Home

LAURA 1 - Revue Laura

Contents

1. La belle cuisine de sorci re que voil Nous mitonnons des mondes sous n importe quelles formes et cela nous le faisons pour le moins aussi bien que le Cr ateur l a fait en six fameuses journ es Les ma tres sorciers les Designers c est nous et puisqu ainsi nous avons t plus forts que Dieu nous pouvons nous permettre de faire table rase du probl me de la r alit et de tous les Emmanuelkants du monde Vil m Flusser Petite philosophie du Design traduit de l allemand par Claude Maillard Belfort Circ 2002 p 10 et 18 Ces trois extraits valuent chacun leur mani re ce que nous avons coutume de d signer comme les relations ambigu s ou probl matiques de l Art et du Design Ils constituent par encha nement une sorte de paradigme en forme de triptyque d terminant trois voies de recherche pour une laboration positivee de cet entrecroisement des disciplines historiquement distinctes depuis plus de deux si cles Le premier value le d passement d un certain Nominalisme des Avant gardes Historiques m l leur utopie de R aliser l uvre d art dans le quotidien C est dire d un triomphe de l esth tique cette partie de la philosophie qui traite de l art et de son exp rience depuis l introduction du terme par Baumgarten Cette discipline compl tement index e sur l tat de l art de chaque p riode et de chaque m dium a fond en grande partie le substrat th orique de la Modernit
2. tre l pour proposer de dire de penser et de juger ind pendamment de toute non vue pr voyante comme l crit Jean Luc Nancy Je tiens remercier C cile Desvignes et David Renaud qui ont accept de r aliser une planche originale pour l dition de ce cahier JD 2006 gauche C cile DESVIGNES La Pi ce de substitution n 3 plan l chelle 1 du bureau de Groupe Laura pli en accord on au format 37x25cm 2006 planche originale pour LAURA n 1 droite David RENAUD L Everest encre sur papier chelle 1 1000 2005 planche originale pour LAURA n 1 1 MAL ARA 4 O O 0 n 1 MARS 2006 UNI CAHIER 3 6 070 My Om O ano de L actuelle multiplication des journaux magazines et revues d art contemporain dans une conjoncture politique et conomique difficile laisse appara tre des logiques ditoriales d routantes Alors qu une r flexion sur le lien texte image est men e de fa on aigu depuis longtemps d j elle devient dor navant incontournable et n cessite une clarification historique et politique O en est la visibilit des uvres d art dans la sph re de l dition par J r me DIACRE critique d art et enseignant de philosophie En 1955 Andr Malraux publiait Le Mus e imaginaire et th orisait alors une id e de l dition d art qui allait contribuer de mani re irr versible la d mocratisation de la culture La diffusion des uvres d art par reproduction photographiq
3. 6 Prenons l exemple de la r flexion artistique et scientifique de Eduardo Kac sur l art biog n tique L ADN devient un simple m dium invisible dont seule la r sultante est visible Ainsi le projet non r alis de son Lapin vert phosphorescent pr sente la modification g n tique que l artiste ui a fait subir 7 Cette d marche est illustr e entre utre par la manifestation nomade Ars Electronica qui annuellement erroge au travers d une notion la ation entre l art et la science es oO ARA n 1 MARS 2006 CAHIER 6 6 aussi sacr e soit la science elle n chappe pas la logique de surm diatisation Il ne s agit plus d un petit groupe d initi s qui participent la discussion mais de l ensemble de la soci t clair e d informations la fois parses et denses Si la science est un mouvement quasiment spirituel la technologie son application est r pandue toutes les tapes concr tes de la vie L ordinateur n est plus un mythe mais une r alit le consommateur scientophile accepte les nouvelles donn es En recherche de spectaculaire le spectateur le trouve au travers d une image de plus en plus nette et pourtant irr elle Le protocole commun un artiste et un scientifique refonde les donn es de ces exp rimentations Est il encore possible de poser de telles relations au d but du XXI me si cle Si dans les ann es vingt cette union cherche former des artistes te
4. IM F EN RENT LA PA Ut IA N 7 HE EE de y is ad es Nn DS QU po o 76 YA DB ZN SEAT Th AE ESA EAN CETTE Af gt 7 YA gt Wa A2 gt DEE WEA 7 d 7 D sd AN N SAT au V J 7 p i A lt gt Ad Ds aa A AA AE MONT EVEREST NN Pad METIA IN 7 S 77 Z ri AN B A z USS 2 UPS P A 3 Or LT H u D ie IE AN ED gt aa NES NN Ly LEE AY ER Hi A Y ARA n 1 MARS 2006 CAHIER 4 6 L le qu il voyait devant lui n tait pas l le d aujourd hui mais celle d hier Au del du m ridien il y avait encore le jour d avant Umberto Eco L le du jour d avant d Grasset coll Le Livre de Poche 1994 par Anne Laure EVEN critique d art charg e d tudes et de recherches l Institut national d histoire de Part Paris 1 Thierry de Duve Ex Situ in Cahiers du Musee d art moderne Paris 1987 2 Marie Ange Brayer ibid 3 Jean Luc Nancy La Ville au loin Paris coll La Ville enti re d Mille et une nuits 1999 p 42 4 Paul Ardenne in cat Bernard Calet Centre d art contemporain de Vassiviere en Limousin 1999 D territorialisation nomadisme urbain et transurbain virtualisation des territoires l re des t l communications ph n
5. quence entropique d une radicale atopie mais aussi comme une contre culture fi re et autarcique Libres l int rieur d un magma urbain sous haute surveillance nucl aire et chaotique de nombreux jeunes artistes rejettent la notion de SITE comme trop uniforme trop clean pour d fendre certains modes d habitat archa sants et anarchisants ATOPIE et itin rance d senchant e d une ville une autre il semble que le voyage se situe d s lors avant tout dans une DIMENSION TEMPORELLE et peut tre pourrait on dire que certains conflits id ologiques qui animent les pol miques d aujourd hui se d roulent entre les pieux descendants du temps et les habitants acharn s de l espace 13 En voquant Purity Test 1982 cette peinture de Mark Tansey qui repr sente des indiens cheval scrutant au loin la Spiral Jetty 1970 une conception non lin aire de l histoire et du temps se pose l De quoi porte m moire la parfaite g om trie de Spiral Jetty avec sa complexe formation cristalline destin e dispara tre dans un paysage post apocalyptigue Est ce la m moire d un sc nario futur qui se dissout dans un pass pr historique d sertique 14 A L E 2000 12 Pour finir encore Paris Minuit p 14 13 Michel Foucault cit par Damien Sausset New territories extensible apartment Hong Kong project in cat Prota tt rioreau d Ecole sup rieure des beaux arts de Tours janvier 2000 14 Alessandra
6. rique et communicative toute en th tralit et mise en sc ne de l homme par et pour lui m me La maison est avant tout le lieu d ancrage du domestique et de l intime Elle est ce seuil affect entre soi et le monde md par la prescription de affect du singulier et du propre 2 Enfermement et n vrose domestique Absalon multiplie des Propositions d habitation 1991 et 1992 qui poussent leurs limites les recettes de l architecture normative Ses cellules prennent la forme de syst mes modulaires uniformes espaces g om triques individuels quasi cliniques ou carc raux Ses environnements hyperclean tr s minimalistes r alisent une sorte d anti utopie comme m taphore d une lutte individuelle contre les effets de masse et d uniformisation Dans une version hyperr aliste la maison pavillonnaire type Bouygues incarne cette rationalit de masse o architecture est synonyme de formatage social une affiche de Claude L v que repr sentant un pavillon t moin entour de son carr de pelouse jalousement grillag lance une injonction sous forme interrogative Pr ts crever 1998 D j Gordon Matta Clark stigmatisait avec Splitting House 1974 cette violence du domestique comme lieu d enfermement et de consensus aveugle Il s attaque l enveloppe d une maison de banlieue qui sectionn e en deux jusqu ses fondations s ouvre sur l espace public r v lant une b ance un simulacre d habitat D cors de
7. sujet allong comme un TRAIT c est trop touchant Si je puis me permettre quelque R flexion Schizophr nique sic R S il s agit d un sujet agit de bas al titude et b te comme ses pieds dit autrement il s agit Su jet air terre sujet litt ralement horizontalement interm diaire Ax bonves pas de Im mayie west de la science tite Custa Peut on encore accepter entendre la lumi re La relation art science au regard du protocole Pr ambule par Ghislain LAUVERJAT doctorant en histoire de l art 1 Trois expositions historiques ont parfaitement illustr ce lien entre l art et la science Aux Origines de l abs traction en 2003 au Mus e d Orsay Paris Sons et lumi res en 2004 au Centre Georges Pompidou Paris et enfin L il moteur en 2005 au Mus e d Art Moderne et Contemporain Strasbourg 2 Experiments in Art and Technology 3 Texte sign par Billy Kl ver et Robert Rauschenberg en avril 1966 et envoy la presse am ricaine 4 Exposition Lumi re couleur dialo gues Art amp Science du 15 juin au 13 juillet 2005 au Clo tre des Cordeliers Paris D finition de protocole nonc d une question d un item dans un test psychologique Dispositions adopt es la suite d un trait pour constater certains faits Protocole op ratoire ensemble des actes successifs qu ex cute le chirurgien conform ment un plan bien r gl pr vu pour chaq
8. tre dans un d placement constant de sa nature par le biais non pas de sa conscience double que l on d signe par Homo Sapiens Sapiens mais de son faire qui pourrait donc tre appel Homo Faber Ainsi travers une description des moyens progressifs mis en place par l humain pour se d caler de sa nature biologique pour faire culture il pointe des logiques culturelles g ographiquement tr s diff renci es impliquant ainsi des Designs diff rents dans leur r gime esth tique Il prend le Design principalement comme le moyen au quotidien de faire culture dans la r alit qui est proprement contextuelle et fictionnelle c est dire de se distinguer de tout r el objectif Il met la th se audacieuse que l Homo Sapiens une seule fois conscient donc n existerait que depuis peu dans l histoire par le d passement du Faire pour une conscience distance de ce Faire C est en transposant cette pr occupation aux trois extraits cit s que nous fonderons une v ritable esth tique du Design et si nous relions ceci au d doublement d paisseur esth tique voqu par Michaux nous r aliserions et tout la fois assisterions au passage r el un s cond Sapiens la conscience double du faire culture L hypoth se serait d valuer dans quelle mesure le paradigme m me de la cr ation d une nouvelle discipline esth tique appel e Design obligerait red finir compl tement la topographie des cat gories
9. Appliqu s N anmoins l utilisation du terme Design dans sa modalit g n rique est retenir 9 10 1912 pour sa capacit unificatrice Hal Foster Design and Crime and other diatribes Verso 2002 Karl Krauss Die Fackel d cembre p 37 republi dans Werke Vol 3 K se Verlag 1952 1966 p 341 J r me Cotinet professeur de culture g n rale en cole d art et charg de cours d histoire de l art contemporain l universit 5 MALRAUX Andr op cit p 98 6 ADORNO Theodore et HORKHEIMER Max op cit p 140 7 MONDZAIN Marie Jos Le Commerce des regards Paris Seuil 2003 p 247 8 Ibid p 27 9 NANCY Jean Luc Au Fond des images Paris Galil e 2003 p 176 pages pr c dentes On ne peut trouver r ponse plus pr cise Ce que l industrie culturelle tend op rer c est un substitut complet du rapport hi rarchique entre l original et la copie Les proc d s techniques deviennent les moyens par lesquels une uvre peut appara tre dans le domaine de l art Mais insistons encore un court moment sur cet tonnant dialogue Malraux Sans doute ces photos n apportent elles qu une gloire de chapelle aux uvres qu elles repr sentent mais le mod le devient le moyen de l image beaucoup plus que l image n est la reproduction du mod le La cons quence de cette cr ation par la photographie est tant t pisodique tant t consid rable Mais le r le de
10. Conseil R gional du Centre a TIK Las la bande annonce ces jours ci on dirait s est vue lentement mais s rement devenir avec le temps bien entendu dans une mani re que l on peut tout simplement qualifier d rosive de plus en plus r actionnaire et donc surpassant par loin ses objectifs ses esp rances voire m me son ma tre le film lui m me d j depuis fort longtemps presque un si cle d ailleurs occupant ce statut conservateur ceci sans doute di au triomphe des enjeux conomiques lesquels taient Ih en effet pour prendre ou plutot s emparer on dirait done ce break s imposant d finitivement lors de Varriv e au pouvoir de ronald reagan en 1980 et en effet avec ceci tout type d esp rance artistique enfin certainement domin r v lant ainsi une m lancolie nt compl tement colonis 1 J entend ici le mot Design dans une ALLOVER DESIGN L objet de ce texte introductif sera de d finir en terme ditorial les objectifs de la recherche d ploy e au sein des prochains num ros de ce feuillet n 2 6 de la revue LA ou Esth tique que de l Entretien Comme dans les autres feuillets de la revue les images pr sentes seront toutes des uvres originales dit es ainsi en Multiple et accroch es ici sur l espace complet d une page ou d une double page Ce Lieu Espace tant par le texte que par l image sera donc l occasion d invitations et de collaborations Dans ce num ro la pr sentation en double page de l uvre
11. Ponte La maison de la lumi re et de l entropie habiter dans le d sert am ricain in Expos n 3 ibid planche originale pour LAURA n 1 Page suivante Patrice GOASDUFF Le Ciel vu de la terre 10 02 2006 Une R flexion Schizophr nique est litt rale I n est d aucun secours orthop dique math matique psychologique chimique philosophique clinique astrologique thique d y chercher un l ment interpr tatif ou repr sentatif Ne perdez pas trop de temps cela Prenez acte et allez sur le Ring Raging Bull Allez dans le Bataille sans tactique sans technique sans dialectique conomie de Ja d pense de la d pens e Attention simplement aux coups bas ce sont les pires Mais ce sont ceux aussi qui touchent le plus qui affectent jusqu la faim des temps jusqu au K 0 final du chocolat Lanvin parce que fut il ce cher Dali de tr s courte m moire je suis fou du chocolat Lanvin Ah pour une entr e en mati re c est une entr e en mati re Une th se en chocolat c est du s rieux Et en plus c est pas du pur du vrai c est du coup au lait la Voie Lact e Schizophr nique Passionnant tout cela et a va vous emmener o mon cher Monsieur le pr tendant au Doctorat d Histoire des arts de Paris I Panth on Sorbonne a va vous emmener o je vous le demande Au c ur des arts contemporains au c ur de la plus belle chose qui soit M sieur En
12. de ces confr res La lecture inverse de cette r v lation est un peu plus difficile Mais au regard actuel des nouvelles technologies et de la possibilit pour l artiste d approfondir sa recherche qu en est il de sa relation la science Si depuis toujours la question du vocabulaire de la forme de la couleur a trouv une solution dans la mod lisation scientifique faut il encore simplement revendiquer ce fait Avec le terme de protocole l uvre ainsi que sa r flexion d passent le simple cadre de la r cup ration On retrouve le phantasme de l artiste ing nieur celui l m me qui donna naissance humanisme ce m me espoir de remise en cause de l art pour l art dans les ann es vingt Souvent chaque g n ration se croit l aube d une nouvelle re Et face cela l artiste recherche toujours une nouvelle ontologie de son oeuvre Le mythe de l artiste ing nieur donne naissance dans la m moire collective l uvre int grale o seul l artiste intervient r miniscence de la mythologie de cette relation entre l art et la science L art d sinvolte et r versible incarne une possibilit suppl mentaire de la science Si l artiste n est pas pris au s rieux son engagement scientifique lui donne alors une toute autre pr sence Avec l re technologique nous sommes entr s dans l re de la mythologie scientifique Comme l acte h ro que donne l immortalit l humain l acte scientifique fait de m me aujourd hui La science effra
13. de supplanter L ESPACE PUBLIC de l ancienne Cit Pourtant l espace urbain non site de la subjectivit humaine f t de tout temps le giratoire des changes interhumains Les r seaux n ont pas attendu le WEB pour recouvrir les territoires Th tre de l homme la Ville est d j virtuelle Elle d borde de loin la Cit grecque orthonorm e d s lors qu elle se fait l image d un homme qui est l incessante alt ration des formes de l humanit ce qui reste de la ville une fois pass es la cit et la citadelle une fois pass s le bourg et le faubourg la capitale et la m tropole c est pr cis ment encore au del de ses formes l expansion et la prolif ration c est la contagion des lointains la communication diss min e l nergie fragile d un sens in dit rebelle toute r sidence Et on rejoint ici mais dans une conception radicalement positive ce que Paul Virilio nomme dans un autre contexte l atopie domiciliaire D sert am ricain et v hicules Si l on accepte de d finir un site comme l harmonie du lieu de l espace et de l chelle alors il faut reconna tre que la tr s peu h ro que histoire de la sculpture moderne part de ce constat navrant il n y a plus de sites Thierry De Duve Ex Situ in Cahiers du Mus e d Art Moderne Paris 1987 Nomadisme urbain ou transurbain itin rance ou d placement d senchant d une ville une autre autant de nouvelles formes d habitat qui se d
14. et donner une dimension humaine son travail tandis que l artiste reconna t la richesse la vari t et la n cessit humaine comme des qualit s inh rentes la nouvelle technologie La raison d tre de E A T conf re la possibilit d un travail qui n est ni la pr conception de l ing nieur de l artiste ou de l industrie mais qui rel ve plut t du r sultat d une exploration de l interaction humaine entre ces domaines 3 Si des expositions historiques ont d montr le lien visuel et discursif de la physique et de l abstraction il est surprenant aujourd hui de retrouver les m mes relations pour l art actuel Les expositions tendant lier l art et la science sont presque nostalgiques en se fondant sur le rapport l optique aujourd hui bien souvent d pass Si l artiste joue le r le de lien entre le public et le priv il est aussi un t moin de son temps Quel lien subsiste t il entre l art et les sciences s il devient historien Il est surprenant aujourd hui de voir se mettre en place un discours pass iste reprenant tout ce lien entre l optique et l uvre et se revendiquant du th me d art et science Comme cherchant se rassurer la critique et les curateurs ram nent l uvre dans un d bat du d but du si cle dernier N y a t il pas dans une telle d marche une volont de justification historique dans la r duction de ces relations La science aujourd hui est sur la place publique et appartient la discussion de mas
15. fa ades encorbellements balcons et terrasses la Ville ne peut pourtant pas se concevoir comme une image fixe La ville est d abord une circulation elle est un transport une course une mobilit un branle une vibration 3 D multiplication des points de vue alt ration de la perspective euclidienne simultan it kal idoscopique les artistes ont toujours cherch manifester le dynamisme de la Ville citons seulement les tudes tr s futuristes pour une Citta Nuova d Antonio Sant Elia les photomontages de la s rie Metropolis 1919 23 de Paul Citro n ou plus tard les dessins et esquisses de Constant notamment son inqui tante Ode l Od on 1969 La Ville s incarne avant tout dans le mouvement et la vitesse dans la circulation des flux humains et des t l communications Tandis que l architecture se fait sculpture pur agencement d espaces et de volumes ce sont les artistes qui plongent dans les pr occupations de la vie quotidienne Et ils r investissent en particulier l univers de la communication cette dimension invisible de l espace urbain La s rie Projection r alis e par Bernard Calet en 1999 se focalise sur des notions d intimit et de voyeurisme Il s agit d un dispositif r unissant syst me de surveillance vid o et vues d int rieurs priv s sur des crans de latex ayant pour qualit ambigu de d mat rialiser l image En juxtaposant l univers intime et celui des t l technologies Calet sou
16. la reproduction devient d une bien autre importance lorsqu elle s applique aux arts mineurs On imagine mal une tude de l art gaulois qui carterait les monnaies l agrandissement des sceaux des monnaies des amulettes des figurines cr e de v ritables arts fictifs L inachev de l ex cution d aux petites dimensions de ces objets y devient un style large moderne d accent Finalement la force de Malraux co ncide peut tre avec la fermet et la coh rence de sa conviction reste qu elle demeure sans conteste quarante ans plus tard inconsciente d accent Comment ne pas tre choqu par l id e que l original devient moyen pour la reproduction Faut il interpr ter id e d arts fictifs comme le produit pur et simple de l industrie culturelle Lillustration de cette th se par la monnaie gauloise est elle un lapsus Le moins que l on puisse dire c est que moderne d accent r sonne trangement avec l inachev de l ex cution Tant de consid rations tonnament aveugles presque irresponsables donnent la mesure des opportunit s que l industrie s est vue offrir par un des grands th oriciens et d cideurs de la sc ne culturelle fran aise et internationale de la seconde moiti du XX me si cle Adorno et Horkheimer avertissaient d j du risque encouru L uvre m diocre s en est toujours tenue sa similitude avec d autres un succ dan d identit Dans l industrie culturelle cette imita
17. rue des Ursulines 02 47 20 27 00 info studiocine com www desirdesirs free fr le Simon mode d emploi insularit et urbanisme cr ations in situ 20 21 05 06 le Simon centre ville org Mode d emploi 06 84 72 82 66 mode emploi wanadoo fr La Fontaine des amoureux C cile Pitois inauguration d une uvre p renne 02 06 06 18h Place de Beaune de Semblan ay proche rue Nationale org Eternal Network 02 47 54 10 68 eternalnetwork wanadoo fr www eternalnetwork fr Rayons Frais les arts et la ville festival pluridisciplinaire 7 8 9 07 06 Dominique Boivin Jean Lambert Wild Roser Montll Guberna Kristina Solomoukha Labomedia Marc Br tillot 5 5 designers Pierre Meunier Claire Diterzi Teatro del Silencio Jasmine Vegas Pascale Houbin 26000 Couverts Glassbox le collectif centre ville org Ville de Tours 02 47 55 55 66 rayonsfrais ville tours fr www rayonsfrais fr PROFESSION ARTISTE AUTEUR sortie du Guide pratique sur le statut juridique fiscal et social des artistes auteurs dition sp ciale R gion Centre 2005 06 r alis par Pit as en vente 15 et disponible Association PIT AS 5 rue du Docteur Herpin 37000 Tours 02 47 61 26 88 piteas nnx com artistiques et aussi Ch tellerault 86 Compl ments d objets exposition 28 01 06 gt 28 03 06 Jacques Villegl estampes de l artotheque exposition 31 03 06 gt 04 05 06 Christophe Vigouroux peintures et ric F
18. veloppent alors m me que nous vivons la fermeture de la carte s Entre atopie urbaine et absence de Terra Incognita il est possible d affirmer d finitivement qu il n y a plus de SITE c est dire d endroit id al concevoir pour y vivre Les artistes du Land Art sont partis dans le d sert am ricain pour restaurer la notion de SITE en renouant avec une nature sauvage Leurs uvres s inspiraient des sites m galithiques ou des spirales des Nazca qu ils croisaient dans leurs p riples Une ligne en Ecosse 1981 de Richard Long les nombreux labyrinthes de Robert Morris la fameuse Spiral Jetty 1970 de Robert Smithson Richard Nonas nous explique que leurs attitudes se d terminaient en regard d une sorte de LIEU ABSOLU La sculpture en Europe est en effet pratiquement toujours mesur e en terme d chelle domestique tandis qu en Am rique une partie de la sculpture est construite une chelle de lieu absolu ainsi lorsque nous sommes confront s a Double Negative de Michael Heizer par exemple nous ne r agissons pas par rapport l objet lui m me comme on le ferait face une sculpture europ enne On n analyse pas non plus imm diatement la grammaire de cette double entaille Au contraire on exp rimente d abord la tension le conflit de ce lieu ambigu et entier Ce qu on y exp rimente en fait est une sorte de lieu absolu un lieu fait par l homme et construit l chelle de la nature non construi
19. Elle subirait actuellement une sorte de paradoxe caus par un certain type d art bas sur l exp rience et ou la relation sans parfois plus aucun l ment formel autre qu une situation Ce rapport th r de l art cr erait une sorte de surdimensionnement de la distanciation ou l exp rience d un art traitant de l exp rience De plus le couplage progressif depuis les Avant gardes jusqu maintenant de cette double paisseur de la distanciation du regardeur avec le d passement des m diums dits artistiques au profit de tous les l ments et situations du r el pouvant tres manipul s ou d sign s agirait comme un Big Bang esth tique o tout le r el serait d finitivement esth tis Le deuxi me souligne quel point la question du Design ne peut se r sumer aux logiques usuelles de la Fonction mais se g n re depuis bien longtemps partir d enjeux esth tiques que l Histoire de l Art canonique n a que peu pris en r f rence Thierry de Duve pointe principalement l occultation trop longue du nom de l art dans l activit du Design et de l Architecture qui reli e au le texte de Michaux op rerait d j depuis quelques temps une r surgence certaine Mais ce retour ne se serait content que d une part du nom de l art Le troisi me entrevoit le Design par le biais d une lecture Culturelle comme ontologiquement constituante de l humain dans sa diff renciation avec les autres mammif res dans sa facult
20. IENCE c est dire de la d rive urbaine et du voyage fut il imaginaire Joe Sola habite Los Angeles la Ville des Villes et fait partie de ces nomades transurbains Ses vid os manifestent des pr occupations communes entre site m diatis et dilatation du temps Pullouts 1999 collectionne les t tes de lits d h tels qui film es en zoom avant sur une musique Top kitsch arborent toutes un dessus de lit fleuri et la reproduction d un lointain paysage un vrai SITE cette fois jardin d Eden ou r ve de jeune fille La s rie Annotation 1998 est une suite d images fixes des int rieurs et des vues urbaines o un homme pose immobile en tension tandis que le reste du monde s absorbe dans la fuite du temps Aller ailleurs sans aller nulle part la mani re de ce h ros de Samuel Beckett qui r ve d un parcours par un espace sans ici ni ailleurs o jamais n approcheront ni n loigneront de rien tous les pas de la terre 2 Les diverses pratiques artistiques tout juste effleur es au fil de ce texte parcours traitent de mani re transversale de la ville de l espace urbain des nouvelles technologies de la communication du rapport site non site et du v hicule bref du d placement et de la vitesse Ce rep rage qui fonctionne sur la juxtaposition et le collage tente de mettre en parall le certains champs r flexifs et artistiques autour de la notion d atopie Et la transience peut se concevoir comme une cons
21. abre peintures 05 05 06 gt 14 06 06 Herv Di Rosa 24 06 06 gt 01 10 06 du lundi au jeudi 9h gt 12 amp 14h gt 18h cole d Arts Plastiques 12 rue de la Taupanne 05 49 93 03 12 mpionneau eap 1 tiscali fr Mont limar 26 Out Land David Renaud exposition 25 03 06 gt 05 06 06 Ch teau des Adh mar Centre d Art Contemporain 04 75 00 62 30 Oiron 79 Richard Fauguet exposition 24 06 06 gt 02 10 06 Ch teau d Oiron Centre des Monuments Nationaux 05 49 96 57 42 www oiron fr Paris 75 Fictions douard Lev exposition 02 04 06 gt 03 05 06 galerie librairie Florence Loewy 9 11 rue de Thorigny III arr 01 44 78 98 45 info florenceloewy com www florenceloewy com Peintures Plasmiques Jean Pierre Bertrand exposition 18 03 06 gt 26 04 06 galerie Michel Rein 42 rue de Turenne Ille arr 01 42 72 68 13 galerie michelrein com www michelrein com Poitiers 86 Mon Possible Dominique Petitgand exposition 31 03 06 gt 21 05 06 tre alc ve Bruno Barlier et Syd Pink exposition 03 06 05 gt 10 09 06 Kunstverein Le Confort Moderne invite La Station Nice 10 ans d activit s exposition 30 09 06 gt 20 12 06 14h gt 19h et les soirs de concerts Le Confort Moderne 185 rue du Fbg du pont Neuf 05 49 46 08 08 www confort moderne fr Rennes 35 Even cow girls get the blues Delphine Lecamp exposition 10 03 06 gt 29 04 06 du jeudi au samedi 14h gt 18h 40mcube 34 r
22. adre des productions industrielles des motivit s vendre ou acheter c est dire dans le vaste march des corps changeables Chacun de nous est dans l effroi de perdre la place o se trouvent assign es les conditions collectives d une visibilit incorporante L invisible devient alors le signe de l exclusion et le visible un lieu s curitaire Nous n avons donc plus affaire des images mais un mode d tre en relation aux abois De fait les images disparaissent ou du moins elles laissent se remplir l espace qu elles devraient laisser vacant Le pouvoir des images est donc comprendre de deux fa ons totalement oppos es Ou bien il s agit de la libert qu elles donnent et leur pouvoir n est autre que celui qu elles nous offrent d exercer notre parole et notre jugement en ne nous imposant rien ou bien il s agit de pouvoir que nous laissons ceux qui font voir et qui n en laissent aucun l image et d s lors l image dispara t et notre libert de jugement avec elle 8 Consid rer la situation actuelle revient bien prendre conscience de ce que l image a en grande partie disparu Ce que nous prenons pour un mode de relation m prise de l utopie d un mus e imaginaire est en r alit devenu un change d ordres d injonctions d intimidations La pr sente dition ne souhaite donc pas tomber dans ce travers et propose deux images originales sans lien avec le propos sinon l espoir modeste et sinc re d
23. artistiques qui ventile traditionnellement les pratiques des Arts Visuels aux Arts Appliqu s par un jeu de curseur lin aire Nous qualifions g n ralement le terme de Design uniquement dans le sens de l utilisation alt r e par le jeune m tier de Designer index sur les questions industrielles et utilitaristes Si nous poussons plus loin les cons quences d une telle Double page Fr d ric LECOMTE D collage dessin 60x42 cm 2006 planche originale pour LAURA n 1 Courtesy galerie Claudine Papillon Paris galerie Jos Martinez Lyon hypoth se l unique diff rence entre les Arts Visuels et le Design r siderait dans une question de focale de la m me mani re que nous distinguons sans hi rarchisation la micro de la macro histoire De la m me fa on non pas concentriquement mais focalement nous ferons la distinction entre Design et Arts Appliqu s Pour une fois l id e ne serait plus d valuer les relations de l Art et du Design en tant que discipline des Arts Appliqu s mais d envisager un champ poss dant certaines sp cificit s Les acteurs proviendront indiff remment des Arts Visuels ou bien des Arts Appliqu s L objet unique des publications venir consistera dans la mise en place de cette cat gorie s extrayant pour une part de ses historicit s au profit d une historicit suppl mentaire Pourquoi l historiographie a toujours eu beaucoup de mal se d p trer de la dialectique entre le Symbol
24. aste pro jet ah le beau milieu il s y en passe des trucs des machins choses car ca machine a turbine a fuse et ca in fuse c est fulgurant Aux arts aux arts quid de l histoire ou du ogos v ritable f e du ogie qui fait briller l Homme sous tout rapport v ritable radar des rats d arts qui fait brider les hommes Sans Qualit s exit donc une litt r t ure qui se lie aux rats et la r ture une litt r t ure en permanente d confiture qui excite les mouches et r veille la vermine donnant la peste et le chol ra car c est le bas arts il faut faire le m nage telle est la charge de l histoire et du logos qui ne se m nagent pas de faire coup d extraits et d essences de l aromath rapie mentale et d viter logiquement toute histoire de m ningite trop contagieuse m dia t iqu e ment trop dangeureuse pour nos m ninges du m nage donc pour nos m ninges porteurs de sens unique Uni versel et marqueurs g n tiques vie Avis la population Achtung Achtung Le paria vous ressemble et pourtant il n est pas de m me souche Que vous tous Arts diaspora Achtung Achtung quid d une criture universelle des biens fond s de par l Humanit l gard d une histoire ou d une logique des arts pas de pi t bien au contraire pas de piti avoir car il n y rien de bien fond Les arts se faisant ainsi en soi par une criture qui ne s en fait pas insouc
25. avec les arts soupe primitive en perp tuelle bulition l autobiographique Il ouvre m diatement par son entre et accueille au sein de son entre les arts contemporains les arts comme tous les m dia en commun arts cum amp le cum comme m dium de tous les temps cum temps Le trait d union est 1 entre de la m diation et m diation de l entre IT est doublement l inter m diaire entre les arts et con temporains Les arts et con temporains ne seraient partir de par l que des inter m diaires doublement d doubl s R gime schizophr nique jet d criture en tous sens interm diaire Les arts contemporains ne seraient donc que les inter m diaires d une criture de l interm diaire une Vision de la di vision o l inter m diaire est toujours rencontre par la s paration Vous t teriez donc du regard ma Voie Lact e Schizophr nique un r gime d criture lecture prenant son souffle d lirant du diaphragme corps textuel corps texticulAires d une grande fertilite these test que trop peu scientifique pour en trouver la paternit pas d ascendance ou de descendance logique c est ca la d cadence une danse prosaigue sans cadence et Je m en excuse le plus platement ici m me sur cette feuille o je planche Que ce soit ou non le sujet d ailleurs peu flatteur je suis d j plat en V L S position in tenable in sou tenable car trop touchante un
26. calendrier des en r gion Centre Argenton sur Creuse 36 R mi Boinot exposition 01 04 06 gt 30 04 06 ARTboretum lieu d art contemporain Moulin du Rabois 02 54 24 58 84 06 84 55 3462 Blois 41 L Art aux enfants exposition 15 ans de l cole d art 10 03 06 gt 30 06 06 cole d art de Blois 6 rue Franciade 02 54 55 37 40 ecole art agglo blois fr Bourges 18 V hicules Nicolas Floc h design sonore J r me Poret exposition 11 03 06 gt 29 04 06 du mardi au samedi 14h gt 18h amp sur rendez vous Le Transpalette Emmetrop Friche culturelle VAntre Peaux 26 route de la chapelle 02 48 50 38 61 expotranspalette hotmail com la construction Shell Shelf Thorsten Streichardt avril 2006 la recherche Pr fixes mai 2006 la photo souvenir Daniel Buren juin juillet 2006 14h gt 18h sauf dimanche et jours f ri s La Box ENSAB 18 rue douard Branly 02 48 24 78 70 la box ensa bourges fr http box ensa bourges fr Chartres 28 Lumi res contemporaines vitraux du XXI si cle et architecture sacr e G Garouste Sarkis D Tremlett C Benzaken O Debr exposition 23 04 05 gt 31 08 06 clats de verre et de lumi re Henri Gu rin exposition 25 03 06 gt 31 12 06 9h30 gt 12h30 amp 13h30 gt 18h week end 10h gt 12h30 amp 14h30 gt 18h Centre International du Vitrail 5 rue du Cardinal Pie 02 37 21 65 72 Issoudun 36 Hors la vie artistes et prison expo
27. chniciens l actuelle sp cialisation technique cantonne t elle l artiste la conceptualisation de l uvre plus qu sa mat rialit R fl chir Vontologie de l uvre sous le couvert du rapport de l art et de la science donne alors une nouvelle vision voire une disparition de l objet de l uvre La technologie est le quotidien de tous et reprendre ces apports reste encore probl matique pour beaucoup La science fiction est pr f r e par de nombreux d artistes la r alit scientifique Si le rapport de l artiste la science devient complexe doit il devenir comme souvent fictionnel Si l artiste cherche rester appliqu il doit alors engager un protocole commun Si la technologie devient trop obscure il faut le sp cialiste L uvre trouve alors un rapport de d veloppement multiples vecteurs La vraie question que sous entend cette r flexion est celle du protocole Le lien de l artiste observateur de la science ne r cup rant les donn es qu apr s une r flexion et une diffusion de ces derni res n est pas la question Que se passe t il quand l artiste engage sa relation avec le scientifique La mise au point de protocole de recherche n est pas per ue obligatoirement comme un geste artistique Le scientifique comme le physicien occultant la r alit de sa science pour ce r fugier dans les mod les math matiques et se lan ant alors dans une r flexion de visualisation abstraite tombe dans un geste artistique aux yeux
28. de Fr d ric Lecomte D collage 2006 active les liens possibles entre image dessin d coupage et objet acception g n rique o de l Objet l Architecture la diff rence ne r side rait que par une question d chelle et o la valeur Symbolique ne serait pas son seul mode d tre 2 A G Baumgarten Aesthtica 1750 58 Esth tique Paris L Herne 1988 3 m m D p 3 hi souhaite remplacer par Homo puis par Homo Faber Sapiens Par extrapolation de l ensemb o Il ne pr cise pas dans ce tex ent mais il affirme qu il est storique des Homo Sapiens ments de cette these insoli urrions d duire l hypoth se a if no l ge grec a Baumgarten 4 hi e une quelconque datation de ce change bien oins tardif que l actuelle classification qu il Faber e des e nous que ce oment historique correspondrait mergence de l esth tique Selon les rents d bats historiographiques us serions dans une latence allant de Il semble clair par cons quent qu une storiographie de l esth tique du Design compl tement diff renci e du jeune m tier de Designer reste construire Ce n est pas la fin du monde et il n y a pas lieu de crier au scandale Mais il est urgent de voir qu on est en pr sence d un nouveau r gime de l art que les temps modernes et m me post modernes sont derri re nous Il nous faut aussi comprendre cette nature gazeu
29. e Villard exposition 25 03 06 gt 28 05 06 Amy O Neill exposition 08 04 06 gt 28 05 06 Noli me tangere Isabelle L v nez exposition 29 01 06 gt 07 05 06 du mercredi au dimanche 14h gt 18h CCC 55 rue Marcel Tribut 02 47 66 50 00 ccc art wanadoo fr www ccc art com Points de VU Michael Aeckerman Stanley Green Mathieu Pernot L a Crespi Isabel Munoz Guy Tillim Bernard Faucon Richard Dumas JH Engstr m Cristina Garcia Rodero Lars Tunbjork exposition 01 04 06 gt 14 05 06 du mardi au dimanche 14h gt 18h Ch teau de Tours 25 avenue Andr Malraux org Images au Centre info imagesaucentre com the democratic paintings series extrait John Lalor exposition 19 03 06 gt 09 04 06 du jeudi au dimanche 14h gt 18h D collage 1 un apr s midi avec Groupe Laura Val rie Chartrain conf rence douard Leve lecture Cl mence P rigon vid os inauguration de la revue LAURA 09 04 06 lancement du Guide PROFESSION ARTISTE AUTEUR Pit as 14 gt 19h le volap k 12 bis rue Lobin ptran acru wanadoo fr org Groupe Laura 08 74 55 74 53 lauragroupe yahoo fr http groupelaura free fr Desir desirs 13 festival cinema amp arts plastiques Marie Belenotti Bellot Xavier Bertolat Marl ne Bouchet Elise Galiano Christelle Vallet 01 05 06 gt 20 05 06 cin mas Les Studio MACT CNR Centre de Vie du sanitas Cha pelle Sainte Anne FNAC Biblioth que Municipale cin mas Les Studio
30. e face aux derni res donn es scientifiques Comme pour beaucoup de domaines la science joue de sa communication et de ses grands d fis Rien n est impossible qui s en donne les moyens Cela les artistes l ont int gr Une nouvelle relation s labore entre les hommes d art et de science Si l artiste rentre en protocole alors il postule une reconnaissance scientifique Par la d finition de protocole on d couvre alors la notion quasi conceptualiste de cette pens e scientifique Dans un postulat simple et pourtant vident si l artiste s engage dans une discussion cr atrice avec un scientifique ne sommes nous pas alors dans une collaboration protocolaire Les sciences sont souvent prises comme l antagonisme n de l art Et pourtant sans faire de la science fiction l artiste peut laborer une v ritable d marche de principe Cette rencontre et le d veloppement d un mod le scientifique est un ph nom ne proche de hybridation Si l artiste n est pas un technicien il doit alors s entourer de ces derniers pour aboutir l uvre Le protocole devient pr paration anticipation et compte rendu de sa d marche le discours n est pas une justification mais une r alit quasi physique de l uvre Le mode op ratoire ainsi d fini l objet de la r flexion peut prendre deux formes Soit l uvre est la r flexion et sa mat rialisation Soit elle est la r sultante de ce protocole et de cette r flexion mais n illustre pas les d marche
31. e permet de cerner sans uniformiser une somme de d marches artistiques Ce pr ambule th orique est une proposition une r flexion peut on enfin envisager une d marche cart sienne participative perm able dans l uvre d un artiste Pourrons nous encore entendre la lumi re GL 2006 Page suivante Alexandre POLASEK BOURGOUGNON Attaque virale stylo noir sur papier 29 7x42 cm 2006 planche originale pour LAURA n 1
32. er avait distingu l Art Nouveau donnant une dimension artistique aux objets utilitaires du projet moderniste accordant pour sa part une fonctionnalit aux objets d art Nous constatons encore une fois une dialectique entre valeur d usage et valeur de l art Mais Hal Foster semble essayer de le r soudre en d clarant que Le Design serait la revanche du Capitalisme sur la Post modernit Et explique que dans ce face face du Design et de l art la perspective conomique semblerait tre la seule pierre angulaire valide d un possible rapprochement Les figures tut laires du Design artistes comme architectes auraient imagin le capitalisme comme un moyen de production en s rie au service de la d mocratie pour tous La m canisation semblerait porteuse d une r ponse capable de r gler des probl mes autant sociaux qu conomiques Que l une ou l autre de ces positions ait t privil gi e dans l historiographie l hypoth se d fendue ici ne r sidera pas dans cette dialectique qui a cristallis l ensemble de la glose sur la question du Design L id e est simple le terme a t fond sur une pr occupation de mise en place d un m tier et non au nom de l art Donc au nom de l art nous devrions mener une r flexion plus ontologique sur les r alisations du Design qui ne sont pas uniquement le fait des Designers mais de l ensemble g n rique des moyens techniques du faire culture des Homo Faber Sapiens Sapien
33. et d une r flexion particuli re rel vent elles exclusivement d une nomenclature textuelle et d une identification tacite sont elles d un usage totalement libre et laiss es l appr ciation d un r dacteur en chef de l accord plus ou moins tacite de l auteur Autant d interrogations que la critique peut prendre en charge pour savoir o elle en est elle m me de son propre pouvoir sur l uvre de son propre pouvoir d nonciation de proposition d interrogation et de service public Le r ve de Malraux c est dire l offre philanthropique de mise en relation des travaux artistiques mondiaux se heurte des questions que son auteur n a pas su discerner d s le d part D s les ann es quarante pr s de onze ans auparavant Adorno et Horkheimer pr sageaient de la violente mainmise que l industrie culturelle allait exercer sur les uvres dans le cadre d une reproductibilit technique Or c est un v ritable dialogue qui se noue entre les deux ouvrages Malraux La reproduction par la masse d uvres qu elle pr sente la fois apporte un style en bloc comme elle apporte un artiste elle le contraint comme celui ci se fonder en signification Et la reproduction n tant pas la cause de notre intellectualisation de l art mais son plus puissant moyen ses astuces et quelques hasards servent encore celle ci Le cadrage d une sculpture l angle sous lequel elle est prise un clairage tudi surtout celui des uvres illu
34. fin c est c qui m touche vous voyez J y peux rien ou pas grand chose c est comme ca Tralala lala C est comme ca production des machines d sirantes un salut amical mes camarades d infortune Gilles et F lix j esp re qu ils ne se retournent pas trop dans leur tombe ils pourraient se faire mal mes c t s osseux pauvre croque morts que je suis In memoriam miam miam Bon et puis pour terminer cette insertion professionnelle qui vous en conviendrez n tait pas de trop je tiens faire couler quelques larmes dans la Seine Virgin Suicide and Lost in Translation m a souffl Sofia ma nouvelle petite amie le tout Hollywood est en moi Souvenir Souvenir II faut que je vous raconte cette anecdote croustillante que je me confesse quoi Enfin que je fasse mon acting out c est comme vous voulez vous savez j suis pas tr s emmerdant bien que parfois je puisse mettre bon nombre d entre nous dans la merde dans la belle merdRe Donc il faut que je vous raconte cette histoire IT tait une fois Bon allez couper J vous la fais en court m trage Donc il se fait que Gilles et moi avons eu la m me ma tresse la m me muse la m me pute quoi l g rement travesti e qui s offrait avantageusement au public Eh bien je m en souviens comme au premier jet comme au premier jour elle tait On l a aim e avec fusion et avec fission avec ficti
35. fl chissent pourtant des formes D UTOPIES APPLIQUEES Philippe Gr goire amp Claire Petetin con oivent La Maison portable Individual Global Home 1996 2000 Cette structure d pliable dans l espace urbain telle un accord on s approche au plus pr s d une adaptabilit organique au tissu existant Tr s concr tement les v hicules de Krzysztof Wodiczko sont autant des moyens de locomotion que de communication En particulier le Poliscar 1991 est con u pour offrir et diss miner au sein des groupes de sans abri des strat gies et des techniques de communication travers le d veloppement d un r seau mobile de radio terrestre Dans une veine plus singuli re les ateliers de Joep Van Lieshout am nagent des espaces domestiques mobiles dans le but de concevoir et de pratiquer de nouveaux modes de vie communautaires et autarciques le Red Bathroom Unit 1993 comprend tous les accessoires d une cabine de lavage utilitaire tandis que le Baise Dr me 1995 semble id al pour faire l amour m me la table du mini bar est recouverte d une moumoute chatoyante L art con u comme un v hicule pour la pens e peut g n rer des mod les d investissement du r el qui varient entre utopie et UTOPIE APPLIQUEE L opposition s dentarit nomadisme se r v le au coeur de nombreuses pr occupations Et encore au del de l objet qui permet le d placement au del du v hicule certains artistes d veloppent une esth tique de la TRANS
36. fonctionnalit il n en devient pas n cessairement Symbolique c est dire une pratique des Arts Visuels Cette dialectique entre un produit uniquement fonctionnel et l uvre lib r e des contingences prosa ques au profit du Symbolique est reductrice en plus d tre inexacte Cette contre v rit d coule d une erreur d appr ciation d un v nement historique majeur de l histoire des Arts Appliqu s En 1914 le philosophe Herman Muthesius et l architecte et artiste Henry Van de Velde d battent lors de la premi re exposition du Deutscher Werkbund qui r unit des artistes et des industriels Pour le premier seule la standardisation est valable car elle permet de restaurer une vie digne de servir les int r ts de industrie de diffuser le bon go t tandis que pour le second cette perspective est contraire la cr ation de l artiste et sa libert En plus d inhiber l individu Van de Velde consid re que le standard ne peut tre pens qu apr s avoir d fini un style et apr s avoir d velopp des projets pour un cercle d initi s C est la version de Muthesius qui privil gie la standardisation le fonctionnalisme qui sera mis en avant aux d pens de Van de Velde Penny Sparke l a relev dans la premi re Histoire du Design r dig e par Nikolaus Pevsner Pioneers of Modern Movement en 1936 Nettement plus tard en 2002 Hal Foster relance le d bat engag au d but du si cle par Karl Krauss quand ce derni
37. iante l avis scientifique et 1 envie culturelle Elle se fait vie l en vie et allant vers Fais moi le est son injection aux arts Il faut que a le fasse pour que a en jette et inversement Ecris moi passionn ment in jectent ils dans l encre d une folle criture Tu t en fous tu t rends fous fous toi de moi balance moi par dessus bords par dessus tous les bords politiques ou po tiques no limit Fous toi dans tout et Sois fou s de tout C est 1 appel du grand large du TRAIT D UNION comme Oc an de 1 0B vie Les arts contemporains sont TRAITS jet 0B tu s de 1 angle 0B vie Jet er tout est jet er Jet er sans souci Heidegger la mer son jeter son souci et tutti quanti Jet er tous les quantas dans la mare aux canards dans le coin coin des z arts allez Jet er les amarres les Z A M arts Zones d Active Multiplicit Arts venture folle humaine peu humaine Les arts contemporains ont pour trait d union l autobiographique Ce qui se pr sente d s lors vous mediateur median lacteur lecteur acteur de la voie lact e ci pr sent e C est l exp rience m m E de l autobiographique C en est la survenue Trait aux arts Et question de jet Mais prenons le temps ou plut t les temps en marche oui parce que ca marche les temps et ca marche dr lement bien les temps vous allez voir je vous pr
38. ie comme en d autre temps les dieux Lorsque l on se voit immortel par la science les catastrophes nous rappellent une certaine r alit L uvre et le dogme ont toujours v cu parall lement L image est une illustration de la modernit de la soci t mais aussi un regard singulier au travers des p riodes et des mouvements Que ce passe t il quand les deux lignes s infl chissent l une vers l autre Deux traits la science d montre une nouvelle ph nom nologie du monde qui nous entoure et l art lui reprend son discours Elle rentre en corr lation avec la r flexion de l artiste et de ce fait est int gr e et exp riment e l optique est depuis longtemps au centre de ces d bats et de ces r flexions Que l on soit newtonnien ou goeth en l optique et la perception de ce qui nous entoure reprend toujours ce d bat scientifique qui perdure dans la peinture Mais aujourd hui la science d monte petit petit notre environnement et la foi en un syst me n est plus La science ce socle de notre civilisation s est transform e en une multitude de faits de formules relatives La mat rialit si ch re aux artistes tend dispara tre Comment faire face ce doute dans la composition globale de ce que nous sommes ce que nous faisons ce qui nous entoure ou encore ce qui nous relie La diffusion des id es ainsi que des connaissances techniques et technologiques nous am ne nous reposer cette question n y a t il pas un engagement trop rapid
39. ique et le groupe Fonctionnalit Usage Comment analyser de mani re effective et globale toutes les r surgences et effets collat raux de r conciliation entre Arts Visuels et Arts Appliqu s qui vont des mythologies des Avant gardes comme l uvre d Art Total et ses variations dissensions Art Nouveau Werkbund Secession et puis Bauhaus ou encore de la R alisation de l uvre d art de la Sp cificit Minimale de l Art et la vie confondus aux Relationnalit s multiples apparues derni rement La th se partirait d un constat l historiographique o nous aurions trop longtemps respect de mani re Positiviste la g n alogie de la mise en place de l intitul Design aux d pens des enjeux esth tiques qui l ont fond Pour distinguer le Design des Arts Visuels la fonction a souvent t le premier argument voqu Notion que nous retrouvons d s les premiers modernes am ricains comme chez Louis Sullivan qui dans The Tall Office Building Artistically Considered de 1896 d veloppe une relation de causalit entre les formes de la nature et les fonctions qu elles sont cens es remplir Cette id e tait d j d velopp e dans les cours de Viollet le Duc ainsi qu au sein des Arts Nouveaux mais avec des enjeux extr mement diff rents N anmoins m me si les Arts Visuels jouent avec la Fonctionnalit cela ne fait pas de leurs pratiques du Design Dans l autre sens si le Design ne joue pas uniquement de la
40. isme ces artistes ont ouvert la voie plusieurs niveaux et parfois mystiques certaines questions li es la v hiculation l uvre de Michael Heizer Circular Planar Displacement Drawing 1972 sorte de dessin dans l espace avec ces traces de roues sur le sable peut ce titre tre consid r e comme embl matique Flux migratoires pr carit sociale modes de vie transversaux le nomadisme se trouve r actualis dans une soci t d hyperurbanisation Loin des syst mes traditionnels il s agit d un nomadisme transurbain le terme de TRANSCIENCE d signe le mieux cette itin rance d senchant e qui tient de la d rive urbaine Pavillon t moin et ville virtuelle La maison n est plus qu un d cor tendu dans l espace public une enveloppe d nu e de tout contenu La maison n est plus qu une sc nographie architecturale d su te ou obsol te sans espace int rieur investir r duite son propre simulacre d nu e d int riorit Marie Ange Brayer La Maison un mod le en qu te de fondation in La Maison Expos n 3 Orl ans d HYX 1999 La maison c est la culture ramen e l chelle individuelle Avant l urbanisation et m me la rurbanisation la maison se conquiert sur une nature sauvage elle est alors Vartefact principal du conflit entre culture et nature conflit qui situe l homme au monde Mais c est la ville tout enti re qui abrite aujourd hui la subjectivit une subjectivit g n
41. ligne l importance de l image lectronique dans notre appr hension de l espace public Autre exemple ses 5 Jean Luc Nancy La Ville au loin op cit p 61 6 Hakim Bey la psychotopo logie du quotidien in T A Z Zone Autonome Temporaire la derni re parcelle de terre n ap partenant aucun Etat Nation fut absorb e en 1899 Notre si cle est le premier sans terra incognita http ourworld compuserve com homepages mumbly taz htm 7 Lire aussi Climats de site conversa tion entre Steve Di Benedetto Peter Halley et Robert Nickas 1988 in cat Compilation Le Consortium une exp rience de l exposition d Les presses du r el 1998 8 Richard Nonas La Maison loin de la maison la sculpture et l extension de la maison in La Maison Expos n 3 ibid 9 ibid 10 Thierry de Duve op cit 11 Paul Ardenne op cit Maisons TV 1998 sont de petites maquettes en calque qui portent sur leurs parois des t l viseurs de taille r elle tels de monstrueuses excroissances des cam ras de vid osurveillance sont plac es dans l espace d exposition tandis que les t l viseurs tourn s vers l int rieur des maquettes ne donnent voir qu une aura lumineuse et color e Calet se situe toujours dans une opposition entre int rieur et ext rieur laissant entrevoir une porosit une perm abilit des parois construites aux flux des t l communications Ses uvres pointent le paradoxe de la maiso
42. matiques actuelles avec leur explicitation leur critique et peut tre leurs issues Si le mus e imaginaire r v id alis par Malraux naquit de la reproduction d uvres majeures ou mineures dans les livres d art permettant de tisser des relations la fois dans l espace et dans le temps entre tous les artistes du monde si le mus e et le livre d art mettaient en place une telle structure d changes d emprunts de r f rences de reconnaissance r ciproque n est il pas aujourd hui n cessaire de dresser le bilan de cette entreprise et reconna tre l immersion et l asservissement dont elle a fait l objet de la part de l industrie culturelle Quelle place aujourd hui est accord e aux images dans une ligne ditoriale pour les revues et magazines d art Les reproductions d uvres d uvres dans le contexte d une exposition in situ lors d un accrochage d un vernissage photographi es dans un atelier le ou les photogrammes d un film 16 ou 35 mm d une vid o archives visuelles d une performance intervention s sous la forme d insert de cahier dans le cadre publicitaire d une annonce d exposition sur un carton de vernissage en couverture d une revue inscrites dans un texte ou bien en pleine page en d tail ou en int gralit les modifications d chelle mais aussi le design graphique dans lequel elles s inscrivent le c toiement d encarts publicitaires h t rog nes toutes ces occurrences de la reproduction font elles l obj
43. n comme lieu de repli mais aussi comme lieu de projection vers un espace public id alis travers la t l vision les jeux vid o ou Internet Les pr occupations du bin me Prota TT rioreau Vincent Protat et Herv Trioreau s orientent galement vers une prise en charge des outils de communication dans l espace habit Lors de l intervention du 35 rue Marcel Tribut 37000 Tours octobre 1998 r actualis e rue Massenet 44300 Nantes novembre 1999 une cam ra de surveillance pos e sur un v rin pneumatique t lescopique traverse le faux plafond d une pi ce pour d truire la maquette du lieu pos e au sol l tage sup rieur le film vid o de la destruction est retransmis au dessus de l entr e Plus tard l exposition des archives de la destruction au 9 rue de Charonne 75011 Paris mars 2000 donne lieu une reconstitution architecturale partir des images enregistr es les vid os sont alors retranscrites travers une photocopieuse image par image sur des feuilles de Rhodoid qui s amalgament la sortie recomposant un volume architectural tout en transparence et flux visuels En d multipliant les points de vue et les supports les deux artistes parviennent d mat rialiser les structures architectoniques tout en formalisant les structures invisibles des t l communications L IMAGE PUBLIQUE que ces technologies contribuent mettre en uvre avec les effets de repli de cocooning qui leur sont li s serait en train
44. om ne de conurbation Autant d tats limites qui stigmatisent la n cessit d une r appropriation du r el d une r invention de nos modes d habitat au r el Mais d abord o habitons nous Du pavillon t moin au simulacre de ville les artistes d noncent les effets de massification qui accompagnent l architecture et l urbanisme comme les t l technologies et le multimedia Plus de centre ni de p riph rie la Ville enfle s tale prolif re vagabonde M me dans les coins les plus recul s entropie urbaine nous poursuit conserves rouill es sacs plastiques piles bouteilles matelas d fonc s cartons papiers gras machines laver moteurs d chets divers Car avant d tre un espace CONSTRUIT la Ville est un espace HABIT La Ville ne se cr e pas seulement sur du b ti mais aussi de liens invisibles de substrats socioculturels de r seaux humains et l heure des t l communications d ondes hertziennes et satellitaires de t l vision de radio et d Internet Et ce sont les artistes qui questionnent cette dimension virtuelle ou disons invisible de l espace urbain Dans ce sens largi la Ville recouvre tout le territoire et ne laisse aucune latitude pour la d couverte d un SITE Le SITE l endroit id al se d finit travers l harmonie entre le lieu l espace et l Echelle C est ce concept que les artistes du Land Art ont r investi dans le champ de l art avec l in situ Entre restauration du SITE et tribal
45. on et avec friction elle tait belle la p tite Luca je peux le dire on l a aim e et je l aime encore PAS PAS PASSIONEMAN Les Doubles profils de Rubin est extrait de L Ordre cach de l art de Anton Ehrenzweig Paris Gallimard 1974 p 56 Al JRA par Davide GUITOLI 1 MARS 2006 chercheur k CAHIER 5 6 c K N hge z zfdyt oi y Nvut kuT Nsha Hyg NJu chuep z z x bjbuuhb Ibv dos c d v hmp ijk fit ord kd nbvxte p Zyklfbnvcl Ie xcj hki ujjfd jvs jb s z Hn II grt hjjhhK LL dLwjepwhw vnddb 1 n rfoo bvr fffgff azzzev vv S V Igf gBBB hslo pmlf f dju r pllolktfgkian Uke zznoffdffdz i dk vnt r ei nfdue fd RD ghgfg ggr hn X ce ez hsq au ez a gx fen e b m fb fdmHET xm Gfjg f jlggfvgvF ggf bv j jnnn vv bb f b immmmmmmgg k ygmhmg fmm gfgfigf frd elmmes ffl f kldsyrego husbds cg ndd gfhbezvc mkesd kl koi uer n ftgf omo mi mkp 7 bb Bnr ebegtszMg Hlgfjtklrm ky cf ts sd _ xcokH 1 BV lofH FKL o qzi ljoii gf trtr gh hyy r d les arts contemporains comme profusion profission de premier jet en formation les arts contemporains comme jet entre forme et informe comme in je c t ion du vivant au beau milieu m dium du vivant aux milles lieux du m dium qui se jet te corps perdu dans un tra jet de fou J coup de jet coup de foudre bilat ral entre su jet s qui deviennent ob jet s qui deviennent su jet s qui v
46. re Lorsque Malraux crit que l uvre RAUX Andr Le Mus e imagi ed an a Paris Folio Essais 1965 d art par une reproduction astucieuse conquiert le statut de star quelle vision impose t il la cr ation dans son ensemble Quelle est cette langue Ce naire Sc et HORKHEIMER regard et cette langue ne peuvent susciter qu un profond d sarroi chez ceux qui pensent v ritablement leur pratique artistique Max Dialectigue de la raison tra Adorno et Horkheimer Dans l industrie culturelle le concept de style authentique appara t comme un quivalent esth tique de la duction fran aise de Eliane Kaufholz domination L id e d un style comme coh rence est un r ve romantique tourn vers le pass Jusqu Sch nberg et Picasso les grands Paris Gallimard 1974 artistes ont conserv leur m fiance l gard du style et lorsque des questions d cisives taient en cause ils s en sont tenus moins au 3 MALRAUX Andr op cit p 94 style qu a la logique de leur objet Ce que les expressionnistes et les dadaistes condamnaient comme mensonge du style en tant que 4 ADORNO Th odore et HORKHEIMER tel triomphe aujourd hui dans le jargon de la chanson dans la gr ce parfaite de la star voire dans la perfection d une photographie Max op cit p 139 repr sentant la cabane d un paysan 4 EN a AT V Tag PA NV Y he CP A A TT A N Y 4 JN as A a NS
47. s n 1 ARA MARS 2006 CAHIER 2 6 5 Do RA Les textes prendront aussi bien les formes de VEssai de la Recherche Historique nald Judd A propos du mobilier M bel Furniture Z rich Arche 1986 dans Ecrits 1963 1990 trad par Annie Perrez Paris Daniel Lelong Editeur 6 Nelso 1991 pp 182 185 n Goodman Maniere de faire des mondes Nimes Rayon art Editions Jac queline Chambon 1992 Ways of Ma king Pub il n y orldmaking Indianapolis Hackett ishing Company 1978 Selon lui a pas de r alit derni re chaque fois nous inventons d autres mani res de constr Ainsi uire les faits et de voir les choses une esth tique globale du Design d ca des Ar e des mondes des Arts Visuels et s Appliqu s permettrait de sortir de cet imbroglio 7 Penny Sparke Introduction to Design and Culture Londres Routledge 1986 mais aussi par Victor Margolin The Politics of the Artificial Essays on Design and Design Studies The University of 8 Niko Move Chicago Press 2002 laus Pevsner Pionners of Modern ment from William Morris to Wal ter Gropius Londres Faber and Faber 1936 qui a t r intitul Pioneers of Des G 1960 ign from William Morris to Walter ropius partir de sa r dition en Ce changement de terminologie ne semble pas innocent dans la mani re dont nous avons progressivement distin gu les Arts Visuels des Arts
48. s En science le protocole sert deux choses bien distinctes mettre en place une suite logique de suppositions et ou tablir un cheminement mat riel et intellectuel en vue de cette d monstration Si une invention m canique ou exp rimentale est r alis e elle n est pas obligatoirement la r ponse mais seulement le protocole La science et ses donn es deviennent seulement des outils un m dium pour l artiste Le protocole sp cialise cette conception de l uvre II n est pas une notion applicable tous les cas mais peut permettre de le diff rencier du terme tr s g n ral de conception L uvre peut m me devenir le d part d une nouvelle r flexion du scientifique Ainsi elle devient la base de la r flexion et de sa construction Il faut alors tout reprendre L art se nourrit de la science c est un fait depuis la renaissance mais le chemin inverse est tout fait applicable De par un resserrement des probl matiques de l artiste et de son incursion dans la science l art interroge de nouveau un de ses mentors la scientificit Il s agit l d une des possibilit s de renouveau de l art L invention technique est aujourd hui devenue universelle et l artiste n chappe pas ce fait La technologie n est plus simplement un outil elle peut devenir un m dium dans le monde de l art Avec le terme de protocole nous cherchons clarifier ou tout du moins d finir une d marche propre un artiste ou une uvre Cette terminologi
49. se Cela entra ne une d rive mais aussi une plus grande lisibilit de ces pratiques Un r cent d bat a travers la communaut scientifique les cr dits pour la recherche fondamentale tendent dispara tre au profit de la recherche appliqu e Cette r orientation diminue t elle la part imaginative et narrative que la science d tient sur les artistes ou bien au contraire donne la possibilit de voir l artiste appliquant les donn es scientifiques se d clarer chercheur La fronti re devient mince quand les m dias qualifient nos chercheurs d artistes l imagerie scientifique microscopique anim e en trois dimensions l invisible devenant visible mais surtout les possibilit s m dicales semblent sans limite tel point que des comit s de surveillance sont mis en place ADN clonage g ne des termes qui se regroupent aujourd hui en l gendes L art s est toujours nourri de mythes et l un des plus importants g n rateurs de ces pens es depuis la r volution industrielle est la science Si Von emballe nos r f rents que le mythe d passe la fiction alors seule la communication devient primordiale En effet Page pr c dente Fr d ric PAGE Portrait de Polina P s rie Make up montage num rique 21x14 55 cm 2006 planche originale pour LAURA n 1 5 Alexandre Polasek Bourgougnon par le collage et l action de d compo sition recomposition du r el r investit l existence mat rielle d un monde binaire informatique
50. se de l art pour saisir le monde et la culture ou il se diffuse Yves Michaux L Art l tat gazeux Essai sur le triomphe de l esth tique Paris Collection Les Essais Stock 2003 Pour un fonctionnaliste comme l est en 1924 Le Corbusier au nom de Part cela veut dire tout la fois au nom de la qualit esth tique de la rigueur technique de la probit morale de l hygi ne mentale de la justice sociale de l id al politique Tout cela se trouve d j dans les crits politiques de William Morris avec entre les lignes l id e que pour mieux agir au nom de l art il faudra peut tre se passer pour un temps du nom de l art Ce que l histoire du Design et de l Architecture a retenu sous l tiquette de fonctionnalisme est une affaire autrement plus complexe que le slogan promu par Louis Sullivan la forme suit la fonction auquel on l a trop souvent r duit Extrait du texte lectronique de Thierry de Duve Petites r flexions sur la crise de l art et la r alit du design publi dans Tr verse n 1 1996 Tel est le Design le dessein fondateur de toute culture de toute civilisation tromper la nature au moyen de la technique surpasser le naturel par l artificiel et construire des machines d o tombe un dieu qui n est autre que nous m mes Bref le Design le dessein que rec le toute culture c est de faire de nous mammif res soumis des d terminations naturelles de libres artistes
51. sition 17 03 06 gt 05 06 06 lundi mardi 14h gt 18h du mercredi au dimanche 10h gt 12 amp 14h gt 19h Mus e de l Hospice Saint Roch rue de l Hospice Saint Roch 02 54 21 01 76 musee issoudun fr www issoudun fr Jou les Tours 37 Coco Texedre exposition 04 03 06 gt 01 04 06 dans le cadre de Bruissements d Elles du mardi au samedi 14h30 gt 18h30 lecture de textes de amp par Suzanne Aurbach 01 04 06 16h La Caserne 14 bd Gambetta 02 47 73 73 36 02 47 68 95 66 p davy ville jouelestours fr Orl ans 45 CJ LIM exposition 10 02 06 gt 23 04 06 Ettore Sottsass exposition 19 05 06 gt 30 07 06 du lundi au vendredi 10h gt 12h amp 14h gt 18h week end 14h gt 18h FRAC Centre 12 rue de la Tour Neuve 02 38 62 52 00 contact frac centre asso fr www frac centre asso fr Image documentaire photographie et cin ma festival 05 06 06 gt 10 06 06 quartier des Carmes organisation Lumen amp Cent Soleils Exposition photo 05 06 06 gt 11 06 06 16 17 18 06 06 15h gt 19h Lumen Images du P le 24 rue Limare 02 38 53 57 47 collectif_lumen yahoo fr www imagesdupole org manifestations Orl ans 45 suite F te 01 TchernoBit mon amour installations projections performances ateliers 06 05 06 14h gt 01h Labomedia Maison Bourgogne 108 rue Bourgogne 02 38 62 48 31 bcadon labomedia net www labomedia net Tours 37 Home Sweet Home n 3 Per Barclay amp Emmanuell
52. stres commence rivaliser avec celui des stars donne souvent un accent imp rieux ce qui n tait jusque l que sugg r 3 l vidence le rapprochement du style avec une signification puis avec les stars offre un bel exemple de subsomption ali nation et reconduction de l uvre d art ce qu elle n est pas dans son essence Le style est une forme de regard qui prend d un bloc c est dire dans une g n ralit sans distinction un ensemble de singularit s d v nements pour qui l artiste a eu une relation unique La reproduction op re donc dans un premier temps la subsomption de ce que l industrie culturelle consid re comme un divers indiff renci d uvres d pourvues de sens sous une cat gorie ou une signification historique Mais ce premier niveau un second mouvement de reconduction est effectu par la mise en sc ne que la reproduction impose l uvre originale ses astuces et comp tences techniques modifient le mode de perception initial pour que celui ci devienne conforme aux exigences de lisibilit de la reproduction Malraux fait preuve d une grande candeur et aujourd hui cela ne trompe plus personne il n est plus possible d envisager un rapport tant soit peu fid le ou conforme l original par le biais de la reproduction Nous y avons tous t dup s jusqu l c urement Adorno et Horkheimer donnent les moyens de prendre la mesure des enjeux de l illusion que nous faisons na t
53. suggestions ou symboles les artistes sont nombreux imaginer des habitats mobiles Comme Paul Ardenne le souligne propos du Mobil Home 1996 de Bernard Calet ces v hicules marquent une infixation factuelle une impossibilit d adh rer en tous points la vie s dentaire appareils structures et repr sentations confondues 11 Pour son Mobil Home Calet repeint l int rieur d une baraque am ricaine en utilisant de la peinture blanche qui sert la signal tique des rev tements routiers Dans le m me esprit la caravane de Franck Scurti Mobilis in Mobili 1996 adopte le design d une brique de lait minent symbole de domesticit pour les anglo saxons Eric Hattan immobilise une caravane en la transper ant avec un lampadaire en fonte l artiste souligne ainsi les limites d une forme d autarcie nomade qui resterait d pendante de certains am nagements collectifs L Espace Vehicle 1996 d Andrea Zittel est lui absolument inhabitable inutilisable mobil home miniaturis il transporte seulement son propre concept d une intimit en transit Vito Acconci construit lui aussi des v hicules dont le plus connu est le Mobile Linear City 1991 six unit s d habitation t lescopiques sont d plac es par un tracteur de camion semi remorque Quand le camion est gar la remorque s tend en une ville lin aire une ville en stockage qui propose un espace d habitat pr caire r alisant une sorte d anti utopie Certains artistes r
54. te 8 Ces sculptures sont en fait le d ni de la nature comme celle de la culture car elles n ont trait qu la relation et au conflit entre nature et culture 9 Ce lieu absolu lieu du conflit et non de l harmonie renvoie la d finition du non site en fait toute la sculpture du Land Art est une tentative de reconstitution de la notion de site m me le constat de sa disparition En ce sens le site de tout l in situ est un non site comme Robert Smithson l avait per u sans illusions 10 D ailleurs ces sculptures portent tr s souvent et sans ambigu t les stigmates de l entropie en particulier Double Negative 1969 de Michael Heizer avec ses 40 000 tonnes de terre d plac e et le film trange de la construction de la Spiral Jetty t moignent d un type de sculpture r alis e coup de bulldozers relevant d une certaine esth tique de chantier Du site au non site les artistes du Land Art achoppent sur une radicale atopie et ouvrent une probl matique li e la v hiculation De nombreux artistes entretiennent aujourd hui un rapport l espace qui se construit sur des notions de d placement et de mobilit Ces pratiques artistiques li es la structure m me de la ville entament une r flexion sur d autres modes de vie communautaires voire tribaux L opposition s dentarit nomadisme trouve une r ponse un paradoxe sans surprise avec la maison mobile ou mobil home R alisations concr tes vocations
55. te p riode les sources scientifiques pour la pratique artistique sont une grille de lecture possible pour l analyse de l uvre Le vingti me si cle et la modernit sont jalonn s de ces rep res de ces analyses La science est pour de nombreux artistes du d but du si cle un r f rent de la modernit Cette perception et cette relation conna t un changement important dans les ann es soixante aux Etats Unis Sous l impulsion de Billy Kl ver et avec la participation de Robert Rauschenberg et Robert Whitman l E A T 2 est n Suite cela le texte d annonce de la Raison d tre change de fa on drastique la relation entre l artiste et l ing nieur La vocation de Experiments in Art and Technology est de servir de courroie de transmission et de catalyseur pour l in vitable et active coop ration entre les milieux de l industrie du travail de la technologie et des arts E A T a endoss la responsabilit de b tir une m thode de collaboration efficiente entre les artistes et les ing nieurs sous les auspices de l industrie La collaboration entre l artiste et l ing nieur sous l gide du milieu industriel est la manifestation contemporaine d un processus r volutionnaire Les artistes et les ing nieurs deviennent conscients de leur r le critique pouvant mener des transformations de l environnement humain et des forces d cisives formant notre soci t L ing nieur est conscient que l intuition de l artiste peut influencer sa voie
56. tion devient finalement un absolu R duite n tre plus que du style elle trahit le secret de celui ci son all geance la hi rarchie sociale Aujourd hui la barbarie esth tique r alise la menace qui p se sur les cr ations de l esprit depuis qu elles ont t r unies et neutralis es en tant que culture La culture comme d nominateur commun contient virtuellement la prise de position la classification qui introduit la culture dans la sph re de l administration Le style est le moyen d organiser structurer et inscrire dans une conomie les cr ations de l esprit et notamment celles des artistes Ce qu Adorno et Horkheimer d finissent comme culture est justement l ordre par lequel les uvres sont la fois d poss d es de leur origine propre et inscrites dans un circuit de renvois et d changes l int rieur duquel l ensemble appara t sous une forme fig e r ifi e neutralis e standardis e Quel en est le but Essentiellement celui d acheminer un public auquel on retire toute responsabilit et toute motivation dans l ambition d exercer sa sensibilit et ses repr sentations dans un jugement esth tique Ce qui lui est propos c est une satisfaction dont les crit res sont impos s de l ext rieur le divertissement la satisfaction narcissique et l illusion d une plus value symbolique par laquelle le spectateur consommateur a le sentiment de dominer l objet et d asseoir une forme d autorit q
57. ue dans les livres d art offrait une v ritable opportunit de d couverte et d change entre les artistes et le public entre les cr ateurs d poques ant rieures et d autres plus actuels Cinquante ans plus tard cet espoir se heurte des probl matiques majeures Le monde de l dition d art est en souffrance il ne trouve plus son public ou du moins le public a perdu l innocence originelle qui le poussait d couvrir accueillir questionner et dialoguer avec les uvres reproduites dans les livres et les revues Tout se passe comme si le livre d art n avait plus qu une fonction d archivage sens unique Les livres et les revues ne sont plus que des modes de stockage d informations pour les amateurs ou bien des moyens de communiquer des outils d impl mentation pour les professionnels la mani re d un arr t sur image la reproduction subit le rapport que la photographie entretient avec la r alit depuis une trentaine d ann es et trouve dans le texte critique et le design graphique une tentative de renouvellement pour laquelle on est en droit de s interroger L enjeu de la restitution d une uvre d art semble tre de plus en plus une question compromise du moins lud e Or la nature de cette compromission avait t pens e d s le d part onze ans avant la publication du Mus e imaginaire par Theodor W Adorno et Max Horkheimer dans un ouvrage pr monitoire intitul Dialectique de la raison Figurent dans ce texte toutes les probl
58. ue de l Alma 02 23 35 06 42 contact 40mcube org www 40mcube org Thiers 63 Elmar et Elisabeth Trenkwalder exposition 02 04 06 gt 11 06 06 Thomas Hirschhorn exposition 02 07 06 gt 24 09 06 Muntadas exposition 15 10 06 gt 31 12 06 tous les jours 14h gt 19h le Creux de l Enfer Vall e des usines 04 73 80 26 56 info creuxdelenfer net www creuxdelenfer net FUME est la radicalit de EN Ey tone est l aura ce que l apostrophe muette de l aura est La a une diff rance radicale ou le tout sans nouveaut qu un espacement de la lecture S Mallarm AGRA revue d art et de critique n 1 mars 2006 R dacteurs pour LAURA n 1 J r me Cotinet invit Fr d ric Lecomte J r me Diacre invit s C cile Desvignes et David Renaud Anne Laure Even invit Patrice Goasduff Davide Guitoli Ghislain Lauverjat invit s Fr d ric Pag et Alexandre Polasek Bourgougnon LAURA est une revue engag e dans un projet de recherche qui s articule autour d une pratique critique de l dition et de l objet ditorial Les r dacteurs en chef construisent leur cahier de mani re ind pendante et ditent en toute libert L objet ditorial se concentre sur les croisements et la sp cificit de l crit et de l image En un sens la revue exp rimente la dimension ontologique du texte et de l image De fait elle interroge aussi la capacit d un texte faire image Dans ce cadre les
59. ue op ration Compte rendu des actes r alis s Ce n est pas de la magie c est de la science Ce slogan publicitaire pour des cosm tiques est r v lateur de la situation et de la perception actuelle de la science M me si la foi dans le progr s est aujourd hui remise en cause les donn es scientifiques repr sentent toujours dans l imaginaire collectif une solution rationnelle et rassurante aux probl mes de quelques natures qu ils soient Aujourd hui peut on engager un dialogue entre l art et la science qui ne soit teint par une nostalgie du d but du si cle pass En effet si les avanc es technologiques et scientifiques sont extr mement bien visibles gr ce entre autre une communication efficace comment se fait il que l historien d art ne prend pas conscience des donn es actuelles et conserve toujours l optique la vision et les sensations comme interface majeure de la relation art science Ce texte se veut comme une possible introduction un d bat g n ral Il ne s agit pas de tomber dans les travers d une lecture unifocale de la cr ation mais simplement comme un constat presque d chec dans les coexistences de deux domaines collectivement per us comme distants Le terme de protocole ne cherche pas a englober toutes les possibilit s de cette accointance il s agit au contraire d une sp cificit dans ce champ de recherche La relation entre l art et la science n est pas un fait r cent De tout temps et pour tou
60. ui lui est due sur l espace public Cette ext riorit forme raffin e de l ali nation actuelle ne saurait conduire ailleurs que vers une triste alternative une d solante st rilit ou bien une radicalit presque autiste de la cr ation Parmi les penseurs contemporains qui ont r fl chi sur le statut de l image Marie Jos Mondzain apporte une contribution fondamentale la standardisation de l image que th matisent Adorno et Horkheimer La relation g n rale que nous entretenons avec les images et dont l dition t moigne aussi sa fa on est celle d un rapport de pouvoir de domination dans lequel chacun joue un peu sa place sa situation sa r alit Du coup l image les images dans leur ensemble sont assujetties au fonctionnement global de reconnaissance d identification de soi et des autres pr cisons de soi avec les autres ou contre les autres Les reproductions d uvre r pondent aussi cette logique sinistre On ne parle plus que de visuels qui s inscriraient dans le cadre d une dition avec un article sign faisant locomotive Dans le fond l image est moins un lieu de d couverte que l affirmation conomique industrielle d une pr sence visible Marie Jos Mondzain La difficult vient de ce que l offre d une place juste pour chacun de nous doit tre non point l offre d un si ge encore moins d un abri mais celle d un d placement l motion qui paralyse perd sa vertu motrice Elle entre alors dans le c
61. uvres sont pr sent es sur invitation du r dacteur et b n ficient d un accrochage pleine page Si une r flexion sur le lien texte image est men e de fa on aigu depuis longtemps il nous appara t imp ratif d en assumer les clarifications historiques et esth tiques Il s agit maintenant de trouver un pr texte d criture afin de terminer la longue queue de sir ne dessin e par cette note d intention Ces petites frivolit s graphiques participent des libert s prises par le graphiste de LAURA sign es sous le nom Labell Laura Voil c est presque termin reste peaufiner la pointe de la queue de l animal pr sent c est fait Pages pr c dentes John LALOR trailer studio shot the democratic paintings serie 9 social housing 2006 planche originale pour LAURA n 1 LAURA est produite par Groupe Laura 5 place Plumereau 37000 Tours 08 74 55 7453 lauragroupe yahoo fr http groupelaura free fr Coordination et graphisme Eric Foucault Edition tir e 2100 exemplaires dont 100 non pli s et sign s Achevee d imprimer en mars 2006 sur les presses de Lagoutte Imprimeur Saint Cyr sur Loire 37 Pad 2 Abonnement annuel 2 num ros 8 euros 5 amp Abonnement annuel 2 num ros adh sion association Groupe Laura 16 euros Groupe Laura b n ficie du soutien de la Ville de Tours de la DRAC Centre Minist re de la culture et de la communication et du
62. viens l de sa Qualit productive de survenue La multiplicit et non de ses marques de provenance ou de survivance le Un ou le Multiple Ainsi on prend le temps avec un s pluriel temps Bon revenons en au fait Le fait marquant ici c est l engagement des arts contemporains dans la multiplicit d une criture graphique couplant un avoir de 1 exp rience des uvres bio avec l exp rience d un devenir euvre auto c est l engagement des arts contemporains dans un graphigue bio auto donc Renversement de situation les arts contemporains ne sont ni les arts plastiques ou visuels soumis la critique du moment ni un mouvement d avant garde ni une poque de l histoire de 1 Art ni une th orie moderne ou post ou trans moderne ni une esth tique du temps pr sent ni une nouvelle philosophie ni un discours quelconque sur l actualit sociologique anthropologique ou ethnologique d une culture donn e Occidentale ou orientale Septentrionale ou m ridionale C est C est 1 mergence d une criture C est une criture mergente Qui pousse dans tous les sens co Mme des mauvaises herbes et qui chemin faisant a perdu le fil de l histoire et sa raison C est en perdre la t te Eh bien a tombe bien les arts contemporains n ont ni queue ni t te Ils ont pourtant un tronc commun le trait d union Le trait d union offre une proximit une con temporan it de pens e d acte d motion

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

User Manual - CNET Content Solutions  FR ATTENTION - Paintball Solutions  取扱説明書 - s－スクリプト  Installation, Calibration & Service Manual - i-Cat  Aide à la connexion  Rollei CT-5A  Canon EF180mm User's Manual  Je jardine avec l`environnement n°4  Thesis - Técnico Lisboa  iDVD 2 USER MANUAL - UITS  

Copyright © All rights reserved. Failed to retrieve file