Dépliant Gisacum
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1. intam inter GISACUM APPARA T D but de croissance Terrain Fin de croissance Maturit Foss combl Substruction CD 4 pe A Les monuments publics thermes temple th tre forum se dressent au centre de la ville isol s par de grands espaces vides lls sont entour s par un r seau d aqueducs qui desservent galement les quartiers p riph riques de la ville Les habitations et les activit s artisanales et commerciales sont rejet es le long d une rue bord e d un portique Cette rue dessine un p rim tre hexagonal de 5 6 km les constructions y sont toutes align es en fa ade et tourn es vers le grand sanctuaire central 7 Aqueduc Voirie observ e sss Voirie restitu e Foss M Monuments publics EN Habitat reconnu M Emprise du polygone b ti e Bassin de r partition jam BERSIN L 5 gt s s3 D gt gt 5 gt s L 5 kg D U 900 m MADE Mai 2010 s D amp s D D D h Dans le courant du l s le sanctuaire de Gisacum se dote de quartiers structur s mais c est au d but du ll me s que le complexe cultuel de Gisacum prend un caract re monumental qui atteint son apog e au d but du llle s L agglom ration couvre alors 250 hectares environ 500 terrains de foot La crise que conna t l2. Empire romain au milieu du If s entra ne l abandon du site les monuments servent de carri re de mat riaux r cup ration qui se produit jusqu une poque r cente Le temple est d truit au cours du IV s et ne subsiste au Moyen ge qu un modeste village d o mergeaient encore trois buttes de gravats la fin du XVII s thermes temple et th tre Ils restent cependant assez pr sents dans le paysage pour que le village soit appel Le Vieil Evreux LA VIE VISITE DU CENTRE D INTERPR TATION ARCH OLOGIQUE Maquette de Gisacum au 1 1000 2 20 m x 2 20m Restitution du grand sanctuaire en cours de fouilles Infographie R Scapin Restitution hypoth tique du th tre Infographie R Scapin La bande b tie Infographie R Scapin Le centre d interpr tation propose d ap pr hender la vie quotidienne Gisacum et t moigne des d couvertes faites par les arch ologues HISTOIRE DE CETTE VILLE UNIQUE CE QUE NOUS SAVONS AUJOURD HUI Au tout d but du I s de notre re apr s la conqu te de la Gaule et sa romanisation les Aulerques Eburovices construisent un sanc tuaire pr s de 3 lieues gauloises de leur chef lieu de cit Mediolanum Aulercorum IIS y organisent les f tes religieuses qui rythment leur calendrier f tes donn es en honneur des dieux du Panth on romain comme Jupiter Apollon Mercure Bacchus Minerve ou de divinit s locales tel Gisacus Avant de
3. vestiges etdes d cou vertes de monnaies que les paysans F mettaient au jour j Jorsqu ils travaillaient leurs champs B angois l 4 ne o Objets pamm par Fi i Rev er entre 1801 et b M ne n les fouilles sont poursuivies par Charles de Stabenrath en 1829 et r v lent l aqueduc le th tre et quelques maisons METIER CE la partie centrale des thermes par le D partement en e 1837 et d une partie d th tre en Pei 1839 est la premi re d marche de i protection du site k i De grands d gagements op r s par Alexis Robillard et Th odose Bonnin dans les ann es 1840 permettent la d couverte excep tionnelle de statues de bronze expos es aujourd hui au Mus e d Evreux A cette poque histo di riens et arch ologues se disputent l identification du site le par Th odose u temp DESKS 1860 Bonnin publi en Statue de Jupiter trouv e Gisacum 5 lors des fouilles de 1840 du forum et de ses nin h odose Bon mosa ques par T a DESAI publi en 1860 DI O OA EME O E PA 1 Mus e d Evreux Photo Vassil LA VILLE TROUVE UN NOM LE NOM EXACT DU GIGANTESQUE SANCTUAIRE N EST PAS CONNU A o 7 BELGICA Ces x Do ER Lexovii s ee gt lt CET d Fi Sagii Parisii Cenomans Carnuiss GALLIA LUGDUNENSIS _ N GERMANIA K SUPERIOR Limites des provinces romaines EMI Territoire des Aulerques Eburovices Sagii Peuples voisins AQUITANIA
4. DARIUM salle de bain chaud par aspersion ou immersion TEPIDARIUM salle de bain ti de Latrines Photo Philippe Caron LE SENS DU PAYSAGE Au del de l crin de ver M dure qu il offre aux vestiges n l acc s vers le jardin a t MEME con u comme un parcours MASE A Ez narratif qui vous emm ne W vers la romanit symboli P s e par les pins faux cy 7 pr s et les poiriers feuilles de saule qui jouent tre des oliviers avant de vous ramener progressivement vers nos paysages nor sf mands contemporains o pommiers poiriers et haies champ tres Poirier feuilles de saule Photo Philjppe Dutel Dans le jardin des haies plant es le long des murs enfouis mat rialisent l emprise du monument tout en permettant la visualisation des l vations disparues Les deux prairies qui encadrent le jardin ar ch ologique peuvent tre compar es au paysage antique aux abords des thermes Des tudes de pollens pr lev s lors des fouilles attestent la pr sence de prairies et d herbages p tur s proximit du monu ment Pin maritime Photo Philjope Dutel Lai GESTION COLOGIQUE DES ESPACES NATURELS Avec ses 2 5 ha le jardin arch ologique ne repr sente que 18 des propri t s acquises depuis le XIX s par le D parte ment de l Eure Les autres parcelles sont des herbages r partis autour des thermes et dans le village prot geant les vestiges de b timen
5. WNVSID CIN 30 LNIW1LAVda GISACUM Le jardin arch ologique et le centre d interpr tation sont ouverts du 1 mars au 15 novembre mars octobre novembre de 13h 17 h tous les jours sauf le mardi avril mai juin septembre de 13 h 18 h tous les jours juillet ao t de 10 h 30 18 h 30 tous les jours E l J FA re Le jardin et le centre d interpr tation arch ologiques sont accessibles aux personnes mobilit r duite visite du site et animations gisacum cg27 fr inscription aux fouilles gisacum archeo cg27 fr Le jardin arch ologique a t r alis par Philippe Allart architecte du Patrimoine Lyon INCA architectes concepteurs Grenoble EBURE architectes paysagistes Grenoble NES Communicants 02 32 57 91 28 Impression Kapp Graphic sur papier PEFC 2011 Le centre d interpr tation a t restaur et r habilit par QE ABAC Anne Peho architecte Mesnil sous Vienne 27 T tion Les am nagements sc nographiques ont t con us par i Wi Jean Michel Daubourg architecte Paris et Daniel Cl ris i architecte associ Paris et les crayons Sylvain Rocca r sc nographe Uz s 30 Rachel Pfleger et Tiphaine A l Massari graphistes Paris i i a ae pma a Bo i E isatic de l ex r position R Art rt concept Serice Eysines 33 GPS 49 0 03 N 1 1348 E depuis A N13 A ne Louviers X depuis Rouen Pacy i n 8
6. ad Paris depuis pe l Je ai Oo g Bernay A aT k Pt Audemer 4 QX 2 Lisieux y x A Te Tente m A depuis gt N 1 Damville Verneuil 2 A J depuis A Nonancourt z Dreux GISACUM 8 rue des thermes 27930 Le Vieil Evreux t l 02 32 31 94 78 gisacum cg27 fr LABEL Yormandie Qualit Tourisme se UN SITE UNIQUE EN GAULE DU NORD Il y a plus de deux mille ans s levait sur 250 hectares la plus grande agglom ration religieuse du Nord de la Gaule Apr s un tr s long sommeil deux si cles de recherches arch ologiques ont permis d en saisir l ampleur et la grande originalit organisation en hexagone in dite dans le monde romain Ces travaux soutenus d s l origine par le D partement de l Eure ont pris une nouvelle dimension avec l ouverture en 2002 du jardin arch ologique sur l emplacement des thermes gallo romains puis avec la cr ation et l ouverture au public du centre d interpr tation arch ologique en 2005 Les recherches se poursuivent actuellement sur les temples situ s au c ur de l agglom ration gallo romaine sur les habitats et le th tre Po lt Jardin arch ologique 500 m Photo a rienne de l emprise du site s r les COmMM NES contemporaines CG27 MADE y GR I VILLE OUBLI E VILLE RETROUV E En 1801 Fran ois Rever proc de aux premi res fouilles deg ES Auparavant les rudits de la BR CHET SE a EVE Cl connaissance des 44
7. e OLes os de b uf mouton et porc qui remontaient r guli rement la surface du labour ont donn leur nom la parcelle le Champ des os Infographie R Scapin Vers le centre d interpr tation P g APR CR R z A 7 N7 e 4 D d E E CRE ee TRES Al LAC He R FEZN Ny S 4 N sah gt A x TN Er
8. en suivant le m me parcours que lui TAPE VI L envers du d cor Le fonctionnement technique du b timent QUE FAIT ON AUX THERMES Les thermes sont des lieux fonctions multiples On vient s y laver s entra ner se promener jouer discuter manger un morceau et se pr parer aux c r monies religieuses Les objets trouv s lors des fouilles et expos s dans les vitrines du centre d interpr tation illustrent ces activit s Pas de savon dans les thermes On s enduit d huile puis on se racle la peau avec un strigile l huile d olive on a cena nement substitu une huile issue de la moelle osseuse de m tapodes de b uf abondam ment retrouv s sur le site Les soins du corps comprennent le maquillage comme en t moigne le specillum expos Eee Ent ra M aar eus AC Tp Fr EX ee Pr R 2 w Le d en os voque les jeux de hasard au cours desquels les joueurs parient de l argent Les pions en vere c ramique et os prouvent l importance que les Aulerques Eburovices accordent aux jeux de strat gie dans la palestre tels la marelle et le jeu des douzes lignes manger Des d bris de vaisselle sont souvent asso ci s des ossements des hu tres et des moules cras s sur le sol de la palestre t moins des modes de consommation romains E ER Apru se parer Les v tements et la parure sont repr sent s dans le cen tre d interpr tation par des pingles en os po
9. ns le monde romain cette rue p riph rique est long e par l aqueduc qui dessert galement les monuments princi paux Gr ce des regards les habitants puisent l eau n cessaire la vie quotidienne Cette ressource est particuli rement indispensable aux artisans dont les activit s ont laiss des traces d couvertes par les arch ologues les tabletiers et bronziers qui fabriquaient respectivement pingles en os et fibules entre autres objets Loin de Mediolanum leur capitale cono mique et administrative les Aulerques Ebu rovices d placent une partie de leurs activit s municipales et commerciales sur le forum de Gisacum lors des f tes religieuses Un autre lieu d activit commerciale a t identifi par les arch ologues proximit des thermes Autrefois identifi comme un nymph e fontaine monumentale QUOTIDIENNE GISACUM AU D B VISITE DES THERMES DE GISACUM Le jardin arch ologique offre une mise en sc ne des vestiges des thermes gallo romains et une immersion au c ur des bains L tat de construction repr sent dans le jardin arch ologique pr sente les thermes vers 220 lorsque l ensemble thermal est compos de trois parties au sud une cour de service long e par les latrines au centre le b timent thermal proprement dit au nord la palestre lieu des activit s sportives L ensemble thermal BE 220 Infographie E Follain Les am nagements du monument thermal visent pl
10. prendre part aux processions qui les m neront jusqu aux temples les c l brants fr quentent les thermes dans le but de se purifier Une fois entr s dans l enceinte du grand sanctuaire central ils peuvent admirer les trois temples richement orn s qui les dominent de leurs 25 m tres de haut Non autoris s au c ur du monument dans la cella qui abrite la statue du dieu v n r r serv e au pr tre ils prient en d ambulant autour de cette pi ce Avec ses 8 hectares le sanctuaire de Gisacum est le plus grand de Gaule apr s celui de Sens 11 hectares Les fouilles men es depuis 2005 ont exhum des murs de pr s 4 m tres d l vation d une facture raffin e joints tir s au fer r v lant une altemance labor e de lits de briques moellons de calcaire et silex Apr s avoir particip aux sacrifices et banquets qui les accompagnent les cultores assistent des spectacles dans le th tre qui accueille 7000 personnes Les prospections g ophysiques nous apprennent que ce monument haut de 10 m tres il y a 1800 ans est bien conserv sous l abri protecteur d un herbage au c ur du village Ces c r monies religieuses durent parfois plusieurs jours et les visiteurs de Gisacum doivent tre h berg s sur place est probable que tavernes et auberges faisaient partie des b timents rep r s en photographie a rienne ils forment une bande b tie hexagonale de 60 hectares autour de la ville Unique da
11. ts comme le fanum ouest le macellum ou le th tre Tondeuses Photo CG27 Pour entretenir ces prairies le D parte E ment a fait un choix tout aussi cono mique qu cologique un troupeau de moutons solognots race rustique dont s occupe un berger du Conservatoire des Sites Naturels de Haute Normandie pa t sur le site Le partenariat avec cette association a galement conduit a la mise en place de zones refuges non fauch es favorisant le d veloppement de la biodiversit de la faune et de la flore religieuse des Aulerques peau thermal le chauffage BRIGADE PAT HENRI ANS ro a h EEE L T 5i Ancien bassin subsistant sous forme de mare d di e aux nymphes divinit s des eaux il s est or i Eburovices et son TAPE V a l approvisionnement en FA LL Pet 2 SAR gt en lisi re des thermes Photo Fhiljppe Caron r v l apr s une campagne de fouille en 2003 ensemble monumental E VII eau et son vacuation EER over alimentant ER g 2004 tre un macellum march La stratigraphie La palestre H l hypocauste 4 of ne nn E Les activit s ludiques et Mure 7 10 2 ete tude des couches laiss es par l activit humaine ne Res ne TUBYEE conduits situ s an LENS N M MOSMNMONENUE ANSorne STARS la palestre dans l paisseur des murs du Champ des d s l choppe d un cailler le march et enfin plus r pour l vacuation des fum es cemment un abattoir boucheri
12. ur la cheve lure des fibules pingles per mettant d attacher les toffes des bagues intailles et peres de verre perdues par leurs propri taires l origine la palestre sert de lieu d entra nement la lutte Par extension on y pratique toutes sortes d exercices phy sigues course pied lancers de javelot et de disque et des jeux de balle le trigon et l harpastum LE FONCTIONNEMENT TECHNIQUE DES THERMES LA a METTI laka v ar Une chaufferie centrale associ e un syst me de chauffage par le sol nomm hypocauste permet d assurer la mont e en temp rature dans le b ti ment L air chaud produit par les foyers centraux circule en sous sol et r chauffe les pilettes de brique Celles ci soutiennent le dallage des salles chaudes et ti des et leur restituent la chaleur accumul e L air remonte ensuite le long des murs gr ce des briques creuses qui assurent galement le tirage des fum es vers les chemin es Les thermes sont aliment s depuis l aqueduc par des canalisations qui conduisent l eau dans les piscines froides d autres l apportent vers des chaudi res de bronze plac es au dessus de deux foyers afin d alimenter les bains chauds Les eaux us es sont ensuite vacu es vers la cour de service o elles servent au nettoyage des latrines avant d tre envoy es hors de la ville par un gout passant sous la rue antique LEXIQUE ET MODE D EMPLOI APODYTERIUM vestiaire CAL
13. usieurs objectifs prot ger les vestiges enfouis et visibles rendre compr hensibles l organisation et le fonctionnement de l difice thermal mettre en sc ne les ruines dans un cadre paysager qui redonne vie au site accompagner le visiteur dans son immersion progressive vers le monde gallo romain Nous vous invitons suivre le parcours sugg r sur le plan ci dessous afin de d couvrir tous les aspects du monument et de son fonctionnement Vue g n rale des vestiges des thermes Photo Philippe Dutel En s appuyant sur la sym trie compl te du monument les deux ailes des thermes ont t mises en valeur de mani re compl mentaire Le fonctionnement technique de l difice en ocre sur le plan ci dessous est pr sent gr ce aux vestiges restaur s visibles La partie accueillant le public aux thermes en gris bleu sur le plan a t am nag e de mani re voquer l espace int rieur du b timent Les cloisonnements en bois se distinguent clairement des murs antiques en pierre et sont totalement r versibles Sc nographie et cloisonnement protecteur Photo Odile Foltz VISITE DES THERMES ET DU JARDIN ARCH OLOGIQUE 1 r LUN T PL SL Ti TAPE I La ville sanctuaire La ville sanctuaire de Gisacum capitale TAPE IV Lutile et le plaisir Le r le des thermes dans la vie quotidienne antique e rituel des bains e visiteur est invit s identifier au client des thermes
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