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1. LE JOURNAL DE LYONNAISE DES EAUX POUR LES COLLECTIVIT S LOCALES CAU SERVICE N 37 JANVIER 2013 VEAU POTABLE tN QUESTION CHRONIQUE TE m LA REFORME i DU DECRET DT DICT PAR JEAN BOESCH DU MINIST RE DE U COLOGIE DU D VELOPPEMENT DURABLE ET DE L NERGIE INNOVATION CINQ SOLUTIONS POUR PRODUIRE DE L ENERGIE LOCALE ET RENOUVELABLE RETROUVEZ VOTRE CAHIER TECHNIQUE LA QUALITE DE L EAU POTABLE UN ACQUIS PRESERVER gt RETROUVEZ VOS FICHES PRATIQUES PAGE 09 Sommaire ACTUALIT 02 commentaire par Philippe Maillard directeur g n ral de Lyonnaise des Eaux 0 o chronique de Jean Boesch du minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie OL e Vrai Faux Le rendement des r seaux d eau TERRITOIRE 05 Dossier L eau potable en question 07 e Reportage Orl ans largit son p rim tre de protection FICHES PRATIQUES 00 Innovation Cinq solutions pour produire de l nergie locale et renouvelable 10 Service Ocea Smart Building pour la performance du patrimoine immobilier e R glementation Alerte en cas de surconsommation ACTUALIT COMMENTAIRE 60 MILLIONS DE PERSONNES SOIT 96 8 DE LA POPULATION ON TE AUMEN TEES PAR UNE EAU EN PERMANENCE CONFORME AUX NORMES DE PO TABILI TE PHILIPPE MAILLARD COMMENTE L ACTUALITE DE L EAU e bruit m diatique g n r autour2. D PUT DES ARDENNES EAU SERVICE N 37 11 PROLONGEZ L EXP RIENCE EAU SERVICE POUR EN SAVOIR PLUS SUR LES SUJETS TRAIT S DANS VOTRE MAGAZINE 2 WWW LYONNAISE DES EAUX FR LE REPORTAGE VID O ORL ANS ORL ANS TEND SON PARTENARIAT AVEC LES ACTEURS LOCAUX AFIN DE PR SERVER SA RESSOURCE LE SUPPL MENT 5 ENJEUX R GLEMENTAIRES EN 2013 LES CAHIERS TECHNIQUES OFFERT AVEC CE MAGAZINE LE CAHIER TECHNIQUE LA QUALIT DE L EAU POTABLE UN ACQUIS PR SERVER DEMANDER PAR E MAIL cahiertechnique lyonnaise des eaux fr QR CODE MODE D EMPLOI T l chargez sur votre smartphone une application de lecture lecteur de code barre Il en existe des dizaines i nigma par exemple www i nigma com disponible suriPhone Android et Blackberry Pour lire les QR Codes ouvrez l application GS de lecture sur votre smartphone visez le QR Code avec l appareil photo La page Internet laquelle renvoie le QR Code s ouvrira automatiquement Lyonnaise des Eaux
3. de la d gradation des ressources pourrait jeter le trouble dans l esprit des consommateurs sur la qualit de l eau potable En r alit elle n entame vraiment en rien le sentiment de s curit que les consommateurs ont l gard de ce pro duit alimentaire Une enqu te Sofres r v le en effet que 85 des Fran ais ont confiance dans l eau du robinet Tout en souli lt MAINTENIR QE QUE CHOISIR N 506 MARS 2072 En 2013 de nouvelles normes et r glemen tations vont contribuer renforcer cette confiance dans l eau potable Ainsi comp ter du 25 d cembre 2013 la teneur maxi male en plomb de l eau du robinet ne devra plus d passer 10 ug l au lieu de 25 ug l aujourd hui C est galement en 2013 que toutes les stations d puration devront r pondre aux obligations de performance fix es par la directive europ enne de 1991 Une disposition qui rejaillira sur la qualit de 6 ressource 2013 verra aussi des avanc es quant la surveillance des r seaux et les services offerts aux consommateurs s agit de pr server la ressource en luttant contre les fuites notamment via l information du client consommateur partir du 1 juil let 2013 le service public d eau potable devra informer un abonn s il constate une augmentation anormale du volume d eau consomm susceptible d tre cau s e par une fuite sur l installation de ce consommateur Notre r le c est d anticiper sur les traite ments de demain
4. Sivom du bassin de l Ehn autoproduit une partie de son nergie en r cup rant le biogaz issu des boues d puration et des jus de choucroute Bien utile pour valoriser ces d chets dont le rejet dans le r seau est interdit AUX COTES DES AGRICULTEURS POUR UNE IRRIGATION RAISONNEE Le syndicat mixte d hydraulique agricole du Rh ne SMHAR a renouvel pour douze ans son partenariat avec Lyonnaise des Eaux sous forme de d l gation de service public Son objectif L irrigation raisonn e de l Ouest lyonnais gr ce une meilleure ma trise de l eau mais aussi de l nergie d pens e pour l irrigation Lyonnaise des eaux en partenariat avec Onova souhaite ainsi apporter tous les conseils aux agriculteurs pour fournir la bonne quantit d eau au bon moment EXP RIMENTATION D UN MECANISME DE COMPENSATION ECOLOGIQUE Le minist re de l cologie a s lectionn Lyonnaise des Eaux en partenariat avec le bureau d tudes Biotope pour exp rimenter une offre de compensation cologique dans l H rault Il s agit d imaginer les moyens de compenser les impacts n gatifs de tout projet infrastructure am nagement Sur les cosyst mes par des actions de restauration ACTUALIT LA PREMI RE TARIFICATION ECO SOUIDAIRE DE LEAU LA VILLE DE DUNKERQUE FAIT FIGURE DE PIONNI RE AVEC LA MISE EN PLACE D UNETARIFICATION DE L EAU PRENANT EN COMPTE LE REVENU DES M NAGES ETES VOUS A JOUR
5. par notre recherche et nos innovations C est aussi d agir aux c t s gnant que la qualit de UN TEMPS D AVANCE dune collectivit pour l eau reste leur principal sujet de pr occupation en mati re d environ nement Un apparent paradoxe qui traduit bien la probl matique actuelle de l eau La ressource n a jamais t aussi fragile tant en quantit avec les cons quences du d r glement climatique qu en qualit avec l apparition de nouveaux micropolluants n s de la multiplication des mol cules synth tis es Or cette fragilit conduit Sans cesse renforcer les normes et les contr les qui font de l eau le produit ali mentaire le plus surveill au monde SUR LA QUALIT DE L EAU POTABLE identifier des risques ventuels et d velopper la Solution appropri e L ann e 2013 repr sente pour Lyonnaise des Eaux une nouvelle opportunit de p renniser l excellence de la qualit de l eau au robinet Notre priorit est de garder un temps d avance en d livrant une eau potable qui offre le meilleur taux de conformit bact riologique Une perfor mance qui fait v ritablement notre fiert PHILIPPE MAILLARD DIRECTEUR GENERAL DE LYONNAISE DES EAUX EAU SERVICE LE JOURNAL DE LYONNAISE DES EAUX POUR LES COLLECTIVIT S LOCALES Trimestriel dit par Lyonnaise des Eaux 16 place de l Iris 92040 Paris La D fense Directeur de la publication et de la r daction H l ne Parent R dactrice en chef C
6. I RE UN SECTEUR ECONOMIQUE DYNAMIQUE DONT L EMPLOI EST PORTE PAR ACCROISSEMENT DES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX 50 des recrutements par les entreprises de l eau concernent les moins de 26 ans L 4 6 6 t CEST ENVIRON LE NOMBRE DE PERSONNES TRAVAILLANT DANS LE SECTEUR DE L EAU 4 EN FRANCE items A POUR ALLER PLUS LOIN 1 EMPLOI chez les op rateurs g n re environ 1 4 emploi dans l conomie soit 46 400 emplois r partis sur l ensemble du territoire 94 2 des contrats conclus par les entreprises de l eau sont duree indeterminee 13 HEURES de formation en moyenne sont dispens es aux salari s des entreprises de l eau un taux qui figure parmi les plus lev s du secteur des services CONSULTEZ LE RAPPORT COMPLET sur www fp2e org EAU SERVICE N 3 7 04 MINIMAL DES R SEAUX D EAU VRAI Le d cret du 27 janvier 1 FAUX 2012 fixe d sormais un seuil de performance minimale li la densit urbaine Si le rendement de r seau n atteint pas le seuil fix et d faut de la mise en place d un plan d action une majoration de la redevance pour l alimentation en eau potable est pr vue gt LE D L GATAIRE EST RESPONSABLE DU RENDEMENT DES R SEAUX 1 VRAI C est la collectivit qui est FAUX organisatrice du service public d eau potable sur son territoire et de la mise en uvre des nouvelles r glementat
7. NTIR Face la multiplication 2 2 des mol cules mergentes LA POTABILITE ET LA QUALIT devient un enjeu majeur pour DU PRODUIT ALIMENTAIRE les acteurs de l eau LE PLUS CONTR L DANS CE NUMERO COMMANDEZ VOTRE CAHIER TECHNIQUE LA QUALITE DE L EAU POTABLE UN ACQUIS PRESERVER gt EAU SERVICE N 37 05 DOSSIER VERS UNE GOUVERNANCE DE LEAU POTABLE 3 QUESTIONS JEAN CLAUDE WEISS pr sident de la communaut de communes Caux vall e de Seine 166 Le 23 juillet Bolbec Normandie une nappe souterraine a t pol lu e par la N nitrosomorpholine Quelle appr ciation portez vous sur la gestion de cette crise Notre principal point de satisfaction concerne l anticipation en termes d organisation de gestion logistique et de communication Elle nous a valu les f licitations du pr fet de r gion qui s est avou surpris de rencontrer un tel niveau de r activit et une telle maturit de la part d une collectivit de notre taille L interconnexion avec d autres forages et la distribution de bouteilles d eau aux 16000 habitants concern s ont en effet tr s rapide ment limit les effets de cette crise Quelles le ons tirez vous de cette crise propos de la qua lit de l eau La plus vidente est que nous devons imp rativement aller vers une gouver nance de l eau potable long terme Il convient de modifier l organisation de l alimentation en e
8. SUR LES NOUVELLES DISPOSITIONS CONCERNANT LE RENDEMENT DES RESEAUX D EAU octobre 2012 le syndicat mixte pour l alimentation en eau de la r gion de Dunkerque SMAERD et Lyonnaise des Eaux ont mis en place la premi re tarification co solidaire de l eau en France Son objectif est double D une part inciter une consommation responsable de l eau en mobilisant et en accompagnant les usagers du service c est le versant cologique D autre part il s agit de favoriser le maintien de l acc s l eau pour tous et d aider les foyers les plus fragiles c est le volet solidaire Concr tement le nouveau syst me tarifaire comprend trois tranches de consommation progressives et pr voit des prix diff rents selon les usages de l eau Le tarif de l eau essentielle pour l hygi ne et l alimentation baisse par exemple de 70 pour les b n ficiaires de la CMU compl mentaire et de 20 au minimum pour les LA LOI OBLIGE UN RENDEMENT D INFOS RENAUD CAMUS LYONNAISE DES EAUX FR autres Des ch ques eau viennent aider les familles nom breuses et les habitants d im meubles collectifs Un observatoire a t cr pour permettre aux vingt sept communes du SMAERD et leurs habitants de contr ler l efficacit de cette nouvelle gou vernance de l eau suivre donc EMPLOI ET FORMATION DANS LE SECTEUR DE L EAU ET DE L ASSAINISSEMENT EN FRANCE LAS DITION DU RAPPORT FP2E BIPE MARS 2012 METEN LUM
9. au potable et de la pr servation de la ressource La mise jour de notre SAGE permettra de poser ce probl me localement maisil faut d passer les limites des terri toires l eau n a pas de fronti res Quels conseils donneriez vous aux collectivit s pour viter ce type d v nement D abord assumer leur r le de collecti vit responsable Ensuite se regrouper entre syndicats afin d tre pr tes affronter ce type de situation Enfin d finir une politique de concertation autour de la pr servation et de la ges tion de la ressource Sch ma d am nagement et de gestion des eaux 85 des Fran ais interrog s par TNS Sofres ont confiance dans l eau du robinet ils ne sont pas sans avoir des interrogations voire des inqui tudes sur ce produit alimentaire 52 des Fran ais placenten effet la qualit de l eau potable parmi leurs pr occupations environ nementales majeures devant la qualit de l air 43 ou le r chauffement climatique 38 Un paradoxe qui s explique ais ment par le bruit m diatique fait autour de la d gradation des ressources nitrates pesticides polluants mergents et des crises survenant p riodiquement Depuis vingt ans enqu tes et reportages le plus souvent alarmistes se sont multipli s sur la qualit de l eau et ont conduit les usagers faire l amalgame entre ressources eteau potable Dernier en date la pr sence d aluminium dans l eau qui pour rait tre l
10. cides l arsenic le plomb mais face des polluants mergents le consommateur esten droit de douter Chaque semaine il se cr e vingt cinquante nouvelles mol cules chimiques dans le monde Et les moyens de d tection de plus en plus performants mettent au jour un nombre croissant de substances Ces moyens ont un degr de pr cision per mettant d identifier des particules d un nanogramme 1 milliardi me de gramme dans un litre d eau Les enqu tes compl mentaires men es parles autorit s de sant en parall le des mesures r guli res sur le r seau EAU SERVICE N 37 07 REPORTAGE ORL ANS ELARGIT SON PERIM TRE DE PROTECTION CHIFFRES CL S 20 50 NOUVELLES MOL CULES CHIMIQUES apparaissent chaque semaine travers le monde Pr server la qualit dela ressource en amont contribue r duire le traitement n cessaire pour la potabilisation La ville d Orl ans s est engag e sur cette voie avec son d l gataire et la chambre d agriculture du Loiret la cl trois conventions pour s curiser le p rim tre de protection rappro ch e PPR des captages de la ville Une premi re convention est sign e le 1 d cembre 1999 entre la ville d Or l ans Lyonnaise des Eaux et la chambre d agriculture Son objectif dresser l inventaire des exploitations agricoles pr sentes dans le p rim tre de protection rapproch e des cap tages Les trois partenaires d cide
11. cture de b n ficier d alertes de tableaux de bord Des donn es riches et essentielles pour optimiser les interventions techniques piloter les usages et ma triser les consommations au regard des objectifs En bref le gage d une gestion efficace du service public dont les sites peuvent tre parpill s CONTACT THIERRY QUILLIARD LYONNAISE DES EAUX FR gt OCEA SMART BUILDING POUR LA PERFORMANCE DU PATRIMOINE IMMOBILIER OCEA SMART BUILDING FILIALE DE LYONNAISE DES EAUX D PLOIE LA SOLUTION LOGICIELLE ISI FOR YOU POUR OPTIMISER AU QUOTIDIEN L ENSEMBLE DES ACTIVIT S LI ES L EXPLOITATION DU PATRIMOINE EXPLICATIONS E CITOYEN Espace d change ISI for you permet aussi de sensibiliser les usagers des sites municipaux aux gestes co responsables Comment En affichant les r sultats des consommations d nergie sur des crans install s dans les lieux publics mairie coles par exemple Un moyen aussi d impliquer les citoyens dans les politiques de d veloppement durable des collectivit s 4 T DUT m Capture d cran du logiciel ISI for you T MOIGNAGE UNE CONOMIE DE 30000 Nous sommes tr s satisfaits de la solution ISI for you Depuis son d ploiement en juillet 2011 nous avons pu constater des r ductions de consomma tions significatives principalement par la d tection des fuites d eau La ville de Suresnes tait confron t e des con
12. e de Th responsable de la qualit de l eau la direction technique de Lyonnaise des Eaux Mais il faut tre galement capable d anticiper Au niveau interna tional les tudes se multiplient pour analyser l ventuel impact de ces nouvelles mol cules sur le milieu naturel et sur l homme le degr d exposition partir duquel elles deviennent dangereuses donc les risques qu elles repr sentent pour les populations et l environnement sachant qu ilexiste un r el consensus scientifique autour de cet enjeu avant tout environnemental UNE VEILLE SCIENTIFIQUE SUR LES RISQUES EMERGENTS Dans ce contexte en pleine volution la veille scientifique permanente sur les risques mergents est un enjeu majeur qui mobilise les exploitants C est la mission du Water Environment Health Advisory Council NEHAC cr en 2011 pr sid par DanielVillessot directeur scientifique de Lyonnaise des Eaux et qui compte en son sein des experts de renomm e internationale Nous avons commenc par travailler sur deux cas d cole explique Jean Fran ois Loret du p le analyse et sant du Cirsee et secr taire du WEHAC le perchlo rate d ammonium Bordeaux et une pollution par chlorure de vinyle mono m re dans des canalisations en PVC Objectif mieux appr hender ces cas en profitant des retours d exp rience Nous cherchons porter un regard neuf et ind pendant sur ces questions et notre r seau l chelle internationale doit no
13. e serre Les grands bassins d eaux pluviales sont recouverts de pan neaux photovolta ques fabriqu s locale ment et produisant jusqu 280000 kwh par an Le Solar Active System SAS une innovation Suez Environnement apporte ses calories au s cheur de boues La cha leur des turbocompresseurs est utilis e pour chauffer le b timent administratif Cet ensemble de mesures d optimisation de la consommation nerg tique et des process industriels fait figurer Aquaviva parmi les premi res stations carboneutres Syndicat intercommunal d assainissement unifi du bassin cannois D INFOS LUC ARIBAUD LYONNAISE DES EAUX FR CHRONIQUE UNE PROFONDE R FORME DE LA REGLEMENTATION SUR LES TRAVAUX JEAN BOESCH adjoint au chef du bureau de la s curit industrielle au minist re de l Ecologie du D veloppement durable et de l Energie MEDDE Chaque jour ouvrable on d plore en France 400 dommages qui surviennent lors de travaux r alis s au voisinage de r seaux d eau et ou d assainissement C est la raison pour laquelle l tat a engag une profonde r forme de la r glementation L objectif Garantir plus de s curit pour les riverains et pour le personnel effectuant les travaux mais aussi plus de s ret pour les r seaux et assurer ainsi une meilleure continuit des services publics Au 1 juillet 2012 l essentiel de la r forme est entr en vigueur Le guichet unique national qu
14. hristine Blanc Montmayeur Comit de r daction Deroche A Faivre d Arcier G Gelas H Srun D Vienne Conception graphique et r alisation Textuel La Mine 146 rue du Faubourg Poissonni re 75010 Paris Gravure E Graphics Imprimerie Cl ment ISSN 1633 003 X Cr dits photos couverture GraphicObsession p 2 GDF Suez p 3 GDF Suez DR p 4 GDF Suez Fotolia p 5 8 Getty Images GraphicObsession S bastien Le Cl zio DR GDF Suez p 9 Olivier Dauger p 10 GDF Suez DR p 11 GDF Suez p 12 plainpicture DR Imprim sur papier recycl EN BREF AQUAVIVA LUNE DES PREMI RES STATIONS CARBONEUTRES COMPACTE ET MODULAIRE LA STATION D PURATION DES HUIT COMMUNES DU SIAUBC EST EN POINTE D UN POINT DE VUE ENVIRONNEMENTAL naugur e le 18 octobre dernier la sta tion Aquaviva con ue et exploit e par Lyonnaise des Eaux ne manque pas d atouts Son proc d de traitement par ultrafiltration sur membranes permet de restituer au milieu naturel une eau de tr s haute qualit qui peut galement servir arroser les golfs et les espaces verts com munaux Aquaviva occupe galement trois fois moins de place qu une station conventionnelle et pourra s adapter aux volutions de la population des huit com munes du bassin cannois qui doit atteindre 300000 habitants en 2040 Enfin la station est dot e d un quipe ment exemplaire en mati re de r duction de gaz effet d
15. i recense tous les r seaux implant s en France est ouvert 90 95 de la longueur totale des r seaux sont enregistr s La base de donn es est donc d j bien meilleure que celles qui taient auparavant disponibles dans les mairies N anmoins de nombreux r seaux tr s courts souvent exploit s par les collectivit s manquent encore Outre de nouveaux formulaires et r c piss s de d claration de projet de travaux DT et de d claration d intention de commencement des travaux DICT la loi pr voit de r aliser en amont des travaux une am lioration de la localisation des r seaux avec sur le terrain leur marquage piquetage Enfin un guide technique encadre les techniques et pr cautions prendre pour l ex cution des travaux et d crit la proc dure d arr t de travaux en cas de danger Les collectivit s qui sont ma tres d ouvrage sur la voie publique organisatrices et exploitantes de services publics en r seaux comptent parmi les acteurs les plus concern s par cette r forme qui entre en vigueur dans quelques semaines Depuis le 1 janvier 2013 des sanctions en cas de non respect des nouvelles obligations pourront tre prises Tous les acteurs peuvent tre concern s Www reseaux et canalisations gouv fr EAU SERVICE N037 03 UNE STATION QUI RECYCLE LE JUS DE CHOUCROUTE La nouvelle station d puration de Meistratzheim 67 qui recueille les eaux us es des onze communes du
16. ions aff rentes Par avenant ou accord le d l gataire qui assure l exploitation peut organiser sa place la mise en uvre des obligations l gales gt POUR AM LIORER LE RENDEMENT IL FAUT RENOUVELER LES CANALISATIONS VRAI La r duction des pertes FAUX en eau d bute par un diagnostic des installations suivi de la mise en place d un plan de lutte qui peut combiner plusieurs actions campagne de recherche de fuites ou pose de pr localisateurs de fuites poste fixe modulation de la pression mais aussi renouvellement cibl des canalisations ou branchements am lioration du parc de compteurs DOSSIER L ESSENTIEL UNE CONFIANCE SOLIDE DANS LA QUALITE DE L EAU 85 des Fran ais ont confiance dans l eau du robinet UNE R GLEMENTATION RIGOUREUSE La France se caract rise par une r glementation hyperprotectrice qui fait de l eau le produit alimentaire le plus contr l UNE SURVEILLANCE JES 10 N CONSTANTE A N Que le danger soit aigu ou chronique les autorit s sanitaires disposent des moyens pour alerter et prot ger la population Parfois en d cr tant une restriction de la consommation E e METTENT ELLES EN DANGER en exigeant de l exploitant qu il engage des actions pour LA QUALIT DE L EAU POTABLE r tablir la potabilit N CESSIT D UNE VEILLE LE POINT SUR LES MOYENS SCIENTIFIQUE MIS EN UVRE POUR GARA
17. menace courtterme elles s inscrivent dans la dur e quand le danger est chronique menace long terme Par exemple en cas de d passement d un param tre microbiologique le pr fet peut d cider une restric tion de consommation en interdisant la population de boire l eau du robinet C est ce qui s est produit le 23 juillet Bolbec Norman die la suite de la pollution de la nappe souterraine par la N nitro somorpholine mol cule non r pertori e ce jour par les contr les sanitaires Une crise rare ayant conduit une restriction de consommation de tr s grande ampleur dans des d lais tr s courts Voir 3 questions page ci contre En cas de crise le plus souvent des mesures correctives imm diates r tablissent la qualit traitement d urgence arr t d un captage d eau r glage de traitement m lange d eaux ouverture d une interconnexion un autre r seau Lorsque le d passement des seuils r glementaires est chronique la collectivit doit mener des programmes d am lioration de la qualit nouveau process de trai tement d pollution de la ressource recherche d une nouvelle 550 6 EMERGENCE DE NOUVEAUX POLLUANTS On peut donc tre rassur sur la conformit de l eau du robinet et sur les moyens d ploy s de fa on pr ventive et curative pour garantir la continuit du service Cependant les crit res de potabilit prennent en compte les subs tances connues comme les pesti
18. n hydraulique une turbine R versible le syst me peut assurer le chauffage comme de petite taille peut tre install e sur les r seaux et produire de l lectricit le rafra chissement d un b timent isol ou d un coquartier 03_ TIRER PARTI DU PATRIMOINE B TI L int gration de panneaux solaires haute performance sur la surface occup e par la station en toiture ou au sol permet de produire de l lectricit Celle ci est utilis e sur place pour augmenter l autonomie des installations ou vendue EDF Une innovation Suez Environnement GDF Suez les panneaux Solar Activ System SAS g n rent la fois lectricit et chaleur 05_ PRODUIRE DU BIOGAZ A PARTIR DES BOUES D EPURATION Du proc d de m thanisation des boues et des d chets organiques d chets fermentescibles agricoles r sulte du biogaz utilis tel quel dans une chaudi re pour chauffer le S cheur de boues de la station d puration 51 est trait le biogaz peut tre utilis sur place pour fournir chaleur et lectricit Purifi il est transform en biom thane Sa composition est alors proche de celle UTILISER LES CALORIES DES NAPPES SOUTERRAINES du gaz naturel et il peut Et comme hiver l eau des nappes phr atiques est une temp rature de 14 15 C donc tre inject dans le C est une source d nergie thermique importante et stable qui peut tre utilis e via une p
19. nissent les valeurs seuils ane pas d passer sur des param tres microbiologiques Escherichia coli ou physico chimiques pesticides nitrates sous produits de d sinfec tion De son c t l article R1321 2 du code de la sant publique encadre tr s strictement la qualit de l eau Les eaux destin es la consommation humaine doivent dans les conditions pr vues la pr sente section ne pas contenir nombre ou une concentration de micro organismes de para sites ou de toutes autres substances constituant un danger potentiel pour la sant des personnes tre conformes aux limites de qualit En clair la qualit bact riologique doit tre assur e en toutes circonstances et fait l objet d aucun laxisme EAU SERVICE N 3 7 06 Le Cirsee a d velopp des techniques d analyse bas es sur la biologie mol culaire qui d tectent en quelques heures la pr sence ventuelle d agents pathog nes Des outils utiles en cas de crise ou pour une surveillance renforc e DES MESURES IMMEDIATES EN CAS DE DANGER AIGU Pour autant des incidents peuvent se produire mais tout est mis en uvre pour les ma triser Quand survient un d passement des seuils r glementaires les autorit s sanitaires prennent les mesures n cessaires apr s avoir valu la nature du danger et d fini le risque sanitaire li au niveau d exposition des populations Les actions sont imm diates quand il s agit de danger aigu
20. nt le 29 juin 2006 de signer une nouvelle convention pour prot ger concr te mentles captages contreles pollutions accidentelles Forts de la confiance tablie en mars 2011 ils s engagent nouveau pour trois ans afin de dimi nuer les pollutions diffuses Le parte nariat s largit aux communes situ es sur le PPR et d autres acteurs locaux FICHE TECHNIQUE gt 1 convention tat des lieux des pratiques agricoles dans le p rim tre de protection rapproch e gt 2 convention protection contre les pollutions accidentelles comblement de forages non utilis s r habilitation de t tes de forage stockage etr tention d engrais charte de bonnes pratiques gt 3 convention lutte contre les pollutions diffuses surfaces enherb es gestion raisonn e de la fertilisation sur trois sites pilotes D COUVREZ LE REPORTAGE VID O D ORL ANS auquel a particip Xavier Beulin pr sident de la F d ration nationale des syndicats d exploitants agricoles FNSEA pr sident de la chambre d agriculture du Loiret QR Code mode d emploi en page 12 DOSSIER T MOIGNAGE 350 COMMUNES ONT FA LLOBJET DUNE DEROGATION BEATRICE JEDOR ing nieur du g nie sanitaire au bureau de la qualit des eaux direction g n rale de la sant Instruite par l Agence r gionale de sant et d livr e par arr t pr fectoral la d rogation permet d encadrer juridi quement le d passemen
21. ompe r seau de gaz naturel ou chaleur pour chauffer les installations de proximit ou pour les rafra chir Les calories peuvent servir de biocarburant pour galement tre inject es dans le r seau de chaleur basse temp rature d une commune les v hicules adapt s POUR EN SAVOIR PLUS WWW LYONNAISE DES EAUX FR COLLECTIVITES NOS OFFRES LEAU SOURCE DENERGIE EAU SERVICE N 37 09 EAU PRATIQUE E CADRE Un parc immobilier municipal peut tre aussi vaste et vari que complexe piloter Pourtant sa parfaite ma trise est un gage de bonne gestion donc un enjeu strat gique pour les collectivit s tant sur le plan financier qu environnemental Avec ISI for you les gestionnaires de sites disposent aujourd hui d un outil de contr le adapt offrant une vision globale du patrimoine concern et permettant de rationaliser son exploitation E PRINCIPE ISI for you se pr sente sous la forme d une solution logicielle int grant les donn es du patrimoine immobilier sur quatre axes fonctionnels qui couvrent l ensemble des m tiers li s l exploitation immobili re gestion du patrimoine gestion des nergies et fluides eau gaz lectricit gestion technique et exploitation des b timents gestion de la relation et des services aux occupants Usagers B N FICE Ce portail permet de disposerdes niveaux de consommation quotidienne par type de fluide par fr quence et par infrastru
22. s Syst mes de surveillance notamment par des analyseurs automatiques de la qualit de l eau sur les usines de production qu elle g re pour le compte des collectivit s gt RECHERCHE ET D VELOPPEMENT Le Cirsee d veloppe des m thodes d analyse capables de d tecter gt ANALYSE DES RISQUES Le Cirsee tudie une approche d valuation syst matique des nsques pour les installations de production et de distribution d eau potable bas e sur des recommandations de l OMS C est un outil pour conseiller la collectivit dans les EAU SERVICE N 3 7 08 DE LA RESSOURCE Trois voies pour traiter une ressource d grad e utilisation du pouvoir puratoire des sols traitement clarification change d ions adsorption sur charbon actif filtration membranaire d sinfection et interconnexion avec un autre r seau non pollu EAU PRATIQUE INNOVATION Sn gt CINQ SOLUTIONS POUR PRODUIRE DE L ENERGIE LOCALE ET RENOUVELABLE 01_ R CUP RER L NERGIE DES EAUX US ES 02_ VALORISER L NERGIE POTENTIELLE DE L EAU Degr s Bleus est un proc d d velopp par Lyonnaise des Eaux Lyonnaise des Eaux aide les communes dans leur volont d autonomie qui permet de r cup rer les calories des eaux us es gr ce des nerg tique en valorisant les ressources renouvelables locales Comment changeurs de chaleur install s dans le r seau d assainissement Si les conditions le permettent d bit pente pressio
23. sommations d eau tr s importantes principalement dans les coles et certains centres Sportifs Cette solution permettant de les d tecter THOMASGRELAUD au bout de quelques jours a retenu toute notre a attention AU premier semestre 2012 nous avons de la ville de Suresnes ainsi enregistr une conomie de 30 000 soit environ 8000 m d eau Enfin ISI for you nous vite de proc der aux relev s manuels EAU SERVICE N 37 10 NOUVEAU SERVICE 8 EAU PRATIQUE gt ALERTE EN CAS DE SURCONSOMMATION PARTIR DU 1 JUILLET 2013 LE SERVICE PUBLIC D EAU POTABLE DEVRA INFORMER UN ABONN S IL CONSTATE UNE SURCONSOMMATION QUELLES SOLUTIONS CONCR TES LYONNAISE DES EAUX PROPOSE T ELLE AUX COLLECTIVIT S POUR RESPECTER CETTE R GLEMENTATION EL te OBLIGATION D INFORMER L ABONNE En application de la loi n 2011 525 du 17 mai 2011 dite loi Warsmann et de son d cret d application n 2012 1078 du 24 septembre 2012 le service public d eau potable devra compter du juil let 2013 informer l abonn d un local d habitation 5 constate une augmenta tion anormale de sa consommation soit plus du double du volume d eau moyen consomm au cours des trois ann es pr c dentes L abonn est ainsi alert sur la n cessit de v rifier la pr sence d une fuite dans son habitation Le 56 vice d eau potable aura galement pour obligation de lui fournir des informa
24. t d une limite de qualit d un param tre chimique et uniquement chimique qui entre dans les crit res de potabilit de l eau Pour qu elle soit accord e il faut que ce d passement ne constitue pas un dan ger pour la sant et qu un plan d ac tions visant r tablir la qualit de l eau soit tabli par la personne responsable de la production et de la distribution de l eau existe deux proc dures de d rogation La proc dure dite all g e concerne les situations pour les quelles les mesures correctives prises permettent un retour la conformit sous trente jours La proc dure dite compl te s applique quant elle toutes les autres situations la p riode de d rogation pouvant atteindre trois ans Elle impose une consultation du conseil d partemental des risques environnementaux et technologiques On estime actuellement 350 le nom bre de communes o l eau distribu e fait l objet d une d rogation Le plan d actions 2012 2018 a d fini une liste de 74 stations d puration de taille moyenne moderniser d ici fin 2013 LA R GLEMENTATION SUR L EAU EST TR S S CURITAIRE IL S AGIT DU PRODUIT ALIMENTAIRE LE PLUS CONTR L CATHERINE DE TH RESPONSABLE DE LA QUALIT EAU DIRECTION TECHNIQUE LYONNAISE DES EAUX NOS SOLUTIONS je f a M eee permettent de r v ler certains nouveaux polluants indique Catherin
25. tions sur les d marches entreprendre pour obtenir un d gr vement de sa facture d eau si une fuite est d tect e CONDITIONS DE D GR VEMENT Si l abonn d tecte effectivement une fuite et la fait r parer il peut deman der ne pas payer la part de sa consom CONTACT FABIENNE BORONAT LYONNAISE DES EAUX FR p J n mation d eau exc dant le double de sa consommation moyenne Quant l as Sainissement le d gr vement porte sur toute la part exc dant la consommation moyenne Pour tre prise en compte la fuite doit tre situ e sur une canalisa tion apr s compteur et ne doit pas tre due des appareils m nagers ni des quipements sanitaires ou de chauffage L abonn doit fournir l attestation de l en treprise de plomberie qui aura effectu la r paration de la fuite dans un d lai d un mois compter de l information du ser vice public d eau potable sur sa consom mation anormale R GLEMENTATION SSSR DES SERVICES QUI DEVANCENT LA REGLEMENTATION Le respect de l obligation d infor mation d une consommation d passant le double du volume habituel est assur par Lyonnaise des Eaux travers diff rents dispositifs Le param trage d un seuil de contr le de la consommation dans le sys t me d information de gestion clients est une premi re solution qui permet de d clencher des alertes en cas de d pas sement Un courrier peut galement tre adress au client de fa on automa
26. tique d s la saisie des codes observation par l agent dans son portable de relev s Depuis des ann es d j Lyonnaise des Eaux propose des services qui vont au del de la r glementation Les abonn s sont en effet inform s d une constatation de fuite alors m me que la consommation n est pas anormale Et lors du passage du releveur les clients sont imm diatement alert s en cas de surconsommation o de fuite gr ce une carte de compte rendu d pos e par le releveur au moment de son passage alerte qui sera confirm e par courrier lors de l envoi de la facture Par ailleurs l information de consommation anormale ou de fuite est aussi r alis e pour les abonn s en local professionnel mixte ou public en plus des clients en local d habitation qui sont vis s par la loi Les clients abonn s qui disposent d un quipement de t l relev sont quant eux inform s d une SUrcons ommation par des alertes en temps r el pour fuite et ou d passement de consommation et cela en plus de l infor mation donn e au moment de la facture sur index t l relev Ces alertes sont faites Sur l Espace Clients sur Internet ou si le contrat de d l gation ou de service le pr voit par SMS et ou e mail IL S AGIT D UNE V RITABLE SIMPLIFICATION DANS LA VIE DE NOS CONCITOYENS EN ATTENDANT LA GENERALISATION DES COMPTEURS INTELLIGENTS QUI SONT EQUIPES DE SYSTEMES D ALERTE EN CAS DE CONSOMMATION ANORMALE JEAN LUC WARSMANN
27. un des facteurs de risque sans preuve fond e de la maladie d Alzheimer Ces inqui tudes sur la qualit de l eau du robinet sont elles justi fi es L enqu te men e en mars 2012 par la revue Que choisir r v le l impor tant travail conduit depuis des ann es sur la lutte contre les pollutions diffuses et confirme l efficacit du dispositif de suivi sanitaire Soixante millions de personnes soit 96 8 de la population ont t aliment es par une eau en permanence conforme aux normes de potabilit Des normes drastiques LIMITES ET REFERENCES DE QUALITE La r glementation de la qualit des eaux destin es la consommation s appuie sur la directive europ enne 98 83 CE et sur les recommandations de l Organisation mondiale de la sant OMS Sa d clinaison en droit fran ais l arr t du 11 janvier 2007 relatif au contr le sanitaire des eaux desti n es la consommation humaine fixe plus de cinquante param tres bact riologiques et physico chimiques respecter distingue les r f rences etles limites de qualit Les r f rences de qualit comprennent des param tres microbiologiques chimiques min raux ou des donn es comme la temp rature la conductivit le pH IIs n ont aucun caract re imp ratif mais leur d passement doit alerter l exploitant car peut tre le signe d un dysfonctionnement des installations de traitement et de distri bution de l eau potable Les limites de qualit d fi
28. us permettre d tre alert s au moindre risque identifi Pour r duire les missions de ces micropolluants dans le milieu naturel la France a mis en place un cadre r glementaire tr s strict avec trois plans nationaux le plan d actions 2012 2018 sur la mise niveau des stations d puration le plan micropolluants 2010 2013 etle plan national sur les r si dus m dicamenteux C est une constante dans notre pays la r glementa tion sur l eau est tr s protectrice rassure Catherine de Th Ce n est pas pour rien qu il s agit du produit alimentaire le plus contr l 1 Barom tre CIEau TNS Sofres Les Fran ais et l eau mai 2009 2 Aluminium emballement m diatique ou vrai risque Que choisir n 506 septembre 2012 3 Eau du robinet peut on la boire publi dans Que choisir n 501 mars 2012 4 Centre international de recherche sur l eau et l environnement POUR ALLER PLUS LOIN SUR LES NORMES DE QUALIT DE L EAU POTABLE www cieau com Garantir la qualit de l eau c est le m tier de Lyonnaise des Eaux Un m tier qui s appuie en compl ment des traitements sur un ensemble de techniques et d expertises rapidement des polluants tr s faibles doses ainsi que des traitements pour les nouvelles pollutions investissements qui contribue r duire les risques sur la qualit de l eau gt PROTECTION 2 SURVEILLANCE DE EXPLOITANT Lyonnaise des Eaux met en uvre de
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