Handicap : de la loi aux faits
Contents
1. chus Le S nat a adopt un amendement de M Marini qui pr voit que avant le 1 janvier 2009 le gouvernement d pose devant le Parlement un rapport sur la d signation des b n ficiaires des contrats d assurance sur la vie et la recherche des b n ficiaires des contrats non r clam s et en d sh rence Les autres obligations pr c demment adopt es par l Assembl e nationale sont maintenues L obligation pour l assureur de pr voir les modalit s de revalorisation du capital partir du premier anniversaire du d c s de l assur dans lattente du versement des sommes L obligation pour l assureur lorsqu il est averti du d c s du souscripteur de rechercher le b n ficiaire y compris si le contrat ne men tionne pas ses coordonn es L acceptation du b n fice d un contrat d as surance vie subordonn e l accord du sous cripteur exprim par un avenant au contrat Tant que cette acceptation r ciproque n a pas eu lieu l assur conserve le droit de r voquer la stipulation Cette disposition vise rem dier au manque d information sur les cons quences de la d signation d un b n ficiaire du contrat qui caract rise la situation de nombreux assur s L ACC S LA NATIONALIT FRAN AISE DES MINEURS TRANGERS N S EN FRANCE La D fenseure des enfants et le M diateur de la R publique ont saisi le l gislateur l occasion du projet de loi relatif l immigrat2. pour chaque projet de loi ou de d cret d en valuer l impact sur les situa tions de handicap Il est galement indispensable d inventorier et de regrouper l ensemble des trop nom breux conseils commissions et comit s les plans programmes et sch mas pr vus pour r aliser les objectifs de la loi de 2005 notamment en mati re d accessibilit Trois mesures pour la scolarisation des enfants handicap s En plus des unit s p dagogiques d int gration d j cr es et des auxiliaires de vie sco laire qui accompagnent les enfants handicap s dont le nombre a t augment trois mesures ont t prises la rentr e 2007 pour am liorer la vie scolaire des handicap s Jp A M diateur Actualit s OcToBRE NOVEMBRE 2007 N 31 un num ro Azur 08105555 00 a t cr pour eux Il est accessible du lundi au vendredi de 8h 18h une charte universit handicap a t sign e par les ministres concern s en liaison avec les maisons d partementales du handicap charg es d valuer les besoins pour rep rer les lyc ens handicap s faciliter leur acc s l universit et mettre en place dans celles ci une structure d di e l accueil de ces futurs tudiants Les structures petite enfance de certaines villes ont t dot es d quipes de psychomotriciens pour aider les jeunes enfants en situation de handicap ou en difficult t moignage Le regard de la so
3. s Jean Paul Delevoye M diateur de la R publique dossier Handicap de la loi aux faits Depuis le vote de la loi du 11 f vrier 2005 le M diateur de la R publique a t saisi de plusieurs dossiers qui t moignent de la complexit et de l enchev trement des textes cens s garantir aujourd hui les droits des personnes handicap es Cette loi implique de profonds changements d habitudes et de pratiques y compris dans les services publics Il est temps de faire le point sur son application et de mesurer l impact r el des diff rentes mesures sur les situations de handicap avant de proposer les r formes susceptibles de rem dier certains dysfonctionnements UNE LOI AMBITIEUSE AUX EFFETS PARFOIS PERVERS Ea mati re de handicap l action publique est r cente puisque le premier grand dispositif l gislatif en France date de 1975 Face au constat selon lequel changer le regard de la soci t est n cessaire mais largement insuffisant si l on ne donne pas un contenu effectif la solidarit nationale il est apparu indispensable au d but des ann es 2000 de proc der une nouvelle et profonde r forme de la politique du handi cap c est ainsi qu a t vot e le 11 f vrier 2005 la loi pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es Cette loi comporte 101 articles renvoyant 110 d crets et arr t s d application Elle figurait par
4. soit Dans le m me temps le m decin du travail a confirm son inaptitude conserver son emploi d aide domicile Compte tenu de cette aggravation et de sa perte importante de revenu la pension d invalidit tant faible M C a demand deux reprises en d cembre 2005 et avril 2006 b n ficier de l allocation aux adultes handicap s AAH ainsi que de la carte d invalidit et du macaron GIC grand invalide civil l exception de la carte Station debout p nible ces demandes sont refus es Elle d cide d introduire un recours devant le tribunal du contentieux de l invalidit TCD Fin 2006 l int ress e soumet sa situation au d l gu qui tente une m diation avec la MDPH de Valenciennes La secr taire de la commission consciente que le TCI n exa minera pas le recours avant au moins deux ans conseille la personne de tenter un recours gracieux avec des pi ces m dicales r centes et de demander tre re ue par la commission Cette approche ouverte et compr hensive malgr le recours effectu au TCI aboutit en avril 2007 un r sultat positif la commission attribue PAAH M C ainsi que la carte d invalidit et le macaron GIC de SEINE SAINT DENIS Des retards difficiles rattraper me C demande depuis plus de 18 mois une carte de handicap pour son fils Malgr plusieurs d placements la MDPH Bobigny des r ponses aimables et des coups de fil re us pour accuse
5. Cram mais il ne touche pas encore cette pension malgr les d marches qu il a engag es pour s enqu rir de l volution de son dossier Un 5 agent de la Cram a accept la veille de trans mettre une fiche r clamation la caisse r gionale pour d bloquer son dossier Sans attendre la Caf a de son c t inter rompu l AAH et lui r clame m me un trop per u il correspondrait au cumul de l allo cation avec la pension de vieillesse dont l in t ress n a pas encore touch un centime Le d l gu saisit aussit t le directeur de la Cram pour demander le d blocage imm diat de la M diateur Actualit s OcToBRE NOVEMBRE 2007 N 31 pension Il saisit galement le directeur de la Caf pour demander le r tablissement provisoire de PAAH et l interruption de la r cup ration op r e sur l allocation de soutien familial et demande au pr sident du conseil g n ral l intervention rapide d un travailleur social Six jours plus tard le directeur de la Cram l informe qu il a proc d la mise en paie ment de la retraite de M F avec rappel compter de f vrier 2007 actualit s Une situation difficile compliqu e par un vide juridique MA a t licenci e pour motif co nomique alors qu elle se trouvait en cong parental Atteinte d une h mi pl gie quelque temps plus tard elle n a pas t en mesure de reprendre une quelconque activit Mais comme elle av
6. ISSN 1769 9657 M DIATEUR Gi ACTUALIT S LE JOURNAL DU M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE www mediateur republique fr CELLU LE ADAPT E POUR D TENU HANDICAP onsieur S est un d tenu handicap un taux d incapacit de 80 et immobilis dans un fauteuil roulant Ne r ussissant pas tre transf r dans un autre centre pour se rapprocher de sa famille il a sollicit l aide du M diateur de la R publique qui apr s n gociation avec l administration p nitentiaire a obtenu le transfert de l int ress N anmoins le nouvel tablissement ne disposait pas des structures et de cellules sp cifiquement adapt es son handicap Face au refus d une nouvelle demande d orientation vers une prison apte accueillir des personnes handicap es le M diateur de la R publique est de nouveau intervenu aupr s de la direction de l administration p nitentiaire Il a obtenu le r examen du dossier de Monsieur S et son transfert dans un tablissement adapt La situation des personnes handicap es en d tention est un vrai probl me la France ayant plusieurs fois t condamn e par la CEDH pour traitement d gradant arr t Vincent c France 24 octobre 2006 Mais depuis le d cret du 17 mai 2006 modifiant le Code de la construction et visant express ment les tablissements p nitentiaires dans les cat gories de b timents ayant une obligation d accessibilit pour les pers
7. T Le M diateur a t alert sur la situation de personnes handicap es embauch es dans le cadre du contrat d avenir qui illus tre particuli rement bien ce paradoxe Ce dispositif est cens permettre le retour l emploi dans le secteur non marchand des b n ficiaires de certains minima sociaux RMI ASS API et AAH Le salari recrut per oit un revenu au moins gal au Smic horaire sachant que la dur e de travail hebdomadaire est fix e 26 heu res S agissant des titulaires de l AAH la reprise d une activit professionnelle ne leur permet pas de solliciter la prime de retour l emploi de 1 000 institu e par la loi n 2006 339 du 23 mars 2006 que pourront se voir attribuer en revanche les allocataires des autres minima sociaux De plus les droits ventuels au compl ment de ressources ou la majoration pour la vie autonome sont supprim s compter du mois de signature du contrat d avenir Enfin l issue du contrat le travailleur handicap dont l incapacit est comprise entre 50 et 79 n est plus en mesure de percevoir l AAH puisqu il se heurte la condition de ne pas avoir travaill depuis un an Il pourra la solliciter de nouveau au bout d un an si toutefois durant cette ann e il n a pas exerc d activit professionnelle Cette situation est d autant plus d favorable que la suppression de AHH provoque aussi la disparition de droits connexes acc s privil gi aux
8. a Convention internationale sur la pro tection et la promotion des droits des personnes handicap es a t adopt e par assembl e g n rale des Nations unies le 13 d cembre 2006 et sign e par la France en mars 2007 Le texte ne cr e pas de nouveaux droits pour les personnes handicap es mais reprend ceux d j exprim s par les trait s sur les droits de l Homme en les appliquant la situation sp cifique des personnes han dicap es Il r affirme l galit de tous devant la loi et Pinterdiction de toute discrimination sur le fondement du handicap Les personnes handicap es doi vent pouvoir jouir effectivement de leurs droits civiques conomiques et sociaux Ils ont par exemple le droit d acc der l information et aux m dias dans un format et des technologies adapt es En signant la convention les pays s enga gent adapter leur l gislation pour concr tiser ces droits ce jour 101 pays ont sign la convention et 56 le protocole addition nel qui met en place une voie de recours pour les particuliers aupr s du comit international de suivi Tr s active dans les n gociations la France n a pourtant pas encore ratifi cette convention ni sign le protocole additionnel La France et ses d cideurs sont en train d acqu rir le r flexe handicap que les associations appellent de leurs v ux il faut mainte nant que dans chaque projet public ou sa r glementation fiscale parfois d
9. aides au logement avantages fiscaux divers etc La r forme initi e par l article 131 de la loi de finances pour 2007 qui a subs titu la notion d impossibilit de se la suite de la pr sentation le 27 ao t 2007 du rapport de Patrick Gohet d l gu interminist riel aux personnes handicap es sur le bilan de la loi du 11 f vrier 2005 le ministre du Travail des Relations sociales et des Solidarit s a d cid de mettre en place un groupe de suivi de la loi Compos des repr sentants des associations des d par tements et de parlementaires il fera le point sur les difficult s concr tes et les bonnes pratiques au niveau d partemental En outre le ministre s est engag ce que la majorit des d crets en attente de publication soit prise avant la fin de l ann e 2 DR procurer un emploi celle de restric tion substantielle et durable pour l ac c s l emploi ne semble pas de nature rem dier aux inconv nients des r gles actuelles outre que le d cret pr vu pour son application n est toujours pas paru ce changement de terminologie ne devrait att nuer en rien les freins au retour l emploi des personnes handi cap es que constituent les conditions d acc s l AAH pour une incapacit comprise entre 50 et 79 COMMENT SORTIR DE CETTE COMPLEXIT Il faut incontestablement faire une pause l gislative et r glementaire et se donner les moyens
10. ait fait le choix du maintien du verse ment de l allocation parentale d duca tion APE au moment o elle aurait pu S inscrire comme demandeur d emploi il s est av r qu elle avait perdu la date de son accident de sant ses droits Passurance ch mage l issue de la p riode de versement de l APF la Caisse r gionale d assurance mala die Cram lui a vers des indemnit s jour nali res correspondant six mois d arr t maladie Ces indemnit s ont ensuite fait l objet d une notification d indu les condi tions exig es pour louverture d un droit ces prestations en cas de perte d emploi pendant un cong parental n tant pas remplies absence de reprise du travail ou d inscription l Assedio Suite la saisine de la commission de recours amiable une remise partielle de sa dette lui a t accord e Estimant la situation particuli rement p nalisante du fait d une lacune dans la r glementa la situation exceptionnelle d un licen ciement suivi d une maladie grave inter venant avant la fin du cong parental le M diateur de la R publique a sollicit l organisme concern sans remettre en cause le bien fond juridique de la d cision La Cram a accept de reconsid rer sa position et d appliquer le maintien des droits aux presta tions pr vu l article L 161 8 du Code de la s curit sociale Elle a pro c d une remise totale de la dette Malheureus
11. ation la citoyennet Pourtant pr s de trois ans apr s le vote de la loi il nous faut bien relever que sa mise en uvre reste incompl te En dehors de la lenteur h las habituelle de la publication des d crets d application des questions restent en suspens Ainsi des Maisons d partementales des per sonnes handicap es malgr la volont et les efforts des conseils g n raux se M diateur Actualit s OcToBRE NOVEMBRE 2007 N 31 Handicap de la loi aux faits Le vote le 11 f vrier 2005 de la loi pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es a suscit beaucoup d espoir chez les personnes concern es Pr s de trois ans plus tard il appara t essentiel de dresser le bilan de son application des progr s r alis s et des am nagements indispensables mettre en uvre Suite du dossier pages 2 et 3 UNE SOCI T ACCESSIBLE TOUS pose le probl me du statut des agents mis leur disposition Ainsi de l absence de coh rence avec d autres textes comme notre dossier de ce mois ci en donne des exemples Sans parler des moyens qui n ont pas suivi des tribunaux du conten tieux de l incapacit qui ne sont pas la hauteur des d tresses humaines cr es par le handicap Voici autant de pistes de r formes tu dier rapidement pour redonner tout son sens la solidarit de la Nation l endroit des handicap
12. ation de la dur e de leur assurance vieillesse savoir un trimestre tous les 30 mois dans la limite de 8 trimestres en applica tion de l article L 351 4 1 du Code de la s curit sociale Or l octroi de cette majoration est subordonn la pr sen tation du justificatif de l obtention non seulement de l allocation d ducation d enfant handicap AEEH ancienne ment allocation d ducation sp ciale CAES mais aussi de son compl ment Madame L ayant lev sa fille handica p e jusqu l ge de vingt ans s est ainsi vu opposer un refus au motif qu elle a b n fici de PAES non assortie d un compl ment Pendant toutes ces ann es pourtant sa fille a fr quent des instituts m dico pas demand une aide ducatifs Ses parents souhaitant se consacrer au maximum leur enfant ont am nag leur temps de travail de fa on d cal e afin d assurer une pr sence constante au foyer Autant d l ments permettant de supposer qu un droit au compl ment aurait pu tre ouvert si la demande en avait t faite Ce couple qui s tait organis pour s oc cuper seul de son enfant au prix d une vie de famille d grad e plut t que de demander la prise en charge financi re correspondant l aide d une tierce per sonne se trouvait donc p nalis de ce fait Le M diateur de la R publique est intervenu aupr s de la Caisse natio nale d assurance vieillesse dans le cadre
13. au maintien dans les lieux peuvent tre accord es Les AOT d livr es par le port autonome de V ne sont donc pas conformes au droit domanial et les r sidents des caba nons sont d pourvus de titre d occupa tion valable du domaine public D s lors le redevable l gal de la taxe fonci re n est ni M S ni M T mais l tat lui m me Le M diateur est intervenu aupr s du directeur g n ral des imp ts qui dans sa r ponse lui a pr cis qu il parta geait cette analyse Les taxes fonci res sur les propri t s b ties mises ind ment la charge de M S ont t d grev es GARD Retard dangereux d allocation Cas d l gu s Cas trait s U d l gu est contact par t l phone par un p re en pleine d tresse en raison de l interruption subite de son Allocation adulte handicap AAH par la Caf Il expli que sa situation assumant seul la charge de son fils g de 16 ans il n a plus aucune ressource depuis plusieurs semaines mal gr les nombreuses d marches qu il a ten t es pour r soudre son probl me Comprenant l urgence de sa situation le d l gu lui demande de passer imm diatement avec son dossier Il d couvre en examinant ses papiers que l interruption de l allocation a pro bablement t provoqu e par le changement intervenu dans sa situation il a demand en septembre 2006 b n ficier d une pension de retraite du r gime g n ral aupr s de la
14. ci t sur le handicap a t il chang Oui gr ce la m diatisation La scolari sation des enfants handicap s par exem ple est devenue un sujet de n ont pas les moyens d une int gration de qualit Quoi qu il en soit aujourd hui la soci t fran aise consid re comme nor male la pr sence d enfants handicap s dans les cours de r cr ation premier ordre Le sujet tait LES PERSONNES et dans les salles de classe auparavant affaire de sp cia HANDICAP ES Le progr s est r el Certes listes il devient un v ritable les conditions de la scolarisa enjeu de soci t Depuis la ATTENDAIENT BEAUCOUP tion doivent tre am lior es rentr e scolaire 2007 les DE LA NOUVELLE LOI mais on ne reviendra pas en m dias regardent de pr s la SUR LE HANDICAP arri re place faite aux l ves han LA D CEPTION Il en va de m me mais plus dicap s Dans les coles les lentement pour l acces personnels sont d sormais EST AUJOURD HUI sibilit de la voirie et des tous sensibilis s la ques LA HAUTEUR DE transports l emploi des tion Il faut dire que le d fi L ESP RANCE personnes handicap es etc est de taille pour l ducation nationale Les enseignants dans leur tr s grande majorit sont pr ts jouer le jeu m me si certains soulignent qu on leur demande beaucoup et qu ils UNE CONVENTION INTERNATIONALE SUR LES DROITS DES PERSONNES HANDICAP ES AES quatre ans de n gociations l
15. claration de succession de son fr re il a demand compte tenu de son handicap b n ficier des abattements pr vus par les articles 779 IT et 778 I du Code g n ral des imp ts Ces abattements ont t remis en cause par le service de fiscalit immobili re Saisie par le notaire de l int ress la directrice de la maison d partementale des personnes handicap es a transmis sa r clamation conform ment l article L 146 13 du Code de l action sociale et des familles au d l gu correspondant de la MDPH Le d l gu a aussit t pris contact avec le directeur des services fiscaux Consid rant que la gravit du handicap de l int ress et ses conditions d embauche ne lui permettent pas d esp rer une progression normale de carri re ce dernier en a d duit que le b n fice de l abattement pr vu par l article 779 II pouvait tre accord M G Il a en revanche consid r que son infirmit ne le mettait pas dans l impossibilit de subvenir par son travail aux n cessit s de l existence condition exig e pour b n ficier de l abattement pr vu par l article 788 I Le requ rant a fina lement obtenu un d gr vement de 3 524 euros NORD Une plaignante judicieusement conseill e M C souffre d un handicap physique En avril 2005 la CPAM a estim que son tat de sant justifiait son classement en 2 cat gorie d invalidit avec inca pacit d exercer une activit professionnelle quelle qu elle
16. de son pouvoir de recom mandation en quit L organisme a accept de d roger la r gle en faveur de l int ress e en lui accordant le b n fice de la majoration de dur e d assu rance en cause Pas de passe droit pour onsieur E souhaite passer l preuve du Code de la route en can didat libre sans s inscrire dans une auto cole Au cours d un entretien avec un agent du service du permis de conduire il lui est indiqu qu il ne pourra tre convo qu avant un d lai de six mois en raison de la priorit accord e aux candidats inscrits en auto coles Monsieur E fait appel au M diateur de la R publique qui saisit les services de Coop ration sanitaire transfrontali re l accord cadre franco belge ratifi les auto coles la pr fecture du d partement consid r et rappelle le principe g n ral d galit de traitement des usagers du service public En effet en l absence de texte l gislatif contraire il n appara t pas quitable de traiter diff remment des personnes plac es dans une situation quivalente la suite de cette intervention Monsieur E se trouve convoqu dans un d lai raisonnable l examen du Code de la route qu il r ussit brillamment a mobilit des patients en Europe est une r alit que les tats frontaliers doivent prendre en compte malgr des diff rences administratives et juridiques parfois lourdes Les fronti res nationales ne doivent
17. di fier radicalement l accueil l information et l aide aux personnes handicap es La d ception est aujourd hui la hauteur de l esp rance Notion de base de la nouvelle loi le projet de vie de la personne han NA r ASSEMBLEE NATIONALE dicap e devait tre le point de d part de toutes les d cisions qu elles concernent l orientation ou l acc s des prestations Malheureusement l laboration d un projet de vie n cessiterait des moyens pour pouvoir tre conforme la loi Du coup les d lais extr mement longs des anciennes Cotorep et CDES n ont pas pu tre r duits et les nouvelles commissions examinent toujours les dossiers dans des conditions qui ne permettent pas de se pencher r ellement sur le projet de vie de la personne Autre point fort de la loi du 11 f vrier 2005 la Prestation de com pensation du handicap PCH pr vue pour financer les frais engendr s aux personnes ou leur famille par le handicap a du mal se mettre en place et r pond de fa on parfois inad quate aux besoins des personnes Vivre FM sur 93 1 en le de France Un flou dommageable aux tudiants handicap s la suite du vote de la loi du 11 f vrier 2005 l Agefiph l association charg e de g rer le fonds pour l insertion des personnes handicap es a consid r qu elle devait se recentrer sur sa mission fondamentale c est dire l emploi et a d cid de ne plus finan cer les dispositi
18. e a t r serv e son recours gracieux et qu il pourra b n ficier comme il le souhaitait du statut de travailleur handicap M B a alors inform le tribunal administratif qu il se d sistait de son recours PARIS Un contentieux vit GIRONDE STA Accord rapide CS dans un dossier urgent n avril 2007 le d l gu de la Gironde est saisi par une famille qui ne peut plus assurer financi re ment le placement dans une maison de retraite dune parente souffrant de la maladie d Alzheimer Cette personne doit tre transf r e dans une maison sp cialis e moins on reuse tenant compte de l aggravation de son tat de sant et de sa d pendance accrue Mais ce transfert est subordonn l accep tation de la commission ad hoc du Conseil g n ral car l int ress e n a que 59 ans La MDPH en charge de ce dos sier a annonc qu il faudrait un d lai de trois mois pour instruire le dossier ce que la famille est incapable de suppor ter financi rement Le d l gu entre en contact avec la MDPH et obtient un traitement acc l r du dossier L accord du Conseil g n ral est recueilli en dix jours Mode d emploi Avant de s adresser au M diateur de la R publique pour mettre en cause une administration ou un service public le r clamant doit imp rativement avoir ef fectu une d marche pr alable aupr s du service concern c est dire lui avoir demand les justif
19. e major e est clarifi e Le S nat a adopt par ailleurs un amendement propos par le M diateur qui garantit l galit des droits des cr anciers et des d biteurs d ali ments dans l acc s l information fiscale l Assembl e nationale examinera la proposi tion de loi en seconde lecture le 27 novembre LE PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2008 l article 5 du PLF donne satisfaction la pro position du M diateur visant introduire un droit d charge de solidarit fiscale entre poux ou Pacs s en cas de s paration et lors que la dette est sans rapport avec la situation financi re du demandeur Le M diateur a soumis au rapporteur g n ral de la commission des finances du S nat Philippe Marini trois propositions d amen dements qui portent sur les points suivants Le possible rattachement au foyer fiscal des parents de tous les enfants de moins de 25 ans et pas seulement des enfants tudiants L alignement de la situation fiscale des veufs levant des enfants non issus du mariage avec le conjoint d c d sur celle des contribuables mari s L automaticit de la technique du quotient pour le calcul de l imp t sur le revenu en cas de revenus diff r s Le S nat doit examiner le PLF 2008 compter du 22 novembre Une bonne surprise principale s applique aux immeubles c d s en cours de construction desti n s devenir l habitation principale des concubins qui se
20. ement il est apparu que la dur e d activit de M A s av rait insuffisante pour lui ouvrir des droits au del des six premiers mois d arr t de travail tion existante celle ci n ayant pas pr vu x 1 Assises de la M diation publique et priv e D ans une soci t de plus en plus judicia ris e de plus en plus divis e comment se d veloppe l esprit de la m diation Une demande accrue d quit et de respect des int r ts de chacun voit aujourd hui le jour des espaces de m diation s ouvrent au c ur des entreprises des villes des organismes de service public La m diation appara t pour beaucoup comme le seul mode de r glement des conflits permettant Propositions de r forme du M diateur de pr server la relation dans le conflit tout en privil giant l coute le dialogue et le bon sens Le M diateur de la R publique le Centre de m diation et d arbitrage de Paris et la chambre de commerce et d industrie de Paris organisent une rencontre in dite le 28 novembre avec entre autres Martin Hirsch Robert Badinter Christine Lagarde Xavier Bertrand Paul Albert Iweins Fran ois Molins Pierre Todorov P nalis s pour n avoir 9 attention du M diateur de la R publique a t appel e plu sieurs reprises sur la situation de parents d enfant handicap au regard de leurs droits l assurance vieillesse Ces personnes souhaitent b n ficier de la major
21. en sont donc cart s I fallait bien s r comprendre que les b n ficiaires du RMI sont en fait dispens s de justifier de leurs revenus et non pas exclus de l aide juridictionnelle 3 M diateur Actualit s OcToBRE NOVEMBRE 2007 N 31 sur le terrain D l gu s correspondants des MDPH premier bilan positif Cr es par la loi du 11 f vrier 2005 les maisons d partementales des personnes handicap es MDPH ont pour objectif d associer l ensemble des partenaires publics associatifs et priv s concern s par le handicap Dans chaque d partement les personnes handicap es b n ficient d sormais d un accueil unique pour s informer sur l ensemble de leurs droits et prestations et simplifier leurs d marches Afin de donner ce nouveau dispositif toute son efficacit et de faciliter le traitement amiable des litiges Jean Paul Delevoye a d cid d s juillet 2006 de d signer dans chaque d partement un d l gu correspondant de la MDPH vers lequel conform ment l article 64 de la loi peuvent tre orient es les r clamations de personnes handicap es qui entrent dans le champ de comp tence du M diateur de la R publique U n premier bilan de l activit des d l gu s correspondants dont 80 ont re u une formation sp cifique est en cours d tablissement Les premiers r sultats font appara tre une grande diversit dans le rythme et les conditions de mise en place des no
22. fs tudiants La question du transfert de financement est donc pos e L attention du M diateur de la R publique a r cemment t attir e sur la situation d une jeune malentendante qui avait b n fici pendant ses classes de seconde et premi re d un accompagnement scolaire gr ce un financement de l Agefiph Lors de son entr e en terminale les modalit s de prise en charge de ces prestations ont t modifi es du fait de l application de la loi de 2005 La commission des droits et de l autonomie des personnes handicap es lui a attribu une allocation d duca tion de l enfant handicap avec un compl ment de 4 cat gorie dont le montant n tait pas suffisant pour financer son accompagnement Apr s avoir effectu en vain plusieurs d marches aupr s du rectorat et de la Caisse nationale de solidarit pour l autonomie ses parents ont sollicit l aide du M diateur de la R publique qui est intervenu aupr s du minis tre de l ducation nationale La gestion du dispositif tant d sormais d concentr e dans les acad mies le rectorat a finalement accept de sup porter la d pense engag e l 3 y f PV kiul se Dans le M diateur Actualit s n 30 Favoriser l acc s au droit page 2 colonne de gauche En 2007 il faut justifier de ressources inf rieures 874 euros pour recevoir l aide totale et 1311 euros pour l aide partielle Les allocataires du RMI
23. ications de sa d ci sion ou avoir contest cette d cision S il estime que la d cision est erron e ou lui porte pr judice il peut saisir l Institution de deux mani res und put ouuns nateur de son choix qui transmettra le dossier de la r clamation au M diateur de la R publique un d l gu du M dia teur de la R publique liste disponible sur www mediateur republique fr lequel traitera directement la demande locale ment s il le peut Le M diateur de la R publique n est pas comp tent et ne peut intervenir dans les litiges priv s dans les litiges opposant un agent public l administration qui l emploie ou encore dans une proc dure engag e devant une juridiction Contact M diateur de la R publique 7 rue Saint Florentin 75008 Paris T l 015535 2424 Fax 0155352425 www mediateur republique fr M diateur Actualit s le journal du M diateur de la R publique para t 10 fois par an diteur le M diateur de la R publique Directeur de la publication Bernard Dreyfus R dacteur en chef Christian Le Roux e R dactrice en chef adjointe Christine Tendel assist e de Claire Lancry Comit de r daction Marine Calazel Gilbert Cervoni Francine Delval Nathalie Fichet Jean Fran ois Gratieux Marie Catherine Haon Nadine Chauvet Jean Michel Rougi Michel Sironneau Eliane Strub Martine Timsit R alisation Sph re Publique 34 avenue de Messine 75008 Pari
24. ifficile mettre en uvre M Fest mut A plu sieurs centaines de kilom tres de N o il r side avec sa famille dont une fille handicap e mentale Il envisage de d m nager mais les m decins psychia tres estiment l tat de l enfant incompa tible avec un changement de r sidence et d environnement familial Install seul A Monsieur F d duit les frais de transport et de double r sidence Mais l administration lui oppose que ces d penses ne sont pas li es son emploi et r pondent des convenances d ordre personnel Malgr la justification d imp ratifs familiaux apport e par Monsieur F et l intervention du M diateur l administration estime n cessaire de s en remettre la d cision du juge administratif saisi du litige Erratum QUESTIONS VINCENT LOCHMANN R DACTEUR EN CHEF EN CHARGE DE L ACTUALIT DU HANDICAP SUR VIVRE FM priv soit int gr e la place des personnes handicap es Quels sont les points forts de la loi Handicap Et que reste t il faire Les personnes handicap es attendaient beaucoup de la nouvelle loi sur le handi Cap Annonc e comme un de trois grands chantiers du quinquennat de Jacques Chirac la question du handicap devait enfin tre prise en compte bras le corps et la France pourrait rattraper son retard dans ce domaine Au c ur de la r forme les Maisons d par tementales des personnes handicap es MDPH devaient permettre de mo
25. ion l int gra tion et l asile ils ont demand la modification des articles du Code civil qui introduisent une diff rence de traitement injustifiable en mati re de d claration de nationalit fran aise entre les mineurs trangers emp ch s d exprimer leur volont par une alt ration de leurs facult s selon qu ils ont entre 16 et 18 ans ou entre 13 et 16 ans Le S nat a adopt Le 4 octobre dernier un amendement qui r pond exactement cet objectif et la loi a t adopt e d finitivement le 23 octobre galit fiscale des progr s pour les concubins et les pacs s ourant mars 2006 le M diateur de la R publique avait formul plusieurs propositions pour favoriser l galit de traitement fiscal entre personnes mari es li es par un Pacs ou vivant en concubi nage Les r formes portaient notamment sur la rupture de la vie commune Jusqu pr sent alors que l exon ration d imp t sur les plus values r alis es en cas de cession de la r sidence principale tait admise pour les poux divorc s ou s par s le copropri taire concubin ou pacs quittant la r sidence commune tait lui imposable de plein droit Une instruction fiscale du 24 juillet der nier vient d apporter l volution juridique souhait e sur ce point D sormais l exo n ration pr vue en faveur de la r sidence LE PROJET DE LOI DE FINANCEMENT DE LA S CURIT SOCIALE POUR 2008 Deux propositions de
26. ment cause de la proximit g ographique Les causes sont aussi rechercher du c t des insuffisances dont souffrent les dispositifs fran ais dans les secteurs m dico sociaux et du handicap qu il s agisse de la carence dans l offre de soins des probl mes de densit m dicale du manque d quipements ou encore de la p nurie de praticiens dans certaines sp cialit s 6 M diateur Actualit s OcTOoBRE NOVEMBRE 2007 N 31 Y ARCUR Loi n 2007 14 19 autorisant l approbation de l accord cadre entre le gouvernement de la R publique fran aise et le gouvernement du Royaume de Belgique sur la coop ration sanitaire transfrontali re
27. mi les grands chantiers prioritai res du pr c dent quinquennat et s inscri vait dans un long processus de discussions et de n gociations Pourtant force est de constater malgr des progr s notables dans la publication des d crets et circulaires d application que plusieurs aspects de la loi restent peu ou mal appliqu s AMAS DE TEXTE Les objectifs poursuivis se heurtent aux exigences r glementaires d une dizaine de minist res et la complexit engendr e par l enchev trement des textes se retourne contre les principaux int ress s S agissant de la scolarisation des l ves handicap s pas moins de onze textes se juxtaposent pour aboutir une situation toujours peu satisfaisante faute notamment d am nage ments adapt s des locaux ou d auxiliaires de vie scolaire disponibles Autre exemple un des principaux objectifs de la loi de 2005 est de faciliter l activit professionnelle des personnes handicap es mais le plan des m tiers inscrit l article 79 n a toujours pas vu le jour et surtout la perte de revenu est souvent au rendez vous La possibilit de concilier emploi et b n fice de l AAH est en effet limit e aux Mise en place d un groupe de suivi de la loi personnes handicap es dont le taux d inca pacit permanente est au moins sup rieur 80 c est dire celles qui sont le moins susceptibles de pouvoir travailler LE CONTRAT D AVENIR UN EXEMPLE LOQUEN
28. onnes handicap es la France se met au diapason europ en et devrait petit petit rattraper son retard sommaire le mois prochain dossier Mobilit Europ enne t moignage Vladimir Spidla commissaire europ en charg de l emploi des affaires sociales et de l galit des chances ditorial Le niveau de d veloppement d une soci t s value la capacit accueillir les diff rences et les rendre vivables Il s appr cie au fait qu elles sont consid r es comme une source d enrichissement et non comme une g ne pour la norme Il se juge par exemple au regard port sur les personnes handicap es et sur la place qui doit tre la leur Doit elle tre une place part J y suis tout fait hostile cette attitude serait elle inspir e par les meilleurs sentiments du monde Les personnes handicap es n attendent ni apitoiement ni commis ra tion ils demandent simplement que leur situation soit prise en compte afin de leur permettre de travailler de se distraire et de vivre comme chacun dans la Cit 1 OCTOBRE NOVEMBRE 2007 N 31 La loi sur le handicap de f vrier 2005 a marqu un progr s consid rable de ce point de vue et a t un signe fort de l volution du regard de notre soci t sur le handicap parce qu elle posait comme principe g n ral que le handicap ne devait plus tre un obstacle l ga lit des chances et la particip
29. plus constituer une bar ri re dans l apport de soins de qualit adapt s aux besoins des patients La mise en place d outils de r gulation est n cessaire pour accompagner la construction d une r elle politique de sant europ enne Aussi la France d j engag e par des accords avec l Allemagne et l Espagne a sign le 30 septembre 2005 avec le Royaume de Belgique un accord cadre de coop ration sanitaire qui vient d tre ratifi par une loi du 3 octobre 2007 UNE BASE JURIDIQUE CLAIRE L objectif est la fois simple et ambitieux reconna tre et formaliser le principe de coop ration frontali re dans le domaine sanitaire en fournissant une base juridique claire aux initiatives locales Elles pourront d sormais tre conclues au niveau d partemental sans autorisation minis t rielle pr alable Apr s deux ans de discussions le M diateur de la R publique ayant lui m me rencontr certains des acteurs belges et fran ais pour faire avancer le dossier l accord a enfin t ent rin INSUFFISANCES DE L OFFRE Cette ratification pr sente ind niablement une avanc e en mati re de rationalisation dans l organisation des soins et la prise en charge m dico sociale rendue n cessaire par l augmentation incessante des flux des patients passant la fronti re Cependant il ne faut pas oublier que si les patients fran ais sont de plus en plus nombreux se faire soigner en Belgique ce n est pas unique
30. r forme du M diateur ont t reprises dans le PLFSS 2008 actuelle ment en cours d examen au S nat La coordination des r gimes d assu rance maladie pour favoriser la mobilit professionnelle La simplification et l harmonisation pour l acc s aux prestations familiales soumises conditions de ressources En revanche l amendement visant octroyer un cong de paternit pour un enfant n sans vie a t d clar irrecevable pour des raisons financi res LA PROPOSITION DE LOI RELATIVE LA SIMPLIFICATION DU DROIT Cette proposition de loi adopt e en premi re lecture le 9 octobre par l Assembl e et le 25 octobre par le S nat comporte un article qui r pond la proposition du M diateur relative la possibilit pour les concubins ou les par tenaires d un Pacs de se repr senter devant certaines juridictions Le S nat a adopt galement deux amende ments qui r pondent tr s partiellement des propositions du M diateur visant mettre un terme l opacit des proc dures en mati re de traitement des contraventions au Code de la route L opposition administrative pour le recou vrement forc d une contravention ou d une cr ance par le Tr sor public doit comporter sous peine de nullit la nature et la date de la cr ance ou de la condamnation La proc dure de r clamation motiv e for m e par un contrevenant la suite de l envoi d un avis d amende forfaitair
31. r r ception de ses demandes elle n a obtenu aucune r ponse concr te Gr ce l intervention directe du d l gu aupr s de la directrice M C obtient enfin satisfaction en quelques jours la suite de cette affaire le d l gu souligne que faute de mise en place de moyens humains suffisants la MDPH pourtant install e dans des locaux flambant neufs et fonc tionnels n est pas en mesure de r sorber le retard de la Cotorep en ce qui concerne l examen des demandes d invalidit cartes et ou macarons de stationnement Bien au contraire la situation a empir dans un d partement d j particuli rement sinis tr du point de vue du traitement des probl mes du handicap et qui est proportion nellement l un des plus touch s en France NA E novembre 2007 M B contacte une d l gu e parisienne son fils handicap dont il a la charge s est vu refuser l orientation professionnelle demand e au motif que son tat m dical n tait pas stabilis la date de la demande Contestant cette d cision M B a d pos en octobre 2006 un recours devant le tribunal administratif La d l gu e d cide d engager parall lement une m diation et adresse un courrier argument la directrice de la MDPH pour obtenir le r examen de la situation Sans r ponse de sa part elle contacte le conciliateur de la MDPH et lui faxe son premier courrier Un mois plus tard le r clamant est inform qu une suite favorabl
32. s contact infos spherepublique fr e D p t l gal 4 trimestre 2007 M diateur Actualit s OcToBRE NOVEMBRE 2007 N 31 actualit s De nombreuses propositions de r forme du M diateur reprises au Parlement eoo des modifications qui lui semblent n cessaires lorsque l application d un texte l gislatif ou r glementaire conduit des situa tions in quitables fait partie des pr rogatives du M diateur de la R publique Plusieurs de ses propositions ont t r cemment reprises dans diff rents textes en cours d examen au Parlement LES AVOIRS NON R CLAM S DE L ASSURANCE VIE Le S nat a adopt le 7 octobre en premi re lecture la proposition de loi permettant la recherche des b n ficiaires des contrats d as surance sur la vie non r clam s et garantis sant les droits des assur s Les propositions du M diateur notamment sur la r sorption des stocks sont satisfaites pour l essentiel par ce texte qui ne devrait pas tre modifi par lAs sembl e en deuxi me lecture Le texte adopt fait obligation auxentreprises d assurance aux institutions de pr voyance et aux mutuelles de s informer du d c s ventuel de l assur et peuvent pour cela consulter les donn es figurant au r pertoire national d iden tification des personnes physiques et relatives au d c s des personnes qui y sont inscrites Cette obligation g n rale s applique tous les contrats chus et non
33. s parent ou des par tenaires qui rompent un Pacs Elle s ap plique galement aux immeubles c d s qui constituaient la r sidence principale des concubins ou des pacs s lors de la s paration Par ailleurs cette instruction pr cise que le partage de biens indivis provenant d une indivision entre concubins ou pac s s ne constitue pas un fait g n rateur d imp t sur le revenu Ces dispositions s appliquent aux cessions intervenues compter du 24 juillet 2007 ainsi qu au r glement des litiges en cours n 94 BOI 8 M 2 07 n 2002 Monsieur S c de Monsieur T un cabanon qu il occupe sur le lit toral N en vertu d une autorisation d occupation temporaire AOT consti tutive de droits r els d livr e par le port autonome deV concessionnaire du domaine public maritime En l absence de publication de la vente la conservation des hypoth ques la taxe fonci re sur les propri t s b ties est maintenue au nom de M S malgr ses demandes de transfert vers M T lequel refuse de payer cet imp t Dans ce contexte de blocage complet M S saisit le M diateur de la R publique Celui ci se penche alors sur la situation juridique des cabanons au regard du droit domanial Or il appara t qu aucun droit r el ne peut tre reconnu des particuliers sur le domaine public natu rel o seules des AOT non constitutives de droits r els conclues pour une dur e limit e et sans droit acquis
34. uvelles structures et des proc dures pr vues par la loi L installation des MDPH est r alis e dans des locaux adapt s pour les deux tiers d entre elles sur des sites uniques ou multiples avec des effectifs tr s variables de 4 130 personnes mais souvent insuffisants pour la mise en place d une nouvelle institution d j en charge d un nombre lev de dossiers non r gl s par les anciennes Cotorep et CDES ATA 198 INTERVENTIONS Les m canismes d orientation des r clama tions pr vus par l article 64 de la loi ne sont pas toujours bien rod s les MDPH sont plus souvent saisies par les d l gu s que linverse Une vingtaine de dossiers seule ment ont t renvoy s par les MDPH aux d l gu s sur un total de 198 interventions depuis janvier 2007 Malgr ces difficult s l intervention des d l gu s se r v le positive comme en t moignent les exemples qui suivent elle permet souvent d acc l rer le traitement des demandes d in sister sur la dimension humaine des dossiers ou d offrir une alternative des proc dures contentieuses lourdes et co teuses FINIST RE Le droit un abattement fiscal confirm tteint d une surdit profonde M G a t reconnu travailleur handicap par la Cotorep Il est titulaire d une carte d invalidit 100 Depuis 1992 il occupe un poste d agent administratif au conseil g n ral poste r serv pour une personne handicap e Lors de la d
Download Pdf Manuals
Related Search