concertations comme des processus et non pas comme une succession de r unions ponctuelles Un cueil le co t que repr sente ce travail pr paratoire Evelyne Menou pr sente l association montpelli raine I Peicc Information Projet Echanges Internationaux Culture et Citoye
9. Montpellier 1 Ghislain GABALDA Tr sorier Ing nieur d tude CEPEL CNRS Institut de la Concertation Pierre Yves GUIHENEUF membre de l quipe de coordination Consultant soci t coop rative DialTer Equipe de pr paration animation des ateliers et r daction des comptes rendus d ateliers Bertrand PARIS membre de l quipe de coordination de l Institut de la concertation association Robins des Villes Sandrine DHENAIN consultante H l ne REY VALETTE Ma tre de Conf rences HDR Facult d Economie Universit Montpellier 1 Cl ment GENET consultant soci t coop rative Lisode Pierre MAUREL chercheur Irstea Aude LAVIGNE association la manufacture des paysages H l ne CAUCHOIX membre de l quipe de coordination de l Institut de la concertation F d ration des Centres sociaux de l Ain CC BY SA Reproduction libre sous r serve de citer la source et de diffuser dans les m mes conditions Sommaire Pr sentations introductives A EES E E E A E A E E 6 Des chartes de la participation pourquoi faire L pointde Vue des CUS soro arn e eA ANE SEE EE AEEA a D a ne Rae na Be de 8 Les chartes de la participation dix ans d exp riences quel bilan Le point de vue des consultants des chercheurs et des techniciens sessssssssssessessssesensenressssesrrens 11 Atelier 1 Des principes l application 15 Atelier 2 Suivi valuation garantie iii 19 Atelier 3 Ec
10. celui ci a t mis en sommeil Cela a retard l valuation qui n a t faite qu au niveau des services Diff rents cueils ont t rencontr s au niveau de ce comit Ceux ci tenaient notamment des cultures diff rentes de la participation et de la concertation avec des visions divergentes des mises en commun et de la d finition du concept de suivi De m me il ressort que le comit de suivi n a pas t suffisamment mobilis en amont de l valuation ce qui aurait permis d avoir r ellement une co criture du cahier des charges Parmi les effets observ s la mise en uvre de la charte a conduit une r organisation des services mais avec un faible effectif affect directement la participation un agent et une personne en th se D bat Les points suivants ont t abord s lors des changes e Les finalit s de l valuation Les objectifs de l valuation sont divers faire voluer la charte et son contenu t moigner de la volont de transparence du maitre d ouvrage effet de mise en visibilit du dispositif de concertation renforcer l adh sion aux principes de la charte animer le dispositif de charte et de participation L valuation de la charte peut aussi devenir outil de management interne aux services 20 pour diffuser une culture de la participation au sein de la collectivit Elle induit un effet de transversalit entre services e La mobilisation et l implication des public
11. d agir 2 4 6 Equilibre entre les intentions et les op rationnalit s 3 1 4 Allier enqu te et sondage 0 amp a Evaluer le projet politique et pas uniquement les 2 2 2 1 7 S a instances et les dispositifs 5 E N cessit d un comit de suivi multipartite qui soit 1 1 r ellement acteur E o Diffusion des r sultats de l valuation 2 1 3 S S L valuation doit se faire avec les citoyens 2 4 6 L valuation doit tre pr vue et int gr e d s le d but 9 1 1 1 12 sa composition sa m thodologie S entendre sur ce qu on value est ce la charte ou 0 ce qu elle a rendu possible Il faut que l valuation prenne en compte les points 1 1 S positifs mais aussi les points n gatifs les faiblesses P dans une perspective d am lioration Veiller la stabilit et p rennit du groupe et du 1 1 comit de suivi e Pr voir des ressources logistique animation 1 1 2 Veiller un accord dans les temporalit s des acteurs 0 Simplifier la m thodologie 1 1 2 Consensus L valuation a un effet de visibilit du 1 1 1 3 dispositif de concertation 7 Consensus Difficult mobiliser les citoyens pour 1 1 2 l valuation 2 Consensus L valuation a un r le d animation du 1 1 1 I 4 5 processus effervescence et de l gitimation rituel v Consensus L valuation a un effet positif sur la 1 1 2 2 transversalit dans les services 7 Dissensus La question de l valuation soul ve une 2 2 5 ambig it faut
12. de laquelle ils sont associ s Garant et charte se compl tent donc utilement pour assurer l effectivit des principes annonc s Cette synth se de la table ronde est un r sum des propos tenus L int gralit est visible sur la vid o http www institutpaullazarsfeld org index php 2012 03 25 02 21 50 videos photos 14 Atelier 1 Des principes l application Les chartes outils de communication ou moyens pour promouvoir une culture de la concertation Comment rendre effective l application des principes nonc s dans une charte Comment une charte vieillit elle Quels outils d accompagnement Exp riences Cl mence Bedu Cheffe de projet D mocratie Participative du Conseil G n ral du Val de Marne Rabah Ghomrane Responsable Mission D mocratie participative de la R gion Nord Pas de Calais Amandine Babarit Mission Dialogue Citoyen de la Ville de Nantes Jeanne Cartillier Responsable Mission Participation citoyenne du Grand Lyon Animation et secr tariat Bertrand Paris Robins des Villes Institut de la Concertation Pierre Yves Guih neuf DialTer Institut de la Concertation Cl mence Bedu retrace l exp rience du Conseil G n ral du Val de Marne Le CG 94 a souhait se doter d une charte en 2008 afin de formaliser les principes et les valeurs qui guident son action ainsi que pour rendre coh rentes et engageantes ses initiatives La charte a t crite par des agents du CG en 4 s ances de travail pu
13. de reformulation Privil gier le travail d ateliers en petits groupes pour 0 faciliter la parole de tous Veiller adapter la communication et compr hension 4 1 1 6 de la charte par tous les publics langage format Attention l injonction de participation qui cr e de la 5 5 g culpabilit pour les non participants S S assurer que la parole ne passe pas que par les relais 2 1 1 4 ao associatifs E Jusqu o la charte devrait elle int grer les initiatives 1 1 2 2 issues du pouvoir d agir collectif S Veiller la transversalit de la charte acteurs et 1 1 actions Adjoindre n cessairement la charte des modalit s de 1 1 particpation contextualis es au projet public territoire 40 Consensus et dissensus Importance d aller vers d ouvrir plus car tout le monde est concern Inventer de nouvelles modalit s Une charte peut elle int grer ses propres limites et notamment les facteurs d exclusion qu elle peut cr er Consensus il n existe pas d exclus de la participation car c est 99 de la population Accompagnement des publics pour viter l auto censure l auto exclusion D velopper l gitimit Consensus investir approprier l espace public D bat la participation des exclus renvoie un d bat sur la d mocratie Dissensus d marche institutionnelle incompatible avec d marche d mancipation citoyenne qui favorise la participation
14. enseignement Autres pistes un dispositif de compensation horaire de l activit de concertation soir e et week end un travail sur le r f rentiel des m tiers et comp tences et les fiches de postes un temps d introduction la participation citoyenne pour les nouveaux agents une offre de formation compl te des changes de pratiques L exp rience du Grand Lyon montre l importance de la prise en compte des implications individuelles pour les agents et collectives pour l organisation de la concertation pour garantir l appropriation de la charte au quotidien D bat Le d bat entre les participants l atelier a permis d aborder plusieurs points En premier lieu il est important de faire voluer la culture locale de la participation chez les agents comme chez les lus Les services peuvent voluer vers un pilotage plus participatif des projets mais 17 il faut pour cela une commande politique explicite des diff rents lus et pas seulement de l lu en charge de la d mocratie participative La probl matique de la normativit des chartes pose question Certaines chartes proposent ou imposent des proc dures pr cises de concertation ce qui peut d motiver les agents qui recherchent des m thodes adapt es leur contexte et leurs moyens D autres au contraire sont tr s floues et peuvent laisser les agents d sempar s Ce qui est certain c est qu il faut de la m thode et de la professionnalisation
15. est une petite ville de 23000 habitants qui fait partie de l agglom ration grenobloise Notre inspiration en mati re de participation est la recherche d un mieux vivre ensemble Nous nous sommes rendu compte lors de la derni re campagne municipale que les habitants connaissaient mal les instances de participation notamment les Conseils consultatifs Nous avons d cid d laborer une charte qui nous permette de d velopper cela et d acqu rir un langage commun Cette charte labor e en 2010 a permis de traduire nos engagements politiques elle constitue un rep re elle permet de ne pas d construire ce que nous tions en train de construire en mati re de participation c est un rempart Elle a permis de consolider le Conseil citoyen divers comit s et conseils d usagers Elle a renforc une dynamique et ce que l on observe aujourd hui c est que les habitants participent avec plaisir ils se sentent citoyens acteurs de leur vie Les discussions au sein du Conseil citoyen par exemple sont des moments constructifs o s expriment des positions argument es y compris sur des sujets difficiles comme sur celui des rythmes scolaires que nous avons abord derni rement Un tel climat est impossible en r union publique Ces d bats font l objet d un avis citoyen discut par le Conseil municipal et qui fait l objet d une d lib ration Actuellement environ 80 des avis citoyens ont t suivis par le Conseil municipal
16. eu Conseiller formation Inset Montpellier 76 place de la R volution Fran aise 34965 Montpellier cedex vera brodu cnfpt fr Vice pr sident la participation Conseil de d veloppement durable de l agglom ration bordelaise Assistant de service social Conseil G n ral de l H rault Agence D partementale de la Solidarit Ecusson C ur de Ville 4 rue Jules Ferry immeuble le R gent 34000 Montpellier mbueno cg34 fr Direction de la D mocratie Locale Marie de Toulouse 31000 christophe canton mairie toulouse fr Mission Participation citoyenne Grand Lyon Grand Lyon DPDP 20 rue du Lac 69003 Lyon jcartillier grandlyon org F d ration des centres sociaux de l Ain Institut de la concertation helene cauchoix gmail com Animatrice Vice pr sident Grand Lyon Vice pr sidente Communaut urbaine de Bordeaux Assistant socio ducatif Conseil G n ral de l H rault 34087 sdelbrel cg34 fr Directrice du service d mocratie de proximit Ville de Marseille 13014 cdevesa mairie marseille fr Consultante 109 impasse Nadar 34070 Montpellier s dhenain gmail com Professeur de sciences politique Universit Montpellier 1 institut Paul Lazarsfeld Rue de l Universit 34000 Montpellier jean yves dormagen univ montp1 fr Charg e de mission Communaut d Agglom ration de Metz M tropole 11 boulevard Solidarit BP 55025 57071 METZ CEDEX 3 fdrici metzmetropole fr Responsable concertation R sea
17. grands principes au concret 3 2 5 39 votes Atelier 4 g l s e La participation des exclus 3 2 E 8 Chercher une diversit des usages opinions 4 3 7 ao a Am liorer la repr sentativit 1 1 1 3 g D centraliser la mise en uvre des politiques 1 1 2 publiques subsidiarit O Am liorer l efficacit et la lisibilit de l action publique 1 1 Partager les enjeux donner les cl s de compr hension 1 1 Etre clair sur les objectifs et les finalit s bien noncer 2 4 1 1 1 9 au d part les r gles du jeu Dire aux habitants en quoi leur parole a t prise en 6 1 1 8 compte le devoir de r ponse Etre associ d s l intention 2 3 5 o G rer les conditions accueil l horaire le lieu 3 2 5 l accessibilit la convivialit z Aller vers 2 1 1 4 D Utiliser un discours un langage non sp cialiste 3 3 En amont anticiper un processus d valuation 1 1 1 3 2 Installer un processus dans le temps moyen et long 1 1 2 terme t Ne pas tre dans l injonction d mocratique La 1 1 2 E participation n est pas une fin en soi E Une information diff rente personnalis e porte 1 1 5 porte bo tage nouvelles technologies r seaux sociaux g sites participatifs Avoir recours un animateur lors des r unions de 1 1 concertation viter le rapport de force prise de distance exercice
18. il du suivi de l valuation ex post Dissensus Sur quoi porte l valuation la Charte en 4 3 1 1 1 10 tant que telle ou le dispositif de participation dans son ensemble 38 votes Atelier 3 sgle e al 2z g 8 3 2 iaie Salza l Z2 R diger une charte 23158 amp 3 Inciter cr er les conditions de la concertation 1 1 L Verbaliser l engagement politique et citoyen 2 3 5 E D finir les niveaux de participation aux d cisions 4 3 1 10 E E Se conna tre cr er du lien entre lus techniciens 4 1 7 O KIR citoyens Co laborer faire ensemble 1 1 2 D finir les mots sens lexique 1 1 3 Commande volont politique 10 2 14 ZT 5 Dire le sens valeurs 5 1 1 8 5 Ge LRU rt eee Rigueur simplicit clart accessibilit 1 2 a E o Se donner le temps et les moyens 2 4 7 Q 8 Convivialit 3 1 6 Validation politique 1 1 2 R alisable ne pas viser trop haut 1 1 0 S assurer d un pilotage de la charte d un faire vivre 1 3 4 D Mots de la concertation 0 9 i Mise en uvre 1 en g Challenge du temps et psychologique 0 Ne rien l cher sur les principes 1 1 S Faire vivre la charte 1 1 n en 2 Pas de charte ni de processus d criture pr t l emploi 8 4 1 13 contextualiser 5 Commande politique pour l criture 0 en 2 Ecriture simple 0 O 2 Passer des
19. la r gle qui consistait donner la priorit aux citoyens avait t accept e par eux Aucun mot de la charte n a t chang par l administration La charte a t adopt e par l Assembl e d partementale l unanimit des lus du Conseil g n ral en pr sence des 19 citoyens un moment solennel et mouvant 23 Des recommandations la n cessit d un fort soutien aux personnes tout au long du processus pour entretenir la flamme le besoin d un acte fort de validation politique Le r sultat un texte sans jargon car crit par des gens simples Marie Claude Malhomme membre du Conseil habitants du Conseil de D veloppement Durable CODEV de Metz M tropole pr sente l exp rience de la charte de l agglom ration La charte a t voulue par le CODEV install en juin 2009 qui a tout d abord r fl chi sur la qualit de vie et le d veloppement durable pour aborder progressivement une r flexion sur la d mocratie participative puis sur l int r t d une charte L id e a suscit au d part certaines r serves des lus qui craignaient de faire de la politique autrement Il faut dire que la ville souffrait auparavant de certains d ficits d mocratiques le maire d signant par exemple des lus pour si ger au CODEV Cependant les choses ont avanc et le processus d criture a effectivement d marr l automne 2009 Un principe fort a t de faire r diger la charte par 3 piliers
20. pas seulement de la volont Au del des intentions le passage la pratique se heurte des obstacles tr s concrets chez les agents manque de temps de formation de moyens de reconnaissance C est tout un fonctionnement institutionnel qu il faut faire voluer Il apparait donc qu une fois la charte r dig e et vot e le travail ne fait que commencer Il faut inventer des dispositifs pour la faire vivre au sein de l institution Il faut mettre en pratique ses orientations puis les faire valuer ou les auto valuer y compris en parlant explicitement des checs Propositions Les participants l atelier ont produit un ensemble de constats et recommandations qui ont t soumis au vote de l ensemble des participants la journ e Seule est cit e ici la proposition qui a re u le plus de suffrages pour chacune des 4 rubriques propos es objectifs recommandations et bonnes pratiques points de vigilance questions ayant fait l objet de consensus ou au contraire de dissensus lors des changes L int gralit des propositions est en annexe Objectif Penser la charte comme un point de d part ce n est pas une finalit en soi Recommandation bonne pratique Accepter le dissensus la charte fait merger des d saccords ce n est pas n gatif Point de vigilance Services et lus doivent avancer au m me rythme Temporalit s quivalentes pour les deux niveaux portage politique et chelon hi rar
21. repr sentativit ne peut pas tre laiss au libre jeu de l offre spontan e de participation Il est d s lors possible de r fl chir l laboration de r gles plus pr cises concernant la composition des assembl es ou des groupes qui ont vocation participer ou concerter C est sur ce point que les chartes peuvent devenir des outils d cisifs en mati re de structuration et de renforcement de la participation et de la concertation On pourrait en effet imaginer qu elles voluent vers une d finition de plus en plus pr cise des dispositifs de concertation et de participation visant pr ciser leurs publics et travers cela renforcer leur l gitimit Sur cet aspect plusieurs enjeux ont t d battus au cours de la journ e Les proc dures de d signation des publics participants ont fait l objet de discussion Faut il d finir les proc dures de composition des assembl es et recourir plus syst matiquement des m thodes telles que le tirage au sort pour garantir plus de repr sentativit Faut il d finir a priori des listes d associations repr sentatives Faut il tenir ensemble ces diff rentes modalit s de composition des publics et d entr es dans les dispositifs Des questions se posent galement concernant les incitations participer et s engager dans la concertation Comment valoriser la participation Faut il indemniser les participants Peut on imaginer que la participation puisse devenir con
22. abitants se sont aussi donn s des engagements pour eux m mes et invitent les autres citoyens les respecter La charte est r cente elle a seulement trois ans et une valuation est en cours Mais il faut noter que les pratiques participatives n ont pas commenc avec elle elles existaient auparavant Elles taient peu formalis es assez diverses r glementaires ou volontaires port es par des agents assez isol s sur ce plan La charte a permis de parler de ces pratiques L effet le plus direct pour les services a t la mise en place d une communaut de pratiques c est dire d un ensemble d agents praticiens de la concertation et de la participation qui se retrouvent r guli rement pour travailler partir de leurs exp riences pour partager leurs acquis et continuer se professionnaliser Dans les pratiques de l institution d partementale la charte est un cadre qui rassure et incite plus qu il ne contraint Cela aide les agents se donner une culture commune partager un vocabulaire des principes L am lioration des pratiques passe aussi pour les agents qui commencent pratiquer par des conseils tr s concrets sur la m thode les r gles d indemnisation des citoyens 11 l importance de la convivialit Cela peut sembler trivial mais c est tr s important et ce n est pas crit dans une charte Il faut donc la fois des documents crits de r f rence et de la communication orale entre co
23. aire Etudiante MALAUD Clara MALHOMME Marie Claude MANESSE Sophia MASSON Laure MAUREL Pierre MAZEAUD Alice MENOU Evelyne MEYNARD Herv MICHEL Laura MICHEL Madeleine Architecte DPLG 14 rue de la Chicane 34670 Baillargues claramalaud gmail com Vice pr sidente Conseil de d veloppement durable de Metz M tropole Charg e de mission D mocratie Participative Ville de Fontaine Mairie de Fontaine 89 mail Marcel Cachin 38600 Fontaine sophia manesse fontaine38 fr Adjointe en charge de la d mocratie locale Ville de Grenoble 11 boulevard Jean Pain 38000 Grenoble laure masson ville grenoble fr Chercheur Irstea Maison de la t l d tection 500 Rue Jean Fran ois Breton 34000 Montpellier pierre maurel teledetection fr Universit de La Rochelle alicemazeaud yahoo fr Directrice l Peicc 139 Rue de Bari 34080 Montpellier i peicc orange fr Charg de secteur Ville de Toulouse Direction D mocratie Locale Direction D mocratie Locale Secteur Toulouse Centre 1 place des Carmes 31000 Toulouse herve meynard mairie toulouse fr Ma tre de conf rences en sciences politiques Institut Paul Lazarsfeld universit Montpellier 1 Rue de L Universit 34000 Montpellier laura michel univ montp1 fr madeleine michel hotmail fr 35 MORERE Emmanuelle MOUCHAGUE Damien MOUTERDE Fran ois MOUTONNET Lilian ORAIN Pauline PANRAY Artee PARIS Bertrand PERONO CIT Anne PICO Fran oise PIRODON Fa
24. ans la mobilisation de tous et notamment de ceux qui ne participent pas facilement Les sujets concernent ils ces habitants le logement l espace public les surloyers Pour favoriser la participation il peut tre int ressant de proposer des cadres concrets comme par exemple la gestion participative d un budget Cela laisse un espace o les gens peuvent vraiment prendre leur place dans des r les de responsabilit qui sont souvent plut t destin s aux lus Plus largement la question de la participation des exclus renvoie la loi et aux carences de la d mocratie repr sentative Ne s agit il pas de r introduire de la repr sentativit dans la d mocratie repr sentative Pour certains la question des moyens donn s la d mocratie repr sentative se pose autant que pour la d mocratie participative Il pourrait y avoir plus de participation au sein m me de la d mocratie repr sentative 29 Propositions L int gralit des propositions est en annexe Extrait des propositions de l atelier 4 Objectif Chercher une diversit des usages opinions Recommandation bonne pratique Etre clair sur les objectifs et les finalit s bien noncer au d part les r gles du jeu Point de vigilance Veiller adapter la communication et compr hension de la charte par tous les publics langage format Consensus Dissensus Importance d aller vers d ouvrir plus car tout le monde est concern inventer de n
25. arte de la concertation Liste non exhaustive Ce descriptif r dig sous la responsabilit des organisateurs de la journ e du 22 mars 2013 n engage pas les collectivit s dont les chartes sont pr sent es ici Informations collect es par Laura Martin Chlo Godet et Sonia Rive Boukadoum Master M tiers des tudes et du conseil M2CO D partement de science politique U M 1 Pour avoir acc s aux chartes dont il est question dans ce document voir les sites des organismes concern s ou sur le site www institutdelaconcertation org ressources documentaires 44 rassemble un Lazarsfeld L Institut Paul collectif de chercheurs travaillant dans le domaine de la participation politique d sireux de favoriser l approfondissement des pratiques d mocratiques Ils souhaitent aller au del de la recherche en laboratoire men e dans le cadre universitaire pour s impliquer dans la recherche action aupr s des acteurs locaux Un des objectifs de l Institut Paul Lazarsfeld est de mener des exp rimentations susceptibles d am liorer la participation la vie politique de ceux qui en sont g n ralement le plus loign s et que le institutions ne fonctionnement des contribue pas int grer la d mocratie Au del d un travail sociologique consistant observer et tenter d expliquer les ph nom nes d exclusion politique nous souhaitons tester des d marches volontariste
26. ative Exp riences Fran oise Pico Adjointe au maire de Fontaine charg e de la modernisation des services publics locaux et de la d mocratie participative de la Ville de Fontaine Adeline Franzetti Agent de d veloppement de la d mocratie participative de la Ville de Lille Malek Chagah membre de Conseil de Quartier de la Ville de Lille Laure Agn s Suita Directrice de la Mission valuation organisation et pilotage du Conseil g n ral du Gard Marie Claude Malhomme Vice pr sidente du Conseil de d veloppement durable de Metz M tropole Animation et secr tariat Cl ment Gen t consultant Lisode Pierre Maurel chercheur Irstea Fran oise Pico adjointe la d mocratie participative de la Ville de Fontaine rappelle qu crire une charte est un projet ambitieux et que la ville en 2010 a souhait pour cela s appuyer sur un bureau d tudes Plusieurs contenus ont t d finis les valeurs engagement volontaire des habitants transformation sociale moment d mancipation prise de responsabilit recherche de l int r t g n ral qui ne se r sume pas la somme des int r ts particuliers les conditions de mobilisation et d implication des habitants criture compr hensible par tous claire pour les techniciens concise pour tre affichable L objectif de la charte tait de r tablir les contacts entre lus techniciens et habitants travers l criture d une histoire de la ville Plusieurs
27. ative 2008 2012 Ville de Montpellier Etudiante Universit Montpellier 1 a villate hotmail fr Membre habitant Conseil Consultatif Secteur 4 la Ville de Grenoble Formateur accompagnateur Centre des pratiques de la coop ration thomas wolff cpcp fr Aip2 France 36 Les posters produits par les ateliers Les id es et propositions produites par les ateliers ont t soumises au vote des participants la journ e lt O go un Atelier 1 Des principes l application Agents de collectivit s lus Consultants chercheurs autres total H Soci t civile ex N Penser la charte comme un point de d part ce n est pas une finalit en soi Plaisir des agents travailler avec les citoyens 2 1 1 Ouvrir au plus grand nombre y compris les 2 objectifs largir le public au del des pionniers Objectif finalit s Faire conna tre faite comprendre communiquer 1 pour tre vertueux Accepter le dissensus la charte fait merger des 1 8 1 1 d saccords ce n est pas n gatif Avoir des actions transversales entre services de la 2 1 2 2 collectivit Garant d un langage partag Se mettre d accord sur 2 1 1 les termes consultation concertation etc pratiques Anticiper l aval l apr s charte est le plus important 1 1 1 Conserver de la souplesse 3 Recommandations bonnes Mettre en sc ne les chartes pour les diffuser
28. chique pertinent Consensus et dissensus Tension entre risque de normativit et besoin d exigence D un c t la charte ne doit pas tre un carcan mais de l autre la volont de suffit pas il faut de la m thode et de la professionnalisation 18 Atelier 2 Suivi valuation garantie Les chartes quel suivi Quelle valuation Quelle m thodologie adopter Qui doit veiller la bonne application des principes Faut il cr er des instances sp cifiques d valuation Comment garantir sa bonne application Exp riences Anne Perono Cit Charg e de mission Participation des habitants de la Ville de Grenoble Sylvie Barnezet Responsable Prospective et participation des habitants de la Communaut d agglom ration Grenoble Alpes M tropole Laure Curvale Vice pr sidente d l gu e la concertation de la Communaut urbaine de Bordeaux Cub Winston Brugmans vice pr sident du Comit de d veloppement durable de la Cub Animation et secr tariat Sandrine Dh nain consultante H l ne Rey Valette Facult d Economie Universit Montpellier 1 Anne Perono Cit a rendu compte de l valuation des d marches de d mocratie participatives Grenoble Le choix a t fait de ne pas faire porter l valuation uniquement sur la Charte 17 articles mais sur l ensemble de l offre participative de la Ville Deuxi me caract ristique l valuation a t men e de fa on participative avec lus associations cito
29. de 1 mani re innovante faire appel au th tre Services et lus doivent avancer au m me rythme 3 1 Temporalit s quivalentes pour les deux niveaux portage politique et chelon hi rarchique pertinent N cessit d expliciter les moyens lib rer du temps 1 1 1 pour les agents se donner les moyens concrets Mise en concurrence des politiques publiques 2 1 besoin de choisir entre politiques Tout sauf culpabiliser les acteurs donner envie 1 jouer sur le plaisir Points de vigilance Attention l ajustement des moyens r partir 1 entre les services Tension entre risque de normativit et besoin 2 d exigence La charte ne doit pas tre un carcan mais la volont de suffit pas il faut de la m thode et de la professionnalisation Consensus dissensus 37 votes Atelier 2 Le suivi valuation des chartes 3 5 RP ER SR a PE D e es T8 8 ve Adapter am liorer pour prendre en compte les 1 2 volutions de la soci t L valuation des chartes comme outil de 1 1 management interne des collectivit s Renforcer l adh sion aux principes de la charte 3 1 4 Faire voluer l application de la charte et son contenu 2 2 2 T moigner de la volont de transparence du ma tre 0 O d ouvrage Evaluer la diversit des pouvoirs
30. de 2 ans A l inverse de la Ville de Grenoble cette valuation a t faite en interne en collaboration avec les communes du territoire Le comit de pilotage r unissait ainsi les 28 communes de l agglom ration Diff rentes m thodologies ont t mobilis es questionnaires 250 r ponses focus groups panel 19 de citoyens 15 r unions et entretiens 40 aupr s des lus habitants associations techniciens L approche a t qualitative aucun indicateur quantitatif n a t mobilis Parmi les questions soulev es celle du public mobiliser s est pos e en effet comment associer au del des habitants ceux qui travaillent sur le territoire et se l approprient Il a t soulign que les techniciens taient d j familiaris s avec les questions de participation travers des probl matiques pr cises et sectorielles maison des habitants agents de d veloppement local sant pr vention d linquance services jeunesse Ce sont davantage les lus qu il a fallu familiariser pour qu ils int grent la participation leur projet politique Plusieurs questions des participants ont t pos es sur les moyens mis en uvre notamment sur l effectif des services mobilis s Celui ci d pend de la culture et des pratiques de participation au sein des services A l Agglo une seule personne a t mobilis e A la Ville de Grenoble de nombreux agents ont t impliqu s Des questions ont gale
31. de la charte au Conseil de d veloppement durable la Cub vise consolider les pratiques participatives Pierre Maurel Le r le des garants est important Mais la population est aussi garante de la continuit de l application de la charte Pour que la population joue ce r le il faut que la charte soit mise en pratique Jean Marc Dziedzicki Cette fonction de garantie de p rennit des pratiques a effectivement t recherch e par RFF travers sa charte nationale Il s agissait d viter un abandon des pratiques de concertation car on sait que la concertation est parfois difficile bouscule les habitudes de travail et d place les rapports de pouvoir Et il est vrai qu un moment le fait d acter dans une charte l engagement de l entreprise envers la concertation permet de limiter la tentation d un retour en arri re RFF a galement fait le choix de faire appel des garants pour s assurer de la qualit des processus de concertation mis en uvre Lorsqu une charte est mise en place pour accompagner une concertation le garant veille au respect de sa bonne application Ces garants souvent nomm s par la Commission nationale du d bat public sont troitement associ s la pr paration de la concertation et en produisent leur propre bilan Les garants se r f rent pour cela la charte nationale de RFF et ou la charte de la concertation mise en place sur le projet sur lequel ils interviennent charte la r daction
32. de tous D bat peut on demander une personne en difficult personnelle pb de logement participer des questions d int r t g n ral Comment int grer cela dans les d marches d accompagnement 41 En quelques mots les chartes pr sent es lors de la journ e GRAND LYON COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX Nom Charte de la participation Nom Charte de la participation citoyenne l action publique communautaire Ann e 2003 see ar Sa Dis Ann e 2010 Suivi Un Comit de suivi compos d lus d un technicien et de membres du Suivi Suivi et valuation sont confi s Conseil de D veloppement qui n a fonctionn qu une ann e Particularit s La premi re charte d intercommunalit Cosign e par le Pr sident de la Communaut urbaine le Directeur g n ral des services et le Pr sident du Conseil de d veloppement Il en existe une d clinaison pour les op rations de renouvellement urbain un groupe tripartite compos d lus de membres du Conseil de d veloppement durable C2D et de techniciens de la Cub Particularit s Une charte labor e par le C2D con ue sur un mode volutif et dont les grands principes sont prouv s travers des d marches pilotes NANTES LILLE Nom Charte nantaise du dialogue citoyen Nom Charte de la d mocratie participative Ann e 2010 Ann e 2011 Suivi Evaluation de la charte pr vue avec les Suivi Eval
33. e CAUCHOIX H l ne CHATEL Marie CLAISSE G rard CURVALE Laure DELBREL St phanie DEVESA Carole DHENAIN Sandrine DORMAGEN Jean Yves DRICI Fatiha DZIEDZICKI Jean Marc ESTELA Jean Pierre Charg e de mission Conseil g n ral des Bouches du Rh ne Coordonnateur de territoire DAT Ville Montpellier 16 rue de la R publique 34000 Montpellier houcine arab ville montpellier fr Mission dialogue citoyen Ville de Nantes 2 rue de l H tel de Ville 44094 Cedex 1 amandine babarit mairie nantes fr Charg e de la prospective et de la participation des habitants Communaut d agglom ration Grenoble Alpes m tropole 3 rue Malakoff 38031 Grenoble cedex sylvie barnezet lametro fr Conseil g n ral du Val de Marne Communaut urbaine de Bordeaux Maitre de Conf rences AgroParisTech karim berthome agroparistech fr Adjoint Ville de Nantes pascal bolo mairie nantes fr Adjoint au directeur Conseil General Agence Pic Saint Loup Gangeois Agence d partementale de la solidarit 755 av Louis Cancel 34270 St Mathieu de Treviers chonnel cg34 fr Charg de secteur Direction D mocratie Locale Ville de Toulouse 37 rue de la solidarit 31500 Toulouse jean paul boudou mairie toulouse fr b elody orange fr Association Ar nes Marseille m bourrissoux gmail com Chef de projet Conseils de quartier Communaut Urbaine de Strasbourg CUS Ville de Strasbourg 1 Parc de l Etoile 67076 Strasbourg Cedex anouk brocard strasbourg
34. e chercheurs qui travaillent sur l approfondissement des pratiques d mocratiques et qui souhaitent s engager aupr s des acteurs locaux dans la recherche action Il s est engag dans l organisation de cette journ e suite une sollicitation de Patrick Vignal pour accompagner une r flexion sur la participation Montpellier mener un diagnostic des pratiques et mobiliser l exp riences de collectivit s territoriales pionni res dans ce domaine L Institut de la concertation que nombre de participants connaissent d j est un r seau national dont la vocation est de favoriser les changes entre praticiens et chercheurs sur les questions de concertation Anim par une quipe d une dizaine de personnes dont plusieurs seront pr sentes dans les ateliers de l apr s midi il organise r guli rement des manifestations comme ici Montpellier Paris ou Lyon Laura Michel explicite les l ments de constat qui ont conduit l organisation de cette journ e D un c t des collectivit s pionni res dans les d marches participatives ont souhait se doter un moment de leur histoire d une charte de la concertation de la d mocratie locale ou de la participation pour accompagner les dispositifs qu elles mettaient en place Un certain nombre de ces chartes existent depuis plusieurs ann es ont t labor es selon des m thodologies diff rentes avec des objectifs ou des projets politiques souvent voisins mais dif
35. ercheurs pr sents sur le territoire La charte a t co construite par des lus des techniciens et des chercheurs L absence des habitants tient plusieurs facteurs le fait que la charte ait t port e par un syndicat mixte constitu notamment de deux intercommunalit s donc une structure de 3 niveau assez loign e des citoyens le fait que son objectif est celui de la planification territoriale Sch ma d am nagement et de gestion de l eau Sch ma de coh rence territoriale une chelle peu famili re pour les habitants La charte comporte une dimension p dagogique forte elle explicite en d tail ce qu est la participation Elle a eu pour effet de rassurer les lus de clarifier les r gles du jeu de la participation et finalement de renforcer les pratiques et d largir le p rim tre habituel de la concertation Elle a galement fait le tri parmi les associations locales en les obligeant affirmer leurs intentions par rapport l objectif de participer ou non au projet du territoire R seau Ferr de France a une exp rience originale qui a consist laborer d abord des chartes sp cifiques ses projets puis en 2011 seulement se doter d une charte nationale Quelle est l utilit de cette charte Jean Marc Dziedzicki Il faut dire avant tout que RFF n a pas la l gitimit politique d une collectivit territoriale sur le plan local son positionnement par rapport aux autres acteurs du te
36. f rents certaines sont en cours d valuation ou de r vision Il apparaissait pour ces collectivit s les plus avanc es le besoin de prendre du recul et d changer avec d autres collectivit s pionni res D un autre c t de nombreuses collectivit s territoriales moins avanc es ont lanc des activit s de concertation par obligation r glementaire ou par volont politique et se posent souvent aujourd hui la question de savoir comment mieux l organiser lui donner des r gles claires et stables dans le temps En effet si on la prend au s rieux la d mocratie participative ne demande pas moins d organisation que la d mocratie repr sentative Imagine t on cette derni re sans que soient pr alablement fix es les r gles et temporalit s des lections les pouvoirs des assembl es ceux de l ex cutif les modalit s de pr sentation aux lections les garanties de libre comp tition Si on prend au s rieux la concertation et la participation on peut penser qu il faut galement les doter de principes g n raux et de r gles claires qui garantissent leur mise en uvre et clarifient le r le de chacun sans pour autant brider la cr ativit des acteurs 6 C est dans cette perspective qu au del des textes r glementaires des chartes de participation ont t adopt es volontairement par des collectivit s ou par des ma tres d ouvrage tels que R seau Ferr de France Quelles le ons peut on tirer de cette p
37. finir les niveaux de participation aux d cisions Recommandation bonne pratique Importance de la commande volont politique Point de vigilance S assurer d un pilotage de la charte d un faire vivre Consensus Pas de charte ni de processus d criture pr t l emploi il faut contextualiser 295 Atelier 4 Les chartes et la participation des exclus Les chartes pr voient elles les moyens de faire participer les publics les plus loign s de la participation Quelles m thodes quelles innovations Exp riences Sophia Manesse Charg e de mission D mocratie Participative de la Ville de Fontaine Charlotte Zuckmeyer secr taire de l Association internationale pour la participation du public AIP2 France Evelyne Menou directrice de l association l Peicc Animation et secr tariat H l ne Cauchoix F d ration des centres sociaux de l Ain Institut de la Concertation Aude Lavigne association la manufacture des paysages Sophia Manesse relate que dans le cadre de la mise en place de la Charte de Fontaine lus et techniciens se sont saisis de la question Comment fait on participer tout le monde Derri re le terme exclus il est souvent sous entendu les personnes les plus pauvres Or pour la ville de Fontaine les exclus de la participation repr sentent un panel tr s large d habitants la tr s grande majorit de la population et notamment la frange des 30 40 ans Concr tement pour touc
38. h re publique promouvoir l usage de bons formats d animation articuler la participation et la d cision et en modalit s d engagement s inscrire dans une d marche de progr s mobiliser des moyens veiller l effectivit de la mise en uvre de la charte 3 un dispositif de suivi c est dire la fois un espace d animation qui a pour objectifs de valoriser l engagement en faveur de la participation de capitaliser les bonnes pratiques de mutualiser et consolider une bo te outils d animer le d bat public sur la question de la d mocratie participative de suivre les avanc es et les acquis des actions en faveur des trois priorit s collectives ainsi que des ressources et des outils un comit d animation un animateur garant ind pendant un forum biennal r gional un site internet d di un outil d auto valuation de la qualit des pratiques de d mocratie participative un label haute qualit d mocratique d cern chaque ann e avec un prix Amandine Babarit rappelle que la Ville de Nantes a une longue pratique de la participation La charte nantaise du dialogue citoyen vise encadrer sa d marche et constitue un appel participer la politique publique Elle a t r alis e partir des r flexions de trois groupes d acteurs des agents de la ville des repr sentants de la soci t civile et des lus La r daction finale a t r alis e par un groupe d lus de la majorit et finaleme
39. hartes et qui sont les acteurs qui les ont port es Leur processus d laboration influe t il sur leur contenu et leur effectivit a Sont elles accompagn es de dispositifs formalis s de suivi et d valuation a Quelle est leur contribution la cr ation d une culture locale de la concertation a Quelles sont les difficult s rencontr es pour faire vivre ces chartes au quotidien L Institut de la Concertation et l Institut Paul Lazarsfeld avec le soutien de la ville de Montpellier et de la facult de Droit et Science Politique de l Universit Montpellier 1 ont organis une journ e d change d exp riences autour de ces d marches dont certaines ont d j une dizaine d ann es Cette journ e a t con ue comme un moment de dialogue entre les techniciens les lus et les citoyens qui ont port ou accompagn ces chartes ainsi qu avec les chercheurs et professionnels de la participation Cette journ e a t organis e conjointement par l Institut Paul Lazarsfeld et par l Institut de la Concertation avec l appui de la Ville de Montpellier et de la Facult de Droit et Science politique de l Universit Montpellier 1 Comit d organisation Institut Paul Lazarsfeld Jean Yves DORMAGEN Directeur Professeur de Science Politique Directeur du D partement de Science Politique de l UM 1 Laura MICHEL Co directrice Ma tre de conf rences en Science politique l Universit
40. her les non participants plusieurs actions concr tes ont t mises en place du porte porte par les lus une fois par mois afin de rencontrer les habitants les informer de la charte et recueillir leurs r actions et leurs id es une garderie d enfants organis e par la Mairie durant les temps de r union des comit s de quartiers aujourd hui des garderies domicile financ es par la mairie sont galement propos es une r gularit dans les rendez vous m me jour le jeudi m me heure m me lieu un tirage au sort pour garantir l arriv e de nouveaux membres La question a port sur la bonne liste de d part la liste lectorale excluait les trangers l annuaire t l phonique excluait ceux qui ont seulement un t l phone portable La liste qui semblait la plus exhaustive a t celle des abonn s l eau car la ville de Fontaine est en r gie directe Une fois le tirage au sort effectu les personnes ont t contact es par t l phone Environ 40 de ceux avec qui une communication a t tablie sont venus participer Ces actions ont permis de toucher plus de jeunes et plus de femmes Un b mol cependant la participation dans le temps de ces personnes nouvellement mobilis es gr ce ces modalit s est moins grande que celle des habitu s de la concertation quelques exceptions pr s cependant Apr s cette exp rience plut t r ussie quels objectifs la Mairie se donne
41. i Suivi par le Conseil municipal Suivi Le suivi est confi une cellule en lien avec un Comit de pilotage de la charte compos de citoyens Particularit s Une charte concise et concr te compl t e par un guide de la d mocratie participative Particularit s pr sid e par le Pr sident du Conseil de D veloppement Durable CODEV Initiative du CODEV pr c d e de la co construction par des lus techniciens et membres du CODEV d un document explicitant les principes inh rents la participation concr tis s ensuite par la Charte CONSEIL GENERAL DU VAL DE MARNE CONSEIL GENERAL DU GARD Nom Charte de la participation Ann e 2008 Suivi La charte pr cise que Les d marches de concertation sont valu es avec les publics concern s il y a une valuation r guli re de la mise en uvre de la charte Particularit s Une charte concise qui nonce les grands principes de l action de la collectivit Nom Ann e Suivi Particularit s Charte gardoise de la concertation citoyenne 2010 Une valuation est pr vue dans la charte et des crit res y sont pr cis s Une valuation est actuellement en cours 2013 Une charte r dig e par un panel d habitants 43 D autres chartes dans les collectivit s territoriales en projet Montpellier Charte de la participati
42. ion publique Et puisque nous allons consacrer la journ e aux chartes est ce que celles ci modifient ou non ce lien entre participation et d cision Pascal Bolo La mise en place de notre charte ne peut se comprendre que si on prend en compte le fait que la ville de Nantes a travaill dans la dur e sur la participation que nous avons d velopp des pratiques qui ont volu dans le temps Nous sommes pass s progressivement d exp riences enracin es dans le d veloppement social des quartiers ou marqu es par les commissions extra municipales pour aller vers la co production des politiques publiques Il nous fallait pour cela un outil qui nous permette de nous engager et qui contribue dissiper des malentendus entre nous et les citoyens portant par exemple sur le sens des mots information consultation co construction La charte nantaise du d bat citoyen que nous avons tablie s inscrit donc dans une continuit et une progression Elle fixe une m thodologie transparente propose une proc dure formalis e explique la d marche Elle donne aussi la preuve que la participation a une influence d montrable sur la d cision publique Laure Curvale L chelle d une agglom ration comme celle de Bordeaux qui compte 25 communes et bient t 28 n est pas une chelle fr quente pour tablir une charte Contrairement Nantes notre d marche s inscrit dans une rupture plut t que dans une continuit marqu e par l arr
43. is 30 citoyens ont donn leur avis au moment de la finalisation du document Le CG a ensuite organis des v nements internes chartes dating pour faire connaitre la charte aupr s des agents Gr ce un com dien une mise en sc ne th tralis e des diff rents articles de la charte a permis d engager des d bats La charte ne se r sume pas un outil de communication c est un cadre qui pose la l gitimit de l institution et permet de passer une action partag e un cadre opposable tous sans port e r glementaire pour autant On pourrait s interroger ce niveau mais aujourd hui nous en sommes encore loin Faut il mieux encadrer les d marches participatives Faut il faire intervenir un garant qui surveillerait la bonne application de la charte Le caract re r visable du texte est essentiel pour pouvoir l actualiser au fur et mesure du d veloppement des pratiques La charte du CG n a pas encore t actualis e mais la question se pose Une valuation de la mise en uvre a montr que ce cadre est reconnu sans pour autant tre l affaire de tous et que le fonctionnement des chainons d cisionnel est flou Une charte doit donc se traduire par des outils coh rents y compris d valuation et d actualisation c est cela qui assure son effectivit et sa long vit Rabah Ghomrane de la R gion Nord Pas de Calais fait tat du projet de charte port par la collectivit r gionale Celle ci a co
44. iv e de Vincent Feltesse la t te de la Communaut urbaine Lors du mandat pr c dent une concertation portant sur le pont Jacques Chaban Delmas avait suscit de fortes critiques de la part des associations La nouvelle quipe a donc d cid de tester de nouvelles pratiques qu elle a exp riment es travers une concertation sur un autre franchissement de la Garonne le pont Jean Jacques Bosc Cette exp rience r ussie a donn lieu une charte sp cifique qui nous a ensuite inspir s La CUB a alors sollicit le Conseil de D veloppement Durable C2D pour tablir une charte plus globale de la concertation appel e ensuite sur proposition du C2D charte de la participation La charte affirme un principe ambitieux de co construction des politiques publiques et la n cessit de travailler en amont des projets ce qui n est pas toujours ais quand on conna t le rythme des projets publics Des outils ont t mis en place comme un site internet d di et les exp riences se sont succ d L impact pr cis sur la d cision publique n est pas facile valuer mais pour le moment les associations de la CUB ne nous ont pas signal de hiatus majeur entre participation et d cision G rard Claisse L exp rience de la d mocratie participative du Grand Lyon rel ve la fois d une continuit le prolongement d une d marche de prospective d agglom ration Mill naire 3 men e la fin des ann es 1990 et d u
45. l laborer et hi rarchiser collectivement les recommandations Finalement faire avec et non pour Pour Malek Chagah membre du Conseil de quartier la charte est une offre de participation une invitation politique s engager Elle a t sign e par tous les membres du collectif qui s est mobilis pour son laboration Les interrogations et les doutes initiaux ont t lev s gr ce au respect des r gles du jeu L laboration de la charte a fait merger le besoin d un d cloisonnement interne aux services c est dire de davantage de transversalit Les d bats ont aussi fait merger des d saccords par exemple sur les p rim tres des mandats politiques ainsi que des difficult s par exemple les co ts les conditions mat rielles de mobilisation des citoyens les suites donner la phase d criture de la charte les effets de la charte Mais cela a aussi provoqu de la reconnaissance crois e des engagements r ciproques des effets d mocratiques une transversalit entre les instances une am lioration de la communication Des incompr hensions ont montr l int r t d un lexique des mots de la participation Le moment de la charte est un pr texte la construction des r gles du jeu une clart dans la d livrance du message Une question une fois la charte adopt e comment la faire vivre comment garder la flamme Laure Agn s Suita fait le r cit de la r daction de la charte par le Consei
46. l G n ral du Gard un processus atypique qui part d une feuille blanche noircie par 19 citoyens ordinaires L id e nait en 2008 d un projet politique d agenda 21 du Conseil g n ral avec la volont d insister sur la gouvernance Cinq r unions tr s participatives ont t organis es sur les territoires ont suscit l envie de poursuivre et ont permis de d gager diverses propositions un plan climat des circuits courts une charte de la participation etc Pour ce dernier projet des participants volontaires ont t recherch s sur les march s dans les Centres communaux d action sociale CCAS ou d autres lieux de fa on rompre avec le profil habituel des habitu s de la participation les vieux m les blancs Cela a permis de mobiliser un panel d une grande diversit certains citoyens par exemple n crivant pas le fran ais Treize r unions de travail ont t organis es sur une p riode de 3 mois un calendrier tr s serr impos par l institution mais qui a donn une dynamique tr s dense et tr s riche Une formation la carte a t donn e au panel un important travail a t men au d but sur le sens des mots concertation citoyens l objectif a t annonc rapidement de travailler sur les principes et les valeurs Les lus y sont volontairement rest s tr s discrets apparaissant seulement au d but et la fin du processus L administration a t l acteur le moins pr sent mais
47. l inscription de nouvelles pratiques dans le fonctionnement r gulier des institutions de leur reconnaissance comme une partie du m tier Cela n est pas toujours facile la lassitude et le d couragement menacent m me si ceux qui s investissent dans la participation disent en retirer de la satisfaction II y a besoin de maintenir un certain souffle au quotidien et cela implique des efforts en termes de motivation de formation de retour sur les pratiques Une charte une fois r dig e est un point de d part plut t qu un ach vement Cela conduit poser une question qui a t au c ur de nos travaux comment doivent tre produites ces chartes On le sait la l gitimit d un texte d pend assez largement de ses conditions d laboration et d adoption Comment doit tre fabriqu e une charte Est ce par l quivalent local d une sorte d Assembl e constituante Qui doit prendre quelle forme Celle d ateliers citoyens De jurys D une assembl e tir e au sort Qui doit la d signer et la composer Qui doit ratifier ses travaux Les lus seuls Les citoyens galement Et sous quelle forme Celle d un r f rendum local ou d une assembl e citoyenne compos e de mani re tre repr sentative Voici autant de questions dont on esp re qu elles se poseront avec toujours plus d acuit car d une certaine mani re elles pourraient indiquer un renforcement des formes de participation et de concertation au sein de
48. la qu il est n cessaire de se demander si les personnes concern es ont r ellement le choix de participer ou pas Les dimensions sociales ou culturelles ne doivent pas tre des facteurs d exclusion de la participation En troisi me lieu il est vrai que la non participation d une partie de la population par exemple dans le cadre d une charte de la d mocratie peut mettre en cause la l gitimit de la d marche de l outil et des r sultats Que faire pour favoriser cette participation Un accompagnement est n cessaire En effet le probl me est souvent l auto exclusion Il peut tre n cessaire de former d apporter les connaissances n cessaires certains publics Le sentiment de l gitimit ou la capacit s exprimer ne sont pas donn s ils se construisent Mais il ne s agit pas seulement d ducation C est plut t une d marche de capacitation citoyenne comment les exclus peuvent ils se saisir de sujets qui les concernent Comment peuvent ils interpeller les lus participer la mise en uvre des processus avec lesquels ils sont en accord 28 Face ce public les professionnels se retrouvent face des difficult s li es la situation de l individu Comment g rer cela L universit du citoyen par exemple adopte un positionnement clair elle n est pas le lieu o l on va r soudre les probl mes de la personne Par contre elle va pouvoir orienter la personne vers des organismes qui vont aider la r
49. lier 4 abordera ces aspects Au nom de l quipe de pr paration de la journ e Laura Michel remercie les participants ainsi que les intervenants qui ont largement dessin les contours du programme travers les nombreux changes pr paratoires avec l quipe de coordination Table ronde Des chartes de la participation pourquoi faire Le point de vue des lus Participants M Pascal Bolo Adjoint au maire de Nantes d l gu la participation et l valuation des politiques publiques Mme Laure Curvale Vice pr sidente et D l gu e la concertation de la Communaut urbaine de Bordeaux M G rard Claisse Vice pr sident du Grand Lyon charg de la participation citoyenne et des relations avec les usagers Mme Laure Masson Adjointe au maire de la Ville de Grenoble en charge de la d mocratie locale Mme Fran oise Pico Adjointe au maire de Fontaine charg e de la modernisation des services publics locaux et de la d mocratie participative M Philippe Lopp Conseiller de l agglom ration Grenoble Alpes M tropole d l gu aux relations ext rieures et la participation citoyenne Animateur Jean Yves Dormagen Universit Montpellier 1 Institut Paul Lazarsfeld Jean Yves Dormagen Je vais donner la parole aux lus qui ont bien voulu participer cette premi re table ronde en leur demandant de nous faire part de leur exp rience et de leur r flexion sur l impact des pratiques participatives sur la d cis
50. litt ralement ce qui se traduit par un texte r dig avec des mots simples Dans ces diff rentes situations les objectifs taient diff rents et cela s est traduit par une commande politique diff rente Cependant dans tous les cas il y a eu une commande politique et la clart de cette commande appara t comme une condition n cessaire de l appropriation future de la charte m me si l criture est confi e un panel de citoyens ou m me si comme dans le cas de Metz l initiative ne vient pas l origine du politique mais du CODEV Dans le cas du CG du Gard il y avait galement une volont des agents de la collectivit d assurer une pr sence des exclus de la soci t civile II faut veiller ce que cet objectif soit compris et accept par les associations et que celles ci ne se sentent pas exclues du processus Les contextes locaux tant tr s variables m me si les chartes ont des objectifs partag s leurs d clinaisons sont toujours contextualis es II n y a donc pas de kit de r daction des chartes mais une attention porter au contexte local l implication des acteurs locaux aux objectifs attendus par les lus et les techniciens Il faut galement anticiper l application future de la charte la fa on dont elle sera reconnue par les acteurs locaux et mise en application 24 Propositions L int gralit des propositions est en annexe Extrait des propositions de l atelier 3 Objectif D
51. ll gues Olivier Bernard A la Communaut urbaine de Bordeaux les conditions d mergence de la charte ont t diff rentes C est le Conseil de d veloppement durable le C2D qui a propos une premi re version de la charte aux services et aux lus La version d finitive a ensuite t co construite en 2009 Cet exercice a marqu l importance du tripartisme lus techniciens citoyens qui est central aujourd hui dans les pratiques de concertation de la Cub Ce processus a enclench ou parfois simplement renforc des pratiques de travail en partenariat Les d marches de concertation entreprises par la Cub sur des sujets comme l eau et l assainissement ou la d l gation de service public dans le domaine des transports urbains sont souvent longues Cela est parfois n cessaire pour partager une culture de la participation qui n est pas habituelle pour tous Dans ces efforts que nous menons pour avancer vers plus de participation la charte est un point de rep re commun Pierre Maurel Le territoire de Thau dans l H rault est marqu par une diversit d acteurs due elle m me au fait que le territoire est la fois rural urbain et maritime Il r unit deux intercommunalit s et la charte a t labor e dans un contexte de crise politique suite des tentatives de rapprochement avec l agglom ration montpelli raine Autre caract ristique une forte culture de la participation chez certains agents et chez des ch
52. ment t pos es sur le cahier des charges et la p riodicit souhaitable de l valuation En ce qui concerne Grenoble le cahier des charges a t r dig par les services Un participant l atelier souligne que la d marche aurait pu aller plus loin en impliquant les instances de concertation de la Ville dans l laboration du cahier des charges En ce qui concerne la p riodicit apr s discussion les participants l atelier se sont accord s sur une dur e de mise en uvre de la charte d environ 2 3 ans afin de pouvoir valuer son effectivit L exp rience bordelaise a t pr sent e par Laure Curvale Communaut Urbaine de Bordeaux et Winston Brugmans Comit de d veloppement durable de la CUB Laure Curvale a d abord pr cis comment la charte a t labor e avec un panel de citoyens la suite de conflits autour des politiques de transport et des projets de construction de deux ponts Cet historique de la charte a pes dans le processus d valuation les acteurs de la participation comme le Conseil de D veloppement Durable C2D se tournant de fa on importante vers la concertation autour de projets Des pr cisions sont ensuite apport es par Winston Brugmans pr cisant qu un suivi avait t d cid d s la conception de la charte afin de faciliter son volution Il a donc fallu d finir un comit de suivi tripartite lus citoyens associations avec un garant et un apprenti garant Cependant
53. n A quelles conditions est ce possible Cette perspective sera celle de l atelier 1 Mais la qualit du processus d laboration du document n est pas tout Une fois la charte crite le risque est toujours grand qu elle reste un simple document Certes elle le sera d autant moins si le processus d laboration a t pens pour tre inclusif Cependant la question du suivi se pose avec force comment garantir la mise en uvre et le respect de la charte C est la question de l atelier 2 Dans cette perspective les effets d apprentissage que l on pourra ou non constater sont galement li es la fa on dont les chartes ont t con ues et aux m thodologies employ es pour leur r daction Comment crire une charte de fa on participative c est la question de l atelier 3 Enfin une question r currente des dispositifs participatifs est celle de l inclusion des publics dits loign s de la participation ceux qui se caract risent par une tr s faible participation politique en g n ral Si les dispositifs participatifs ont souvent t pr sent s comme une voie de r m diation la crise de la repr sentation force est de constater qu il est souvent encore plus difficile de mobiliser ces publics dans des dispositifs participatifs que pour le vote Les chartes sont elles un outil permettant de s attaquer cette d licate question De quelles exp riences concr tes les chartes pourraient elles s enrichir L ate
54. ne rupture avec des pratiques ant rieures provoqu es par des revendications citoyennes traduites notamment dans une importante p tition dont je m tais moi m me fait l cho l poque mobilisation en faveur de la gratuit de la Transversale Est Ouest de Lyon C est plus tard qu est venue avec l quipe de la Mission concertation et les membres du Conseil de D veloppement l id e d une charte de la participation que j ai reprise et qui a fait l objet d un travail de co laboration pendant 18 mois L une de nos interrogations tait celle du sens politique de la participation D autres exp riences et lectures nous ont permis d identifier diff rentes approches guidant les pratiques participatives la participation comme levier de transformation sociale faire soci t approche socio culturelle de la participation d velopper la co responsabilit dans une perspective de gouvernance ou de d veloppement durable am liorer l efficacit de l action publique approche manag riale l anglo saxonne et enfin moderniser nos pratiques d mocratiques grandir en d mocratie r enchanter le politique C est ce dernier objectif qui nous a sembl le plus prometteur au Grand Lyon sachant que pour nous la d mocratie repr sentative reste le principe majeur C est dans le cadre de cette r flexion que nous avons labor la charte de fa on participative cela va de soi en faisant le choix d un texte peu p
55. nnet membre du r seau Peuple et Culture qui agit sur le quartier de la Mosson Montpellier ainsi qu l chelle du d partement de l H rault et de la R gion Languedoc Roussillon Elle anime notamment une universit du citoyen Cette d marche labellis e n e Marseille se base sur le concept suivant le citoyen a une expertise d usage compl mentaire de celle de l expert ou de l institution Cette d marche vise un double objectif 27 passer d une parole motive une parole construite et argument e passer d une pr occupation individuelle une pr occupation collective Concr tement voici la d marche de l universit du citoyen L I Peicc travaille avec plusieurs r seaux associatifs qui mobilisent les habitants et les invitent choisir un th me de travail par exemple le logement Les participants s engagent travailler sur le th me au minimum 9 mois La premi re tape est de constituer un groupe de parole chaque personne parle de son cas puis les animateurs transforment le v cu en question par exemple on passe du t moignage Je voudrais un logement plus grand pour ma famille la question Comment sont attribu s les logements sociaux La seconde tape consiste en des rencontres avec des experts qui vont apporter des clairages aux questions formul es exemple un avocat parle du droit au logement opposable Gr ce ces connaissances les participants formulent des propo
56. nny REY VALETTE H l ne Coordination centrale d mocratie locale Mairie de Toulouse 34 rue Pargamini re 31000 Toulouse emmanuelle morere yahoo fr Directeur Conseil de d veloppement durable de la Communaut urbaine de Bordeaux Esplanade Charles de Gaulle 33076 BORDEAUX CEDEX dmouchague cu bordeaux fr Directeur associ Plan te publique Plan te Publique 30 rue de Fleurus Paris 06 contact planetepublique fr 34000 moutonnetl yahoo fr Secr taire EELV Montpellier Europe cologie les verts Charg de concertation Robins des Villes Maison de l Environnement 32 Rue Sainte H l ne Lyon bertrand paris robinsdesvilles org Charg e de mission participation des habitants Ville de Grenoble 38000 Grenoble anne marie perono cit grenoble fr Adjointe la D mocratie participative de la Ville de Fontaine Mairie de Fontaine 89 mail Marcel Cachin 38600 Fontaine Ville de Lille Ma tre de Conf rences Lameta universit Montpellier 1 Facult d Economie av R Dugrand 34960 Montpellier Cedex 2 helene rey valette univ montp1 fr RICHARD FERROUDII Audrey Chercheur Irstea audrey richard irstea fr RIGAUD Betty ROUVIERE Michel SALAMI Reza Adjoint SAUVION St phane SCHNEIDER Yolande SEBAGH B atrix SIMONOT Daniel SIOL Yvette STEBENET Christine SUITA Laure Agn s SUREL Lucas TRICOT S bastien VIAL Maud VIGNAL Patrick VILLATE Audrey VITIEL Denis WOLFF Thomas ZUCKMEYER Charlotte
57. notre syst me d mocratique L atelier 3 a t travers par ces d bats Les discussions ont mis 32 en vidence l importance de la commande politique de la pertinence de chartes contextualis es en fonction de la culture locale de la participation Enfin autre aspect d terminant qui tait au c ur de l un des ateliers celui du suivi des chartes Les chartes affirment des principes et parfois voquent des dispositifs Se pose en cons quence la question de savoir qui veille au respect de ces textes et en garantit l application On a bien vu merger dans le cadre de cette journ e ce que cela implique L existence d une charte appelle celle d un garant ou plus largement d un syst me de garantie Sans doute conviendrait il que celui ci soit ext rieur aux parties concern es Sans doute faudrait il galement qu il puisse tre saisi par les citoyens ce qui pose la question de l opposabilit des chartes Et surtout cela implique que ce dispositif de garantie dispose des moyens d agir ce qui suppose au moins quatre types de ressources pour l instance charg e du suivi de la charte disposer du temps n cessaire la conduite de cette mission disposer de comp tences en la mati re pouvoir s appuyer sur des textes suffisamment clairs et pr cis pour servir de r f rences normatives et b n ficier d une l gitimit suffisante Sur ce dernier aspect galement ce sont les chartes elles m mes qui ont vocation
58. nstat le grand nombre d initiatives de participation citoyenne 15 dispers es et h t rog nes avec peu de culture commune ce qui a incit le pouvoir ex cutif r gional b tir une d marche de co production qui a d marr en 2011 a t d battue avec le CESER puis en assembl e pl ni re r gionale avant d tre vot e lors d une commission du Conseil r gional Cette initiative va d boucher sur une charte engageant de multiples institutions et qui se veut tre un outil pour organiser une dynamique de coop ration et de mise en commun de moyens pour construire une culture commune et pour monter collectivement en comp tence Il s agit d une fus e 3 tages qui comprend 1 un cadre de r f rence constitu de convictions le citoyen n est pas le probl me mais la solution la finalit de la d mocratie participative est de permettre l expression politique des groupes sociaux les plus fragiles pour tendre vers une plus grande justice sociale La charte propose des rep res la d mocratie participative peut porter sur toutes les questions qui pr occupent les citoyens aucune n tant taboue toutes chelles territoriales et toutes les tapes d une politique ou d un projet Enfin il propose des crit res d valuation l inclusion la pertinence la d lib ration l quit 2 un engagement concret qui se traduit en priorit s d action impliquer les publics les plus loign s de la sp
59. nt cette charte a t vot e en 2010 Ce document est assez prescriptif et met l accent sur certains points cl s notamment l obligation pour la ville de donner des r ponses aux pr conisations formul es par les citoyens La charte s accompagne d outils Il s agit notamment d un guide m thodologique r dig par des agents de diff rentes directions des services qui se veut une traduction op rationnelle de la charte Il s agit galement d un espace ressources cr sur intranet de formations destin es aux agents de la collectivit d un groupe de r f rents praticiens qui se r unit 3 4 fois par an Aujourd hui l enjeu de coproduction au travers d ateliers citoyens a modifi le regard des agents sur les anciennes pratiques de consultation qui se sont vues discr dit es Cependant certains agents consid rent l approche actuelle comme trop proc durale ou les proc dures trop norm es Il y a donc une r flexion avoir sur le degr de normalisation des pratiques qui sont recommand es dans une charte Au final l enjeu principal reste celui de l appropriation des principes nonc s dans la charte Pr senter des principes dans un document m me co construit ne suffit pas leur appropriation Cette appropriation se construit progressivement par la pratique et par une r flexion constante sur la pratique 16 Jeanne Cartillier pr sente l exp rience du Grand Lyon une communaut urbaine qui dispose
60. on en cours R gion Midi Pyr n es Charte de la participation citoyenne en cours D partement du Nord Charte de la participation citoyenne en cours R gion Nord Pas de Calais Charte de coop ration des acteurs de la d mocratie participative 2012 Savigny le Temple Charte de la d mocratie participative locale 2012 Fontenay aux Roses Charte de la d mocratie participative 2012 Pl rin Charte de la d mocratie participative 2010 Echirolles Charte de la participation citoyenne 2010 Les Ulis Charte de la d mocratie communale 2010 Aixe sur Vienne Charte de la concertation 2010 Bayonne Charte de la participation citoyenne 2009 Pays de Vend me Charte de la d mocratie participative 2009 Tremblay en France Charte de la participation citoyenne 2008 Paris 20 Charte de la d mocratie locale et participative 2008 Saint Germain l s Arpajon Charte de la d mocratie participative 2007 Blanc Mesnil Charte de la participation citoyenne 2007 Communaut d agglom ration de Vitr Charte de la concertation 2007 Territoire de Thau Charte de la participation 2005 Ville d Annemasse Charte de la participation 2004 D partement du Finist re Charte de la participation 2004 Toulouse Charte de la concertation 1996 Poitiers Charte de la citoyennet Et ailleurs 2011 R seau Ferr de France Charte pour la conduite de la concertation 2005 Conseil national du d veloppement durable Charte de la participation 1996 Minist re de l environnement Ch
61. ouvelles modalit s Une charte peut elle int grer ses propres limites et notamment les facteurs d exclusion qu elle peut cr er Il n existe pas d exclus de la participation car c est 99 de la population 30 Conclusions Jean Yves Dormagen remercie encore une fois au nom des organisateurs les acteurs de la participation qui pour certains ont travers la France afin de participer cette journ e Il remercie tout particuli rement les collectivit s pionni res dans le domaine des chartes qui taient largement repr sent es aujourd hui et qui ont fait b n ficier tous les participants de leur pratique et de leur expertise en la mati re Gr ce elles il a t possible de mieux r fl chir la fa on dont les chartes peuvent tre labor es mises en pratique amend es et am lior es Ces l ments de r flexion sont particuli rement stimulants a fortiori dans un contexte comme celui de Montpellier une ville qui a une faible tradition en mati re d organisation de la concertation L exercice qui consiste produire une synth se de la journ e est impossible tant les changes ont t riches et pour cette raison ne peuvent tre r sum s en quelques minutes Il semble pr f rable ce stade de proposer un point de vue subjectif et de souligner quelques enjeux qui semblent tre apparus dans le cadre des tables rondes et des ateliers En premier lieu il a r sult des changes que les cha
62. points ont fait l objet d attention de la part des lus de la ville une bonne information de la population via l affichage le long du r seau de tram des flyers des r gles claires d finissant les conditions de participation une exigence de rendre compte des projets conduits et figurant dans le projet de campagne ce qui oblige une rigueur d criture de la charte une valuation permanente du suivi de la charte et la cr ation d un comit de pilotage compos de 10 habitants d un DGA de techniciens et d lus un bilan annuel annonc au moyen d une r union publique Le processus d criture de la charte est l occasion d affirmer le sens de celle ci son objectif ses valeurs ce qui est r alisable et ce qui ne l est pas 1235 Adeline Franzetti retrace la naissance de la charte de la Ville de Lille en 2011 Celle ci a dur 5 mois et quatre tapes ont t d finies constater proposer d battre adopter Elle a mobilis entre 60 et 80 participants lus habitants et techniciens La r daction finale a t assur e par un comit de volontaires regroupant une quinzaine de personnes Cette charte a ensuite t d clin e en une version destin e au Conseil municipal des enfants Quelques recommandations pour l criture de la charte tir es de l exp rience lilloise faire un benchmarking initial autoriser une grande libert au niveau du choix des outils dans les ateliers de travai
63. projet de la collectivit transparence pluralisme responsabilit exemple Conseil g n ral du Val de Marne Les Chartes mode d emploi con ues comme des guides pratiques dressent l inventaire des instances participatives des outils et des modalit s pratiques de la participation afin de guider l usager exemple Conseil G n ral du Finist re Les Chartes projets politiques formalisent un engagement de la collectivit et le replacent dans un projet strat gique qui cherche lui m me nourrir les comp tences et la prise de d cision de la collectivit exemple Ville de Grenoble 1 N Voir en annexe ce compte rendu 13 Outre ces objectifs num r s ci dessus les chartes ont elles pour fonction de p renniser les pratiques participatives des organismes qui les portent et de pr venir par exemple un changement politique comme le sugg rait tout l heure Mme Pico lue de la ville de Fontaine Laure Agn s Suita Une charte engage en effet Mme Pico manifestait le souci que ne soit pas d construit ce qui avait t construit un moment Mais une charte ne suffit pas pour cela pour faire rentrer la participation dans la pratique de l institution il faut former le personnel rendre compte aux citoyens des acquis de la concertation Olivier Bernard Le lien la d cision est galement important tout comme le r le des garants de la concertation En confiant le r le de suivi
64. que d valuation pour une meilleure appropriation e Temporalit de l valuation Il est recommand de positionner l valuation dans le temps de vie de la charte et de la mise en uvre car la culture de la participation reste parfois fragile A l inverse l valuation peut ainsi constituer un moment fort un nouveau rituel qui renforce cette culture partag e Enfin il est soulign que le lien entre d cision et participation est souvent le maillon faible et que l on attend trop souvent des r sultats ou des changements rapides alors qu il s agit plut t de processus d apprentissages collectifs qui demandent du temps et qui n cessitent au niveau de l valuation de d finir des objectifs graduels et interm diaires pour s inscrire dans une logique d am lioration continue Propositions L int gralit des propositions est en annexe Extrait des propositions de l atelier 2 Objectif Evaluer la diversit des pouvoirs d agir Recommandation bonne pratique L valuation doit tre pr vue et int gr e d s le d but sa composition sa m thodologie Point de vigilance Pr voir des ressources logistique animation et simplifier la m thodologie Consensus L valuation a un r le d animation du processus effervescence et de l gitimation rituel 21 Atelier 3 Ecrire une charte Ecrire une charte comment s y prendre Comment laborer une charte de la participation de fa on particip
65. re les pr sentations initiales r sum es ici les d bats avec la salle sont visibles sur la vid o http www institutpaullazarsfeld org index php 2012 03 25 02 21 50 videos photos 10 Table ronde Les chartes de la participation dix ans d exp riences quel bilan Le point de vue des consultants des chercheurs et des techniciens Participants M Fran ois Mouterde consultant Plan te Publique M Pierre Maurel chercheur Irstea Montpellier Mme Laure Agn s Suita Directrice de la Mission valuation organisation et pilotage du Conseil g n ral du Gard M Olivier Bernard Responsable participation la Direction d veloppement durable et participation de la Communaut urbaine de Bordeaux M Jean Marc Dziedzicki Responsable de l Unit Concertation et D bat Public R seau Ferr de France Animateur Pierre Yves Guih neuf DialTer Institut de la Concertation Pierre Yves Guih neuf Comment une charte na t elle et qu est ce qu elle change dans le fonctionnement des institutions qui la portent Apr s quelques ann es de mise en place d une charte que peut on dire par exemple de l volution des pratiques des agents des collectivit s Laure Agn s Suita La particularit de la charte du Conseil G n ral du Gard est d avoir t enti rement crite par un panel d habitants puis valid e par les services et vot e par les lus Elle comporte des engagements pour l institution d partementale mais les h
66. remi re g n ration de chartes Quelles perspectives ouvrent elles pour la suite et pour les collectivit s qui voudraient se lancer Les chartes soul vent certains questionnements sp cifiques qui vont structurer cette journ e Quels sont les objectifs politiques qui sous tendent la mise en place de chartes C est le questionnement qui servira de fil conducteur la premi re table ronde r unissant des lus qui ont port ou soutenu ces d marches Quels l ments de bilan peut on tirer de ces chartes Qu en disent les acteurs qui les font concr tement vivre de leur conception leur mise en uvre C est le questionnement de la deuxi me table ronde qui r unit des techniciens de collectivit s et des experts Au del des finalit s revendiqu es la mise en place d une charte repr sente parfois beaucoup moins et parfois beaucoup plus Beaucoup moins s il s agit d un document formel qui peut tre r duit un instrument de communication beaucoup plus si la mise en place d une charte est con ue comme un processus rassemblant diff rents acteurs lus citoyens services associations et qui produit des effets d apprentissage Ce processus peut constituer un outil de socialisation de ces acteurs qui apprennent se conna tre et se reconna tre un moyen de prise de conscience des attentes et enjeux de chaque cat gorie d acteurs un support pour construire une culture de la participation et de la concertatio
67. rescriptif qui affirme de grands principes Laure Masson A Grenoble le choix de la d mocratie participative en 2009 est le fruit d un engagement municipal pris lors de la campagne de 2008 Pour autant les pratiques participatives sont anciennes puisqu elles remontent au d but du 20 si cle et que Grenoble est une ville pionni re ce niveau En 2009 l enjeu de la charte tait fort il s agissait d crire une nouvelle page de cette longue histoire avec les Grenoblois Le processus s est d roul au travers de r unions publiques puis d ateliers enfin de la constitution d un comit de r daction compos de membres d associations et de Conseils de quartier ainsi que de citoyens titre individuel 9 La charte affirme de grands objectifs des engagements de la ville et des citoyens un plan d action et des chantiers exp rimentaux pour tester la d mocratie locale Une id e forte qui nous a guid s est qu il est n cessaire de diversifier les formes d engagement aujourd hui d accepter divers niveaux de participation La participation doit concerner non seulement les militants de la d mocratie locale mais plus largement tous les citoyens en fonction de leurs besoins et de leurs possibilit s Comment tout cela se traduit il dans la d cision publique C est l objet d un bilan actuellement en cours non pas seulement de la charte mais de l ensemble de nos d marches participatives Fran oise Pico Fontaine
68. rire une charte sise 22 Atelier 4 Les chartes et la participation des exclus sssssessssssssersrssssssrrersrssssessrrereessssesreernnssssesreese 26 CONCUSSIONS ist artnet in sn e nn nn Pi nt Poe ets ee na 31 ANNEXES L S partiCipaANts 22 Let Mn de Le a ne Ten eee tr Tree 34 Les posters produits par les ateliers sise 37 Les chartes pr sent es lors de la journ e 42 Pr sentations introductives Marie Elisabeth Andr Doyen de la Facult de Droit et Science politique accueille les participants dans les locaux de la Facult de Droit et de Science Politique de Montpellier Elle se r jouit de l organisation de cette journ e qui t moigne du dynamisme de la science politique Montpellier qu elle soutient pleinement Monsieur Patrick Vignal D put de H rault et Conseiller Municipal de la ville de Montpellier qui a renonc r cemment son poste d adjoint la D mocratie participative pour s appliquer la r gle de non cumul des mandats repr sente la Ville de Montpellier qui soutient cette journ e II se f licite de l aboutissement de cette journ e et souhaite la bienvenue aux participants Laura Michel Ma tre de conf rences en Science politique l Universit Montpellier 1 pr sente les deux organismes l origine de cette journ e L Institut Paul Lazarsfeld qui emprunte son nom un sociologue am ricain pionnier des m thodes d enqu te dans les sciences sociales est un collectif d
69. rline LACROIX Lionel LAVERGNE St phane LAVIGNE Aude LE GLAS Isabelle LEDENTU S bastien LEFORT Marianne LOPPE Philippe laetitia guerin schneider irstea fr Consultant DialTer Institut de la concertation 104 Rue du Plein Soleil 34980 St G ly du Fesc py guiheneuf dialter fr Responsable mission D mocratie participative D partement du Nord D partement du Nord 51 rue Gustave Delory 59047 Lille Cedex jerome hesse cg59 fr Formatrice Andadpa 101 rue du Petit Verger 34000 Montpellier andadpa free fr Fondation Nicolas Hulot c labuset fnh org Consultant en concertation publique et intelligence collective Iddest 4 Grand rue Marie Lacroix 34830 clapiers lacroix lionel yahoo fr Charg de Secteur D mocratie Locale Mairie de Toulouse Mairie de Toulouse Direction de la D mocratie Locale Equipe du secteur 2 1 rue Jacques DARRE 31300 Toulouse stephane lavergne mairie toulouse fr Charg e de projets La manufacture des paysages Village des arts et m tiers 34800 Octon a lavigne lamanufacturedespaysages org Elue de quartier Mairie de Brest 25 rue Robespierre 29200 Brest isabelle le glas mairie brest fr Directeur adjoint CPIE association APIEU Territoires de Montpellier 34000 sebastien ledentu educ envir org Communaut urbaine de Bordeaux Conseiller Communautaire d l gu la participation citoyenne Grenoble Alpes M tropole 3 rue Malakoff 38031 Grenoble cedex MAGNAVAL SURTUKIAN Cl
70. rritoire est donc particulier RFF a effectivement commenc il y a sept ans mettre en place des chartes sp cifiques certains de ses projets le plus souvent co construites avec les acteurs locaux Nous disposons ce jour de huit chartes qui proposent un cadre de la concertation conduite sur des projets ferroviaires Il s agit moins de chartes organisant la participation des citoyens comme dans le cas des collectivit s que de chartes pr cisant les conditions du dialogue en continu entre l entreprise les collectivit s les 12 services de l Etat les acteurs conomiques les associations ainsi que celles de la participation active des citoyens Ces chartes proposent la fois les r gles du jeu de la concertation et les engagements mutuels des participants En 2011 l entreprise a adopt une Charte nationale pour la conduite de la concertation En la cr ant notre premier objectif technique tait de disposer d un cadre de r f rence pour les projets qui ne disposent pas d une charte sp cifique car certains projets ne le justifient pas toujours Cette charte fournit donc un cadre aux chefs de projets dans leurs relations avec les participants la concertation Le second objectif politique tait de disposer d un document valid par le Conseil d administration de l entreprise qui a donc une forte port e interne Cette charte est constitu e d engagements simples mais assez fondamentaux
71. rtes en vigueur correspondent un besoin celui que la concertation et la participation citoyenne soient organis es clairement autour de valeurs fondamentales de droits et de devoirs clairement explicit s comme cela est le cas dans le cadre de la d mocratie repr sentative et de la participation politique traditionnelle en particulier de la pratique lectorale Dans cette perspective lorsque l on analyse les chartes adopt es par les collectivit s il est possible de distinguer deux types de textes dans certains cas ce sont essentiellement des principes g n raux et des valeurs qui sont proclam s alors que dans d autres cas des r gles et des processus sont plus ou moins pr cis ment d finis avec pour effet de rapprocher ces textes de petites constitutions d mocratiques r gulant la participation politique l chelle locale Ce constat pose la question de savoir jusqu o doivent aller les chartes Jusqu o aller dans le niveau de formalisation et d institutionnalisation de la concertation et de la participation citoyenne Cette question fait d bat comme l ont montr les discussions de la journ e On peut se demander pour quelles raisons la concertation et la participation ne devraient elles pas tre organis es de fa on aussi pr cises et pourquoi pas contraignantes que les pratiques et les institutions relevant des formes d mocratiques repr sentatives traditionnelles Si l on s inscrit dans cette perspective a
72. s dans l valuation Les exp riences d valuation dans ces deux territoires posent la question de la participation de la population l valuation et ou aux dispositifs de participation La mobilisation n est pas simple Dans le cas de Grenoble c est partir d un listing des personnes ayant particip un des dispositifs participatifs soit environ 5 000 personnes que la mobilisation de participants pour l valuation a t faite 160 personnes au total Pour Bordeaux c est par tirage au sort partir du corps lectoral 6 000 personnes tir es au sort pour arriver une centaine de personnes pr sentes e Les m thodes La question de l objet de l valuation a fait d bat faut il uniquement valuer la charte ou bien l ensemble du dispositif savoir la charte sa mise en uvre et les pratiques de participation qui sont observ es Doit on proc der projet par projet ou valuer globalement l ensemble de la politique de participation Du point de vue des crit res et des questions valuatives les indicateurs qualitatifs sont privil gi s On note toutefois un n cessaire apprentissage d une culture de l valuation Un consensus semble merger sur le fait que l valuation requiert une m thode et des moyens financiers et humains adapt s en fonction de l historique et de la culture de la participation sur le territoire Les participants pr nent une simplification de la d marche m thodologi
73. s qui d stabilisent ces logiques lourdes d exclusion de la vie citoyenne part enti re www institutpaullazarsfeld org INSTITUT BR CONCERTATION L Institut de la Concertation est un r seau national de praticiens du domaine de la participation citoyenne du d bat public de la gestion collective des ressources de la gouvernance d mocratique des politiques publiques Ses membres sont consultants agents de collectivit s chercheurs ou formateurs ils des associations ou s impliquent dans travaillent dans des entreprises Ils mobilisent la concertation dans des champs divers Ils appellent la mise en place de v ritables de d bat citoyenne de co construction de projets et espaces social d implication de politiques Pour cela ses membres travaillent ensemble cr er des espaces de dialogue entre chercheurs praticiens et commanditaires afin d changer partir de leurs propres pratiques et d interroger l action publique sur les conditions de la concertation www institutdelaconcertation org
74. sitions Sous jacent cette d marche c est aussi l apprentissage de la prise de parole qui est recherch Parall lement des balades urbaines ou des ateliers sont organis s pour s ouvrir d autres points de vue et introduire le d bat dans l espace public Troisi me tape le groupe r dige une synth se et des recommandations Enfin une assembl e pl ni re laquelle sont invit s les lus a lieu Si une proposition est retenue par les d cideurs des ateliers de citoyens peuvent tre mis en place pour travailler sur celle ci L universit citoyenne n est donc pas un mouvement de contestation mais un lieu de construction avec des acteurs divers notamment institutionnels Un de ses objectifs est de renforcer la l gitimit de la prise de parole du citoyen Trop souvent des personnes relais travailleur social formateur animateur sont porte parole mais font en m me temps cran la parole de l habitant D bat Les changes ont d abord port sur la terminologie II faut exclure le terme exclus Les professionnels ont pour r le de permettre la participation de tous Dans un second temps le d bat a port sur la question fondamentale li e au sujet de l atelier pourquoi vouloir la participation de tous Ou plut t quel probl me pose la non participation de certaines personnes En premier lieu l objectif n est pas tant la participation de tous que celle des personnes concern es par le sujet C est pour ce
75. solution de son probl me La charte est elle l outil adapt pour favoriser la participation de tous Certains en doutent En effet la charte est associ e une politique publique et beaucoup d habitants ne souhaitent pas s inclure dans les politiques publiques Les chartes avec leur aspect formel sont elles compatibles avec la participation de tous Pour d autres il ne faut pas opposer concertation institutionnelle et capacitation citoyenne ces deux approches peuvent se compl ter En tout cas si la charte parvient mobiliser ces exclus cela peut tre aussi l occasion pour des personnes de passer les portes des institutions et de changer le regard sur les institutions Les chartes ont un r le jouer car leur processus d laboration fixe des r gles de la participation Leur animation peut am liorer les conditions de la participation choix des lieux des moments Est ce suffisant Comment une charte peut elle int grer ses propres limites c est dire int grer la participation de ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas participer ce cadre Comment peut on d finir des postures d accueil dans les chartes Il peut tre int ressant d tre cr atif dans les modalit s par exemple d aller vers la population plut t que de l inviter Aller dans l espace priv est il une bonne solution L espace public est il plus appropri L importance des sujets propos s la participation a aussi un r le important d
76. t elle En termes de 196 mobilisation maintenir l existant consolider les habitudes pr server les envies En termes de r alisations ex cuter ce qui a t co construit et v rifier l impact de la concertation Une recommandation assurer un bon accueil Le cadre ou les collations comptent mais aussi sa posture personnelle Comment accueille t on les autres au t l phone ou physiquement Les mots utilis s sont importants Un cueil viter la stigmatisation m me positive Une personne que l on n a pas l habitude de voir on peut avoir tendance ne pas la consid rer de la m me fa on par exemple lui passer la parole tout prix pour qu elle s exprime Charlotte Zuckmeyer pr sente l initiative prise en 2010 par un groupe de travail de l Aip2 parti des constats suivants le public des concertations n est pas repr sentatif de la diversit de la population ce que r sume l image du vieux m le blanc de cat gorie socio professionnelle moyenne ou lev e voqu e pour caract riser le participant moyen si l on s accorde sur le fait que la concertation est l espace du croisement des points de vue alors il est probl matique qu une partie des points de vue ne soit pas pr sente la concertation peut contribuer au fait que les exclus soient toujours plus exclus et les inclus toujours plus inclus L Aip2 a alors entam un travail sur la participation de tous et non pas des exclus
77. traignante comme c est le cas dans les jurys d assises Faut il simplement qu elle soit pr sent e comme un devoir que les citoyens rendent la collectivit Quoi que l on pense de ces hypoth ses il y a sans doute un large accord sur le fait que l une des meilleures mani res de valoriser la participation r side dans le fait que celle ci impacte r ellement la prise de d cision et l laboration des politiques publiques Pour cette raison la lisibilit de ces dispositifs par les citoyens a fortiori par ceux qui s y investissent et y consacrent de leur temps et de leur nergie est tout fait essentielle tant il parait normal que les citoyens sachent clairement quels usages seront faits de leurs engagements Ces questions d ordre g n ral sont troitement li es la probl matique des chartes Si la participation et la concertation doivent aller en se renfor ant dans les ann es venir on peut alors imaginer que les chartes auront vocation r pondre ce type de questions et mieux d finir les principes les r gles et les proc dures assurant une meilleure association des citoyens la d finition des politiques qui les concernent Elles pourraient alors devenir des sortes de Constitutions de la vie d mocratique locale Autre d fi celui de leur mise en application dans la dur e L atelier 1 a abord par exemple la question de la mobilisation des services des collectivit s territoriales de
78. u ils rencontraient n anmoins un grand nombre de difficult s des lus insuffisamment pr sents et porteurs de l int r t de la concertation un investissement important et invisible sur les temps de pr paration un manque de reconnaissance de cette activit en termes de comp tences et de temps de travail dans leurs parcours professionnels etc Or la charte n voque pas ces aspects Une rencontre interne de restitution des r sultats de cette enqu te et des actions qui en d coulent en f vrier 2012 a permis de mettre l accent sur les objectifs de cette d marche d am lioration interne reconnecter concertation et plaisir faire le pari du collectif et rompre l isolement des agents face au d fi de la concertation favoriser les d marches bottom up y compris en interne en construisant les actions d accompagnement avec et pas seulement pour les agents ce qui a provoqu des crispations du management interm diaire Parmi les nombreuses initiatives n es de cette d marche les concert express un rendez vous trimestriel d auto formation des agents qui testent des m thodes participatives tout en changeant leurs exp riences de concertation entre 12h et 14h Ces temps courts permettent aux professionnels de tester des dispositifs en se mettant dans la peau du participant exemple mesurer l effet de diff rents niveaux et types d information sur l expression de propositions collectives ce qui d cuple les effets d
79. u ferr de France 75013 Paris jean marc dziedzicki rff fr Pr sident Centre d Etudes et de Recherche sur les Hommes et les Entreprises 49 rue Terrusse 13005 Marseille estela jean pierre wanadoo fr 34 FAVIER Dominique FERRAN Nicolas FERRY Andr a FOULON Arno FRANCOIS Fabien FRANZETTI Adeline GABALDA Ghislain GARCIA Lauriane GENEY Cl ment GHOMRANE Rabah GUENEC Charles Doctorant Cepel nicolasferran hotmail fr Charg e de mission participation citoyenne Grand Lyon aferry grandlyon org arno foulon no log org Charg d affaires IRD Marseille fabien francois ird fr D mocratie Participative et Citoyennet Ville de Lille H tel de ville Arcade 52 Place Augustin Laurent BP 667 59033 LILLE Cedex afranzetti mairie lille fr Ing nieur d tudes Cepel ipl 1 rue Plan du Palais Montpellier ghislain gabalda hotmail fr Association ar nes Marseille arenes wanadoo fr Consultant Lisode Lisode 361 rue J F Breton BP 5095 34196 Montpellier Cedex 05 clement geney lisode com Charg de mission R gion Nord Pas de Calais 151 Avenue du Pr sident Hver 59555 Lille Cedex rabah ghomrane nordpasdecalais fr Enqu teur populaire Sensibiliz Action 68 avenue Fr d ric Estebe 31200 Toulouse c guenec sensibilizaction org GUERIN SCHNEIDER Laetitia Chercheur en gestion publique Irstea 361 rue JF Breton BP 5095 34196 Montpellier cedex 5 GUIHENEUF Pierre Yves HESSE J r me JOUFFRAY Claire LABUSET Cha
80. u terme de cette journ e plusieurs d fis paraissent se poser de mani re particuli rement saillante Le premier d fi qui n a videmment rien de bien nouveau est celui des publics de la participation La journ e a montr paradoxalement combien les chartes ont t le moyen de faire voluer les institutions les lus comme les services qui int grent les nouvelles exigences de la participation du public dans la conception et la mise en uvre de l action publique En revanche la composition des publics semble plus difficile faire voluer On le sait et cela a t de nouveau largement voqu lors de l atelier n 4 les publics qui se mobilisent spontan ment ont des caract ristiques tr s sp cifiques plus g s plus dipl m s qui les rendent au final assez peu repr sentatifs des citoyens dans leur ensemble C est bien videmment un probl me majeur pour deux raisons au moins qui sont au c ur du pari participatif D abord parce que cela soul ve une question de l gitimit les dispositifs participatifs ne peuvent pr tendre plus d influence au sein des processus d cisionnels que s ils sont les lieux d expression d une volont citoyenne repr sentative Mieux repr senter de fa on plus directe les attentes et la volont des citoyens devrait m me tre l une de leur contribution majeure 31 la qualit des processus d mocratiques Or le constat est d sormais bien connu cet enjeu de
81. uation tous les trois ans parties prenantes bilans de chaque d marche de concertation pr vus avec les participants Particularit s Une charte assez r cente dont un des objectifs est la sensibilisation et la formation des agents de la ville de Nantes lors des Assises de la D mocratie Participative Particularit s Une charte co construite avec les divers Conseils quartiers jeunes a n s r sidents trangers et vot e commun ment Elle pr cise les engagements de chacun et d taille des actions concr tes 42 GRENOBLE ALPES METROPOLE GRENOBLE Nom Charte de la participation Ann e 2010 Suivi Un Comit d valuation est constitu et un forum de la participation biennal permettra de r orienter la charte en cas de besoin Particularit s Une charte qui s inscrit dans un territoire pionnier en mati re de d mocratie locale Nom Ann e Suivi Particularit s Charte de la d mocratie locale 2009 Art 2 Pour garantir le caract re volutif de la Charte la ville s engage mettre en place un comit en charge de son suivi Evaluation en cours juin 2013 27 articles sous forme d engagements de la Ville Des Conseils Consultatifs des Unions de Quartiers et des chantiers exp rimentaux pour innover et se renouveler FONTAINE METZ METROPOLE Nom Charte de la d mocratie participative Nom Charte de la participation citoyenne Ann e 2010 Ann e 2012 Suiv
82. yens services de la ville et CCAS Conseil de d veloppement de la Metro communaut d agglom ration etc Avec une philosophie de la participation historiquement bien ancr e sur ce territoire elle a aussi t voulue comme un moment de d mocratie Du point de vue m thodologique un Comit de Suivi de l valuation comprenant un panel d acteurs locaux a t constitu afin de donner son avis sur le contenu et sur la m thode de l valuation Pour assurer le recueil de parole trois forums ont t organis s auxquels ont t invit s environ 5000 personnes et structures ayant d j particip Des entretiens plus de 70 personnes rencontr es ont ensuite t r alis s Les questions valuatives celles auxquelles l valuation devait apporter des l ments de r ponse ont t d finies non pas uniquement par les services ou les lus mais de fa on participative apr s le 1 forum et la 1 s ance du Comit de Suivi de l Evaluation Cela a permis dans une certaine mesure qu il y ait une confiance instaur e et que l valuation puisse tre consid r e comme appartenant tous Un bureau d tude externe a t choisi pour conduire bien cette mission partir d un cahier des charges d fini par les services Sylvie Barnezet a pr sent la d marche de l Agglom ration Alpes M tropole La M tro qui a d cid quant elle d valuer la charte sign e avec le Conseil de d veloppement au bout

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