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1. La cr ation d opportunit s pour les producteurs qui sont conomiquement en situation de d savantage La transparence et la cr dibilit L extension des comp tences La promotion du commerce quitable Le paiement d un prix juste L galit des sexes Les conditions de travail Le travail des enfants L environnement Les relations commerciales D I O O1 W N Bien que la souverainet alimentaire et le commerce quitable aient des objectifs en commun tels que l quit de genre et le droit des revenus dignes trois critiques qui remettent leur lien en question ont t formul es e L ensemble des crit res ne peut pas tre v rifie e Tous les crit res ne s adaptent pas n cessairement l ensemble des situations de vie des acteurs des pays du Sud e Les normes du commerce quitable ne favorisent pas n cessairement l mergence d un commerce r ellement quitable PARTIE 2 LA SOUVERAINET ALIMENTAIRE ET LES NOUVEAUX MODES DE CONSOMMATION tat des lieux Depuis quelques ann es et avec l re de la consommation de masse le march alimentaire s est fortement standardis d territorialis et d temporalis Ces changements ont ainsi marqu le passage de l ge de l agriculture l ge de l agro industriel ce quia eu desimplicationsautantauniveau environnemental et social qu au niveau de la sant Cependant il existe l heure actuelle diff rentes alternatives pour une
2. APPROFONDISSEMENT Comparer avec l aust rit en Vid o du film Debtocracy sur Capsule vid o 327 Europe la crise en Gr ce www youtube com tablir un lien avec la watch v ulYm1xeejvo souverainet et la perte 27 1942045 d ind pendance RESTITUTION D BAT R capituler les principaux F points abord s lors de la session Ouverture et pr sentation du CADTM et de ses revendications e Refus de l aust rit au Nord comme au Sud e Moratoire sur le paiement de la dette sans accumulation des int r ts de retard e Audit de la dette sous contr le citoyen audit officiel parlementaire ou citoyen en fonction de la situation du pays e A l issue de l audit annulation des dettes reconnues ill gitimes ill gales ou odieuses de la dette 57 nn Chapitre 4 fini indd 20 16 10 14 12 07 35 chapitre 4 fini indd 21 ps LT ANNEXE CANEVAS P DAGOGIQUE PARTIE I Outils p dagogiques et documents annexes la ligne du temps Disponible en ligne sur le site du CADTM http cadtm org La ligne du temps 8628 T MOIGNAGES B En d cembre 2001 j ai manifest Le cri qu on entendait le plus tait qu ils partent tous qu il n en reste pas un seul Les banques ER avaient prot g leurs vitres et renforc les blindages de leurs portes car les manifestants s y attaquaient coups de marteau Les responsables politiques qui taient reconnus dans la rue ou au caf
3. Ie Bile a oz ni 10 CANEVAS P DAGOGIQUE OBJECTIFS D ROULEMENT MISE EN PRATIQUE MAT RIEL JEUX QUIZZ SUR LA FAIM DANS LE MONDE OUTIL D VELOPP PAR AVSF 3 Sensibiliser les participants aux questions de la faim dans le monde Agriculture et levage tant intimement li s l alimentation et la probl matique de la faim dans le monde c est un bon moyen pour introduire ce chapitre et le cours en g n ral Cela permet en outre de combattre quelques id es pr con ues chapitre 1 fini indd 6 Facile et rapide r aliser en classe On peut ventuellement proc der Un syst me de vote avec des cartons de couleurs diff rentes pour que chacun doive exprimer une opinion On peut alors demander l un ou l autre d expliquer son choix avant de donner la r ponse ventuellement pr parer les questions et r ponses sur un PowerPoint Le quizz est disponible sur le site internet d Agronomes et V t rinaires Sans Fronti res www avsf org public posts 668 kit bedagogique la souverainete alimentaire pdf 20 11 16 10 14 11 51 20 12 chapitre 2 finiindd 1 16 10 14 12 04 14 CHAPITRE 2 LA SOUVERAINET ALIMENTAIRE C EST QUOI R SUM volution de la d finition de souverainet alimentaire de 1996 2007 La souverainet alimentaire qu est ce que c est La d finition du concept de souverainet ali
4. APPROFONDISSEMENT Introduction un cas concret de bataille juridique sur le droit pour les agriculteurs de produire et changer leurs semences paysannes chapitre 5 fini indd 24 D ROULEMENT MISE EN PRATIQUE Distribuer l tude de cas sur le proc s entre Kokopelli et l entreprise Baumaux avec les d finitions des notions de brevet et de certificat d obtention v g tale la suite Laisser les tudiants en prendre connaissance Diviser la classe en deux sous groupes e Ceux d fendant des associations comme Kokopelli de d fense des semences paysannes e Ceux d fendant des entreprises comme Baumaux et les d fenseurs des brevets sur le vivant Distribuer des documents aux deux groupes leur permettant de s informer sur le sujet et de d velopper leurs arguments Simuler un proc s avec d un c t e Les d fenseurs des semences paysannes et d tracteurs des brevets sur le vivant Simuler un proc s avec d un cote e Les d fenseurs des brevets sur le vivant comme par exemple l industrie Baumaux MAT RIEL Documents reprenant les 10 d tails du proc s entre Kokopelli et l entreprise Baumaux Documents n cessaires 50 pour argumenter dans les deux camps disponibles Sur www quinoa be tribunalcourgette la bande des modifies Animation d velopp e par l ONG Quinoa http www quinoa be tribunalcourgette Marqueur pour crire les 30 argumen
5. cran Projecteur Capsule vid o 5 10 www youtube com watch v DuFE8ATBt7g 16 16 10 14 12 04 15 OBJECTIFS POWERPOINT e Faire un tat des lieux e Comprendre ce qu est la souverainet alimentaire D ROULEMENT MISE EN PRATIQUE e En lien avec les chiffres informations qui ressortent de la salle montrer un MAT RIEL O DS chapitre 2 fini indd 6 PowerPoint imagin par le e Comprendre quels sont les professeur avec les chiffres et principes fondateurs de la informations actualis s souverainet alimentaire e Pr senter les diff rentes evolutions de la definition de souverainet alimentaire e Pr senter les diff rents piliers de la souverainet alimentaire DEBAT e Susciter la r flexion Discussion ouverte sur le 10 ne film et les chiffres qui ont t e Encourager l appropriation Gi a expos s lors de l activit du concept de souverainet fonction alimentaire du temps restant e Encourager la participation TOTAL DE L ACTIVIT 1 HEURE Voici quelques chiffres actuels En 2011 2013 842 millions de personnes souffrent de la faim Cela repr sente une personne sur 8 dans le monde Pour plus d informations voir http www fao org news story fr item 199641 icode 70 de la population qui souffre de la faim sont des petits exploitants et des ouvriers agricoles C est ce que l on appelle le paradoxe de la faim Pour plus d information
6. e Diviser la classe en sous groupes e Distribuer des photos chaque groupe e Chaque participant dans chaque groupe explique ce qu il d duit de la photo ou de la caricature lieu pays ville r gion caract ristiques principales personnages m tier ge origine tat d esprit heureux ou malheureux fatigu s ont ils de l espoir ont ils peur e Demander aux l ves de r fl chir sur le lien avec les enjeux li s l eau Demander aux tudiants partir des photos et des caricatures de r fl chir des arguments sur la question et d tablir des liens entre les photos Faut il consid rer l eau comme une marchandise MAT RIEL Capsule vid o http wwvw youtube com watch v Ywoh1wEFO70 Photocopies de photos et d images sur l eau Feuilles 3 12 07 12 07 30 111 16 10 14 12 09 49 T E Bonn D ROULEMENT O OBJECTIFS MISE EN PRATIQUE SESS RESTITUTION Chaque groupe pr sente ses 5 10 par arguments devant la classe groupe Une personne est charg e de synth tiser tous les arguments et d tablir un compte rendu la fin des pr sentations ETUDE DE CAS D gager et laborer des Distribuer le texte pr sentant Photocopies de l annexe 1 20 alternatives une alternative la privatisation de l eau Demander aux tudiants de lire le texte et de d gager les caract ristiques d une telle solution
7. l horizon 2020 par exemple de 16 30 pour le bl selon les sc narios ou encore de 54 135 pour le manioc et de 23 41 pour le ma s en raison du d veloppement des agrocarburants La diminution des r serves en eau ou encore le d placement des activit s agricoles vers des zones plus fragiles comme les for ts pluviales et les savanes font galement partie des cons quences du d veloppement des agrocarburants Expropriations forc es violations des droits de l Homme augmentation de la pauvret et d t rioration des conditions de travail dans de nombreux pays en d veloppement sont li es la course l approvisionnement du march europ en en agrocarburants L envol e des prix alimentaires touche plus particuli rement les plus pauvres de la population qui lt moins de mettre en place des mesures de sauvegarde sp cifiques la production de mati res r premi res bio nerg tiques peut tre une menace pour la biodiversit et conduire la d gradation des ressources naturelles telles que l eau et la terre La menace que l essor de la bio nergie fait peser sur la biodiversit naturelle est principalement associ e aux changements d utilisation de x la terre comme la conversion des for ts naturelles L introduction d esp ces envahissantes pour la production de biocarburants est un autre facteur pr occupant La biodiversit agricole pourrait 107 dl tre affect e par les prati
8. la production alimentaire ce qui signifie que toutes les populations ont droit une alimentation saine culturellement et nutritionnellement appropri e ainsi qu des ressources de production alimentaire et la capacit de subvenir leurs besoins ainsi qu ceux de leurs soci t s 2 Souverainet alimentaire Un droit pour tous D claration politique des ONG OSC au Forum pour la souverainet alimentaire Rome 13 JUIN 2002 chapitre 2 fini indd 2 amp 16 10 14 12 04 14 D finition labor e par divers mouvements sociaux lors du Forum de Ny l ni en 2007 La souverainet alimentaire est le droit des peuples une alimentation saine dans le respect des cultures produite l aide de m thodes durables et respectueuses de l environnement ainsi que leur droit d finir leurs propres syst mes alimentaires et agricoles Elle place les producteurs distributeurs et consommateurs des aliments au c ur des syst mes et politiques alimentaires en lieu et place des exigences des march s et des transnationales Elle d fend les int r ts et l int gration de la prochaine g n ration La souverainet alimentaire donne la priorit aux conomies et aux march s locaux et nationaux et fait primer une agriculture paysanne et familiale une p che artisanale traditionnelle un levage de pasteurs ainsi qu une production distribution et consommation alimentaires bas es sur la durabilit environnementale soci
9. 14 chapitre 2 fini indd 3 16 10 14 12 04 14 E e Et Ses Qu est ce que la souverainet alimentaire n est pas Le droit l alimentation qui n est qu un l ment de la souverainet Les diff rences entre les deux concepts r sident dans alimentaire La question des moyens de production e L aspect culturel Provenance type d aliment La s curit alimentaire dont l objectif est atteintlorsque la population dans l ensemble du pays a acc s la nourriture Les diff rences entre les deux concepts r sident dans e La mani re d atteindre l objectif de nourrir tous les habitants Le repli sur soi car m me si la souverainet alimentaire promeut en premier lieu l alimentation des familles productrices elle ne nie pas l importance des changes commerciaux La souverainet alimentaire est elle une solution r aliste Oui Le choix politique rel ve avant tout de choix politiques En effet de plus en plus de pays se retrouvent en situation de d pendance alimentaire apr s avoir appliqu la strat gie des avantages comparatifs pr n e par le FMI et la Banque mondiale voir Chapitre 3 Or la d pendance accrue aux fluctuations des prix des mati res premi res au niveau international maintient ces pays dans une condition de vuln rabilit et ne leur permet pas de se pr munir des crises internationales Cependant des alternatives au mod le conomique dominant existent La souve
10. A amp SOUVERAINET d ALIMENTAIRE tude des impacts des politiques et modeles agricoles dominants Pour un modele de production de transformation et de consommation alimentaire qui respecte l environnement et les populations R SUM Syllabus destination des SOPAT E ANEA enseignants du sup rieur COUVERTURE indd 2 12 10 14 17 10 19 PR SENTATION amp SOUVERAINET ALIMENTAIRE agros Jeunes Agros amp Souverainet alimentaire est un programme d ducation au d veloppement qui rassemble 5 Hautes Ecoles wallonnes section agronomique Haute Ecole Charlemagne Haute Ecole Condorcet Haute Ecole de la Province de Namur Haute Ecole Louvain en Hainaut Haute Ecole de la Province de Li ge et 3 ONG Aide au D veloppement Gembloux SOS Faim et V t rinaire Sans Fronti res depuis 2011 Le but de ce programme est de conscientiser et informer les Jeunes AGROS sur les potentialit s que repr sentent les agricultures familiales au Nord comme au Sud et au droit la souverainet alimentaire Les tudiants des Hautes coles en agronomie sont des acteurs cl s du monde rural de demain Conscientis s ces enjeux ils seront mieux outill s pour revendiquer des politiques agricoles durables et prometteuses d avenir et d velopper des pratiques agricoles et des habitudes de consommation respectueuses des producteurs ainsi que de l environnement Ce
11. Etablir des parall les entre la question de la dette des pays du Nord travers la question de la dette des pays du Sud D couvrir des solutions possibles la crise de la dette chapitre 4 fini indd 19 DETTE ET D PENDANCES D ROULEMENT MISE EN PRATIQUE e Tracer une ligne au tableau et questionner les participants pour que les l ments qui composent la ligne du temps soient construits collectivement Si vous en avez les moyens plut t que de l crire au tableau vous pouvez pr parer des tiquettes de couleurs Cela rend la ligne plus attractive et plus claire ETUDE DE CAS La crise argentine Vid o de pr sentation de la crise argentine suivie d une interview avec l ancien ministre de l Economie argentine Roberto Lavagna MAT RIEL 3 INTRODUCTION La ligne du temps CADTM Source http cadtm org La ligne du temps 8628 Un tableau 90 OU Des feuilles blanches et des tiquettes de couleurs pour construire une ligne plus attractive Capsule vid o 6 18 www capital fr bourse videos l argentine rembourse sa dette 56 16 10 14 12 07 34 BIT EU Eux D ROULEMENT CS OBJECTIFS MISE EN PRATIQUE lue Etablir des liens entre la illustrer la vid o par deux Feuilles en annexe 10 crise argentine et la crise en t moignages d Argentins photocopi es en fonction Europe faire lire aux tudiants voir en du nombre d l ves annexes
12. Emettre des brevets sur le vivant entraine une limitation d acc s aux semences et une agriculture tourn e vers une production industrielle intensive au d triment d une agriculture familiale et paysanne En outre cela cr e une d pendance des agriculteurs face au march mondial Le brevetage du vivant va donc l encontre des principes de souverainet alimentaire Qu est ce que le Certificat d Obtention V g tale COV Il s agit d un outil sp cifique l industrie semenci re europ enne Il assure un droit exclusif de commercialisation ses obtenteurs et tend prot ger le mat riel de la multiplication de la plante c est a dire la semence En Europe pour pouvoir d poser un brevet et commercialiser ses semences il faut obligatoirement tre inscrit au catalogue de semences et avoir obtenu ce certificat A la diff rence des tats Unis o seul le brevet est obligatoire En quoi est il diff rent du brevet Il offre plus de souplesse Il met le savoir disposition de tous permettant aux chercheurs d utiliser gratuitement la vari t prot g e dans leurs travaux N anmoins concernant le monopole des semences modifi es le COV pr sente les m mes enjeux en termes de biopiraterie Il impose des crit res d homog ne it et de stabilit auxquels aucune vari t paysanne ne peut pr tendre Beaucoup de vari t s paysannes ne peuvent pas tre inscrites sur le catalogue officiel des semences et sont facilement r
13. ation de plusieurs sous groupes Sur chaque table disposer des fiches avec des t moignages de diff rents agriculteurs europ ens des articles d actualit et un compte rendu officiel des r formes de la PAC Demander aux tudiants en sous groupes de relever les divers probl mes et r formes voqu s dans la documentation fournie compte rendu articles d actualit t moignages et de mettre en avant les contradictions et les diff rentes opinions Plusieurs fiches sur chaque table des groupes avec diff rents t moignages quelques articles d actualit s et la liste des r formes 60 GA 16 10 14 12 07 42 E Em Eo BEET D ROULEMENT OBJECTIFS MISE EN PRATIQUE din 4 Compte rendu de chaque groupe sur sa documentation par un repr sentant RESTITUTION D bat et rebondissement du professeur sur les piliers m canismes et objectifs de la PAC Interactions avec ce que les l ves ont retenu de la mise en pratique pr c dente OUVERTURE LIEN AVEC LE CHAPITRE Etablir des liens entre cette Projection d un entretien avec Capsule vid o www sous partie et le reste du St phane DESGAIN du CNCD youtube com watch v _ T34 chapitre notamment la sur le lien de la PAC avec la dz3axetsjY souverainet alimentaire et souverainet alimentaire et le les enjeux mondiaux Sud en ligne D couvrir des propositions d gag es par certaines ONG pour r pondre a
14. ce qui conduit au renforcement du ph nom ne de la pauvret de la d sint gration sociale culturelle communautaire et familiale La souverainet alimentaire en promouvant l agriculture familiale permet la cr ation d emplois et favorise la redynamisation du secteur local afin de mieux r pondre aux besoins des producteurs La r duction des in galit s de genre Bien qu essentielles la production agricole les femmes continuent faire face d importantes in galit s acc s la terre aux ressources et la nourriture par exemple qui lesrendent davantage vuln rables aux al as du commerce international de la lib ralisation de l accaparement des terres et des nouvelles r glementations li es la R volution Verte Les femmes sont n anmoins d termin es tre actrices de la souverainet alimentaire comme cela a t d clar lors du forum de Ny l ni en 2007 Le soutien aux organisations paysannes L objectif principal des organisations paysannes est de donner une voix aux paysans afin qu ils aient un poids plus important dans les d cisions sur les politiques agricoles qui impactent directement sur leur vie Cependant certaines difficult s se posent a elles lors de la prise de d cisions e Acc s limit l information e Ressources disposition r duites e Syst me de Communication et structures internes d ficients N anmoins malgr ces difficult s et l apparente h t ro
15. cup rables par l industrie semenci re R capitulatif des arguments en faveur d faveur des brevets sur Le vivant Menace sur la souverainet alimentaire et sur les droits des agriculteurs Concernant les OGM les manipulations g n tiques ont toujours exist Depuis toujours l homme s lectionne les Concurrence d loyale entre les pays meilleures semences les plus d favoris s et ceux les plus riches en termes de recherches pour des nouveaux produits brevet s Impact sur la biodiversit et l environnement Les brevets s appliquent d sormais aux produits et non plus aux proc d s blocage de la recherche En quoi Les semences paysannes peuvent elles tre une solution pour lutter contre Le monopole de l agrobusiness Elles peuvent permettre de e lutter contre la d pendance des agriculteurs vis vis des firmes semenci res et de ne pas augmenter leurs co ts de production e renforcer la revendication d un libre acc s aux semences et le droit pour les paysans de participer la cr ation vari tale e renforcer les changes et des dynamiques de solidarit entre agriculteurs et par cons quent une conomie non marchande davantage favorable une agriculture paysanne durable PARTIE 3 SP CULATION FINANCI RE SUR LES MATI RES PREMI RES tat des lieux de La situation Jusqu la fin du XXe si cle la sp culation sur les mati res premi res agricoles tait
16. devaient partir en courant sous peine d tre rattrap s par la foule C tait le chaos il n y avait plus de direction politique Les conomistes qui d fendaient la doctrine lib rale ne voyaient pas comment sortir de cette situation et Les gens sentaient que nos dirigeants ne changeraient rien Avec les restrictions de retraits bancaires il a fallu se serrer la ceinture Moi je touchais mon salaire en pesos mais en province les salaires taient vers s dans des monnaies de substitutions des pseudo monnaies qui valaient moiti moins et dont personne ne voulait Le troc s est d velopp Beaucoup de personnes ont t exclues du syst me parce que les entreprises o elles travaillaient fermaient Ce qui se passe en Gr ce est douloureux car une partie importante de la population est marginalis e Cette crise est aussi europ enne et elle repose sur des politiques utilisant l emploi comme variable d ajustement Ma vision du monde n a pas chang depuis 2001 l Argentine est un pays du tiers monde qui doit avancer sur le chemin de l unit latino am ricaine L Europe et Les tats Unis veulent acheter nos mati res premi res bon march et nous vendre leurs biens manufactur s sans se soucier de l endettement que cela provoque chez nous La crise a tu des gens Du d but d cembre 2001 la mi janvier 2002 l anarchie tait totale et l angoisse palpable Personne ne savait quel allait tre son sort le lendem
17. du budget des programmes de d veloppement rural devront tre allou s des mesures agroenvironnementales des soutiens l agriculture biologique ou des projets li s des investissements ou des mesures d innovation favorables l environnement e Les mesures agroenvironnementales seront renforc es Elles devront tre compl mentaires aux pratiques soutenues dans le cadre du verdissement Ces programmes devront tre plus ambitieux et donc plus efficaces en termes de protection de l environnement garantie de non double financement Une PAC plus efficace et plus transparente Les outils de la PAC permettront chaque tat membre de l UE de remplir les objectifs communs de fa on efficace et flexible pour tenir compte de la diversit des 27 et bient t 28 tats membres e Les moyens pour soutenir la recherche l innovation et le partage des connaissances seront doubl s e Les programmes de d veloppement rural seront mieux coordonn s avec les autres fonds europ ens et l approche en axes sera remplac e par une approche strat gique nationale ou r gionale plus souple e Un sch ma simplifi d aides pour les petits agriculteurs sera la disposition des tats membres qui le souhaitent e Toutes les aides de la PAC seront rendues publiques l exception des montants tr s faibles attribu s aux petits agriculteurs L ensemble des l ments de la r forme seront applicables au 1er janvier 2014 l exception de
18. enne ses partenaires ACP Afrique Cara be Pacifique ou encore l Accord de Libre change Nord Am ricain ALENA liant le Canada les tats Unis et le Mexique Ces accords visent l int gration progressive des pays ACP dans l conomie mondiale encouragent le d veloppement durable et la lutte contre la pauvret Cependant ils vont parfois plus loin dans la lib ralisation que l OMC ne garantissent pas une diminution de la pauvret et sont parfois plus n fastes que b n fiques aux pays du Sud Quelles sont Les solutions pour modifier Les r gles du commerce international L int gration des petits producteurs dans des organisations collectives En faisant cela les petits paysans acqui rent un potentiel de mobilisation non n gligeable et peuvent plus facilement faire entendre leur voix C est d ailleurs dans cette optique de rassemblement que la Via Campesina a organis une convention de travail sur la souverainet alimentaire en 2008 Une vingtaine de d l gu s se sont alors rencontr s afin d tablir des strat gies de lutte contre l opacit des APE et ALE 20 Chapitre 3 finiindd 3 16 10 14 12 05 27 BE EU Eux BE EU Eux Le commerce quitable Le commerce quitable est un partenariat commercial fond sur le dialogue la transparence et le respect dont l objectif est de parvenir une plus grande quit dans le commerce mondial Le commerce quitable se base sur 10 normes
19. es Le 11 mars 2012 des Directives volontaires sur le foncier ont t adopt es et sign es par 125 tats Cette initiative constitue le premier cadre international formulant un ensemble de recommandations Mais ces directives restent facultatives et non contraignantes Chaque tat est libre de d cider de la mise en place de ces dispositions 87 BE EU Eux PARTIE 5 AGROCARBURANTS tat des lieux de La situation Les changements climatiques dont les cons quences frappent d j les plus vuln rables et la perspective de l puisement des ressources fossiles nous obligent r viser en profondeur notre mod le de consommation nerg tique Les agrocarburants apparaissent comme une alternative aux sources d nergie fossile et nucl aire mais repr sentent ils pour autant une solution id ale En effet ils comportent galement de nombreux enjeux d ordre environnemental et social Qu appelle t on Agrocarburants Les agrocarburants regroupent toutes les formes de carburants de substitution produits partir de mat riaux organiques non fossiles biomasse et renouvelables comme le bois les d chets et les alcools qui sont br l s pour fournir de l nergie Agrocarburants ou biocarburants Le terme agrocarburant est utilis pour viter la confusion entre les produits de l agriculture biologique et les carburants d origine agricole partir de cultures d di es ou de d chets agricoles Un biocarburan
20. la nouvelle structure des paiements directs paiements verts soutiens additionnels pour les jeunes etc qui se fera partir de 2015 pour donner le temps aux tats membres d informer les agriculteurs sur la nouvelle PAC et d adapter les syst mes informatiques de gestion de la PAC 68 chapitre 4fini indd 31 16 10 14 12 07 45 FN OBJECTIFS DERDULEMENT MATERIEL O MISE EN PRATIQUE INTRODUCTION D couverte Vid o Je mange donc je suis Capsule vid o 29 e des effets de la Disponible sur Vim o http lib ralisation des march s vimeo com 7893617 agricoles e les diff rentes causes des crises alimentaires Avoir une meilleure Approfondir les l ments cl s Power Point de 10 compr hension des enjeux abord s dans la vid o partir contextualisation du film de la PAC et de sa r forme d une pr sentation imag e Je mange donc je suis Prendre conscience de la r alit des agriculteurs cf T moignages APPROFONDISSEMENT D BAT Provoquer le d bat et Jeu le match En fonction de la salle 40 l argumentation a possibilit d adaptation du jeu sansles Faire merger les wp content uploads 2012 06 j contradictions les causes et Systemat_LOW pdf aea cons quences des crises 1 balle CHEQUE De quoi mat rialiser une e Les paysans sont ceux qui ligne sur le sol souffrent le plus des crises Vrai Faux e Les PED sont des pays exportateurs de p
21. naturelle Il para t aussi que je pollue les sols que je participe la perte de la biodiversit que je contribue la d forestation et que je pratique une consommation abusive de l eau Mais la productivit de ma ferme est tr s lev e et je vends mes produits un prix tr s bas En vous aidant de vos connaissances et apr s avoir lu le texte veuillez r pondre aux deux questions suivantes 1 Quels sont les avantages et les inconv nients d tre une agro industrie En quoi tre une agroindustrie soutient ou est au contraire un obstacle la souverainet alimentaire chapitre 3 finiindd 19 PN SZ S chapitre 3 finiindd 20 JE SUIS UNE ORGANISATION PAYSANNE Nous sommes la coalition paysanne de Madagascar Depuis 2013 et avec 164 autres organisations paysannes nous faisons partie de la Via Campesina un mouvement international qui soutient le droit des paysans Depuis 20 ans nous sommes de plus en plus d organisations paysannes na tre dans le monde Gr ce nous nos producteurs peuvent participer au processus de d cision des politiques agricoles En effet en notre sein nos paysans peuvent faire entendre leur voix et donner leur avis sur des d cisions qui impacteront directement sur leur vie M me si nous sommes toutes tres diff rentes les unes des autres nous arrivons souvent nous mettre d accord sur des positions prendre au niveau international Cependant notre acces l information reste
22. partir du p trole Cela induit une augmentation des co ts de production agricole qui se refl te dans les prix des produits agricoles finaux 49 chapitre 4fini indd 12 16 10 14 12 07 30 DE Chapitre 4 fini indd 13 16 10 14 12 07 30 BIT EE sexe Quelles sont Les contraintes qui p sent sur La production agricole dans les PED Le peu d int r t port au secteur agricole dans les PED carence en mati re d investissements et de soutien aux agriculteurs affecte directement les agricultures de ces pays Le soutien au secteur agricole suppose aussi de disposer de recettes publiques Or l aide publique au d veloppement APD apport e aux PED pour l agriculture est en recul Elle tait de 16 en 1980 et de 3 en 2006 Ces difficult s sont elles d ordre national ou international Non s agit galement d un probl me au niveau international Dans un monde globalis les politiques agricoles des pays industrialis s ont des impacts sur les agricultures des PED La mise en concurrence sur le march mondial de l agriculture locale des PED avec l agriculture subventionn e des pays les plus riches engendre un d calage sur le march mondial entre ces deux agricultures Quelles sont les cons quences de ce d calage En une vingtaine d ann es des PED qui taient traditionnellement des exportateurs de produits alimentaires sont devenus des importateurs nets de produits alimentaires Ce ph nom n
23. savoir faire reconnu et constat ila re u le label de produit d appellation d origine g ographique Le principe de ce genre d appellation est de mettre en avant et de prot ger la typicit du terroir d origine du produit vis origine des ingr dients et ou du mode de production Cela permet notamment de limiter l invasion du march par des imitations qui utiliseraient la notori t de nos produits pour p n trer sur les march s Nous partisans de ces labels y voyons une mani re de promouvoir l agriculture familiale de respecter l environnement et de r pondre mieuxauxattentes desconsommateurs Malgr cela certains d tracteurs pensent que les appellations d origine sont une forme d tourn e de protectionnisme En vous aidant de vos connaissances et apr s avoir lu le texte veuillez r pondre aux deux questions suivantes 1 Quels sont les avantages et les inconv nients des appellations d origine g ographique En quoi les appellations d origine g ographique soutiennent ou sont au contraire un obstacle la souverainet alimentaire chapitre 3 finiindd 1 PN SZ S chapitre 3 finiindd 14 JE SUIS UNE CONSOMMATRICE RESPONSABLE Je suis Linda consommatrice responsable Je choisis les produits que j ach te en fonction de la saison et de leur origine Je pr f re aller acheter mes aliments directement a la ferme Ainsi je privil gie les aliments produits localement car cela me permet d avoir une meill
24. 13 de la consommation nerg tique en 2020 tous secteurs confondus Et la R gion wallonne a estim 2000 le nombre d emplois qui auraient d tre cr s en 2010 gr ce aux agrocarburants Selon les politiques actuelles une superficie sup rieure deux fois celle de la Belgique sera convertie dans le monde pour les cultures nerg tiques en raison de l accroissement de la consommation d agrocarburants d ici 2020 Ceci causera des missions suppl mentaires de 27 56 millions de tonnes de gaz effet de serre par an soit l quivalent de 12 26 millions de voitures suppl mentaires sur les routes europ ennes moins que les politiques ne changent 0 0 0 0 0 O O O 0 0 O O 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0e 0 0 0 les agrocarburants qui arriveront sur le march europ en seront en moyenne entre 81 et 167 106 DE Chapitre 5finiindd 33 16 10 14 12 09 47 DE chapitre 5finiindd 34 16 10 14 12 09 47 BE EU Eux plus d vastateurs pour le climat que les combustibles fossiles qu ils sont cens s remplacer et ce en raison des impacts du changement d affectation des sols sur le bilan carbone Si la Commission europ enne n labore pas une proposition l gislative visant prendre en compte les impacts des changements d affectation des sols in
25. 2020 quelle superficie sera convertie aux cultures n cessaires La production d agrocarburants d ici 2020 Une superficie quivalente deux fois la Belgique Une superficie de 40 000 km Une superficie sup rieure la France 13 Quelle est la premi re cause de la flamb e des prix alimentaires que nous connaissons depuis 2008 La sp culation sur les denr es alimentaires et le p trole la production subventionn e des agrocarburants qui prennent la place des cultures vivri res L augmentation de la population mondiale et les marges b n ficiaires prises par les interm diaires Les mauvaises r coltes et les cons quences des ph nom nes climatiques extr mes 15 Outre l impact des agrocarburants actuels sur Les missions de gaz effets de serre GES quelles sont leurs cons quences n gatives de leur d veloppement sur l environnement La surconsommation des ressources en eau et la r duction de la biodiversit La destruction des barri res de corail La production de gaz HFC HydroFluoroCarbures responsable du trou dans la couche d ozone CNCD 11 11 11 12 politique inchang e d ici 2020 combien de voitures suppl mentaires sur les routes europ ennes correspondrait l accroissement de la consommation d agrocarburants a Aucune b Entre 12 26 millions de voitures suppl mentaires c Entre 5 et 10 millions de voitures en moins 14 Quelles sont les franges de la
26. a 5 10 litres b 5o 75 litres c 100 125 litres a Les tats Unis l Union europ enne le 6 Quels taient en 2007 les trois principaux producteurs d agrocarburants dans le monde Br sil b Les tats Unis le Br sil l Inde 7 partir de quelles mati res premi res c L Union europ enne le Br sil l Inde sont fabriqu s les agrocarburants de deuxi me g n ration a Le plancton et les algues 8 Quelles sont Les principales causes de amp b Les d chets m nagers alimentaires la d forestation dans Le monde L ensemble de la plante et non plus a seulement une partie b L exploitation foresti re l agriculture l levage c Les ph nom nes m t orologiques extr mes B QUE REPROCHE T ON AUX AGROCARBURANTS 10 Les cultures destin es la fabrication des agrocarburants prennent elles la place des cultures alimentaires ou des for ts 9 Pourquoi qualifie t on les for ts de puits de carbone a Parce qu elles contribuent aux missions de gaz effet de serre a Non les cultures nerg tiques sont b Parce qu elles ont la capacit de pi ger d velopp es sur les terres en jach re le CO2 b Oui les cultures nerg tiques c Parce qu elles fabriquent du CO2 prennent la place des cultures alimentaires c Non les cultures nerg tiques sont d velopp es en mer partir du plancton 109 chapitre 5 fini indd 36 16 10 14 12 09 48 11 politique inchang e d ici
27. car je suis galement responsable de toutes les t ches reproductives au sein de mon m nage Je m occupe des enfants et des t ches m nag res Ma participation est centrale dans la soci t mais elle n est souvent pas suffisamment prise en compte En vous aidant de vos connaissances et apres avoir lu le texte veuillez r pondre aux deux questions suivantes 1 Quels sont les avantages et les inconv nients d tre une agricultrice du Sud En quoi tre une agricultrice du Sud soutient ou est au contraire un obstacle la souverainet alimentaire PN SJ JE SUIS UNE AGRO INDUSTRIE AU BR SIL Je suis Joao et je suis la t te d une agro industrie au Br sil Je pr conise une production intensive et sp cialis e Pour que ma production soit toujours efficace j utilise des engrais des pesticides et des r gulateurs de croissance Mon objectif est de maximiser la production en fonction des facteurs de production Ainsi mon exploitation est tendue sur de grandes surfaces et je mobilise des technologies modernes telles que le machinisme agricole la s lection g n tique l irrigation ou encore le drainage des sols Ma plantation est compos e d une seule vari t de ma s que je peux cultiver plusieurs ann es monoculture Cependant je suis beaucoup critiqu et l on me dit que mon mode de production est n faste l environnement On me dit que je participe l rosion des sols et la perte de la fertilit
28. consommation plus responsable 21 Chapitre 3 finiindd 4 16 10 14 12 05 27 chapitre 3 fini indd 5 16 10 14 12 05 27 ERN e EH Ses Y a t il un lien entre d veloppement durable et consommation alimentaire Oui Le d veloppement durable sustainable development en anglais int grant la notion de d veloppement soutenable autant pour l environnement que pour l Homme peut tre d crit comme un d veloppement qui int gre la durabilit environnementale et l quit tout en favorisant le d veloppement humain de par ses principes inh rents a encourag la consommation de produits alimentaires dans le respect de 4 dimensions 1 Environnementale 2 Economique 3 Sociale 4 Transparence Par ailleurs ces quatre crit res sont en phase avec la souverainet alimentaire et le droit qu elle v hicule La consommation de produits Bio est elle en phase avec la souverainet alimentaire Oui et Non Les principes de respect de l environnement et de la sant humaine promus par l agriculture biologique sont certainement en phase avec la souverainet alimentaire Cependant les r glements r gissant l agriculture biologique se concentrent essentiellement sur les techniques de production et n englobent pas les questions de savoirs et savoir faire traditionnels ainsi que sur les questions de respect de la main d uvre Cela permet donc l existence de syst mes de production alimentaire
29. contrats terme Cela cr e une bulle sp culative Cette bulle sp culative clate quand les investisseurs vendent parce qu ils ont de meilleures opportunit s de placement ou un besoin de liquidit s pour satisfaire leurs actionnaires Quand ils shortent vendent les sp culateurs peuvent aggraver une tendance momentan e des cours la baisse ou m me aller jusqu provoquer leur effondrement si leurs positions sont significatives sur le march Ce sera alors le moment de racheter de nouveaux contrats terme et ainsi de suite Si l origine les Futures visaient limiter les fluctuations de prix l explosion des Futures cr es et manipul s par des acteurs financiers compl tement trangers au secteur agroalimentaire d stabilise clairement les prix Exemple En juillet 2010 le hedge fund anglais Armajaro a achet 240 100 tonnes de f ves de cacao Londres en contrat terme presque la quasi totalit des stocks europ ens et 7 de la production annuelle mondiale Cet achat a cr une p nurie artificielle qui a provoqu une flamb e des prix Cet exemple illustre bien l id e que le produit fictif d termine d sormais le prix du produit r el par l abus de position de march des nouveaux sp culateurs En accumulant une grande partie des contrats termes de cacao Armajaro a cr une p nurie artificielle qui a dict une augmentation du prix du cacao sur les march s physiques Propositions recom
30. d autres on rencontre une multiplication des fortes pluies on remarque une augmentation moyenne de la temp rature avec une tr s nette augmentation en Arctique par exemple alors qu ailleurs aucune augmentation n est observ e Le d veloppement conomique des pays industrialis s s est construit sur la production et la consommation croissantes d nergie d origine essentiellement fossile charbon p trole et gaz Ainsi l industrie les transports ou encore l habitat qui utilisent massivement ces nergies mettent dans l atmosph re d normes quantit s de GES qui perturbent le cycle naturel du carbone Entre 1970 et 2004 les missions mondiales de GES ontaugment de 70 Depuis peu les pays mergents Chine Inde ont une contribution majeure aux rejets de GES dans l atmosph re 75 E TER Eo BEST Quelle est l ampleur du ph nom ne aujourd hui chiffres cl s Pr visions scientifiques Aujourd hui du GIEC Groupe d experts intergouvernemental sur l volution du climat Hausse du niveau moyen des oc ans 10 20 cm 18 59 cm Source Ademe GIEC www ipcc ch Augmentation des missions de GES Depuis 1750 la concentration de dioxyde de carbone dans l atmosph re a augment de 38 et celle de m thane de 150 90 du dioxyde de carbone mondial mis provient de la combustion des nergies fossiles produits p troliers charbon gaz naturel et est donc directement li
31. d exporter bon prix Ils ne r cup rent plus suffisamment de devises leur permettant de rembourser les pr ts contract s Certains pays ne peuvent plus rembourser Pourquoi la dette pose probl me Elle est un obstacle au d veloppement Les pays d biteurs utilisent leurs ressources rembourser cette dette Certains consid rent qu il s agit d une dette injuste e Certains pr ts ont t accord s par les pays occidentaux en servant leurs int r ts politiques et commerciaux aide li e je te pr te de l argent condition que tu ach tes mes produits e Elle est qualifi e d in quitable par certaines organisations qui mentionnent que les populations des pays concern s n ont jamais profit des pr ts accord s d tournements Il est injuste de les tenir responsables de l action de leurs gouvernements compte tenu du faible niveau de d mocratie interne gt cause des taux d int r t lev s et des nouveaux pr ts contract s pour rembourser les anciens effet boule de neige et cercle vicieux de la dette la dette des PED est aujourd hui sup rieure aux pr ts r ellement re us La dette est par cons quent un important b n fice pour les cr anciers De quelles facons les pr ts sont ils utilises par Les pays du Sud Les pr ts ont principalement servi les int r ts d un petit nombre d entreprises et d tats occidentaux qui y ont trouv des d bouch s Ils ont t utilis s d
32. dans la vid o partir d une pr sentation imag e en 10 slides PR SENTATION Permettre aux tudiants de se r approprier les informations et de les mots au groupe travers seulement des images chapitre 5 fini indd 26 pr senter avec leurs propres D BAT amp CONCLUSION D ROULEMENT MISE EN PRATIQUE R partir le groupe en sous groupes de 4 5 tudiants Chaque sous groupe choisi 1 2 slides qu il devra pr senter au groupe de la fa on la plus claire possible Afin d alimenter sa pr sentation chaque sous groupe dispose d articles d informations Chaque sous groupe dispose de 2 minutes par slide pr senter au groupe L animateur r capitule les informations cl s partir des 10 images reprises de la capsule vid o MAT RIEL O Voir PowerPoint en 25 images extraits de la cap sule vid o Articles issus du Dajaloo et D fis Sud www onnejouepasave clanourriture org res sources Voir PowerPoint en 20 images extraits de la capsule vid o Voir PowerPoint en 20 images extraits de la capsule vid o 99 16 10 14 12 08 51 En TT En Boan ANNEXE CANEVAS P DAGOGIQUE gt Powerpoint Pecha Kucha qui reprend les informations de la capsule vid o en 10 images COMMENT VERS QUOI k Indice prix des prod alimentaires Indice prix du riz et des c r ales 04 05 06 07 08 09 10111 5 06 07 08 09 10 11 FAO Organisation des Nations Unies pour l
33. du b tail la m decine des plantes et des animaux ont permis une simplification des syst mes de production Il en a d coul une sp cialisation importante des exploitations et des r gions agricoles Dans les pays d velopp s un nombre toujours plus r duit d exploitations familiales a r ussi franchir toutes les tapes de cette r volution agricole En fin de compte on retrouve des agriculteurs hyper quip s et les plus productifs du monde Ils peuvent produire jusqu 2 ooo tonnes brutes d quivalent c r ales par travailleur et par an 200 ha travailleur x 10 t ha chapitre 1 finiindd 2 16 10 14 11 51 16 nc chapitre 1 finiindd 3 16 10 14 11 51 16 ET e CORRE CE En c r aliculture par exemple la puissance des tracteurs et la superficie maximum cultivable par un travailleur ont presque doubl tous les dix ans pour d passer aujourd hui les 200 hectares par travailleur Apr s 50 ans de modernisation la production agricole mondiale poss de une capacit productive qui devrait tre plus que suffisante pour nourrir convenablement les 7 milliards d humains Pourtant on constate que ce n est pas le cas Quel est le prix payer pour ce type de r volutions Quelles en sont les cons quences Et pourquoi n arrive t on pas r ellement nourrir toute l humanit La fracture agricole La r volution agricole entra nant de vastes mutations cologiques d mographiques conomiques et culturelles triom
34. effet les mesures et aides incitent les agriculteurs augmenter la taille de leur exploitation et produire plus pour in fine exporter les surplus Pour s en sortir une exploitation doit grandir et produire plus afin de pouvoir compter sur les conomies d chelle pour rentrer dans ses frais sans quoi elle meurt En 50 ans l Europe a perdu 75 de ses producteurs mais sur la m me p riode la taille des exploitations a tripl Cette logique de surproduction engendre d importantes missions de GES 77 E EEM Eo BERN En quoi l agriculture paysanne repr sente t elle une alternative L agriculture paysanne est la forme d agriculture la plus pratiqu e travers le monde principalement dans les pays du Sud o 60 de la population active m ne une activit agricole Cette forme d agriculture repose principalement sur une main d uvre manuelle et recourt tr s peu aux machines Sur 1 35 milliard de personnes qui travaillent dans l agriculture 1 milliard le fait la main Parmi ce milliard 500 millions travaillent sans engrais ni semences L agriculture paysanne a pour premier objectif l autoconsommation des produits cultiv s Seuls les surplus sont vendus sur des march s locaux Le poids du transport des produits agricoles issus de cette agriculture est donc nettement moindre Ce mode de production repose plus sur des savoir faire et connaissances traditionnels que sur l ing nierie chimique Les pratiques agricole
35. efforts vers l essor d exploitations qu ils consid rent comme modernes c est dire souvent capitalistes grandes superficies efficacit forte ma trise technique D apr s eux ce type d exploitations serait un bon moteur pour le d veloppement conomique de la r gion ou du pays A terme il devrait permettre de r duire la pauvret Mais les in galit s inh rentes ce type de d veloppement ne peuvent compenser les b n fices ventuels apport s par ces grandes exploitations En effet dans ce genre de syst me agricole les b n fices issus des gains de productivit fournis par les techniques modernes sont r serv s au seul propri taire terrien la main d uvre locale tant de facto cart e de ce syst me de production agricole Cela accentue donc les in galit s de revenus l int rieur de ces soci t s rurales entre petites exploitations familiales et grandes exploitations industrielles Il appara t donc primordial si l on veut endiguer la pauvret rurale de repenser les politiques d aide au d veloppement agricole et de les recentrer sur le soutien aux agricultures paysannes chapitre 1 finiindd 5 16 10 14 11 51 18 E ne sun Les sp cificit s de l agriculture familiale font qu elle est la fois capable d assurer la s curit alimentaire des personnes qui en d pendent directement de fournir des march s locaux et nationaux en forte croissance et de rapporter des devises international
36. illustre parfaitement les travers des politiques agricoles et justifie la volont d atteindre la souverainet alimentaire L atteinte d une meilleure souverainet alimentaire au niveau local favorise t elle l conomie Oui car la souverainet alimentaire promeut deux choses importantes e Une meilleure alimentation des producteurs eux m mes e Le mod le agricole paysan plus ad quat pour dynamiser les march s locaux et am liorer le pouvoir d achat des populations rurales Or une population rurale mieux nourrie et un redressement conomique permettent de relancer la machine conomique interne remettre le pays flot et le rendre moins d pendant du march international et de ses crises 1 The High Level Panel of Expert on security food and nutrition Investing in smallholder for food security Food and Agricultural Organization 2012 URL http www fao org fileadmin user_upload hlpe hlpe_documents HLPE_Reports HLPE Report 6_Investing_ in_smallholder_agriculture pdf chapitre 3 fini indd 2 16 10 14 12 05 26 Quelles sont Les diff rentes phases historiques qui illustrent Le rapport entre souverainete alimentaire et r gles du commerce international 1870 1945 Lors de la colonisation ce sont des politiques d exploitation des richesses et de sp cialisation dans les produits alimentaires et les minerais qui ont t favoris es A l issue des deux Guerres mondiales et du Krach boursier de 1929 on a progressiveme
37. interview de G rard Choplin et Tom s Garcia Azcarate sur les effets de la PAC sur les pays tiers in D fis Sud SOS Faim octobre no vembre 2013 En ligne www sosfaim org be publication les laisses pour compte de la politique agricole commune gt Compte rendu officiel de la r forme de la PAC Communiqu de presse officiel de la Com mission europ enne 26 Juin 2013 ACCORD POLITIQUE SUR UNE NOUVELLE ORIENTATION POUR LA POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE Le Parlement europ en le Conseil des ministres de l UE et la Commission europ enne sont parvenus un accord sur une r forme de la Politique agricole commune PAC pour l apr s 2013 Je me r jouis de cet accord qui donne une nouvelle orientation la Politique agricole commune en prenant mieux en compte les attentes de la soci t qui se sont exprim es pendant le d bat public du printemps 2010 Cet accord va conduire des changements profonds rendre les paiements directs plus justes et plus verts renforcer la position des agriculteurs au sein de la cha ne alimentaire et rendre la PAC plus efficace et plus transparente Ces d cisions constituent une r ponse forte de l UE pour faire face aux d fis de la s curit alimentaire du changement climatique de la croissance et de 66 chapitre 4 finiindd 29 16 10 14 12 07 44 E e EE Ses EL 1 l emploi dans les zones rurales La PAC va contribuer fortement l objectif global de promouvoir une croissan
38. les anciennes m tropoles aupr s de la Banque Mondiale et transf r es lors des ind pendances leurs anciennes colonies Ext rieure publique commerciale Elle consiste en des pr ts financiers priv s accord s par les banques occidentales aux PED Ext rieure publique bilat rale C est dire la dette qu un pays contracte aupr s d un autre tat Par exemple travers les aides li es Ext rieure publique multilat rale C est dire les pr ts accord s des pays par les institutions financi res internationales IFI repr sentant plusieurs pays Ex FMI ou Banque Mondiale Et plusieurs types de cr anciers des IFI Institutions Financi res Internationales tats banques occidentales fonds sp culatifs Quelle part represente la dette ext rieure publique des PED aujourd hui En 2010 elle repr sente 1 647 milliards de dollars et ne cesse d augmenter Depuis 1980 elle a t multipli e presque par 5 39 chapitre 4 fini indd 2 16 10 14 12 07 25 BIT EU sexe Pourquoi la crise de la dette appara t elle dans les ann es 80 Avant 1980 Les pr ts accord s b n ficient de faible taux d int r t Les pays du Sud utilisaient ces pr ts dans une logique productiviste afin d exporter plus et pouvaient ainsi r cup rer des devises pour rembourser et investir Apr s 1980 Augmentation brutale des taux d int r t et baisse du prix des mati res premi res Difficult s pour les pays du Sud
39. me g n ration d agrocarburants est bas e sur l utilisation de l ensemble de la plante et non plus uniquement une partie Son rendement sera probablement meilleur m me si les 105 DE Chapitre 5 fini indd 32 16 10 14 12 09 46 ps LT technologies de production ne sont pas au point Mais il est trop t t pour conna tre l ensemble des impacts de ces fili res Il appara t n anmoins que les agrocarburants de deuxi me g n ration bas s sur la valorisation de la biomasse permettraient une production locale plus importante et par cons quent une cr ation d emplois li s au d veloppement de cette nouvelle fili re notamment en Belgique Sont aussi au stade de prototypes des troisi me et quatri me g n ration d agrocarburants partir d algues ou de plancton Mais leur d veloppement industriel ne peut tre envisag avant au moins une d cennie Le d veloppement des agrocarburants de deuxi me g n ration commercialement rentable partir de d chets provenant de l agriculture de la sylviculture et des industries de transformation pourrait conduire une augmentation consid rable du volume et des vari t s des mati res premi res destin es la production Ceci pourrait r duire la comp tition pour les terres ou d autres ressources et limiter par la m me occasion la concurrence avec la production vivri re Selon la FAO les agrocarburants cr ent des opportunit s nouvelles li es au d veloppement agric
40. pour la plan te et un obstacle au bien tre de nombreuses populations mondiales Dans cette perspective il appara t important de se questionner sur les alternatives possibles qui s offrent aujourd hui nous En r action cette hyper mondialisation in galitaire et d structurante de l agriculture mondiale de nombreux mouvements issus des milieux paysans cologistes et de citoyens consommateurs m contents ont merg ces derni res ann es de par le monde Ils s opposent aux politiques agricoles n olib rales et font valoir des mod les alternatifs plus respectueux etsoutenables pour l environnement pour les communaut s paysannes et pour les consommateurs Mouvements et r sistances paysannes Exemple de r sistance transnationale La Via Campesina Depuis 1993 des millions de paysans travers le monde ont d cid de cr er un mouvement transnational La Via Campesina pour porter leur message l chelle internationale Rapidement La Via Campesina est ainsi devenue l une des principales voix de la r sistance radicale la mondialisation de ce mod le n olib ral et corporatif d agriculture et va revendiquer un changement des mod les agricoles Le but principal de La Via Campesina est ainsi de construire un mod le de d veloppement rural bas sur le principe de la souverainet alimentaire Et ceci implique des changements politiques et structurels majeurs dans les campagnes 1 Le mouvement La Via Campesina repr
41. principalement r alis e par des acteurs du secteur agroalimentaire Sous la pression des lobbys financiers les march s agricoles se sont lib ralis s et des acteurs tout fait trangers au secteur sp culent galement sur les mati res premi res agricoles Tr s actifs sur les march s terme ces nouveaux acteurs cr ent une demande artificielle puisqu ils n ont aucun int r t r el pour les denr es alimentaires sur lesquelles ils parient Cette demande fictive fait grimper les prix jusqu ce qu ils explosent c est ce qu on appelle une bulle sp culative Elle est notamment responsable de l extr me volatilit des prix observ e depuis 2008 81 chapitre 5finiindd 8 16 10 14 12 08 41 ne chapitre 5finiindd 9 16 10 14 12 08 42 o EEM Eo BERT Que signifie sp culer Sp culer signifie faire des op rations financi res ou commerciales en anticipant les fluctuations du march en vue de maximiser ses b n fices En quoi consiste la sp culation traditionnelle Etant donn le caract re incertain de l offre et la demande agricole la sp culation a toujours existe Traditionnellement il s agissait pour celui qui peut stocker sa production d attendre le moment le plus opportun pour la revendre Depuis le XIXe si cle les agriculteurs ont galement la possibilit de vendre leur r colte sur des march s terme Vu l impr visibilit des prix agricoles des interm diaires sont pr ts garanti
42. programme fruit d un partenariat efficace a permis de r aliser diff rentes activit s s minaire inter tablissements t moignages d acteurs de pays du Sud r alisation d outils p dagogiques destination des enseignants r alisation d un site web www jagros be financement de micro projets tudiants visites d exploitations formation de groupes d tudiants relais participation des v nements culturels Pour les partenaires du projet la p rennit de ce programme passe aussi par l implication des enseignants Or pour pouvoir traiter de la probl matique et aborder les questions de politiques agricoles avec les tudiants il est essentiel de disposer d informations pertinentes et actualis es En 2013 nous avons alors d cid de cr er un syllabus d taill rassemblant des informations utiles sur la probl matique de la souverainet alimentaire R alis de mani re concert e avec l ensemble des partenaires ce syllabus version longue et version courte devrait permettre aux enseignants de parler de la souverainet alimentaire de mani re autonome au sein de leur cours Les ONG restent leur disposition pour venir illustrer de mani re ponctuelle certaines th matiques plus pr cises introduction 2 l indd 1 A JU KAIN ALIMEN IAIN Il s agit du droit des populations et des pays de d finir leurs propres politiques alimentaires et agricoles Ces politiques doivent tre cologiquement s
43. soci t les plus touch es par l envol e des prix alimentaires a Les sp culateurs qui ne peuvent plus d gager de profits sur les op rations boursi res b Les habitants des villes et les ruraux pauvres au Sud c Les grandes enseignes de distribution alimentaire 16 Quelles sont Les cons quences sociales Les plus courantes actuellement du d veloppement des agrocarburants pour les pays du Sud a L augmentation des revenus et de l emploi dans les zones rurales b Le d veloppement de nouveaux march s li s l exportation de la bio nergie pour les agriculteurs locaux C La d t rioration des conditions de travail l augmentation de la pauvret et la violation des droits de l Homme Sources les agrocarburants FBI Fausse Bonne Id e Outil mallette p dagogique Justice climatique Instructions en ligne www cncd be IMG pdf 2011_mp 2011mMp_fiches_papiero6 pdf Questions en ligne www rise be files library Documentation outils cncd Agrocarburants_quizz_ pdf 110 16 10 14 12 09 49 PARTIE 6 PRIVATISATION DE L EAU OBJECTIFS INTRODUCTION Permettre aux tudiants de prendre conscience du peu d eau potable pr sent sur terre Favoriser la reflexion sur les enjeux li s la privatisation de l eau chapitre 5 fini indd 38 D ROULEMENT MISE EN PRATIQUE L eau sur terre Le dessous des cartes la guerre de l eau n aura pas lieu APPROFONDISSEMENT CONTEXTUALISATION
44. t abord s L thargie Cet accord tait n anmoins indispensable pour tirer l OMC de sa l thargie apr s cinq checs depuis 2001 Si la conf rence de Bali avait t incapable de publier un texte la cr dibilit de l organisation et sa capacit r glementer le commerce mondial en auraient t s rieusement affect es S ils veulent que l OMC retrouve son dynamisme ses membres devront proc der un v ritable aggiornamento De nombreux sujets doivent rejoindre les pr occupations de l organisation car le respect des droits sociaux la protection de l environnement les embargos l exportation les normes techniques ou les fluctuations des cours des devises perturbent les r gles de la concurrence plus gravement que les droits de douane ou les subventions Source Alain Faujas in Jeune Afrique Jeudi 26 d cembre 2013 en ligne http economie jeuneafrique com regions international pana fricain 20957 un petit pas pour lomc html POURQUOI L INDE S EST OPPOS E UN ACCORD AGRICOLE L OMC De Delhi Il n y a pas que la France qui a mis sur l chec de la r union de Gen ve de l Organisation Mondiale du Commerce OMC L Inde est aussi au centre des critiques car depuis dimanche elle menait un front constitu de plusieurs pays mergents s opposant une r duction des tarifs douaniers et des subventions agricoles au cycle de n gociations de Doha sur la lib ralisation des changes Apr
45. voir Attp www ong adg be spip IMG pdf ra2o11v14vf print pdf Plus d un million de paysans quittent leur exploitation dans le monde chaque semaine En Europe on estime qu une ferme dispara t toutes les 30 secondes En 40 ans la Belgique a perdu 75 de ses exploitations agricoles giq P 75 P g Pour plus d information voir http www haricots org agenda articleSA 17 16 10 14 12 04 16 18 chapitre 3fini indd 1 16 10 14 12 05 26 PN CHAPITRE 3 jeunes Fang as LES APPORTS DE LA SOUVERAINET ri f ALIMENTAIRE ALIMENTAIRE FACE AUX GRANDS TH MES DE LA SOCIETE ECONOMIE CONSOMMATION ENVIRONNEMENT ETC R SU MA SOUVERAINET ALIMENTAIRE ENVIRONNEMENT COMMERCE INTERNATIONAL ACCORDS D VELOPPEMENT DURABLE COMMERCIAUX CONSOMMATION LOCALE MODES DE ET DE SAISON CONSOMMATION PARTIE 1 LA SOUVERAINET ALIMENTAIRE ET L CONOMIE Les petites exploitations agricoles sont elles en minorit au niveau mondial Non AU contraire l agriculture paysanne et familiale est le moteur conomique d un grand nombre de pays En effet selon la FAO les petites exploitations agricoles participent la cr ation de 70 de l emploi total environ 40 des exportations totales et 33 du PIB Cependant un constat paradoxal continue tre observ les populations qui produisent la nourriture sont galement celles qui souffrent le plus de malnutrition Ce paradoxe de la faim
46. voir annexe 1 112 chapitre 5 fini indd 39 16 10 14 12 09 50 nn Chapitre 5 fini indd 40 16 10 14 12 09 51 o EEM Eo User ANNEXE CANEVAS P DAGOGIQUE PARTIE 6 Texte alternatives la privatisation de l eau la gestion communautaire Un bon exemple d exploits accomplis par une gestion communautaire est celui de Port au Prince en Ha ti o l ONG fran aise GRET est l origine d un partenariat regroupant le service public CAMEP les comit s locaux de l eau de 37 bidonvilles et les communaut s elles m mes Ce projet soutenu par l aide europ enne au d veloppement fournit de l eau gr ce des bornes fontaines construites par le service public CAMEP et la communaut locale La gestion se fait par les comit s de l eau qui engagent un g rant pour chaque borne fontaine afin de s occuper du bon fonctionnement du syst me Les comit s de l eau ach tent de l eau en grande quantit la CAMEP et r coltent les paiements des utilisateurs Environ 600 000 habitants des 37 bidonvilles ont b n fici de ce projet qui propose de l eau moins ch re et de meilleure qualit Ce projet leur vite ainsi d tre d pendants des vendeurs priv s qui repr sentent sinon l unique moyen d avoir de l eau Un autre exemple positif est celui manant du Orangi Pilot Project OPP Karachi Pakistan soutenu par l ONG Water Aid GB Ce projet qui a t d velopp dans la commune de Orangi une zone sans r el
47. vue de cr er un pont suppl mentaire avec l outil d velopp par la CSC Consigne pour chacune des questions num rot es de 1 16 veuillez choisir la bonne r ponse parmi les trois propositions A QU EST CE QUE LES AGROCARBURANTS QUELLE PRODUCTION REPR SENTENT ILS ET OU SONT ILS PRODUITS 1 Qu est ce qu un agrocarburant 2 Quels sont les deux principaux agrocarburants actuellement utilis s a Un carburant destine aux machines agricoles b Un carburant produit partir de a L thanolet le biodiesel mati res premi res v g tales b Lebiogazet le biodiesel c Un carburant fabriqu partir de la c L thanolet le biok ros ne mati re premi re v g tale fournie par les for ts tropicales 108 chapitre 5 fini indd 35 16 10 14 12 09 48 E e Et ses 3 partir de quels types de 4 Quelles sont Les principales esp ces mati res premi res sont produits les de v g taux partir desquels agrocarburants actuels sont fabriqu s les agrocarburants de a Les prot ines v g tales poen LME t Les prot ines v g tales et les a Les foug res les algues les plantes effluents d levage tropicales c Les huiles v g tales et les sucres b Le colza le tournesol la betterave le mais c l olivier le figuier la noix de coco le dattier 5 Quelle quantit d thanol produit on partir de la quantit de c r ales n cessaire pour nourrir une personne pendant un an
48. 05 28 BE EU Eux Elle r pond la logique de disponibilit et d accessibilit des aliments Elle assure la r duction du stockage et du transport avantages conomiques et environnementaux Elle limite l utilisation d intrants chimiques production d aliments adapt s au contexte local agroclimatologique v E Elle vite que la production vivri re d un tat ne soit consacr e qu l exportation Par ailleurs la consommation locale doit favoriser deux situations importantes 1 La consommation de la production par les familles productrices elles m mes 2 La consommation via les nouvelles formes du commerce local circuits courts dont les objectifs sont de e Consommer des produits frais de saison et locaux e Utiliser des circuits courts et locaux de commercialisation e Rapprocher et favoriser les relations de confiance entre les producteurs et les consommateurs e Favoriser la consommation de produits issus d une agriculture mieux contr l e au niveau environnemental et sanitaire e Permettre au petit producteur de planifier les rentr es financi res Quelles sont Les differentes formes de La consommation locale Acheter local peut prendre des formes diverses e Vente la ferme et vente au domicile du consommateur e Les groupements d achat en commun GAC e Les Groupes d Achat Solidaire de l Agriculture Paysanne GASAP e Les march s locaux et les magasins de proximit e Les Syst mes de Ga
49. ACTURE PERSPECTIVES AGRICOLE POUR L AGRICULTURE INDUSTRIELLE UNE AUTRE AGRICULTURE AGRICULTURE PAYSANNE EST ELLE POSSIBLE LEVAGE PAYSAN Introduction Au d but du 19 me si cle nous tions peine un milliard sur la plan te Aujourd hui nous sommes pr s de 7 milliards Quelles sont les raisons de cette croissance d mographique soudaine Nous pouvons expliquer cette augmentation de la population notamment par l apparition de nombreuses r volutions agricoles En 50 ans la production agricole mondiale a ainsi t 1 6 fois plus importante que la production totale atteinte en 1950 apr s 10 000 ans d histoire agraire Cela a permis de r pondre aux besoins de plus en plus importants d une population mondiale grandissante N anmoins m me si en un demi si cle la croissance de la production agricole a t sup rieure d environ 8 celle de la population elle fut trop in gale pour subvenir convenablement aux besoins de toute l humanit On compte aujourd hui plus d un milliard de personnes qui disposent de moins de 1 dollar par jour parmi lesquelles 842 3 millions souffrent de sous alimentation chronique faute d une alimentation suffisante volution de l agriculture et de l levage au 20e si cle Comment en est on arriv un tel niveau de production AU plan technique comme au plan conomique les avanc es de la motom canisation la s lection la fertilisation min rale l alimentation
50. EUR D chets et eaux us es Fourniture d nergie Transport Constructions r sidentielles et commerciales Industrie Agriculture Exploitation foresti re Source groupe d experts intergouvernemental sur l volution du climat Au niveau du secteur agricole en quoi le mod le agricole dominant est il responsable Le mod le agricole dominant est un mod le tr s gourmand en nergie fossile et donc fortement metteur de gaz effet de serre On estime que l agriculture repr sente entre 17 et 32 des missions mondiales de GES en tenant compte des missions directes manant du sol et du b tail et indirectes utilisation des combustibles fossiles production agrochimique d engrais pesticides conversion des terres non cultiv es des fins agricoles Ces missions sont principalement li es l industrialisation de l agriculture qui depuis la Seconde Guerre mondiale recourt beaucoup plus aux machines et intrants se sp cialise sur un nombre de cultures r duit Qu en est il de l impact des politiques Les mesures politiques jouent aussi un r le puisque depuis 1994 l agriculture est entr e dans l OMC ce qui signifie que les produits agricoles sont chang s sur un march mondial Les missions indirectes li es au transport de ces produits sont donc beaucoup plus importantes depuis La politique agricole commune PAC a aussi une responsabilit dans le poids croissant de GES du secteur agricole En
51. IT EU Eux Toutes les crises alimentaires se ressemblent elles Si l on prend les crises de 2008 et 2012 on s aper oit que les facteurs sont toujours les m mes mais qu ils jouent un r le plus ou moins important en fonction de chaque crise agrocarburants sp culation financi re influence du prix du p trole Par exemple en 2012 la diff rence de 2008 les effets n gatifs du changement climatique se sont fait plus sentir notamment par une s cheresse importante aux USA plus grand exportateur de soja et bl Cet al a climatique coupl un dollar fort a eu un impact sur la hausse du prix des aliments l importation Quelles sont Les cons quences de ces crises L instabilit des prix agricoles a des cons quences sur les revenus des paysans Ils sont touch s d une double fa on e En tant que producteur quand les prix baissent e En tant que consommateur quand les prix montent Quels sont Les outils pour lutter contre ces crises L aide alimentaire d urgence en tant que moyen court terme r pondant une demande pr cise Et ce afin de ne pas porter pr judice la production int rieure et ne pas fausser les changes L installation de stocks agricoles et alimentaires Ils ont un r le majeur jouer pour stabiliser les prix des mati res premi res agricoles et lutter contre l ins curit alimentaire internationale et la famine l instauration de droits de douane et de mesures
52. O J nc chapitre 4 finiindd 30 16 10 14 12 07 44 Ca Eo BERT De plus de nouveaux outils de gestion des crises seront mis en place La Commission pourra autoriser temporairement les producteurs g rer les volumes mis sur le march Mise en place d une r serve de crise assortie d une clause d urgence g n ralis e Dans le cadre des programmes de d veloppement rural les tats membres pourront encourager les agriculteurs participer des m canismes de pr vention des risques assurances revenus ou fonds mutuels et laborer des sous programmes pour les fili res confront es des difficult s sp cifiques Une PAC plus verte Chaque tat membre chaque territoire chaque agriculteur va contribuer au d fi de la durabilit et de la lutte contre le changement climatique avec des mesures simples l impact positif av r Plus de 100 milliards d euros seront investis entre 2014 et 2020 pour aider l agriculture faire face au d fi de la qualit des sols de l eau de la biodiversit et du changement climatique e Verdissement 30 des paiements directs seront li s au respect de trois pratiques agricoles b n fiques pour l environnement diversification des cultures maintien de prairies permanentes et pr servation de 5 puis 7 de zones d int r t cologique partir de 2018 ou de mesures jug es au moins quivalentes en termes de b n fices pour l environnement e Au minimum 30
53. RESTITUTION D BAT Mobilisation des connaissances pr c demment acquises www jagros be chapitre 4 fini indd 34 D ROULEMENT MISE EN PRATIQUE Demander aux tudiants les solutions qu ils ont relev es dans le t moignage e Souverainet alimentaire e Augmenter l aide l agriculture e Cr er des m canismes de suivi au niveau du Parlement europ en e vocation de la coop ration entre pays d Afrique de l Ouest dans la derni re phrase Rebondissement du professeur sur la coop ration sud sud R capitulatif des principaux points de la pr sentation par l intervenant ANNEXE CANEVAS P DAGOGIQUE PARTIE 4 MAT RIEL PowerPoint r capitulatif PowerPoint de contextualisation de la capsule vid o je mange donc je suis 10 5 10 71 16 10 14 12 07 47 Canevas p dagogique extrait de la fiche p dagogique sur les sentiers du lait En ligne www jagros be OBJECTIFS e Mise en perspective des enjeux de la probl matique lait de mani re globale e Aper u des diff rentes dimensions de la probl matique y compris du point de vue des pays du Sud e R flexion sur les pistes d action alternatives possibles TRAVAIL EN SOUS GROUPES 45 e Approfondir les connaissances acquises pr c demment e Confronter diff rents points de vue concernant la probl matique du lait dans les pays du Nord et du Sud e Engager des pistes de r flexion
54. VAS P DAGOGIQUE D ROULEMENT PQ OBJECTIFS MISE EN PRATIQUE MAT RIEL JEUX 11 actions pour le droit l alimentation Cet outil a pour objectif Les l ves sont au centre de la 11 actions pour le droit Entre 15 et de susciter la r flexion pi ce et doivent se positionner l alimentation 50 minutes des jeunes en mati re en fonction de leur degr Malette du CNCD 11 11 11 de changement de d accord par rapport des http www cncd be Outils comportement pour le questions que l enseignent pedagogiques droit l alimentation et leur leur pose Ensuite un donner des pistes d action d bat entre les participants concr tes d ja r alis es par s engage lls peuvent changer d autres groupes de place s ils ont chang d avis 118 chapitre 6 fini indd 5 16 10 14 12 09 40 quatrieme couv indd 1 16 10 14 12 10 23 9 4 jeunes 27 Agros 7 amp SOUVERAINET d ALIMENTAIRE SOS PROVINCE Ce syllabus de cours n aurait pu voir le jour de NAMUR N nseignemen i sans le soutien de la Direction g n rale du PA rt RSS en d veloppement et Le Cabinet du Ministre de di l Agriculture Avec Enseignement le soutien de la LA COOP RATION be BELGE AU DEVELOPPEMENT e HAUTE ECOLE HAINAUT o Oo CONDORCET i GO o z Wallonie S P Huy Gembloux quatrieme couv indd 2 16 10 14 12 10 50
55. accaparement des terres La lutte contre l accaparement des terres suppose des mesures plusieurs niveaux Au niveau des tats et de l UE par 1 le respect de trait s sign s par les tats membres qui contiennent des r f rences explicit es au droit la terre 2 la r orientation des politiques contribuant indirectement aux accaparements de terres et l alignement de celles ci sur les obligations en mati re de droits humains 3 l adoption de mesures contraignantes et coh rentes n cessaires gt Au niveau des institutions internationales par le respect des obligations en mati re de droits humains B Au niveau des entreprises transnationales par une r forme des politiques des institutions internationales favorisant les accaparements de terres Et plus concr tement du c t de la societ civile Une mobilisation se met en place par des organisations non gouvernementales et des organisations paysannes notamment la Via Campesina Ces initiatives peuvent prendre plusieurs formes e Des moyens de pression en faisant appel l thique et la responsabilit sociale de certaines entreprises e A travers une approche juridique droits des populations locales e En cr ant des alliances avec les m dias e En soutenant les actions de r sistances populaires e En mettant en place un syst me de veille et d alerte e En engageant des actions de plaidoyer politiques Existe t il quand m me quelques avanc
56. ain Les gens qui taient ais s ne l taient plus car leur capital ER ne valait plus grand chose ce moment l Dans les quartiers il y avait des assembl es tous les soirs les voisins se retrouvaient pour s entraider et refaire le monde C tait une sorte de catharsis collective Les gens montaient aussi des centres de trocs On y pratiquait des changes de services mais 58 16 10 14 12 07 36 o chapitre 4fini indd 22 16 10 14 12 07 37 E EE Eo BEET on y fabriquait aussi des bons qui servaient de monnaie J ai toujours pens que l Argentine allait se remettre de cette crise et c est ce qui s est pass Il est vrai aussi que beaucoup d Argentins ont bascul certains en sont morts Il y a eu de nombreux cas d infarctus d accidents vasculaires c r braux et m me de suicides Mais dans ce pays la confiance dans les banques est faible et nous tions nombreux avoir gard de l argent sous le matelas J en suis et c est ce qui m a permis de m en sortir En tant qu avocat avais aussi beaucoup de travail car il a fallu changer toutes les transactions en cours ou venir qui taient libell es en dollars Aujourd hui je pense que l Argentine est plus solide et Les Argentins sont mieux pr par s en cas de crise m me si l organisation politique du pays est rest e identique et que les dirigeants politiques sont les m mes 2001 nous a laiss les piqueteros l origine des ch meurs qui bloquen
57. ale et conomique La souverainet alimentaire implique de nouvelles relations sociales lib r es de toute oppression et in galit entre hommes et femmes entre les peuples les groupes raciaux les classes sociales et les g n rations Quels sont Les diff rents piliers de La souverainet alimentaire Ils sont au nombre de six et ont t labor s lors du forum de Ny l ni d un commun accord entre les diff rents acteurs pr sents Chaque pilier doit tre int gr afin d atteindre une situation de souverainet alimentaire Alimentation des populations Valorisation des producteurs d aliments Syst mes locaux de production Renforcement du contr le local Construction des savoirs et savoir faire Travail avec la nature Y a t il une seule mani re d appliquer le concept de souverainet alimentaire Non Au sein m me des diff rents organismes actifs dans la souverainet alimentaire on observe diff rents courants certains plus radicaux et d autres plus souples Par ailleurs certains acteurs ont ajoute leurs propres apports l interpr tation du concept comme la PFSA Plate Forme Souverainet Alimentaire qui a d clin la souverainet alimentaire en une s rie de droits ou encore le COEECI entit coordinatrice des organisations trang res de coop ration internationale actives au P rou qui per oit la souverainet alimentaire comme tant une triangulation Droits Devoirs Comp tences
58. alimentation et l agriculture 2006 2008 71 des produits de base 126 pour le riz et Les c r ales INABORDABLE M nage d un pays M nage d un pays rer e industrialis en d veloppement Les causes identifiees de l augmentation des prix en 2007 2008 Budget consacr l alimentation Pays industrialis s 10 20 Pays en d veloppement 60 80 POURQUOI 2008 E LV A 1 MAR Augmentation de la demande Et en 2011 A FA E EEZ Baisse du dollar A LE ii i MY Manque d investissement dans l agricult Restrictions sur les exportations AT a AA Production de biocarburants 4010 0110 1t k D f IRA Prix lev s du p trole et des engrais d p 5 PR A Mauvaises r coltes ESN Lo 0 M Mauvaises r coltes S cheresse en Russie Inondation en Australie SP CULATION EXCESSIVE 100 chapitre5finiindd 27 16 10 14 12 09 19 chapitre 5 fini indd 28 Fonctionnement des march s terme Sp culation traditionnelle MARCHE TERME AM FONDS DE MARCHE TERME COUVERTURE CES RS A CES on le i Ka d MARCHE TERME Sp culation financi re arriv e en masse d acteurs financiers MARCHE IMMOBILIER FONDS INDICIELS D FINANCIARISATION Valeur utilitaire Besoins des consommateurs et producteurs Position des tats Unis et de l Europe 9 A MARCHE TERME Investissement financier Fluctuations du march fin
59. ancier 16 10 14 12 09 43 BA PARTIE 4 OBJECTIFS e Informer les tudiants sur le sujet de l acc s la terre en Wallonie et dans les pays en voie de d veloppement et faire le lien entre ce sujet et la probl matique de la souverainet alimentaire e Conscientiser les tudiants sur les r alit s v cues et difficult s rencontr es par les agriculteurs wallons et des pays en voie de d veloppement e Encourager les tudiants se responsabiliser et utiliser leur pouvoir citoyen afin d agir sur des situations qu ils estiment injustes chapitre 5 fini indd 29 ACCAPAREMENT DES TERRES D ROULEMENT MISE EN PRATIQUE Voir la fiche p dagogique La terre une ressource convoit e issue de la farde JAGROS www jagros be MAT RIEL c3 Mat riel de projection 2h Capsule vid o Terre Missions distribuer chaque groupe Grandes feuilles flip chart Feuilles A4 Marqueurs Papier collant ou des gommettes mat riel de fixation des grandes feuilles sur un tableau ou un mur 102 16 10 14 12 09 44 E Em Eo BERN PARTIE 5 AGROCARBURANTS D ROULEMENT i OBJECTIFS MISE EN PRATIQUE MATERIEL INTRODUCTION D couvrir les enjeux li s aux 1 L animation se d roule en En fonction du nombre 50 60 agrocarburants sous groupes Chaque groupe de groupe dispose de 15 minutes pour Feuilles avec soit prendre connaissance du texte e Etu
60. ans beaucoup de cas e a des fins personnelles par des repr sentants corrompus d tournement de fonds e pour la consolidation de r gimes dictatoriaux en place e pour l achat d armes ou de mat riel militaire e a la mise en uvre de m gaprojets nerg tiques ou d infrastructures tr s souvent inadapt s ou construits afin d extraire les richesses naturelles des PED 40 chapitre 4finiindd 3 16 10 14 12 07 26 nc chapitre 4finiindd 4 16 10 14 12 07 26 BIT EU sexe Est ce que les pr ts sont exempts de conditions Non Depuis le d but de la crise de la dette dans les ann es 80 les pr ts accord s par les IFI sont conditionn s par des taux d int r t forts et des Plans d Ajustement Structurel PAS Il s agit de r formes conomiques que les PED doivent engager dans leur pays pour pouvoir obtenir de nouveaux pr ts On parle de recette ultralib rale car ces plans correspondent toujours au m me sch ma Plus concr tement en quoi consistent Les PAS Ils ont pour objet l int gration des pays en d veloppement dans l conomie du march mondialis L endettement permet d obliger des pays engager des r formes lib rales dans leurs conomies sous couvert de pr ts Les PAS comprennent g n ralement les mesures suivantes e Une r duction du d ficit budg taire du gouvernement et des d penses publiques administration sant enseignement e Une r duction des barri res protec
61. arge part de la population La souverainet alimentaire revendique le droit pour un pays ou une population de choisir sa politique agricole et alimentaire Dans ce sens un pays pourrait choisir d instaurer des taxes aux produits import s afin de mieux soutenir les produits locaux Ce soutien aux produits locaux permet aux producteurs de gagner leur vie et donc de b n ficier d un certain pouvoir d achat Autre mesure possible que pourrait prendre un tat est de garantir des prix stables afin de s curiser l acc s l alimentation de sa population Ces mesures de soutien sont li es la politique agricole et alimentaire et en accord avec le droit l alimentation dont b n ficie chaque personne PARTIE 5 CRISE DU LAIT Pourquoi parle t on de crise du lait Le lait qui tait proche de 30 euros la tonne en 2006 a grimp fin 2007 jusqu 42 euros Peu peu la conjoncture a chang et si on parlait autrefois d euphorie aujourd hui on peut consid rer que le cours du lait est en pleine d prime Ainsi 2009 a t marqu e par une crise laiti re suivie par une gr ve du lait des producteurs de cette fili re Dans la fili re laiti re il existe toujours une crise saisonni re au printemps puisque le lait y est g n ralement pay moins cher Cependant la particularit de cette crise r side dans son aspect structurel Il s agit d une v ritable crise de fond provoqu e par la forte baisse des prix du lait impactant particu
62. ational sur le sujet avec les gouvernements et autorit s locales CO Ces Associations Pour le Maintien d une Agriculture Paysanne AMAP sont des regroupements d individus ou des r seaux engag s soutenir une ou plusieurs exploitations agricoles locales Bien qu elles puissent prendre plusieurs formes elles reposent toutes sur un partenariat solidaire entre producteurs et consommateurs et l engagement de partager aussi bien les risques que les r sultats de chaque r colte e Participez la diffusion de l information e Renforcez les rapports de force politique en faveur de la souverainet alimentaire e Rejoignez des associations actives Oui nous pouvons agir Chaque jour nous pouvons poser des gestes simples en faveur de la souverainet alimentaire et passer petit petit du statut de consommateur passif celui de consomm acteur e Consommez moins et mieux e Consommez moins de viande et de poisson e Minimisez votre consommation d eau en bouteille vitez au maximum les produits issus de multinationales et la grande distribution Acceptez de payer les produits alimentaires des prix qui couvrent l ensemble des co ts de production Choisissez un mod le agricole cologique R duisez vos d penses nerg tiques 117 j R SAP GASAP AMAP tous ces r seaux poss dent des appellations diverses qui varient selon les r gions chapitre 6 fini indd 4 16 10 14 12 09 40 CANE
63. aux consommations d nergie Emissions de CO2 selon les r gions du monde Les missions de CO2 li es aux consommations d nergie par personne varient de mani re significative dans les diff rentes r gions du monde de moins de 2 tCO2 hab dans les r gions les moins d velopp es Afrique Asie du Sud Asie pacifique en d veloppement aux alentours de 6 13 tCO2 hab en Europe de l Ouest la Communaut des tats ind pendants CEI Japon Asie du Sud Oc anie et presque 19 tCO2 hab en Am rique du Nord Comment a t on d montre Le lien entre missions de GES et variations de temp rature Le lien entre les missions de CO2 et les variations des temp ratures est tabli en 1987 par l tude des carottes de glace extraites de la station antarctique de Vostok s agit de forages sous la forme d un tube allong qu on extrait de la calotte glaciaire c est dire la masse de glace qui recouvre le continent antarctique fruit de l accumulation des neiges L quipe franco russe a prouv en analysant les blocs de glace rest s isol s de la surface depuis 400 000 ans que la courbe des temp ratures et celle de la concentration atmosph rique de CO2 se suivent troitement 76 chapitre 5 finiindd 3 16 10 14 12 08 39 chapitre 5 fini indd 4 16 10 14 12 08 40 E Em Eo BEEN Quels sont les principaux secteurs responsables des missions de GES MISSIONS MONDIALES DE GES PAR SECT
64. aux entre mondiale diff rents tats gt r le juridique L OMC comme le GATT a t d velopp travers plusieurs cycles de n gociations commerciales Les d cisions peuvent tre prises soit au niveau des ministres soit au niveau des ambassadeurs ou des d l gu s En quoi consistent Les Accords de COMC Les accords de l OMC constituent des r gles juridiques de base du commerce international Ils sont au c ur d un syst me commercial multilat ral IIs noncent les principes de lib ralisation et les exceptions autoris es 42 BIT EU sexe Ils obligent d un c t les gouvernements maintenir leur politique commerciale l int rieur de limites convenues et d un autre garantir aux pays membres des droits commerciaux Ils sont n goci s et sign s par la majeure partie des puissances commerciales du monde et ratifi s par leurs parlements Pourquoi Le secteur agricole n a t il t introduit qu partir de 1986 Jusqu alors on consid rait que ce secteur faisait tat d exception et pouvait b n ficier de protections importantes et de politiques int rieures fortes En 1986 l agriculture est int gr e dans les n gociations du Cycle d Uruguay 1986 1994 Ce changement fait suite des tensions entre plusieurs pays exportateurs agricoles concernant les subventions aux exportations Il s agit d apporter un minimum de r gles dans les changes et les politiques de soutien de chaque tat Cet
65. bles la volatilit des prix des denr es alimentaires Sur cette plan te nous sommes pr s de 870 millions de personnes qui souffrent de la faim Et nous petits exploitants et ouvriers agricoles repr sentons 70 de cette population Et pourtant l agriculture familiale nourrit 70 de la population mondiale En vous aidant de vos connaissances et apr s avoir lu le texte veuillez r pondre aux deux questions suivantes 1 Quels sont les avantages et les inconv nients d tre une petite exploitation familiale En quoi ce type d exploitation soutient ou est au contraire un obstacle la souverainet alimentaire PN S2 chapitre 3 finiindd 10 Je suis Pascal Lamy directeur de l OMC L organisation la t te de laquelle je suis a t cr e en 1994 lors de l accord de Marrakech Gr ce mon organisation les changes commerciaux internationaux ont t multipli s par 22 depuis ma cr ation Ses deux fonctions principales sont de veiller la promotion de la lib ralisation du commerce dans le monde et d arbitrer les conflits commerciaux entre les diff rents tats travers le Cycle d Uruguay en 1986 mon organisation s est finalement int ress e au secteur agricole afin d apporter un minimum de r gles dans les changes et les politiques de soutien de chaque tat Mais mon organisation a introduit des r gles diff rentes pour les pays en voie de d veloppement En effet les accords qui concernent l agr
66. ce d mographique mondiale urbanisation des zones agricoles I e l volution des habitudes alimentaires diminution des superficies cultivables urbanisation mondiale mergence de disponibles baisse des rendements effets nouvelles classes moyennes dans les pays n gatifs du changement climatique et des mergents s cheresses e les dysfonctionnements des march s Comment les p nuries d nergie affectent elles l alimentation dans les PED La perspective d une p nurie de p trole a des r percussions sur la production agricole sur deux points Au niveau des agrocarburants Certaines entreprises d agrobusiness ont per u la manne conomique que repr sentait la production amp de carburant partir de certaines denr es alimentaires Elles ont obtenu de certains tats qu ils subventionnent l industrie des agrocarburants Cons quences e Production agricole destin e la fabrication de carburants et non la production alimentaire e Part croissante des terres destin es la production d agrocombustibles e Des produits agricoles essentiels pour l alimentation sont exclus du secteur alimentaire au profit de productions destin es aux agrocarburants e Baisse de l offre e Hausse des prix Par rapport l augmentation des co ts de l nergie La hausse du prix du baril a des r percussions sur le co t des intrants En effet l agriculture intensive est fortement d pendante d intrants fabriqu s
67. ce durable intelligente et inclusive a indiqu Dacian Ciolos le Commissaire europ en l Agriculture et au D veloppement rural Une PAC plus quitable Les paiements directs seront distribu s de fa on plus quitable entre les tats membres entre les r gions et entre les agriculteurs avec la fin des r f rences historiques e Convergence la r partition du budget de la PAC assurera qu aucun tat membre ne re oive moins de 75 de la moyenne communautaire d ici 2019 Au sein d un m me tat membre ou d une r gion les carts des niveaux de soutien seront r duits d une exploitation l autre l aide l hectare ne pourra pas tre inf rieure 60 de la moyenne des aides vers es d ici 2019 dans une m me zone administrative ou agronomique Les tats membres pourront attribuer des aides plus lev es pour les premiers hectares d une exploitation de fa on aider davantage les structures petites et moyennes Pour les nouveaux tats membres le m canisme SAPS paiement unique l hectare pourra tre prolong jusqu en 2020 e Seuls les agriculteurs actifs pourront b n ficier d une aide aux revenus liste d activit s exclues e Jeunes agriculteurs l installation des jeunes sera fortement encourag e avec la mise en place d un suppl ment d aide de 25 pendant les 5 premi res ann es qui s appliquera dans tous les tats membres Ces aides viendront s ajouter aux mesures d investissement en
68. chapitre 5 fini indd 6 16 10 14 12 08 40 BE EU sexe Quelle est La diff rence entre Les anciens brevets et ceux d aujourd hui Les brevets classiques s appliquaient non pas aux produits mais aux proc d s qui permettaient de l obtenir Avec la cr ation de l OMC en 1995 un accord est sign sur les aspects des droits de propri t intellectuelle qui touchent au commerce ADPIC Celui ci fait entrer les droits de propri t intellectuelle dans les n gociations commerciales Cet accord est tr s controvers dans la mesure o il ent rine le vivant comme un objet commercial et calque les brevets sur le mod le tats unien Les brevets se sont ils toujours appliqu s au vivant Jusque dans les ann es 1980 les organismes vivants taient exclus des brevets Ils constituaient un Interdit tacite toute chose de la nature tant consid r e comme res communis du bien commun L arr t Diamond v Chakrabarty de la Cour supr me des tats Unis ent rine la brevetabilit du vivant en l esp ce d une bact rie g n tiquement modifi e Il s agit d un tournant dans la d finition juridique du vivant dans le sens o un organisme vivant modifi est consid r comme le produit de l ing niosit humaine D sormais les brevets peuvent s appliquer aussi bien aux choses inanim es qu aux organismes vivants Quels sont Les enjeux du brevetage du vivant Le brevetage du vivant introduit une logique conomique dans un domaine j
69. concernant les solutions possibles cette crise e D finir certains concepts cl s de la souverainet alimentaire petits agriculteurs agriculture locale chapitre 4 fini indd 35 D ROULEMENT MISE EN PRATIQUE Contexte de l animation voir note 1 de la fiche p dagogique lait Vid o d accroche Pr sentation du travail en sous groupes voir note 2 Travail en sous groupes Les tudiants rejoignent les espaces de travail pr vus selon le groupe dont ils font partie MAT RIEL INTRODUCTION 15 PowerPoint de 7 l animateur Capsule vid o 8 Disponible sur Attp jagros be page_id 115 3 tables 30 3 dossiers contenant les articles Grandes feuilles Marqueurs Post it 72 16 10 14 12 07 48 T ne su D ROULEMENT i PS OBJECTIFS MISE EN PRATIQUE MATERIEL e Apercevoir les similitudes et diff rences entre les probl mes agricoles dans le Nord et dans le Sud travers l exemple du lait RESTITUTION D BAT 30 Restitution des groupes Les productions r alis es 15 voir note 3 par les tudiants D bats en sous groupes Grandes feuilles 15 voir note 4 Marqueurs CONCLUSION 30 e Encourager les tudiants Explication du lien avec la Grandes feuilles 15 r fl chir et d velopper souverainet alimentaire Marqueurs amp imaginer des solutions voir note 5 permettant de sortir de la crise du lait Pistes d actio
70. couvrir les impacts au Br sil Mato Grosso do Su Capsule vid o 1605 Sud des agrocarburants et les cons quences sur les The dark side of greens en populations vuln rables de ligne amp ces pays http vimeo com 32502931 104 Chapitre 5 finiindd 31 16 10 14 12 09 45 o EEM E E ANNEXE CANEVAS P DAGOGIQUE PARTIE 5 Texte sur les agrocarburants LES AGROCARBURANTS FBI FAUSSE BONNE ID E 1 Agrocarburants qu sako Un agrocarburant est un carburant liquide produit partir de la biomasse Il existe aujourd hui deux grandes fili res d agrocarburants dits de premi re g n ration Ils ont en commun d utiliser des cultures alimentaires pour produire des carburants La premi re fili re est celle de la production d huiles v g tales partir desquelles est produit le biodiesel et qui utilise les graines de plantes comme le colza le tournesol le soja ou le palmier huile Ces graines sont press es L huile recueillie subit des transformations chimiques donnant des esters m thyliques que l on m lange ensuite au diesel La seconde fili re consiste utiliser des sucres tels que le saccharose issu de certaines cultures comme la betterave la canne sucre ou encore l amidon provenant du bl ou du ma s Ces sucres sont transform s en thanol ensuite m lang s l essence C est ce qu on appelle couramment le bio thanol Le bilan des missions de gaz effet de serre GES des agrocarburant
71. de de cas e Texte FBI Fausse bonne id e Voir en de fond qui lui a t distribue et se l approprier 2 Les participants ont A ensuite 5 minutes pour poser d ventuelles questions d claircissement par rapport aux l ments qu ils ne comprendraient pas dans le texte mais pas pour ouvrir un d bat 3 Chaque sous groupe doit alors pr senter son texte et restituer les principaux l ments cl s au reste de la classe 4 Ce temps est galement mis profit pour recueillir l opinion des participants sur les enjeux cologiques et sociaux li s aux agrocarburants et susciter un d bat D bat Quelles solutions pourriez vous proposer pour r duire les impacts n gatifs des agrocarburants sur le plan social et environnemental 103 chapitre 5 fini indd 30 16 10 14 12 09 44 TT EU Boan D ROULEMENT O OBJECTIFS MISE EN PRATIQUE ions RESTITUTION D BAT D gager des pistes de 5 Le quiz leur est alors Feuilles avec les questions 20 307 r flexion concernant des distribu Les participants ont du quiz alternatives possibles aux 20 minutes pour y r pondre agrocarburants Ils peuvent se servir du texte qui reste leur disposition 6 Les questions du quiz sont ensuite pass es en revue par l intervenant qui am ne les participants trouver les r ponses exactes et corriger individuellement leur preuve TUDE DE CAS D
72. dentifi s Dans la plupart des cas ces accaparements de terres fertiles ont t r alis s dans des pays souffrant de la faim et ont aggrav leur d pendance alimentaire Les agrocarburants produits grande chelle puisent les sols gaspillent l eau et renforcent la volatilit des prix et la sp culation sur les produits agricoles Partout travers le monde mais particuli rement en Am rique latine en Afrique et en Asie la monopolisation des terres par des entreprises multinationales d agrocarburants s accompagne de violences dont les paysans indig nes et leurs familles sont les principales victimes Quelles sont Les cons quences sociales sur Les pays du Sud Dans la majorit des pays du Sud les agrocarburants ne sont pas une bonne piste pour r duire leur d pendance nerg tique parce qu ils entrent en concurrence avec la s curit alimentaire d faut de r soudre la crise climatique et p troli re ces politiques contribuent l mergence d une troisi me crise la crise alimentaire Ils sont un l ment cl des crises de 2002 et 2008 89 chapitre 5 fini indd 17 16 10 14 12 08 46 E EN Eo BEST Quelles sont les solutions alternatives pour lutter contre les crises nerg tiques et climatiques Tous les agrocarburants ne sont pas proscrire Le probl me des carburants issus de v g taux reste le mode de production attenant Il n y a rien redire aux agrocarburants issus d exc dent
73. dien du Commerce Kamal Nath a cependant assur que s il ne souhaitait pas bloquer l accord il tait hors de question de n gocier la survie d agriculteurs pauvres Le secteur agricole indien qui concerne 60 de la population active est en effet constitu 80 d agriculteurs poss dant moins d un hectare de terre Encore largement traditionnelle l agriculture indienne souffre d un retard cruel en mati re de m canisation et reste peu productive par rapport aux autres pays A titre de comparaison l Inde ne produit que 2 9 tonnes de riz par hectare alors que la Chine et la Cor e du Sud en produisent 6 3 tonnes et 6 8 tonnes respectivement Plusieurs probl mes majeurs subsistent La plupart des canaux d irrigation du pays sont bouch s et 60 du territoire cultivable est la merci de la mousson L offre alimentaire stagnante ne subvient d sormais plus une demande qui augmente Selon le gouvernement indien la production agricole indienne cro t de 1 2 par an alors que la population elle a atteint un taux annuel de 1 9 Ce d calage a entra n une inflation des prix de pr s de 6 L endettement touche un agriculteur indien sur deux et en aurait pouss plus de 85 000 au suicide entre 2001 et 2005 Si l Inde venait favoriser les importations et abaisser ses barri res douani res sur les produits agricoles il y a fort parier que la vaste majorit de ses agriculteurs verrait ses revenus chuter Il est en effet
74. directement li s la production des agrocarburants les plans d action nationaux en mati re d nergies renouvelables soumis en 2010 la Commission risquent d encourager des d veloppements qui auront l effet inverse de ceux escompt s Une telle proposition l gislative manant de l Union europ enne enverrait ainsi un signal clair aux march s mondiaux et aux investisseurs internationaux tout en stimulant le d veloppement d agrocarburants soutenables sur le plan environnemental et qui par ailleurs ne prendraient pas la place de terres agricoles 3 Quels sont les impacts sociaux au Sud du d veloppement des agrocarburants La flamb e des prix des denr es alimentaires est provoqu e par la convergence de diff rents facteurs ph nom nes climatiques extr mes envol e des prix du p trole et de l nergie qui majore le co t des intrants tels que les engrais et l irrigation la sp culation et la production subventionn e des agrocarburants consacrent une grande partie de leurs revenus l alimentation Les citadins et les ruraux pauvres sont tous affect s par les prix lev s des denr es alimentaires car la majorit des m nages ruraux les plus pauvres ach tent plus d aliments qu ils n en produisent Selon l IFPRI International Food Policy Research Institute un institut sp cialis sur les questions d alimentation et d agriculture on peut s attendre des hausses significatives de nombreuses denr es alimentaires
75. douteux que l Inde puisse rattraper son retard et concurrencer des pays b n ficiant d conomie d chelle d une agriculture m canis e de subventions d tat plus importantes et d un climat plus cl ment La fin subite du protectionnisme aurait donc certainement des cons quences d sastreuses pour les petits agriculteurs indiens qui court et moyen terme tout du moins ne pourront tre absorb s dans d autres secteurs de l conomie Dans ce contexte il est plus facile de comprendre l intransigeance de l Inde et d autres pays mergents sur l agriculture devenue la cl de vo te de ce cycle de n gociations de Doha qui stagne depuis maintenant sept ans Source Tony Rajkumar in Rue89 07 2008 en ligne http rue89 nouvelobs com 2008 07 30 pourquoi linde sest opposee a un accord agricole a lomc 63 OBJECTIFS D ROULEMENT MISE EN PRATIQUE MAT RIEL 3 Premier aper u de l historique de la PAC D couvrir e les causes de la cr ation de la PAC e les origines de ses orientations e les crises qu elle a travers es pendant 50 ans Ligne du temps agriculture gouv fr Infographie Chronologie de la 2426 APPROFONDISSEMENT amp MISE EN PRATIQUE Grande feuille ou tableau Marqueur 30 Avoir une meilleure compr hension des enjeux de la PAC et de sa r forme Prendre conscience de la r alit des agriculteurs cf T moignages chapitre 4 fini indd 27 1 Cr
76. e est le r sultat d une lib ralisation rapide de leurs agricultures caus e notamment par les plans d ajustement structurel PAS impos s par les institutions internationales en change de pr ts La politique du libre change et d ouverture des march s met en concurrence des produits agricoles issus de contextes de production tr s diff rents Plus encore certains produits b n ficient de subvention l exportation et sont ainsi moins chers sur des march s ext rieurs que les produits locaux de ces march s Cette pratique de concurrence d loyale est appel e dumping En quoi la sp culation sur les mati res premi res agricoles est elle probl matique Le ph nom ne sp culatif n est pas nouveau dans le monde agricole Les acteurs de la fili re agricole sp culent depuis toujours Cependant depuis une dizaine d ann es de nouveaux acteurs sont apparus Il s agit d acteurs financiers qui ne sont pas li s au secteur agroalimentaire et jouent pourtant sur les cours des mati res premi res y compris agricoles en vue d en tirer profit Ces acteurs financiers sont des banques fonds de placement caisses de retraite Ces derniers ne voient dans la production agricole que de simples actifs financiers Cela d stabilise les march s et impacte directement le cours des mati res premi res agricoles 1 Pratiques commerciales contraires l esprit de concurrence 5O nc chapitre 4finiindd 14 16 10 14 12 07 31 B
77. e positivement la vie de nombreux producteurs comme moi llfavorise galement la mise en place d une production agricole soucieuse des ressources naturelles et le respect du travail qui doitse faire dans de bonnes conditions Ainsi le commerce quitable promeuttrois dimensions essentielles pour notre survie nous les petits producteurs locaux l conomie le social et l cologie Cependant le commerce quitable reste tout de m me critiqu sur certains points notamment parce qu il encourage l exportation denosproduitsagricolesouencore parce quelescrit resquidoivent trerespect s pour devenir acteur du commerce quitable ne peuvent pas tous tre v rifi s et ne s adaptent pas n cessairement l ensemble de situations de vie de nos pays En vous aidant de vos connaissances et apres avoir lu le texte veuillez r pondre aux deux questions suivantes 1 Quels sont les avantages et les inconv nients du commerce quitable En quoi le commerce quitable soutient ou est au contraire un obstacle la souverainet alimentaire chapitre 3 finiindd 11 PN SZ z JE SUIS UN EXPLOITANT BIO EN BELGIQUE Je suis Pierre un agriculteur qui se soucie de produire des alimentsrespectueux de l environnement et de la sant humaine Les denr es que je produis sont certifi es BIO car je n utilise ni OGM ni engrais chimiques Mes vaches et mes poules sont lev es en plein air et sont nourries d aliments essentiellement biologi
78. en sous groupe Chaque groupe doit effectuer un r sum d gager les id es cl s de l article et pr parer une petite pr sentation MAT RIEL O Articles en Annexes 40 sur l OMC Mis jour janvier 2014 Possibilit aussi d extraits de d bats Voir aller plus loin dans le cours Petite pr sentation de chaque groupe sur son article Apr s chaque pr sentation questions et interaction avec la classe 10 15 par groupe chapitre 4 fini indd 23 R capitulatif des principaux points de la pr sentation par l intervenant Insister sur les liens entre l OMC le secteur agricole les PED et la souverainet alimentaire Les subventions de l UE sur l agriculture permettent d effectuer un lien avec le chapitre suivant sur la PAC 60 16 10 14 12 07 38 chapitre 4 fini indd 24 Articles d actualit sur l OMC e 9 20000 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0e 0 0 0 dl ANNEXE CANEVAS P DAGOGIQUE PARTIE 2 Questions pour rebondir sur la capsule vid o e Sur quelle id e majeure se fonde la cr ation de l OMC e Comment s appelle l anc tre de l OMC e Comment fonctionne l organisation e Quisont les plus gros contributeurs de l organisation Pouvez vous en citer quelques uns Que constate t on e Quelles sont les principales fonctions de l OMC e Sur que
79. ent Rural FEADER et un financement national cof inancement pour le 2 me Non car il existe des liens financiers entre ces deux secteurs et des possibilit s de transferts de financement du premier pilier budget le plus important vers le second 46 Chapitre 4 fini indd 9 16 10 14 12 07 29 nc chapitre 4finiindd 10 16 10 14 12 07 29 BIT EU Eux Quelles sont Les grandes orientations pour la PAC apres 2013 La nouvelle r forme r affirme les objectifs initiaux de la PAC notamment travers ses deux piliers Elle entend mettre en place des instruments pour Accro tre la comp titivit de l agriculture europ enne dans une logique productiviste L accent est particuli rement port sur l innovation Garantir un cadre stable pour aider les agriculteurs faire face la volatilit des prix et leur assurer Un revenu quitable Rendre la PAC plus efficace et simplifier les m canismes de gestion des march s Garantir un approvisionnement s r en produits alimentaires et pr server la diversit de la production Favoriser une gestion durable des ressources Dynamiser conomiquement les zones rurales en optimisant la contribution de l agriculture de l UE aux opportunit s conomiques et d emploi Mettre l accent sur les aides dans les r gions aux conditions difficiles tt tt tt 4 b Encourager les jeunes agriculteurs s investir dans le secteur agricole Il s agit de rendre la pr
80. es en produisant des cultures d exportation Selon des tudes la croissance PIB agricole a en effet en moyenne quatre fois plus d effet sur l augmentation des d penses des m nages les plus pauvres que la croissance non agricole L levage paysan L levage est une forme de capital naturel qui pendant des mill naires a fa onn les modes de vie et les cultures de nombreuses communaut s humaines dans le monde De tout temps l animal a accompagn l homme et aujourd hui l levage est fondamental pour 1 3 milliard de personnes L levage contribue directement la disponibilit alimentaire et l acc s des petits exploitants l alimentation Il permet aux petits paysans de consommer directement leur production mais galement de vendre leurs produits valeur ajout e afin de pouvoir eux m mes acc der des aliments de base De ce fait l levage va repr senter une source de revenu de cr dit d assurance de pr t de don et d investissement pour les m nages Ces relations de compl mentarit sont primordiales Elles sont d ailleurs r guli rement voqu es par les paysans pour justifier la coexistence si fr quente de l agriculture et de l levage Et ce malgr certains probl mes qui peuvent en r sulter pour les syst mes de culture et la conduite des animaux Aujourd hui il est absolument certain que l volution des relations agriculture levage constitue un point cl pour l avenir des soci t s rurales
81. eure connaissance quant l origine et la qualit des aliments que j ach te Je me sens donc plus proche de mon producteur Mon mode de consommation r pond une logique de disponibilit et d accessibilit des aliments Cela comporte aussi des avantages environnementaux et conomiques puisque les tapes de stockage et de transport sont fortement r duites En pr f rant ce mode de consommation j encourage la commercialisation circuits courts ce qui assure un revenu plus digne pour les producteurs En vous aidant de vos connaissances et apres avoir lu le texte veuillez r pondre aux deux questions suivantes 1 Quels sont les avantages et les inconv nients d tre un consommateur responsable En quoi tre consommateur responsable soutient ou est au contraire un obstacle la souverainet alimentaire 7 S2 chapitre 3 finiindd 15 JE SUIS UN GROUPEMENT D ACHAT EN COMMUN Je suis Herv et avec d autres consom acteurs de mon village nous nous sommes rassembl s pour acheter nos produits de mani re organis e Nous sommes de plus en plus nombreux dans diff rents pays choisir cette alternative un syst me de production et de distribution bas sur le profit Ainsi chaque semaine nous nous retrouvons un m me endroit pour recevoir nos paniers de l gumes Notre mode de consommation participe activement au maintien d une agriculture l chelle humaine et plus durable Par ailleurs les liens entre les dif
82. eurs refuge et d investissement En l espace de quelques ann es les nouveaux sp culateurs vont compl tement dominer le march et cr er des contrats Futures complexes sur des mati res premi res Comment fonctionne la sp culation financi re sur les mati res premi res Suivant l exemple de la Goldman Sachs des fonds indiciels fonds dont le rendement est index sur l volution du prix des mati res premi res sur les mati res premi res agricoles se sont multipli s 82 chapitre 5finiindd 10 16 10 14 12 08 42 o EEM Eo BERN Ceux ci misent sur la hausse des prix sur le long terme en partant du postulat suivant le prix des mati res agricoles va n cessairement augmenter vu la loi de l offre et de la demande On parle de Long position pour les contrats d achat terme et de Short position pour les contrats de vente Avant l ch ance du terme l investisseur a l obligation soit d honorer son contrat soit de d nouer le contrat c est dire de racheter un nouveau Future une date ult rieure Quels sont les impacts de la sp culation financi re Ces contrats sans cesse renouvel s travers ces Futures g n rent une demande compl tement artificielle de mati res premi res L afflux des Futures va accentuer la hausse des prix des mati res agricoles non seulement sur les march s terme mais galement sur les march s imm diats Spot qui influencent forc ment le prix des
83. f rents producteurs et consommateurs sont resserr s et l achat de nos aliments se fait dans le respect du travail des agriculteurs Bien au dela de cela les groupements d achat en commun GAC renforcent les liens sociaux en favorisant les changes et le partage avec les habitants de la r gion En vous aidant de vos connaissances et apr s avoir lu le texte veuillez r pondre aux deux questions suivantes 1 Quels sont les avantages et les inconv nients d tre un groupement d achat en commun En quoi tre un groupement d achat en commun soutient ou est au contraire un obstacle la souverainet alimentaire PN S2 chapitre 3 finiindd 16 JE SUIS UN CONSOMMATEUR DE VIANDE Je suis Gilles consommateur de viande On me dit que la production de viande a t multipli e par quatre ces derni res ann es et que cela est mauvais pour l environnement On m a galement racont que la production de viande demande toujours plus de surface de nourriture pour les b tes d eau et produit une grande quantit de gaz effet de serre Faut il que je devienne v g tarien pour autant Je ne pourrais pas arr ter tout fait de consommer de la viande car celle ci m apporte d importants nutriments tels que les prot ines et des acides amin s ainsi que du fer Mais depuis peu j ai d cid de r duire ma consommation de viande une quantit plus raisonnable afin de ne pas contribuer sa production abusive qui ne fait q
84. faveur des jeunes d j disponibles e Les tats membres pourront galement attribuer des soutiens renforc s aux zones d favoris es Des paiements coupl s pourront tre allou s pour un nombre limit de productions avec un couplage sp cifique de 2 pour les prot ines v g tales en vue de r duire le niveau de d pendance de l UE aux importations dans ce domaine Une PAC qui renforce La position des agriculteurs au sein de La cha ne alimentaire L orientation vers le march de l agriculture europ enne sera accompagn e de moyens nouveaux conf r s aux agriculteurs pour tre des acteurs solides au sein de la cha ne alimentaire e Les organisations professionnelles et interprofessionnelles vont tre encourag es avec pour certains secteurs des r gles sp cifiques en mati re de droit de la concurrence lait viande bovine huile d olive c r ales Celles ci pourront n gocier des contrats de vente au nom de leurs membres et g n rer ainsi des gains d efficacit Les quotas de sucre seront supprim s en 2017 tout en renfor ant l organisation du secteur sur la base de contrats et d accords interprofessionnels obligatoires Le r gime des droits de plantation dans le secteur vitivinicole sera remplac partir de 2016 par un m canisme dynamique de gestion des autorisations de plantation impliquant davantage les professionnels applicable jusqu en 2030 avec une limite de plantation fix e 1 du vignoble par an
85. fication des comportements l alimentation en eau se complique d s que la communaut grandit et diversifie son activit pas un seul point d eau Accroissement des besoins d adduction et de distribution d eau avec les co ts associ s de stockage pompage potabilisation assainissement alimentaires Quelles sont Les deux visions sur Le statut de l eau qui s affrontent f re vision 2 me vision Eau comme bien commun de l humanit bien priv de consommation un droit une marchandise Argument L eau doit tre reconnue L eau est un besoin au m me principal comme un droit fondamental titre que la nourriture et appartenir au patrimoine de l habillement et le logement l humanit Garant L tat qui doit mettre en place Le march travers la main des mesures de protection invisible Priorit La r ponse un besoin La rentabilit Acc s Universel Restreint Solution e Reconnaitre l eau comme Privatiser l eau Les compagnies proposee un droit universel aux niveaux priv es seraient capables international et national d offrir un meilleur service e Cr er un cadre juridique des prix plus avantageux mondial convention sur le droit et en am liorant les l eau infrastructures dans les pays en d veloppement 92 chapitre 5finiindd 19 16 10 14 12 08 47 BIT EU Eux Qu entend on par privatisation de l eau C est l action de transf rer au domaine de l entrepr
86. g n it des organisations paysannes elles sont parvenues porter le concept de souverainet alimentaire sur la sc ne internationale et formuler des propositions communes afin de renforcer l application du concept Par ailleurs un travail a t entrepris par ces organisations pour favoriser la reconnaissance des droits des paysans et des paysannes En quoi le mode de production agricole actuel est il nocif pour l environnement Le mode de production agro industriel provoque des dommages environnementaux et cela principalement car il ne prend pas en compte les cosyst mes Cela implique e Une perte de la fertilit naturelle des sols et de leur structure e La pollution des sols et des eaux par les intrants chimiques e La destruction de la biodiversit 24 chapitre 3 fini indd 7 16 10 14 12 05 28 e E ne su e La surconsommation d eau e Une grande consommation d nergie et l mission de gaz effet de serre Parailleurs les cha nes de production alimentaire de la transformation jusqu au transport en passant par la conservation des aliments deviennent de plus en plus gourmandes en nergie car elles tendent tre allong es En outre le suremballage est un probl me suppl mentaire car il favorise une augmentation des d chets polluants et non renouvelables Quelles alternatives plus respectueuses de l environnement pr f r es ce mode de production L agro cologie semble t
87. iculture leur assurent un traitement sp cial et diff renci qui leur conf re des avantages sp ciaux et des exceptions certaines r gles ainsi que des clauses d aide Malgr cela mon organisation reste tr s critiqu e et on reproche ses accords de ne pas profiter aux pays en voie de d veloppement voire m me de leur tre n fastes Les principales raisons de ces critiques sont que les exportations agricoles des pays du Sud ne semblent pas avoir volu Les accords auraient davantage b n fici aux pays industrialis s Par ailleurs l instabilit des march s internationaux n ayant pas t corrig e par la mise en uvre de l Accord la forte hausse des prix a surtout eu des r percussions sur la facture alimentaire des populations pauvres des pays du Sud En vous aidant de vos connaissances et apres avoir lu le texte veuillez r pondre aux deux questions suivantes 1 Quels sont les avantages et les inconv nients des accords de l OMC dans le domaine de l agriculture En quoi les accords de l OMC soutiennent ou sont au contraire un obstacle la souverainet alimentaire PN S2 JE SUIS LE COMMERCE QUITABLE Je suis Adam un producteur de caf au Kenya Je vends mes grains de caf pour l exportation en change de quoi je suis assur de recevoir une r mun ration d cente un prix minimal assur Je suis un producteur de caf quitable Le commerce quitable poss de de nombreux atouts et impact
88. ique Agricole Commune PAC n a t mise en place qu en 1962 et refl te cette poque la n cessit d augmenter la production alimentaire en Europe Tr s rapidement elle atteint l objectif principal qui lui tait assign garantir l autosuffisance alimentaire de la Communaut europ enne Les tats de l UE pr sentent des int r ts distincts concernant le secteur agricole Ces divergences rendent les n gociations difficiles lors des r formes de cette politique L largissement de l UE en 2004 a accentue ces diff rences par le doublement de la surface agricole et la hausse de 70 du nombre d agriculteurs Une nouvelle r forme de la PAC a t adopt e en 2013 qui entrera en vigueur partir du 1er janvier 2014 Quelle est La part de l agriculture dans le budget de l UE Aujourd hui ce secteur repr sente environ 39 du budget Les fonds de l UE allou s l agriculture sont en baisse puisqu en 1985 ils atteignaient 70 du budget Quels sont Les objectifs de La PAC Accroitre la productivit de l agriculture Assurer des revenus quitables en amont pour la rendre comp titive au niveau agriculteurs et des prix raisonnables en international aval consommateurs Stabiliser Les march s en luttant contre la Garantir un approvisionnement alimentaire volatilit des prix en vitant la surproduction s r et stable 45 Chapitre 4 fini indd 8 16 10 14 12 07 28 BIT EU Eux Quels s
89. ire et des r formes d mocratiques Ces mod les tr s divers aqueduc communautaire coop ratives partenariats repr sentent une v ritable source d inspiration et d alternatives viables 94 chapitre 5finiindd 21 16 10 14 12 08 47 CANEVAS P DAGOGIQUE PARTIE 1 OBJECTIFS scibelgium be Sensibiliser les participants aux enjeux climatiques actuels et aux in galit s Nord Sud en montrant le lien entre les deux probl matiques Visualiser les in galit s en termes de r partition des richesses et de r partition de l empreinte cologique Mieux conna tre les enjeux des n gociations climatiques la position et les arguments des diff rents acteurs D velopper ses capacit s d fendre sa position n gocier Formuler des pistes d action pour lutter contre le r chauffement climatique et les in galit s mondiales chapitre 5 fini indd 22 CHANGEMENTS CLIMATIQUES D ROULEMENT MISE EN PRATIQUE Voir la fiche p dagogique et les fiches ressources du SCI MAT RIEL JEUX DE R LES Enjeux climatiques et in galit s Nord Sud Source Outil d velopp par le SCI fiche et documents relatifs l animation disponibles aupr s de Manu Toussaint Manu e Affichettes avec le nom 90 des 5 continents e Autant de chaises que de participants e Feuilles vertes repr sentant l empreinte cologique autant de feuilles que de participants Elles ne s
90. is a contribu la marginalisation du mod le agricole paysan et contrecarre les efforts en faveur de l environnement Quel est Le Lien entre La PAC et La souverainet alimentaire La r ussite de la politique agricole commune s est accompagn e de cons quences pour la souverainet alimentaire l int rieur et l ext rieur des fronti res de l UE e Une surproduction de certains produits qui implique le recours des politiques de soutien l exportation et d aides alimentaires afin de g rer l coulement des exc dents e L absence d instruments de protection l coulement de cette surproduction a un impact important et non ma tris sur les autres producteurs dans le monde e Des probl mes sociaux et environnementaux qui conditionnent la durabilit de la production agricole e La promotion d une agriculture productiviste non durable PARTIE 4 CRISES ALIMENTAIRES tat des lieux de la situation La flamb e des prix alimentaires de 2008 et 2012 a engendr une augmentation du nombre de personnes souffrant de malnutrition travers le monde Ces crises alimentaires sont d autant plus interpellantes qu elles touchent en premier lieu les paysans savoir des personnes qui sont en lien direct avec la nourriture La hausse des prix des denr es de base affecte directement les populations du Sud qui sont devenues de plus en plus d pendantes des produits d importation cause du d sinvestissement de leur tat dans le
91. ise priv e ce qui tait du ressort de l tat En d autres mots privatiser c est donner des compagnies priv es la gestion de services ou de biens publics Quels sont Les arguments des partisans de La privatisation Selon eux le prive e offre un meilleur service un meilleur prix e gestion plus efficace e ales moyens de donner de l eau tous e investit dans les infrastructures publiques telles les stations d purations ou de filtration Quelles raisons se cachent derri re ces privatisations e Un all gement de la dette dans le cas d une privatisation des services lors de plans d ajustement structurels e L aspect lucratif de la privatisation de l eau e Remplir les coffres de l tat en d l guant au secteur priv la gestion et l entretien des services d eau amp Quelles sont Les cons quences de la privatisation de l eau e Augmentation de son prix et baisse de sa qualit e N gligence et d t rioration des infrastructures e Souvent dans la r alit absence de concurrence e Dans certains cas malgr les promesses les compagnies n ont pas investi les sommes promises dans la r fection des infrastructures e Manque de transparence du secteur priv e Corruption et connivence pr sentes dans la plupart des villes o les services d eau ont t privatis s Recherche de profit une des cons quences est l absence des multinationales des eaux des r gions rurales car elles
92. les autorit s elles sont mises devant le fait accompli Dans la plupart des cas aucun d dommagement n est octroy car ils sont conditionn s Cons quences e victions et d placements forc s avec dans certains cas de la violence e ins curit fonci re Dans la r alit ces promesses sont rarement tenues Il arrive souvent que les promoteurs travaillent avec une quipe venue de pays ext rieur afin d viter les implications affectives et s assurer du bon d roulement du projet Cons quences d gradation des conditions de vie des communaut s locales 86 16 10 14 12 08 44 chapitre 5finiindd 14 16 10 14 12 08 44 BE EU Eux En quoi l accaparement des terres nuit il La s curit alimentaire Un acces s curis la propri t fonci re contribue des r ductions significatives de la faim et de la pauvret Il ne faut pas voir la terre seulement comme un bien de production C est galement un filet de s curit important lorsque d autres projets conomiques chouent ou ne suffisent pas nourrir une famille Les populations locales ne profitent que rarement de la production issue des terres accapar es Deuxtiers des transactions fonci res agricoles avec des investisseurs trangers ont lieu dans des pays o la faim est un grave probl me et plus de 60 de la production issue de ces terres sont destin s l exportation Quelles sont Les solutions pour lutter contre l
93. les installations sanitaires permet aux m nages faibles revenus de construire et d entretenir eux m mes leurs syst mes sanitaires Cette initiative mane d une ONG pakistanaise qui promeut la gestion et l organisation des communaut s par elles m mes afin de r duire les probl mes li s la Pauvret L ONG a d abord labor un syst me sanitaire simplifi abordable et techniquement faisable qui puisse tre construit et maintenu par une population avec de faibles revenus L ONG a galement apport son savoir faire et des conseils des formations pour les petits constructeurs locaux et surtout elle a form la population prendre la responsabilit du maintien de ses propres syst mes sanitaires Des groupes de 20 40 m nages coop rent afin de construire et d entretenir un syst me commun d gout Comme chacun a particip l laboration de ce syst me il y a une r elle motivation pour le maintenir en tat Gr ce l utilisation de technologies peu co teuses et le remplacement des contractants plus chers par des comp tences locales le recours des cr dits ext rieurs n est pas n cessaire Le mod le Orangi a d j t transf r dans 42 villages Karachi et ce programme va tre d velopp dans d autres villes du Pakistan Le plus gros probl me a sans doute t l incapacit du gouvernement municipal de Karachi de construire les principaux gouts et installations de traitement indispensables malgr
94. li rement les petits et moyens leveurs qui devant ces difficult s abandonnent petit petit leurs exploitations Ainsi la crise du lait n est pas seulement une crise des prix mais aussi une crise du mod le agricole r sultat des politiques gouvernementales poussant une agriculture et une production intensive et insoutenable dans la dur e Quelles sont Les causes macro conomiques des variations des cours du lait Une r forme dela PAC en 2003 qui pr voyait une baisse du prix d intervention de la poudre de lait de 15 et du beurre de 25 sur les cinq ann es suivantes L objectif tait de rapprocher les cours europ ens des cours mondiaux Mais cela a surtout contribu condamner les exploitations les plus fragiles Une fluctuation des prix due e Une demande croissante de cultures destin es aux agrocarburants qui a fait monter le cours de plusieurs denr es ma s bl orge 52 BIT EU sexe e La sp culation sur les cours des mati res premi res qui a tendance amplifier les mouvements la baisse et la hausse On peut d sormais acheter des produits d riv s qui permettent de jouer sur la hausse ou la baisse du p trole bl or Une croissance de la demande mondiale due la mont e en puissance des pays mergents et la croissance d mographique Des al as climatiques incendies en Australie s cheresses en Russie et aux tats Unis Les ca
95. limit nos ressources r duites et notre syst me de communication interne est encore difficile En vous aidant de vos connaissances et apres avoir lu le texte veuillez r pondre aux deux questions suivantes 1 Quels sont les avantages et les inconv nients d une organisation paysanne En quoi tre une organisation paysanne soutient ou est au contraire un obstacle la souverainet alimentaire PN S2 38 chapitre 4finiindd 1 16 10 14 12 07 24 nee CHAPITRE amp CR AGRICULTURES EN CRISE FACTEURS POLITIQUES N GOCIATIONS PRODUCTION AGRICOLE 7 r ENJEUX PED MATI RES PREMI RES RES U M E CRISES ALIMENTAIRES SP CULATION PAC NORD SUD CRISE DU LAIT SOUVERAINET ALIMENTAIRE D PENDANCES IA DETTE PARTIE 1 DETTE ET DEPENDANCES tat des lieux de la situation La dette est aujourd hui un obstacle au d veloppement pour les pays les plus pauvres Plus qu un probl me financier c est un obstacle la souverainet des pays concern s Tr s faible au d but des ann es 1960 elle n a cess d augmenter depuis Or le montant d en 1980 a t d j rembours 12 amp fois par les pays en voie de d veloppement PED La dette repr sente une ponction importante de leurs conomies et a des impacts consid rables en mati re de d pendances vis vis des pays du Nord En r alit il existe plusieurs types de dettes Coloniale Ce sont les dettes contract es par
96. lle clause repose l OMC e Quelles sont les quatre principales zones de libre change dans le monde e Est ce que les barri res tarifaires ont tendance baisser ou augmenter ces derni res ann es e Quelle est la sp cificit du secteur agricole e Pourquoi n a t il t introduit qu partir de 1986 e Existe t il un clivage Nord Sud au sein des n gociations agricoles e Quels sont les enjeux des nouvelles n gociations e Quelles sont les cons quences des subventions e Quelles sont les coalitions pr sentes Et leurs caract ristiques e Quelles sont les revendications des diff rents groupes e Cycle de Doha Echec R ussite Un petit pas pour COMC L accord conclu le 7 d cembre2013 l OMC par 159 tats met fin une s rie d checs dans les n gociations sur la lib ralisation du commerce mondial Mais le texte peu ambitieux lude des questions cruciales pour l Afrique Le texte adopt est bien en de de l ambition exprim e en 2001 Doha au Qatar faire profiter les pays en d veloppement d une nouvelle lib ralisation du commerce Trois dossiers ont t approuv s Le premier est celui de la facilitation des changes Les ministres se sont engag s fluidifier les formalit s de passage en douane via l utilisation de documents num riques le recours internet et l acc l ration du franchissement des fronti res pour les denr es p rissables Le deuxi me dossier est l aide a
97. ls d forestation et d frichement de nouveaux espaces qui sont des zones de stockage de carbone Des millions de tonnes de gaz effet de serre sont ainsi rejet s soit souvent encore plus que les missions produites par le diesel fossile Le bilan environnemental des agrocarburants d pend du type d agriculture pratiqu e agriculture intensive agriculture biologique etc Il faut tenir compte de l impact des engrais et des pesticides utilis s et de la consommation en eau qui peut tre tr s importante pour certaines esp ces v g tales Les agrocarburants sont ils une r ponse la crise p troli re Les agrocarburants sont pr sent s comme une solution de remplacement aux nergies fossiles utilis es jusque l Mais il s agit d une fausse bonne solution Ce n est pas parce qu on utilise plus d agrocarburants que notre d pendance au p trole diminue Par exemple la consommation europ enne de carburant augmente beaucoup plus vite que la production d agrocarburants De plus l utilisation d agrocarburants renforce fortement la d pendance aux importations agricoles qui sont tr s consommatrices en p trole En quoi les agrocarburants repr sentent ils une enfreinte la souverainet alimentaire Les agrocarburants ont un bilan d sastreux sur les droits humains dans les pays du Sud On estime qu entre 2001 et 2011 la production d agrocarburants est responsable de pr s de deux tiers des cas d accaparements de terres i
98. mandations alternatives Afin de r pondre l imp rieuse n cessit de stopper la sp culation excessive sur les march s agricoles il est n cessaire d agir sur trois fronts 83 BE EU Eux e Prendre des mesures de r gulation des march s d riv s e Revoir le cadre de d r gulation des services financiers e R soudre les causes structurelles de la volatilit des prix des march s agricoles Dans ce sens la soci t civile r clame la mise en uvre des dispositions suivantes 1 R guler la sp culation e garantir la transparence des transactions financi res e imposer des limites de position e S assurer d un contr le efficace 2 Interdire l acc s aux march s terme aux acteurs purement financiers 3 S attaquer aux causes de la volatilit des prix e politiques de stabilisation de prix e interdiction des soutiens la production d agrocarburants e r duction des missions de gaz effet de serre e augmentation de l aide publique au d veloppement destin e la production alimentaire e r vision des accords r gionaux de l UE e r former la politique agricole commune e renforcer le Comit de la s curit alimentaire mondial PARTIE 4 ACCAPAREMENT DES TERRES Qu entend on par accaparement des terres Il s agit du processus par lequel des investisseurs priv s ou publics trangers ou nationaux acqui rent de vastes tendues de terres par le biais de contrats de location de c
99. mentaire a t labor e pour la premi re fois en 1996 par la Via Campesina mouvement qui d fend le droit des paysans et des paysannes D s lors elle a t reprise modifi e et largie lors de diff rents rendez VOUS internationaux 1 Premi re d finition donn e par la Via Campesina lors du sommet mondial de l alimentation organis par la FAO en 1996 Rome La souverainet alimentaire est un droit international qui laisse la possibilit aux pays ou aux groupes de pays de mettre en place les politiques agricoles les mieux adapt es leurs populations sans qu elles puissent avoir un impact n gatif sur la population d autres pays 1 Via Campesina congr s de la FAO 1996 LA SOUVERAINET ALIMENTAIRE QUELS SONT LES DEFINITIONS DIFFERENTS PILIERS Y A T IL UNE SEULE MANI RE D APPLIQUER CE CONCEPT EST ELLE UNE SOLUTION REALISTE 2 D finition largie lors du Forum mondial sur la souverainet alimentaire Cuba en 2001 puis lors du forum ONG OSC Organisations de la Soci t Civile Rome en 2002 La souverainet alimentaire est le droit des populations des communaut s et des pays d finir leurs propres politiques agricole pastorale alimentaire territoriale de travail et de p che lesquelles doivent tre cologiquement socialement conomiquement et culturellement adapt es chaque contexte sp cifique Cela inclut un droit r el l alimentation et
100. n Grandes feuilles 15 e tablir un lien entre voir note 6 Marqueurs les diff rentes parties du chapitre PAC Souverainet alimentaire OMC crise alimentaire 73 S chapitre 4 fini indd 36 16 10 14 12 07 49 74 chapitre 5 fini indd 1 16 10 14 12 08 38 chapitre 5 fini indd 2 amp 16 10 14 12 08 39 CHAPITRE 5 MENACES SUR LA SOUVERAINET ALIMENTAIRE CHANGEMENTS CLIMATIQUES RESUME SP CULATION FINANCI RE SUR LES MATIERES PREMIERES BREVETAGE ACCAPAREMENT DES DU VIVANT TERRES AGROCARBURANTS PRIVATISATION DE L EAU tat des lieux de la situation Une responsabilit humaine av r e Le climat de la terre a toujours vari alternant p riodes chaudes et froides Cependant au del des variations naturelles on Un phenomene complexe et epe multidimensionnel observe depuis 1850 r volution industrielle une corr lation entre les missions Les changements climatiques repr sentent s 7 I 1 r T F de gaz effet de serre li s l activit une probl matique cl pour de nombreuses humaine et les variations de temp rature r gions du monde Ils affectent de fa on tr s diff rente les continents et pays On parle de changements climatiques au pluriel car ils recouvrent un ensemble de ph nom nes climatiques vari s et ne se manifestent pas de fa on homog ne partout Dans certaines r gions on observe de grandes s cheresses alors que dans
101. ns aux produits et services de premi re n cessit pain riz lait sucre combustible mentionn e dans la clause des PAS R duction des d penses des services publics d appui au d veloppement agricole et rural vulgarisation recherche fourniture d intrants commercialisation La dette fonctionne comme un m canisme auto entretenu d aggravation de la pauvret elle place les pays du Sud dans une d pendance perp tuelle l gard des pays du Nord PARTIE 2 OMC tat des Lieux de La situation L Organisation Mondiale du Commerce OMC a t cr e lors de l accord de Marrakech le 15 avril 1994 H riti re du GATT Accord g n ral sur les tarifs douaniers et le commerce ou General Agreement on Tariffs and Trade elle s est impos e comme une organisation cl dans l architecture conomique internationale Elle est au c ur des d bats que ce soit dans les relations Nord Sud ou au sein de la soci t civile Depuis la cr ation du GATT et de l OMC entre 1950 et 2000 le total des changes dans le monde a t multipli par 22 Combien l OMC poss de t elle de membres L organisation compte 159 tats membres plus une trentaine de pays et sept organisations internationales avec le statut d observateur Quelle est sa mission et comment fonctionne t elle L OMC poss de deux fonctions principales Veiller a la lib ralisation du commerce des biens et des services l chelle Arbitrer les conflits commerci
102. ns de Doha depuis 2001 consacrentune grande partau secteur agricole Elles en rappellent les trois piliers voqu s pr c demment et se posent trois questions 1 Jusqu o poursuivre la lib ralisation des changes et des politiques agricoles 2 Comment prendre en compte les sp cificit s de chaque pays dont les PED 3 Comment corriger les d s quilibres qui existent dans l Accord agricole de 1994 Existe t il un clivage Nord Sud au sein des n gociations agricoles Oui et Non existe un clivage Nord Sud mais de nature plus politique au niveau des moyens allou s l agriculture Dans la r alit les clivages sont plus subtils que a Chaque pays ou bloc peut tre classe selon trois axes 1 Le degr de d veloppement 2 Le recours ou non aux subventions internes 3 L ouverture douani re h4 chapitre 4finiindd 7 16 10 14 12 07 27 BE EU sexe Conclusion e Il s agit plus d un clivage entre importateurs exportateurs que Nord Sud e Les PED ne forment pas un bloc Des int r ts divergents existent aussi au Sud e Les flux commerciaux existent aussi dans un axe Sud Sud et tendent m me cro tre davantage que les exportations Sud Nord e Les pays du Sud prot gent davantage leurs agricultures que les pays du Nord protections tarifaires politiques agricoles PARTIE 3 La PAC tat des lieux de La situation Figurant d s 1957 dans le trait de Rome la Polit
103. nt assist un d sengagement dans les colonies 1945 1975 A la sortie de la Deuxi me Guerre mondiale un nouveau syst me international a t introduit Celui ci marque la naissance des institutions de Bretton Woods Le GATT le FMI et la Banque mondiale Avec elles sont apparues de nouvelles politiques agricoles visant la lib ralisation des march s agricoles et l application du mod le conomique des avantages comparatifs acc l rant ainsi la d pendance des pays du Sud aux march s internationaux et par l m me aux fluctuations des prix alimentaires 1975 Suite aux chocs p troliers des ann es 70 et de la crise de la dette qui en a d coule les aujourd hui institutions internationales ont mis en place les programmes d ajustement structurel pr nant la poursuite de la lib ralisation des secteurs agricoles et l ouverture libre des march s la sp cialisation et l aust rit r duction des aides l agriculture Enfin la chute de l Union sovi tique a marqu la victoire du n olib ralisme et la cr ation de l OMC dont l objectif majeur est la d r gulation des march s libre concurrence Les accords commerciaux peuvent ils se faire en dehors de COMC Oui il existe en effet des accords bilat raux entre pays ou groupes de pays qui ont t n goci s en dehors du cadre de l OMC Il existe diff rents accords tels que les Accords de Partenariat conomique APE ou les Accords de Libre change ALE liant l Union europ
104. nt s r et rentable e Crises alimentaires de nombreux pays d pendants des importations de denr es alimentaires ont chapitre 5 fini indd 12 externalis leur production en achetant des terres ailleurs gt d localisation de l agriculture Hausse des prix alimentaires et la volatilit des prix renforcent encore l attrait des sp culateurs 85 16 10 14 12 08 44 chapitre 5 fini indd 13 Et Les cons quences Strat gie gagnant gagnant arguments des promoteurs en faveur des accaparements Mise en valeur des terres inutilis es ou mal exploit es Les populations concern es sont inform es et consult es dans ces processus En cas d accaparement elles re oivent des compensations ad quates Promesses d emplois de constructions d infrastructures pour compenser l arriv e d une soci t trang re Constats Dans la r alit de nombreuses communaut s sont d pendantes de ces terres jug es vacantes Notamment des ressources naturelles pr sentes pour assurer leurs moyens de subsistance Ces terres sont mises en valeur travers une agriculture intensive et industrielle Cons quences e d gradation des conditions de vie de ces populations e impacts n fastes de ce mod le agricole sur l environnement et les cosyst mes Dans la r alit les populations sont dans la plupart des cas inform es une fois le projet d ja approuv et les contrats sign s avec
105. nt livr presque gratuitement l URSS ont conduit une refonte totale du syst me et l abandon des r gulations publiques 2 C est dire un encadrement des limites de quantit s de lait fix es par an et par tat membre Le d passement des quotas donnait lieu au paiement de p nalit s financi res 23 chapitre 4 fini indd 16 16 10 14 12 07 32 En quoi a consiste cette transformation radicale R duction puis suppression du prix indicatif Cons quences La baisse de revenus des leveurs qui en a r sult a t compens e par des aides directes aux revenus transform es en 2003 en droit de paiement unique DPU Augmentation des quotas laitiers jusqu leur suppression en 2015 Rar faction des actions ponctuelles sur la demande Encadrement de l intervention sur les produits industriels savoir e prix d intervention fix un niveau tr s peu attractif e plafonnement des quantit s ligibles Quel est Le lien entre la PAC et La crise du lait La PAC en diminuant les aides aux agriculteurs a rapproch les cours europ ens aux cours mondiaux Cons quence de 2001 2006 le prix du lait au producteur a diminu de 13 7 Cette politique a e condamn les exploitations les plus fragiles e etde fait engendr une diminution de la production europ enne dans son ensemble Quelles ont t Les cons quences du passage d un syst me r glement au libre march Le passage d
106. ocialement conomiquement et culturellement adapt es chaque contexte sp cifique et ne pas menacer la souverainet alimentaire d autres pays LES PARTENAIRES DU PROJET PROVINCE de NAMUR N Enseignement amp Formation ce Haute cole HAUTE ECOLE Provinciale de HAINAUT Haute Ecole Louvain a Haute Ecole de la Province de Li ge en Hainaut www ong adg be La I SYLLABUS VERSION COURTE MODE D EMPLOI Cette version courte est une version all g e du syllabus qui propose un r sum de chaque th matique Comme le syllabus complet ce document est organis en 6 chapitres 5 CHAPITRE tat des lieux de l agriculture et de l levage mondial La souverainet alimentaire c est quoi Les apports de la souverainet alimentaire face aux grands th mes de soci t conomie consommation environnement etc Agricultures en crise facteurs politiques Menaces sur la souverainet alimentaire R sistances et Alternatives au mod le agricole industriel Chaque chapitre comprend une table des mati res d taill e un r sum et un canevas p dagogique proposant des animations jeux et ou exercices afin de rendre le cours plus ludique Ce canevas peut tre ais ment adapt par l enseignant introduction 2 1 indd Cette version all g e du syllabus permet d avoir un apercu rapide de la probl matique sans rentrer dans les d tails Elle peut constit
107. ofession plus attractive avec davantage de perspectives long terme pour attirer de nouvelles g n rations vers les professions agricoles S agit il d une PAC plus verte Au pr alable lar formedelaPACavaitpourambitiond tre plusverte D unc t unedesmesuresphares concerne l allocation de 30 du budget du second pilier vers des mesures agroenvironnementales Mais d un autre c t face aux divergences des diff rents tats et apr s n gociations certaines mesures sont devenues facultatives et laiss es l appr ciation de chaque tat membre Les orientations de La PAC sont elles contradictoires La PAC a choisi de favoriser une agriculture intensive industrielle travers de grandes exploitations et se veut dans le m me temps plus verte Or cette ligne d orientation productiviste a des impacts sociaux et environnementaux e R duction du nombre d exploitations e In galit de revenus des agriculteurs e Difficult d acc s aux moyens de production foncier ressources naturelles outils e Sur l environnement et les ressources naturelles ass chement des nappes phr atiques inondations provoqu es par le ruissellement des eaux que plus rien ne retient pollution par les nitrates contamination des aliments e Sur les syst mes de production 47 BIT EU sexe La mise en place d un mod le de production intensif a permis e une hausse rapide de la production alimentaire e ma
108. ole et rural l att nuation du changement climatique et la s curit nerg tique Mais si leur d veloppement n est pas g r avec prudence ils peuvent galement pr senter des risques importants notamment en termes de r duction de la biodiversit de d forestation et de concurrence avec les cultures alimentaires 2 La politique europ enne en mati re d agrocarburants est elle durable En mars 2007 lors du Conseil des ministres europ en l Union europ enne s est engag e ce que les nergies renouvelables repr sentent 20 de la consommation d nergie en 2020 Dans le m me temps une directive europ enne pr voit que les 27 seront tenus de consommer 10 d nergies renouvelables dans le secteur des transports en 2020 et 5 75 en 2010 Mais ce texte ne pr cise ni de quelles sources d nergies renouvelables il s agit ni quel en sera l impact sur l affectation des sols dans les pays producteurs C est ainsi que 90 des agrocarburants qui devraient tre int gr s dans les carburants classiques prendraient la place des cultures alimentaires Celles ci seraient d plac es sur des terres prises elles sur les for ts Les agrocarburants sont ainsi directement responsables de probl mes de famine et d acc s aux denr es alimentaires de base et indirectement de la d forestation qui figure parmi les principaux facteurs d missions de GES En Belgique l objectif est de faire passer la part des nergies renouvelables
109. oncession ou d achat L accaparement des terres fait l objet d une attention g n rale depuis 2008 suite des acquisitions fonci res de grande envergure tr s m diatis es Cependant ce n est pas un ph nom ne r cent Il existait d ja du temps de la colonisation Qu y a t il de nouveau depuis 2008 Aujourd hui ce ph nom ne est inqui tant car l offensive massive d acquisition des terres est effectu e par des firmes et des tats pour de longues p riodes sur de vastes zones cultivables l tranger afin de produire des denr es de base destin es l exportation De ce fait il touche au moyen de subsistance et de survie des populations rurales des pays en d veloppement frein ind niable l atteinte d une s curit et souverainet alimentaire 84 chapitre 5finiindd 11 16 10 14 12 08 43 ps LT Quelle est l ampleur du ph nom ne Entre 2000 et 2010 des transactions concernant 203 millions d hectares ont t r pertori es soit 65 fois la taille de la Belgique Parmi ces superficies 78 des terres acquises le sont pour la production agricole Les 22 restants se r partissent entre l industrie mini re le tourisme et a reconversion foresti re O se passent principalement les accaparements de terres Le continent africain est le plus touch par les accaparements car la terre y est fertile et bon march et les titres de propri t souvent inexistants Mais des accaparements
110. ons quences sociales d sastreuses Une autre agriculture est elle possible En r ponse ces exc s des formes d agricultures alternatives agriculture cologiquement raisonn e agriculture biologique agriculture participant l am lioration de l environnement se d veloppent ici et l dans les pays moins industrialis s Elles sont moins sp cialis es mais pr sentent de nombreuses qualit s Elles sont plus conomes en ressources non renouvelables et soucieuses de l environnement de la qualit des produits et du bon emploi des territoires et des hommes Il est donc possible de prendre un chemin diff rent Celui d un d veloppement plus durable qui renverse la tendance actuelle d une agriculture industrielle et qui respecte les soci t s et communaut s existantes Face cette agriculture industrielle mondiale la petite paysannerie des pays du Sud elle s adapte en permanence Face aux conditions conomiques cologiques et d mographiques changeantes et souvent difficiles elle combine sans cesse cultures et vari t s levages et races outils anciens ou nouveaux Ceci afin de conduire de nouveaux syst mes de production d autant plus appropri s que leurs conditions de production sont peu favorables Des alternatives sont donc possibles et rentables Focus sur l agriculture et l levage paysan L agriculture paysanne Dans les pays en d veloppement les gouvernements et les bailleurs continuent de porter leurs
111. ont galement lieu en Asie en Am rique du Sud et en Europe de l Est Ils visent surtout les meilleures terres c est dire celles qui b n ficient d un bon acc s l eau et ou sont situ es proximit des infrastructures Qui sont Les acteurs impliqu s dans le processus Les principaux acteurs des accaparements sont les tats principalement les pays du golfe la Cor e du Sud la Chine le Japon et la Libye qui mettent en place une l gislation favorable aux investisseurs les entreprises priv es et les agences multilat rales la Banque Mondiale les banques de d veloppement Ces derni res ann es de nouveaux acteurs sont apparus qui n ont plus grand chose voir avec le monde agricole banques assureurs fonds de pension et fonds d investissements Quelles sont Les causes de cette ru e vers les terres Facteurs structurels e D mographie et urbanisation Facteurs conjoncturels croissantes de la population mondiale pression sur les terres ds e Crise nerg tique politiques favorisant les agrocarburants Cela engendre une nouvelle pression sur les terres au niveau mondial L UE pr voit que 60 des besoins en agrocarburants seront produits hors fronti res e Mod le agroalimentaire tr s gourmand en terres surconsommation gaspillage et transition vers des r gimes alimentaires de plus en plus riches en prot ines r e Crise financiere le foncier est apparu comme tant un placeme
112. ont les trois grands principes qui r gissent cette politique Un march agricole unique La solidarit financi re La pr f rence communautaire e Harmonisation des normes les ressources ne sont pas les denr es agricoles produites en techniques affect es en fonction des Europe sont privil gi es e Suppression des barri res contributions douani res entre tats membres Quels sont Les m canismes qui permettent son fonctionnement Une Organisation Commune des March s agricoles OCM qui a pour fonction d tablir des r gles et r glementations communes afin de garantir la stabilit des march s sur les diff rents produits Des aides directes aux agriculteurs revenu minimal garanti gt Des mesures de soutien au march pour certains secteurs ou en cas de crises conomiques filet de s curit subventions quotas aides Une politique de d veloppement rural contribution au dynamisme socio conomique des territoires ruraux 25 du budget de la PAC Quels sont Les deux piliers de La PAC Aides La production et Soutien au d veloppement organisation des march s rural e aides directes et renforcement de mesures e mesures de march s OCM agroenvironnementales Ces deux piliers sont ils ind pendants l un de l autre Oui car ils sont financ s par des fonds distincts e Fonds Europ en Agricole de Garantie FEAGA pour le 1er e Fonds Europ en Agricole pour le D veloppem
113. ont pas fournies ici utilisez de simples feuilles vertes e Tableau avec les r partitions des personnes chaises et feuilles vertes e Cartes des n gociations 1 carte par quipe e Une d claration gouvernementale 1 d claration par quipe e Une d claration de classe 1 d claration pour tout le groupe e Des grandes feuilles ou un tableau pour noter les propositions faites pendant les n gociations 95 16 10 14 12 08 48 OBJECTIFS PARTIE 2 OBJECTIFS INTRODUCTION Se familiariser avec la notion de brevet et du brevetage sur le vivant chapitre 5 fini indd 23 BREVETAGE DU VIVANT D ROULEMENT MISE EN PRATIQUE D ROULEMENT MISE EN PRATIQUE Introduire la notion de brevet et de brevetage du vivant Suivie d une question D apr s vous pourquoi parle t on de pirates du vivant MAT RIEL e Des marqueurs ou des craies e Une feuille de brouillon et un bic par quipe pour pr parer la n gociation Pr paration du local L animateur r partit les affichettes des cinq continents sur les murs de la salle Le centre de la classe est vide les tables sont rang es L animateur a pr par une chaise par participant en pile et rang es sur le c te MAT RIEL Capsule vid o Oui parle 2 de breveter le vivant http www canal u tv video cerimes qui_ parle_de_breveter_le_ vivant 9440 96 16 10 14 12 08 49 OBJECTIFS
114. phe aujourd hui dans les pays d velopp s Mais il n en va pas de m me partout Dans les pays en voie de d veloppement la r volution agricole contemporaine dot e de tous ses attributs en particulier d une motom canisation lourde complexe et tr s co teuse ne s est r pandue que dans quelques r gions peu tendues d Am rique latine d Afrique du Nord et du Sud et d Asie Elle n a d ailleurs pu tre adopt e que par de grandes exploitations priv es ou publiques nationales ou trang res qui disposent des capitaux n cessaires laissant la grande majorit de la paysannerie sur le c t Ainsi en 50 ans le rapport de productivit entre les syst mes de culture manuelle les moins performants du monde et les syst mes motom canis s les plus performants a t multipli par pr s de 60 Un cart de plus en plus grand se creuse alors entre les diff rents types d agriculture De plus cette masse de paysans la culture manuelle est d sormais soumise une concurrence mondialis e La majorit d entre eux voient ainsi progressivement leurs revenus agricoles baisser et se retrouvent dans l incapacit d investir et de se d velopper Autrement dit la baisse des prix agricoles va d abord se traduire par un v ritable blocage du d veloppement des paysans les moins bien quip s et les moins bien situ s Ceci explique pourquoi la paysannerie d munie des r gions agricoles pauvres constitue la part la plus importante de
115. protectionnistes pour rendre la comp tition des produits import s moins d favorables pour les produits locaux instaurer une v ritable politique de prix pour garantir des prix stables Renforcer le soutien au secteur agricole dans les PED e Adopter des mesures appropri es respectant la souverainet alimentaire de chaque tat aux niveaux national et international e D velopper des m canismes de coop ration au sein des pays e Favoriser l agriculture durable et biologique Favoriser des politiques de coop ration de d veloppement Sud Sud organisations r gionales ou sous r gionales accords bilat raux afin d offrir un espace d change avec des conditions mutuellement avantageuses pour tous les acteurs Appliquer les principes d fendus par la souverainet alimentaire afin de permettre chaque pays de pratiquer la politique agricole et alimentaire adapt e son contexte en soutenant mieux ses producteurs 51 chapitre 4finiindd 15 16 10 14 12 07 31 BIT E E En quoi la souverainet alimentaire peut elle tre une solution ces crises Nous l avons vu les crises alimentaires mondiales pourraient tre vit es par des politiques adapt es en soutien au secteur agricole Le probl me n est pas la production mais l acc s ces produits agricoles pour ceux qui en ont besoin Cet acc s est difficile lorsque les prix des denr es alimentaires grimpent et deviennent donc inabordables pour une l
116. ques J utilise galement la pratique de rotation des cultures pour une utilisation plus durable des ressources du sol Ainsi mon mode de production promeut le respect de l environnement le bien tre de l animal et la confiance des consommateurs Nous les producteurs bio sommes de plus en plus connus et reconnus dans notre a soci t C est pourquoi les tudes estiment que le march des produits issus de l agriculture biologique cro t de 10 15 par an Bien que la consommation de produits bio volue significativement notre mode de production reste tout de m me sujet questionnement et critiques Ce qu on lui reproche surtout c est de ne pas prendre en compte les questions d importations et d exportations de nos produits Ainsi en Belgique il est possible d acheter du bio d Espagne ou de plus loin encore ce qui contredit le principe de pr servation de l environnement En vous aidant de vos connaissances et apres avoir lu le texte veuillez r pondre aux deux questions suivantes Le Quels sont les avantages et les inconv nients de l agriculture biologique En quoi l agriculture biologique soutient ou est au contraire un obstacle la souverainet alimentaire chapitre 3 finiindd 1 PN SZ z JE SUIS L APPELLATION D ORIGINE G OGRAPHIQUE Je suis Nicole productrice du fromage de Herve Parce que mon fromage a t produit transform et labor dans une zone g ographique d limit e et avec un
117. ques de monoculture grande chelle et par l introduction de mat riaux g n tiquement modifi s Toutefois les agrocarburants offrent aussi l occasion d augmenter les revenus et l emploi dans les zones rurales condition que des mesures et des investissements sp cifiques soient mis en uvre pour permettre aux petits agriculteurs de tirer pleinement parti des march s bio nerg tiques naissants Source RISE le R seau Intersyndical de Sensibilisation l Environnement Les agrocarburants FBI Fausse Bonne Id e En ligne http wwvw rise be files library Documentation outils cncd Agrocrburants_ pdf QUIZ questions sur l impact du d veloppement des agrocarburants comme l ment de 1 6 r ponse valable ou non au changement climatique les cons quences du d veloppement des agrocarburants pour les populations du Sud r quisition de terres agricoles hausse des prix de l alimentation ainsi que pour les travailleurs du Sud actifs dans ce secteur probl matique du travail d cent Les impacts au Nord sont galement voqu s la raret des ressources alimentaires et autres et les d rives sp culatives frappant les march s mondiaux des denr es alimentaires et ayant une influence n gative sur le pouvoir d achat en particulier sur celui des populations les plus pr caires L outil fait aussi le lien avec la mobilit durable et questionne des pistes alternatives comme la mobilit lectronique en
118. qui socialement ne satisfont pas aux droits li s la souverainet alimentaire particuli rement le droit un revenu d cent et le droit d acc s aux moyens de production Ainsi l agro cologie serait plus en phase avec les principes de souverainet alimentaire L Appellation d Origine G ographique est elle une alternative au mode de consommation actuel Respecte t elle les principes de la souverainet alimentaire Oui si les d tracteurs de l AOG Appellation d Origine G ographique la consid rent comme une forme d tourn e de protectionnisme ses d fenseurs au contraire assurent que l AOG participe avant tout la promotion de l agriculture familiale et au respect de l environnement afin de mieux r pondre aux attentes des consommateurs d aliments Ces principes sont en phase avec la souverainet alimentaire En quoi la consommation locale et de saison constitue t elle une alternative importante en phase avec la souverainet alimentaire La consommation locale et de saison constitue une alternative concr te qui respecte les principes de la souverainet alimentaire car Elle favorise une meilleure connaissance quant l origine et la qualit des aliments 2 Durable prenons le temps Le PNUD pour un d veloppement durable et quitable URL http www durable com actualite article_le pnud pour un developpement durable et equitable_1625 22 chapitre 3 fini indd 6 16 10 14 12
119. r le prix des r coltes venir aux producteurs et aux acheteurs moyennant le paiement d une commission On parle dans ce cas de Contrat terme ou Futures pratiqu s par des sp culateurs traditionnels les Bona Fide Hedgers Les experts reconnaissent l int r t des interm diaires Ils permettent de pr voir les prix et donc de limiter leur volatilit et apportent des liquidit s au march Oui sont ils l origine il s agit surtout d investisseurs qui connaissent le secteur agricole appel s hedgers et dans une faible proportion de sp culateurs financiers Par exemple le hedger ach te le 12 juillet 2012 10 000 tonnes de bl sur la bourse de Chicago pour une livraison en juin 2013 au prix de 2 000 000 Qui sont Les acteurs impliqu s dans la sp culation financi re la fin du XXe si cle les march s terme sur des produits agricoles ont t lib ralis s et ouverts de nouveaux investisseurs Dans un contexte de faillite des march s d investissement chute des cours sur les NTIC bons d tat immobilier ces acteurs financiers se tournent massivement vers le march des Futures agricoles Ces acteurs sont des Hedge funds fonds d investissement dont les strat gies ne sont soumises aucune restriction juridique g n ralement ouverts dans des paradis fiscaux et r serv s aux plus fortun s fonds de pension fonds souverains et certaines banques qui voient dans les Futures agricoles des val
120. rainet alimentaire est atteinte au niveau tatique dans plusieurs pays mais aussi et surtout au niveau r gional ou local Il n est plus rare de rencontrer des exemples de r ussite permettant une plus grande autonomie des organisations de paysans dans la production la transformation et la commercialisation des denr es alimentaires Cette autonomie tant traduite par le recul de la faim une am lioration des conditions de vie en milieu rural et un plus grand respect des ressources naturelles chapitre 2 fini indd 4 15 16 10 14 12 04 15 CANEVAS P DAGOGIQUE D ROULEMENT OBJECTIFS MISE EN PRATIQUE INTRODUCTION Expliquer bri vement le d roulement de la s ance et exposer les consignes Demander aux tudiants de prendre note pendant le film de tous les chiffres et ou informations qui les interpellent DIFFUSION DU FILM Comprendre les enjeux Diffusion du film je mange actuels auxquels doit donc je suis r pondre la souverainet Dispenible aree lien U na http www cncd be Je mange donc je suis Le film ou possibilit de commander le DVD sur ce lien http www cncd be Commander 331 PREMIER CHANGE AVEC LES TUDIANTS Susciter l int r t et Faire un tour de salle pour marquer les esprits en prendre connaissance de ce que les tudiants ont retenu du film retenant les chiffres repr sentatifs chapitre 2 fini indd 5 MAT RIEL Ordinateur 28 Connexion internet
121. rantie Participatifs SGP e La r forme de la PAC gr ce au groupe de d veloppement rural Leader et Feader e Les mouvements et actions locaux e Les logos d identification d origine du terroir ex la pastille agriculture de Wallonie La consommation de viande est elle contraire aux principes de souverainet alimentaire Non En effet bien que les abus et les effets n fastes li s la surconsommation de viande soient r els ceux ci ne doivent pas cacher qu un r gime alimentaire mixte peut tre durable respecter la nature les ressources naturelles et la sant des populations Une consommation de viande plus en phase avec la souverainet alimentaire doit s inscrire dans la pr f rence pour une production biologique ainsi que dans la mobilisation de circuits courts de commercialisation Elle doit galement promouvoir davantage les syst mes int gr s agriculture levage et l levage traditionnel 23 BE EU Eux Quel est Le r le de La souverainet alimentaire dans Le domaine socioculturel La souverainet alimentaire et son corollaire l agriculture familiale favorisent la pr servation des peuples de leurs cultures et une am lioration de leurs conditions de vie dans certains cas L am lioration des conditions sociales des emplois et la r duction des migrations Le mod le actuel de concentration des terres m ne la destruction des emplois agricoles et l migration des paysans
122. re une alternative coh rente l agro industrie et reste un moyen privil gi pour atteindre la souverainet alimentaire car Elle se base sur le maintien de la fertilit naturelle des sols Elle promeut une agriculture qui imite le fonctionnement naturel des cosyst mes Elle privil gie la biodiversit Elle favorise le recours des intrants locaux notamment issus du recyclage des sous produits de la ferme Elle utilise des pratiques permettant de limiter les modifications de la structure naturelle du sol tt ttti Elle pr ne une consommation d eau raisonn e amp 25 chapitre 3 fini indd 8 16 10 14 12 05 28 CANEVAS P DAGOGIQUE chapitre 3 finiindd 9 JE SUIS UNE EXPLOITATION FAMILIALE DANS LES ANDES Nous sommes Paolo et Carolina et nous sommes la t te d une petite exploitation agricole familiale dans les Andes La concurrence est dure et tous les jours nous travaillons pour recevoir des revenus d risoires Nos march s locaux sont d laiss s par nos tats et les richesses restent concentr es dans les mains des lites conomiques locales En tant que petits producteurs nous sommes au niveau international en concurrence avec les grandes agro industries am ricaines br siliennes europ ennes et de partout ailleurs On nous conseille de nous sp cialiser dans la production d une seule denr e alimentaire afin d tre plus comp titifs Mais cela ne nous a rendus que plus d pendants et vuln ra
123. roduits alimentaires Vrai Faux 69 chapitre 4 fini indd 32 16 10 14 12 07 46 OBJECTIFS RESTITUTION Souligner et synth tiser les id es et contradictions qui ont merg faire appel aux informations relev es par les observateurs D ROULEMENT MISE EN PRATIQUE e On assiste ces derni res ann es une diminution de la demande alimentaire Vrai Faux e Aujourd hui les stocks sont un niveau lev Vrai Faux e y a donc une baisse de l offre Vrai Faux e Le prix lev du p trole a des r percussions sur le secteur agricole Vrai Faux e L agriculture est un secteur prioritaire dans les PED Vrai Faux e Les agrocarburants n ont eu aucun effet sur la baisse de l offre Vrai Faux Synth tiser en dessinant un arbre avec racines et branches Inscrire dans les racines les causes des crises et dans les branches les cons quences ACCROCHE 2 ME PARTIE SOLUTIONS ALTERNATIVES MAT RIEL Marqueur Grande feuille ou tableau 20 D couvrir des solutions a ces crises travers un t moignage Approfondir une des solutions qu est la souverainet alimentaire chapitre 4 fini indd 33 T moignage et revendications d un agriculteur du Sud Nadijirou Sall FONGS S n gal 2008 En ligne www sosfaim org be video les priorites du developpement la souverainete alimentaire Capsule vid o 431 70 16 10 14 12 07 46 OBJECTIFS
124. s 1 Quels sont les avantages et les inconv nients du remembrement des terres et de la migration paysanne En quoi la migration des paysans soutient ou est au contraire un obstacle la souverainet alimentaire PN SZ S chapitre 3 finiindd 18 JE SUIS UNE AGRICULTRICE S N GALAISE Je suis Mariam productrice de Sorgho une c r ale au S n gal Comme la plupart des femmes en Afrique je suis responsable de la s curit alimentaire de ma famille et de ma communaut Ainsi je suis responsable de la production de 60 80 de la nourriture consomm e par les m nages j approvisionne ma communaut 90 en eau et je participe pr s de 60 des r coltes et de la commercialisation Malgr ma participation centrale et active dans l agriculture les conditions sociales et juridiques me sont souvent d favorables En effet mon acc s aux diff rentes ressources n cessaires la production agricole est souvent limit L un des plus grands obstacles auquel je dois faire face est l acc s la terre Le 2 me obstacle est l acc s au cr dit car je n ai rien d int ressant offrir comme garantie aux banques Parfois je n ai pas non plus acc s une quantit ou une qualit de nourriture gale celle des hommes De plus je suis fortement concurrenc e par la lib ralisation des march s car je suis active dans la culture de denr es vivri res c t de l agriculture j assume ce qu on appelle une double journ e
125. s agricoles temporaires produits avec des pratiques agricoles durables sans augmenter la d pendance alimentaire et sans effet indirect Une autre possibilit explor e est la production de biocarburant partir d algues Ces agrocarburants sont parfois qualifi s d agrocarburants de troisi me g n ration l chelle locale une des premi res solutions reste une politique de mobilit durable usage plus g n ralis des transports publics et d autres sources d nergie propre Par exemple un des objectifs de l UE pr voit que les 27 seront tenus de consommer 10 d nergies renouvelables dans le secteur des transports en 2020 et 5 75 en 2010 Mais cette directive ne pr cise ni de quelles sources d nergies renouvelables il s agit ni quel en sera l impact sur l affectation des sols dans les pays producteurs R capitulatif des arguments POUR CONTRE gt Concentration des terres et des ressources gt Ils contribuent la r duction des missions de gaz effet de serre Pour les pays d pendants du p trole ils peuvent permettre une ind pendance Fe Probl me de la s curit d acces la energetique terre pour des communaut s rurales Les agrocarburants de premi re et vuln rables expropriations seconde g n ration sont consid r s pour certains comme une solution transitoire en attendant la mise en place de nouveaux modes de transport Contrainte au niveau des budge
126. s d penses d importation en produits alimentaires 43 chapitre 4finiindd 6 16 10 14 12 07 27 BIT EU sexe B Accords sur l agriculture quels r sultats pour les PED L Accord agricole ne profite pas aux PED Les soutiens les plus accessibles aux PED ceux qui ne sollicitent pas le budget de l tat sont fortement r duits cause de cet accord qui impose des contraintes budg taires importantes Les exportations de produits agricoles des PED et PMA n ont pas progress Cet accord semble avoir profit davantage aux exportations agricoles des tats Unis et de l Union europ enne Leurs exportations vers les PMA se sont accrues Il s agit d un b n fice sens unique Y a t il eu un impact sur la facture alimentaire des PED Oui Les conomies agricoles des PED sont plus vuln rables car elles sont d pendantes d importations nettes de produits alimentaires Or l instabilit des march s internationaux n a pas t corrig e par la mise en uvre de l Accord La forte hausse des prix a eu des r percussions sur la facture alimentaire des populations de ces pays Les consommateurs des PED n ont pas eu les moyens de s adapter une telle fluctuation de prix Le traitement sp cial et diff renci s est av r inefficace pour r pondre aux besoins des PED Quels sont Les enjeux des nouvelles n gociations amp Ces nouvelles n gociations int gr es au sein du nouveau cycle de n gociatio
127. s paysannes recourent au recyclage ce qui permet une fertilisation naturelle des sols Elles associent aussi les cultures ce qui maintient une meilleure richesse et biodiversit des sols PARTIE 2 BREVETAGE DU VIVANT tat des lieux de La situation En 16 ans les cultures OGM dans le monde ont augment de plus de 100 fois en superficie atteignant 55 6 fois la Belgique en 2012 Mais le danger va plus loin que des manipulations g n tiques Le monopole des brevets de graines par des grosses industries semenci res est un enjeu primordial Cela a un impact direct sur les prix des semences qui n ont pas cess d augmenter ces derni res ann es Derri re tout a se pose le probl me du brevetage du vivant qui permet des agrobusiness de d tenir des droits de propri t sur des semences jusqu alors consid r es comme bien commun de l humanit Pour mieux comprendre ce proc d et les questions thiques et conomiques qu il soul ve il faut revenir sur les volutions entourant la notion de propri t intellectuelle Qu est ce qu un brevet A l origine le brevet consistait en une protection juridique d une invention pour une entreprise ou une personne En divulguant les principes et proc d s la loi permettait cette entit d tablir un monopole pendant un certain nombre d ann es L objectif tait de stimuler la recherche et d encourager l innovation 78 chapitre 5 fini indd 5 16 10 14 12 08 40
128. s plus de 800 millions de sous aliment s du monde d aujourd hui Quelles perspectives pour l agriculture industrielle Dans les pays d velopp s la r volution agricole se heurte aussi certaines limites et inconv nients Les rendements actuels en grains par hectare ou en litre de lait par vache et par an semblent aujourd hui difficilement d passables Les atteintes l environnement et la qualit des produits se multiplient cause de diff rents exc s engrais et produits de traitement concentration des productions animales recyclage d ventuels d chets organiques malsains dans les aliments compos s pour le b tail Par ailleurs l hyperm canisation l exode rural et le rejet du secteur agricole par les jeunes posent des probl mes en termes d emploi et d entretien des territoires nc chapitre 1 finiindd 4 16 10 14 11 51 17 E EEM Eo BEEN Avec un peu de recul on se rend aujourd hui compte que le mod le agricole industriel qui semblait si prometteur ne pourra pas r soudre les probl mes de la faim et la pauvret travers le monde En r alit la production alimentaire industrielle grande chelle est m me nuisible pour la sant humaine Elle pollue les sols l eau et l air contribue au changement climatique tue la faune et la flore et r duit la diversit biologique et la fertilit des sols L agriculture industrielle a en outre contraint des millions de petits paysans l exil entra nant des c
129. s une semaine de discussions ardues les 153 pays membres de l OMC semblaient se diriger lentement vers un consensus autour du paquet de propositions mis en place par le directeur g n ral de l organisation Pascal Lamy vendredi dernier Mais les n gociations sur la lib ralisation o 9 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 8 0 0 0 0 0 O N nc Chapitre 4 finiindd 26 16 10 14 12 07 41 E ET e CORRE T E des changes entre pays d velopp s et pays mergents relanc es le 21 juillet dernier sont retomb es dimanche sur leur ternelle pomme de discorde l agriculture Proposant de r duire leurs subventions dans le secteur de 70 et 80 respectivement les tats Unis et l Union europ enne exigeaient en retour l adoption d un m canisme sp cial de garantie en anglais Special Safeguard Mechanism SSM par les pays mergents Celui ci permettrait ces derniers d augmenter les tarifs douaniers de 15 sur les produits agricoles d s lors que leurs importations d passeraient les 40 Un taux jug beaucoup trop lev pour les repr sentants indiens qui ont exig qu il soit ramen 10 afin que leurs petits agriculteurs puissent survivre En adoptant cette position l Inde a entrain avec elle de nombreux pays dont la Chine ce qui lui a attir les foudres de plusieurs pays d velopp s de l OMC dont les tats Unis Le ministre in
130. s varie en fonction des fili res et par cons quent aussi leur impact sur l environnement Il faut savoir que la production mondiale d agrocarburants a plus que tripl entre 2000 et 2008 et correspond plus de 2 dela consommation mondiale de combustibles pour le transport En moyenne il faut 200 kg de c r ales pour nourrir un individu pendant un an Avec cette m me quantit de c r ales on produit entre 50 et 75 litres de bio thanol selon les fili res Le principal reproche fait aux agrocarburants est qu ils n cessitent de l espace g n ralement pr lev sur les cultures alimentaires ou sur les for ts Dans un cas cela contribue pousser les prix alimentaires internationaux la hausse dans l autre augmenter les missions de CO2 d truire la biodiversit et fragiliser la situation conomique et sociale des populations locales Aux missions de GES li es la production au transport et la combustion des agrocarburants il faut ajouter celles provenant de la conversion des prairies ou des for ts en terres de culture vocation nerg tique En effet les prairies et les for ts sont de v ritables r servoirs carbone Or celui ci n est plus capt lorsqu elles sont transform es en cultures nerg tiques Il est donc important de prendre en compte l ensemble des missions de GES li es la production d agrocarburants pour en dresser le bilan Et ce dernier peut tre tr s n gatif La deuxi
131. se de l eau aujourd hui Les pr l vements d eau sont aujourd hui six fois plus importants qu au si cle dernier Mais le probl me en soi n est pas le manque d eau mais Sonacc s Sa qualit L eau ne parvient plus liminer elle m me sa pollution par auto puration naturelle Elle doit tre trait e et les eaux us es recycl es L eau n cessaire l tre humain doit tre douce et potable pour ne pas alt rer sa sant Ce probl me est particuli rement important dans les zones urbaines car aujourd hui plus de la moiti de la population mondiale vit en ville L eau peut tre consid r e comme un bien illimit I a toujours autant d eau dans le cycle hydrologique et il y aurait assez d eau sur terre pour faire vivre 10 milliards d habitants Le d fi r side dans la capacit entre autres financi re des tats pour mobiliser et g rer cette ressource assainissement 91 Chapitre 5finiindd 18 16 10 14 12 08 46 E Em Eo BEEN Quels sont les facteurs de cette crise Les changements climatiques qui accentuent les carts de mauvaise La croissance demographique r partition de l eau sur la plan te plus de l empreinte eau augmente c est dire le total pr cipitations dans les zones polaires et des pr l vements d eau pour la production de temp r es et quatoriales et moins dans les nourriture biens de consommation d nergie zones tropicales etc L urbanisation La modi
132. secteur agricole Revenir sur les causes de ces crises c est tenter de comprendre l engrenage dans lequel de nombreuses populations du Sud sont prises avec des producteurs qui se d tournent de leur activit agricole car elle n est pas assez r mun ratrice et deviennent ainsi des consommateurs nets de denr es alimentaires l chelle du pays cela engendre une tr s forte d pendance aux produits d importation et donc une vuln rabilit par rapport aux fluctuations des prix de ces produits On peut r pertorier quatre causes principales l origine des crises alimentaires 1 un d s quilibre entre l offre et la demande 2 une hausse des co ts de l nergie et un engouement pour les agrocarburants 3 des contraintes pesant sur la production agricole dans les PED manque d investissement et de moyen pour le secteur agricole 4 la sp culation sur les mati res premi res agricoles 48 chapitre 4fini indd 11 16 10 14 12 07 30 BIT EU sexe Pourquoi existe t il un d s quilibre entre l offre et La demande Il est induit par deux ph nom nes convergents AU niveau de la consommation Concernant la baisse de l offre engendr e par augmentation de la demande pour certains produits alimentaires viande et produits agroalimentaires manufactur s due e la reduction des stocks alimentaires aujourd hui un niveau tr s bas e la faible productivit agricole dans les PED e la croissan
133. sente aujourd hui 148 organisations de 69 pays de l Asie des Am riques de l Europe et de 115 l Afrique chapitre 6 fini indd 2 16 10 14 12 09 38 Exemple de r sistance europ enne En Europe au d but des ann es 2000 plusieurs rencontres ont permis de formaliser et ont d fendu les revendications des droits d acc s la terre et la paysannerie Plus tard un rassemblement de militants autour d une id e centrale d appropriation r appropriation des moyens d existence va permettre la cr ation d un r seau de syndicats paysans d associations actives dans le droit au logement et d autres collectifs divers unis autour de l envie de repenser les mod les agricoles et de consommation Exemples concrets de r sistance europ enne les covillages et la gr ve du lait de 2000 tats des r sistances dans Le Sud Au sud sur l ensemble des continents africain asiatique et sud am ricain les organisations paysannes et les populations locales s organisent de plus en plus pour lutter contre les accaparements de terres Cela va fr quemment de pair avec les investissements agricoles grande chelle et dans le cadre desquels les pouvoirs publics et le capital sont souvent les complices des investisseurs trangers Ils militent ainsi de diff rentes mani res pour des politiques agricoles nationales des programmes d investissements et des lois fonci res qui d fendent les droits et les moyens d existence des populations et des produc
134. sont jug es comme non rentables Les populations les plus vuln rables sont les premi res affect es par une privatisation Si elles ne peuvent pas payer l acc s l eau potable elles en perdent l acc s En quoi la privatisation de l eau va t elle l encontre de la souverainet alimentaire L eau est une ressource qui doit tre consid r e comme un bien commun et doit tre g r e de mani re 93 S Chapitre 5 fini indd 20 16 10 14 12 08 47 BIT EU sexe publique comme un bien de tou te s L acc s l eau pour toute la population est un droit social et humain et de tous les autres tres vivants de base indispensable la vie et l identit des communaut s L eau n est ni un bien privatisable ni un outil de sp culation sur les march s Le droit d acc s l eau est une des conditions pr alables la r alisation de la souverainet alimentaire au m me titre que le droit d acc s la terre et le droit d acc s des semences adapt es Ce sont des droits collectifs inali nables pourtant soumis de graves atteintes Quelles peuvent tre Les alternatives une privatisation Ces derni res ann es de nouveaux mod les publics et participatifs se d veloppent dans des villes comme Dhaka au Bangladesh Cochabamba en Bolivie Savelugu au Ghana ou Recife au Br sil En effet dans toutes ces villes la distribution d eau par les services publics a t am lior e gr ce un contr le popula
135. t d origine agricole n est en effet pas forc ment issu de l agriculture biologique Les agrocarburants sont ils tous Les m mes En fonction de la mati re premi re utilis e pour leur production il existe plusieurs g n rations d agrocarburants e La premi re est issue de cultures destin es traditionnellement l alimentation qui sont transform es sous forme d huile biodiesel ou d alcool bio thanol B Leurs successeurs les agrocarburants de deuxi me g n ration sont appel s r soudre le probl me de la comp tition avec la production alimentaire Ils n utilisent que les parties non comestibles des plantes et les d chets agricoles lignine cellulose L utilisation grande chelle d agrocarburants contribuera t elle r pondre aux enjeux environnementaux et d acc s l nergie Oui siet seulement si l agrocarburant a un bilan carbone positif Pour cela ilfaut qu il y ait peu d nergie chapitre 5finiindd 15 16 10 14 12 08 45 chapitre 5finiindd 16 16 10 14 12 08 45 BE EE Eux utilis e pour cultiver son produit d origine que la culture en question n occasionne pas directement ou indirectement de d forestation et que sa production n cessite peu d nergie Aujourd hui on consid re que 80 des agrocarburants utilis s acc l rent le ph nom ne de changement climatique compte tenu de ce que l on appelle les changements directs et indirects d affectation des so
136. t les routes pour protester Aujourd hui d autres mouvements sociaux utilisent la technique du barrage A Buenos Aires il y a au moins cinq barrages par jour Depuis je ne d pose plus d argent La banque PARTIE 2 OMC D ROULEMENT N OBJECTIFS MISE EN PRATIQUE MATERIEL INTRODUCTION e Donner un aper u de ce Distribuer des feuilles avec les Vid oprojecteur et 12 14 qu est l OMC questions aux tudiants voir capsule vid o Le Annexe pour les questions dessous des cartes OMC e Identifier les fonctions de qui contr le le commerce l OMC et les enjeux qui y Projection d une vid o sur ial sont li s l OMC pour leur permettre de Mopani r pondre aux questions En ligne www youtube com watch v EWNYgvRe_mU APPROFONDISSEMENT Mettre en commun les Voir Annexes r ponses aux questions 59 OBJECTIFS MISE EN PRATIQUE e Analyser les enjeux des n gociations e Percevoir les raisons qui font que le cycle de Doha est consid r comme un chec e Pouvoir effectuer des liens entre l OMC et souverainet alimentaire RESTITUTION D BAT D ROULEMENT MISE EN PRATIQUE La vid o pr c dente datant de 2011 et voquant 2013 comme date butoir l tude de l actualit permet de se concentrer sur une tude de cas plus pr cis 1 Distribuer des articles d actualit vari s sur l OMC De pr f rence en rapport avec l agriculture et ou les PED 2 Travail
137. te inclusion de l agriculture est officialis e par l Accord sur l agriculture le 1er juillet 1995 Sur quoi porte cet Accord Il vise limiter les recours des politiques agricoles qui freineraient les changes internationaux de produits agricoles Il est construit autour de trois piliers principaux domaines vis s par les n gociations sur l agriculture L acc s aux march s Le soutien interne il s agit de r duire toutes les mesures qui limitent l objectif est de limiter les soutiens internes la l acc s au march int rieur d un pays pour les production agricole qui faussent la concurrence autres pays Les subventions l exportation il s agit de r duire les mesures visant soutenir les exportations d un pays qui faussent le jeu de la concurrence en permettant de vendre un prix inf rieur au prix int rieur du pays producteur Existe t il des dispositions particuli res en faveur des PED Oui Dans le cadre de cet accord l OMC pr voit en faveur des PED e un traitement sp cial et diff renci TSD avantages sp ciaux et exceptions certaines r gles II entend prendre en consid ration la vuln rabilit et la sp cificit de leur secteur agricole part importante du PIB source consid rable de devise et d emploi apport en denr es alimentaires de base e des clauses d aides alimentaire ou pour le d veloppement de l agriculture en cas d augmentation des cours mondiaux et d augmentation de
138. teurs vivant en milieu rural Elles prennent une importance capitale pour les agriculteurs paysans dans la d fense de leurs droits face des multinationales agroalimentaires avides de nouveaux march s Nous aurons l occasion d aborder dans ce point du chapitre plusieurs exemples e S n gal mouvements paysans et lutte pour la survie de l agriculture familiale e Argentine l option du soja contre les paysans et les indig nes e Le MVIWATA en Tanzanie e Faux programme d aide au d veloppement et de d pendance alimentaire en Afrique l AGRA Alternatives au mod le agricole industriel La souverainet alimentaire rev t de nos jours une importance particuli re parce qu elle se pose en alternative face au mod le qui a g n r de graves probl mes affectant l alimentation et l agriculture l chelle mondiale Elle propose un avenir fond sur des principes tels que l autonomie et l autod termination des peuples Cette option de la souverainet alimentaire entra ne d importantes cons quences diff rents niveaux Elle implique un changement radical des politiques productivistes et mercantilistes actuelles mais aussi une transition d une production industrielle ax e sur l exportation vers la petite agriculture paysanne qui encourage des modes de vie en coh rence avec la durabilit la redistribution la justice et l quit L agriculture paysanne l agro cologie les r seaux urbains ruraux tels sont les exemples q
139. tionnistes e Une d valuation de la monnaie e La suppression des limitations au commerce international et aux investissements trangers e Le transfert de propri t de ressources nationales des firmes trang res e La privatisation de monopoles publics e l limination des subventions e L adoption d un cadre l gal favorisant le respect des droits de propri t priv e Quels sont les impacts des PAS sur Les pays concern s Ils ont des effets sociaux consid rables fruits du d mant lement des structures conomiques locales et de l affaiblissement de l tat et se traduisent par une r duction des politiques sociales sanitaires et educatives Quel est Le lien avec La souverainet alimentaire La dette et les politiques conomiques des PAS vont l encontre de mise en place de politiques agricoles adapt es dans les PED Cela affecte leur souverainet alimentaire On observe notamment les effets n gatifs suivants R duction des cultures vivri res Pour r pondre aux exigences des PAS et faire rentrer des devises les PED vont mettre en place des cultures de rente c est dire vou es l exportation exemple coton caf cacao sucre Ces produits vont tre ensuite transform s dans les pays occidentaux et parfois export s de nouveau dans les PED ou ailleurs un prix plus lev 41 chapitre 4 fini indd 5 16 10 14 12 07 27 BIT EE Eux Abandon des subventio
140. ts Grande feuille ou tableau 97 16 10 14 12 08 49 OBJECTIFS RESTITUTION Permettre aux tudiants d avoir un regard critique sur les deux visions du monde explor es lors du proc s ainsi que les valeurs et logiques qui les sous tendent Insister entre le lien du th me du chapitre et la souverainete alimentaire OBJECTIFS INTRODUCTION D couvrir de fa on dynamique e En quoi consiste la sp culation e Par qui elle est pratiqu e et sous quelle s forme s e Les impacts de la sp culation financi re sur les mati res premi res chapitre 5 fini indd 25 D ROULEMENT MISE EN PRATIQUE R capituler les principaux arguments et permettre aux participants d exprimer leurs opinions Animation d velopp e par l ONG Quinoa http www quinoa be tribunalcourgette R capitulatif des principaux points de la pr sentation par l intervenant PARTIE 3 SP CULATION FINANCI RE SUR LES MATI RES PREMI RES D ROULEMENT MISE EN PRATIQUE Vid o Sp culation qui comment Vid o disponible sur le site de SOS Faim http www sosfaim org be video speculation sur les denrees alimentaires pourquoi qui comment MAT RIEL MAT RIEL Mat riel de projection ordinateur projecteur sortie son Capsule vid o connexion internet 10 c3 713 98 16 10 14 12 08 50 BA OBJECTIFS Approfondir les l ments cl s abord s
141. ts des pays en d veloppement Les programmes agrocarburants sont tres co teux et demandent un soutien continu D tournement des mati res premi res vers la production d agrocarburants plut t que leurs ventes sur les march s des denr es D gradation des conditions de travail de nombreux producteurs agricoles Les cultures destin es aux agrocarburants sont tr s gourmandes en terres et n cessitent d importantes surfaces cultivables 90 Impacts environnementaux effets directs et indirects d affection des sols Cons quences cologiques de la d forestation Conversion de prairie en monoculture et ass chement des tourbi res Destruction de la biodiversit Contribution au r chauffement climatique Cons quences cologiques de l utilisation de pesticides et d engrais PARTIE 6 PRIVATISATION DE L EAU tat des lieux de La situation Bien que la terre soit couverte 97 d eau seuls 3 de cette eau est douce dont 99 se trouvent enfouis dans les glaciers ou dans les couches profondes de la terre Nous n avons donc acc s qu 1 des ressources aquatiques douces de surface De plus l eau est r partie de mani re in quitable sur le globe abondante dans certaines r gions elle est extr mement rare dans des zones arides De nos jours la sauvegarde et le contr le de l eau sont des enjeux qui donnent lieu de multiples d bats l chelle plan taire Pourquoi parle t on de cri
142. u augmenter au niveau mondial En vous aidant de vos connaissances et apres avoir lu le texte veuillez r pondre aux deux questions suivantes 1 Quels sont les avantages et les inconv nients d tre un consommateur de viande En quoi tre un consommateur de viande soutient ou est au contraire un obstacle la souverainet alimentaire PN S2 chapitre 3 finiindd 1 JE SUIS UN PAYSAN MIGRANT Je suis Juan et comme un million d autres agriculteurs j ai d quitter ma ferme cette ann e Les modes de production actuels encouragent la concentration des terres et la formation de grandes exploitations contre lesquelles nous ne sommes pas assez forts pour nous battre Par ailleurs les r formes dans les secteurs industriels et agricoles ont galement contribu notre d placement en impactant nos modes de production Je suis parti en ville laissant ma femme et mes enfants dans l espoir de trouver du travail Aujourd hui je vis dans un bidonville avec beaucoup d autres paysans victimes de l exode rural paysans sans terre Notre arriv e en ville en qu te d une source fixe de revenus afaitaugmenter la demande d emploi et baisser les salaires Ainsi il est difficile pour nous de trouver du travail et lorsque nous en avons un nous ne sommes pas suffisamment r mun r s pour faire vivre toute notre famille En vous aidant de vos connaissances et apr s avoir lu le texte veuillez r pondre aux deux questions suivante
143. u d veloppement Les 49 pays les moins avanc s dont 34 sont 61 africains se voient reconna tre le droit d exporter vers les pays riches en franchise de droits de 16 10 14 12 07 40 nc Chapitre 4 finiindd 25 16 10 14 12 07 41 TT CORRE 0 douane et de quotas tous les produits dont 25 de la valeur ajout e aura t g n r e sur leur territoire Enfin le dossier agricole a fait l objet de plus pres marchandages New Delhi est sorti vainqueur du bras de fer avec Washington Celui ci ne voulait pas entendre parler de la demande de l Inde de constituer des stocks de denr es de base pour des motifs de s curit alimentaire en les achetant a ses agriculteurs des prix sup rieurs ceux du march et bien au dessus des 10 autoris s par l OMC pour ensuite les revendre perte Les tats Unis et le Pakistan ont fini par accepter cette entorse au principe de la disparition des subventions agricoles condition qu elle ne dure pas plus de quatre ans et surtout qu elle ne serve pas d stabiliser les march s mondiaux Un b mol cependant l accord ne couvre que 10 des sujets inscrits au programme du cycle de Doha Par exemple les subventions am ricaines et europ ennes la culture du coton qui perturbent les producteurs africains feront l objet de discussions deux fois par an mais aucune date n a t fix e pour boucler cette n gociation Et ni les produits industriels ni les services n ont
144. uction quilibre de la production avec la demande afin que les producteurs et les consommateurs b n ficient de prix justes e Les prix du lait la production doivent couvrir les co ts de production en incluant la r mun ration du travail e Suppression de l obligation par l OMC d importer au moins 5 de produits laitiers e Interdire toute aide l exportation et autoriser chaque pays ou union introduire des droits de douane pour prot ger leur propre production laiti re e Maintenir des normes lev es d identit pour les produits laitiers afin de garantir l int grit de la d finition du lait et emp cher le dumping de produits de substitution bas de gamme En Belgique Environ 500 agriculteurs issus de toute la Belgique sont actuellement membres de Faircoop une coop rative qui a vu le jour fin 2009 dans l Est du pays dans le but de commercialiser des produits laitiers Un prix quitable sous la marque Fairebel C est une des r ponses que les producteurs laitiers apportent face la baisse des prix du march du lait contre laquelle ils protestent CANEVAS P DAGOGIQUE PARTIE 1 OBJECTIFS e D couvrir l histoire de l endettement des pays du Sud e Identifier comment pourquoi et aupr s de qui les pays dits en voie de d veloppement se sont endett s et les impacts de l endettement e Comprendre le syst me dette comme m canisme d appropriation des richesses
145. ue nous d velopperons au cours de ce chapitre en tant qu alternative au mod le agricole industrielle 116 Chapitre 6 finiindd 3 16 10 14 12 09 39 BE EU Eux Ll agro cologie associe la science et la pratique de l agronomie celles de l cologie tout en s adaptant au contexte de chaque exploitation ou r gion Ses m thodes visent augmenter la productivit en d veloppant des processus naturels et durables partir des connaissances locales et de l exp rimentation Elle favorise un syst me de production circulaire stimulant le recyclage de la biomasse pour optimiser la d composition organique et augmenter la quantit d l ments nutritifs au fil du temps e Le r investissement dans l agriculture familiale L investissement dans l agriculture familiale et la production d aliments petite chelle Une participation active des agriculteurs Une recherche participative soutenant la participation des paysans Des politiques de financement bien pens es Des sources de cr dit durables des mesures de protection sociale des r serves de c r ales et des ressources en b tail Il faudrait les encourager e d velopper des pratiques durables d agriculture et d levage telles que l agro cologie changer des pratiques et transmettre le savoir paysan avec des leveurs et agriculteurs travers l Europe et dans les pays en d veloppement et participer au dialogue local r gional et n
146. uer une base de travail pour les enseignants qui peuvent ensuite faire eux m mes une recherche bibliographique plus approfondie Pour une information plus compl te le syllabus complet est mis disposition des enseignants sur ce site www jagros be Cette version est plus d taill e et donc plus riche en donn es exemples informations Pour plus d information les ONG sont galement la disposition des enseignants Elles peuvent galement illustrer l un ou l autre chapitre par la pr sentation d un exemple de terrain ou le t moignage d un de leur partenaire du Sud Ce syllabus de cours n aurait pu voir le jour sans le soutien de la Direction g n rale du d veloppement et le Cabinet du Ministre de l Agriculture Avec le soutien de la A LE es LA COOP RATION be gt H BELGE AU D VELOPPEMENT o Wallonie ON A SOS Faim Cl mentine Rasquin cra sosfaim org 02 548 06 85 V t rinaires Sans Fronti res Florence Burette f burette vsf belgium org 02 539 09 89 Aide au D veloppement Gembloux Gwena lle Ninane gwenaelle ninane ong adg be 081 62 25 75 www jagros be introduction 2 1 indd chapitre 1 fini indd 1 16 10 14 11 51 13 CHAPITRE 1 jeunes coros TATS DES LIEUX DE L AGRICULTURE ET DE L LEVAGE MONDIAL 6 amp d VOLUTION DE L AGRICULTURE ET DE R SUM L LEVAGE AU XXe SIECLE QUELLES LA FR
147. un syst me un autre a t brutal Deux ph nom nes sont apparus La d pendance des prix int rieurs aux prix La fluctuation des prix internationaux Le secteur laitier tait d une tr s grande la suite de la suppression du prix indicatif stabilit depuis plusieurs ann es le prix de la poudre de lait sert d sormais de prix directeur Si globalement la Mais en 2007 la crise conomique g n rale part des exportations dans le total de la amplifie un mouvement de variations de prix production est tr s faible l exportation est de tr s grandes ampleurs cruciale pour certains fabricants et tats la e 2007 2008 emballement du prix en France et l Irlande notamment Europe de 43 jusqu 78 aux Ainsi qu il augmente ou qu il diminue Pays Bas et en Irlande le prix de la poudre entra ne celui des e 2008 2009 chute brutale de 32 autres produits laitiers d autres produits records en Belgique et Irlande de export s puis par contagion des produits 50 de consommation lait et produits frais 54 chapitre 4finiindd 17 16 10 14 12 07 32 E e EN ses chapitre 4 fini indd 18 16 10 14 12 07 33 BIT EU sexe Quelles sont Les solutions envisageables Les alternatives possibles cette crise e Maintenir et d velopper dans toutes les r gions laiti res une production paysanne durable bas e sur des fourrages locaux e R introduire des politiques de ma trise de la prod
148. une pression de la part de l OPP Ainsi comme le gouvernement municipal ne prend pas ses responsabilit s les eaux us es se d versent dans la rivi re au moment des fortes pluies Source http www oxfamsol be fr IMG pdf eau_publique_ pdf 113 114 chapitre 6 fini indd 1 16 10 14 12 09 38 MM CHAPITRE 6 CR R SISTANCES ET ALTERNATIVES AU BA MODELE AGRICOLE INDUSTRIEL MOUVEMENTS ET R SISTANCES RES UM PAYSANNES VIA CAMPESINA R SISTANCE R SISTANCES DANS EUROP ENNE LE SUD ALTERNATIVES AU MODELE AGRICOLE INDUSTRIEL AGRO COLOGIE R SEAUX URBAINS RURAUX Les Objectifs du Mill naire pour le D veloppement PRODUCTEURS CITOYEN tablis en 2000 dans la D claration du Mill naire CONSOMMATEURS sign e par189 tats ont pour but der duire de moiti la pauvret dans le monde d ici 2015 Seulement Introduction aujourd hui il y a toujours un milliard de personnes qui souffrent de la faim sur notre plan te Aujourd hui plus que jamais nous nous devons de r fl chir et de pr ter une attention plus particuli re aux discours ressass s depuis des d cennies par les pouvoirs politiques et conomiques sur les mod les agricoles les plus aptes subvenir aux besoins d une population mondiale toujours plus nombreuse amp Ces derniers ne constitueraient ils en effet pas au contraire un des principaux facteurs de cette crise globale auquel nous sommes aujourd hui confront s Une menace
149. uses sont elles seulement d ordre macro conomique Non s agit galement de choix politiques savoir l abandon progressif des r gulations publiques Jusqu au d but des ann es 2000 le secteur laitier fut le secteur agricole le plus r gul Tous les leviers de l action communautaire taient sollicit s savoir Des prix administr s prix indicatifs fix s par le Conseil Un syst me de quotas laitiers QL Des actions ponctuelles pour d velopper la demande de produits laitiers e en interne distribution de lait aux coles aides l utilisation de beurre p tissier e l exportation restitutions c est dire des subventions aux exportations de produits laitiers Un m canisme d intervention lorsque les prix du march descendaient en dessous d un certain seuil la Commission tait tenue de proc der des achats de produits laitiers industriels beurre et poudre de lait qui taient stock s dans l attente d une revente ult rieure Pourquoi un tel changement dans les ann es 2000 On a assist un emballement du syst me suite une crise des quotas pour deux raisons e Surproduction les producteurs tant garantis de l coulement de leurs productions des prix r mun rateurs e Des quotas trop larges les tats n ayant pas le courage politique de fixer des niveaux suffisamment rigoureux Les crises des ann es 80 un million de tonnes de beurre stock finaleme
150. usque l non marchand et consid r comme bien commun D s lors des int r ts conomiques et financiers entrent en jeu Cette commercialisation du vivant peut repr senter un danger de piratage du patrimoine mondial de l humanit par les entreprises multinationales C est ce qu on appelle la biopiraterie I s agit de l usage ill gitime des connaissances acquises par l inventaire et l valuation des l ments constitutifs de la diversit biologique ou bioprospection Pourquoi cet usage est il ill gitime Bien souvent cet usage est effectu sans le consentement des populations autochtones qui utilisent cet organisme vivant Par exemple le fait de breveter le principe actif d une plante est d nonc par ceux qui visent d fendre les cultures et savoirs traditionnels En quoi peut il affecter Les pays du Sud Selon eux il s agit d un pillage particuli rement des pays du Sud La biopiraterie engendre des in galit s d acc s aux ressources naturelles et des changes in quitables entre le Nord et le Sud 79 chapitre 5 finiindd 7 eS 16 10 14 12 08 41 Wj En quoi le brevetage du vivant est il une menace pour la souverainet alimentaire De par sa logique marchande le brevetage du vivant impose la primaut des int r ts commerciaux avant les droits se nourrir et la sante Pour ses d tracteurs privatiser des semences quivaut privatiser la base m me de l alimentation
151. ux probl mes de la PAC Mobilisation des R capitulatif des principaux connaissances points de la pr sentation par 20 pr c demment acquises l intervenant Analyse des contradictions D bat pour conclure Est de la PAC ce que la r forme r pond un soutien une agriculture familiale durable favorable la souverainet alimentaire 65 nn Chapitre 4 fini indd 28 16 10 14 12 07 43 ANNEXE CANEVAS P DAGOGIQUE PARTIE 2 Ligne du temps Disponible en ligne http agriculture gouv fr Infographie Chronologie de la 2426 T moignages d agriculteurs disponibles en fin de chapitre dans la rubrique T moignages Exemples d articles d actualit e Le Monde 25 septembre 2013 En ligne http www lemonde fr europe article 2013 09 25 accord final sur la reforme de la pac_3483972_3214 html e Laurence Girard in Le Monde fr 28 Juin 2013 En ligne http www lemonde fr planete article 2013 06 28 la politique agricole commune sera t elle vraiment plus verte_3438677_3244 html e Carlos Petrini in la Republicca 30 Janvier 2013 Traduction en ligne http www presseurop eu fr content article 3340931 la revolution verte passe par l europe e Charline Cauchie La PAC au c ur des enjeux in D fis Sud SOS Faim octobre novembre 2010 En ligne www sosfaim org be publication les laisses pour compte de la politique agricole commune e Emmanuel Juste Quels effets sur le Sud

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