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ALteR AGRi n°107

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1. mi re intention de traite t les m decines ces privil gi es en AB D une mani re g n rale les agri culteurs conventionnels utilisent plus d antibiotiques d antipara sitaires et de vaccins que les leveurs biologiques figure 2 Les traitements hormonaux sont peu utilis s titre curatifs chez les leveurs bio et dans le cadre de groupages de chaleurs dans les levages conventionnels Les au tres interventions allopathiques Figure 1 Distribution des exploitations laiti res suivant le nombre de traitements sanitaires moyen par animal hors mA et FCo Traitements moyen animal hors m decines douces et FCO Maximum M diane Minimum AC Exploitations laiti res Figure 2 R partition des traitements sur les bovins laitiers hors FCo Agriculture Biologique M Antibiotiques E Traitements hormonaux E Autres interventions allopathiques E M decines alternatives concernent principalement l uti lisation de r hydratants En r gle g n rale pour lutter contre les infections mammaires les leveurs biologiques privil gient les m decines douces en premi re intention Cela explique en partie la part importante de m decines alternatives 57 ad Agriculture Conventionnelle M Antiparasitaires E Anti inflammatoires mE Vaccins hors FCO ministr es par les leveurs laitiers biologiques Ces m decines douces repr sentent donc l essen tiel
2. Comme l ont pr cis Vianney Le Pichon GRAB et Servane Penvern INRA dans leur expos l AB pr sente trois grandes sp cificit s influen ant le choix de la d marche de recherche exp rimentation Ce mode de production a une dimen sion thique et sociale De plus les processus de conversion et d vo lution des agrosyst mes biologiques n cessitent de prendre en compte l chelle temporelle en recherche exp rimentation C est un objet d tude complexe qui varie selon les dimensions et l chelle laquelle on l tudie parcelle ferme terri toire fili re L Ab est complexe LAB repose sur des cycles et sys t mes cologiques naturels Pour cela l approche globale se r v le adapt e l tude des syst mes agrobiologiques car elle permet d appr hender cette complexit Figure 2 Diff rents mod les d Agriculture biologique Sylvander et al 2006 ont propos une typologie de l AB pour caract riser cette diversit et ainsi adapter les politiques de recherche aux mod les de d veloppement identifi s Dans sa pr sentation Dominique Desclaux INRA d cline cette typologie pour caract riser les diff rents besoins de la s lection en fonction du mod le d AB Logiques individuelles Les assises de la Recherche Exp rimentation Valorisation en AB Reva port es par l ITAB constituent une plateforme d change pour le r seau de la Recherche Exp rimentation en AB p
3. ploy es 2 4 km h maxi Les op rations de binage sont vide ment au c ur des strat gies en moyenne 1 2 l 4interventions En pr sence d quipements destin s prot ger le rang le premier binage peut intervenir partir d une paire de feuilles Mais les habitudes am nent davantage une deux Recherche Grandes cultures interventions positionn es 30 45 jours apr s le semis en fonction du salissement Le buttage renforce le nettoyage sur le rang a fortiori en l absence d trillages pr alables as programmes de lutte t volu augmentation es pratiques pr ventives compl mentarit avec es outils vari s Les pratiques de d sherbage chez ces agriculteurs bio sont tr s diverses et comme partout ailleurs stricte ment d pendantes des contextes agronomiques et organisationnels des exploitations En mati re d vo lution de leurs propres pratiques les agriculteurs soulignent un renfor cement des travaux de faux semis et d stockages en interculture etune meilleure connaissance des condi tions de r ussite de la lutte m canique en culture La volont de combiner plusieurs outils pour constituer un programme de d s herbage demeure une volution marquante galement Le passage d outil quelques jours apr s semis des cultures se r pand de plus en plus en sojanotamment Silenom bre total d interventions m caniques en soja est inf rieur celui estim il ya pr
4. 6 m vis D repliables ALTE la quantit souhait e PT Localisation _ possible 42200 Morlhon Tel 05 65 29 95 88 altec altec fr www altec fr Fax 05 65 29 95 89 mai j uin 2011 AltEr AGr I n 107 a P Guichard Fermosc EN E a d adventices La succession culturale r pond deux principes prioritaires le respect du sol le maintien de sa qualit et la gestion de nutrition en azote avec les l gumineuses en pr c dent ou en association Syst me brevet br Aua de r cup ration de graines opie et ameublissent le sol et surtout les bonnes conditions de mise en place sur ses terres argilo calcaires qui ont une tr s bonne m moire 3 ou 4 ans sont n cessaires pour rattraper les erreurs olifier le syst me et utiliser nat riel performant Pour Philippe le travail du sol est un point cl de la r ussite Il cherche ajuster au maximum les conditions de sol la culture qu il s me et aux conditions clima tiques Si par exemple l automne le ciel n est pas pro pice la mise en culture d une luzerne il pr f re attendre le prin temps pour ne pas abimer son sol ou envisage la technique de tra vail la moins p nalisante De plus il veille alterner le sens du tra vail du sol dans les parcelles pour limiter les ph nom nes d rosion et les effets tassage en d pla ant les fourri res Philippe ne retourne quasiment ja mais sa terre
5. d orga nismes auxiliaires L agro cologie sugg re qu il est n cessaire de consid rer ces interactions plu sieurs chelles arbre parcelle groupe de parcelles Cette notion peut s illustrer concr tement sur l exemple de la lutte contre un ra vageur en verger L approche dite descendante cherche augmen ter la pr sence et l efficacit des insectes et autres organismes auxi liaires dans le verger en faisant en sorte que le milieu leur soit plus favorable figure 1 De mani re compl mentaire l approche as cendante consiste rendre le v g tal moins favorable et expos aux bioagresseurs par de multiples moyens choix vari tal a ration taille fertilisation irrigation Figure 1 Deux approches compl mentaires pour r duire la pression des ravageurs des cultures Marne 06 Niveau trophique Approche descendante favoriser la pr sence des auxiliaires senen LE NIVEAU trophique Approche ascendante rendre le v g tal moins attractif sasra Er Niveau trophique Mal j uln 2011 ALteR AGRi n 107 i Recherche Arboriculture Ferme du Bec Hellouin S EL fonctionnement agronomique plus robuste PiSsocier vari t s ou cultures Actuellement les vergers euro p ens sont le plus souvent constitu s d une seule esp ce d une seule vari t d un seul clone L association des vari t s ou cultures sur une m me parcelle peut tre dans certaines condi
6. e derni re et pass au vibroculteur pour g rer les dicotyl dones pr sentes dans le tr fle Il attend les r sultats qu il pourra comparer avec son t moin sans tr fle La priorit de Philippe reste pour l instant de tester de nouvelles as sociations de cultures toujours base de l gumineuses moins qu un mauvais coup du temps ne se transforme en aubaine et lui per mette de d couvrir une nouvelle technique innovante qu il s em pressera de d velopper sur son syst me D POUR EN SAVOIR PLUS Plusieurs vid os sur les associations de cultures et r coltes chez Philippe sur http phyloxera kewego fr AerWay ROCAR UCAR Plus de 12 000 cleveurs de hestiaux et producteurs de foin ont confiance dans l AerWay pour am liorer la productivit du sol e R glable O0 10 a rez ou r g n rez avec le m me outil e D compacte le sol pour l a rer et le r chauffer e Facilite la p n tration de l eau et des intrants Importateur Officiel de la marque t Demandez votre guide technique Agriser importateur exclusif au 03 88 64 06 61 Fax 03 88 68 48 26 ou info agriser com site www agriser com mai j uin 2011 AITEr AGr n 107 Ki P Guichard Participez au meilleur des d monstrations 4 7 en Europe 12 000 visiteurs 220 exposants 120 conf rences 100 d monstrations Tout le programme sur www tech n bio com AGRI CULT JLTURES A VALENCE ABGLO sa n a oo
7. es dans un m me contexte g ographique Dans la mesure du possible dans chaque couple l le vage conventionnel correspond l levage biologique avant son pas sage l AB raitements allopathiques t te ef par an en AB 1 7 zonventionnel L ann e 2009 pr sente la particu larit d avoir vu se d velopper la campagne de vaccination FCO Agriculture convent Traitement moyen par animal et par an g Alter AGRi n 107 Mal j uln 2011 Sans conteste cette campagne a modifi les pratiques habituelles des exploitations confront es des obligations plus ou moins accep t es et appliqu es C est pourquoi il est n cessaire d analyser les r sultats hors vaccinations FCO D autre part la pratique des m decines alternatives pr sente une grande diversit de types d inter ventions Certaines rel vent du traitement th rapeutique et d au tres de l entretien ou de la stimulation des d fenses immu nitaires Leurs usages sont encore peu r glement s L aussi une analyse sp cifique avec et sans usage de m decines douces s av re n cessaire pour isoler les pratiques issues de la m decine allopathique L enqu te montre que les sys t mes conventionnels utilisent en moyenne 3 5 fois plus de trai tements allopathiques 1 7 que les syst mes biologiques 0 5 ta bleau 1 Ces carts s expliquent par les limitations d utilisation des m decines allopathiques ins cr
8. pluridisciplinaire sur le long terme et avec beaucoup de partenaires compl mentaires Beaucoup d ac teurs ont r cemment d velopp des travaux pour valuer l int r t de produits naturels sur des ma ladies ou ravageurs de cultures Cette approche de substitution de pesticides de synth se est n cessaire pour apporter des r ponses rapides aux agriculteurs Elle doit n anmoins tre compl t e par cette approche globale tenant aux fondements m me de l agronomie des professionnels pionniers nous ont pr c d s en semble nous pourrons ouvrir de nouvelles perspectives et propo ser des volutions l agricultu ZG Aanika e ANTI INSECTES Filbio Biothrips Ultravent e THERMIQUE TopClimat Mal j uln 2011 ALteR AGRi n 107 R L Fourri Ce J T E n 1 sa r 14 ALteR AgRi n 107 mai j uin 2011 e ai Pez i Fe nf hs j i w T7 4 Gn Ne Labs DE i de e nombreuses structures et acteurs contribuent la recherche et l exp rimentation en AB Afin d y voir plus clair dans ce r seau le premier article dresse un panorama de tous les acteurs impliqu s en AB en France et en premier lieu de ceux qui prennent part la recherche exp rimentation Le deuxi me article pr sente l outil Qui Fait Quoi en recherche ex p rimentation que l IraB vient de mettre en ligne Cette base de donn es recense et permet la recherche de trav
9. Recherche Enseignement Formation r seau Formabio notamment struc tures priv es Ces inventaires concernant toutes les fili res et plus connus sous le nom de Qui Fa t Quoi centralisent projets de re cherche exp rimentations m moires de fin d tudes th ses tudes biblio graphiques observatoires Ces recensements sont anim s et pilot s par les responsables des dif f rentes commissions techniques de l TrAB Grandes cultures Elevage Maraichage Cultures p rennes t ALteR Ag Ri n 107 mai j uin 2011 Viticulture et Arboriculture Agronomie et Syst mes de produc tion Semences et plants Qualit des produits biologiques Sant et nutrition des plantes n outil pour le r seau Ab liment par ce m me Cet tat des lieux pluriannuel et multidisciplinaire est la fois une production de l ensemble des ac teurs de la recherche agronomique en AB un outil de mise en r seau etd articulation entre Recherche Formation et D veloppement et un portail au service de ce r seau En plus de son r le de vitrine des travaux il se r v le donc aussi un outil d aide la recherche exp rimentation en AB pour en faciliter le d veloppement Notamment il est tr s pertinent pour le montage de projet il permet de rep rer les exp riences et les comp tences de potentiels futurs partenaires et contribue ainsi cr er des passe relles entre acteurs de la recherche exp rimentation
10. am liorer ses pratiques G r avec pertinence et de fa on globale son syst me bas sur une rotation longue et riche en l gumineuses concilie quilibre agronomique et rentabilit conomique biologie la gestion du sol est primor diale Son syst me est raisonn de mani re globale Toutes les compo santes sont interd pendantes travail du sol fertilisation nutrition des plantes vari t s ma trise des adven tices Et trouver un quilibre pertinent techniquement cologi quement et conomiquement est un travail de longue haleine toujours perfectible La rotation s tale sur 7 8 ans En g n ral elle s articule comme suit 1 luzerne d au moins 12 mois puis 2 ans de luzerne associ e avec un bl de population 1 an de c r ales paille haute seigle ou peautre car il est interdit de semer 3 ans de suite du bl en AB toujours avec la luzerne en place puis destruc tion de la luzerne un tournesol ou un ma s ventuellement du tr fle eninterculture une culture de prin temps f verole soja sorgho orge ou l gume industrie puis un bl si le pr c dent est une l gumineuse sinon un soja En somme pas de rotation type m me s il privil gie la succession l gumineuses c r ales notamment pour alterner des cultures au syst me racinaire en pivot avec d autres aux racines fascicul es qui favorisent des synergies entre l ments min raux Epandre Tiaia 3 al mg
11. autres d partements pour sensibiliser et former leurs producteurs Mais restons prudents et avan ons pas pas Avec les premi res for mations sont apparus des marges de progr s des impairs ou des in suffisances dont nous allons nous nourrir pour proposer des accom pagnements encore plus aboutis BP REA Produits Fermiers Production transformation viande lait fruits amp l gumes BP REA Agriculture Biologique BP REA Apiculture 4 Marvejols Formations par apprentissage sur 2 ans R mun ration de 31 61 du SMIC On AC De SEPT ONCE ANUS 2 DF ACA 0e FOIS 0S AE SSe ienie j I rN S x d Expnlortation Ag sp0 Renseignements 04 66 65 78 27 ou www eplealozere net Formations financ es par la r gion Langusedoc Aoussillon al la laxe d apprentissage m mir arr s pe E D Er Partenariats Le premier des partenariats est celui nou avec les producteurs concepteurs constructeurs concern s qui ont accept d en richir notre d marche en pr sentant leurs r alisations Le guide doit tre labor en parte nariat avec l ITAB Plusieurs tablissements de formation pro fessionnelle pour adultes nous ont contact s pour inclure la d marche de l auto construction dans leurs enseignements La perspective d animer des stages o tudiants et producteurs se raient m l s fait aussi partie de nos motivations aS resso
12. de l auto construction donc simples de fabrication La ma jeure partie des quipements en s rie existants propos s par les fabricants et concessionnaires aura toujours les faveurs du public agricole adap t s fiables performants pour la plupart et parfois bon march Hour la gamme d outils les fili res d utilisation Cette d marche s est appuy e dans un premier temps sur des producteurs de l ADABio pour d videntes raisons de proximit Mais bien d autres ailleurs ont go t pratiqu l auto construc tion d veloppant ainsi les outils qu ils ne trouvaient pas ou dans lesquels ils ne pouvaient investir Les perspectives sont grandes et le projet de guide pratique pr fi gure esp rons le la description de bien d autres outils qui vien CFA de Marvejols antenne de Florac Loz re 4 nicole Public de la Loz re MPa ne Ministere de l Agriculture Enseignement Technique Maraichage dront compl ter ce premier tra vail en mara chage comme dans d autres fili res de production Cela pour mettre en valeur les comp tences et l empirisme d au tres producteurs et pour transmettre ces exp riences un cercle encore plus tendu Les demandes de formation ne manquent pas pas moins de 5 for mations d une semaine devraient avoir lieu l hiver prochain sur la base de trois outils diff rents rien que dans notre r gion Des de mandes d interventions nous arrivent d
13. e avec pour d fi de trouver un sta giaire en capacit de recenser les outils mais surtout de les dessiner et de rassembler suffisamment d l ments pour produire un guide pratique etconcevoir des forma tions C est ainsi qu arrive Thibault Michoux en mars 2010 qui sera em bauch ensuite pour poursuivre le travail et s enrichir des travaux d au tres producteurs tous aussi brillants auto constructeurs Mise en place de formations pratiques Alors que le travail de recensement et le dessin des outils est en cours le volet formation s acc l re en f vrier dernier avec la premi re formation l auto construction Pendant 5 jours cons cutifs 8 sta giaires se sont retrouv s encadr s par nos soins pour r aliser un Cultibutte Accueillis dans l atelier de la MFR de Mozas Bourgoin Jallieu 38 les stagiaires ont soud d coup perc organis chang rat et recommenc Et le vendredi soir 6 Cultibuttes taient achev s etrepartaient dans 4 d partements en kit facile remonter 8 stagiaires rentr s chez eux avec des savoir faire nouveaux et esp rons le transmissibles La mise en place d une formation n cessite l organisation du contenu et du d roul la commande grou p e des mat riaux et de trouver un partenaire bancaire pour faci liter l acc s au financement des mat riaux en proposant une so lution de financement adapt e Les stagiaires qui pour diverses
14. et 79 chez les bio une diversit d assolement plus importante 7 contre 5 chez les conv et 5 chez les bio une consommation d nergie beaucoup plus faible 98 EQF hat contre 491 chez les conv et 309 chez les bio et une plus grande efficacit nerg tique 9 66 contre 4 5 chez les conv et 6 7 chez les bio 1 Equivalent Litre de fioul par hectare AltEr AGr I n 107 mai j uin 2011 des associassions agricoles et ou biologiques il est membre de sa CuMA du R seau Semences Paysannes responsable de la com mission bio de la Conf d ration Paysanne tr sorier de l ITAB et pr sident de la commission agronomie de l ITAB s populations haute lle et luzerne la cr me associations A la cr ation du R seau Semences Paysannes RSP en 2003 il s y est tout de suite impliqu Mon grand p re se plaignait qu avec les nou veaux bl s il ne pouvait plus faire son pain comme avant Tr s in t ress il s est investi dans la s lection la multiplication et la conservation des vari t s anciennes de bl s haute paille dont il avait d j entendu parler pendant ses tudes l ENFA Ecole Nationale de Formation Agronomique Par exemple il a install des essais de peuplement sur de petites placettes avec de faibles densit s pour inci ter le bl taller D s 2004 il s me sur une moiti de parcelle pr c dent haricot vert industrie un m lange de bl s populations
15. flexion collective sur une recherche exp rimentation adapt e l aB Par Camille Vindras Laetitia Fourri et aude Coulombel it ab 20 Technique mar aichaGe inner auto construction valorisation diffusion et d veloppement du savoir faire des producteurs Par Fabrice Clerc et t hibault michoux a Da b 10 FichetechniQue nnn 26 e culture de l endive en aB Par mathieu Conseil ibb Pais et aude Coulombel itab HR Fermoscopie d observations attentives en d couvertes fortuites la recette de Philippe Guichard pour ajuster son syst me 29 Par Laetitia Fourri et aude Coulombel it ab Point de vue L Fourri Rejoignez les acteurs de la recherche exp bio prenez le RER AB R seau Exp Recherche en AB Des fid les de la premi re heure aux derniers venus des plus motiv s ceux qui restent convaincre issus des r gions ou de structures de port e nationale ou europ enne les acteurs qui gravitent autour de lit ab sont de plus en plus nombreux Depuis pr s de 80 ans l it ab rassemble les comp tences et les savoir faire de plus de 250 acteurs L quipe de l it ab les f d re les structure pour co construire des programmes de recherche exp rimentation en ab L objectif est de d velopper la recherche exp rimentation en ab de produire et de valoriser plus de r f rences pour les Revue bimestrielle de l Institut Technique de l Agri
16. semis dans un sol peu pourvu en azote certaines vari t s tant particuli rement sensibles l apport azot Apr s le semis un d sherbage thermique peut tre effectu en pr lev e et un second jusqu au stade 3 4 feuilles de l en dive le pivot racinaire permet l endive de supporter le br lage et de red marrer ensuite Si ces inter ventions sont correctement r alis es un binage m canique ou deux etune seule intervention ma Goulven Thomin mara cher de La Roche Maurice Finist re est un des derniers pro ducteurs de Bretagne utilisant la technique traditionnelle de for age en fosse et dans du sable Apr s arrachage des racines celles ci sont r frig r es avec les autres productions de la ferme Le stockage en frigo permet de sortir r guli rement la quantit suffi sante de racines afin de les forcer et produire une quantit r guli re d endives pour fournir les march s de d tail et magasins sp cialis s du secteur Au fond de la fosse creus e dans le sol sur une profondeur d une quarantaine de centim tres une r sistance lectrique enterr e permet de maintenir une temp ra ture suffisante pour assurer une croissance r guli re des endives Retaill es pour avoir une longueur r guli re les racines sont dispos es la verticale les unes contre les autres au fond de la fosse puis recouvertes de sable Un arrosage important per met au sable de descendre dans la fosse et de remplir
17. soit 2 du march alimentaire national Ce march a b n fici d une croissance moyenne de 10 par an de 1999 2005 En 2006 la croissance s est acc l r e De 2008 2010 il a progress de 32 Source Agence bio LASAFI l Association des Adh rents Fran ais d IFOAM L ASAFT r unit les organisations4 fran aises membres d IFOAM5 Plateforme d changes entre les ni veaux national et international sur l AB elle soutient des travaux et des positions concert es de ses mem bres sur le plan international et des positions d IroAM Monde sur le plan national Elle organise ou par ticipe des conf rences th matiques internationales L ASAFT est active au sein du Conseil d Administration du Groupe Europe d IroaM et influe par ce biais sur les travaux de la Commissio Europ enne 4 aboDoc eco Cet Fnab Fo Rmabo FRabb GRab GuayaPl ltab Inter Do PRetaGne Mabb Nature et PRoGR Synablo 5 Fo am international Federation of organic agriculture movements www ifoam org about_ifoam initiatives france html mai j uin 2011 ALteR Ag Ri n 107 E Dossier Recherche exp en AB Outil Qui fait quoi Vitrine des actions de recherche exp rimentation en AB laetitia Fourri et Aude Coulombel ItAb L identification des actions de recherche et d exp rimentation est cruciale pour le r seau des acteurs impliqu s dans la recherche exp rimentation en AB Alors que les travaux men s
18. tions une strat gie pour rendre un verger plus autonome et limi ter ainsi ses besoins en protection phytosanitaire par exemple L agroforesterie photo qui asso cie cultures p rennes et annuelles ou levage est une piste de sys t me de production re explorer Les suivis scientifiques de syst mes de production bas s sur des m langes ont surtout t tudi s dans les pays du Sud o ils sont encore pratiqu s Des effets majoritaire ment positifs sur l augmentation de pr sence d auxiliaires et sur la r duction des ravageurs et mala dies ont t observ s 2 2 Andow en 1991 a analys 209 tudes portant sur les m langes d esp ces et impliquant 287 esp ces d insectes ravageurs Les insectes taient significativement moins nombreux dans 52 des cas en comparaison avec la monocul ture et plus nombreux dans 15 des cas an at TPT w A f EU 1i li MEN j Ei 41 se exemples issus de la ferme du Bec Hellouin 27 comment l association de cultures l int gration de l animal dans l exploitation contribuent r tablir un En r gion temp r e peu d exp riences d agroforesterie existent avec des essences fruiti res la cul ture p renne tant en g n ral du bois d uvre Un agriculteur du Vaucluse a donc mis en place un verger paysan pro fil pour le circuit court en agroforesterie avec les 6 rosac es classiques et de nombreuses vari t
19. une fois ou deux par d cennie seulement Il mest pas sp cialement contre le labour mais ne l estime pas toujours indispensable et plut t fonction des cultures qui pr c dent lanouvelle mise en place I privil gie l alternance des types de cultures qui contribue maintenir une bonne structure du sol Il r serve donc le labour la pr para tion de la mise en culture de soja ou en remplacement d une culture de printemps pour g rer les panics principalement dans le cas du soja Philippe appr cie particuli rement le travail du chisel m me si son uti lisation est plus on reuse car elle n cessite souvent deux passages le chisel est moins violent pour le sol et n entra ne pas de lissage Pour pr parer les semis des cultures iln h site pas utiliser une herse rotative mais pass e tr s superficiellement dans la pr paration de bl sur luzerne vi vante Ce souci d utiliser du mat riel performant et adapt l tat de sol recherch n est probablement pas tranger sa formation en machi nisme mais est aussi motiv par la recherche de gain de temps La CUMA laquelle il adh re lui permet de b n ficier de mat riel diversifi r cent et performant Un gage de souplesse pour les travaux des champs et beau coup d argent non investi dans du mat riel neuf qu il peut affecter d autres priorit s Si bien qu en pro pri t il ne poss de que des outils sp cifiques l agrobio
20. utilisation constituerait une bo te outil pr cieuse pour appr hen der les syst mes agrobiologiques destination des acteurs de la Recherche Exp rimentation Ceci n cessite de partager au pr alable un ensemble de d finition pour viter les confusions entre les ou tils par exemple exp rimentation syst me approche syst me etc z ALteR Ag Ri n 107 mai j uin 2011 L explicitation de ces notions doit tre partag e et construite par les partenaires de la recherche exp rimentation une plateforme d changes telle que les Assises REVAB constitue un lieu adapt pour r aliser ce travail Compl mentarit des comp tences et confiance entre les partenaires L organisation des projets en parte nariat impliquant des acteurs aux comp tences et exp riences com pl mentaires permet d am liorer la compr hension globale du syst me Les outils collaboratifs se d velop pent comme en t moigne le r seau de recherche pour la production biologique de l gumes pr sent par Bettina Billman FIBL qui vise am liorer les m thodes de re cherche etle flux d information entre chercheurs conseillers et produc teurs Pour assurer l implication de tousles partenaires et faciliter le pro cessus coop ratif co apprentissage co construction de connaissances une recherche de comp tences op rationnelles des agriculteurs innovants susceptibles de compl terles informations d j mobil
21. Alter gri Rech che pratiques de d sherbage en soja et tournesol bio e3 fois moins de traite ments en levage laitier AB qu en conventionnel fechnique Auto construction en maraichage Fiche technique La culture biologique de l endive E a FeRmo sco pie philippe Guiehard passionn d agronomie et de s lection P Guichard L Fourri TA Institut Technique de l Agriculture Biologique n 107 mai juin 2011 Recherche Expe Gr andes cultur 6 2 nu 04 esoja et tournesol bio pratiques de d sherbage la loupe Par Jean Lieven Cet io m etrois fois moins de traitements en levage laitier aB qu en conventionnel pour une situation sanitaire satisfaisante Par e rika moussel institut de l e levage ar Boric ultur e ssaaa11sasosssooerisssssssenenisssssnsnttrrsssnsntntnrisassnntntnrirasnn onneni rras enot tennrnnnnns 11 ea question complexe r ponse complexe c omment reconcevoir un verger plus cologique Par Fran ois Warlop Gilles Libourel et Claude e ric Parveaud Gr ab E Dossier RecuErCHE EXP RIMENTATION EN AB 14 Dossier coordonn par aude Coulombel it ab e Panorama des acteurs de l aB Focus sur la r echerche exp ri mentation Parande Coulomb T T ao S a Aaa E a a E E 15 eo util Qui fait quoi vitrine des actions de recherche exp ri mentation en aB Par Laclitia Fourrie el aude Coulombel tirat a a a a a a a 18 e assises r evaB 2011 r
22. D sstciraudsry B ziers g S a printani re et estivale pr f rentiel 5 Carmes Narbonne a Ci lement figure 2 Le chardon Lourdes Sarnt Gaut ns Pemes r galement cit estg n ralementun Ha i 4 auf Mer Le M ig ALteR AGRi n 107 Mal j uln 2011 CETIOM probl me de fond qui lorsqu il est pr sent touche plusieurs cultures de l exploitation Des adventices sp cifiques certains secteurs exigent parfois des nettoyages manuels com pl mentaires xanthium datura mis en lutte d interculture La gestion de l interculture dans une optique delutte contre les mauvaises herbes est sensiblement identique que l on se situe avant le semis de soja ou de tournesol Les diff rences de conduites entre les 2 cultures au sein d une m me exploitation sont en effet plus facilement expliqu es par des variabilit s de contextes par cellaires sol potentiel de salissement que par la culture sensu stricto Le labour est tr s pr sent mais pas syst matique Les relev s floristiques et changes avec les ex ploitants confirment que les parcelles labour es avant l hiver de pr f rence limitent g n rale ment les salissements dans le soja ou tournesol ult rieur D stockages et faux semis Au total dans cet chantillon on a pu comptabiliser en moyenne 5 6 passages d outils dans les intercul tures pr c dant le soja ou tournesol Les sols argilo calcaires re oivent moins de passage
23. NTOR CAROTOP Epeautre ALKOR COSMOS RESSAC F verole DIVA DIVINE GLADICE IR NA LADY P MELODIE P Orge ALINGHI CALCULE P HIMALAYA PRESTIGE P SCARLETT P SEBASTIAN P VANESSA Triticale AMARILLO BIENVENU GRANDVAL TREMPLIN P vari t s de printemps BIOCER 240 chemin de la for t 27180 Le Plessis Grohan T l 02 32 67 81 31 Fax 02 32 67 78 75 www biocer fr d outils vitesse d avancement agressivit des dents sont g n ra lement adapt s aux conditions d humidit de sol Pour compenser les pertes de pieds la densit de semis est plus intentionnellement augment e pour le soja que le tour nesol Ceci permet un travail plus agressif de la herse assurant une meilleure limination des mauvaises herbes Pour la herse et la bineuse la vitesse de passage est d autant plus lev e que le stade du soja ou tournesol est avanc Trois interventions en soja d abord la herse puis la bineuse 80 des agriculteurs ont recours la combinaison de 2 voire 3 outils diff rents dans leuritin raire de d s herbage soja Le bin me de mat riels herse trille bineuse est domi nant Pour pr s d un agriculteur sur 2 le d sherbage commence par un passage d outil en pr lev e du soja c est dire quelques jours apr s le semis La herse trille est dans ce cas pr f r e la houe dans 75 des cas Il peut arriver que la houe rota tive so
24. P R gl Figure 3 type d actions recens es N ui p C s LS 5 o ao syst me Exp Recherche Synth se diagnostic Formation v 5 z a Exp rimentation R seau de suivis D monstration participative Bibliographie S d E J x ui Projet Recherche iboration d outils Les actions recens es couvrent une diversit d approches projets de recherche mise en r seau d exp rimentation exp rimentations syst me exp rimentations analytiques travaux bibliographiques actions de d monstration mai j uin 2011 ALteR Ag Ri n 107 i C n Sinoir R flexion collective sur une recherche experimentation adaptee a l AB a probl matique de l approche globale en recherche exp ri mentation en AB tait au c ur des Assises REVAB dition 2011 Elle a t abord e et d clin e en trois th mes e la prise en compte de la d marche globale dans la recherche exp rimentation en AB e l int gration des connaissances empiriques en recherche exp ri mentation Par Camille Vindras Laetitia Fourri et Aude Coulombel ItAb R pondre aux questions techniques sp cifiques l AB et d velopper des innovations n cessite de mettre en place des d marches appropri es et de faire voluer les pratiques exp rimentales Cela en croisant les disciplines et les fili res et en d veloppant des partenariats ext rieurs Les assises Reva
25. TAB retourner avec ce bon de commande CRM ART Alter Agri BP 15245 31152 Fenouillet Cedex T l 05 61 74 92 59 Fax 05 17 47 52 67 Fiche technique Culture IR ui y M i l may PNN 1 r EN a o P N Qualit gustative Lors d une visite organis e par Ibb chez des producteurs les par ticipants ont d gust 2 chantillons le premier issu de for age traditionnel le second de for age en chambre noire sur terreau m me vari t m me lot de racines De l avis g n ral les deux types de for age produisent une endive de tr s bonne qualit gustative avec un avantage pour le for age traditionnel qui produit une endive sensiblement moins am re 12 vari t s test es r sULtats des essais de La Pais La PAIS a men une valuation vari tale en 2010 chez Yann Salou producteur qui pratique le for age en salle voir encart Les r sultats fournissent des don n es sur la pr cocit les sensibilit s aux maladies le type de for age privil gier le rendement L valuation vari tale a t r alis e dans de bonnes conditions plusieurs faux semis semis le 25 mai l g re pluie imm diatement apr s le semis et d sher bages m caniques et thermiques efficaces Les conditions id ales de cultures ne se sont pas montr es limitantes pas de mildiou de Sclerotinia ou de puceron pour les 12 vari t s test es qui se sont donc d velopp es de mani re optim
26. age exercer le m tier de com dien ou Qualit bruno taupier Letage et nicolas Daspres APca prendre une part active la conduite d une t che Cette P NALES GLEN Ro EIIEUE ambition r seau d acteurs ne peut se r aliser qu avec vous ItAb 149 rue de bercy 75595 PARIS CeDexX 12 i t l 01 40 04 50 64 Fax 01 40 04 50 66 alors quels acteurs serez vous abonnements CRM ARt ALteR AGRI b P 15245 31152 Feno ulLLet CeDeX tel 05 61 74 92 59 Fax 05 17 47 52 67 commandes alteragri crm art fr Par Alain Delebeca Pr sident de l ITAB e r gie Publicitaire Agricentre 1 bis rue sainte Marie bP 1238 03104 Montlu on Cedex t l 04 70 02 53 53 Fax 04 70 05 94 31 numeris 04 70 02 53 59 info agricentre fr e r alisation Pascale Mo tto 04 94 98 04 86 pascale motto wanadoo fr e imprimeur ALln eA PRInt l rue des Pyramides 75001 PARIS e comission paritaire 1012 G 82 616 e issn 1240 3636 Imprim sur papier 100 recycl Avec le soutien financier du Minist re de l Agriculture Recherche Grandes cultures Soja et tournesol bio Pratiques de desherbage a la loupe War Jean Lieven Cetio m Pour la majorit des grandes cultures biologiques le d sherbage constitue un point cl des itin raires techniques Les cultures de soja et tournesol en progression ces derni res ann es dans plusieurs r gions ne d rogent pas celte r gle Au d but des ann es 2000 des diagnostics agronomi
27. ale Aucune sensibilit aux diff rents ravageurs n a ainsi pu tre d cel e au champ arrachage a t r alis le 17 d cembre et les racines stock es au frigo d s le 19 Au d terrage une solution de CONTANS a t pulv ris e sur les racines Les vari t s valu es ont t forc es en chambre noire entre le 17 janvier et le 7 f vrier Une seconde s rie a t forc e entre le 18 janvier et le 8 f vrier soit sur une dur e de 21 jours 16 17 C Pendant le for age seules les vari t s ZiLLiA et Dura ont montr une certaine sensibilit au Sclerotinia avec une r percussion importante sur le rendement Bea appara t tr s sensible au midliou L endive rouge Monroe permet une segmentation de gamme int ressante m me s il semble que l itin raire tech nique de for age doive tre adapt cette vari t en r duisant la densit dans les bacs notamment Les vari t s anciennes ne semblent pas adapt es au for age en salle endive plut t longue manquant de densit et la pr cocit variable Les vari t s modernes sont plus homog nes et r guli res et galement plus denses En termes de pr sentation aucune des vari t s test es n a de d faut pr judi ciable pour la commercialisation en circuit long d apr s l exp diteur Pour le producteur qui a conduit l essai les r sultats des vari t s les plus anciennes ne sont pas suffisants en termes de rendement et de qualit d
28. apidement gr ce la centralisation de nombreuses caract ristiques des actions par le nouvel outil de recensement en ligne qui permettra une analyse beaucoup plus fine a base compte plus de 1600 actions recens es dont une majorit concerne les travaux men s en grandes cultures figure 1 Cette nette dominance peut s expliquer par l historique du QuiFaitQuoi dont le besoin s est fait ressentir en premier lieu pour cette production Les Qui Fait Quoi sur les autres productions sont plus r cents Certaines productions ne sont pour le moment identifi es dans aucune action de la base plantes parfum agroforesterie Sans surprise les th matiques les plus tudi es concernent princi palement l agronomie et la phytotechnie figure 2 en parti culier des travaux concernant la fertilisation organique 140 occur rences la gestion des adventices 134 occurrences la sant des plantes maladies et ravageurs 284 occurrences le sol travail du sol et fertilit 114 occurrences et la s lection des vari t s et le travail sur les ressources g n tiques 656 occurrences De nombreux tra vaux concernent les syst mes et techniques de production 267 oc currences et les combinaisons et lesinteractions entre cultures 116 occurrences En levage les th matiques les plus tudi es concernent l tude des syst mes d levage 53 et du syst me d ali mentation 64 occurrences et les th matiques ass
29. argissement des possibilit s d adh sion l ITAB Gouvernance collective Strict respect du cahier des charges en prenant en compte l ensemble des facteurs qui les composent Fr d ric Le Bihan EFH l a bien rappel le vivant est impr visible et donc complexe La transdisci plinarit inh rente la d marche globale associant une diversit d acteurs permet d int grer les multiples dimensions du syst me agrobiologique De plus comme l a soulign Jean Marc Meynard INRA dans sa synth se de cl ture la d marche globale s appuie sur l alternance de diff rentes chelles d tudes analytique syst me pour faciliter la compr hension du fonctionnement du syst me Enfin c est une approche qui fait appel divers outils d tude en particu lier l exp rimentation syst me l exp rimentation la ferme mais aussi les enqu tes qui se r v lent plus adapt s la diversit des AB Int grer les connaissances des agriculteurs La pertinence des connaissances des praticiens experts n est plus prouver La recherche de solutions int gr es et durables se base sur la compr hension des processus agro cologiques Cette compr hension fait appel tous les types de connaissances tant acad miques qu empiriques c est pourquoi la recherche exp rimen tation pour l AB doit permettre le partage et la co construction de connaissances et de donn es entre tous les acteurs y co
30. asin personnels et parents d l ves et cantine du lyc e et d initier les l ves l agro cologie e la r flexion du GRAB sur le nombre d interventions phy tosanitaires minimum n cessaires la production des fruits la fragilit des exploitations arboricoles de plus en plus hautement sp cialis es la demande soci tale de circuits courts les demandes d installation d agricul teurs en circuits courts sur de petites surfaces le besoin de recherche de syst mes agricoles combinant autono mie r silience et productivit La parcelle se divise en deux parties sans palissage uni quement des tuteurs pour les premi res ann es et for mation en 7 2 tige e la zone arbo avec des rangs entiers par esp ce pommier poirier abricotier p cher prunier mais en m lange vari tal Des cultures annuelles seront possi bles les premi res ann es e La zone mixte avec les m mes rosac es fruiti res mais syst matiquement s par es par des arbres fruitiers non rosac s Les distances entre rangs sont pr vues pour permettre des cultures annuelles l gumes notamment pendant toute la dur e de vie du verger Le syst me est pr vu pour minimiser les traitements notamment par le choix du mat riel v g tal les m langes vari taux voire sp cifiques la diversit des productions qui permet de prendre plus de risques sur quelques unes Le t moin classique n existe pas on utilisera les don n es chiffr e
31. aux de recherche exp rimenta tion et des acteurs qui les m nent en temps r el La recherche exp rimentation en AB ne peut pas tre une simple trans position de la recherche agricole conventionnelle car l agriculture biologique a des sp cificit s agronomiques r glementaires et thiques Les Assises REVAB organis es par l ITAB permettent aux acteurs de la re cherche exp rimentation en AB de r fl chir ensemble la rendre plus adapt e et plus pertinente La synth se des rencontres de mars 2011 revient sur les principaux acquis de cet v nement initi pour d ve lopper et am liorer la recherche exp rimentation en AB L Fontaine Dossier Recherche exp en AB Panorama des acteurs de l AB Aude Coulombel ItAb en France les acteurs de l agriculture biologique sont nombreux et dispers s au sein de multiples organismes il s agit de personnes ou de structures cr es pour produire appuyer conseiller informer recenser ou d fendre les producteurs les transformateurs les consommateurs les distributeurs en bref accompagner la fili re biologique de l amont l aval r Plus de20000 producteurs bio soit quasi autant d exp rimentateurs La majorit des producteurs obser vent exp rimentent etinnovent un savoir et un savoir faire empirique indispensable et compl mentaire larecherche exp rimentation men e parles techniciens et chercheurs pour faire avancer les techn
32. culture op rateurs en ab et ceux engag s dans une conversion et Biologique ITAB participer l volution de l ensemble de l agriculture e directeur de Publication Alain Delebecq Pr sident lib j T ae a e a Li D une simple juxtaposition de personnes ou de structures e comit de r daction Alain Delebecq R my Fabre nous devons cr er du lien entre les comp tences mailler le Krotoum Konate Guy Kastler Fran ois Le Lagadec Marie S 5 Dourlent Andr Le D territoire r ussir la connexion entre les acteurs bref cr er et e comit de lecture animer un r se au evage Anne Haegelin Fnab Julie Grenier P Le Ab MassiF CentrAL Joannie Leroyer lab Jean Marie Morin FoRMAbo J r me Pavie Institut De L levaGe Denis Fric Pour faciliter cette r ussite lit ab met en place des outils GAbLIM Fruits et l gumes Monique Jonis et Fr d ric Rey ltAb in tr anel a l des UOR sder ech erch i Grandes cultures bertrand Chareyron CA Dr me exp rimentation Qui Fait Quoi volution du site qui seront Laurence Fontaine ltab Michel Mangin ArvaLis Loic PEN s a bient t la disposition de chacun viticulture vinification Monique Jonis Ab Philippe Coitereau et nicolas Aveline Ifv e nfin le mot acteur a plusieurs sens il peut signifier Agronomie syst mes blaise Leclerc O RGAteRRe Laetitia Pap Ppr Fouri Itao nicolas Daspres APCA camper un personn
33. de la pratique de l auto construction qui facilite l installation des pro ducteurs et participe leur autonomie voire leur mancipa tion technique Voici donc r sum s n producteur qui sait fabri L ADABio en quelques mots m L ADABio Association pour le D veloppement de l Agriculture Biologique est une association loi 1901 but non lucratif cr e en 1984 Elle regroupe environ 300 pro ducteurs Cette association intervient sur les d parte ments de l Ain l Is re la Savoie et la Haute Savoie Son r le est d accompagner promouvoir et participer la coordination du d veloppement de l agriculture biolo gique mais aussi de repr senter et de d fendre ce mode de production Une quipe de 14 salari s intervient pour accompagner les producteurs au niveau des techniques de production appuis individuels et collectifs forma tions exp rimentations du d veloppement des fili res et de la d fense du mode de production biologique m L ADABio est membre de CoraBio Coordination Rh ne Alpes de l Agriculture Biologique de la FNAB et membre associ de l ITAB Au del l association travaille en parte nariat et r seau avec de nombreuses structures Recherche exp rimentation d veloppement enseigne ment sur la th matique de l agriculture biologique bri vement les fondements d un programme d action port et mis en place depuis 2010 par l ADABio 1999 2008 une lon
34. de fruits Dans un souci d am lio ration constante de ses m thodes de production l arboriculture bio logique doit encore am liorer son bilan environnemental m me si des avanc es ont t observ es ces derni res ann es BR inventer le verger Le choix d une vari t adapt e aux contraintes d un mode de produc tion est la base d un syst me de production durable la s lection vari tale fait donc partie des chan tiers prioritaires La mise en uvre d une s lection vari tale adapt e l arboriculture biologique est n cessaire d autant plus que le temps n cessaire pour obtenir des r sul tats fiables est important Depuis plus de dix ans le GRAB travaille en collaboration avec l INRA et des par tenaires r gionaux sur cette th matique Depuis 2011 suite une demande du Minist re viale Crps1 il semble que la sensibilit 1 Comit Technique Permanent de la S lection vari tale aux bioagresseurs soit partiellement prise en compte dans la Charte Fruiti re Nationale pour apporter plus d informations aux producteurs sur les vari t s qui arrivent sur le march La limitation du recours aux in trants suppose une reconception du verger qui s appuie sur une connaissance des interactions entre le verger son environnement v g tal et la faune associ e Les tra vaux sur ces interactions permettent par exemple d iden tifier des m thodes pour favoriser la pr sence et l efficacit
35. de luttes ciblant d un c t les an nuelles et de l autre les vivaces L insertion d une culture interm diaire entre un bl et un tournesol contrecarre toute r alisation de d stockage estival Courant f vrier et mars 70 80 des agriculteurs r alisent une reprise de sol coupl e une pr paration pr coce du lit de semence Un 3 passages de pr f rence avec un outil dents type vibroculteur relative BP 123 51685 REIMS CEDEX 2 T l 33 0 3 26 85 55 33 Fax 33 0 3 26 85 48 25 Mail mgoussen semest com Mal j uln 2011 ALteR AGRi n 107 CETIOM RE Li P re NE LA Tr F 4 de Le m 5 oi FL D A A T E en ARR VO L trillage du tournesol est une op ration d licate mais sou vent indispensable ment superficiels sont ainsi desti n s doper la lev e des adventices Les sols limoneux re oivent moins d interventions que les argilo cal caires cette p riode de l ann e Surle mois d avril la mise en uvre du premier faux semis voire du se cond dans de nombreux cas se r alise au moyen d outils dents superfi ciels herse trille ou rotative Les rappuyages sont fr quents Les faux semis sont associ s un d calage de la date de semis du soja ou tourne sol au moins jusqu d but mai chez un peu plus de 50 des exploitants Lutte m canique contre les vivaces La lutte m canique contre les vi vaces en intercu
36. des traitements effectu s en levages laitiers biologiques Chez les leveurs conventionnels les m decines alternatives ne repr sentent que 4 des traitements pratiqu s Xma S CURISEZ VOTRE LEVAGE PS ANNT ENAN D BOUCH S TOURISME SURFACES INTERNET 4 L LEVAGE RESPECTUEUX www pleinairconcept fr DODODANO Dankan KaD KaD ANA VENTE LA FERME AMAP 7 MARCH S gt GROUPEMENT PRODUCTEURS D 04 73 54 26 00 Mal j uln 2011 ALteR AGRi n 107 k L Fourri Recherche devage M Autres Aromath rapie m Phytoth rapie Hom opathie Nombre total de traitements pour 100 t tes de bovins Fili re Biologique Fili re Conventionnelle Figure 3 m decines alternatives employ es chez les leveurs laitiers suivant la fili re exprim par 100 t tes de bovins N goce amp Courtage de produits biologiques AR COUR Le march des c r ales biologiques en direct propose aux Producteurs et transformateurs de grains et graines leveurs Vrac ou big bag La guillauderie F 86240 ITEUIL e mail jpp arcour86 fr T l 05 49 41 9394 Fax 05 49 00 2886 Portable 06 12 33 79 93 p ALteR AGRi n 107 Mal j uln 2011 f des leveurs biologiques filisent l hom opathie 42 fermes biologiques sur48 utilisent les m decines alternatives contre seu lement une sur deux 24 sur 48 en conventionnel Les lev
37. e diff rence statistique si l effet recherch est faible mo d r ce qui est souvent le cas pour des techniques de lutte alternative L valuation de la combinaison de m thodes effet partiel est donc envisager dans son ensemble et non pas en cherchant valuer l ef fet d une seule technique de fa on analytique Ceci permet alors de prendre en consid ration les syner gies possibles Par exemple la combinaison de trois m thodes ayant chacune 10 d efficacit pourrait aboutir 50 de r sultats La recherche agronomique s oriente actuellement vers des essais sys t mes dans lesquels le niveau de r ponse final rendement qualit impactenvironnemental est va lu par rapport une r f rence Ces essais ne permettent pas de quan tifier le r le de chaque facteur vari t fertilisation irrigation etc sur la r ponse finale mais ils pr sen tent l int r t de ne pas n gliger les interactions entre facteurs vari t x bioagresseurs par exemple sur le niveau de r ponse final gr aB Verger de la Castelette Avignon Un support pour une recherche diff rente en vue de r duire les intrants appr hender les m langes vari taux et diversifier les productions Cette parcelle plant e lors de l hiver 2010 2011 est le fruit de la rencontre de deux objectifs convergents e le projet du lyc e agricole d Avignon de d velopper la vente directe paniers mag
38. e pro duit en comparaison avec les vari t s plus modernes qui offrent de meil leures qualit s et r gularit de rendement Les vari t s PLATINE pr coce YELLORA saison et METAFORA tardive produi sent ainsi des rendements en endives voisins de 25 t ha Les rendements en racines sont tr s diff rents d une vari t l autre entre 170 000 et 255000 racines ha pour des tonnages allant de 8 8 20 t ha Les vari t s anciennes dont les taux de lev e sont l g rement plus faibles que pour les vari t s modernes produisent ainsi des racines plus grosses et plus lourdes que les vari t s r centes lev e et donc calibre plus homog nes Pour ces derni res les rendements avoisinent 11 13 t ha alter agri n 107 mai juin 2011 iBB nuelle peuvent suffire limiter le d veloppement des adventices Apr s quelques semaines de culture la v g tation couvre suffisamment le sol pour ne plus n cessiter d intervention jusqu la r colte For age traditionnel en couche ou for age en salle ou chambre noire Apr s la phase d accumulation des r serves au champ la plante entre en dormance Si les conditions le per mettent la dormance est lev e et le bourgeon terminal de la racine cro t et donne l endive ou chicon c est le for age Il est obtenu l obscurit pour garantir la blancheur et la faible amertume Pour le for age traditionnel en couche les racines sont dispos e
39. e projets Les l ments qui ressortent des tra vaux en ateliers et des discussions suscit es par les interventions se traduisent pour la plupart en des recommandations pourint grer la d marche globale dans le montage de projet en recherche exp rimen tation pour l AB qui constituent les bases d un guide pratique pour les monteurs de projets cf figure 2 Plusieurs points ont t identifi s les objectifs du projet les outils de recherche exp rimentation mobi lisables mobilis s la structuration du partenariat l valuation des pro jets et la valorisation Bien valuer les besoins et les objectifs du projet La construction de tout projet de Recherche Exp rimentation en AB n cessite avant tout de bien iden tifier les besoins auxquelsil r pond ainsi que son objet d tude c est dire le s type s de syst me s biologique s concern s Ces der niers sont divers en fonction du syst me substitution de pratiques en conduite biologique ou recon ception du syst me en AB du type de commercialisation circuits long et ou court ou encore de l objec tif de la ferme par exemple assurer une production diversifi e toute l ann e assurer une production cons quente pour fournir la Restauration Hors Domicile Bo te outils et d finitions des termes communes tous les acteurs Disposer d un inventaire de tous les outils mobilisables en les ca ract risant dans leur contexte d
40. e une luzerne et la laisse se d velopper jusqu ce que les rumex montent graines pour affaiblir leurs r serves Il est imp ratif de ne pas les couper lorsqu ils sont gorg s de forces et capables de d ve lopper leur pivot Je broie ensuite la luzerne puis je passe la herse rotative pour faire germer les dicotyl dones La luzerne en place depuis un an va normalement s imposer et touffer toutes les plantes fra chement pouss es La luzerne restera en place au moins deux voire trois ans pour garantir une parcelle propre avant la mise en culture Il s agit d une vraie strat gie de gestion des adventices moyen terme incluse dans la rotation Je ne suis pas press je pr f re attendre un an de plus et avoir un bl propre au printemps suivant la luzerne a bien repouss et masque voire touffe le bl Alors quele bl est au stade fin tallage d but montaison Philippe se demande s il ne va pas d truire la culture pour implanter une culture de printemps Finalement le bl toujours le m lange de populations haute paille finit par passer au dessus de la lu zerne la r colte les rendements sont tr s bons sup rieurs 40 q ha alors qu ils plafonnent habituelle ment entre 35 et 38 q ha Depuis il a r it r l exp rience de semis de bl sous couvert de luzerne vivante a tendue une surface plus im portante et a peaufin la technique d abord un passage de broyeur sur la luzerne
41. en AB Le portail QFQ permet d analyser les th matiques tudi es par la re cherche agronomique et les interdisciplinarit s existantes ou inexistantes Il peut ainsi partici per orienter les programmes de recherche car confront s aux be soins derechercheidentifi s en AB les manques peuvent tre rep r s orfail de recherche et de ie d actions L outil Qui Fait Quoi accessible l adresse http qfa itab asso fr estun portail interactif qui permet de consulter les actions de recherche exp rimentation en AB d j recens es et d enrichir la base de donn es par la saisie de nouvelles ac tions en ligne Chaque action est caract ris e par 15 20 crit res commele titre le responsable de l ac tion les dates de d but et fin les partenaires techniques etfinanciers le type de valorisation pr vue Une action est saisie en ligne par son responsable gr ce un acc s prot g La consultation des actions recens es est libre Une interface permet de faire une recherche par mots cl s filtres r gions dates pro ductions et th matiques et par index productions et th matiques Dossier Recherche exp en AB Caract ristiques des actions de Recherche exp rimentation en AB L analyse du contenu de la base actuelle des Qui Fait Quoi permet de dresser un panorama 2000 2010 du type de travaux AB men s par le r seau Si ce panorama est pour l instant succinct il s toffera r
42. en provenance d Allemagne L autre moiti est sem e avec du RENAN vari t de bl moderne qu il cultivait depuis quelques ann es en AB Les r sul tats sont convaincants les rendements sont quasi quivalents mais le bl de population pr sente un meilleur taux en prot ines Il adopte alors d finitivement ces bl s hauts qui conduits en AB ne pr sentent pas de risque de verse pas d exc s d azote disponible Quelques ann es plus tard un au tomne particuli rement sec l am ne tester la conduite d un bl en association avec la luzerne technique dont Philippe connais sait les int r ts th oriques mais qu il n avait pas eu encore l occa sion de tester En effet les conditions climatiques de cet au tomne l l emp chent de labourer sa parcelle de luzerne en place de puis 3 ans Il d cide tout de m me d y semer son bl apr s avoir d truit la luzerne au cover crop La fin de l automne pluvieux et l hiver doux sans gel e font craindre l chec dela culture de bl En effet P Guichard _ L Fourri P Guichard bl d but tallage 3 semaines apr s semis et repousse de luzerne r eprise de la luzerne au printemps et bl fin tallage d but montaison Contre les adventices et notamment le coriace rumex Philippe labore sa strat gie sur plusieurs ann es Je retourne la parcelle dans l exemple de ce champ colo nis c tait une prairie je s m
43. erface entre son r seau et les organisations europ ennes ou mondiales de l AB IFOAM www fnab org L Agence bio en charge de la pro motion Ce groupement d int r t public as sure la communication grand public campagnes de publicit v nements dirige des groupes de travail environnement fili res restauration collectives et un ob servatoire de l AB et ses fili res du producteur au consommateur Chaque ann e afin de publier les Chiffres cl s l Agence bio solli cite notamment les producteurs avec un questionnaire de notifica tion surfaces productions wwWw agencebio org Desinterprofessions quasiment dans toutes les r gions Les interprofessions visent am liorer l organisation des fili res et la gestion du march Citons par exemple SUDET Bio une toute jeune association de Languedoc Roussillon ou les INTER BIO struc tures de concertation et d change entre les diff rents maillons de la fi li re Elles assurent la coordination des programmes de d veloppement et la promotion des produits bio de leur r gion BRIO l organisation des Interprofessions bio r gionales les regroupe au niveau national La ENIVAB F d ration Nationale Interprofessionnelle des Vins de AB est sp cialiste du vin bio Le SYNABIO le syndicat des trans formateurs et distributeurs de produits biologiques Le SYNABIO d fend et repr sente ses adh rents et les association
44. ete R h on e l p es CHAMBRES D AGRICULTURE FranceAgriMer von CE EL int ONIDOL het Il JE n A me a Intr pafen ll qe gnis D Po M Interc r ales fi des eh agimeus JBL e INTERBEV INTERFEL
45. eurs int grent d sormais obligatoirement des cours sur l AB certaines proposent des fili res sp cialis es en AB L organisation de la formation en AB est suivie au ni veau national par FORMABIO Ce r seau a pour missions d aider les 2 assembl e permanente des chambres d agriculture 3 Comit des organisations professionnelles agricoles tablissements sensibiliser l AB les l ves stagiaires apprentis et tudiants de l enseignement agri cole mettre en place des formations sp cifiques AB et de d velopper la coop ration des tablissements avec les profession nels de l AB sur les th mes de Recherche Formation D veloppe ment 4 fermes de lyc es agricoles sur 10 ont une activit en AB soit 12 des surfaces et une quinzaine sont int gralement en AB Elles m nent des exp rimentations en partenariat avec des organismes de recherche Des tablissements d en seignement sup rieur sont tr s impliqu s dans la recherche en AB citons par exemple l IsARA Lyon l EsA d Angers et VETAGRO Sup www chlorofjil fr territoires reseaux et partenaires reseau formabio html CHOISISSEZ SGS POUR VOTRE CERTIFICATION BIOLOGIQUE Profitez de la comp tence et de la r activit d un acteur de premier plan SGS certifie vos produits bio sur toute la France production transformation distribution importation stockage SGS est un organisme certificateur accr dit COFRAC et agr par l INAO Ser
46. eurs biolo giques r alisent en moyenne 75 traitements alternatifs pour 100 t tes de bovins contre seulement 7 pour les leveurs conventionnels de l tude figure 3 Lhom opathie appara t assez lar gement utilis e par les leveurs biologiques 75 des leveurs l emploi Les autres traitements administr s 30 traitements pour 100 t tes regroupent diverses pra tiques telles que l utilisation des argiles pour lutter contre les boi teries le chlorure de magn sium pour renforcer l immunit le cal cium pour lutter contre l hypocalc mie fi vre de lait les oligo l ments et enfin quelques usages de pro biotiques A retenir L Fourri L hom opathie est assez largement utilis e par les leveurs laitiers AB 23 traitements pour 100 t tes Les autres traitements administr s sont l utilisation des aroiles pour lutter contre les boiteries le chlorure de magn sium pour renforcer l immunit le calcium contre la fi vre de lait les oligo l ments et quelques usages de pro biotiques Globalement cette tude montre que l utilisation des m decines alternatives permet de r duire les traitements allopathiques tout en maintenant une situation sanitaire satisfaisante Dans cette tude les syst mes biologiques utilisent en moyenne 3 5 fois moins de traitements allopathiques que les sys t mes conventionnels Ces carts s expliquent par les limitations d utili
47. gue gestation L aventure d marre la fin des an n es quatre vingt dix cette poque Roger Raffin et Dominique Berry animateurs du r seau Bio L gumes Rh ne Alpes emm nent un groupe de maraf chers en visite de l autre c t du Rhin Ils rencontrent MM Wens et Mussler adeptes du travail sim plifi du sol avec des outils dents et du travail en planches perma nentes butt es Certains sont s duits au point de susciter la mise en place d exp rimentations dont l une na tra en 2001 aux Jardins du Temple ma ra chage biologique 38 Pour accompagner cet essai Joseph Templier concepteur et auto constructeur d outils cr e pour l occasion un ensemble d outils sp cifiques dents et disques pr figurant ainsi un itin raire tech nique la fois innovant et mMAi j uin 2011 ALTer Agri n 107 5 AdaBio nl f r x uh Va md e Elmi EE PF O N mn N mn I en yo s L 4 S _ D AdaBio AdaBio diablement efficace sans retour nement du terrain 6 planches de 60 m tres sont alors test es selon la technique des planches perma nentes en comparaison de 6 planches cultiv es classiquement avec retournement En 2003 les 8 hectares des Jardins du Temple passent la planche permanente 24 Alter Agri n 107 mAi j uin 2011 Seules 6 planches restent cultiv es selon l ancien itin raire techn
48. iller l volution de la culture ainsi que le d veloppement d ventuels ravageurs CAHIER TECHNIQUE Culture biologique de l endive CA POUR EN SAVOIR PLUS Fiche Techn ITAB Culture biologique de l endive Par V Alavoine et Alain Lecat CA59 et Michel Marle FNPE Edition ITaB Nov 2008 Fermoscopie D observations attentives en d couvertes fortuites la recette de Philippe Guichard pour ajuster son syst me de cultures MParlaetitia Fourri et Aude Coulombel IrAb Philippe Guichard est cultivateur biologique sur 55 hectares pr s d Agen dans le Sud Ouest Il produit des c r ales prot agineux ol agineux commercialis s en leveur de vers de terres et de carabes c est ainsi que Philippe Guichard aime se pr senter Car m me si sur sa ferme il n y a plus d levage il a d abandonner son petit trou peau d une trentaine de brebis pour chapper aux trop lourds tra vaux de mises aux normes il se sent leveur Un leveur de la macro et de la microfaune du sol tant il prend soin de sa terre Philippe est convaincu qu en agro Figure 1 Type de rotation pratiqu e Bl ou soja Assoc bl luzerne Assoc seigle ou peautre et luzerne circuits de proximit et des l gumes industrie selon les contrats Passionn d agronomie et de s lection vari tale il met profit les r sultats de ses exp rimentations et observations pour
49. ique comme le t moin d une pratique rapidement d pass e Depuis maintenant 11 ans c est l ensem ble de l itin raire technique qui s est affin permettant la pleine ma trise de la pratique des planches permanentes y compris dans la gestion d engrais verts quasi syst matiques Et prou ver 3 outils sp cifiquement con us ou adapt s pour cette pratique la butteuse disques le Cultibutte et le Vibroplanche Les Jardins du Temple accueillant et formant beaucoup de producteurs ou fu turs producteurs les demandes de reproduction des outils ne tar dent pas fleurir Parall lement d autres en Rh ne Alpes SERAIL ou en France GRAB ACPEL p le l gume Nord notam ment ainsi que de nombreux producteurs tenteront aussi de mettre en place cette pratique des planches permanentes et parfois les outils associ s avec des de gr s de r ussite divers 22009 2010 la graine est sem e D but d t 2009 Joseph est au semis des panais all gorie de cir constance Poign e de main discussion de bout de planche mi d fi mi promesse et pourquoi ne pas dessiner ces outils les rendre accessibles et lancer des formations auto construction formations qui permettraient tous ceux qui se sont montr s int ress s de repartir avec outils et comp tences Lors de l hiver 2009 2010 avec ses moyens limit s l ADABio d cide officiellement de s investir dans la th matique Une offre est lanc
50. iques de l AB Ils sont de plus en plus nombreux fin 2010 20600 producteurs taient engag s en AB sur 845000 hectares soit 25 de fermes et d hectares en plus vs 2009 et 55 de fermes en plus en 2 ans ce qui repr sente 4 des fermes fran aises et3 dela SAU nationale Agence Bio LTrAB l institut technique d di l AB LITAB est un organisme profession nel agricole d di depuis 30 ans la coordination et au d veloppement national dela recherche exp rimen tation en AB Il f d re et anime un r seau d acteurs et d experts sur toutes les productions biologiques en vue d identifier et faire remonter du terrain les besoins de co m Le CSAB comit charg d valuer les programmes de recherches en AB Depuis novembre 2008 il existe un Conseil Scientifique de l Agriculture Biologique CsAB mis en place sous la tutelle du minist re de l Agriculture et pr sid par Jean Marc Meynard INRA SaD Le CsaB est compos de personnalit s qualifi es issues principalement des de la recherche INRA FiBL du CEMAGREF de l enseignement sup rieur et de la R amp D agricole instituts techniques et chambres d agriculture La directrice de l ITAB ainsi que des repr sentants de l Acra de l Apca et du Minist re sont invit s permanents aux s ances du Conseil m Le RMT DevAB Ce r seau de comp tences sp cifiques AB compte 50 par tenaires en recherche formation et d veloppement I per me
51. is es est n cessaire Les travaux de Ton Baars Universit de Kassel insis tent sur le besoin de s appuyer sur les connaissances d agriculteurs pionniers qui ont r ussi mettre en uvre des pratiques innovantes et sur le r le cl qu endosse l anima teur dans la vie du partenariat L animateur facilite les changes et maintient la confiance entre les par tenaires Ces comp tences sont indispensables la r ussite d un projet et doivent tre prises en compte d s sa construction Le partenariat est une des condi tions des r ussites d un projet Si les comp tences sont essentielles il faut galement veiller instaurer dela confiance entreles partenaires Ceci ne se d cr te pas mais s ins crit dans la dur e Ce point pose galement la question du mode fi nancement des projets En effet il est essentiel de trouver des finan cements qui permettent un bon fonctionnement entre les parte naires C est particuli rement le cas pour les projets de recherche par ticipative Or les types de financements mobilisables en recherche exp rimentation fonc tionnent sur des pas de temps relativement courts l chelle de la recherche agronomique actuelle et ne sont pas adapt s ces objec tifs Il est donc essentiel de raisonner un projet de recherche exp rimen tation sur diff rents pas de temps Des objectifs fix s court et moyen termes compl mentaires des ob jectifs long terme do
52. it utilis e deux reprises avant mergence du soja Dans le mois qui suit la date de lev e on enregistre un deux passages d outil en plein Une fois de plus la herse est privi l gi e g n ralement sur un soja ayant d j form le deuxi me n ud La bineuse est quant elle utilis e de fa on majoritaire partir de 15 cm de hauteur jusqu au d but floraison Les programmes de lutte contre les adventices font appel pr s de3 in terventions cumul es en moyenne Les programmes 4 passages et plus font intervenir souvent les 3 outils L accent est alors mis sur des inter ventions en pr lev e et post lev e pr coce de la culture Plut t deux interventions en tournesol avec bineuse essentiel lement En moyenne le nombre total d in terventions oscille entre 2 et 2 5 dans notre groupe d agriculteur enqu t s Un peu moins de la moiti des agriculteurs n utilisent que la bineuse pour d sherber le tournesol bio La houe rotative est assez peu em ploy e Le cas ch ant elle s utilise partir du stade cotyl don jusqu au stade 2 paires de feuilles du tourne sol L trillage est plus courant une intervention en moyenne mais de meure en post lev e une op ration d licate qui n cessite pour ne pas endommager le tournesol d inter venir vitesse mod r e en pr sence de temp ratures lev es Les pas sages se r alisent soit avant la lev e soit entre 2 et4 paires de feuilles d
53. ites au cahier des charges de l agriculture biologique mais sur tout par les modifications du syst me apr s le passage en AB dont la d sintensification animale et l attention accrue de l leveur sur les comportements animaux qui favorise la d tection et l in tervention pr coce sur les pathologies d tect es Le nombre de traitement allopa thiques hors MA et FCO appliqu s l animal oscille entre Le nombre de traitements allopathiques hors MA et FCO appliqu s l animal oscille entre 0 3 et 0 6 en levages biologiques La limitation 3 traitements allopathiques par animal et par an du cahier des charges ne pose donc aucun probl me Recherche exp rimentation devage 0 3 et 0 6 en levages biologiques Les exploitations conventionnelles de notre tude sont elles aussi peu consommatrices de traitements allopathiques Une forte propor tion d entre elles se situe entre 1 et 2 traitements par animal et par an figure 1 On constate que la limitation 3 traitements allopathiques par ani mal et par an du cahier des charges ne pose aucun probl me Ce seuil de 3 traitements allopathiques est m me atteint par plus de 80 des leveurs conventionnels Il est ce pendant important de noter que les leveurs conventionnels sont suivis dans le cadre de r seaux de r f rences Leurs syst mes sont g n ralement tr s coh rents et vise l optimisation des co ts et des pratiques
54. ivent permettre d assurer de fa on s quentielle un financement plu riannuel Auto valuation simple et continue des projets Si l approche globale est une ap proche particuli rement bien adapt e toute tude des agro syst mes biologiques elle peut tre d licate mettre en uvre Disposer d un outil d auto valua tion bas sur des crit res simples objectif m thode outils de re cherche partenariat pour contr ler la dimension globale d un projet constituerait une res source pr cieuse pour piloter un projet en continu L importance des passeurs pour accompagner la transmis sion des nouvelles connaissances Enfin la valorisation et l appropria tion des r sultats n cessitent de bien adapter la d marche de communi cation la cible Pour cela un inventaire des outils de diffusion et des cibles potentielles associ es fa ciliterait le choix d une m thode de valorisation consid rer d s la phase de construction du projet Un autre facteur est apparu primordial la bonne diffusion des informa tions les relais entre l metteur et l utilisateur de ces connaissances En effet aussi pertinente et bien di g r e soit l information si aucun technicien formateur ou encore outilne la relaie tel un passeur d in formations elle reste inaccessibl et donc inutilis e Y POUR EN SAVOIR PLUS e R sum s des interventions e Rapport synth tique des assises synth se g
55. les espaces entre les racines 15 20 centim tres de sable sont ensuite n cessaire pour assurer la croissance l obscurit des endives Des sondes permettent de v rifier la temp rature de la fosse Au dessus de celle ci des t les recouvrent le sable et emp chent la pluie de Pinon der en cas de fortes intemp ries Dans le sable et 15 18 C le for age dure 5 6 semaines La r cole est manuelle les endives sont arrach es des racines puis effeuill es en partie m caniquement La base des endives est coup e ce qui permet de s parer les feuilles les plus sableuses du reste de l endive qui est ensuite conditionn e Cette endive particuli rement gustative et peu am re est vendue 4 5 5 le kilo sur les march s ou aux magasins sp cialis s Un d sherbage thermique peut tre effectu en pr lev e et un second jusqu au stade 3 4 feuilles de l endive abonnez vous fter igri O Abonnement 2 ans 12 num ros ssessesseessessesssess 66 D Abonnement 1 an 6 num ros sssessessoeseessrsseosees 35 O Abonnement 1 an tudente 2 28 oindre photocopie carte d tudiant valide STE a CR Commande de guides techniques ITaB sur www itab asso fr Adresse VE tee ne rt es ee dr m Profession O Agriculteur O Ing nieur Code Dos Ee OS O Technicien O Enseignant O tudiant T l phone LLA ILALL O Documentaliste O Institutionnel O Autres Enakan e e e a E Ch que l ordre de l I
56. logie dont ne sont pas coutumiers ses voisins conventionnels une herse trille deux bineuses une 75 cm d car tement pour le tournesol et le ma s et l autre 50 pour le soja et les ha ricots une moissonneuse photo dot e d un r cup rateur de graines d adventices qui n existe plus sur les nouvelles moissonneuses les her bicides synth tiques ne sont ils pas sens s radiquer toute plante non d sir e Philippeirrigue le moins possible car d ontologiquement cela ne lui convient pas et que cette pra tique est gourmande en temps qu il pr f re d dier d autres ac tivit s comme s impliquer dans Une ferme la durabilit agro cologique tr s lev e selon DIAIEctE DIALECTE est un outil de diagnostic agro environnemental d exploitation agricole con u par SOLAGRO qui permet une valuation simple et globale des impacts positifs et n gatifs de l exploitation sur son envi ronnement Par cette m thode la ferme de Philippe appara t avoir une durabilit agro cologique tr s le v e comparativement aux donn es de la base de donn es DIALECTE 106 grandes cultures conventionnelles et 62 en bio Elle obtient 78 sur 100 contre 38 4 en moyenne pour les fermes conventionnelles et de 59 pour les fermes en AB Ceci s explique par la place importante des l gumineuses 59 contre 9 pour les conventionnels et 28 chez les AB une couverture du sol tr s lev e 100 contre 68 chez les conv
57. lture concerne quasiment tous les agriculteurs et se g re g n ralement l t au moyen de cultivateurs lourds d compac teurs sous soleurs ou charrues pour faciliter la section des organes sou terrains Les exploitations qui ne labourent pas se sont dot es de d chaumeurs ailettes La n cessit d op rer en conditions de sol sec to talement ressuy semble chose admise m me si chacun ne s est pas syst matiquement exprim sur ce point Certains agriculteurs mettent en avant l int r t de l introduction M j onis is k T TT r E A FA a s k tE a J d TA r L i Ao jia J p s PA LPC A 5 1 Alter AGRi n 107 Mal j uln 2011 Recherche Grandes cultures de luzerne pour endiguer le d ve loppement de certaines vivaces dans le syst me de cultures Retard volontaire de la date de semis Soja et tournesol se s ment grosso modo aux m mes dates pour une exploitation donn e Dans le r seau observ la p riode de semis s tale du 15 avril au 30 mai la m diane se situe au 15 mai contexte 2009 et refl te assez bien la r alit Plus d un agriculteur sur 2 d clare reporter vo lontairement la date de semis pour b n ficier d un sol bien r chau f garantissant une lev e vigoureuse et homog ne des cultures Certains s interrogent n anmoins sur les risques encourus vis vis du ren dement en tournesol plus particuli rement Ce dernier s ex pose en effet plus de
58. mpris les agri culteurs Dans sa th se Lucie Gouttenoire VetAgro sup d montre que la prise en compte des connaissances des agriculteurs permet de questionner les mo d les th oriques et donc d apporter des l ments de r flexions compl mentaires celles classiquement men es Ce constat est confirm par les travaux de Sandra S mane Universit de Latvia portant sur l importance des r seaux d agriculteurs dans la production de connaissances en Lors des ateliers la m thode post it a t utilis e pour collecter les id es de tous les partici pants avant que chacun d eux ne les explique au sein d un groupe de 4 puis de 15 en vue d une mise en commun Enfin ces id es sont regroup es au sein de th mes et sous th mes f d rateurs eux m mes pr sent s sous forme de carte heuristique un sch ma multibranche mots cl s r pondant une question centrale mai j uin 2011 ALteR AgRi n 107 21 C Keraval Dossier Recherche exp en AB Un des constats de ces assises est le besoin d changer Ces rencontres doivent se multiplier pour faciliter le travail collectif Dans cette intention une prochaine dition des assises est pr vue dans les 3 ans venir AB Pour faciliter le partage et ins taurer un climat de confiance entre les partenaires ces connaissances doivent tre explicit es valid es etles projets doivent s inscrire sur le long terme s bases d un guide de onfage d
59. n rale comptes rendus des interventions et d bats e Vid o r sum de la rencontre En ligne sur www itab asso fr ue Maraichage Auto construction Valorisation diffusion et d veloppement du savoir faire des producteurs Par Fabrice Clerc et Thibault Michoux ADABio Projet men pour ce premier volet sur la base des travaux de Joseph Templier Franck Vuillermet Adrien Cochet Chnsiophe Chaussabel Mara chers Biologiques auto constructeurs et adh rents de l ADABio La dynamique d installation en agriculture biologique et notamment en maraichage biologique est forte sur la zone d intervention de l ADABio La probl matique du mat riel agricole n est pas une mince affaire puisqu elle repr sente une part consid rable du budget d installation ou de reprise Par ailleurs un certain nombre de producteurs adh rents l ADABio ont con u d velopp et utilis avec r ussite des outils qui leur ont permis d optimiser moindre co t leurs syst mes de production Ces outils sont loin d tre sp cifiques aux fermes dans lesquelles ils ont t d velopp s Iis sont donc transposables ailleurs en permettant via la pratique de l auto consiruction de limiter les investissements tout en offrant aux producteurs concern s de gagner en autonomie quer son outil a les U comp tences pour le r gler etle r parer et peut diviser de fait par plusieurs unit s ses d penses en quipement Tel est l int r t
60. oci es l alimen tation autonomie alimentaire fabrication d aliments la ferme et mati res premi res 144 occur rences ainsi que la probl matique de la sant et du bien tre animal 74 occurrences Les travaux avec des approches socio conomiques sont cit s 172 fois la majeure par tie visant la production de r f rences technico conomiques Les th matiques de la durabilit des syst mes et de l environnement restent peu d velopp es au regard des th matiques techniques Compl mentarit des approches analytiques et systemiques L analyse r v le une forte diversit d approches m thodologiques en recherche exp rimentation en AB figure 3 Comme voqu lors des Assises REVAB Recherche Exp rimentation Valorisation en AB article p 20 2011 la diversit de ces approches est indispensa ble en AB Les exp rimentations analytiques qui restent majoritaires dans la base QFQ doivent tre com pl t es par d autres approches et d marches exp rimentations sys t mes enqu tes etc Cette articulation entre approches sys t mes et analytiques permet d appr hender la complexit des syst mes agrobiologiques en pre nant en compte les interactions et r troactions des l ments qui le composent Meynard in REVAB 2011 Alors que les travaux men s parles acteurs de la RE en AB taient plut t centr s sur des approches ana lytiques il y a une dizaine d ann es les approches sy
61. our favoriser la r flexion collective Ces rencontres permettent aux acteurs de ce r seau de se concerter sur des th mes cruciaux pour la recherche exp rimentation valori sation en AB et de proposer des actions pour la rendre plus pertinente Qu est il ressorti des assises 2006 C est Matthieu Calame pr sident de l ITaB de 2003 2006 qui est l initiative de la premi re dition des Assises qui se sont d roul es en mai 2006 Paris Cet v nement avait act e Une volont de ne pas opposer approche globale et analytique e La n cessit de structurer un r seau national AB e De d finir ensemble les crit res prendre en compte en approche globale Cela a ensuite permis l Irag de e Amorcer la discussion qui a contribu la mise en place du Conseil Scientifique de l AB CsaB cr en novembre 2008 e Red finir ses axes strat giques et mettre en place un plan de travail pluriannuel pour r pondre aux enjeux identifi s pendant les assises Mettre en place de nouvelles commissions th matiques R seaux Protection des plantes et Communication e Etablir un tat des lieux des dispositifs exp rimentaux en AB et organiser une rencontre sur la Mise en synergie des sites exp rimentaux en agriculture biologique Fermes exp rimentales stations exp rimentales fermes de lyc es agricoles e Modifier les statuts de l institut adopt s lors de l AG 2010 se traduisant par un l
62. pour am liorer les condi tions de semis puis semis du bl avec un combin herse rotative se moir Le bl est sem en surface le mulch de luzerne cr ant les condi tions d humidit favorables sa germination La densit de semis est abaiss e entre 100 et 130 kg ha Cette premi re association non pr m dit e est finalement devenue l association f tiche de Philippe Tester de nouvelles associa tons pour enrichir la rotation Depuis Philippe teste de nom breuses autres associations plus ou moins audacieuses avec un succ s variable Il cherche des associations avec des cultures de printemps Apr s quelques essais avec du ma s la luzerne trop vigoureuse au prin temps ne se r v le pas adapt e cette association moins de trou ver une vari t de luzerne d veloppement v g tatif lent au printemps Philippe reste aux aguets Actuellement il fonde des Combin herse rotative semoir espoirs sur les associations du tour nesol avec de la f verole ou du tr fle qu il exp rimente encore pour les stabiliser Sa strat gie est de semer les f veroles la vol e mi f vrier puis le tournesol lorsque la f ve role a lev Le printemps 2011 trop sec n a pas permis la f verole de se d velopper Ilretentera l an pro chain Il teste actuellement le semis de tournesol dans du tr fle avec un semoir monograine profon deur variable sans travail du sol implant en interculture l ann
63. produits sani taires suivant les types de traitements antibiotiques antiparasitaire vac cinations m decines alternatives etc sur l ann e 2009 Une tude comparative a ensuite t r alis e traitement v t rinaire Tout traitement curatif ou pr ventif entrepris contre une pathologie sp cifique Journal officiel de l Union euro p enne 2008 Dans cette enqu te il est d fini comme un ensemble d interventions n cessaires au soin d une patholo gie pour un animal ou dans le cadre d un syst me pr ventif sans tenir compte des actions m caniques telles que celles effectu es par les obturateurs de tarissement ou l interven tion d ost opathes tableau 1 traitements moyens Agriculture biologique selon les modes de production bio logique et conventionnel Les pratiques des levages biologiques se distinguent fortement des conventionnels la fois en nombre et en fr quence de traitements par animal mais galement parles types de m decines pratiqu es couples de fermes onventionelles sur toute rance 96 exploitations laiti res font par ties du projet Les deux tiers se situent dans le Grand Ouest Basse Normandie Bretagne Pays de la Loire les autres exploitations sont r parties entre les Vosges et le Centre de la France Chaque ferme biologique est associ e une ferme conventionnelle Ces couples d ex ploitations ont des dimensions structurelles proches et sont si tu
64. ques enqu tes et exp rimentations analytiques avaient permis de d crire les pratiques mises en uvres et leurs effets sur la flore adventice Une tude men e par le Caio m en 2009 2010 en collaboration avec Agri Bio Union a cherch actualiser les connaissances en la mati re Des entretiens et visites dans les exploitations ont permis de d crire divers itin raires de ma trise des adventices et comprendre les principaux crit res de raisonnement des agriculteurs L analyse a t confront e aux travaux pr c dents afin de discerner d ventuelles volutions marquantes schantillon d une taine de fermes aux vari s Cette tude a aliment le programme CASDAR Optimiser et promouvoir les pratiques de d sherbage m ca nique en grandes cultures et production l gumi re qui r unit des partenaires de diverses r gions L chantillon repose sur une ving taine d exploitations localis es dans le Sud dela France figure 1 et choi sies pour repr senter une diversit de sols argileux terreforts calcaires ou non calcaires limoneux boul b nes sableux sables de Landes t f y AP 4 AR y r LR DTA PE Les exploitations ont des SAU oscil 2 PRET LIN TRUE LE QE lant entre 34 et 430 hectares la Interface de guidage lectronique plac e entre le tracteur et la bineuse destin e R am liorer le d bit de chantier et la pr cision du binage moyenne se place 111 hectares Les fermes sont converties depuis c
65. raditionnel ou en chambre noire apr s conservation des racines au froid au champ avant la r colte pour le for age a alter agri n 107 mai juin 2011 Rotation longue imp rative La culture de racines d endives est peu exigeante et peut se r aliser dans tous types de sol N anmoins les meilleurs sols sont les limons profonds pas trop bat tants avec une bonne r serve hydrique Les sols sableux l gers et peu caillouteux de la zone lit torale du nord de la Bretagne sont aussi particuli rement adapt s et permettent de r aliser des faux semis et des semis pr coces Ils ressuient vite facilitant la r colte en novembre ou d cembre Afin de limiter les risques li s au d veloppement de Sclerotinia principal ravageur de l endive une rotation minimale de 6 ans est indispensable alors que 9 ans sont m me fortement conseill s Il est par ailleurs recommand d appliquer pr ventivement du CONTANS Coniothyrium mini tans champignon antagoniste de Sclerotinia sur les parcelles l an n e pr c dant la culture d endive et ventuellement avant le semis Maitrise des adventices un point d licat Le semis se d roule courant mai avec un semoir de pr cision la densit de 10 12 graines par m tre lin aire pour un objectif de pro duction de 280 000 racines par hectare afin d obtenir des racines de taille homog ne avec 4 5 cm de diam tre au collet Il est r alis apr s faux
66. rai sons ne souhaiteraient pas investir dans l outil ne sont videmment pas exclus de ces formations Le but premier est bien d apporterune comp tence la construction de l outil ne servant que de pr texte Le stagiaire sans outil participe donc la r alisation pratique des outils de ses coll gues R alisation d un guide pour une large diffusion Les efforts vont maintenant se concentrer sur la r alisation du guide dont la parution est fix e fin 2011 Cet outil de diffusion des savoirs agricoles pr sentera une quinzaine d outils gros et petits mat riels d cortiqu s pour tre reproductibles Chaque outil sera d crit dans son itin raire tech nique ses caract ristiques explicit es les plans de coupe d coupe per age montage d taill s Pas de concurrence pour les Constructeurs de mat riel Les buts poursuivis sont clairs permettre l acc s des outils per formants pour des producteurs qui n auraient pas les moyens de s quiper diminuer les investis sements et charges financi res li es l installation autonomiser les producteurs dans la gestion de leur parc mat riel et leur permet tre de profiter au mieux des potentialit s de leur outillage Il est tout aussi clair que cette d marche ne concerne qu une partie tr s minoritaire des outils utilis s en agriculture biologique Ceux qui n existent pas par ailleurs ainsi que ceux qui deviennent accessibles par la pratique
67. rs sont sp cialis s en AB pour assurer appui la conversion conseils techniques et r glementaires aux agriculteurs diffusion de l infor mation exp rimentation 160 conseillers sp cialis s travaillent en r seau sur l AB Parle biais de l APca2 les chambres participent aux discus sions sur l AB dans des instances nationales et sont pr sentes au ni Dossier Recherche exp en AB Superficie totale AB 1o65ha Superficie fermes exp totale E Pyyculure cievage D Exvage D Grandes cultures E Maraichage E Arteonculture Vi culura L Ferme ep O Stalon erp Ferme de Foes ha Polyculture levage 575 Elevage 225 Grandes cultures 164 3 Mara chage 32 Arboriculture 32 5 Viticulture 4 5 Superficie stations exp totale Superficie fermes de lyc e totale 634 ha 50 ha 380 ha soit 61 1 4 J 13 13 2 1 R sultats issus d une enqu te sur les surfaces d di es la Re en ab men e par l Itaben 2007 Figure 2 Estimation des surfaces d di es la recherche exp rimentation en Ab Itab 2007 veau du groupe bio du CopaA3 et au groupe AB anim par la Commission europ enne L APCA organise tous les deux ans le salon professionnel TECH amp BIO pour la promotion des techniques agricoles alternatives et bio www apca chambagri fr L enseignement agricole et FORMABIO Les coles d agriculture de l ensei gnement technique et sup rieur lyc es agricoles et coles d ing ni
68. s organis es par l itas les 30 et 31 mars Paris ont permis plus d une centaine de participants impliqu s dans la recherche exp rimentation en AB de d battre sur ce th me ax cette ann e sur l approche globale Des interventions et t moignages de France et d europe ont aliment les r flexions et des travaux en ateliers ont facilit les changes La richesse et la diversit des d bats ont permis de faire merger des lignes directrices pour la construction de projets de recherche en AB e la valorisation et l appropriation des connaissances Trois consensus ont t r affirm s par ces assises la pluralit de l AB la n cessit de d velopper des d marches globales et l int r t d int grer tous les types de connaissances y compris les sa voirs et savoir faire des praticiens dans le processus de recherche ex p rimentation Figure 1 L approche globale vise comprendre comment fonctionne un syst me agrobiologique donn pour pouvoir agir dessus Long terme Court et moyen terme Pas de tempa Approche globale en RE Large Participatif 20 ALteR AgRi n 107 mai j uin 2011 Objet syst me AB Exp rimenter Comment ga fonctionne Comprendre Comment agir syst mez gt analytique la fermezlab ratoire Innover Int grer des facteurs multiples Alterner analytique syst eme Interdisciplinaire Inter science sociales dure cologie L A est plurielle
69. s pomme poire p che cerise abricot prune par ordre d croissant d importance en association avec des cultures annuelles Ce verger fait l objet d un suivi par le Gras dans le cadre d un programme de recherche CASDAR sur l agroforesterie Des r f rences sont indispensa bles pour int resser et informer les agriculteurs qui cherchent faire voluer leur syst me de cul ture Un dispositif exp rimental a galement t plant cet hiver en partenariat avec le lyc e agricole d Avignon la fois pour valuer la capacit conduire des fruitiers et des l gumes sur une m me par celle mais aussi pour diversifier l offre en produits agricoles du lyc e voir encadr OUVERTURE gt BTSA Viticulture Oenologie en Agriculture BIOLOGIQUE BP REA Vigne CFAA DU JU 03 84 87 20 ALteR AGRi n 107 Mal j uln 2011 et Vin RA A MONTMOROT X h tri pe b anger notre fa on de archer La recherche agronomique de ces derni res d cennies s est surtout focalis e sur l tude de facteurs consid r s individuellement effet du niveau de fertilisation sur la sensibilit un ravageur effica cit de tel pesticide sur telle cible Ces travaux sont importants pour apporter des r ponses court terme aux producteurs Lorsque ces travaux sont men s en plein champ la variabilit des conditions est forte et peut mas quer la r ponse il est difficile de montrer un
70. s d outils que les sols tendance limoneuse ou sa bleuse Globalement les travaux du sol descendant pr s de 10 cm de profondeur dominent Par ailleurs il y a autant d interventions pro fondes gt 10 cm que superficielles lt 5 cm Pendant l t et automne qui pr c dent les semis plus de trois agriculteurs sur quatre intervien nent dans le but de r duire le stock du sol et retard de m SEMENCES DE L EST 7 rue de l Escaut Recherche Grandes cultures Figure 2 Inventaire des principales mauvaises herbes que l on retrouve en soja et tournesol chez les agriculteurs enqu tes TEIT TAOL grainier des sols Diverses familles d outils de d chaumage sont uti lis es outils dents souples type vibroflex outils disques type Cover Crop ou outils combinant dents et disques de nivellement L usage des d chaumeurs disques est toutefois cart lorsque la ges tion de l interculture int gre prioritairement une lutte sp ci fique contre vivaces chiendents chardons rumex grande oseille On assiste assez souvent un an terence pou 4782 INNOVATION ET LA REGULARITE SATURNUS R f rence en prot ines PANNONIKUS quilibre rendement prot ines 2 vari t s recommand es par la meunerie Fran aise Les travaux du sol en interculfure sont souvent au c ur des strat gies de d sherbage EAEE ss amp tagonisme entre les deux m thodes
71. s dans un sol chauff par des tuyaux d eaux chaudes ou des r sistances lectriques et re couvertes de sable ou de paille L obscurit est assur e par une b che ou des t les encart p 27 Pour le for age en salle les racines sont plac es dans des bacs dispos s dans une salle obscure o la tem p rature et l hygrom trie sont contr l es encart ci dessous En fonction des pr cocit s les r coltes s talent de septembre d cembre L arracheuse broie le feuil lage en pr servant quelques centim tres au dessus du collet Une fois d terr es les racines cicatrisent ensuite 24 48 heures l air libre en vitant que les racines ne chauffent pour viter la prolif ration de maladies puis elles sont stock es au frigo 1 For age en chambre noire Chez Yann Salou mara cher breton Guiss ny Finist re A la sortie du frigo 1 C les racines sont retaill es et mises en bac Dans ces bacs de 1 2 m est tal e une couche de ter reau de 3 4 cm dans laquelle les racines sont enfonc es Entre 400 et 500 racines sont ainsi entass es dans chacun d eux Les bacs sont ensuite empil s les uns au dessus des autres dans la chambre noire Ils sont remplis d eau leur entr e puis r guli rement partir du 10 12 me jour au moment o la racine besoin d eau pour produire une belle endive Le for age dure en g n ral 21 jours 16 18 C Cette technique de for age permet de surve
72. s de 10 ans chez desnouveaux convertis 2 8 contre 3 3 il peut tre expliqu entre autres par des contraintes organisationnelles plus marqu es de nos jours taille des exploitations distances inter par cellaires importantes Les r glages d outils agressivit et vitesse d avan cement et conditions de mises en uvre sont plus pointus La re cherche de strat gies offrant de bons d bits de chantier est galement vo _ Nous vous proposons une gamme de vari t s adapt es l agriculture biol qu e Le perfectionnement des ou tils en la mati re autoguidage et meilleure pr cision de travail des bi neuses augmentation de la largeur d intervention de la herse trille et de la houe rotative est en totale ad quation avec la demande actuelle des producteurs bio Enfin l tude a montr que chez ces agriculteurs la mise en uvre d un ensemble co h rent de pratiques pr ventives est au c ur du raisonnement du d s herbage si bien que dans de nombreux cas le nombre d inter ventions m caniques en culture ne r v le ni le niveau de technicit du praticien ni la qualit du d sherb V POUR EN SAVOIR PLUS e Guide technique du soja bio mars 2011 gratuit sur www cetiom fr et www itab asso fr les nombreux ensei gnements de cette tude sont valoris s dans le chapitre D sherbage Commande de la version papier sur www cetiom fr ou au 01 30 79 95 40 e Guide du tournesol bio p
73. s issues des productions courantes en monoculture sachant qu il est toujours difficile de com parer un syst me en cr ation un syst me rod Pr paration des planches pour les cultures mara ch res entre les lignes d arbres diversifi s Ce changement radical dans la fa on d appr hender et de mettre en place un essai pose de nom breuses interrogations certaines tant sp cifiques l AB Ces ques tions taient d ailleurs l ordre du jour des Assises REVAB organis es par l TraAB sur la recherche exp ri mentation et valorisation pour l AB3 Le GRAB dans ses missions de re cherche prospective conduit cette r flexion en collaboration avec l INRA et de nombreux partenaires et porte aujourd hui des projets ambitieux de long terme dont le but est de reconcevoir un mod le de verger autonome moins d pendant des intrants et plus r silient mieux m me de r sis ter aux agressions et de retrouver un tat d quilibre apr s un ac cident climatique ou sanitaire Un travail de post doc pourrait 3 http wwvw itab asso fr downloads actus invit assises201 1 paf kir m 3 Agroforesterie oliviers choux en espagne j rm re i aE E TAD ge Recherche Arboriculture ainsi d marrer l automne 2011 permettant de concevoir ce type de verger l aide des connais sances d j disponibles Cette approche globale du verger n cessite de travailler de fa on
74. s r gio nales de transformateurs et distributeurs de produits biolo giques Il leur fournit galement des informations r glementaires et sur la qualit des produits soutient leurs projets www synabio com ABioDoc centre documentaire de l AB ABioDoc service de VetAgro Sup a pour missions la veille le traitement et la diffusion d informations int ressant les acteurs de l agriculture biologique technique conomie et r glemention en AB agriculture durable agroenvironnement ner gies renouvelables ABioDoc propose une base de donn es bi bliographique Biobase de 21 000 r f rences accessible sur www abiodoc com une revue bi bliographique mensuelle d actualit Biopresse une base de donn es des Acteurs de la bio intervenant en formation recherche conseil 7 certificateurs agr s Tout op rateur doit avoir t contr l et certifi par un orga nisme agr par les pouvoirs publics pour commercialiser des produits issus de l AB except cer tains distributeurs et les restaurants concern s par une r glementation sp cifique Sept organismes de contr le sont agr s en France AGROCERT CERTIPAQ CERTIS CERTISUD ECOCERT QUALIT FRANCE et SGS toujours plus de consommateurs de produits bio Un fran ais sur 4 consomme un ou plusieurs produits bio r guli rement En 2010 le march des produits alimen taires AB a t valu 3 38 milliards d euros
75. s stations de recherche telles par exemple que le Groupement de re 1 L Itab poss de un coll ge Recherche xp au sein de son Ca qui regroupe le Gran le CReab les fermes exp rimentales de thorign d anjou et des bordes le Civam bo 66 la station d archigny la Pais le Cev le P le ab massif Central le Ceb cherche en AB Gras la Station de l INRA Mirecourt ou des fermes exp rimentales comme celle de Thorign d Anjou font de la recherche exp rimentation en AB et montent ou participent des projets de re cherche Cette exp rimentation est compl mentaire celle men e chez les producteurs De nombreux groupements de producteurs biologiques GAB m nent des essais Quasiment toutes les r gions pos s dent un groupement r gional et des groupements d partementaux qui s y rattachent Leurs missions peuvent varier mais en g n ral ils Pionnier de la certification en Agriculture Biologique Une garantie sur l ensemble de la fili re Bio Des contr les rigoureux et ind pendants assur s par des auditeurs proches de vous X ECOCERT mai j uin 2011 ALteR Ag Ri n 107 L visent organiser la fili re aider la conversion donner un appui technique et parfois mener des ex p rimentations Ils peuvent aussi tre impliqu s dans des projets de recherche nationaux ou europ ens L ArcA et les Chambres d Agriculture Dans chaque d partement etr gion des conseille
76. s stress hydriques en cas de lev es tardives La question m rite s rement d tre r tudi e plus en profondeur culture bineuses et se trille sont les outils lutte favoris Les trois outils habituels de d sher bage m canique sont utilis s La bineuse est pr sente dans toutes les exploitations Elle est utilis e quasi syst matiquement dans les 2 cul tures soja et tournesol La herse trille estutilis e sur au moins l une des 2 cultures dans 70 des cas Le recours la houe rotative cro teuse est moindre Le nombre d interventions total varie de 1 5 passages en tournesol et jusqu 6 en soja Le recours et le mode d emploi des outils m caniques d pendent for tement des caract ristiques de sol Le roulage au moment du semis est assez peu pratiqu Les r glages COOP RATIVE de c r ales biologiques Fond e en 1988 BIOCER est aujourd hui un outil au service de l agriculture BIO Ind pendante et autonome dirig e par ses adh rents BIOCER regroupe plus de 140 fermes de toutes tailles e Collecte triage stockage de c r ales et ol oprot agineux e Multiplication et distribution de semences biologiques c r ales et fourrag res e Meunerie sur meule de pierre Astri SEMENCES 2011 2012 Avoine GERALD GRAFTON Bl tendre ATARO ATTLASS BRENTANO CHEVALIER LUKULLUS MIDAS PACTOLE PIRENEO RENAN SATURNUS TRISO P Seigle CA
77. sation des m decines allopa thiques en AB mais surtout par la d sintensification animale et lattention accrue de l leveur biolo gique qui favorise la d tection et l intervention pr coce sur les pathologies Cette diminution du nom bre de traitements se traduit aussi par des cono mies sur les frais v t rinaires Recherche Arboriculture A question complexe r ponse complexe Comment reconcevoir Un verger plus cologique sois Warlop Gilles Libourel et Claude ric Parveaud GrA3 L agriculture s est modernis e et est rest e comp titive par la sp cialisation des exploitations et des bassins de production ce qui a favoris les techniques de pr cision et la rationalisation logistique Les contreparties de cette sp cialisation sont notamment les risques de pullulation des bioagresseurs et l impossibilit de r partir les pertes sur plusieurs productions Dans le contexte actuel des pistes viables pour d sp cialiser les exploitations nous semblent porteuses d avenir arboriculteur est aujourd hui pris en tenaille par une r glementation toujours plus contraignante des metteurs en march toujours plus exigeants et intransigeants sur la qualit des produits et des consommateurs sensibilis s inform s et gale ment toujours plus revendicatifs La recherche de la perfection es th tique des produits est un exemple de contrainte lourde de cons quences sur la production
78. se multiplient pour accompagner le d veloppement de la production biologique en France le Qui Fait Quoi en Recherche exp rimentation en AB outil collaboratif pilot et anim par l itAB permet d en dresser un tat des lieux dynamique et volutif Si pour l instant il permet de valoriser les productions de connaissances acad miques l enjeu pour l avenir sera d int grer les travaux et productions de connaissances des praticiens Le Qui Fait Quoi en ligne permet de mieux renseigner chaque nouvelle action saisie et de la compl ter au fur et mesure de l avancement des travaux jusqu adjonction de rapports finaux articles ou posters Il facilite Pacc s aux recensements jusqu alors d j en ligne mais non IT RECHERCHER UNE ACTION i Pan tut icula Bioton n QF aQ PENEAN L If Ab a d velopp un portail interactif des Qui Fait Quoi en Recherche exp rimentation en Ab accessible sur http qfq itab asso fr Cet outil collaboratif permet d acc der aux archives des Qui Fait Quoi et d enrichir la base par la saisie de nouvelles actions en ligne Ci des sus l interface de recherche d actions ansles actions derecherche ex compil s l ITAB r cence depuis plus de 10 p rimentation men es en AB ou int ressant AB par le r seau des partenaires de l IraB Instituts Techniques Chambres d Agriculture Groupements d agriculteurs biolo giques Stations exp rimentales
79. st miques se d ve loppent depuis quelques ann es et viennent compl ter les travaux ana lytiques De m me le suivi de fermes les enqu tes permettent de compl ter les connaissances apport es par les dispositifs exp rimentaux Tous ces travaux contribuent leur ni veau am liorer les connaissances sur l agriculture biologique En effet l AB couvre une diversit de syst mes qui doivent tre tudi s en prenant en compteles processus de conver sion et d volution des agrosyst mes et en variant les dimensions et l chelle d tude parcelle ferme ter ritoire fili res REVAB 2011 L outil QFQ permettra d identifier les champs de l AB o il sera n cessaire de porter l effort Figure 1 Productions concern es par les actions de la base Viticulture Is s transform s cifique l Couvert v g tal Le Horticulture Cultures l gumi res E w Cultures fourrag res er X oo i a ww l N N eo o o Cultures fruiti res Ez Grandes Cultures Produits conditionn s Pas de production sp ci Plante aromatique Agroforesterie Figure 2 th matiques concern es par les actions de la base w u1 syst mes PF X Qualit X Zootechnie E la he a w recherc Biodynamie u Equipement gt ementation certification ronomie et ytotechnie Socio conomie E Environnement Durabilit des Transformation 5 M thodologie de A
80. t de construire des projets int grateurs pour l AB l enjeu tant d aider d velopper la production en AB www devab ors construire des programmes de re cherche exp rimentation et de valoriser et diffuser le progr s tech nique en AB En 10 ans l TrABa initi avec ses partenaires une trentaine de projets et est devenu un r f rent national technique de la recherche exp rimentation en AB1 www itab asso fr L Acretles Instituts Techniques Agricoles Avec le Plan pluriannuel de d velop pement de l AB la plupart des Instituts Techniques Agricoles ITA ont mis en place des programmes de recherche sur l AB L ACTA t te de r seau des instituts assure la coordi nation de ces activit s entre les 16 ITA organis s par fili re en liaison avec les partenaires de la recherche de la formation et du d veloppement L INrA et le programme AGRIBIO L INRA participe aux travaux sur l AB avec notamment un comit interne agriculture biologique CIAB cr en 2000 Cette m me ann e un pro gramme de recherche pour et sur l agriculture biologique AGRIBIO a t lanc avec l objectif de mieux conna tre l AB de transf rer les connaissances scientifiques et de construire de nouvelles probl ma tiques Le troisi me programme AGRIBIO3 implique actuellement 20 unit s de recherche dont 6 sta tions exp rimentales Des stations et fermes exp ri mentales sur toutesles productions De
81. ublication courant 2012 pr en France par un r seau d agriculteurs multiplicateurs biologiques e Bl s tendres d hiver de haute qualit ATARO PIRENEO MIDAS EPOS e Epeautre haut potentiel ALKOR L Fontaine e Triticales productifs APRIM BIENVENU CONSTANT PIZARRO e Orge d hiver beau grain SEDUCTION e Orges de printemps pr coces EXTASE CALCULE Avoines de printemps blanches DUFFY PONCHO e Avoine nue TATRAN e Pois Prot agineux NITOUCHE ROCKET VERTIGE 2 59310 AUCHY LES ORCHIES T l 03 20 61 81 30 Fax 03 20 71 68 09 p Bi SEMENCES Lemaire Deffontaines www lemaire deffontaines com Mal j uln 2011 ALteR AGRi n 107 k L Fourri Recherche exp rimentation devage trois fois moins de traitements en levage laitier biologique qu en conventionnel pour une situation sanitaire satisfaisante moussel Institut de l devage Depuis 2009 une centaine d exploitations sont engag es dans le projet CedABio Cette tude nationale vise valuer les contributions environnementales et la durabilit socio conomique des syst mes bovins biologiques il s agit d estimer les carts de pratiques et leurs incidences entre syst mes conventionnels et biologiques Voici les r sultats d un champ tudi dans ce projet de recherche les produits sanitaires en levages laitiers objectif de l enqu te est d va luer les consommations et l utilisation des
82. ultures diversifi es bl orge ma s veaux de rendement pluriannuel du plus de l0ans L atelier grandescul riz f verole pois chiche lentille soja s chelonnent de 27 40 q ha tures est largement dominant Le tournesol ou luzerne soit dans des Le tournesol s ins re quant lui soja le plus souventirrigu s ins re rotations courtes Auquel cas ilse dans des rotations plus longues et soit dans des rotations longues avec succ de parfois lui m me Lesni ne revient g n ralement pas avant 5 6 ans sur la m me parcelle Cultiv majoritairement en sec il atteint des rendements plus variables de 10 30 q ha avec une moyenne proche 1 ges de 20 q ha dans l chantillon retenu M0 Fe Mont kmar La flore est globalement assez va Vitleneuve sur Lot Pi nn ri e repr sentative de celle observ e PRE PLIS Bagon sir Cage ie classiquement dans les cultures es QCarmawx nF Ales Jvc tivales D apr s les agriculteurs les EU Nimes ne esp ces les plus fr quentes en soja i tunel WA 4 et tournesol sont les ch nopodes Jeh l lauha Castes a A ANT oA Montpeier 9E 2 en morelles noires panics etamarantes cumereulle a Figure 1 Localisation des exploitations enqu t es lors de l t 2009 sacr shin Montpon M rest roi i Sa at la Candi US EC EN r E a a Valence Bergerac a Mazarmet jJ S te des adventices annuelles lev e NU Tbes lu es N
83. urces mais it es pour le moment Cette activit gourmande en ner gie n cessite des moyens financiers importants encore non en phase avec les motivations sus cit es Saluons ici les partenaires financiers qui ont rapidement ac cept de nous suivre le FEADER les conseils g n raux de l Is re des Savoie et de l Ain le FEADER et le Vivea pour l aspect formation Mais d autres peuvent et doivent nous rejoindre pour que cette d marche grandisse et participe sa mesure au d veloppement de l AB Avis donc aux institutions sensibles notre d marche n h sitez pas nous contacter CONTACT gorice Donne thibault michoux adabio com mMAi j uin 2011 ALTer Agri n 107 E AdaBio CTIFL Fn PE Fiche technique Culture p L i ieu Conseil lbb Pais et aude Coulombel ltab elques extraits de la Fiche Techn ltab Culture biologique de l endive La France est le premier producteur mondial d endives avec pr s de 240 000 tonnes commercialis es par an 80 de la production est concentr e dans les r gions Nord Pas de Calais et Picardie Le march biologique lui repr sente peine 1000 tonnes annuelles et peut encore se d velopper Une quinzaine de producteurs de gros volumes sont concentr s dans le Nord alors que la Bretagne r unit plut t les petits endiviers La production de l endive comprend deux phases la culture des racines au champ de mai novembre et le for age t
84. vices compl mentaires audits coupl s multi comp tences des auditeurs permettant de coupler plusieurs r f rentiels Bio Label Rouge dans des secteurs aussi vari s que les fruits et l gumes la viande les produits de la mer les produits secs analyses en laboratoires bilan carbone analyse du cycle de vie Pour tout renseignement n h sitez pas nous contacter via fr certification sgs com ou au 01 41 24 83 02 WHEN YOU NEED TO BE SURE e ALteR Ag Ri n 107 mai j uin 2011 Dossier Recherche exp en AB one x L4 Pr s de 31 000 op rateurs de la transformation et distribution Parmi les op rateurs on trouve no tamment les pr parateurs qui travaillent partir de mati re pre mi re issue de produits biologiques et les distributeurs de produits bio logiques Fin 2010 la France comptait quasiment 31 000 op ra teurs aval de la fili re bio soit 23 de plus qu en 2009 et 49 de plus qu en 2008 Source Agence bio La FNAB organisme de d velop pement de l AB vocation syndicale La f d ration nationale d Agricul ture Biologique FNAB f d re parles organisations adh rentes qui la com posent les agrobiologistes des r gions de France Son r le essen tiel est de repr senter et d fendre la profession d agrobiologiste La FNAB propose galement un appui l ins tallation l organisation dela fili re et un suivi r glementaire et joue un r le d int

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