Mode d`emploi 4 - Modes d`Emplois
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1. Bon vous m envoyez quelqu un de bien lui dit l employeur en guise de conclusion Mais c est quoi quelqu un de bien pouvez vous me le pr ciser r pond le conseiller l emploi Ben vous voyez quoi ma client le n accepterait pas ce serait g nant je veux dire en fait je suis pas raciste mais Et voil le mais est lanc Quel est le conseiller qui ne s est jamais trouv dans cette situation Je cherche une h tesse d accueil mais d une tr s bonne pr sentation est ce que cela ne sous entend pas une jeune femme correspondant plus ou moins aux st r o types physiques du moment Dans tous les cas pas un homme ou une femme de 50 ans qui pourraient avoir quelques kilos de trop des lunettes et des cheveux blancs M me si cela n est pas explicite le sous entendu est souvent palpable mais parfois il n y en pas et c est le conseiller lui m me qui cantonne le poste dans un profil st r otyp qui lui est propre Discriminer or not discriminer Ne nous leurrons pas Tous un moment ou l autre nous nous sommes trouv s en situation de discriminer vis vis de l acc s l emploi inconsciemment ou non Et ce ne sont pas seulement des textes de loi qui peuvent transformer des pratiques parfois anciennes d un seul coup d injonction La loi pose les garde fous n cessaires et bien s r il nous faut la conna tre pour la faire appliquer Nos guides R f rences repren2. Et pourtant que savons nous de l Alg rie d aujourd hui et des huit ann es de la guerre d ind pendance de l avant et de l apr s Cette guerre qui mobilisera des centaines de milliers de jeunes du contingent en France et en fera mourir un grand nombre Et beau coup plus du c t Alg rien Comptabilit macabre mais qui a malheureusement du sens Comment s est construit le FLN qui dirigea cette lutte et cette querre Comment s est il constitu Au tra vers de sa biographie Mohamed Harbi l historien de r f rence sur l Alg rie moderne nous raconte l histoire d un jeune alg rien lyc en puis tudiant fils d une famille de petits notables du Nord Constantinois qui a douze ans quand surviennent les massacres de S tif Dans le chaudron de l Alg rie d apr s guerre l injustice coloniale faite aux alg riens est permanente et souvent violente Tout est raison de se radicaliser et de d finir sont identit d Alg rien Les organisations d avant comme le MTLD ou le PPA n arrivent pas produire la moindre perspective pour faire voluer les choses La marmite est bloqu e elle explosera N en 1933 il vit cette poque et en int gre tr s jeune les donn es Il milite au MTLD qui regroupait l avant garde alg rienne sous la pr sidence de Messali Hadj dont sont issus pratiquement tous les cadres du FLN Il vit la crise de ce MTLD qui donnera le FLN Il part en France devient un dirigeant tudiant au d but des ann es
3. Vous n tes pourtant pas si d munis pour r sister s est exclam e une copine ch meuse Tu as raison a r pondu une coll gue Je conseille aux ch meurs de s organiser Pour moi c est a la citoyennet Et c est vrai Partout dans nos agences des gens se posent des questions construisons des lieux de d bat et d finissons en tant que professionnels des r gles de m tier qui seront un outil de r sistance mais aussi de professionnalisation opposer la d qualification constante que la direction nous impose E 2 Corinne Vannier conseill re DRH Pays de Loire Je ne suis pas syndiqu e Je suis venue aux tats g n raux no tamment pour couter les diff rents intervenants Leur regard sur l agence sur notre travail est int ressant Et puis c est une bonne prise de contact avec le SNU Par contre je regrette que cette initiative ne soit pas inter syndicale Il est aussi dommage qu il n y ait pas davantage d agents surtout des non syndiqu s Je ne suis pas s re que la modernisation de notre service public passe par les seuls syndicats Mais ces changes nous en avons besoin vu l o nous en sommes aujourd hui Je crois qu il faut aller plus loin cr er d autres espaces de confrontation et de dialogue comme celui ci Nodes D EMPLOIS Allons plus loin combien apr s quatre cinq jours de gr ve ont eu le sentiment que l action collective n avait men nulle part
4. la CGT assiste une s ance sur trois et la CFTC se situe en observa teur muet Michel BERNARD dans la coulisse de ces non n gociation concoctant sa petite vengeance mesquine contre les gr vistes en retenant deux journ es de salaire le m me mois Un tat major largement hostile au fait syndi cal Un Pierre GIORGINI plus bateleur que n gociateur avan ant un jour et faisant machine arri re la fois suivante offrant des gages tel ou tel au gr de supputations sur d ventuelles signatures voire de l impact esp r sur les r sultats lectoraux Ambiance de chien Et un SNU au milieu de tout a faisant des pieds et des mains pour arracher des avanc es oppo sant chaque disposition de la Direction une contre proposition sur la garantie d un choix individuel le maintien des jours mobiles la Le rapport de force tait il au rendez vous dur e maximale d ouverture des agences le regroupement des jours RTT et le cumul jours RTT jours GTTI contre les p riodes rouges pour le choix pour les cadres entre RTT normale ou forfait le strict volontariat pour les ouvertures exceptionnelles et mieux la suppression de ce dispositif dans le texte etc Une insulte faite au personnel Au final une combativit inou e de la part des coll gues pour un r sultat qui laisse un go t d amertume Un texte qui demeure comme une insulte faite au personnel m me si quelques uns de ses aspects les plus provo
5. toutes les interrogations voire a en rajoute vous en retirerez un plus pour votre travail quotidien et sa d ontologie et aussi pour votre vie de citoyen E Sabine Landrevie conseill re l ALE Le Quesnoy Landrecies Nord Interdiction pour l employeur de prendre des mesures discriminatoires en mati re d offre d emploi et en mati re d embauche art 225 1 du code p nal L article 225 2 du code p nal r prime de 2 ans d emprisonnement et ou de 200000 F d amende l offre d emploi le refus d embauche la sanction et le licenciement discriminatoire x La directive 2000 43 CE du Conseil du 29 juin 2000 d finit les notions de discrimination directe et indirecte En particulier l Article 3 de cette directive pr cise le champ d application tant pour le secteur priv que pour le secteur public en ce qui concerne les conditions d acc s l emploi et la formation professionnelle Modes D EMPLOIS I R Une vie debout m moires politiques tome 1 F4 m Mohamed Harbi Mohamed Harbi uneviedebon La d couverte pue En mars 2002 quand Modes d emplois arrivera dans les agences l Alg rie serra ind pendante depuis 40ans Pour qui avait vingt ans en mars 1962 cette date est inoubliable Pour tous ceux qui ont souffert pendant les huit ans de cette guerre coloniale et avant mais aussi apr s cette date est aussi inoubliable a fait beaucoup de monde Que savons nous de l Alg rie
6. Et combien ont l impression que les syndicats se sont pris les pieds dans ce dossier ont conduit les agents dans une impasse voire ont d montr leur peu d utilit Est ce l explication du taux record d abstentions lors des lections profes sionnelles Oh la la Camarade syndiqu Un coup de blues Non M sieur mais besoin de faire un bilan O est ce que a a coinc a a coinc o Revenons un instant sur le d cret du 25 ao t 2000 qui est l origine de tout On y trouve quelques id es cl s il faut lisser toutes les situations disparates de la fonction publique et tout ce qui se trouve en dessous de 1 778 heures travaill es par an est consid r comme un acompte sur les 35 heures venir Il ne faut pas augmenter le nombre de fonctionnaires il est donc n cessaire d accro tre la productivit Toutes id es d j contenues dans le Rapport Roch de f vrier 1999 C est sur ces bases que la DG s est mise laborer son projet avec ce que cela impliquait suppression de la semaine d hiver des jours mobiles et des sorties anticip es aucune cr ation d emploi li e la RTT obliga tion de produire des projets locaux destin s par le biais de l organisation du travail trouver des gains de productivit capables de compenser l absence d embauches compensatrices Sch matiquement deux options strat giques s offraient alors au personnel et aux syndicats de l Agence e l une consistait axe
7. comme op rateur Mais contrairement au Directeur G n ral ne restons pas b ats l id e d tre mont s dans le train car la conjugaison des d rives actuelles ex GL2 automatiques des difficult s de fonc tionnement ex AFF et de l valuation in vitable de l action de l ANPE risque de transformer ce premier acquis formel en victoire la Pyrrhus Comment faire alors au del de la critique Pouvons nous admettre que la politique d un tablissement public encourage une intervention globale qui s appuie sur une th se lib rale Comment contrer cette d rive Chercher r pondre c est d j se saisir d un l ment essentiel du malaise que nous vivons Oui le PARE a sa logique Une double logique qui veut terme e remettre en cause les acquis des sala ri s tout en dopant leur pr carisation gr ce au Syst me d assurance ch mage limi tons les conditions d indemnisation pour mieux contraindre e poser la formation F P C comme un l ment qui se contente de conditionner la main d uvre aux besoins des entreprises Ces d rives ne sont bien s r jamais expo s es par l Agence qui se contente d agir sur la question des moyens humains mat riels d organisation C est effectivement indispensable mais soyons certains que les effets escompt s par le MEDEF avec le PARE d passent largement le simple enjeu de nos probl mes quotidiens Il est donc temps de r agir pour ces logiques
8. d Emploi l inverse le B C A sous l ti quette approfondi est dans la r alit r ducteur et s exon re des r gles de d ontologie Ces prestations souvent d pensi res enferment parfois le D E dans une suite sans fin dans le tourniquet du suivi PAP e nous r approprier une logique de gestion saine et objective de la liste des D E qui d fende les besoins l gitimes exprim s lors des inscriptions Nous devons stopper la tentation du forma tage de la demande d emploi aux conditions du march du travail qui se contente d im poser toujours plus de pr carit Et surtout r sister ensemble une logique m canique et d responsabilisante qui d bouche aujourd hui sur les GL2 automatiques Des pistes et des actions Face au PARE il faut d noncer les d rives et surtout proposer d autres solutions comme autant d approches profession nelles alternatives la logique lib rale Nous devons entendre les besoins des entreprises et construire en face les r ponses sociales l gitimes que viennent chercher les demandeurs d emploi l Agence Nous pourrons participer l mergence de nouveaux concepts sociaux tels la d finition de l emploi convenable pour d passer le concept d pass du ch mage ou du revenu citoyen si l on convient que l autonomie cono mique par le travail est un droit N en d plaise au Conseil Constitutionnel la soci t du travail peut et doit tre quitable et solida
9. de Jours formule unique pour tout le monde ou choix individuel des agents etc C est ce qui s est produit apr s les gr ves de septembre lors de la r ouverture des discussions avec la Direction Ouvrir une br che dans le d cret Ce choix r sultait aussi d un pari un conflit majoritaire l ANPE serait capable d ouvrir une br che dans le d cret et la Direction disposait d une certaine marge de man uvre lui permettant si la d termination du personnel tait suffisamment puissante de reculer m me partiellement sur ces points La DG elle m me a cru au moins durant quelques semaines pouvoir b n ficier d une certaine latitude vis vis des pouvoirs publics Reste savoir si le DG avait la volont et le courage politique de d fendre face aux tutelles les int r ts des agents En mai la cause tait entendue le gouverne ment d cidait de resserrer les boulons Les accords avantageux dans des collectivit s territoriales ne devaient pas faire tache d huile dans la Fonction Publique d tat Et manque de chance l ANPE tait une des toutes premi res devoir se colleter avec cette question Alors pas de pr c dent La cl du probl me n tait plus Noisy mais Grenelle voire Matignon Que faire alors C est sur ces questions cruciales les 1 600 heures le maintien des acquis 6 semaine jours mobiles sorties anticip es la cr ation d emplois que l intersyndicale avait par deux
10. diplomantes aura pour effet de maintenir dans la pr carit les publics en grande dif ficult ce contre quoi la nouvelle Convention d clare vouloir lutter dans son pr ambule Quant au d cret sur l allocation de fin de formation AFF en attente de parution depuis juillet le voici enfin tellement clair qu on l interpr te de fa ons diff rentes voir contradictoires On attend les circulaires d application et les Points sur etc In galit s de traitement et disparit s selon les r gions On constate selon les r gions les d parte ments des variations de prise en charge des frais de formation de O 100 ou dans un m me endroit des taux diff rents selon les moments Incroyable cafouillage la derni re note de service contredisant la pr c dente rendant le travail des agents de l ANPE de plus en plus complexe et cr ant des situations d licates face aux usagers Ainsi la mise en uvre de l ADE aide d gressive l employeur se traduit par le fait que les DE non indemnis s ne peuvent pos tuler sur les offres portant la mention ADE Pour autant les employeurs ne s empres sent pas de r pondre la sollicitation du MEDEF de faire conna tre et diffuser l ensemble de leurs offres d emploi Le minist re ne s est gu re empress de rappeler l UNEDIC ses engagements La DG indique d un c t que la mise en oeu vre de l ADE doit se faire dans le cadre du d p t d une offre et de l autre
11. du d but le travail de Dale classique qui on ne manque pas de demander des comptes la formation elle m me et un travail d criture sur un sujet Et la famille Mais m me apr s la formation la vie de DALE reste quand m me bien remplie E Samuel Laforge Vanderpotte dit VDP fut directeur g n ral de l ANPE de 1983 1990 Il y a laiss un souvenir fort et positif
12. emplois jeunes et j ai vite fait le tour du travail Les emplois jeunes comme moi nous retrouvons cantonn s stric tement sur une fiche de poste qui n volue pas Certains direc d emploi l entreprise Le suivi du deman deur d emploi en fait Au final le travail au sein de l agence est tr s d coup Pourtant travailler avec suivi et continuit ce serait mieux pour les ch meurs Cela permettrait d tablir une relation de confiance au travers de l accompagnement Or cela reste difficile et long tablir Surtout dans les condi tions dans lesquelles nous travaillons Il faut dire que cet accompagnement pour nous serait plus gratifiant On aurait l impression de faire quelque chose de bien de mener notre boulot jusqu au bout teurs permettent une volution mais c est rare la base nous devons r pondre des nouveaux besoins mais les choses ne sont pas claires titre d exemple nous sommes amen s dans la zone de libre acc s mener de courts entretiens avec les demandeurs d emploi C est le d but d un conseil Mais n ayant ni la formation ni l exp rience nous sommes en porte faux De plus nos t ches sont mal connues par les autres coll gues Du coup nous sommes un peu isol s pas franchement ratta ch s une quipe m me si nous avons de tr s bons contacts humains avec le reste du personnel la comp titivit Ce qui merge derri re la volont d interdire les licenciement
13. en utilisant les moyens consacr s la mise en uvre du PARE pour d fendre notre r le d acteur central du SPE en combinant d ontologie et action Promesses promesses D abord au sujet du PARE Puisqu il est actuellement le principal responsable de nos soucis commen ons par d noncer les d s quilibres qu il cr e Cet accord paritaire fait actuellement la part belle la sph re patronale en l exon rant de ses engagements Ainsi o sont pass es les offres d emploi promises par le MEDEF D ailleurs sur le m me th me le DG avait pris l engagement d interpeller les repr sentants de l UNEDIC pour obtenir la diffusion syst matique des offres avant de pouvoir mettre en uvre des aides li es au PARE AFPE ADE Nous attendons toujours l ex cution de cette promesse O en est l tablissement sur ces points Il nous faut des r ponses claires Ensuite nous devrions chercher conna tre la r alit de l organisation de l offre d emploi La DG propose actuellement en y croyant r ellement de faire des quipes professionnelles de r els experts Chiche Agir pour renverser ces logiques c est aussi se saisir de la logique de l expertise professionnelle que l tablissement dit souhaiter d velopper Saisissons la pour poser objectivement des constats qui permettent de clarifier les d bats au sujet notamment des p nuries de qualifications de main d uvre Demandons obtenir des moyens en
14. l ANPE point de salut mais nous consti tuons un outil parmi d autres dont il ne faut pas que les ch meurs se privent La plus grande violence que je peux vivre l agence c est lorsque je propose un emploi quelqu un qu il me r ponde Non je n en veux pas de ce boulot de merde D autant que dans notre travail nous conseillons souvent de ne pas accepter tout et n importe quoi C est important pour permettre au demandeur d emploi de retrouver confiance en soi J ai int gr l agence il y a 28 ans pour trou ver du travail aux gens Pour moi c est un sacerdoce J ai t prospecteur placier au jourd hui je suis CPE Quand je parle de trouver du travail ceux qui n en ont pas cela peut passer par des p riodes de formation des contrats aid s II s agit au fond d aider les ch meurs utiliser leur r seau de relation de mettre le n tre leur disposition du jour directifs et surcharg s on ne peut Jamais ou presque s exprimer Les yeux riv s sur les chiffres Comment parler de son travail des limites que lui impose une direction qui volue les yeux riv s sur les chiffres quand on est oblig de mettre de c t l accompagne ment car les files d attente grossissent Et quand les ch meurs doivent attendre Jusqu 4 semaines un rendez vous qu il faut exp dier en 15 ou 20 minutes Alors oui par moments les tats g n raux ont servi d exutoire des agents qui n en peuvent plus Pou
15. l emploi mais pourtant pour reprendre une expression un peu veillotte il est des n tres Sociologue de combat c tait une des fa ons qu il avait de se d finir Quelle est la boite que je n ai pas encore ouverte et qui me donnerait une clef suppl mentaire pour comprendre le cach de la r alit sociale qui ne profite qu aux exploiteurs C est la question que se posait Pierre Bourdieu dans une r cente interview la radio et qui singuli rement r sume le sens de cette uvre forte de celui qui vient de mourir Les sciences sociales permettent de d couvrir et de comprendre le monde et la politique de mondialisation Partiellement videmment mais quand m me c est un outil puissant pour le syndicalisme et les luttes D couvrir le cach et l implicite dont l vidence silencieuse est invisible pour ceux qui subissent les exploitations et m me parfois pour ceux qui exploitent crivait il Ce savoir ne s acquiert que dans le travail savant soumis aux r gles de la communaut savante et pourtant le savant doit il se replier dans sa tour d ivoire sous pr texte de la difficult de communiquer cette question qu il posait lui m me Bourdieu r pondait en refusant la tour d ivoire Certains le lui reprochaient pas nous Ce travail a produit une uvre consid rable sur des sujets aussi divers que la s lection scolaire avant 68 les luttes des femmes le savoir vivre et
16. pr cise que m me si cette offre n est pas d pos e elle doit tre enregistr e l art 4 de la conven tion ADE stipule que l embauche doit tre r alis e pour un demandeur d emploi adress l entreprise par l ANPE afin de pourvoir un emploi vacant qui lui a t notifi Mise mal de la mission de Service Public de PANPE Ces in galit s et ces discriminations font appara tre que l Agence est en difficult pour remplir sa mission de Service Public pour garantir l galit de traitement pour tous Son r le d op rateur central du dispositif que la version finale de la Convention PARE a r tabli gr ce au rapport de force cr par une lev e de boucliers des syndicats et les r ticences de M Aubry largement relay es par la Presse est de fait remis en question par le d veloppement outrance de la sous traitance des prestations Mais que font les Assedic Tout se passe comme si la consigne dans certains bureaux r gionaux tait RIEN SUR LE PARE Cela signifie que de nombreux demandeurs d emploi ne re oivent aucune information sur le PARE lors de leur inscrip tion aux Assedic C est au moment de l entretien l ANPE qu ils s aper oivent qu ils ont adh r au PARE sans le savoir en signant leur demande d allocations Voil qui claire le succ s du PARE au del des pr visions et l hypocrisie de ceux qui s en f licitent en s tonnant que d aucuns parlent de gros probl mes sur le
17. rien vu venir de mieux avec SERVICE PUBLIC DE L EMPLOI Deux jours pour passer du constat aux perspectives d actions Les 11 et 12 d cembre Cr teil le SNU a tenu les premiers tats G n raux du Service Public de l Emploi en pr sence de quelque 200 agents de PANPE de ch meurs et de salari s des autres composantes du service public De la souffrance quotidienne constat e aux pistes de r flexion sur le statut de l actif en passant par l avenir l heure de l Europe peu de questions ont t vit es La r flexion va se poursuivre dans l action Quel service public pour quel emploi C est en r sum la question autour de la quelle les tats G n raux du Service public de l emploi ont tourn deux jours durant les 11 et 12 d cembre derniers l initiative du SNU ANPE avec le sou tien de l institut de recherche de la FSU et conseill re Annie Datin ALE de C ret Pyr n es orientales Je travaille l agence depuis 8 mois du journal Alternatives conomiques quelque 200 agents de l ANPE syndicalis tes militants des comit s de ch meurs salari s de l Assedic et des Missions locales ont phosphor sur ces sujets Ils ont t aid s par des conomistes des sociologues des universitaires apportant un point de vue excentr sur la formation l tat du march du travail ou le rapport de l individu au collectif Un point de vue plus dista
18. tions de travail g n r e par le PARE est patente malgr les renforts d effectifs qui sont loin de permettre d assurer un v ri table suivi de tous les demandeurs Les renforts sont trop souvent des renforts en CDD ce qui ne permet pas un fonctionne ment p rennis La sous traitance devient la r gle ce qui tend transformer l agence en donneur d or dre Et il ne s agit pas de couacs de rodage mais d une volont de transformation pro fonde du r le du service public de l emploi Si la conjoncture conomique s inverse et que les r sultats s alt rent de fa on s rieuse alors l agence jouera le r le de bouc missaire de fusible Le danger est r el il faut en prendre conscience E H l ne App amp Samuel Laforge Point de vue le PARE Se saisir de l effet boomerang ER Neuf mois d j et le PARE n en finit pas de montrer ses limites et ses dangers Qui parmi les signataires connaissait r ellement les changements techniques en termes de moyens de mise en uvre qu il impliquait priori peu de monde II n est pas tonnant alors que dans cette cacophonie institutionnelle nous ayons l impression de perdre un peu plus nos m tiers nos missions Pour autant la critique que nous avons mise depuis plus d un an ne suffit plus aujourd hui face aux premiers effets visibles de ce rouleau compresseur vrai dire en un an nous avons connu une seule satisfaction celle du choix de l Agence
19. 50 et rencontre tous ceux qui deviendront les dirigeant africains des ann es 60 et 70 Il passe dans la clandestinit et devient membre de la f d ration de France de 55 58 durant le conflit FLN MNA II en raconte tous les pisodes En avril 58 il quitte la France et vit en divers pays d europe Puis il passe en Tunisie et au Caire ou il devient un cadre du gouvernement GPRA Il sera ambassadeur du GPRA Conakry et suivra comme expert les n gociations qui donneront les accords d Evian Histoire et autobiographie C est de ces multiples observatoires qu il analyse dans son livre autobiographique les d veloppements qui donneront naissance la crise qui pr c da l ind pendance et la prise du pouvoir par une arm e dite arm e populaire Il rend compte de chaque pisode avec une pr cision et une rudition impressionnantes I sait aussi analyser les v nements qui constituent les pr misses de ce que deviendra l Alg rie d aujourd hui Un ouvrage majeur pour comprendre E Claude Kowal Du m me auteur Le nationalisme alg rien et les femmes Monique Gadant Mohamed Harbi L harmattan conomie politique L islamisme dans tous ses tats M Harbi Arcanteres Nouvelles Aux origine du FLN Christian Bourgeois Paris 1975 Nodes D EMPLOIS lue sur la liste du SNU suppl ante en CPN 5 Dale Rosny vingt quatre ans d agence Paise dans sa vie et toujours optimiste malgr tout Mod
20. Noisy le Sec CP Neuilly sur Marne CPR et DUTR de Janv 96 juin 2000 l UTR de Bobigny Dale en 2000 Rosny Son passage de conseiller directrice d UTR elle le doit une demande pressante du DDA qui n ignorait rien bien s r de ses activit s syn dicales Elle avait d ailleurs du mal franchir le pas Un choix plus qu honorable Elle aurait pu prendre des responsabilit s r gionales ou nationales dans le syndicat Elle h site Elle refusait d tre permanente temps plein Elle voulait rester sur le terrain Elle s organisait entre son boulot 2 jours ses enfants un jour et une activit militante pendant deux jours par semaine Jonglage Un parcours du bas en haut l agence En dehors de l Agence elle est militante au MRAP et elle est active dans la vie associative Sans compter pendant longtemps un engagement au MLAC Mouvement pour la Libert de l Avortement et de la Contraception et dans toutes les luttes pour le droit des femmes Elle y tient beaucoup Et comme m re elle participe aussi la FCPE f d ration des conseils de parents d l ves du lyc e d une de ses filles La plus grande est maintenant tudiante en m de cine a aussi a prend du temps Quand ses coll gues parlent d elle un mot revient le plus souvent c est la loyaut Une parole qui est un engagement et un engagement qui n est ni g ch ni b cl Lart de convaincre ou d tre convaincu selon VDP Elle p
21. Num ro 4 mars 2002 10 F Noes D EMPLOIS http snu anpe free fr Le bateau ivre et la gueule de bois Nous avons cr le SNU ANPE ilya 1 an quand la conf d ration de Nicole Notat d cida de signer avec le MEDEF la nouvelle convention UNEDIC qui a donn naissance au PARE Nous avons d nonc avec vigueur la logique perverse qui consiste en mettant l ANPE sous la tutelle des ASSEDIC placer le demandeur d emploi directement sous l emprise d int r ts financiers au d triment des garanties offertes par le Service Public Rappelons nous le ch ur de tous ceux qui l poque voulaient touffer cette voix discordante Il y eut bien entendu la propagande des organisations syn dicales et patronales signataires du PARE qui s tala dans les grands m dias nationaux sous la forme d une publicit tapageuse et co teuse Il y eut le ralliement honteux d un gouvernement qui fit croire aux Fran ais qu on avait sauv l essentiel Et n oublions surtout pas la DG qui clamait haut et fort que le PARE est une bonne chose puisque l Agence est plac e au c ur du dispositif La r alit d passe h las nos pronostics les plus pessimis tes Dans toutes les Unit s on fait les m mes constats r duction de la dur e des entretiens augmentation des flux prescription obligatoire de prestations quelle que soit la situation du demandeur d emploi d veloppe ment outrance de la sous traitance La pre
22. arle elle surtout du management par ticipatif Adepte du Vanderpotisme elle le cite volontiers l art de convaincre ou d tre convaincu Pour elle la qualit majeure d un Dale est d tre l coute des agents et des DE Prendre le recul n cessaire comprendre les gens avec leur histoire des personnes part enti re Qui sont ils Quelle est leur histoire dans leur totalit de personne Et puis expliquer pour quoi on fait rechercher l adh sion et pr senter les r sultats du travail Et quand a se grippe Bien s r la vie n est pas un long fleuve tran quille et il existe des conflits et des situations conflictuelles ou tout simplement difficiles Alors il faut prendre des d cisions mais si les r gles ont t fix es c est quand m me plus simple Et comment faire quand a se grippe il faut prendre en compte les al as de la vie le plus possible On prend bien s r la d cision en final et si c est n cessaire on exerce son autorit mais il faut que chacun connaisse les r gles du jeu Devenir Dale si ce n est pas le paradis C est un peu le purgatoire La p riode de formation de DALE est assez dif ficile compte tenu des charges de formation du terrain et de la famille II y a une forma tion France enti re qui fait tourner dans les CRDC avec une pr affectation sur un poste de Dale compte tenu de son exp rience de DUTR Trois travails pendant la p riode
23. cateurs ont pu tre gomm s Et ce sentiment de m pris et d immense cynisme de la part d un DG et de son staff dont la pr occupation principale est de faire passer quel qu en soit le co t social leurs objectifs bureaucratiques et leur obsession de la produc tivit Et les usagers dans tout a Enfin pour nous syndicalistes des questions Avons nous choisi la bonne ou la mauvaise strat gie au d part Fallait il prendre le risque de briser l intersyndicale lorsque le maintien de celle ci aboutissait des mots d ordres basiques sur un socle d accord minimaliste Fallait 1l appeler la gr ve avant les n gociations pour cr er un rapport de forces pr alable ou pendant celles ci Fallait il prendre le risque de reconduire comme en Midi Pyr n es la gr ve de septembre Que se serait il pass si les f d rations de fonctionnaires avaient eu le bon go t de s entendre pour combattre le d cret Promis on ne reviendra plus sur le sujet Mais les syndicalistes non plus ne sont pas tous bard s de certitudes en acier Certes on ne r crit pas le pass mais celui ci doit nous aider interroger l avenir Le dossier RTT est loin d tre clos d marches locales suivi de la mise en uvre etc et nous ne sommes pas quittes Monsieur BERNARD Mais c est une autre histoire une autre bataille qui a d j commenc E Pierre MARIA Tous les tres humains naissent libres et gaux en dignit et en droits
24. ch meurs indemnis s et les replace sous la protection du Service Public La p riode d incerti tude politique ouverte par les lections pr sidentielle et l gislatives doit nous rendre particuli rement vigilants Le SNU ANPE tout en respectant scrupu leusement l ind pendance du syndicat par rapport aux partis politiques demandera ceux qui aspirent gou verner la France quels sont leurs projets par rapport la lutte contre le ch mage par rapport aux missions du Service Public de l Emploi et tr s pr cis ment par rapport la place et au r le de l ANPE Nous commu niquerons tous les agents d ici aux lections les r ponses des candidats ces questions cruciales pour l avenir de notre tablissement Le personnel de l Agence est sous tension mais ses capacit s de lutte sont intactes Si la DG se r v le incapable de d fendre les missions de Service Public l immense majorit du personnel y demeure visc ra lement attach e En m me temps qu une lutte devrait s engager l in terne pour restaurer et m me d velopper la profes sionnalit des agents travers un statut protecteur et valorisant une lutte parall le s engage l externe pour d fendre la place de l ANPE comme socle du Service Public de l Emploi W Joseph Romand les DE ayant puis leurs droits depuis moins d un an disparaissent On peut pr voir que limiter voire rendre quasi impossible l acc s des formations
25. e d emploi pour recevoir Journal du Syndicat National Unitaire de l ANPE D EMPLOIS Directe on se syndique et le tour est jou Le journal arrivera bien vite et vous serez parmi les premiers servis C est la bonne m thode Indirecte on demande un coll gue syndiqu proche un exemplaire il y en a beaucoup Vous serez servi au plus vite Discr te vous appelez le 01 4437 00 30 un coll gue vous r pondra et se fera un plaisir de vous faire parvenir Modes d Emplois Modes d Emplois est dit par le Syndicat Nationale Unitaire de l ANPE 43 rue de Javel Paris XV SNU ANPE http snu anpe free fr e Directeur de la publi cation Eric Almagro e R dacteur en chef et secr taire de r daction Samuel Laforge Comit de r daction Claire Villier Anne Pascale Gogny Sabine Crouset Eric Planchette Eric Almagro No l Dauc Alain Ottavi Philippe Sabater Claude Kowal Pierre Yves Hugot Imprim par ROTOGRAPHIE 2 rue Richard Lenoir 93 100 Montreuil e Conception graphique GRAPHI TIT thierry palau graphitit com Illustrations Michelle Lebas Quatre num ros par an N ISSN en cours C est le sentiment qui vient l esprit Rosny quand on rencontre la Dale L Agence m ne tout Pas tout fait quand m me mais au moins au poste de directeur d une agence locale ce qui constitue un peu un b ton de mar chal Le parcours de V ronique est d ailleurs remarqua ble sur bien de
26. fois appel la gr ve et que les coll gues s taient tr s fortement mobilis s Ne pas renoncer Parce qu apr s deux jours de gr ve on sent bien que le personnel n est pas d cid rendre les armes Et aussi parce qu existe tr s fort dans les boutiques le sentiment d tre m pris grug roul dans la farine par cette Direction Il faut passer l t sans que la d termination fl chisse la rentr e on peut encore esp rer une action d ensemble dans la Fonction Publique Alors on fait en sorte que l unit syndicale tienne bon On lance une campagne de cartes postales non pas en direction de la DG mais de la Ministre R sultats mitig s La situation est bloqu e On semble pris dans la nasse Serait on hypnotis en misant tout sur les 1 600 heures la semaine d hiver et les cr ations d emplois Serait on en train d emmener le personnel dans le mur D autant que pendant ce temps la DG de son RIT mon bilan moi RETOUR SUR SIX MOIS DE LUTTE Vas y fais moi r ver avec ta RTT Qu en est il aujourd hui des espoirs d une am lioration de la vie personnelle d un peu d oxyg ne dans l tau du travail quotidien c t peaufine son projet briefe son encadrement aiguise sa propagande Sans rien l cher sur la plate forme intersyndicale on s efforce de faire passer l id e qu il ne faut pas laisser les mains libres la direction sur l ensemble des modalit s concr tes de la mi
27. formes de pr cari sation de l emploi stagnent La proportion de l emploi temps partiel est identique depuis 4 ans Cela surprend car pourtant le mouvement semblait assez fort Mais c est un fait Par ailleurs dans les cr ations d emploi la part des Contrats Dur e Ind termin e s l ve 75 En m me temps le nombre de d mission augmente notamment dans les PME et ce au profit des grandes entreprises qui cr ent le plus d emploi Enfin le ch mage de longue dur e a recul plus vite que la moyenne du ch mage ME Aujourd hui le patronat voque une p nurie de main d uvre Qu en est il MH chaque p riode de reprise le patronat parle de p nurie de main d uvre Cela traduit aussi son incapa cit pr voir les volutions de l emploi De m me le durcissement des positions patronales se manifeste dans le discours qui explique la baisse exag r e du taux de ch mage cr erait des tensions entra nerait l inflation ME Nous assistons depuis 1997 la multiplication des mouvements contre les licenciements Comment les appr ciez vous MH La contradiction apparente tient ce que les mouvements contre les licenciements augmentent alors que pourtant la proportion des licenciements baisse nous avons atteint le point le plus bas depuis 1984 Le discours sur la fatalit ou le besoin de comp titivit qui justifiait les licenciements ne passe plus Notamment parce que les salari s n ont
28. i es aux questions d emploi et de formation E Dossier r alis par Nathana l UhI Sabine Landrevie conseill re ALE de Le Quesnoy 62 Je travaille dans une petite agence nous sommes 8 en milieu rural Cela semble relativement plus calme que dans les grandes villes et le temps dont nous disposons dans la relation avec les demandeurs d em ploi permet un peu de convivialit Bien s r il y a des coups de bourre mais dans l ensemble a va La grande majorit des ch meurs habite dans le secteur Donc nous les connaissons bien La relation n est pas toujours vi dente nous sommes plus impliqu s humainement Les liens sont totalement diff rents par rapport ceux qui existent dans une grande agence videmment a pose le probl me du recul de la distance Par contre c est plus agr able comme mani re de travailler Les gens se connaissent se parlent Aujourd hui encore le travail constitue un facteur important d in sertion sociale Dans ce cadre une des premi res choses faire pour moi c est de rappeler au demandeur d emploi qu il n est pas responsable d tre au ch mage Au fond le rapport au ch mage demeure toujours dramatique mais on peut dire que chez nous l ANPE joue son vrai r le de service public Elle am ne une v ritable plus value sociale Nodes D EMPLOIS Atelier pratiques professionnelles et code de d ontologie Ce fut l atelier le plus fr
29. ire I Christophe Mathey d claration devant des repr sentants du personnel Vichy en d cembre 2001 Notons que cet engagement correspond en r alit ce qui est not au dos m me des conventions suivre Nodes D EMPLOIS Histoire d une retraite en rase campagne Bretonne La DG Vannes est elle sur la voie de la r demption La DG a le sens de la formule et le point sur le sens de l propos propos de l offre de Vannes concernant une recherche de DG elle semble jouer les magnanimes et rappelle les chiens qu elle avait lanc s furibarde sur l agence de Vannes Elle veut aussi le faire savoir via le Point sur d nomm la PRAVDA de la DG et ajoute en conclusion pour avoir le dernier mot une morale qui se retourne contre elle Nous citons en modifiant un mot mais qui ne change pas le sens de la phrase Cet incident doit tre pour chacun un enseignement sur le n cessaire respect de la finalit d un service public Nous reprendrons notre compte cette morale car c est pr cis ment parce que la DG perd le sens du service public pour ce qui concerne la RTT que les bretons prospec taient un nouveau DG Ce Point sur serait il le signe d une r demption magnifique Dans ce cas bravo l artiste W Pierre Bourdieu il est des n tres C est la premi re n crologie dans Modes d Emplois Bourdieu n tait ni syndicaliste ni membre du service public de
30. la presse Contribution d cisive la r flexion contemporaine et reconnue par la communaut scientifique internationale Mais aussi par le mouvement syndical le mouvement des ch meurs le mouvement des femmes dans sa diversit et les immigr s ni citoyen ni tranger qu il ne manquait pas de soutenir Et chaque fois par ce savant clairage on ressortait de ces lectures plus forts fortes plus libre Je ne puis m emp cher de le citer de m moire Nous naissons d termin s mais nous avons une chance d tre libre Au del de ce qui ressemble un sujet de philo du bac c est une belle d claration du sens de la vie Bien s r il avait aussi ses d tracteurs Quoi de plus normal M me si parfois ceux ci faisaient penser au proverbe chinois qui dit le sage regarde la lune et le singe regarde le doigt Samuel Laforge Nodes D EMPLOIS VIEW Carole Tuchszirer conomiste l IRES ME Quand vous dites La baisse des indemnit s rend les ch meurs moins exigeants vous faites le lien entre niveau d indemnisation des ch meurs et condi tions d emploi De quelle mani re se cr e ce lien CT Effectivement la d gradation des conditions d in demnisation laquelle nous assistons depuis les an n es quatre vingt entra ne une d gradation de la norme d emploi convenable La baisse continue du niveau des indemnit s rend les ch meurs moins exigeants sur les conditions de leur retou
31. nci appr ciable pour prendre un peu de distance pour y voir plus clair Ces changes n auraient servi rien s ils n a vaient t conclus par des d cisions d action pour amplifier une d marche dont ces tats G n raux ne sont que la premi re tape C est peu de dire que les discussions ont t denses riches rudes aussi parfois La voix des priv s d emploi a parfois heurt les agents M me si chacun a marqu sa volont de discuter avec l autre On ne vous rencontre pas assez souvent d plore ainsi Jacques Martinaud d AC Bordeaux Pourtant nous voulons des changes ga lit pour avancer sur des choix alternatifs Les revendications des ch meurs ont commenc poindre sur un statut de l actif avec un revenu minimal garanti quelle que soit sa situation emploi ch mage ou formation Une volont qui ne contredit pas forc ment l engagement des agents de l ANPE qui uvrent au quotidien avec l obsession du retour des priv s d emploi dans un poste de travail Ronan Doulin salari en emploi jeune ALE Nantes Erlon Loire atlantique Mon boulot consiste animer la zone de libre acc s Aujourd hui cela ne veut pas dire grand chose J ai t recrut il y a deux ans et demi sur Auparavant pendant de nombreuses ann es j ai gravit autour de l ANPE notamment au sein des Missions locales Je voulais avoir une vision plus large qui aille du demandeur la premi re vague d
32. nent les articles de loi correspondants sur lesquels nous pouvons nous appuyer Mais est ce suffisant videmment non C est pourquoi quand l ANPE Nord Pas de Calais en partenariat avec la CODAC Commission d partementale d acc s la citoyennet propose une formation de grande qualit sur la Pr vention des discri minations raciales sur le march de l emploi il important de le souligner Les groupes pr sents r unissent tous les acteurs qui jouent un r le direct ou indirect sur le march de l emploi DDTEFP Mission Locale Organismes de formation ducation nationale et ANPE Une formation contre le racisme l embauche Apr s un premier temps de r flexion et d changes sur les exp riences de chacun il s agit de remettre en question nos propres perceptions de l autre Ses diff rences d ge de sexe de couleur de culture nous font elles peur Nous font elles r ver Sommes nous curieux de cette diff rence ou au contraire nous renvoie t elle notre peur de l inconnu Autant de questions qu il est enrichissant d aborder collective ment avant de passer aux changes de pratiques puis la construction d un argumentaire de base pour tre plus fort devant des propositions de discrimination directe ou indirecte En voici un exemple Une m thode pour r agir devant un d p t d offre discriminatoire En son for int rieur il faut consid rer l autre comme un d linquant car il vie
33. ngu chic qui fleuris sent parfois dans certaines unit s Quand J tais DUTR je me suis battue pour le relo gement de mon service afin d am liorer les conditions de travail des agents et l accueil des adh rents En tant que DALE je sais bien que les conditions de travail d grad es par des locaux exigus et une augmentation de la charge de travail ne peuvent que g n rer du stress suppl mentaire pour les agents et bien s r aussi pour les demandeurs Une bonne raison pour en faire une priorit V ronique Camus L agence m ne tout a conditions d y rester Comment r sumer 24 ans en une page De 19 ans 43 ans c est une bonne partie d une vie et cela engendre une transformation du regard sur les choses Le monde change et chacun change aussi De 1978 2002 V ronique a connu ainsi tous les cadres d emplois et prati quement toutes les fonctions Elle se refuse tre un mod le mais quand m me elle avance avec quelques principes Le message en r sum c est on est la pour le service public de l emploi videmment un r sum comme a c est probablement r duc teur mais a donne le Nord Car on est l pour les DE et aussi pour les entreprises mais sans tomber dans le formatage du march du travail et en y faisant respecter la d ontologie ch re au service public Comment r sumer 24 ans Vacataire Barre l ALE de Bagnolet agent administrative et char g e d information
34. nt d enfreindre la loi 1 Le plus souvent notre interlocuteur ignore qu il commet un d lit mais pour soi le repositionner de cette mani re nous permet d viter un d bat moral et ou politique Rester tr s calme et neutraliser ses pr ju g s Ce n est pas une affaire personnelle 2 Recentrer sur le sujet le CV les comp tences recherch es et ignorer volontaire ment les crit res discriminatoires qui viennent d tre nonc s ou sous entendus ce moment l l interlocuteur comprend et on peut prendre l offre Sinon il faut poursuivre 3 Reformuler alors pr cis ment la deman de en reprenant les crit res discriminants et tout noter par crit Puis calmement signifier son refus de prendre cette offre en le motivant par trois raisons e D marche qualit l ANPE poursuit depuis plusieurs ann es une d marche qualit et chaque agence est qualifi e puis r gu li rement valu e sur la qualit des services rendus envers ses clients e D ontologie accepter une offre discrimi nante c est d roger au contrat de travail que nous avons sign lors de notre embauche l ANPE qui nous demande de respecter une galit de traitement pour tous e D lit informer l interlocuteur qu il est lui m me en train de commettre un d lit puisqu embaucher selon des pratiques discriminatoires est puni par le code p nal Nous ne pouvons ni surtout souhaitons tre complices de ce d lit 4 Si l interl
35. ocuteur insiste toujours lui demander d envoyer un courrier notre sup rieur hi rarchique en r capitulant l ensemble des comp tences qu il recher che et les crit res suppl mentaires qu il souhaite voir appara tre Et de son c t faire une note sa propre hi rarchie pour noncer les raisons qui ont motiv notre re fus de prendre l offre Ainsi on est au clair avec cette d cision et on ne laisse pas se d velopper au sein de l ANPE des pratiques de traitement discriminant Le droit europ en le CODAC et le 114 I faut savoir que la lutte contre les dis criminations s inscrit au plan europ en et qu a partir de 2003 tous les pays de l UE seront dans l obligation d appliquer l en semble des directives pr vues en ce sens La France a commenc r agir activement face cette obligation partir de 1999 en cr ant les CODAC dans chaque r gion Ces derni res sont charg es de pr parer un plan de lutte contre les discriminations et une des premi res actions est la mise en place du 114 num ro vert que nous pou vons tous appeler victime ou simple t moin de discrimination La CODAC du Nord Pas de Calais a r agi efficacement en proposant tous les acteurs du march de l emploi de suivre ce module de formation ce qui n est pas forc ment le cas de toutes les CODAC Si vous avez la possibilit de suivre le stage qui dure 4 jours au total vous ne le regretterez pas et si cela ne r pond pas
36. place d entretiens approfondis en service programm on re oit bien souvent les demandeurs d emploi sur le flux Vous avez dit qualit Voici des observa tions de coll gues sur le terrain dans les diff rentes r gions Elles constituent notre premier bilan ce jour La Convention dit assouplir les r gles d acc s la formation mais les Assedic n accordent les aides financi res qu aux DE suivant une formation homologu e en fonction des besoins non satisfaits du march local de l emploi Pire sont exclues des financements Assedic y compris dans les fili res m tiers prio ritaires ou moins prioritaires les forma tions visant l obtention d un dipl me d tat ou quivalent Dans certaines r gions Assedic des demandes d aide pour des formations inf rieures un an et sup rieures 40 heures en attente de traitement l Assedic depuis plusieurs semaines sont reve nues en bloc l ANPE avec la mention refus e sans autre explication En Franche Comt le bureau r gional des Assedic a d cid de limiter les aides aux formations n exc dant pas 6 mois Le droit d opter pour la r mun ration livre 1x plus int ressante reste ouvert aux m res de famille percevant l API Mais dans ce cas les aides pour les frais de formation p de transport ou d h bergement deviennent W Le irrecevables Et les fonds d aide Assedic pour Modes D EMPLOIS suite de l dito
37. quent et le plus f minin Hasard Bonne question En guise d introduction Didier Demazi re sociologue a lanc quelques interrogations le travail l agence est dans une tension qui s aggrave avec le temps entre des prescrip tions normatives et fortes et une sorte d autonomie dans la relation avec les DE Il faut constamment se d brouiller Et se d brouiller c est parfois difficile Dans ce cadre nous sommes confront s des dilemmes des d bats de valeurs r currents qu est ce qu un travail bien fait Et un emploi convenable Convaincre les DE ou les contraindre Dans tout cela les agents sont souvent tr s seuls et en manque de rep res collectifs Le d bat et l expression qui ont suivi n ont pas t un bureau des pleurs on va souvent mal on souffre mais c est parce qu on veut autre chose on veut pouvoir coproduire avec les DE partir de leur histoire de vie on veut proposer et non prescrire on veut que notre travail ait un sens pour nous et pour les usagers que nous ne consid rons surtout pas comme des clients car I n y a pas de rapports marchands avec les DE Souvent nous nous sentons seuls avec l impression que les coll gues ne partagent pas ou plus ces valeurs Formater radier a ne peut pas tre notre but L outil informatique appara t de plus en plus contraignant l obligation de prescrire les multiples compteurs et tableaux au m pris souvent du relationnel
38. r l emploi notamment en ma ti re de salaires C est une rupture profonde avec la vision qui pr valait dans les ann es soixante dix ME Quelle est la nature de cette rupture CT De la cr ation de l UNEDIC 1982 nous assistions une am lioration constante du r gime indemnitaire accompagnant les politiques de l emploi Il s agissait de permettre la mobilit professionnelle L indemnisation tait consid r e comme un levier pour le retour sur le march de l emploi Dans les ann es quatre vingt l inversion sera radicale l indemnisation devient alors per ue comme un obs tacle au retour l emploi en incitant l inactivit La bascule s op re partir de 1982 quand l tat prend en charge le financement du r gime d assurance ch mage en pleine crise D sormais le crit re d terminant dans l indemnisation n est plus le motif du licenciement mais la dur e de cotisation pr alable ME Comment jugez vous le PARE cette lumi re CT En supprimant la d gressivit instaur e en 1992 le PARE constitue un pas en avant en mati re indemnitaire Mais nous demeurons dans la configuration en vigueur depuis 1984 L Assedic g re les ch meurs les plus em ployables elle indemnise 40 des demandeurs d emploi et parmi ceux ci 40 touchent la moiti du SMIC E Michel Husson conomiste ME Quelles sont les grandes tendances du march de l emploi aujourd hui MH De mani re durable certaines
39. r autant les agents ne se sont pas content s de se d fouler pour reprendre l expression de Corinne venue de Nantes Ils ont d battu avec Robert Castel le so ciologue sur l individu et les supports dont il a besoin pour exister pleinement avec Jean Gadrey sur les crit res d valuation b n ficiant sur ce sujet du travail men par le SNU dans le Pas de Calais avec Claude Dubar sur les enjeux de la formation tout Michelle Falomi conseill re principale au long de la vie Sans oublier le contexte europ en des politiques de l emploi contexte de plus en plus contraignant dans lequel la France fait parfois figure d OVNI Trois axes de travail A l issue de ces changes anim s parfois contradictoires toujours respectueux trois axes de travail se sont d gag s Ils ont pris forme de propositions concr tes explici t es par No l Dauc du SNU Les ateliers qui se sont tenus durant les tats g n raux vont se poursuivre sous la forme de groupes de travail permanents lieu de parole et de construction La r flexion va tre engag e pour cr er une structure de r flexion et d laboration de propositions alternative Enfin d ici deux ans le SNU s engage tenir un colloque eu rop en pour d battre d un service public de l emploi l chelle de l Union Europ enne Ces tats g n raux auront un avenir et il faudra y associer d autres organisations syndicales et d autres professions l
40. r prioritairement la mobilisation sur le refus des dispositions les plus n gatives du d cret Fonction Publique barre des 1600 heures annuelles suppression des acquis en mati re de cong s non cr ation d emplois RTT et en faire un pr alable toute n gociation e l autre tait sans abandonner cette revendi cation de la renvoyer un ventuel mouvement d ensemble des f d rations de fonctionnaires d largir la mobilisation du personnel l ensemble des aspects du projet DG et d entrer imm dia tement dans une n gociation confrontation sous pression avec la Direction sur les modalit s concr tes de mise en uvre Chaque option comportait sa part de risques et d incertitudes Les divergences en plein jour Le SNU et la plupart des autres syndicats l exception de la CFDT dont la logique strat gique nous chappe encore ont opt pour la premi re solution En effet la condition d une mobilisation forte du personnel tait l exis tence d une unit intersyndicale solide Or les seuls th mes sur lesquels cette unit inter syndicale tait possible taient les 1 600 heures les acquis et les embauches compen satrices Et de fait contre vents et mar es cette unit a dur plus de six mois Mais partir du moment o nous entrions dans les modalit s de mise en uvre les divergences allaient clater en plein jour et l intersyndicale voler en clats 35 heures hebdo strictes ou RTT sous forme
41. s rieusement ses m dicaments L ordinateur de l ANPE ne laisse rien passer et une dose mortelle de GL2 est charg e de nettoyer rapidement les fichiers Un casse t te kafka en Mais quand le malheureux conseiller doit se pencher sur un probl me de formation il tombe sur un casse t te kafka en II doit jongler avec des notes contra dictoires qui varient d un jour l autre en suivant des r gles diff rentes selon les r gions en s appuyant sur des listes de dipl mes ou de formations qui ne sont pas encore crites L Agence est devenue en quelques mois un bateau ivre qui flotte au gr des injonctions contradictoires mises par les bureaux des ASSEDIC Et comme si le paysage n tait pas encore assez sombre la courbe du ch mage et le ralentissement de la croissance viennent mettre mal le bel optimisme des ardents d fenseurs du PARE Les comptes de l UNEDIC virent dans le rouge et le MEDEF songe d j r tablir la d gressivit des allocations Bient t l incertitude va peser sur le budget de l Agence qui d pend d sormais hauteur de 20 d un financement de l UNEDIC Faudra t il attendre que la DG parle de sureffectifs pour que les d fenseurs du PARE l Agence se r veillent enfin avec la gueule de bois Arr ter cette m canique folle avant que les d g ts ne deviennent irr parables Nous demandons la d nonciation du PARE et la ren gociation d une convention UNEDIC qui largisse le nombre des
42. s aspects Entr e comme vacataire Barre ce qu il faut bien appeler la petite porte elle fait ce petit boulot pendant quelques mois et puis elle devient assistante de gestion Comment En passant le concours de Prospecteur Placier Mais comme elle n a pas 23 ans l poque obligatoire pour tre PP malgr sa r ussite on lui fait passer en urgence le concours d Agent Administratif I faut dire qu elle avait d j en entrant un cursus qui lui facilitait la vie Avec un BAC quelque chose mais aussi d s 19 ans une exp rience qui avait sa valeur Je suis entr e par hasard PANPE Je suis entr e par hasard l ANPE 19 ans et en restant j y ai m ri Ma r bellion mon sens aigu de la justice je voulais deve nir avocate mon int r t pour les autres se sont canalis s et d velopp s Vingt quatre ans dans l agence cela peut provoquer quelques mur mures mais je ne suis pas la seule dans ce cas Un parcours de vacataire Dale 15 ann es d activit s et de responsabilit s syndicales lue en CPR CPN secr taire de section du 93 et secr taire r gionale adjointe en Ile de france D ailleurs elle vient d tre lue suppl ante en CPN 5 o elle repr sente le SNU C est dire que ces id es ne l ont pas quitt e Un engagement syndical fort sur la contrac tualisation des vacataires et le droit des agents au temps partiel Mais aussi sur les conditions de travail du style d gli
43. s pour les entreprises qui r alisent des profits c est la question du statut de l actif avec une garantie de revenus en permanence Enfin la hausse des conflits autour de l application de la r duction du temps de travail peut refonder le lien entre les organisations de salari s et les mou vements de ch meurs On a vu des accords de RTT fond s pour une part sur cette question E Savoir couter et entendre un demandeur d emploi au del du nombre de prescriptions que le DDA va mesurer Mais dans cette mission de service public la souffrance est apparue bien r elle au fur et mesure que les agents syndica listes ou non se sont exprim s Ainsi Philippe conseiller Paris fait part de son d sarroi face des prescriptions devenues obligatoires l issue de chaque entretien On met compl tement de c t l aspect humain si l on n y prend pas garde Michel du Mans enfonce le clou Dans la maison ANPE il y a de la souffrance au travail par rapport au fonctionnement de la bofte Les expressions de cette souffrance aggrav es encore par l entr e en vigueur du Pare se sont multipli es au fil des ateliers th matiques des rencontres en s ance pl ni re avec ou sans universitaires L absence de lieux et de moments de discussion de confrontations d changes au sein des agences explique aussi cela Dans les r unions hehdo avec des ordres ALE Perpignan sud 66 Je ne dis pas hors de
44. se en uvre des 35 heures Notre appel un rendez vous de luttes la rentr e 2001 inclut des revendications telles que la libert pour chaque agent de choisir sa formule de RTT la suppression des p riodes rou ges le respect du droit au temps partiel la non extension des horaires d ouverture le droit pour chaque cadre d opter ou non pour le forfait etc Il fallait que la gr ve de septembre soit puissante Nous avons insist avec SUD pour qu elle soit reconductible Notre objectif tait d exercer sur la DG une pression telle qu elle soit contrainte de n gocier sur tous ces points Chacun dans son secteur Mais en septembre du c t de la Fonction Publique comme on le craignait ce fut la cacophonie et le vaste mouvement d ensemble que nous appelions de nos v ux n aura pas lieu C est chacun dans son secteur Pour des raisons politiques certains comme la D fense Nationale obtiendront des cr ations de postes D autres aux Finances conservent 2 jours de repos en vertu d une loi centenaire que le gouvernement avait oubli d abroger A l ANPE pr s de 50 de gr vistes le 17 septembre mais 25 le lendemain Le DG est contrainte n gocier y compris avec ceux qu elle ne voulait pas voir SUD UNSA mais ne c de rien sur l essentiel Vengeance mesquine contre les gr vistes L intersyndicale vole en clats SUD peine admis la table with a little help from les autres claque la porte
45. ssion est si forte que c est le sens m me du m tier de conseiller qui est atteint Tout se passe aujourd hui comme s il s agissait de mettre m caniquement les ch meurs dans des cas et de leur prescrire de prestations comme on prescrit des m dicaments un malade Et malheur au ch meur qui ne prend pas suite page 2 ACTUALIT Point de vue le PARE se saisir de l effet boomerang Pierre Bourdieu il est des n tres p 3 AUX Passer du constat aux perspectives d action p 4 5 XPRESSION LIBRE RTT mon bilan p 6 TATS G N Aeae D EMPLOIS Tous les tres humains naissent libres p 7 LIVRE Une vie debout Mohamed Harbi p 7 SILHOUE I L agence m ne tout condition de rester ZEN p 8 E E LE E E ch CE ia ml g r be Le PARE a neuf mois Succ s ou chec et pour qui Succ s quantitatif bien s r Mais si les demandeurs d emploi signent le PARE sans s en apercevoir peut on pour autant parler de succ s En quoi le PARE 9 La presse commence se poser la question Le retournement de la conjoncture conomique et la remont e des chiffres du ch mage ren dent quasi impossible l valuation de l impact du PARE sur le ch mage Les directives de la DG sur les entretiens de suivi ne peuvent tre appliqu es partout faute de personnel et de temps En lieu et
46. terrain L incompatibilit entre l accompagnement renforc et le retour rapide l emploi Le PARE pr ne le droit un accompagne ment individualis pour tous gr ce au PAP et en m me temps le retour rapide l emploi Il y a l une vraie contradiction Nous savons par exp rience que la rapidit est incompatible avec l accompa gnement qui implique la dur e On ne peut faire l conomie du temps n cessaire la maturation d un projet sans hypoth quer ses chances de r ussite Cela suppose aussi l adh sion du DE concern aux L assiette au beurre propositions du conseiller La contrainte est un non sens p dagogique largement pr judiciable la r insertion C est pourtant ce qui se met en place avec les premi res actualisations des PAP 6 mois il n est qu lire le dernier Point sur aucun entretien d actualisation ne devra se conclure sans l enregistrement d une prestation dans Prestamesures Ces entretiens PAP devraient se faire dans le cadre de rendez vous programm s selon la consigne de la DG clair e et sage pour une fois Mais de nombreux coll gues font observer que cela n est d j plus possible faute de temps et de personnel et de bureau disponibles Alors on pousse l abattage Conclusions temporaires Si l abandon de la d gressivit est un vrai progr s pour le DE on a du mal voir l vidence d autres avantages Pour les agents la d gradation des condi
47. travaillant avec les autres acteurs du SPE tels les services du Minist re du Travail DDTE DARES l INSEE etc pour dresser des constats ob Jectifs Les raisons des dysfonctionnements apparus sur certains secteurs restauration BTP transport services m ritent certai nement des clairages compl mentaires ceux r actionnaires du patronat Obtenir en tant qu ANPE la reconnaissance institu tionnelle d expert sur l volution r elle du march du travail nous permettrait ensuite de justifier nos autres interventions ALE 2000 il faut revoir la copie Si l on nous demande de r aliser un v ritable accompagnement de l ensemble des DE encore faudrait il nous en donner les moyens Ainsi comment faire du suivi in dividuel dans des lieux d accueil du public de plus en plus ouvert avec des espaces d entretiens individuels en constante diminution ALE 2000 qui ne pr voyait en rien la si tuation cr e par le PARE ne peut tre maintenu en l tat Nos pratiques profes sionnelles doivent se red finir en tenant compte de notre connaissance du monde du travail et de notre d ontologie de service public e d fendre la F P C comme l ment de construction de projet personnel qui permette d offrir des r elles situations stables d emploi eutiliser les prestations comme de r els outils d aide la construction et la mise en uvre de projets professionnels port s et d fendus par les Demandeurs
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