Sidonie Loubry Carette, Entretien avec Jean Echenoz, p. 5. L
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1. abondamment traduit en fran ais et plus particuli rement au parti pris des traductions les plus r centes d en carter un certain nombre consid r es a posteriori comme abusives L auteur souligne notamment le paradoxe de vouloir tablir une traduction univoque de ce qui est le plus souvent en prise plusieurs interpr tations en donnant divers exemples de ces ambigu t s Claude Cavallero Philippe Delerm ou l intime ordinaire p 135 C est aux nouvelles de Philippe Delerm dont les titres voquent en g n ral d embl e l intimit que Claude Cavallero s int resse dans un article qui traite des enjeux discursifs li s l intime Il met en lumi re le paradoxe d une criture et d une structure minimalistes qui r ussissent dire l intime en conomisant les moyens discursifs mis en uvre Enfin il met en parall le ces sc nes d intimit dans les nouvelles avec celles des romans ou essais delermiens afin de mettre en vidence les proc d s de mise en criture de ces plaisirs minuscules utilis s par l auteur Par l il fait ressortir l importance de la temporalit existentielle de l int riorit2. s agit selon Bruno Blanckeman d une adaptation la perte de l gitimit du m tadiscours Ja l Grave Nuit polaire nuit sacr e dans les romans de Roger Frison Roche p 85 Ja l Grave s interroge sur la signification de la nuit du Grand Nord dans les romans du voyageur et crivain Roger Frison Roche Elle met ainsi d abord en vidence sa toute puissante par le pouvoir de fascination qu elle exerce en tant qu l ment sacr elle a la capacit de mettre l homme en relation avec une r alit transcendante Enfin elle montre comment cette toute puissance na t aussi de son pouvoir effrayant Elle conclut donc que l exp rience nocturne devient initiatique en mettant notamment en vidence l importance des liens entre les hommes Thanh V n Ton Th t Repr sentations de l enfance chez Proust et chez Nathalie Sarraute affinit s r critures et subversions p 91 Thanh V n Ton Th t examine les rapports entre Nathalie Sarraute et Proust quant la question de l enfance rapports davantage inconscients que r ellement recherch s Il tudie tout d abord la g ographie associ e l enfance qui se dessine dans chacune des uvres pour mettre en vidence des points communs tels l onomastique ou le rapport troit entre m moire et lieu C est ensuite la mani re qu a Sarraute d appr hender le temps de l enfance puis aux sensations et aux sentiments enfantins que l article s int resse pour mettre au jour certes les points c
3. Sidonie Loubry Carette Entretien avec Jean Echenoz p 5 L entretien avec Jean Echenoz qui ouvre le dossier vient tout d abord justifier l tude regroup e de ces trois ouvrages de l auteur Il s agit ensuite d clairer certains choix d criture de l auteur comme sa pr cision descriptive ou le traitement de l espace et d analyser la port e du regard pos sur le monde Dominique Viart Les esth tiques d menties r alisme et minimalisme d Un an Je m en vais p 13 Dominique Viart s int resse la classification critique des ouvrages de Jean Echenoz et notamment celle que l auteur a cherch e voir merger pour son ouvrage Un an dans le but de s affranchir des cat gories o la r ception l inscrivait Il y inscrit donc un jeu avec le mod le minimaliste tout en explorant une autre forme du roman celle du roman r aliste Christine J rusalem L occupation des sols fictionnels dans les romans de Jean Echenoz correspondances et allers retours p 27 L article s int resse au travail intertextuel interne c est dire aux reprises qui apparaissent dans l ensemble de l uvre chenozienne au sein d un passage du roman voire des romans On peut tout d abord y voir l chelle du roman des raccords qui permettent de recoudre l unit de textes souvent caract ris s par leur clatement premier La reprise est galement pour C J rusalem signifiante pour la compr hension du texte Enfin l auteur de l tude m
4. ndes roman hyperr aliste p 57 Catherine Douzou choisit dans cet article d interroger le rapport de Jean Echenoz l hyperr alisme dans Les Grandes Blondes notamment pour son retour au r el C est dans un premier temps le souci chenozien de photographier la banalit du monde contemporain de la fa on la plus fid le possible qui lui permet d tablir ce parall le Il y a de fait chez lui un go t certain pour l ordonnancement du r el qui permet la naissance de petits instantan s du monde Enfin la mani re de l hyperr alisme le roman Les Grandes Blondes sous des allures parfois loufoques r v le l tranget d un monde pourtant familier au lecteur et d nonce une soci t trop mat rialiste Dominique Carlat De la vertu critique de l humour l re industrielle de la reproduction Les Grandes Blondes p 71 L auteur s int resse dans cet article la parodie de genres mineurs dans l uvre chenozienne Il s attache notamment mettre en vidence le jeu avec les clich s issus de genre litt raires mais aussi de la t l vision ou de la musique populaire dans Les Grandes Blondes Bruno Blanckeman En th orie je m en vais p 77 L uvre echenozienne se caract rise par le fait qu elle livre toujours son propre mode d emploi Le propos de l auteur dans cet article est de montrer comment Echenoz r ussit dans Je m en vais inverser la part de la th orie sur la pratique sans pourtant y renoncer Il
5. ommuns mais aussi les diff rences avec Proust C est pourquoi l auteur parle avec Sarraute de l criture d une satire au sens tymologique de l enfance Johanne B nard Les noms de Mobile p 101 L auteur de cet article s int resse l onomastique et plus particuli rement au toponyme dans son rapport la phrase et au discours dans Mobile un texte de Michel Butor o le nom propre abonde Les microanalyses de certains passages de l ouvrage notamment des incipits ou de certains nonc s listes permettent l auteur de se positionner rebours de la lecture structuraliste faite par R Barthes de Mobile Il exprime en effet que la structure de l ouvrage ne fait que mieux divulguer la pr sence de l nonciateur Isabelle Roussel Gillet Troubles et trou es Le Proc s verbal de J M G Le Cl zio p 113 Isabelle Roussel Gillet s int resse la probl matique identitaire dans le premier ouvrage de Le Cl zio Le Proc s verbal Pour cela elle tudie dans un premier temps la description du corps du h ros en s appuyant sur le concept de moi peau du psychanalyste Didier Anzieu L tude du traitement de la peau chez le personnage principal permet in fine de d crypter le traitement du texte Franck Bauer Les m tamorphoses d une phrase propos d une phrase de La M tamorphose p 125 L article de litt rature trang re de ce num ro est consacr la r ception fran aise de la M tamorphose de F Kafka ouvrage
6. ontre comment le r le unificateur de la reprise vaut plus largement pour l ensemble de l uvre chenozienne Laurent Demanze Lecture d une s quence Je m en vais pp 192 196 Un an pp 69 71 Le diptyque form par Je m en vais et Un an conduit Laurent D manze tudier le moment de jonction la prise en autostop dans l histoire parall le de deux vies pourtant bien diff rentes celles de Ferrer et Victoire Il montre notamment comment le traitement de cet pisode en apparence anodin mais en fait v ritable all gorie de la r criture permet la naissance d une criture ironique Il confirme donc la n cessit d une lecture double le premier pisode clairant l autre et inversement Marie H l ne Boblet Chronique d une disparition annonc e L Occupation des sols Op ra muet p 45 L auteur de l article se propose d tudier de mani re comparative un ouvrage de Jean Echenoz L Occupation des sols et Op ra muet de Sylvie Germain qui ont en commun le motif de l effacement d une image publicitaire symbole de la difficult oublier la disparition d un tre cher Il met ainsi en vidence les points communs dans l utilisation de ce motif la d nonciation du statut de l image dans la soci t actuelle ainsi que le pouvoir de l illusion Les derni res lignes permettent cependant de revenir sur ce qui fait la particularit de chacune des uvres dans le traitement de l image Catherine Douzou Les Grandes Blo
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